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Epreuve 3 étude de cas - Ministère de la santé

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1. pourront aussi tre recueillies 13 INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion PS Ani eg 158 Ra L ensemble de ces donn es doit permettre d valuer l ampleur du ph nom ne pid mique et celle des mesures prendre en termes de charge de travail de moyens et de co t d valuer le potentiel d extension de l pid mie au sein et l ext rieur de la collectivit de rep rer les cas et les sujets contacts en dehors de la collectivit d tayer d s que possible un diagnostic de gale commune ou non au moinssur les premiers cas En cas de gale profuse ou hyperk ratosique les mesures prendre devront tre plus drastiques de circonscrire l pid mie un service un b timent un dortoir ou une classe et de ce fait minimiser un temps soit peu les mesures mettre en place d adapter la strat gie th rapeutique aux caract ristiques socio d mographiques de la population concern e T Cette tape peut cependant s av rer cons quente pour une structure peu dot e en personnel qui pourra se faire accompagner par un service comp tent 3 4 TAPE 4 INSTAURER DES MESURES D HYGI NE G N RALE Ces mesures ont pour objectifs de rompre la cha ne de transmission et d att nuer au mieux le risque de flamb e pid mique en particulier l ext rieur de la collectivit Elles doivent tre maintenues jusqu 48
2. D nn ne ee A veiller avoir une bonne hygi ne des ongles courts et bross s et prendre un bain ou une douche chaude suivie d un s chage doux et sommaire l Ascabiol peut tre irritant notamment sur une peau alt r e et chez les sujets g s appliquer l Ascabiol avec un pinceau large 7 cm type queue de morue ne pas utiliser de coton ou de lingette en deux applications successives une seule application pour les enfants de moins de deux ans et les femmes enceintes 10 15 minutes d intervalle temps de s chage sur la totalit de la surface corporelle en insistant sur les l sions sans oublier les plis cutan s sous les seins le nombril les parties g nitales sous les ongles et en vitant le visage puis un temps de contact de 24 heures doit tre respect II est r duit 12 heures dans les cas particuliers de l enfant de moins de deux ans voire six heures pour les plus jeunes et de la femme enceinte le lendemain matin proc der au nettoyage classique des locaux et en cas de gale profuse ou hyperk ratosique une d sinfection par un acaricide des matelas sommiers et autres mobiliers absorbants rassembler le linge utilis jusqu ce jour y compris serviettes de toilette draps taies et le laver en machine 60 ou le d sinfecter avec un acaricide stockage en sac plastique avec produit acaricide pendant au moins trois heures ou par mise en quarantaine de quatre jours gale c
3. Malgr la g n ralisation de la CMU le co t des traitements en particulier l Ascabiol et les sprays acaricides pour l environnement qui ne sont pas rembours s risque de poser un r el probl me pour une population g n ralement pr caris e Pour les m dicaments non remboursables certaines officines d pendantes de mutuelles dites pharmacies mutualistes pratiquent des prix plus int ressants Enfin certaines associations intervenant aupr s des gens du voyage et b n ficiant d aide des Conseils g n raux peuvent tre sollicit es Voir site de la Fnasat gens du voyage F d ration nationale des associations solidaires d actions avec les tsiganes et les gens du voyage qui recense toutes les coordonn es des associations par d partement www fnasat asso fr carteasso html Ajustements 1 Signaler d s l apparition du premier cas 2 Constituer une cellule d appui 3 Effectuer un bilan rapide de l pid mie 4 Instaurer des mesures d hygi nes g n rales 5 R aliser une information large 6 Mettre en uvre la strat gie th rapeutique 7 Mettre en place les mesures environnementales effectuer rapidement aupr s de la PMI si enfants de la mairie CCAS de la Ddass Les m decins g n ralistes intervenants aupr s de ces populations et notamment SOS m decins doivent tre sensibilis s au signalement une autorit sanitaire comp tente Le r f rent pourra tre une personne de la
4. tie Es fat R PUBLIQUE FRANCAISE Minist re des affaires sociales et de la sant Minist re du travail de l emploi de la formation professionnelle et du dialogue social Minist re des sports de la jeunesse de l ducation populaire et de la vie associative CONCOURS EXTERNE ET INTERNE POUR LE RECRUTEMENT DE MEDECINS INSPECTEURS DE SANTE PUBLIQUE ANNEE 2013 Eundi 8 AVRIL 2013 13H00 17H00 Horaire m tropole Epreuve crite commune aux deux concours dur e 4 heures coefficient 4 L objet de l preuve est d appr cier les capacit s de r daction d analyse de synth se et de r flexion du candidat Le candidat choisit sur table un des trois exercices suivants 1 La composition sur un sujet se rapportant l volution g n rale des id es ou des faits en mati re de sant publique 2 La r daction d une note partir d un dossier remis au candidat ayant trait la sant publique 3 L tude d un cas concret ou d un texte d ordre technique portant sur la sant publique donnant lieu la r daction de propositions d action Sujet de l exercice de l tude d un cas concret ou d un texte d ordre technique portant sur la sant publique donnant lieu la r daction de propositions d action M decin inspecteur de sant publique dans une Agence r gionale de sant vous tes responsable de la cellule de veille alerte et gestion sanitaire Au cours des vacances d t le
5. 6 Mettre en uvre la Les traitements peuvent tre prescrits par des m decins d associations humanitaires de service d urgence strat gie th rapeutique ou par un m decin g n raliste Une prise du m dicament le soir devrait tre plus facile r aliser horaire de fr quentation simplification du traitement du linge En l absence de laverie au sein de la structure voir si possibilit au sein d autres associations Sinon des CCAS et ou 3 Effectuer un bilan rapide de l pid mie 4 Instaurer des mesures d hygi ne g n rales 5 R aliser une information large 7 Mettre en place les lavomatique pr cautions de manipulation et de transport mesures Quel que soit le type de gale envisager une d sinfection de l environnement par un acaricide notamment environnementales au niveau des couchages et autres mobiliers absorbants _ Aides au financement v tements de rechange association humanitaires mairie Conseil g n ral 5 3 LA GALE EN MILIEU SCO LAIRE que les services des Ddass de m decine scolaire ou de PM soient ET AUTRES COLLECTIVITES r guli rement sollicit s pour g rer ce type de situation ACCUEILLANT DES ENFANTS En milieu scolaire l arr t du 3 mai 1989 pr voitune viction scolaire devant aller jusqu la gu rison clinique de l l ve malade 28 Le CSHPF pr voit dans son guide des conduites tenir en cas de maladie transmi
6. Infections dues aux str ptocoques b ta h molytiques Manifestations cliniques de streptococrie Otite compliqu e rysip le Broncho preumonie Endocardite Glom rulon phrite aigu confirm es par mise en vidence de streptocoques b ta h molvtiques du groupe A Tous travaux effectu s par le personnel de soins et assimil de laboratoire de service d antreten ou de services sociaux mettant au contact d un r servoir de streptotoques b ta h molytiques pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 40 F Infections dues aux m ningo coques M ningite Conjonctivites con rm es par la mise en vidence de Neisseria m ningitidis G Fi vres thypho des et paratypho de et B confirm es par une h moculfure mettant en vidence fa satmonelle en cause ef par le s rodisgnostic de Widal H Dysenterie bacilaire confirm s par la mise en vidence de shigelles dans ia coprocullure et par ja S FOCONVETSION L Chol ra confirm hact riologiquement par la coproculture J Fi vres h morragiques Lassa Ebola Marburg Congo Crim e confirm es par la mise en vidence du virus etfou la pr sence d anticorps sp cifiques feux significatif K Infections dues aux gonocogues Manifestations cliniques GSonococcie cutan e Complications articulaires confirm es par i
7. de laboratoire de service d entretien ou de services sociaux metani au contact d un r servoir de shigelles Tous travaux effectu s par le personne de soins st assimil de laboratoires d enitrefien de service ou de sarvices sociaux mettant eu contact d un r servoir te vibrions chol riques Tous travaux effeciu s par le personnel de soins et assimi les autres personnels du service d hospitalisation et le personnel de laboratoire de virologie mettant au contact des virus Tous travaux effectu s par le personnel de soins et assimil de laboratoire d entretien de service ou de services sotiaux mettant ai contact de malades infect s Tous travaux effectu s par le personnel de soins et assimil de laborstoire d entretien de service ou de services sociaux meftant au contact de malades infect s Tous travaux effectu s par ie personnel de soins et assinil personnel de service d entretien ou de services sociaux mettant en contact avec des malades pr sentant une varicelle ou un zOBA Tous travaux effectu s par Je personnel de soins ef assimil de laboratoire d entretien de service ou de services sociaux mettant en contact direct avec des porteurs de cette scablase INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion i 4 3 FICHE TECHNIQUE ET FICHE DE S CURIT DE L A PAR A ROSOL A PAR Fiche techn
8. Dans le cas o le linge ne peut tre lav en machine cette temp rature l utilisation d un acaricide permet de proc der une d sinfection du linge dans un d lai relativement court Pour la proc dure de traitement du linge et le champ d application du linge traiter voir 2 7 2 2 D sinfection de l environnement Pourquoi traiter il faut bien valuer le rapport b n fice risque de l utilisation de produit potentiellement toxique co teux et n cessitant du personnel et du temps afin d en assurer l efficacit en toute s curit Ainsi le Prix libre environ 15 collectivit s ayant des ant c dents de l bronchite asthmatiforme traitement de l environnement est indiqu en cas de gale profuse mais non indispensable en cas de gale commune 18 La d cision d un traitement de l environnement est discuter en fonction des particularit s de la structure touch e de l importance de l pid mie et bien s r du type de gale rencontr si le diagnostic a pu tre pos Pourtant cet l ment ne doit pas tre n glig car l environnement doit tre consid r comme une source potentielle de contamination puisque les ufs ou les larves peuvent survivre plusieurs jours dans un environnement favorable dans les cas de gale profuse ou hyperk ratosique et les contextes d pid mie Quand traiter I n y a pas de consensus concernant le choix du moment optimal de traitement de l environnement avan
9. at par uns extraction g n rale convenable Si cette ventilation est nouffisante pour maintenir les concentrations des vapeurs de solvants sous es valeurs limites d exposition porter des apparels reapiratoires Volours limites d exposition selon INRS ED 884 at rr t Fran ais du 30 00 64 VE ao re RESTE 800 Valaure limites d exposition 1208932008 TENE C E fe RRA T CCE 1000 ns OMAN MA CE A Se NN CN RE Sn Protection respiratoire t Lorgue fes travailleurs gont confront s aveo das concentrations sup risures aux limites d exposition ls dolv nt porter des masques appropri e et agr e Pr teclion des mains Des cr mes protections peuvent tre ufileses pour dea parties expos es de la peau elles ne devraient toutefois pas tra appliqu es apr s contact aveo le produit En cag de contact avec les mains prolong e o r p t s utliser des gama appropri s Protection des yeux et du visage Lier des protections coulaires con ues conire les projections de Jiquide Mane undar gonge of European Loboi Systorn Solar ONNPOOYNE gioivamintongne ns INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion 45 pl 3 j Ai 4 f COR Ro 9 E ga o o RE 24 o S A _ e Eoo Protection de fa peau Pour plis de d tuis voir paragraphe 11 de la FDS Informnatims kadeologigues informations
10. de la Haute autorit de sant le rapport efficacit tol rance de l ivermectine dans le traitement de la gale est important Sa commercialisation apporte une am lioration du service m dical rendu et cette sp cialit est donc un traitement de premi re intention 9 11 Il existe cependant des alternatives th rapeutiques notamment dans le cas des contre indications l ivermectine ou de pr caution d emploi enfant de moins de 15 kg hypersensibilit femmes enceintes La prise d un traitement local peut alors tre n cessaire Dans ce cas de figure l Ascabiol semble le traitement local privil gier du fait qu il n a aucune contre indication Il est de plus le seul traitement local agr e INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion ee chapitre insecticides et acaricides Enfin en France o la perm thrine n est pas disponible FAscabiol est consid r comme le traitement local de premi re intention 171 aux collectivit s donc le seul que peut se procurer la pharmacie usage int rieur d un tablissement de soins Cependant celui ci n est pas rembours par la S curit sociale car class dans la cat gorie autres produits et substances pharmaceutiques r glement es TABLEAU DCI Sp cialit Remboursement Contre indications Liste prix agr ment aux collectivit s Rembours 65 Agr e aux colle
11. en charge du linge personnel et les autres mesures environnementales Le traitement de les mesures l environnement par un acaricide doit tre d cid par la cellule d appui Celui ci ne devrait tre envisag environnementales qu en cas de gale profuse et tre r alis en l absence des enfants de l tablissement La fermeture des tablissements pendant les vacances scolaires suffit apr s un nettoyage classique des locaux surfaces lisses faire dispara tre les sarcoptes dans l environnement 5 4 LA GALE CHEZ LES GENS DU VOYAGE Des constats effectu s par des professionnels de la sant ou des services sociaux travaillant aupr s de ce public mettent en vidence 5 4 1 El ments de contexte de nombreux probl mes de sant li s aux conditions de vie Ainsi les gens du voyage se caract riseraient par un plus mauvais tat En France les gens du voyage sont estim s trois ou quatre cent de sant que la population en g n ral du fait notamment qu ils mille personnes Dans ces communaut s l acc s aux soins se fait acc dent peu la m decine scolaire ou la m decine du travail g n ralement gr ce la CMU mais l utilisation faite du syst me Quand le recours la m decine s effectue celui ci tendrait tre de sant ne leur permettrait pas d acc der des soins de qualit tardif les personnes attendant de vivre des situations critiques pour 1 pid mie de gale communautaire Guide d investigat
12. fonction de l ampleur Mise en place autour du responsable de l tablissement d une cellule de gestion Confirmation des premiers cas au mieux par examen parasitologique au minimum par diagnostic m dical Investigation pid miologique recherche des cas distribution spatio temporelle identification des contacts relevant ou non de la collectivit Renforcement des mesures d hygi ne hygi ne des mains port de gants usage unique pour tout contact risque limitation des contacts viction isolement des malades Traitement dans le m me temps de tous les malades et de tous les contacts identifi s Mesures environnementales en parall le au traitement des personnes traitement du linge et des effets personnels traitement de l environnement Information des personnes potentiellement expos es contacts familiaux visiteurs R daction 2008 Brigitte Tilmont Urgence le weekend Demander la confirmation du des cas index consultation dermatologue examen parasitologique Rappeler la conduite tenir Pas besoin d une investigation pid miologique en urgence 2012 Dounia Bitar Christine Castor 52 Liens internet Avis CSHPF relatif la CAT devant un cas de gale DGS 2003 http www sante gouv fr IMG pdf Avis du conseil superieur d hygiene publique de france section des mala dies transmissibles relatif a la conduite a tenir dev
13. importantes ralutives la sant la s curit et Fe environnement DEVANT AAA AAA A SAS AA AR VAAIA RAR AAAA A BBA TB SN PS AAAA NE AASA AE MA AA TT NAR ARA ARA ARAARA ARA AIAD A U AARAA 4 AAAMAIAAANAAN AA rat diaiiaad V AVEPA ie tal AI NAAA ES A ANA A A lo A A A A A A AS AAA A A A A A AAA A AN H en de la substencebr paration PON concern sm ann aan am rater nn re ma non on aas anartan atA La mesure du pH est impossible ou an valeur est EN CONCEIRE ju NN A Aan CA nm EAN ND A A NP A VE AANA A AN AA Aa do AAAA AA A A A AA raand IR waranane aea LA A A A A a AN AA AN PN AN AR AAA A AN A A BV CR A AN AA BA GX D AA Be NE Be BAR LA AA PAS An Br GA A A er A K als i Poitfntervele d buliition inon ee us H 4 l intervalle de Point Edar Point d chair lt i 0N a Eb lt 86 C i 1 A0 bar Pression da vapaur llinf rieurs F dkPa i ihata iee a L E me TE EAA A E EA einen 2 a Ca T EE EE ea ne k Fa 1 SEEN PR nn SRE CO CORRE olubiit ineotuble obtain drague D AAA AAAY AMAA A LA AP RAR mnt mp or AAA AAA AV ANA AA mo AAA NI AA A AAAA AA ASTAN AA AVATAR AVR V nan pr cis H Nana Lan Vanne nt D EPL A AAA aan RAA tea ANTA en A Panerai ra Awe TT Ta RO ED OA VENDU NRA Rat Panne et ns tiers ERENER nanus ma arana ja tania EEP TPES NE IPER ASE man CSC TU E ROA 4 adodriammaton non pr cis ge nt A 1 ul E E E tt Ne PR D T A A sara ANR Ne D 9 nn an sadana y Great Ge a ee rene r
