Home

note de synthèse - Ministère de l`économie, des finances et de l

1. Produits m nagers non rechargeables fromage en portion individuelle produits vendus par toutes petites quantit s Ces types de conditionnement qui multiplient les emballages prolif rent Pourtant dans de nombreux cas nous pouvons privil gier des contenances plus grandes utiliser des contenants r utilisables bo tes go ter pour les enfants pour produire moins de d chets et conomiser les mati res premi res n cessaires la fabrication des emballages Nous conomiserons aussi de l argent viter le gaspillage alimentaire On trouve dans nos poubelles 7 kg par an et par habitant de produits alimentaires non consomm s encore emball s et 13 kg de restes de fruits et l gumes ab m s et non consomm s Acheter la quantit juste choisir le produit qu on est s r d utiliser il n est pas inutile de rappeler de telles vidences Voici quelques conseils pour faire ses courses faites le point sur ce qui reste dans votre r frig rateur et une liste des achats n cessaires avant de partir faire vos courses en magasin attention aux produits vendus en lots Aurez vous le temps de manger tout cela V rifiez bien les dates de p remption Bien choisir les produits pour moins jeter Choisir des produits durables et r parables Un meuble un t l viseur un ordinateur Ces achats sont loin d tre anodins pour notre budget Et pourtant nous pr occupons nous vraiment de la dur e de vie de ces quipe
2. ES ABIX14VI EM Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE CONCOURS EXTERNE DES 22 23 ET 24 JANVIER 2014 POUR L EMPLOI D INSPECTEUR DES DOUANES ET DROITS INDIRECTS PREUVE CRITE D ADMISSIBILIT N 1 DUR E 4 HEURES COEFFICIENT 6 R DACTION D UNE NOTE DE SYNTH SE A PARTIR D UN DOSSIER RELATIF AUX QUESTIONS CONOMIQUES FINANCI RES ET SOCIALES A partir des documents suivants vous r digerez une note d environ 4 pages consacr e la gestion des d chets AVERTISSEMENTS IMPORTANTS L usage de tout mat riel autre que le mat riel usuel d criture et de tout document autre que le support fourni est interdit Toute fraude ou tentative de fraude constat e par la commission de surveillance entra nera l exclusion du concours Veillez bien indiquer sur votre copie le nombre d intercalaires utilis s la copie double n est pas d compt e Il vous est interdit de quitter d finitivement la salle d examen avant le terme de la premi re heure Le pr sent document comporte 41 pages num rot es MINIST RE DE L CONOMIE ET DES FINANCES Page 1 sur 41 Tournez la page SVP Liste des documents Document 1 Le recyclage en France Bilan de l ADEME Publication annuelle 2012 Document 2 La poule nouvelle star du recyclage Judith Duportail 04 09 2013 http www lefigaro fr Document 3 Vide ta poubelle Un tri s lectif pour un re
3. d un encadrement sp cifique de leur mise en oeuvre sera tudi e Le d veloppement de la m thanisation sera int gr dans la planification d partementale dans un cadre r glementaire r nov 4 R former la planification et traiter efficacement la part r siduelle des d chets La planification de la gestion des d chets commencer par ceux des m nages permet de d cliner dans les territoires les politiques communautaires et nationales et d assurer le suivi des objectifs fix s Les flux stock s et incin r s doivent diminuer de 15 l horizon 2012 Quelles que soient les performances obtenues en termes de pr vention et de recyclage il reste des d chets r siduels liminer Mettre en place des unit s de traitement adapt es la prise en charge de cette fraction de d chets fait aussi partie de la mission de service public des collectivit s responsables de la gestion de ces d chets et comporte des enjeux environnementaux et sanitaires primordiaux Objectif R viser et r former les plans de gestion des d chets conform ment la directive europ enne du 19 novembre 2008 sur les d chets Ces plans constituent les feuilles de route des projets mener dans chaque d partement Le plan d actions et ses d clinaisons dans les territoires ont donc pour objectif de pr venir une p nurie de moyens de traitement et d organiser leur compl mentarit en veillant ne pas entrer en conflit avec les objectifs de pr
4. Dans le cadre de la responsabilit largie des producteurs les producteurs d EEE m nagers sont responsables de l enl vement et du traitement des DEEE m nagers collect s s lectivement sur le territoire national y compris dans les d partements d outre mer DOM et dans les collectivit s d outre mer COM pour lesquelles la r glementation nationale s applique Ils peuvent remplir ces obligations soit en cr ant des syst mes individuels approuv s par les pouvoirs publics pour les d chets issus de leurs propres quipements soit en adh rant l un des organismes collectifs agr s par les pouvoirs publics au prorata des quantit s d quipements qu ils mettent sur le march en application de l arr t du 6 d cembre 2005 A ce jour les producteurs d EEE m nagers ont choisi de se regrouper au travers de quatre co organismes r agr s pour la p riode 2010 2014 par arr t s du 23 d cembre 2009 avec un nouveau cahier des charges d finissant leurs obligations il s agit d Ecologic g n raliste d Eco syst mes g n raliste d ERP g n raliste et de R cylum sp cifique aux lampes arr t du 13 juillet 2006 Dans cette fili re multipartite ces co organismes sont eux m mes regroup s au sein d un organisme coordonnateur OCAD3E galement r agr pour cinq ans par arr t du 23 d cembre 2009 avec un nouveau cahier des charges Les dispositions relatives aux obligations des produc
5. ampoule verre fum Comme son nom l indique cette cat gorie regroupe les diff rents types de d chets dont le traitement est encore d licat g rer et dont les cons quences sont n fastes pour l environnement Page 13 sur 41 Tournez la page SVP Les Produits Caract ristiques Qu est ce qu on en fait Ou alors Produit le plus On ne les jette surtout pas On change piles polluant des ordures dans la poubelle jetables contre m nag res piles On le d pose dans une rechargeables Les piles M taux lourds et toxiques Tr s polluants et pas recyclables Les Produits phytosanitaires Pollution de l air de l eau et Les Peintures augmentation des et Solvants gaz effet de serre d chetterie la mairie ou dans un point de collecte type supermarch ou commer ant volontaire On ne jette pas dans l vier le On pr pare soi caniveau ou le foss m me ses engrais naturels On les remet la d chetterie dans un flacon ferm On ne jette rien dans les On choisit des toilettes ou le jardin coproduits On emporte la d chetterie dans un flacon ferm Les Encombrants direction la dechetterie Il s agit de ces objets lourds et volumineux qui ne tiennent pas dans la poubelle Souvent de l lectrom nager ils contiennent des m taux lourds comme l amiante le plomb le mercure et autres r jouissances pour l environnement Leur destruction est assez probl matique Chaque a
6. enne du 19 Page 37 sur 41 Tournez la page SVP novembre 2008 sur les d chets Ce statut facilite les changes et donne une meilleure image sur le march Il pose n anmoins des questions sur le risque environnemental et sanitaire du fait des sp cificit s des substances ou objets recycl s inh rentes leurs utilisations pr c dentes Les d chets candidats la sortie du statut de d chets sont en premier lieu les m taux les plastiques les papiers cartons les textiles et le verre La France est particuli rement impliqu e au niveau communautaire Fili res de responsabilit largie du producteur et co organismes Le principe de ces fili res est le suivant les fabricants nationaux les importateurs de produits et les distributeurs s agissant des produits de leurs propres marques doivent prendre en charge la collecte s lective puis le recyclage ou le traitement des d chets issus de ces produits Ils peuvent assumer leur responsabilit de mani re individuelle ou collective dans le cadre d un co organisme Dans ce dernier cas ils adh rent une soci t agr e par les pouvoirs publics laquelle ils versent une contribution financi re Cette contribution est ensuite revers e aux collectivit s locales ou aux prestataires de collecte et de traitement des d chets concern s Les projets d installations destin es au recyclage quipements de collecte s parative centres de tri industriels nouvelle
7. l dans des groupes lectrog nes adapt s http energie edf com Page 41 sur 41 Tournez la page SVP
8. r v le d faillant la recherche porte sur la responsabilit des clients de la soci t D but 2008 l application de ces d marches par les pr fectures ainsi que l engagement de la soci t Aliapur de reprendre volontairement 30 000 tonnes de pneumatiques usag s ont permis l vacuation de pr s de la moiti de ces stocks plus de 100 000 tonnes Pour permettre l vacuation des d p ts pour lesquels les recherches en responsabilit n ont pu aboutir les professionnels du secteur ont sign le 20 f vrier 2008 sous l gide du minist re en charge de l Ecologie et avec le soutien de l association Robin des Bois un accord volontaire par lequel ils s engagent organiser et financer avec le concours de l Etat l limination de ces d p ts L association Recyvalor association pour la r sorption des stocks historiques de pneumatiques usag s a t cr e cet effet Cet accord permettra l vacuation d environ 60 000 tonnes de pneumatiques usag s r parties sur 61 sites Pour des raisons d ordre notamment technique li es au risque de saturation des d bouch s existants pour la valorisation de ces d chets l vacuation des stocks restants devra intervenir de mani re progressive sur une p riode totale estim e 6 ans La liste des sites qui feront l objet d une vacuation en 2008 a t tablie en prenant notamment en compte l importance du risque sanitaire et environnemental que p
9. s lective orientation vers les fili res adapt es d ch teries adapt es pour les artisans du secteur du BTP L obligation d un diagnostic pr alablement aux travaux de d construction et de r habilitation des b timents constitue un levier important pour favoriser le recyclage des d chets La r forme des plans de gestion de d chets du BTP rendus d sormais obligatoires permettra une meilleure mise en r seau des sites de tri et de recyclage Les aides apport es certains projets et leur acceptabilit locale viendront en compl ment La concertation l observation et le suivi seront renforc s tant l chelle des territoires qu celle du Conseil national des d chets Une attention particuli re sera port e des flux de d chets sp cifiques en particulier ceux qui sont utilis s en technique routi re afin de garantir des utilisations conformes aux exigences de haut niveau de pr servation de l environnement et de la sant humaine La politique des d chets est sans doute plus que beaucoup d autres l affaire de tous pouvoirs publics acteurs conomiques associations et citoyens peuvent par leur action de tous les jours jouer un r le d terminant dans toutes les tapes de la gestion des d chets Le plan d action 2009 2012 offre les moyens d une politique globale et coh rente permettant de limiter les nuisances sanitaires et environnementales li es l limination traditionnelle des d chets Il con
10. t ALIAPUR par les manufacturiers et les principaux producteurs qui repr sente environ 85 des pneumatiques mis sur le march le GIE France Recyclage Pneumatiques par les autres producteurs la soci t Coprec et la R union l AVPUR Association de valorisation des pneumatiques usag s de la R union En Guadeloupe et en Martinique l association TDA Traitement des d chets automobiles est galement en charge de cette fili re L implication des producteurs permet d assurer un traitement des pneumatiques usag s dans des Page 31 sur 41 Tournez la page SVP conditions satisfaisantes arr t de la constitution de stocks et une valorisation et un recyclage efficaces des pneumatiques d autant plus que les d bouch s se multiplient En effet les pneumatiques usag s peuvent notamment tre rechap s en vue de r emploi servir apr s granulation par broyage fin fabriquer des rev tements pour les pistes d athl tisme les pelouses artificielles les man ges de centres questres ou encore constituer des murs anti avalanches ou des tapis ferroviaires Les stocks constitu s avant la mise en place de la fili re Le dispositif REP ne couvre pas les 114 stocks constitu s avant la mise en place de la fili re sources de nuisances tant sur le plan environnemental que sur celui de la s curit La r sorption de ces stocks passe en premier lieu par la recherche de la responsabilit de l exploitant Si celui ci se
11. voir des solutions qui facilitent le d montage et promouvoir l utilisation de mat riaux recycl s Les Etats membres doivent en outre prendre les mesures n cessaires pour que la remise d un v hicule une installation de traitement s effectue sans aucun frais pour le dernier d tenteur Les constructeurs ou importateurs professionnels de v hicules dans un Etat membre doivent le cas ch ant supporter la totalit ou une partie significative des co ts de mise en oeuvre de cette mesure La directive fixe des objectifs chiffr s atteindre au plus tard le ler janvier 2015 un taux minimum de r utilisation et de recyclage de 85 en masse du VHU un taux minimum de r utilisation et de valorisation de 95 en masse du VHU Les dispositions r glementaires transposant cette directive europ enne visent garantir un stockage et un traitement des VHU dans de bonnes conditions environnementales ainsi qu une tra abilit de chaque v hicule jusqu sa destruction finale Pour ce faire il pr voit que les VHU ne peuvent tre remis par leur d tenteur qu un d molisseur agr ou un broyeur agr Par ailleurs aucun frais n est exig au d tenteur d un v hicule hors d usage pourvu que ce v hicule arrive complet sur le site du professionnel agr Depuis le 24 mai 2006 seuls les exploitants ayant obtenu cet agr ment peuvent remettre les certificats permettant l annulation de l immatriculation d
12. 2012 partir des donn es 2010 Publication annuelle Page 10 sur 41 Tournez la page SVP DOCUMENT 2 LA POULE NOUVELLE STAR DU RECYCLAGE Mangeur de d chets et pourvoyeur d ufs frais le gallinac s duit de plus en plus de Fran ais L Ademe r alise m me des distributions destination des particuliers Pas de poule pour les retardataires Vendredi Saint Valery sur Somme en Picardie plus de 500 poules seront distribu es contre un euro aux riverains pr alablement inscrits aupr s de la mairie Nous en avons d j distribu 250 au mois de juillet mais le succ s a t tel que nous renouvelons l op ration explique Laurent Leblond du service environnement de la communaut de communes de Saint Valery sur Somme Cette distribution de poules est organis e en partenariat avec l Agence de l environnement et de la ma trise d nergie Ademe Les poules sont tr s friandes de restes pluchures de fruits et l gumes salades pain dur cro tes de fromage coquilles d ufs et d hu tres broy es etc Elles peuvent avaler jusqu 150 kilos de restes par an et l Ademe parie sur le fait qu terme elles pourront all ger la production de d chets des Fran ais chacun produisant en effet 360 kilos d ordures tous les ans Nous faisons signer un contrat aux personnes adoptant des poules pour qu elles s engagent bien les traiter et nous les distribuons toujours par deux car toutes seules les poules s ennuie
