un outil d`intégration ou de désintégration
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1. erreur ou omission de la part du CPAS erreur denco dage encodage tardif paiement sur un compte erron Ces aides urgentes seraient pourtant d bit es au compte goutte et de surcro t ne tiendraient pas compte de la situation familiale montants uniformis s 1 L argument invoqu pour justifier les refus de plus en plus courants de telles avances est videmment bud g taire Ce quoi l aDAS r torque que le plus souvent elles ne consti tuent qu une sorte d acompte sur une aide qui sera de toute fa on octroy e de droit et ne constituent donc pas une charge suppl mentaire pour le CPAS Le m morandum en ap pelle donc la responsabilit poli tique des dirigeants du CPAS pour Denis Desbonnet CSCE qu ils financent en suffisance ce poste essentiel la prise en charge de cas de force majeure Toujours en ce qui concerne les situations de n cessit prioritaires l aDAS pointe le probl me de l octroi r troactif du revenu d int gration so ciale RIS ou des aides quivalentes 2 Cette prise en charge a posteriori s impose parfois Par exemple en cas de sanction ou d exclusion par l Onem et de r ception tardive de la noti fication Ou encore en cas de refus ou de retrait d une allocation sociale NDLR autre que celle du CPAS Or souligne l association De plus en plus souvent le CPAS de Li ge refuse d envisager cette possibilit m me dans l2. permises par la loi autres que celles relatives la poursuite des tudes se r dui sant d sormais presque exclusivement aux raisons de sant Les quelles sont elles aussi de plus en plus rejet es les certificats m dicaux produits par les alloca taires feraient l objet de contr les tatillons au m pris de la pr somp tion de bonne foi et du secret m dical La similitude entre les pratiques de l Onem et tielle que d licate et difficile devrait tre exclusivement d volue des agents d ment qualifi s et pr par s leur r le autrement dit membres du cadre r gulier du personnel Ce premier contact avec un public en d tresse pr caris peu familiaris aux d marches administratives et la logique institutionnelle souvent en tat de grand stress voire parfois agressif est en effet d une impor tance d cisive Usagers et travailleurs m me int r ts et m me combat L aDAS num re une liste de reven dications qui toutes visent l am lio ration des conditions de travail des agents du CPAS mais aussi paral l lement celle du traitement et de l accompagnement r ellement social des allocataires Un e employ e en burn out mis e sous pression pour faire du chiffre ou des conomies plac e en premi re ligne face des usagers in quiets et ou m contents ne pourra pas faire un travail social de qualit quels que soient
3. Ilya dans ce que nous voyons en CSSS et dans le travail de l aDAS des l ments qui font peur Pour l Aide M dicale Urgente le tout au contr le risque de nuire l urgence de la situation De fa on g n rale on observe une confusion entre l aide et le contr le qui nuit la relation de confiance La question de la chasse la coha bitation doit tre pos e beaucoup de dossiers qui passent au Comit concernent des situa tions dites de fraude qui sont surtout cibl es sur les questions de cohabi tation En attendant une v ritable individualisa tion des droits le CPAS peut user des raisons d quit pour ne pas p naliser certains cas de solidarit Les dossiers tudiants sont aussi tr s souvent d battus Le personnel du CPAS est cr atif et en questionnement mais le manque de moyens financiers humains et techniques p se Les travailleurs essaient de fixer des priorit s privil gient l efficacit la ma trise des co ts Cela provoque des tensions diminue la patience avec le risque gt voulons nullement cibler le CPAS ENSEMBLE N 84 SEPTEMBRE 2014 WWW ENSEMBLE BE de la Cit ardente D autres t moi gnages nous permettent de dire que les lignes de conduite suivies par le CPAS de Li ge ne sont certainement pas les pires Elles posent pourtant des questions que nous souhaitons largir l ensemble des CPAS S agit il d aider mieux ou moins Est
4. Le droit l AMU est d sormais condi tionn par une enqu te sur les revenus des d biteurs alimentaires si le deman deur a des parents ou enfants vivant en Belgique laquelle retarde l octroi et emp che par d finition le caract re urgent de l aide Mais laquelle aussi est souvent dissuasive des deman deurs pr f rent ne pas se soigner que d entra ner des difficult s financi res pour les membres de leur famille L aDAS exige donc le retrait de cette solidarit familiale contrainte dans le r gime de AMU d autant qu elle ne reposerait l encore sur aucune base l gale Se retourner contre les descendants ou les ascendants d un demandeur pour lui refuser une aide d s que ceux ci disposent d un revenu d pas sant un certain seuil tr s bas est d ailleurs une pratique croissante et g n ralis e du CPAS et pas seule ment pour AMU Or la loi sp cifie que la prise en compte des revenus des ascendants ou descendants au premier degr parents et enfants peuvent et non doivent tre pris en compte Mais Li ge comme dans e tout au controle pratique par le CPAS de WAT ORATE AREETA nombre d autres communes cela serait devenu presque syst matique mesures poussent l impossibilit d or ganiser une solidarit Elles ne font qu aggraver le probl me du logement les b n ficiaires tant oblig s de conser ver une r sidence individuelle souvent tr s
