Dédicaces
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1. WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 59 gnosologique des vendeurs 18 opinion sur l int r t de r glementer la vente des m dicaments hors pharmacies Il faudrait laisser inchang il faudrait codifier Il faudrait interdire ce type de vente n a pas d opinion 19 opinion sur l opportunit d une formation minimum pour les vendeurs Cela devrait tre obligatoire cela serait utile mais pas obligatoire Cela serait inutile n a pas d opinion 20 mode habituelle du choix du produit vendu Le client demande d embl e un produit pr cis Le client d crit les sympt mes et le vendeur identifie le s produit s appropri s Autres pr cis 21 les maladies les plus fr quemment trait s __ Fi vre et paludisme __ maux de t te __ fatigue __ Conjonctivite __ maladie de peau __ maux de ventre __ Maladies diarrh iques __ h morroides __ MST __ fatigue sexuelle __ st rilit __ affection gyn cologique __ Affection de la bouche et les dents __ angine affection gorge et ORL __ Affection des os et articulation __ autres problemes respiratoires __ jaunisse __ autres maladies pr ciser 22 on s estime comp tant pour ce m tier oui non ne sait pas 23 remarques WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiq2. Etre de nationalit malienne Etre inscrit une des sections de la loi n 86 36 ANRM du 12 avril 1986 portant institution de l ordre national des pharmaciens au Mali 2 6 Circuit illicite du m dicament 2 6 1 d finition du march parall le informel De mani re g n rale on appelle march parall le de m dicament la vente et la distribution de m dicament hors du circuit officiel autoris par la loi WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 19 gnosologique des vendeurs Selon le dictionnaire Robert le march est une convention portant sur la fourniture de marchandises de valeurs ou de services 18 2 6 2 M dicaments de march parall le Le march parall le v hicule des m dicaments contrefaits mal faits des faux m dicaments des m dicaments non inscrits sur la liste nationale des m dicaments et aussi des m dicaments du circuit officiel au travers de ce march il ya toujours une volont de se faire de l argent 2 6 3 Les limites du march informel Le march informel pr sente les limites suivantes C est un march contraire la loi C est un march qui v hicule des produits illicites C est un march dont le personnel est non qualifi et souvent m me tr s dangereux C est personnes surtout les vendeurs sont des consommateurs de drogues Les produits du march parall le sont souvent
3. Bamako concept 16 gnosologique des vendeurs 2 2 1 Les sp cialit s pharmaceutiques Selon les dispositions de l article 2 alin a 6 du d cret n 95 009 PRM du 11 janvier 1995 une sp cialit pharmaceutique est un produit pharmaceutique pr sent dans un emballage uniforme et caract ristique conditionn pour l utilisation et portant une d nomination sp ciale nom des fantaisies d nomination commune assorti d une marque ou du non du fabricant d nomination scientifique usuelle d une marque du m me fabricant Une sp cialis pharmaceutique ne peut tre d but e titre on reux ou gratuit au Mali si elle a obtenu une autorisation de mise sur le march AMM appel visa pharmaceutique Cette autorisation rel ve du minist re charg de la sant publique selon l article 4 du d cret n 095 009 PRM du 11 janvier 1995 2 2 2 Le m dicament g n rique Un m dicament g n rique est un m dicament identique par sa composition sa forme pharmaceutique et son dosage unitaire a un m dicament d j pr sent sur le march et commercialis sous la d nomination commune internationale DCI suivi du nom du fabricant ou sous une d nomination sp ciale 2 2 3 Les m dicaments essentiels Selon POMS un m dicament essentiel est un m dicament efficace peu couteux adapt la posologie d une localit 2 3 M dicaments pr par s l officine 2 3 1 pr parations officinales Ce sont
4. cole ils taient rares a avoir le CEP Certains avaient suivi les cours de l cole coranique 23 1 Seul 7 6 des vendeurs avaient un niveau d tude secondaire parmi lesquels on trouvait rarement ceux qui ont le DEF la plus part avait quitt le second cycle en classe de 7 me ou 8 me faute de moyens WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 45 gnosologique des vendeurs Dans une tude similaire Anna Dakono 10 a Rayida et au grand march a constat que 70 des vendeurs taient analphab tes ces r sultats sont conformes si l on consid re ceux qui ont fait l cole coranique comme des analphab tes Les hommes taient majoritaires avec 78 contre 22 pour les femmes ces r sultats sont oppos s aux r sultats de Hidroussou au Niger 11 et de Saouadogo Hamado au Burkina ou tous les vendeurs taient du sexe masculin Par contre une tude r alis e au Benin montre que cette activit est le plus souvent pratiqu e par les femmes 12 La pr sence des femmes dans ce m tier s explique qu elles cherchent une autonomie conomique Nombreux de vendeurs 46 1 affirment qu ils sont arriv s dans l un de ces march s par le biais d un fr re d un ami ou tout simplement d une connaissance car se faire une place au march n est pas chose ais e Sur notre population d tude 30 des vendeurs avait entre 30 et 39 ans alors qu un
5. 5 Lautier B l conomie informelle dans le tiers monde 2 me d paris la d couverte 2004 6 Samba Em syst me de sant en AF qu est ce qui s est d traqu world Heath organisation Gen ve d c 2004 7 WHO principales directeurs applicable aux dons de m dicaments GENEVA World health organization 1999 who EDM PAR 1994 8 Blazy A m dicaments non utilis es aide humanitaire volutions et tat des lieux th se pharm Lyon 2002 9 Diarra Fatoumata Bintou connaissances attitudes et pratique comportementales des m dicaments li es a la vente de la rue et consommation des m dicaments de la rue dans deux communes de Bamako Th se m d Univ de Bamako 2007 10 Traor Anna Dakono Vente illicite de m dicaments aux march s Rayida et Rose de Bamako Th se Med Univ de Bamako 2006 11 Hamani Abdou Idrissa m dicaments de la rue de Niamey modalit de vente et control de qualit de quelques antinfectieux Th se pharm univ Bamako 2004 12 Amoussou J La vente illicite des m dicaments au Benin cas du march international de Dantoka Cotonou Communication pour la table ronde ReMeD Paris 1999 13 Saouadogo Hamado tude des risques de sant li s l utilisation de m dicament vendus sur le march informel 4 Ouagadougou Burkina Faso These pharm Univ de Ouagadougou 2003 14 Diallo Fatoumata Santara Les Pharmacies par terre ou l chec de la politique pharmaceutique national
6. Konondimi foura Gentamicine 3 Ni dimi foura metronidazole Kononboli foura t tracycline kounbl ni Amodiaquine hydrochloride sosoni Sulfadoxine pyrimethamine Sumaya foura Chloroquine phosphate Sumaya foura chloroquine Soumaya foura WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs Tableau XIX Indications des m dicaments donn es par les vendeurs D nomination Nom local Indication commerciale Amoxicilline kounbleni Plaie toux douleurs au bas Ventre apr s accouchement Angine maux d oreille Ampicilline kounfini Plaie mal d estomac Chloramph nicol CP koundj ni Fi vre typho de diarrh e Chloramph nicol collyre Cristalline p nicilline inj Cipromed Cotrim Cipro Diazole Doxy Erythromycine 0 3 Gentamicine Gentabole Maxcotrim Metro max Penicilline ointment Penicilline v Xtapen inj T tracycline Maloxine Chloroquine phosphate Nirupquine Amodiaquine hydrochloride Ni dimi foura piquirimucu Cipro Cotri Cipro Konondimi foura Doxy Joli foura Ni dimi foura Ni dimi foura Kononboli foura Kononboli foura Joli foura Joli foura Piquiri mucu kounbl ni Sumaya foura Sumaya foura Sumaya foura sosoni Maux de ventre Conjonctivite Plaie teigne Fi vre typho de constipation Diarrh e maux de ventre Fi vre
7. Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs Ann e universitaire 2012 2013 Pays d origine Mali Lieu de d p t Biblioth que de la facult de m decine pharmacie et d odontostomatologie Secteur d int r t Maladies infectieuses sant publique R sum Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs Introduction La vente illicite des m dicaments concerne la vente des produits hors du circuit officiel couramment appel m dicament de la rue MDR Ces produits sont vendus sans distinction aucune Le but de cette tude tait d valuer l ampleur de la vente des m dicaments illicites au centre ville de Bamako M thode il s agissait d une tude transversale descriptive qui s est d roul e sur une p riode de 5 mois allant de Juillet 2012 Novembre 2012 pour mieux documenter la probl matique de la vente des m dicaments de la rue dans trois march s de la ville de Bamako Grand march Rayida Dabanani R sultats En somme 65 vendeurs de m dicaments ont t enqu t sur leur profil leur niveau de connaissances sur les m dicaments vendus et sur certains noms locaux attribu s ces produits La majorit tait de sexe masculin 78 Seulement7 6 des vendeurs avaient un niveau secondaire tandis que 43 taient non scolaris s Les antibiotiques retrouv s taient principalement les B