13. Les achats de produits d occasion en plein d veloppement 7 Fran ais sur 10 affirment aujourd hui avoir d j achet des produits d occasion Toutes les cat gories sociales ach tent des produits d occasion 79 des cadres sup rieurs 74 des employ s et 73 des ouvriers disent avoir d j achet des produits d occasion Les produits d occasion sont plus faciles trouver avec la multiplication de vide greniers l implantation d enseignes sp cialis es et l essor d internet Si le prix reste la principale motivation de l achat d occasion pour 64 des r pondants l enqu te rel ve une l g re augmentation de la perception des Page 19 sur 41 Tournez la page SVP avantages environnementaux et sociaux du r emploi Composter les d chets organiques Les d chets de cuisine et de jardin peuvent tre valoris s en fabriquant du compost Il n est pas toujours n cessaire de disposer d un jardin des exp riences de compostage en pied d immeuble ou dans les quartiers se d veloppent Tout en r duisant la production d ordures m nag res collecter on peut disposer ainsi d un amendement de qualit et gratuit Pratiquement tous les r sidus organiques peuvent tre valoris s par compostage Les tontes de pelouses les feuilles les tailles broy es peuvent tre utilis es en paillage Ceux qui ne peuvent ou ne souhaitent pas composter chez eux peuvent d poser leurs d chets de jardin dans des in
14. TGAP Taxe g n rale sur les activit s polluantes VHU V hicules hors d usage VRD Voirie r seau divers L ADEME EN BREF L Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie ADEME participe la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l environnement de l nergie et du d veloppement durable Afin de leur permettre de progresser dans leur d marche environnementale l agence met disposition des entreprises des collectivit s locales des pouvoirs publics et du grand public ses capacit s d expertise et de conseil Elle aide en outre au financement de projets de la recherche la mise en oeuvre et ce dans les domaines suivants la gestion des d chets la pr servation des sols l efficacit nerg tique et les nergies renouvelables la qualit de l air et la lutte contre le bruit L ADEME est un tablissement public sous la tutelle du minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie et du minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche L ADEME tient jour et diffuse annuellement depuis 2002 le Bilan du recyclage document de r f rence pr sentant la situation de l ann e et les volutions du recyclage en France de divers flux de mati res m taux ferreux et non ferreux papiers cartons verre et plastiques Les donn es et analyses portent sur une p riode glissante de 10 ann es Bilan recyclage efjectu par l ADEME en
15. des contributions 418 millions d euros pr visionnel de 640 millions d euros lors de l atteinte d un taux de recyclage mati re et organique de 75 soit la moiti des contributions de l ensemble des fili res REP Gisement des d chets d emballages m nagers 4 7 millions de tonnes de d chets __ Tonnages des d chets recycl s 3 millions de tonnes Taux de recyclage 63 3 Tonnages des d chets valoris s nergiquement 850 000 tonnes Taux de prise en charge moyen des co ts de la gestion des d chets d emballages m nagers par les co organismes 59 3 D chets d quipements lectriques et lectroniques DEEE Contexte et enjeux Les quipements lectriques et lectroniques EEE constituent un march en forte croissance avec une augmentation des ventes de l ordre de 3 5 chaque ann e Sym triquement les DEEE forment le flux de d chets qui conna t la plus forte croissance entre 2 et 3 chaque ann e Or ces quipements contiennent souvent des substances ou composants dangereux pour l environnement piles et accumulateurs gaz effet de serre tubes cathodiques composants contenant du mercure condensateurs pouvant contenir des PCB Par ailleurs ils pr sentent un fort potentiel de recyclage des mat riaux qui les composent m taux ferreux et non ferreux m taux rares verre plastiques Ces enjeux environnementaux ont justifi la mise en place d une fili re de
16. et collectivit s industriels associations et citoyens Pour parvenir r duire la masse de d chets trois principes fondamentaux bien trier mieux acheter limiter le gaspillage Voici quelques bons r flexes acqu rir pour limiter le volume des ordures A vous d en inventer d autres Le tri s lectif en bref Le tri s lectif concerne trois cat gories de d chets les d chets m nagers les d chets dangereux et les encombrants Certains sont recyclables d autres non Depuis une dizaine d ann es le tri s lectif des mati res recyclables s est impos dans les foyers 90 des fran ais sont en mesure de trier leurs emballages Toutefois 1l reste de nombreux d chets qui doivent tre br l s ou stock s et dont le traitement a des incidences nocives sur l environnement Afin d optimiser le travail de recyclage des industriels 1l est imp ratif de jeter les ordures au bon endroit et dans de bonnes conditions afin de ne pas contaminer tout le lot de d chets Les d chets facilement recyclables Par facilement recyclable il est entendu les produits d usage courant qui il est aujourd hui possible d offrir une deuxi me vie A condition qu ils soient tri s et jet s correctement Explications Page 12 sur 41 Tournez la page SVP Les Mati res Plastique Acier et l aluminium Papier Verre D chets organiques Caract ristiques On trie 10 du total des ordures m nag res sau
17. gestion sp cifique de ces d chets fond e sur le principe de responsabilit largie des producteurs de ces quipements Ainsi la fili re de collecte et de recyclage des DEEE est op rationnelle en France depuis le 22 juillet 2005 pour les DEEE professionnels et depuis le 15 novembre 2006 pour les DEEE m nagers R glementation et organisation de la fili re La directive 2002 96 CE du 27 janvier 2003 relative aux d chets d quipements lectriques et lectroniques et la directive 2002 95 CE du 27 janvier 2003 relative aux substances dangereuses contenues dans ces quipements d finissent les conditions de mise sur le march des EEE ainsi que le cadre de la gestion des DEFE Elles instaurent les grands principes suivants la couverture de l ensemble des quipements lectriques ou lectroniques relevant de dix cat gories avec une distinction entre quipements m nagers et professionnels e l interdiction d utilisation de six substances dangereuses dans les EEE sauf d rogation expresse pour certaines applications pour lesquelles la substitution de ces substances est techniquement impossible ce stade la collecte s lective des DEEE avec un objectif de collecte minimum des DEEE m nagers de 4kg par habitant et par an le traitement s lectif syst matique des substances et composants dangereux contenus dans les EEE et l atteinte d objectifs de r utilisation recyclage et de valorisation des DEEE e la r
18. optique PLASTIQUES Le taux d utilisation de MPR en France est pass de 4 5 en 2007 5 3 en 2010 Au cours de la m me p riode la consommation totale de mati res plastiques par les transformateurs a diminu de 11 7 le tonnage de mati res plastiques r g n r es utilis par les transformateurs a augment de 5 1 et la collecte des d chets plastiques a r gress de 11 5 principalement sous l effet de la diminution de la collecte d emballages industriels l industrie fran aise ayant t particuli rement impact e par la crise conomique de 2009 Au cours des 10 derni res ann es le taux de r utilisation des plastiques r g n r s a vari entre 4 5 et 6 Ce faible taux s explique en grande partie par les difficult s intrins ques au recyclage des plastiques li es aux caract ristiques de ces mat riaux faible densit grande dispersion dans les usages et grandes vari t s de polym res et de grades Le recyclage des plastiques porte aujourd hui majoritairement sur les emballages plastiques m nagers et non m nagers dont le taux de recyclage par rapport au gisement est de 22 3 en 2010 Page 8 sur 41 Tournez la page SVP Toutefois la mont e en puissance de la collecte et de la valorisation des plastiques issus des d chets d quipements lectriques et lectroniques des v hicules hors d usage et des d chets du b timent vont permettre d augmenter les quantit s de mati re disponi
19. par les fabricants nous viterons les surconsommations et limiterons les impacts sur Page 18 sur 41 Tournez la page SVP l environnement Soulager nos bo tes aux lettres de la publicit Chaque ann e nous recevons environ 24 kg de publicit non adress e par foyer Si vous ne lisez pas ces imprim s publicitaires vous pouvez facilement exprimer votre souhait de ne plus les recevoir Il vous suffit d afficher sur votre bo te pas de publicit Utiliser moins de piles Quand ils existent achetons de pr f rence des produits sans pile comme les calculatrices cellules solaires Sinon utilisons des accumulateurs rechargeables surtout pour des usages intensifs radio MP3 la maison branchons nos appareils sur le secteur Cela fera autant de produits polluants qui ne seront pas traiter et nous viterons de consommer des ressources naturelles rares Limiter la consommation de papier Au bureau comme la maison n imprimons que les documents dont nous avons r ellement besoin Imprimons nos feuilles recto verso ou utilisons le verso comme brouillon Entretenir r parer r utiliser Entre 16 et 20 kg d quipements lectriques ou lectroniques r frig rateurs t l phones ordinateurs etc c est ce que jette en moyenne chaque habitant en une ann e Pourtant certains pourraient tre r par s Un entretien r gulier permet de prolonger leur vie Souvent il ne s agit que de changer un join
20. producteurs d quipements professionnels taient inscrits au registre des producteurs tenu par l ADEME e Mises sur le march d EEE m nagers et professionnels environ 600 millions d quipements chaque ann e soit plus de 1 6 millions de tonnes 25 kg habitant an e Gisement de DEEE m nagers estim entre 16 et 20 kg habitant an e Collecte de DEEE m nagers 417 000 tonnes en 2010 soit 6 5 kg habitant an la France ayant atteint d s 2008 l objectif de 4 kg habitant an tabli par la directive DEEE e Points de collecte des DEEE m nagers pr s de 3 900 points en collectivit s territoriales soit 59 millions d habitants couverts et plus de 19 500 points en distribution en 2010 Traitement des DEEE m nagers 408 000 tonnes en 2010 dont 80 ont t recycl es et 11 confi es des structures en vue de leur r utilisation la France a atteint les objectifs tablis par la directive pour toutes les cat gories d quipements Eco contributions pour les DEEE m nagers 197 millions d euros en 2010 V hicules Hors d Usage VHU Contexte et enjeux La directive europ enne 2000 53 CE du 18 septembre 2000 relative aux v hicules hors d usage instaure des enjeux majeurs d un point de vue environnemental Elle doit conduire concevoir des Page 30 sur 41 Tournez la page SVP v hicules davantage susceptibles d tre valoris s r duire l utilisation de substances dangereuses pr
21. production d ordures m nag res et assimil es par habitant sur les cinq prochaines ann es porter le taux de recyclage mati re et organique des d chets m nagers et assimil s 35 en 2012 et 45 en 2015 Ce taux est fix 75 d s 2012 pour les d chets des entreprises et pour les emballages m nagers diminuer de 15 les quantit s partant l incin ration ou au stockage Ces objectifs sont ambitieux mais r alisables gr ce l implication de tous les partenaires concern s tat collectivit s locales acteurs conomiques professionnels du recyclage et du traitement associations environnementales et de consommateurs citoyens Le Conseil national des d chets r nov pour associer au mieux l ensemble de ces acteurs assurera le suivi des mesures engag es Cette concertation trouvera son quivalent au plan local Le plan constitue un enjeu fort pour les territoires d clin dans les plans locaux de gestion des d chets avec une attention particuli re sur l volution des capacit s de traitement l horizon 2015 il existe en effet un risque de perte d autonomie de certains territoires du fait de la fermeture programm e de plusieurs installations L implantation de nouvelles installations ou l extension limit e d installations existantes doit y tre recherch e ajust e au plus pr s des besoins en conformit avec les objectifs nationaux Le traitement par chaque territoire de ses d ch
22. res sp cifiques Cette disposition a t transpos e l article L 541 4 3 du Code de l environnement Ces crit res peuvent tre adopt s au niveau communautaire Ainsi le r glement 333 2011 sur les ferrailles et l aluminium est entr en vigueur le 9 octobre 2011 Les autres flux de d chets l tude au niveau europ en sont verre papiers cartons cuivre compost et plastiques Si aucun crit re n a t d fini au niveau communautaire les tats membres peuvent se saisir de la possibilit d une proc dure nationale de sortie de statut de d chet au cas par cas Le d cret n 2012 602 du 30 avril 2012 entr en vigueur le ler octobre 2012 d crit cette proc dure au niveau national La mont e en puissance des fili res REP dont le principe est d fini par l article 8 de la directive 2008 98 CE a permis d effectuer des progr s significatifs en mati re de recyclage des produits usagers La France a actuellement recours ce principe de gestion pour une quinzaine de fili res diff rentes Tr s majoritairement la mise en oeuvre d une fili re REP se r alise dans le cadre d obligations r glementaires europ ennes ou nationales Cependant il existe galement des cas o les industriels s engagent dans une d marche volontaire Le Plan national d allocation des quotas d mission de CO2 PNAQ constitue une incitation forte au d veloppement du recyclage des d chets En effet l nergie requise par le pr
23. soutien sp cifiques seront mis en oeuvre pour assurer le rattrapage du retard structurel de la pr vention du recyclage et des moyens de traitement des d chets Une collaboration accrue entre les co organismes agr s favorisera et acc l rera le d veloppement des fili res de responsabilit largie du producteur 5 Mieux g rer les d chets du BTP Page 39 sur 41 Tournez la page SVP Les d chets du BTP repr sentent 360 millions de tonnes par an les marges de progr s en pr vention et en recyclage sont importantes puisqu un tiers de ces d chets n est pas valoris ce jour L adh sion de l ensemble des parties un dispositif complet permettra une meilleure planification l am lioration des donn es et du suivi aux chelles nationale et locale et la mise en place progressive d un instrument conomique Objectif L Union europ enne fixe un objectif minimal de valorisation mati re de 70 en poids de l ensemble des d chets non dangereux du BTP l exclusion des exc dents de terrassement Axes strat giques Mis en place d s 2010 un instrument conomique sp cifique au secteur du BTP couplant une fiscalit sur les mati res premi res d une part et sur les centres de stockage d autre part avec un syst me d aides aux bonnes pratiques de recyclage encouragera la pr vention de la production de d chets et leur recyclage en amont promotion de produits recycl s et en aval d construction
