SubventionS aSSociationS collectivitéS Mode d`eMploi SynthèSe
Contents
1. QUI VONT LES SUBVENTIONS PUBLIQUES Les financements publics et notamment les subventions sont principalement destin s aux associations employeuses Pour les petites associations la subvention a une fonction essentiellement symbolique de reconnaissance locale Les associations de faille moyenne s appuyant de mani re importante sur Un engagement citoyen combinent la fois ressources publiques et priv es travail b n vole et emplois salari s Dans ces associations les subventions jouent un r le essentiel de soutien aux d penses de fonctionnement La baisse des subventions publiques a donc pour effet de fragiliser ces associations moyennes qui ne disposant pas en raison de leur faille des comp tences et des moyens n cessaires ne peuvent acc der aux commandes publiques Les grandes associations assurant des missions d int r t g n ral ont vu souvent pour leur pari leurs subventions reconduites Les associations b n ficiant de subventions publiques pr sentent une relative diversit mais l action sociale humanitaire et sanitaire capte la moiti des subventions La contraction des financements publics et la baisse des subventions publiques ne laissent d autre choix de nombreuses associations que de recourir la participation des usagers Cette solution pernicieuse peut conduire les associations s lectionner leurs publics en fonction de leur solvabilit 74 DES COMMANDES PUBLIQUES CONCERNENT L ACTION SOC2. s territoriales sans pour autant fusionner C est une approche alternative la fusion d associations qui privil gie la coop ration entre elles Cela permet le maintien des identit s associatives locales tout en mutualisant les moyens ASSOCIATIONS E SUBVENTIONS R Eaa mea COLLECTIVITES Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI 7 P www associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS LE POINT DE VUE DE LA CONF RENCE PERMANENTE DES COORDINATIONS ASSOCIATIVES CPCA Nadia Bellaoui Pr sidente La commande publique est le mode normal d allocation des ressources quand l initiative vient de la collectivit publique Cependant on assiste sur le terrain des choix pas toujours tr s rationnels voire un certain nombre d aberrations I faut combattre l id e que la mise en concurrence est le mode le plus pertinent d allocation des ressources Une tude conduite par la revue Juris associations montre m me que cela peut tre plus co teux pour les collectivit s et que la commande publique a un effet inflationniste Pour autant il existe de bonnes pratiques de la commande publique Par exemple la d l gation de service public qui n est sans doute pas assez utilis e offre des avantages Le projet de loi sur l conomie sociale et solidaire en cours d adoption pr sente des avanc es comme la possibilit donn e aux pouvoirs publics de r server la participa
3. ASSOCIATIONS SUBVENTIONS _ COLLECTIVIT S MODE D EMPLOI JEUDI 27 JUIN 2013 UNIVERSIT PIERRE ET MARIE CURIE CAMPUS JUSSIEU SYNTH SE DES D BATS MINIST RE DES SPORTS DE LA JEUNESSE DE L DUCATION POPULAIRE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE www associations gouv fr En partenariat avec IATIONS JUASaASSOCIALWIONS mode d emploi ASSOCIATIONS E SUBVENTIONS D JO eme COLLECTIVITES Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI 7 P www associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS PROGRAMME DE LA CONF RENCE Animation de la conf rence Hugues SIBILLE pr sident de l agence de valorisation des initiatives socio conomiques Avise 14h00 Ouverture par Val rie FOURNEYRON ministre des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative 14h15 tat des lieux chiffr in dit sur les partenariats pouvoirs publics associations par Viviane TCHERNONOG charg e de recherche au centre national de la recherche scientifique CNRS centre d conomie de la Sorbonne suivi d un change avec la salle 15h00 Recherche exploratoire sur les logiques de contractfualisation entre collectivit s et associations par Laurent FRAISSE socio conomiste membre du laboratoire de recherche interdisciplinaire pour la sociologie conomique Lise suivi d un change avec la salle ASSOCIATIONS SUBVENTIONS COLLECTIVI
