Telecharger le projet éducatif Zigo dans son intégralité
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1. environnements gt sensibiliser les visiteurs et donc les jeunes ces probl matiques _ D passer l aspect carte postale au profit d une d couverte plus authentique plus huma niste se confronter soi m me la diff rence telles sont nos ambitions x ei ee lt a Etre voyageur c est appr cier l usage des transports locaux bref tout ce qui peut favo riser le d veloppement des conomies locales pour un tourisme plus quitable Voyager c est d velopper l veil de nos sens savoir porter un regard neuf Enfin voyager cela s apprend Vil DE LA THEORIE A LA PRATIQUE Ce projet a t labor en vue d tablir une synth se de nos orientations ducatives se limitant ce qui peut nous diff rencier des autres organisateurs de C V L Le projet ducatif est en soi anticipation Il n est s rement pas un mode d emploi Nous savons tous trop bien que si l animateur utilise des techniques le premier outil c est lui m me Nous rencontrons chaque s jour des jeunes qui sont tous diff rents de par leur personna lite et leurs d sirs Nous ne pourrions adopter un comportement m canis et standardis Pour ne pas rester au stade des intentions il va falloir maintenant passer l action A partir d objectifs g n raux il va falloir d terminer les moyens les m thodes et les outils utilis s Passer de la th orie la pratique de mani re beaucoup plus2. 17 ans mais galement on ne peut avoir les m mes ambitions avec des jeunes jamais partis en CVL et des jeunes d j bien r d s une obligation de r sultat taches collectives quelque soit la m thode employ e plani gramme spontan it on se doit de BIEN manger de rendre du mat riel PROPRE Si le groupe n est pas en capacit d assumer ces t ches les adultes devront assurer encore plus de pr sence en participant eux m mes ces t ches Zigo on ne veut pas appliquer une p dago gie constante de l chec comme c tait pas bon mais comme c est les jeunes qui l ont fait ce n est pas grave car c est ducatif donner vraiment la parole aux participants en appliquant la m thode la plus ad quate ex r unions d l gation mur blanc leur transmettre des informations essen tielles le budget la l gislation qui favo risent des changes productifs Ainsi on ren verra des jeunes revendicatifs aux principes de r alit voici ce que la caisse est en mesure de prendre en charge leur demander d assumer les choix collectifs pas sous la menace mais par une relation qui favorise la prise de responsabilit qui apporte du sens en pr sentant objectivement le pour et le contre quitte a mettre les jeunes face a leurs contradictions Attention Il importe donc d ajuster nos ambi tions a la dur e du s jour A l quipe de trouver le bon quilibre san
3. Nous demandons aux quipes de faire un vrai bilan qui ne se limite pas un simple constat logistique mais qui aborde aussi des l ments p dagogiques qui nous permettront de faire voluer notre projet ducatif et cette charte 6 Laicit Nous rappelons que Zigo s inscrit au c ur m me de la la cit La religion doit rester dans la sph re priv e de chacun Par la m me chacun devra manger tous les repas et plus globalement participer activement l ensemble du s jour chaque fois que cela sera possible nous proposerons une alternative alimentaire au porc En revanche nous ne pouvons assurer la viande halal ou cascher Ceci doit tre tr s clair avant de s engager sur un s jour avec Zigo ll ASPECTS PEDAGOGIQUES 1 Autogestion Nous consid rons Zigo l autogestion non pas comme une seule participation des jeunes aux t ches collectives repas vaisselle qui se reduirait a un simple mode de fonctionnement mais avant tout comme une d marche res ponsabilisante raccord e a notre p dagogie active le jeune ACTEUR de ses vacances Cela se traduit en s jour par prendre en compte les capacit s r elles des jeunes age maturit degr d autonomie sans les exag rer ni les r duire infantiliser Cela d montre qu il est toujours bon en pr pa ration de s jour de se rem morer la connais sance de l enfant ado Ex on n a pas les m mes exigences avec des 12 14 ans et des 15
4. ZIGO Ce projet doit notamment aider nos quipes s interroger sur ses objectifs et les moyens qui en d coulent structurer son discours Il marque la particularit et la sp cificit de ZIGO par rapport aux autres organismes Il d fend notre conception des camps de vacances Ce projet se r f re aux principes aux orientations et sur tout aux valeurs ducatives que nous d fendons Prendre le temps de r fl chir sans exc s th orique et sans crainte de perdre le sens de la spontan it permet de relier avec coh rence et justesse les objectifs communs chaque s jour I Notre cadre d intervention p 2 IT Le C V L Une rupture dans la continuite p 3 oe ER AT AA ER cette p 3 Le LENCO TA 0 DE Ce nnan nnn nnen Aane p 4 V Relations p dagogiques p 5 VI Les camps itin rants l tranger p 5 VII De la th orie la pratique p 7 l NOTRE CADRE DINTERVENTION Un projet ducatif est toujours ins r dans l environnement dans lequel il va voluer Ouvert sur la soci t ZIGO est un organisme qui s int resse la jeunesse la rencontre et le voyage pas seulement dans le cadre des loisirs mais aussi dans tous les domaines qui touchent ce trin me Conscients des limites propres notre cadre d interven tion nous comptons contribuer aux c t s d autres institutions l cole la famille les comit s les collectivit s l amp panouisse ment des adult
