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Journée Portes ouvertes au CHUV

1. Be pour un br l 30 Des soins extr mement exigeants La douche est le premier soin apport au grand br l afin d liminer les d bris de chair et d valuer les br lures Elle est suivie de pansements avec une pom made d sinfectante Le probl me est que beaucoup d organes le c ur le foie les poumons sont sous le choc Les tout premiers jours c est d abord une question de survie Ce n est qu une fois pass ce stade que l on peut commencer traiter les grands br l s en rempla ant les tissus morts l aide de gref fes de la peau Il s agit de traitements lourds alors que le patient est encore tr s fragile Le rythme des interventions doit donc tre r gl avec prudence Il est plus espac chez les personnes g es et l on traite chaque fois des surfaces de peau plus petites que chez les jeunes patients Dans certains cas l objectif consiste reconstruire patiemment le cartilage d une oreille des paupi res un nez la fonction des mains A cet gard les mains reconstruites par le Dr Wassim Raffoul au Service de chirurgie plastique et reconstructive sont connues loin la ronde Si l intervention m dicale et chirurgicale est complexe et d licate l engagement infirmier est monumental Le centre emploie 17 infirmi res qui ont toutes une double formation en soins intensifs et en soins sp cialis s pour les grands br l s Les condition
2. a du tout Car madame est canadienne D ailleurs quand on lui demande s il mange plut t suisse ou marocain il r pond Je mange canadien Avec des exceptions notables La derni re de ses deux enfants 10 et 12 ans a en effet introduit une tra dition dans la famille la raclette du diman che Mes enfants poursuit il adorent le Canada le Maroc et la Suisse mais surtout la Suisse 20 cuy magazine CEMCAV Naturalis depuis 2005 en ayant conserv sa nationalit marocaine lui m me se sent 50 50 mais bien int gr Au d but c est sans doute plus difficile d entrer en relation avec les gens Mais quand le contact est tabli on est tr s attach Nous avons par exemple connu une grand m re suisse al manique qui est d c d e il y a deux ans qui tait tr s cultiv e et vraiment formida ble Pour le reste son environnement pro fessionnel est tr s cosmopolite I y a cinq nationalit s diff rentes sur les six personnes qui travaillent directement avec lui Pourquoi joue t il les interpr tes b n voles Ahmed Tadlaoui estime qu tre malade dans un pays dont ne conna t pas la langue est une situation doublement difficile qui peut provo quer la panique Apporter ces patients un change dans leur langue maternelle permet de les rassurer un peu Ces derniers temps il est appel une deux fois par mois pour ser vir d interpr te des patients kowe itiens libanais syriens
3. font d faut L quipe en place Sous la responsabilit de Claude Meyer le Service d audit interne dispose des ressources internes suivantes e deux chefs de mandats Loredana Bader 60 et Thibauld Heinzer tous deux experts comptables dipl m s e un r viseur chevronn Gerald Conti e une auditrice Magali Mogeon e et une secr taire Barbara Lauber 60 Sous l angle des comp tences et du nombre de person nes l quipe correspond aux normes internationales en vigueur pour des institutions de la taille du CHUV Dans des domaines particuliers le service peut cepen dant s adjoindre des comp tences compl mentaires en interne Le service a par exemple transmis les questions qu il se posait sur les risques li s au fonc tionnement de certains logiciels aupr s du responsa ble de la s curit informatique Jeremy Kenaghan Le service est galement amen collaborer avec l organe de r vision externe pour le contr le annuel et avec le Contr le cantonal des finances CCF en fonc tion de mandats ponctuels Le CCF a par ailleurs acc s aux rapports d livr s par le Service d audit interne Soooresoeeoseseeeeseseeeseseeceseeeseseeeseseeeeeseeeceseseeseeeeeeseeecesseeececse cHuvymagazine 19 ao t 2 0 7 La r alit multiculturelle et l entraide l h pital Ils occupent quelques pages bleues dans l annuaire du CH
4. s dans la Cit hospitali re voire au del Le regrour pement des moyens techniques permet traient de rationaliser leur emploi et le par tage des connaissances sans nuire la sp cificit de chaque discipline La gazom trie assure le suivi des mesures vitales oxyg nation du patient ventilation perfusion glucose sodium potassium lactate directement au lit du patient 2 POCT pour Point of Care Testing i 3 Trouble m tabolique caract ris par un taux l v d ammoniac dans le sang et qui a des r percussions sur le d veloppement c r bral 16 cuy magazine z gt mm r Un exemple L histo technologie tait pra tiqu e s par ment dans trois laboratoires du CHUV l Institut de m decine l gale l Institut de pathologie et en dermatologie Les quipes ainsi que tout l quipement sont aujourd hui regroup s l Institut de pathologie L analyse des r sultats reste cependant du domaine de chaque sp cia liste m decin l giste dermatologue ou pathologiste Autre exemple Les deux quipes qui tra vaillaient sur les maladies inn es du m ta bolisme et l hyperammoni mie au Labora toire de chimie clinique et en p diatrie mol culaire constituent aujourd hui un groupe int gr install dans les locaux de la clinique infantile Dans le m me esprit une r flexion est actuel lement men e sur le regroupement des moyens techniques utilis s pour la chroma
5. tographie spectrom trie de masse par diver ses quipes de FUNIL et du CHUV en parti culier de chimie clinique de pharmacologie clinique et de l Unit de bio psycho pharma z gt LL 3 De gauche droite Myriam Beroud Patricia Faustinelli Isabelle Bally et Daniel Bardy responsable du projet gazom trie eocoocoosocooooooocooooosocoosocoosoocoooocooooooocoooocoocoooooooooosoooooooooooooo Le projet Labos 2008 s inscrit dans la strat gie Efficience du Plan strat gique de d veloppement des Hospices CHUV En 2004 la Direction g n rale a lanc une tude approfondie sur les laboratoires de l institution en vue d une optimisation de leur fonc tionnement et de leur organisation Les objectifs et l organisation de l tude ont t approuv s le 1 avril 2004 au cours d une s ance r unissant l ensemble des chefs de service concern s Le rapport final de l tude conduite avec l appui de l Unit d veloppement strat gique et qualit a t approuv par le Comit de pilotage du projet le 9 mars 2006 et par le Comit de direction des Hospices CHUV le 14 mars suivant Sur cette base la Direction g n rale a donn mandat le 3 avril 2006 la Direc tion du D partement de m decine de laboratoire DML de mettre en uvre progressivement les recommandations de Labos 2008 D s le d marrage de l tude des s ances d informa tion ont tenu
6. Sri Lanka sa famille a fui la guerre civile Avec ses parents ses deux fr res et une s ur elle a donc d abord connu le statut des r fugi s Comment a t elle v cu cette exp rience Elle s en souvient comme d une p riode assez difficile non cause de la langue qu elle a apprise assez vite mais il a fallu s adapter au regard des autres au mode de vie la cuisine Nous avons t plut t bien re u dit elle l accueil des r fugi s tait plus favorable l poque qu aujourd hui J aimais bien les camps scolaires Je n ai pas de mauvais souvenirs Simplement en tant qu enfant r fugi et d une autre cou leur on est videmment plus sensible Mayura Navatheepan est devenue Suis sesse en 2001 avec sa s ur dont elle est l ain e En 2004 elle s est mari e avec un Sri Lankais qu elle a connu en France quand il habitait Londres Elle se sent aujourd hui bien int gr e dans la vie et au travail Tous ses coll gues sont venus son mariage CEMCAV Elle est retourn e pour la premi re fois au Sri Lanka en 2005 pour le mariage reli gieux Je ne savais plus comment c tait raconte t elle Pour les gens vous venez d Europe vous n tes plus de leur monde Et vous m me vous avez beau tre origi naire de ce pays il vous para t tr s loin de vous a vous fait bizarre d enlever vos chaussures pour entrer dans un temple par exemple M me si vous tes bien int gr e en Suisse je vais
7. en fonction aar p s ne A ra P i k 4 D AS SUR LA i E PP FE RE an de la situation particuli re de l enfant Un ref rent douleur se tient disposition des quipes pour r pondre leurs questions ou intervenir si n cessaire L organisation et la formation Chaque unit du d partement dispose d un r f rent douleur qui est un point de rep res pour l quipe Ces r f rents ont une grande exp rience dans la prise en charge de la douleur Au niveau des quipes un syst me de formation initiale et continue a par ailleurs t mis en uvre pour les nouveaux arri vants et le personnel en place Les r f rents suivent r guli rement des congr s o cours sur le sujet Cette structure permet d am liorer en continu la qualit de la prise en charge de la douleur et participe aussi la motivation des soignants Une journ e d hospitalisation somatique aigue a co t en moyenne 1 784 francs Mais les carts la moyenne sont consid rables La loi sur l assurance maladie pr voit que les tarifs factur s aux assureurs pour l hos pitalisation doivent tre calcul s sur la base d une comptabilit analytique L objectif est de pouvoir isoler les co ts de l hospitalisa tion et donc d exclure notamment les pres tations non cliniques des frais pris en char ge par les assureurs La comptabilit analytique r pond aussi la pr occupation de la Conf d ration et des cantons de co
8. ergoth rapie avant d arriver l accueil des patients et des visiteurs au d but des ann es 90 g J La N e Madrid o elle a fait toutes ses tudes secondaires Gloria Dahan n est pas devenue ouissesse seulement par mariage Je me sens parfois plus Suissesse qu Espagnole mais je ne suis vraiment ni l une ni l autre explique t elle J ai gard l accent espagnol en fran ais mais j ai de plus en plus de peine dans ma langue maternelle Je fais des fautes Je n ai plus la mani re de penser ou d agir des Espagnols Pour la ponctualit d ailleurs Je n ai pas eu faire d effort Comme nous tions dix fr res et s urs les parents ne l si naient pas sur la discipline Quand ils disaient 10 heures c tait 10 heures Mais je suis sans doute devenue plus discr te plus dis tante aussi plus timide pour demander quel que chose ou passer au tutoiement S il faut faire la queue j attends mon tour sans essayer de passer plus vite Nos amis sont tous Suisses mais je vis comme si je vivais Madrid J adore sortir CEMCAV cuy magazine 21 le soir C est d ailleurs la seule chose avec la fondue laquelle je ne me suis pas habi tu e l absence ici de vie le soir Prendrait elle sa retraite en Espagne La r ponse fuse C est non Si je choisissais d aller vivre ailleurs ajoute t elle ce serait peut tre en Gr ce o en Sardaigne pour le climat pas pour autre chose Ouan
9. extr mement co teuses Un regroupement n en serait que plus profitable son d veloppement Un Laboratoire commun Au final Labos 2008 vise r organiser l ensemble des prestations de laboratoires autour de plateformes interdisciplinaires et de laboratoires sp cialis s comme d crits ci dessus et d un laboratoire commun cen tralis plateforme LAC Comme son nom l indique ce laboratoire commun centralis sera le lieu unique de r ception des chantillons Hautement auto matis et ouvert 24 heures sur 24 heures sa plateforme technique lui permettra d effec tuer le spectre le plus large possible des analyses de routine les autres tant confi es par ses soins aux plateformes ou laboratoires sp cialis s Ce concept implique une r flexion approfondie sur l utilisation la plus rationnelle des locaux et des appareils ainsi que sur le parcours suivi par les chantillons s agit d organiser ce laboratoire commun de fa on que les analyses les plus fr quem ment demand es soient aussi les plus pro ches les unes des autres afin de r duire au minimum le trajet d un chantillon donn La localisation de ce laboratoire commun est actuellement pr vu et tudi au niveau 18 du B timent hospitalier terme l id al serait de r unir le labora toire commun et toutes les autres platefor mes sp cialis es sous le m me toit dans un b timent ou une partie de b timent proximit Imm diat
