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Planète Santé n°7 - Société Vaudoise de Médecine

1. Cc 9 z gt lt GS i xW ga i ze Ju NN tY z Lal Lil So A Z Q D HO JLNYSILINVId MMM NI2IJIN 3HLOA Z3H9 3718INOdSIQ OLOZ JHANJIJA Plan te Sant IMPRESSUM R daction R dacteur en chef Michael Balavoine R dacteurs Philippe Barraud Elodie Lavigne Malka Gouzer diteur Editions M decine amp Hygi ne Chemin de la Mousse 46 1225 Ch ne Bourg Email planetesante medhyg ch T l 41 22 702 93 11 Fax 41 22 702 93 55 Publicit HP media SA Av de Chamonix 7 1207 Gen ve T l 022 786 70 OO Fax 022 786 70 13 info hpmedia ch Aline Hostettler 022 786 70 OO Werner Holenstein 043 211 30 27 Graphisme illustration Bruno Charbonnaz www atelier giganto ch Photographie Romain Graf Impression Swissprinters Lausanne SA Renens Comite de redaction Dr Pierre Yves Bilat Dr Henri Kim de Heller Dr Marc Henri Gauchat Dr Bertrand Kiefer Dr Michel Matter Dr Remo Osterwalder M Pierre Andr Repond Pr Bernard Rossier M Paul Olivier Vallotton Collaborations Plan te Sant est soutenu par e la Soci t vaudoise de m decine e l Association des m decins du canton de Gen ve e la Soci t m dicale du Valais e la Soci t neuch teloise de m decine e la Soci t m dicale du canton du Jura Abonnements Version lectronique gratuite Abonnement papier 12 CHF an T l 41 22 702 93 29 Fax 41 22 702 93 55 Email abonnements medhyg ch Site www planetesante ch Fiche
2. toute personne en contact avec des adolescents des conseils pour les aider mieux g rer alimentation et activit physique en cons quence AVRIL 2008 e 144 PAGES e CHF 29 BURNOUT GUIDE PRATIQUE FERDINAND JAGGI Burnout Judr pratig Troubles du sommeil Fatigue Le syndrome d puisement professionnel peut prendre de nom breux visages et n est pas toujours facile d tecter Cet ouvrage tr s complet d finit le burnout et met l accent sur le traitement les th rapies et la pr ven tion de la maladie JUIN 2008 e 46 PAGES e CHF 19 HISTOIRES DE VIH VIES COLLECTIF Puisse cet ouvrage de t moignages r cits et peintures vous mouvoir et servir d sarmer les r actions n gatives et discriminatoires que le VIH inspire encore certains NOVEMBRE 2010 e 68 PAGES e CHF 38 SOMMES NOUS TOUS DES ABUSES CORNELIA GAUTHIER Comment comprendre et d tecter les abus Les soigner Ce livre propose une nouvelle forme de traitement pour sortir du cercle infernal de la relation abuseur abus MAI 2008 e 238 PAGES e CHF 35 J AI ENVIE DE COMPREN DRE LA D PENDANCE AU TABAC SUZY SOUMAILLE Conna tre les m canismes appr hender les risques trouver la motivation pour arr ter Les fumeurs r cidivistes n ont pas chou ils sont en train d apprendre se passer de la cigarette OCTOBRE 2003 160 PAGES e CHF 25 MAI 2010 e 240 PAGES e CHF 42 J AI
3. dans l offre de soins pour s adapter la demande des patients e Les soins long terme De nombreux tablissements sont d di s aux malades chroniques la r habilitation au suivi de jour des malades mentaux etc Singapour cherche fournir une approche int gr e et holistique au patient A cette fin Agence pour l int gration des soins veille faciliter le passage des patients d une institution de soins une autre Cette approche centr e sur le patient se fait au travers de centres r gionaux li s un h pital r gional PH B sur le site internet du minis t re de la sant compare les co ts des diff rents soins et op rations par h pital On voit par exemple que le co t d une gastroscopie en ambulatoire priv es Singapour les primes des assurances priv es sont souvent pay es par l employeur Elles visent couvrir les d penses de sant qui ne sont pas prises en charge par le syst me g n ral s l ve de 370 750 francs selon l h pital choisi COMBIEN Arm de ces comparateurs le UNE GASTROSCOPIE En 2008 Singapour a d pens 10 2 milliards de dollars sin gapouriens 7 5 milliards de francs suisses soit 3 9 du PNB pour les frais de sant Le gouvernement s efforce d empe cher une inflation des co ts par un contr le serr des prix des fournitures et des services ainsi qu en encourageant la concur rence entre h pitaux C est ainsi qu une s
4. dans les m tiers du sexe et qui souhaitait prendre rendez vous Entre deux consultations Anne me parle de ses patients de la gravit de leur d pendance qui se mesure souvent l aune du d sert social qui les entoure Bien que leurs probl mes soient m dicaux ils sont galement sociaux Anne re oit un certain nombre de personnes vivant en marge de la soci t mais galement beaucoup de patients tr s bien ins r s professionnel lement L alcool leur permet de continuer travailler les narcotiques aussi mais mesure que progresse la maladie de la d pendance conserver une vie active rel ve souvent de l impos sible L objectif d Anne n est pas de dire ses patients Il faut stopper votre consommation mais de leur donner des informa tions et les moyens de d velop per les comp tences n cessaires un possible changement de comportement dans un esprit de partenariat Les patients ne peuvent pas faire table rase de leurs probl mes complexes ils vivent avec Le patient suivant s appelle Pascal Couvert de tatouages il correspond l image qu on peut se faire d une personne d pen dante et marginale Il a un long pass de consommateur mais il va mieux il voit ses enfants il r pare des motos et a rencontr une fille bien intelligente La vie ne l a pas pargn il b n ficie aujourd hui de l assurance invalidit qu il a demand e sa sortie
5. est jamais d essence intellec tuelle Ce n est pas une id e un concept une definition une description mais une r alit vivante toujours ali nante handicapante Elle ne peut jamais tre connue exhausti vement dans un manuel un colloque un congr s ou une discussion Un diab te est ph pital h las est devenu un atelier 28 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 LCa maladie n est jamais d essence intellectuelle Ce n est pas une id e un concept une d finition une description mais une r alit vivante toujours ali nante handicapante li un trouble m tabolique du sucre une d pression un trouble de la neurotrans mission mais ce trouble qui permet de d fi nir la maladie entra ne une infinit d autres troubles d une complexit inou e qu il n est pas possible de saisir dans leur totalit Le pa tient par contre les subit s y heurte et par l m me d couvre la complexit de sa maladie alors que le m decin qui ne se remet pas en question croit la conna tre Il l imagine s ac croche sa mani re de penser Il s int resse arbitrairement se fixe doctrinalement sur le seul trouble biologique sous jacent qu il sai sit intellectuellement analyse et d cortique Il consid re cette approche scientifique alors qu elle est r ductrice Dans la r alit le dia b te et la d pression n existent pas en tant que tels Existent seuls des tres humains qui subissent un
6. un suivi r gulier repose sur le fait que l ob sit s apparente un probl me chronique bien que dans la pratique clinique habituelle elle ne soit pas consid r e comme une maladie chronique contrairement au diab te ou l hypertension art rielle par exemple Pourtant les sp cialistes soulignent qu une perte de poids place la personne dans un nouvel quilibre m tabolique et endocri nien qui n cessite une adaptation progres sive des strat gies d encadrement Apr s une di te on observe en effet une r duction du m tabolisme de base une diminution du taux de leptine dans le corps hormone qui induit la sensation de sati t ainsi qu une augmentation du taux de ghr line hormone de la faim Des chercheurs ont ainsi d mon tr qu une grande sensation de faim apr s SANT La motivation du patient devrait tre entretenue gr ce des ateliers de di t tique d activit phy sique ou a un soutien psychologique pendant au moins quatre ans une perte de poids avait pour cons quence une reprise de poids rapide Concernant l volution du poids il est impor tant que les objectifs vis s soient au d part r alistes Car r ussir atteindre le poids d si r est une r compense qui mettra la personne en confiance dans sa capacit maigrir et se maintenir Si un amaigrissement rapide a longtemps t consid r comme un frein long terme il peut en r alit s av rer une bo
7. comme angoissant Elle est aussi utilis e comme technique de mentalisation et d inte gration d un v cu traumatique et permet de pr venir des sympt mes d un stress post trau matique ADAPTATION LODIE LAVIGNE Les troubles anxieux se manifestent par une sensation de peur pouvant aller d un simple sentiment d ins curit un tat de terreur Celle ci se traduit par des palpitations ou par une impression d evanouissement qui abou tit la crainte de mourir de perdre le contr le de soi ou carr ment de devenir fou Elle est d clench e par des situations ou des objets bien pr cises ou par leur simple vocation qui ne sont pas consid r es comme dange reuses par autrui Mais peu importe puisque toute l attention de sa victime se focalise sur cette peur au point d envahir totalement son esprit empechant de prendre de la distance face ce qu elle vit Il est donc inutile de vou loir la banaliser car cela ne l att nuera pas Face un tel v cu psychique l hypnose offre la possibilit de transformer un contexte SANT n gatif en quelque chose de positif Dans un tat de conscience modifi les sens restent en veil mais l imaginaire prend le dessus Le patient apprend fixer son attention sur une sensation une image ou un lieu pr cis qui le mettent a labri des pens es intrusives et douloureuses Dans l tat de transe hypno tique les rythmes cardiaque et respiratoire se modifi
8. pital et la personne ou l institution qui a signale le cas La personne est galement convoqu e par le juge pour tre entendue apr s son admission En g n ral observe Nicolas Per 30 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 rinjaquet les gens se soumettent plut t volontiers ces mesures soit que le personnel m dical se soit montr convaincant soit qu il s agisse c est souvent le cas de personnes tr s g es Dans tous les cas l h pital psychiatrique devra tablir un bref rapport m dical visant d terminer si la mesure de privation de libert tait justifi e ou non Ensuite la personne sera confront e avec le rapport m dical devant le juge de paix ventuellement accompagn e d un avocat ou d un proche En fonction de la pathologie tablie le juge d cidera s il faut main tenir la mesure de privation de libert et d assistance ou s il peut d cider d une lib ration En ce cas le minist re public est habilit faire recours La personne priv e de libert peut faire recours galement d abord aupr s de la justice de paix elle m me puis le cas ch ant aupr s du tribunal cantonal La privation de libert est pro visoire elle dure de trois six mois Le juge peut d cider d une dur e ind termin e sur la base d une expertise psychiatrique Et la personne doit tre entendue m me dans le cas o elle n est manifestement pas en tat d
9. qui a fait ses preuves et que beaucoup de pays tudient m me si le mod le n est proba blement pas exportable tel quel question de culture notamment la notion d Etat providence n est pas la m me en Asie qu en Europe TROIS PILIERS Trois piliers constituent le syst me avec pour principe de base qu aucun citoyen ne doit tre emp ch d avoir acc s des soins pour des raisons cono miques Le premier pilier est gouver nemental l Etat couvre 80 des co ts des h pitaux publics auxquels chacun peut recourir et environ 33 de l ensemble des co ts de la sant Les 67 restants sont la charge des patients Le deuxi me pilier appel Medi save est un compte pargne sant obligatoire int gr au syst me de retraite obligatoire lui aussi Chaque salari paie au total pour sa pr voyance vieillesse et sa sant 33 de son salaire 13 la charge de employeur 20 celle de l employ montant vers sur un compte retraite et de sant La part de la cotisation destin e la sant va de 6 8 selon l ge 18 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 du cotisant En effet le montant des cotisations Medisave est progressif de 6 5 en dessous de 35 ans il s l ve 9 au del de 60 ans Le compte individuel Medisave est plafonn 39 500 dollars de Singapour soit environ 29 200 francs suisses Si le compte d passe cette somme l exc dent pour les plus
