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Ensemble 72 - octobre 2011 - Collectif Solidarité Contre l`Exclusion

1. KA CNW Br Remplacer un pr pensionn par un ch meur g co te pourtant deux fois plus cher l tat mais les entreprises elles sont gagnantes Car lorsqu elles licencient un travailleur g plut t que de le pr pensionner elles n ont plus payer le compl ment de pr pension de 600 par mois en moyenne NOUVELLES R SISTANCES L assurance contre le ch mage et la s curit sociale sont aujourd hui tr s gravement menac es Le d bat se termina donc au del des diff rences d analyse sur certains points sur la proposition de tenter de recr er un large front syndical et citoyen pour r sister ensemble ces nouvelles attaques suivre W Voir galement l article de D dale S Former un gouvernement anti ch meurs pp 36 39 Voir galement Flinker D D sob ir Actiris Ensemble n 71 pp 38 43 Voir galement Devleeshouwer P Employabilit et segmentation au service des demandeurs d emploi pp 26 31 Voir aussi Esteveny H L ISP Bruxelles r pondre aux besoins des ch meurs ou aux exigences des employeurs Ensemble n 71 pp 44 48 Voir galement Bouchez F et Schaeck B Forem Conseil ou Forem Contr le Ensemble n 71 pp 49 53 Voir aussi Robeet S Vers de nouvelles formes de chasses aux ch meurs pp 32 35 INTRODUCTION L tat social actif le contr le renforc la contractualisation indi viduelle l
2. Brugel Avis relatif l introduction des syst mes intelligents de mesure en r gion de Bruxelles Capitale 9 juin 2011 Brugel ibid pp 10 et 21 Commission de la protection de la vie priv e Recommandation du 15 juin 2011 quant aux principes respecter pour les smart girds et les compteurs intelligents CO AR 2011 004 p 21 Commission europ enne Q amp A on the deployment of smart electricity grids and smart meters MEMO 11 Brussels 12 April 2011 Grand Duch de Luxembourg Chambre des d put s R solution relative la proposi tion de directive abrogeant 14 07 2011 Que l on songe par exemple aux pleines pages publi es il y a peu dans nos grands quotidiens bien s r totalement ind pen dants sous le label Forum nucl aire aux spots publicitaires diffus s aux heures de grande coute la t l vision et la radio CREVSES Tu PO UTILISER LE S CHOIR RE X A Moins de compteurs budget P US de clients prot g s SUITE UNE DEMANDE DU MINISTRE COMP TENT ADRESS E LA CWAPE LA COMMISSION WALLONNE POUR L NERGIE LE 8 JUILLET 2010 UNE VALUATION DES OBLIGATIONS DE SERVICE PUBLIC OSP SOCIALES A T RENDUE FIN 2010 EN PARTI CULIER PROPOS DU M CANISME DES COMPTEURS BUDGET CAB LES CONCLUSIONS DE CETTE TUDE ONT T DISCU T ES ET MISES EN D BAT EN JUIN DERNIER l occasion du colloque du R
3. Les clients sont prot g s affirme Hendrik Muylaert Si on est qu on parvienne soigner par le travail Pourquoi devrions nous nous faire soigner par un travail non r mun r R ponse de l orateur L objectif de la mise l emploi est diff rent D abord il faut soigner pour qu ensuite la personne puisse retrouver un emploi normal Et il DIRE QUE LE TRAVAIL SOIGNE RESSEMBLE DANGEREUSEMENT AU SLOGAN QUI DOMINAIT L EN TR E DU CAMP D AUSCHWITZ ARBEIT MACHT FREI OR LE TRAVAIL NE SOIGNE PAS C EST UN ACTE QUI NOUS REND MA LADES au courant c est parce que c est le client qui en parle lui m me Et puis pour les m dicaments on doit le savoir si la personne doit travailler sur une machine Un d l gu questionne Quand bien m me votre syst me serait une bonne solution supposons faut distinguer les aspects latents et manifestes le salaire du travail Nous on travaille surtout sur les aspects latents la fiert la r int gration 1 200 personnes travaillent en Flandre dans le syst me d arbeidzorg ils ne veulent pas arr ter faudrait en effet leur permettre d avoir quelque chose en plus que les allocations de ch mage Mais aujourd hui on conomise Plusieurs r actions pointent galement un certain scepticisme quant la diff rence qu il y aurait entre le syst me d arbeidzorg et l accompagnement des MMPP qui serait mis en uvre
4. Lorsque la R gion bruxelloise d veloppe son parc de logements sociaux cette politique est asso ci e des politiques qui visent le retour l emploi de ces personnes En tant que socialiste je serai toujours pour qu on construise de nouveaux logements sociaux m me si cela contribue garder sur le territoire bruxellois des per sonnes sans emploi Ce bonus emploi est d ailleurs tr s faible AHMED LAAOUEJ L autono mie fiscale est une revendication soutenue par une majorit de partis flamands Ceux ci estiment que la part des recettes propres des communaut s et r gions c est dire tablie par ces niveaux de pouvoir est relativement faible Ils voient d une part un probl me de d mocratisation ce qu un ni veau de pouvoir vote ses d penses mais pas la totalit de ses recettes et de l autre un probl me de responsabilisation Un gouverne ment qui vote ses recettes tant selon eux plus responsable devant son opinion publique par rapport au niveau de celles ci ce qui le conduirait mieux g rer On peut galement y voir la volont de disposer travers l imp t d une nouvelle parcelle de souverainet IL Y A UNE CONTRADICTION SYST MIQUE ENTRE L AUTONOMIE FISCALE ET LA RESPONSABILISA TION EMPLOI Le financement des r gions de demain du fait des m canismes galisateurs pr vus ne sera pas plus fonction du rendement fiscal qu il ne l est aujourd hui
5. le fain ant le ch meur violent Cette conception d un ch mage de confort pr tendument entretenu par un syst me d indemnisation trop g n reux est explique t il aussi une vieille rengaine Elle recycle de vieux pr jug s sociaux en de la nouvelle th orie cono mique Ces arguments suspectent syst matiquement le ch meur d tre l acteur rationnel de son ch mage Il est d crit comme pr f rant l oisivet au travail vu ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE que les indemnit s qu il touche lui permettent de s y complaire Toute cette d magogie sur les r fractaires et autres allergiques au travail tait d j de mise dans les ann es 30 dans la litt rature sur le ch mage Ainsi est occult le ch mage comme probl me macro conomique se posant au syst me productif dans son ensemble Par ce tour de passe passe renversant il devient le produit du comporte ment de la personne Pierru d montre comment toutes ces indignit s sont des mythes et des mystifications scientifiques Mystifications qui vont devenir des v rit s politiques Son livre les d monte une une gr ce aux connaissances les plus scienti fiques historiques sociologiques ou conomiques Il tord le coup par ailleurs au grossier raisonne ment qui a d cr t en France que les ch meurs votent pour le FN Mythe tenace s il en est parce que les ch meurs d signent un agr gat a
6. LA FORMATION ET LA SEGMENTATION La formation est une comp tence communautaire Bruxelles les OISP se r f rent au d cret CoCoF du 27 avril 1995 Celui ci d finit le public des OISP de la mani re suivante Sont vis s les deman deurs d emploi inoccup s de la r gion de Bruxelles Capitale qui ne sont pas d tenteurs au d but de l activit du certificat d enseigne ment secondaire sup rieur d cern par le minist re de l ducation ou de tout autre dipl me quivalent et qui sont dans l impossibilit de r pondre aux offres d emploi disponibles sur le march du travail en raison de la faiblesse ou de l absence de qualification profes sionnelle de leur d nuement social 30 mise en place du CPP obligatoire pour les DE de moins de 25 ans avait suscit des crispations entre ministres En cause le manque de moyens d bloqu s pour r pondre ces DE activ s L CONOMIE SOCIALE D INSER TION ET LA SEGMENTATION L Ordonnance ESI du 18 mars 2004 pr voit deux formes d agr ment les initiatives locales de d veloppement de l emploi ILDE et les entreprises d insertion El La d finition de leur public cible repose avant tout sur des crit res administratifs il s agit des personnes qui soit rel vent de contrats d activation soit sont peu qualifi es lt CESI et au ch mage depuis au moins deux ans Les DE inscrits inoccup s depuis au moins 12 mois et qui ont au plus un CESI tous
7. M EF Num ro 72 Trimestriel Octobre 2011 POUR LA SOLIDARITE CONTRE L EXCLUSION Un gouvernement anti chomeurs PF r L a RS f Pole ta Te A Or re Ta AAAH 2 cu l l j FINA LEMENT JE P RESTERAIS BIEN Si DR I Re ENCORE UN PEU DANS EME AR 1 77 CE PAYS Pour INNESTIR n E bi gt E t S a Z CAA r D EA i r 105 SNK D NE Xi i GF Na re o S 2 Si Q mo CS 10 a Scinder appauvrir exclure Crise aust rit mobilisations Compteurs intelligents et budget Infor GazElec L nergie c est un droit Choisir un meilleur PE fournisseur d nergie oui mais Ans Quel est le fournisseur le plus int ressant pour votre consommation d nergie Comment changer de fournisseur Quels sont vos droits Infor Gaz Elec fait pour vous une comparaison des offres et des prix vous aide faire un changement informations et conseils gratuits 02 209 21 90 N www inforgazelec be i ation non commercial cr l initiative du Collectif Solidarit Contre l Exclusion asbl ruxelloise de l Environnement et de l Energie y e GEN paaka le Haecht 1210 Bxl agir Arnaud Lismond Pr sident du CSCE PLUS RICHES Chaque Belge a 85 000 euros titrait Le Soir ce 13 septembre en bas de sa page 20 Vrai ment L article pr cise La richesse globale hors immobilier des Belges a d
8. En plus l insertion de l acc s l nergie comme droit fondamental est une assurance pour le futur Cette assurance si ge dans son effet de stabilisation le fameux stand still principle qui prot ge contre les tentatives de d tricoter les acquis du pass et qui exige que toute nouvelle l gislation res pecte au moins le niveau existant de protection sociale Dans cet esprit le professeur Ber nard a plaid pour laborer l article 23 du droit au logement d cent et pour expliciter dans cet article le droit fondamental un acc s d cent l nergie 58 Paul Vanlerberghe CSCE PR CARIT NERG TIQUE Des chercheurs de l ULB et d OASeS ont par ailleurs esquiss les contours d une d finition de la pr carit nerg tique Sandrine Meyer chercheuse l ULB a pr sent l tat des lieux d une recherche qui va sans doute influencer les contours d un nouvel enjeu social la d finition de la pr carit nerg tique Q Dans les ann es 80 d j au Royaume Uni les mouvements sociaux se focalisaient sur une d fi nition de la pr carit nerg tique qui mettait en avant la possibi lit de chauffer d cemment son logement Cette d finition ne tenait pas compte des autres besoins en nergie comme la mobilit ou autres Plus tard en France la recherche sur la pr carit nerg tique s est galement pench e sur les besoins et les moyens n cessaires pour r alise
9. LA CHASSE AUX IMMIGR S Contr le renforc aux fronti res politique nergique de rapatriement des personnes en s jour ill gal double peine Pour la N VA il faut une approche muscl e et ultra r pressive de lutte contre l immi gration Les d put s N VA sont obs d s par l immigration titrait Le Soir du 6 mai 2011 Le pr sident de la commission int rieure de la Chambre le d put natio naliste Ben Weyts allant jusqu vouloir mettre les propositions du Vlaams Belang l ordre du jour de la commission Le probl me c est qu ils entra nent les autres partis 10 flamands surench rir sur ce th me C est celui qui se montre ra le plus dur confie Rachid Ma drane PS Nous devons constater que cette surench re ne touche pas que les partis flamands Cer tains au MR sont tout aussi durs Par ailleurs le secr taire d tat la politique de migration et d asile Melchior Wathelet cdH s enor gueillit sur les plateaux t l vis s de proc der davantage d expul sions que la pr c dente ministre de l Int rieur Annemie Turtelboom Open VLD Yvan Mayeur PS F m gt e appelle lui aussi une politique d expulsions plus stricte et plus s v re De Standaard 6 d cembre 2010 Et m me colo Groen n est plus en reste La proposition cologiste est certes plus originale mais montre qu il n y d cid ment plus de tabous il s agit de cr er une quipe d
10. aussi Plus fondamentalement l article 60 dans le meilleur des cas a peut contribuer la r insertion professionnelle et au minimum a permet terme de retrouver les droits la s curit sociale via gt 15 gt l assurance ch mage Mais dans le chef de certains CPAS l objectif ce n est que a se d barrasser d une partie de leur public en les renvoyant vers l ONEm Ou l ONEm pour ceux qui en viennent ont t exclus et abouti ensuite au CPAS c est ce que nous avons appel le carrousel Tout fait Et ils nous en refilent pas mal en plus pour le moment On parvient plus ou moins maintenir le niveau des gens qui margent chez nous au revenu d int gration via toute une s rie d activit s tr s chouettes bien tre fitness maquillage bricolage on fait un journal Tout ce qui est estime de soi Bref on a toute une gamme avec divers paliers qui leur per mettent de reprendre confiance en eux mais c est un quilibre fragile En derni re analyse cela refl te surtout le fait qu il y a une masse de plus en plus grande de gens qui tombent m me plus sur la S cu mais un cran plus bas dans l aide sociale Et donc qu il faut trou ver des m canismes comme les articles 60 et 61 pour leur redonner acc s leurs droits l mentaires F C Et si la demande devenait encore beaucoup plus importante je ne sais pas si on
11. double dis crimination des MMPP se mesure d une part par leur loignement du march de l emploi et d autre part par l impossibilit d atteindre un objectif de mise l emploi rapide Ils craignent galement que la cat gorisation n engendre un risque de stigmatisation des personnes en particulier celles qui rel veront de 28 la 4 cat gorie Plus encore il y a risque de marginalisation long terme ou d finitive LA POSSIBLE RENCONTRE ENTRE LES EMPLOIS BRUXEL LOIS ET LES CH MEURS BRUXELLOIS Comme relev il y a quelques ins tants le march de l emploi bruxel lois est repr sentatif du paradoxe urbain et le d veloppement de l emploi ne permet malheureuse ment pas de r sorber le ch mage Plusieurs raisons sont pointer les qualifications recherch es sont lev es alors m me qu une part significative des DE est peu qualifi e l chec scolaire et la dualisation scolaire le faible niveau de bilinguisme des DE alors que les exigences sont lev es m me tions dans le parcours d insertion La question de l opportunit de tenir des statistiques ethniques sur les demandeurs d emploi y fut abord e Des personnes comme St phane Thys de l Observatoire du march de l emploi ou Mat o Alaluf de l ULB avaient clairement expliqu pourquoi les statistiques ethniques et le d coupage des populations en segments ne r solvent pas tout o commencer et o finir les c
12. ral mais bien par les r gions Pour Bruxelles leur solution consiste utiliser une cl de r partition bas e sur le nombre d l ves Sachant que des parents francophones mettent leurs enfants dans des coles flamandes on comprend bien que cette cl ne refl te pas la r alit bruxelloise Nous sommes ouverts au dialogue pour trouver des m canismes acceptables de responsabilisation financi re des r gions et com munaut s mais nous refusons l accumulation des revendica tions flamandes qui ne peuvent qu appauvrir l ensemble des francophones L GALIT DES DROITS SOCIAUX DES CITOYENS L galit des droits sociaux des citoyens est galement un enjeu prioritaire nos yeux nous ne voulons pas que les petits Bruxellois aient droit des allocations fami liales aux montants diff rents selon leur appartenance l une ou l autre communaut De la m me mani re nous ne voulons pas que des travailleurs qui effectuent le m me travail dans la m me entreprise paient des cotisations personnelles diff rentes et par cons quent aient un salaire net en main diff rent Nous ne voulons pas que l acc s aux soins de sant soit diff rent etc Nous voulons viter aux employeurs et aux prestataires de soins bruxellois d tre oblig s de tenir compte de normes et de l gislations diff rentes selon le r gime linguistique des travailleurs ou des patients Cela alourdirait leurs charges de gestio
13. tre encore plus lev es jusqu 40 dans le projet britan nique AlertMe I Lors de l laboration des directives europ ennes les tats membres les r gions et leurs parlements ont en principe l occasion de contester la comp tence de l Union euro p enne principe de subsidiarit et ou de remettre un avis sur celle ci La Chambre des d put s du grand duch de Luxembourg a ainsi adopt le 14 juillet 2011 une r solution par laquelle elle remet un avis sur ce projet de directive qui stipule notamment que ses d put s tiennent exprimer leurs doutes quant la relation co t effet de certaines mesures pr vues et plaident en faveur d une plus grande flexibilit pour les tats membres dans le choix des instru ments leur permettant d atteindre leur objectif Il reste maintenant examiner si en Belgique les assembl es par lementaires et les gouvernements ont remis un avis sur cette propo sition de directive dans le cadre des proc dures de consultation et les d lais pr vus puis interpeller l opinion publique ainsi que les lus tous les niveaux de pouvoir pour clarifier les positions de chacun et tenter de bloquer l adoption de cette partie de cette directive UNE BATAILLE D MOCRATIQUE La bataille des compteurs intel ligents n est pas une question d efficacit nerg tique Sans quoi ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE le co t du d ploiem
14. 400 euros de dette pour permettre la demande de pose de C B Ils demandent l tablissement d une facture de r gulation avant la pose de C B pour permettre de conna tre la dette r elle avant de proc der au placement d un C B Cela afin d vi ter l imposition d un C B au m nage qui aurait fait d faut sur certaines factures interm diaires sans pour autant avoir une consommation r elle non pay e GRD et associations sociales ont galement lanc l id e de proc der une facturation s par e pour le gaz et l lectricit d s qu il y a d faut de payement pour viter le placement souvent inappropri de deux C B gaz et lectricit La r alit des autocoupures coupure de fourniture pour cause de non alimentation du C B a t amplement soulev e sans qu une suite ait t donn e au probl me Cette multitude de suggestions et de propositions n a pas fait l objet d avis concluants ou de pistes d am lioration de la part de la CWaPE u Lui o Si 24 lt w CA lt a a a Lu Z a w F E 2n 5 CHRISTOPHE SMETS A PARCOURU CERTAINES INSTITUTIONS LI GEOISES AFIN DE COMPRENDRE LES VOYAGEURS DE LA RUE SANS MAISON LES CLICH S REPRODUITS DANS CETTE REVUE T MOIGNENT DE SON TRAVAIL PHOTOGRAPHIQUE PLUS D INFOS WWW LABOITEAIMAGES BE QUESTIONS SUR LA M THODE La m thode suivie dans cette valuation a fait l objet de plusieurs critiques Tout d ab
15. Dans les faits 45 000 compteurs budget lectriques et 16 000 compteurs gaz budget ont en effet t recharg s dans le courant de l ann e 2010 ce qui repr sente un peu moins de 3 des clients r sidentiels et moins de 1 des kWh de gaz et d lectricit consomm s en Wallonie Nous aimerions bien comprendre les motifs de cette r jouissance qui semble placer le droit de choisir un fournisseur avant le droit aux services de l nergie que nous estimons partie int grante du droit au logement d cent Le r gulateur du march ne serait il pas tenu par les principes fondamentaux inscrits dans notre Constitution W Q En 2010 les GRD ont aliment tempo rairement le plus souvent pendant plus de trois mois 13 600 clients en lectricit et 5 600 clients en gaz comparer aux 13 900 compteurs budget plac s en lectricit et 9 300 compteurs budget plac s en gaz en 2010 voir pages 34 27 et 28 du rapport OSP 2010 Voir page 35 du rapport OSP 2010 Ces 42 millions d euros de contentieux global ne concernent pas seulement les situations de fournitures temporaires li es au retard de placement de compteurs budget mais galement les fournitures temporaires suite des probl mes de d m nagement Si on applique les proportions mentionn es en fin de page 34 du m me rapport pour isoler les situations de retard de placement de compteurs budget les calculs aboutissent une estimation de
16. EN D CEMBRE 2010 BART DE WEVER DONNAIT LE TON NOUS SOMMES LE PAYS D EUROPE O IL EST LE PLUS FACILE D EN TRER ET LE PARADIS POUR LES MIGRANTS NATIONALIT BELGE REGROUPEMENT FAMILIAL POLITIQUE D ASILE ACCUEIL DES R FUGI S EXPULSIONS TOUT DEVAIT TRE DURCI IL N Y A PAS BESOIN DE GOUVERNEMENT POUR LES METTRE EN UVRE AVANCAIT IL DEPUIS DES PROPOSITIONS DE LOI ONT T D POS ES DES D BATS HOULEUX SE SONT TENUS DE GROS CHANGEMENTS ONT T ADOPT S LES VICTIMES LES MIGRANTS ET LES TRANGERS LES PAUVRES SURTOUT Axel Bernard CSCE nanci re s imposera galement aux Belges Au contraire des autres ressortissants europ ens Pour faire venir des membres trangers de sa famille un citoyen euro p en aura donc plus de facilit s qu un Belge puisqu il ne devra pas prouver qu il dispose de revenus suffisants Le Belge devient sur ce plan un citoyen europ en de seconde zone car la possibilit de Mais l avertissement est entr dans l oreille d un sourd Cette discrimination dans la loi entre les Belges et les Europ ens vise clairement les personnes d ori gine trang re qui sont devenues belges Certains mandataires ne s en cachent pas La parlementaire MR Jacqueline Galant l assume ouvertement elle est favorable cette diff rence de traitement EN BELGIQUE LE PAS DE LA S GR GATION RACIALE N EST PAS LOIN D TRE FRANCHI faire venir ses parents a galement t tout
17. ETC A MALADES iL PoiT Es EUN FA 2 mna pee CT tpit a f ES ES A a x am LA nn 2 te CAN EREA 4 H ij Ce Ke LN 7 SA 1 sn TT 47 a E ae is ATEN LA TRATTRE DE CHE MEUR gu S P a DE VIENT DACCEPTER DES z TN a CONDITIONS DE TRAVAIL S PA H l E ER ENCORE PUS MEDGQUESA TY PS l L Z ne QUE LES N TRES A AAD A D nn es ET Fou R un i IN 4 N I aa SALAIRE r g FEN pz le EN AEE ENA j Se 7 A j Pere VA M IP ove E JEN z THE U VYE R PE NAR onal INte L E s Hihi PARC QUE Vous CRoYez QUE LONEM ET LE A RE TANT qu ilS ar sE Pourrer LE Nez F ENTRE EUX Nos Bener GONFLENT EN TOUTE al a hf X AcTiRIS BXL er VDAB EN FIANDRE Tous DEVoiR ACCEPTER LA M ME CHoSE o PRENDRE LA PoRTE Sept ans apr s l adoption du plan de contr le renforc des ch meurs et la cr ation de la plate forme www stopchasseau xchomeurs be le processus de destruction du droit au ch mage s approfondit quitte se transfor mer dans les formes qui lui sont donn es Quelques jours avant que le formateur ne d voile son projet d accord de gouvernement comprenant une chasseaux chomeurs 2 0 le Collectif Solidarit contre l exclusion ASBL rassemblait acteurs de terrain et responsables syndicaux pour faire le point sur les mutations en cours et en pr paration de la chasse aux ch meurs DE CONSEILLER ENCODEUR CON
18. Par ailleurs il faut se rendre compte que dans le sch ma de n gociation dans lequel on se trouve les partis flamands de gauche sont tr s affaiblis sp a et Groen repr sentent peine 20 des voix UNE AUTONOMIE FISCALE BALIS E Une des revendications fla mandes est une plus grande autonomie fiscale des r gions Comment le PS se posi tionne t il par rapport cette demande Ne risque t on pas d introduire une concurrence fiscale entre les r gions au b n fice des hauts revenus La r gionalisation des politiques de l emploi ne risque t elle pas galement d tre favorable ceux ci Les francophones ne sont pas demandeurs mais sont conscients qu il faut pour aboutir un accord accepter de rentrer dans le d bat mais en installant un certain nombre de balises Premi rement il ne faudrait pas que s installe entre les r gions de la concurrence fiscale qu il y ait sur un territoire aussi triqu que celui de la Belgique des ph no m nes qui induiraient une acc l ration de l exode d une r gion vers l autre pour des raisons purement fiscales ce qui ferait perdre la r gion d poss d e de son assiette une partie de ses revenus Deuxi mement il ne faudrait pas que dans le mod le de r gio nalisation de la fiscalit choisi l on vienne interf rer sur des comp tences qui restent du niveau f d ral par exemple la s curit sociale parce que contrairement ce q
19. cile m nages entre les 20 et les 30 les plus pauvres d pensait 7 8 de son revenu Dix ans plus tard en 2009 le premier d cile de la population wallonne d pensait 15 5 le deu xi me d cile d pensait 13 et le troisi me d cile d pensait 10 6 du revenu pour couvrir les besoins en nergie Suivant une application stricte de la d finition originale les m nages susceptibles de se trouver en tat ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE de pr carit nerg tique se sont tendus en dix ans du premier d cile vers le deuxi me d cile et m me marginalement vers le troisi me d cile de la population Et les chercheurs de conclure La probl matique s tend Pas seulement les m nages pauvres sont victimes mais aussi de plus en plus les travailleurs et les classes moyennes Il y a une n cessit d une meilleure ad qua tion des politiques sociales et de logement LES EXIGENCES DU RWADE Lors des tables rondes le RWADE a explicit les exigences d une meilleure protection sociale des usagers de l nergie Avec la lib ralisation les citoyens sont pass s d un statut d usager d un service vers un statut de client qui doit n gocier comme individu les condi tions de son acc s l nergie Il se voit confront des fournisseurs commerciaux qui disposent de moyens juridiques et conomiques bien sup rieurs D o la n cessit de cr er un service d appui j
20. de la s curit sociale se mettent avoir des doutes Une partie du monde politique flamand semble convertie l id e que Bruxelles est perdue pour la Flandre Vous noterez que tout le monde n est 41 CHRISTOPHE SMETS LA BO TE IMAGES gt pas d accord avec cette id e On a pu lire au cours des derniers mois des interviews de person nalit s flamandes bruxelloises qui ont dit que jamais elles ne renonceraient un lien avec la Flandre pour des sujets comme les soins de sant ou les allocations familiales Voulez vous que je vous dise Moi en tant que Bruxellois je serais plut t d accord avec eux Je ne pense pas que le destin de Bruxelles en tant que r gion qu elle soit ou non part enti re soit de s occuper d allocations familiales ou de soins de sant Tout comme je ne pense pas que son destin soit de raisonner sa politique de l emploi de fa on narcissique en faisant croire que l emploi de la r gion doit corres pondre l emploi des habitants de 42 la r gion Je ne crois pas que le discours qu on entend parfois qui revient dire que l emploi occup par les navetteurs est en quelque sorte vol aux r sidants de Bruxelles soit porteur d avenir Et je ne crois pas non plus qu on peut raisonner l emploi des r sidants de Bruxelles en faisant abstraction des disponibilit s qui existent autour de l a roport de Bruxelles National des firmes informatique
21. en juillet 2009 une directive qui tend imposer le remplacement de tous les compteurs de gaz et d lectricit actuels par des compteurs lectroniques suscep tibles d changer des informations et d tre command s distance par le gestionnaire de r seau ou le fournisseur d nergie En quelques mots norme march pour les fabricants de compteurs les mod les de compteur actuels ont une dur e de vie de 30 ans Op ration bienvenue pour les four nisseurs de gaz et d lectricit qui pourraient d s lors en un clic au moins d un point de vue technique chapper aux compteurs intelligents LE D BAT SUR L INSTALLATION G N RALIS E DE COMPTEURS INTELLIGENTS D NERGIE SE POURSUIT CONSOMMATEURS CONTRE MULTINATIONALES TOUS LES COUPS SONT PERMIS DAVID CONTRE GOLIATH Arnaud Lismond CSCE instaurer des m canismes de pr paiement de l nergie couper ou r duire distance les compteurs d ventuels mauvais payeurs Tr s mauvaise affaire pour les m nages la facture finale de cette op ration gigantesque laquelle il faut ajou ter les co ts des communications r guli res entre le compteur et le r seau la maintenance leur tant in fine enti rement envoy e soit travers leurs factures d nergie soit par l imp t LA PORTE DE SORTIE Plus pr cis ment la directive europ enne de juillet 2009 pr voit que les tats membres veillent la mise en place de syst mes
22. form s partir de cette r alit v cue et partag e des interrogations mergent comment d fendre un emploi de qualit pour tous lorsque se d veloppent d un autre c t des 18 Article 60 Activa Win Win MMPP Nous sommes tous des travailleurs SYNTH SE DU FORUM DU 6 MAI 2011 ORGANIS PAR LE GROUPE DE TRAVAIL R AGIS Myriam Akhaloui et Rachel Carton Animatrices du groupe R agis sous statuts et des espaces o le droit du travail ne s applique pas de mani re uniforme Une question g n rale se profile au nom de la lutte contre le ch mage la politique d emploi et le syst me d activation ne sont ils pas en train de d truire ce qu ils sont cens s d fendre le chercher et on le cuit Dans le syst me actuel le patron il fait son shopping il ne va pas au centre non mais l aide d un ordinateur il aura tous les profils fournis gracieusement par l organisation parce que elle elle ne pense qu placer des travailleurs AU NOM DE LA LUTTE CONTRE LE CH MAGE LA POLITIQUE D EMPLOI ET LE SYST ME D AC TIVATION NE SONT ILS PAS EN TRAIN DE D TRUIRE CE QU ILS SONT CENS S D FENDRE Une image ensuite Une image parle une image tente d illus trer une r alit pour la rendre plus saisissable l accueil chaque participant au Forum se voit pingler un poisson nomm article 60 Activa travailleur en ETA MMPP ou e
23. g s p 54 CADRE G N RAL Les auteurs de La grande mutation poursuivent rassemblent et synth tisent de nombreuses recherches ant rieures notam ment pour la Belgique les travaux de Nico Hirtt en se concentrant essentiellement sur l enseignement sup rieur et la recherche lls se sont fix trois objectifs premi rement faire conna tre une politique rarement expos e de facon syst matique Tout est fait pour que les diff rentes r formes en cours dans les pays de l Union n apparaissent pas comme issues d une m me matrice n olib rale Les auteurs constatent que les Strat gies nationales doivent se d ployer sur deux registres une europ anisation des contenus et une nationalisation des appa rences p 104 Ce qui emp che La Grande Mutation DANS LES DERNIERS NUM ROS D ENSEMBLE PLUSIEURS ARTICLES ONT T CONSACR S AUX POLITIQUES DE FORMA TION ET D DUCATION UN PETIT OUVRAGE COLLECTIF PARU L ANN E PASS E PERMET DE MIEUX COMPRENDRE LA LOGIQUE ET LE PROJET QUI SE CACHENT DERRI RE LES DIFF RENTES R FORMES EN COURS Gu ric Bosmans CSCE Deuxi mement d montrer que la politique europ enne en mati re d ducation est subordonn e un projet conomique mais rev t n anmoins un caract re prioritaire Les auteurs constatent dans le discours officiel de l Union une tension entre les dimensions politico culturelle et conomique de l ducation D une part une vis
24. gociations avec les salari s ce qui aura pour cons quence directe des baisses de salaire et des licenciements grande chelle des coupes de 10 des salaires dans le secteur ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE public et assimil Des privati sations d un certain nombre de fleurons conomiques publics sont galement l agenda L impact de ces mesures s l ve plusieurs dizaines de milliards d euros Mais l impact sera aussi et surtout social Ces mesures m nent un affai blissement de la consommation qui aboutit une d pression conomique et une hausse du ch mage L effet r cessionnaire est tr s net le PIB grec se contracte de 6 6 Aussi deman der la Gr ce pays en r cession en change de nouveaux cr dits d encore r duire drastiquement ses d penses c est aller droit dans le mur R cession ch mage augmenta tion de la pauvret des in ga lit s sociales et conomiques plongent le pays dans le chaos De multiples soul vements sociaux voient le jour Les mouvements sociaux expriment leur d sarroi leur col re La cure d aust rit a provoqu des chutes de salaires et de retraites Des magasins ferment Le ch mage s envole Et en bout de course la consomma tion s arr te Selon les donn es publi es par Eurostat 2 Grecs sur 5 vivent sous le seuil de pauvret et ce m me apr s avoir re u les prestations sociales de l tat 1 Grec sur 1
25. il appara t tout de m me tr s p nalisant d exclure des ch meurs qui ne chercheraient pas un emploi qui est lui m me tr s th orique Par ailleurs on passe ainsi d un principe assurantiel un principe conditionnel Le principe d assu rance implique que le risque la perte d un emploi est couvert par une indemnisation l octroi effectif des allocations de ch mage tant que la personne ne rencontre pas une offre d emploi convenable La nouvelle logique mise l uvre prend en compte des principes mo raux tels que le m rite ou l effort de recherche comme condition l octroi de l allocation Ces prin cipes minemment subjectifs et flous sont ainsi laiss s l arbitraire des facilitateurs de l ONEm avec un panel de sanctions r pressives Le volet accompagnement vu comme intensif doit tre consid r comme un leurre puisque aucune de ces actions formations plans d insertion socioprofessionnelle ne suspend r ellement la m ca nique mise en uvre des contr les de recherche active Par ailleurs il est illusoire de croire que les ch meurs peuvent tous tre ins crits dans ces processus faute de moyens et de temps disponibles L analyse de Jean Faniel est tout aussi critique On peut analyser cette volution comme une volont accrue du gouvernement f d ral belge l instar de nombre de ses quivalents europ ens et dans un contexte de pression de la Commission et d
26. ill gaux certains mouvements sociaux LES CONS QUENCES Sans tre exhaustif on peut citer parmi les cons quences du mar ch transatlantique le renforcement du pouvoir des multinationales et de la haute fi nance de plus en plus puissantes certaines ont un chiffre d affaires sup rieur au PIB d tats tels que la Gr ce ou le Danemark les en treprises priv es ont une influence croissante sur les lus politiques qui acceptent de plus en plus facilement les valeurs pr sent es comme naturelles et universelles des milieux d affaires Apr s avoir accord des libert s conomiques ces derniers subissent le chantage l emploi ou bien ils adaptent les l gislations dans l int r t du monde marchand ou bien les investisseurs d localiseront Cela constitue un d ni d mocratique les mandataires politiques ne repr sentant plus l int r t g n ral mais un int r t priv et particuli re ment go ste qui nous conduit tout droit un d tricotage de nos l gis lations sociales la r duction des contraintes pour les entreprises se traduisant par exemple par moins de droits pour les travailleurs on assistera dans un premier temps une pr carisation des personnes les plus fragiles mais on verra aussi tr s vite une in galit croissante entre quelques per sonnes qui s enrichissent rapide ment et la tr s grosse majorit du monde qui s appauvrit Dans cette logique d appauvrisse
27. intelligents de mesure La mise ABVV ACV Gezinsbond Ce 10 septembre la Vlaams ABVV l ACV l ACOD Brussel ACW le Gezinsbond Samenlevingsopbouw Vlaanderen l OIVO et Testaankoop prenaient position travers la publication d une carte blanche dans De Morgen Compteurs intelligents les petits consommateurs paient la note Cette coalition d organisations sociales flamandes poursuit L introduction g n ralis e de compteurs intelligents en Flandre g n rerait des co ts de 2 272 milliards d euros chaque famille flamande devra d bourser via sa facture d lectricit au moins 40 suppl mentaires par an pendant les vingt prochaines ann es pour le d ploiement des compteurs intelligents 50 en place de tels syst mes peut tre subordonn e une valua tion conomique long terme de l ensemble des co ts et des b n fices pour le march et pour le consommateur pris individuelle ment Cette valuation a lieu au plus tard le 3 septembre 2012 Si la mise en place de comp teurs intelligents donne lieu une valuation favorable au moins 80 des clients seront quip s de sys t mes intelligents de mesure d ici 2020 Il y aurait donc sous conditions strictes moyen d chap per l obligation de d ployer ces compteurs intelligents En d cembre 2009 le Collectif solidarit contre l exclusion ASBL qui a notamment pour objet social de d fendre l
28. les offres d emploi sont abondantes et lorsque les ch meurs sont proches de l emploi jeunes ou ch meurs r cents La diminution du taux de ch mage est bien plus tributaire de la conjonc ture conomique globale Une analyse qui peut tre faite est celle du creusement des population sanctionn e moins de 10 des sanctions font l objet d un recours Loin d accr diter l id e que la sanction est justifi e cela met plut t en lumi re l incapacit de ces acteurs se prendre en main et se d fendre En outre la syst matisation de l change des donn es entre l ONEm et les SPE mais aussi entre l ONEm et les autres organismes de s curit sociale ONSS princi palement am ne encore plus clai LA CAT GORISATION DES CH MEURS CONSTITUE UN EXEMPLE DE LA SOCIALISATION DES PERTES ET DE LA PRIVATISATION DES B N FICES in galit s Les plus fragiles sont plus lourdement et plus fr quem ment sanctionn s alors que ceux disposant d un capital culturel ou conomique arrivent passer entre les mailles du filet Un chiffre permet de se faire une id e de la rement contr les et sanctions se multiplier L informatisation de ces donn es outre qu elle am ne une standardisation des parcours a pour effet direct d enclencher une logique de suspicion de fraude et de r pression Enfin la contractualisation obligatoire l uvre au sein du processus d ACR est de plus en plu