24. un v hicule La liste des op rateurs agr s par d partement ainsi que des informations g n rales sur la r glementation relative aux VHU sont disponibles sur le site Internet www recyclermavoiture fr Ces informations peuvent galement tre fournies par les pr fectures sur place ou sur leur site Internet dans la rubrique consacr e aux d marches administratives relatives aux cartes grises Donn es En France environ 1 5 millions de v hicules deviennent hors d usage chaque ann e Ils g n rent pr s de 1 5 millions de tonnes de d chets Environ 50 broyeurs et 1 400 d molisseurs sont d sormais agr s repr sentant une capacit suffisante pour traiter l ensemble des VHU au sein de la fili re agr e __ Selon une campagne de d montage et de broyage des VHU pilot e par ADEME en 2008 le taux de r utilisation et de recyclage actuel est d environ 79 5 et le taux de r utilisation et de valorisation de 81 Pneumatiques usag s Contexte et enjeux La r glementation relative aux pneumatiques usag s entr e en vigueur fin 2003 vise am liorer la collecte et le traitement des quelques 350 000 tonnes de pneumatiques qui arrivent en fin de vie chaque ann e Il pr voit que la collecte et l limination des pneumatiques usag s incombent aux producteurs ou importateurs de pneumatiques dans la limite des tonnages mis sur le march l ann e pr c dente Quatre organismes ont t cr s la soci
25. vention et recyclage En particulier les plans d partementaux doivent prendre en compte le besoin en capacit de traitement de la part r siduelle non valorisable des d chets sans ignorer les sp cificit s et sensibilit s environnementales Ils structurent galement des indicateurs de performance de la gestion des d chets et d finissent les modalit s de suivi de ces indicateurs Axes strat giques Tous les plans d limination des d chets m nagers et assimil s devront tre r vis s pour prendre en compte les nouveaux objectifs nationaux issus du Grenelle et permettre une meilleure articulation des responsabilit s des diff rentes collectivit s impliqu es Ces plans devront tre valu s tous les six ans et r vis s si besoin Dans le cadre de la planification les outils de traitement thermique et les installations de stockage situ s en m tropole devront justifier strictement leur dimensionnement en se fondant sur les besoins des territoires L augmentation progressive des taxes sur les stockages et sur l incin ration dont le produit sera affect au plan de soutien de la politique des d chets g r par l Ademe comporte des modulations pour encourager la bonne qualit environnementale des sites et leur efficacit nerg tique Le suivi et l encadrement des installations de traitement la recherche sur leurs impacts sanitaires et environnementaux seront renforc s Dans les d partements d outre mer des moyens de
26. VP proximit de notre domicile plus de 4 500 d ch teries sont d j accessibles gratuitement aux particuliers qui y apportent l quivalent d environ 200 kg de d chets par personne et par an Ce sont principalement les d chets encombrants lectrom nager meubles gravats pneus cartons etc les d chets dangereux et les d chets verts tontes et tailles de haies Le tri des d chets y est guid des conteneurs ou des bennes sp cifiques en g n ral signal s par des pictogrammes sont la disposition des utilisateurs D autres solutions D autres modes de collecte sont mis disposition des particuliers service d enl vement des encombrants domicile jour fixe ou sur des points de regroupement selon les communes bacs de collecte sur la voie publique pour le verre les papiers collecte dans certains magasins des piles cartouches d encre d imprimantes lampes basse consommation collecte des DEEE d chets d quipements lectriques et lectroniques chez les d taillants selon le principe du un pour un un produit achet un produit collect Quelques d chets la loupe Les textiles et les chaussures Vous pouvez apporter vos chaussures ainsi que les v tements et linge de maison draps serviettes nappes dont vous ne vous servez plus dans un des nombreux points de collecte mis en place pour les r cup rer Ces d chets pourront alors resservir v tements d occasion chiffons
27. a tris de quartier en pied d immeuble et le compostage autonome en tablissement seront galement encourag s L obligation pour les gros producteurs de d chets organiques de trier ces derniers am liorera de fa on importante la valorisation de ces gisements partir de 2012 La collecte et le tri des d chets organiques le compostage doivent tre troitement li s l existence de d bouch s Le cadre de coh rence pour la valorisation des d chets organiques conduit l ensemble des parties concern es tat collectivit s repr sentants de l agriculture et de la production alimentaire associations environnementales et de consommateurs s engager en 2009 pour favoriser des d bouch s des composts de qualit La m thanisation pr sente l int r t de permettre une valorisation nerg tique avec la production de biogaz et une valorisation mati re du fait de Page 38 sur 41 Tournez la page SVP l utilisation possible du digestat en amendement organique Pour en permettre le d veloppement ma tris au plan environnemental sont ainsi revus d s 2009 l encadrement r glementaire de ces installations au regard de la nature des d chets trait s mati res agricoles ordures m nag res bio d chets et les soutiens apport s aux projets Les travaux visant valuer l impact environnemental des diff rents modes de valorisation du gaz de m thanisation des d chets seront poursuivis et l opportunit
28. a fili re de collecte et de recyclage des piles et accumulateurs usag s par les dispositions suivantes Accentuation des restrictions dans l utilisation de certaines substances dangereuses mercure cadmium dans les piles et accumulateurs mis sur le march communautaire Extension du principe de collecte s lective l ensemble des piles et accumulateurs usag s qu ils contiennent ou non des substances dangereuses et introduction d un objectif de taux de collecte de 25 des piles et accumulateurs mis sur le march en 2012 et 45 en 2016 Extension du principe de responsabilit largie des producteurs pour la fin de vie des piles et accumulateurs qu ils mettent sur le march qu il s agisse de piles ou d accumulateurs portables automobiles ou industriels Introduction de rendements minimaux de recyclage pour les piles et accumulateurs usag s compris entre 50 et 75 selon les cas Donn es 2009 Plus de 220 000 tonnes de piles et accumulateurs ont t mises sur le march 30 000 tonnes de piles et accumulateurs portables 127 000 tonnes de piles et accumulateurs automobiles et 65 000 tonnes de piles et accumulateurs industriels Plus de 207 000 tonnes de piles et accumulateurs usag s ont t collect es en France pour les piles et accumulateurs portables le taux de collecte calcul selon la formule de la directive est de 32 La France compte plus de 40 000 points de collecte des piles et
29. ables ou qu il peut avoir un effet stabilisant sur ces derniers Par ailleurs elles constituent galement un levier important de renforcement des collectes du tri et de la pr paration de d chets et des produits usagers Associ s au rench rissement de la TGAP sur l limination les objectifs r glementaires de recyclage du Grenelle Environnement Plan d chets 2009 2012 des diff rentes fili res REP constituent de puissants vecteurs de d veloppement du recyclage Les progr s technologiques en termes de tri et de recyclage se sont acc l r s au cours des deux derni res ann es Les acteurs du recyclage des d chets sont confront s de multiples d fis comme la diffusion de types d acier de plus en plus complexes et de produits combinant l acier d autres mat riaux la pr sence d tiquettes autocollantes plastiques et d tiquettes RFID sur un nombre croissant de bouteilles ou le remplacement des t l viseurs tube cathodique par des crans plasma ou LCD D autre part les acheteurs industriels sont de plus en plus exigeants sur la qualit des Page 4 sur 41 Tournez la page SVP MPR Par exemple pour le recyclage en boucle ferm e des bouteilles en PET la teneur maximale en PVC dans le PET impos e par les recycleurs est pass e en quelques ann es de 50 10 grammes par tonne de PET Face ces d fis d importants progr s ont t r alis s en particulier dans le domaine de la pr paration et du tri d
30. accumulateurs usag s r partis parmi les enseignes de la distribution les d ch teries et les entreprises Les tonnages de piles et accumulateurs usag s collect s s lectivement sont recycl s pr s de 84 et valoris s pr s de 90 Commission d harmonisation et de m diation des fili res REP Contexte Lors du Grenelle de l environnement en 2007 une table ronde a sp cifiquement port sur les enjeux de la gestion des d chets Les r flexions men es entre les repr sentants de l Etat des lus des entreprises des associations de protection de l environnement des associations de consommateurs et des salari s ont conduit la d finition de 26 engagements pr cis dont une partie concerne directement les fili res de responsabilit largie du producteur REP A ce titre l engagement 252 de la table ronde du Grenelle de l environnement consacr e aux d chets pr voit la cr ation d une instance de r gulation d avis et de m diation sur les co organismes en coh rence avec les structures existantes Cet engagement a t repris par l article 46 de la loi n 2009 967 du 3 ao t 2009 de programmation relative la mise en oeuvre du Grenelle de l environnement une instance de m diation et d harmonisation des fili res agr es de collecte s lective et de traitement des d chets sera cr e Page 33 sur 41 Tournez la page SVP Le Conseil national des d chets CND ayant t ch
31. ainsi chauffer des logements ou produire de l lectricit et donc conomiser les combustibles traditionnels Les usines d incin ration sont soumises une r glementation visant limiter les atteintes l environnement Les fum es sont pur es afin d liminer les poussi res les gaz acides les dioxines et les m taux lourds L incin ration g n re des sous produits qui sont leur tour achemin s vers des fili res de recyclage ou de traitement adapt es Il s agit de m chefers r utilis s par exemple en remblai de routes et de m taux recycl s par les usines sid rurgiques Les r sidus d puration des fum es sont quant eux stock s Le stockage le dernier maillon indispensable Les installations de stockage sont encore n cessaires pour accueillir les r sidus de d chets qui ne peuvent tre valoris s d une mani re ou d une autre Ces sites sont soumis une r glementation stricte destin e prot ger notamment les eaux l air et les sols On distingue d sormais trois types d installations de stockage des d chets ISD ISD pour d chets m nagers et banals ISD pour d chets inertes d blais gravats ISD pour d chets dangereux Guide ADEME Novembre 2012 Page 22 sur 41 Tournez la page SVP DOCUMENT 5 LE 7 ME CONTINENT DE PLASTIQUE CES TOURBILLONS DE D CHETS DANS LES OC ANS Le 7e continent de plastique On le d crit comme une immense plaque de d chets v
32. ancielle de la production suite plusieurs fermetures d usines et de la relative stabilit des tonnages de MPR utilis s Cette progression masque toutefois des diff rences importantes entre les quatre m taux non ferreux tudi s Page 7 sur 41 Tournez la page SVP e La quantit d aluminium recycl a enregistr une forte hausse en 2010 499 kt 22 3 Le taux d utilisation de MPR pour la production fran aise d aluminium a poursuivi sa progression r guli re en passant au cours des dix derni res ann es de 41 2 48 2 e La quantit de cuivre recycl a enregistr une augmentation de 24 8 en 2010 par rapport 2009 111 kt Le taux d utilisation de MPR pour la production fran aise de cuivre a fortement augment au cours de la d cennie passant de 24 8 en 2001 35 6 en 2010 e La quantit de plomb recycl a atteint 91 kt en 2010 en augmentation de 28 2 par rapport 2009 Le taux d utilisation de MPR pour la production fran aise de plomb a tr s fortement augment sur la d cennie passant de 64 3 94 8 avec une progression importante au cours des deux derni res ann es e La quantit de zinc recycl est rest e stable 45 kt en 2010 par rapport 2009 Le taux d utilisation de zinc en France a enregistr une diminution de 5 points sur la d cennie passant de 32 1 27 6 Pour l aluminium le cuivre et le plomb la vive reprise des tonnages recycl s observ e en 2010 es
33. autres Bien acheter et s quiper C est se procurer les produits neufs ou d occasion dont on a besoin les acheter mais aussi les emprunter ou les louer Lors de l achat c est limiter les emballages privil gier les produits durables r utilisables rechargeables et adapt s nos besoins Mieux utiliser C est r parer les objets qui peuvent l tre limiter les gaspillages par exemple en refusant les imprim s publicitaires Moins jeter C est donner pr ter ou vendre c est composter nos d chets organiques Trier C est donner une deuxi me vie aux produits Certaines mati res verre papiers et cartons m taux certains plastiques peuvent tre recycl es facilement Au final Il reste toujours des d chets Une partie est incin r e et produit de l nergie Le reste est stock Mieux concevoir les produits pour moins de d chets Nos comportements de consommateurs encouragent les industriels poursuivre leurs efforts dans la conception des produits comme la r duction du poids des emballages la diffusion d emballages rechargeables ou la mise sur le march d appareils r parables Quelques grammes en moins Depuis longtemps d j les industriels cherchent r duire le poids des emballages Ainsi le poids d un pot de yaourt vide en polystyr ne a t r duit de moiti entre 1970 et 1990 Depuis 1998 un d cret stipule que le poids et le volume d un emballage doivent tre
34. ble pour une utilisation dans de nouveau produits LES GRANULATS RECYCL S ISSUS DU BTP Production La consommation nationale totale de granulats s est lev e 365 millions de tonnes en 2010 Plus de la moiti de ce tonnage correspond des travaux routiers et ferroviaires VRD endiguements et autres usages pour infrastructures Recyclage Les granulats recycl s issus du BTP repr sentent 17 millions de tonnes en 2010 Ils sont labor s partir de mat riaux issus des chantiers routiers et de la d construction des b timents par tri concassage et criblage Les granulats recycl s issus du BTP repr sentent 4 7 des 365 millions de tonnes de granulats produits en France en 2010 Cette part est en progression constante depuis 10 ans BOIS Production La production nationale de produits en bois est constitu e principalement de panneaux de produits d ameublement de produits de la construction charpentes portes fen tres d emballages dont les palettes et d objets en li ge La production totale de panneaux s est lev e en 2010 5 millions de tonnes La quantit de mobilier mis sur le march tous mat riaux confondus est estim e entre 2 3 4 millions de tonnes en 2007 Enfin on estime entre 60 et 70 millions le nombre de palettes fabriqu es chaque ann e en France Recyclage L utilisation de MPR issues de bois usag est orient e principalement vers la fabrication de panneaux neufs La