10. tonnant vrai dire Mais surtout toutes les caisses proposent des types de contrat qui sont moins chers que le r seau alors m me que ce mod le devrait tre le plus avantageux financi rement Ils favorisent la t l m decine et les listes de m decins deux fa ons de proc der qui sont discutables Le pre mier syst me celui de la t l m decine force le patient appeler une centrale qui appartient le plus souvent aux caisses avant de consulter ce qui est thiquement probl matique tant donn que les assureurs deviennent la fois juge et parti Le second mod le les listes de m decins est proprement inadmissible Les assureurs proposent une liste de profession nels consulter sans que l on sache pourquoi tel ou tel docteur y figure Comble du comble le m decin lui m me ne sait pas qu il fait partie de ces listes et personne ne sait concr tement quoi les gens ont droit en souscrivant de telle assurance Avouez que c est fabuleux Et tout cela est moins cher que le r seau 8 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 On est dans le flou en somme Exactement Pour dire les choses cr ment comme Berne ne choisit pas clairement le type de r seau qui va tre mis en place les assureurs vont certainement r ussir faire accepter comme faisant partie du managed care les formules du type listes de m de cins ou t l m decine Ce n est pas comme a que l on va changer le monde de la sant en
11. une r ponse pragmatique au grand nombre de personnes infect es dans les ann es 80 90 par le virus du sida et des h patites aux overdoses et la mis re mise jour par les sc nes ouvertes de la drogue comme la place du Letten Zurich Le r sultat fut probant puisque en Suisse le nombre d overdoses mortelles est pass de plus de 400 par ann e la fin des ann es 80 moins de 200 de nos jours Il n y a pratiquement plus de nouvelles infections par le virus du sida et de moins en moins de nouvelles infections par le virus de l h patite C chez les usagers de drogues Quai 9 le plus important reste l accueil de l quipe qui permet de pr server un lien social souvent fragile avec les toxicomanes A mon arriv e un vigile me demande ce que je fais l Une collaboratrice de Quai 9 s approche et me pose la m me guestion Ca va je peux entrer Elle m expligue que Quai 9 n est pas un endroit o on entre et on sort comme dans tout autre lieu social de la ville Afin de pr ser ver l anonymat et par respect pour les usagers ce lieu leur est strictement r serv Chaque nouvel utilisateur remplit un questionnaire anonyme re oit des informations sur le fonc tionnement du lieu et s engage suivre un r glement stipulant que le deal et la violence sont prohib s A l int rieur la ressem blance avec un bar est frappante Sauf qu une extr mit on peut changer des sering
12. Chambres f d rales ils sont bas s sur des incitatifs conduisant une distorsion de la concurrence entre le syst me des r seaux et le syst me hors r seaux Il est d s lors indis pensable que les r seaux ne puissent accorder que les rabais de primes quivalant aux co nomies effectivement r alis es sous peine de voir un financement des patients des r seaux par les patients hors r seaux et il ne doit pas y avoir d incitatif autre que les baisses de prix occasionn s par le fonctionnement du r seau Ce syst me de r seaux va aussi engendrer des co ts administratifs suppl mentaires et surtout un changement de mentalit qui sera sans au cun doute n faste la qualit des soins que les m decins entendent apporter leurs patients Les r seaux coresponsabilit budg taire sont un enfermement et non une ouverture E Oui mais pas n importe lequel DR MICHAEL KLAY FMH M decine interne Oron la Ville l est d j rassurant de savoir gu actuellement un r seau ne peut pas vous refuser ou vous exclure si vous tes trop malade Par contre le fonc tionnement d un r seau est plus difficile comprendre En g n ral vous serez oblig s de consulter un m decin r f rent que vous aurez choisi dans une Si vous tes en bonne sant vous pouvez arr ter votre lecture la phrase suivante Vous choisirez le mod le d assurance le moins cher possible de plus en plus souvent un r sea
13. ENVIE DE COMPRENDRE LA D PRESSION SUZY SOUMAILLE Comment comprendre la terrible exp rience de la d pression Comment en expliquer les m canismes complexes Un ouvrage complet accessible un tr s large public JANVIER 2003 e 160 PAGES e CHF 25 J AI ENVIE DE COMPREN DRE LES ALLERGIES SUZY SOUMAILLE Un livre pratique original et facile lire qui r pond toutes les interrogations sur les allergies les sympt mes les causes les pratiques viter les traite ments disponibles JANVIER 2000 e 176 PAGES e CHF 25 DOSSIER gt LES R SEAUX DE SOINS R seaux attention aux DR JEAN PIERRE GRILLET FMH Dermatologie et allergologie Pr sident de la Soci t Suisse de dermatologie et venereologie Membre du Conseil de l AMG DR DIDIER CHATELAIN FMH M decine G n rale Pr sident de M decins de famille Gen ve membre du Bureau et du Conseil de l AMG DR MICHEL MATTER FMH Ophtalmologie President de l Association des Ophtalmologues de Gen ve Membre du Bureau et du Conseil de l AMG e rapport gualite prix des soins medi caux en Suisse est extr mement favo rable contrairement ce qu en pensent certains m dias et politiciens La part du PIB consacr e la maladie est inf rieure celle de la France et tr s l g rement sup rieure celle de l Allemagne o le syst me de soins est tr s insatisfaisant Ce n est sans doute pas un hasard si les m decins allem
14. Suisse Le r seau dans sa philosophie c est tout autre chose On le voit bien ici Neucha tel sur le millier de patients qui ont adh r Vous avez une vue d ensemble des co ts que Les caisses proposent des types de contrat qui sont moins chers que le r seau alors m me que ce mod le devrait tre le plus avantageux financi rement g n rent vos prestations et celles des h pi taux Du m me coup vous pouvez participer une certaine forme d conomicit des soins tout en en assurant la qualit La situation doit tre difficile comprendre pour les assur s qui ont choisi le r seau C est vident Les patients n ont re u aucune information sur la nouvelle philosophie m dicale laquelle ils ont souscrit Ils ne savent pas quoi ils ont droit ni comment tout cela fonctionne C est dommage car le r seau per met une meilleure qualit des soins contrai rement au mod le des assureurs Prenez la t l m decine On vous dit consommez des g n riques et demandez toujours un deu xi me avis chirurgical On ne parle pas de la qualit des soins mais de rationnement Comment r agissent les m decins face ce manque de visibilit des r seaux Ils sont d sappoint s C est difficile de mettre sur pied un r seau Il y a de la crainte Va t il y avoir concurrence entre les m decins adh rents au r seau et les autres D autre part cest un nombre consid rable de s ance
15. a une quinzaine d ann es par des m decins convaincus bien form s passionn s et d cidant de mettre leur savoir en commun ce type d exp rience n avait jamais t formalis de la sorte On d couvre alors que l on pour rait y trouver des soins de qualit avec des co ts inf rieurs Mais ceci n est vrai que pour autant qu une s lection des patients soit faite patients motiv s et le plus souvent en bonne sant Pour le reste les conomies ne sont possibles qu en limitant les acc s aux sp cia listes puisque la r gle du r seau est l obliga tion de passer par le m decin de famille du patient la pr vention les prescriptions de physioth rapie les examens radiologiques les examens de laboratoire et bien s r les salaires des employ s des r seaux m decins et personnel param dical Le syst me a donc continu se d velop per et l on d couvre que l on peut cr er plu sieurs types de r seaux ceux qui sont une association de m decins travaillant avec les assureurs pour limiter les co ts sans enve loppe budg taire et ceux coresponsabi lit financi re c est dire des r seaux dans lesquels on estime l avance les co ts que Maman pr voit tout la maladie va engendrer dans le groupe de patients en question Dans ce dernier type il existe un r el commerce possible travers les contrats qui lient les m decins aux assureurs On partage les b n fices et ventuellem
16. choisir son m decin traitant Ce dernier aura pour t che entre autres de rediriger son patient vers des sp cialistes du m me r seau et m me de lui faire consulter un confr re hors r seau si vraiment il estime n cessaire Seule limitation qui sera probablement mise en place en tout cas dans quelques formes de r seaux propos s mais rien n est s r un malade ne pourra pas consulter plusieurs m decins pour recevoir la m me prestation A noter que certains mod les comme celui de Neuch tel ne permettent pas au patient de se rendre de son propre chef chez un sp cialiste l exception des gyn cologues des ophtal mologues et des p diatres dont l acc s est garanti En change de ces restrictions des avantages financiers seront mis en place une franchise plus basse et une participa tion moins lev e Pourquoi alors tant de m fiance derri re une id e qui de loin n a pas l air si r vo lutionnaire que cela D abord parce que personne ne sait ce jour qui pilotera le syst me Le Conseil National a vot une clause qui interdisait aux assureurs de cr er leur propre r seau ceux ci devant appartenir aux prestataires de soins et tre ind pendants des bailleurs de fonds La Commission de la s curit sociale et de la sant publique des Etats a quant elle biff ce point de la nouvelle loi Le d bat continuera donc Encore longtemps peut tre car d autres questions demeurent Les mod
17. les de t l m decine ou de listes de m decins tous deux discutables feront ils partie par exemple de ce que l on appellera r seau Rien n est moins s r Car au final et c est bien la que le bat blesse personne ne sait o finira le train qui a t lanc et quoi ressemblera cette v ritable refonte du syst me de sant Autant d incertitudes et de mi chemin tout helv tique qui outre crisper les diff rents acteurs risquent de paralyser une r forme qui suscite certes les plus vifs espoirs mais nourrit aussi des craintes l gitimes m s l Ped Q S I o Z N I l i L A so IN A I I 34 PT I NV PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 3 Za l x y PAZI 4 lar o sm 4 l 4 O INO TRI n V Pd RE VI N l Im sd mm LS I di Pi Ta Pa 4 4 i Pa 4 4 I Q Oo 1 Ti 4 VS Pd 7 VI sr O O ii 1 UON pc I e a DOSSIER LES R SEAUX DE SOINS THERESE MEYER KAELIN lt Les r seaux doiven MM sa i se s ne 5 dr s V KI Re db D PROPOS RECUEILLIS PAR MICHAEL BALAVOINE pr s trente ans d enga gement politique Th r se Meyer Kaelin ne se repr sentera pas aux lections f d rales de 2011 Le dernier combat de la Pr sidente de la Commission nationale de la s cu rit sociale et de la sant publique aura t de taille faire passer le projet de r vision de la LAMal sur les r seaux de soins Un an de travaux parlementaires
18. nous dans l avenir ce dicton Dis moi de quel r seau tu fais partie et je saurai quel m decin tu es E PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 11 DOSSIER PROPOS RECUEILLIS PAR MICHAEL BALAVOINE Lundi 22 novembre nous avons demand aux patients qui se trouvaient dans la salle d attente du Groupe m dical de la rue Agasse Gen ve s ils connaissaient les r seaux de soins et ce qu ils en pensaient R ponses toutes subjectives chanteuse J ai vu beaucoup de m decins mais je m ai ja mais entendu parler des r seaux Si cela peut viter de toujours devoir passer d un m decin l autre pourquoi pas LES PATIENTS ancienne journaliste retrait e Pour moi les r seaux de soins ne rem dient pas au probl me fondamental du syst me de sant Il faut changer son financement Aujourd hui c est un poids gigantesque pour de nombreuses familles qui n arrivent plus payer leurs primes consultant Je ne pense pas que ce soit une bonne solu tion Pour moi c est enfermer le patient alors qu il peut exister d autres solutions plus ad quates pour pr server la libert de choix de son m decin au b n fice d une rente de lAl Je suis et je resterai toujours pour le mod le du m decin de famille assistante m dicale Je connais bien le sujet compte tenu de ma profession Ce qui me frappe c est que la plupart des gens ne connaissent pas du tout les r seaux alors qu ils s
