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Curage des canaux et fossés d`eau douce en marais littoraux

1. Forum des Marais Atlantiques gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES Les murs verticaux moellons hori zontaux sont plut t adapt s aux courants mod r s On trouve couramment des murs inclin s pr s des cluses et bar rages o les moellons sont pos s en couches biaises Ils sont plant s perpendiculairement dans le talus de berge Il s agit de murs en pente dont la r alisation est complexe C Source UNIMA Ces murs peuvent tre r alis avec des joints ou ajust s sans joints Le second type pr sente une meilleure perm abilit Cet avantage peut tre un inconv nient s il faut ma tri ser l hydromorphie de la berge Mur moellons horizontaux La pr caution principale pour la mise en uvre consiste bien consolider le pied afin de stabili ser l difice socle de cailloutis et de roches Le talus sera pr ala blement terrass pour la mise en forme Cette pr paration garantit un support ad quat pour l installa tion des moellons Il est galement important de bien assurer la tran sition mur substrat par l ajout de Murs inclin s mat riaux ou d un dispositif assu rant l adh rence sur le support Source UNIMA Avantages Inconv nients Protection adapt e aux berges abruptes a S Protection durable qui d pend toutefois de la nature de roche et de la qualit 3 de la mise en uvre Esth tique de qualit architecturale g n
2. em Les 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt Ge SOURCES DE FINANCEMENTW gt 7e LA R GLEMENTATION par des actions de restauration d ouvrages strat giques ouvrages hydrau ligues structurants qui contr lent la gestion des niveaux d eau des unit s A hydrauliques coh rentes dans le marais Les actions d entretien courant 7 d ouvrages ne sont pas ligibles Il est n cessaire de disposer d un r gle ment d eau Il doit faire la preuve des gains fonctionnels pour la zone humide ou l unit hydraulique coh rente sous influence de la gestion de l ouvrage C est dire que toute action visant g rer les niveaux d eaux pour un sim ple objectif de maintien voire conduisant la d gradation fonctionnelle de la zones humide par exemple am liorer l vacuation hydraulique d sennoyer le marais n est pas ligible par l agence par des travaux de restauration de berges avec des techniques en g nie v g tal visant des gains fonctionnels et condition d agir sur les causes d alt ration l origine de perturbation par exemple les protections de berges d stabilis es au droit d une route ne sont pas finan ables par l agence Les travaux de renforcement des berges ou de protection de berges en dur y compris pieux en bois mort ne sont pas ligibles L entretien par des actions de curage courant vieux fond vieux bord prise en compt
3. toile d eau Certaines esp ces sont rares comme Apium inundatum Sium latifolium Sagittaria sagittifolia Apium inundatum Sium latifolium Sagittaria sagittifolia Apium inundatum Sium latifolium Sagittaria sagittifolia Apium inundatum Sium latifolium Sagittaria sagittifolia Plus rarement et dans des situations pr caires certaines plantes de la prairie humide peuvent coloniser les abords des foss s notamment lorsque ceux ci pr sentent des pentes douces ou des relations avec les baisses On peut ainsi rencontrer des esp ces int ressantes telles que la renoncule feuille d ophioglosse et le tr fle de Mich lie deux esp ces prot g es En sommet de berge lorsque celle ci est en position haute par rapport la prairie l iris batard peut tre pr sent Cette plante est galement prot g e Les communaut s d h lophytes basses grande glyc rie rubanier etc sont retenues dans la liste provisoire des habitats d terminants pour les Pays de la Loire habitats de la nomenclature Corine biotope pris en compte dans les inventaires des Zones Naturelles d Int r t Ecologique et Faunistique avril 1997 ANNEXES 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques v CD L l Remerciements Le Forum des Marais Atlantiques tient particuli rement remercier pour leur aimable collaboration et l accueil r serv aux auteurs de cet ouvra
4. 19 p THomas A 2002 Etude environnementale pr alable aux travaux de r habilitation du r seau hydraulique du syndicat mixte du Marais Poitevin bassin de la Vend e de la S vre et des Autizes Rapport d tude Association de D fense de l Envi ronnement en Vend e 36 p Annexe cartographique et descriptive des prescrip tions particuli res 33 p Un ma 2003 Protocole d entretien ou de restauration du r seau hydraulique et de ses ouvrages annexes en marais doux 12 p VERGER F 1994 Un micro relief provoqu par l alternance dessiccation humidlifi cation les gilgais Synth se S cheresse n 3 vol 5 Ecole Normale Sup rieure 0 211 218 WiLuiaMs D D Hynes H B N 1976 The recolonization mechanisms of stream benthos Oikos 27 2 265 272 O O a d gt Glossaire GLOSSAIRE Allochtone esp ce introduite contraire d autochtone Amphibiens classe des vert br s aquatiques regroupant les grenouilles crapauds et tritons Approche am nagement vas en pente douce permettant l acc s au foss pour l abreuvement du b tail Atterrissement processus l issue duquel le fond d un foss canal atteint le niveau des berges Baisse partie basse des prairies naturelles humides creus e naturellement par les cou rants marins de l ancien golfe des Pictons Secteur inond plus longuement que Pensem ble de la prairie et colonis par une v g tation hygr
5. Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques CO OS a U Pen 7 gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX y Conditions du milieu Conditions du milieu tr s contraignantes peu contraignantes 2 SES 10 15 D 6 7 Esp ces lagunaires r sistants aux mauvaises Esp ces lagunaires Esp ces estuariennes et conditions ex anoxie sensibles la qualit intertidales entrant lors du milieu des prises d eau Hydrobia ulvae Nereis sp Polydora sp Streblospio sp Scolelepis sp Larves de Chironomus Hydrobia ventrosa Abra sp Mercierella sp Salinarius Cerastoderma sp Idotea sp Capitella sp Sphaeroma sp Gammarus sp Hydrobia ulvae Palaemonetes varians Melita sp Cyathura Sp Larves d insectes Corophium sp Microdeutopus sp col opt res dipt res A proximit des cluses Stade 4 Stade 3 Stade 2 Stade 1 Stade ultime Hypertrophie lagunaire Eutrophie lagunaire Apports marins lt 4 Envasement teneur en mati re organique sous forme r duite Fig 2 Typologie de confinement des milieux en fonction des esp ces animales benthiques rencontr es Source FMA d apr s Labourg Thimel et Auby IUBM Arcachon Cemagref Cestas O Parmi les 26 esp ces de poissons fr quentant les marais doux et saum tre atlan tiques seuls 4 y r alisent leur cycle complet de vie gobie G microps pinoche G aculeatus syngnathe S rostellatus et ath rine A boyeri Les autres sont des
6. agit d enveloppes de prix moyennes que divers facteurs peuvent influencer disponibilit de mat riaux accessibilit et contexte du chantier conditions de mise en uvre m canisation pour les plus importants n O D gt 2 PRENDRE EN COMPTE LES CONTRAINTES HYDRAULIQUES 2 e Prendre en compte les contraintes hydrauliques Il existe trois types de contraintes hydrauliques pouvant se cumuler qui condition nent la d stabilisation et l rosion la vitesse du courant li e aux r gimes hydrauliques la charge en mati res en suspension l nergie li e aux vagues et au batillage gt 2 1 Les vitesses de courants et les r gimes hydrauliques Le pouvoir rosif direct de l eau est proportionnel la vitesse du courant et son caract re plus ou moins turbulent d bit quivalent un coulement laminaire est moins rosif qu une eau agit e de tourbillons Les courants sont laminaires dans la majeure partie de la tranche d eau des tiers Mais chaque sinuosit et irr gularit des fonds chaque connexion une vanne et d crochement de rive ainsi que les obstacles pontons buses etc sont des sources de turbulences L rosion est caus e par l nergie cin tique des mol cules d eau des solut s et des l ments figur s particules macro d chets voire organismes Les d p ts sont caus s par la perte de pouvoir de mise en suspension lors de la baisse de cette
7. ceuse de puret et de granulom trie tr s vari s de 0 05 2 mm Ils sont issus de l rosion des roches terrestres ou de d p ts rod s de coquilles ou de squelettes de microorganismes Ces sols offrent une tr s bonne r sistance la compression et sont inertes aux variations hydrostatiques Variation de la teneur d eau entre les grains N anmoins il peuvent tre sensibles la d structuration d s lors qu ils sont d une part d con fin s et d autre part parcourus par un flux suffisant pour d stabiliser la coh sion entre les grains Les quilibres en remblai comme en d blais sont fragiles et sont bas s sur un frot tement suffisant entre grains pour assurer un tat statique Ces substrats n cessi tent une pente faible pour en assurer la stabilit I faut souvent les buter en pied et coucher les talus Ces mat riaux peuvent donc pr senter une difficult importante de mise en uvre et de modelage contrairement ce que l on peut penser Structurellement il est donc indispensable de les confiner l int rieur de la berge leur faible plasticit et leur porosit intrins que conservant la berge des propri t s int ressantes en mati re de coh sion et de stabilit Par exemple ils sont insen sibles au poin onnement et constituent donc des assises stables Cela a pour corollaire le recours des techniques plus lourdes pour y planter des pieux Par ailleurs les sables constituent
8. Dans le cas d ouvrages comprenant de larges pi ces m talliques expos es une corrosion acc l r e c est dire en zone de marnage il est recommand de pr voir la pose d anodes en zinc ou en magn sium telles que celles appos es sur les coques de bateau m talliques C est cette anode qui concentrera sur elle les pro cessus lectrolytiques en les d tournant de l ouvrage situ proximit imm diate Afin de se pr munir contre les vols et d gradation il conviendra de le poser dans un emplacement discret ou prot g de la vue C a v Forum des Marais Atlantiques CO gt 5 CONDITIONS DE BONNE MISE EN UVRE L anode pourra tre chang e au rythme de son usure qui est fonction de sa taille et du potentiel lectrolytique du milieu et des m taux en pr sence de quelques mois quelques ann es Il est important de penser ce type d accessoires dans le budget d entretien Bois En zones humides il est pr f rable de faire appel des bois denses et peu sensibles aux attaques des organismes xylophages et des champignons Ce sont les parties situ es dans la zone de balancement des mar es qui s alt rent le plus rapidement Les parties fich es dans les sols vaseux ont une excellente long vit gr ce l action extr mement ralentie des processus de d gradation dans les vases Les bois employ s sont le sapin ou le pin C est un bois conomique parce qu abondant sur
9. Mus um National d His toire Naturelle Paris 176 p Patrimoines naturels 62 LACHAT B 7994 Guide de protection des berges de cours d eau en techniques v g tales Ed DIREN Rh ne Alpes Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement 143 p LARINIER M TRAVADE F PORCHER J P Gosser C 1993 Passes poissons expertise et conception des ouvrages de franchissement Ed du Conseil Sup rieur de la P che 336 p Ramane F 7998 Dictionnaire encyclop dique des sciences de l eau Ediscience International Paris RiGauD C MASSE J DUTARTRE A MERLE V 1996 Programme NORSPA Baie de Bourgneuf Restauration du r seau secondaire du marais doux Cemagref rapport de synth se 15 p RiGAuD C MASSE J Feunteun E 2000 L ichtyofaune et la diversit des milieux aquatiques en marais littoral g r en eau douce Colloque ARAMIS Structure fonctionnement et volution des marais littoraux atlantiques La Rochelle 13 p THomas A 2001 Etude environnementale pr alable aux travaux de r habilita tion du r seau hydraulique des prises de Triaize Vend e 2001 2006 Rapport d tude Association de D fense de l Environnement en Vend e 17 p THomas A 2001 Etude environnementale pr alable aux travaux de r habilitation du r seau hydraulique des grands marais de St Michel en l Herm Vend e 2001 2006 Rapport d tude Association de D fense de l Environnement en Vend e
10. centim tres dans les fonds sablo vaseux sableux Ces cellules et organismes savent m me migrer de bas en haut dans le s diment pour suivre le rythme des mar es ou de la lumi re Forum des Marais Atlantiques gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX 1 2 2 La faune Toute une gamme d animaux fr quentent les tiers et en constituent des occu pants caract ristiques Tableau 1 Tab 1 esp ces fr quentant les tiers des marais sal s Source L Anras Embranchement Groupe Streblospio sp Poissons Anguille Anguilla Anguilla Epinoche Gasterosteus aculeatus Syngnathe Syngnathus rostellatus Mulets Mugil spp Bar Dicentrarchus labrax 7 Daurade Sparus aurata E Pee SORGE Plie Pleuronectes platessa Flet Platichthys flesus Soles Solea spp etc Insectes h t ropt res Corizes Crustac s Palemonetes varians Carcinus maenas Esp ces li es aux Sphaeroma hookeri Idotea viridis PERETE El Enr Wiolusaie Hydrobia ventrosa juv niles algues q de Cerastoderma glaucum Habitat mobilit Genre et esp ce support dur vases Polych tes motiles Mercierella enigmatica dures bois roche amas coquillers Actinies motiles Cereus pedunculatus Diadumene luciae Les tiers sont fr quent s la fois par des esp ces marines et dulcicoles mais aussi par des esp ces typiques de lagunes large variation de temp rature et de salinit de d emploi
11. d affouillement pour viter tout risque de d structuration et d affaissement derri re l am nagement Toute conomie ce niveau peut faire courir de graves risques l installation Avantages Inconv nients Perm abilit permettant des flux d change avec la berge Int gration paysag re correcte si le seuil est peu lev et g ogrilles plus discr tes que les g otextiles Facilit de mise en uvre qui rend l installation possible dans les endroits difficilement accessibles Certains mat riaux sont naturellement recyclables si bois fibre de verre ou coco Installations peu on reuses Int r t cologique discutable en terme d habitat verticalit caract re artificiel des feutres faiblement colonis s Co t de r alisation g n ralement peu lev en comparaison des autres techniques Faible durabilit des g ogrilles et g otextiles dispos s verticalement en zones sal es li e l emploi du bois et la vuln rabilit des g ogrilles accrocs rongeurs etc Int gration paysag re discutable dans un certain nombre de cas g otextiles peu esth tiques lorsqu ils sont exond s G ogrilles et g otextiles synth tiques non recyclables Co ts La fourniture et mise en uvre des pieux avec g ogrille et g otextile peut varier de 60 120 euros HT m selon la hauteur et la nature du bois ainsi que du type de g ogrille arm e et non arm e et selon la dis
12. d faut ces pr conisations n ont qu une port e extr mement limit e convient de pr ciser ici que les auteurs de cet ouvrage ont essentiellement tir leur exp rience du marais poitevin argileux Les marais tourbeux sableux et ou alluvion naires gravier etc pr sentent des nuances hydrologiques et biologiques parfois de taille avec le secteur de r f rence Les informations qui suivent doivent donc tre adapt es aux particularit s locales CLC D U nt O CURAGE DES CANAUX ET FOSS S D EAU DOUCE EN MARAIS LITTORAUX Sommaire A A E A EZE nee E E E A nie 1 1 1 Les r seaux de canaux et foss s et les r gimes hydrauliques eesssssssrrirrrren 2 EAEE aa a e E TEA E EN N EN E A E A A A N 3 1 3 La v g tation aquatique et rivulaire ssssssssnrrrnnnnnneeenrsrrrrrrrrrrrrrrrnnnnnssrrrrrrrrrrene 3 TA LaVie amimda Osaa ne 8 1 5 Quels sont les buts du curage ed ete 14 1O Aetongquce QU CUIO caeron a iann TRE N ARERR TRATASE 16 1 7 Quelles sont les limites du curage 7 17 1 8 Causes d rosion et de d gradation des foss s et canaux 17 2 e Comment r ussir son entretien 7 iii 29 2 1 Diagnostic pr alable et programmation des interventions sss sssiiieeererrrrerren 23 2 2 Le SUN daS NA a TE 28 3 Pr conisations g n rales ttrt t tEEEEEEEEEEEEEEEE EEEn n nannan 28 3 1 Information et formation des conducteurs de pelle m canique SUPErSV S ON ssssssssssrrrririrrreeesrrrrrrrrr
13. nergie Tous les tiers ne connaissent pas les m mes vitesses de courant Certains sont couramment parcourus par les eaux de vidange des marais qui se cumulent avec le volume oscillant de la mar e dans l tier cette augmentation de charge occasionne des courants puissants vers la mer et provoque des vitesses accrues surtout vers la fin du jusant jusqu 2 m s Il en est de m me en sens inverse lorsque les marais boivent aux grandes mar es Entre ces deux situations tous les r gimes se rencontrent notamment en fonction du type d usage principal de la zone de marais connect e l tier En effet le r gime hydraulique est diff rent selon qu il s agit d un marais salant avec des prises tous les 15 jours d un marais poissons avec des prises vidanges tous les mois d un marais ostr icole avec des prise vidanges bimensuelles Des tiers peuvent donc se r duire charrier majoritairement de l eau de mer ou bien un m lange plus ou moins important d eau de mer et d eau saum tre ayant s journ dans le marais 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 2 PRENDRE EN COMPTE LES CONTRAINTES HYDRAULIQUES sb de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques pen peg gt 2 2 La charge en mati res en suspension Les d p ts sont caus s par la perte de portance du fluide lorsque son nergie diminue L nergie est propor
14. par le flot Lorsque les ouvrages ouverts permettent de faire boire le marais ces esp ces gagnent les chenaux et bassins du marais et peuvent selon le cas y sur vivre et s y d velopper Un certain nombre d entre elles n effectue qu un cycle d aller retour la faveur de mar es cons cutives lorsque l on varangue renouvellement d eau pour rincer le marais D autres s y maintiennent en tant pi g es derri re des ouvrages adapt s ou simplement par choix de r sidence dans ces habitats D autres enfin n y survivent pas forc ment esp ces st nohalines ou st nothermes et contribuent l intense r g n ration de la mati re organique qui se produit sur les fonds vaseux du marais Les niveaux de salinit changeants que l on rencontre selon les endroits d un m me marais permettent une gamme variable d esp ces d occuper l espace Les peuplements de diff rents marais sal s ne se ressemblent donc pas forc ment en fonction de leurs niveaux de confinement et de salure figure 1 figure 2 Les s diments fins des fonds marins abritent ordinairement un nombre consid rable d invert br s dits benthiques Un grand nombre de groupes d invert br s n existent d ailleurs que dans ce compartiment La rudesse des conditions de vie des tiers en font des habitats peu accueillants et r duit notablement la biodiversit des organismes fix s De plusieurs centaines d esp ces
15. tendance s largir Il va de soi que le curage ne doit pas tre une occasion de recalibrage du foss Comblement en partant de la nouvelle berge Le curage pr conis doit imp rativement d bur ter l aplomb de l ancienne berge Afin que le curage soit r alis dans les meilleures conditions les tailles du Fig 19 Principe du curage vieux fond vieux bords godet et du bras de la pel leteuse doivent tre adapt es celle du foss Par exemple pour curer un foss de 3 m de large on utilise souvent une pelleteuse munie d un godet de moins de 2 met d un bras articul de 6 m La plupart des entreprises travaillant couramment en marais ont con u des godets efficaces Les progr s apporter se situent plut t dans la mani re de les employer gt 3 4 Conservation de la ceinture v g tale Situ e l interface du milieu aquatique et du milieu terrestre cette ceinture v g tale est primordiale pour le maintien de l quilibre de l cosyst me aquatique maintien de la berge gr ce un syst me racinaire dense venant en com pl ment des structures racinaires des strates buissonnantes arbustives et arborescentes Pn e O pen n Source H des Touches ADEV 2004 gt 3 PR CONISATIONS G N RALES r duction des apports d l ments nutritifs et des mat riaux d rosion dans les eaux support v g tal pour la ponte des esp ces inf o d es au
16. travail bien fait Toutefois les effets n gatifs que lon a expos s auparavant conduisent revoir ces principes Il est donc souvent important d attirer l attention des ma tres d uvre et de la main d uvre sur la n cessit de mettre l excellence technique au service de principes plus rationnels De simples conseils et des s ances de formation sur le terrain en conditions r elles doivent tre propos s pour rendre les notions ci apr s plus videntes gt 3 2 Travaux pr alables Souvent effectu e en troite relation avec les propri taires et les exploitants la pr paration du chantier n cessite quelques interventions Selon la taille des parcelles le b tail peut parfois tre parqu hors du p rim tre d intervention Des cl tures doivent tre temporairement retir es et des acc s d gag s Les acc s et les voies emprunt es doivent tre clairement tablis apr s avoir t n goci s au pr alable avec chaque propri taire ou exploitant CO A O CO gt 3 PR CONISATIONS G N RALES Lorsque l une des parcelles riveraines est cultiv e le choix du bord d approche et surtout le d p t des produits de curage devra autant que possible avec accord des propri taires se faire sur cette parcelle Le produit de curage est d pos du c t du bord d approche Afin d pargner certains tron ons sensibles station de plantes rares haies ou de pr voir les travaux pr alables et les moda
17. D autre part cette m thode limite l impact sur les compartiments voisins puis qu aucune remise en suspension n intervient Les d blais sont relativement solides et n cessitent un talement sur bordure de parcelle ce qui implique une op ration et donc un temps suppl men taire pour chaque godet rempli Cette m thode ne permet en revanche aucun chappement de la faune mobile poissons notamment qui n aurait pu tre vacu e auparavant De plus la p che pr alable ou le pompage outre leur s lecti vit occasionnent directement broyage par les pompes et indirectement assec envase ment dans les fonds de fortes mortalit s piscicoles Fig 17 Curage en eau e Le curage en eau Les avantages et les inconv nients de cette m thode s inversent par rapport au curage sec pour une m me p riode d intervention Les curages peuvent s av rer plus fr quents En effet le contr le visuel est plus difficilement effectu sur le profil et la section travaill s avec une vitesse de progression de la pelleteuse quivalente le long du bord Les d blais sont liquides et s talent d eux m mes Ils n cessitent peu ou pas de reprise pour le pelleteur et donc une conomie de temps Source Forum des Marais Atlantiques de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 2 COMMENT R USSIR SON ENTRETIEN gt 3 PR CONISATIONS G N RALES 3 de d emploi Marais Mo
18. Directeur de la publication Bernard Grasset FMA Directeur de la collection Marais Mode d emploi Yves Le Ma tre FMA R dacteurs Lo c Anras hydrobiologiste FMA Hughes des Touches ADEV Sud Vend e Relecture Alain Gallic ESTUARIUM Comit ditorial Sophie Dagnaud Conseil g n ral de Vend e Freddy Hervochon Agence de l eau Loire Bretagne Sylvie J go Agence de l eau Adour Garonne Dominique Tesseyre Agence de l eau Adour Garonne Laurent Vienne Agence de l eau Loire Bretagne Maquette Diagraphe 2007 R f rences pour citations Curage des canaux et foss s d eau douce en Marais littoraux Anras L Des Touches H Collection Marais Mode d emploi Ed Forum des Marais Atlantiques 76 pages Avec l aimable contribution technique et scientifique de l ADEV Panev Le Forum des Marais Atlantiques est un syndicat mixte pr sid par Bernard Grasset maire de Rochefort et Conseiller R gional de la r gion Poitou Charentes Directeur Yves Le Ma tre Avec le soutien des membres permanents du Forum des Marais Atlantiques LA g foitou WiHD Hadiii arentes Charente Maritime Lines cratie participative Terre et mer les l ments de la r ussite la d mo MBRE D AGRICULTURE Rochefort x MARITIME ACFLATAIME LR P s CA n O Fr ambule Le marais qu ils soient ou non endigu s sont par essence des zones de c
19. Globalement 25 30 esp ces ont t observ es dans l ensemble des marais doux du littoral atlantique Toutefois des diff rences significatives apparaissent selon les secteurs g ographiques Cette diff rence dans les diversit s sp cifiques est en grande partie li e aux caract ristiques des habitats propos s dans chaque zone en termes de qualit d eau de mouvements d eau et de connexit entre les habitats pr sents Le cycle de d veloppement des esp ces n cessite en effet l utilisation de plusieurs milieux compl mentaires jouant chacun un r le particulier fray re nurserie abris etc De plus selon les esp ces le territoire utilis sera plus ou moins vaste et les ventuels probl mes de connexit entre habitats auront donc plus ou moins d im pact II appara t ainsi que la majorit des esp ces de grande taille pr f re utiliser les r seaux principaux primaire secondaire forte hauteur d eau alors que le r seau tertiaire joue un r le important de fray re et de nurserie Les plans de curage et d am nagement raisonn s de ces r seaux doivent permet tre de maintenir tout moment l chelle d un secteur de marais un lin aire de foss s pouvant servir d habitat permanent de nombreuses esp ces car corres pondant des milieux peu confin s et de fortes hauteurs d eau Cette retomb e positive a notamment t observ e pour la bouvi re en Marais breton Carpentier et col 2003
20. Le curage ne devra tre entrepris qu environ 20 30 cm apr s le d but du d p t de vase au niveau duquel une l g re rupture de pente est visible Fig 23 Fig 23 Foss avec berges hautes curage du vieux fond et maintien d une rupture de pente favorable aux h lophytes dans le but d viter la poursuite de l largissement du foss de d emploi gt 3 5 Conservation des connexions avec les milieux attenants Marais Mo C En zone de marais le maillage des diff rents r seaux et notamment du r seau tertiaire est parfois extr mement dense notamment dans les zones de prairies naturelles humides S y ajoutent de nombreuses zones basses mares abreuvoirs baisses en relation directe avec le r seau lin aire Forum des Marais Atlantiques O gt 3 PR CONISATIONS G N RALES Chaque type de milieu offre des conditions de vie et des habitats sp cifiques La faune aquatique notamment les poissons et les amphibiens n est pas inf od e en permanence un seul type de mileu mais change de site au cours de ses cycles volutifs des saisons et des conditions du milieu Pour cette faune il est impor tant que les relations hydrauli ques entre les diff rents types de milieu soient conserv es r seau primaire secondaire ter tiaire chevelu baisses abreu voirs zones humides etc Lors des travaux de curage pour ne pas r duire voire d truire ces relations
21. animales Certaines esp ces animales ou v g tales sont susceptibles de compromettre rapidement les r sultats de l intervention de curage D autre part pour certaines une intervention mal men e peut d boucher sur une acc l ration de leur diss mi nation au sein et aux alentours du secteur travaill 4 7 1 Coordination du curage avec le programme de lutte Des programmes d radication ou de r gulation de ces esp ces sont r guli re ment men s La r gulation du d veloppement des plantes concern es se fait par arrachage manuel et par traitement chimique et ou m canique La lutte contre les animaux se fait par pi geage nasses cages pi ge ou par tir En ce qui concerne les plantes il est recommand qu au moins deux mois avant le curage le ma tre d uvre informe le ou les organismes charg s du contr le des v g taux syndicats de rivi res FDGDON sur la localisation des stations d tect es le lin aire curer afin qu une prospection rapide permette de d tecter si des nouvelles stations se sont install es les dates pr vues pour le curage de la tranche concern e Ainsi une bonne coordination pourra tre mise en place afin que l organisme charg du contr le des plantes agisse pr alablement au passage de la pelle m canique De plus cet organisme sp cialis pourra donner des instructions particuli res quant la r alisation du chantier dans le but de minimiser les risques de di
22. ans si bien dimensionn es et avec un traitements adapt Facilit de mise en uvre Permet notam ment de travailler sans contraintes li es au marnage Adapt aux zones sous fortes contraintes rosives Palplanches d grad es l aspect esth tique est m diocre et l int gration paysag re est peu satis faisante Toutefois des installations r alis es en affleurement mar e haute limitent leur impact visuel Le r le cologique des palplanches est m diocre nul Leur tanch it tant totale elles emp chent tout change avec la berge Il est donc souvent n cessaire d installer un syst me de drainage int gr la berge pour pallier cet inconv nient Il s agit d un substrat colonis terme par un nombre r duit d organismes algues vertes mollusques et balanes Si la partie haute affleure avec le niveau de vives eaux alors un schorre peut ventuellement s installer sur le seuil et compenser en partie le faible int r t de la partie basse Co t lev Co t Il est de l ordre de 200 400 le m Ce co t lev s explique par le mat riau on reux qui les compose lames d acier haute qualit trait es contre la corrosion et par les pr cautions d installation requises pour limiter les alt rations du traitement de surface A pr ciser aupr s des entreprises avant l installation C y O Pe p 4 1 5 Pieux et tunage Description gt 4 e TECHNIQUES DE P
23. au basculement dans le lit de l tier Dans le cas o le substrat dur est peu profond il peut tre souhaitable sous certaines conditions de pr voir une extension verticale des palplanches jusqu celui ci pour disposer d un appui solide Mais attention aux proportions pr c dentes qui doivent imp rative ment tre respect es pour garantir la stabilit de l ensemble sinon un ancrage en pied doit tre assur 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques Source FMA gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES de d emploi Marais Mo C N D Le pus SG lt 2 fau Les 30 gt N D TD 3 p O LE Un tirandage des lames filins d aciers tendus vers des piquets perpendiculaires r guli rement espac s ou un deuxi me rideau de palplanches est aussi envisa geable pour compenser les efforts li s aux fortes charges auxquelles sont soumi ses les berges sur ces sites routes zones de chargement portuaires etc La mise en uvre peut tre op r e de diff rentes mani res pelle hydraulique jet mouton en fonction des caract ristiques et de la nature des sols en place Il conviendra g n ralement d assurer une liaison du rideau en t te afin d en assurer la rigidit Avantages Inconv nients Stabilit et grande r sistance physique Durabilit importante dans la limite de la corrosion des lames de m tal environ 50