5. atteint l le pa roxysme de l identifica tion la philosophie et aux m thodes activa trices incarn es par la chasse aux ch meurs que notre Collectif d nonce depuis l origine Pour tous les exclus de l Onem le CPAS est en l occurrence bien loin de constituer le dernier filet de protection sociale qu il est cens repr senter Au lieu comme le pres crit la loi de statuer sur leurs demandes d aide au cas par cas au terme d un nouvel examen de mani re ind pen dante et sp cifique il adopte aveugl ment et avant toute enqu te le point de vue de l Onem consid rant d office la sanction que celui ci a prononc e comme fond e Pire encore quasi mot mot il reprend son compte la p nitence inflig e au coupable qui il applique de ce fait une sorte de double peine tion malveillante voire malfaisante directement responsable de son sort Seul un changement de cap radi cal permettra de sortir de ce cercle vicieux Les auteurs du m morandum parta gent avec notre Collectif une p tition de principe fondamentale les int r ts des usagers et des travailleurs sociaux ne sont pas diff rents ni encore moins divergents mais au contraire semblables et communs M me si souvent leurs conditions respectives de travail et d accueil peu vent les amener se voir mutuelle ment comme des antagonistes voire des ennemis Au del des apparences ils ont do
6. de client lisme que Claude Emonts dit au contraire viter en ne prenant tains travailleurs sociaux ont parfois pas part aux d cisions individuelles Il insiste aussi sur l thique de la cellule sociale du la crainte d expliquer certaines choses pr sident qui est pr serv e de toute intervention politique ENSEMBLE N 84 SEPTEMBRE 2014 WWW ENSEMBLE BE CPAS ENSEMBLE N 84 SEPTEMBRE 2014 WWW ENSEMBLE BE LES PRATIQUES DOUTEUSES DU CPAS DE LI GE L association D fense des Allocataires Sociaux aDAS a r cemment rendu public un m morandum sur les Constats et revendications en mati re d aide individuelle L enqu te r alis e aupr s des usagers du CPAS de Li ge jette un fameux pav dans la mare e premier volet du r quisitoire DIN m thodique dress en juin der nier par l aDAS contre les pratiques du CPAS de la Cit ardente porte sur les aides urgentes si pr cieuses en cas de grande d tresse De quoi s agit il Du versement d aides dispo nibles sur compte bancaire dans les deux ou trois jours de la d cision Pratique qui se justifie dans de nombreux cas retards dans l examen d une nouvelle demande ou d une prolongation avance sur un premier paiement terme chu paiement d une caution ou d un premier loyer aides en cas de vol et a mission des CPAS n est pas de favoriser la diminution du co t du traval pour les employeurs plus forte raison
7. des usagers ne cohabitent pas avec des personnes tr s ais es mais avec des allocataires sociaux dont les revenus sont inf rieurs au seuil de pauvret R sultats de cette politique Ces L aDAS d nonce la mani re dont le CPAS de Li ge applique la fameuse disposition travailler condition l gale dont le deman deur doit faire la preuve pour tre aid Selon l association le CPAS a durci ses positions en la mati re et adopte une attitude de plus en plus proche des autres CPAS et de l Onem A savoir activer les personnes chercher des emplois qui se font rares sinon inexistants les obliger accepter des emplois pr caires avec pour cons quence une pres sion la baisse sur les salaires et les conditions de travail de l ensemble des travailleurs La charge est ici politique et renvoie aux fonde ments de l Aide sociale Au lieu de contester cette logique ainsi qu il pour rait le faire notamment Via les f d rations de CPAS NDLR allusion transparente au r le de Claude Emonts au niveau wallon le CPAS li geois inscrirait donc son action dans le droit fil de cette activation qu il condamne pourtant quand elle mane de l Onem au moins dans ses effets les centaines de ch meurs exclus frappant sa porte Cette disposition travailler serait valu e de fa on de plus en plus drastique les exemp tions pour raison d quit
8. du pays et le plus gros de Wallonie Qui plus est celui qui pr side ses des tin es n est autre que Claude Emonts galement pr sident de la F d ration wallonne des CPAS Une figure de proue du secteur c l bre pour ses prises de position fort critiques envers le pouvoir f d ral souvent sous la forme de coups de gueule par voie de presse interpos e 1 Depuis des ann es Emonts d nonce avec fracas le sort peu enviable de son insti celui des CPAS wallons et belges contraints d assumer des missions toujours plus nombreuses lourdes et com plexes avec des moyens de plus en plus rationn s Bref le personnage est m diatique et jouit dans le tissu associatif et les milieux progressistes d une flatteuse r putation d homme de gauche engag dans le travail social au franc parler et l ind pendance appr ciables tout mandataire socialiste qu il soit C est donc un vrai poids lourd que s en prend l aDAS qui m me si elle est reconnue pour la qualit de son travail et de ses analyses n en reste pas moins une modeste associa Claude Emonts le pr sident tr s m diatique du CPAS de Li ge vis par le r quisitoire de l aDAS 1 La derni re en date tant son Ras le Bol publi sur son blog et repris par maints sites r seaux sociaux et autres m dias du secteur social dont Ensemble tution et plus globalement au propri taire Une exigence qui ne