19. perte de poids apr s une di te en est une autre Et si tout le d fi tait l Comment garder la ligne et viter ainsi le ph nom ne yo yo Cette question a toute son impor tance puisgu une perte de poids de l ordre de 5 10 quel que soit le type de r gime suivi am liore la qualit de vie et la sant et cela aussi longtemps qu elle perdure Rap pelons qu un exc s pond ral peut avoir de graves cons quences l ob sit augmente en effet les risques de diab te de maladies car diovasculaires articulaires d apn e du som meil et m me de certains cancers Mais quels sont au juste les objectifs tenir 24 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 apr s une phase de r gime Selon certaines recommandations cliniques le patient ne de vrait pas reprendre plus de trois kilos dans les deux ann es qui suivent L Acad mie natio nale am ricaine des sciences soutient quant elle que la perte de poids doit tre d au moins 5 et qu il convient de rester en des sous de cette limite pendant au moins un an UN ENCADREMENT N CESSAIRE Gr ce des recherches on sait que diff rents facteurs vont influencer positivement le maintien de la perte de poids ou au contraire le conduire l chec Tout d abord il a t d montr qu un encadrement m dico social avec un programme de prise en charge sur le long terme est favorable au patient tout comme un soutien familial adapt La pertinence d
20. residentiels pour personnes toxicodepen dantes la Fondation Phenix gui propose des soins medicaux et sociaux aux personnes avec des probl mes d addiction la Croix Bleue aide pour devenir abstinent de l alcool Antenne Drogue Famille association de parents de personnes toxicode pendantes le service d addicto logie D partement de psychia trie l unit D pendances du service de m decine de premier recours et les infirmiers sp cia lis s des HUG Ce type de forum est primordial pour etablir des synergies entre les diff rents acteurs Derni re tape je retrouve Anne Quai 9 C est un espace d accueil et de consommation de drogues Gen ve qui permet aux usagers d heroine et de co ca ne de consommer moindre risque Les consommateurs peuvent injecter inhaler ou snif fer la drogue qu ils am nent eux m mes Depuis sa r novation Quai 9 est vert clair et se d tache du paysage grisonnant de la gare Cornavin Comme pour rendre plus visible l existence de ces personnes qui consomment parfois depuis des ann es et que l on souhaiterait ignorer Quai 9 a ouvert il y a neuf ans dans le cadre du quatri me pilier de la politique f d rale en mati re de drogues la r duc tion des risques Il s associe aux trois autres piliers que sont la pr vention le traitement et la r pression Cette politique ancr e dans la loi apr s votation populaire en 2008 fut le r sultat d
21. simple auparavant devient compliqu et puisant suivre une conversa tion ou une recette de cuisine s orienter dans l espace ou dans le temps se souvenir d un visage ou d un nom par exemple leur tour ces probl mes au quotidien provoquent chez les victimes et leurs proches perte de confiance et isolement En cas d attaque c r brale Quelque 12 500 personnes subissent chaque ann e en Suisse un accident vasculaire c r bral AVC En pr sence des sympt mes suivants appelez imm diatement le 144 Soudain affaiblissement paralysie ou h troubles sensitifs d un seul cote du corps visage bras ou jambe s C cit soudaine souvent d un seul il V ou vision double Perte subite de la parole ou difficult comprendre ce qui est dit s Puissants vertiges rotatoires U incapacit marcher LL Maux de t te soudains inhabituels et violents Avec l aimable autorisation de la Fondation Suisse de Cardiologie FRAGILE SUISSE Photo Christine Ryser Le chemin vers la r adaptation est long Trop souvent les victimes et leurs familles sont seules le parcourir L association FRAGILE Suisse vise rompre cette solitude Aide soutien information Informer apporter une aide directe et un soutien dans le long terme sensibiliser le public et les professionnels aux probl mes sp cifiques aux victimes de l sions FRAGILE Suisse s engage depuis vingt ans pour r pondre concr tement leurs b
22. Les caisses partenaires Groupe Mutuel et Helsana avaient fait des projections probablement trop optimistes Certes ce petit nombre de patients affili s 1000 assur s pour 110 m decins permet un rodage en douceur du r seau mais il n est pas tr s motivant pour les m decins Un r seau de soins managed care en anglais voir encadr fait l objet d un contrat entre les m decins et les assureurs qui se d cline en trois l ments principaux La constitution de cercles de qualit dont l objectif principal est la formation continue des m decins et qui permet par ailleurs aux praticiens de suivre de discuter et d optimiser le fonctionnement du r seau Les m decins sont enti rement responsables des co ts des soins Pour mener bien leur t che ils disposent d une plateforme informa tique centralis e qui re oit les donn es rela tives aux co ts transmises par les assurances Il leur incombe alors de contr ler toutes les donn es y compris les co ts r sultant du re cours des m decins sp cialistes Cet aspect du r seau implique un engagement important de la part des m decins L tablissement d un budget global du r seau Jusqu ici cela n a pas t possible Neuch tel en raison d un nombre trop faible d assur s La situation neuchateloise est un peu para doxale En Suisse al manique les r seaux de soins font partie du paysage depuis long temps et dans certains c
23. Pr server sa vie et ses facult s c est une n cessit absolue Et que pensez vous de la situa tion actuelle des m decins g n ralistes en Suisse Est ce une profession en p ril L ensemble de la formation subit Je trouve que la rapidite d action est capitale dans la lutte contre la maladie de grandes remises en guestion Comme journaliste mon role n est pas de juger mais de rendre compte de cela avec objectivite Comme patient je suis plutot du genre maximaliste en mati re de soins Mieux vaut voir un medecin de trop faire un exa men de trop plut t que de rater le d pistage pr coce de telle ou telle maladie Les g n ralistes font partie de ce dispositif En tant gu homme m diatique vous avez le devoir d tre quotidiennement pr sentable Quels sont vos secrets pour garder la forme et la sant tout moment Je mange sain je marche je suis mes envies naturelles J ai beau coup appris avec l crivain Erik Orsenna qui recommande de dormir quand on en a envie par tranches un peu comme les ani maux Je fais des siestes je dors quand j ai sommeil Cela ma enlev la crainte des insomnies Y a t il une maladie en particu lier gui vous fait peur Toutes Le cancer bien s r Mais la sant est pr cieuse jusque dans les moindres d tails Un acouph ne une cheville faible un mal de dos persistant c est d j terriblement p nible Si vous tiez un milliardaire philant
24. TE SANT D CEMBRE 2010 Dans le syst me actuel le patient peut en effet consulter plusieurs m decins sans v ritable limite Du coup certaines prestations qui n apportent rien en termes de qualit du traitement seront r p t es et rembours es plusieurs fois Cest cela qu il faut tenter de juguler un gaspillage qui map porte rien la qualit des soins En somme garantir le traitement au juste prix La libert du choix du m decin est tr s importante aux yeux de la population Le syst me que vous d crivez n est il pas trop qualit t garantir la contraignant sur cet aspect Evidemment les r seaux de soins demanderont certaines concessions au patient Il choi sira son m decin traitant et par la m me occasion son r seau Lorsgu il devra consulter un cardiologue ou un chirurgien le malade pourra choisir avec son m decin r pondant le sp cia liste qui lui convient au sein du r seau ou faire m me appel un externe au r seau si le m decin r pondant le juge n cessaire Au final la situation ne sera pas bien diff rente de celle d aujourd hui Si vous devez vous faire op rer DOSSIER LES R SEAUX DE SOINS d une appendicite vous n allez pas choisir nomm ment tous les intervenants Donc je dirais que dans le syst me des r seaux il s agit de conserver une certaine marge tout en introduisant un peu de rigueur En change le patient aura droit une r duction de sa f
25. a bais trouver le moyen le moins cher au lieu du meilleur pour le patient tel qu on le M me le pire Si l un de mes parents venait dispara tre ou devenait invalide avec la rente FSMO je pourrais poursuivre mes projets d avenir Vous aussi cotisez d s maintenant aupr s de la Fondation FSMO elin ch 022 8300050 FSMO FONDATION DE SECOURS MUTUELS AUX ORPHELINS BUT LUCRATII DOSSIER conna t dans les Low cost de l aviation Le risque d une augmentation massive des co ts des r seaux si ceux ci sont oblig s de prendre en charge les cas chroniques lourds Des augmentations financi res p nalisantes pour les assur s hors r seaux par exemple pour les patients fragiles ou les patients psy chiatriques Une nouvelle organisation des soins avec notamment des infirmi res et autres para m dicaux qui assurent le suivi la place des m decins Les r seaux auront le choix des patients On risque donc d avoir un acc s aux r seaux limit pour les patients avec des maladies chroniques Cela revient d placer la chasse aux bons risques des assurances vers les r seaux Que de viendra donc un patient r cus par les r seaux Au total les m decins travaillent en r seau depuis toujours Les r seaux de soins int gr s sont un syst me but commercial permettant de d gager des b n fices au prix d une limita tion des soins Dans l tat actuel des d cisions des
26. andes villes Le mod le de r seau qui a t choisi n inclut pas les sp cialistes C est donc un mod le de gatekeeping assez strict qui pr vaut Pour aller voir un sp cialiste le patient doit passer par son m decin traitant Une exception importante est toutefois pr vue le libre acc s aux gynecologues aux ophtalmologues aux p diatres et aux services d urgences est garanti Bien que les sp cialistes ne soient pas inclus dans le r seaux les dis cussions ont t moins dures que pr vu au grand tonnement du Docteur Bilat Nous avons d cid de ne pas inclure les sp cialistes car nous avions peur que les patients papillonnent d un m decin l autre Mais il faut bien le dire cette situa tion a t possible ici car nous avons beaucoup moins de sp cialistes qu Gen ve ou dans le canton de Vaud Ils sont souvent surcharg s et cela les arrange plut t que nous assurions les cas simples En change de ces restrictions le patient b n fice de primes d assurance maladie avantageuses ainsi que de l assurance de recevoir des soins de qualit Seul b mol les psychiatres ont peur que leurs patients ne puissent pas faire partie du r seau car ils pensent que les gens ne voudront pas faire savoir qu ils sont suivis pour des raisons psychiatriques Une entaille dans le mod le mais pour une nouveaut de taille les pediatres neucha telois se sont galement organis s en r seau Et l int gration des enfants
27. ands viennent en nombre s installer en Suisse Ce qui pose probl me en Suisse c est le financement Or ce probl me est celui des assureurs qui pr f rent nettement eux que l on s int resse aux co ts des prestations plut t qu leur ju teuse cuisine Au total une intervention sur les co ts n aura qu un effet tr s partiel sur le financement Car il faut savoir que les primes d assurance maladie ne couvrent pas comme on le cro t trop souvent que les co ts des soins Les primes servent couvrir une admi nistration pour pr s de 250 millions b ti ments luxueux et salaires confortables des risques des r serves dont on ne sait jamais ce qu elles deviennent ni d ailleurs les int r ts qu elles g n rent etc Rien que pour finan 10 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 OPINIONS fausses bonnes id es cer les changements de caisse maladie qui rapportent sans doute gros aux assureurs la F d ration romande des consommateurs estime qu il en co te au peuple pr s de 100 millions de francs soit 250 m decins faisant 4000 consultations CHF100 par an Pour lutter contre le fl au des co ts voil plus de dix ans que nos diles tentent de d couvrir une solution miracle solution d ailleurs impossible trouver tant que la m decine et l esp rance de vie progressent simultan ment Alors il y a eu cette id e de trouver de l int r t aux r seaux de soins Lan c e il y