24. aussi de limiter l affaissement des berges et la vitesse de comblement du foss Lorsque l acc s la berge est limit par une cl ture ou par la pr sence d ap proches fonctionnelles les ceintures d h lophytes sont vari es et bien d velopp es condition que cette cl ture soit suffisamment loign e de la berge pour que le pi tinement du b tail n exerce plus de pression sur les sols riverains Fig Parcelle en p ture dont seul le jonc orne les bordures A contrario de larges zones de marais p tur es sont d pourvue de cl tures C est le canal ou le foss qui fait office de barri res pour le b tail Cette contention est largement tributaire d un bon niveau d eau dans le r seau sur l ensemble du cycle annuel Ce niveau conditionne galement la bonne stabilit du profil de l missaire La pose de cl ture n est donc pas syst matiser mais son installation est appr J Cier au cas par cas Source Forum des Marais Atlantiques de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S Pen m Les foss s bord s de terres culti v es peuvent pr senter encore des ceintures d h lophytes et on trouvera a et l des touffes d iris faux acore la la che des rives ou le roseau Mais le plus souvent le long des cultures de mais ou de tournesol notamment la berge est nu du pied de la culture jusqu au niveau de l
25. aux fluctuations du cli mat Leur progression est aujourd hui consid rable dans bon nombre de milieux et les moyens de lutte demeurent encore peu efficaces Il n existe pas de strat gie globale de gestion de ces esp ces ee a S ss Source Forum des Marais Atlantiques de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 5e DES TRAVAUX ACCOMPAGN S D UNE BONNE GESTION DES NIVEAUX D EAU gt Ge SOURCES DE FINANCEMENT pe v O CO 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques 5 e Des travaux accompagn s d une bonne gestion des niveaux d eau La richesse et l originalit biologique et paysag re des marais reposent entre autres sur une bonne gestion de l eau Les travaux d entretien du r seau y partici pent mais la durabilit du r sultat en terme de capacit hydraulique et de propri t s cologiques d pend des modalit s de cette gestion hydraulique Un curage adapt est un outil efficace permettant avant tout d optimiser la r activi t de gestion des niveaux d eau Une meilleure capacit tampon permet une inertie accrue des niveaux d eau favorables la stabilit des berges et aux biotopes Le gestionnaire qui souhaite pr server l investissement r alis travers le curage est int ress limiter autant que possible les marnages et les coups hydrauliques l chelle de l ensemble de son r seau cela demeure souvent
26. blanc qui consiste reprofiler les berges et les d caper de leurs v g taux et de la vase molle est devenu une r gle tacite Beaucoup de commanditaires attendent de telles pratiques de la part des entrepre neurs elles offrent une vision valorisante du travail propre et bien fait A Aujourd hui des approches naturalistes et fonctionnelles ainsi que l examen des co ts induits par de telles pratiques ANT retours plus fr quents pour la reprises des boulements port instabilit des berges banalisation paysag re et cologique et le bilan en terme de pertes progressives de terrain agricole am nent revenir sur ces principes et proposer des solutions alternatives CO gt 1 G N RALIT S gt 1 7 Quelles sont les limites du curage Le curage p riodi que d un foss ou d un secteur r alis dans le res pect des pr conisations environnementales n a d in t r t que si les b n fices attendus ne sont pas remis en cause par la gestion hydraulique au quotidien Il est par exemple inutile de s in vestir dans le curage soigneux d une zone o des marnages intenses sont mis en uvre De m me il n est gu re coh rent de pr server ou de restaurer une bordure d h lophytes si certaines pratiques comme le d sherbage chimique ou le labour sont maintenues jus qu proximit imm diate du foss Le curage et les op rations attenantes d crites ici ne sont donc pas
27. ces et joue un r le majeur pour leur pr servation La sensibilit de ces esp ces au curage est vidente notamment en raison du d rangement occasionn par les engins et des modifications physiques de l habitat dues aux travaux Cet impact doit pourtant tre relativis puisqu un entretien bien men peut garantir le maintien des habitats en les renouvelant CD _ CO O Les dangers qui menacent la viabilit de ces populations se situent plus pr cis ment au niveau des effets de la gestion hydro agricole de la disparition des zones humides de la pollution des eaux et des collisions sur les r seaux routiers ou la segmentation du paysage effet barri re 1 4 5 Les amphibiens et reptiles Des c l bres grenouilles vertes l inoffensive couleuvre vip rine la plupart des amphibiens et quelques reptiles utilisent les milieux aquatiques durant tout ou partie de leur cycle biologique Apr s une phase terrestre les amphibiens viennent se reproduire dans l eau de janvier grenouille rousse crapaud commun juin grenouilles vertes sous genre Pelophylax Les canaux foss s baisses et mares sont donc r guli rement fr quent s Les ufs sont d pos s dans l eau libre ou fix s sur les plantes aqua tiques Apr s m tamorphose 2 3 mois apr s l closion les amphibiens perdent leurs branchies et respirent avec des poumons et la peau Leur vie terrestre peut commencer Certaines esp ces quip es de ventous
28. de gel l inverse en t le faible stock d eau des foss s est rapidement vapor tandis que des milieux sont isol s par des barrages de vase Pour conserver des niveaux d eau en ad quation avec les activit s majeures du marais levage et des objectifs bio logiques l gitimes il faut alors lever la cote d alimentation Fig 7 Re creusement d un foss atterri afin de restaurer sa fonction hydraulique En p riode d tiage ce besoin engendre des effets indirects pervers stockage co teux en amont alimentation de marais partir de pompage en nappes ou en surface etc Ces faits conduisent une impasse cologique et limitent ainsi les potentiels du milieu Un r seau bien entretenu permet le maintien d un stock b d eau suffisant et la s curisation des volants hydrauliques CS Le gestionnaire peut ainsi anticiper un niveau d eau suffisant en t par des cotes printani res hautes Gr ce ce r seau efficace la crainte des crues devrait tre att nu e Ces derni res pourraient tre mieux accompagn es en surface dur e et niveau Source Forum des Marais Atlantiques Le second impact positif du curage est de permettre des habitats et des bio coenoses aquatiques sp cifiques de se remettre p riodiquement en place Ces habitats sont compl mentaires aux zones de faibles tranches d eau comme les baisses l chelle d un marais Ces milieux aquatiques pe
29. des solutions suf fisantes la garantie d une bonne qualit de milieu Elles doivent faire partie d une d marche raisonn e et coh rente Fig 9 Pente respecter pour les flancs de berges 1 et 2 pente gt 60 entra nant une rosion accrue 3 pente correcte lt 60 gt 1 8 Causes d rosion et de d gradation des foss s et canaux Le vieillissement ou l alt ration des r seaux hydrauliques trouvent leur origine dans l action synergique d un ensemble de facteurs de d emploi Marais Mo C O p a O z Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S 1 8 1 Les causes d rosion des berges e Le profil trop abrupt Le substrat des marais littoraux est le DEV plus souvent compos d argiles a issues des d p ts marins le bri plus ou moins riches en mati res orga niques et d alluvions de rivi res La stabilit d une berge compo s e de ces mat riaux est variable en fonc tion de la coh sion qu elle pr sente Ces substrats pr sentent couramment des carac t ristiques de structure Fig 10 Berges contrast es qui oscillent entre boul es apr s un tat satur d eau et un tat un curage blane dess ch Entre ces deux tats la vitesse de s chage ou de r humectation va induire des tats physi ques variables plus ou moins stables d s que la pente d passe quelques pour cents Il est ainsi empiri
30. e tion des plantes halophytes sur la Pieu bois 20 cm ht 2 plate forme qui reconstitue ainsi 3m enfonc s au 1 2 52 er l tage du schorre p G otextile anti affouillement et perm able Fig 11 Tunage et enrochement Dessin L Anras FMA Avantages Inconv nients de d empl OI Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques Perm abilit qui permet des changes d eau avec la berge Int gration paysag re correcte limit e la partie visible du tunage Int r t cologique faible sur la partie verticale accru sur la strate basale pis et la strate schorre Tr s bonne r sistance de l ensemble Bonne durabilit Installation tr s bien adapt e pour des courants mod r s forts Difficile reprendre en cas de d sordre Co t cumul de l enrochement et du piquetage O O pe a d lt 4 2 3 Palplanches et b ton Ceinture en b ton coul Fig 12 Palplanche avec coffrage b ton Dessin L Anras FMA Mise en uvre gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES gt 5 CONDITIONS DE BONNE MISE EN UVRE Les palplanches couronn es en b ton sont normalement utili s es dans les quais o dans les zones o les risques de fortes pressions existent la proximit des routes et des ouvrages Les caract ristiques principales sont les m mes qu avec les palplan ches voir ch 4 1 5 Elle est Identique au
31. en suspension 14 2 3 L nergie des vagues et du batillage sssssssssseeeerrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrne 14 3 Prendre en compte les substrats s sreseeessrrrrreesrrrrrrrrrrsrrrrrrresrrrrrenssrrrrreeserrrrne 15 4 e Techniques de protection des ouvrages esssseeeeserrrrrrerrsrrrrrnrssrrrrrenssrrrrreeserrrrne 18 d1 Teenniguts OURS a ENE 19 4 2 Techniques MIS aa eee 50 5 e Conditions de bonne mise en uvre RL 39 5 1 A alyse dU CONTEXTE D tee ete cc cc es 39 5 2 Choix d une solution technique nana ue 41 9 ONO doS MA N K seai E REE AET 42 5 4 Recherche d un op rateur comp tent sssssrrrnirerirereeersrrrrrrrrrrrrrrensnrrrrrrrrrrene 44 5 5 Suivi de l volution dans le temps de l infrastructure 44 6 Conclusion T TI AIS en abandon de 45 INTRODUCTION 3 Introduction L_ dition d un guide sur l entretien et la restauration des berges d tiers en marais sal s peut para tre surprenante tant les techniques employer apparaissent viden tes de prime abord En effet depuis plus d une cinquantaine d ann es des mat riaux modernes et r sistants on fait leur apparition Leur mise en uvre est en outre facili t e par la m canisation Ils ont sembl jusqu ici r pondre au mieux la demande de confortement B ton murs et enrochements semblent pr senter tous les avantages attendus robustesse durabilit Aujourd hui le constat d a
32. entreprises ou les r gies en charge de tels travaux devant disposer d une main d uvre habitu e au travail en marais avec ses milieux aquatiques ses v g taux et ses sols parti culiers La qualit du mat riel et la pr cision des gestes sont des facteurs essentiels godets sp cialis s outils de bucheronnage en bon tat personnels form s etc Le mat riel vivant plantations doit galement faire l objet d un soin particulier pr l vement dans l environnement imm diat sur des sujets sains ou ensemence ment sur des s lections rigoureuses de graines coupes franches conditions de conservation ad quates pour leur survie dans l attente de plantation etc Le choix de la p riode d intervention doit tenir compte la fois des usages de la zone des cycles biologiques des esp ces et des conditions de r alisation des travaux Les conditions du succ s sont galement fortement li es la saison portance des sols pour les engins et impact minimum de l intrusion de ces derniers viabilit des bouturages et ensemencements r alis s etc La programmation des d placements des engins et la succession des biefs ou des secteurs trait s doit autant que possible tre optimis e pour r duire cet impact mais aussi bien vi demment pour une question de co t Il s agit galement de limiter au maximum l impact de ces travaux sur les zones situ es en aval susceptibles d tre r ceptrices des eaux turbides et d
33. es en rivi res Le g nie v g tal n est pas transposable pour des raisons daphiques propres ces milieux mais il est possible d appliquer des m thodes o les infras tructures s int grent au mieux dans le paysage gt 6 CONCLUSION G N RALE en Il conviendra d tre prudent dans l emploi de ces diverses techniques autant de g nie civil que de g nie cologique C est l emploi raisonn de celles ci dans des cas adapt s qui permettront d aider au mieux les tiers remplir leurs r les TN structurant essentiels pour les marais sal s Il faut aussi faire preuve d anticipation et de patience pour observer les transformations des ouvrages et pour adapter l entretien Afin de conserver une diversit de fonctionnalit s il convient d viter des w installations identiques dans tous les marais O Remerciements Le Forum des Marais Atlantiques tient particuli rement remercier pour leur aimable collaboration et l accueil r serv aux auteurs de cet ouvrage les personnes suivantes Olivier Allenou Conservatoire R gional d Espaces Naturels de Poitou Charentes Karine Bouleau Syndicat Mixte de D fense contre la Mer du Littoral Continental de la Baie de Bourgneuf Sylvie Fonteny Direction D partementale de l Equipement de Charente Maritime S bastien Lavigne Syndicat intercommunal des bassins versants de l Engranne et de la Gamage 3 Xavier M tay Conservatoire R gional des Rives d
34. et discuterons nouveau des questions d habitats 1 3 3 L enjeu paysager et esth tique L enjeu paysager prend une place croissante dans les choix de restauration de berges et dans la mise en uvre de l entretien En effet que cela soit le long d une berge o proximit d un ouvrage d art la forme g n rale les mat riaux et le parement constituent autant de crit res visuels pouvant satisfaire ou choquer le regard M me si le temps et la patine apportent leur contribution dans l int gration paysa g re certaines r alisations peuvent conserver un caract re disgracieux D autres structures bien que tr s visibles conservent un aspect esth tique particuli rement appr ci Certaines enfin peuvent enti rement dispara tre recolonis es par sous les s diments ou la v g tation et ne seront plus l objet d aucunes critiques Le sens de l esth tique tant une perception subjective et variable selon les poques et les cultures il est donc d licat de formuler des r gles g n rales Il est fondamental de consid rer un ouvrage dans son histoire puisque l aspect et l esth tique de celui ci seront variables dans le temps pen gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX E Aujourd hui le bois est un mat riau per u positivement lorsqu il est neuf et l g re ment patin mais il est consid r comme inesth tique lorsqu il est noirci ou gris Les enrochements et le b ton s
35. et des potentialit s biologiques du milieu aquatique Elle devra tre men e dans un souci constant d obtenir au sein du lin aire une r partition quilibr e entre les zones ombrag es et les zones ensoleill es Un milieu aquatique dont la ripisylve cr e un ombrage permanent est souvent un milieu diversit bioc notique r duite peu de v g tation aquatique de sites de frai ou de ponte et peu de nourriture dans lequel des dysfonctionnements physico chimiques sont craindre du fait de la mauvaise oxyg nation de l eau En revanche un milieu dont l ensoleillement est r parti de fa on homog ne sur environ un quart ou un tiers du lin aire pr sente un meilleur quilibre cologique d veloppement des v g taux oxyg nation de l eau augmentation des capacit s d accueil et de nourrissage l inverse un milieu trop ensoleill et pr sentant de surcro t une concentration particuli rement lev e en l ments nutritifs ce qui est souvent le cas favorisera une tr s forte production v g tale signe de dystrophisation 7 a N O 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 3 PR CONISATIONS G N RALES 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques La ripisylve joue galement un r le important dans le maintien des berges la imitation des apports d l ments nutritifs et de mati res en suspension rosion l accueil de la
36. faune et l aspect paysager Dans certains secteurs de marais remem br s les seules haies bois es se situent le long des berges des foss s et canaux Afin de tenir compte de ces diff rents aspects fonctionnels la coupe s lective de la ripisylve devra donc tre men e de fa on raisonn e t tage des t tards fr nes saules etc avec conservation d un tire s ve si n cessaire et des cosses m me les vieilles cosses qui peuvent abriter la rosalie des arbres Rosalia alpina insecte inscrit aux annexes Il et IV de la Directive Habitats si la coupe de quelques arbres est n cessaire ne pas dessoucher un arbre sur quatre en moyenne devra tre conserv tudier la possibilit de travailler avec un godet plus troit c est surtout l cart entre les arbres qui doit tre pris en consid ration un espacement de 6 8 m tres semble int ressant certaines essences nobles comme les ch nes p doncul s Quercus peduncu lata ou les aulnes glutineux Alnus glutinosa pourront tre pargn es par la COUPE l limination syst matique de la strate arbustive prunelliers aub pines ron ciers doit tre proscrite afin de conserver une bonne r partition de lom brage et de l ensoleilement de maintenir les potentialit s d accueil de ces haies oiseaux nicheurs loutres et d viter une banalisation du paysage dans la mesure du possible la coupe et l entretien de la ripisylve doiv
37. glyphosate a par ailleurs t test avec succ s mais la non s lectivit de cet herbicide rend son application complexe dans les fourr s denses comportant d autres esp ces 4 7 3 Les animaux Certaines esp ces animales sont susceptibles de provoquer des d s quilibres bio logiques ou physiques majeurs Une op ration de curage efficace peut galement tre compromise par l impact d esp ces allochtones introduites par l homme Il est donc important de r duire les d gradations qu elles occasionnent en coordonnant les travaux avec des programmes de r gulation v O O pe gt e PR CONISATIONS PARTICULI RES Il est important que le lin aire cur ait pu tre d barrass au maximum des esp ces animales envahissantes Le curage m canique peut d une part occasionner des blessures sans mort exp dlitive enfermement crasement partiel blessures que l thique impose de r duire D autre part le fait de s tre d barrass au pr alable de ces organismes sur le site en travaux peut r duire sensiblement les chances de r installation par les survivants sans toutefois r duire la colonisation partir de secteurs voisins si les interventions de r gulation ne sont pas globales Le ragondin Myocastor coypus le rat musqu Ondatra zibethicus et les crevisses am ricaines Procambarus clarkii Orconectes limosus Pacifastacus leniusculus sont aujourd hui les principales esp ces responsa
38. importante au niveau de leur r gime hydraulique c est un r gime alternant de la fin de l automne au d but du printemps les exc dents hydriques pluie nappes sont vacu s pour prot ger les activit s en place sur le marais Ils g n rent donc des flux importants vers l aval Durant cette p riode certains secteurs de marais accueillent les crues nourrici res pour les syst mes prai riaux en place Cette fonction ralentit le transit de l eau et contribue son puration Le maintien d une biodiversit int ressante est galement tributaire de ces submersions temporaires de la fin du printemps au d but de l automne les marais connaissent un fort taux d vapo transpiration et n cessitent souvent une prise d eau pour le soutien des niveaux partir d un cours d eau lls sont alors clos et ne laissent quasiment plus s chapper d eau vers l aval Cette alternance de fonctionnement induit deux comportements distincts l hiver d octobre mai le marais est un syst me ouvert recevant de l amont et produisant des ondes de crues Les niveaux fluctuent amplement locale ment pr s des ouvrages ou partout par moments l t de juin septembre le marais est un syst me clos recevant parfois des eaux de l amont Les eaux sont ainsi maintenues un niveau tr s stable Le comportement de la masse d eau s apparente celui d un plan d eau plus o moins fractionn avec de tr s f
39. in vitable proximit des ouvrages Nous avons vu en effet que ce sont des facteurs qui aggravent et acc l rent l rosion et le comblement et qui dans certains cas rendent caducs court et moyen terme quelques semaines quelques mois des travaux de r fec tion de berges soign s De nos jours un certain nombre de dispositions ont t prises afin d aller dans ce sens En Charente Maritime par exemple des cotes moyennes ont t tablies au niveau de nombreux syndicats de marais en accord avec la Diren pour adap ter la gestion des niveaux d eau aux contraintes saisonni res de chaque unit hydraulique tout en prenant en compte les objectifs environnementaux De telles dispositions sont int ressantes dans la mesure o une certaine souplesse demeure n cessaire Cette approche l chelle de la gestion syndicale prend toute son importance en tant replac e dans le contexte de l ensemble de la zone humide et de son bassin versant Les SAGE devraient y contribuer L6 Sources de financement Les syndicats de marais sont financ s par des imp ts taxe de marais lev s sur la propri t non b tie Ils ont notamment leur charge l entretien du r seau et la ges tion de l eau Leur r le est d terminant lls financent les travaux sur leurs fonds pro pres et sont r guli rement aid s par des collectivit s locales R gion D partement par l Europe fonds structurels ou Life ou par les Agences de l Eau
40. les boutures v g tales ainsi que les larves et les adultes de certaines esp ces d invert br s aquatiques sera conserv e au sein du milieu aquatique Cette couche sera pr le v e l aide du godet puis sera d pos e quelques m tres en aval dans la partie du foss qui vient d tre cur e Elle pourra galement tre simplement pouss e lat ralement avec le c t du godet jusqu au niveau d j cur Cette derni re m thode peut s appliquer en eau Les tron ons faisant l objet de ce r ensemencement ainsi que la fr quence de l op ration devront tre indiqu s dans la partie relative aux commentaires des prescriptions particuli res Pour exemple un r ensemencement peut tre r alis raison d un godet d pos tous les 20 m tres ee Vs m canique de la zone cur e par vandage CD Ve de d emploi Marais Mo Ce Forum des Marais Atlantiques gt 4 e PR CONISATIONS PARTICULI RES de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 4 3 Cr ation de marches ou banquettes v g talis es La cr ation d une marche ou ban quette v g talis e ennoy e en hiver et au printemps et hors d eau en t et en automne permet d offrir des milieux temporaires int ressants en acc s direct partir du foss Cette pr conisation doit rester localis e Si les niveaux d eau les plantes IT et les animaux envahissants sont K bien
41. les c tes mais faible long vit 5 10 ans pour une pi ce de 15 cm de diam tre en immersion mersion en eau sal e le ch ne bois dur mais cher qui dispose d une excellente long vit 15 30 ans en immersion mersion en eau sal e le ch taigner bois dur comportant naturellement des r pulsifs contre les lithophages et les moisissures Bois cher bonne long vit 15 30 ans en immersion mersion en eau sal e le saule Le fr ne bois r sistant l humidit mais ne produisant que des branchages et troncs courts Bois mod r ment cher mais durable 8 15 ans en immersion mersion en eau sal e Ces bois sont plut t utilis s dans le g nie v g tal en eaux douces gr ce leur facult de reprise Roches I existe peu de pr conisations relatives aux mat riels rocheux employer en marais sal s Dans la plupart des cas les mat riaux employ s d pendent de la carri re la plus proche Les granites et les basaltes pr sentent la meilleure r sistance dans le temps Is sont peu sensibles aux facteurs climatiques et aux attaques physiques et chimi ques Les calcaires et marnes sont plus fragiles Ils sont poreux pr sentent une solubilit non n gligeable et s expose ainsi des risques de fissuration face au gel et aux changements de temp ratures brusques Mais ces contraintes sont r duites dans la frange c ti re du territoire fran ais Toutefois il est courant d effectuer
42. lev mais p cela tient aussi au fait qu on leur attribue peu de valeur au sens cologique et environnemental cela tant d en grande partie leur aspect artificiel ex palplanches enrochements exond s A S Ci z Li Li p Li LA S Il sera discut plus loin de ces points de vue que l on se doit de compl ter de Es consid rations fonctionnelles afin de nuancer et de rationaliser le propos Forum des Marais Atlantiques gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES Voici la liste des principaux avantages et inconv nients des techniques de g nie qui vont tre d crites Avantages Capacit r sister de forte contrainte hydraulique Durabilit reconnue Facilit de mise en uvre Coh sion rapide avec le substrat d origine Emploi adapt proximit des habitations et routes Inconv nients Modifications des coulements hydrauliques locaux induisant des transferts d nergie rosive Sensibilit variable aux changements brusques de niveau d eau Surveillance souvent n cessaire pendant la phase de stabilisation Entretien variable dans le temps Les avantages et inconv nients sp cifiques chaque dispositif sont d crits plus en d tails pour chacune des techniques pr sent es ci apr s 4 1 1 Enrochements Description Les enrochements sont des empi lements de roches de carri re Les roches peuvent tre embpil es sur toute la berge ou une par
43. m canique des h lophytes pr lev s sur le milieu ge on peut envisager de replanter c est dire de repositionner m caniquement la bonne hauteur dans la nouvelle berge celles qui viennent d tre enlev es de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques E gt 4 e PR CONISATIONS PARTICULI RES O de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 4 5 Stabilisation de berges Avant toute intervention de stabilisation des berges il est primordial de conna tre les causes de l rosion L analyse de la situation doit galement permettre de v rifier que les op rations pr vues sont effectivement conformes aux objectifs de gestion durable du patrimoine aquatique et ne sont pas destin es satisfaire des int r ts locaux loign s de ces objectifs Une r flexion globale sur la gestion des crues de l tiage et des ouvrages permet trait de r duire notablement les probl mes d rosion N anmoins il s av re que des stabilisations de berges parfois urgentes s av rent n cessaires localement routes maisons ouvrages d art etc L enrochement peut s av rer incontourna ble mais ne devrait tre r serv qu des tron ons r duits Il existe des techniques de g nie v g tal alternatives qui ont prouv leur efficacit et qui peuvent combiner des bouturages simples des caissons v g talis s double paroi et des g otextiles av
44. marais Ce guide vise enfin se familiariser avec des proc dures de g nie cologique et aider la r flexion de tous les op rateurs publics et priv s qui sont en charge de len tretien des canaux et foss s en marais 1 Association syndicale de marais association de propri taires fonciers en charge de la gestion hydraulique sur le r seau hydraulique collectif priv 2 Syndicat hydraulique tablissement public de coop ration intercommunale d di la gestion hydraulique de cours d eau publics et parfois priv s d l D v D v N v A 1 e G n ralit s gt 1 1 Les r seaux de canaux et foss s et les r gimes hydrauliques Pr s de 90 des marais doux am nag s tels que nous les connaissons sont issus des zones de d bordement et de d ambulation de bras ou d annexes de cours d eau ou de masses d eau enclav es Le reste est constitu d anciennes zones salicoles pass es en gestion dul a quicole il y a 4 5 d cennies Leur endiguement vise r server ces espaces pour leur exploitation et pro t ger des inondations les biens et les personnes En l absence d endiguement qui n est effectivement pas syst matique exemple des basses vall es inon dables le r seau de foss s ainsi qu une gestion des niveaux d eau adapt e doivent permettre une exploitation agricole et un multi usage Les sols gorg s d eau et leur imperm abilit relative impliquent un draina
45. marines on passe quelques dizaines adapt es la dessalure et aux conditions tr s contraignantes des marais Dans les marais et les tiers ce sont beaucoup d organismes de tr s petite taille qui r alisent la majeure partie de la r g n ration du vivant De plus le rapport de 1 Esp ces qui vivent dans une frange troite de variation de salinit ou de temp rature 2 Esp ces qui vivent sur le fond de l oc an Source FMA gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX sh de d emploi Marais Mo 2 O pu en lt 2 ra LE 2 ep O TD z J res O E la productivit sur la biomasse est toujours sup rieur 2 voire 3 Cela signifie qu il y a un nombre important de g n rations qui se succ dent sur des p riodes de temps courtes Les biomasses bien qu invisibles restent lev es Elles sont instal l es dans la vase qui constitue le support principal Il s agit de diatom es microal gues de bact ries de vers et de crustac s de petite taille qui demeurent toutefois cantonn s la frange superficielle 1 cm du s diment Lorsqu il s agit de fonds coquilliers et sableux la biomasse s accro t encore et s tend alors jusqu 10 15 cm en profondeur I existe souvent de nombreuses lentilles de d chets coquilliers
46. mois par les s diments marins en partie basse et les s diments terrig nes en par tie haute Ce choix technique est toutefois rarement propos Pose d enrochements sur couche de g otextile La valeur cologique de len rochement n est pas nulle per m abilit microhabitats Elle est contrebalanc e par une valeur esth tique g n ralement m diocre et un aspect artificiel vident L enrochement sur de petits lin aires pr sente une diversification par mosa qua ge des habitats benthiques bien que peu typiques de ces milieux Il n existe pas d tu des pour arguer des avanta ges ou des inconv nients des enrochements sur d importants lin aires d tiers vis vis de la perte ou non d attractivit du milieu pour les esp ces aquati ques qui les parcourent Technique applicable seulement proximit de carri res pour viter un co t prohibitif li au transport Difficult s d approvisionnement Les carri res pr f rent fournir de la roche concass e plus r mun ratrice Accessibilit r duite des sites aux engins lourds Faible int gration paysag re dans les cas d implantations tr s denses A ee A ee A A O gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES 4 1 2 Murs en pierre moellons Description Les moellons sont des pierres de taille de dimensions plus o moins r guli res assembl es par liants joints de ciment ou de chaux Le
