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LES ORCHIDÉES - Institut océanographique Paul Ricard

1. de l institut oc anographique Paul Ricard S LES ORCHID ES Nice 10 avril 2010 PARC PHOENIX NICE FRANCE INSTITU uH EANCGRAPHIGIUE PAUL RICARD MOIRES de l Institut oc anographique Paul Ricard LES ORCHID ES Nice 10 avril 2010 SOMMAIRE JURION Roland Les Orchid es dans la Maison NEE 1 MICHEL Patrick Un ignare la d couverte des Orchid es ccocccccccccccccncccccncnnnccncnnnnncnnnnnnnnnnnnnnnzs 4 D AGOSTINO Marion La culture industrielle de la vanille III 13 ESCOUBET Pierre La protection des Orchid es ae am aa ne ed ame ee to dte plan 19 BELLONE Roger Les Orchid es de Guyane Fran aise ssssssssssssssssssessssss s enses 35 BERTAUX Francois Maladies et ravageurs des Orchid es sensn nn 43 BOUET Bernard Substrats de culture pour les Orchid es II 47 BOTTIN Marc Orchidac es une famille excentrique qui a r ussi oocccccccccoccccnncccnnnnnnnonnnnnnnnnnn nono 51 CANDET Christophe Orchid es et insectes ee ee ee ea ea eaaa eaaa 57 ESCOUBET Pierre Les Orchid es dans les herbiers de la ville de Nice 65 IOPR 2010 Les Orchid es 10 avril 2010 Nice France M m Institut oc anogr Paul Ricard 81 pp Directeur de la publication Patricia Ricard ISSN 1242 6970 D p t l gal f vrier 2010 US PARC PHSENIX LES ORCHIDEES PARC PHOENIX NICE 10 AVRIL 2010 184 VILLE DE NICE CO
2. EGAL TI Sud SIJOI 181 MESA O 1 CT Supp syduessuy 1260 BOOT JEn BG LO Gazpuouded Soo BADHI PNRI JEA L66 asgun xv uoabDplig uewaeg Cy pssenvojded SAOUETEU Le jomoe MON DH GOGL 285589 ugjor suegruoge syoedid gek Eg nguni JARE 9 2561 50 01 AJSABEy E 2561 50 60 SES 030 ao Pong SINO pg 8561 50 52 JENISE IN PEGL SOIFO bi BEES Seege Ek 6941 nueg 1 euvogajsty spoedid3 SEO Annexe n 1 mil 2010 av ce 10 2010 pp 65 8 ique du Farc Phoenix Ni Ricard log ec Pro M m Inst Tatang T Journ 261 ess 3920 eieinaeur quos Dur Heu eaugoay LgL UMOI d 7 B amp j amp Ao Sasi ELEI ANO EH HL 63240 eieiei 5841 zueme T matge napa 6541 ZUEMS T GUNANE Lou CL 56641 TULANG 7 unAjioge turopoturn Ue E661 biolo d nepos NENGGO uinssajBajutung 24109 uq Bourg or ovreuAl 266 L S0 0 GAL T 6j8AO SAIO 2101 NAMBIH y 07 ean EJOJS 7 ESLL 7 EARIOQE SOIO 52m 7 BADGE SICH 6641 zu EME Cp LUnaAmrmoge LION Jane 188107 pueeqa Beg amag D s Buenisqo mueg 6661 aBlogec d najas107 Lunuegeqo ISO USPIOH TY JEU o Io SUBUSGOI eiueg 6661 sBioye cl nejasio unge LUTISS ueploH v g uini L t pieuond 3 WAWAN esop 181 pregona T TUNAN WAS SAGARWA Api 4
3. CONCLUSION Au del de la l gislation en la mati re la protection des Orchid es et des plantes est surtout de la responsabilit de chacun Cela s adresse aussi toutes les esp ces prot g es ou non Lacueillette d une orchid e m me peu menac e pour composer un bouquet peut se r v ler n faste quand l action se r p te sur un nombre de pieds important La cueillette pour la constitution d un herbier perd aujourd hui beaucoup de sens car il peut tre avantageusement remplac par la constitution d une phototh que en respectant n anmoins l environnement de la plante et la plante elle m me ne pas la r colter pour la photographier la maison La transplantation d Orchid es dans un jardin se solde tr s souvent par un chec car les individus replant s ne retrouvent pas les conditions de leur biotope d origine La fr quentation excessive de certaines stations est susceptible de provoquer la destruction involontaire de nombreux individus par pi tinement Les Orchid es lors de leur volution ont donn lieu de complexes strat gies de pollinisation qui sont facilement perturb es par la destruction de leur habitat ou des pr l vements excessifs On les consid re donc comme tant de bons indicateurs d environnements C est pourquoi la conservation des Orchid es contribue certainement la protection d un bon nombre d esp ces REFERENCES BIBLIOGRA PHIQUES SALANON R amp KULESZA V 1998
4. R partition des 160 esp ces d orchid es valu es en fonction des diff rentes cat gories de la Liste rouge La liste rouge des Orchid es frangaises devrait tre publi e en 2010 Le Comit frangais de l UICN et le Mus um national d histoire naturelle ont travaill en association avec la F d ration des conservatoires botaniques nationaux et la Soci t Fran aises d Orchidophilie La liste rouge des esp ces menac es en r gion PACA Cette liste indique un niveau de vuln rabilit des populations r gionales et se fonde sur des notions de raret des localit s de faible abondance et de risques r el ou potentiel de diminution ou de disparition esp ces prioritaires esp ces surveiller Le livre rouge de la flore menac e en France esp ces prioritaires esp ces end miques stricte du territoire national m tropolitain subend miques France un pays limitrophe et esp ces en France et deux pays mais rares et menac es Esp ces surveiller Le M mento de la flore prot g e des Alpes Maritimes Cet ouvrage un bilan complet des esp ces prot g es avec un regard sp cifique Alpes maritimes pr sente les 17 orchid es qui b n ficient d une protection r glementaire 2 09 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 TEXTES NATIONAUX Protection d partementale Liste des esp ces v g tales prot g es dans les Alpes de H
5. il peut tre utilis pur Les mati res min rales Les sables et les graviers apportent de l a ration au m lange et auront une action chimique sur le substrat selon leur nature Le marbre au fond du pot des sabots de V nus Paphiopedilum leste le pot et neutralise l acidit du substrat 48 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 47 50 Les tessons de pot de terre et la brique apportent une grande a ration et retiennent un peu l eau La pouzzolane roche ruptive tr s a r e retient beaucoup l eau et leste le pot Ne pas l utiliser pure car elle se d lite avec le temps Les mati res animales Les os les coquilles d huitres et d ufs broy es ou en poudre peuvent servir d engrais dissolution lente toujours apport s en faible quantit Les sabots de V nus appr cient ces l ments Substrats modernes L corce de pin C est la base de tous les substrats modernes l heure actuelle sauf exceptions En France il s agit du pin des Landes Pinus pinaster C est un rebut des scieries landaises M me si l corce est broy e et calibr e cela fait un mat riau peu cher Le calibrage fin 0 5 cm est utilis pour le repiquage des plantules pour les orchid es racines fines et pour les petits pots Les granulom tries sup rieures 1 5 3 cm sont pour les plantes racines plus grosses L corce laisse passer l
6. En tudiant la situation de chaque esp ce aux diff rents seuils quantitatifs fix s pour chaque crit re on d finit ainsi la cat gorie de menaces Disparue une esp ce est teinte quand il n existe raisonnablement aucun doute que le dernier individu soit mort Disparu l tat sauvage une esp ce est teinte l tat sauvage s il ne persiste qu en culture en captivit ou en populations naturalis es Etat critique en danger ou vuln rable son appartenance l une de ces cat gories d pendra de la corr lation des meilleures donn es disponibles et des crit res correspondant la cat gorie Proche du danger elle est proche du danger si son valuation au regard des crit res de l UICN ne le place pas dans les cat gories pr c dentes mais qu elle en est tr s proche ou qu elle le devienne dans un futur proche Peu concern cela concerne les esp ces r pandus et abondantes 4954 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 Absence de donn es les donn es disponibles sont inad quates pour valuer son statut Non valu n a pas subit une valuation selon les crit res de l UICN 0 6 2 5 20 6 1 4 14 4 33 23 39 4 63 RE Eteinte en m tropole 0 6 EN En danger 2 5 VU Vuln rable 14 4 NT Quasi menac e 22 596 LC Pr occupation mineure 39 4 DD Donn es insuffisantes 20 6
7. I REMARQUE Curieusement on n a pas trouv d Orchid es des divers d partements ou territoires fran ais Pourtant la richesse de ces r gions nous en avons eu un aper u dans un expos pr c dent aurait pu nous le faire esp rer le contraire DEFINITIONS D UN HERBIER Un herbier est une collection de plantes s ch es Une part d herbier est constitu e d un v g tal s ch plat sous l g re pression et d une tiquette sans laquelle la plante n a aucun int r t scientifique L ensemble est fix sur une planche en papier sans acide prot g par du papier transparent et des chemises cartonn es Ce terme d signe aussi les lieux o sont conserv es ces plantes s ch es et galement les prairies de Posidonie en mer Les plantes s ch es se conservent ind finiment condition d tre l abri des chocs de la lumi re de l humidit et des moisissures ainsi que des insectes phytophages et xylophages ELABORATION D UN HERBIER Apr s leur d termination et leur identification les plantes r colt es sont s ch es sous presse mais sans crasement Les plantes sont r unies par genre class s par ordre alphab tiques au sein des familles botaniques en respectant la classification phylog nique ou simplement par ordre alphab tique La taille des planches est standardis e Les mesures sont 45 cm x 28 cm environ Mais cela ne constitue pas un standard obligatoire Le s chage Il doit commencer le plus ra
8. IJ SUDISEQUE UBA T Ejsjmaeu sigzuc NANA Suosseqie JEN ZO6L 008 7 FFE ezupoMioeg Snes U3 CSL 1 eieioeu siu 2961 008 1 gense BANGET CSL 1 Bleed sias o 208 oos 7 GIEIOEU eater 61298 jeuooums wm Iren 2961 008 1 euronquues ezupoptgoeg 2881 au v uueumeg CH Eer eziorgaeg 8819 8 ui T Broyer Pz pop ceg BSZLV 2061 poc 1 Buonquies SAUCE ED g8L aen P uueuuneg 2261 aen e uugtuneg CD BONE psiuormoea 2061 obe Y Pujoriquies BIHUIOJAISEG Au a aBpeg JEA 1 BWSAQUWES SHAO KA opupg Jen ggl Sjepunw e uuewneg 1 syone ezruor seg snoa uj oen 220 861 ajepumy 9 uugluneg CO ONE Benar Sanoa ug 7061 908 1 EISE ew i 2981 905 1 sjPw eourezipreMgoeg CSL GGAL 1 BIBUJEOUI SIACH Ee 2961 oos 7 sjPuresurbzmuoMuseg 8024 4 ananem e es lisut 7 sniaaajea uimipedudAa y 7 snjaeateo tumpadudko E jeuaoumc FEBL SO GZ 3161 D EU UNA eopisua eJeuuspegdan 0281 uos 71 eoio senep e tersake 2181 DIEU UNI eyoyrsuo cause ya en UDUDE HEN pog Yayu AE ET iuo EAU uapiH 3v CTS 0881 eu CT NGGUDO exeqiujeudao pei Jan CEGA 2181 pieuord punr suajed eiepucjeydag 0061 DEIS P jayasuno W EE 8L 80 FD 2184 peyor pun suaped Erang ayan LPG LAOS 181 preyory punr suajed pJenejeudan erereonnz MEURS wr 271 3 SERRAR smod SFBL 8D DZ DIS 7 Siapa a span at Tessar EE LOL Dieu WIT VH Sepa sudiumobuy 181 PEDO IN SHUT SEA EMA SHOLUIEOEUV ESLT supinus SIYO 18 PIU TT 1 siigpiuedd siduwa
9. Ils ont toutefois tendance se d composer la longue Il ne faut pas h siter rempoter r guli rement les plantes tous les ans tous les deux ou trois ans d s que le substrat devient plus compact on le renouvellera compl tement en liminant aussi toutes les racines mortes Tous les substrats de rempotage des orchid es contiennent une part importante d l ments inertes comme des roches volcaniques de la perlite ou m me du polystyr ne La grande majorit des orchid es ne supportent pas le soleil direct lorsqu il est au z nith Une exposition trop ensoleill e provoque des br lures taches noires ou brunes s ches et une coloration anormale rouge vif des feuilles La temp rature lev e des appartements convient de nombreuses esp ces comme les Phalaenopsis ou Cattleyas elle est moins favorable aux Cymbidium qui pousseront certes bien mais ne fleuriront pas s ils n ont pas subi une p riode fraiche sans gel toutefois suffisamment longue _ 43 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 43 46 D autres esp ces tr s d licates comme les orchid es originaires des r gions tropicales montagneuses exigeront un climat frais et tr s humide tout au long de l ann e difficile maintenir en int rieur Les orchid es sont des plantes feuilles lisses et paisses naturellement assez r sistantes aux maladies et ravageurs Elles peuvent cependant lorsqu
10. Le service de r pression des fraudes et du contr le de qualit v rifie la conformit des produits aux normes dict es par la loi Il appose des scell s sur les caisses Ces scell s seront lev s un mois plus tard S1 la Vanille n a subi aucun dommage l autorisation de vendre est accord e 17 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 13 19 La vanille est ainsi obtenue est enfin pr te tre vendue pour notre plus grand plaisir gustatif LA COMMERCIALISATION DE LA VANILLE La principale caract ristique du march internationale de la vanille est sa totale opacit Le niveau de production est valu 5400 tonnes selon la FAO Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture alors que les professionnels du secteur l estiment environ 2300 tonnes production 2005 Les principaux pays producteurs sont Madagascar environ deux tiers de la production Indon sie et Bali environ 20 Comores environ 10 Tonga Polyn sie R union Polyn sie Fran aise Tahiti Autres pays Mexique Pays d origine Antilles Inde Guyane Maurice Seychelles Les principaux pays importateurs sont les Etats Unis avec les deux tiers de la production environ les pays europ ens avec 30 et le Japon avec 8 En comparaison avec d autres cultures cela peut sembler bien peu mais s agissant d un ar me les quantit s n cessaires sont tr
11. Orchis spitzelii Platanthera bifolia Platanthera chlorantha Pseudorchis albida Serapias vomeracea Traunsteinera globosa Dactylorhiza alpestris Dactylorhiza angustata Dactylorhiza brennensis Dactylorhiza lapponica Dactylorhiza savogiensis Dactylorhiza sphagnicola Epipactis exilis Gymnadenia cenisia Gymnadenia pyrenaica Limodorum trabutianum Neotinea corsica Ophrys aegirtica Ophrys aprilia Ophrys argensonensis Ophrys bilunulata Ophrys conradiae Nom commun Orchis intact Orchis br l N ottie nid d oiseau Ophrys abeille Ophrys en forme d araign e Ophrys petite araign e Ophrys de Corse Ophrys bourdon Ophrys brun Ophrys noir Ophrys mouche Ophrys des lupercales Ophrys jaune Ophrys de Marseille Ophrys occidental Ophrys de la passion Ophrys b casse Ophrys araign e Ophrys sillonn Orchis homme pendu Orchis m le Orchis militaire Orchis superbe Orchis p le Orchis de Provence Orchis pourpre Orchis singe Orchis de Spitzel Orchis deux feuilles Platanth re de montagne Orchis blanc S rapias labelle allong Orchis globuleux Orchis alpestre Orchis du Dauphin Orchis de la Brenne Orchis de Laponie Orchis de Savoie Orchis des sphaignes Epipactis gracile Nigritelle du Mont Cenis Orchis des Pyr n es Limodore de Trabut Orchis de Corse Ophrys du Gers Ophrys d avril Ophrys d Argenson Ophrys deux lunules Ophrys de Madame Conrad Cat gorie LC LC LC LC LC LC LC LC LC
12. P Ricard 2010 pp 21 33 Nom scientifique Epipogium aphyllum Gennaria diphylla Neotinea tridentata Ophrys aurelia Ophrys bertolonii Ophrys bombyliflora Ophrys catalaunica Ophrys druman Ophrys elatior Ophrys magniflora Ophrys morisii Ophrys splendida Orchis langei Orchis olbiensis Serapias lingua Serapias neglecta Serapias olbia Serapias parviflora Spiranthes spiralis Anacamptis morio Anacamptis pyramidalis Cephalanthera damasonium Cephalanthera longifolia Cephalanthera rubra Dactylorhiza cruenta Dactylorhiza fuchsii Dactylorhiza maculata Dactylorhiza saccifera Dactylorhiza sambucina Epipactis atrorubens Epipactis distans Epipactis helleborine Epipactis leptochila Epipactis microphylla Epipactis muelleri Epipactis purpurata Epipactis tremolsii Goodyera repens Gymnadenia austriaca Gymnadenia conopsea Gymnadenia corneliana Gymnadenia gabasiana Gymnadenia nigra Gymnadenia rhellicani Himantoglossum hircinum Himantoglossum robertianum Limodorum abortivum Listera cordata Listera ovata Nom commun Epipogon sans feuilles Gennarie deux feuilles Orchis trident Ophrys aur lien Ophrys de Bertoloni Ophrys bombyx Ophrys de Catalogne Ophrys de la Dr me Ophrys lev Ophrys grandes fleurs Ophrys de Moris Ophrys brillant Orchis de Lange Orchis d Hy res s rapias en langue S rapias n glig S rapias de Provence S rapias petites fleurs Spiranthe d automne Orchis bouffon Orchis py
13. ci es R put aussi pour ses propri t s fortifiantes nutritives et parfois l g rement hallucinog nes le salep est encore r colt pr par et commercialis dans les pays du moyen orient notamment en Turquie mettant en danger d extinction de nombreuses esp ces de ces contr es UNE FAMILLE MYTHIQUE MAGIQUE A LA BEAUTE FASCINANTE L gendes et superstitions s attachent aux Orchid es Avec une vanille Vanilla planifolia les Azt ques pr paraient des philtres et des cosm tiques A Born o les Dayaks utilisaient l orchid e Coelogyne cristata dans les rites de semailles ils mettaient ces fleurs sur les tas de riz semer Chez les peuples occidentaux 1l n est pas rare que certaines orchid es provoquent la r pugnance au m me titre que les serpents Au XVII si cle le j suite Kircher affirmait Les orchid es naissent en terre de la force s minale latente des cadavres pourris de certains animaux sinon de leur semence m me lorsqu il s unissent sur les montagnes et dans les prairies D une fa on g n rale les peuples du monde chantaient les parfums et la beaut fascinante de ces fleurs Ainsi Dendrobium moliniforme tait il en vogue au Japon des l antiquit pour son subtil parfum qui donnait longue vie aux hommes Les Chinois connaissaient les orchid es avant Th ophraste et Confucius disait que l orchid e est le parfum supr me digne d un roi Sobralia dichotoma a re u le nom de fleur du p
14. composer tr s lentement Les racines de foug res les meilleures sont celles des foug res arborescentes appel es lt fanjan toutes esp ces confondues Elles durent tr s longtemps et donnent d excellents r sultats de culture utilis es comme compost de morceaux plus ou moins gros ou comme support sous forme de plaques ou de pot Les autres foug res sont galement utilisables mais tant plus fines elles se d composent plus vite Les fibres de palmiers comme celles des noix de coco donnent de bons r sultats pour les orchid es racines fines Celles du palmier chanvre Trachycarpus fortunei se d composent trop vite Le bois et l corce sont la base essentielle des composts modernes puisqu ils sont le support naturel le plus courant des orchid es piphytes Les bois les plus imputrescibles sont rechercher comme le teck Tectona grandis et le tamarinier Tamarindus indica Meilleure que le bois l corce de r sineux de pin maritime Pinus pinaster notamment est tr s int ressante car elle donne un l ment l ger peu r tenteur d eau dur donc se d gradant tr s lentement La tourbe doit tre calibr e pour tre utilis e en motte ou en fibre Elle retient beaucoup d eau et se d grade relativement vite Le terreau de feuilles n est utilisable que pour les orchid es terrestres Le charbon de bois est st rile au d part 1l vite certaines maladies L ger dur retenant un peu l humidit
15. i i4 i i MF E x d Lus ms Tee p Mt T tachi od er j i E l a Uuleuldrn F PTA mi Ma zs ME B cra Les 3 m e gi Camopi 115918 Ln 90 m P i j L3 E gt 400 m aZ T ST LET 5 km Ce fe ch P Weg C uma awan Carte de Guyane 20 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 35 42 Maxillaria camaridii Reichenbach f Epiphyte commune dans les for ts de faible altitude Maxillaria parkeri Hooker Epiphyte commune du centre la zone c ti re Maxillaria discolor Reichenbach f Epiphyte abondante de la r gion s tendant de Sa l la bande c ti re Maxillaria rufescens Lindley Epiphyte commune Maxillaria superflua Reichenbach f Epiphyte commune dans la moiti nord du d partement Maxillaria violaceopunctata Reichenbach f Esp ce des for ts de basse altitude Paphinia cristata Lindley Esp ce commune dans la moiti nord de la Guyane Peristeria guttata Knowles amp Westcoot Epiphyte des for ts de basse et moyenne altitude ex bas Sinnamary ou le long de l Acarouany Pleurothallis barbulata Lindley Epiphyte miniature des zones c ti res et du centre Sinnamary Sa l Pleurothallis ephemera Lindley Epiphyte assez rare en Guyane observ e seulement le long du Maroni Apatou Pleurothallis elandulosa Ames Epiphyte des for ts humide
16. les morceaux se bouturent tr s facilement ce qui permet la multiplication de la plante dans la nature comme en culture Les feuilles sont dispos es de mani re altern e de chaque cot de la tige Elles sont planes enti res ovales avec le bout pointu environ trois fois plus longues que larges et peuvent mesurer jusqu une quinzaine de centim tres La tige et les feuilles sont vertes charnues gorg es d un suc transparent et irritant provoquant sur la peau des brulures et des d mangeaisons persistantes Au noeud d insertion des feuilles apparaissent souvent des racines a riennes qui permettent la Vanille de s accrocher sur son support ou le cas ch ant une bouture de s enraciner Les fleurs sont group es par 8 ou 10 forment des petits bouquets l aisselle des feuilles De couleur blanche verd tre ou jaune p le elles poss dent la structure classique d une fleur d orchid e malgr une apparence assez r guli re La f condation naturelle n cessite l intervention d insectes sp cialis s pr sent uniquement dans les forets denses dont la vanille est originaire en Am rique Centrale Apr s la f condation l ovaire qui faisait office de p doncule la base de la fleur se transforme en une gousse pendante longue de 12 25 centim tres Les gousses fraiches et encore inodores ont un diam tre de 7 10 millim tres Elles contiennent des milliers de graines minuscules qui seraient lib r es par clatement des fr