28. antons la plupart des assur s y sont affili s Situation iden tique Gen ve avec le r seau Delta 60000 assur s 160 m decins Gen ve 25 dans DOSSIER LES R SEAUX DE SOINS le canton de Vaud qui constitue une sorte d exception romande Pour le moment veut croire Jean Frederic de Montmollin qui estime deux trois ans le temps n cessaire au d collage d un r seau Dans les cantons de Fribourg du Valais et de Vaud des initiatives sont prises pour d velopper ce mod le Et il compte beaucoup sur les impulsions que ne manquera pas de donner le conseiller f d ral neuchatelois Didier Burkhalter qui croit beaucoup l avenir des r seaux de soins Les gens vont certainement s y int resser L un des grands int r ts des r seaux estime Jean Fr d ric de Montmollin c est qu ils per mettent une bien meilleure connaissance des co ts Dans un r seau on peut savoir ce que co te chaque groupe de patients on saura ce qu ils ont pay ce qu ils ont co t et par cons quent on saura aussi si la prime qu ils paient est justifi e tout comme les hausses qui surviennent chaque ann e Pour Jean Fr d ric de Montmollin le d fi du r seau est de d montrer la population neuch teloise que la qualit des soins qu ils re oivent est aussi bonne dans le r seau de partie c est incontestablement un gage de qualit Il est certain aussi que l arriv e dans le r seau d un de
29. cas de reprise de poids mod r e Mi Maintien de la perte de poids long terme Pr A Golay Drs V Makoundou F Habricht E Bobbiani Harsch Z Pa taky Centre collaborateur de Organisation mondiale de la sant D partement de m decine communautaire et de premier recours des HUG in Revue m dicale suisse 2010 6 682 4 ESCALE SANT FORMATION Formation professionnelle Massoth rapie Massage Classique R flexologie th rapeutique Anatomie Physiologie Pathologie Developpement Personnel Agr gation ASCA 16 Av de la Grenade 1207 Gen ve T l 022 735 03 67 www escalesante ch PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 25 Ni magie ni manipulation l hypnose est une technique th rapeutique s rieuse et particuli rement utile dans le traitement des troubles anxieux 26 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 ouvent per ue comme un moyen magique de r soudre les probl mes quand elle n est pas associ e de la pure manipulation l hypnose fait l objet de nombreux fantasmes Pourtant cette technique tr s ancienne est utilis e en m decine et en psychoth rapie Elle est m me particuli rement efficace dans la prise en charge des troubles anxieux La base de cette th rapie repose sur la relaxation utile pour mieux contr ler l anxi t sur la possibi lit pour le patient de focaliser son attention sur un lieu s r et sur des suggestions Lhyp nose aide anticiper un v nement ressenti
30. ce d avoir d excellents m decins Quelle qualit recherchez vous en premier lieu chez un m decin A part cette disponibilit s je dirais l intuition C est une vertu qui est inn e sans doute mais qui est aussi fortifi e par l exp rience Le m decin qui a vu beaucoup de cas divers et qui reste curieux de tout est mieux arm qu un autre Entretenez vous un rapport singulier avec votre m decin Non j aime le rapport un peu professionnel Cela dit amiti peut compter Quand j ai eu une varicelle d adulte qui peut se r v ler dangereuse un ami dermatologue m a re u en pleine nuit dans son cabinet pour des premiers soins en urgence Il m a sans doute vit d avoir des cicatrices vie De mani re plus g n rale comment voyez vous le corps m dical dans son ensemble J admire les m decins pour plein de raisons en particulier pour leur force de travail com mencer par les tudes qui sont particuli rement lourdes Si vous tiez vous m me tudiant en m decine au jourd hui vers quelle sp cia lit vous orienteriez vous ins tinctivement Peut tre l oncologie La lutte contre le cancer est un combat admirable La situation politique du sys t me de sant est explosive Comment la jugez vous C est un vaste d bat mais sur le fond je trouve normal que la so ci t dans son ensemble et chaque individu en particulier consacrent beaucoup de moyens la sant
31. centres d appareillage acoustique romands 0840 000 777 tarif local BULLE LA CHAUX DE FONDS FRIBOURG GEN VE LAUSANNE MARTIGNY MORGES NEUCH TEL NYON ORBE PAYERNE SIERRE SION YVERDON
32. cher cher son ordonnance Anne en profite pour faire le point sur sa d pendance Il a t op r d un cancer du rein il y a trois ans Aujourd hui une masse dans les poumons et des probl mes respiratoires font suspecter un nouveau cancer Je m en fous dit il lass Il ne s est pas rendu aux derniers rendez vous avec le pneumologue Anne se fait du souci pour lui il est trop maigre Elle encourage faire des examens et manger Avant de partir ils s embrassent Derni re consultation de la matin e je rencontre enfin une femme Simone Les yeux car quill s comme une petite fille la rentr e des classes elle vient voir Anne pour son probl me d alcool Aucun signe ext rieur n indique son probl me Simone est m re de famille la retraite sa consommation est compulsive et dissimul e D un coup de t te elle entre dans un supermarch et ach te de l alcool pour le boire l ext rieur dans un endroit o elle ne sera pas vue avant de rentrer chez elle Elle aimerait se donner dix jours pour ma triser sa consommation ou sinon tre hospitalis e Elle refuse toutefois de suivre le programme Alco choix programme initialement destin aux personnes non d pendantes mais ayant une consommation abusive d alcool La discussion entre Anne et Simone tourne autour de son objectif personnel quel alcool et Lorsqu une personne se s vre elle doit reconsid rer ses occupations et faire
33. cope Je lui demande son signe Sagittaire Je commence lire En ce moment vous avez beaucoup de mal suivre la bonne voie Des souhaits et sen timents contradictoires affectent votre capacit de d cision Vous ne devriez pas non plus surestimer vos performances sportives Consid rez que votre corps a galement besoin de se d tendre Elle me remercie et s loigne pensive Lors de ce reportage et pendant ces moments partag s avec Anne j ai pu me rendre compte de l importance d une m decine des addictions humaine chaleu reuse et proche de la diversit des besoins des patients qu ils soient consommateurs occasion nels ou d pendants pr noms fictifs PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 23 Garder la ligne ADAPTATION LODIE LAVIGNE La satisfaction d avoir maigri fait souvent place la d ception de reprendre les kilos perdus quelque temps plus tard On sait pourtant aujourd hui ce qui freine ou favorise cette reprise de poids l n y a pas qu une seule fa on de maigrir pour ne pas dire que l imagination dans ce domaine est parfois d bordante Les r gimes dits hypocalorique hyperprot in dissoci exclusif ou avec substitut alimen taire c toient des approches plus th rapeu tiques qui allient aux principes di t tiques des aspects psychologiques de l exercice physique voire un soutien pharmacologique Le succ s d une m thode est une chose pr server la
34. de 55 ans est trans f r au compte retraite jusqu comblement d ventuelles lacunes apr s quoi l exc dent est vers sur le compte ordinaire du b n ficiaire En 2008 les Sin gapouriens avaient en moyenne 11000 francs sur leur compte pargne Medisave somme jug e suffisante pour financer 10 12 hospitalisations subventionn es Par exemple le co t moyen des s jours en h pital en 2008 allait de 1 000 3 300 francs selon le type de maladie Le compte Medisave est au c ur du syst me visant responsabi liser ceux qui recourent l offre POLITIQUE DE SANT m dicale et hospitali re en amenant le patient payer lui m me mais pas de sa poche ses d penses de sant courantes Le troisi me pilier MediShield est une couverture suppl mentaire pour les tr s grosses d penses li es des maladies tr s graves ou de longue dur e Celles ci sont couvertes alors jusqu 80 Les primes assez modestes peuvent tre pay es partir du compte pargne Medisave A Singapour le syst me de sant responsabilise directement l individu face ses d penses de sant Ce troisi me pilier peut tre compl t par un quatri me ElderShield une assurance inva lidit en fait qui vise surtout les personnes g es Les Singapouriens sont libres de compl ter encore leur couver ture par des assurances priv es Integrated Shield plans mais seule
35. de maigrir Pour que le b n fice soit durable il faut que des changements dans l hygi ne de vie aient lieu plusieurs niveaux et qu ils soient int gr s pleinement C est une t che particuli rement difficile pour les patients et ils sont nombreux reprendre rapidement leurs vieilles et mau vaises habitudes Aussi pour que les efforts soient moindres et couronn s de succ s il est important que les nouvelles r gles une fois enseign es soient constamment r p t es Une recherche a par ailleurs montr que les sujets ayant maintenu leur poids pendant une courte dur e deux ou trois ans devaient faire plus d efforts que ceux qui l avaient pr serv beaucoup plus longtemps six ans en moyenne ENTRETENIR LA MOTIVATION Une tude multidisciplinaire men e aupr s de cinquante patients ob ses aux H pitaux universitaires de Gen ve en plus de confirmer les facteurs predictifs de l volution du poids apr s un r gime a montr que la motivation devait tre entretenue gr ce des ateliers de di t tique d activit physique ou un sou tien psychologique pendant au moins quatre ans Il s est av r que les patients qui avaient le mieux r ussi avaient un poids moyen inf rieur au d part et avaient moins perdu dans la premi re phase de r gime La prise d orlis tat un m dicament utilis dans le traitement de l ob sit la demande s est aussi r v l e utile en particulier en
36. de prison Avec Anne il remplit le questionnaire de r valuation Elle l envoie faire des tests Son t l phone portable la main Rachid aimerait arr ter sa longue cure de m thadone En effet il se sent pr t Il a vu sa psychiatre du service d addic tologie qui l a aid organiser une hospitalisation dans ce but Il aimerait changer de milieu fonder une famille avoir un travail sentir ce que procure une vie normale Sa consommation intraveineuse d opiac s lui a caus de graves probl mes car diaques infection d une valvule qui a d tre op r e Jai gache dix ans de ma vie nous dit il Il aimerait galement arr ter de fumer Apr s l avoir inform sur la difficult d arr ter ces deux d pendances simultan ment elle lui remet un certain nombre de patchs de nicotine non rem bours s par les assurances PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 21 gt Paul arrive dans la pi ce avec des caf s Il me dit d embl e que je ressemble au macchab e qu on lui a demand d identifier le matin m me la morgue Il est grand et maigre 59 kilos les cheveux longs Il porte une grande veste en cuir et arbore un constant sourire malgr son manque de dents Paul est un ancien sans abri b n ficiant d une chambre allou e par l Unit de Logement Temporaire organisme tatique proposant aux sans abri d habiter des mai sons non r nov es Anne et Paul se connaissent bien Il vient
