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Or vert contre or jaune Quel avenir pour la Guyane

1. Approuague 1930 9 Comt 847 2 Iracoubo 12 3 Kourou 5 3 Mana 3152 9 Maroni 3871 8 Oyapock 509 9 Sinnamary 11423 Total 11 472 6 Lin aires impact s par l activit mini re po N Lin aires impact s directement Aval lin aires potentiellement impact s __ Bassins versants Z Lin aires Lin aires travaill s aval A prouague 245 4 758 8 LT Comt 748 3848 Iracoubo AT 138 7 Kourou 0 9 1086 Mana 347 8 1055 8 R serve de Moninbo BP 7002 DS En 0 E _Oyapock mt ses de TONF Cayenne Pour Echelle 1 2 100 000e Sinnamary 141 4 326 0 Source CIRAD ONF OSANA DANa T T TOTAL 1 332 8 4671 7 en Km 87 Activit l gale activit clandestine EM Activit clandestine EM Activit l gale y compris hors titre Permis miniers attribu s DRIRE Nov 2005 Anciens permis miniers DRIRE 1999 2005 e 30 60 Kilom tres R serve de Montabo BP 7002 87307 Cayenne Cedex DANS e Li R alisation Atelier de Cartographie CRT de l ONF Cayenne PJoubem Echelle 1 2 100 000e Projet K Dose Ue_natBilan_patri DEDNE monla bilan_patrimantal apr 88 Annexe II Communiqu de presse du 13 mars 2007 Collectif de soutien aux Am rindiens du Haut Maroni GUYANE FRANCAISE AMERINDIENS Collectif de soutien aux Am rindiens du Haut Maroni Communiqu de presse 13 03 07 Malgr une deman
2. cologique de la rivi re Sapoka d ici 2015 Plus vers le littoral trois secteurs attirent l attention l ouest l on constate que les abords de la R serve Biologique de Lucifer D kou D kou espace naturel d j prot g au niveau r glementaire a vu depuis des ann es s implanter de nombreux permis miniers y compris industriels scindant la r serve en deux parties De plus au nord de la r serve deux immenses permis attribu s la soci t Newmont entrent en concurrence avec d autres enjeux li s la protection des ressources en eau notamment de la rivi re Mana consid r e encore tr s r cemment comme l une des rivi res les plus sauvages de la r gion la protection du milieu forestier et les activit s touristiques Notons galement que ces permis jouxtent la r serve biologique La r gion de St Elie fait galement appara tre une superposition entre les enjeux miniers et les autres activit s Plusieurs permis miniers y ont t effectivement d livr s Un point sensible se fait galement jour dans le bassin versant du Kourou Ce secteur a t identifi comme un gisement minier potentiel Il entre directement en concurrence avec le p rim tre de protection d un captage d eau rapproch mais aussi avec une zone de droit d usages Ce secteur fait galement l objet d une activit touristique Enfin le dernier point noir flagrant se situe l est de la r gion il s agit des zones forts enjeux de
3. 1 mois Consultation des chefs de services et du maire 1 mois pour r pondre Simultan e avec enqu te Mise en concurrence sauf PER 1 mois Simultan e avec enqu te pr existant Consultation de la commission 2 mois des mines Transmission du dossier la DGEMP 4 mois c fin enqu te Instruction locale 5 mois Consultations internes 3 semaines Consultation du Conseil G n ral 3 mois des Mines AM d octroi 1 semaine Proc dure compl te 9 mois 2 Proc dure d ouverture des travaux Phases de l instruction D lais op rationnels Observations D p t du dossier recevabilit 1 mois Enqu te publique D signation enqu teur 1 mois Dur e minimale enqu te 1 mois Dur e maximale enqu te 3 mois 3 5 mois entre saisine du TA et r ception du rapport Consultation des chefs de services et du maire 1 mois pour r pondre Simultan e avec enqu te Consultation du CDH 1 2 mois 98 AP ouverture de travaux 2 semaines Instruction locale 6 mois et 1 2 ou 8 mois et 1 2 selon la dur e de l enqu te Compte tenu de l existence de la Commission des Mines il est pr vu de supprimer la consultation du CDH La loi ne para t pas soumettre l ouverture des travaux la consultation de la commission Cependant rien n interdit au Pr fet de la consulter 5 4 Concession Il
4. C est avec les deux guerres mondiales et le cours bas de l or que l exploitation de cette ressource devient moins courue Mais avec la remont e des cours du m tal jaune une seconde vague de l exploitation de l or s enclenche d abord tr s timidement la fin des ann es 70 pour se faire de plus en plus fi vreuse partir des ann es 80 Enfin l inventaire des ressources mini res conduit par le Bureau de Recherches G ologiques et Mini res BRGM dans les ann es quatre vingt dix a mis en vidence les potentialit s du d partement et attir les soci t s mini res internationales int ress es par les gisements d or primaire L investissement financier cons quent de l tat dans ces prospections de l ordre de 45 millions d euros Rapport de mission IGE CGM IGA 2008 36 5 millions d euros selon les chiffres de l IEDOM a permis au BRGM de dresser une carte relativement pr cise des gisements du sol et sous sol http gisguyane brgm fr gis_guyane htm Ces zones de potentiel minier repr sentent pr s de 24 100 km soit 28 du territoire de la Guyane Taubira 2000 Deux zones se distinguent clairement Une premi re zone au nord du d partement s tend d est en ouest de Ouanary en passant par Kaw R gina et Cacao puis vers Kokioko Paul Isnard et enfin Grand Santi La seconde zone plus large se situe plus au sud Elle s tend de Camopi l est jusqu Sa l puis vers Repentir et Sophie pour rejoindre Papa chton Y
5. Granville d s 1979 gt A1 R gion c ti re ouest de Saint Laurent Mana la s rie d tritique de base recouvre de vastes surfaces Il s agit de la zone la moins arros e de Guyane 2000 2500 mm par an La flore et l avifaune pr sentent des affinit s surinamiennes gt A2 R gion c ti re centrale de Cayenne Iracoubo r gion m diane de grandes savanes qui peut tre subdivis e en deux sous r gions suivant un gradient pluviom trique A2 a Sous r gion de Kourou Iracoubo pluviom trie moyenne lt 3000 mm A2 b Sous r gion de Tonate Cayenne forte pluviom trie 3000 3700 mm gt A3 R gion c ti re est de Mahury Oyapock vaste zone hydromorphe recouverte de grands marais de for ts mar cageuses pinots et de mangroves Tr s forte pluviom trie gt 3500 mm Flore et faune affinit s amazoniennes 110 B La cha ne septentrionale ou synclinorium du nord L ensemble g ologique Ce vaste synclinorium est constitu d un remplissage s dimentaire pal oprot rozo que reposant sur des roches volcaniques Il forme une bande troite au niveau de l Ile de Cayenne s largit en arc de cercle vers l ouest et compose une succession de cha nes et de massifs l est Il est d limit au sud par le massif granito gneissique central et au nord par les terrains s dimentaires r cents de la plaine c ti re Les cha nons du Paramaca qui peuvent atteindre 300 m tres d altitude
6. environnement L 341 1 et comme rappel dans le code minier dans chaque d partement des monuments naturels et des sites dont la conservation ou la pr servation pr sente au point de vue artistique historique scientifique l gendaire ou pittoresque un int r t g n ral font l objet d une liste L inscription du site sur la liste entraine sur les terrains compris dans les limites fix es par arr t l obligation pour les int ress s de ne pas proc der des travaux autres que ceux d exploitation courante en ce qui concerne les fonds ruraux et d entretien normal en ce qui concerne les constructions sans en avoir avis quatre mois l avance l administration de leur intention gt Les sites inscrits et class s b n ficient donc d une protection l gard de toute activit mini re Cela concerne notamment le site des Abattis Cottica sur la commune de Papa chton La loi Littoral Les communes littorales qui sont riveraines de l oc an Atlantique des tangs sal s et des plans d eau int rieurs d une superficie sup rieure 1 000 hectares et celles riveraines des estuaires et des deltas lorsqu elles sont situ es en aval de la limite de salure des eaux sont concern es par les dispositions pr vues par la loi Littoral du 3 janvier 1986 codifi e au code de l urbanisme L article L146 4 du code de l urbanisme dispose qu en dehors des espaces urbanis s les constructions ou installations sont in
7. nous continuerons donc revendiquer nos droits cr ation d une commune wayana maintien de l arr t pr fectoral de 1970 r vision du zonage du parc amazonien et r trocession du foncier aux Am rindiens Cette revendication a pris la forme d une requ te d pos e par le Gran Man aupr s de l attach de la ministre Mme la Ministre de l cologie et du d veloppement durable en d placement en Guyane Pr fecture de Guyane rue Fiedmont 97 300 Cayenne Madame la Ministre A l occasion de l enqu te publique relative la cr ation du Parc national amazonien de Guyane les am rindiens Wayana et Teko du Haut Maroni ont exprim dans leur p tition un refus motiv Tout au long des travaux de pr paration du projet les Communaut s am rindiennes ont souhait tre prot g es du fl au de l orpaillage Au regard du contexte terrible que vous connaissez et que vivent ces 89 citoyens depuis plusieurs ann es la meilleure des r ponses aurait t de d limiter le coeur de Parc proximit de leurs lieux de vie conform ment leur demande Nous signalons votre attention que la requ te de ces populations a t rapport e par MM Les Commissaires enqu teurs qui ont sugg r d y donner droit Tout au contraire dans le zonage finalement retenu par l administration les limites de la zone coeur de parc se situent grande distance des lieux de vie et d activit Les villages se trouvent ainsi dans des
8. tre interdites et bannies ou strictement encadr es pour celles s exer ant d j C est en tout cas en ce sens qu ont plaid et plaideront les associations de protection de la nature e 2 Les r serves naturelles nationales et r gionales Sept r serves naturelles six r serves nationales l Amana l le du Grand Conn table les Marais de Kaw Roura les Nouragues la Trinit le Mont Grand Matoury et une r serve naturelle r gionale Tr sor permettent d assurer la protection de pr s de 300 000 ha essentiellement terrestres Les d crets de cr ation des six r serves naturelles nationales pr voient explicitement l interdiction de toute activit de recherche ou d exploitation mini re Les territoires de ces r serves se trouvent donc r glementairement exclus de toute exploitation mini re Il en est de m me pour la r serve naturelle r gionale de Tr sor L article 8 du d cret pr fectoral n 598 1D 4B indique que toute activit de recherche ou d exploitation mini re est interdite dans la r serve L article poursuit en pr cisant que l activit industrielle est galement proscrite N anmoins d une mani re g n rale et pour l avenir il faut rappeler que pour les r serves naturelles r gionales les arr t s de cr ation ne mentionnent pas l interdiction ou la r glementation des activit s chasse p che et extraction de mat riaux Les sites inscrits et class s Selon le code de l
9. 2 semaines Instruction locale 6 mois et 1 2 ou 8 mois et 1 2 selon la dur e de l enqu te Compte tenu de l existence de la Commission des Mines il est pr vu de supprimer la consultation du CDH VI Contr les effectu s par la DRIRE Les contr les sont en g n ral effectu s par la DRIRE conjointement et en coordination avec la gendarmerie et la Brigade Nature de l ONF 6 1 Constatations effectu es 99 Les constatations portent sur la r gularit de l exploitation au regard de la l gislation mini re d tention de titre minier la situation des personnels au regard de la l gislation relative l introduction de main d uvre trang re au respect des r gles de l art s curit environnement distillation du mercure etc 6 2 Suites administratives ou judiciaires donn es a Les suites judiciaires concernent essentiellement e Les infractions aux dispositions du Code Minier absence de titre non respect des prescriptions techniques e Les infractions aux dispositions de la r glementation sur la protection de l environnement Loi sur l eau e Les infractions aux dispositions relatives la situation des trangers sur le territoire et au Code du Travail Ce sont le plus souvent ces derni res qui font l objet de proc s verbaux car difficilement contestables qui donnent lieu un traitement plus rapide de la justice et dont les sanctions sont les plus dissuasive
10. Code Minier et d crets pr cit s ont pour objectif d obtenir a minima de l exploitant par l application stricte de prescriptions techniques e la localisation et la mat rialisation des limites du titre e une d forestation minimale e le traitement des rejets par d cantation ou recyclage e en cas d utilisation de mercures pr cautions maximales interdiction de rejet obligation a minima d utilisation d un distillateur retorte en cas de traitement sur site de l amalgame e limination des d chets e dispositions sanitaires et de s curit pour le personnel e remise en tat des lieux apr s exploitation I Les diff rentes natures de titres miniers Il existe deux cat gories de titres selon le type d activit envisag exploitation ou recherche 1 1 Recherche Les travaux de recherches de mines ne peuvent tre entrepris que e soit par le propri taire de la surface ou son gestionnaire pour le domaine public ou avec son consentement apr s d claration au Pr fet e soit en vertu d un permis exclusif de recherche Ces travaux de recherches visent caract riser un gisement en vue de demander ult rieurement un titre d exploitation AEX PEX ou concession voir ci apr s a Autorisation de recherche mini re ARM accord e par l ONF sur le domaine forestier priv de l Etat L ONF en tant que mandataire de l Etat propri taire est ainsi amen accorder des autorisations de recherches
11. Pour plus d informations ce sujet voir la note synth tique de la DRIRE Antilles Guyane r alis e en janvier 2003 pr sent e en Annexe III Cette juxtaposition de permis rend la lecture du droit minier particuli rement difficile d acc s en Outre mer et entretient un flou autour des proc dures respecter Un tableau r capitulatif permet de cerner les principales incoh rences des r gimes tablis PER Concession PEX AEX D cision Arr t du ministre D cret en Conseil Arr t du ministre Arr t pr fectoral administrative en charge des d Etat en charge des mines mines Superficie Fonction du titre Fonction du titre Fonction du titre 1 km contours carr Dur e 5 ans maximum 50 ans maximum 5 ans maximum 4 ans maximum renouvelables 2 prolongation sur 25 renouvelables 2 renouvelable 1 fois fois pour 5 ans au ans maximum par fois pour 5 ans au pour 4 ans au plus plus la suite plus Mise en Oui sauf exceptions Oui sauf PER en Oui sauf PER Non concurrence sp cifiques la cours pr alable Guyane L article 33 renvoie aux articles 24 26 du d cret L article 18 du d cret n 2006 648 du 2 juin 2006 relatif aux titres miniers et aux titres de stockage souterrain pr cise que la demande de permis exclusif de recherches M est r gi par les dispositions particuli res suivantes dans le d partement de la Guyane 1 La demande n
12. cret n 2001 204 du 6 mars 2001 relatif aux autorisations d exploitation de mines dans les d partements d outre mer selon lequel les r gles de proc dure pr vues par les articles R 214 6 R 214 56 ne sont pas applicables aux installations ouvrages travaux et activit s figurant dans ces rubriques lesquelles sont r gies par des dispositions particuli res gt en l esp ce celles du d cret pr cit exclusive de toute autre en mati re de police de l eau et des milieux aquatiques En cons quence au plan proc dural l incidence du projet de travaux de recherche ou d exploitation mini re sur les eaux doit tre appr ci non dans le cadre du document d incidences aquatiques C env art R 214 6 ou 32 mais exclusivement selon les termes de l article 5 du d cret pr cit La demande d autorisation d exploitation est assortie d un dossier comportant outre les documents mentionn s aux articles 6 et 7 du pr sent d cret les pi ces n cessaires l identification du demandeur le programme des travaux envisag s un document cartographique et une notice d impact indiquant les incidences ventuelles des travaux projet s sur l environnement et les conditions dans lesquelles l op ration projet e prend en compte les pr occupations d environnement notamment au regard des int r ts mentionn s l article L 211 1 du code de l environnement Les modalit s techniques de pr sentation de la demande et de ses annexes
13. des quelques tentatives de planification non opposable Projet d Actions Strat giques de l tat en R gion issu de l administration et Sch ma d Am nagement R gional labor par la R gion Guyane sont autant d exemples d une perception souvent d s quilibr e de l administration L orpaillage l gal et clandestin tend galement remonter le long du fleuve Maroni en zone de libre adh sion du Parc Amazonien Afin de se pr server de cette activit les populations am rindiennes se sont exprim es au moment de l enqu te publique pour l int gration de leurs territoires la zone c ur du parc Sk n PE ed eoan Barge surle fleuve Maroni Mai 2098 m Ioa Mgross uvre Cette demande avait d ailleurs t reprise par les commissaires enqu teurs mais malheureusement l tat n a pas retenu cette proposition La Ministre de l cologie de l poque Mme Nelly OLIN s tait engag e acc der leur demande d s que possible Mais l avenir des arr t s de 1970 et 1977 fixant les limites du territoire indien et qui doit prot ger les populations am rindiennes est incertain et rien ne dit que ces territoires vitaux seront encore prot g s de l exploitation aurif re dans les quelques ann es venir Annexe II Communiqu de presse Collectif de soutien aux Am rindiens du Haut Maroni 13 mars 2007 La zone c ur du parc amazonien elle m me zone o la protection de la nature est la plus
14. la faiblesse de ces documents les rend inadapt s aux enjeux en pr sence notamment en ce qui concerne des PER dont la superficie est parfois gigantesque L instruction et la lisibilit des dossiers lorsque plusieurs demandes d autorisations se superposent AEX ou PEX AOTM et ICPE est complexe et source potentielle de mauvaise appr ciation Le public a d mal appr hender les diff rences subtiles entre les exigences administratives dans les diff rents dossiers et peut par exemple parfois mettre un avis dans le cadre d une proc dure d enqu te publique qui sera cart dans le cadre du traitement d un dossier AOTM alors qu il aurait t retenu pour un dossier ICPE Certaines soci t s ont un passif environnemental notoire ou des capacit s techniques et financi res limit es pour mener bien leurs travaux d exploitation Pourtant elles continuent de se voir octroyer des autorisations et permis en d pit du bon sens Cette situation ne les encouragent pas am liorer leurs pratiques et d savantage les professionnels qui investissent pour g n rer moins de nuisances environnementales Jusqu l ann e derni re encore pour les AEX les membres de la commission d partementale des mines dont les associations de protection de l environnement guyanaises taient consult s sur la base de fiches extr mement succinctes qui ne permettaient en aucun cas de donner un avis clair sur les dossiers soumis par l administr
15. re vers des techniques de r duction des impacts sur l environnement et la nature Ceci implique aussi d am liorer la connaissance quant ces techniques en respectant n anmoins certains principes pour ne pas faire de la Guyane un laboratoire grand chelle e La question de l acc s aux sites miniers devra galement tre abord e par le sch ma d partemental d orientation mini re Il est admis que le d veloppement de pistes et de routes dans le milieu forestier a pour corollaire l av nement d activit s n fastes pour les milieux et les esp ces chasse coupes ill gales installation de camps d orpaillage ill gaux Il n est donc pas souhaitable que chaque site soit desservi par un axe routier propre Il faudra construire une vision raisonn e et raisonnable quant aux voies de transports Les mesures propos es pour l activit mini re e La deuxi me partie de ce document a mis en exergue un certain nombre de contradictions ambigu t s et dysfonctionnements quant l application du code minier en Guyane Aussi il convient de rem dier cette situation en r formant les lois et la r glementation pour les adapter la r alit de terrain En l absence de ce travail de r forme et d adaptation des dispositions entourant l activit mini re et le fonctionnement administratif il est clair que le sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane se retrouverait d s quilibr FNE le GEPOG et le Com
16. s dans cet article Il n y a ainsi aucun principe d ind pendance des l gislations qui pourrait tre oppos en faveur d un droit ou titre minier qui ne respecterait pas le droit de la protection de la nature De mani re plus particuli re le code minier fait explicitement et directement r f rence au respect des articles L 331 1 L 332 1 et L 341 1 du code de l environnement relatifs aux parcs nationaux Un parc national peut tre cr partir d espaces terrestres ou maritimes lorsque le milieu naturel particuli rement la faune la flore le sol le sous sol l atmosph re et les eaux les paysages et le cas ch ant le patrimoine culturel qu ils comportent pr sentent un int r t sp cial et qu il importe d en assurer la protection en les pr servant des d gradations et des atteintes susceptibles d en alt rer la diversit la composition l aspect et l volution Il est compos d un ou plusieurs c urs d finis comme les espaces terrestres et maritimes prot ger ainsi que d une aire d adh sion d finie comme tout ou partie du territoire des communes qui ayant vocation faire partie du parc national en raison notamment de leur continuit g ographique ou de leur solidarit cologique avec le coeur ont d cid d adh rer la charte du parc national et de concourir volontairement cette protection Il peut comprendre des espaces appartenant au domaine public maritime et aux eaux sous souverainet de
17. sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane Le territoire guyanais bien qu essentiellement recouvert par la for t pr sente surtout sur sa frange littorale des activit s humaines diverses Or comme voqu e dans la premi re partie de ce dossier l exploitation de l or est une activit vorace en espace et en eau et susceptible d engendrer des pollutions et des nuisances Il convient ainsi de pr munir certaines autres activit s de ces nuisances des risques de pollutions et des impacts n gatifs de l extraction de l or l occasion de cette expertise FNE le GEPOG et le Comit Fran ais de l UICN ont recherch ces autres variables qui sont impact es par l activit mini re sur le territoire guyanais variables qui sont repr sentatives d enjeux forts d terminants et sp cifiques la Guyane 50 Carte n 1 Enjeux conomiques St Georges d Oyapock 20 40 Kilom tres tt Zones agricoles MM actuelle EM attribuable court terme B Zone urbanis e o urbaniser __ Permis attribu s ONF Juillet 2008 EM Min ralisation bauxite BRGM 1998 _ Min ralisation aurif re BRGM 1998 Projet or vert contre or jaune FNE GEPOG Comit fran ais de l UICN Lee Domaine forestier permanent Sources DAF DDE DRIRE BRGM ONF PASER Projet d Action Strat gique i H des Services de l Etat en R gion Documents d urbanismes en Cours de validation R alisation Atelier de cartogr
18. tat La Semaine Guyanaise 2008 la majorit des exploitations l gales d or ne respectent pas la l gislation en vigueur en mati re de d clarations d ouverture de travaux miniers et de prise en compte des aspects de protection de la nature et de l environnement voir partie II Grille d analyse des permis miniers 1 4 Jusque dans les espaces naturels prot g s La for t de Guyane est l un des derniers massifs quatoriaux n o tropicaux quasi intacts et couvre pr s de 95 de la surface du d partement La mangrove s tend sur une large bande c ti re tandis que les terres int rieures sont couvertes d une for t dense humide quatoriale Ces for ts abritent une faune et une flore extr mement diversifi es parfois rares et menac es plus de 5 000 esp ces v g tales et plus de 1 600 esp ces de vert br s terrestres et aquatiques Ce ne sont pas moins de 300 000 esp ces d insectes principalement des Col opt res et des L pidopt res qui ont t identifi es Chaque exp dition scientifique permet par ailleurs de faire de nouvelles d couvertes En guise de comparaison avec la biodiversit hexagonale rappelons qu il y a en moyenne autant d esp ces d arbres sur un hectare de for t guyanaise que sur l ensemble du territoire m tropolitain Face ce constat et bien consciente du joyau que repr sente la for t tropicale humide la France a mis en place plusieurs outils nationaux et internationaux de protection de la f
19. 146 6 sont pr serv s d s lors qu ils constituent un site ou un paysage remarquable ou caract ristique du patrimoine naturel et culturel du littoral sont n cessaires au maintien des quilibres biologiques ou pr sentent un int r t cologique a Les dunes les landes c ti res les plages et les lidos les estrans les falaises et les abords de celles ci b Les for ts et zones bois es proches du rivage de la mer et des plans d eau int rieurs d une superficie sup rieure 1 000 hectares c Les lots inhabit s d Les parties naturelles des estuaires des rias ou abers et des caps e Les marais les vasi res les tourbi res les plans d eau les zones humides et milieux temporairement immerg s f Les milieux abritant des concentrations naturelles d esp ces animales ou v g tales telles que les herbiers les fray res les nourrisseries et les gisements naturels de coquillages vivants les espaces d limit s pour conserver les esp ces en application de l article 4 de la loi n 76 629 du 10 juillet 1976 et les zones de repos de nidification et de gagnage de l avifaune d sign e par la directive europ enne n 79 409 du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages 36 Les constructions li es l exploitation mini re devront aussi tre conformes au plan local d urbanisme PLU s il y en a un art L 123 1 et suivants C Urb Celui ci peut en effet pr ciser la vocation des zones qu il d fini
20. 5 tonnes d or export s cette ann e l n auront rapport que 292 000 euros aux collectivit s locales propos des diff rentes taxes le rapport Taubira pr sentait les estimations suivantes pour l ann e 1999 Communes D partement R gion Etat Imp t sur les soci t s ou sur n d le revenu BIC Redevances mini res 0 625 MF 0 15 MF Redevance ONF 1 2 MF Taxe sur le gasoil 3 8 MF 3 8 MF 4 12 MF Octroi de mer n d Taxe sur les m taux pr cieux 1MF La d put e concluait ainsi Ainsi peut on valuer tr s approximativement la fiscalit per ue sur les entreprises aurif res dans une fourchette entre 15 et 35 millions de francs soit entre 2 3 et 5 3 millions d euros soit 5 15 du chiffre d affaires officiel du secteur mais seulement 3 7 de son chiffre d affaires r el estim Et derri re ces chiffres se cache aussi une autre v rit l exploitation aurif re sans encadrement r glementaire et sans cadre prospectif n est pas une activit pouvant contribuer au d veloppement durable de la Guyane L or est une ressource qui s puise Quel avenir y aura t il en Guyane quand son territoire aura t saccag Loin de toute utopie FNE le GEPOG et le Comit fran ais de l UICN restent intimement convaincus qu il existe des solutions qui permettent de combiner la protection d une richesse et d une diversit biologique inestimables et la mise en place
21. 672 kilom tres aval qui sont impact s par les activit s aurif res ONF 2006 Annexe I Surfaces travaill es par l activit mini re en 1990 2000 et 2006 Lin aires impact s par l activit mini re Sources CIRAD ONF Mai 2006 1 2 Des techniques particuli res Il existe plusieurs types de gisement aurif re l or primaire et l or alluvionnaire e l or primaire correspond l or emprisonn dans les roches proches de la surface ou en profondeur L or peut se trouver dans la roche m re du filon ce qu on appelle des roches dures Il y est pr sent sous une forme complex e et est alors tr s difficile exploiter On peut galement le retrouver en surface des roches dures surface qui sont alt r es Dans ce cas son exploitation est beaucoup plus facile et se fait souvent par cyanuration L exploitation de l or primaire s apparente l exploitation d une carri re Apr s le d frichement de la for t sur des surfaces importantes permettant l installation de l usine de traitements des roches des b timents annexes des sites de d cantation des boues et du stockage des st riles des fosses profondes sont alors creus es Ce type d exploitation demande le remaniement de tonnes de roches et par cons quent entra ne une forte modification du paysage La prospection et l exploitation de ces gisements d or primaire sont encore assez rares en Guyane En effet ces travaux demandent des d lais de r alisati
22. SCHEMA DEPARTEMENTAL DES CARRIERES MODE D EMPLOI sssssssesne sen eneeenennesnesnesmenmemennn 42 3 3 VERS UN SCHEMA DEPARTEMENTAL D ORIENTATION MINIERE DE LA GUYANE ssssssssssssssssrrrrrrssrrrrrrrrsene 44 3 3 1 Le march mondial de l or siennes 44 3 3 2 Perspectives d volution du march 45 323 3 La Droduction QUYanalse siriasi iterii E Aeris E iNET A EAEE AEE AEEA past retient ts AEE 46 3 3 4 Les op rateurs miniers du d partement 4 47 3 3 5 La fili re clandestine raara E ror LEE EELEE EKETE EENET Or EEEIEE ENE ERA 48 3 3 6 Inventaire des ressources aurif res connues et analyse de leur int r t 49 3 4 VERS UNE APPROCHE TERRITORIALE DES ENJEUX n s ser eseeeeeneneeeneneeenenneenesmenemenennn 50 3 4 1 Les enjeux sanitaires la protection des ressources en eau 52 3 4 2 Les enjeux CCONDNQUER 2115100 revr ritin a hitid I PEN ENE EE EE de tte rue TER eee d 54 3 43 Les enjeux culturel essre esre E caen nessnesen enr mere tine casa ones sa sue 56 3 44 3 Les enjeux cologique Sirisiri aai Ne ee nn Late AR RRE EE EEE an ts 59 3 5 OR VERT CONTRE OR JAUNE LES RESULTATS ins rer eseeneeeneneeemeneeemeneeenesnesmemenennn 68 3 5 1 Enjeux de protection des milieux et des activit s humaines 68 3 5 2 Enjeux de conservation et exploitation mini re VV 72 3 5 3 Les conflits d ENJEUX r trotini rsrsr stade ne te ne es er De none ne ten the dns AES bee
23. Saisine du Oui Non CODERST Saisine de la Non Non CDM Saisine du Non Non CGM Ainsi pour les Concessions les PEX et une partie des PER la proc dure d AOTM donnera lieu tude d impact et enqu te publique Ceci constitue une garantie suffisante pour ne pas exiger la mise en place de ces r gles au stade de l octroi des titres o elles seraient par ailleurs moins pertinentes car ce sont l exploitation et les travaux qui posent probl mes Par contre pour les PER aboutissant des travaux entra nant un volume de terrassement inf rieur 20 000 m ou effectu s sur des terrains humides ou des marais le r gime en place pr voit une simple notice d impact sans consultation du public Enfin les travaux encadr s par des AEX ne n cessitent pas d AOTM En effet l article 68 7 du code minier pr cise que l article 83 du code minier ne s applique pas aux AEX Ainsi rien ne vient contrebalancer la l g ret de la proc dure mise en place pour les AEX Pire l article 2 du d cret n 2001 204 du 6 mars 2001 dispose Le pr sent d cret est au nombre des mesures prises pour l application des articles susvis s du code de l environnement et sp cialement de la nomenclature annex e au d cret no 93 743 du 29 mars 1993 susvis Sous r serve des proc dures sp cifiques qu il comporte et qui se substituent celles du d cret no 93 742 du 29 mars 1993 susvis les d clarations et autorisations
24. apr s un rappel sur les principales dispositions issues du code minier et sur les proc dures existantes ce seront essentiellement les points probl matiques relev s durant les travaux de recherche r alis s en 2007 et en 2008 par les associations autour de cas pratiques qui seront approfondis 2 1 Rappel des principales dispositions issues du code minier Applicable uniquement en m tropole jusqu en 1998 le code minier a t tendu aux d partements d Outre mer par la loi n 98 297 du 21 avril 1998 JORF du 22 Avril 1998 sous r serve de certaines adaptations li es la sp cificit de ces d partements notamment en ce qui concerne les autorisations et permis d exploitation Le permis d exploitation qui avait t institu par une loi du 16 juin 1927 pour faciliter la mise en exploitation d une richesse trop limit e pour faire l objet d une concession a t supprim par la loi du 15 juillet 1994 JORF du 16 Juillet 1994 Cependant la loi du 21 avril 1998 portant extension partielle du code minier dans les d partements d Outre mer a repris le concept pour le transposer dans ces collectivit s en y ajoutant l autorisation d exploitation notion inconnue en m tropole exception sont exclus les hydrocarbures liquides ou gazeux Autorisation et permis d exploiter s ajoutent donc en Outre mer la concession et l exploitation d tat seuls r gimes applicables en m tropole pour encadrer l exploitation mini re Ce q
25. commission rendra souvent un avis favorable en d pit de la position des associations de protection de l environnement Mais la politique de la chaise vide n a jamais t une bonne solution et les repr sentants associatifs continuent de si ger et d apporter leur sensibilit lors des discussions Probl mes principaux d cel s 1 Plusieurs autorit s sont comp tentes pour d livrer les titres et droit d exploiter pr vus par le code minier pr fet ministre Cette situation est peu lisible et ne permet pas d avoir une vision globale et transversale des autorisations d livr es des conditions d octroi de ces actes et des prescriptions techniques qui y sont associ es 2 L article 3 du d cret n 2006 649 du 2 juin 2006 pr voit la tenue d une enqu te publique pour l ouverture de travaux de recherches de mines autres que les hydrocarbures liquides ou gazeux lorsqu il est pr vu que les travaux provoquent un terrassement total d un volume sup rieur 20 000 m tres cubes ou entra nent la dissolution de certaines couches du sous sol sauf en ce qui concerne le d partement de la Guyane sur des terrains humides ou des marais Celles ci seraient ainsi simplement soumises d claration article 5 du m me d cret Cette exception pour la Guyane ne se justifie pas les zones humides ou mar cageuses y sont tout aussi sensibles qu en m tropole L exception pr vue ne prend ainsi en compte que des int r ts conomiques et la de
26. d pos aupr s des services de la Pr fecture Ledit dossier est transmis par le Pr fet aux chefs de services int ress s au maire de la commune sur le territoire de laquelle les travaux sont pr vus La demande d autorisation est soumise enqu te publique d une dur e de trois mois Lorsque le demandeur est en mesure de d poser simultan ment la demande de PEX et la demande d ouverture de travaux il peut solliciter le b n fice de l enqu te publique unique pr vue l article 68 16 du Code Minier ce cas ne s applique qu aux PEX Le refus d autorisation est pris par un arr t motiv du Pr fet S il y a d cision d autorisation le Pr fet fait conna tre aux demandeurs les prescriptions sp ciales dont il entend assortir son arr t le demandeur dispose d un d lai de 15 jours pour pr senter ses observations par crit 96 V D lais indicatifs de traitement des demandes de titres miniers Les d lais qui suivent ne sont pas des d lais imp ratifs de valeur r glementaire mais ont un caract re purement indicatif et ce titre servent de r f rence g n rale et sont respect s d s lors que le dossier ne pose pas de probl me particulier 5 1 AEX r gime de droit commun sans superposition Phases de l instruction D lais op rationnels Observations D p t du dossier recevabilit 1 mois Consultation des services et du 1 mois pour r pondre A lancer d s c
27. e un droit immobilier distinct de la propri t de la surface et ce droit n est pas susceptible d hypoth que article 36 du Code Minier b Permis d exploitation PEX 93 La superficie est libre le contour est de forme libre La dur e de validit initiale est de 5 ans au plus il peut y avoir jusqu deux renouvellements d une dur e de 5 ans maximum chacun Il est d livr par arr t du ministre charg des mines apr s enqu te publique sur avis conforme du Conseil G n ral des Mines et mise en concurrence sauf si la demande de PEX d coule d un PER ou bien si la demande couvre une surface inf rieure ou gale 50 km2 Lorsqu un inventeur n obtient pas le permis d exploitation d une mine la d cision d octroi de ce permis fixe l indemnit qui lui est due par le d tenteur article 68 18 du Code Minier c Autorisation d exploitation AEX L autorisation d exploitation a t con ue pour r pondre aux sp cificit s de l exploitation artisanale La superficie est de 1 km2 maximum le contour est de forme carr e 1 km x 1 km ou bien rectangulaire 0 5 km x 2 km La dur e de validit initiale est de 4 ans maximum il peut y avoir un unique renouvellement d une dur e de 4 ans maximum Elle est d livr e par le Pr fet Nul ne peut obtenir dans un m me d partement d Outre Mer sur une p riode de 4 ans plus de trois autorisations d exploitation Une AEX contrairement aux autr
28. en or et en bauxite mais galement comme un secteur important pour la protection de la biodiversit Une ZNIEFF de type II a d ores et d j t instaur e et ce secteur selon les inventaires naturalistes men s constitue un espace digne d int r t pour la protection d enjeux cologiques Une partie des Montagnes Fran aises a aussi t retenue dans le cadre du SAR en tant que zone de protection forte 72 Carte n 8 Conflits d enjeux Enjeux de protection sur les secteurs enjeux miniers hors zone d j prot g e EE 4 8 EN 3 En 2 1 E Zone d extension maximale du 40 Kilom tres Parc Amazonien de Guyane Projet or vert contre or jaune FNE GEPOG Comit fran ais de l UICN m P rim tre de protection du milieu Sources DIREN BRGM ONF naturel existant R alisation Atelier de cartographie de l ONF Cayenne PJ Date 17 07 2008 73 Enfin toujours l ouest de la Guyane un dernier point sensible appara t au sud de Saint Laurent du Maroni Ici le gisement aurif re se trouve confront la pr sence d une zone de droits d usage et des activit s agricoles actuelles et venir Au centre de la Guyane une concurrence forte entre l activit mini re et les autres enjeux appara t galement aux abords du bourg de Sa l Celui ci est tr s largement couvert par une ZNIEFF de type II et plusieurs ZNIEFF de type I Sa l porte d entr e du Parc amazonien de Guyane constitue
29. environnement 1g Celle pr vue par le code de l environnement articles L 123 1 et suivants comme pr vu l article 13 du d cret n 2006 649 du 2 juin 2006 19 Conseil D partemental de l Environnement des Risques Sanitaires et Technologiques voir article L 1416 1 du code de la sant publique 18 Le d cret du 19 avril 1995 relatif aux titres miniers en ses nouveaux articles 6 1 6 8 d coulant de son d cret modificatif du 17 janvier 2001 liste les personnalit s appel es si ger au sein de ces commissions et leur mode de d signation Il pr cise galement les r gles de fonctionnement de la commission d partementale des mines Mais attention c est le D cret n 2006 672 du 8 juin 2006 relatif la cr ation la composition et au fonctionnement de commissions administratives caract re consultatif qui est aujourd hui le texte g n ral qui s applique au fonctionnement des commissions administratives Le d cret du 19 avril 1995 reste cependant applicable en ce qu il dicte des r gles plus pr cises et plus strictes de fonctionnement par exemple r ception de la convocation et des documents n cessaires l examen des affaires inscrites au moins 8 jours avant la r union et pas seulement 5 Dans cette instance les d fenseurs de l environnement gt sont minoritaires et leur pr sence a plus un r le d acc s l information ce jour que de r elle participation au processus d cisionnel Ainsi la
30. espaces non prot g s o vous le savez l orpaillage pourrait bien tre l galis Nous vous interpellons galement sur les incertitudes concernant les mutations que ne manquera de provoquer l ouverture du Parc sur les soci t s traditionnelles alors qu il est vident que ces soci t s ne sont pas pr par es la mise en concurrence conomique et culturelle qui va in vitablement s tablir dans un avenir proche On n a jamais abord la question de la propri t fonci re les am rindiens ne sont pas propri taires de leurs terres on n a pas abord la question de la commune du tr s Haut Maroni La p tition des am rindiens Wayanas contient ainsi de nombreuses interrogations bien au del de la douloureuse question de l orpaillage En prenant cette d cision en d ni de leurs demandes l Etat abandonne de nombreux probl mes aux g n rations venir L id e de consensus entretenue par l Etat autour du projet de Parc national est factice cette d cision constitue un d ni de solidarit Elle n est pas acceptable car elle conduira maintenir et aggraver l ins curit sanitaire mais galement long terme l amertume et le ressentiment R unis en Collectif nous vous demandons de bien vouloir reconsid rer la d limitation des zones de coeur et libre adh sion du Parc amazonien de Guyane afin de d terminer de meilleures conditions de r alisation en plein accord avec les populations concern es Nous souhaitons galement
31. et les sch mas de secteur doivent tre compatibles avec les directives territoriales d am nagement et avec les prescriptions particuli res pr vues par le III de l article L 145 7 En l absence de ces documents ils doivent tre compatibles avec les dispositions particuli res aux zones de montagne et au littoral des articles L 145 1 et suivants et L 146 1 et suivants Les plans locaux d urbanisme les cartes communales ou les documents en tenant lieu doivent tre compatibles avec les orientations des sch mas de coh rence territoriale et des sch mas de secteur En l absence de ces sch mas ils doivent tre compatibles avec les directives territoriales d am nagement et avec les prescriptions particuli res pr vues par le III de l article L 145 7 En l absence de ces documents ils doivent tre compatibles avec les dispositions particuli res aux zones de montagne et au littoral des articles L 145 1 et suivants et L 146 1 et suivants Les dispositions des directives territoriales d am nagement qui pr cisent les modalit s d application des articles L 145 1 et suivants sur les zones de montagne et des articles L 146 1 et suivants sur les zones littorales s appliquent aux personnes et op rations qui y sont mentionn es Ainsi les sch mas de coh rence territoriale SCOT doivent tre compatibles avec le SAR Les PLU et cartes communales doivent quant eux tre compatibles avec les orientations des SCOT