14. jeudi 9 ao t 2012 vous recevez le mail suivant Je vous informe d une suspicion de cas group s de gale survenue depuis juin 2012 dans un des sites de la maison de retraite Les oiseaux A ce jour 11 cas 2 de gale profuse et 9 de gale commune ont t diagnostiqu s entre juin 2072 et le 30 juillet 2012 parmi le personnel et les patients Pour certains des membres du personnel concern un lien pid miologique a t confirm avec des cas de gale survenus lors d un stage de formation organis en mai 20172 A ce jour malgr une prise en charge m dicale individuelle adapt e de ces 11 personnes de nouveaux cas sont suspect s plusieurs personnes se plaignent de prurit ef le personnel soignant s interroge sur une ventuelle propagation au sein de la r sidence et les risques pour la sant des r sidents Au vu de ce signalement quelle sera votre strat gie d intervention et d investigation pid miologique Quelles conduites tenir prise en charge et mesures adapt es et i ajust es proposez vous aux professionnels et responsables de cet tablissement afin qu ils i puissent g rer efficacement la situation Pour ce faire vous pouvez utiliser la fiche Gale et le guide de l INVS pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion ane ss um donne AMETE Hye den ae m LT PERE IUE Fon aih an mm nn n e SOMMAIRE Document n 1 Page 1 51 institut de Veille Sani
15. lendemain matin proc der un nettoyage classique des locaux et en cas de gale profuse ou hyperk ratosique une d sinfection par un acaride des matelas sommiers et autres mobiliers absorbants rassembler le linge utilis jusqu ce jour y compris serviettes de toilettes draps tales et le laver en machine 60 C ou le d sinfecter avec un acaricide stockage en sac plastique avec produit acaricide pendant au moins trois heures ou par mise en quarantaine de quatre jours gale commune huit jours gale profuse dans un sac plastique apr s le traitement de l environnement prendre sa douche avec un savon liquide se rincer abondamment et se s cher avec une serviette propre Utiliser un pyjama et du linge de lit propres Sur prescription m dicale prise d une deuxi me cure d ivermectine 15 jours apr s la premi re Apr s traitement le prurit r gresse le plus souvent en deux trois jours Cependant les d mangeaisons peuvent persister quelques semaines sans pour autant tre un signe d chec du traitement INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion f 27 CONDUITE TENIR EN CAS DE TRAITEMENT DE LA GALE PAR STROMECTOLS EN PRISE AU COUCHER Veiller avoir une bonne hygi ne des ongles courts et bross s au coucher prise du Stromectol la dose prescrite doit tre adapt e au poids de la personne e
16. mener pour certaines simultan ment Chacune de ces tapes est d taill e dans ce chapitre 3 1 TAPE 1 SIGNALER D S L APPARITION DU PREMIER CAS On consid re qu une pid mie de gale est av r e quand au moins deux cas de gale survenus moins de six semaines d intervalle ont pu tre diagnostiqu s au sein d une m me collectivit Les premiers cas de gale rep r s initialement ne repr sentent g n ralement que la partie merg e de l iceberg en raison du mode de transmission de personne personne et de la p riode d incubation relativement longue de la gale D ailleurs la pr sence de cas parmi le personnel est souvent l indicateur d une pid mie d j avanc e Le signalement en interne et l autorit sanitaire le cas ch ant doit tre r alis le plus pr cocement possible afin que la prise en charge de l pid mie soit faite le plus rapidement possible l est m me souhaitable que ce type d v nement soit signal d s l apparition du premier cas afin de minimiser l extension de l pid mie notamment l ext rieur de la collectivit o la prise en charge sera plus complexe En effet un signalement tardif peut d boucher sur une v ritable crise sanitaire l pid mie devenant alors plus difficile juguler 3 2 TAPE 2 CONSTITUER UNE CELLULE D APPUI AU SEIN DE LA COLLECTIVIT La mise en place d une cellule d appui m me restreinte est un facteur cl de r ussite pour g rer
17. piantaires et de l sions papulo pustuleuses ou nodulaires dans la r gion axillaire Les l sions secondaires associant prurigo imp tigo ecz ma ou ruption ryth mato squameuse sont souvent au premier plan et peuvent atteindre le visage contrairement l adulte L enfant est souvent irritable agit et s alimente moins Le caract re familial de la maladie repr sente un argument diagnostique important 2 5 3 La gale profuse et la gale hyperk ratosique souvent d aspect trompeur les formes profuses de la gale doivent cependant tre n cessairement identifi es du fait de leur tr s forte contagiosit La gale profuse est souvent la cons quence d un diagnostic tardif voire de traitements it ratifs d une gale commune avec des cortico des locaux Elle se caract rise par des signes atypiques ruption rouge vif sans sillon papuleuse et v siculeuse tr s prurigineuse L atteinte du dos est fr quente Elle est pr f rentiellement observ e chez les personnes g es souvent grabataires et vivant en collectivit e La gale hyperk ratosique se caract rise par une rythrodermie g n ralis e et une hyperk ratose pouvant s tendre sur toute la surface corporelle dont le visage et le cuir chevelu Cependant elle peut aussi tre localis e Le prurit est discret voire absent Du fait d une infestation massive par des milllers de parasite cette forme est extr mement contagieuse notamment en institutions o ell
18. plastique ferm herm tiquement La personne en charge du traitement du linge devra tre clairement 3 7 2 La d sinfection de l environnement De m me que pour le traitement du linge la cellule d appui sera charg e d laborer une proc dure d taill e qui devra prendre en compte les l ments de r ponses aux questions suivantes pourquoi traiter La d sinfection de l environnement par un acaricide n est pas indispensable Elle est vivement pr conis e en cas de gale profuse ou hyperk ratosique En cas de gale commune la cellule d appui devra valuer la pertinence ou non d effectuer un tel traitement en fonction du nombre de cas des risques r els de transmission des freins ventuels mettre en place un tel traitement comment traiter La d sinfection de l environnement s effectue par pulv risation d acaricide sur tous les l ments du mobilier constitu de mat riaux absorbants et pouvant tre contamin s Ces produits tant potentiellement toxiques la cellule d appui devra veiller bien sp cifier toutes les mesures de pr caution prendre noter que les soci t s priv es effectuant des travaux de d sinfection assainissement et d ratisation ne prennent pas en charge ce type de traitement quand traiter Lors d un traitement individuel par ivermectine l id al serait d envisager la d sinfection de l environnement huit heures apr s la prise du m dicament d lai d action de l ivermectine Po
19. prises la dur e respecter entre les deux prises d ivermectine n a pas non plus fait l objet d une valuation pr cise D autres tudes seraient n cessaires pour pr ciser les modalit s d utilisation optimales de l ivermectine 19 Cependant au vu de la pharmacocin tique de l ivermectine et du cycle de d veloppement du parasite il para t pr f rable de programmer la deuxi me administration J cycle de maturation du parasite durant environ 15 jours comme le recommande notamment le Center for Disease Control and prevention CDC am ricain 17 Contre indications et pr cautions d emploi enfant de moins de 15 kg car la barri re h mato enc phalique peut encore tre immature allaitement passage dans le lait maternel de moins de 2 de la dose administr e mais s curit d utilisation insuffisamment valid e Par pr caution il est conseill de diff rer le traitement d une semaine apr s la naissance de l enfant grossesse utilisation d conseill e au premier trimestre par pr caution Effets ind sirables Ils sont peu fr quents et mineurs 20 23 Apr s traitement le prurit r gresse le plus souvent en deux trois jours Il est cependant important de mentionner aux patients que les d mangeaisons peuvent persister quelques semaines sans pour autant tre un signe d chec du traitement la suite d une publication alarmante concernant un exc s de risque de mortalit chez des
20. quents au sein de cette population vont Malgr la g n ralisation de la CMU un certain nombre de personnes avoir tendance accro tre les risques de contagiosit fr quentant ce type de structure peut ne pas tre b n ficiaire de n y a g n ralement pas de r f rent m dical ou param dical au l assurance maladie sans papiers Pour les m dicaments non sein de ces structures qui sont d une mani re g n rale peu dot es remboursables certaines officines d pendantes de mutuelles dites en moyens humains et mat riels pharmacies mutualistes pratiquent des prix plus int ressants Il Les p rsonnes fr quentant ces centres n ont g n ralement pas ou est galement possible de commander ces produits directement peu de linge de rechange et le traitement du linge contamin risque aux grossistes r partiteurs au vu d une ordonnance et paiement d tre particuli rement probl matique en l absence de laverie au par ch que Le prix n gocier sera d autant plus avantageux que sein m me de la structure la quantit command e est importante De la m me mani re les L utilisation notamment des couchages par des personnes diff rentes produits acaricides pour le traitement de l environnement peuvent incitera mettre en place une d sinfection de l environnement par tre command s directement au fournisseur un acaricide 5 2 3 Principaux ajustements Ajustements 1 Signaler d s l apparition effectuer rapi
21. r versibles Re PH TENS ugi Mens rs or su la pr paration s m me n est Fret ro Faut coulement du produit dans es gouts oules cours d eau doit tre svits votoxioit Tr s toxique pour les organiemes aquatiques peut entra ner dos sffets n fastes long torme pour l environnement aquatique Selon fa Directive 2086 8 CE CAS CE 11064847 214 6 10 0 13 48 87 HEXAHYOR O1 GENOKOU2HHSCINDOL2YLIMETHYE RCTRANSES 2 DIMETHYE 3 2 METHYUPROPHENYLONVOLOPROPANECARENXYEATE C1 80 Poisson 98h imga 0 001000 CESO Daphnie 48h moi 1C86 Algunas 72h mt 2 800000 CAS CE 188022 86 4 247 404 5 LOIM THYL SUMETRNLPROPENYEICVOLOPROPANECARADXYLATE DE SRH NONY ENZYLE OLEG Poisson 96h oih 0 062700 CESO Daphriel 48h foti 0 004300 1064 Algues 72h mgt 0 012000 Autres effets nosite Allemagne WEK 1 V8 vom 17 0590 KEws pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 46 F4 SANS LES ten musee de Fe mue Dette t he RSS nee eine RA NNP XILNEG C NAM x 4 annnganroneronh a taam du fA 68 6 Aa DE p p AJEN du CO LA A tei LV PR LA AnA 4 47 INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion f EM EE AA Dispositions particuli res Nomenclature des installations class es France Pour Quantit Iire Quan
22. res lib rales kin sith rapeutes p dicutes coiffeurs m decins 3 Effectuer un bilan rapide g n ralistes de l pid mie Les familles des personnels malades seront eux aussi consid r es comme des contacts prise en charge par m decin de famille Identification le cas ch ant d un secteur g ographique particulier pour circonscrire l pid mie Si tel est le cas veillez la pr sence d un personnel exclusivement d di ce secteur et l absence de contact des personnes avec celles des autres secteurs Celles ci doivent tre ambitieuses et se r f rer dans la mesure du possible celles qui sont pr conis es dans les services de soins Privil gier l isolement en chambre seule pour les r sidents mise en arr t maladie du personnel malade et limiter les visites L hygi ne des mains est dans ce contexte particuli rement importante en raison des soins de nursing Le personnel soignant peut tre le vecteur de transmission viter les changes de gilets ou de blouse entre personnels Personnel interne r union caract ristiques de la gale mesures de type contact strat gie th rapeutique la m decine du travail M decins g n ralistes et intervenants ext rieurs courriers ou r union Visiteurs affiche voir mod le F4 Familles des cas courrier et conduite tenin Information particuli re effectuer aupr s de la lingerie et du service d entretien Un traitement par voie orale base d ivermectine
23. sant souvent amoindri un retard consulter et les conditions de vie en collectivit repr sentent les L appellation centre d accueil social est un terme g n rique facteurs de risques id aux pour propager la gale 26 relativement large qui dans ce chapitre se limitera aux accueils sociaux ou m dico sociaux pour adultes Pourront ainsi tre inclus les foyers d h bergement pour handicap s jeunes travailleurs ou 5 2 2 Principales difficult s de prise en travailleurs migrants demandeurs d asile personnes sans domicile charge fixe La caract ristique commune ces collectivit s est l accueil de personnes en situation de pr carit issues de milieux sociaux s agit de collectivit s g n ralement ouvertes et inconstantes d favoris s et ne b n ficiant pas toujours d un bon acc s aux soins avec un risque important de contamination l ext rieur et de En 1996 une tude prospective a t men e au service de consultation r infestation apr s traitement de dermatologie de l h pital Saint Louis Paris aupr s de patients Les personnes sont souvent peu dispos es se soigner et signaler en situation de pr carit Les patholagies les plus rencontr es taient leur maladie li es aux conditions socio conomiques dont principalement la gale pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 32 Les probl mes d hygi ne fr
24. scabies A guide to investigation and management support In recent years the local health authorities Ddass and the Aquitaine Interregional epidemiology unit have been asked on many occasions to handle reports of scabies outbreaks occurring in different types of communities settings If scabies remains a benign disease it is also characterized by high infectivity that can cause in collective settings lengthy outbreaks difficult to control thereby generating significant over costs and excess work Managing these episodes requires the timely implementation of measures that are both strong and rigorous to effectively curb the epidemic This guide to investigation and management support for outbreaks of community scabies is particularly addressed to the Ddass to MCH or school medicine services It will not deal with the management of nosocomial scabies After a first part reminding fundamental notions to know about scabies the general conduct to adopt is proposed in several stages This refers to several practical fact sheets In the final section the general conduct to adopt is detailed depending on specific contexts settings hosting elderly social centers children facilities travellers Citation sugg r e Castor C Bernadou Epid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion Saint Maurice Fra Institut de veille sanitaire 2008 48p Disponible sur www invs sante fr INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE
25. semble le plus pertinent La prescription des traitements pourra tre faite par le m decin coordonnateur Si absent voir avec un ou 6 Mettre en uvre la plusieurs m decins g n ralistes qui seront alors int gr s dans la cellule d appui strat gie th rapeutique Pr venir la pharmacie pour qu elle ait le temps de s approvisionner et v rifier la capacit d eau chaude de l tablissement _Le jour du traitement collectif devra tre d cid en fonction de ces diff rents l ments Proc dures crites de prise en charge du linge et des pr cautions de manipulation Si d cision de d sinfecter l environnement avec un acaricide ne pas omettre le mat riel m dical et param dical pouvant tre utilis par plusieurs personnes brassard l ve malade fauteuil roulant _ Pr voir l horaire id al pour que les chambres ne soient pas occup es pendant trois heures 4 Instaurer des mesures d hygi ne g n rales Li 5 R aliser une information large 1 7 Mettre en place les mesures environnementales 5 2 LA GALE DANS LES CENTRES retrouv e chez plus de 56 des patients 4 D autres tudes en D ACCUEIL SOCIAUX France ou l tranger ont confirm que les personnes sans domicile fixe taient particuli rement vuln rables aux ectoparasitoses 25 5 2 1 El ments de contexte Dans ces populations un tat de
26. si des r sistances sont parfois d crites elles semblent plut t provenir de la mauvaise utilisation des produits que des substances elles m mes Un traitement symptomatique du prurit et des l sions est parfois n cessaire En cas de surinfection bact rienne av r e une antibioth rapie par voie orale vis e antistaphyloccique et antistreptoccique doit tre instaur e un deux jours avant le traitement sp cifique de la gale 8 13 Un anti histaminique anti H s datif ou non est parfois propos contre le prurit 2 7 1 Traitement de l individu Il existe deux types de traitement antiparasitaire le traitement local et le traitement par voie g n rale qui l un comme l autre seront administr s de fa on simultan e aux sujet atteints et aux sujets contacts 2 7 1 1 Les traitements locaux Les principaux m dicaments disponibles actuellement en France sont l association benzoate de benzyle sulfiram Ascabiol et l association esd pall trine butoxyde de pip ronyle Spr gal e Activit et d lai d action Les traitements locaux que ce soit l Ascabiol ou le Spr gal sont actifs sur tous les stades du cycle de d veloppement du parasite les ufs les larves et les sarcoptes adultes Leur d lai d action est imm diat Mode d application La pr sentation du Spr gal en a rosol facilite son utilisation sur la majorit du corps par simple pulv risation l exception du cuir chevelu o il va
