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concepts et analyses de la question agro-alimentaire dans le

1. peut aboutir un ralentissement du processus de d ve loppement et des effets pervers 6 Une strat gie alimentaire n est ni unique ni limit e il s agit plut t d un processus volutif qui sera constamment surveill et fera l objet de r visions p riodiques Conscient de la complexit de la difficult et de la dur e n cessaire l action le CMA pr conise une strat gie g om trie variable avec des domaines o une action est r alisable de fa on progressive et contr l e et des ajustements ayant des effets long terme De plus chaque strat gie a un caract re sp cifique tenant compte des probl mes et des potentiels de chaque pays Pragmatique et prospectif le CMA pr voit des tapes dans la con duite des strat gies alimentaires avec une laboration initiale une surveillance r guli re des mesures et de leur ad quation aux objectifs une valuation des ajustements et des r orientations Tout en se gar dant d une attitude dogmatique ce qu il y a de plus choquant pour une institution internationale qui veut pr server ses capacit s survivre et sa cr dibilit le CMA tente de renouveler les conceptions et les actions dans le cadre de ses possibilit s En fait l essentiel de mm 1 P A C Politique Agricole Commune 2 P M A Pays les Moins Avanc s 43 celles ci se situe au niveau de la prise de conscience 11 ne pr conise pas des m dications nouvelles dans le d ta
2. pays en d veloppement de leur alimentation 11 n emp che que les solu tions envisag es sont ici contradictoires selon les interlocuteurs rendre au march sa transparence et son efficacit pour les uns 65 organiser les march s pour stabiliser les prix pour les autres et ceci diff rents niveaux D une mani re g n rale la plupart des institutions sentent que l analyse qui doit pr c der l action se doit de porter sur les niveaux local r gional national et international La place respective accor d e l offre la production et la demande consommation l co nomique et au socio politique l Etat et au march micro le local et le r gional et au macro niveau de l Etat et du march inter national au sectoriel et l analyse int gr e refl tent les options de chacun Le langage utilis n est pas lui m me sans r v ler les priorit s et hypoth ses de base Parler de syst me alimentaire con duit par exemple s interdire tout a priori quant aux facteurs d ter minants et destabilisants Strat gie alimentaire avec sa connotation volontariste suppose une action sur les conditions socio politiques de la production de a consommation et du transfert autant que sur les composantes techniques Tout le monde parle de s curit alimentaire m me si chacun y introduit ses propres objectifs Le d coupage du savoir cette mani re de produire de la connaissan ce partir de proc dures de
3. tiques en bois et sols et il tait n cessaire de r duire pertes et gaspillages gestion de la raret et souci du long terme l incitation la production passait par des prix r mun rateurs au producteur et par l organisation paysanne vision r aliste des rap ports sociaux l limination de la faim supposait des programmes sp cifiques en direction des producteurs marginaux ou des consommateurs sous aliment s et vuln rables la seule am lioration de la productivit ne r soud pas les probl mes la n cessit de coordonner et d int grer les multiples projets agricoles dans une politique alimentaire et de d veloppement coh rente ambition de d cloisonner la question alimentaire et de lui donner une priorit On pourrait trouver ces propositions insuffisantes et refl tant l air du temps On doit savoir qu elles r sultent d checs et de d sil lusions et qu elles ont re u l aval des d cideurs repr sentants des Etats nations lors de la conf rence de 1974 Avanc e certaine compte tenu des contradictions d int r t li es une conjoncture de crise dont on avait du mal mesurer l ampleur Il faut cependant r aliser que cela ne pr juge point de la volont de ces m mes d cideurs de mettre en oeuvre leurs recommandations d s leur retour dans leur pays respec tif Mais elles tracent le champ d action du CMA charg d informer et d analyser la situation alimentaire mondiale d aider la mis
4. accentue l int gration des politiques et des activit s de projet et vite la parcellisation des efforts en tant que processus ininterrompu con u pour conserver une jus te priorit au secteur alimentaire elle comprend des dispositions visant au renforcement des institutions n cessaires sa mise en oeuvre elle facilite la prise de d cision dans le temps en couvrant un ensemble d activit s qui influent sur l alimentation de m me elle facilite une assistance internationale accrue et coordonn e n cessaire sa mise en oeuvre Qu affirme finalement le CMA 1 Il faut ins rer la strat gie alimentaire dans les plans glo baux de d veloppement nationaux il s agit d une question relevant de la souverainet des Etats qui m rite une priorit des priorit s I souligne ainsi l ardente obligation de planifier de hi rar chiser les priorit s de se donner des moyens coh rents par rapport aux objectifs et de sortir de l exercice de planification habituel aux PED consistant additionner discours et catalogue de projets C est 41 affirmer contre courant des politiques conomiques actuelles la n cessit de pr voir et d organiser les ressources domestiques et ex t rieures pour sortir les pays des difficult s actuelles long terme et le r le central de l Etat dans cet exercice dans le cadre de ses options g n rales 2 La production vivri re est influenc e par des conditions co no
5. activit est suivie par un comit sur les politiques et programmes d aide alimentai re r unissant 30 pays r pr sentatifs se r unissant 2 fois par an Le PAM re oit des ressources de contributions volontaires en provenance de plus de 100 pays aliments esp ces ou services Cette aide multilat rale ne repr sente que 30 de l aide alimentaire totale en 1980 et se trouve utilis e pour des projets de d veloppement agricole ou rural l alimentation de groupes vuln rables enfants et jeunes m res ou de scolaires la cr ation d infrastructures l aide d urgence et aux r fugi s 71 Charges de la r gulation des changes CNUCED Conf rence des Nations Unies sur le Commerce et le D veloppement UNCTAD United Nations Council for Trade and De velopment Cr e le 30 d cembre 1964 en tant qu organe permanent de l Assembl e G n rale des Nations Unies elle a pour principal objectif de promouvoir le conmerce international en vue d acc l rer le d veloppement des PED La CNUCED doit contribuer aux efforts visant instaurer un nouvel ordre conomique international d claration et programme d action adop t s en 1974 Tous les Etats membres de l ONU font partie de la conf rence Le conseil se r unit 2 fois par an et assure la continuit des travaux 11 comporte divers programmes visant obtenir des prix r mun rateurs justes et stables pour les produits de base largir les e
6. alimentaires nee eme edit ana ad nm me m 48 Les actions ont port essentiellement sur l cr ation de r serves de s curit alimentaire d termination de leur n cessit de leur dimension et emplacement gestion et utilisation de la r serve la mise en place de syst mes d alerte rapide surveillance des variations court terme de la production vivri re et des approvision nements l am lioration des transports du stockage et de la commerciali sation Huit pays du Sahel par exemple ont fait l objet d une tude des transports en vue d examiner l acheminement des importations alimentai res courantes et urgentes comme de d terminer l emplacement et la dimen sion les plus ad quats des r serves r gionales de s curit alimentaire la FAO propose 11 r serves c r ali res r parties dans les 8 pays du CILSS 1 d une capacit de 272 000 tonnes En combinant les informations m t orologiques sur les march s et les stocks la FAO a construit le syst me d alerte rapide tanzanien ce syst me fait mensuellement une valuation qualitative des conditions des r coltes indique les zones menac es par des p nuries alimentaires et en value l ampleur Un tel syst me s il fonctionne bien permet de r duire l importance des r serves r duction du co t lev du stockage de pr voir les importations ou l aide alimentaire n cessai re de devenir un instrument quotidien de la planification alimenta
7. approvisionnement stable et bon march de leurs levages sc ja et manioc de la CEE c r ales des pays de l Est une protection de leurs productions sucre par exemple des prix avantageux pour leurs contribuables citadins en majori t politiques de l indice et du panier de la m nag re des revenus leurs agriculteurs et des d bouch s pour leurs exc dents prix garantis gestion de l offre pour faire monter les cours cr ation de la demande par l aide alimentaire etc Disposant des outils de la modernisation moyens de production et savoir faire ils orientent indirectement les mod les de production des PED mim tisme quand ils ne ma trisent pas leur capacit d endettement clubs de cr anciers type club de Paris et donc d investissement Dans chaque pays par ailleurs il est fr quent d avoir g rer en m me temps la demande solvable imm diate des groupes sociaux ayant la plus grande ressource politique selon l euph misme des politistes et insolvables des groupes de population pauvres ou vuln rables enfants en bas ge femmes enceintes et allaitantes et prendre des mesures pour accro tre une production vivri re insuffisante Faut il privil gier le court terme la paix sociale au d triment du long terme la demande plut t que l offre les consommateurs certains plut t que d autres ou les producteurs rarement la totalit Choix difficile pour un gouvernement quel qu il soi
8. commerce clandestin Encore faut il prendre la mesure r elle des inconv nients que peut pr senter une politique de protection d une certaine dur e L organisation continentale ou sous continentale 53 des march s s impose dans certains cas le Cap Vert la Gambie le Togo ou le B nin peuvent ils ma triser leur s curit alimentaire dans le cadre de leur territoire national Ces diff rents l ments rassembl s on peut se demander quelle d marche scientifique construire pour d crire correctement la situation valuer des politiques et des projets visant la s curit alimentaire et en tirer des indications pour l aide la d cision Deux instituts nous offrent des itin raires de recherche tr s diff rents sur ce th me mais correspondant au d part un objet de recherche identique l in troduction des vari t s de c r ales haute potentialit dans l agricul ture des PED L UNRISD cherch en mesurer les retomb es sociales et a pris une position critique L IFPRI solidaire des CIRA 1 inven teurs de la r volution verte a cherch rep rer ce qui entravait la diffusion plus rapide de cette r volution technique garante de r coltes toujours plus abondantes V LE CONCEPT DE SYSTEME ALIMENTAIRE ET LA DEMARCHE SCIENTIFIQUE DE L UNRISD Pour l UNRISD le probl me alimentaire ne peut tre consid r comme un probl me technique susceptible de solutions techniques Les analyses n o malthusie
