Les enjeux économiques de l`informatique
Contents
1. priori pour introduire dans les pr visions de rentabilit les cycles d obtention de r sultats C est la sixi me piste pour les enjeux conomi ques de l I C E l appr ciation des cycles temporels d augmentation de productivit III LA SORTIE DE LA COURBE D ANGOISSE 3 1 La courbe d angoisse Sous ce titre dramatique se cache une question tr s simple jusqu quel stade d analyse conomique faut il s engager avant de prendre la d cision d investir en I C E C est une question qui se pose videmment dans tous les processus de prise de d cision mais qui a rarement t bien pos e dans l histoire de l informatique et qu on retrouve avec encore plus d acuit dans l inconnu des nouvelles technologies de l information Pour obtenir les premiers r sultats d une application informatique on peut minimiser le temps d analyse pour diminuer le temps total analyse plus programmation la programmation comprenant la mise au point des program mes Mais on s est vite aper u qu en passant plus de temps l analyse on r duisait le temps de programmation d un delta sup rieur l augmentation du temps d analyse Il y avait donc int r t passer un peu plus de temps l analyse pour passer moins de temps la programma tion jusqu un certain point d optimisation Il arrive un stade d analyse o le temps pass recueillir plus d information ne permet plus de r duire le temps de2. des quations du type une machine qui co te dix millions de francs est rentable sur deux ans si elle permet d lever suffisamment la pro ductivit du travail en clair de supprimer cinquante emplois cent mille francs par an Ces raisonnements tiennent au fait que l indicateur le plus utilis pour mesurer la productivit est un ratio de productivit apparente du travail exprim en nombre de pi ces par homme et par an On ne peut plus raisonner aujourd hui en ces termes Dans les premiers s minaires de bureautique en 1980 et 1981 o l on pouvait entendre des t moignages les seuls crit res d am lioration de productivit cit s s expri maient en nombre de documents suppl mentaires par unit de temps sortis par des secr tariats avec des stations de traitement de texte Et l on donnait des exemples d augmentation de productivit de 40 ou 50 des secr tariats ainsi mesur s Les objectifs de l I C E aujourd hui seraient plut t de produire le minimum de documents n cessaire la pr paration d une d cision ou d un service de qualit Paul Pulicani consultant de BULL rappelait au cours d une journ e sur les enjeux conomiques de l informati 142 que le 26 mai 1988 la diff rence entre conomie effi cience et efficacit conomie on r duit les co ts si la t te co te plus cher que les pieds on coupe la t te C est la rationalit des choix budg taires
3. l innovation la gestion la productivit et permettre une am lioration permanente de la qualit 2 elle impose la domination des syst mes techni ques par les hommes Dans l introduction est d velopp ce que avons nomm ici le pari technologique Un des exemples cit s dans cette introduction est particuli rement frappant Dans une banque les activit s de march deman daient pour chaque trader une table une calculette et un t l phone Aujourd hui l quipement de chaque poste de travail d un sp cialiste des changes et des march s finan ciers en moyens de communication et de calcul repr sente un investissement qui varie de 500 000 1 million de francs Le prix relatif de la technologie est devenu tel que son amortissement en vient co ter plus que les salaires directs dans un compte d exploitation industriel mais l investissement est essentiel pour r pondre aux imp ratifs de qualit et disposer d installations modernes Le pari est que pour rester concurrentielle une entreprise doit faire ce type d investissement afin de produire des biens et des services de meilleure qualit et surtout de produire de nouveaux biens et services Mais lacte productif des hommes n est efficace et rentable que s il tire parti de tout le potentiel du capital productif Ordinateur Bull DPX 2 Syst mes Unix ouverts aux standards de l indus trie 141 Autrement dit il faut investir les pos
4. efficience on passe de 10 20 boulons par unit de temps efficacit le boulon a t il la taille exacte requise par le client Jean Voge autre consultant de BULL citait au cours de la m me journ e l exemple du t l phone avec la cascade des trois ratios Nombre d appels t l phoniques disponibles par employ de France T l com augmentation de 10 par an spectaculaire augmentation apparente de productivit mais Nombre d appels t l phoniques qui aboutissent mettre r ellement en communication deux correspon dants compte tenu des appels avort s pour non disponi bilit du correspondant recherch par exemple augmen tation de 5 par an Nombre d appels t l phoniques utiles par employ de France T l com rapport au produit national brut augmentation de seulement 2 La productivit du syst me a remplac la producti vit de la technique d clare Riboud dans son introduction et de quelle production s agit il demande Pulicani d accord pour les boulons mais comment mesurer la production d un meilleur climat social dune meilleure information C est une quatri me piste des enjeux conomi ques de lICE il est possible que l attention du lecteur doit se porter plus sur les questions que sur les r ponses 2 2 Le rapport mots consomm s sur mots disponi bles Chacun peut en faire l exp rience triviale en exami nant le contenu quotidien de l
