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guide architectural - Lavaux

1. i 4 33 h rit xy F LJ i si 1 FES E T ee Es gt TM a HA rer E FO t i p s P e E ups s jr xm PAL l is Coe V i Piaj lef Villette 76 2 Murs viter les murs ou parapets en b ton sans lien avec le voisinage et l histoire du lieu Pourquoi par le choix du b ton cette r habilitation cr e une discontinuit et jure dans le paysage viter pour les murs de sout nement l usage du b ton lisse dont la teinte contraste avec les murs de vigne environnants Pourquoi cela cr e une rupture brutale de mat rialit avec les murs du vignoble 2 1 Murs de vigne et de sout nement Z Pr f rer une r habilitation du parapet l image du mur existant Pourquoi il s int gre de facon plus harmonieuse dans le paysage et respecte le caract re historique de la route Pr f rer les murs recouverts d un cr pis ou recouverts de plantes grimpantes e une tonalit proche des teintes naturelles du mur avoisinant Pourquoi ils s integrent de facon plus harmonieuse dans le site 77 2 Murs viter e les murs de sout nement appareill s avec des pierres d une couleur qui s loigne de la dominante gris clair par exemple pierre du Jura Pourquoi celacr e un v nement dans le paysage qui rompt l homog n it de l ensemble viter e les murs de sout nement pr fabriqu s v g taliser Pourquoi e cela n
2. 2 a E 0 5 o b Q o G TY D O Lutry dans la zone centrale erieurs 2 3 Am nagements ext f rences e Banc m t d clairage en harmonie avec les lieux Exemples de r 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics 2 32 Mobilier urbain Exemples de r f rences Rappel de quelques r gles d am nagement i LE jJ Ne 3 n A go 7 e tablir un concept mobilier qualitatif et unitaire pour les villages privil gier les mat riaux durables tre en ad quation avec l histoire des lieux pr f rer le bois le m tal plut t que le plastique pour le mobilier des terrasses des caf s et restaurants proscrire la publicit sur le mobilier parasol banc Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation le mobilier n affecte t il pas le patrimoine historique facade des b tis son emprise est elle bien adapt e l espace dont on dispose quelle fonction veut on r ellement lui donner e le mod le choisi n cessite t il un entretien important son design traversera t il bien le temps Uo Epesses Qui est concern tous les villages de Lavaux les commer ants et les habitants Quelle d marche entreprendre e m thode tude concept projet concours mandats d tude parall les mandataires architecte designer architect
3. l usage de mortier base de chaux pour le cr pissage des fa ades anciennes Pourquoi le cr pi est l un des premiers l ments visibles d un b timent qui souligne ou accompagne l architecture La chaux est le mat riau le mieux adapt la restauration dans la mesure o dans toutes les ma onneries anciennes elle est le liant incontournable 49 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades Exemples de r f rences Les tons clairs se fondent dans l ensemble Le cr pi constitue le rev tement originel des fa ades en pierres Corsier Chardonne 2 42 Mat riaux couleurs et isolation Rappel de quelques r gles de construction Observer et comprendre les facades et leurs rev tements depuis l origine sont indispensables la r ussite d une intervention e pr f rer les mortiers base de chaux aux liants modernes car mieux adapt s la restauration e maintenir en place et restaurer les encadrements de portes et fen tres les chaines d angle les bandeaux etc r alis s en pierre ou en molasse e viter l apport de mat riaux trangers au contexte et l histoire des lieux fen tres en m tal ou en PVC bardage en m tal etc e s en tenir des teintes inspir es des couleurs traditionnelles blanc ocre jaune ou rose ainsi que des nuances de gris dans des tons p les viter le faux vieux contraire au principe d intervention dans le patrimoine par exemple
4. E QUE Lac L man En i lty Saint Saphorfh vi 83 2 8 Franges 2 81 Eviter Pr f rer a disparition des jardins utilitaires et de leurs petites structures e le maintien et la r habilitation des jardins potagers ainsi que des petits vergers les piscines trop voyantes couleur du rev tement Pourquoi Pourquoi les jardins se banalisent et la diversit v g tale disparait ils sont t moins du pass et en accord avec l histoire du lieu e certaines couleurs de piscines s int grent mal dans le paysage Eviter Pr f rer les ambiances trop exotiques ou trop m diterran ennes e a v g tation de jardins utilitaires les essences qui font partie du vocabulaire traditionnel des villages Pourquoi Pourquoi vocabulaire v g tal qui n est pas propre la r gion cetype de v g taux contribue la sauvegarde du patrimoine v g tal de Lavaux ces v g taux ne sont pas forc ment adapt s au climat et de la r gion 84 2 8 Franges Exemples de r f rences Jardin priv cr ant la transi TES PU M 7 tion douce entre le village et la vigne AE us ps PRR b Co AT PT be FOIE 6o Grandvaux 2 81 Village vignoble Rappel de quelques regles d am nagement pr server et r habiliter les jardins utilitaires et les petits vergers t moins de l histoire des lieux e encourager l utilisation de plantes qui f
5. viter a dispersion des superstructures en toiture Pourquoi e cela perturbe l uniformit du toit 2 53 Superstructures Pr f rer e le regroupement des panneaux solaires en relation avec les autres l ments composants la toiture chemin e ouvertures r veillonnage conduit de ventilation etc Pourquoi pr server la plus grande surface du pan de toiture libre de toutes interventions Pr f rer le regroupement des sorties de ventilation et des superstructures Pourquoi pour limiter les ouvrages pro minents en toiture 63 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture 2 53 Superstructures Exemple de r f rences Rappel de quelques r gles de construction e tablir un concept des installations techniques du b timent minimisant l impact sur la toiture e traiter avec attention et de fa on coordonn e toutes les interventions en toiture ventilation capteur solaire chemin e fen tre rampante barre neige etc proscrire l mergence de cages d ascenseur e contr ler l opportunit des capteurs solaires en toiture confronte la sauvegarde de l identit du b timent et du respect de l int grit du village Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation e existe t il des solutions techniques ne n cessitant pas d intervention en toiture les superstructures sont el
6. 2 63 Mat riaux et couleurs m Quelle que soit la situation une br ve analyse paysag re s impose avant de d finir une attitude et un choix dans la mise en couleur des b timents et la composition des mat riaux I faut garder l esprit que la perception et la maitrise de la couleur proc dent de plusieurs ph nom nes prendre en compte tels que e le support d application rugueux ou lisse et son tendue importance de la surface e le temps quil fait et le temps qui passe effet de patine e a distance d observations proche ou lointaine Chardonne Chardonne 73 2 6 Autres b timents 2 63 Mat riaux et couleurs m Pr f rer viter e la multiplication des types de mat riau sur une m me construction e une limitation du nombre de mat riaux apparents e un choix homog ne des mat riaux qui composent la toiture et les fa ades Pourquoi e cela engendre une h t rog n it de genres et de styles Pourquoi pour garantir une unit de traitement au b timent et une certaine harmonie entre le toit et les facades viter Pr f rer l usage des teintes trop criardes ou trop blanches des teintes franches mais discr tes qui rappellent les couleurs du paysage environnant form de diff rents tons de bruns de gris et de verts Pourquoi pour viter un impact visuel trop important du b timent Pourquoi pour assurer une harmonie des tons du b timent avec le fond de sc ne e p
7. 88 2 8 Franges Exemple de r f rences PILES Fe ti z ni j I L 4 J e PIT AT 4 LR AS TE 1o E OA md 4 7 T THAM AR i UN el r t Le P b b 13 3 s Ja res A t Le 9 a d AM 4 Vs 1 A ete To j vh lys A a G e i Fi d W per fiar A PF jad L4 L dy mnt f s n va i j As y A NE RI fe 1 AA t MURS d LII P E p are gt E ie ay 2252 TET UA NLA sr 3 pa p tvm Fk t CL 4 nM TL z d Poen 2H g er p E afi at rd T di La v g tation contribue la bonne int gration du construit Grandvaux 2 82 Construit vignoble Rappel de quelques regles d am nagement e stopper le mitage et encourager le regroupement des constructions veiller l int gration des nouveaux b timents maisons immeubles par une transition v g tale de qualit viter de re dessiner la topographie de Lavaux en cr ant d imposants murs de sout nement pr server le paysage en conservant les l ments naturels qui le compose Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation en cas de nouvelles constructions les am nagements ext rieurs mur de sout nement mat riaux sont ils en accord avec le paysage et l histoire l implantation choisie pour la nouvelle construction est elle judicieuse sur le plan du paysage peut on int grer un espace tampon et v g tal bo
8. les bosquets les haies vives et les vergers contribuent la transition qualitative entre l entit construite et paysagere Epesses e p Lac L man e Rivaz Saint Saphorin 86 2 8 Franges Ne Cy c ax Te ie Lien e ni 4 2 ER San cuir M s er t siu MN Eviter les immeubles imposants les couleurs inappropri es les transitions brutales sans filtre v g tal Pourquoi ils ont un impact fort dans un paysage proche et recul Eviter e le paysage fragment le dispersement mitage des constructions e l absence de transition v g tale l chelle du construit Pourquoi e l int gration du construit est plus difficile car tal la lecture du paysage de Lavaux est alt r e 2 82 Construit vignoble m Pr f rer e la transition avec des cordons arbor s Pourquoi cela minimise l impact visuel dans le paysage et contribue l enrichissement de la biodiversit e FUN 1 Wn e xu Pr f rer le regroupement des constructions sous forme de hameaux la conservation des l ments naturels haies vives cordons Pourquoi le nouveau construit est mieux int gr la pente et au vignoble 87 2 8 Franges 2 82 Construit vignoble Exemples de r f rences Composition de qualit entre vignoble construit et v g tation indig ne Puidoux Exemple d int gration dans le paysage Jongny
9. r dans le site 2 8 Franges 2 84 Construit lac Exemples de r f rences bc 4 5 JJ A RESTO CRT E 15 683 SM AS AA N P die LANES NIE AS A CE X VT CE Meta ER Un ad a LS E 5 ied p IR a T r y VE ay m 130 i D vs anm eu EE Tra 2 t 1 z u 1 Goi RATES M rom m EN ow Le PR AE 7 res wel 4 D D t S R A Y A id Mns r i eu ii Ae EE Kc 1 m id v T E PUN P 4 Pa rnt LC m i ro YT df d gt Lo daRE M 2 Bor Mad s LL CUM sd r dan RES CEP n TR ye EUM ir a RTL OET NS et IOS LE Mem ms ad TOS Dre gt 2 PEE Ey RT D I TT PE sag rm Jardin priv entre lac et vignoble Chardonne 95 2 8 Franges 2 84 Construit lac Exemple de r f rences Rappel de quelques r gles d am nagement pr server une v g tation arbor e sur les rives du lac dans la frange construite viter la v g tation trop exotique ou trop m diterran enne pr server un espace tampon v g tal entre la rive et les constructions OM ue m TS Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver f AS RAS les r ponses les plus adapt es la situation eter rs EU LS ot edm I A de GE a construction de nouveaux b timents au bord du lac ne va t elle pas D pt es CE LV Vs ANS T d naturer la perception paysag re de la rive ieks l int gratio
10. tout en subissant une pression immobili re induite par le tourisme Les pentes abruptes de Lavaux r sistent la m canisation malgr des remaniements parcellaires et l am nagement de chemins Pourtant une r volution s amorce partir de 1950 l irruption des voitures priv es Il devient tentant pour les citadins de Lausanne et de Vevey de r aliser leur r ve d une villa avec vue sur le lac Les premi res mesures doivent tre prises pour sauvegarder le vignoble Ensuite tout va tr s vite l autoroute s ins re entre vignes et pr s les voitures toujours plus nombreuses se faufilent et stationnent avec peine dans les ruelles des villages Les besoins en installations viticoles modernes et les d sirs de confort pour les logements sont ils compatibles avec les anciennes maisons vigneronnes Les localit s ont pris l aspect architectural que nous appr cions aux 18e et 19e si cles Beaucoup de b timents conservent des l ments m di vaux avec un d cor gothique tardif perceptible aussi bien l ext rieur qu l int rieur Ils sont pr ts accueillir les habitants du 21e si cle si ceux ci veulent bien se laisser accueillir prendre le temps de regarder et d couter 24 2 1 Apercu historique Lavaux pourrait tre qualifi d oeuvre d art globale site fa onn par la nature puis paysage humanis construit sur pr s d un mill naire par des g n rations de vignerons Ils ont su s adapter harmonieusement la pen
11. IR Ip A Fee Ne E Lu P Ds a k y E LM NON te Ts XC i Les risques d alt ration de la silhouette des bourgs par des constructions inappropri es sont r els Chardonne 17 1 5 Aper u d un cadre b ti caract ristique 1 52 Les maisons vigneronnes m Locaux Les maisons vigneronnes se caract risent par la superposition des diff rentes parties programmatiques Au niveau de la rue cave et pressoir se partagent le soubassement Un escalier droit int rieur ou ext rieur conduit l tage ou la cuisine v ritable pi ce centrale qui distribue les chambres principales Plus haut se trouvent d autres chambres qui accueillaient autrefois le personnel saisonnier Les combles restent souvent encore r serv s au stockage des sarments pour le chauffage de la maison Dans une situation de contiguit les entr es se regroupent souvent sur la m me facade G n ralement l entr e aux locaux d exploitation viticole se situe de plain pied Les escaliers ext rieurs r alis s en ma onnerie sont plac s le plus souvent parall lement au mur de facade Epesses Implantation L implantation des maisons vigneronnes est d finie d une part par son rapport au sol et d autre part par sa contiguit ou non avec les constructions voisines C t rue la facade assure la transition entre l espace public et priv Les d crochements et d calages des fa ades conf rent une grande richesse l espace rue malgr la sobri t des fa