9. du savoir et de l expertise qui fait de certains sp cialistes s lectionneurs par exemple les nouveaux dieux de la productivit agricole eme re en e i aramona aonana 40 n est donc pas le fruit d un travail institutionnel solitaire Voici la d finition qu en donne le CMA 1982 7 Une strat gie alimentaire est un moyen qui permet un pays d ar river un plus grand degr d auto suffisance alimentaire gr ce un effort int gr visant accro tre la production vivri re am liorer la consommation de denr es et liminer la faim Elle consiste en un examen de la situation alimentaire d un pays qui sert ensuite de base l la boration d un ensemble coh rent de mesures programmes et projets ayant pour but d atteindre les objectifs alimentaires du gouvernement La r alisation d une strat gie demande galement le renforcement des capa cit s nationales et la mobilisation d une aide ext rieure additionnelle Une strat gie alimentaire traduit donc la priorit qu accorde le gouver nement la solution pratique et effective de ses probl mes alimentai res Cette d marche se voulait nouvelle comme l explique toujours le CMA une strat gie un plan ou un syst me alimentaire national peu importe le terme retenu diff re des autres d marches de plusieurs fa ons elle lie plus directement les besoins de consommation aux objec tifs de production en tant que base de la satisfaction des besoins elle
10. instabilit de la consommation alimentaire se trouve dans les consid ra bles fluctuations des revenus r els l int rieur d un pays Il cite aussi les effets des fluctuations de la production alimentaire et d ex portation celles des prix du vivier domestique des aliments import s et des revenus d exportation et les catastrophes d origine naturelle ou humaine 11 admet le co t lev d une politique de stockage et le risque de d pendance li e l importation d alimentation ext rieure estimant que la s curit alimentaire nationale peut supposer un accroissement de l autosuffisance Il n y a pourtant que deux r ponses possibles aux va riations de la production les importations alimentaires et le stockage Les rem des cette situation au niveau d un pays sont chercher dans l am lioration des syst mes de distribution et de transport la pr vision et l alerte rapide un m lange de politique de stocks et d changes Au niveau international l instabilit des prix semble attribuable plut t aux politiques gouvernementales qu aux caprices de la nature A VALDES 1981 171 Deux approches sont donc propos es de la s cu rit alimentaire stabilisation des prix syst me de r serves et ajustement des politiques agricoles dans les pays accroissement de la capacit des PED acheter sur le march mondial En 1982 dans son plan de recherche long terme l IFPRI a formu l ses priorit s so
11. international sur une base transparente et pr visible Echec in vitable compte tenu des rapports de force et de la crise conomique internatio nale o chacun essaie de refiler la crise au voisin d velopp ou pas Erreur d appr ciation sur le niveau spatial pertinent d inter vention Toujours est il que la FAO a mis sur pied d s 1976 un Programme d Assistance pour la S curit Alimentaire PASA l attention des pays d ficitaires Dans ce cadre national les analyses ont d abord port sur l existence de r serves c r ali res suffisantes sur le stockage et la commercialisation ainsi que sur les m thodes et les informations utilis es pour identifier les crises alimentaires et y faire face Ces derni res ann es l effort a port sur les incitations la production et la mise disposition des moyens de production L attention se porte sur les secteurs qui demeurent probl matiques Les missions FAO de s curit alimentaire s efforcent de d terminer l importance relative de ces facteurs pour les diff rents groupes de producteurs Elles examinent avec soin les diff rences r gionales l int rieur des pays pour d terminer si des facteurs g ographiques les politiques du gouvernement ou d autres l ments ont cr des dis parit s dans les niveaux de s curit alimentaire des diverses cat go ries de la population On s efforce aussi de d terminer les facteurs qui influent sur l acc s de ces derniers aux produits
12. pays li une incitation l emprunt tout va reposant sur l id e d une croissance future assur e relance plus vigoureusement que jamais la question de la strat gie alimentaire adopter dans cha que cas et le mode d emploi du march international pour assurer la s curit alimentaire Sous jacente ces d bats subsiste la discussion sur le mod le de modernisation agricole propos 1 encore faut il indiquer qu il reste marginal dans les enceintes officielles C est donc sur fond de crise crise alimentaire et globale dont la perception a vari avec le temps et les d cideurs que se sont labor s les con cepts pr sent s par le CMA et la FAO Cens s apporter une r ponse plus efficace celle ci ils reposent donc sur une certaine analyse de la hi rarchie de ses composantes dans une p riode o l on esp rait une sortie de crise rapide L aggravation de la situation et son prolon gement ont contribu un durcissement des positions contradictoires et une convergence plus grande des conceptions entre le CMA et la FAO II LES STRATEGIES ALIMENTAIRES NATIONALES POUR VAINCRE LA FAIM Tel est le titre de la brochure orange du CMA publi e en 1982 Le concept s est d gag la suite de multiples consultations en 1979 Ii 1 On peut se demander si ce d bat men par les Organisations Non Gouvernementales et repris par certains pays n est pas occult par des int r ts puissants mais aussi par un d coupage
13. priorit asiatique du syst me des CIRA on peut encore accro tre la production alimentaire par la conqu te de terres neuves m me si l irrigation le drainage ou l radication de maladies sont un pr alable important la croissance agricole La question n 5 devrait int grer les relations entre l agriculture et les autres secteurs Dans ces 6 questions les r les respectifs du march et de l Etat ne sont pas voqu s Le march est segment et l information circule mal Par ailleurs celui ci n assure ni la s curit ni l qui t Il convient donc de d velopper des politiques mercantiles pour les corriger par un zeste d intervention de l Etat TAC 1985 50 Voil l IFPRI qui ne se d partit qu en derni re extr mit des canons du lib ralisme 1 Le TAC est en quelque sorte le comit technique des Centres In ternationaux de Recherche Agronomique qui value leur travail et les oriente 62 Fief des conomistes lib raux repr sentants d une seule cole de pens e l IFPRI ne pr tend pas r aliser un travail pluridisciplinaire m me si un anthropologue et un politiste vont tre recrut s Ses con ceptions diff rent peu de celles en honneur la FAO au point que le partage du travail entre les deux institutions se pose au niveau de deux programmes analyse de l volution alimentaire le commerce alimentaire mondial et la s curit alimentaire I est avanc que la FAO proc de des analyses de la
14. rer aux travaux des grandes institutions internationales aux r solutions et engagements qui en ont d coul ne peut permettre une clarification 34 des concepts 1 Les pratiques et les efforts des agences comme l Orga nisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO ou du Conseil Mondial de l Alimentation CMA dans la mise en oeuvre de politiques agro alimentaires servent de r f rence au positif comme au n gatif Elles rel vent bien entendu d une analyse de la situation mondiale d options techniques et politiques et des orientations donn es par les Etats participant leur fonctionnement par diff rents biais et avec des poids vari s Nous ne nous attacherons ici qu deux institutions sp cialis es la FAO et le CMA Il est vident que d autres organes des Nations Unies interviennent dans ce d bat organes financiers comme la BIRD le FMI le PNUD ou le FIDA institutions charg es du commerce CNUCED ou GATT ou gestionnaires de l aide alimentaire comme le PAM 2 11 n en reste pas moins que seuls la FAO et le CMA occupent une position centra le en ce qu ils proc dent des analyses g n rales de la question agro alimentaire et alimentent r flexions et actions de nombre d interve nants En parall le il nous a paru n cessaire de pr senter les approches d velopp es dans deux institutions de recherche multilat rales tr s directement impliqu es dans ces questions l Institut de recherch
15. 1 Autres pays d Europe orientale 8 6 11 5 11 4 6 0 Source A VALDES A del CASTILLO 1984 8 4 Quelques variables d terminantes de la s curit alimen taire mondiale sur 20 ans 1960 1983 1 i 2 3 4 Production mondia Stocks de c r ales Indice nominal Indice r el des pro le de c r ales pays de l OCDE des prix des duits de base des c r ales PED p trole exclu Millions de tonnes Millions de tonnes 1975 100 1975 100 114 936 962 924 982 980 030 026 094 142 179 198 213 316 279 376 334 362 472 460 592 565 651 695 628 127 138 116 110 ue dut ne Ve ue One Vue Ve Des Vent Det et dons Det dent Gus on be 0m 1 Y compris Chine et URSS 2 Ne comprend que les pays conomie de march de 1 OCDE 3 Extrait de l office statistique de l ONU 4 Calcul par la Banque Mondiale partir de 33 produits de base export s par les PED Source P SVEDBERG 1984 38 69 i1 ANNEXE INSTITUTIONNELLE LES INSTITUTIONS DU SYSTEME DES NATIONS UNIES TOUCHANE AUX QUESTIONS AGRO ALIMENTAIRES A vocation g n rale C M A Conseil Mondial de l Alimentation World Food Council WFC Cr en 1974 la suite de la conf rence mondiale de l alimentation il tait compos de 36 membres repr sent s par les ministres il tient chaque ann e une session minist rielle o participent Etats mem