17. qu il puise dans l humus forestier champignon saprophyte ou dans les racines des plantes avec qui il vit en symbiose champignon mycorhizien UNE FAMILLE TERRESTRE OU AERIENNE Cette famille est exclusivement herbac e comme la majorit des Monocotyl dones groupe de plantes fleurs auquel elle appartient Dans les r gions temp r es subtropicales du globe et les habitats d altitude les orchid es sont pour la plupart terrestres et g ophytes Ces esp ces g ophytes organes p rennants souterrains survivent pendant la mauvaise saison gr ce aux mati res de r serve accumul es dans leurs rhizomes ou encore dans leurs racines tub ris es Les plus connues des Orchid es tropicales tropicales humides et quatoriales sont piphytes c est dire qu elles vivent sur d autres v g taux sans tre parasites en b n ficiant ainsi de conditions de lumi re et d humidit plus favorables dans ces milieux forestiers tr s comp titifs pour ces facteurs Leurs racines servent alors d ancrage Dot es d un tissu cortical sp cialis constitu de cellules mortes et spongieuses nomm voile ou v lamen qu on reconnait sa couleur blanch tre ou vert gris tre Ces racines a riennes captent l eau directement de l air ambiant et permettent aussi d absorber les sels min raux dissous dans les eaux d coulement Certaines esp ces sont lithophytes elles vivent superficiellement sur des rochers Certaines sont
18. uo suebey dsans eaudouos san epns wog Supp dsqns 1 erogdouos sio INE LEUISIET picudaouoo spdumasuy sinoa ug debes des gjcudouoo SINI SOS ugi EBEN des Ertdouoo SINUHUN BOYACI SIDO WENEH epn uad suebesy daqns 1 Ierd uno a sueBsg deng q SO SUELO DH TY aipns Ule suete Jeans 3 gJoudauoa suono uapior 3v alphs uio suebey degna e 856 1 50 92 siphs Iud sveg degns 1 E A SOO 06 uec des dium TE BABE c Phoenix Nice 10 avri 2010 Joum e Biologique du Par 8l 5 M m Inst Oc ans P Ricard 2010 pp 6 Annexe n Dev o ESE Gap CT eomer suoedidg IUeu2ounen A SEGONE 0191 geg Baundwvkuip sgaedid3 heusoune W LeGL Z ez OLEL ge pamcdindoge sgopdid3 6061 185608 CIGL sueqruage sgoedidg feusouns 4 0161 ge Eaunaanaegye Suz 6081 Jasseg Cu susgrueye syoedida METE 6081 Jassag you suagrueuje siad 608 Jossag uuo suaqruoge sgoedid3 gt 0281 Luet 7 apum Lines Goes 1661 25819 y Ups UEWAJES 71 Sp ezupoMjoeg ELLA GCELIZO 0Z Dat uueweg 71 epum unssorBoraon 661 28819 y Utad veias CH SIMA ezinaMoeg GEOL OZAL uugunieg 73 apum uinssojPorsoz 661 aseo ve ueuuajeg CTh Sipum zoo al pog sora Auen ezmgojKoeg Lekt uassiqelg PEGO JEA 7 BiEjnoetu SITES ossugaJg MEGOLI TEA FORL 905 BENGEN EzupoWJoeg nea ug
19. vastent en outre de gros espaces forestiers La lutte contre l orpaillage sauvage est insuffisante L orpaillage l gal sur la base de concessions est souvent d voy des entreprises influentes obtiennent des concessions d exploitation qui ne tiennent pas compte des contraintes environnementales La puissance de ces firmes a m me influenc la fixation des limites du Parc national amazonien de Guyane qui a t cr en 2007 Les d fenseurs de l environnement notamment les naturalistes et les populations autochtones am rindiennes demandaient que le parc couvre la partie nord ouest de la Guyane particuli rement riche en esp ces v g tales et animales menac es Cela a t refus au nom des imp ratifs conomiques Et les contours du parc ont m me t tablis pour m nager d ventuelles concessions d orpaillage jusque au centre de la Guyane notamment dans la r gion de Sa l Le temps fix pour cet expos ne me permet pas d entrer dans le d tail de ces probl mes environnementaux Mais 1l est facile de saisir leur importance ainsi que l ampleur des actions engag es par les populations locales en faveur de la d fense de leur environnement en tapant sur Internet Guyane orpaillage parc national NS Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 43 46 MALADIES ET RAVAGEURS DES ORCHIDEES Francois BERTAUX Service R gional de l Alimentation de Provence A
20. 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 1 4 dans l vier ou la baignoire pour viter tout d bordement sur le sol Il est bien vident que la fr quence d pend de la temp rature de la pi ce o sont cultiv es les orchid es Le compost s chera plus vite durant les t s chauds et secs LA CLEF DU SUCCES La bonne sant des racines est mon avis la clef du succ s Les probl mes rencontr s sont majoritairement dus un mauvais tat de celles ci Il ne faut pas perdre de vue que dans leur milieu les orchid es piphytes ont leurs racines humides en permanence et ce qui est essentiel pour viter les pourritures a r es en continu Ces conditions sont difficiles reproduire c est pour cela que les plantes sont install es dans des pots Le compost doit assurer l a ration tre parfaitement drainant afin que l eau d arrosage ne stagne pas ce qui entrainerait l asphyxie des racines La nature du compost importe peu condition qu il r ponde ces qualit s et ne se d compose pas trop rapidement Un m lange de sphagnum et d corce de pin convient dans la plupart des cas L utilisation de pots transparents aide contr ler l tat des racines qui sous l action de la lumi re verdissent et assurent une partie de la fonction chlorophyllienne fonction uniquement r serv e aux feuilles chez la plupart des plantes Je conseille de rempoter les orchid es syst matiquement tous les deux ou trois ans afin
21. Antarctique Ce sont souvent des plantes qui exigent des milieux tr s particuliers Ces milieux comme certaines pelouses s ches sont g n ralement tr s sensibles aux modifications de l habitat et les plantes de ces bioc noses susceptibles alors d tre menac es de disparition Cosmopolites les orchid es pr dominent cependant dans les r gions chaudes et humides en effet 85 des esp ces se trouvent dans les habitats des r gions tropicales humides ou quatoriales UNE FAMILLE TRES LIANTE TRES MYCOPHILE ET ESCLAVAGISTE Apr s les premi res introductions d Orchid es tropicales les horticulteurs du d but du si cle dernier tent rent videmment de multiplier ces merveilles Recueillant les graines les entourant de soins d licats 1ls attendaient leur germination en vain Ce n est que le jour o lass s de tant d insucc s des graines tomb rent par n gligence sur le compost du pot o vivait la plante m re c est alors que naquirent de jeunes Orchid es dans les serres europ ennes Mais si l on savait les faire na tre on ne comprenait pas pourquoi C est No l Bernard qui au d but de ce si cle 1909 trouva l explication Les graines d Orchid es sont extr mement petites 3 4 millions dans une capsule Leur structure est tr s simple le t gument ovulaire 25 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 51 56 grillag contient une masse ce
22. Guyane Cohniella ceboletta Christenson Esp ce assez rare en Guyane observ e souvent sur des arbres 1sol s dans la r gion de Mana ou Cayenne me m Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 35 42 Coryanthes maculata Hooker Epiphyte observ e souvent dans des nids de fourmis au dessus de l eau dans le bassin du Sinnamary Cyrtopodium andersonii R Brown Grande orchid e terrestre des affleurements rocheux Montagne Tortue Cyrtopodium parviflorum Lindley Grande orchid e terrestre des savanes et des sables blancs d Iracoubo Cayenne Cyrtopodium punctatum Lindley Plante terrestre rare de la r gion de Cayenne Dichaea muricata Lindley Epiphyte pendante commune en for t Elleanthus capitatus Reichenbach f Plante terrestre commune observ e dans diverses r gions du centre au nord de la Guyane Elleanthus caravata Aublet Reichenbach f Plante piphyte ou terrestre abondante dans toute la Guyane Encyclia diurna Schlechter Epiphyte des savanes c ti res Encyclia granitica Schlechter Plante commune lithophyte ou piphyte des savanes roche ou des for ts basses notamment du Sinnamary ou de Montagne Tortue Prosthechea roraimensis V P Castro amp Campacci Epiphyte rare en Guyane observ e dans le haut Maroni au sud de Maripasoula Ionopsis satyrioides Reichenbach f Esp ce qui se rencontre le long
23. M mento de la flore prot g e des Alpes Maritimes Edit Office national des For ts 284 p NICOLE F 2005 Biologie de la conservation appliqu e aux plantes menac es des Alpes Th se de doctorat Univ J Fourier Grenoble 227 p McGOUGH HN ROBERTS D L BRODIE C amp KOWALCZYK J 2006 CITES et les orchid es sabot de V nus Royal Botanic Gardens Kew 86 p CARTOUX E 2007 Les Orchid es Vol IT Les collections du Mus um d Histoire Naturelle Henry Lecoq 63 p 29 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 Esp ces menac es de disparition de m tropole Les cat gories UICN pour la Liste rouge Nom scientifique Anacamptis collina Hammarbya paludosa Ophrys aveyronensis Ophrys eleonorae Ophrys philippi Anacamptis coriophora Anacamptis laxiflora Anacamptis longicornu Anacamptis palustris Chamorchis alpina Cypripedium calceolus Dactylorhiza elata Dactylorhiza incarnata Dactylorhiza occitanica Dactylorhiza ochroleuca Gymnadenia odoratissima Herminium monorchis Liparis loeselii Neotinea conica Neotinea lactea Ophrys aymoninii Ophrys speculum Ophrys tenthredinifera Orchis pauciflora Platanthera algeriensis Serapias cordigera Serapias nurrica Spiranthes aestivalis Anacamptis champagneuxii Anacamptis papilionacea Coeloglossum viride Corallorrhiza trifida Dactylorhiza insularis Dactylorhiza majalis Dactylorhiza praeter
24. de maintenir la plante en permanence dans un compost en parfait tat Les plantes seront alors d pot es et d barrass es de leur ancien compost les racines noires ou ab m es seront coup es avec un s cateur d sinfect l alcool entre chaque plante Le nouveau pot neuf ou soigneusement lav l eau chaude ne devra pas tre trop grand une taille au dessus sinon juste de la taille contenir toutes les racines Les plantes nouvellement rempot es ne seront pas arros es durant une quinzaine de jours afin de permettre aux racines de s installer mais vaporis es tous les jours afin de maintenir une humidit indispensable LA QUALITE DE L EAU Dans la for t l eau de pluie lors de la travers e de l atmosph re et du ruissellement sur les feuilles et les branches se charge en l ments nutritifs n cessaires la plante piphyte En culture m me si elles sont frugales les orchid es appr cient un apport r gulier d engrais sauf pendant la floraison et les ventuelles p riodes de repos On trouve dans le commerce des engrais foliaires destin s aux orchid es Il convient de bien respecter les doses prescrites On applique toujours la solution d engrais sur une orchid e pr alablement arros e et en g n ral tous les quinze jours Certains engrais diffusion lente peuvent tre utilis s Ils ont l avantage d tre appliqu s une ou deux fois seulement dans l ann e Ils se pr sentent sous forme de petites billes dont l
25. des rivi res de Sa l Mana et dans les vergers Epidendrum ciliare Linne Epiphyte commune des zones c ti res notamment dans les arbres des villes comme Cayenne Epidendrum nocturnum Jacquin Epiphyte commune des for ts pluvieuses Jusqu 800 m d altitude surtout de la partie nord de la Guyane Epidendrum purpurascens Focke Esp ce commune en Guyane Epidendrum sculptum Jacquin Plante piphyte ou terrestre des for ts du sud ouest Inin1 Gongora atropurpurea W J Hooker Esp ce des zones c ti res Gongora nigrita Lindley Esp ce du nord de la Guyane Gongora quinquenervis Ruiz amp Pavon Esp ce assez rare du nord de la Guyane Masdevallia norae Luer Epiphyte des for ts d altitude jusqu 650 m Sa l et des for ts humides ex Petit Saut sur le Sinnamary et le long de la Mana Maxillaria alba Lindley Epiphyte commune dans la Guyane NE Tm Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 35 42 St Laurent du Maroni d 1 Ww R N 25 di j OgnoDei e S i m i Ao Se Kourou Le Mb j Dn j sn E e ERA A 3 3E D A Pon H E y NM a asc y m AA a Y A E m Ee wf Dv E t 1 QUU PE um E Cu el P ki D TN E d a 20 d 1 4 y E TT 3 A a h mu 4 4 y 1 D I DEA T i z i F m Mort Fran aises nur Georges S z e a E Qs P e
26. elles sont affaiblies tre attaqu es par des insectes champignons ou bact ries MESURES PREVENTIVES Beaucoup d organismes nuisibles une fois install s deviennent tr s difficiles liminer Il est donc important d viter leur introduction Les mesures prendre consistent liminer ou soigneusement d sinfecter l eau de javel les pots usag s d sinfecter r guli rement les outils de taille et de rempotage nettoyer r guli rement les plantes en tant les fleurs et feuilles mortes donner aux plantes des conditions culturales optimales arrosage fertilisation temp rature humidit bien inspecter et isoler toute nouvelle acquisition LES RAVAGEURS Les pucerons insectes piqueurs suceurs ils pompent la s ve des plantes et rejettent du miellat Ils s attaquent aux parties tendres et en croissance jeunes pousses et hampes florales en formation Ils se d veloppent colonies ils peuvent tre verts ou noirs On peut tenter de les liminer manuellement ou en appliquant un insecticide sp cifique qui peut tre d origine biologique Attention ils peuvent tre vecteurs de virus Les cochenilles sont aussi des insectes piqueurs suceurs Elles sont adapt es au parasitisme et ont perdu leurs ailes et souvent leurs pattes On distingue diff rents groupes boucliers aplaties carapaces globuleuses farineuses blanches et recouvertes de cires Contrairement aux pucerons
27. la conservation de la biodiversit et repose sur une utilisation durable des esp ces sauvages Elle comporte trois annexes Annexe I esp ces menac es d extinction et dont le commerce international est interdit Annexe II esp ces vuln rables dont le commerce est r glement Annexe III Les orchid es sont inscrites dans les annexes I et II Leur commerce est donc r glement En annexe I on trouve les esp ces suivantes Aerangis ellisii Cattleya trianaei Dendrobium cruentum Laelia jongheana Laelia lobata Paphiopedium spp Peristeria elata Phragmipedium spp Renanthera imschootiana Vanda coerulea Pour ces esp ces un permis d importation d livr par l organe de gestion du pays d importation est requis Il n est d livr que si le sp cimen n est pas utilis des fins principalement commerciales et si l importation ne nuit pas la survie de l esp ce Lors de sp cimens vivants l autorit scientifique doit tre s re que le destinataire est convenablement quip pour les recevoir et les traiter avec soin Un permis d exportation d livr par l organe de gestion du pays exportateur est galement requis Ces deux permis ne peuvent tre d livr s que si le sp cimen a t obtenu l galement Les individus vivants doivent tre transport s de fa on viter les risques de blessures de maladies ou de traitements rigoureux Toutes les autres orchid es sont inscrites l annexe II Mais
28. m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 47 50 SUBSTRATS DE CULTURE POUR LES ORCHIDEES Bernard BOUET Parc Phoenix 405 Promenade des Anglais 06200 Nice INTRODUCTION La majorit des orchid es cultiv es sont des plantes leurs racines poussant l air libre De m me les racines des orchid es terrestres explorent seulement la couche sup rieure a r e de l humus qui recouvre le sol des for ts C est pourquoi l l ment essentiel de l environnement des racines d une orchid e est l air Le cultivateur doit tenir compte de cet l ment vital pour la plante EXIGENCES DU SUBSTRAT DE CULTURE Le substrat ou compost de culture utilis dans un pot ou un sol en r gion tropicale doit fournir la plante un support pour s y ancrer Il doit lui fournir galement nourriture et eau tout en restant le plus longtemps possible bien a r et se drainant parfaitement ce qui est donn par une d gradation la plus lente possible Un bon substrat doit conserver toutes ses qualit s au moins une ann e EVOLUTION DU SUSBSTRAT Au cours de la premi re moiti du XIX si cle le m lange de bois pourri et de feuilles fut une catastrophe pour des centaines de millions de plantes Les m langes tourbeux utilis s par la suite corrects pour la culture furent remplac s eux aussi par le m lange de racines fibreuses de foug res et de sphaigne avec de tr s bons r sultats pendant plus d un demi si cle Cependant depuis plusieurs d ce
29. m me D ailleurs pour les observateurs non sp cialistes les s pales du fait de leur coloration et de leurs dimensions sont souvent associ s la fleur elle m me alors que pour les autres esp ces de fleurs les s pales sont bien 1dentifi s comme tant de simples feuilles 3 p tales les p tales sont les l ments en forme de feuille foliac e dirait le botaniste qui composent la fleur elle m me Les p tales chez une orchid e seront donc en avant plan et plus petits que les s pales Pour un ignare comme moi une fleur se r sume cela puisque c est la partie le plus color e la plus visible Demandez quiconque de dessiner une fleur et vous remarquerez qu il y a de forte chance que les p tales soient tous dessin s de la m me forme et de la m me dimension La plupart des fleurs que nous connaissons sont ainsi form es elles poss dent des p tales en nombre vari s mais tous les p tales sont identiques en forme et en couleurs Or sur les 3 p tales que poss de l orchid e la nature fait que l un d entre eux est diff rent plus gros que les deux autres on pourrait m me le qualifier de pro minent puisque bien souvent sa taille est telle que l on ne voit que celui ci Toujours en observant une orchid e de face ce p tale est celui situ au centre en bas On ne peut pas se tromper le regard du novice r sume bien souvent sa vision de l orchid e observ e ce seul p tale Ce p tale a une grande importance dans la
30. menac s En fait il n en est rien cause de trois sortes de facteurs 1 Il y a tout d abord les activit s li es au d veloppement conomique du d partement la construction de routes l exploitation foresti re bois pr cieux notamment L essor du centre spatial de Kourou a conduit lui aussi quelques erreurs lors de la construction du barrage hydro lectrique de Petit Saut sur le Sinnamary qui l alimente en lectricit les 300 km de for t que devait occuper le lac de barrage partir de 1994 n ont pas t d bois s leur pourrissement avec la mont e des eaux a abouti empoisonner l eau du Sinnamary en aval avec toutes les cons quences cologiques qui s en sont suivies 2 Viennent ensuite les d boisements sauvages pour des cultures ill gales qui sont pratiqu s par des clandestins venant principalement du Surinam surtout dans le nord ouest et le long du Maroni A HE Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 35 42 3 L un des fl aux le plus inqui tant actuellement est constitu par l orpaillage Il est surtout pratiqu ill galement par plusieurs dizaines de milliers de clandestins surtout br siliens selon des techniques polluantes utilisation du mercure et de cyanure pour collecter l or Les cours d eau comme le Sinnamary ou le Kourou sont infest s par ces mati res hautement toxiques Les chantiers d orpaillage m me l gaux d
31. ne sont pas pris en compte les graines et le pollen y compris les pollinies les cultures de plantules ou de tissus obtenues in vitro en milieu solide ou liquide et transport es en conteneurs st riles les fleurs coup es des plantes reproduites artificiellement les fruits et leurs parties et produits de plante du genre Vanilla reproduites artificiellement Les permis d importation et d exportation sont aussi obligatoires 206 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 LES MESURES DE CONSERVATION Ces mesures sont tr s diverses Elles passent par la prospection des sites potentiels la recherche des anciennes stations et le suivi des populations r siduelles On peut aussi promulguer des arr t s de conservation de biotopes signer des conventions de gestion avec les propri taires de terrain et cr er des r serves biologiques Il faut prendre en compte ces v g taux dans les divers am nagements du territoire et assurer une gestion sylvo pastorale traditionnelle d broussaillement maintenance d une certaine ouverture des milieux interdiction des d sherbants maintenance de l alimentation hydrique des stations LA CONSERVATION DES GRAINES Le Conservatoire Botanique National M diterran en conserve actuellement des graines d orchid es m diterran ennes ex situ 13 esp ces sont concern es Elles sont gard es au sec et au froid ou alors ultr
32. ou que la R union Elle en poss de aussi deux fois plus que la France m tropolitaine qui compte 160 esp ces Dans le grand public cette derni re comparaison surprend souvent Non cause des chiffres ci dessus mais parce que pour bien des fran ais les orchid es sont des plantes tropicales et qu ils ignorent parfois que des esp ces sauvages poussent aussi sur notre territoire Il faut dire que quand leur attention est attir e vers des orchid es c est presque uniquement vers des plantes tropicales que ce soit chez les fleuristes dans les expositions florales dans les serres de jardins botaniques ou dans la litt rature et les arts Cela m incite avant de vous parler des orchid es de Guyane rappeler bri vement ce que sont les orchid es ou elles poussent dans le monde et quelles diff rences s parent les esp ces de nos r gions temp r es des esp ces tropicales LES ORCHIDEES UNE FAMILLE UNIVERSELLE Les orchid es constituent l une des plus vastes familles de plantes fleurs et aussi la plus diversifi e On compte en effet entre 25 000 et 30 000 esp ces distribu es dans toutes les r gions de la terre l exception des oc ans et des d serts de sable ou de glace A elle seule l tendue de cette distribution r v le que les orchid es ont une extraordinaire capacit d adaptation des milieux tr s diff rents Elle r v le aussi une autre caract ristique peut tre moins apparente imm diatement la forte s
