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1. Constitution du groupement La constitution d un groupement d employeurs est subordonn e l existence d un certain nombre de conditions tenant aux entreprises membres du groupe ment effectif unicit conventionnelle et l objet et la forme du groupement lui m me L administration doit tre inform e de l existence du groupement Les statuts et r glement int rieur sont d pos s aupr s de la Direction D partementale du Travail et de l Emploi Le groupement peut tre constitu par des personnes y compris celles n employant pas ou pas encore de salari s entrant dans le champ d application d une m me convention collective dans les limites suivantes C trav art L 1253 1 ne pas employer plus de trois cents salari s sauf en cas de conclusion dans l entreprise ou l organisme int ress d un accord collectif de travail ou d un accord d tablissement d finissant les garanties accord es aux salari s du groupement ne pas faire partie de plus de deux groupements sauf exception En effet une personne physique poss dant plusieurs entreprises juridiquement distinctes ou une personne morale poss dant plusieurs tablissements distincts peut au titre de chacune de ses entreprises ou tablissements appartenir un groupement diff rent 5e Toutefois l article L 1253 17 du Code du Travail pr voit la possibilit de constituer des groupements d employeurs relevant de conventions colle
2. Exemple de clause Conform ment l article 32 de la loi n 78 17 Informatique et Libert s du 6 janvier 1978 modifi e l alliance dispose d un traitement informatique pour l exercice de son activit cette fin l alliance est amen e enregistrer des donn es concernant ses membres et les personnes physiques en d pendant et les transmettre le cas ch ant des tiers Les membres de l alliance et ou les personnes physiques en d pendant peuvent exercer leurs droits d acc s et de rectification aux donn es les concernant en adressant un courrier l adresse figurant sur ce courrier Les personnes morales s engagent informer les personnes physiques d pendant d elles des dispositions de l alin a pr c dent f5 2 6 2 Le droit l image Principe La jurisprudence consid re que chaque personne a un droit sur son image Il s agit d une extrapolation des dispositions de l article 9 du Code Civil Or s il y a des op rations de promotion de l alliance il y a des fortes chances que soient repr sent es sur des photographies des personnes physiques impliqu es dans l alliance par exemple sur un site Internet ou sur des documents commerciaux Il faut donc pr voir une autorisation de pouvoir utiliser l image des personnes physiques impliqu es dans l alliance Le non respect d une telle disposition exposerait l alliance ou ses membres des dommages int r ts notre sens la
3. doit absolument les impliquer mais aucun d eux ne veut participer au capital D s lors la soci t d cide d adopter la forme d une SAS et de cr er statutaire ment un comit p dagogique qui aura pour mission de d cider du contenu des enseignements et du choix des professeurs gt Tel est le cas par exemple de l Institut L onard de Vinci constitu sous forme de SAS qui est charg e de la formation professionnelle Cette soci t est au demeurant filiale de l association L onard de Vinci ALDV agr e en qualit d tablissement libre d enseignement sup rieur et d enseignement sup rieur technique priv Le contr le de l actionnariat de la SAS Le contr le de l actionnariat s effectue de diff rentes mani res Une attention particuli re doit tre port e sur le contenu des clauses statutaires de la SAS support de l alliance e L inali nabilit possible des actions Les statuts de la soci t par actions simplifi es peuvent pr voir que les actions poss d es par les associ s ne pourront tre c d es pendant une dur e n exc dant pas dix ans C com art L 227 13 du Code de Commerce Cette interdiction peut concerner l ensemble des associ s ou seulement certains d entre eux Les cessions entre associ s peuvent tre cart es de ces dispositions Il est possible de proroger l unanimit le d lai pendant lequel il n est pas possible de c der les actions C com art L 22
4. M me symbolique par exemple un euro le montant du capital devra tre indiqu dans les statuts l obligation de fixer ce montant tant express ment pr vue par l article L 227 2 du Code de Commerce Il ne sera donc pas possible de constituer une SAS sans capital social Capital variable la SAS peut tre constitu e avec un capital variable Cela permet en effet de faire entrer et sortir plus ais ment un partenaire au sein de l alliance Les associ s peuvent r aliser des apports en nature comme dans les soci t s anonymes Un commissaire aux apports devra alors tre d sign L acquisition par la soci t elle m me d un bien appartenant l un des actionnaires et dont la valeur est au moins gale 10 du capital social n est pas soumise l obligation impos e aux soci t s anonymes de soumettre une proc dure de contr le une telle acquisition par la soci t L article L 225 101 du Code de commerce qui prescrit la proc dure de ps GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE contr le figure en effet parmi les dispositions express ment exclues du r gime applicable aux SAS Cette lev e d une interdiction est ainsi de nature faciliter la constitution d un patrimoine utile pour l alliance LOI 2008 776 DE MODERNISATION DE L CONOMIE DU 4 AO T 2008 L attrait de la SAS pour les PME et la constitution d alliances s est renforc compter du 1er janvier 2009 savoir e la p
5. e sous quelque forme que ce soit et en d truire toute copie ou autre reproduction En cas d infraction aux pr sents engagements il sera d par son auteur titre de dommages int r ts forfaitis s une somme de 20 000 Euros par document confidentiel transmis un tiers non autoris GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE 2 3 Les clauses de non concurrence 2 3 1 Objectif Interdire un membre de l alliance de concurrencer un autre membre de l alliance et ou l alliance 2 3 2 Conditions de validit et signataire de la clause Comme pour les clauses de confidentialit ces clauses doivent engager les membres de l alliance Le r gime des clauses de non concurrence est tr s restrictif pour les personnes physiques comme les salari s En r gle g n rale ces clauses ne sont valables que s il y a une contrepartie financi re En revanche si deux soci t s sont li es par une clause de non concurrence il n y a pas d obligation d indemnisation La difficult est de savoir si les salari s concern s par l alliance doivent signer un tel engagement En effet depuis le 10 juillet 2002 la cour de cassation a consid r que ces clauses devaient donner lieu une indemnisation Or d s qu elle concerne des salari s et de plus en plus les personnes physiques une obligation de non concurrence n est valable que si elle remplit les conditions suivantes e Etre limit e dans le temps Etre
6. s allient pour faciliter ou d velopper leur activit conomique ensemble Les entreprises alli es vont pouvoir accro tre leurs moyens et leurs ressources et r duire les charges puisqu elles seront partag es entre les membres Elles pourront galement d velopper une offre plus compl te et plus attractive En d autres termes le groupement d int r t conomique constitue une formule d alliance susceptible de favoriser maintes actions qu il serait impossible aux entreprises d entreprendre isol ment gt Travaux de recherches tudes de march s publicit commune comptoirs d achats ou de ventes bureaux d importation ou d exportation utilisation des mat riels modernes de traitement de l information etc Les alliances sous la forme d un GIE sont effectivement tr s pr sentes dans l conomie actuelle Plusieurs exemples nationaux sont r guli rement cit s e Le GIE SESAM Vitale dont l objet est de concevoir et mettre en uvre des solutions techniques d changes avec les Professionnels de Sant e Le GIE carte bancaire qui organise en France un syst me interbancaire de paiement et de retrait par carte e etc Plus localement les PME n h sitent pas s allier sous la forme d un GIE parmi lesquels Le GIE race Aubrac ce GIE a t constitu au printemps 2007 la suite d une volont commune de groupements de producteurs et de l Union Aubrac Il est d abord une entit de c
7. s civiles si la soci t a un caract re civil soit si elle a un caract re commercial par celles applicables aux soci t s en nom collectif Le g rant est nomm parles statuts Les statuts peuvent d signer un ou plusieurs g rants pris parmi les participants ou en dehors d eux En l absence d indication tous les associ s sont g rants Chacun d eux agit alors en son nom mais dans l int r t de tous et est seul connu des tiers Dans ses rapports avec les tiers le g rant a les plus larges pouvoirs sur les biens dont il a apparemment la disposition puisqu il traite en son nom personnel et non pas au nom de la soci t Chaque associ contracte en son nom personnel et est seul engag l gard des tiers Aussi les autres associ s ne peuvent pas se pr valoir des contrats qu il a conclus ni agir contre le tiers cocontractant Dans ses rapports avec les autres associ s le g rant est en droit d exiger de ceux ci la r alisation de leurs apports ou le versement d appels de fonds selon les modalit s d finies au contrat de participation En l absence de clause statutaire d terminant les pouvoirs du g rant dans ses rapports avec les associ s les r gles suivre sont celles pr vues pour les soci t s en nom collectif si la soci t a un objet commercial et celles d ailleurs identiques aux pr c dentes pr vues par l article 1848 du Code civil si la soci t a un objet civil C civ art 1871 1
8. salari concern s il s agit des membres de l alliance ou de tous les membres de l alliance D GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE Seront assimil s aux salari s pour l application des pr sentes dispositions les ind pendants ayant travaill directement ou indirectement pour l alliance pendant une dur e d au moins 90 jours 2 1 3 Inconv nient Depuis un arr t de mai 2006 la cour de cassation consid re qu une clause de non d bauchage p nalise les salari s et restreint leur libert de travail Les salari s sont alors en droit de solliciter une indemnisation qui est toute fois jusqu pr sent inf rieure au montant des indemnit s verser en cas de non concurrence 2 2 Les clauses de confidentialit 2 2 1 Objectif e Eviter que des informations concernant le projet commun ne soient diffus es des tiers non autoris s e Etre la fois un mode d emploi du comportement suivre et source d obligations juridiques e Pouvoir donner lieu des poursuites p nales voir paragraphe 2 2 4 2 2 2 Conditions de validit Une clause de confidentialit ne peut s appliquer toutes les informations qui seraient chang es pendant le partenariat En effet une clause pourrait tre annul e pour d faut de cause ou comme entachant par exemple la libert du travail si elle porte pr judice un salari voire m me un ind pendant 2 2 3 Signataire de la clause Les membres
9. 1 2 4 2 2 4 3 2 5 2 6 2 6 1 2 6 2 2 7 PAE 2 7 2 2 8 2 8 1 2 8 2 2 8 3 2 9 2 9 1 2 9 2 2 10 L OBJET DU GUIDE CLAUSES COMMUNES A TOUT TYPE DE PARTENARIAT La protection des salari s Clause de non d bauchage Objectif Mod le de clause Inconv nient Les clauses de confidentialit Objectif Conditions de validit Signataire de la clause Contenu de la clause Travail effectuer par les entrepreneurs pr alablement la r daction de la clause Exemple de clause Les clauses de non concurrence Objectif Conditions de validit et signataire de la clause Contenu de la clause Exemple de clause ins rer dans le contrat d alliance La propri t intellectuelle Propri t des membres de l alliance Propri t intellectuelle cr e par l alliance Mention de l appartenance l alliance Les clauses de reverse engineering La vie priv e La loi informatique et libert s Le droit l image Clauses de concertation et d volution Probl matique Exemple de clause Les membres de l alliance Entr e d un nouveau membre au sein de l alliance Sortie d un membre de l alliance Exemple de clause d exclusion Le probl me de la dur e Dur e fixe ou ind termin e Gestion de l impr visibilit Obligation de remont e de l information D NN NN NO oO Q O O 11 11 11 12 12 13 13 13 14 14 15 15 16 17 17 17 18 18 18 22 23 23 23 24 GUIDE PRATIQUE
10. 1 Objectif utilisations les plus fr quentes Certaines personnes peuvent ne pas vouloir appara tre dans une soci t qui devra donc conserver un caract re occulte cela quelque soit la raison Par exemple pour des raisons commerciales il peut tre plus int ressant et plus facile de ne pas faire savoir que l on a des partenaires Il existe une forme de soci t qui peut tre apparente ou occulte aux choix de ses associ s et dont le formalisme facilite les alliances C est la soci t en participation r gie par les articles 1870 1874 du Code Civil Ces soci t s n ont pas la personnalit morale et ne sont pas immatricul es au Registre du Commerce et des Soci t s Elles n ont pas d extrait K bis Aucune condition de forme n est en effet prescrite pour la validit de la soci t ni aucune formalit de publicit C civ art 1871 al 1 Il s agit en r alit d un contrat sign entre au moins deux personnes physiques ou morales qui s associent le temps d une op ration ou plus durablement La dur e de la soci t en participation est librement fix e par les associ s Elle peut tre limit e une ou plusieurs op rations d termin es gt Par exemple une soci t en participation a t consid r e comme conclue pour une dur e d termin e d s lors que le contrat d association qui avait pour objet la production d un spectacle artistique pr cisait qu il prendrait fin un mois apr s l
