Bien écrire 2
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1. ANNEXE lien crire Edition TNT Edition TNT Texte utilis dans les logiciels L inconnu tait si petit qu il n arrivait qu la taille du grand Korotkov La m diocrit de sa taille tait compens e par la largeur extraordinaire de ses paules Son tronc carr tait pos sur des jambes torses dont la gauche de surcro t tait boiteuse Mais ce qu il y avait de plus curieux c tait la t te Elle avait la forme exacte d un gigantesque mod le d oeuf fix horizontalement sur le cou le petit bout en avant Elle tait galement chauve comme un oeuf et avait un tel clat que des ampoules lectriques br laient sur le sommet du cr ne de l inconnu sans jamais s teindre Son visage minuscule tait ras de si pr s qu il en tait bleu De petits yeux verts de la taille d une t te d pingle taient enfonc s dans ses orbites profondes Le corps de l inconnu tait drap d une tunique d boutonn e taill e dans une couverture grise qui laissait appara tre une chemise ukrainienne brod e Ses jambes taient enfil es dans un pantalon du m me tissu et ses pieds chauss s de bottes basses chancr es comme en portaient les hussards du temps d Alexandre ler Mikha l BOULGAKOV Les Oeufs fatidiques lien crire Le on 11 Le paragraphe descriptif orne 2 ANEXE Edition TNT Texte utilis dans les logiciels Comme d habitude le temps des v lages approchant mon p re co2. ration du soleil les fa ades blanches les toits d ardoises les quais de granite blouissaient Une rumeur confuse montait au loin dans l atmosph re ti de et tout semblait engourdi par le d soeuvrement du dimanche et la tristesse des jours d t Deux hommes parurent L un venait de la Bastille l autre du Jardin des Plantes Le plus grand v tu de toile marchait le chapeau en arri re le gilet d boutonn et sa cravate la main Le plus petit dont le corps disparaissait dans une redingote marron baissait la t te sous une casquette visi re pointue Quand ils furent arriv s au milieu du boulevard ils s assirent la m me minute sur le m me banc Pour s essuyer le front ils retir rent leur coiffure que chacun posa pr s de soi et le petit homme aper ut crit dans le chapeau de son voisin Bouvard pendant que celui ci distinguait ais ment dans la casquette du particulier en redingote le mot P cucheit Gustave FLAUBERT Bouvard et P cuchet Edition TNT lien erwe Lome annexe Edition TNT Le on 15 Le texte coh rent Texte utilis dans les logiciels Texte 2 de l tape 15 Il est minuit Des gens grelottent et des enfants g missent sur le quai de la gare Le train arrive A peine les freins ont ils fini de grincer que les voyageurs s lancent l assaut et courent le long des couloirs Partout c est le m me mot Complet Le r ve de chacun c est d avoir un compar
3. destin des cultures dites aujourd hui pr colombiennes en 1521 Cort s d truit l empire Azt que qui s tendait sur l actuel Mexique en 1532 Pizarro se rend ma tre de l empire Inca situ sur la c te Pacifique de l Am rique du Sud en 1620 les migrants du Mayflower d barquent dans la partie nord du continent ouvrant la voie des millions de Britanniques de Fran ais d Allemands Tous ces nouveaux venus se sont ing ni s d structurer les soci t s indiennes soit en liminant physiquement les individus qui les constituaient soit en r duisant ceux ci en esclavage Des splendides cultures am ricaines originelles ne subsistent plus maintenant que des reliques arch ologiques et seuls quelques groupes d hommes parqu s ou isol s dans des r gions peu accessibles tentent de pr server les traditions ancestrales L Am rique parle aujourd hui l espagnol le portugais l anglais le fran ais et l adoration du Christ a suppl les religions am rindiennes Ainsi les nations europ ennes ont elles b ti des pays entiers sur le charnier de civilisations assassin es On le voit donc le d barquement de Colomb sur une plage des Bahamas fut l origine d une tourmente cologique d mographique et culturelle sans pareille ce jour dans l histoire humaine Sans doute serait il inutile que nos soci t s europ ennes ou de souche europ enne se morfondent dans un remords auto destructeur Mais une vision objective de c