37. des changements profonds dans son quotidien quelle quantit va t elle s auto riser boire chaque jour Son choix se porte sur de la bi re afin d e viter d avoir une bouteille de vin enti re disposition Mais combien 25 cl 33 cl 50 cl Apr s de longues tergiversations elle opte pour une canette de 33 cl Elle la boira un peu toute la journ e et tant pis si la fin de la journ e il n y a plus de gaz Anne la met en garde une canette pour toute la journ e peut parfois devenir obs dant et prendre toute la tete Son conseil nous rappelle le pro bl me de beaucoup de personnes en traitement l inactivit En effet la d pendance centralise toute l organisation du temps de la personne Lorsqu elle arr te de consommer elle doit tr s souvent reconsid rer ses occu pations et faire des changements profonds dans son quotidien 22 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 Le jour suivant Anne me convie au forum qu elle organise aux HUG afin que les jeunes m de cins g n ralistes et psychiatres travaillant dans le domaine des addictions puissent rencontrer les diff rents acteurs de ce champ Le lien entre les jeunes m decins et les diff rentes ins titutions m dicales ou sociales est tr s important pour qu ils puissent orienter au mieux les usagers de substances On trouve la Maison de TAncre les Nar cotigues Anonymes Premi re Ligne association gui g re Ouai 9 Argos centres
38. e d roule en portugais langue qu Anne parle couramment Luis est malade depuis longtemps il entend des voix une maladie qui rel ve de la psychiatrie il souffre de psychose ou schizophr nie Au d triment de sa sant boire de l alcool lui a souvent permis de diminuer la pr sence de ces voix Apr s avoir t plusieurs ann es sans abri Luis a commenc un traitement il a arr t de boire et va mieux Il est aujourd hui pen sionnaire de la Maison de l Ancre a Gen ve un etablissement gui accueille toute personne gui a un LES M TIERS DE LA M DECINE probl me avec sa consommation d alcool et souhaite se r ins rer socialement Autour de la petite table ronde Luis ne prend pas de th Il a le regard vide le corps lourd il souffre Son alcoolisme a favoris l mergence de dou leurs dans ses jambes des petits nerfs sensitifs le font souffrir De plus la veille le dentiste lui a selon ses dires cass six dents Anne l examine et se renseigne sur l intervention aupr s du dentiste Luis n avait pas compris qu il s agissait en r alit d un arrachage de dents afin de lui poser une proth se Apr s avoir re u quelques conseils et des m dicaments antidouleurs Luis nous quitte Le t l phone sonne Anne d croche et d bute une conver sation qui me donne l impression d une certaine intimit comme celle que l on a avec une amie Il s agissait d une patiente qui a travaill
39. e dysfonction m tabolique appel e diab te ou d pression ne s exprimant psychoth rapie jamais tout fait de la m me mani re Un m decin qui ne se remet pas en question ne conna t jamais vraiment son patient ni de pr s ni de loin ni m me sa maladie Par contre il impose son patient sa v rit scien tifique r ductrice comme un dogme auquel il est lui m me soumis et qui est susceptible de lui jouer des tours Cela est si vrai qu un m decin lorsqu il tombe lui m me malade se trouve dans la m me situation que n im porte quel tre humain Malgr toutes ses connaissances son exp rience il d couvre ce qu il ignore Il est surpris d muni il n a plus aucune prise directe sur ce qui se passe le taraude et le modifie En fait il d couvre concr tement dans sa chair et dans l intimit de sa personne ali n e quelque chose qu il croyait conna tre et qu il apprehendait d une mani re abstraite superficielle et incompl te PETIT LEXIQUE DE LA PSYCHOTH RAPIE 60 MOTS ESSENTIELS Adler F Gen ve Editions Georg 2010 Petit lexique de La psychoth rapie BU mots ESSENUBLS LAUTEUR Le docteur Adler voulait avant tout comprendre le cerveau et Cest pour a qu il a choisi de se former la neurologie pour ensuite se diriger vers la psychiatrie et devenir psychoth rapeute Ce choix il l explique avant tout par la volont de r pondre mieux aux demande
40. e r paration le m decin un gara giste et le malade une voiture r pa rer Cette d shumanisation de la m decine repose sur une confusion le m decin sait le patient ignore Il est exact que le m decin par sa formation poss de des connaissances que le patient n a pas Mais le patient m me gravement malade n est jamais enti rement malade Il est aussi et surtout un tre humain sain libre capable de r fl chir et de prendre des d cisions qui subit une dysfonction bio logique une malchance physiologique qu il n arrive plus g rer seul S il consulte c est que cette dysfonction le perturbe l inqui te l am ne demander de l aide et le fait souffrir Il a besoin d tre ras sur Si le m decin n est pas attentif la souf france au d sarroi de son patient et que sa seule pr occupation est de vouloir modifier la dysfonction biologique qu il a diagnostiqu e il ne se fixe que sur une partie de la r alit et par l m me se trompe Il enferme son patient dans le pire des carcans celui de la m dicali sation l enfer de la survie Il escamote ce que le patient en d pit de sa maladie a de plus pr cieux son humanit sa libert sa pos sibilit de communiquer et d tre heureux Un m decin qui ne se remet pas en question conna t moins bien la maladie de son patient que le patient lui m me qui la vit dans le temps et qui sait qu elle volue constamment Car la maladie n
41. ec l institution du compte epargne sant Singapour a r duit la part des d penses de sant 3 9 du PIB tandis que les autres pays industrialis s d pensent jusqu 14 de celui ci Le secret du syst me Comme le montre le dossier du Courrier du m decin vaudois de juin dernier c est la responsabilisation du patient Puisgu il paie lui m me les factures avec son capital d epargne sante le patient calcule compare les co ts des h pitaux et fait les bons choix ingapour est un pays S qui ressemble beaucoup la Suisse surface et population r duites niveau de d veloppement conomique et technique tr s lev place finan ci re r put e esp rance de vie remarquable syst me de sant excellent Comment se fait il alors qu en Suisse les d penses de sant atteignent 10 6 du PIB alors que Singapour s en tire avec moins de 4 pour un niveau de qualit gal C est gr ce un syst me de sant qui de mani re d lib r e responsa bilise directement l individu face ses d penses de sant contr le les co ts et favorise la concur rence et la transparence entre les prestataires de soins Le syst me singapourien a pour philosophie centrale que si l Etat garantit chacun qu il ne sera jamais priv de soins les patients doivent participer financi re ment aux frais qu ils g n rent C est ce que le gouvernement appelle le co paiement gt des d penses de sant un syst me
42. ent entra nant un sentiment de paix et de d tente Lhypnose en tant que telle recouvre diff rents principes destin s soigner le patient ou le soulager Linduction lente par fixation sur un point dessin sur la main par exemple est particuli rement indiqu e dans les tats de perp tuel qui vive associ s une grande ner vosit et de l anxi t Elle permet au patient de garder le contr le de la situation rassur par le fait de rester conscient d tre dans un cadre de consultation et de percevoir ce qui l entoure Ce sentiment de s curit source de bien tre imm diat est propice la d tente et renforce la possibilit d envisager le change ment AFFRONTER SES PEURS Anticiper un v nement anxiog ne est une autre application de hypnose comme dans le cas d une femme phobique des confine ments qui doit subir une intervention chirur gicale mais qui ne supporte pas l id e d un ascenseur et encore moins celle d espaces res treints comme le scanner l IRM ou le masque oxyg ne Dans des s ances d hypnose elle apprendra se relaxer et se raccrocher un endroit rassurant calme et confortable qu elle aura imagin ou choisi dans ses sou venirs Elle sera ensuite amen e se projeter dans le futur en vivant sous hypnose le d pla cement de sa chambre d h pital ascenseur puis au bloc op ratoire Lacguisition de lau tohypnose lui permettra d activer elle m me s
43. ent les pertes Et c est alors que les assureurs s apercoivent de l opportunit d am liorer encore un peu plus leur position Forts de leur repr sentation muscl e au Parlement ils pro posent au Conseil National de promouvoir le syst me des r seaux de soins dits int gr s en les affublant d incitatifs qui suppriment le choix r seau ou non r seau pour le patient tant la diff rence de prix entre les deux sys t mes les rendent incomparables Il n existe par ailleurs aucun syst me de contr le qui permette d emp cher un transfert de sommes d argent entre le syst me r seau au syst me non r seau syst me de vase communicants dans lequel les assureurs sont pass s ma tres Finalement la Commission de la s curit sociale et de la sant publique du Conseil des Etats a encore ajout derni rement la possibili t pour les assureurs de pouvoir cr er et piloter leurs propres r seaux de soins ce qui annihile l argument principal en faveur des r seaux savoir le pilotage des r seaux par les m decins Au total les risques pour les patients sont des contrats d assurance compliqu s expri m s dans un langage juridique difficilement compr hensible affubl s de contraintes sou vent cach es Une perte de libert de consulter le m decin g n raliste ou sp cialiste de leur choix L entr e dans un syst me cloisonn dont on ne peut pas sortir pendant 3 ans Un rationnement des soins Soins au r
44. ent Plus il est parapl gique Mais l homme n est et professionnellement Reportage au c ur des montagnes valaisannes PAS du genre l cher prise Apr s 7 mois de combat et un passage la clinique de la rea daptation de la Suva Jean Yves Michellod retrouve partiellement l usage de ses jambes 14 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 REPORTAGE Il se fait construire un ski bob en France re monte sur ses montagnes pr f r es et d vale nouveau les pentes de poudreuse En chaise certes mais de fa on tout fait spectaculaire comme le montre le film de ses amis de tou jours Nicolas et Loris Falquet JYM skieur libre Si le parcours de Jean Yves Michellod est exemplaire dans le sens o il d montre quel point un accident peut se r int grer dans la soci t il n est pas la r gle comme le rappelle le docteur Gilles Rivier directeur m dical de la clinique romande de r adap na ko H ju di OT MAJU pk nes 11 SITI Le En haut Le long couloir d entr e de la Clinique de la Suva ne pr sente aucun obstacle pour des patients confront s des probl mes de mobilit En bas Le docteur Gilles Rivier est le directeur m dical de la clinique de r adaptation de la Suva depuis le 1 octobre 2010 J tation de la Suva wwOn a longtemps cru qu il existait une corr lation entre la gravit de l atteinte m dicale et la capacit du patient se r ins rer professionne
45. es propres ressources pour affronter cet v nement dans le r el Le traitement se termine par une immersion accompagn e du th rapeute elle prendra l ascenseur ce qu elle n avait plus fait depuis 40 ans Lhypnose permet galement de modifier la perception que l on a d un v nement v cu source de grande anxi t en le revivant dans un cadre rassurant et en retrouvant des sou venirs et motions oubli s ou r prim s qui y sont li s Le cas d une femme en tat de stress aigu victime d insomnies la suite d un acci dent de la route en t moigne Dans des cau chemars et flash back terrifiants elle revoit les roues d un bus pr t l craser L hypnose lui a permis d explorer cet v nement trau matique de se reconnecter avec les moments qu elle avait effac s de sa m moire et d expri mer les motions ressenties lors du choc Au terme du traitement les sympt mes de stress aigu ont disparu et elle a retrouv le sommeil et le calme LES CL S DU SUCC S Un traitement par hypnose se limite quelques s ances Le th rapeute va passer d un statut de guide qui donne des consignes et met des suggestions celui d un simple accompagna teur jusqu ce que sa pr sence ne soit plus n cessaire Le but terme est que le patient parvienne se d tendre par lui m me en acc dant mentalement un lieu s curisant Cette ressource pr cieuse v ritable moyen de lutte cont