11. Dans d autres enfin la responsabilit est simplement proportionnelle la partici pation dans le capital C est le cas par exemple des soci t s civiles 3 3 La fiscalit Certaines personnes morales utilis es pour structurer l alliance sont fiscalement transparentes c est dire que les membres de l alliance sont directement impos s sur la quote part des r sultats leur revenant C est le cas par exemple des groupements d int r t conomique G n ralement lorsque l alliance est source de co t par exemple lors d un partage de moyens les membres de lalliance pr f rent une structure transparente puisque les d ficits sont inclus au prorata de leur participation dans leurs propres r sultats D autres personnes morales utilis es pour structurer l alliance sont au contraire soumises l imp t sur les soci t s LES DIFFERENTES FORMES DE STRUCTURE 4 1 1 Objectif utilisations les plus fr quentes La SAS a t con ue initialement pour favoriser les alliances entre soci t s Elle peut en effet constituer un instrument efficace en particulier lorsque est envisag e la cr ation d une soci t holding ou d une filiale commune Rien ne s oppose non plus ce que des tiers banquier principal fournisseur titulaire du brevet dont l exploitation constitue l objet social etc interviennent dans le fonctionnement de la soci t sous la forme d un droit de contr le ou m me d un droit de veto
12. capital variable La loi est claire puisque est puni d une amende de 9 000 le fait de constituer un groupement de commer ants d taillants en infraction ses dispositions outre la confiscation des marchandises et la cessation de toute activit Les autres regroupements peuvent choisir toute autre forme juridique possible La SARL forme coop rative fait partie des options possibles dans le choix de la structure Il conviendra n anmoins d inclure dans les statuts une clause de variabilit du capital telle qu elle est pr vue par l article L 231 1 du Code de Commerce Le nombre d associ s est toutefois limit cent Ce type de structure est souvent adopt par les membres Tel est le cas par exemple de la soci t coop rative Sauveterre Construction constitu e sous la forme d une SARL capital variable La forme de Soci t Anonyme est galement privil gi e pour les groupe ments coop ratifs Ses avantages sont ind niables responsabilit limit e des associ s nombre d actionnaires illimit capital variable tout comme ses inconv nients lourdeur dans le fonctionnement et co t financier Par ailleurs la constitution d une SAS coop rative est toujours envisageable Nous ne reviendrons pas sur ses avantages qui sont substantiels tels que la possibilit d organiser librement la structure avec un capital variable la libert contractuelle l insertion de clauses statutaires permettant d
13. clause Les membres de l alliance d clarent et reconnaissent que le pr sent pacte a un caract re strictement confidentiel Elles s interdisent en cons quence et sauf accord expr s pr alable et crit des autres membres d en divulguer le contenu quelque personne et sous quelque forme que ce soit sous r serve des prescriptions l gales ventuellement applicables Si ces informations devaient tre divulgu es en vue de l ex cution des pr sentes et notamment du fait du non respect des engagements de l un des membres la partie fautive responsable de la divulgation en supporterait toutes les cons quences et en particulier les cons quences financi res ventuelles Les membres de l alliance leurs dirigeants et ou leurs cadres Ss interdisent galement de divulguer aux tiers l alliance toutes les informations techniques commerciales financi res ou autres strat gies d affaires rapports plans wpro jections budg taires ou de march de m me que tous les secrets commerciaux techniques donn es sp cifications logiciels et programmes documentation analyses sommaires rapports compilations tudes comparatives travaux liste compl ter qui leur auront t transmises soit par crit soit oralement par la direction et ou les cadres de tout autre membre de l alliance ainsi que par les m mes personnes de toutes les soci t s entit s ou entreprises qui leur sont affili es ou apparent es et ou
14. esprit de cette clause en pastichant un homme politique le membre d une alliance a ferme sa gueule ou a d missionne l inverse si ce minoritaire marginalis ne souhaite pas sortir et commet des agissements ind licats il faut qu il puisse tre exclu fs GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE Exemple de clause de retrait d une personne mise en minorit Nous imaginerons que trois entreprises d cident de conclure une alliance e Une entreprise fait de la formation en s curit informatique e La seconde publie une revue dans le m me domaine e La troisi me vend des prestations de solution de sauvegarde informatique Elles d cident de d velopper et de cr er une structure commune dans le but d organiser un salon professionnel ARTICLE 1 PRISE DE DECISIONS COMMUNES ENTRAINANT UNE POSSIBILITE DE RETRAIT D UN MEMBRE DE L ALLIANCE Le principe de l alliance s curit informatique repose sur la volont de ses membres de prendre en commun des d cisions qu ils jugent fondamentales pour lavenir de l alliance Ces d cisions sont les suivantes e Prise de participation dans une soci t concurrente pour un montant sup rieur 20 du CA r alis par l alliance au cours de l ann e pr c dent la d cision e Acquisition d une immobilisation pour un montant sup rieur e Lancement d une activit connexe telle que d finie au pr sent pacte d un bud
15. et la F d ration Nationale des Travaux Publics ont tabli des documents types fort utiles aux d butants dans cette pratique Deux propositions de Conventions Cadres ont ainsi t tablies pour les Groupements Momentan s d Entreprises Conjointes et les Groupements Momentan s d Entreprises Solidaires Le groupement est solidaire lorsque chacun des entrepreneurs est engag pour la totalit du march En cas de d faillance de l un des membres les autres restent engag s pour l ensemble Lorsque le groupement est conjoint les entreprises sont seulement tenues de leurs obligations et n ont pas prendre en charge la d faillance ventuelle des autres membres Ces conventions si elles sont r dig es avec rigueur et pr cision doivent donc pouvoir viter le risque du travail en commun et de l ventuelle solidarit pour profiter des opportunit s d coulant d une telle alliance Le respect du principe de libre concurrence Le GME ne doit pas porter atteinte la libre concurrence l instar de toutes autres alliances d entreprises en cr ant une entente illicite celle ci est sanctionn e l article L420 1 du Code de Commerce et pr cis l article 51 du CMP Plusieurs d cisions et avis du conseil de la concurrence ont ainsi confirm le principe selon lequel le GME n tait pas par sa nature une entente prohib e N anmoins il constituera une entente prohib e s il favorise toute ent
16. exclu de l alliance dans les hypoth ses suivantes e Changement dans le contr le de son capital e Participation une alliance concurrente et ou exercice d une activit directement concurrente de celle de l alliance e Tenue ou publication de propos d nigrants l alliance ou ses membres etc Proc dure d exclusion Le membre est convoqu par tout moyen compara tre devant les autres membres de l alliance pour qu il puisse exposer ses moyens de d fense d faut de comparution le jour dit le membre est convoqu par exploit d huissier La convocation comportera les griefs all gu s contre le membre Il doit s couler un d lai minimum de huit jours entre la date d exp dition de la convocation et le jour de la comparution La d cision d exclusion est prise la majorit des deux tiers des membres composant l alliance La notification de la d cision d exclusion est faite par acte extrajudiciaire GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE 2 9 Le probl me de la dur e 2 9 1 Dur e fixe ou ind termin e Si les accords concernant l alliance sont inclus dans les statuts d une personne morale c est la dur e de cette derni re qui d terminera la dur e des engagements de l alliance S il s agit dun contrat comme un pacte d actionnaires la dur e peut tre d termin e ou ind termin e L inconv nient de la dur e ind termin e est que n importe quel membre de l alliance p
17. impose aux groupements d employeurs tant dans le cadre de leur activit de mise disposition de personnel que dans le cadre de leur activit d aide et de conseil leurs membres en mati re d emploi ou de gestion des ressources humaines La loi a pr vu la constitution de groupements d employeurs particuliers soumis des r gles sp cifiques qui ne seront pas d velopp es dans le pr sent guide qui compl tent les r gles g n rales Il s agit e des groupements d employeurs multisectoriels e des groupements d employeurs dont l objet principal est le remplacement des chefs d entreprise e des groupements d employeurs compos s d adh rents de droit priv et de collectivit s territoriales fs GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE e des groupements d employeurs constitu s au sein d une soci t coop rative existante Enfin il existe galement des groupements d employeurs pour l insertion et la qualification GEIQ dont l objet est d embaucher directement des jeunes sans qualification des demandeurs d emploi de longue dur e ou encore des b n ficiaires du RMI pour les mettre disposition des entreprises adh rentes en alternance avec des p riodes de formation Ces groupements sont soumis aux r gles g n rales relatives l ensemble des groupements d employeurs Les GEIQ peuvent dans certaines conditions b n ficier d une aide de l tat et d une exon ration de cotisations
18. la quote part de b n fice correspondant aux droits de ces associ s est passible de l imp t sur les soci t s Dans ce cas l imp t est tabli au nom du g rant connu des tiers 4 6 Les Groupements d employeurs 4 6 1 Objectif utilisations les plus fr quentes Certaines t ches indispensables administratives ou comptables ne n cessitent pas toujours pour une petite entreprise de recruter un salari temps complet Ces m mes petites entreprises h sitent encore avant de recruter un ou plusieurs salari s temps partiel Par ailleurs le salari recrut temps partiel se retrouve finalement dans une situation inconfortable Ainsi l alliance sous la forme d un groupement d employeurs permet de cr er des emplois stables offrant aux salari s un revenu suffisant et certaines garanties statutaires Les salari s b n ficient obligatoirement d une convention collective leur contrat de travail est pr cis le paiement ventuel des dettes du groupement leur gard est assur En d autres termes le groupement d employeurs va permettre de mutualiser les moyens et notamment de e Partager temps partiel un salari qualifi comptable cadre ayant des comp tences sp cifiques le salari b n ficiant d un contrat de travail temps plein e Utiliser successivement suivant les p riodes de l ann e un ou plusieurs salari s pour effectuer des travaux saisonniers se situant des poques diff r
19. les dirigeants de l alliance Les dirigeants des membres de l alliance se portent forts du respect de cette obligation de confidentialit par leur personnel concern salari s ou non ainsi que par toutes les soci t s entit s ou entreprises qui leur sont affili es ou appa rent es s engageant la rendre opposable aux personnes physiques ou morales susvis es de fa on ce que les autres membres de l alliance et l alliance en tant que telle puissent le cas ch ant s en pr valoir leur encontre En cas de prise de contr le d un des membres de l alliance par un tiers ou l acquisition d une branche d activit impliquant les autres membres de l alliance ou l alliance le membre concern s engage informer les autres membres de l op ration de cession afin qu ils exercent leur droit de pr emption conform ment l article X du pr sent pacte Cette obligation de confidentialit est stipul e sans limitation de dur e Elle ne s teindra le cas ch ant que lorsque les informations concern es seront tomb es dans le domaine public ou lorsqu un membre aura autoris un autre par crit la divulgation de l information d finie ci dessus Si tel est le cas le membre prendra soin de crypter l information divulguer au tiers et d informer le membre concern du transfert de donn es premi re demande de l un des membres l autre membre s engage promptement remettre toute l information qui lui a t communiqu
20. n de la volont d entreprises de secteurs d activit tr s divers e G2EL qui a t cr Chartres en 1999 employant 160 salari s et repr sen tant 115 entreprises adh rentes Ce groupement s tend toutes les activit s industrielles d veloppement vers les industries pharmaceutiques sur Dreux et particuli rement au domaine du cosm tique J57 4 6 2 Fonctionnement La Loi n 85 772 du 25 juillet 1985 a cr la possibilit pour plusieurs employeurs entrants ou non dans le m me champ d application d une convention collective de se regrouper afin de pouvoir r pondre la fois aux besoins des petites entreprises et des salari s Cette loi a t codifi e aux articles L 1253 1 et suivants du Code du Travail Statut juridique et nature Les groupements d employeurs sont constitu s sous l une des formes suivantes C trav art L 1253 2 1 Association r gie par la loi du 1er juillet 1901 2 Soci t coop rative au sens de la loi 47 1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coop ration et de la loi 83 657 du 20 juillet 1983 relative au d veloppement de certaines activit s d conomie sociale 3 Association r gie par le Code civil local ou coop rative artisanale dans les d partements de la Moselle du Bas Rhin et du Haut Rhin En cons quence de par leur forme les groupements d employeurs ne peuvent se livrer qu des op rations but non lucratif Cette obligation s