10. interpr tes turcs dans l annuaire du CHUV Mais l un deux est parti la retraite depuis novembre dernier et l autre est un laborant de nuit il ne peut pas tre dispo nible le jour C est donc depuis l automne dernier que Meltem B k lmez a t r gu li rement sollicit e En tout sept ou huit fois Quelquefois fois au pied lev le plus souvent dans le cadre d un rendez vous organis C est pr f rable dit elle parce que ma langue maternelle est malgr tout le fran ais mes parents parlant tous les deux les deux langues turc et fran ais la maison Etre pr venu me permet de me pr parer un peu au contenu et au vocabu laire probable de l entretien Mme B k lmez travaillant 40 ne peut pas toujours r pondre la demande mais si son emploi du temps le lui permet elle joue volontiers les interpr tes b n voles Les patients sont toujours contents de me voir m me s ils n ont pas toujours t pr venus l avance de ma pr sence Elle leur permet de parler dans leur langue de poser des questions et parfois de s pancher de parler de parler de parler Les patients concern s sont l depuis deux o trois ans o depuis plus longtemps mais ils vivent en communaut et ont de la peine s exprimer en fran ais I est donc impor tant de s assurer que le patient a bien com pris les informations que l on voulait lui transmettre par exemple sur les risques d une op ration Il faut
11. l ensemble du personnel des laboratoires au courant de l avancement du projet Un site intranet a galement t mis sur pied et permet aux collabora teurs de faire part de leurs questions ou remarques Les recommandations de Labos 2008 Dans sa d cision du 3 avril 2006 la Direction g n rale liste les recommandations de Labos 2008 mettre en uvre en priorit e l largissement du p rim tre du DML l Institut de pathologie au Laboratoire de la pharmacologie clinique l Unit de bio psycho pharmacologie clinique de Cery et l Unit de m decine transfu sionnelle Cet largissement est en cours Le DML regroupait d j les services suivants Institut de microbiologie le Laboratoire central de chimie clinique les Laboratoires d immunologie et d allergie le Laboratoire d endocrinologie diab tologie et m tabolisme les Laboratoires de g n tique cssesoseesscrse le Laboratoire central d h matologie le Laboratoire de l H pital de l Enfance e Le renforcement des organes de direction du D partement en commen ant par l engagement d un coordinateur logistique et du chef de l Unit laboratoire commun Le coordinateur logistique a t engag le 1 janvier 2007 en la personne de Brigitte Morel qui travaillait jusque l comme chef d unit au laboratoire diagnostic d immuno logie Le projet de Laboratoire commun est encore en cours de d v
12. rale la mi mai 2007 Les premiers audits ont pu commencer cette date Claude Meyer estime que le service est parti sur des bases saines Gr ce l appui de la Direction g n rale le recrutement s est bien d roul et est achev dit il L quipe est en train de trouver son rythme et ses marques Les activit s du service sont tablies sur la base d un programme annuel qui d coule d une planification pluriannuelle Ce pro gramme d pend de l analyse des risques aliment e par les contr les pr c demment effectu s ou des audits de tiers les changements intervenus dans l environ nement en particulier sur le plan l gal les risques apparus dans des institutions similaires les pr occupations du Comit d audit et de la Direction g n rale et des principaux responsables de l institution Objectif am liorer les processus L objectif g n ral du service est de travailler en partenariat avec les diff rentes entit s du CHUV dans le but d am liorer le syst me de contr le de l institution et de pr ve nir des incidents f cheux Les mots cl s de son action s appellent effectivement pr vention et recommandations d am lioration des processus C est sa principale plus value Le Service d audit interne n a aucune res ponsabilit ou fonction op rationnelle Il ne peut pas d cider I ne peut que requ rir des modifications ou corrections et proposer des solutions Nous recommand
13. s agit en outre d une enqu te sur une population restreinte et non d une sta tistique compl te I ne faut donc pas faire de comparaison h tive d un pays l autre sur la base de chiffres obtenus avec des m thodologies diff rentes et des p rio des diff rentes Aujourd hui conclut le Dr Tolsa on peut raisonnablement estimer que le taux de pr matur s se situe entre et 10 en Europe occidentale et entre 8 et 12 aux Etats Unis Dire que nous sommes la m daille d argent en Europe pour les pr matur s est une information alarmiste qui n est pas ad quate Les causes de la pr maturit En dehors des causes inconnues la pr maturit a des causes multiples e Causes infectieuses L inflammation provoqu e par l infection engendre la contraction de l ut rus et un stress majeur du b b La c sarienne s impose e Causes vasculaires et immunologiques Il s agit l d une intol rance du corps de la m re au f tus qui se manifeste par diverses pathologies de gestose d me prot inurie hypertension etc La strat gie m dicamenteuse qui leur est appliqu e ne permet pas toujours d viter une naissance pr matur e e Malformations et syndromes la suite d une mal formation d organe ou d une aberration chromoso mique certains f tus grandissent mal ou cessent de grandir On provoque alors la naissance e Grossesses multiples Les grossesses mult
14. temps par exemple pour faire une chose quand on l enseigne en m me temps qu on la fait C est pourquoi les co ts de la formation sont valu s l aide d un mod le bas sur des hypoth ses La deuxi me op ration consiste r partir les co ts de l administration et de la logis tique sur les activit s cliniques ainsi que sur la formation et la recherche l aide de cl s de r partition On conna t ainsi le co t com plet des diff rentes activit s de chaque service par exemple le co t des soins infir miers en p diatrie chirurgie cardiovascu laire dermatologie etc 10 cuy magazine 2 0 0 7 z S gt LL On calcule ensuite le co t unitaire des acti vit s le co t du point de laboratoire du point TARMED de radiologie du point PRN pour les soins infirmiers d une minute de salle d op ration etc pour chacun des services de l h pital La troisi me tape consiste associer ces co ts unitaires au parcours de chaque patient au sein de l h pital et aux presta tions qui lui ont t fournies On conna t alors le co t global des frais occasionn s pour chacun des patients Cela permet de distinguer les co ts des patients hospitalis s et ambulatoires des hospitalisations somatiques et psy chiatriques des hospitalisations aigu s lits A de r adaptation lits B voire d attentes de placement lits C dont les co ts sont tr s diff rents La derni re op ration co
15. une analyse d taill e des risques apparents Cette analyse est compl t e par un entretien initial avec les responsables de l unit audit e Pour accomplir leur mission les auditeurs peuvent si n cessaire faire appel des experts internes ou externes afin de parfaire leur connaissance du domaine L investigation Pour son investigation le service d audit interne met en uvre les techniques d observation usuelles Examen analytique par exemple en comparant bud get et comptes en examinant les carts par rapport une norme ou encore en recou rant au benchmarking qui permet de com parer les performances d institutions simi laires L observation peut galement inter venir sur le site notamment pour la gestion des stocks Chacun des constats effectu s au cours de l audit doit tre valid soit par un document soit par d autres l ments probants La synth se de la mission A l issue de l analyse le service d audit interne produit un projet de rapport qui pr sente les domai nes audit s l appr ciation port e par les auditeurs et leurs recommandations ven tuelles Ce projet est mis en consultation aupr s des audit s qui peuvent formuler des observations qui sont int gr es dans le rapport final La proc dure de suivi Le rapport d finitif est adress au responsable du secteur audit et au Directeur g n ral du CHUV qui peut d cider d une diffusion plus large Si le mandat mane du Comit d
16. vaccination vise aussi prot ger les collaboratrices et collaborateurs et diminuer le risque de d sorganisation des services lors d une pid mie impor tante Actuellement seul le vaccin prot ge contre le virus de la grippe Pour le moment il n existe aucune publication scientifique prouvant que les pr parations hom opa thiques ou phytoth rapeutiques sont effi caces pour pr venir l apparition de la grippe Comme chaque ann e l approche de l pi d mie saisonni re de grippe nous remet en face d un choix propos de la vaccination Avec l aide de la m decine du personnel CHU V Magazine pr sente ici des r ponses claires et objectives aux questions que vous vous posez Qu est ce que la grippe La grippe est une infection des voies respira toires caus es par le virus de l influenza Les sympt mes caract ristiques sont une forte fi vre 38 40 C d apparition brutale avec des frissons des maux de t te une perte d app tit des courbatures des sensations de fatigue de malaise une toux s che Les sympt mes durent de 5 10 jours La p riode de convalescence peut durer de 1 2 semaines Comment se propage le virus de la grippe Le virus de la grippe est extr mement contagieux et se propage rapidement d une personne l autre principalement par les gouttelettes transport es dans l air lors de la toux ou des ternuements Le virus peut par exemple survivre pendant 48h sur les
17. 14h30 l auditoire C sar Roux du film La chambre des officiers Br lures profondes R cit de vie de deux grands br l s mn y 1 ER Les heures du diable Marie Jos Auderset auteure du livre Br lures profon des ainsi que du spectacle Les heures du diable et productrice de l exposition de Fran ois Dupeyron 2002 avec Denis Po dalydes Sabine Azema et Andr Dussollier 1914 Adrien jeune lieutenant est gri ve ment bless par l explosion d un obus llI se retrouve l h pital le visage moiti arrach reclus dans la chambre r serv e aux officiers en compagnie de quelques autres hommes dans le m me tat Une pi ce sans miroir o les patients ne se voient que dans le regard des autres Le film sera introduit par Pierre Le Coz ma tre de conf rence en philosophie Marseille et membre du comit consultatif national d thi que France Il sera suivi d un d bat avec la participation d Alexandre Dubuis pr sident de Flavie et du Dr Wassim Raffoul Du 8 septembre au 4 octobre l Exposition Patients soignants face la br lure Hall central du CHUV Exposition pr sent e dans le hall d entr e du CHUV du samedi 8 septembre 2007 au jeudi 4 octobre 2007 Le vernissage aura lieu le vendredi 7 septembre 18h30 en pr sence du conseiller d Etat Pierre Yves Maillard et de Bernard Decrauzat directeur g n ral du CHUV Cette exposition met en val
18. 7 semaines accomplies de grossesse et 42 semaines Pour tre un vrai pr matur l enfant doit donc tre n avant 37 semaines accomplies de grossesse Apr s 42 semaines on parle de naissance post terme Cet l ment a son importance dans la mesure o des nouveau n s peuvent pr senter la taille et le poids d un pr matur alors qu ils sont n s terme L enregistrement syst matique de l ge de gestation pour toutes les naissances inter venant en Suisse n a commenc que le 1er janvier 2007 Ce n est donc qu partir de 2008 que nous disposerons d une statisti que pr cise sur le nombre des pr matur s dans notre pays et que nous pourrons faire des comparaisons dans la dur e Pas de comparaison h tive Deuxi me remarque le taux de pr matur s calcul par l Office f d ral de la statistique repose sur une tude r trospective incluant seulement 63 000 des quelque 72 000 nais sances annonc es en 2004 Environ 13 des donn es disponibles n taient pas suf fisamment fiables pour entrer dans cette tude Dans ces conditions et compte tenu de la premi re remarque le taux de pr ma tur s devait tre plus proche de 8 que de 9 cette ann e l D tail dira t on C est toujours beaucoup plus qu en France par exemple Mais attention La derni re tude connue chez notre grand voisin remonte une dizaine d ann es Elle indique certes un taux de pr matur s de 6 2 mais elle date de 1998 Il