33. peu plus fraiche Vous pourrez ensuite vous int resser d autres esp ces en fonction de vos coups de ccur Le choix ne manque pas Plus vous les connaitrez plus elles vous enchanteront Laissez vous s duire par le charme envo tant de ces plantes magiques Elles vous feront r ver et vous entraineront par la pens e dans leur patrie la canop e tropicale un monde fascinant qui reste d couvrir Un monde malheureusement en voie de disparition par le seul fait des hommes Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 5 11 UN IGNARE A LA DECOUVERTE DES ORCHIDEES Patrick MICHEL Image MP 69 hameau de Bordinas 06340 CANTARON Je n en croyais pas mes yeux Orchid e le mot s affichait en toute lettre dans le livre que je venais d ouvrir Le livre en question tait un guide de la flore de nos montagnes et ce mot m attirait imm diatement et me confirmait l existence d orchid es sauvages dans des lieux que je fr quentais depuis de nombreuses ann es Pour avoir parcouru assid ment toute sortes d espace naturels je savais bien qu il y avait des orchid es en France J en avais vu des cartes postales quelques photographies mais cela restaient pour moi une fleur rare Oui une fleur unique car pour moi 1l ne pouvait y avoir qu une orchid e presque un hasard qu une telle fleur forc ment tropicale puisse pousser dans les montagnes de ma r gion Et bien non ma grande su
34. pour la production de nouvelles esp ces se n gocie aujourd hui aux environs de 1500 euros Aventure la connaissance des orchid es dans la culture Europ enne est directement li e au d veloppement des voies maritimes et la pr sence de naturalistes qui taient alors embarqu s dans les exp ditions d explorations Comme tous les explorateurs de l poque les naturalistes voyageurs vont payer un lourd tribu l dification de nos connaissances sur la nature en g n ral Fi vre paludisme tait le lot commun beaucoup ne revinrent Jamais L un des faits les plus marquants dans l histoire de France est certainement l exp dition de La P rouse qui disparut quelques part au large de l Australie et qui compte parmi les plus grandes exp ditions mises en place l poque Le roi Louis XVI souhaitait compl ter la cartographie de la plan te tablir de nouveaux comptoirs commerciaux ouvrir de nouvelles routes maritimes autour du monde mais aussi enrichir les connaissances et les collections scientifiques Pendant 3 ans les deux navires de l exp dition la Boussole et l Astrolabe sous le commandement de La P rouse vont explorer les oc ans de la plan te avant de faire naufrage quelque part au large de l Australie L exp dition tait compos e de 220 hommes Mais ce qui est notable c est de consid rer la liste des scientifiques pr sents bord des deux navires 1 g ographe 1 astronome min ralogiste physicien 1 arti
35. r gions temp r es de l h misph re Nord Paphiopedilum comprenant quelque 80 esp ces confin es en Asie du Sud Est et Phragmipedium comprenant quelque 20 esp ces limit es l Am rique centrale et l Am rique du Sud Tous ces genres sont tr s demand s dans le commerce international car ces plantes sont tr s E Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 attrayantes pour les collectionneurs et les horticulteurs en raison de leur beaut de leurs fleurs et du nombre relativement r duit d esp ces qui existent M me si le genre Cypripedium n est inscrit qu l Annexe II de la CITES les 27 pays membres le l E U consid rent que l esp ce Cypripedium calceolus comme si elle tait inscrite l Annexe I De ce fait 1l est rare de trouver des plantes sauvages de Cypripedium d origine l gale dans le commerce international L inscription des genres Paphiopedilum et Phragmipedium sous l inscription g n rique spp veut dire que toute esp ce nouvellement d crite est automatiquement inscrite l Annexe I et que seul le commerce de plantes reproduites artificiellement est autoris sous r serve de l obtention d un permis Les sabots de V nus notamment le genre Paphiopedilum sont l un des cinq genres d Orchid es les plus important en horticulture Elles sont commercialis es principalement sous la forme de plantes vivantes de ces esp ces et d hybri
36. s faibles Ainsi les plus gros consommateurs sont les habitants du Danemark avec 4 57 g hab an suivi par les Etats Unis 3 85 g hab an En France la consommation moyenne s tablit 2 54 g hab an Il faut tenir compte du fait que la majorit des aromes de Vanille utilis s industriellement sont des aromes de synth se La commercialisation de la Vanille est r alis e sous plusieurs formes Gousses Poudres Extraits alcooliques Sucres vanill s LA VANILLE ET SES VERTUS On attribue de nombreuses vertus la Vanille V rit s ou l gendes voici les principales Lutte contre la fatigue et l insomnie La vanille est connue pour tre un stimulant du syst me nerveux mais galement un stimulant g n ral Elle permet donc de lutter contre la fatigue aussi bien nerveuse que physique On la conseille aussi comme rem de aux insomnies Anti stress En plus de son parfum apaisant et relaxant la vanille serait aussi antispasmodique une bonne mani re de lutter contre le stress Ap ritive et digestive La vanille a des propri t s ap ritive et digestive Elle donne de l app tit et en plus facilite la digestion 18 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 13 19 Anti d prime Au m me titre que le chocolat la vanille permet de vous pr munir de petits coups de d prime Aphrodisiaque Ses vertus aphrodisiaques ont fait le tour du monde dans certaine
37. souterraines et enti rement d pendantes de leur champignon pour se nourrir mycotrophes et peuvent m me se d velopper et fleurir enti rement sous terre comme certaines orchid es australiennes Rhizanthella gardneri et Cryptanthemis slateri 5 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 51 56 LES ORCHIDACEES UNE FAMILLE BIOLOGIQUEMENT HOMOGENE On dit d elles qu il s agit d un des groupes les plus volu s de plantes fleurs qu elles sont au del de la multiplicit apparente de leur forme de la diversit de leur taille et de l immense vari t de leurs fleurs une famille remarquablement homog ne sur le plan biologique Cette homog n it se r v le travers les caract res suivants Les graines tr s nombreuses et tr s petites sont contenues dans une capsule et r duites leur t gument mince transparent qui enveloppe un embryon non diff renci Ces graines tr s l g res totalement ou presque d pourvues de r serves nutritives sont g n ralement diss min es par le vent La totalit des Orchid es est associ e avec certains champignons symbiotiques pour pouvoir germer et parfois se nourrir mycorhization obligatoire La germination et le d veloppement sont rendus possibles par la pr sence de champignons endophytes du genre Rhizoctonia avec lequel la plante tablit une relation troite endomycorhize de nature plus parasitaire que
38. une vignette lt eml version 1 0 encoding UTF 8 standalanez yes 7 gt amp rerard descriprianz lt NomDeFichier gt Himantoglossum mettlesicsianum Santiago del TeidesS JPG lt bomDeFienier gt lt Taxon Himantoglossum metlesicslanum Teschner P Delforge lt lasonz lt Nom_vernaculaira gt Himantoglosse de Meteleslces am voernaculairez zFamillez Drchidaceae lt Famile gt zAire g n rale T n rIffe Aire g n rale lt Lacalisation Espagne archipel des Canaries ile de T n riffe pr s du Mausol e de santiago del Teide GPS 28 17 671 N 16 48 723 0 Localisatianz Auteur Photo 5 bastien SANT Auteur Phoraz lt Date gt 26 janvier 2DO8 Date zEcol gie entre les rocailles de roche volcanique poreuse incendi amp r cemment alt 931m lt Ecologie gt lt Divers gt End mique T n rlffe lt Divers gt lt descriptionz record lt hemil versionz 1 0 encoding UTF 6 standalane2z yes gt recordo description gt lt MomDeFlchler gt DSCN2541 13PG lt HomDeFichierz lt Locallsationz France Alpes Maritimes Roquebilli re haut du vallon de Cervagne GPS 44 1 336 N 7 17 429 E lt Localisation gt lt uteur Photo S bastien SANT lt Auleur_ holo gt zDate 18 mai 2009 lt Dale gt Familllaz Orczhidaceag Famillez lt Jaxon gt Cephalanthera damasonium Miller Drucez Taxon lt Mam vernaculairezC pnhalanthere blanch tre lt Mom_vernaculaire gt Aire g n rsie Eurasiat
39. y uoeBpug Ue ea UE Sot 4661 85249 uceDpug ueuejeg Cue 1661 56819 y uoebpug uewajeg iue 661 25809 s uosDpug U i881 SEU 9 UGabpU uguasjeg tue 18661 35940 uosBpug ueuiejeg we Ex Spoweseuy JESI IGG 25809 Y ucabpud GUNGA uebey des BICHOONCS sydueseuy sinos ug 1661 au Y uceBpug Uewapeg GUNO usBgJ dee gjcudouoo endueosuy SINGA ugl eipng uod sueBey dsqns T muogdouoo awa 661 sseu9 y uesBpug ueureyeg luneg uefpu des escudonos sydweseuy singa ug apas uod subes deqns 4 exgdouos suan 1661 aseyo Y ucebpug ueusjeg Ip afp des miogdaeues siyag 1861 seya ucaBpug DEST 466138840 Ucabpud ewag ruled EBi ases v uceBpug ueluejeg Dun vebey des coudouco spdiuboeut 1661 95240 v ussBpug ueusjeg uod des puoudouos sindura 186r eseyo y uceBpug uewajes uned uebey dss escudotios sudiurseuy Si EGLI T E ogdouon Saro 168 9seyo y uosSpud ueusjeg 1 esoydonos suduueoeuy 6987 2 euw Auou Ae H anpe LION JUAU N auod sia ououi sias pic uge 5 aserra los SHPO LL 1S6 aJaneo 9 WIE EJOUIX SECH JUNG Y d BLEL HOJ E LLE EJIE STUNT young wW SEG 1 50 80 GLLL WDIEUIE EJOJIXE SIDO EJONIXB SUCER EU jeusauimnzy mW PEH NGONO BALI Worguue BJoyixer Spar BIOYE Sue seu epoungn yw EEG FO ETT uepioH 3 w Log UELLISTEC IECH BAL MOIES BOYKE SNO UE BIO NEI SM due Bour Su aipns
40. 010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 65 81 La lutte contre les insectes et leurs larves demande une d sinsectisation r guli re On peut aussi par mesure de pr caution suppl mentaire apporter des plaques d insecticides dans les cartons ou le local de stockage de l herbier Apr s l tude des parts les planches sont plac es deux semaines au cong lateur 23 C INTERET DES HERBIERS Int r t p dagogique Au d but du XIX tous les l ves de cinqui me tudiaient la botanique de fa on pratique par la r alisation d un herbier A la facult de Strasbourg les tudiants de master 1 SVT doivent r aliser un herbier contenant 80 esp ces de plantes sur les 2 000 de la flore d Alsace Int r t patrimonial Les collections patrimoniales comprennent Les collections de r f rence r alis es par des botanistes descripteurs dont les herbiers contiennent souvent des sp cimens types Les collections historiques r alis es par des personnages ayant marqu l histoire sans tre de grands descripteurs Les collections r gionales elles sont la base du patrimoine de r f rence pour la connaissance et l volution des populations d une r gion donn e Ces herbiers sont les t moins de la disparition des esp ces jadis observ es et conserv es Ils peuvent permettre de retrouver des stations de plantes d int r t patrimonial Int r t scientifique La part est une r alit biologique objectiv
41. 103 Sisusrgio SEL jeulqsele Y ejna sisuergio sia CGIL 71 sue Sue SOL KS eu NABI PEE SOSI T degns 7 71 noe Situado Lew GGAL 7 Binoseur gue ST VIFYOSHENAE SO plonog degne n 3 BOSEN SU ueno uoc Bono degns 1 07 Sing sau isso GGAL 101 ANDER OO GG MUN 8inoseur Spo DG AB CRE L SO ED Em ABE SI unuang UO 921 101 emoseur SW 99411 01 EIS So TANA SNe e 7 SVO sigo sinea ua Jer SPIEL IBA 7 BONE St Na ug uo SIAS ea 7 aame sol sanos usi T EPONE siamo amoa ug 19191 E JaBut SCHO 8656 2 0d SUB EN siyang 590 V alod ajag YO SENG Fig L ual C EIU seja uapioH 3 v amp qiepeg TH Lounen Al eusoume N jeupeuine TN ds sud mm m CBLE SONUEAEO xedojoos Su Siei EGLE sajpueneo paja sado Sc JUAU AN Jan ag WON Mice 10 avril 2010 Journ e Biologique du Parc Phenix Ricard 2010 pp 65 81 M m Inst Oc ano P ANNEXE T np sJerq su 53 S Tr aauch 1 sues DIEU NOT syeuuoyne Seyiuedidg L j BAeu a syende soyuendo qE guqn syende satyruasdide LEl peus Suns 5 euide PEU Wun Qaod SEAHSOE Sauer bug Cung FADELA SEBAS uepioH aY uni bug Cung sereu sejdesas PROL nues l US erejoci uo sedas Cr dE NAH 656 Le ben Ula us 14 ejejadiBuo seideJac Gia feo r ejnoso serdejes JON 8 oajbeu seldejas 4 SC es 1 8 8 20 1 ejejnoso EHES
42. 2010 pp 51 56 UNE FAMILLE INSPIRATRICE DE BIEN DES EXCES CHASSES PILLAGES ET AUTRES FOLIES HUMAINES Cette d couverte fut retentissante aupr s de la bourgeoisie anglaise et marqua le d but de l orchidophilie et pour un temps de l orchidofolie Tr s rapidement apparurent les chasseurs d orchid es Ils parcouraient le monde et les terres 1nexplor es la recherche de plantes uniques la solde des grandes maisons de commerce ou des grands collectionneurs priv s Jusqu au d but des ann es 1910 la chasse aux orchid es prend toute son ampleur En qu te de raret s et de beaut s plusieurs d entre eux p rirent lors de leurs exp ditions t m raires Bien des exp ditions chouaient les collecteurs mourant de fi vre jaune de typhus de piq res ou de morsures venimeuses La plupart des plantes r colt es pourrissaient durant les longs transports D s qu ils parvenaient en Europe ou aux Etats Unis les pieds d orchid e taient mis en vente le plus souvent aux ench res Les prix atteignaient de fortes sommes de quoi encourager tous les exc s Des gens se ruinaient pour obtenir la plante la plus belle Des r gions enti res de l Am rique d Asie et d Afrique ont t pill es pour satisfaire l app tit des sp culateurs Certains br l rent m me des for ts enti res d truisant les plantes qu ils ne pouvaient emporter simplement pour emp cher les concurrents de poss der les m mes plantes qu eux Depuis la m
43. 6 NGOTEN ol OUI Ui L t umag H CT SIRIO nod Lund Suen W PEeL Z0 z a ques CD Bi EA 1 quo CH Eau GE auauna e61 90 01 P L Uca HCH gasdauos Eiapeuude jeusouine IN FEBLIZO Z0 ES2t 1 2350002 Siten 131 maag Y 7 essdouoo BADEN PEP ayang N TEGAN 84 Basdouaa siam 2181 UWONG y eesdouon ep tire layocuno Ww E COL 1 eesdouod SUO Eal umag y 71 eassdouon Sep ME Meri Gi NASI S G 90 GIL T Besdouos Solo TEN UMOE s 1 FSSdouns EluapeuuAe ME 9861 90 20 SH Lg mola M 1 amp esdeuoo euspeuurs jeuooume zr5L 20 0 EGIL 1 suada unies gap usog y 07 suada eiedpoos jeuooumng 1 wW zPBHDI OR ESAL 1 suada nues LSL umolg H 1 suedar ealfpoog jeuaouine WW GbPLLUDISZ EGAL 1 suada UNA ES EL umag y C1 suada ejipoor Jay E OB BONE corp 1 suede umadeg 181 Umag y 1 Suede exapoog ezak Heuoouine Y m 861 PEU nujeub uniBodid3 CIE E Lt pial zuewe mngude umBodids jauaouing IW COL BOL RUED 1 STEI autoga rah EO L zuen 71 sujenjed sysedid 6921 AWET DH sujsmed eupoqayar BOLL zug T stoend ES Div S NASI 26 LLOISE 6921 Se 1 sujsnjed euuoqaprau 692 Juez TH suisnied syoedda uez o naar 5661 50 12 ES Heyg enfudosi des ayoa syoedada 0081 ZHENG Deg eifdem sysedd3 c 508 KET m O08 L BAG Cua Gu lou suoedida 0081 ZUuEMG qua endosar soe od MERA 5281 WCT epomej spoedid3 6941 Zuel 7 eauteqapeq syaechda Seal We CT Poet spocdida 6941 zwen 1 eusogajeu
44. 992 Et l on assista nouveau au b gaiement des Sciences Naturelles puisqu aux yeux des l pidopt ristes un tel insecte n existe pas et rel ve plus de la crypto zoologie 60 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 57 64 Gageons toutefois que la cr ation ait bien fait les choses et que Gene Kritsky n attende pas 40 ans comme Darwin pour avoir raison Angraecum eburneum var longicalcar Pour attirer les galants les Angraecum d gagent donc la tomb e de la nuit un parfum douce tre qui devient au fil des heures de plus en plus ent tant Ainsi dans la p nombre la plus compl te la belle sait se faire d sirer Il n en est pas de m me pour les Bulbophyllum notamment B becarrii et B occlusum qui ont jet leur d volu sur des petites mouches Ces charmants dipt res font peu de cas des parfums subtils mais pr f rent les effluves enivrants d une charogne en d composition Qu a cela ne tienne Bulbophyllum est pr te tout pour s duire m me produire la plus affreuse des odeurs Charmante Ces beaut s exotiques sont pourtant bien chastes face aux machiav liques orchid es qui peuplent nos campagnes Ces derni res n ont eut de cesse de rivaliser d ing niosit pour transformer malgr eux des modestes arthropodes en fabuleux talons Prenons au hasard l exemple d Orchis mascula commues en Europe au bord des route les prairies et les bo
45. B ug anbaujojoud e ep sespiuas1Oo z u axeuuy L usseuse 3 y USSSUE smueundrap Sue x LEgL J8l EAoL 71 SIJENGS Say uende 0161 Jenbug ueuung eaaeieuoA SprdpIae 5091 EBSA Ec xa AO BJOUHOUIS SITES de sbidbioc BL ae eg esojpaed sejderes 6061 UINBISA eio seems 2861 SONICO A Em Spee 8661 SUBION ec ejejDeu sejdeimss sojoug ON suoneis 9p qN aur uouAe anj2e LION LS e Ee LES J LH o SET ET LE xu ao alte Lus ii E L S B C ue gy a sojoud ON I
46. Cort s a rapport les premiers plants de Vanille mexicaine en Europe Pendant plus de deux si cles le Mexique conserva le monopole de la culture de la Vanille toutes les tentatives de produire cette orchid e hors de son aire naturelle d origine se sold rent par des checs On ignorait jusqu aux 19 si cles que c tait une esp ce d abeilles Melipona sp cifique au Mexique qui jouait le r le f condateur indispensable la formation de son fruit Les botanistes ont mis plusieurs ann es avant de s apercevoir que pour la Vanille les organes males et femelles de la fleur taient s par s par une membrane tanche que l on appelle le rostellum En 1836 le botaniste belge Charles Morren d couvre la pollinisation artificielle de l orchid e Quelques ann es plus tard en 1841 sur l le de la R union un jeune esclave r unionnais de douze ans Edmond Albius parvient seul trouver comment se substituer l abeille Melipona sa m thode est tellement simple qu elle est encore utilis aujourd hui il faut f conder manuellement chaque fleur une par une Et depuis c est la grande ile de Madagascar qui est devenue le premier producteur mondiale de la Vanille C est un pays reconnu comme produisant la meilleure Vanille gr ce a l excellente composition du sol dans le nord est de l le au climat id al et au savoir faire ancestral des paysans LA PRODUCTION DE LA VANILLE La pr paration de la Vanille se d roul
47. LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC DD DD DD DD DD DD DD DD DD DD DD DD DD DD DD DD 0 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 Nom scientifique Nom commun Cat gorie Ophrys corbariensis Ophrys des Corbi res DD Ophrys delforgei Ophrys de Delforge DD Ophrys funerea Ophrys fun bre DD Ophrys gresivaudanica Ophrys du Gr sivaudan DD Ophrys marmorata Ophrys marbre DD Ophrys neglecta Ophrys n glig DD Ophrys panormitana var praecox Ophrys pr coce DD Ophrys peraiolae Ophrys de Peraiola DD Ophrys picta Ophrys peint DD Ophrys provincialis Ophrys de Provence DD Ophrys pseudoscolopax Ophrys fausse b casse DD Ophrys santonica Ophrys de Saintonge DD Ophrys vasconica Ophrys de Gascogne DD Ophrys virescens Ophrys verdissant DD Ophrys zonata Ophrys zon DD Orchis ichnusae Orchis de Sardaigne DD Serapias strictiflora S rapias fleurs raides DD Liste des esp ces pr sentes en m tropole non soumises l valuation Nom scientifique Nom commun Cat gorie Ophrys annae Ophrys d Anne NA Ophrys ficalhoana Ophrys de Ficalhoa NA Esp ce pr sente en m tropole de mani re marginale Liste des sous esp ces et populations ayant fait l objet d une valuation particuli re Sous esp ce ou population Cat gorie Ophrys bombyliflora Ophrys bombyx Ee Nom scientifique Nom commun f oo
48. MITE SCIENTIFIQUE Flegra BENTIVEGNA Acquario di Napoli Catherine GUERIN Jardin Botanique de Nice Myl ne MULLER Marineland Fran oise PEYRE Docteur V t rinaire Alain RIVA Institut Oc anographique Paul Ricard Pierre ESCOUBET Parc Phoenix SECRETARIAT Marion D AGOSTINO Pierre ESCOUBET Les textes des contributions de ce volume ont t mis en forme par dactylographie sous la responsabilit de chacun des auteurs concern s Tous droits de reproduction par tous proc d s de traduction et d adaptation r serv s pour tous pays loi du 11 mars 1957 sauf autorisation des auteurs Journ e Biologique du Parc Phenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 1 4 LES ORCHIDEES DANS LA MAISON Roland JURION Association des Orchidophiles et des Epiphytophiles de France 110 Chemin des Bergeronnettes 06620 Bar sur Loup INTRODUCTION Lorsque vous acqu rez un animal domestique vous savez d embl e comment le soigner Il est vident que vous ne traitez pas de la m me fa on un chat un oiseau ou un poisson d aquarium Mais quand il s agit d une plante qui est pourtant aussi digne d int r t qu un animal vous ne vous inqui tez pas ou si peu de son bien tre Si vous cultivez dans les m mes conditions une orchid e piphyte et un g ranium vous allez au devant de s rieux probl mes Les orchid es sont encore bien souvent consid r es comme des plantes mythiques difficiles entret
49. S amp B3S LSO DE PREMINIL EBG 90 10 EGLL 71 ENON SIWO EGEL EWONG SO EGAL 7 GOU SIYANG mwemwarieuone UDO xa rejnes MONS Sad unow xe Janes gaze eur 86 60 84 i Agsiap Beg gu 881 90 81 Koo ee EE iapsjoo ewd EGLI T ENONG sao SOIN ap SIILA EI Sp anblugjog uper np 1 se16 ua JUAU CN Samen elloisip p LnSm Jep SaLUNUE y sadja sep seapiu21C sap nesigE J LAN exeuuy 281 Eure 7 syexds sagjuende 78 1reneAau CT Syedds Sapi a do zza gepgesaun UY sieis SEN URUS m Je pau 11 Duer Sue eer jen ig ege EBDEJSLIOA SE c janbug wing eaaeeuroA saideJag 68 UE men EGLI T 8 86 9408 Spa 281 ampeueg SOMAN yo sgiderag umfgA TERR 1 ag saga ALEL PEAY o CT Son Baunei 181 DIESEM Wo C0 BINGONG eroul LL PEU WOT C1 Steng EJOujUe Ed 181 DIS WOCH ENOJO eue LEL e xa James ER eg eul E AA xS tems GENE ma JUAU N a 2010 avril 10 Nice ique du Farc Phoenix Oc ano P Ricard ourn e Bialez M m Inst A 2010 pp 65 8 2 Annexe n GAL SO ejerien Suns L Nodoa mjejuepu SO Bjag sno EGLI euur euou siio 188i 3584 WEST wewayeg 7 8 2 95 Kaun EN E 1661 aspun uoaBpild LE LUSJE gg dosg Bjeuapy eaugoaw pal Ugane sauigjuojsac Gei estos 181 umosg H 1 BeA praier 6641 ZHENG CH TUDAILIOGE WOPO BPEL ezed VU aisp