27. traitement du linge est indispensable au succ s th rapeutique et indissociable du traitement individuel En ce qui concerne la d sinfection de l environnement celle ci n est pas syst matiquement n cessaire et doit tre discut e en cellule d appui En cas de gale profuse ou hyperk ratosique elle est par contre explicitement recommand e Dans tous les cas il est fortement conseill de d finir et d crire les diff rentes proc dures de prise en charge 3 7 1 Le traitement du linge Afin de faciliter la r alisation de cette tape et d laborer une proc dure adapt e la cellule d appui devra identifier plusieurs l ments et r pondre aux questions suivantes quel linge traiter faudra inclure tout le linge qui a t utilis depuis 48 72 heures en cas de gale commune et depuis huit dix jours en cas de gale profuse hyperk ratosique Ce champ d application peut tre particuli rement large dans certaines collectivit s et il est important de ne rien n gliger Il faudra aussi veiller disposer d une quantit suffisante de linge propre de rechange comment traiter Le lavage du linge en machine 60 C est la solution la plus simple pour d sinfecter efficacement le linge Cependant il faudra identifier le linge qui ne peut subir un tel lavage En fonction des moyens dont dispose la collectivit il faudra envisager de le traiter avec un acaricide type A PAR ou bien de le laisser en quarantaine dans un sac
28. ve es PES Les poudres chimiques le dioxyde de carbone ei les autres gaz Moyen d axtinctian appropri Le dioxyde de carbone poudres chimiques mousses et log autres goz extincteurs En tas d incendie ublisur des moyens d extinction sr tiiqement adapt s Ne iamais utliser de l eau Moyen d axtinction ne pas utilisar pour des raisons de s curit t Refro dir se emballages prodrmiit des flammes pour viter tes risques d vlatemnent don r ciplents sous pression Emp cher les efluente de le lutte contre le feu de p n trer dans les gouts ou les cours d en Aa pas employer d aircamprim pour remplir vider ou manipuler Equipement de protection sp cial peur fe personnel pr pos le lutte contre le feu Les intervenants seront quip s d appareils de protection respiratoire autonomes bolanta j Re ne Hot sa RER RSR SA aa EETA A ETIA LR A PAAIE ENE O he Se us Fes Shine T bei He RES es arepe nn rte SE sos one cause des solvants organiques gontent dans a pr paration liminer les sources d ignition et vantiler fes locaux Eviter d inhaler bas vapeurs i Se r f rer aux mesuras de protection num r es dans les rubriques ot 8 Pr vautions pour a protection de l environnement Contenit et recueillir les fuites aveo des rast rieux absorbanta non combustibles par example sable terne vermiculite torre de distom es dans des le an vue de l liminati
29. 12 rue du Val d Osne 94 415 Saint Maurice Cedex France T l 33 0 1 41 79 67 00 Fax 33 0 1 41 79 67 67 www invs sante fr Novembre 2008 ISSN 1556 6954 ISEN 978 2 11 098289 6 ISBN NET 972 2 11 098533 6 Tirage 320 exernplaires impression France Repro Maisons AHort R alis par DIADETS Paris D p t gal novembre 2608 diadeiszaa 01 4037 95 00 51 sr DOCUMENT n 2 Version F vrier 2012 Annexes Avis CSHPF relatif la CAT devant un cas de gale 2003 D M mento Ectoparasitose due un acarien exclusivement humain Sarcoptes scabiei hominis e Incubation 2 6 semaines Epid mie de gale communaulaire guide d investigation et d aide la gestion InVS 2008 Signes cliniques Gale commune prurit pr coce et intense pr dominance nocturne d autant plus vocateur qu il est collectif ou familial associ diff rentes l sions cutan es sp cifiques sillons v sicules perl es nodules scabieux ou non sp cifiques de la gale Le dos et le visage sont g n ralement pargn s Recommandations concernant la gale dans les tablissements de soins et m dico sociaux CCLIN Sud Ouest 2004 Formes profuses et hyperk ratosiques dermatoses tendues li es une infestation massive sur un terrain fragilis immunod prim peu prurigineuses mais hautement contagieuses justifiant l isoleme
30. Comment traiter 13 3 6 3 Quand traiter 13 3 7 tape 7 mettre en place des mesures environnementales 14 3 71 Le traitement du linge 14 3 7 2 La d sinfection de l environnement 14 3 8 R capitulatif des conduites tenir en cas d pid mie de gale commune et de gale profuse ou hyperk ratosique 15 4 Fiches techniques 16 Fl Fiche de recueil pid miologique 17 F2 Information sur la gale d taill e 18 F3 Information sur la gale simplifi e 19 F4 Mod le d information destination des visiteurs afficher l entr e d une collectivit ex maison de retraite 20 F5 Mod le de courrier d information m decin g n raliste 21 F6 Exemple de message d information destin aux parents d l ves 22 F7 Mesures d hygi ne g n rale respecter en cas d pid mie de gale 23 F8 Conduite tenir en cas de traitement de la gale par l Ascabiol 24 F9 Conduite tenir en cas de traitement de la gale par Stromectol en prise matinale 25 F10 Conduite tenir en cas de traitement de la gale par Stromectol en prise au coucher 26 FII Prise en charge du linge en cas d pid mie de gale 27 F12 D sinfection de l environnement en cas d pid mie de gale profuse ou hyperk ratosique 28 5 Contextes particuliers de survenues d pid mie de gale 29 5 1 La gale dans les tablissements recevant des personnes g es non hospitaliers 29 5 11 l ments de contexte 29 51 2 Principale
31. PMI de la CCAS ou de la Ddass La cellule devrait inclure un responsable de la communaut et si cela est possible un membre d une association de gens du voyage ou de M decins du monde qui connaissent bien ces populations Un m decin g n raliste peut aussi tre sollicit Ce bilan doit notamment permettre de v rifier les types de strat gie th rapeutique envisager nombre d enfants de femmes enceintes allaitantes et les risques de contagion l ext rieur de la collectivit enfants scolaris s Insister sur les sanitaires et douches communes viter les changes de v tements Limiter les contacts humains rapproch s pour les cas viction scolaire pour les enfants Reporter le cas ch ant un rassemblement avec d autres communaut s Informer les m decins traitants des personnes Apporter aux personnes une information simple et explicite sur les caract ristiques de la gale et sur la conduite tenir affiche d pliant voir mod le F3 Veiller ce que les personnes illettr es soient bien inform es En cas d pid mie av r e le traitement devra concerner toute la collectivit L ivermectine est privil gier sauf pour les personnes pr sentant des contre indications Quelque soit le type de traitement celui ci devra tre pris le m me jour Pr venir la pharmacie pour commander les traitements bien l avance du jour de traitement cholsi risque de rupture de stock Pour le linge v rifier la pr sence de mac
32. ant un cas de gale seance du 27 juin 2003 pdf Epid mie de gale Communautaire guide d investigation et d aide la gestion In VS 2008 http www invs sante fr pmb invs 1d YPMB_1735 Recommandations concernant la gale dans les tablissements de soins et m dico sociaux CCLIN Sud Ouest 2004 Ettp www celin sudouest com recopdf gale pdf 53 Ge EEE tee de tes ED es
33. apt la situation La troisi me partie de ce document propose une conduite g n rale qui a pour objectif d aider les personnels des secteurs sanitaires et sociaux ou autres g rer efficacement ce type de situation Surveillance de l pid mie l pid mie peut tre consid r e comme d finitivement radiqu e en l absence de cas l issue des six semaines qui suivent la prise du traitement Pendant ces six semaines if est conseill de surveiller r guli rement toutes survenues de signes cliniques vocateurs d une gale pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 12 3 Conduite tenir g n rale Si la gale reste une pathologie b nigne sa contagiosit peut occasionner d importantes pid mies dans les collectivit s Une prise en charge non adapt e ou trop tardive peut provoquer de v ritables crises sanitaires s installant parfois dans la dur e et occasionnant immanquablement des surcharges de travail pour le personnel des co ts suppl mentaires un risque de discr dit pour la structure et ses responsables La prise en charge sera d autant plus complexe que la structure ne b n ficie pas d un service d hygi ne voire d une quipe m dicale ou soignante La conduite g n rale tenir face une pid mie ou des cas group s de gale survenant en dehors d une structure hospitali re peut s organiser en sept tapes
34. arsees GA ua 2 Q LD Qaan banh pures nd ND np nn ab sde 1 intervale de d composition non pr cis nn ten annaran anparoan une 9 Y AV AN A ANANA VA AA NI RAA AAN AN A AR LR AY PM VAN LAN VAR ra en ea ea nr Var y pl DA PP AVI VAN ne APP Pr Lan A APHADEEBANCAESES AARI DES AAFAA RDA SAND DPI ARR SE IAE TIENNE Expon e pa temp ratures sieves la pr paration peut d gager des produite de decomposition dangereur i tels que S monoxyde et dioxyde de Garana Tumes oxyde d azote Tout apparsi susceptible de produire une femme ou de porter haute temp rature une surface m tallique or teurs aros lectriques fours d sers harmi des locaux Sp Es ip sur si pe elis m roe resi disponible L eponition aux vapeurs de solvants contenue dens ls pr paration au del des Himites d exposition indiqu es peut conduire des offete n fastes pour la vanit tels quet Firation des ruqueuses et di syst me respiratoire affection des reins du foie et du syst me nerveux centrat Les sympt mes sa produiront erra autres sius fame de c phal es tourdissements vertiges fatigue asth nis musculaire et dans les cos extr mes parte de tonsclence Les contacts prolong s pu r p t s avec la pr paration peuvent enlever la graisse naturelle de fa peau t provoquer ainsi des dormistites non elergiques da contact ot une absorption travers l pidarrre Des clabousaures dans les veux peuvent provoquer des tritations et des d minages
35. bres du personnel sont atteints En effet les diagnostics parasitologiques tant rarement r alis s les cas de gale chez les personnes g es peuvent facilement tre class s en prurit s nile De plus ces personnes sont souvent prises eh charge par des m decins lib raux diff rents qui n ont pas une vision globale de l pid mie 5 1 2 Principales difficult s de prise en charge La principale difficult pour ce type de collectivit r side dans le fait que les risques de transmission sont comparables ceux d un service de soins classique avec la pr sence de sujets fragilis s b n ficiant de soins de nursing risques prodigu s par du personnel potentiellement vecteur Les diff rentes mesures mises en place devront donc tre particuli rement scrupuleuses et se rapprocher le plus possible de la prise en charge des pid mies de gale dites nosocomiales De plus les personnes tant g n ralement d pendantes la mise en place des traitements entra nera immanquablement une surcharge de travail pour le personnel d autant plus si la structure ne peut s appuyer sur les services d une cellule d hygi ne L absence ventuelle de m decin coordonnateur et la pr sence de nombreux intervenants m dicaux ext rieurs repr senteront tr s certainement des difficult s suppl mentaires Dans certains contextes il peut tre particuli rement difficile d identifier un responsable administratif un m decin charg de co
36. cabies in developping countries J Paediatr Child Health 2002 38 401 4 23 Anonyme Ivermectine La Revue Prescrire Juin 2002 Tome 22 n 229 405 9 24 Coyne PE Addiss DG Deaths associated with ivermectin for scabies Lancet 1997 350 215 216 INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion 49 25 Brouqui P and all Ectoparasitism and vector born diseases in 930 homeless people in Marseille Medicine Baltimore 2005 Jan 84 1 61 8 26 Raoult D Foucault C Brouqui P infections in the homeless Lancet Infect Dis 2001 sep 1 2 77 84 27 Downs AMR Harvey Kennedy CTC The epidemiology of head lice and scabies in the UK Epidemiol Infect 1999 122 471 477 28 Arr t du 3 mai 1989 relatif aux dur es et conditions d viction mesures de prophylaxie prendre l gard des l ves et du personnel dans les tablissements d enseignement et d ducation publics et priv s en cas de maladies contagieuses 29 Avis du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France datant du 14 Mars 2003 Guide des conduites tenir dans une collectivit d enfants www sante gouv fr htm dossiers maladie enfant maladie htm 30 www inpes sante fr SLH articles 390 07 htm j pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 50 LE En Ge rie Ne E Lane Scahe Ne Maladies infectieuses pid mie de gal
37. ce type d v nement sanitaire En effet la prise en charge d une pid mie de gale est souvent complexe n cessitant un temps de pr paration et d organisation Celle ci ne peut en aucun cas tre un travail solitaire et ce quel que soit le type de collectivit Cette cellule d appui doit rassembler les comp tences n cessaires en termes de d cisions de soins et de logistique et tre pilot e par une seule personne r f rente Dans la mesure du possible il est pr f rable que cette personne soit le responsable de la structure concern e Les missions de la cellule d appui sont les suivantes 1 Effectuer un bilan de l pid mie 2 Faire le lien le cas ch ant avec les administrations comp tentes Ddass service social du Conseil g n ral Inspection acad mique 3 Organiser l information des cas de leur entourage du personnel de la collectivit et des intervenants ext rieurs 4 D finir les missions et les responsabilit s de chacun 5 Organiser et mettre en place les diff rentes mesures th rapeutiques et d accompagnement 6 valuer l efficacit de la strat gie th rapeutique 3 3 TAPE 3 EFFECTUER UN BILAN RAPIDE DE PEPID MIE Le bilan de l pid mie va consister comptabiliser et identifier les cas certains et probables de gale ainsi que les sujets contacts Des informations compl mentaires concernant les cas en termes de temps de lieu et de personnes ge sexe profession vie familiale
38. cessite des mesures la fois nergiques etrigoureuses qui doivent tre rapidement mises en place pour enrayer efficacement l pid mie il existe actuellement diff rents documents d aide la gestion tel que l avis du 27 juin 2003 du CSHPF relatif la conduite tenir devant un cas de gale annexe 1 ainsi que plusieurs guides de recommandations d taill s r dig s g n ralement par les CClin Ces derniers sont plus particuli rement adapt s aux pid mies de gale nosocomiales survenant dans des services de soins ou des Ehpad En revanche ils sont plus difficiles utiliser dans des collectivit s ne b n ficiant pas des comp tences et de l appui d un Clin o d un service d hygi ne voire m me de r f rents m dicaux ou soignants Outre l insuffisance de ressources en interne ces collectivit s sont en g n ral peu ou pas exp riment es pour juguler ce type d pid mie et sont amen es solliciter rapidement les autorit s sanitaires locales C est dans ce contexte que la Cire Aquitaine a souhait laborer un guide de conduite tenir face des pid mies de gale communautaires survenant dans diff rents types de collectivit s Ce guide qui s adresse plus particuli rement aux Ddass aux services de PMI ou de m decine scolaire ne traitera pas de la prise en charge des gales nosocomiales En se basant sur l exp rience de la Cire et des Ddass de la r gion diff rentes difficult s de gestion ont pu tre
39. cliniques sp cifiques de gale et ou un examen parasitologique positif persistant 8 15 jours apr s le traitement r sistance r infestation o traitement insuffisant par incompr hension ou mauvaise observance Dans les gales profuses une deuxi me dose du traitement per os et ou Fassociation on traitement local peuvent tre n cessaires pour obtenir la gu rison Traiter nouveau n est pas justifi en pr sence de nodules post scabieux qui peuvent persister plusieurs semaines apr s un traitement en particulier chez le nourrisson en l absence d autres sign s de gala Au niveau environnemental Les v tements les draps les serviettes doivent tre lav s si possible en machine Une d sinfection de l envirommement n est pas indiqu e dans le cas de gale conunune La d contamination des Heux de vie par un acaricide est d cider avec les autorit s sanitaires dans le cas de gale profuse Au niveau de la collectivit 2 4 De mettre en place une strat gie de prise en charge de la collectivit par le m decin traitant le responsable de l tablissement et les autorit s sanitaires En fonction du nombre et de la diss mination des cas dans la collectivit de traiter au minimum toutes les personnes en contact avec le malade et au maximum tontes les personnes vivant travaillant o visitant l institution et le cas ch ant leur propre entourage en privil giant le traitement p
40. ctivit s Lotion 10 flacon 125 ml Non rembours N cessite un pinceau Agr e aux collectivit s Forme gal nique Liste environ 21 Non list Prix libre environ 12 Comprim de 3 mg Enfant de moins de 15 kg Ivermectine Stromectol Benzoate de benzyle suHiram Ascabiol Aucune Non rembours Non list Non agr e aux Esd pall thrine butoxyde de pip ronyle A rosol flacon de 152 g Sujet asthmatique Nourrisson ou enfants Spr gal 2 7 2 Traitement de l environnement Le traitement de l environnement comprend d une part le traitement du linge indispensable la r ussite th rapeutique et d autre part une ventuelle d sinfection par un acaricide de l environnement g n ral literie mobilier absorbants 2 7 2 Traitement du linge De nombreux checs th rapeutiques ou de nombreuses r infestations sont dus une absence ou un mauvais traitement du linge Ainsi la r ussite d un traitement antiparasitaire repose non seulement sur le traitement m dical des patients mais aussi sur la d sinfection du linge afin d viter une recontamination par divers supports en particulier les textiles I est donc important de d sinfecter dans le m me temps les v tements et le linge de lit de toutes les personnes vivant sous le m me toit Le parasite tant d truit 55 C un simple lavage du linge en machine 60 C permet de d contaminer efficacement le linge