4. IALE SANITAIRE ET HUMANITAIRE ASSOCIATIONS E SUBVENTIONS D M RS cas COLLECTIVITES Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI 7 P www associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS LES LOGIQUES DE CONTRACTUALISATION ENTRE COLLECTIVIT S ET ASSOCIATIONS par Laurent Fraisse socio conomiste membre du laboratoire de recherche interdisciplinaire pour la sociologie conomique LISE DES RELATIONS QUI VOLUENT Une forte variation des configurations territoriales conduit l mergence de situations locales sp cifiques concernant les relations entre collectivit s et associations La vari t des configurations de contractualisation ne se r duit pas un classement binaire partenariat concurrence commande publique subvention Coexistent des conventions pluriannuelles pour g rer des quipements d associations historiques des subventions ponctuelles aux petites associations des appels projets pour r pondre des besoins nouveaux et de la commande publique dans les secteurs fortement concurrenc s par le secteur priv lucratif Cette coexistence n est pas toujours le r sultat d un choix o d une politique coh rente de la part de la collectivit publique Elle peut renvoyer une s dimentation historique des relations entre lus techniciens et associations UNE N CESSAIRE ADAPTATION La diversit des modes de contractualisation peut permettre l inn
5. T S MODE D EMPLOI SYNTH SE DES D BATS Es b Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l Education populaire et de la Vie associative www associations gouv fr 15h45 17h00 Table ronde r unissant des acteurs associatifs et des lus des 17h30 17h45 17h45 18h00 collectivit s territoriales Quelle participation des associations dans la construction de l int r t g n ral Quelle place des associations dans la d finition des modes de coniractualisation avec les collectivit s territoriales Quels effets des diff rents modes de contractualisation sur l volution du tissu associatif la s curisation des financements l innovation l emploi la transparence e Roland JANVIER co pr sident du groupement national des directeurs g n raux d associations du secteur ducatif social et m dico social GNDA e Olivier DUQU NOIS directeur adjoint de l association r gionale pour l initiation l environnement et la nature en Alsace ARIENA e Leila BENCHARIF conseill re r gionale la vie associative R gion Rh ne Alpes e Yves ACKERMANN pr sident du conseil g n ral du Territoire de Belfort e Ga lle ANDRO 1 adjointe au maire de Rennes d l gu e aux finances l administration g n rale et la coordination des politiques publiques Grand t moin Yannick BLANC pr sident de la Fonda Le point de vue de la conf re
6. ce le m c nat est en outre une voie de progr s pour la protection de la nature et de la biodiversit Les entreprises sont gestionnaires de fonciers tr s importants et ont des pr occupations de gestion ainsi que des pr occupations sociales et salariales importantes Roland Janvier copr sident du groupement national des directeurs g n raux d associations dans le secteur ducatif social et m dico social GNDA Nos associations cr es apr s guerre pour r pondre aux besoins sociaux constatent une pr gnance de plus en plus forte de la puissance publique dans la d termination des objectifs Cela a eu videmment un impact sur les projets associatifs dans un secteur d pendant fortement du financement public Le mouvement de concentration se confirme au sein du secteur associatif social et m dico social On peut analyser ce ph nom ne comme du mim tisme vis vis du secteur lucratif sans qu il soit n cessairement en ad quation avec des activit s aupr s de personnes fragiles dans des actions de solidarit La g n ralisation des appels projets entraine un risque de standardisation des r ponses sur les territoires Des n gociations locales permettent cependant des ajustements en phase avec la r alit territoriale Dans le d partement du Finist re un outil interassociatif permet aux associations du secteur m dico social qui le choisissent de se regrouper pour contracter avec les collectivit
7. e associative pour g rer un quipement Nous avons essay de cr er des formes partenariales innovantes avec le secteur associatif de notre territoire Yves Ackermann pr sident du conseil g n ral du Territoire de Belfort Les conseils g n raux sont en situation financi re tr s difficile Comme nombre de d partements le Territoire de Belfort a t amen baisser de 10 les aides aux associations culturelles et sportives en 2009 et a d nouveau diminuer de 10 en 2013 Ces deux baisses ont t appliqu es uniform ment Mais nous avons v rifi que cette diminution n avait pas d effets sur les emplois dans les associations En ce qui concerne les petites associations si vous versez 500 euros une association et que vous enlevez 50 euros cela ne l emp che pas de perdurer En revanche les associations moyennes commencent souffrir Les deux coupes successives ont conduit les associations se remettre fortement en question au niveau de leur budget Nous avons insist pour qu elles se regroupent il y a environ trois ans Elles n ont pas voulu le faire chacune voulant garder son autonomie mon sens elles n ont toujours pas la taille critique suffisante pour tre viables conomiquement On leur a demand de former leur personnel ce qu elles ont fait Nous sommes en train de mettre en place des regroupements afin de permettre ces associations de mieux r sister titre d exemple dans le