47. on choisira de curer partir de la berge oppos e sauf prescription particuli re lorsque le choix du bord d attaque sera conseill lorsque la berge est occup e de mani re parse par des pineux on prendra soin dans la mesure du possible de les maintenir en l tat Par ailleurs il faut tenir compte de la r gle d usage qui veut que l acc s se fasse alternativement entre deux curages d un c t puis de l autre Or cette r gle ne doit pas non plus r duire n ant des potentialit s biologiques Un espace de n gociation est donc n cessaire Pen Ve e de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 3 PR CONISATIONS G N RALES de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques En zone de culture intensive le maintien de la v g tation buissonnante est d autant plus important que celle ci constitue souvent les derniers refuges et habitats de la faune locale Dans ces zones les milieux buissonneux sont relictuels S ils dis paraissent les pratiques agricoles actuelles ne permettront pas leur r installation spontan e gt 3 3 Principe de curage vieux fond vieux bords Le curage devra tre men selon le principe du vieux fond vieux bords en respectant le calibre et le profil des foss s Au cours du temps un foss a tendance s envaser en raison notamment de l rosion des berges Ainsi l ouverture du foss aura
48. pelleteur de mordre dans la vase molle au bas de cette bordure v g tale sous le niveau de l eau afin d atteindre le sol de bri La situation d crite ci apr s est proscrire Fig 21 L absence de v g tation sur la berge cons quence d un curage dur entra ne outre une plaie pay sag re une vuln rabilit de la berge face l rosion et r duit moyen terme les possibilit s pour la faune aquatique d y trouver refuge nourriture et site de reproduction Fig 21 Recurage blanc supprimant toutes les h lophytes Source C Egreteau LPO de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 3 PR CONISATIONS G N RALES D s le d but du printemps lorsque l ouverture en gueule du foss est faible moins de 2 m et la hauteur d eau peu importante le milieu est souvent combl par la v g tation aquatique ou semi aquatique La totalit de cette v g tation ne peut tre conserv e Seule une petite ceinture v g tale privil giant les h lophytes sera maintenue sur une largeur d environ 30 cm Fig 22 Source Forum des Marais Atlantiques Fig 22 Conservation d une ceinture v g tale sur les petits foss s lors du curage Dans le cas des foss s berges hautes et plus abruptes la v g ta tion de type h lophyte est souvent plus r duite au profit d une v g ta tion herbac e la pente ainsi v g talis e ne devra pas tre modifi e
49. pond la demande des ma tres d ouvrages en marais c tiers qui d sirent disposer d l ments d aides la d cision pour l entretien des berges en marais sal s Cet ouvrage est le fruit de la collecte d exp riences pratiques et d changes techniques avec des ing nieurs et des techniciens de terrain Il existe encore ce jour peu de documents qui traitent sp cifiquement des particularit s des sols et des mat riaux qui conditionnement des am nagements de qualit pour ces milieux Ce premier guide vise donc sensibiliser non seulement aux enjeux de l entretien de ces corridors aquatiques mais aussi clairer les choix et la r flexion des ma tres d ouvrage dans leurs projets techniques Il appara t en effet d sormais important pour chacun d int grer la dimension cologique et paysag re dans les travaux de r habili tation et d entretien I S o N _ NA MA amp 1j A a aa heat ae en da a a it a E 1 e Caract ristique des paysages et des milieux nurnnunuseessrrrrrrrrrrrrnererrrrrrrrrrrrrees 1 TLESTI O GC a E a a a a a a 1 1 2 L cologie aquatique des tiers 3 1 8 Les gains attendus de l entretien sssssssssssssrrrrresrrrrrrressssrrnrrrrerrrreessssrennrrreerree 8 2 Prendre en compte les contraintes hydrauliques s sussssrrrnnessrrrrneessrrrrreeerrrrene 13 2 1 Les vitesses de courant et les r gimes hydrauliques 19 2 2 La charge en mati res
50. port e g n rale sur le sujet les connaissances actuelles ne permettent pas d apporter d informations d terminantes O gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES gt 4 1 Techniques courantes Parmi les techniques de g nie classiques employ es en marais on distingue Les remodelages les enrochements les murs en pierre moellons les palplanches les am nagements b tonn s CA les gabions et matelas R no v les tunages C les pieux jointifs y a Le g nie v g tal en tant que tel est un concept qui se r duits certaines m thodes applicables en tiers pour deux raison fondamentales pt entio la v g tation n est pr sente qu l tage haut de l estran il s agit de l tage correspondant au schorre 80 du reste de la zone de marnage situ e dessous correspond des vases nues cette v g tation du schorre pr sente un faible mat racinaire il est incomparablement moins efficace pour stabiliser des berges sur des pentes fortes argileuses que les racines des v g taux sup rieurs des bords de rivi res Le g nie v g tal n est pas en tant que tel la solution cologique de pr dilection pour les tiers puisqu elle est majoritairement inadapt e la r alit des tagements biologiques Les techniques pr cit es sont souvent d sign es comme techniques lour des Cela provient non seulement de leur co t relativement
51. raison des efforts d ploy s pour les combattre depuis des d cennies Il appara t que les eaux sta gnantes et saum tres sont des sites de ponte particuli rement favorables Les marnages amples favorisent l mergence d une s rie d esp ces vari es tandis que la stabilit des niveaux d eau restreint cette gamme Ces modalit s de gestion sont appliqu es par les Ententes Interd partementales pour la D moustication EID sur tous les sites o la gestion peut leur tre confi e aussi bien sur la fa ade atlantique que sur la fa ade m diterran enne Ces modalit s ne sont toutefois pas forc ment toujours compatibles avec une biodiversit aquatique optimale 9 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques peen e La famille des Chironomidae occupe une place importante dans le bas de la cha ne alimentaire et donc dans le cycle de d veloppement d autres groupes faunistiques Ce groupe tudi par Baudon 1995 sur des marais charentais comprend envi ron une soixantaine d esp ces Les larves de chironomes vivent dans la vase la surface du s diment et des plantes aquatiques Le curage a donc un impact important puisque cette op ration entra ne un retrait direct des individus environ 70 du milieu Toutefois la richesse sp cifique et les abondances se reconstituent rapidement apr
52. s amphibies v g tation annuelle des vases exond es code 22 3 pa Les CO e z i Amexe 2 v O O Pa N ANNEXES Les v g taux des foss s et des canaux CD 1 Les h lophytes l Sur les marais littoraux atlantiques on rencontre habituellement une quinzaine d es p ces d h lophytes Iis pseudacorus Phragmites australis Glycera maxima Tyoha latifolia Tyoha angustifolia Scirous lacustris Butomus umbellatus Scirous maritimus Sparganium erectum Carex riparia Eleocharis palustris Juncus inflexus Juncus sub nodulosus Juncus conglomeratus marais breton Juncus effusus marais breton Phalaris arundinacea En r gle g n rale ces plantes ne sont pas prot g es Certaines sont rares comme Juncus subnodulosus pr sente sur le secteur de Chaill les Marais d pt 85 d autres sont en voie de rar faction comme Butomus umbellatus Scirous lacustris Sparganium erectum Nous citerons galement les h lophytes non inf od es aux berges mais que lon rencontre parfois au centre des foss s lorsque ceux ci sont en phase d atterrissement Glycera fluitans Apium nodiflorum Apium inundatum Nasturtium officinale Sium latifolium Oenanthe aquatica Alisma lanceolatum Alisma plantago aquatica Rorippa amphibia Sagittaria sagittifolia Quelques esp ces fluviatiles peuvent pousser au bord de l eau et tre prot g es C est le cas d une esp ce d euphorbe Euphorbia palustris qui est pro
53. s le curage 1 an en moyenne Les origines de cette restauration rapide sont suppos es dues une d rive et ou une migration active et ou une recolonisation verticale depuis le substrat partir de formes larvaires de r sistance et ou une colonisation a rienne par des adultes venant pondre Williams et Hynes 1976 Pour l ensemble des invert br s les hydrophytes jouent galement des r les divers et importants en tant que biotopes de ponte d accueil des larves de support de vie etc les relations entre pr sence et abondance des communaut s de macro phytes immerg es et diversit et dynamique des peuplements d invert br s sont maintenant assez bien connues pour permettre une valuation correcte de l tat cologique global des foss s 1 4 4 Les mammif res Plusieurs esp ces indig nes sont pr sentes dans les marais e laloutre d Europe ce carnivore prot g est pr sent dans la presque totalit du r seau hydraulique des marais de l ouest Cette esp ce explore l ensem ble des habitats aquatiques et palustres depuis les marais bois s sujets aux inondations jusqu aux vasi res et lagunes littorales e la musaraigne aquatique cette esp ce inf od e au milieu aquatique est fr quemment mentionn e e le campagnol amphibie cette esp ce fr quente r guli rement les canaux et foss s riches en h lophytes Le r seau hydraulique constitue un complexe cologique de haute valeur pour ces esp
54. se r sorbent La permanence de l humectation est donc essentielle travers les mouvements des mar es 3 de d emploi Marais Mo Par ailleurs l h t rog n it du cours de l tier favorise son rodabilit Un d cro chement promontoire boulis ou un obstacle ponton d chets cr des turbulences fortement rosives Ainsi tout travail d entretien pour r duire les d crochements le long du profil restreint de lourds travaux de restauration par la suite De m me les variations de sections induisent des ralentissements ou des acc l rations g n ratrices d rosions et de d p ts Forum des Marais Atlantiques _ gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX Ces variations sont corriger si elles r sultent d am nagements ant rieurs dont l impact aurait t insuffisamment tudi 1 3 2 L enjeu cologique La notion de corridor est employ e fr quemment aujourd hui pour caract riser les fonctions de certains cours d eau Cette notion s applique tout particuli rement pour tous les tiers c est ind niablement un lieu de transfert et de flux d eau et d esp ces Ce r le purement quantitatif sur l eau a des effets qualitatifs ind niables sur les esp ces Les tiers sont des lieux de renouvel lement constant de l eau Ils desservent des ouvrages qui permettent de g rer des niveaux de confinement et de renouvelle ment ad quats selon les usage
55. sub saum tre bassins des anciens marais salants Fourr s de tamaris code 44 813 haies de tamaris le long des canaux influence saum tre e Habitats des marais doux Lisi res humides grandes herbes code 37 7 dans les vall es en bordure de rivi re e Habitats de zones humides Phragmitaies code 53 11 roseli res en plein o en bordure de cours d eau yphaies code 53 13 not es uniquement en grandes tendues Roseli res basses code 53 14 divers h lophytes des bords des cours d eau V g tation Glyceria maxima grande galyc rie code 53 15 le long des cours d eau sans influence sal e Communaut Butomus umbellatus jonc fleuri code 53 415 quand il est pr sent en quantit importante LD V g tation Hiopuris vulgaris pesse d eau code 53 149 aujourd hui tr s rar fi m Groupement Bidens tripartita bident tripartite code 22 33 e Habitats des milieux humides Eaux eutrophes code 11 l ensemble du r seau hydraulique du marais poite ViN V g tation aquatique flottant librement code 22 41 tapis de lentilles grenouillette V g tation enracin e immerg e code 22 42 divers potamots Communaut flottante des eaux peu profondes code 22 432 formations renoncules et callitriches foss s abreuvoirs Eaux oligo mesotrophes calcaires charac es code 22 44 dans certains canaux et certaines mares Communaut
56. tr s lev e compar e aux autres techniques Int gration Paysag re Les gabions pr sentent une moins bonne int gration que les matelas En effets seuls les seconds s inscrivent dans le profil naturel de la berge et peuvent tre int gralement dig r s par celle ci au point de dis para tre En partie haute le colmatage peut s effectuer et la v g tation peut s implanter lorsque les pentes n exc dent pas 30 40 Cette int gration peut prendre de quelques mois plusieurs ann es La valeur cologique des gabions et matelas est ind niable d s lors qu ils pou sent ou restituent au mieux un profil naturel Ces construc tions permettent de mainte nir ou de r tablir l quilibre cologique sur le site dont ils deviennent une partie int grante Leur pr sence att nue les forces du courant rugosit Mar e haute D ES Matelas g ogrille galvanis e remplie de gravier 50 100 mm Mar e basse Fig 6 Matelas avec ancrage par piquets Dessin L Anras FMA initiale importante L efficacit environnementale des constructions augmente au cours des ann es en permettant la vie de se d velopper sur un substrat reconstitu partir de cette base min rale Co t mod r de la mise en uvre au m tre lin aire Les matelas sont des structures plus l g res et plus ais es installer que les gabions Avantages la mise en uvre Frais d entretien r duits M
57. un curage en eau ou sec en se basant sur une analyse qui permet de r duire les inconv nients de l une ou l autre technique 2 1 1 D marche mener l chelle de l ensemble du syst me concern L laboration d une carte synth tique partir du r seau curer est un outil pr cieux qui permet de bien visualiser la localisation des interventions Dans la mesure du possible elle sera compl mentaire d un rapport tablissant un diagnostic pr alable l intervention L tat des lieux paysag floristique et faunistique sera d crit loca e3 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 2 COMMENT R USSIR SON ENTRETIEN A 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques dd M v lis et hi rarchis Les points particuliers comme la pr sence et la localisation des esp ces envahissantes v g tales et animales les zones de fray res les esp ces haute valeur patrimoniale prot g es ou non les franchissements et les connexions fonctionnelles seront galement pris en compte Ce rapport et cette carte devront exister en format papier afin de pouvoir suivre le donneur d ordre sur le terrain Les prescriptions g n rales et particuli res cadrant les interventions devront tre facilement accessibles r dig es en langage simple et comprenant une visualisation pr cise Ce travail pr paratoire doit tre soign et pr voir tous les c
58. v g tative et sexu e permet celui ci de coloniser rapidement le terrain en vin ant les plantes halophiles et m sohygrophiles d gradation des habitats et du paysage et nuit souvent aux activit s humaines coupe vent inopportun dans les marais salants La colonisa tion peut tre r alis e rapidement et sur de grandes superficies gr ce aux graines facilement transportables par les vents La destruction des baccharis bordant les foss s et les canaux doit donc tre pr co nis e arrachage des jeunes plants coupe et traitement des souches voire d sou chage et exportation pour destruction Un important travail de mise au point d un ensemble de protocoles adapt s la lutte a t r alis r cemment Cockx E M 2004 Dans la mesure du possible les interventions devront tre r alis es avant la p riode de production des graines pour r duire les capacit s de colonisation des plantes concern es par les travaux Originaires d Asie les renou es affectionnent les lisi res bois es ou les abords d gag s des cours d eau Leur destruction par une seule coupe renforce la viva cit du rhizome rampant et multiplie les rejets Cette pratique isol e doit donc tre proscrite Toutefois une pression d entretien r p t e par trois passages dans la saison de v g tation durant plusieurs ann es permet de r duire tr s significative ment la dynamique des bosquets Les autres v g taux reprennent alors le dessus Le
59. 95 101 du 2 f vrier 1095 peut s opposer entre autre la disparition de rigoles dans la limite du fonds lou pour regrouper plusieurs parcelles attenantes compter de la date de l avis de r ception de la lettre recom mand e envoy e par le preneur Fermier Cette disposition permet au propri taire de contr ler partiellement le devenir de son r seau hydraulique Travaux d int r t g n ral Il faut noter l importance de l outil DIG pour le ma tre d ouvrage En effet la D claration d Int r t G n ral donne la collectivit comp tence pour intervenir sur le domaine priv article L 211 7 du code de l environnement Pour plus d informations Guide juridique pratique Eau et Foncier 2002 Direction R gionale de l Environnement Languedoc Roussillon R alisation B Ledoux Consultants www legifrance gouv fr Note ki C a ja Les entrepreneurs qui interviennent dans des travaux de curage doivent demander au ma tre d ouvrage une copie de l ensemble des autorisations ou r c piss s de LPS Dos ne Era EN LU pe i S alive tis XSL RER TELL Re es DE LT CAN y d claration administr PS BIBLIOGRAPHIE m _ R f rences Bibliographiques CD v AGENCE DE L EAU ADOUR GARONNE 1994 Guide technique de l entretien r gulier des rivi res RIVI RES ENVIRONNEMENT 88 p BARON G DES TOUCHES H 7998 Etude environnementale pr alable aux travaux de r habilitation du r
60. 99 apportent les l ments suivants foss r cemment cur peuplements nettement domin s par les c rato phylles marais breton ou l lod e marais poitevin biovolume g n ralement faible pour les curages datant de moins d un an augmentant avec l ge du foss D autres observations r alis es par exemple dans le marais breton montraient que ce biovolume atteint en quelques ann es une valeur maxi male correspondant l occupation totale de la tranche d eau par les herbiers d hydrophytes foss ancien et ass chant p riodiquement cas du marais poitevin pr sence printani re de renoncules aquatiques et de callitriches en grande quantit et peu d hydrophytes en t Ce type de foss constitue une classe tr s particuli re I est en voie d atterrissement et sa v g tation va voluer peu peu vers un peuplement v g tal de type baisse entreces deux extr mes il est possible de rencontrer une grande vari t de situations que le faible nombre de donn es actuellement disponibles ne permet pas d analyser et de typer D autre part cette tude montre qu l chelle du foss la diversit maximale appara t pour des foss s assez r cents 1 5 ans apr s curage A l chelle d un secteur par contre la diversit maximale passe par la pr sence de toute la gamme d tat de colmatage des foss s dont des foss s tr s colmat s avec des esp ces rares typiques de ces milieux
61. CURAGE DES CANAUX ET FOSS S D EAU DOUCE EN MARAIS LITTORAUX E te Marais Mode d empl oi une nouvelle collection pour les gestionnaires de zones humides littorales an par le Forum des Marais Atlantiques avec le concours technique et financier des Agences de l Eau Adour Garonne et Loire Bretagne les guides Marais Mode d emploi inaugurent une nouvelle collection de documents pratiques d di s aux techniciens et op rateurs responsables de la gestion de zones humides littorales Il s agit d apporter une r ponse pratique aux demandes des acteurs en marais qui souhaitent disposer de documents simples et ergonomi ques pour faire face aux multiples et diverses interrogations pos es par l entretien et la gestion de ces milieux complexes Le choix du format de classeur de petite taille permet d en extraire des fiches pour pouvoir facilement les manipuler et les actualiser Le traite ment de la couverture et du papier offre une r sistance qui autorise de les emporter sur le terrain Nous souhaitons que cette nouvelle collection du Forum des Marais Atlantiques atteigne son objectif de traiter de mani re pratique des questions et probl matiques particuli res aux marais et zones humides c ti res avec des solutions techniques qui leur sont sp cifiques Toutes vos remarques seront les bienvenues pour faire voluer cet outil et l ajus ter aux pr occupations des acteurs de terrain Le comit ditorial
62. Dans le cadre d op rations de type Grand Site ou au titre de Natura 2000 l Etat la DIREN peut galement intervenir hauteur de 50 du montant des travaux Les Parcs Naturels R gionaux les institutions interd partementales de bassin EPTB ou les syndicats mixtes vocation hydraulique peuvent faciliter et assurer la coh rence de la mise en uvre des programmes de curage v O CO LD gt Ge SOURCES DE FINANCEMENT L exploitant propri taire o fermier peut contractualiser avec l Etat afin d obtenir des aides financi res dans le cadre des Mesures Agri Environnementales MAE Depuis les ann es 1990 certaines mesures comme les Op rations Group es d Am nagement Foncier Agriculture Environnement OGAF WE ou les Contrats Territoriaux d exploitations CTE avaient pr vu des aides directes dans un cadre individuel ou collectif sur une base comprise entre 25 et 300 euros ha an En rai son de restrictions budg taires les mesures r centes comme le Contrat Agriculture Durable CAD ne pr voient pas pour le moment ce type d aides au curage Ce contexte peut voluer L Agence de l Eau Adour Garonne Dans le cadre de sa politique d intervention en faveur des zones humides l Agence de l Eau Adour Garonne est susceptible d apporter des aides financi res la gestion des foss s dans la mesure o ces travaux contribuent au maintien des conditions hydrauliques favorables la conservation du site Cepen
63. Forum des Marais Atlantiques gt 2 2 Le suivi des travaux La conception d un cahier des charges et la planification des travaux ne peuvent s affranchir par la suite d un suivi d accompagnement sur le terrain pendant la dur e des travaux Cette visite de chantier doit tre r alis e si possible par le r dacteur des documents En effet l change l explication et le contr le de l ex cution des prescriptions est un gage de la bonne marche de l op ration Si le prestataire r alise ce type de travaux pour la premi re fois un suivi quotidien o au minimum tous les deux jours est n cessaire Si le prestataire est form et habitu ces protocoles un suivi hebdomadaire peut tre suffisant la fin du chantier l entreprise doit fournir au ma tre d ouvrage un plan de recol lement des travaux effectu s Selon l ann e de r alisation ces plans peuvent faire l objet d une synth se pluri annuelle effectu e par le ma tre d ouvrage et qui pourra ainsi clairement faire ressortir l ann e de curage de chaque tron on ayant fait l objet d une intervention K e Pr conisations g n rales gt 3 1 Information et formation des conducteurs de pelle m canique supervision Il existe un certain nombre d habitudes dans la mise en uvre de travaux de terrassement le fa onnage des alignements des bords anguleux des berges et des fonds lisses correspondent une culture d ordonnancement de la nature du
64. Ils doivent galement assurer la pr sence de milieux compl men taires accessibles plus ou moins colmat s voire temporaires au sein du r seau tertiaire pour assurer les diff rentes parties du cycle de vie des diff rentes esp ces de poissons Rigaud et coll 1996 La notion de mosa que de milieux reprend nouveau toute son importance Au niveau des r seaux principaux une attention particuli re doit tre port e au res pect de la v g tation des berges et aux connexions avec les tributaires ces deux l ments devant en effet permettre l ichtyofaune pr sente de trouver ais ment des zones d abri d alimentation ou de ponte lorsque le besoin s en fait sentir LO 9 CO CO CO gt 1 G N RALIT S Les poissons sont g n s par une trop forte densit de plantes qui peut nuire leurs d placements ou tre la cause de manques en oxyg ne notamment en fin de nuit ou lors des phases de d g n rescence de ces herbiers En revanche leur pr sence en quantit mod r e leur garantit abri support de ponte pour les esp ces phytophiles ressource alimentaire soit de mani re directe pour les herbivores soit de mani re indirecte diatom es insectes mollusques etc pr sents sur ces v g taux La technique du r ensemencement du milieu par des plantes aquati ques indig nes doit donc tre facilit e autant que faire se peut Dans des secteurs r seaux denses foss s courts le mai
65. Les petites plantes flottantes sont capables de se r installer tr s rapidement apr s les op rations de curage dans la mesure o les conditions climatiques du moment leur sont favorables et elles peuvent dans une certaine mesure ralentir le d veloppement des esp ces immerg es par l ombrage qu elles cr ent dans les d Eaux Un faible renouvellement des eaux est galement un facteur favorable leur extension 3 Baisse fond des d pressions humides issues des anciens marais salants en Charente Maritime ou des derni res intrusions maritimes dans le marais poitevin 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S O Il est noter que la pr servation pure et simple D de telles stations due l absence d entretien se traduira par leur disparition par atterrissement C est donc plus par une organisation des travaux d entretien chelle d un secteur garantissant le maintien durable tout moment d une diversit d tats de colmatage que doit passer la prise en compte de cette diversit v g tale ATEN TI Un seul type vident de peuple ment v g tal peut tre mis en avant s agit des vieux foss s tr s colmat s phragmites qui pr sentent peu pr s toujours les m mes caract ristiques absence quasi totale d hydrophytes fix es ou seulement une esp ce utricu laire faible pr sence du poisson l exception de l ang
66. ROTECTION DES OUVRAGES Pen D Ve Cette technique emploie des rondins de bois fich s verticalement en pieds de berge ou sur la pente de talus Les pieux sont g n ralement install s de mani re jointive La technique est d si gn e ainsi couramment sous le nom de piquetage Les pieux fich s de mani re espac e peuvent galement servir de support des palissades de pieux ou de plan ches horizontales Il s agit alors des m thodes de tunage Enfin les pieux peuvent aussi servir de support pour des g o grilles et g otextiles Ces m tho des seront d crites au chapitre suivant traitant des m thodes mixtes Les techniques de piquetage et de tunage sont parmi les plus anciennes car elles n cessitaient l origine des moyens rudimen taires il s agissait d enfoncer des pieux l aide d une masse Cette mise en oeuvre Ss effec tue de nos jours de mani re m canique avec des engins de chantiers Mise en uvre Leur extension verticale hors de l eau ne d passe pas 1 m tre Les pieux jointifs sont plant s c te c te au 4 5 environ de leur longueur dans le substrat Fig 9 Piquetage jointif Dessin L Anras FMA zone submersible par grandes mar es Mar e haute Remblais ou mat riaux de curage compact s Limite de terrassement G otextile anti affouillement et perm able Mar e basse G ogrille galvanis e Pieu bois 20 cm ht 4 6
67. TION ss Introduction Le pr sent document constitue un support technique pratique destin aux op ra teurs de terrain aux concepteurs de plans de gestion aux ma tres d uvre et aux ma tres d ouvrage Il doit permettre d am liorer et d optimiser l impact des interven tions sur les milieux aquatiques et les milieux connexes qui en d pendent Ce guide ne r pond pas tous les cas de figure mais suppose que l expertise mobilis e sache combiner les diff rentes modalit s applicables sur un site o un tron on de canal ou de foss et les adapter aux particularit s de celui ci Il s agit de m thodes basiques que l on peut qualifier de g nie cologique Toutefois il convient d tre prudent et de ne pas s engager dans un choix tech nique sans disposer de connaissances compl mentaires sur les enjeux du site A Il est souvent n cessaire de se poser un ensemble de questions non seulement sur les causes l origine des rosions et des d p ts mais galement sur les processus locaux li s la conformation du site les pentes et la nature du sol le r gime des eaux etc Il est tout aussi important de pr ciser que toute zone de foss s au sein d un marais ne doit pas tre n cessairement corrig e rectification et reprise des bou lements ou int gralement cur e dans un m me ensemble La loi fait d ailleurs pr valoir le principe de curage vieux fond vieux bord que nous allons ici argumen ter et modu
68. TRETIEN DES BERGES D TIERS EN MARAIS SAL S C TIERS F Marais Mode d emploi une nouvelle collection pour les gestionnaires de zones humides littorales i Eait s par le Forum des Marais Atlantiques avec le concours technique 3 et financier des Agences de l Eau Adour Garonne et Loire Bretagne les 2 guides Marais Mode d emploi inaugurent une nouvelle collection de documents pratiques d di s aux techniciens et op rateurs responsables de la gestion de zones humides littorales Il s agit d apporter une r ponse pratique aux demandes des acteurs en marais qui souhaitent disposer de documents simples et ergonomi ques pour faire face aux multiples et diverses interrogations pos es par l entretien et la gestion de ces milieux complexes Le choix du format de classeur de petite taille permet d en extraire des fiches pour pouvoir facilement les manipuler et les actualiser Le traite ment de la couverture et du papier offre une r sistance qui autorise de les emporter sur le terrain Nous souhaitons que cette nouvelle collection du Forum des Marais Atlantiques atteigne son objectif de traiter de mani re pratique des questions et probl matiques particuli res aux marais et zones humides c ti res avec des solutions techniques qui leur sont sp cifiques Toutes vos remarques seront les bienvenues pour faire voluer cet outil et l ajus ter aux pr occupations des acteurs de terrain Le comit ditorial Direct
69. a grandiflora le myriophylle du Br sil Myriophyllum aquaticum l geria Egeria densa le lagarosiphon Lagarosiphon major l lod e de Nutall Elodea nuttallii Muller coord 2005 Afin d viter que les curages ne constituent une source de dispersion de ces plantes il convient de prendre les pr cautions suivantes e Les biovolumes qui doivent tre enlev s peuvent tre limit s par l emploi d herbicides homologu s Leur application doit tre r alis e par un personnel form et certifi contacter le ONEMA CSP et le service de la protection des v g taux de la DRAF Ces produits stoppent la croissance des plantes et dans quelques cas les tuent Des sp cialit s commerciales des deux mati res actives glyphosate et dichlob nil sont homologu es dans les milieux aquatiques pour l ann e 2005 mais ces homologations peuvent tre modi fi es tous les ans et il faudra donc v rifier l tat de la r glementation sur ce point chaque projet d intervention Ces produits sont toxiques et peuvent pr senter des effets notables sur la flore non vis e et sur la faune inf od e au milieu aquatique De plus leur efficacit tuer l int gralit des plantes feuille tige et rhizome est r duite surtout dans le cas d esp ces comportant des r seaux de tiges ramifi es et des syst mes racinaires importants et profonds Il ne s agit donc souvent que d un affaiblissement temporaire permettan