16. 33 PELERINAGE AUX SOURCES CONCEPTS ET ANALYSES DE LA QUESTION AGRO ALIMENTAIRE DANS LE SYSTEME DES NATIONS UNIES Georges COURADE R sum Partant des vingt r solutions de fond de la conf rence mondia le de L alimentation de novembre 1974 ce texte analyse les concepts qui ortentent l action des op rateurs internationaux du d veloppement Conseil Mondial de l Alimentation et Organisation des Nations Unies pour L alimentation et l agriculture et les approches qui sous tendent Le travail des institutions de recherche multilat rales Institut de recherche des Nations Unies pour le d veloppement social et Institut international de recherche sur les politiques alimentaires strat gie alimentaire du CMA s curit alimentaire de la FAO syst me alimentaire de L UNRISD et politique alimentaire de L IFPRI Abstract Concepts and analysis of the agri food problem in the Uni ted Nations system The 1974 World Food Conference marked the beginning of new con cepts and approaches to the food situation among the international de velopment and research agencies This paper examines what is behind the approaches developed by the World Food Council Food Strategy the Food and Agricultural Organization of the U N Food Security the United Nation Research Institute for Social Development Food System and the International Food Poliey Research Institute Food Poltey Parler de s curit de strat gie alimentaires sans se r f
17. Banque Mondiale pour le secteur agricole Le syst me des Nations 37 Unies augment le volume et la part de l ensemble de ses ressources consacr au secteur agro alimentaire puisque celui ci d passait 5 mil Tiards de dollars en 1982 et 40 de l ensemble des investissements Les 13 centres internationaux de la Recherche Agronomique les inventeurs de la r volution verte dans les ann es soixante ont vu leurs ressources multipli es par 9 entre 1972 et 1984 Tableau 1 Investissements du syst me des Nations Unies dans le secteur agro alimentaire 1974 1982 a par source de financement en Groupe Banque Mondiale PAM FAO Fonds fiduciaires PNUD Budget ordinaire FIDA Divers compris FMI en 1982 b par grandes r gions en Asie Sud et Est Pacifique Afrique Am rique du Sud Autres Volume millions Dollars US Source CMA La r partition de l effort de d veloppement agricole privil giait toujours l Asie alors que l Afrique tait affich e comme prioritaire Au del de ces donn es g n rales qui n ont qu un int r t tr s relatif 38 si la logique des actions men es ne change pas il est affirm que la pauvret concept flou mais commode et la faim taient li es souci d quit peu assur par la seule croissance agricole la production devait n cessairement pr server la base cologique de mani re plus rigoureuse ressources phytog n
18. Elle concentre son action sur la production agricole estimant qu il faut se pr munir d abord contre une baisse globale de celle ci li e des facteurs climatiques conjoncturels ou une mauvaise gestion de la base cologi que physique ou biologique Elle n opte pas pour une priorit vivri re absolue estimant que chaque pays ne peut ou n a pas int r t assurer un haut degr d auto suffisance en raison de ses atouts ou d savantages cologiques des ressources exportables dont il dispose et des d lais de mise en oeuvre d une modernisation de la petite production Dernier l ment pr occupant est il r aliste de revenir sur des habitudes ali mentaires nouvelles acquises la faveur de plusieurs d cennies d im portations et d aide alimentaire Les PED ont int r t produire des produits agricoles d exportation s ils ont un avantage comparatif le faire et si les recettes d exportation sont maintenues Voici r sum s les l ments de l approche FAO de la production Ils expliquent ses pr occupations concernant la conservation de la 46 fertilit des sols la sauvegarde des ressources phytog n tiques de puis 1974 le maintien ou le renouvellement des ressources en bois la r duction des pertes apr s r colte depuis 1976 le souci de r gula riser les r coltes par l utilisation de l irrigation de les augmenter par l emploi d engrais etc Dans ce sch ma l offre domestique d aliments ne suffit pas et
19. SA qui est 45 charg e depuis 1977 de la mise en oeuvre de cet engagement Le comit est ouvert tous les Etats menbres de l ONU et il est le seul qui soit charg du suivi de l valuation de la s curit alimentaire mondiale et de la formulation ventuelle de mesures prendre La premi re d finition FAO de la s curit alimentaire tait libel l e ainsi assurer en tout temps un approvisionnement alimentaire suf fisant tous les individus La s curit alimentaire mondiale tait recherch e par des actions visant assurer la disponibilit mat rielle de vivres en cas de mauvaises r coltes g n ralis es principalement pour permettre de maintenir la consommation des pays les plus vuln rables L action de la FAO a port principalement sur l accroissement de la production nationale de vivres l o des gains de productivit pouvaient tre atteints la constitution de r serves nationales de grains coordonn es au niveau international pour faire face aux fluctuations brutales de la production et de l offre alimentaires la mise en place d un syst me d alerte rapide early warning system permettant la coordination de l aide alimentaire d urgence le maintien des recettes des PED dans la recherche d accords commerciaux long terme dans un syst me d changes lib ralis s La FAO ne donne pas de priorit au probl me de la consommation ali mentaire et de la nutrition 8 de son budget
20. STIQUE QUELQUES DONNEES SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE MONDIALE 1 Importations c r ali res nettes en de Ta consommation c r ali re totale par grandes zones g ographiques 1968 72 Am rique centrale Am rique du Sud Asie Afrique Ensemble des PED Source P SVEDBERG 1984 55 2 Valeur des importations alimentaires globales en des revenus d exportation de quelques pays s lectionn s 1965 1977 et variation de la production alimentaire 1961 76 A Coefficient moyen 1965 67 1970 72 1975 77 peter de variation de l i production at imen p riode taire 1961 1976 Mali 27 9 1974 Bangla Desh 67 0 1975 6 4 Somalie 52 1 1977 Sri Lanka 39 4 3975 9 3 Egypte 34 1 1975 4 5 Inde 19 4 1967 6 4 Ha ti 29 8 1974 S n gal 17 1 1973 18 6 Tanzanie 13 5 1974 12 7 Chili 11 7 1974 1 1 Bolivie 11 6 1965 Br si 5 7 1967 5 2 Source A VALDES A del CASTILLO 1984 10 et 6 68 3 Le commerce mondial des grains importations et exporta tions moyennes annuelles MT 1971 72 1972 73 1974 75 1975 76 1971 78 1978 79 1980 81 1981 82 1983 84 38 7 49 8 68 9 27 5 31 0 41 0 6 3 0 6 1 5 Pays D velopp s 38 8 50 1 69 6 U S A 72 6 88 9 115 3 Canada 15 5 18 1 23 6 26 6 C E E 12 7 10 0 3 3 5 7 U R S S 13 2 14 9 39 2 28
21. aires consomn es par ces m nages Le sch ma suivant r sume les relations entre diff rents facteurs d terminant le statut nutritionnel de l individu et indique les actions possibles pour augmenter la capacit des m nages les plus desh rit s acqu rir de la nourriture Les politiques vis es nutritionnelles sont de diff rents ordres et n ont pas les m mes co ts b n fices sociaux ni les m mes effets sur la production ou les revenus qu il s agisse de politiques g n rales 63 de bas prix alimentaires de politiques s lectives de programmes d ali mentation de groupes cibles enfants des coles etc de transferts sociaux ou de r mun ration du travail par des aliments Dans bien des cas le co t administratif et l efficacit de telles mesures sont mis en doute avec des crit res de jugement de type conom trique De nom breuses tudes de l IFPRI ont port sur ces questions et elles ont mis l accent sur l impact nutritionnel des projets et des politiques Tableau 3 Facteurs influen ant la consommation alimentaire et la nutrition Revenus des m nages Offre alimentaire et niveau moyen et prix des aliments variations niveau moyen et fluctuations Disponibilit et Drin des autres Capacit acqu rir Habitudes alimentaires objets de consom des aliments du chef de m nage mation R partition des Consommation Go ts alimentaires revenus au sein gt alimentaire individuels du m nage
22. al Development Cr en 1977 gr ce aux contributions des pays d velopp s 55 5 et des pays de 1 OPEP 42 5 essentiellement il a pour objectifs augmenter la production vivri re 73 cr er des emplois et procurer des revenus suppl mentaires aux paysans pauvres et aux paysans sans terre am liorer le r gime alimentaire des populations ainsi que les syst mes de distribution des denr es alimentaires Le FIDA finance des conditions tr s avantageuses des projets touchant les populations rurales marginales Les statuts pr voient une repr sentation par tiers des pays d velopp s de l OPEP et des autres PED ce qui assure ces derniers un poids important dans la prise de d cision PNUD Programme des Nations Unies pour le D veloppement U N D P United Nations Development Program Financ par des contributions volontaires d peu pr s tous les Etats membres du syst me des Nations Unies le PNUD est le plus vaste m canisme multilat ral de coop ration technique et de pr investisse ments dans tous les secteurs conomiques et sociaux dont l agro alimentaire Par ses missions sp ciales de programmation et ses tables rondes avec les PMA il peut assurer une coh rence des politiques des programmes et des aides dans le secteur alimentaire et coordonner les financements E Charg s de la recherche De tr s nombreuses institutions de recherche touchent aux questions agro alimentaires Nous re
23. alyse de leur action dans la dur e une hi rarchisation des relations entre syst mes et sous syst mes en fonction de l chelle de la nature et de l ampleur des ph nom nes La d marche appliqu e s inspire de celle d I PRIGOGINE reformulant l analyse thermodynamique de syst mes physiques ouverts c est dire reconstruisant en permanence leur organisation par l effet des changes externes et des processus l oeuvre l int rieur Elle veut viter en sciences sociales les cueils des approches d ductives partant d une th orie ou inductives partant des faits comme ceux des mod les conom triques Elle se propose aussi de d passer une analyse statique comme en propose souvent l analyse syst mique en introduisant le jeu des forces socio potitiques comme d terminant essentiel Elle tend apporter une r ponse par ce m me biais l inarticulation fr quente du micro et du macro du pass et du pr sent Ceci a pour cons quence une certaine complexit des proc dures de recherche et rend d licate l in t gration des diff rents niveaux d analyse A partir de l exemple de la r gion de Bajio au Mexique R GARCIA 1984 on peut saisir l approche d velopp e l UNRISD avec le concept de syst me alimentaire Dans l exemple choisi proche de Mexico on a vu l introduction entre 1965 et 1975 du sorgho pour l alimentation animale dans un syst me de production fond sur les cultures vivri res qui s accompagnai
