Lausanne, le 18 avril 2006 RAPPORT EXPLICATIF concernant les
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1. exemple et un p rim tre de s curit de 10 m tres sera am nag alentour Au terme de la p riode de vente la marchandise restante doit tre imm diatement reprise par le fournisseur Il va de soi que ces exigences doivent tre respect es aussi pour le stockage par les particuliers acheteurs qui parfois disposent de grandes quantit s Art 17 L article 90 de l OExpl pr voit que des surveillants responsables doivent tre d sign s pour la vente des engins pyrotechniques lls doivent tre exp riment s dans le maniement des substances explosibles conna tre les prescriptions l gales et pouvoir prendre les mesures de s curit n cessaires en cas d explosion ou d incendie Certains objets ne pouvant pas tre vendus des personnes de moins de dix huit ans voir ci dessus il para t logique que les vendeurs aient au moins cet ge Le droit f d ral tant par ailleurs lacunaire sur la formation pr cise dispenser les cantons ont eux m mes mis sur pied un programme ad quat Depuis quatre ans dans le canton de Vaud sont organis es chaque ann e en pr vision de la f te nationale des s ances d information sur les pyrotechniques et leurs bases l gales Le mat riel y est pr sent et un accident est simul pour sensibiliser les personnes aux dangers mortels et m connus que pr sentent ces engins Les directives codifient ainsi l obligation de d signer un responsable et le personnel affect cette vent2. renvoyer ici aux bonnes r gles du m tier et de prohiber le recours de patents amateurs Le contr le du choix et du r le des personnes concern es se fera de cas en cas En l absence de brevet f d ral dans ce domaine il n est en effet pas possible d dicter des r gles plus pr cises dans les directives elles m mes Dispenser un cours ces personnes n est pas non plus envisageable faute de pouvoir les conna tre toutes suffisamment l avance Sit t qu une formation reconnue existera elle sera introduite dans les directives Art 37 Les pontons et d barcad res qui posent souvent probl me sont consid r s comme milieu terrestre et non lacustre par les services charg s de d terminer la dangerosit potentielle des tirs Il a t question d interdire purement et simplement ces tirs par une disposition des directives En effet les pontons et d barcad res ne sont absolument pas con us pour cela notamment en raison des fortes pressions exerc es lors des tirs En particulier la commission des manifestations nautiques estime que la pression est g n ralement bien trop importante pour ce genre constructions Il para t toutefois peu judicieux d interdire d une mani re g n rale les tirs depuis un d barcad re pour les motifs suivants la question de la solidit du ponton doit pouvoir tre examin e de cas en cas une exception n tant aucunement exclue cet objet para t trop d taill pour pouvoir figur
3. Lausanne le 18 avril 2006 RAPPORT EXPLICATIF concernant les DIRECTIVES SUR LES ENGINS PYROTECHNIQUES DE DIVERTISSEMENT 1 Commentaire g n ral 1 1 Pr ambule La l gislation f d rale sur les substances explosibles pr sente des lacunes concernant les autorisations ponctuelles d livr es chaque ann e pour la vente des engins pyrotechniques de divertissement Elle ne contient en outre aucune r gle concernant le tir de ces engins Des accidents graves se sont produits ces derni res ann es l tranger Par ailleurs l utilisation d engins pyrotechniques des fins de divertissement est en augmentation La police cantonale tant comp tente pour statuer sur les demandes d autorisations en la mati re l Etablissement cantonal d assurance contre l incendie et les l ments naturels ECA ainsi que les f d rations vaudoise et suisse des sapeurs pompiers sont intervenus pour l engager publier des directives imp ratives de port e g n rale Le but essentiel d une telle r glementation est d unifier la proc dure et les crit res en relation notamment avec les mesures de s curit prendre et les contr les y relatifs 1 2 Commerce de d tail des engins pyrotechniques de divertissement La loi vaudoise du 5 septembre 2000 sur les armes les accessoires d armes les munitions et les substances explosibles LVArm donne la police cantonale la comp tence de statuer sur les demandes d autorisation en mati re d