50. XIX si cle Le probl me que posait cette fleur tait que l on ne connaissait pas la technique pour les faire se reproduire Avoir une orchid e vivante n cessitait donc de les cueillir sur place de remplir les bateaux de ces fleurs en esp rant qu apr s avoir travers la moiti de la plan te certaines arrivent en chez nous en bon tat La difficult de se procurer des exemplaires de cette fleur explique les prix lev s auxquelles elles se n gociaient lorsqu elles d barquaient sur nos terres Une seule fleur pouvait suffire pour former une dot pour un mariage Leurs prix pouvaient atteindre plusieurs milliers de livre or de l poque La fleur est alors distinctement associ une id e de richesse car seule les classes les plus ais es pouvaient se permettre d acqu rir un exemplaire V ritable ph nom ne de mode la recherche des orchid es les plus rares est confi e des hommes sans scrupule qui sillonnent et pillent de nombreux biotopes ce commerce aura donc son m tier tout au long du XIX si cle celui de chasseur d orchid es Il faudra attendre le tout d but des ann es 1900 pour que l on comprenne que la germination des orchid es tait intimement li e une association entre la plante et un champignon Ce qui permis alors de mettre en place les premiers semis et ainsi de stopper le pillage des sites tropicaux et de d mocratiser l acc s cette fleur N anmoins certaines orchid es pr sentant de grandes qualit s
51. a 71 Spe stuet 666 eBJojjog gd unajasio 1 wavenago umssojBouewig CERE gode ch TEMES iy amugy one iunssoiBep euh azg leBueude 71 tunuraun unssojBo ueui GEEL Aa pur sappenuy EueuaqeH 8561 UI 3 9 suda paaAneeg euejaino2 euspeuuis mE 2181 umcig H 1 easdouos EruepeuuMs ALE umelg y 1 suedez EJofpoos 098 Qee Mur Ed eueuuag 6944 SEI 1 aud qeneg enaedid3 5091 198398 Lyon susqnione syoed da 166 sept y ucaBpirg ueursjeg ET SAHA ezupiopfroeg 2 mum de BENUODES jaununs unn uates syefeur eznjzopf2er 2964 008 T cena ezO ggs SUN g uueuineg 7 ege ezoren 6981 Iuswpue PULOS suimsur pacte 961 pos song NGISA SEAN EI 2961 008 INA uen eznuopoeg 7961 908 39010 essiuumjegd ID ECHO 181 peus 7 amp qna eraguejeuda 898 u25144 M 71 eyoyiBuot eaquejegdas 806r 29049 Hapy cunmoseuiep eJauruejeudaz 86 L oe LOS ELE pnoauieg mnauBeduuo Ende 2181 preuan 3 syepiuedMd spgotueseuv 4BBI 28809 y uocaBpug ueuajeg 1 eeaeudided sipdueasuy IBBL ase y Ucap ueuiajeg we cuou spdugaeuy 661 asea uoaBpila LEWIS ue EJOMIXE sudiujeagut J661 38245 v ucebpug Ueulseg 7 E oudouoo sqdueasuy 661 SSA d Uo bpu UELIOJES oe sxueg SUPOJ sgae seu E an 28 WON EA E M pu ue eu PEEL 188A giai i ly op UH tuougdocdonug 2 Annexe n 10 avril 2010 El Mice LS Mm Inst Oc ans P Ricard 2010 pp 65 a
52. a dess ch es Ces m thodes de conservation fonctionnent bien puisque les semences sont viables apr s plusieurs ann es de conservation Cependant la germination ne peut se faire que par des semis in vitro suivi de culture in vitro Ce sont des techniques lourdes et on reuses qui ne garantissent as la p rennit des orchid es issues de ce mode de culture Il faut en effet une mycorhization des racines pour assurer plus d un an de culture normale Cette mycorhization peut se r aliser par des techniques pour l instant al atoires et toujours on reuses et qui ne garantissent pas une reprise des plantes pour une ventuellement reintroduction dans la nature Virevaire Comm person Ce qui n emp che pas quand cela est possible en respectant la l gislation de r colter des graines et de les conserver en attendant l am lioration des m thodes de germination LA TRANSPLANTATION Une autre m thode de protection d une esp ce provenant d une zone d grad e ou qui va tre d grad e est la transplantation des individus dans une zone pr sentant les m mes caract ristiques biologiques La r ussite est quasiment nulle la plante va continuer pendant un an ou deux d exister gr ce ses r serves souterraines jusqu les puiser puis elle disparaitra Virevaire Comm person LE COMMERCE LICITE DES ORCHIDEES Il porte surtout sur les principaux genres de sabots de V nus Cypripedium comprenant quelque 50 esp ces dans les
53. a sous esp ce malgache d un sphinx africain Xanthopan morgani praedicta fut d crite par Lionel Walter Rothschild 1868 1937 et Karl Jordan 1861 1959 L insecte d une envergure de 13 15 cm couleur de feuille morte l g rement ros e poss de effectivement une trompe d mesur e de 25 cm de long qui au repos est enroul e 20 fois sur elle m me 59 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 57 64 Fait encore plus extraordinaire il faudra attendre la fin du XX si cle pour que les bats torrides de Xanthopan morgani praedicta et Angraecum sesquipedale soient film s pour la premi re fois Xanthopan morgani praedicta et Angraecum sesquipedale photo Marcel Lecoufle 1981 La pollinisation d A ngraecum sesquipedale par Xanthopan morgani praedicta photographi e dans la nature Madagascar par Wasserthal 1997 Mais ne dit on pas que l histoire est un ternel recommencement En effet la fratrie des malicieuses Angraecum n en finit pas de faire tourner les t tes et surtout celle des botanistes Car telle une meneuse de revue voici qu entre en sc ne Angraecum longicalcar avec son peron v g tal encore plus profond qu Angraecum sesquipedale environ 40 cm En 199 l entomologiste am ricain Gene Kritsky pr dit l existence d un autre grand sphingid inconnu Madagascar dont la trompe doit mesurer 15 pouces 38 cm de long Kritsky 1991 Angier 1
54. a toujours la c te de nombreuses personnes ont essay de r cup rer le ph nom ne pour l adapter avec plus ou moins de succ s Malgr cette reconnaissance universelle peu de gens savent que lorsqu ils mangent une glace la Vanille il d guste en r alit une orchid e 19 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 LA PROTECTION DES ORCHIDEES Pierre ESCOUBET Parc Phoenix 405 Promenade des Anglais 06200 Nice INTRODUCTION Les Orchid es sont soumises comme les autres composants de la vie sauvage aux nombreuses agressions de l activit humaine entrainant une forte r gression des populations Une premi re analyse r alis e sur les 160 esp ces d orchid es pr sentes en France m tropolitaine nous indique que 27 sont menac es de disparition 36 proches de le devenir et autant sont consid r es comme quasi menac es S appuyant sur les listes rouges et les livres rouges une l gislation concernant la protection de la flore et des Orchid es a t mise en place Elle est compos e de plusieurs textes r gional national et international S1 dans un premier temps cette l gislation s est attach e prot ger les esp ces elle sg oriente de plus en plus vers la protection des biotopes et des sols LES MENACES SUR LE TERRAIN Les menaces sont diverses Au premier rang desquelles se trouve l volution des pratiques agricoles la disp
55. aradis au P rou La plus c l bre des orchid es europ ennes le Cypripedium connu sous le nom de Sabot de Venus est d di e la d esse de l amour symbole de beaut f minine Cependant sous nos cieux les orchid es m me si elles sont souvent jolies sont g n ralement comme nos petits Ophrys tr s discr tes dans le temps et dans l espace Aussi d s que les premi res orchid es exotiques furent connues en Europe elles soulev rent l admiration d clenchant les passions faisant monter la fi vre jusqu au bord de la folie Ce sont bien entendu les voyageurs qui d couvrent les premi res orchid es tropicales aux XV et au XVII si cle A cette poque les voyages d exploration se multiplient sous la protection de navires de guerre sur lesquels taient embarqu s des savants Les envois de plantes tropicales en Europe augmentent En 1818 un nombre important de v g taux est adress un cultivateur britannique Lord William Cattley A la r ception de la marchandise celui ci fut surpris de constater la superbe floraison d une de ses plantes et l envoya John Lindley de la Royal Horticultural Society cr e quelques ann es auparavant en 1804 Ce dernier la d crit et d couvre que l orchid e en question est une plante non terrestre piphyte Il la nomme Cattleya labiata en l honneur de Lord Cattley 992 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard
56. arition des zones humides drainage ass chement et boisement les amendements la fermeture des milieux due aux plantations de conif res l eutrophisation le surp turage l abandon des pratiques agricoles traditionnelles comme la fauche et le d clin du pastoralisme favorisent la recolonisation foresti re et l embroussaillement au d triment de l habitat de l esp ce La transformation et la destruction de son milieu comme la fermeture du couvert forestier et des clairi res constituent galement une cause importante de r gression de l esp ce La fragmentation des populations fragilisent d autant plus les esp ces d j sensibles toute modification du milieu naturel Les projets d am nagements la destruction des habitats pour l urbanisation la cr ation de terrains de golf les am nagements de montagne comme les remont es m caniques ou les pistes de ski et la cr ation de zones d activit s facilit s par la pr sence d un r seau routier proche E Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 Le changement climatique l effet du r chauffement climatique constitue d sormais une nouvelle menace qui risque de provoquer la r duction progressive des aires de r partition En effet l augmentation de la temp rature pr vue dans les dizaines d ann es venir pourrait engendrer une remont e en altitude de la limite de v g tation de plusieurs centaines d
57. aute Provence Arr t du 28 juillet 1995 Liste des esp ces v g tales prot g es dans les Hautes Alpes Arr t du 22 novembre 1993 Liste des esp ces v g tales prot g es dans les Alpes Maritimes Arr t du 18 juin 199 Liste des esp ces v g tales prot g es dans le Var Arr t s des 20 ao t 1990 25 f vrier 1991 et 14 mars 1991 Liste des esp ces v g tales prot g es dans le Vaucluse Arr t du 13 janvier 1992 et du 9 mai 1994 Aucune orchid e n est reprise dans ces arr t s Protection r gionale Il existe la liste des esp ces v g tales prot g es en R gion Provence Alpes C te d Azur Arr t du 9 mai 1994 JO du 26 juillet 1994 Chamorchis alpina L L C M Richard Dactylorhia cruenta O F M ller So Dactylorhiza traunsteineri Sauter So subsp traunsteineri Gymnadenia odoratissima L L C M Richard Herminium monorchis L R Br Listera cordata L R Br Ophrys provincialis Bauman amp K nkele H F Paulus Orchis laxiflora Lam subsp laxiflora Serapia olbia Verguin Protection nationale Arr t du 20 janvier 1982 relatif la liste des esp ces v g tales prot g es sur l ensemble du territoire Article 1 Afin de pr server la disparition d esp ces v g tales menac es et de permettre la conservation des biotopes correspondants il est interdit en tout temps et sur tout le territoire national de d truire de colporter de mettre en vente de vendre ou d acheter et d utili
58. bal Lagrave Cosson Porta et Rigo Huet du Pavillon Orphanides etc me Herbiers r colt s par les agents du Mus um lors de lt Iter Mediterraneum de l Association O P T LM A et lors de missions diverses dans le Bassin M diterran en En dehors de ces herbiers importants et clairement attribu s 1l existe tout une s rie de petits herbiers Actuellement le Mus um poss de environ 200 000 parts dont 20 700 enregistr es sur cahier et 6 675 esp ces enregistr es sur ordinateur Les herbiers du Jardin Botanique Ils se pr sentent en 3 composantes peu pr s gales en nombre de parts L herbier g n ral qui est constitu gr ce aux propres r coltes des agents du Jardin depuis 15 ans environ sous la direction de G ALZIAR Ces r coltes concernent aussi bien les plantes du Jardin que les sp cimens sauvages pr lev s au cours de nombreuses missions en France du sud Espagne Chypre lors des ter Mediterraneum Y IV et X notamment Il est enti rement class r pertori et accessible Il s enrichit r guli rement de nouvelles parts L herbier de M GUINOCHET qui a t r cemment donn par la facult d Orsay Il est constitu de plantes de la r gion ni oise de Tunisie d Alg rie de C te d Ivoire et de l ex U R S S Il est partiellement consultable L herbier de R SALANON donn par son auteur Il n est pas actuellement consultable Il comprend des plantes du sud est de la France et du Massif Centra
59. c s est croissant et ses qualit s ne sont plus d montrer son mode de production moins connu n cessite de nombreuse intervention manuelle et constitue aussi une importante source de revenus pour les petits paysans des pays en voie de d veloppement Utiliser la gousse de Vanille ce n est pas seulement se faire plaisir mais c est aussi participer un commerce plus quitable CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA VANILLE De son nom scientifique Vanilla planifolia ou Vanilla fragans la vanille appartient la famille des orchidac es C est la seule orchid e cultiv e pour des raisons autres qu ornementales 213 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 13 19 L aire originelle de la Vanille est assez mal connue Elle s tendrait sur une r gion couvrant pour partie le sud du Mexique le Guatemala le Belize et le Honduras mais serait devenue rarissime l tat r ellement sauvage Elle affectionne particuli rement les terrains sablonneux ombreux et humides tels que les clairi res et les lisi res de forets On la trouve dans les climats tropicaux chauds et humides DESCRIPTION BOTANIQUE DE LA VANILLE souple et peu ramifi e la liane de Vanille galement appel e Vanillier se d veloppe par croissance du bourgeon terminal et formes de longues pousses qui peuvent s lancer a l assaut de leur support sur plus de 10 m tres S1 la tige est cass e
60. cinis Certaines esp ces du genre Gongora offre aussi le gite et le couvert au milieu des leur racines tr s dense aux colonies de fourmis en change sans doute d une d fense muscl e contre tout parasite ext rieur CONCLUSION Ainsi donc tour tour envoutante enj leuse ou racoleuse les orchid es ont sut mettre au point diverses techniques de s duction des m canismes impressionnant d ing niosit mut par un seul but celui de la p rennit de l esp ce No Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 57 64 REFERENCES BIBLIOGRA PHIQUES ROGUENANT Albert RAYNAL ROQUES Aline SELL Yves Un amour d orchid e le mariage de la fleur et de l insecte Paris 2005 LECOUFLE Marcel Trait d orchid es paris 2004 DARWIN Charles Fertilisation of Orchids Londres 1862 64 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 65 81 LES ORCHIDEES DANS LES HERBIERS DE LA VILLE DE NICE Pierre ESCOUBET Parc Phoenix 405 Promenade des Anglais 06200 Nice INTRODUCTION Qui n a pas un jour r colt une fleur ou une feuille et ne l a pas plac e entre deux feuilles de papier pour la faire s cher et la conserver ainsi C est souvent le d but d une passion et la premi re tape de cr ation d un herbier Les plantes sont alors class es par esp ces vari t s avec leur nom latin ainsi que leur lieu et dat
61. d de 1781 1789 Jean Baptiste Leblond de 1786 1804 Joseph Martin de 1788 1802 zi 65s Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 35 42 A partir de 1950 en particulier sous la direction de l ORSTOM puis de l IRD Institut fran ais de recherche scientifique pour le d veloppement en coop ration les inventaires botaniques se sont multipli s Aujourd hui nous l avons vu ce sont plus de 300 orchid es qui ont t identifi es en Guyane Mais bien d autres restent d couvrir Les orchid es guyanaises sont toutes des esp ces tropicales le d partement tant principalement couvert par une for t quatoriale qui fait suite la for t amazonienne L altitude moyenne du pays se situe entre 100 et 500 m avec quelques montagnes culminant moins de 900 m Montagne Tabulaire 850 m Mont Galbao 750 m Montagne Bellevue de l Inini 851 m etc La r gion est sillonn e par de nombreuses rivi res avec leurs ramifications les criques et plusieurs fleuves ces derniers ayant des d bits importants Maroni qui forme la fronti re avec le Guyana Oyapock qui forme la fronti re avec le Br sil Mana Sinnamary Kourou Approuague De la grande for t quatoriales du Br sil au sud jusqu l oc an Atlantique au nord la Guyane pr sente une grande diversit d cosyst mes for ts hautes au sud et au centre for ts mar cageuses le long des rivi re
62. de tr s faible rendement sa culture est assez peu r pandue et son taux de vanilline est plus faible COMPOSITION DES GOUSSES DE VANILLE En tant que plante aromatique la composition de la gousse de Vanille apr s traitement est tr s riche en arome et en particulier en vanilline Mati res 11 15 96 erasses min raux et 4 de la gousse Formule chimique d velopp e de la vanilline CHO E 4 d La vanilline est le compose clef de la Vanille OH UN PEU D HISTOIRE Les gousses de Vanille furent d abord r colt es sur des orchid es sauvages au Mexique On s aper oit tr s vite que tomb s terre lorsqu ils taient a peine murs les longs fruits minces de ces plantes fermentaient sous le couvert de l humus en d gageant un ar me exquis La premi re mention de la Vanille se trouverait dans les Chroniques du souverain azt que Itzcoatl 1427 1440 Les azt ques connaissaient la pr paration pour que l pice conserve son arome et l utilisaient depuis des si cles dans la pr paration de boissons cacaot es afin d adoucir l amertume du EC Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 13 19 chocolat En langue azt que la Vanille tait appel e tlilxot chitl ce qui signifie gousse noire Ce f t Christophe Colomb qui la rapporta sur notre continent lors de son troisi me voyage en Inde en 1518 son conquistador espagnol Hernan
63. des artificiels Le commerce enregistr de plantes pr lev es dans la nature concerne principalement les Orchid es du genre Cypripedium Entre 1998 et 2002 plus de 600 000 sabots de V nus ont t commercialis s l chelle internationale Les principaux exportateurs de sabots de V nus reproduits artificiellement taient Taiwan l Indon sie et la Chine pour plus de 54 En Europe les Pays Bas et la Belgique ont export chacun plus de 10 000 plants Le Japon est le principal pays importateur avec 56 des plantes reproduites artificiellement En Europe l Allemagne l Italie et la Suisse ont import chacun plus de 10 000 plants LA REPRODUCTION ARTIFICIELLE Elle est r alis e dans des p pini res enregistr es la CITES Pour la CITES la reproduction artificielle comprend plusieurs crit res uniques L application de ces crit res peut donner lieu ce qu une plante qui pr sente toutes les caract ristiques de la reproduction artificielle soit consid r e comme pr lev e dans la nature pour la Convention Les plantes doivent pousser dans des conditions contr l es Les plantes sont manipul es dans un milieu non naturel pour encourager les meilleures conditions de croissance et exclure les pr dateurs L ajout provisoire d un morceau de v g tation naturelle dans un endroit o l on trouve des sp cimens sauvages ne serait pas consid r comme des conditions contr l es En outre les plantes pr lev e
64. e En Afrique du Sud un orchid iste situ pr s d une conserverie cultiv avec succ s des Cattleyas dans ce milieu pur la surface crevass e retenant suffisamment d eau pour les besoins de la plante Encore plus tonnant des orchid es ont t cultiv es sur des pneus d chiquet s COMPOSITION DU SUBSTRAT Quant la composition des substrats chaque orchid iste labore ses propres formules variables selon les conditions climatiques de la r gion les conditions de culture serre appartement les caract ristiques techniques de chaque l ment les besoins de chaque esp ce et la disponibilit en eau d arrosage Le substrat peut donc tre constitu d un mat riau unique comme l corce de pin ou d un m lange plus ou moins complexe de diff rents l ments Voici trois exemples Pour racines fines Substrat 1 Substrat 2 5 parts corces fines 0 5 cm 4 parts corces moyennes 1 5 cm part de tourbe en motte 2 part de polystyr ne 0 5 cm part de tourbe en motte Pour racines moyennes type phala nopsis 4 parts corces moyennes 1 5 cm part de tourbe en motte Le substrat moderne destin aux orchid es terrestres doit tre alcalinis avec 3 grammes de dolomie calcaire par litre de substrat En cours de culture des orchid es piphytes et terrestres le substrat s acidifie et la croissance des racines peut se bloquer Il est bon de corriger le pH par un ajo
65. e l organisme est dess ch ses conditions morphologiques sont respect es Gr ce la r hydratation les organes floraux peuvent tre r tudi s ce qui permet la red termination d chantillons c est une banque de donn es actualisable C est aussi un outil taxonomique On peut v rifier l identit d un sp cimen par comparaison avec des chantillons types Les herbiers historiques sont les t moins d un environnement pass et t moignent de l volution de celui ci On peut ainsi suivre la chronologie d expansion des esp ces invasives Le d veloppement des tudes mol culaires permet une r vision de la classification des esp ces Gr ce aux herbiers on peut ainsi mieux prendre en compte les esp ces du monde entier et surtout avoir des chantillons des esp ces ayant aujourd hui disparues _ 70 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 65 81 L HERBIER DE DEMAIN On peut se poser aujourd hui la question de l int r t de la cr ation d un herbier classique avec les possibilit s qui nous sont offertes par la photographie et l informatique pour la conservation des caract ristiques des chantillons De tr s nombreuses phototh ques existent et sont d j en ligne sur Internet La phototh que du jardin Botanique Destin e tre mise en ligne la phototh que du jardin Botanique est en cours de r alisation A chaque photo correspond