12. Suisse Le canton de Vaud a mis en ligne une plate forme collaborative d di e a l inventaire des jardins historiques Cette plate forme d change met disposition du public des informations et des donn es pouvant enrichir la connaissance et diffuser des contenus utiles tous les acteurs du patrimoine o zone centrale zone tampon o jardin certifi ICOMOS tat juin 2012 1 36 Recensement des jardins historiques du canton de Vaud Ce r pertoire de jardins susceptibles d tre prot g s sera consult lors d un projet d am nagement Au cas o le projet pr sente une menace une expertise devra tablir s il s agit d un objet conserver www patrimoine vd ch Jardins historiques Chexbres o N Chardonne o 9 e a Rivaz gt Saint Saphorl p carte recensement juin 2012 11 1 4 Apercu d un paysage caract ristique Lavaux est avant tout un paysage culturel caract ris par ses vighes ses terrasses et ses murs suspendus dans un coteau qui plonge jusqu au lac L man Un paysage fabriqu et faconn par l homme un territoire terroir auquel les habitants s identifient Le vignoble s tend sur pr s de 900 ha sur une bande troite d environ 14 km entre Lutry et Corsier sur Vevey Sur une largeur variable de 500 a 2000 m le coteau viticole est entaill par une s rie de cours d eau Ces derniers ontcreus de profonds ravins Les ruisseauxles plus repr sentatifs sont la Lutrive le
13. de la facade de la rue e a recherche de meilleures performances thermiques ne menace t elle pas la conservation du patrimoine e le programme des locaux les besoins de confort et de lumi re sont ils compatibles avec la composition de la facade et les caract ristiques des ouvertures des atteintes constat es peuvent elles faire l objet de r habilitation Riex Qui est concern e tous les villages hameaux et b timents isol s Quelle d marche entreprendre e m thode tude historique relev s et diagnostic de l tat g n ral analyse de la composition des facades projet architectural e mandataires architecte et Ma tre d tat e validation Commune SIPAL Commission d urbanisme coordination propri taires priv s et Commune t gt lt 1 gt E y E d e y lt s gt 5 f d LE LEE i a e i T iJ 4 e 2 2d 2 D T J ra B MP Des fen tres ordonnanc es conf rent calme et simplicit aux fa ades Riex 46 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades 2 42 Mat riaux couleurs et isolation z Les mat riaux et les couleurs des fa ades participent l expression architecturale du b timent et leur homog n it conf re un air de famille aux villages et hameaux Dans ce sens les mat riaux et les couleurs apparents font partie int grante de la conception architecturale du proj
14. et des fleurs Pourquoi ces plantations respectent l image traditionnelle et ancienne des jardins elles entretiennent la m moire des lieux et le patrimoine v g tal de Lavaux la plantation d arbres en pleine terre avec des fosses adapt es des essences indig nes d j recens es charme tilleul rable platane Pourquoi ces plantations dialoguent avec le b ti et structurent les rues elles apportent une ombre bienfaitrice au coeur des villages 40 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics 2 33 V g tation LE VEGETAL EN CENTRE BOURG Exemples de r f rences n TN Cze EX AmcMpNECCCFK o cm MOTO aA P ANORAMIQUE ao emm T x ait i E F E 15 bait Dialogue entre construit et v g tal Saint Saphorin Arbre unique en situation dominante Grandvaux Complicit entre espace public et priv o Cully Dimension fleurie et emm amp col diquia des vieux murs o Saint Saphorin 41 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics 2 33 V g tation Exemple de r f rences d Rappel de quelques r gles d am nagement pr f rer des essences qui font partie du vocabulaire traditionnel des villages pr f rer la plantation d arbre isol des endroits judicieux conserver et promouvoir la v g talisation des murs e promouvoir la dimension fleurie et saisonni re des plantes en pots associer les habitan
15. la bonne implantation du mobilier contribuent la qualit de l espace dans le respect du patrimoine b ti et historique Le mobilier ne doit pas devenir une g ne un encombrement ou une alt ration de la qualit de l espace Les bancs jardini res luminaires boites aux lettres doivent faire l objet d une r flexion globale et approfondie dans chacun des villages Or trop souvent ajout s apr s coup les am nagements offrent alors une image confuse et chaotique Q a 3 mi gt Saint Saphorin Aran 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics Eviter les accumulations de mobiliers banc hydrante boite journaux panneau indicateur et nom de rue Pourquoi pour la compr hension la claret de l espace et sa mise en valeur 2 32 Mobilier urbain D F A 3808 VAR HA rt L f y ar fi Pr f rer les am nagements sobres non surcharg s Pourquoi on y circule plus facilement ils sont moins d modables dans le temps le construit et l histoire sont ainsi mis en valeur Eviter l utilisation abusive des bornes anti stationnement Pourquoi elles alt rent l image de l espace public elles fractionnent l espace Pr f rer des l ments mieux int gr s les mat riaux du type pierre naturelle m tal ou bois Pourquoi ils s int grent mieux au site 34 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zo
16. la nature vivante ou immobile tels que blocs erratiques affleurements ou formes de paysage Carte de l IFP objet n 1202 Lavaux chelle 1 50 000 source www bafu admin ch 1 34 L inventaire f d ral des paysages IFP m caract ristiques Pour la protection de ces l ments il faut prendre en compte la vision globale du paysage L inscription d un objet dans l IFP implique que cet objet m rite tout particuli rement d tre conserv intact ou d tre m nag dans la mesure du possible L IFP repr sente une directive contraignante pour les services f d raux qui touchent au paysage L IFP ne d ploie n anmoins pas d effets juridiques tendus par exemple sur la propri t fonci re A Lavaux tout projet situ l int rieur du p rimetre mentionn ci dessous doit au sens de l art 17 LPNMS tre soumis une autorisation pr alable du Service cantonal comp tent SFFN 1 3 Le guide et les autres instruments 1 35 L inventaire f d ral des voies de communication historiques de la Suisse IVS m Les bases scientifiques des voies de communication historiques de la Suisse ont t tablies et document es entre 1983 et 2003 Le 14 avril 2010 le Conseil f d ral a approuv l ordonnance sur la protection des voies de communication historiques de la Suisse qui est entr e en vigueur le 1 juillet 2010 Cette derni re a force obligatoire en mati re de protection des voies de communication historiques d impor
17. m Pr f rer la plantation d arbre dans un espace confortable des arbres de croissance adapt e la situation Pourquoi pour un bon d veloppement du v g tal pour s inscrire dans la continuit historique et locale P Pr f rer dans les villages les plantations traditionnelles et typiques des villages et du vignoble a dimension fleurie et saisonni re des plantes en pots Pourquoi e ces plantations contribuent l image embl matique des villages elles agr mentent l espace public et priv de facon qualitative 39 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics a F a Aut E PDP YA Aoi MA BIBIT A Dao AT V Feo e A Eviter les plantations d connect es du contexte local et r gional les plantations li es un effet de mode Pourquoi ces plantations ne sont pas typiques du paysage de Lavaux ces plantations entrainent une banalisation des jardins et du paysage bw Eviter les jardini res pr fabriqu es et les plantations banales les plantations qui ne participent pas la mise en valeur de l espace Pourquoi ces plantations induisent un caract re catalogue sans int r t pour l espace elles ne sont pas en accord avec l histoire et la g ographie du lieu 2 33 V g tation 4 Pr f rer des essences qui font partie du vocabulaire traditionnel des villages des plantes indig nes et anciennes des fruitiers
18. municipale jouent un r le non n gligeable dans la pr servation de lensemble Sont notamment concern s les garages voitures les d pendances les panneaux solaires l isolation p riph rique les ouvertures en toiture les travaux de r fection de facade les d tails de construction etc L implantation le gabarit les couleurs et les mat riaux de ces petits ouvrages doivent imp rativement tre choisis de mani re s int grer l ensemble Les am nagements ext rieurs publics et priv s Le paysage exceptionnel de Lavaux se r v le gr ce la qualit du domaine b ti et de l am nagement des Vides Ainsi toute intervention sur l espace public rue place parking etc doit se faire dans le respect des caract ristiques des lieux Dans le m me esprit les espaces ext rieurs priv s qui prolongent le domaine b ti ancien jardins terrasses cours etc doivent tre trait s selon les m mes crit res que le b ti 1 21 Quels sont les projets concern s par le guide m Une construction nouvelle 1 2 Le guide mode d emploi La notion de Bien est le terme g n rique utilis par l UNESCO pour d finir un site un b timent un paysage inscrit au patrimoine mondial Le Bien est compos d une zone centrale v ritable coeur regroupant toutes les qualit s estim es comme repr sentatives d une valeur universelle Cette zone centrale est compl t e d une zone tampon territoire de taille variable en transitio
19. par la mise en vidence d corative de pierre apparente Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation les mat riaux apparents en facade sont ils en ad quation avec le patrimoine historique e une correspondance un dialogue une compl mentarit s tablissent il avec les b timents voisins e le choix des mat riaux r pond il une pes e d int r ts entre le niveau de confort d conomie de moyen et la sauvegarde du patrimoine Qui est concern e tous les villages hameaux et b timents isol s Quelle d marche entreprendre e m thode tude historique relev s et diagnostic de l tat g n ral analyse de la composition des facades projet architectural e mandataires architecte et Maitre d tat e validation Commune SIPAL Commission d urbanisme coordination propri taires priv s et Commune 50 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades 2 43 Adjonctions Les maisons g n ralement serr es les unes contre les autres entre vignoble et rue ne laissent que peu d espace pour des adjonctions a la facade C t rue exceptionnellement un escalier l ext rieur conduit l habitation C t jardin une galerie un b cher une serre viennent parfois s accoler au mur np p A n 4 d Yi M LL Saint Saphorin E x E i Rivaz 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa a
20. sous diff rentes th matiques sols et rev tements e mobilier urbain v g tation EE AU a uo Bauer MES F Ha uu ri ul i ub p ut p d e F Grandvaux 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics 2 31 Sols et rev tements uu Les sols et rev tements occupent une place essentielle dans l espace public au coeur des villages Le choix des mat riaux doit tre en ad quation avec l histoire la g ographie et l usage du lieu Outre sa qualit esth tique et mat rielle le sol contribue aussi la mise en oeuvre de mesures de mod ration du trafic et participe la compr hension et la fonctionnalit de l espace Ta Fa UE Ea un d x Saint Saphorin 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics 2 31 Sols et rev tements m i m essi Eo E T gt A mi EN a Eviter Pr f rer e le marquage routier trop pr sent e les changements de mat riaux Pourquoi Pourquoi cela affecte la compr hension et la qualit de l espace public et routier pour une apparence plus sobre et plus qualitative pour une meilleure int gration dans le site Pr f rer e les pav s pr fabriqu s en b ton e les pav s granit le gr s les pav s en porphyre les galets l enrob bitumineux le grenaill Pourquoi ces mat riaux banalisent les lieux Pourquoi i
21. Ch telard le Champaflon le Forestay la Salenche M Pi EN i ac ne z E LT t Li uu gt H ri 7 CEA F mn niae T um 7 pe E Lach o TS 44 H nf ce ES a a rd 7 am ra FIE t 1 41 Lavaux Vignobles en terrasses m La proximit du lac l exposition sud sud ouest une d clivit qui varie de 1396 4396 cr ent des conditions optimales pour la culture de la vigne Les for ts et les collines en amont renforcent l effet protecteur De nombreux villages historiques accueillent une grande diversit d habitats allant de la maison agricole la demeure seigneuriale et confortent la qualit patrimoniale du site Ouvert sur le lac et les Alpes ce vignoble en terrasses induit des perceptions changeantes tout au long des jours et des saisons Des sensations sur le proche et le lointain une lecture sur l horizontal et la verticale le contraste du min ral et du v g tal un effet de vertige scellent la magie et l exception de ce paysage Lavaux un vignoble en terrasses un paysage construit 12 1 4 Apercu d un paysage caract ristique Lavaux est un relief structural dont les formes refl tent la structure g ologique du substratum rocheux L alternance de bancs plus ou moins r sistants l rosion a permis de cr er un relief en marches d escaliers morphologie de cuesta Plus l ouest cette morphologie s estompe en raison de la disparition progressive des bancs de conglom rats Le su
22. Les toitures sont le plus souvent orient es parall lement la rue mhi ri Les couleurs des fa ades et des toits restent sobres et dans les tons naturels des mat riaux d origine Epesses 20 1 5 Aper u d un cadre b ti caract ristique 1 52 Les maisons vigneronnes m Enjeux Dans les bourgs et hameaux les maisons vigneronnes sont susceptibles d importants risques d alt ration en cas d entretien de r habilitation ou de transformation des b timents principaux et de leurs annexes Ces risques portent notamment sur ELIT il e anon prise en compte du contexte dans lequel se situe l objet et auquel tout v ji nouveau projet devrait se soumettre pour se fondre dans l ensemble LL e une d naturation progressive de l identit architecturale originelle des Y aaia faizii maisons vigneronnes engendr e par des proportions des adjonctions 1 p des couleurs des mat riaux et des d tails de mise en oeuvre peu ou pas E a compatibles avec le langage vernaculaire Y c e une mauvaise int gration des ouvrages techniques panneaux solaires thermiques et photovoltaiques isolation thermique en facade et en toiture etc justifi s par la volont d efficience nerg tique du b timent Chardonne L alt ration des villages peut tre engendr e par des b timents non adapt s leur environnement Corseaux 21 22 2 1 Apercu historique p Lavaux une Histoire mill naire Comme