41. d mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 48 R f rences bibliographiques 1 www who int water sanitation_health diseases scabies fr 2 Orkin M Scabies what s new Curr Probl Dermatol 1995 22105 11 3 Chosidow O Scabies and pediculosis Lancet 2000 355 819 26 4 Buczek A Pabis B Bartosik K Stanislawek IM Salata M Pabis A Epidemiological study of scabies in different environmental conditions in central Poland Ann Epidemiol 2005 Sept 27 5 Afri C Dehen L B nnassa a E Farge D Morel P Dubertret L Consultation dermatologique en situation de pr carit tude prospective m dicale et sociale a l h pital Saint Louis Paris Ann Dermatol venereol 1999 126 682 6 6 Ancelle T Ancelle Park R Antoine D et af La gale dans les tablissements pour personnes g es en France en 1996 Bulletin pid miologique hebdomadaire 1997 7 27 9 7 CClin Sud ouest Recommandations concernant la gestion de la gale dans les tablissements de soins et m dico sociaux 2004 8 Legoux A Doutre M Noblesse Beylot Barry M Beylot C Contagiosit et traitement de la gale en 2002 Nouv Dermatol 2002 21 496 8 9 David L Heymann Control of communicable diseases manual 18 Edition 2004 10 Heukelbach J Feldmeier H Scabies Lancet 2006 vol 367 n 9524 1767 74 11 Avis de la commission de transparence de l Afssaps du 5 f vrier 2003 sur l iverm
42. de devant un ou plusieurs cas tle gale que ce solt la gale commune ou les gales profuses Au niveau incividuel L De traiter shmulian ment le s sujet s parasit s et toute personne ayant eu un contact infime avec le s malade s selon les modalit s de traitement suivantes 2 4 7 0 Pour la gale commune le traitement est r alis domicile quel que soit le traitement choisi le CSHPEF estime que dans l tat actuel des connaissances 1 n y a pas de niveau de preuve suffisant pour recommander pr f rentiellement un traitement per os o par voie locale Cependant La 2 avenue de Syer TOTOO PARIS 67 SF Tai 04 d 58 60 00 T l copie 0440 58 78 00 WWW SALE ONE fr INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion gt facilit d utilisation plaide en faveur du traitement per os et ce d autant plus que ie nombre de personnes traiter est important Pour les gales profuses Le malade doit tre isol le plus souvent lors d une hospitalisation Le traitement per os est recommand et un traitement local peut tre associ au traitement per os La d finition des sujets contacts traiter devant tre large dans le cas de gales profuses en raison de la tr s forte contagiosit Un traitement antibiotique per os sara recommand en cas d imp tiginisation De traiter nouveau Tous les sujets qui ont des signes
43. dement sans attendre que le personnel soit atteint aupr s de la Ddass du premier cas d une association type M decins du monde La composition de la cellule d appui sera contrainte tre r duite Son r f rent doit tre le responsable 2 Constituer une cellule du centre d accueil qui pourra se faire accompagner d une ou plusieurs personnes travaillant dans la d appui structure En l absence de r f rent m dicaux ou param dicaux la Ddass le CCAS ou M decin du monde doivent aussi tre sollicit s Celui ci doit permettre d identifier d autres lieux fr quent s par les personnes contamin es autres lieux d accueils de consultations de restauration l ensemble des personnels potentiellement expos s _ les cas av r s de gale chez les personnels pour que leurs familles soient aussi trait es Ces mesures seront certainement frustres Les mesures d isolement devraient se r sumer la mise en arr t maladie du personnel atteint Le lavage des mains et l hygi ne en g n ral des r sidants doivent cependant tre renforc s L information devra principalement concerner les r sidants affichage voir mod le F3 les diff rents intervenants professionnels internes et externes r union appel t l phonique les responsables d autres lieux d accueil fr quent s par les cas courrier appel t l phonique le m decin du travail Un traitement par l ivermectine est le traitement de pr dilection dans ce type de collectivit
44. e Cochrane Library Update Software Oxford 2002 issue 2 10 CSHPF Guide des conduites tenir en cas de maladies transmissibles dans une collectivit d enfants S ance du 14 mars 2003 CET AVIS NE PEUT ETRE DIFFUSE QUE DANS SON INTEGRALITE SANS SUPPRESSION NI AJOUT ANNEKE Liste des sp cialit s commercialis es pour le traitement de la gale be ee ni R range de iyor TELO PARIS E SP FE TI 40 BE On OR m TREER 2 IE L HS PE GO RER RE REIN DE INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion 39 1 l D TABLEAU N 76 DES MALADIES PROFESSIONNELLES MALADIES LI ES DES AGENTS INFECTIEUX OU PARASITAIRES CONTRACT ES EN MILIEUX D HOSPITALISATION ET D HOSPITALISATION DOMICILE BAR ME INDICATIF D INVALIDIT TABLEAU N 76 Modifi par les d crets n 92 1348 du 29 12 02 ef 99 95 du 15 2 09 Maladies li es des agents infectieux ou parasitaires contract es en milieu d hospitalisation et d hospitalisation domicile Derni re mise jour LO du 16 2 09 Date de cr ation 26 juin 1884 D LAI de prise en charge LISTE UMITATIVE des travaux susceptibles de provoquer ces maladies D SIGNATION DES MALADIES infections dues aux staphylo Tous travaux accomplis par le personnel de soins et assimil de coques Manifestations ciiniques de laboratoire de service d en
45. e communautaire Guide d investigation et d aide la gestion Ces derni res ann es les Ddass et la Cire de la r gion Aquitaine ont t sollicit es de nombreuses reprises pour g rer des signalements d pid mies de gale survenues dans diff rents types de collectivit Si la gale demeure une affection b nigne elle se caract rise aussi par une forte contagiosit pouvant tre en collectivit l origine d pid mies longues difficiles ma triser et occasionnant de ce fait des co ts et des surcharges de travail non n gligeables La prise en charge de ces pisodes n cessite des mesures la fois nergiques et rigoureuses qui doivent tre rapidement mises en place pour enrayer efficacement l pid mie Ce guide d investigation et d aide la gestion pour les pid mies de gale communautaires s adresse plus particuli rement aux Ddass aux services de PM ou de m decine scolaire et ne traitera pas de la prise en charge des gales nosocomiales Apr s une premi re partie rappelant les notions essentielles conna tre sur la gale une conduite tenir g n rale en plusieurs tapes est propos e Cette partie renvoie sur plusieurs fiches pratiques d taill es Dans une derni re partie la conduite tenir g n rale est d clin e en fonction de contextes bien particuliers collectivit s accueillant des personnes g es centre d accueil social collectivit s d enfants camp de gens du voyage Outbreak of community
46. e coordination de la lutte contre les infections nosocomiales Sud ouest Dr Corinne Capponi Guillon m d cin hygi niste syndicat interhospitalier Brive Tulle Dr Ghada Miremont Salame Centre r gional de pharmacovigilance Centre hospitalier universitaire de Bordeaux Dr Pierre Jamet m decin inspecteur de sant publique Direction d partementale des affaires sanitaires et sociales de Gironde H l ne Royer infirmi re de sant publique Direction d partementale des affaires sanitaires et sociales du Lot et Garonne Dr V ronique Servas pid miologiste Cellule interr gionale d pid miologie Aquitaine Remerciements pour la relecture finale du document Dr Dounia Bitar m decin pid miologiste D partement des maladies infectieuses Institut de veille sanitaire isabelle Poujol de Molliens infirmi re pid miologiste D partement des maladies infectieuses Institut de veille sanitaire Aur lie Fischer interne en pharmacie D partement des maladies infectieuses Institut de veille sanitaire Laurent Filleul coordonnateur scientifique Cellule interr gionale d pid miologie Aquitaine INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion Abr viations AMM CCAS CClin CDC Cire Clin CMU CSHPF DCI Ddass Ehpad Fnasat IST OMS PMI autorisation de mise sur le march Centre communal d action sociale Centre de coordination de la lutte contre
47. e peut provoquer de v ritables pid mies Les personnes immunod prim es corticoth rapie infection VIH et les personnes g es sont pr f rentiellement touch es par cette forme INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion p 8 fa amp 2 5 4 La gale dite des gens propres Appel e aussi gale invisible elle se caract rise par la seule pr sence d un prurit sans l sion cutan e La notion de contage et de prurit familial permettent d voquer le diagnostic Cette forme clinique est fr quente et difficile diagnostiquer du fait des soins d hygi ne r p t s rendant difficile le rep rage des sillons et des parasites 2 6 DIAGNOSTIC Le diagnostic de la gale est principalement clinique tabli sur la pr sence de l sions vocatrices La notion de contage est aussi rechercher Le diagnostic peut cependant tre confirm par un examen parasitologique direct notamment dans les formes atypiques et ou en l absence de contexte pid miologique vocateur Le pr l vement est effectu de pr f rence par le biologiste au laboratoire qui choisira les l sions susceptibles de contenir des parasites Apr s grattage de la papule non excori e l ext rieur d un sillon l aide d un vaccinostyle un examen microscopique direct permet l identification des parasites adultes des formes larvaires de leurs ufs ou m me de leurs excr ments Un exam
48. ectine 12 CClin Sud est Conduite tenir en cas d une pid mie de gale en tablissements de sant Septembre 2004 13 Anonyme Reconna tre et traiter la gale en 2002 La Revue Prescrire Juin 2002 Tome 22 n 229 450 5 14 Haas N Lindemann U Frank K Sterry W Lademann J Katzung W Rapid and preferential Sebum Secretion of ivermectine a new factor that may determinate drug reponsiveness in patients with scabies Arch dermatol vol 138 d cembre 2002 15 Develoux M Ivermectine Ann Dermatol Venereol 2004 n 31 561 70 16 Vaidhyanathan U Review of ivermectine in scabies Journal of Cutaneus Medecine and Surgery Volume 5 Number 6 Novembre 2001 496 504 17 Chosidow O Scabies N Engl Med April 2006 354 1718 27 18 Avis du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France Section maladies transmissibles du 27 Juin 2003 relatif la conduite tenir devant un cas de gale 19 Del Guidice P Traitement de la gale par l ivermectine La lettre de l infectiologue Tome XVIII n 4 Juillet ao t 2003 20 Sparsa A Bonnetblanc JM Peyot I Loustaud Ratti V Vidal E Bedane C Effets secondaires de l ivermectine utilis e dans le traitement de la gale Ann Dermato Venereol 2006 133 784 7 21 Mara C et al Toxidermie l ivermectine au cours du traitement d une gale profuse hyperk ratosique Rev Med Int 2004 25 476 7 22 Brooks PA Grace RF Ivermectine is better than benzyl benzoate for childhood s
49. en interne En cas d intervention il sera important d identifier un responsable ou un chef de famille qui pourra tre l interlocuteur privil gi Cette intervention n est d ailleurs pas toujours ais e pour les autorit s sanitaires notamment pour les Ddass qui peuvent encore susciter certaines craintes aupr s de ces 5 4 3 Principaux ajustements populations Quand les enfants de moins de six ans sont touch s par la gale l intervention de la PM peut sembler plus l gitime et tre men e en lien avec les autorit s sanitaires L id al dans tous les cas est que la demande mane de la communaut elle m me qui doit tre volontaire pour se traiter de mani re collective ll s agit aussi d une collectivit particuli rement h t rog ne avec des enfants voire des nourrissons qui ne b n ficieront pas d un traitement par ivermectine La prescription des traitements ne pourra tre effectu e que par un m decin g n raliste qu il faudra absolument associer cette prise en charge Les messages d informations et la diffusion des conduites tenir devront tre particuli rement simples et explicites Il faudra aussi appr hender les cas d illettrisme fr quents dans ses communaut s Le traitement de l environnement par un acaricide devra tr s certainement tre envisag en raison des risques plus importants de contamination de l environnement li e la promiscuit induite par le logement d une m me famille dans une caravane
50. en parasitologique n gatif ne permet pas d liminer le diagnostic de gale la qualit du pr l vement doit alors tre remise en cause 7 De plus la pratique d un traitement d preuve vis e diagnostique devant un prurit non identifi n est pas justifi e 11 Un contr le parasitologique 48 heures apr s le traitement est inutile Si un contr le est demand il ne doit pas tre r alis moins d une semaine apr s la fin du traitement 12 Devant tout prurit etapr s avoir limin une gale d autres diagnostics diff rentiels peuvent tre voqu s prurit s nile ecz ma psoriasis lymphomes cutan s prurits m dicamenteux ou psychologiques pemphigo de bulleuse p diculoses et enfin prurits m taboliques cholestases et insuffisances h patiques ou r nales 2 7 MESURES TH RAPEUTIQUES I n y a pas de gu rison spontan e de la maladie L objectif du traitement est de permettre l radication du parasite ainsi que la pr vention de la contagion Aussi le traitement individuel doit obligatoirement s accompagner d un traitement du linge potentiellement contamin Facile traiter sur le plan individuel la gale peut tre plus difficile combattre en cas d pid mie dans une collectivit Le traitement doit tre pris tr s au s rieux et ex cut dans les meilleurs d lais I est donc important de bien informer les patients et de les sensibiliser au respect des protocoles th rapeutiques D ailleurs
51. endant la prescription des traitements devra tre effectu e par le m decin traitant de l enfant 5 3 3 Principaux ajustements tapes Ajustements 1 Signaler d s l apparition Aupr s de la m decine scolaire et ou de la PMI enfants de moins de six ans et ou de la Ddass du premier cas Le r f rent pourra tre la directrice de l tablissement ou le m decin scolaire ou de PMI Devront tre associ s infirmi re scolaire personnels de services cantine m nage m decin g n raliste repr sentants de parents d l ve l Il doit permettre notamment de v rifier la r alit d une pid mie de limiter la prise en charge une 3 Effectuer un bilan rapide classe ou un secteur d identifier les cas contacts ext rieurs familles Les cas pourront tre identifi s de l pid mie dans un premier temps par un m decin g n raliste scolaire PMI et ou par les parents qui auront t invit s le faire viction scolaire ou arr t maladie pour le personnel insister sur l hygi ne des mains Linge usage 4 instaurer des mesures unique en particulier pour les cr ches et lavage quotidien du linge serviettes de tables de toilettes drap d hygi ne g n rales tabliers Protection des tables langer Attention aux changes de doudous de v tements de lieux de couchage Une visite des focaux doit permettre de pointer les situations risque de transmission Un petit mot dans le cahier de l
52. er os De pr venir les familles des malades Dans les collectivit s d enfants une viction est pr vue jusqu 3 jours apr s le traitement pour une gale commune et jusqu n gativation de l examen parasitologique pour les gales profuses GD R f rences bibliographiques 1 Ancelle T la pale dans les tablissements pour personnes g es en France en 1996 Bulletin Epid miologique Hebdomadaire 1997 7 97 0 2 CCa pe ne Lutte contre Les ectoparasites et agents nuisibles en milien hospitalier guide de bonnes pratiques mars 2001 17 24 3 COC Guidelines for treatment ofsextally transmitted diseases MMVR 2002 51 RRG Chosidow O Scabies and pediculosis Lancet 2000 355 819 26 3 Chosidow O B cherel PA Traitement de la gale Revue Prat 2001 51 1281 2 Meinking TL Infestations Curr Probt Denmatol 1905 11 0 118 7 Anonyme Reconna tre et traiter la gale en 2002 Rev Prescrire 2002 22 229 430 5 8 Anonyme Ivermectine nouvelle indication contre la gale un traitement oral efficace et d emploi facile Rev Prescrire 2002 23 2229 405 9 B avante d S giur 76700 PARIS O7 SP T f OY 49 55 8 00 m T l copie 04 40 66 78 90 WEW sante gweur ir pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 38 9 Walker CIA Jolhustone PW Intervention for treating scabies Cochrane review in th
53. es femmes enceintes ou alla tantes un traitement par Ascabiol voie locale peut tre n cessaire pour toute ou partie de la collectivit En fonction de la prescription m dicale fa cellule d appui devra ns face la n cessit d une deuxi me prise de Stromectol Ou d une deuxi me application d Ascabiol J8 Ce choix devrait n sur diff rents crit res dont le fait d tre un cas confirm ou un sujet contact la forme de gale commune ou profuse hyperk ratosique les risques de transmission interhumaine les moyens et la capacit de la collectivit suivre une deuxi me cure 3 6 3 Quand traiter La cellule d appui devra fixer la date du traitement collectif Cette date ne doit pas tre trop lointaine mais doit tout de m me permettre aux quipes d avoir le temps d organiser la prise en charge commande du traitement information pr alable stock de linge de rechange suffisant Il faudra aussi d cider de l horaire le plus judicieux pour organiser l administration du traitement sachant que celui ci devra tre INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid niie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion f 15 accompagn de diverses mesures environnementales traitement du linge et de l environnement Ainsi deux horaires peuvent tre propos s une prise matinale ou bien une prise le soir En cas d un traitement par ivermectine la majorit des guides de recommandations conseil
54. escrite en fonction de l volution clinique par le m decin 17 INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion t 4 FICHES TECHNIQUES Rte Re Carat Fe Has SH Pure 2531 RTE Pre AEAEE AN S Hn Es ee ee das e tr AAA i Fe Aaron Dore 4 7 e _ Mt ietten ts Eu 5 RE ie de Hs sans ANARA RSAT RAN Fi Etats RAR TS EME RSR ttes se e a de i sienne E n rai k ET res ee EREI sions int gti ae Res PARIS CR de FT HR DES phi Mimet FR HAET IA ENAS de OR one De nes ns o 3 REA A KERA F p3 Ki z 7 t3 r CE te cond Hot PR D mes a Pre r AEE SS 3 none LORS g nes X ren Fe an nie Etre LST E EA AAE aa E on a a HS RE S en ee HR ps D E L posts s Epid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 18 FICHE DE RECUEIL PID MIOLOGIQUE 1 Libell de la structure concern e ire tintin PEPPA AREPA NIS 2 Commune lorrr krcnn D partement Sinatra i 3 Typologie de la structure concern e Q tablissement de sant O EHPA D Q tablissement scolaire Q Autre 4 Description de la structure Nombre de r sidents O patients Q l ves D autres 0 Nombre de personnels internes Nombres d intervenants prof
