n°121 Novembre 2013 - GRAB Basse
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1. tacts contacts Cette journ e est ete par Biopousses et le CFPP de Coutances en pataia avec les GAB 14 50 et le G Basse Normandie Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie EE a accueilli de la fili Ainsi la collecte de lait bio en France s l ve fin 2013 475 millions de litres ce qui repr sente un double ment du volume par rapport 2009 et permet de satisfaire la demande croissante des consommateurs avec une offre de produits plus impor tante et une baisse du prix de vente en magasin C est en agissant sur ces 2 leviers que l on pourra continuer dynamiser et favoriser le d veloppement de la fili re laiti re bio M me si les repr sentants des laiteries au sein du CIL Ouest Triballat Danone Lactalis et les producteurs de lait bio regrou p s au sein des associations laiti res Seine Loire et Biolait partagent cette analyse il a t montr qu un prix r mun rateur est indispensable pour maintenir les levages laitiers actuels et pour s duire une nouvelle cat gorie d agriculteurs convention nels Cette tude comparative r alis e par l Institut de l levage des sys t mes laitiers bio et conventionnels confirme que l efficacit cono mique des fermes bio se fait sur les charges op rationnelles peu d in trants moins de frais v to mais se trouvent alt r e par une production moindre par vache et des charges de structures2. LA COMMERCIALISATION EN FILI RE BIO ORGANIS E Hubert a fait le choix de la compl mentarit des circuits de valorisation que ce soit pour les veaux sous la m re comme pour les b ufs plus de 75 des bovins sont valoris s en fili re organis e Normandie Viande Bio est la structure r gionale actionnaire d UNEBIO Union des Eleveurs Bio NVB as sure l animation r gionale de la fili re la planification des sorties UNEBIO est l outil de mise en march des animaux des diff rentes r gions d finition politique achat planning abattage commercialisation des viandes Dans ce circuit de commercialisation les bovins veaux ou gros bovins doivent tre planifi s L objectif quilibrer au mieux l offre et la demande Les deux circuits sont compl mentaires Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie Valorisation des animaux selon la commercialisation LES VEAUX SOUS LA M RE Les veaux sont lev s en ext rieur avec leur m re jusqu 2 mois A partir de 2 mois les veaux sont rentr s en b timents avec du foin volont ils sont mis la t ter 2 fois par jour Ils sont abattus entre 4 5 mois et 5 5 mois e En circuit long Les veaux valoris s par NVB UNEBIO sont de bonne conformation avec un engraissement tr s correct La majorit est sup rieure R NOMBRE PRIX MOYEN NET LEVEUR POIDS MOYEN PRIX MOYEN DE VEAUX EN KG DE CARCASSE DES CARCASSES PAR VEAU z 2012 21 6 53 kg
3. e Construction armature en arceau donnant le maximum de d gagement et permettant d ajouter des poids additionnels e Nombre de roues 14 sur deux axes e Diam tre des roues 52 cm e Diam tre des moyeux 10 cm e Coussinets fonte dure avec boudin de pouss e lat rale 4 par l ment Graissage facultatif e Dents incurv es p n trant par la pointe dans la terre rayons en acier pouvant tre redress s ind finiment pintes durcies ind formables e Nombre de dents Par roues 16 e R glage de la P n tration Par cartement des axes des roues Attelage souple c ble e Poids d un l ment 158 Kg e Vitesse d utilisation 8 12 km h e Puissance demand e pour deux l ments 15 18 cv e Rendement de deux l ments 15 20 ha par jour Pour biner Te PRES e A e i ge OS 7 EN DA EAS Y a bA i 1 s HN A ii ia EX i at le RATETA NU W UV NI AG ee a PAR Aah CR AIA A rea S n a P r r ra a a e PES RSS f Mizin i Mija IRAN REET l AAE Pour ASEEN die Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandi Technique Nous sommes chez M Chauvin en Touraine L exploitation comporte 110 hectares M Chauvin a commenc cultiver le ma s pour le grain en 1952 avec 1 ha 50 il en cultive 80 ha en 1957 Les terres sont silico argileuses profondes et battantes On les appell
4. En ce qui concerne la fili re elle a bien un avenir avec les nombreux outils r gionaux existants et les id es nouvelles qui continuent de se concr tiser CLAIRE BOUDEAU BLANCHARD Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie nbjuy2 L LA NEF SOCI T COOP RATIVE DE FINANCES SOLIDAIRES Cette coop rative exp rimente depuis plus de trois ans une forme de la pr sence in dite au coeur des territoires Ne disposant pas d agences TET classiques r parties dans l Hexagone c est en Provence que le banquier soci t coop rative SEE h de finances solidaires itin rant a fait ses premiers pas la volont de la Nef est de mieux faire conna tre la coop rative partout en France et de maintenir un lien avec ses soci taires parfois trop distendu du fait de l loignement g ographique avec les d l gations et ses partenaires Suite cette exp rience la Nef a choisi d tendre le dispositif de nouvelles r gions Caen Bordeaux et Lille L quipe de la d l gation Ouest de la Nef s est agrandie depuis aef le d but du mois de juin 201 3 avec l arriv e de Guilhem Sad Renault pour s occuper de la Basse Normandie en tant que banquier itin rant NOUS FIRAMOON Guilhem Renault bas la Maison des solidarit s Caen a pour mission de participer au d veloppement de la Nef dans toutes ses composantes capital pargne pr ts aux entreprises et asso ciations pr
5. au colloque national organis par l Inra les 13 et 14 novembre les pay sans bio regroup s au sein de la FNAB tiennent r affirmer leur volont d une transition sans ambigu t vers une agriculture bio performante environnementalement et conomiquement Le minist re reconna t l exemplarit de l agriculture biologique moteur d une agriculture durable Pour quoi et pour qui contester les per formances plurielles de l agriculture biologique Il s agit bien d endiguer la perte drastique de biodiversit due l agriculture chimique intensive exemples de la disparition de la moiti du nombre de papillons en 13 ans en Europe et de la moiti de la population d oiseaux des champs en 30 ans de lutter contre l rosion et la pollution des sols fran ais et surtout leur baisse de fertilit de mieux stocker du carbone en vi tant de retourner des prairies pour l extension des cultures annuelles et d utiliser des intrants chimiques de synth se metteurs indirects de Co d viter de polluer toujours plus la ressource en eau malgr les contentieux europ ens et le co t croissant pour les contribuables de stopper l h morragie des exploita tions et des emplois agricoles de prot ger la sant des agriculteurs et des consommateurs de recons truire des fili res durables et qui tables dans les territoires Dans un tel contexte qui appelle une approche syst mique de transition de notre mod le