70. ade 2 Stade 1 Aterrissement Hypertrophie lagunaire Eutrophie lagunaire Apports marins Apport d eau douce p Renouvellement d eau de mer Envasement Mati re organique sous forme r duite Fig 1 Typologie de confinement et d volution des milieux en fonction des esp ces v g tales rencontr es Source FMA CREMA L Houmeau La flore invisible constitue un maillon v g tal incontournable C est en effet sur tout cette chelle que s effectue l essentiel de la production et du recyclage de la mati re vivante I s agit d une boucle microbiologique complexe mettant en uvre aussi bien des bact ries extr mement nombreuses que l on d signe couramment sous le vocable de flore qu une faune microscopique compos e d amibes cili es et flagell es Les diatom es algues unicellulaires entour es d une enveloppe de silice tr s caract ristique constituent le groupe dominant On les trouve associ es au groupe des eugl nes dans les zones plus confin es Toutes ces esp ces forment ce film color qui recouvre les vases avec des teintes variant du vert p le au brun noir tre en passant par le rose Ces ensembles sont r partis en taches plus ou moins vastes ou localis es par d veloppement opportuniste autour d une 5 algue d un d chet organique Ils sont tr s actifs sur toute l paisseur des s diments oxyd s et poreux de quelques millim tres dans les vases quelques
71. aibles pentes hydrauliques Entre ces deux phases il se produit un r gime transitoire de quelques semaines Les marais non endigu s connaissent un r gime moins tranch et conditionn par les relations entretenues avec les cours d eau et les eaux souterraines Les foss s tertiaires jouent un r le pr pond rant dans le stockage de l eau tandis que les r seau primaires et secondaires les relient et charrient les eaux de renou vellement Les temps de r sidence sont faibles dans le primaire et le secondaire et les mar nages importants Les courants peuvent tre lev s par p riodes proximit des ouvrages ou lorsque les remembrements ont r duit leur densit l hectare aug mentant ainsi les d bits charrier dans un volume et un nombre r duits de che naux Ces r seaux simplifi s sont donc plus sensibles l rosion Mais les phases successives de r gimes courant et stagnant avec des eaux souvent charg es en mati res en suspension en font des zones privil gi es de s dimentation rapide de 1 5 cm par an ce qui est important Les temps de r sidence de l eau sont au contraire accrus dans le r seau tertiaire Avec l augmentation de l loignement et le nombre de connexions les s parant du r seau primaire et secondaire ces foss s connaissent un confinement croissant Leur marnage est aussi plus faible puisque les vitesses d coulement sont lentes o N 7 dd a 7 w En revanche ils s
72. ains sites faisant l objet de prescriptions particuli res les boues devront tre d pos es une distance sup rieure afin de conserver un caract re inondable certaines zones particuli rement basses situ es en bordure imm diate du foss Certains secteurs hygrophiles seront exempts de tout produit de curage gt 4 2 R ensemencement du lin aire neuf Gr ce la circulation de l eau et au d placement des organismes le lin aire neuf au sein d un maillage dense de canaux b n ficie sans intervention pour sa recolonisation des apports v g taux boutures grai nes et animaux oeufs larves et adul tes en provenance du lin aire ancien et des r seaux non cur s Toutefois ce syst me peut s av rer difficile pro bl mes de circulation d eau ou insuf fisant pour restaurer court terme les peuplements qui viennent d tre d truits par l intervention Il est donc int ressant d aider la recolonisation par des gestes simples Fig 29 R ensemencement la pelle de la cr me de vase ancienne Certains tron ons pr sentent une bioc nose faune et flore particuli rement riche et remarquable Si le curage se fait sec ou en abaissant les niveaux d eau un r ensemencement peut tre r alis Afin de conserver certaines esp ces prot g es ou de favoriser la recolonisation biologique une fraction de la couche superficielle de la vase les 5 10 premiers centim tres contenant les graines et
73. ainsi que de r sister de petites d formations Les g ogrille et g onattes sont des feutres plus ou moins denses compos d un entre lacs de fils synth tiques poly thyl ne polypropyl ne polyester fibres de verre ou d un tissage de fibres naturelles biod gradables non durable Ces nattes ont la propri t de retenir les particules du sol en maintenant les changes de fluides et de gaz Ces tapis sont dispos s habituellement plat et sur des pentes Ces mat riaux pr sentent une faible r sistance la pression Ainsi une g ogrille dispos e la verticale n cessite d tre arm e par un grillage d acier trait anticorrosion G5 de d emploi Marais Mo C N D j Le pu C lt 2 qu Les a 2 N D TD E p O LL E gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES Le g otextile est un mat riel tiss dense compos de fils de polypro pyl ne Il pr sente une plus forte capa cit m canique de r tention que la g ogarille il peut tre employ verticalement et r siste de fortes pressions Source FMA Pieux avec g otextile Marais de La Dordogne NOTE Les fonctions principales des g otextiles sont de s parer des couches de mat riaux de consolider les sols contre les effets rosifs de r partir la pression d un ouvrage sur une surface de drainer Mise en uvre L extension verticale du dispositif hors s
74. aintien du r gime hydrologique d alimentation 2 des marais augmentation ou r duction du lit de l tier Le r le d habitat pour les communaut s vivantes La qualit paysag re du site La localisation de l ouvrage et son accessibilit Les conditions possibles de mise en uvre des travaux travaux soumis la mar e possibilit de mise hors d eau Forum des Marais Atlantiques pen w O O gt 5 CONDITIONS DE BONNE MISE EN UVRE Tous ces crit res rentrent en ligne de compte dans la r flexion Seule une analyse pointue de l ensemble de ces l ments permettra de d gager les solutions adap t es au site Elle permet une r ponse fiable techniquement et durable dans le strict respect de la pr occupation conomique et environnementale gt 5 2 Choix d une solution technique La proposition d une solution par le ma tre d oeuvre repose sur une analyse pr a lable qui prenne en compte les facteurs co t faisabilit technique et incidence sur l environnement cologique conomique social et paysager Les indications suivantes constituent des cas g n riques Les auteurs proposent d utiliser les contraintes comme facteur de choix pour des solutions techniques L tude pr alable permet de d gager une ou plusieurs solutions g n riques ou particuli res pour un cas donn Ce guide ne saurait en aucun cas pr sumer de la multitude de cas particulier qui se
75. am lioration des capa cit s physiques est nomm e la p riode de consolidation Elle d pend du climat et du type d installation et peut durer de 1 5 ans Durant cette p riode le fil d acier joue un r le tr s important en consolidant la construction De cette phase de consolidation d pend la dur e de vie de l am nagement Elle peut tre tr s lev e si cette consolidation est r ussie Avantages Inconv nients Forum des Marais Atlantiques Plasticit Les blocs assembl s de gabions sont tr s souples Ces structu res conservent leur coh sion aux gr s des mouvements des sols 3 Stabilit Elle est acquise durablement l issue de la p riode de consolidation ST Perm abilit La porosit des gabions apporte aux constructions des capa cit s drainantes Cette porosit s att nue progressivement avec le colmata ge les gradients hydrostatiques et d oxyg nes sont favorables au maintient des flux d eau et de mati res au sein de ce n o substrat pe A gt 4 TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES Durabilit Des ann es d exp rience d utilisation des gabions en milieu continental permettent de les classer comme des l ments constants plut t qu dur e de vie limit e Cependant ce jugement est nuancer dans le cas de tr s fortes expositions aux courants particuli rement en milieux sal s Toutefois la dur e de vie de tels quipements est estim e comme
76. arais tant en diversit qu en biomasse est un fait reconnu par beaucoup d acteurs des marais Malgr l importance du r seau de foss s et de canaux 20 25 000 km la surveillance r guli re de la faune piscicole n est cependant mise en uvre que dans quelques rares sites et les donn es objectives sur cette volution sont donc peu nombreuses contrairement la majorit des cours d eau du territoire national Parmi les poissons des marais peu font partie des esp ces patrimoniales ou prot g es Cependant certaines esp ces doivent faire l objet d une attention particuli re comme Fig 6 Anguille Source Ph Garguil l anguille Anguilla anguilla sur tout le territoire ou la bouvi re Rhodeus amarus esp ce d int r t communautaire qui sont des esp ces rares ou en danger Si l anguille peut trouver des habitats propices sa croissance continentale dans les marais d autres esp ces migratrices sont parfois observ es en transit dans ces zones Dans des marais travers s par un axe fluvial majeur d bouchant sur un bassin versant significatif certaines esp ces migratrices cherchent en effet regagner les zones amont et doivent faire l objet d attentions particuli res libre circulation p che etc e a lamproie marine Petromizon marinus et la lamproie fluviatile Lampetra fluviatilis qui remontent les rivi res S vre Vend e Jeune Autize pour frayer apr s quelques an
77. as de figure bord d approche des engins p riodes particuli res etc La prise en compte l chelle du secteur consid r de la pr sence et du mode de r partition des esp ces indig nes joue un r le pr pond rant dans la stabilisation des berges et la structuration des habitats aquatiques et conditionne ainsi une bonne part de la programmation De mani re g n rale les prescriptions particuli res sont appliqu es sur envi ron 10 20 du lin aire curer et se focalisent sur des tron ons particuliers comportant des sp cificit s naturalistes caract ristiques cologiques remarqua bles N anmoins tous les cas de figure existent Sur certains secteurs parti culi rement riches la proportion peut atteindre jusqu 80 de pr conisations particuli res D autres facteurs comme l orientation du foss la pr sence d une ripisylve o d une haie bocag re qui influent sur l ensoleilement et la sensibilit au vent la morphologie des terrains attenants le niveau de l eau la vitesse du courant la vitesse de s dimentation etc sont autant de crit res devant tre pris en compte de mani re additionnelle Cette d marche doit tre r alis e dans son ensemble par un charg de mission poss dant de solides connaissances du terrain de l hydrologie de l hydro biolo gie et des techniques de curage C est le plus souvent une collectivit syndicat mixte communaut de communes etc qui disposera
78. as toujours de m me du ma tre d uvre Les auteurs recomman dent vivement aux ma tres d ouvrages de mandater un ma tre d oeuvre reconnu et comp tent Le choix du ma tre d oeuvre est primordial c est lui qui va b tir le projet et propo ser une solution technique adapt e la situation rencontr e il va galement ana lyser d un il critique les propositions des entreprises et assurer la surveillance du chantier chacun de ses stades Il est important qu il puisse valider chaque phase sur le terrain C est la garantie de conformit au cahier des charges et celle de la satisfaction des objectifs gt 5 5 Suivi de volution dans le temps de l infrastructure 3 A la suite d une restauration ou d op rations d entretien le milieu pr sente un aspect neuf Le ma tre d ouvrage et le ma tre d uvre effectue la r ception des travaux ce stade lls peuvent aussi ventuellement formuler des r serves sur la conformit des op rations Toutefois les effets attendus en mati re d en vironnement paysager et cologiques qui peuvent tre des objectifs primaires o secondaires sont plus longs se manifester que les r sultats en hydraulique et g ophysique de d emploi Marais Mo peut donc tre int ressant pour le ma tre d ouvrage d effectuer un suivi photogra phique et de r aliser des constats visuels annuels o saisonniers lls permettront ensuite de mettre en uvre l entr
79. asser par dessus lors du prochain curage Source Forum des Marais Atlantiques Fig 26 Le d p t de la vase extraite se fait contre ou par dessus l ancien bourrelet Dans les zones cultiv es cette terre pourra tre r gal e sur l ensemble de la parcel le Sur certains sites faisant l objet de prescriptions particuli res les boues devront tre d pos es une distance sup rieure afin de conserver un caract re humide certaines zones particuli rement basses en bordure imm diate du foss Rappel p la loi sur l eau interdit formellement le comblement de d pression humides S i Certains secteurs hygrophiles seront exempts de tous produits de curage N DO z En fonction de la nature du produit de curage il est parfois n cessaire d attendre z une ann e suppl mentaire pour taler et niveler la terre Le ressuyage le gel et le Es tassement naturel du substrat rendent cette intervention plus ais e 8 TD E a O gt 3 PR CONISATIONS G N RALES Ces champs d pandage sont le terrain de pr dilection de plantes adventices CA Ces plantes pionni res doivent faire l objet d interventions pastorales manuelles ou m caniques dans le but de contr ler leur pr sence ex chardon Dans le cas d une prairie Un r ensemencement par des gramin es acc l rant la reprise du fond prairial est parfois effectu Au droit des tron on
80. au moins l une d entre elles 4 Approche zone aplanie en pente douce permettant l acc s au foss pour l abreuvement du b tail D Forum des Marais Atlantiques gt 3 PR CONISATIONS G N RALES gt 4 e PR CONISATIONS PARTICULI RES 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques Pour certaines approches faisant l objet de prescriptions particuli res le reprofilage sera soit d conseill soit accompagn de quelques pr cautions notamment lorsque des esp ces v g tales telles que la renoncule feuille d ophiglosse ou le damasonium toil y seront d tect es La pose d une cl ture sur la ligne de cr te de la berge devrait accompagner tout reprofilage d approche afin de limiter le pi tinement du b tail dans le foss En certains endroits une cl ture est pr sente mais sa position trop avanc e dans le foss ne permet pas de limiter l envasement Elle devrait alors tre d plac e vers la berge Pour en assurer une bonne fonctionnalit sur l ensemble du cycle annuel il va de soi que le gestionnaire prendra soin d y maintenir un bon niveau d eau gt 3 8 Tenue du chantier De nos jours les entreprises intervenantes doivent imp rativement garantir la pro pret du chantier en particulier par la mise en place d am nagements tanches proximit de ce dernier afin de neutraliser les coulements ventuels des bidons de carburant ou d huile Ces lieux de sto
81. aussi des substrats biologiques tr s int res sants leur pr sence dans les tiers demeurant toutefois plus ponctuelle que celle des vases Les lentilles sableuses constituent donc un maillage de biodiversit int ressant 3 3 Calcaires et autres roches Parmi les substrats rocheux les plus couramment rencontr s dans les marais se trouvent les calcaires Il s agit de roches s dimentaires d pos es au fond des mers compos es de carbonate de calcium ou de magn sium Si elles comportent une part importante d argile il s agit de marnes Ce sont des roches facilement solubles dans l eau Les substrats calcaires sont souvent fissur s et poreux en surface Les autres roches que l on est susceptible de rencontrer sont les granites les basaltes et les gneiss Malgr une porosit tr s faible elles aussi peuvent pr senter des fissurations et se comporter alors comme des substrats poreux L tanch it des substrats rocheux n est garantie que gr ce la pr sence sur la surface sup rieure d une couche de s diments argileux susceptibles de colmater des br ches et de r duire la perm abilit des sols vers le bas Il est donc essentiel de conserver une paisseur minimale de s diment sans atteindre le fond rocheux lors de curages et profilages Par contre il peut tre tout aussi essentiel de pouvoir s appuyer sur le substrat rocheux pour certains am nagements de confortement Des pr cautions limitant les infiltrations
82. australis l iris faux acore Iris pseudacorus la massette Typha angustifolia et Typha latifolia le jonc fleuri Butomus umbellatus plus rarement le jonc des chaisiers Scirpus lacustris le rubanier rameux Sparganium erectum etc Lorsque les berges sont p tur es il ne subsiste bien souvent que le jonc glauque une des rares plantes non brout es par le b tail et qui forme parfois une ceinture conti nue le long de la berge D autres esp ces sont susceptibles de coloniser occasionnellement des lin aires plus ou moins importants des berges mpe Ta La v g tation herbac e et certai nes adventices des cultures se d veloppent plus en retrait sur les berges Il s agit de gramin es notamment le long des prairies de plantes plus banales telles que l Epilobe hirsute Epilobium hirsutus ou le Picris fausse pervi re Picris echioides le long des cultures lorsque les traitements ne suppriment pas la totalit de la v g tation entre la culture et le foss En marais bocager la nature du sol plus riche en mati re organique correspond un cort ge floristique diff rent de celui du marais ouvert On trouve notamment le long des berges la val riane officinale Valeriana officinalis la reine des pr s Ulmaria filipendula la laiche raide Carex elata la laiche faux souchet Carex pseudocyperus la laiche des rives Carex riparia le jonc fleurs obtuse Juncus subnodulosus la grande glyc ri
83. bles de nuisances bien identifi es d une part ces esp ces creusent des terriers d stabilisent les rives et acc l rent le comblement des foss s par les d blais d autre part elles peuvent r duire sa plus simple expression la pr sence d h lophytes et d hydro phytes sans compter les ravages r alis s sur les cultures mais bl etc Fig 33 Berges min es et affaiblies par Les moyens de contr le de ces ne i les terriers d crevisses de Louisiane populations existent pour les mammif res Le pi geage et le tir doivent tre encourag s afin de relayer les m thodes chimiques d sormais prohi b es et qui n ont pas r ussi enrayer le ph nom ne Le classement de ces esp ces dans la cat gorie nuisible entra ne une obligation de lutte prise en charge le plus souvent par les groupements de d fense contre les organismes nuisibles La strat gie de gestion volue actuellement vers une meilleure connaissance de la dynamique de ces populations en vue d adapter et de mieux localiser les efforts de lutte En ce qui concerne les crevisses il n existe pas de classement en nuisible mais le transport de ces animaux vivants est interdit Les m thodes de pi geage par nasses donnent de bons r sultats si leur utilisation est maintenue sur des dur es importantes et de mani re coordonn e sur une vaste chelle sans toutefois r duire notablement les populations qui semblent plus sensibles
84. ces esp ces est interdit sauf autorisation exceptionnelle d livr e par l autorit administrative Pour plus d informations se r f rer l article L 432 3 sur la protection des fray res et des zones de croissance o d alimentation Servitude de passage Le d cret n 59 96 du 7 janvier 1959 institue une servitude de passage pour les engins m caniques affect s au curage des cours d eau non navigables ni flottables cas de l ensemble des canaux d int r t collectif Pour plus d informations se r f rer l article L 215 14 sur les devoirs du riverain R glementation des plantations Le d cret n 60 419 du 25 avril 1960 compl te le d cret pr c dent en pr cisant que les plantations effectu es sur les terrains soumis la servitude de passage doivent faire l objet d une autorisation pr fectorale amp gt 7 LA R GLEMENTATION 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques nt w Fu Forum des Marais Atlantiques Ee Mode d emploi A gt 7e LA R GLEMENTATION Obligation pr vue par les baux ferme L article L 415 12 du Code Rural nonce tr s clairement que toute disposition des baux restrictive des droits pr vus au titre du livre quatri me du Code Rural est r put e non crite Le bailleur est quasiment mis dans l impossibilit d introduire dans le contrat des clauses prot geant l environnement Toutefois le bailleur Loi n
85. ckage doivent tre de pr f rence loign s des surfaces en eau Dans la mesure du possible les travaux d entretien des machines sont proscrire sur le chantier Les interventions de remplissage et de graissage doivent tre effectu es avec pr caution afin d viter toute fuite vers les milieux sensibles 4 e Pr conisations particuli res Des prescriptions sp ciales relatives aux tron ons poss dant des sp cificit s naturalistes doivent pouvoir tre retenues sur un certain pourcentage du lin aire curer gt 4 1 Choix de rive et technique de bord d approche du curage Lorsque l une des bordures est cultiv e le choix du bord d approche et surtout le d p t des produits de curage devra si possible et avec accord des propri taires se faire sur la culture Le produit de curage est d pos du c t du bord d appro che Afin d pargner certains tron ons sensibles station de plantes rares haies etc le bord d approche des engins devra tre arr t dans les prescriptions Les boues seront pandues sur les anciens bourrelets de curage lorsqu ils exis tent Dans le cas contraire l espace entre le foss et le d but du d p t ne devra pas exc der 1 50 m 2 m afin de limiter l emprise des travaux notamment sur les prairies naturelles Dans les zones cultiv es cette terre pourra tre r gal e sur l ensemble de la parcelle CD A O CO CO gt 4 e PR CONISATIONS PARTICULI RES Sur cert
86. ction que l on est en droit d attendre d un projet d am nagement 1 3 4 L enjeu de gestion des co ts Malgr l importance croissante accord e au crit re paysager et aux performances cologiques de l am nagement il appara t raisonnable d op rer un choix sur un cri t re uniquement esth tique qui risquerait de grever le budget sans que ne soient au moins garanties la durabilit et l efficacit physique de l am nagement 3 de d emploi Par contre la solution tentante qui consiste retenir l offre la moins ch re peut tre envisag e uniquement si le savoir faire de l op rateur est d montr travers d autres r alisations Il ne faut pas h siter contacter d autres ma tres d ouvrage pour recueillir leur impression et leur satisfaction Marais Mo pn Ee Forum des Marais Atlantiques T 4 gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX 1 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques Q Il demeure toutefois difficile de se faire une opinion fiable sur la durabilit de techni ques qui ont t int gr es tr s r cemment dans les travaux en marais Il existe des techniques dites traditionnelles et des techniques modernes Les techniques traditionnelles pr sentent l avantage d avoir fait leurs preuves en terme de durabilit et d int gration paysag re Attention toutefois chaque site est diff rent et n cessite donc pr alabl
87. dant ces travaux ne sont ligibles que s ils sont port s par un ma tre d ouvrage de type collectivit territoriale tablissement public ou association ges tionnaire de sites et lorsque le site en question a fait l objet d un plan de gestion L Agence de l Eau Loire Bretagne Les actions de restauration et d entretien des zones humides ne sont ligibles que si elles s incrivent dans un cadre contractuel Le contrat restauration entretien des milieux aquatiques CRE ZH est l outil de mise en uvre des actions pendant 5 ans peut tre compl t par un dispositif compl mentaire d une dur e de 5 ans voir fiche contrat aupr s de l Agence Le lien entre fonctionnalit s de la zone humide et aspects qualitatifs et quantitatifs de la ressource en eau devra tre tabli Concernant les zones humides rattach es une masse d eau seront retenues les actions corrigeant les alt rations fonctionnelles au titre de l hydromorphologie en lien avec le cours d eau de la pollution diffuse en lien avec le bassin versant de la qualit des eaux littorales Les actions de gestion des sites pourront concerner La restauration par des travaux de r tablissement d un fonctionnement hydraulique et bio logique proche des conditions naturelles sur les sites de tourbi res marais annexes hydrauliques espaces de divagation des cours d eau anciennes gravi res fonds de vall es prairies boisements fluviaux
88. des moyens humains et travaillera de mani re partenariale avec les associations syndicales de marais o les particuliers Cet agent doit prendre le soin de parcourir attentivement l ensemble du lin aire curer diff rentes p riodes de l ann e Dans tous les cas de figure les propri taires fermiers et syndicats de marais doivent tre associ s cette d marche Ce travail doit d boucher sur la validation d finitive d un plan d action par tous les acteurs avant ex cution des travaux Le r dacteur de l tude devra tre particuli rement l coute des attentes de l ensemble des protagonistes P p gt 2 e COMMENT R USSIR SON ENTRETIEN 2 1 2 Choix des techniques et programmation des travaux a Crit res de qualit et de satisfaction d objectif Le cadrage g n ral des types d intervention effectuer ayant t r alis grande chelle la seconde tape concernera le choix des techniques et de leur p riode de mise en uvre locale La qualit de la mise en uvre doit pr valoir au niveau stationnel mais elle doit galement tre la plus r guli re possible sur l ensemble du site Il est donc impor tant que l ensemble des op rations soit supervis par un m me responsable qui s assurera de la r gularit et de la reproductibilit du travail entre les diff rents secteurs qu il y ait un o plusieurs pelleteurs ou techniciens Enfin le choix des intervenants techniques est primordial les
89. doivent donc tre prises Sur le plan m canique les roches peuvent pr senter des caract ristiques diff rentes Les mat riaux peuvent tre plus ou moins durs plus ou moins friables plus ou moins cassants Ces particularit s vont influer consid rablement sur les techniques et les co ts des solutions qui seront mises en oeuvre D gt 3 PRENDRE EN COMPTE LES SUBSTRATS 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 3 PRENDRE EN COMPTE LES SUBSTRATS gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES 3h de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques Il sera primordial de bien situer la profondeur de ces substrats dans le secteur sur lequel l intervention est souhait e ce qui renseignera imm diatement sur la possi bilit ou non de mettre en uvre certaines techniques Les substrats rocheux nus dans la zone intertidale des tiers pr sentent un int r t biologique variable selon que l on consid re la partie amont ou aval Les peuplements en zones amont dessal es se composent simplement de quelques esp ces d algues et de mollusques ou de crustac s cirrip des Ils sont beaucoup plus importants dans l embouchure de l tier sous influence marine Si les tiers aux fonds rocheux demeurent rares de telles configurations rocheuses en zones marnantes se retrouvent dans les abers bretons et t moignent d une importante biodiversit 4 Technique
90. e Glyceria maxima la balding re Phalaris arundi nacea le roseau Phragmites australis les massettes Typha angustifolia et Typha latifolia etc L encore des esp ces occasionnelles peuvent tre rencontr es D e O C pm _ 7 P A gt 1 G N RALIT S Lorsque les rives sont tr s ombrag es du fait de la pr sence d une ripisylve dense il n y a pas de ceinture d h lophytes et la colonisation v g tale se r duit progressi vement en fonction de l intensit de l ombrage b R partition et actes de gestion La r partition des plantes h lophytes le long des berges est tout d abord fonction de la pente Une forte pente limite en effet la surface favorable au d veloppement des h lophytes et ne convient pas l cologie de toutes leurs esp ces Le roseau et la massette supportent mieux ce type de milieu que les autres La r partition des h lophytes est par ailleurs largement tributaire de l occupation du sol et des usages appliqu s sur les rives Les foss s accessibles aux animaux le long des prairies p tur es r guli re ment sont en g n ral faiblement pourvus en h lophytes Seul le jonc glauque se maintient et arrive former des bordures continues le long des berges les autres esp ces sont brou t es et disparaissent terme La disposition d une cl ture permettrait le d veloppement d un cort ge plus diversifi et plus dense d h lophytes Une cl ture permet
91. e sur le r seau primaire et secondaire syst matiquement comme de l entretien permanent La restauration et l entretien Par des actions de gestion des esp ces envahissantes 7 La r glementation La r glementation laquelle il faut se r f rer figure dans le Code de l Environne ment Seul un petit nombre d l ments correspondant des pr occupations tr s courantes sont fournis ci apr s Il convient de se renseigner au pr s de la DDAF du CSP et de la DIREN pour disposer du cadre r glementaire complet auquel se conformer de d emploi Loi sur l eau articles L 210 1 L 218 80 L entretien r gulier des cours d eau selon le principe vieux fond vieux bords n est pas soumis une r glementation particuli re La rubrique 4 1 0 du d cret n 93 743 du 29 mars 1993 soumet autorisation administrative l ass chement et le remblaiement de zones humides ou de marais d une superficie sup rieure o gale 1 ha Quand la surface de la zone est comprise entre 1 000 et 10 000 m le ma tre d ouvrage doit faire une d claration au Pr fet du d partement Ainsi le Marais Mo a D CS E es lt A a D D z J pe LL z LO 7 comblement de foss s mares ou baisses par des produits de curage dont le d p t aurait t mal pr par tombe sous le coup de cette r glementation La cr ation de canaux dont la section est sup r