5. normes Le butoir les conditions organi sationnelles remplir pour obtenir ces progr s repr sen tent un mur infranchissable pour la plupart des entreprises et administrations Mais le pr sent article ne traite faute de place que de la premi re partie les limites de la recherche o il m est apparu n cessaire de mettre plat avant d aller plus loin les param tres traditionnellement retenus pour va luer les progr s de productivit I LE PARI TECHNOLOGIQUE ET SES RISQUES 1 1 Modernisation mode d emploi Modernisation mode d emploi est le titre d un Rapport au premier ministre remis celui ci en avril 1987 par Antoine Riboud Pr sident de B S N Ce rapport publi dans la collection 10 18 concluait une mission de r flexion sur la ma trise sociale des nouvelles technologies On fera plusieurs fois r f rence dans le pr sent document ce passionnant petit livre blanc oeuvre d une quipe de personnes appartenant des entreprises des organisa tions syndicales et l administration Dans l avant propos il est rappel que depuis le d but des ann es 70 un ph nom ne tout fait nouveau bouleverse les industries et les services traditionnels c est l application de l informatique tous les processus de fabrication et de traitement de l information Ce ph no m ne entra ne deux cons quences majeures 1 Sur les produits et les march s elle va faciliter
6. programmation C est ce point d optimisation qu il faut trouver Il en va de m me pour les nouvelles applications d I C E qu il s agisse de l investissement en micros ou de la mise en oeuvre d une messagerie L angoisse du r sultat c est celle des d cideurs qui se passent totalement d analyse en esp rant obtenir un r sultat rapide l angoisse de la d cision c est celle des d cideurs qui d clenchent analyse sur analyse en esp rant supprimer toute incertitude concernant la d cision pren dre En ce qui concerne l informatique l I C E et finale ment l ensemble du syst me d information James Martin dans son livre L informatique sans programmeurs avait fort bien imag cette probl matique Il estimait qu un utilisateur interrog par un analyste ne peut exprimer que 10 des informations dont il aura besoin un an plus tard Et naturellement plus l application pour laquelle il a t interrog tarde sortir plus les r ponses qu il avait donn es risquent d tre p rim es Dans son livre Modernisation mode d emploi An toine Riboud propose une synth se limpide A la base une id e simple le changement de technologie n a pas d importance en soi il a de l impor tance en tant que moment le moment o l on peut tout changer et pas simplement la technologie La seule prouesse technologique n a pas d int r t pour la comp titivit Ce qui compte ce n est pas
7. Les enjeux conomiques de l informatique Une mise en question des param tres traditionnels propos des applications de nouvelle informatique Bruno Bodin l y a un peu plus d un an j ai fait sur commande un travail d investigation tout fait passionnant sur les enjeux conomiques de l I C E ICE est un sigle dont le d veloppement est Information et Communication d Entreprise Il d signait chez BULL pour qui ce travail tait fait les nouvelles zones d application de l informatique dans les entreprises et administrations survenues depuis 1980 bureautique micro informatique t l matique syst mes informationnels Par la suite je continuerai employer le sigle ICE en enlevant les guillemets et en faisant chaque fois implicite ment r f rence cette d finition certes simpliste mais mon avis suffisamment pr cise Il me fallut six mois de compilations d exp riences de groupes de travail de lectures pour me rendre compte que le sujet devrait tre trait en trois parties que j appellais les limites de la recherche les zones de progr s l espoir les conditions le butoir Et mon document utilis par une cinquantaine d ing nieurs fut vite connu sous le titre l espoir et le butoir L espoir les zones de progr s conomiques rendues possi bles par ces nouvelles applications de l informatique sont 140 potentiellement