6. de la tr sorerie court terme il a fallu 3 ans pour cr er et fid liser sa client le sans compter qu il b n fi ciait d j d un r seau qui lui a facilit l arriv e de clients Pour qu un march fonctionne bien la ville comme la ferme il faut une diversit de produits Gr ce la vente de l gumes par l installation d un mara cher sur la ferme Benoit VIVIEN et de cr me ufs beurre teurgoule le march est devenu attractif pour les consommateurs AU MAS DU YOGUI LA RATION C EST 100 HERBE Install s depuis 1997 C cile et Jean Fran ois ont entam leur conversion vers l agriculture biologique en 2009 Termin e en 2011 celle ci les a emmen s vers de nouveaux objectifs Viser l autonomie diminuer au maximum les charges et surtout gagner en confort de travail Une ferme bio et heureuse de l tre Pleinement convaincus les deux leveurs ne feraient marche arri re pour rien au monde Je ne pouvais plus utiliser le pulv j avais atteint ma limite explique Jean Fran ois au groupe d l ves et aux agriculteurs pr sents sous le soleil de ce 10 octobre Pour passer le cap C cile et Jean Fran ois ont pris le temps de se former en rejoignant un groupe CIVAM et en participant aux for mations du r seau bio En discutant avec d autres agriculteurs on se rend compte que l on n est pas tous seuls D sireux de simplifier leur syst me pour s offrir du temps ZOOM li
7. doivent tre soutenues financi re ment et de mani re quitable Une validation r gionale globale du PDR sera r alis e en d cembre 2013 pour une transmission la Commis sion Europ enne en janvier 2014 JEAN PIERRE PICQUENOT ACTUALIT S FNAB MINIST RES Le Plan bio 2017 se pr cise encore un peu plus Apr s la consultation de cet t le minist re de l agriculture a d voil la maquette du programme Ambition bio 2017 le 15 octobre 2013 Le document devrait tre publi en novembre 4 ministres seront associ s cologie conomie sant ducation nationale ainsi que le pr sident de l ARF Association des R gions de France Sur le fond la FNAB retrouve ses principales propositions PAC site enjeu eau p le de conversion objectif d approvisionnement en RHD Mais dans un contexte de politiques encore d termin es par la profession agricole la question cruciale est celle des conditions de mise en oeuvre de ces mesures sp cifiques moyens humains et financiers pour l animation et la coordination Nous avons plaid pour un abondement des cr dits d animation pour 2014 Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie R compense Le 5 palmar s des Troph es de l agriculture durable Le minist re de l agriculture a r compens cette ann e les projets caract re agro cologique les plus volu s Le Laur at est Pierre Pujos paysa
8. foin et une troisi me en septembre souvent en enrubannage Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie D Q 3 3 Q C 4 D Q 3 Q 4 Technique AU MAS DU YOGUI LA RATION C EST 100 HERBE Les vaches sont heureuses et nous aussi Dans un syst me comme celui en place au mas du Yogui le travail est bien plus tal sur l ann e que dans un syst me classique Les charges de travail sont liss es et ces leveurs ont gagn en confort Prenons l exemple des v lages plut t que d avoir tous les veaux sur une p riode courte C cile et Jean Fran ois ont choisi d taler les mises bas pour ne pas avoir de surcharge de travail Ce n est pas parce que beaucoup de travaux des champs ont disparu que ce couple de manchots se tourne les pouces Conduire son p turage avec rigueur demande du temps des connaissances et se travaille au quotidien Il est aussi n cessaire de veiller au bon tat des prairies des haies des cl tures d entretenir la ferme et bien s r de prendre le temps d observer son troupeau La sant du troupeau Chez C cile et Jean Fran ois le mot d ordre c est la pr vention Pour rendre leurs animaux beaux et forts C cile est toujours fi re de pr senter son fameux K fir R sultat d une fermentation du lait cette boisson permet d ensemencer la flore intestinale des veaux et de renforcer leurs syst mes immunitaires Lorsqu un probl me appara
9. 148 kg 967 3 2013 8 au 31 08 6 88 kg 134kg 919 C e En circuit court M Une conformation correcte en R pour un prix de vente aux clients de 16 kg NOMBRE POIDS MOYEN CO T POIDS MOYEN MARGE MOYENNE MARGE PRIX MOYEN DE VEAUX DES CARCASSES DE TRANSFORMATION DE VIANDE PAR VEAU EN KG DE CARCASSE MOYEN PAR KG PAR VEAU DE CARCASSE POTENTIEL EN DE CARCASSE CIRCUIT LONG 2011 2 150 kg 2 37 kg 101 kg 1233 8 3 kg 6 6 kg 2012 3 129 kg 2 63 kg 89 kg 1071 8 4 kg 6 6 kg 2013 2 135 kg 2 83 kg 98 kg 1160 8 6 kg 6 8 kg prestation compl te abattage transformation livraison r frig r e des caissettes prix moyen en circuit long partir de la grille de prix de NVB correspondante l ann e d abattage m me conformation etc LES B UFS Les b ufs sont nourris l herbe et au foin Ils sont abattus 3 ans environ en fin d t d but d automne La strat gie d Hubert est de valoriser les b ufs de type viande en circuit long afin de b n ficier d un prix pay lev Il destine les b ufs laitiers c est dire les Jersiais aux circuits courts e Valorisation en circuits longs Race de type viande avec une bonne conformation et un engraissement correct NOMBRE PRIX MOYEN NET LEVEUR POIDS MOYEN PRIX MOYEN DE B UFS EN KG DE CARCASSE DES CARCASSES PAR B UF 2012 6 3 71 kg 420 kg 1560 2013 2 au 31 8 4 22 kg 382 kg 1610 e Valorisation e
10. aujourd hui la seule fili re qui lie proximit qualit emploi Ainsi plus de 1 000 personnes se sont d plac es pour d couvrir les valeurs port es par le mode de production et de commercialisation de l agriculture biologique Le rendez vous est pris pour l an prochain W Groupement R gional A R des Agriculteurs Biologiques de Basse Normandie 6 rue des Roquemonts 14053 CAEN cedex AGRICULTURE BIOLOGIQUE T 02 31 47 22 85 F 02 31 47 22 60 G RAB ii usse Normand Www bio normandie org Agenda Bis Normandie NOVEMBRE D CEMBRE R union des tr soriers Apr s midi du r seau bio technique mara chage Biopousse AG de l OP Seine et Loire R union de travail Espace Test Agricole CA de GE MEDIA Journ e d Automne de la FNAB en Haute Sa ne Formation Comprendre son sol Perche R union RESET Formation Eau et Bio Orne R union Culture dans les fermes Comit d orientation Reine Mathilde EN STAGE AU GRAB Manon Lemaitre Etudiante Dans le cadre de ma licence professionnelle Agriculture Biologique que j ai suivi l IUT d Angers j ai eu la possibilit de r aliser un stage de 4 mois sur la fili re l gumes bio au sein du GRAB Basse Normandie Ce stage m a permis de d couvrir une production que je connaissais uniquement travers les cours th oriques de ma licence 5 x Bio Normandie n 121 Novembre 201
11. de ferme DaN c 65 ha en location pas cultiv s en bio t 2015 entre Briouze et Messei Contac quotas laitiers E Vends maison et corps de ferme ave Ee de 350 000 litres en AOC libre d bu Recherche d emploi une fille tr s motiv e recherche d s autonome 5 ble de suite permis B O vail dans une ferme d levage laitier biologique tra gins agricoles bosseuse ur la traite conduite d en 6 52 45 87 36 g Je Exp rience de deux an et dynamique Disponi Conception graphique GRAB Haute Normandie GRAB Basse Normandie Novembre 2013 Cr dits photos La Presse de La Manche GRAB GABs de Basse Normandie Imprim sur papier recycl Avec le soutien de ARC TNA E BISGLOGIOLE G R A B Basse Normandie EF PERS REGION B455