9. il nor mal que des r gles aussi importantes pour l octroi de l aide soient confiden tielles Non disent clairement des juristes d fenseurs des usagers que les b n ficiaires qui ne r pondent pas ces exigences d efficacit d crochent Le r le du CPAS n est pas de faire primer une logique de ma trise budg taire sur l aide apporter Claude Emonts doit un moment passer du ras le bol et de la contes tation la r sistance Le Pr sident du CPAS est sans conteste tr s engag au plan social et r clame souvent des moyens suppl men taires mais force est de constater qu il ne les re oit pas Certes il y a la situation financi re globale de la Ville mais son parti doit passer de la parole aux actes Mais il va de soi qu un CPAS ne voit pas d un bon il la diffusion de son mode d emploi d octroi de l aide de peur que des personnes l utilisent pour obtenir ce quoi elles n auraient pas droit De m me ce type d instru ment peut servir aussi bien tre le plus juste possible dans l attribution des aides qu limiter drastiquement celles ci La question des extraits de compte fait souvent pol mique De mander plusieurs mois d extraits de compte est videmment tr s in trusif Dans quelques rares cas cela permet de rep rer des situations o une personne a organis son in digence Mais cela donne lieu parfois des jugements de valeur sur l
10. oc troi selon la loi de 2002 il appartient au CPAS d examiner la situation au regard de la dignit humaine selon la loi de 1976 Lorsque le CPAS ne le fait pas et qu un recours est introduit le Tribunal du travail condamnera sou vent le CPAS r pondre l tat de be soin On comprend imm diatement la fragilisation que repr sente la n cessit de faire appel la justice les CPAS tablant souvent cyniquement sur le fait que le demandeur ne fera Yves Martens CSCE pas cette d marche C est aussi pour montrer l importance de ces recours que nous consacrons r guli rement une chronique la jurisprudence en la mati re lire en p 35 Les d rives de l enqu te sociale Nous en revenons donc l tablisse ment de ce fameux tat de besoin L article 6o de la loi organique des CPAS surtout connu aujourd hui pour son paragraphe 7 1 commence par cette phrase L intervention du centre est s il est n cessaire pr c d e d une enqu te sociale se terminant par enquete sociale a de plus en CEE pour refuser laide plutot que pour lui donne un diagnostic pr cis sur lexistence et l tendue du besoin d aide et proposant les moyens les plus appropri s d y faire face L enqu te sociale l origine se veut donc un outil pour r pondre le plus compl tement possible la situation du demandeur y compris m me pour des choses qu il n aurait pas demand es Or de nos jours les C
11. peut que les entra ner un peu plus dans les difficult s financi res Comme le rel ve l aDAS comment le CPAS esp re t il que les propri taires se plient la loi sur les loyers si lui m me ne l applique qu moiti Le CPAS demande en outre au propri taire de remettre les cl s l usager avant m me le versement du premier euro Une gageure dans un contexte de raret des logements prix abordable et dans un climat de m fiance voire de rejet vis vis des usagers des CPAS Cette pratique rendrait donc Jn allocataire en butte un CPA gui ne respecte pas sa dignite le verra comme une institution MEETA ELEELEA principe quun seul mois de caution A charge de l allocataire et candidat locataire de tenter d obtenir l ta lement du second mois aupr s du bailleur pressenti On s en doute les propri taires ne verront pas cette demande d un bon il En outre avec une telle proc dure les usagers doivent en m me temps rembourser le mois de caution au CPAS et payer eux m mes les deuxi me ou troisi me tr s difficilement accessibles des loge ments de qualit seuls des propri taires peu scrupuleux et ou n offrant que des biens tr s m diocres sont en clins se montrer aussi conciliants Aide m dicale urgente une bou e crev e L Aide m dicale urgente AMU est un volet de l aide social litt ralement vital Cet ultime droit des sans tio
12. CPAS VADE MECUM UN OUTIL D INTEGRATION O DE DESINTEGRATION La politique sociale des CPAS est r gie par plusieurs lois arr t s circulaires qui rendent utile la r alisation d un outil pratique destination des travailleurs sociaux comme des d cideurs politiques Pour aider mieux ou pour aider moins Toute personne a droit l aide W W sociale Celle ci a pour but de permettre chacun de mener une vie conforme la dignit humaine La loi organique des CPAS date de 1976 et est reconnue comme un mod le de g n rosit et d humanisme N an moins m me avec une loi aussi forte laide sociale est li e un tat de be soin dont l estimation ouvre la porte la subjectivit et des politiques so ciales plus ou moins g n reuses La loi de 2002 sur le droit l int gration sociale a pu sembler repr senter une avanc e en d finissant 6 conditions tr s pr cises d octroi Mais comme il fallait le craindre ces conditions servent souvent restreindre l aide plut t qu consolider le droit celle ci d autant que cette loi est fortement empreinte de l id ologie de l Etat social actif et de la propension de celui ci faire porter sur le deman deur la responsabilit de sa situation La particularit de la loi de 2002 est pourtant qu elle vient s ajouter la loi organique sans la remplacer Au point que lorsqu une personne ne remplit pas toutes les conditions d