8. ement Il est impensable de ne pas soutenir les structures qui accompagnent les projets innovants avant pendant et apr s leur d veloppement Les formes d attribution des financements sont essentielles mais s il y a moins d argent public le r auilibrage des modes de relations contractuelles entre les associations et la puissance publique risque de n tre qu une avanc e formelle Il est n cessaire d inventer de nouvelles formes de financement de nos projets d int r t g n ral On peut y parvenir en particulier avec les fonds territoriaux qui visent l innovation sociale et la cr ativit Nous devons assumer une part de l objectif d une meilleure d pense de l argent public parce qu il est rare et que les besoins sont lourds Seul un dialogue civil confiant peut permettre de vivifier le sens du bien commun ASSOCIATIONS E SUBVENTIONS D JO eme COLLECTIVITES Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI 7 P www associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS POUR POURSUIVRE LA R FLEXION ET VOUS REPLONGER DANS LA CONF RENCE Consultez le site associations gouv fr
9. juillet 2013 en conseil des ministres Par son inscription dans la loi l tat souhaite conforter l assise juridique de la subvention et permettre aux collectivit s d y recourir plus facilement 1 3 MILLION D ASSOCIATIONS 16 MILLIONS DE FRAN AIS D CLARENT TRE ANA ASSOCIATIONS E SUBVENTIONS D M RS cas COLLECTIVITES Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI 7 P www associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS Le minist re a galement engag un travail de r vision de la circulaire du 18 janvier 2010 relative aux relations entre les pouvoirs publics et les associations qui devrait aboutir d ici la fin de l ann e 2013 Cette r vision permettra d expliquer de clarifier et de simplifier les r gles d octroi des subventions d int grer les dispositions issues du paquet communautaire Almunia de 2011 2012 Elle pr sentera galement la d marche de recueil d initiatives une nouvelle proc dure facultative qui doit formaliser des pratiques de co consiruction de diagnostics territoriaux Is analyseront les attentes et difficult s d un territoire et tabliront la cartographie des r ponses apport es par les acteurs Le minist re va galement nouer un partenariat avec le Centre national de la fonction publique territoriale CNFPT en vue d organiser la formation des fonctionnaires territoriaux sur les sp cificit s des relations cont
10. nce Leila Bencharif vice pr sidente du conseil r gional de Rh ne Alpes d l gu e la vie associative l ducation populaire et la d mocratie participative Le soutien pluriannuel au projet associatif SPPA s appuie sur trois crit res d ligibilit d velopper un projet qui aura un impact sur le territoire cr er ou maintenir un emploi d velopper un projet qui s inscrit dans une d marche d ducation populaire et citoyenne et encourage des coop rations interassociatives Les chiffres de l volution de l emploi par secteur d activit ne mettent jamais en exergue le r le de l emploi associatif Il convient de souligner le r le cl de la vie associative dans le d veloppement humain social conomique culturel des territoires l chelle r gionale en Rh ne Alpes nous avons mis en place un atelier citoyen avec 50 Rh nalpins tir s au sort qui ont r fl chi la question du b n volat de l engagement du pouvoir d agir et qui ont interrog la r gion sur l opportunit de conduire une politique de soutien la vie associative Le premier soutien politique a t celui apport aux associations qui ont jou le jeu de la concertation et de la coproduction Il n y a plus d appels projets dans la d l gation que je porte et 90 du budget est d di aux associations Nous avons fait le choix d accompagner les associations anim es par un b n volat actif dans la mise en uvre de projets d
11. nce permanente des coordina tions associatives CPCA par Nadia BELLAOUI pr sidente Conclusions par Yann DY VRE directeur de la jeunesse de l ducation populaire et de la vie associative ASSOCIATIONS E SUBVENTIONS Ras COLLECTIVITES Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI 7 P www associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS territoriales Les d partements sont les premiers financeurs de l action associative sur les territoires suivis par les communes Ensemble ils apportent pr s d un quart du financement des associations es associations constituent des partenaires incontournables de l tat et des collectivit s La relation entre les associations et la puissance publique a consid rablement volu ces derni res ann es Certaines b n ficient de subventions des collectivit s parce qu elles partagent des objectifs communs au service de l int r t g n ral D autres sous l effet de la contraction des financements publics d un repositionnement des collectivit s et d un impact de plus en plus grand de la r glementation europ enne ont le sentiment d tre pass es d un statut de partenaires un statut de prestataires Les collectivit s auraient effectivement tendance abandonner la subvention au profit de la d l gation de service public et du march public Pourquoi Parce que les proc dures de commande publique offrent un cadre juridiq