8. amodiaquine pyrimethamine m dicament dont l tui d emballage comporte des dessins pour illustrer l agent pathog ne responsable de la maladie M dicaments recens s Les vendeurs qui ont t approch s vendaient peu pr s les m mes produits les antibiotiques retrouv s taient principalement les B lactamines les nitro imidazoles les t tracyclines les ph nicol s les cyclines les sulfamides les amino glycosides les quinolones Au niveau des antipaludiques on a recens principalement les amino 4 quinol ines Tous ces m dicaments taient fournis par un circuit illicite et clandestin Les produits pharmaceutiques taient stock s dans des mauvaises conditions exposition au soleil la poussi re la pluie qui pouvaient conduire un changement de la structure chimique du produit Selon Abelli une petite variation du polymorphisme peut conduire un changement de l activit du produit 16 WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 47 gnosologique des vendeurs Le fait que le m dicament suit un circuit clandestin impose un mauvais traitement A cela s ajoute l ignorance des contrefacteurs sur les bonnes mani res dans la distribution et le stockage Schmidt a constat que ces contrefacteurs n ont qu un seul objectif se faire de l argent 17 C est pourquoi ces produits ont une qualit douteuse car ces produi
9. ann es 1990 ou sur les iles Sumatra en 2005 la suite du tsunami 2 8 L installation du march informel a La crise conomique des ann es 1980 Des perturbations conomiques importantes ont d stabilis es l ensemble des pays en d veloppement partir des ann es 1980 Ces troubles ont plong la plus part des pays d Afriques subsaharienne dans une longue et grave crise conomique dont les principales origines sont l effondrement du cours des mati res premi res et l instauration des mesures d aust rit En parall le les recommandations prodigu es par le fond mon taire international en termes de politique d ajustement structurelle pendant les ann es 1980 se sont traduits par une r duction brutale des d penses budg taires Les d penses compressibles sant ducation salaire de fonctionnaires ont t revues la baisse alors que le service de la dette exer ait une pression encore plus forte sur le budget La premi re cons quence de cette crise conomique et la d t rioration progressive des services fournis par les tablissements de sant en 1985 le budget public affect aux m dicaments et aux fournitures a baiss a Madagascar passant 20 du niveau de 1977 et le pays n a qu import que 10 des fournitures et produits m dicaux pr vus 5 Dans de nombreux pays d Afrique la qualit des soins dans le secteur public a chut et les professionnels de sant ont fui des post
10. aussi vastes que les pratiques d autom dication les pr cautions d emploi la pr vention hygi ne utilisation de moustiquaires ont des cons quences non mesurables sur la sant publique des populations Cette d livrance d pourvue de professionnalisme atteint gravement la qualit des soins re us Echec th rapeutique et risque de sant En m decine le prescripteur choisit parmi l arsenal therapeutique le m dicament le plus efficace la forme pharmaceutique la plus adapt e le dosage l heure d administration la mieux indiqu e apr s avoir fait un diagnostic Le malade qui prend les faux m dicaments est expos la complication de la maladie Cela peut entrainer des risques graves de sant plus ou moins long terme en particulier les antibiotiques il ya aussi le d veloppement des resistences les faux m dicaments et l autom dication joue un r le non n gligeables dans les chimio r sistances observ es en Afrique 13 Le constat est qu une r sistance grandissante aux antibiotiques aux antipalud ens et aux antituberculeux se fait de plus en plus se sentir en Afrique Les taux de mortalit s qui en sont les premiers reflets en t moignent Pour le malade m me si le m dicament n est pas directement toxique il emp che celui ci de prendre le m dicament efficace et peut aussi retarder ou compliqu la maladie par absence de traitement WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d a
11. d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 25 gnosologique des vendeurs Tableau XI Avis des vendeurs sur la r glementation de la vente Opinion des vendeurs Fr quence Pourcentage Il faudrait laisser inchang 42 64 6 Il faut codifier 22 33 8 N a pas d opinion l 1 5 Total 65 100 Dans 64 6 des cas les vendeurs veulent qu on laisse la r glementation de la vente inchang e Tableau XII Avis des vendeurs sur la n cessit d tre form Opinion d une formation Fr quence Pourcentage Utile mais pas obligatoire 45 69 3 Obligatoire 14 21 5 Pas d opinion 6 9 2 Total 65 100 Plus de la moiti des vendeurs trouve utile qu on les forme dans la vente des m dicaments mais que cela ne soit pas obligatoire WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 26 gnosologique des vendeurs Tableau XIII Mode du choix du produit achet Mode du choix du produit Fr quence Pourcentage Un produit pr cis 43 66 2 Description sympt mes 22 33 8 Total 65 100 Dans 66 2 des cas les produits vendus ont t choisis par les clients Maladies les plus fr quemment trait es 70 63 60 60 57 51 50 4 40 30 30 J E Effectif 20 10 0 T T T T T 1 Mauxdetete Paludismeet Fatigue Mauxde ventre Affection des os Fi vre et articulation Figure 3 Maladies les plus fr quemment trait e
12. m ont beaucoup aid au cours de mes tudes Ce travail est le votre Restons unis A mon oncle ABOUDOU YALDIA WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gt gnosologique des vendeurs A mes neveux JORIM ADONIJA et SOLI Votre pr sence constitue une grande force pour moi Affection profonde Aux familles CONGO NAPON MRANGAYE et KALWOULE Retrouvez ici ma profonde gratitude A mes camarades et amis En particulier AMINATA KANTE Dr SAVADOGO Bf hima TAMBOURA AMADOU OUEDRAOGO BERTRAND IDRISSA SOW DR YACOUBA SAWADOGO DR HERMAN BASSONO IBOU NOUMAZANA MOULAYE MAIGA KASSOUM DEMBELE MAMADOU CISSE DR Restons ensemble malgr la distance qui nous s pare Je vous aime tous WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 3 gnosologique des vendeurs Tous mes remerciements Au Mali pour l accueil A mon tuteur DR ABDOURAHAMANE CISSE Merci de m avoir accept et d avoir pris soins de moi Je ne cesserai de vous remercier ainsi qu votre pouse et vos trois enfants mes fr res Que Dieu vous b nisse WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs AU PRESIDENT DU JURY Professeur Sa bou MA GA Professeur de L gislation la Facult de Pharmacie Responsable des c
13. p rim s sous dos s mal faits sans principe actif ou bien des faux m dicaments 6 2 7 Les dons 7 Les dons de m dicaments provenant des pays du nord g n ralement achemin s par les organisations non gouvernementales sont susceptibles d envahir le secteur illicite le manque d application des principes directeurs applicables aux dons des m dicaments publi par POMS auquel s ajoute une insuffisance des contr les effectu s par les organismes donateurs autorise le coulage des stocks de produits donn s La tentation d engranger des b n fices colossaux est grande les donateurs devraient tre tr s vigilents le principe n 5 d clare que les m dicaments qui ont t distribu s aux membres des professions de sant sous forme d chantillons gratuits ne devraient pas faire l objet de don or les professionnels de sant du pays d clarent trouver sur le march illicite des m dicaments pr sentant la mention chantillon ne peut tre WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 20 gnosologique des vendeurs vendu pourtant ces dons n ont pas pour destination initiale le march parall le 8 Il semble que ce ph nom ne s inscrive plus largement dans un ensemble d exp riences de la part de la communaut internationale en mati re de don de m dicaments que ce soit lors de la guerre des Balkans au d but des
14. participative L examen des produits des talages Cela nous a permis de collecter les informations n cessaires pour cette tude Nous avons choisi de fa on al atoire 65 vendeurs ayant des places fixes dans les trois march s RAYIDA DABANANI GRAND MARCHE Les vendeurs retenus ont t soumis un questionnaire et les l ments de r ponse ont t port s sur une fiche d enqu te pr tablie cet effet La saisie et l analyse des donn es ont t faites sur les logiciels EXCEL EPI INFO WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs 26 Les chantillons des m dicaments ont t conserv s la temp rature ambiante Aucune analyse pharmacologique de ces produits n a t faite Il serait donc important que ces produits soient test s dans un laboratoire de chimie analytique Aspects thiques Valeur sociale de l tude Notre tude permettra aux vendeurs enqu t s d avoir les informations n cessaires sur les risques li s l utilisation des m dicaments du march informel qu ils commercialisent ou prescrivent Cela leur permettra de prendre certaines dispositions pour viter les dangers plus ou moins pr visibles Valeur scientifique de l tude Il n existe aucune valeur scientifique sur la question au Mali Cette tude servira de donn es pour tous les chercheurs dans le futu