4. OExpl A l ext rieur la quantit de marchandise sur les points de vente ne doit pas d passer le besoin journalier pr visible art 89 al 3 de l OExpl Les directives pr cisent que cette derni re ne sera en aucun cas sup rieure 300 kilos poids brut La question s est pos e d exiger ventuellement l affichage des conditions de stockage Cependant la formation dispens e aux vendeurs place sur ceux ci la responsabilit de faire respecter ces conditions qu ils sont cens s conna tre et avoir disposition Il n est donc pas n cessaire d en informer le public par voie d affichage De m me l autorisation de vente n a pas besoin d tre affich e puisque l obligation de la tenir disposition et de la produire lors des contr les existe d j Art 14 La l gislation f d rale pr voit en mati re de stockage qu l int rieur la quantit stock e est au maximum de 300 kilos poids brut dans un local El 60 icb F 90 T 30 l cart d autres mati res ou objets inflammables Situ e hors des surfaces de vente cette marchandise ne doit pas tre accessible au public art 87 de l OExpl Les directives pr cisent qu l ext rieur la quantit stock e est au maximum de 2 000 kilos r f rence l art 73 al 5 de l OExpl poids brut dans un container ferm convenablement afin d viter le vol Il sera plac bonne distance d un site risque lev d incendie 50 m d une colonne essence par
5. aniement incorrect art 26 al 3 de l OExpl Les pi ces d artifice mises directement en vente doivent tre pr sent es dans leur plus petite unit d emballage ou plac es sous verre Seules des attrapes marqu es en cons quence seront expos es dans les devantures et les vitrines art 89 al 2 de l OExpl Les directives pr cisent quant elles que sur les points de vente pour viter le vol l incendie et respecter l esprit de l OExpl il est imp ratif que e les lieux ne soient pas am nag s en self service e toutes les m ches soient prot g es e des avis bien visibles interdisent de fumer e des moyens d extinction du feu soient disponibles bidon d eau et extincteur Le self service signifie que les clients se servent eux m mes et passent une caisse La prohibition de ce syst me est comprendre en relation avec l obligation de d signer un vendeur responsable et de former les collaborateurs charg s de vendre des pyrotechniques Art 13 La l gislation f d rale contient d j les r gles suivantes concernant la quantit de marchandise pr sente sur les points de vente A l int rieur le poids brut de la quantit de marchandise sur les points de vente ne devra pas d passer 30 kilos art 89 al 1 de l OExpl Elle sera stock e l cart d autres mati res et objets inflammables dans des r cipients ou tiroirs ferm s clef auxquels les clients n ont pas acc s art 89 al 1 de l
6. b n ficient de l autorisation de vendre ces produits toute l ann e Art 10 Lors de la vente des engins pyrotechniques de divertissement de la classe les limites d ge qui pourraient figurer sur les tiquettes ou les emballages doivent tre respect es quand elles existent Les engins pyrotechniques de divertissement de la cat gorie Il ne peuvent pas tre remis des personnes de moins de 12 ans point 3 4 1 chiffre 2 de la Directive de protection incendie mati res dangereuses de l AEAI Association des tablissements cantonaux d assurance incendie Cette r gle a d j t promulgu e officiellement dans d autres cantons notamment Gen ve La l gislation f d rale pr voit d j elle m me que les engins pyrotechniques de divertissement de la cat gorie IIl ne peuvent pas tre remis des personnes de moins de 18 ans art 15 al 3 de la LExpl et 7 al 2 de l OExpl et que les engins pyrotechniques de la cat gorie IV ne peuvent pas tre tenus dans le commerce de d tail art 7 al 2 de l OExpl Ces r gles ne doivent pas tre reprises dans les directives puisqu elles figurent d j dans la l gislation f d rale laquelle renvoie l article premier al 1 des directives Art 11 L art 89 al 4 de l OExpl est ici compl t est pr cis II pr voit par ailleurs que la vente des engins pyrotechniques est interdite dans les grands magasins d un seul niveau dont la surface de vente est sup rieu
7. de la pr sente directive est de rappeler autant que de clarifier cette r partition des comp tences Aux fins de statuer sur ces demandes d autorisations la police cantonale a r guli rement tenu jour sous forme crite des directives reprenant les r gles dict es par l ASDAP L augmentation du nombre de cas de feux d artifice rend n cessaire la codification et la publication de ces dispositions Par ailleurs la commune doit pouvoir conserver un droit de pr avis sur le tir de feux d artifice pour son territoire De la sorte si le pr avis communal est n gatif la police cantonale s y conformera 1 4 Cat gories d engins pyrotechniques de divertissement d termin es par le droit f d ral L Office central pour les explosifs et la pyrotechnie OCEP a entrepris de d finir dans les exigences techniques la r partition des engins pyrotechniques par cat gories en fonction du groupe auquel ils appartiennent Ces exigences techniques n tant pas encore disponibles les directives reprennent simplement la classification en quatre cat gories d termin e par le droit f d ral qui est la suivante art 7 al 1 de l Ordonnance sur les explosifs ci apr s OExpl selon les crit res de dangerosit figurant l annexe 1 chiffre 2 de l OExpl Cat gorie I jouets pyrotechniques engins qui contiennent un l ment pyrotechnique de tr s faible dangerosit y compris ceux pr vus pour une utilisation dans des b timents I
