2.05.2104 Question parlementaire no 226 de Josée
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1. j aimerais poser les questions suivantes Monsieur le Ministre Monsieur le Ministre n estime t il pas que ces informations de premi re importance aussi bien pour les l ves qui seraient malheureusement concern s que pour les enseignant e s de ces l ves doivent tre claires et permettre le moins d interpr tation possible Envisagez vous de compl ter les informations v hicul es dans la note Le signalement par d autres moyens Si oui lesquels et dans quels d lais Veuillez agr er Monsieur le Pr sident l expression de mes salutations les meilleures du Jos e Lorsch D put e LE GOUVERNEMENT DU GRAND DUCH DE LUXEMBOURG Minist re de la Justice Luxembourg le 2 mai 2014 Monsieur le Ministre aux Relations avec le Parlement LUXEMBOURG CHAMBRE DES D PUT S Entree le le 02 MAI 2014 Concerne Question parlementaire n 226 du 17 avril 2014 de Madame la D put e Jos e Lorsch Monsieur le Ministre Je vous prie de trouver en annexe la r ponse de mon d partement la question parlementaire sous rubrique Veuillez agr er Monsieur le Ministre l expression de ma consid ration distingu e We F lix BRAZ Ministre de la Justice Annexe R ponse du Ministre de la Justice la question parlementaire n 226 D but 2013 les Parquets de Luxembourg et de Diekirch ont labor ensemble avec des repr sentants des inspecteurs d arrondissement de2. Monsieur Mars di Bartolomeo Pr sident de la Chambre des D put e s Luxembourg CHAMBRE DES D PUT S Entr e le 17 AVR 2014 Monsieur le Pr sident Luxembourg le 17 avril 2014 Par la pr sente et conform ment notre r glement interne je me permets de poser une question parlementaire Monsieur le Ministre de la Justice Fin janvier 2014 une note intitul e Le signalement tablie par les parquets de Luxembourg et Diekirch en collaboration avec les inspecteurs d arrondissement de l cole fondamentale a t transmise aux enseignants de l cole fondamentale Cette note traite de l interpr tation donner certaines dispositions de la loi du 10 ao t 1992 relative la protection de la jeunesse l article 23 du Code d instruction criminelle obligation faite aux fonctionnaires et autres de renseigner le procureur d tat sur diverses infractions dont ils auraient connaissance l article 410 1 du Code p nal non assistance personne en danger et l article 140 du Code p nal entrave la justice et assiste les enseignantes et enseignants confront s une situation susceptible de relever de ces articles de loi Selon mes informations certains enseignant e s se sentent n anmoins insuffisamment ou mal inform e s par cette note et ont le cas ch ant des doutes sur l attitude adopter dans l int r t des enfants concern s voire dans leur propre int r t Dans ce contexte
3. l cole fondamentale une note sur la proc dure suivre en cas de suspicion de maltraitance d enfants intitul e le signalement La finalit de cette note tait de rappeler la notion de l enfant en danger au sens de l article 7 de la loi du 10 ao t 1992 relative la protection de la jeunesse et de permettre ainsi la d tection la plus pr coce possible des enfants en danger afin de leur apporter l aide dont ils ont besoin L autre finalit de la note tait d tablir un contact direct entre les enseignants et les membres des parquets afin d encourager les enseignants en cas de doute de se concerter avec les substituts en charge de la protection de la jeunesse sur les enfants signaler et de leur permettre ainsi de se mettre autant que possible l abri de poursuites judiciaires titre personnel au regard des dispositions diverses du Code p nal non assistance personne en danger entrave la justice Il semblait important pour tous les intervenants de rappeler les textes l gaux applicables de donner des informations aussi pr cises que possibles sur des situations dans lesquelles un signalement s impose ainsi que de fournir les coordonn es des personnes de contact notamment au niveau des Parquets comp tents en la mati re Cette note explique concr tement quelles donn es doivent comporter un signalement et relate la suite de la proc dure tant au niveau de la Police Grand Ducale qu au niveau du Parquet voire du Trib
4. n de ce groupe de travail aura lieu le 19 mai 2014