8. a bo te lettres de son domicile l offre d information d passe de plus en plus nos capacit s de consommation de cette pr tendue infor mation Mais au bureau c est la m me chose l exc s d infor mation remplit les corbeilles papier Les guillemets sont ici n cessaires car on ne peut pas qualifier du mot noble d information les milliers de mots inutiles qui encombrent de plus en plus nos courriers priv s et professionnels Le minist re des t l communications japonais cal cule l volution d un indicateur int gr exprimant le rap port entre l information produite au Japon par l ensemble des m dias et l information consomm e Ce rapport est en baisse constante depuis 1970 10 de l information produite tait consomm e en 1970 5 en 1985 Il semble donc que l on soit pass d un environne ment professionnel aussi bien que priv de p nurie d information un environnement de pl thore d informa tion ou plus exactement de pl thore de signes avec son corollaire une perte de sens Les nouvelles technologies de l information ne sont pas du tout l abri de ces exc s ce qu ont magnifiquement r sum en une phrase des chercheurs de l universit de Tokyo dans un passionnant ouvrage sur la prospective des flux de communication Ironically every device for reducing information overload itself creates additionnal information since we need more information
9. about the available stock of information in order to handle its overload Comme on le verra en voquant plus loin dans ce document l une des principales applications d I C E la messagerie lectronique ce nouveau m dia qui b n ficie potentiellement d un bien meilleur rapport mots disponi bles sur mots consomm s que le courrier papier risque constamment si l on n y prend garde une d gradation de ce rapport et donc de sa rentabilit Le d sir ou le d lire d informer dont nous sommes tous auteurs et victimes individuellement ou en tant que participant une organisation se pr cipite sur les puis sants moyens offerts par les nouvelles technologies de l information pour les polluer en touffer les potentialit s de nouveau style cr atif de communication C est ainsi qu on voit des messageries lectroniques d entreprise o un metteur institutionnel envoie d un seul coup dans plusieurs milliers de boites lectroniques des messages valeur informative nulle degr d urgence z ro sans cons quence op rationnelle pour les destinataires et qui pourraient tr s bien faire l objet d affichage dans les couloirs de l organisation Ce type d erreur d utilisation conjugu avec d autres dont nous reparlerons est un puissant facteur de d motivation pour l usage intelligent des nouvelles technologies de l informa tion Et l on voit appara tre une cinqui me piste pour les enjeux co
10. ar la d cision n aurait pu tre prise sans cet outil Le cycle d appr ciation est de plusieurs ann es Deuxi me exemple Le vice pr sident de P P G Industries fabricant de vitres peintures et produits chimiques affirme Apr s avoir fait utiliser la messagerie lectronique tout le ma nagement de l entreprise on s aper oit que l on peut fonc tionner avec moins de niveaux de management avec davantage de personnel rattach chaque manager ce qui constitue une importante r duction des co ts d adminis tration Il est vident qu une telle augmentation de produc tivit ne peut tre obtenue qu au bout d un cycle de r organisation incluant une premi re phase de constat des effets de la communication lectronique puis une phase de d cision de changement de l organisation et enfin une phase de mise en place de la nouvelle organisation all g e Si l on veut conceptualiser l importance du facteur temps dans les enjeux conomiques de l ILC E il faut distinguer en ce qui concerne les quipements d I C E leur valeur ergonomique la facilit de mise en oeuvre leur valeur d usage quoi ils servent et leur valeur de changement en quoi ils peuvent faire voluer positive ment l organisation qui les emploie Les valeurs ergonomique et d usage rel vent de l investissement temps des usagers qui sera voqu e dans la derni re partie mais leur valeur de changement doit tre consid r e
11. comme un cercle vicieux Catch 22 en am ricain et que nous avons titr le cercle infernal Pour certaines entreprises les nouvelles techno logies de l information repr sentent quelque chose sans quoi elles ne peuvent pas vivre mais avec quoi elles ne peuvent pas vivre non plus L exemple cit est celui des transferts de fonds internationaux Dans le monde du papier un transfert de fonds international co te de 10 12 dollars et seulement 2 dollars ou moins par des moyens lectroniques Mais comme chaque banque s est dot e de ressources lectro niques virtuellement illimit es le r sultat net sera d inten sifier la concurrence et la guerre des prix dans les transferts de fonds Et finalement cela frise l aberration on n a pas besoin de 25 syst mes de transferts de fonds faisant la m me chose Si toutes les entreprises progressent galement cela risque de tuer la profitabilit de nombreux business C est une troisi me piste des enjeux conomi ques de l I C E examiner dans quelle mesure il est possible une entreprise de coop rer avec une autre du m me secteur pour utiliser en commun un Sous ensemble des nouvelles technologies de l informa tion II LA QUESTION DES PARAMETRES ECONOMIQUES 2 1 De la production en volume l efficacit Ce changement r f rentiel de mesure est d velopp dans le livre de Riboud La seule approche des co ts directs ne saurait se limiter