55. essionnels externes 5 Dur e de l pisode Date du ler cas me Date du dernier cas si connu su 6 votre connaissance la structure a t elle d j d g rer un pisode de gale Oui O Non Si oui date du dernier pisode Pour l pisode en cours 7 Nombre de cas Patients Personnels Certains Prob bles Enfants lt 15 kg Femmes enceintes allaitantes TOTAL 8 Nombre de contacts Contacts Patients Personnels Autres Nombre de cas Enfants lt 15 kg Femmes enceintes allaitantes TOTAL use 9 Pr sence d au moins une gale profuse ou hyperk ratosique Q Oui Q Non 19 INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion see ji Este ati PEGS pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 29 INFORMATION SUR LA GALE La gale est une maladie tr s contagieuse qui se transmet par la peau par le partage du lit des v tements ou l occasion des rapports sexuels Un seul contact suffit pour tre infect Le signe le plus vident est l envie intense de se gratter surtout le soir et la nuit Dans une communaut il faut absolument traiter tout le monde et au m me moment m me les personnes qui ne se grattent pas car on peut avoir la gale sans le savoir S
56. heures apr s l instauration du traitement collectif L ensemble de ces mesures de pr cautions regroupe Je renforcement des mesures d hygi ne standards Ja limitation des contacts risque l isolement des cas dans la mesure du possible L isolement des cas en chambre seule n est pr conis que dans le cas de gale profuse Pour certaines collectivit s cet isolement peut tre difficile mettre en place Au mieux il faudra veiller limiter les visites les d placements des cas les activit s sociales Des arr ts de travail doivent tre instaur s pour le personnel touch qui devra se traiter soit son domicile soit lors du traitement collectif Sa famille devra elle m me tre inform e de la n cessit de se traiter en parall le et simultan ment voir avec les m decins tra tants Pour les enfants solaris s il est pr vu une viction scolaire de trois jours apr s le traitement ou d s la gu rison En cas d arr t maladie ou d viction scolaire les dates de retour devront le cas ch ant tre repouss es jusqu la date du traitement collectif afin que ces personnes trait es ne se contaminent de nouveau 3 5 TAPE 5 R ALISER UNE INFORMATION CIBL E Du fait de la contagiosit de la n cessit de signaler les cas et du caract re stigmatisant et p joratif de la gale les actions d information l gard de la collectivit touch e et des acteurs sanitaires concern s vont tre es
57. hine laver et de linge de rechange propre en quantit suffisante Si un traitement de l environnement doit tre effectu caravanes voitures veiller diffuser de mani re explicite les mesures de pr cautions prendre 35 INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion ANNEXES 1 AVIS DU CONSEIL SUP RIEUR D HYGI NE PUBLIQUE DE FRANCE RELATIF LA CONDUITE TENIR DEVANT UN CAS DE GALE S ANCE DU 27 JUIN 2003 tant re Preiritd MINISTERE DE LA SANTE DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES AVIS DU CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE PUBLIQUEDE FRANCE SECTION DES MALADIES TRANSMISSIBLES Relatif la conduite tenir devant un cas de gale s ance du 27 juin 2993 Consid rant qu en mati re de sant publique La maladie touche les individus de tous ges et tous milieux sociaux La gale est uns maladie pouvant tre responsable d pid mie dans les collectivit s 1 La gale est une maladie tr s contagieuse due un parasite Sarcoptes scabiei hominis La femelle f rond e colonise les couches superficicHes de l piderme pond 3 5 ufs par jour pendant 2 mois chaque uf donne une larve qui devient adulte en 2 3 semaines La charge parasitaire peut atteindre quelques dizaines de parasites dans la gale commune et plusieurs milliers dans les gales profuses Le parasite survit hors de son h te humain pendant plusieurs jour
58. i tout le monde ne se soigne pas la maladie ne peut pas dispara tre Une personne qui n a pas pris son traitement peut contaminer quelqu un qui vient de se soigner La contamination peut se faire aussi par le linge les lits les v tements les fauteuils donc il est important de tout traiter le m me jour Une personne qui a pris son m dicament peut se recontaminer par du linge non d sinfect Pour vous aider liminer d finitivement la gale if faut suivre parfaitement les recommandations C est le seul moyen de faire dispara tre la gale de votre communaut INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion 21 ns RSI F a MOD LE D INFORMATION DESTINATION DES VISITEURS AFFICHER L ENTR E D UNE COLLECTIVIT EX MAISON DE RETRAITE Cette information peut tre compl t e par des mesures renforc es en cas d pid mie de gale profuse hyperk ratosique l attention des visiteurs de l tablissement Plusieurs cas de gale ont t diagnostiqu s dans l tablissement La gale est une maladie b nigne mais contagieuse qui se transmet principalement par des contacts cutan s troits Nous mettons en place des mesures sp cifiques dont certaines vous concernent vous laver les mains en entrant et en sortant de la chambre viter les contacts troits avec les r sidents viter de s asseoir sur le lit ou d y d poser des v te
59. iaison permet d informer les parents de l existence de l pid mie voir mod le F6 Celui ci ne doit pas tre trop alarmiste mais doit inciter les parents identifier les sympt mes d une gale chez leurs enfants et le signaler la direction de l cole ou la m decine scolaire Une r union de parents d l ves pourra tre envisag e En cas d pid mie av r e les m decins g n ralistes devront tre inform s conduite tenir g n rale Un traitement large de l ensemble de la collectivit devra tre justifi par la mise en vidence r elle de risque de transmission interhumaine et s appuyer sur le bilan de l pid mie Le traitement pourra tre 6 Mettre en uvre la limit le cas ch ant une classe voire ne concerner que les cas av r s et leur famille Pour les enfants strat gie th rapeutique de moins de 15 kg un traitement par voie locale type Ascabiol devra tre envisag Celui ci n tant pas rembours des difficult s peuvent survenir pour les familles faibles revenus voir rectorat mairie Conseil g n ral association parents d l ves Au sein de ja collectivit veiller identifier tout le linge susceptible d tre potentiellement contamin pour qu il soit lav 60 C Diffuser des informations claires aux familles des cas en ce qui concerne 2 Constituer une cellule d appui 5 R aliser une information large 7 Mettre en place la prise
60. ide d investigation et d aide la gestion P g gi amp LE 2 eq mm mee a en iai mo A De ue 2 7 3 Conditions de succ s e Mesures d hygi ne standard quel que soit le type de collectivit concern e par la survenue d un ou plusieurs cas de gale des mesures prophylactiques de base doivent tre mises en place imm diatement I s agit notamment de renforcer les mesures d hygi ne standards lavage des mains hygi ne des ongles d instaurer les pr cautions contact limitation des d placements des visites et activit s sociales et d isoler dans la mesure du possible les cas chambre seule arr t maladie viction scolaire Les pr cautions contact ainsi que l isolement des cas doivent tre maintenues pendant 48 heures apr s la prise du traitement 8 13 En effet apr s 24 heures de traitement une personne peut tre consid r e comme non contagieuse sous r serve que le traitement du linge et ventuellement de l environnement aient t effectu s dans de bonnes conditions e Mise en place d un plan d actions face la survenue de cas de gale dans une collectivit seul un traitement collectif des cas et des sujets contacts administr au m me moment ainsi que la mise en place en parall le de mesures prophylactiques et environnementales permettront de stopper efficacement l pid mie Cette prise en charge va n cessairement occasionner du temps des moyens des co ts et un plan d actions ad
61. identifi es Apr s une premi re partie rappelant les notions essentielles conna tre sur la gale une conduite tenir g n rale en plusieurs tapes est propos e Cette partie renvoie sur plusieurs fiches techniques d taill es utiles dans ce type de prise en charge Dans une derni re partie la conduite tenir g n rale est d clin e en fonction de contextes bien particuliers collectivit s accueillant des personnes g es centres d accueil social collectivit s d enfants camps de gens du voyage INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion 2 Synth se des connaissances sur la gale 2 1 D FINITION ET AGENT CAUSAL La gale est une parasitose cutan e cosmopolite li e la colonisation de la couche corn e de l piderme par un acarien Sarcoptes scabiei Il existe plusieurs sous esp ces de ce parasite dont une seule est sp cifique de l homme Sarcoptes scabiei var hominis parasite humain obligatoire Sarcoptes scabiei var hominis source wikip dia 2 2 PID MIOLOGIE La gale est une maladie ubiquitaire Elle touche des individus des deux sexes de tous les ges de tous les milieux sociaux et sur tous les continents Malgr l absence de syst me de surveillance fiable le nombre de nouveaux cas par an dans le monde serait globalement estim environ 300 millions 1 2 Dans les pays tropicaux ou subtropicaux ainsi que dans
62. ile de faire nettoyer sec les v tements apr s leur d sinfection les articles textiles d sinfect s avec A PAR sont r utilisables dans les heures suivant la pulv risation 1 les v tements trait s sont utilisables deux heures apr s d sinfection 2 la literie trait e est utilisable 12 heures apr s l application du produit Pr cautions d emploi la pulv risation ne doit pas tre effectu e par un sujet asthmatique ou en sa pr sence A PAR d truisant les animaux sang froid ne pas pulv riser proximit d un aquarium la literie ne doit pas tre utilis e dans les 12 heures suivant l application du produit A PAR est non toxique dans les conditions normales d emploi Cependant pour viter toute g ne respiratoire ouvrir les fen tres des pi ces dans lesquelles la pulv risation est r alis e en cas de pulv risation accidentelle dans les yeux laver abondamment l eau claire pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 42 R RSS AR CE es a et RE Ho us INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion f 43 SFH NOXYBENZYLE Substances pr sentes une concaniration inf rieure au souii minimal de danger Aune substance connue de ceite cat gorie n est pr sente Autres substances ayant des Valeurs Limites d vpositi
63. inge doit changer de blouse en fin de manipulation du linge risque et la mettre galement laver 60 C Pr cautions d emploi les produits acaricides ne doivent pas tre manipul s par ou en pr sence d un sujet asthmatique ou d une personne ayant des troubles respiratoires Effectuer le traitement du linge dans une pi ce a r e INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion f 29 D SINFECTION DE L ENVIRONNEMENT EN CAS D PID MIE DE GALE PROFUSE OU HYPERK RATOSIQUE 1 Se prot ger avant d effectuer la d sinfection port de gants jetables et surblouse manches longues En cas de surfaces importantes traiter collectivit s le port d un masque de protection muni d un syst me de filtration adapt un type d exposition chimique est fortement recommand 2 Pulv riser l acaricide dans une pi ce a r e fen tre ouverte En collectivit il faut tre attentif l ordre de traitement des chambres les chambres des cas contacts doivent tre trait es avant celles des cas av r s Attention les pi ces ne pourront tre occup es pendant trois heures et la literie utilis e avant 12 heures s de DT E ra Es a e e AE E tente ne 3 Au bout de trois heures proc der un nettoyage classique des locaux surfaces mobiliers et sanitaires puis un d poussi rage complet humide ou l aspirateur jeter le sac r servoir de l aspi
64. ion et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 34 Hamas e esse eee ue mio se diriger vers des services de soins 30 On ne retrouve pas dans la litt rature d tude voquant un risque plus important d pid mie de gale dans les communaut s de gens du voyage Cependant le mode de vie en collectivit fa multiplication des changes interhumains rassemblements mobilit g ographique la promiscuit induite par le logement en caravane et les conditions de vie pr caires sont autant de facteurs de risques qui peuvent favoriser la survenue ou la flamb e de telles pid mies D ailleurs les Ddass les services d hygi ne communaux les PMI voire la m decine scolaire sont r guli rement sollicit s pour g rer ce type de signalement dont la prise en charge peut s av rer difficile 5 4 2 Principales difficult s de prise en charge Les communaut s de gens du voyage sont des collectivit s relativement ferm es Cependant il faudra veiller aux risques de propagation dans les tablissements scolaires ou centres de loisirs fr quent s par les enfants et prendre aussi en compte l ventualit d un rassemblement occasionnel avec d autres communaut s mariage f te La principale difficult dans ce type de situation est li e au falt qu il s agit d une collectivit autonome qui s apparente finalement une grande famille Celle ci ne b n ficie bien videmment pas d appuis sanitaire ou socjal
65. ique A PAR est un d sinfectant antiparasitaire permettant de d sinfecter les v tements et la literie sans les t cher A Par est pr conis dans les cas suivants infestation par un ectoparasite humain sarcopte de la gale pou de t te pou de corps pou de pubis morpion infestation par un parasite occasionnel de l homme puce punaise A PAR est un compl ment du traitement de ces diff rentes parasitoses en permettant d viter les ph nom nes fr quents de re contamination humaine par les v tements ou la literie Quelques conseils pour assurer une d sinfection parfaite des articles textiles susceptibles d avoir t en contact avec le parasite laver une temp rature lev e au dessus de 55 C tout le linge de corps de toilette ainsi que les draps taies d oreillers et tous les v tements supportant les hautes temp ratures utilis s pendant les trois ou quatre jours pr c dent la constatation de f infestation parasitaire pulv riser le flacon d A PAR loin de toute flamme sur la totalit de la surface des articles textiles ne pouvant tre lav s plus de 55 C en tenant le flacon 30 ou 40 cm des articles d sinfecter l est pr f rable de d sinfecter en m me temps les v tements l endroit et l envers en insistant sur les coutures emmanchures ainsi que la literie matelas couvertures oreillers traversins de toutes personnes vivant sous le m me toit l est inut
66. ire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE comprim s non s cables Ce traitement a re u une extension d AMM dans le cas de la gale sarcoptique humaine en septembre 2001 Activit et d lai d action L ivermectine est active sur les sarcoptes adultes son activit sur les larves est mal tablie et ce produit n est pas ovocide La concentration maximum de l ivermectine au niveau de fa peau serait atteinte environ huit heures apr s son administration orale et d clinerait 24 heures apr s la prise 14 Posologie et sch ma th rapeutique Une prise unique par voie orale de 200 ug par kg de poids corporel d ivermectine voir tableau ci dessous est pr conis e par l AMM Les comprim s doivent tre pris avec un grand verre d eau et chez l enfant le comprim peut tre cras La prise doit tre encadr e d un je ne de deux heures avant et apr s l administration influence de l alimentation mal connue absorption significativement augment e apr s un repas riche en graisses 15 Poids corporel kg Dose en nombre de cp 3 mg 15 24kg 25 35 kg 36 50 kg 51 65 kg 66 79 kg gt 80 kg heure de prise dans une majorit de publications ou guide de recommandations en milieu hospitalier 8 il est conseill pour des raisons pratiques d organiser une prise matinale du traitement Cependant une administration de l ivermectine le soir au coucher afin de respec
67. istiques de la gale Mesures prophylactiques d appui Conduite tenir d taill e Personnels de la collectivit R union collective anim e par la cellule Documents papiers voir F3 Signalement des nouveaux cas Situation pid mique Visiteurs de fa collectivit Mesures prophylactiques de base Affiche l entr e de la collectivit voir F4 Signalement des nouveaux cas Situation pid mique Conduite tenir g n rale Signalement des nouveaux cas M decins g n ralistes Autres intervenants ext rieurs infirmi res kin sith rapeutes p dicures Situation pid mique Caract ristiques de la gale Conduite tenir g n rale Signalement des nouveaux cas Contacts familiaux parents d l ves A Noir mod le F 4 o me odeles informati Res ete EERO a 5 3 6 TAPE 6 METTRE EN UVRE UNE STRAT GIE TH RAPEUTIQUE Comme cela a t voqu dans le chapitre pr c dent les conditions de succ s de l radication d une pid mie de gale dans une collectivit reposent obligatoirement sur letraitement de toutes les personnes de la collectivit malades ou non malades mais potentiellement expos es la prise du traitement le m me jour Pour d finir la strat gie th rapeutique mettre en place la cellule d appui devra r pondre aux questions suivantes qui traiter Comment traiter Quand traiter 3 6 1 Qui traiter A