35. construction il est responsable de l limination des d chets de chantier mais les co ts de gestion doivent tre int gr s dans son devis pour des travaux sur un b timent vous appartenant les d chets vieilles fen tres gravats divers etc sont g r s par l artisan contre r mun ration Demandez lui de r duire les d chets et de les valoriser au maximum Vous pouvez aussi prendre en charge leur gestion c est pr ciser clairement dans le contrat et prendre en compte dans le devis en accord crit avec l artisan Vous r alisez vous m me les travaux Privil giez les produits peu emball s triez utilisez la d ch terie En cas d autoconstruction si les quantit s de d chets sont importantes vous pouvez Page 21 sur 41 Tournez la page SVP louer une benne le collecteur les acheminera vers un centre de regroupement et ou de tri Dans tous les cas ne br lez pas les d chets de chantier et ne rejetez pas les exc dents de peintures ou de solvants l go t mais apportez les en d ch terie Et finalement pour les d chets qui restent Les d chets que vous n avez pas pu trier recycler et valoriser se retrouvent dans votre poubelle classique Apr s ramassage ils sont apport s dans des centres d incin ration des ordures m nag res L incin ration encore une chance de rendre service Br ler les d chets non recyclables permet d en r duire le volume et de r cup rer l nergie On peut
36. cyclage efficace http www etikeco com 2013 Document 4 R duire ses d chets et bien les jeter Guide ADEME Novembre 2012 Document 5 Le 7 me continent de plastique ces tourbillons de d chets dans les oc ans Audrey Garric Le Monde fr 09 05 2012 Document 6 Fili res de responsabilit largie du producteur REP http www developpement durable gouv fr 2013 Document 7 La politique des d chets 2009 2012 Minist re de l cologie de l Energie du D veloppement durable et de la Mer Document 8 La biomasse http energie edf com Page 2 sur 41 Tournez la page SVP DOCUMENT 1 LE RECYCLAGE EN FRANCE BILAN DE L ADEME Au travers des chiffres 2010 sur la production des principales mati res m taux ferreux et non ferreux papiers cartons verre plastiques la collecte des d chets et des produits usag s et l incorporation des mati res premi re de recyclage MPR ce document d crit la situation et l volution du recyclage en France au cours des dix derni res ann es Une industrie historique Le recyclage permet d conomiser les ressources naturelles les mati res premi res et l nergie en outre il diminue l impact de la gestion des d chets sur l environnement Sa pratique a donc d but depuis tr s longtemps notamment pour les m taux Il y a 6000 ans d j c est dire l ge de bronze les m taux taient recycl s en Europe Il en allait de m me d s le Ile
37. d essuyage pour l industrie ou en mati re premi re industrie textile isolation Il existe une consigne bien respecter les v tements le linge de maison et les chaussures ne doivent pas tre souill s et ou humides Sinon il est pr f rable de les mettre la poubelle En effet on ne peut pas valoriser un v tement souill et s il est humide il peut d t riorer les autres produits du bac de collecte Les papiers Contrairement ce que l on pense parfois tous les papiers sont recyclables Vous pouvez mettre dans le bac de r cup ration du papier vos journaux et magazines mais aussi les cahiers les livres les enveloppes enveloppes fen tre comprises Les d chets dangereux Les d chets dangereux doivent faire l objet d une attention particuli re Il s agit des piles accumulateurs et batteries des solvants et des pesticides des peintures et produits de bricolage de l huile de vidange usag e de l amiante ciment etc Ces d chets font l objet d une r cup ration sp cifique et selon les cas d un recyclage ou d une destruction dans des conditions rigoureuses Renseignez vous aupr s de la d ch terie la plus proche pour conna tre les solutions Construction r novation bricolage que faire des d chets Lors de vos travaux pensez au devenir des d chets de chantier le plus t t possible Vous confiez vos travaux un artisan Demandez lui la destination des d chets pour une
38. d veloppement coordonn des fili res REP dans les DOM COM e les contr les et les sanctions des non contributeurs le statut des co organismes e les contr les et les sanctions des co organismes D autres sujets d harmonisation d int r t pourront tre trait s autant que de besoin Exercice En 2010 la CHMF a notamment adopt un r glement int rieur type pour les commissions consultatives d agr ment des fili res REP et un avis sur le r le des co organismes en mati re de pr vention En outre elle a t saisie des r flexions en cours portant sur la communication nationale multi fili res sur le geste de tri et des travaux portant sur l harmonisation des consignes de tri En 2011 elle a notamment mis deux avis favorables sur des projets de d crets l un sur le projet de d cret relatif la pr vention et la gestion des d chets d l ments d ameublement l autre sur le projet de d cret relatif l harmonisation des consignes de tri des emballages m nagers En 2012 elle a adopt sa r union du 28 mars les lignes directrices des relations entre les co organismes organisationnels et les op rateurs de la gestion des d chets http www developpement durable gouv fr 2013 DOCUMENT 7 LA POLITIQUE DES D CHETS 2009 2012 Page 34 sur 41 Tournez la page SVP Un plan ambitieux et partenarial dot de moyens importants tymologiquement d chet vient de d choir d
39. de MPR avec des taux d utilisation compris entre 50 et 75 soit le plus souvent par des installations d di es soit par une int gration partielle Pour les plastiques le taux d utilisation de MPR reste assez stable autour de 5 Sur la p riode 2001 2010 le taux global d utilisation de MPR a faiblement augment passant de 41 1 en 2001 42 en 2010 Avec un taux d utilisation de m taux ferreux qui a fluctu entre 39 8 et 44 5 au cours de la p riode la fili re acier a eu un impact pr pond rant du fait de son poids 42 2 du tonnage total de MPR utilis es en 2010 Les plastiques ont un taux d utilisation de MPR qui reste faible 5 3 de la production totale en 2010 LES FILI RES REP CONSTITUENT UN LEVIER DE D VELOPPEMENT DU RECYCLAGE En 2010 5 4 millions de tonnes de d chets en vue du recyclage ont t collect es dans le cadre des huit fili res REP analys es En ce qui concerne les fili res le cumul des emballages m nagers des VHU V hicules hors d usage et des papiers graphiques repr sente 89 de ce total Pour ce qui rel ve des mati res le cumul du verre des m taux ferreux et des papiers cartons repr sente 84 de ce total Le verre les plastiques et lastom res et les textiles sont les mati res pour lesquelles la contribution des fili res REP au recyclage de la mati re correspondante est la plus lev e A contrario la contribution est relativement faible dans le cas des m taux ferreu
40. de d chets et en faisant de ses d chets des ressources la France s inscrit pleinement dans les orientations de la directive et veut prendre place dans les pays europ ens les plus avanc s dans la gestion des d chets 3 Mettre les moyens au service des ambitions Le plan induira un besoin en financement partenaires publics et priv s estim environ 7 milliards d euros sur la p riode 2009 2015 Il s agit notamment d assurer le maintien et la modernisation d un r seau d installations de gestion indispensables sur le territoire qui s inscrivent d sormais dans une orientation coh rente Le b n fice environnemental attendu est d un niveau quivalent L augmentation progressive de la taxe g n rale sur les activit s polluantes vot e dans la loi de finances pour 2009 permettra de renforcer significativement l engagement de l tat Les cr dits consacr s annuellement cette politique passeront ainsi de 55 M en 2008 259 M en 2011 et seront mis en oeuvre par l Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie Ademe L Ademe est un tablissement public industriel et commercial plac sous la tutelle conjointe des ministres charg s du d veloppement durable et de la recherche L tat a en effet confi Ademe une mission d op rateur public qui apportera ainsi un soutien technique et financier aux op rations locales Elle renforcera sa contribution la mise en place d actions de
41. de d velopper le recyclage de certains d chets il est n cessaire de les collecter s lectivement Les politiques de collecte s lective et de recyclage des d chets des m nages s appuient pour partie sur les fili res dites de responsabilit largie des producteurs Le principe qui d coule de celui du pollueur payeur en est le suivant les fabricants nationaux les importateurs de produits et les distributeurs pour les produits de leurs propres marques doivent prendre en charge notamment financi rement la collecte s lective puis le recyclage ou le traitement des d chets issus de ces produits Ils peuvent assumer leur responsabilit de mani re individuelle ou collective dans le cadre d un co organisme Dans ce dernier cas ils adh rent une soci t souvent agr e par les pouvoirs publics laquelle ils versent une contribution financi re En pratique la plupart des producteurs choisissent cette solution Leurs contributions qui s l vent aujourd hui globalement pr s de 800 millions d euros par an viennent en soutien la collecte au recyclage et au traitement des flux de d chets concern s Elles sont essentiellement revers es aux collectivit s locales ou aux prestataires de collecte et de traitement des d chets concern s La mont e en puissance de ces fili res depuis le milieu des ann es 1990 a permis des progr s tr s significatifs en mati re de recyclage des d chets Les flux de d chets concer
42. e 2010 Ils doivent se conformer aux dispositions du cahier des charges d agr ment fix par arr t du 12 novembre 2010 Grenelle de l environnement Plusieurs engagement du Grenelle de l environnement concernent la fili re REP des emballages m nagers e porter d ici 2012 le taux de recyclage global 75 e augmenter la couverture des co ts 80 des co ts nets de r f rence d un service de collecte et de tri optimis largir la contribution aux emballages m nagers consomm s hors foyer gares autoroutes etc e moduler les contributions des producteurs selon des crit res d co conception harmoniser la signal tique et les consignes de tri R agr ment des co organismes Du fait de la complexit et de la diversit des l ments prendre en compte le processus de r agr ment a d but d s janvier 2009 notamment par le lancement de plusieurs groupes de travail techniques en particulier sur l laboration du nouveau bar me aval bar me des soutiens aux collectivit s L enjeu particulier de ce r agr ment le 5 me tait la mise en uvre concr te des engagements tr s ambitieux du Grenelle de l environnement Il s est termin par un vote positif des membres de la commission consultative d agr ment le 7 d cembre 2010 puis la parution des nouveaux arr t s d agr ment le 21 d cembre 2011 Page 27 sur 41 Tournez la page SVP Donn es 2009 Montant
43. ens inverse dans l h misph re sud selon le principe de la force de Coriolis et forment d immenses vortex appel s gyres oc aniques La force centrip te aspire alors lentement en plusieurs ann es tous les d tritus qui flottent sur l eau vers le centre de la spirale o ils s amalgament et d o ils ne sortent jamais LA GRANDE POUBELLE DU PACIFIQUE La premi re plaque de d chets et la plus importante a t d couverte par hasard par le navigateur Charles Moore en 1997 Au retour d une course la voile entre Los Angeles et Honolulu l explorateur avait d cid de prendre une route habituellement vit e par les marins au centre de la gyre du Pacifique Nord o les pressions sont hautes et les vents faibles Jour apr s jour je ne voyais pas de dauphins pas de baleines pas de poissons je ne voyais que du plastique se souvient il D bute alors sa lutte contre le plastique Charles Moore met contribution les scientifiques de son ONG l Algalita Marine Research Foundation pour mettre au point une m thode de quantification des d chets en filtrant l eau des oc ans Sept exp ditions sont men es dans cette zone de 3 4 millions de km2 que l on surnomme rapidement le Great Pacific Garbage Patch la grande poubelle du Pacifique L quipe y d nombre 334 271 fragments de plastique par km2 en moyenne avec des pics 969 777 fragments par km2 La masse de plastique y est six fois plus lev e que celle du plancton po
44. es d chets avec l introduction de plus en plus importante des technologies de tri optique automatis en particulier la spectrom trie proche infrarouge les rayons X et la spectrocolorim trie PRODUCTION DES MAT RIAUX EN FRANCE R partition de la production annuelle En 2010 la production nationale de m taux ferreux et non ferreux de papiers cartons de plastiques et de verre a atteint 35 5 millions de tonnes Les ann es 2009 et 2010 ont t caract ris es par de fortes turbulences conomiques En France la r cession de 2009 2 7 en volume a t marqu e par un effondrement des cours des mati res premi res et nerg tiques La reprise observ e en 2010 1 5 n a pas t suffisamment sensible pour compenser le recul de l ann e pr c dente La bonne tenue de la consommation des m nages a t un des principaux facteurs de soutien l conomie tandis que les performances l exportation ont t modestes La production nationale suit une tendance baissi re depuis 2001 pour les m taux non ferreux et depuis 2005 2007 pour les autres mat riaux qui s est amplifi e au fil des ans En 2009 la production des mat riaux a connu un effondrement g n ralis 18 2 par rapport 2008 cons quence de la baisse d activit de la quasitotalit des secteurs consommateurs en France et du ralentissement de la demande mondiale La reprise mod r e en 2010 10 8 par rapport 2009 n a pas permis de c
45. es producteurs commencent aujourd hui s organiser collectivement pour r pondre leurs obligations et plusieurs projets d co organismes agr s sur une ou quelques cat gories d EEE sont actuellement l tude De premiers agr ments devraient tre octroy s au cours de l t 2012 S agissant du traitement des DEEE m nagers et professionnels les producteurs d quipements m nagers et professionnels sont tenus de respecter la hi rarchie des modes de traitement pr f rence donn e au r emploi des quipements et la r utilisation des pi ces puis au recyclage et enfin la valorisation Ils doivent galement confier les d chets qu ils r cup rent des tablissements de traitement respectant la r glementation relative aux installations class es pour la protection de l environnement ainsi que les prescriptions techniques de l arr t du 23 novembre 2005 Afin de retracer l int gralit des ces flux de collecte et de traitement des DEEE les producteurs d quipements m nagers et professionnels doivent s enregistrer et d clarer au registre tenu par l ADEME les quantit s d quipements mises sur le march collect es et trait es chaque ann e selon les modalit s pr vues par l arr t du 30 juin 2009 Donn es sur la fili re Une adh sion massive des producteurs d quipements lectriques et lectroniques en 2010 environ 4 200 producteurs d quipements m nagers et 1 200