5. et d identification les interve nants doivent gt tre coh rent r gles de vie applicables pour tous jeunes et adultes gt avoir des convictions p dagogiques des valeurs et tre suffisamment ambitieux pour les transmettre gt tre aussi un exemple faire attention a sa propre tenue son hygi ne son langage gt tre exigent la m diocrit ne pardonne pas gt tre proche des jeunes enthousiasme Ce que l on ne veut pas gt fais ce que je dis et pas ce que je fais gt appliquer des r gles de vie sans leur donner du sens ce qui ne veut pas dire faire la morale gt tablir une relation bas e sur des rapports de s duction de d magogie ou d abus de pouvoir gt faire passer son propre d sir avant celui des participants 31 Diriger un s jour Zigo Au del des fonctions et au r le propre du statut de BAFD nous demandons au directeur gt d assumer pleinement toutes les fonctions de direction gestionnaire formateur sans oublier d tre un vrai animateur indispensable en quipe r duite gt de respecter les ch ances notamment le rendu du PP du cahier de compta des contrats de travail _ gt d adh rer pleinement au projet du s jour 10 th me activit tat d esprit requis gt de respecter les exigences de ngs Minist res de tutelle JS notamment en cas de contr le M as Giat i a A i 4 Un mode de coop r
6. nourriture locale utili PRE a Fra sa La culture celle des traditions et celle au jourd hui Visite de sites charg s d histoire Les activit s elles sont pr textes la fois dynamiser le groupe un groupe qui se sent bien s int gre mieux et d couvrir de mani re ludique le pays Exemple une rencontre de football avec de jeunes S n galais sur la plage est une bonne illustration la fois d activit jouer au foot de rencontre avec la population apr s le match tout le monde se retrouve autour d un pot ce qui facilite les changes et de futures correspondances et la connaissance cultu relle l importance du football dans un pays pauvre De la m me mani re une rencontre organi s e avec de jeunes Canadiens autour d une activit rafting favorise la combinaison de ces valeurs Si L AVENTURE c est vivre et partager des moments extraordinaires c est aussi apprendre aimer et vivre l ordinaire aspect essentiel pour aborder l authenticit d un mode de vie local diff rent Zigo est membre de l association Agir pour un Tourisme Responsable dont les membres s engagent gt minimiser les effets pervers du tourisme L aventure est avant tout en vitant les pi ges de l industrie touristique gt promouvoir un tourisme plus responsable c est dire soucieux de la pr servation des patrimoines culturels des pays visit s et soucieux de la pr servation de leurs
7. pr cise et mesurable o mais ceci c est un autre dossier f J a CHIE GOGIQUE I ASPECTS DE COLLABORATION 1 Projet p dagogique 2 Savoir tre 3 Etre Directeur 4 Mode de coop ration 5 Bilans 6 Laicit II ASPECTS PEDAGOGIQUES 1 Autogestion 2 Evaluation avec les jeunes 3 Les Horaires 4 Hygi ne 5 Lavage du linge 6 Temps sans adulte Temps libre 7 Sexualit 8 La Cigarette 9 L alcool 10 le joint 11 Le t l phone portable 12 Les scooters 13 Une transgression entra nant un renvoi 14 Les bo tes de nuit 15 L argent de poche 16 Le shopping 17 Les jeunes Consommateur 18 Tourisme quitable et responsable 19 Garder les pi es A ri ou pas HE F Fa PI 4 1 spp BSPBP PR PB PR TE PR PB RP 7 7 7 5 po p 9 10 10 10 10 11 11 11 12 12 12 12 13 13 13 13 14 14 14 15 15 15 15 16 16 POURQUO UNE CHARTE On ne travaille pas a Zigo par hasard Notre projet ducatif fixe le pr alable des 180 BAFD que nous employons chaque ann e Mais ce n est pas suffisant Il importe de r pondre aux nombreux directeurs et aux collectivit s qui nous demandent de leur donner des l ments leur permettant d afficher des prises de positions claires et COMMUNES notamment quand ils sont face des situations d tes probl matiques Ex propos de jeunes L an pass avec tel directeur on avait le droit de fumer Avec toi