23. M L D sg NN 2 um RE Bec t E z e A t T lt re 1 P 3 m ir A A BP Lt fa ec s LE AA 2 ELT A Li rt PZA LO A A E um 9 1 7 Lt a Ce d 4 B t e n 4 d ef n E 7 2 ar M Re A 5 A Lu a ven t Lo E M at nt que S a5 rad i n E zz iV bles en terrasses Les vignobles et les villages 1 2 Le guide mode d emploi Les constructions patrimoniales existantes Constituant la grande majorit du domaine b ti ancien les constructions patrimoniales existantes faconnent l identit architecturale de Lavaux Une grande partie de ces ouvrages est prot g e par la l gislation applicable A ce titre toute intervention sur ces ouvrages doit se r aliser dans le respect de certains principes fondamentaux pour la sauvegarde de leurs sp cificit s Les constructions nouvelles Les bourgs et villages sont des entit s dynamiques qui voluent au fil du temps en fonction des besoins des individus et de la collectivit Ainsi le guide s applique subsidiairement aux constructions nouvelles En effet la promotion de projets d architecture de qualit peut s carter sous certaines conditions et dire d experts des recommandations applicables aux constructions patrimoniales existantes Les travaux de construction de comp tence municipale Les travaux de constructions dispens s d enqu te publique ou soumis une enqu te publique de comp tence
24. R GION DE LAVAUX VERS UNE IDENTIT PAYSAGERE E pa ET ARCHITECTURALE CONCERT E S ere AU Q GUIDE 2012 AM NAGEMENTS EXT RIEURS ARCHITECTURE PAYSAGE Commission intercommunale de travaux CIL Place du Nord 6 1071 Chexbres Mandataires PLAREL SA architectes et urbanistes associ s L Atelier du Paysage Jean Yves le Baron Sarl Atelier d architectes Glatz amp Delachaux SA Sommaire 1 SITE UNESCO B 2 Intervenir dans ce patrimoine exceptionnel 26 2 21 Quelques r gles de base B 1 1 Pr ambule 1 E 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces 27 B 1 2 Le guide mode d emploi 2 publics 1 21 Quels sont les projets concern s par le guide 2 31 Sols et rev tements 1 22 Sur quelle portion de territoire s applique le guide 2 32 Mobilier urbain 1 23 Qui applique le guide 2 33 V g tation 1 24 Dans quel cadre s applique le guide E 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades 43 B 1 3 Le guide et les autres instruments 6 2 41 Ouvertures fen tres et encadrements 1 31 La loi sur le plan de protection de Lavaux LLavaux 2 42 Mat riaux couleurs et isolation 1 32 La loi sur la protection de la nature des monuments et des 2 43 Adjonctions sites LPNMS 1 33 L inventaire des sites construits d importance nationale E 2 5 B timents existant dans la zone centrale toitures 54 prot ger en Suisse ISOS 2 51 Ouvertures L inventaire f d ral des paysages IFP 2 52 Mat riaux et couleu
25. acade d un seul type la mise en vidence des limites de propri t au moyen des chaines d angles d ouverture de la diff renciation des teintes ou des mat riaux Pourquoi Pourquoi q ces l mentsd ornementapportentdelarichesse etdes jeux d ombres lafacade e a diff renciation des mat riaux permet une mise en vidence des traces des maisons originelles les l ments d ornement participent mettre en relief la facade la diff renciation des b timents mitoyens permet d identifier la trace des b timents d origine 44 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades 2 41 Ouvertures fen tres et encadrements m viter au rez Pr f rer au rez e les grandes ouvertures horizontales le maintien ou la mise en valeur des ouvertures originelles e la multiplication des locaux non habitables garages etc Pourquoi Pourquoi pour garder la pr dominance des pleins par rapport aux vides e pour faire perdurer une relation fonctionnelle ou sociale entre l espace public des percements horizontaux interrompent le socle l assise du b timent et les ouvertures e les locaux non habitables contribuent couper le lien social entre le b timent et la rue viter aux tages Pr f rer aux tages a suppression des volets et des encadrements de fen tres e l utilisation du bois pour les volets et les menuiseries l usage de menuiseries en PVC ou en m tal le maintien des
26. acades expriment une architecture fonctionnelle Cully C t jardin la composition de la facade contraste bien souvent avec la r gularit de la fa ade rue Cette diff renciation s exprime notamment par l apparition de balcons de terrasses couvertes voire d ouvertures plus g n reuses ajout es en g n ral dans le courant du 20 si cle C t jardin les facades sont souvent plus anim es Chexbres 19 1 5 Apercu d un cadre b ti caract ristique Les toitures Les silhouettes des bourgs r v lent la grande vari t des types de toiture La contiguit des b timents impose l emploi de toits deux pans dont la ligne de faite est le plus souvent parall le la rue Aux extr mit s des rang es les maisons adoptent des toitures plus imposantes de formes parfois diff rentes toits en croupe en demi croupe quatre pans etc Les avant toits sont souvent ferm s par un lambrissage de larges planches peintes A l axe des avant toits le d me l ment propre l architecture vigneronne forme une grande lucarne ferm e par une porte qui permet d acheminer l aide d une poulie les sarments dans le grenier Sous r serve des ouvertures fonctionnelles li es l exploitation des combles acc s clairage et ventilation les toitures des b timents patrimoniaux sont g n ralement peu perc es car inhabit es conf rant un aspect calme la cinqui me facade Mat riaux et couleurs La maison vigner
27. ale du terrain naturel est elle respect e Puidoux Rivaz le mat riau utilis est il compatible avec le paysage viticole environnant Qui est concern les terrains b tir dans la zone centrale et la zone tampon Quelle d marche entreprendre e m thode relev et diagnostic concept projet e mandataires architecte ing nieur architecte paysagiste ma on sp cialis e validation commune canton commission d urbanisme d architecte et du paysage intercommunale coordination propri taires priv s et commune canton Aran 79 2 Murs 2 72 Murs de parking E f ite ri sf ox S Mi v Fea rl m viter Pr f rer les dispositifs d entr e de garage mal int gr s l environnement b ti les parkings enterr s ou semi enterr s s inscrivant le plus discr tement possible dans le milieu villageois Pourquoi Pourquoi e ils alt rent la qualit architecturale et historique du milieu villageois environnant e ils ont un impact visuel moins fort et peuvent tre parfaitement int gr s et plus g n ralement le paysage de la rue ils peuvent le cas ch ant offrir des jardins ou des parchets de vigne en surface DIT ar ATX res NT E viter Pr f rer e l interruption des murs anciens au droit des acc s des parkings des ouvertures pratiqu es dans les murs existants en veillant maintenir ou construire le couronnement du mur Pourquoi Pourquoi
28. bourgs territoire d agglom ration territoire d agglom ration II autoroute et ses abords dp E y for t titre indicatif selon plans cadastraux G Q DA i ES a Hym t Ao RS VES amp E SN ts NN liy S x RD i a SX a d E N SML NX M M 4 N ne RQ D i SN X R s gt gt gt p xx Ww gt SR 5 e AN 9 s Z e N DS d SS i SEE x N A xt e A e C b 7 ES WO Qo x UY m a i Y g as rs pce Saphorin ZA ER _ Z QD ES Extrait du plan annex la LLavaux adopt e par le Grand Conseil vaudois le 29 11 2011 et mise en vigueur le 1 Juillet 2012 chelle 1 10 000 source www vd ch themes territoire amenagement lois plan de protection de lavaux 1 3 Le guide et les autres instruments Les dispositions l gales en mati re de protection des monuments et des sites sont contenues dans la Loi sur la protection de la nature des monuments et des sites du 10 d cembre 1969 LPNMS et son r glement d application du 22 mars 1989 L article 49 LPNMS pr cise notamment qu un inventaire de tous les monuments doit tre dress avec consultation des communes concern es Pour dresser cet inventaire le Canton de Vaud a entrepris le recensement ar
29. bstance traditionnelle Extrait de la carte de l IVS chelle 1 50 000 source http ivs gis admin ch ayra CTANU SM Paudot f D 22 ue i b DAL 35 71 L b sde forni r FPF AN db s 3 E T 2m i TEET i M ip L i 4 LE T m i L 8 i P I rizal EAN r contient des informations d taill es sur les anciennes voies qui d importance nationale m ritent d tre conserv es dans des cartes et des textes illustr s La publication lectronique sur le site ivs gis admin ch pr sente en outre le trac et les caract ristiques des voies de communication d importance r gionale et locale Il constitue ainsi une base importante pour la protection des voies de communication au sens de la LPN A Lavaux tout projet inscrit dans l inventaire doit au sens de l art 5 LPN tre soumis pour pr avis au Service cantonal comp tent SIPAL section MS e fi F g A03 a St Saphor Lavaux P 1 3 Le guide et les autres instruments Parcs et jardins historiques Un jardin historique est une composition architecturale et v g tale qui du point de vue de l histoire ou de l art pr sente un int r t public Comme tel il est consid r comme un monument et doit tre sauvegard La section suisse de ICOMOS International Council on Monuments and Sites dirige depuis 1992 une campagne de relev s de parcs et de jardins historiques de la
30. bstrat rocheux est compos de d p ts de mat riaux moins grossiers alternance de gr s et de marnes Le secteur est marqu par un grand nombre de glissements de terrain Pre vi am ME UE T URN Cumt aequor rre pa ds y kt as h w Ex uni Al x ny E X T xL ws Coon DORUM Des T une superposition de terrasses suspendues dans le coteau qui plonge jusqu au lac 1 41 Lavaux Vignobles en terrasses m l a fallu des g n rations de viticulteurs beaucoup de courage et du talent pour tirer parti des moindres potentialit s des espaces lls se sont adapt s au contexte morphologique du lieu lls ont construit ce paysage en terrasses o les murs repr sentent des lignes de force et donnent le caract re du territoire Au niveau du lac sont implant es la route cantonale et la ligne de chemin de fer vers le Valais A l oppos sur les hauts la ligne ferroviaire pour Berne et l autoroute coupent horizontalement le coteau A mi pente ce sont des routes en diagonale ou en serpentin qui traversent cette composition dominante horizontale relief structural les infrastructures se sont adapt es 13 1 4 Apercu d un paysage caract ristique A force de patience et d obstination l homme a fa onn un coteau durant des mill naires Il a transform cette topographie tourment e en un paysage majestueux fait de terrasses et de vignobles Tout au long de cette mutation les techniques ont certes vo
31. cades C t jardin la facade pouse le plus souvent la pente naturelle gr ce des jardins privatifs am nag s en terrasse Ces prolongements ext rieurs assurent une transition harmonieuse avec les cultures du vignoble Les maisons vigneronnes implant es en ordre contigu faconnent l espace public Riex 18 1 5 Aper u d un cadre b ti caract ristique 1 52 Les maisons vigneronnes m Les facades Dans les bourgs les b timents sont g n ralement compos s de facades troites serr es les unes contre les autres et d une hauteur moyenne de deux trois niveaux Cette verticalit est renforc e par des fen tres hautes pourvues d encadrements en pierre naturelle Les fen tres sont g n ralement ordonnanc es de mani re r guli re La pr dominance des pleins la ma onnerie par rapport aux vides les fen tres caract rise cette architecture villageoise C t rue les ouvertures expriment une architecture fonctionnelle Ainsi les entr es au logement et aux caves ainsi que les vitrines d finissent presqu exclusivement la base des facades Ces ouvertures qui se d clinent selon une grande richesse de formes faconnent le socle des fa ades Les portes de logement sont souvent surmont es d un beau jour servant clairer le corridor Parfois ces acc s sont compl t s de petites ouvertures horizontales amenant de la lumi re dans le soubassement e EXE 1 a Le i Nr Ti d NES ur C t rue les f
32. ce au lac et aux Alpes la zone centrale s tend sur les districts de Lavaux Oron et de Riviera Pays d Enhaut Elle englobe le territoire de dix communes Lutry Bourg en Lavaux Chexbres Puidoux Rivaz Saint Saphorin Chardonne Corseaux Corsier sur Vevey et Jongny La zone centrale est compos e majoritairement de surfaces viticoles et de bourgs De forme longitudinale partant du lac vers l arri re pays la zone centrale prend la forme d un coteau plant de vignes et ponctu de bourgs vignerons dans sa partie sud Les for ts et les p turages l ments paysagers identitaires tr s forts se d veloppent vers le nord Des secteurs plus denses du point de vue de l urbanisation se sont d velopp s en p riph rie des bourgs Cully Chardonne Corseaux Jongny ou en amont de ceux ci Lutry Grandvaux Enjeux Les dispositions r glementaires f d rales cantonales et communales assurent aujourd hui d j une protection du Bien dans le temps Cependant les risques de porter des atteintes importantes au paysage sont r els et concernent notamment e une d naturation du domaine b ti ancien en raison d une occupation accrue des volumes vides un mitage du territoire caus par une exploitation des potentiels constructibles peu respectueuse du cadre environnant a perte d identit des espaces publics en raison en particulier de l accroissement des besoins en stationnement 1 43 La zone centrale m La zo
33. cela rompt la continuit visuelle et physique du mur pour que les acc s ou les garages soient int gr s l ouvrage d origine 80 2 Murs 2 72 Murs de parking Exemple de r f rences Rappel de quelques r gles de construction e assurer l int gration des ouvrages de stationnement dans le milieu naturel et b ti viter l interruption ou la suppression des murs anciens lors de la cr ation des parkings ou au besoin garantir leur remplacement e tirer parti de la pr sence des murs existants pour cr er les acc s aux garages sans interrompre le couronnement du mur e limiter au maximum le nombre d ouvertures dans les murs Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation e l importance et la capacit d accueil du parking sont elles adapt es la situation e a configuration g n rale du terrain naturel est elle respect e e l impact au dispositif d acc s et de stationnement peut il tre encore r duit e l implantation et la forme du parking collectif d coulent elles des caract ristiques du paysage environnant perception depuis les voies de circulation int gration de l ouvrage dans son milieu Qui est concern les terrains b tir dans la zone centrale et la zone tampon Quelle d marche entreprendre e m thode tude concept projet e mandataires architecte ing nieur architecte paysagiste ma on sp cia
