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1. gt R clamer notre d aupr s du gouvernement f d ral Avant l implantation de la politique qu b coise des services de garde les parents payaient priv ment les frais de garde les gouvernements f d ral et qu b cois les soutenant avec des mesures fiscales Par la suite pour les parents b n ficiant de places subventionn es le faible tarif quotidien n tait plus d ductible d imp t au Qu bec Le cr dit d imp t qu b cois est cependant maintenu pour les parents qui ne r ussissent pas obtenir de places subventionn es une mesure rendue n cessaire en raison du nombre limit de ces derni res l chelle f d rale la d duction pour frais de garde s applique toujours le gouvernement faisant cependant d importantes conomies par le fait que les contribuables qu b cois ont des r clamations beaucoup plus faibles que celles des contribuables des autres provinces Des intervenants dont la FTQ ont d j soulign au gouvernement du Qu bec l int r t qu il aurait r clamer les sommes ainsi conomis es par le f d ral afin de poursuivre le d veloppement du nombre n cessaire de places subventionn es La FTQ estime que le gouvernement du Qu bec doit tre plus revendicateur et exiger qu une part plus substantielle des revenus du gouvernement f d ral soit redistribu e au Qu bec sur la base des conomies r alis es par Ottawa depuis la mise en uvre du programme des services de garde subvention2. doit comporter les l ments principaux suivants un am nagement des lieux int rieurs et ext rieurs con u pour r pondre au bien tre et aux int r ts des enfants un programme ducatif adapt des personnes significatives dont la pr sence stable permet aux enfants de tisser des liens de confiance du personnel ayant une formation sp cialis e en petite enfance un ratio correct d enfants par adulte une collaboration active entre les parents et le personnel Sources BIGRAS Nathalie et al Lettre ouverte exclusive quipe de recherche qualit ducative des services de garde et petite enfance En ligne qualitepetiteenfance uqgam ca component content article 5 media 113 lettre ouverte exclusive html CHILDCARE RESOURCE AND RESEARCH UNIT et SYNDICAT DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES DES POSTES Trouver des services de garde de qualit En ligne servicesdegardedequalite ca priv es qu elles soient subventionn es ou non font l objet d un plus grand nombre de plaintes au minist re de la Famille que les CPE En termes d offre de service les garderies commerciales ne s installent pas n cessairement dans les quartiers d favoris s ou en r gion puisque ce sont des endroits o la possibilit de faire des profits est limit e Enfin les garderies commerciales offrent g n ralement des conditions de travail minimales entra nant un haut taux de roulement du personnel ce qui nuit la qualit du servi
3. et le faire un tr s faible co t pour les parents Par 12 QU BEC Le gouvernement du Qu bec propose des mesures pour moderniser et assurer la p rennit du r seau de services de garde ducatifs du Qu bec communiqu de presse 20 novembre 2014 13 L expression places fant mes est utilis e pour qualifier la sous fr quentation des places subventionn es c est dire les cas o le gouvernement verse une pleine subvention 5 jours pour un enfant qui fr quente irr guli rement le service de garde quelques jours par semaine horaire atypique des parents r servation d une place etc 14 QU BEC op cit 15 Qui est en vigueur depuis octobre 2014 16 Les commentaires de la FTQ sur ce dernier projet de loi sont regroup s dans un m moire qui a t pr sent le 19 janvier dernier devant la Commission des relations avec les citoyens cons quent la FTQ d nonce l ouverture faite aux int r ts commerciaux et priv s dans le d veloppement futur du r seau Aussi nous rejetons la modulation des tarifs des services de garde telle que pr sent e dans le projet de loi n 28 de m me que l option d une possible indexation l volution du co t du programme Nous proposons le maintien d un tarif unique 7 30 assorti d une indexation afin de refl ter la hausse du co t de la vie Partie 1 Une plus grande place aux garderies non subventionn es 1 1 Rappel sur la politique des services de garde
4. l conomie et l emploi PAL E sur son territoire 19 CR taient une structure moins d mocratique selon la FTQ car peu de place tait faite aux acteurs de la soci t civile Par ailleurs la FTQ reconna t que les CR taient le seul endroit qui r unissait autour d une m me table plusieurs acteurs d une r gion pour discuter d enjeux sociaux conomiques culturels ducatifs etc Que le gouvernement transf re toutes les responsabilit s des CR vers les MRC inqui te donc au plus haut point la FTQ Pr sent e comme une volont d all ger les structures et de favoriser une gouvernance de proximit cette nouvelle fa on de faire vacue plut t toute forme de concertation r gionale qui est au c ur du mod le qu b cois de d veloppement r gional Le risque est grand que chaque MRC travaille d sormais en silo voire se livre une comp tition susceptible de g n rer des querelles de clocher La FTQ met en garde contre un possible retour en arri re en mati re de d veloppement r gional o dominera le fameux syndrome pas dans ma cour Le transfert des responsabilit s des CR vers les MRC ne peut que favoriser le morcellement du d veloppement r gional Le fait de confier d sormais le d veloppement conomique et le soutien aux entreprises aux MRC sans que ces derni res aient l obligation de travailler avec des comit s ind pendants repr sentatifs des communaut s que sont les CLD nous appar
5. en partenariat avec les garderies commerciales Voil un bel exemple de privatisation d un service public 1 3 Les garderies priv es non subventionn es viter En coupant les vivres aux CPE le gouvernement ouvre grande la porte aux garderies commerciales pour le d veloppement futur du r seau de services de garde au Qu bec Le gouvernement pr tend agir tout en assurant la qualit des services ducatifs Mais comment assurer cette qualit en favorisant le d veloppement de places dans les garderies priv es Plusieurs tudes ont clairement d montr la sup riorit des CPE face aux garderies commerciales quant leur capacit dispenser des services de garde de grande qualit Malgr le fait que certaines garderies commerciales rivalisent les meilleurs CPE plusieurs n offrent g n ralement pas des conditions optimales de qualit preuve les garderies 2 Avant le Programme de financement des infrastructures des CPE en assuma t presque la totalit soit 95 MINIST RE DE LA FAMILLE R gles administratives Programme de financement des infrastructures et autres subventions li es des projets d immobilisation Faits saillants d cembre 2014 page 1 2 DUTRISAC Robert Qu bec mise sur les garderies commerciales Le Devoir 28 novembre 2014 2 ROBILLARD Lucienne et al Rapport de la Commission sur la r vision permanente des programmes novembre 2014 page 76 23 Un service de garde de qualit
6. grande place aux garderies non subventionn es 6 1 1 Rappel sur la politique des services de garde 6 1 2 Un frein au d veloppement de places contribution r duite 7 1 3 Les garderies priv es non subventionn es viter 7 Partie 2 Modulation du tarif ou la fin de l universalit 8 2 1 Modulation des tarifs mode d emploi 8 2 2 Des impacts n gatifs sur les familles et les femmes nnnonnnnnnnnsseesooennneeseessreene 9 2 3 La question de fond l introduction du principe utilisateur payeur 10 2 4 Une hausse d imp t pour les familles 0 nnnnnnnnnseeeoonnnnnnseessteennessssssreeeeeessseese 11 2 5 Meilleur financement du r seau rien n est moins S r 11 Partie 3 La proposition de la FTQ 12 3 1 La tarification une m canique complexe eesssseeooennensseessteerressrsssrerereese 12 3 1 Maintien d un tarif unique 7 30 index au co t de la vie 12 3 2 Priorit d velopper des places contribution r duite 14 3 3 Des revenus pour mieux financer les services de garde subventionn s 15 Section C D veloppement local et r gional ssssssssssssssssesssssssssse 19 Introduction non Re ee sn ne A ete CE A a ent 19 1 1 Une n cessaire concertation r gionale 19 1 2 Des budgets fortement triqu s
7. ils b n ficient de tarifs avantageux 5 Le Syndicat canadien de la fonction publique SCFP un affili de la FTQ repr sente environ 16 000 travailleurs et travailleuses d Hydro Qu bec soit le SCFP 1500 le SCFP 2000 le SCFP 957 et le SCFP 4250 Le Syndicat des employ es et employ s professionnels les et de bureau SEPB Qu bec repr sente le personnel de la R gie de l nergie 6 FTQ Sortir des sentiers battus Colloque sur les ressources naturelles et la politique nerg tique mai 2012 page 112 7 HYDRO QU BEC DISTRIBUTION Pr sentation de la demande tarifaire 2014 2015 du distributeur Demande R 3854 2013 2 ao t 2013 page 4 La d cision d indexer le tarif du bloc patrimonial est venue mettre mal ce pacte Les articles se rapportant la Loi sur la R gie de l nergie du projet de loi n 28 s inscrivent dans cette veine En effet l article 17 indique que les besoins en lectricit pour le march qu b cois sont satisfaits en priorit par la fourniture d lectricit autre que patrimoniale vendue au distributeur d lectricit puis lorsque cette fourniture est coul e par l lectricit patrimoniale En d autres mots le gouvernement veut que les tarifs d lectricit pour les consommateurs qu b cois soient d abord et avant tout fix s en fonction des nergies beaucoup plus co teuses par exemple l lectricit de source olienne co te actuellement plus de 13 kWh qu