66. e de r colte Les premiers herbiers ont ainsi permis d tudier les plantes et surtout de les faire voyager permettant des changes fructueux La plupart des herbiers du XIX ont t r alis e par des botanistes amateurs instituteurs religieux militaires ou commergants Aujourd hui de tr s nombreux herbiers sont conserv s au Mus um National d Histoire Naturelle 11 compte environ dix million d chantillons dans les divers mus ums d histoire naturelle comme Nice Clermont Ferrand 8 Strasbourg dans les facult s de sciences et les Jardins botaniques 57 herbiers au Jardin Botanique de Lyon repr sentant 213 000 sp cimens environ LES HERBIERS DE LA VILLE DE NICE Ils sont r partis dans deux tablissements scientifiques le Mus um d Histoire Naturelle et le Jardin Botanique d pendant enti rement de la municipalit Les herbiers du Mus um Le reclassement des Herbiers du Mus um est effectu selon le mod le de l herbier de Gen ve c est dire en regroupant tous herbiers l exception des herbiers la fois historique et homog ne de J B Barla Cette classification permet de trouver plus rapidement toutes les parts d une m me esp ce sans avoir chercher dans des dizaines d herbiers diff rents qui sont souvent class s selon des syst matiques diff rentes Les principaux herbiers en cours de regroupement ont pour origine et caract ristiques C H B BATTERSBY 2 moiti du KIK arr
67. e m tres r duisant ainsi significativement l habitat potentiel La quasi totalit des populations fran aises de certaines esp ces risquerait ainsi d tre impact e Inf od aux habitats naturels de haute montagne l Orchis nain est d sormais class Vuln rable en France en raison des cons quences pr visibles du r chauffement climatique Le fouissage par les sangliers peuvent impacter fortement la survie de certaines orchid es Le pi tinement intensif ou involontaire lors de prise de vues peut causer de tr s gros d g ts Des cas de pr l vement ill gal pour l laboration d herbiers m me de fins p dagogiques et de commercialisation via Internet sont aussi connus LISTES ET LIVRES ROUGES Ils concernent les esp ces rares ou menac es l chelle d un territoire Ils les identifient en pr cisant les facteurs de menaces et en synth tisant les caract ristiques pour adopter les mesures de conservation Ce ne sont pas des textes r glementaires La liste rouge de l UICN Union Internationale pour la Conservation de la Nature est admis comme tant l outil le plus fiable au niveau mondial pour valuer le risque d extinction d une esp ce La m thodologie mondiale d finie par l UICN s appuie sur cinq crit res d valuation Lataille de la population Son aire g ographique Sa fragmentation Le nombre d individus matures et sa r duction a probabilit d extinction dans le milieu naturel
68. e sur une p riode d environ six mois Elle n cessite de la patience de la rigueur et du savoir faire car elle consiste favoriser le d veloppement de l ar me et rendre la gousse apte a une longue conservation En dehors de son pays d origine la Vanille doit tre f cond manuellement C est un travail d observation quotidien pour le cultivateur car elle ne fleurit qu un seul jour durant une p riode s talant sur environ deux mois La m thode consiste abattre d licatement le rostellum la languette avec une pine puis exercer une l g re pression sur la fleur pour que le pollen saupoudre et f conde les organes femelles L op ration doit tre r alis e le jour m me de la floraison sur les fleurs les plus vigoureuses de l pi La fleur s panouit d s le lever du soleil et ne dure que quelques heures Le mariage doit donc s effectuer rapidement le matin 16 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 13 19 Pr cision et rapidit sont de rigueur car il y a des centaines de milliers de fleurs dans la plantation Il faut marier le plus de fleurs possible afin d obtenir une bonne r colte de gousses 8 mois apr s la f condation les gousses vertes sont enfin pr tes tre r colt es Il faudra environ 5 kilos de Vanilles vertes pour obtenir 1 kilo de Vanilles trait es Commence maintenant une s rie d op ration afin d obtenir la vanille sou
69. eau sans trop la retenir Elle se d grade lentement mais avec le temps le milieu de culture s acidifie L corce pure peut tre utilis e en compost unique Dans ce cas comme pour les m langes les plantes doivent tre nourries avec une formule ou l azote pr domine quilibre 3 1 1 car les bact ries fix es sur les morceaux d corce consomment cet l ment La tourbe apporte une r serve d humidit dans le substrat Elle peut tre r utilis e non tri es pour les orchid es terrestres Mais elle sera en motte fibreuse pour les piphytes et de pr f rence utilis e en m lange Le polystyr ne expans est incorpor dans un m lange pour l all ger pour augmenter l a ration ou pour la diminuer selon la granulom trie La mousse de polyur thane a les m mes propri t s La perlite roche ruptive trait e la chaleur blanche all ge le substrat et retient l eau L argile expans e billes retient peu l eau Mise au fond du pot elle draine le substrat Si elle est utilis e pure comme substrat la plante devra tre nourrie D autres l ments ont t exp riment s avec plus ou moins de bonheur comme l oasis mousse verte des fleuristes la laine de roche les enveloppes de grains de riz avec succ s dans le sud est Asiatique 49 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 47 50 Autres substrats in dits Les noyaux de p ch
70. effr n e qui le fait entrer en contact avec la colonne de l orchid e Pire encore le nectar mis par la traitresse se rapproche des ph romones produites par les femelles consentantes ah mar tre nature qui accepte en son sein une telle infamie Des pollinies si fixent alors sur le corps de l abus et sont transport es sur les fleurs o l insecte va r p ter ses tentatives infructueuses Et l on peut dire dans ce cas et sans rougir que le genre Ophrys inventer les premi res poup es gonflables Ophrys speculum Ophrys insectifera ode Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 57 64 Ophrys apifera Nous venons de voir en quelques liges comment de simples v g taux arrivent force de subterfuges odorant ou visuels confier leur pr cieux pollen de minuscules arthropodes On dit alors que les orchid es sont entomophiles Mais cette commensalit ne s arr tent pas l et certaines esp ces ont d cid de verser aussi dans la myrm cophilie l aptitude vivre en association symbiotique externe avec les fourmis C est ainsi que Myrmecophyla tibicinis cela ne s invente pas poss de un pseudo bulbe creux avec sa base un petit orifice permettant le passage des fourmis qui vont y faire leur nid Ces derni res apportent des l ments organiques tandis que Myrmecophyla tibicinis produit du nectar sucr dans son bulbe Myrmecophyla tibi
71. elles sont sujettes aux attaques de champignons si l eau reste trop longtemps pr sente sur leurs feuilles sur fleurs en conditions fraiches et humides peuvent apparaitre des taches rondes qui peuvent s tendre et les faire se faner pr matur ment Une moisissure grise apparait alors C est une attaque de botrytis Elle peut se produire dans des serres mal a r es avec de la condensation et des temp ratures inf rieures 20 C On vitera les carts trop importants jour nuit en a rant dans la journ e et chauffant la nuit Les maladies bact riennes la plus grave se pr sente sous forme de pourriture noire les tissus deviennent d liquescents et naus abonds L agent causal est la bact rie Erwinia carotovora Les conditions favorables sont des temp ratures lev es et une ambiance tr s humide Le d veloppement de cette maladie peut tre tr s rapide Il n existe pas de lutte curative en France les antibiotiques tant interdits pour un usage agricole Les mesures sont d ordre prophylactique bien nettoyer la plante malade si on esp re encore la sauver l isoler des autres bien a rer les plantes viter des temp ratures sup rieures 30 C Les maladies virales Odontoglossum Ringspot Virus ORSV il induit des colorations anormales des fleurs qui pr sentent es stries plus fonc es ou au contraire plus clairs alors que l aspect normal des fleurs est une couleur uniforme des d formations sont parfois aussi visib
72. elles peuvent se regrouper sur des tissus anciens Elles produisent souvent un abondant miellat l origine du d veloppement de fumagine Elles se cachent souvent la base des feuilles dans les parties engainantes ou sur les hampes florales pour les farineuses On peut tenter de les enlever avec un tissu imbib d alcool 60 80 si on a pu les d tecter suffisamment t t En cas de forte attaque on devra effectuer un traitement Les acariens ils s attaquent aux orchid es feuillage fin dans des conditions chaudes et une atmosph re s che Ils sont pr sents en face inf rieure des feuilles et induisent un aspect terne d color du feuillage en cas de fortes populations de fines toiles apparaissent On luttera en utilisant des acaricides appropri s et en brumisant r guli rement le feuillage Les limaces et escargots la belle saison les orchid es se portent mieux en ext rieur dans un lieu ombrag Mais elles sont tr s sujettes aux attaques de ces gast ropodes qui se cachent dans la journ e sous les pots ou dans le substrat Les feuilles et pousses d vor es parcourues de traces luisantes de baves sont un indice typique On peut tenter de les liminer lorsqu ils 44 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 43 46 sont sortis le soir apr s un bon arrosage ou plus radicalement en utilisant des granul s sp cifiques LES MALADIES Les champignon
73. emps de bien l observer S1 vous portez le m me regard que moi vous en viendrez rapidement d celer des yeux un chapeau une robe un visage rigolard ou inqui tant En voici quelques unes qui m inspirent assez bien L ours en peluche Ophrys apifera nom fran ais Ophrys abeille Haute de 20 50 cm on peut l observer entre mai et juillet sur des bords de route bien expos s Fernandel tirant la langue Ophrys fusca nom fran ais Ophrys brun Haute de 20 25 cm on peut l observer de mi mars mi mai en pelouse et en for t en bordure de sentier 10 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 5 11 S1 les noms donn s ci dessus sont tr s personnels et issus de mon imagination cette facon de percevoir les orchid es n est pas si anodine puisque quelques noms fran ais officiels par contre donn s certaines esp ces sont tr s parlants Orchis militaire Orchis homme pendu Orchis bouffon Les orchid es de notre r gion sont d cid ment attirantes Il y a beaucoup plus qu une fleur dans ces personnages Mais ne serait ce pas les orchid es qui m ont permis de comprendre qu il y avait autant de vie dans le r gne v g tal que dans le r gne animal auquel mon esp ce Homo sapiens sapiens appartient sans partir pour le bout du monde les habitants des Alpes Maritimes ont tous souvent sans le savoir crois s au d tour d un sentier ou bien
74. enir et n cessitant un grand savoir faire pour les faire refleurir Cette l gende tenace est probablement due aux difficult s rencontr es par les premiers orchid istes aux si cles pass s Les plantes pr lev es dans la nature souffraient de leur long voyage effectu dans des conditions d plorables et les rares rescap cs affaiblies taient mises en culture dans des conditions loign es de celles de leur pavs d origine Les survivantes propos es prix d or taient r serv es de riches collectionneurs Depuis les choses ont bien chang et l on trouve maintenant dans le commerce sp cialis quantit d orchid es des prix tr s abordables Pour le prix d un bouquet de roses qui dure une semaine on peut acqu rir un Phalaenopsis dont les fleurs sc maintiennent plusieurs mois LES ORCHIDEES Les orchid es appartiennent la famille la plus riche du r gne v g tal et elles soni consid r es comme les plus volu es des plantes On les rencontre dans toutes les r gions du globe sauf les plus froides et les plus d sertiques Dans les pavs temp r s elles passent l hiver sous forme de bulbes contenant les r serves nutritives et r apparaissent au printemps comme le font les tulipes Ces orchid es sont qualifi es de terrestres Dans les pays tropicaux riches en esp ces la plupart d entre elles vivent dans les arbres de la for t accroch es aux branches sans contact avec le sol On les qualifie alors d orchid es
75. enveloppe permet la dissolution de l engrais en fonction de la temp rature et de l humidit de la plante On les r partit raison d une cuill re caf rase la surface du compost d un pot d un litre Il faut veiller conserver ces engrais l abri de l humidit dans un bocal herm tique et bien v rifier que les billes ne sont pas abim es car cela conduirait une dose massive de l engrais qui br lerait les racines Le calcium est un l ment indispensable qui fait d faut lorsqu on arrose l eau de pluie ou avec de l eau osmos e ce qui est parfois conseill lorsque l eau de ville est tr s calcaire Dans ce cas un apport de cet l ment est n cessaire Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 1 4 LES INDESIRABLES Les plantes m me bien soign es ne sont pas l abri d une invasion de parasites thrips aleurodes pucerons cochenilles Ces derni res sont les plus fr quentes et les plus tenaces Dans tous les cas il faut traiter d s l apparition de ces insectes avec des insecticides sp cifiques syst miques si possible et en se conformant rigoureusement au mode d emploi Une bonne a ration b n fique pour les orchid es limite les risques CONCLUSION Il me reste vous encourager fleurir votre int rieur avec des orchid es Commencez avec un Phalaenopsis qui est la plante d int rieur par excellence ou un Cymbidium pour une ambiance un
76. es En effet apr s sa d couverte au XVI sicle en Am rique du Sud la vanille suscite un v ritable engouement en Europe Elle est notamment de plus en plus appr ci e la cour de France Sous le charme Louis XIV d cide de tenter d introduire la liane sur l ile de la R union ile Bourbon cette poque Et l c est le drame puisque priv de son galant la vanille se refuse produire le moindre fruit Il faudra attendre 1841 pour qu un jeune esclave r unionnais Edmond Albius d couvre Le proc d pour f conder manuellement la vanille Malheureusement pour lui sa condition d esclave lui enleva la paternit de cette d couverte et devenu un homme libre en 1848 il mourut dans la mis re apr s avoir fait la fortune des planteurs r unionnais a Portrait d Edmond Albius devant des lianes de vanille paru en 1863 dans IAlbum de l ile de la R union d Antoine Roussin 58 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 57 64 C est cette m me passion d bordante entre un insecte et une orchid e qui causa bien des tourments au plus c l bre des naturaliste du XIXe si cle j ai nomm M Charles Darwin La morphologie tonnante d une orchid e malgache Angraecum sesquipedale attir t son attention en 1862 Dans plusieurs fleurs que m a envoy es Mr Bateman j ai trouv des nectaries de onze pouces et demi de long avec seulement le pouce et demi inf rieur remp
77. es d adventices exotiques ou pseudo espaces verts de type urbain Les esp ces animales et v g tales qui les habitaient ne seront plus que souvenirs d un monde ancien 56 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 57 64 ORCHIDEES ET INSECTES Christophe CANDET Parc Phoenix 405 Promenade des Anglais 06200 Nice Pourquoi les Orchid es sont elles des v g taux qui font r ver Leurs fleurs surprennent et s duisent et 1l faut admettre qu aucune autre sorte de fleur ne montre autant de complexit et de diversit Ces raffinements contribuent parfois au charme que nous leur reconnaissons plus souvent ils sont responsables d une relation troite et perfectionn e avec des animaux insectes g n ralement Voila un discours bien s rieux et qui ferait sans nul doute une excellente pr face d un non moins excellent livre traitant de la commensalit insectes orchid es C est donc avec un ton beaucoup plus badin que cet article va aborder le sujet Laissez moi donc vous raconter les aventures que dis je les frasques amoureuses d une belle parmi les belles du monde v g tale l orchid e Non contente d avoir jet son d volu sur un champignon qui lui avait assur en premi re noce de l aimer la vie la mort ainsi qu une descendance nombreuse l intrigante s adonne aussi quelques plaisirs honteux dans les bras de plusieurs amants aux formes et aux atouts diff
78. eur dans la culture Europ enne Aujourd hui le premier mot qui me viendrait serait Beau Et l pas d explication possible L on pourrait disserter sur les formes les couleurs rien n y fait c est ainsi le mot se suffit lui m me La notion de beaut est parfaitement subjective elle ne peut que s prouver et n a pas pour vocation tre d montrer C est si vrai que si l on regarde ailleurs l on s aper oit que cette fleur est connue depuis fort longtemps et tient une place tr s importante dans d autres cultures Mais les r gions ou son aura est la plus grande tant elle touchait presque au sacr est certainement l orient En Chine et au Japon cette fleur flirte avec le sacr Dans l esprit de Confucius homme d tat et philosophe chinois qui vivait en 500av J C l orchid e est associ e la notion de bont En Chine et au Japon l orchid e est intimement li e l image de jolies et jeunes femmes Il existait m me des maisons dites dor es d cor es avec ces fleurs et qui accueillaient des jeunes femmes marier Entre 1250 et 1300 l invasion du sol chinois par les arm es Mongoles fut exprim e graphiquement par une orchid e d racin e A la fin de la guerre du Viet Nam un artiste exprima son espoir d un monde meilleur en peignant une orchid e renaissante dans une for t d truite au lance flamme Ma premi re rencontre avec une orchid e se produisit avec l Orchis Barlia robertania cette fleur doit son nom au botaniste N
79. euwesjeg 3 eesevonded srdiueseut 7 Bessubigded Su 266 aseyo y uosBpud ueuejeg 5 PESENE sqaueseuy aleae 5 1 Feoptuaicled SYAO 661 aseyo 9 u0gbpt ueuiejeg 7 csoelrogided SpOuE2eun areas Log SSL ONE SU BEL 8 euS e ucaBpid uguuengeeg 1 poscuoded smpdueseuy 0852 5 Laponia Y eaneuopoed suu 1661 asp v uaeDpug uewejeg 7 seoevoded sydweasuy DARANI n 6981 50 81 BENET Sai 661 aseya v uosBpug eue q gaere sudueaeuy ELBLI V 1auaoouime A EN NEM 4 TEGAL T DUOU SIE 661 aseyo y ucaBpug vewajeg 7 Occ sydweoeuw SzzB H Jeddah N J 0656 60 42 E LBB oepu Y ucaBpug VEWAJES 71 oucur sydweoeuy EPS BAEE EI LOG LOUE L 661 95845 xy uecaBpug ueuiajeg 71 euou suaueseu TES 5 Cep Lina 1661 Set uceBpug ueusjeg 0 WOW sqdureoeuy 0482 2 Stongen LOH PONE 1661 86809 y Weed uewajeg 1 cuo sidiueseur 6982 2 ejB BE Ey 88L FD OE 1661 3584 y ucaBpug ueulsjeg T Ou sydweobuy apAED 9 256 LGONLO 1661 eseyo 9 uceBpug vewajeg 1 Ou sqdueaeup ABE EGGLISONLO r OUOU sgdumeoeuy 661 958453 uosBpug ueusjeg 1 EI 188 L FO O aB FO 1987 gagga JB6 88819 x uosbpug UELUMES 7 661 eseug v uceBpug ueuejeg 3 BB 8sEUD y uoeBpug UEWREJ ug BIOYE sudueseuw 8PBZ O LEG 25245 y uoaBpug ueurs eg ue goje sidiupgseuy 661 eseyo
80. genres diff rents Les producteurs ont exploit cette qualit et la grande majorit des plantes propos es la vente sont hybrid es On r serve le nom d orchid es botaniques celles de souche pure Les orchid es hybrides poss dent des qualit s int ressantes Elles sont souvent moins exigeantes que les botaniques Les fleurs plus grosses durent en g n ral plus longtemps Leurs coloris leurs formes leurs dessins sont plus attrayants Ces qualit s nouvelles expliquent en partie leur succ s commercial LEUR MAINTIEN EN APPARTEMENT La culture de ces orchid es en appartement o les conditions environnementales ne sont pourtant pas id ales ne pose pas de probl mes majeurs et ne n cessite pas de soins particuliers Il suffit de respecter certaines r gles Les Phalaenopsis les plus faciles cultiver en appartement seront leur aise dans les m mes conditions que vous m mes Lors de l achat s assurer que la plante est tiquet e et porte un nom botanique rep re essentiel La notice de culture doit tre lue attentivement et les consignes respect es S1 elle n est pas fournie il convient lors des premi res acquisitions de se renseigner aupr s de personnes comp tentes rencontr es lors d expositions ou aupr s d associations Il faut souligner ici que les achats dans les grandes surfaces permettent d avoir souvent des plantes des prix tr s bas mais il manque ce service essentiel la bonne r ussite de la c