12. es pures par rapport aux capacit s moyennes des lign es pures Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie L atelier de transformation Franck a choisi en 2002 de se lancer dans la transformation et la vente directe afin de cr er de la valeur ajout e L atelier est simple et a t am nag en autoconstruction avec du mat riel d occasion L investisse ment tait de 20 000 AU niveau des normes sanitaires il s agit d une patente sanitaire qui ne permet pas la revente La mise en pot et bouteille se fait devant le client Cette norme a une obligation de r sultat une analyse en auto contr le par trimestre de la cr me et une analyse de lait par mois per mettent Franck de suivre la qualit bact riologique du lait Par ailleurs afin d identifier d ventuelles vaches probl mes qui pourraient conta miner le tank Franck r alise des au tocontr les un contr le cellulaire tous les 2 mois et chaque v lage 30 000 40 000 L de lait sont d di s la vente directe chaque ann e En moyenne ce sont 50 L de cr me par semaine avec une saisonnalit 30 L en t et 60 L en hiver 200 L de lait cru sont vendus chaque semaine La commercialisation en vente directe Franck fait un march par semaine Caen il y a aussi un point de vente hebdomadaire la ferme Franck rappelle que si la vente di recte permet de cr er de la valeur ajout e elle ne permet pas de faire
13. souvent plus impor tantes en terme de b timents main d uvre mat riels Il est donc important de continuer d changer en toute transparence avec nos lai teries respectives C est en adh rant aux associations laiti res reconnues au sein de l OP agr e par le Minis t re de l Agriculture APLB Seine et Loire que les int r ts des produc teurs de lait seront les mieux d fen dus et que l agriculture biologique en sera plus durable l apr s midi Inter Bio Norman die a organis en partenariat avec le GRAB un temps d changes sur les enjeux actuels de la fili re lait bio Plus de 40 responsables ont parti cip cet v nement repr sentants de producteurs bio transformateurs interprofessions laiti res Chambre d agriculture Conseil R gional DRAAF L objet tait de r fl chir tous ensemble des modes d orga nisation interprofessionnelle sur la fili re lait apr s la fin des quotas en 2015 La pr sentation tr s appr ci e de la structuration de l AOC Comt a mis en avant l importance des changes et des n gociations entre tous les acteurs lors de la structuration d une fili re Le partenariat mis en place entre Syst me U et l OP Biolait ainsi que le projet Reine Mathilde sont aussi des propositions int ressantes Des points sont approfondir e Quelle volution des structures agricoles apr s 2015 e Comment accompagner la crois sance pour qu elle soit la plus im
14. 3 GRAB Basse Normandie mmaire la Une a CFPPA natire Haak TET TETY Rendez vous Les r coltes optimiser les temps de travaux et diminuer la la Une 0 2 D penibilit Quels techniques organisations et mat riels en mara chage Au programme Actualit s 0 tn f 2 il se 1 Christophe CAHU bibpousses 0 2 e D oo Coop rative maralch re 40 bis rue du 30 juliet 1944 Retour d tude maraichers bio Echanges et t moignages Pr sentation de mat riel GUERETA IO ADRESSE E a acm ar T a Technique Page 10 CRE Lingreviie ARS PASS Mg RUES SES Sr Biopousses organise un apr s midi technique Comment optimiser les temps de travaux et r duire la p nibilit lors de la r colte Le lundi 02 d cembre Lingreville 50 Programme e Restitution et changes autour des r sultats de l tude de Biopousses sur les temps de travaux la p nibilit et la rentabilit lors des r coltes suite au suivi de 7 exploitations dans le Calvados et la Manche e T moignages et changes sur l organisation du travail r colte lavage conditionnement et l ergonomie e Pr sentation et changes sur les mat riels de r colte lavage et pr paration neuf occasion autoconstruction Objectif e Apporter des l ments pour optimiser ces diff rentes t ches tr s importantes en mara chage diversifi en vente directe
15. M Basse Normandie et le SIAEP du Houlme Date Mardi 10 d cembre Lieu exploitation en agriculture biologique depuis 2012 Horaire partir de 14 heures Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie ineuse rotative John Deere aaau de la houe rotative f i n vieil article oduis sans le modifier u is n est pas coutume Je repr poque Une bi des ann es 1950 dans la presse agricole de l p je odane A Aii int tile de constater que nos outi Je trouve en effet int ressant et u interessant egalement deseiendie compte j jeunes Utile et int re n duits chimiques Notez que mj Pe ONTpPAS TOUJOU JAUNE avant l arriv e des produ Q St utilis s dans le pass itr s c est le r dacteur comment ils ont t u de l allusion aux colorants ni C ici herbicides noter l a en chef de la revue en agriculture y Fun de se rappeler qu autrefois dans certaines E E D et aux hormones l article et va sur le terrain pour essayer l outil z Z H n eoo r gions le ma s a t sarcl la main sur le rang SEPET e 9 i S Le raz de mar e de l industrialisation agricole e doute k 5 i ui nape net ces volutions q re risation a stoppe e u se poursuivre et sa pes visage notre agriculture si elles avaient pu se p donn un Joseph Pousset DESCRIPTION DE L OUTIL e Largeur par l ment 1 07 cm 214 2 13 m e Montage flexible par l ments boulonn s
16. N 121 novembre 2013 En route vers un r seau plus fort Il y a quelques ann es les GABs le GRAB Basse Normandie et IBN s taient r unis plusieurs fois lors d un DLA Diagnostic Local d Accompagnement visant valuer les freins ainsi que les doublons pour am liorer la synergie des 5 entit s Aujourd hui confront s un contexte conomique difficile d notamment une baisse r guli re des aides publiques une concurrence structurelle vis vis des futures orientations politiques quant l agriculture biologique le r seau bio Basse Normandie a lanc derni rement une r flexion sur l opportunit de regrouper les structures en une m me entit Plusieurs r unions de travail sont pr vues au cours de l hiver pour r pondre plusieurs questions dont comment se recentrer tout en restant au plus proche des producteurs bio comment tracer un projet de soci t sobre tout en restant apolitique comment tre acteur majeur du d veloppement de la bio dans notre r gion De ce travail commun d coulera un nouveau projet de r seau bio ce qui ne sera encore qu une hypoth tique option le choix restant au final aux adh rents eux m mes Un rendez vous est pris 7 Grande r ussite pour la campagne En Basse Normandie l op ration est port e par le r seau Bio et ses structures En septembre 15 fermes ont ouvert leurs portes pour faire conna tre la d marche Bio et local c est l id al La bio est
17. agricole et agroa limentaire L heure n est plus la d fense des int r ts particuliers face la n cessit de produire du bien commun Dans une d marche de progr s col lective les paysans bio organis s souhaitent poursuivre l am liora tion de leurs pratiques et continuer les partager avec leurs coll gues en agriculture conventionnelle Osons reconna tre les acquis de la bio pour la transition agro colo gique et osons engager la recherche agronomique fran aise dans la tran sition cologique et sociale de l agri culture Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie LA 17 septembre 2013 Briouze 61 Cette formation r gionale co organis e par le GRAB et l Agence de l Eau Seine Normandie visait faire d couvrir l Agriculture bio ses principes r glementaires et r f rences t chnico conomiques son d veloppement en Basse Normandie nos actions d accompagnement des porteurs de projets en AB mais aussi et surtout son int r t pour la protection de la ressource en eau Organis e pour la 2 ann e cons cutive cette session 2013 a r uni une douzaine de participants oeuvrant principalement sur la gestion ou la protection de la ressource en eau en Basse Normandie Agence de l Eau Seine Normandie Syndicats d partemental de l Eau de l Orne et de la Manche Syndicat Intercommunal d Alimentation en Eau Potable du Houlme Syndicat Intercommu