19. AO T 2007 CHUV magazine M7 Face La br lure S Journ e Portes ouvertes au CH UV Samedi 8 septembre 2007 2 0 0 7 Portes ouvertes au CHUV le 8 septembre Sommaire Une s rie d v nements consacr s Portes ouvertes au CHUV l occasion de la Journ e nationale des h pitaux Une s rie d v nements consacr s aux victimes de br lures et leur oee en enal ge aeea 2 Rencontre en n onatologie avec le Dr Jean Fran ois Tolsa La Suisse est elle vraiment cham pionne des pr matur s D L exp rience du D partement m dico chirurgical de p diatrie Comment valuer et traiter la douleur chez l enfant 7 Les chiffres existent les mo yens de les faire parler aussi Combien co te une journ e d hospitalisation au CHUV aus 9 Pourquoi se faire vacciner contre la grippe Pour faire un meilleur voyage lorsque nous traversons l automne SRN EE E EA 12 Cheffe de la centrale d accueil t l phonique du CHUV Janine Chatagny raconte 30 ans TVN SEN E re 14 Le projet Labos 2008 a pris ses marques Premier bilan de la r organisation des laboratoires e a 16 Le service d audit interne est op rationnel depuis le 1 mars Il a pour mission d am liorer le syst me de contr le du CHUV 18 Portraits d interpr tes b n voles au CHUV La r alit multiculturelle et l entraide l h pital 20 Soci t s m dicales associations du d
20. I faudra des mois de lutte pour que cette jeune femme et ce jeune homme retrouvent des activit s sociales et profes sionnelles autonomes Br lures profondes relate les preuves qu ils ont travers es et le travail inlassable des soignants qui jour apr s jour les ont accom pagn s I t moigne de la force que Susana et S bastien ont puis e en eux pour repren dre pied et se forger une identit nouvelle Ce r cit mouvant et fort est sign Marie Jos Auderset se base sur des entretiens approfondis avec Susana avec S bastien et sa compagne Karine ainsi qu avec des soi gnants du Centre des grands br l s du CHUV aux ditions Favre d s septembre cuy magazine 3 Sosooseeesesseceseeeseeeeesesesseeeseseseseeceseseseeeeeeseeesceceseccesseceseccccece Le traitement des br lures varient en fonction de leur s v rit La gravit de l tat du patient d pend de la surface corporelle atteinte exprim e en de la surface corporelle totale de la profondeur de la br lure d un ventuel syndrome d inhalation et de son ge On parle de grand br l partir de 20 de surface corporelle atteinte 10 pour les enfants et de br l grave partir de 40 de surface corporelle atteinte Les grands br l s ne peuvent tre trait s que dans un centre sp cialis Il n existe que deux centres de ce type dans notre pays celui du CHUV en Suisse ro mande et
21. UV Quelques pages o d filent des langues et des noms de A pour afghan W pour le wolof que l on parle au S n gal sans oublier Le suisse allemand et la langue des signes C est l que vous trouverez la liste des interpr tes qui uvrent b n volement dans l tablissement plus de 120 personnes repr sentant tous Les continents de la plan te Terre et toutes les cat gories professionnelles de la plan te CHUV En guise d hommage tous CHUV Magazine vous pr sente Le portrait express de quelques uns d entre eux et Les remercie chaleureusement de leur accueil Ahmed TADLAOUI BRAHMI N Fez naturalis en 2005 Ahmed Tadlaoui Brahmi est entr au CHUV en 2000 Il s occupe des litiges avec les fournisseurs l Office des finances Aupa ravant il travaillait Gland pour l entreprise Best Industry Holding Il est arriv en Suis se en 1988 l ge de 25 ans N Fez il a quitt le Maroc pour entreprendre des tu des de comptabilit l Universit Jean Moulin Lyon Il les a ensuite compl t es d un semestre l Universit de Fribourg Et il est rest dans notre pays Comment trouve t il la Suisse Propre et calme mais au del des clich s Ahmed Tadlaoui est tomb amoureux de la neige et des glaciers Il adore Zermatt et son petit lac noir Il y retourne chaque fois qu il peut pour la beaut du paysage Je viens du sud dit il et j aime la neige alors que ma femme qui vient du Nord n aime pas
22. admissions en collaboration avec Mme Claire Lise Gerber Nicolet cheffe du Service social et M Gilles Bovay adminis trateur du D partement de la Direction g n rale Toutes les demandes des associations et fondations concernant l utilisation du Forum m dico social doivent tre adress es Christian Sinobas T l 021 314 54 94 Fax 021 314 57 63 Christian Sinobas chuv ch Un formulaire est disposition sur le site internet www chuv ch sous Patients et visi teurs puis Services Pratiques Coup de c ur pour le Grand Nord Elena et Sandra greff es du c ur Yvan greff du rein et son fr re Andr donneur vivant viennent de vivre leur premi re exp rience en haute mer sur un voilier une semaine de croisi re en Ecosse sur les traces de Tintin et de l Ile noire Objectif de l op ration Chamade montrer que la greffe est un nouveau d part pour la vie qu un greff peut vivre normalement apr s une greffe et m me des aventures hors du commun Trop de patients attendent en Suisse dans une chambre d h pital un organe qui leur sauvera la vie Souvent en t te des classe ments Internationaux la Suisse ne l est pas dans le domaine du don d organe Notre pays manque de donneurs Journaliste d aventures et grand navigateur Marc Decrey a eu l id e de cette op ration pour changer l image du don d organe et faire comprendre au public qu il s agit d un pro longement de la vie Initi
23. aine de la sant Le Forum m dico social l entr e du b timent hospitalier du CHUV est votre disposition Il suffit de prendre contact avec son responsable Christian Sinobas chef Accueil et admissions z a gt LLI 5 CEMCAV _ l f L espace Forum m dico social qui se trou ve proximit imm diate de l entr e prin cipale du b timent hospitalier du CHUV r pond quatre types d attentes e C est un lieu d information m dico socia le avec un pr sentoir de documentation s lectionn e et r guli rement mise jour proximit de l accueil et du Service social e C est aussi un espace mis disposition des associations et des fondations actives dans le domaine m dico social Elles peu vent y organiser des animations confor mes au but du Forum et en respectant la proc dure interne d utilisation La partie du hall principal proche du Forum peut galement tre utilis e dans ce contexte afin de renforcer le contact avec le public Les patients et visiteurs peuvent utiliser les quatre liaisons internet qui s y trouvent install es ou lire dans un environnement confortable et bien adapt CEMCAV e Les patients et visiteurs en attente d un taxi ou d un proche peuvent s y installer avec une bonne vision sur l arriv e des v hicules et l entr e Une seule adresse La gestion du Forum est plac e sous la res ponsabilit de M Christian Sinobas chef Accueil et
24. ateur du projet avec sa compagne Sylvie Cohen il a tout de suite trouv au CHUV le soutien et la collaboration n cessaires Manuel Pascual chef du Service de trans plantation Ludwig von Segesser chef du Service de chirurgie cardiovasculaire ont supervis le projet sur le plan m dical et donn de nombreux conseils avec le concours de Charles Seydoux m decin au Service de cardiologie Une conf rence de presse sera donn e au CHUV dans la premi re semaine de sep tembre avec le retour des aventuriers Le carnet de route de l op ration Chamade galement soutenue par Swisstransplant et L Hebdo sera d couvrir dans l mission Un dromadaire sur l paule du 10 au 14 septembre 13h sur Radio Suisse Roman de La Premi re Juste avant la Journ e de la transplantation du 15 septembre
25. audit c est lui qui est destinataire du rapport ainsi que le Directeur g n ral et le responsable du secteur audit Le chef du Service d audit interne fournit aussi r guli rement au Directeur g n ral du CHUV un tat des lieux sur la mise en uvre des recommandations en particulier sur les retards ou les blocages constat s L ind pendance du service Le Service d audit interne est rattach administrati vement la Direction g n rale et supervis par un Comit d audit du D partement de la sant et de l action sociale DSAS pr sid par le conseiller d Etat Pierre Yves Maillard Ce comit r unit e le chef du Service de la sant publique DSAS Marc Diserens e le directeur g n ral de l enseignement sup rieur DFJ Christian Pilloud e le directeur g n ral du CHUV Bernard Decrauzat e le secr taire g n ral du DSAS Eric Toriel e et avec voix consultative la directrice du CCF Marinette Kellenberger i Le Comit d audit et le Directeur g n ral peuvent tout moment mandater le Service d audit d interne pour une mission non planifi e concernant une struc ture une fonction un th me ou un flux Le service d audit peut cependant refuser le mandat Son refus doit videmment tre motiv en principe par le fait que ses ressources sont insuffisantes pour remplir le mandat ou que les comp tences m tier requises lui
26. bituelle entre nous le climat devenait tendu Une plaisante retraite N e St Saphorin Janine Chatagny habite Grandvaux On aura compris qu elle adore la r gion qui vient d tre class e au patri moine mondial de l UNESCO Prendre la route des monts de Lavaux quotidienne ment ne l a pas blas e Je m extasie tous les jours dit elle I lui arrive pourtant de faire quelques infid lit s sa r gion notamment en Andalousie o une petite maison l attend pour passer les mois d hiver et faire du v lo sur le bord de mer la retraite Janine Chatagny va pouvoir se livrer ses hobbies pr f r s le jardinage les petits chiens le v lo la peinture sur por celaine qu elle n a plus pratiqu e depuis 15 ans et qu elle compte bien reprendre Et surtout faire beaucoup de sport et de plein air en particulier du trekking en montagne Apr s la travers e de la Corse par exemple ou le tour du Mont Rose il y a deux ans elle va entreprendre le tour du Mont Blanc cette ann e Bonne ballade Le central d accueil r pond videmment 7 jours sur 7 24 heures sur 24 22 collaboratrices y travaillent g n ralement temps partiel pour 15 emplois plein temps Les heures de pointe se situent entre 9h et midi et 14h 17h Les effectifs sont adapt s ces importantes variations horaires d activit Sept personnes sont en poste le matin 6 l apr s midi jusqu 17h Puis les effectifs
27. celui de Zurich en Suisse al manique Pour traiter les grands br l s il faut disposer de cham bres de soins intensifs adapt es d une salle d op ra tion et d une douche d di es au traitement des br l s et de lits fluidifi s C t ressources humaines la prise en charge est multidisciplinaire et exige la pr sence de nombreux sp cialistes Le Centre des grands br l s du CHUV fait partie du Service de m decine intensive adulte que dirige le professeur Ren Chiol ro Il accueille 40 45 patients en soins intensifs par an 30 autres patients passent directement en chirurgie plastique et reconstructive Le nombre des consultations ambulatoires est de l or dre de 700 par an ce qui correspond une cinquan taine de patients accueille en outre 1 2 enfants par ann e Une dizaine d enfants sont en outre directement pris en charge par la chirurgie p diatrique 4 cuy magazine 2 0 0 7 eccoocococsoccocoocoooooo CEMCAV Une prise en charge complexe et co teuse La prise en charge d un grand br l est particuli re ment complexe et co teuse Apr s un passage aux urgences le patient est transf r aux soins intensifs o il reste en moyenne 0 7 1 jour par de surface corporelle br l e Soit presque un mois pour un br l 30 Pendant ce s jour de nombreuses interven tions de chirurgie plastique et reconstructive sont r alis es sous anesth sie A ce
28. compris on demande l enfant de placer le doigt aussi haut que sa douleur est grande D s l obtention d un score de 3 sur 10 il convient de traiter la douleur L chelle des visages Entre 4 et 10 ans on utilise aussi la technique des visages symbolis s voir graphique On pr sente l chelle l enfant en lui expliquant que les visages repr sent s montrent combien on peut avoir mal Tout gauche le visage montre quelqu un de souriant qui n a pas mal du tout Les autres montrent quelqu un qui a de plus en plus mal le visage tout droite repr sentant quelqu un qui a tr s tr s mal On demande ensuite l enfant de choisir le visage qui montre combien ila mal en ce moment D s que l en fant montre un autre visage que celui situ tout gauche il convient de traiter la douleur L chelle POCIS L valuation r alis e par quelqu un d autre que l enfant fournit des l ments observa bles d appr ciation de la douleur Cette h t ro valuation toujours utile devient indispensable quand l enfant est trop petit pour pouvoir s exprimer Pour les enfants de 6 mois six ans on recourt l chelle POCIS bas e sur l observation du compor tement de l enfant Cette chelle repose sur l observation de sept l ments le visage les pleurs la respiration le torse les bras et les doigts les jambes et les orteils et l tat de veille On note chaque l ment selon les attitudes observ es chez l enfan