15. t tiques qui renferment dans leur composition des substances chimiques ou biologiques ne constituant pas elles m mes des aliments mais dont la pr sence conf re a ces produits soit des propri t s sp ciales recherch es en th rapeutique di t tique soit des propri t s de repas d preuves B L importance du m dicament La d finition en soi donne d j une id e claire de la valeur du m dicament en tant qu l ment central de la th rapeutique moderne son r le n est plus a d montrer Notre environnement socio sanitaire marqu par le manque d hygi ne la chronicit du paludisme infections fr quentes et d autres causes de mortalit serait une v ritable h catombe s il n y avait pas de m dicaments La d couverte du m dicament a constitu l ultime secours et le geste de soulagement c est le cas du cholera de la peste et de la tuberculose les vaccins ont permis l radication au niveau plan taire des maladies telles que la variole WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 15 gnosologique des vendeurs C D finition scientifique Le m dicament est compos de trois parties Le principe actif Il s agit de tout produit composant d un m dicament qui est destin exercer une action pharmaceutique ou un autre effet en rapport avec le diagnostic le traitement ou la pr vention d une maladie ou a agir sur les s
16. typho de infection Urinaire chez Phomme Constipation Maux de ventre dysenterie D mangeaison infection Urinaire qui d mange Plaie Maux d yeux Maux d yeux Diarrh e Boutons Diarrh e dysenterie Plaie teigne Plaie Plaie Diarrh e maux de ventre Paludisme Paludisme Paludisme Paludisme L examen du tableau XVII implique les remarques suivantes WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 43 gnosologique des vendeurs Les m dicaments sont nomm s dans les langues locales en Bambara surtout Cette d nomination nous apprend comment les populations expliquent leurs maladies Une partie des appellations est li es aux maladies telles que ressentis Konondimi foura m dicament contre les douleurs ressentis au niveau du ventre Soumaya foura antipalud en Certaines mol cules sont d sign es par la couleur des comprim s ou des g lules Amoxicilline Kounbl ni Koun t te bl ni rouge tre Chloramph nicol Koundj ni Koun t te dj ni blanch tre Et enfin d autres mol cules re oivent leurs noms soit partir de leur d nomination commune d form e cotri et m tro soit partir de l image pr sente sur le conditionnement la boite sossoni amodiaquine Le type de contre indications suppos es Par rapport aux contre indications des produits les vendeurs donnent a peu pr s les m mes obse
17. 3 6 Crit res d inclusion Etre vendeur Bamako au moment de l enqu te Avoir une place fixe Accepter de participer 3 7 Crit res de non inclusion Les vendeurs mobiles Etre vendeur non r sidant 4 Bamako Refus de participer l tude 3 8 Difficult s Du faite du caract re ill gal de cette activit certains vendeurs sont itin rants et sont parfois difficilement abordables rendant l laboration d un plan de sondage assez difficile 3 9 Variables WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 25 gnosologique des vendeurs Donn es sociod mographiques Sexe et ge des vendeurs Niveau scolaire des vendeurs Nationalit Statut matrimonial Concernant la vente Statut du vendeur Formation sp cifique Motivation du choix du m tier Satisfaction du client selon le vendeur Entrave rencontr e dans l exercice de la vente Opinion des vendeurs sur la r glementation de la vente des m dicaments Opinion des vendeurs sur l opportunit d une formation minimum Inventaire des antibiotiques Inventaire des antipaludiques Nomination des m dicaments par les usagers Les posologies suppos es des vendeurs 4 Collecte et analyse des donn es Elle s est faite l aide de plusieurs techniques Administration de questionnaires crits Interview directe L observation
18. KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs Identification sheet Name KALHOULE First name Wi douko Ousmane Alexandre Tel 00223 73107348 Email ousmanekalhoule yahoo fr Titrates Antibiotic and Anti malarial drugs illicit sale in Bamako sellers gnoseological concept Academic year 2012 2013 Country of origin Mali Town of defence Bamako Place of deposit library of the faculty of medicine pharmacy and odontostomatologie Area of interest Infectious diseases Public health Summary Antibiotic and Anti malarial drugs illicit sale in Bamako sellers gnoseological concept Introduction Drugs illicit sale is the fact of selling products out of the official circuit This is commonly called street drugs MDR Such products are sold regardless of distinction This study aimed at assessing the extent to which these drugs are sold in Bamako downtown Method used This was a cross cutting and descriptive study held throughout a five month period from July to November 2012 to better document the issue of the street drugs sale in three market places of Bamako Great Market Rayida and Dabanani Outcomes as a whole 65 drug sellers profile were subject to an investigation as well as their knowledge level about the drugs sold and the local names referring to these products WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques e
19. Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 1 gnosologique des vendeurs D dicaces A l ternel tout puissant Louange toi p re tr s saint pour ces gr ces que tu m as accord jusqu ce jour A ma m re feue SOLANGE CONGO Nous donnons ce travail ton nom M re exemplaire Ta mort brutale sans pr paration psychologique restera jamais grav e dans nos vies Merci pour ton ducation et l difice que tu nous as laiss Maman soit rassur e que tes conseils resteront jamais nos compagnons de tous les jours Que le Dieu tout puissant et mis ricordieux t accorde un repos ternel dans son paradis Amen A mon oncle feu BAGNE YALDIA Tu es l oncle qui se sacrifiait pour rendre heureux tes ni ces et neveux Merci tonton pour cet amour jamais in gal Ton histoire restera grav e dans notre m moire pour le restant de notre existence Que l ternel Dieu t accepte ses cot s A mon p re TOMETO KALHOULE Cher papa vous m avez appris aimer le travail La r alisation de ce travail est le fruit de tes v ux et infaillibles pri res Merci pour les sacrifices consentis pour notre ducation et notre panouissement J esp re seulement que vous trouverez dans ce modeste travail un r el motif de satisfaction Puisse Dieu vous prot ger et vous b nir aupr s de nous A mes s urs MAVALOW CHRISTELLE THERESE HABAKA ELIANE Votre soutien et votre affection
20. bl ni koundj ni sosoni Il faut reconnaitre que les produits du march informel se vendent comme a la sauvette sans conseils N anmoins ce march v hicule des produits qui sont accessibles pour les populations de nos pays C est pourquoi la lutte contre ce march doit tenir compte des capacit s financi res des consommateurs WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs 8 Recommandations Aux autorit s politiques De trouver une solution id ale pour remplacer ce march Les groupes th rapeutiques rencontr s dans le march sont des groupes de m dicaments essentiels Que ces m dicaments courant soient la disposition de toute la population mais pas en autom dication Au maire afin qu il trouve une forme de collaboration avec les professionnels du m dicament par laboration d un programme politique municipal global pour l usage rationnel des m dicaments a Bamako Renforcer la sensibilisation des agents charg s de contr ler les fronti res sur les m faits des m dicaments par terre et en donnant les moyens logistiques n cessaire pour un meilleur rendement Renforcer la communication l information des masses laborieuses en cr ant des missions t l vis es et ou radiophoniques sur le sujet Subventionner pr s de 50 les sp cialit s servant soigner certaines maladies graves fr quemmen
21. caments et produits pharmaceutiques sont interchangeables M dicament du march parall le et m dicament du march informel d signent les m mes produits vendus March parall le et march informel d signent le m me march des produits pharmaceutiques Officine et officine de pharmacie d signent le m me tablissement de d livrance des produits pharmaceutiques g r par un pharmacien dipl m Vocation d signe celui qui a choisi le m tier de vente des m dicaments de la rue par propres convictions WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 24 gnosologique des vendeurs Hasard d signe celui qui s est retrouv dans la vente des m dicaments de la rue de mani re impr vue Relationnel d signe celui qui a choisi la vente des m dicaments de la rue gr ce aux liens entretenus par une tierce personne 3 3 Type et p riode d tude Il s agit d une tude transversale descriptive qui a dur e 5 mois juillet 2012 a novembre2012 3 4 populations Tous ceux qui vendent des m dicaments dans le secteur informel et qui ont accept de participer l tude dans les trois sites de notre enqu te 3 5 Echantillonnage L chantillonnage tait de type al atoire Nous avons proc d une collecte des donn es dans 3 march s du district de Bamako Rayida Dabanani March rose dont 65 cas ont t retenu