18. ain De puis j ai un stock de s curit d hor mones et partir de l an prochain je penserai aussi aux colorants nitr s Mais ces produits sont d un emploi d licat et je pr f rerais avoir m en passer d autant plus qu il faut quand m me biner Avez vous eu des ennuis En plus d une mise au point assez longue dans le mode d emploi de la rotative le seul v ritable ennui se ren contre quand une pierre bloque une des roues toiles heureusement in d pendantes les unes des autres Comme par hasard la roue bloqu e est souvent celle qui travaille sur le rang de ma s qui ce moment est malmen jusqu ce que le conducteur veuille bien s en apercevoir Les pierres bien avant le semis se d tachent facilement et si les dents sont tordues elles peuvent se redresser de nombreuses fois sans casser Il me semble cependant que si la dis tance entre les montants horizontaux qui passent au dessus des dents et les dents elles m mes tait plus impor tante une partie des incidents de blo cage par les pierres dispara trait Quelle usure avez vous constat e Au bout de 600 ha de travail les dents avaient diminu de 2 cm de longueur Elles ont maintenant 800 ha et je changerai mon appareil 1 000 hec tares Je le changerai compl tement car la rotative n est au fond qu un ensemble de dents toiles Pour en savoir plus nn La suite du document disponible sur la Biodoc n 30 di
19. ars mai juin les vaches sont taries au mois de mars et les g nisses v lent partir de mars pour les besoins de la vente directe qui n cessite un mini mum de lissage de la production L alimentation hivernale de d cembre mi f vrier des vaches est bas e sur l ensilage d herbe 6 kg MS j VL et de foin avec un peu de ma s grain terme l objectif est d arr ter l ensilage afin d am liorer la qualit du lait pour passer un enrubannage tr s sec ou plus de foin La quantit de fourrage stock par vache n est que de 2TMS Avec ce r gime alimentaire le niveau d table est de 3 400 L VL avec des taux moyens de 32 5 g L et 39 g l donn es laiterie Le co t alimentaire est de 57 1000 L exercice comptable octobre 2011 septembre 2012 et est com pos 45 par l achat de concen tr notamment 25 tonnes de ma s grain quand il y avait encore produc tion de c r ales sur la ferme Franck a men un essai d levage des g nisses avec des vaches laiti res d di es dans le but notamment de simplifier l levage des g nisses L essai sur un lot de printemps sevr 8 mois a t positif Cependant la m me pratique sur des v lages d au tomne a t n gatif pour les vaches qui ont perdu beaucoup d tat en hiver et produisaient moins de lait LE CROISEMENT 3 VOIES La salle de traite 2 x 6 pour les 120 vaches fait passer beaucoup de temps pour la traite terme l objec tif est de
20. be de mars mai avec le cultivateur canadien J utilise parfois la rotative attel e derri re le canadien comme herse Cette sorte de herse ne bourre pas ce qui est avanta geux quand la paille de ma s je fais Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie ma s sur ma s n a pas t parfaite ment enterr e par le labour d hiver Je passe ensuite en pr mergence cest dire apr s le semis et avant la lev e du ma s La tigelle du ma s doit avoir 1 2 cm de long au dessus du grain Ce passage la rotative est CAPITAL parce qu il permet au ma s de prendre de l avance sur l herbe Ensuite c est l herbe qui me guide Pratiquement comme la pousse de l herbe d pend de la pluie on peut dire que aussit t la terre ressuy e je passe dans mes champs surveille la germination de l herbe et prends une d cision Je passe ensuite au moins deux fois la houe soit pour un ma s de 7 8 cm puis pour un mais atteignant 20 25 cm En tout vous passez donc au moins trois fois avec la rotative Voudriez vous me pr ciser comment l utilisateur doit la faire fonctionner Plusieurs conditions entrent en jeu La premi re je l ai d j indiqu e est de biner du ma s de moins de 25 cm de haut et pour de l herbe en germina tion la seconde est de rouler 8 km l heure au minimum Plus pr cis ment ma vitesse est r gl e par le plus ou moins bon enfoncement des dents En terrain tr s fr
21. bre ainsi que du confort de travail C cile et Jean Fran ois ont opt pour un syst me Elevage en syst me herbager autonome et conome UTH 2 5 SAU 70 ha 100 herbe Diminuer les charges dont 27 ha accessibles aux VL g OAS Quelles soient financi res ou de travail les OME n charges sont diminu es autant que pos Laiterie Biolait 50 vaches i g q 5 laiti res 50 normandes 50 sible Dans cette ferme le challenge n est Prim Holstein donc pas de produire un maximum de lait Quota 337 000 L mais plut t de regarder ce qu il reste la fin du mois Assolement Le Choix avant conversion du 100 herbe Avant leur conversion C cile et Jean Fran ois taient sur un syst me assez classique bas sur le p turage avec du ma s ensilage dans la ration A force de dis cussions de r flexions en groupes et avec l appui de leur conseiller ils ont d cid de simplifier ce syst me pour le faire voluer progressivement Dans le meilleur des cas les vaches ont acc s leur nourriture directement en prairie sinon elles peuvent l avoir sous forme de foin d ensilage ou d enru bannage Voici un aper u des p riodes de p turage MFP PT eMa sensilage E M langes c r aliers P turage exclusif Jan F v Mars Avr Mai Juin Juill Ao t Sept Oct Nov D c P turage g n ralement possible En g n ral il y a une premi re coupe en mai ensilage ou foin une deuxi me en t
22. ctions 35 vaches allaitantes veaux sous la m re boeufs 1500 bouteilles de cidre Commercialisation circuits longs et courts La compl mentarit entre les circuits de commercialisation LA VENTE DIRECTE Hubert fonctionne par pr commande Une fois les commandes compl tes il choisit les animaux de type laitier Jersiais actuellement Aubrac l avenir La d coupe se fait SARL VDE Maine Normandie B rus Sarthe ou TEBA Pr en Pail Mayenne Les animaux sont transport s l abattoir et sont livr s en caissettes par l abat toir la ferme pour ne pas briser la chaine du froid il y a un frigo d di la viande ensuite la vente se fait la ferme du lundi au samedi soir ou sur rendez vous e Peu de temps de travail suppl mentaire La gestion des pr commandes se fait par t l phone L accueil des clients lors de la r cup ration des caissettes permet de r pondre aux questions des clients et m me faire visiter la ferme Une fois par an Hubert livre avec un camion frigorifique 1 2 b uf et 1 2 veaux dans la r gion de Nantes e Le circuit court permet le contact avec la client le pour montrer comment il travaille sur son exploitation et permet d avoir le retour sur la qualit des produits Le prix de vente est fix par le producteur Cependant il y a toujours des m contents car ce n est pas du sur mesure comme en boucherie r tis trop petit pour certains trop grand pour d autres