8. l quilibre budg taire en 2015 2016 Dans cette situation comment la R gie peut elle r concilier v ritablement les int r ts des consommateurs et d Hydro Qu bec c est dire ceux de son seul actionnaire le gouvernement du Qu bec La FTQ demande au gouvernement de retirer toute modification la Loi sur la R gie de l nergie ayant pour but d augmenter les tarifs d lectricit Section B Sur la contribution exigible pour les services de garde Introduction Plusieurs des 600 000 membres de la FTQ sont ont t ou deviendront prochainement des parents usagers des services de garde subventionn s Ce r seau permet ces hommes et ces femmes de demeurer actifs sur le march du travail m me lorsqu ils fondent une famille Il constitue une pi ce ma tresse de la conciliation travail famille Nous n en sommes pas nos premi res interventions sur cette question D s les ann es 1970 la centrale revendiquait un r seau de garderies financ es par l tat des maternelles plein temps ainsi que des services d appoint dans les coles primaires L galisation des chances des enfants faisant l objet d un consensus fort le Qu bec s est dot d un r seau tendu de services de garde subventionn s par l tat Aujourd hui ce r seau fait notre fiert et l envie des populations ailleurs notamment en Am rique du Nord L excellence de ce r seau n est plus d montrer la h
9. les pr sidences des comit s d investissement soient confi es des administrateurs ind pendants et que ces comit s devraient tre majoritairement compos s de membres ind pendants Parmi d autres recommandations mentionnons la cr ation de trois nouveaux comit s gouvernance et thique ressources humaines et gestion des risques La FTQ a souscrit enti rement ces recommandations notamment parce que la nouvelle gouvernance propos e respectait les valeurs syndicales intrins ques du Fonds de solidarit mais aussi pr servait sa mission sociale 1 3 Des amendements souhait s la Loi constitutive du Fonds de solidarit F T Q La FTQ constate avec satisfaction que les recommandations concernant la composition du conseil d administration ont t ench ss es dans l article 285 du projet de loi n 28 En d cr tant que la pr sidence du conseil d administration doit tre occup e par un administrateur ind pendant le gouvernement assure ainsi une plus grande tanch it entre les int r ts du Fonds de solidarit de la FTQ et des syndicats affili s Aussi d autres m canismes articles 285 et 286 feront en sorte que la FTQ ne sera plus en mesure de nommer une majorit d administrateurs ce qui constitue une bonne pratique de gouvernance Toutes ces mesures permettent la FTQ de conserver des liens troits avec le Fonds de solidarit tout en gardant une saine distance La FTQ et le Fonds de solidari
10. nnnnnnosseeoseeennnssessrteererosrrsssrerreeesssssrereeerese 21 1 3 Une expertise pr server 21 Section D Loi constituant le Fonds de solidarit des travailleurs du Qu bec EF TiQ isssssssecsssoesr otre enaa aiteenessenend es scene rs eeann nnes tetes 08 23 Introductions RES Rene Er en nr os 23 1 1 Une institution financi re unique en son genre sssssssnnsessssssssrereresrsrerrerereeese 23 1 2 Transformer les r gles de gouvernance en pr servant la sp cificit d F nds de solidarit LE ns nn nu eee tent eue cd tendant ten tend set 24 1 3 Des amendements souhait s la Loi constitutive du Fonds d Solidarit E T Q Jirin ne nan nn re An er te UE ae 25 Introduction g n rale La F d ration des travailleurs et travailleuses du Qu bec FTQ vous remercie pour votre invitation participer cette commission parlementaire sur le projet de loi n 28 Loi concernant principalement la mise en uvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 4 juin 2014 et visant le retour l quilibre budg taire en 2015 2016 Nous souhaitons toutefois nous exprimer seulement sur des sections tr s pr cises du projet de loi sur La Loi sur la R gie de l nergie La contribution exigible pour les services de garde Le d veloppement local et r gional La Loi constituant le Fonds de solidarit des travailleurs du Qu bec F T Q CS LORS La FTQ repr sente plus de 600 000 personnes r parties
11. plupart syndiqu s dont la mission est de recruter de nouveaux actionnaires en mettant en lumi re les avantages d investir dans un fonds de travailleurs soutien des emplois des entreprises et de l conomie et l importance de l pargne Ce r seau transpose les valeurs et les savoir faire syndicaux formation sur l pargne et le r gime enregistr d pargne retraite RE R introduction de clauses participatives d pargne dans les conventions collectives etc Ce r seau de RL est au c ur des succ s et de la croissance du Fonds de solidarit et contribue sa sp cificit Comme le mentionne le m moire du Fonds de solidarit FTQ la commission parlementaire du projet de loi n 28 Ile succ s du Fonds est tributaire du leadership constant exerc par la FTQ depuis ses d buts jusqu ce jour Le Fonds b n ficie donc d une gouvernance inspir e des valeurs syndicales et d expertises multiples qui fa onne cette institution financi re caract re socio conomique Sans l appui ind fectible de la FTQ et des RL ce sont les fondements m mes du mod le du Fonds qui seraient remis en question 1 2 Transformer les r gles de gouvernance en pr servant la sp cificit du Fonds de solidarit Certaines r v lations faites lors de la tourmente m diatique qui a d but en 2009 et dans le cadre des travaux de la Commission d enqu te sur l industrie de la construction ont entach la r putation du F
12. revendications en mati re de fiscalit Nous pr sentons dans les sections suivantes les diff rentes mesures fiscales que nous pr conisons pour hausser les revenus budg taires En ne retenant que quelques unes d entre elles nous estimons que le gouvernement disposera alors de toute la latitude n cessaire pour d velopper le r seau de services de garde contribution r duite 41 FTQ M moire pr sent la Commission d examen sur la fiscalit qu b coise 15 octobre 2014 page 24 4 Les mesures pr sent es dans cette section proviennent du m moire de la FTQ pr sent devant la Commission d examen de la fiscalit qu b coise 15 gt Suspendre les versements au Fonds des g n rations Alors que le gouvernement effectue d importantes compressions dans le but d atteindre l quilibre budg taire plusieurs milliards de dollars seront vers s dans le Fonds des g n rations augmentant ainsi artificiellement le niveau des d ficits Pourtant cette mesure est loin d tre d terminante dans la r duction du poids de la dette c est dire le rapport entre la dette et le produit int rieur brut PIB Ces sommes pourraient tre beaucoup mieux investies dans les services publics ce qui favoriserait la croissance du PIB et r duirait le poids de la dette Le gouvernement pr voit y verser plus de 1 6 milliard de dollars en 2015 2016 alors que les mesures relatives aux services de garde modulation et indexation selon
13. Lors de la mise en place du r seau de garderies en 1997 l accent a t mis sur le d veloppement de l enfant Ainsi la qualit du programme ducatif et le d veloppement psychosocial des enfants taient au c ur des priorit s gouvernementales Tous ces principes ont pris forme dans un r seau de centres la petite enfance CPE sans but lucratif g r s majoritairement par les parents et des services de garde en milieu familial Reconnaissant la valeur collective de ce service la soci t qu b coise avait ainsi fait le choix d un programme universel financ en grande partie par l imp t sur le revenu D s 2005 le gouvernement lib ral tra ait la ligne pour une plus grande commercialisation des services de garde Des modifications ont t apport es de mani re neutraliser le pr jug favorable aux CPE et les mettre sur un pied d galit avec les deux autres grandes composantes des services de garde soit les garderies priv es subventionn es et les garderies commerciales non subventionn es Ces changements se sont effectivement traduits dans l offre le secteur des garderies priv es non subventionn es a affich un taux de croissance moyen de 36 9 2004 2014 alors que celui des CPE s est accru pour la m me p riode de 2 9 en moyenne Aujourd hui les places dans les garderies commerciales repr sentent 17 4 de l offre alors qu elles composaient 1 en 2004 Les orientations de la r forme