22. cas les vendeurs taient de nationalit malienne Tableau II R partition des vendeurs selon le statut matrimonial statut matrimonial Effectif Pourcentage Mari s 39 60 C libataires 25 38 5 Veufs 1 1 5 Total 65 100 Dans 60 des cas les vendeurs taient mari s WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 31 gnosologique des vendeurs Tableau III r partition des vendeurs selon leur niveau scolaire Niveau scolaire Effectif Pourcentage Illettr 28 43 1 Primaire 17 26 2 El ve coranique 15 23 1 Secondaire 5 7 6 Total 65 100 Dans 43 1 des cas les vendeurs taient illettr s Tableau IV Formation sp cifique formation sp cifique Effectif Pourcentage Non 53 81 5 Oui 12 18 5 Total 65 100 Dans 81 5 des cas les vendeurs n avaient re u aucune formation sur la vente des m dicaments WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 32 gnosologique des vendeurs Tableau V Nature de la formation nature formation Effectif Pourcentage anciens vendeurs 6 50 Agents de sant 33 4 grossistes 2 16 6 Total 12 100 De ceux qui ont re u la formation 50 serait form par des anciens vendeurs Tableau VI Les vendeurs qui lisent les notices des m dicaments lit notice m dicament Fr quence Pourcentage Non 59 93 7 O
23. cite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 18 gnosologique des vendeurs Le monopole pharmaceutique est pris en compte en m me temps que la d finition du m dicament dans le m me article 34 du d cret n 91 106 PRM du 15 mars portant sur l exercice priv Il s applique Ala pr paration et a la vente des m dicaments comme d fini dans l article 34 alin a du d cret n 91 106 PRM Ala vente des produits ainsi que les contraceptifs a base d hormones A la vente des produits de pansements et tous les articles pr sentes comme conformes aux pharmacop es autoris es A la vente des produits et r actifs conditionn s et destin s au diagnostic ou celui de la grossesse la vente des plantes m dicinales inscrites aux pharmacop es autoris es Ala vente de seringues et aiguilles destin s aux infections parent rales 2 5 profession pharmaceutique Elle est r gie par la loi n 86 ANRM du 12 avril 1986 elle pr cise le cadre juridique de l exercice de la profession de pharmacien Nul ne peut exercer la profession de pharmacien s il n a pas obtenu une autorisation d livr e par le minist re de la sant il doit avoir un dipl me reconnu quivalent au dipl me de docteur en pharmacie d livr par la facult de m decine de pharmacie et d odontostomatologie Il doit r pondre aux crit res suivants Etre g d au moins 21 ans Etre de bonne moralit
24. concept gnosologique des vendeurs Fiche d enqu te Site d enqu te Age 1 Num ro du vendeur eese 2 Date de rencontre fa eee 3 Type de vendeur Ambulant Tablier Boutique 4 Sexe __ M Masculin F F minin D Nationalit 35m nie nine and 6 Provenance nn en latine 7 Niveau scolaire Illettr coranique primaire secondaire Sup rieur 8 Situation matrimoniale __ 1 Mari 2 C libataire 3 Divorc 4 Veuf 9 Statut du vendeur Ind pendant Employ 10 Formation sp cifique __ 1 Oui 2 Non Si oui Natre oe PE ER NT 11 Lit la notice des m dicaments __ 1 Oui 2 Non 12 Motivation du choix du m tier __ 1 Vocation 2 Hasard 3 Contexte relationnel 13 Satisfaction du client selon le vendeur __ 1 Oui 2 Non 3 Ne sait pas 14 Cat gorie socioprofessionnelle des clients Cocher les professions rencontr es __ Agriculteurs __ Artisans __ commer ants __ ouvriers __ El ves et tudiants __ Ch meurs _ Fonctionnaires __ M nag res __ Revendeurs __ autres _ 15 nombres d heures d activit s vente dans la journ e __ __ 16 nombre moyens de clients par jour __ __ 17 entrave rencontr e dans l exercice de la vente oui non Si oui par quoi police ordre des pharmaciens grossistes concurrents Autres pr ciser _ _II _H _H H H H H H H I Si oui type d entraves amende demande de patente confiscation brutalit Autres pr cis
25. des m dicaments inscrits la pharmacop e ou au formulaire national En effet l article 569 du code de la sant publique fait obligation aux pharmaciens de d tenir en officine des m dicaments simples les produits chimiques les pr parations stables d crites par la pharmacop e Ils peuvent tre pr par s en cas de besoin mais certaines doivent tre respect es par le pharmacien En particulier il faut poser sur les r cipients contenant le m dicament officinal une tiquette comportant le nom du m dicament tel qu il figure la pharmacop e Ce mode d emploi est facultatif et l inscription l ordonnancier n est pas obligatoire WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 17 gnosologique des vendeurs L tiquette est blanche pour les m dicaments administr s par voies orales per linguale vaginale rectale transcutan e ou accompagn d une contre tiquette rouge orang e portant la mentionne pas avaler pour les pr parations administr es par toutes voies orales 2 3 2 pr parations magistrales Ce sont des m dicaments pr par s extemporan ment l officine en ex cution d une prescription m dicale manant d un praticien qualifi qui en pr cise la formule d taill Cette formule est en principe originale adapt e au traitement particulier d un malade Une ordonnance prescrivant un m dicament magistral doit
26. e tude men es sur les vendeurs ambulants de la commune II et V prouvait que 66 5 tait g de 16 a 25 ans cela explique que plus tard ces vendeurs ambulants chercheront une place fixe au march Les jeunes apprentis qui s installeront au march seront form s par les anciens alors que 50 de ces anciens affirment n avoir pas re u de formation sp cifique en la mati re Les donn es alarmantes de l enqu te sont que 43 1 ne savent ni lire ni crire 93 7 ne lisent pas les notices alors que la majorit des informations donn es pour ces produits sont en anglais fran ais arabe etc Les vendeurs du march informel jouent un r le double de vendeur et de prescripteur le seul but est de se faire de l argent Dans une tude r alis e a Dakar Fassin a observ le m me type de comportement avec une majorit de vendeurs assurant uniquement un r le de commer ant dont le seul objectif est de conclure une vente et une minorit se comportant comme th rapeute avec une d marche de conseil mais avec un objectif final strictement identique 15 Relation socialis e vers un dialogue th rapeutique La classification des vendeurs bien que n utilisant pas les m mes crit res que la biom decine pour ordonner les pathologies anatomo pathologique s miologie etc ob issent des distinctions logiques la localisation la ressemblance la repr sentation l tiologie la therapeutique et les raisons socio cult
27. e Th se pharm univ Bamako 2006 WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 53 gnosologique des vendeurs 15 Fassin D la vente illicite des m dicaments au S n gal cons quence pour la sant des populations Bulletin de la soci t de pathologie exotique 1996 79 557 570 16 Abelli C g n riques humanitaire Int r t et limites des g n riques de dissolution dans le contr le qualit des g lules Application a la t tracycline Th se pharm Clermont Fd 1996 114p 17 Schmidt S contrefa on des m dicaments en Afrique Nancy 1999 18 Le Robert 2 dition Paris 1959 920 pages 19 WWW malikounda com discussions mali societe f3 t4655 html Le 19 Juillet 2006 20 Anonyme La qualit s des m dicaments sur le march pharmaceutique Africain Journal de ReMeD 10 8 1995 21 Document DPM Politique pharmaceutique nationale Edition de 2000 22 Moussa Sanogo Maiga S Koumare B Chakam C Rev CAMES S rie A 13 2 La vente illicite des m dicaments Bamako Mali Ampleur et manifestation du ph nom ne P 196 200 D cembre 2012 WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 54 gnosologique des vendeurs 10 Annexes Fiche signal tique Nom KALHOULE Prenoms Wi douko Ousmane Alexandre Tel 00223 73107348 Email ousmanekalhoule yahoo fr Titre
28. es pourvus de salaire trop bas les dysfonctionnements dans les tablissements de sant se sont accumul s Aussi les p nuries en m dicaments ont t de plus en plus nombreuses et les services fournis par les structures de sant sont devenus rapidement inefficaces ne pouvant plus satisfaire quantitativement et qualitativement les besoins des populations WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 1 gnosologique des vendeurs La deuxi me cons quence qui attire notre attention est la disparition d emplois dans le secteur formel substitu s par des emplois informel Cela est net en Afrique subsaharienne ou le secteur informel s est d velopp au rythme de 6 7 par an entre 1980 et 1989 soit une cr ation annuelle de 1 2 millions d emplois contre 100000 pour le secteur formel 6 En 1990 60 de la main d ceuvre africaine est employ e dans le secteur informel La crise conomique de 1980 a trouv dans la crise conomique des ann es 80 un contexte propice a son mergence et ou a son expansion b La d valuation du franc CFA Le 12 janvier 1994 la d valuation de 50 du franc CFA concernait 14 pays d Afrique sub saharienne la d valuation du taux de change a permis aux tats qui utilisent le franc CFA de disposer davantage de ressources fiscales puisque les biens export s rapportent deux fois plus en monnaie locale Pour les m nages le pr