32. et ou raret des esp ces et cosyst mes identifi s D ailleurs en m tropole dans le cadre du sch ma d am nagement des carri res les ZNIEFF de type I doivent tre prises en consid ration m me si elles n entra nent pas d interdiction de plein droit et la pr sence des ZNIEFF de type II doit faire l objet d un porter connaissance Actuellement une cinquantaine de ZNIEFF de type I ont pu tre identifi es repr sentant pr s de 685 000 ha Quarante trois ZNIEFF de type II ont t d nombr es couvrant une superficie non n gligeable de 1 579 000 ha Par ailleurs de nombreux naturalistes guyanais poursuivent assid ment ce travail d inventaire au niveau de l ensemble du d partement Ceci a d j permis d identifier des zonages int ressants d un point de vue de la diversit biologique et de la raret des cosyst mes rep r s Rappelons que les dispositions du sch ma d partemental des carri res demandent au Pr fet dans le cas o au cours de l laboration de ce dernier et lors de la phase d inventaire des sites d int r t majeur paysager culturel historique arch ologique protection de la faune ou de la flore venaient tre rep r s et co ncideraient avec des p rim tres de gisement de tout mettre en uvre pour qu une protection juridique leur soit attribu e De plus puisqu en m tropole le sch ma d am nagement des carri res impose de prendre en consid ration et de porter connaissance l
33. et services publics gt Ainsi le SAR doit prend en compte les programmes de l Etat La notion de prise en compte est assez floue et n implique pas un rapport de conformit entre les deux documents Il s agirait d un simple rapport de compatibilit entre les deux documents Une antinomie pourrait justifier une annulation du SAR En ce qui concerne plus particuli rement le rapport entre le projet d action strat gique de l Etat PASE et le SAR la question est plus d licate Le d cret n 2004 374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets l organisation et l action des services de l Etat dans les r gions et d partements donne comp tence aux pr fets de r gion et de d partement pour arr ter le projet d action strat gique de l Etat articles 5 pour la r gion PASER et 12 pour le d partement PASED La circulaire du 13 mai 2004 relative la pr paration des projets d action strat gique de l Etat JORF n 161 du 13 juillet 2004 page 12642 pr cise la notion de PASE Le projet d action strat gique de l Etat d termine un nombre limit d orientations quatre cinq qui se traduisent par un programme d actions resserr quinze au maximum essentiellement dans des domaines qui ont une dimension interminist rielle gt En pratique certains PASER comportent des programmes d actions ce qui implique leur prise en compte par un SAR Mais en Guyane le PASER actuellement en vigueur ne comprend aucun
34. galement un secteur touristique amen sans doute prendre de l ampleur avec les futures actions du parc national Si pour l instant un seul permis de recherche a t d livr le potentiel aurif re de ce secteur pourrait donner lieu d autres demandes Notons par ailleurs que des exploitations ill gales ont fleuri dans ce secteur l est sur le territoire de la commune de Camopi des conflits d enjeux forts sont constat s entre des gisements aurif res et en bauxite et les autres enjeux Ces zones de conflits apparaissent sur tout l aval de la rivi re Camopi qui constitue une zone de droit d usages des communaut s am rindiennes Pour l heure aucun permis minier n a t attribu dans cette zone mais l aussi la pression de l orpaillage ill gal est soutenue Il est galement constat qu entre le bourg de Sa l et la commune de Camopi un secteur de conflit mod r est mis jour Des gisements aurif res co ncident avec les int r ts d autres enjeux sur l amont du bassin versant de l Approuague au niveau des Monts Bakra Gros Montagne et Mont Marou Ces secteurs ont t retenus dans le cadre des zones de protection forte du SAR et font l objet d une ZNIEFF de type II Une ZNIEFF de type I est concern e pour une petite partie Les nombreux cours d eau de ce secteur et notamment la rivi re Sapoka alimentent le point de captage en eau de R gina Par ailleurs des doutes sont mis quant l atteinte du bon tat
35. humaines aux inventaires et classement lt I est tabli dans chaque d partement une liste des monuments naturels et des sites dont la conservation ou la pr servation pr sente au point de vue artistique historique scientifique l gendaire ou pittoresque un int r t g n ral L inscription sur la liste est prononc e par arr t du ministre charg des sites et en Corse par d lib ration de l Assembl e de Corse apr s avis du repr sentant de l Etat Un d cret en Conseil d Etat fixe la proc dure selon laquelle cette inscription est notifi e aux propri taires ou fait l objet d une publicit La publicit ne peut tre substitu e la notification que dans les cas o celle ci est rendue impossible du fait du nombre lev de propri taires d un m me 31 site ou monument naturel ou de l impossibilit pour l administration de conna tre l identit ou le domicile du propri taire L inscription entraine sur les terrains compris dans les limites fix es par l arr t l obligation pour les int ress s de ne pas proc der des travaux autres que ceux d exploitation courante en ce qui concerne les fonds ruraux et d entretien normal en ce qui concerne les constructions sans avoir avis quatre mois d avance l administration de leur intention gt Il ne s agit pas de faire ici une tude sur le droit de la protection de la nature Mais simplement de garder l esprit que l octroi des droits et titres miniers
36. identifie la cha ne Inini Camopi notamment avec la pr sence de gisements alluvionnaires et dans les roches vertes volcano s dimentaires du Paramaca comme les zones les plus int ressantes d un point de vue aurif re Mais il s agit l galement d un secteur fortement int ressant d un point de vue paysager faunistique et floristique Comment alors arbitrer entre protection de la nature et activit conomique industrielle destructrice 1 5 O les arbitrages sont trop souvent rendus en faveur de l conomie La r cente demande d ouverture de travaux miniers Camp Ca man faite par la soci t internationale Iamgold anciennement Cambior au pied de la Montagne de Kaw est 11 embl matique de cette probl matique La concession de Camp Ca man en plus de se situer sur une ZNIEFF de type I est ench ss e entre deux r serves naturelles en plein parc naturel r gional et en zone Ramsar Sans la vigilance associative et citoyenne l exploitation de ce site naturel de premi re importance aurait assur ment eu lieu Les arbitrages de l administration en faveur de l exploitation sur des espaces pourtant r f renc s comme tant d importance du point de vue biologique abondent Octroi d un permis sur un site inscrit en cours de classement Abattis Cottica mitage en r gle depuis des ann es d une r serve biologique domaniale de l ONF Lucifer D kou D kou non respect du classement en zone ND du POS et m pris g n ralis
37. ils forment les Monts Tumuc Humac qui culminent 700 m On a pu distinguer un synclinorum des Tumuc Humac constitu de faci s tr s m tamorphiques m tavolcaniques et m tas diments Les r gions naturelles gt E1 R gion de la p n plaine du sud compartiment e sur les bassins versants des principaux cours d eau C est par ailleurs une r gion relativement peu arros e o la saison s che est par cons quent plus contraignante sur les organismes Les deux fleuves frontaliers y prennent leurs sources et on y retrouve ainsi un fort taux d end misme chez les poissons dont les affinit s surinamiennes d une part l ouest et amazoniennes d autre part l est se font vis vis entre les deux bassins du Maroni et de l Oyapock El a Sous r gion ouest du haut Marouini et du Litani flore et faune affinit s surinamiennes E1 b Sous r gion centre du haut Tampock interm diaire avec de nombreux inselbergs El c Sous r gion est du haut Camopi et de Trois Sauts forme dans le tiers oriental le haut bassin de l Oyapock Grande richesse floristique ornithologique et ichtyologique gt E2 R gion du Massif des Tumuc Humac relief accident de la ceinture m tamorphique richesse floristique lev e La d finition pr sent e ici de 15 r gions et 21 sous r gions naturelles repose sur l analyse de l h t rog n it du territoire guyanais en superposant les informations disponibles concernant
38. juin 2002 relatif aux chaudi res pr sentes dans une installation nouvelle ou modifi e d une puissance sup rieure 20 MWth Arr t du 20 juin 2002 relatif aux chaudi res pr sentes dans des installations existantes de combustion d une puissance sup rieure 20 MWth Arr t du 30 juillet 2003 relatif aux chaudi res pr sentes dans des installations existantes de combustion d une puissance sup rieure 20 MWth Arr t minist riel du 31 d cembre 2004 et qui transpose la directive 1999 31 CE du conseil du 26 avril 1999 concernant la mise en d charge des d chets et la d cision 2003 33 CE du conseil du 19 d cembre 2002 tablissant des crit res et des proc dures d admission des d chets dans les d charges en ce qui concerne les installations de stockage de d chets industriels inertes Circulaire du 17 juillet 1973 relative la d finition des d p ts distincts Circulaire du 09 novembre 1989 relative aux ICPE d p t ancien de liquide inflammable Rubrique 253 Circulaire n 93 73 du 27 septembre 1993 prise pour l application du d cret N 93 245 du 25 f vrier 1993 relatif aux tudes d impact et au champ d application des enqu tes publiques et modifiant le d cret n 77 1141 du 12 octobre 1977 et l annexe au d cret n 85 453 du 23 avril 1985 circulaire SEI du 29 01 1993 relative la loi n 93 3 du 04 01 1993 sur les carri res Circulaire n 95 08 du 05 janvier 1995 relative aux prescriptions ap
39. l tat la R gion les lus nationaux et locaux ainsi que les professionnels de la fili re vers une r flexion plus globale sur la planification de l activit mini re en Guyane 3 1 La planification une n cessit La pr sentation dans la partie I de la pr sente expertise des diff rents types de gisements et des proc d s d extraction associ s permet de d montrer que l exploitation aurif re dans son ensemble a des impacts sur la ressource en eau sur les for ts sur le sol et le sous sol du d partement L exploitation des gisements primaires s apparente une extraction de granulats et quivaut donc 40 l exploitation d une carri re et l exploitation des gisements secondaires correspond l exploitation d une carri re en lit mineur de cours d eau voire l exploitation de granulats dans l espace de mobilit d un cours d eau Alors que les carri res sont clairement identifi es dans le classement des Installations Class es Pour l Environnement ICPE et encadr es par les dispositions du Code de l Environnement pour les impacts sur les ressources en eau l exploitation de l or se retrouve hors de ces champs de mani re d autant plus flagrante lorsqu il s agit d exploitations ill gales Si elle est par ailleurs encadr e par le Code Minier force est de constater qu outre les nombreuses irr gularit s et infractions aux dispositions pr vues il n existe aucun outil planificateur de cette exploitation Bien
40. l Etat aux r serves naturelles lt I Des parties du territoire d une ou de plusieurs communes peuvent tre class es en r serve naturelle lorsque la conservation de la faune de la flore du sol des eaux des gisements de min raux et de fossiles et en g n ral du milieu naturel pr sente une importance particuli re ou qu il convient de les soustraire toute intervention artificielle susceptible de les d grader Le classement peut affecter le domaine public maritime et les eaux territoriales fran aises II Sont prises en consid ration ce titre 1 La pr servation d esp ces animales ou v g tales et d habitats en voie de disparition sur tout ou partie du territoire national ou pr sentant des qualit s remarquables 2 La reconstitution de populations animales ou v g tales ou de leurs habitats 3 La conservation des jardins botaniques et arboretums constituant des r serves d esp ces v g tales en voie de disparition rares ou remarquables 4 La pr servation de biotopes et de formations g ologiques g omorphologiques ou sp l ologiques remarquables 5 La pr servation ou la constitution d tapes sur les grandes voies de migration de la faune sauvage 6 Les tudes scientifiques ou techniques indispensables au d veloppement des connaissances humaines 7 La pr servation des sites pr sentant un int r t particulier pour l tude de l volution de la vie et des premi res activit s
41. la France sur le plan international devront tre int gr es dans les discussions de l laboration du sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane Cette d signation en cours de validation par le comit scientifique de BirdLife International n a pas t int gr e dans la r flexion g n rale du rapport Une cartographie pr cise des ZICO devrait tre bient t disponible septembre 2008 Elle devra tre prise en consid ration d s qu elle sera disponible dans les discussions venir sur le sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane Bien videmment cette cartographie sera annex e notre expertise Le travail de recensement actuel a permis d tablir une cartographie des secteurs int r t faunistique et floristique Ils sont repr sent s sur la carte n 5 Int r t cologique et biodiversit en Guyane ZNIEFF 66 Carte n 5 Int r t cologique et biodiversit en Guyane sd ee d Oyapock Maripasoula Camopi 20 40 Kilom tres EN ZNIEFF de type 1 I ZNIEFF de type 2 EE Espaces naturels haute valeur patrimoniale Projet or vert contre or jaune FNE GEPOG Comit fran ais de l UICN Sources DIREN ECOBIOS 0 Tostain R alisation Atelier de cartographie de l ONF Cayenne PJ Date 08 07 2008 67 Les zones qui apparaissent dans cette carte sous le nom d Espaces naturels fort int r t patrimonial et figur es en vert
42. la nature du substrat D2 a Sous r gion plutonique de la haute vall e du Grand Inini substratum granito de avec un relief de petits cha nons et de collines surbaiss es D2 b Sous r gion centrale de la haute vall e de la Waki substratum g ologique principalement Paramaca relief effac du grand flat limit e sur l axe est ouest par les puissants reliefs de gabbros gt D3 R gion centre et est du Massif tabulaire et de Camopi vaste zone au relief tourment et h t rog ne form e de puissants massifs de cha nons ou de petites collines substratum essentiellement Paramaca milieux tr s divers Au contact de l Oyapock une extension de granito des est rapprocher des r gions plutoniques voisines Flore sub montagnarde exceptionnelle quelques inselbergs tr s riches floristiquement gt D4 R gion sud ouest du Litani zone Paramaca au relief peu marqu surface en forme digit e au milieu du tiers occidental de la province sud E La p n plaine m ridionale ou domaine granito gneissique m ridional L ensemble g ologique Cet ensemble plutonique repr sente environ 20 du territoire guyanais Le relief est form d une succession de collines convexes surbaiss es Il s l ve graduellement vers le sud et la fronti re br silienne co ncide grossi rement avec la ligne de partage des eaux Quelques inselbergs et savanes roches brisent la monotonie du paysage plus nombreux l extr me sud ouest
43. les zones d alimentation de la faune piscicole des crustac s et des batraciens 1 Destruction de plus de 200 m de fray res A 2 Dans les autres cas D 3 2 2 0 Installations ouvrages remblais dans le lit majeur d un cours d eau 1 Surface soustraite sup rieure ou gale 10 000 m A 2 Surface soustraite sup rieure ou gale 400 m et inf rieure 10 000 m D Au sens de la pr sente rubrique le lit majeur du cours d eau est la zone naturellement inondable par la plus forte crue connue ou par la crue centennale si celle ci est sup rieure La surface soustraite est la surface soustraite l expansion des crues du fait de l existence de l installation ou ouvrage y compris la surface occup e par l installation l ouvrage ou le remblai dans le lit majeur Probl mes principaux d cel s 1 L exploitation alluvionnaire est r alis e actuellement dans 95 des cas directement dans le lit mineur Le cours d eau est d vi de son lit naturel canalis sur le p rim tre du permis principalement AEX et le lit mineur ainsi ass ch est d cap creus et exploit Ces op rations d ailleurs interdites en France hexagonale sont effectu es en Guyane au m pris d une gestion quilibr e et durable de la ressource en eau C env art L 211 1 qui vise notamment et prioritairement un bon tat cologique des eaux ventuellement pr cis par le SDAGE Si certaines administrations DDAF et
44. mini res sur le domaine priv forestier de l Etat en Guyane L ARM n est pas un titre minier au sens pr vu par la r glementation Deux r gimes d ARM sont possibles e ARM 3 kmz Elle est mat rialis e sous la forme de 1 2 ou 3 carr s ou rectangles situ s sur un m me secteur g ographique dont les c t s ont une longueur de 1 x1 km ou 0 5 x 2 km maximum Sa dur e maximale est de 4 mois La d forestation est interdite seul le layonnage est autoris de mani re r aliser manuellement ou ventuellement m caniquement moto tarri re autotract e pelle excavatrice des pr l vements syst matiques ou non en vue de d finir l int r t de la zone 92 ARM 20 kmz Elle est mat rialis e sous la forme d un rectangle de4x5 ou 5x4 km de c t maximum orient nord sud Sa dur e maximale est de 6 mois renouvelables une seule fois sous r serve que les engagements aient t respect s et avec une r duction de surface d au moins 25 Elle peut tre attribu e aux PMI ou artisans ayant des capacit s financi res suffisantes et une comp tence mini re reconnue b Convention priv e de sous traitance de travaux de recherches Ce type de convention est accord l int rieur des permis exclusifs de recherches d tenus par les soci t s mini res et se substitue l autorisation du propri taire ONF qui n est accord e que sur les terrains libres de droits miniers Une telle conventio
45. minier et protection de la nature Comme pr cis plus haut le code minier fait le lien entre le droit des exploitations mini res et le code de l environnement en ce qui concerne notamment le droit de la protection de la nature En effet l article 79 du code minier pr cise que les travaux de recherches ou d exploitation d une mine doivent respecter les contraintes et les obligations aff rentes aux int r ts de l article 1er de la loi n 76 629 du 10 juillet 1976 relative la protection de la nature Cet article tait ainsi r dig La protection des espaces naturels et des paysages la pr servation des esp ces animales et v g tales le maintien des quilibres biologiques auxquels ils participent et la protection des ressources naturelles contre toutes les causes de d gradation qui les menacent sont d int r t g n ral Il est du devoir de chacun de veiller la sauvegarde du patrimoine naturel dans lequel il vit Les activit s publiques ou priv es d am nagement d quipement et de production doivent se conformer aux m mes exigences La r alisation de ces objectifs doit galement assurer l quilibre harmonieux de la population r sidant dans les milieux urbains et ruraux 30 Si cet article n a pas t codifi le fait que le l gislateur l ait cependant ins r dans le code minier en 1994 soit avant l adoption de la loi Barnier exprime clairement sa volont d un respect des int r ts mentionn
46. ne 72 3 6 AVANTAGES ET LIMITES DE LA METHODE ssissiisesseenesneenennnnennneneeemeneeenene een eenee meme nemenennne 75 VERS UNE PLANIFICATION DE L EXPLOITATION DE L OR EN GUYANE EN CONCLUSION 77 BIBLIOGRAPHIE ccrcscascecasacemacnrase enocennendac assuecenend ner dasncans senc aeiacsesc renseues ensie 81 ANNEXES sssaaa ae ss es seuensesme sure desc seuener2stemensesu aaa ses Naus see ctstques 83 Annexe I Surfaces travaill es par l activit mini re en 1990 2000 et 2006 Lin aires impact s par l activit MINT 1251r27ale areas teste ess denim eee te sde dede nette late 84 Annexe II Communiqu de presse du 13 mars 2007 Collectif de soutien aux Am rindiens du Haut Marom ois santi pni rne n menant LE sera nrinreneer seen creer NERINE 89 Annexe III Activit mini re aurif re en Guyane et r glementation DRIRE Antilles Guyane Janvier 200535 Hifi rnestalantiiaedrossssius reines ire Aaa EA dures vec aaa EA 91 Annexe IV Liste des textes ICPE dont les rubriques concernent directement ou indirectement les activit s MIM T S 22deu0srorasase bars ira EEEE statu ser era net nie celee une unie sito ol veuves 101 Annexe V Avis de la police de l eau sur les demandes de titres miniers point de doctrine au 31 07 2006 rresia riaa Ea EEEE IAEE drad et aa steve ns ets Pros Ses Mas den tuer AV and See dre Elan AN rares 103 Annexe VI Tableau r capitulatif des secteurs prot g s sssssesrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
47. nomenclature des installations class es restent quant elles soumises la l gislation des installations class es Une liste des arr t s minist riels concernant les rubriques ICPE pouvant s appliquer aux entreprises mini res guyanaises se trouve en annexe Annexe IV Liste des textes ICPE dont les rubriques concernent directement ou indirectement les activit s mini res Probl mes principaux d cel s 1 Jusqu pr sent l administration tout comme la profession mini re ont ignor les r gles impos es par la l gislation ICPE Ce grave dysfonctionnement a t mis en lumi re par la presse gu yanaise Il y a aujourd hui tout un travail de mise aux normes r aliser pour que le droit en vigueur soit enfin respect en Guyane 2 Il ny a aucun arr t minist riel r glementant aujourd hui de mani re adapt e les prescriptions techniques qui devraient tre respect es par les installations d exploitation mini re en fonction de leurs caract ristiques Il s en suit que les services de l Etat font aujourd hui du bricolage pour faire voluer les pratiques locales et combler les lacunes r glementaires existantes Solutions et actions envisag es et ou entreprises 1 M me s il est difficile de mettre en conformit des installations du jour au lendemain c est ce vers quoi il faut tendre Des contacts ont d j t pris et doivent tre poursuivis tant au niveau national que local pour s assurer que
48. nord B1 c Sous r gion centre du bassin de la Counamama et du bas Kourou form e d ensembles irr guliers de collines Gradient pluviom trique est ouest gt B2 R gion de l ensemble d tritique sup rieur et du Paramaca de la bordure m ridionale cette r gion constitue un arc d coup en une s rie de massifs et de bassins avec de grandes dislocations longitudinales Elle est caract ris e par une grande vari t de milieux et se divise en deux sous r gions sur des crit res g ographiques gt B2 a Sous r gion ouest du Massif de Lucifer et des Montagnes Fran aises flore d affinit s surinamiennes et end misme faunistique B2 b Sous r gion centre de Saint Elie et de la Montagne Plomb bande troite centr e sur le fleuve Sinnamary et le lac de retenue de Petit Saut B2 C Sous r gion orientale de Cacao gt B3 R gion de l est s dimentaire et volcanique deux sous r gions au relief tourment forte pluviom trie B3 a Sous r gion septentrionale de la Montagne de Kaw et des Montagnes des Trois Pitons substratum g ologique vari les terrains Armina sont peu m tamorphiques sans pegmatites C est le secteur le plus arros de Guyane La flore et la faune y sont tr s riches B3 b Sous r gion centre est de la Montagne Tortue et des Montagnes Balenfois vaste massif Paramaca le plus m ridional de la cha ne biologiquement tr s riche et mieux connu maintenant avec la R serve des Nourague
49. notamment les incendies et les avalanches En cas de prescription de la mesure vis e au 2 le demandeur qui ne souhaite pas r aliser par lui m me des travaux de boisement ou de reboisement peut proposer de s acquitter de ses obligations soit par le versement l Etat dans les conditions pr vues l article L 131 2 d une indemnit quivalente en vue de l achat par l Etat de terrains bois s ou boiser soit par la cession l Etat ou une collectivit territoriale de terrains bois s ou boiser susceptibles de jouer le m me r le cologique et social Par ailleurs les p titionnaires ont besoin de r aliser des pistes d acc s aux sites d exploitation Celles ci n cessitent galement une autorisation de d frichement Elles franchissent g n ralement des cours d eau et doivent ce titre respecter les proc dures mises en place par le code de l environnement voir point 2 1 4 34 Probl mes principaux d cel s 1 Les p titionnaires ne sont soumis aucune obligation en ce qui concerne les plans de circulation Ainsi est il rare de trouver ces sch mas dans les notices d impact ces questions tant r gl es uniquement entre l ONF et le p titionnaire Ce manque de concertation voire de transparence est pr judiciable au respect des milieux naturels La cr ation de piste entra ne pourtant des impacts importants en termes de morcellement des milieux et de d rangement des esp ces 2 Les autorisation
50. par arr t du ministre charg des mines 3 5 Concession Le dossier de demande est d pos aupr s des services du ministre charg des mines qui se charge de le transmettre la Pr fecture La demande de concession est soumise enqu te publique d une dur e de 30 jours l avis d enqu te paraissant au JO sur l initiative du Pr fet au moins 8 jours avant son d marrage ainsi que dans un journal local galement 8 jours apr s le d marrage La demande de concession est soumise concurrence si elle ne d coule pas d un PER ou d un PEX L avis de mise concurrence est publi sur l initiative du Pr fet au JO de la R publique Fran aise Le d lai de concurrence est de 30 jours compter de la parution La pr fecture transmet parall lement 10 des dossiers la DRIRE qui lance alors la consultation administrative des services concern s Au plus tard 2 mois apr s le lancement de cette consultation le Pr fet convoque la Commission des mines Le Pr fet rassemble alors dans le mois suivant ladite Commission la demande les avis des services les rapport et avis du DRIRE et les transmet avec son propre avis au ministre charg des mines Il est statu sur toute demande de concession par d cret en Conseil d Etat IV Ouverture des travaux miniers Les PEX et les concessions sont soumis autorisation d ouverture des travaux apr s octroi du titre et avant d marrage de l activit Le dossier de demande est
51. quats pour s assurer que les dispositions pr vues soient suivies par les exploitants Il aurait sans doute t opportun de nommer un d l gu interminist riel charg de coordonner les d cisions interminist rielles qui on l a vu ont manqu de coh rence faute de coordination entre les diff rents minist res concern s Il est esp rer qu avec la cr ation du MEEDDAT et la future fusion des DIREN et des DRIRE ces dysfonctionnements dispara tront Il est primordial pour l instruction des dossiers et la mise en uvre des dispositions du sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane que les divers services de l tat collaborent troitement e Le sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane comme le pr voit le sch ma d am nagement des carri res doit obliger la r habilitation des sites en cours et apr s l exploitation ainsi qu la cr ation d un fonds de garantie pour la r habilitation en cas de d faillance de l exploitant tant donn la richesse et la fragilit des milieux naturels et la raret de certaines populations v g tale et animale le niveau d exigence de cette r habilitation se devra d tre lev en visant bien un retour autant que faire se peut l tat existant et en proscrivant pour la renaturation tout recours des esp ces allochtones qui pourraient par ailleurs s av rer envahissantes La fin de l exploitation ne doit pas non plus tre mise profi
52. que certains documents de planification existants fassent en effet appara tre l activit aurif re ces derniers sont sans incidence sur elle et sont parfois contradictoires Leur opposabilit aux demandes de permis miniers est au mieux discut e et ils n int grent notamment pas les donn es concernant les limites des espaces prot g s et des esp ces patrimoniales pr sentes L analyse de ces documents planificateurs met galement en avant de fortes contradictions entre celui de l tat le PASER et celui de la R gion le SAR Le dossier Iamgold sur la Montagne de Kaw illustre parfaitement les cons quences d une telle situation En d pit de l existence autour des limites de la concession de Camp Ca man d une r serve naturelle nationale et d une r serve naturelle r gionale l entreprise a pu mener des prospections sur un secteur class en Zone Naturelle d Int r t cologique Faunistique et Floristique ZNIEFF de type I inclus dans le p rim tre du Parc Naturel R gional PNR et dans le bassin versant d une zone class e au titre de la convention internationale de Ramsar Alors que l exploitation aurif re prend de plus en plus d ampleur et ce aussi bien sur le front de l exploitation des gisements secondaires que primaires il est n cessaire d tudier la mise en place d une planification cette activit en Guyane l aide d un outil quivalant au sch ma d am nagement des carri res Depuis 1993 les carri res so
53. que vous apportiez votre appui aux propositions suivantes le maintien des dispositions r glementant l acc s au territoire arr t de 1970 77 la cession des terres du Domaine aux Communaut s traditionnelles la cr ation d une nouvelle Commune sur le Haut Maroni Enfin nous vous prions instamment d agir en faveur de l intensification de la r pression de l orpaillage clandestin En l attente nous vous prions d agr er Madame la Ministre l expression de nos salutations respectueuses Brigitte Wyngaarde porte parole 90 Annexe III Activit mini re aurif re en Guyane et r glementation DRIRE Antilles Guyane Janvier 2003 Libert Agalit Pratarnis R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re de l Economie des Finances et de l Industrie RIRE ANTILLES GUYANE DIRECTION REGIONALE DE L INDUSTRE DE LA RECHERCHE ET DE L ENVIRONNE MENT ANTILLES GUYANE Impasse Buzar BP 7001 97307 CAYENNE CEDEX Activit mini re aurif re en Guyane et r glementation Note synth tique Q Introduction ss spasa nus sus nus sou ave vue vus aus au N 1 Les diff rentes natures de titres miniers is vu vus vu sus sun au ous ave vos aus os nadie aux aap aus aus ven aus aus nes das ae aus ane INCA 2 1 1 Recherche a Autorisation de recherche mini re ONF AR M b Convention priv e de sous traitance de travaux de recherches c Permis Exclusif de recherches PER 1 2 Exploitation a Concession b Permis d expl
54. recherches et exploitations en mer Le milieu maritime n tant pas exempt de la pr sence d une diversit biologique il faudra veiller ce que ces exploitations si elles sont autoris es ne nuisent pas par exemple la migration des tortues marines qui rejoignent chaque ann e les plages guyanaises pour pondre Le sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane se devra galement de conduire une r flexion sur l exploitation des ressources naturelles en milieu marin au large de la Guyane 78 e L tat et ses administrations ainsi que la R gion Guyane doivent accompagner les miniers vers une professionnalisation de la fili re Les r centes propositions en ce sens issues du Comit op rationnel outre mer du Grenelle de l environnement vont dans la bonne voie mais demandent tre approfondies e La mise en uvre du sch ma d partemental d orientation mini re devra s accompagner d une r flexion sur la redistribution de l argent de l or qui ne doit pas profiter au seul d veloppement de la fili re mini re Par une r vision des taxes l argent de l or en plus de participer au progr s social et au d veloppement de nouvelles activit s conomiques soutenables doit profiter la protection de la biodiversit du d partement e FNE le GEPOG et le Comit fran ais de l UICN demandent une intensification de la lutte contre l orpaillage ill gal en collaboration avec les pays frontaliers Il sera contr
55. rentes administrations D autre part aucune obligation de r sultat n est attendue Ce qui revient dire que la simple installation de plants forestiers est l heure actuelle suffisante aux yeux de l administration et non pas le d veloppement d un couvert forestier de bonne qualit Solutions et actions envisag es et ou entreprises 1 La mise en place d une planification de l activit mini re avec une identification claire des enjeux et des impossibilit s d exploitation li es aux espaces et esp ces prot ger sera un cadre de r f rence clair et unique pour tous Elle devra pour ce faire s appuyer sur un document cartographique opposable La qualit des arr t s d autorisation doit galement tre am lior e pour une meilleure prise en compte les enjeux li s la nature Des mesures compensatoires pour les milieux naturels devront syst matiquement tre propos es par les p titionnaires Pour ce faire il est possible d envisager que la destruction d un milieu naturel par son exploitation mini re donne lieu la protection d un territoire quivalent et en fonction de l tat initial de la zone impact e la richesse biologique quivalente avec assurance de suivi dans la dur e La r habilitation des zones impact es par les travaux de recherche comme d exploitation doit tre garantie d s l octroi du titre ou de l autorisation D ailleurs le code forestier permet d ores et d j d assortir les au
56. res Juillet Ao t 2006 e Mineral Yearbook French Guiana Guyana and Suriname USGS 2005 e Gold World Mine Production BY COUNTRY Mineral commodities Indexmundi novembre 2007 e Le secteur aurif re en Guyane Institut d mission des D partements d Outre Mer Lettre n 38 d cembre 2006 e Circulaire du 11 janvier 1995 relative au sch ma d partemental des carri res Les autres enjeux e la d couverte des r serves naturelles de France R serves naturelles de France Nathan 2001 e la d couverte des r serves naturelles de Guyane DIREN Guyane ONF Juillet 2007 e La lettre des Sylves France Nature Environnement n 41 septembre 2004 e Inventaire patrimonial des for ts domaniales ONF 2006 e La for t guyanaise fran aise entre valorisation et protection Patrick Blancodini G oconfluences Mars 2005 e R partition r gionale du mercure dans les s diments et les poissons de six fleuves de Guyane Val rie Laperche BRGM R gine Maury Brachet Univ Bx1 CNRS Juin 2008 Powerpoint valid en comit de pilotage e Profil environnemental de la Guyane DIREN Guyane D cembre 2006 Pour aller plus loin www onf reg guyane www agriculture gouv fr www developpement durable gouv fr Www guyane ecologie gouv fr www conservatoire du littoral fr www terredeguyane fr www agreste agriculture gouv fr www insee fr www ramsar org http sepanguy free fr 82 ANNEXES Annexe I Surfaces
57. riode de validit pr c dente au prorata de la dur e de validit et de la superficie sollicit es Un PER est d livr par arr t minist riel sur avis conforme du Conseil G n ral des Mines 1 2 Exploitation Les mines ne peuvent tre exploit es qu en vertu e d une concession e d un permis d exploitation PEX e d une autorisation d exploitation AEX PEX et AEX sont sp cifiques aux d partements d Outre Mer a Concession La superficie est libre le contour est de forme libre La dur e de validit initiale ne peut exc der 50 ans mais la concession peut faire l objet de prolongations successives chacune de dur e n exc dant pas 25 ans Elle est d livr e par d cret en conseil d Etat apr s enqu te publique et mise en concurrence mise en concurrence sauf si la demande de concession s inscrit dans la continuit d un PEX ou bien d un PER article 26 du Code Minier et sur avis conforme du Conseil G n ral des Mines Lorsqu un inventeur n obtient pas la concession d une mine le d cret de concession fixe l indemnit qui lui est due par le concessionnaire article 25 du Code Minier Les concessions de mines initialement institu es pour une dur e illimit e expireront le 31 d cembre 1998 la prolongation en sera de droit par p riodes de 25 ans si les gisements sont exploit s la date pr cit e L institution d une concession m me au profit du propri taire de la surface cr
58. s entre Grand Santi et Apatou Il s agira pour ces zones dont certaines sont n anmoins d j exploit es ill galement d arbitrer dans les discussions venir entre les diff rents enjeux identifi s 3 6 Avantages et limites de la m thode Ce sch ma m me s il peut tre jug imparfait car pr sentant un certain nombre de prises d options de travail m ritant des changes ult rieurs avec l ensemble des partenaires constitue v ritablement une premi re bauche et base de discussion entre les acteurs concern s Il permet d identifier clairement les zones conflits d enjeux qui sont ou seront susceptibles de cristalliser les relations entre le secteur minier les associations de protection de la nature et de l environnement l tat les administrations et les Guyanais Plusieurs limites peuvent toutefois tre not es En premier lieu il s agit sans doute de la limite du copier coller entre le sch ma d partemental des carri res et le sch ma portant sur l exploitation mini re en Guyane Si comme nous l avons vu l exploitation de l or primaire et secondaire s apparente l exploitation des carri res calquer les dispositions r glementaires pr vues pour ces derni res l exploitation de l or pr sente des limites En effet les orientations et les objectifs du sch ma des carri res doivent tre en coh rence et compatibles avec les autres outils de planification d j labor s Or en Guyane des contradicti
59. sont encore intacts de m me que les milieux naturels correspondants Mais les investissements des PME sur ces permis ont quant eux d j t engag s La production annuelle d or d clar e en Guyane la place au 60 rang mondial Avec une production bon an mal an de 2 3 tonnes d or la Guyane prend une part n gligeable dans la production mondiale qui d passe les 2 500 tonnes par an D autres contr es de par le monde produisent des quantit s beaucoup plus importantes en or C est notamment le cas de l Afrique du Sud 342 tonnes en 2004 des Etats Unis 250 tonnes annuelles en 2006 de la Russie de l Australie et du Canada Minerals Yearbook 2005 3 3 4 Les op rateurs miniers du d partement Comme d j voqu les exploitants et leurs moyens ne sont pas les m mes selon les types de gisements L exploration et l exploitation des gisements primaires demandent des moyens financiers cons quents et des capacit s techniques et industrielles notamment par cyanuration ou bio oxydation bact rienne Seules les entreprises d ampleur industrielle ont les ressources financi res leur permettant de recourir ces techniques et d engager les investissements correspondants Aussi en Guyane trois groupes internationaux exploitent ou souhaitent exploiter de tels gisements Il s agit de Iamgold qui a rachet Cambior elle m me soci t m re de CBJ France dont CBJ Ca man est la filiale Si la soci t vient d essuyer un r
60. sur l ensemble du p rim tre de l arr t de protection des biotopes de la r gion de Sa l figurant au plan annex au pr sent arr t Toute d forestation li e l exploitation foresti re l agriculture et autres L extraction de mat riaux La construction de b timents Notons cependant que le p rim tre de l APPB de Sa l n a pas t vers en totalit la zone c ur du Parc amazonien Cet espace naturel remarquable se trouve donc actuellement non prot g Les zones humides conserv es au titre de la convention de Ramsar La convention de Ramsar vise la conservation et l utilisation durables des zones humides reconnues d importance internationale particuli rement comme habitat pour les oiseaux d eau La France a inscrit la Basse Mana et les Marais de Kaw Roura sur la liste Ramsar Ce sont pr s de 150 000 ha de marais et pr s de 47 000 ha de zone marine qui se trouvent ainsi d sign s L objectif de cette convention internationale est d enrayer pr sent et dans l avenir les empi tements progressifs sur ces zones humides et leur disparition Elles constituent en effet une ressource de grande valeur conomique culturelle scientifique et r cr ative dont la disparition serait irr parable gt Chaque Partie contractante s engage outre la d signation de zones humides selon les dispositions pr vues mettre en uvre toutes les mesures utiles pour favoriser la conservation et u
61. titique sup rieur et du Paramaca de la bordure m ridionale I 83 R gion de ests dimentaire et voloanique B3a Sous r gion septentrionale de la Montagne de Kaw et des Montagnes Trois Pitons B3b Sous r gion centre est de la Montagne Tortue et des Montagnes Balentoi C Le massif central ou domaine granito gneissique central C c1 R gion ouest de la haute Mana et du Grand Santi E c2 R gion des collines centrales C2a Sous r gion des montagnes de la Trinit et du Mont Barruol C2b Sous r gion de Sa l E c3 R gion du massif centre est C3a Sous r gion centre du haut Sinnamary et de la haute Comt C3b Sous r gion de l Approuague et de tOyapock D La cha ne Inini Camopi ou synclinorium du sud C D1 R gion ouest de Hnini D1a Sous r gion de la Montagne Cottica et de la Montagne Bellevue de Maripas oula D1b Sous r gion des Monts Attachi Bakka et du Mont Ga1ba0 Dte Sous r gion de la basse W aki M 02 R gion du corridor central D2a Sous r gion plutonique de la haute vall e du Grand Inini D2b Sous r gion centrale de la haute vall e du W aki I 03 R gion centre et est du Massif Tabulaire et de Camopi D4 R gion sud ouest du Litani E La p n plaine m ridionale ou domaine granito gnessique m ridional XI E1 R gion de la p n plaine du sud Eta Sous t gion ouest du haut Marouini et du Litani E1b Sous r gion centre du haut Tampoc E10 Sous r gion est du haut Camopiet de Troi