14. M moire de la FTQ sur me gt La Loi sur la R gie de l nergie gt La contribution exigible pour les services de garde gt Le d veloppement local et r gional gt La Loi constituant le Fonds de solidarit des travailleurs du Qu bec F T Q Du projet de loi n 28 Loi concernant principalement la mise en uvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 4 juin 2014 et visant le retour l quilibre budg taire en 2015 2016 Pr sent la Commission des finances publiques 3 f vrier 2015 F d ration des travailleurs et travailleuses du Qu bec FTQ 565 boulevard Cr mazie Est bureau 12100 Montr al Qu bec H2M 2W3 T l phone 514 383 8000 T l copieur 514 383 0311 Sans frais 1 877 897 0057 www ftq qc ca D p t l gal 1 trimestre 2015 Biblioth que et Archives nationales du Qu bec ISBN 978 2 89639 267 4 TABLE DES MATI RES Introduction g n rale ss sssossosossssesscesoscssecoscesosocessecosessesscesoesoses 1 Section A Sur la Loi sur la R gie de l nergie esse sssosssssssososocessses 2 AOC CO o Se RS ee Ro nn UE RL RES tn Se 2 1 1 Le bloc patrimonial un acquis social en danger 2 1 2 Une R gie de moins en moins autonome eesssessseeeeesssssessttererssrsereteeeeesssress 3 Section B Sur la contribution exigible pour les services de garde 5 OO HONE Le AS bide nn Rs M en an TE Re ET tt tes 5 Partie 1 Une plus
15. a t un pari bien risqu C est pourquoi la FTQ estime que le d veloppement d une r gion ne doit pas rester qu entre les seules mains des lus Chaque r gion doit avoir un lieu de concertation afin de se donner une vision globale de son d veloppement sur l ensemble de son territoire Un lieu de concertation qui privil gie le mode de d mocratie participative c est dire qui favorise la participation des diff rents acteurs de la soci t civile et qui sont indispensables l identit r gionale gt Organisme comp tent pr ciser La FTQ s interroge sur l expression organisme comp tent qui pars me les articles du chapitre 8 du projet de loi n 28 qui traitent du d veloppement r gional Par exemple selon l article 27 de la Loi sur le minist re des Affaires municipales des r gions et de l occupation du territoire c est d sormais un organisme comp tent qui aura pour mandat d tablir un plan quinquennal de d veloppement pour l ensemble de la r gion Qu en est il de cet organisme Sera t il repr sentatif et l coute de toutes les localit s des plus riches comme des moins favoris es C est aussi cet organisme comp tent qui aura pour r le d implanter une commission r gionale sur les ressources naturelles et le territoire CRRNT qui en d terminera la composition et le fonctionnement et en assurera le financement tant donn l importance des ressources naturell
16. actuelle s inscrivent dans cette m me vision qui vise une marchandisation d un service public et cons quemment accorde une pr pond rance aux garderies commerciales non subventionn es Contrairement aux d clarations du premier ministre les gestes pos s par son gouvernement s ment le doute quant sa r elle adh sion un r seau universel accessible financ par l tat peu co teux pour les familles et ax sur le d veloppement des jeunes enfants 17 L article 1 1 de la Loi sur les centres de la petite enfance et autres services de garde de l poque disposait que la pr sente loi a pour objet de promouvoir la qualit des services de garde ducatifs fournis par les centres de la petite enfance les garderies en vue d assurer la sant la s curit le d veloppement et le bien tre des enfants qui re oivent ces services Les soulign s sont de la FTQ 18 Qu on d signe aussi sous le vocable de responsables d un service de garde RSG en milieu familial 1 Le 2 alin a de l article 1 1 de la Loi sur les centres de la petite enfance et autres services de garde indiquait clairement que la pr sente loi a pour objet de favoriser le d veloppement harmonieux de ces services en privil giant le d veloppement de centres de la petite enfance Aujourd hui toute r f rence aux CPE a disparu dudit article Les soulign s sont de la FTQ 1 2 Un frein au d veloppement de places contribu
17. amilles au Qu bec 2011 page 394 Ainsi entre deux familles ayant les m mes revenus bruts celle qui pargne plus pour la retraite versera une contribution additionnelle moins lev e La formule de calcul propos e est une entorse au principe d quit horizontale selon lequel deux contribuables ayant des niveaux de revenus semblables devraient tre trait s quitablement Quant au taux d activit des femmes plusieurs tudes d montrent que celui des jeunes femmes de 25 54 ans ayant des enfants de moins de 6 ans a progress sensiblement gr ce la politique familiale du Qu bec plus particuli rement au programme des services de garde M me la Commission de la r vision permanente des programmes le reconna t Le programme a eu un autre effet il a contribu directement accro tre la pr sence des femmes sur le march du travail Plusieurs tudes confirment la pr sence d une relation entre le taux d activit de ces femmes et l apparition du programme de places contribution r duite Une affirmation qui s inscrit en faux contre le discours id ologique gouvernemental qui tente de minimiser les impacts positifs et structurants de ce programme Nous ne sommes pas en train d affirmer que les jeunes femmes vont massivement quitter le march du travail Cependant on doit convenir qu il est difficile de se prononcer avec certitude sur les cons quences de cette majoration des tarifs sur celles ci le gouv
18. aules de tous les contribuables un tarif n est assum que par les utilisateurs Au final tarif ou imp t les contribuables ont moins d argent dans leurs poches La modulation des tarifs propos e va m me un cran plus loin En plus de payer leurs imp ts selon leurs revenus les jeunes contribuables avec enfants qui b n ficient de places subventionn es subissent une double ponction car ils versent une contribution additionnelle selon leurs revenus C est en ce sens que nous consid rons que cette modulation des tarifs quivaut un imp t lequel de surcro t ne vise qu un groupe de contribuables les familles avec enfants qui occupent des places subventionn es Elles seront les seules fournir un effort suppl mentaire 2 5 Meilleur financement du r seau rien n est moins s r Le gouvernement argumente que la modulation des tarifs est essentielle pour financer le d veloppement complet du r seau des services de garde Rien n est moins s r D abord les sommes recueillies par la modulation des tarifs sont d risoires 162 millions de dollars comparativement aux co ts totaux du programme 2 9 milliards de dollars notre avis il aurait t beaucoup plus simple de hausser les paliers d imposition ou de resserrer les avantages fiscaux de certaines entreprises et des contribuables les plus riches pour obtenir la somme recherch e par le gouvernement Les sommes additionnelles per ues seront vers es dans le Fonds de
19. ausse de l activit des femmes sur le march du travail particuli rement des m res des jeunes enfants ainsi que l insertion facilit e des enfants dans le r seau pr scolaire en sont des preuves irr futables Sans crier gare le gouvernement s est engag dans une profonde r forme des services de garde soi disant pour moderniser et assurer la p rennit du r seau de services de garde ducatifs du Qu bec Dans une annonce faite en novembre dernier le gouvernement entend agir sur trois grands axes la r vision de la contribution pay e par les parents tarif modul selon le revenu l optimisation des services de garde en r ponse aux places fant mes et la r vision des modalit s pour la cr ation de places contribution r duite Ces grands changements d orientation empruntent diff rentes voies le budget de juin 2014 pour la hausse du tarif de 7 7 30 notamment le projet de loi n 28 pour la modulation des tarifs le projet de loi n 27 Loi sur l optimisation des services de garde ducatifs l enfance subventionn s f pour les places fant mes et les nouvelles r gles budg taires s adressant aux CPE pour la cr ation de nouvelles places subventionn es Ce que le gouvernement s appr te faire va l encontre des fondements de d part de la politique des services de garde soit d offrir des services de garde dans un cadre ducatif de qualit tous les parents et les enfants
20. bec d cembre 2013 23 pages 12 La FTQ n est pas na ve ouvrir la porte une tarification selon le revenu qui s assimile une double ponction fiscale est l quivalent d introduire un loup dans la bergerie O le gouvernement s arr tera t 11 Va t il moduler les tarifs des frais de scolarit Ou encore les p ages d faut d avoir en main toutes les donn es et les analyses permettant au gouvernement de prendre une d cision clair e quant l impact d une hausse de la contribution parentale sur les familles et sur la participation des femmes au march du travail de m me qu au nom du principe de l universalit la FTQ propose le statu quo au chapitre de la contribution parentale c est dire le maintien d un tarif unique actuellement 7 30 La FTQ demande au minist re des Finances d abolir l article 157 du projet de loi n 28 lequel ins re au sein de l actuel article 88 de la Loi sur les services de garde les dispositions particuli res applicables la contribution additionnelle articles 88 1 88 11 De m me nous demandons le retrait au sein de l article 163 du projet de loi n 28 qui modifie le R glement sur la contribution r duite de l article 2 1 qui pr voit deux paliers de tarif Enfin la FTQ invite le gouvernement r aliser des tudes approfondies et diff renci es selon les sexes avant de proc der toute modification de la tarification des s