81. i ois Jean Baptiste Barla 1817 1896 Celle ci tout le monde l a vu au moins une fois elle orne de nombreux bords de route et est tr s visible de Janvier mars p riode de sa floraison Son nom Fran ais est Orchis g ant en raison de sa grande taille 30 80 cm Je l avais d j vu bien avant mais j 1gnorais alors qu elle tait une orchid e Ce qui est extraordinaire c est qu apr s avoir fait cette rencontre lorsque mon regard croisait une orchid e d esp ce diff rente je savais les reconnaitre imm diatement en tant qu orchid e Je ne savais pas les nommer pr cis ment mais Je pouvais dire sans me tromper que c tait une orchid e Il faut dire que l architecture de cette fleur est assez particuli re et facile m moriser Le nombre de trois r git la structure de la fleur puisque les orchid es se caract risent par 3 s pales et 3 p tales 3 s pales les s pales sont des l ments en forme de feuille dont le point de r union sert de support la fleur elle m me les botanistes diraient qu ils supportent la corolle de la fleur Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 5 11 G n ralement vert chez les fleurs ils sont souvent tr s color s chez l orchid e Lorsque nous regardons une orchid e de face les s pales seront donc ceux qui se situent en arri re plan Souvent le plus visible puisque tr s ouvert et de dimensions sup rieures la fleur elle
82. i re pays cannois et grassois A E HOLDEN 2 moiti du XX Alpes Maritimes M diterran e Angleterre 65 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 65 81 J MONTOLIVO milieu du XX Royaume du Pi mont Sardaigne avec une dominante du Comt de Nice J VALLOT XIX herbier tr s riche environ 70 000 parts dominante ouest pal arctique mais comprenant aussi des groupes d autres r gions biog ographiques A RISSO charni re XIX XXS r gion ni oise essentiellement J BUTLER 2 moiti du KK Alpes Maritimes et Var nord est des Etats Unis F DUJARDIN BEAUMETZ charni re XIX XXI France Suisse Alpes A SARATO 2 moiti du XIX Alpes Maritimes G GAVELLE KA sud est de la France Tunisie Canada etc E LUQUET XIX 5 France et Suisse Les parts ont souvent gard les couleurs d origine BALMOSSIERE CHARTROUX XVII Comt de Nice Herbier reli en trois volumes datant de 1789 Herbier historique certainement le plus ancien du Mus um R FIAMMENGO KA r gion ni oise avec une bonne repr sentation des Poac es J P BARRY amp J C CELLE XX Alg rie Sahara DIDRY KKM r gion ni oise INRA XX 2 herbiers dit g n raux du Mus um dont un riche de 50000 parts environ de la moiti du SINT Europe Afrique du Nord On y trouve notamment des plantes r colt s par Warion Tim
83. ique Temp r Subm diterran en Aire g n rales Ecologie Sous bois de pins sylvestr lt Ecologies lt Divers z lt descriptions lt frecordz Sur la vignette on notera informations suivantes Nom du fichier Nom latin ou num ro d identification de la photo eg Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 65 81 Localisation g ographique et GPS Auteur de la photo Date Ecologie Taxon Nom vernaculaire Famille Aire g n rale Divers Cette phototh que comprend une section Orchid es repr sentant ce jour 420 photos pour SU esp ces dont 41 des Alpes Maritimes Quelques esp ces du Portugal d Espagne d Italie et de Gr ce sont aussi pr sent es Cf Annexe N 2 Les Orchid es des Alpes Maritimes ont t trouv es sur 27 stations Une station pr sente 6 esp ces et trois en pr sentent 5 La photographie permet de ne pas toucher aux plantes et d avoir en m me temps la repr sentation du peuplement environnant Elle peut permettre aussi de suivre le d veloppement des plantes tout au long de l ann e La seule limite reste bien sur la protection de la zone photographi e en limitant au maximum le pi tinement L informatique permet de scanner les plantes mais comme pour la r alisation d un herbier classique n cessite la cueillette de l chantillon et surtout l investissement dans du mat riel performant Le
84. is clairs Chez cette derni re les deux pollinies se trouvent au sommet de la colonne qui surplombe le labelle Elles sont constitu es par de petites masses comprenant chacune plusieurs grains de pollen et reli es entre elles par de petits filaments lastique Chaque pollinie poss de un bras caudicule dirig vers l avant et termin par un petit disque visqueux les viscidies Comme les stigmates se trouvent dans un renfoncement de la partie ant rieure de la colonne la pollinisation directe ne peut se faire sepa Sidor al Ee Es te EI tique 61 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 57 64 Les viscidies se trouvent dans une petite loge sur le bord sup rieur de la colonne Jusqu ici il ne s agit que d anatomie tout ce qu il y a de plus simple mais c est l qu entre en jeu le g nie cr atif de cette orchid e L insecte qui est dans ce cas une abeille se pose sur le labelle et s avance vers la colonne pour butiner les parties se trouvant l entr e de l peron Ce faisant le thorax vient frotter langoureusement contre le bord de la colonne Les viscidies d gag es de leur loge se fixent sur lui et l insecte s en allant entraine la pollinie qui est arrach l anth re Nous pourrions en rester l mais le stratag me continu de plus belle la gel e qui constitue les viscidies est d abord molle et si elle restait en cet tat les pollinies risque
85. l Ces herbiers repr sentent 30 000 parts environ dont 14 000 enregistr es sur cahier et sur ordinateur 66 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 65 81 LES ORCHIDEES PRESENTEES Au Mus um d Histoire Naturelle Les diff rents herbiers du Mus um en cours de regroupement ce jour rassemblent 494 parts pour 1159 chantillons Cela repr sente 269 esp ces dont 166 restent encore confirmer leur identification L orchid e la plus ancienne date de 1816 Epipactis palustris L Crantz Provenant de la Meuse et r colt par Warion Les derni res parts proviennent des Alpes Maritimes en 1977 par G Alziar 114 parts sont des orchid es du Viet Nam du Sud de la Suisse de l Allemagne Bavi re du Canada des Etats Unis Missouri d Afrique du Sud de Syrie de Grande Bretagne du Portugal de Belgique du Maroc d Italie et d Alg rie C est l herbier de G Gavelle qui pr sente le plus de parts 218 Celui de J Vallot 15 de Didry 57 d A E Holden 73 de J Butler 10 et celui de C H B Batterby 6 Il faut noter que nous avons pu r pertorier 2 parts de J P Barla Les Orchid es de Alpes Maritimes On trouve 46 esp ces repr sentant 102 parts pour 234 chantillons 38 parts proviennent de l herbier G Gavelle 28 de celui de A E Holden 15 de Didry 3 de J F Butler et 2 de celui de C H B Batterby Au Jardin Botanique Le Jardin Botani
86. les il est fr quent et grave sur cattleya mais attaquer beaucoup d autres genres d orchid es comme Phalaenopsis Epidendrum Oncidium Cymbidium Vanda et Dendrobium L autre virus fr quent sur orchid es est le Cymbidium Mosaic Virus CyMV Il provoque souvent des n croses sur les plus vieilles feuilles Il produit aussi des petites taches n crotiques sur fleurs de Cattleya ou Cymbidium On ne connait pas d insectes vecteurs pour ces deux virus mais ils sont tr s facilement transmissibles par les outils de taille Les virus 45 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 43 46 sont d autant plus fr quents que les vari t s sont anciennes Ils se transmettent dans toutes les plantes par la multiplication v g tative Il n y a pas de m thodes de lutte curative Seule une r g n ration est possible par culture in vitro de m rist mes CONCLUSIONS Quelques r gles simples permettront de conserver et m me faire prosp rer ses orchid es une bonne connaissance de leur milieu d origine climat exposition une entretien attentif et r gulier des rempotages r guliers avec un substrat tr s drainant des arrosages et fertilisations l gers une bonne prophylaxie Dans ces conditions les traitements ne seront pas utiles et leur floraison pourra nous r jouir ann es apr s ann es 46 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M
87. li d un nectar tr s doux Il est cependant surprenant qu un insecte soit capable d atteindre le nectar nos sphinx anglais ont des trompes aussi longues que leur corps mais Madagascar il doit y avoir des papillons avec des trompes capables d une extension d une longueur comprise entre dix et onze pouces Darwin fit ensuite une exp rience sur cette orchid e Il prit un cylindre d un dixi me de pouce 2 5 mm de diam tre et l introduisit dans le rostellum stigmate st rile qui s pare les tamines de la partie femelle chez les Orchidaceae De cette facon seulement je r ussis chaque fois ramener les pollinies et on ne peut pas douter je pense qu un grand papillon doit agir ainsi savoir en introduisant sa trompe jusqu la base travers la fente du rostellum de facon atteindre l extr mit de la nectarie et ensuite en retirant sa trompe avec les pollinies qui s y sont coll es Un insecte dot d un organe aux proportions si g n reuses existait 11 donc Tourn e en d rision au d but cette pr diction se trouva d abord renforc e par la d couverte de papillons disposant de ces caract ristiques au Br sil Un disciple de Darwin Alfred Russel Wallace 1823 1913 s avan a m me publier un dessin hypoth tique du papillon inconnu en train de poloniser l orchid e malgache Mut MH i ad Le papillon myst rieux imagin par Wallace 1867 Ce n est finalement qu en 1903 que l
88. llulaire peu diff renci e l embryon Il n y a ni albumen ni aucun tissu de r serve quelconque D pourvu de nourriture cet embryon est totalement incapable de poursuivre seul son d veloppement Si on place ces graines sur un milieu riche en glucides et additionn de quelques vitamines alors l embryon se diff rencie et produit une plantule capable de poursuivre son d veloppement Dans la nature cet apport en glucides et agents de croissance est r alis par un champignon basidiomyc te le Rhizoctonia Il p n tre et s installe dans la moiti inf rieure de l embryon mycorhization Celui ci se diff rencie en un protocorme sorte de tubercule charnu abondamment colonis par le champignon endophyte champignon qui p n tre dans ses cellules Une plantule feuill e chlorophyllienne apparait ensuite qui dans la plupart des cas conserve le champignon dans les racines o il fonctionne comme chez les autres plantes mycorhiz es Mais au d part le r le du champignon est pr pond rant dans le d veloppement de l embryon plut t qu une symbiose mutualiste on a pratiquement un parasitisme de l Orchid e sur le champignon mycotrophie Ce dernier reste d ailleurs indispensable chez les esp ces h t rotrophes d pourvues de chlorophylle comme les genres Neottia et Epipogium ou peu chlorophylliennes comme les Limodorum esp ces mycotrophes parasites C est le champignon qui continue d assurer leur approvisionnement glucidique
89. loideae Vanilla Pogonia et Cleistes sont d pourvues de pollinies et leurs grains de pollen sont libres Les fleurs des Orchid es aux multiples variantes sont une r ussite architecturale en fonction de la pollinisation par les insectes voir l article traitant ce sujet et m me par certains oiseaux chauves souris grenouilles acariens et limaces pour des esp ces souterraines Il existe aussi des cas d autof condation chez certaines Orchidac es g n ralement tr s petites fleurs UNE FAMILLE EXCENTRIQUE ET ORIGINALE AUX ADAPTATIONS DEMESUREES Originalit s biologiques et cologiques e Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 51 56 Ce qui caract rise les orchid es c est la grande plasticit cologique de leurs esp ces pourtant b ties sur le m me mod le de base Voici quelques exemples d excentricit s de cette famille Chiloschista lunifera du Bengale ne poss de aucune feuille les racines exceptionnellement chlorophylliennes assurent alors elles seules la photosynth se et de leur enchev trement sortent les fleurs qui assureront la reproduction de la plante Idem pour les orchid es piphytes Microcoelia et Dendrophylax Grammatophyllum speciosum du sud est asiatique consid r e comme la plus grosse orchid e du monde poss de des pseudo bulbes de sept m tres de longueur et de sept centim tres de diam tre portant sur toute cette l
90. lpes C te d Azur Antenne de Nice DDEA des Alpes Maritimes Centre Administratif B t Mont des Merveilles BP 3003 06201 Nice Cedex INTRODUCTION Nous tudierons les probl mes pouvant tre rencontr s sur les esp ces d ornement les plus couramment cultiv es la plupart d origine tropicale souvent les amateurs d butant dans la culture des orchid es ne connaissent pas bien leurs exigences et n arrivent pas les maintenir en suffisamment bon tat pour les conserver plus de quelques mois le temps d une floraison Beaucoup d affections parasitaires ou non son dues un non respect des exigences pr cises de l esp ce En l occurrence la plupart des orchid es du commerce sont des plantes piphytes tropicales Elles demandent un climat chaud et humide une exposition lumineuse mais sans soleil direct et un substrat tr s a r De tr s nombreux d p rissements observ s sont provoqu s par un exc s d arrosage on a entendu dire que les orchid es ont besoin d humidit et on va arroser tr s souvent le pot pour bien maintenir la cuvette pleine d eau Les racines asphyxi es vont tre attaqu es par des champignons comme les pythium et pourrir progressivement Les racines de beaucoup d esp ces d orchid es sont a riennes et ont donc besoin d air elles sont capables d absorber l eau par simple contact avec le support Les substrats pour orchid es sont d ailleurs toujours de structure tr s grossi re pour rester bien a r s
91. missa Dactylorhiza traunsteineri Epipactis fageticola Epipactis fibri Epipactis kleinii Epipactis neerlandica Epipactis palustris Epipactis phyllanthes Epipactis placentina Epipactis provincialis Epipactis rhodanensis Nom commun Orchis des collines Malaxis des marais Ophrys de l Aveyron Ophrys d Eleonore Ophrys de Philippe Orchis punaise Orchis fleurs l ches Orchis long peron Orchis des marais Orchis nain Sabot de V nus Orchis lev Orchis incarnat Orchis d Occitanie Orchis jaune p le Orchis odorant Orchis musc Liparis de Loesel Orchis conique Orchis couleur de lait Ophrys d Aymonin Ophrys miroir Ophrys gu pe Orchis fleurs peu nombreuses Platanth re d Alg rie S raplas en coeur S rapias de la Nurra Spiranthe d t Orchis de Champagneux Orchis papillon Orchis grenouille Racine de corail Orchis des les Orchis larges feuilles Orchis n glig Orchis de Trausteiner Epipactis des h traies Epipactis du castor Epipactis petites fleurs Epipactis des Pays Bas Epipactis des marais Epipactis fleurs pendantes Epipactis de Plaisance Epipactis de Provence Epipactis du Rh ne Cat gorie RE EN EN EN EN VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU VU NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT 30 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano
92. n est r elle qu l chelle de l volution naturelle et non lors de modifications brutales de leur milieu Revenons la grande diversification des orchid es Elle prend de multiples formes L une des plus notables s pare les orchid es tropicales des orchid es des r gions froides et temp r es comme les orchid es fran aises ou europ ennes Celles c1 sont toutes des plantes terrestres g n ralement de petites dimensions dont la partie v g tative disparait en hiver Dans les r gions tropicales il existe aussi des orchid es terrestres mais les plus abondantes sont des plantes piphytes qui poussent sur les branches d arbres ou d arbustes en toutes saisons Certaines sont lithophytes et se d veloppent sur des rochers A noter que les esp ces piphytes ne sont pas des plantes parasites comme le gui car elles ne vivent pas comme lui de la s ve du v g tal porteur elles se fixent seulement sur l corce au moyen d un r seau de racines tr s d velopp qui absorbent les l ments nutritifs pr sents dans l humidit atmosph rique et l eau de pluie Ces plantes sont tr s diversifi es dans leurs tailles leurs feuillages les formes et les coloris de leurs fleurs Mais bien entendu elles ont aussi des caract res communs remarquablement homog nes qui permettent de les rattacher la famille des orchid es Sans entrer dans des d tails qui d passeraient le cadre de cette pr sentation indiquons tout de m me si
93. nnies ces constituants sont introuvables ou de plus en plus difficiles se procurer et chers De plus la fertilisation syst matique des plantes entraine la d composition plus rapide de ces l ments Cela a forc l orchid iste utiliser de nouveaux constituants qui composent les composts modernes dont la base en Europe est l corce de pin maritime MATERIAUX UTILISES Les orchid es sont des plantes capable d accepter des mat riaux fort diff rents condition qu ils ne soient ni toxiques ni d gradation tr s rapide ce qui serait contraire aux exigences d a ration et de drainage parfaits AT Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 47 50 Il y a donc les substrats traditionnels et les substrats modernes Substrats traditionnels Les mat riaux utilis s peuvent se classer en 3 cat gories Les mati res v g tales mousses racines de foug res fibres de palmiers bois et corces tourbe terreau de feuilles charbon de bois Les mati res min rales graviers sables tessons brique pouzzolanes Les mati res animales os coquilles d huitres coquilles d ceufs Les mati res v g tales Les mousses en g n ral sont viter car elles retiennent trop l humidit ce qui entraine leur d gradation tr s rapidement Cependant la meilleure des mousses est la sphaigne Sphagnum grosses t te Elle a l avantage de se d
94. oiti du XIX si cle la d couverte des secrets de culture puis au XX la mise au point de techniques modernes de reproduction No l Bernard 1909 et Knudson 1922 de techniques de clonage Georges Morel 1956 de multiplication in vitro permet la d mocratisation ainsi qu un acc s plus ais ces fascinants v g taux pour le commun des mortels L Orchid e tropicale n est plus en 2010 comme au XIX si cle cette plante de collection r serv e aux riches bourgeois Les fleuristes les plus modestes la proposent leurs clients Elle se trouve m me dans les supermarch s Cet engouement ne faiblit pas L orchid e quitte le monde des riches collectionneurs pour celui des gens simples et entre de plein pied dans une conomie de march CONCLUSION Le mot du biologiste cologue pour conclure les orchid es sauvages r ussites volutives incontestables disparaissent un rythme effr n La cause principale La destruction et la d gradation des cosyst mes sur tous les continents for ts et milieux naturels que l on massacre et le terme est faible pour pouvoir am nager des routes des barrages faire de l levage ou des cultures intensives exploiter des minerais du bois ou parfois installer ce qui est tout aussi grave pu ril et irresponsable des am nagements sportifs ou touristiques irraisonnables Si nous ne r agissons pas les milieux naturels vivants deviendront d serts terres st riles brouss
95. on tiquette L tiquetage L tiquette doit comporter les informations suivantes Un num ro de r f rence La famille le genre l esp ce et les ventuels noms infra sp cifiques en respectant la nomenclature en vigueur L abr viation de l auteur sp cifique Le synonyme ventuel La date de collecte Le lieu de collecte Actuellement l utilisation d un syst me de positionnement global est recommand Il permettra de pr ciser la longitude et la latitude Pour la hauteur on utilisera un altim tre Le nom du collecteur et ou celui de l identificateur La description du biotope ou l association phytosociologique Dans le cas d un premier tiquetage l tiquette est plac e en bas droite S il s agit d une tiquette apportant des corrections elle doit tre plac e en bas gauche La conservation et l entretien Les plantes s ch es se conservent ind finiment condition d tre l abri des chocs de la lumi re de l humidit et des moisissures On surveillera aussi la pr sence non souhait e d insectes phytophages et xylophages et de rongeurs La temp rature de la pi ce doit tre proche des 20 C environ avec un taux d humidit compris entre 45 50 En effet une augmentation de la temp rature et de l humidit favorise le d veloppement de champignons et la destruction des plantes et du support papier 69 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2
96. ongueur des feuilles pointues de 60 cm Ses nombreuses fleurs Jaune verd tre sont port es sur des hampes d un deux m tres de long Les Vanilles qui sont des lianes peuvent se d velopper jusqu 23 ou 25 m tres de longueur D autres orchid es terrestres atteignent de grandes tailles comme Eulophia alta 3 m ou Oncidium volvox 5 m Les Cattleyas ont des fleurs de 20 25 cm de diam tre Bulbophyllum barbatum d veloppe de minuscules fleurs de 1 cm Certains Bulbophyllum ont des tailles de l ordre de quelques centim tres Dans la cat gorie poids plume le record appartient certainement une esp ce d Am rique centrale Platystele jungermannioides dont la plante enti re racines et fleurs incluses peut occuper moins de cinq millim tres UNE FAMILLE MENACEE PAR L EROSION GENERALE DE LA BIODIVERSITE La destruction des habitats naturels du monde entier l introduction d esp ces envahissantes les pollutions et les collectes sauvages mettent fortement en cause la survie des orchid es exotiques et indig nes Certains ont m me estim que le tiers des orchid es mondiales taient menac es Ainsi selon une tude r alis e par le Comit fran ais de l Union mondiale pour la Nature UICN le Mus um National d Histoire Naturelle la F d ration des Conservatoires Botaniques Nationaux CBN et la Soci t Fran aise d Orchidophilie 27 esp ces d orchid es sur les 160 recens es en France sont menac es de dispari