24. ant dans le droit fil de l approche pr c dente mais se veut plus ajust e aux probl mes r soudre la variable spatiale est affin e prise en compte du local et du supra national des villes et des campagnes de l enclavement 50 on attache une importance accrue aux actions d urgence l accroissement des recettes en devises et du pouvoir d achat des exportations appara t comme tr s important financement des importations alimentaires les probl mes d aide alimentaire et de financement seront mieux pris en compte une attention particuli re sera donn e l accroissement de la production vivri re des petits producteurs sans s illusionner sur les r sultats imm diats en attendre Si l effort doit porter principalement sur les c r ales il fau dra aussi s occuper des autres aliments de base IV LE DILEMNE DE LA SECURITE ALIMENTAIRE EN PED Faut il pr f rer le CMA et br ler la FAO ou l inverse Pas si simple Dans cette p riode personne ne croit une solution simple rapide ou universelle Pour mieux comprendre ce qui se passe concr te ment il convient d voquer les contraintes les conflits et les com promis qui d finissent l espace de mise en oeuvre de la s curit alimen taire la contrainte internationale le poids des agriculteurs et de l alimentation du Nord sur le Sud le difficile choix entre objectifs court et long terme ges tion par la demande
25. artie la famille providence qui reste charg e de la s curit alimentaire rurale dans de vastes r gions Afrique Noire notamment Les politiques dites d ajustement structurel ou d aust ri t ont aussi tendance transf rer de l Etat aux familles la charge sociale de la s curit alimentaire Faut il enfin voquer ces vieilles lunes de la politique macro conomique que sont le protectionnisme et le lib ralisme la r gulation par l Etat ou par le march D bats d un autre temps toujours d actua lit Dans le secteur qui nous occupe la d pendance alimentaire s est inscrite dans l interd pendance issue de trois d cennies de production acc l r e L autarcie compter sur ses propres forces n a pu constituer qu une solution de repli provisoire pour des pays continents Ceci est il pay par des pertes de productivit et de comp titivit une soumission au risque de p nurie plus lev e A tudier cas par cas Tous les pays les plus puissants entre autres pratiquent dans le sec teur agro alimentaire des politiques interventionnistes et protectrices L essentiel se situe dans les co ts avantages des filets protecteurs dans la pertinence de leur emploi et dans l assiette spatiale o ils exercent leurs effets Les politiques de contingentement des importa tions cherchant encourager une production domestique supposent rigueur et efficacit dans leurs maniements pas d importateurs pr bendiers ou de
26. au Syst me des Nations Unies de prendre des mesures techniques et politi ques plus nergiques et plus adapt es pour r pondre aux risques de p nuries alimentaires et diminuer la faim dont aucune source officiel le n a pu mesurer l ampleur r elle de mani re s re I LES VINGT RESOLUTIONS DE FOND DE LA CONFERENCE MONDIALE DE L ALIMENTATION DE NOVEMBRE 1974 DIX ANS APRES C est en novembre 1974 qu eut lieu la conf rence mondiale de l alimentation engageant diff rentes actions pour acc l rer la produc tion vivri re pr voir les risques de p nurie et y r pondre Parmi les mesures sp cifiques taient pr vus la cr ation d un fonds sp cial pour financer la production alimentaire des plus d sh rit s FIDA la mise en place de stocks r gionaux et nationaux la constitution d une r ser ve alimentaire internationale d urgence RAIU un programme de r duc tion des pertes apr s r colte Les analyses avaient conduit cependant au del des mesures techniques habituelles production d engrais ma trise des eaux usage des pesticides et lutte int gr e inventaire agro cologique assainissement de r gions infest es de ts ts Au niveau national l id e de plans de d veloppement agricole r solution n 1 de plans alimentaires et nutritionnels n 5 de priorit l organisation paysanne et aux rel vements des prix au pro ducteur r solution n 2 figurait en bonne place dans le catalogue des mesures ad
27. bres de l ONU agences sp cialis es du syst me mais aussi organisa tions intergouvernementales et non gouvernementales Il est charg d appliquer les 20 r solutions de fond de la conf rence mondiale de l alimentation Il a t cr pour examiner p riodiquement les grands probl mes et les politiques concernant la situation alimentaire mondia le et pour exercer une influence politique aussi bien sur les gouverne ments que sur les organes et institutions comp tentes de l ONU F A 0 Food and Agriculture Organization Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Cr e le 16 octobre 1945 elle est install e Rome depuis 1952 et dispose du mandat le plus large dans le secteur de l agriculture et de l alimentation Elle regroupe 152 pays membres pratiquement tous les pays sauf la Suisse l URSS la R publique sud africaine et Ta wan La Conf rence c est dire l assembl e g n rale des Etats membres se tient tous les 2 ans pour fixer les orientations approuver le budget et le programme de travail bi annuel Le Conseil compos de 49 membres lus par la conf rence joue le r le d organe directeur de la FAO et suit son activit La FAO a pour charge d lever le niveau nutritionnel et d am liorer les conditions de vie des populations rurales d am liorer le rendement de la production et l efficacit de la r partition des produits agro alimentaires y compris les produits des
28. cherche Agronomique depuis la cr ation du CIMMYT Centro Internacional de Mejoramento de Maiz y Trigo en 1943 comment rendre plus efficaces les nouvelles technologies bas es sur les vari t s haute potentialit mises au point dans les CIRA au niveau des producteurs des d cideurs et des consommateurs Comment viter des crises alimentaires comme celle de 1973 74 dans l tat actuel du syst me alimentaire mondial La s curit alimentaire consiste ici donner une di te ad quate et stable toute la population et en particulier accro tre le 1 Pays les Moins Avanc s ose ee M 60 statut nutritionnel des cat gories les plus pauvres de la population Elle se mesure la capacit des pays r gions ou m nages d ficitaires sur le plan alimentaire assurer un niveau d termin de consommation sur une base annuelle A VALDES 1981 164 Deux questions se posent donc celle du niveau de consommation atteindre et de l appr hension de la population cible d ficitaire Au total la s curit alimentaire est per ue comme un probl me de variation court terme de la consommation par rapport au niveau moyen et la tendance La malnutrition chronique associ e la pauvret per sistante est un probl me long terme L un des objectifs primordiaux sera donc de saisir plut t l instabilit de la consommation alimentaire que l ins curit structurelle Et A VALDES note que l essence de cette
29. cteurs nutritionnels d mographie le n cessaire freinage du d part des jeunes du monde rural On voit la seule lecture de cette panoplie de points que la s curit alimentaire et l auto suffisance demeurent des objectifs moyen et long terme qui doivent donner la place qui leur revient aux exigences alimentaires et nutritionnelles court terme Le CMA signale enfin les obstacles qui s opposent la mise en oeuvre des strat gies les contraintes physiques qui font douter du bien fond de plans reposant uniquement sur l agriculture pluviale ceci explique l engouement pour les grands barrages et le probl me des infrastruc tures transport entreposage conservation les contraintes li es au d veloppement de l Etat et la moder nisation de la technobureaucratie On mesure par cet exemple en quoi l approche du CMA se diff rencie d autres partir d un point de d part semblable n cessit d augmenter la production agricole domestique et de donner la priorit absolue au secteur agro alimentaire et d une finalit qui reste l auto suffisance III LA SECURITE ALIMENTAIRE MONDIALE DE LA VERSION ETROITE A LA VERSION ELARGIE OU REVISEE Les r solutions n s 17 et 22 de la conf rence de 1974 constituaient un engagement international visant mettre au point des politiques et des dispositifs permettant d assurer la s curit alimentaire mondiale C est la FAO dans son Comit de S curit Alimentaire C
30. d t rioration des possibilit s d acc s aux aliments des paysans prol taris s et des travailleurs ruraux Cette deuxi me source d instabilit est probable si aucune organi sation paysanne ne surgit pour contrebalancer les processus n gatifs en route comme cela a t observ ailleurs Une derni re source d instabilit rel ve du niveau d int gration global du syst me pouvant r sulter de modifications du march inter national de la distribution internationale de la production ou de nouvelles demandes issues du march national Dans cette approche il convient de souligner que le d coupage du syst me pourrait tre autre et l acc s aux aliments et la nutrition constituer un sous syst me Certaines relations privil gi es sont aussi suppos es fournir la structure de base du syst me Enfin les relations avec l ext rieur doivent tre s lectionn es elles aussi pour ne retenir que les plus significatives susceptibles d expliquer la fois l orga nisation du syst me et sa dynamique Cette construction obligeant une grande rigueur suppose une tude pr alable des hypoth ses avanc es avec les mat riaux disponibles et la v rification de leur capacit explicative Elle refl te aussi une approche particuli re qui s exprime par l accent mis sur certaines questions contr le social des facteurs de production et processus de prise de d cision de l exploitant type volution des sch mas de production pour
31. donn es relatives au d veloppement les cons quences des changements socio conomiques sur la situa tion des femmes les effets socio conomiques de l introduction des nouvelles va ri t s de c r ales alimentaires en milieu rural