13. PAS ont de plus en plus tendance s en tenir aux demandes explicite ment exprim es m me lorsqu un besoin implicite a t identifi Plus grave encore l enqu te sociale a de plus en plus t utilis e pour refuser l aide plut t que pour lui donner sa forme la plus ad quate Cette volu tion s est encore accentu e suite des injonctions minist rielles orien t es vers le contr le plut t que vers l aide sociale et par le manque de moyens des pouvoirs locaux charg s de concr tiser l aide lire en p 38 Dans ce contexte la plupart des grands CPAS ont d velopp un outil interne destination des travailleurs sociaux comme des d cideurs poli tiques devant permettre l applica tion pratique des lois des circulaires de la jurisprudence et in fine de la politique sociale adopt e par la ma jorit politique la t te du CPAS FAMILIALE Qu on l appelle vade mecum lignes de conduite lignes directrices c est ce type de manuel en l occurrence celui en vigueur au CPAS de Li ge dont l aDAS a pris connaissance lire en p 26 L association a analys en profondeur ce document et l a confront des constats de terrain En publiant cette enqu te nous ne ZA ENSEMBLE N 84 SEPTEMBRE 2014 WWW ENSEMBLE BE CPAS Caroline Saal conseill re CPAS Ecolo ERERE CAROLINE SAAL UNE CONFUSION ENTRE AIDE ET CONTR LE Conseill re CPAS Ecolo membre du CSSS
14. ade mecum se base sur deux questions de base 1 Qu est ce que la loi nous oblige faire Je reconnais qu il faut parfois un peu de temps pour modifier telle ou telle fiche en fonction de la jurisprudence et des changements l gislatifs mais nous respectons toujours la loi 2 Comment est ce qu on arti cule les impositions l gales avec nos res sources limit es Le Vade Mecum est un outil de bonne gouvernance qui permet de prendre des d cisions respectueuses des prescrits l gaux tout en tant le plus quitable possible On sent bien dans cette r ponse que pour tout ce qui n est pas octroy pr cis ment par la loi pour tout ce qui est sujet inter pr tation la logique budg taire est derri re la t te des d cideurs Non pour limiter les aides mais pour une allocation des ressources correcte assure le pr sident Son chef de cabinet Geoffrey Fran ois chiffres l appui montre que les d cisions positives sont majoritaires Si l on examine par exemple le relev des d cisions du CSSS du 26 8 sur 1287 d cisions 858 taient positives octrois r visions ou prolongations et 429 n gatives refus retraits suspensions Difficile sans conna tre les dossiers de savoir si ce tiers de non qui repr sente un pourcentage non n gligeable est la traduction d une forte s v rit ou non Mais une s rie d exemples pingl s par l aDAS interpellent notamment l extr me surtout qu
15. and elles sont n gatives Mais je demande aussi aux interve nants ext rieurs de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que les usagers peuvent dire Certains peu vent tre proc duriers l extr me d o aussi certaines balises du Vade Mecum 4 Et quand il y a de r els probl mes le cabinet met en avant la cellule sociale du Pr sident qui joue le r le d ombuds man du CPAS et o travaillent deux personnes qui assistent au CSSS et examinent les plaintes des demandeurs 5 Il sera int ressant de voir ce que donnera le dialogue promis entre le CPAS et l aDAS afin de confirmer les bonnes intentions affirm es par le pr sident et son Beaucoup de CPAS font reposer sur te aemanaeur OO 0 FRAN OIS FERRARA D FENDONS LES TRAVAILLEURS Conseiller CPAS PTB Le PTB ne si ge pas au CSSS et n avait pas connaissance de ce vade mecum Je suis le conseiller CPAS le plus pr sent sur le terrain le seul qui se d place 3 jours par semaine dans les antennes Il y a en effet des exc s notamment concernant les extraits de compte Il y a une tendance transformer une aide collective en aide individuelle Mais Li ge est dans une situation difficile o 42 000 personnes sur 195 000 sont sous le seuil de pauvret Le f d ral doit assumer ses responsabilit s et ne pas reporter ses charges sur les CPAS Le manque de moyens pousse les CPAS tre plus restrictifs Il faut d fendre aussi le