29. ou fra chement nomm Premier ministre d voile le fait que le gouvernement conservateur pr c dent a dissimul la gravit de la dette publique grecque et qu il a maquill les budgets et comptes publics nationaux La surprise est de taille tant pour les partenaires europ ens que pour les march s financiers qui jusqu alors consid raient la dette ber pour atteindre des sommets vertigineux pr s de 17 pour les obligations d tat 10 ans alors que titre de comparaison ce taux est de 3 4 en Belgique ou en Allemagne L importante conomie souterraine estim e pr s de 20 du PIB a provoqu sur le long terme un ass chement durable des finances de l tat Du travail au noir au com R CESSION CH MAGE AUGMENTATION DE LA PAUVRET DES IN GALIT S SOCIALES ET CONOMIQUES PLONGENT LE PAYS DANS LE CHAOS grecque comme relativement s re Pour preuve jusqu en 2007 la Gr ce se finan ait sur les march s aux m mes taux d int r t que l Alle magne Depuis lors les agences ne cessent de baisser la note de la dette publique grecque c est dire qu elles estiment que la Gr ce est de moins en moins capable de rembourser celle ci ainsi que ses int r ts En quelques semaines un vent de panique s est install sur les march s qui craignent la faillite du pays D s ce moment les taux d int r t sur les march s vont flam merce non d clar la plaie sur les recettes
30. pass pour la premi re fois fin 2010 le cap des 900 milliards d euros ce qui repr sente une moyenne de 85 000 euros par personne En deux ans les actifs totaux d tenus par des particuliers belges ont ainsi gonfl de plus de 100 milliards d euros PLUS PAUVRES Aura it on annonc en 2004 que le place ment des ch meurs serait confondu avec le contr le que l on renverrait une partie des ch meurs vers un statut de handicap que l explosion du nombre de sanctions des ch meurs serait consid r e comme un signe de bonne gestion que l on r gionalise rait l assurance ch mage que l on r duirait les allocations et que les allocations ne seraient plus octroy es que pour une dur e limit e Une telle addition d attaques aurait soulev une mer de boucliers Et pourtant malgr des coalitions pr tendu ment quilibr es et des compromis entre la gauche et la droite cest ce r sultat et son acceptation que les esprits sont progres sivement pr par s ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE ensemble CUITS VIVANTS Serait ce l illustration d une loi biologique histoire de la grenouille cuite vivante est bien connue dans et au del des coles de management Cest une analogie avec la technique de communication qui consiste habituer ses interlocuteurs plut t que de les brusquer frontalement pour conomiser ses moyens Elle part de l observation que si on plo
31. re le Lifewide learning que l on pourrait traduire en fran ais par apprentissage embrassant tous les aspects de la vie participent la confusion entre les champs de l emploi de la formation et de l ducation Dans la soci t de la connaissance le travailleur cogni tif est appel apprendre litt ra lement du berceau la tombe Cette perspective peut para tre premi re vue int ressante pour les salari s mais le contenu de cet apprentissage doit r pondre aux besoins des entreprises et non des travailleurs Et l cole devrait se contenter d apporter un socle de comp tences de base et les outils pour apprendre apprendre Exit donc le projet d mocratique et progressiste d une cole qui aurait pour but d lever le niveau de connaissance du plus grand nombre et de permettre tous et toutes d aller aussi loin que d sir dans l apprentissage Dans ce contexte apparaissent des outils tels que le livret individuel des comp tences qui mettent en uvre l individualisation de la n gociation salariale en passant de la logique collective de la qualifica tion la logique individuelle de la comp tence Enfin l employabilit rec le l id e selon laquelle c est au travailleur de se prendre en main pour correspondre aux attentes du march de l emploi Le lien avec l apprentissage tout au long de la vie est limpide c est au travailleur de se former et de d ve
32. telles comp tences sp cifiques Est il possible d tre employable ou inemployable dans l absolu La segmentation des demandeurs d emploi DE est intimement li e la politique d activation de re cherche d emploi fruit d un accord entre diff rentes composantes de CHAQUE Mois la soci t Si l accompagnement des DE est une mati re r gionale le contr le est aujourd hui encore une mati re f d rale Cependant cette r partition des comp tences a engendr une s rie de disparit s Dans ce contexte la Belgique a entam une restructuration du sys t me du ch mage Pour sauvegar der un contr le f d ral les services publics r gionaux SPE devaient transmettre des informations sem blables au Service public f d ral DoNC qui D p xictenr QUAND M ME UN Bou LoT D clAr 4 SPF Par ailleurs afin de sauver un droit de ch mage illimit dans le temps le contr le des DE devait tre totalement revu Ainsi l Art 80 et le pointage furent progressi vement abolis et l activation du com portement de recherche d emploi a t mise en place par tapes de cat gories d ge Pour garder un quilibre entre les demandes des uns et des autres l intensification du contr le devait tre compens e par un renforcement du suivi et de l accompagnement des DE UNE FAUSSE BONNE ID E Si sur papier la refonte du sys t me de ch mage paraissait posi tive il reste que sur le t
33. 10 ans et la corr lation du m canisme d accompagnement avec la diminution du ch mage de longue dur e est flagrante Beau coup de sanctions sont appliqu es dans le r gime de ch mage mis en place en Belgique Dans les faits on est donc loin d un r gime de ch mage d application de mani re illimit e La note du formateur ne pr voit n anmoins nullement de rem dier cette augmentation exponentielle des exclusions bien au contraire Elle pr voit d tendre l application du plan de contr le renforc aux ch meurs de plus de 50 ans de raboter la d finition de ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE l emploi convenable et de rendre l acc s aux allocations plus condi tionnel pour les jeunes QUI D FENDRA LA S CU Au del des slogans grandiloquents sur le sauvetage du pays et le maintien des solidarit s la note du formateur dessine bien les contours d un gouvernement anti ch meurs cassant la s curit sociale en pr tendant la sauver pr parant sa scission l appau vrissement des francophones et l explosion des in galit s C est donc l heure de dire non Seuls un sursaut des organisations syndicales et un r veil des franco phones peuvent sauver la s curit sociale et son maintien au niveau f d ral Les 670 000 ch meurs indemnis s constituent une force sociale et lectorale consid rable Si les forces de gauche chouaient les mobiliser pour d
34. 32 millions d euros de contentieux relatif ces situations Il s agissait en effet d une des questions adress es par les organisations d usagers lors du colloque organis par le RWADE ce 29 juin 2011 Voir par exemple le rapport OSP 2010 page 40 Voir le rapport OSP 2010 page 31 Plaidoyer pour un service d appui juridique aux consommateurs d nergie LORS DU COLLOQUE DU R SEAU WALLON POUR L ACC S DU RABLE L NERGIE RWADE DU 29 JUIN 2011 TENU NAMUR LES PARTICIPANTS ONT PLAID MASSIVEMENT POUR UN REN FORCEMENT DU CADRE L GAL DE PROTECTION DES CONSOM MATEURS D NERGIE NOTAMMENT PAR L INSTALLATION D UN SERVICE D APPUI JURIDIQUE L ACC S L NERGIE UN DROIT FONDAMENTAL Le droit fondamental un logement d cent contenu dans l article 23 de la Constitution doit tre explicit pour contenir le droit d acc s l nergie Nicolas Bernard sp cialiste du droit au logement et professeur aux Facult s Saint Louis Bruxelles a d taill les origines du droit au logement Il a insist sur le fait que l insertion de ce principe dans les droits fondamentaux notamment dans l article 23 de la Constitu tion constitue une sauvegarde de taille pour d fendre les droits des bailleurs et des habitants Bien qu il revienne toujours au l gislateur de d finir concr tement ce droit on a assist durant les derni res ann es une activit judiciaire qui s est montr e pr cieuse
35. CD amp V le sp a et le MR Les grandes lignes de l accord survenu entre ses partis sont primo mettre d finitivement fin toute possibilit d octroyer une aide financi re m me temporaire ment en cas d absence chronique de place d accueil Secundo augmenter le nombre de causes d exclusion du droit l accueil par exemple en limitant celle ci la seule premi re demande d asile Tertio refuser tout accueil des de mandeurs d asile issus des pays de l Union europ enne tous les pays de l Union sont pr sum s d mocra tiques voire m me des pays en voie d adh sion Serbie Turquie Prenons l exemple de la limitation de l accueil la seule premi re demande d asile Les nationalit s les plus fr quentes des personnes faisant des demandes multiples sont les nationalit s russe essen tiellement d origine tch tch ne irakienne afghane guin enne et iranienne Ces demandes multiples r sultent bien videmment de l vo lution de la situation s curitaire de ces pays L enlisement de la guerre en Irak l intensification du conflit en Afghanistan la tentative de coup d tat militaire en Guin e l augmen tation des tensions sociales en lran sont tous des l ments suscep tibles de justifier un nouvel examen d une demande de protection inter nationale par les autorit s d asile droite qui donne le ton Car le Vlaams Belang n est videmment pas en reste Leur solution est simple et radi
36. DE NON PAIEMENT DES FOURNIS SEURS SE TRANSFORMENT EN RISQUES D AUTOCOUPURES de la carte pr paiement restent charge des m nages Les GRD sont ainsi autoris s r cup rer ces dettes en pr levant une par tie des rechargements effectu s via la carte Ils peuvent galement demander le retrait du limiteur de puissance suite une absence prolong e de non rechargement Ces clients prot g s se retrouvent alors dans la m me situation que les 90 de Wallons non reconnus comme clients prot g s c est dire confront s des risques d autocoupures Tel est donc ce que permet le compteur budget transf r s sur le client lui m me les risques de non paiement des fournisseurs se transforment en risques d autocou pures Avec le compteur budget le droit l nergie est rel gu dans la sph re priv e Seul un aspect reste collectif celui de financement du placement de ces compteurs qui repose essentiellement sur COMPTEUR BUDGET ET LIGIBILIT Si la CWaPE r gulateur du march wallon reconna t depuis peu que la pr sence du seul compteur budget peut s av rer probl ma tique pour des m nages pr cari s s sans pour autant se risquer proposer une d finition de la pr carit nerg tique elle n a de cesse de se f liciter qu une part importante de la client le reste ligible dans le march avec un contrat fournisseur via un compteur budget
37. Le but tant l tablissement d un plan de paiement raisonnable selon les moyens financiers du client et bas sur une dette qui est fiable et l gitime Pour cela il convient de fournir d s le d but de la n gociation l ensemble des documents concer nant les factures et les paiements Il doit tre possible de ren gocier le contrat de fourniture pour obtenir un contrat plus adapt au consommateur Le client doit avoir la possibilit de recours un tiers par exemple le service d appui juridique CHRISTOPHE SMETS LA BO TE IMAGES Enfin il est n cessaire d introduire un incitant privil gier les plans de paiement par rapport au place ment d un compteur budget l heure actuelle les fournisseurs ne portent aucune responsabilit financi re pour le placement des compteurs budget ni pour leur gestion Il ne voient donc pas d incitant conclure davantage des plans de paiement Pour cela le RWADE propose un changement l article 34 bis du d cret lectricit qui doit cr er une obligation pour les fournis seurs de supporter financi rement les co ts de placement des comp teurs budget l occasion de la table ronde le directeur socio conomique de la CWaPE Jean Louis Buysse a annonc la possibilit de cr er une finir les fronti res de la protection sociale sameyer ulb ac be nouvelle cat gorie de statuts de client prot g bas s sur le revenu ventuelleme
38. Loix 7 bte 27 1060 Bruxelles 02 535 93 50 R DACTEUR EN CHEF Carlos Crespo crespoxc hotmail com SECR TAIRE DE R DACTION Daniel Flinker daniel flinker asbl csce be ONT PARTICIP CE NUM RO Myriam Akhaloui Abida Allouache Axel Bernard Gu ric Bosmans Rachel Carton Ricardo Cherenti Carlos Crespo St phane D dale Thibaud De Menten Denis Des bonnet Pierre Devleeshouwer Th o Drakidis Daniel Flinker Arnaud Lismond Olivier Maingain Paul Palsterman Bruno Poncelet S bastien Robeet Paul Vanler berghe DESSINS Titom www bxl attac be titom Stiki http edessindulundi site voila fr Les illustrations de Titom ainsi que ce journal sont mis dispo sition suivant la licence Creative commons Merci Christophe Smets La Bo te Images http www laboiteaimages be pour la s rie de photographies fournie pour ce num ro MISE EN PAGE Graph X Etienne Mommaerts REMERCIEMENTS St phane Pastor et Christian Nauwelaers pour leur relecture attentive DITEUR RESPONSABLE Arnaud Lismond Place Loix 7 bte 27 1060 Bruxelles Le contenu des articles n engage que leur s auteur s Tous les articles peuvent librement tre reproduits condition de mentionner la source AVEC LE SOUTIEN DE La Communaut fran aise de Belgique E7 CULTURE A JEUNESSE d DUCATION PERMANENTE Le Collectif Solidarit Contre l Exclusion asbl a t reconnu en tant qu associati
39. On se retrouve donc tourner en rond dans le cercle logique du discours dominant la comp tition mondiale suppose une conomie europ enne comp titive et la seule mani re d augmenter la comp titivit est d introduire tous les niveaux de la concurrence p 25 LES MOTS DU PROJET EURO P EN POUR L DUCATION L ouvrage s attarde sur les diff rents concepts utilis s foison par la novlangue technocratique Loin de constituer des mots creux et vides de sens il s agit bien de marqueurs d un projet politique La comp tence est le noyau central autour duquel gravite ce nouveau syst me conceptuel La notion de comp tence s oppose par ses aspects pratiques et organisationnels la notion de connaissance et permet la jonc tion entre les champs conomique et scolaire ainsi que la domination symbolique et politique du premier sur le second p 46 De plus elle ne suppose m me pas une institution scolaire et universitaire sp cifique Elle est donc particu li rement adapt e au paradigme de l apprentissage vie et la diversit de ses modalit s La mise en avant du concept de com p tence va donc de pair avec une d sinstitutionnalisation des lieux de formation et d apprentissage Mieux connu sous le vocable anglophone de Life Long Learning ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE le concept de l apprentissage tout au long de la vie et son petit fr
40. accompagnateur syndical la FGTB Bruxelles il existe d j une proc dure particuli re l ONEm permettant de sortir du dispositif de contr le certaines personnes ayant des probl mes de sant Celles ci sont souvent dans une position difficile d un c t elles ne sont pas suffisamment malades pour tre reconnues par l assurance maladie invalidit INAMI de l autre d effrayant poursuit Bruno Crop comment va t on d finir les crit res pour s lectionner les MMPP Cette cat gorie ne va t elle concerner que les demandeurs d emploi ayant des probl mes de sant ou bien tous ceux dont on ne sait trop quoi faire Va t on vers l mergence d une nouvelle cat gorie de handicap s sociaux aux contours flous mais rassem blant des personnes ayant pour point commun de ne pas entrer dans la norme Par ailleurs si la cat gorisation s inscrit dans le cadre d une proc dure adminis trative comme celle qui pr vaut l ONEm aujourd hui loin de leur fournir un accompagnement indivi dualis ce sont des prescriptions normatives qui seraient impos es aux demandeurs d emploi Or en mati re m dicale cela n aurait pas de sens car il n y a pas de chemin parfait pour quelque chose qui est diff rent chez chacun Il n y a pas une bonne mani re de faire Une intervenante dans la salle rench rit Le droit l autod termi nation de ceux qui ont ou qui ont eu des probl mes m
41. ant le d p t de la plainte titre sans ambages Bahar Kimyong r assigne en justice l ancien Premier ministre Guy Verhofstadt l ex ministre de la Justice Laurette Onkelinx ainsi que Bahar against the Machine C EST UNE PREMI RE MONDIALE POUR FAIRE UVRE DE D MOCRATIE UN TERRORISTE D CIDE D ATTAQUER L TAT BELGE EN JUSTICE ACCUS D TRE UN CHEF TERRORISTE BAHAR KIMYONG R A T ACQUITT TOTALEMENT BLANCHI PAR LES TRIBUNAUX AU TERME D ANN ES DE PROC DURE AU JOURD HUI IL CONTRE ATTAQUE DES MINISTRES DES PROCU REURS DES AGENTS SECRETS SE RETROUVERONT ILS BIENT T DERRI RE LES BARREAUX Daniel Flinker CSCE son coll gue de l Int rieur Patrick De Waele COMPLOT DE LA TH ORIE LA PRATIQUE Les plus hautes autorit s poli tiques judiciaires et polici res ont complot dans le dessein de commettre des actes ill gaux Le 26 avril 2006 la Belgique qui ne peut extrader ses nationaux projette d organiser un enl vement D cision est prise d pier constam ment Kimyong r et de le d noncer la police n erlandaise afin qu elle l arr te sur son territoire Target Deux jours plus tard le v hicule transportant l int ress est intercept sur l autoroute alors que celui ci se rend un concert aux Pays Bas Mission accomplie Le jour de ses 32 ans le jeune Belge est incar c r Sa vie demeure suspendue une d cision batave concernant la
42. arriverait encore faire tout ce qu on fait Car on risque de voir encore plus de gens arriver suite aux sanctions ONEm qui se multiplient On a un peu l impres sion d tre le tonneau des Dana des Enfin jusqu ici on y arrive Et pour la remise l emploi en privil giant la qualit la quantit Et du coup la quantit arrive naturellement via le bouche oreille C est la meilleure publicit le patron qui est content il va revenir et puis il va le dire ses confr res Exactement On s est rendu compte aussi que notre travail est rarement st rile il y a des patrons qui nous disent Je n ai rien pour vous je ne pourrais pas engager pour l instant mais six mois plus tard parfois ce m me patron a gard une oreille attentive et nous rap pelle en nous disant Maintenant je serais pr t engager Est ce que vous avez encore quelqu un notre tour on n a parfois personne Les articles 60 et 61 doivent avoir les m mes droits que les autres travailleurs Dans l esp ce de charte commune pass e entre vos quatre CPAS y a t il des exigences minimum en mati re de r mun ration d horaires de conditions de travail M L On exige qu on respecte tous les droits classiques des travailleurs dans les diff rents secteurs salaire minimum etc M me si ce n est malheureusement que le salaire minimum il sera garanti Pour les horaires de travail on en discute c est
43. au commerce cette fin c est le CET qui lors des n gocia tions liste les priorit s politiques commerciales notamment qui seront mises sur la table aussi bien l chelle transatlantique qu avec des pays tiers ou au sein d institutions internationales comme l OMC Bien que ce travail discret ait des cons quences pour l ensemble des citoyens des deux 66 continents il n est effectu que par quelques personnes d sign es par la Commission euro p enne et le gouvernement am ricain Non lus ces n gociateurs n ont jamais r pondre de leurs engagements devant la population ou un quelconque parlement De m me les travaux du CET ne font l objet d aucun d bat public et s effectuent sans transparence On ne peut d s lors plus parler de d mocratie mais plut t de lobbycratie une gouvernance sous l influence directe des lobbys Une lobbycratie qui cr des zones commerciales de plus en plus tendues c tait le march unique europ en en 1993 ce sera bient t le march transatlantique S approchant ainsi toujours plus du r ve ouver tement affich par certaines multinationales un seul et unique march mondial reposant sur des valeurs comp titives et marchandes et privil giant toujours l int r t particulier et les tats Unis l galisent l espion nage des populations changent des fichiers contenant de plus en plus de donn es personnelles et s accordent le droit de rendre
44. avant tout viser la formation et la qualification du travailleur Jusqu ici vous avez parl des mises l emploi en externe mais vous avez aussi des article 60 mis l emploi au CPAS m me M L Oui l article 60 il est vraiment r serv au pur public Ici m me au service social g n ral on en a encore un en appui l accueil F C En moyenne il y a au total entre trente et quarante contrats sous article 60 en cours ce qui fait une cinquantaine en tout puisqu il y en a qui s arr tent Et parmi eux une quinzaine travaillent pour le CPAS c est variable Au sein du service insertion et des maisons de repos On fait aussi de l conomie sociale buanderie magasin et taxi sociaux a ce sont vraiment les gros secteurs Sous quelle forme Une ASBL cr e par le CPAS ou un service au sein m me de celui ci Un service du CPAS C est une demande qu on a eue que tout reste au niveau de l institution C est vrai que c est parfois lourd mais c est solide On a privil gi cette option pour garantir l emploi aux gens En plus pour ceux qu on emploie nous m mes en article 60 interne ils gardent la possibilit de se former raison de huit heures par semaine a c est capital si on prend l alphab tisation ce n est pas parce qu on commence un article 60 que du jour au lendemain on va pouvoir lire et crire comme il faut Donc on continue ce qu on a d j mis en pl
45. avez des droits des devoirs tout est not vous pouvez nous interpeller Et aussi ce qui est loin d tre le cas dans tous les CPAS on va instaurer le principe du tuteur pour l article 60 m me si l employeur est l adminis tration communale celle ci doit d abord nous en d signer un Parce que dans le temps parfois c est avec nos propres ouailles qu on avait le plus de probl mes On mettait un monsieur aux espaces verts on t l phonait pour avoir de ses nouvelles Ah non il est parti la voirie et on devait r agir Maintenant le tuteur est l pour veiller au grain Et pour l article 61 sous l angle de la r mun ration du travailleur je suppose que ca d pend du secteur Qu est ce que vous n gociez comme quote part de l entrepre neur dans le salaire Ah non L article 61 c est tr s simple c est l em ployeur qui paie le salaire enti rement et plus du tout le CPAS C est a la grande diff rence et c est beaucoup plus logique C est un travailleur comme les autres travaillant chez un priv M L Le travailleur a le m me employeur et le m me contrat de travail que ses coll gues Dans l article 61 la pi ce ma tresse devient le contrat de travail pour le patron comme pour la personne Celle ci est toujours r pertori e dans les listes droit l int gration sociale par rapport au minist re parce que nous avons des avantages en termes de
46. chasse aux ch meurs en mutations Arnaud Lismond 26 Employabilit et segmentation au service des demandeurs d emploi Pierre Devleeshouwer 32 Vers de nouvelles formes de chasse aux ch meurs S bastien Robeet 36 Former un gouvernement anti ch meurs St phane D dale R GIONALISATION CU R gionalisation du ch mage une meilleure efficacit Paul Palsterman CX Assurer le financement de la s curit sociale Carlos Crespo et Arnaud Lismond ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE 46 Les enjeux sociaux des projets de r forme de l tat Olivier Maingain NERGIE 48 Br ves Paul Vanlerberghe 50 chapper aux compteurs intelligents Arnaud Lismond 54 Moins de compteurs budget plus de clients prot g s Paul Vanlerberghe 56 Les compteurs budget une forme de privatisation du droit l nergie Thibaud De Menten EX Plaidoyer pour un service d appui juridique aux consommateurs d nergie Paul Vanlerberghe LIVRES 11 La Grande Mutation Gu ric Bosmans 72 Guerre aux ch meurs ou guerre au ch mage Abida Allouache EUROPE 64 Le grand march transatlantique Ricardo Cherenti et Bruno Poncelet CI Gr ce un long tunnel noir Th o Drakidis To Indign s de tous les pays unissez vous Carlos Crespo POUR LA SOLIDARITE CONTRE L EXCLUSION UNE PUBLICATION DU Collectif Solidarit Contre l Exclusion Place
47. d un ch mage frictionnel une logique structurelle d accom pagnement des demandeurs d emploi dans la d finition de leurs attentes et de leurs capacit s via une meilleure prise en compte de leurs donn es socio biographiques et l entr e dans des processus sys t matiques de formation c t LE VOLET ACCOMPAGNEMENT DES CH MEURS DOIT TRE CONSI D R COMME UN LEURRE PUISQUE AUCUNE DE CES ACTIONS FOR MATIONS PLANS D INSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE NE SUSPEND LA M CANIQUE DE CONTR LE met en place par le renforcement d une logique l uvre au sein des services publics de l emploi SPE Actiris Forem VDAB qui est pass e d une logique d interm dia tion entre les demandeurs d emploi et les pourvoyeurs d emploi dans 32 de cette logique d accompagne ment se met en place l activation du comportement de recherche d une part et la syst matisation de l change d informations entre les SPE et l ONEm d autre part L activation du comportement de recherche ACR a fait couler norm ment d encre et on peut re prendre ici les principales critiques qui lui sont adress es Elle signifie tout d abord un renversement de la charge de la preuve Le ch meur est pr sum responsable de sa situation et doit se justifier en per manence afin de pouvoir continuer b n ficier des allocations Or lorsque l emploi est perdu involon tairement et que l on se retrouve au ch mage
48. de l tat est douloureuse Quant la fraude fiscale elle fait perdre l tat environ 30 milliards d euros par an Elle est favoris e par un syst me de corruption au sein du fisc grec comme dans le reste de l appareil administratif R cemment quelques riches particuliers craignant que le gou vernement d Ath nes ne hausse les imp ts sur les grandes fortunes afin de combler quelque peu le d ficit public organisaient la fuite de leurs capitaux en direction de la Suisse voire de Chypre Ces montants sont estim s pr s de 10 milliards LA R CESSION COMME PLAN DE SAUVETAGE En 2010 lorsque le gouvernement a annonc que le d ficit public repr sentait le double de celui qui avait t annonc les agences de notation ont pris le pays pour cible ll devient alors impossible pour l tat grec de se financer sur les march s financiers Il doit appeler l aide internationale Dans la foul e le budget de l tat est mis sous tutelle conjointement par l UE la BCE et le FMI En change d injections d argent frais visant pallier le retrait des acteurs du march des capi taux la Tro ka pr cit e incline les autorit s grecques une cure d aust rit sans pr c dent Plusieurs plans sont bauch s Il y aura des coupes claires dans les d penses publiques des augmen tations de la TVA la possibilit pour les entreprises de passer outre les conventions collectives sectorielles dans les n
49. demande d extradition formul e par l tat turc QUE JUSTICE SOIT FAITE 68 jours d angoisse La justice hollandaise semble moins prompte que les institutions belges c der aux pressions exerc es par la Turquie Elle consent opposer une fin de non recevoir au mandat d arr t international d livr par Ankara Au terme de 68 jours d en fermement La Haye Kimyong r revient en Belgique sain et sauf Mais une t che importante incombe d sormais aux cours et tribunaux de notre pays punir les responsables du complot une conspiration qui a vis kidnapper ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE un homme pour le livrer des tortionnaires FAITES ENTRER LES ACCUS S L affaire n est pas anodine les faits sont tr s graves leurs auteurs encourent de nombreuses ann es d emprisonnement Une r union secr te une conspi ration au sommet de l tat La terminologie juridique qualifie cette infraction punissable en vertu des articles 233 et 234 du Code p nal de coalition de fonctionnaires Un guet apens et un kidnapping Placer Kimyong r sous troite sur veillance pour attenter sa libert comme l ont ourdi les 25 respon sables pr sents au minist re des Affaires trang res constitue selon les articles 151 et 254 du Code p nal des faits r pr hen sibles et passibles de prison TORTURES Manigancer la livraison d un individu un tat pratiquant la torture s
50. dicaux ou psychiatriques est un droit reconnu par une convention de l ONU Or tout ce syst me avec l obliga tion de soins fait exactement l inverse SOIGNER PAR LE TRAVAIL En Flandre le VDAB a mis en uvre il y a d j plusieurs ann es un dispositif sp cifique s appliquant certains demandeurs d emploi larbeidzorg ou le soin par le travail Il s adresse un public dont les difficult s d insertion dans le circuit conomique normal sont suppos es relever d un handicap au travail dont l origine peut tre d ordres divers Hendrick Muylaert travaille dans une ASBL le CAD ou Centrum Ambulante Diensten qui re oit ces demandeurs d emploi et leur propose un accompagnement vers l emploi ax sur le soin par le travail II soutient d embl e que ce syst me n a rien voir avec le projet de cat gorisation MMPP Plut t que de d crire la sp cificit de son travail par un long discours l intervenant choisit de l illustrer par un exemple concret Jan est un demandeur d emploi inscrit aupr s du VDAB Jan a un probl me psy chiatrique mais il n en a pas encore conscience Jan est convoqu par le VDAB Ce dernier l oriente vers le GTB service d accompagnement de trajets pour lesdits handicap s du travail qui d tecte chez Jan ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE CHRISTOPHE SMETS LA BO TE IMAGES le besoin d un accompagnement sp ci
51. employabilit la segmen tation L volution des politiques de l emploi a t importante ces derni res ann es La notion d assurance contre le ch mage est bien loign e Ces volutions sont elles positives et cadrent elles avec une soci t juste et d mocratique Le secteur de l insertion socioprofessionnelle est au c ur de ces politiques depuis plus de vingt ans la fois acteur et ex cutant Au c ur des politiques et au c ur des contradictions Le d bat estil vraiment encore en cours Plus vraiment Le question nement ou la remise en cause de ces politiques doivent ils tre encore port s dans le d bat public Nous pensons que oui Pour des questions de principe et pour des questions de confrontation la r alit QUESTIONS DE PRINCIPE Sur les questions de principe nous restons attach s une soci t r ellement solidaire progressiste humaniste Les membres de notre f d ration ont r affirm il y a un an ces valeurs en r actualisant notre charte Si nous l avons fait c est en liaison directe avec l volu tion des politiques d accompagne ment et de formation toujours plus cadrantes toujours plus contrai 26 Employabilit et segmentation au service des demandeurs d emploi CONTRIBUTION DE LA F D RATION BRUXELLOISE DE L INSER TION SOCIOPROFESSIONNELLE LA F BISP AU D BAT ORGANI S PAR LE CSCE EN JUIN DERNIER PROPOS DES NOUVELLES FORMES DE CHASSE AUX CH MEUR
52. finalement r f r directement au Conseil d action sociale On a fait un rapport circonstanci sur tout ce qui n allait pas Et je dois dire qu on a t totalement soutenus au niveau politique Jamais on ne m a dit Dans ce cas ci on se tait parce que l employeur est le cousin du bourgmestre j invente bien s r Le Conseil a au contraire estim que c tait effectivement intol rable et donc on a t suivis La premi re chose qu on a faite c est de mettre certaines entre prises particuli rement abusives sur liste noire Mais quand on a vu que a ne suffisait pas que les exc s continuaient s accumuler on s est dit qu il fallait plut t qu on revoie notre politique g n rale Qu on fasse bien comprendre aux entreprises que notre public n tait pas comment dire taillable et corv able merci Voil Vous utilisez exactement la m me expression que moi Mais qu on devait respecter en tant que travailleurs et en tant qu hommes et qu il tait hors de question de continuer dans ce syst me D o l importance du r le du CPAS en tant que garde fou Certainement En Bureau perma nent j ai toujours dit que j tais tout fait d accord que le CPAS d cide de comment a se passe mais que si a allait contre ma philosophie j arr terais tout de suite Heureu sement je le r p te on a t parfaitement compris le Conseil a aussi jug que c tait tr s grav
53. m a arr t d un coup car c est une portion norme de la population concern e Je me suis demand comment Actiris allait faire face cet objectif Par la suite nous avons t oblig s d utiliser lors de nos entretiens avec les demandeurs d emploi un ques tionnaire dit indicateur de progres sion vers l emploi qui am ne des contenus comme la sant physique ou psychique des demandeurs d emploi et entra ne l encodage de ce type d informations dans la base de donn es informatique d Actiris avec un risque de transmission de celles ci d autres acteurs comme l ONEm Estimant que je n tais pas comp tent pour poser ces questions j ai refus d appliquer ce questionnaire Les conseillers qui l ont appliqu se sont tr s vite aper us qu il cade nassait l entretien en substituant la libert du conseiller d organiser son questionnement en face face avec la personne un contenu fixe impos qui prend l ensemble du temps disponible Il tait en outre interdit de pr senter aux usagers le questionnaire tel quel des fins de transparence Aucune r ponse n a t donn e par Actiris aux questions d ordre thique ou d ontologique de ses conseillers emploi Au nom de la pr tendue individualisation du traitement des demandeurs d emploi c est donc tout le contraire qui dans les faits est mis en place En m me temps que le m tier passe de l aide au contr le il est recadr dans un ense
54. n aura jamais a Ou alors il faudrait un fameux hasard C est la derni re chose faire aller prospecter dans les entreprises pour leur demander De quoi avez vous besoin Et puis apr s on va voir ce qu on a en stock quoi C est tout fait a Et bien s r a ne marche pas Parce qu en plus les patrons ils veulent une r ponse relativement vite ils vont attendre un petit peu puis ils diront Oui c est encore un truc qui ne fonctionne pas Et si a tombe six mois plus tard on va avoir le bon profil mais le patron n en voudra plus parce qu il n y croira plus Je crois franchement qu il faut adopter la d marche inverse partir des allocataires de leur potentiel de leurs acquis de leurs d sirs Si dans votre public vous avez un carreleur qui vient se pr senter et qui a t ind pendant mais a fait faillite ou qui a travaill au noir pendant dix ans mais qui sait vraiment carreler vous allez le pr senter dans les entreprises de la r gion en disant Voil un excellent l ment Et l un moment le patron dit Viens essayer allez fais a Et hop Lui il va le faire et le patron va dire OK lui je le prends Dans ce sens l a fonctionne ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE sk Parce que le tr s bon carreleur en question peut tr s bien avoir des ennuis dans sa vie personnelle Je ne sais pas moi pro
55. paru les plus importantes ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE BIENTST DES BARRAGES FILTRANTS EN DEUX PR OCCUPATIONS Il y a d abord deux pr occupations transversales La premi re est rappel e par tous ceux qui connaissent un petit peu le syst me La s curit sociale fondamentalement est une assu rance En mati re d assurance la centralisation paie C est encore rappel par l excellent rapport ta bli par le BIT en pr paration de la Conf rence de l OIT de juin 2011 De notre point de vue du point de vue de ceux qui d fendent les int r ts des allocataires sociaux la division affaiblit notre rapport de forces Nous avons d j du mal d fendre certains acquis de notre syst me par exemple l indexation automatique des prestations ou le caract re non limit dans le temps des allocations de ch mage lorsque le syst me belge est compar celui d autres pays europ ens Les choses ne vont pas s am liorer s il faut aller discu ter s par ment avec deux ou trois gouvernements r gionaux La seconde pr occupation trans versale concerne sp cifiquement les bizarreries de notre f d ra lisme la belge qui fait coexister ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE P Toi TU RESTES ici H Tu NAS Rien FAIRE CHez EUKI deux types d entit s f d r es les communaut s et les r gions Si on d f d ralise la s curit sociale faut il la commu
56. personnes en leur donnant deux ordres contraires dans un m canisme de double contrainte double bind qui peut rendre les gens compl tement fous Il y a aujourd hui d j un manque criant de places dans les structures d accueil et d aide aux personnes Comment pense t on r pondre la demande de ceux qui le couteau dans le dos seront oblig s de trouver les moyens de se soigner sous peine d tre exclus des allocations de ch mage En cr ant des cat gories qui institutionnalisent la souffrance des gens et qui l instrumenta lisent l tat p n tre dans une sph re relevant de ce qu il y a de plus priv de plus intime ce qui peut aboutir une politique non seulement absurde mais gale ment dangereuse Fr d rique Van Leuven en parlant de la sp cificit de son m tier nous rappelle ainsi toute l importance de respecter cette intimit La psychiatrie est en lien avec l intimit c est ce qu il y a de plus intime chez l tre humain Quand vous allez chez votre m decin traitant vous allez montrer votre genou ou votre ventre parce que vous avez mal quelque part C est une partie de vous mais ce n est pas vous Tandis que quand vous allez chez un psychiatre c est vraiment vous que vous mettez en jeu C est de vous que vous allez parler de vos motions de vos pens es les plus intimes Et donc ce n est pas un m tier comme les autres et cela suppose un immense respect de c