97. p France continentale Serapias cordigera S rapias en coeur pop Corse Orchis parfum Ssp fragrans Anacamptis coriophora ur Orchis de Martrin Ssp martrinii Anacamptis morio Orchis peint Ssp picta RE Esp ce teinte en m tropole CR En danger critique d extinction EN En danger VU Vuln rable Autres cat gories NT Quasi menac e esp ce proche du seuil des esp ces menac es ou qui pourrait tre menac e si des mesures de conservation sp cifiques n taient pas prises LC Pr occupation mineure esp ce pour laquelle le risque de disparition de France est faible DD Donn es insuffisantes esp ce pour laquelle l valuation n a pas pu tre r alis e faute de donn es suffisantes NA Non applicable esp ce non soumise valuation car pr sente en m tropole de mani re marginale Liste tablie par La F d ration des conservatoires botaniques nationaux la Soci t Frangaise d Orchidophilie le Mus um National d Histoire Naturelle et le Comit fran ais de l Union Internationale pour la Conservation de la Nature 23 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 35 42 LES ORCHIDEES DE GUYANE FRANCAISE Roger BELLONE Vidauban INTRODUCTION La Guyane est notre d partement d outremer le plus riche en orchid es Avec pr s de 350 esp ces la Guyane en poss de en effet trois fois plus que la Martinique que la Guadeloupe
98. p cialisation de certaines esp ces lesquelles n occupent alors qu un territoire limit o elles ne forment qu une petite population Ces orchid es tr s sp cialis es sont fragiles et il suffit que leur petit territoire soit modifi pour qu elles disparaissent et que l esp ce en cause s teigne Avec l extension de l urbanisation et de l agriculture l homme est aujourd hui responsable de la modification de bien des territoires sp cifiques et avec elle de la disparition des esp ces qui y vivent Quand l homme ne modifie pas lui m me directement un territoire certaines de ses activit s peuvent aboutir indirectement au m me r sultat Ainsi en est il de son action sur le climat En voici un exemple que j ai pu observer en Guyane l automne 2005 dans la r gion de Mana l extr me nord du d partement En 2005 la r gion a subi une s cheresse importante dont certaines orchid es ont souffert et ont d velopp des maladies qui les pargnent habituellement Ce fut le cas notamment de Lophiaris lanceana l une des plus belles 35 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 35 42 esp ces de la r gion S1 cet pisode devait relever d un changement climatique plus durable cette esp ce et peut tre d autres n y r sisteraient pas Et la facult d adaptation des orchid es que je viens d voquer ne leur serait alors d aucun secours car cette facult
99. pidement possible apr s la r colte On se gardera de r colter les plantes dans les R serves naturelles r gionales les sites prot g s ou sauvegard s les zones sensibles etc De m me qu on s abstiendra de r colter les esp ces prot g es ou s il n y a que tr s peu d individus Les plantes sont s ch es entre des feuilles de papier journal qui sont chang es r guli rement jusqu au s chage complet Quand un lot de plante est pais 1l est conseill de placer quelques planches catonn es de carton rigide pour viter la d formation des plantes 68 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 65 81 Les plantes perdent leur couleur apr s le s chage sauf l ail car 1l contient du soufre Pour rem dier cet inconv nient on peut placer les plantes en pr sence de vapeur de soufre mais c est long et fastidieux ou en ambiance climatis e On retournera une feuille afin de pouvoir observer les deux faces une fois l chantillon mont sur la planche Le pressage Il ne faut pas que les plantes soient cras es Pour cela 1l suffit de r partir uniform ment sur la surface de la planche plusieurs masses L chantillon Une fois le s chage complet on peut disposer la plante correctement sur une feuille Elle sera fix e avec soin avec du papier gomm que l on coupe en bandelettes aux dimensions n cessaires Le sp cimen sera accompagn de s
100. piphytes Elles utilisent l arbre comme support sans le parasiter Les orchid es ne sont pas des plantes parasites ni d ailleurs des plantes carnivores comme l on entend dire tr s souvent Ce mode de vie en piphyte suppose une adaptation de la plante ce milieu tr s particulier Par exemple le r le principal des racines est de maintenir la plante sur son support L alimentation en eau se fait principalement par les leuilles Cela n cessite un milieu humide en permanence Les orchid cs qui sont soumises des p riodes de s cheresse poss dent des feuilles chamues ou des renflements la base des tiges nomm s pseudo bulbes qui servent de r serve d eau La el e Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 1 4 temp rature d pend de l altitude ou l on rencontre les plantes Au niveau de la mer elle est lev e et constante toute l ann e Plus on s l ve plus le gradient entre le jour et la nuit devient important Enfin il ne faut pas perdre de vue que sous les tropiques la longueur du Jour est constante et dure douze heures Il est donc n cessaire et m me imp ratif si l on veut cultiver une orchid e avec succ s de connaitre son nom et de respecter ses besoins essentiels Si vous traitez par exemple un Cymbidium comme un Phalaenopsis vous risquez de ne jamais le voir fleurir Les orchid es sont des plantes qui s hybrident facilement entre esp ces et m me entre
101. plus facilement sur le bord d une route pr s de son domicile l une de ces fleurs Il est vrai que les orchid es fran aises sont de taille beaucoup plus modeste que leurs cousines des tropiques Pour la plupart d entre elles d faut se baisser et savoir porter un peu d attention au monde du petit Alors si par hasard vous deviez avoir le privil ge de faire une telle rencontre n oubliez pas ceci Les Orchid es sont des fleurs fragiles et pour certaines peu r pandues On ne les coupe pas Certaines orchid es ont totalement disparu de certaines r gions alors que leurs habitats n taient pas menaces Disparues parce qu on les avait trop ramass es REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Orchid es du Mercantour Parc National du Mercantour 1992 Carbone G Delange Y Gachet J C amp Lemercier M 1996 L ABCdaire des Orchid es lle Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 13 19 LA CULTURE INDUSTRIELLE DE LA VANILLE Marion D AGOSTINO Parc Phoenix 405 Promenade des Anglais 06200 Nice La l HE 1 geter La de nl pak EH S one gel Be aie ASS Feu di Rant sal ps katan par a na E da fg na En ALT Es dera pas ares Mar BE INTRODUCTION La vanille Epice extraordinaire aussi bien pour des raisons gastronomique que d quit conomique Aujourd hui utilis e toutes les sauces voire m me parfois contre certains maux son suc
102. que de la Ville de Nice JBVN poss de 122 esp ces d orchid es dont 4 Ophrys non identifi es r parties en 320 parts d Orchid es pour 670 chantillons L orchid e la plus ancienne date de 1852 Cephalanthera grandiflora S F Gray damasonium Miller Druce et r colt Toulon par Padyn Les derni res parts proviennent de l ter Mediterraneum X en 2000 80 parts sont des Orchid es de l ex URSS de l Espagne d Alg rie de Tunisie de C te d Ivoire de Gr ce de Palestine de Chypre et de Suisse C est l herbier de M Guinochet qui est le plus repr sent avec 210 parts l Herbier du Jardin Botanique de la Ville de Nice en pr sente 38 celui de G Alziar 26 les Iter Mediterraneum 23 l Herbier Bord re 9 l herbier Hepper 6 l herbier Padyn 5 l herbier Salanon 2 et celui de Masson 1 Les Orchid es de Alpes Maritimes On trouve 51 esp ces avec les 4 Ophrys non identifi es repr sentant 102 parts pour 190 chantillons 58 parts proviennent de l herbier M Guinochet 19 de celui du Jardin Botanique 12 de celui de G Alziar 6 de Hepper 5 del 7ter Mediterraneum X et 2 de celui de Salanon MOTS Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 65 81 En r unissant les parts du Mus um et du jardin Botanique nous trouvons 76 esp ces d Orchid es Toutes les Orchid es des Alpes Maritimes ne sont pas repr sent es dans les divers herbiers Cf Annexe N
103. raient de tomber du dos de l abeille Mais tel un ciment prise rapide cette gel e au contact de l air durcit instantan ment et les pollinies pourront tre transportes sur de longues distances De plus la pollinie qui est d abord fix e plus ou moins verticalement sur le thorax par ne r traction de son pied se couche horizontalement et est ainsi dirig vers l avant juste dans la position et la hauteur voulue pour que dans les fleurs visit es plus tard par l abeille elle vienne en contact avec les stigmates ou certaines masses polliniques s englueront et seront retenues apr s ruptures des filaments lastiques On reste sans voix devant un tel g nie cr atif Mais il y a encore plus fort dans la supercherie c est la technique d Ophrys speculum ou Ophrys miroir qui vit dans le maquis et les bois clairs des r gions m diterran ennes Ces fleurs sont visit es par une seule esp ce de gu pe et par les m les uniquement car le labelle de l orchid e par sa forme sa couleur et ses ornementations simule la femelle de cet insecte Or d tails extraordinaire au moment o fleurie l orchid e les infortun s m les gu pes closent alors que l apparition des femelles est plus tardive Le m le tout sa fonction de g niteur se met imm diatement en qu te de partenaires f minines Voyant le labelle de l orchid e il croit rejoindre une compagne et l c est le drame leurr et t tu il se livre sur le labelle une copulation
104. ramidal C phalanth re grandes fleurs C phalanth re longues feuilles C phalanth re rouge Orchis rouge sang Orchis de Fuchs Orchis tachet Orchis sac Orchis sureau Epipactis pourpre noir tre Epipactis feuilles cart es Epipactis larges feuilles Epipactis labelle troit Epipactis petites feuilles Epipactis de M ller Epipactis violac Epipactis de Tremols Goody re rampante Nigritelle d Autriche Orchis moucheron Nigritelle de Cornelio Nigritelle de Gabas Nigritelle noire Nigritelle de Rellikon Orchis bouc Orchis g ant Limodore feuilles avort es List re en coeur List re ovale Cat gorie NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT NT LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC LC E Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 Nom scientifique Neotinea maculata Neotinea ustulata Neottia nidus avis Ophrys apifera Ophrys arachnitiformis Ophrys araneola Ophrys corsica Ophrys fuciflora Ophrys fusca Ophrys incubacea Ophrys insectifera Ophrys lupercalis Ophrys lutea Ophrys massiliensis Ophrys occidentalis Ophrys passionis Ophrys scolopax Ophrys sphegodes Ophrys sulcata Orchis anthropophora Orchis mascula Orchis militaris Orchis ovalis Orchis pallens Orchis provincialis Orchis purpurea Orchis simia
105. rc Phin du P osque Bial qN suos op Joume 2541 auur enuy seidelasg cG L euur Esos seid prec ggg amo 1 v 71 epigre siyaropresd EZB L uaequaqare 935n l Bier TUNE L ak pieyala CT ENOJO RANEE BALL HOEUIET ENUS SOLO SEL sakeuyau ung Wruondoss Siya 2941 uospnH Eeundand Solo 9081 sigieg syeimurmoud sitom 981 JANAH sisuamyo SIAO ESLL RUUT SHEJHU SIMO 430 Group MEN 3541 9uur ejmaseur sTU240 5841 uu DI ESO Sau cos SA ears Gene Y ejnoseta SCHO E AODUNN Sdaueue SHIO EN our 1 eroydodogue 514210 508 MouspplAM BIS eA GE Sa IUBABS xedojoss sito SMED D 9 JoJEJES Sit 3861 snineg ejaxuny Y uewneag Salag sudo PaL 8194 leg DIS suAp dee SECTE sudo 9581 elc eueg Seier sudo 885 sningg ajaxuny x ureuingag sisuammsseu sudo SCH Soine dy U31n49549 54a i ed T sppeaj acdn sudo Eka E2ueg ssoegnau SANO 2081 Duso PISE Mel eio pan sindo auso AA S t X8 llajoOS POS endo 2081 MES euo ajeno sido pueuue v 2100 eppuejds 0 sado pogl wur EJogmquiog sao DABL usssuEg 7g 9 yaseuec c Sait SAMNIO tgl Yared uay vay 2josuese sudo 6381 eddiug Y uae SO 2EAE sido 2911 uospnp Saus SANTO LaL paeusi W a71 C3 sme snpru eios 9398 LION BO Annexe n 2 Journ e Hiolosique du Pare Phienix Nice 10 avril 2010 Dem Inst Oc ano P Ricard 2010 np 65 41 Saul sady sa suep saaenjdej amp ojaud saspiusuc Sa sel
106. rents les insectes J ai dit l intrigante je devrais plut t dire LES intrigantes car pratiquement toutes les orchid es ont d velopp avec une subtile malice les artifices amoureux Perfide d entre les perfides la vanille L tymologie de son nom nous en dit long sur la belle puisque le mot vanille est d riv de l espagnol vainilla lui m me issu du latin vagina qu a galement donn vagin et signifie gaine gousse ou tui Vanilla planifolia le Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 57 64 Il suffit de lire les crits des botanistes pour comprendre la situation Cette orchid e entretient une relation Co volutive particuli re avec une abeille du genre Euglossini Ces abeilles sont en fait les seules assez petites pour pouvoir la fois se faufiler dans la corolle de la fleur mais pas trop petites non plus pour que les sacs polliniques de la fleur se collent au moment de l envol sur sa t te ou son thorax afin qu en visitant une autre fleur l insecte puisse la f conder Les M lopnes notamment Melipone beetchi consid r es une poque comme les f condatrices de la vanille font partie depuis peu des amants conduits puisque les entomologistes donnent la pr f rence exclusive Euglossa viridissima Euglossa viridissima Cet amour exclusif fut l origine de bien des interrogations et d boires au cours des derniers si cl
107. rprise le livre que je venais d ouvrir en quelques secondes m ouvrait la porte vers un univers beaucoup plus vaste que je ne l avais imagin les orchid es tait bien l en nombre en vari t s color es et diff rentes l ignare que j tais venait de faire une vraie d couverte A l image de mes compatriotes je p che par des lacunes normes en botanique Depuis l ge de 15 ans que je parcours toutes sortes de massifs souvent avec un appareil photo en bandouli re les fleurs ont bien s r toujours t un sujet de prise de vue privil gi Au fil du temps n anmoins ma frustration augmentait d tre autant attir par les qualit s graphiques de certaines fleurs et d tre incapable de les nommer par leur noms C est ainsi que je me retrouvais avec un guide naturaliste en main bien d cid mettre un nom sur ce que je prenais en photo Tout changeait alors car au del des quelques fleurs belles que je croisais les plus grosses donc les plus visibles j allais apprendre baisser la t te et me laisser tourdir par la complexit de cet univers floral Mais pourquoi en ouvrant ce livre le mot d orchid e allait ainsi attirer mon attention plus que tout autre Je n en sais rien L on m aurait alors demand de d crire cette fleur ma connaissance du sujet ce serait born 3 adjectifs tropical rare et aventure J aurais bien t incapable de d finir autre chose ne serait ce qu une simple description et pour cau
108. s sur racines et au collet on craint le pythium et le phytophthora Le premier provoque une pourriture des racines et est favoris par un substrat compact et humide Des traitements fongicides existent mais le mieux est de rempoter la plante dans un pot neuf avec un substrat neuf et d liminer toutes les racines atteintes on veillera mod rer l arrosage d autant plus que les temp ratures sont basses Le phytophthora entraine l apparition d une pourriture noire et molle au collet de la plante En conditions chaudes et humides d peut aussi s attaquer aux feuilles en produisant des taches noires et humides L orchid e atteinte peut d p rir tr s rapidement Il faut l aussi prendre des mesures radicales s il en ait encore temps On isolera bien la plante malade des autres car le champignon se transmet facilement par les eaux d arrosage Des fongicides sp cifiques contre les pythium et phytophthora existent sur le feuillage on peut avoir des formations de taches noires bien d limit es qu on appelle des anthracnoses Plusieurs esp ces de champignons peuvent tre en cause Gloeosporium Cercosporium Glomerella Ces taches sont s ches plus ou moins d prim es et il apparait souvent des ronds concentriques de petites pustules qui sont les fructifications du champignon qui contiennent les spores Toutes ces taches sont favoris es par la persistance de l eau sur les feuilles M me si les orchid es se plaisent dans une atmosph re humide
109. s mangrove marais savanes plaines c ti res alluviales for ts claires et broussailles sur sable blanc de quelques zones c ti res v g tation basse sur les inselbergs Le climat est tropical humide avec quatre dominantes petite saison des pluies de mi novembre f vrier petit t de mars saison des pluies d avril mai parfois juin saison s che de mi ao t mi novembre Les orchid es sont partout en Guyane mais en densit s variables selon les habitats les habitats les plus riches se situant le long des rivi res et des fleuves La r partition des esp ces d pend principalement du type d cosyst me Nous n en donnerons ici que quelques exemples Batemannia colleyi Lindley Esp ce commune en zones humides surtout le long des rivi res Bollea violacea Reichenbach f Epiphyte limit e l extr me nord ouest de la Guyane le long du fleuve Maroni Brassia caudata Lindley Esp ce des for ts humides de Sa l la zone c ti re Brassia lanceana Lindley Orchid e courante dans toutes les for ts de basse altitude Campylocentrum micranthum Rolfe Epiphyte miniature commune en Guyane Catasetum longifolium Lindley Epiphyte courante de la bande c ti re vivant essentiellement sur les palmiers b ches Mauricia flexuosa Chaubardiella tigrina Garay Esp ce courante dans la moiti nord du pays Catasetum macrocarpum L C Richard ex Kunth Epiphyte abondante sur la c te de
110. s contr es d Am rique centrale et du sud la vanille est encore utilis e pour combattre les probl mes d rection Les hommes font mac rer quelques gousses de Vanille dans une bouteille de tequila ou tout autre alcool blanc pendant pr s d un mois Ils pr tendent qu en prenant de 10 15 gouttes de cette mace ration chaque soir ils conservent la forme Au 18 si cle un m decin aurait constat une am lioration chez plus de 150 patients impuissants gr ce ce rem de son exploitation massive en parfumerie n est pas anodine La Vanille contient des essences volatiles qui stimulent les sens Antiseptique L extrait de vanille serait un puissant antiseptique sans doute pourquoi on dit qu elle soulage aussi les morsures d animaux venimeux R g n rant Utilis e en cosm tique la vanille serait restructurant r g n rant purifiante hydratante nourrissante et adoucissante La vanille de Madagascar est au c ur de la formule anti ge de chanel CONCLUSION La Vanille avec son go t doux et subtil est sans nul doute un parfum important de notre alimentation et particuli rement de la p tisserie Comme le chocolat nombre d enfants ont gard s dans leur subconscient le souvenir de ce parfum li des moments de plaisir une cr me une glace un g teau ainsi adulte quand il retrouve le go t de la Vanille ce sont ces moments de bonheur de l enfance que l on retrouve plus ou moins consciemment La vanille
111. s criques et des rivi res Stelis argentata Lindley Epiphyte miniature des for ts humides Sa l Inini Trichosalpinx ciliaris Luer Petite plante piphyte des for ts humides Sa l Inini Trigonidium acuminatum Bateman ex Lindley Esp ce miniature courante dans tout le pays Vanilla palmarum Lindley liane grimpante assez commune qui ne pousse que sur certains palmiers du genre Mauritia des r gions c ti res Cayenne Kourou Iracoubo Vanilla planifolia Jackson ex Andrews Liane terrestre tr s rare en Guyane observ e vers Sa l seulement Vanilla pompona Schiede Liane terrestre grimpante des savanes et des for ts claires surtout dans les r gions c ti res Xylobium variegatum Garay amp Dunsterville Esp ce commune des montagnes du sud et du centre de la Guyane de Sa l la Montagne de Kaw et Acarouany Zygosepalum labiosum Garay Esp ce commune en Guyane APERCU SUR LES PROBLEMES ECOLOGIQUES EN GUYANE La Guyane d partement de 90 000 km compte 200 000 habitants Plus des trois quarts de cette population vit le long d une troite bande c ti re large de 10 60 km Au sud de cette bande c ti re la Guyane est tr s peu peupl e moins de 5 000 habitants constitu s surtout d am rindiens vivants le long des rivi res et des grands fleuves Du fait cette tr s faible pr sence humaine on pourrait penser que les cosyst mes guyanais loign s de la c te ne sont pas
112. s dans la nature ont le statut de sauvage m me si elles ont t cultiv es dans des conditions contr l es pendant un certain temps La population parentale cultiv e doit tre tablie de mani re non pr judiciable la survie de l esp ce dans la nature et g r e de mani re garantir le maintien long terme de cette population 209 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 La population parentale doit avoir t obtenue l galement d un point de vue de la CITES mais aussi de la l gislation nationale du pays d origine Les l ments reproduits partir d une souche ill gale ne pourront jamais tre admis comme reproduits artificiels Les graines ne sont consid r es comme reproduites artificiellement que si elles ont issues de sp cimens qui correspondent la d finition de reproduites artificiellement de la CITES On reconnait que de temps en temps 1l est peut tre n cessaire d ajouter des plantes sauvages la population parentale condition que cela soit fait de mani re l gale et durable Des plantes et des graines issues de graines pr lev es dans la nature et cultiv es dans l Etat de l aare de r partition peuvent tre consid r es comme reproduites artificiellement si cela est autoris par l organe de gestion et l autorit scientifique du pays en question L application de cette d finition n est pas facile r aliser