21. blics l exode des travailleurs et travailleuses vers des lieux plus dynamiques autrement dit une menace pour l avenir de toute une r gion Les r percussions ne seront pas les m mes partout et risquent d tre bien plus difficiles pour certaines MRC moins nanties Ce n est pas le type de d veloppement que nous voulons Est ce que le gouvernement poss de une r elle vision du d veloppement local et r gional Rien n est moins s r la lumi re de ces faits la FTQ constate avec d ception que le gouvernement ne semble agir que dans une stricte perspective comptable de court terme pour atteindre l quilibre budg taire en 2015 2016 Comment soutenir le d veloppement de nos communaut s si le gouvernement ne leur confie par les ressources n cessaires Nous sommes d avis qu investir dans les r gions c est investir dans la vitalit de tout le Qu bec 1 3 Une expertise pr server Les nouvelles dispositions du pacte fiscal offrent aux MRC la possibilit de conserver la structure des CLD ou de r cup rer leurs responsabilit s Les informations qui circulent indiquent qu une majorit de CLD seront absorb s par les MRC autrement dit seront abolis En transf rant les t ches des CLD aux MRC le gouvernement prive l ensemble des r gions du Qu bec d une expertise qui a fait ses preuves notamment en mati re de d veloppement conomique et communautaire En effet par leurs actions les CLD ont permis le
22. ce Aux dires de la pr sidente de la Commission de la r vision permanente des programmes offrir plus de place dans les garderies commerciales repr sente un plus grand choix aux parents Or ce n est pas de plus de choix dont les parents ont besoin mais d un programme ducatif de qualit Les parents ne privil gient pas les garderies commerciales notamment parce que la qualit de leurs prestations est tr s variable En effet selon une enqu te de l Institut de la statistique du Qu bec ISO chez les familles qui utilisent d autres modes de garde dont 80 ont recours aux garderies commerciales deux tiers d entre elles aimeraient mieux la garderie ou le CPE 7 si elles y avaient acc s La FTQ consid re que le principe de concurrence n a pas sa place dans des services de garde Les CPE et les garderies commerciales n op rent pas selon la m me logique l un est but non lucratif et a pour mission de d velopper les enfants l autre lucratif vise faire des profits Comment la mise en comp tition de ces deux objectifs diff rents sera t elle gagnante pour les enfants et les parents Que retire le Qu bec de la concurrence entre les CPE qui assurent du personnel ad quatement form de la formation continue et des conditions de travail d centes et les garderies commerciales qui ne partagent pas ces m mes pr occupations Cette r forme s inscrit dans une vision id ologique d
23. ces de garde tous les tarifs tablis par une loi un r glement y compris un r glement interne d un organisme ou une d cision d un ministre qui ne sont pas soumis un m canisme d indexation annuelle seront index s annuellement en fonction du m me taux d indexation que celui du r gime d imposition des particuliers Ainsi tous les param tres fiscaux du r gime d imposition des particuliers les tarifs et les prestations d aide financi re de dernier recours par exemple sont ajust s l volution du prix la consommation Pourquoi en serait il autrement pour les services de garde La FTQ exhorte le gouvernement d largir l application de sa politique de financement des services publics aux services de garde et d en indexer annuellement le tarif unique selon l volution du co t de la vie une mesure pr visible et stable Par cons quent nous demandons de biffer le 2 alin a de l article 164 du projet de loi n 28 qui modifie l article 5 du R glement sur la contribution r duite qui r f re au taux de croissance annuel moyen du co t des places subventionn es 3 2 Priorit d velopper des places contribution r duite La FTQ a toujours pr conis un mod le de services de garde universels et de qualit sans but lucratif dirig s par des parents et financ s par l ensemble des contribuables m me le r gime de l imp t progressif sur le revenu Ce mod le a fait ses pre
24. citoyens doivent contribuer au Tr sor public selon leur capacit de payer c est dire par l entremise d un imp t progressif sur le revenu Mais plusieurs mesures de la derni re mise jour conomique bafouent le principe de progressivit et frappent de plein fouet la classe moyenne et les moins nantis Pensons la r duction du cr dit d imp t pour cotisations syndicales et professionnelles ou au resserrement des crit res d admissibilit pour la prime au travail Au lieu d introduire une modulation du tarif mesure alambiqu e et in quitable pourquoi ne pas tout simplement hausser l imp t sur le revenu Par souci de simplicit et d quit la FTQ croit que le gouvernement aurait pu majorer les paliers d imposition ou resserrer les avantages fiscaux des plus riches pour obtenir la somme recherch e Alors que les services de garde ducatifs profitent l ensemble de la soci t qu b coise on ne peut pas en dire autant de certaines mesures fiscales qui sont pourtant tr s co teuses L inclusion partielle des gains en capital pour les particuliers a co t 739 millions de dollars en 2013 alors que 4 des gains imposables sont attribu s aux contribuables gagnant plus de 100 000 La FTQ est d avis que les gains en capital doivent tre impos s de la m me fa on que les revenus de travail S ils devaient l tre 75 comme c tait le cas dans les ann es 90 cette mesure permettrait elle seule d viter la
25. d marrage d entreprises essentielles pour l avenir des localit s qui n auraient pas vu le jour autrement En tant fortement ancr s dans leur communaut et connaissant bien les populations et les secteurs qu ils desservent ils ont su en concertation avec l ensemble des acteurs de la soci t civile d velopper tout le savoir faire n cessaire pour jouer un r le d terminant 21 Tous les gestes pos s conduisent notre avis une incompr hensible d structuration des efforts en mati re de d veloppement conomique r gional La FTQ revendique le maintien d une instance de concertation locale compos e d acteurs du milieu notamment des repr sentants du mouvement syndical int ress s par le d veloppement socio conomique local et r gional La FTQ demande aussi au gouvernement de clarifier l expression organisme comp tent de d finir son mandat et sa composition 22 Section D Loi constituant le Fonds de solidarit des travailleurs du Qu bec F T Q Introduction C est sans surprise que la FTQ s est int ress e de tr s pr s aux articles 285 298 du projet de loi n 28 qui modifient la Loi constituant le Fonds de solidarit des travailleurs du Qu bec F T Q Nous nous r jouissons que le gouvernement ait retenu les principales recommandations du Comit sp cial sur la gouvernance du Fonds de solidarit qui avait d pos aupr s du gouvernement en mars 2014 ses nouv
26. dans toutes les r gions du Qu bec et dans tous les secteurs de l activit conomique Ainsi la centrale se fait la porte parole des pr occupations de nos membres concernant les th matiques ci mentionn es Avant d entrer dans le vif des diff rents sujets nous voulons exprimer notre d ception de voir le gouvernement du Qu bec emprunter le mod le du gouvernement f d ral savoir de d poser un imposant projet de loi couvrant un grand nombre de th matiques et comportant d importantes modifications Ces th matiques auraient d tre soumises au d bat individuellement devant d autres commissions parlementaires plut t que celle des finances publiques Aussi en ins rant ces modifications dans ce projet de loi le gouvernement reconna t implicitement qu elles s inscrivent dans son plan d aust rit c est dire dans une stricte perspective comptable en vue d un retour l quilibre budg taire ce que d nonce la FTQ Nous consid rons que le gouvernement ne peut pas faire l conomie d une r flexion approfondie en collaboration avec les acteurs concern s afin de proposer des changements constructifs QU BEC Projet de loi n 28 Chapitre IV nergie et ressources naturelles Section 1 Mesures concernant l nergie Loi sur la R gie de l nergie articles 16 24 novembre 2014 pages 16 17 2 Ibid Chapitre VI Contribution exigible pour les services de garde ducatifs l enfance s
27. des services de garde La modulation entrerait en vigueur compter du 1 avril 2015 Les tarifs journaliers seront de gt 7 30 pour des familles ayant des revenus familiaux nets jusqu 50 000 gt 8 00 pour les familles gagnant jusqu 75 000 gt Plus de 8 00 et moins de 20 00 pour les familles gagnant plus de 75 000 jusqu moins de 155 000 et gt 20 00 contribution de base 7 30 12 70 de contribution additionnelle pour les familles gagnant 155 000 et plus Ce tarif repr sente une hausse annuelle de 3 300 par enfant Cette modulation des tarifs rapporterait 162 millions de dollars suppl mentaires au Tr sor public pour 2015 2016 2 2 Des impacts n gatifs sur les familles et les femmes En campagne lectorale le gouvernement lib ral s tait engag maintenir au niveau actuel 7 00 le tarif des services de garde assorti d une indexation en 2015 pour viter un choc tarifaire Cette promesse a t rompue ce que regrette la FTQ Certes la FTQ se r jouit du maintien du tarif journalier 7 30 pour les m nages ayant un revenu familial de 50 000 Toutefois ce niveau de revenu correspond une famille o les deux parents travaillent pour quelques dollars au dessus du salaire horaire minimum Toutes les autres familles seront touch es par des hausses de tarifs substantielles En effet d s que le seuil de 75 000 de revenu est franchi le tarif augmente sen