29. ctions de Botox et soins dentaires n en faisaient pas partie Ann e Nombre d utilisation de MEOPA A ESIET La donn e 2006 r sulte d une extrapolation des chiffres enregistr s pour les 6 premiers mois de l ann e Apr s une augmentation spectaculaire du nombre de cas de recours au MEOPA en 2004 la l g re diminution observ e ensuite peut s expliquer par une meilleure s lection des patients apr s l euphorie des d buts o il tait propos d office L introduction du gel LET a galement permis d effectuer des sutures de mani re tr s satisfaisante sans recourir au MEOPA Comment administre t on le MEOPA Le produit est respir par l enfant gr ce un masque de 50 d oxyg ne et de 50 de protoxyde d azote cosocesosecsseseessecece Seosrosseseeceseseeseeseseeceeeseeesesseeseeseeseececesesseceeeseceseesecceseessceceesseccessesscececesecece Gestes r alis s avec MEOPA pendant la dur e de l tude fils agrafes corps tranger KTC drain broche L enfant ne s endort pas mais il se d tend et a moins mal et moins peur Il peut avoir tendance rire car le MEPOA est un gaz hilarant Pour aider l enfant accepter le MEO PA on lui propose des masques que l on peut parfumer la fraise la framboise ainsi que des avions et des sif flets color s qui pr sentent la chose comme un jeu Est il vraiment efficace L avantage du MEOPA est qu il cesse ses effet
30. d on appelle Gloria Dahan pour servir d interpr te c est plut t par coups Les services d hospitalisation ou les services sociaux vous sollicitent deux ou trois fois de suite pour le m me patient parce que les gens sont plus l aise s ils voient le m me traducteur puis plus rien ne se passe pendant une longue p riode Les patients pour qui je sers d interpr te sont espagnols ou sud am ricains parfois portugais et m me italiens puisque je par le aussi un peu ces deux langues En prin cipe ils sont contents de vous voir arriver Parfois apr s ce premier contact ils vien nent m me l accueil pour me voir o m apporter un cadeau Ce qui me touche surtout ce sont les patients en oncologie les adultes comme les enfants Toute la personnalit est mise nue quels que soient la fonction et le rang Il n y a plus de pouvoir face la maladie Meltem B K LMEZ N e Bienne d origine turque Meltem B k lmez travaille au CHUV depuis l an 2000 Elle est secr taire la Commis sion de l enseignement du D partement universitaire de m decine et sant commu nautaires depuis f vrier 2006 Auparavant elle travaillait dans le m me d partement pour l Unit de pr vention et le groupe de recherche sur la sant des adolescents de l Institut universitaire de m decine sociale et pr ventive Meltem B k lmez est n e Bienne o ses parents tous deux architectes se sont ins tall s et o
31. des t l phonistes est galement pr vu dans ce cas de figure surtout pour le week end et la nuit D m nagements Janine Chatagny a connu le d m nagement de l quipe quand elle a quitt le b timent des Alli res au printemps 1978 pour s ins taller dans le b timent hospitalier du CHUV alors en construction L enveloppe du b ti ment n tait pas encore termin e C tait sportif dit elle Nous devions passer par les chafaudages franchir une marche de 70 cm de hauteur et passer par une porte en bois dont nous avions la cl pour atteindre notre local Elle a aussi connu deux changements de central t l phonique La derni re fois c tait en 1998 et elle s en souvient comme d une p riode difficile Tous les num ros de t l phone internes changeaient cette occa sion nous passions des vieux terminaux t l phoniques des crans PC et nous tions install es dans un vestiaire en attendant que le local soit r am nag Tout s accumulait Pour faire face aux changements l quipe tait renforc e nous tions dix travailler en m me temps dans un local sans fen tre avec tous les fils de l installation en cours autour de nous Et nous n arrivions quand m me pas suivre le rythme des appels Il y avait en moyenne 60 personnes en attente et naturellement beaucoup de r clamations Cette situation a dur plusieurs semaines tait temps que cela finisse Malgr la bonne ambiance ha
32. des pr maturologues Quand la Division de n onatologie s est ins tall e au Pavillon des pr matur s en 1967 sa conception tait r volutionnaire pour l po que Mais son appellation a fauss l image de ses activit s Car si la N onatologie s oc cupe effectivement des pr matur s elle prend aussi en charge les nouveau n s terme avec des probl mes manque d oxy g nation infections malformations et qui sont presque aussi nombreux Nous ne sommes pas des pr maturologues souli gne d un sourire le Dr Tolsa En dehors de l quipe d obst trique la nais sance d un enfant risque requiert la pr sence de trois collaborateurs de la N ona tologie deux m decins dont un est en formation et un membre de l quipe des SOINS infirmiers CEMCAV CEMCAV CEMCAV Sos sooseeseeeeeseecsessesseceeesecereseesceseeeeeeceseeseosseseeseeeseceeesessecesesecsceessececeseescece Le taux des pr matur s est plut t stable La dur e de s jour des nouveau n s est de 17 jours en moyenne Mais les carts sont consid rables On va de 1 2 jours plus de 20 semaines Ce s jour en n ona tologie peut m me se prolonger par une hospitalisation qui peut allonger le s jour jusqu 40 semaines environ cinq mois Les nouveaux locaux de la N onatologie En septembre 2006 la N onatologie a emm nag dans des locaux tout neufs au niveau 4 de la Maternit du CHUV Des locau
33. diminuent quatre t l phonistes sont encore en place jusqu 18h trois jusqu 19h deux de 19h 21h et plus qu une seule de 21 h 6 h du matin La nuit la t l phoniste de service ne travaille pas dans le local du central mais pr s des urgences de mani re faciliter les contacts directs en cas de n cessit ceccocococoocococoooocsoccococoooooosocooocooococoococosococoococoocosoocosoocoooooooo cuy magazine 15 S lt 1 E Ch e 2 0 0 7 Premier bilan de la r organisation des laboratoires Le projet Labos 2008 vise am liorer l efficience autrement dit assurer l efficacit au meilleur co t possible de l ensemble des laboratoires du CHUV Cet objectif g n ral passe par la r organisation de leurs activit s de diagnostic autour de trois principes e La rationalisation des flux c est dire du parcours suivi par les chantillons analys s e une r ponse ad quate aux attentes des prescripteurs d analyses e une adaptation de l organisation l volution des technologies et de l environnement notamment la pression la baisse des tarifs L tude du projet Labos 2008 a t lanc e en 2004 Le rapport final de l tude a t approuv en mars 2006 Ses principales recommandations sont en cours de r alisation CHUV Magazine fait le point sur les premi res r alisations Le projet gazom trie Dans le cadre du projet gazom trie la superv
34. e des plateaux techni ques du CHUV Ce principe est de plus en A L e Dr Olivier Boulat chef du projet de laboratoire commun en vacances n a pas pu tre pris en photo cuy magazine 17 Le projet Labos 2008 a pris Ses marques AY CEMCAV gi in Brigitte Morel coordinatrice logistique du DML A ao t 2 0 O0 7 Le Service d audit interne est op rationnel depuis IL a pour mission d am liorer Le sys plus souvent appliqu en Europe pour les m mes motifs qui sont l origine de Labos 2008 rationalisation et efficien ce Les H pitaux universitaires de Gen ve ont d ailleurs d cid de construire un nou veau b timent des laboratoires dans cette perspective Le d veloppement par la formation et la recherche Labos 2008 ne se r duit toutefois pas un projet de rationalisation C est aussi un projet de d veloppement de la m decine de labo ratoire par la formation et la recherche Dans l imm diat un programme de for mation continue des collaborateurs du D partement notamment des techniciens d analyses biom dicales a t mis en place et programm sur deux ans Mais des efforts important sont pr vus dans la formation pr et post gradu e des m decins ainsi que des sp cialistes en m decine de laboratoire Le d part la retraite programm de plusieurs profes seurs et chefs de service ces prochaines ann es pose galemen
35. ec une t l phoniste chevronn e Elle travaille galement trois nuits en double avant de se voir confier une permanence nocturne La qualit de l accueil La question n 1 c est la qualit de l accueil C est plus important que la rapidit II faut que l interlocuteur se sente bienvenu A partir de l sauf exceptions tout ira bien m me si la personne a d patienter quelque temps avant qu on lui r ponde Le probl me est de savoir couter la demande pour la comprendre et aiguiller correctement l in terlocuteur sans y passer trop de temps Car d autres appels attendent L exercice n est pas toujours simple Quelqu un peut vous demander la p diatrie alors qu il a un 14 cuy magazine probl me au pied ou la salle de r veillon pour la salle de r veil La question n 2 c est la connaissance du CHUV Il faut savoir qui fait quoi dans les services les consultations la comptabilit la facturation etc afin de pouvoir r agir correctement des demandes extr me ment diverses Avec le temps on parvient avoir une bonne connaissance m me nominative de l institution mais ce n est pas facile II y a quand m me plusieurs mil liers de collaboratrices et de collaborateurs et un taux de rotation lev e dan certains cat gories professionnelles par exemple chez les m decins assistants I faut aussi localiser les patients qui n ont pas le t l phone quand un proche deman de de leurs nouvelles et qu
36. eeeecosseceosseceeceeeseceresesceceeeeeeceosseccseseescece soin partir du moment o le patient a re u un traitement anti douleur Exemple Si le patient a pris un anti douleur classique on attendra au moins 30 minutes avant de com mencer lui faire un soin la p riode maxi male de l effet antalgique se situant entre 1 et 2 heures apr s la prise du m dicament D une mani re g n rale un traitement anti douleur doit tre envisag pour tout enfant se pr sentant aux urgences avec une plaie Pour les sutures un protocole porte sur l anesth sie locale soit par la pose d une cr me Emla soit application du gel LET soit par Injection de Licodaine Pour les enfants de plus de 4 ans le MEOPA voir encadr pour lequel existe aussi un protocole d utili sation peut tre utilis en compl ment Nouveaut un protocole r gle aussi le dosage des m dicaments notamment en fonction de l ge et du poids de l enfant et selon qu il est o non administr avec d autres m dicaments L information des parents Tout ce dispositif extr mement complet dont ce qui pr c de ne donne qu une id e g n rale et simplifi e s ins re dans une politique globale de la prise en charge de la douleur Une petite brochure est distribu e aux parents Elle a pour but de leur expliquer les principes de la prise en charge de la douleur Elle s ouvre sur un titre explicite La douleur n est pa
37. elle a fait toute sa scolarit jus qu au gymnase Elle est venue Lausanne pour y entreprendre des tudes universital res qu elle n a pas achev es Elle a eu envie de rester ICI J ai des r flexes de Suissesse et de Turque dit elle j ai des mani res de penser des deux 22 cuy magazine cultures En Suisse par exemple quand on voit une personne charg e de paquets on se demande comment elle va s en sortir mais on h site intervenir En Turquie on se pr cipite tout de suite pour l aider Ici il me semble qu on a moins conscience d autrui ou qu force de ne pas vouloir d ranger l autre on finit par ne plus le voir En Turquie on a aussi un plus grand res pect des anciens Il n y a pas d EMS en Turquie les parents sont accueillis chez le fils o la fille quand a devient n cessaire Ce respect des anciens fait aussi que l on voussoie tous ceux qui ont simplement quelques ann es de plus m me l int rieur de la famille Ca fait parfois un peu bizarre parce que a met une distance entre des gens qui sont de la m me g n ration Mais l inverse tout le monde sait tout sur tous Quand le torchon br le entre deux poux toute la famille est au courant CEMCAV Pourquoi et comment Mme B k lmez est elle devenue interpr te b n vole au CHUV Elle ne sait plus tr s bien comment les cho ses se sont pass es Une chose est s re Officiellement ils sont trois tre inscrits comme