23. e borna is dans le pays Ce sont les boulb nes du Sud Ouest Il y a en plus quelques silex En Touraine ces terres souffrent l hiver d un mauvais coulement de l eau et elles donnent des r coltes de bl moyennes au mieux Elles peuvent par contre et comparativement assurer des r coltes de ma s brillantes Il suffisait d y songer RENCONTRE Quelle est pour vous la difficult majeure de votre culture de ma s En premier lieu me r pond il je place la lutte contre les mauvaises herbes Et je n insisterai pas sur les difficult s croissantes rencontr es pour trouver la main d uvre pour les d truire Aussi j utilise une bineuse rotative depuis 1954 et cette machine vient de terminer son 800e hectare de travail aussi bien d ailleurs chez mes amis que chez moi La bineuse rotative peut elle supprimer compl tement I es binages la main sur le rang Aujourd hui apr s quatre campagnes d utilisation je r ponds oui Mais je ne suis pas arriv d s la premi re ann e ce r sultat La r gle d or est de passer la rota tive quand les graines de mauvaises herbes sont en germination plus exactement la plantule ne doit pas avoir plus de 10 cm d enracinement A la rigueur la plantule d adventice est encore d truite au stade deux feuilles si la terre est crout e et s che ce qui arrive souvent dans mes terres battantes Cette r gle fondamentale oblige donc passer la rotati
24. estionner son projet politique avant la fin de l ann e et faire valider les diff rentes r flexions mises par le comit de re cr ation Un arot roupe d tudiant de ESITPA travaille e A sur la fili re cidricole bio regionale What O L objet est de mieux cerner le nombre de producteurs les hectares en production les vari t s Mieux cerner galement la destination des pommes vers la vente directe ou les Actions 2013 2014 Le 18 novembre l ensemble des salari s du r seau se sont vus pour faire un bilan d tape sur les actions 2013 et 2014 Le matin deux groupes ont fonctionn Un groupe travaill autour des th mes suivants technique r f rences conversion formation eau communication aupr s des agriculteurs Inpact Reine Mathilde L autre groupe autour des th mes fili res longues et courtes RHD la communication grand public et institutionnelle L apr s midi synth se des travaux du matin et information sur les sujets transversaux Ambition bio et FEADER les financements pour l an prochain Autour des dossiers d velopper le r seau r fl chit avec l ADASEA pour mettre en r f rence des ateliers ou des pratiques de vente de proximit r alis es par des agriculteurs bio de m me le r seau s implique avec D c Q D industriels Au final nous souhaitons obtenir l ARDEAR et Biopousses pour le sch ma de la fili
25. ferme compte 2 5 UTH dont 1 5 salari et de simplifier pro gressivement le syst me AU niveau de l assolement si en 2012 il y avait encore 6 hectares d orge et de ma s ensilage en 2014 l assolement sera 100 herbager en effet les mauvais rendements en ma s des derni res ann es et la volont de simplifier le syst me ont pouss Franck arr ter les cultures La composition des 25 ha de prairies temporaires est d finie en fonction de leur usage les prairies de fauche sont base RGH et TV et celles desti n es la p ture sont base de TB et de RGA Des essais de sursemis avec du tr fle blanc 5kg ha sur les prai ries permanentes avec un semoir Aitchison ont t concluants Un troupeau m tiss adapt au p turage Le troupeau de 120 vaches d j m tiss normandes jersaises montb liardes Prim Holstein jer siaises prim Holstein va continuer dans cette voie puisque Franck commence les croisements 3 voies FRANCK LEBOULANGER DANS LE BESSIN DE L HERBE LA CR ME Lors de son installation en 1997 Franck a choisi sa ferme pour son parcellaire group ainsi que la portance et la pr cocit des herbages permettant l hivernage dehors La ferme qui comptait 57 ha au d part a progressivement augment en surface pour atteindre 137 ha 93 ha sont accessibles aux vaches avec jusqu 3 4 d heure de marche Cet automne c tait un taureau montb liard Les v lages sont group s de m
26. iable o la rotative en fonce bien je peux aller jusqu 10 km l heure Enfin une troisi me condi tion il faut que les dents enfoncent presque jusqu l essieu Le travail est insuffisant en terrain tass tr s battu Les pointes des dents roulent alors sur le sol sans p n trer et ne peuvent don ner ce coup de queue qui d truit l herbe En terrain battu je pense que vous proc dez de mani re un peu particuli re c est dire que vous d cro tez d abord avec la bineuse ENTRE les rangs Oui et ensuite dans un deuxi me pas sage j attelle ma rotative qui enfonce alors tr s suffisamment SUR le rang soit une p n tration des dents sur 20 cm de profondeur 6 I n y a pas d peu pr s La lutte contre les mauvaises herbes doit tre continuelle et commencer Prenez vous d autres pr cautions Oui par temps tr s sec temps o la bineuse travaille le mieux il ne faut pas travailler trop profond Quand la rotative enfonce malon peut toujours surcharger EGALEMENT chaque l ment Enfin l usage syst matique de la rotative demande au semis Un gain plac entre 3 et 5 cm de profondeur c est dire pas trop en surface Un grain bien tass Les semoirs modernes monograines ma s r pondent ces deux conditions On a tendance enterrer trop le ma s Vous est il arriv d tre gagn par l herbe Oui les premi res ann es et j ai d faire appel au binage la m
27. ienfaits de l agricul ture bio Aujourd hui certains projets de tra vail en commun avec ces acteurs de l Eau voient le jour d autres doivent cependant encore se formaliser pour uvrer ensemble la recon qu te de la qualit de l Eau par le d veloppement de l agriculture bio sur les territoires encore fortement impact s par les pollutions diffuses d origine agricoles Gageons que les collectivit s gestionnaires des biens communs et les syndicats d eau soient de r els porte paroles de l agriculture biologique sur leur territoire ST PHANIE ESNEAULT GRAB Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie 12 et 19 d cembre 2013 S es 61 Formation Parlons Eau et Agriculture biologique dans l Orne Les producteurs bio doivent avoir un r le central pour que l agriculture biologique reconnue comme une solution efficace pour prot ger et am liorer la qualit de l eau soit fortement encourag e et soutenue sur les territoires enjeu Eau Modalit s Pratiques Dans l objectif de mieux conna tre les enjeux et d marches en cours de protection de l eau sur le d partement de l Orne le GRAB organise cette formation de 2 jours nscription obligatoire He Pres du GRAB ou du GAB 61 ON Programme Programme de la 2 journ e de la 1 journ e du 19 d cembre 2013 12 d cembre 2013 e L Agence de l Eau Seine Normandie fonctionnement cadre d interven e Les acteur
28. if fix tait de faire en sorte que les orientations du PDR soient en parfaite r sonance avec les conclusions du Plan Ambi tion Bio et les 6 axes de d velop pement de la bio retenus Plus pr cis ment il faut que les op rations de formation d information et de coop ration autour des changes de savoir et des transferts de pra tiques du bio vers le conventionnel soient amplifi s et que les groupe ments bio soient aid s pour la ma trise d ouvrage de ces transferts Concernant les investissements sur les exploitations les aides doivent encourager des projets d entreprise qui s orientent vers plus de durabi lit et de pr servation de l environ nement de coh rence et d quit de proximit et de maintien de l em ploi Concernant l organisation des fili res des march s s ouvrent en permanence la bio Nous sommes toujours en attente de structuration sous forme d OP ou autre organisa tion de producteurs bio sp cifique et dynamique Le PDR doit abonder pour que les MAE territoriales ou sur la DCE soient la hauteur des pratiques ver tueuses que mettent en oeuvre les agriculteurs la bio tant l optimum il faut pr voir de pouvoir l abonder en r gion et se donner la possibilit de transfert de cr dits l int rieur de ces mesures obligatoires en gardant la bio comme ligne de mire Autour de ces mesures obligatoires les structures qui accompagnement les souscripteurs en particulier les GAB