46. esponsabilit largie des producteurs pour la gestion des DEEE issus des quipements Page 28 sur 41 Tournez la page SVP qu ils mettent sur le march La directive 2011 65 UE du 8 juin 2011 refonte de la directive 2002 95 CE pr cit e sera transpos e en droit fran ais d ici au 2 janvier 2013 La directive 2002 96 CE a galement fait l objet de travaux en vue d tre refondue La refonte de cette directive devrait tre d finitivement adopt e en juin 2012 En France l organisation de la fili re des DEEE est r glement e par l article L 541 10 2 et les articles R 543 172 R 543 206 du code de l environnement S agissant de la collecte s lective des DEEE m nagers il existe plusieurs types de dispositifs Les distributeurs d quipements m nagers ont l obligation de reprendre gratuitement les DEEE m nagers rapport s par les consommateurs lors de la vente d un quipement similaire dans le cadre du dispositif de reprise dit un pour un De plus en plus de distributeurs proposent sur une base volontaire la reprise gratuite des petits appareils usag s sans obligation d achat e Les collectivit s territoriales peuvent sur une base volontaire mettre en place un dispositif de collecte s lective des DEEE m nagers dans le cadre de leurs d ch teries notamment e Les acteurs du r emploi reprennent galement les quipements usag s susceptibles d tre remis en tat de fonctionnement
47. et du commerce ext rieur fran ais des m taux ferreux a fortement augment entre 2001 et 2010 atteignant en 2010 l quivalent de 33 7 des tonnages de MPR collect s En effet les exportations repr sentent l quivalent de 50 7 des MPR collect es en 2010 contre 38 6 en 2001 tandis que les importations ne repr sentent que l quivalent de 17 des MPR collect es en 2010 contre 26 8 en 2001 Cette situation exc dentaire du commerce ext rieur fran ais des m taux ferreux appara t comme un r v lateur de la situation industrielle fran aise et de la forte concurrence internationale sur l acc s aux MPR laquelle sont confront s les industriels fran ais Le solde exportateur net du commerce ext rieur des m taux non ferreux s est galement accru sensiblement au cours de la derni re d cennie atteignant en 2010 l quivalent de 43 5 des tonnages de MPR collect s En effet les exportations repr sentent l quivalent de 74 6 des MPR collect es en 2010 contre 58 8 en 2001 tandis que les importations repr sentent l quivalent de 31 1 des MPR collect es en 2010 contre 34 1 en 2001 La cause de cette volution est identique celle des m taux ferreux La fili re du recyclage des plastiques s inscrit galement de plus en plus dans un contexte europ en avec des flux d changes importants de mati res plastiques avec les pays limitrophes auxquelles viennent s ajouter des exportations ver
48. ets constitue un enjeu essentiel tant environnemental que sanitaire et conomique 2 S inscrire dans le cadre communautaire pour l anticiper Le plan d actions 2009 2012 s inscrit pleinement dans la strat gie communautaire que la France a contribu inspirer La directive europ enne CE n 2008 98 du 19 novembre 2008 relative aux d chets se fixe comme objectif premier la protection de l environnement et de la sant humaine en pr venant et r duisant les effets nocifs de la production et de la gestion des d chets Elle renforce les dispositions en mati re de pr vention des d chets en imposant aux tats membres d laborer des programmes de pr vention Elle accentue le r le de la planification et tablit une hi rarchie cinq niveaux d intervention sur les d chets pr vention r emploi recyclage autres formes de valorisation comme la valorisation nerg tique et en dernier lieu l limination Enfin elle fixe les conditions d ligibilit la qualification de sous produit ou de produit issu de d chets La directive fixe des objectifs de Page 35 sur 41 Tournez la page SVP valorisation mati re que les tats membres devront atteindre d ici 2020 les d chets m nagers et assimil s devront tre valoris s 50 et les d chets de construction et de d molition 70 La r alisation du plan national permettra ainsi la France de respecter ses engagements communautaires En produisant moins
49. f ceux contenant des produits gras Pas biod gradable Recyclage partiel et difficile Contribue la destruction des forets Tous les emballages alu et acier vides Recyclage facile et efficace 50 des aciers consomm s sont recycl s 50 du total des 85 des papiers de votre ordures poubelle sont m nag res recyclables journaux feuille cartons 1 tonne de papier recycl sauve 15 arbres Recyclage facile et efficace Mat riau recyclable par excellence Tous les verres A privil gier aux autres mat riaux Compl tement biod gradables Pour faire son compost et recycler soi m me Les d chets dangereux les pr cautions prendre Bouteille bidon flacons Poubelle Recyclage Bouteille d eau flacon m nager bidons produits m nagers Boites de conserve canette barquette en alu a rosols alimentaires ou cosm tiques Emballage carton magazines papier condition qu ils soient propres Bouteille pots et bocaux apr s avoir t rinc s Toutes les pluchures fleurs reste de repas pain Poubelle Classique Sac plastique bouteille d huile pot de yaourt barquette polystyr ne film plastique Emballages tr s sales a rosols de peinture d insecticides ou de solvant Autocollant papier de fax enveloppe fen tre mouchoir en papier et essuie tout assiettes jetables et papier alimentaires Vaisselle verre boire
50. ion soit 10 2 par rapport 2009 mais seulement 2 par rapport 2006 e La collecte des m taux ferreux repr sente 52 2 du tonnage total pr par pour le recyclage La vive progression observ e en 2010 est li e l accroissement de la demande de MPR de la part des sid rurgistes e La collecte des m taux non ferreux enregistre une forte hausse de 22 2 en 2010 L volution est positive pour les quatre m taux aluminium cuivre plomb et zinc Page 5 sur 41 Tournez la page SVP e La collecte des papiers cartons apr s une progression r guli re jusqu en 2007 inclus s est stabilis e autour de 7 millions de tonnes par an depuis 4 ans e La collecte du verre a progress de 2 3 par an en moyenne sur la d cennie eLa collecte des plastiques est structur e de fa on croissante autour des fili res REP principalement les emballages les VHU les DEEE et les produits de l agrofourniture Principales caract ristiques de la collecte des importations et des exportations de MPR en France Collecte des MPR 24 millions de tonnes Importation de MPR 3 7 millions de tonnes Exportation de MPR 10 5 millions de tonnes Le r le croissant des MPR dans la balance du commerce ext rieur de la France Les tonnages de MPR export s ont augment entre 2001 et 2010 Au cours de la d cennie l exc dent d exportations de MPR par rapport aux importations s est creus pour tous les mat riaux Le solde exportateur n
51. la contribution de 2 3 millions d individus aux missions nationales de CO2 toutes activit s confondues ou 4 fois les missions annuelles de GES li es au transport a rien en France trafic domestique uniquement e d conomiser 171 millions de m tres cube d eau ce qui repr sente 2 9 de la consommation annuelle nette fran aise ou les pr l vements annuels d environ 3 millions d habitants ou quivalent de pr s de 46 000 piscines olympiques e d conomiser 106 millions de gigajoules d nergie non renouvelable ce qui repr sente 1 de ressources nerg tiques primaires d origine non renouvelables de l conomie fran aise ou la consommation nerg tique non renouvelable annuelle de 663 000 habitants ou la consommation nerg tique de 17 millions de barils de p trole A contrario le recyclage peut augmenter faiblement certains impacts C est le cas en particulier des missions de phosphates qui sont responsables de l eutrophisation des eaux continentales LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES DEEE D chets d quipements lectriques et lectroniques GES Gaz effet de serre MPR Mati res premi res de recyclage PCR Papiers et cartons pour le recyclage PET Poly thyl ne t r phtalate PNAO Plan national d allocation des quotas d mission de CO2 PVC Polychlorure de vinyle REP Responsabilit largie du producteur RFID Radio frequency identification
52. le moins de d chets Comme pour l eau l lectricit le gaz ou l assainissement la gestion des d chets a un co t Il est donc primordial de sensibiliser les citoyens sur l importance de produire moins et trier plus en mettant en place un syst me r compensant les plus vertueux Une part fixe importante sera Page 36 sur 41 Tournez la page SVP conserv e dans un souci de p r quation D s 2009 Ademe soutient les collectivit s pionni res dans ce domaine ce qui permet de b n ficier de retours d exp rience et de favoriser la g n ralisation de cette tarification incitative Sensibiliser les citoyens sur la gestion des d chets est un point crucial Cependant cela ne servirait rien s ils n avaient pas les moyens d influer eux m mes sur leur propre production de d chets Dans ce cadre le plan d chets comporte des mesures qui aideront les citoyens faire leur choix campagnes d information sur les gestes les plus vertueux soutien accru aux programmes de pr vention des collectivit s locales tiquetage environnemental des produits incitation des industriels l co conception L objectif est que chacun connaisse les impacts environnementaux de ses choix lors de ses achats Les conseils g n raux charg s de la planification dans le domaine des d chets non dangereux int greront l objectif de pr vention dans les plans d partementaux d limination des d chets m nagers et assimil s afin de faci
53. limit s au minimum n cessaire tout en assurant l ensemble de ses fonctions De nouveaux efforts des industriels ont permis de r duire encore le poids de ce pot de yaourt mais aussi celui des bouteilles d eau en plastique et celui des canettes de boisson en aluminium Ces quelques grammes gagn s repr sentent plusieurs milliers de tonnes de d chets en moins dans nos poubelles chaque ann e Page 16 sur 41 Tournez la page SVP Donner l exemple le r le des collectivit s et des administrations Dans les bureaux dans les coles dans les h pitaux dans les casernes mieux acheter mieux utiliser moins jeter sont les mots cl s pour une d marche exemplaire des collectivit s et des administrations Ces actions encouragent bien souvent les citoyens poursuivre les gestes acquis en activit la maison Les collectivit s ont galement un r le essentiel de conseils aupr s des habitants N h sitez pas poser des questions votre mairie Informer et motiver Des associations locales de protection de l environnement et de consommateurs aux coles en passant par les collectivit s nombreux sont ceux qui relayent les campagnes nationales et organisent des op rations de sensibilisation autour des enjeux des d chets Ils permettent tous d tre plus inform s de mieux comprendre les enjeux et les risques Enfin ils apportent des conseils et des solutions appliquer au quotidien Bien acheter et s quiper po
54. liter l adaptation des mesures aux contraintes locales Les mesures de pr vention devront aussi tre sp cifi es dans les nouveaux plans d partementaux de gestion des d chets du b timent et des travaux publics BTP ainsi que dans les plans r gionaux de gestion des d chets dangereux 2 Augmenter et faciliter le recyclage des d chets valorisables pour diminuer le gaspillage Parmi les d chets produits une part importante est valorisable Au travers de ce plan la France souhaite se donner les moyens de diminuer au maximum ce gaspillage de ressources potentielles En faisant de ses d chets des ressources la France s inscrit pleinement dans les orientations de la directive europ enne du 19 novembre 2008 et veut prendre place parmi les pays europ ens les plus avanc s dans la gestion des d chets Objectif Augmenter le recyclage mati re et organique afin d orienter vers ces fili res un taux de 35 en 2012 et de 45 en 2015 de d chets m nagers et assimil s Ce taux sera port 75 d s 2012 pour les d chets des entreprises La fili re emballages m nagers en particulier sera r nov e pour mettre en oeuvre les engagements du Grenelle augmentation du taux de recyclage 75 en 2012 encouragement l co conception extension aux emballages m nagers consomm s hors foyer hausse de la couverture des co ts de collecte de tri et de traitement 80 des co ts nets de r f rence d un service de tri et de co
55. llecte optimis r forme de la gouvernance Axes strat giques L ensemble des consignes de tri sera progressivement harmonis afin d aider les utilisateurs s y retrouver rendre enfin possibles des campagnes nationales d information et permettre un tiquetage adapt toutes les situations Les fili res de responsabilit largie du producteur syst mes sp cifiques d organisation et de financement seront tendues progressivement de nouveaux flux de d chets comme les d chets dangereux diffus des m nages les d chets d activit s de soins risques infectieux et les d chets encombrants Cela compl tera les fili res existantes pour les emballages papiers quipements lectriques et lectroniques piles et batteries textiles pneumatiques et v hicules hors d usage La commission d harmonisation et de m diation des fili res mise en place en 2009 favorisera la convergence de ces dispositifs tandis que le contr le de l tat sur les co organismes par sa pr sence et son implication aupr s des organes d lib rants sera renforc Enfin pour aider les collectivit s au renforcement du recyclage des emballages le taux de soutien des entreprises sera augment jusqu hauteur de 80 des co ts nets de r f rences d un service de tri et collecte optimis Les enjeux du recyclage sont li s la qualification des mati res recycl es comme produit et non plus d chet pr vue par la directive europ
56. lles flottantes Si des op rations de nettoyage des gyres ont d j t entreprises ou sont l tude comme le projet am ricain Ka sei la t che para t titanesque tant donn l ampleur des zones contamin es et le nombre de micro fragments D autant que ces d chets se trouvant essentiellement hors des eaux nationales et des Zones conomiques exclusives aucun Etat ne veut en assumer la responsabilit ni le co t Le plus accessible serait de se concentrer sur le nettoyage des canaux et rivi res qui d bouchent dans les oc ans ainsi que les plages afin de pr venir une accumulation de d chets plus au large et en profondeur explique Marieta Francis directrice ex cutive de l Algalita Marine Research Foundation Mais l essentiel est surtout de r duire la quantit de d chets produite en limitant la consommation d emballages en les recyclant et les r utilisant au maximum et en recherchant d autres alternatives comme des plastiques biod gradables ou compostables du papier ou de l aluminium Audrey Garric Le Monde fr 09 05 2012 Page 25 sur 41 Tournez la page SVP DOCUMENT 6 FILI RES DE RESPONSABILIT LARGIE DU PRODUCTEUR REP Les politiques de collecte s lective et de recyclage des d chets s appuient pour partie sur les fili res dites de responsabilit largie des producteurs principe qui d coule de celui du pollueur payeur Le principe de la responsabilit largie du producteur Afin