62. ts publics en jeu Ill Modalit s d attribution des titres miniers 3 1 ARM 3 et 20 km2 Le dossier est d pos la DRIRE qui l examine et met un avis technique compte tenu d une part des titres ventuellement d j attribu s des tiers sur la zone convoit e et d autre part des comp tences en termes d activit mini re du demandeur telles qu elles apparaissent au vu du dossier et ou de son pass minier d j connu La d cision finale d attribution ou non de l autorisation de recherche mini re est prise par l ONF qui la notifie l int ress et en informe la DRIRE 3 2 AEX Le dossier de demande est d pos en 12 exemplaires la Pr fecture Cette derni re transmet 9 dossiers la DRIRE service instructeur et 1 l ONF gestionnaire du domaine priv de l Etat en Guyane et qui repr sente le propri taire du sol Celui ci donne dans les 15 jours son avis sur la recevabilit du dossier en fonction de la seule localisation g ographique du site demand position par rapport for ts am nag es zones de protection En cas d accord de principe du propri taire la consultation des services concern s cf 2 1 a est lanc e par la DRIRE Les services consult s doivent faire conna tre leur avis et pr ciser les contraintes existant sur la zone qui seraient de nature affecter les travaux miniers L absence de r ponse sous 30 jours vaut avis favorable Au plus tard 2 mois apr s le lancemen
63. u comp tence pour dresser la planification r gionale et l am nagement de son territoire par le biais d un sch ma d am nagement r gional Ce document qui fixe les orientations fondamentales en mati re de d veloppement durable de mise en valeur du territoire et de protection de l environnement s impose au SCOT et au PLU Les lus r gionaux ont souhait fixer des orientations en mati re de d veloppement durable et de protection de l environnement visant pr server et g rer les diversit s biologique et culturelle de la r gion et d velopper une exploitation raisonn e et durable des ressources naturelles Le SAR identifie ainsi des espaces naturels protection forte et des espaces naturels remarquables du littoral Bien que la nouvelle version du SAR ne soit pas encore valid e au niveau national l examen par le Conseil d tat du d cret est en cours l engagement des lus locaux pour la d signation d espaces naturels protection forte doit tre prise en compte et tre consid r e comme excluant l exploitation mini re dans les zones de protection forte de la nomenclature SAR Le parc naturel r gional de Guyane Le d partement poss de un Parc Naturel R gional appel Parc Naturel R gional de Guyane et institu par le d cret n 2001 268 du 24 mars 2001 Selon l article L333 1 du code de l environnement le PNR doit concourir la politique de protection de l environnement d am nagement du territ
64. une diversit des esp ces valeur historique symbolique dont rtaines et spirituelle pour les Guyanais end miques R serve R serve 2464 ha A 17 km de Roura sur la Ba gn par un indi Le fonder de la r serve naturelle Naturelle de route d partementale n 6 au pluviom trique des plus kv appartient la Fondation r gionale Tr sor PK 29 entre la route et la pour le plateau des Guyanes la Tr sor tenue par 10 mai 1997 rivi re Orapu r serve est constitu e d une l Universit d Utrecht La R serve est for t primaire qui s tend du Pays Bas Le sentier entr e dans le sommet de la montagne botanique aaueile un dispositif des jusqu une rivi re soumise aux nombre tr s important r serves mar es en passant par de de visiteurs chaque naturelles remarquables savanes ann e Le crbet r gionales en int rieures Une grande d aauell a t d truit 2006 diversit v g tale et animale en d mbre 2005 par avec un fot niveau unin ndie aiminel d end misme y est observ e Ramsar Basse Mana 59 000 ha dont Entre la rivi re Organabo et le Compos de marais eaux Convention relative 8 d cmbre 15000 ha en fleuve Maroni de l ouest dou s ou saum tres les aux zones humides 1993 milieu marin et l est de Mana cordons sableux accueillent les d importance 44 000 ha en pontes de plusieurs esp ces de intemationale zone terrestre tortues marines L estuaire est particuli r
65. y a double proc dure octroi du titre ouverture des travaux dans tous les cas 1 Octroi du titre Phases de l instruction D lais op rationnels Observations D p t du dossier recevabilit 2 mois Enqu te publique Avis 1 mois Dur e 1 mois De la d signation du commissaire enqu teur TA la r ception du rapport 3 5 mois Consultation des chefs de services et du maire 1 mois pour r pondre Simultan e avec enqu te Mise en concurrence sauf PER 1 mois Simultan e avec enqu te ou PEX pr existant Consultation de la commission 2 mois des mines Transmission du dossier la DGEMP 3 mois c fin enqu te Instruction locale 7 mois Consultations internes 1 mois Consultation du Conseil G n ral 3 mois des Mines Consultation Conseil d Etat 3 mois Proc dure compl te 15 mois D cret d octroi 1 mois 2 Proc dure d ouverture des travaux Phases de l instruction D lais op rationnels Observations D p t du dossier recevabilit 1 mois Enqu te publique D signation enqu teur 1 mois Dur e minimale enqu te 1 mois Dur e maximale enqu te 3 mois 3 5 mois entre saisine du TA et r ception du rapport Consultation des chefs de services et du maire 1 mois pour r pondre Simultan e avec enqu te Consultation du CDH 1 2 mois AP ouverture de travaux
66. 50 cm pour le d bit moyen annuel de la ligne d eau entre l amont et l aval de l ouvrage ou de l installation A b Entra nant une diff rence de niveau sup rieure 20 cm mais inf rieure 50 cm pour le d bit moyen annuel de la ligne d eau entre l amont et l aval de l ouvrage ou de l installation D Au sens de la pr sente rubrique la continuit cologique des cours d eau se d finit par la libre circulation des esp ces biologiques et par le bon d roulement du transport naturel des s diments 3 1 2 0 Installations ouvrages travaux ou activit s conduisant modifier le profil en long ou le profil en travers du lit mineur d un cours d eau l exclusion de ceux vis s la rubrique 3 1 4 0 ou conduisant la d rivation d un cours d eau 1 Sur une longueur de cours d eau sup rieure ou gale 100 m A 2 Sur une longueur de cours d eau inf rieure 100 m D Le lit mineur d un cours d eau est l espace recouvert par les eaux coulant pleins bords avant d bordement 3 1 4 0 Consolidation ou protection des berges l exclusion des canaux artificiels par des techniques autres que v g tales vivantes 1 Sur une longueur sup rieure ou gale 200 m A 2 Sur une longueur sup rieure ou gale 20 m mais inf rieure 200 m D 3 1 5 0 Installations ouvrages travaux ou activit s dans le lit mineur d un cours d eau tant de nature d truire les fray res les zones de croissance ou
67. 6 mars 2001 JORF du 7 Mars 2001 Ce texte pr cise notamment les crit res d appr ciation des capacit s techniques et financi res du demandeur ainsi que les modalit s d instruction et d octroi de l autorisation par arr t du pr fet Il pr voit la proc dure de renouvellement ou d extension Enfin il fixe le r gime particulier des autorisations portant sur une zone enclav e dans le p rim tre d un titre minier pr vu l article 68 8 nouveau du code minier art 25 du d cret Le permis d exploitation de mines art 68 9 68 18 nouveaux du code minier est accord apr s enqu te publique et mise en concurrence Il implique galement la justification des capacit s techniques et financi res du demandeur Il conf re son d tenteur le droit d occupation temporaire et d expropriation La dur e du permis est de cinq ans et peut faire l objet de deux prolongations de cinq ans maximum chacune La superficie est celle d finie par le titre lui m me la diff rence de l autorisation d exploiter le permis tant un titre minier le d tail de son r gime est fix le d cret n 2006 648 du 2 juin 2006 relatif aux titres miniers et aux titres de stockage souterrain articles 33 et suivants Pratiquement la proc dure d octroi du permis se calque sur celle de la concession et est close par un arr t du ministre charg des mines Les Concessions et Permis Exclusif de Recherche PER connaissent le m me r gime qu en m tropole
68. 94 700 ha R gina Kaw Roura De la Montagne de Kaw en Menace par le projet Naturelle passant par les marais la d une mine d or jouxtant nationale des r serve s tend jusqu la son p rim tre le Marais de Kaw mangrove littorale Les divers CNPN a propos Roura miaodimats donnent une forte l extension de son 13 mars biodiversit On note la p rim tre sur le sud de 1998 pr sen du Caiman noir et de la Montagne de Kaw l Tbis rouge 105 R serves naturelles R serve 14 800 ha Awala Yalimapo Mana Constitu e des prindpaux Nationales naturelle milieux littoraux la r serve est nationale de surtout connue pour accueillir la l Amana moiti des tortues Luth du 13 mars monde ainsi que les tortues 1998 vertes et olv tres pendant la saison des pontes Elle est galement un site d importance intemational pour la conservation des oiseaux d eau R serve 2123ha A 8 km au sud de Cayenne Perch 234 m le Mont Grand Cette r serve pr sente Naturelle sur la commune de Matoury Matoury pr sente une grande un grand int r t cr Nationale du vari t de biotopes allant de la proche de Cayenne et Mont Grand mangrove en passant par les joue un r le r c atif Matoury savanes humides jusqu la important Les premiers 8 septembre for t primaire uvrant le inventaires laissent 2006 sommet Outre la richesse de entrevoir une grande sa biodiversit e Mont a
69. DIREN notamment tendent promouvoir des prescriptions techniques plus respectueuses de la ressource en eau et des milieux aquatiques avec par exemple une interdiction de d vier les cours d eau de plus de 7 5 m et le maintien d une bande de ripisylve intacte sur 35 m de large pour les cours d eau entre 7 5 m et 20 m de large cela ne repose aujourd hui que sur des points de doctrine de l administration qui font consensus entre services DRIRE comprise Mais ce type de prescriptions techniques minimalistes autorise implicitement le saccage des ruisseaux et petites rivi res Les dispositions pour la protection des milieux aquatiques dict es par la DDAF Annexe V Avis de la police de l eau sur les demandes de titres miniers point de doctrine au 29 31 08 2006 noncent notamment que les teneurs en mati res en suspension MES des eaux rejet es en sortie de surverse dans le milieu naturel doivent tre inf rieures 70 mg l L arr t du 2 f vrier 1998 pour les ICPE soumises autorisation pr voit pour les mati res en suspension totales un seuil de 100 mg l si le flux journalier maximal autoris par l arr t n exc de pas 15 kg j et un flux de 35 mg l au del 150 mg l dans le cas d une puration par lagunage Ce serait un indicateur minimal pertinent Bon nombre de contr les r alis s sur le terrain lors des visites de chantiers mettent en vidence des d passements manifestes de ce seuil et une pollution s dimentai
70. En l absence de SCOT les cartes communales doivent tre compatibles avec le SAR Ainsi une construction autoris e en conformit avec un PLU lui m me incompatible avec le SAR en cas d absence de SCOT serait par cons quence ill gale et pourrait faire l objet d une annulation par le juge administratif Il n y a d application directe du SAR que quand il pr cise des dispositions de la loi Littoral Les cartes communales s inscrivent quant elles la m me place que les PLU dans la hi rarchie sous le SCOT et le SAR C est un document d application des r gles g n rales d urbanisme et seuls ses documents graphiques seront opposables aux tiers art R 124 1 C Urb Les autorisations d occuper et d utiliser le sol sont instruites et d livr es sur le fondement des r gles g n rales de l urbanisme d finies art R 124 3 Le recours aux r gles d urbanisme et d am nagement du territoire sera limit pour prendre en compte le d veloppement des exploitations aurif res en Guyane Ce n est pas la vocation de ces normes Seules les constructions et am nagements li s aux exploitations pourront faire l objet sauf pour la loi Littoral d une contestation directe sur le fondement de cette r glementation Plus g n ralement les zonages d finis dans le SAR les PLU les cartes communales pourront servir d indicateurs et nourrir une argumentation pour affirmer le caract re sp cifique d une zone et invoquer l erreur manife
71. FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT Or vert contre or jaune Quel avenir pour la Guyane Vers une planification de l exploitation mini re en Guyane Premi res r flexions die UICN En coordination avec ee 6 EP Groupe d Etude et de Protection des Oiseaux en Guyane Septembre 2008 Or vert contre or jaune Quel avenir pour la Guyane Vers une planification de l exploitation mini re en Guyane Premi res r flexions Septembre 2008 Expertise r alis e par YY A Va PAE ue NU F d ration France Nature Environnement SNA A ID P le Nature amp Biodiversit 19 1 x PEPPER IANCA 8 rue Ad le Riton nn 67000 STRASBOURG FRANCE NATURE T l 03 88 32 91 14 ENVIRONNEMENT Mel nature fne asso fr En coordination avec Groupe d tude et de m N Protection des Oiseaux en UICN Comit fran ais Guyane GEPOG Comit 26 rue Geoffroy St Hilaire 16 avenue Louis Pasteur UICN Fran ais 75005 PARIS 97300 CAYENNE T l 01 47 07 78 58 i T l 05 94 29 46 96 Mel uicn uicn fr Groupe d Etude et de Protection Mel ass gepog wanadoo fr des Oiseaux en Guyane Suivi Coordination Serge URBANO Vice Pr sident de FNE en charge du R seau Milieux Naturels avec Christophe AUBEL Administrateur de FNE en charge du P le Nature et Biodiversit Raymond LEOST Vice Pr sident de FNE en charge du R seau Juridique Sylvain URIOT Pr sident du GEPOG Charg e de coordination Sophie BRI
72. Kaw haut lieu de biodiversit en Guyane reconnu l chelle internationale En 2004 la soci t CBJ Ca man d pose une demande d ouverture de travaux miniers faisant suite aux recherches r alis es par Asarco Guyane fran aise puis par Cambior Apr s plus de deux ans de proc dure le pr sident de la R publique a d cid de refuser les autorisations en janvier 2008 Si d s ce stade le lien avait t fait entre le permis de recherche et l exploitation future le premier titre minier n aurait pas t accord al Par arr t en date du 1 ao t 2006 le minist re en charge de l Industrie a accord la SARL Recherche et Exploitation mini re aurif re REXMA un permis exclusif de recherches de mines d or d argent de cuivre de molybd ne et substances connexes dit Permis de Limonade d une superficie de 24 475 kilom tres carr s en Guyane La localisation du permis de recherche de la soci t REXMA se superpose avec un secteur qui pr sente un int r t majeur en termes de biodiversit caract ris par une Znieff de types I et II FNE en accord avec le GEPOG a d pos un recours gracieux le 23 octobre 2006 contre ce permis de recherche puis a form un recours contentieux par la suite Il est aujourd hui oppos l association le peu de cons quences environnementales de la recherche mini re 21 10 11 12 sur la base d un PER engendre souvent moins de 20 000 m tres cubes de terrassement au total
73. NGUY FNE R seau Juridique Charg s d expertise St phanie MORELLE FNE Nyls DE PRACONTAL GEPOG Christian ROUDG GEPOG Florian KIRCHNER Comit fran ais de l UICN Expertise soutenue par Fondation Nature amp Patagonia Europe D couvertes Les Glaisins 1 avenue de l Europe 23 rue du Pr faucon Fondation 78117 TOUSSUS LE NOBLE 75940 ANNECY LE VIEUX Nature T l 01 39 56 73 63 patagonia 5 04 50 88 44 44 amp D couvertes Et rente a nor Mel fondation nature et decouvertes com La f d ration France Nature Environnement le GEPOG et le Comit Fran ais de l UICN remercient tout particuli rement la Fondation Nature et D couvertes et Patagonia Europe pour leur r ceptivit ce projet sur l exploitation mini re en Guyane et pour la d termination et la hauteur de leur soutien la r alisation de l expertise sur un sujet d licat et embl matique Photo Couverture MicDel Sommaire SOMMAIRE ii issnisssis hiasisane nie die aise diese Dial sn cie mas cdi annees anse ice die Led c seit dissous 3 INTRODUCTION 6 5222612502 2522 cames scans eennnn san essnnmananasramnean sue sein comes sta e ess esse sd 5 PARTIE I OR VERT CONTRE OR JAUNE EN GUYANE ETAT DES LIEUX sssssssssnnnnnnnnnnnnnnnnnn 7 1 1 UNE EXPLOITATION QUI GAGNE DU TERRAIN en esnesnesnennesnennennennmemmeemeemeemeneeemeenemenenennse 7 1 2 DES TECHNIQUES PARTICULIERE S co iran imiindemaueeie etienne gi reda ia san inner enl
74. Zones naturelles fort enjeu touristique Vignette au milieu gauche Zones de droits d usages Vignette au centre Bassins versant pr server pour atteindre le bon tat cologique des cours d eau l ch ance 2015 Vignette au milieu droite Bassins versants en amont des points de captages d eaux superficielles Vignette du bas P rim tres de protection des captages La lecture de la carte de synth se ainsi obtenue permet de mettre en vidence les espaces sur lesquels de mani re id ale l exploitation mini re ne doit pas se d velopper Il s agit des secteurs figur s du jaune au rouge Pour la fa ade littorale et les estuaires des fleuves frontaliers ces secteurs sont essentiellement situ s au sud des communes de Cayenne et de Kourou tout autour de Saint Laurent du Maroni l ouest de R gina et de Saint Georges de l Oyapock l int rieur des terres les secteurs o les enjeux de protection des milieux et les activit s humaines sont forts se retrouvent tout autour du bourg de Sa l l ouest ce sont l aval et l amont de Maripasoula notamment les bassins versants des rivi res grand Inini Tampok Waki et Malani l est l aval de la rivi re Camopi jusqu l Oyapock et l ensemble du parcours du fleuve Oyapock sont galement concern s par des enjeux forts Il est cependant n cessaire de confronter ces enjeux de conservation la r partition de gisements miniers et la situation des per
75. a soci t mini re CBJ Ca man Ayant besoin d un acc s routier pour l exploitation de Camp Ca man les responsables de l entreprise ont tabli une convention pour le passage d une piste priv e menant au projet minier Par cette convention la communaut consentait irr vocablement ce que la piste traverse leur zone de droits d usages La piste devenait ainsi la propri t exclusive de la soci t mini re qui s en r servait le droit de contr ler seule l acc s D une mani re g n rale en cas de d veloppement de la fili re aurif re les tentations seront grandes d essayer d obtenir la jouissance de ces secteurs pour l exploitation de gisements ou pour l installation des acc s ou des b timents annexes Il semble opportun que ces zones de droit d usages b n ficient d une protection renforc e vis vis de l exploitation mini re En tout cas dans le cadre des discussions venir sur l tablissement de la planification de l exploitation mini re en Guyane les diff rents repr sentants de ces communaut s devront prendre une part active afin que leurs int r ts puissent tre d fendus D autre part FNE le GEPOG et le Comit fran ais de l UICN rappellent et soulignent les multiples impacts n fastes que peut avoir l exploitation mini re sur les coutumes la vie et la sant des populations am rindiennes agressant ainsi directement ou insidieusement une culture d pendant notamment de la disponibilit et de l utilisation
76. afin de permettre une prise de d cision clair e Il est par ailleurs urgent et n cessaire de faire voluer les proc dures de d livrance d AEX pour une mise en coh rence avec celles des PER au regard des volumes de terrassement engendr s De plus il est inadmissible eu gard aux cons quences de l exploitation aurif re sur l eau que le droit applicable tire purement et simplement un trait sur les dispositifs de protection de l eau et du milieu aquatique pr vus par le code de l environnement Il faut ce titre que la nomenclature eau pr voit que les AEX sont soumises autorisation et que la proc dure implique a minima une enqu te publique d une dur e de 15 jours articles R 11 4 du code de l expropriation et R 214 8 du code de l environnement Afin de clarifier le champ d application des autorisations d exploitation en gisement primaire il serait souhaitable que la l gislation interdise ce type de pratique l exploitation primaire sous couvert d AEX ou pr voit les garanties n cessaires en contrepartie en cas d exploitation primaire Par rapport la faiblesse des notices d impact des PER et AEX il faudrait a minima une circulaire pour fixer le niveau de pr cision des inventaires afin que le p titionnaire soit en mesure de d terminer un tat initial du site refl tant v ritablement l existant Cet tat initial pourrait tre repris en fin d exploitation pour mieux conna tre les impacts de l exploitation
77. aient en l tat actuel des connaissances un classement a minima en ZNIEFF Gr ce au travail des naturalistes cf annexe VII cet aspect a pu tre pris en compte dans cette premi re planification En revanche nous attirons l attention sur le dynamisme d mographique de la r gion qui ne sera pas sans cons quence moyen terme sur le foncier Les premiers effets se font d ores et d j sentir les surfaces agricoles perdant du terrain face la croissance urbaine de Cayenne SAR Guyane 2005 Il est donc fort probable que la tentation soit forte d une part d encourager le d veloppement minier afin de pourvoir quelques emplois suppl mentaires dans la r gion et d autre part que cette demande en foncier ne soit satisfaite aux d pens des milieux naturels d int r t cologique Enfin un autre biais qui pourra tre reproch cette analyse est l affectation des coefficients chaque enjeu retenu En effet nous avons pris le parti d affecter un coefficient 1 aux enjeux humains et sanitaires identifi s Cette option prise de fa on purement arbitraire combin e avec une difficult d appr ciation des autres th matiques ne refl te pas in fine le v ritable poids des autres enjeux Les discussions lors de l laboration du sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane permettront sans doute de mieux hi rarchiser chacun des enjeux selon leur v ritable importance L affectation d un coefficient 2 pour l
78. altitude et forment la dorsale m ridienne ossature du compartimentage C2 b Sous r gion de Sa l en prolongement sud de la dorsale m ridienne adoss e aux reliefs Paramaca de la cha ne centrale gt C3 R gion du massif centre est vaste zone en forme de demi cercle l est de la dorsale de la Trinit quelques massifs de la s rie de l Ile de Cayenne sur le flanc nord fort gradient pluviom trique d croissant du nord est au sud ouest C3 a Sous r gion centre du haut Sinnamary et de la haute Comt relief tourment C3 b Sous r gion est de l Approuague et de l Oyapock s tend entre les rives des deux fleuves relief homog ne form de basses collines La flore et la faune poissons pr sentent des affinit s amazoniennes D La cha ne Inini Camopi ou synclinorium du sud L ensemble g ologique Compos principalement de m tavolcanites et de m tas diments de la s rie Paramaca le synclinorium est form d une succession de massifs vigoureux profond ment diss qu s les plus lev s de Guyane La cha ne qui culmine 860 m tres est la source de plusieurs fleuves Un compartimentage majeur se situe sur le couloir d affleurement granitique correspondant aux sources de l Approuague la haute vall e de l Inini l ouest les reliefs Paramaca pr sentent un alignement est ouest l est l alignement est principalement m ridien Une vaste surface plane se distingue dans le bassin
79. aou et Antecume Pata l ouest 49 Les gisements identifi s avec les plus forts potentiels se situent dans la r gion de Kaw Paul Isnard et Saint Elie les communes du Maroni Apatou Grand Santi Papa chton les secteurs aux alentours de Maripasoula notamment avec la Montagne Bellevue de l Inini Yaou Dorlin Bois Canon Sa l et la r gion de Camopi notamment sur la crique Sikini Quelques autres sites d importance m diocre se situent le long du littoral L inventaire minier dress par le BRGM recouvre l essentiel des placers exploit s depuis les 18 et 19 si cles et certains de ces anciens placers restent exploit s encore aujourd hui les techniques actuelles permettant de r colter les particules les plus fines rest es inaccessibles par les m thodes ant rieures plus rudimentaires Par ailleurs la carte n 1 intitul e Enjeux conomiques Agriculture activit mini re exploitation foresti re et urbanisation pr sente en liser bleu fonc les p rim tres des permis miniers attribu s selon les donn es disposition de l ONF au mois de juillet 2008 et en jaune p le et gris les min ralisations en or et en bauxite Par sa surface imposante et sans doute par le fait qu il n est que le premier d une longue liste il faut noter la d livrance d un permis en mer au large des c tes guyanaises Ce type de recherche et d exploitation en mer risque fort avec la demande mondiale de plus en plus forte en ressourc
80. aphie de l ONF Cayenne PJ Date 08 07 2008 Em Serie de protection 51 Apr s r flexion et consultation nous avons choisi de retenir les variables suivantes gt sanitaires avec la qualit de l eau qui prend en Guyane une dimension accrue gt conomiques avec la mise en vidence d autres activit s conomiques que l exploitation mini re et de leur importance dans le d veloppement de la Guyane et sa diversification gt culturels avec la haute particularit de la Guyane due la pr sence et aux besoins traditionnels des populations am rindiennes d origine gt cologiques avec la prise en consid ration des richesses biologiques et de leurs particularit s et fragilit Pour tenter d valuer et d appr hender au mieux ces enjeux une grille de notation exp rimentale est propos e de m me qu une transcription cartographique des enjeux et des synth ses 3 4 1 Les enjeux sanitaires la protection des ressources en eau La Guyane b n ficie d un r seau hydrographique dense largement aliment par les pluies abondantes de l ordre de 2 000 4 000 mm par an dues au climat intertropical Les trois principaux fleuves le Maroni l Approuague et l Oyapock gonfl s par les innombrables criques qu ils connectent tout au long de leur parcours se d versent tous au nord de la r gion dans l Oc an Atlantique Ce r gime hydrique hors norme fait de la Guyane le troisi me pays gt au monde le mieux d
81. ar ces travaux l autorit administrative peut prescrire l explorateur ou l exploitant de mines toute mesure destin e assurer la protection de ces int r ts dans un d lai d termin 26 En cas de manquement ces obligations l expiration du d lai imparti l autorit administrative fait proc der en tant que de besoin d office l ex cution des mesures prescrites aux frais de l explorateur ou de l exploitant gt Le l gislateur a donc express ment pr vu le respect strict doivent respecter des int r ts d une gestion quilibr e et durable de la ressource en eaux ainsi d termin sous l article L 211 1 du code de l environnement Les dispositions des chapitres Ier VII du pr sent titre ont pour objet une gestion quilibr e et durable de la ressource en eau cette gestion prend en compte les adaptations n cessaires au changement climatique et vise assurer 1 La pr vention des inondations et la pr servation des cosyst mes aquatiques des sites et des zones humides on entend par zone humide les terrains exploit s ou non habituellement inond s ou gorg s d eau douce sal e ou saum tre de fa on permanente ou temporaire la v g tation quand elle existe y est domin e par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l ann e 2 La protection des eaux et la lutte contre toute pollution par d versements coulements rejets d p ts directs ou indirects d
82. astes imposent le creusement de fosses profondes et donc une mobilisation importante de mat riaux et le d frichement de tr s grandes surfaces de for t primaire pour accueillir les infrastructures industrielles de traitement des roches et de stockage des r sidus miniers contenant du cyanure et autres produits dangereux De plus si l on se r f re la situation dans les pays limitrophes l exploitation d une concession fait syst matiquement l objet d une demande d extension intensifiant ainsi les dommages caus s la nature mais rentabilisant largement les infrastructures mises en place S il est certain que ces exploitations d or primaire entra neront une d gradation irr m diable des milieux naturels personne ne poss de l heure actuelle les techniques permettant de recr er en zone tropicale une for t une fois le sol mis nu il n est pas certain qu elles permettront le d veloppement d un v ritable secteur cr ateur d emplois Outre ces aspects environnementaux l exploitation de l or n est pas sans impact sur la sant et s curit publiques des habitants L expansion ou propagation de cette activit de plus en plus loin dans la for t participe la diffusion de maladies comme le paludisme ou bien encore la dengue en favorisant la multiplication des moustiques et apporte par le biais de personnes contamin es les parasites et les virus dans des zones o ils n existaient pas La concentration sur un m me site de pe
83. ation Ceci constituait un vice de proc dure notable et emp chait les associations d acc der ais ment une information transparente Cette situation pr vaut toujours pour tous les autres titres PER PEX et Concession En mati re mini re l administration guyanaise refuse de communiquer au public qui le demande certains documents en sa possession et relatifs l environnement en violation des dispositions du code de l environnement sur l information environnementale Cette situation est inadmissible et complique les d marches de recherche d informations qui devraient tre mises disposition ais ment Les b n voles associatifs se d couragent face ce mur administratif Peu de d cisions sont r ellement prises au cours de la commission d partementale des mines Les repr sentants des diff rentes administrations majoritaires dans la commission se consultent en amont lors de pr commissions qui n ont pas d existence r glementaire C est au cours de ces pr commissions qu un avis unanime de l administration est labor quasi syst matiquement sur la base de l avis de la DRIRE Les logiques des diff rents services ne s expriment donc pas en commission des mines Cette mani re de fonctionner retire tout son int r t au passage en commission des mines puisque c est toujours au final le seul avis de la DRIRE qui est retenu par la pr fecture et qui fait donc autorit 20 12 La composition de la commission d part
84. ationnement de caravanes l tablissement de cl tures pour l ouverture de carri res la recherche et l exploitation de minerais Elles sont galement applicables aux installations class es pour la protection de l environnement gt La loi littoral gt s impose donc directement aux titres miniers AEX et AOTM Les articles L 156 1 et suivants du code de l urbanisme d finissent les dispositions sp cifiques aux d partements d Outre mer Ainsi les paragraphes II et III de l article L 146 4 du code de l urbanisme ne s appliquent pas dans ces d partements et font l objet de mesures adapt es noter l interdiction d tendre l urbanisation dans des zones o l urbanisation n est pas d j diffuse ne concerne pas n cessairement les travaux miniers Il a en effet t jug en mati re de carri re que l installation de cette activit ne constituait pas une extension de l urbanisation Par contre les op rations d am nagement li es aux travaux miniers doivent avoir t pr vues dans le sch ma r gional tenant lieu de Sch ma d am nagement et de mise en valeur de la mer et l interdiction d urbaniser dans la bande littorale s applique art L 151 1 Les travaux miniers doivent galement respecter les espaces naturels remarquables art L 146 6 et R 146 1 comme les marais ou mangroves Sa L article R 146 1 est ainsi r dig liste non exhaustive En application du premier alin a de l article L
85. aturel Il en r sulte des paysages st riles rouges de lat rite et tout le cort ge d esp ces v g tales et animales mises en p ril V ritablement anarchique et aventureuse au d but l exploitation aurif re a t progressivement encadr e par les pouvoirs publics Mais la situation demeure toujours fort pr occupante et diff re singuli rement de l exploitation du sol et sous sol officiellement pratiqu e et organis e en m tropole Ainsi de fortes interrogations apparaissent sur la mise en uvre et le respect du droit minier environnemental et social en Guyane Quand l activit aurif re n est pas purement et simplement exerc e dans la clandestinit ce sont les proc dures de d livrance de titres et permis miniers ainsi que les conditions d exploitation qui appellent des clarifications et des volutions De plus aucune planification n est opposable l heure actuelle en Guyane Une meilleure organisation de la fili re or est ainsi n cessaire et attendue tant pour la conservation des espaces naturels et de la ressource en eau que pour l conomie la stabilit et l avenir de la r gion La f d ration France Nature Environnement FNE en coordination troite avec le Groupe d tude et de Protection des Oiseaux en Guyane GEPOG membre de FNE et le Comit fran ais de l UICN Union internationale pour la conservation de la nature a men gr ce au soutien de la Fondation Nature et D couvertes et de Patag
86. au des populations Ce secteur a galement t identifi comme pouvant potentiellement entrer dans le cadre des futures ZNIEFF Notons que l embouchure dans le fleuve Maroni de la rivi re Tampoc appara t comme un secteur o le risque de non atteinte du bon tat cologique du cours d eau RNABE est fort D autres secteurs de la zone Maripasoula amont de Grand Santi diss min s sur une trentaine de kilom tres de large le long du fleuve Maroni repr sentent des zones conflictuelles entre l or et les autres activit s Ont t identifi s dans ces secteurs des gisements de bauxite et d or et plusieurs permis y ont t attribu s Or ces secteurs sont aussi couverts par la zone de libre adh sion du Parc amazonien de Guyane et ont t rep r s comme des espaces naturels haute Valeur patrimoniale Le risque de non atteinte du bon tat cologique RNABE des affluents du Maroni est galement consid r dans ce secteur comme fort Rappelons que le Maroni axe de transport vers l int rieur des terres pr sente galement un int r t touristique L on constate aussi que des permis miniers ont t attribu s au sein du site inscrit des abattis Cottica Entre Grand Santi et Apatou plusieurs points conflictuels apparaissent dont un point noir flagrant en aval de Grand Santi Il s agit des Montagnes Fran aises situ es l embouchure de l affluent du Maroni le Grand Abounami Elles ont t inventori es la fois comme un gisement
87. au sein de ces espaces En cons quence le sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane devra pr voir d y interdire l exploitation mini re 3 4 4 4 La protection labellis e d espaces naturels une richesse biologique ind niable mais non strictement prot g e c t de ces statuts de protection r glementaire et internationale des outils d inventaire de la richesse cologique et biologique sans contrainte directe de protection ont galement t mis en place au travers notamment d un inventaire des ZNIEFF Il constitue un document d alerte l attention des am nageurs en soulignant des enjeux forts demandant des tudes et valuation d impacts approfondies afin de d montrer qu ils ne d natureront pas le milieu principe du renversement de la charge de preuve On distingue les ZNIEFF de type I qui sont des secteurs g n ralement de superficie limit e mais o l int r t biologique est remarquable 65 des ZNIEFF de type II qui sont de grandes entit s naturelles offrant des potentialit s biologiques cons quentes En Guyane cet inventaire largement lacunaire notamment du fait de l immensit du territoire et de la difficult de prospection devrait tre prochainement poursuivi notamment sur le secteur littoral Ces zones d int r t cologique faunistique et floristique m me si elles n entra nent pas une protection r glementaire t moignent toutefois de l extr me richesse
88. aune de la flore et des espaces Ainsi a t on assist dans les derni res 25 ann es la prise d arr t s listant les esp ces prot g es et interdites au commerce la protection des milieux naturels par la cr ation de r serves naturelles nationales et r gionales et tr s r cemment apr s une longue gestation la cr ation du parc amazonien en Guyane qui repr sente lui seul plus de 3 millions d hectares prot g s Enfin des inventaires scientifiques ont permis de recenser plus d une centaine de Zones Naturelles d int r ts cologiques Faunistiques et Floristiques ZNIEFF sur l ensemble du d partement Pr cisons tout de m me que cet inventaire est encore insuffisant au regard de la superficie du d partement de l avanc e des connaissances et des enjeux biologiques en pr sence Il est n cessaire de le poursuivre et d y mettre les moyens n cessaires L tablissement de l inventaire des richesses mini res a t financ sur fonds publics hauteur de 43 millions d euros On pourrait l gitimement attendre qu un effort financier du m me ordre soit consenti pour dresser l inventaire des milieux naturels esp ces v g tales et animales de la Guyane Malheureusement les secteurs forts enjeux patrimoniaux co ncident souvent avec les zones fort potentiel aurif re et min ral Cette juxtaposition est l une des explications de l extr me lenteur de la cr ation du parc amazonien de Guyane L tude men e par le BRGM
89. aux destin s sauvegarder ou am liorer les conditions de s curit ou d hygi ne du personnel occup dans les mines la s curit et la salubrit publiques la protection du milieu environnant terrestre ou maritime permettre l ex cution des recherches techniques n cessaires ces am liorations et assurer la bonne utilisation du gisement et la conservation de la mine 23 En effet l article 68 2 du code minier est ainsi r dig L autorisation d exploitation qui peut cet gard tre compl t e tout moment fixe les conditions particuli res dans lesquelles les travaux sont entrepris ex cut s et arr t s dans le respect des int r ts mentionn s aux articles 79 et 79 1 On pourrait ainsi consid r que le minist re en charge des mines n est pas comp tent pour dicter des prescriptions g n rales Une modification de la loi pour viter toute incertitude juridique est opportune 26 Voir pour les carri res l ouverture d une carri re doit faire l objet d une autorisation simultan e de d frichement lorsque le site est bois CE 12 juin 1991 St des Carri res du Gave Petites affiches 2 d c 1991 p 14 L article R 123 1 pris en application de l article L 123 1 du Code de l environnement loi Bouchardeau vise parmi les cat gories d am nagement soumis enqu te publique les d frichements mentionn s aux articles L 311 1 bois des particuliers du Code forestier lorsqu ils sont d un seul te
90. b ao baa od ssa dos sau ida sas add san ave bdu son nes seb d u dbu obu naa sas add das seeds sos sas L 7 1 Cadre r glementaire fix par le Code Minier 5 Janvier 2003 DRIRE Antilles Guyane 1 11 91 0 Introduction R f rences r glementaires e Code Minier e Loi n 98 297 du 21 avril 1998 portant adaptation du Code Minier aux d partements d Outre Mer e D cret n 95 427 du 19 avril 1995 modifi relatif aux titres miniers e D cret n 95 696 du 9 mai 1995 modifi relatif l ouverture des travaux miniers et la police des mines D cret n 2001 204 du 6 mars 2001 relatif aux autorisations d exploitation de mines dans les d partements d Outre Mer e Arr t du 28 juillet 1995 fixant les modalit s selon lesquelles sont tablies les demandes portant sur les titres miniers et leurs annexes Principe de base de la r glementation mini re les substances min rales appartiennent l Etat et non au propri taire du terrain L Etat attribue le droit d exploiter les substances min rales sans contrepartie financi re le propri taire du terrain est quant lui d dommag pour les impacts sur sa propri t L Administration dispose d un pouvoir discr tionnaire pour d livrer les titres miniers sous le contr le du juge administratif contr le limit en cas de recours pour exc s de pouvoir celui de l erreur manifeste d appr ciation et de l erreur de fait La r glementation mini re
91. cables aux installations class es pour la protection de l environnement soumises d claration sous la rubrique n 2910 Combustion Arr t du 2 f vrier 1998 relatif aux pr l vements et la consommation d eau ainsi qu aux missions de toute nature des installations class es pour la protection de l environnement soumises autorisation L arr t du 2 f vrier 1998 ne s applique pas aux installations autoris es au titre de la rubrique 2910 Arr t du 10 f vrier 1998 relatif la d termination du montant de garanties financi res de remise en tat des carri res pr vues par la l gislation des installations class es Arr t du 23 f vrier 1998 fixant les conditions de demande d agr ment d organisme pour l analyse critique du montant de la garantie financi re de remise en tat des carri res Arr t du 11 mai 1998 relatif l agr ment d organismes pour l analyse du montant de la garantie financi re de remise en tat des carri res 101 Arr t du 22 juin 1998 relatif aux r servoirs enterr s de liquides inflammables et de leurs quipements annexes Arr t du 11 ao t 1999 relatif la r duction des missions polluantes des moteurs et turbines combustion ainsi que des chaudi res utilis es en postcombustion soumis autorisation sous la rubrique autorisation sous la rubrique 2910 de la nomenclature des installations class es pour la protection de l environnement Arr t du 20
92. ce de la chasse de la p che de la cueillette ou encore la pratique de l abattis Les peuples rivulaires du sud guyanais ont obtenu la jouissance de zones de droit d usages situ es de part et d autre des rives de la rivi re Camopi l est de la r gion et toute la partie en amont de la commune de Camopi le long du fleuve Oyapock l ouest les rives du Grand Inini de la rivi re Litani Tampock et Waki ainsi que la crique H l ne constituent des zones de droits d usages des communaut s De plus au sud d une ligne Maripasoula Camopi afin de pr server la tranquillit des Wayampi et T ko villages du fleuve Oyapock et des am rindiens Wayanas villages des fleuves Maroni Tampoc et Marouini un arr t pr fectoral du 14 septembre 1970 instaure une zone de 30 000 km interdite tout visiteur qui n aurait pas obtenu une autorisation pr fectorale L espace couvert par cet arr t est repr sent en gris sur la carte Autres enjeux humains faible impact Plus ou moins bien respect cet arr t s il a effectivement permis de limiter les intrusions touristiques n a nullement emp ch les orpailleurs clandestins de s installer dans ce secteur l ouest des zones de droit d usages ont galement t reconnues aux communaut s littorales Les marais de la Pointe Fran aise jusqu en aval des Iles Laussat constituent une zone de droits d usages ainsi que les marais des criques B ufs et Vaches Au sud de Saint Lau