29. it repr sent e L v nement a galement eu de bonnes retomb es dans la presse de l Orne et de la Manche Voici la pr sentation succincte de 3 des fermes participantes en pro duction de bovins viande d Hubert JOUANDET dans l Orne en pro duction laiti re de C cile DUMAS et Jean Fran ois GUILLOT dans la Manche de Franck LEBOULANGER dans le Calvados Merci tous Le r seau GRAB GAB reme qui ont accept d ouvrir les po rcie les producteurs rtes de leurs fermes Pierre DAVID GAB 50 Virginie PARRAIN 4 Joris SOENEN GAB 61 Blandine En j Claire BOUDEAU BLANCHARD G L I I L L L L I I et de t moigner I I I L I L L CHEZ HUBERT JOUANDET LA COMPL MENTARIT DES CIRCUITS DE COMMERCIALISATION EN VIANDE BOVINE Hubert a d marr sa production allaitante et cidricole progressivement en parall le d une activit salari e Il s est install officiellement en 2009 Sa ferme est certifi e Bio depuis 2010 Son exploitation s tend sur 72 ha 100 en herbe en grande majorit sur des coteaux valoris s par 35 vaches allaitantes et mixtes Charolaise Aubrac Normandes Jersiaise Les vaches de race laiti res permettent de pro duire plus de lait pour les veaux sous la m re La ferme est autonome au niveau des fourrages avec tr s peu d achats 5 veaux de 8 jours une tonne d orge et 5 tonnes de luzerne d shydrat e ZOOM SAU 72 ha tout en herbe Produ
30. n en agriculture biologique du Gers La globalit de son approche a s duit le jury couverture permanente des sols bandes enherb es haies semis direct agroforesterie pas de recours aux intrants gr ce la notion d auto fertilit pas d utilisation de l irrigation un ensemble de m thodes au c ur de cette approche en Agriculture Biologique Pierre Pujos a galement pour objectif majeur de limiter la d pendance aux nergies fossiles afin de participer la r duction d mission des gaz effet de serre Il fait enfin partie d un groupe de transfert de ces techniques innovantes vers les agriculteurs conventionnels et enfin son exploitation est ferme t moin ouverte au public bref un agriculteur engag Colloque national de l Inra La r ponse des paysans bio de la FNAB ji En r ponse aux voix qui s l vent encore pour contester le r le de l agriculture biologique et surtout l avenir qu elle repr sente pour l ensemble des pratiques agricoles En r ponse au com muniqu de la Commission nationale de la certification environnemen tale qui situe l agriculture raisonn e pourtant utilisatrice de pesticides comme pionni re dans le respect de l environnement ou encore la conclusion pour le moins personnelle de l Etude r cemment publi e qui met en avant les limites et relativise les r sultats scientifiques favorables l agriculture biologique et ses produits alimentaires en r ponse enfin
31. n circuit court Il s agit surtout des animaux de race Jersiaise c est difficilement comparable avec le circuit long de l exploitation Le prix de vente aux clients est de 10 kg NOMBRE POIDS MOYEN CO T POIDS MOYEN MARGE MOYENNE MARGE PRIX MOYEN DE B UFS DES CARCASSES DE TRANSFORMATION DE VIANDE PAR B UF EN KG DE CARCASSE MOYEN PAR KG PAR B UF DE CARCASSE POTENTIEL EN DE CARCASSE CIRCUIT LONG 2012 5 289 kg 2 60 kg 198 kg 1123 3 9 kg 3 kg 2013 2 316 kg 2 90 kg 210 kg 1075 3 4 kg 3 62 kg prestation compl te abattage transformation livraison r frig r e des caissettes prix moyen en circuit long partir de la grille de prix de NVB correspondante l ann e d abattage m me conformation etc Pour 2013 la valorisation des b ufs en circuits long est plus int ressante qu en circuit court La question de r valuer le prix de vente a t pos e lors de la porte ouverte Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie D Q 3 Q C 4 Technique ZOOM Elevage en syst me herbager avec transformation du lait UTH 2 5 SAU 137 ha 131 ha PN PT Quota 422 000 L Lait produit 383 540 L Commercialisation Laiterie et vente directe Chargement 1 36 UGB ha SFP 120 VL 61 UGB g nisses 9 UGB autres La place pr pond rante de l herbe Pour faire face la charge impor tante de travail Franck choisit d em baucher la
32. nal de Restauration des Rivi res de la Haute Rouvre Institution Interd partemental du Bassin de l Orne Syndicat mixte de l Orne et de ses affluents Syndicat Mixte de Production d Eau du Centre Manche Parc Naturel R gional du Marais du Cotentin et du Bessin Outre la partie th orique une visite terrain s est d roul e l apr s midi au GAEC du Mont Hardy St Hilaire de Briouze Gilles Delaunay nous a pr sent sa structure compos e de 4 associ s 4 5 UTH sur 160 ha de SAU 127 ha prairies 25 ha m langes c r aliers et 8 ha ma s ensilage Le GAEC du Mont Hardy ayant l at trait de pr senter un atelier principal de bovins lait en agriculture biolo gique depuis 2000 500 000 litres de lait 95 vaches laiti res et un atelier de naisseur engraisseur en porc en conversion bio depuis f vrier 2013 Outre les techniques agronomiques et les conditions d levage les parti cipants ont pu appr cier la valorisa tion des produits bio via une fili re longue vente du lait aupr s de Biolait et une partie vente directe magasin la ferme permettant la vente de caissettes de viande et charcuterie au d tail Enfin de par la situation du GAEC au c ur du territoire du Syndicat Inter communal d Alimentation en Eau Potable Houlme nous avons pu faire le lien entre pratiques culturales et enjeu de la qualit de l Eau De telles journ es de sensibilisa tion sont essentielles pour infor mer sur les b
33. passer en monotraite de d cembre f vrier afin de diminuer le temps de travail Mais attention l essai d arr t de traite le dimanche soir pendant l hiver n a pas t concluant pour les vaches taux cellulaires lev s L augmentation du taux de renou vellement de 26 30 permettra d assainir le troupeau et d adopter ces techniques La volont permanente de diminuer les charges AU niveau des charges de structure la ferme est conome Seuls 4 000 L de fioul sont n cessaires pour les 137 ha du fait du peu de cultures la maximisation du p turage et la limitation des interventions pas d bousage Par ailleurs Franck a du mat riel en Cuma andaineur fait appel l en treprise le mat riel en propri t est d j g Ainsi les co ts de m cani sation sont de 407 ha en incluant les amortissements le carburant les travaux par tiers hors semis et r colte l entretien la r paration et la location de mat riel Le co t de l herbe quant lui est de 44 ha et compos essentiellement de frais de r colte et semis L EBE produit avec l atelier de trans formation est de 50 Il s agit d un croisement de 3 races en rotation Par exemple PH Montb liard jersiaise et on recommence avec la PH L int r t est de maximiser le ph nom ne d h t rosis du fait du plus grand brassage g n tique h t rosis l augmentation des capacit s des individus issus du croisement de lign