8. ZIGO Tours est un organisme de loisirs et de vacances plus particuli rement sp cialis dans l accueil de mineurs Elle n est rattach e aucun parti politique ou mouvance religieuse Nous ne voulons pas tre un organisme de plus ma s une agence nouvelle capable d int grer les aspirations des jeunes A travers ce projet nous ne pr tendons pas prescrire un mode d emploi mais apporter des clairages sur certains points obscurs ou confus Agence de voyage Produit ou Service Bien au del de ces mots charg s de sens et des divergences avec des vendeurs d illusion ou des diseurs de bonne aventure nous n oublions pas notre r le et notre volont interm diaire nous sommes interm diaire nous restons Des enfants et des adolescents peuvent tr s bien partir en vacances sans nous Si nous existons c est donc pour apporter un plus jamais un moins Notre diff rence ne se r duit pas une concurrence sur des prestations mais surtout sur des ambitions ducatives Sue Fe ZIGO se d veloppe Le besoin de coh rence et de nous exprimer ne cesse donc de croitre Evidemment chaque quipe et chaque membre qui la compose pense bien faire son travail Mais encore faut il pour atteindre les objectifs propres a chaque s jour respecter un certain nombre de r gles communes de savoirs faire et de pratiques Aussi ce projet s adresse tous ceux qui sont charg s de faire acte p dagogique avec
9. agogie de mise en situation n est possible que si l quipe obtient la reconnais N a ES sance des participants La m diocrit n est pas permise Etre se construisant le jeune attend de l animateur qu il se comporte en adulte et non en copain par une relation remplie d coute de dialogue et d ouverture Enfin s il est important que l animateur prenne plaisir et le transmette aux parti cipants aux activit s qu il encadre aucun moment ses motivations ne doivent r sulter que de ses propres d sirs L animateur travail en change d un salaire A l extr me si ces motivations d passaient le cadre du public pour lequel il est cens s adresser il vivrait sur le terrain les attentes des participants comme une menace ses propres d sirs C est un point sur lequel il convient de rester vigilant VI LES CAMPS ITINERANTS A LETRANGER L approche des camps a l etranger repose a notre avis autour de deux axes antagonistes relation l Etranger tre different qui favorise la formation de la personnalite l apprentissage de la r ciprocit valeur de fraternit vivre l aventure par le d paysement et la rencontre tre en qu te de libert Une rencontre trop courte alimente l illusion de l authenticit alors que l on s est seulement c toy L cart culturel et conomique entre deux pays peut tre source d incompr hensions Le tourisme tant une source de reve
10. ation Cette coop ration est bas e a la fois sur une vraie prise en compte par le directeur du projet initial voir la fiche technique issue de notre brochure et une marge de souplesse et de libert permettant l quipe de proposer un s jour unique Bref cette marge que nous laissons n est en aucun un ch que en blanc D autre part nous demandons au directeur en cours de s jour de ne pas proposer aux parti cipants des activit s non pr vues initialement et qui n cessiteraient l aval des parents voir l gislation JS comme gt les activit s d tes risque ex canyoning plong e parapente gt les temps libres sans adultes sur plus d un jour gt l usage de v hicules moteur comme le scooter Notre coop ration est donc bas e sur gt une communication franche et transparente Ne pas attendre pour signaler un probl me ou une difficult gt travailler en toute confiance Zigo doit pouvoir compter sur ses directeurs comme eux m mes peuvent tre assur s de notre soutien gt adh rer pleinement au projet du s jour tout en y apportant des am liorations gt ne jamais oublier notre int r t commun les participants gt respecter nos consignes et proc dures on ne peut avoir un mode de fonctionnement diff rent selon chaque Directeur gt conjuguer au mieux l int r t de son s jour avec un esprit de solidarit voire de d pannage 5 Faire des Bilans
11. c est interdit Ceci peut tre encore plus r v lateur lorsqu il y a en m me temps sur la m me destination plusieurs groupes Zigo dirig s chacun par un directeur diff rent Cette charte permet donc gt on ne travaille pas Zigo par hasard Cette charte fixe donc un cadre de collaboration qui n a de valeur que si elle obtient l adh sion de tous gt d opter pour une position CONJOINTE et la plus claire possible notamment pour ce qui n est pas l gif r ex le t l phone portable les horaires et donc n gociable gt de faire appliquer au mieux une loi ex les drogues dans un souci p dagogique gt d tre un document interm diaire entre le RE Projet ducatif de Zigo et le RP Projet p dagogique de l quipe gt de red finir enfin la terminologie de certains parfois mots trop lourds de sens ex autogestion consommateur Ancr e au c ur des faits de soci t et de la gestion de groupe cette charte n est pas fig e Elle voluera en fonction des m urs des lois et videmment des critiques de ceux qui devront l appliquer Enfin n oublions pas que cette charte n a pas pour objet de remplacer la loi qui devra tre dans tous les cas pleinement respect e De m me le Directeur reste l interlocuteur privil gi pour valuer sur place le bon d roulement du s jour l ASPECTS DE COLLABORATION Cette charte n a d int r t que si elle est PLEINEMENT RESPECTEE par tout