57. ments tre la mode ou la pointe de la technologie certes Mais avec mod ration Acheter d occasion emprunter louer Pourquoi acheter neufs des objets qui ne nous serviront que peu de fois De nombreux sites nous offrent aujourd hui la possibilit de trouver des objets d occasion qui nous conviennent Des magasins de location de courte dur e se sont galement d velopp s Penser aux cadeaux d mat rialis s Un abonnement de cin ma ou une s ance chez l esth ticienne un vol en parapente ou un s jour en g te rural plus original qu un objet cadeau au moins il ne finira pas au rebut Choisir des produits avec un colabel L colabel Europ en ou la marque NF Environnement nous garantissent la qualit des produits et leurs moindres impacts sur l environnement tout au long de leur cycle de vie Plusieurs centaines de produits sont d j r f renc es alors rep rons ces logos R DUIRE NOS D CHETS C EST AUSSI MIEUX UTILISER Dans toutes nos actions quotidiennes nous pouvons faire n tre la devise Utiliser mieux pour jeter moins chacun selon son mode de vie ou ses moyens Chaque geste est utile Nous n en citerons ici que quelques uns Respecter les doses Inutile de surdoser nos produits m nagers et d hygi ne gel douche shampooing leur efficacit m me faible dose est souvent bien suffisante pour les usages courants En respectant les doses recommand es
58. n s par la R E P sont les d chets d emballages m nagers les d chets d quipements lectriques et lectroniques DEEE les v hicules hors d usage V H U les pneumatiques usag s les piles et accumulateurs usag s les textiles usag s les d chets de papiers graphiques les m dicaments non utilis s MNU Enfin les fili res en pr paration qui s inscrivent dans la mise en uvre des engagements du Grenelle de l environnement traitent des flux suivants Les d chets d activit s de soins risques infectieux DASRI perforants des patients en auto traitement Cette fili re sera lanc e en 2012 elle concerne un gisement de 360 tonnes par an Elle permettra notamment une forte r duction du risque d accidents pour le personnel de la gestion des ordures m nag res Les d chets diffus sp cifiques m nagers Cette fili re sera lanc e en 2012 elle apportera une r ponse ad quate aux 40 000 tonnes de d chets diffus sp cifiques m nagers pr sentant parfois des risques toxiques et de pollution diffuse de l environnement encore trop souvent limin s en m lange avec les ordures m nag res L arr t relatif la proc dure d agr ment et portant cahier des charges des co organismes de la fili re a t publi au JO du 29 juin Page 26 sur 41 Tournez la page SVP 2012 Le cahier des charges annex cet arr t sera publi au BO du minist re du 10 juillet 2012 Le
59. ne du polypropyl ne et du PET qui constituent 90 des d chets maritimes Or ces quantit s ne cessent d augmenter On estime que 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque ann e dans le monde dont pr s de 10 finissent dans les oc ans Le mod le ci dessous r alis par le site de rercherche Sgyres montre que la concentration de d chets va aller grandissante au cours de la d cennie Une preuve de cette aggravation du ph nom ne vient d tre apport e par une nouvelle tude de l universit de Californie San Diego publi e mercredi 9 mai par la revue Biology Letters de la Royal Society britannique Selon les chercheurs la concentration de microplastiques a t multipli e par cent au cours des quarante derni res ann es dans le gyre subtropical du Pacifique nord Or ces plastiques mettent des centaines d ann es se d grader Et si la lumi re du soleil photod grade quelque peu les cha nes des polym res plastiques en les fractionnant en morceaux ce ph nom ne ne fait en r alit qu empirer les choses Devenu plus petit le plastique constitue une Page 24 sur 41 Tournez la page SVP grave menace pour la biodiversit il peut ainsi tre ing r par les poissons oiseaux et autres organismes marins suscitant blessures et touffements Sans compter que ces d chets g n rent des substances toxiques dans les oc ans et peuvent cr er un d s quilibre des cosyst mes Que faire contre ces poube
60. nn e un fran ais jette en moyenne 14kg d quipements lectriques et lectroniques Pour vous d barrasser des encombrants pensez d chetterie syst matiquement N abandonnez en aucun cas l objet dans la nature htip www etikeco com 2013 Page 14 sur 41 Tournez la page SVP DOCUMENT 4 R DUIRE SES D CHETS ET BIEN LES JETER Des d chets moins abondants et mieux valoris s Introduction NOS D CHETS MOINS C EST MIEUX La quantit de nos d chets a doubl en 40 ans Aujourd hui chacun d entre nous produit 590 kg de d chets par an qui se retrouvent dans nos poubelles et les conteneurs de tri 390 kg ainsi qu en d ch teries 200 kg Certes depuis une dizaine d ann es nous avons appris les trier s parer les mati res ais ment recyclables comme le verre les m taux ou le papier et utiliser les d ch teries pour les d chets encombrants dangereux ou de jardin Mais il reste toujours des d chets qu il faut incin rer ou stocker Le co t de la collecte de l incin ration et du stockage est lourd et augmentera tant que les volumes de d chets augmenteront et ce malgr le tri De plus dans de nombreux cas les installations de traitement arrivent saturation Il est difficile de cr er de nouvelles usines d incin ration et de nouveaux sites de stockage Bien que les risques environnementaux soient aujourd hui ma tris s il est aussi plus judicieux de r duire la
61. nt pr cise Laurent Leblond Des duos de poules qui poussent leurs familles adoptives leur donner des noms cocasses Laurel et Hardy Tic et Tac ou d autres D autres distributions de poules ont d j t organis es dans la Sarthe le Val de Marne la Seine et Marne le Doubs le sud du d partement du Rh ne etc Toujours dans le but de r duire la production de d chets m nagers et toujours avec le m me succ s Les Parisiens qui ont la chance d avoir un bout de terrasse et les Franciliens avec jardin se pr tent aussi au jeu Laurent Fleith dirigeant de l entreprise Eco Poule qui fabrique des poulaillers en kit monter soi m me affirme que 80 de ses clients vivent en r gion parisienne Mon entreprise existe depuis quatre ans et les commandes ne cessent d augmenter se r jouit le chef d entreprise qui s attendait avoir une client le plus rurale Des cons quences cologiques conomiques mais aussi politiques en croire la presse locale la r lection de Lydie Pasteau maire sans tiquette du village de 200 habitants de Pinc une commune de la Sarthe serait m me d j quasi assur e notamment gr ce au succ s de l op ration poules Judith Duportail 04 09 2013 http www lefigaro fr Page 11 sur 41 Tournez la page SVP DOCUMENT 3 VIDE TA POUBELLE UN TRI S LECTIF POUR UN RECYCLAGE EFFICACE Aujourd hui la gestion des d chets est l affaire de tous pouvoirs publics
62. ocessus de production est g n ralement moindre lorsqu on utilise des MPR plut t que des mati res premi res vierges avec pour cons quence directe une diminution des missions de gaz effet de serre GES par l industrie concern e Ce syst me consiste attribuer des quotas d mission aux entreprises les plus fortement mettrices de GES Elles peuvent ensuite soit revendre les quotas d mission non consomm s soit acheter les quotas d mission dont elles ont besoin pour respecter leur dotation initiale pr vue dans le PNAQ Ce syst me d change de quotas d mission de GES dans la Communaut europ enne a t tabli par la directive n 2003 87 du 13 octobre 2003 Elle a t transpos e en France aux articles L 229 5 L 229 19 et R 229 5 R 229 37 du Code de l environnement Leviers au d veloppement du recyclage La hausse tendancielle des prix des nergies observ e en 2009 et 2010 est favorable au recyclage car elle stimule l utilisation de MPR moins consommatrices d nergie que la production partir de mati res premi res vierges C est particuli rement le cas pour les m taux faisant appel principalement des proc d s pyrom tallurgiques La hausse des prix et la volatilit des cours des mati res premi res li es la croissance mondiale l explosion des march s asiatiques et indiens et leur rar faction incitent les acteurs se tourner vers le recyclage dont on suppose les cours plus st
63. oisi comme organe consultatif de suivi de la mise en oeuvre des engagements du Grenelle de l environnement relatifs aux d chets la commission d harmonisation et de m diation des fili res est rattach e au CND tout en tant autonome Elle a t cr e officiellement par le d cret n 2009 1043 du 27 ao t 2009 relatif au Conseil national des d chets et la commission d harmonisation et de m diation des fili res CHMF de collecte s lective et de traitement des d chets Missions La CHMF est saisie pour avis des programmes annuels d tude et de communication des organismes agr s pour l limination de d chets paragraphe VI Elle peut par ailleurs tre saisie par le ministre charg de l environnement sur des projets r glementaires portant sur les fili res par le ministre charg de l environnement ou par deux de ses coll ges au moins ou par la pr sidente du CND de toute question relative aux fili res Enfin la CHMF peut proposer au ministre des questions d expertise et et des contr les ponctuels dans le cadre de la mise en uvre et du suivi des fili res Les travaux du Grenelle de l environnement conjugu s l exp rience acquise sur les fili res REP ont conduit identifier les sujets prioritaires suivants l harmonisation et la coordination entre fili res REP des actions de communication et d information destination des utilisateurs de produits soumis REP le
64. oluant dans le nord de l oc an Pacifique de la taille d un tiers des Etats Unis ou de six fois la France Aussit t se forme l esprit l image d un gigantesque amas compact de sacs plastiques bouteilles filets et autres bidons En r alit ce ph nom ne qui effraye et fascine la fois ressemble plus une soupe de plastique constitu e de quelques macro d chets parses mais surtout d une myriade de petits fragments L image d un continent sert sensibiliser le grand public mais ne rend pas compte de la r alit explique Fran ois Galgani oc anographe et chercheur sp cialiste des d chets l Institut fran ais de recherche pour l exploitation de la mer Ifremer Il s agit plut t d une multitude de micro plastiques d un diam tre inf rieur 5 mm en suspension la surface ou jusqu 30 m tres de profondeur difficiles voir de loin Mais quand on puise dans l eau on en remonte une quantit impressionnante Ce que confirme dans une vid o Isabelle Taupier Letage chef scientifique de l exp dition Tara Oc ans Cette pollution invisible depuis l espace se retrouve dans cinq grand bassins oc aniques au sein du Pacifique Nord mais aussi du Pacifique Sud de l Atlantique Nord et Sud et de l oc an Indien Ces zones sont en effet caract ris es par la rencontre de courants marins qui influenc s par la rotation de la Terre s enroulent dans le sens des aiguilles d une montre dans l h misph re nord et en s
65. ompenser le d clin de l ann e pr c dente e La fili re acier a t l une des plus touch es par la crise conomique du fait du recul d activit des principaux secteurs consommateurs d acier Entre 2001 et 2010 la consommation d acier en France a diminu de 39 e La fili re papiers cartons a subi moins fortement l impact de la crise e Pour le verre le recul de la production du verre creux est principalement li la baisse de la demande des secteurs du vin et de la bi re La production de verre plat a subi le contrecoup des ralentissements dans les secteurs du b timent des travaux publics et de la construction automobile e Pour les m taux non ferreux on assiste un effritement r gulier de la production de l industrie fran aise li e pour une part importante la fermeture d installations sur le territoire national se traduisant par une baisse de 24 6 entre 2001 et 2010 Si la crise a amplifi le recul de la production pour certains m taux non ferreux il s agit avant tout d une raison structurelle li e la place de plus en plus faible de cette industrie en France e La fili re des plastiques est celle qui a globalement le mieux r sist la crise COLLECTE DES PRINCIPAUX D CHETS Apr s la chute de 2009 l ann e 2010 s est traduite par une reprise malgr un environnement conomique d favorable 24 millions de tonnes de d chets ont t collect es en 2010 en vue d une valorisat
66. pr vention ambitieuses de nouvelles fili res en vue du recyclage des d chets et la recherche en mati re d impacts environnementaux et sanitaires des d chets d co conception ou de r emploi La mise en oeuvre du plan supposera un ensemble de mesures l gislatives fiscales incitatives r glementaires et contractuelles L article 46 de la loi de programmation relative la mise en oeuvre du Grenelle de l environnement du 3 ao t 2009 compl t par les dispositions du projet de loi portant engagement national pour l environnement cr e le nouveau cadre de la politique nationale de d chets UN PLAN D ACTION CONSTRUIT AUTOUR DE CINQ AXES 1 R duire la production des d chets La pr vention est la premi re priorit de la politique europ enne des d chets Le meilleur d chet est celui que l on ne produit pas La France s inscrit pleinement dans cette perspective et souhaite provoquer les ruptures n cessaires pour inverser les tendances de production de d chets Elle a pour ambition de d coupler croissance et production de d chets Objectif R duire la production d ordures m nag res et assimil es de 7 par habitant pendant les cinq prochaines ann es agir pour la pr vention des d chets des entreprises Axes strat giques Un premier axe fort consistera introduire d ici cinq ans une part variable dans la tarification des d chets permettant de faire payer moins ceux qui trient le plus et produisent