29. es produits pharmaceutiques puisqu on y rencontre divers vendeurs en gros le n goce avec des pays limitrophes comme le Nigeria le S n gal la Guin e March de dabanani litt ralement Les quatre portes Il se trouve a proximit du march central Il offre sur ses tales de nombreuses denr es ou ferrailles et outils voisinent avec l gumes et viande Rayida D implantation plus r cente litt ralement Proche du rail se confond avec les nombreux choppes qui cernent l assembl e nationale Il est important de savoir que Bamako est reli e de Dakar par voie ferr e et Abidjan par la route capitale du Mali la ville de Bamako est in galement partag e par le fleuve Niger Elle est beaucoup plus tendue sur la rive gauche les deux rives sont reli es par deux ponts le pont Fahd l ouest et le pont des martyrs a l est Bamako est un carrefour industriel et commercial regroupant de nombreuses petites et moyennes entreprises Centre d enseignement musulman sous l empire du Mali XI me XV me si cle puis gros village fortifi a la fin du XIX me si cle bamako doit son premier essor a son statut de capitale de colonie fran aise capitale du soudan fran ais en 1908 depuis l ind pendance du pays 1960 l exode rural et le d veloppement du secteur tertiaire on favoris son expansion Elle comporte administrativement de nos jours 6 communes dont 4 sur la rive gauche Chaque commune
30. est dirig e par un maire ainsi par les secteurs WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 23 gnosologique des vendeurs La commune I est form e par les quartiers korofina nord korofina sud banconi djelibougou boulkassoumbougou fadjiguila doumanzana mekin sikoro sotuba La commune II niarela badagadji quinzambougou bozola missira medina coura zone industrielle n golonina hippodrome La commune III n tomikorobougou bamako coura centre commerciale ouolofobougou bolibana dravela bolibana bamako bolibana badialan I II HD La commune IV lafiabougou hamdallaye dlicoroni para tallico sebenikoro sibiribougou kalabanbougou lassa La commune V badalabougou sema quartier Mali daoudabougou torokorobougou niamakoro sabalibougou bako djikoroni La commune VI faladi sogoniko maniambougou senou yirmadjo kalaban coura banankabougou missabougou sokorodji dian guela La superficie estim e est de 267 km avec une population s levant 1218853 habitants en 2002 La couverture sanitaire est assur e par 2 h pitaux 6 centres de sant de r f rence 52 centres communautaires 9 structures militaires et confessionnelles 33 cliniques m dicales 103 cabinets m dicaux 7 structures INPS 172 officines priv s de pharmacie et 4 laboratoires d analyses biom dicales 3 2 D finitions op rationnelles M di
31. eta lactamines les Nitro imidazoles les T tracyclines les Ph nicol s les Cyclines les WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 55 gnosologique des vendeurs Sulfamides les Aminoglycosides les Quinolones Chez les antipaludiques les Amino 4 quinol ines taient plus repr sentatives Ce ph nom ne de vente illicite n a pas tendance tre r versible car 72 3 des vendeurs trouvent que leurs clients sont satisfaits alors que dans 81 5 des cas les vendeurs n avaient re u aucune formation sur la vente des m dicaments Le m dicament tait choisit dans 66 2 par l acheteur 33 8 apr s l interrogatoire du vendeur La dur e et la posologie d un produit diff re d un vendeur un autre Ainsi pour les maladies diarrh iques la majorit des vendeurs conseille le M tronidazole Icomprim matin et soir idem pour le Chloramph nicol La plupart des produits sont nomm s dans les langues locales Kounbl ni Amoxicilline Koundj ni chloramph nicol Dans 89 2 des cas les vendeurs reconnaissent avoir d j rencontr une entrave dans la vente Conclusion Les m dicaments de la rue sont vendus sans conseils pertinents n anmoins ce march v hicule des m dicaments qui sont accessibles la population C est pourquoi la lutte contre ce march doit tenir compte des capacit s financi res des consommateurs WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE
32. faire l objet d une transcription sur un registre sp cial ordonnancier comportant un num ro d ordre la date la forme gal nique le nom du prescripteur les noms et adresses du malade et le prix L ordonnancier comportant le m dicament doit porter une tiqu te ayant les m mes caract ristiques que l tiqu te d une pr paration officinale En plus elle doit comporter le nom l adresse du pharmacien le nom du produit le mode d emploi le num ro d inscription de l ordonnance et le prix Avant de rendre l ordonnance au client le pharmacien doit y opposer son cachet et y mentionn la date le num ro d inscription a l ordonnancier 2 4 Monopole pharmaceutique Avec la promulgation de la loi n 85 41 ANRM du 22 juin 1985 portant autorisation de l exercice priv des professions sanitaires le monopole pharmaceutique est devenu une caract ristique fondamentale du droit du pharmacien Il constitue une option politique en mati re de sant publique en faveur du pharmacien pour ce qui concerne la pr paration la manipulation la d tention et la d livrance des m dicaments Selon le l gislateur le monopole pharmaceutique se justifie par le fait que les m dicaments sont des produits actifs pouvant tre toxiques dangereux Toutes les op rations les concernant doivent tre contr l es et confi es des personnes poss dant des comp tences requises WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illi
33. iographique du protocole Collecte des donn es Analyse des donn es R daction de la th se Correction du professeur Sounkalo DAO Correction du professeur Saibou MAIGA Correction du Dr Jean Paul DEMBELE Correction du Dr Aboubacar Alassane Oumar Soutenance WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 29 gnosologique des vendeurs 5 R sultats Sur une p riode de 5mois allant de 8 juillet au 1 d cembre nos r sultats globaux ont port s sur 65 vendeurs de m dicaments illicites exer ant Bamako Les tableaux et figures ci dessous correspondent nos r sultats descriptifs Sexe E Masculin E Feminin Figure 1 Distribution des vendeurs selon le sexe On constate une pr dominance du sexe masculin 78 sur le sexe f minin Figure 2 Distribution des vendeurs selon l ge WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs La majorit des vendeurs avaient un ge entre 30 et 39 ans Le plus jeune a 21ans et les plus g s 63 ans Tableau I Distribution des vendeurs selon la nationalit Nationalit Effectif Pourcentage Malienne 63 96 9 Guin enne 1 1 5 Ghan enne 1 1 5 Total 65 100 Dans 96 9 des
34. ix des biens de consommation a tout simplement doubl la valeur de la monnaie locale par rapport a la devise trang re a t divis par deux or la grande majorit des m dicaments pr sents sur les march s pharmaceutiques de ces pays sont des produits import s Il en fut de m me pour le prix des m dicaments fabriqu s localement tant donn qu une partie des intrants les mati res doit tre import L augmentation du prix des m dicaments la suite de la d valuation du taux de change fait que les m dicaments ne sont plus disponibles en quantit suffisante dans les centres de sant Cette incapacit de la part des gouvernementsl ouvre les portes aux commerces des contres bandes pour l introduction sur le march pharmaceutique de m dicament bon march mais de qualit douteuse WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 22 gnosologique des vendeurs 3 M thodologie 3 1 Lieux et cadre d enqu te Bamako a t choisie comme cadre de travail cause de ses atouts socio conomique d mographique mais aussi et surtout du que le ph nom ne de la vente illicite des m dicaments est tr s d velopp March central march rose Depuis 1931 au centre de la ville avec une superficie 300m joue un r le de distribution de marchandises vers des lieux de vente secondaires Cette vocation est aussi respect e pour ce qui concerne l