21. pour certaines d cisions Cette souplesse de fonctionnement pr sente aussi un attrait important pour l organisation des alliances AVANTAGES DE LA SAS e Souplesse dans la constitution formalisme r duit e Libert d organisation sur mesure la carte e Int gration ais e d investisseurs et de nouveaux actionnaires e Instrument de coop ration efficace e Protection organis e contre l entr e d un tiers support d une relation de confiance entre alli s g Elle permet d chapper aux contraintes de la soci t anonyme tant au regard de l administration de la soci t qu en ce qui concerne les d cisions prendre qui exc dent les pouvoirs des dirigeants sociaux Le principal avantage de la SAS r side ainsi dans la libert laiss e aux associ s d organiser dans les statuts le pouvoir dans la soci t et les relations entre les associ s 4 1 2 Fonctionnement La SAS est marqu e par cette libert d organiser sur mesure les relations entre les associ s De nombreuses clauses peuvent ainsi tre ins r es dans les statuts afin de maintenir une relation de confiance entre les alli s et viter l entr e d un tiers non souhait clauses d inali nabilit des actions clauses d agr ment m me en cas de cession entre associ s clauses d exclusion d un associ par le rachat de ses titres etc Principales caract ristiques de la SAS Le nombre d associ s va de un l infini
22. projet de l A380 dans le cadre d une relation d entreprise tendue gt Le regroupement en 2007 de huit entreprises alsaciennes sous la d nomination TEAM ALSACE leur a permis de r pondre aux appels d offres en proposant un ensemble compl mentaire de savoir faire du secteur du b timent pour construire am nager r nover ou quiper gt Quatre entreprises gardoises et h raultaises travaillant dans le secteur de la d coration se sont r unies pour former Gasp Art dans le but de prospecter certains march s trangers Russie Su de Grande Bretagne et r pondre ainsi de mani re commune aux appels d offres as 4 4 2 Fonctionnement du GME Statut juridique du GME La notion de groupement ou de co traitance est d finie l article 51 du Code des March s Publics CMP La convention de GME r pond une r gle simple la libert contractuelle sous r serve de quelques particularit s en mati re de march s publics Le groupement n a toutefois pas la personnalit morale C est ainsi que le Conseil d Etat 3 12 1987 Chambre d agriculture des Deux S vres c Soci t Jean Migault retient dans le cadre d un march public que lorsqu un groupement r pond un appel d offres chaque entreprise est candidate et deviendra cocontractante de l Administration si l offre pr sent e par le groupement est retenue En cons quence le Conseil d Etat consid re que la responsabilit
23. puissance d achat du regroupement Les groupements se distinguent des centrales d achat puisque toutes les soci t s acheteuses sont associ es dans le groupement La centrale d achat peut tre une soci t commerciale comme une autre Son statut ne rel ve pas d une strat gie d alliance 62 GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE 4 7 1 Objectif utilisations les plus fr quentes La forme juridique du groupement d achats au sein duquel les b n ficiaires des prestations s associent dans une structure l inverse de la centrale d achats peut avoir deux natures soit une nature coop rative soit une nature non coop rative A titre de rappel un groupement d achat est constitu par des commer ants et des producteurs qui s associent pour effectuer leurs achats en commun afin d obtenir de meilleures conditions aupr s de leurs fournisseurs Tout comme la centrale d achats les groupements d achat de commer ants constitu s sous forme de soci t coop rative apportent de plus en plus leurs adh rents une assistance sur le plan des m thodes de gestion d organisation et de promotion de leur entreprise Les commer ants producteurs et les dirigeants de PME pr f reront en effet la soci t coop rative qui b n ficie d un statut l gal la diff rence des structures non coop ratives particuli rement complexes et qui n cessitent d organiser une gestion personnalis e des rapports contractuels
24. ventuelle devra tre recherch e au niveau de chaque membre ma tre d uvre CE 24 02 1988 groupe Gerpiam Organisation du GME Le Groupement momentan d entreprise est la r union momentan e de plusieurs entrepreneurs ind pendants les uns des autres volontairement plac s sous la direction de l un d entre eux mandataire commun afin de r aliser un ouvrage commun auquel chacun participe dans le cadre du march qui lui a t attribu Le principe est donc simple Les entreprises s allient et d signent un chef de file qui sera l unique interlocuteur du donneur d ordre Cette alliance cr e une co traitance distinguer de la sous traitance qui est issue de la pratique et qui n est pas r glement e Cette absence de cadre l gislatif permet de donner une grande libert d organisation et de gestion aux contractants dans la r daction de la convention de groupement Elles n gocient soit directement soit indirectement un contrat avec le donneur d ordre puis elle donne mandat l entreprise chef de file d tre leur interlocuteur D GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE avec le donneur d ordre pour assister aux diverses r unions transmettre les factures et recevoir les paiements Le GME est souvent utilis par les PME dans les travaux publics en raison du financement lourd et du mat riel important fournir ou utiliser cet gard la F d ration Fran aise du B timent
25. 7 19 La dur e de dix ans constitue un maximum que les associ s peuvent aussi r duire de m me qu ils peuvent am nager les conditions d application de la clause Toute cession effectu e en violation de la clause d inali nabilit est nulle C com art L 227 15 e Les clauses d agr ment et de pr emption Ces clauses sont des dispositions que l on retrouve galement dans les soci t s anonymes et dans les SARL Elles permettent aux associ s ou actionnaires de donner leur consentement l entr e d une nouvelle personne morale ou physique dans le tour de table Les statuts doivent alors indiquer l organe comp tent pour statuer sur l agr ment Ce peut tre le pr sident un organe coll gial de direction ou plus fr quemment la collectivit des associ s Ce peut tre aussi un associ ou un groupe d associ s Dans l hypoth se d un refus d acceptation de cette personne les autres associ s ou actionnaires ou ventuellement la soci t s engagent racheter les titres f2 GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE L information sur le contr le du capital Les associ s peuvent pr voir dans leurs statuts que tout changement intervenant dans le contr le d une soci t associ e entra ne pour cette derni re l obligation d en informer la SAS et ainsi les autres associ s art L 227 17 al 1 du Code de Commerce Cette obligation appelle les remarques suivantes e Le con
26. A l inverse un certain nombre d actes ne pourrait tre adopt qu avec l accord des autres associ s g gt Ainsi dans un cas o une soci t en participation regroupait plusieurs banques ayant pour objet l octroi d un cr dit il a t jug que le g rant chef de file du groupement ne pouvait ni consentir un abandon de cr ance ni donner mainlev e des garanties sans y avoir t autoris par les associ s CA Versailles 26 9 2006 n 05 4479 RJDA 3 07 n 278 En outre si des participants agissent en qualit d associ s au vu et au su des tiers chacun d eux est tenu l gard de ceux ci des obligations n es des actes accomplis en cette qualit par l un des autres avec solidarit s il s agit d une soci t commerciale sans solidarit s il s agit dune soci t civile C civ art 1872 1 al 2 LA CONVENTION DE CROUPIER EXEMPLE D ALLIANCE OCCULTE La soci t en participation est r guli rement utilis e comme support de la convention de croupier Celle ci consiste pour un associ d une soci t sans le consentement de ses coassoci s et de mani re totalement occulte de convenir avec un tiers de partager les b n fices et les pertes provenant de sa participation dans la soci t Le tiers qui participe la vie financi re de la soci t commerciale ou civile s accorde avec l associ sur les conditions de leur partenariat L associ lui c dera seulement ses droit
27. ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE 3 CRITERES DE CHOIX DE LA STRUCTURE DE L ALLIANCE 25 3 1 Le probl me de la direction et du pouvoir 25 3 2 Les probl mes de responsabilit 25 3 3 La fiscalit 26 4 LES DIFFERENTES FORMES DE STRUCTURE 27 4 1 La soci t par actions simplifi es 27 4 1 1 Objectif utilisations les plus fr quentes 27 4 1 2 Fonctionnement 28 4 1 3 Fiscalit 35 4 2 Tableau r capitulant les diff rences entre la SARL et la SAS 36 4 3 Le Groupement d int r t conomique 37 4 3 1 Objectif utilisations les plus fr quentes 37 4 3 2 Fonctionnement du GIE 39 4 3 3 Fiscalit 43 4 4 Les Groupements momentan s d entreprises 44 4 4 1 Objectif utilisations les plus fr quentes 44 44 2 Fonctionnement du GME 46 4 4 3 Fiscalit 48 4 5 Les soci t s en participations 49 4 5 1 Objectif utilisations les plus fr quentes 49 4 5 2 Fonctionnement de la soci t en participation 51 4 5 3 Terminaison de la soci t en participation 53 4 5 4 Fiscalit 54 4 6 Les Groupements d employeurs 55 4 6 1 Objectif utilisations les plus fr quentes 55 4 6 2 Fonctionnement 58 4 6 3 Fiscalit 62 4 7 Les soci t s coop ratives 62 4 7 1 Objectif utilisations les plus fr quentes 63 4 7 2 Fonctionnement 64 4 7 3 Responsabilit et fiscalit 66 4 8 Le pacte contractuel entre soci t s 67 4 8 1 Objectif utilisations les plus fr quentes 67 4 8 2 Fonctionnement 67 4 8 3 Responsabilit et limites 68 5 CONCLUSI
28. GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE Co crit par Thibault Du Manoir De Juaye et Jean Gratien Blondel GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE L OBJET DU GUIDE Le pr sent guide a pour objectif de sensibiliser les dirigeants d entreprises sur les alliances et le partenariat et notamment sur les aspects juridiques inh rents ces types d action La strat gie d alliance constitue une des cl s du d veloppement de l entreprise Elle est de plus en plus recherch e surtout lorsque le contexte conomique se durcit Lorsque la probl matique de la cr ation d un groupement se pose il est important de conna tre les enjeux et les cons quences pour chaque acteur conomique Il ne s agit pas d un acte anodin Il lie des entreprises dans la dur e afin de d velopper leur activit conomique Co crit par Thibault Du Manoir De Juaye et Jean Gratien Blondel ce guide pratique est dit dans le cadre de l action collective Groupement et mutualisation ressources de d veloppement de la PME pilot e par la Chambre de commerce et d industrie de r gion Nord Pas de Calais avec le soutien de la Direction r gionale des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi et du Conseil r gional Nord Pas de Calais 2 1 2 1 1 2 12 2 1 3 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 3 2 2 4 2 2 5 2 2 6 2 3 2 3 1 2 3 2 2 3 3 2 3 4 2 4 2 4
29. ONS 69 CLAUSES COMMUNES A TOUT TYPE DE PARTENARIAT La plupart de ces clauses peuvent m me tre incluses dans les statuts des soci t s ou groupement Il est galement possible de r diger un pacte d actionnaires Il faudra prendre le plus grand soin combiner entre elles les diff rentes clauses qui sont propos es ci apr s et v rifier le contenu des clauses avec celui des statuts de la structure qui pourra tre utilis e dans le cadre de l alliance Les propositions de clauses ne sont que des suggestions qui doivent tre adapt es en fonction de chaque situation Par mesure de simplicit le terme alliance sera utilis dans les mod les de clause qui suivent Il d signera le projet commun Il conviendra de d finir ce terme dans les contrats entre les membres de l alliance 2 1 La protection des salari s Clause de non d bauchage 2 1 1 Objectif Il faut viter qu un salari de la structure commune appartienne un des mem bres de l alliance ou soit d bauch sans l accord de son employeur 2 1 2 Mod le de clause Les membres de l alliance s interdisent d embaucher directement ou indirecte ment un salari employ par un autre membre de l alliance et le cas ch ant ou par la structure cr e entre les membres de l alliance et ce si et seulement si ledit salari acc s des informations confidentielles Il pourra tre d rog cet engagement avec l accord de l employeur du
30. a derni re des repr sentations en tourn e Paris en province en Suisse puis en Belgique CA Paris 11 2 2000 RJDA 5 00 n 549 L existence d une telle soci t peut ainsi tre prouv e par tout moyen qu il s agisse d une soci t en participation objet commercial ou civil Le contrat d finit pr cis ment les r les des intervenants par exemple l un apporte les fonds l autre l expertise technique le troisi me sa cr ativit Le partage des b n fices est galement libre ao Les entreprises qui s allient via cette forme juridique choisissent ce statut pour sa souplesse et sa discr tion une qualit qui est m me essentielle quand les associ s veulent tenir leur alliance secr te C est le cas par exemple lorsqu une entreprise remporte un appel d offres mais n a pas le temps d effectuer seule le travail ou bien en cas de financement d une op ration risques ou des alli s occultes peuvent s av rer n cessaires D autres utilisations de ce type d alliance contractuelle peuvent tre mises en place Deux entreprises concurrentes qui voudraient se partager un march pourrait choisir une telle forme juridique Quand l une remporte un contrat elle fait travailler l autre dans le cadre d une soci t en participation ou d un groupement et inversement Enfin il peut arriver que deux entreprises souhaitent exploiter ensemble un bien indivis pour une dur e d termin e Une allianc