92. e cas de la jussie Les boues doivent tre tal es en couche fine lt 10 cm pour permettre le s chage rapide et r duire les reprises Un arrachage manuel ou un traite ment chimique avec produit autoris sur sol est alors possible L talement des boues doit se faire avec pr caution au sommet du bourrelet de berge c t int rieur de la parcelle plus de 2 m pour que l gouttage ne renvoie pas des fragments dans les foss s faut tre tr s prudent si la parcelle a un fond humide car des exemples de colonisation de prairies humides par les jussies apr s d p ts de plantes arrach es dans les foss s en Aquitaine et en Bretagne montrent bien les risques d une imprudence dans ce domaine est pr f rable d pandre sur la parcelle de l autre c t du foss cur Des techniques de petits bourrelets de terre r alis s d un seul c t ou de part et d autre du ruban d pandage peuvent tre mises en uvre mais elles n cessiteront une reprise pour aplanissement des reliefs quelques mois plus tard Avant de quitter un chantier infest il est indispensable que le pelleteur s as sure qu il ne reste aucun fragment de jussie sur son engin godet bras de pelle chenillettes Un nettoyage des engins avec r colte des fragments est indispensable Les autres plantes exotiques de la liste pr c dente sont moins susceptibles de s installer dans d autres sites apr s transport par les engins de travaux mais il est
93. e la Loire et de ses Affluents St phanie Mercier Unima de d emploi Julien Renard Syndicat mixte d am nagement des marais de Noirmoutier Fran ois Xavier Robin Unima Marais Mo C9 Forum des Marais Atlantiques
94. e r alisation n cessaire de 300 600 euros HT m selon la nature et la taille des pierres 4 1 3 Gabions et matelas Description Les gabions et matelas sont les constructions en forme de paniers cubiques ou rectangulaires constitu s de grillages en fils d acier galvanis s et ou recouverts de r sines ou de mati res plastique et remplis de roches ou de granu lats Les gabions peuvent tre de diff rentes dimensions et prendre plusieurs formes G n ralement ils sont parall l pip diques de 1 m 3 m de c t Ils sont agenc s pour constituer une infrastructure g om trique forte rugosit pour fa onner un nouveau profil distinct du profil naturel d rosion ou pour conforter une berge sup portant une charge importante 3 de d emploi Les matelas ont une paisseur d environ 20 cm sur une longueur et une largeur variables qui leur permettent au contraire d pouser le profil restaurer Marais Mo Mise en uvre Apr s fa onnage du sol les paniers vides sont dispos s sur place Ils sont appuy s sur un g otextile et cal s la base lls sont ensuite remplis de cailloutis Forum des Marais Atlantiques e gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES N Les l ments de gabions peuvent tre empil s et imbriqu s en marches d esca lier plus ou moins d cal es selon la pente reconstituer Selon la morphologie reconstituer les gabions sont donc adapt s to
95. eau Ces bordures ainsi d nud es se voient parfois colonis es par le liseron Source Forum des Marais Atlantiques Fig 4 Bord de parcelle cultiv e d nud par les traitements herbicides et colonis par les liserons 1 3 2 La v g tation aquatique Les hydrophytes plantes immerg es ou feuilles flottant en surface sont vi demment beaucoup plus sensibles la pr sence d eau que les pr c dentes plantes leur extension est galement li e la nature des s diments min raux ou organiques la qualit physico chimique des eaux l importance du colmatage le renouvellement des eaux dans le foss la p riodicit du curage etc Certaines de ces esp ces sont galement capables de r sister l ass chement des foss s et de se r installer au retour des eaux soit par la germination des grai nes rest es dans les s diments ces stocks ou banques de graines expliquent la relative permanence de diverses esp ces dans ce type de milieu soit partir de formes de r sistance sp cifiquement adapt es cet ass chement par la r duction de la taille des feuilles ou la modification des tissus en contact avec l air permettant la diminution des pertes d eau a Richesse sp cifique Parmi les esp ces immerg es r guli rement rencontr es dans les r seaux de foss s se trouvent les c ratophylles ou cornifles Ceratophyllum demersum est tr s fr quente l lod e du Canada Elodea canadensis le myr
96. ec bouturage et plantation d h lophytes Pour de plus amples d tails sur les techniques et les co ts se reporter l ouvrage cit en r f rence LACHAT B 1994 gt 4 6 Limitation des travaux au programme pr vu par le cahier des charges Certains propri taires exploitants profitent de la pr sence des pelle teuses pour faire r aliser des compl ments de tra vaux leurs frais dans le p rim tre d intervention des travaux de curage de foss s Ces travaux chappent tout contr le et d bouchent parfois sur des arrachages de haies des comblements d abreuvoirs des largis Fig 32 Comblement de foss avec le produit sements de foss s des de recurage d un foss voisin d p ts de d blais sur les baisses etc Ces initia tives souvent inopportunes doivent tre jugul es dans la mesure du possible Une action p dagogique peut tre tent e afin de minimiser l impact de ces interventions AU minimum un porter connaissance de la r glementation doit tre dispens Source H des Touches ADEV 2004 _ E pe CO gt 4 e PR CONISATIONS PARTICULI RES Il est galement possible d inclure au cahier des charges confi l entreprise une mention excluant la possibilit d effectuer des travaux pour des tiers durant la p riode d di e aux curages initi s par le ma tre d ouvrage gt 4 7 Pr cautions concernant les esp ces exotiques envahissantes v g tales et
97. ement toute intervention une r flexion sp cifique pour valider le bien fond et l utilisation de tel ou telle technique Une technique qui convient bien un site donn n est pas forc ment transposable un autre site Il faudra pour cela dans la plupart des cas avoir recours une mission d ing nierie Les techniques modernes font appel des mat riaux plus labor s ou des tech niques de mises en uvre sp cifiques qui sont elles m mes le fruit de l ing nierie Le recul sur la fiabilit de ces techniques est variable Il faut simplement retenir qu elles peuvent tre conomiquement avantageuses si une r flexion de qualit pr side au choix d adaptation De fait une tude diagnostic pr alable bien faite doit aboutir une solution prioritai re voire quelques solutions qu il est possible de comparer sur des crit res objectifs avantages et inconv nients co t impact environnemental et paysager Il faut ajouter que d sormais les co financeurs Etat collectivit s r gionales et d partementales Agences de l Eau Union europ enne sont particuli rement sensibles une solution la plus compl te possible int grant quasi obligatoirement un diagnostic qui d termine des choix respectueux des fonctions naturelles de l tier Les solutions techniques d crites au chapitre 4 sont assorties d une fourchette de co ts rapport s au m tre lin aire de berge Il faut toute fois consid rer qu il s
98. encombr de s diments de v g taux ou d emb cles En effet il est essentiel que ces canaux jouent le r le d vacuation de l eau vacuation et alimentation selon les saisons A l inverse ils servent d alimentation des sols notamment en milieu tourbeux avec une gestion du fil d eau ad quate Enfin ils permettent une gestion fine des niveaux d eau dans la mesure o une forte r activit est n cessaire Avec des vitesses de s dimentation variables mais qui sont parmi les plus rapides des milieux naturels les r seaux hydrauliques des marais se colmatent et doivent tre r guli rement cur s L chelle de temps qui correspond une volution naturelle vers le comblement total d un foss se situe le plus souvent entre 50 et 100 ans Lorsque la majeure partie du r seau de foss s d un marais est en phase d at terrissement les eaux de pluie de r surgence de source o de rivi re qui le parcourent ne sont plus drain es et inondent les terrains sur des dur es non ma tris es Cette volution n est pas compatible avec les activit s agricoles p rennes d j en place Dans les marais cultiv s nous avons malheureusement pu constater qu un bon entretien du r seau tait parfois contrecarr par une gestion basse des niveaux hivernaux et printaniers Cette pratique est d plorer en raison des impacts qu elle peut avoir sur les milieux aquatiques et de l insta bilit des berges qu elle entra ne en cas
99. ent tre r alis s juste avant la programmation du curage de pr f rence en dehors des mois de mars juillet nidification Cette mesure permet de ne pas avoir effectuer une nouvelle coupe des rejets li s aux coupes de l hiver pr c dent Ponctuellement des branches basses affleurent la surface de l eau Cet ombrage abrite une faune diversifi e qui s y r fugie afin d chapper la pr dation et un ensoleilement trop important Lors de l entretien pr alable de la ripisylve et des tra vaux de curage une attention particuli re sera apport e au maintien de quelques branches basses qui augmentent la diversit des habitats du milieu aquatique Chaque fois que cela sera possible le conducteur de pelle s efforcera de passer sous cette ligne de branches basses pour proc der au curage Sur certains sites la berge s est rod e entre les cosses des fr nes Afin de conserver la stabilit des berges ce niveau et de ne pas accro tre l affaissement des arbres le curage ne devra pas tre effectu au del de la ligne d avanc e des arbres Fig 18 CO CO gt 3 PR CONISATIONS G N RALES La p riodicit de l entretien des ripisylves devra d abord tre adapt e aux rythmes de fonctionnement de cette formation v g tale et non strictement subordonn e aux interventions de curage bien que du point de vue de lor ganisation et du financement Fig 18 Zone ne pas d passer pour le c
100. ent des ridules et des vaguelettes sur les berges est appel batillage Celui ci consiste simplement en un mouvement sinusoidal des mol cules d eau Il produit une forte agitation hydrodynamique locale tr s rosive Le d ferlement se produit quant lui d s que les longueurs d ondes sont suffi samment faibles m me pour des vagues de quelques centim tres ou lorsque les vents forts d coiffent le sommet des vaguelettes Lors du d ferlement il y a rupture du point d auilibre les particules d eau s enroulent et basculent par dessus la base de l onde de surface Il y a alors une forte nergie d gag e qui lorsqu elle impacte la berge entra ne la perte de coh sion du s diment Le d ferlement se produit couramment dans le sillage des embarcations au del de quelques n uds Ce ph nom ne reste souvent confin dans le bas des tiers avec des petits am nagements portuaires On l observe aussi dans le cas de vents CD _ O v O gt 2 PRENDRE EN COMPTE LES CONTRAINTES HYDRAULIQUES gt 3 PRENDRE EN COMPTE LES SUBSTRATS tr s forts d s que le fetch permet de lever des vaguelettes faible longueur d onde dans les grands bassins du marais Les bassins sont souvent renforc s piquetages etc sur les rives faisant face aux vents dominants pour contrer ces probl mes 8 Prendre en compte les substrats Chaque type de sol ou substrat des berges conditionne un choix de solu tions adapt es U
101. es tiers et les gains attendus de leur entretien des points de vue cologique et fonctionnel La liste des m thodes de g nie qui s appli quent dans ces milieux avec des indications sur leurs avantages et inconv nients Des crit res descriptifs viendront compl ter le tableau pour a eS rattacher chaque m thode l une ou lautre npa ai cat gorie de g nie civil ou de g nie cologique Le AE EEE ra U SaF Source FMA Fan Les points surveiller pour une bonne mise en uvre travers l analyse du contexte Il faut aussi insister sur le fait qu il ne s agit pas de fournir ici un ensemble de recettes qui s appliqueraient partout Les principes nonc s sont d ordre g n ral Chaque site est particulier et doit faire l objet d une approche et d un diagnostic sp cifiques pr alables tout am nagement Paysage d tier am nag en zone conchylicole C est enfin un document qui souhaite inspirer la reprise de pratiques de diagnostic susceptibles d am liorer le fonctionnement g n ral et l tat de sant des milieux aquatiques d laiss s dans de nombreuses zones par manque de moyens Ce guide insiste sur le fait que les activit s productives et r cr atives en marais doivent pleinement assumer leurs r les et remplir des fonctions cologiques essentiel les dans l volution positive de ces paysages et de ces cosyst mes bti x T es EL
102. es ils occasionnent des arrachages de blocs plus ou moins gros e Pr sence de terriers Une forte densit de galeries creus es soit par les ragondins soit par les crevisses de Louisiane fragilise beaucoup les berges et correspond un apport significatif de mat riaux dans le foss environ 1 m pour un terrier de ragondin Face de telles berges min es le passage d engins lourds sur la parcelle ou la route avoi sinante ou l apparition de mouvements d eau violents acc l rera le processus de d gradation e Le clapotis et ou le batillage L nergie des petites vaguelettes produites par le vent ou la navigation engendre une rosion des berges m me en l absence de variation du niveau d eau Les berges les plus expos es sont donc celles qui font face aux vents dominants Le batillage produit une zone d rosion au niveau de la ligne d eau Si le ph nom ne se prolonge il provoque des surplombs de berges qui finissent ainsi par s effon drer O O 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques e Le courant La vitesse du courant est un facteur d rosion impor tant L eau est elle m me rosive mais ce facteur est amplifi par la charge en particules qui augmente la friction de l eau sur ce substrat qui pr sente d j une certaine rugosit Les zones situ es proximi
103. es aux pattes comme la rainette verte pr sentent des phases de vie arboricole Elles fr quentent donc les haies ronciers etc Lors de travaux ces esp ces mobiles sont capables de fuir par voie terrestre aussi bien qu aquatique Toutefois les travaux hivernaux sont susceptibles de d ranger les esp ces enfouies sur les berges pour hiverner Les conditions qui pr sident la reproduction et la ponte n cessitent souvent des supports plantes II faut ensuite que l eau rec le des cili s et des invert br s comme nourriture pour les larves Il est donc important que le foss puisse rapide ment offrir ces conditions apr s le curage pour tre accueillant 1 4 6 Les oiseaux Les h rons six esp ces affectionnent particuli rement le r seau de canaux et foss s Sur l ensemble du cycle annuel ces milieux sont utilis s principalement comme zone d alimentation Le h ron bihoreau est plut t cr pusculaire et se cache dans la v g tation des berges l aff t pour chasser des petits animaux aquatiques Les canards et les rallid s profitent r guli rement des h lophytes pour y implanter leur nid Cette localisation en bordure des canaux et foss s leur assurent s curit et nourriture de proximit pour l levage des jeunes Outre le commun canard colVert les bordures de foss s et de canaux peuvent tre le territoire de reproduc tion de la sarcelle d t du canard souchet de la poule d eau o du r le d ea
104. es nuisances bouturages d esp ces ind sirables notamment Pour ce faire la pose de filets ou l isolement temporaire de ces zones par des batardeaux est vivement conseill e Les bottes de foin et les roundballs peuvent galement tre utilis es Par ailleurs il est n cessaire de se conformer la r glementation en vigueur dans la zone et en particulier aux exigences de protection de la faune piscicole et d entrer en contact avec la F d ration D partementale de P che et PONEMA P che CSP LD w D 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 2 COMMENT R USSIR SON ENTRETIEN sh de d emploi Marais Mo a D CS E es lt A a D D z J pe LL D O v Le facteur humain est ainsi essentiel et les entreprises ou les r gies charg es d effectuer ces travaux doivent disposer d une main d uvre qui a le sens de l eau de la texture des sols de marais et du v g tal b P riode de curage En pratique il est coutumier de pr voir les travaux entre la derni re d cade de juillet et la mi f vrier au plus tard afin que la plus grande partie du cycle reproductif de certaines esp ces aquatiques odonates amphibiens poissons etc arrive son terme Dans les secteurs en culture la chronologie de l intervention est galement fortement conditionn e par lassolement Dans les secteurs d levage le b tail doi
105. etien pour maintenir l aspect visuel attendu em A Forum des Marais Atlantiques pex v gt 5 CONDITIONS DE BONNE MISE EN UVRE gt 6 CONCLUSION G N RALE Les fonctionnalit s cologiques l chelle de l emprise des travaux demeurent quant elles plus d licates tablir sans l intervention de naturalistes Le vieillissement de l installation s effectue inexorablement sera donc int ressant aussi d valuer visuellement l usure et le rythme d entretien r aliser Ces l ments de surveillance devraient permettre de planifier les grandes tapes de la vie de l ouvrage hors cas accidentels temp tes ou malfa ons CYCLES BIOLOGIQUES e Migration des juv niles anguilles hiver bar daurades avril juin Ensemencement du schorre f vrier mai Ensemencement larvaire continu tr s intense du printemps l automne 6 Conclusion g n rale 3 Ce guide a vocation clairer les choix des ma tres d ouvrages Il apporte des l ments clairs et objectifs mais ne pr tend pas r pondre l ensemble des pro bl matiques sous forme de recettes transposables partout convient de l utiliser de mani re r fl chie et d appuyer sa d marche sur une ma trise d oeuvre comp tente de d emploi Marais Mo Les tiers se trouvent la crois e entre des techniques de g nie lourdes telles qu employ es en fronts de mer et de techniques plus cologiques employ
106. eur de la publication Bernard Grasset FMA Directeur de la collection Marais Mode d emploi Yves Le Ma tre FMA R dacteurs Loic Anras FMA Christophe Chastaing UNIMA Sergiy llchenko FMA Relecture Alain Gallic Aestuarium Fernand Verger ENS Comit ditorial Sophie Dagnaud Conseil g n ral de Vend e Freddy Hervochon Agence de l eau Loire Bretagne Sylvie J go Agence de l eau Adour Garonne Dominique Tesseyre Agence de l eau Adour Garonne Laurent Vienne Agence de l eau Loire Bretagne Maquette Diagraphe 2007 R f rences pour Citations Restauration et entretien des berges d tiers en marais sal s 2007 Anras L Chastaing C lichenko S Collection Marais Mode d emploi Ed Forum des Marais Atlantiques Xp Avec l aimable contribution technique et scientifique de l UNIMA Le Forum des Marais Atlantiques est un syndicat mixte pr sid par Bernard Grasset maire de Rochefort et Conseiller R gional de la r gion Poitou Charentes Directeur Yves Le Ma tre Avec le soutien des membres permanents du Forum des Marais Atlantiques LA g foitou WiHD Hapihii arentes Charente Maritime Lines cratie participative Terre et mer les l ments de la r ussite la d mo MBRE D AGRICULTURE Rochefort x MARITIME ACHLAITAINE RESTAURATION ET ENTRETIEN DES BERGES D TIERS EN MARAIS SAL S C TIERS Fr ambule Ce guide r
107. eurs le d veloppement de la v g tation dans la partie haute participera la coh sion de l ensemble Mais globalement il s agit d une solution tr s durable si la conception et la mise en uvre respectent les r gles de l art C em eD pen Source FMA de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques U gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES MA Source UNI de d emploi Marais Mo C N D pus p lt 2 qu Les a 2 a 09 TD O LE La perm abilit de la berge est maintenue intacte Dans les enrochements dispos s en couches multiples les blocs sous jacents sont en partie int gr s au substrat Les roches sus jacentes quant elles peuvent plus ou moins tre colmat es par des s diments rapport s lors des travaux o en laissant se faire les processus naturels L int gration paysag re est variable Elle d pend de l exposition de l enrochement l rosion de la taille des blocs et de la pente de l installation De gros blocs tr s expos s au courant o aux vagues avec une pente forte resteront visibles m me si des algues des patelles et des balanes viennent s y d velopper A l inverse des blocs de plus petits diam tres install s sur une pente plus faible et moins expos s pourront int gralement dispara tre dans la berge gr ce un colmatage rapide quelques ann es voire quelques
108. faire r aliser des batardeaux sur des secteurs forte densit de foss s ainsi que le surco t qui en d coule Au regard des potentialit s biologiques relativement riches de ces milieux fort maillage il est par ailleurs d conseill d op rer des curages sec Les atteintes au milieu naturel dues l assec cumul es au surco t des batardeaux en rend l int r t tr s limit En r gle g n rale il est pr f rable de s accorder avec le propri taire et ou l exploi tant pour le pr l vement des mat riaux n cessaires la construction du batardeau temporaire ainsi que pour la remise en tat des lieux Des batardeaux peuvent galement tre r alis s en palplanches fich es dans la vase O O O gt 2 e COMMENT R USSIR SON ENTRETIEN La section comprise entre les deux batardeaux est vid e l aide de moyens laiss s l initiative de l entrepreneur pompe thermique l vateur sur prise de force etc Il est judicieux pour le respect de la vie aquatique le contr le du niveau radiant de l missaire et un bon degr d hygrom trie des vases taler de laisser une lame d eau suffisante entre 10 et 20 cm au fond de la section concern e Le principal avantage de cette m thode r side dans le fait que le conducteur de pelle et le ma tre d ouvrage peuvent surveiller de pr s le travail effectu La faible ligne d eau qui persiste permet de r gler avec pr cision le nivellement du fond
109. fi e par apport la situation initiale On peut consid rer qu elle ne constitue pas en soit une alt ration significative comme en t moigne encore aujourd hui la profusion d esp ces que l on y rencontre Les propri t s fonctionnelles et biologiques du marais productivit et biodiversit demeures tributaires du bon tat des tiers en tant que corridors biologiques D sormais les ma tres d ouvrage locaux consid rent que l entretien est indis pensable pour prot ger les activit s et les personnes et pour assurer le bon fonctionnement hydrologique des marais en respectant le caract re patrimonial de l ensemble 1 3 1 L enjeu hydraulique L entretien et la restauration des tiers doivent satisfaire en premier lieu l adduc tion d eau de mer en quantit et qualit suffisante fonction hydraulique pour les compartiments hydrauliques qu ils desservent Ces op rations jouent galement d autres r les importants elles doivent garantir la coh sion des rives et des digues ainsi que leur imperm abilit relative Une bonne pr sence d eau sur toute la longueur de l tier est importante puisque la dessiccation est donc le premier ennemi des berges en argile Il faut rappeler que le dess chement des argiles conduit une berge se r tracter en produisant des fentes de dessiccation pouvant atteindre 1 m tre de profondeur Rapides se cr er quelques semaines il faut beaucoup plus de temps pour qu elles ne
110. ge les personnes suivantes SuzanneBastian Service des Milieux Aquatiques la Direction R gionale de l Environnement des Pays de la Loire DIREN Alain Dutartre du Cemagref de Cestas 33 UR Qualit des Eaux Christophe Egreteau Ligue pour la Protection des Oiseaux LPO Freddy Hervochon Agence de l Eau Loire Bretagne d l gation de Nantes Sylvie J go Agence de l Eau Adour Garonne d l gation de Bordeaux JacquesMass du Cemagref de Cestas 33 UR Ressources Aquatiques Continentales RolandMatrat Service des Milieux Aquatiques la Direction R gionale de l Environnement des Pays de la Loire DIREN G rard Nicolleau Direction D partementale de l Agriculture de Vend e Laurent Vienne Agence de l Eau Loire Bretagne Orl ans Lo c Cario Service des Milieux Aquatiques la Direction R gionale de l Environnement de Poitou Charentes DIREN ChristianRigaud du Cemagref de Cestas 33 UR Ressources Aquatiques Continentales Fran ois Xavier Robin de l Union des Marais de la Charente Maritime Syndicat mixte UNIMA Herv de Villepin Compagnie d Exploitation des Ports CEP 3 de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques O CD e L C O O z pen gt Contacts ADEV Si ge Social La Cartrie 85 170 BEAUFOU 161402 51818261 ADEV Sud Vend e 9 bis rue de Gaulle 85 580 Saint Denis du Payr T
111. ge de surface gr ce un r seau dense de foss s et de canaux Ces derniers se jettent alors dans des cours d eau en zone continentale o des tiers en zone c ti re L t ce sont ces cours d eau qui alimentent les marais pour maintenir leur niveau d humectation en cas de d ficit hydrique Depuis longtemps ces r seaux ont t organis s de mani re hi rarchique le r seau primaire compos de l ensemble des chenaux communs plu sieurs syndicats de marais ou structures quivalentes gestion collective le r seau secondaire compos de chenaux ou de foss s communs plu sieurs unit s l mentaires compartiments hydrauliques et internes un syndicat de marais ou une structure quivalente le r seau tertiaire compos de l ensemble des chenaux et foss s internes un compartiment hydraulique Leur densit va de 80 300 m tres lin aires l hectare Ces foss s constituent 80 95 du r seau hydrographique des marais lls constituent donc la r serve hydraulique utile de surface de celui ci Dans certains secteurs on distingue au sein de ce r seau tertiaire priv des canaux d int r t hydraulique collectif gt 1 G N RALIT S 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques Les marais endigu s pr sentent une particularit fonctionnelle
112. gissement progressif des canaux avec la mise en contact de nouvel les tranches de sol avec l eau l acc l ration des courants les marnages violents et r p t s la prolif ration des galeries le passage proche et fr quent S amp LS d engins lourds participent 3 cette acc l ration du proces z _ V aOR i SUS Fig 14 Effets de l rosion caus e par le courant s sur la morphologie des berges arbor es Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques Il faut galement garder en m moire que ces zones de marais recueillent l eau pro venant des bassins versants Les am nagements agricoles et urbains dont ils ont fait l objet se sont souvent traduits par une augmentation des teneurs en mati res en suspension venant d canter dans le marais De m me l augmenta tion des l ments nutritifs azote phosphore parve nant dans ces zones acc l re leur eutrophisation avec un effet fertilisant pour les producteurs primaires que sont les v g taux phyto plancton algues et v g taux sup rieurs Leur pro duction exag r e touffe le milieu et provoque r gu li rement des crises dys trophiques consommation de la majorit de l oxyg ne du syst me pour la d gra dation de cette biomasse v g tale Les pratiques agricoles internes au marais fertilisa tion des parcel
113. gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX E C 7 PEN ee La Caract ristique des paysages et des milieux gt 1 1 Les paysages Les tiers constituent des bras de mer s enfon ant dans les marais lls s ap parentent aux estuaires en raison de l existence de gradients de salinit s plus ou moins pronon c s et de l intensit des flux qui y circulent Ils s en distinguent par leur gabarit nettement plus faible quelques dizaines de m tres quelques Etier basse mer m tres de large et du fait qu ils drainent souvent une partie d un marais sal s o d un marais doux De grandes quantit s d eau de mer et d eau douce ou dessal e empruntent ainsi ces m andres dans un sens et dans l autre C est le cas dans les tiers des marais de Seudre par exemple Source FMA Toutefois il est tr s fr quent d appeler tier les chenaux maritimes de cours d eaux qui se jettent dans des baies en traversant souvent entre deux rang es de digues de vastes espaces de marais Leur physionomie se rapproche des tiers mais leurs fonctionnalit s cologiques sont diff rentes puisque tr s souvent ils ne drainent ou alimentent pas seulement les marais mais v hiculent aussi des eaux de bassins versant Les flux qui les parcourent sont donc essentiellement continentaux C est le cas de l tier de Sallertaine dans le marais Breton par exemple La physionomie de
114. h tes plus ou moins temporaires Les plus embl matiques sont les anguilles qui peuvent y effectuer toute ou partie de leur croissance Un autre h te tr s connu est la crevette d estuaire Palemonetes varians qui fait l objet d une p che de loisir et qui est aussi un l ment important de la cha ne alimentaire O 3 Rigaud C Mass J Feunteun E 2000 L ichtyofaune et la diversit des milieux aquati ques en marais littoral g r en eau douce Collogue ARAMIS structure fonctionnement et volution des marais littoraux atlantiques La Rochelle 13 p 9 C de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX J Q gt 1 3 Les gains attendus de l entretien Les marais maritimes sont sous l influence de deux mar es quotidiennes forte amplitude Face la tendance naturelle au d placement du cours de l tiers les hommes ont t contraints de renforcer les zones d rosion et de draguer les zones de d p t Le trac s est ainsi trouv fig au cours de l histoire Pendant ce temps derri re ces corridors hydrauliques une intense activit s est d velopp e l exploitation lucrative du sel en bassins et une conomie de subsistance l levage et des cultures vivri res sur les bosses issues des r sidus de curage des bassins La diversit cologique qui a r sult de ces am nagements fut certainement modi
115. ient d tablir une liste des esp ces sp cifiques chaque territoire pouvant tre replant es en collaboration avec les experts locaux L origine des graines ou des plants devra tre rigoureusement contr l e et il sera absolument n cessaire de recourir des graines ou plants issus de la zone consid r e pour viter toute pollution g n tique O O Les techniques employ es devront respecter l aspect des berges et favoriser le d veloppement des h lophytes en cr ant des paliers ou des pentes douces La stabili sation par un dispositif en dur o pente abrupte n est admissible que si des infrastructures telles que des habitations ou des routes se situent proximit imm diate de la berge Dans des cas particuliers sols ins tables forts marnages terriers de ragondlins etc certaines berges de foss s devront tre reprofil es pour tenter d enrayer l rosion Si des touffes assez importan tes d h lophytes iris jonc fleuri massettes etc se maintiennent encore ponctuellement il est important de les conserver une fois qu ils auront t soigneuse ment retir s avec la pelle Ces plantes font g n ralement preu ve d une excellente capacit de reprise et d extension Ainsi afin de faciliter et d acc l rer la recolonisation de la plus grande partie possible de la berge par les h lophytes apr s le cura gt 4 e PR CONISATIONS PARTICULI RES Fig 31 Replantation