8. e de leur faire suivre le cours Art 27 et 28 Les communes sont g n ralement sollicit es au premier chef lorsqu il s agit de requ rir une autorisation pour les tirs de feux d artifice Elles transmettent alors souvent par l interm diaire des sapeurs pompiers la demande la police cantonale ce service disposant de sp cialistes en substances explosibles Il convient de conserver la commune la possibilit d mettre un pr avis sur le tir de feux d artifice pour son territoire car ces tirs m me parfaitement s curis s n en causent pas moins des nuisances notamment sonores La possibilit doit ainsi tre r serv e pour la commune de pr aviser en faveur d une interdiction pour des motifs g n raux li s l ordre et la tranquillit publics Il va de soi que la police cantonale ne donnera pas une suite favorable au dossier d s lors que le pr avis de la commune sera n gatif En pratique la proc dure se terminera donc par 1Eln qui r siste n minutes au feu et la chaleur la d cision de la commune quand celle ci choisira de pr avise n gativement Dans les autres cas elle apposera simplement son pr avis positif sur le document que la commune transmettra ensuite la police cantonale pour d cision Le pr avis positif de la commune en revanche n influe en aucun cas sur la d cision de la police cantonale celle ci devant rendre sa d cision uniquement sur la base de motifs li s la s curit de
9. e commerce de substances explosibles qui comprennent les engins pyrotechniques de divertissement art 4 al 2 litt i LVArm L art 44 de la Loi f d rale du 25 mars 1977 sur les substances explosibles ci apr s LExpl dispose que les cantons peuvent limiter le commerce de d tail des engins pyrotechniques de divertissement des occasions d termin es le soumettre d autres conditions et interdire la vente de certaines pi ces d artifice Se fondant sur ces dispositions la police cantonale vaudoise soumet le commerce de d tail des engins pyrotechniques de divertissement des prescriptions particuli res annex es l autorisation de vente l occasion des f tes du 1 ao t Ces directives sont consid r es juridiquement comme des conditions ou des charges li es une d cision administrative Elles pr cisent le droit f d ral sur la base des r gles de s curit dict es par l Association suisse des artificiers professionnels ASDAP La sanction p nale de leur ventuelle inobservation est rendue possible par le recours l art 292 CP inobservation d une d cision de l autorit De mani re leur assurer une meilleure l gitimit et une meilleure publicit il para t souhaitable d ancrer ces normes admises et pratiqu es depuis de nombreuses ann es dans un texte de droit imp ratif publi et applicable pour tout le canton En particulier malgr les accidents spectaculaires survenus ces derni re
10. er dans les directives titre d interdiction g n rale En effet d autres cas o les feux d artifice pourraient aussi tre g n ralement interdits peuvent tre voqu s par exemple les lisi res de for ts sans pour autant devoir tre introduits dans les directives aucune typologie ne pouvant tre d termin e avec certitude En l tat il appartiendra donc l autorit comp tente de d cider de cas en cas et seule l assimilation du ponton fixe au milieu terrestre est conserv e malgr son caract re d taill car elle est essentielle pour permettre d attribuer la comp tence de d cider une autorit plut t qu une autre Annexe directives sur les engins pyrotechniques de divertissement