34. por tante possible e Quelles relations avec les distribu teurs et les consommateurs Ce d bat a mis en videncele besoin pour les producteurs comme pour les transformateurs d intensifier leurs changes dans les mois venir LO C DUCLOU Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie ACTUALIT S R SEAU Point sur l volution r seau bio bas normand Pr sentation de la feuille de route sur la re cr ation du r seau Lors des CA de septembre de chaque structure le processus et la feuille de route de notre travail de fond sur la re cr ation du r seau a t pr sent Tous les administrateurs sont d accord pour lancer ce processus de poser une hypoth se de re cr ation et de pousser la r flexion son terme ultime une seule structure Chaque CA propos 3 administrateurs L ensemble de ces d l gu s vont constituer le comit de re cr ation Ils vont se voir dans l hiver 3 5 fois pour re crire le projet politique et la charte de fonctionnement projet et charte qui seront discut s lors des AG de mars L objet de ce processus est d tudier l hypoth se d une seule structure avec l ensemble des atouts faiblesses menaces opportunit s pour que l ensemble des administrateurs puissent choisir entre cette hypoth se ou celle de la coop ration renforc e qui a t d taill e lors du pr c dent diagnostic d accompagnement r alis il y a 3 ans Chaque structure aura re qu
35. profondeur sa fa on de produire pour devenir autonome sur l alimen tation du troupeau et am liorer ses performances techniques Le chan gement est gagnant une augmen tation moyenne annuelle de l EBE de 22 000 gr ce une forte co nomie de charges op rationnelles et aux aides la conversion Ce qui lui permet une r mun ration de la main d uvre quivalente 3 SMIC Bref J r me assume ce choix vers la bio sans complexe avec pour seul regret ne pas s tre lanc plus t t Optimiser son syst me herbager Madeg JOIN LAMBERT du GAB 56 a pr sent l alimentation et la gestion sanitaire des levages bio avec l ap pui de Fabien TIGEOT leveur dans le Morbihan install en bio depuis 2008 sur 80 ha avec 65 vaches allaitantes Fabien aunsyst meherbagerqu ilop timise gr ce un p turage tournant rigoureux en paddocks de 1 5 2 ha Il n a pas de souci particulier parce que les animaux ne sont pas trop pouss s La fili re dans le Grand Ouest La conf rence s est termin e par la pr sentation de l aval de la fili re dans le Grand Ouest Ren Le COURTOIS Pr sident de Bretagne Viande Bio BVB a expli qu comment malgr les diffcul t s engendr es par l augmentation des cours conventionnels BVB continue progresser et consoli der les march s James CHOUZENOUX boucher des C tes d Armor co fondateur de BVB a pr sent son projet pilote de structuration de la fili re
36. r avec son fils pr s d Alen on en 2011 Le passage en bio n a pas pos de soucis le syst me tant d j proche du cahier des charges Avec un troupeau de 90 vaches allaitantes charolaises les r sultats techniques Intervalle v lage v lage et croissance sont identiques au conventionnel et les r sultats conomiques sont bons et d passent les pr visions les animaux adultes sont toujours vendus via NVB La cl de la r ussite conomiquer sidedansl autonomie alimentaire les animaux sont lev s al herbeetre oiventuncompl ment de c r ales autoproduites en fin de cycle Ensuite Bertrand GALISSON de la Chambre d Agriculture du Maine et Loire a pr sent les r sultats 2012 des suivis des r seaux d levage en Pays de Loire En r sum il y a plus d efficacit en levage bio qu en levage conventionnel Un revenu au moins gal souvent sup rieur e Moins de capital engag e Un meilleur EBE par vache e Une forte conomie de charges op rationnelles e Tr s peu de d pendance au prix des intrants Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie F La technique au service de l conomie la cl de la r ussite et de la rentabilit J r me MAUGEAIS leveur bio du Maine et Loire a expliqu son parcours Apr s un passage dif ficile il franchit le pas de la bio en 2010 en conservant les caract ristiques de son syst me surface et nombre d animaux en revoyant en
37. re pour avoir une bonne une dynamique de collecte de estimation des flux et des destinations Ce travail pourra galement tre r f rences en mara chage bio valoris dans l Observatoire Normand de l Agriculture Biologique ed 2014 a3 ENQU TE Manon Lema tre actuellement stagiaire au GRAB travaille sur la fili re l gumes bio en r gion Elle a rencontr les mara chers bio de Basse Normandie pour mieux conna tre les l gumes produits les prix pratiqu s les possibilit s de commercialisation Elle a re u une trentaine de r ponse son enqu te et pourra pr senter les premiers r sultats avant la fin de l ann e aux mara chers Ce travail sur l organisation de la fili re pourra tre valoris dans l Observatoire Normand de l Agriculture Biologique ed 2014 Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie D OQ Q D N Actualit s R gion R unions de concertation autour du Programme de D veloppement Rural PDR 2014 2020 La R gion Basse Normandie a organis des r unions de concer tation relative l laboration du Programme de D veloppement Rural PDR 2014 2020 En juillet et septembre les groupes de travail par priorit se sont r unis afin de construire la strat gie r gio nale de d veloppement rural et d y int grer un plan de financement et d valuation Le GRAB a particip aux principales priorit s Notre object
38. s de l Eau organisation tion en mati re de protection des ressources en eau SDAGE DCE priorit s et responsabilit s administratives X programme PTAP grenelle modalit s d accompagnement d marches AESN en cours AESN e Le suivi de la qualit de l eau r l Agence de l Eau Loire Bretagne fonctionnement cadre d intervention en seaux de suivi patrimoniaux des mati re de protection des ressources en eau SDAGE DCE priorit s X me eaux de surface et souterraines et programme PTAP grenelle modalit s d accompagnement d marches en donn es qualit AESN cours AELB e La qualit des eaux de distribution Le contexte g n ral des ressources en eau publique en Basse Normandie dans l Orne et le r le du Syndicat zoom sur le d partement de l Orne D partemental de l Eau SDE ARS e Les actions de pr servation eLa directive Nitrates dans l Orne de la ressource engag es DDT 61 sur le territoire de la Rouvre e Les d marches aires d alimenta SIAEP du Houlme tion de captages prioritaires et arr t s phytosanitaires DDT 61 Les p rim tres de captages contexte r glementaire place des p rim tres comme outils de gestion de la qualit des eaux exemples d application ARS 61 EN SAVOIR PLUS AESN Agence de l Eau Seine Normandie AELB Agence de l Eau Loire Bretagne ARS Agence R gionale Sant DDT Direction D partementale du Territoire SDAGE Sch ma directe
39. sponible sur le Www bio normandie org rubrique Professionnel gt gt Documentation Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie nbiuy2 5l Q F 3 Q C O Technique Salon Pour la cinqui me ann e cons cutive le GRAB de Basse Normandie avec InterbioNormandie s est associ aux Interprofessions bio de Bretagne et des Pays de Loire pour organiser le p le bio Grand Ouest au centre du hall 5 Cette ann e le temps fort tait la conf rence consacr la fili re viande bovine bio le mardi 10 septembre Recon A iiA E DE P ENIN Le stand collectif rassemblait galement des entreprises ou associations bio Biolait Unebio Bretagne Viande Bio Les Pionniers De La Bio sous une m me banni re permettant une bonne visibilit du stand bio Pendant la semaine les animateurs du GRAB des GAB et IBN s y sont succ d s pour r pondre aux ques tions des visiteurs normands La conf rence la fili re viande bovine bio un choix gagnant Cette conf rence a rassembl quelques 50 personnes Un bilan d cevant malgr une conf rence de qualit Apr s une introduction par Lo c DUCLOUE Pr sident du GRAB BN Eric POIRIER leveur dans l Orne a pr sent son parcours original Apr s une premi re carri re o il a converti et conduit un levage bovin allaitant en bio pendant 10 ans dans le Pays d Ouche il a chang de ferme pour s installe