31. bstacle la d cision d exclusion les statuts pourraient pr voir que l exclusion sera d cid e autrement que par une d cision collective Par exemple la d cision pourrait tre confi e au conseil de surveillance un tiers arbitre ou une commission ad hoc Enfin les statuts doivent galement indiquer les modalit s de calcul du prix de rachat des actions de l associ exclu ce qui correspond son indemnisation GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE d faut et sauf accord entre les parties ce prix est fix par un expert dans les conditions pr vues l article 1843 4 du Code civil art L 227 18 al 1 du Code de Commerce Si les actions sont rachet es par la SAS celle ci ne pourra pas les conserver Elle sera tenue de les c der dans un d lai de six mois ou de les annuler art L 227 18 al 2 du Code de Commerce 4 1 3 Fiscalit Fiscalement la soci t par actions simplifi es est purement et simplement assimil e une soci t anonyme CGI art 1655 quinquies Les r gles applicables aux soci t s anonymes notamment en mati re d imp t sur les soci t s d imposition des revenus mobiliers distribu s de droits d enregistrement de r mun ration des dirigeants sont donc transposables aux soci t s par actions simplifi es 4 2 Tableau r capitulant les diff rences entre la SARL et la SAS Depuis l entr e en vigueur de la loi du 4 ao t 2008 le fonctionnement
32. clause doit pr voir un droit de r tractation pour la personne physique qui apr s avoir autoris l usage de son image doit pouvoir demander ce qu elle ne soit plus utilis e Ce droit de r tractation ne peut cependant pas s appliquer des supports qui fixent d finitivement les informations comme les CDROM ou les documents papier Exemple de clause Tout membre personne physique de l alliance et ou toute personne physique salari e ou non de l un des membres de l alliance autorise les membres de l alliance ce que leur image soit utilis e ou diffus e sur tout support interne l alliance affiches livres catalogues Intranet site internet des membres liste compl ter et de mani re g n rale en vue d une utilisation promotionnelle de l alliance sur tout support papier internet CDROM liste compl ter La personne dont l image est utilis e autorise que son image soit adapt e au format dans lequel elle s ins re ou que certaines modifications soient faites afin de modifier tel aspect de son image L exploitant de l image s engage solliciter la cible par crit 8 jours au moins avant l exploitation ou la diffusion de l image afin d obtenir son consentement fs GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE libre et clair et lui pr ciser les modalit s d exploitation de son image et sa dur e La personne dont l image est utilis e exerce ainsi son droit de contr le sur l ut
33. commerciaux hors de l Am rique du Nord La SEP Veracel Celulose S A constitu e des multinationales Stora Enso OYJ et Aracruz Celulose S A La SEP constitu e entre les soci t s CIDAL SNC et 3 SUISSES France La centrale d achats alimentaire Provera Alimentaire qui regroupe les magasins Cora et Match La centrale d achats Achat Pack organis e sur Internet de produits et services hors production achats de fonctionnement Le Groupement d Achats Agora Ouest qui rassemble des tablissements vocation sanitaire et sociale Le Groupement d achats de Loudeac qui regroupe pr s de 1 200 agriculteurs qui se r unissent pour les achats group s de produits phytos d engrais de produits d hygi ne de semences Dans les domaines des TPE et des PME on peut citer les exemples suivants Plusieurs ind pendants en informatique d cident de monter un GIE Cette structure leur permet de n gocier des conditions avantageuses pour un contrat d assurances de responsabilit civile professionnelle puis ils d cident d embaucher sur leur GIE une commerciale Des quipementiers automobiles s unissent au sein d une SAS pour que leurs chiffres d affaires cumul s leur permettent d atteindre le seuil minimum requis par les constructeurs Des partenaires cr ent un fonds d investissement sous la forme d une SAS capital variable en permettant de faciliter l entr e et la sortie d investisseurs pour un projet pr cis par exempl
34. conomique En effet le GIE doit lui m me avoir une activit conomique c est dire une activit se rapportant la production la distribution et la consommation des richesses D s lors le GIE ne pourrait tre constitu pour repr senter un groupement de d fense de locataires de propri taires ou de porteurs de valeurs mobili res etc En d autres termes le GIE est essentiellement une alliance de moyens qui permet notamment de r aliser des travaux qu une entreprise seule n aurait pu entreprendre tant pour des raisons financi res que pour des raisons techniques aol GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE Enfin il est vident que le GIE ne doit pas permettre de d tourner les r gles de concurrence et constituer une entente illicite ou un abus de position dominante gt Par exemple le Conseil de la concurrence a pu estimer que les r gles de concurrence taient d tourn es pour un GIE r serv aux seuls mem bres d un syndicat ce qui emp chait les professionnels non membres du syndicat d adh rer ce GIE et de ce fait d acc der une part importante du march D cision du 9 7 1997 BOCCRF du 7 10 1997 p 722 Les membres du GIE Le GIE doit tre cr par deux membres au moins et peut tre compos d un nombre infini de membres art L 251 1 al 1 du Code de Commerce Le groupement cesserait d exister s il ne comprenait plus qu un seul membre Toutes person
35. ctives diff rentes la condition de d terminer la convention collective applicable audit groupement Les limites susvis es s appliquent galement ces groupements Dans ce cas la constitution est soumise une proc dure de d claration pr alable l autorit administrative laquelle peut s opposer l activit du groupement Ainsi tout moment l autorit administrative peut par d cision motiv e notifier son opposition l exercice de l activit du groupement d employeurs d s lors que C trav art D 1253 8 e cet exercice ne respecte pas les dispositions l gales relatives aux groupements d employeurs e les stipulations de la convention collective choisie ne sont pas respect es ou lorsque celle ci a t d nonc e e la convention collective choisie par le groupement a cess d tre adapt e aux classifications professionnelles aux niveaux d emploi des salari s ou l activit des diff rents membres du groupement De mani re g n rale un groupement d employeurs est constitu suivant le sch ma suivant source http www info asso org ge GROUPEMENT D EMPLOYEURS DE Pr sident S cr taire Tr sorier LL Avis Gestion du GE DDTEFP R o Interne Excel D claration INRA A GE A pr fecture Cabinet comptable Mise deposition Impact Emploi Association Contrat de travail eie Ch que Emploi Associatif le GE et les salari s Conventions et
36. de l alliance doivent naturellement signer cette clause En outre les salari s ou les partenaires des membres de l alliance doivent avoir une obligation de confidentialit s ils sont amen s travailler dans le cadre de l alliance 2 2 4 Contenu de la clause D finir quelles sont les informations concern es par l accord Sauf dans des secteurs de fabrication comportant des secrets de fabrique et des l ments pouvant donner lieu une protection au titre de la propri t intellectuelle les informations prot ger concernentle plus souvent la consistance de la client le et les tarifs pratiqu s et parfois les informations fournisseurs Pr ciser qui devra avoir acc s aux informations Les personnes physiques ayant acc s l information doivent tre limitativement et nominativement num r es Pr ciser l usage de l information Il convient de pr ciser l usage qui sera fait de l information En effet si un des membres de l alliance utilise l information qui lui a t communiqu e dans un but autre des poursuites pour abus de confiance seront envisageables D finir les m thodes de communication et de stockage de l information Par exemple l information doit elle tre crypt e si l ordinateur sur lequel elle est stock e est connect un r seau Internet et en cas de r ponse positive pr voir les modalit s de connexion pare feux anti cheval de Troie etc Pr voir les
37. de la SAS s est rapproch de celui de la SARL N anmoins la plus grande diff rence r side dans le fait que la SAS s organise librement l inverse de la SARL qui est soumise des restrictions l gales fortes et en cons quence est mal adapt e la constitution d alliances 1 SARL sas Capital Pas de capital minimum Pas de capital minimum EIES N Statut quivalent salari Si majoritaire cotisations 7 nr r gler titre provisionnel mas se es cosalons Statut du dirigeant A g ee P ASSEDIC m me s il n y a pas de F E re Si pas de r mun ration r mun ration ne pas de cotisations C est la solution la plus Obligation de respecter P T F souple Tout est envisa Souplesse l organisation pr vue par d organisation la loi g rant assembl e annuelle etc geable Un pr sident doit toutefois repr senter la soci t Responsabilit Sauf quelques cas pr cis la responsabilit est limit e aux apports Sauf quelques cas pr cis la responsabilit est limit e aux apports GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE 4 3 Le Groupement d int r t conomique 4 3 1 Objectif utilisations les plus fr quentes La cr ation d un GIE ou groupement d int r t conomique vise permettre le d veloppement conomique et concurrentiel d entreprises d j existantes En effet ces entreprises tout en conservant leur propre autonomie juridique
38. dit d une telle exclusion est subordonn e trois conditions e Les motifs d exclusion doivent tre limitativement num r s f3 e L associ susceptible d tre exclu doit pouvoir pr senter sa d fense e Une indemnisation doit tre pr vue Les motifs d exclusion doivent tre num r s de fa on limitative tre pr cis objectivement et limitativement Certaines juridictions admettent parfois une formulation plus vague et g n rale Tel fut le cas de la clause envisageant l exclusion des associ s ne respectant pas l obligation de s abstenir de tout acte et op ration susceptible de nuire la soci t La loi ne fixe aucun motif d exclusion Il convient donc de se reporter ce qui est pratiqu usuellement et aux d cisions rendues en la mati re e L exercice par un associ d une activit concurrente e La violation par un associ de mani re grave et r p t e de dispositions statutaires e L abus de minorit e Le d nigrement de la soci t ou d un de ses associ s de l alliance e La mise en examen de la soci t partenaire de l alliance e etc Les statuts doivent par ailleurs pr ciser les formalit s de l exclusion information de l associ concern d lai notification des motifs conditions dans lesquelles celui ci peut s exprimer sur les faits qui lui sont reproch s proc dure d exclusion modalit s de vote etc Pour viter qu un associ fasse o
39. e 2 4 2 Propri t intellectuelle cr e par l alliance Il arrive fr quemment que des partenariats industriels donnent lieu des l ments cr ateurs de valeurs par exemple une marque un brevet et logiciel etc ci apr s l ment prot g ns Ces cr ations sont souvent le fruit du travail des salari s de l alliance mais galement des membres de l alliance Il convient donc de d finir tr s pr cis ment qui est propri taire de l l ment prot g et si les utilisateurs de cet l ment doivent verser des royalties l alliance Trois r gimes sont envisageables e L alliance est propri taire de l l ment prot g et l exploite seule e Chaque membre de l alliance peut utiliser l l ment prot g pour ses produits condition de ne pas concurrencer les autres membres de l alliance et cette derni re e Chaque membre de l alliance peut utiliser l l ment prot g comme il l entend et sans restriction Ces clauses de propri t intellectuelle sont articuler avec les obligations de non concurrence 2 4 3 Mention de l appartenance l alliance Il faut galement pr voir la facult ou l interdiction pour les membres de l alliance de se r f rer l alliance en apposant par exemple un logo sur leurs documents commerciaux Si alliance devient connue et qu elle compte un nombre important de participants il faudra pr voir les conditions d octroi et de certifications 2 5 L
40. e G n ral des Imp ts impose aux soci t s en participation d inscrire leur actif les biens dont les associ s sont convenus de mettre la propri t en commun Ces soci t s se trouvent ainsi dot es d un patrimoine fiscal minimum obligatoire Les biens inscrits ce bilan fiscal sont soumis aux m mes r gles que celles ap plicables d une mani re plus g n rale aux l ments formant l actif commercial des entreprises En cons quence e les charges aff rentes ces biens frais d acquisition int r ts d emprunts amortissements etc sont d ductibles du b n fice social e les provisions pour risques doivent tre inscrites dans ses comptes et non dans les comptes de ses membres e les plus values de cession ventuelles sont impos es selon le r gime des plus values professionnelles Par ailleurs le r gime des soci t s de personnes s applique uniquement aux associ s en participation ind finiment responsables dont les noms et adresses ont t communiqu s l administration Cette condition ne peut tre regard e comme satisfaite du seul fait que les mem bres de la soci t ont compris la quote part des b n fices sociaux qui leur revient dans leurs propres r sultats CE 21 4 2000 n 179092 RJF 6 00 n 759 sa GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE Lorsque la soci t comprend des membres non ind finiment responsables ou dont l identit n est pas r v l e