11. es limitant l acc s aux engins pyrotechniques On pense ainsi par exemple l usage abusif qui pourrait en tre fait lors de manifestations particuli rement dans la p riode estivale pr c dant la f te nationale o des autorisations de vente au d tail sont normalement d livr es Une possibilit est ainsi r serv e la police de prendre les mesures idoines m me si elles devaient d roger aux directives Par ailleurs si une commune prouve le besoin de recourir des d cisions exceptionnelles en mati re de pyrotechniques pour des motifs de police elle a toute latitude pour requ rir cette fin la police cantonale qui dispose d une permanence 24h 24 Art 5 A relever ici que la vente par correspondance est interdite par l art 16 al 2 de la LVArm Art 6 Les engins pyrotechniques contiennent entre autres de la poudre noire qui est consid r e par le droit f d ral comme de la poudre de guerre Cette poudre noire est aussi utilis e pour certaines manifestations comme le tir au canon ou le tir avec des armes anciennes Des r gles tant ainsi n cessaires concernant ce produit il peut tre assimil aux engins pyrotechniques de divertissement Art 7et8 L art 89 al 4 OExpl n est pas tout fait clair L offre de ces articles est interdite l int rieur des grands magasins dont la surface de vente d passe 1000 m2 Il est donc utile de pr ciser ces d finitions dans les directives Par magas
12. in on entend ici un commerce et non pas un entrep t ainsi que le texte des directives le laisse d ailleurs bien appara tre A relever que ces d finitions comme l art 11 des directives ne correspondent pas celles en usage dans les r glementations g n rales relatives la police du commerce o un magasin est une variante d un commerce et non l inverse Force est n anmoins ici dans le domaine de pyrotechniques d axer ces d finitions sur la distinction entre un entrep t appel aussi parfois magasin en mati re d explosifs et un local commercial En effet la notion de commerce au sens de la l gislation f d rale sur les substances explosibles art 3 al 1 LExpl est distincte de celle du droit cantonal en mati re de police du commerce et n est pas conciliable avec celle ci Il arrive ainsi malheureusement que deux domaines distincts du droit connaissent des termes identiques mais recouvrant une r alit juridique diff rente Art 9 Du 1er juillet au 1er ao t des autorisations ponctuelles sont d livr es pour tous les commerces quels qu ils soient pour autant qu ils remplissent les conditions n cessaires En effet seul le 1er ao t entre en consid ration l heure actuelle pour les tirs faute d int r t public g n raliser les feux d artifice et faute de moyens pour g rer les demandes et contr ler la situation d autres p riodes Hors de cette p riode il existe des d bits dans le canton qui
13. ls comprennent une quantit de mati re explosive net admise de 3 g au maximum Seules leur fabrication et leur importation requi rent une autorisation Les autres prescriptions concernant les engins pyrotechniques ne leur sont pas applicables art 7 al 3 de l OExpl Cat gorie Il pi ces d artifice de faible dangerosit destin es une utilisation ciel ouvert dans un petit secteur Is comprennent une quantit de mati re explosive net admise de 250 g au maximum Cat gorie Ill pi ces d artifice pr sentant une dangerosit mod r e destin es une utilisation ciel ouvert dans un large secteur Ils comprennent une quantit de mati re explosive net admise de 750 g au maximum L ge de vente pour cette cat gorie est de 18 ans r volus fix par l OExpl Cat gorie IV pi ces d artifice pr sentant une dangerosit lev e qui ne peuvent pas tre tenues dans le commerce de d tail La Conf d ration pr pare une liste pr cise et d taill e des mod les d engins pyrotechniques disponibles sur le march en fonction de ces cat gories A ce jour ce document n est pas encore termin mais il fera foi d s sa publication 2 Commentaire par articles des directives Seules les dispositions n cessitant une explication particuli re sont reprises ici Article premier Il est indispensable de rappeler que les directives de tr s rares exceptions pr s contiennent uniquement des r gles compl ta
14. nt le droit f d ral On a ainsi vit autant que possible de r p ter dans le texte de directives ce qui est d j contenu dans la l gislation f d rale laquelle il est fait renvoi ici Par exemple la r gle selon laquelle l int rieur le poids brut de la quantit de marchandise sur les points de vente ne devra pas d passer 30 kilos figure l art 89 al 1 de l OExpl et n a donc pas besoin d tre rappel e dans les directives il en va de m me de la quantit maximale de 300 kg pour un stockage l int rieur qui est prescrite l art 87 OExpl En revanche le pr sent rapport explicatif rappelle si n cessaire le contenu du droit f d ral de mani re donner une vue compl te de la r glementation dans le domaine concern Art 2 L utilisation des engins pyrotechniques des fins professionnelles m me lorsqu il s agit par exemple d un spectacle est enti rement r gie par la l gislation f d rale Art 3 Les d finitions adopt es ici pour l ensemble des directives sont reprises du droit f d ral Art 4 Le domaine des engins pyrotechniques de divertissement est en constante volution De nouveaux produits chappant la classification f d rale ou mal r pertori s pourraient ainsi appara tre n cessitant pour des motifs de s curit que l autorit dicte leur sujet des dispositions d rogeant aux directives en vigueur De m me les circonstances peuvent rendre urgentes des mesur