57. red finition de l appareil d tat Hier outil charg de t ches de redistribution dans le cadre d un compromis social demain pur auxiliaire de la maximalisation du taux de profit D cod le projet d accord en discussion tient en effet sur cette mati re en trois mots scinder les politiques de l emploi et le contr le des ch meurs entre Flandre Wallonie et Bruxelles appauvrir et exclure les ch meurs Voir l enca dr Augmenter la d gressivit SCINDER L adoption en 2004 du plan f d ral de contr le renforc des ch meurs avait alors t pr sent e du c t francophone comme un contre feu vis vis des demandes de partis politiques flamands de r gionaliser des politiques de l emploi Les responsables franco phones de la majorit soutenant que la mise en uvre d une poli tique restrictive d favorable aux francophones et majoritairement revendiqu e au Nord du pays tait n cessaire pour conserver ces comp tences au niveau f d ral Force est de constater aujourd hui que les concessions d hier n ont en rien mis fin aux exigences flamandes ni arr t le train de la scission Les renoncements d hier n ont t qu une tape vers ceux demand s aujourd hui et le d man t lement de la s curit sociale f d rale ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE R GIONALISER Car comment croire que demain la droite et le mouvement s para tiste flamand
58. seau wallon pour l acc s durable l nergie RWADE Jean Louis Buysse directeur socio cono mique de la CWaPE a d crit les conclusions provisoires de l va luation Ces conclusions restent en suspens car suite l opposition des fournisseurs d nergie le chapitre du rapport d valuation contenant les pistes d am lioration n cessite d tre reformul L valuation elle m me est bas e sur une enqu te adress e mi 2010 aux fournisseurs aux gestionnaires de r seau de distribution GRD aux CPAS et associations sociales notamment le RWADE Les utilisa teurs 520 de compteurs budget ont t interrog s par le biais d un sondage t l phonique Les r ponses ont t synth tis es par Paul Vanlerberghe CSCE PROPOSITIONS CONCR TES ISSUES DE L VALUATION D abord un ensemble de mesures modifie la proc dure de la d claration en d faut de paiement et du placement d un compteur budget Cela comprend une derni re chance d apurement de la UNE R PONSE STRUCTURELLE DOIT N CESSAIREMENT TRE APPORT E AU PROBL ME DES COUPURES POUR REFUS DE PLACEMENT D UN COMPTEUR BUDGET la CWaPE qui a fait suivre chaque question d une analyse ou d un avis La commission a galement dress quelques pistes d am liora tion possibles 54 dette en d but de proc dure avant la pose de compteur budget en cas de non paiement de la dette et de refus du compteur budget
59. simplement supprim e Le Conseil d tat a imm diatement averti les parlementaires cette discrimination entre des ressortis sants de l Union europ enne est m me contraire au droit europ en car quand on regarde les Belges qui recourent au regroupement on constate que 70 sont issus de l immigration surtout de la Turquie ou du Maroc Derri re l apparence de neutralit la loi s appliquerait tous les Belges les parlementaires visent en r alit certaines cat gories d trangers Cela m ritait un signal d opposition bien plus fort qu une abstention Les d bats au Parlement ont t houleux en particulier sur la discrimination entre Belges et Euro p ens Le cdH a quitt la s ance lors d un premier vote en commis sion parlementaire d but mai Le sp a s est abstenu colo a vot contre Le PS a par contre de mani re incompr hensible soutenu ce projet Une trange coalition s tait donc constitu e alliant la N VA et tous les autres partis de droite aux socialistes En s ance pl ni re le PS a tenu amender la disposition qui discriminait les Belges par rapport aux Europ ens Cet amendement n ayant finalement pas t retenu le PS s est abstenu lors du vote final du texte Une fois encore le vote du groupe PS en a surpris plus d un Car d une part en refusant ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE CHRISTOPHE SMETS LA BO TE IMAGES de s opp
60. sup rieur de quelques Cela entra ne aussi quelques dommages collat raux qui se traduisent par exemple dans les d penses de sant Voil la r alit des transferts Si on les met en cause on met en cause la s curit sociale Et si on la met en cause dans les relations entre la Flandre et la Wallonie il n y a aucune raison de ne pas la mettre en cause en Flandre elle m me Beaucoup de Flamands ont d ailleurs bien compris que les partis les plus radicalement en faveur d une d f d ralisation sont aussi en faveur de limitations draconiennes des droits sp cialement des ch meurs Il me semble que dans ces d bats il ne s agit pas d argumentation mais de rapport de forces Si on parle d efficacit de la s curit sociale par contre cela peut tre source de discussions int ressantes Non qu il y ait une seule fa on d tre efficace mais tout de m me il y a un espace pour discuter entre gens de bonne foi et qui s y connaissent un peu et s accorder sur la meilleure efficacit Pour appr cier les id es qui circu lent en la mati re il faudrait pour bien faire descendre dans les diff rentes branches de la s curit sociale voir quels y sont les enjeux et voir en quoi une r forme de l tat peut contribuer am liorer les choses ou au contraire risque d empirer les choses Je n aurai pas le temps de faire compl te ment cet exercice Je me limite aux quelques id es qui m ont
61. tible avec une vie normale etc Dans ce contexte on en arrive des logiques de turnover dont les effets pervers sont vidents Quelques r alit s Bruxelles est une r gion riche grande pour voyeuse d emplois Bruxelles est une r gion riche avec un taux de ch mage tr s important 20 Bruxelles est une r gion qui offre des emplois tr s qualifi s mais o la proportion de demandeurs d emploi peu qualifi s est tr s importante En r sum les politiques d activa tion contrainte poussent donc des demandeurs d emploi chercher ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE qe VDAB ae mij fi t Jan us nn des emplois qui n existent pas ou auxquels ils n auront jamais acc s LA SEGMENTATION ET LE CONCEPT D EMPLOYABILIT L employabilit est un nou veau mot la mode qui en une expression indiquerait que vous tes bon pour aller l emploi en capacit de travailler ou non L employabilit est utilis e par les pouvoirs publics pour valuer la distance que le demandeur d em ploi doit parcourir pour r int grer ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE LE NOMBRE DE CH MEURS DIMINUE CHAQUE Mois AUX CHimeurs SST eLLE EFF ICACE PP A LUT le monde du travail Mais comment revendiquer son employabilit sans se r f rer la d finition d un cadre de travail d un m tier pour lequel sont attendues telles ou
62. tion individuelle d nergie et la d termination de la fr quence de facturation sur la base de la consommation r elle obligerait de facto les tats membres d ployer de fa on g n ralis e les compteurs intelligents sans plus Une menace pour la vie priv e Les compteurs intelligents ne sont pas qu une question d argent Collecter et transmettre des donn es sur le moment pr cis de la consom mation d nergie de chaque m nage par quart d heure pour certaines versions des compteurs voire m me de sa consommation par appa reil lectrique en cas de haute pr cision de la mesure ce serait mettre nu l intimit des m nages La Commission f d rale de la protection de la vie priv e s est donc saisie de cette question et a formul des recommandations Les comp teurs intelligents n impliquent pas en soi une protection plus lev e des donn es caract re personnel Au contraire cette technique permet tra selon le type ou le placement d observer de plus pr s les faits et gestes d au moins une unit de r sidence et donc des citoyens La Commission estime d s lors que la loi sur la vie priv e s applique au traitement des donn es par le biais de compteurs intelligents 52 La Commission de protection de la vie priv e conclut en recommandant que La r alisation de l analyse sociale co ts b n fices deman d e tienne galement compte de l impact sur la protection de l
63. un compte sp cial ouvert au nom du client ou sera assur par une garantie bancaire obtenue par le client aupr s de son institution financi re ou bien par le biais d un contrat type entre un CPAS et une institution financi re pour le compte du client Les fournisseurs ne sont autoris s r clamer part le solde restant de la dette plus des int r ts contractuels de retard que des frais pour le recouvrement 7 5 pour un rappel et 15 pour un recommand avec un maximum de 55 ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE Pendant la dur e du contrat aucune caution ne peut tre demand e m me et surtout en cas de d m nagement par le principe de la portabi lit du contrat L ordonnance porte aussi le limiteur de puissance 2 300 W ou 10 amp res ant rieurement 1 380 W La possibilit d obtenir une rehausse du limiteur 4 600 W pour des raisons sociales et humanitaires est d sormais plus limit e La rehausse peut tre demand e par le CPAS mais seulement dans les cas o le limiteur install ne suffit pas au bon fonctionnement des appareils de sant ou du syst me de cuisson des aliments l approvisionnement en eau chaude sanitaire ou au chauffage des pi ces de vie Comment devenir client prot g Le statut de client prot g peut d sormais tre obtenu d s la mise en demeure peut tre accord par le gestionnaire de r seau Sibelga ou par le CPAS ou par Br
64. 0 est dans l impossibi lit de subvenir ses besoins de premi re n cessit La Gr ce est marqu e par une instabilit sociale et conomique la plus grave de son histoire contemporaine Une autre cons quence marquante conf re une grande inqui tude la mont e de la x nophobie et de la violence raciste excit e par les mouvements et les partis de l extr me droite qui prennent pour cibles et boucs missaires de la crise les diff rentes minorit s eth niques pr sentes sur le territoire grec Les tensions sociales sont de plus en plus fortes Une dizaine de ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE gr ves g n rales ont d j paralys le pays La crise socio conomique provoqu une crise politique mais elle a t contenue le Pre mier ministre Georges Papandr ou a d remanier son gouvernement sous la pression de la rue a vit la d mission Ainsi l instabilit conomique et sociale s ajoute progressivement une instabilit politique FAIRE PAYER LA CRISE AUX NANTIS Si l effort de r duction de la dette publique ne peut souffrir d aucune contestation il doit n anmoins devenir supportable et socialement juste pour les citoyens les plus fragiles selon les repr sentants des syndicats et des mouvements sociaux Or la mani re actuelle d y arriver pose question Une lutte implacable contre l incivisme fiscal devrait tre mise en uvre selon eux Et cela tous l
65. 000 avec des cons quences sociales drama tiques pour la population hormis les privil gi s Ainsi un jeune universitaire gagnait en moyenne 700 euros par mois Sans parler de la situation des ouvriers et des personnes sans emploi On se souviendra de la r volte sociale de 2008 qui suivit la mort d un jeune homme tu par balles par un poli cier lors d une manifestation dont l objet tait de crier le d sarroi du peuple face la situation socio conomique insoutenable dans laquelle il se trouvait La situation s est pourtant encore fortement d t rior e Elle atteint des sommets dramatiques Elle s explique la fois par les cons quences de la crise financi re li e aux subprimes par une gestion budg taire pass e calamiteuse par une conomie structurel lement d faillante et par un incivisme fiscal lev au rang de sport national DES COMPTES PUBLICS MA QUILL S PAR LA DROITE La crise des subprimes a eu une in cidence sur les d ficits publics de nombreux tats de par le monde La Gr ce n a malheureusement pas chapp ce ph nom ne en particulier par le biais de la trans formation des dettes priv es des banques en dettes publiques afin d viter la faillite de celles ci 68 Gr ce un long tunnel noir LA DETTE PUBLIQUE GRECQUE ET LES TENTATIVES DE LA R SORBER ONT DES CONS QUENCES SOCIALES CATASTROPHIQUES Th o Drakidis CSCE En octobre 2009 M Georges Papandr
66. E RESTERAIS pien D ENCORE UN PEU DANS TE CEPAYS Pour INVESTIR ne Eu ai Faniel J Le contr le des ch meurs en Belgique Objectifs et r sistances Informa tions sociales 2005 6 n 126 pp 89 91 Cockx B M Dejemeppe et en B Van der Linden 2011 L activation du compor tement de recherche d emploi favorise t elle un retour plus rapide l emploi Sneller aan werk dankzij activering van het zoe ken Regards conomiques 85 Former un gouvernement La position commune de la CSC ACV la FGTB ABVV et la CGSLB ACLVB publi e d s le lendemain de la sortie de la note de base du formateur Elio Di Rupo est d pourvue d ambigu t Le front commun syndical ne peut accepter la note d pos e par le formateur comme base de programme gou St phane D dale vernemental et refuse de soutenir CSCE un document aussi d s quilibr o les mesures sont claires pour les travailleurs pourtant victimes de la crise mais beaucoup moins pour les responsables de celle ci dont certains employeurs aux abonn s absents Les organisations syndicales poursuivent et rejettent La r duction des allocations de ch mage de tous les ch meurs de longue dur e y compris les chefs de m nage et les isol s apr s une courte deuxi me p riode un minimum selon les normes actuelles largement inf rieur au seuil de pauvret europ en FMI OCDE UE c
67. E CHASSE AUX CH MEURS OU POUR RE PRENDRE SON AUTEUR DE GUERRE AUX CH MEURS EN EFFET LA CONFUSION S MANTIQUE EST UNE AUTRE GUERRE CELLE DES MOTS LE CH MEUR N EST PAS LE PAUVRE L ASSURANCE SOCIALE N EST PAS L ASSISTANCE AUJOURD HUI ON M LANGE TOUS LES TERMES CE QUI FAIT EXPLIQUE EMMANUEL PIERRU LE JEU DU MOINS DISANT SOCIAL D CONSTRUCTION Dans ce livre Emmanuel Pierru fait le point sur les politiques de gestion du ch mage en France Pour ce qui est du ch mage on a tout essay d clarait Fran ois Mitterrand en 1993 En effet si ce verdict d impuissance conforte les Ponce Pilate des politiques de l emploi il renforce surtout les confusions s mantiques Car si la chasse aux ch meurs est une bien am re r alit pour ceux qui la subissent la guerre s mantique participe de la confusion de nos neurones et de nos imaginaires Emmanuel Pierru ce propos fait un travail remarquable de pr cision des d finitions sur les termes les cat gories les faits et les prismes des r ponses conomiques Il donne les rappels historiques n cessaires et recadre les enjeux r els que posent le traitement du ch mage et la maltraitance des ch meurs Il commence par d construire les pr jug s qui encombrent la compr hension du ch mage pour permettre de d centrer le regard et envisager autrement les choses La t che de l orthodoxie lib rale qui fait de la guerre aux ch meurs la solution du pr
68. ION En plus du profilage d expertise qui s appuie sur le diagnostic du conseiller Actiris met en place un outil d aide la d cision via un arbre d cisionnel bas sur des crit res objectifs Lors de son inscription chaque demandeur d emploi passe syst matiquement un entretien de clarification de 20 minutes r alis uniquement par Actiris Cette segmentation permet au SPE d aiguiller les DE vers diff rents parcours d insertion r pondant leurs caract ristiques Les six crit res de la cat go risation sont les suivants la connaissance du fran ais ou du n erlandais oral ou crit l ge le dipl me la dur e d inactivit professionnelle le type d emploi recherch la dur e de l exp rience professionnelle ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE la fin de ce premier entretien tous les DE recoivent une feuille de route diff rente selon leur cat gorie leur fournissant des informations utiles la recherche d emploi LE DIAGNOSTIC ET L INDI CATEUR DE DISTANCE PAR RAPPORT L EMPLOI ET L AUTONOMIE Apr s une longue phase d labora tion cette seconde segmentation est actuellement test e par Actiris Cependant la faisabilit de cette pratique n est pas encore tablie et une premi re valuation tait pr vue au mois de juin La notion de distance par rapport l emploi vient directement des accords entre les r gions et le f d ral Par la porte ou par la fen
69. N OU PROFILAGE DES DEMANDEURS D EMPLOI MMPP S APPARENTE UN DIAGNOSTIC M DICAL SI CETTE PROC DURE EST EFFEC TU E PAR QUELQU UN QUI N EST PAS M DECIN CELA REL VE DE L EXERCICE ILL GAL DE LA M DE CINE du nombre de pathologies La cat gorie MMPP ressemble donc bien une cat gorie fourre tout dans laquelle on placerait tous ceux qui ne peuvent tre class s ailleurs Et elle ne peut pas tre autre chose en l absence d une d finition claire de ce qu est un probl me mental m dical psychique ou psychiatrique Par ailleurs cette op ration de s lec tion ou profilage des demandeurs d emploi s apparente en collant une telle tiquette un diagnostic m dical Qui va le r aliser Fr d rique Van Leuven rel ve que si cette proc dure est effectu e par quelqu un qui n est pas m decin cela rel ve de l exercice ill gal Mais le travail n est pas seulement une contrainte c est aussi une pulsion de vie un d sir de faire avec les autres dans lesquels la question du sens est fondamen tale la mani re dont ce travail s inscrit dans un collectif auquel je me sens appartenir et participer Lorsque ce d sir est transform en imp ratif moral par les politiques d activation c est cette question du sens qui dispara t Enfin l obligation de soin qui pour rait tre impos e la cat gorie MMPP fait na tre un autre risque celui de placer les
70. S Pierre Devileeshouwer Directeur de la F BISP gnantes tant pour les demandeurs d emploi que pour les associations Nous pr nons encore et toujours un accompagnement r ellement soutenant non stigmatisant sans caract re punitif et qui tienne approche dans le travail quotidien des organismes d insertion socio professionnelle Le contr le accru et ou l accom pagnement contraint poussent les demandeurs d emploi peu qualifi s LA F BISP D NONCE DES POLI TIQUES D ACCOMPAGNEMENT ET DE FORMATION TOUJOURS PLUS CADRANTES PLUS CONTRAI GNANTES TANT POUR LES DE MANDEURS D EMPLOI QUE POUR LES ASSOCIATIONS compte des r alit s socio cono miques particuli rement difficiles pour les personnes peu qualifi es Bruxelles PRINCIPE DE R ALIT Nous avons v cu au fur et mesure les effets pervers de cette trouver des solutions imm diates pas toujours adapt es leur situation course vaine aux at testations d emploi demandes de soutien plus pour tre en ordre que pour s inscrire dans une r elle d marche d insertion inscription ou pr inscription des formations en fonction des places libres un certain moment et non en fonction d un r el projet professionnel qui n a pas le temps de se mettre en place Il y a une accession des emplois convenables pour l ONEm et ou les OISP mais qui ne le sont pas ou de moins en moins temps partiel CDD horaire non compa
71. SOCIALE Paul Palsterman Service d tude de la CSC bicyclette aux Flamands ou que ce sont les Wallons qui ont financ la construction du port de Zeebruge et l agrandissement de celui d Anvers me para t assez vain partir du moment o on entre dans la logique de l argument il me semble que le ver est dans le fruit Pinailler sur l ampleur des transferts peut ventuellement convaincre quelques ind cis mais ne fera pas taire ceux pour qui le sujet n est qu un simple argument pour obtenir ce que de toute fa on ils veulent pour cent la part de la Wallonie dans la population en ge d acti vit en Flandre il est inf rieur de quelques pour cent Bruxelles les deux pourcentages correspon dent la proportion de ch meurs est plus importante Bruxelles qu ailleurs mais il y a moins de pr pensionn s et de personnes en pause carri re Cela entra ne la fois de plus grandes d penses du c t de l ONEm et de moindres recettes du c t de l ONSS BEAUCOUP DE FLAMANDS ONT COMPRIS QUE LES PARTIS LES PLUS RADICALEMENT EN FAVEUR D UNE D F D RALISATION SONT AUSSI EN FAVEUR DE LIMITATIONS DRACONIENNES DES DROITS SP CIALEMENT DES CH MEURS Fondamentalement la s curit sociale est un transfert Des bien portants vers les malades des tra vailleurs vers les ch meurs et les pensionn s et ainsi de suite On sait que le nombre de personnes indemnis es par l ONEm est en Wallonie
72. SPONSABILISATION INDIVI DUELLE UN TRAITEMENT CO NOMIQUE VERS LE PLEIN EMPLOI Les n cessit s d une individualisa tion claire de l accompagnement et du suivi sont battues en br che par une cat gorisation qui par ses quasi diagnostics am nera certainement une standardisation des traitements qui sera peut tre encore plus pr judiciable que la situation actuelle En outre ces cat gories sont minemment stigmatisantes La cat gorie MMPP est de loin celle qui pose le plus question qui va juger selon quels crit res quel suivi adapt sera propos Et commerciaux c t de ce march rentable il existera donc un march non rentable Le risque est ainsi grand que le report bud g taire qui existe d j sur les CPAS l occasion des sanctions existe ainsi en amont de toute sanc tion Et les cat gories propos es risquent de conduire ce march non rentable vers les organismes d ISP les CPAS les organismes de sant mentale voire les associations pour handicap s tous subsidi s Un nouvel exemple de la socialisation des pertes et de la privatisation des b n fices Si la r forme n a pas encore vu le jour en tant que telle la cat gori sation commence se mettre en place dans les r gions notamment en r gion wallonne o la cat gorie des MMPP est reprise comme telle Un autre grand enjeu est celui de la confusion plus grande encore qui se met en place entre les notio
73. TR LEUR Le biais de la contractualisation des allocations utilis d s 2004 pour mettre en uvre les exclu sions fut pr sent l opinion publique par les ministres de l Emploi successifs comme un meilleur accompagnement des ch meurs Jamais l on aura autant promu l accompagnement des ch meurs comme cl de la poli tique de l emploi Selon les travailleurs des offices de placement et de l insertion profes sionnelle qui mettent en uvre cet accompagnement au quotidien la r alit est tout autre L extension progressive de la contractualisation aux activit s de conseil en mati re de placement coupl e la trans mission syst matique et massive de donn es des accompagnateurs r gionaux vers les contr leurs de l ONEnm est d g t collat ral en 24 La chasse aux ch meurs en mutations CE 28 JUIN LE CSCE ORGANISAIT UN D BAT SUR LE TH ME VERS DE NOUVELLES FORMES DE CHASSES AUX CH MEURS CHOS DE CE D BAT Arnaud Lismond CSCE passe de transformer les conseil lers en placement et de l insertion professionnelle en encodeurs contr leurs Franck Timbal en a t moign lors de notre d bat expliquant sa d mission d Actiris l office de pla cement bruxellois o il travaillait comme conseiller emploi dans une antenne locale D s d cembre 2010 j ai appris qu Actiris enten dait g n raliser l accompagnement des ch meurs de 18 49 ans a
74. a publi sa th se de doctorat intitul e L ombre des ch meurs Chronique d une indignit sociale et politique depuis les ann es 30 63 Le grand marche transatlantique EN 2015 SERA CR UN GRAND MARCH TRANSATLANTIQUE QUI D TRUIRA LES DROITS SOCIAUX ET D MOCRATIQUES POUR LE PLUS GRAND PROFIT DES MULTINATIONALES IL EST ENCORE POSSIBLE DE S Y OPPOSER Ricardo Cherenti et Bruno Poncelet Les Accords transatlantiques qui se n gocient essentiellement depuis la chute du Mur de Berlin vont permettre aux multinatio nales de s arroger un contr le sur le monde aussi extraordinaire qu in dit En effet ces accords ne cherchent pas un partage de pouvoir ni entre les mondes conomique et politique ni entre les producteurs et les consomma teurs et encore moins entre les hommes d affaires et les citoyens Les accords transatlantiques visent concentrer le pouvoir entre les mains des multinationales et des march s financiers Brassant plus d argent que bien des tats ces lites tr s priv es sont de plus en plus en mesure de faire chanter le monde pour imposer leurs valeurs go stes et marchandes D s lors leurs victoires signent nos d faites Et parmi les perdants certains le seront encore plus que d autres notamment les alloca taires sociaux Chercheurs sur www econosphere be goci en secret au sein de l OCDE avec l objectif de renforcer le pouvoir des investisseurs
75. a vie priv e plus long terme privacy impact assessment par groupe cible en plus d autres aspects faisabilit conomique environnement sant Dans cette analyse toutes les modalit s de base fr quence fonction nalit s utilisation les sc narios d ploiement int gral ou non et les risques de traitement des compteurs intelligents l gard de la protection de la vie priv e doivent tre pass s en revue avant de poursuivre l laboration de la l gislation r gionale relative aux compteurs intelligents Or ce stade l aspect protection de la vie priv e n a pas t int gr en Belgique dans les tudes co ts b n fices ni fait l objet d aucune tude ind pendante ni au niveau f d ral ni au niveau r gional La Ligue des droits de l homme a d j interpell la ministre bruxelloise de l nergie sur cette question qui reste suivre aucune possibilit de d rogation ou consid ration pour l tude co ts b n fices d une telle op ration Plus besoin d tudes La Commis sion europ enne affiche d sormais un optimisme sur les conomies g n r es par les compteurs encore plus marqu et moins docu ment que celui des lobbies indus triels Les consommateurs ayant install un compteur intelligent ont r duit leur consommation annuelle d nergie d environ 10 Cer tains projets pilotes sugg rent que les conomies d nergie r elles peuvent
76. acc s l nergie organisait le premier d bat public belge envisageant ce projet du point de vue des consommateurs et des aspects sociaux Pr s d un an et demi plus tard ce d bat est entr de plain pied au Parlement bruxellois et se d veloppe gale ment en Flandre Rien n est jou car chaque r gion puisqu en Belgique ce sont elles qui sont comp tentes en cette mati re peut utiliser la porte de sortie pr vue par la directive voir ci dessus Dans ce contexte le parlement bruxellois vient d adop ter une disposition qui confie au r gulateur bruxellois du march Brugel le soin d tudier les fonc tionnalit s n cessaires l introduc tion des syst mes intelligents de mesure et au gouvernement celui de fixer les d lais et les modalit s de la mise en place ventuelle des syst mes intelligents de mesure UNE D B CLE FINANCI RE POUR LE PETIT CONSOMMA TEUR Les compteurs intelligents risquent d engendrer une d b cle financi re pour les petits consommateurs et constituent une grave menace pour la vie priv e de tous les citoyens Une recherche ind pendante et approfondie est n cessaire pour aboutir une d cision socialement quitable dans ce dossier Nous comptons sur le parlement flamand pour prendre ses responsabilit s dans cette mati re UNE PREMI RE TUDE BRUXELLOISE Sous l impulsion de la ministre bruxelloise de l nergie velyne Huytebroeck le r gu
77. accepteront que l tat f d ral indemnise les ch meurs si le contr le en a t transf r aux r gions Comment croire surtout que les concessions francophones accord es sans contrepartie ne ravivent l app tit de la Flandre pour exiger d aller toujours plus loin dans le d mant lement de tout m canisme de solidarit f d rale qui lui para t d favorable Com ment croire qu une telle r forme victoire politique incontestable du mouvement flamand mettrait fin sa surench re Toute capitulation devant ses diktats n est elle pas le marchepied de la suivante Le gouvernement flamand a d j par avance communiqu et amp DIVISER POUR MIEUX LISER POUR MIEUX D SOLIDARISER r p t officiellement sa position L volution d mographique devrait engendrer une augmentation du nombre de ch meurs en Wallonie et une diminution en Flandre II exige donc le transfert aux r gions de toutes les comp tences en mati re d emploi et que le niveau de pouvoir qui exerce une comp tence fixe et r colte les moyens n cessaires son exercice gt 37 CHRISTOPHE SMETS LA BO TE IMAGES gt ainsi que la conclusion d accords sociaux flamands et la cosignature des accords sociaux f d raux Son objectif strat gique cr ment avou est donc notam ment de mettre fin la solidarit interr gionale organis e travers l assurance ch mage aujourd hui d favorable la Flandre con
78. accompagnateurs qui DANS TOUS LES PAYS O DES PREUVES D INT GRATION ET DE LANGUE EXISTENT CES MESURES ONT POUR EFFET QUE LES PLUS FAIBLES SOCIALEMENT N ONT PLUS ACC S LA NATIONALIT suivraient les demandeurs d asile d s leur arriv e dans le pays et les aideraient dans toutes leurs d marches y compris le retour En Australie le nombre de retours volontaires a augment gr ce ce type d accompagnement confie Zo Genot dans Le Soir du 24 novembre 2010 Chacun se dispute la mani re la plus efficace d arriver aux rapatriements d un maximum de sans papiers NATIONALIT SELON QUE TU SOIS PUISSANT OU MIS RABLE Un autre front politique s est constitu entre la N VA l Open VLD le CD amp V et le sp a autour d une proposition de loi commune visant r former le Code de la nationalit belge L objectif est d obtenir des conditions d octroi de la nationalit belge beaucoup plus strictes notamment en exigeant des efforts d int gration et de connaissance de la langue parl e dans la r gion de r sidence La r forme s attaque de nouveau aux plus pr caires De r centes tudes l ont en effet montr avoir la nationalit belge est pr pond rant pour trouver un travail stable surtout en Flandre et ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE en Wallonie D ailleurs il appara t que ce sont justement ceux qui sont les plus faibles sur le march du travail qui sollici
79. ace Autre exemple on a une formation de traiteur et la maison de repos prend parfois des article 60 comme cuisiniers mais il est hors de question qu ils arr tent compl tement C tait m me un arrange ment institutionnel avec la Promotion sociale comme il y a un travail de terrain qui se fait en cuisine ils ont quand m me leur dipl me puisqu ils continuent suivre la formation un jour par semaine On essaye vraiment de tenir tous ces quilibres l en place parce que ce serait ridicule de mettre disposition un article 60 qui comme vous l avez dit est quand m me un peu une aubaine pour l utilisateur en d mantelant du coup tout ce qui est engrang en termes de formation nos yeux d assistants sociaux c est plus essentiel encore que l emploi m me en ar ticle 60 que ce soit l alphab tisation ou alors obtenir un dipl me Parce que ceux qui peuvent sortir d un article 60 avec un an ou un an et demi d exp rience plus un dipl me de traiteur en poche g n ralement on ne les revoit plus Donc m me sur un plan purement budg taire c est tout b n fice pour le CPAS On peut se dire que ces gens l ils sont sur orbite Absolument Et puis il y en a d autres qui suivent des cours de gestion pour s installer comme ind pen dants Et qui une fois install s reviennent parfois vers nous pour nous demander si on n a pas des gens int ressants qu ils pourraient embaucher a
80. antage d exclusion sociale et ne constitue ra pas une r ponse au probl me du ch mage des jeunes J ai eu l occasion d effectuer un voyage Madrid fin mai au c ur du mouvement et d assister des r unions de l Assembl e g n rale qui a constitu l instance souve raine des indign s qui occupaient la Puerta del Sol Une Assembl e g n rale c est le rassemblement de centaines voire de milliers d individus assis autour d un mod rateur qui m ne la r union L autodiscipline de ce groupe est le plus souvent assez impression nante Le consensus est recherch pour l ensemble des d cisions engageant cette Assembl e g n rale instance souveraine du mouvement ce qui ne manque pas de surprendre les profanes Ainsi une seule personne en exprimant son d saccord absolu vis vis d un consensus qui mergerait au sein du reste de la multitude de participants peut th oriquement bloquer une prise de position de l Assembl e Cela tant m me avec cette mani re de fonctionner qui peut sembler fastidieuse les r alisations du Mouvement sont plut t remarquables Occupation permanente d un territoire situ en plein milieu du quartier commer ant d une grande ville entretien d infrastructures pour accueillir des centaines de campeurs mise en place des services accessibles tous comme des cr ches ou des biblioth ques propagation de l indignation en dehors de la Puerta del Sol L exp rimentati
81. art la tr s nette impression de se trou ver face de petits accords entre amis du secteur sans concertation avec les organisations d usagers et qui plus est sans que leurs demandes d objectivation des montants attendus de ces indem nisations ne soient satisfaites D autre part il convient de noter que dans le cadre de l valuation des dispositions bruxelloises et en particulier propos de la proposition d anticiper le transfert temporaire des clients prot g s vers SIBELGA les organisations d usagers formulaient la proposi tion inverse que les fournisseurs indemnisent SIBELGA pour le risque de non paiement dont les fournisseurs se d chargent ainsi plus rapidement COMPTEUR BUDGET ET CLIENT PROT G Bruxelles il est pr vu d appor ter un soutien aux m nages en retard de paiement en octroyant temporairement le tarif social et ventuellement en relevant dans les circonstances qui le justifient la limite de puissance autoris e pendant la p riode de rembour sement de la dette sur base d un niveau de revenu ou sur base d une enqu te sociale men e par le CPAS L ordonnance offre donc l opportunit aux m nages en difficult de remettre une situation flot En Wallonie aucune de ces deux formules ne permet actuellement de prot ger les m nages des situations d autocoupures que ne manque pas de g n rer la pr sence des compteurs budget Seul le statut social b n ficiaire d
82. as quand on t l phone qui puisse nous dire Oui le travailleur est bien l je l ai vu ce matin Pas un patron qui est La Louvi re alors que le chantier est Tamines et qui me r pond Ah non moi je ne sais pas s il est l ou non On cherche beaucoup de proximit vraiment dans l accompa gnement des personnes En contrepartie nous nous engageons suivre la personne encore pendant une longue p riode Partir des atouts et des envies du travailleur pas des exigences du patron Ce qui est sans doute d terminant dans la r ussite de tout ce dispositif c est la philo sophie maison parce que en derni re instance c est quand m me politique non Tout fait Vous savez en 2012 avec un nouveau pr sident ou une nouvelle pr sidente a pourrait tre termin ou dirig d une autre mani re Cela dit restons modestes on n a pas de solution miracle tout juste une m thode qui fonctionne ici pour l instant avec des faiblesses aussi N anmoins on a pass quelques tapes et si les coll gues d autres CPAS peuvent s en inspirer pour viter certains cueils qu on a connus tant mieux Juste un exemple certains viennent nous trouver en disant Pour l article 61 comment 14 je dois faire Parce que j ai t trouver plusieurs employeurs priv s et ils me demandent direc tement un carreleur qui a d j dix ans d exp rience videmment le CPAS
83. as toujours l int gration de quelqu un certains travaillent 16 heures par jour et peuvent avoir une maladie mentale grave av r e avec des moments d lirants de parano a sans pour autant qu il y ait emp chement de travail Et la d finition de la sant donn e par l Organisation mondiale en 1948 nous laisse tout aussi per plexes la sant serait un tat de complet bien tre physique mental et social La sant mentale quant elle serait la capacit de s adapter aux diff rentes situations de la vie Cette d finition ouvre un champ immense pour la m decine et entra ne des d rives graves avec un largissement quasi infini de la m decine Elle rappelle aussi les risques que pose l tablisse ment d un diagnostic m dical particuli rement dans le domaine de la psychiatrie celui ci va avoir tendance modeler la mani re dont la personne sera per ue son histoire ses attitudes ses difficul t s seront souvent r interpr t es en fonction de l tiquette qui lui a t administr e Une tiquette qui colle la peau qui stigmatise particuli rement les patients qui ont des probl mes psychiatriques et dont il est souvent si difficile de sortir Sur la question de l articulation soin travail Fr d rique Van Leuven nous invite la plus grande prudence Le travail peut nuire gravement la sant c est diffi cilement contestable aujourd hui L OP RATION DE S LECTIO
84. at gories Faut il cr er une cat gorie de personnes d origine russe ou d origine russe tch tch ne Le dispositif bien loin de r soudre les probl mes risquait de les renforcer Comme le disait Mat o Alaluf O La statistique eth nique au lieu de d voiler la discrimi nation peut au contraire participer l assignation identitaire Elle a en LA SEGMENTATION DES CH MEURS SEMBLE DANGEREUSE ELLE ASSIGNE LES PERSONNES D SIGN ES LOIGN ES DU MAR CH DE L EMPLOI UNE POSITION PEU ENVIABLE QU ELLES VONT PEUT TRE AVOIR DU MAL QUIT TER D COURAG ES PAR L TI QUETTE QU ON LEUR A COLL E pour des emplois peu qualifi s la concurrence due l tendue du bassin d emploi et le ph nom ne de navette l importance de la discrimination l embauche dans une r gion multiculturelle les facteurs d mographiques Sur cette base certains DE ont t d finis comme prioritaires Il ne s agit pas encore d une segmen tation mais bien d un premier pas vers une individualisation des ser vices offerts aux DE pour faciliter leur retour sur le chemin du travail JUSQU ICI UN PARTI PRIS DE NON SEGMENTATION En 2002 la F BISP organisait une journ e d tude sur les discrimina cons quence moins de chances de lutter contre les discriminations que de nourrir les repr sentations n gatives qui les alimentent L option universaliste qui pr voit d assurer un traitement