41. e centaine de personnes qui rassemblent ainsi leurs comp tences et leurs int r ts en France en mati re de syst me d information et de commandement interarm es fs GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE AVANTAGES DU GIE e Souplesse d organisation e Chaque entreprise conserve son autonomie e D veloppement conomique commun e R duction des charges car celles ci sont mutualis es e Composer une meilleure offre commerciale et adapt e e Echanges de technologies 4 3 2 Fonctionnement du GIE Les GIE ont t institu s par lordonnance 67 821 du 23 septembre 1967 afin de permettre aux entreprises d unir leurs efforts l o elles ont des int r ts communs tout en conservant leur enti re ind pendance Pour les PME plus ambitieuses la forme europ enne du GIE a galement t mise en place par le R glement CEE 2137 85 du 25 juillet 1985 codifi d sor mais aux articles L252 1 L252 12 du Code de Commerce Statut juridique du GIE Le GIE jouit de la personnalit morale et de la pleine capacit juridique comme toute soci t personne morale compter de son immatriculation au Registre du Commerce et des Soci t s que son objet soit civil ou commercial art L251 4 du Code de Commerce Contrairement au r gime applicable aux soci t s commerciales les fondateurs d un groupement d int r t conomique ne sont toutefois pas tenus de proc der l insertion d un avis de constitution da
42. e fixer les conditions d agr ment et d entr e et de r glementer les conditions de sortie etc Enfin la loi du 10 septembre 1947 a pos comme principe que la coop rative est une soci t excluant de ce fait toute autre type de structure comme le GIE 4 7 3 Responsabilit et fiscalit La responsabilit des membres de la soci t coop rative d pendra du capital investi dans la SARL la SAS ou encore la SA Fiscalement divers avantages permettent la soci t coop rative d tre privil gi e toutefois au cas par cas Ainsi les soci t s coop ratives sont en principe passibles de l imp t sur les soci t s Toutefois sont exon r es de l imp t sur les soci t s condition de fonctionner conform ment aux dispositions qui les r gissent les soci t s coop ratives agricoles d approvisionnement et d achat et leurs unions sauf pour les op rations effectu es avec des non soci taires CGI art 207 1 2 Les soci t s coop ratives dans une certaine limite peuvent retrancher de leur base d imposition les ristournes distribu es aux associ s coop rateurs Par exemple les groupements d achats cr s entre commer ants grossistes ou d taillants sous forme de soci t s coop ratives peuvent comme les autres organismes coop ratifs fonctionnant conform ment aux dispositions qui les r gissent d duire de leurs r sultats imposables le montant des ristournes distribu es leurs soci taires au
43. e la mise en place d une centrale photovoltaique qui fait appel des investissements lourds Pro GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE CCI R GION NORD PAS DE CALAIS CCI DE R GION NORD PAS DE CALAIS 2 palais de la Bourse BP 500 59001 LILLE CEDEX T 03 20 63 79 79 F 03 20 13 02 00 m hennique nordpasdecalais cci fr www nordpasdecalais cci fr
44. e sous la forme d une soci t en participation est privil gi e C est parfois le client lui m me qui demande ses fournisseurs de cr er une soci t en participation car ce montage lui permet de n avoir qu un interlocuteur fait valoir Didier Lareshe sp cialiste du droit des affaires chez HSD Ernst amp Young AVANTAGES DE LA SOCIETE EN PARTICIPATION e Alliance contractuelle e Chaque entreprise alli e conserve sa propre autonomie e Libert d organisation des pouvoirs et des r les de chaque partenaire e Caract re occulte discr tion assur e ou ostensible il est toujours possible de donner la soci t en participation un caract re ostensible pour une op ration et maintenir son caract re occulte pour une autre op ration e Alliance temporaire les participants d cident eux m mes de la dur e de leur accord fo GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE 4 5 2 Fonctionnement de la soci t en participation La soci t en participation n a pas de personnalit morale D s lors la soci t ne peut devenir ni propri taire ni cr anci re ni d bitrice et les droits et obligations ne reposent que sur la t te des associ s eux m mes Les associ s conviennent librement du fonctionnement de la soci t en participation Le principe est la libert contractuelle d faut les rapports entre associ s seraient r gis soit par les dispositions applicables aux soci t
45. ela par l adoption d une convention collective unique e B n ficier en fonction du statut juridique des adh rents des dispositifs d aide l emploi qui leur sont destin s e Partager de comp tences et d exp riences GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE AVANTAGES POUR LE SALARI e Profiter d un emploi temps plein et dur e ind termin e e B n ficier d une plus grande s curit et d une plus grande stabilit d emploi tre juridiquement li par un contrat de travail crit et unique et ne recevoir qu une seule feuille de paie e B n ficier d une r mun ration r guli re souvent liss e et d une couverture sociale compl te et claire e Profiter de la formation professionnelle financ e par les OPCA Organismes Paritaires Collectifs Agr s et par une contribution la taxe Formation Professionnelle Continue e Enrichir ses comp tences professionnelles et diversifier ses actions en travaillant pour plusieurs structures Les groupements d employeurs sont par ailleurs pr sents dans toutes les r gions de France Par exemple e GEODE qui a t cr en juillet 2000 sur le bassin de Saint Di des Vosges l initiative du Conseil R gional de Lorraine en partenariat avec la CCI et comprenant l origine 8 entreprises e ALLIANCE EMPLOI NORD PAS DE CALAIS qui a t cr Lille en 1998 employant 650 salari s en ETP dans sept antennes territoriales et
46. ent de d terminer dans le contrat l tendue de la mission et des pouvoirs d investigation des contr leurs de gestion leur r mun ration la dur e de leurs fonctions et ventuellement les conditions de leur r vocation La responsabilit des membres du GIE Le GIE peut tre constitu avec ou sans capital En pratique il fonctionnera dans des conditions analogues celles d une association r gie par la loi de 1901 Son financement sera assur par des cotisations si la facturation de ses services s av re insuffisante Toutefois l absence de capital n emp che pas que le GIE puisse recevoir de ses membres des apports en num raire en nature ou m me en industrie Le GIE peut r aliser des b n fices et les partager entre ses membres En contrepartie de ce qui pr c de les membres sont solidairement et ind fini ment responsables des dettes du Groupement Cela rapproche videmment les soci t s qui ont souhait s allier de cette mani re Cette solidarit peut cependant tre temp r e La solidarit n existe pas si le tiers co contractant y renonce C com art L 251 6 En revanche le GIE ne peut tre tenu en cette seule qualit de supporter les dettes propres de ses membres Les cr anciers du groupement ne pourront poursuivre le paiement des dettes contre un membre qu apr s avoir vainement mis en demeure le groupement par acte extrajudiciaire 4 3 3 Fiscalit Les GIE sont exclus du champ d app
47. entes ex taille d arbres fruitiers r colte de l gumes travaux d t r colte de fruits l automne e B n ficier occasionnellement d appoints de main d oeuvre pour renforcer l effectif de salari s existant et permettre ainsi de faire face des besoins ss chelonn s avec un travailleur qui b n ficie du statut de salari permanent du groupement e Maintenir la permanence de l emploi d un salari sur plusieurs entreprises alors que ce dernier tait menac de licenciement ou risquait de voir son statut devenir pr caire e Transformer des emplois pr caires en emplois permanents en mettant la disposition des adh rents les services d un salari exp riment Source Circ DRT 94 6 du 20 mai 1994 BOMT 94 13 p 71 s AVANTAGES POUR L EMPLOYEUR e B n ficier d une main d uvre qualifi e en fonction de ses besoins horaires d finis annuellement en saison ou ponctuellement et de ses capacit s financi res e Unir ses comp tences pour g rer l ensemble des obligations d claratives ou sociales un seul contrat de travail une seule fiche de paie etc les t ches administratives sont ainsi r duites e Privil gier les emplois dur e ind termin e ce qui permet aux sala ri s un meilleur acc s la formation professionnelle les financements via les OPCA Organismes Paritaires Collectifs Agr s tant facilit s e Clarifier les relations entre employeurs et salari s c
48. entre les membres AVANTAGES DE LA SOCI T COOP RATIVE D ACHAT e Participation de chaque membre la n gociation des prix la gestion des stocks la rationalisation des approvisionnements e Obtenir des avantages tarifaires importants aupr s des fournisseurs e Am lioration de la comp titivit de chaque membre e Gain de temps pour chacun des membres un seul intervenant pour les approvisionnements e Profiter de services annexes conseil gestion stockage etc Nous pouvons citer les soci t s coop ratives d achats suivantes gt Le Groupement des m tiers du Bois r gional coop rative d achat regroupant plus de 160 entreprises artisanales gt SIPLEC coop rative d achat de carburants des Centres E Leclerc gt Histoires de maison Soci t coop rative regroupant des d taillants ind pendants en Arts de la Table cadeaux culinaire gt UniHA cr en 2006 ce groupement de coop ration sanitaire regroupe 52 tablissements hospitaliers 4 7 2 Fonctionnement L originalit de la soci t coop rative est qu elle ne peut aux termes de la l gislation en vigueur C com art L 124 1 L 124 16 faire b n ficier de ses services que ses propres membres qui sont donc la fois associ s et clients En vertu de la r gle un homme une voix ils sont sur un pied d galit quelles que soient leurs parts dans le capital social et ils assurent eux m mes la direction de la co
49. es clauses de reverse engineering Ces clauses ont pour objectif d interdire un membre de alliance d utiliser le savoir faire et les informations qui ont t transmises par les autres membres de l alliance Aux termes de ces clauses les membres de l alliance s interdisent d analyser les produits des autres membres de l alliance ou les produits de l alliance pour en cr er un concurrent Ils peuvent en revanche diffuser des produits qu ils pal GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE n auraient pas cr s eux m mes Cette clause peut tre utilis e en remplacement et ou en compl ment de la clause de non concurrence 2 6 La vie priv e Le contentieux concernant la vie priv e est en plein essor Cela s explique par le fait que les nouvelles technologies permettent plus facilement d entrer dans l intimit d autrui par la prise de photos la consultation des mails etc Pour viter ces contentieux il suffit le plus souvent de formaliser l utilisation des l ments concernant la vie priv e 2 6 1 La loi informatique et libert s Principe Objectif La loi 78 17 du 6 janvier 1978 relative l informatique aux fichiers et aux libert s impose aux entreprises de d clarer tous les fichiers informatiques comportant des informations nominatives En outre les personnes fich es doivent tre inform es qu elles poss dent le droit d avoir acc s ces informations et d en demander la rectification
50. es frais de proc dure et d expertise La d cision de l expert s imposera l ensemble des parties au pr sent pacte Prix de cession Le prix de cession des titres de retrayant sera d termin d un commun accord ou d faut par un expert nomm l initiative de la partie la plus diligente comme il est dit ci dessus Toutefois si le membre retrayant est sollicit par un tiers acqu reur lui proposant d acqu rir ses parts un prix sup rieur celui d termin par l expert les autres membres devront lui racheter ces parts ce prix ou laisser ce tiers acqu rir Le prix des parts de cession des parts sociales sera pay dans les 15 jours de l arr t d finitif du prix de cession R partition des titres c d s entre les acqu reurs Sauf meilleur accord entre eux et s il n y a pas de tiers acqu reurs les titres du membre retrayant seront acquis au prorata de leur participation par les autres membres signataires de ce pacte Toutefois le membre ayant agr le tiers acqu reur refus par les autres ne sera pas tenu de cette obligation ARTICLE 4 DROIT DE REPENTIR Dans l hypoth se o la partie ayant sollicit la transaction estimerait que le prix de cession propos e par l expert ne correspond pas ses attentes elle sera en droit de renoncer l op ration 2 8 3 Exemple de clause d exclusion Cas dans lesquels l exclusion pourra tre prononc e Un membre peut tre