12. ccord on proposera ventuellement aux parents de confier le passeport du participant ne un encadrant mais condition que ce m me encadrant ou Zigo n assume aucun frais d a la perte ou vol On entend par frais le co t du nouveau Y E Mm 2 a cas Ho Sas I au neat passen ventuellement des frais r d it lune d couverte plus authentique pia je tion d un s jour autre qui pourrai humaniste se confronter soi m me la 5 diff rence telles sont nos ambitions gt DT Etre touriste responsable c est tout e peut favoriser le quitable LL ah Cette attestation crite des parents doit tre D valid par Zigo
13. cents revendiquent le d sir d tre avec des copains pour vivre ensemble les m mes joies et les m mes difficult s Cette volont se confirme dans les camps de vacances un jeune s inscrit pour l attrait d une activit ou d une destination mais sans d laisser la dimension humaine du s jour Aussi notre conception des vacances met en place un dispositif souple et modulable des groupes a petit effectif de 15 a 50 maximum pour les s jours enfants et de 12 a 24 pour les s jours adolescents Si nous admettons qu un groupe ne se limite pas a l addition de plusieurs personnalit s mais poss de bien un fonctionnement et une identit propres voir pour cela les ph no m nes de bande alors seul le petit effectif donne au groupe les moyens d tre op ration nel et d assumer son entit catalogue o se venden ES Un petit groupe ce n est pas un grand groupe en miniature La vie en petit groupe agit en soi comme pouvoir r gulateur exigeant de chacun qu il sorte de son comportement habituel mais a travers des relations privil gi es qui respectent la personnalit de chaque membre Le petit effectif facilite l int gration du groupe dans son milieu d accueil contacts plus authentiques Mais il produit aussi de l illusion qui se traduit par cette volont de vivre en tat de singulier pluriel Si les enca drants ne doivent pas induire ce ph nom ne exemple des gentils organisateurs dans
14. e personne faisant acte p dagogique au sein de Zigo et en premier le Directeur du s jour 1 Nous attendons de chaque directeur un Projet p dagogique qui prenne en compte les l ments suivants gt un projet con u sur du r el et donc a partir de ces 3 l ments incontournables 1 le contexte dur e du s jour type d h ber gement de transport de restauration 2 le public ge mixit effectif origines sociales 3 l environnement r gion ou pays climat coutumes locales gt un projet qui pose les probl matiques et les al as du s jour afin d anticiper au mieux ex en Laponie on sait qu il peut pleuvoir Il faudra donc dans la r daction du projet aborder ce point sur les chapitres qui concernent vie quotidienne ou encore l itin raire gt un projet qui fixe les m thodes et moyens utilis s qui aborde clairement un fonctionnement et non de seules intentions comme les jeunes devront se respecter gt Un projet qui prend en compte les valeurs et les ambitions de Zigo ex Tourisme responsable Ce que l on ne veut pas gt un projet standard style mode d emploi qui s appliquerait a n importe quel s jour gt un projet qui ne tienne pas compte de l exp rience des s jours pr c dents 2 Savoir Etre Au dela de savoir faire le premier outil d un p dagogue c est LUI MEME sa personna lite S adressant a des jeunes en phase de d ve loppement
15. es de demain Nous entendons rester aux services de ceux que nous encadrons De fait nous n avons ni la pr tention ni l envie de nous poser en mod le mais de d gager des axes de pro gr s d ouverture et d innovation 2 a Notre r flexion sur les camps de vacances est labor e partir de 4 axes fondamentaux un espace privil gi une aspiration la libert une insertion sociale les effets ducatifs AUNE 1 Si le camp de vacances reste un lieu tr s attach la qualit de la vie quoti dienne bonne hygi ne de vie il appara t aujourd hui comme un espace privil gi Non rattach es aux contraintes de l institution scolaire on ne redouble pas une colo les vacances offrent la possibilit de vivre diff remment de s initier aux responsabilit s et l autonomie enfin de s veiller d autres activit s 2 Si la jeunesse ne forme pas un groupe social homog ne o les comportements et les aspirations seraient tous identiques il n en reste pas moins qu un d sir converge vers la m me valeur la libert Cela ne se r duit pas en vacances mais au d sir d tre reconnu comm une personae cap papa le de penser d agir et de choisir A a fait c qu on veut Cette revendication fort honorable d autono mie ne peut se penser de mani re isol e mais au cours d changes et d actes de coop ration dans le cadre d un groupe Notre volont ducative su