4. e illustration des ravages que peut provoquer l introduction inconsid r e et incontr l e d une esp ce dans un milieu Particuli rement f conds 15 20 porcelets par femelle et par an environ les porcs prolif r rent s chapp rent rapidement de leurs enclos et leurs hordes se r pandirent de l extr me sud du continent au Canada actuel Du fait de leur r gime omnivore et de leur voracit ils an antirent irr m diablement de nombreuses esp ces v g tales et animales Mais les cochons ne furent pas les seuls fl aux de la faune am ricaine on sait par exemple le sort que les Buffalo Bill ont r serv aux bisons d Am rique du Nord De m me sur le plan humain les effets furent d vastateurs Plus encore que les massacres perp tr s par les conqu rants les virus europ ens typhus oreillons rougeole variole d cim rentles populations indig nes au rythme effrayant de plusieurs centaines de milliers d individus par an On consid re qu en Am rique du Nord les ravages de la variole ont r duit de 90 en un si cle la population indig ne D pourvus de d fenses immunitaires face ces agressions biologiques les Indiens ont ainsi subi une chute d mographique sans pr c dent Edition TNT lien crire LOME annexe Le texte raisonn suite Sur le plan culturel enfin la rencontre entre les civilisations am ricaine et europ enne toutes deux mill naires a tourn au d sastre Trois dates scellent le
5. e qui s est d roul outre atlantique pendant ces cinq derniers si cles pourrait nous inciter assainir notre jugement l gard de civilisations qui nous sont trang res Pour l heure les Indiens d Amazonie reculent devant le d boisement de leurs for ts et lorsque les quelques indiens d Am rique du Nord survivants revendiquent l application d anciens trait s les tribunaux concern s font la sourde oreille Edition TNT lien crire LOME annexe Le on 17 Le r sum Texte utilis dans les logiciels Acceptons r solument courageusement ce vieux mot consacr par l usage de vulgarisation en nous souvenant que vulgus veut dire peuple et non pointe le vulgaire que les langues dites vulgaires sontles langues vivantes et que la Bible elle m me n a pu se r pandre dans le monde que gr ce la traduction qu on nomme la Vulgate Oui acceptons le ce mot sauf nous efforcer en toute occasion de lui restituer l estime que m rite la chose Multiples et de cons quence majeure sont en effet les fonctions de la vulgarisation scientifique Elle prolonge corrige et compl te l instruction scolaire in vitablement en retard sur la marche du progr s elle veille des vocations de chercheurs et par l sert tout directement la science cr atrice qu elle sert galement du fait qu initiant le grand nombre la puissance et l efficacit de la science elle obtient pour celle ci l audience et
6. et l criture pour les manier correctement Ils ne comprennent gu re ce qu ils lisent et sont incapables de r diger un petit texte Pourquoi en sont ils arriv s l Deux raisons expliquent principalement leur situation ou bien ces personnes ont manqu leur apprentissage de la lecture et de l criture quand elles taient enfants elles n ont jamais bien su lire et crire ou bien ces gens ont r ussi leur apprentissage mais ont d sappris depuis lors par le jeu de l inhabitude force de ne plus lire et de ne plus crire ils ont amoindri leurs capacit s Quelle que soit la cause le r sultat est dommageable Ces illettr s fonctionnels sont d pendants des autres dans de multiples situations de communication Pour r diger une lettre remplir un formulaire lire un mode d emploi ils ont besoin du concours de quelqu un L avenir sera sombre pour eux si rien n am liore leur situation car l informatisation du monde requiert la ma trise de deux langages le langage informatique et le langage fondamental On ne pourra poss der l un si l on ne ma trise pas l autre Dans ces conditions les illettr s fonctionnels risquent de devenir les citoyens perdus de demain lien crire Le on 13 Le paragraphe informatif orne 2 ANEXE Le on 14 Le paragraphe argumentatif Edition TNT Texte utilis dans les logiciels Les enfants int ressent au plus haut point les chaines de t l vision de r centes enqu te
7. le soutien de l opinion elle tablit un lien entre les sp cialistes des diverses disciplines car c est bien gr ce elle que le physicien n ignore pas tout de la biologie en train de se faire ni le biologiste de la physique c est elle qui renseigne ou pourrait renseigner les hommes de gouvernement qui de plus en plus auraient besoin de ne pas rester enti rement trangers aux acquisitions de la science Mais vrai dire et si consid rables que soient ces r les divers ils laissent de c t sa v ritable et sp cifique fonction qui est tout bonnement tout simplement de faire participer le plus grand nombre de personnes la souveraine dignit de la connaissance qui est de veiller ce que la foule re oive un peu de ce qui fait l honneur de l esprit humain et ainsi ne soit pas tenue l cart de la grandiose aventure de l esp ce qui est de rapprocher l homme de l homme en travaillant r duire cette terrible quoique invisible distance l ignorance qui est de combattre la famine mentale et le sous d veloppement qui en r sultent en fournissant chacun une ration minimum de calories spirituelles Jean ROSTAND 1963 Edition TNT lien crire LOME annexe