32. e des Nations Unies pour le d veloppement social unit autonome de l ONU bas e Gen ve UNRISD l Institut international de recherche sur les politiques alimen taires IFPRI bas Washington membre du groupement consultatif de la recherche agronomique internationale ind pendant du syst me des Nations Unies mais reli lui par de multiples liens Ces deux instituts ont propos des d marches oppos es pour tudier la situation les politiques et les syst mes alimentaires et il convient d en comprendre la gen se et la mise en perspective pour Situer les tra vaux que nous r alisons Ceci correspondait leur mandat mais aussi aux besoins exprim s des bailleurs de fonds de chacun sachant qu ils d pendent de contributions volontaires pour r aliser leurs projets 1 Une partie des donn es mises en oeuvre ont t recueillies lors d une mission effectu e avec M LABONNE Rome et d une autre Gen ve avec J EGG Les opinions mises n engagent que l auteur 2 Voire l Annexe II pour la signification des sigles et pour une br ve description de chaque institution Les concepts les discours qui se veulent mobilisateurs ne sont pas le fruit du hasard mais plut t de la n cessit tr s souvent de l urgence Dans le cas qui nous pr occupe on peut s tonner que les repr sentants patent s d faut d tre toujours l gitimes du monde entier aient attendu le milieu des ann es soixante dix pour demander
33. e en place de politiques alimentaires de les ajuster et de coordonner l assistan ce ext rieure Les strat gies alimentaires nationales sont devenues en 1979 l ou til de travail du CMA dans cette voie En 1983 la FAO tirant la le on de certaines difficult s r visait sa conception de la s curit ali mentaire en l largissant La perception d velopp e en 1970 de la s curit alimentaire a elle aussi volu et n est pas sans cons quence sur les analyses contrast es actuelles Alors qu on craignait une suite chronique de d ficits alimen taires attribu s des changements climatiques de longue dur e et une 39 croissance d mographique lev e on estime tre entr aujourd hui dans une p riode de surproduction dont la bataille USA CEE pour la conqu te des march s m diterran ens donne un avant go t juin 1985 Le facteur essentiel du d ficit alimentaire mondial de 1973 74 aurait t la r duction brutale des surfaces emblav es aux USA Canada et Australie 35 se combinant avec une demande accrue pour l alimentation humai ne des PED pays en d veloppement et animale des pays de l Est An nexe I L objectif d auto approvisionnement d auto suffisance r sultait selon les conomistes lib raux de cette crainte injustifi e de ne pou voir se fournir sur le march des tarifs comp titifs De la d pendan ce ventuelle li e cette situation pas un mot L endettement actuel de bien des
34. errante par exemple Une politique de prix au producteur a des aspects non financiers plus importants que les autres en PED Le cloisonnement des espaces l h t rog n it des fi li res les strat gies des acteurs interm diaires l importance de l auto consommation les faiblesses de l organisation paysanne complexi fient les probl mes et rendent l espace conomique d intervention dif ficile cerner Impossible d imaginer la transposition du m canisme rene nb me one da 42 de fixation des prix du type P A C de la CEE dans la majeure partie des PED 1 Une r gionalisation malais e de la politique des prix a t tent e en Tanzanie par exemple 5 Il existe un rapport concret et direct entre le d veloppement rural et les strat gies alimentaires nationales Les objectifs alimen taires donnent un clairage complet aux mesures et aux investissements destin s au milieu rural qui sans cela seraient peut tre dispers s Le CMA r affirme ici l utilit d une strat gie alimentaire comme grille d analyse des projets de d veloppement rural Il r agit aussi contre la multiplication des projets aux exigences contradictoires et sans liens entre eux initi s par de multiples intervenants bilat raux ou multilat raux Ceux ci supposent acquises une politique et une co ordination nationales qui font d faut Dans les PMA 2 cet activisme des donateurs 340 missions d aide ext rieure en une seule ann e au Burkina Faso
35. et par l offre choix entre social et conomique les arbitrages entre groupes sociaux villes et campagnes etc comment viter les biais urbains et bureaucratiques r aliser l ac cumulation hors de l agriculture ou des importations un cadre protectionniste ou lib ral quel niveau de protection et dans quel cadre spatial et quel type d insertion dans les chan ges Les pays du Sud ont multipli par 3 la part des importations ali mentaires de c r ales dans leur consommation globale c r ali re en 20 ans passant de 2 9 en 1960 8 8 en 1980 l Afrique atteignant 25 4 en fin de p riode contre 7 1 en d but P SVEDBERG 1984 55 Est il besoin d ajouter que nombre de pays ont d consacrer souvent plus d un tiers de leurs recettes d exportations pour acheter des importa tions alimentaires ces deux derni res d cennies Bangladesh Sri Lanka tentes seen ont a n e e 2 mn r aae aaan 51 Somalie Egypte pour illustrer cette d pendance accrue des pays du Sud l gard de ceux du Nord Ces derniers exercent compte tenu de l ampleur et de l efficacit de leurs interventions dans le domaine agro alimentaire une pression consid rable sur le march mondial Pression d multipli e par le jeu des firmes agro alimentaires et des n gociants internationaux et par l in ternationalisation pouss e de certains complexes agro alimentaires dans le but d assurer par diff rentes mesures un
36. gories de population situ es diff rents endroits de la cha ne agro alimentaire e La nature de l Etat dans les pays en d veloppement est une donn e primordiale le niveau d int gration des pays appara t variable comme l action de l Etat en faveur de la s curit alimentaire soumise des contraintes physiques et des conflits d int r t qu il est plus ou moins en mesure d arbitrer Ce que l Etat mexicain a tent avec le SAM 1 ce que l Etat indien r alis avec le syst me public de dis tribution alimentaire dans quelles conditions un Etat d Afrique Noire peut il le mettre en oeuvre et dans quelles limites La strat gie de recherche devra comporter des tudes de cas au niveau local et national articul es avec des investigations th matiques au plan international en vue d identifier les obstacles internes et externes la r alisation d une cc _ _ 1 Syst me Alimentaire Mexicain eu ns 56 s curit alimentaire suffisante de tous les groupes sociaux en fonction des rythmes temporels les r percussions des syst mes alimentaires des pays industria lis s sur ceux des autres pays Ceci suppose que soient r alis s un diagnostic pr cis de la nature de l ins curit alimentaire et de son occurence au niveau national r gional local et selon les groupes sociaux un rep rage du jeu des acteurs sociaux intervenant dans le con tr le du syst me alimentaire et une an
37. il laissant chaque pays le soin du choix des moyens et de leur utilisation opportune dans le temps Son id e fixe fondamentale reste la conception int gr e des politiques et des programmes ayant une incidence sur l alimentation Dans le cadre des politiques et programmes destin s accro tre la production alimen taire il souligne l importance de deux questions les effets positifs des incitations la production l incidence de la production vivri re sur la cr ation de revenus et sur la consommation alimentaire des groupes vuln rables Pour ce qui est de la distribution et de la consommation il recom mande d attacher son attention deux points essentiels la demande effective d aliments d origine nationale et trang re et son volution probable la nature et les causes de la malnutrition ainsi que les zones o elle existe L Afrique offre un champ d exp rimentation tr s important pour les strat gies alimentaires taux d auto suffisance pass de 98 dans les ann es soixante 86 dans les ann es quatre vingt importations ali mentaires s accroissant au rythme de 8 4 entre 1970 et 1980 aide alimentaire s levant 1 5 million de tonnes en 1980 et s addition nant aux 20 4 millions de tonnes de cer ales import es ne correspondant pas au style alimentaire habituel des populations endettement aigu limitant quelques pays les conditions de pr ts ordinaires Le rapport du directeu
38. individuelle Statut di Facteurs on Conditions biologiques gt nutritionnel sanitaires de l individu Source KENNEDY PINSTRUP ANDERSON 1983 23 Au total les travaux de l IFPRI portent sur les perspectives d accord entre l offre et la demande alimentaires mondiales sur les causes des ajustements conjoncturels et sur les freins au d veloppe ment du march Au plan national sont tudi s les effets des politi ques et des mutations technologiques sur la production agricole la consommation alimentaire et le statut nutritionnel tudes d conomis tes mod lisant des relations lin aires o les facteurs socio politiques et cologiques sont marginaux L analyse nutritionnelle introduit cependant la dimension sociale Les relations strat giques du domaine aa a a aa 64 agro alimentaire avec le d veloppement g n ral sont l objet de nombreu ses tudes comme l interaction des chelles Toutefois la mise en perspective historique des soci t s ne semble pas l ordre du jour On peut reprocher I IFPRI sa d marche normative tant en ce qui con cerne les hypoth ses sous jacentes que les proc dures de recherche peu affin es au plan conom trique son c t d fense et illustration du mod le conomique lib ral am ricain CONCLUSION Etonnante diversit de la vision qu ont de la question alimentaire les diff rentes institutions du syst me des Nations Unies Les r les que chacune joue semblen
39. ire importations ventes achats locaux transferts de stocks fixation de prix incitatifs Au Bangladesh qui vit sous perfusion alimentaire ext rieure l effort a port sur l am lioration du transport fluvial de la gestion et de la distribution des c r ales vivri res 2 millions de tonnes de la Direction de l alimentation compl tement d pass e par l ampleur de la t che Ce panorama des actions de la FAO aux niveaux national et inter national traduit bien l approche d velopp e strictement sectorielle priorit aux c r ales la production et la r gulation de la production reposant sur l offre domestique et importations r solument libre changiste et marchande d o l effort sur mm mm m 1 Comit Inter Etats de Lutte contre la S cheresse au Sahel 49 l information rapide les n cessaires ajustements internationaux la bataille pour le maintien des recettes d exportation des PED et la li b ration des changes portant essentiellement sur deux niveaux celui de l Etat nation et du march international s int ressant essentiellement la distribution pas d attention particuli re la consommation et la nutrition La conception largie de la s curit alimentaire propos e par E SAOUMA en 1983 traduit une perception de la question alimentaire plus complexe et des analyses plus labor es On en est venu associer trop intimement la notio