28. e celles du bloc patrimonial Certains groupes ont soulign que ces dispositions feront augmenter le prix de l lectricit et permettront Hydro Qu bec d exporter prix forts l nergie peu co teuse du bloc patrimonial En plus d avoir un impact important sur le budget des familles cette mesure remet en question le r le du bloc patrimonial Pour la FTQ l nergie provenant du bloc patrimonial doit d abord et avant tout servir satisfaire les besoins de la population qu b coise Nous exhortons le gouvernement de biffer l article 17 du projet de loi n 28 De plus toute modification au bloc patrimonial devrait faire l objet de consultations larges 1 2 Une R gie de moins en moins autonome Mise sur pied en 1996 la R gie de l nergie avait notamment pour objectif de d politiser le processus de fixation des tarifs d lectricit et constituait l une des conditions d acc s au march am ricain La Loi sur la R gie de l nergie article 5 indique que la R gie gt Assure la conciliation entre l int r t public la protection des consommateurs et un traitement quitable du transporteur d lectricit et des distributeurs gt Favorise la satisfaction des besoins nerg tiques dans une perspective de d veloppement durable et d quit au plan individuel comme au plan collectif 8 Le projet de loi n 25 a modifi la Loi sur la R gie de l nergie afin d indexer le tarif du b
29. e faire des services de garde une industrie lucrative ce quoi s oppose la FTQ La solution pour r pondre aux besoins des enfants et des parents r side notre avis dans le d veloppement de places contribution r duite dans les CPE Partie 2 Modulation du tarif ou la fin de l universalit 2 1 Modulation des tarifs mode d emploi La proposition gouvernementale pr sent e dans le projet de loi n 28 consiste en une contribution de base de 7 30 par jour par les usagers et d une contribution additionnelle selon le revenu La contribution de base est vers e directement aux prestataires du service de garde CPE responsable des services de garde en milieu familial ou garderies priv es subventionn es La contribution additionnelle serait calcul e selon le niveau de revenu au moment de produire la d claration annuelle de revenu laquelle serait vers e dans le futur 4 En 2012 2013 ces garderies ont fait l objet de 408 plaines contre 217 pour les CPE alors qu elles ne repr sentent que 33 6 de l offre totale Source MINIST RE DE LA FAMILLE Statistiques officielles d pliant 25 ROBILLARD Lucienne et al op cit page 87 2 ISQ Enqu te sur l utilisation les besoins et les pr f rences des familles en mati re de services de garde Qu bec 2009 chapitre 9 page 236 27 Jusqu l indexation le 1 janvier 2016 Les deux paliers additionnels 8 et 20 seront galement index s Fonds
30. elles r gles de gouvernance Officiellement annonc s par le ministre des Finances dans le cadre du budget du 4 juin 2014 les amendements l gislatifs pour de meilleures pratiques de gouvernance s inscrivent en continuit des changements d j apport s au sein de l administration du Fonds de solidarit FTQ Cette derni re tape du processus permettra au Fonds de poursuivre sa mission dans un cadre de gestion rigoureuse et transparente 1 1 Une institution financi re unique en son genre Il n est pas inutile de rappeler que le Fonds de solidarit a t cr l initiative de la FTQ dans la foul e de la grave crise conomique qui a touch le Qu bec au d but des ann es 1980 Ce fonds form de l pargne des travailleurs et travailleuses tait une r ponse originale pertinente et innovatrice aux probl mes de l emploi et de financement des PME qu b coises Outre la sauvegarde et la cr ation d emplois ainsi que les investissements dans les PME le Fonds de solidarit a aussi pour mission de soutenir le d veloppement conomique du Qu bec Deux autres l ments compl tent son mandat encourager et faire fructifier l pargne retraite de ses actionnaires offrir de la formation conomique aupr s du personnel des entreprises au sein desquelles le fonds investit Plusieurs l ments de ses activit s distinguent le Fonds de solidarit des autres institutions financi res Examinons d abord le volet social de sa mis
31. ernement n ayant pas jug pertinent de proc der une analyse diff renci e selon les sexes 2 3 La question de fond l introduction du principe utilisateur payeur notre avis la question de fond du d bat actuel sur la modulation des tarifs est celle de l introduction du principe utilisateur payeur selon lequel l utilisateur d un service public doit galement tre celui qui paye D sormais un contribuable ne paie plus selon son revenu via l imp t progressif mais selon ses usages L tat devient ainsi un pourvoyeur de services publics que les contribuables consomment la carte C est une vision tr s r ductrice du r le de l tat et du d veloppement de la soci t Loin d tre anodine l introduction de ce principe rode s rieusement l universalit des services publics qui est l un des fondements m mes du mod le qu b cois C est une br che dans le contrat de solidarit sociale o tous et toutes ont acc s aux m mes services publics de qualit tout en contribuant selon leur capacit de payer En s loignant du principe d universalit on brise la solidarit collective fondement essentiel pour une soci t galitaire et prosp re Selon le ministre Couillard l universalit d un programme public ce n est pas que tout le monde paie la m me affaire C est que tout le monde ait acc s un programme abordable Certes l acc s est une des composantes de l universalit
32. ervices de garde Quant l indexation la proposition gouvernementale consiste indexer annuellement le tarif au plus lev des deux indices suivants soit l indice des prix la consommation excluant l alcool et le tabac ou l volution du co t du programme Une indexation li e l volution des co ts du programme nous appara t injustifi e notamment parce qu elle ne tient pas compte de l volution du revenu disponible des parents et donc de leur capacit de payer Selon les derni res donn es de l Institut de la statistique du Qu bec le pouvoir d achat des Qu b cois et des Qu b coises a tendance stagner Il a m me recul en 2013 une premi re depuis 1996 En effet les salaires peinent suivre l inflation alors que les hausses d imp ts et de tarifs permis de conduire essence lectricit taxes scolaires et municipales etc grugent le revenu disponible des familles Leur imposer une indexation l volution des co ts du programme est scandaleux Le rapport de la Commission sur la r vision permanente des programmes observe que les co ts augmentent en raison des conditions de travail salaire et r gimes de retraite du personnel des CPE et des responsables de services de garde De fait avant la cr ation du r seau des services de garde ce secteur repr sentait un ghetto d emplois majoritairement f minins sous pay s pr caires et souvent au noir Aujourd hui ce r seau a permi
33. es dans l conomie qu b coise il importe d assurer une repr sentation juste des communaut s incluant les acteurs de la soci t civile L implantation d une CRRNT tait sous la responsabilit des CR Il existe 15 CRRNT au Qu bec 20 1 2 Des budgets fortement triqu s Dans le cadre du pacte fiscal transitoire sign en novembre dernier le gouvernement coupe le budget allou aux municipalit s et aux activit s de d veloppement Globalement les municipalit s subissent une diminution de 300 millions de dollars des transferts financiers dont 27 millions pour le d veloppement r gional et 40 millions pour le budget de fonctionnement des CLD Autant de sommes qui ne pourront tre utilis es pour soutenir une multitude de projets de d marrage d entreprises ou de cr ations d emplois gagnants pour les populations locales Outre les pertes d emplois li es la disparition des CR et les r ductions budg taires des CLD les coupes r alis es dans les structures r gionales des diff rents minist res ex abolition des agences de sant fusion possible de commissions scolaires fermetures d antennes r gionales des minist res et autres organismes publics etc auront des impacts majeurs sur la vitalit conomique r gionale et g n reront d importantes pertes d emploi Moins d activit gouvernementale signifie moins d argent dans l conomie locale des pertes d emplois de qualit moins de services pu