38. elle que son int grit et sa bonne foi ne puissent pas tre mises en doute e allie une grande rigueur de m thode et une capacit d coute lui permettant d ap pr hender les r alit s op rationnelles e respecte un strict secret professionnel sauf l encontre du Directeur g n ral du CHUV du Comit d audit du Contr le cantonal des finances et des autorit s judiciaires e rend compte par crit aux Instances qui l ont mandat des faits mis en vidence Mais ceux ci sont toujours port s la connaissance pr alable des responsables des secteurs audit s dont les observa tions et l adh sion sont sollicit es En cas de d couverte d irr gularit s ou de fautes graves l auditeur informe imm diatement sa hi rarchie et examine avec elle la meilleure conduite tenir dans la recher che de preuves avec le tact et la discr tion n cessaires Le fonctionnement du Service d audit inter ne est lui m me soumis au moins tous les deux ans un audit externe qui sera confi au Contr le cantonal des finances Le d roulement d un audit Chaque mission d audit se d compose en quatre phases 1 La prise de connaissance du domaine 2 L investigation sur le terrain 3 La synth se de la mission 4 Le suivi de la mission La prise d information partir d une pre mi re prise de contact avec le secteur concern le service d audit interne d ter mine sur la base de documents et d inter views
39. eloppement Il est pilot en tant que chef de projet par le Dr Olivier Boulat cadre au Laboratoire de chimie clinique L laboration sur 2006 2008 du projet de r alisation d une r ception commune au niveau 18 du B ti ment hospitalier aujourd hui effective et du projet de r alisation d un Laboratoire commun La mise en place progressive des autres platefor mes identifi es Plateforme histo technologie Plateforme biologie mol culaire Plateforme chromatographie spectrom trie de masse Plateforme de cytofluorim trie Plateforme prot ines sp cifiques Plateforme s rologie infectieuse Plateforme compteurs de radioactivit L adaptation progressive du syst me d information des laboratoires diagnostiques notamment avec l appui de l Office informatique et du futur coordi nateur des syst mes d information Ce dernier a t d sign et commencera ses fonctions dans le courant de l automne L adaptation de la formation et de la recherche avec la nomination d un coordinateur formation La mise en uvre d une politique de ressources humaines du DML avec le soutien de la respon sable RH du d partement Marie H l ne Ros engag e le 1 mars 2006 DICTIONNAN Bernard Gm nder directeur administratif du D partement de m decine de laboratoire cologie clinique de Cery Cette technologie de pointe n cessite en effet des investisse ments dans des machines
40. et les assureurs Toutefois les assureurs mala die ne s engagent plus sur un montant global mais en fonction des cas trait s par l tablissement Le canton de Vaud est ainsi devenu le seul garant du syst me La part de financement a priori de l hospi talisation est de 46 8 pour les assureurs maladie et de 53 2 pour l Etat en ce qui concerne les hos pitalisations en psychiatrie et en r adaptation En revanche les n gociations sur le tarif 2007 de l hos pitalisation somatique aigue des h pitaux universi taires ayant chou les tarifs dans ce domaine sont provisoires L id e de la r vision de la LAMal est de se rapprocher progressivement du syst me de financement la prestation au niveau national par un syst me de r mun ration unique bas sur des pathologies et une int gration du co t des investissements b timents et quipements dans les tarifs Mais il reste encore beaucoup de travail faire tant pour laborer le m canisme de r mun ration lui m me que pour valuer les investissements n cessaires la prise en charge des patients socsosooooooooooocosoooooooooocoooooooosocoooooocoosocoooooooooooooocooooooooooooooo associe les repr sentants des cantons des assureurs des h pitaux H et des m de cins FMH la Conf d ration ayant un statut d observateur A terme le projet SwissDRG d bouchera sur un tarif standa
41. eur la prise en charge des grands br l s par le CHUV et ses partenaires Elle donne la parole aux soignants et aux personnes br l es Les uns et les autres parlent de leur quotidien et partagent les dif ficult s qu ils rencontrent leurs motivations leurs doutes leurs souffrances leurs espoirs Des photos mettent en sc ne des moments partag s entre patients et soignants C est ainsi que le visiteur d couvrira des techniques hautement sp cialis es en m me temps que des hommes et des femmes qui font preuve d une grande humanit Du 25 septembre au 14 octobre le Spectacle Les heures du diable Au Th tre de Vidy Lausanne Ce spectacle raconte le parcours de deux grands br l s travers le regard d un enfant et celui d une grand maman Il est la fois r alit et fiction II montre la force le cou rage et la d termination de ces patients et des soignants qui les accompagnent Mais c est avant tout un spectacle plein d amour d humour et d motion Texte de Marie Jos Auderset et mise en sc ne de G rard Demierre avec la partici pation de grands br l s Coproduction Th tre de Vidy et Flavie R servation au Th tre de Vidy Le Livre Br lures profondes R cit de vie de deux grands br l s Susana a t br l e lors d un accident de voiture S bastien a t br l alors qu il r pa rait au chalumeur le r servoir d un camion En un clair la vie de l une et de l autre a bascul Il
42. il faut leur passer le service ad quat cela se fait aujourd hui sur l cran avec le logiciel AXYA La question n 3 c est la rapidit Le central d accueil re oit 3 000 3 200 appels par jour B Janine Chatagny Le Central d accueil t l phonique du CHUV K re oit 3 000 3 200 appels par jour Environ 10 d entre eux s vanouissent avant qu il ait t possible d y r pondre On sait que la majorit des gens raccrochent apr s une bonne dizaine de secondes Parfois la langue peut poser un probl me m me si les op ratrices peuvent passer l allemand ou l anglais pour une conver sation courante voire en Italien Quand l interlocuteur ne parle manifestement aucune de ces langues ce qui est heureur sement rare la situation devient plus d li cate Car il n est pas toujours possible d at teindre rapidement un interpr te interne par le biais du service Accueil et admissions Par le pass nous avions quelques num ros si l on ose dire pas vraiment m chants mais difficiles g rer Je me souviens d un homme qui t l phonait tr s souvent en soi r e il voulait se faire castrer Il y avait aussi une femme qui voulait absolument d non cer la ma tresse de son fr re et quelques d traqu s qui cherchaient raconter leur vie ou leurs fantasmes sexuels Avec l arri CEMCAV v e du t l phone rose et l ouverture des urgences psychiatriques ce type de coups de fil est deve
43. iples ne repr sentent qu environ 25 des naissances pr ma tur es Et toutes ne sont pas mettre au compte de la procr ation m dicalement assist e Comme on a parfois tendance l oublier il y a aussi des naissan ces multiples sans traitement contre la st rilit eccoococosoccocoosoooocooooooooocosooooosocoosoooooooooosoosooooosoooosooooooooooo Un taux plut t stable Y a t il pourtant une augmentation des pr matur s ces derni res ann es La r ponse est non sur la base des statistiques d admis sion la Division de n onatologie du CHUV cuy magazine 5 CEMCAV Elle accueille entre 450 et 500 nouveau n s par ann e depuis dix ans auxquels il convient d ajouter la centaine de ceux qui sont transf r s dans d autres h pitaux faute de places disponibles Mais tous ces enfants ne sont pas des pr matur s Il y a aussi beaucoup d enfants n s terme avec des complications Les pr matur s ne repr sentent que 50 60 de l ensem ble des nouveau n s accueillis en n ona talogie Par rapport toutes les naissances enregis tr es la Maternit du CHUV le taux de pr matur s est rest relativement constant ces derni res ann es oscille entre 13 et 15 12 9 en 2003 15 1 en 2004 14 4 en 2005 ce qui est attendu pour un Centre p rinatal de r f rence regroupant les grossesses risque de la Suisse roman de hormis le canton de Gen ve Nous ne somme pas
44. irakiens Non seulement Ahmed Tadlaoui a tudi l arabe jusqu au baccalaur at mais il parle presque aussi bien le libanais et le syrien que le marocain depuis son passage la Cit universitaire de Lyon La derni re fois qu il a offici en tant qu in terpr te c tait pour un jeune koweitien de 21 ans atteint de leuc mie Ces rencontres sont des moments forts dont je conserve le souvenir m me si je n en retiens pas tou Jours la date Je ne suis pas m decin mais j essaie de traduire au mieux et j ai l impres sion que mon intervention fait du bien au patient en tout cas son moral Ngoc Anh NGUYEN N e au Sud Vietnam Suissesse depuis 2002 Mme Nguyen est arriv e Lausanne en 1990 o elle a d abord travaill la Clinique Cecil tout en am liorant son fran ais Elle a t engag e au CHUV en novembre 1993 D abord infirmi re au Service ORL elle est en traumatologie depuis 2002 Elle est arri v e en suisse en 1980 Lucerne o elle a suivi la formation d infirmi re Sa famille ses parents et ses 7 fr res et s urs ont fui la r gion de Can Tho au Vietnam en 1979 IIS se trouvaient dans un camp de r fugi s en Malaisie quand la Suisse a accept de les accueillir Aujourd hui l une de ses s urs vit Fribourg tous les autres membres de la famille sont en Suisse al manique Au d but de son s jour Ngoc Anh Nguyen avait 17 18 ans c tait dur Il fallait appren dre l allemand s habitue
45. irmier res ponsable d unit l Unit soins aigus long s jour sur le site du CHUV Le tout est super vis par un comit de pilotage pr sid par le professeur Sergio Fanconi chef du D parte ment m dico chirurgical de p diatrie L valuation de la douleur L valuation de la douleur cherche quantifier la douleur aider au diagnostic et ajuster le traitement antalgique Elle aide aussi cr er une relation de confiance avec l enfant Il se rend compte qu on le croit quand il dit qu il a mal Elle permet enfin d avoir un langage com mun entre professionnels de la sant l int rieur d une quipe et d une quipe l autre Le protocole standard d valuation de la douleur chez l enfant r pond aux questions de base chez quel enfant valuer la dou leur quel moment Mais le principal pro bl me est de savoir comment l valuer partir d un certain ge l enfant est en principe capable d valuer lui m me ses douleurs Cette auto valuation est toujours privil gier lorsque cela est possible On utilise cette fin deux outils L chelle EVA tr s tr s mal partir de 5 ans on utilise une chelle visuelle analo gique EVA Voir graphique On pr sente l chelle verti calement l enfant on lui cuy magazine 7 en explique le sens aux deux extr mit s en bas pas de douleur en haut la douleur la plus forte imaginable Apr s s tre assur qu il a bien
46. ision des quipements de tests dia gnostiques au lit du malade dans l ensem ble des secteurs concern s urgences soins intensifs p diatrie n onatologie obst tri que pneumologie etc a t confi e au D partement de m decine de laboratoire DML partir du 1 septembre 2006 Cet te supervision comporte le contr le de la qualit analytique des appareils leur entre tien leur approvisionnement et la gestion des stocks ainsi que le d pannage 7 jours sur pendant la journ e C est d sormais un pool de laborantins des laboratoires cen traux qui assure ce service Les soignants sont lib r s de cette t che en particulier des pr occupations li es au contr le de la qualit analytique et des pannes lls peuvent mieux se consacrer leurs t ches essen tielles au lit du patient Cette op ration a t men e de pair avec le remplacement progressif des quipements partir de 2006 Leur surveillance a t automatis e et informatis e dans le cadre d un sch ma de contr le de qualit Oua lab conforme aux normes en vigueur Gr ce ce dispositif le fonctionnement des appareils est aujourd hui surveill dis tance depuis les laboratoires Des plateformes partag es L id e de plateformes partag es vient d un constat les diff rents laboratoires de l insti tution utilisent dans leurs domaines respec tifs des technologies identiques ou similaires install es dans des locaux diss min
47. n d une directive institutionnelle et d un mode d emploi de l valuation et du traitement de la douleur L objectif est videmment d am liorer la satisfaction des patients en mati re de prise en charge de leurs douleurs Depuis cinq ans le D partement m dico chirurgical de p diatrie a mis au point un syst me de prise en charge de la douleur des enfants qui a fait ses preuves CHUV Magazine en pr sente ici les grandes lignes k A 3 i i x i Le groupe douleur p diatrique avec au premier rang de gauche droite Diii r Iris Meyer Patricia Fahrni Nater Chantal Cl ment et Rachel Aboulkheir Au second rang de gauche droite Annie Gros Desormeaux Corinne Stadelmann Dr Martine Nydegger Francine Pernet Beehary et Joachim Rapin Manquent sur la photo Alain Bugnon Carine Eigenmann Syvie Huilizen et Jo lle Peppmeier Le dispositif s appuie sur trois piliers un ensem ble de protocoles sur l valuation de la douleur un autre ensemble de protocoles sur son traite ment et une s rie de recommandations concer nant l information des parents Ce dispositif a t mis sur pied par un groupe de travail Prise en charge de la douleur qui regroupe des infir mi res de tous les services de p diatrie I est dirig par le Dr Martine Nydegger anesth siste assist e de deux co responsables Annie Gros Desormeaux infirmi re sur le site de l H pital de l Enfance et Joachim Rapin inf