16. gogie car la sexua lit ne peut tre abord e comme un interdit au m me titre que la drogue La sexualit est facteur d panouissement et surtout du d veloppement de la personne gt La r glementation J S ne nous aide pas beaucoup pour prendre en compte la sexua lit des jeunes notamment de plus de 15 ans age de la majorit sexuelle Tant que cela se limite au flirt pas de probl me Mais cela devient plus d licat s il y a passage l acte car comment concilier la non mixit dans les chambres ou les tentes et permettre 2 jeunes g s au moins de 15 ans de coucher ensemble Ce point doit tre abord tran quillement avec les parents et les jeunes en pr paration de s jour gt Adulte jeune elle est strictement inter dite et vivement d conseill e dans le cadre de s jours avec des jeunes adultes Chaque membre de l quipe gardera un ceil averti sur ses coll gues quant d ventuels comporte ments p dophiles ne pas h siter consulter les listes J S gt La place du pr servatif il vaut mieux v ri fier aupr s d un couple que le gar on prend des pr servatifs plut t que de ne pas vouloir g rer cette situation Un dialogue discret est indispensable d o l int r t d une quipe mixte En revanche on ne doit pas encoura ger ou favoriser le passage l acte 8 La cigarette gt indirectement la loi interdit la cigarette aux moins de 16 ans avec une nouvelle dispositio
17. it d activit s qui rel vent d un seul souci occupationnel moins les jeunes s approprient le projet du s jour moins il y a d ambiance et plus ils sont demandeurs d activit s consomma trices cens es finalement les rassurer Par contre On a vu des ados faire de la rando du v lo ou des activit s toutes simples parce que l quipe avait suffisamment tiss de liens soucieuse avant tout de faire adh rer les jeunes au projet collectif Les jeunes et surtout les ados se d passent oublient le confort quand ils croient aux adultes qui les encadrent eux m mes porteurs de valeurs fortes d gageant un c t routard 15 Bref vitons de prendre les jeunes de face Utilisons plut t au maximum les points forts de l animation tisser du lien construire un projet de s jour donner une me et un sens collectif des valeurs go t de l effort et de l aventure participation active Il convient donc avant de partir de bien clari fier avec les jeunes l tat d esprit requis pour la notion d activit les temps de shopping l obligation d une participation active un s jour autog r Le s jour sera alors unique traduisant l inves tissement et l implication de chaque jeune Il suffit pour s en assurer d interroger les participants au retour d un s jour Ce qui les a fait vibrer c est avant tout le v cu vivre des moments insolites surprenants bas s su
18. ivit reste enfin le support id al pour tisser entre les participants de meilleures relations Dans la soci t actuelle les enfants re oivent une masse consid rable d informations et d images par le canal des m dias que l on pourrait qualifier d cole parall le D passant les formulations unilat rales d une influence des m dias sur les enfants il est vrai qu il se produit plusieurs ph nom nes une saturation d informations qui peut engendrer une indiff rence des personnages m diatiques choisis comme mod les id aux Il ne faudrait pas attacher trop d importance au fait que l enfant soit attir par tel ou tel h ros et baigne dans un univers souvent d r a lis Ce qui est plus important c est ce qu il en dit l image qu il en transmet Or nous observons surtout dans les camps l tranger des jeunes ils ne sont pas les seuls qui transportent des st r otypes des cartes postales qui sont bien loin de la r alit du pays L image qu ils ont de l aventure s alimente d exploits diffus s par des missions t l vi s es ou sur INTERNET via des blogs Entra n s vivre par procuration des sensa tions et des motions les jeunes se retrouvent plus en tat de r ceptivit que d activit de t moin que d acteur Le centre de vacances doit tre justement cet espace privil gi qui permet d tre actif A ZIGO nous pensons que les jeunes ont sur tout besoin de contact
19. les clubs comme simulacre d une commu nication directe ils ne doivent pas non plus aller a son encontre Comme le petit enfant qui a besoin d un mouchoir appartenant a sa maman pour l aider aller a l cole le groupe a besoin d une tape transitionnelle se s curiser et se dire que l on appartient un bon groupe pour ensuite s ouvrir sur les autres Ce que commun ment les jeunes traduisent par c tait bien parce qu il y avait une bonne ambiance Autant le grand groupe a tendance se suffire lui m me autant le petit groupe largit plus facilement son espace relationnel avec l ext rieur MV LA NOTION DACTIVITE On se souvient d autant mieux que l on a agi D une mani re g n rale nous vitons dans nos centres d habituer les enfants une surdose d activit s qui au bout du compte ne feraient que masquer un v ritable projet p dagogique Faute de pouvoir valoriser les relations entre les participants le C V L se r duirait un prestations que nous d fendons Ce n est vraiment pas ce ZIGO CEA A A E L Activit reste pour nous un support de d couverte et d veil qui volue dans un environnement ludique et cr atif o l enfant est avant tout actif et acteur de ses propres vacances L Activit doit permettre dans un contexte nouveau d exp rimenter d apprendre a se saisir de responsabilit s Dans le partage de sensations nouvelles l Act