85. ature notamment de chercheurs de l Uni versit de Munich qui montre qu un diff rentiel d imp t des soci t s de 1 induit d j des ph nom nes de d localisation en particulier lin t rieur des groupes multinationaux Il restait l imp t des personnes physiques qui repr sente environ 35 milliards d euros La proposition du formateur porte sur une r gionalisation de 10 mil liards L IPP f d ral serait diminu ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE de cette somme tandis que les r gions d velopperaient un IPP additionnel l imp t f d ral Paral l lement les actuelles dotations du f d ral aux r gions seraient diminu es en sorte de rendre l op ration neutre pour l tat f d ral PR SERVER LA PROGRESSI VIT DE L IMP T Pour ce qui est de la concurrence fiscale le plus important pour nous est le respect de la pro gressivit de l imp t c est dire de l augmentation du taux d IPP en fonction de l augmentation du revenu Dans le cadre de l exercice de l autonomie fiscale il s agit de v rifier qu une r gion respecte ce principe lorsqu elle accorde une r duction d imp t Ce que le PS a d fendu est qu mesure que le revenu augmente le rapport entre la r duction d imp t et le revenu doit diminuer Ainsi si une r gion veut donner une r duction forfaitaire aux hauts revenus elle doit au minimum don ner la m me r duction forfaitaire aux bas et moy
86. autre ils se m fient en permanence L autre dans ce sch ma cesse de repr senter une richesse il n est qu un ennemi potentiel C est notamment le cas dans les relations professionnelles o les personnes tr s pauvres sont de plus en plus souvent contraintes d accepter n importe quelles condi tions de travail aussi d gradantes soient elles lesquelles exercent ensuite une pression la baisse sur les conditions de travail de l ensemble des travailleurs Autre exemple la privatisation et la marchandisation sont en train ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE K as ao de d tricoter les services publics transformant l enseignement la sant la culture en une marchandise comme une autre qui s ach te et se vend et pour laquelle il serait normal de recher cher une rentabilit maximale LE MARCH TRANSATLAN TIQUE UNE GOUVERNANCE CONTRE LES CITOYENS C est l initiative des plus grosses entreprises priv es que se construit le march transatlantique En effet les multinationales se AU LIEU D AM LIORER NOS MOD LES SOCIAUX CE SONT LES CONDITIONS SOCIALES DES PAYS LES PLUS PAUVRES QUI SERVIRONT DE R F RENCE POUR D T RIORER NOS CONDITIONS SOCIALES ET FISCALES Finalement ce qui se joue dans ce grand march libre c est la possibilit pour les multinationales d imposer leur propre int r t contre l int r t g n ra
87. av re ill gal contraire aux chartes internationales Les autorit s belges ne pouvaient pas ignorer que dans les ge les turques taient commises des atro cit s depuis des ann es Bahar Kimyong r en alertait l opinion pu blique La Belgique a donc tent de remettre l un de ses ressortissants entre les mains des bourreaux dont il d non ait les crimes LA PLAINTE DE KIMYONG R DITES PLUT T L AFFAIRE ONKELINX AND CO La ministre de la Justice a menti devant la Chambre et face au S nat propos du sc nario cha faud l initiative de son cabinet l encontre de Kimyong r cet gard Herman De Croo le pr sident de la Chambre de l poque d clarait Un ministre qui ment est un ministre mort JOHAN DELMULLE A UN COUP DE BAHAR Alors qu il l accusait tort de comploter contre l tat turc le procureur Delmulle tait en train de conspirer contre Bahar Kimyong r Alors qu il assimilait tort ce dernier un terroriste le parquet f d ral posait des actes attenta toires aux lois de notre pays EN PRISON LES CONSPIRATEURS Ceux qui ont enfreint les lois doivent tre condamn s a fortiori quand les criminels sont ceux qui ont t charg s par la soci t de prot ger d appliquer ou de faire la loi CONFIDENTIEL Les comit s P etR charg s de la surveillance des services de police et de renseignements ont remis un rapport au sujet de la r uni
88. bl me de couple sa femme d cide de ne plus garder les enfants Avec le suivi qu on assure il peut venir nous trouver en disant Je suis coinc je me retrouve avec les gosses sur les bras L on met beaucoup d nergie c est tout un travail d quipe On s y met tous vraiment pour trouver une solution Ou alors a peut tre un probl me de logement J enquiquine parfois Marc mon coll gue en disant J ai un gros souci au niveau logement pour quelqu un qui pourtant est en bonne voie sur le plan du boulot ce serait trop b te que a capote pour a Et on remue ciel et terre pour r soudre le probl me m me en urgence Je crois vraiment que a rassure les patrons qui voient que ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE MALGRE Nous FARE s il y a un probl me ils t l phonent et qu on se mobilise a les rassure il ont aussi un interlocuteur un r f rent qui s adresser Et ils ne se g nent pas pour le faire c est tr s bien comme ca d ailleurs Donc on recoit r gu li rement des coups de fil Et ce qui est super c est que parfois on en re oit pour nous signaler que tout va bien Le patron qui nous dit J ai bien fait de vous faire confiance votre type il est tr s bien C est pas tous les jours mais a fait du bien MICHEL LENOIR C est vrai que les personnes qui partent vers les employeurs priv s ce sont on ne va pas dire les me
89. bles ENTRE LE TRAVAIL ET LE NON TRAVAIL LA PR CARIT DU TRAVAIL Aujourd hui le monde du travail n est pas travers par une fron ti re tanche qui s parerait travail leurs avec ou sans emploi Comme le rappelle ric Buyssens repre nant par l les principales conclu sions du forum organis quelques semaines plus t t par la FGTB de Bruxelles sur la probl matique de la pr carit il existe un continuum de situations de travail plus ou moins pr caires qui affaiblissent le rapport de forces syndical mais surtout nous invitent remettre en question nos pratiques syndicales Les entreprises multiplient les moyens pour comprimer les co ts recours la sous traitance d ve ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE f JE VIENS DENGAGER 3o CHOMEURS Sous CONTRATS SUBSIDIES SERVEZ Vou 4 A NE Fa Vas DONNE DRo T UNE R DUCTION DE QUAS TOUTES LES CHARGES Sociales DES SALAIRES D p m Les Qu UNE BELLE PARTIE CURIT E SOCIALE O VOKA FEB F D RATION PATRONALE EN FLANDRE loppement du travail int rimaire appel de la main d uvre au noir ou clandestine Par ailleurs les politiques d activation et d emploi aid participent accro tre encore cette pr carisation du travail en substituant des emplois durables dot s d un statut assorti d un ensemble de droits et de pro tections des emplois temporaires o
90. c l rer le d part de la proc dure tendre le nombre de ses b n ficiaires l ensemble des ch meurs disponibles sur le march de l emploi mais adoucir les sanctions r duction des allocations plut t que suspension r duction puis exclusion la place de l exclusion imm diate Deux grands d fis sont ensuite pos s celui de la segmentation des ch meurs et celui de la confu sion des politiques d activation et d accompagnement La segmentation des ch meurs se veut une r ponse la critique du renforcement des in galit s situation diff rente r ponse diff rente La critique largement faite aux facilitateurs de l ONEm de ne pas prendre en compte la situation individuelle de personnes loi gn es de l emploi am ne donc segmenter les publics de mani re organiser leur accompagnement et leur suivi dont l activation de mani re diff renci e Les points positifs mettre au cr dit de cette r forme sont vidents et font suite aux nom breuses analyses issues du monde de l insertion socioprofessionnelle ISP les personnes tr s loign es de l emploi demandent un suivi qui va au del de la professionnalisa tion autrement dit de l am liora tion de l employabilit pour aller vers une resocialisation pr alable Des enjeux de discrimination 34 positive pourraient ainsi tre mis en place afin de concentrer les moyens sur les personnes qui en ont le p
91. cale il faut mettre tous les demandeurs d asile dans un centre ferm Un centre ferm o ils pourront circuler librement et o ils seront trait s humaine ment pr cise cyniquement la d put e d extr me droite De Bont Une proposition qui suscite le toll Mais pas pour Sarah Smeyers LES ASSISTANTS SOCIAUX QUI SE SONT D CARCASS S POUR ACCUEILLIR LES R FUGI S DE VRONT ILS SE TRANSFORMER EN AGENTS CHARG S DE COLLABO RER LEUR EXPULSION La limitation propos e vise donc laisser dans la rue des personnes qui risquent directement d tre pers cut es en cas de retour dans leur pays d origine L aussi ces propositions donnent lieu des d bats houleux au Parlement Mais il appara t que sur le sujet c est clairement l extr me d put e N VA qui y voit quand m me une r ponse concr te la crise de l accueil L accord pr voit aussi de confier les comp tences d accueil des r fugi s de traitement de leur demande d asile et de leur rapa triement dans les mains d un seul ministre La cons quence peut tre dramatique les assistants gt fn EE T mms 7 Y tes RE tn a _ sociaux qui se seront d car cass s pour accueillir les r fugi s dans des conditions difficiles en Belgique en d finissant un parcours d int gration en assurant la scolarit des enfants devront soudainement se transformer en agents charg s de collaborer leur expulsion
92. car la marge d incerti tude li e aux plages de variations de certains param tres reste tr s importante et la validit de certaines hypoth ses ne peut tre d montr e Le r gulateur pr conise d s lors comme d j annonc par la ministre de l nergie une pour suite des tudes et indique qu il a demand Sibelga ndlr le distributeur r gional de lancer une analyse de faisabilit et une va luation conomique long terme Sur la base des r sultats de cette tude et de celle de l IBGE qui analysera l impact environne mental et social du d ploiement d un tel compteur en RBC Brugel remettra en janvier 2012 un avis dans lequel il indiquera sa recommandation pour la position prendre par notre r gion UN D PLOIEMENT CIBL Le r gulateur bruxellois rel ve que le d ploiement de compteurs ne serait b n ficiaire que pour les segments du march ayant un grand potentiel d conomies d nergie industriels et gros r sidentiels ou b n ficiaires de la r duction des d placements fr quents du GRD clients prot g s sous limiteurs de puissance Plus de la moiti de la consom mation r gionale bruxelloise d lectricit est consomm e par les 2 876 utilisateurs du r seau haute tension Les 612 475 utili sateurs du r seau basse tension ont une consommation tr s faible consommation m diane de 2 036 kWh par an Les trois quarts gt 51 gt
93. ccup s par des travailleurs inter changeables et dont les salaires sont en grande partie pay s par la collectivit Elles participent de ce fait acc l rer le carrousel des travailleurs sur des emplois de plus en plus pr caires VOUS AVEZ DIT ACCOMPA GNEMENT INDIVIDUALIS La nouvelle proc dure de contr le des ch meurs mise en uvre en 2004 alimente en permanence ce carrousel poursuit Freddy Bouchez Dans un contexte o le manque d emplois est criant ce dispositif de contr le et de contractualisation exerce une forte pression sur les b n ficiaires d allocations de ch mage et les am ne revoir la baisse leurs exigences et leurs attentes en mati re d emploi et de conditions de travail Suite une proposition gouverne mentale de r forme du contr le en 2010 les services publics d emploi SPE comme Actiris le VDAB ou le Forem se sont engag s dans une r forme profonde de leur fonctionnement et de leur r le L objectif est d amener les SPE r aliser eux m mes les contrats avec les b n ficiaires d allocations de ch mage tout en maintenant Le groupe de travail R agis Le groupe de travail R agis est constitu de militants et de d l gu s de la FGTB Bruxelles qui se sont rencontr s dans le cadre de voyages d tudes Auschwitz organis s par la Fondation du m me nom Tous ont t fortement marqu s par la confrontation avec ce que peut devenir une s
94. ce iW Voir Ensemble n 70 pp 6 13 et n 71 pp 58 61 lectricit flamande 72 an La facture d lectricit va augmenter en moyenne de 72 par an pour chaque m nage flamand En f vrier 2011 Eandis le groupement des intercommunales mixtes de distribution en r gion flamande annonce la CREG la Commission de r gulation de l lectricit et du gaz une augmentation impr vue des co ts de distribution Les tarifs devraient augmenter cause de la forte crois sance des installations de panneaux photovolta ques chez les consomma teurs r sidentiels et dans les entreprises durant les derni res ann es et en raison de la hausse pr voir dans le futur Le 30 avril la CREG approuve une modification du calcul des co ts de distribution ce qui entra nera une augmentation moyenne de 72 de la facture annuelle pour les m nages Les hausses de tarifs sont diff rentes au sein des sept intercommunales regroup es dans Eandis et donc les augmentations varient d une localit l autre Mais toutes sont caus es par de gigantesques installations de pan neaux photovolta ques pour le compte de grandes entreprises priv es qui envisagent ainsi de capter la fois la manne des subventions et l avantage fiscal Les suites Un d bat public s est tenu sur les principes et les modalit s de soutien l nergie renouvelable Deux critiques y ont t notamment formul es un soutien au ren
95. ctivit seront bien moindres et adapt es la r alit de ces travailleurs La matin e se termine sur un para doxe soulev par une d l gu e Bruxelles Propret on vire des gens qui sont d clar s malades Pour les r int grer ensuite via l arbeidzorg Pourquoi ne propose rait on pas de les accompagner Bruxelles Propret en leur permet tant de garder un statut SOMMES NOUS TOUS DE POTENTIELS INADAPT S Le travail permet il de soigner ou au contraire rend il malade Avant de pr tendre r pondre cette question ne faudrait il pas d abord se mettre d accord sur ce dont on parle Une question est revenue tout au long de ce forum les professionnels de l employabilit peuvent ils parler de ce qu est ou de ce que devrait tre le soin Et peuvent ils nous dire ce qu est un probl me mental psychique psychiatrique Ouvrant les d bats de l apr s midi Fr d rique Van Leuven psychiatre dans un h pital Manage rel ve que la d finition courante de la maladie mentale am ne plus de questions que de r ponses la maladie mentale serait selon la d finition la plus fr quente une affection qui per turbe la pens e les sentiments ou le comportement d une personne de fa on suffisamment forte pour rendre son int gration sociale 22 probl matique ou pour lui causer souffrance Or dit elle la maladie mentale ne cause pas toujours de souffrance et ne compromet p
96. dans toute la Belgique On assiste de part et d autre une m dicalisation du social Et c est scandaleux Lorsqu on est ch meur de longue dur e c est normal de p ter les plombs on est dans une soci t mortif re anthropophage Le discours qui accompagne les politiques d activation pr tend remettre en selle ceux qui sont laiss s sur le bord du chemin Le travail est lib rateur peut tre mais on oublie qu il est ali nant aussi Pour moi dire que le travail soigne ressemble dangereu sement au slogan qui dominait l entr e du camp d Auschwitz Arbeit macht frei On est dans une confusion impor tante ici poursuit un participant qui a longtemps travaill dans le domaine de la sant au travail le point de d part c est que le gt 21 gt travail ne soigne pas c est un acte qui nous rend malades Il faut analyser ce que nous sommes en train de faire et surtout pourquoi les gens deviennent malades en travaillant Hendrik Muylaert insiste sur le fait que les gens qui sont la mutuelle sont libres de s inscrire au VDAB S ils le font c est parce qu ils veulent pouvoir se r int grer dans le monde Les malades veulent pouvoir travailler Et l on leur permet de le faire avec un accompagnement sp cifique et adapt Il illustre son propos par un exemple celui de villes en Flandre entretenues par des personnes sous statut arbeidzorg mais les exigences de produ
97. de l APED http www skolo org spip php mot53 ce sujet voir par exemple Sylvie Mon chatre D construire la comp tence pour comprendre la production des qualifications in Interrogations Revue pluridisciplinaire en sciences de l homme et de la soci t n 10 mai 2010 Xavier De La Vega La logique comp tence de l cole l entreprise in Sciences humaines n 158 mars 2005 On lira galement avec int r t l ouvrage collectif dirig par Ken Jones dont la ver sion fran aise vient de sortir de presse Ken Jones dir L cole en Europe Politiques n olib rales et r sistances collectives La Dispute Paris 2011 Un ouvrage utile qui appelle la r sistance L ouvrage d Isabelle Bruno Pierre Cl ment et Christian Laval a le m rite de d cortiquer et de mettre en lumi re la nature du projet derri re les r formes d apparence purement technocra tiques des instances europ ennes Cette tape est un pr alable indispensable la constitution d une v ritable r sistance organis e au niveau europ en face cette entreprise de destruction d une certaine vision de l ducation r sistance qui est plus que jamais indispensable si nous voulons un enseignement qui soit d mocratique et au service de la soci t dans son ensemble pas des seules entreprises Guerre aux ch meurs ou guerre au chomage LA LECTURE DE CET OUVRAGE SE R V LE FORT UTILE EN CETTE P RIODE D
98. de pr voir des m canismes galisateurs qui font que les moyens des entit s f d r es qui aujourd hui consomment plus que leur cl fiscale Ndlr c d les r gions wallonne et bruxelloise soient pr serv s Toutefois on ac cepte une certaine d gressivit de ces galisations en termes r els mais pas en termes constants Ces socles galisateurs diminue raient progressivement en fonction de l inflation ce qui donnerait aux r gions wallonne et bruxelloise le temps de se retourner UNE RESPONSABILISATION EMPLOI Un m canisme correctif est par ailleurs pr vu pour la R gion bruxelloise compensant par tiellement la perte de recettes fiscales due aux navetteurs Des m canismes compl mentaires de responsabilisation des entit s f d r es sont galement pr vus 43 gt En mati re d emploi on fixerait des niveaux d emploi ou de cr ation d emplois atteindre et les r gions recevraient des bonus en fonction du respect ou non de ces taux d emploi Les r gions b n ficiant d un boni d environ 10 000 euros par emploi r sidant atteint au del du taux de ce qui a initialement t fix On fixerait galement des m canismes de responsabilisation en termes de production de CO2 en termes de soins de sant ainsi qu un m ca nisme de responsabilisation et en termes de pensions Comment fonctionnerait cet octroi d un bonus aux r gions qui am liorent leur taux d emplo
99. de r duction des pointes de la courbe de charge dans la consommation d lectricit Ainsi l Institut de conseil et d tudes en d veloppement durable ICEDD de Namur a pr sent une analyse de cette d placabilit pour le secteur r sidentiel l heure actuelle les usagers du secteur r sidentiel sont m me de d placer jusqu 17 de leur consommation pour une dur e soit de 15 minutes soit de 4 heures Avec l introduction de compteurs intelligents accompagn e d une part de l installation d appareillages domestiques automatis s pour le d mar rage et l arr t de fonctionnement et d autre part de la g n ralisation des pompes chaleur pour le chauffage une portion de d placabilit de 45 de la consommation pourrait m me tre atteinte En termes de puissance install e cela repr sente une portion de 30 soit 10 282 MW de puissance install e ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE Le potentiel de d placabilit dans le secteur tertiaire n a pas t projet dans le futur mais il est estim 30 de la consommation Le potentiel dans le secteur industriel est encore l tude Vers la fin de l ann e de nouveaux groupes de travail vont traduire tous les sc narios en bilans co ts b n fices Par la suite le groupe REDI transmettra aux autorit s un rapport sur les modalit s de mise en uvre de ces objectifs sur la place des compteurs intelligents dans cette strat gie et sur le rapp
100. des ch meurs et leur imposer le cas ch ant des sanc tions La r partition de l enveloppe emploi se fera sur la base de la cl de r partition de PIPP maintenu au niveau f d ral mais seuls ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE 80 des moyens seront transf r s Cette dotation voluera selon l inflation et 80 de la croissance r elle nationale TEXTO APPAUVRIR Des r formes d envergure aux cons quences moyen et long termes seront donc entreprises notamment pour Augmenter la d gressivit des allocations de ch mage La d gressivit du ch mage sera accrue avec une simplification du syst me Le caract re assurantiel du ch mage sera renforc Dor navant le nouveau syst me de ch mage pr voira trois p riodes bien dis tinctes pour tous les ch meurs Les allocations de ch mage diminuent d j au fur et mesure que le ch mage se prolonge Pour accentuer cette d gressivit du ch mage le gouvernement mettra en uvre les changements suivants augmentation de 16 7 des allocations durant les 4 premiers mois de la premi re p riode d un an maximum r duction de 33 de la dur e de la 2e p riode en modifiant le lien avec le nombre d ann es travaill es et limitation de cette deuxi me p riode 3 ans maximum sauf pour les ch meurs ayant 20 ans de travail et les ch meurs actuels qui sont chefs de famill
101. des consommateurs ont une consommation inf rieure 5 000 kWh et ne repr sentent au total que 17 de la consommation r gionale Bruxelles n est pas l Ontario ou la Californie les m nages n utilisent g n ralement l lectricit ni pour se chauffer ni pour faire fonctionner un syst me de climatisation Cette consom mation bruxelloise est trop faible pour permettre des conomies d nergie significatives gr ce aux compteurs Concernant les gros consomma teurs magasins entreprises Brugel indique que Sibelga a d j pr vu de mettre en place un projet de t l relev mensuel sp cifique leur destination 4 403 compteurs d lectricit basse tension seraient concern s Nul n est donc besoin de remplacer 80 du million de compteurs bruxellois pour r pondre la pertinence sp cifique d une installation pour ces gros consom mateurs Et dans ce cadre il est logique que le co t du compteur soit enti rement assum par ceux qui en b n ficient et non pas par l ensemble des consommateurs Il conviendra cependant pour les d fenseurs de l acc s des m nages l nergie d tre particu li rement vigilants sur le second segment point par Brugel le d ploiement cibl de compteurs intelligents pour des m nages pro t g s sous limiteur de puissance Car si cela ne leur apporterait rien en termes d conomies d nergie cela reviendrait installer chez ces m nages un appareil susce
102. dministratif et non une classe sociale ni m me une communaut homog ne de destins sociaux susceptibles de se traduire par un sentiment d appartenance Le comportement lectoral des Emmanuel Pierru Guerre aux ch meurs ou guerre Qu ch mage Ei 5 2 v D n G E 5 ch meurs explique t il est l absten tion croissante et massive et non un quelconque vote de classe pour le Front national Plut t que de voir les ch meurs comme les fossoyeurs de la d mocratie il inverse les termes du d bat et renverse le questionnement sur les rapports entre le ch mage et la d mocratie Autrement assure il Emmanuel Pierru ll est docteur en science politique et charg de recherche au CNRS CERAPS Lille 2 En 1998 il a consacr son DEA de science politique aux mouvements de ch meurs les Marches europ ennes et le mouvement de d cembre 1997 1998 Ses recherches portent sur la fa brication institutionnelle de l ins curit sociale il faut d abord se demander ce que la d mocratie fait des ch meurs surtout en p riode de ch mage de masse avant de se poser de faux probl mes sur ce que les ch meurs font la d mocratie Et d s lors tout le point de vue change W et ses effets sociaux et politiques Il a publi en 2005 Guerre au ch mage ou guerre aux ch meurs aux ditions Le Croquant Savoir Agir 12 euros En 2006 aux ditions La Dispute il
103. e ll a fallu argumenter videmment il ne suffisait pas simplement de v A o a lt w O a lt a Pa H im Z a w T cu FE a T 8 d noncer sans preuves Mais comme j avais pris la pr caution de demander que les gens notent eux aussi leurs horaires tout a a t mis sur la table Et g n ralement les patrons faisaient demi tour hein ils disaient Ah oui j avais oubli Dans l ensemble a s est relativement bien pass sauf avec quelques uns qui ont donc t d finitivement cart s Cela dit on se fait encore avoir de temps en temps des firmes qu on ne conna t pas Tout derni rement un r seau a t mis au jour scandaleux Ils ne payent pas les salaires et dispa raissent pour r appara tre six mois plus tard sous un autre nom etc Ce sont ces constats que vous avez faits ici dans votre CPAS qui vous ont amen aller voir vos coll gues pour leur proposer de tenter de rem dier ces d rives Bien s r Outre que je voulais en finir avec l esp ce de gu guerre assez stupide qu on se livrait Avec tout b n fice pour le patron videmment Nous on faisait 13 gt un travail souvent difficile de remise en selle en disant au gars coute tu peux y arriver si tu suis une nouvelle formation Tu sais tr s bien carreler mais le fran ais a va pas tu sais pas lire le mode d emploi Les gens s y reme
104. e ou isol s g s actuellement de 55 ans et plus qui resteront eux en 2e p riode en 3e p riode plafonnement de l alloca tion de tous les ch meurs pour en faire un minimum forfaitaire qui tiendra compte de la situation familiale du ch meur chef de famille isol cohabitant Tout ou partie du ch mage de 3e p riode de ch mage ne sera plus valoris dans le calcul de la pension sur la base du salaire ant rieur mais sur la base du droit mini mum par ann e de carri re TEXTO EXCLURE Les jeunes qui n ont pas cotis la s cu rit sociale ne pourront b n ficier d alloca tions que s ils d montrent au pr alable une d marche active en vue de d crocher un emploi En mati re de contr le de la disponibilit de l emploi Le contr le de disponibilit active sera tendu aux plus de 50 ans en passant 55 ans d s 2013 et 58 ans en 2016 En vue de favoriser la mobilit g ogra phique des demandeurs d emploi la notion d emploi convenable sera adapt e pour porter la distance maximale de recherche d emploi de 25 60 km ind pendamment des dur es de d placement R gionalisation du ch mage une meilleure efficacite On me demande de vous parler de l efficacit de la s curit sociale sous l angle institutionnel Cela va essentiellement nous amener parler des perspectives de d f d ralisation de la s curit sociale En ce
105. e Milquet vice Premi re ministre ministre de l Emploi L emploi la priorit collective du pays 24 juin 2011 L cho 5 mai 2007 cit par Palsterman P R gionaliser les politiques de l emploi Courrier hebdomadaire du CRISP 2007 13 14 n 1958 1959 lio Di Rupo formateur Un tat f d ral plus efficace et des entit s plus autonomes 4 juillet 2011 Di Rupo Augmenter la d gressivit des allocations TEXTO SCINDER Les comp tences transf r es aux r gions sont les suivantes 1 le contr le de la disponibilit des deman deurs d emploi 2 l activation des demandeurs d emploi et les r ductions du co t du travail pour les groupes cibles Les r gles relevant du droit du travail et de la s curit sociale res teront f d rales de m me que la concerta tion sociale Les r gions seront responsabilis es sur l volution de leur taux d emploi La r partition des moyens de financement des r gions propos e bas e sur une cl fiscale octroie un bonus ou un malus aux r gions en fonction du taux d activit de leurs r sidants Un bonus compl mentaire sera octroy aux r gions qui parviennent faire remonter le taux d emploi au dessus des pr visions du Bureau du plan Ce bonus sera calcul sur la base du nombre de per sonnes actives au dessus du taux d emploi pr vu Les r gions seront pleinement comp tentes pour contr ler la disponibilit
106. e ne nous semble ni pragmatique ni acceptable risquant d enfermer les individus dans des cat gories stigma tisantes labor es selon des crit res douteux par des apprentis sorciers Bruxelles est une r gion ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE La Vous ageivez UN TOURNANT DE VOTRE PARCOURS DE CH MEUR ET Nous SOMMES LA Pour Vou Y L ACCOMPAGNER W7 X L nk riche caract ris e par un taux de ch mage important et par un cart marqu entre le niveau de qualifica tion faible des ch meurs et celui lev des emplois offerts On ne va pas r soudre cette situation en augmentant l activation et les contraintes sur les ch meurs a ne peut pas fonctionner A VA TRE L ENFER Hughes Esteveny d l gu syndi cal FGTB dans l ISP a compl t le tableau Pour cinq agents de guidance de la mission locale pour l emploi o je travaille il y avait en 2004 ann e de l adoption du plan de contr le 1 066 personnes re cues et 2 132 entretiens r alis s En 2010 on est arriv s 2 692 personnes re ues et 5 205 entre tiens r alis s Si les projets d acti ver plus t t et de facon g n rali s e les demandeurs d emploi sont mis en place a va tre l enfer Je ne pense pas dans ce contexte qu ils renonceront r aliser les entretiens avec les demandeurs d emploi en 20 minutes Or en 20 minutes on ne voit rien du tout Les personnes n ont pas
107. e prix d cid par la CREG la Commis sion de r gulation de l lectricit et du gaz est en g n ral de 40 sup rieur au meilleur prix commercial op cit p 71 de privatisation Les compteurs budget une forme du droit l nergie S INSPIRANT DU DROIT AU LOGEMENT QUI INTERDIT TOUTE EXPULSION SANS D CISION DE JUSTICE LA R GION BRUXEL LOISE A CONSACR UN DROIT L NERGIE EN CONTRAIGNANT LES FOURNISSEURS SOUMETTRE LEURS DEMANDES DE COU PURES LA D CISION D UN JUGE DE PAIX IL N EN EST PAS DE M ME DANS LES DEUX AUTRES R GIONS QUI ONT D CID D AVOIR RECOURS AU COMPTEUR BUDGET Le compteur budget est un petit bo tier qui contraint les usagers pr payer leur consommation de gaz ou d lectricit au moyen d une carte puce actuellement rechargeable via les cabines t l phoniques les bureaux des gestionnaires de r seau ou de certains CPAS Ces compteurs budget modifient les rapports entre les acteurs du march de l nergie et les usagers en particulier dans la mani re de r partir les risques de non paiement COMPTEURS BUDGET ET R PARTITION DES RISQUES En Flandre les fournisseurs sont autoris s rompre unilat rale ment les contrats qui les lient leurs clients suite un retard de paiement de plus de cent jours Dans la mesure o le m nage ne parvient pas signer un contrat avec un autre fournisseur il sera alors aliment par le gestionnai
108. e zone g ographique beaucoup plus tendue qu actuellement Elles renforceraient donc leurs libert s y compris leur libert de pouvoir faire pression sur les l gis lations prot geant les populations En effet le march transatlantique privil gie tous niveaux social politique culturel conomique les valeurs d fendues par les multinationales savoir profit absolu comp tition permanente assujettissement du monde poli tique au monde des affaires cupi dit marchandisation du monde privatisation de tous les biens et services dictature des march s ali nation consum riste Une fois adopt s ces principes impliquent ipso facto le recul des valeurs qui s y opposent les valeurs sociales thiques morales d mocratiques participatives l int r t g n ral la solidarit l autonomie locale le respect de l environnement Donnons un exemple concret le march transatlantique ne pr voit pas d harmoniser les l gislations sociales et fiscales sur l espace transatlantique Officiellement chaque tat restera libre de fixer ses choix en la mati re Cepen dant comme les libert s cono miques accordent aux multinatio nales et aux march s financiers le droit de se d placer comme bon leur semble ceux ci pourront exercer une pression pour revoir la baisse ces l gislations sociales et fiscales qui repr sentent un co t et non un bienfait leurs yeux D j l uvre av
109. ec le march commun europ en cette dyna mique de dumping social et fiscal va tre renforc e par le march transatlantique mena ant aussi bien les conditions de travail le niveau des salaires ou le finance ment de la s curit sociale Voil comment les valeurs mar chandes transatlantiques mettent en danger les valeurs d mocra tiques et sociales d int r t g n ral Or le citoyen enti rement ni ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE dans la logique transatlantique nous semble davantage favorable ces derni res valeurs qui le prot gent contre les al as de la vie et lui assurent un droit d acc s aux soins de sant aux allocations de ch mage la pension Il nous semble galement certain que l o ces valeurs feront d faut demain les citoyens les plus fragiles en subiront beaucoup plus durement les cons quences QUELLES VALEURS POUR DEMAIN D fendre les valeurs citoyennes est vital pour tout le monde en effet si l h g monie des valeurs marchandes risque de toucher en premier les personnes les plus pr caires nul doute qu ensuite petit petit elles finiront par d sta biliser l ensemble de la population Prenons un exemple faire de la comp tition une valeur absolue de notre soci t est en train de dissoudre les sentiments d appar tenance une communaut les individus sont dissoci s les uns des autres ils s observent avec la peur de l
110. effe et Mettet il manque Fosse mais j esp re qu ils nous rejoindront un de ces jours a repr sente un bassin tr s int res sant on est dans le Namurois mais en fait beaucoup plus proches de Charleroi g ographiquement comme sur le plan conomique et social avec beaucoup de probl mes sociaux de pr carit Selon vos propres termes ce qui vous a convaincu de la n cessit de cette approche commune c tait qu aupara vant les employeurs faisaient pratiquement leur march pour obtenir des travailleurs au rabais en jouant sur cette concurrence entre les divers CPAS a a t une petite r volution dans notre mani re de faire et CSCE de penser face cette r alit difficile et l ampleur des d fis se rassembler entre CPAS plut t que mener chacun sa petite politique dans son coin voire de se faire carr ment la guerre Car avant c tait un peu le Mur de Berlin pas question de se concerter ni m me de dialoguer entre CPAS voisins mais rivaux Avis de recherche Le CSCE lance une tude sur la re mise l emploi en CPAS Art 60 et 61 Cet interview s inscrit dans le cadre des entretiens men s cet effet Si vous souhaitez aussi nous apporter un t moi gnage au sujet de cette probl matique vous pouvez contacter Denis Desbonnet au 02 535 93 55 ou via un courriel l adresse denis asbl csce be Heureusement depuis les menta lit s ont volu Face c
111. efois les ALE et les titres service et les activations ll est cependant une id e dont il faut fermement d noncer les cons quences C est celle qui consisterait main tenir les allocations de ch mage l ONEm mais de r gionaliser le contr le des ch meurs notamment la fameuse proc dure de contr le du comportement actif de recherche et les sanctions pour refus d emploi Je n insiste m me pas sur le fait qu accepter une telle id e ou ac cepter d s pr sent que le r gime du ch mage sera enti rement r gionalis dans les ann es qui suivent c est du pareil au m me Je me contente de poser la ques tion de la pertinence sociale ce que le Forem en tant qu organisme d insertion soit aussi celui qui sanctionne en mati re d allocation de ch mage et m me si on lit la note de De Wever serait respon sabilis pour le faire autrement dit recevrait une prime par ch meur sanctionn Comme on le dit cette confusion de r le est une id e controvers e Permettez moi d entrer dans la controverse en disant que c est une mauvaise id e C est comme a que le syst me fonctionnait dans les ann es 1970 dans le cadre de l ONEm unitaire Les bureaux r gionaux de l emploi de l ONEm y avaient perdu leur me puisque leur fonction princi pale n tait plus d aider retrouver un emploi mais de traquer les situations de ch mage volon taire Les demandeurs d emploi y perdaie
112. ement si des offres d emploi appropri es sont disponibles en suffisance Si les demandeurs d emploi doivent avoir une part active pour leur insertion professionnelle les pouvoirs publics et les entreprises devraient aussi tenir compte de certaines r alit s Plut t que de parler de l loignement des demandeurs d emploi vis vis du march de l emploi on pourrait parler d loignement du march de l emploi vis vis des ch meurs ou du fait de discriminations visant le groupe sp cifique auquel ils appartiennent Il ne s agit pas d une r elle cat go risation mais bien d une d finition d un public cible Sur le volet formation les OISP restent en pre mi re ligne ils ne d pendent donc pas de Bruxelles Formation ou d Actiris pour recruter leur public La s lection se fait bien en interne selon l expertise des OISP Il est primordial qu il en soit ainsi parce qu une segmentation reposant sur les comp tences aurait comme cons quence d exclure une grande partie du public qui a pourtant bien sa place en ISP Par ailleurs l tude publi e par l IRES l a r cemment d montr les politiques d accompagnement ont eu un impact important sur les flux des DE faisant appel aux OISP une situation d nonc e depuis de nombreuses ann es C est pour quoi en d but de l gislature la IL N EST PAS QUESTION DE REPORTER SUR LES CH MEURS L IMPOSSIBILIT DU SYST ME OFFRIR UN EMPLOI TOUS