16. co teuse et de mauvaise qualit afin de conserver un revenu de survie et un minimum d autonomie Mise l emploi pr caire Un autre chapitre qui va bien au del d une critique ponctuelle et sp ci fique mais qui interroge l essence m me du travail social est celui o l aDAS pointe une fois encore la pra tique d activation men e par le CPAS mais cette fois lorsqu un b n ficiaire trouve une emploi par lui m me ce qui est le plus souvent le cas hormis les Article Go et les autres emploi activ s En effet dans ce cas le service d insertion professionnelle contacte alors l employeur afin de lui offrir tous les types d activation possibles du RIS savoir le versement par le CPAS de tout ou partie du RIS qui vient alors lege OO E du salaire verser au travailleur Une promotion quasi commerciale que association estime ind cente La mission des CPAS west pas de fa voriser la diminution du co t du travail pour les employeurs leitmotiv dans les revendications des diverses f d rations patronales R serve de recrutement au rabais Les CPAS Li ge comme ailleurs ont depuis trente ans tendance remplacer des fonctions autrefois r serv es des agents statutaires par des contractuels ou pire par des sous statuts Cela contribue au d veloppement d un pr cariat pour reprendre le concept popularis par Robert Castel quasi consacr co
17. d chets et la traque aux mendiants et aux SDF Or poursuit l aDAS le CPAS en est partie prenante en rabattant les mendiants qui sont souvent des sans abri vers les commissariats et les per manences du CPAS Pour l aDAS ces pratiques sont contraires la d on tologie des ducateurs de rue et autres membres du personnel des diff rents ser vices du CPAS et le CPAS ne peut y tre m l d aucune mani re Le droit au logement entrav Le CPAS a parmi ses missions priori taires d viter que ceux qui font appel lui ne se retrouvent la rue Pour que le droit au logement des usa gers soit assur il faut que le CPAS joue les interm diaires avec les pro pri taires afin de les rassurer et de faciliter la conclusion d un bail Cela commence par l avance dau moins deux mois de garantie locative obs tacle financier presque toujours insurmontable pour les demandeurs Une des formules les plus utilis es pour ce faire est la conclusion d une convention avec Belfius la banque traditionnelles des pouvoirs locaux celle ci se portant solidairement ga rante du CPAS envers le propri taire et ce pour un montant quivalent cette caution Pourtant le CPAS de Li ge ne ferait jamais usage de cette possibilit Tout d abord parce qu il n accorde par CRERE CLAUDE EMONTS LE CONTESTATAIRE CONTEST L acte d accusation de l aDAS met en cause un des plus importants CPAS
18. d engager dans un sous statut auxquels ils peuvent pr tendre dans le cadre de la l gislation belge ou tran 2 Les r ponses mises dans la bouche de Claude Emonts nous ont t donn es par lui et par g re Or force est de constater que Geoffrey Fran ois son chef de cabinet beaucoup de CPAS loin de faciliter 3 l instance charg e de prendre les d cisions individuelles Elle r unit une fois par semaine et limiter les d marches du deman 7 membres du Conseil sur 13 les chefs d antenne la directrice du service social et les deux 5 membres de la cellule sociale du Pr sident Ce dernier n y assiste pas Les d cisions suivant deur font reposer sur lui l essentiel PASES 3 m 3 le Vade Mecum sont pr sent es sous forme de liste celles y d rogeant sont d battues en de o et es Jusqu sanction s ance Tout membre peut mettre en d bat un dossier sur la liste ner l incapacit les r ussir Claude e ARD snenie pas certaines Le cas des personnes proc duri res est pr sent pour justifier les situations d inversion p A de la charge de la preuve d nonc e par l aDAS difficult s mais les relativise Il peut y avoir des malentendus Il est vrai 5 D une part le pr sident a d l gu sa pr sidence du CSSS un autre conseiller d autre dans leur t che i part il a cr une cellule sociale du pr sident Un choix qui peut pr ter des critiques mussi que ans our me e ingra er visant le risque
19. e r cup rations non apur es un mandat de paiement est galement exig pour ces anciennes dettes parfois m me au m pris des d lais l gaux de prescription s in surge l aDAS Laquelle plus globale ment soutient qu une grande par tie des b n ficiaires du CPAS de Li ge per oivent un RIS amput d une r cu p ration ill gale Et qu il leur est le plus souvent impossible d obtenir un document clair et d taill sur le montant total de la dette et le solde restant d Droit La d fense peu respect Le m morandum s rige aussi contre l ignorance de leurs droits dans la quelle les usagers seraient laiss s Plus sp cifiquement on leur expli querait rarement leur droit d tre en tendus par le Conseil avant qu il ne prenne une d cision ou de contester celle ci r trospectivement L associa tion accuse sans ambages le CPAS de Li ge de dissuader certains allocataires de faire usage de ces droits ou m me de les d sinfor mer d lib r ment par exemple en pr textant que l audition est r serv e aux Cas sp ciaux De plus lorsqu une audition a n an moins lieu la pratique serait de faire signer au demandeur un rapport de synth se Si cette signature ne vaut que pour prise de connaissance souvent l usager l interpr te comme une forme d accord sur le fond Cette pratique est de nature intimider P auditionn