68. la communaut Aussi nous adressons chaque personne son m decin traitant afin qu elle soit examin e et qu elle se voit prescrire le traitement curatif ou prophylactique adapt Pour les cas de gale av r s il convient galement de rechercher d ventuels cas contacts dans l entourage familial amical et de leur proposer galement un traitement Nous restons votre disposition pour tout compl ment d Information et vous demandons galement de bien vouloir contacter la Ddass en cas de probl me Nom En vous remerciant pour votre pr cieuse collaboration je vous prie de recevoir cher confr re mes sinc res salutations Docteur Nom Pr nom M decin inspecteur de sant publique DR RO Re M M en nn dm ne benne nes ennddennnennnnnppnnementt Pi ce jointe Avis du CSHPF de juin 2003 INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion 23 EXEMPLE DE MESSAGE D INFORMATION DESTIN AUX PARENTS D L VES Un des cas de gale nous a ont t signal s dans l cole de votre enfant L les enfant s a ont t trait s et b n ficie d une prise en charge adapt e La gale est une maladie fr quente et b nigne qui peut concerner tout le monde Elle se traduit par une envie intense de se gratter plus particuli rement le soir at peut tre particuli rement incommodante Pour tre gu ries les personnes atteintes doivent absol
69. le pour des raisons pratiques d organiser une prise matinale du traitement Cependant une administration de l ivermectine le soir au coucher afin de respecter les deux heures de je ne peut galement tre envisag e et avoir un certain nombre d avantages En effet elle permet d obtenir la concentration maximale en ivermectine au niveau de l piderme son site d action en fin de nuit ou le matin au r veil Ainsi les v tements et le linge de toilette pourront n tre chang s qu une seule fois le lendemain de la prise du traitement inform e des proc dures suivre notamment pour les mesures de protection d autant plus si elle n est pas individuellement prot g e par un traitement anti scabieux Dans le cas o les collectivit s ne poss dent pas de machine laver cette proc dure pourra tre externalis e quand traiter L id al est de rassembler tout le linge potentiellement contamin et de le traiter alors que les sujets sont prot g s par un traitement acaricide efficace Sous traitement par ivermectine il faudra veiller traiter aussi tout le linge utilis dans les huit heures qui suivent sa prise d lai d action de l ivermectine Une prise d ivermectine le soir au coucher permet de simplifier la gestion du linge 3 7 TAPE 7 METTRE EN PLACE DES MESURES ENVIRONNEMENTALES Les mesures environnementales repr sentent une charge de travail qui peut s av rer substantielle pour certaines organisations Le
70. les infections nosocomiales Centers for Disease Control and prevention Cellule interr gionale d pid miologie Comit de lutte contre les infections nosocomiales couverture maladie universelle Conseil sup rieur d hygi ne publique de France d nomination commune internationale Direction d partementale des affaires sanitaires et sociales tablissement d h bergement pour personnes g es d pendantes F d ration nationale des associations solidaires d actions avec les tziganes et les gens du voyage infection sexuellement transmissible Organisation mondiale de la sant Protection maternelle et infantile pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE mm LS a ne dr _ En ee Ma ess 1 Introduction Au cours des trois derni res ann es les Ddass de la r gion Aquitaine ont signal la Cire plusieurs pid mies de gale survenues dans diff rents types de collectivit s telles que maisons de retraite tablissements scolaires centres d accueil pour personnes sans domicile fixe mais aussi camps de gens du voyage Si la gale demeure une affection b nigne elle se caract rise aussi par une forte contagiosit pouvant tre l origine d pid mies longues difficiles ma triser notamment dans les collectivit s et institutions et occasionnant de ce fait des co ts et des surcharges de travail non n gligeables La prise en charge de ces pisodes n
71. les pays sous d velopp s la gale peut survenir sur un mode end mique et repr senter un v ritable probl me de sant publique Dans les pays industrialis s celle ci se manifesterait l occasion d pisodes pid miques touchant plus particuli rement des institutions collectivit s tablissements de soins maisons de retraite 3 En pays temp r s on note que la maladie survient plus fr quemment en automne et en hiver 4 En France l incidence de la gale est mal connue mals elle est vraisemblablement lev e Les tudes pid miologiques qui ont t r alis es portent g n ralement sur des populations bien sp cifiques Ainsi une tude a montr que plus de 56 des patients en situation de pr carit se rendant la consultation de dermatologie de l h pital Saint Louis taient atteints 5 En 1996 une autre tude a estim e que plusieurs centaines d tablissements pour personnes g es avaient t confront s ce probl me en une ann e en France 6 2 3 MODE DE TRANSMISSION La transmission se fait essentiellement par les femelles adultes f cond es et tr s rarement par les formes larvaires Elle est avant tout interhumaine par contact direct peau contre peau Elle n cessite des contacts troits prolong s notamment lors de rapports sexuels c est pourquoi la gale est consid r e aussi comme une infection sexuellement transmissible IST La contamination peut galement s effectuer de
72. lisation domicile Pour les agents travaillant dans d autres types d tablissements tels que ceux caract re social il faudra s appuyer sur la liste limitative des travaux susceptibles de provoquer cette maladie tous travaux effectu s par le personnel de soins et assimil de laboratoire d entretien de service ou de services Sociaux mettant en contact direct avec des porteurs de cette scabiose annexe 2 Le sarcopte de la gale humaine ne peut pas se d velopper chez les animaux de compagnie tels que es chiens ou les chats Cependant ils peuvent tre consid r s comme des vecteurs ponctuels au m me titre que la literie ou les v tements En cas d pid mie il est pr f rable d viter les contacts rapproch s avec ceux ci pendant les jours qui suivent le traitement noter que certaines gales animales peuvent cependant tre transmises accidentellement l homme pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE ES OSCAR EE ETS 2 4 PHYSIOPATHOLOGIE Les sarcoptes s accouplent sur l h te Apr s la f condation le m le meurt et la femelle creuse un sillon dans la couche corn e de l piderme Elle progresse de 1 2 mm par jour et y pond environ trois cinq ufs par jour durant un deux mois avant de mourir Les ufs vont clore en trois quatre jours pour donner chacun une larve et sortir du sillon Les larves apr s plusieurs mues se t
73. mani re indirecte par l interm diaire de l environnement essentiellement le linge et la literie mais galement le mobilier constitu de mat riaux absorbants canap en tissu ou en cuir M me si ce mode de transmission est plus rare du fait de l affaiblissement du parasite hors de son h te il ne doit pas tre cart en particulier en collectivit et dans les formes profuses ou hyperk ratosiques de gale La survie du sarcopte hors de l h te varie en fonction de la temp rature et de l humidit ambiante une temp rature basse et une humidit lev e favorisent la survie alors qu une temp rature lev e et une humidit faible conduisent rapidement sa mort 7 8 En g n ral la survie de l acarien dans l environnement en dehors de son h te est br ve de l ordre de deux jours voire quatre si les conditions de survie sont favorables temp rature humidit Elle est plus lev e pour les larves ou les ufs dix jours mais leur implication dans la propagation de la gale n est possible que s ils sont en tr s grand nombre 8 9 Les facteurs favorisant la transmission sont notamment les contacts physiques rapproch s fr quents enfants la vie en collectivit et la pr carit sociale Selon le d cret n 99 95 du 15 f vrier 1999 la gale est inscrite au tableau n 76 des maladies professionnelles en tant que maladie li e un agent infectieux ou parasite contract en milieu hospitalier et en hospita
74. ments ne pas emporter de linge sans autorisation et dans ce cas prendre connaissance des proc dures particuli res de traitement du linge Signature du directeur de l tablissement j pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pit S Ki 22 F RAREN MOD LE DE COURRIER D INFORMATION M DECIN G N RALISTE localit la date Cher confr re Plusieurs cas de gale sont survenus depuis le date chez des personnes fr quentant nom de l tablissement de localit Ces personnes ont t orient es vers leur m decin traitant pour une prise en charge m dicale et une viction scolaire ou un arr t de travail Lors de la diffusion d une pid mie de gale l identification de l ensemble des cas est d licate et ne peut se limiter aux seuls cas symptomatiques Conform ment l avis du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France du 27 juin 2003 il est fortement recommand en situation d pid mie de gale communautaire de mettre en uvre un traitement de toutes les personnes vivant travaillant ou visitant l institution et le cas ch ant leur propre entourage en privil giant le traitement per os facilit d utilisation sous peine de se retrouver face une pid mie longue ma triser De ce fait la Ddass et la direction de l tablissement ont d cid de mettre en place une prophylaxie pour l ensemble de
75. n et d aide la gestion f 33 5 3 2 Principales difficult s de prise Les mesures d informations devront prendre en compte les risques en charge de psychoses qui peuvent rapidement se r pandre dans les tablissements accueillant des enfants ou des adolescents II faudra Ces collectivit s sont g n ralement ouvertes et pr sentent de veiller aussi faire preuve de discr tion afin de ne pas stigmatiser ce fait un risque de propager l pid mie au niveau notamment des les l ves malades familles et autres contacts ext rieurs Une visite sur site pour valuer les risques de transmission devra tre Les signes cliniques de la gale chez le nourrisson et le jeune enfant effectu e et permettra de d cider quelles mesures th rapeutiques sont moins sp cifiques que chez l enfant plus g ou l adulte et et environnementales devront tre instaur es Un traitement de peuvent tre dans ce cas plus difficile diagnostiquer l ensemble de la collectivit n est ainsi pas forc ment n cessaire Le traitement par ivermectine est contre indiqu chez les enfants Il faudra veiller bien informer les familles et diffuser aupr s de moins de 15 kg des personnes concern es des conduites tenir adapt es En l absence d quipe m dicale dans ce type de collectivit pr cautions standards traitement du linge et ventuellement de il faudra se rapprocher du m decin scolaire et ou du m decin de l environnement PMI Cep
76. n une seule fois avec un grand verre d eau en respectant la p riode de je ne de deux heures avant et apr s la prise du m dicament le lendemain matin proc der un nettoyage classique des locaux et en cas de gale profuse et hyperk ratosique une d sinfection par un acaride des matelas sommiers et autres mobiliers absorbants changer le linge de lit afin d viter la poursuite d une contamination ventuelle et rassembler tout le linge utilis jusqu ce jour et le laver en machine 60 C ou le d sinfecter avec un acaricide stockage en sac plastique avec produit acaricide pendant au moins trois heures ou par mise en quarantaine de quatre jours gale commune huit jours gale profuse dans un sac plastique prendre une douche au savon liquide suivi d un rin age abondant et d un s chage avec une serviette de bain propre S habiller avec du linge propre Sur prescription m dicale prise d une deuxi me cure d ivermectine 15 jours apr s la premi re Apr s traitement le prurit r gresse le plus souvent en deux trois jours Cependant les d mangeaisons peuvent persister quelques semaines sans pour autant tre un signe d chec du traitement pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 28 ae RTS identi re Rte LE ae Gale comr 1 Se prot ger avant toute manipulation du linge porter des gants jetable
77. nt du patient hospitalisation e Transmission inter humaine par contact cutan direct de personne personne Les formes communes de gale ne sont pas hautement contagieuses Dans les gales profuses la transmission est plus lev e nombre important de parasites dans les desquamations elle peut tre indirecte v tements linge ou literie contamin s La survie du sarcopte hors de l h te serait de 1 4 jours Guide des victions scolaires Diagnostic Clinique notion de contage Adresses Identification du Sarcopie au microscope apr s grattage des l sions Investigation intervention de sant publique Les cas sporadiques ou les cas group s intrafamiliaux sont pris en charge par la m decine lib rale De m me un cas sporadique ou quelques cas group s lt 5 dans une collectivit ouverte cole club de sport peuvent tre pris en charge par le m decin responsable L intervention se justifiera en cas de besoin particulier pr carit difficult s d acc s aux traitements ou appliquer les recommandations r actions des familles absence de r f rent m dical gale profuse Dans les collectivit s de personnes fragilis es et ou avec un haut risque de transmission interhumaine Ehpad cr che l intervention doit tre plus rapide d s le premier cas signal surtout en cas de gale profuse hyperk ratosique Les mesures ci dessous seront ajust es en
78. nt form e et tos loigner des saurtes ds chaleur d tincelles et de flammes pues Ne pas utiliser des outils pouvant provoquer des tincslles Ne pas fumer interdire Matc a aux persormes non auioris ne Equipements et proc dures recommand s Pour la protection individuelle voir paragraphe 8 Obeerver les pr cautions indiqu es sur l tiquette oinsi que les r glementaions de la protection du travail Les emballages sntam s doivent tre refurm s soigneusement of coriserv s en position verticale Eviter Frhalation des vapeurs Equipements of proc dures interdits ii oet interdit de fumer mangeret bore dons les locaux o la pn parstion est utilis s Me jamais ouvrir tas ambaihages par pression Ne pas percer o br ler m me apr s usaga Stockage Conserver le r cipient biert ferm dans un endroit sec et blen ventis Conserver l cart de touts source d igrition ne pas fumer R cipient soue pression prot ger contre lus rayons solaires et ne pas expose une temp rature sup rieurs SOO Comemer hors de la port s des enfants Le sol des locaux sera imperm able at fornera cuvette de r tention afin qu en cas de d versement acsidental le liquide ne puisse se r pondre au dehors Be CONTR LE DE L EXPO she z z o salon ie SOREBICEE lisar des quipements de pr Mesures d ordre technique Veiller uns ventilation ac quate si posaible par aspiration aux postes de travail
79. nte fiche de s curit sont bas es sur F tat de nos connaissances st sur les r glementations tard nationales que communautaire Le produit ne doit pas amp tre utilis d autres usages que ceux sp cifi e en rubrique sans avoir obtenu ou pr alable des instructions de manipulation crites Hestteuoure d fe mopansabli de utilisateur de prendre toutas les mesures n sossares pour r pondre aux exigenges des lois et r glementations locales Les informations donn es dans la pr sente fiche doivent tre consid r es comme une dsscriiion des exigences de s curit rebstives notre precitat non pas comme uns garantis des propri t s de couler Libell s das phrases R figurant au paragraphe 3 r ea Mear mi PALA a a EE EE N Roues IRI Tr s toxique pour les tie Lo put entrainer des effets n fastes long terne pour envrannenent rquatique A VLC AN VASARA manasa mavas F US SB T HEXAEVD ASSET ROA3 DIDXO 2H ISO NOOL 2 YLIMETHYL IR TRANS 2 2 DIMET I HYL2 METHYLPROR j ENYL CYCLOPROPANEC ARBOXYLATE jme Penn bte tatdatng tetaneman fetdteq Ioh ti one ren genes tarte Aal ara ome ANR EOPEREN 2 PAP PRO ama DE LE A hp DR RO AS A ARR DA DEN ARE ara PLNENUE A D NOR AA A AA RAA PO RDA NM RES EINSA DNS DRM PE VBa ABA VE BE I a p ter ara aotan aah ae a ana daa wa een in sarnana awn aa aa ma a aa ner sand laa ge anneau 148 949 PROP NYUCYGLOPRDPAN ECARBOXYLATE DE pi
80. ommune huit jours gale profuse dans un sac plastique par la suite et 24 heures apr s la derni re application d Ascabiol prendre une douche en se savonnant avec un savon liquide Le rin age doit tre abondant Il est de nouveau n cessaire de prendre une serviette de bain propre 1 changement effectu avant le traitement Prendre des v tements propres et changer les draps du lit une nouvelle fois Ne Diane s Apr s traitement le prurit r gresse le plus souvent en deux trois jours Cependant les d mangeaisons peuvent persister quelques semaines sans pour autant tre un signe d chec du traitement pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 26 i i i 4 nn CONDUITE TENIR EN CAS DE TRAITEMENT DE LA GALE PAR STROMECTOLS EN PRISE MATINALE au r veil prendre son petit d jeuner puis rester jeun pendant deux heures jusqu la prise du traitement veiller avoir une bonne hygi ne des ongles courts et bross s prise du Stromectol la dose prescrite doit tre adapt e au poids de la personne en une seule fois avec un grand verre d eau Respecter une p riode de je ne de deux heures apr s l administration au coucher prendre sa douche avec un savon liquide se rincer abondamment et se s cher avec une serviette propre Utiliser un pyjama et du linge de lit propres le
81. on des d chets Emp cher touts p n tration edane les gouts ou cours d est Placer des f ts en vue de l limination de d chets r cun n e ogon les r glementations en vigueur voit rubrique 13 i fe produit contamine d s nappes d eau rivi res ou gouts wetter les autorit s comp tentes selon les proc dures r glertentatres M thodes de nettoyage ag undar lesne of Eutopsart Lasai Syetan Sftyare of INEDEYNE Hipnose fe pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 44 FE RS ete i E Nettoyer de pr f rence aven un d tergent viter l utilisation de solvante A Es Er AA CHE A t OIEA API 5 5 PRO PUA gt Ho SUR ee rss ER EP EN ORES IESSE Ag P Ore wan Lex prescriptions relativas aux locaux d Manipulation Manipuler dans des zones blen vari es Les vapeurs sont plus lourdes que l air Else peuvent se r pandre le lang du sol at formar des m langes explos eweg l air Emp cher la endafian de concentrations nflammables o explosives dans l air et viter les concentrations de vapeurs sup rieures sux valeurs frites d exposition professionelle Ne pas vaporiser vers une famme ou un corps Incendescent Pr vention des incendies Utiliser le produit dans des locaux d pourvus de toute flamme nue qu autres sources d isnition poss der un quipement lectrique prot g Garder les emballages solideme