93. ci ne sont pas lev es Doctrine minier PE 31 07 2006 2 2 104 Annexe VI Tableau r capitulatif des secteurs prot g s Statut Nom Surface Localisation Particularit s biologiques Remarques Parc National Parc 3 390 000 ha e Zone c ur Le parc pr sente une grande Un permis minier d livr Amazonien de dont 2 030 000 gt Papa chton la aique Grand diversit des milieux et des en pleine zone a ur et Guyane ha de zone c ur Abounami soit 78 400 ha esp ces Il jouxte en partie le de tr s nombreuses 27 f vrier gt Maripasoula sour s du parc national br silien exploitations ill gales 2007 Maroni et de ses affluents Tumuaimaque notamment Sa l Montagne Bellevues de l Inini consid r comme la et le Mitaraka soit 814 600 ha porte d entr e du parc gt Sa l les sourc s du Grand Des exploitations Inin en continuit avec dandestines pars ment Maripasoula les Monts le territoire du parc et Belv d re ainsi que les Monts que sot en zone Bamuo au nod soit c ur ou de libre 102 700 ha adh sion gt Sant Hie dans le prolongement de la R serve de la Trinit les sour s du Sinnamary et de la Koursibo et plusieurs insebergs remarquables soit 131 800 ha gt Camopi les monts de la haute Camopi et les massifs ntraux dont les Monts Tabulaires les sour s de l Oyapock et ses affluents la Sikini la Yaloupi et la Camopi soit 900 200 ha e Libre adh sion les bou
94. clair avec un liser vert fonc sont donc probablement appel es int grer l inventaire ZNIEFF apr s validation du Conseil Scientifique R gional du Patrimoine Naturel Une notice explicative argument e correspondante chacune de ces zones est disponible l annexe VII Architecture de l argumentaire justifiant la d signation de nouveaux espaces forts enjeux patrimoniaux O Tostain Ces zones repr sentent les secteurs o dans le cadre de la mise en place d une planification mini re l implantation d exploitations aurif res devra tre confront e aux enjeux cologiques qu elles portent et leur apport la conservation des milieux naturels et des esp ces 3 5 Or vert contre or jaune les r sultats Les inventaires men s concernant l identification et la localisation des ressources mini res des secteurs vou s la pr servation des captages d eau des zones avec des enjeux li s aux activit s touristiques agricoles ou encore culturelles des espaces naturels b n ficiant d un statut r glementaire de protection ou pr sentant un caract re patrimonial fort ont donn lieu pour chacun une carte de localisation La superposition de ces emprises d usages donne une carte de synth se pr sent e ci apr s 3 5 1 Enjeux de protection des milieux et des activit s humaines La carte n 6 Synth se des enjeux de conservation Enjeux de protection du milieu naturel hors zones de protection r glementaire c
95. conservation et o des permis ont d j t d livr s L axe Cacao R gina et l ensemble de la Montagne de Kaw en sont les exemples les plus significatifs avec les diff rents permis de recherche d livr s la soci t CBJ filiale du groupe lamgold L extr me diversit biologique de la Montagne de Kaw a donn lieu la prise de plusieurs outils de protection r glementaire et la d signation d une ZNIEFF de type I La proximit de la Montagne de Kaw avec l agglom ration de Cayenne combin e avec l attrait pour la nature sauvage ont fait de ce secteur un lieu touristique important 74 Les permis de l axe Cacao R gina se trouvent confront s en plus la pr sence de la zone de droit d usages des Palikurs Au final afin de clarifier l analyse de cette carte nous pouvons retenir deux grandes cat gories de secteurs ceux o des permis miniers d ores et d j attribu s se superposent avec d autres enjeux Il s agit de la Montagne de Kaw de l axe Cacao R gina la r serve biologique de Lucifer D kou D kou les permis Newmont et St lie le bourg de Sa l et les permis d livr s entre Sa l et Maripasoula ceux o des gisements miniers se juxtaposent avec d autres enjeux et o l exploitation n est pas encore ouverte Il s agit du secteur au sud de Maripasoula de l aval de Camopi de l extr me nord est du bassin versant de l Approuague des secteurs au nord de Grand Santi et des gisements situ
96. core t compt es en 2004 sur l Approuague Collectif Quel orpaillage pour la Guyane 2005 Profitant de l incertitude quant aux tats comp tents pour les interpeller les exploitations par barges ont fleuri sur les fleuves riverains du Surinam et du Br sil Ces barges permettent aux contrevenants d tre tr s mobiles et de se r fugier sur les rives surinamiennes ou br siliennes en cas d intervention de la gendarmerie En effet la Gendarmerie avec l appui de l Arm e conduit des op rations de rep rage et de destruction de ces camps ill gaux Malheureusement l immensit du territoire surveiller combin e aux difficult s de rep rage et d action sur le terrain et l insuffisance des moyens mat riels et humains interpellent sur l impact fort et durable de ces op rations 3 3 6 Inventaire des ressources aurif res connues et analyse de leur int r t Les ressources du sol et sous sol guyanais sont aujourd hui bien connues Depuis le 18 si cle la Guyane et ses richesses ont attir les chercheurs d or D ailleurs l exploration et la connaissance de cette contr e co ncident avec la progression des chercheurs d or vers l int rieur des terres Contrairement au Br sil la r gion n a pas connu de ru e vers l or m me si les prospecteurs ont t nombreux D abord anarchique et conduite de mani re informelle l exploitation des placers s organise au cours du 19 si cle autour des premi res soci t s mini res
97. d activit s conomiques responsables et durables et d apporter une r ponse satisfaisante aux besoins socio conomiques de la Guyane Elles appellent les pouvoirs publics et les collectivit s locales y travailler conjointement Ces fili res 13 pourraient reposer sur l exploitation raisonnable du bois le d veloppement d un co tourisme et la mise en place pourquoi pas d une universit de la Biodiversit d Outre mer Il n est pas du ressort de nos associations d tudier la faisabilit du d veloppement de ces fili res en Guyane mais des pays d Am rique centrale se sont essay s avec succ s au d veloppement d un tourisme durable qui plus est devenu rentable Costa Rica Par ailleurs la pr sence importante de scientifiques tudiant la for t guyanaise pourrait permettre de cr er une Universit de la Biodiversit charg e d am liorer les connaissances du fonctionnement des cosyst mes d Outre mer 14 Partie II Grille d analyse des permis miniers La pr sente partie du document vise tablir une grille de lecture des permis miniers avec des propositions d volutions du cadre juridique Il ne s agit pas ici de dresser un tableau exhaustif du droit applicable Des documents de travail de l administration existent sur le sujet et permettent d avoir une vision claire de la r glementation mini re Annexe III Activit mini re aurif re en Guyane et r glementation DRIRE Antilles Guyane Janvier 2003 Ainsi
98. d en compte les pr occupations d environnement 6 Voir article 24 du d cret n 2006 648 du 2 juin 2006 Voir articles 36 et suivants du d cret n 2006 648 du 2 juin 2006 Voir article 5 du d cret n 2001 204 du 6 mars 2001 Selon les modalit s d finies l article 26 du d cret n 2006 648 du 2 juin 2006 C est la m me proc dure que pour la concession qui s applique Cependant l article 68 16 du code minier pr voit la possibilit d une enqu te publique conjointe avec l AOTM auquel cas c est la proc dure d enqu te publique pr vue au code de l environnement qui s applique a Voir article 51 du code minier Ceci signifie que l administration est li e par l avis rendu par le Conseil G n ral des Mines CGM Si celui ci devait mettre un avis n gatif sur un dossier l administration serait tenue de rejeter la demande L article 83 du code minier renvoie un d cret le soin de pr ciser quels travaux sont soumis simple d claration L article 4 du d cret n 2006 649 du 2 juin 2006 relatif aux travaux miniers aux travaux de stockage souterrain et la police des mines et des stockages souterrains d finit le champ d application des travaux soumis d claration 4 5 7 8 9 10 17 D cision Arr t pr fectoral Simple r c piss en pr fecture administrative Etude d impact Oui et tude de danger Simple notice d impact et tude de danger Enqu te Oui Non publique
99. de l eau pour de multiples usages Ainsi le suivi assidu des masses d eau guyanaises est tr s important afin d assurer la s curit sanitaire des habitants L exploitation aurif re constitue actuellement le principal probl me de perte de qualit de la ressource Certes l exploitation ill gale joue un r le pr pond rant dans ce ph nom ne mais les proc d s appliqu s par les entreprises mini res sont bien loin d tres neutres Nous avons d j vu dans la premi re partie que la mise en circulation de mati re en suspension et la turbidit sont nuisibles l eau et aux cosyst mes aquatiques Mais un autre ph nom ne moins visible pose des probl mes encore plus graves Les sols guyanais sont naturellement charg s en m taux lourds notamment mercure et arsenic Et la premi re vague d exploitation de l or a pollu durablement au mercure les zones exploit es l poque La reprise de ces chantiers remet donc en circulation la fois ce mercure d vers au 19 si cle ainsi que les m taux lourds pr sents naturellement dans le sol Au final tout chantier g n rant des lessivages produit donc une pollution mercurielle plus ou moins prononc e Ces ph nom nes sont susceptibles de provoquer de graves probl mes de sant publique En effet le mercure est soup onn d entra ner des malformations sur les enfants des populations rivulaires et notamment chez les am rindiens du Haut Maroni Selon l INSERM 1998 70 de ce
100. de la haute Waki occup e par une for t mar cageuse riche en palmiers b ches Son origine alluvionnaire demeure incertaine ce jour mais ce flat gt repr sente une entit importante du paysage encore pratiquement inconnue des naturalistes Les r gions naturelles Elles sont d finies sur le compartimentage g omorphologique majeur gt D1 R gion ouest de l Inini ensemble tr s accident des puissants massifs principalement Paramaca La flore y est particuli rement riche et comporte de nombreuses esp ces end miques Les for ts d altitude sub montagnardes y sont nombreuses de m me que d importantes surfaces recouvertes de cuirasses lat ritiques Peut se diviser en trois sous r gions D1 a Sous r gion de la Montagne Kottica et de la Montagne Bellevue de Maripasoula massif Paramaca au nord ouest de la cha ne flore tr s riche affinit s essentiellement surinamienne ou guyanienne Di b Sous r gion des Monts Attachi Baka et du Mont Galbao succession de puissants reliefs et de zones de collines la vall e granitique du Petit Inini la s pare de la sous r gion pr c dente D1 c Sous r gion de la basse Waki reliefs d ensemble plus faibles avec d importants massifs de gabbros s par e de la sous r gion pr c dente par une bande granitique 112 gt D2 R gion du corridor central relief surbaiss sur roches plutoniques ou vulcano s dimentaires subdivis e en deux sous r gions suivant
101. de officielle d audience avec la ministre de l cologie et du d veloppement durable formul e deux jours l avance aupr s de la pr fecture le collectif de soutien aux Am rindiens du Haut Maroni pourtant enrichi de la pr sence de l autorit supr me des Wayana Gran Man A ma poti Touenk en personne ne fut re u que par un simple attach parlementaire accompagn du directeur de cabinet du pr fet et ceci avec une heure trente de retard sur l horaire pr vu La seule excuse de la Pr fecture tant qu ils n ont re u le mail qu aujourd hui quoi bon les nouveaux moyens technologiques La d l gation compos e du Grand Man et de deux chefs coutumiers wayana de Brigitte Wingaarde et de Jean Paul Ferreira Maire de la commune d Awala Yalimapo et conseiller r gional de Philippe Aquila Alexis Tiouka et Kumale Pleike tait venue r affirmer la position officielle du Peuple Wayana Elle a d supporter une fois encore un discours jacobin centralisateur st r otyp format promettant monts et merveilles coup de millions d Euro sans prendre en compte la dimension humaine et la notion de peuple autochtone La ministre a fait savoir qu elle pr voyait une rencontre avec les chefs coutumiers wayana Elahe mardi Pourquoi donc alors que ceux ci taient pr sents Cayenne jusqu lundi justement pour la rencontrer L tat continue m priser et bafouer nos revendications les plus l mentaires De notre c t
102. des carri res Ainsi le sch ma d partemental des carri res doit respecter et tre en coh rence avec la l gislation concernant les installations class es la charte des parcs nationaux dans la zone c ur les sch mas directeurs d am nagement et de gestion des Eaux SDAGE et les sch mas d am nagement et de gestion des eaux SAGE les articles 109 et 109 1 du code minier les dispositions du code de l urbanisme Le sch ma d am nagement des carri res n est pas opposable aux documents d urbanisme notamment aux POS et aux PLU Il est possible dans les cas o les POS interdisent l exploitation des carri res de revenir sur cette interdiction lorsqu il s agit de zones r serv es la for t et l agriculture ou lorsque les POS autorisent sur l emplacement de gisement d int r t conomique national des usages du sol qui rendent l exploitation ult rieure du gisement impossible 42 L exploitation des carri res est r glementairement interdite dans les for ts de protection les lits mineurs des cours d eau les p rim tres de protection imm diate des captages d eau destin e la consommation des collectivit s les espaces bois s class s et enfin les espaces pr server au titre de l application de la loi Littoral et de la loi Montagne Les Parcs Naturels R gionaux les r serves naturelles nationales et r gionales les sites class s et inscrits les monuments historiques et leurs p rim tr
103. du r seau Natura 2000 et les vignobles AOC ce titre le sch ma d partemental fait l objet d une valuation environnementale pr vue l article L 122 4 du code de l environnement Au cours de l laboration du sch ma d am nagement des carri res et lors de la phase d inventaires il est possible que des sites d int r t majeur d un point de vue paysager faunistique et floristique soient identifi s et co ncident avec des zones de gisement Dans ce cas le pr fet est invit tout mettre en uvre pour qu une protection juridique appropri e soit attribu e ces sites Bien videmment ce classement exclura toute exploitation ult rieure du site Le sch ma d am nagement des carri res dans le cas o des gisements importants se superposeraient avec des secteurs inventori s au titre de particularit s naturelles doit tablir des priorit s entre l exploitation de la carri re et la protection de la nature Pour les ZSC et les ZPS qui rel vent de l application de directives europ ennes l tat doit pr munir ces secteurs importants pour la conservation des esp ces de toute atteinte et pollution Le Pr fet est ainsi invit donner la priorit aux espaces importants pour la conservation des esp ces et des milieux et donc en clair de ne pas autoriser l exploitation du gisement Des orientations concernant les r am nagements des carri res en cours d exploitation o apr s l exploitation doivent galement
104. e Cayenne On comptait en 2000 pr s de 5 000 exploitations dont la surface cultiv e tait comprise entre moins d 1 ha 5 ha INSEE 2000 et dont les 34 pratiquaient l abattis Mais partir de 2003 cette tendance s est croul e Le nombre des tr s petites exploitations a chut de 84 et celles de 1 2 ha de 81 En revanche les exploitations de plus de 20 ha ont progress dans le m me intervalle de temps de l ordre de 4 6 En 2005 la surface agricole utilis e en Guyane tait de 23 478 ha INSEE Elle tait de 23 176 ha en 1997 et repr sentait 0 3 de la surface du d partement Il n y a pas proprement parler de fili re qualit dans la r gion N anmoins eu gard au r le important que doit jouer l agriculture en Guyane il convient de la pr server de toute activit polluante La carte n 1 Enjeux conomiques pr sente l ensemble des zones agricoles actuelles ou attribuables court terme De mani re g n rale les gisements aurif res ne se superposent pas aux zones agricoles Cependant quelques secteurs tr s localis s pourraient pr senter des conflits d usages notamment sur la commune de Saint Laurent du Maroni secteur amont de Saint Jean sur la commune de Roura Cacao notamment ainsi que sur celle de Sa l o le p rim tre du PER Rexma de Limonade 55 est contigu avec la zone agricole communale et que ces deux espaces sont sur le m me basin versant 3 4 3 Les enjeux cultur
105. e disposent d aucun titre d aucune autorisation et oeuvrent sans respecter aucune r glementation m me celle sur le droit du travail Selon le rapport Taubira ces chantiers clandestins auraient t au nombre de 80 150 en 2000 Il est noter toujours selon le rapport Taubira que les soci t s mini res internationales sous traitent parfois l exploitation de gisements alluvionnaires situ s sur leur concession des op rateurs locaux 3 3 5 La fili re clandestine Reste galement les chantiers ill gaux d orpaillage diss min s sur tout le territoire guyanais certains s enfon ant tr s loin dans la for t Dans ce cas aussi des chiffres pr cis sont difficilement disponibles Des donn es datant de 2006 et admis par les diff rents acteurs font tat de 600 800 chantiers ill gaux dont la majorit de la main d uvre est d origine br silienne 15 000 personnes seraient concern es soit pr s de 3 000 clandestins rien que sur le bassin de la Mana 20 camps ill gaux dans la r serve naturelle nationale des Nouragues ont t recens s en mai 2004 et plus de 230 nouveaux sites ill gaux ont t rep r s sur l ensemble du d partement en 2003 48 Barge sur le Maroni Nhxe31 Alors m me que l exploitation sur barges est interdite par un arr t pr fectoral datant du 3 juillet 1997 et que les activit s d extraction en lit mineur sont interdites par un arr t du 22 septembre 1994 30 barges flottantes ont en
106. e et de la For t DCE Directive Cadre sur l Eau DDASS Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDSFAM Direction D partementale des Services Fiscaux et les Autorit s Militaires DDT Direction D partementale du Travail DGEMP Direction G n rale de l nergie et des Mati res Premi res DIREN Direction R gionale de l Environnement DRAC Direction R gionale des Affaires Culturelles DRIRE Direction R gionale de l Industrie de la Recherche et de l Environnement ICPE Installation Class e pour la Protection de l Environnement IEDOM Institut d Emission des D partements d Outre Mer IGA Inspection G n rale de l Administration IGE Inspection G n rale de l Environnement INSEE Institut National de la Statistique et des tudes conomiques INSERM Institut National de la Sant et de la Recherche M dicale IRD Institut de Recherche pour le D veloppement JORF Journal Officiel de la R publique Fran aise MEEDDAT Minist re de l cologie de l nergie du D veloppement Durable et de l Am nagement du Territoire MES Mati re En Suspension OMS Organisation Mondiale de la Sant ONEMA Office National de l Eau et des Milieux Aquatiques ONF Office National des For ts PASE Projet d Action Strat gique de l tat PASED Projet d Action Strat gique de l tat en D partement PASER Projet d Action Strat gique de l tat en R gion PDIPR Plan D partemental des Iti
107. e mati res de toute nature et plus g n ralement par tout fait susceptible de provoquer ou d accro tre la d gradation des eaux en modifiant leurs caract ristiques physiques chimiques biologiques ou bact riologiques qu il s agisse des eaux superficielles souterraines ou des eaux de la mer dans la limite des eaux territoriales 3 La restauration de la qualit de ces eaux et leur r g n ration 4 Le d veloppement la mobilisation la cr ation et la protection de la ressource en eau 5 La valorisation de l eau comme ressource conomique et en particulier pour le d veloppement de la production d lectricit d origine renouvelable ainsi que la r partition de cette ressource 6 La promotion d une utilisation efficace conome et durable de la ressource en eau Un d cret en Conseil d Etat pr cise les crit res retenus pour l application du 1 II La gestion quilibr e doit permettre en priorit de satisfaire les exigences de la sant de la salubrit publique de la s curit civile et de l alimentation en eau potable de la population Elle doit galement permettre de satisfaire ou concilier lors des diff rents usages activit s ou travaux les exigences 1 De la vie biologique du milieu r cepteur et sp cialement de la faune piscicole et conchylicole 2 De la conservation et du libre coulement des eaux et de la protection contre les inondations 3 De l agriculture des p ches et des cult
108. e rase dendstaterique 8 1 3 QUI DETRUISENT ET POLLUENT ssnssssssessesnesnesnesnesnenennennmeneeemeeeeemene een eeeeeneseeneeeneeeeeeeness 10 1 4 JUSQUE DANS LES ESPACES NATURELS PROTEGES ssissessesseneeeeneneeemeneeenesnesnesnenemeneneness 11 1 5 OU LES ARBITRAGES SONT TROP SOUVENT RENDUS EN FAVEUR DE L ECONOMIE ssssssssssssssrrrrrrrserrrrrrress 11 1 6 UNE REACTION S IMPOSE sinnirrnrannAnNANRNANANANANA NANA NAANAANANANA ANA ANAANAAAANNA NAANA NAANA NANANA RANAN NANAN AARAA KANAANAAN 13 PARTIE II GRILLE D ANALYSE DES PERMIS MINIERS msnmmmemmemmennensnnnnnnnnnnnnnnnnns 15 2 1 RAPPEL DES PRINCIPALES DISPOSITIONS ISSUES DU CODE MINIER ssssssssssssrrrrrnrsserrrrrnrnsrrrrrrnrsenn 15 2 2 DROIT MINIER ET PROTECTION DE L ENVIRONNEMENT LES AVANCEES NECESSAIRES ssseeeessrrerrreesere 23 2 2 1 Droit minier et installations class es pour la protection de l environnement 23 2 2 2 Droit minier et protection des eaux nie EE EE REE EEE NEEE 25 2 2 3 Droit minier et protection de la nature ss sississsssssssessoneeneeneenessss 30 2 2 4 Droit minier et protection de la flics massnessensenienniantaenta anna aN Ras Rasa ess 33 2 2 5 Droit minier urbanisme et am nagement du territoire 35 PARTIE III VERS UNE PLANIFICATION DE L EXPLOITATION MINIERE EN GUYANE 40 3 1 LA PLANIFICATION UNE NECESSITE ssiss isesresneenesnesnennennennneneeemeeeeen eme eeneenee meme neeenenn 40 3 2 LE
109. els Bien avant l arriv e des diff rentes vagues colonisatrices europ ennes la recherche de l Eldorado au 16 si cle la Guyane tait peupl e par les Am rindiens R parties en plusieurs groupes du littoral vers l int rieur des terres ces communaut s ont aujourd hui plus ou moins bien conserv leurs identit s leurs coutumes et leurs savoir faire Leur permettre d s pr sent de continuer conserver leurs traditions est un enjeu fort pour l avenir Les Palikurs sont tablis en Guyane fran aise plut t l est de la r gion St Georges de l Oyapock Macouria R gina Roura En revanche l ouest de la r gion les Kali nas ou Galibis sont tablis juste l embouchure du Maroni Awala Yalimapo Saint Laurent du Maroni Mana et Iracoubo L on retrouve galement dans l ouest de la r gion sur la bande c ti re Paddock et Fatima Saint Laurent du Maroni les Arawaks En remontant les fleuves qui marquent les fronti res avec le Br sil et le Surinam l on retrouve sur le Haut Oyapock les Oyampis et les Emerillons et sur le Haut Maroni les Wayanas Afin de respecter valoriser et transmettre cet h ritage les Am rindiens ont obtenu la jouissance de zones de droits d usages figur es sur la carte n 2 Autres enjeux humains par un hachur orang Ces zones permettent ces communaut s de conserver l int grit de leurs sites cultuels de maintenir des activit s traditionnelles de subsistance par l exerci
110. ement fr quent par les lamantins comme habitats des oiseaux d eau Les marais de 137 000 ha Au sud est de Cayenne Le ste est une plaine Kaw dont 31 500 en limit l ouest par le fleuve re uverte d un vaste marais 8 d mbre zone marine et Mahury et l est par l estuaire herbac qui pr de une 1993 105 800 ha en de l Approuague Au nord la importante vasi re colonis e zone terrestre zone indut les les du Petit et par la mangrove et des for ts du Grand Conn table et la mar cageuses Le site abrite zone maritime entre c lles une grande diversit d esp ces et la c te de Kaw animales dont le Caiman noir et de nombreuses esp s d oiseaux R serve R serve 110 818 ha Au nord ouest de la Guyane Vaste plateau culminant 500 Des inventaires sont Biologique Biologique 75 km au sud de St m d altitude le Mont Ludfer encre en urs afin Domaniale Domaniale des Laurent du Marni et 55 km couvert par une for t sub d identifier toutes la Monts Ludfer et de la fronti re du Surinam montagnarde abrite des diversit des esp s D kou D kou esp s rares Fa lui pr sentes 1995 s par par une vaste vall e le La RBD est en partie massif D kou D kou le toise de s 567 m de haut La pr sen d esp s nouvelles pour la sden a t d couverte dont un serpent et une petite grenouille du genre Eleutheroda ylus exploit e par des entrep
111. ement se d velopper L agriculture itin rante sur br lis est encore largement r pandue dans les communes rivulaires de l int rieur de la r gion En revanche sur le littoral cette pratique est de plus en plus marginale De tr s nombreuses petites exploitations surtout mara ch res but d autosubsistance et aux petits moyens font face quelques grandes exploitations tourn es vers la culture de vergers l exploitation en p turage des prairies et savanes et la pratique de la riziculture sur polder L ouest de la r gion est marqu la fois par la riziculture et la pratique de l abattis La culture du riz est possible gr ce la construction sur la commune de Mana d un polder en 1993 r am nag en 2003 pour limiter les risques d infiltration d eau de mer Ce syst me n cessitant un apport en eau douce depuis la Mana permet actuellement plus d une r colte par an La production couvre presque la totalit des besoins de la Guyane et les meilleures ann es de r colte permettent l exportation La culture de l abattis y est galement bien d velopp e pratiqu e par les diff rentes communaut s de l ouest guyanais Gr ce aux terres fertiles Cacao se d marque par l importante production mara ch re r alis e par la communaut des Hmongs Les surfaces agricoles auraient toutefois tendance r gresser face la forte pression de l urbanisation Ce m me ph nom ne est observ l est de Macouria et sur l le d
112. ement social direction d partementale des Services Fiscaux FAG forces arm es en Guyane ONF office national des for ts et le Maire de la Commune concern e b Etude du dossier sur le fond e valuation des capacit s techniques et financi res du demandeur pour le cas particulier des AEX il convient de faire comprendre aux op rateurs miniers dont la taille de l entreprise et le degr de m canisation ne permettent plus de consid rer qu ils travaillent de mani re artisanale qu ils doivent demander des PEX e mani re de travailler et exp rience dont le p titionnaire peut se pr valoir e impact des m thodes d exploitation envisag es sur la sant des travailleurs et sur l environnement 2 2 Examen du dossier en Commission consultative des mines crit res retenir a Commission des mines Le Pr fet a mis en place la commission d partementale des mines par arr t n 1499 du 23 ao t 2001 en application de l article 68 19 du Code Minier article 6 1 du d cret n 95 427 Cette commission se r unit selon une fr quence mensuelle La commission d partementale des mines est pr sid e par le Pr fet de la R gion Guyane ou d faut par un sous pr fet Sa composition est la suivante e Le Pr sident du Conseil R gional ou son repr sentant e Le Pr sident du Conseil G n ral ou son repr sentant 94 e Le Pr sident de l Association des Maires ou son repr sentant e 3 repr senta
113. ementale des mines est trop restreinte par rapport aux int r ts en jeu et aux personnes potentiellement concern es qui pourraient mettre un avis pertinent et enrichir le d bat sur les sujets trait s Solutions et actions envisag es et ou entreprises 1 L adoption d un sch ma d partemental des mines permettra une coh rence territoriale de l octroi des autorisations mini res 0 1 Les affaires CBJ Ca man et Rexma ont montr les limites videntes des conditions d octroi des permis de recherche En effet l octroi d un permis exclusif de recherche art 9 du code minier n est pas mis juridiquement en perspective avec les activit s d exploitations qui seront men es a posteriori Ainsi si une association estime qu un permis de recherche est accord sur un site non susceptible d accueillir des activit s mini res il lui sera vraisemblablement oppos tant par l administration que par le juge administratif que la prospective aurif re n a pas de cons quences graves sur la nature Or si au regard des enjeux de protection de l environnement l octroi d un permis exclusif de recherche peut ne pas avoir d incidences dramatiques sur l environnement l exploitation qui vient syst matiquement par la suite a n cessairement un impact irr versible sur le milieu Pourquoi accorder des permis de recherche des soci t s alors que l exploitation qu elles esp rent y mener sera de toute fa on ill gale eu gard au
114. entaire r cente des terres hautes correspondant au socle pal o prot rozo que Les terres hautes presque int gralement recouvertes de for ts repr sentent pr s de 95 du territoire Elles sont constitu es de quatre grands ensembles la cha ne septentrionale le massif central la cha ne Inini Camopi et la p n plaine m ridionale 109 PHYSIOGRAPHIE rivi res et fleuves altitudes de 200 400 m EM atiudes sup rieures 400 m d apr s Boyer et Papy 1979 A Les terres basses ou plaine c ti re s dimentaire L ensemble g ologique Les terres basses correspondent la frange littorale des s diments quaternaires On reconna t une plaine c ti re r cente holoc ne encore soumise l action des mar es et une plaine c ti re ancienne pl istoc ne constitu e de faibles ondulations appel es barres pr littorales gt Large de 5 40 kilom tres l ensemble se d veloppe moins de 20 m tres d altitude Quelques reliefs isol s du socle persistent et atteignent localement 150 200 m tres d altitude La plaine littorale repr sente 6 du territoire guyanais Elle se distingue nettement des autres ensembles g ologiques qui correspondent aux terres hautes C est aussi la zone la mieux connue de Guyane car la plus accessible et la plus habit e Les r gions naturelles Le d coupage propos correspond pour l essentiel au zonage phytog ographique d fini par de
115. entur s dans une appr ciation chiffr e des diff rents enjeux car il est d licat d valuer la valeur et les enjeux port s par la biodiversit N anmoins la cartographie des ZNIEFF b n ficie d un jugement qui conf re aux ZNIEFF de type I une valeur 2 en raison de leurs caract res remarquables D autre part les enjeux de protection des points de captages d eaux superficielles ou la conservation des zones de droit d usages seront probablement rediscuter en termes de hi rarchisation et d appr ciation des enjeux Mais globalement plus il y a compilation d enjeux de protection des milieux naturels des ressources en eau et des activit s agricoles touristiques et culturelles plus l urgence de protection est importante et plus l on tend vers le rouge Le tableau ci apr s pr sente la liste des calques retenus pour laborer la carte de superposition des enjeux de conservation Chaque calque fait l objet pour rappel d une carte en vignette gauche de la carte principale de superposition Liste des calques retenus pour l laboration de la carte n 6 Synth se des enjeux de conservation Enjeux de protection du milieu naturel hors zones de protection r glementaire Carte vignette Enjeux Vignette en haut gauche Zones naturelles d int r t cologique faunistique et floristique de type I et II Vignette en haut au milieu Zones naturelles fort enjeu patrimonial Vignette en haut droite
116. eproductif d uvrer la constitution d un sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane visant assainir la situation si par ailleurs l exploitation ill gale n est pas contr e Cette lutte demande non seulement des interventions de la part de la Gendarmerie et de l arm e mais galement de trouver des solutions de coop ration certes plus difficiles mettre en uvre pour r orienter les vell it s des populations riveraines de s installer en Guyane en r pondant leur aspiration une vie meilleure e Les mesures propos es pour l tablissement du sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane e La r ussite du sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane r side dans un indispensable l opposabilit Seuls un sch ma et une cartographie opposables entre autres aux titres et autorisations miniers seront une r ponse ad quate pour concilier les enjeux conomiques et la protection de la nature Sans ce pr alable tous les efforts pour sortir la Guyane de l orni re seront vou s l chec e Le sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane et son suivi doivent se construire dans la concertation de tous les interlocuteurs concern s avec des objectifs clairs et des bases communes L tat et en particulier le Pr fet doit tre le garant du respect des pr rogatives du sch ma minier et doivent disposer des moyens humains et financiers ad
117. eq ap PUOI ULANI 2 ap 391SIP NP XNA S P 389 1 P 2SQUUAS nea INS IuLAZdOIN ape IANI Qu ANO SOSA NIYA S22200 HOIN I ap Ste ue 94W09 90479 INA aunef 10 anuos paa 10 yaf0Id 2002 20 24 340 F d auua e e AHO 9p arydesBoyes ap ajay uonesyepy aueAn9 H9U2 saping sep aiubedw03 sr QU awsuno 2e 9 JHO NIYI Puen 9 ap 21H91 SINOS NOIN P Ste Suea PUO 90419 ANA aunef 10 auo paa 10 Jafo1d enbiBoloss 18 auuoq np apurane uou ap anbsu un quefe xnea p sanoa sap juesiaa suisseq e sinauadns sabejdes sap juowe puesia A sulsseg SIUESISA SUISSEQ sap apwi inauadns aede efedes ap uonsajoid ep an anbsu uon ae anbsiy A SLOZ ue nea p sinos s p nb fojo33 329 uoq np azuraye uou ap anbsy p Y sanwo ot oz y ode o p s 1099 9 AreuweuuS y uose np Jueine js xneoa U9 S921N0SS91 S P U0I 29 014 sulewny xnofus san Z U 91e 53 C est le comit de bassin mis en place en Guyane depuis 1995 qui est charg de la mise en uvre de la directive Cadre Europ enne sur l Eau 2000 60 CE qui s applique galement en Guyane Il a pour objectif d identifier les masses d eau et valuer le risque de non atteinte du bon tat de la ressource en 2015 en fonction des impacts li s aux diff rents usages de l eau Un plan de gestion apr s consultation publique sera labor afin de r sorber les impacts identifi s et un dispositif d un r seau de points de me
118. erches G ologiques et Mini res BRGM dans les ann es 90 qui a mis en vidence les potentialit s du d partement l arriv e d immigr s clandestins faible niveau de vie essentiellement br siliens et ma trisant les techniques d exploitation de l or le recours une m canisation et une utilisation de technologies modernes d exploitation et enfin un certain immobilisme des pouvoirs publics qui a facilit l installation d exploitations l gales et ill gales Si l essentiel de la production de l or tait entre les mains des orpailleurs clandestins et de petites PME la flamb e du cours mondial du m tal jaune et la rar faction de la ressource au niveau mondial ont attir des multinationales vers la Guyane Contrairement aux orpailleurs clandestins et aux petites soci t s d exploitation aurif re ces entreprises internationales disposent des ressources techniques et financi res permettant de prospecter et d exploiter les gisements d or primaire La soci t canadienne Ilamgold anciennement Cambior et sa filiale CBJ Ca man ont obtenu la concession de Camp Ca man dont la seconde demande d ouverture de travaux miniers vient d tre rejet e par le Chef de l tat La soci t fran aise Auplata vient quant elle de signer un protocole pour l acquisition de la Mine de D lices dans le nord de la Guyane pour l instant exploit e de mani re artisanale Et enfin la soci t Newmont num ro 1 mondial de l extract
119. es naturelles d aller en s accroissant Ces ventuelles demandes futures de permis marins demanderont d tre vigilants dans leur instruction En effet bien que sis au large leurs ventuels impacts pourront se faire sentir jusqu au littoral et porter par exemple atteinte aux routes migratoires des tortues marines venant pondre sur les c tes guyanaises Cet aspect ne doit donc pas tre oubli dans les r flexions venir m me si a priori ils ne devraient pas tre trait s dans le cadre du sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane actuellement l tude par l tat 3 4 Vers une approche territoriale des enjeux Apr s avoir identifi les r serves et les gisements en or et leur localisation en Guyane il convient pr sent d inventorier les enjeux qui peuvent entrer en conflit avec l exploitation aurif re Si l enjeu de protection de l extr me richesse biologique des milieux naturels guyanais est celui le plus g n ralement mis en avant il convient galement pour FNE le GEPOG et le comit fran ais de l UICN de prendre en compte d autres enjeux tout aussi importants pour le territoire guyanais et ses habitants Une fois ces enjeux identifi s la confrontation de leurs localisations celles de gisements potentiellement exploitables o d exploitation mini re conduira rep rer objectivement les secteurs conflits d enjeux Ce croisement constituera la base de la discussion pour l tablissement du
120. es ZNIEFF de Guyane et des diverses aires prot g es ce jour sur ce territoire ont t largement corrig es afin d offrir une perspective globale une strat gie de conservation Les 46 sites suivants de superficies tr s contrast es en forment la trame v Plateau Serpent et Plateau des Cascades Plateau Bastien v Grands sauts de la Mana dont la r gion du Saut Tamanoir havre de la seule esp ce d oiseau end mique de Guyane Caprimulgus maculosus v Montagnes de Fer v Haute Iracoubo Haute Counamama v Lagunes de l estuaire de la Counamama v Chenier et batture de la route de l Anse Ile du Diable et hauts fonds des les du Salut v For t de Maya et savanes roches malgaches Cheniers et savanes de Guat mala v Pointe malgache et roches Tina For ts littorales Astrocaryum murumuru v Crique Patate Petit Cayenne Cavalet et rivi res de Montsinn ry et du Tour de l le v Montagne des Chevaux v Savanes incluses de Nancibo Hauts bassins de la rivi re Kounana et de la crique Tibourou 114 Montagnes Tortue et Mont In ri Extension Trois Pitons Fausses Montagnes d Argent Rocher de la Pointe B hague Bassin de la Ouanary et de la crique El onore For ts Ara ararauna de l interfluve Oyapock Ouanary Il ts et bambouseraies de l estuaire de l Oyapock Savanes sur sables du bas Oyapock Savane levantine Savanes roches de la haute Mataroni Sauts Kachiri de l Oyap
121. es ZNIEFF de type I a permis de mettre en vidence la valeur et la fragilit des enjeux cologiques de ces zones Les espaces naturels haute valeur patrimoniale cf Annexe VII ont t galement int gr s notre r flexion sans que ces derniers n aient t valid s N anmoins avec leur mise en avant nous souhaitions d montrer les lacunes actuelles de la connaissance du patrimoine naturel guyanais et que l am lioration des connaissances de la richesse biologique de la Guyane permettra d arbitrer en toute clairvoyance entre l or vert et l or jaune Cette expertise a permis de mettre en exergue des dysfonctionnements mais aussi des voies vers des solutions pour dresser un sch ma d partemental d orientation mini re gt qui puisse concilier les attentes des uns et des autres FNE le comit fran ais de l UICN et le GEPOG tirent des enseignements de cette expertise d bouchant en conclusion sur des mesures qui ne peuvent que sceller le sch ma d partemental d orientation mini re gt sur des fondations stables et partageables par tous les interlocuteurs concern s 76 Vers une planification de l exploitation de l or en Guyane en conclusion La confrontation entre l inventaire des ressources mini res les contraintes de protection r glementaire des milieux naturels et la prise en compte des usages agricoles touristiques et culturels a permis de mettre en vidence les zones conflits d enjeux L objecti
122. es de protection les p rim tres de protection rapproch e des captages d eau destin e la consommation des collectivit s les secteurs risques d finis par les Plans d Exposition aux Risques Naturels et les Plans de Pr vention aux Risques Naturels les r serves de chasse et de faune sauvage les Zones de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain ZPPAUP les Zones Naturelles d Int r t Ecologique Faunistique et Floristique ZNIEFF de type 1 et les espaces de libert des cours d eau et r serves fluviales ne font pas l objet d une interdiction de plein droit Les Zones Naturelles d Int r t Ecologique Faunistique et Floristiques ZNIEFF de type 2 les Zones de Protection Sp ciale ZPS et les Zones importantes pour la conservation des Oiseaux ZICO les p rim tres de protection loign e des captages d eau destin e la consommation humaine les nappes valeur patrimoniale d finies par le SDAGE les secteurs fort int r t pour l alimentation en eau potable doivent quant eux faire l objet d un port connaissance noter que pour les sites du r seau Natura 2000 les ZPS et les ZSC un dossier d incidences est obligatoire Le pr fet lors de l laboration du sch ma d partemental des carri res doit galement signaler les donn es environnementales portant sur les sites arch ologiques les paysages remarquables les secteurs d agriculture de qualit les zones potentiellement irrigables les sites