40. t chez une vache C cile utilise des huiles essentielles au cas par cas Je n en suis qu au d but mais on voit que cela fonctionne pr cise l leveuse qui force d essais et d observation parvient maintenir le troupeau en bonne sant Bien dans leurs bottes 2 ans apr s leur conversion bio C cile et Jean Fran ois assument pleinement leurs choix et ne regrettent en rien l orientation donn e leur syst me FORMATION SUR LE SOL M thode BRDA HERODY OBJECTIF DE LA FORMATION Comprendre le fonctionnement de son sol afin d adapter ses pratiques de mani re autonome PROGRAMME e Matin e en salle sur la pr sentation de la m thode BRDA HERODY et pr sentation de la m thode de lecture e L apr s midi est consacr e la mise en pratique sur le terrain r alisation de profil de sol m thode d analyse et d interpr tation 2 DATES e Session le 28 novembre dans le Bocage Ornais e Session le 5 d cembre dans le Perche Ornais avec une analyse plus approfondie l apr s midi CONTACT Groupement des agriculteurs biologiques de l Orne Soenen Joris Mail jsoenen bio normandie org Tel 02 33 31 47 82 Journ e Portes Ouvertes Beauvain Orne Avant pendant et apr s la MAE SFEI Apr s celle du 26 novembre cette deuxi me journ e est organis e sur le th me Avant pendant et apr s la MAE SFEI contractualisation en 2008 Elle se d roule en partenariat avec la FRCIVA
41. ts aux particuliers vie coop rative sur les trois d partements de la Basse Normandie Une pr sence physique locale et un ancrage territorial plus important sont des l ments n ces saires pour permettre le d veloppement de la Nef en Basse Normandie Ainsi Guilhem sera en lien avec l ensemble des soci taires personnes physiques et personnes mo rales emprunteurs ou non les pargnants de son territoire mais aussi l ensemble des partenaires de la Nef Terre de Liens Ardes France Active Cr dit Coop ratif Urscop Urei Chantier cole Il accueillera et ira la rencontre des porteurs de projets afin de les accompagner dans leur recherche de financement Exemple de partenariat r ussi aupr s de chez nous en Basse Normandie Apr s avoir t fromager au sein d un GAEC Jacques Lebailly cr e sa propre fromagerie artisanale bio logique dans une d marche de circuit court son fromage p te press e est fabriqu base de lait de vache bio normande provenant d un leveur situ quelques kilom tres et est vendu sur les march s dans les AMAP et aupr s des restaurateurs et magasins bio du secteur La Nefest sollicit e pour financer les investissements et travaux de d marrage CONTACT Guilhem Renault Soci t financi re de la Nef Maison des solidarit s 51 quai de juillet 14 000 CAEN T l 02 61 53 06 87 06 1 9 44 39 90 g renault lanef com Petites annonces ORNE 61 Vends maison et corps
42. un laboratoire de 600 m avec un magasin de vente aux particulier pour pr parer du colis jusqu au 2 gros et alimenter la restauration collective Il manque encore de recul puisque les locaux sont op rationnels depuis juin dernier mais les perspectives sont prometteuses CONDITIONS DE R USSITE DES LEVAGES BIO e Ne pas tre bio par opportunit e Bien conna tre son exploitation e Viser l autonomie alimentaire indispensable pour la rentabilit e Avoir un volume de production suffisant pour diluer les charges de structure e Valoriser un maximum d animaux dans la fili re bio Jean Marie ROY repr sentant d E Bio et d Unebio a expos le fonction nement de la fili re et la politique d achat une grille de prix commune pour l ensemble du Grand Ouest et une incitation financi re la pla nification Pour BVB comme pour Unebio l objectif est de valoriser l ensemble des animaux et la totalit de la carcasse Pour ces acteurs la fili re a encore un gros potentiel de march d couvrir notamment avec diff rentes mani res de distribuer Mais la diffi cult honorer certains march s par manque de carcasses dans certaines cat gories reste probl matique et p nalise la fili re En conclusion produire de la viande bio peut passer par une conversion mais aussi une installation en bio Les leveurs pr sents ont montr que l on peut en vivre et qu il existe des marges de progr s possibles
43. ur d am nagement et de gestion des eaux PTAP Plan Territorial d Actions Prioritaires SIAEP Syndicat Intercommunal d Alimentation en Eau Potable Bio Normandie n 121 Novembre 2013 GRAB Basse Normandie D Q 3 Q C 4 Technique Portes ouvertes Le r seau bio relance les Fermes ouvertes d automne Apr s le succ s de l op ration r gionale en 2012 le r seau GRAB GAB a organis une nouvelle dition des portes ouvertes pro fessionnelles bio de la rentr e Les 7 fermes participantes ont accueil li 105 visiteurs du 8 au 15 octobre dernier Ces fermes ouvertes ont pour objectif de faire d couvrir ou d approfondir des techniques sp cifiques de l agriculture biologique au public agricole bio et non bio Le but a t partiellement atteint car ce sont essentiellement des agriculteurs bio en conversion ou en projet de conversion qui ont particip ainsi que des stagiaires ou l ves de l enseignement agricole Il a donc t difficile de toucher un nouveau public agricole mais il faut reconna tre que l op ration s est retrouv e en concurrence avec les ensilages tardifs cette ann e Les th mes de visites propos s ont convaincu puisque les visiteurs n ont pas h sit se d placer dans les d partement voisins d o l int r t de cette op ration r gionale Les visiteurs ont t tr s satisfaits de ces fermes ouvertes o la diversit des productions bio ta
44. ve quand le ma s est encore tr s jeune Ne craignez vous pas de l abimer La rotative n ab me pas le ma s aucun stade pour des tiges attei gnant jusqu 20 25 cm de haut Il faut naturellement veiller ce que les roues tournent toujours librement ce qui oblige enlever au besoin une pierre qui se trouverait coinc e dans l appareil Il est vrai que la r ponse aurait t beaucoup plus timide la premi re ann e d utilisation L importateur lui m me par prudence recommandait en 1954 de ne pas passer la rotative avant que le ma s ait atteint 5 cm de haut Aujourd hui je suis plus affir matif il ne peut y avoir de d g ts que si l une des dents traverse la tige du ma s et l exp rience prouve que la tige glisse contre les dents Celles ci d ailleurs ne sont pas pointues mais arrondies Nous allons pr ciser pour nos lecteurs comment le travail s effectue et quelle est en fait l action de la dent Cela nous para t essentiel de l indiquer Ne pensez vous pas La bineuse cr e par l enfoncement de ses dents et leur coup de queue une paisseur bien miett e au travers de laquelle l herbe en germination va s cher et mourir Combien de fois en bonne culture conseillez vous de passer la houe Il n y a pas d peu pr s La lutte contre les mauvaises herbes doit tre conti nuelle et commencer bien avant le semis Avant le semis je d truis trois ou quatre pousses d her
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