48. nna tre le co t des tudes de m decine Ce qui n est possible qu la condition de pouvoir distinguer au sein des h pitaux et en particulier au sein des h pi taux universitaires le co t des soins du co t de la formation et de la recherche La comptabilit analytique est enfin un ins trument indispensable au pilotage de l h pital la mise en uvre d une gestion conomique interne dans une optique de ma trise des co ts Comment fait on La comptabilit analytique dans une insti tution aussi complexe qu un h pital univer sitaire n est pas une op ration simple La premi re tape consiste d terminer les co ts directs des diff rentes activit s du CHUV Ces activit s comprennent par exemple l administration le nettoyage les laboratoires les salles d op ration les soins cuy magazine 9 infirmiers ou le service m dical Dans cette tape il faut galement isoler les co ts de la formation et de la recherche Si l exercice progresse d ann e en ann e il n en reste pas moins extr mement difficile Car l h pital universitaire n est pas simplement un h pital dont une partie du personnel utilise une partie de son temps pour dispenser des cours aux tudiants ou faire de la recherche Les activit s de soins de formation de recherche et de d veloppement sont troi tement Imbriqu es Une partie des co ts de la formation r side dans un surco t sur le co t des soins on prend plus de
49. nombreux sp cialistes du CHUV m decins infirmi res r ducateurs confront s tous les jours des situations extr mes D autres sp cialistes d ici et d ailleurs dont le g n ticien Albert Jaccard aborderont la question de l identit de l homme ao t 2 O0 O0 7 l occasion de la Journ e nationale des h pitaux aux victimes de br lures et leur prise en charge Une patiente non br l e mais pas moins bless e dans son corps d crira son enfer mais aussi sa r surrection travers une reconstruction d une nouvelle identit tant physique que psychique Cette journ e est ouverte tous les profession nels de la sant et tous ceux qui sont int ress s par l tre humain que nous sommes 8 septembre les Portes ouvertes Le parcours du grand br l Hall des auditoires du CHUV de 10h 15h Cette journ e Portes ouvertes offrira au public une visite virtuelle du circuit que parcourt un grand br l hospitalis au CHUV Elle pr sen tera toute la cha ne de prise en charge des grands br l s de l intervention des pompiers aux soins hautement sp cialis s et jusqu la r adaptation de la personne br l e Stands de tous les services concern s d mons trations films et vid os permettront au public d entrer en contact avec des professionnels qui font preuve de comp tences exceptionnelles et d une grande empathie pour les patients Cette matin e sera prolong e par la Projection
50. nsiste regrouper les patients par groupes de diagnostic c sarienne pontage coronarien fracture du f mur par exemple pour conna tre le co t moyen d une pathologie et les carts la moyenne Cela permet de savoir qu en 2006 Desecoosseccosesscesessseecessseceuce sesorosessesecessescesseseeseessesessseeeoesecesseeseeeeeseeeseseeceeseecesesecesesessessssseceseececscesecs Guy Moser responsable de la comptabilit analytique e une appendicectomie sans complication a co t en moyenne 6 064 francs en variant de 2 296 13 837 francs pour les cas extr mes avec une dur e moyenne de s jour de 3 9 jours e une Interventions sur les valves cardia ques sans cath t risme a co t en moyenne 46 237 francs en variant de 22 298 132 209 francs pour les cas extr mes avec une dur e moyenne de s jour de 14 2 jours e une leuc mie aigue avec complication majeure a co t en moyenne 81 355 francs en variant de 3 413 265 727 francs pour les cas extr mes avec une dur e moyenne de s jour de 30 9 jours Au total un patient somatique aigu hospita lis a co t quelque 15 726 francs en moyenne la variation aux extr mes allant de 419 1 648 706 francs Encore une fois le co t minimal et le co t maximal sont sur tout anecdotiques dans la mesure o ils ne donnent pas une bonne id e de la distribu tion des co ts pour la m me pathologie Mais ils montrent bien l effet que peut avoir la comple
51. nt appliqu es pour l valuation de la douleur L valuation syst matique et r guli re de la douleur est une condition sine qua non pour la reconna tre et la traiter Mais les chelles ne sont que des outils Elles s int grent dans une approche personnalis e de l en fant qui est toujours le mieux plac quand il peut s exprimer pour dire o il a mal com ment et combien il a mal l appr ciation des parents est galement utile Toutes ces informations sont not es et trans mises Elles servent choisir le traitement initial de la douleur puis l adapter au fur et mesure de l volution constat e Le traitement de la douleur Une s rie de protocoles r glent galement la prise en charge de la douleur en fonction de son niveau et des situations cliniques Dans le cas de douleur aig e le protocole pr voit trois paliers d intervention selon que la douleur reste malgr tout faible mod r e palier 1 qu elle est plus importante palier 2 ou majeure palier 3 Les diff rents traite ments m dicamenteux recommand s sont list s pour chaque palier Ils vont du parac tamol au palier 1 aux opiac s au palier 3 avec les doses prescrites leur d lai et la dur e de leurs effets ainsi que les pr cautions pren dre Ce protocole est compl t par un tableau pr cisant le meilleur moment pour r aliser un y 1 Pain Observation Scale for Young Children Sos roseeseeesessecsesresseceeesecereseeseesee
52. nu plus rare Du sourire dans la voix La charte du Central d accueil fixe comme objectif de r pondre tout appel apr s cinq sonneries Le central y parvient souvent mais de loin pas toujours Il suffit qu une des op ratrices soit absente pour perturber la machine Quand l attente s est faite un peu longue ou que l interlocuteur a d t l phoner plusieurs fois avant de passer expli que Janine Chatagny il arrive qu on se fasse traiter de tous les noms parfois m me par des collaborateurs internes Ce sont en g n ral des gens stress s qui s en prennent la premi re personne venue d autant plus facilement qu on ne la conna t pas et qu on ne l a pas en face de soi Les qualit s principales dont une op ratrice doit faire preuve d coulent de ce tableau Elle doit tre naturellement souriante le sourire s entend au t l phone patiente et avoir l esprit d quipe et d entraide Janine Chatagny souligne d ailleurs l excel lente ambiance qui r gne au sein de l qui pe en ajoutant malicieusement Et pourtant il n y a que des femmes Effectivement le personnel actuel du central est exclusi vement f minin Dans le pass deux hom mes en ont fait partie l un pendant une dizaine d ann es l autre pendant 35 ans La stabilit du personnel du central est du reste impressionnante Les collaboratrices qui y passent 25 ans et plus ne sont pas des exceptions Une t l op ratrice doit tre nat
53. omaine de la sant Profitez du Forum m dico social POUT VOUS Dr Senter rene 23 Op ration Chamade avec des transplant s Coup de c ur pourle crand Nordi Mere 24 CHUV Magazine Editeur responsable Bernard Decrauzat directeur g n ral R daction Fabien Dunand Photos CEMCAV Graphisme Antidote Design Impression Imprimerie PAPERFORMS SA Tirage 10 000 exemplaires Vous souhaitez que CHUV Magazine aborde un th me important ou fasse cho une information int ressante Envoyez vos suggestions l adresse e mail Fabien Dunand chuv ch 2 cuy magazine e Un symposium scientifique le vendredi 7 septembre e Une journ e Portes pouvertes le samedi 8 septembre e Une exposition du 8 septembre au 4 octobre kii s RATS En collaboration avec Flavie l Association romande pour les victimes de br lures le Centre des grands br l s du CHUV a mis sur pied toute une s rie d v nements autour d une op ration Portes ouvertes organis e l occasion de la Journ e natio nale des h pitaux Symposium scientifique exposition et por tes ouvertes consacr s aux victimes de br lures et leur prise en charge au CHUV seront prolong s par un livre et une pi ce de th tre Le but d ensemble est de sen sibiliser le grand public aux probl mes des grands br l s de relater leur v cu leurs souffrances et leurs motions de mettre en vidence le travail r alis par les diff rents professionnels
54. ons de dit il apr s analyse de la situation Mais c est l entit de mettre en uvre les corrections n cessaires pour rectifier les ventuelles erreurs constat es ou les recommandations d am lioration des pro cessus et des proc dures Le service peut aussi indiquer la Direction g n rale et au Comit d audit les pistes et les moyens qui lui paraissent les mieux m me d atteindre tel ou tel l objectif Mais c est ces instances de d cider ce qu elles veulent faire et par quels relais elles enten dent agir Dans le m me esprit les rapports d audit ne sont pas publics C est le mandant qui en est le d positaire et qui d cide cas ch ant de sa publication Les dossiers d audit ne sont pas davantage accessibles l exception des parties utilis es par d autres organes d audit qui sont eux m mes astreints au devoir de r serve et au secret professionnel Pas de jugement sur les personnes Le chef du nouveau service Claude Meyer insiste beaucoup sur l thique respecter dans le travail de son quipe Nous ne portons aucun jugement sur les personnes explique t il mais seulement sur le fonc tionnement du syst me Notre r le ne consiste pas r pondre des questions du type X est il comp tent Au demeu rant quelqu un peut tre comp tent et le syst me ne pas fonctionner Notre examen 1 C est la suite de l un de ces audits que l Etat de Vaud a d pos plainte et s e
55. qui s en occupent sur le plan humain et sur le plan technique Le noyau du projet a r uni Marie Jos Auderset auteur et journa liste G rard Demierre metteur en sc ne acteur et p dagogue Maryline Sonnay infirmi re clinicienne sp cialis e dans la prise en charge psy chosociale des grands br l s etle Dr Wassim Raffoul m decin associ au Service de chirurgie plastique et reconstructive qui a t l me du projet au CHUV Le Dr Wassim Raffoul a t l me de tout le projet au CHUV 7 septembre le Symposium Panser ses plaies repenser son identit Auditoire C sar Roux de 8h 13h et de 14h 17h45 La br lure est un des traumatismes les plus violents que peut affronter la physiologie d un tre vivant C est aussi un s isme psy chique qui emm ne le bless aux confins de ce qui est tol rable Ceux qui survivent ont vu par leurs propres yeux et senti tra vers leur peau si fragile ce que la mytholo gie nous a d crit comme l enfer Ils seront marqu s au plus profond de leur me alors que leur peau portera vie les stigmates de cette terrible rencontre Comment peuvent ils survivre Comment peuvent ils se reconstruire Sont ils les seuls devoir se reconstruire physiquement et psychiquement ou bien est ce le sort de tous ceux qui traversent malgr eux le grand portail d un h pital Le Symposium cherchera r pondre ces questions fondamentales avec l apport de
56. r la culture et la nourriture l poque elle ne supportait pas le fromage Maintenant elle en mange m me si elle pr f re la raclette la fondue Elle ne boit pas d alcool mais les hommes de sa famille et son mari appr cient le vin rouge Aujourd hui tous mangent europ en et vietnamien Devenue Suissesse en 2002 elle a pu retourner au Vietnam voir sa belle famille C est quand m me mon pays d origine ma langue ma culture Malgr 27 ans pas s s en Suisse o mes deux enfants sont n s o je n ai pas de probl mes o j ai des amis des coll gues sympathiques on sent qu on n est pas d ici On ne se sent nulle part chez soi C est un peu triste En tant qu interpr te b n vole du CHUV Mme Nguyen tait surtout sollicit e quand elle tait en ORL A l poque les r fugi s vietnamiens n taient pas encore bien int gr s Aujourd hui la plupart d entre eux parlent la langue du lieu et les familles peu vent s occuper des personnes g es qui ont encore des difficult s de compr hension Depuis qu elle est en traumatologie Ngoc Anh Nguyen n a t appel e que deux o trois fois lors de consultations m dicales Mayura NAVATHEEPAN N e au Sri Lanka Suissesse depuis 2001 Assistante la pharmacie du CHUV depuis juin 2003 o elle est responsable du desk et plut t polyvalente Mayura Navatheepan est arriv e en Suisse en 1988 A l ge de huit ans N e dans la r gion de Jaffna au