123. es installations class es Circulaire du 10 d cembre 2003 relative aux installations class es installations de combustion utilisant du biogaz Circulaire du 19 f vrier 2004 relative aux volutions l gislatives r centes influant sur l instruction des demandes d autorisation d exploitation de carri res et l laboration des sch mas d partementaux des carri res Circulaire du 23 juin relative la rubrique n 2510 de la nomenclature des installations class es carri res Circulaire du 10 juin 2005 relative aux installations class es soumises l arr t du 25 juillet 1997 relatif aux installations de combustion soumises d claration sous la rubrique 2910 31 Voir galement la circulaire du 21 mars 2005 relative l arr t minist riel du 31 d cembre 2004 relatif aux installations de stockage de d chets industriels inertes provenant d installations class es 102 Annexe V Avis de la police de l eau sur les demandes de titres miniers point de doctrine au 31 07 2006 J uillet 2006 Direction de l Agriculture et de la For t de Guyane 7 E b Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PREFECTURE DE LA GUYANE w Direction de l Agriculture et de la For t de la Guyane Service Environnement For t Foncier R dacteur B reng re BLIN Le 01 08 2006 Avis de la police de l eau sur les demandes de titres miniers points de doctrine au 31 07 2006 Document de tra
124. es miniers d exploitation ne peut donner lieu cession amodiation ou location elle n est pas susceptible d hypoth que H Dans le cas particulier o AEX est d livr e sur des zones d j couvertes par un PER un PEX ou une concession en accord avec les d tenteurs de ces titres l autorisation est soumise quant sa dur e une double limite d une part la dur e de 4 ans pr cit e d autre part l ch ance du permis ou de la concession La prorogation de l AEX est n anmoins possible lorsque le titulaire du PER a sollicit la prolongation de son titre ou bien sa transformation en PEX ou concession La prorogation si elle est demand e par le titulaire de l AEX est de droit jusqu l intervention de la d cision de prolongation ou transformation du PER sans toutefois que la dur e totale de l AEX puisse d passer 6 ans Il Crit res d attribution des titres miniers 2 1 Base d information a Consultation administrative Sont syst matiquement consult s par la DRIRE d s lors que le dossier est jug recevable sur la forme et chacun en fonction de son domaine de comp tence DIREN direction r gionale de l environnement DRAC direction r gionale des affaires culturelles DDTEFP direction d partementale du travail de l emploi et de la formation professionnelle DDE direction d partementale de l quipement DAF direction de l agriculture et de la for t DSDS direction de la sant et du d velopp
125. escriptions pr ventives correctrices ou compensatoires qui doivent assurer la coh rence de l autorisation individuelle avec les dispositions pertinentes du SDAGE int ress Des pistes d acc s sont n cessaires pour l exploitation des sites et celles ci franchissent en g n ral des cours d eau Elles doivent ce titre respecter les dispositions du code de l environnement relatives la protection de l eau et des milieux aquatiques D apr s le tableau annex l article R 214 1 du code de l environnement les rubriques qui pourraient tre concern es sont 1 2 1 0 l exception des pr l vements faisant l objet d une convention avec l attributaire du d bit affect pr vu par l article L 214 9 pr l vements et installations et ouvrages permettant le pr l vement y compris par d rivation dans un cours d eau dans sa nappe d accompagnement ou dans un plan d eau ou canal aliment par ce cours d eau ou cette nappe 1 D une capacit totale maximale sup rieure ou gale 1 000 m heure ou 5 du d bit du cours d eau ou d faut du d bit global d alimentation du canal ou du plan d eau A 2 D une capacit totale maximale comprise entre 400 et 1 000 m heure ou entre 2 et 5 du d bit du cours d eau ou d faut du d bit global d alimentation du canal ou du plan d eau D 2 1 5 0 Rejet d eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous sol la surface totale du pro
126. est pas soumise concurrence si le permis sollicit couvre une superficie inf rieure ou gale 50 kilom tres carr s et porte sur une surface distante en tout point d au moins 3 kilom tres des surfaces couvertes par des titres miniers d j d tenus par le demandeur ou dont il est amodiataire ou qui ont t attribu s ou amodi s des soci t s appartenant au m me groupe que le demandeur 16 Etude d impact Simple notice Simple notice Simple notice Simple notice d impact d impact d impact sauf d impact demande d AOTM conjointe Enqu te Non Oui Ouit Non publique Saisine de la Oui Oui Oui Oui CDM Saisine du Oui Oui Oui avis conforme Non CGM L exigence de simples notices d impact pour les Permis Exclusif de Recherche PER Concessions et PEX peut para tre insuffisante au regard des enjeux environnementaux et sanitaires li s l exploitation aurif re Cependant ces trois titres miniers ne sont qu une tape pr alable l engagement des travaux Ils donnent des droits leurs titulaires en termes d exclusivit par exemple mais ne pr jugent pas du droit de r aliser des travaux sur le terrain En effet rien ne pourra tre fait sans l obtention de l Autorisation d Ouverture des Travaux Miniers AOTM pr vue l article 83 du code minier L ouverture de travaux de recherches et d exploitation de mines est subordonn e une autorisation admin
127. et des eaux r siduaires industrielles R 111 8 etc Outre ces r gles g n rales les conditions d utilisation des espaces terrestres maritimes et lacustres devront respecter la loi littoral dont les dispositions sont inscrites dans les articles L 146 1 et suivants du code de l urbanisme Elles s appliquent aux communes littorales d finies en ces termes par l article L 321 2 du code de l environnement Sont consid r es comme communes littorales au sens du pr sent chapitre les communes de m tropole et des d partements d outre mer 1 Riveraines des mers et oc ans des tangs sal s des plans d eau int rieurs d une superficie sup rieure 1 000 hectares 2 Riveraines des estuaires et des deltas lorsqu elles sont situ es en aval de la limite de salure des eaux et participent aux quilibres conomiques et cologiques littoraux La liste de ces communes est fix e par d cret en Conseil d Etat apr s consultation des conseils municipaux int ress s D apr s l article L 146 1 du code de l urbanisme dernier alin a Les directives territoriales d am nagement pr cisant les modalit s d application du pr sent chapitre ou en leur absence lesdites dispositions sont applicables toute personne publique ou priv e pour l ex cution de tous travaux constructions d frichements plantations installations et travaux divers la cr ation de lotissements et l ouverture de terrains de camping ou de st
128. eure 7m50 et inf rieure ou gale 20m nous nous appuierons d sormais sur l arr t du 27 ao t 1999 qui impose une distance minimale de 35 m entre la berge du cours d eau et les bassins d exploitation avec maintien dans tous les cas la ripisylve dans cet espace 2 Documents pris en compte dans la grille de lecture des dossier Doctrine minier PE 31 07 2006 1 2 103 J uillet 2006 Direction de l Agriculture et de la For t de Guyane Dans le cadre des avis que nous sommes amen s mettre sur les demandes de titres miniers nous prendrons d sormais en compte les documents suivants par ordre de priorit 1 les documents d urbanisme en vigueur Plan Local d Urbanisme Plan d Occupation des Sols Carte Communale 2 le Sch ma d Am nagement R gional actuellement en vigueur avis d favorable pour les demandes situ es en zone vert fonc espaces naturels de protection forte et en zone vert moyen espaces forestiers naturels qui ont fait l objet d une expertise juridique de la DDE et validation par le Pr fet 3 le Projet d Action Strat gique de l Etat en R gion car il s agit d une r flexion men e conjointement par la DRIRE la DDE la DIREN etla DAF et valid e par Pr fet NB enfin et au vu des pr c dents dossiers il appara t galement n cessaire pour plus de clart dans l instruction du dossier lorsque des r serves subsistent d mettre syst matiquement un avis d favorable tant que celles
129. euvent avoir des cons quences irr m diables pour des formations v g tales ou des populations animales qui ne se trouvent pas repr sent es l chelle de la r gion guyanaise mais sont bel et bien tr s localis es Il convient donc de poursuivre le travail d inventaire et d am lioration de la connaissance de la biodiversit foresti re afin d valuer au mieux les impacts des activit s sur cette diversit Cette richesse paysag re et biologique a motiv la mise en place par l tat de plusieurs outils de protection r glementaire plus ou moins forts sur ces secteurs enjeux afin de les pr server de toute atteinte et ainsi reconna tre leur int r t patrimonial L arsenal r glementaire de protection des milieux appliqu en Guyane d coule de celui mis en place en m tropole Il faut noter que si la loi Littoral s applique aux espaces marins et aux eaux saum tres et douces de la Guyane la r gion n entre pas dans le champ d application de la loi Montagne ni dans le dispositif du r seau europ en Natura 2000 Ces deux outils permettent pourtant en m tropole d exclure les territoires identifi s de toute exploitation de carri res 3 4 4 1 La protection forte d enjeux cologiques Pour pr server la richesse biologique et paysag re de certains milieux guyanais plusieurs outils de protection ont t mis en uvre Ils bannissent toute activit pouvant remettre en cause l quilibre et le fonctionnement de ces milieux et l
130. evers avec le refus pr sidentiel de d but 2008 de sa demande d exploitation sur la Montagne de Kaw suite au Grenelle de l Environnement elle reste cependant la t te de six permis de recherche sur le secteur de R gina L autre soci t est Auplata qui est entr e en bourse au mois de d cembre 2006 Elle exploite la mine de Dieu Merci situ e sur la commune de Saint Elie acquise en f vrier 2006 et la mine de Yaou sur la commune de Maripasoula Auplata a galement pour objectif de d velopper un troisi me site minier Dorlin situ proximit de Yaou La troisi me soci t est le leader mondial de la production d or Newmont qui est en passe de d tenir trois permis de recherche sur le secteur de la Haute Mana et du bas Maroni pour un total demand de plus de 1 000 km2 de superficie Il n est pas exclu que d autres multinationales fassent part rapidement de leur volont de s installer en Guyane fran aise malgr l avis n gatif re u par lamgold sur la Montagne de Kaw Si les grandes entreprises sont facilement identifiables il est beaucoup plus difficile de faire le d compte des entreprises de taille petite et moyenne Selon les donn es disponibles aupr s de l IEDOM et datant du 22 d cembre 2006 12 PMI locales et 61 PME et artisans mineurs ont pu tre officiellement recens s 361 employ s salari s ont t d clar s au 31 d cembre 2004 Ces exploitants PMI PME et artisans sont regroup s au sein de dif
131. existence des ZNIEFF il convient galement dans l laboration du sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane d int grer ces zones dans la r flexion Pr cisons enfin que ce sch ma d partemental d orientation mini re se doit d tre un document prospectif et ne peut donc notre sens se contenter de rappeler l existant Les zones int ressantes rep r es r cemment par les naturalistes guyanais et les futurs secteurs qui pourront tre inventori s au fur et mesure de l am lioration des connaissances de la diversit biologique et potentiellement ligibles au statut de ZNIEFF doivent donc par mesure de pr caution tre int gr s dans cette d marche d laboration du sch ma d orientation mini re Il est en tout cas utile pour les discussions avec les diff rents acteurs que ces secteurs d int r t cologique faunistique et floristique soient port s connaissance pour viter tout conflit d int r t ult rieur Une cartographie des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux ZICO est en cours de validation Coordonn e par BirdLife International la d signation de ces zones permet de mettre en vidence les secteurs indispensables pour la conservation d esp ces d oiseaux menac es et ou inf od es au biome du nord de l Amazonie et des T puis Certains secteurs seront confront s aux enjeux miniers en place ou venir l image des ZNIEFF de type I ces zones engageant la responsabilit de
132. exploitation aurif re du fait d un contexte g opolitique international tendu qui valorise l or dans son r le de valeur refuge s acc l re d ann e en ann e au d triment des milieux naturels guyanais de sa biodiversit et de ses habitants Sur le m me sch ma il est craindre que la rar faction de certains min raux l chelle mondiale ne rende soudainement rentable l exploitation des min raux pr sents dans le sous sol guyanais Alors m me que la richesse patrimoniale de la biodiversit guyanaise a t reconnue par la cr ation de r serves naturelles nationales et r cemment par un parc national l exploitation anarchique de l or destructrice de milieux et des esp ces qui y vivent met mal les tentatives de protection de la biodiversit v ritable or vert et handicape fortement l avenir de la Guyane Car il est possible sinon indispensable d envisager un avenir pour cette r gion sans recourir une destruction irraisonn e de son patrimoine naturel et biologique Mais il semble qu aucune le on n ait t tir e du pass Les donn es les plus r centes disponibles sont loquentes l or est le premier poste d exportation apr s le spatial avec 53 millions d euros de d gag s en 2006 soit 43 des recettes d exportation du d partement mais ce chiffre est un trompe l il car localement l or ne fait vivre directement ou indirectement que 700 personnes soit 1 1 de la population active guyanaise De m me les
133. exploitation mini re est explicitement interdite Le parc national amazonien de Guyane La r cente cr ation du Parc Amazonien de Guyane par d cret en date du 27 f vrier 2007 a permis la protection stricte d une zone c ur de plus de deux millions d hectares En y ajoutant la zone de libre d adh sion l espace parc recouvre plus de trois millions d hectares Il faut bien pr ciser que l exploitation mini re tout comme d autres activit s humaines est de fait strictement interdite dans la zone c ur du parc Le d cret n 2007 266 du 27 f vrier 2007 portant cr ation du Parc Amazonien de Guyane pr cise dans son article 7 que la recherche et l exploitation de mat riaux non concessibles sont interdites dans la zone c ur du parc Aussi l exploitation des ressources aurif res se trouvent exclues de ce territoire La charte du parc amazonien qui doit d terminer les activit s autoris es en zone de libre adh sion n tant pas encore d finie l exploitation de l or n est pour l instant ni interdite ni autoris e Dans l attente il convient d estimer qu aucune exploitation mini re ne peut tre accept e dans ces secteurs jusqu l laboration de sa charte 59 En effet du point de vue des associations de protection de la nature la zone de libre adh sion constitue une zone tampon vis vis des activit s humaines de droit commun les activit s ayant des impacts pr judiciables l environnement doivent ainsi y
134. f rents syndicats et organisations Syndicat des orpailleurs de Guyane SOGUY Association des Producteurs d Or de 47 Guyane APOGE Syndicat Minier de l Ouest Guyanais SMOG F d ration des organisations mini res de Guyane FEDOMG Exploitation officielle a R gina Nov 2007 i Mgrossouvre L essentiel de ces entreprises exploite les gisements secondaires qui n cessitent des investissements beaucoup moins cons quents Notons que Iamgold adh re la FEDOMG L adh sion des multinationales trang res aux f d rations guyanaises leur permet d obtenir un appui dans leurs d marches locales et apportent en contrepartie soit des int r ts financiers soit de l aide la formation aux techniques d orpaillage primaire Les gisements alluvionnaires sont exploit s par les soci t s artisanales et les artisans Leurs moyens techniques ont tendance se moderniser et devenir plus lourds pelles m caniques pompes moteur d tecteurs de m taux Sans faire de g n ralit s quelques artisans oeuvrent dans l ill galit que ce soit au niveau du respect du p rim tre de leur titre de la pollution des eaux par les mati res en suspension du droit du travail et des normes d hygi ne et environnementales de la fiscalit de l emploi de main d uvre clandestine d achat de gasoil l tranger Certains chantiers artisanaux dans le sens non industriel sont dans la clandestinit totale c est dire qu ils n
135. f de FNE du GEPOG et du Comit fran ais de l UICN vise porter au d bat ce constat dans le cadre de la r flexion actuelle pour la production du premier attendu et n cessaire Sch ma d orientation mini re de la Guyane Par la suite une phase de concertation entre tous les acteurs devrait permettre de concr tiser la mise au d bat de cette expertise afin notamment de mesurer les enjeux en place d valuer leurs possibilit s de cohabitation et de d finir les arbitrages rechercher FNE le GEPOG et le Comit fran ais de l UICN souhaitent mettre en avant un certain nombre de recommandations r aliser soit en pr alable l tablissement du sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane d finitif soit en cours d laboration dudit sch ma Elles ne pourront qu tre utiles pour assainir la situation de l exploitation de l or en Guyane et rem dier aux dysfonctionnements incoh rences et ambigu t s qui ont donn lieu au fiasco de Camp Ca man et l implantation de permis miniers en zone c ur du Parc amazonien Les mesures propos es pour la prise en compte des milieux naturels et des esp ces grands renforts de moyens financiers publics des campagnes intensives de prospection ont t men es afin de r aliser un inventaire pr cis des ressources mini res de la Guyane Dans le m me esprit et afin de conduire enfin la Guyane dans une politique de d veloppement durable un inventaire tou
136. forte ne semble pas un rempart suffisant contre l exploitation de l or En effet le ministre de l Industrie a accord la soci t Rexma un permis de recherche de mines d or en bordure imm diate d une zone c ur du futur parc pr s de Sa l secteur qui fait d j les frais de l orpaillage ill gal Un autre permis de recherche mini re a galement t accord la Compagnie aurif re amazonienne sur un site en pleine zone c ur au mois de f vrier 2006 quelques mois peine apr s la diffusion de l avant projet de p rim tre et malgr les alertes du minist re de l cologie De telles d cisions mettent en exergue les divergences et incoh rences des d cisions prises entre les diff rents minist res et des arbitrages n allant que rarement vers la prise en compte des int r ts de protection de la nature Les r serves naturelles qui constituent pourtant l outil r glementaire le plus fort de protection des milieux ne sont pas indemnes d orpaillage La r serve naturelle des Nouragues est depuis pr s de 10 ans peu peu d vast e et les orpailleurs clandestins ne sont sans doute pas trangers l assassinat de deux gardes de la r serve en 2006 12 1 6 Une r action s impose Ce tour d horizon rapide et sans aucun doute incomplet de l exploitation de l or en Guyane met en exergue l extr me vitesse et l anarchie dans laquelle se d veloppe cette activit dans le d partement Malheureusement le d veloppement de l
137. ge de l embouchure de l Approuague et enfin la r serve de l Amana situ e sur le littoral des communes de Awala Yalimapo et Mana La r serve naturelle r gionale de Tr sor situ e au sud est de Roura est repr sent e en mauve avec un liser violet Sur la bande littorale les sites sous la gestion de l tablissement public du conservatoire du littoral sont pr sent s en violet l ouest de la Guyane au nord est de Grand Santi la r serve biologique domaniale des Monts Lucifer et D kou D kou est repr sent e en jaune fonc avec un liser orange L arr t de protection de biotope des Sables blancs de Mana situ sur le littoral de la commune de Mana est repr sent en hachur vert p le Les p rim tres des zones list es la Convention de Ramsar sont repr sent s par un liser bleu La Zone Ramsar de la Basse Mana est situ e l ouest de la Guyane au niveau de la commune de Mana entre la rivi re Organabo et le fleuve Maroni l est de Cayenne entre le fleuve Mahury et l estuaire de l Approuague on retrouve la zone Ramsar des marais de Kaw comprenant au large les les du Petit et Grand Conn table Enfin les p rim tres des zones de protection forte du SAR sont repr sent s par un liser orange Ces outils sont vou s la protection des milieux naturels et des esp ces v g tales et animales qui y vivent La r glementation et les dispositions de ces outils excluent toute exploitation mini re
138. inistrative et l autorisation de d frichement vis e ci dessus Il dispose Lorsque la r alisation d une op ration ou de travaux soumis une autorisation administrative l exception de celle pr vue par le titre Ier du livre V du code de l environnement n cessite galement l obtention de l autorisation de d frichement pr vue l article L 311 1 celle ci doit tre obtenue pr alablement la d livrance de cette autorisation administrative gt L article L 362 2 pr voit que certaines dispositions du livre III ne sont pas applicables en Guyane Ce n est pas le cas de l article L 311 5 Une autorisation de d frichement peut s av rer n cessaire pour exploiter un site dans ce cas l extraction ne pourra d buter que si l autorisation d exploiter au titre de la police des mines et l autorisation de d frichement sont d livr es cumulativement un arr t unique peut n anmoins statuer sur les diff rentes demandes Attention cette autorisation peut tre soumise enqu te publique et tude d impact noter le code forestier pr cise les conditions dans lesquelles la demande peut tre rejet e ainsi que les conditions auxquelles l autorisation peut tre soumise L article L 311 3 du code forestier pr cise ainsi Pour les AOTM l article 85 du code minier dispose en effet Des d crets d terminent en outre les mesures de tout ordre visant tant le personnel que les installations ou trav
139. ion aurif re vient de demander 3 permis de recherche pour une superficie totale de 1 000 km2 Selon les informations de l Institut d mission des D partements d Outre Mer d cembre 2006 donn es provisoires l activit mini re est exerc e par deux filiales de groupes miniers internationaux par 12 PMI locales et 61 PME et artisans mineurs ce qui repr senterait 361 salari s au 31 d cembre 2004 donn e la plus contemporaine Le nombre d orpailleurs clandestins tait quant lui estim pr s de 15 000 personnes en 2006 et occuperaient plus de 500 sites ce qui signifierait que plus de 7 des habitants du d partement sont des clandestins qui travaillent dans l exploitation aurif re La pr fecture quant elle avance le chiffre de 3 000 clandestins en 2007 signifiant que 1 5 des habitants de la Guyane sont des clandestins qui travaillent dans l exploitation de l or Ce taux rapport la population de l Hexagone donnerait pour la fourchette haute 4 millions de personnes qui exerceraient en toute ill galit une activit polluante en pillant en toute impunit les ressources naturelles Il est difficile de croire qu une telle situation serait tol r e en m tropole L activit mini re de cette seconde vague d exploitation gagne de plus en plus du terrain et transforme petit petit la Guyane en gruy re Encore cantonn e sur une large bande c ti re dans les ann es 90 l exploitation de l or se diss mine de plus en p
140. ion de carri res l exception de celles vis es au 5 et6 A 2510 2 Op rations de dragage des urs d eau et plans d eau l exception des op rations pr sentant un caract re d urgence destin es assurer le libre coulement des eaux lorsque les mat riaux sont utilis s et lorsqu elles de Pour plus d information voir http aida ineris fr textes nomenclature pdf Document qui explicite cette nomenclature et en pr cise le contenu 23 portent sur une quantit extraire sup rieure 2 000 t 3 Affouilements du sol l exception des affouillements rendus n cessaires pour l implantation des constructions b n ficiant d un permis de construire et des affouillements r alis s sur l emprise des voies de circulation lorsque les mat riaux pr lev s sont utilis s des fins autres que la r alisation de l ouvrage sur l emprise duquel ils ont t extraits et lorsque la superficie d affouilement est sup rieure 1 000 m ou lorsque la quantit de mat riaux extraire est sup rieure 2 000 t 4 Exploitation en vue de leur utilisation des masses constitu es par des haldes et terrils de mines et par les d chets d exploitation de carri res l exception des cas vis s l artide 1er du d cret n 79 1109 du 20 d cembre 1979 pris pour l application de larticle 130 du de minier lorsque la superficie d exploitation est sup rieure 1 000 nm ou lorsque la quantit de mat riaux ex
141. ira pour son territoire une charte de l exploitation mini re gt qui devra tre appliqu e par les autorit s dans le cadre des proc dures administratives Le parc exp rimentera avec les op rateurs miniers des m thodes d exploitation faible impact environnemental et pr parer la p riode post exploitation en veillant la reconversion des salari s la remise en tat et la valorisation des sites La ma trise fonci re L acquisition par le Conservatoire de l Espace Littoral et des Rivages Lacustres de terrains littoraux assurent galement la p rennit de certains milieux int ressants Quoique de petites tailles ces espaces g r s par l tablissement public repr sentent cumulativement une surface de pr s de 12 500 ha Le Conservatoire ayant pour mission de mener une politique fonci re de sauvegarde de l espace littoral et de respect des sites naturels et de l quilibre cologique L322 1 l exploitation mini re si elle tait pratiqu e remettrait en cause l quilibre cologique de ces secteurs Le domaine forestier En ce qui concerne la for t c est l Office National des For ts qui a en charge la gestion de l essentiel du couvert forestier soit 7 522 508 ha constitu de 60 for ts domaniales de 7 000 ha 130 000 ha de 2 for ts des collectivit s r parties sur 85 000 ha et la for t des tablissements publics Centre National des Etudes Spatiales Une r serve biologique fore
142. istrative accord e apr s enqu te publique et consultation des communes int ress es dans les conditions pr vues par d cret en Conseil d Etat En fonction du terrassement engendr par les travaux la proc dure administrative sera plus ou moins dense La demande d AOTM pour la recherche et l exploitation de mines Proc dure d autorisation Proc dure de d claration Champ Ouverture de travaux Ouverture de travaux de recherche d application d exploitation avec un volume de terrassement Ouverture de travaux de inf rieur 20 000 m ou effectu s recherche avec un sur des terrains humides ou des terrassement sup rieur marais 20 000 mou entra nant la dissolution de certaines couches du sous sol 2 En cas d extension d un permis si ce dernier a b n fici de la dispense de concurrence le demandeur ne peut y pr tendre nouveau que si la superficie totale du permis ne d passe pas 75 kilom tres carr s et sous r serve de la condition pr c dente en ce qui concerne le voisinage d autres titres miniers Voir article 26 du code minier Voir article 68 10 du code minier L article 17 du d cret n 2006 648 du 2 juin 2006 qui d termine la composition du dossier de demande de permis pr cise qu il faut y joindre une notice d impact indiquant les incidences ventuelles des travaux projet s sur l environnement et les conditions dans lesquelles l op ration projet e pren
143. it fran ais de l UICN restent la disposition de l tat et de son repr sentant en Guyane pour pr senter leurs propositions e La fili re mini re et les administrations ne peuvent plus se r fugier derri re l radication de l exploitation aurif re clandestine pour ne pas tre exigeants quant au respect de la l gislation Aussi les services de l tat doivent disposer des moyens ad quats afin de renforcer les contr les des installations class es et mettre en demeure les exploitants ind licats de se mettre en conformit Peut tre faudrait il envisager un moratoire de la d livrance de permis minier dans l attente de la r gularisation de toutes les exploitations Cette initiative serait sans aucun doute un bon moyen de mobiliser plus rapidement les exploitants contrevenants sous la pression des exploitants en attente d une autorisation Par ailleurs les associations appellent les syndicats d exploitants qui se sont pour certains engag s dans une charte de bonne pratique r aliser une op ration exploitation propre aupr s de leurs adh rents et pourquoi pas proc der des actions de formation et de sensibilisation quant au respect de la r glementation des installations class s et des bonnes pratiques contribuant ainsi une certaine r habilitation de ces entreprises aupr s des guyanais e Une attention toute aussi particuli re que pour l exploitation mini re continentale doit tre apport e aux futures
144. jet augment e de la surface correspondant la partie du bassin naturel dont les coulements sont intercept s par le projet tant 1 Sup rieure ou gale 20 ha A 2 Sup rieure 1 ha mais inf rieure 20 ha D _2 2 1 0 Rejet dans les eaux douces superficielles susceptible de modifier le r gime des eaux l exclusion des rejets vis s la rubrique 2 1 5 0 ainsi que des rejets des ouvrages vis s aux rubriques 2 1 1 0 et 2 1 2 0 la capacit totale de rejet de l ouvrage tant 1 Sup rieure ou gale 10 000 m j ou 25 du d bit moyen interannuel du cours d eau A 2 Sup rieure 2 000 m j ou 5 du d bit moyen interannuel du cours d eau mais inf rieure 10 000 m j et 25 du d bit moyen interannuel du cours d eau D 2 2 3 0 Rejet dans les eaux de surface l exclusion des rejets vis s aux rubriques 4 1 3 0 2 1 1 0 2 1 2 0 et 2 1 5 0 1 Le flux total de pollution brute tant a Sup rieur ou gal au niveau de r f rence R2 pour l un au moins des param tres qui y figurent A b Compris entre les niveaux de r f rence R1 et R2 pour l un au moins des param tres qui y figurent D 3 1 1 0 Installations ouvrages remblais et pis dans le lit mineur d un cours d eau constituant 1 Un obstacle l coulement des crues A 28 2 Un obstacle la continuit cologique a Entra nant une diff rence de niveau sup rieure ou gale
145. l administration mette bien tous les moyens en uvre pour rem dier ce scandale Une demande de moratoire sur les droits et titres miniers a t formul e le temps que les exploitations actuelles se mettent en conformit Le Grenelle de l environnement a act ce moratoire arr t par le Pr sident de la R publique 2 La cr ation d un groupe de travail comprenant les cinq coll ges paritaires l image des Comit s op rationnels du Grenelle et mandat pour faire des propositions de prescriptions r glementaires techniques applicables l industrie mini re est urgente 2 2 2 Droit minier et protection des eaux Les autorisations d livr es et les d clarations faites en application du code minier valent respectivement autorisations et d clarations au titre de la police de l eau et des milieux aquatiques C env art L 214 1 6 En cons quence elles doivent int grer toutes les prescriptions utiles n cessaires et contr lables garantissant le respect des int r ts prot g s par la police de l eau et des milieux aquatiques dont le principe de gestion quilibr e et durable de l eau et des milieux aquatiques C env art L 211 1 conform ment l article 79 du Code minier l heure actuelle les puits de pr l vement d injection de r injection d eau les installations et les op rations de pr l vement d eau ou de rejet qui tous impactent potentiellement l eau et les milieux aquatiques lor
146. la nature du substratum g ologique les caract ristiques du relief les variations climatiques et les dominantes phytog ographiques Bien souvent l analyse des peuplements faunistiques oiseaux mammif res poissons batraciens reptiles corrobore ce zonage m me si les connaissances sur les vert br s sont moins tendues sur le territoire que ne le sont celles sur la botanique Les r gions naturelles sont d finies le plus souvent possible sur des discontinuit s environnementales fortes Un niveau subordonn la sous r gion naturelle a t retenu pour exprimer les variations climatiques et ou biog ographiques dont les variations sur le terrain sont videmment moins tranch es que ne le sont les limites g ologiques 113 Les r gions et sous r gions naturelles sont caract ris es par une certaine uniformit o par une r p titivit spatiale d l ments abiotiques susceptibles d influencer la nature et la r partition des cosyst mes forestiers Chaque entit repr sente d s lors un territoire restreint sur lequel le fond floristique est suppos relativement homog ne et porteur de sp cificit s Une partie de la biodiversit faunistique r pond et s associe cette originalit floristique de part l troitesse des relations qui unissent les plantes et certains animaux D signation de nouveaux espaces fort int r t patrimonial Sur la base des argumentaires d velopp s plus haut les lacunes l inventaire d
147. les hauteurs au cours des phases de retrait de la for t permettant incidemment des esp ces isol es de se diff rencier du stock initial C est pourquoi on retrouve aujourd hui souvent un taux d end misme lev sur les montagnes par exemple autour de Sa l ou sur la Montagne de Kaw A l inverse les savanes roches des inselbergs guyanais jouent aujourd hui un r le de refuges pour les esp ces des habitats ouverts et secs qui furent autrefois plus tendus En outre on dispose aujourd hui de nombreuses observations illustrant l troite interf rence entre la distribution de nombreuse esp ces de plantes et par voie de cons quence d animaux et les param tres g omorphologiques p dologiques et climatiques En d autres termes la distribution et l abondance des populations v g tales et animales sont r gies pour partie par une panoplie de facteurs abiotiques dont on cerne de mieux en mieux les contours Dans le contexte guyanais cette assertion est lourde de sens car elle signifie tr s clairement que la couverture foresti re du territoire est tr s h t rog ne dans l espace la relative uniformit paysag re qui appara t l il non averti recouvre en fait une grande diversit de situations locales Les analyses d imageries satellitaires nous en donnent aujourd hui quelques illustrations En s appuyant sur cette diversit des paysages g omorphologiques de Guyane souvent coupl e l exp rience de terrain traduite notamme
148. lique Article 86 Sans pr judice de l application des titres VI bis et X du pr sent Code le Pr fet peut lorsque l ex cution d une suspension d une interdiction ou d une action d office prononc e en application de l article 79 du pr sent code le n cessite recourir la force publique En outre le Pr fet peut prendre toutes mesures utiles notamment immobiliser le mat riel et emp cher l acc s du chantier le tout aux frais et risques de l auteur des travaux L article 79 auquel il est fait renvoi pr cise les contraintes et les obligations les travaux miniers doivent respecter notamment en mati re de s curit et de sant du personnel de s curit et de salubrit publique aux caract ristiques essentielles du milieu environnant terrestre ou maritime etc Constatation des infractions et p nalit s livre 1er titre X La constatation des infractions et les p nalit s encourues sont fix es par les articles 140 144 1 du Code Miner La constatation des infractions fait l objet d un proc s verbal adress en original au Procureur de la R publique et en copie au Pr fet 100 Annexe IV Liste des textes ICPE dont les rubriques concernent directement ou indirectement les activit s mini res Directive N 2001 80 CE du parlement europ en et du conseil du 23 octobre 2001 relative la limitation des missions de certains polluants dans l atmosph re en provenance des grandes installati
149. lis s pendant plusieurs ann es et l on ignore encore quels sont les impacts moyen et long terme En aval des travaux les mati res en suspension engendr es par le chantier perturberont profond ment la vie aquatique et cela sur plusieurs kilom tres L exploitation du lit de la crique peut se faire aussi depuis des barges flottantes quip es de pompes tr s puissantes Ces barges sont interdites en Guyane mais sont toujours pr sentes notamment sur le Fleuve Maroni son statut de fleuve transfrontalier posant des probl mes de souverainet qui profitent aux orpailleurs Cette m thode est utilis e lorsque le lit du cours d eau ne peut tre canalis car trop important Le fond du cours d eau est directement aspir par les pompes et les boues apr s traitement sont directement rejet es dans la rivi re ou le fleuve Bien videmment dans le cas d exploitations ill gales le site est tout simplement abandonn 1 3 Qui d truisent et polluent L exploitation de l or n est donc pas une activit anodine pour les milieux naturels la faune et la flore La d forestation entra ne l rosion du sol mis nu et ainsi soumis aux pluies tropicales Selon l ONF 12 000 ha de for t seraient directement impact s La destruction des habitats mais aussi l exercice de la chasse et de la p che des fins alimentaires conduisent la disparition de la faune autour de chaque site exploit La pr sence de grandes quantit s de carbura
150. lus profond ment dans la for t Au fur et mesure des ann es les exploitations remontent les fleuves et les criques et s installent m me au sud de la zone d acc s r glement Sa l l une des portes d entr e du Parc amazonien bien que cr par des orpailleurs saint luciens la fin du 19 si cle n tait que peu concern par l orpaillage en 1990 Dix ann es plus tard les orpailleurs se sont install s un peu partout autour de la commune Les bassins versants du Tampok de la Waki et du Grand Inini affluents du fleuve Maroni et situ s au sud de Maripasoula encore indemnes de toute activit aurif re en 1990 ont t rapidement colonis s par les orpailleurs Or certaines de ces exploitations pour l essentiel ill gales se retrouvent aujourd hui int gr es dans la zone c ur du parc amazonien On peut faire le m me constat sur la fronti re est du d partement o le bassin versant de Camopi tr s peu concern par l orpaillage en 1990 voit fleurir aujourd hui les sites d exploitation d or Les surfaces exploit es passent ainsi de 212 ha en 1990 4 028 ha en 2000 pour atteindre 11 475 ha en 2006 La carte du lin aire impact montre que l ensemble des grandes rivi res et fleuves au nord de la ligne Maripasoula Camopi limite nord de l arr t pr fectoral qui d limite la zone d acc s r glement e sont concern es par les activit s mini res Ce sont ainsi 1 333 kilom tres de cours d eau qui sont travaill s et 4
151. mande de certains de faciliter l extr me l exploitation aurif re au d triment du respect des principes de participation et de pr vention 3 En ce qui concerne les PER les p titionnaires s engagent en g n ral faire en sorte que leurs travaux de terrassement ne d passent pas le seuil des 20 000 m tres cubes pour viter la proc dure d enqu te publique Mais aucun contr le r el n est r alis sur le terrain de telle sorte que ce seuil appara t aujourd hui comme fictif 4 D autre part les AEX engendrent des volumes de terrassement bien sup rieurs ce seuil de 20 000 m tres cubes alors m me que cette proc dure n est soumise ni enqu te publique ni m me consultation De plus elles valent autorisation au titre de la loi sur l eau alors qu elles ne pr voient aucune des garanties du code de l environnement Ceci implique bien plus qu une simplification des proc dures c est une mise l cart pure et simple des dispositifs de protection de l eau 5 Enfin depuis quelques ann es des entreprises ont d pos avec succ s des demandes d AEX en vue d une exploitation de la ressource primaire On touche ici une limite importante de la l gislation actuellement applicable en Guyane ces proc dures d autorisation simplifi es ne sont absolument pas adapt es aux proc d s d exploitation primaire notamment eu gard aux enjeux en termes de pollution des eaux et de s curit En effet l AEX a t cr e po
152. mbre 1977 par le d cret du 20 mai 1953 dans son annexe I Celui ci a t modifi de nombreuses reprises et notamment depuis 1992 date laquelle une profonde refonte de la nomenclature a t entreprise en introduisant de nouvelles rubriques caract ris es par une num rotation quatre chiffres se substituant celles d finies avant cette date Cependant il subsiste encore aujourd hui 13 de ces anciennes rubriques La publication du d cret n 2007 1467 du 12 octobre 2007 JORF du 16 octobre 2007 cr ant le livre V de la partie r glementaire du code de l environnement a apport d importantes modifications Voici les rubriques de la nomenclature susceptibles d tre concern es par les activit s mini res Num ro D signation de la rubrique Autorisation D claration Contr le D chets industriels provenant d installations dass es installations d limination l exception des installations traitant simultan ment et principalement des ordures m nag res et des installations mentionn es la 167 rubrique 1735 a stations de transit A b d charge A c traitement ou incin ration A 2 stockage de liquides inflammables vis s la rubrique 1430 1432 a repr sentant une capacit quivalente totale sup rieure 100 nr A b repr sentant une capaat quivalente totale sup rieure 10 n mais inf rieure ou gale 100 nr DC Carri res exploitation de 1 Exploitat