34. chitectural de son patrimoine b ti achev en 1998 Depuis lors il est r actualis de mani re permanente Les centres des villes et des vilages sont syst matiquement examin s l ext rieur des p rim tres de localit les constructions les plus int ressantes sont document es Leur valuation historique et architecturale s exprime par une note qui donne des indications sur les ventuelles mesures de protection monument d importance nationale en principe inscrit l inventaire art 49ss LPNMS ou ventuellement class monument historique art 52ss LPNMS ES monument d importance r gionale en principe inscrit l inventaire art 49ss LPNMS ou ventuellement class monument historique art 52ss LPNMS E N objet int ressant au niveau local en principe plac sous la protection g n rale de la LPNMS art 49ss EN objet bien int gr 5 objet pr sentant des qualit s et des d fauts 6 objet sans int r t EDEN objet alt rant le site Tout propri taire d un objet class ou inventori doit demander une autorisation sp ciale la Section des monuments et sites pour proc der des travaux Pour les objets plac s sous protection g n rale la Section du SIPAL est consult e Les renseignements sur les notes au recensement architectural et les mesures de protection sont consultables sur le guichet cartographique du canton de Vaud www geoplanet vd ch on peut galement imprimer la fiche de
35. cit et de sobri t e dimensionner et composer les ouvertures en fa ades et en toiture de facon privil gier l importance des parties pleines aux parties vides ouvertures pour donner un air familier propre au milieu b ti traditionnel Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation e aux abords des villages et hameaux le projet proc de t il bien d une recherche de correspondance avec les b timents voisins e dans les quartiers p riph riques la composition des fa ades et toitures contribue t elle fondre le b timent sans heurt dans son environnement cz cM o AL e e tbe Sis VD S Nt AG VE MNP ON S S t s M ME UN Lt E PAL EN ASIDE TIME b Te M S DIN wh A k LS 3 MAS Qui est concern les terrains b tir dans la zone centrale et la zone tampon Quelle d marche entreprendre e m thode tude historique analyse des caract ristiques du site projet architectural ou concours cx e mandataires architecte et Maitre d tat MNT mt e validation Commune SIPAL Commission d urbanisme coordination propri taires priv s et Commune Ie E c MS aL bene m alum e n b LX uw m Mw wc er P x 5 alle gt 2 P 2 JI AM va m on Une construction aux lignes tendue F7 s et respectueuse du milieu dans lequel elle s ins re Villette 7e 2 6 Autres b timents
36. des Certaines communes telles que Chexbres et Chardonne ont depuis toujours compl t leur activit viticole par une activit agricole Cette double activit a eu une influence sur la silhouette des villages Ainsi des d pendances sont venues s ajouter au corps de b timent principal formant ainsi des villages un peu plus tal s Les maisons se distinguent souvent par la juxtaposition de plusieurs corps de b timents accol s les uns aux autres habitation curie grange etc Dans le prolongement imm diat de ces villages agro viticoles on retrouve la pr sence de vergers Compos s d arbres fruitiers haute tige ces vergers sont pour certains encore pr sents Enjeux A l chelle du grand paysage les risques de d naturation de la silhouette des bourgs et hameaux sont principalement e l talement du tissu b ti engendr par la pr sence de nouvelles constructions p riph riques et qui induisent une perte de lisibilit des contours originels des noyaux villageois a pr sence d une construction ou d un ouvrage parasite mal int gr la composition d ensemble parking b timent public etc e a prolif ration dans les jardins d arbres d ornement de grande taille qui masquent la vue sur les facades et font perdre la vision d un village dans les vignes 1 51 Les bourgs et hameaux m Li t ii Ar 1 aT LN n vu n Lgs k etw r Er i EP LIRE E ot J i Far TE A E r 4 3 5
37. des 2 43 Adjonctions i AL _ viter Pr f rer e la cr ation de balcons isol s en facade e l int gration de balcons dans une structure qui compose avec la fa ade l usage du verre ou de la ma onnerie pour les garde corps soutenue par des piliers et de pr f rence couverte par le toit Pourquoi Pourquoi les balcons isol s se lisent comme des pi ces rapport es sans rapport avec l pour privil gier l unit du volume b ti et caract riser chaque entit fa ade d origine donner un caract re domestique sur le jardin viter Pr f rer l adjonction de corps de b timents accol s au volume d origine e l utilisation de loggia couverte Pourquoi Pourquoi les adjonctions perturbent la lecture des gabarits originaux e pour poursuivre l unit et la simplicit du volume b ti d origine 52 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades Exemple de r f rences XJ MY y rS 1X f j i i O L Les balcons couverts participent la composition de la facade Chardonne 2 43 Adjonctions Rappel de quelques r gles de construction e viter de nouvelles adjonctions c t rue les supprimer si elles d naturent le b timent proscrire les adjonctions pour la r alisation de surfaces habitables utiliser les mat riaux traditionnels limit s la maconnerie cr pie et au bois e contenir ces empi tements dans l espace d fini par l avant toit Avan
38. ditionnelles de Lavaux qui donnent lire simplicit et harmonie des volumes Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation l importance et la nature du programme des locaux et des am nagements ext rieurs envisag s sont elles compatibles avec les contraintes et le potentiel du site la configuration g n rale du terrain naturel est elle respect e l impact au dispositif d acc s et de stationnement peut il tre encore r duit l implantation et la forme du b timent d coulent elles des caract ristiques du paysage environnant orientation des toitures perception depuis les voies de circulation et principaux lieux de d couverte du site Qui est concern les terrains b tir dans la zone centrale et la zone tampon Quelle d marche entreprendre m thode tude historique analyse des caract ristiques du site projet architectural ou concours mandataires architecte et Maitre d tat validation Commune SIPAL Commission d urbanisme coordination propri taires priv s et Commune 69 2 6 Autres b timents 2 62 Architecture Un traitement architectural ad quat donne un air familier avec les anciens b timents et contribue s inscrire avec d licatesse dans le paysage quelle que soit la saison oe r f rer au b ti traditionnel implique toutefois de s carter du faux vieux qui d valorise l ancien et tue l i
39. e correspond ni l apparence ni au mode de mise en oeuvre des murs anciens 2 Murs de vigne et de sout nement e Pr f rer e les murs cr pis ou les murs en pierres naturelles de couleur grise Pourquoi e ils s integrent de facon plus harmonieuse avec les murs anciens Pr f rer des murs non pr fabriqu s colonis s par du v g tal vigne vigne vierge lierre Pourquoi e ils s ins rent plus naturellement dans le paysage 78 2 Murs 2 71 Murs de vigne et de sout nement Exemples de r f rences Rappel de quelques r gles de construction privil gier la maconnerie et l usage de pierres naturelles en doublage ou non pour la r alisation des murs de sout nement e minimiser autant que possible la hauteur et l impact visuel du mur e implanter les murs de sout nement sur la base d une r flexion globale des am nagements ext rieurs de mani re former un ensemble avec le b timent principal et le voisinage e s inspirer des murs de vignes caract ristiques de Lavaux teinte mat riau appareillage renoncer utiliser des l ments pr fabriqu s Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation m Ot b Ve nur ii Pap 5 Lou mL Si e les am nagements ext rieurs sont ils pens s de facon r duire au strict n cessaire l importance des murs de sout nement s a configuration g n r
40. e de l difice Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation la r novation permet elle de retrouver l aspect d origine de la toiture tuile et couleur le choix des mat riaux et des couleurs r sulte t il d une r flexion d ensemble d taill e Qui est concern tous les villages hameaux et b timents isol s Quelle d marche entreprendre m thode tude historique relev s et diagnostic de l tat g n ral analyse des caract ristiques des toitures projet architectural mandataires architecte et Maitre d tat validation Commune SIPAL Commission d urbanisme coordination propri taires priv s et Commune 60 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture 2 53 Superstructures Les superstructures en toiture telles que les chemin es souvent accompagn es de tabati res parfois d un d me qui offrent un acces pour l entretien ponctuent les pans de toitures des b timents anciens l occupation progressive des combles par des locaux habitables et l volution des technologies conduisent la prolif ration d installations techniques rel gu es aux parties du b timent consid r es tort comme tant les moins dommageables Elles contribuent avec les ouvertures donner voir un paysage tourment et chaotique sur la silhouette des villages m im a pi Hm e g T UL m ET a en n i Er Eee
41. e paysagiste e validation commune commission d urbanisme d architecture et du paysage intercommunale coordination commune e calendrier selon urgence des situations et des plans d investissements Placette au caract re intime Grandvaux 37 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics 2 33 V g tation ue Le v g tal contribue la valorisation du vide et du construit Il structure l espace et agr mente le cadre de vie La v g tation par ses contrastes ses floraisons ses changements de couleurs au fil des saisons apporte une dimension po tique aux villages L Ent EAS RN Saint Saphorin E aint Saphorin a En ro 38 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics un espace trop troit pour un bon d veloppement de l arbre a plantation des arbres au contact du construit Pourquoi l arbre ne dispose pas d un espace suffisant pour une croissance optimale les racines peuvent engendrer des d g ts sur les rev tements et fa ades eF 4 Ei C IR ji 22 d x LT n M rrr UL e Te T ee r w _ I A _ o 2 E 3 E Eviter les plantations d connect es du contexte local et r gional les plantations banales au caract re artificiel Pourquoi ces plantations ne sont pas typiques du paysage de Lavaux e elles ne sont pas en accord avec l histoire et la g ographie du lieu 2 33 V g tation
42. encadrements et des tablettes en pierre naturelle e l absence de volets et d encadrements appauvrit le langage architectural les volets dessinent l architecture des fa ades et agissent sur l ambiance des e les importantes sections des menuiseries en PVC alourdissent l ouverture et les encadrements expriment le mode de mise en oeuvre traditionnel r duisent la surface vitr e le survitrage permet de conserver l int rieur la fen tre ancienne et am liore l isolation 45 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades 2 41 Ouvertures fen tres et encadrements Exemples de r f rences Rappel de quelques r gles de construction proposer les solutions de conservation de la substance historique et de sauvegarde partir d un diagnostic d taill de l tat des ouvertures anciennes e profiter des interventions architecturales pour apporter une contribution la restauration et la valorisation des facades e intervenir dans le respect de l existant implique une bonne connaissance de l histoire et de l volution des composantes du b timent e chaque fa ade est unique et n cessite une approche sp cifique Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation e quels sont la valeur patrimoniale de l ouvrage et son tat de conservation e les ouvertures jouent elles un r le particulier dans la composition architecturale
43. ent acqu rir des vignes La chute de Berne en 1798 et la naissance du canton de Vaud en 1803 suscitent la cr ation du district de Lavaux la paroisse de Corsier est rattach e au district de Vevey Les quatre anciennes grandes communes paroissiales de Lutry Villette Saint Saphorin et Corsier se fragmentent au d but du 19e si cle Des confr ries locales assuraient d j depuis longtemps l administration des villages Ainsi en 1824 Villette Grandvaux Cully Riex Epesses et Forel deviennent des communes ind pendantes Au d but du 21e si cle l Histoire semble faire marche arri re l exception de Forel elles fusionnent et prennent le nom de Bourg en Lavaux Au milieu du 19e si cle l am lioration de la route longeant le lac et l ouverture de la ligne de chemin de fer en 1861 facilitent les communications Il faut y ajouter la construction de la route de la Corniche vers la fin du si cle Ce n est que vers 1900 que l Histoire s acc l re d s 1886 de nouvelles maladies atteignent les vignes de Lavaux Les nombreux traitements n cessaires forcent les vignerons se sp cialiser Ils abandonnent leurs activit s de paysans Les grandes curies proches des maisons se vident les laiteries fromageries dont chaque village s tait dot au 19e si cle ont toutes ferm leurs portes vers 1940 Seuls Chexbres et Chardonne situ s la limite sup rieure du vignoble conservent leur double vocation paysanne et vigneronne
44. es sans teintage de surface Pourquoi pour correspondre aux toitures traditionnelles de la r gion qui se fondent dans l arri re plan viticole Pr f rer le bois ou le cuivre pour les larmiers et les virevents e des doubles larmiers et virevents lors de l isolation de la toiture Pourquoi e pour affiner les avant toits viter les grandes portions de bois ou de m tal ininterrompues 99 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture Exemples de r f rences MER TUUM FE rue Pas A aste lu Rg m LS E X au hun m CN o UM A T uno lt M o wn m o o e Patin ER RN A Au ER uw s uL nu te La petite tuile en terre cuite recouvrement repr sente le mode de couverture traditionnel 2 52 Mat riaux et couleurs Rappel de quelques r gles de construction proscrire absolument et si possible liminer les couvertures en tuiles flamandes jura p trin b ton viter les cannelures les engobes les palettes de teintes pr sentant de grands contrastes pr f rer la tuile plate recouvrement traditionnelle de la r gion de couleur jaune rouge viter la multiplication des mat riaux et des couleurs s en tenir la terre cuite au cuivre au verre et la maconnerie chemin es et au bois pour les menuiseries avant toit et cadre de fen tre utiliser l ardoise pour la couverture que dans des cas exceptionnels pour respecter l architecture d origin