34. fin ce rapport insistait sur le fait que le gouvernement ne disposait que de donn es incompl tes et que des analyses d impact devraient tre r alis es La FTQ croit qu il est impossible de consid rer la situation des services de garde seulement sous l angle de leur tarification Le gouvernement doit revenir aux objectifs la base de la cr ation de ce r seau ainsi que l ensemble des composantes de son financement 3 1 Maintien d un tarif unique 7 30 index au co t de la vie La FTQ consid re que le r seau de services de garde subventionn s est une composante du programme ducatif pr scolaire n cessaire au bien tre social des enfants et au d veloppement conomique Tout comme dans le r seau scolaire le gouvernement devrait tendre vers la gratuit particuli rement pour les familles vuln rables et non vers une hausse de tarifs Aussi la fin de l universalit dans le programme de services de garde constitue notre avis un recul inacceptable 3 La proposition Robillard aurait permis aux parents de recueillir pr s de 150 millions de dollars Ottawa alors que la modulation permet de r cup rer 20 millions de dollars Source PEPIN Michel L id ologie derri re la r forme des services de garde Radio Canada blogue Sur les collines 24 novembre 2014 37 BOISVERT Maurice Rapport Chantier sur la qualit et la p rennit des services de garde et sur l optimisation de leur financement Qu
35. les estimations du minist re des Finances g n reront des revenus de 162 millions de dollars pour la m me p riode Une partie de cette marge de man uvre pourrait tre utilis e pour poursuivre le d veloppement du r seau des CPE La FTQ demande au gouvernement d envisager pour une p riode d termin e la suspension partielle ou compl te des versements au Fonds des g n rations Cela permettrait de d gager une marge de man uvre plus que suffisante pour financer les services publics notamment les services de garde ducatifs contribution r duite gt Les entreprises peuvent contribuer davantage Dans un contexte de vieillissement de la population et de p nurie appr hend e de main d uvre les entreprises sont les premi res b n ficier d une plus grande participation des femmes au march du travail soutenue notamment par le r seau des services de garde ducatifs contribution r duite Par ailleurs diff rentes tudes montrent que les entreprises surtout les plus grandes ont la capacit de contribuer davantage au Tr sor public Plusieurs mesures de la mise jour conomique vont dans le sens d une hausse de la contribution des entreprises Toutefois ces efforts demeurent insuffisants Pour l ann e 2015 2016 le gouvernement ira uniquement chercher 316 millions de dollars aupr s des entreprises Les deux mesures annonc es qui s adressent l ensemble des institutions financi
36. lieu de concentrer ses efforts introduire le principe d utilisateur payeur le gouvernement doit plut t garantir l galit d acc s aux places subventionn es La FTQ exhorte le gouvernement de stopper l octroi de permis aux garderies commerciales non subventionn es jusqu ce que les places contribution r duite qui avaient d j t attribu es par le minist re de la Famille soient effectivement cr es dans le r seau des centres de la petite enfance La FTQ demande au gouvernement d assurer un financement public ad quat pour d velopper de nouvelles places contribution r duite dans les centres de la petite enfance ou en milieux familiaux 3 3 Des revenus pour mieux financer les services de garde subventionn s Pour la FTQ tous les services publics qui d coulent d une logique collective se doivent d tre financ s collectivement Pour nous les services de garde font partie des services sociaux de base comme l ducation et la sant et cons quemment doivent tre financ s par l tat Toutefois ann e apr s ann e le gouvernement s est acharn vouloir r duire les budgets allou s au r seau des CPE Nous estimons que le gouvernement doit identifier de nouveaux revenus pour mieux financer les services de garde contribution r duite Dans le cadre de la Commission d examen sur la fiscalit qu b coise la FTQ a eu l occasion de pr senter ses positions et ses
37. loc patrimonial l indice des prix la consommation partir de 2014 article 52 2 de la Loi sur la R gie de l nergie Le soulign est de la FTQ 10 HYDRO QU BEC Chercher le courant Hydro Qu bec r tablit les faits communiqu Montr al 1 f vrier 2011 En ligne www hydroquebec com 4d_includes la_une PcFR2011 010 htm Consult le 20 janvier 2015 11 MORIN Michel Projet de loi 28 Le gouvernement percevra les surplus d Hydro Qu bec TVA Nouvelles 1 d cembre 2014 En ligne tvanouvelles ca Icn infos national archives 2014 12 20141201 190502 html Consult le 20 janvier 2015 La FTQ d plore qu une fois de plus le gouvernement cherche restreindre l autonomie de la R gie dans l exercice de ces comp tences En effet des articles du projet de loi n 28 permettent au gouvernement de s ing rer dans les affaires de la R gie afin d augmenter les b n fices d Hydro Qu bec Par exemple l article 21 pr voit que les revenus pr sent s dans les rapports que fournit Hydro Qu bec lui appartiennent m me s ils exc dent les revenus tablis par la R gie Cet article vise suspendre temporairement un m canisme r cemment mis sur pied qui vise partager quitablement les revenus exc dentaires entre les consommateurs et la soci t d tat Ainsi Hydro Qu bec sera en mesure de verser des dividendes plus lev s au gouvernement du Qu bec Tout cela au nom du retour
38. mais celle du financement public est beaucoup plus fondamentale Enfin la FTQ consid re que l argument voulant que la modulation des tarifs selon le revenu soit plus progressive est fallacieux En effet la progressivit est mieux assur e lorsque la tarification est faible ou inexistante et que le financement provient de l imp t sur le revenu C est ainsi que les m nages les plus riches contribuent davantage que les m nages les plus 33 ROBILLARD Lucienne et al op cit page 78 Le soulign est de la FTQ 34 QU BEC Courrier parlementaire 5 Services de garde vendredi 21 novembre 2014 10 pauvres et que les non parents contribuent aussi un r gime b n fique pour l ensemble de la soci t qu b coise son conomie et son march du travail 2 4 Une hausse d imp t pour les familles Le gouvernement affirme qu il ne peut pas hausser les imp ts des Qu b cois et des Qu b coises d j trop impos s et pr f re plut t augmenter un tarif En ce sens il adopte l argumentaire pr sent dans le rapport Montmarquette qui affirme qu un tarif n est pas un imp t la principale nuance entre imp t et tarif r sidant dans l utilisation ou non du service public notre avis le gouvernement joue sur les mots D abord financer un service l aide de l imp t ou d un tarif revient au m me dans les deux cas ce sont les contribuables qui paient Alors que les imp ts reposent sur les p
39. modulation des tarifs de services de garde ducatifs et de continuer le d veloppement du r seau des CPE Le cr dit d imp t pour dividendes pourrait galement tre revu puisqu il ne b n ficie qu aux mieux nantis En effet 65 de ce cr dit d imp t est allou aux individus qui gagnent plus de 100 000 Selon les estimations gouvernementales ce cr dit devrait avoir co t 360 millions de dollars en 2013 Rien ne permet de justifier un traitement diff renci pour les revenus de dividendes Si le gouvernement d sire maintenir ce cr dit d imp t il pourrait envisager l instauration d un plafond Cette mesure permettrait de limiter les co ts tout en maintenant l acc s pour la grande majorit des contribuables 17 l exemple du r gime fiscal f d ral dont les seuils de revenu et les taux d imposition sont plus lev s la FTQ recommande Qu bec d abolir l actuel palier d imposition maximal de 25 75 et de le remplacer par deux paliers soit un taux de 28 partir de revenus imposables de 130 000 et de 31 pour les 250 000 et plus La FTQ demande galement au gouvernement d imposer les gains en capital des particuliers comme n importe quel autre revenu soit 100 Au moins le gouvernement doit envisager un taux d inclusion des gains en capital 75 La FTQ demande au gouvernement d abolir le cr dit d imp t pour dividendes Au moins le gouvernement doit instaurer un plafond
40. n s 18 Section C D veloppement local et r gional Introduction Le d veloppement local et r gional a toujours repr sent un enjeu important pour la FTQ C est au nom de tous nos membres dont les emplois d pendent de la vitalit socio conomique de leur r gion que nous nous pronon ons sur la nouvelle structure de gouvernance municipale en mati re de d veloppement local et r gional Au fil des ans la FTQ s est constamment investie dans les structures de concertation pr sentes dans les r gions pour faire une diff rence en mati re de cr ation d emplois et de dynamisme conomique M me si des gouvernements successifs ont tent de nous vincer des structures de d veloppement r gional et local plusieurs militants et militantes de la FTQ y ont uvr avec acharnement pour garantir des retomb es conomiques et sociales aux populations locales notamment en termes d emplois et pour s assurer que le mod le de d veloppement conomique propos r ponde des exigences d mocratiques fortes Par les articles 186 256 du projet de loi n 28 le gouvernement concr tise les dispositions relatives la nouvelle gouvernance r gionale inscrite dans le pacte fiscal transitoire qu il a sign avec des repr sentants des municipalit s La FTQ d nonce notamment la quasi disparition des centres locaux de d veloppement CLD pourtant des organismes comp tents et efficaces en mati re de d veloppeme