116. ieure 10 m rubrique 2 5 1 est soumise autorisation En dehors des voies navigables si le curage des cours d eau hors vieux fond vieux bords engendre un volume annuel de boues sup rieur 5 000 m3 rubrique 2 6 0 une autorisation administrative est n cessaire Si le volume est sup rieur 1 000 m mais inf rieur 5 000 m une simple d claration suffit Ces dispositions permettent de bien inscrire les travaux dans le cadre d un entre tien de l existant Le ma tre d ouvrage sortant de ce cadre s expose rapidement aux sanctions pr vues dans la loi sur l eau Il convient de se r f rer l article fondateur L 211 1 du code de l Environnement sur la gestion quilibr e de la ressource en eau pour obtenir des informations g n rales ainsi qu aux articles L 214 1 3 sur les r gimes d autorisation et de d claration d cret du 29 mars 1993 de la Loi sur l eau Loi sur la protection de la Flore et la Faune articles L 411 1 L 415 5 De nombreux arr t s minist riels fixent des listes d esp ces de mammif res de mollusques d insectes d amphibiens et de reptiles prot g s Quatre nouveaux arr t s interminist riels du 16 d cembre 2004 ont t publi s D sormais les arti cles 1ers pr cisent l interdiction de destruction d alt ration ou de d gradation du milieu de vie de ces esp ces Ainsi tout comblement ass chement destruction de zones humides ou de marais o vivent
117. iophylle en pis N Myriophyllum spicatum d autres moins fr quentes sont par exemple des esp a ces de potamots tels que le potamot pectin Potamogeton pectinatus ou le pota 3 mot crisp P crispus des callitriches dont Callitriche stagnalis ou des renoncules 9 aquatiques Ranunculus spp Des petites plantes flottantes comme les lentilles d eau Lemna spp comportant au moins 4 esp ces dans les marais ou la petite foug re aquatique Azolla filliculoi des sont capables de recouvrir totalement certaines portions de foss s stagnants p Ce dernier type de plante ne cause pas de probl me particulier vis vis des prati ques de curage sauf dans leur accumulation dans certains sites O CD v CD sf a A L gt 1 G N RALIT S b Dynamique de peuplement La v g tation du foss et de ses berges constitue un descripteur biologique pr cieux la fois reflet des caract ristiques morphologiques de la station et de la qualit du secteur dans lequel elle s ins re et l ment tr s structurant des condi tions de vie des animaux pr sents La fluctuation de la diversit des hydrophytes au cours de la saison s explique par les exigences cologiques des esp ces au regard des conditions offertes par chaque foss Plus les conditions sont extr mes moins il y a d esp ces Des tudes pluridisciplinaires sur le marais breton et le marais poitevin Baudet et coll 19
118. isqu il s agit du seul mat riau de remblai localement disposition Lors de la mise en uvre de certaines techniques il faut aussi prendre en compte leur sensibilit au poin gonnement Ce qui constitue un atout pour battre des pieux profond ment sans difficult avec des moyens m caniques devient un probl me r soudre lors de l emploi de mat riaux lourds qui vont couler dans l argile Par ailleurs certains probl mes de mise en charge peuvent tre induits par une mauvaise appr ciation de la portance et de la coh sion du substrat Lors de la mise en charge de berges localement trop importantes il peut se produire des glissement pouvant induire un affaissement de la berge trait e compens par un exhaussement du fond du lit et de la berge oppos e faut donc avoir recours des techniques permettant d assurer une bonne r par tition des charges et r duisant le risque d affaissement li au poin onnement de la couche saine Enfin les vases s dimentaires constituent des mat riaux de d p t et de comble ment naturels dans les anfractuosit s des installations nattes g otextiles pierres roches qui pr sentent le plus fort int r t cologique En effet ces substrats vaseux accueillent la majorit de la biomasse de la m iofaune de la microfaune et la microflore supports de la cha ne alimentaire des tiers 3 2 Sables Les sables constituent un ensemble de sols de nature min rale calcique ou sili
119. it de feuilles de m tal pais pr form es et embo tables les unes dans les autres enfich es verticalement dans les berges Les feuilles de m tal sont galvanis es ou subissent un traitement de surface pour r duire la corrosion r sines peintures polym res etc Leur paisseur est variable pour r pondre diff rentes contraintes locales rigidit attendue support assurer dimensions Les palplanches sont r serv es la consolidation de berges verticales dans des zones disposant de peu d espace ou des applications demandant une tanch it parfaite Plus rarement elles sont aussi employ es pour la confection de berges tag es Leur fonctionnalit m canique pure r duit leur emploi des confortements d infrastructures portuaires quais m les et d ouvrages d art abords de ponts d cluses et de franchis sements divers Fig 7 Palplanche Dessin L Anras Mise en uvre zone submersible par grandes mar es akisaka A Elles peuvent pr senter EE MERE une hauteur importante Limite de plusieurs m tres Mar e basse terrassement G otextile anti affouillement Les palplanches sont et perm able battues dans le substrat hauteur de 3 5 o Palplanches emboit es G ogrile galvanik ht 4 6m enfonc s au 4 5 4 5 enfich dans le sol et ceci en fonction des es caract ristiques des berge afin de garantir la r sistance de l ensemble
120. jour dans un foss tertiaire A l poque seule la vase tait enle v e selon le principe vieux fond vieux bord Les berges n taient touch es que pour rem dier un ventuel boulement La v g tation des berges tait entretenue par fauche pas d arrachage et le phragmite servait annuellement constituer de la liti re Certains exploitants t moignent notamment de planta tions volontaires de joncs destin es stabiliser les berges La m canisation a ensuite entra n une augmentation du rendement du curage en le portant 400 m par jour dans les milieux ouverts sans arbres Elle a galement conduit une augmentation du calibre des foss s tertiaires qui sont pass s de 1 5 2 m 3 4 m d ouverture en t te de berge Lorsque la v g ta tion des t tes de berges n est pas respect e chaque op ration de curage correspond un largis Fig 8 Foss cur blanc instable dans le temps sement du foss Les engins ont volu en gabarit vers des tailles plus importantes susceptibles de porter des bras fort d port jusqu 15 m Les godets ont t adapt s pas sant de 1 2 1 4 m de large avant les ann es 1980 des formes plus fines et des godets de 2 5 m 3 m pouvant toutefois enlever pr s d un m tre cube de mat riaux soit environ 2 5 tonnes Le curage m canique s est pratiqu sec ou en eau selon les r gions cf 2 2 durant plusieurs d cennies et le curage
121. l 02 51 27 23 92 E mail adev rn conservation wanadoo fr Forum des Marais Atlantiques Quai aux Vivres BP 40214 17304 Rochefort Cedex T l 05 46 87 08 O0 E mail fmaQ orum marais atl com Diren Pays de la Loire 3 rue Menou BP 61219 44012 Nantes Cedex 1 T l 02 40 99 58 O0 E mail diren pays de la loire ecologie gouv fr UNIMA 89 boulevard Andr Sautel 17026 La Rochelle T l O5 46 34 34 10 E mail unima wanadoo fr Ligue pour la Protection des Oiseaux La Corderie Royale BP 90263 17305 Rochefort Cedex T l 05 46 82 12 34 DDAF Vend e 14 place de la Vend e BP 787 85020 La Roche sur Yon Cedex 16 02 51 45 85 00 CONTACTS Agence de l Eau Loire Bretagne Si ge social Avenue de Buffon BP 6339 45063 Orl ans Cedex 2 Jels 0238 5T 7373 Agence de l Eau Loire Bretagne D l gation Ouest Atlantique 1 rue Eug ne Varin BP 40521 44105 Nantes Cedex 04 T l 02 40 73 06 00 Agence de l eau Adour Garonne D l gation de Bordeaux Rue du Professeur Andr Lavignolle 33049 Bordeaux Cedex T l 05 56 11 19 99 E mail deleg bordeaux eau adour garonne fr CEMAGREF 50 avenue de Verdun BP 3 33612 Cestas Cedex T l 05 57 89 08 00 E mail info bordeaux cemagref fr Compagnie d Exploitation des Ports 6 rue de l Oc an BP 1322 44213 Pornic Cedex Tel 025174 15 65 C de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques RESTAURATION ET EN
122. le conducteur de pelle Fig 24 Foss en relation avec une prairie humide inondable marais de Brouage Le bourrelet de curage est interrompu pour permettre la libre circulation de l eau Dans certains cas si l on veut conserver plus longtemps de l eau Source Forum des Marais Atlantiques sur les parcelles il est au contraire int ressant de demander le d p t sur la jonction prendra donc soin de reprofiler en cuvette les fos s s sur lesquels il a t amen passer ou qu il a d combler lors de sa progression le fond du foss lat ral devra d boucher en pente douce au niveau du vieux fond du foss qui vient d tre cur reprofiler galement les exutoires des foss s lat raux situ s sur l autre rive en pente douce sur une distance de 5 6 m tres selon les capacit s d longation du bras de la pelle m canique Fig 25 afin ne pas cr er de dif f rence de niveau apr s curage entre le radier du foss cur et le radier des foss s lat raux Cette diff rence entra nerait un ass S chement pr coce des foss s l lat raux et surtout une diminu tion tr s rapide de leur niveau 3 d eau qui ne permettrait pas la fuite des organismes aquati QUES Fig 25 Reprofilage des connexions de foss s lat raux O Forum des Marais Atlantiques gt 3 PR CONISATIONS G N RALES Quand l enjeu ichtyologique n est pas prioritaire la continuit du bourrele
123. ler selon le cas Les ges diff rents des foss s d une m me entit participent la diversit des habitats sous forme d une mosa que b n fique la biodiversit Un marais ayant un cycle de rajeunissement r gulier et uniforme dans l espace limiterait l expression d une diversit biologique optimale Il convient donc de raisonner non seulement sur les l ments de physionomie et d habitat stationnels dont traite principalement ce guide mais plus globalement de r fl chir l chelle de l unit coh rente de gestion hydraulique La planification des travaux r partir dans le temps et dans l espace est une pro c dure qui doit tre con ue comme un pr alable indispensable La concertation doit pr sider ces programmes de travaux dans la mesure o les marges de man uvre pour les r gimes hydrauliques et les niveaux d eau sont des points clefs Par exemple 1 est inutile de Po toutes les Pregan l Smr ATLA sel que e des foss s sans mm INTRODUCTION Les codes techniques doivent donc tre imp rativement coupl s des modalit s de gestion adapt es sous peine d incoh rence Les op rateurs tels que les associations syndicales de marais ou les syndicats hydrauliques sont m me de proposer une coordination des efforts de gestion Le succ s d pend des marges de modulation de la gestion de l eau que se donnent les gestionnaires l chelle globale et locale de leurs
124. les stabula tion hivernale de troupeaux de plus en plus importants etc participent bien s r aussi au ph nom ne L apparition et l explosion de certaines plantes enva hissantes au cours des der ni res d cennies ne sont sans doute pas trang res Fig 15 Effets de comblement acc l r caus par ce ph nom ne d eutro l eutrophisation du milieu aquatique dans les foss s phisation Elles participent en tous cas de mani re parfois excessive l obstruction des canaux et l acc l ration de leur colmatage C est le confinement savoir le tr s faible renouvellement de l eau et les faibles changes avec d autres compartiments hydrauliques du marais qui est la source la plus r pandue de dysfonctionnement Si ce ph nom ne est a D v CO gt 1 G N RALIT S gt 2 e COMMENT R USSIR SON ENTRETIEN in vitable dans un certain nombre de culs de sac hydrauliques il est trop r pandu dans les r seaux tertiaires des marais les moins entretenus Ainsi ce ne sont pas forc ment les marais cultiv s qui pr senteront le plus mauvais tat de sant en mati re d eutrophisation m me si ceux ci sont chroniquement affect s par ce ph nom ne Un grand nombre de marais prairiaux tr s colmat s pr sentent des sympt mes de dysfonctionnement avanc d des confinements importants isolement par des atterrissements r duction du calibre des foss s par comblement niveau et v
125. lit s d ac c s ce choix du bord d approche des engins doit tre arr t dans des prescrip tions r dig es en accord avec les acteurs concern s em Pen Ve Ve Dans le cadre d une intervention sur la strate arbustive o arborescente li e aux travaux de curage il est n cessaire d appr cier au pr alable la pertinence de la conservation de ces l ments structurants du paysage En effet certains marais ont une structure bocag re ou bois e historique Dans d autres secteurs des arbres ont pu s installer sur les berges l o ils taient absents il y a encore une vingtaine d ann es Les raisons diverses sont principalement li es la diminution importante du p turage des bovins 3 2 1 Gestion de la ripisyle Cette modification paysag re du marais peut faire voluer rapidement la valeur patrimoniale des p rim tres en question La flore et la faune peuvent se modifier voire se banaliser tr s rapidement La suppression o le maintien total ou partiel de ces ligneux d pendent troitement des objectifs territoriaux que les acteurs se fixent sur le long terme Une bonne valuation pr alable de la valeur patrimoniale pass e pr sente et potentielle du territoire clairera l op rateur Dans le cas de la ripisylve une coupe s lective devra tre effectu e Elle per mettra une meilleure accessibilit au canal et pourra tre si elle est bien r alis e un facteur sensible d am lioration de la qualit
126. lottantes Les esp ces commun ment rencontr es sont les suivantes Hydrocharis morsus ranae L hydrocharis des grenouilles II se trouve dans les eaux stagnantes o faiblement courantes m sotrophes eutrophes forte alcalinit et non pollu es Il peut former des colonies quasi imp r trables emp chant ainsi la p n tration de la lumi re dans leau Lemna gibba L lentille d eau gibbeuse et Lemna minor L petite lentille d eau Ces deux lentilles se trouvent principalement dans les eaux stagnantes douces ou l g rement saum tres et tol rent assez bien la pollution Lemna trisulca L lentille trilob e Cette esp ce recherche les eaux alcalines et pures dans lesquelles elle nage entre deux eaux c est la seule lentille d eau submerg e On la rencontre dans les lacs les foss s et les bassins m sotro phes Spirodela polyrhiza L Schleid lentille d eau plusieurs racines Elle prolf re dans les lacs les bassins et les foss s qui n ont pas de courant dans des eaux m sotrophes eutrophes d un pH sup rieur 7 et bien clair es Elle tol re mal les pollutions CL de d emploi 2 Marais Mo C9 Forum des Marais Atlantiques D O O pee a O Anexe 3 Les v g taux de berges et de prairies humides Des esp ces peuvent tre prot g es au niveau national comme Ranunculus lingua grande douve ou Damasonium alisma
127. m enfonc s au 4 5 pour contrer les forces de basculement Cette valeur est fonction de la qualit des terrains et des charges support es sur la berge Comme pour les pr c dentes m thodes le dispositif est mise en uvre est fonction de la nature et des caract ristiques des sous sols Une reprise du profil et un remblais sont presque toujours n cessaires O de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques Mar e haute Mar e basse Pieu bois 20 cm ht 4 6m enfonc s au 4 5 Fig 10 Tunage Dessin L Anras FMA zone submersible par grandes mar es Limite de terrassement et perm able G ogrille galvanis e Rondins jointifs ou planches jointives Avantages Inconv nients Remblais ou mat riaux de __ curage compact s G otextile anti affouillement L effet du piquetage est de pr senter une ruptu re de pente Cet aplomb est toutefois de faible extension 0 5 1 m Il est g n ralement mis en affleurement avec le niveau des mar es de coefficient 85 90 Le tunage n cessite une inter vention manuelle une fois les pieux battus pour agencer et fixer les lames horizontales Note sur les bois Le bois utilis doit tre r sistant l humidit aux attaques fungiques pour la partie a rienne et a
128. maftris s ce principe peut d boucher sur de bons r sultats biologiques Les h lophytes peu F A a L E vent s implanter et des fray res et nourriceries se constituer Fig 30 Cr ation et protection de la banquette En revanche cette mesure aug apr s creusement mente fortement l emprise du foss et le volume du produit de curage L installation et le co t d une cl ture pendant la phase de recolonisation v g tale de cette banquette peuvent galement tre un handicap gt 4 4 Plantation et repeuplement Les op rations de renforcement de berges concernent souvent des rives bois es L rosion de la berge conduit un sous cavage des racines qui peut entra ner un d racinement et un abattage des arbres Pour le maintien des biotopes arbor s et de l aspect paysager des berges bois es les arbres ne devront pas tre dessouch s lors des travaux Si le dessouchage s av re indispensable des plantations doivent tre envisag es fr ne oxiphile aulne glutineux orme champ tre saule cendr saule marsault tamaris Les essences locales doivent tre syst matiquement pr conis es Des plantations d h lophytes pourront tre envisag es sur les berges Les esp ces choisies devront correspondre aux esp ces rencontr es dans le milieu naturel environnant Il est important de ne pas introduire d esp ces exotiques envahissantes ou d esp ces qui auraient une origine ext rieure au marais Il conv
129. me quand par accident un ou plusieurs blocs ont t endommag s les r parations sont ais es sans alt rer les propri t s de la structure Peu des travaux pr paratoires Seul le retalutage est indispensable Equipement et technicit simple 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES Co t relativement lev pour la solution gabion en particulier si les granulats ne sont pas disponibles localement La proximit de carri res est n cessaire pour viter un co t prohibitif li au transport Choix des mat riaux adapt s aux milieux salins Le risque de d gradation des g opgrilles avant la stabilisation doit tre r duit par l emploi de d aciers trait s enduits ou PVC Co t il est d environ 120 300 euros HT m pour les gabions Il est d environ 30 100 euros HT m pour les matelas Gabions en zone estuarienne En haut mars 2004 avec la re v g talisation du bas du gabion par les h lophytes En bas avril 2006 avec le re v g talistion par des herbac es dans le sol qui se consti tue entre les granulats source FMA de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques v terrains et des char Fig 8 Palplanche en coupe Dessin L Anras FMA ges support es par la gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES 4 1 4 Palplanches m talliques et palfeuilles Description il s ag
130. n anmoins pr f rable de proc der un enl vement rapide des fragments les plus visibles sur ces engins Enfin la capacit des jussies produire des graines viables pouvant d velopper des plantules doit obliger les gestionnaires une surveillance accrue des secteurs de marais o de foss s dans lesquels des interventions de curage et ou de r gulation de ces plantes ont t r alis es gt 4 PR CONISATIONS PARTICULI RES 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 4 e PR CONISATIONS PARTICULI RES w 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques CO b Les plantes de rives Les renou es Fallopia Japonica et Fallopia sacchalinensis herbac es p rennes de taille arbustive et le baccharis Baccharis halimifolia arbuste affectionnent les rives et les berges Outre le fait qu ils compliquent l acc s aux rives et ferment le paysage leur pr sence est ind sirable La pr sence d arbustes de baccharis en aplomb peut occasionner des trous de berges lorsqu ils sont abattus par le vent La pr sence des renou es en futaies rend les sols de berges instables concur rence et exclusion des autres v g taux par excr tions chimiques au niveau des racines et facilement fouissables et destructibles par les crues Originaire d Am rique du Nord le baccharis s adapte fort bien aux marais c tiers et r siste au sel Sa forte capacit de reproduction
131. n es de croissance en mer e a grande alose Alosa alosa qui est bien pr sente dans le marais poitevin et dont la remont e des rivi res pour atteindre ses sites de ponte semble tre g n e par la pr sence des barrages e lalose feinte Alosa fallax qui fr quente les grands estuaires fran ais atlan tiques et qui est notablement pr sente sur la Charente et probablement ses annexes en aval L v 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques CD v Les comit s de gestion des poissons migrateurs voir liste dans le d cret amphiha lins proposent dans le cadre des plans de gestion des mesures particuli res la gestion de ces esp ces migratrices Parmi les esp ces d eau douce d int r t patrimonial l on rencontre e la lamproie de plan re Lampetra planerii qui semble n tre connue que dans une seule localit du le marais poitevin savoir la partie sup rieure de l Autize Comm Pers Conseil Sup rieur de la P che de Vend e ele brochet Esox lucius est galement une esp ce patrimoniale dont la reproduction en marais peut garantir le maintien d un stock et l approvision nement des cours d eau moyennant des connexions entre ces syst mes La modification dans de nombreuses zones de la gestion des niveaux d eau l a souvent mis en p ril
132. n es seulement Une installation bien r alis e peut durer un si cle ou plus Rigidit e O Pen gt a gt Source FMA Technique d pendante de l accessibilit Perm abilit faible nulle gt 3 PR CONISATIONS G N RALES Faible qualit paysag re et valeur cologique tr s faible l int r t du substrat est tr s limit pour la faune et la flore au m me titre que les subs trats durs tels que les palplanches et le bois nu Le co t bien que g n ralement lev est tr s variable selon la difficult de r alisation et l accessibilit de l installation r aliser gt 4 2 Techniques Mixtes La diversit des techniques mixtes est relativement limit e dans les marais sal s Il s agit g n ralement de pieux et g ogrilles g otextiles pieux et enrochements palplanches avec couronnement b ton 4 2 1 Pieux g ogrilles g otextiles Les pieux non jointifs biquetage constituent une technique mixte consistant retenir les mat riaux de la berge derri re une g ogrille tendue entre des pieux de bois espac s ch ne ch taigner pin maritime Pieux avec g ogrille le de Noirmoutier s u B 3 n L sa D 7 S ai gt Ces dispositifs sont tr s cou ramment utilis s en zones continentales particuli rement en rivi re L emploi de g o grille et de g otextiles r pond au besoin de supporter des charges et des pressions
133. n diagnostic g otechnique reposant sur une connaissance parfaite du sous sol est donc requis Il est ainsi important afin d envisager la mise en uvre d une solution adapt e de conna tre plusieurs caract ristiques des sols e la profondeur du substratum qui permettra de d terminer la profondeur du fond dur Ce param tre est essentiel pour orienter les solutions techniques et pour d cider de l implantation et de la nature des fondations si n cessaire e la nature m me des faci s de sol sur lesquels l intervention porte avec ses caract ristiques physiques et m caniques essais p n trom triques essais en laboratoire Ces informations permettront galement de valider la faisabilit technique d une solution et d en pr ciser les modalit s de mise en uvre e les caract ristiques physico chimiques des sols dans certains cas bien parti culiers notamment pour appr cier leur agressivit sur certains mat riaux Tout le travail de pr paration doit int grer cette analyse pr alable Il faut insister sur l importance capitale que rev t cette phase dans la d marche de conception et de choix d une solution technique adapt e son contexte Les types de substrats suivants se rencontrent souvent combin s soit en couches naturelles soit agenc s dans des r alisations ant rieures au sein des berges 3 1 Argiles Les argiles constituent une cat gorie de sols tr s largement majoritaire dans les marais lit
134. ntien l chelle du secteur de la gamme d tats de colmatage d j voqu e permettra ce r ense mencement de mani re naturelle les vieux foss s proches faisant office de sour ces de boutures ou de graines Dans des secteurs maillage plus l che foss s longs on pourra faire appel diff rentes techniques permettant de faciliter cette recolonisation v g tale oubli r gulier d une largeur de godet remise de place en place en fin de chantier des couches superficielles des s diments extraits ce type d actions tant r guli rement mis en uvre notamment en Grande Bretagne Newbold et al 1989 1 4 2 Les mollusques Une trentaine d esp ces de mollusques gast ropodes Baudet et coll 1999 sont galement pr sents dans les marais Leur sensibilit au curage est variable et la recolonisation des foss s est surtout inf od e la r apparition des supports et substrats que constituent les plantes pour la plupart de ces organismes 1 4 3 Les insectes Parmi les esp ces r alisant une partie du cycle de vie dans l eau on rencontre les odonates libellules dont les larves aquatiques sont utilis es comme indicatrices des caract ristiques du milieu observ Pr s de 40 esp ces ont t d nombr es en marais Le foss peut tre utilis comme zone de ponte et de croissance des larves mais galement comme zone de chasse pour les adultes Les moustiques constituent le second groupe le mieux connu en
135. nts pour les Pays de la Loire Les esp ces que l on rencontre commun ment sont les suivantes Ceratophyllum demersum L comnifle nageant On le rencontre dans les eaux stagnantes ou faiblement courantes I se d veloppe dans les eaux des canaux tangs et rivi res eutrophes m sotrophes forte concentration ionique voire saum tre affectionne les sols fins organiques o min raux On le rencontre habituellement jusqu un m tre de profondeur peut prolif rer par faible lumi nosit et colonise rapidement un milieu Elodea canadensis Michaux lod e du Canada Elle se d veloppe aussi bien dans les eaux stagnantes que dans les eaux courant mod r voire cou rant rapide Elle aime les eaux eutrophes presque oligotrophes et un sol fin moyen min ral o organique ou form d alluvions Dans les eaux calmes elle pousse entre 0 3 et 1 m tre de profondeur Myriophyllum spicatum L myriophylle en pis I colonise les eaux m so eutro phes eutrophes conductivit gt 150 mhoms relativement claires et courant mod r rapide Le myriophylle pr f re les endroits bien clair s d une pro fondeur inf rieure un m tre et dont le fond comporte une certaine proportion d alluvions O On rencontre galement Potamogeton crisous L Potamogeton pectinatus L Zamnichellia palustris L Ranunculus sp aquatique Callitriche obtusengula 3e Les hydrophytes f
136. ol ne d passe g n ralement pas 1 m Le choix des mat riaux est crucial Dans le cas des marais sal s les g ogrilles comme les g otextiles sont expos s des agents particuli rement agressifs Is doivent r sister aux agressions chimiques dessiccation humectation variations de pH et de salinit oxydor ductions et physiques temp rature UV li es au cycle quotidien des mar es En effet les risques d affaissement et de d structuration de l installation sont tr s importants si la g ogrille ou le g otextile ne r sistent pas et cela durant toute la dur e de vie de l am nagement En ce qui concerne les nattes dispos es plat en zone de schorre la stabilisation intervient gr ce la v g tation En ce qui concerne les g ogrilles verticales il n existe pas de phase de stabilisation Le textile demeure sous pression sans l effet stabilisateur et coh sif du sol conso 3 lid la v g tation celle ci est soit absente soit tr s faible d veloppement racinaire s agissant de plantes du schorre Les nattes de coco sont donc proscrire pour ces utilisations Il convient de s assurer de l ancrage des pieux qui doivent tre battus suffisam ment profond et ventuellement tirand s De m me le d ploiement des g ogrilles et g otextile doit se faire par d bordement large jusqu en dessous des zones Forum des Marais Atlantiques CO CO gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES
137. olume d eau insuffisants franchissements non bus s buses colmat es ouvrages maintenus ferm s sont autant de facteurs fonctionnels l origine des probl mes Il est important de consid rer que le marais est un espace naturellement peu circulant C est ce qui permet aussi aux ph nom nes d auto puration de pouvoir se produire Il faut en effet du temps pour que de l eau de rivi re ou celle issue du drainage qui gagne les foss s et les espaces inond s subissent une lente diges tion De fait il est n cessaire de conserver des temps de r sidence importants tout en vitant des confinements n fastes Un subtil quilibre entre une circulation g n rale suffisante pour viter le confinement et des temps de r sidence suffisants doit donc tre recherch pour offrir un v ritable effet tampon 2 e Comment r ussir son entretien gt 2 1 Diagnostic pr alable et programmation des interventions L tude de faisabilit de telle ou telle m thode de terrassement doit tre pr c d e d une analyse des conditions du milieu L exp rience de terrain et le conseil de sp cialistes sont fondamentaux pour r ussir ces op rations Il est en effet inutile de vouloir r implanter une bordure d h lophytes en cours de curage si le choix des esp ces n est pas fait en respectant leurs exigences et leur tage de croissance en fonction des niveaux d eau Au del des habitudes des choix doivent tre faits pour r aliser
138. omblement En l absence d entretien hydraulique destin contrer ce ph nom ne ils sont amen s dispara tre en quelques g n rations pour former d autres paysages Aujourd hui le recul constat des zones humides face aux conqu tes des am na geurs conduit prendre tout particuli rement soin des zones de marais qui demeurent fonctionnelles et qui rendent encore les services et remplissent les fonctions que l on attend d elles Ce guide vise fournir un ensemble de pr conisations sur un aspect essentiel de l entretien des marais savoir l enl vement des s diments Un certain nombre de savoirs faire sont transmis ici partir de savoirs empiriques et de principes r fl chis et inscrits dans des cahiers des charges employ s par des op rateurs soucieux de maintenir les capacit s hydrauliques de leurs r seaux et la richesse biologique de leurs milieux Ce guide pr sente surtout des informations pratiques sur les syst mes de canaux et de foss s de petit et moyen calibre 1 10 m de section qui constituent plus de 90 du r seau des marais lls rel vent la plupart du temps du domaine priv et taient autrefois entretenus par les particuliers qui conservent encore la responsabilit de leur entretien L volution des moeurs des usages et des techniques ont conduit une r duction de cet entretien li e galement aux co ts qu il occasionne Dor navant les fonctions d int r t g n ral remplies par ce r