153. mini re Il importe de faciliter le travail de l administration et la participation du public dans le cadre de l instruction des dossiers miniers et donc de g n raliser les demandes conjointes pour permis ou AEX autorisation ICPE et arr t d ouverture des travaux miniers AOTM Les articles 9 25 68 et 68 9 du code minier excluant l octroi de PER concessions AEX et PEX aux demandeurs s ils ne poss dent pas les capacit s techniques et financi res pour mener bien les travaux d exploitation dans les conditions pr vues par les articles 68 2 et 68 20 doivent tre s rieusement mis en uvre par l administration A l image du dispositif mis en place en mati re de carri res voir article L 515 4 du code de l environnement il est n cessaire que le passif environnemental des exploitant soit pris en compte lors de l octroi de permis et autorisations au titre de la police des mines Une modification du code minier devra tre entreprise sur ce point Conscientes de leurs droits les associations guyanaises ont sollicit plusieurs reprises d tre consult es sur la base de dossiers tangibles Aujourd hui elles sont consult es au sujet des AEX sur la base d un dossier avec des informations plus compl tes et ont donc un meilleur acc s l information relative l activit aurif re La situation tend aussi s am liorer sur les autres permis mais les associations manquent encore de recul pour savoir si cette am lioratio
154. mini re entre en conflit avec les autres enjeux identifi s 3 5 3 Les conflits d enjeux Six grands secteurs tr s conflictuels sont mis en vidence par la carte n 8 Conflits d enjeux Enjeux de conservation sur les secteurs enjeux miniers gt Il s agit soit de gisements aurif res identifi s dans le cadre de l inventaire du BRGM ou de permis miniers d livr s et ou demand s confront s aux enjeux de protection des autres activit s identifi es De l ouest vers l est l int rieur des terres 3 points noirs apparaissent aux alentours de Maripasoula Sa l et Camopi Il s agit essentiellement de secteurs o des gisements aurif res ont t identifi s mais o seulement deux permis ont t attribu s Rexma au sud de Sa l et Compagnie aurif re amazonienne sur le Grand Inini entrant en conflit avec les enjeux des autres activit s l ouest l amont de la commune de Maripasoula pr sente plusieurs points critiques s enfon ant tr s loin vers l int rieur des terres o le potentiel minier se trouve en concurrence avec d autres enjeux Ce secteur est effectivement sous le couvert de la zone de libre adh sion du Parc amazonien de Guyane et des arr t s pr fectoraux r glementant l acc s au territoire am rindien et reconnaissant les zones de droit d usages Plusieurs permis sont situ s dans ces zones r serv es des communaut s du sud guyanais et en amont de captages sup rieurs pour l alimentation en e
155. mis d j d livr s On obtient ainsi la carte n 7 Conflits d enjeux Enjeux de conservation et enjeux miniers 70 Carte n 7 Conflits d enjeux Enjeux miniers hors zone d j prot g e 777 Permis miniers attribu s et zones aurif res BRGM Enjeux de protection sur les secteurs enjeux miniers hors zone d j prot g e EE 4 8 EN 3 EN 2 1 i E Zone d extension maximale du 40 Kilom tres Parc Amazonien de Guyane Projet or vert contre or jaune FNE GEPOG Comit fran ais de l UICN m P rim tre de protection du milieu Sources DIREN BRGM ONF naturel existant R alisation Atelier de cartographie de l ONF Cayenne PJ Date 17 07 2008 71 3 5 2 Enjeux de conservation et exploitation mini re La carte n 7 Conflits d enjeux Enjeux de conservation et enjeux miniers permet de mettre en parall le les enjeux de conservation des milieux et des usages avec les enjeux d exploitation mini re en juxtaposant les secteurs enjeux identifi s aux permis miniers attribu s et aux zones aurif res rep r es par l inventaire du BRGM la lecture de la carte on constate que l essentiel des enjeux miniers figur s en hachur bleu se superpose avec la pr sence des autres enjeux Afin de rendre la lecture plus claire la carte n 8 Conflits d enjeux Enjeux de conservation sur les secteurs enjeux miniers pr sente uniquement les secteurs o l activit
156. motivantes pour la jeunesse notamment de la Guyane et des Antilles Il serait galement souhaitable que les pistes de mise en place d un tourisme cologique et durable soient enfin tudi es L exemple du Costa Rica qui a su d velopper la fois un tourisme de qualit respectueux de la nature et tr s rentable pour l conomie du pays pourrait constituer un mod le suivre ou tout du moins un mod le source d inspiration e Nous souhaitons rappeler que la zone de libre adh sion du Parc amazonien de Guyane doit notre sens rester indemne de toute exploitation aurif re tout du moins dans l attente de la mise en place de la charte 77 e Nous souhaitons que l exploitation mini re soit interdite dans les ZNIEFF de type I en raison des caract res remarquables qu elles pr sentent e Nous souhaitons galement que l exploitation mini re soit interdite dans les lits mineurs des cours d eau pour qu elle soit en accord avec le code rural et pour ne plus porter d atteintes lourdes et durables la sant publique et l une des richesses biologiques du d partement e Le sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane doit obliger les p titionnaires produire des tudes d tat initial des milieux naturels de qualit et pr voir des mesures de remise en tat et compensatoires efficaces la hauteur notamment des enjeux cologiques e L tat et ses administrations doivent accompagner la fili re mini
157. n raires de Promenades et de Randonn es PEX Permis d Exploitation de mines PER Permis Exclusif de Recherche PLU Plan Local d Urbanisme PNR Parc Naturel R gional POS Plan d Occupation des Sols PME PMI Petite et Moyenne Entreprise Petite et Moyenne Industrie RNABE Risque de Non Atteinte du Bon tat cologique SAR Sch ma d Am nagement R gional SAGE Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eaux SCOT Sch ma de Coh rence Territoriale SDAGE Sch ma Directeur d Am nagement et de Gestion des Eaux UNESCO Organisation des Nations Unies pour l ducation la Science et la Culture ZNIEFF Zone Naturelle d Int r t Ecologique Faunistique et Floristique ZICO Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux ZPPAUP Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain ZPS Zone de Protection Sp ciale ZSC Zone Sp ciale de Conservation 116
158. n a pour but de permettre un artisan de rechercher l int rieur du contour d un titre minier existant un secteur potentiellement favorable au d veloppement de son activit En cas de succ s des prospections effectu es elle est g n ralement suivie par une autorisation pr alable pour l octroi d AEX en superposition avec le titre minier existant Elle est d pourvue de contreparties financi res et l artisan doit conduire lui m me ses travaux de recherches Il ne s agit pas l non plus d un titre minier au sens pr vu par la r glementation c Permis exclusif de recherche PER La superficie est libre le contour de forme libre Il y a mise en concurrence si la surface sollicit e est sup rieure 50 km2 La dur e de validit initiale est de 5 ans au plus et le PER peut tre renouvel 2 fois au plus par p riodes de 5 ans A chacun de ces renouvellements la superficie du PER peut tre r duite jusqu la moiti de son tendue pr c dente le p rim tre subsistant est fix apr s que le permissionnaire a t entendu et doit englober tous les g tes reconnus Chaque prolongation est de droit soit pour une dur e au moins gale 3 ans soit pour la dur e de validit pr c dente si cette derni re est inf rieure 3 ans lorsque le titulaire a satisfait ses obligations et souscrit dans la demande de prolongation un engagement financier au moins gal l engagement financier souscrit pour la p
159. n d une exploitation quelle qu elle soit sera per ue tr s n gativement Nous prenons donc le parti dans notre travail de consid rer les zones humides de la Basse Mana et des Marais de Kaw Roura comme des secteurs o la recherche et l exploitation mini re sont interdites Au final l on retrouve un dispositif assez diversifi d outils de protection r glementaire et internationale des milieux naturels couvrant ainsi plus de trois millions d hectares secteurs marins inclus Est pr sent en annexe VI le tableau r capitulatif des diff rentes mesures de protection leur localisation les surfaces concern es et leurs enjeux patrimoniaux 3 4 4 2 La protection potentielle d enjeux cologiques Il s agit des espaces qui b n ficient d une mesure de conservation ou qui sont labellis s ce qui signale d embl e l existence d enjeux cologiques et le souci d assurer leur conservation ou leur int gration une d marche de d veloppement durable M me si leurs statuts n excluent pas de fait l exploitation mini re ces milieux seraient menac s par cette activit Nous consid rons dans notre r flexion que ces secteurs pr sentent des enjeux cologiques paysagers et m me culturels importants n cessitant de les prendre en compte dans l inventaire des enjeux li s la protection de la nature Le sch ma d am nagement r gional de la Guyane Par la loi n 2000 1207 du 13 d cembre 2000 le Conseil R gional de Guyane a re
160. n est r ellement acquise L administration devrait communiquer dans le d lai d un mois imparti par la loi les documents administratifs Le pr fet devrait s assurer de l quilibre des pouvoirs au sein de ses services techniques afin que la pluralit d avis rendus lui permettre de prendre ses d cisions sur une base vraiment clair e Ouvrir la composition de la commission d partementale des mines de nouveaux membres en particulier aux usagers de l eau Ligue de Cano et Kayak ou Compagnie des Guides de Guyane au parc Amazonien en Guyane lorsque le ou les permis demand s concernent l enveloppe maximale du PAG et ventuellement aux producteurs d eau potable 22 2 2 Droit minier et protection de l environnement les avanc es n cessaires 2 2 1 Droit minier et installations class es pour la protection de l environnement Jusqu pr sent l administration n exigeait pas des exploitants aurif res qu ils se conforment la l gislation relative aux ICPE installations class es pour la protection de l environnement art L 511 1 et s du code de l environnement alors m me que certaines de leurs activit s sont r pertori es dans la nomenclature qui d termine quelles activit s sont soumises ou non cette l gislation particuli re La nomenclature des installations class es pr vue par l article L 511 2 du code de l environnement tait fix e en application de l article 40 du d cret du 21 septe
161. nant et portent sur une superficie d au moins 25 hectares annexe I 49 de Les d frichements et premiers boisements d un seul tenant soumis autorisation et portant sur une superficie d au moins 25 hectares doivent galement faire l objet d une tude d impact en application de l article R 122 8 13 du Code de l environnement 33 L autorisation de d frichement peut tre refus e lorsque la conservation des bois ou des massifs qu ils compl tent ou le maintien de la destination foresti re des sols sont reconnus n cessaires 1 Au maintien des terres sur les montagnes ou sur les pentes 2 A la d fense du sol contre les rosions et envahissements des fleuves rivi res ou torrents 3 A l existence des sources cours d eau et zones humides et plus g n ralement la qualit des eaux 4 A la protection des dunes et des c tes contre les rosions de la mer et les envahissements de sable 5 la d fense nationale 6 la salubrit publique 7 A la valorisation des investissements publics consentis pour l am lioration en quantit ou en qualit de la ressource foresti re lorsque les bois ont b n fici d aides publiques la constitution ou l am lioration des peuplements forestiers 8 A l quilibre biologique d une r gion ou d un territoire pr sentant un int r t remarquable et motiv du point de vue de la pr servation des esp ces animales ou v g tales et de l cosyst me ou a
162. nde c ti re guyanaise et la mangrove se trouvent ainsi exclues de toute exploitation Les limites des remont es des eaux sal es dans les fleuves littoraux sont galement susceptibles d entrer dans le cadre de la loi Littoral Les arr t s pr fectoraux de protection de biotope Il ne reste plus qu un seul arr t pr fectoral de protection de biotope APPB en vigueur les Sables blancs de Mana Il permet la protection d un secteur d int r t pour la conservation des milieux particuliers que sont les for ts sur sables blancs Cet arr t de protection ne rejette pas explicitement l exploitation mini re mais pr voit dans son article 1 que toute coupe d arbres ou d forestation li es l exploitation foresti re l agriculture ou autres sont interdites ce qui en exclut galement les activit s extractives Un second APPB existait et concernait la for t du Grand Matoury Au moment de la cr ation de la r serve nationale de Grand Matoury l arr t a t abrog Pour information les dispositions r glementaires pr voyaient que exploitation foresti re bois et d riv s l agriculture l exploitation mini re l extraction de mat riaux et tous pr l vements sur la flore sont interdits l int rieur du p rim tre d limit Il en est de m me pour l APPB de Sa l abrog la signature du Parc amazonien qui pr voyait galement le m me type de dispositions r glementaires sont interdits
163. ne peut faire l impasse sur cet aspect des dossiers Probl mes principaux d cel s L absence de toute planification mini re est fortement dommageable au respect du patrimoine naturel Les ZNIEFF dont l inventaire est loin d tre complet en Guyane ne sont pas respect es la notion de continuit cologique entre espaces naturels prot g s est inexistante malgr une zone c ur de Parc Amazonien multipolaire dans les r flexions de l administration guyanaise et aucune disposition ne pr cise l heure actuelle les modalit s d exploitation aurif re en zone de libre adh sion du parc La premi re partie du pr sent document montre que chaque exploitation aurif re est destructrice du milieu naturel Il est d plorer qu en Guyane les projets d exploitation mini re n int grent pas ou tr s peu de mesures compensatoires pour le milieu naturel L autorit pr fectorale impose de plus en plus aux p titionnaires la r habilitation des zones impact es durant les travaux La DRIRE a en effet engag depuis juin 2006 une politique d am lioration en la mati re avec par exemple la r habilitation au fur et mesure mais le recul manque pour tablir un suivi significatif des pratiques Cependant il est d ores et d j possible de souligner deux limites la situation actuelle D une part les prescriptions impos es ne r sultent que d un positionnement technique de la DRIRE qui fait actuellement consensus au sein des diff
164. ne utilisation rationnelle de ces zones humides en cr ant des r serves naturelles et pourvoit de fa on ad quate leur surveillance Chaque pays doit assurer un suivi de toutes modifications des caract ristiques cologiques des zones humides situ es sur son territoire et inscrites sur la Liste qui se sont produites ou sont en train ou susceptibles de se produire par suite d volutions technologiques de pollution ou d une autre intervention humaine gt Ces informations doivent tre transmises sans d lai au secr tariat de la convention 61 Et si un pays contractant souhaite pour des raisons pressantes d int r t national retirer ou r duire l tendue d une zone humide inscrite au titre de la convention il devrait compenser autant que possible toute perte de ressources en zone humides et en particulier il devrait cr er de nouvelles r serves naturelles pour les oiseaux d eau et pour la protection dans la m me r gion ou ailleurs d une partie convenable de leur habitat ant rieur Bien que le texte de la convention de Ramsar ne pr voit pas explicitement de disposition l encontre de l exploration et de l exploitation du sous sol l on peut n anmoins estimer que l lection de la zone humide au titre de cette convention constitue un engagement fort de la part de l tat fran ais au devant des instances internationales Toute remise en cause de la protection de ces secteurs par l autorisatio
165. nt d huile de vidange d engins de chantiers entra ne une pollution par des produits nocifs non biod gradables et g n ralement non rapport s sur la c te en vue d un traitement Dans le cas de l exploitation de l or alluvionnaire le sol est lav l aide de puissantes lances eau et le fond des rivi res est dragu avec des suceuses Les boues sont recueillies et lav es et les paillettes rep r es sont amalgam es l aide du mercure dont l utilisation sur site est interdite depuis le 1 janvier 2006 mais qui est encore utilis en masse par les clandestins Les cons quences de cette activit sur les milieux naturels sont nombreuses et fortement impactantes pour l essentiel d entre elles La turbidit des cours d eau fait chuter la luminosit condamnant ainsi le d veloppement des plantes r duit la pr sence de l oxyg ne et entra ne la mort des poissons et insectes fait dispara tre les fray res du fait de l amoncellement des mati res en suspension Le lessivage du sous sol entra ne la remise en mouvement du mercure de la premi re vague d exploitation et celui naturellement pr sent dans le sol Enfin le d voiement des rivi res dans certains cas pour permettre d en atteindre le lit entra ne la disparition des habitats et donc de la faune et de la flore qui y vivent L exploitation de gisements primaires s apparente quant elle l exploitation de carri re Les emprises de ces permis ou concessions sont tr s v
166. nt d explications ce repli Pour 2005 un d calage de l ordre de 1 6 tonnes est constat entre les exportations constat es par les douanes et la production d clar e par les exploitants Une partie de l or produite servirait en fait comme mode de paiement direct Il est noter que la production d or clandestine chappe totalement et naturellement toute tra abilit L exportation de l or guyanais se r alise essentiellement vers la m tropole 69 Viennent ensuite la Suisse 25 le Br sil 5 et les Antilles fran aises Mais aussi bien l administration 46 que les organismes charg s des statistiques conomiques ne sont pas en mesure de donner une estimation fiable de la valeur conomique repr sent e par l activit aurif re du fait de l insuffisance des donn es disponibles et de la grande opacit qui r gne dans ce milieu La quantit et la qualit des permis d livr s connaissent des volutions Actuellement le nombre de permis et d autorisation est en baisse et les permis concernent plus l exploitation d or primaire qu alluvionnaire L on assiste ainsi une baisse significative de l octroi d AEX 129 AEX en cours de validit en 2003 contre 66 en 2005 et 55 en 2008 au profit notamment de permis de recherche d livr e des PME qui travaillaient hier en alluvionnaire 32 PEX et concessions en 2003 contre 35 en 2005 Cependant ces PER ne sont pas encore devenus pour la plupart des PEX et les gisements
167. nt dans l inventaire des ZNIEFF on peut rassembler les diff rentes formes d expression de la biodiversit de notre territoire en un ensemble coh rent de r gions cologiques Et c est en leur sein que devraient tre retenus des espaces naturels significatifs vou s la conservation ou l cotourisme En leur p riph rie viennent les territoires dont la vocation est plus clairement d volue diverses activit s agricoles foresti res vivri res ou mini res extractivisme exploitation foresti re raisonn e exploitation aurif re agriculture durable 108 etc Certains d entre eux notamment le r seau des for ts am nag es g r par l Office National des For ts et les Zones de Subsistance participent aussi au maintien global du couvert forestier en d pit de leur vocation conomique La r flexion s est appuy e notamment sur divers travaux r cents men s en Guyane sur la caract risation d unit s cologiquement homog nes gr ce la t l d tection l analyse p dologique climatologique et g omorphologique Elle reconna t galement l importance des connaissances de terrain floristique faunistique tablies sur l accumulation au cours de ces toutes derni res d cennies de missions d inventaires e inventaires botaniques de l Herbier de Guyane e recherches sur la variabilit des peuplements floristiques et herp tologiques des inselbergs e diversit compar e des peuplements aviens sur l ensemble d
168. nt en m tropole soumises l laboration d un sch ma d partemental des carri res qui d termine les orientations d exploitation des ressources en mat riaux les conditions de remise en tat apr s exploitation et tient compte des mesures de protection de l environnement Toutes les autorisations d exploitation doivent se trouver en conformit avec les objectifs de ce sch ma Le sch ma d am nagement des carri res en m tropole est l outil d aide la d cision du Pr fet dans le domaine de l exploitation durable des granulats Ce sch ma doit par ailleurs tre compatible avec les autres instruments planificateurs la l gislation des installations class es les orientations du SDAGE et la protection des paysages des sites et des milieux naturels sensibles Il semble donc a priori judicieux de s inspirer de ce sch ma d partemental des carri res pour cr er un instrument similaire d aide la d cision sur la question de l exploitation durable du sous sol guyanais que l on aurait pu nommer sch ma d partemental d orientation mini re et d am nagement conform ment l appellation retenue par le Pr sident de la R publique dans son communiqu du 30 janvier 2008 N anmoins nous retiendrons la d nomination sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane appellation rencontrant le plus large cho au niveau local Pour la communaut associative il est donc pertinent et productif de r aliser ensemble un ou
169. ntation fran aise 2000 e Projet d exploitation par la soci t CBJ Ca man Iamgold d une mine d or Roura Guyane et perspectives d laboration d une politique mini re en Guyane Rapport de mission Yves Marie ALLAIN Philippe HIRTZMAN Jean Guy de CHALVRON Minist re de l cologie du d veloppement et de l am nagement durable Minist re de l int rieur de l outre Mer et des collectivit s territoriales Inspection g n rale de l environnement et de l administration Conseil g n ral des mines Janvier 2008 e L orpaillage en Guyane dossier Blada com Mars 2004 e Orpaillage pollution et probl mes sanitaires l exemple de la Guyane Patrick Blancodini G oconfluences Juillet 2004 e L orpaillage ill gal en Guyane fl au majeur pour la for t l eau et la sant humaine Dossier de presse WWF F vrier 2008 e L offre et la demande en or investissement dans l or World Gold Council d cembre 2007 e Or quel avenir pour l industrie mini re mondiale C HOCQUARD BRGM Lettre Mineralinfo 2002 e Bulletin Ecomine Direction g n rale de l nergie et des mati res premi res Minist re de l cologie Minist re de l cologie Direction des ressources nerg tiques et des mati res premi res Minist re de l industrie Septembre 2007 81 e L exploration min rale mondiale retour un niveau tr s lev JM Eberl BRGM Bulletin Ecomine Direction g n rale de l nergie et des mati res premi
170. nts de l Administration Le directeur de la DRIRE ou son repr sentant Le directeur de la DAF ou son repr sentant Le directeur de la DIREN ou son repr sentant e 3 repr sentants des exploitants miniers e 2 repr sentants des associations agr es de protection de l environnement e 1 personnalit qualifi e La mise en place de la commission des mines a pour objectif d afficher une compl te transparence dans les proc dures d attribution des titres miniers et de d gager un consensus dans la gestion des affaires mini res b Principaux crit res d attributions e Avis d favorable ou non de la commune concern e e Probl me ventuel de sant publique captages d eau potable e Protection de l environnement e Ant c dents d favorables li s l activit mini re exerc e en Guyane par le p titionnaire On notera que le Code Minier pr voit en son article 86 bis qu un exploitant qui n aura pas satisfait dans les d lais prescrits aux obligations de remise en tat fix es dans la d cision lui accordant son titre pourra pendant une p riode de cinq ans se voir refuser tout nouveau titre ou toute nouvelle autorisation de recherches ou d exploitation 2 3 Avis final et ou d cision du Pr fet Il d coule des points pr c dents mais galement de la facult dont dispose le Pr fet de r aliser le bilan avantages inconv nients de la d livrance du titre minier en Guyane au regard des divers int r
171. ock Bassins de l Armontabo et de la Noussiri Savane roche Canari Zozo Savanes roches et bassin versant de la Haute Koursibo Monts Barruol Criques Baboune et Forte pi monts ouest du massif de la Trinit Montagnes Sparouine Be man Haute Arouani et Ikissi Terrasses alluviales au nord de Grand Santi Interfluve Maroni Petit Abounamy au sud de Grand Santi Montagne Cottica et haute Abounamy Haute Arataye et crique Couy Saut Tampock D pression de la Ouaqui et monts Awara Crique Koutou Crique Wanapi Criques Schmitt amp H l ne et interfluve Marouini Tampok vers criques Alikoto Ngoulou Haut Litany Mamilipann 115 Liste des acronymes AEX Autorisation d Exploitation AOC Appellation d Origine Contr l e AOTM Autorisation d Ouverture de Travaux Miniers APM Autorisation Personnelle Mini re APPB Arr t Pr fectoral de Protection du Biotope BRGM Bureau de Recherches G ologiques et Mini res CADA Commission d Acc s aux Documents Administratifs CGM Conseil G n ral des Mines CIRAD Centre de Coop ration Internationale en Recherche Agronomique pour le D veloppement CNPN Conseil National de la Protection de la Nature CNRS Centre National de la Recherche Scientifique CODERST Conseil D partemental de l Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques CSRPN Conseil Scientifique R gional du Patrimoine Naturel DDAF Direction D partementale de l Agricultur
172. ogique domaniale zo ne soustraite l exploitation mini re EM R serve naturelle __ R serve naturelle r gionale Sites inscrits Arr t de protection biotope Conservatoire des espaces littoraux Zone Ramsar Projet or vert contre or jaune FNE GEPOG Comit fran ais de l UICN F7 Zone de protection forte du Sch Sources DIREN R gion Guyane ONF i z Taa R alisation Atelier de cartographie de l ONF Cayenne PJ Date 08 07 2008 ma d Am nagement R gional SAR 64 ma trise des impacts des activit s humaines et par l am lioration des connaissances et des savoir faire 3 4 4 3 Localisation des secteurs enjeux cologiques Ces diff rents espaces sont report s sur la carte n 4 Effort de protection du patrimoine naturel L espace parc national figur en vert p le pour la zone c ur et jaune clair pour la zone de libre adh sion permet de pr server les milieux forestiers situ s au sud de la ligne Maripasoula Camopi ainsi que le corridor reliant le parc la r serve naturelle de la Trinit et les secteurs au nord est de Maripasoula de Papa chton et des Abattis de Cottica class au titre des sites et monuments naturels inscrits en mauve La carte pr sente en vert fonc les p rim tres des r serves naturelles nationales de la Trinit au sud du barrage de Petit Saut des Nouragues au nord est de Sa l du Marais de Kaw Roura l est de Cayenne du Grand Conn table au lar
173. oire de d veloppement conomique et social et d ducation et de formation du public gt Les collectivit s publiques y conduisent notamment des actions en faveur de la pr servation des paysages et du patrimoine naturel et culturel M me si la protection de la nature 62 n est pas seule au c ur des objectifs du PNR de Guyane elle permet n anmoins d avoir une vision raisonn e des op rations d am nagement dans ce p rim tre Le PNR est actuellement en suspens sa charte tant chue en janvier 2008 Le CNPN devrait statuer prochainement sur la nouvelle charte et localement les op rations de consultations suivent leur cheminement Le p rim tre du parc devrait tre agrandi de pr s de 477 000 ha et s tendre jusqu aux limites des eaux territoriales fran aises Le projet de nouvelle charte pr voit que l activit mini re fort impact environnemental est incompatible avec le PNR de Guyane Toutefois si des permis miniers ont d j t accord s dans les limites du parc ce dernier se chargera d accompagner l exploitation jusqu son terme afin de r duire significativement l impact sur l environnement Les activit s d orpaillage qui respectent les conditions suivantes savoir la l gislation du travail en vigueur un faible impact sur l environnement et en particulier sur les cours d eau et des retomb es positives sur le d veloppement local seraient donc apparemment autoris es Le parc r gional tabl
174. oitation P EX c Autorisation d exploitation AEX Il Crit res d attribution us sus se sou sus vus sou vue aus vue aus nue sun vus nue nee sus nue au vu un vus een nue ses cssase messes 2 1 Base d information a Consultation administrative b Etude du dossier sur le fond 2 2 Examen du dossier en commission consultative des mines crit res retenir a Commission des mines b Principaux crit res d attribution 2 3 Avis final et ou d cision du Pr fet Il Modalit s d attribution des titres miniers si sus es seasan sus sus wen sus sanada det snude aus veu stenas aus vus ane ant ne mens D 3 1 ARM 3 et 20 km 3 2 AEX 3 3 PER 3 4 PEX 3 5 Concession en N Ouverture des travaux MINES se su sue sse aus vus cas one aus au as aus nue au opa vus aus as con bpo ooo aop ane aa doo dun aus aaa Sad Son ans ou veu es V D lais indicatifs de traitement des demandes de titres MINIGrS ss sss sss sesse vus aus sueann veu vou sunare non vue vue nes ase 5 1 AEX 5 2 PER 5 3 PEX a Enqu te unique b Double enqu te 54 Concession VI Contr les effectu s parla DRIRE 4 ss ne 00 one neo sub a0 vos ons s08 208 268 s00 20 00 one ne 260 289 008 on8 08 ao a06 06 vo on8 one voa 208 L 6 1 Constatations effectu es 6 2 Suites administratives ou judiciaires donn es a Les suites judiciaires concement essentiellement b Les suites administratives concement essentiellement Vil Lutte contre l orpaillage ill gal d
175. oitation aurif re N anmoins il est vident qu il n est pas souhaitable que chaque site soit desservi par un axe routier propre Sur cette question de l acc s au site d exploitation il faudra l aussi construire une vision raisonn e et raisonnable et ce d autant plus qu il est notoire que l ouverture de pistes entra ne le d veloppement d autres activit s dont certaines peuvent avoir des cons quences sur la protection de milieux naturels et des esp ces chasse exploitation foresti re ill gale installation de camps d orpaillage ill gaux sans compter les nuisances environnementales 75 La constitution de ce sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane pr sente un autre biais non n gligeable il n est pas prospectif Le recensement des informations s est effectivement concentr sur la recherche de l existant tant sur le plan des inventaires des milieux naturels que de l activit agricole ou touristique Bien que le SAR donne des l ments prospectifs il est apparu d licat dans le cadre de cette expertise d enclencher une r flexion sur l avenir cet gard une telle r flexion appellerait tre men e afin de prendre en consid ration et de dynamiser tous les vecteurs conomiques guyanais et de mesurer dans l espace temps leur cohabitation avec l activit mini re notre actif n anmoins la prise en compte des espaces naturels haute valeur patrimoniale qui sont des secteurs qui m riter
176. ompile les diff rents statuts des espaces naturels inventori s ainsi que les secteurs o apparaissent divers enjeux ou statuts de protection au titre de la biodiversit de la ressource en eau des zones de droit d usages ou des activit s conomiques tourisme et agriculture incompatibles avec la pr sence d exploitation mini re Ainsi figurent en vert les espaces naturels prot g s pour lesquels d un point de vue r glementaire toute activit mini re est strictement interdite Il s agit de la zone c ur du parc amazonien des r serves naturelles nationales et r gionale de l arr t pr fectoral de protection de biotope et des propri t s du Conservatoire du Littoral Bien qu notre sens et comme voqu pr c demment il conviendrait de consid rer la zone de libre adh sion du parc amazonien de Guyane comme devant rester vierge de toute exploitation mini re et donc tre galement repr sent e en vert nous avons fait le choix dans cette cartographie de ne pas la faire figurer comme telle au titre du principe de pr caution dans l attente du r sultat des d bats qui vont pr sider au contenu de la Charte avec les acteurs concern s dont les communes Nous avons galement d cid de faire figurer sur cette carte les p rim tres des zones de protection forte du SAR repr sent s avec un liser bleu fonc afin d int grer notre expertise le r sultat de la r flexion men e par le Conseil R gional Ainsi su
177. on longs et n cessitent des investissements financiers cons quents pour les prospections les tudes de faisabilit et le processus industriel Seules des soci t s internationales b n ficient de ces moyens et sont pour l instant les seules viser ces gisements N anmoins quelques petites entreprises locales disposant de moyens m caniques importants exploitent des gisements primaires de surface Quelques clandestins exploitent des galeries souterraines malheureusement bien souvent sans aucune s curit pour les hommes et l environnement Pour l instant donc le gisement primaire de la Guyane est toujours quasiment intact TAUBIRA 2000 e l or alluvionnaire ou gisement secondaire correspond l or en particules plus ou moins grosses qui r sultent de l rosion des gisements primaires et qui se retrouvent par gravit transport es et accumul es Ces particules peuvent tre pi g es par un obstacle du relief et s accumulent sur place ou dans la pente luvions ou alors tre entra n es au bas des pentes colluvions Les particules d or peuvent aussi arriver jusqu au cours d eau et se retrouvent concentr es dans les vall es ou simplement d pos es dans les lits des rivi res et des criques alluvions Aujourd hui encore c est l exploitation de ce gisement secondaire qui est la plus r pandue en Guyane et ce depuis pr s de 150 ans M me si la concentration en or est plus faible encore que pour l or primaire ces gisement
178. onia Europe une r flexion aboutissant la production de cette expertise force de propositions en faveur d un avenir durable pour la Guyane et ses habitants recherchant combiner deux richesses propres la Guyane l or vert et l or jaune Loin de toute utopie France Nature Environnement le GEPOG et le Comit fran ais de UICN restent intimement convaincus qu il existe des solutions qui permettent de combiner la protection d une richesse et d une diversit biologique inestimables et la mise en place d activit s conomiques responsables et durables afin de r pondre aux enjeux conomiques et cologiques de la Guyane France Nature Environnement le GEPOG et le Comit fran ais de UICN souhaitent ainsi jeter les voies d une r flexion sur l exploitation du sol et du sous sol en Guyane en cr ant des outils la fois d valuation de la situation de l orpaillage de prospective et d aide la d cision Cette expertise Or vert contre or jaune Quel avenir pour la Guyane est organis e en trois parties La premi re partie en indispensable pr alable la perception du sujet et de ses enjeux dresse un rapide et sans aucun doute incomplet tour d horizon de la situation de l exploitation mini re en Guyane La seconde partie pr sente un premier outil juridique visant tablir une grille de lecture des titres et permis miniers Enfin la troisi me partie vise porter une premi re et novatrice r flexion po
179. ons de combustion D cret n 74 415 du 13 mai 1974 relatif au contr le des missions polluantes dans l atmosph re et certaines utilisations de l nergie thermique D cret n 98 817 du 11 septembre 1998 relatif aux rendements minimaux et l quipement des chaudi res de puissance comprise entre 400 kw et 50 MW D cret n 98 833 du 16 septembre 1998 relatif aux contr les p riodiques des installations consommant de l nergie thermique Arr t du 21 mars 1968 fixant les r gles techniques et de s curit applicables au stockage et l utilisation de produits p troliers dans les lieux non vis s par la l gislation des tablissements dangereux insalubres ou incommodes et la r glementation des tablissements recevant du public Arr t du 26 f vrier 1974 fixant les r gles techniques et de s curit applicables au stockage et l utilisation de produits p troliers dans les lieux non vis s par la l gislation des tablissements dangereux insalubres ou incommodes et la r glementation des tablissements recevant du public Arr t du 31 mars 1980 relatif la r glementation des installations lectriques des tablissements r glement s au titre de la l gislation sur les installations class es et susceptibles de pr senter des risques d explosion Arr t du 27 juin 1990 relatif la limitation des rejets atmosph riques des grandes installations de combustion et aux conditions d vacuation des
180. ons existent entre les orientations du PASER issues de l administration et celles du SAR r alis par la R gion Ces contradictions se retrouvent d ailleurs au plus haut niveau de l tat qui lui m me a conduit des politiques ambigu s pour ne pas dire contradictoires en menant sur les m mes espaces d un c t une politique ambitieuse de protection des milieux naturels et de l autre autorisant l exploitation de permis miniers cr ant des situations d l t res et difficiles g rer pour l administration Ceci a d ailleurs t relev dans le rapport de mission IGE CGM IGA de janvier 2008 Il est donc difficile d tablir une planification partir d orientations et d objectifs contradictoires Par ailleurs l inexistence des PLU en Guyane handicape galement toute r flexion quant l am nagement des territoires des communes Ceci posera galement la question de l opposabilit du sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane aux autres documents d am nagement Les dispositions du sch ma d partemental des carri res pr voient galement que doivent tre inventori s les moyens de transports des mat riaux produits Or dans notre r flexion nous n avons pas recens les r seaux de transport permettant d acheminer l or depuis le lieu de production jusqu au lieu de consommation eu notamment gard aux diff rences de volumes entre l exploitation habituelle des carri res et celles particuli res l expl
181. onstatation de la r ception du PV de la commission maire recevabilit d lai 15 jours Consultation de la commission 2 mois compter de la D lai entre la saisine et la des mines consultation r ception du PV 2 mois AP octroi 15 jours compter de la Proc dure compl te 5 mois L AP d octroi valant autorisation d ouverture de travaux il n y a pas de proc dure suppl mentaire pr voir ce titre 5 2 PER Phases de l instruction D lais op rationnels Observations D p t du dossier recevabilit 1 mois maire Consultation des services et du 1 mois pour r pondre A lancer d s constatation de la recevabilit d lai 15 jours Mise en concurrence gt 50 km2 1 mois Simultan e avec consultation Consultation de la commission 2 mois 2 mois entre saisine et PV des mines Transmission du dossier la 2 mois c recevabilit sans Instruction locale 5 mois 1 2 DGEMP concurrence ou c avis concurrence Consultation interne 3 semaines des Mines Consultation du Conseil G n ral 3 mois entre saisine et avis AP d octroi 1 semaine Proc dure compl te 9 mois et V2 Il faut ajouter cela le d lai d approbation du programme de travaux proc dure d clarative avec d lai imp ratif 2 mois 5 3 PEX Il convient de distinguer deux cas e enqu te publique unique valable pour l octroi et l ouverture des t
182. ont t install es sur des nappes souterraines Enfin les industries de production d nergie le centre spatial guyanais et les exploitations mini res sont les plus consommateurs d eau mais il est tr s difficile d valuer le niveau de la consommation en eau par l ensemble des entreprises guyanaises Disposant bien souvent de leur propre forage et du fait de leur ill galit la quantification de la consommation des exploitations mini res clandestines est impossible l heure actuelle aucun chiffre n est disponible sur les quantit s d eau utilis es dans le cadre des activit s agricoles Le SDAGE La loi sur l eau n 92 3 du 3 janvier 1992 compl t e par la loi n 2006 1772 du 30 d cembre 2006 sur l eau et les milieux aquatiques a pour objet de garantir la gestion quilibr e des ressources en eau et s applique en Guyane Parmi les outils mis en place figurent les sch mas directeurs d am nagement et de gestion des eaux SDAGE qui fixent des orientations quant la gestion de cette ressource et qui sont compl t s dans chaque sous bassin par un sch ma d am nagement et de gestion des eaux SAGE 52 4 eejueuue Bei ses9e p euoz __ seBesnp soup ep euoz 33 ejgenb sewa jeumeu ais enbineu esepod eeuuopuei iensse enbasunoz 17u D sapwood Ot oz 420de40 p so61089 j9 2002 20 24 ae a fd auuake JNO P aIUde1BOUES ap saray uonesnepy GLOZ ua nea p sanos sap eueAn9 ap uiss
183. ot en eau douce avec 800 000 m par an et par habitant UNESCO Mais malgr l abondance apparente de la ressource en eau sa disponibilit en quantit et surtout en qualit se heurte plusieurs probl matiques D une part la population guyanaise tant essentiellement concentr e le long du littoral l alimentation en eau potable n est pas ais e Le r seau d adduction comparable celui de la m tropole est aliment partir des eaux superficielles souvent de moindre qualit ce qui en n cessite le traitement Se pose galement la question dans certains secteurs de remont es de salinit Des captages et des points de traitement publics de l eau sont install s dans les bourgs et les villages loign s du littoral Mais bien souvent il n y a pas de r seau de distribution juste quelques robinets D autre part le sujet devient plus pineux pour les villages isol s notamment l int rieur des terres o vivent les populations am rindiennes qui sont troitement d pendantes de la ressource en eau pour assurer leurs fonctions vitales quotidiennes C est l eau de pluie qui permet ces habitants de pourvoir leurs besoins mais la saison s che venue ils pr l vent directement l eau dans les criques ce qui n est pas sans cons quence sanitaire le statut des eaux pr lev es n tant pas toujours satisfaisant mercures rejets organiques Pour pallier ces probl mes dans certains villages des pompes bras