51. eut d noncer le contrat tout moment sous r serve d un pr avis Il est toujours possible de rompre des engagements dur e ind termin e sous r serve de respecter un pr avis qui est le plus souvent d fini dans le contrat Pour un pacte d actionnaires r dig dans un document autonome il n est pas possible que le pacte ait la m me dur e que la soci t dans laquelle les membres du pacte ont une participation En effet la jurisprudence a estim qu un pacte ayant une telle dur e devait tre consid r comme conclu pour une dur e ind termin e 2 9 2 Gestion de l impr visibilit Les bouleversements conomiques non envisag s par les membres de l alliance au d but de leur relation ne peuvent tre post rieurement pris en compte pour modifier ou rompre pr matur ment celle ci C est ce que les juristes appellent la th orie de l impr visibilit Il faut donc que les parties envisagent les v nements qui puissent affecter la p rennit de l alliance d s le d but Une gestion de l impr visibilit compl tera donc avec efficacit les clauses de concertation vis es au paragraphe 2 7 2 10 Obligation de remont e de l information Principe Objectif Chaque membre de l alliance peut poss der des informations ou tre en mesure d acqu rir des informations qui pourraient int resser soit l alliance soit les membres de l alliance Il faut donc envisager un mode de transmission de ces inf
52. factures entre le GE et les utilisateurs Responsabilit du groupement Les membres d une telle alliance entre employeurs sont solidairement responsables de ses dettes l gard des salari s et des organismes cr anciers des cotisations obligatoires Cette responsabilit permet d apporter un minimum de garantie aux salari s en cas de retrait ou de d faillance d un employeur Les membres doivent donc veiller ce que le groupement ne soit pas tenu d accepter une entreprise financi rement trop fragile Cela explique galement que les groupements doivent avoir une gestion financi re extr mement rigoureuse et pr cise Chaque groupement d employeur est cet gard financ par des contributions de ses membres dont le montant est d fini par le r glement int rieur 4 6 3 Fiscalit D un point de vue fiscal le groupement d entreprise est neutre Si ses adh rents sont assujettis aux imp ts commerciaux il le sera galement Il n a pas de capital ni d actionnaires r tribuer Chaque entreprise membre du groupement paie en fonction de la cl de r partition d finie coll gialement pour l ensemble des adh rents au sein des statuts et du r glement int rieur 4 7 Les soci t s coop ratives Les regroupements de professionnels au sein ou autour d une structure d achat unique constituent un moyen efficace d accro tre sa capacit de n gociation et d obtenir des avantages tarifaires variables selon la
53. fusion de scission de dissolution de transformation en une soci t d une autre forme de nomination de commissaires aux comptes lorsque les seuils sont atteints de comptes annuels et de b n fices Toute personne morale qu elle soit fran aise ou trang re peut tre associ e d une SAS soci t civile ou commerciale c t e ou non groupement d int r t conomique groupement europ en d int r t conomique association loi de 1901 fondation syndicat de copropri t comit d entreprise ou de groupe etc L organisation du pouvoir dans la SAS Par de nombreux m canismes et possibilit s la SAS permet d organiser au mieux l alliance Les associ s jouissent d une totale libert pour fixer dans leurs statuts la com position de l organe de gestion de la SAS et les r gles de fonctionnement de cet organe Le code de commerce pr voit seulement qu une SAS soit repr sent e par son pr sident qui a la facult de d l guer ses pouvoirs Ainsi il n est pas possible d attribuer la qualit de pr sident plusieurs dirigeants de la SAS En pratique il est possible de confier la pr sidence de la SAS une SARL dirig e par deux g rants chacun d eux tant l manation d un groupe d associ s de la SAS dot s de pouvoirs identiques de sorte qu ils exercent concurremment la pr sidence de la SAS sous couvert de la SARL En tout tat de cause les statuts ont totale libert pour organiser le pouv
54. get d un montant sup rieur 20 du CA de l ann e pr c dente Par activit connexe il est entendu toute activit d animation humaine dans le domaine de la s curit informatique par exemple club des professionnels de la s curit informatique club utilisateur e Agr ment d un nouveau membre de l alliance Dans l hypoth se o l un des membres de l alliance n approuverait pas les d cisions vis es ci dessus alors que les autres membres les auraient approuv es il lui sera offert la possibilit de se retirer comme il est expos l article x du pr sent contrat f9 ARTICLE 2 AUTRES PRISES DE DECISIONS COMMUNES Afin de permettre le d veloppement d une bonne synergie entre les membres de l alliance les parties au pr sent pacte s engagent se concerter sur e Choix du lieu du salon Programme des conf rences e Lancement d une activit connexe telle que d finie au pr sent pacte d un budget d un montant inf rieur 20 du CA de l ann e pr c dente ARTICLE 3 DROIT DE RETRAIT D UN DES MEMBRES DE L ALLIANCE Dans les hypoth ses vis es l article 1 le membre concern pourra exercer son retrait dans les conditions suivantes e Le droit de retrait ne peut porter que sur la totalit de ses titres e Dans un d lai de quinze jours apr s le fait g n rateur du droit de retrait le futur retrayant avertira par lettre recommand e les autres membres de son inte
55. ilisation de son image avant toute diffusion ou exploitation Celle ci pourra en tout tat de cause demander ce que soit retir e son image sur tout support informatique dans un d lai raisonnable L exploitant de l image s engage utiliser l image de la cible dans un d lai de deux mois compter de l autorisation crite donn e par la cible 2 7 Clauses de concertation et d volution 2 7 1 Probl matique Beaucoup d alliances chouent car ses membres ne savent pas se rencontrer se r unir et r fl chir aux volutions impos es par les changements conomiques et sociaux Il faut donc pr voir une clause imposant aux membres de l alliance de se rencontrer fr quemment et cr er un comit de pilotage qui doit tre l appui d une d marche novatrice et anticipatrice Et ce en esp rant que compte tenu de ces points r guliers les membres de l alliance auront l intelligence de trouver un accord Pour pouvoir se projeter vers l avenir il faut tirer les le ons du pass ce qui oblige les membres de l alliance mettre en place des crit res permettant d valuer le fonctionnement de l alliance et son efficacit La fr quence des r unions est d finie au cas par cas 2 7 2 Exemple de clause Les membres de l alliance se rencontreront au moins une fois par trimestre pour valuer les progr s de l alliance 2 8 Les membres de l alliance 2 8 1 Entr e d un nouveau membre au sein de l a
56. ion sociale dans le cadre du pr sent contrat La soci t Y d nomination sociale s engage obtenir accord de ses salari s de ratifier un engagement de non concurrence envers la soci t X d nomi nation sociale dans les m mes dispositions que celles pr vues par la clause susvis e Dans le cas o les salari s refuseraient de signer la soci t Y d nomination sociale serait redevable d une indemnit forfaitaire de Euros envers la soci t X d nomination sociale ind pendamment la soci t X d nomination sociale se r serve le droit de mettre un terme aux relations contractuelles qui la lie la soci t Y d nomination sociale 2 4 La propri t intellectuelle La propri t intellectuelle est un des points les plus d licats traiter dans les alliances C est une des sources de conflit les plus fr quentes D s lors les membres de l alliance se doivent de d finir avec pr cision quels sont les l ments qu ils apportent et qui appartiendront les l ments qui seront cr s par l alliance 2 4 1 Propri t des membres de l alliance Les membres de l alliance qui lui apportent des l ments couverts par des droits de propri t intellectuelle ou industrielle doivent consigner ces apports par crit En pratique cela conduit r diger des clauses de cession ou licence de brevets de marques de logiciels etc Ces clauses peuvent conduire des transferts de technologi
57. istration gt la n cessit de r pondre certaines exigences participation minimale comp tence technique particuli re pour pouvoir tre nomm administrateur gt les modalit s de renouvellement du mandat la r vocation la fixation de la r mun ration etc Par ailleurs les pouvoirs des administrateurs ne font l objet d aucune r glemen tation sp ciale Toutefois dans les rapports avec les tiers l administrateur engage le groupement par tout acte entrant dans l objet social de celui ci art L251 11 du Code de Commerce Les statuts du GIE peuvent pr voir que certaines op rations d termin es seront subordonn es l autorisation pr alable de tel ou tel organe du groupement conseil d administration ou conseil de surveillance s il en existe assembl e etc ou que les engagements d passant un certain montant devront tre soumis une double signature Ces limitations sont n anmoins inopposables aux tiers Enfin la loi impose qu un ou plusieurs contr leurs de gestion soient d sign s art L 251 12 al 1 du Code de Commerce Ce sont toujours des personnes physiques membres ou non du GIE nomm es par l assembl e des membres Leur r le consiste assurer le contr le de la gestion dans les conditions pr vues par les statuts fa GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE En l absence de dispositions l gales particuli res il appartient aux membres du groupem
58. lication de l imp t sur les soci t s lls sont en revanche soumis un r gime fiscal analogue celui des soci t s de personnes relevant de l imp t sur le revenu Les GIE sont soumis au m me r gime Les membres d un groupement dont le si ge social est en France sont imposables en France qu ils soient ou non r sidents de France En d autres termes chaque membre du GIE est impos pour la partie des b n fices r alis s par celui ci et qui correspond ses droits au titre de l imp t sur le revenu ou l imp t sur les soci t s selon les cas Par ailleurs les membres personnes physiques du GIE rel vent du r gime des non salari s sauf b n ficier d une r mun ration r sultant d une activit salari e effective et distincte de celle exerc e en tant que membre du groupement 4 4 Les Groupements momentan s d entreprises 4 4 1 Objectif utilisations les plus fr quentes Le Groupement momentan d entreprises GME permet aux PME de s allier pour r pondre des appels d offre et ou obtenir des march s l international En effet seules les entreprises de petites et moyennes tailles ne disposent pas de moyens suffisants En outre le donneur d ordre souhaite en g n ral avoir en face de lui un seul interlocuteur qui repr sente les autres qui assistera aux diverses r unions transmettra les factures et recevra les paiements Par ailleurs si une entreprise comme on le voit souven
59. limit e dans l espace e Etre indemnis e e Etre conclue dans l int r t de l alliance Le montant de l indemnisation des salari s varie en fonction d accords particuliers ou des dispositions de la convention collective Le co t d une telle clause est souvent tr s important pour une PME Si le b n ficiaire de l engagement de la clause de non concurrence est l alliance il n appara t pas anormal que cette derni re prenne en charge le co t de l indemnisation du salari ou des salari s 2 3 3 Contenu de la clause Plus la clause sera restreinte dans son champ d application plus les risques qu elle soit invalid e par les tribunaux seront restreints 2 3 4 Exemple de clause ins rer dans le contrat d alliance Les parties X et Y compl ter soussign es membres de l alliance s inter disent de participer ou de s int resser directement ou indirectement quelque titre et sous quelque forme que ce soit des activit s de m me nature que celles exploit es et d velopp es lister les activit s des membres par l un des membres de l alliance et ou l alliance ou susceptibles de concurrencer celles de l un des membres de l alliance et ou l alliance et notamment ne pas acqu rir prendre ou d tenir une quelconque participation dans une soci t membre ou ext rieure l alliance exploitant et d veloppant de telles activit s Cette interdiction s applique aux membres de l alliance signataires po
60. lliance Principe objectif Certaines des structures qui sont utilis es dans le cadre des alliances comprennent parfois des clauses d agr ment c est dire que le nouvel entrant doit tre agr par les membres les plus anciens Par ailleurs il conviendra d assimiler l entr e d un nouveau membre de l alliance la personne morale qui prendrait le contr le de l un des membres de l alliance Exemple de clause si la structure utilis e par l alliance n en comporte pas de par la loi Le pr sent contrat d alliance est conclu intuitu personae c est dire en raison de la personnalit des membres qui la composent En cons quence ne pourront adh rer au pr sent contrat que les personnes morales qui auront t agr es l unanimit des autres membres de l alliance En cession de contr le du capital de Pun des membres les dispositions de l alin a pr c dent s appliqueront galement 2 8 2 Sortie d un membre de l alliance En pratique il n est pas sain de conserver dans une alliance un minoritaire qui s opposerait toute d cision et qui ne les ex cuterait que contraint et forc Il faut donc que ce minoritaire puisse sortir librement s il est mis en minorit sur des sujets importants soit consult sur des sujets de moindre importance sans avoir la possibilit de quitter l alliance m me s il est en d saccord et qu il ne puisse pas intervenir dans la gestion courante Pour r sumer l