12. e doter d un simple r pondeur enregistreur t l phonique devaient justifier cette d pense de 80 francs par mois par un dossier d valuation d taillant les raisons de cet investissement Aujourd hui on en est presque au point o l attribu tion d un micro ordinateur un cadre repr sente une probl matique comparable celle d un r pondeur il y a dix ans 3 3 Les calculs pervers Etudier l introduction de la micro informatique dans une entreprise pour qu elle soit structurante facteur de coh rence et en visant la connexion terme de tous les micros entre eux et des serveurs ce genre d tude doit effectivement tre men avec tous les moyens n cessaires Mais il est des calculs r ellement pervers qu on rencontre encore concernant la bureautique ou la micro informatique L exemple le plus typique de ce genre de calcul est celui qui consiste valuer s il est plus rentable d investir un micro ordinateur ou une station bureautique pour trois cadres ou pour cinq par exemple Dans ce calcul le nombre de cadres est au d nomi nateur du ratio de rentabilit plus il y a de cadres par micro et plus le projet sera rentable On peut aboutir ce type de raisonnement sans y prendre garde partir du moment o lon a simplement admis l existence de ce d nomina teur l On perd ainsi de vue que la motivation l usage du micro sera nulle que la formation sera tr s compliqu e et que
13. irconstances ont forc les entreprises augmenter leurs ressources en staff particu li rement en quipant les cols blancs d ordinateurs Sans ces ordinateurs il leur aurait fallu augmenter sans cesse le nombre de ces cols blancs Quelles sont donc ces circons tances L auteur cite les tats requis par l Administration et la complexit croissante de la fiscalit Sans les nouvelles technologies de l information nous aurions t en plein d sastre affirme l auteur de l article Concurrence Dans un autre article paru dans Business Week le 12 octobre 1987 Office automation making it pay off ce th me d investissement de survie est d velopp For many businesses technology offers something more basic survival L auteur explique qu il sera de plus en plus difficile pour les entreprises d tre comp titives sans une infrastructure technologique Les six plus importantes compagnies a riennes am ricaines par exemple ont toutes leur propre syst me de r servation lectronique C est American Airlines et United Airlines qui ont commenc et il tait impossible aux autres de ne pas au moins les imiter C est la deuxi me piste des enjeux conomiques valuer l usage des nouvelles technologies de l infor mation dans les entreprises du m me secteur concur rentiel 1 3 Le cercle infernal Dans le m me article l auteur d crit la cons quence de cette ambiance de survie
14. la prouesse isol e c est de faire voluer au bon moment et si possible en perma nence le travail des hommes en m me temps qu on fait voluer leurs outils C est la septi me piste pour les enjeux conomi ques de l I C E choisir le bon moment d investir en I C E est le point vital de l analyse ce qui suppose une bonne connaissance des bommes qui utiliseront cet investissement de leur culture de leur disposition au changement 3 2 S emm ler les crayons Le fait que sorte dans un magazine grande diffusion dat de juillet 1988 cette publicit pleine page A force de calculer le co t d utilisation d un porte mine Cont on finirait par emm ler les crayons est un signe des temps En dehors du jeu de mots voquant la sortie sans quivoque de lalternative crayon ou porte mine cette publicit exprime sans doute une certaine lassitude des gens dans les entreprises ou les administrations devoir justifier des d penses qui n ont plus l tre en d pensant pour ces justifications des ressources ventuellement plus ch res que l objet justifier On se souvient qu en 1980 aux d buts de la bureau tique l inventeur de ce mot Louis Naug s faisait ainsi le 144 point des investissements g n ralement consentis pour quiper les cadres un crayon une gomme une agrafeuse un t l phone Il est vrai qu la m me poque les cadres vraiment bizarres qui voulaient s