20. n loi Bachelot 2009 qui interdit de leur en fournir Il conviendra d tablir une charte de vie avec les participants pour une application r aliste pr voir au moins des temps et des espaces gt nous consid rons comme un chec un jeune qui a commenc fumer en s jour gt il est interdit de fumer en pr sence de non fumeurs gt les adultes doivent s appliquer les m mes r gles 9 L alcool En dessous de 16 ans strictement interdit Avant mars 2009 entre 16 et 18 ans la bi re tait tol r e usage mod r pas d tat thylique mais attention depuis la loi Bachelot 2009 Il est noter que le texte interdit la vente et non la consommation d alcool On peut dans certains pays tre invit go ter un alcool fort Go ter c est ne pas boire plus de 2 3 cl selon le degr Dans tous les cas comme l alcool est devenu aupr s de la jeunesse un facteur de conduite risques il serait anti ducatif de les encourager 10 Le joint M me si la loi l interdit la consommation est de plus en plus courante et tend se banaliser parmi les lyc ens voire les coll giens On dit qu 1 ado sur 2 a d j fum un joint Il importe de rappeler aux jeunes les risques qu ils pourraient prendre lors du s jour l gis lation fran aise mais aussi du pays d accueil Dans tous les cas la loi sera appliqu e on ne n gocie pas sous pr texte que ce serait une drogue douce moins dangere
21. nus le touriste selon ses lieux de visite n est plus sujet mais objet rentable Les jeunes qui baignent dans un univers m diatique ont une image magique du voyage et de l aventure L aventure est elle possible en camp l etran ger Oui si l aventure d sid alis e est pr texte la rencontre pour poser un regard neuf sur d autres paysages d autres modes de vie Qui si l aventure est avant tout humaine A ZIGO nous visons un tourisme du coeur pas un tourisme de l argent L aventure ne peut se concevoir que devant soi nous voulons transmettre aux jeunes ce d sir d tre globe trotter non un futur client des clubs o l on ne vend que du soleil Le r le de l encadrement est primordial dans l explication de l approche d une population et d une autre culture De fait la pr paration avec les jeunes est d autant plus n cessaire pour leur faire appr hender les sp cificit s du pays d accueil et les accompagner dans l orga nisation du s jour sans pour autant leur lais ser supporter toute la complexit du voyage Une p dagogie de la rencontre 1 He a La population i humaine C est par des contacts avec la popu lation que l on peut aborder l authenticit d un pays Soit spontan ment pe des contacts pr tablis lors de la pr paration du s jour par l interm diaire d amicales d associations g trang res ou de familles d accueil mais aussi go ter la
22. oir conjuguer au mieux les imp ratifs de la vie collective le projet du s jour et l individualit on n a pas tous les m mes besoins gt lever coucher pr voir toujours un r veil et petit dej che lonn en fonction de l activit dominante de la journ e on peut aussi envisager un coucher chelonn condition que les jeunes respectent le silence et n en abusent pas Cela peut tre l occasion de relations privil gi es Ex dialoguer autour d un th chaud autour d un feu de camp gt horaires des repas ils doivent tre STABLES m me en s jour itin rant Tout est question d organisation et d anticipation Ne pas manger des heures tardives ex 21h30 Difficile ensuite de ran ger convenablement d envisager une veill e E ia af P r F ir Er SETA 4 Hygiene se laver quotidiennement doit tre assur Si la douche est exceptionnellement impossible on devra pr voir un point d eau robinet rivi re pour cette raison il ne peut y avoir 2 bivouacs camping sauvage de suite sauf adh sion unanime de tous les jeunes 5 Lavage du linge a partir de 7 jours pr voir une lessive par semaine en machine sur les s jours en camping les jeunes laveront eux m mes leurs petits effets d une mani re g n rale m me avec les ados on garde un il vigilant sur le rangement de leurs affaires sans oublier l tat de la valise au retou
23. ppose une p dago gie la responsabilisation au d veloppement des capacit s s organiser s valuer et la r ciprocit Il est important de donner les moyens aux jeunes de se prendre en charge selon leurs capacit s 3 Le centre de vacances n est pas un lieu part m me si on peut y vivre au trement L exercice de cette vie diff rente trouve ses limites dans les lois civiles Nous devons favoriser l panouissement de la personnalit dans le processus de toute inser tion sociale Le C V L se propose comme un cadre par excellence de l apprentissage de la vie en col lectivit Le respect de l autre et de la diff rence la tol rance la solidarit la citoyennet sont autant de valeurs qui nous animent et qui renforcent le plaisir d tre de faire et de vivre ensemble 4 Si nous ne pr tendons pas refaire l ducation d un enfant en trois semaines nous savons en accord avec tous les neuro psychologues que les effets ducatifs ne se limitent pas la dur e du s jour En effet une exp rience agr ablement v cue une sen sation forte bref tous ces moments fortement investis par le jeune loin de son environne ment habituel ont des incidences qui durent bien apr s la fin du s jour Nombreux d entres nous ont pu le v rifier travers les contacts que nous gardons avec les participants Mais soyons vigilants des situations ins curi santes peuvent de la m me mani re avoi