61. modalit s suppl mentaires par rapport au contenu habituel des clauses de confidentialit Un des membres de l alliance peut se faire racheter par le principal concurrent d un autre membre de l alliance Dans cette hypoth se le concurrent a alors connaissance de toutes les informations confidentielles qu il pourra utiliser son profit Il faut donc pr voir une porte de sortie Il est donc g n ralement pr vu que le membre de l alliance qui souhaite c der le d partement concern par l alliance ou qui serait c d doit consentir un droit de pr emption aux autres membres de l alliance GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE Un droit de pr emption est la possibilit pour un des membres de l alliance d acheter en lieu et place du tiers acqu reur Par exemple la soci t ASLO est membre de l alliance JEBE dans le domaine des compl ments alimentaires La soci t ASLO va tre vendue au principal concurrent de l alliance JEBE la soci t ETO La soci t ASLO informe alors les autres membres de l alliance qui en utilisant leur droit de pr emption d cident d acheter en lieu et place de la soci t ETO L alliance se trouve de cette mani re prot g e 2 2 5 Travail effectuer par les entrepreneurs pr alablement la r daction de la clause e D finir les informations confidentielles e D finir leur usage e D finir les personnes habilit es en conna tre 2 2 6 Exemple de
62. nes physiques ou morales sont admises Ainsi tout type d alliance est possible entre soci t s associations ou m me des autres GIE peuvent y adh rer Une soci t civile ou une association r gie par la loi de 1901 peuvent galement adh rer un GIE sous r serve que leur activit rev te un caract re conomique Les personnes physiques ou morales de nationalit trang re peuvent encore en faire partie Les conditions d admission de nouveaux membres sont fix es librement dans le contrat constitutif du groupement art L251 9 du Code de Commerce ou lors d une modification ult rieure de ce contrat Les conditions de retrait d un membre sont galement librement fix es par les membres d faut de mise en place d une proc dure particuli re l unanimit des membres est requise pour chacune des d cisions qui seraient prises Organisation du GIE Comme dans la SAS l organisation du pouvoir au sein du GIE doit tre n goci e entre les membres g Sa souplesse d organisation et de cr ation ainsi que le maintien de l ind pen dance de chacun favorise clairement les alliances Ainsi il peut tre nomm un seul administrateur personne physique ou personne morale ou plusieurs choisi parmi les membres du groupement ou en dehors d eux En outre peuvent tre organis es librement dans les statuts la fixation des conditions particuli res de majorit pour la nomination des organes d admin
63. ns un journal d annonces l gales Objet du GIE L objet d un groupement d int r t conomique peut tre civil par exemple un bureau d tudes commercial ou agricole selon la nature de son activit Bien entendu le caract re civil ou commercial du GIE se d termine partir de l activit r ellement exerc e par celui ci et non pas partir de celle indiqu e dans le contrat Le fait que le GIE soit ou non immatricul au Registre du Commerce ou le fait que ses membres soient ou non des commer ants sont indiff rents CA Paris 28 6 1995 RJDA 10 95 n 1115 Par ailleurs le GIE ne peut avoir pour objet que le prolongement de l activit conomique de ses membres art L 251 1 al 3 du Code de Commerce Sous cette r serve il peut agir dans tous les secteurs de la vie conomique banque armement a rospatial agriculture professions lib rales etc Chacun des membres du GIE conserve ainsi une totale ind pendance dans la conduite de ses affaires Le GIE qui ne respecterait pas ces principes pourrait tre annul et requalifi en soci t de fait avec toutes les cons quences juridiques qui s ensuivent gt Tel a t le cas par exemple d un GIE qui avait t cr en vue d exercer une activit de courtage d assurances alors qu aucun de ses membres n exer ait personnellement une telle activit CA Paris 6 10 1987 Bull Joly 1988 p 86 Le GIE doit avoir galement avoir un but
64. nt le conf re galement une position de puissance Il convient que lors de la conclusion de l alliance chacun p se bien les forces et les faiblesses Or certaines structures permettent une organisation tr s souple du pouvoir C est le cas par exemple des soci t s par actions simplifi es dont les statuts peuvent pr voir par exemple une alternance entre les membres de l alliance sur la formule ann e N membre A ann e N 1 membre B etc C est la raison pour laquelle cette forme de soci t s appara t comme tant sans doute la plus facile pour les alliances Le pouvoir d un actionnaire est galement limit par le droit des minoritaires surtout lorsqu ils ont la minorit de blocage Dans certaines structures tous les membres de l alliance sont solidairement responsables des dettes c est dire qu un cr ancier s il nest pas pay par la structure peut demander l un des membres de l alliance le paiement de la J25 totalit de sa dette libre ce membre de se retourner contres les autres membres pour obtenir le remboursement de ce qu il a pay Si l un des membres de l alliance est insolvable le membre qui a r gl le cr ancier ne pourra jamais recouvrer la quote part de l insolvable C est le cas par exemple des groupements d int r t conomique Dans d autres structures la responsabilit est limit e aux apports C est le cas par exemple des SARL et des soci t s par actions simplifi es
65. ntion de se retirer de l alliance e Les autres membres s engagent alors acqu rir ou faire acqu rir la participation du retrayant dans le d lai de 45 jours compter de la d finition du prix de cession Le fait g n rateur de la d cision est un d saccord sur une des d cisions vis es l article 1 Etablissement d un bilan et d un compte de r sultats de r f rence Afin de permettre la d termination du prix de cession des titres il sera proc d l tablissement d un compte de r sultat et d un bilan arr t au 15 jour pr c dent la demande de retrait par exemple demande de retrait le 15 avril arr t au 31 mars f2 GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE Les frais d tablissement de ce bilan et de ce compte de r sultats seront la charge du retrayant Le cabinet comptable qui tient la comptabilit de l alliance sera charg de l tablissement du bilan et du compte de r sultats Chaque partie pourra faire valider ses comptes ses frais par le conseil qu il souhaiterait Avant de recourir aux dispositions du paragraphe qui suit les parties s engagent rechercher pendant au moins 30 jours une solution amiable Si une des parties au pr sent pacte souhaite contester ce compte de r sultats ou ce bilan elle pourra demander au Pr sident du Tribunal de Commerce de Paris statuant en r f r la nomination d un expert Il appartiendra ce membre de supporter l
66. oir dans la soci t C est la raison pour laquelle la SAS est la formule la plus utilis e pour les allian ces Il existe d s lors autant de mode d organisation du pouvoir que de SAS g GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE Par exemple e Le pr sident de la SAS est d sign par un conseil d administration ce conseil tant lui m me d sign par l assembl e des associ s Les parties l alliance voudront toutes tre membres du conseil afin de peser sur la nomination du pr sident Il est ainsi possible de pr voir qu un actionnaire d signe un nombre pr d fini d administrateurs qui pourra tre proportionnel l importance de sa participation dans la soci t ou de la cat gorie d actions A ou B etc dont il dispose e Le syst me de la pr sidence tournante est galement possible Il s agit de faire d signer le pr sident les ann es N par un groupe d actionnaires et les ann es N 1 par un autre groupe e est encore possible de cr er un comit p dagogique par exemple lorsqu une soci t veut cr er une universit pour dispenser un enseignement dans un domaine professionnel particulier Elle sait que son projet ne pourra r ussir que si elle r ussit f d rer autour d elle les principaux acteurs de la profession syndicats professionnels principales entreprises leader d opinion qui sont soit des anciens chef d entreprises soit des professeurs d universit s La soci t
67. ommercialisation de reproducteurs destin mettre en relation coh rente et adapt e les Vendeurs de reproducteurs Aubrac avec des acheteurs potentiels Il aura galement pour objet de prospecter de nouveaux march s d assurer le suivi commercial des clients et de promouvoir la race Aubrac manifestations d levage visites de cheptels etc Le GIE de cliniques priv es Le GIE club des 15 a t cr le 7 novembre 1991 Il s agit dun groupement d tablissements priv s de sant r partis sur l ensemble du territoire dont la mission consiste la suite la r forme de 1991 d fendre tout la fois l exercice lib ral l approche personnalis e et la technologie avanc e Il regroupe 70 tablissements de toutes les r gions de France repr sentant plus de 6 000 lits d hospitalisation Le GIE Tahiti Tourisme ce GIE a t cr en d cembre 1992 Il est plac sous la tutelle du minist re du tourisme de Polyn sie fran aise Il a pour objet la promotion sous toutes ses formes de la Polyn sie Fran aise et vise au d veloppement de son industrie touristique ainsi qu l am lioration du flux touristique vers le territoire sur le plan r gional national et international ll travaille en partenariat avec les acteurs institutionnels et les industries locales du tourisme Le GIE EUROCIS fond en 1996 est constitu des soci t s Atos Origin EADS Defence amp Security Systems et Steria II comprend un
68. op rative La question s est pos e de savoir si les filiales de membres associ s pouvaient acc der aux services de la coop rative d achat Certains auteurs ont consid r que les filiales de membres n taient pas r ellement des tiers la coop rative et qu une clause des statuts pourrait pr voir leur approvisionnement direct Ils consid rent alors que la relation avec le groupement passe via la soci t m re Cette solution n est toutefois pas consacr e ce jour ni par un texte de loi ni par les juges du fond A l exception des coop ratives de consommation qui sont uniquement com pos es de consommateurs les soci t s tierces la coop rative ne peuvent b n ficier d aucun service propos par les coop ratives aux seuls membres Si les associ s choisissent d tre li s uniquement par les statuts et un r glement int rieur et non pas une relation contractuelle la dur e de leurs relations sera celle de la soci t Les adh rents sont directement b n ficiaires des remises e1 GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE Les coop ratives peuvent s organiser sous plusieurs formes soci tales Par exception aux termes de l article L 124 3 du Code de Commerce les coop ratives d achat de commer ants d taillants compos es uniquement de commer ants d taillants et dont l objet r pond la loi art L124 1 1 du Code de Commerce doivent adopter imp rativement la forme de SA
69. ormations et d finir les informations qui devront tre transmises Exemple de clause La soci t Y d nomination sociale partenaire de la soci t X d nomination sociale s engage transmettre la soci t X d nomination sociale toute information dont elle pourrait avoir connaissance dans le cadre ou l occasion de l ex cution de sa mission telle que e celle relative au march e celle relative aux concurrents e celle relative aux produits e les rumeurs tant sur la soci t ses produits que sur ses salari s Et ce par l interm diaire de ses salari s La soci t Y d nomination sociale s engage notamment utiliser le r seau de partenaires commerciaux Elle s engage donc communiquer l information aux services ou personnes de la soci t X d nomination sociale concern s Dans l hypoth se o l information ne serait pas collect e dans le respect des lois la soci t Y d nomination sociale engage sa propre responsabilit Elle conserve le droit de se retourner contre ses salari s fautifs CRITERES DE CHOIX DE LA STRUCTURE DE L ALLIANCE Certaines personnes croient na vement que d tenir 51 du capital de l alliance leur conf re le pouvoir Il faut cependant savoir que pour tre efficace une majorit juridique n est pas suffisante pour ma triser totalement une personne morale Par exemple la ma trise d une technologie d un savoir faire de la clie
70. ossibilit de fixer librement le montant du capital social gt attention toutefois car l absence de capital social transfert les risques de faillite directement sur les associ s e la n cessit de ne d signer un commissaire aux comptes qu au del de certains seuils gt cette nouvelle disposition supprime l un des freins financiers pour constituer une SAS gt attention toutefois car le commissaire aux comptes devient obligatoire si la SAS est une filiale lorsqu elle exerce un contr le exclusif ou conjoint sur une ou plusieurs soci t s ou est contr l e exclusivement ou conjointement par une ou plusieurs soci t s m res quelles que soient leurs tailles e la possibilit de r mun rer des apports en industrie par des actions Ces apports ne sont toutefois pas pris en compte pour la formation du capital mais les actions attribu es donnent le droit de voter aux d cisions collectives gt cette nouvelle disposition est particuli rement favorable la constitution des alliances puisque l un des partenaires pourra apporter et mettre la disposition des autres associ s ses connaissances techniques son travail ou ses services B e La soci t est obligatoirement repr sent e par son pr sident qui peut n anmoins d l guer ses pouvoirs Doivent tre prises par les associ s statuant collectivement les d cisions suivantes d augmentation d amortissement ou de r duction de capital de