45. es du site projet architectural e mandataires architecte et Ma tre d tat e validation Commune SIPAL Commission d urbanisme coordination propri taires priv s et Commune i EX us J rF ia 1 i E n i ur A oz F 1 iiu oi a Mi A 2 a ne EJ h ui uw AT E i K 18 F PNN a 1 1 nA M nn La 7K l s EE b K zi La AE EX NER oim 222 eed bL F n eS TE D A ow 5 xt 3287 E 2 M Es TE _ mir pey Li hd Des teintes sobres qui se marient avec les couleurs dominantes de l environnement non b ti Grandvaux j Dp x E mu 75 2 Murs 2 71 Murs de vigne et de sout nement z Soutenant les surfaces aplanies des terrasses entourant les parcelles les murs de vigne constituent l l ment majeur du paysage de Lavaux La nature des mat riaux utilis s caract rise le lieu en participant son image et en renforcant son identit Les formes et les modes de construction des murs de sout nement sont tr s vari s La nature des mat riaux utilis s les multiples possibilit s d agencement des pierres entre elles la p riode de construction expliquent la diversit des murs Traditionnellement les murs sont construits en pierres r cup r es sur le terrain et li es par un mortier de chaux Les murs peuvent aussi tre cr pis c est dire rev tus d un mortier protecteur Aujourd hui de plus en plus ils sont consolid s avec un joint en ciment ou m me reconstruits en b ton
46. et Ils doivent faire l objet d une r flexion approfondie dans un esprit de sobri t et de simplicit Il faut garder l esprit qu en g n ral l architecture ancienne puise ses formes et son expression dans les mat riaux locaux ou traditionnels P EM rs n 1 s A e i e P 2 x ut wo 0 T i2 a B LE uy E II r ve NAT yh A bi SR t mue EJ e A aJa v Ma 4 a x x A 2 hu o dign M Le y M i m 4 l Set J X i c TN ES y F 47 i y LT CP Rivaz 47 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades viter des couleurs de facades trop vives Pourquoi a surench re dans la couleur nuit fondamentalement l identit du village et l harmonie de l ensemble Eviter e la suppression du cr pis ou l usage de mat riaux alternatifs ceux utilis s pour les constructions patrimoniales Pourquoi pour respecter l identit du b timent et mettre en valeur les l ments qui composent la facade 2 42 Mat riaux couleurs et isolation Pr f rer des teintes claires form es de nuances de gris de blancs d ocres de jaunes ou de saumons Pourquoi pour exprimer les tons des mat riaux utilis s pour la construction des maisons vigneronnes d origine Pr f rer e l utilisation de mat riaux indig nes tels que la molasse pour les chaines d angles et les encadrements vert gris les cr pis naturels la chaux et le bois pour les vo
47. ics D une mani re g n rale les ouvertures et les installations techniques doivent tre trait es avec prudence et retenue Rivaz 54 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture viter e a continuit de la corniche au droit des d mes e a juxtaposition sur un m me pan de toiture d un d me et d une lucarne Pourquoi les d mes ne se donnent plus lire comme des ouvrages prolongeant la facade le d me si il existe doit constituer l l ment volum trique majeur en toiture viter les lucarnes de type chien couch un pan et les balcons baignoires de grande importance ainsi que les pignons secondaires Pourquoi les lucarnes de type chien couch de grande importance se donnent lire comme des prolongements de la facade en maconnerie les ouvrages en toiture de grande dimension portent atteinte la silhouette du b timent 2 51 Ouvertures Pr f rer le maintien du percement e l usage de menuiseries en bois Pourquoi e pour exprimer la fonction originelle du d me donnant acc s la toiture E lw v dl iaie a n HIE E E RES m fn c 2m Pr f rer des fen tres de toit type velux de petite dimension e des lucarnes de petites dimensions d expression l g re de type chien debout deux pans implant es de mani re ne pas interrompre la corniche Pourquoi e pour maintenir la plus grande proportion possible de toiture
48. iment principal Pourquoi e la multiplication des volumes secondaires conf re une architecture tourment e au b timent viter les mouvements de terre trop importants et une volum trie inadapt e la topographie Pourquoi les gros amas de terre dans le prolongement direct de la construction cr ent des accidents topographiques e a facade aval cr e un impact visuel important 2 61 Implantation et volum trie 2 Pr f rer e une composition simple des volumes b tis Pourquoi pour rappeler la sobri t des construction villageoises Pr f rer un b timent qui pouse la pente maintenue dans son tat naturel Pourquoi pour que la construction s ins re harmonieusement dans le relief 68 2 6 Autres b timents Exemple de r f rences Un volume sobre connect partiellement l espace rue Savuit 2 61 Implantation et volum trie Rappel de quelques regles de construction conforter la forme compacte des villages et hameaux en inscrivant toute intervention nouvelle dans son prolongement et dans la continuit du domaine b ti implanter le b timent en pousant et en tirant parti de la pente naturelle du terrain faire un usage conome du terrain en offrant un usage riche et vari des espaces ext rieurs viter la prolif ration de volumes parasites garages annexes murs de sout nement recherchant l horizontalit du terrain s inspirer des constructions tra
49. ion se donne lire comme une succession de villas accol es les unes aux autres 2 61 Implantation et volum trie m Pr f rer e une implantation proche du b timent voisin ou en ordre contigu e le maintien de locaux habitables sur tout ou partie du rez de chauss e Pourquoi pour assurer la continuit physique du domaine b ti de la rue pour pr server l animation de la rue Pr f rer e des longueurs de facade non r p titives et sans d crochement plus importantes Pourquoi pour assurer la diversit et la continuit du domaine b ti 66 2 6 Autres b timents viter s e dans un m me quartier les orientations multiples des faites de toiture Pourquoi e cela cr e le d sordre visuel apo NS ms AS AEN x wx WEN PC X viter les typologies de b timents en terrasse Pourquoi e chaque niveau se donne lire depuis l aval comme autant d tages superpos s 2 61 Implantation et volum trie z Pr f rer des orientations de toiture parall les aux courbes de niveaux Pourquoi e le mur pignon orient l aval engendre un impact volum trique plus important Pr f rer des hauteurs de facades plus basses e une implantation du b timent parall le aux courbes de niveaux Pourquoi e pour minimiser l effet de facade mur 67 2 6 Autres b timents viter la prolif ration des volumes annexes et des adjonctions au corps de b t
50. ive la CCU examine et se d termine sur tous les objets qui lui sont adress s par la Municipalit Si rr n cessaire elle peut rencontrer les requ rants ou les auteurs des projets ou Ri communale avant projets Elle transmet la Municipalit le r sultat de son examen avec technique ic des propositions de d termination qui peuvent contenir des r serves ou des propositions de modifications La Municipalit adresse copie la CCL i Dans le cas d objets soumis autorisation sp ciale art 120 LATC consultation I pr alable des Services cantonaux concern s l Quelle que soit leur importance les demandes de permis de construire relatives des objets situ s hors des zones b tir doivent tre soumises une autorisation sp ciale du D partement comp tent art 120 LATC La CCL se d termine sur la base des conclusions de la CCU et transmet son pr avis la Municipalit avec copie la CCU COMMISSION CONSULTATIVE DE LAVAUX CCL En cas de divergences entre les intervenants la Municipalit organise une proc dure de concertation avant de prendre sa d cision En cas de pr avis n gatif ou avec modification le requ rant tablit un nouveau dossier et l adresse la Municipalit charg e d en contr ler la conformit le cas ch ant sur pr avis de la CCU et CCL En cas de pr avis positif le dossier compl t par le requ rant est soumis l enqu te publique N j Pr avis
51. le construit Eviter le mitage du paysage les nouvelles constructions pos es sans int gration paysag re e la n gation des caract ristiques du site topographique paysag re Pourquoi cela affecte la qualit de la campagne le constraste entre construit et campagne est trop violent Pr f rer e la conservation des l ments naturels haie bocag re for t Pourquoi e l image de la campagne est pr serv e Pr f rer la sauvegarde et la r habilitation des vergers et prairies les haies vives et naturelles Pourquoi ce sont des t moins du pass et du paysage de Lavaux ils permettent une int gration douce des constructions dans la campagne 91 2 8 Franges 2 83 Construit campagne Exemples de r f rences Rappel de quelques regles d am nagement e viter le mitage du paysage par des nouvelles constructions NY 10 LO pr server le paysage en conservant les l ments naturels et structurants y ENS m E conserver promouvoir les vergers et prairies t moins du paysage pass uwM 0 e favoriser la v g tation indig ne dans les jardins priv s A TD I Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation e l implantation choisie et la nouvelle construction n alt rent elles pas campagne existe t il un projet de frange paysagere Qui est concern EU SR ae PEUR NOR Mind a
52. les existantes de protection de Lavaux Il ne constitue pas une couche suppl mentaire de prescriptions et de contraintes mais un instrument de management r gional Une Commission Intercommunale de Lavaux CIL a t constitu e en qualit d organe responsable de la mise en uvre dudit plan de gestion Elle a initi l tablissement du pr sent guide architectural et paysager pour la r gion Elle entend par ce biais sensibiliser le plus grand nombre aux qualit s de ce patrimoine et insuffler des r f rences partag es dans l examen des nouveaux projets de construction et de r habilitation Le guide architectural et paysager ne doit donc pas tre compris comme un cahier de recettes mais comme un ouvrage de r f rences et de r flexions apte guider les acteurs de la construction dans leur projet Chaque projet est unique et n cessite une approche sp cifique adapt e au contexte dans lequel il s ins re Ce guide est destin au public en g n ral ainsi qu aux acteurs locaux et aux propri taires en particulier Sans pr tention exhaustive il est concu sous la forme de r f rences et de recommandations pratiques Amen r guli rement tre compl t et mis jour ce guide vise un d veloppement durable du paysage de Lavaux o agriculture viticulture habitants et visiteurs cohabitent en bonne intelligence et travaillent mettre en valeur l authenticit du lieu R f rence lavaux unesco ch O
53. les pr vues l endroit le moins expos la vue les dimensions les mat riaux et les couleurs pr sentent ils un impact visuel minimum Qui est concern tous les villages hameaux et b timents isol s Quelle d marche entreprendre e m thode tude historique relev s et diagnostic de l tat g n ral analyse des caract ristiques des toitures projet architectural e mandataires architecte et Ma tre d tat e validation Commune SIPAL Commission d urbanisme coordination propri taires priv s et Commune Saint Saphorin 64 2 6 Autres b timents 2 61 Implantation et volum trie L insertion de nouveaux b timents dans le paysage doit tre pens e comme un acte collectif prenant en compte le contexte environnant Une implantation et une volum trie en harmonie avec la nature des lieux facilitent l int gration du projet dans le milieu environnant et limitent l impact des interventions architecturales et constructives Aran sur Villette 65 2 6 Autres b timents Lm Ee pm f viter D e d implanter le b timent au centre du terrain sans lien avec l espace public adjacent Pourquoi pour respecter la typologie du tissu villageois c t rue c t jardin pour viter le gaspillage du terrain viter e de multiplier les d crochements et les adjonctions en facade Pourquoi e l chelle des maisons villageoises n est plus respect e e a construct
54. lets les menuiseries ou certaines parties de rev tements facades Pourquoi pour respecter les mat riaux de construction d origine et le domaine b ti environnant pour assurer une ad quation entre le mat riau et sa couleur d origine 48 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades viter l emballage des facades lors de l isolation du b timent isolation p riph rique Pourquoi e cela modifie l image et la mod nature de la fa ade en particulier en cachant les l ments architecturaux importants Eviter D a pose syst matique du cr pi moderne en 3 couches accrochage fond taloch et rustique de finition ou la tentation d imiter l aspect rustique d un cr pi d grad et rod Pourquoi e cela conduit dans le premier cas l uniformit et la banalisation de l architecture et dans le deuxi me cas la d naturation de l aspect originel du b timent 2 42 Mat riaux couleurs et isolation m Pr f rer e des modes d isolation respectueux des caract ristiques architecturales du b timent isolation int rieure en toiture entre planchers etc Le cr pi isolant doit tre limit aux facades o la mod nature le permet dans le cas d encadrements de baies fortement saillantes ou d une facade sans ouverture par exemple Pourquoi e pour viter la d natu ration du b ti patrimonial et maintenir la trace des ouvertures M wid ha E Pr f rer