46. esoins Les multiples prestations qu elle a d velopp es au fil des ans cours et conf rences groupes de parole dans toute la Suisse services d information et de conseil aident retrouver une nouvelle qualit de vie apr s l irruption d une l sion c r brale Des questions Besoin d un accompagne ment Appelez notre Helpline au 0800 256 256 Une sp cialiste des l sions c r brales se tient votre disposition les lundi mardi et jeudi de 10h 13h L appel est gratuit www fragile ch KSB Pour une meilleure qualit de vie Pour les allergies et les intol rances alimen taires Free From DS Food et Schar propo sent plus de 50 produits savoureux sans lactose sans gluten et sans aucun autre allerg ne En vente dans toutes les grandes Coop et en ligne sur www coopathome ch Pour en savoir plus www coop ch freefrom re o e Pour savourer sans les effets secondaires CO Pour moi et pour toi www angebaultandco ch ontanrira Vous avez du mal tout comprendre Chez AcoustiCentre nous faisons tout pour vous aider bien entendre Engag s par notre charte de valeurs nous sommes votre coute pour trouver l appareil acoustique le plus adapt pour mieux vous conseiller mieux vous accompagner N h sitez pas vous rendre dans l un de nos centres pour un test auditif c est simple et cest gratuit Acousti Centre Dites ou e la vie www acousticentre ch les
47. est une premi re qui m rite d tre mentionn e M B PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 7 DOSSIER LES R SEAUX DE SOINS Pierre Yves Bilat Les assureurs ne jouent pas le jeu PROPOS RECUEILLIS PAR MICHAEL BALAVOINE ille adh rents pour 160 000 assur s autant dire que pour les efforts d or ganisation consentis le r sultat de la mise en place du r seau neuch telois a de quoi d cevoir et surprendre Pourquoi si peu d enthousiasme R ponses de Pierre Yves Bilat Pr sident de la Soci t neuchateloise de m decine Le r seau de soins int gr s neuch telois a de la peine d marrer Comment l expli quez vous L affaire est claire il n y a que deux assureurs Helsana et le Groupe Mutuel qui ont d cid de collaborer avec notre r seau Ce mest videmment pas suffisant pour couvrir les 160 000 assur s que nous avons dans le can ton Et ce n est pas tout Les deux assureurs en question n ont adh r que de fa on tr s par tielle l id e de r seau Pratiquement aucune publicit ni explication n ont accompagn le processus et c est tout juste si les bureaux qui sont en charge de cela pour Neuch tel sont au courant que ce mod le existe dans le canton Pourquoi les assureurs ne font ils pas la promotion du mod le En fait les caisses persistent proposer un nombre invraisemblable de mod les d assu rance Les produits se concurrencent entre eux ce qui est assez
48. fait confiance En appartenant un r seau ce m decin sera charg de piloter l ensemble du traitement du malade Mais attention cela ne veut pas dire qu un patient sera constamment oblig de passer par son m decin traitant pour consulter un sp cialiste Il pourra par exemple se rendre directement chez un ORL qui appartient au m me r seau D autre part si le m decin traitant le juge n cessaire le patient pourra tre dirig vers un sp cialiste qui n appartient pas au r seau de soins L id e fondamentale est vraiment d essayer de mieux coordonner le traitement du malade en facilitant les changes entre les diff rents prestataires Pour que cela fonctionne il faut donc qu un maximum de praticiens adh re au syst me des r seaux et que d autres corps de m tiers comme les physioth rapeutes ou les pharmaciens se joignent galement au mouvement On associe souvent diminution des co ts et r seaux de soins Peut on conjuguer conomies et qualit des soins Il ne faut pas tout m langer Et surtout garder les pieds sur terre Le but des r seaux de soins int gr s est de ma triser les co ts et non de les diminuer Ce nouveau syst me ne va arr ter ni le vieillissement de la population ni innovation technologique Ce qu il faut viser Cest une meilleure efficience sans rationnements des prestations En coordonnant mieux les soins on pourra viter des prestations redondantes 4 PLAN
49. hrope dans quelle cause investiriez vous Le combat contre le cancer sans doute E PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 13 zuvacarc TESNA m Clinig E p MLA k k JE Fr n he SUVA AI mio ROMANBDE DE LT TR REAP TEXTE MICHAEL BALAVOINE PHOTOS ROMAIN GRAF M me en cherchant bien vous ne trouverez pas la Clinique de r adaptation ean Yves Michellod est probablement de la Suva les obstacles qui g n ralement habillent nos maisons Marches l un des patients les plus c l bres de la et rebords laissent place de longs couloirs rectilignes et plats Normal Clinique de la Suva Skieur hors pair vainqueur de l Xtreme de Verbier en 2004 a vrai dire Car c est ici deux pas de l H pital de Sion que sont pris en lje ze ce guide de montagne valaisan vivait 100 charge les accidentes graves de toutes sortes Polytraumatises amput s DE no ee dc oo grands br l s paraplegigues et traumatises cr niens y apprennent A famille Jusqu ce que tout bascule En 2006 nouveau vivre Diff remment forc ment car tous les gestes de la vie il tombe dans une avalanche R sultat mul quotidienne de la toilette aux commissions sont devenus compliqu s tiples fractures et surtout luxation de la co Quelles strat gies sont mises en place dans ce centre unique en son genre lonne vert brale Ses jambes ne r pondent en Suisse romande pour aider ces malchanceux se r ins rer socialem
50. igus tel que celui de Sion est id ale conclut le docteur Rivier Avant les tablissements de r ducation se trouvaient isol s dans la nature Par romantisme peut tre on croyait que le grand air suffisait pour une gu rison optimale Mais actuellement avec les progr s de la m decine pour prendre en charge de mani re optimale les atteintes complexes de nos patients il faut r unir des comp tences tendues et de pointe sur un m me site Si cela peut aider le patient r cup rer au mieux et trouver les ressources n cessaires assumer sa nouvelle vie notre mission est alors accomplie E A l ext rieur de la clinique des ateliers professionnels accueillent les patients C est ici que leur capacit reprendre une activit sera jug e La Suva est une entreprise ind pendante but non lucratif qui assure pr s de 2 millions de personnes contre les accidents Quelques chiffres cl s de sa clinique de r adaptation romande dont elle est propri taire Nombre de patients par an 1000 patients hospitalis s dont 30 sont assur s hors Suva 8000 patients en ambulatoire Dur e moyenne de s jour 37 jours Nombre de lits 110 Postes de travail 237 Nombre de m decins 24 Personnel soignant 56 Personnel des autres disciplines param dicales 3 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 17 POLITIQUE DE SANT SINGAPOUR l incroyable succ s du compte pargne sante TEXTE PHILIPPE BARRAUD Av
51. jour lci il s agit de visser des boulons En bas gauche Selon les s quelles d un accident faire sa toilette peut s av rer compliqu Dans cette salle de bains les patients s entra nent cette t che tard L objectif de la Suva est la r insertion professionnelle chaque patient corres pond une probl matique qui lui est propre et qui est plus ou moins complexe Ceci explique qu il n y aura pas pour chacun au bout du compte la m me r ussite explique le m de cin valaisan DES SOINS COORDONNES POUR APPRIVOISER LE GUOTIDIEN Pour maximiser les chances de r int gration sociale et professionnelle des patients au vu des nombreux facteurs qui entrent en jeu il faut donc proposer une palette de prestations tr s compl te Service social ergo physio et psychoth rapeutes se succ dent pour aider les patients affronter le nouveau quotidien auquel ils sont confront s Comment quand on est en chaise roulante s habiller faire le m nage ou ses courses Pour cela on a re constitu la Clinique de la Suva un petit ap partement une cuisine et des salles de bains pour que les gens s entra nent Nous avons m me un simulateur de conduite note le docteur Rivier La mobilit est essentielle Ici 16 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 En haut droite Pour se r ins rer au mieux socialement et professionnellement conduire est essentiel La clinique de la Suva dispose d un simulateur
52. llement et sociale ment Or cela n est pas le cas Le succ s n est au rendez vous que si le patient ses proches et l employeur s engagent Il faut aussi que la d marche de r adaptation prenne en compte non seulement l atteinte physique mais aus si la souffrance psychologique ainsi que le contexte socioprofessionnel et familial En plus de faire en sorte que les tissus cicatrisent bien nous aidons le patient retrouver un sens sa nouvelle vie progresser dans les activit s de la vie quotidienne et tablir un projet professionnel Il faut encore valuer comment affronter voire am nager l envi ronnement architectural s il n est plus adapt Pour un grand br l porteur d importantes cicatrices sur le visage marcher et parler ne seront pas difficiles mais soutenir quotidien nement le regard des autres est un probl me majeur Si la place de travail d un patient pa rapl gique est au 3 me tage d un b timent qui n a pas d ascenseur elle ne sera tout sim plement pas atteignable explique le docteur Rivier La clinique dispose d ateliers profes sionnels afin d entra ner la reprise du travail et d valuer comment le patient volue dans un milieu proche de celui qui sera le sien plus PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 15 a i s E L ola En haut a gauche Pour mesurer la capacite des patients a supporter une charge de travail cons quente plusieurs exercices sont l ordre du
53. ment apr s avoir souscrit au pilier MediShield cette dispo sition vise prot ger le syst me public contre la chasse aux bons risques de la part des assurances L OFFRE DE SOINS A quoi les citoyens de Singapour ont ils droit gr ce au capital de leur pargne sant Lile compte un total de 29 h pitaux publics et priv s pour 11 545 lits en 2006 ce qui donne un taux de 2 6 lits pour 1000 habitants 5 8 lits en Suisse e Les soins de base Ils sont fournis a 80 par des m decins en pratique priv e soit individuelle soit dans le cadre de petites cliniques au nombre de 2 000 et 20 par les policlinigues pu bliques au nombre de 18 Les policliniques subventionn es et bon march offrent des soins ambulatoires le suivi de patients sortant de l h pital les vaccinations la m decine pr ventive et la formation des centres de diagnostic et des pharmacies Des soins domiciles sont disponibles pour les personnes mobilit r duite e Les soins hospitaliers Singapour compte 7 h pitaux publics dont 5 vocation g n rale avec service d urgence permanent un sp cialis en gyn cologie et p diatrie et un en psychiatrie S y ajoutent six centres nationaux sp cialis s pour le cancer les maladies cardiovasculaires l ophtalmologie la peau les neu rosciences et les soins dentaires Tous ces tablissements pu blics sont g r s sur un mod le priv de mani re leur assurer autonomie et flexibilit
54. nds La commission des tats en a d cid autrement Pour l ins tant Les discussions ne sont pas termin es et cette proposition des Etats ne veut pas dire que cette forme sera accept e Bien au contraire Pour que le syst me des r seaux puissent avoir une chance de fonctionner dans la r alit la proposition du Natio nal me para t plus ad quate Les r seaux doivent appartenir d une mani re ou d une autre aux prestataires de soins E Le label de qualit des pharmaciens vaudois qui s engagent pour votre sant OK Pharm regroupe pr s de 100 pharmacies dans le canton de Vaud Les pharmaciens OK Pharm vous aident am liorer l efficacit de vos traitements et en r duire les risques ls valident personnellement vos ordonnances Plus d informations propos de la charte des pharmaciens OK Pharm sur www okpharm ch la qualit qui se voit PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 5 LES R SEAUX DE SOINS TEXTE PHILIPPE BARRAUD Le r seau de soins du canton de Neuch tel est d sormais op rationnel apr s trois ans de mise en place et de n go ciations avec deux caisses maladie Mais bien que deux tiers des m decins de premier recours du canton y aient souscrit les assur s tardent r pondre pr sents 6 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 e fait explique Jean Fr d ric lt lt BE Montmollin president du reseau il y a beaucoup moins d assures gue nous ne l esperions