82. on prafesstonnella INDEX Sy 74 986 200 827 9 PROPANE F OLAT BUTANE 2 2 4 8 C PENTAMETHYLHEPTANE HYDROCARBURES EN C4 EXEMDTS DE BUTADI NE 4 3 POLYH RIS S FRACTION TRHSOBUTYL NE EEE TT 2 5 lt z x 4 10 meni re g n rale de doute au si des symptomes persistent toujours faire appel ur m dacin KE JAMAIS rien faire ing rer une personne inconesiants En vas d exposition par inhalation En cas d inhelation massive transporter ls patlant l air libre at la garter au chart t au repos En cas de projections ou de contact aven les yeux Laver abondamment avec de l eau douge et propra durant 18 minut e en moigenant les paupi res sart ss Ackesser fa sujet shez un ophtaimologiats noiamment sl apparait une rougeur uns douleur ou une dns visuelle En cas de projections ou de contact ave la peau Enlever les v tements impr gn e st laver soigneusement la peau avec de l eau et du savon ou utiliser un nettoyant connu NE PAS utiliser des solvants ou des diluama En cas d ingestion En ces d ingestion si la quantit est peu importante pas plus d une om e incer la bouche avee de l eau at consulter un midea En Gas d ingestion accidentelle appeler un m decin pour juger de l opportunit d une surreilanse t d un traitement ult rieur en mileu hospitalier si besoin vat Montrer l tiquette FRS A ES Re E AEA ATAT cs OST t ae PR rte Ro
83. ordonner l ensemble de la conduite tenir et un ou plusieurs m decins prescripteur noter que les Ehpad peuvent solliciter l aide des CClin m me si elles ne sont pas rattach es un centre hospitalier ou bien le service d hygi ne de l tablissement de sant avec lequel elle ont pass convention INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion 31 5 13 Principaux ajustements tapes Ajustements Effectuer rapidement le signalement sans attendre que le personnel soit atteint aupr s du m decin 1 Signaler d s l apparition coordonnateur et ou du m decin du travail et ou du service d hygi ne et en cas de difficult la Ddass du premier cas Les m decins g n ralistes intervenants dans ce type de structure doivent tre sensibilis s au signalement imp ratif au responsable de la structure de toute maladie caract re contagieux 2 Constituer une cellule M decin coordonnateur cadre infirmier responsable administratif ling re responsable du service d appui entretien un ou plusieurs m decins g n ralistes Identifier les visiteurs ext rieurs des r sidents malades qui seront consid r s comme des sujets contacts les visiteurs des r sidents non malades ne seront pas consid r s comme contacts L ensemble du personnel interne ou externe la maison de retraite doit tre consid r comme contact potentiel penser aux infirmi
84. otection individuelle Les grandes surfaces de mat riels de bricolage vendent des masques de protection avec syst me de filtration ABP2 pour les expositions aux produits phytosanitaires conforme la norme CE EN140 TABLEAU 2 A PAR a rosol Composition N o Pynamine Forte 0 190 g Sumithrine 0 190 g Excipient gaz propulseur qsp 125 g Pr sentation Solution en a roso de 125 g 200 ml Prix indicatif Environ 10 le flacon vendu en officine non rembours Propri t s Antiparasitaire utilis principalement pour les textiles et la literie v tements rideaux fauteuils si ge auto casque de moto int rieur des gants chaussons chaussures mais aussi le mobilier de stockage du linge Mode d emploi Un flacon permet de traiter une chambre lit grande armoire pulv riser sur toute la surface les deux faces des oreillers couette en tenant l a rosol 30 40 cm de l article d sinfecter Temps de contact d environ trois heures A ration des locaux Nettoyage apr s d sinfection conseill par le fournisseur Pr cautions d emploi Ne doit pas tre utilis par un asthmatique ou en sa pr sence Avantages Inconv nients La literie d contamin e est r utilisable dans les 12 heures apr s pulv risation sans lavage et deux heures pour les v tements Fournisseur OMEGA PHARMA BP850 92 542 Montrouge cedex Tel 01 55481800 11 INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Gu
85. pas tre manipul s par un sujet asthmatique ou en sa pr sence En cas d usage intense le port d un masque et d une surblouse manche longue Tous les l ments du mobilier constitu s de mat riaux absorbants et sont fortement recommand s La literie trait e ne devra pas tre potentiellement en contact avec des sujets atteints doivent tre trait s utilis e dans les 12 heures suivant l application du produit pr voir pas de risque de contamination par le biais de surfaces froides et application le matin Voir fiche s curit de l A PAR annexe 3 inertes telles que la vaisselle les couverts les stylos ou les cahiers Apr s la pulv risation de l acaricide un nettoyage complet des locaux et du mobilier doit tre r alis En milieu hospitalier if est souvent pr conis d effectuer ce nettoyage avant la d sinfection Appareils de protection respiratoire Les fabricants de produits acaricides pr conisent le port d un masque adapt et agr e en cas de traitement intensif importante surface traiter ou d exposition importante concentration sup rieure aux limites d exposition Le guide du CClin Sud ouest recommande le port d un masque A2P3 r utilisable ou PPA2P3 usage unique en cas d utilisation d un acaricide pour l environnement quel qu il soit Ces masques qui poss dent des syst mes de filtration appropri s une exposition chimique peuvent tre command s sur internet voir quipements de pr
86. personnes g es trait es pour une gale par ivermectine 23 la Food and Drug administration am ricaine a effectu une synth se des effets ind sirables et n a pas retenu cette association 24 2 7 1 3 Quelle strat gie th rapeutique choisir En l tat actuel des connaissances il n y a pas de niveau de preuve suffisant pour recommander pr f rentiellement le traitement per os o celui par voie locale en raison d une efficacit sup rieure dans le traitement de la gale commune 18 Cependant la facilit d utilisation avec une observance attendue meilleure plaide en faveur du traitement par voie g n rale ivermectine En effet en collectivit il est facile simple et rapide d organiser le traitement simultan des cas av r s et des cas contacts lorsqu il est constitu d une administration orale Au contraire les traitements locaux sont contraignants notamment en raison du temps agent n cessaire l application Cet inconv nient existe aussi dans les situations de pr carit et pour les patients handicap s En France le fait que seul l ivermectine soit remboursable par l assurance maladie est aussi un l ment susceptible d influencer le choix En cas de gale profuse et hyperk ratosique le traitement per os est fortement recommand et un traitement local doit tre associ selon les modalit s d finir avec les responsables de la prise en charge 18 Pour conclure selon la commission de transparence
87. ransforment en nymphe puis en sarcopte adulte Le processus de maturation pour atteindre le stade adulte n cessite une quinzaine de jours Pour une gale commune on compte en g n ral entre 5 15 sarcoptes femelles log s simultan ment dans les sillons Ce chiffre peut tre beaucoup plus important des centaines voire des milliers ou des millions en cas de gale profuse ou de gale hyperk ratosique Le prurit est attribu aux r actions immunologiques d clench es par les d jections salive mati res f cales et les ufs du parasite 3 Cycle parasitaire de sarcoptes scabiei source Wikip dia 2 5 CLINIQUE La p riode d incubation silencieuse de la gale est en moyenne d un mois mais peut aller jusqu six semaines 10 Elle varie en fonction de l inoctlum et en cas de r infestation est r duite quelques jours Le risque de transmission bien que faible existe pendant la phase d incubation 8 II existe plusieurs formes de gale qui se manifestent par des signes cliniques plus ou moins sp cifiques Il faudra notamment distinguer la gale commune des formes profuses et des formes hyperk ratosiques beaucoup plus contagieuses afin d adapter les modalit s de prise en charge 2 5 1 La gale commune de l adulte Elle se caract rise par la pr sence des signes suivants un prurit quasi constant recrudescence vesp rale et nocturne et constituant le signe initial e des l sions sp cifiques inconstamment re
88. rateur 4 Enlever les gants et les jeter Mettre la blouse laver 60 C Lavage simple des mains 5 A rer la pi ce pendant aux moins trois heures Pr cautions d emploi le traitement de l environnement ne doit pas tre r alis par o en pr sence d une personne asthmatique ou ayant des troubles respiratoires Effectuer le traitement dans une pi ce a r e 30 pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la estion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE P g sx 8 l 5 Contextes particuliers de survenues d pid mie de gale 5 1 LA GALE DANS LES TABLISSEM ENTS RECEVANT DES PERSONNES G ES NON HOSPITALIERS 5 1 1 l ments de contexte La survenue d pisodes de gale au sein d tablissements d h bergement pour personnes g es est assez fr quente en France et semblerait tre en recrudescence En 1996 il a t estim que plusieurs centaines d tablissements pour personnes g es avaient t confront s ce probl me en France m tropolitaine en une ann e 5 Les risques de flamb e pid mique dans ce type de collectivit sont tr s certainement dus aux soins multiples li s la d pendance et qui repr sentent autant de contacts risques de transmission g n ralement par le personnel soignant De plus la prise de conscience de l existence d une pid mie de gale dans ce type d tablissement est bien souvent retard e et identifi e seulement quand les mem
89. rit en l absence de l sion cutan e n est pas un mode r v lateur fr quent de la maladie a Une surinfection cutan e imp tiginisation est fr quente peut majorer l ruption pustuleuse et entra ner ad nopatlnes et fi vre x Le retard diagnostique est source d pid mnue La persistance d un prurit dans les 8 15 jours apr s le traitement ne traduit pas forc ment ua chec les causes pouvant tre F Uneirritation cutan e par le traitement Un ecz ma de contact a Une acarophobie Autres causes de prurit masqu es par la gale Le diagnostic de gale est tabli sur les l ments suivants Pr sence de l sion clinique vocatrice et ou un examen parasitologique positif En l absence de priit l examen parasitologiqne est n cessaire Consid rant qu en mati re de traitement n ya pas de gu rison spontan e de la maladie Le traitement est justifi lorsque le diagnostic de gale est tabli Il existe 2 types de traitements 4 a Le traitement per os l ivermectine en prise unique la posologie de 200 ug kg La s curit d emploi n a pas t tablie chez les enfants de moins de 15 kg a Les traitements locaux en annexe Toutes les r gions du corps doivent tre trait es y compris le cuir chevelu et le visage s il y a un doute sur leur atteinte Les traitements locaux peuvent tre irritants d autant plus qu ils sont r p t s Le Conseil sup rieur d hygi ne publique de France recomman
90. s ba gnoires lunette des toilettes fauteuil roulant chariot de transport table langer Veiller ce que les professionnels en charge du nettoyage soient inform s des risques de contamination et prot g s par une surblouse manche longue usage professionnel changer syst matiquement et par le port de gants Usage unique limiter les sorties les d placements les rassemblements de personnes limiter les contacts physiques risques activit s sportive ou ludique de contact ateliers Attention la gale est aussi une infection sexuellement transmissible viter les changes de v tements de bonnets de doudous de lieux de couchage l manipuler le linge sale avec pr caution et en se prot geant surblouse gants jetables L isoler d s que possible dans des sacs plastiques voir recommandations pour le traitement du linge prot ger les surfaces risques de contacts avec des protections jetables table langer chariot de transport lit d infirmerie en institution pr voir un isolement dans la mesure du possible en chambre seule jusqu 48 heures apr s la pris d un traitement curatif mise en arr t maladie des professionnels malades jusqu gu rison viction scolaire ou de la collectivit accueillant des enfants jusqu gu rison clinique 25 INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid rmie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion f
91. s papulo nodules ne sont pas constamment retrouv es 1 La topographie des sympt mes aux espaces interdigitaux dorsaux des mains l ar ole mammaire AUX organes g nitaux externes papulo nodules aux fesses aux coudes aux zones axilaires ant rieures sans atteinte du dos ef du visage est vocatrice du diagnostic de gale COMME i 8 avenue de S gur 7670 PARIS D7 SP TA D 40 528 00 00 T l copie 01 40 D 7E 90 i TWW sante zanv TE 36 n Spid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE La topographie est d aspect trompeur dans les gales profuses L atteinte du dos est fr quente dans la gale diss min e inflammatoire L atteinte peut tre g n ralis e dans la gale hyperk ratosiqne avec pr dominance des saquames friables et parfois absence de prarit La gale commune du nourrisson pr sente des sp cificit s cliniques a L ruption est le plus souvent v siculopustuleuse parfois papuleuse prurigineuse pr dominant aux extr mit s mais pouvant tre plus diffuse le visage est habituellement pargn une atteinte du cuir chevelu est possible Les sillons sont inconstants mais des nodules inflammatoires et prunigineux nodules scabieux pr dominants aux aisselles au bas du dus et aux organes g nitaux ne sont pas exceptionnels ils peuvent tre la seule manifestation clinique et persister plusieurs semaines a Le pru
92. s PUSQU une semaine La diss mination du parasite est favoris e par la vie en collectivit et le non respect des r gles d hygi ne Le facteur de risque de transmission est la cohabitation d un grand nombre de personnes dans un espace restreint Le contamination est avant tout inter humaine par contact cutan direct d un sujet parasit on auire sujet particuli rement l occasion d une relation sexuelle Dans les gales profuses la transmission indirecte est possible par contact avec des v tements Bterie serviettes fauteuils parasit s L immunod pression focale et ou g n rale corticoth rapie infection par le VIH constitue un facteur favorisant de gales profuses Consid rant qu en mati re de diagnostic 6 La gale pr sente 2 formes cliniques La gale commmme Les gales profuses les plus contagieuses gale hyperk ratosique et gale diss min e inflammatoire i La gale se manifeste par un prurit recrudescence nocturne quasi constant et le plus souvent par des l sions non sp cifiques l sions ecz matiformes ei de grattage mp HpO Lanoton de contage et de prurit dans l entourage est nn l ment tr s vocateur du diagnostic Le traitement d prenve vis e diagnostique doit tre vit en effet un prurit d autre tolocte peut c der sous ce traitement ef inversement le prurit de la gale peut tre Long dispara tre Les l sions sp cifiques sillons v sicules perl e
93. s difficult s de prise en charge 29 5 1 3 Principaux ajustements 30 5 2 La gale dans les centres d accueil sociaux 30 5 2 1 l ments de contexte 30 5 2 2 Principales difficult s de prise en charge 30 5 2 3 Principaux ajustements 31 5 3 La gale en milieu scolaire et autres collectivit s accueillant des enfants 31 5 3 1 l ments de contexte 31 5 3 2 Principales difficult s de prise en charge 32 5 3 3 Principaux ajustements 32 5 4 La gale chez les gens du voyage 32 5 4 1 l ments de contexte 32 5 4 2 Principales difficult s de prise en charge 33 5 4 3 Principaux ajustements 33 Annexes 34 R f rences bibliographiques 47 pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE Epid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion R daction du document Christine Castor pid miologiste Cellule interr gionale d pid miologie Aquitaine isabelle Bernadou docteur en pharmacie Cellule interr gionale d pid miologie Aquitaine Personnes ayant contribu l laboration du document Pr Olivier Chosidow service de dermatologie et d allergologie h pital Tenon Paris Dr Karine Lebourgeois m decin de Protection maternelle et infantile Gironde Christophe Gautier praticien hospitalier pharmacien Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales Sud ouest Dominique Pilles cadre infirmier coordonnateur Centre d
94. s et une surblouse manches longues 2 Recueillir le linge dans un sac plastique en premier emballage 3 Enlever ses gants et les jeter la poubelle 4 Effectuer un lavage simple des mains 5 Si possible mettre le sac plastique dans un deuxi me emballage au seuil de la chambre 6 Transporter le linge emball la blanchisserie 7 la blanchisserie se prot ger avant toute manipulation du linge gants jetables surblouse manches longues 8 D s que possible lavage en machine 60 C dans ce cas le traitement antiparasitaire du linge n est pas n cessaire Le linge doit tre mis dans la machine laver en vidant la poche sans toucher le linge m me avec des gants 9 Sinon isolement et traitement antiparasitaire pour les tissus ne supportant pas cette temp rature ou si le lavage n est pas envisageable chaussures vaporiser l acaricide fermer herm tiquement la poche noter date et heure de la d sinfection nom et pr nom du patient laisser en contact au moins trois heures si possible lavage plus basse temp rature sinon r utilisable apr s deux heures d a ration stocker le linge dans un lieu d di et identifi 10 Si l utilisation d un acaricide n est pas envisageable l isolement en sac herm tique doit durer quatre jours en cas de gale commune et huit jours en cas de gale profuse Le linge sera stock dans une pi ce d di e et identifi e Le personnel en charge du ramassage du l