55. lis e validation commune canton commission d urbanisme d architecte et du paysage intercommunale coordination propri taires priv s et commune canton Un acc s de parking int gr son environnement Rivaz 81 2 8 Franges 2 81 Village vignoble m Les franges assurent les transitions paysag res et qualitatives entre les entit s construites le vignoble et la campagne En tant qu espaces tampons ces franges sont primordiales pour assurer l int gration et le dialogue harmonieux dans un souci de mise en valeur du paysage et de son histoire Ces espaces de transition sont constitu s par un certain nombre de composantes du paysage tels que jardin ornemental jardin utilitaire cordons arbor s haies Ee vives vergers chemins EC cot mie AMT IRR Ces franges peuvent tre identifi es sous diff rentes formes e village vignoble construit vignoble s construit campagne ER HE Ser res e construit lac ET TT men El M UE Grandvaux Vignoble de Lutry Villette 82 2 8 Franges 2 81 Village vignoble m La frange village vignoble participe la mise en valeur des villages patrimoniaux et du vignoble Les jardins potager verger jardin de plaisance fruitier isol contribuent pleinement la transition qualitative entre ces deux entit s dd 2 3 s Ch telard dn PI a Lutry m ye Un E en Arah S ye Ka Au Uy ny Le ap landvaux o z
56. ls sont d connect s historiquement et g ographiquement leur utilisation ne d note pas avec le caract re historique des bourgs 29 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics 2 31 Sols et rev tements Eviter Pr f rer les multiples mat riaux deux mat riaux au maximum Pourquoi Pourquoi cela entraine une confusion dans la lisibilit de l espace pour ne pas surcharger les lieux pE Eviter Pr f rer e les bordures b ton type routi res e les bordures granit e les chainettes pav es Pourquoi e elles conf rent un caract re routier et non de rue Pourquoi e elles ne sont pas la hauteur du temps et de l usure paufrement elles s identifient l historique des lieux elles sont plus esth tiques et p rennes 30 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics 2 31 Sols et rev tements Exemples de r f rences T Sr T i Li FT p r e F i in PF Pavage en ad quation avec le b ti Simple mais couture de qualit entre pavage naturel et bitume Bonne int gration des couvercles de chambres techniques Saint Saphorin 31 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics 2 31 Sols et rev tements Exemples de r f rences mU i p NM Rappel de quelques r gles d am nagement m l FC Er Le E e traiter les am nagements de fa ades en fa ades S inspirer des
57. lu mais le principe originel de la culture de la vigne en terrasses est demeur L homme a su s adapter un environnement hostile a exploit la richesse que constitue le triple soleil celui du ciel la r flexion de ses rayons par le lac et la restitution nocturne de la chaleur accumul e par les murs de vigne Il n a cess surtout de respecter la situation qui lui tait impos e la rupture de pente v E N A UUAN sS 2e SS SS SS S SN 7 TTA s mme li th matiques traiter III frange construit campagne HII frange construit vignoble UH BBBHPRHERIH TITIO frange construit lac LT frange village vignoble Carte des entit s paysag res de Lavaux et des th matiques traiter document sans chelle 1 42 Un territoire deux zones m barri re climatique et limite naturelle situ e 600 m tres d altitude En dessous la vigne prosp re Au dessus for t et p turages s imposent C est cette m me rupture de pente qui constitue la limite sup rieure du site de Lavaux inscrit au patrimoine mondial de l UNESCO Ce dernier impose de d limiter un p rim tre Il est scind en deux une zone centrale soit la zone pr sent e l inscription et une zone dite tampon entourant le Bien propos Z SN 2 gn M LORS 4 g OGN Un T 14 1 4 Apercu d un paysage caract ristique Caract ristiques V ritable coeur de Lavaux faisant fa
58. modes de pavage ancien galets pav s e utiliser des couleurs de mat riaux en ad quation avec le lieu favoriser les rev tements perm ables naturels sur les places e viter les am nagements routiers marquage au sol proscrire les diff rences de niveaux trop brutales bordure haute Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation les mat riaux ne d naturent ils pas l existant sont ils en concordance avec l histoire du site a mise en oeuvre des mat riaux est elle de qualit la circulation autant pi tonne qu moteur est elle ais e les mat riaux choisis n induisent ils pas de nuisance sonore entretien Traitement de facades en facades Lutry 5 Qui est concern tous les villages de Lavaux Quelle d marche entreprendre e m thode tude concept projet concours mandats d tude parall les e mandataires urbaniste architecte architecte paysagiste et ing nieur trafic e validation commune canton commission d urbanisme d architecture et du paysage intercommunale coordination propri taires priv s et commune e calendrier selon urgence des situations et des plans d investissements px Nds Qualit du traitement d catio UE priv e Lallex 32 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics 2 32 Mobilier urbain Le choix le dessin et
59. n gatif ou avec modifications Pr avis positif Enqu te publique de comp tence Enqu te publique de comp tence communale cantonale et communale Sur la base de la conformit du projet aux dispositions r glementaires de comp tence communale et cantonale et en r f rence au rapport des Commissions CCL et CCU la Municipalit se d termine en accordant ou en refusant le permis SEES cid de construire DELIVRANCE DU PERMIS OU DE L AUTORISATION DE CONSTRUIRE 1 3 Le guide et les autres instruments 1 31 La loi sur le plan de protection de Lavaux LLavaux La LPPL du 12 f vrier 1979 constitue la r f rence l gale de base pour l ensemble des r glements communaux en mati re de police des constructions La LPPL d coupe le territoire en plusieurs portions de territoires voir l gende ci contre l int rieur desquelles des r gles sp cifiques de construction sont applicables Le Grand Conseil vaudois a adopt le 29 novembre 2011 un projet de modification de la LPPL associ un nouveau plan La nouvelle LLavaux est entr e en vigueur le 1er juillet 2012 pe p rim tre du plan de protection territoire viticole territoire agricole territoire d int r t public et d quipements collectifs C voir article 17 lettre c d voir article 17 lettre d voir article 17 lettre e territoire de villages et hameaux territoire de centre ancien de
60. n avec le territoire ext rieur au Bien Le pr sent guide architectural et paysager s applique en priorit aux projets compris l int rieur de la zone centrale et titre secondaire aux projets situ s dans la zone tampon Lac L man Q Les zones du territoire de Lavaux telles que d finies par l UNESCO document sans chelle 1 22 Sur quelle portion de territoire s applique le guide m Le Bien zone centrale zone tampon LLavaux mise en vigueur le 1 Juillet 2012 espace construit en zone centrale espace constructible en zone tampon d veloppement potentiel Zone de non b tir zone agricole zone viticole for t 1 2 Le guide mode d emploi La Commission consultative de Lavaux CCL Pour atteindre les objectifs de sauvegarde fix s par le plan de gestion l tablissement de bases l gales compl mentaires s est av r n cessaire Ainsi la oi sur le plan de protection de Lavaux du 12 f vrier 1979 a t modifi e et compl t e par un article 5a dont la teneur est la suivante Art 5a Le Conseil d Etat institue la commission consultative de Lavaux Elle se compose d un repr sentant de l Etat pr sident de trois repr sentants des communes et de cinq sp cialistes dont un au moins est sp cialiste dans la protection de la nature et du paysage Sur requ te du service en charge de l am nagement du territoire la commission met un avis au sujet des projets de plans d am nagement du te
61. n paysag re des nouvelles constructions est elle en ad quation PU 0 0 avec le paysage de Lavaux xa le vocabulaire v g tal est il appropri x9 ed E ir RD sd dh A C OU ME T EM CRE LED 0 T Qui est concern les autorit s communales les propri taires les architectes et les paysagistes Quelle d marche entreprendre e m thode tude concept projet e mandataires architecte architecte paysagiste validation commune canton commission d urbanisme d architecture et du paysage intercommunale coordination propri taires et commune calendrier selon situation et complexit 7 LS SNS Pad Rat RER ug fr re 3c SE EST t e R AA k E 5 3 nd Se Ad IM m D ME um R EE D Belle composition entre construit v g tal et lac 96 2 9 Conclusion m Le paysage de Lavaux concu par la seule volont des hommes donne voir un paysage et un domaine b ti qui par bonheur reste pour l essentiel charg d motion par la remarquable harmonie des ambiances et sa haute valeur patrimoniale L observation attentive du paysage des villages et de leurs constructions a permis de brosser les traits dominants d une certaine r alit identitaire tout la fois s lective et globale du site R p tition des formes et des expressions rencontr es valeurs d exemplarit s a constitu la base des principaux crit res qui ont guid ce travail d obser
62. ne centrale espaces publics 2 32 Mobilier urbain 3 I JE TELLE EE se A rJ p ne ae A ny dino le F j mx LE J j 1 i H 2 nga s E Eum m Eviter Pr f rer certains mod les pr fabriqu s de jardini res une seule gamme de bacs pour un m me lieu a disposition chaotique des bacs des plantations en pleine terre quand cela est possible Pourquoi Pourquoi les mat riaux trop urbains tels que le b ton lav appauvrissent les lieux pour une image qualitative plus sobre et une meilleure int gration dans le site mal dispos es les jardini res peuvent tre g nantes pour les pi tons le contemporain peut composer avec l histoire Eviter Pr f rer dans les villages e les m ts trop visibles couleur taille des mod les avec lanterne ancienne ou type pi ton plus contemporain sur les mod les trop temporels et modernes mod le catalogue m t ou en potence les clairages type routier une unit dans la ligne du mobilier Pourquoi Pourquoi e le mobilier ne doit pas supplanter le paysage et la qualit des lieux e le dessin du mat riel est plus en accord avec l historique des bourgs e le moderne ou l l ment catalogue traversent difficilement le temps les potences permettent de conserver l espace libre sur les trottoirs troits 35 TT 2 32 Mobilier urbain ICS EN Lime Qualit de l espace rue a
63. ne centrale le coeur de Lavaux La restructuration et la construction de nouvelles infrastructures constituent une r alit prendre en compte 15 1 4 Apercu d un paysage caract ristique Caract ristiques La zone tampon entoure et compl te le p rim tre de la zone centrale en s ouvrant l ouest sur les territoires agropastoraux de la Tour de Gourze et l est sur ceux du Mont P lerin Elle int gre les pentes sud et ouest du Mont P lerin ainsi que les rives du lac en direction de Corseaux v ritables compl ments paysagers au Bien La perception du site prot g de Lavaux sa lecture et sa compr hension sont fortement conditionn es par les ruptures de pente ainsi que par les chapp es visuelles sur l arri re pays rural La zone tampon comprend des territoires poss dant de grandes qualit s paysag res vignes massifs bois s p turages qui compl tent et renforcent la protection du Bien A ces l ments s ajoutent des secteurs d j urbanis s accueillant des constructions plus r centes sans grande valeur architecturale Le lac L man ne figure pas dans la zone tampon En revanche le rapport qui s tablit entre les vignobles en terrasses le Haut Lac les Alpes savoyardes et les Pr alpes suisses est l une des composantes majeures de sa qualit paysag re Ces franges repr sentent des points de contact et de transition entre les diff rentes composantes du Bien Espaces particuli rement sensibles du point de
64. ne es ROME OU QU e iau ec ec ES T les autorit s communales les promoteurs les propri taires et les exploitants Paysage de campagne de Lavaux prairie fruitiers Mont P lerin agricoles Quelle d marche entreprendre e m thode tude concept projet e mandataires architecte urbaniste architecte paysagiste validation commune canton commission d urbanisme d architecture et du paysage intercommunale coordination propri taires et commune calendrier selon situation et complexit dfi Ri m b d APT TUA ae Pint uf Po AMA ina Ns PN x tu ROS AM FN d dx 9 i P ik 4 A M ver 3T tige Monts de Chardonne 92 2 8 Franges 2 84 Construit lac m La frange construit lac premier plan du vignoble est essentielle pour offrir et maintenir l image embl matique sur Lavaux Les constructions et les jardins entre le lac et la route cantonale doivent d gager une image coh rente sur le plan de l architecture de l histoire et du paysage Par l affectation et sa diversit typologique cette frange relativement verte offre un catalogue d architecture et de jardins Ces am nagements et ces constructions sont malheureusement trop souvent mal int gr s sur le plan du grand paysage Gfandvaux Epesses e p M i Y XI SS ull VIL Lac L man e Riaz IST SN Saint S aU URIT 93 2 8 Franges 2 84 Construit lac Exemples viter Villette Immeuble mal ins
65. nnovation a Lr t RR E g b AE Va 2 z ETA m SANIE DL NA SE N E Puidoux Rivaz Puidoux Rivaz 70 2 6 Autres b timents viter e de surdimensionner et de multiplier les types de percements en facade Pourquoi pour assurer un certain calme dans la composition de la facade LL Ad viter e la multiplication des l ments saillants en fa ades balcons marquises loggias etc Pourquoi e pour limiter le tumulte architectural de la facade 2 62 Architecture m Pr f rer e une plus importante proportion de pleins par rapport aux vides Pourquoi pour assurer une certaine familiarit avec le langage architectural des maisons villageoises Pr f rer e des balcons ou des loggias inscrits l int rieur du volume Pourquoi pour assurer une plus grande simplicit de l architecture 71 2 6 Autres b timents 2 62 Architecture Exemples de r f rences Rappel de quelques r gles de construction e fonder le projet architectural sur l identit du lieu et le cadre paysager en pr sence porteurs de qualit et de coh rence du site class e s inspirer et r interpr ter les d tails architecturaux traditionnels pour viter un langage anonyme et conventionnel des facades viter la prolif ration d l ments saillants en facades et en toiture balcon v randa jardin d hiver pignons secondaires par exemple dans un permanent effort de simpli