71. otification soit de bonne foi et non faite contretemps C civ art 1872 2 al 1 Enfin en cas de r union en une seule de l ensemble des parts la soci t en participation sera dissoute Les associ s prendront soin de bien informer les cr anciers sociaux de la dissolution de la soci t en participation surtout si elle est ostensible car les associ s resteraient solidaires des dettes gt Par exemple dans un cas o le compte courant d une soci t en participation tait devenu d biteur la suite de retraits effectu s par un des associ s apr s la dissolution les associ s ont t condamn s au paiement solidaire du solde du compte au motif que la banque qui n avait pas t inform e de cette dissolution ignorait que les retraits taient r alis s titre personnel Cass com 8 10 2002 n 1582 RJDA 2 03 n 175 4 5 4 Fiscalit N ayant pas la personnalit morale la soci t en participation ne peut donc tre ni titulaire de cr ances ou de dettes ni propri taire de biens Les associ s ne peuvent par cons quent lui faire d apport que sous forme d apport en jouissance ou en industrie ou encore en apportant des biens une indivision constitu e entre eux gt par exemple il est possible une entreprise d apporter ses droits d auteur en contrepartie l autre associ assure leur gestion et l exploitation des uvres C est toutefois en cas d apport en industrie que le Cod
72. prorata des affaires trait es avec chacun d eux Par ailleurs les coop ratives de commer ants d taillants dont plus de 50 du capital est d tenu par d autres coop ratives de commer ants sont admises d duire en proportion des droits des coop rateurs dans le capital les ristournes vers es ces derniers GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE 4 8 Le pacte contractuel entre soci t s 4 8 1 Objectif utilisations les plus fr quentes Il arrive souvent que des entreprises qui ont des int r ts communs ou qui g rent une filiale commune formalisent leur alliance et leur coop ration par un contrat qui va d terminer les droits et obligations de chacun Cette formalisation peut intervenir entre des entreprises d j associ es au sein de l une des structures tudi es pr c demment ou encore en dehors de toute structure mais dans le seul cadre d un partenariat Ces pactes sont ainsi fr quemment utilis s lorsque deux soci t s pr voient de prendre ensemble une participation financi re sur le long terme au sein d une autre soci t il s agit alors d un pacte d associ s par exemple ou encore dans le cadre d une op ration de financement ponctuelle avec un objet pr cis Toute autre hypoth se peut tre envisag e puisque les relations entre les parties sont contractuelles et d finies par les seules parties en pr sence Ce type d alliance offre une alternative int ressante au droi
73. rave la concurrence et qu il sert dissimuler des pratiques anticoncurrentielles Par exemple gt La Cour d Appel de Paris 05 12 2000 a consid r que constitue une entente illicite l offre group e de syndicats intercommunaux conclue par une convention de groupement momentan d entreprises solidaires la veille de la date limite de remise des offres et qui a pour objet la re conduction de la r partition des march s ant rieurement pr vue Cette offre group e qui n est pas justifi e par des n cessit s techniques ni par la mise en commun des moyens ou par une d marche strat gique com mune des entreprises mais a pour but de tromper le ma tre de l ouvrage Sur la r alit de la collaboration technique des entreprises et l intensit de la concurrence a un effet anticoncurrentiel de limitation de l intensit de la concurrence Il peut tre galement retenu l existence d une entente prohib e du seul fait de la pr sence d une clause d adh sion dans le protocole de groupement 4 4 3 Fiscalit Chaque soci t membre du groupement gardant sa pleine autonomie celles ci sont directement imposable au regard de leur r sultat r alis en cas de b n fice Le GME n ayant pas la personnalit morale et ainsi aucune existence juridique ne per oit aucun revenu et n est donc assujetti aucun imp t GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE 4 5 Les soci t s en participations 4 5
74. roupement d employeurs 77 cr le 30 d cembre 2003 et qui regroupe 54 entreprises et 22 salari s en Seine et Marne Le Groupement d employeurs VENETIS cr en 1997 et qui regroupe 160 entreprises du Morbihan et une centaine de salari s Le Groupement d employeurs PROGRESSIS regroupe 41 entreprises de l Orne du Calvados et de l ouest de l Eure et 25 salari s sur 12 m tiers diff rents Le GME constitu en 2007 entre les soci t s SNCM et CMN pour contrer la soci t CORSICA FERRIES dans le but de remporter un contrat de d l gation de service public sur la p riode 2007 2013 Le GME conjoint constitu en 2001 entre DolphinTelecom unique d tenteur en France d une licence d op rateur mobile d unRPN la norme Tetra et SEE RP Service Electronique Engineering RadioProfessionnelle soci t sp cia lis e dans les r seaux radio et les syst mes sp cifiques pour les routes et les autoroutes Le GME constitu en 2008 entre les soci t s Metrobus et JCDecaux pilot par Metrobus afin de r pondre l appel d offre de la SNCF pour la mise disposition d emplacements du domaine public ferroviaire de la SNCF en vue de leur exploitation des fins publicitaires et de la r alisation d op rations publicitaires pour une dur e de 8 ans fes La SEP constitu e en 2008 50 50 entre Caterpillar Inc et Navistar International Corporation qui saisira les opportunit s mondiales pour la construction de tombereaux
75. s p cuniaires dans la soci t gt Cette alliance occulte ne doit pas toutefois tre utilis e pour d tourner les droits des autres associ s par exemple aboutir une cession d guis e des titres de l associ concern gt Le croupier ne dispose d aucun droit de vote ni d cisionnel au sein de la soci t cible GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE 4 5 3 Terminaison de la soci t en participation La soci t en participation se termine soit la date pr vue dans les statuts soit lorsque son objet est r alis soit encore par d cision des associ s dissolution judiciaire pour justes motifs ou clause statutaire particuli re Il convient toutefois de distinguer la soci t en participation objet civil de celle objet commercial En effet la soci t en participation commerciale peut galement tre dissoute sauf clause contraire des statuts dans les cas suivants gt D c s d un associ mise sous tutelle liquidation judiciaire ou faillite personnelle d un associ ou encore en cas de r vocation de l un des g rants lorsque tous les participants sont g rants ou lorsqu un ou plusieurs participants ont t d sign s comme g rants dans les statuts Lorsque le contrat de soci t en participation est dur e ind termin e sa dissolution peut r sulter tout moment d une notification adress e par l un d eux tous les associ s pourvu que cette n
76. t ou encore des clauses de rupture permettant chacun de se d gager du pacte dans les meilleures conditions Cette liste n est bien s r pas limitative Certains pactes s int ressent pr cis ment la personne du dirigeant qui appara t comme l homme cl de la soci t Il peut ainsi tre pr vu qu en cas de d mission d c s ou licenciement de ce dirigeant les associ s signataires du pacte quittent la soci t la charge pour les autres de racheter leurs participations 4 8 3 Responsabilit et limites La violation fautive du pacte peut entra ner la condamnation du responsable des dommages et int r ts et la r solution judiciaire du pacte Bien entendu les parties li es par cet accord peuvent pr voir des sanctions contractuelles telles qu une clause p nale ou une clause r solutoire de plein droit L ex cution forc e sous certaines conditions peut galement tre obtenue en cas de cession de titres au m pris d un acte de pr f rence ou d un droit de pr emption GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE CONCLUSIONS Les alliances sont tr s courantes dans le monde des affaires et il faut donc ne pas craindre d y recourir pour soit d velopper ses affaires soit faire des conomies On peut ainsi citer e Le GIE Carte bancaire e Le GIE AIRBUS qui a depuis chang de forme Le GIE Infogreffe qui regroupe les diff rents greffes pour leur service t l matique Le G
77. t dans le b timent sous traite de mani re apparente ou occulte un march elle se retrouvera responsable des sommes dues au sous traitant alors qu elle pourra ne pas tre pay e elle m me Elle sera en outre responsable envers le donneur d ordre d ventuelles d faillances techniques ou de malfa ons alors qu elle naura pas r alis les prestations Ce contexte juridique est pesant et souvent intenable pour la PME L alliance sous la forme d un GME permet de r pondre ces probl matiques Ses avantages sont donc substantiels pour les PME qui souhaitent r pondre des appels d offres et assurer des prestations de qualit D GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE AVANTAGES DU GME e Organisation simple et souple e Chaque entreprise conserve son autonomie e Mutualiser les moyens financiers et techniques gt viter des achats ou des locations d engins par les titulaires de march s ne disposant pas d un parc suffisant gt vitera de recourir des concours ext rieurs e Proposer un unique interlocuteur e Partager les risques en le divisant pour chaque march par le nombre de participants Dans la pratique plusieurs GME se sont constitu s et continuent de se constituer gt Le GME constitu par les entreprises EADS MATRA DATAVISION et EADS CIMPA soutenu par AIRBUS a permis d accompagner au niveau international les sous traitants a ronautiques qui souhaitaient participer au
78. t des soci t s et de mani re g n rale l insuffisance de protection l gale des droits des actionnaires minoritaires lorsqu une participation est prise dans une autre soci t L avantage d tablir un tel pacte r side bien entendu dans sa discr tion dans la libert d organiser les relations entre les parties et dans son opposabilit puisque seules les parties signataires sont li es 4 8 2 Fonctionnement Le contenu d un pacte contractuel est tr s vari puisque le principe est ici la libert contractuelle La diversit des clauses s explique selon la complexit des rapports juridiques et financiers mettre en place et l imagination des parties On trouve en g n ral dans les pactes d associ s r guli rement certaines clauses en rapport avec e La gouvernance de la soci t au sein de laquelle une participation serait prise g savoir les modalit s de droit de vote accord unanime ou droit de veto pour des d cisions importantes acquisition immobili re investissement de plus de 50 000 euros etc e La gestion financi re de la soci t par exemple les modalit s de r partition des b n fices les modalit s du droit de souscription en cas d augmentation de capital etc e Le droit de sortie d un associ et contr ler ainsi l actionnariat de la soci t e Le contr le de la cession des titres par exemple un droit de pr emption une clause d agr ment une clause d inali nabili
79. tr le s appr cie au regard des dispositions de l article L 233 3 du Code de Commerce il peut donc tre direct ou indirect e Le changement de contr le peut r sulter de n importe quelle situation cession apport fusion augmentation ou r duction du capital modification du contr le du principal associ s il s agit d une personne morale etc e La SAS et les membres de l alliance doivent tre inform s sans d lai cela d s que la modification du contr le est intervenue La SAS peut d cider dans les conditions fix es par les statuts de suspendre l exercice des droits non p cuniaires de cet associ et de l exclure de la SAS e L exclusion d un associ de la SAS L efficacit de la clause d exclusion d pend du soin apport sa r daction gt Par exemple la clause pr voyant l exclusion d un associ qui n a pas inform la soci t en cas de changement de son contr le ne fait que sanctionner le non respect de la proc dure d information et ne permet pas d exclure un associ dont le contr le a t modifi et qui a respect cette proc dure Cass com 29 1 2008 n 07 10 797 D autres hypoth ses d exclusion peuvent tre pr vues e Les statuts peuvent pr voir qu un associ peut tre tenu de c der ses actions e Les statuts peuvent galement pr voir la suspension des droits non p cuniaires de cet associ tant que celui ci n a pas proc d cette cession La vali
80. ur toute la dur e du pr sent pacte et pour une dur e de X ann es apr s son expiration pour quelque cause que ce soit les membres s engageant en outre sp cifiquement pour cette seconde p riode ne pas d marcher activement les clients de l un des membres de l alliance et ou l alliance et ne pas d baucher leurs salari s et employ s Les engagements des parties aux termes du pr sent article s entendent de toute action directe ou indirecte personnellement ou par personne interpos e pour leur propre compte ou celui d un tiers La clause de non concurrence appliqu e aux partenaires conomiques soul ve une question relative l implication des salari s du partenaire concern par l engagement Sont ils engag s par les contrats conclus en leur nom par la soci t En principe la r ponse est non Il est cependant impossible de lister dans le contrat l ensemble des salari s On envisage alors que la soci t se porte garant du respect de la non concurrence qu elle signe Elle peut notamment veiller faire signer un engagement identique ses salari s On utilise la technique de la promesse de porte fort Compte tenu des relations entre la soci t X d nomination sociale et la soci t Y d nomination sociale la soci t Y d nomination sociale a sign une f2 GUIDE PRATIQUE ASPECTS JURIDIQUES D UNE ALLIANCE clause de non concurrence au b n fice de la soci t X d nominat

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