20. es d penses faites par le demandeur ce qui est videmment une d rive inac ceptable En tout tat de cause c est une pratique qui semble la fois dis proportionn e et difficile remettre en cause politiquement selon l adage tr s pris de beaucoup de conseillers CPAS Celui qui n a rien cacher n a rien redouter La r ponse de Claude Emonts Pour revenir au cas de Li ge nous avons videmment demand au pr sident du CPAS Claude Emonts PS de nous donner sa version des choses 2 Le premier l ment avan c est que les conseillers sont forte ment demandeurs de lignes de conduite qui permettent d int grer les diff rents l ments l gislatifs et de prendre les d ci sions les plus quitables possible Ce sont les chefs d antenne qui ont cr cet outil qui vise tre pratique il s agit de fiches qui sont mises jour au fur et mesure Nous pr parons une r ponse d taill e laDAS mais nous nous demandons de quelle version elle dispose Le Comit Sp cial du Service Social CSSS 3 a adopt en mars 2009 cet outil dont l utilit a t r affirm e par le Conseil lui m me dans le cadre de l adoption d un plan strat gique d but 2013 qui rappelle l importance de ce type d outil m thodologique et veut l tendre aux divers axes du CPAS Le pr sident se d fend vigoureuse ment contre l accusation d ill ga lit de certains l ments du Vade Mecum Le v
21. es cas o la per sonne peut fournir la preuve de la date partir de laquelle elle tait sans res sources et qu elle r unissait bien toutes les conditions requises Bienvenue en absurdie Autre critique l inflation de docu ments r clam s pour statuer sur une demande lesquels s av rent le plus souvent inutiles l enqu te sociale Voire non requis par la loi ou pire contrevenant celle ci telle cette injonction de fournir les extraits de compte des 3 parfois 6 derniers mois L galement c est la situation de la personne au moment pr cis de sa demande qui doit tre prise en compte pour l octroi du RIS ou de l aide quivalente N anmoins constate l aDAs faute de produire au grand complet ces multiples justificatifs laide west pas accord e m me si l usager ne peut se procurer certains de ces documents et que le CPAS pourrait obtenir les infor mations par d autres moyens C est pourtant de plus en plus souvent sur cette base que le CPAS notifie un refus ou un retrait dont les motiva tions sont st r otyp es Ne se pr sente pas aux convocations Ne collabore pas l enqu te Ne permet pas l exa men de la situation ce propos l aDAS s inqui te tout particuli re ment d une des dispositions plus qu interpellante du vade mecum en l occurrence celle qui stipule que si le demandeur est consid r comme non coop rant ce sera lui de r
22. introduire une demande avec de surcro t une inversion de la charge de la preuve D ni d un principe de droit pourtant bien tabli Ces refus ou retraits d aide sont d autant plus contestables quand il s agit de documents impossibles se procurer Preuve des ressources des parents ou enfants vivant dans des pays voire des continents lointains preuve que le demandeur ne poss de pas de bien l tranger attestation d h bergement provisoire pour un SDF qui d clare pourtant dormir gauche et droite L obstacle est encore renforc par le fait que certaines de ces indispen sables attestations c est le cas notamment des extraits de compte et des demandes officielles en s para tion sont payantes Plus fondamentalement poursuit l aDAS certaines informations exig es sont attentatoires la vie priv e comme celles relatives au p re bio logique d un enfant na tre alors que la m re n envisage aucune vie commune avec lui ou qu elle ne conna t pas Viden tit exacte du g niteur une pr sum e petite amie un colocataire dans un logement comportant des communs m me s il y a bail individuel Ce volet se cl ture sur un diagnos tic accablant Le tout au contr le pratiqu par le CPAS de Li ge cr e des situations kafka ennes aboutissant des refus des octrois tardifs hors d lais suspensions ou retraits de paiement injus
23. lequel ne re oit pas une copie de ce document qu il peut seulement parcourir rapidement sur place juste avant d tre entendu et interrog Pour que l usager puisse pr parer sa d fense l aDAS revendique qu il re oive ce rapport bien avant l audition Laquelle devrait faire ensuite l objet d un compte rendu crit qui lui serait soumis pour amendements compl ments voire contestation Sombres collaborations Un autre chapitre de ce catalogue des horreurs de l aDAS est consacr la collaboration troite que le CPAS de Li ge annonce ouvertement entre tenir et vouloir d velopper avec la police travers des rencontres entre chefs d antennes sociales NDLR du CPAS et les commissariats de quar tier citation textuelle de sa note de politique g n rale 2012 Cette d claration provoque chez las sociation des questions pertinentes Quels renseignements les responsables d antenne donnent ils la police Quel contr le administration du CPAS et ses mandataires politiques les conseillers exercent ils sur cette collaboration Une valuation de ces pratiques a t elle t faite et discut e L inqui tude se renforce encore face la mise en oeuvre des Op rations Points Noirs lanc es par la com mune lesquelles ont officiellement pour objectif de nettoyer les quartiers et lutter contre les incivilit s combinant l limination des