35. ne d autres consid r s risque font l objet de l gislation moins permissive Un v ritable poison quand les r gles de stockage et de conservation le concernant ne sont pas respect es 1 C est le cas des m dicaments vendus dans le march illicite ou parall le et commun ment appel s en Afrique les m dicaments de la rue MDR 2 Le march parall le de la vente de m dicament s est d velopp durant les derni res d cennies dans les pays en voie de d veloppement tel que le Mali 3 4 cette tendance ne serait pas en vu de se renverser puisque les m dicaments sont de plus en plus accessibles Les m dicaments vendus hors du circuit officiel sont des produits dont la composition et les principes actifs ne r pondent pas aux normes et aux exigences scientifiques Les produits qui ont une fausse pr sentation de leur identit de leur composition ou de leur origine Il s agit le plus courant des produits contenant de faux ingr dients ou faux composants sans principe actif ou des produits avec des quantit s anormales ou insuffisantes d ingr dients actifs ou de faux tiquetages 20 Ces produits sont expos s aux intemp ries de toutes sortes bafouent toutes les r gles applicables en mati re de conservation Sur des tables a la merci du soleil de la pluie et de la poussi re Les modalit s de conservations sont loin de garantir la qualit n cessaire pour une conservation sans danger Les conditions app
36. ne r pression timide et sporadique des jeunes employ s par les gros vendeurs WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 50 gnosologique des vendeurs 7 Conclusion Notre tude a port sur 65 vendeurs de m dicaments antibiotiques et antipaludiques du march informel de Bamako afin de comprendre le concept gnosologique de ces vendeurs Plus pr cis ment nous avions eu d crire le profil des vendeurs dans ces march s Nous avions eu faire l inventaire des antibiotiques et antipaludiques identifier les indications et posologies donn es par ces vendeurs Nous avions eu recenser les diff rents noms locaux que ces vendeurs donnent a certains produits Nous avions remarqu que la plupart des vendeurs tait des hommes 78 et majoritairement illettr 43 1 Dans 81 5 des cas les vendeurs n avaient re u aucune formation en la mati re Presque toutes les familles des antibiotiques se retrouvaient dans ces march s Les betalactamines taient plus vulgaris s Au niveau des antipaludiques les amino 4 quinol ine taient les plus repandus Notre enqu te nous a permis de constater que le vendeur entoure son client de parole aimable et fait de ce dernier son complice et confident Cette situation aboutie la cr ation d un ensemble de codes ou de m tonymie g n ralement attribu s aux m dicaments Tel est le cas par exemple de koun
37. nosologique des vendeurs Sommaire AUER OCU CUO x ed Generalite nement 3 M thodologie 12 PS CG AES eo Se le DISCUSSION a a rome rod 34 CONCIDSIOMS ES el R CommMandatiON 32 51 41 R f rences bibliographiques 42 ANNEXES ec denenhonadatd DD WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs OMS WHO REMED PRODESS PDDSS DCI CSCOM DEF CEP ABREVIATION Organisation Mondiale de la Sant R seau de M dicament et D veloppement Programme de D veloppement Sanitaire et Social Plan D cennal de D veloppement Sanitaire et Social D nomination commune internationale Centre de Sant Communautaire Dipl me d tude fondamentale Certificat d tude primaire WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 11 gnosologique des vendeurs INTRODUCTION La possession du meilleur tat de sant qu il est capable d atteindre constitue l un des droits fondamentaux de tout tre humain quelle que soient sa race sa religion ses opinions politiques sa condition conomique et sociale L un des maillons essentiels de la sant est le m dicament Les m dicaments sont des marchandises particuli res car si certains m dicaments peuvent tre achet s sans distinction aucu
38. ntibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs La gravit des risques est fonction du groupe th rapeutique en cas d chec du traitement les anti infectieux entrainent la fois l aggravation de la maladie mais aussi des probl mes de r sistance du germe combattre R le des forces de l ordre La r pression est une force dissuasive des petits vendeurs Malheureusement elle a de la peine se faire respecter Plus de la moiti des vendeurs affirment subir des entraves Mais qui est vite r gl contre le paiement d une contravention Dans le grand march de Bamako tous les probl mes rencontr s par les vendeurs sont r gl s par un groupe de personnes syndicat cette action du minist re de la s curit ne peut se d velopper dans les grands march s cette lutte est sans effet puisque depuis les ann es 90 le march parall le se d veloppe au vu et su de tous Jusqu a nos jours aucun fournisseur n est traduit en justice pour violation de la loi et pourtant en plus de la violation de code de sant ces personnes violent le code du commerce et tous ce qui l accompagne La r glementation li e l installation dans les march s La r glementation communale li e aux pr l vements communaux Exercice ill gal de m decine par le diagnostic ou la prise en charge de maladie Exercice ill gal de la pharmacie pour vente de m dicaments Cependant on assiste u
39. ntipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs A NOTRE MAITRE ET MEMBRE DU JURY Docteur Jean Paul DEMBELE Dipl m de Maladie Infectieuses et Tropicale Charg du cour la FMOS Membre de la soci t Malienne de Pathologie Infectieuse et Tropicale SOMAPIT Cher Maitre Malgr vos multiples occupations vous avez dirig ce travail avec amour Votre accueil votre simplicit votre grande disponibilit votre rigueur Pour le travail bien fait nous ont beaucoup marqu Nous garderons de Vous le souvenir d un maitre d vou et soucieux du travail bien fait WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs A NOTRE MAITRE ET MEMBRE DU JURY Docteur Aboubacar Alassane OUMAR Assistant en Pharmacologie Clinique a la Facult de m decine et d odontostomatologie Chercheur du programme SEREFO FMOS Cher maitre Nous sommes tr s honor s par votre pr sence dans ce jury de th se Vos conseils et vos suggestions nous ont permis d am liorer la qualit de ce travail C est le lieu pour nous de vous adresser nos sinc res remerciements WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs SOMMAIRE WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept g
40. ours de L gislation la Facult de Pharmacie Chef de DER de Sciences Pharmaceutiques Cher ma tre Vous nous faites un grand honneur en acceptant de pr sider ce jury de th se malgr vos multiples occupations V ritable biblioth que vivante vous n avez cess de nous fasciner par votre simplicit la splendeur de vos enseignements et l ampleur de votre exp rience Nous avons tr s t t compris et appr ci votre d vouement pour la formation des m decins Nous vous prions cher ma tre d accepter nos sinc res remerciements WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 5 gnosologique des vendeurs A NOTRE MAITRE ET DIRECTEUR DE THESE Professeur Sounkalo DAO Dipl m des Maladies Infectieuses et Tropicale Professeur titulaire de maladies infectieuses la FMOS Investigateur clinique au niveau du Programme SEREFO centre VIH TB et NAID Universit Cher maitre Vous nous avez inspir cette th se Nous reconnaissons en vous les qualit s d enseignant juste et rigoureux Ce travail est le votre Nous appr cions en vous l homme des sciences modeste et vous restez un des espoirs de cette facult Votre disponibilit votre simplicit votre abord facile vos connaissances et hautement respect Soyez assur de notre reconnaissance ternelle WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d a
41. r Anonymat et confidentialit de l enqu te Dans un premier temps l tude a t faite avec la participation selon le consentement libre et l adh sion clair e des vendeurs L anonymat des personnes ayant particip l tude a t rigoureusement pr serv Aucune mention nominative n a t port e sur les fiches questionnaires sur lesquelles seul un code permettait de diff rencier les vendeurs Importance en sant publique Cette tude permettra Conscientiser les vendeurs sur les risques que leur m tier peut entrainer si les m dicaments vendus sont contrefaits ou non conformes Sensibiliser et informer les vendeurs apr s avoir tester leurs connaissances sur les indications posologies et les contre indications des m dicaments qu ils recommandent a leurs patients WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 27 gnosologique des vendeurs Enlever le doute au niveau de tous ceux qui n arrivent pas comprendre comment les m dicaments du march informel peuvent provoquer des checs th rapeutiques voire m me l aggravation de certaines maladies WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs Diagramme de GANNT Dates Juillet Aout Septem Octobre Novembre D cembre Janvier bre Activit s Recherche bibl