57. rd par patho logie et jouera pour les hospitalisations le r le que joue d j TARMED pour la m de cine ambulatoire La qualit des donn es enregistr es pro gresse des syst mes communs de groupes de patients par pathologie s installent les m thodes de comptabilit analytiques s har monisent La mise en place du nouveau mod le de comptabilit analytique labor par H baptis REKOLE sera effective d s l exercice 2008 au CHUV La capacit de comparer les co ts des tablissements hos pitaliers entre eux s am liore donc et l on peut d j tenter de le faire condition d y aller avec prudence et de comparer ce qui est comparable c est dire des co ts par pathologie pond r s par le niveau de gravit et non par exemple le co t moyen d une Journ e d hospitalisation tous patients et toutes pathologies confondus Les quelques exemples donn s ci dessus montrent en effet la disparit des co ts selon les patho logies et les patients trait s cuy magazine 11 CEMCAV Catherine Lazor Blanchet m decin res ponsable de la m decine du personnel e La vaccination antigrippale chez les per sonnes habituellement en bonne sant et qui travaillent diminue de 40 le nom bre de consultations chez le m decin durant la saison hivernale e Chaque hiver 1 000 5 000 personnes sont hospitalis es en Suisse cause de la grippe Et elle est responsable de 400 1 000 d c s par an dans not
58. re pays La grippe n est pas une affection banale Car la grippe n est pas un simple refroidis sement m me si les refroidissements sont galement fr quents durant la p riode hivernale Les seniors et les personnes atteintes de maladies chroniques sont vi demment les plus fragiles et les plus expo s s aux complications d une affection grip pale pneumonie bact rienne aggravation des probl mes de sant sous jacents et au risque de d c s Mais tout le monde peut tre atteint m me les personnes jeunes et habituellement en bonne sant Le risque de transmission de la grippe est plus lev dans les milieux de soins et les EMS car le personnel est r guli rement en 12 cuy magazine 2 0 0 7 Quand nous partons sous les tropiques une visite la m decine des voyages pour quelque vaccination ou rappel est g n ralement bienvenue Cela vite bien des d sagr ments pendant le voyage ou au retour Le vaccin contre la grippe joue le m me r le protecteur quand nous nous appr tons traverser l automne et l hiver contact avec des personnes risque per sonnes g es personnes avec maladies chroniques Le vaccin contre la grippe est donc particuli rement recommand pour le personnel m dical et soignant La vaccination du personnel hospitalier vise r duire la transmission nosocomiale du virus de la grippe diminuer le risque de complications et de d c s chez les person nes risque La
59. s d s que l enfant enl ve le masque Dans la majorit des cas les enfants le supportent tr s bien les effets secon daires sont rares vomissements c phal es qui dispa raissent imm diatement en arr tant l inhalation Dans la grande majorit des cas le MEOPA est aussi efficace Les r sultats de l valuation men e de 2003 2006 montrent que l utilisation du MEOPA a contribu r duire la douleur des soins prodigu s aux enfants et rassurer leur famille 90 des enfants ont valu leur douleur comme faible Pour 10 13 selon l chelle utilis e la douleur s et r v l e mod r e forte Le pourcentage de satisfaction des parents et de l quipe se situe entre 87 et 94 Les constats d chec sont principalement dus un soin trop invasif ou trop long Car ce m lange a des propri t s antalgiques peu puis santes Le refus des parents ou de l enfant reste vi demment une contre indication indiscutable 1 MEOPA pour M lange quimol culaire d oxyg ne et de protoxyde d azote Equimol culaire signifie que le gaz est compos Dr Martine Nydegger Annie Gros Desormaux et Joachim Rapin Utilisation du MEOPA au DMPC trois ans d exp rience Kid i PED le Journal du D partement m dico chirurgical de p diatrie septembre 2006 D autres chelles le score de douleur n onatal bernois nouveau n s ou l chelle de San Sal vadour enfants handicap s sont galeme
60. s de travail sont extr mement dures psychologiquement et physiquement Toutes les motions sont exacer b es Et il faut parfois travailler par 30 avec une blouse tanche cssssoceoesecesesecceesesecceeesesccesescs _ Rencontre en N onatologie avec le Dr Jean Fran ois Tolsa ao t 2 0 7 La Suisse est elle vraiment championne des pr matur s La Suisse affiche l un des taux de pr matur s les plus lev s d Europe Elle arrive en deuxi me position derri re l Autriche En 2004 sur 72 125 naissances enregistr es dans les h pitaux de notre pays 9 des enfants sont n s avant terme C est l information publi e par l Office f d ral de statistique d but juillet 2007 Le Dr Jean Fran ois Tolsa m decin adjoint la Division de n onatologie du CHUV distribuerait moins vite les m dailles La situation est plus nuanc e que ne l indiquent les statistiques aujourd hui disponibles Le Dr Jean Fran ois Tolsa gauche en compagnie de la Dresse Anita Truttmann CEMCAV apr s la prise en charge des quintupl s en juin dernier Premi re remarque du Dr Jean Fran ois Tolsa Jusqu au 31 d cembre 2006 l ge de gestation des nouveau n s n tait pas enregistr de mani re syst matique dans notre pays Or la dur e de la grossesse est un l ment qui per met de pr ciser si l enfant est pr matur o non La dur e normale est de 40 semaines Le nouveau n est consid r comme n terme entre 3
61. s une fatalit Soulager la douleur de votre enfant c est possible Cette brochure est distribu e tous les parents dont un enfant est hospita lis Elle est disposition sur les desks et les pr sentoirs des policliniques afin que les parents puissent y avoir acc s facilement 2 0 0 7 Les chiffres existent les moyens de les faire parler aussi _ Combien co te une journ e d hospitalisation au CHUV La r ponse existe En 2006 au CHUV une journ e d hospitalisation somatique aigue a co t en moyenne 1 784 francs Ma s attention C est une moyenne int ressante et utile en tant que telle mais qui ne peut pas tre compar e sans autre mesure de pr caution avec celle des H pitaux universitaires de Gen ve par exemple ou celle de l H pital de Morges On le comprend imm diatement en constatant que pour un cas donn le co t moyen d une journ e d hospitalisation a vari de 314 33 412 francs Ces deux valeurs extr mes sont surtout anecdotiques Ma s elles montrent bien que tout va d pendre de la maladie trait e et de son degr de gravit CHUV Magazine fait le point sur l tat des connaissances actuelles dans ce domaine et sur les m thodes utilis es pour les d velopper CEMCAV ne i 11 F l m di 3 aT re 7 En LETITI La i Ag Le 1 ui M NE IE E CF mp Les quipes soignantes informent en outre les parents de mani re plus sp cifique
62. st port partie civile en juin 2007 l encontre d un employ administratif du CHUV suspect de malversations financi res Ces malversations ont en effet t d couvertes dans le cadre d un mandat confi par le Comit d audit et la Direction g n rale du CHUV Le montant des malversations restait pr ciser au moment du d p t de la plainte mais il pourrait atteindre plusieurs centaines de milliers de francs La Direction g n rale du CHUV a galement ouvert une investigation interne en collaboration avec les autorit s charg es de l instruction pour d finir les responsabilit s Aussi regrettable qu elle soit cette nouvelle affaire montre le bien fond et l efficacit des mesures de contr le instaur es la suite de l affaire de l ancien chef du Service de neurologie le 1 mars t me de contr le du CHUV portera par exemple sur l existence o non de cahier des charges sur leur application effective ou non sur leur ad quation avec les objectifs fix s etc Une d ontologie rigoureuse La Charte du service pr cise d ailleurs les r gles de d ontologie que le service d audit interne doit appliquer On peut les r sumer de la mani re suivante e Le service veille conduire ses enqu tes sans pr jug s Dans ses conclusions il doit manifester un haut niveau d objecti vit d impartialit et d honn tet e ne transige pas sur la qualit de ses tra vaux et doit se comporter de mani re t
63. stade la prise en charge du grand br l requiert la pr sence d une infir mi re une infirmi re et demie par jour Le co t global moyen de la journ e est de l ordre de 4 000 francs Le passage des soins intensifs aux soins continus inter vient quand les besoins de soins infirmiers ont au moins diminu de moiti Ce passage se fait en douceur Avant de changer de service le patient a l occasion de visiter l tage o il va tre accueilli et de faire connaissance avec les infirmi res qui le prendront en charge par la suite Tout est fait pour viter une coupure Les bienfaits du r seau Pour la suite de la r habilitation le centre des grands brul s du CHUV recourt deux types de r seau La clinique SUVA Sion sp cialis e dans la r ha bilitation physique et professionnelle Le Dr Wassim Raffoul se rend sur place une fois par mois voire davantage pour suivre les patients du CHUV qui y sont transf r s d s que cela est possible Etun r seau romand de physioth rapeutes qui connais sent la sp cificit du traitement des grands br l s Les brul s peuvent galement b n ficier de cures thermales Lavey les Bains concours secsesseccesseseecseseecceesecceceeseeceeesecees cnossocsoeeeceseeeesseseeseeeeeesecseseeeseseeeeecsesseccoesesceseeseecesesecccoceeuceces MAC Re Un grand br l reste 4 7i de 0 7 1 jour par D de surface br l e SN aux soins intensifs Soit presque un mois
64. surfaces telles que t l phones claviers d or dinateurs o poign es de portes Qui est concern par la vaccination La vaccination contre la grippe est recom mand e pour e Les personnes pr sentant un haut risque de complications en cas d infection par le virus de la grippe par exemple les personnes de plus de 65 ans les person nes souffrant d une maladie chronique cardiaque pulmonaire etc e Le personnel soignant et m dical ainsi que toute personne en contact direct avec des patients toute personne qui dispense des services communautaires essentiels Pourquoi doit on se vacciner chaque ann e Parce que les virus de la grippe changent continuellement Chaque ann e l OMS identifie les souches du virus de la grippe en circulation et les vaccins antigrippaux sont labor s en fonction de ces virus Quelle est l efficacit du vaccin Le vaccin prot ge de la grippe 70 90 des adultes en bonne sant j 1 Nichol et al New England Journal of Medicine 1995 3933 889 939 et Bridges et al JAMA 2000 284 1655 63 Par ailleurs le taux de mortalit des patients hospitalis s en service de g riatrie diminue de 17 10 lorsque le personnel de l tablissement b n ficie d un programme de vaccination contre la grippe Potter et al Journal of Infectious Diseases 7997 175 1 6 Les refroidissements sont caus s par un autre virus que celui de la grippe ad novirus rhino virus virus para grippa
65. t comme dans le tableau ci dessous II convient de traiter la douleur d s que le score final atteint la note de 2 sur 7 8 cuy magazine 2 0 0 7 cosssesseeecessessseeeseseeesseseseseseseecessscesecesessccssececces Le protoxyde d azote est un gaz anesth sique utilis d s 1850 par les dentistes pour ses propri t s antal giques et amn siantes Son utilisation s est ensuite tendue l obst trique dans les salles d op ration et en ambulatoire C est en France que l h pital Trous seau l a adapt la p diatrie d s les ann es 1990 Au D partement m dico chirurgical de p diatrie son utilisation sous forme de MEOPA a d but au prin temps 2003 La pratique s est d abord d velopp e la policlinique de l H pital de l Enfance pour diff rents soins douloureux comme les ponctions lombaires les points de suture les soins de br lures certaines piq res etc Cette pratique s est ensuite tendue au sein du DMCP les chirurgiens et les p diatres ayant t vite convaincus des avantages d utiliser le MEOPA De janvier 2003 juin 2006 chaque soin a t relev sur une fiche sp cifique comportant l ge du patient la nature du soin l valuation de la douleur selon l ge et la satisfaction des parents et de l quipe Toutes ces donn es ont t encod es en vue d une valuation statistique les MEOPA administr s l H pital Ortho p dique pour les inje