139. ont le si ge d une importante production biologique de macro v g taux algues et v g taux sup rieurs dont l accumulation des d bris vient s ajouter aux boulements et ph nom nes de d cantation pour participer leur envasement gt 1 2 Les habitats Les marais peuvent rece ler une importante diversit q habitats source de bio diversit Une codification a t labor e au niveau europ en pour en rendre compte Elle s appuie pour l essentiel sur des groupe ments v g taux h lophytes partie sup rieure a rienne mais reste souvent en de de la richesse observ e effectivement notamment dans les milieux aquatiques Fig 1 Marais poitevin Inondation hivernale partielle pour laquelle cette nomen clature demeure rudimentaire La codification pr sent e en annexe 1 correspond aux habitats rencontr s dans les marais littoraux atlantiques Elle est extraite d une codification plus compl te pour toutes les zones humides gt 1 3 La v g tation aquatique et rivulaire Toutefois les plantes aquatiques ne jouent pas seulement un r le d habitat en tant que producteurs primaires elles sont la base des syst me cologiques et partici pent pleinement la richesse patrimoniale des zones humides Les donn es cologiques qui suivent s appuient sur un travail bibliographique r alis dans le cadre du programme Life Norspa Baie de Bourgneuf Dutartre et Moreau 1998 ainsi que sur les observation
140. ont souvent d nigr s lorsqu ils sont neufs mais peuvent se faire parfois oublier en s int grant discr tement sous une couche de vase et de terre ou sous la v g tation des berges Par contre les moellons des murs pr sentent un aspect rustique g n ralement fort appr ci s neufs comme vieux bien que l on admette qu ils soient souvent moins r sistants que les roches et certains b tons Ainsi dans un projet si l on ne veut pas tre d u il faut faire un exercice d ima gination pour se projeter dans un avenir o l am nagement aura pris sa patine en esp rant qu il conserve cet aspect le plus longtemps possible afin d en faire l objectif attendu en d but de projet Cela appelle ainsi un v ritable travail de paysagiste Celui ci s attachera prendre en compte d s les premiers stades du projet l int gration et les transitions de mati res entre le min ral et l organique et l volution de ceux ci dans le temps Une telle d marche peut tre d terminante pour un choix technique qui appellerait parmi ses priorit s ce crit re esth tique CGA OBSERVATION il est courant de constater que le r sultat esth tique est subi plus que voulu De telles situations pourraient tre vit es en demandant la collaboration d un paysagiste d s le cahier des charges pour une meilleure prise en compte de la dimension esth tique Une telle d marche participe d sormais de mani re cons quente au degr de satisfa
141. ophile diff rente du reste de la prairie Batardeau nom donn aux petits barrages en marais lls peuvent tre tablis tempo rairement avec de la terre ou de l argile pour des travaux ou il peut s agir d un ouvrage seuil de planches pour r guler des tagements diff rents entre plusieurs compartiments de marais Bioc nose ensemble des organismes vivants animaux et v g taux qui occupent le m me biotope Biotope milieu naturel aux composantes physico chimiques sp cifiques Bord d attaque rive du canal ou du foss recevant le d but du coup de godet de la pelleteuse Bord d approche rive oppos e au bord d attaque par laquelle l engin de curage arrive Le godet de l engin termine sa course de ce cot Cette bordure re oit g n ralement le produit de curage Cosses partie basse du tronc des arbres trait s en t tard qui supporte les brins coup s r guli rement les essences ainsi trait es dans la r gion sont principalement les fr nes Dystrophisation rupture de l quilibre naturel d un milieu lacustre par l apport d effluents putrides urbains agricoles et industriels Eutrophisation enrichissement naturel d une eau en mati res organiques en raison de la prolif ration et de la d gradation de v g taux aquatiques On remarque un appauvris sement de la teneur en oxyg ne des eaux profondes Evapo transpiration processus qui regroupe l vaporation de l eau partir du sol et la trans
142. pe pas dessus Seul le seuil de remblai am nag l tage du schorre peut apporter un gain en terme d habitat Mise en uvre d licate et longue pour les palissades pieux jointifs plus rapide pour le tunage Ne convient pas aux sites faible profondeur de substratum rocheux Le co t Il est variable selon la nature du bois et la hauteur des pieux 80 200 euros HT mI de palissade en pieux jointifs 100 250 euros HT m de tunage Les pieux jointifs En haut gauche la mise en uvre photo de l UNIMA au milieu les pieux inclin s marais de Seudre ci dessous pieux avec rondins de bois derri re Marais de Seudre Source UNIMA Source CREN PC Source CREN PC D de d emploi Marais Mo C Mise en uvre de tunage avec tagements Source UNIMA Forum des Marais Atlantiques gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES Source FMA de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques 4 1 6 Les techniques avec b ton Le b ton arm est employ couramment dans les marais sal s pour construire des murs et des renforcements d ouvrages d art Vannages ponts l o les forces hydrauliques sont tr s importantes Ils sont utilis s bruts pour couler des structures ou comme liants pour ma onner les murs en pierre ou les enrochements Le b ton est un m lange d eau de ciment et de grave additionn d ventuels
143. piration respiration des v g taux Halophytes plantes qui poussent en milieu sal 3 H lophytes plantes qui poussent les pieds dans l eau la t te au soleil que l on retrouve le long des berges ou dans le fond des foss s atterris et qui supportent des p riodes d exondation de d emploi Hydrophytes esp ces v g tales vivant en permanence dans le milieu aquatique Hygrophytes plantes qui affectionnent les milieux humides Marais Mo Macrophytes terme g n rique d signant toute plante visible l oeil nu Odonates ordre d insecte qui regroupe les anisopt res libellules et les zygopt res demoiselles Plantes adventices esp ces v g tales spontan es et pionni res consid r es comme ind sirables Ripisylve boisement qui pousse le long des cours d eau 6 Forum des Marais Atlantiques en v O de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques v d oo Annexe Code des habitats que l on rencontre en marais c tiers Note Les codes proviennent de Corine biotope version originale types d habitats francais 1997 Les codes Corine suivis de sont d terminants Des remarques sur les types de milieux ou leur localisation suivent la d signation de l habitat et le code e Habitats des marais sub saum tres thermo atlantiques V g tation scirpes halophiles code 53 17 bords de foss s en marais
144. ponibilit des remblais 3 4 2 2 Piquetage et enrochement Le tunage peut tre associ l enrochement sur des pentes moyennes Un tel dispositif peut avantageusement remplacer de lenrochement seul notamment proximit d un ouvrage avec un courant fort mod r pour des besoins esth ti ques et fonctionnels Pam O Ve S C de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES Mar e haute Mar e basse Roches 30 50 cm Mise en uvre La berge doit au pr alable tre reprofil e pour accueillir le dispo sitif L enrochement est dispos sur g otextile la base de la berge sous forme d pis massifs Is dispara tront ensuite partielle ment sous la vase Les pieux sont enfonc s la rupture de pente Is seront cal s entre les enro chements et les remblais et n ont pas de r le m canique important Leur r le est principalement de sons slbmerbl p r nature esth tique De fait ils seront grandes mar es Re ee oi fich s des profondeurs faibles et ri d Wege compacts recharg s progressivement sur les Pieu bois d ancrage deux faces en m me temps peut enfonc en totalit n p parfois tre n cessaire d ajouter Cable d ancrage acier i i galvanis 10 mm des tirants d ancrage Le seuil haut doit atteindre la niveau des mar es de 85 90 pour permette l installa G ogrille galvanis
145. pr sentent Les options d am nagement sont le fruit d une m thode de r flexion rigoureuse d Le tableau suivant propose une vue synth tique des atouts et contraintes de chaque technique Tout ma tre d ouvrage peut s y r f rer mais il convient avant tout de se reposer sur un diagnostic de qualit r alis par un cabinet d tude ou un op rateur comp tent Les notations propos es sont en partie subjectives et n engagent que la responsabilit des auteurs 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 5 CONDITIONS DE BONNE MISE EN UVRE Lam ragemens Goma Remodelage Tab 2 Contraintes li es la mise en uvre des am nagement de confortement et de restauration de berges en tiers de marais sal s L Anras FMA C Chastaing Unima Palplanches En L gende gt 5 3 Choix des mat riaux M taux Les m taux doivent tre autant que possible r sistants la corrosion Les palplanches sont le plus souvent galvanis es ou rev tues de plusieurs cou ches de peintures poxydes I en est de m me pour les g ogrilles et grillages mis en uvre dans les syst mes de gabions et matelas ainsi que pour les syst mes pieux g ogrille g otextile Il convient aussi d tre vigilant dans l emploi de tous les syst mes d accroches tels de visseries tendeurs et c blages qui doivent tre en mat riaux inoxydables de d emploi Marais Mo
146. produits chaux r sines etc en fonction des contraintes enjeux et besoins particuliers du site La mise en uvre pr alable consiste r aliser les fouilles et le modelage n cessaires l rection des murs Ces travaux Enrochements b tonn s dans le prolongement peuvent entra ner en outre le d un mur pour la consolidation des abords besoin de renforcer temporai d une vanne ile de Noirmoutier rement les zones d excavation Il est ensuite n cessaire de r a liser les fondations de l ouvrage Leur nature est fonction des caract ristiques des sols en place et des efforts auxquels sera expos l ouvrage Vient ensuite la pr paration de l ouvrage r alisation des ferraillages et des coffrages L ouvrage est ensuite coul en place Selon l accessibilit le b ton est r alis sur place la b tonni re ou est achemin l aide de camions toupie depuis une centrale b ton install e proximit Il est galement possible de mettre en oeuvre des dispositifs pr fabriqu s ce qui n affranchit pas de l obligation de pr paration des fouilles et de la r alisation de fondations sp ciales si n cessaire Avantages Inconv nients Facilit de mise en uvre si l accessibilit est bonne Excellente durabilit Elle d pend toutefois int gralement de la qualit du b ton Un b ton mal dos mal m lang ou mal mis en uvre peut avoir une dur e de vie de quelques mois quelques an
147. quement et couramment admis que les profils de berges en r fection ou en fabrication qui conna tront des tats d humectation variables doivent pr senter une pente de 60 maximum Au del les flancs de berges connaissent des bou lements importants au bout de quelques semaines Si les flancs restent constamment merg s la remise en place rapide d une couverture 2 v g tale permet de minimiser les risques de ravinement li s notamment aux pr cipi De a gs tations Fig 11 Eboulements dus au mar nage et la fragilisation due aux terriers creus s par les ragondins Forum des Marais Atlantiques CO gt 1 G N RALIT S e Le marnage Les argiles de bri sont sensibles la dessiccation prolong e plusieurs mois et produisent des fentes fentes de retrait qui peuvent atteindre 30 cm de profon deur ainsi qu un compactage Jusqu un certain stade de dessiccation l argile est capable de regonfler pour revenir quasiment son tat ant rieur apr s r hu mectation lente Dans le cas de fentes profondes correspondant des s chages plus longs celles ci vont demeurer m me apr s remise en eau Le substrat ainsi fractionn en de multiples poly dres plus ou moins d solidaris s est bien s r alors tr s fragilis Si des mouvements d eau violents forts courants alternance r p t e de mise en eau et de mise hors d eau apparaissent sur de telles structur
148. ralement tr s bien per ue en zones urbanis e comme isol es dans le marais 2 D raoga f T Peut remplacer une partie de lin aires d enrochement pour des besoins lt esth tiques aux pieds des ouvrages d art T Murs pente inclin e plus r sistants la charge sur les berges que les murs D k verticaux 2 gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES CD w Imperm abilit relative qui peut tre un atout au niveau g otechnique C Mise en uvre tr s sp cialis e avec un haut niveau de technicit Murs verticaux sensibles la charge que doit supporter la berge induisant une adaptation de la taille des moellons l extension verticale du mur Valeur cologique n gligeable Les murs pr sentent un int r t restreint pour la vie aquatique moindre encore que celui de lenrochement La v g tation peut difficilement s installer L attractivit est faible pour la faune en raison d une surface plane et souvent st rile Ces installations conduisent souvent un transfert de charge hydraulique II convient donc d valuer l impact de leur implantation sur les abords imm diats qu il faudra probablement aussi prot ger Imperm abilit relative aux flux d esp ces Le co t est lev Co t s agit des r alisations les plus co teuses en raison des mat riaux employ s moellons fa onn s de la main d oeuvre sp cialis e et du temps d
149. re d esp ces se d veloppe dans les tiers ulves ent romor phes sont les plus opportunistes et poussent quand les eaux stagnent en amont ou dans des bras morts des d tiers Sur la partie lev e des rives l o le courant s affaiblit ce sont les spartines qui s implantent et favorisent la s dimentation Un peu plus haut encore dans la zone recouverte par les grandes mar es le schorre s tend en un mince cordon avec la salicorne l obione et la soude Enfin en partie haute de la rive l on trouve une v g tation herbac e halophile En amont des tiers l o la dessalure est suffisante les berges peuvent accueillir des roseaux phragmites et une flore de rives plus classique rencontr e dans les marais en eau douce et subsaum tres gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX pen o w Milieu subsaum tre Conditions du milieu Conditions du milieu dulcicole aterrissement tr s contraignantes peu contraignantes lt Richesse sp cifique P gt Esp ces subsaum tres Esp ces lagunaires Esp ces lagunaires Esp ces estuariennes dulcicoles r sistants aux mauvaises opportunistes et intertidales ou entrant conditions sursalure lors des prises d eau anoxie Chorophyc es Ranunculus Baudotii Ulva sp Phytoplancton Cyanophyc es Cladophora sp Phytobenthos Scirpetum maritimi Oscillatoria sp Ent ropmorpha sp Phan rogames Spirulina sp Ruppia maritima Eugl nes Stade 4 Stade 3 St
150. rmanents d une profondeur sup rieure 20 30 centi m tres facilement colonis s par les hydrophytes permettent des organismes invert br s et vert br s diff rents de ceux qui peuplent les milieux temporaires de se d velopper D s que la hauteur d eau augmente le milieu se tamponne progressivement avec l inertie de la masse d eau Les contraintes diminuent et les peuplements se diversifient Une grande partie de cette diversit repose sur la juxtaposition et l interconnexion des milieux aquatiques permanents et temporaires Pour exemple les brochets grandissent dans les milieux qui sont toujours en eau mais se reproduisent dans les zones de faibles lames d eau entre les mois de f vrier et d avril Le curage techniquement bien men et bien raisonn l chelle du marais facilite la gestion des flux et niveaux d eau et doit permettre d atteindre l ensemble de ces objectifs gt 1 G N RALIT S de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S Source Forum des Marais Atlantiques de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 1 6 Historique du curage Avant les ann es 1950 les foss s taient cur s r guli rement la pelle main Le curage se pratiquait alors sec les gestionnaires ayant pris soin de vider le foss Par exemple une quipe de deux personnes r alisait environ 25 m tres de curage par
151. rrrrrrrrnreessrrrrrrrrrrrene 28 3 2 Iravaux prealaDoS a a ces 28 3 3 Principe de curage vieux fond vieux bords Rs 32 3 4 Conservation de la ceinture v g tale 32 3 5 Conservation des connexions avec les milieux attenants eeeeeeeeern 34 3 6 Epandage des produits de curage ssssssssrsrrrrrrsreeesssrrrrrrrrtrrrrrrrreessrrernrrreerree 36 3 7 Reprofilage d approches ssss ssseeeesrrrrenresrrrrerenrrrrrnnsrrrrrnnrnrrrrrrnnnnrrrrreenrrrrrneene 37 SO enue CURE AR D TEES 38 4 Pr conisations particuli res rss tomenercemnetesinneenmene onto 38 4 1 Choix de rive et technique de bord d approche du Curage eeeeessssrrrrrrrerree 38 4 2 R ensemencement du lin aire neuf 39 4 3 Cr ation de marches ou banquettes v g talis es eeeeeeeiiiirrrrrrrrrrrrrrrrrrrn 40 4 4 Plantation et repeuplement ss sets ftinientieniennteniiessins 40 4 5 Stabilisation de b ergeS sssssssssseeeeeeeeeerrrtrrttttttttttttttttttttttrEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN 42 4 6 Limitation des travaux au programme pr vu par le cahier des charges 42 4 7 Pr cautions concernant les esp ces exotiques envahissantes v g tales SATA D D ee 43 5 e Des travaux accompagn s d une bonne gestion des niveaux d eau 48 6 Sources A INANCSM NE RE ea da ad dote oc too en 48 14 LA OI M NAtOMS nanas en dec uen dec cn Amon RENIEN AEREN 50 OP A te e Ee E 53 De Ce D 55 te TE RS E n 56 1 INTRODUC
152. rtificialisation croissant que l on peut faire face au recours constant ces m thodes conduit promouvoir des dispositifs plus respectueux de leur environnement dans la mouvance des techniques v g tales Ils mettent en oeuvre des mat riaux tels que le bois et les g otextiles Les gains par rapport un enjeu cologique et paysager n ont malheureusement pas t la hauteur des attentes en mati re de confortement des berges En effet le manque d exp rience face la nouveaut de ces pratiques dans ces milieux substrats argilo limoneux soumis de forts contraintes physiques les rend fr quemment peu durables Ceci tient au fait que la mise en uvre a rarement t test e auparavant dans de telles conditions Il appara t donc n cessaire aujourd hui de poser le d bat en proposant une lecture des gains attendus pour l ventail relativement restreint de ces techniques Il convient d en clairer les aspects de fonctionnalit physique r sistance colo gique fonctions fondamentales et paysag res esth tique Cette mise en pers pective d un ouvrage dans son environnement devrait permettre au d cideur de mieux appr cier les solutions qui lui sont propos es et d am liorer la qualit de ses changes techniques avec le ma tre d uvre et le prestataire f introduction suite Le guide s attachera donc traiter successive ment trois points La connaissance des fonctions d
153. s tiers est marqu e par leur caract re sinueux Leur dessin est h rit des m andres naturels qui drainaient les zones humides c ti res pr s sal s et vasi res qui furent jadis endigu s et gagn s sur la mer Forum des Marais Atlantiques gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX de d emploi Marais Mo C 2 O pu en lt 2 ra LE 2 ep O TD z J res O E Source FMA Les tiers ont t tr s souvent artificialis s et parfois rectifi s au cours des si cles Les activit s humaines ont tent constamment de figer un dessin qui est tr s mou vant au naturel Les courants de mar e connaissent des vitesses tr s variables qui peuvent atteindre 2 m s et g n rent des d p ts et des rosions tr s importants Jadis les exploitants se sont install s derri re les rives rehauss es de digues bassins salicoles bassins pour l levage des poissons ou des coquillages Il a donc fallu ma triser les mouvements d rosion et de d p ts du lit et des rives des tiers qui mettaient en p ril les efforts des exploitants Ces enjeux ont n ces sit une intense pression d entretien qui eut pour effet de figer un tat natu rellement instable Cela per dura jusqu aujourd hui Tamaris et roseaux bordent la zone amont de cet tier Les eaux qui empruntent les tiers sont souvent de couleur marine verte ou beige Ce son
154. s I Mais le r le des tiers ne se r duit pas cela Il s agit aussi de milieux de vie comme nous l avons vu dans le chapi Blocs tre 1 2 Ces milieux comprennent des boul s habitats naturels avec des portions plus henal ou moins longues remani es et artificia en eau is es G n ralement les parties amont pr sentent un trac moins mouvant que les parties aval et connaissent donc une moindre artificialisation Les embouchures des tiers au contraire sont beaucoup plus artificialis es Cela peut potentielle ment provoquer un comportement d vi tement organismes sensibles et capables Digue Berges artificielles 4 Fig 3 Le chemin 1 emprunt lt a progression changements de substrats Le Chemin 2 se trouve en pleine profondeur plus ou moins constante le eau Le chemin 3 longe la rive A long du cheminement ou simplement oppos e avec des P 3 9 r sulter de l effet de certains substrats e O de r sister au courant de flot poissons mollusques crustac s Cet vitement peut r sulter de la rupture du chemin de sensation de vuln rabilit accrue face des stimuli sensoriel sonore visuel et olfactif stressants Figure 3 par un poisson pr sente une alternance de substrat vaseux de schorres et d boulis susceptibles d induire un comportement d vitement La r alit des comportements de nage est vari e les animaux peuven
155. s de protection des ouvrages Ce chapitre d crit les mod les techniques employ s dans les tiers Il ne donne pas de recettes syst matiques chaque cas de figure tant diff rent et peut faire appel une solution unique o mixte bien particuli re bien que leur nombre soit finalement limit Nous distinguerons les techniques courantes employ es indivi duellement des techniques combin es Il s agit ici d apporter un clairage sur l emploi de chaque m thode afin d aider en comprendre l int r t la port e et les limites Le profil g nie civil ou g nie co logique de chaque technique sera galement abord afin d apporter un clairage sur le sujet Les appr ciations fournies ici demeurent toutefois un sujet largement ouvert puisque les points de vue ne sont pas unanimes et n cessitent des apports exp rimentaux pr cis Le caract re cologique de chaque type d installation chelle locale sera abord dans les fiches suivantes En ce qui concerne les am na gements de berge et de lit sur le cours d un tier la question de l impact cologique global l chelle d un marais est difficile r sou dre L artificialisation est couramment consid r e comme pr judiciable mais peu d tudes rendent compte de l impact que l on peut mesurer sur les peuplements en fonction du pourcentage de lin aires concer n s et de la nature des am nagements Dans l attente de v ritables recherches de
156. s murs sont employ s traditionnellement proximit d ouvrages d art et en zones urbaines ou pour la confection de quais pour les besoins de la navigation Is sont particuli rement adapt s aux pentes verticales ou abruptes 50 Il existe trois types de murs en pierre les murs verticaux aux assemblages de m llons verticaux ou horizontaux et les murs inclin s Les murs sont employ s dans les zones courant fort et turbulent Ils offrent une grande r sistance m canique et leur surface lisse permet de transf rer l nergie hydraulique au del de la zone de berge prot ger Il est donc souvent n cessaire de combiner cette technique avec un autre dispositif install dans son prolongement dans le cas o l nergie transf r e ne se dissiperait pas seule dans le cours de l tier C est ainsi que l on rencontre souvent des enro chements la suite des murs qui prolongent un ouvrage hydraulique Mise en uvre Les murs peuvent tre plus ou moins lev s Leur hauteur est fonction de l amplitude de mar nage et de la nature de la berge prot ger Les murs verticaux o les moel lons sont install s verticalement sont souvent pr f r s dans les zones fort courant Ils r sistent mieux l affouilement par l eau entre les joints que les murs dont les moellons sont horizontaux R fection d un mur vertical a moellons verticaux Source UNIMA de d emploi Marais Mo C
157. s o les pro FE duits de curage ne peuvent pas tre tendus propri t b tie che g min etc ces produits seront trans 2 port s et d pos s dans des lieux d finis en accord avec le ma tre i d ouvrage le ma tre d uvre et les propri taires exploitants concern s d un bourrelet pour viter son intrusion hors zone humide sur une roseli re Le curage donne galement l occasion de remonter la surface des macro d chets machines laver pneus etc qui devront tre vacu s vers les lieux sp cialement pr vus cet effet Les encombrants d origine naturelle troncs etc doivent quant eux tre laiss s en tas accessibles pour tre trait s par le propri taire gt 3 7 Reprofilage d approches AU niveau de certaines approches le pi tinement du b tail favorise un envase ment du foss notamment lorsque l acc s est abrupt et l approche de faible lon gueur Leur reprofilage peut tre envisag afin de r duire cet envasement et permettre Fi Ne l acc s du b tail en p riode Fig 28 Disposition recommand e de cl ture de basses eaux Afin de dans le foss pour certaines approches permettre la recolonisation S v g tale r ensemencement 3 naturel des approches 2 reprofil es par leur v g tation sp cifique on prendra soin de conserver quelques E approches en l tat les approches oppos es au bord d attaque lorsqu une parcelle pr sente plusieurs approches
158. s r alis es par l A D E V 1 3 1 La v g tation rivulaire a Richesse sp cifique La ceinture v g tale des berges est compos e de plantes qui recherchent ou qui supportent l humidit La v g tation mergeante s enracinant dans le milieu aquatique et sur les berges tr s humides correspond aux h lophytes plantes qui poussent les pieds dans l eau et la t te au soleil Source ADEV gt 1 G N RALIT S de d emploi Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S Source Ph Garguil de d empl OI Marais Mo C Forum des Marais Atlantiques Fig 2 Jonc fleuri Go y Les h lophytes sont le reflet de la nature g ologique et p dologique et de l tat des berges de la gestion hydraulique variation du niveau de l eau des usages de chaque parcelle de la topographie de la berge souvent li e aux pratiques de curage mises en uvre En tant que zone humide les foss s accueillent au m me titre que les bordures d tang une vari t importante d h lophytes Sur les marais poitevin ouvert et breton il est possible de rencontrer une quinzaine d esp ces le long des berges cf annexe 2 En marais ouvert o semi bocager l on rencontre principalement et par ordre de fr quence le jonc glauque Juncus inflexus la grande glyc rie Glyceria maxima la la che des rives Carex riparia le roseau commun Phragmites
159. seau r le de tampon hydraulique d auto puration etc ne sont plus aussi bien assur es Souvent ce n est plus qu au travers de financements publics et d une programmation de travaux qui chappe en partie aux propri taires priv s que s effectue l entretien de certains marais laiss s l abandon CURAGE DES CANAUX ET FOSS S D EAU DOUCE EN MARAIS LITTORAUX O O Fr ambule suite Dans tous les cas de figure la prise en compte des dimensions cologiques des travaux devient une pr occupation de premier plan Les ma tres d ouvrage et les op rateurs techniques s engagent pr sent dans des proc dures respectueuses de l environnement Le plus souvent les pratiques et techniques conseill es dans ce guide n cessitent une simple adaptation qui n engendre aucun surco t important I ne s agit en effet pour l essentiel que d un changement de mentalit et de culture Les mod les de nettoyage propre le g nie rectiligne et lisse et l impression esth tique qu ils laissent sont autant de faux amis dont il faut se d tacher Ce document souhaite contribuer une meilleure prise en charge de l entretien du marais et du maintien d un tat de sant satisfaisant la qualit biologique qu il peut exprimer et aux fonctions et services qu il peut remplir Il est en effet n cessaire d insister sur la n cessit de conjuguer entretien et gestion de l eau adapt e la pr servation des zones humides
160. seau hydraulique de la basse vall e du Lay Rapport d tu de Association de D fense de l Environnement en Vend e 38 p BAUDET J Denar E Masse J Ricaup C THomas A 1999 Curage et fonctions biologiques des foss s des marais littoraux marais breton et marais poitevin Ed Forum des Marais Atlantiques 111 p Baupon C 1995 Ecologie des Chironomidae Diptera Nematocera d un marais charentais structure sp cifique ph nologie et densit des populations d adultes Th se de doctorat Mus um d Histoire Naturelle Universit de Rennes I 170 p CARPENTIER PAILLISSON J M Manion L FEUNTEUN E Baisez A Ricaun C 2003 Evolution d une population de bouvi res Rhodeus sericeus dans un r seau de douves fa onn par l homme C R Biologies Ed Elsevier 326 166 173 COCKX E M 2004 Lutte contre la prolif ration d une esp ce envahissante sur la presqu le de Gu rande le Baccharis halimifolia M moire de Fin d tudes INP ENSAT 63 p annexes Deart E pes Touches H 1998 Etude environnementale pr alable aux travaux de r habilitation du r seau hydraulique sur la commune de Vouill les Marais Rapport d tude Association de D fense de l Environnement en Vend e 21 p Deart E pes Touches H 1998 Etude environnementale pr alable aux travaux de r habilitation du r seau hydraulique du Syndicat Mixte du Marais Poitevin Rapport d tude Association de D fense de l Environnemen
161. ss mination 4 7 2 Les v g taux De tous temps les prolif rations v g tales ont exist Elles r sultent de l eutrophi sation du milieu et ou de la survenance de conditions favorisant le d veloppement d une esp ce au d triment des autres Ce ph nom ne concerne les esp ces indig nes mais galement de plus en plus souvent les esp ces exotiques 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 4 e PR CONISATIONS PARTICULI RES pN A O sh de d emploi Marais Mo ep DO a 2 a amp w lt 2 Ms a9 gt ep D Le pem O L La prolif ration des plantes exotiques est due leurs performances v g tatives sup rieures celles des plantes indig nes et l absence de pr dateurs De plus elles disposent d un fort pouvoir de r g n ration et de dispersion bouturage graines qui leur conf re une capacit de diss mination sur de vastes territoires Pour de plus amples d tails il convient de se reporter au guide cit en r f rence MATRAT et coll 2004 a Les plantes aquatiques Leur prolif ration conduit l envahissement de tout ou partie des cours d eau des canaux et des foss s Ceux ci perdent leur capacit hydraulique ainsi qu un certain nombre de leurs fonctionnalit s biologiques Les esp ces actuellement concern es sont par ordre de fr quence les jussies Ludwigia peploides Ludwigi