42. roximatives de transport de stockage et de distribution transforment rendent ces substances toxiques pour la sant Un pharmacien pr cise qu en r alit la biodisponibilit d un m dicament baisse entre le fabricant et la pharmacie Cela est accentu par le m dicament de la rue qui ne connait aucun suivi WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 12 gnosologique des vendeurs Selon une tude publi e par the Lancet pr s de 40 des produits contenant de l Artesunate les plus m me de traiter le paludisme chimio r sistant ne rec le en r alit aucun principe actif 19 Les m dicaments de la rue sont vendus par des personnes n ayant aucune formation professionnelle en la mati re et le plus souvent sont analphab tes En effet les vendeurs et les consommateurs ignorent les posologies les indications et les effets secondaires des produits qu ils commercialisent ou consomment Des tudes similaires ont t r alis es aux Niger et au Cameron 1 2 Bien d autres au Mali mais certaines zones d ombres restent claircir 3 9 10 Nous avons voulu contribuer mieux documenter la vente des m dicaments Bamako en orientant notre travail sur la vente illicite des antibiotiques et antipaludiques WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 12 gnosologique des vende
43. rvations pour l amodiaquine hydrochloride et la sulfadoxine pyrimethamine les vendeurs disent qu ils sont contre indiques a tout autre m dicament contre le paludisme et la femme enceinte et que la chloroquine phosphate et la chloroquine sont uniquement contre indiqu s chez les femmes enceintes Concernant les antibiotiques tels que l amoxicilline le ciprofloxacine et le metronidazole sont contre indiqu s chez ceux qui souffrent de gastrites ou ceux qui sont ulc reux Pour le reste des antibiotiques la plupart disent ignor La recommandation des vendeurs pour chaque produit vendu Les produits sont vendus sans aucun conseil quand c est l acheteur qui donne le nom du produit qu il d sire Lorsqu on cherche leur opinion sur la dur e du traitement et la posologie on obtient des r ponses tr s vari es C est ainsi que pour les maladies diarrh iques la majorit conseille le m tronidazole un comprim matin et soir idem pour le chloramph nicol et cela jusqu ce que le mal s arr te Ceux qui utilisaient les collyres n avaient pas de posologie pr cise Pour ce qui concerne les pommades il faut badigeonner d s que la partie se dess che WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs 6 Discussion Notre tude transversale a port sur 65 vendeurs de m dicaments du march informel dans la ville de Bamako notammen
44. s Les maladies les plus trait es par les vendeurs par ordre d croissant maux de t te paludisme et fi vre fatigue maux de ventre affection des os et articulation WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 37 gnosologique des vendeurs Tableau XIV Opinion des vendeurs sur leurs comp tences comp tence Fr quence Pourcentage Oui 59 90 8 Ne sait pas 5 7 1 Non 1 1 5 Total 65 100 Dans 90 8 des cas les vendeurs se disent comp tent pour ce m tier WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 38 gnosologique des vendeurs Tableau XV Inventaire des antibiotiques Nom commerciale Principe actif Amoxicilline Amoxicilline Ampicilline Ampicilline Chloramph nicol Cp Chloramph nicol Chloramph nicol collyre Chloramph nicol Crystalline p nicilline inj benzylp nicilline Cipromed ciprofloxacine Cotrim Trimethoprime sulfametoxazole Cipro ciprofloxacine diazole Furazolidone Doxy Doxycycline Erythromycine Erythromycine Gentamicine Gentamicine Gentabol Gentamicine Hit met Metronidazole Maxcotrim Trimethoprime sulfametoxazole Metromax metronidazole P nicilline ointment pommade Crystalline p niG P nicilline V Phenoxymetylp nicilline Xtapen inj benzylpenicilline WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipal
45. t d antipaludiques Bamako concept 57 gnosologique des vendeurs Most of these persons 78 were men Only 7 6 from the sellers had a secondary level while 43 of them were unschooled The following antibiotic drugs were mostly found Beta lactams Nitro imidazoles tetracyclines chloramphenicols Cyclins sulfonamides aminoglycosides and quinolones As for anti malarial drugs the Amino 4 quinolines were mostly representative This illicit sale phenomenon does not tend to be reversible because 72 3 of sellers find that their customers are satisfied while in 81 5 of cases the sellers had received no training on the drugs sale The drug was chosen in 66 2 by the purchaser and 33 8 after the seller s questions The duration and dosage of a product differs from one seller to another Therefore for diarrheal diseases most of the sellers advise Metronidazole namely 1 tablet in the morning and in the evening same dosage for chloramphenicol Most products have local languages Kounbl ni Amoxicillin Koundj ni chloramphenicol In 89 2 of cases sellers acknowledged they have met some difficulties regarding the sale Conclusion Street drugs are sold with no relevant advice but this market conveys drugs available to the public This is why the fight against this market must consider the consumers financial Capacity WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako
46. t dans le grand march rayida dabanani de Juillet 2012 D cembre 2012 conform ment aux crit res d inclusion Le but de notre tude tait d valuer l ampleur de la vente des m dicaments illicites au centre ville de Bamako Les insuffisances m thodologiques La m connaissance de certains vendeurs des signes s miologiques des maladies conduit a une faiblesse du plateau technique G n ralement il ya une grande confusion entre fi vre et paludisme mais aussi entre arthrose et paludisme Ceux ci peuvent jouer sur les r ponses Les posologies et les indications peuvent tre Modifier si leur int r t est mis en jeux Les difficult s rencontr es La crainte de certains vendeurs nous prenant comme des agents de la mairie ou de la police se m fiaient des retomb s n fastes de l enqu te ce qui nous amenait un long discours avant de commencer le travail Certains vendeurs nous r clamaient de l argent sous pr texte qu ils perdaient des clients en nous consacrant leur temps d autres refusaient cat goriquement et nous renvoyaient chez leur syndicat L achat de certains antibiotiques et antipaludiques s est fait sur fond personnel Le profil des vendeurs Suite notre tude nous nous proposons de donner un profil la majorit des vendeurs La plupart tait non scolaris 43 26 2 avaient un niveau d tude primaire g n ralement ceux qui taient du primaire avaient t renvoy de l
47. t du fait que le vendeur ne connait pas plus le m dicament que son client ou encore plus dangereux qu il croit le connaitre et prodige ainsi des conseils inappropri s Souvent le malade consid re le rem de qui conviendra son mal et d cide lui m me de son propre traitement il ne re oit alors aucune recommandation sur le m dicament qu il ach te La situation est identique lorsque le malade se traite avec les m dicaments stock s dans sa WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs pharmacie personnelle Alors le bon usage du m dicament d pendra des connaissances acquises par les malades sur les th mes de la sant Malheureusement il est bien connu que les besoins exprim s par la population en mati re de sant ne sont pas superposables aux besoins r els selon ce point de vu la logique qui guide les acteurs du march illicite ne peuvent pas tre convergentes avec les objectifs de sant publique quand bien m me certains vendeurs se sentent valoriser par l impression de rendre un service aux gens nous connaissons leur profil ils ne poss dent pas le niveau d instruction suffisante pour pouvoir remplacer la fois le m decin et le pharmacien L acte de d livrance r alis par le vendeur de rue se r sume une vente simple d nu s de conseils pertinents L absence d ducation du patient sur des sujets
48. t rencontr es dans les centres hospitaliers Aux clients des vendeurs De fr quenter les centres communautaires voire hospitalier et viter l autom dication en cas de maladie De payer les m dicaments dans les structures agr es Eviter les m dicaments par terre Aux pharmaciens D pauler les pouvoirs publics dans la lutte contre les m dicaments par terre De recruter les pharmaciens dans les officines pour fournir une meilleure information aux patients sur les m dicaments et leur substitut D all ger les conditions d obtention d une officine de pharmacie pour une meilleure politique de proximit du m dicament WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 52 gnosologique des vendeurs 9 Bibliographie 1 Pouillot R et Al Le circuit informel des m dicaments Yaound et Niamey tude de la population des vendeurs et de la qualit des m dicaments distribu s Bull soc pathol exo 2008 101 2 113 8 2 Hamani AI Les m dicaments de la rue de Niamey modalit s de vente et contr le de qualit de quelques m dicaments anti infectieux th se phar univ Bamako 2005 80 3 Samak A tude descriptive de la vente informelle des m dicaments sur quelques march s de Bamako th se pharm n 27 Bamako 1998 4 Maritoux J march pharmaceutique parall le vente illicites et sant publique Journ e de Remed 22 8 1999