15. re 1000 m2 et que la vente des engins pyrotechniques est interdite aux entr es et sorties ainsi qu aux passages qui peuvent servir de sorties de secours Art 12 De nombreuses mesures de s curit concernant les points de vente sont d taill es dans la l gislation f d rale elle m me Celui qui se livre au commerce de mati res explosives ou d engins pyrotechniques est tenu pour en assurer la pr servation et pour prot ger les biens et les personnes de prendre toutes les mesures qui peuvent raisonnablement tre exig es compte tenu des circonstances art 17 de la LExpl Les engins pyrotechniques doivent dans la mesure du possible tre conserv s dans leurs emballages d exp dition ou d assortiment art 88 al 1 de l OExpl Les emballages et les r cipients renfermant des mati res explosives et des engins pyrotechniques seront am nag s et marqu s de mani re que soit exclue toute mise en danger des personnes et des biens art 19 al 1 LExpl Les mati res explosives et les engins pyrotechniques seront prot g s notamment contre le feu les intemp ries le vol et la mainmise de tiers non autoris s art 22 al 1 de la LExpl Les engins pyrotechniques doivent tre pourvus d un mode d emploi d crivant le maniement et les pr cautions prendre et rendant attentif aux risques sp cifiques qu ils font courir Ce mode d emploi pourra aussi rev tir la forme d un dessin si cela permet d exclure un m
16. s ann es les dangers pr sent s par ces engins sont largement m connus sp cialement par les personnes d sirant en vendre La r gle la plus importante dicter officiellement est ainsi celle concernant la formation des vendeurs formation d ailleurs pr vue quoique de mani re laconique par le droit f d ral 1 3 Utilisation des engins pyrotechniques de divertissement L art 1 LExpl r serve les prescriptions de droit cantonal en mati re de police du feu et des constructions La l gislation f d rale ne r gle par ailleurs pas l utilisation des engins pyrotechniques de divertissement Par commerce au sens de l art 3 al 1 LExpl il faut entendre toutes les op rations touchant les mati res explosives et les engins pyrotechniques en particulier le fait d en fabriquer entreposer d tenir importer fournir acqu rir utiliser et d truire Le tir des engins pyrotechnique est donc une forme de commerce au sens de la LExpl et l art 4 al 2 litt i LVArm donne la police cantonale la comp tence de d livrer les autorisations en la mati re Jusqu l entr e en vigueur des dispositions pr cit es la comp tence de d livrer ou de refuser de telles autorisations tait par d faut chue aux communes qui recourait aux sp cialistes en explosifs d pi geage de la police cantonale pour obtenir des prescriptions de s curit Cette pratique a perdur quelque temps malgr les nouvelles bases l gales et un des buts
17. s tirs et au respect des exigences l gales En r sum et concr tement la proc dure se d roule comme suit L organisateur d pose dans le d lai imparti par les directives sa demande aupr s de la commune La commune pr avise un champ cet effet tant pr vu sur la formule officielle La commune transmet le dossier la police cantonale Si le pr avis est n gatif la police cantonale n autorisera pas le feu d artifice contre l avis de la commune La commune transmet n anmoins toujours le dossier la police cantonale pour que celle ci puisse ainsi v rifier le cas ch ant au moment venu si l interdiction est r ellement respect e par l organisateur Si le pr avis de la commune est positif la police cantonale examine les conditions dans lesquelles le feu d artifice est organis et d livre l autorisation si la s curit de cette manifestation para t suffisamment garantie La police cantonale est libre de refuser le tir pour des motifs ayant trait au respect des normes l gales et la s curit nonobstant le pr avis positif de la commune Art 30 La Garde a rienne suisse de sauvetage REGA vole de jour comme de nuit en urgence et n importe quelle altitude Elle doit donc tre inform e des tirs pr vus qui pourraient causer un accident s ils entraient en collision avec un de ses a ronefs Art 35 Il est impossible d exiger une formation reconnue qui n existe pas en l tat Force est de
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