55. nne source de motivation pour la suite Car faut il le pr ciser la motivation est cruciale dans le succ s d un tel processus UNE ATTITUDE FLEXIBLE Un autre facteur de r ussite tient la capacit de l individu reconna tre ce qui motion nellement d clenche sa sensation de faim De m me une attitude flexible face aux prin cipes di t tiques respecter sera tout son avantage contrairement un mode de fonc tionnement de type tout ou rien qui est par fois r v lateur de troubles du comportement alimentaire La pr sence de troubles s ils ne PUBLICIT Ecole Romande de Musicoth rapie Formation Professionnelle A tous les professionnels de la sant du social de l ducation et toute profession jug e quivalente Nouveau module de formation Musicoth rapie M diation psychoth rapeutique non verbale En vue de la pr paration au dipl me f d ral d art th rapie mention Musicoth rapie mis en place d s 2009 par la conf rence des Associations Suisses d Art th rapeutes en collaboration avec l Office F d ral de la Formation et du Travail 17 Av de la Grenade 1207 Gen ve T l 022 700 20 44 www erm musicotherapie ch sont pas trait s peuvent conduire l chec le maintien de la perte de poids Au niveau di t tique mais aussi en ce qui concerne l activit physique il est primordial d observer et de renforcer les nouveaux com portements qui ont permis
56. ont cens s tre au c ur du syst me La plupart du temps ils d couvres qu ils sont dans un r seau au moment d une visite impromptue chez un specialiste Apr s ils nous t l phonent snortec Appareil sur mesure contre le ronflement et les apn es mod r es du sommeil 30 rue des Grottes 1201 Gen ve T l 41 22 740 16 00 Fax 41 22 740 16 01 www snortec ch Darius Rochebin face son medecin PROPOS RECUEILLIS PAR MALKA GOUZER Sa femme Marie est m decin g n raliste Pourtant Darius Rochebin ne la consulte pas pour ses probl mes de sant il n est pas guestion de melanger les genres affirme t il A chacun son domaine et a chacun son medecin Le presentateur du journal televise de la TSR aime toutefois la charrier sur le corporatisme des professionnels de la sante Alors gue pense t il des medecins Rencontre avec le Romand le plus populaire du petit cran Comment avez vous choisi votre medecin Il y a la reputation les recom mandations d autres patients mais aussi je avoue la dispo nibilit Je trouve d sesp rant quand vous avez un secr tariat m dical qui vous r pond Le docteur peut vous recevoir dans trois semaines La rapidit d action est capitale dans la lutte contre la maladie Jaime avoir une relation de confiance avec le m decin savoir qu en cas de besoin il est pr t me voir vite ou m me me r pondre par t l phone J ai la chan
57. plus tard l pineux dossier n a tou jours pas abouti Entre ma trise des co ts et libert de contrac ter les opinions des diff rents acteurs du milieu s affrontent A quels r seaux de soins int gr s auront droit les Suisses Et sur tout quels en sont les enjeux R ponses de la d put e nationale PDC qui l heure de la retraite veut toujours y croire La loi de r vision de la LAMal sur les r seaux de soins int gr s a re u un fort soutien politique du conseiller f d ral Didier Burkhalter Pourquoi ce projet intervient il maintenant et avec autant de vigueur Pour comprendre l esprit de la nouvelle loi il faut revenir sur l histoire de la LAMAl et les principes qui y sont associ s Lors de son introduction en 1996 la LAMal visait offrir un acc s aux soins l ensemble de la population quelle que soit sa condition et imposer un prin cipe de solidarit qui s appligue aujourd hui par quatre milliards annuel de fonds publics affect s la r ductions des primes Un autre objectif de la loi de 1996 tait de ma triser l volution des co ts C est ce dernier point qui n apporte pas enti re satisfaction et qui explique cette volont politique d instaurer en Suisse le mod le des r seaux de soins int gr s Comment un r seau de soins la sauce helv tique est il cens fonctionner Le principe est assez simple le patient choisit un m decin traitant auquel il
58. pour juger de la capacit des patients reprendre le volant En bas droite Outre prodiguer des soins la clinique de la Suva dispose d ateliers pour la fabrication de proth ses et de chaussures th rapeutiques contrairement d autres centres de r adapta tion nous soignons des gens jeunes en ge de travailler Si vous pouvez conduire a change la vie Ma s le plus difficile pour relever les d fis du quotidien n est pas forc ment vi sible En apparence celui qui a subi un trau matisme cr nien peut donner l impression d aller bien r sume Gilles Rivier Mais en r alit il a de grandes difficult s se concen trer est facilement irritable et cela perturbe consid rablement les relations interperson nelles L valuation neuropsychologigue et le soutien aux familles sont ici extr mement importants Apr s une chute qui a provoqu des fractures ou simplement des contusions certains patients ont peur d aggraver leur tat en se mobilisant et se montre pessimiste quant leur avenir socioprofessionnel L em pathie du personnel soignant et un soutien psychologique sont alors essentiels Prendre soin des accident s demande ainsi de mul tiples comp tences souvent tr s sp cialis es et une coordination extr me des traitements C est pour cela que la Suva a construit il y a 11 ans une clinique de r adaptation pour la population suisse romande La proximit avec un h pital de soins a
59. ranchise et de sa participation financi re Une autre pr occupation majeure pour les patients est celle des possibilit s de chan gement de r seau L assur ne risque t il pas de se trouver pris au pi ge En adh rant un r seau le patient b n ficiera de certains avantages Financiers certes mais aussi en termes de presta tions L assur pourra b n ficier d actes qui ne font pas forc ment partie de l assurance de base par exemple sans pour autant devoir disposer d une compl mentaire Le corollaire de ces avantages est que le patient devra faire preuve d une fid lit plus grande qu aujourd hui La dur e du contrat sera au maximum de trois ans Cela dit les clauses de sortie ont t largement d battues et plusieurs solutions existeront L assur pourra ainsi sortir de son r seau si augmen tation de sa prime d passe celle de la moyenne de son canton Il pourra galement changer de r seau si les formes d assu rance choisies sont similaires Enfin moyennant une prime de sortie non r dhibitoire l assur pourra mettre un terme son contrat avant ch ance Toutes ces conditions feront partie Ce qu il faut viser c est une meilleure efficience sans rationnement des prestations int grante de la loi C est tr s important car sinon l assureur pourrait se trouver face une client le prisonni re et augmen ter du m me coup les primes sans se soucier de leur j
60. re l anxi t participe souvent une restauration du sentiment de s curit de confiance voire m me d estime de soi Pour qu une telle th rapie soit efficace la relation entre le patient et son th rapeute ex p riment doit tre de qualit Son succ s d pend galement de la personnalit du patient que l on valuera pour conna tre la flexibilit de ses d fenses psychiques et son aptitude au changement Mal adapt e aux personnalit s limite et psychotique elle n est dans tous les cas pas sans danger et se doit d tre int gr e dans un v ritable processus th rapeutique m Ehypnose et les troubles anxieux Dr D Smaga M de cin associ aux HUG D partement de psychiatrie Drs N Cheseaux et A Forster Service d anesthesiologie HUG Drs D Rentsch et N de Tonnac Service de psychiatrie de liaison et d intervention de crise HUG Dr S Colombo in Revue m dicale suisse 2010 6 330 3 Le but a terme est gue le patient parvienne a se d tendre par lui m me en acc dant mentalement un lieu s curisant PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 27 A lire un extrait du Petit lexique de la HOPITAL Confiance gu rison amour f minit travail plaisir en soixante mots le Docteur Fran ois Adler parle de sa pratique psychoth rapeutique Evitant soigneusement les lieux communs il r ussi transmettre l essentiel de son approche avec humanit et bon sens d
61. rl 218A Rte d Hermance CH 1246 Corsier Ge T l 41 22 771 45 05 Fax 41 22 771 45 40 distri hygienics bluewin ch www distri hygienics ch CLAIRAGE JURIDIQUE Privation de libert des fins d assistance TEXTE PHILIPPE BARRAUD C est un fantasme populaire particuli rement tenace la crainte de se faire interner dans un asile contre son gr et sans possibilit de recours pour finir ses jours oubli e de tous dans quelque sombre cul de basse fosse psychiatrique La r alit heureusement est tr s loign e de ces clich s de cin ma parano Et on peut se d fendre est le Code civil suisse qui r gle les conditions de la privation de libert des fins d assistance en son article 397 1 Une personne majeure ou interdite peut tre plac e ou retenue dans un tablisse ment appropri lorsque en raison de maladie mentale de faiblesse d esprit d alcoolisme de toxicomanie ou de grave tat d abandon l assistance personnelle n cessaire ne peut lui tre fournie d une autre mani re 2 En l occurrence il y a lieu de tenir compte aussi des charges que la personne impose son entourage 3 La personne en cause doit tre lib r e d s que son tat le permet Ce sont les cantons qui sont charg s de l application de ces dispositions selon des codes de proc dure qui peuvent varier d un canton l autre mais les actes fondamentaux restent les m mes Dans le can
62. s assureurs pour cet investissement consid rable Aujourd hui tous ces efforts ne sont pas assez mis en valeur M B N www medhyg ch n es PREMIERS a SECOURS salsnts rent D di APA o m E Tym EDITIONS MEDECINE amp HYGIENE PREMIERS SECOURS ENFANT FREDERIC LADOR ET ROCH OGIER Comment agir en cas d urgence et ne pas paniquer Ce manuel s adresse aux parents et toutes les personnes qui s entourent d enfants babysitters enseignants etc OCTOBRE 2010 e 68 PAGES e CHF 16 ALLO DOCTEUR MON ENFANT EST MALADE ANNICK GALETTO LACOUR ET ALAIN GERVAIX De la petite urgence aux maladies courantes de l en fance angine rhume bronchiolite coliques dents ecz ma fi vre impetigo oreillons varicelle ce livre r pond toutes les questions et permet d agir Parents ces livres vous sont destin s de l enfance l adolescence quatre ouvrages pour mieux comprendre et soigner vos enfants TOBY ET LUCY DEUX ENFANTS HYPERACTIFS CHARLES HAENGGELI bE d uma mum EEG RES H Te EUX takada kj peta pira Ce livre expligue ce gu est le THADA le trouble du deficit de l attention avec hyperactivit et donne des conseils l entourage de l enfant pour mieux vivre avec cette affection AVRIL 2003 e 96 PAGES CHF 22 ALIMENTATION ET SURPOIDS A L ADOLESCENCE DOMINIQUE DURRER ET YVES SCHUTZ Cet ouvrage procure aux enseignants ainsi qu
63. s de ses patients 42 ans de pratique en cabinet n ont en rien entam sa foi en l tre humain et en sa capacit de gu rison Plus que jamais il reste persuad que chaque demande d aide m dicale comporte une dimension motionnelle et que le m decin qui l ignore maura qu une vision partielle de la r alit de son patient Et que c est travers une relation d galit et de respect entre le patient et son m decin que passe la gu rison Couches d incontinence Euron De premi re qualit Euron est destin e aux pharmacies m decins EMS h pitaux et donc rembours e par les caisses maladies Nos atouts qui nous diff rencient des autres marques Notre gamme e Meilleure absorption de nos couches sp cialement les Wings pour patients alit s e Plus de choix en tailles e Mati re ultra douce et moins de bruissement e Traitement anti odeurs gr ce au gel Hybatex et qui respecte le PH de la peau e Double barri res anti fuite ultra efficace e Indicateur de saturation pratique et important pour le personnel m dical e Prix et livraison tr s appr ciables e Pas en vente dans les grandes surfaces de petite grande incontinence O MICRO O MICRO MEN z a O MOBY pants O FLEX avec ses Net Comfort N h sitez pas de nous demander vos chantillons Euron en nous retournant ce talon O FORM Ils vous seront gracieusement offerts par notre O WINGS maison Distri Hygienics O ALESES Distri Hygienics S