184. ours des gisements jusqu pr sent inaccessibles du fait des investissements trop lourds d ployer pour leur exploitation deviennent soudainement tr s rentables Cette analyse des besoins mondiaux en or tant hors de notre champ de comp tence habituelle il n est pas exclu qu elle soit la marge l g rement biais e ou tronqu e N anmoins le fond de l analyse devrait rester correct La demande en or et plus largement des minerais va aller en augmentant entra nant corollairement une augmentation de la production par le dynamisme de la profession et la multiplication de l exploitation de gisements ignor s jusque l Une mise en place d outils prospectifs de l exploitation du sol et du sous sol guyanais est donc urgente y compris pour cadrer la fili re p troli re off shore qui pourrait bien se mettre rapidement en place en Guyane L on pourrait galement ajouter que bien loin de ces donn es chiffr es tangibles et des cotes par des traders sur les places boursi res internationales l or rev t un aspect plus impalpable de l ordre du mythe et de l irrationnel L or n est pas un mat riau ordinaire L homme a conf r ce m tal une valeur symbolique synonyme de richesse bien videmment mais aussi de pouvoir La rumeur de quelques paillettes dor es au fond d une bat e comme une tra n e de poudre a fait affluer des conqu rants des colonisateurs et des milliers de migrants au del des mers et des montagnes Que de c
185. pement inorganis de l exploitation mini re dans le d partement de la Guyane il convient de mettre en place sur une base l gale comme cela a t r alis en m tropole en ce qui concerne l exploitation des carri res un outil de planification de l exploitation de ces ressources non renouvelables Le rapport Taubira remis en 2000 par la d put e au Premier ministre pr conisait d j dans sa recommandation n 7 un zonage de l activit aurif re en mettant en uvre une politique mini re qui devra en tout premier lieu d limiter les zones du territoire qui seront ouvertes l exploration et l exploitation Elle poursuit en indiquant que les arbitrages entre la pr servation de modes de vie traditionnels et ruraux la sauvegarde d cosyst mes fragiles et l activit conomique devront tre r alis s en fonction de l int r t g n ral des priorit s d am nagement et des co ts sociaux Le caract re non renouvelable de l exploitation mini re implique d assurer une gestion rationnelle et optimale des ressources mini res dans le temps et dans l espace tenant compte de l environnement et de ses ressources naturelles eau milieux naturels faune flore et paysage Il s agit donc d inscrire enfin l exploitation des ressources mini res du d partement dans une strat gie de d veloppement durable La constitution de cet outil de planification est n cessaire D une part comme nous l avons vu en premi re partie l e
186. plicables aux installations de combustion incin rant des d chets Circulaire n 96 52 du 02 juillet 1996 relative l application de l arr t du 22 juin 1994 relatif aux exploitations de carri res et aux installations de premier traitement des mat riaux de carri res Circulaire n 96 85 du 11 octobre 1996 relative aux cendres issues de la filtration des gaz de combustion de combustibles d origine fossile dans des installations class es pour la protection de l environnement Circulaire du 18 janvier 1997 relative la loi n 96 1236 du 30 d cembre 1996 sur l air et l utilisation rationnelle de l nergie Mesures d application imm diate Circulaire du 30 mai 1997 relative aux dioxines et furanes Circulaire DPPR SEI du 06 ao t 1998 relative aux ICPE Applications aux raffineries de p trole de l article 17 de l instruction technique du 9 novembre 1989 relative aux d p ts existants de liquides inflammables Circulaire du 11 ao t 1999 relative l arr t minist riel relatif la r duction des missions polluantes des moteurs et turbines combustion ainsi que des chaudi res utilis es en postcombustion soumis autorisation sous la rubrique 2910 Circulaire du 06 d cembre 2000 relative aux installations class es pour la protection de l environnement du classement des installations br lant du biogaz Circulaire du 10 d cembre 2003 relative l application de la rubrique n 2510 de la nomenclature d
187. pr vues par le pr sent d cret valent respectivement d clarations et autorisations au titre des articles susvis s du code de l environnement Ainsi l AEX vaut donc autorisation au titre de la loi sur l eau Si cette disposition est compr hensible dans un souci de mise en coh rence des proc dures il est cependant n cessaire que l AEX offre alors les m mes garanties que les proc dures pr vues par le code de l environnement Ce n est pas le cas actuellement En vue de permettre la collaboration entre les instances locales et l administration la loi de 1998 a pr vu la cr ation dans chaque d partement d Outre mer concern d une commission d partementale inspir e de la commission d partementale des carri res compos e de repr sentants des lus des collectivit s locales des administrations publiques concern es des exploitants des associations de protection de l environnement et de personnalit s qualifi es art 68 19 du code minier 13 2006 14 Pour une liste exhaustive des activit s vis es se r f rer directement l article 3 du d cret n 2006 649 du 2 juin L article 3 1 du d cret n 2006 649 du 2 juin 2006 vise les mines de substances mentionn es l article 2 du code minier dont l or fait partie 13 Celle pr vue l article L 512 1 du code de l environnement 19 Celle d finie l article R 122 9 du code de l environnement 17 Celle pr vue l article L 512 1 du code de l
188. programme d action Dans ces circonstances aucun texte n impose l heure actuelle un rapport de compatibilit entre SAR et PASER g Les parties naturelles des sites inscrits ou class s en application de la loi du 2 mai 1930 modifi e et des parcs nationaux cr s en application de la loi n 60 708 du 22 juillet 1960 ainsi que les r serves naturelles institu es en application de la loi n 76 629 du 10 juillet 1976 h Les formations g ologiques telles que les gisements de min raux ou de fossiles les stratotypes les grottes ou les accidents g ologiques remarquables i Les r cifs coralliens les lagons et les mangroves dans les d partements d outre mer Lorsqu ils identifient des espaces ou milieux relevant du pr sent article les documents d urbanisme pr cisent le cas ch ant la nature des activit s et cat gories d quipements n cessaires leur gestion ou leur mise en valeur notamment conomique R Voir d cret du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pr fets l organisation et l action des services de l Etat dans les r gions et d partements et circulaire du 13 mai 2004 relative la pr paration des projets d action strat gique de l Etat 37 En termes de port e le SAR a les m mes effets que les directives territoriales d am nagement d finies en application de l article L 111 1 1 du code de l urbanisme art L 4433 8 Cet article dispose Les sch mas de coh rence territoriale
189. r am nagement des carri res et de la r habilitation des sites abandonn s doivent galement tre dress s d un document graphique qui pr sente les gisements connus l implantation des carri res autoris es les contraintes et les donn es environnementales et toutes les informations n cessaires la bonne compr hension graphique du sch ma avec notamment des cartographies au 1 125 000 L laboration d un sch ma d am nagement des carri res requiert donc un long travail de recherche et de concertation pour permettre d identifier pr cis ment les gisements les besoins les approvisionnements les contraintes conomiques et environnementales Le travail de cartographie s av re tr s complexe car il n cessite la superposition de nombreuses informations sur le m me fond cartographique et ce tout en pr servant la lisibilit et la compr hension du document par tout chacun 3 3 Vers un sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane Comme voqu pr c demment l exploitation des ressources mini res s apparente l exploitation d une carri re L on peut donc s inspirer de ce sch ma d partemental des carri res pour tablir la planification de l exploitation mini re en dressant un sch ma d partemental d orientation mini re pour la Guyane Il s agit pr sent de recueillir les nombreuses informations n cessaires pour tablir ce document prospectif et dresser les bases d une premi re r fle
190. r fet convoque la Commission des mines Le Pr fet rassemble alors dans le mois suivant ladite Commission la demande les avis des services les rapport et avis du DRIRE et les transmet avec son propre avis au ministre charg des mines Il est statu sur toute demande de PER par arr t du ministre charg des mines 3 4 PEX Le dossier de demande est d pos aupr s des services du ministre charg des mines qui se charge de le transmettre la Pr fecture La demande de PEX est soumise enqu te publique d une dur e de 30 jours lavis d enqu te paraissant au JO sur l initiative du Pr fet au moins 8 jours avant son d marrage ainsi que dans un journal local galement 8 jours apr s le d marrage La demande de PEX est soumise concurrence si elle ne d coule pas d un PER L avis de mise concurrence est publi sur l initiative du Pr fet au JO de la R publique Fran aise Le d lai de concurrence est de 30 jours compter de la parution La pr fecture transmet parall lement 10 des dossiers la DRIRE qui lance alors la consultation administrative des services concern s Au plus tard 2 mois apr s le lancement de cette consultation le Pr fet convoque la Commission des mines Le Pr fet rassemble alors dans le mois suivant ladite Commission la demande les avis des services les rapport et avis du DRIRE et les transmet avec son propre avis au ministre charg des mines Il est statu sur toute demande de PEX
191. r utilis rendent sa r cup ration et son recyclage rentables Entre 2002 et 2006 l or de cette fili re repr sentait 25 des approvisionnements Le reste de l offre provient des stocks des banques mondiales et des organismes supranationaux comme le Fonds Mon taire International Ensemble ils d tiennent pr s de 31 000 tonnes d or et vendraient en moyenne 562 tonnes par an 3 3 2 Perspectives d volution du march Selon les analystes des march s boursiers apr s la crise financi re estivale de 2007 crise du secteur hypoth caire de l immobilier r sidentiel aux Etats Unis qui a affect les m taux non ferreux la reprise reste faible et fragile N anmoins la demande devrait rester durable et les prix devraient r sister Cette bonne sant du march des m taux dop e par une forte demande a donn confiance aux compagnies mini res qui investissent des budgets tr s importants dans l exploration de nouveaux gisements Le montant global estim des d penses d exploration tait de 5 1 milliards de dollars en 2005 et rejoint ainsi le montant de 1997 Ces d penses d exploration taient inf rieures 2 milliards de dollars en 2002 45 Si les grandes compagnies poursuivent leurs investissements dans l identification de nouveaux gisements l on constate que l essentiel des sommes investies provient d entreprises de taille moyenne L or attise donc toutes les convoitises m me des plus petits et face la flamb e des c
192. r cette carte de synth se sont repr sent s du jaune au rouge fonc les secteurs o se superposent divers statuts de protection et les activit s conomiques incompatibles avec la pr sence d exploitation mini re Le principe g n ral de cette carte matricielle est de permettre sur une carte commune de synth se la mise en vidence des superpositions d enjeux de conservation Cette derni re est figur e par un changement de teinte des zones concern es plus la teinte est fonc e et plus les enjeux de conservation sont importants 68 quejsixe 81n7eu nau np uorsejoid ep e1jeuuli d eue nS ep ueluozewuy ded np jewxew uoisueyxe p euoz 77 sapwood Or L m Ct m C mE oz 8002 20 24 3420 r d auua e e AHOA 9p aydesoyes ap saray uonesyepy 6002 20 24 940 r d SUuae e JNO 9p arydesBoyes p aayy uonesnepy 1099 9414 WIDYA AHO SOSA NIYA S221n0S 81n38914 W9YA AHO SAS Q NIAI S821n0 YYS np eu uoysejoid ep euoz C1 NINI ap SieSueuy guwo 90439 1H4 aUnef 10 anuos paa 10 zafosd NINI p Sie Sue1y aywo 90439 INA faune 10 anuos pan 10 Jafo d 01p E 19 oajuosaidol ejeu soujeu e e d p 443INZ Se Nod Z L p 1najeA un anofe sua nbeyo suly SUu01199101d ep n fu nbey e s1do1d syaiajui sep nofe sed 21NSOU 91 3S9 SOUOZ s p U01 9901d 9P 7219441 7 uorjeAI9SU0O9 9p xn fu sop SJUYJU S 9 U sue 69 Nous ne nous sommes pas av
193. ravaux e enqu te mini re d octroi enqu te publique d ouverture 97 a Enqu te unique Phases de l instruction D lais op rationnels Observations D p t du dossier recevabilit 1 mois Enqu te publique D signation enqu teur 1 mois Dur e minimale enqu te 1 mois Dur e maximale enqu te 3 mois De la d signation du commissaire enqu teur TA la r ception du rapport 3 5 mois Consultation des chefs de services et du maire 1 mois pour r pondre Simultan e avec enqu te Consultation du CDH 1 2 mois A faire avant la commission des Mines Mise en concurrence sauf PER 1 mois Simultan e avec enqu te pr existant Consultation de la commission 2 mois des mines Transmission du dossier la DGEMP 4 mois c fin enqu te Instruction locale 8 ou 10 mois selon dur e de l enqu te Consultations internes 3 semaines Consultation du Conseil G n ral 3 mois des Mines AM d octroi 1 semaine Proc dure compl te 12 ou 14 mois AP d ouverture des travaux 2 semaines apr s publication AM Compte tenu de l existence de la Commission des Mines il est pr vu de supprimer la consultation du CDH b Double enqu te 1 Octroi du titre Phases de l instruction D lais op rationnels Observations D p t du dossier recevabilit 1 mois Enqu te publique Avis 1 mois Dur e
194. re caract risant une situation infractionnelle C env art L 432 2 art L 216 6 qui devrait toujours donner lieu verbalisation C proc p n art 40 Or le nombre de proc s verbaux dress s pour pollution aux MES est d risoire au regard du nombre d infractions commises De plus il n est pas donn suite ces proc s verbaux 3 M me si la Directive Cadre sur l Eau DCE dir n 2000 60 CE 23 oct 2000 n est pas applicable en outre mer l tat a choisi de s y conformer volontairement Les premi res r unions de la commission d partementale des mines depuis 2003 2004 et l entr e en vigueur de la DCE mettent en vidence que la pr fecture ne met pas en uvre des mesures m me de pr venir toute nouvelle alt ration de l tat des eaux et d assurer l atteinte du bon tat de la ressource l horizon 2015 Solutions et actions envisag es et ou entreprises 1 La question de l arr t de l exploitation en lit mineur doit tre s rieusement d battue l appui d tudes pouss es et chiffr es permettant d valuer l impact de cette exploitation inventaire et analyse techniques des donn es scientifiques actuelles 2 La pratique administrative doit n cessairement voluer pour une meilleure prise en compte de la protection de l eau 3 Enfin en ce qui concerne la DCE il serait important d avoir constamment l esprit les zones de Risques de Non Atteinte du Bon Etat cologique RNABE 2 2 3 Droit
195. rejets des installations class es Arr t du 27 janvier 1993 relatif l utilisation de combustibles min raux solides dans les petites installations de combustion Arr t du 22 septembre 1994 relatif aux exploitations de carri res et aux installations de premier traitement des mat riaux de carri res Arr t du 09 novembre 1994 relatif aux modalit s du pr l vement des poussi res dans les travaux souterrains des mines et des carri res Arr t du 08 d cembre 1995 relatif la lutte contre les missions de compos s organiques volatils r sultant du stockage de l essence et de sa distribution des terminaux aux stations service Arr t du 15 d cembre 1995 fixant les conditions sp ciales de fabrication d explosifs par des installations mobiles dans les travaux ciel ouvert des mines de carri res Arr t du 1 f vrier 1996 fixant le mod le d attestation de la constitution de garanties financi res pr vues l article 23 03 du d cret n 77 1133 du 21 09 1977 Arr t du 30 juin 1997 relatif aux prescriptions g n rales applicables aux installations class es pour la protection de l environnement soumises d claration sous la rubrique n 2515 Broyage concassage criblage ensachage pulv risation nettoyage tamisage m lange de pierres cailloux minerais et autres produits min raux naturels ou artificiels Arr t du 25 juillet 1997 relatif aux prescriptions g n rales appli
196. rent du Maroni l est de la crique Balat est galement une zone de droit d usages ainsi que le plateau des cascades le long du fleuve Maroni au sud de Saint Louis Au niveau de Kourou une zone de droit d usages est institu e au niveau de la Montagne Wakapou et au niveau de la source du Kourou Enfin les Palikurs disposent d une zone de droit d usages au lieu dit la Counana sur la commune de Roura Ne sachant pas le devenir des arr t s pr fectoraux r glementant l acc s la zone sud de la Guyane et instaurant les zones de droits d usages il convient de consid rer ces zones particuli rement essentielles pour l avenir de ces communaut s tant sur le plan alimentaire sanitaire que culturel comme des secteurs qui doivent tre exempts de toute activit risquant de mettre en p ril leur int grit Dans le cadre des discussions sur le d cret de cr ation du parc amazonien de Guyane FNE et les associations guyanaises avaient d ailleurs plaid pour leur maintien 56 Inqui tes galement face aux ravages de l orpaillage ill gal sur leurs ressources alimentaires et naturelles certaines communes riveraines des grands fleuves ont demand le rattachement de leur territoire communal la zone c ur du parc amazonien de Guyane Notons qu en 2004 les Palikurs du village de Favard ont fait l exp rience d appropriation d une bande au sein de leur zone de droits d usages situ e au lieu dit la Counana sur la commune de Roura par l
197. rgs et carts Papa chton Maripasoula Sa l et Camopi ainsi que les lits des fleuves Maroni et Oyapock R R serve 2 6 ha terrestres R gina 15 km de la c te La r serve abrite de sc Naturelle et 7850 ha en limite des zones boueuses nombreuses colonies d oiseaux tionales Nationale de lfe marins 2 7 del Amazone marins dont la Steme de du Grand miles marins Cayenne et la Fr gate superbe Conn table autour de lle ou encore la Mouette atridlle 8 d mbre 1992 R serve 100 000 ha R gina et Roura 100 km au Constitu e par une for t La r serve esten proie Naturelle sud de Cayenne et 40 km primaire tropicale humide de lorpailage il gal depuis Nationale des de R gina basse altitude la r serve de nombreuses ann es Nouragues pr sente des mar cages Deux agents ont t 18 d mbre Palmier Pinot des bambous abattus qui avait 1995 lanesc nts et un inselberg de conduit pendant une granite abritant une flore p riode l abandon de la atypique compos e de sation de recherche brom liac s et cyanophyc es scientifique du CNRS R serve 76 000 ha Mana St ie La r serve se distingue surtout Des installations de naturelle par la diversit des esp s chantiers d orpailages nationale de la v g tales et animales L acc s ill gaux ont t rep r s Trinit diffidle est r serv aux suls en 2000 6 juin 1996 sdentfiques sur autorisation pr fectoral R serve
198. rimes et d injustices n ont ils pas t commis pour remplir des coffres former des arm es ou bien orner futilement les doigts d une belle Aujourd hui encore et ce au sein m me d un pays europ en la perspective de devenir riche a motiv l arriv e massive de migrants pauvres fond s d espoir de changer de condition loin de se douter que leur seul horizon sera le bout d une lance au fond d un trou boueux perdu dans la for t tropicale guyanaise quoi sert l or S il y a bien quelques applications m dicales et technologiques le m tal est vou une utilit bien futile la bijouterie Faut il en ce 21 si cle poursuivre avec tant d acharnement la ru e vers le saccage des milliers d hectares de for t de par le monde et harasser des hommes pour quelques kilos d or de plus Voil des remarques et questions impertinentes et bien utopiques qui relativisent la valeur donn e l or par rapport aux conditions de sa provenance 3 3 3 La production guyanaise En ce qui concerne la Guyane fran aise la production d or d clar e la fin de l ann e 2006 atteignait un volume de 2 5 tonnes soit en repli de 28 2 par rapport la production de l ann e 2000 La diminution du nombre d op rateurs en activit la baisse des r serves exploitables avec les moyens techniques actuellement utilis s la fuite d une quantit importante d or vers les pays voisins et le succ s tr s relatif des op rations Anaconda sont auta
199. rises mini res 106 Arr t Arr t de 25700ha Sur la commune de Mana Il prot ge une for t sur sables Il s agit de la demi re 2 I ke Protection de blancs mais aussi le palmier for t prot g e par F ie Biotope des huile am ricain et l Humiria dispositif pr goon sables blancs balsamifera essence qui donne PRE de Mana ainsi au ste un paysage 14 d mbre atypique Ce mileu est 1995 extr mement localis et restreint en Guyane Parc Naturel Pac Naturel 261 960 dont Awala Ya imapo R gina Le parc est sdnd en deux Le parc est en suspens R gional R gional de 174 500 pour la Kaw Roura Mana p les l un l ouest r uvrant depuis ke 1 janvier 2008 Guyane zone situ e la r serve de l Amana l autre dans l attente de la 26 mars l ouest et 87 460 l est en partie sur la r serve des validation de la seconde 2001 ha pour la zone Marais de Kaw carte par le ONPN situ e l est Pointe de 0 6ha Cayenne Couvert de cocotiers le site LE Su de Buzar situ ente deux sedeurs es edi 1979 1980 urbanis s est int ressant pour Roa a dec ses particularit s g ologiques Espaces Laaustres Anse de i1ha Compos de petites paroles Montabo de zones humides de 1983 1998 formation dunaires et de hauts de plage le site accueille les pontes des tortues marines Salines de 20ha R mire Montjoly Ce marais littoral au c ur d un Montjoly qua
200. risques de non atteinte du bon tat de la ressource en eau pour l ch ance 2015 Sans surprise les risques les plus forts p sent sur les fleuves et cours d eau en aval de la zone couverte par l arr t pr fectoral du 14 septembre 1970 r glementant l acc s au territoire indien 3 4 2 Les enjeux conomiques Afin d viter les conflits d usage entre l activit mini re et les autres activit s conomiques il convient de recenser les secteurs qui accueillent aujourd hui des activit s conomiques concern es divers titres par l impact direct indirect ou potentiel de l exploitation mini re en Guyane comme notamment le tourisme et l agriculture 3 4 2 1 Les activit s touristiques et sportives Les activit s touristiques et sportives sont surtout concentr es sur le littoral guyanais et les premi res zones foresti res le jouxtant Mais nombre de cours d eau sont r guli rement fr quent s et certains accueillent m me des structures touristiques p rennes C est le cas notamment des fleuves Maroni Mana Approuague et du secteur aval de l Oyapock ainsi que quelques affluents de ces fleuves Un autre secteur d importance pour les activit s touristiques et sportives randonn e est constitu par la proche r gion de Sa l avec 5 sentiers de randonn e d j existants dont 4 sont r f renc s dans le Plan D partemental des Itin raires de Promenade et de Randonn e PDIPR sentier Grand Boeuf mort sentier Lafum e
201. rrrrenrns 105 Annexe VII Architecture de l argumentaire justifiant la d signation de nouveaux espaces forts enjeux patrimoniaux Q Tostain srrrririxririsretri tirrr itnn Tinn E EE ATRE AREE REEE AERAR 108 LISTE DES ACRONYMES ii 0 25h esse suaseten menage aa aaraa kaara 116 Introduction Un peu lointaine perdue dans l immensit amazonienne la Guyane seule terre fran aise situ e en Am rique du Sud est l expression m me d une biodiversit extr mement riche De la mangrove littorale berc e par l alternance des eaux douces et sal es aux for ts humides de terre ferme de l int rieur des terres en passant par les savanes roches et les inselbergs l on retrouve une immense diversit d esp ces v g tales et animales Les Ibis rouges jettent leur couleur clatante dans le vert des for ts littorales le Ca man noir se laisse couler au fond des Marais de Kaw le Coq de roche clair orang des sous bois accueille ostensiblement le visiteur t m raire les dendrobates trop color s pour tre inoffensifs entonnent de concert avec les insectes et les singes hurleurs une symphonie foresti re Malheureusement cet eldorado vert longtemps pr serv par ses habitants est aujourd hui menac son sous sol fortes potentialit s aurif res attise les convoitises et son exploitation mettant nu un sol peu fertile et superficiel accentu e par la forte pluviom trie locale g n re des alt rations irr versibles du patrimoine n
202. rsonnes d origines diverses et au statut sanitaire et vaccinal pr caire favorise l mergence des maladies caract ristiques de la pauvret tuberculose mais aussi les maladies sexuellement transmissibles par la pr sence de r seaux de prostitution et de drogues L isolement des travailleurs h berg s dans des conditions d hygi ne pr caires rend le contr le par les services de l tat difficile et cr e ainsi des zones de non droit offerts la contrebande la drogue la prostitution et l exploitation humaine Le transport de l or entra ne galement une ins curit caract ris e par des braquages des vols et des violences Le recours au mercure pour amalgamer l or et la mobilisation du mercure pr sent naturellement dans le sol par les actions de lessivage ont concouru un empoisonnement lent de la faune piscicole Les populations qui tirent leurs ressources alimentaires des criques et des fleuves sont 10 ainsi insidieusement empoisonn es par la consommation des poissons R partition r gionale du mercure dans les s diments et les poissons de six fleuves de Guyane BRGM CNRS juin 2008 Notons galement que les informations d tenues par les associations guyanaises corrobor es par une r cente enqu te d un hebdomadaire guyanais Tous les sites producteurs sont ils ill gaux en Guyane Fr d ric Farine La Semaine Guyanaise n 1205 du 27 janvier au 2 f vrier 2007 et de l aveu m me des services de l
203. rtier pavillonnaire pr sente 1985 2000 un int r t paysager et environnemental remarquables Iles du Salut 0 2ha Cayenne et Kourou Connu pour abriter le bagne le 1995 site re uvet de cocotiers abrite une faune artfidelle issue de diff rentes op rations de chers Anse et Mont 24ha Cayenne Compos d une for t Bourda secondaire le ste abrite de 1995 2006 nombreuses piphytes et arbres remarquables dont de beaux sp dmens de fiaus trangleurs Grique et Pripri 9859 ha Sinnamary Iracoubo Vaste zone humide les de Yiyi ci mans lunettes sy 1995 1999 reproduisent et ctoient les biais et de nombreuses esp ces d oiseaux Pointe Is re et 1593ha Awala Yalimapo Mana Situ l embouchure des Kanawa fleuves Maroni et Mana le site 1998 aaueille les milliers de Tortues Luth qui viennent pondre Mont Mahury 166 ha R mire Montjoly Le site fait partie des 800 ha du Une campagne 1998 2005 plateau form par le Mont d acquisitions est initi e Mahury La faune et la flore y par la mise en pla sont remarquables d une zone de pr emption de 400 ha Montagne 740 ha Ouanary Presque dans l estuaire de d Argent l Oyapock des inscriptions pr 1998 colombiennes y ont t d couvertes sur des roches grav es les de R mire 41ha Cayenne R mire Montjoly Le ste regroupe dnq fets Un levage de singes 2000 diffidles d aa s en fa de la aujourd hui revenus presque de Cayenne l
204. s C Le massif central ou domaine granito gneissique central L ensemble g ologique Ce massif est constitu essentiellement de granito ides guyanais L ensemble est faiblement inclin en direction du nord et l g rement sur lev au centre Pour Choubert 1974 c est une zone faite de larges bombements granitiques juxtapos s divis e en plusieurs ellipses gt Boy 1979 d finit un compartimentage sur la dorsale m ridienne des Montagnes de la Trinit entre la Mana et le haut Sinnamary l ouest des collines granitiques entre 50 et 250 m tres d altitude sont 111 entour es de massifs vigoureux l est un plateau form de collines entre 100 et 200 m tres localement diss qu par les cours d eau Une dorsale secondaire troite se dessine entre les affluents de l Oyapock moyen et ceux de l Approuague Les r gions naturelles Elles sont d termin es suivant le compartimentage g omorphologique gt C1 R gion ouest de la haute Mana et du Grand Abounami vaste plaine uniforme surbaiss e ceintur e de reliefs marqu s en amphit atre l ouest de la dorsale de la Trinit gt C2 R gion des collines centrales offre une topographie tr s accident e qui d termine une forte variabilit des milieux subdivis e en deux sous r gions du nord vers le sud C2 a Sous r gion des Montagnes de la Trinit et des Monts Barruol cha ne de collines qui culminent vers 700 m tres d
205. s En g n ral les proc s verbaux rel vent des infractions plusieurs des types nonc s ci dessus b Les suites administratives concernent essentiellement e La mise en demeure de cesser les travaux pour les chantiers qui anticipent l autorisation administrative e La mise en demeure de rem dier aux d faillances constat es dans la conduite des travaux e Le retrait du titre minier e L ex cution d office de mesures conservatoires e Le refus d octroi d autres titres VII Lutte contre l orpaillage ill gal 7 1 Cadre r glementaire fix par le Code Minier La fermeture des chantiers miniers irr guliers peut tre abord e sous couvert des dispositions suivantes pr vues par le Code Minier Condition pr alable indispensable l exploitation de mines L article 21 du Code Minier pr cise que les mines ne peuvent tre exploit es qu en vertu d une concession ou dans les d partements d outre mer d une autorisation d exploitation ou d un permis d exploitation Mesures de surveillance administrative livre 1er Titre IV chapitre Il L activit exerc e sans autorisation peut tre interdite par arr t du Pr fet Article 80 tout puits galerie ou travail d exploitation de mine ouvert en contravention du pr sent Code et des textes pris pour son application pourront tre interdits par arr t du Pr fet Pour s assurer du respect de cette interdiction le Pr fet peut recourir la force pub
206. s Saut I E2 R gion du Massif des Tumue_Humac 58 3 4 4 Les enjeux cologiques Depuis la m tropole la Guyane offre l image d une vaste contr e offerte la for t tropicale Or cette r gion bien qu effectivement recouverte pr s de 95 par la for t humide pr sente une grande diversit de paysages Le littoral guyanais est une mosa que de cordeaux sableux de pointes rocheuses entrecoup es de mangroves et de marais herbac s et bois s En arri re on y retrouve soit les savanes s ches ou les impressionnants inselbergs surtout l est et au sud La for t elle m me pr sente diff rentes caract ristiques for t mar cageuse mangroves for t de flat for t sur sables blancs for t de terre ferme for ts sub montagnardes La carte n 3 Int r t cologique et biodiversit en Guyane R gions et sous r gions naturelles pr sente cette extr me diversit des formations naturelles de la Guyane donnant naissance une mosa que de paysages auxquels sont li s des cort ges d esp ces v g tales et animales sp cifiques allant m me jusqu l end misme en certains endroits de la r gion Cette carte d montre que la Guyane n est pas contrairement l id e commun ment admise une immense monoculture foresti re mais bien au contraire une terre de contraste et d extr me diversit Ce rappel est utile et n cessaire pour faire comprendre que les exploitations mini res p
207. s de d frichements ne sont pas toujours demand es la publicit ce sujet n est pas suffisante Solutions et actions envisag es et ou entreprises 1 En termes de plan de circulation une volution des pr rogatives l gales est envisager afin que les plans puissent tre discut s en commission d partementale des mines ainsi qu en enqu tes publiques de demande de titre pour des projets plus importants 2 Il faudrait pr voir une jonction des proc dures faisant le lien entre les autorisations de d frichement et les autorisations et titres miniers Par exemple la d livrance d une autorisation ou d un titre devrait tre soumise au d p t de l autorisation de d frichement 2 2 5 Droit minier urbanisme et am nagement du territoire Plusieurs textes ayant pour vocation l organisation de l utilisation du sol guyanais et l am nagement du territoire se superposent Ils n ont pas tous la m me incidence sur les titres miniers noter tout d abord tout comme en m tropole les r gles g n rales d urbanisme art L 111 1 R 111 1 R 111 24 C Urb s appliquent en outre mer L article R 111 1 du code de l urbanisme qui en pr cise le champ d application est ainsi r dig Les dispositions du pr sent chapitre sont applicables aux constructions am nagements installations et travaux faisant l objet d un permis de construire d un permis d am nager ou d une d claration pr alable ainsi qu aux autres utilisation
208. s du sol r gies par le pr sent code Toutefois a Les dispositions des articles R 111 3 R 111 5 111 14 R 111 16 R 111 20 et R 111 22 R 111 24 2 ne sont pas applicables dans les territoires dot s d un plan local d urbanisme ou d un document d urbanisme en tenant lieu b Les dispositions de l article R 111 21 ne sont pas applicables dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager cr es en application de l article L 642 1 du code du patrimoine ni dans les territoires dot s d un plan de sauvegarde et de mise en valeur approuv en application de l article L 313 1 du pr sent code Ces r gles s imposent donc toutes syst matiquement en l absence de plan local d urbanisme ou de document en tenant lieu comme une carte communale Cependant seuls les articles R 111 2 R 111 2 R 111 4 R 11 15 et R 111 21 sont d ordre public et ont donc un caract re imp ratif m me en pr sence d un plan local d urbanisme ou assimilable Ces dispositions n ont pas vocation s appliquer aux activit s mini res Cependant une installation d exploitation aurif re peut n cessiter des autorisations au titre de la police de l urbanisme Citons pour exemple de dispositions pertinentes de mani re non exhaustive la pr servation de la salubrit et de la s curit publique art R 111 2 la pr servation des espaces verts et naturels 35 existants R 111 7 et R 111 14 2 l puration et le rej
209. s enfants pr sente un taux d impr gnation au mercure sup rieur la norme de l OMS Des tudes sanitaires sont en cours et dans le respect du principe de pr caution les habitants de l int rieur de la Guyane sont invit s par les autorit s ne plus consommer certaines esp ces de poissons alors m me que cette consommation fait partie de leur r gime alimentaire habituel et s culaire 57 Carte n 3 Int r t cologique et biodiversit en Guyane St Laurent du Maroni E1a Projet or vert contre or jaune FNE GEPOG Comit fran ais de l UICN Sources D Paget tude de la diversit spatiale des cosyst mes forestiers guyanais 1999 R alisation Atelier de cartographie de l ONF Cayenne PJ Date 08 07 2008 E c t Georges d Oyapock R gions et sous r gions naturelles A Les terres basses ou plaines coti res s diment M A1 R gion c ti re ouest de Saint Laurent Mana XI A2 R gion o ti re centrale de Cayenne Iracoubo A2a Sous r gion de Kourou Iracoubo A2b Sous r gion de Tonate Cayenne I 2 R gion coti re est de Mahury Oyapock B La chaine septentrionale ou synclinorium du nord I 81 R gion de la s rie Armina et des granto des B13 Sous r gion ouest d Apatou et des Montagnes de la Sparouine B1b Sous r gion centre ouest de la basse Mana B10 Sous r gion centre du bassin de la Counamama et du bas Kourou C 82 R gion de tensemble d
210. s ne n cessitent pas de moyens m caniques cons quents et l investissement financier reste abordable Bien qu ils demandent des moyens de prospection pr cis ils pr sentent l avantage d tre beaucoup plus rapidement rentables car les concentrations sont en surface L exploitation des luvions et des colluvions est cependant en baisse aujourd hui au profit d exploitation primaire men e par de petites PME Ass chement d une crique Septembre 2007 Ebeneverte 973 Pour l exploitation de l or secondaire le plancher des lits mineurs et majeurs des cours d eau est d cap la pelle m canique au bulldozer ou directement avec la lance eau Apr s d rivation du cours d eau les boues sont r cup r es dans des bassins de d cantation Apr s exploitation le site est remis en tat comblement des poches d eau aplanissement du site recouvrement avec de la terre v g tale mais le couvert v g tal n est pas syst matiquement replant Il en r sulte une immense surface plane nue avec juste la lat rite et le cours d eau remani L exploitation de ces gisements entra ne forc ment le d frichement de la for t en place et souvent sur plusieurs hectares compl t par la cr ation de pistes d acc s et de carbets et b timents annexes Mais les impacts les plus importants sont sans nul doute ceux qui concernent les cours d eau Les deux kilom tres exploit s en moyenne pour une Autorisation d Exploitation AEX seront st ri
211. sentier Roche Bateau et sentier Gros Arbre En somme bien que le tourisme forestier ne soit pas encore tr s d velopp l on peut consid rer que le d veloppement touristique continuera s organiser autour des cours d eau qui permettent de rejoindre l int rieur de la Guyane ainsi que dans les zones de libre adh sion 54 du Parc Amazonien voire en zone c ur selon les modalit s d finies l article 15 du d cret de cr ation Il faut noter ici que certains pays proches d veloppent d j avec succ s un tourisme vert de ce type Le secteur touristique constitue par ailleurs une activit appel e se d velopper en Guyane en tant que vecteur conomique et de sources d emplois alternatifs Un environnement de qualit commandera l offre touristique et en renforcera la force et l attrait Les zones accueillant des activit s touristiques et sportives sont repr sent es en violet sur la carte n 2 Autres enjeux humains 3 4 2 2 L agriculture L activit agricole en Guyane se caract rise par la coexistence entre une agriculture traditionnelle bas e sur la pratique itin rante de l abattis notamment par les populations am rindiennes et une agriculture plus moderne mais aux premiers r sultats encore timides Actuellement l agriculture guyanaise surtout implant e dans les communes littorales ne permet pas d assurer l autonomie alimentaire de la r gion globalement elle peut y contribuer et donc potentiell
212. soit r valu et remis jour selon une fr quence ad quate Une remise jour tous les 3 5 ans serait vraisemblablement une fr quence raisonnable e Il se pose galement la question de l opposabilit du sch ma d partemental d orientation mini re aux autres documents planificateurs et d am nagement Il nous semble primordial que ce sch ma soit dans un souci de coh rence et d efficacit de m me niveau que les sch mas d partementaux des carri res en m tropole tout en int grant les sp cificit s li es l Outre mer 80 Bibliographie Partie II Grille d analyse des permis miniers et strat gie juridique e Lexis nexis e Code permanent environnement et nuisances e Legifrance e L exploitation des carri res dans les cours d eau proc dure g n rale d autorisation r glementation amp jurisprudence guide juridique associatif Allier Nature e Note synth tique DRIRE Guyane Le Code Minier Janvier 2003 Partie III Vers une planification de l exploitation mini re en Guyane L or et son exploitation e Quel orpaillage pour la Guyane tat des lieux de l exploitation de l or en Guyane Collectif Quel orpaillage pour la Guyane Mars 2005 e Audit de l administration du secteur extractif aurif re de Guyane fran aise Rapport interm diaire Aloys Ligault Association Sherpa Octobre 2007 e L or en Guyane Eclats et artifices Rapport au Premier ministre Christiane Taubira Delannon La Docume
213. son ou au traitement en m lange avec les gaz de combustion des mati res entrantes si la puissance thermique maximale de l installation est 1 sup rieure ou gale 20 MW 2 sup rieure 2 MW mais inf rieure 20 MW A DC L activit ainsi class e est 24 Or une activit m me consid r e de peu d importance peut r pondre une d finition de la nomenclature alors qu elle fait partie d un ensemble plus important qui lui n est pas class En ce cas cette activit est soumise autorisation ou d claration au titre de la l gislation des installations class es suivant la classe qui lui correspond Par exemple un d p t de liquide inflammable dans un h tel est classable bien que l h tel ne le soit pas bien entendu assujettie des prescriptions techniques de fonctionnement Mais ces prescriptions ne peuvent pas concerner des l ments ext rieurs l activit reprise la nomenclature Il en est galement ainsi dans le cas des installations class es exploit es dans des mines Une circulaire interminist rielle relative la r glementation applicable aux travaux de recherche ou d exploitation d hydrocarbures liquides ou gazeux rappelle ainsi que si les autorisations et les d clarations concernant les installations annexes d une mine intervenues en application du code minier valent respectivement autorisations et d clarations au titre de la loi sur l eau les activit s inscrites la
214. sont pr cis es par arr t du ministre charg des mines Aucune trace de cet arr t minist riel n a t trouv e En aucun cas cette quivalence ne peut conduire une moindre protection juridique des milieux aquatiques quand un droit ou un titre minier est concern L autorisation d exploitation mini re doit int grer toutes les prescriptions propres assurer la protection de la ressource en eau conform ment l article 79 du code minier ainsi r dig Les travaux de recherches ou d exploitation d une mine doivent respecter les contraintes et les obligations aff rentes la s curit et la sant du personnel la s curit et la salubrit publiques aux caract ristiques essentielles du milieu environnant terrestre ou maritime la solidit des difices publics et priv s la conservation des voies de communication de la mine et des autres mines et plus g n ralement aux int r ts de l arch ologie et aux int r ts num r s par les dispositions des articles L 621 1 1 L 621 2 et L 621 7 du code du patrimoine des articles L 211 1 L 331 1 L 332 1 et L 341 1 du code de l environnement de l article 1er de la loi n 76 629 du 10 juillet 1976 relative la protection de la nature ainsi qu aux int r ts agricoles des sites et des lieux affect s par les travaux et par les installations aff rents l exploitation Lorsque les int r ts mentionn s l alin a pr c dent sont menac s p