95. sentielles Le but ici sera la fois de d dramatiser la situation tout en informant correctement les personnes sur les risques de transmission et de propagation de la maladie sur les mesures pr ventives et th rapeutiques mettre en place et respecter scrupuleusement afin d assurer l radication de l pid mie Cette information devra aussi tre largie aux contacts des personnes de la collectivit en particulier les contacts familiaux mais aussi les visiteurs ou intervenants sanitaires ext rieurs En effet une collectivit n est g n ralement pas compl tement ferm e et est soumise des contacts ext rieurs qui peuvent facilement r introduire la gale dans l tablissement ou la propager l ext rieur Dans certaines situations un v ritable plan de communication peut tre n cessaire Le tableau ci dessous liste les principales personnes informer et le type d information qui doivent leur tre communiqu es 14 pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE Qui informer Quel type d information Comment informer Situation pid mique Caract ristiques de la gale Mesures prophylactiques d appui Conduite tenir g n rale R sidant de la collectivit R union collective anim e par la cellule Documents papier voir F2 F3 Signalement des nouveaux cas Situation pid mique Caract r
96. solement bact riologique du germe L Syphilis Tr pon matose primaire cutan e confirm e par la mise en vidence du tr pon me at par la s rojogie M Infections Herpes virus varicellse Varicelle et ses complications compiications de la phase aigu septic mie enc phalite eeurcpathie p riph rique purpura thrombop nique paeumopathie sp cifique varicelle grave g n ralis e complications dues l infection chronique par fe virus zona et ses manifestations cutan e auriculaire ophta mique m ning e neurologique p riph rique algles postzost riennes chez une personne ayant t atteinte ant rieurement d une varice e K Gale Parasitose Sarcoptes Scabei avec prurit et ventuellement surirfection des atteintes cutan es dues ati parasite En dehors d un contexte pid mique l affection devra tre confirm e pas l identification des sarcoptes 10 jours 21 jours 15 jours T jours 21 jours 19 jours 18 semaines 24 jours T jours Tous iravaux effectu s par le personnel de soins al assimil de laboratoire de service d entretien ou de services sociaux mettant au comas d un r servoir de m ningocoques Tous travaux effeciu s par le personnel de soins et assimil de laboratoire de service d entretien ou de services sociaux mettant au contact d un r servoir de salmonele Tous travaux effectu s par le personnel de soins st assimil
97. ssibles La gale estune parasitose cosmopolite touchant les personnes de tous dans une collectivit d enfant une viction de trois jours apr s la prise du ges et de tous sexes mais les jeunes enfants sont particuli rement traitement pour les gales communes et jusqu n gativation de l examen risque d tre atteints comme le d montre d ailleurs une enqu te parasitologique en cas de gale profuse hyperk ratosique 29 pid miologique r alis e en Grande Bretagne 27 Cette pr disposition est certainement li e la fr quence des contacts physiques Les risques de transmission en cas de gale commune dans un tablissement caract ristique du mode relationnel chez les enfants L infestation scolaire sont g n ralement relativement faibles Cependant une visite par les sarcoptes serait en outre facilit e par la texture de la peau des locaux devra tre effectu e pour valuer ces risques et adapter au plus tendre chez l enfant Si la litt rature est relativement pauvre mieuxla conduite tenir en particulier dans les maternelles les cr ches en ce qui concerne les retours d exp riences sur les pid mies de les internats et les centres de vacances o les enfants sont amen s y gale survenant dans les collectivit s accueillant des enfants il semble dormir et donc tre en contact avec la literie 5 3 1 l ments de contexte INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE pid mie de gale communautaire Guide d investigatio
98. t pendant ou apr s la prise du traitement individuel En effet les risques sont de deux types Un individu trait pourrait se contaminer lors du traitement d un environnement parasit ou l inverse une personne non trait e pourrait contaminer l environnement M me si ces risques semblent faibles il para t pr f rable de s orienter vers un traitement de l environnement alors que les individus sont prot g s par un traitement actif soit au moins huit heures apr s la prise d ivermectine Il faudra tenir compte aussi du fait qu il est n cessaire de respecter un d lai de 12 heures avant de pouvoir r utiliser une literie qui a t d sinfect e par un acaricide Avec la prise d un traitement individuel au coucher la d sinfection de l environnement pourra tre effectu e le lendemain matin m me si ce choix peut tre difficile faire admettre au patient continuer vivre dans un environnement potentiellement contaminant Comment traiter En France un seul produit acaricide peut actuellement tre retenu pour la d sinfection de l environnement Il s agit de l A PAR qui est vendu en officine et peut tre utilis galement pour le traitement du linge non lavable en machine 60 C II n est pas pris en charge par l Assurance maladie pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 10 e Pr cautions d emploi les produits acaricides ne doivent
99. taire InVS Epid mie de gale communautaire guide d investigation et d aide la gestion novembre 2008 Document n 2 Page 52 53 Fiche Gale version f vrier 2012 IMPORTANT d s la remise du sujet les candidats sont pri s de v rifier que le dossier qui comprend 2 documents et 53 pages num rot es est complet DOCUMENT n 1 DE VEILLE SANITAIRE INSTITUT SERRES FRET ECS Sommaire Abr viations 2 1 Introduction 3 2 Synth se des connaissances sur la gale 4 2 1 D finition et agent causal 2 2 pid miologie 2 3 Mode de transmission 2 4 Physiopathologie 2 5 Clinique 2 5 1 La gale commune de l adulte UT Vi A A A 2 5 2 La gale commune du nourrisson et du jeune enfant 2 5 3 La gale profuse et la gale hyperk ratosique 2 5 4 La gale dite des gens propres 2 6 Diagnostic 2 7 Mesures th rapeutiques 2 7 1 Traitement de l individu SO OO D OO OS un ur 2 7 2 Traitement de l environnement 2 7 3 Conditions de succ s 10 3 Conduite tenir g n rale 11 3 1 tape 1 signaler d s l apparition du premier cas Il 3 2 tape 2 constituer une cellule d appui au sein de la collectivit 11 3 3 tape 3 effectuer un bilan rapide de l pid mie Il 3 4 tape 4 instaurer des mesures d hygi ne g n rale 12 3 5 tape 5 r aliser une information cibl e 12 3 6 tape 6 mettre en oeuvre une strat gie th rapeutique 13 3 61 Quitraiter 13 3 6 2
100. ter les deux heures de je ne peut galement tre envisag e et avoir un certain nombre d avantages En effet elle permet d obtenir la concentration maximale en _ivermectine au niveau de l piderme son site d action en fin de nuit ou le matin au r veil Ainsi les v tements et le linge de toilette pourront n tre chang s qu une seule fois le lendemain de la prise du traitement 14 n cessit d une deuxi me prise une deuxi me prise d ivermectine J ou J et ou l association un traitement topique sont g n ralement n cessaire Les ufs du parasite tant prot g s de la p n tration de l ivermectine un second traitement est fortement conseill afin de permettre l radication de la g n ration suivante de sarcoptes L efficacit mal tablie de l ivermectine sur les larves est un argument suppl mentaire en faveur de l int r t d une deuxi me cure ou d une association un traitement local De plus selon une revue de la litt rature datant de 2001 une deuxi me dose d ivermectine acc l re la gu rison de fa on substantielle 16 voir aussi Chosidow 2006 17 Dans le cas d une gale commune l utilit d une deuxi me dose d ivermectine vis e prophylactique pour les contacts ne semble pas justifi e Dans les gales profuses et hyperk ratosiques une deuxi me dose du traitement per os au minimum et l association un traitement local sont n cessaires pour obtenir la gu rison 18 d lai entre les deux
101. tis totale pr sente dens instalation Gaz iiflarnmebies liqu fi s installation de remplissage ou de distribution dei N 4454 gt R gime et Rayon d affichage dis km Dangereux paur l environnement ir s toxique pour les organismes nquetiques stochage et emploi da substances N 1472 en Quantit gt m 600 4 2 gt R gine AS at Rayon d affichage de 3 krn en Quantit gt x 200 1 mals Quantit 800 t gt R gime st Rayon d affichage krr en Quantit 20 t mmie Quantit lt 400 1 gt R gime EL Liquide extr mertent inflammable Stockage en r servoirs manufactur s de N1442 on Quemis 50 0 R gime S at Rayon d affichage de 4 km Liquide infiammabile Stockage en r servoirs manufactur s de H 4492 an Quantit gt 100 mi R gime et Rayon d affichage de 2 km en Quantis gt 40 m3 mais Quarti 2 100 ma R gimes D Dangereux pour l environnement tr s toxique pour las organismes aquatiques Fabrication industrielle de substances N 4477 on CRE we BOO H se R gime AS et Rayon d affichage de 4 km an Quantit BOGY gt R gime at Rayen d affichage 2 ken Liquide iflarmmables Fabrication industrielle de dont taflement du p trots st ses d riv e d sulfuration N 4484 gt R gime A et Rayon d affichage de 3 km Allemagne WOK Vues vom 47 06 86 Kw Les conditions de travail de l ifiisataur a nous tant pas connues les informations donn es dans la pr se
102. tretien staphylococcie cu de services sociaux mettant au Septic mie contact d un r servoir de Atteinte visc rals g staphylocogues Panaris avec mise en vidence du germe et lypage de staphyiocoque B Infections dues aux Pseudomo Tous travaux effectu s par les nas aeruginosa personnel de soins et assimil de Sepic mie laboratoire de service d entretien localisations visc rales cutan o muqueuses st oculaires avec mise en vidence du germe et typage du Pseudomonas merugi ROBE ou de services sociaux mettant au contact d un r servoir de Pseudo monas B6rUQINOSS GC Infections dues aux Tous travaux effectu s par le ent robact ries personnel de soins et assimil de Septic mies confi es par laboratoire de service d entretien h moruiiure o de services sociaux mettant au contact d un r servoir d ant robacti ries Tous travaux effectu s par te personnel de soins et assimil de laboratoire de service d entretien ott de services sociaux mettant au contact d un r servoir de PREuMocoques D infections dues aux pneumo coques Manifestations cliniques de pn timococie Pneumonie Broncho pneumonie R Septic mie M ningite purulente conirm es par isolement Bact rialogique du germe ou par les r sultats positifs d une recherche des antig nes solubles E
103. trouv es sillon l sion rouge sinueuse filiforme de quelques millim tres de long trajet du parasite dans la couche corn e de l piderme v sicule perl e base ryth mateuse et v sicule translucide nodule scabieux rouge brun cuivr et infiltr la palpation Des l sions non sp cifiques secondaires et fr quentes l sions urticariennes l sions de grattage en stries ecz matisation excoriations prurigo ou encore imp tigo Les l sions sp cifiques sont localis es de mani re caract ristique aux niveaux des espaces interdigitaux dorsaux des mains de la face ant rieure des poignets des coudes des plis axillaires des fesses des ar oles mammaires chez la femme et des organes g nitaux chez l homme Les sillons et v sicules perl es se trouvent g n ralement au niveau des mains et des poignets Les nodules scabieux peuvent s observer au niveau des plis axillaires et organes g nitaux Le dos le cou et le visage sont le plus souvent pargn s Le cuir chevelu peut tre colonis g n ralement dans les formes profuses Principales localisations des l sions sp cifiques de la gale 2 5 2 La gale commune du nourrisson et du jeune enfant Chez le nourrisson la pr sentation clinique de la gale est parfois trompeuse en pr sence de l sions peu sp cifiques ne s accompagnant pas toujours d un prurit Les signes vocateurs et caract ristiques sont la pr sence de v sicules ou de pustules palmo
104. u minimum et en cas de gale commune toutes les personnes atteintes et les sujets contacts du 1 cercle voir supra d finition des sujets contacts m me si asymptomatiques Au maximum et en cas de gale profuse hyperk ratosique ou d pid mie importante toutes les personnes atteintes les sujets contacts du 2 cercle et le cas ch ant ceux du 3 cercle 18 En effet en cas de gale profuse ou hyperk ratosique la d finition des cas traiter devra tre plus large en raison de la tr s forte contagiosit et du risque de se contaminer de mani re indirecte par le partage d un m me mobilier Courrier voir F5 contact t l phonique Si possible r union collective Situation pid mique Conduite tenir g n rale Signalement des nouveaux cas Courrier voir F5 ou contact t l phonique Courrier mot dans le cahier de liaison enfants scolaris s voir F6 R unions de parents d l ves 3 6 2 Comment traiter La cellule d appui en troite concertation avec le m decin prescripteur id alement fait partie de la cellule d appui doit fixer le type de traitement envisager en fonction des crit res socio d mographiques des cas et des contacts En collectivit le traitement par ivermectine voie orale est privil gier en raison de sa facilit d utilisation Cependant l ivermectine tant contre indiqu e chez les enfants de moins de 15 kg et donnant lieu des pr cautions d emploi chez l
105. ument tre trait es C est une maladie contagieuse qui se transmet par des contacts peau peau prolong s Le mobilier scolaire les cahiers ou stylos ne peuvent pas transmettre la maladie Afin d viter tous risques d pid mie nous vous demandons de bien vouloir consulter votre m decin traitant face une suspicion de gale chez votre enfant et d en informer le directeur de l cole si le diagnostic est confirm ns K miegie pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 24 SA Th MESURES D HYGI NE G N RALES RESPECTER EN CAS D PID MIE DE GALE mettre en place imm diatement et jusqu 48 heures apr s la prise du traitement collectif lavage minutieux des mains avec de l eau et du savon liquide insister sur les paumes le dos des mains les poignets et les espaces interdigitaux syst matique apr s tout contact avec les patients personnes ou objets potentiellement contamin s Attention les solutions hydro alcooliques sont inefficaces sur le sarconte Insister sur le brossage des ongles couper courts Instaurer un s chage des mains avec des serviettes en papier jetable serviette en tissus proscrire port de gants usage unique pour tout contact avec le patient ou objet contamin linge literie nettoyage des locaux quotidien avec les techniques habituelles en insistant sur les lieux de vie commun
106. ur un traitement par Ascabiol celle ci peut tre effectu e en suivant d lai d action imm diat de l Ascabiol Apr s le traitement un nettoyage classique des surfaces pourra tre r alis pid mie de gale communautaire Guide d investigation et d aide la gestion INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 16 RER UD e e ee n en L aE 3 8 R CAPITULATIF DES CONDUITES TENIR EN CAS D PID MIE DE GALE COMMUNE ET DE GALE PROFUSE OU HYPERK RATOSIQUE Traitement de toutes les personnes visitant et travaillant dans l institution leur entourage 1 Hygi ne des ongles bain ou douche pr alable en cas de traitement local Traitement per os privil gier traitement local i Traitement local ou per os t t D sinfection avec un acaricide des l ments constitu s de mat riaux absorbants matelas oreiller fauteuil tideaux si ge auto Lavage en machine 60 C de tout le linge utilis depuis 2 3 jours i Lavage en machine 60 C de tout le linge Linge non lavable 60 C traitement par Linge non lavable 60 C traitement par un F I H utilis depuis 8 10 jours un acaricide ou mise en quarantaine acaricide ou mise en quarantaine dans sac dans sac plastique pendant 4 jours plastique pendant 8 jours ou Si traitement per os une 2 cure est g n ralement conseill e Si traitement per os une 2 cure peut tre pr
107. ut mieux utiliser un coton imbib de produit Sa dur e d application est de 12 heures L Ascabiol s applique en badigeon l aide d un pinceau plat en deux couches successives intervalle de 10 15 minutes quivalent au temps de s chage sur la totalit de la surface corporelle en vitant seulement le visage Contre indications et pr cautions d emploi le Spr gal est contre indiqu chez les sujets asthmatiques les nourrissons ou les enfants ayant des ant c dents de bronchite dyspn isante avec sibilants En l absence de donn es ce produit ne sera utilis pendant la grossesse que si n cessaire l Ascabiol n a aucune contre indication Le mode d emploi doit tre respect chez l enfant de moins de deux ans risque d effets g n raux et chez la femme ence nte Dans ces deux cas il est imp ratif de se limiter une seule application dont la dur e doit tre r duite 12 heures voire six heures pour les tr s jeunes enfants t Effets ind sirables les traitements locaux peuvent tre irritants etce d autant plus que leur utilisation est r p t e Un effet secondaire de cuisson imm diate peut rendre difficile pour l Ascabiol l application d une deuxi me couche de mani re rapproch e 2 7 1 2 Le traitement par voie g n rale Il existe actuellement un seul traitement par voie g n rale le Stromectal ivermectine qui se pr sente sous la forme de gt gt pid mie de gale communauta

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