66. t me immu nitaire pour produire des anticorps mais il ne peut pas transmettre la maladie Les personnes qui pensent que le vaccin leur a transmis la grippe confondent leurs symp t mes avec ceux d autres affections comme le rhume ou des refroidissements dues d autres virus qui sont pr sents en d but de l hiver et qui coincident avec la campagne de vaccination contre la grippe CEMCAV z gt LU E Cheffe du Central d accueil t l phonique du CHUV ao t 2 O0 O0 7 Janine Chatagny raconte 30 ans d volution du service Chez elle Janine Chatagny utilise peu Le t l phone et rarement longtemps Mais le t l phone elle conna t Elle est entr e l H pital cantonal comme t l phoniste Le 3 mars 1975 Elle a quitt le CHUV Le 19 juillet 2007 en tant que cheffe du Central t l phonique d accueil Entre ces deux dates un monde Janine Chatagny a accept de porter un regard plut t amus sur son parcours et son activit Quand je suis venue au CHUV dit elle je n avais pas l intention de rester Je voulais simplement me changer les id es Maintenant c est fait je crois que je peux partir PR Janine Chatagny a t engag e avec une formation de t l phoniste aux PTT L volu tion des t l communications a fait dispa ra tre cette formation Les nouvelles colla boratrices sont aujourd hui form es en interne Au d but la nouvelle op ratrice travaille pendant un mois en double av
67. t le probl me de la rel ve et de la planification acad mique du DML ces prochaines ann es Les d fis relever dans un proche avenir ne manquent donc pas pour les 250 col laboratrices et collaborateurs qui travaillent au D partement de m decine de labora toire La rationalisation en cours permettra d assurer les d veloppements n cessaires au soutien des activit s d un h pital uni versitaire en particulier de la m decine de pointe dans les p les retenus comme prioritaires au CHUV 18 cuy magazine La d cision de cr er un Service d audit interne au CHUV a t prise par le Conseil d Etat en octobre 2006 Ce nouveau service rattach directement au Directeur g n ral est progressivement devenu op rationnel partir du 1 mars 2007 Il a pour mission de porter une appr ciation et de faire des recommandations dans trois domaines principaux e la ma trise des risques financiers e le fonctionnement du contr le interne e la gouvernance de l entreprise en examinant si l organisation est en ad quation avec les objectifs fix s Depuis le 1 mars dernier il a d abord fallu constituer l quipe du service voir encadr et d finir son cadre de fonctionnement La charte et les documents de travail de base ont t labor s et valid s Apr s avoir ta bli une premi re cartographie des risques un programme initial de travail a t pr sent et avalis par la direction g n
68. tre s r que le mes sage est bien pass qu il n a pas t mal interpr t par le patient ou un autre membre de la famille Le m decin pose videment des questions qui correspondent la mani re de vivre ici Je me permets parfois d en poser une autre qui correspond la culture du patient ou de donner un exemple pour illustrer les propos du m decin Entre le patient qui s panche et moi qui pose des questions il arrive que l entretien s allonge et que le m decin me demande juste d essayer d avoir la r ponse la question qu il a pos e Dans ces entretiens tout tourne autour de la douleur des gens pas seulement la dou leur physique mais aussi la d tresse J y suis tr s sensible Parfois j ai laiss mon num ro de portable pour permettre la personne de reprendre de contact Cette d tresse cet isolement c est comme quelque chose qui vous tombe dessus dans un monde o tout allait bien pour vous C est un quotidien auquel vous n aviez jamais pens et vous vous demandez en sortant de l en rega gnant votre travail dans les couloirs dans la rue en rentrant chez vous comment vais je g rer a Mais j ai envie de continuer Je n ai qu un regret Je n ai jamais t d brief l issue de ces entretiens Je trouve que ce serait bien que ce serait utile ao t 2 0 O0 7 Profitez du Forum m dico social pour vous pr senter Vous souhaitez pr senter une soci t m dicale une association du dom
69. urellement souriante Le sou rire s entend dans la voix Les principaux changements Aujourd hui les appels proviennent prati quement tous de l ext rieur la majorit des collaborateurs ayant une sortie t l phoni que directe l poque ce n tait pas le cas Une partie importante du personnel devait passer par le central pour t l phoner l ext rieur Au d but seuls les patients en chambre priv e avaient droit au t l phone Le central traitait les appels de tous les autres patients Les noms de chaque patient tait inscrit au feutre sur des petits cartons correspondant chaque chambre se souvient Janine Cha tagny et nous en contr lions le contenu tous les jours avec les infirmi res Nous fac turions manuellement C est l op ratrice de nuit qui relevait les appels effectu s et les taxes payer Ouand tous les patients ont pu disposer du t l phone sur leur table de lit il fallait encore tablir le d compte de chaque ligne qui tait port tous les jours la comptabilit Aujourd hui les t l phones disposition des patients sont pr paie ment et le central n a plus s en occuper Autrefois les alarmes techniques et les alar mes feu passaient par les op ratrices du central Ce n est plus le cas aujourd hui Elles ont t automatis es Le central conti nue en revanche de s occuper de la mobi lisation du personnel de renfort en cas de coup dur Un plan de rappel d urgence
70. ux etc l automne et L hiver En combien de temps le vaccin devient il efficace La couverture maximale est obtenue entre deux et quatre semaines apr s l injection et la protection dure 6 mois Quel est le meilleur moment pour se faire vacciner On recommande de se faire vacciner contre la grippe entre octobre et d cembre Au CHUV la vaccination commencera le 1 novembre 2007 Comme chaque ann e il sera possible de se faire vacciner e dans une salle proche de la caf t ria les mardis et jeudis durant tout le mois de novembre e A la M decine du personnel tous les matins sans rendez vous de 7h30 12h00 e Dans les services o des personnes ont accept d tre d l gu es la vaccination de leurs coll gues Le vaccin pr sente il des effets secondaires Des r actions de rougeur d mangeaisons ao t OZ 0 7 et douleur l endroit de l injection peuvent appara tre 12 24 heures apr s la vaccina tion mais elles disparaissent en 2 jours Une r action de fi vre g re dont la dur e ne d passe pas 2 jours est possible Les r actions allergiques sont tr s rares c est pourquoi on vous posera toujours des questions concernant vos allergies pour ne pas vacciner les personnes qui pr sentent une contre iIndication Le vaccin peut il me transmettre la grippe Non Le vaccin ne contient pas le virus de la grippe mais des fragments de surface du virus Le vaccin stimule le sys
71. voter vous n tes pas d ici et vous n tes plus de l bas Vous tes de nulle part Un exemple C t cuisine constate t elle Je suis devenue tr s suisse j aime la raclette et la fondue Ma maman a plus de peine D un autre c t j ai conserv des habitudes Au Sri Lanka on est tr s famille on respecte les personnes g es on ne dit pas tu tout de suite Je suis rest e assez r serv e c est une question de communication Quand on lui demande si un jour peut tre elle aimerait vivre ailleurs elle r pond En Angleterre Ici on vit bien mais c est un peu trop lent Je pr f rerais un peu plus d animation Comme interpr te b n vole du CHUV Mayura Navatheepan est sollicit e en moyenne une fois tous les quinze jours souvent en cardiologie croire que les Tamouls ont pas mal de probl mes cardia ques La rencontre dure g n ralement quinze vingt minutes parfois plus long temps quand il s agit de petits enfants qui n ont pas encore t scolaris s J essaie d tre la hauteur il y a des termes que je ne connais pas toujours dans ma langue maternelle Mais les patients sont visible ment contents de nous voir Gloria DAHAN LLANTINO N e Madrid Suissesse par mariage AN Gloria Dahan travaille au CHUV depuis juin 1979 Elle a commenc comme aide infirmi re l H pital Sandoz d moli pour faire l entr e du CHUV Elle a ensuite assur la pr factura tion en
72. x Dernier obstacle la gravit des cas trait s qui n est pas la m me d un h pital l autre Un tablissement universitaire va par natu re traiter des cas plus complexes qu un h pital r gional Pour comparer les donn es entre tablissements il faut donc disposer de groupes de patients par diagnostic suf fisamment fins et homog nes quel que soit l h pital Les APDRG pour All Patients Dia gnosis Related Groups disponibles pour l ensemble des h pitaux suisses et utilis s dans le canton de Vaud pour la facturation aux assureurs depuis 2002 permettent ces comparaisons mais de mani re encore impr cise Malgr les am liorations appor t es aux versions successives des APDRG on trouve fr quemment dans le m me groupe des cas sans complication et des cas avec complication majoritairement pris en charge dans les h pitaux universitaires Un groupe de sp cialistes r unis sous l gi de du projet SwissDRG travaille l labora tion d une nouvelle classification La d mar che en cours qui a d marr en mai 2004 Depuis 2007 l activit ambulatoire des Hospices CHUV n est plus comprise dans l enveloppe budg taire Cette activit est r mun r e uniquement sur facturation et pay e par les patients et les assureurs en fonction des r gles de l assurance maladie L activit d hospitalisation reste inclue dans l enve loppe budg taire Son financement est partag entre l Etat
73. x lumineux agr ables fonctionnels dans un espace en tout mieux adapt aux soins prodigu s aux petits patients et aux quipements n cessaires Ils permettent aussi d accueillir les m res alit es qui ne peuvent pas se d placer en raison de leur tat de sant Elles peuvent d sormais tre install es aux cot s de leur enfant Jusqu ici elles s en trouvaient s pa r es parfois pendant de nombreux jours Cette s paration a des cons quences sur les relations long terme entre la m re et l enfant rappelle le Dr Tolsa Aujourd hui nous sommes heureux de pouvoir favoriser ce lien le plus t t possible Les nouveaux locaux ont galement permis d augmenter le nombre de lits Mais si l outil de travail est performant il ne permet pas encore de r pondre l ensemble des besoins de la population C est pourquoi une extension des locaux dont le cr dit a t accept par le Grand Conseil est en cours Elle sera achev e en automne 2008 et permettra une ouverture de lits suppl mentaires en fonction des besoins CEMCAV ao t 2 O0 O0 7 L exp rience du D partement m dico chirurgical de p diatrie Comment valuer et traiter la douleur chez l enfant Un projet qualit en cours vise d finir une politique institutionnelle de La douleur Ce projet vise identifier Les d marches existantes au CHUV et coordonner les pratiques la d marche devant aboutir l adoptio
74. xit et la s v rit des cas trait s Comparer les h pitaux entre eux L un des objectifs de la comptabilit analyti que est de pouvoir comparer les h pitaux entre eux de pouvoir comparer le co t du traitement d une m me pathologie entre les cinq h pitaux universitaires de Suisse aussi bien qu entre les h pitaux universitaires et les h pitaux r gionaux I n existe cependant pas de donn es publiques bas es sur la comptabilit analytique ce qui emp che toute comparaison sens e En effet le p ri m tre d activit s est diff rent d un h pital l autre m me d un h pital universitaire l autre Le CHUV par exemple int gre la psychiatrie et la r adaptation dans sa sph re d activit s Ce qui n est pas n cessairement le cas ailleurs Or ces deux sp cialit s se caract risent par des dur es de s jour plus longues qui ont une incidence sur le co t moyen des hospitalisations D autres obs tacles doivent tre surmont s avant de par venir des comparaisons valides La premi re difficult r side dans la saisie des donn es enregistrement complet des prestations fournies bon codage des dia gnostics dont la d finition et la qualit ne sont pas encore les m mes partout CEMCAV 4 V ronique Koehn responsable financement et statistiques La deuxi me difficult tient au poids tr s diff rent de la formation et de la recherche dans les h pitaux universitaires et les autres h pitau

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