24. r 6 Temps sans adulte sur une dur e limit e commun ment nomm e temps libre Cela n est envisageable que pour les jeunes de plus de 12 ans Un temps sans adulte ne doit pas tre pr sent comme un acquis mais bien comme une possibilit sous condition tre responsable tre digne de la confiance des adultes respecter les proc dures Voir l gislation JS si on envisage ce temps sur une dur e longue plus d une nuit et qui exige notamment l autorisation des parents Proc dures gt l quipe ne doit jamais tre en d faut de surveillance Un membre doit rester un endroit facilement rep rable par les jeunes gt l environnement humain g ographique aura t pr alablement rep r par les jeunes et jug par l quipe comme non dangereux gt d terminer un espace un temps donn gt pas de temps libre la nuit m me le soir gt tre toujours par 3 en cas d accident un jeune peut rester et l autre pr venir l adulte gt donner aux jeunes l adresse pr cise du lieu d h bergement distribuer des cartes de visite gt chaque jeune aura sur lui une fiche si possible traduite dans la langue du pays avec le n de tel de Zigo de l quipe 7 Sexualit Qu on le veuille ou non nous savons tous que le CVL comme lieu de vacances collectives peut tre un lieu qui incite au passage l acte Le dialogue sain pr ventif et responsable est la base m me de notre p da
25. r des cons quences parfois dramatiques On ne fait pas vivre n importe quoi un jeune sous pr texte qu il est loin de chez lui s ERA iss Pr I LECVL UNE RUPTURE DANS LA CONTINUITE D couvrir un autre mode de vie s initier a de nouvelles activit s est a la fois bien attrayant mais aussi ins curisant En effet que l on quitte 6 ans pour la premi re fois sa famille ou que l on se retrouve 17 ans dans un pays tranger il y a toujours tat de rupture voire de d stabilisation Bien entendu chaque participant est plus particuli rement sensible a tel aspect d une situation plut t qu telle autre en fonction de ses pr occupations de ses projets de son syst me de valeurs bref de son degr de maturit Tout notre int r t ducatif se fonde justement autour de cette rupture Si celle ci n est pas v cue tout au long du s jour comme une agression parce qu ins curisante ou si l quipe ne surprotege pas le participant en paralysant ainsi toute initiative la rupture devient alors un l ment moteur de nos ambitions ducatives Justement quilibr e elle contribue faire dispara tre certains st r otypes et pr jug s pour laisser place d autres valeurs Exemple d un s jour l tranger Accepter d aller au Hamam au Maroc c est la fois une rupture propre chacun hygi ne corpo relle bien diff rente surtout quand on conna t l importance du co
26. r la rencontre l motion Cela confirme que si l activit attire la relation prime 18 Sensibiliser les jeunes au tourisme responsable et quitable Un tourisme plus responsable est un tourisme soucieux de la pr servation des patrimoines culturels des pays visit s et soucieux de la pr servation de leurs environnements Chaque fits doit donc de sende Pe Br des isiteurs et donc les pures ces Voyager c est d velopper l veil de nos sens savoir porter un regard neuf Enfin voyager cela s apprend Il ne suffit donc pas de se limiter de bonnes intentions mais l encore d utiliser les techniques de l animation pour concr tement donner envie aux jeunes de se comporter comme un visiteur responsable 19 Garder les pi ces d identit ou pas En accord avec nos ambitions ducatives chaque participant est responsable de ses papiers Il les garde donc soigneusement En revanche l quipe r cup rera une photocopie On veillera galement ce que ces papiers soient scann es par la famille et ainsi sauvegard es sur Internet En cas de perte ou vol l ambassade de france d livrera aux frais des parents un laisser passer Le probl me est plus d licat pour les s jours multidestinations ex Tha lande Cambodge o il est parfois n cessaire de refaire carr ment le passeport pour rentrer dans le pays d o repart l avion A condition que le responsable du s jour soit d a
27. ran aise et ou du pays d accueil Rappel les r gles de vie ne pas confondre avec les lois devront tre clairement pr sent es aux jeunes au plus tard en d but de s jour Un renvoi est une d cision coll giale prise entre le BAFD Zigo le Partenaire Comit et la famille 14 Les boites de nuit avant 13 14 ans on se limitera a la boum a l int rieur du camp au dela on choisira une boite clean la sortie en boite doit rester exceptionnelle 1 fois par semaine 15 Largent de poche en dessous de 12 ans les parents remettent cet argent au directeur a condition que le montant ne d passe celui conseill par Zigo entre 12 et 14 ans le jeune peut en confier une partie pas plus de 20 aux adultes afin de l aider le g rer au del de 14 ans le jeune est enti rement responsable de son argent montant selon le pays valeur fran aise nous conseillons 15 semaine plus si on veut acheter des souvenirs de l artisanat la discoth que est pay e par les participants 16 Le shopping En pr paration ou en d but de s jour il doit tre clairement tabli avec les jeunes consomm acteurs les lieux dur es et jours de shopping Deux ou trois apr s midi dans un s jour de 3 semaines semblent tre la bonne mesure Ceci fix rien ne nous emp che de conduire le groupe dans des endroits int ressants tant pour les prix que pour la qualit des achats