8. nsulta son pr cieux carnet il y avait inscrit les dates d ins mination de ses laiti res et en d duisant l ordre suivant lequel elles devaient mettre bas Puis pour la premi re fois il me demanda s il pourrait compter sur moi la semaine suivante Bien s r De toutes les t ches de la ferme la mise bas des veaux tait sans doute la plus d licate et sa confiance prouvait qu il ne me tenait plus pour un enfant Quelques jours plus tard mon p re nous appela ma m re et moi un accouchement tait imminent Ma m re apporta en h te l eau de Javel et le sel moi les cordes et un solide b ton J aidai mon p re mettre en place le dispositif de traction Bient t les pattes du veau apparurent D une voix nette mon p re nous donnait de temps autre une instruction pr cise Une fois le veau expuls il s empressa de lui d gager l aide du sel les voies respiratoires J tais charg de frictionner nergiquement le nouveau n Ma m re elle s occupa du cordon ombilical Tout s tait parfaitement d roul Fatigu s mais heureux nous rentr mes alors la maison pour f ter l v nement lien crire Le on 12 Le paragraphe narratif orne 2 ANEXE Edition TNT Texte utilis dans les logiciels Il y a pr s d un million d illettr s fonctionnels en France Qui sont ils Quelles sont les personnes que d signe cette appellation Ce sont les gens quine ma ltrisent pas suffisamment la lecture
9. s ont tabli qu ils d terminaient des achats familiaux dans une proportion de 15 En outre ce public ne se montre gu re difficile Il se laisse docilement abreuver de publicit et se contente de spectacles bon march et de m diocre qualit Pour tenir captiv s les jeunes enfants il existe des recettes infaillibles programmer des dessins anim s beaucoup de dessins anim s pousser de temps en temps une chansonnette parlant vaguement d amour organiser des jeux faciles et dot s de lots peu chers et surtout parler comme les enfants parlent Jusqu pr sent la t l vision agissait vis vis des enfants selon une certaine morale Mais aujourd hui c est la course l audience qui r gle le choix des programmes et les comportements des pr sentateurs Ainsi la logique conomique qui r gne sur nos cha nes int gre nos enfants dans ses rouages lien crire orne 2 ANEXE Le on 15 Le texte coh rent Texte utilis dans les logiciels Texte 1 de l tape 15 Comme il faisait une chaleur de trente trois degr s le boulevard Bourdon se trouvait absolument d sert Plus bas le canal Saint Martin ferm par les deux cluses talait en ligne droite son eau couleur d encre Il y avait au milieu un bateau plein de bois et sur la berge deux rangs de barriques Au del du canal entre les maisons que s parent des chantiers le grand ciel pur se d coupait en plaques d outremer et sous la r verb
10. timent lui tout seul par tous les moyens et s il y r ussit il s en vante c est une bonne histoire raconter L un dispose des paquets et des couvertures en forme de voyageurs endormis Un autre barre le chemin et lance des nuages de fum e On voit bien l comment se forment les nations Les voyageurs d j install s dans un m me conpartiment sont alli s ceux qui arrivent sont pour eux des ennemis mais s ils s installent alors ils deviennent des alli s contre de nouveaux arrivants et presque tout de suite ils font aux autres ce qu ils ne voulaient pas qu on leur fit tout a l heure ils dissimulentles places libres etmentent avec s r nit ALAIN lien crire orne 2 ANEXE Le on 16 Le texte raisonn Texte utilis dans les logiciels En 1992 on a bruyamment f t le cinqcentenaire de la d couverte de l Am rique par les Europ ens L exposition universelle de S ville l entr e dans le port de New York d une impressionnante flottille de voiliers ont sans nul doute t d impressionnantes comm morations de cet anniversaire Aujourd hui cependant avec cinq si cles de recul nombreux sont ceux qui voient en 1492 la date de la plus grande catastrophe de l histoire D abord la soudaine confrontation de deux mondes s par s depuis des mill naires a eu des cons quences cologiques d sastreuses L aventure des huit cochons import s en Am rique par Colomb en 1493 est ce propos une excellent
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