5. que enfant tant unique C est pr cis ment la raison pour laquelle les membres des Parquets ont insist sur la possibilit de les contacter directement afin de permettre aux enseignants de se concerter avec un magistrat comp tent sur la marche suivre dans une situation concr te Quant la deuxi me question il y a lieu de soulever que cette note a t tablie par les deux Parquets ainsi que plusieurs inspecteurs d arrondissement de l cole fondamentale Le Minist re de la Justice n est pas intervenu dans l laboration de cette note et ne peut par cons quent pas la compl ter Par contre un groupe de travail interminist riel avec la participation de l Alupse Asbl PORK Ombuds Comit fir d Rechter vum Kand et les deux parquets a t cr et s est r uni pour la premi re fois le 30 avril 2014 afin de revoir une brochure dit e il y a plusieurs ann es par le Minist re de la Famille de la Solidarit sociale et de la Jeunesse intitul e Les abus sexuels enfants Note d informations n 1 du comit ad hoc Droits de l enfant le signalement d un doute d abus sexuel sur un mineur destination des professionnels des secteurs de l ducation et de l assistance sociale Ce groupe s est notamment donn comme mission d tablir des proc dures applicables non seulement aux professionnels qui encadrent des mineurs mais tout citoyen confront des mineurs victimes de maltraitance La prochaine r unio
6. tions qui les exposent la prostitution la mendicit au vagabondage ou la criminalit ou dont la sant physique ou mentale l ducation ou le d veloppement social ou moral se trouvent compromis t l phone des unit s de la Police Grand Ducale comp tentes en la mati re sont num r s la fin de la note A la suite de ces r unions bon nombre d enseignants ont d ailleurs profit de la possibilit de contacter directement un substitut comp tent en la mati re Une nouvelle r union entre les deux Parquets ainsi que le coll ge des inspecteurs d arrondissement de l coie fondamentale est pr vue avant la fin de l ann e scolaire 2013 14 afin de faire le point sur les probl mes et ou questions ventuelles qui auraient surgi en mati re de signalement de mineurs en danger suite la communication de la note Quant la premi re question pos e par Madame la D put e Jos e LORSCHE il y a lieu de rappeler que cette note est uniquement destin e aux enseignants et aux adultes encadrant des mineurs dans le secteur ducatif La note intitul e le signalement n est qu un rappel des textes l gislatif applicables et fournit un mode d emploi concret quant aux modalit s pratiques en vue d un signalement aux autorit s judiciaires La note fournit certes un certain nombre d informations mais il est videmment impossible de pr voir des instructions pr cises pour chaque hypoth se envisageable le cas de cha
7. unal de la Jeunesse cette fin la note sur le signalement tait accompagn e par une note explicative sur le fonctionnement et les missions tant du Parquet Protection de la Jeunesse que du Tribunal de la Jeunesse Cette note a t pr sent e le 9 juillet 2013 par des repr sentants tant du Parquet de Luxembourg que du Procureur de Diekirch au sein du coll ge des inspecteurs d arrondissement de l cole fondamentale r unissant ainsi tous les inspecteurs du pays la demande de ces inspecteurs cette note a ensuite t expliqu e en d tail lors de plusieurs r unions entre des repr sentants du Parquet Protection de la Jeunesse et des Pr sidents d Ecoles en pr sence de leur inspecteur respectif L objectif tait de mettre les Pr sidents d Ecoles en mesure de jouer un r le de multiplicateur et de former par la suite les enseignants sur le terrain Une grande importance a t accord e au dialogue et les diff rents membres des Parquets ont insist sur la possibilit de les contacter personnellement en cas de question suppl mentaire Par cons quent une liste comportant les noms num ros de t l phone directs et adresses email de tous les membres des Parquets qui s occupent de la protection de la jeunesse ainsi que les num ros de Les mineurs qui se soustraient habituellement l obligation scolaire qui se livrent la d bauche qui cherchent leurs ressources dans le jeu dans les trafics dans des occupa
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