66. nt l accueillir dans un pr sent qui s acc le re Entre la Paud ze et la Veveyse les coteaux et l arri re pays qui prennent le nom de Lavaux sont int gr s peu peu d s le d but du 11e si cle au domaine temporel de l v que de Lausanne Les documents plus anciens mentionnent d j quelques vignes L extension du vignoble par le d frichement des pentes les plus abruptes se fait d s le milieu du 12e si cle lorsque les v ques mettent disposition de divers ordres monastiques les coteaux encore couverts de broussailles L image id alis e des moines d fricheurs et constructeurs de terrasses ne doit pas occulter le d veloppement simultan des villages de Lavaux eux aussi attest s au 12e si cle Leurs habitants vignerons t cherons au service des grands domaines sont surtout vignerons paysans pour assurer leur propre subsistance Les champs les vergers et les pr s qui s tendent depuis le sommet des vignes jusqu au Jorat fournissent la nourriture aux gens et leur b tail Cette polyvalence des vignerons cultivateurs leveurs a perdur jusqu au d but du 20e si cle Le passage du r gime piscopal au r gime bernois en 1536 modifie peu la vie des travailleurs de la terre Lavaux fait partie du baillage de Lausanne L imposition de la R forme chasse les moines les grands domaines passent en mains de collectivit s publiques en particulier de la Ville de Lausanne Des notables locaux et des patriciens bernois s int ress
67. onne est construite g n ralement en ma onnerie Les murs ext rieurs sont rev tus originellement de mortier la chaux Les encadrements des portes et fen tres sont taill s dans la molasse voire dans la pierre r gionale le poudingue la pierre de Meillerie et d Arvel le marbre de Saint Triphon et parfois le granit Le bois mat riau moins pr sent dans la maison vigneronne est utilis en tant qu l ment structurel servant la r alisation des planchers et de la charpente D autre part les volets les lambris les portes et les d mes sont le plus g n ralement en bois A Chardonne village anciennement tourn en partie sur l agriculture le bois est plus couramment utilis notamment pour les granges et les d pendances agricoles ainsi que dans les garde corps de balcons Les toitures quant elles sont couvertes de tuiles plates en argile l exception de Chardonne qui comporte quelques couvertures originelles en bois A Lavaux les constructions poss dent des couleurs homog nes et sobres Les couleurs utilis es sur les b timents anciens sont inspir es des mat riaux d origine qui ont servi leur r alisation le gris vert de la molasse le gris clair ou le blanc des cr pis la chaux les nuances de jaune pour les tuiles Pour les murs la coloration des badigeons originaux est obtenue au moyen d un m lange de terre et de noir de vigne 1 52 Les maisons vigneronnes m not ma rd AL 1 LE Te Po z
68. ont partie du vocabulaire traditionnel des villages viter les am nagements ext rieurs d connect s du contexte historique et paysager piscine ouvrages brutaux pr f rer des parkings int gr s en p riph rie des villages plut t qu une abondance de parkings individuels dans les espaces grignot s des anciens jardins Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation les am nagements nouveaux sont ils en parfaite ad quation avec le paysage et l histoire de Lavaux les nouvelles constructions sont elles en harmonie avec la topographie du lieu Qui est concern e tous les villages et habitants de Lavaux les autorit s communales et cantonales Quelle d marche entreprendre e m thode sensibilisation des habitants au patrimoine visite guide mandataires architecte et architecte paysagiste confirm s e validation commune canton commission d urbanisme d architecture et du paysage intercommunale coordination propri taires priv s et commune calendrier selon urgence des situations et des plans d investissements 85 2 8 Franges 2 82 Construit vignoble m La frange construit vignoble participe l int gration des nouveaux quartiers et des habitations l ext rieur des villages patrimoniaux Par sa qualit de traitement elle participe la mise en valeur du vignoble Les cordons arbor s
69. ouleurs des toitures contribuent renforcer l unit et l identit des villages de Lavaux La multiplication des interventions en toiture installations techniques lucarnes panneaux solaires etc constitue un risque potentiel d alt ration de l unit et de l homog n it de la toiture Une r flexion globale int grant formes mat riaux et couleur doit se substituer des actions au coup par coup Riex 58 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture b v A a w F 2 T AI HE p t d b e viter e les couleurs de tuiles sans rapport avec les tons de la r gion e les tuiles m caniques ainsi que les tuiles r alis es dans des mat riaux alternatifs la terre cuite Pourquoi e l chelle de la toiture s en trouve modifi e la teinte du toit ne se confond plus dans le paysage 29 OA Ae oO SAND SM 40308048 38 Ant na Le LES 2 9 A 575 7555 5 AOCABET ASIE A SAR Ha VN wo ve 29599255 9 e5 59 50 SW 9 SN GOLD RARE 2 9 A 8 9 5 AAA A 2 em BE AUD VER D Bu s S ES ORAL EDEN m m viter e l utilisation abusive de ferblanterie notamment pour carrosser les virevents et les larmiers Pourquoi pour viter la pr dominance du m tal en toiture et alourdir l aspect du toit 2 52 Mat riaux et couleurs Z Pr f rer e des petites tuiles plates locales recouvrement en terre cuite naturelle de couleur jaune et rouge clair non engob
70. our que la construction se fonde dans son milieu 74 2 6 Autres b timents 2 63 Mat riaux et couleurs Exemple de r f rences Rappel de quelques r gles de construction e viter la juxtaposition d une collection de mat riaux apparents h t rog nes sur le m me b timent e quelle que soit la situation rechercher de fondre le b timent dans le grand paysage en prenant en compte sa dominante color e e dans les situations de co visibilit avec la silhouette des villages et hameaux pr f rer une attitude d accord color inspir de la tradition locale apportant coh rence et unit l ambiance du milieu b ti e dans les quartiers de la zone tampon cr er un dialogue avec les b timents voisins par une altitude de compl mentarit ou de contraste Toutefois le choix des couleurs doit tre inspir de la tradition locale Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation e les propositions de couleur d coulent elles d une analyse paysag re de l environnement proche et lointain e mat riaux et couleurs contribuent ils ensemble au caract re identitaire du b timent Qui est concern ue e y n T les terrains b tir dans la zone centrale et la zone tampon T sah Jae 7 Y T p ot P UE v E s ue CAPE E OPEL AME oss Quelle d marche entreprendre e m thode tude historique analyse des caract ristiqu
71. recensement avec des photos et des renseignements d archives sur le site www recensementarchitectural vd ch ouverture en mai 2012 1 32 La loi sur la protection de la nature des monuments et des sites LPNMS m Nombre de b timents not s 1 3 45 Nombre de b timents not s 4 62 Nombre de b timents not s 5 7 10 Nombre total de b timents recens s 117 Extrait du recensement architectural vaudois document sans chelle source www geoplanet vd ch D autres renseignements sur le recensement sont disponibles l adresse suivante www patrimoine vd ch monuments et sites conservation identifier Le recensement architectural t moigne de la richesse exceptionnelle des localit s de Lavaux 3096 des b timents recens s ont obtenu des notes allant de 1 3 alors que la moyenne cantonale est de 23 1 3 Le guide et les autres instruments 1 33 L inventaire des sites construits d importance nationale prot ger en Suisse ISOS E L Inventaire f d ral des sites construits d importance nationale prot ger en Tous les sites construits prot g s par le Conseil f d ral m ritent sp cialement Suisse ISOS se fonde sur la loi f d rale du 1er juillet 1966 sur la protection de d tre conserv s intacts L ISOS poss de donc un caract re obligatoire l chelle la nature et du paysage LPN La Conf d ration est astreinte apr s consultation cantonale et Lavaux en particulier des Cantons tablir des in
72. restaurations doivent tre le r sultat d une pes e d int r ts patrimoniale financi re et de confort e Y a i 1 X i l E PAS f j VT E b 1 i Le a T Es s RN F C n d 20 Lu 7 a ES ps6 j 1 r bs i J v gt x E eey CEED pm 2 1 r A T 1 a n 5 kar ir J ei L d Y rg cx Le RU Eds i E d F j RET 7 ia F c j Fa i 4 a d AR uu Fa f vil m H m E Mare J i J I me NUE sers 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades 2 41 Ouvertures fen tres et encadrements z Pr f rer viter a perte de composition classique des fa ades socle corps et couronnement e aux tages des fen tres hautes superpos es et ordonnanc es de mani re e l h t rog n it des types d ouvertures r guli re les ouvrages rapport s sur rue e au rez des ouvertures et des mat riaux qui expriment le socle Pourquoi Pourquoi l absence de composition de fa ade entra ne une banalisation ou un d sordre des ouvertures r guli res en fa ade conf rent s r nit la facade dans l expression architecturale le socle permet d identifier l assise et la fonction du b timent viter Pr f rer la suppression ou la d naturation des l ments ornementaux lamise en valeur et le maintien des l ments des ornements historiques e a r p tition syst matique et sur une grande longueur de f
73. rritoire ou des modifications de ceux ci qui ne sont pas de minime importance avant que leur proc dure de l galisation ne soit engag e Pr alablement leur mise l enqu te publique la municipalit ou les d partements comp tents soumettent l examen de la commission tous projets de construction de reconstruction et de transformation l exception des objets de minime importance qui n alt rent pas le site Les frais de fonctionnement de la commission sont pris en charge pour moiti par l Etat et pour moiti par les communes Au surplus l arr t sur les commissions du 19 octobre 1977 s applique Au sens de cet article la Commission consultative de Lavaux CCL constitue donc un organe de pr avis l intention des Autorit s comp tentes agissant en toute ind pendance pour assurer la sauvegarde de Lavaux gr ce e a promotion de projets de qualit en s appuyant sur la nouvelle l gislation applicable LLavaux et le pr sent guide e sonr le d expert et de conseil aupr s des Municipalit s qui conservent leur pouvoir d cisionnel Les Commissions communales d urbanisme CCU La grande majorit des Communes examine aujourd hui d j les projets d urbanisme et d architecture par l interm diaire de CCU Proches de la population b n ficiant d une bonne connaissance du terrain et dialoguant en contact direct avec les auteurs des projets elles jouent un r le essentiel dans la recherche de la quali
74. rs L inventaire f d ral des voies de communication historiques 2 53 Superstructures de la Suisse IVS 1 36 Recensement des jardins historiques du canton de Vaud E 2 6 Autres b timents 65 2 61 Implantation et volum trie B 1 4 Aper u d un paysage caract ristique 12 2 62 Architecture 1 41 Lavaux Vignobles en terrasses 2 63 Mat riaux et couleurs 1 42 Un territoire deux zones 1 43 La zone centrale E 2 7 Murs 76 1 44 La zone tampon 2 7 1 Murs de vigne et de sout nement 2 2 Murs de parking B 1 5 Apercu d un cadre b ti caract ristique 17 1 51 Les bourgs et hameaux E 2 8 Franges 82 1 52 Les maisons vigneronnes 2 81 Village vignoble 2 82 Construit vignoble 2 83 Construit campagne 2 GUIDE 2 84 Construit lac B 2 1 Apercu historique 24 B 2 9 Conclusion 97 1 1 Pr ambule Le 28 juin 2007 le Comit du patrimoine mondial a admis l inscription de la r gion de Lavaux sur la Liste du patrimoine mondial de l UNESCO lors de sa 31 e session tenue Christchurch en Nouvelle Z lande Cette d cision confirme ainsi la qualit exceptionnelle et universelle de ce paysage compos de vignobles en terrasses ponctu s de villages et de b timents isol s La mise en oeuvre du dossier d inscription au patrimoine mondial de UNESCO comporte un plan de gestion dont l objectif principal est la pr servation dynamique de l int grit et de l authenticit de ce patrimoine d exception Ce plan de gestion compl te ainsi les mesures l ga
75. sil n J aa gal E 1 E Tis E AP ra uu LA Saint Saphorin 61 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture p 2 53 Superstructures viter les cages d ascenseurs qui mergent des toitures Pourquoi cela cr e d importantes excroissances qui perturbent l homog n it des toits Jy Has Eviter les surfaces trop importantes de panneaux solaires ou photovolta ques sur les toitures tr s expos es aux vues depuis l aval le photovolta que dans tous les cas situ dans la zone centrale Pourquoi e pour viter que les reflets du soleil sur ces ouvrages perturbent la vision lointaine des villages pour maintenir la plus grande portion visible de tuiles Pr f rer des superstructures invisibles int gr es dans le volume de la charpente Pourquoi pour ne pas d naturer le volume Pr f rer prendre en compte la forme et l exposition de la toiture pour implanter les panneaux solaires lorsque les conditions s y pr tent int grer ces installations sur les murs de facade les murs de sout nement aux abords du b timent et les annexes Pourquoi pour minimiser l impact visuel de ces ouvrages 62 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture St viter e l absence de composition des capteurs solaires avec les autres l ments de la toiture Pourquoi e cela rompt l harmonie d ensemble de la toiture
76. squet haie entre le construit et le vignoble Qui est concern les autorit s communales tous les propri taires et promoteurs Quelle d marche entreprendre e m thode sensibilisation aupr s des propri taires des architectes e mandataires architecte urbaniste architecte paysagiste validation commune canton commission d urbanisme d architecture et du paysage intercommunale coordination propri taires priv s et commune calendrier selon situation et complexit 89 2 8 Franges 2 83 Construit campagne m La frange construit campagne arri re sc ne de Lavaux m rite un traitement paysager sensible pour conserver la qualit de campagne existante dans un souci de bonne composition avec les nouveaux quartiers et les nouvelles constructions Les vergers les cordons arbor s les bosquets les haies vives les prairies et les divers espaces tampons contribuent la transition qualitative entre l entit construite et agricole JUIN a mnn li YZ 1 gg s K M i S S NV Bos Lutry Gfandvaux Riex J e S 5 Cully Lac L man Epesses e p m TI ENS LA m E ET M Z zz d SS SS x Chardonne e Rivaz 2 8 Franges 2 83 Construit campagne m Eviter e l absence de transition progressive les limites dures route haie taill e thuja Pourquoi il n y a pas de gradation entre la campagne et