12. ovation la diversification des financements et cr er des marges d autonomie Mais elle est aussi un facteur de fragilisation car les associations sont in galement dot es pour maftriser les modes de financement de gouvernance de contractualisation ef la mise en concurrence Certaines collectivit s en partenariat avec les associations essaient d instaurer de la coh rence et de la transversalit en laborant des proc dures partir de diagnostics partag s Certaines associations s adaptent la commande publique de mani re pragmatique par n cessit ou opportunisme L appel projets appara t comme une voie m diane permettant d articuler projet associatif et subvention r pondant davantage aux enjeux et pr occupations des territoires et des collectivit s ASSOCIATIONS E E SUBVENTIONS n Eaa TERT COLLECTIVITES Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI 7 mI www associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS T MOIGNAGES D ACTEURS ASSOCIATIFS ET D LUS DES COLLECTIVIT S TERRITORIALES Quelle participation des associations dans la construction de l int r t g n ral Quelle place des associations dans la d finition des modes de contractualisation avec les collectivit s territoriales Quels effets des diff rents modes de contractualisation sur l volution du tissu associatif la s curisation des financements l innovation l emploi la transpare
13. ractuelles avec les associations et plus largement sensibiliser l administration territoriale la vie associative Un guide pratique destination des collectivit s sera finalis d but 2014 pour les accompagner dans leurs d marches de contractualisation Enfin une conf rence de la vie associative devrait avoir lieu fin 2014 o d but 2015 23 MILLIONS D ADHERENTS AUX ASSOCIATIONS 3 2 DU PIB EN BUDGET CUMUL Genre EA eN DU B N VOLAT ASSOCIATIONS E E SUBVENTIONS R S e COLLECTIVIT S Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI RE TEN Wwww associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS TAT DES LIEUX DES PARTENARIATS POUVOIRS PUBLICS ASSOCIATIONS par Viviane Tchernonog charg e de recherche au Centre national de la recherche scientifique CNRS centre d conomie de la Sorbonne ORIGINE DES FINANCEMENTS AUX ASSOCIATIONS FINANCEMENTS PRIV S 49 51 Don des particuliers m c nat 4 9 4 0 FINANCEMENTS PUBLICS 51 49 D partements tat Europe TOTAL DES FINANCEMENTS 100 100 Source Enqu te CNRS Centre d conomie de la Sorbonne Le paysage associatif 2012 Des volutions majeures ont t enregistr es au cours des dix derni res ann es concernant l origine des financements des associations une baisse du poids de l tat une mont e en charge importante des con
14. secteur du service la personne si ces efforts ne sont pas faits les associations disoaraftront et nous aurons peut tre dans un petit d partement comme le n tre une entreprise priv e en situation de monopole qui pratiguera les prix qu elle voudra ASSOCIATIONS EF D TE Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l Education populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI TPR E www associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS Olivier Duquenois directeur adjoint de l association r gionale d initiation l environnement et la nature ARIENA en Alsace Nous sommes d ardents d fenseurs de l appel projets en Alsace sur le champ de l environnement notamment celui de l ducation l environnement car nous consid rons que cet outil est vraiment adapt Il a tous les avantages de la subvention et permet la collectivit de v rifier que les propositions des associations sont en ad quation avec ses politiques publiques Cet outil vertueux g n re un vrai travail efficient et permet galement une t te de r seau r gionale d accompagner les associations Les r seaux r gionaux de l environnement op rent un maillage territorial souvent tr s proche de la commune et de la communaut de communes du pays des syndicats mixtes selon les th matiques d chets nergie protection de la nature La culture du partenariat public priv est peut tre un peu plus forte dans ce domaine En Alsa