40. les cat gories de pro ducteurs 59 organisation des diff rents groupes de ruraux producteurs et non producteurs utilisation de la production et formation des prix niveaux et habitudes de consommation des diff rents groupes so ciaux urbains et ruraux et incidence sur la nutrition sch mas de distribution alimentaire l int rieur de la famille destination finale de la production alimentaire rurale urbaine groupes sociaux alimentation animale et humaine exportation etc effets des politiques et pratiques des gouvernements soci t s transnationales etc incidence des nouvelles technologies de l organisation de la recherche de l enseignement et de la vulgarisation sur le syst me ali mentaire obstacles l utilisation du progr s technique par les plus d favoris s rapports entre syst mes alimentaires nationaux et politiques internationales d aide de commerce de cr dit etc volution des degr s d autonomie alimentaire des pays et inciden ce sur la s curit alimentaire VI LES RECHERCHES ET LES CONCEPTIONS DE L IFPRI Le champ de l International Food Policy Research Institute s ins crit dans une logique tr s diff rente de celle de l UNRISD m me si les objectifs semblent se rejoindre effort en direction des PMA 1 et des couches de population desh rit es I s inscrit dans le droit fil de l effort r alis par les CIRA Centres Internationaux de Re
41. mentaire 8 me session 13 20 avril 1983 FAO 1984 Programme d assistance pour la s curit alimentaire Rome FAO 27 p GARCIA R 1984 Food systems and society a conceptual and methodological challenge Gen ve UNRISD 73 p KENNEDY E T PINSTRUP ANDERSEN P et al 1983 Nutrition related policies and programs past performances and research needs Washington IFPRI 103 p LABONNE M 1985 El ments m thodologiques pour l laboration et la mise en oeuvre de politiques alimentaires Montpellier INRA ENSA station d conomie et de sociologie rurales s rie Etudes et Recherches n 90 23 p multigr MELLOR J W 1985 The changing world food situation In Food policy statement janv 1985 4 p SVEDBERG P 1984 Food insecurity in developing countries causes trends and policy options Gen ve UNCTAD CD 301 79 p multigr VALDES A ed 1981 Food security for developing countries Colo rado Boulder Westview Press VALDES A del CASTILLO A 1984 The role of food trade in the food security of developing countries Gen ve UNCTAD 42 p multigr TAC secr tariat CGIAR 1985 Report of the external program review of the International Food Policy Research Institute IFPRI Rome FAO 82 p 7 annexes UNRISD 1980 Syst mes alimentaires et soci t probl mes de s curit alimentaire dans le monde moderne Gen ve UNRISD 13 p 67 J ANNEXE STATI
42. miques sociales et politiques dont l ampleur d passe celle des fac teurs qui influent sur l agriculture Voil le CMA qui indique clairement que la manipulation g n tique la s lection vari tale ou la lutte contre les pr dateurs ne sauraient elles seules ou de mani re dominante d boucher sur la croissance de la production vivri re largement d pendante des facteurs socio politiques et conomiques 3 La seule production agricole et le recours aux projets de nu trition ne suffiront pas r duire la faim et la malnutrition Atten tion la strat gie alimentaire ne peut se r duire une politique vi vri re compl t e par des projets nutritionnels visant les populations vuln rables femmes enceintes ou allaitantes enfants en bas ge Cela semble n cessaire mais pas suffisant 4 L efficacit d une strat gie alimentaire sera fonction du niveau de coordination du plan de d veloppement national Un plan alimentaire suppose des mesures appropri es dans le secteur agro alimentaire qui ne soient pas contredites par des politiques conomiques globales R mun rer mieux les producteurs ruraux par de meilleurs prix la production et ou des subventions aux moyens de production peut n avoir aucun effet si par ailleurs les ressources fi nanci res d gag es sont pressur es par le fisc si l on importe bas prix des denr es alimentaires ou si elles entrent dans le pays la faveur d une politique mon taire ab
43. n de s curit alimentaire aux n gociations en vue d un arrangement international sur les c r ales et croire que pour assurer la s curit alimentaire de divers pays il suffisait de disposer de stocks c r aliers plus impor tants l chelle mondiale et de maintenir un niveau raisonnable les fluctuations des prix internationaux des c r ales Les crises ou les famines n ont pas eu pour cause unique ni m me principale une chute catastrophique de la production vivri re mais taient dues une baisse soudaine du pouvoir d achat de certains groupes par cons quent si la croissance de la production est n ces saire elle ne garantit pas pour autant l acc s de tous une alimen tation suffisante La s curit alimentaire peut varier consid rablement entre dif f rentes r gions d un m me pays et m me dans les pays o les approvi sionnements alimentaires globaux semblent satisfaisants l chelle nationale il peut exister des situations de malnutrition temporaire ou chronique massive La finalit de la s curit alimentaire mondiale doit tre d as surer tous et en tous temps l acc s mat riel et conomique aux ali ments de base indispensables La notion de s curit alimentaire englo be donc des probl mes relevant des politiques g n rales de d veloppement agricole et rural de production alimentaire de distribution et de commerce international Cette conception r vis e reste cepend
44. nnes reliant ressources potentielles techniques agricoles et d mographie consid rent le syst me alimentaire comme un monde clos ce qu il n est pas Les approches recentrant l alimentation dans les choix de d veloppement g n ral ou dans les relations socio politiques ou la profondeur historique bien que plus pertinentes n abordent pas l ensemble des l ments intervenant dans le probl me alimentaire Les tudes sectorielles ou ne s int ressant qu un l ment sont encore moins satisfaisantes L UNRISD observe que la consommation alimentaire n est pas homog ne au sein de groupes restreints o m me de la famille o elle ne r pond pas n cessairement aux besoins L approche par probl me ou l ment n apporte que des r ponses partielles et court terme Les programmes de distribution alimentaire ou d intervention nutritionnelle doivent 1 Centres Internationaux de Recherche Agronomique RARES 2 EEn E ne a mom gene gt 54 s ins rer dans des strat gies d ensemble et exigent des r formes profon des des structures de production et de r partition des revenus pour apporter des solutions longue ch ance On ne peut r sumer le probl me un ajustement entre l offre et la demande un accroissement de la production vivri re par les technologies les plus productives une am lioration des revenus des couches sociales desh rit es une pr vention des risques climatiques ou commerciaux Ceci e
45. nt de croissance de la production alimentaire dans cette r gion la croissance rapide de la production et des exportations c r a li res des pays d velopp s USA CEE Canada Australie Argentine rendent la concurrence plus sauvage dans la mesure o les pays solvables se r duisent avec la crise comme une peau de chagrin la persistance de la malnutrition et de la sous nutrition pour des cat gories de population toujours plus nombreuses dans les pays en d veloppement La forte pression des lobbies agricoles des pays exportateurs n a pas permis la FAO de lib rer les changes et la CNUCED de r gu ler les prix des c r ales toujours aussi erratiques Le syst me de r serves nationales coordonn es au plan international est rest l tat de projet 1981 a vu cependant la cr ation d une r serve alimentaire internationale d urgence de 500 000 t et l octroi de facilit s pour l achat de c r ales par le FMI aux pays d ficitaires L aide alimentai re 15 des importations alimentaires des PED pays en d veloppement se concentre un peu plus sur des projets de d veloppement agricole pour pr parer sa propre rel ve Encore faut il que les projets r pondent cette attente difficile de toujours avoir le beurre et l argent du beurre Bref la s curit alimentaire mondiale a fait peu de pro gr s dans le sens de ce qui tait envisag Le tableau 1 souligne l effort financier r alis notamment par la
46. on ne cherche pas syst matiquement l lever I convient donc d agir aupr s de l offre des pays exportateurs et ceci dans le secteur o existent des exc dents faciles couler les c r ales et plus parti culi rement le bl La question r soudre est la suivante comment les pays d munis pourront se procurer des c r ales en p riode de ten sion du march On renvoie donc le probl me au niveau du march international re cours des pays d ficitaires l offre de pays exc dentaires peu nom breux capacit financer leurs importations I faut ici noter diff rents points pour comprendre la situation peu de pays sont exc dentaires en c r ales et en mesure de r pondre rapidement une brusque augmentation de la demande USA Cana da CEE l instabilit de la production c r ali re mondiale s est accrue durant les deux derni res d cades pour des raisons de rendement ou de variation des surfaces emblav es ce qui entra n une fluctuation des prix la demande provenant des pays en d veloppement s est accentu e ainsi que la demande pour l alimentation animale dans divers pays URSS notamment la demande non solvable et l urgence restent lev es le fl chissement des recettes d exportation et les taux de chan ge erratiques diminuent les disponibilit s en devises des pays en d veloppement d ficitaires les politiques agricoles interventionnistes USA CEE ont pou
47. opter en priorit Le souci de lib raliser le commerce in ternational voisinait dans la r solution n 19 avec la n cessit de stabiliser les cours des mati res premi res Rien sur l organisation des march s mais une r vision mesur e des politiques d aide alimentai re dans le cadre du Programme Alimentaire Mondial PAM Pr voyante la conf rence demandait la FAO de mettre en place un syst me d infor mation et d alerte rapide pour d tecter les zones susceptibles de conna tre des chutes brutales de leur production vivri re Le Conseil Mondial de i Alimentation CMA cr par la conf rence pour t che 36 de promouvoir et de coordonner l action politique n cessaire pour la mise en oeuvre des r solutions prises par l assembl e g n rale des Na tions Unies lors de la conf rence de 1974 Il est charg de l examen p riodique de la situation alimentaire mondiale et de l appui aux poli tiques nationales coordonnant les actions dans le domaine agro alimen taire Son champ d action a pu appara tre comme concurrent et compl mentaire vis vis de la FAO et sa cr ation comme une fa on d aiguil lonner celle ci Qu est il advenu en dix ans du paysage plant Non seulement les actions n ont pas suivi les r solutions mais la situation alimentaire mondiale se caract rise par trois observations majeures l d t rioration dramatique de la situation africaine compar e celle de l Asie et le besoin urge