77. t et la pr servation de l int r t g n ral D autre part compte tenu du nombre de dossiers traiter dans le p rim tre concern le travail de la CCU simplifie la t che et r duit les prestations de la Commission consultative de Lavaux CCL Cette derni re est amen e dans la majeure partie des dossiers valider les conclusions de la CCU et porter tout particulierement son attention sur les projets sensibles ou conflictuels CHARDONNE CORSIER SUR VEVEY PUIDOUX 1 23 Qui applique le guide m BOURG EN LAVAUX CHEXBRES CORSEAUX JONGNY LUTRY uf RIVAZ SAINT SAPHORIN 1 2 Le guide mode d emploi 1 24 Dans quel cadre s applique le guide m tablissement d un projet ou avant projet confi un professionnel qualifi sur la base des dispositions l gales cantonales et r glementaires communales Projet de construction de minime Projet de construction de comp tence applicables et en r f rence au guide architectural et paysager Envoi la importance ue M o l x de comp tence municipale et dispens Municipalit qui trie les demandes relatives d une part des constructions de d enqu te publique minime importance de comp tence municipale et dispens es d enqu te publique et d autre part des constructions soumises l enqu te publique Sur la base de toutes les pi ces n cessaires la compr hension du projet mat riaux d tails d ex cution couleur perspect
78. t chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation les r alisations et la mat rialisation existantes respectent elles le patrimoine b ti e l adjonction nouvelle projet e est elle justifi e e la mise en uvre et les mat riaux sont il con us dans un esprit de sobri t et de simplicit Qui est concern e tous les villages hameaux et b timents isol s Quelle d marche entreprendre e m thode tude historique relev s et diagnostic de l tat g n ral analyse de la composition des volumes projet architectural e mandataires architecte et Maitre d tat e validation Commune SIPAL Commission d urbanisme coordination propri taires priv s et Commune 53 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture 2 51 Ouvertures m Les ouvertures en toiture doivent tre trait es avec soin pour ne pas rompre l uniformit l homog n it et la compacit visuelle des villages Une toiture r ussie joue son r le d abri la maison avec tout ce qu elle renferme et par son aspect et sa forme quilibr e participe au caractere propre au village et l harmonie du paysage Les toitures 5 me facade du b timent m ritent attention en raison de leur forte exposition la vue depuis le vignoble Par leur forme simple commun ment 2 pans parall les la rue elles soulignent la composition urbaine et le trac des espaces publ
79. tance nationale figurant dans l inventaire f d ral L inventaire f d ral est un inventaire au sens de l art 5 de la loi f d rale sur la protection de la nature et du paysage LPN En vertu de l article premier le but de cette loi est notamment de m nager et de prot ger l aspect caract ristique du paysage et des localit s les sites vocateurs du pass les curiosit s naturelles et les monuments du pays et de promouvoir leur conservation et leur entretien L inventaire f d ral QOOCUTLLL CE WW EO F Lait t E E m ou GLO 705 SK uu H e P TAN o i v TEA As M I v a dE 4 F Pr SP 07 WP LUCA ne Viet Lavaux Objets d importance nationale avec trac historique avec beaucoup de substance Objets d importance nationale avec trac historique avec substance yt D limitations Objets d importance nationale avec trac historique ayant peu ou pas de substance traditionnelle ZZ Objets d importance r gionale avec trac historique avec beaucoup de substance Objets d importance r gionale avec trac historique avec substance Objets d importance r gionale avec trac historique ayant peu ou pas de substance traditionnelle Objets d importance locale avec trac historique avec beaucoup de substance Objets d importance locale avec trac historique avec substance Objets d importance locale avec trac historique ayant peu ou pas de su
80. tant agrandissement ou nouvelle construction doit r pondre la notion d int gration dans le sens d tre incorpor un ensemble Tous les l ments sont donc con us pour former un ensemble homog ne moins de vouloir ou devoir sciemment cr er un l ment qui de par sa fonction se distingue de l ensemble Le projet de restauration d agrandissement ou de nouvelle construction int grera donc dans son implantation sa forme ses mat riaux et ses teintes la notion d ensemble homog ne l en d coule quelques r gles de base e garantir une qualit architecturale de la plus petite la plus grande intervention e distinguer une d marche de restauration et valorisation de l existant d une d marche contemporaine se r f rant aux caract ristiques de l existant e intervenir avec respect et d ontologie sur les b timents mis l inventaire e se r f rer aux typologies et aux identit s locales privil gier les mat riaux historiques et locaux e respecter le caract re des espaces publics 2 3 Am nagements ext rieurs dans la zone centrale espaces publics L espace public contribue la mise en valeur du patrimoine historique architectural et paysager des villages de la zone centrale Les places les rues les chemins la v g tation et le mobilier urbain constituent le vide de r f rence et de qualit des bourgs de Lavaux Ces diff rentes composantes spatiales et paysag res m ritent d tre abord es
81. te et ses ruptures pour y accrocher les vignes en terrasses et y ins rer les villages et hameaux Lavaux a toujours volu lentement ou avec des acc l rations Les changements restent imperceptibles lorsqu ils s inscrivent dans les savoir faire ancestraux utilisant les mat riaux disponibles sur place Les modifications peuvent se r v ler intrusives banalisantes ou destructrices lorsque l on agit avec pr cipitation en introduisant des l ments inadapt s Comment habiter le vignoble et les villages de Lavaux sans les d naturer ni les mus ifier Comment trouver les mat riaux ad quats pour entretenir les constructions anciennes Est il possible de conserver la qualit des espaces publics sans les banaliser par des apports exotiques du pseudo moderne ou du faux vieux Le pr sent guide offre quelques pistes de r flexion afin de ne pas gommer en quelques d cennies ce qui a t patiemment labor pendant un si ce n est des mill naires Denyse Raymond historienne mai 2012 25 2 2 Intervenir dans ce patrimoine exceptionnel 2 21 Quelques r gles de base m La caract ristique principale des villages et hameaux de Lavaux r side dans la remarquable homog n it du construit Les villages forment des ensembles bien identifiables dans le paysage Les seuls b timents qui se distinguent sont la plupart du temps les glises et leur clocher On peut d s lors d finir comme r gle que toute restauration de b timent exis
82. tout en assurant une ventilation et un clairage minimum des locaux S 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture m aL rr viter e les balcons baignoires Pourquoi cela rompt la lecture unitaire du toit P l B m SAAANA AA A TLLLLE eg Are In A viter les protections solaires trop voyantes dans le prolongement de la toiture toile de tente parasol etc Pourquoi e elles accentuent l impact visuel des ouvrages en toiture 2 51 Ouvertures p h Pr f rer e ajourer les combles sur les fa ades pignons et ou des lucarnes et des fen tres de toit type velux e exceptionnellement un balcon baignoire sur un pan de toiture de petite dimension et expos en bordure de toit en relation avec la facade voisine Pourquoi pour r duire le nombre d intervention sur le pan principal de toiture PELLE Pr f rer le prolongement des avant toits faisant office de protection solaire Pourquoi ce dispositif ne cr e pas un volume suppl mentaire en toiture 56 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture 2 51 Ouvertures Exemples de r f rences Rappel de quelques r gles de construction e conserver la forme originelle de la toiture avant toit pente et gabarit pr f rer des ajourements r alis s en priorit sur les fa ades pignons limiter au strict n cessaire l impact des ajourements sur les pans de la toi
83. ts cette d marche afin qu ils prennent le relais autour de leurs habitations Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation les esp ces ou les structures choisies ne v hiculent elles pas une image contraire celle d un bourg rural et historique la silhouette des arbres choisis est elle bien adapt e la fonction que l on veut lui donner au lieu ombre port taille Qui est concern e tous les villages de Lavaux Quelle d marche entreprendre e m thode tude concept projet concours mandat d tude parall le e mandataires architecte paysagiste validation commune canton commission d urbanisme d architecture et du paysage intercommunale coordination propri taires priv s et commune calendrier selon urgence des situations et des plans d investissements Ambiance bucolique Epesses 42 2 4 B timents existant dans la zone centrale fa ades 2 41 Ouvertures fen tres et encadrements z Les ouvertures en facade repr sentent des l ments essentiels dans l apparence du b timent tout en jouant un r le d terminant dans la valeur de l espace int rieur Les ouvertures appartiennent l histoire du b timent et sont marqu es par des savoir faire des techniques de fabrication et de mise en uvre Fen tres et portes constituent un patrimoine menac en raison d une dur e de vie limit e Les
84. ture a ration et ventilation des locaux e tudier dans un projet d ensemble les diff rentes composantes de la toiture dans un souci de sobri t et de simplicit pr server les avant toits sur toutes les facades prot g es par un lambrissage de planches Avant chaque intervention il est n cessaire de s interroger et de trouver les r ponses les plus adapt es la situation la transformation des combles en locaux habitables est elle compatible avec la pr servation du patrimoine et l harmonie du paysage e l intervention en toiture est elle indispensable e l implantation les dimensions et la forme des ouvrages projet s lucarnes fen tres rampantes n affectent elles pas le patrimoine historique e ne peut on pas encore minimiser l impact visuel des ouvrages Qui est concern e tous les villages hameaux et b timents isol s Quelle d marche entreprendre e m thode tude historique relev s et diagnostic de l tat g n ral analyse des caract ristiques des toitures projet architectural e mandataires architecte et Ma tre d tat e validation Commune SIPAL Commission d urbanisme coordination propri taires priv s et Commune Des baies rampantes de petites dimensions et dispos es en bordure de toit vitent de fragmenter la toiture gt a ta Sn 2 5 B timents existant dans la zone centrale toiture 2 52 Mat riaux et couleurs m Les mat riaux et les c
85. vation et de r flexion Etabli dans un tat d esprit de partage et de concertation le guide a pour ambition de contribuer l appropriation progressive du patrimoine de ce territoire par tous ses acteurs ll se veut un guide de bonnes pratiques au service de chacun convaincu qu un tel travail sur le long terme est seul m me de promouvoir une volution qualitative du site class 97 Bibliographie sommaire Denyse Raymond Les maisons rurales du canton de Vaud t 2 Pr alpes Chablais Lavaux Edit par la Soci t suisse des traditions populaires B le 2002 Louis Daniel Perret et Henri Louis Guignard Lutry Arts et Monuments Tome amp II Lutry sous le r gime bernois Tome Ill Histoire de Lutry et des Lutriens Tome IV Ouvrage publi par la Commune de Lutry en novembre 2000 Lavaux Vignoble en terrasses Edit par AILU Domaine viticole du Clos des Moines en D zaley Commune de Puidoux Brochure publi par la Direction des travaux ville de Lausanne 2011 98
86. ventaires d objets d importance nationale L ISOS n est pas exhaustif il est contr l et mis jour r guli rement La d cision d inscrire de modifier ou de retirer des objets revient au Conseil f d ral Cet inventaire repr sente donc une r f rence pour toute intervention dans le milieu b ti et ses prolongements v 4 5 A Aran xJ Villette a Chenaux Y bar R icx Grandvaux d v Epesses a Treytorrens Aanv Cully Chexbres Inventaire des sites construits prot ger en Suisse Chardonne ISOS V J ongny Lac L man te village d int r t national 11 sites village d int r t r gional 2 sites Saint S aphorin Corsier sur Vevey 3 village d int r t local Carte de synth se de l ISOS document sans chelle source http map geo admin ch 1 3 Le guide et les autres instruments L IFP comprend trois types d objets Les objets uniques Objets qui du fait de leur beaut de leur sp cificit ou de leur importance du point de vue scientifique cologique g ographique ou culturel sont uniques en Suisse ou en Europe Les paysages types Il s agit surtout de paysages ruraux proches de l tat naturel qui au sein d une r gion donn e pr sentent des surfaces particuli rement reconnaissables des caract ristiques historico culturelles ou des habitats importants pour la faune et la flore Les monuments naturels s agit d objets uniques de
87. vue paysager elles assurent au grand paysage lisibilit et structuration du territoire Enjeux Les dispositions l gales r gissant ces territoires sont garantes que le Bien ne sera pas expos des pressions importantes mena ant l int grit du site Cependant certains risques subsistent notamment une perte de l identit rurale des hameaux engendr e par un d s quilibre entre l habitation croissante et le secteur primaire en perte de vitesse un mitage du territoire agricole par des installations mal int gr es leur milieu ferme de colonisation silo hangar etc e une implantation abusive d quipements collectifs commerciaux touristiques ou de loisirs dont la fr quentation engendrerait une importante pression humaine sur la faune et la nature 1 44 La zone tampon m La zone tampon l arri re pays rural EJ L implantation d quipements importants risque d engendrer un mitage du territoire et une forte pression humaine sur l environnement 16 1 5 Apercu d un cadre b ti caract ristique Caract ristiques Dans les villages principalement viticoles tels qu Epesses Riex ou Grandvaux le tissu b ti est principalement compos de maisons vigneronnes Ces b tisses se serrent les unes contre les autres le long des espaces publics dans un souci d conomie du terrain Elles forment ainsi des villages compacts entour s de vignes exploit es dans bien des cas jusqu au pied des faca

guide architectural - Lavaux

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