67. quantit de MPR utilis e pour la production de panneaux neufs est estim e entre 0 5 et 1 million de tonnes par an selon les sources En outre une part estim e 0 1 million de tonnes par an est utilis e dans la fabrication des plots des palettes neuves Le march fran ais des panneaux base de bois conna t une croissance importante et les fabricants sont tr s demandeurs de MPR en vue de leur incorporation dans les panneaux La forte demande internationale et la concurrence de la fili re bois nergie en particulier sous l effet des aides d tat et des aides communautaires destin es stimuler le d veloppement des chaudi res bois ont conduit une situation de p nurie de MPR IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU RECYCLAGE L impact environnemental du recyclage est valu par comparaison entre la production r alis e partir de mati res premi res primaires et celle partir de MPR L valuation repose sur des donn es issues d analyses de cycle de vie des mat riaux Compte tenu de l ensemble des quantit s de MPR utilis es en 2010 dans la production fran aise outre les conomies en mati res premi res primaires le recyclage en France a permis e d viter l mission d environ 20 millions de tonnes quivalent CO2 dioxyde de carbone qui repr sente 3 9 des missions brutes de gaz effet de serre GES en France m tropolitaine hors puits de carbone ou Page 9 sur 41 Tournez la page SVP
68. quantit et la nocivit de nos d chets R duire la quantit de nos d chets nous permettra d optimiser le nombre d installations de traitements et d conomiser des mati res premi res et de l nergie n cessaires la fabrication de tant de produits et d emballages qui finissent comme d chets p trole dont on fait le plastique m taux pr cieux utilis s dans l lectronique eau R duire la nocivit de nos d chets c est aussi tr s important Aussi faut il apprendre les conna tre pour ne pas les jeter dans la poubelle classique celle o l on met les d chets que l on ne peut ni trier ni recycler ni valoriser et pour les d poser l o ils seront collect s pour tre trait s convenablement Ce guide vous donnera les principales pistes pour les d tecter parmi les produits de la maison et lorsque c est possible choisir des alternatives moins nocives Pour inciter les Fran ais adopter des gestes simples qui peuvent contribuer diminuer le volume de la poubelle l ADEME et le minist re du D veloppement durable m nent une grande campagne de communication R duisons vite nos d chets a d borde DES SOLUTIONS POUR R DUIRE NOS D CHETS Nous avons tous un r le jouer pour r duire nos d chets associations et citoyens industriels entreprises commer ants et artisans Ce sont nos actions conjugu es qui auront une r elle efficacit Des indicateurs de la politiq
69. r sente chaque site L vacuation des premiers sites retenus sur cette base a eu lieu au second semestre 2008 Grauhlet 81 Ch tillon le Roi 45 N bing 57 et Hatten 67 pour un total de 2500 tonnes de pneumatiques usag s Les vacuations se poursuivent en 2009 Donn es L ensemble des pneumatiques usag s arrivant en fin de vie chaque ann e 350 000 tonnes sont pris en charge par les organismes de la fili re Piles et accumulateurs usag s Contexte et enjeux Chaque ann e environ 250 000 tonnes de piles et accumulateurs sont mis sur le march destination des m nages et des professionnels fran ais Or ces produits peuvent contenir certaines substances dangereuses pour l environnement et pr sentent par ailleurs un fort potentiel de recyclage des mati res qui les composent m taux plastiques Une fili re sp cifique de collecte et de recyclage de ces d chets a t instaur e en Europe d s 1991 sur le principe de responsabilit largie des producteurs pour la fin de vie des piles et accumulateurs qu ils mettent sur le march Page 32 sur 41 Tournez la page SVP La directive 2006 66 CE relative aux piles et accumulateurs ainsi qu aux d chets de piles et d accumulateurs a abrog la directive 91 157 CEE transpos e en droit fran ais aux articles R 543 124 R 543 136 du code de l environnement Cette nouvelle r glementation a pour objectif d am liorer le fonctionnement de l
70. rd hui un enjeu strat gique pour l conomie fran aise En effet l conomie fran aise est de plus en plus d pendante pour ses approvisionnements en mati res premi res d importations Par ailleurs pour certains m taux non pr sent s dans ce document la disponibilit est tr s contrainte par une production fortement concentr e dans un nombre limit de pays Les travaux de la Commission europ enne sur les mat riaux critiques identifient notamment 14 mat riaux critiques sur une base de 41 pour lesquels une s curit d approvisionnement doit tre recherch e Dans un contexte de rench rissement et de rar faction des mati res premi res et de volatilit des cours le recyclage contribue renforcer notre ind pendance nationale Il repr sente un facteur strat gique de s curit de l approvisionnement et un moyen de peser sur les march s DES VOLUTIONS R GLEMENTAIRES POUR STIMULER LE RECYCLAGE Les engagements du Grenelle Environnement et la directive 2008 98 CE ont t l origine des principales volutions r glementaires en lien avec la valorisation des d chets au cours des ann es Page 3 sur 41 Tournez la page SVP 2009 et 2010 La sortie de statut de d chet introduite par l article 6 de la directive 2008 98 CE laisse la possibilit pour des substances ou des objets qui ont le statut de d chet de cesser d tre des d chets lorsqu ils ont subi une op ration de valorisation et r pondent des crit
71. rfaces commerciales ou en d ch terie Apr s la collecte les mat riaux sont achemin s vers des centres de tri Ils sont alors class s par cat gorie et conditionn s afin d tre conformes aux attentes des industriels Le recyclage des mat riaux r cup r s conna t un grand d veloppement Il concerne de plus en plus de mat riaux pour des quantit s de plus en plus importantes Le verre redevient bouteille les m taux sont refondus et transform s les magazines reviennent sous forme de journaux les bouteilles en plastique deviennent tuyaux nouvelles bouteilles ou fibre polaire la maison le tri quotidien Dans la collecte s par e le tri est fait chez et par l habitant poubelles individuelles ou collectives en immeuble Les mat riaux concern s sont g n ralement le verre les papiers et cartons les m taux et certains plastiques Ces produits sont d pos s dans des poubelles d di es identifiables gr ce un code couleur qui font l objet de ramassages sp cifiques Certaines communes organisent aussi la collecte s par e de la mati re organique et produisent un compost de qualit Un peu plus loin l apport volontaire Un point de collecte privil gi la d ch terie Quand nous souhaitons nous d barrasser d objets hors d usage lors du grand nettoyage de printemps ou l occasion d un d m nagement ayons le r flexe d ch terie Il y en a souvent une Page 20 sur 41 Tournez la page S
72. s d chets d ameublement tant m nagers que professionnels Cette fili re sera lanc e en 2012 Le gisement estim de quelques millions de tonnes offre des perspectives de valorisation int ressantes L arr t relatif la proc dure d agr ment et portant cahier des charges des co organismes de la fili re a t publi au JO du 29 juin 2012 Le cahier des charges annex cet arr t sera publi au BO du minist re du 10 juillet 2012 Dans le cadre de la mise en oeuvre des engagements du Grenelle de l environnement la Commission d Harmonisation et de M diation des Fili res REP CHMF instance de concertation multi fili res a t mise en place Son r le et sa composition sont d finie l article D 541 6 1 du code de l environnement D chets d emballages m nagers Contexte et enjeux La fili re de collecte s par e et de traitement des d chets d emballages m nagers est la premi re avoir mis en uvre le principe de la responsabilit largie du producteur REP d s 1992 Actuellement la grande majorit des producteurs contribuent un des deux co organismes agr s Adelphe et Eco Emballages Ces co organismes reversent les contributions per ues sous forme de soutiens aux collectivit s pour le financement du dispositif de collecte s par e des d chets d emballages m nagers Les soci t s Adelphe et Eco emballages ont t r agr es pour 6 ans 2011 2016 par arr t s du 21 d cembr
73. s installations de recyclage b n ficieront du soutien de l Ademe compter de 2010 2 000 d ch teries par exemple pourront tre r nov es ou optimis es 3 Mieux valoriser les d chets organiques Sur les d chets collect s par le service public en 2007 seuls 14 faisaient l objet d une gestion biologique alors que plus de 50 des ordures m nag res r siduelles sont constitu es de d chets organiques Objectif Atteindre les objectifs du Grenelle en mati re de valorisation mati re des d chets et de r duction des flux stock s et incin r s suppose de doubler d ici 2015 les capacit s de valorisation biologique de la fraction organique des d chets m nagers et assimil s Le captage et la valorisation des gisements de gros producteurs de d chets organiques constituent galement un enjeu majeur Il s agit donc de r unir les conditions pour d velopper en toute proportionnalit et compl mentarit la collecte s lective de la part fermentescible des d chets le compostage domestique le compostage industriel et la m thanisation L objectif constant est de permettre le retour au sol d une mati re organique de qualit compatible avec les objectifs de pr servation des milieux Axes strat giques Faire passer de dix douze millions les foyers pratiquant le compostage domestique avec l appui de ma tres composteurs limitera les flux collect s par le service public des d chets Le compostage m
74. s l Asie dans des quantit s parfois difficiles valuer Aujourd hui les d bouch s des recycleurs se situent autant l exportation que dans la plasturgie fran aise Les exportations sont tr s majoritairement destin es pour tous les mat riaux l Europe Si le grand export progresse il reste faible sauf pour les plastiques le cuivre et le zinc pour lesquels 20 des mati res collect es sont export es hors Europe RECYCLAGE volution de l utilisation de MPR en France Malgr la crise l utilisation des MPR s est maintenue un niveau quivalent En 2010 au regard des 24 millions de tonnes de MPR collect es 14 9 millions de tonnes ont t utilis es dans la production fran aise Le taux d utilisation des MPR dans l industrie nationale s tablit 42 hors chutes internes en l g re diminution par rapport 2009 43 5 La production des mat riaux de base continue donc reposer en majorit sur les ressources primaires avec toutefois de grandes Page 6 sur 41 Tournez la page SVP disparit s selon les mat riaux Pour les cinq mat riaux consid r s l volution du taux d utilisation des MPR dans l industrie fran aise en 2009 et 2010 s inscrit dans un contexte de r duction de la production particuli rement marqu e dans le cas de l acier Dans le cas du verre des papiers cartons et des m taux non ferreux les industriels ont r ussi int grer des quantit s croissantes
75. si cle pour les chiffons destin s la fabrication du papier en Chine Plus r cemment un encha nement de contraintes conomiques et une prise de conscience environnementale ont conduit l industrialisation du recyclage telle que nous la connaissons aujourd hui e Avant les ann es 1970 le recyclage est rest marginal car essentiellement li aux p nuries de mati res vierges e Au cours des ann es 1980 l industrialisation du recyclage s est amorc e pour r pondre la crainte de p nurie des ressources naturelles min rales et un souhait d ind pendance nationale e Les ann es 1990 ont marqu le d but de l lan environnemental avec la mise en place d objectifs de recyclage pour certains d chets e Au d but des ann es 2000 le recyclage a atteint sa maturit conomique Il est devenu pr pond rant dans la production industrielle du fait des politiques de gestion des d chets objectifs de recyclage d veloppement des fili res responsabilit largie du producteur REP de la demande croissante de mati re des contraintes environnementales et conomiques Un enjeu strat gique pour l conomie fran aise Bien qu ayant atteint la maturit industrielle et conomique d s le d but des ann es 2000 le secteur du recyclage en France a continu au cours de la d cennie 2001 2010 faire l objet d importants changements aux plans technologique organisationnel et conomique Il constitue aujou
76. stallations collectives d ch terie plate forme de compostage En compostant nos d chets organiques nous pouvons all ger notre poubelle de 40 kg de d chets par an et par personne Valoriser les d chets gr ce au tri Lorsqu un objet un produit ou un appareil devient malgr tout un d chet on peut lui donner une seconde vie par le recyclage des mati res condition de respecter strictement les consignes de tri La pratique du tri est devenue naturelle pour une grande partie de la population au moins pour certains produits embl matiques le verre le papier les bouteilles plastique Elle permet de fournir aux industriels recycleurs apr s collecte des produits tri s des mati res premi res de recyclage de qualit Il est possible d aller encore plus loin en largissant la palette des produits tri s en am liorant la qualit du tri et les modalit s de collecte et en augmentant son volume A la maison dans des conteneurs centralis s en d ch terie dans certains magasins les lieux de tri et de collecte se multiplient pour rendre notre intervention plus facile et plus efficace Tri et collecte mode d emploi Les modalit s de la collecte sont adapt es au contexte local La collecte se fait selon les lieux et les mat riaux soit par collecte s par e au porte porte maisons individuelles locaux poubelle des immeubles soit par apport volontaire dans des conteneurs sur la voie publique dans les su
77. stitue aussi un exemple d un nouveau mod le conomique fond sur la sobri t mat rielle mais source de valeur ajout e de comp titivit conomique et d emploi pour les entreprises qui auront d velopp un savoir faire misant sur l innovation Souhaitons qu ce double titre il soit pr curseur d autres d marches initi es par le Grenelle de l environnement Minist re de l cologie de l nergie du D veloppement durable et de la Mer en charge des Technologies vertes et des N gociations sur le climat Direction g n rale de la Pr vention des risques DOCUMENT 8 LA BIOMASSE La biomasse est la 2 me nergie renouvelable dans le monde Elle permet de produire de Page 40 sur 41 Tournez la page SVP l lectricit de la chaleur via la combustion de d chets et de r sidus de mati res organiques v g tales ou animales Le terme de biomasse recouvre un champ tr s large de mati res bois d chets des industries de transformation du bois d chets agricoles pailles lisiers etc fraction fermentescible des d chets m nagers et des industries agro alimentaires biogaz de d charge ou produits de m thanisation lisiers boues d puration d charges Plusieurs soci t s du groupe EDF sont impliqu es dans cette fili re Le groupe TIRU Traitement Industriel des R sidus Urbains filiale d EDF 51 est un des premiers op rateurs europ ens du traitement des ordures m nag res a