15. les usages non planifi s c est dire les usages les plus cr atifs seront presque impossibles Autrement dit les co ts de mise en oeuvre de la micro informatique deviendront prohibitifs Antoine Riboud crit il faut partir de l optimisation des outils existants On ne devrait pas d cider un nouvel investissement en prenant pour situation de r f rence un tat inachev de la productivit des machines install es Mais quand les seules machines install es dans un bureau sont le t l phone et l agrafeuse Huiti me piste pour les enjeux conomiques de l I C E prendre un peu de recul pour se demander si le calcul de rentabilit qu on est en train de faire n est pas abusif ou carr ment pervers IV CONCLUSION A la suite de ce travail avec ses deux parties principales l espoir et le butoir qui ne figure pas ici nous nous sommes assez vite rendus compte que nous pouvions tendre l objet de notre recherche l ensemble du syst me d information d une entreprise et que nous devions mettre sur pied un mode de questionnement qui permette d objectiver tous ces points de vue relatifs J ai cris nous et recherche car nous avons effectivement cr un petit groupe de recherche sur le sujet Information levier strat gique avec un noyau dur de trois personnes et une vingtaine de personnes qui suivent le projet d assez pr s chez BULL et en dehors de BULL Nou
16. nomiques de l IC E l exigence de l utilit de l information produite de ses listes de destinataires de ses modes d acc s 2 3 Du temps pour l innovation Le probl me de l investissement temps n cessaire pour recueillir les fruits des applications d I C E sera trait dans la troisi me partie de ce document Mais il est n cessaire au stade o on fixe les limites de la recherche de rentabilit au chapitre des param tres conomiques de bien positionner le facteur temps comme un point vital c est le probl me des cycles Pour illustrer ce probl me des cycles de rentabilit on peut citer deux exemples l un expos par Paul Pulicani au cours de la journ e enjeux conomiques du 26 Mai 1988 l autre dans l article The puny payoff pr c dem ment cit Premier exemple Un cadre effectue l aide d un tableur sur un micro ordinateur une simulation pour choisir entre l investisse ment d un atelier flexible et celui de trois machines commande num rique La productivit r sultant de l utilisation du micro est au d part catastrophique 30 000 francs de micro pour _ 143 produire un rapport de 5 pages concluant en faveur des machines commande num rique Mais au bout de trois ans le choix r sultant de cette utilisation a pu faire engranger une conomie de 20 millions de francs le gain de productivit est devenu incontestable m me si le micro n a servi rien d autre c
17. s nous sommes aper us que nous devrions si nous voulions avancer dans ce projet faire absolument respecter dans tous nos chantiers tests trois r gles distinguer information et informatique la confusion entre syst me d information et syst me informatique est une norme source de malentendus car l information a des caract ristiques un profil requis selon les situations qui autorisent ou d nient l usage de la technologie distinguer comp titivit et productivit pour bien se poser la question en quoi l information peut elle apporter un avantage concurrentiel durable et per u par la client le telle tape de la cha ne de valeur distinguer structure et organisation en r f rence au c l bre article structure is not organization pour regar der ce qu il est r ellement possible une organisation donn e d utiliser comme volume et profil d information Apr s quoi seulement on peut se poser dans de bonnes conditions la question de l usage de telle ou telle technologie de l information Les premiers r sultats de cette d marche nous tonnent sans arr t nous sommes devenus des voyants des causes d chec d applications des technologies de l information et nous avons l ambi tion de faire grimper les chances de r ussite des taux raisonnables car ces technologies nous passionnent tou jours autant 145
18. tes de travail n cessaires l obtention de la qualit de produits qui permette de rattraper ou d passer les concurrents et pour rentabiliser ces postes de travail il faut repenser la mani re de travailler repenser les produits offerts sur le march et ceci am ne augmenter nouveau la puissance des postes de travail Il s agit d une spirale de progr s Le pari technologi que a pour caract ristique de viser une augmentation de productivit dans une optique de march L esprit marke ting doit tre un r flexe y compris dans le choix de nouvelles technologies dit le petit livre blanc C est la premi re piste des enjeux conomiques de l I C E nouvelle technologie gale nouveaux produits nouvelle qualit offerts par l entreprise ou l administration ses clients ou ses usagers 1 2 Une question de survie L investissement en I C E est consid r par beau coup comme une question de survie Deux arguments sont cit s pour appuyer cette affirmation la mont e de la complexit et les positions concurrentielles Complexit Dans l article cit en introduction the puny payoff from office computers l auteur affirme que les milliards de dollars d pens s par les chefs d entreprise am ricains en ordinateurs dans les bureaux n ont pas r ussi am lio rer la productivit des cols blancs Mais parmi les raisons qu il donne pour expliquer cet tat de fait il rappelle que les c
Download Pdf Manuals
Related Search