113. emploi Le droit au regroupement familial c est le droit pour une personne de faire venir en Belgique un membre de sa famille proche g n rale ment son conjoint ses enfants et dans certains cas ses parents trangers Ce droit a t consi d rablement durci cette ann e L objectif d clar La lutte contre les mariages arrang s c est dire les mariages r alis s en vue d obtenir un titre de s jour en Belgique La modification touche premi rement les trangers non europ ens qui ont un droit de s jour illimit en Belgique Pour faire venir leur conjoint ou leurs enfants trangers ceux ci devaient d j remplir une s rie de conditions en particulier avoir un logement suf fisant disposer d une assurance maladie Ils devront dor navant justifier aussi de revenus au moins gaux 120 du revenu d int gration sociale au taux de famille charge environ 1 185 euros net par mois Ce montant sera calcul sans pouvoir tenir compte des allocations familiales ni du RIS ni des allocations d attente ni des allocations de transition Et les allocations de ch mage pourront intervenir uniquement si elles sont sup rieures ce montant de 1 185 euros et la condition de prouver une recherche active d emploi En dessous de ce mon tant faire venir son pouse ou ses enfants deviendra impossible De plus cette nouvelle condition fi Selection sociale et x nophobie au Parlement
114. ens revenus Il faut par exemple viter que demain des raisons fiscales ne motivent la migration de la classe moyenne bruxelloise vers le Brabant flamand ou wallon Si chaque ann e ces personnes pouvaient conomiser par ce biais 5 000 euros en 10 ans cela en ferait 50 000 LE RISQUE D UNE D LOCALI SATION INTERR GIONALE DES EMPLOIS La r gionalisation des poli tiques de l emploi qui serait la r alisation d une des revendi cations de la note Octopus adopt es par le Parlement flamand et qui est contradictoire avec la demande d autonomie fiscale Car leur volont au fond est de pratiquer une politique fiscale bien eux Mais s ils ont les moyens de faire une r duction d imp t qui va induire pour un m me brut un net plus important en Flandre ils pousseront la localisation de ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE l emploi en Flandre Par exemple un travailleur wallon tr s bien qualifi qui pourrait continuer travailler dans son usine en Wallonie ou aller dans l usine d c t en Flandre o il gagnerait par mois 200 euros nets en plus sera fortement incit aller en Flandre Il y a une contradiction syst mique entre l autonomie fiscale et la responsabilisation emploi sauf si le but est de nous pousser vider les caisses des pouvoirs publics pour vider les caisses pour faire comme eux des r ductions d imp t Parce qu ils sont dans la logique que fi
115. ent g n ralis des compteurs d nergie serait compar celui d autres investis sements susceptibles de g n rer des conomies d nergie isola tion Ce que nous r clamons et que le lobby pro compteurs intelligents malgr les apparences vertes et gestionnaires dont il se pare se garde bien de faire Il s agit d une illustration embl matique des formes actuelles du conflit entre les citoyens et les d tenteurs des multinationales pr tes tout pour maximiser leurs profits au d triment de la population susceptibles pour ce faire de mobiliser des ressources immenses institutions m dias expertise relations C est avant tout une bataille d mocratique pour mettre le hol au pillage qui nous concerne toutes et tous Elle sera de longue haleine Nous la m nerons jusqu au bout W Voir Lismond et Vanlerberghe Compteurs intelligents consommateurs pigeons Ensemble 66 Lismond Les compteurs d nergie intelligents en d bat Ensemble 67 Vanlerberghe La soci t civile fla mande critique les compteurs intelligents Ensemble 70 www asbl csce be dont sont membres pour ESMIG IBM Siemens Toshiba Landis Gyr www esmig eu Quant l ESMA ses membres sont Capgemini Cisco Systems GE Energy Hewlett Packard Intel Oracle www smart energy alliance com Directive 2009 72 CE du Parlement europ en et du Conseil du 13 juillet 2009 concernant des r gles communes pour le march i
116. ent par des institutions supra tatiques Il y a urgence une riposte cons quente ne peut plus se faire attendre I ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE NaH anse AN de ad UDLUISUdIau MMM Retour postal CSCE asbl Place Loix 7 Bte 27 1060 Bruxelles
117. ents REDI Le groupe de r flexion a t install le 14 janvier 2011 par la Commission wallonne pour l nergie CWaPE sur demande du ministre de l nergie de la R gion wallonne Le groupe de r flexion veut tre une plate forme de dis cussion qui regroupe tous les acteurs du secteur de l nergie producteurs distributeurs fournisseurs usagers et entreprises LE D BAT SUR LES R SEAUX INTELLIGENTS COMMENCE SE CRISTALLISER AU SEIN DU GROUPE DE R FLEXION SUR LE D VELOPPEMENT DE R SEAUX LECTRIQUES DURABLES ET IN TELLIGENTS ll entend tudier en priorit la mani re dont le r seau d lectricit peut absorber et int grer la production renouvelable et souvent d centrali s e Le REDI souhaite galement voir comment limiter la consommation des usagers d lectricit et comment am liorer l efficacit de l nergie demand e Lors de la journ e de rapportage du 28 juin abordant les travaux des groupes de travail le REDI s est pench sur le potentiel de d pla abi lit de la consommation en Wallonie dans les secteurs domestique et tertiaire La consommation d pla able d lectricit est d finie comme la consommation qui peut tre d plac e dans le temps sans perte de confort lave linge lave vaisselle Les d lais de d placabilit vont de un quart d heure une quatre voire 15 heures Une meilleure connaissance de cette d pla abilit permet en effet d estimer les possibilit s
118. era le prix payer pour le sans papiers qui doit obtenir que son patron accepte de poursuivre son engagement comme travailleur salari La vuln rabilit du sans papiers est telle qu il peut tre sou mis aux pires conditions de travail D autant que s il est r gularis par le travail il ne l est que pour une ann e Une prolongation ne sera obtenue qu la condition d avoir effectivement travaill durant cette ann e Difficile d s lors pour ce travailleur pr caire de se plaindre et de refuser son exploitation trangement il y a un silence assourdissant au Parlement autour de cette proc dure de r gularisa tion S lection sociale et x nophobie au Parlement titrons nous La nationa lit ne sera plus octroy e qu ceux qui la m ritent Ce qui va encore plus pr cariser les personnes d j socialement d favoris es Le regroupent familial ne sera plus autoris qu aux citoyens revenus suffisants Des familles de r fugi s seront contraintes de vivre dans la rue et la fermet sera de mise en mati re d expulsions pour tre s r qu il n y ait aucun appel d air pour de nouvelles migrations vers la Belgique Avec pour effet imm diat de toutes ces r formes une pr carisation encore plus grande des trangers pr sents sur le territoire Mais finalement le but n est il finalement pas l avoir des travailleurs avec ou sans papiers pr sents sur le march de l emploi oblig s d accepter des emp
119. ercent un intense travail pour limiter au maximum l mer gence de l gislations prot geant la vie priv e et plaident pour une ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE de millions de personnes habitant le long des c tes ou sur des les et d multiplier les r fugi s clima tiques Voil pourquoi le march transatlantique menace au mini mum d accentuer les in galit s mondiales et pourrait galement mettre en p ril le bien tre voire la survie de l humanit Pour autant ce march transat lantique n est pas in luctable Tout comme pour l AMI nous avons la capacit de lui barrer la route Cela passe d abord par une prise de conscience le march autor gul n existe pas de puissantes institutions sont aux commandes et leur libert implique souvent la disparition ou l tiolement de nos conqu tes sociales et d mocra tiques Ensuite des mobilisations collectives seront n cessaires pour exiger de nos repr sentants qu ils soient guid s par l int r t g n ral le respect de l humain et de l environnement et l ambition d aller vers un mieux tre de tous les citoyens dont la mesure n est pas le PIB la croissance cono mique nous devons privil gier les solidarit s aussi bien locales que mondiales Cela passe notam ment par plus de justice fiscale renforcement de la progressivit de l imp t taxation des revenus boursiers plafonnement des r mu n ratio
120. ermettre aux Bruxellois de choisir leur syst me ou rendre le syst me applicable en fonction d un choix dans une autre mati re par exemple lier l application du r gime des allocations familiales au choix de l cole des enfants nie un des fondements de la s curit sociale bas e justement sur l affiliation obligatoire Tant qu on a affaire des gadgets comme l assurance de soins flamande on peut se contenter de soupirer sur la dilu tion des valeurs Lorsqu il s agira de choses s rieuses comme les soins de sant ou les allocations LES PENSIONS Py 6 U IN fa 1 X 4 familiales ce sera une autre paire de manches Pour d f d raliser la s curit sociale il faut en fait la r gionali ser Les Flamands devraient y sacrifier une de leurs conceptions de base sur Bruxelles Et surtout l argument de coh rence avec la politique des communaut s devient sans objet Il est dommage que certains perdent de vue cette dimension et r duisent les discussions qui ont eu lieu au cours des derniers mois une opposition de plus entre la tendance r gionaliste des franco phones et la tendance communau tariste des Flamands La vision d fendue par les francophones est avant tout la seule pr server l identit de la s curit sociale Vous aurez not que l id e tout de m me semble tout doucement commencer faire son chemin Et que mis au pied du mur les th oriciens de la d f d ralisation
121. errain elle est probl matique Les march s de l emploi et les investissements tant tr s diff rents d une r gion l autre les r sultats obtenus sont tout aussi variables Par ailleurs les tudes montrent que les DE les plus loign s du march du travail sont les plus p nalis s Pour r pondre cette derni re pr occupation le gouvernement f d ral sortant a mis des propo sitions qui pr voient entre autres une proc dure adapt e pour les ch meurs fragilis s o la proc dure d activation est suspendue pendant 18 mois Les ch meurs fragilis s y sont repris sous l appel lation demandeurs d emploi tr s loign s du march du travail qui pourront d sormais tre class s en trois cat gories ceux qui ont des probl mes d ordre MMPP m dical mental psychologique ou psychiatrique ceux qui ont des probl mes importants de sociali sation et les non orientables Dans ce projet il s agit donc d une nouvelle segmentation des deman deurs d emploi bas e sur leur distance par rapport au march du travail M me si le gouvernement f d ral est en affaires courantes et que les r flexions sur le sujet sont l arr t l id e elle semble gagner du terrain dans chaque r gion du pays Les acteurs de terrain pointent du doigt la double discrimination de cette cat gorie MMPP de DE qui a pour cons quence de les enfermer dans une cat gorie d inemployables La
122. es tages de la soci t Dans le m me ordre d id es il faut r affirmer le principe de la progressivit de la fiscalit qui est un principe fondamental de la justice fiscale Il ne serait pas saugrenu d imposer ceux qui ont b n fici titre priv PLAN DE SORTIE DE CRISE leurs actionnaires des ann es durant En d autres termes toutes les pistes de hausses des recettes doivent tre mises en uvre La r duction de la dette ne peut passer 2 GRECS SUR 5 VIVENT SOUS LE SEUIL DE PAUVRET ET CE M ME APR S AVOIR RE U LES PRESTATIONS SOCIALES DE L TAT et plus que d autres durant des ann es des fruits de la croissance une plus haute participation l effort d endiguement de la crise de la dette publique Cela pourrait prendre la forme d un imp t sur la fortune par exemple Il ne s agirait que d un juste retour car la dette publique grecque trouve au moins deux origines majeures l incivisme fiscal des tenants des capitaux et le sauvetage des banques de la faillite alors que la mise sur le march de produits structur s a g n r de plantureux b n fices comme le veulent le FMI l Europe etc uniquement par des mesures d conomies et de privatisations Pour ces mouvements sociaux progressistes la question de la restructuration de la dette doit aussi voir le jour nonobstant les r sistances internationales en ce compris celles des agences de no
123. es diffi cult s et l ampleur des d fis nos CPAS comprennent bien que s ils ne se f d rent pas on n arrivera pas grand chose en insertion sociale comme surtout en mise l emploi Et on n en d mord pas aucun de nos partenaires n a jamais reni son engagement du style Ne vous inqui tez pas on participe mais la premi re occasion de pouvoir remettre l article 60 en priv on y va Vous avez m me dit que pendant quinze ans vous avez d vous battre contre les moulins vent pour tenter de faire respecter des conditions de travail d centes pour vos allocataires employ s dans ce cadre Sinc rement j tais parfois malade par rapport aux conditions de travail de certains d entre eux On a pu mettre le hol assez facile ment au niveau des ASBL C est au niveau du priv qu on a eu de gros soucis divers niveaux je les rappelle rapidement m me s ils sont bien connus Tout d abord l in galit tr s forte de salaire entre les article 60 et les autres travailleurs Ensuite les heures de travail l c tait infernal Je demandais syst matiquement mes travail ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE leurs de noter leur horaire et quand je recevais celui du patron la diff rence tait norme Certains taient tout fait corrects cela correspondait la minute pr s mais la plupart tiraient tellement sur la ficelle Un exemple a
124. es p riodes de ch mage de pr pension et de cr dit temps dans le calcul des droits de pension Sur le plan institutionnel le front commun syndical r it re son inqui tude sur une r forme qui risque de mettre en cause la solidarit f d rale dans un certain nombre de domaines de provoquer une concurrence fiscale accrue entre les r gions et donc leur appauvrissement CASSER LES ALLOCATIONS PUIS LES SALAIRES Le patronat avait quant lui entrepris en 2010 et 2011 une vaste campagne pour mettre ces points au programme du futur gouvernement f d ral travers ses appareils de propagande internationaux les plus prestigieux le Fonds mon taire international FMI l Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques OCDE et l Union europ enne UE voir encadr FMI OCDE UE ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE L objectif tant de mieux inciter le ch meur la reprise de l emploi C est dire en clair d offrir aux employeurs une arm e de deman deurs d emploi pr ts travailler n importe quel prix et n importe quelles conditions en sorte de pouvoir diminuer les salaires travers la note du formateur ces mesures sont aujourd hui devenues parties int grantes du projet d accord politique f d ral Sans une mobilisation syndicale et citoyenne c est tout un pan de nos acquis sociaux qui sera d truit nouvelle tape vers la
125. esque chaque CPAS a d j un travailleur social qui s occupe des 60 qui je le rappelle sont r serv s la mise l emploi en interne pour le CPAS Pour les article 61 r ser v s au secteur priv pur priv ou associatif ce sont les travailleurs sociaux ou d insertion des diff rents CPAS qui leur envoient des personnes dont ils pensent qu elles pourraient avoir le profil pour tel ou tel emploi Cela dit elles sont autonomes par rapport aux dos siers a c est tr s important Elles peuvent nous dire coutez ce monsieur l n est pas encore pr t ou Il faudrait qu il prenne une autre fili re Il faut qu il revoie son fran ais Ou bien Il a un probl me de logement pour l instant Ce sont vraiment elles qui d cident sur base de leur connaissance solide du secteur priv videm ment Car c est la deuxi me chose qu elles ont d assimiler plonger dans ce monde tr s diff rent comprendre comment il fonction nait Qu un patron de PME on ne le convoque pas au CPAS ou que a ne sert rien de faire de belles r unions avec de grands tralalas ils n y viendront pas de toute fa on leur temps est trop pr cieux Mais que le principal c est d aller sur le chantier en disant Voil nous avons un potentiel une nouvelle approche Et aussi je suis d sol de l avouer assez prosa quement On a de l argent VOUS propo
126. ette intimit l un espace qui est laiss la personne pour venir dire tout cela et surtout c est quelque chose qui ne peut pas se faire sous la contrainte parce qu on sait tr s bien que cela ne fait pas tou jours du bien de parler Cela peut m me tout fait d molir quelqu un de parler Donc il y a des soins qui de temps en temps font du mal aux gens On ne peut pas enjoindre quelqu un de se soigner Ce n est parfois pas le moment de le faire EN GUISE DE CONCLUSION Ce que nous vivons tous au jourd hui n est pas le produit d une ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE histoire d j crite d un processus naturel ou des lois du march qui s imposeraient nous C est la conviction premi re des membres du groupe R agis et de la FGTB de Bruxelles Ce que la soci t devient ou tend devenir est d fini par les choix politiques et collectifs qui sont faits et par notre capacit agir pour les influencer ou les renverser C est pourquoi nous devons comprendre o on en est pour savoir vers o nous allons et surtout vers o nous voulons aller L objectif en organisant ce forum tait de participer ce pro cessus en cherchant des l ments de compr hension de la situation des clairages divers et en per mettant chacun de partager des v cus et des points de vue Au c ur de ce processus qui met en concurrence les travailleurs et qui st
127. eviendra de plus en plus lourde en Flandre Ils veulent flamandiser Bruxelles et b n ficier de son formidable bassin d emploi mais en m me temps l touffer dans un carcan et refuser de la financer comme une r gion part enti re Ils veulent aussi revoir les lois de financement en rempla ant 46 Olivier Maingain Pr sident du FDF progressivement l actuelle r par tition r gionale des programmes f d raux montant forfaitaire index et adapt annuellement la croissance par une liaison directe la capacit fiscale de chaque r gion En d autres termes la r gion la moins riche dont les habitants paient moins d imp ts recevra moins de dotations de l tat f d ral La r gion la plus riche dont les habitants paient plus d imp ts recevra davantage Ils veulent aussi supprimer l inter vention de solidarit nationale Sans entrer ici dans le d tail de ce m canisme rappelons qu une intervention de solidarit nationale est attribu e la aux r gion s dont le produit moyen de l IPP par habitant est inf rieur celui du Royaume c est dire actuellement la Wallonie et Bruxelles Comme la Flandre n en b n ficie pas les n gociateurs flamands demandent sa suppression Actuellement les Communaut s fran aise et flamande re oivent galement une partie du produit de l IPP Les n gociateurs flamands souhaitent qu l avenir cette dota tion ne soit plus vers e par le f d
128. face aux gouvernements D s qu elle en a eu connaissance l opinion publique avait su barrer la route ce projet Mais les grosses entreprises ne se r signent pas pour autant Et gr ce des lobbys tr s puissants elles avancent aujourd hui vers un grand march transatlantique N goci s en toute discr tion depuis les ann es 90 les accords liant les tats Unis et l Union euro p enne sont d j fort avanc s lls CE QUI SE JOUE DANS CE GRAND MARCH C EST LA POSSIBILIT POUR LES MULTINATIONALES D IMPOSER LEUR PROPRE INT R T CONTRE L INT R T G N RAL La volont des multinationales de concentrer tous les pouvoirs n est pas neuve Nous avions d j connu par exemple l Accord multilat ral sur les investissements AMI n 64 mettent en place des proc dures des l gislations et des institutions ayant pour but de cr er un grand march transatlantique d ici 2015 c est dire demain QU EST CE QUE LE GRAND MARCH TRANSATLANTIQUE L un des grands acquis pour les multinationales r side dans l largissement des libert s cono miques d j existantes une vaste zone g ographique unissant les tats Unis et l Union europ enne Gr ce notamment des accords de reconnaissance mutuelle tout bien produit dans un pays devient automatiquement commercialisable ailleurs elles seraient ainsi libres d investir de produire d engager de licencier et de d localiser sur un
129. fendre les allocations elles en sortiraient irr m diablement divis es et affaiblies pour le futur combat pour pr ser ver l indexation et les salaires Elles trouveront aujourd hui dans les mots m me du formateur mais en 2007 la critique la plus f roce de sa propre note Derri re la volont de r gionaliser l emploi il y a selon moi la volont de r gionaliser terme la s curit sociale Une fois qu on aura touch au c ur de la solidarit interper sonnelle on ne sait pas quand et comment on va s arr ter Cet article a t r dig le 7 septembre 2011 en fonction des informations dispo nibles cette date Communiqu CSC FGTB CGSLB Note du formateur d s quilibr e et ne constitue pas une base acceptable de programme gouvernemental 5 7 11 FMI Rapport sur la Belgique D cembre 2010 OCDE Economic policy reforms 2011 Going for growth Country note Belgium 2011 UE 2011 Recommandations du Conseil europ en sur le Plan national de r forme de la Belgique In Note sur les priorit s en mati re de r forme de l tat pr sent e en date du 7 jan vier 2003 par le ministre pr sident Patrick Dewael et intitul e Une meilleure gestion gr ce une coh rence des comp tences Annexe au doc Parl flamand 1463 In Expos par le gouvernement flamand de sa position dans la concertation de l Octopus en date du 1er f vrier 2008 Jo ll
130. fique Le GTB l oriente alors vers un service de travail sp cialis GA pour les demandeurs d emploi ayant un probl me psychologique mental ou m dical Constitu e d un travailleur social d un psychiatre et d un m decin l quipe a un entre tien avec Jan ils soup onnent que celui ci est atteint de schizophr nie On l envoie faire des examens sp cialis s aupr s d un m decin psychiatre Jan est diagnostiqu schizophr ne Gr ce ce diagnos tic il peut travailler dans une ETA supervis par un accompagnateur de trajet Mais le stress est trop lev pour Jan Il s enferme chez lui Jan retourne ensuite au VDAB on l inscrit alors dans la proc dure arbeidzorg de revalidation par le travail Une forme de b n volat qui sert de tremplin Jan travaille dans un atelier social et continue prendre ses m dicaments Il retrouvera ensuite un emploi dans le circuit conomique normal Fin de l histoire Elle se termine bien Mais un silence glacial traverse la salle exprimant un certain malaise Puis les r actions et les interpel lations fusent Moi j ai une autre hypoth se sur Jan Est ce que ce ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE n est pas plut t le syst me d acti vation qui l a rendu malade Qu en est il de la confidentialit des m decins Comment pouvez vous tre au courant que Jan a t diagnostiqu schizophr ne qu il prend des m dicaments
131. gal et uni formis pour tous a en ce sens fortement orient les choix de la R gion en mati re d emploi durant plusieurs ann es LES VOLUTIONS Cette option s loigne et les orientations anglo saxonnes se rapprochent On sait officiellement encore peu de choses sur ce qui se passe au niveau d Actiris en termes de seg mentation des publics en fonction de leur distance au march de l emploi mais on peut lire dans l accord de gouvernement de juillet 2009 que Le contrat de projet professionnel appliqu depuis plusieurs ann es sur base volontaire sera rendu obligatoire aux moins de 25 ans en commencant par ceux qui sortent de l cole Le gouvernement envisagera l extension de cette obligation en concertation avec les partenaires sociaux Cette partie de l accord a t mise en place par Actiris en juillet 2010 sans concertation ni avec les partenaires ni avec le ministre de la Formation professionnelle LA CONSTRUCTION DU PROJET PROFESSIONNEL Une r forme de l accompagnement respectant les accords entre les r gions et le f d ral a d but Le CPP nouvelle version est arriv Il ne s agit plus du contrat de projet professionnel mais de la construc tion de projet professionnel Dans cette logique et dans celle de la d centralisation des services d Actiris une nouvelle m thodolo gie est en train d tre labor e L INSCRIPTION LA CLARIFICA TION ET LA PREMI RE SEG MENTAT
132. gnent et forment des publics peu qualifi s Quant aux structures d ESI elles mettent l emploi et donc ram nent z ro la distance de ces personnes au march de l emploi Aborder les individus dans une approche globale est un prin cipe cl pour accompagner les demandeurs d emploi dans la construction de leur avenir car les difficult s sociales d int gration et ou d apprentissage interagissent les unes avec les autres Le m tier des OISP est bien celui de faire le tri entre ce qui est du ressort de l individu de son champ d action direct et puis du contexte plus large du march de l emploi qu il ne choisit pas et qu il subit pour lui donner de nouvelles perspectives Nous sommes loin de la tra a bilit des cat gories ou employables qui mesure l cart entre une personne et le march de l emploi Entre les personnes pr tes l emploi et celles pr sentant des probl mes de nature m dicale mentale psychique ou psychiatrique Face au ch mage structurel les pouvoirs publics en seraient presque venus consid rer l inem ployabilit des personnes peu qua li es comme un fait in luctable Dans le contexte socio conomique actuel il n est pas question une nouvelle fois de reporter sur les individus l impossibilit du syst me offrir un emploi pour tous En r gion de Bruxelles Capitale comme ailleurs l conomie ne peut uniquement se centrer sur des empl
133. grants Mais aucun de ces crit res n est pr cis et la note expose que la mesure doit avoir pour but de mettre fin aux abus et aux faux espoirs 11 Dans le priv l article 61 evite tous les abus de l article 60 LE 23 MAI DERNIER LORS D UNE PR SENTATION AU CPAS DE NAMUR LA MINISTRE TILLIEUX EN CHARGE DE LA SANT DE L ACTION SOCIALE ET DE L GALIT DES CHANCES LA R GION WALLONNE ANNONCAIT L ABANDON DE L ARTICLE 60 POUR LA MISE L EMPLOI D ALLOCATAIRES SOCIAUX DANS LE SECTEUR PRIV CAR SOURCE DE TROP NOMBREUX ABUS ET SON REM PLACEMENT SYST MATIQUE PAR L ARTICLE 61 CENS OFFRIR BEAUCOUP PLUS DE GARANTIES ET DE DROITS AUX ALLOCA TAIRES UNE R VISION RADICALE LARGEMENT INSPIR E PAR L EXP RIENCE PILOTE MEN E DEPUIS CINQ ANS L INITIATIVE DU CPAS DE SAMBREVILLE NOUS AVONS RENCONTR FRAN OIS CHANSON SON RESPONSABLE DES ARTICLES 60 ET 61 ET MARC LENOIR SON DIRECTEUR SOCIAL POUR QU ILS NOUS RETRACENT LES TAPES DE CETTE REMISE EN QUESTION Propos recueillis par Denis Desbonnet ENSEMBLE Lors de cette pr sentation Namur vous avez expliqu que c est en coop ration avec quatre autres CPAS que vous avez d cid de renoncer l article 60 dans le priv et d adopter l article 61 FRAN OIS CHANSON Effecti vement la premi re chose que nous avons impuls e c est d adopter une convention commune entre quatre CPAS de la Basse Sambre Sambre ville Jemeppe Sombr
134. he environnementale g n rent des retomb es positives pour les deux r gions Cela ne doit cependant pas se limiter aux secteurs de pointe Le transport et la logistique les services aux entreprises auraient tout gagner d une politique volontariste de collaboration Sur le plan social la F d ration Wallonie Bruxelles devrait d velopper des politiques sp cifiques pour les francophones Prenons un exemple le vieillisse ment de la population g n re de nouveaux besoins J ai d pos et red pos plusieurs reprises une proposition de loi en vue d ins taurer une assurance autonomie au sein de la s curit sociale En vain les responsables politiques flamands n ont jamais voulu en d battre car ils voulaient une assurance purement flamande Actuellement il n existe rien pour les francophones Nous estimons que c est inacceptable et que la F d ration Wallonie Bruxelles doit trouver une solution pas n ces sairement la m me que l assurance flamande dont nous avons d nonc les lacunes mais en tout cas une solution qui favorise le maintien domicile des personnes d pen dantes En guise de conclusion nous pensons que la solidarit entre les francophones est plus que jamais une condition sine qua non pour d fendre les int r ts des Wallons et des Bruxellois face une Flandre d termin e rapatrier chez elle tous les avantages co nomiques et sociaux avant de prendre son ind pendan
135. i Au Forem l accompagnement individualis est mis en uvre depuis un an chaque demandeur d emploi est d sormais oblig de signer un plan d action sous forme de contrat Pour permettre cet accompagnement individualis le Forem annonce qu il devrait proc der une sorte de r par tition des demandeurs d emploi en 4 cat gories les travailleurs pr ts l emploi ceux qui il manque un petit quelque chose pour r pondre aux exigences du march de l emploi coaching aide la recherche d emploi ceux qui ont besoin d un parcours de formation ceux enfin qui sont incapables d acc der un emploi en raison d une probl matique m dicale mentale psychique ou psychiatrique MMPP gt 19 gt Cette cat gorisation pro voque d embl e des craintes et un sentiment d absurdit loin d tre individualis e la nouvelle proc dure du Forem propose un traitement bureaucratique des demandeurs d emploi en les ins rant dans des cases Et chaque cat gorie correspond un parcours bien sp cifique et bien d limit Cette r forme ne permettra plus de prise en compte des points de vue individuels remarque Freddy Bouchez Un demandeur d emploi qui aurait t cat goris pr t l emploi ne pourra sans doute plus dans le cadre de la nouvelle proc dure acc der par exemple une formation CAT GORISER POUR MIEUX PROT GER LES DEMANDEURS D EMPLOI La cr ation d u
136. i par rapport aux pr visions Une personne qui travaillerait trois heures dans le cadre de prestations sous forme titre service donnerait elle lieu un tel bonus Et qui reviendra par exemple le bonus li un habitant de la r gion flamande qui trouverait un emploi Bruxelles Le calcul serait fait en fonction d emplois temps plein Mais dans l exemple soulev le bonus reviendrait en principe effective ment la Flandre Il y a l toute une discussion pour viter que les r gions n engagent plus que des personnes qui r sident sur leur territoire ou cessent de collaborer pour accueillir des demandeurs d emploi d autres r gions Cela ne risque t il pas d avoir des effets pervers sur les politiques sociales des r gions Par exemple la R gion bruxelloise met en uvre une politique sociale de construction de nouveaux logements sociaux Par ce biais elle contribue fixer sur son territoire des personnes bas revenus dont des sans emploi qui sans cela seraient oblig s de quitter la r gion pour habiter dans un endroit o elle peuvent encore trouver un logement un prix accessible 44 comme le Hainaut Ce type de politique sociale ne serait il pas p nalis par le m canisme du bonus l emploi Ne risque t il pas dans cet exemple de constituer pour les r gions une incitation d terminante d ve lopper le logement moyen ou sup rieur plut t que social
137. i un objectif strat gique pour le PS et il y a le refinance ment de Bruxelles W es enjeux sociaux es projets e r forme de l tat DANS LE CADRE DE LA S RIE DE DOSSIERS PUBLI S DANS ENSEMBLE AU SUJET DES ENJEUX SOCIAUX DE LA R GIONALISATION LA PAROLE EST ICI DONN E AUX FDF LES F D RALISTES D MOCRATES FRANCOPHONES l heure o nous r digeons ces lignes soit d but juillet 2011 les n gociations sont nouveau dans une impasse Le formateur Elio Di Rupo a donn sa d mission au Roi qui tient sa d cision en suspens Nous rappelons galement que nous n avons jusqu pr sent jamais t invit s participer aux n gociations Une chose est en tout cas certaine les enjeux sociaux sont consid rables Nous distinguons quatre types d enjeux sociaux les enjeux finan ciers l galit des droits sociaux entre les citoyens le maintien de politiques sociales de proximit et l avenir conomique et social des francophones LES ENJEUX FINANCIERS SONT DES ENJEUX SOCIAUX En effet il faut disposer de moyens suffisants pour pouvoir continuer mener et d velopper des politiques sociales Or certains responsables politiques flamands veulent r gionaliser tout ce qui est financi rement favorable la Flandre par exemple l emploi et le ch mage en continuant de b n fi cier de la solidarit nationale pour ce qui est d favorable leur r gion ex la charge des pensions qui d
138. igmatise les travailleurs sans emploi il y a d abord le pouvoir du capital des entreprises qui veulent transformer les travailleurs en simples pi ces de rechange de la grande machine de guerre qui s est internationalis e Une guerre pour le profit sur un march lib r de toute contrainte Une guerre qui n est pas la n tre mais dont nous sommes les victimes Et cette guerre a ses armes Depuis plus d une d cennie les politiques dites d activation mises en uvre dans divers pays europ ens semblent participer des degr s divers si ce n est armer les combattants du moins d sarmer ceux qui subissent cette guerre les travailleurs La mise en concurrence des tra vailleurs si elle ne rencontre pas d opposition n a pas de limite elle peut nous conduire une pr ca risation g n ralis e du monde du travail et la lutte de tous contre tous Paraphrasant le titre d un colloque qui se d roulait au m me moment que ce forum la question n est elle pas comment peut on rester encore sain dans ce monde fou Entreprises de travail adapt ancienne ment appel es ateliers prot g s ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE LES CH HELRS Saut Vs vr es fofi feuk fo ILS Se DoREN EN Plus ils z tile Toute Ve DE JE SA 15 pus ip MAIS ALeS QUE NouS qui NE Feu PI ici on TEHE Depuis DES ANE me L OR EN BARRE coMME DES iL BALE QUAND A
139. illeurs mais ceux qui conviennent le mieux MHH DeMHA GE TouES Vos COMP TENCES ET VITRE FLExiBilit it Vous MANQUE UNE QUALIT ESSENTIELLE Fou TRAVAILLER ietie BENEAGER DUN STATUT Qui Nods PERMETTRAIT DE PAYER ENCORE Moins DE CHARGES SouALES VorkE CARR MENT DE P REMGoURSER Votre SUAIRE PAR LERT au march de l emploi classique C est tellement vrai que parfois on aurait envie d en garder l un ou l autre pour nous F C Oui ce pourrait tre ten tant comme politique de garder ces meilleurs profils qui ont t soit form s via toute une fili re soit qui sont d j pr ts naturelle ment Que l administration com munale dise Ah non le carreleur en question je le veux pour moi Tant pis il n aura qu un article 60 apr s il se d brouillera Mais je dois avouer qu on n a jamais eu de souci de ce c t l C est un risque potentiel qu on se les accapare Je me souviens d une allocataire qui se plaignait de ce que son CPAS lui refuse de travailler en article 60 dans une association pr te l engager parce qu il tait r put pour se r server cette main d uvre comme bouche trous dans son propre personnel Ca c est tr s clair je peux le confirmer je l ai constat dans pas mal de CPAS Vous m mes ici vous n y avez jamais t confront s Non jamais Mais tout le monde sait bien qu on s y opposerait
140. incipe que la dur e de vie des nouveaux compteurs intelligents serait de 15 ans alors que dans d autres tudes l hypoth se d une dur e de vie de 10 ans pr conis e par la Commission europ enne LE M TAL EST UN TR S MAUVAIS ISOLANT J VOUS EN D BARRASSE ARANANRRE A 4 tar est galement examin e para t tr s optimiste sur les conomies d nergie g n r es Selon le r sum actuellement publi l tude co ts b n fices de Capgemini conclut dans le sc nario le plus favorable un co t net de 80 millions d euros in fine mettre charge des consomma teurs bruxellois Ce qui repr sente un co t net de moiti moindre que celui valu par l tude pr c dente r alis e par le consultant Kema propri t des fournisseurs d nergie Eneco 31 Essent 25 et EON B n lux 10 mais qui reste important et d favorable pour les m nages bruxellois D FAVORABLE POUR L EN SEMBLE DE LA CHA NE DE VALEUR La r ception de l tude a tr s vite donn lieu l adoption d un avis du r gulateur bruxellois Les r sultats de l tude commandit e Capgemini montrent que le d ploie ment de ces compteurs suivant les conditions d valuation exig es par la Commission europ enne est d favorable pour l ensemble de la cha ne de valeur du march de l nergie bruxellois Ces r sultats doivent n anmoins tre consid r s avec beaucoup de prudence
141. ion DANS LE NOUVEL ORDRE DU CATIF LA NOTION DE COMP TENCE S OPPOSE LA NOTION DE CONNAISSANCE ET PERMET LA JONCTION ENTRE LES CHAMPS CONOMIQUE ET SCOLAIRE AINSI QUE LA DOMINATION DU PREMIER SUR LE SECOND les mouvements de r sistance qui luttent contre des r formes appa remment nationales de prendre la r elle mesure de la v ritable muta tion de l ducation qui s organise au niveau europ en 60 de l ducation que l on qualifiera d humaniste d autre part un rappel constant une liaison entre les champs de l ducation de la formation professionnelle et de l emploi Ce d doublement des voies suivies culturelle et d mo cratique d un c t professionnelle et conomique de l autre a t redoutablement efficace pour neu traliser les oppositions Devant les r ticences d un certain nombre de pays la Commission a su mettre en relation de la fa on la plus sys t matique d s la fin des ann es 1970 l ducation et l emploi tout en faisant passer cette strat gie ducative pour un contrepoids la construction conomique alors qu elle n en tait que l un des aspects p 22 Et troisi mement attester que cette politique rev t une v ritable dimen sion anthropologique La litt rature produite par les instances euro p ennes place l homme europ en au centre d un triangle dont les trois pointes sont la comp titivit la concurrence et la comp tence