78. t r duit par le fabricant Et n oublions pas que l esth tique de l emballage ne garantit pas laqualit du produit mais en accro t s rement le prix On peut aussi choisir les produits concentr s ou les corecharges Souvent disponibles pour les produits d entretien les cosm tiques et certains produits alimentaires ces derni res sont encore trop peu adopt es par les consommateurs Choisir les produits au d tail ou en vrac Fruits et l gumes au d tail fromages et charcuteries la coupe l gumes secs c r ales vis et clous en vrac il y a de nombreuses mani res d viter certains emballages tout en payant souvent moins cher En revanche si nous achetons des fruits et des l gumes frais issus de l agriculture biologique en grandes surfaces ils seront in vitablement emball s pour garantir leur qualit biologique et ne pas risquer d tre m lang s avec d autres fruits et l gumes non biologiques quoi sert l emballage L emballage d un produit remplit plusieurs fonctions e prot ger le produit contre les chocs lors du transport e pr server ses qualit s saveur odeur aspect etc e assurer sa conservation sous vide par exemple Page 17 sur 41 Tournez la page SVP e servir de support d information notamment sur la composition du produit et pour les produits alimentaires la date de p remption et les valeurs nutritionnelles Choisir la bonne contenance et le contenant adapt
79. t due pour l essentiel un rattrapage des fortes diminutions observ es en 2009 par rapport aux ann es pr c dentes suite la crise conomique Seule la quantit de zinc recycl n a pas connu ce rattrapage en 2010 PAPIERS CARTONS En 2010 l utilisation de PCR 9 par l industrie papeti re a enregistr une reprise de 5 6 apr s une chute de 12 entre 2008 et 2009 cons cutive plusieurs fermetures de sites Le taux d utilisation des PCR varie fortement selon la nature et la qualit des papiers fabriqu s Il est le plus lev pour les emballages 90 1 de la production provient de PCR en 2010 VERRE La quantit de calcin utilis e dans les industries verri res est rest e stable sur la p riode 2001 2010 La production domestique de verre ayant fortement diminu en 2009 et 2010 le taux d utilisation du calcin a progress passant de 44 5 en 2008 50 1 en 2009 soit son plus haut niveau depuis 1990 et 49 5 en 2010 Cette progression s explique notamment par les progr s techniques de certains fours qui fonctionnent avec plus de 90 de calcin et des quipements qui permettent de retirer du calcin les infusibles comme par exemple les d bris de plaques ou objets en vitro c ramique Pour faire face la hausse de la demande en verre incolore et afin d accro tre le taux de recyclage les verriers privil gient le d m lange automatique du verre collect en ayant recours des syst mes de tri
80. t une courroie ou un fusible que les commerces de pi ces d tach es peuvent nous fournir Et tous les m tiers de la r paration n ont pas disparu cordonniers couturi res tapissiers et artisans r parateurs en mobilier ou lectro m nager Nous pouvons aussi d tourner et r employer nombre d objets qui ont fini d tre utilis s dans leur fonction premi re Le garage la cave ou le jardin sont pr ts accueillir ces objets pour une deuxi me chance ce sont bien s r les v tements usag s utilis s comme chiffons les bocaux pour les confitures et toutes les bo tes pour les rangements Mais aussi les mille id es que chacun pourra trouver En pratique deux moyens pour moins jeter Ce n est pas parce qu un objet un appareil ou un produit ne nous est plus utile qu il est jeter Nous pouvons prolonger sa vie en le remettant d une mani re ou d une autre dans le circuit de la consommation Donner ou vendre Si un objet ne nous sert vraiment plus il peut encore tre utile quelqu un d autre Nous pouvons le donner une personne qui en aurait l usage Nous pouvons aussi le remettre une organisation caritative qui r cup re et r pare le mobilier l lectrom nager la vaisselle les v tements et les jouets Il est galement possible de remettre cet objet en vente par petites annonces dans le journal local ou sur internet Vendre et acheter d occasion c est un bon moyen de faire durer nos objets
81. teurs d EEE professionnels ont t pr cis es par le d cret n 2012 617 du 2 mai 2012 Ces producteurs sont responsables de l enl vement et du traitement des DEEE professionnels mis sur le march apr s le 13 ao t 2005 les d tenteurs d quipements professionnels mis sur le march avant cette date demeurant responsables de la gestion des d chets qui en sont issus sauf en cas de remplacement d un tel quipement par un quipement neuf Les producteurs peuvent remplir leurs obligations en mettant en place des syst mes individuels attest s ou en adh rant un co organisme agr par les pouvoirs publics ou encore en d finissant d autres modalit s avec l utilisateur final de l quipement professionnel dans le cadre de relations contractuelles directes L arr t relatif l agr ment des co organismes agr s auquel est annex le cahier des charges devant tre respect par ces organismes a t publi au Journal officiel du 16 juin 2012 Le cahier Page 29 sur 41 Tournez la page SVP des charges le sera au Bulletin officiel du minist re du 10 juillet 2012 En attendant il est disponible d s pr sent sur le site du minist re A ce stade les producteurs d EEE professionnels ont choisi de cr er des syst mes individuels qui peuvent tre propres un seul producteur ou alors concerner tout un secteur regroupant plusieurs producteurs chaque producteur conservant une responsabilit int grale C
82. tion plus grand institut mondial priv d tudes oc anographiques but non lucratif et de l universit de Hawa dont les conclusions sont publi es dans la revue am ricaine Science R sultat dans cette zone d une taille comparable celle de sa voisine du Pacifique les eaux renferment jusqu 200 000 d bris par km2 Le poids total des d chets ne d passe toutefois pas les 1 100 tonnes de plastique note Fran ois Galgani Le chercheur est l origine d une autre exp dition en M diterran e cette fois Si aucun gyre permanent n y existe des tourbillons ponctuels et les importants rejets des Etats c tiers entra nent aussi une accumulation de d tritus En 2010 l exp dition MED M diterran e en danger value une moyenne de 115 000 particules par km2 les d chets qui contaminent la mer L encore le poids total de ces plastiques est moins impressionnant 600 tonnes raison d une moyenne de 1 8 mg par d chet Mais le risque c est de voir ces quantit s augmenter consid rablement avec le temps la M diterran e tant quasi ferm e explique Fran ois Galgani AGGRAVATION DU PROBL ME Les d chets qui peuplent les oc ans proviennent en effet 80 des terres port s par le vent ou les rivi res le reste tombant des navires de commerce Jusqu alors les d bris flottants taient d truits par les micro organismes mais cela n est plus le cas avec l arriv e des plastiques essentiellement du poly thyl
83. u latin cadere tomber Est un d chet tout r sidu d un processus de production de transformation ou d utilisation toute substance mat riau produit ou plus g n ralement tout bien meuble abandonn ou que son d tenteur destine l abandon article L541 1 du code de l environnement En France 868 millions de tonnes de d chets ont t produites en 2006 Parmi ces d chets la production d ordures m nag res c est dire ceux produits directement par les m nages a doubl en 40 ans 1 Faire de la France un des piliers de la soci t europ enne de la pr vention et du recyclage Le plan d actions sur les d chets est directement issu des travaux du Grenelle Environnement Il se fonde sur le principe rappel par tous les repr sentants de la soci t civile que le meilleur d chet est celui qu on ne produit pas En effet un d chet constitue la fois une perte nette de mati re et une pollution potentielle L objectif de la politique nationale est de poursuivre et amplifier le d couplage entre croissance et production de d chets Cet objectif exige des politiques volontaristes coh rentes et hi rarchis es priorit la r duction la source d veloppement de la r utilisation et du recyclage extension de la responsabilit des producteurs r duction de l incin ration et du stockage Le plan d actions qui couvre la p riode 2009 2012 fixe des objectifs quantifi s r duire de 7 la
84. ue nationale des d chets Suite au Grenelle Environnement la politique privil gie la pr vention de la production de d chets puis le recyclage et la valorisation organique afin de diminuer les quantit s incin r es et stock es Quelques objectifs e r duire la production d ordures m nag res et assimil es de 7 par habitant pour 2013 Page 15 sur 41 Tournez la page SVP e 75 des emballages m nagers recycl s en 2012 e 35 de recyclage en 2012 et 45 en 2015 pour les d chets m nagers et assimil s e 15 de d chets enfouis ou incin r s en 2012 Multiplier les gestes pour devenir co consommateurs En tant que consommateurs nous jouons un r le essentiel parce que nos achats sont quotidiens et que nous sommes nombreux 63 millions en France Bien avant l tape du tri des d chets ce sont nos choix au moment de l acquisition d un produit et la mani re dont nous l utilisons qui ont un effet sur la quantit de nos d chets Aussi chaque geste compte de l achat au tri en passant par l utilisation Les exemples de gestes d crits dans les pages qui suivent sont la fois faciles mettre en oeuvre diversifi s pour s adapter aux diff rents modes de vie actuels efficaces et porteurs de r sultats tangibles Ce sont des pistes d actions quotidiennes pour lutter contre le surplus des d chets m nagers Il revient chacun d entre nous de s approprier ces gestes et d en inventer d
85. ur limiter nos d chets Il s agit d adopter un nouveau comportement lors de nos achats Pensons aux d chets d s l tape du choix en privil giant les produits avec moins d emballage ceux qui ont une longue dur e de vie et qui sont r parables Chaque produit a des impacts sur l environnement tout au long de son cycle de vie Certains produits sont con us pour avoir moins d impacts ce sont les co produits porteurs d colabels Mais avant d acheter posons nous galement les bonnes questions ai je vraiment besoin ou m me seulement envie de ce produit Mon achat est il seulement guid par une publicit abondante Nous poser la question de l int r t de notre achat devrait redevenir une priorit Tout en gardant l esprit certains crit res comme la possibilit de garder longtemps cet objet de l entretenir et le r parer etc Limiter les emballages Pr f rer cabas et paniers pour les courses Les cabas sont beaucoup plus solides que les sacs de caisse usage unique et sont r utilisables de nombreuses fois Les sacs jetables ne sont utilis s en moyenne qu une vingtaine de minutes avant d tre jet s et une partie seulement est r utilis e comme sac de poubelle par exemple Choisir les produits sans suremballage L emballage a de multiples fonctions Mais l important c est le produit pas l emballage Entre deux produits comparables choisissons celui dont le poids d emballage a
86. ur un poids estim de plusieurs dizaines de milliers de tonnes plusieurs millions selon diff rentes tudes dont les modes de calcul et r sultats divergents Page 23 sur 41 Tournez la page SVP Afin de mieux conna tre cette zone encore largement inexplor e car trop vaste une nouvelle exp dition scientifique fran aise cette fois est en pr paration Le skipper guyanais Patrick Deixonne membre de la Soci t des explorateurs fran ais et fondateur de l entreprise d exp ditions Ocean Scientific Logistic doit ainsi partir de San Diego d ici la fin mai pour un p riple d un mois et 2 500 milles entre la Californie et Hawa Notre but est d alerter sur la pollution sournoise en cours dans cette zone qui s av re tr s peu m diatis e en Europe explique l explorateur Le bateau une go lette des ann es 1930 sera guid par des satellites pour se rendre l o la concentration de d chets est la plus forte afin d en mesurer la densit avec des pr l vements d eau de plancton et de fragments puis de cartographier les zones pollu es PLAQUES DE L ATLANTIQUE ET DE LA M DITERRAN E Des recherches sont galement men es dans les autres oc ans En 2010 une nouvelle plaque de d chets celle de l Atlantique nord The North Atlantic Garbage Patch est d couverte au large des Etats Unis par une quipe de chercheurs de la Sea Education Association une organisation priv e de recherche de la Woods Hole Oceanographic Institu
87. vec valorisation nerg tique Le groupe produit de l lectricit avec ses usines d incin ration EDF Energies Nouvelles EDF EN qui regarde en particulier la valorisation des sous produits de l industrie agricole e _ Verdesis filiale d EDF EN 65 5 qui dispose d une expertise dans la valorisation du biogaz traitement des gaz issus des d charges et des stations d puration unit s de m thanisation des fins de production d lectricit Comment a marche Le pouvoir calorifique de la mati re organique peut servir produire de l lectricit partir de proc d s thermiques pyrolyse gaz ification combustion directe ou biochimiques digestion ana robie ou m thanisation la biomasse ligneuse La biomasse ligneuse c est dire le bois la bagasse fibre de la canne dont on a extrait le sucre la paille etc est essentiellement utilis e dans des proc d s base de combustion En Europe ce sont les industries de transformation du bois principalement les usines de p te papier qui en br lant leurs r sidus produisent de la chaleur et de l lectricit c est la cog n ration la biomasse fermentescible La biomasse fermentescible c est dire les lisiers les r sidus liquides les d chets est d abord convertie en biogaz par des micro organisme Le biogaz qui par sa composition principalement du m thane et du gaz carbonique est voisin du gaz naturel fossile est ensuite br
88. x et non ferreux la majorit des d chets collect s en vue du recyclage provenant en effet des d chets du BTP des mat riels usag s de transport hors VHU et de d chets d activit conomique qui ne sont pas soumis des fili res REP La contribution est galement faible dans le cas des papiers cartons la majorit des d chets collect s en vue du recyclage provenant de flux qui ne sont pas soumis la REP en particulier les cartons contenus dans les d chets d activit conomique DONN ES PAR FLUX DE MATI RE ACIER Sur la p riode 2001 2010 le taux d utilisation des ferrailles hors chutes internes a atteint un maximum en 2009 44 5 qui s explique principalement par le fort recul de la production d acier En 2010 la vive reprise de la production d acier compar e l utilisation mod r e des tonnages de ferrailles dans la production ont r sult dans une diminution du taux d utilisation de m taux ferreux 40 9 Comparaison internationale la Chine et le Japon pr sentent de faibles taux d utilisation de ferrailles 13 8 pour la Chine 35 pour le Japon tandis que les tats Unis affichent le taux le plus lev avec 63 4 En France le taux d utilisation 52 6 est proche de la moyenne europ enne M TAUX NON FERREUX La forte augmentation du taux d utilisation de MPR depuis six ans 34 8 en 2004 46 4 en 2010 est la cons quence directe de la conjugaison d une diminution tend

note de synthèse - Ministère de l`économie, des finances et de l

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

note de synth&egrave;se - Minist&egrave;re de l`&eacute;conomie, des finances et de l

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

note de synthèse - Ministère de l`économie, des finances et de l