215. squ ils sont n cessaires au bon fonctionnement des installations de recherches ou d exploitation mini re doivent tre soumis aux seules proc dures d instruction 23 Circulaire du 29 mai 1997 relative au d cret n 95 696 du 9 mai 1995 relatif l ouverture des travaux miniers et la police des mines BO min Ind n 55 du 8 janvier 1998 Voir http aida ineris fr textes circulaires text4053 htm 25 applicables aux demandes d ouverture de travaux miniers article 2 du d cret n 2001 204 du 6 mars 2001 et article 1 du d cret 2006 649 du 2 juin 2006 Or conform ment aux rubriques 5140 et 5160 de la nomenclature EAU C env annexe de l art R 214 1 les travaux de recherches et d exploitation mini re sont assujettis au r gime de l autorisation ou de la d claration pr alable au titre de la police de l eau et de l environnement 5 1 4 0 Travaux d exploitation de mines a Travaux d exploitation de mines effectu s dans le cadre de l autorisation d exploitation mentionn e l article 21 du code minier D b Autres travaux d exploitation A 5 1 6 0 Travaux de recherches des mines a Travaux de recherche vis s au 2 de l article 3 du d cret n 2006 649 du 2 juin 2006 b Autres travaux de recherche vis s au m me d cret D Cette nomenclature rappelle sous son titre V les dispositions de l article R 214 3 du code de l environnement repris pour m moire sous l article 2 du d
216. ste d appr ciation Probl mes principaux d cel s 1 En Guyane le SAR est constamment en refonte et les documents d urbanisme ne sont en g n ral pas compatibles avec lui De m me le PASER et le SAR ne sont pas labor s de mani re concert e L absence de mise en coh rence du PASER et du SAR comme pourtant impos e par les textes rend la lecture de ces documents difficiles 38 Solutions et actions envisag es et ou entreprises 1 Les textes pourraient explicitement imposer une compatibilit du PASER et du SAR n cessaire pour s assurer que les documents prospectifs de la Guyane soient coh rents et les efforts d ploy s pour son d veloppement aillent dans le m me sens L am nagement tant une comp tence de la r gion ce serait au PASER d tre compatible avec le SAR Cette analyse juridique bien que loin d tre exhaustive permet n anmoins de mettre en exergue un certain nombre de dysfonctionnements qu il conviendrait de r gler pour permettre d assainir r glementairement et juridiquement la question de l exploitation de l or en Guyane Certaines de ces volutions devraient tre conduites parall lement l tablissement du sch ma d orientation mini re gt notamment sur la question de la compatibilit entre les documents d orientation et d urbanisme et de l opposabilit 39 Partie III Vers une planification de l exploitation mini re en Guyane Face au constat et l impact du d velop
217. sti re Monts Lucifer D kou D kou a t cr e dans l objectif de pr server ce secteur Cet outil permet en effet la conservation de milieux biotopes d esp ces animales ou v g tales remarquables Selon les cas aucune intervention sylvicole n est pr vue la for t ne remplit d autre fonction que celle de la protection des milieux et des paysages Bilan patrimonial des for ts domaniales ONF 2006 Cependant il faut distinguer deux zones aux vocations oppos es au sein de cette r serve une zone ouverte aux activit s mini res repr sentant pr s de 50 000 ha dans laquelle un nombre important de permis miniers y ont t d livr s 10 attribu s et 4 en demandes de renouvellement et une zone prot g e de 60 000 ha Le code forestier s applique la Guyane seulement depuis le 28 juillet 2005 Il a conduit l tablissement d Orientations R gionales Foresti res qui sont encore en traitement interminist riel mais la signature devrait tre imminente qui visent une gestion durable du peuplement par la mise en place d une r glementation foresti re adapt e et l int gration de l am nagement forestier dans l am nagement du territoire par un renforcement de la mise en coh rence des usages et de la 63 Carte n 4 Protection du patrimoine naturel St Laurent du Maroni 5 d Oyapock 19 20 40 Kilom tres Camopi Parc Amazonien de Guyane L Zone de coeur Zone de libre adh sion M R serve biol
218. stitue une valeur refuge assurant une certaine protection face au risque Ainsi depuis 2003 l investissement dans l or a pris une part de plus en forte dans la demande mondiale de l ordre de 20 soit pr s de 703 tonnes moyenne entre 2002 et 2006 et de nouveaux produits d investissements apparaissent sur le march Les utilisations industrielles et m dicales de l or repr sentent 12 de la demande mondiale soit environ 440 tonnes en moyenne entre 2002 et 2006 Les qualit s intrins ques du m tal bonne conductivit et r sistance la corrosion expliquent que la moiti de cette demande industrielle concerne les composants lectroniques Mais cette demande risque galement de s accro tre suite aux derni res d couvertes de nouvelles utilisations pratiques du m tal L or pourrait ainsi utilis e comme catalyseur dans les piles combustible ou sous forme de nanoparticules d or dans l lectronique de pointe Plus de la moiti de l offre en or provient de la production mini re et repr sente un volume moyen de 2 550 tonnes par an entre 2002 et 2006 Il est noter que le d lai d ouverture d une mine est assez long et il est donc difficile pour les producteurs d or de r agir rapidement aux Variations des prix du m tal C est l or r utilis ou les d bris qui permettent d assurer un approvisionnement r gulier et de stabiliser ainsi le prix de l or Sa valeur actuelle et ses qualit s il peut tre fondu re raffin et
219. sures sera mis en place afin d valuer l tat des masses d eau Les zones de captage La loi sur l eau institue galement les p rim tres de captage des eaux superficielles qui permettent d viter les pollutions li es aux activit s humaines usuelles et de r duire le risque de pollution accidentelle qui pourrait entra ner une contamination de l eau et par cons quent une crise sanitaire Les effets de l exploitation mini re turbidit barrages sur les cours d eau se font sentir sur quasiment tous les bassins versants des grands fleuves de Guyane et sur tous les lin aires en aval d une ligne Maripasoula Camopi Or sur bon nombre de ces bassins versants sont install s un nombre important de points de captage d eau en vue de l alimentation de la population Selon l ONF 2006 plus de 1 300 kilom tres de cours d eau sont directement impact s La carte n 2 Autres enjeux Protection des ressources en eau indique les zones de protection des captages Il faut signaler que tout le bassin versant du Kourou se trouve concern par une zone de captage loign Une zone de captage loign est galement pr sente sur la Comt entre Cacao et Roura et une autre sur la Crique Yiyi secteur de Sinnamary afin d assurer la protection d un captage de surface Un p rim tre de captage rapproch prot ge la Crique Gabaret l un des affluents de l Oyapock au niveau de Saint Georges de l Oyapock La carte pr sente galement les
220. surplombent les zones de faibles reliefs de l ensemble d tritique sup rieur et de la s rie Armina Dans la moiti occidentale ces formations rod es laissent affleurer des granito des qui apparaissent souvent sous forme de massifs elliptiques circonscrits Au voisinage de ces granito des les terrains Armina fortement m tamorphis s offrent un relief tourment et sont travers s par des filons de pegmatites quelquefois puissants Les collines schisteuses ont une altitude moyenne d environ 80 m tres les granitoides atteignent rarement 50 m tres Les r gions naturelles gt B1 R gion de la s rie Armina et des granito des situ e entre le Maroni et la rivi re de Cayenne cette r gion est fortement affect e par la granitisation cara be et les zones de pegmatites peuvent tre importantes Ce vaste territoire pr sente un continuum climatique et probablement floristique d est en ouest o il est difficile d tablir des limites Une subdivision en trois sous r gions est propos e sur des crit res biog ographiques dont les fronti res sont par cons quent encore assez floues Bi a Sous r gion ouest d Apatou et des montagnes de la Sparouine d limit e par le Maroni et les reliefs accident s du sud est La flore pr sente des affinit s vraisemblablement surinamiennes B1 b Sous r gion centre ouest de la basse Mana d limite le bassin versant de la Mana Secteur peu arros 2500 mm Sables blancs SDB dans la partie
221. t aussi pr cis et intensif des cosyst mes et des esp ces v g tales et animales devrait tre lanc sur des fonds publics Cet inventaire permettra de r aliser en toute connaissance de cause les arbitrages entre or vert et or jaune D ailleurs le pr sident de la R publique dans son allocution devant la Chambre de Commerce et de l Industrie le 11 f vrier 2008 a annonc la cr ation d un conservatoire cologique de la Guyane qui participera l laboration du sch ma minier et acc l rera l inventaire exhaustif des richesses de la faune et de la flore et financ par une redevance sur l or L inventaire et l am lioration de la connaissance du patrimoine naturel de la Guyane et la cr ation d un conservatoire cologique de la Guyane doivent donc tre mis en uvre rapidement e L extr me diversit biologique de la Guyane peut tre le support de fili res conomiques nouvelles pour la r gion g n ratrices d emplois et s inscrivant dans le d veloppement durable pour peu qu elles soient tudi es et soutenues par une volont politique forte Cette biodiversit qui gagne encore tre connue est aujourd hui tudi e par des structures de recherche CNRS IRD et des associations naturalistes En profitant de ces programmes de recherche sans doute serait il possible de mettre en place une Universit de la biodiversit d Outre mer Cette option offrirait des perspectives autrement plus valorisantes et
222. t de cette consultation le Pr fet convoque la Commission des Mines Le Pr fet statue sur la demande dans le d lai d un mois compter de la r ception du compte rendu de la Commission et des rapports d instruction tablis par la DRIRE Il tablit et notifie pour cela un arr t d octroi ou de rejet de la demande 3 3 PER Le dossier de demande est d pos aupr s des services du ministre charg des mines qui se charge de le transmettre la Pr fecture La demande de PER est soumise concurrence si elle couvre une surface sup rieure 50 km2 Les ventuelles autres demandes pr sent es simultan ment ou ult rieurement par le demandeur doivent pour b n ficier de la dispense de concurrence porter sur des surfaces distantes en tout point d au moins 3 km de la surface objet de la premi re demande non soumise concurrence 95 En cas d extension d un permis si ce dernier a b n fici de la dispense de concurrence le demandeur ne peut y pr tendre nouveau que si la superficie totale du permis reste inf rieure ou gale 75 km2 L avis de mise concurrence est publi sur l initiative du Pr fet au JO de la R publique Fran aise Le d lai de concurrence est de 30 jours compter de la parution La pr fecture transmet parall lement 10 des dossiers la DRIRE qui lance alors la consultation administrative des services concern s Au plus tard 2 mois apr s le lancement de cette consultation le P
223. t et limiter la pratique de certaines activit s dans certaines zones sensibles Le PLU doit en outre tre compatible avec le SAR de la R gion Guyane tel que d fini aux articles L 4433 7 et L 4433 8 du code g n ral des collectivit s territoriales Ce sch ma est un document essentiellement prospectif tabli par la r gion et qui n est pas directement opposable ni aux permis de construire ou d am nager ni aux titres miniers ou autorisations d exploiter AEX et AOTM L article L 4433 8 du code g n ral des collectivit s territoriales pr cise Le sch ma d am nagement r gional doit respecter 1 Les r gles g n rales d am nagement et d urbanisme caract re obligatoire pr vues par le code de l urbanisme en particulier les directives territoriales d am nagement pr vues l article L 111 1 1 de ce code ou en l absence de celles ci les lois d am nagement et d urbanisme pr vues au m me article ainsi que celles pr vues par les articles L 111 1 L 111 2 et L 112 1 L 112 3 du code rural 2 Les servitudes d utilit publique et les dispositions n cessaires la mise en oeuvre d op rations d int r t national 3 La l gislation en mati re de protection des sites et des paysages ainsi qu en mati re de protection des monuments class s ou inscrits Le sch ma d am nagement r gional prend en compte les programmes de l Etat et harmonise ceux des collectivit s territoriales et de leurs tablissements
224. t pour syst matiquement envisager une valorisation conomique ou touristique du site Les sites exploit s doivent tre renatur s et restaur s au plus proche de leur tat naturel d origine l aide de techniques et plantations adapt es aux enjeux paysagers et cologiques locaux r v l s par des tudes d impact s rieuses et respectant les pr conisations du programme de remise en tat annex l arr t pr fectoral d autorisation 79 e Le sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane doit aussi consid rer la recherche aurif re PER comme une activit fort impact environnemental par notamment l ouverture de milieux naturels souvent intacts qui favorise la colonisation et la diss mination des esp ces pionni res et cr e des voies d acc s p rennes e Le rapport IGE CGM IGA janvier 2008 pr conisait galement l organisation d appels candidature pour l octroi futur des titres miniers FNE le GEPOG et le Comit fran ais de l UICN soutiennent cette proposition qui constituerait un bon moyen de s assurer de la qualit et de la solidit financi re de l exploitant retenu e Afin de mieux valuer les retomb es de la fili re aurif re d assurer un meilleur suivi des flux financiers et de lutter contre l orpaillage ill gal il appara t indispensable d organiser un m canisme de tra abilit de l or e Il serait sans doute profitable que le sch ma d partemental d orientation mini re gt
225. tat sauvage y tait install jusqu en 2001 107 Annexe VII Architecture de l argumentaire justifiant la d signation de nouveaux espaces forts enjeux patrimoniaux O Tostain Aujourd hui les fondements scientifiques existent pour pouvoir d terminer les besoins de la conservation long terme m me si les lacunes de nos connaissances de terrain sont encore immenses Dans le contexte amazonien et notamment quand on sait le r le essentiel de la for t pour le maintien du cycle de l eau et le pi geage du carbone responsable des d r glements climatiques majeurs de la plan te le ma tre mot est d viter une trop grande alt ration du couvert v g tal En outre la fragmentation des paysages par l accroissement des espaces ouverts des infrastructures de transport et des diverses activit s humaines est particuli rement n faste aux flux g n tiques et au maintien durable des populations animales ou v g tales les plus isol es Au del de ces fondements deux approches se compl tent pour permettre une politique coh rente de conservation par le biais de la d signation pertinente d espaces naturels fort int r t patrimonial 1 l une tablit que la pr servation durable et long terme des esp ces de vert br s dont les densit s sont les plus faibles ce sont souvent des super pr dateurs comme l Aigle Harpie ou bien des esp ces naturellement tr s rares car d pendantes de petits habitats temporaires et eu
226. tement et dans les d partements voisins des besoins existants mais aussi venir et des modes d approvisionnement en distinguant les types de carri res taille et gisement Il doit galement identifier les modalit s de transport des mat riaux en listant les r seaux de transport disponibles pour rejoindre l exploitation et permettre l acheminement des mat riaux Enfin le sch ma doit veiller une bonne int gration des carri res dans le milieu environnant et d terminer les secteurs devant b n ficier d une protection face cette activit extractive En bref ce sch ma s inscrit v ritablement dans une politique de d veloppement durable puisqu il doit tablir une gestion rationnelle et optimale des ressources disponibles alli e une prise en compte de la protection de l environnement La difficult est donc cons quente puisqu il s agit de mettre en place une gestion raisonn e et conome d une ressource naturelle non renouvelable tout en prenant en compte les aspects environnementaux de son exploitation tant au niveau de la protection des milieux naturels que des risques de pollution de nuisances et d impacts sanitaires Dans cet objectif les orientations et les objectifs du sch ma se doivent d tre coh rents et compatibles avec les autres outils de planification d j labor s et bien videmment les autorisations d exploitations de carri res doivent tre coh rentes avec le sch ma d partemental
227. terdites sur une bande littorale de cent m tres compter de la limite haute du rivage ou des plus hautes eaux pour les plans d eau int rieurs Le plan local d urbanisme peut porter la largeur de la bande littorale vis e au premier alin a du pr sent paragraphe plus de cent m tres lorsque des motifs li s la sensibilit des milieux ou l rosion des c tes le justifient gt La loi littoral pr voit galement que les documents et d cisions relatifs la vocation des zones ou l occupation et l utilisation des sols pr servent les espaces terrestres et marins sites et paysages remarquables ou caract ristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral et les milieux n cessaires au maintien des quilibres biologiques Un d cret fixe la liste des espaces et milieux pr server comportant notamment en fonction de l int r t cologique qu ils 60 pr sentent les dunes et les landes c ti res les plages et lidos les for ts et zones bois es c ti res les lots inhabit s les parties naturelles des estuaires des rias ou abers et des caps les marais les vasi res les zones humides et milieux temporairement immerg s ainsi que les zones de repos de nidification et de gagnage de l avifaune d sign e par la directive europ enne n 79 409 du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages et dans les d partements d outre mer les r cifs coralliens les lagons et les mangroves La ba
228. til d aide la planification et la d cision combinant les activit s mini res et les secteurs enjeux conomiques et patrimoniaux La constitution de cet outil par les associations de protection de la nature est vou e tre discut e avec tous les acteurs de la probl matique afin de programmer court terme une r flexion commune et de d gager pour l avenir un consensus g n ral qui d bouchera sur un sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane 41 3 2 Le Sch ma D partemental des Carri res mode d emploi Le sch ma d partemental des carri res est inscrit l article L 515 3 du code de l environnement Cet article r sulte de la codification de la loi n 76 663 du 19 juillet 1976 relative aux installations class es pour la protection de l environnement modifi e notamment par la loi du n 93 3 du 4 janvier 1993 relative aux carri res Son contenu et sa proc dure d laboration sont fix s par les articles R 515 2 et suivants du code de l environnement r sultant de la codification du d cret n 94 603 du 11 juillet 1994 pris en application de la loi susvis e Le sch ma d partemental des carri res est un document de planification qui d finit les conditions g n rales d implantation des carri res mais aussi les objectifs atteindre en mati re de remise en tat et de r am nagement des sites Aussi le sch ma se base t il sur un inventaire des ressources disponibles dans le d par
229. torisations de d frichement de mesures de r habilitation Il est n cessaire qu un groupe de travail soit cr pour tudier cette question 32 et formuler des propositions de prescriptions techniques type int grer dans un d cret r glementant la profession Une modification du code minier sera par ailleurs n cessaire pour permettre l diction de prescriptions g n rales nationales pouvant tre pr cis es au niveau d partemental pour les AEX Ces textes devront clairement fixer une obligation de r sultat pour viter les d viances constat es actuellement Dans des cas extr mes disparition du p titionnaire la cr ation d un fonds sp cial de r habilitation pourrait tre la solution Son financement pourrait tre assur par une taxe sur les b n fices de la production aurif re locale Un groupe de travail r habilitation mini re int grant administrations lus miniers et associations de protection de la nature devrait tre cr pour travailler sur le sujet 2 2 4 Droit minier et protection de la for t L article L 311 1 du Code forestier dispose Est un d frichement toute op ration volontaire ayant pour effet de d truire l tat bois d un terrain et de mettre fin sa destination foresti re Nul ne peut user du droit de d fricher ses bois sans avoir pr alablement obtenu une autorisation gt L article L 311 5 pr voit l articulation entre les travaux soumis autorisation adm
230. traire est sup rieure 2 000 t par an 2515 Broyage concassage criblage ensachage pulv risation nettoyage tamisage m lange de pierres cailloux minerais et autres produits min raux naturels ou artificiels La puissance install e de l ensemble des machines fixes concourant au fonctionnement de l installation tant 1 sup rieure 200 kW 2 sup rieure 40 KW mais inf rieure ou gale 200 kW 2546 Traitement des minerais non ferreux laboration et affinage des m taux et alliages non ferreux l chelle industrielle 2910 Combustion l exdusion des installations vis es par les rubriques 167C et 322 B4 La puissance thermique maximale est d finie comme la quantit maximale de combustible exprim e en PCI sus ptible d tre consomm e par seconde Nota La biomasse se pr sente l tat naturel et n est ni impr gn e ni rev tue d une substance quelconque Elle indut le bois sous forme de moraux bruts d corces de bois d chiquet s de s ures de poussi res de pon age ou de chutes issues de l industrie du bois de sa transformation ou de son artisanat A Lorsque l installation consomme exclusivement seuls ou en m lange du gaz naturel des gaz de p trole liqu f s du fioul domestique du charbon des fiouls lourds ou la biomasse l exdusion des installations vis es par dautres rubriques de la nomendature pour lesquelles la combustion participe la fusion la cuis
231. travaill es par l activit mini re en 1990 2000 et 2006 Lin aires impact s par l activit mini re Surfaces travaill es par l activit mini re 1990 EM 1986 1990 CIRAD __ Bassins versants Bassin Surface versant ___ travaill e ha Approuague 1 9 Comt 24 5 Mana 142 6 Maroni 44 Oyapock 95 Sinnamary 29 4 Total 2123 Reserve de Mantaba BP 7002 7 287 Cayenne Coder Dots 2 mat 2008 Ci Realsa ien Atelier de Cartographie Echelle 1 2 100 300e Office Natie nal des For ts a EA Piojet KADessUs_nafiBilan_patih Sewce CIRAD ONF menlanilan_patrimantal apr 84 es Surfaces travaill es par l activit mini re 2000 1999 2001 CIRAD Bassins versants Bassin Surface versant travaill e ha Approuague 610 8 Comt 312 3 Iracoubo 57 Mana CE Maroni 1532 2 Oyapock 35 1 Sinnamary 632 7 Total 4028 3 R crive de Montsbe BP 7002 57 307 Cayerne Ceder Date 2 Mai 2006 Ii Realisation Atele de Cartographie de TONF Cayenne P Joubert Echelle 1 2 100 000e Nice Matienal des For Projet KDossWUs _nanSilan_pati Souse CIRAD ONF moniofblion_patiimenial apr 85 Surfaces travaill es par l activit mini re Di 2006 E 2006 ONF _ Bassins versants PEL Bassin Surface versant travaill e ha Realisation Atele de Caitogtaphie
232. tre d finies dans le sch ma d partemental des carri res Chaque carri re repr sentant un cas particulier il est de fait difficile d tablir des recommandations pr cises quant aux mesures de remise en tat Ces derni res sont donc d finies clairement dans l arr t d autorisation d exploitation Toutefois le sch ma d partemental des carri res peut donner des lignes directrices et des grands principes concernant l insertion du site dans l environnement en cours d exploitation et pour la remise en tat du site apr s exploitation Il doit galement pr voir des alternatives dans le cas o l exploitant serait d faillant quant la remise en tat du site et lorsque toutes les voies administrative et judiciaire seraient puis es en obligeant l exploitant constituer un fonds de garantie qui permettra de faire les travaux n cessaires 43 Au final le sch ma d partemental des carri res est constitu d une notice qui doit r sumer pour un public non averti les enjeux les orientations et les objectifs du sch ma d un rapport qui doit inventorier les ressources connues et leur int r t identifier les besoins venir et analyser leur ad quation avec les ressources disponibles Il doit pr senter une analyse des contraintes environnementales et des impacts des carri res sur le plan conomique et environnemental Des orientations et des objectifs atteindre tant pour l exploitation que leur transport et le
233. u bien tre de la population 99 la protection des personnes et des biens et de l ensemble forestier dans le ressort duquel ils sont situ s contre les risques naturels notamment les incendies et les avalanches L article L 311 4 dispose quant lui L autorit administrative peut subordonner son autorisation au respect d une ou plusieurs des conditions suivantes 1 La conservation sur le terrain de r serves bois es suffisamment importantes pour remplir les r les utilitaires d finis l article L 311 3 2 L ex cution de travaux de reboisement sur les terrains en cause ou de boisement ou reboisement sur d autres terrains pour une surface correspondant la surface d frich e assortie le cas ch ant d un coefficient multiplicateur compris entre 2 et 5 d termin en fonction du r le cologique ou social des bois vis s par le d frichement Le cas ch ant le repr sentant de l Etat dans le d partement pourra imposer que le boisement compensateur soit r alis dans la m me r gion foresti re ou dans un secteur cologiquement ou socialement comparable 3 La remise en tat bois du terrain lorsque le d frichement a pour objet l exploitation du sous sol ciel ouvert 4 L ex cution de travaux du g nie civil ou biologique visant la protection contre l rosion des sols des parcelles concern es par le d frichement 5 L ex cution de travaux o mesures visant r duire les risques naturels
234. u territoire e inventaires ichtyologiques effectu s sur l ensemble des diff rents bassins versants de Guyane et un grand nombre de criques e Travaux de botanique dans les reliefs entourant Sa l e Travaux d cologie foresti re men s sur diverses stations permanentes aux Nouragues St Eug ne Paracou e Connaissances sur les besoins d aires minimales en biologie de la conservation Etc Ces modalit s de r flexion coupl es l exp rience du terrain lors de missions d inventaires r alis es au cours des ann es pass es ont ainsi permis de d finir des secteurs de fort int r t patrimonial compl mentaire des zones d j inventori es ce jour De la sorte un chantillonnage significatif de chaque sous unit biog ographique du territoire se retrouve inventori dans le r pertoire des zones d int r t cologique couvrant non seulement l essentiel des sites r put s mais aussi des surfaces importantes de for ts encore peu ou pas connues mais repr sentatives de r gions dont on sait la biodiversit originale et unique Description des r gions naturelles de Guyane d apr s D Paget 1999 pour l essentiel Cartographie de l approche g omorphologique de D Paget illustrant les diff rentes r gions cologiques de la Guyane chacune d entre elles rec lant une cohorte floristique et faunistique originale On distingue traditionnellement en Guyane les terres basses ou plaine c ti re s dim
235. ue l on appelle de mani re commune les Autorisations d Exploitation AEX et Permis d Exploitation de mines PEX largit donc l ventail des r gimes d exploitation dans les d partements d Outre mer Objectif Faciliter l ouverture de travaux notamment en Guyane r gion richement dot e en ressources min rales et dont les exploitants sont r partis en trois cat gories artisans PME PMI et soci t s multinationales Le r gime de ces autorisations administratives a t fix en dernier lieu par un d cret du 20 mai 1955 aujourd hui abrog art 8 de la loi de 1998 Il fait d sormais l objet du chapitre IV nouveau ins r dans le titre III du livre I du Code minier par l article 5 de la loi de 1998 art 68 68 20 nouveaux du code minier L autorisation d exploitation objet des articles 68 68 8 nouveaux du code minier est d livr e par l autorit administrative pour une dur e de quatre ans au plus et pour une superficie maximale de 1 km 15 Elle implique la justification des capacit s techniques et financi res du demandeur Elle ne donne droit ni l occupation de terrains ni la possibilit d exproprier pr vues aux articles 71 74 du Code minier En revanche sont applicables ces autorisations les titres VIII IX et X relatifs respectivement aux d clarations de fouilles aux entreprises et aux infractions p nales La r glementation d taill e de l autorisation fait l objet du d cret n 2001 204 du
236. ur la mise en place d une planification de l exploitation mini re en Guyane Par ailleurs la fin du mois de f vrier 2008 dans le cadre du Grenelle de l Environnement le Pr sident de la R publique a assorti son rejet de l exploitation mini re de la Montagne de Kaw d un appel pour une exploitation des ressources aurif res compatible avec la pr servation des richesses de la biodiversit de la Guyane par la mise en uvre d un sch ma d partemental d orientation mini re de la Guyane L expertise men e par FNE le GEPOG et le Comit fran ais de l UICN a aussi comme ambition de contribuer la r alisation d un tel sch ma avec la pleine prise en consid ration des enjeux concern s et des volutions techniques et juridiques attendues Partie I Or vert contre or jaune en Guyane tat des lieux 1 1 Une exploitation qui gagne du terrain L activit aurif re en Guyane tait au milieu du si cle pr c dent sur le d clin d une importance conomique tr s marginale pour le d partement et caract ris e par des m thodes de production artisanales incapables de s adapter l puisement des ressources intens ment exploit es lors de la premi re ru e vers l or au 19 et au d but du 20 si cle g me Cependant la fin du 2 si cle voit une reprise de l orpaillage qui s explique par la conjonction de plusieurs facteurs l inventaire des ressources mini res conduit par le Bureau de Rech
237. ur pallier les insuffisances de l autorisation personnelle mini re APM 19 10 11 Celle ci donnait droit prospection et permettait de demander des titres miniers permis de recherches permis d exploitation ou concession Or l APM ne concernait que les investigations superficielles en vue de la d couverte de l or mais la pratique de l orpaillage outrepassait le plus souvent ce cadre et un r gime de tol rance administrative s tait de fait instaur L AEX est une r ponse pour encadrer ces pratiques Mais la formulation maladroite et impr cise de son champ d application permet aujourd hui de s en pr valoir pour des exploitations lourdes destructrices et tr s polluantes qui devraient tre soumises des r gimes plus strictes La faiblesse des notices d impact est galement un probl me qui ne permet pas une prise en compte efficiente des enjeux environnementaux ni une valuation r aliste des impacts de l activit mini re faute d tat initial pertinent Il est notoire que ces documents ne pas font l objet d tude de terrain associ e les inventaires sont tr s largement incomplets et avec le jeu des copier coller informatiques pratiqu s par les quelques bureaux d tudes miniers de la place les documents en arrivent m me tre vide de sens et incompr hensibles Au regard des enjeux tout particuliers que rev tent la biodiversit guyanaise et le r seau hydrographique avec sa bioc nose bien fragile
238. ures marines de la p che en eau douce de l industrie de la production d nergie en particulier pour assurer la s curit du syst me lectrique des transports du tourisme de la protection des sites des loisirs et des sports nautiques ainsi que de toutes autres activit s humaines l galement exerc es Ce principe de gestion quilibr e et durable de la ressource en eau a vocation tre clair g ographiquement dans le cadre des sch mas directeurs d am nagement et de gestion des eaux SDAGE C env art L 212 1 s et des sch mas d am nagement et de gestion des eaux SAGE C env art L 212 3 s En cons quence si ces sch mas ont t adopt s les autorisations 27 d livr es au titre du code minier doivent tre compatibles avec les orientations et objectifs de ces planifications aquatiques C env art XI de l art L 212 1 L 212 5 2 La circulaire minist rielle du 12 mai 1995 relative la proc dure d approbation et la port e juridique des SDAGE pr cise la notion de compatibilit la compatibilit d une op ration ou d une d cision avec une orientation donn e suppose que cette derni re ne l interdise pas ou du moins qu il n y ait pas de contradiction entre elles Le SDAGE de Guyane a t adopt le 29 juin 2000 par le Comit de Bassin et approuv par le Pr fet Coordonnateur de Bassin le 9 octobre 2000 En cons quence les titres ou droits miniers doivent int grer des pr
239. uros au mois de septembre 2007 et a m me culmin le 19 septembre 32 000 dollars 44 Force est de constater que l or suit la m me tendance Encore proche de 310 dollars l once en 2002 le pr cieux m tal fr le en septembre 2007 les 712 dollars pour d passer les 850 dollars en janvier 2008 Le palier symbolique des 1 000 dollars l once tait attendu par les analystes pour 2009 Il sera finalement atteint le 13 mars 2008 Cette hausse s explique par la forte progression de la demande sur le march mondial de la Chine notamment conjugu e la hausse du p trole et la baisse du dollar ainsi que les tensions politiques dans plusieurs r gions du monde incidents au Pakistan et tensions politiques au Proche Orient et la tendance inflationniste qui font jouer l or son r le de valeur refuge Le monde entier est demandeur d or mais 70 de la demande mondiale en 2005 provient de l Asie de l est du sous continent indien et du Moyen Orient Cinq pays repr sentent eux seuls 53 de la demande l Inde l Italie la Turquie les Etats Unis et la Chine L or est surtout recherch pour la bijouterie qui repr sente pr s de 70 de la demande 2 548 tonnes en moyenne entre 2002 et 2006 soit pr s de 44 milliards de dollars US en 2006 Les investisseurs sont galement vivement int ress s par l or du fait des perspectives de hausse des prix et de l augmentation de la demande L or dans la p riode d incertitude actuelle con
240. vail l usage de la r union DIREN DAF DDE DRIRE pour la mise en uvre des points de doctrine pr sent s dans le volet am nagement du territoire du PASER 1 Projet d Action Strat gique de l Etat en R gion volet am nagement du territoire Suite la validation de certains points techniques relatifs au minier nonc s dans le volet am nagement du territoire PAS ER valid par le Pr fet en juillet 2006 et envoy la R gion il nous semble important de mettre d ores et d j en application certains points de doctrine Ainsi tous les avis manant de la DAF post rieurement la date d envoi du PASER par le pr fet la R gion Guyane prendront d sormais en compte les prescriptions figurant dans ce document Ces points remarquables sont les cours d eau de plus de 20 m de largeur en effet le PASER fait appara tre l importance de sauvegarder les lits majeurs des principaux cours d eau fleuves et criques de plus de 20m de large ces cours d eau constituant un l ment essentiel dans la structuration du r seau hydrographique De m me pour les cours d eau secondaires affluents de ces cours d eau principaux l exploitation pourra se faire selon les modalit s en vigueur actuellement mais ne pourra en aucun cas d border sur les lits majeurs de ces derniers les cours d eau de largeur comprise entre 7 5 et 20 m par analogie pour les demandes relatives des cours d eau dont le lit mineur a une largeur sup ri
241. x enjeux clairement identifi s en termes de biodiversit L adoption d un sch ma d partemental des mines opposable l ensemble des droits et titres miniers permettra une mise en coh rence entre l octroi des permis de recherche et des autorisations d exploitation D autant plus que sur le p rim tre d un m me titre minier il peut tre demand plusieurs AOTM de telle sorte que l impact li l octroi d un titre minier sera appr hend de mani re fragment e Il sera difficile pour une association de contester la l galit des travaux de recherche au coup par coup par exemple Une r forme du code minier imposant la prise en compte des impacts sanitaires et environnementaux de la future exploitation d s l octroi du permis de recherche rendrait le lien plus clair 2 Il faudrait supprimer l exception de l article 3 du d cret n 2006 649 du 2 juin 2006 3 Il faudrait am liorer les contr les r alis s dans le cadre des PER pour s assurer de l absence de d tournement de proc dure Mais ces contr les tant tr s difficiles faire la meilleure r ponse la situation actuelle serait de ne plus se r f rer au seuil de terrassement de 20 000 m tres cubes Une tude pourrait tre r alis e pour valuer si r ellement l activit men e 2y Octroi d un permis de recherche en juillet 1995 de deux permis de recherche Asarco Guyane fran aise pour 25 km chacun Camp Ca man Est et Ouest sur la Montagne de
242. x m mes tr s dispers s dans la for t requiert un petit nombre de zones bien prot g es mais de grandes dimensions afin que chacune d entre elles puisse permettre une population potentiellement isol e dans le futur de se maintenir en circuit ferm ce niveau les donn es crois es de la g n tique d une part d rive de la diversit g n tique en fonction du nombre d individus probabilit d extinction et calcul des effectifs requis pour conserver des populations viables et de la biologie des esp ces par exemple la connaissance de la taille des territoires des couples de Harpie permettent de proposer des tailles minimales d aires prot g es durablement fonctionnelles Ce qui est vrai pour des esp ces animales l est aussi d ailleurs pour des plantes dont l extr me dispersion de rares pieds rend illusoire une conservation p renne sur de faibles surfaces 2 l autre approche se fonde sur la biodiversit stationnelle assemblage unique d esp ces associ des territoires souvent plus restreints et li s des caract ristiques de relief de micro climat de g ologie et de p dologie L histoire de l volution du couvert forestier en Guyane au cours des ges en fonction des variations climatologiques mondiales glaciations s cheresse etc joue aussi un r le dans l explication de la pr sence d esp ces end miques dans certaines r gions particuli res les refuges forestiers gt se sont constitu s sur
243. xion sur une planification de l exploitation mini re en Guyane Il convient d inventorier les diff rentes ressources et les activit s humaines pouvant entrer en conflit avec l exploitation aurif re et d en d finir les perspectives et les besoins de chacun l avenir Cette partie sera donc consacr e aux divers inventaires le recensement des ressources mini res disponibles en Guyane mises en relation avec l tat du march mondial de l or et les perspectives de son volution l inventaire des secteurs enjeux environnementaux les secteurs de protection des ressources en eau et le recensement des activit s humaines pouvant entrer en concurrence voire en conflit avec l activit mini re 3 3 1 Le march mondial de l or La croissance conomique de nombreux pays mergents la Chine en t te et le fort d veloppement de certains march s consommateurs de m taux pr cieux t l phonie composants lectroniques ordinateurs ont fait exploser la demande et donc les prix de certains minerais sur les cours mondiaux Ainsi les prix la tonne du cuivre du nickel de l argent du platine de l tain et de l or affichent une tendance la hausse constante depuis 2002 La tonne de cuivre encore proche de 1 580 dollars en 2002 moyenne annuelle atteint aujourd hui 7 594 dollars septembre 2007 Pour l tain cette hausse est tr s flagrante La tonne avoisinait les 6 745 dollars en 2002 Elle atteint une moyenne de 29 812 e
244. xploitation mini re est extr mement destructrice consommatrice d espaces et vorace en eau Elle entra ne des modifications souvent irr versibles sur les cosyst mes difficilement compensables et s accompagne de nuisances cons quentes et de risques importants de pollution pour l environnement et pour la sant publique D autre part le d partement de la Guyane couvert pr s de 95 par un massif forestier continu quasi intact se caract rise par une grande diversit biologique et paysag re qui tout comme les ressources mini res une fois d truite ne pourra tre reconstitu e FNE le GEPOG et le comit fran ais de l UICN jettent ici les jalons d une premi re r flexion sur cet outil en s appuyant notamment sur le travail d j r alis tant par les autorit s administratives que par le milieu associatif pour dresser dans l int r t g n ral un argumentaire fort en faveur d une planification des activit s mini res sur le territoire guyanais L argumentaire s appuie sur la recherche et la cartographie des zones forts enjeux cologiques mais aussi celles pr sentant d autres enjeux indispensables aux populations et certaines activit s conomiques et sur lesquels l exploitation mini re pourrait avoir des cons quences n fastes En apportant une vision environnementaliste en termes de planification avec des arguments scientifiques cologiques sanitaires et sociaux les associations souhaitent accompagner

Or vert contre or jaune Quel avenir pour la Guyane

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