142. ion professionnelle C est dans cette optique que la motivation est pour les op rateurs de terrain un crit re en soi parfois plus d terminant que les autres Cela induit de fait une mixit des groupes qui est b n fique tous ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE La segmentation des publics nous semble donc dangereuse pour plusieurs raisons En premier lieu si elle est le fruit d un jugement port par des humains sur d autres humains ce jugement peut tre erron et lourd de cons quences En deuxi me lieu parce qu elle assigne les personnes d sign es sous le vocable extr mement loign es du march de l emploi une position peu enviable qu elles vont peut tre avoir du mal quit ter d courag es elles m mes par l tiquette qu on leur a coll e Enfin nous nous opposons ce projet de cat gorisation parce que la politique de recrutement ou de s lection pratiqu e par les ILDE les El et les OISP repose sur la d tection d une r elle motivation Motivation qui risque d tre mise mal dans le syst me envisag par Actiris o il est en premi re ligne pour orienter les publics I Q www actiris be ALALUF Mat o Statistiques ethniques in Politique n 55 juin 2008 Terme employ par Actiris pour d signer ce premier entretien 2 3 des DE bruxellois seraient dans la cat gorie C et C 6 L activation du comportement de recherche d emploi fav
143. ions syndicats et citoyens pour analyser d noncer et combattre ensemble les m canismes conomiques sociaux politiques qui produisent l exclusion sociale Le Collectif Solidarit Contre l Exclusion publie depuis sa cr ation un journal trimestriel et s est particuli rement impliqu ces derni res ann es dans la d fense du droit l aide sociale et au ch mage Tifom PLUSIEURS CAMPAGNES SONT EN COURS gt Activation des ch meurs www stopchasseauxchomeurs be gt Pour des CPAS conformes la dignit humaine www asbl csce be SI VOUS SOUHAITEZ CONTRIBUER LA R USSITE DE NOS ACTIONS VOUS POUVEZ D Faire conna tre l association et son journal votre entourage D Vous impliquer dans la vie de l asbl en collaborant au journal aux actions D Devenir membre et soutenir ainsi pleinement le Collectif et par l m me recevoir le journal gt Vous abonner au journal du Collectif www asbl csce be ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE SOMMAIR DITO 3 R sister agir ensemble Arnaud Lismond DROITS FONDAMENTAUX 6 Bahar against the Machine Daniel Flinker SANS PAPIERS 8 S lection sociale et x nophobie au Parlement Axel Bernard CPAS 12 Dans le priv l article 61 vite tous les abus de l article 60 Denis Desbonnet CH MAGE 18 Article 60 Activa Win Win MMPP Nous sommes tous des travailleurs Myriam Akhaloui et Rachel Carton 24 La
144. iste au prononc du jugement de la cour d appel de Gand La sentence se veut exemplaire 5 ans fermes En persan Bahar signifie renouveau printemps Au printemps 2007 se produit un coup de th tre Bahar recouvre la libert apr s 6 mois de d tention en cellule d isolement La Cour de cassation a d cid d an antir les arr ts de Bruges et de Gand Motif le juge Troch a t sp cialement nomm pour rendre un verdict aux ordres dans l affaire DHKP C garder en m moire le r le du procureur Delmulle dans cette nomination demeure ce jour tr s obscur Le proc s reprend z ro Les faits re proch s l accus rel vent des libert s d expression et d association d but 2008 la cour d appel d Anvers l acquitte Mais ce jugement est lui aussi cass La plus haute juridiction du pays rappelle notamment qu il n est pas n cessaire de commettre des actes ill gaux pour se voir condamner comme terroriste mais qu il suffit d apparte nir un groupe catalogu comme tel Le dernier rebondissement majeur de la saga judiciaire survient Bruxelles En d cembre 2009 Bahar est lav de toutes les charges pesant son encontre L affaire DHKP C close il est d finitivement libre et blanchi et bien d cid faire valoir ses droits R FORME DU REGROUPEMENT FAMILIAL PETITS REVENUS EXCLUS Le droit de vivre avec ses enfants conditionn une recherche active d
145. l regroupent en diff rents lobbys groupes de pression qui sont soit int gr s directement comme ex perts conseillers dans l architecture transatlantique citons ce sujet P P g _ a VE Es ss ne 7 G T SA JA SAPI Z le r le pr pond rant du Transat lantic Business Dialogue TABD soit externes l architecture mais n anmoins particuli rement influents comme le Transatlantic Policy Network TPN dont la particularit est qu il est compos la fois d hommes d affaires et de parlementaires am ricains et europ ens Bien avant les premi res d ci sions officielles des lobbys de ce genre ont uvr dans l ombre pour convaincre les hommes politiques d aller vers un march unique comp titif et s curitaire entre les tats Unis d Am rique et l Union europ enne Sous l objectif officiel qui est de d manteler un maximum d entraves tatiques et de barri res au commerce il s agit en fait d accro tre le pouvoir des multinationales et de la haute finance en accordant sur les deux continents une mobilit totale gt 65 gt aux marchandises entreprises et capitaux Paradoxe de cette lib ralisation alors qu elle est cens e diminuer l interventionnisme public elle n cessite norm ment d nergie institutionnelle Cette nergie vise transformer la nature du pouvoir qui passe des autorit s locales y compris nationales des f
146. lateur r gional ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE DES COMPTEURS INTELLIGENTS POUR CONOMISER L NERGIE Brugel pionnier en cette mati re par rapport aux autres r gions a d j command une telle tude dont les premiers r sultats viennent d tre publi s Celui ci prend bien le soin de pr ciser le statut de cette tude une analyse co ts b n fices r alis e par Cap gemini Consulting la demande de Brugel Le document ne refl te pas n cessairement l avis de Bru gel sur la question et son contenu est enti rement de la responsabi lit de ses auteurs Brugel ne peut garantir l exhaustivit ni l exactitude des donn es reprises dans ce document Et en effet bien des hypoth ses sur lesquelles se base cette tude devraient tre interrog es et discu t es publiquement Car les auteurs ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE de l tude Capgemini Consulting peuvent difficilement tre soup on n s d avoir un a priori d favorable par rapport au d ploiement des compteurs intelligents Bien au contraire outre ses activit s de consultance la soci t Capgemini est elle m me un acteur industriel majeur dans le secteur des comp teurs intelligents O Une lecture critique de cette tude seulement possible lorsqu elle sera publi e en version int grale s impose donc celle ci exclut une partie des co ts part du pr
147. le terme de ch meur involontairement priv d emploi Une fa on de r tablir la dignit humaine bafou e par les al as conomiques Une mani re de d stigmatiser des gens dont la perte du travail les fait sombrer dans la mis re Ces pauvres voire pire des vagabonds sont mal vus et font peur E Pierru nous remet en m moire les batailles des d put s socialistes E Vaillant V Dejeante et J Coutant contre les dispositifs traditionnels de la gestion de la mis re par la bien faisance et la charit de l assis tance Ils ont lutt en faveur d une solidarit contre le risque industriel du ch mage CLICH S La deuxi me partie du livre s attelle partir des acquis des sciences sociales en ce y compris l conomie une d construction syst matique de tous les clich s et autres lieux communs autour du ch mage et des ch meurs Lieux communs dont la vulgate n olib rale joue merveille pour d molir les droits sociaux L auteur met en vidence comment cette protection contre le ch mage est non seulement l gitime socialement et conomiquement mais qu elle est une cause politique prioritaire pour tout le monde du travail et pas que pour les seuls ch meurs Il invite prendre conscience que la guerre pr tendument men e contre le ch mage se transforme peu peu en une guerre contre les ch meurs L exclusion du monde du travail se traduit souvent pour les victimes par un banni
148. les DE inscrits inoccup s depuis au moins 60 mois les b n ficiaires d un droit l int gration sociale et les ayants droit une aide sociale financi re et enfin les travailleurs employ s dans le cadre d un contrat de travail li l activation d une allo cation de ch mage ou du revenu d int gration Ici il ne s agit pas encore d une cat gorisation mais plut t de d fi nir un public cible susceptible de recourir ce parcours d insertion Dans l avant projet de r forme de l Ordonnance adopt en premi re lecture en juillet dernier il tait question de cr er une cat gorie de demandeurs d emploi extr mement loign s du march de l emploi qui pourraient tre remis au travail au sein des ILDE sur base d une orientation par les conseillers d Actiris Les d finitions propos es ressemblent s y m prendre aux d finitions du d cret flamand des sociale werkplaatsen On lit donc dans le projet une influence vidente du mod le flamand Heureusement suite aux diff rents avis dont le n tre il semble que cet article ait t retir du projet qui passera en deuxi me lecture CONCLUSION Le parcours d insertion a toujours t consid r par les organismes d insertion socioprofessionnelle comme une articulation de d marches non lin aires une mani re de proposer aux individus le chemin le plus court pour aller vers l emploi C est dans cette perspective que les OISP accompa
149. lois mal pay s et avec de tr s mauvaises conditions de travail E Q Bernard A Crise de la solidarit des centaines de demandeurs d asile la rue Ensemble n 68 pp 10 11 Mise au point RTBF 12 d cembre 2010 Voir notamment V Corluy I Marx en G Verbist Employment chances and changes of immigrants in Belgium the impact of citizenship Antwerpen Centrum voor Sociaal Beleid Universiteit Antwerpen 2011 et OCDE International Migration Outlook 2010 Le Soir 11 avril 2011 Cet article a t r dig en juillet 2011 Quel est le sort r serv aux trangers dans la note Di Rupo On le voit La crise politique que la Belgique conna t n a pas emp ch les parlemen taires de durcir rendre plus s v res plus stricts les droits des citoyens trangers ou d origine trang re Un front de droite s est clairement constitu dans cet objectif Les partis parlementaires de gauche sont minoris s et parfois m me sur une ligne politique identique L avenir s annonce par ticuli rement difficile pour les migrants et trangers tablis en Belgique D autant que dans la note r cemment crite par Elio Di Rupo comme formateur les trangers en s jour l gal ou sans papiers en Belgique sont bel et bien sacrifi s Nationalit la note Di Rupo incorpore la r forme du Code de la nationalit en cours au Parlement dans l accord du futur gou vernement Regroupement familial la
150. lon quelles moda lit s et surtout qu en est il de l accompagnement Est ce que celui ci serait galement suspen du Quelles sont les cat gories de DE qui seront envoy s aux OISP et organismes ESI Quelle marge de man uvre resterait il au secteur associatif Quel libre arbitre auront les DE Quels objectifs seront assi gn s aux op rateurs Seront ils une voie de garage Auront ils des objectifs inatteignables Quels buts devront atteindre les DE Com ment les DE seront ls valu s Comment les dispositifs ESI et ISP seront ils valu s Enfin en tenant compte des carac t ristiques des DE bruxellois les partenaires se verraient orienter une masse encore plus importante que celle laquelle ils doivent faire face actuellement Avec quels moyens TOUT A POUR QUOI Les nouvelles formes de segmen tation sont en lien direct avec les politiques de l ACR D s lors il est int ressant de reprendre la r cente valuation qui en a t faite I en ressort que l ACR n a pas vraiment 29 gt d impact sur le ch mage Par contre la conjoncture conomique est d cisive en termes d emploi et de ch mage Si sur papier ACR est cens e b n ficier premi rement aux DE loign s de l emploi en pratique c est loin d tre le cas L tude conclut que la perspective d un contr le de la recherche affecte davantage le taux d embauche des non qualifi s que celui des qualifi s si et seul
151. lopper ses comp tences afin d tre employable et comp titif sur le march de l emploi qui est par nature concurrentiel On retrouve ici le triangle au sein duquel est pens l homme europ en dans la litt rature technocratique de la Commission Il appara t d s lors vident que l orientation scolaire et professionnelle est amen e jouer un r le de plus en plus pr pond rant Celle ci a pour but de conseiller le futur travailleur sur les opportunit s saisir ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE LA STRAT GIE DE LISBONNE ET LES UNIVERSIT S Les r formes de l enseignement et de la recherche universitaires sont consid r es comme prioritaires dans le cadre de la strat gie de Lisbonne Quelles en sont les caract ristiques La dualisation des tablissements d enseignement sup rieur et des fili res entre ceux visant les formations visant la profession nalisation de la grande masse des travailleurs et d autres ax s sur la recherche de pointe et fortement internationalis s Les r formes en cours au niveau de l enseignement sup rieur en Communaut fran l importance de l orientation D o l importance galement d une professionnalisation accrue de l enseignement sup rieur qui doit assurer des d bouch s r mun ra teurs Il va de soi que les entreprises ont un r le essentiel jouer dans l enseignement du nouveau mill naire tel que vu par la technocratie europ e
152. lus besoin Mais l esprit de cette cat gorisation ne rencontre pas ces pr occupa tions Les cat gories propos es am nent des r flexions tout autres Ainsi les cat gories nonc es sont les suivantes les surtout que vont ressentir les personnes ainsi tiquet es La pro c dure actuelle a d j montr de nombreuses fois quel point elle est culpabilisante et blessante On fr mit d j l id e des tiquettes et de la rel gation syst matique qu elle risque d engendrer Car la question du march de la recherche d emploi est ainsi LA R UNION DES FONCTIONS DE CONTR LE ET D ACCOMPAGNE MENT DANS LES M MES MAINS VA TRANSFORMER LES SPE EN MINI ONEM R GIONAUX demandeurs d emploi loign s du march de l emploi en raison d une probl matique de nature m dicale mentale psychique ou psychia trique MMPP les demandeurs d emploi loign s du march de l emploi pour une autre raison pro bl mes tr s importants de capacit de socialisation les demandeurs d emploi non orientables cr ment pos e Dans une logique de sous traitance et de commer cialisation des services il est ind niable qu une telle cat gorisa tion aura pour effet de cr er un march rentable des ch meurs proches de l emploi dans lequel n h siteront pas s engouffrer les acteurs commerciaux agences d int rim bureaux d outplacement IL EST TEMPS DE PASSER D UN TRAITEMENT SOCIAL DU CH MAGE RE
153. mble de cat gories et de proc dures pr format es ses fins Il ne s agit plus de conseiller le ch meur dans une relation de confiance mais d encoder les don n es utiles pour son contr le L EMPLOI EN 20 MINUTES Pierre Devleeshouwer directeur de la F BISP F d ration bruxel loise de l insertion socioprofession nelle poursuivit en faisant part d une rafale de critiques L inten sit des dispositifs d activation et la menace de sanctions qui y a t li e ont amen beaucoup de personnes essayer de trouver des solutions imm diates pour tre en ordre vis vis de l ONEm ndlr comme s inscrire une forma tion ce qui exon re en principe temporairement du risque de sanction mais qui ne sont souvent ni adapt es leurs capacit s ni leurs projets et qui ne s av rent ni positives pour elles m mes ni pour les op rateurs de l ISP Une des choses qui coincent dans la concertation que nous avons pour le moment avec le ministre bruxellois de l Emploi concernant les missions locales pour l emploi est le temps octroy l orientation des demandeurs d emploi Le cabinet du ministre exigeant pour s assurer d un nombre suffisant d entretiens en mission locale que le temps d entretien par personne soit de maximum 20 minutes CA NE PEUT PAS FONCTIONNER En outre l id e d octroyer Actiris la mission de mesurer l loigne ment par rapport l emploi de chaque personn
154. ment g n ral nos pays ont d autant plus craindre qu ils ont des standards sociaux lev s et vont subir de plein fouet le dumping social et fis cal exig par les multinationales la recherche incessante de baisses des imp ts des conditions de travail des salaires et du social en ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE g n ral Leur arme si on n accepte pas leurs exigences ils iront voir ailleurs Ce que leur permettent effectivement les libert s co nomiques octroy es par le libre march Au lieu d am liorer nos mod les sociaux qui pourraient servir de r f rence ailleurs ce sont les conditions sociales des pays les plus pauvres qui serviront de r f rence pour d t riorer nos conditions sociales et fiscales la remise en cause de principes d mocratiques fondamentaux nous avons d j parl de l inva sion de l appareil l gislatif par les lobbys priv s soulign la n cessit marchande de mettre en place des normes et institutions r pressives et voqu dans le cadre de la lutte contre le terrorisme la mise en place de m canismes transatlan tiques autorisant l espionnage des populations et la r pression des mouvements sociaux Ajoutons que l antiterrorisme autorise aussi des m canismes d investigations de jugements et de sanctions bafouant les droits d mocratiques autor gulation des entreprises en mati re de r colte de donn es la d gradatio
155. mpteur budget le contrat est suspendu et le client temporai rement aliment par le GRD un tarif environ 30 sup rieur un tarif commercial correct jusqu ce que le compteur budget soit effectivement plac Dans la pra tique ces situations arrivent tr s souvent ce qui pose une s rie de probl mes pour les m nages concern s qui ne comprennent pas bien pourquoi ce n est plus leur fournisseur qui les alimente ni pourquoi leurs factures se voient ainsi major es Mais cela cr e aussi des difficult s pour les GRD qui ne parviennent pas recouvrer les montants factur s Ainsi le contentieux des GRD l gard de leurs clients temporaires s levait environ 42 millions d euros en date du 31 d cembre 2010 On comprend donc pourquoi dans le cadre de l valuation des mesures sociales les GRD wallons en accord avec les fournisseurs ont propos de les indemniser en cas de retard de placement de compteur budget si ces derniers acceptaient de maintenir leur relation contractuelle avec leur client au del du d lai de 40 jours ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE actuellement d fini Certes cette proposition est de nature viter aux clients concern s la s rie de difficult s mentionn e Mais il convient de ne pas oublier que le montant de ces indemnisations sera r percut sur l ensemble des consommateurs travers les ta rifs de distribution On a d une p
156. n des cosyst mes l environnement est le sujet dont tout le monde parle il est aussi le probl me pour lequel les multi nationales sont pr tes faire le moins Et les efforts largement insuffisants qu elles conc dent en la mati re sont globalement compens s par une diminution de leurs contraintes sociales En renfor ant la mobilit conomique les accords transatlantiques vont dans la direction donn e par ces derni res circulation mondialis e croissance conomique multipliant les missions de CO2 pr da tions sans entraves aggravant la disparition massive d esp ces vivantes Or nous faisons partie des cosyst mes et des cha nes alimentaires En aggravant les probl mes d environnement ce sont les probl mes humains qu on intensifie galement Par exemple le r chauffement climatique va produire une l vation des mers et des oc ans noyer les habitations DE FA ON ASSURER AUX IN VESTISSEURS QU AUCUN TROUBLE SOCIAL NE VIENDRA PERTUR BER LA BONNE MARCHE DES AF FAIRES L UNION EUROP ENNE ET LES TATS UNIS L GALISENT L ESPIONNAGE DES POPULATIONS RENDENT ILL GAUX CERTAINS MOUVEMENTS SOCIAUX comme la pose de cam ras chez des particuliers y compris des m decins avocats journalistes Enfin les entreprises ne sont pas en reste de plus en plus friandes de nanotechnologies permettant la g olocalisation des objets et de leur propri taire les lobbys mar chands ex
157. n et pourrait d boucher sur des d cisions de d localisation qui auraient leur tour des cons quences sur l emploi LE MAINTIEN DE POLITIQUES SOCIALES DE PROXIMIT Certains responsables politiques flamands demandent une fusion des CPAS bruxellois Pour le FDF le niveau communal est le niveau le plus proche des citoyens celui o l on peut d velopper des politiques sociales adapt es la population locale Toutes les communes bruxel loises ne sont pas confront es aux m mes probl mes sociaux Le profil de la population varie d une commune l autre Il faut pouvoir diversifier les services et prendre des initiatives sp cifiques en fonc tion des besoins des citoyens Un super CPAS r gional deviendrait rapidement une grande administra tion impersonnelle face laquelle les publics pr caris s se sentiraient encore plus d munis Derri re cette ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE revendication flamande Bruxelles nous percevons une intention de mainmise sur des politiques jusqu ici men es au niveau com munal niveau o les mandataires flamands ont moins de pouvoir la r gion leur pr sence est garan tie quel que soit le r sultat des lections En demandant la fusion des CPAS ils sont donc assur s de pouvoir participer la politique d aide sociale Bruxelles L AVENIR CONOMIQUE ET SOCIAL DES FRANCOPHONES L avenir conomique et social des francophones est
158. nalement la fiscalit est au c ur du d ploiement cono mique C est un prisme id ologique qui est un fait de n gociation Soit on n gocie soit on ne n gocie pas Il faut baliser l autonomie fiscale et le transfert des politiques de l emploi pour faire en sorte que l une n induise pas d effet pervers par rapport l autre ASSURER LE FINANCEMENT DE LA S CURIT SOCIALE Et partir du moment o l on pr voit de r gionaliser le contr le des ch meurs m me si d apr s la note du forma teur la l gislation en mati re de ch mage resterait ce stade f d rale est il r aliste d imaginer que la Flandre ne demandera pas br ve ch ance la r gionalisation des moyens financiers correspon dants C est une question qui se pose incontestablement Enfin globalement on ne parle dans ce projet de l tat que de balises pos es par rapport une mise en uvre des revendications fix es dans la note Octopus du Parlement flamand O sont les avanc es socialistes et francophones Nous entrons dans cette n gocia tion pour plusieurs raisons Parce qu il faut bien un moment donn trouver un consensus politique qui permette de faire fonctionner l tat rN 1 CHRISTOPHE SMETS LA BO TE IMAGES f d ral ce qui est fondamental pour le d sendetter faire face aux co ts du vieillissement et assurer le financement de la s curit sociale dans son ensemble ce qui est en so
159. nautariser ou la r gionaliser Un des arguments parfois avanc s pour d f d raliser est la pr tendue coh rence des politiques avec les mati res d j attribu es aux entit s f d r es Les mati res connexes la s curit sociale rel vent dans l ensemble des mati res dites personnalisables attribu es aux communaut s Le ch mage a des connexions avec la politique de formation professionnelle Mais en ce qui le concerne les connexions les plus videntes concernent bien videm ment la politique de l emploi qui est r gionale Comme on le sait la Belgique comporte trois communaut s Pas sons rapidement sur le cas de la Communaut germanophone Moins anecdotique est la situation de Bruxelles Les Communaut s fran aise et flamande Bruxelles sont comp tentes pour les insti BGIiQUE Z A pa ET F4 VA netie DiFeicile PouR VOUS DE PAYER Non 7 tutions qui rel vent de chacune d elle Si on doit communautariser la s curit sociale comment fera t on Bruxelles En fait il n est tout simplement pas possible de communautariser la s curit sociale en gardant les caract ristiques essentielles de celle ci Faire cohabiter sur un m me territoire deux syst mes bas s sur autre chose que le libre choix serait une discrimi nation interdite par les droits de l Homme les conventions de l OIT le droit europ en sans compter la Constitution belge P
160. ncore travailleur d tenu Au mur est projet e une phrase d un membre du groupe R agis On peut l illustrer par le fameux aquarium qui est un vivier Vous nourrissez tout le monde et le patron il vient et il dit je veux celui l Dans un restaurant de classe on dit je veux ce homard Le pei va EN GUISE D INTRODUCTION DES TEXTES CRITS PAR DES TRAVAILLEURS SANS EMPLOI la r alit v cue par ceux qui voient leur emploi menac ou dis para tre r pond celle qui est v cue par ceux qui n en ont pas ou pas vraiment parce que l emploi est trop pr caire trop peu accessible pour se projeter dans l avenir ou pour vivre dignement Cette r alit n est pas seulement celle d une lutte quotidienne pour s assurer des moyens de vivre mais aussi un combat permanent pour garder une image positive de soi une dignit dans une soci t qui stigmatise culpabilise d valorise ceux qui ne parviennent pas ou pas bien se remettre sur les rails Pour introduire le Forum des textes crits par des travailleurs sans emploi sont partag s Ces textes interpellent bousculent travers leur singularit ils parlent chacun de nous en parlant de la vie de ses parcours singuliers de ce que nous sommes avec nos complexit s nos aspirations et nos diff rences qui ne font pas de nous un mod le standardis num rot et cat gorisable en groupes cibles plus ou moins employa
161. nds Agissez au lieu de bavarder Voil ce qui aurait pour un peu domin le monde Les peuples en ont eu raison mais il ne faut Pas nous chanter victoire il est encore trop t t Le ventre est encore f cond d o a surgi la b te immonde Bertolt Brecht La R sistible Ascension d Arturo Ur ABONNEZ VOUS A ENSEMBLE Un gouvernement anti ch meurs H AA fe a fi A i gt 15 euros an travailleurs gt 8 euros an sans emploi et tudiants gt 30 euros an organisations gt Abonnements group s contactez notre secr tariat ADH REZ AU COLLECTIF Vous recevrez le journal et les invitations nos assembl es g n rales gt 30 euros an travailleurs gt 15 euros an sans emploi et tudiants gt 60 euros an organisations gt 30 euros an petites organisations ou organisations de sans emploi Num ro de compte au nom du Collectif Solidarit Contre l Exclusion 068 8922948 42 Ajouter en communication ABO ou COTIS suivant votre choix Merci tou te s pour votre soutien Le Collectif Solidarit Contre l Exclusion c est Cr en 1996 le Collectif Solidarit Contre l Exclusion emploi et reve nus pour tous asbl associe des personnes des associations et des acteurs syndicaux dont la CSC Bruxelles la FGTB Bruxelles et la CNE unissant leurs forces pour lutter contre l exclusion Notre pr occupation centrale renforcer un r seau entre associat
162. ne cat gorie de demandeurs d emploi MMPP sou l ve par ailleurs des questions qui interpellent particuli rement d un point de vue thique et d ontolo gique sur base de quels crit res certains se verront ils cat goris s MMPP Qui sera comp tent pour le faire Quel sera le parcours d un MMPP dans le cadre d un plan d action obligatoire Seront ils oblig s de se soigner pour maintenir leur droit aux allocations de ch mage Un d bat profond doit avoir lieu sur toutes ces questions insiste Freddy Bouchez Ces cat go risations loin de permettre un accompagnement adapt des demandeurs d emploi risquent d accro tre encore la stigmatisa tion et l exclusion de certaines populations Mais ces personnes qui demain pourraient tre cat goris es MMPP ne sont elles pas aujourd hui les principales victimes du syst me de contr le Certains estiment en effet que la cr ation d une cat gorie sp cifique de demandeurs d emploi MMPP permettrait d immuniser certaines personnes du plan de contr le en leur offrant un parcours adapt Les principales cibles et victimes 20 de ce dispositif sont en effet des personnes d j tr s fragilis es et qui en raison de difficult s fami liales sociales ou m dicales impor tantes sont de fait incapables de r pondre aux exigences et aux attentes des agents de l ONEm lors du contr le elles le sont trop
163. nge une grenouille vivante dans l eau bouillante elle ressort aussit t car elle ne s adapte pas un gros cart de temp rature Si on veut cuire une grenouille vivante il faut la mettre dans l eau froide la grenouille y reste Ensuite on fait chauffer l eau la grenouille est bien elle se met somnoler dans l eau ti de Elle s adapte Elle s accoutume Quand l eau est trop chaude et qu elle se met bouillir la grenouille ne r agit pas et se laisse cuire Il semble toutefois que l anecdote soit plus pertinente pour d crire certains comporte ments humains que celui des grenouilles Selon le biologiste Doug Melton Si l on plonge une grenouille dans de l eau bouil lante elle ne s chappera pas Elle mourra Si on la met dans de l eau froide elle s chappera avant qu elle n ait chaud les grenouilles ne restent pas assises tranquille ment pour vous R sister Question n 1 sommes nous plus idiots que les grenouilles Question n 2 comment en sortir AU LIEU DE BAVARDER La question se pose aujourd hui pour tous les peuples d Europe Pour les Belges comme pour les citoyens grecs les indign s espa gnols ou les pillards britanniques L eau chauffe degr par degr Il est temps de sauter hors de la casserole Le point de d part est tout le moins connu dire non r sister agir ensemble Vous apprenez voir plut t que de rester Les yeux ro
164. nne L une des id es ma tresses est que rien dans l Uni versit ne peut d sormais se faire de valable en dehors d un lien fort et contractualis avec les entre prises Tout enseignement doit tre impr gn d une mentalit nouvelle EXIT LE PROJET D MOCRA TIQUE ET PROGRESSISTE D UNE COLE QUI AURAIT POUR BUT D LEVER LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DU PLUS GRAND NOMBRE aise instauration de l alternance d bat autour des acad mies et des p les peuvent tre analy s es sous cet angle Dans ce nouvel ordre ducatif le fi nancement des tudes sup rieures ne doit plus tre assur par les tats mais bien par les tudiants eux m mes et par les entreprises Si les tudiants doivent s endetter pour entreprendre des tudes ceux ci n ont pas d autre choix que de proc der un raisonnement comptable visant choisir les tudes qui garantiront un rembour sement de l investissement D o l esprit d entreprise et aucune formation ne devrait d sormais s achever sans un stage obligatoire en entreprise p 97 Mais au del de ces incantations r guli res cette nouvelle idole qu est l esprit d entreprise les attentes du patro nat l gard de l enseignement su p rieur entra nent de nouveau une dualisation de celui ci Alors que les universit s de pointe devront produire des chercheurs entrepre neurs les autres tablissements devront ainsi mettre en
165. note r affirme le droit au regroupement familial Mais ne remet pas en question la r forme adopt e au Parlement qui exclut les trangers et les Belges qui ont de petits revenus du droit de vivre en famille enfants ou pouse de nationalit trang re Asile Le gouvernement prendra les me sures qui s indiquent pour qu une r ponse d finitive soit donn e dans les 6 mois maximum de l introduction de la demande d asile Cette proc dure rapide qui devra ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE s op rer dans la dignit permettra de fixer le candidat l asile sur son statut indique la note Di Rupo La pratique de ces derni res ann es montre que toutes les tentatives d acc l rer la proc dure de reconnaissance ou non du statut de r fugi m ne une proc dure b cl e bafouant les droits du demandeur d asile La motivation est d ailleurs explicite on vise donner un signal clair aux personnes mal intention n es afin d viter les appels d air De plus la note Di Rupo veut organiser une proc dure acc l r e pour les demandes d asile de personnes originaires de pays consid r s comme s rs Une liste de ces pays s rs sera tablie cette fin Le risque est important que l incorporation ou non dans la liste ne soit bas e que sur les re lations politiques ou conomiques entrete nues par la Belgique Isra l pays l gard duquel la Belgique entretient des relations politi
166. ns d accompagnement et d activation Ainsi la r forme Milquet propose que les SPE soient en charge non seulement de l accompagnement mais galement de l activation le contr le de la disponibilit et les sanctions restant charge de l ONEm Outre que la r partition des r les risque d amener beau coup de conflits de comp tences c est au sein des SPE que la confu sion sera le plus difficile vivre Comment pour des conseillers visant conserver un r le social jouer la fois le r le d accompa gnateur et de contr leur Et cette confusion plane encore plus si l on analyse clairement les projets de r forme de l tat La note Vande Lanotte comme la note Di Rupo dont on s accorde dire qu elle d finit plus ou moins certai nement le p rim tre des transferts de comp tences accorde la r glementation de la disponibilit au f d ral mais tout le reste est transf r aux r gions suivi sanc tions dispenses de disponibilit Cette perspective risque d amener rapidement une d f d ralisation compl te de l assurance ch mage Un syst me f d ral ne peut tre maintenu que si les r gles sont appliqu es de la m me mani re partout Qui plus est si les cotisations sont identiques alors que l application ne l est pas il y a discrimination Pour l activation l ONEm reste charg de la mise en uvre et les r gions sont comp tentes pour le payement voire pour une refonte compl te du
167. ns des PDG et des action naires et une meilleure r partition du travail disponible au slogan travailler plus pour gagner plus il faut privil gier l id e de travailler moins pour travailler tous Bref il faut d valuer d urgence les valeurs marchandes pour leur pr f rer des valeurs de solidarit Il faut exiger de nos d cideurs politiques qu ils arr tent de se faire porte parole d int r ts tr s particuliers et qu ils se pr occupent nouveau de l int r t g n ral nicardo Cherenti Bruno Poncelet Le grand march transatlantique multinational tantre la d mocratie Le grand march transatlantique Ricardo Cherenti Bruno Poncelet Telle est l ambition de la plate forme d opposition au march tran satlantique laquelle vous pouvez vous joindre via l adresse suivante www no transat be W Pour une information plus d taill e nous invitons les lecteurs se reporter notre livre Le grand march transatlantique ditions Bruno Leprince Nous invitons galement les lecteurs se r f rer nos articles publi s sur le site www econospheres be dans la rubrique Politiques europ ennes Depuis pr s de deux ans la Gr ce ne cesse de faire la une de l actua lit Cependant les difficult s de la Gr ce ne datent pas de la pr sente crise En effet la situation socio conomique du pays tait d j tr s d grad e depuis au moins le milieu des ann es 2
168. nt bien entendu puisqu ils ne pouvaient plus exprimer en confiance leurs pr f rences ou leurs doutes sous peine d tre sanctionn s pour indisponibilit pour le march de l emploi Les employeurs y perdaient puisque chaque fois qu ils s adressaient l ONEm ils devaient engager une secr taire pour tablir des attes tations concernant les dizaines de candidats plus ou moins motiv s voire plus ou moins adapt s au profil recherch qui leur taient envoy s par l ONEm La s paration entre les bureaux r gionaux du ch mage et les services subr gio naux de l emploi fut la r ponse ce probl me avant m me la r gionali sation M Ce texte est publi avec l aimable inter vention des organisateurs Le texte int gral sera publi dans les actes de la Semaine sociale dans la revue Politique ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE Assurer le financement de la Securite sociale CHARG DE PROPOSER UNE NOTE POUR ENTAMER LA N GOCIATION MULTIPARTITE EN VUE DE LA FORMATION D UN NOUVEAU GOUVERNEMENT F D RAL ELIO DI RUPO A RENDU PUBLIQUE EN JUILLET DERNIER UNE PROPOSITION D ACCORD QUI CONTIENT NOTAMMENT UNE R FORME DE L TAT TR S IMPORTANTE Interview r alis e par Carlos Crespo et Arnaud Lismond Celle ci pr voit des transferts de comp tences des modifications des m canismes de financement Quelle est l analyse du PS quant aux enjeux sociaux de cette r forme Deux n gociate
169. nt rieur de l lectricit Capgemini Consulting Fonctionnalit s potentielles des compteurs intelligents pour le march de distribution de l nergie bruxel lois R sum Mai 2011 www brugel be 6 Ainsi le communiqu de presse de Capgemini du 19 juillet 2010 qui faisait suite son acquisition du fabricant de compteurs su dois Skvader Systems AB Apr s avoir remport il y a quelques mois un contrat de 94 millions d euros avec Fortum pour g rer le parc de 860 000 compteurs intelligents de la soci t en Su de cette nouvelle acquisition permet Capgemini de prendre en charge 400 000 compteurs suppl mentaires portant ainsi 25 notre part de march dans ce pays Avec cette acquisition Capgemini s impose comme un acteur puissant sur le march europ en de l nergie intelligente www capgemini com Certains co ts tant apparemment socialis s imput s Sibelga aux tarifs de distribution et exclus du p rim tre de l tude le remplacement n cessaire de 160 000 branchements de compteurs ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE LES COMPTEURS INTELLIGENTS NOUS SURVEILLENT ETROITEMENT VOUS DEVEL REMPLACER CETTE PAR UNE CONOMIQUE JE TE CONSEILLE L EXCELLENT REPORTAGE SUR LE SALON DE CAUTO VERTE Qui PASSE SUR IA 2 CHAINE Kema Consolidated report of the Cost benefit analysis of the introduction of smart meters in Belgium 20 avril 2009