41. nt local et r gional La FTQ estime important de cr er un comit d investissement repr sentatif de l ensemble de la communaut incluant la soci t civile dont le mouvement syndical 1 1 Une n cessaire concertation r gionale Rappelons que le pacte fiscal pr voyait l abolition des conf rences r gionales des lus CR la dissolution de certains centres locaux de d veloppement CLD l amputation de 55 des budgets destin s ces derniers et le transfert de leurs responsabilit s aux municipalit s r gionales de comt MRC Il n est pas inutile de mentionner que la FTQ a contest la cr ation des CR car cette structure rempla ait les conseils r gionaux de d veloppement CRD organismes autonomes et interlocuteurs privil gi s du gouvernement au sein desquels le mouvement associatif et syndical tait partie prenante Essentiellement compos es d lus deux tiers des postes les 46 QU BEC Projet de loi n 28 Chapitre VIII Nouvelle gouvernance municipale en mati re de d veloppement local et r gional articles 186 256 pages 63 79 4 QU BEC Pacte fiscal transitoire concernant les transferts financiers aux municipalit s pour 2015 et une nouvelle gouvernance r gionale 5 novembre 2014 p 4 8 Le CLD est un organisme sans but lucratif dont la principale mission est d offrir du soutien l entrepreneuriat Il est responsable de l laboration et de la r alisation d un plan d action pour
42. onds de solidarit et ont mis en doute la probit de ses pratiques en mati re de gouvernance Consid rant qu il tait indispensable d agir la FTQ et le Fonds ont mis sur pied le Comit sp cial sur la gouvernance du Fonds de solidarit dont le rapport final a t t fait l objet d un large consensus aupr s des experts et des analystes Les recommandations relatives au conseil d administration c a taient les suivantes gt Le pr sident du c a sera un administrateur ind pendant gt Les membres du c a passeront de 17 19 dont la majorit soit 11 administrateurs sera choisie par vote des actionnaires lors de l assembl e g n rale Plus pr cis ment e Le nombre d administrateurs nomm s par la FTQ sera r duit de 10 7 personnes e Le nombre d administrateurs lus par l assembl e g n rale passera de 2 4 personnes e Le nombre d administrateurs ind pendants de la direction du Fonds de solidarit de la FTQ et des syndicats affili s qui si geront au c a passera de 4 7 personnes ST FONDS DE SOLIDARIT FTQ Consultations particuli res et auditions publiques sur le projet de loi n 28 loi concernant principalement la mise en uvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 4 juin 2014 et visant le retour l quilibre budg taire en 2015 2016 m moire pr sent la Commission des finances publiques 28 janvier 2015 page 9 24 Le Comit sp cial recommandait aussi que
43. rais de garde preuve avec la proposition de la Commission de la r vision des programmes de fixer un tarif unique journalier 35 les parents auraient subi une moins grosse augmentation globale nette que la modulation des tarifs justement cause de l interaction du cr dit d imp t provincial et de la d duction f d rale Nous nous tonnons d ailleurs que le gouvernement n ait pas attendu le d p t du rapport de la Commission d examen de la fiscalit qu b coise avant de modifier sensiblement la contribution r duite des parents De plus le rapport du Chantier sur la qualit et la p rennit des services de garde et sur l optimisation de leur financement d pos en d cembre 2013 proposait une s rie de pistes explorer notamment au plan administratif afin de d gager des conomies et consolider le r seau Une recommandation invitait le gouvernement hausser la contribution parentale en vitant un choc tarifaire et mettre en place des mesures d att nuation pour les familles faible revenu ainsi qu un m canisme d indexation La FTQ d plore que le gouvernement ait mis sur la voie d vitement ce rapport qui sans remettre en cause les principes fondamentaux la base de la politique proposait une foule de mesures prometteuses pour d gager des conomies videmment la FTQ est dispos e accepter ces mesures si ces conomies seront r inject es dans la cr ation de places contribution r duite En
44. res rapporteront 253 millions de dollars soit moins de 1 des profits des banques en 2013 29 milliards de profit Le gouvernement aurait pu leur en demander davantage 8 KPMG Choix concurrentiels Rapport sp cial Pleins feux sur la fiscalit 2014 INSTITUT DE RECHERCHE EN CONOMIE CONTEMPORAINE IR C Fiscalit au Qu bec Pour c l brer le Jour de la solidarit fiscale 2014 pages 6 et 7 QU BEC Le point sur la situation conomique et financi re du Qu bec d cembre 2014 page D35 Soit 191 millions de dollars en resserrement des d penses fiscales et 125 millions de dollars en surtaxe aux entreprises financi res 16 En ce qui a trait la fiscalit des entreprises la FTQ demande au gouvernement de se pencher sur les mesures suivantes gt Instaurer une taxe sur le capital financier non productif des institutions financi res et de toutes les entreprises qui disposent d actifs financiers importants gt Imposer les gains en capital 100 sinon au moins 75 gt Instaurer un imp t minimum sur le revenu des grandes entreprises gt Amorcer une r flexion sur l ensemble des cr dits d imp t remboursables afin de d terminer si le remboursement est justifi gt Intensifier la lutte l vasion fiscale et l vitement fiscal gt Am liorer la progressivit du r gime fiscal des particuliers la FTQ nous sommes d avis que les citoyennes et les
45. s de reconna tre la valeur du travail des ducatrices en am liorant leurs conditions de travail La 38 ISQ Revenu disponible par habitant baisse du pouvoir d achat des Qu b cois en 2013 17 d cembre 2014 13 FTQ se r jouit des gains qui y ont t faits lesquels b n ficient l ensemble de la soci t Mieux encore Une tude universitaire conclut que dans ce syst me public les ducatrices souvent mieux form es mieux pay es et mieux organis es syndicalement ont de meilleures conditions de travail qui se r percutent positivement sur la qualit des services qu elles offrent aux enfants et ultimement sur le d veloppement cognitif de ces derniers Sans oublier qu elles paient des imp ts plus lev s et qu elles consomment ce qui fait tourner l conomie du Qu bec Or tous ces b n fices socio conomiques commandent des investissements publics coh rents Si le gouvernement retient l indexation li e l volution du co t du programme cela signifie que l on fait porter sur le dos des jeunes familles avec enfants la bonification des conditions de travail des ducatrices alors que c est l ensemble de la soci t qui devrait les assumer puisque les b n fices conomiques et sociaux sont collectifs Dans sa politique de financement des services publics publi e en 2009 le gouvernement proposait qu compter du 1 janvier 2011 l exception du tarif quotidien de 7 des servi
46. s services de garde ducatifs l enfance au sein duquel le gouvernement versera galement les cr dits minist riels destin s au r seau des services de garde Cependant il n existe aucune garantie quant au maintien ou une augmentation future du niveau de ces cr dits La politique d aust rit appliqu e avec rigueur et d termination par le gouvernement pour effacer son d ficit d ici 2015 2016 laisse plut t pr sager de nouvelles coupes dans le programme des services de garde 35 Un tarif est un prix demand aux utilisateurs en contrepartie d un bien ou d un service offert par un minist re par un organisme ou par une entit d pendant de l tat Un imp t est pay par un contribuable sur son revenu et sur ses achats de biens ou de services priv s afin de financer les missions de l tat sans qu il soit n cessaire que ce contribuable en b n ficie directement Il est possible qu ultimement des biens et services financ s par l imp t soient utilis s par le contribuable mais rien ne le garantit Source GROUPE DE TRAVAIL SUR LA TARIFICATION DES SERVICES PUBLICS Mieux tarifer pour mieux vivre ensemble mars 2008 page XVII 11 Partie 3 La proposition de la FTQ 3 1 La tarification une m canique complexe Le gouvernement doit r aliser qu il n est pas simple de modifier la tarification pour les services de garde cause des interactions entre les tarifs et les mesures fiscales pour f
47. siblement Pourtant ces familles sont loin d tre riches Consid rant que le revenu total moyen des familles ayant au moins un enfant de moins de 5 ans tait de 72 379 en 2007 on peut d duire qu un bon nombre de familles seront touch es par des hausses substantielles Sachant que dans une majorit de familles 69 9 les conjointes contribuent 50 ou moins au revenu familial il existe une r elle possibilit que la hausse du tarif incite certaines femmes remettre en cause leur participation au march du travail si le co t annuel des frais de garde repr sente une part importante de leurs revenus Mais aucune tude n a t r alis e pour mesurer l impact de la modulation des tarifs sur les finances des familles et sur la participation des femmes au march du travail Qui plus est le gouvernement propose de calculer la contribution additionnelle sur le revenu familial net c est dire apr s avoir d duit du revenu brut notamment les cotisations un r gime enregistr d pargne retraite REER et un r gime de pension agr RPA 28 Article 160 du projet de loi n 28 2 La contribution additionnelle s applique pour les deux premiers enfants d une famille Aucun tarif additionnel ne sera demand pour le troisi me enfant 3 Revenu familial net correspond au revenu total moins certaines d ductions ex REER RPA 31 12 70 x 260 jours ouvrables 32 ISQ Un portrait statistique des f