48. p ches et des for ts de contribuer l expansion de l conomie mondiale et l limi nation de la faim dans le monde 70 Elle conduit deux types d activit Le programme r gulier o elle proc de des analyses r guli res et prospectives de la situation agro alimentaire mondiale et le programme de terrain o elle joue un r le d agence d ex cution de soutien technique et d expertise dans des do maines sp cialis s tr s vari s Elle tente d encourager la coop ration entre pays d velopp s et en d veloppement en vue de stabiliser le mar ch des produits de base et d am liorer les recettes d exportations des PED Elle conduit enfin des programmes d action sp ciaux programme de coop ration techique aide des projets de d velop pement rural programme d assistance la s curit alimentaire programme de d veloppement de l industrie des semences programme de lutte contre la mouche ts ts programme de pr vention des pertes alimentaires Elle dispose de la plus importante base de donn es sur l agricultu re et l alimentation mondiale servant de r f rence aux autres institu tions B Charg e de l aide alimentaire P A M Programme Alimentaire Mondial W F P World Food Program Cr en 1962 par l ONU et la FAO sur une base provisoire de 3 ans 1963 66 il a t prolong pour aussi longtemps que l aide alimen taire multilat rale sera d sirable et faisable Son
49. probl me alimentaire il faut examiner les conditions r elles dans chaque contexte pour sugg rer des solutions appropri es mais les dimensions internationales et locales entretiennent des relations troites permettant de saisir les diff rents d terminants et les moyens de sortir de la crise Enfin la r partition du pouvoir dans la soci t et son devenir influencent de mani re cruciale l acc s aux aliments sense mens nn one eme 55 b L ordre conomique mondial conditionne tous les niveaux les probl mes alimentaires avec trois l ments cl s la division internationale du travail dans le domaine agricole cultures de rente et industriel d localisation le d veloppement urbain modifie les habitudes alimentaires et intensifie les importations d aliments bon march la r action d fensive des pays d velopp s dans le contexte de la crise protectionnisme etc c La crise alimentaire doit tre situ e dans la dynamique contem poraine qui se caract rise par l apparition d une agriculture technicienne requ rant un capital important la diminution rapide des capacit s d autosubsistance des couches paysannes pauvres l exclusion de cat gories sociales toujours plus importantes dans le processus d urbanisation et d industrialisaiton d Les relations essentielles dans le syst me alimentaire sont calqu es sur les rapports de pouvoir existant entre forces sociales et entre cat
50. r objet de sauvegarder d abord les revenus des producteurs de ces pays par des mesures de toutes sortes et non de se charger de la s curit alimentaire mondiale Ces diff rents l ments d appr ciation expliquent checs et demi succ s de la FAO pour organiser cette r gulation inter nationale de l offre La FAO a cherch mettre au point un arrangement international sur le bl en 1977 et 1979 pour stabiliser le volume disponible et les 47 prix avec un syst me de r serve sans y parvenir Elle a cherch mettre en place des politiques de stocks alimentaires dans 98 pays sans obtenir une coordination quant au niveau de ces r serves Tirant les cons quences de la d sorganisation des march s elle s est consacr e l am lioration des moyens d intervention d urgence constitution de la RAIU R serve Alimentaire Internationale d Urgence r alis e en 1981 l vation des engagements des pays pour l aide alimentaire por t e de 4 25 7 6 millions de tonnes en 1980 mise au point d un syst me d information mondiale et d alerte rapide partir de 1975 La FAO par suite de l approche d velopp e en vue d atteindre la s curit alimentaire t cantonn e un r le de Cassandre mobiliser les responsables en leur annon ant des catastrophes ventuelles et de pompier tenter de r pondre aux situations d urgence alors qu elle aspirait organiser avec l aide du GATT et de la CNUCED le march
51. r ex cutif WFC 1974 4 11 02 1984 s il attribue aux facteurs sur lesquels l Afrique n a aucune prise une responsabilit dans la situation alimentaire de cette r gion n en d nonce pas moins le manque d int r t port au secteur de l alimentation et de l agriculture Il se d marque de la strat gie de la BIRD rap port Berg en pr conisant un esprit d autonomie collective entre pays compl mentaires plut t qu une plus grande int gration dans l conomie mondiale De la m me mani re il rappelle qu il est n cessaire d exercer un certain contr le sur les prix de d tail des denr es ali mentaires et sur leur relation avec les prix la production Les probl mes critiques lui paraissent porter dans cette r gion sur eo eme cet ep amende ee 44 l efficacit des circuits commerciaux dans la restructuration des march s c r aliers avec des politiques fiscales et macro conomiques coh rentes des politiques de prix et des mesures macro conomiques compl mentaires encourageant la production la satisfaction r elle des besoins propres des petits exploitants cr dit intrants etc la r duction calcul e de l intervention publique dans les m ca nismes de r gulation et de soutien l insertion r elle des v ritables acteurs des syst mes alimen taires nationaux dans les strat gies r le des femmes la prise en compte de la dimension sociale du probl me consom mation fa
52. recherches codifi es appel es disciplines historiquement et sociologiquement d termin es ne facilite gu re l ap pr hension des questions Et il est r v lateur de conna tre la composi tion disciplinaire de telle ou telle institution pour en d duire la fois l approche en honneur et ses limites Ainsi agronomes sp cialis s et macro conomistes se partagent les premiers r les tandis que nu tritionnistes et chercheurs de sciences humaines et sociales occupent des positions domin es mais avec des nuances de taille ici et l Il n y a pas de fatalit de la crise alimentaire mais les rai sons de sa persistance sont traquer un peu partout ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE CONSEIL MONDIAL DE L ALIMENTATION 1982 Les strat gies alimen taires nationales pour vaincre la faim Rome CMA 50 p CONSEIL MONDIAL DE L ALIMENTATION 1984 Les strat gies alimen taires en Afrique progr s et questions critiques rapport du directeur ex cutif Rome WFC 1984 4 21 p multigr T ne ee rm Rene A en cr 66 COUSSY J 1986 Co t et conflits d une politique d autosuffisance alimentaire en p riode d urbanisation rapide Paris collo que Nourrir les villes en Afrique sub saharienne ALTERSIAL CERED MSA nov 1984 In Nourrir les villes en Afrique sub saharienne Paris l Harmattan Collection Villes et Entreprises pp 367 383 FAO 1983 Rapport du directeur g n ral au comit de s curit ali
53. s technolo gies la demande de produits pour l alimentation animale l importation de produits vivriers et de travailleurs la sortie du syst me on trouve des produits agricoles des produits transform s des travail leurs de l eau et des profits La dynamique du syst me est analys e partir de la nature et des effets des nouvelles contraintes externes dans les relations qu entre tiennent les sous syst mes entre eux Les changements d crits nouvel le demande nouveaux investissements nouveaux intrants modifient au niveau local les diff rentes relations L impact du changement dans le syst me agro productif substitu tion du sorgho aux cultures vivri res accentue trois processus dans le milieu physique 58 forte demande en eau aggrav e par la demande urbaine de Mexico la gestion inad quate la modification des trac s des cours d eau les s cheresses p riodiques perte de fertilit des sols salinisation induration des sols impact d une technologie lourde sur les sols Une source d instabilit potentielle existe partir d un certain seuil dans la mesure o cela modifie la structure p dologique ce qui aurait pour effet de changer la structure du syst me Le sous syst me physique a aussi un impact sur la sph re socio conomique fragilisant elle aussi le syst me concentration de la terre exclusion d anciens paysans et prol tarisation migration de travailleurs ruraux
54. situation alimentaire mondiale court terme et que le long terme est r serv l IFPRI ce qui n est pas vident Avec les deux autres programmes politiques vivri res et strat gies de d veloppement consommation alimentaire et politiques nutritionnel les l IFPRI affirme ses particularit s et son approche Il tudie comment accro tre la production vivri re en optimisant l usage des tech nologies mises au point dans les CIRA comment parer aux fluctuations de production et aux effets de diff rentes mesures macro conomiques politiques mon taires taux de change subventions aux facteurs de production sur la s curit alimentaire Des mod les conom triques pr dictifs sont ainsi mis au point Dans le domaine nutritionnel l IFPRI s efforce d valuer les r sultats de diff rentes options poli tiques effets des subventions alimentaires impact de la priorit aux cultures de rente des mutations technologiques Dans le domaine des politiques impact nutritionnel E T KENNEDY et P PINSTRUP ANDERSEN 1983 proposent des pistes de recherche par tir d une analyse des politiques alimentaires d apr s deux id es de base la croissance de la production vivri re est n cessaire mais pas suffisante pour liminer les d ficiences caloriques et prot iques une approche en terme d acc s l alimentation suppose une attention plus importante aux ressources des m nages bas revenus ainsi qu aux denr es aliment