162. ssages d engins lourds tels que tracteurs pelle teuses et tractopelles qui sont susceptibles de produire des compactages et des fissurations Ces ph nom nes fragilisent les berges et les rendent plus sensibles l rosion Des ph nom nes identiques sont constat s le long des chemins d ex ploitation ou des routes CD w gt O gt 1 G N RALIT S e Cas particulier des berges arbor es Dans les secteurs de marais boca gers comprenant un lin aire arbor la berge peut pr senter des enco ches d rosion entre les troncs ou cosses des arbres fr nes t tard ou autres Le syst me racinaire des arbres retient et fixe la berge Lorsqu il y a une forte pression d rosion sur la berge les arbres constituent un obstacle au recul de la berge et il se cr e des turbulen ces de part et d autre de la base du tronc Les parties non bois es de la berge plus meubles sont alors rod es fig 14 f Fig 13 Effets de l rosion caus e 1 8 2 Les causes de d gradation bar les surcharges du lit des foss s et canaux Le principal facteur d alt ration des fonctionnalit s hydrauliques et biologiques des foss s est li la s dimentation Ce ph nom ne existe bien s r depuis la cr ation de ces syst mes ralentis mais son intensit semble nettement s acc l rer depuis quelques d cennies Nous venons de voir certaines causes li es la d gradation des berges L lar
163. sur les fonds des tiers ce qui contribue aussi leur biodiversit L tier b n ficie d une humectation continue de ses rives gr ce au retour de la mar e deux fois par jour Contrairement aux cours d eau qui connaissent des des siccations en p riode d tiage les tiers conservent une tanch it relative due aux argiles satur es d eau qui les tapissent la conductivit hydraulique dans les vases n est que de l ordre de quelques dixi mes de millim tres par jour Ainsi les berges maintiennent un r le d isolation efficace vis vis des compartiment adjacents L ouverture lat rale vers ces compartiments s effectue donc par des ouvrages aux dimensions adapt es aux besoins en eau La vie aquatique en marais sal est donc majoritairement sous l influence de la gestion des ouvrages Q L humectation des sols des marais sal s provient de l eau de mer en provenance des tiers et en partie des pr cipitations Si la capacit hydraulique des tiers vient se modifier comble ment ralentissement tous les compartiments qui en d pendent subiront des changements hydriques qui impacteront sur l cologie des marais adoucissement de l eau dur es de confinement etc 1 2 1 La flore v g tale la flore microbienne La flore visible est compos e la fois d algues et de v g taux sup rieurs Les algues arrivent dans l tier sous formes de fragments de thalle ou de spores mais seul un petit nomb
164. t des ouvrages hydrauliques importants sont particuli rement expos es ce ph nom ne lIl n est pas rare d y observer des vitesses atteignant 1m s 3 6 km h et plus Fig 12 Effets de l rosion caus e par le courant La r duction de la densit du lin aire de foss l hectare due aux am nagements agricoles drainage a g n r une augmentation des d bits instantan s dans ces foss s lors des pisodes pluvieux ph nom ne conduisant une acc l ration des vitesses de courant maximales et moyennes et donc des ph nom nes rosifs accrus dans les r seaux de drainage Autre revers du syst me ils sont gale ment souvent accompagn s de fortes s dimentations localis es des endroits de rupture de courant coudes largis confluences revers d ouvrages zone de refoulement des pompes e La surchage Les t tes de berge sont les zones o l on rencontre une rupture de pente puis un m plat o un bomb de taille variable issus de pr c dents r sidus de curage Ce sont des zones de passage ou de stationnement pour les animaux d levage ces derniers n occasionnant au pire qu un effet d boulement local proximit des zones d abreuvement dans les foss s l absence d abreuvoirs creus s ou d approches am nag es sur un certain nombre de parcelles en p ture favorise les boulements caus s par les animaux sur tout le pourtour des parcelles Toutefois ce sont surtout les pa
165. t tre isol de la zone d intervention Les cl tures devront parfois tre retir es Le travail avec les exploitants est ici pr pond rant La fr quence du curage quant elle varie selon la nature du sol On constate qu en milieu tourbeux elle peut tre plus lev e berges moins stables qui cou lent remont e du fond tous les 3 ans par exemple sur sols min raux elle passe une fois tous les cing ans ou plus dans les milieux forte s dimentation zones cultiv es r seau hydraulique peu dense proximit s d ouvrages mais atteint couramment une fois tous les 15 20 ans dans les zones prairiales c M thodes de curage Au del des habitudes le choix d un curage en eau ou sec devrait r sulter d une analyse comparative avantages inconv nients des deux techniques effectu e SOUS un angle technique et naturaliste e Le curage sec Cette m thode est la plus fr quemment employ e L entrepreneur isole au pr ala ble un tron on hydraulique l aide de batardeaux d argile ou de terre En fonction de la longueur du lin aire d intervention l abaissement du niveau des eaux devra tre effectu par tapes successives L espacement entre deux batardeaux ne doit pas exc der 600 m tres Cette distance peut tre trait e en deux jours Les nuisances li es l assec vie biologique effondrement des berges etc seront ainsi limit es A cet gard il faut noter la difficult de
166. t g e en R gion Pays de la Loire 2e Les hydrophytes fix es Certaines des hydrophytes fix es que l on rencontre sur les foss s sont prot g es s agit entre autres de Ceratophyllum submersum que l on peut rencontrer dans les foss s mais plus fr quemment dans les mares ou les abreuvoirs ferm s au moins dans le cas du marais poitevin D autres esp ces sont prot g es l chelle r gionale notamment en Pays de la Loire et en Poitou Charentes attention v rifier pour la Normandie la Bretagne l Aquitaine etc comme le faux n nuphar N mploides peltata Cette esp ce est aujourd hui tr s localis e Certaines esp ces ont tellement r gress qu elles sont aujourd hui class es en esp ces prioritaires Tome de la liste rouge Flore menac e de France et en Annexe de la Directive 92 43 dite Natura 2000 Pour exemple une foug re aquatique appel e Marsilia quadrifolia est inscrite sur ces listes Ces stations peuvent tre aujourd hui tellement r duites que la moindre intervention m canique sans pr caution peut compromettre leur existence de fa on irr versible 6 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques J 7 a N w a O L herbier charac e est un groupement cit par la nomenclature Corine Biotope des habitats europ ens et actuellement inscrit sur la liste provisoire des habitats d termina
167. t un arr t de la croissance et un d p rissement des parties rig es tiges et feuilles facilitant ainsi l enl vement Avant d employer cette m thode il convient d valuer l avantage ainsi obtenu par rapport aux dommages cau s s par l emploi de l herbicide sur le milieu aquatique gt CD v A N L va de soi que les curages devront avoir lieu lorsque les herbiers sont d tec tables c est dire entre juillet et novembre Dans les foss s en eau il faudra s assurer de la non dispersion des boutures au fil de l eau en d ployant au pr alable des filets amont et aval de petite maille lt 1 cm et en r cup rant r guli rement les boutures ainsi r colt es L exportation en dehors de la zone humide des boues de curage pouvant contenir graines rhizomes ou tiges de ces esp ces peut tre une solution pour viter leur reprise ult rieure dans les d p ts habituellement r gal s en bordure de parcelle Hormis l l vation des co ts li e au transport de ces boues les possibilit s de reprise ne sont d ailleurs pas totalement cart es sauf en milieu sec et contr l Une incin ration ou un s chage demeurent les seules solutions pour d truire les graines et les parties v g tatives En cas de non exportation il faut au pr alable arracher les parties v g ta tives au godet ou la griffe puis les exporter Ensuite le curage va enlever une grande partie des rhizomes et des graines dans l
168. t de curage peut tre recherch e dans le cadre de prescriptions particuli res En effet pour des int r ts ornithologiques floristiques ou herp tologiques il est parfois utile de maintenir un niveau d eau plus haut dans la baisse notamment jusqu la fin du printemps Ce cas de figure est d ailleurs r guli rement pr vu dans le cadre des contractualisations li es aux mesures agri environnementales OGAF OLAE CTE EAE CAD etc conclues entre l Etat et les exploitants agricoles Cette d marche est souvent n cessaire quand le niveau d eau collectif est maintenu trop bas gt 3 6 Epandage des produits de curage Les boues seront pandues sur o contre les anciens bourrelets de curage lorsqu ils existent Dans le cas contraire l espace entre le foss et le d but du d p t ne devra pas exc der 1 50 m 2 m afin de limiter l emprise des travaux notamment sur les prairies naturelles Afin de faciliter le passage des engins lors des futurs curages et d en diminuer le co t il est parfois envisageable si la physionomie de la prairie le permet de laisser un passage d environ 4 m entre le foss et le bourrelet du produit de curage Ces bourrelets devront tre aplanis au godet ou l aide de tous autres engins m caniques bulldozers herse rotative etc dans les meilleurs d lais Mais le plus souvent il convient d taler suffisamment les vases sur l ancien bourrelet afin que les engins puissent p
169. t des eaux riches en l ments nutritifs et charg es de s diments arrach s au lit de l tier Souvent tr s turbides elles transportent une vie intense Le paysage des abords des tiers est tr s caract ristique ce sont des rives bossel es form es de l accumulation des r sidus de curage au cours des si cles Les berges pr sentent une v g tation halophile rase en bas de berge et herbac e au dessus Peu d arbres poussent en milieu sal on rencontre parfois des haies de tamaris plus ou moins continues Les plantations sont peu pratiqu es dans les marais salants o leur effet coupe vent nuit une vaporation optimale Elles sont plut t effectu es dans les marais poissons o elles constituent des protections efficaces contre les vents froids Elles forment aussi des refuges pour la faune sau vage oiseaux et petits mammif res Les propri taires plantent souvent les tamaris pour des consid rations paysag res et esth tiques a pen r J gt 1 2 l cologie aquatique des tiers Lien direct entre l estuaire ou les eaux c ti res et de vastes marais en eau les tiers constituent des zones o transitent de nombreuses esp ces aquatiques Ce sont aussi des zones de vie pour un certain nombre d esp ces peu mobiles ou enfouies L eau circulant dans les tiers v hicule un contingent consid rable d esp ces tou tes saisons Certaines nagent activement d autres se laissent entra ner passivement
170. t en Vend e 53 p Diren Pays DE LA Lorre 1995 Inventaire du Patrimoine Naturel Marais Poitevin Vend e Zones Naturelles d Int r t Ecologique Faunistique et Floristique Z N LE F F Erard M pes Touches H 1997 Etude pr alable la r habilitation du r seau hydraulique des marais mouill s des communes de Nalliers Mouzeuil Saint Martin Le Langon Rapport d tude Association de D fense de l Environnement en Vend e 43 p FEUNTEUN E RicauD C Eue P LEFEUVRE J C 1992 Le marais doux endigu de Bourgneuf Machecoul Pays de Loire Premiers l ments de connaissance du peuplement piscicole Relation ichtyofaune habitat et probl mes majeurs de gestion Revue des Sciences de l Eau 5 509 528 MaTRAT R ANRAS L VIENNE L HERVOCHON F Pineau C Bastian S DUTARTRE A Haury J LAMBERT E Giet H Lacroix P Maman L 2004 Gestion des plantes exotiques envahissantes en cours d eau et zones humides Guide techni que Ed Comit des Pays de la Loire pour la gestion des plantes exotiques enva hissantes Forum des Marais Atlantiques 67 p pi G e J de d emploi Marais mo Forum des marais Atlantiques D O 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques d cn _ _ MULHAUSER B Monnier G Guide de la faune et de la flore des lacs et des tangs d Europe Ed Delachaux et Niestl Muer S coord 2005 Plantes invasives en France
171. t fr quenter alternative ment rive et lit de l tier Dessin L Anras FMA 3 Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 1 CARACT RISTIQUE DES PAYSAGES ET DES MILIEUX sh de d emploi Marais Mo N D Le pus SG lt 2 fau Les 30 gt N D TD 3 p O LE Il peut en r sulter une alt ration de la fonction de nourricerie du marais pour un certain nombre esp ces et ou de fonction d habitats permanents et temporaires dans les tiers et dans les compartiments hydrauliques du marais Cela peut influer finalement sur la productivit de la zone c ti re pour les esp ces dont la croissance est d pendante du marais mais cela reste d montrer OBSERVATION existe peu d tudes d impacts de l artificialisation des tiers sur les dynamiques de peuplement en marais sal s atlanti ques Le respect des habitats est une pr occupation r cente que les ma tres d ouvrage prennent en compte d sormais de plus en plus souvent Les am nagements propos s dans les marais depuis quelques ann es visent l emploi de techniques dites douces c est dire qui utilisent des mat riaux organiques bois et ou respirants g omembranes g onattes Ces pratiques souvent intuitives visent une int gration accrue et la plus discr te possible dans la berge tout en offrant des substrats plus accueillants Nous verrons plus loin ce que l on peut en penser
172. tabilit des berges enroch es d pend de la nature des mat riaux qui les com posent et de leurs caract ristiques Les risques de d stabilisation sont importants si le substrat est plastique Attention seule une connais sance approfondie des caract ristiques des sols sur lesquels repose l am nagement peut permettre de retenir un angle d inclinaison adapt pour assurer la stabilit de l ensemble Enrochements avec reprise de la v g tation halophile en partie haute et envasement en partie basse lle de R Age 5 ans En ce qui concerne les roches s dimentaires il est conseill de ne s lectionner que les blocs qui ne pr sentent pas de fissurations risques accrus d clatement Pour cela un stockage pr alable en plein air pendant un hiver peut permettre d carter les blocs sensibles Avantages Inconv nients La stabilisation commence d s la mise en uvre et s ach ve rapidement Emploi adapt aux berges pentes moyennes fortes 50 Durabilit La dur e de vie des structures d enrochements d pend largement de la nature des roches de leur implantation ordonnancement et taille des roches et de l installation d pis au pied de la berge destin s r duire la force rosive du courant Les enrochements peuvent tre remani s si n ces saire La consolidation s effectue aussi par colmatage des anfractuosit s mat riaux rapport s lors des travaux ou par les processus naturels Par aill
173. tie seulement la base le plus souvent On appelle ainsi pis les roches dispos es au pied des enrochements afin de r duire l nergie d stabilisatrice du courant sur la base zone submersible par grandes mar es Mar e haute Roches 50 cm Granulat 1 5 cm G otextile anti affouillement et perm able Mar e basse Mise en uvre de d empl OI Ancrage de pied Une pr paration pr alable du lit de pose berge et de la zone d ancrage b che de pied est indispensable Les calcaires basaltes ou granites sont majoritairement employ s Ceux ci sont pos s sur un g otextile sur mont g n ralement d une couche Marais Mo Ancrage lat ral de la protection C Fig 4 Vue en coupe d enrochements Dessin L Anras FMA Forum des Marais Atlantiques O gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES de granulats Les roches n cessitent l emploi de d engins lourds tels que des pelleteuses engins d excavation et de transports La mise en uvre n cessite une attention particuli re si les sols sont peu portants afin d viter les affaissements de berges sous la charge des engins lourds Les blocs doivent tre pos s d licatement pour ne pas alt rer la couche de r partition de charge granulats et g otextiles Les enrochements peuvent tre adapt s aux pentes faibles sous certaines conditions mais sont couramment employ s pour des pen tes fortes La s
174. tionnelle la vitesse Les d p ts les plus grossiers tels que les graviers et les d bris coquillers se font avec des vitesses encore le v es plusieurs dizaines de cm s et les d p ts les plus fins comme les mollins avec des vitesses tr s faibles nulles Les particules anim es par le courant sont porteuses d une nergie cin tique trans mise par le fluide porteur Chaque impact produit un effet sur le substrat Selon leur duret les particules jouent bien entendu un r le variable les mat riaux min raux ont un effet plus important que les mat riaux organiques d tritiques de moindre consistance Par ailleurs des eaux tr s turbides sont le signe d une forte rosion m me si elles contiennent habituellement du plancton Aux renverses de courant et lors des mar es de faibles coefficients ces s diments vont se red poser dans les zones calmes C est ainsi que se forment les d p ts proximit des ouvrages ferm s mais aussi les lentilles de vase dans les sinuosit s et en tout lieu de rupture de courant gt 2 3 L nergie des vagues et du batillage Le mouvement des particules d eau et en particulier des ondes de surface Vague lettes vagues est source de forces rosives consid rables La d stabilisation des particules des s diments plus ou moins coh sifs entra ne leur dislocation de sur face leur mise en suspension et leur entra nement dans la masse d eau agit e Le ph nom ne de battem
175. toraux Elles r sultent du d p t d alluvions marines et continentales tr s fines Ce sont majoritairement des silicates d aluminium structure feuillet e o fibreuse Il existe une grande vari t de sols selon le type de silicate leur structure leur taux de mati re organique et la pr sence de sels min raux et d ions dans les interstices 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 3 PRENDRE EN COMPTE LES SUBSTRATS sh de d emploi Marais Mo a O 2 en lt A LE gt ep O TD z J res LL Les argiles connaissent une plasticit importante en conditions satur es d humidit c est dire une capacit la d formation sans rupture Toutefois ces propri t s sont alt r es par le dess chement Celui ci provoque une contraction se traduisant par la cr ation de fentes plus ou moins profondes selon la dur e d ass chement Les propri t s plastiques sont alors perdues et des effondrements peuvent se produire D autre part les argiles de surface en sursaturation pluie inondation se fluidifient et perdent leur stabilit structurale Elles deviennent fluentes et se lessivent tr s facile ment Cela se produit sous l effet de la pluie sur une berge nue impact des gouttes ou du lessivage par l eau de mer Les argiles demeurent donc tr s d licates traiter sur une berge alt r e Mais leur emploi est souvent incontournable pu
176. u Les canaux et foss s associ s des formations arbustives ou arborescentes sont galement le domaine de pr dilection d esp ces discr tes comme le loriot gt 1 G N RALIT S 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 1 G N RALIT S de d emploi Marais Mo a D Le pus SG lt 2 fau Les gt N D TD z 3 p O LL d Europe et la pie gri che corcheur Les formations v g tales basses h lophy tes sont des sites de nidification privil gi s pour plusieurs esp ces de fauvettes aquatiques rousserolle effarvatte phragmite des joncs bruant des roseaux etc Les rousserolles ont la particularit de suspendre leur nid aux roseaux La bergeronnette printani re ou le tarier des pr s affectionnent galement les bordures de foss s bien v g talis s pour y construire leur nid Il appara t donc particuli rement important de pouvoir conserver autant que possible les ceintures d h lophytes lors de l entretien des foss s dans le but de maintenir les habitats de ces oiseaux typiques des marais Le maintien d un milieu accueillant susceptible d abriter tout ou partie du cycle de vie de ces animaux est une fonction importante que doit permettre de conserver l entretien raisonn gt 1 5 Quels sont les buts du curage Le curage a pour objectif premier de rendre sa capacit hydraulique au foss o au canal
177. uille et une avifaune nicheuse potentielle par ticuli rement abondante et forte HE es valeur patrimoniale Parce qu elle Fig 5 Canal bord d lophytes aux fonctions assure le maintien des l ments paysag res biologiques et de stabilisation importants du paysage facteurs des berges marais de Brouage 17 de stabilisation des berges et garants d une absence d largis sement du foss et donc de perte progressive des surfaces terrestres attenantes cette v g tation de berge apparat importante respecter et conserver autant que faire se peut lors des travaux d entretien Source Forum des Marais Atlantiques Pr conis en Grande Bretagne lors d actions similaires d entretien cet objectif suppose sans doute une sensibilisation des divers acteurs exploitants propri taires conducteurs de pelle etc et la mise au point d outils adapt s formes des godets godets d cal s par rapport au bras de la pelle etc de d emploi gt 1 4 La vie animale Marais Mo C Parmi les esp ces concern es par le curage il faut distinguer celles qui sont strictement inf od es l eau de celles qui la fr quentent durant une partie de leur cycle de vie o de celles pour lesquelles cet habitat est fr quent plus ou moins couramment Forum des Marais Atlantiques 1 4 1 Les poissons gt 1 G N RALIT S Depuis quelques d cennies l appauvrissement notable de la faune piscicole des m
178. un stockage l air libre pendant un minimum de six huit mois apr s extraction de carri re Cela permet de s lectionner les blocs qui ne pr sentent pas de fissura tions suite aux rigueurs de l hiver a O Vs w 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 5 CONDITIONS DE BONNE MISE EN UVRE LO Remblais cailloutis Les mat riaux le plus souvent employ s sont ceux trouv s sur place Ce sont g n ralement des substrats argileux ou sableux avec plus ou moins de mati re organique N Le choix des mat riaux de remblais est fonction du r le que celui ci doit remplir j forte porosit faible poin onnement faible compressibilit sables porosit moyenne sol terreux sables et argiles m lang s porosit faible poin onnement possible argiles L appr ciation des caract ristiques g ophysiques des mat riaux permet l op ra teur de r aliser le choix des remblais adapt s en fonction de la r sistance porosit et plasticit requise De la bonne r alisation de cette tape d pend la stabilit de l ouvrage qui sera r alis On recherchera le plus souvent lorsque cela est possible pour des raisons conomiques une technique autorisant la r utilisation des mat riaux du site gt 5 4 Recherche d un op rateur comp tent Si le choix de l entreprise de travaux est traditionnellement assujetti un appel d of fre il n en est p
179. urage des interventions combin es des foss s rod s bord s d arbres soient g n ralement pr f rables sur les sites o par exemple l intensit de d veloppement des rejets de souches risque de remettre en cause les int r ts de cette v g tation des op rations sp cifiques d entretien plus r guli res pourront tre mises en uvre 3 2 2 Entretien pr alable des haies buissonnantes En marais ouvert la ripisylve est absente mais il n est pas rare de rencontrer des buissons r partis de mani re plus ou moins homog ne le long des berges Les esp ces que l on rencontre le plus souvent sont l aub pine le prunellier la ronce glantier mais aussi le tamaris Leur destruction est proscrire pour les raisons cit es pr c demment Le d racinement et l utilisation de phytocides sont exclure dans tous les cas Par ailleurs il est pr f rable d op rer syst matiquement des coupes franches sur les branchages avec des outils de bucheronnage plut t que d employer des outils broyeurs Ces derniers occasionnent des blessures plus difficiles cicatriser et fragjilisent les essences ainsi trait es Enfin se pose parfois la question de la pr paration d une seule ou des deux berges occup es par des haies Trois cas peuvent se pr senter lorsque les deux berges sont fortement colonis es par les buissons on ne cou pera qu un seul c t pour l acc s au foss lorsqu une seule berge pr sente une haie
180. utes les pentes lls peuvent donc pr senter une grande l vation nn EERE A A PA ET TE PL ARS a n ea ER ee EE me p Mar e haute enr nA Pa i 7 Mar D San l ete nr g ci LE DRA LETE ia y b RS Te 0 1 2 A O FRERES L BR EE tt Te LE Pony arte Set RES TETE Re Mar e basse D AE L aT Gabion g ogrille Lie D RS galvanis e remplie de gravier 50 100 mm a rte s Mar e haute re ere me SMS EME Gabion g ogrille galvanis e remplie de gravier 50 100 mm z ar Mar e basse paret Fig 5 En haut gabions install s en marches inclin es pour am liorer le colmatage et r duire la verticalit nuisible l installation de la vie Cette disposition n est possible que sur des sols suffisamment portants En bas installation en marches classiques stabilit assur e mais pr sentant des effets de seuils plus marqu s Dessin L Anras FMA Les matelas sont install s sur des pentes mod r es stabilis s par un appui en pied Durant les premiers temps d ex ploitation les espaces libres entre les cailloux se comblent de limon de vase ou de terre L accumulation de ces mat riaux dans le gabion permet d aug menter sa stabilit en cr ant le lien avec les mat riaux rapport s On peut donc constater que les processus naturels transforment les gabions en structures tr s stables qui vont devenir partie int grante du paysage naturel La dur e d
181. ux attaques de tarets pour la partie aqua tique On utilise pour cela du ch ne du ch taigner L emploi du pin maritime est fr quemment observ puisque c est un bois courant sur les c tes atlantiques et peu on reux ll est toutefois peu r sistant dans le temps et du point de vue m canique Int r t conomique le bois est un mat riel relativement peu cher Facilit de mise en uvre Compacit solidit et souplesse Mat riaux recyclables et digestes pour l environnement Perm abilit Bonne int gration paysag re sur des sites o ces techniques sont tradi tionnellement utilis es gr ce l aspect valorisant du bois rusticit Durabilit moyenne m diocre de 5 30 ans En effet la dur e de vie des bois expos s l air et l eau de mer est consid rablement plus faible que celle des mat riaux min raux inertes note par contraste les parties de bois fich es dans la vase perdurent de plusieurs d cennies plusieurs centaines d ann es En effet les facteurs abiotiques salinit rayons UV marnages et biotiques mollusques rongeurs favorisent la d gradation des structures a v O gt 4 e TECHNIQUES DE PROTECTION DES OUVRAGES Faible int gration cologique Les murs de pieux et les tunages comme LD les murs de pierre et les palplanches sont un obstacle aux organismes qui se A d veloppent dans les berges et les fonds La v g tation ne se d velop
182. vise faire l tat de lieux de la structure longitudinale et transversale de la berge ou de la digue En effet plusieurs si cles de travaux successifs ont apport des h t rog n it s structurales qu il convient de cerner Cela apporte une information capitale sur les adaptations locales r aliser G L alt ration des constructions provient de la corrosion qui alt re les aciers et leurs alliages par transforma tion chimique ou physico chimique L eau a un effet important sur les aciers non inoxydables Il peut tre renforc par la pr sence de min raux comme dans le cas de l eau de mer mais aussi par la pr sence d oxyg ne la temp rature joue aussi un r le important l rosion qui alt re les mat riaux par d structuration physique L rosion est caus e par l effet direct ou cumul d agents qui favorisent le d litement l arrachage de particules et la solubilisation de d sordres au niveau de leurs fondations dont les causes peuvent tre diverses de surcharges passag res ou chroniques sur les berges 5 1 2 Analyse de l environnement du site Pour laborer la r ponse technique adapt e il est important de consid rer La nature g ologique du site La nature et l intensit des facteurs rosifs sous la d pendance du r gime hydrologique de l tier 2 La charge pond rale supporter par la berge l usage de la berge 3 Le r le de la berge dans le m
183. x milieux humides et pour les larves qui s y accrochent afin d achever leur cycle volutif de l tat larvaire l tat adulte Fig 20 Curage avec respect des ceintures v g tales le r sultat est invisible sites de nidification pour certaines esp ces d oiseaux aquatiques et de frai pour certaines esp ces de poissons Zone de nourriture pour la faune aquatique et terrestre et zone refuge pour les alevins et les larves aquatiques Eu gard aux r les biologiques physico chimiques et m caniques de cette cein ture v g tale sans oublier son aspect paysager la conservation de sa diversit et de son abondance devra tre un objectif prioritaire lors de la r alisation du curage D une fa on g n rale le curage devra tre men de fa on ce qu au printemps suivant une v g tation de bordure herbac e d au moins 20 30 cm ait pu s ins taller pendant l hiver en attendant la colonisation par la v g tation aquatique d s que les niveaux d eau seront remont s Le respect du principe vieux fond vieux bords doit permettre de conserver la ceinture v g tale de type h lophyte qui s est d velopp e sur la partie affaiss e de la berge Le godet viendra mordre devant les premiers pieds d h lophytes en appuyant l g rement sur leur base pour consolider la berge L limination de cette v g tation de t te de berge induirait un recalibrage du foss Ainsi il est couram ment conseill au
184. x palplanches nues mais un coffrage de ceinture est r alis avec du b ton arm La hauteur de tels dispositifs peut atteindre plusieurs m tres Les conditions de mise en uvre sont les m mes que pour les simples rideaux de palplanches Co ts Il est lev et d pend des dimensions poids et mat riaux constitutifs des palplan ches et caract ristiques du b ton Avantages inconv nients Le couronnement en t te permet d obtenir une plus grande rigidit de l ouvrage d assurer une meilleure r partition des efforts sur l ouvrage Il peut galement permettre son ancrage en t te par diff rentes techniques Le couronnement permet d obtenir une finition esth tique de l ouvrage Le co t de revient est plus lev que la technique des simples palplanches 5 e Conditions de bonne mise en uvre gt 5 1 Analyse du contexte 5 1 1 Analyse des d gradations Le pr alable indispensable toute prise de d cision est de bien cerner les causes de l rosion ou de lalt ration L observation des d sordres constat s et leur activit constituent les fondements de la r flexion 3 de d emploi Marais Mo Forum des Marais Atlantiques gt 5 CONDITIONS DE BONNE MISE EN UVRE L examen attentif des mat riaux sur une construction r v le certaines des causes de son alt ration De m me des d gradations invisibles en profondeur n cessi tent une tude g ophysique Ce travail

Curage des canaux et fossés d`eau douce en marais littoraux

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