24. mme le seul type de d veloppe ment de l emploi encore envisa geable La g n ralisation de cette volution se v rifie notamment par le fait que le personnel d accueil des usagers est tr s souvent constitu de personnes employ es sous Article 6o c est dire des allocataires mis l emploi par le CPAS dans ce type de contrats par d finition tr s tempo raires et pay s au salaire minimum et r guli rement sujets controverse quant leurs conditions de travail Un choix que laDAS d nonce comme des plus d plorables esti mant que cette t che aussi essen QUAND LE CPAS SURENCH RIT SUR L ONEM ment la r gle ENSEMBLE N 84 SEPTEMBRE 2014 WWW ENSEMBLE BE OU p nalis e Ainsi un b n ficiaire qui accueille chez lui un parent g dont la pension d passe 1 068 45 euros perd tout droit personnel une aide Il tombe charge compl te de son p re ou sa m re Or souligne l aDAS par comparaison un ch meur garderait non seulement ses droits mais pourrait b n ficier du taux chef de famille Et l association de citer un cas concret dont elle a eu connaissance Un ind pendant de 50 ans ayant fait faillite a tout perdu Heberg par sa m re de 75 ans b n ficiant d une pension modeste et devant supporter de nombreux frais m dicaux il s est vu refuser le RIS et a d demander de l argent de poche sa m re Car rappelle t elle la grande majorit
25. n de b n voles papiers est de plus en plus bafou ainsi que nous le d non ons r gu li rement dans nos colonnes Selon l aDAS trois l ments de la pratique du CPAS de Li ge seraient plus parti culi rement critiquables D une part l urgence ne serait pas respect e dans de nombreux cas Un contr le du domicile des demandeurs est demand aux assistants sociaux d an tennes de quartier tous les trois mois alors que les sans papiers ont de plus en plus de difficult s tout comme les SDF prouver leur r sidence sur le territoire de la commune puisque par d finition il est fr quent qu ils ne disposent pas dun logement stable L association plaide en cons quence pour un assouplissement radical de cette proc dure Ensuite elle pr conise une clarifica tion de la question au droit l AMU pour les ressortissants europ ens Car selon ses constats des refus automatiques de prise en charge sans enqu te notamment pour des Bulgares et des Roumains leur seraient oppo s s au motif que les personnes pou vaient pr tendre au remboursement des soins dans leurs pays Un postulat des plus douteux au double sens du mot a fortiori quand il est ass n vis vis de Roms trait s en v ritables parias dans les Etats d o ils proviennent dans son num ro 81 2 ENSEMBLE N 84 SEPTEMBRE 2014 WWW ENSEMBLE BE CPAS Solidarit familiale forc e
26. nc tous int r t ce que des principes justes et humains tout comme des moyens suffisants et adapt s soient garantis dans le cadre de la mission des CPAS Le cri d alarme de l aDAS peut y contribuer O 1 Une pratique g n ralis e dans le domaine de l aide sociale octroy e par les CPAS pas seulement pour les aides urgentes et qui est pourtant assez scandaleuse car il va de soi que se nourrir se chauffer s habiller selon qu on est un m nage avec un seul enfant ou une famille nombreuse cela fait une sacr e diff rence 2 Le RIS acronyme du Revenu d Int gration Sociale ancien nement Minimex Les aides quivalentes elles sont une aide financi re tr s similaire accord e aux personnes ne r pondant pas aux conditions d octroi du RIS Il s agit surtout des personnes trang res ne r pondant pas aux crit res de nationalit ouvrant le droit au RIS mais notamment aussi des mineurs d ge 3 Autorisation donn e au CPAS de r cup rer mensuellement un montant pr lev sur le RIS Kafka ne renierait pas les tracasseries administratives impos es par les CPAS aux usagers ENSEMBLE N 84 SEPTEMBRE 2014 WWW ENSEMBLE BE
27. par ailleurs ses scru pules d ontologiques et son d voue ment T t ou tard il ou elle risque de rejeter la faute sur le public souvent remont et hostile auquel il elle est litt ralement confront e Inversement un allocataire en butte un CPAS qui ne r pond pas ses l gitimes besoins ne respecte pas sa dignit le traite en suspect ou l infantilise aura tout naturellement tendance le voir comme une institu celles du CPAS de Li ge s illustre particuli re ment dans le sort que ce dernier r serve aux ch meurs sanctionn s En effet le passage du vade mecum consacr cette cat gorie de demandeurs prescrit ouvertement que ceux ci doivent continuer respecter les termes du contrat impos par l Onem afin de pouvoir tre r admis lissue de la p riode de sanction En cons quence le contrat d int gration impos par le CPAS sera calqu au minimum sic sur les obligations contenues dans celui de l Onem En outre l observation scrupuleuse de ces de voirs fera l objet d une valuation mensuelle Si l un d entre eux n est pas respect un avertis sement doit tre adress au fautif afin d viter autant que faire se peut les r cidives re sic Lesquelles peuvent entra ner l ex clusion pure et simple du r calcitrant au motif qu il se serait ainsi mis volontairement en situation d indigence On