48. sion Le Fonds de solidarit tient c ur le sort la retraite des salari s dont bon nombre cotisent pour la premi re fois un r gime d pargne retraite Ce volet impose au Fonds d assurer un rendement ses actionnaires ce qui l oblige des investissements s curitaires et non sp culatifs la diff rence des autres fonds le Fonds de solidarit proc de un bilan social des entreprises portrait de la main d uvre et de la direction conditions et relations de travail respect des r gles de sant et de s curit engagement social etc lequel est pris en haute consid ration avant de prendre toute d cision d investissement Sa singularit tient aussi la pr sence majoritaire de la FTQ au sein du conseil d administration qui fait en sorte que la logique financi re se conjugue la rentabilit sociale dans les d cisions d investissement Afin d assurer la promotion du Fonds de 5 Mis sur pied le 21 novembre 2013 la suite d une recommandation mise par la Commission des finances publiques qui portait sur la gouvernance du Fonds dont les travaux avaient eu lieu en d but novembre Le conseil d administration du Fonds de solidarit a ent rin les recommandations de ce comit sp cial en f vrier 2014 23 solidarit notamment dans les milieux de travail la FTQ a mis sur pied un r seau de responsables locaux RL constitu de pr s de 2 000 travailleuses et travailleurs b n voles pour la
49. t taient tellement persuad s du bien fond de ces recommandations que nos organisations n ont pas attendu les amendements la loi constitutive du Fonds pour agir Le geste le plus fort notre avis a t l arriv e d un administrateur ind pendant au poste de pr sidence du conseil d administration M Robert Parizeau d s mai 2014 D autres mesures ont t mises en uvre pr alablement au d p t du projet de loi n 28 notamment la cr ation du comit de gouvernance et d thique En terminant nous voudrions pr venir le gouvernement du Qu bec de ne pas r duire le cr dit d imp t des fonds de travailleurs l instar de ce qu a fait le gouvernement f d ral Le Fonds de solidarit FTQ est un outil essentiel au d veloppement conomique et stimule l pargne au sein de la population En plafonnant les missions d actions du Fonds 650 millions de dollars comme l a d cr t le ministre des Finances dans son budget 2014 2015 le gouvernement affaiblit dangereusement un outil hors pair de cr ation d emplois et fragilise la relance conomique du Qu bec De plus ce plafonnement limite la capacit financi re du Fonds de solidarit r pondre aux exigences gouvernementales en mati re d investissements strat giques pour le Qu bec Notons l augmentation du seuil d autorisation des conseils d investissement le droit de veto des conseils d investissement r forme de 2009 et le mandat maxim
50. tion r duite Selon les nouvelles r gles budg taires et celles li es au Programme de financement des infrastructures publi es la fin de l ann e 2014 le gouvernement r cup re les surplus pr sents dans certains CPE soit pr s de 45 millions de dollars et oblige d sormais tous les CPE verser une mise de fonds de 50 de la valeur du projet pour la construction de nouvelles installations Seuls les projets de construction en cours et les contrats d j sign s avec des entrepreneurs peuvent aller de l avant En agissant ainsi le gouvernement sape la capacit financi re des CPE qui auraient pu se servir de leurs surplus pour d velopper de nouvelles places subventionn es En effet m me si certains CPE taient en position de se conformer aux nouvelles exigences financi res impos es pour la construction de nouvelles places subventionn es la disparition de leurs surplus compromet s rieusement leurs projets de d veloppement Par cons quent les CPE qui avaient re u l autorisation de cr er de nouvelles places subventionn es et d sormais incapables de les d velopper seront dans l obligation de les retourner au gouvernement Ces places seront vraisemblablement r allou es aux garderies priv es non subventionn es lesquelles disposent d une capacit de 50 000 places dont 20 000 sont vacantes d faut de moyens financiers suffisants la ministre de la Famille invite les CPE r aliser des projets
51. u elle affecte davantage les m nages moins fortun s C est pourquoi nous demandons le retrait pur et simple des articles du projet de loi qui concernent la Loi sur la R gie de l nergie 1 1 Le bloc patrimonial un acquis social en danger Le bloc patrimonial est beaucoup plus qu une simple politique tarifaire Il s agit du socle du pacte nerg tique qui lie Hydro Qu bec son unique propri taire l ensemble de la population du Qu bec Institu en 2000 il garantissait que les 165 premiers t rawatts heure produits par Hydro Qu bec Production soient vendus un tarif raisonnable 2 79 kWh Cette quantit d nergie quivalait l lectricit produite partir du parc d quipement au moment de l adoption de la loi et r pond aujourd hui 90 des besoins qu b cois Hydro Qu bec Distribution doit s approvisionner partir d autres sources qui sont plus co teuses afin de combler la diff rence entre l ensemble de l nergie consomm e et celle du bloc patrimonial Ainsi le bloc patrimonial permet d emp cher la marchandisation tous azimuts de l lectricit et de conserver les acquis de la nationalisation d Hydro Qu bec Il s agit en quelque sorte d une police d assurance contre une augmentation d raisonnable des tarifs d lectricit Puisque ce sont les Qu b cois et les Qu b coises qui ont financ les grands projets d hydro lectricit il est plus que normal qu
52. ubventionn s Loi sur les services de garde ducatifs l enfance articles 148 165 pages 49 57 3 Ibid Chapitre VIII Nouvelle gouvernance municipale en mati re de d veloppement local et r gional articles 186 256 pages 63 79 4 Ibid Chapitre X Gouvernance Section 1 Fonds de travailleurs Loi constituant le Fonds de solidarit des travailleurs du Qu bec F T Q articles 285 298 pages 87 92 Section A Sur la Loi sur la R gie de l nergie Introduction La FTQ repr sente plusieurs groupes de travailleurs et de travailleuses d Hydro Qu bec ainsi que des centaines de milliers de Qu b cois et de Qu b coises qui consomment de l lectricit sur une base quotidienne ce titre nous nous sentons particuli rement interpell s par les modifications la Loi sur la R gie de l nergie Les articles 16 24 du projet de loi n 28 soul vent des enjeux tr s importants pour la population qu b coise en ce sens que les modifications risquent d avoir un impact majeur sur le co t de l lectricit Les changements propos s s inscrivent dans une logique court terme visant favoriser le retour l quilibre budg taire En effet le gouvernement entend hausser les tarifs d lectricit de mani re dissimul e en remettant en question le bloc patrimonial et en limitant l autonomie de la R gie de l nergie Selon nous une augmentation des tarifs n est pas quitable parce q
53. um de 12 ans pour les administrateurs sauf pour le pr sident et le secr taire g n ral de la FTQ 5 Le cr dit d imp t f d ral qui est actuellement de 15 sera r duit 10 en 2015 puis 5 en 2016 avant d tre limin totalement l ann e suivante 29 Tout cela ne peut que nuire la performance g n rale de l conomie du Qu bec et desservir les travailleurs et travailleuses dans un contexte o pargner pour la retraite est une priorit sociale La FTQ accueille favorablement tous les articles du projet de loi n 28 qui modifient la Loi constituant le Fonds de solidarit des travailleurs du Qu bec F T Q LC CL yh Sepb 574 30 01 2015 26
54. uves Il offre un environnement stimulant aux enfants et leur permet de d velopper leur plein potentiel Par son programme ducatif de qualit il galise les chances des enfants surtout ceux qui sont issus de milieux socio conomiques d favoris s au moment d entrer l cole Ainsi les CPE GERVAIS Lisa Marie CPE L universalit menac e Le Devoir 27 septembre 2014 4 Le taux d indexation est bas sur la variation annuelle moyenne de l indice des prix la consommation du Qu bec excluant l alcool et le tabac publi par Statistique Canada pour la p riode de douze mois se terminant au 30 septembre Source QU BEC Assurer la qualit et le financement des services publics budget 2009 2010 mars 2009 page 11 14 jouent un r le cl dans la lutte aux in galit s sociales Ce programme a contribu l autonomie conomique des jeunes femmes qui n ont pas eu choisir entre fonder une famille ou poursuivre une carri re Enfin il a g n r un important effet structurant en sortant les cheffes de familles monoparentales de l aide sociale C est dans ce contexte que le mot investissement prend tout son sens L o le gouvernement voit une d pense la FTQ voit un investissement Investir dans la petite enfance c est investir dans les forces vives de demain Le principal probl me relatif aux services de garde contribution r duite est le nombre insuffisant de places Au
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