64. s et de tentatives de conciliation Sans parler de la mise en place du syst me informatis qui doit centraliser l ensemble des donn es des patients Un boulot dingue Au d part linves tissement en temps en nergie et en stress est donc important Pour un but louable Mais videmment quand les efforts ne corres pondent pas et de loin au r sultat c est tr s d courageant E COUP DE PROJECTEUR SUR LES CERCLES DE QUALIT Qu est ce qu un cercle de qualit Tr s grossi rement des m decins appartenant un r seau se rassemblent pour discuter de cas concrets et recevoir des informations sur les meil leures mani res de pratiquer la m decine De la formation continue obligatoire en somme Nous avons au minimum dix s ances par ann e dont une au moins doit tre consacr e aux co ts explique le Docteur Bilat Le temps consacr est ajouter au travail quotidien Il n y a pas de compensation ni de r mun ration Le but de ces cercles de qualit est donc d am liorer la prise en charge globale des patients Il existe une dizaine de cercles Neuch tel poursuit le m decin chaux de fonnier Nous invitons des animateurs form s et des sp cialistes pour mener les discussions Cela nous oblige changer certaines de nos habitudes et nous remettre parfois en question La qualit des soins devient meilleure certes mais les m decins devraient obtenir plus de reconnaissance de la part des patients et de
65. s gros assureurs du canton donnerait un s rieux coup de pouce au mo d le Les choses pourraient donc bouger dans les ann es qui viennent LE R SEAU DE SOINS NEUCHATELOIS MODE D EMPLOI Pour la plupart des patients le passage un r seau ne se remarque m me pas il continue se rendre chez son m decin de famille pour peu qu il soit affili au r seau naturellement qui va se charger comme avant de poser un diagnostic et de proposer un traitement cas ch ant En cas de besoin il l adressera un sp cialiste au moyen d un bon de d l gation Ce que le patient ne peut plus faire c est se rendre de sa propre initiative chez un sp cialiste sans avoir pass par son m decin de famille du r seau Une exception importante est toutefois pr vue le libre acc s aux gyn cologues aux ophtalmologues aux p diatres et aux services d urgences est garanti En change de restrictions somme toute mi nimes le patient b n fice de primes d assu Jean Frederic de Montmollin soins gue dans le cadre traditionnel La majorite des medecins de Neuchatel en fait rance maladie avantageuses ainsi gue de assurance de recevoir des soins de qualit m Le reseau de soins neuchatelois mode d emploi Le canton compte plusieurs r seaux qui respectent les contingences g ogra phiques Un Neuch tel un la Chaux de Fonds et d autres encore qui assurent le syst me dans la p riph rie des deux gr
66. tatistique permanente patient peut choisir soigneu sement dans quelle institution il va se faire soigner Logique puisque c est lui qui paie avec son compte epargne E www moh gov sg PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 19 TEXTES amp IMAGES ROMAIN GRAF M DECIN D ADDICTIONS our ce reportage sur la m decine de addiction j ai suivi Anne Fran ois m decin du D partement de M decine Communautaire et de Premier Recours des HUG Elle travaille dans le champ multiple des addictions aux substances psychotropes c est dire du ta bac jusqu h ro ne en passant bien entendu par l alcool de loin la plus d l t re en nombre comme en toxicit La premi re matin e que je passe aux HUG avec Anne est r serv e aux consultations Dans son bureau on trouve des piles de dossiers des photos de ses enfants accro 20 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 ES ch es au mur du th en grande quantit et des mouchoirs L entretien ne se d roule pas derri re son bureau mais juste c t autour d une petite table ronde favorisant un rapport proche et chaleureux avec ses patients La premi re arrive c est une jeune fille accompagn e de son p re Tous deux pr f rent que je n assiste pas l entretien Heureusement les patients suivants acceptent tous ma pr sence Mon immersion commence avec Luis un homme d origine portugaise d une cinquantaine d ann es La consultation s
67. technigue ISSN 1662 8608 Tirage 30000 exemplaires 2 fois par an Disponible dans les cabinets m dicaux 2 PLAN TE SANT D CEMBRE 2010 12 DOSSIER LES R SEAUX DE SOINS gt Interview de Th r se Meyer Kaelin Pr sidente de la Commission nationale de la s curit sociale et de la sant publique gt Reportage sur le lancement d un r seau Neuch tel gt T moignages de m decins et de patients 18 24 26 28 30 PEOPLE 13 Darius Rochebin face son m decin REPORTAGE 14 Clinique de la Suva R apprendre le quotidien POLITIQUE DE SANT Singapour le succ s du compte pargne sant SANT Garder la ligne apr s un r gime L hypnose au secours de l angoisse LIRE Le petit lexique de la psychoth rapie DROIT Privation de libert des fins d assistance R SEAUX DE SOINS NOUVELLE PARADE CONTRE LA HAUSSE DES CO TS PAR MICHAEL BALAVOINE Les r seaux de soins voil le nouveau rem de O O 4 lt N Pad i i PEAU O 4 la mode pour lutter contre la hausse des co ts de l la sant De quoi s agit il Tr s grossi rement de J remplacer le mod le du m decin seul dans son cabinet par un ensemble de professionnels travaillant de fa on coordonn e pour optimiser le trajet du l patient au cours de son traitement et offrir une prise N en charge globale des maladies chroniques fficience tel est le ma tre mot F Chacun pourra
68. ton de Vaud c est la Justice de paix qui est comp tente pour d cider de la privation de libert d une per sonne des fins d assistance La proc dure se d roule en plusieurs tapes La premi re est videmment le signalement de la personne ayant potentielle ment besoin de soins En th orie chacun peut le faire explique Nicolas Perrinjaquet Premier juge de paix pour les districts de Lausanne et de l Ouest lausan nois Dans la pratique il est indispensable de disposer d un minimum d l ments m dicaux l appui d une demande de privation de libert La demande viendra donc plut t de Centres m dico sociaux d hopitaux de medecins ou d instances sociales En revanche les signalements ne viennent jamais des familles A partir du signalement deux procedures sont possibles Pur gence et la procedure ordinaire Le juge de Paix peut A titre d extr me urgence ordonner la privation de liberte immediate a titre provisoire sans entendre la personne concern e et le cas ch ant requ rir l intervention de la police Dans tous les cas l h pital psychiatrique devra tablir un bref rapport m dical visant d terminer si la mesure de privation de libert tait justifi e ou non Lordonnance est adress e la personne sous forme de convo cation se pr senter dans un tablissement psychiatrique de r f rence selon la r gion qu elle habite une copie est envoy e cet h
69. tre entendue S il l estime n ces saire le juge prononce alors une privation de libert de dur e ind termin e mais qui devra tre r valu e chaque ann e Une nouvelle d cision confir mera ou l vera alors la mesure de privation de libert Les mesures de privation de libert des fins d assistance ne sont pas l gion La justice de paix de Lausanne et de l Ouest lausannois g re actuellement 128 cas Il s agit avant tout de personnes g es et plus rare ment de personnes victimes de d pendances PUBLIREPORTAGE FRAGILE SUISSE Deux d cennies au service des victimes de l sions c r brales Emmen par le rythme tr pidant du quoti dien qui se souvient que la vie peut basculer en une seconde Chaque ann e en Suisse quelque 20 000 victimes de l sions c r brales en font l am re exp rience Brusque ment cje gt devient un autre Attaque c r brale traumatisme cranio c r bral tumeur autant de causes possibles de l sions c r brales irr versibles La personne atteinte plonge dans un monde inconnu et angoissant R cup rera t elle compl tement Pourra t elle retravailler Vivre nouveau chez elle Mireille D a subi une attaque c r brale en 2004 Elle est l une des quelque 100 000 victimes de l sions c r brales en Suisse Tout devient puisant Les l sions c r brales sont les principales causes de handicap chez les adultes Ce qui paraissait tout
70. u Si vous avez des probl mes de sant le choix devient angoissant Vous voulez garder des soins de bonne qualit et l conomie sur les primes devient secondaire Voici quelques arguments pour oser choisir un r seau risques Si le budget dont dispose un m decin est trop limit vous risquez d tre maltrait s Pour finir certains outils ne devraient pas tre utilis s dans un r seau comme la collecte des donn es statistiques et des infor mations m dicales par les assu rances En effet il y a un risque vident de mauvaise utilisation par les caisses maladie purement int ress es par le profit liste Ce m decin vous soignera ou n h sitera pas vous envoyer un coll gue mieux sp cialis Pour cela certains outils sont les bienvenus comme les cercles de qualit Les m decins du r seau doivent se r unir r guli rement une fois par mois par exemple pour discuter de la mani re la plus efficace et conomique pour diagnostiquer ou traiter une maladie D autres outils sont risqu s s ils sont mal g r s comme la capi tation ou la compensation des Il n y a malheureusement pas de guide neutre ou objectif des r seaux Pour l instant une strat gie raisonnable serait de demander votre m decin pr f r s il fait partie d un r seau et pour quelles raisons et pourquoi pas de l encourager adh rer un bon r seau pour r duire vos cotisations Peut tre arriverons
71. ues usag es contre des neuves et qu l autre on peut commander des caf s ou des bols de c r ales tr s pris s par les habitu s A Quai 9 le plus important est l accueil de l quipe qui permet de pr server un lien social souvent fragile avec les usagers La salle d injection est compo s e de six places pour injection intraveineuse mais galement de quatre pour fumer et de deux pour sniffer Dans une petite salle de soins attenante Anne tient une consultation gratuite anonyme et sans rendez vous deux fois par semaine Une jeune femme vient pour une rage de dents un homme pour un d but de bronchite une autre jeune femme pour son nez qui la br le Anne l ausculte mais ne peut rien voir le nez est obstru par des restes d heroine suite au sniff Elle nous parle de sa vie et de son envie d entrer en cure avec sa soeur Tout coup un jeune homme de 18 ans fait une overdose en salle d injection Anne intervient et d cide d appeler le 144 Le jeune homme est alors r anim il recommence respirer et part l H pital cantonal en ambulance Je demande s il y a d j eu des morts Quai 9 Anne me r pond que non il n y a jamais eu de mort dans une salle d injection dans le monde D o l int r t de mettre en place de tels espaces et d encadrer les usagers Avant de quitter Quai 9 une jeune femme aux yeux mi clos vient vers moi avec un journal et me demande de lui lire son horos
72. ustesse Aujourd hui les r seaux attirent les bons risques gr ce des incitatifs financiers attractifs Comment viter que les r seaux soient une nou velle forme de s lection des risques Nous avons introduit dans la loi une nouvelle notion la cores ponsabilit budg taire Avant un assureur allouait un budget un r seau sans obligation de partici per aux r sultats Avec la cores ponsabilit on cherche rendre le financement volutif Si un r seau re oit plus de cas dits lourds il faudra que l assureur adapte son budget en cons quence D ailleurs parall lement cette r vision on veut agir sur la compensation des risques qui doit tre renforc e Elle est bas e aujourd hui sur le nombre de jeunes et de femmes qui co tent plus cher Nous allons ajouter le nombre d hospitalisations ainsi qu un facteur de morbidit Le but est clair viter que les assu reurs soient tent s de limiter les gros risques dans les r seaux qui lui sont affili s La question de la propri t des r seaux pose aussi probl me le Conseil des tats ayant introduit une clause plut t inqui tante qui autorise les assureurs cr er leur propre r seau Qu en dites vous La Commission nationale que je pr side souhaitait une forme de soci t ou de collaboration totalement ind pendante des assureurs pour que les presta tions de soins ne soient pas pilo t es par les ba lleurs de fo

Planète Santé n°7 - Société Vaudoise de Médecine

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