113. s du centre et du nord de la Guyane Sa l Saint Laurent du Maroni Sinnamary Pleurothallis lanceana Loddiges Plante des for ts notamment le long des criques Sa l Sinnamary Pleurothallis picta Lindley Petite esp ce commune des for ts denses de Guyane Polystachya concreta Garay amp Swett Esp ce commune des r gions c ti res du Sinnamary et de la r gion de Sa l Psychopsis papilio H G Jones Epiphyte tr s rare en Guyane observ e Sa l Psygmorchis pusilla Dodson amp Dressler Petite esp ce des for ts rupicoles dans toute la Guyane surtout le long des rivi res et des criques Rodriguezia lanceolata Ruiz amp Pavon Plante des sous bois le long des rivi res et des criques ou des for ts de savane du nord de la Guyane Scaphyglottis stellata Loddiges ex Lindley Epiphyte des sous bois clairs et des for ts de savane notamment dans le nord de la Guyane ainsi que la r gion de Sa l et de l Inini Sobralia fragrans Lindley piphyte des for ts humides du Tumac Humac de Sa l et du Sinnamary Assez rare d Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 35 42 Sobralia sessilis Lindley piphyte commune parfois lithophyte des for ts du nord du pays notamment le long des fleuves plus rare au sud Stanhopea grandiflora Lindley Epiphyte des sous bois humides et ombrag s dans toute la Guyane surtout le long de
114. s la forme que nous connaissons tous L chaudage Le premier traitement de la Vanille verte consiste en une immersion courte d environ 3 minutes dans de l eau chaude a 60 degr s afin d arr ter toute volution organique L tuvage Ensuite les gousses sont drap es dans une couverture de jute afin de suer et de perdre une partie de son humidit Apr s un ou deux jours ce processus provoque une fermentation qui donne la vanille un aspect brun tre Le s chage Au four les gousses sont mises au four 65 C 3 heures par Jour pendant une semaine Au soleil les gousses sont alors s ch es au soleil pendant environ 2 semaines afin de stopper tout processus de fermentation Le s chage l ombre les gousses sont plac es dans un local a r pendant une dur e de 1 molis Le triage Il permet de s parer les gousses de vanille en fonction de leur taux d humidit La mise en malles Elle va durer 8 mois Les malles sont en bois et garnies de papier sulfuris C est au cours de ce s jour que le parfum apparait Les gousses continuent perdre de l eau et seront v rifier une fois par semaine Le calibrage Le mesurage et le classement vont permettre de r aliser le calibrage des gousses de Vanille Et pour finir Le conditionnement On confectionne des paquets encore appel s bottes avec des gousses de m me longueur Les bottes sont alors emball es dans des caisses garnies de papier sulfuris Le contr le
115. s nombreuses cl s n cessaires l identification d une plante demandent une telle quantit de m moire g rer qu en l tat actuel des techniques cela devient extr mement difficile et surtout tr s couteux CONCLUSIONS L int r t d un herbier n est plus d montrer m me si l on pense qu aujourd hui la r alisation d un herbier peut sembler obsol te Mettre une plante entre deux feuilles de papier l heure de l informatique Pourtant les herbiers nous permettent de suivre et de mieux comprendre l volution des v g taux et surtout de mieux connaitre les changements que l homme mener sur la plan te tant d un point de vue de la disparition que de l introduction et de l apparition des nouvelles plantes Cette pr sentation reste aujourd hui inachev e Tous les herbiers du Mus um ne sont pas regroup s et ce n est qu une tr s petite partie qui est actuellement tudi e REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES CARTOUX E 2007 Les Orchid es Vol II Les collections du Mus um d Histoire Naturelle Henry Lecoq 63 p DELFORGE P 2007 Guides orchid es de France de Suisse et du Benelux Edit Delachaux et Niestl Paris 288 pp Ep Mice 10 avril 2010 T du Parc Phueni ique Journ e Biolos wig Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 65 81 1 Annexe n JUSQUE YU eue 85 L PO OMTE enun 66L 88245 9 uaeBpug euejeg 3 eesetogided s 80 17 PO2BVONTET sump 881 88849 9 uceDpug u
116. se hormis les sensations que pouvait me procurer ces 3 qualificatifs je ne savais pas quoi pouvait ressembler cette fleur Il y a fort parier que si l on devait faire un sondage d opinion ces qualificatifs seraient largement partag s par une grosse partie des personnes interrog es et cela de mani re totalement intuitive Une sensation autant partag e et diffus e sans qu il n y ait besoin d un Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 5 11 enseignement quelconque n est ce pas la force des mythes et le d but des l gendes qui se suffisent elles m mes car elles font appel des besoins fondamentaux Tropical pays lointain chaud o il fait bon vivre Depuis les grandes d couvertes maritimes du second mill naire rien n a chang les tropiques sont une destination touristique privil gi e Cette notion d exotisme est indissociable dans notre perception de l orchid e Alors devinez la surprise en d couvrant qu il existe sur le territoire Frangais quelque chose comme 150 esp ces d orchid es et que le d partement Frangais ou l on recense le plus d esp ce est le d partement des Alpes Maritimes avec 92 esp ces d orchid es connues Rare tout ce qui est rare est cher voici bien une r gle laquelle cette fleur n aura pas d rog Les orchid es tropicales furent introduites en Europe au XVI si cle L engouement pour cette fleur eut son paroxysme au
117. ser tout ou partit des sp cimens sauvages des esp ces sauvages pr sents sur le territoire national l exception des parcelles habituellement cultiv es des esp ces cit es l annexe I du pr sent arr t Toutefois les interdictions de destruction de coupe de mutilation et d arrachage ne sont pas applicables aux op rations d exploitation courante des fonds ruraux sur les parcelles habituellement cultiv es 24 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 Article 2 Aux m mes fin il est interdit de d truire tout ou partie des sp cimens sauvages pr sents sur le territoire national l exception des parcelles habituellement cultiv es des esp ces inscrites l annexe II du pr sent arr t Selon l article L 415 3 du code de l environnement les infractions ces arr t s constituent des d lits passibles de peines relativement lourdes elles peuvent atteindre 9000 euros d amende et en cas de r cidive 6 mois de prison Il ne faut pas oublier que les plantes port es sur la liste nationale ou les diff rentes listes r gionales sont prot g es sur l ensemble du territoire TEXTES COMMUNAUTAIRES R glement CE n 338 97 modifi 1947 2003 du 18 ao t 2003 du Conseil du 9 d cembre 1996 relatif la protection des esp ces de faune et de flore sauvages par le contr le de leur commerce L ensemble des esp ces inscrites la CITES ainsi que d a
118. souine IN uOuBjBc y uapioH 3 v Ce wan eos SAACH 2441 dog muejuapu suu done Bean sies DOSI AU EDS sc COSL YOUSON Qpiuuas AA 4 EU sao gos House PIS aw 4 BORON sudo ECH Gero poore SAG cza maoy wanyaq Sum EET E sjaeuere GES 8681 adol ELelwl cgl Saina EE DEER sio 6801 8 181 TER SES ENDEN LLE preuond WH TU SES ENDON 181 D EU WICH SME SNDIL Bios EEGI esed y uca amp pug ueuejeg 1 ejermisn eeunoewv 661 ges y ucabpug ueuseg 71 278 1950 saugen 4681 peu e ucaBpug UL 1 ejEjnisn pauta 2851 seu Y UDaBp d Uguieieg d098 pejuapur gala 1681 SU y NET uEuBjeg doos EJE Juani Batan 1661 95840 y uosBpug ueuseg doas amp jejuepu Papa 1661 BEUT o unoaBplcd UBL dasi E 0201 630003 1661 8SEUS s uoaBpug uewaeg donc ejejuapu CETTE 661 9sEUD Y uoepud ueiuajeg daas SIE DON OGN nm gepu y ucaBpu uewejeg dass eje 861 35849 Y uoaBpud uewaeg des Hana Een N MEET awejuo ssg GIEL Palos pr5L Wes 1530 EJEM Bad MOO poBL Wess 153 EJE INE LI EREN Jn8 28 02 Jnaj28 02 eg enjae LION i MD e I Nice 10 avril 2010 du Parc Phoenix Journ e Biologique al Ricard 2010 pp 65 Chr ano P M m Inst l Ann x n 2941 unspnp Bendu Sie 91 uospnpi esrndund Soo ona SIGJEH EPO ECH 1852 2 9081 geg Sumo S LATEN 9081 SES syemupcod sujana FESI Y Lili 1 suagedsigoio nou LALL 1 sueged siad CUNOPI Wl 4881 18
119. ste Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 5 11 Cephalanthera damasonium Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 5 11 Ophrys massilliensis Ophrys fusca Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 5 11 3 naturalistes 1 jardinier botaniste dessinateur botaniste S1 le but de l exp dition n tait pas sp cifiquement d di e le recherche des orchid es il n en demeure pas moins que l ambiance g n rale de ces grandes d couvertes est li e l arriv e de cette fleur dans notre culture et qu il y a dans notre vision occidentale de cette fleur l id e de lointain d explorations et de danger Des adjectifs qui ne peuvent que fasciner ou susciter l admiration devant l exploit et la performance accomplie qui sont des valeurs si pr gnantes dans notre soci t Aujourd hui plusieurs ann es se sont coul es depuis que j ai d couvert la pr sence des orchid es dans mon environnement proche J ai donc eu le plaisir depuis de rencontrer et d observer quelques repr sentantes locales de cette esp ce S1 l on devait me redemander ce qui m attire tant chez cette fleur r pondrais je de la m me fa on Non Tropical rare et aventure sont induits par la perception collective et historique que nous avons de cette fl
120. symbiotique voir plus haut Les Orchid es sont toutes des plantes herbac es vivaces terrestres g ophytes ou mycotrophes ou a riennes lithophytes ou piphytes Leur morphologie florale caract ristique est d riv e des liliales La fleur a une sym trie bilat rale par rapport un plan vertical fleur zygomorphe Elle est habituellement r supin e effectuant une torsion de 180 autour de l axe durant son d veloppement Elle poss de trois s pales trois p tales dont un diff renci en labelle un ovaire inf re dont le style se soude en colonne gynost me la base d une tamine fertile m diane unique Cet organe typiquement orchid en constitu par le gyn c e organe femelle et l androc e organe m le soud s en une colonne gynost me est rare dans le monde v g tal Aristolochiac es Exception pour les sous familles primitives Cypripedioideae Sabots de Venus deux tamines fertiles et Apostasioideae deux ou trois tamines fertiles Les grains de pollen sont agglom r s en masses polliniques pollinies L int r t des pollinies est de r aliser un transport group du pollen Cela est rendu d autant plus n cessaire que le nombre d ovules dans chaque ovaire est 1c1 tr s lev Les sous familles primitives des Cypripedioideae Cypripedium et Paphiopedilum des Apostasioideae Appostasia et Neuwidia et les esp ces de la sous famille des Vanilloid es Vanil
121. syoedida sog v S48L liv 01 Poet syoeaida ei zue Suuegayau spoead3 GL08 V gag liv C1 Puer suoedid3 89 1 queso T 9uucqagau spoedid3 og Sg WCT Pomp med 684 nun in ewsoqejeuy shoedids 196 v S81 Iv C1 Semer sydda et mue 3 eusogegel sucedida orl GISIK Iv 07 Some suaedid 6921 ques 1 euvogayeu suoedida T anpe LION es lECELIGOL0 3081 50 FFSA d r e POSCDUOJ SIC LEI Gil NAT 966 TIR JUAU AN 10 avril 2010 Nice 2010 pp 65 c du Pare Phenix equ e Baoln M m Inst Oc ano P Ricard Journ MI Annexe n 1 paja 181 paddaH Na Aqgiayeg Ou jeuaoulney N EEEL SONUEALO Sai DE oz LEDO FAG NIZO 2061 DUSUN pruos 3 roman Sud uapijoH 3 w sun gog Yuso Qniuuae Av Al Boon sudo CL MAO Nuojonog sugdo ezak Me muoropag Suen SEN Daul 20000 Sao gg IS Jet sapobends sme ggl SUED Eu 4 Esorfin SANAN nani add ya Uag SILO NL D ETE sado AJAL puedo WO CH GE Een 066 HOOGE EGLE T BENEN SIGO 696 ITA CSLI 71 Segen sm mm JOH gy T BIOS SEO pep Ja Lil done ejejuapug sua ELL deos Bibjuapu SHOO 0002750772 D66L SOYGE 2441 deog ejenopu Srel BACS E L6 L GD OE oos gjeuepu siae peso a aj gAge 0 0581 50 LZ doss BE SEN sua UamoH 4 BER doss SE Su jau
122. tion UNE FAMILLE MONDAINE MODELE DE SOPHISTICATION ET SUJET DE PHANTASMES De tout temps les Orchid es ont capt l attention des hommes D s qu elles furent connues elles d chain rent les passions firent naitre des phantasmes Leurs allures tranges quasi myst rieuses ont toujours ensorcel l esprit humain Le philosophe grec Th ophraste trois si cles avant J C parlait dans son histoire des plantes d esp ces qu il appelait orkis testicules mot qui a donn orchis puis orchid e par r f rence aux deux pseudo tubercules racinaires de certaines orchid es de sa contr e A cette poque et durant de nombreux si cles l orchis fut par de toutes les vertus aphrodisiaques car selon la doctrine ancienne qui a perdur chez nous jusqu la 54 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 51 56 renaissance doctrine des signatures la similitude des parties de la plante avec celles du corps humain en indiquait l usage On utilisait donc ses racines tub ris es broy es s ch es et r duites en poudre pour faire des breuvages sens s stimuler l activit sexuelle ou gu rir la st rilit Cette substance alimentaire nomm e SALEP tait tir e surtout d orchid es terrestres des genres Orchis et Ophrys Naturellement les orchid es aux gros pseudo tubercules comme l Orchis bouc Himantoglossum hircinum taient les plus appr
123. uits maturit si l on ne veillait r colter ceux ci encore verts LES DIFFERENTES ESPECES DE VANILLE I existe plus d une centaine d esp ces de Vanille Trois seulement ont t historiquement retenues afin de produire la vanille en gousse tel que l on connait Vanilla planifolia ou Vanilla fragans C est la Vanille la plus produite et commercialis dans le monde Introduite en 1841 dans l Oc an Indien Si elle provient de Madagascar de la R union ou des Comores elle b n ficie de l appellation Bourbon Mais on peut galement la trouver en Indes en Ouganda en Indon sie au Mexique et aux iles longa C est l esp ce de vanille qui contient le plus fort taux de Vanilline naturelle Vanilla tahitentis moore 14 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 13 19 Elle fut introduite en Polyn sie par l amiral F Hamelin en 1848 Dans les ann es 50 la Polyn sie fran aise dont fait partie Tahiti tait le deuxi me producteur mondial apr s Madagascar Aujourd hui son co t important sa faible teneur en vanilline et son ar me fortement anis l ont p nalis en faveur de la Vanille bourbon Vanilla pompona shiede On la trouve principalement en Martinique Guadeloupe Am rique tropicale Br sil et Guyane Elle est plus connue sous le nom de vanillon ou vanille banane car les gousses sont courtes et grosses C est une vanille
124. ulture que sont les conseils clair s d un producteur et ce service n a pas de prix La s cheresse de l air est l ennemi des orchid es Il est recommand de les grouper afin de cr er un microclimat On peut disposer les pots sur un lit de graviers dans des plateaux genre bac chat contenant un peu d eau de fagon que le fond du pot ne touche pas l eau dans un endroit bien clair en vitant le soleil direct Il est important de veiller maintenir le niveau de l eau Un clairage d appoint ou pour prolonger la dur e du jour est difficile r aliser En effet seules les lampes usage horticole conviennent Les tubes fluorescents sont inesth tiques et les lampes vapeur de mercure sont de grosses consommatrices d nergie L arrosage est le souci majeur des d butants Il est difficile de donner des r gles pr cises car de nombreux facteurs interviennent sur leur fr quence Il est facile d apprendre reconnaitre quand une plante a soif Le premier rep re est le poids du pot qui devient alors plus l ger l aspect du compost travers le pot si celui ci est transparent on peut aussi t ter d licatement l tat d humidit du compost avec le doigt Un bon arrosage par semaine est en g n ral suffisant condition de faire couler l eau abondamment travers les trous de drainage du pot afin d impr gner totalement le compost Il est souvent judicieux d op rer Nm Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice
125. ut de dolomie la m me dose trois quatre fois par an Les orchid es cultiv es sur substrat moderne ne contenant pas ou tr s peu d l ments nutritifs doivent tre nourries pour une croissance harmonieuse CONCLUSION Un bon substrat pour les orchid es est chimiquement neutre 1l laisse passer l eau rapidement et en retient un peu il se d grade lentement et c est le maitre mot 1l est a r 50 Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 51 56 ORCHIDACEES UNE FAMILLE EXCENTRIQUE QUI A REUSSI Marc BOTTIN Nice SEDUCTRICE ET CONQUERANTES LES ORCHIDACEES La famille des Orchid es s l les Orchidac es ou Orchidaceae A L de Jussieu s ductrice de l humanit est l une des familles les plus volu es et les plus originales du monde v g tal UNE FAMILLE NOMBREUSE Avec plus de 22 000 30 000 selon certains auteurs esp ces r parties en 700 ou 750 genres c est la seconde famille du r gne v g tal apr s celle des Ast rac es Ces chiffres sont habituellement admis et ne comportent pas les tr s nombreux hybrides cr s par les horticulteurs UNE FAMILLE QUI A CONQUIS LE MONDE On les trouve sur tous les continents dans tous les milieux except les milieux aquatiques de pleines eaux les terres sal es et les milieux extr mes comme la mer les d serts br lants les sommets des montagnes les plus froides et les d serts de glace de l
126. utres esp ces que la communaut prot ge sur son territoire ou dont elle souhaite maitrise les flux sont inscrites dans 4 annexes A B C et D Directive Habitats Faune Flore Directive 92 43 CEE du 21 mai 1992 modifi e par la directive 97 62 CEE concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvage Annexe Il esp ces animales et v g tales d int r ts communautaires dont la conservation n cessite la d signation de zones sp ciales de conservation Annexe IV esp ces animales et v g tales d int r t communautaire qui n cessite une protection stricte Annexe V esp ces animales et v g tales d int r t communautaire dont le pr l vement dans la nature et l exploitation sont susceptibles de faire l objet de mesures de gestion Convention de Berne Convention relative la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l Europe 19 09 1079 Annexe I esp ces de la flore strictement prot g es TEXTE INTERNATIONAL Convention de Washington Convention sur le commerce international des esp ces de faune et de flore sauvages menac es d extinction CITES 03 03 1973 Eo m Journ e Biologique du Parc Phoenix Nice 10 avril 2010 M m Inst Oc ano P Ricard 2010 pp 21 33 Cette convention a pour objectif de garantir que le commerce international des esp ces inscrites dans ses annexes ainsi que des parties et produits qui en sont issus Elle ne nuit pas
127. vie de l orchid e et pour bien le diff rencier des deux autres les botanistes lu1 ont donn le nom de labelle Donc nous avons d une part des s pales qui sont anodins sur les autres fleurs et qui ici peuvent tre interpr t s comme tant la fleur elle m me par ailleurs les p tales de l orchid e ne sont pas gaux et l un d entre eux est surdimensionn par rapport aux autres si bien qu on ne voit que lui Force est de constater que lorsque notre regard se porte sur une orchid e nous avons l impression de voir quelque chose d inhabituel de diff rent m me si nous n avons jamais ouvert un livre de botanique Ces diff rences entrainent une sensation visuelle qui ne peut que nous interpeller Cette physionomie si particuli re de la fleur explique le fait que lorsque nous avons d j vu une orchid e il nous est si facile la vue d une autre orchid e m me si elle n est pas de la m me esp ce de savoir que la fleur que nous observons est une orchid e Apr s ma premi re rencontre avec l Orchis Barlia robertania l envie de faire d autres rencontres tait tr s forte rien ou autour de mon habitation je d couvrais la pr sence de 9 esp ces d orchid es Ce qui me marquait le plus tait la physionomie de cette fleur ce labelle si particulier ces fleurs avaient toutes une expression Une expression oui un regard m me pour certaines S1 vous avez la chance de croiser une orchid e de la famille des ophrys prenez le t
128. x de ces caract res essentiels apr s f condation les fleurs produisent des capsules contenant une norme quantit de graines microscopiques d pourvues de r serves nutritives dans la nature ces graines ne peuvent germer et se d velopper qu en pr sence d un champignon avec lequel la plante tablit une relation troite dans les premiers stades de ce d veloppement apparait un organite particulier le protocorme qui se diff rencie ult rieurement en plantule les fleurs sont constitu es de trois s pales et de trois p tales dont un est diff renci et porte le nom de labelle les grains de pollen sont group s en masses polliniques agglom r es la pollinisation est r alis e par un insecte sp cifique chaque esp ce Pour quelques dizaines d esp ces orchid es ornithophiles elle est assur e par un petit o1seau comme le colibri LES ORCHIDEES DE GUYANE La d couverte des orchid es de Guyane date des ann es 1762 1765 durant lesquelles le botaniste et pharmacien Jean Baptiste Fus e Aublet explora cette r gion la demande de Bernard de Jussieu pour y faire l inventaire des plantes utiles m dicinales et alimentaires Dans son livre Histoire des plantes de Guyane fran oise publi en 1775 pour faire le bilan de ses d couvertes Aublet d crivit 34 esp ces d orchid es dont 8 esp ces nouvelles Depuis d autres botanistes ont contribu compl ter cet inventaire comme Claude Marie Richar

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