170. nt le revenu du statut OMNIO et pouvant tre octroy s par les mutuelles E Idem p 8 CEESE ULBE OASES UA Pr sentation pp 9 et 10 Base part des d penses en nergie dans le total du revenu moyen du d cile CEESE ULB et OASES Universit d An vers La pr carit nerg tique Contours d un nouvel enjeu social en passe de red Article 23 de la Constitution Chacun a le droit de mener une vie conforme la dignit humaine cette fin la loi le d cret ou la r gle vis s l article 134 garantissent en tenant compte des obligations correspon dantes les droits conomiques sociaux et culturels et d ter minent les conditions de leur exercice Ces droits comprennent notamment 1 le droit au travail et au libre choix d une activit profession nelle dans le cadre d une politique g n rale de l emploi visant entre autres assurer un niveau d emploi aussi stable et lev que possible le droit des conditions de travail et une r mu n ration quitables ainsi que le droit d information de consul tation et de n gociation collective 2 le droit la s curit sociale la protection de la sant et l aide sociale m dicale et juridique 3 le droit un logement d cent 4 le droit la protection d un environnement sain 5 le droit l panouissement culturel et social Voir l article Moins de compteurs bud get plus de clients prot
171. nu pour l obtention d un logement social Les frais pour pla cement du compteur budget sont supprim s pour le client en d faut de paiement et sont plafonn s pour le client qui demande son initiative un compteur budget ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE LE REFUS DU COMPTEUR BUDGET Les l ments disponibles dans l valuation se r v lent beaucoup plus riches et nombreux que les mesures propos es ne le sugg rent Concernant le refus de place ment du C B les critiques et les propositions sont particuli rement abondantes Il y a videmment le refus explicite pour raison de contestation de facture ou des montants r clam s Ces contes tations font souvent l objet d une Saisine du m diateur r gional mais cela n entame aucunement la suspension de la proc dure de pose de C B Dans toute une s rie de cas des situations particuli res peuvent rendre la pose du C B particuli rement probl matique comme c est le cas chez une personne handicap e une personne qui a de grandes difficult s de mobilit un personne g e lors d une hospitali sation temporaire La F d ration des CPAS demande explicitement dans sa r ponse l enqu te qu un refus motiv puisse suspendre la proc dure de placement du C B Et la CWaPE d avancer son ana lyse Qu une r ponse structurelle doit n cessairement tre apport e au probl me des coupures pour refus de placemen
172. obl me du ch mage est grandement facilit e par cette incapacit collective inverser nos repr sentations l endroit de celles et ceux qui n ont pas d emploi Il nous rappelle juste titre que perdre son emploi tait vu comme un risque collectif auquel devaient tre apport es des solutions collectives Les ch meurs avaient de vrais droits puisqu ils taient consid r s non responsables de 62 Abida Allouache CSCE leur situation Le ch mage tait d fini comme r sultant d un al a conomique Ce rappel des ori gines n en est que plus n cessaire au vu des d rives actuelles autour des politiques d activation du com portement de recherche d emploi En tant que fl au collectif le ch mage ne peut tre th orique ment imputable des fautes ou manquements individuels Donc exit la culpabilisation et les humiliations inflig es aux ch meurs HISTORIQUE Ce livre explore avec clart la gestion sociale et politique calami teuse du ch mage depuis ces 30 derni res ann es Apr s le deal sur la s curit sociale de la fin de la Seconde Guerre mondiale et les fameuses Trente Glorieuses vint le temps du d senchantement et de la d mo lition de cette r forme sociale Cette r forme se doublait aussi nous explique l auteur d une r volu tion lexicale c est dire qu on avait le souci de r habiliter moralement et socialement le pauvre d chu de son travail par
173. oci t lorsqu elle bascule dans un syst me totalitaire La volont du groupe est d agir sur le pr sent pour construire la soci t de demain et ce en int grant les enseignements des survivants des camps et des r sistants Sensibiliser le monde du travail aux dangers de l extr me droite d noncer les politiques et les pratiques de d shumanisation mises en ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE uvre dans les entreprises ou dans la soci t en g n ral mettre en avant l importance des valeurs port es par le mouvement syndical l galit et la solidarit tout cela s inscrit dans cette volont de combattre au quotidien les processus pouvant mener l mergence d une soci t totalitaire brutale dans laquelle les forts crasent toujours les faibles C est dans ce cadre que le groupe de travail R agis s est notamment donn comme objectif d organiser chaque ann e un forum syndical comm morant la valeur symbolique du 8 mai 1945 pour en faire une journ e de sensibilisa tion et de lutte contre l extr me droite l valuation et le contr le du respect de ces contrats aux mains de l ONEm Si cette proposition ne s est pas concr tis e au niveau f d ral suite la chute du gouvernement les SPE organis s au niveau r gional ont avanc dans la mise en uvre de la r forme Celle ci vise proposer un accompagnement individualis tous les demandeurs d emplo
174. ois hautement qualifi s qui ne concernent qu une partie de la population locale et un grand nombre de navetteurs La simple id e d un signe distinctif qui d ciderait que tel demandeur d emploi est en cat gorie X ou Y a de quoi nous pousser nous insurger Les op rateurs ISP et ILDE refusent de penser les dispositifs comme une voie de garage o les demandeurs d emploi les plus fragilis s seraient catalogu s a priori non employables La F BISP a plus d une fois d nonc les effets n gatifs engendr s par les principes d obligations et de sanctions produits dans le cadre ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE de la politique d activation des ch meurs Les points les plus marquants l exclusion des deman deurs d emploi l engorgement du dispositif d insertion socioprofes sionnelle et l inad quation entre les m thodes de l insertion sociopro fessionnelle et le public contraint La Charte de la F BISP r affirme la volont des secteurs ISP et ESI d adapter leurs pratiques aux besoins du public de partir de leurs atouts et de leur motivation pour les mener vers l emploi La r alit a plus d une fois d mon tr que les individus en situation d apprentissage en formation ou dans une premi re exp rience pro fessionnelle reprennent confiance en eux d veloppent des strat gies tonnantes et font fi de l cart entre leurs pr requis initiaux et leur niveau d insert
175. on d mocratique a t plaisante approcher Les indign s ont aujourd hui quitt la Puerta del Sol mais force est de constater que le mouvement per dure Des assembl es populaires sont convoqu es dans diff rents quartiers pour favoriser la culture du d bat participatif et la r ap propriation de la chose publique par les habitants Des groupes itin rants d indign s se sont dis tingu s en intervenant pour viter l expulsion de leur logement de familles en difficult s financi res Certaines revendications des indign s commencent trouver de forts relais politiques ou syndicaux Bref la graine de l indignation se met tout doucement germer dans la soci t espagnole Pour ceux qui s opposent au diktat des march s et la r gression sociale le mouvement des indign s espagnols constitue un souffle d espoir En effet contrairement ce qui arrive trop souvent dans les pays occiden taux l inqui tude l gitime suscit e aupr s de la population par la crise conomique ne s est pas traduite politiquement par des succ s lectoraux de populistes de droite mais bien par la mont e en puissance d un mouvement social La question cruciale se poser en tant que progressiste est celle du mode d unification des luttes men es aujourd hui dans diff rents pays dans les mois et les ann es venir pour contrer les attaques de plus en plus nombreuses contre les conqu tes sociales lanc es notamm
176. on du 26 avril 2006 et de ses impli cations Ce document a t cach dans un coffre fort du Parlement sur ordre d Anne Marie Lizin alors pr sidente du S nat Une pi ce conviction d cisive pour le juge d instruction Anciaux nomm la suite de la plainte de Kimyong r Acquitt au terme de la saga DHKP C D MOCRATIE RIEN QUE DES MOTS Politiquement la plainte d pos e contre x d passe les seules personnalit s impliqu es dans ces intrigues Offensive elle interroge frontalement la d mocratie un id al taill en pi ces d vitalis par la guerre contre le terro risme l arsenal liberticide qu elle g n re et les pratiques qu elle induit Qui terrorise qui Qui sont les vrais bandits Qui d stabilise gravement les fondements de la soci t l tat de droit Dans cette affaire qui s est comport en hors la loi La plainte de Bahar Kimyong r c est notre plainte tous M Toutes les informations sur la plainte d pos e par Bahar Kimyong r la plainte en tant que telle l archivage de tous les articles parus sur ce dossier les documents et les citations mentionn s dans cet article les possibilit s d actions et toutes les informations relatives l affaire DHKP C sont disponibles sur le site du Comit pour la libert d expression et d association http www leclea be Flash back Le procureur Delmulle va poursuivre pendant pr s d une d cennie plusie
177. on d ducation permanente inscrivant son action dans l axe 3 2 soit la production d analyses et d tudes diffus es par imprim s et Internet COMME DANS UN FILM DE HOLLYWOOD 26 avril 2006 17 heures centre de crise du minist re des Affaires trang res Dans la salle 25 fonc tionnaires d lite parmi lesquels le chef de la S ret de l tat trois procureurs f d raux un repr sen tant du Premier ministre Chapeau tant la r union le chef de cabinet adjoint de la ministre de la Justice l ordre du jour un point unique sceller le sort d un citoyen belge en vue de son extradition vers la Turquie qui le r clame 20h20 le sort de Bahar Kimyong r est scell Un plan machiav lique avouera un agent des services de renseignements pr sent vient d tre labor BAHAR VS TAT 13 avril 2011 dans les locaux de la Ligue des droits de l homme Bahar Kimyong r rend publique la plainte qu il vient de d poser contre x afin que toute la lumi re soit faite autour de cette affaire d tat Au cours de la conf rence de presse l ex s nateur Josy Dubi intervient il se d clare pr t t moigner devant un juge Il d tient la liste compl te des participants au complot dont Kimyong r a t victime cinq ann es auparavant WANTED D masquer les protagonistes d un complot international et les traduire devant les tribunaux Le communi qu de presse annon
178. ontre les ch meurs et les salaires Les mesures suivantes sont tr s impor tantes renforcer les incitations pour les individus trouver un emploi en am liorant la surveillance des activit s de recherche et en augmentant les sanctions sur les efforts insuf fisants notamment en cas de refus d emploi convenable largir le conseil en mati re d em ploi et les possibilit s de formation limiter pro gressivement la dur e des prestations de ch mage et augmenter les incitations au rendement pour les agences de l emploi Le m canisme d indexation des salaires doit tre reconsid r y compris dans le secteur public AUTRES PRIORIT S CL S Am liorer l incitation la recherche d emploi dans le syst me d indemnisation du ch mage La dur e des prestations de ch mage n est pas limit e dans le temps tandis que le niveau des prestations diminue peine au cours de la p riode de ch mage r duisant ainsi l incitation une recherche d emploi efficace et conduisant une sortie pr coce du march du travail Recommandations les prestations de ch mage devraient tre r duites au cours de la p riode de ch mage afin d augmenter l incitation la 36 recherche d emploi Les taux initiaux nets de remplacement pourraient devoir augmenter pour faire de la place pour un tel d sengage ment Le march du travail se caract rise par un certain nombre de rigidit s qui cons
179. ord les questionnaires dans leur ensemble taient format s sur le fait accom pli des compteurs budget et sur la continuation de leur existence Ensuite le sondage des utilisateurs de C B a t jug partiel dans son contenu et manquant de rigueur scientifique dans son approche Il s agit de sondages t l phoniques durant une dizaine de minutes Sondages qui ont t effectu s sur une partie seulement de la popu lation notamment sur la partie qui avait accept l utilisation d un C B Toute la partie de la population qui a refus un C B n a pas t entendue Enfin la parcellisation de la probl matique en une multitude de questions 29 questions pour les GRD avec souvent de multiples sous questions n a pas contribu d clencher une vision coh rente de la part des participants Le m rite incontestable de cette m thode consiste n anmoins dans le fait que des propositions relatives tous les aspects de la protec tion sociale ont t mises sur la table W tude d valuation Les mesures sociales applicables en r gion wallonne CD 10j13 CWaPE 13 octobre 2010 Rendue en application de l article 43 par 2 du d cret du 12 avril 2001 relatif l organisation du march r gional de l lectricit Garantir l acc s l nergie pour tous en r gion wallonne quelles propositions Colloque du RWADE 29 juin 2011 Namur tude d valuation pp 89 90 C
180. orise t elle un retour plus rapide l emploi Bart Cockx Muriel Dejemeppe Brunon Van der Linden in Regards conomiques num ro 85 Une nouvelle Ordonnance ESI est actuel lement l tude 2003 2004 LE GRAND TROC La r forme de 2003 2004 port e notamment par Frank Vandenbroucke a eu pour enjeu de r former en profondeur la logique de l assurance ch mage Elle signe la fin de l article 80 et donc de l exclusion des cohabitants pour ch mage de longue dur e et renforce donc le caract re illimit des allocations dans le temps Par ailleurs le pointage communal est supprim suite l analyse de son inefficacit et de la stigmatisation qu il entra nait Cela aura pour cons quence indirecte qu organiser des ch meurs rel ve d sormais de la gageure tant donn leur parpillement dans l espace Une nouvelle logique vient remplacer ces deux processus supprim s Un d veloppement important de l accompagnement se Vers de nouvelles formes de chasse aux ch meurs CET ARTICLE A POUR BUT DE FAIRE LE POINT SUR LES R FORMES EN COURS DE L ASSURANCE CH MAGE DEPUIS L EN TR E EN VIGUEUR DES GRANDES R FORMES DE 2003 2004 JUSQU AUX R FORMES POTENTIELLES CONTENUES DANS LES PROJETS DE R FORME DE L TAT IL VISE UNE PERSPECTIVE CRITIQUE ET ARGUMENT E DU CHANGEMENT DE PARADIGME L UVRE DANS LE D BAT SUR L TAT SOCIAL ACTIF S bastien Robeet Centrale nationale des employ s CNE le cadre
181. ormes de gouvernance priv e et sociale ou le principe d indexation des salaires Mais les dangers du march transatlantique ne s arr tent pas l en effet un march a besoin de lois pour fonctionner et s accompagne d s lors d institu tions r pressives pour sanctionner les contrevenants Si le march transatlantique avait pour but de fa voriser le bien tre des travailleurs on assisterait des accords transatlantiques renfor ant les l entreprises Donnons un exemple les deux puissances transatlan tiques n gocient avec d autres pays un accord ACTA qui vise tendre la propri t intellectuelle que ce soit par l interdiction de logiciels libres ou l autorisation donn e aux douaniers de scanner les objets informatiques le but tant de traquer et sanctionner tout fichier ou logiciel t l charg ill galement De m me certaines publique transnationales Car le march n est pas un fait naturel mais une construction politique qui n cessite une harmonisation des l gislations entre les deux puissances ce qui repr sente un travail minemment politique et exige une autre forme de r gulation avec la construction d institutions sp cifiques La suite dans l encadr LES CONTRAINTES DU MARCH TRANSATLANTIQUE gislations du travail et d gageant des budgets pour l engagement de nombreux inspecteurs sociaux Mais ce n est pas la logique mise en place loin s en faut Selon ses pa
182. ort co ts b n fices des investissements r seaux n cessaires Nouvelles ordonnances bruxelloises pour les march s de l lectricit et du gaz Le parlement bruxellois a vot le 20 juillet 2011 une nouvelle ordon nance relative l organisation du march de l lectricit et une ordon nance relative au march du gaz Les deux ordonnances promulgu es le 20 juillet et publi es au Moniteur belge du 10 ao t 2011 adaptent les ordonnances ant rieures la l gislation europ enne sur le march interne de l lectricit directives 2009 72 EC et 2009 73 EC adopt es le 13 juillet 2009 par le Parlement europ en et le Conseil europ en Les nouvelles versions des ordonnances gaz et lectricit devraient galement renforcer les droits du consommateur et en particulier la protection des usagers pr caris s D SORMAIS AUCUNE COUPURE D NERGIE NE POURRA TRE EFFECTU E EN P RIODE HIVER NALE Suivant les nouvelles ordonnances les fournisseurs ne peuvent d sor mais demander des cautions aux clients qu l occasion d un nouveau contrat et des conditions sp cifiques Ainsi ne peut on demander une caution qu aux clients ou anciens clients qui ont des dettes envers le fournisseur Le montant de la caution ne peut d passer le double de la facture int rimaire mensuelle Le montant de cette caution ne sera pas vers au fournisseur comme c tait le cas dans le pass mais sera cr dit sur
183. oser clairement au projet de loi durcissant le regroupement familial le PS fait sienne toute la d magogie la base de ce projet tranger profiteur lutte contre les pr tendus mariages arrang s Car d autre part le PS s est refus remettre en question l exigence de revenus pour faire venir sa famille Le PS trouve acceptable que le droit de vivre en famille de se marier de vivre avec ses enfants ou ses parents soit refus aux plus bas revenus Sa seule critique consistait dans le fait de rendre applicable cette exigence aux Belges ACCUEIL DES DEMANDEURS D ASILE ENCORE PLUS DE R FUGI S DANS LA RUE Nous avons d j abord dans Ensemble la probl matique de la crise de l accueil des demandeurs d asile Des milliers de r fugi s se sont retrouv s dans la rue ou dans des logements de fortune en raison du choix op r par le gouvernement de ne plus octroyer d aide financi re aux candidats r fugi s et de limiter l aide un accueil dans des centres g r s directement ou indirectement par FEDASIL Agence f d rale pour l accueil des demandeurs d asile ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE Ces centres d accueil se sont d s lors vite retrouv s satur s par des personnes qui pr c demment cette r forme travaillaient ou taient soutenues par un CPAS Le dossier a lui aussi sensiblement volu Sous pression de la N VA un front politique s est constitu avec l Open VLD le
184. ouvelable principalement par une ponction sur la consommation de tous les usagers n est pas tenable Ce sont les m nages ais s qui peuvent se permettre d installer des panneaux photo volta ques et ce sont les m nages moins favoris s qui en supportent le co t par le biais des ponctions sur le prix du kWh IL FAUT CRITIQUER LES AVAN TAGES EN SUBSIDES ET LA D DUC TION DU PROFIT IMPOSABLE POUR LES GRANDES ENTREPRISES La critique la plus tenace porte sur les avantages en subsides et sur la d duction du profit imposable pour les grandes entreprises D autant plus que la distribution de la ponction sur le KWh est biais e en d faveur des consommateurs r sidentiels par rapport aux gros consommateurs professionnels et industriels Une solution Les autorit s politiques en r gion flamande ont imm diate ment et drastiquement r agi en diminuant les subsides pour les panneaux qui seront install s dans le futur Ainsi alors que les certificats verts 2010 valaient 350 pour les panneaux install s en 2011 ils ne vaudront plus que 270 et 60 pour les panneaux install s en 2016 Un r seau nerg tique wallon plus intelligent En r gion wallonne le d bat sur les r seaux intelligents et par cons quent sur la viabilit conomique et environnementale des compteurs intelligents commence se cristalliser au sein du Groupe de r flexion sur le d velop pement de r seaux lectriques durables et intellig
185. place des cursus professionnalisants des tin s fournir des savoir faire et des comp tences dont ont besoin les entreprises et proposer des formations pour adultes syst mati quement organis es en partenariat avec les entreprises p 98 Enfin les auteurs consid rent que dans le nouvel ordre ducatif les r gions sont d sormais les unit s pertinentes de l action politique au niveau o les entreprises et les institutions d enseignement et de recherche peuvent entrer en rapport direct p 99 La r giona lisation ou la d centralisation de l enseignement une r forme qui s inscrirait dans une perspective n olib rale Il semble qu il ne serait pas totalement saugrenu de l envisager W Isabelle Bruno Pierre Cl ment Christian Laval La Grande Mutation N olib ra lisme et ducation en Europe Institut de recherches de la FSU et ditions Syllepses Paris 2010 Voir notamment Nico Hirtt et G rard de S lys Tableau noir r sister la privatisation de l enseignement ditions EPO Bruxelles 1998 Nico Hirtt L cole sacrifi e la d mo cratisation de l enseignement l preuve de la crise du capitalisme ditions EPO Bruxelles 1996 Nico Hirtt Les nouveaux ma tres de l cole l enseignement europ en sous la coupe des march s ditions Aden Bruxelles 2005 Sur les enjeux qui se cachent derri re la p dagogie des comp tences voir notam ment le dossier
186. pour avoir des chances de retrouver un emploi La proc dure existante passe par une valuation de l tat de sant par les m decins de l ONEm Si ceux ci reconnaissent la perte permanente d au moins un tiers de la capacit de travailler le demandeur d emploi LA CAT GORISATION DES CH MEURS LOIN DE PERMETTRE UN ACCOMPAGNEMENT ADAPT DES DEMANDEURS D EMPLOI RISQUE D ACCRO TRE ENCORE LA STIG MATISATION ET L EXCLUSION DE CERTAINES POPULATIONS Nous ne pouvons pas tomber dans ce pi ge soul ve un partici pant au forum Pr tendre immuni ser les ch meurs en leur collant une tiquette sert d argument de vente pour un projet qui masque des objectifs conomiques peut on parler de parcours adapt lorsque ce qui se profile pour ces demandeurs d emploi semble s apparenter du soin forc et du travail gratuit sort du dispositif de contr le des ch meurs Cependant cette proc dure administrative n est pas sans poser probl me il n y a que trois m decins l ONEm pour toutes les demandes leurs avis sont rendus parfois en moins de 5 minutes sans pouvoir prendre en compte chaque situation individuelle Dans ce projet de cat gorisation MMPP il y a quelque chose PEUT ON PARLER DE PAR COURS ADAPT LORSQUE CE QUI SE PROFILE POUR LES DEMAN DEURS D EMPLOI MMPP SEMBLE S APPARENTER DU SOIN FORC ET DU TRAVAIL GRATUIT Par ailleurs comme le rappelle Bru no Crop
187. ptible de se transformer en un simple clic en un compteur budget modifiant l organisation de la factu ration payer d abord et consom mer ensuite Ce qui ne manquerait pas de d cupler la pression des fournisseurs d nergie sur les res ponsables politiques pour activer ce syst me de contingentement de l acc s l nergie des m nages pr caires EU BUSINESS Chassez le par la porte il rentrera par la fen tre dit on d un repr sentant de commerce dynamique Les multinationales concern es ne sont pas moins profession nelles et acharn es pour arriver leurs fins Si les associations de d fense des consommateurs les citoyens et leurs lus mettent au jour que le projet de d ploiement g n ralis des compteurs aura un impact conomique et social tr s n gatif et commencent se mobiliser contre celui ci il suffit au Big Business de d placer le lieu de d cision loin de leurs regards dans un lieu de pouvoir opaque o il leur est extr mement difficile de faire entrer leur voix l Union europ enne C est ce que vient de faire le lobby industriel partisan des compteurs intelligents La Commission europ enne vient en effet de d poser le 22 juin 2011 une proposition de directive relative l efficacit nerg tique et abrogeant les directives 2004 8 CE et 2006 32 CE Cette proposition fixant notam ment des exigences minimales pour le relev de la consomma
188. ques et conomiques privil gi es sera t il consid r comme pays s r Une telle liste est contraire la Convention de Gen ve et elle est arbitraire ainsi au jourd hui une partie de l Afghanistan est consid r e par la Belgique comme s re Le principe d un ministre unique comp tent la note Di Rupo entend aussi confier toutes les comp tences pour l accueil l asile le s jour et la politique de retour dans le pays d origine dans les mains d un seul ministre Accueil des demandeurs d asile la note Di Rupo annonce que le gouvernement privil giera le recours exclusif l aide ma t rielle Les cons quences de la poursuite de cette politique sont pr visibles des milliers de familles seront encore pouss es dans la rue Double peine la note Di Rupo pr voit que les sans papiers qui ont t condamn s p nalement seront imm diatement mis la disposition de l Office des trangers en vue de leur rapatriement dans leur pays d ori gine Imm diatement Que se passera t il si la personne rapatri e a des enfants en Belgique Ou si elle a une maladie telle ment grave qu elle risque de mourir faute de soins dans son pays d origine R gularisation la note parle d tablir des crit res clairs et l gaux de r gularisation et une proc dure qui permet de rendre une d cision dans les 6 mois Cela para t rejoindre les revendications de toutes les organisations de d fense des mi
189. qui me concerne j appr cie particuli rement que l angle d ap proche qu on m a demand de trai ter soit l efficacit du syst me Cela oblige n anmoins accepter deux hypoth ses de travail que je vous soumets en commen ant DEUX HYPOTH SES Premi re hypoth se les discus sions ont pour objectif de faire fonctionner au mieux notre appareil d tat au profit de l ensemble de la population belge Il ne s agit donc pas d une tape dans la liquidation du r gime matrimonial en vue d un divorce plus ou moins prochain et in luctable Deuxi me hypoth se la r forme de l tat n est pas destin e prendre une hypoth que ou un droit de pr emption sur les d bats futurs sur les fronti res de la solidarit On suppose bien que dans la volont de d f d ralisation de la s curit sociale ou de certaines branches de la s curit sociale l argument choc selon lequel chaque famille flamande paie chaque ann e pour la Wallonie l quivalent d une Polo a d faire mouche sur une partie de l lectorat Se lancer dans une bataille de chiffres pour d montrer que la Polo n est peut tre qu une Dacia voire un scooter d occa sion ou qu une certaine poque c taient les familles wallonnes qui payaient chaque ann e une 40 L ARTICLE QUI SUIT EST COMPOS D EXTRAITS DE L INTERVEN TION DE PAUL PALSTERMAN LORS DE LA SEMAINE SOCIALE DU MOC LE BEL AVENIR DE LA S CURIT
190. r gionali sation est galement un danger Si on confie une partie importante de l accompagnement des ch meurs Si P al nl A LS et brad aux r gions et y compris des sanctions il est clair que l on va arriver tr s vite des diff rences d application de la l gislation m me si celle ci reste identique entre les diff rentes r gions et des revendications du mouvement flamand de scinder l ensemble de l ONEm Le projet de limitation de la dur e des allocations de ch mage n est pas avant tout un projet d conomies budg taires mais vise bien pousser les sans emploi accepter n importe quel job afin de faire baisser les salaires et les standards de travail En exergue En Wallonie ou Bruxelles il n y a aujourd hui qu un emploi disponible pour 30 50 demandeurs d emploi NOUVELLES ATTAQUES Thierry Bodson secr taire g n ral de la FGTB wallonne cl tura le d bat par ce qui tait alors un scoop Dans le texte pr par par le formateur il y aura certainement des attaques contre les droits des ch meurs sur la d gressivit du montant des allocations pay es et peut tre si pas une fin de droit la moiti du chemin vers le ch mage dur e limit e en Belgique En outre l attaque contre les pr pensions se traduira par une augmentation du nombre de ch meurs C est m canique LP TT Us 2 m7 y nu wi W a a Wu dl LME is
191. r des conomies d ner gie dans les logements Cette recherche a essay de d finir un paquet qui peut satisfaire les besoins l mentaires en nergie En g n ral chercheurs et mouve ments sociaux s accordent sur le fait que lorsqu un m nage pour satisfaire ses besoins l men taires en nergie est contraint d passer les 10 de son revenu disponible il se trouve dans la pr carit nerg tique Il est clair que les d finitions se trouvent dans l incapacit pour le moment de prendre en compte les effets de l autorestriction ou m me de l autocoupure auxquelles certains m nages se voient contraints de recourir Une suggestion de d finition conceptuelle est faite Est en pr carit nerg tique le membre d un m nage qui prouve des difficult s disposer dans son logement de l nergie n cessaire la satisfaction de ses besoins l mentaires Q Cela vaut la peine d observer les glissements qui sont interve nus dans ce domaine durant la d cennie pr c dente En r gion wallonne on constate qu en 1999 le premier d cile de la population r partie selon les revenus dispo nibles soit les 10 des m nages les plus pauvres en termes de revenu disponible d pensait 14 4 de son revenu pour ses besoins en nergie alors que le deuxi me d cile les m nages entre les 10 et les 20 les plus pauvres d pensait 9 4 de son revenu pour ses besoins en ner gie Le troisi me d
192. rcours d insertion en largissant le crit re minimaliste de mise l emploi Il permet donc une double valuation celle du DE et celle du fournisseur de services c est dire d Actiris et de ses partenaires L largissement des crit res d valuation des dispositifs pourrait pr senter des avantages Cependant m langer l valuation des op rateurs et des DE risque de mener droit une s lection des publics Le deuxi me objectif est de mettre disposition du conseiller emploi un outil d aide la d cision bas sur des crit res objectifs qui mini mise ainsi la subjectivit d une telle cat gorisation Il reste que les d fi nitions donn es l autonomie et la distance par rapport l emploi sont elles m mes complexes et comme nous le verrons plus loin loin d tre totalement objectives Troisi mement l orientation des DE via les cat gorisations Actiris se positionne d sormais comme le premier interlocuteur qui oriente les DE vers les diff rents op ra teurs La segmentation devient donc la pierre angulaire de la coordination entre le SPE et ses partenaires Les DE les plus loi gn s du march de l emploi seront aiguill s vers les OISP Des questions essentielles restent en suspens pour l avenir des DE et des secteurs ISP et ESI conomie sociale d insertion Les cat go ries de DE fortement loign s du march du travail pourraient voir leur contr le suspendu N anmoins se
193. re de r seau les quivalents de SIBELGA un tarif nettement plus lev moins qu il ne b n ficie du tarif social Ce dispositif limite donc les risques de non paiement des fournisseurs cent jours de consommation et les transf re sur les gestionnaires de r seau tout en p nalisant les clients Acteurs publics les GRD accueillent donc 56 Membre du r seau wallon pour l acc s durable l nergie Thibaud De Menten l ensemble des clients dont les fournisseurs ont pr f r se d bar rasser Ces GRD seront autoris s placer un compteur budget chez les m nages qui accusent un nouveau retard de paiement Un limiteur de puissance est syst ma tiquement coupl au compteur budget lectrique ce qui permet un acc s limit aux services lectriques lorsque les cr dits de la carte puce sont puis s En lectricit la pr sence de ce limiteur permet d viter d exposer les m nages des situations d autocoupures que les m nages flamands quip s de compteurs gaz budget ne pourront viter qu la seule condition d tre en mesure de recharger leur carte temps En Wallonie les risques de non paiement qu encourent les fournis seurs sont limit s 80 jours de consommation Apr s 40 jours de retard de paiement le fournisseur est en effet autoris demander qu un compteur budget soit plac par le GRD dans les 40 jours Si le GRD tarde placer le co
194. rtisans le march transatlantique va accro tre les libert s de tout un chacun Pur exercice de propagande ainsi qu en t moigne le fait qu il menace directement via le dumping social et fiscal des droits sociaux aussi l mentaires que la s curit Ici on assiste plut t un renfor cement des contraintes visant sa tisfaire les exigences des grandes DES INSTITUTIONS NEUVES SE METTENT EN PLACE AVEC D NORMES POUVOIRS MAIS SANS AUCUNE L GITIMIT D MO CRATIQUE ON NE PEUT D S LORS PLUS PARLER DE D MOCRATIE MAIS PLUT T DE LOBBYCRATIE logiques imp riales sont mises en place de facon s curiser le commerce et assurer aux inves tisseurs qu aucun trouble social ne viendra perturber la bonne marche des affaires Ainsi sous le couvert de la lutte contre le terrorisme dont la d finition l gale est tout fait arbitraire l Union europ enne Les institutions transatlantiques Dans le plus grand silence m diatique des institutions neuves se mettent en place avec d normes pouvoirs mais sans aucune l gitimit d mocratique Citons un exemple Am ricains et Europ ens ont cr un Conseil conomique transatlantique CET Le CET est une institution cl dans la r alisation effective du march tran satlantique car c est en son sein que les deux puissances n gocient l uniformisation l gislative de toutes les normes et proc dures li es la production l investissement et
195. s qui ont pouss dans la p riph rie nord est ou de la logistique qui se d veloppe le long du canal maritime Ce qui ne veut pas dire bien entendu qu il ne soit pas n cessaire de mener une politique r solue notamment de formation professionnelle et de lutte contre les discriminations pour per mettre aux r sidants de Bruxelles de profiter des opportunit s de leur r gion Je dirais seulement que la meilleure fa on de maintenir ce lien serait tout simplement de garder les soins de sant et les allocations familiales au f d ral et de garder au f d ral certains l ments de la politique de l emploi LE CH MAGE Au del du transversal je voudrais voquer quelques sujets de fond notamment en mati re de ch mage mon avis c est peut tre un secteur o il y aurait moyen de ravaler certaines fa ades Il n est d j pas facile de faire comprendre certaines personnes que les allocations de ch mage ne sont pas financ es par les cotisations syndicales et ne sont pas pay es non plus par le Forem Mais si en plus il faut se mettre expliquer que pour s inscrire comme demandeur d emploi il faut s adresser au Forem mais que pour obtenir une dispense de l inscrip tion comme demandeur d emploi en vue de suivre une formation il faut s adresser l ONEm sauf si c est une formation du Forem Ou expliquer que les programmes de r sorption du ch mage sont g r s par le Forem sauf tout
196. s une r alit au sein des SPE Ainsi chez Actiris le contrat de projet professionnel initialement volontaire est devenu obligatoire pour les moins de 25 ans et son extension tous les moins de 50 ans est en cours La notion l g rement hypocrite de contrat est devenue une construction Les initiales du CPP restent mais la logique est invers e Qui plus est cette logique de devoir qui incombe aux demandeurs d emploi am ne in vitablement vu l change syst matique de donn es avec l ONEm un contr le renforc Les logiques d accompagnement font donc la place insidieuse ment une nouvelle extension du concept d activation CHASSE AUX CH MEURS 2 0 Les nouveaux d fis qui se posent dans le cadre de l assurance ch mage se superposent ceux qui viennent d tre nonc s voire les renforcent La r forme de la politique d accompagnement gt 33 gt et de suivi pr par e par le gouvernement f d ral au prin temps 2010 en collaboration avec les fonctionnaires dirigeants de l ONEm et des SPE n a pu voir le jour suite la chute du gouver nement et l impossibilit de r former l accord de coop ration entre les r gions et l tat f d ral Mais son principe n est pas fonda mentalement remis en cause Au contraire les r gions le mettent implicitement en uvre Le paradigme de l activation est renforc mais son ex cution est adoucie Ainsi le projet de r forme vise ac
197. se sont des super exp riences COMME POINT DE D PART DU FORUM DE CETTE ANN E UNE R ALIT ET UNE IMAGE Une r alit d abord Une r alit qui est aussi une exp rience doulou reuse partag e par de plus en plus de travailleurs Une d l gu e membre du groupe R agis ouvre les travaux en t moignant en 2010 l entreprise Godiva qui pro duit les c l bres pralines ferme sa section emballage pour la sous traiter un atelier prot g Pr s de 90 travailleurs sont concern s essentiellement des femmes Un combat commence en d fense de l emploi qui unit tous les travail leurs de l usine Mais la volont de la direction est claire r duire les co ts Et rien ne l emp che d un point de vue l gal de d localiser l emploi vers des niches plus profitables o les salaires sont plus bas les moyens de pression sur les travailleurs plus lev s Godiva n est certes pas la pre mi re entreprise sous traiter une activit vers un atelier prot g de nombreuses entreprises recourent aujourd hui cette main d uvre plus docile et qui reste surtout mal prot g e du point de vue de son statut de travailleur de ses conditions salariales et de ses conditions de travail en g n ral Par ailleurs les employeurs trouvent dans les multiples aides l emploi et diverses mesures d activation une source in puisable de travailleurs tr s bas prix et souvent d j