15. seils g n raux m me si leur poids relatif diminue depuis 2010 une baisse du poids des communes pour la premi re fois dans l histoire LES FINANCEMENTS PUBLICS REPR SENTENT LA MO ITIE DU FINANCEMENT TOTAL DU SECTEUR ASSOCIATIF ASSOCIATIONS E SUBVENTIONS n Eaa mea COLLECTIVITES Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI x r www associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS VOLUTIONS DU VOLUME DES SUBVENTIONS ET COMMANDES PUBLIQUES commandes Commandes PHDIQUES publiques Financements Financements publics 51 he publics 49 publiques Subventions publiques Participation Participation des usagers Financements des usagers priv s 51 Financements priv s 49 Dons et m c nats Dons et m c nats Cotisations Cotisations 2005 2011 Source Enqu te CNRS Centre d conomie de la Sorbonne Le paysage associatif 2012 Les subventions publiques repr sentent 24 du financement total du secteur Les commandes publiques ont vu leur poids augmenter de fa on importante elles repr sentent en 2011 25 du budget cumul du secteur 17 en 2005 d passant l g rement le poids des subventions 24 Les dons le m c nat les aides en provenance des fondations n alimentent qu une partie tr s limit e du secteur associatif Leur volution en volume a t moins rapide que l volution moyenne du secteur
16. tion aux march s publics aux entreprises d utilit sociale avec la cr ation d un nouvel agr ment d entreprise solidaire La s curisation de la subvention est la principale attente des associations La d finition de la subvention qui appara t dans le projet de loi sur l conomie sociale et solidaire est tr s satisfaisante puisqu elle cite les principaux crit res de la subvention l initiative associative et le financement d actions initi es d finies mises en uvre par les organismes b n ficiaires La conf rence associations subventions collectivit s mode d emploi a point trois enjeux Assurer une meilleure distribution des subventions De ce point de vue le friptyque instruction des dossiers contr le et valuation fonctionne et donne de la transparence dans l utilisation des subventions Co construire entre acteurs publics priv s associations chercheurs des r ponses pertinentes aux besoins identifi s sur les territoires Evaluer la politique de subventionnement d une collectivit par les forces vives du territoire concern Le nouveau r gime de la subvention doit r pondre la question de l innovation sociale qui tient la capacit d investir dans des d marches de recherche et d valuation ce titre ce nouveau r gime de la subvention pourrait autoriser d dier une part raisonnable 6 par exemple de l exc dent de gestion au financement de ces d marches de recherche et de d velopp
17. ue tr s s curis ce dont les collectivit s ont besoin pour garantir l action publique Depuis un an le minist re charg de la Vie associative s est engag r nover la relation puissance publique associations et apporter une plus grande clart et une s curit juridique aux relations contractuelles qu elles peuvent nouer tout en objectivant les volutions l uvre L ACTION DU GOUVERNEMENT EN FAVEUR DE LA VIE ASSOCIATIVE Le gouvernement de Jean Marc Ayrault a souhait que la Charte des engagements r ciproques sign e en 2001 par l tat et la Conf rence permanente des coordinations associatives CPCA reconnaissant pleinement la contribution des associations l int r t g n ral soit r activ e Une nouvelle charte associant pour la premi re fois tat associations et collectivit s verra le jour d ici la fin de l ann e Des d clinaisons territoriales et sectorielles seront mises en uvre Par ailleurs d s 2012 le minist re charg de la Vie associative a engag en lien avec le minist re d l gu l conomie sociale et solidaire une large concertation r unissant l ensemble des acteurs minist res r seaux de collectivit s territoriales coordinations associatives en vue de faire voluer les outils de contractualisation pour pr server l initiative associative Une d finition de la subvention a t propos e dans le projet de loi relatif l conomie sociale et solidaire pr sent en
18. utilit sociale Il a t tr s difficile de passer de la culture de l appel projets une nouvelle culture de SPPA ASSOCIATIONS E E SUBVENTIONS n Eaa T COLLECTIVITES Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative MODE D EMPLOI RE E Www associations gouv fr SYNTHESE DES DEBATS Ga lle Andro premi re adjointe au maire de Rennes d l gu e aux finances administration g n rale et la coordination des politiques publiques En mati re de soutien la vie associative la ville de Rennes utilise toute la palette possible subventions contrats de mission lignes directes fonds globaux appels projets et enfin prestations de service qui sont hors du champ des subventions Les 15 millions d euros de conventions pluriannuelles en soutien au secteur associatif sont ren goci s et renouvel s tous les 6 ans l ch ance des conventions intervenant mi mandat afin de laisser l adjoint la vie associative le temps de s approprier les sujets ef les enjeux En 2010 les conventions concernaient 27 associations sur le territoire et 360 quivalents temps plein Cette ann e dans le cadre de ce mandat le renouvellement a t fait moyens constants avec un faux d indexation de 1 Cela n cessite une volont politique forte La ville de Rennes a souhait recourir le moins possible aux march s publics et a invent des modes d appels initiativ
Download Pdf Manuals
Related Search