55. st n cessaire pour un pilotage vue et l adoption de mesures correspondantes mais on ne s attaque pas aux racines v ritables de la crise alimentaire Une approche plus r aliste consiste identifier les syst mes alimentaires l ments des syst mes et sous syst mes sociaux li s la production la distribution et la consommation des aliments et analy ser les relations des structures internes ces Syst mes ainsi que les relations entre syst mes UNRISD 1980 3 Cette approche syst mique s appuie sur l id e de l interaction entre groupes sociaux m me loign s g ographiquement ou socialement entre eux Les syst mes sont envisager dans une perspective histori que de mani re d couvrir comment une structure donn e appara t un moment donn comme auto organisation du syst me face aux contraintes internes et externes UNRISD 1980 5 Pour en saisir tous les aspects on aura recours la collaboration de diff rentes disciplines et l observation du syst me alimentaire en temps de crise I ne s agira pas d additionner des analyses par tielles mais de proposer une synth se des complexes relations tech niques cologiques et institutionnelles qui contr lent la production la distribution et la consommation des denr es alimentaires aux niveaux local national et international UNRISD 1980 5 Plusieurs hypoth ses g n rales sont avanc es a Il n existe pas de solution unique au
56. t tent par l option la plus gratifiante la plus payante pour lui Chaque option pr sente des inconv nients po litiques conomiques et fiscaux Une r orientation appara t tou jours difficile prendre compte tenu des situations acquises Les incitations la production peuvent avoir des effets non d sir s accro tre la production mais pas la productivit J COUSSY 1984 cr er une classe de producteurs minoritaires d tenant la clef de l auto suffisance nationale cas du Pendjab et de l Haryana en Inde peupl s 52 de sikhs etc De la m me mani re un pays subventionnant les den r es alimentaires de base pour maintenir l acc s des populations urbai nes pauvres celles ci ne peut r tablir facilement la fameuse v rit des prix sans troubles Des arbitrages d licats sont toujours r aliser entre groupes so ciaux tout en pr servant les recettes tatiques fond es souvent sur la taxation des importations de produits manufactur s et des exportations agricoles La politique des prix les subventions aux moyens de produc tion ou aux aliments de base le rationnement influent sur la s curi t alimentaire par les transferts de ressources qu ils provoquent entre cat gories de producteurs de consommateurs ou d interm diaires D une certaine mani re dans les pays g rant la s curit alimentaire par la demande Sri Lanka Egypte Kerala par exemple l Etat providence se substitue en p
57. t d une nouvelle technologie et de cr dits Les limites g ographiques fournissent les limites partielles du syst me consid r comme ouvert sur l ext rieur puisque des flux divers cr dits force de travail produits d cisions tendent le remodeler de mani re superficielle ou profonde Il convient donc d en mesurer la stabilit voire la vuln rabilit h Tableau 2 le syst me alimentaire I El ments d identification Limites g ographiques Sous syst mes Echelle des ph nom nes dans le temps et dans l espace Nature des ph nom nes tudi s Relations internes et externes et modalit s de leurs variations II Niveaux d analyse et d int gration Il Processus de p nurie nouveau et int gration locale IIs Processus de second niveau et int gration r gionale 113 Processus de troisi me niveau et int gration globale Ce syst me s embo te par ailleurs des rythmes plus englobants et peut tre d compos par convention en sous syst mes pour en faciliter l analyse Ainsi Bajio trois sous syst mes ont t distingu s les sous syst mes physique agro productif et socio conomique Ce sont cependant l ensemble des relations nou es entre ses compo santes et les environnements ext rieurs qui constituent la structure de base ou le coeur du syst me Dans le cas tudi par R GARCIA les flux tourn s vers l int rieur portent sur les politiques de cr dit l appoint de nouvelle
58. t se compl ter sans trop empi ter m me si des frictions se produisent aux limites des territoires conquis I est certain cependant qu il existe des approches bien diff renci es privil giant un aspect plut t qu un autre en fonction de partis pris enracin s par le mandat recu et la pratique La FAO seule jusqu en 1963 dans le secteur se trouve branl e par de jeunes institutions qui proposent un renouvellement des d marches la suite de la crise alimentaire de 1973 La voil qui bouge qui r vise son concept de s curit alimen taire Que retenir de ce p lerinage aux sources Rares sont ceux qui n associent pas aujourd hui la question des revenus celle de la s curit alimentaire des couches marginales de la soci t ceci ne signifie pas qu ils posent le probl me alimentaire en termes de rapports sociaux et qu ils leur attribuent un r le d terminant Personne ne nie que les causes de l ins curit alimentaire sont rechercher au del des probl mes du milieu proprement dit les soci t s le g rant plus ou moins convenablement selon les lieux L offre alimentaire serait suffisante pour nourrir la population mondiale Des lobbies puissants certaines politiques des pays les plus riches la place croissante de l alimentation animale contribuent maintenir des tensions sur les prix les stocks l offre sur le march c r alier Personne n ignore le poids que font peser les pays du Nord sur la ma trise possible des
59. tiendrons celles qui s int ressent aux poli tiques alimentaires UNRISD et IFPRI laissant dans l ombre toutes celles qui travaillent sur les ressources agro cologiques Universit des Nations Unies instituts du Groupe Consultatif de la Recherche Agronomique Internationale autre que l IFPRI IFPRI International Food Policy Research Institute Institut international de recherche sur les politiques alimentaires Cr en 1977 l IFPRI est l un des 13 centres du GCRAI regroupant sous l gide de la Banque Mondiale les diff rents centres internatio naux de la recherche agronomique fond s par les fondations Ford et Rockfeller inventeurs de la r volution verte en maa ee ce AR manne a E Ssmo er mn eee 74 T a t constitu pour mesurer l implication des nouvelles technologies mises au point par les CIRA dans les syst mes de production identifier et analyser les strat gies internationales et natio nales pour r pondre la demande alimentaire UNRISD United Nations Research Institute for Social Development Institut de recherche des Nations Unies pour le d veloppement social Fond en 1963 pour tudier l aspect social des questions du d ve loppement il se focalise sur les moyens d existence des pauvres la participation des populations au processus de d veloppement Les programmes portent sur les relations entre syst mes alimentaires et soci t s l am lioration des
60. ucteurs C est une institution au tonome reli e au syst me des Nations Unies Elle est dirig e par un conseil des gouverneurs compos de chaque Etat membre et de 20 adminis trateurs dont 5 nomm s par les plus importants actionnaires et 15 lus par le conseil des gouverneurs IT a d l gation pour exercer tous les pouvoirs Le pr sident am ricain jusqu ici est choisi parmi les admi nistrateurs L Association Internationale de D veloppement IDA institution de cr dit des taux avantageux destin s au PMA et la Soci t Finan ci re Internationale SFI soci t d investissement dans des entreprises priv es sont troitement associ es la Banque FMI Fonds Mon taire International IMF International Monetary Fund Cr en m me temps que la Banque Mondiale il a pour t che d assu rer la coop ration mon taire internationale la stabilit des changes l tablissement d un syst me multilat ral de paiements Dirig par un conseil de gouverneurs et des administrateurs il est devenu avec la crise le gendarme de nombre de pays endett s imposant des politiques d aust rit suppression des subventions ali mentaires par exemple En 1980 le FMI a cr un fonds permettant aux pays bas revenus de financer leurs importations c r ali res mal gr une balance des paiements difficile FIDA Fonds International de D veloppement Agricole IFAD International Fund for Agricultur
61. us forme de 6 questions 61 1 Quels ajustements politiques pr coniser en r ponse la crois sance rapide des importations alimentaires dans les PED 2 Quelles politiques pr coniser pour accro tre rapidement la production alimentaire gr ce au changement technologique 3 Quelle combinaison de stimulants doit on utiliser l gard du producteur rural pour atteindre simultan ment les objectifs de produc tivit et de justice sociale 4 Quel poids relatif donner des produits agricoles alternatifs dans les futurs syst mes de production 5 Quelles politiques avancer pour acc l rer le changement tech nologique en agriculture en vue d accro tre les revenus et l emploi et r duire la pauvret rurale 6 Comment garantir la s curit alimentaire aux populations les plus d munies dans le monde sachant l in gale distribution des revenus les fluctuations de la production et les co ts lev s du stockage Ces six questions montrent l vidence comment se situe le travail de Tl IFPRI par rapport aux CIRA metteurs en sc ne de la r volution verte Elles n incluent pas l analyse du march international et des politiques des pays d velopp s au plan du commerce et de l aide Quel ques pr cisions sont apport es par l IFPRI et le TAC 1 La question 1 fait peu de cas d une Division internationale du travail appropri e au domaine agricole TAC 1985 49 La question n 2 est trop troite et traduit la
62. xportations des PED par un syst me g n ralis de pr f rences lutter contre les pratiques commerciales restrictives am liorer les termes le montant et les conditions de l aide faire adopter un code international sur les transferts de tech niques la navigation internationale instituer un fonds sp cial pour les pays sans littoral GATT General Agreement for Trade and Traffic Trait multilat ral appliqu par 84 nations signataires et dans les faits 31 autres pays Le GATT constitue le seul instrument in ternational fixant les r gles pour les changes commerciaux accept s par les principales nations commer antes du globe La ch rte de La Havane de 1948 nonce un code de conduite inter national pas de discrimination dans le commerce clause de la nation la plus favoris e protection assur e uniquement par des tarifs douaniers et non des quotas ou autres restrictions Les grandes n gociations multilat rales g n rales Kennedy round Tokyo round ont pour objet de r duire les tarifs douaniers Une ques tion n est toujours pas r solue celle de la sauvegarde 72 D Charg es du financement BIRD Banque Internationale pour la Reconstruction et le D ve loppement Banque Mondiale WORLD BANK WB Cr e en 1945 par les 28 signataires de la Conf rence de Bretton Woods elle intervient fortement dans le secteur du d veloppement agri cole et rural visant les petits prod

concepts et analyses de la question agro-alimentaire dans le

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