198. ser si vous engagez quelqu un qui est issu du CPAS Cela dit cette ad quation du priv et du monde social a n allait pas de soi cette r cente s ance d info Namur quelqu un m a demand si pour ce travail de d marchage aupr s des employeurs priv s il fallait prendre un assistant social ou un commercial J ai r pondu un travailleur social Parce qu un commercial va peut tre contacter plus d entreprises priv es puisque c est son m tier avec son carnet d adresses Par contre il sera s rement beau coup moins bon pour trouver le travailleur avec le bon profil pour cette entreprise l par m con naissance des difficult s sociales du parcours que les gens ont d accomplir Je vais utiliser la grosse caricature il risque d envoyer quelqu un qui a t alcoolique travailler dans une taverne Il n y qu une connaissance approfondie du dossier social qui permet de guider les gens bon escient Un autre l ment important mis en place par nos quatre CPAS c est le tutorat On demande au patron de d signer une personne de confiance dans l entreprise un r f rent tant pour nous que pour le travailleur sous article 61 Parfois quand c est un tout petit commerce c est le patron lui m me Dans une grande entreprise ce peut tre le chef de service ou m me un simple col l gue peu importe ce que je veux c est quelqu un qui soit l coute et attentif Et en tout c
199. seulement des probl mes d emploi elles ont des probl mes de logement de sant VIDEMMENT PAS UNE AIDE Bernadette Schaeck militante en d fense des allocataires sociaux En Wallonie il est pr vu ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE que tous les ch meurs b n ficient d un accompagnement individua lis du Forem Derri re ces mots consonance sympathique se cachera la contractualisation obli gatoire des allocations travers la signature d un plan d action qui conditionnera le maintien des allocations la r alisation d une s rie potentiellement illimit e d objectifs impos s unilat rale ment aux ch meurs qui seront soumis sanction via l ONEm I ne s agit videmment pas d aider les ch meurs mais bien de faire des conomies sur leur dos en les excluant et d alimenter le circuit du travail pr caire LE DANGER DE LA R GIONALISATION F lipe Vankeirsblick secr taire g n ral de la CNE poursuivit Les tudes tablissent que l accompa gnement ne donne des r sultats de remise l emploi que s il y a des emplois disponibles dans le sec teur donn et pour des personnes qui par leurs qualifications sont proches du march de l emploi a ne fonctionne que dans le march du travail d une conomie florissante alors qu en Wallonie ou Bruxelles il n y a aujourd hui qu un emploi disponible pour 30 50 demandeurs d emploi La
200. ssement social avec un processus d inf riorisation syst matique cela va du regard de g ne des proches celui de r probation dans les bureaux et administrations de toutes sortes La vie concr te du ch meur s articule autour de mul tiples vexations et stigmatisations avec pour corollaire une terrible solitude ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE Le ch meur devient un bouc missaire Et tout un ensemble d indignit s sociales et politiques uvrent en faire une figure peu respectable Ch mage volontaire et violence des ch meurs sont quelques uns de ces pr jug s dont se servent les tenants de la guerre aux ch meurs Ces clich s et autres platitudes du genre sont du pain b nit pour le n olib ra lisme dont les doctrines font pression sur tous les travailleurs pour d grader de plus en plus les conditions de travail et les salaires L ostracisation et la p nalisation des ch meurs sont terribles et cela fait peur du point de vue d mocratique Dans son inventaire critique des mauvais proc s faits aux ch meurs il d construit m ticu leusement les assertions les plus courantes qui font le lit des dis cours sur les trappes au ch mage et toutes les accusations de faux ch mage comme cette supr me indignit qui donne au ch meur une nature violente voire politi quement extr me Il analyse tous ces stigmates tels que le faux ch meur le profi teur
201. ssez significatif le patron comptait les heures partir du d part du domicile parce qu il y avait un car qui venait chercher tous les travailleurs mais pour l article 60 il les comptait seulement quand on arrivait sur le chantier Si c tait Bruxelles et que le d part tait six heures l article 60 commen ait officiellement sa journ e de travail sept heures ou sept heures et demie Et il y avait plein d autres abus qui venaient se greffer Les primes du b timent les travailleurs rece vaient au mois de juillet une prime suppl mentaire mais les article 60 jamais alors qu ils faisaient exactement le m me travail Ou alors ce qui me stressait norm ment c tait le probl me des assu rances Ethias notre compagnie interdisait qu on monte sur une chelle ou sur un toit ce dont on avait clairement inform le patron Or souvent quand j arrivais la pre ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE mi re chose que je voyais c tait mon article 60 perch sur une chelle sans casque Alors qu on sait que c est dans le b timent qu il y a le plus de risques et d accidents de travail Oh c tait parfois dans d autres secteurs on demandait des ta lagistes de monter de la marchan dise tout au dessus sur un truc bancal avec le contrema tre qui lui criait ses ordres d en bas Bref tout a m a tellement per turb que j en ai
202. subvention mais en fait elle n est plus proprement parler un b n fi ciaire du droit l int gration sociale F C Et on peut vous garantir que la plupart des autres travailleurs dans l entreprise ne savent pas que la personne vient du CPAS part videm ment si c est le boucher qui engage C est tr s important nos yeux M L On propose tout notre suivi social qu on a d crit tant t mais quand on vient sur le chan tier on ne parle qu avec le patron Donc pour les autres travailleurs on pourrait tre quelqu un du syndicat ou de l inspection sociale F C ce propos avant quand on fonction nait avec l article 60 dans le priv on faisait en quelque sorte office de secr tariat social pour le patron Parce que c est fou ce qu ils pouvaient tre n gligents puisqu ils savaient qu ils pouvaient se reposer sur nous on devait tout contr ler courir derri re eux pour avoir les documents remplis Maintenant notre r le il est plut t celui d une part d inspection sociale pour v rifier que les conditions de travail sont OK que les droits de nos travailleurs sont respect s et plus positivement d accom pagnement social de ceux ci quand il y a l un ou l autre probl me Autrement dit on revient notre vrai m tier M L En r sum pour nous l article 61 est quelque chose de tout fait b n fique puisque tous les cueils qu on d crivai
203. syst me ou une disparition de celui ci dans un cadre plus large o elles b n ficient galement des subsides salariaux r duction des cotisations politique des groupes cibles ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE Bref il s agit ni plus ni moins de transformer les SPE en mini ONEm r gionaux avec toutes les com p tences li es l emploi Outre le fait qu elle organise clairement un d mant lement de la S curit sociale la r union des fonctions de contr le et d accompagne ment dans les m mes mains va l encontre d un mouvement long de d veloppement de l accompa gnement qui met le demandeur d emploi et son conseiller dans une relation de confiance Cette confiance risque de dispara tre purement et simplement Par ailleurs loin de laisser alors les r gions organiser le march de l emploi comme elles l entendent des m canismes de bonus sont mis en place pour les r gions ayant les meilleurs r sultats sur le plan du taux d activit La logique de concurrence est ainsi mise en exergue et risque de pousser les r gions vers une chasse aux ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE ch meurs new generation avec la carotte du bonus comme horizon ALTERNATIVES Trois axes m riteraient une place dans ce d bat pour envisager des alternatives l activation des ch meurs comme horizon ind pas sable des politiques de traitement du ch mage Premi rement on peu
204. t Car la croissance importante du nombre de coupures pour refus de place ment est l oppos de l objectif recherch par l introduction du compteur budget Nous apprenons ainsi que les co ts imput s au syst me du C B et qui sont la charge de tous les usagers r sidentiels s l vent en 2008 17 millions d euros pour l lectricit et 2 5 millions d euros pour le gaz Les chiffres pour 2009 font tat de 16 5 millions d euros pour l lectricit et de 4 5 millions d euros pour le gaz soit 21 millions d euros pour ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE le syst me des C B sur un total de 40 millions d euros pour toutes les mesures sociales en nergie UNE AVALANCHE DE PROPOSITIONS En outre les GRD et les asso ciations sociales ont avanc l occasion de cette valuation une multitude de propositions pour am liorer l acc s l nergie pour les usagers pr caris s pour am liorer la qualit de l information des clients ou encore pour d fendre un meilleur quilibre dans la r parti tion des co ts des obligations de service public entre fournisseurs GRD et clients r sidentiels Les GRD ainsi que les associa tions sociales sont d avis que les fournisseurs doivent supporter une part des co ts li s au placement et au service des C B cela pour responsabiliser les fournisseurs et pour d courager la pose de C B Ils sugg rent un seuil minimal de 150
205. t envisager le d veloppement de la formation comme un droit et non comme un devoir ce qui a pour effet un d placement du co t de cette formation vers les entreprises Cette internalisation des co ts de formation notam ment pour les fonctions critiques a pour vertu de d socialiser des co ts largement assum s par la collectivit au seul b n fice actuel des entreprises priv es Deuxi mement il faut assurer une meilleure prise en compte des c t s du ch mage et de l emploi Que l on parle d accueil de l enfance de d mocratisation de l enseignement ou de meilleure prise en compte des probl mes de mobilit il faut pouvoir mettre en place des politiques ambitieuses dans ces champs de l action publique qui ont pour but de rendre le travail r ellement attractif Enfin et surtout il est temps de passer d un traitement social du ch mage responsabilisation individuelle un traitement conomique vers le plein emploi qui assume son nom Et ce par deux mesures phares la cr ation d emplois via des investissements publics dans le non marchand dans les secteurs verts vers des activit s localis es et de proximit et par la r partition de l emploi disponible via une r duction massive du temps de travail et par une conditionnalit accrue des r ductions de cotisations l instar de ce qui se fait dans le secteur non marchand par le m canisme du Maribel social E 7T A BAAun FINALEMENT J
206. t pour ex primer le fait qu ils ne se sentaient plus repr sent s par les deux grands partis PSOE et PP ont d cid de ne pas rentrer chez eux et d occuper la Puerta del Sol lieu embl matique de la capitale Des milliers d indign s ont ensuite install des campements sur les places principales des grandes villes espagnoles Cette indigna tion survient dans un contexte politico conomique particulier Le secteur de la construction l un des moteurs de l conomie espagnole a plong dans une r cession sans pr c dent Le nombre de ch meurs s l ve aujourd hui 5 mil lions Le PSOE au pouvoir a men une politique d aust rit qui n a pas pargn les classes populaires lectorat traditionnel des socia listes Le second parti qui domine la vie politique espagnole le Parti populaire a concomitamment la mobilisation ais ment remport les lections municipales La r volte est compr hensible au vu des sombres perspectives conomiques et sociales qui se profilent pour les jeunes L gitime ment la jeunesse espagnole refuse d accepter le programme cono mique ultralib ral du PP comme 70 Carlos Crespo CSCE alternative valable l antisociale politique d aust rit du gouver nement de Jose Luis Rodriguez Zapatero L arriv e ventuelle au gouvernement de la droite qui vient d engranger un probant succ s aux lections municipales n apportera vraisemblablement que dav
207. t tout l heure disparaissent pour ce qui est des assurances obligatoirement elles s appliquent aux travail leurs S il y a une prime le patron est oblig de l accorder il est tenu au respect de toutes les obligations puisque c est lui l employeur Idem pour l horaire pr vu Le travailleur doit le respecter mais le patron doit lui payer toutes ses heures ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE qui convienne dans l imm diat Mais on lui r pond Le prochain profil qui correspond on vous tient au Courant Mieux encore on va souvent argumenter avec les patrons priv s propos de l article 61 on parle du b n fice financier et tout a et on se rend compte que voyant les profils qu on leur propose beaucoup nous disent coutez je ne veux m me plus de tracasserie administrative avec l article 61 j engage le gars directement lis savent que vous leur ame nez des gens de confiance qui ont t bien pr par s Voil Et puis ils commencent comprendre que les gens qui sont au CPAS ce ne sont pas tous des assist s mais que c est parfois simplement des gens qui ont connu des accidents de parcours et qu ils en valent la peine h bien a fait une tr s belle conclusion ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE v Li o EA 2 lt Li E O CA lt el Pa Li z a w T fo re E n E T s L article 60 doit
208. tation Elle doit n anmoins tre r alis e dans une optique qui ne mette pas trop mal le syst me bancaire europ en afin de ne pas provoquer un effet de contagion Ps CRISE L BERAL de la crise grecque dans les autres pays de la zone euro Selon certains conomistes il fau dra une bonne vingtaine d ann es la Gr ce afin de rendre sa dette publique soutenable et compatible avec le pacte de stabilit euro p en La Gr ce semble condam n e rester un bon moment dans un long tunnel noir Sur le plan europ en la crise de la dette grecque met en vidence en creux non seulement l absence d une v ritable Europe sociale mais encore l absence d une gou vernance conomique progressiste l chelle europ enne L sur ce double enjeu il est imp ratif de passer du slogan une r alisation concr te et efficace W Indignes de tous les pays UNISSEZ VOUS LES INDIGN S ESPAGNOLS PEUVENT ILS SERVIR D EXEMPLE UN MOUVEMENT SOCIAL SECOUANT L EUROPE Le premier semestre 2011 a vu souffler le vent de la contestation dans diff rentes parties du monde Apr s l mergence de diverses r volutions dans le monde arabo mur sulman c est l Espagne qui a fait l actualit des luttes sociales Suite une manifestation d ampleur organis e le 15 mai Madrid les manifestants qui revendiquaient notamment de ne plus tre trait s comme des marchandises aux mains des banquiers e
209. tent le plus vite la nationalit belge Les priver de la nationalit c est surtout les priver d un acc s gal au march de l emploi De plus ASBL Ob jectif organisation qui uvre pour les droits gaux le rappelle sans cesse en s appuyant sur les tudes de tous les pays o des preuves d int gration et de langue existent pareilles mesures ont surtout pour effet que les plus faibles socialement n ont plus acc s la nationalit R GULARISATION UN IMMENSE POISSON D AVRIL Le 1 avril 2011 une centaine de sans papiers manifestaient devant le si ge de l Office des trangers lls d nonc aient le fait d avoir t victimes d un immense poisson d avril Il y a deux ans en effet on promettait une r gularisation no tamment aux personnes en s jour ill gal qui pouvaient b n ficier d un contrat de travail et qui apportaient les preuves qu elles r sidaient bien sur le territoire depuis 2007 Vaste leurre car en r alit sur les milliers de demandes introduites seuls quelques permis de travail et de s jour ont t octroy s aux candidats la r gularisation Et de nombreux dossiers sont toujours en rade Ce qui fait dire au journal Le Soir qu moins d avoir un patron militant c est dire qui tait pr t engager un travailleur sans papiers en 2009 et qui est toujours dispos le faire deux ans plus tard la r gularisation par le travail est un miroir aux alouettes Quel s
210. tions familiales le financement resterait li aux besoins Au niveau des r gions sachant que l on discute du transfert de comp tences li es aux politiques JUSTE RETOUR OU SOLIDARIT La demande globale des Flamands est qu au niveau des r gions tout financement soit fonction de crit res de rendement fiscal dans l esprit du juste retour on pro duit autant donc on recoit autant EN MATI RE D EMPLOI ON FIXERAIT DES NIVEAUX D EMPLOIS OU DE CR ATION D EMPLOIS ATTEINDRE ET LES R GIONS RECEVRAIENT DES BONUS EN FONCTION DU RESPECT OU NON DE CES TAUX D EMPLOIS de l emploi et que les moyens n cessaires sont li s aux situations r gionales du march de l emploi notre pr occupation a t de ne pas nous mettre dans une situation o l on serait dans l incapacit de financer les politiques de l emploi au niveau des R gions bruxelloise et wallonne contraire la solidarit nationale Si on faisait cela pour les politiques de l emploi ce serait une catas trophe pour la r gion wallonne et la r gion bruxelloise D autant qu en r gion bruxelloise un emploi sur deux est occup par un navetteur et que l imp t sur les personnes physiques est actuellement per u au lieu du domicile et non au lieu du travail Nous avons donc propos d ins truire des crit res fiscaux dans le mode de financement des r gions comme demand par la Flandre mais c t de cela
211. tituent des dissuasions significatives prendre un emploi savoir la dur e illimit e des prestations de ch mage des taux marginaux lev s d imposition et un coin fiscal lev en particulier pour les travailleurs bas salaire La poursuite de la r forme des politiques actives du march du travail en les tendant pour couvrir les plus de 50 ans permettrait d accro tre le taux d emploi global et am liorer les incitations chercher un emploi En m me temps de nouvelles diminu tions du niveau et de la dur e des allocations de ch mage procureraient aux jeunes travailleurs une plus grande incitation entrer sur le mar ch du travail Recommande que la Belgique prenne des actions durant la p riode 2011 2012 pour introduire un syst me dans lequel le niveau des allocations de ch mage d cro t graduellement avec la dur e de ch mage O anti chomeurs FLAMANDES FRANCOPHONES VERTES ROUGES OU BLEUES LES ORGANISATIONS SYNDICALES ONT CONDAMN D UNE SEULE VOIX LA NOTE DU FORMATEUR PAS UNE BASE DE TRA VAIL ACCEPTABLE FOCUS SUR LE PROJET DE D MOLITION DE L ASSURANCE CONTRE LE CH MAGE comme si ces travailleurs taient responsables de la forte hausse du ch mage le renforcement de la politique des sanctions l gard des ch meurs pour les jeunes avec indemnit s d attente et par le biais des conditions d un emploi valable la limitation de l assimilation d
212. toujours cas par cas selon les besoins On a d j eu des situations o on cr e des conflits internes chez un employeur qui depuis toujours faisait fi de certains droits de ses travailleurs ce qu on n acceptait pas pour notre article 60 Je me rappelle dans une ASBL o on faisait de l accueil de personnes handicap es et o il fallait tre pr sent la nuit on leur a dit Travail de nuit C est contraire aux r glementations Nous c est comme a et pas autrement C est pas plus c est pas moins mais c est comme a Il y a des lois F C On est au tribunal d ailleurs C est tr s int ressant votre question parce que sans men tir a fait six mois qu on travaille sur une nouvelle charte de mise l emploi en article 60 D abord avec le CPAS de Namur car sur ce terrain ils taient en avance sur nous lls nous ont expliqu comment ils avaient fait et sur cette base on a recr toute une charte plus adapt e notre envi ronnement Ce qui n est pas n gligeable non plus c est que certains conseillers de l action sociale y ont travaill avec nous en commission pour qu ils comprennent ce que c est l article 60 qu ils donnent leur avis sur son mode de fonctionnement Cette charte sociale sera donn e aussi bien l utilisateur l ASBL la commune etc en disant 16 Voil c est comme a que a fonctionne qu au travailleur sous ce contrat en disant Voil vous
213. traire ment au secteur des pensions et d organiser le march de l emploi et la formation des salaires au niveau r gional voir l encadr sur les d clarations du gouvernement flamand APPAUVRIR Sous le couvert d une modification globale des montants des allo cations comprenant une l g re augmentation de celles ci durant les quatre premiers mois b n fi ciant ainsi surtout aux ch meurs retrouvant rapidement un emploi la note du formateur pr voit un appauvrissement direct des ch meurs via une acc l ration de la diminution de l allocation un niveau minimum forfaitaire ce montant forfaitaire actuellement r serv aux cohabitants pouvant tre fort bas aujourd hui 465 par mois pour le cohabitant ordinaire et 610 par Les d clarations du gouvernement flamand Le principe de responsabilit exige d une part que l autorit responsable pour une comp tence particuli re doive galement r colter les moyens financiers aupr s des citoyens en vue de l exer cice de cette comp tence et d autre part que les citoyens aient le contr le d mocratique sur cet acte de l autorit l heure actuelle la politique d emploi prise dans son ensemble est encore fragment e entre l tat f d ral les r gions et les communaut s L autorit f d rale est comp tente pour les mati res qui rel vent du droit du travail et de la s curit sociale Les r gions sont comp tentes pour les ser
214. tre elle atterrira sur les tables des conseillers d Actiris et sans vouloir para tre d faitiste des organismes d insertion socioprofes sionnelle OISP Si ce premier test ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE Vous NETES PAS ASSEZ DiSPoniBlE SUR LE MARHE UE Vous ALES EN VRAIMENT A D CE QU ON Vous A exclue n est pas concluant il est certain qu un autre indicateur sera mis l tude Les d lais de convocation pour l entretien de diagnostic seront mo dulables en fonction de la cat gorie du DE Ce second entretien a pour objectif d valuer l autonomie et la proximit l emploi du DE pour lui proposer un plan d actions adapt Les crit res de cette segmentation ne sont pas encore connus mais ils sont ind pendants de ceux de la premi re segmentation un DE ap partenant la cat gorie C pourrait tre plus proche de l emploi qu un DE de la cat gorie A Il s agit d un outil d aide la d cision qui pren drait la forme d un questionnaire cadr vitant de porter atteinte la vie priv e des DE Lors de cet entretien Actiris labore le plan d actions des DE Commence alors la v ritable orien tation puisque les DE sont tenus de respecter leur plan UNE VIE APR S LE DIAGNOSTIC La mise en place d un indicateur bas sur l loignement par rapport au march du travail vise plusieurs objectifs Premi rement mesurer la progres sion dans un pa
215. ttaient fond on allait se pr senter au patron Et quinze jours plus tard on apprenait qu il avait pris le premier venu qui n avait aucune formation juste parce que Jemeppe donc deux kilom tres il co tait cent euros de moins Alors l l alloca taire et nous aussi d ailleurs on n en pouvait plus vraiment Maintenant a ne se passe plus jamais comme a Le patron il peut aller dans n importe lequel des quatre CPAS de toute fa on il va tomber sur une de nos deux travailleuses sociales qui va lui dire Ah pour Monsieur c est le m me prix Et le meilleur profil c est Sambreville c est pas chez nous ou le contraire hein Cet engagement commun et cette harmonisation des pra tiques cela date de quand De 2005 avec l engagement d une premi re collaboratrice charg e de la gestion des article 61 dont on a partag le temps de travail entre les quatre CPAS Depuis lors on en a engag une seconde pour encore renforcer ce service transversal Ces deux travailleuses sociales ont vraiment t dril l es d une part aux grands axes de notre politique commune de l autre aux sp cificit s de chacun de ces CPAS certains sont de pe tite taille d autres de plus grande taille plus ou moins ruraux Ce sont ces travailleuses sociales qui s lectionnent les candidats article 60 ou 61 Non Elles ne s occupent que des article 61 parce que pr
216. u patronat d aug menter l ins curit que vivent les ch meurs afin de les contraindre accepter des emplois de plus en plus pr caires et mal r mun r s ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE sous peine de perdre leur droit aux allocations Ce faisant les sans emploi exercent une pression accrue sur les travailleurs actifs engendrant mod ration salariale et pr carisation g n ralis e de l emploi Le contr le intervient ici comme un m canisme essentiel de ce processus Le contr le des ch meurs en Belgique comme dans d autres pays europ ens est donc pass d une logique de v rification de l absence d emploi une politique de contr le social servant d instrument de politique conomique en vue de pr cariser l ensemble du salariat D VELOPPEMENTS R CENTS Ce m canisme a dans la r alit fait exploser le nombre de sanc tions directes ou indirectes Son efficacit est donc galement mise en cause dans la volont de remise l emploi Dans un contexte de ch mage structurel son ineffica cit est m me clairement mise en lumi re I s agit alors purement et simplement d un report budg taire sur les budgets d assistance d ve lopp s au sein des CPAS ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE Les tudes universitaires notam ment celle de l IRES et de l univer sit de Gand montrent en creux que l ACR n est efficace que dans un contexte o
217. u revenu d int gration de revenu garanti aux personnes g es ou aux personnes handicap es ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE ou l insertion dans un processus de m diation de dette ouvre la possibilit du placement d un limiteur de puissance aux c t s du compteur budget Cela explique sans doute que moins de 10 des compteurs budget le sont chez des personnes reconnues comme devant tre prot g es Vu que ces m nages prot g s peuvent continuer consommer sans pr payer leur consommation et continuent donc de pr senter des risques de non paiement pour leur fournisseur ceux ci sont transf r s aupr s de leur GRD Ces consommations sous limiteur de puissance qui ont lieu pendant les p riodes de non rechargement l ensemble des consommateurs En 2010 plus encore qu en 2009 le co t des compteurs budget a d pass la vingtaine de millions d euros alors m me que la dette cumul e des clients chez qui un compteur budget a t plac en 2010 atteint peine neuf millions d euros Imagine t on ce que serait le droit au logement si on autorisait les bailleurs faire placer aux frais de l ensemble des locataires une serrure budget qui contraindrait les locataires ayant deux mois de retard de loyer pr payer les loyers suivants sous peine de ne pouvoir entrer chez eux CE QUE PERMET LE COMPTEUR BUDGET TRANSF R S SUR LE CLIENT LUI M ME LES RISQUES
218. ue l on croit les revenus de remplacement sont fiscalis s dans un premier temps m me s ils b n ficient apr s d une r duction d imp ts Troisi mement il faut viter des probl mes de cogestion partir du moment o l on a un mod le de r gionalisation partielle d un imp t f d ral par exemple l imp t sur les personnes physiques IPP il ne faudrait pas que cela prive l tat f d ral de la possibilit de mener une politique fiscale en lui imposant d obtenir l accord des r gions Quatri mement il faut viter de d cr dibiliser l tat f d ral face aux march s financiers en lui laissant des capacit s fiscales suffisantes Cinqui mement il faut respecter la libert de circulation l int rieur de l tat national Enfin il faut viter de cr er des difficult s entre les diff rents territoires fiscaux internes l tat national cr s par la r gionalisation II faut d ter miner comment l on rattache un individu un territoire un revenu un territoire Est ce que l on taxe un revenu du travail au domicile ou au lieu du travail Est ce que l on taxe le revenu cadastral d un immeuble au lieu du domicile ou de l immeuble LE CHOIX DE L IPP Et que r gionaliser La piste des accises a t cart e vu la mobilit des comportements des consommateurs L imp t sur les soci t s On s est aper u que la concurrence fiscale pouvait tre exacerb e Il y a de la litt r
219. ugel le r gulateur de l nergie bruxellois Ce statut suspend temporairement le contrat avec le fournisseur commer cial Le client est d sormais fourni par le gestionnaire de r seau Sibelga au tarif social mais un limiteur ventuellement rehauss doit tre plac Cette situation pr vaut jusqu au remboursement complet de la dette moment o le client reprend son contrat suspendu avec le fournisseur commercial Le statut peut tre obtenu apr s demande aupr s du gestionnaire de r seau si la personne b n ficie du tarif social f d ral ou bien est en m diation de dette ou est en r glement collectif de dette ou s il a le statut OMNIO Il peut galement tre obtenu aupr s d un CPAS apr s enqu te sociale ou aupr s de Brugel apr s v rification des conditions sur le revenu Les coupures d nergie ne peuvent tre d cid es que par les juges de paix et d sormais de plein droit aucune coupure ne peut tre effectu e en p riode hivernale soit entre le 1er octobre et le 31 mars 49 Retour sur un dossier que nous continuons suivre qui illustre le pouvoir des grands groupes financiers ou industriels sur nos vies et le d fi d y r sister Pour rap pel sous l impulsion des multinatio nales du secteur des fabricants de compteurs d nergie formellement regroup es au sein du European Smart Metering Industry Group et de la Smart Energy Alliance O l Union europ enne a adopt
220. un enjeu d autant plus vital que certains respon sables politiques flamands veulent scinder le pays La F d ration Wallonie Bruxelles ne peut pas rester une coquille vide Elle doit se traduire en v ritable projet d avenir pour les francophones Le FDF pr conise un objectif ambi ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE LA SoliDARIT ENTRE COMMUNATES 22 JE Suis Pouva tieux celui de placer la F d ration Wallonie Bruxelles au dessus de la moyenne europ enne pour tous les crit res conomiques et sociaux traditionnels Bruxelles affiche d j une performance hors normes en termes de PIB si l on consid re que la performance conomique de l Union europ enne est gale 100 Bruxelles se situe 220 90 Sa performance sociale est h las m diocre plus d un Bruxellois sur 5 est au ch mage et la population bruxelloise ne b n ficie pas suffi samment des opportunit s d em ploi et des richesses produites Bruxelles Wallons et Bruxellois ont tout int r t unir leurs forces pour relever le d fi des qualifications Enseignement et formation profes sionnelle doivent composer deux importants piliers du projet d avenir des francophones II faut aussi construire des piliers communs en mati re conomique Les secteurs PARENTS i ent F TS ce MAIS UNIQUEMENT QUAND MA R gion Moi EST DANS LA MERDE qui ont d velopp de telles syner gies biotechnologies espace recherc
221. un passage vers le GRD au tarif f d ral maximal en cas de d faut de paiement chez le GRD la pose du compteur budget Les mesures concr tes propos es sont les suivantes la demande de placement d un compteur budget ne peut tre ini ti e que pour une dette sup rieure un seuil minimal qui serait fix par exemple 50 euros Le d lai de placement d un comp teur budget reste de 40 jours mais en cas de d passement la fourniture sous X est supprim e Il y aura une derni re possibilit d apurement de la dette au cours des dix premiers jours de la proc dure avec deux visites domicile chez le client Apr s un refus de placement le contrat commercial est r sili et le client est fourni par son GRD au prix maximal f d ral Apr s un stage d attente de 6 12 mois le client est invit conclure un contrat de fourniture commercial S il ne le fait pas il est transf r vers le fournisseur d sign Si le client est d clar en d faut de paiement par le GRD celui ci place un compteur budget En cas de refus du compteur budget le GRD saisit la CL Commission locale de l nergie qui statue sur la coupure de la fourniture Ensuite une nouvelle cat gorie r gionale de clients prot g s serait cr e sur base du revenu La limite de revenu OMNIO est mise en avant quoiqu une autre proposition reste sur la table retenir comme limite le reve
222. uridique pour fournir aux consommateurs les moyens de faire usage des pro tections existantes Il existe d j un vivier d intervenants sociaux qui apportent une assistance de premi re ligne aux demandes de la population Encore faut il que les intervenants puissent ma triser suffisamment les mesures de protection r gionales et f d rales et conna tre les proc dures de recours L installation d un service d appui juridique pourra assurer un soutien de seconde ligne ce vivier d inter venants sociaux En plus selon le RWADE la cr a tion d un conseil des usagers est n cessaire afin de permettre aux organisations de consommateurs et aux organisations sp cialis es dans la d fense de l acc s l nergie de jouer un r le v ritable dans la d finition de l int r t des consommateurs Ce conseil devra ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE regrouper les CPAS les gestion naires de r seaux et les fournis seurs les organisations syndicales les mutuelles le CRIOC mais galement les associations actives en mati re d nergie et de droit au logement d cent Ainsi le conseil des usagers pourra constituer un espace de rencontre indis pensable qui peut servir comme cadre de consultation structur et permanent pour le dialogue avec les pouvoirs publics Enfin le RWADE plaide pour modifier les proc dures actuelles visant tablir un plan de paiement en cas de d faut de paiement
223. urs personnes dans le cadre de l af faire DHKP C Pr textant qu il a traduit un communiqu de l organisation communiste turque et qu il a milit au sein de son bureau d informations l gal Bruxelles Johan Delmulle va s acharner pr senter Kimyong r comme le chef d un r seau terroriste Pour ce faire le parquet f d ral est arm de la loi antiterroriste adopt e par notre pays dans la foul e du 11 septembre 2001 une l gislation qui punit celui qui d sta bilise gravement les fondements de la so ci t Cette disposition liberticide autorise l accusateur public vacuer pour mieux la criminaliser la dimension politique d un engagement citoyen En f vrier 2006 sans avoir commis ou organis le moindre acte de violence Kimyong r est condamn 4 ans de prison ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE par le juge Troch qui laisse cependant le terroriste en libert dans l attente d un proc s en appel Tout laisse penser que le procureur Delmulle n a souhait respecter ni le droit l appel ni la d cision de maintien en libert rendue en premi re instance Bruges II est l un des ma tres d uvre deux mois plus tard de la machination ciblant Kimyong r et mettant son int grit physique en p ril En novembre 2006 apr s n avoir chapp que d extr me justesse au coup mont auquel est consacr cet article notre com patriote ass
224. urs socia listes Ahmed Laaouej s nateur et Pierre Provost conseiller au cabi net de Charles Picqu ont accept de lever un coin du voile ENSEMBLE Quelle vision le PS a t il des enjeux sociaux des projets de r forme de l tat Par exemple comment compte t il en cas de r gio nalisation garantir que les moyens publics futurs restent adapt s aux besoins sociaux globaux des habitants des diff rentes r gions qui peuvent tre diff rents PIERRE PROVOST a a t notre principale pr occupation quant l laboration des nouvelles lois de financement Au niveau des communaut s comp tentes en mati re d enseignement il n y a pas de modifications fondamentales si ce n est que nous proposons d adopter un mode de financement qui prenne mieux en consid ration le nombre d l ves et donc les besoins plut t que les recettes fiscales Il s agirait d une correction de la r forme de l tat de 2001 qui n avait pas anticip la chute tr s importante de l IPP en r gion bruxel loise du fait de l exode des hauts revenus vers la p riph rie Il s agit d en revenir le plus possible au principe un l ve gale un l ve Ndir c d qu il doit donner lieu un financement identique quelle que soit la communaut dont il rel vel Pour ce qui est des comp tences ENSEMBLE N 72 OCTOBRE 2011 WWW ASBL CSCE BE CSCE qui y seraient transf r es comme les soins de sant et les alloca
225. vices de l emploi Cr er un paquet de comp tences plus coh rent sous entend un rassemblement de toutes les comp tences en la mati re au niveau des entit s f d r es 38 En raison de l volution d mographique la capacit de travail augmentera vraisembla blement encore en Flandre et le ch mage cro tra en Wallonie durant la m me p riode Ces situations diff rentes exigent des r ponses diff rentes que le cadre f d ral est en mal de fournir Les r gions doivent d s lors recevoir tous les moyens pour activer les demandeurs d emploi pour mettre sur pied une politique par groupe cible et pour juger de la disponibilit des demandeurs d emploi sur le march de l emploi La possibilit de conclure des accords sociaux flamands pour les comp tences flamandes et la ratification conjointe des accords sociaux pour les comp tences f d rales et flamandes sont galement comprises dans cette revendica tion mois pour le cohabitant privil gi D une facon diff r e les droits la pension ouverts par le ch mage seraient galement r duits EXCLURE Quelques jours plus t t la ministre f d rale de l Emploi avait dress un bilan accablant de l augmentation du nombre de sanctions et d exclu sions de ch meurs par l ONEm Notre syst me est loin d tre com plaisant illimit dans le temps pour tous l volution du nombre annuel de sanctions de 34 000 108 000 en

Ensemble 72 - octobre 2011 - Collectif Solidarité Contre l`Exclusion

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