49. tructures ou les fonctions de l organisme humain ou animal par des moyens pharmacologiques C est la substance par laquelle le m dicament manifeste son action 21 Excipients ou adjuvants 21 C est la substance qu on ajoute aux principes actifs pour conf rer une forme m dicamenteuse La fonction de l excipient est de servir de vecteur du principe actif ou d entr e dans la composition du v hicule contribuant certaines propri t s du produit par le patient la facilit de fabrication Conditionnement 21 C est un r cipient ou emballage adapt au m dicament permettant d assurer son transport sa bonne utilisation par le malade et sa conservation dans les bonnes conditions de detention il permet aussi de contenir le produit D Effets secondaires Il s agit des r ponses nuisibles et fortuites ayant lieu des doses utilis es chez un malade dans un but diagnostic prophylactique ou th rapeutique E Date de p remption C est la date limite d utilisation du produit Le respect des dates de p remption est un des facteurs tr s importants Il peut arriver que les m dicaments lorsqu ils ont d pass leurs dates de p remption peuvent changer d aspect sous les climats tropicaux et se d gradent en produits toxiques exemple la t tracycline 2 2 Les diff rents types de m dicaments WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques
50. ts vendus sur le march informel de Bamako ne proviennent pas des laboratoires agr es par L OMS 17 Il faut noter que la consommation de certains m dicaments du march publique est rentr e dans les habitudes de la population de la ville C est le cas de kounbl ni amoxicilline kononboli foura metronidazole sosoni amodiaquine hydrochloride Ce ph nom ne de vente illicite des m dicaments n a pas tendance tre r versible car 72 3 des vendeurs trouvent que leurs clients sont satisfaits Ce qui confirme une tude similaire faite Bamako 21 Le march informel et l autom dication Pour de nombreux usagers du march illicite acheter un m dicament dans la rue permet d pargner une visite chez le m decin on parle donc d autom dication nous devrions faire attention pour ne pas rejeter en bloc la strat gie du m dicament auto prescrit L achat de m dicament sans ordonnance facilite l acc s aux m dicaments puisque les malades peuvent l obtenir directement et autorise un mode de traitement rapide si nous prenons l exemple du paludisme le traitement pr coce et adopt permettra de couper la parasite mie et d viter des complications Pour ces raisons la strat gie de l autom dication peut s av rer une alternative tr s pertinente pour les populations les plus d munies dans les pays en d veloppement Une vente d nu e de conseils pertinents Le manque d information provien
51. udiques Bamako concept 39 gnosologique des vendeurs Tableau XVI Inventaire des antipaludiques Nom commerciale Principe actif Amodiaquine hydrochloride amodiaquine Maloxine Sulfadoxine pyrimethamine Chloroquine phosphate chloroquine Nirupquine Chloroquine WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs Tableau XVII R partition des m dicaments selon la classe th rapeutique Groupe th rapeutique D nomination du produit Doxycycline Chloramph nicol Cotrimoxazole Gentamicine Crystalline p nicilline Metronidazole Ciprofloxacine Antibiotiques Amoxicilline Furazolidone T tracycline Benzylp nicilline sodium Ampicilline Phenoxymethylp nicilline Amodiaquine hydrochloride Antipaludiques Sulfadoxyne pyrimethamine Chloroquine phosphate Chloroquine WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 41 gnosologique des vendeurs Tableau XVIII Identification des m dicaments selon leur nom local D nomination du produit Nom local Amoxicilline Koumbleni Ampicilline kounfini Benzylpenicilline sodium Piquiri mucuni Chloramph nicol CP koundj ni Chloramph nicol collyre Ni dimi foura cotrimoxazole cotri ciprofloxacine cipro Crystalline p nicilline G Joli foura doxycicline doxy furazolidone
52. ues et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs Serment d Hippocrate En pr sence des maitres de cette facult de mes chers Condisciples devant l effigie d Hippocrate je promets et je jure au nom de l tre supr me d tre fid le aux Lois de l honneur et de la probit dans l exercice de la m decine Je donnerai mes soins gratuits l indigent et n exigerai jamais un salaire au dessus de mon travail je ne participerai a aucun partage clandestin d honoraires Admis l int rieur des maisons mes yeux ne verront pas ce qui s y passe ma langue taira les secrets qui me seront confi s et mon tat ne servira pas corrompre les m urs ni favoriser le crime Je ne permettrai pas que des consid rations de religion de nation de race viennent s interposer entre mon devoir et mon patient Je garderai le respect absolu de la vie humaine d s la conception M me sous la menace je n admettrai pas de faire usage de mes consid rations m dicales contre les lois de P humanit Respectueux et reconnaissant envers mes Ma tres je rendrai leurs enfants l instruction que j ai re ue de leurs p res Que les hommes m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses que je sois couvert d opprobre et m pris de mes condisciples si J y manque Je le jure WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE
53. ui 6 6 3 Total 65 100 Dans 93 7 des cas les vendeurs ne lisent pas les notices des produits WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 33 gnosologique des vendeurs Tableau VII motivation du choix du m tier motivation choix m tier Fr quence Pourcentage Contexte relationnel 30 46 1 Hasard 20 30 8 Vocation 15 23 1 Total 65 100 Dans 46 1 des cas les vendeurs ont choisi ce m tier grace au contexte relationnel Tableau VIII opinion du vendeur sur la satisfaction de l acheteur satisfaction client selon vendeur Fr quence Pourcentage Oui 47 72 3 Ne sait pas 18 27 1 Total 65 100 Dans 72 2 des cas les vendeurs pensent que leurs clients sont satisfaits WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs Tableau IX Entraves rencontr es par les vendeurs de m dicaments entrave rencontr dans la vente Fr quence Pourcentage Oui 58 89 2 Non 7 10 8 Total 65 100 Dans 89 2 des cas les vendeurs reconnaissent avoir d j rencontr une entrave dans la vente Tableau X Type d entrave type d entrave Fr quence Pourcentage Amende 45 77 6 Confiscation 13 22 4 Total 58 100 Dans 77 6 des cas les vendeurs affirment avoir d j pay une amende WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite
54. urelles par WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept gnosologique des vendeurs exemple pour le m decin la prescription peut concerner une pathologie scientifique identifi e Par contre pour le patient elle s applique une pathologie repr sent e et nomm e dans sa langue Si la maladie se nomme gn gn demangeaison litt bambara le traitement re u peut logiquement s appliquer a toute autre maladie index e sous le m me terme conjonctivite k ratite gale L autom dication et l change de traitement contre malade ob issent largement cette logique imp rative Ces pratiques sont pr judiciables la sant Notre enqu te nous a permis de constater que le vendeur entoure le client de paroles aimables et fait de ce dernier son complice et m me son confident cette situation abouti la cr ation d un ensemble de codes et de m tonymie g n ralement attribu es aux m dicaments ainsi la mise en confiance du malade par le vendeur du m dicament et l utilisation du langage cod pour se soustraire du regard sociale contribuant faire des pharmacies de rue des lieux d acc s faciles pour certains produits pharmaceutiques tel est le cas par exemple kounbl ni bout rouge litt bambara amoxicilline koundj ni bout blanc litt bambara chloramph nicol kounfini bout noir litt bambara ampicilline sosoni moustique litt bambara
55. urs 1 Objectif g n ral Evaluer l ampleur de la vente illicite des m dicaments au centre ville de Bamako 1 1 0bjectifs sp cifiques a D crire le profil des vendeurs b D terminer le niveau de connaissances des vendeurs sur les m dicaments indications posologies c Identifier les noms locaux attribu s certains m dicaments par les vendeurs WIEDOUKO OUSMANE ALEXANDRE KALHOULE Vente illicite d antibiotiques et d antipaludiques Bamako concept 14 gnosologique des vendeurs 2 G n ralit s 2 1 D finition 2 1 1 Pharmacie la pharmacie peut tre d finie comme un ensemble de connaissances scientifiques et techniques qui concourent la fabrication au contr le au conditionnement la conservation et la d livrance des m dicaments 10 2 1 2 M dicament A D finition juridique Au Mali le m dicament est d fini dans l article 34 du d cret N 91 106 PRM du 15 mars 1991 comme suit sont r serv s aux pharmaciens la pr paration et la vente des m dicaments c est dire la pr paration d une substance ou composition pr sent e comme poss dant des propri t s pr ventives ou curatives l gard des maladies humaines ou animales ou tout produit pouvant tre administr l homme l animal en vu d tablir un diagnostic m dical ou de restaurer corriger ou modifier leur fonction organiques 21 Sont consid r s comme m dicaments les produits di
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