28. rn over impressionnant du personnel surcharge de travail etc Or constate l aDAS ces blocages de paiement injustifi s ont souvent des cons quences catastrophiques dont une des plus fr quentes est la perte de son logement par l allocataire inca pable de payer son loyer Situation paradoxale souligne le m moran dum alors qu une des missions du CPAS est de proposer des mesures en vue d viter les expulsions Reconnaissance de dettes Une autre cause automatique de l arr t de toute aide est le refus par l allocataire de signer les recon naissances de dette et autres mandats de paiement 3 qui seraient exig s avant m me l examen de certaines demandes tels le paiement d un loyer ou d une caution ou la d livrance d aide compl mentaire Parfois sous la forme de mandats sign s en blanc sans qu y soit ZA choisis Lesquels sont chaque fois soutenus par des pi ces conviction c est dire des cas concrets qui en sont AS l illustrative application CRERE L IMPLACABLE R QUISITOIRE DE L aDAS Les 28 pages bien denses du m morandum rendues publiques par l aDAS le 29 juin dernier commencent par une lettre Monsieur le Pr sident et aux membres du Conseil Elle explique la teneur de cette d marche peu commune et interpellante Le m morandum diss que ensuite avec une pr cision toute chirurgicale une tr s large gamme de pra
29. s travailleurs dont les condi tions de travail sont difficiles Certains manquements point s par laDAS viennent certainement de la surcharge de travail essentiel des d marches A conseiller PTB et vont jusqu sanctionner du CPAS METEEN exigence en termes de documents quipe C dons la mode des administratifs Certes l article 6o de citations latines Arma potentius la loi organique des CPAS dit encore quum L quit l emporte sur dans son 1 que l int ress est tenu de les armes tel devrait tre le fournir tout renseignement utile sur sa nouveau slogan des CPAS d si situation et d informer le centre de tout reux de montrer que leur vade l ment nouveau susceptible d avoir mecum n est pas un outil contre une r percussion sur l aide qui lui est les usagers O octroy e mais son article 2 ajoute que Le centre fo ournit tous conseils x L article 6of7 apportait l origine une solution la difficult acc der au ch mage sur et renseignements utiles et effectue les base du travail la Belgique tant l un des pays de l OCDE exigeant le plus grand nombre de d marches de nature procurer aux jours travaill s pour ouvrir le droit Le CPAS pouvait mettre l emploi pour le nombre de int ress s tous les droits et avantages jours manquants Cette possibilit s est progressivement transform e en mise l emploi js il tended l tout court et est d s lors souvent utilis e comme un moyen
30. tifi s Retour l inquisition Le m morandum de l aDAS d nonce galement la pratique des visites domiciliaires de plus en plus intru sives tr s semblables celles r alis es par les inspecteurs de l Onem de sinistre m moire Les frigos sont ouverts les ar moires fouill es les chambres coucher et salles de bain inspect es De plus le vade mecum voque m me des d cla rations de voisins comme l ment pro bant aDAS de s interroger Que prouve labsence du demandeur lors d une ou deux visites l improviste Et de conclure en une formule choc Les usagers ne peuvent tre assign s r sidence En outre ajoute t elle Un frigo vide ou en core l quipement som maire d un logement ou une consommation minime d lectricit peuvent aussi n tre que la cons quence d une grande pr carit li e ou non au surendettement Usagers laiss s sans ressources Cette suspicion institutionnali s e a une autre cons quence le non paiement du revenu par fois pendant plusieurs mois sans notification officielle et sans explica tion le temps que s effectuent des contr les suppl mentaires nouvelle visite domicile effectuer obligation de fournir des documents divers Ces suspensions non motiv es sont par ailleurs assez fr quentes pour de multiples autres causes absence de l assistant social de r f rence tu
31. tiques en vigueur dans ce CPAS Lesquelles posent souvent question D autant qu elles paraissent proc der non de d rapages de tel service ou agent mais d une v ritable politique maison Au fil des chapitres se r v lent ainsi sous nos yeux des usages tr s discutables tant du point de vue de la justice sociale que de la plus l mentaire humanit Parfois m me en d licatesse avec le strict respect de la loi Tout cela est tay par des t moignages et surtout corrobor par des extraits du vade mecum ultra confi dentiel remis tous les travailleurs sociaux du CPAS avec d fense formelle de le communiquer qui que ce soit sous peine de sanction pour faute grave et obliga tion de s en servir comme ligne de conduite Des vents favorables ont amen l aDAS ce manuel tr s compromettant r serv aux initi s Compte tenu de la gravit des manquements et abus d couverts au long de mois d accompagnement de dizaines d allocataires et de leur concordance frappante avec certaines des consignes du protocole en question les auteurs du m morandum ont d cid d en publier des morceaux ENSEMBLE N 84 SEPTEMBRE 2014 WWW ENSEMBLE BE CPAS ENSEMBLE N 84 SEPTEMBRE 2014 WWW ENSEMBLE BE indiqu le montant rembourser Pression que l aDAS n h site pas qualifier de chantage De plus lors de l introduction d une nouvelle demande si l allocataire a encore un solde d
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