28. rps l adolescence et une approche beaucoup plus intimiste et de proxi mit avec l Etranger q gt Pour bien introduire cette notion dans le pro jet p dagogique l quipe dans sa pr paration avec les participants doit se questionner sur gt leur milieu socio conomique gt le d veloppement psycho affectif en fonction de leur ge gt leur exp rience en centre de vacances ce a quoi ils ont t habitu s Et partir de l r fl chir sur une p dagogie qui tienne compte du milieu d origine des jeunes et du nouvel espace de leurs vacances Cette d marche ne peut r ussir que s il existe une bonne collaboration avec les diff rents partenaires parents comit s mairie M LES STRUCTURES Nos implantations sont choisies en fonction de leurs possibilit s d activit s de d couvertes et de contacts avec la population locale que ce soit en France o l tranger Si les h ber gements doivent r pondre aux garanties de confort et de s curit agr es par Jeunesse et Sport nous visons des structures accueillantes que le groupe puisse s approprier afin de s y sentir bien chez soi Quand nous proposons des h bergements en gestion directe nous demandons au personnel de service d tre partie prenante du projet p dagogique et du bon d roulement du s jour Les conditions m mes des structures doivent favoriser la coh sion du projet p dagogique Les enfants et plus encore les adoles
29. s directs et imm diats contrairement a m dia Besoin d agir d exp rimenter de voir et de sentir par soi m me Bref un besoin de confrontation au sens de comparer examiner claircir Quand on est actif il y a n cessairement don de soi et la porte ouverte a un changement Dans les activit s que nous proposons nous ne visons pas la performance L activit d veloppe l esprit de solidarit cela fait aussi partie de l aventure V RELATIONS PEDAGOGIQUES Prendre des responsabilit s et devenir au tonome ne s acquiert pas spontan ment Par une p dagogie active l quipe d ani mation doit permettre chaque jeune et au groupe de s organiser Faire avant tout avec eux et non pour eux demande une plus grande ma trise la fois technique et relationnelle Il est plus facile de faire que de faire faire Cette p dagogie implique pour l animateur en fonction de l ge des participants un r le de gt M diateur au sein du groupe en tant que repr sentant du monde adulte par rapport au milieu environnant P clin l int gration gt R gulateur en aidant chaque participant exprimer ses d sirs et surmonter ses difficult s en aidant le groupe faire acte de ses choix et de ses motivations gt Coordinateur en aidant le groupe en tant que collectif s organiser et prendre en charge la fois ses loisirs et sa vie quotidienne Cette p d
30. s les opposer entre le faire faire les responsabili ser le faire avec leur apprendre et le faire sans les jeunes pour tre plus efficace ou tout simplement pour faire plaisir pour cr er la surprise Cette d marche peut tre rectifi e et donc voluer en cours de s jour 2 Evaluation avec les jeunes Ce n est pas a la fin d un s jour que l on doit se rendre compte du taux de satisfaction des par ticipants ainsi que du mode de fonctionnement par rapport aux objectifs du projet initial Nous demandons chaque quipe de faire au moins une fois par semaine un point d va luation sur la qualit de l h bergement la nourriture les activit s l ambiance implication des jeunes dans le projet du s jour 11 122 De fa on d contract e chaque Directeur trouvera la meilleure m thode comme une r union standard le mur blanc les jeunes crivent en l absence des adultes leurs dol ances qui sont ensuite trait es tous ensemble sous forme de questionnaire individuel qui garantisse l anonymat avec une synth se collective L objectif est bien de permettre chaque participant d exprimer son avis prendre de nouvelles d cisions collectives ramener les jeunes au projet initial du s jour en se r f rent entre autres aux temps de pr paration rencontre avant le s jour 3 Les Horaires Dans la mesure du possible le rythme de vie d un s jour doit pouv
31. t les parents sont les premiers acteurs ducatif Ils ont donc besoin de savoir Zigo cherchera toujours a trouver une r ponse ducative aupr s d autres relais assistance sociale ducateur In i Sas i a hs ie A a 11 Le t l phone portable Il faut toujours Inciter les jeunes ne pas les apporter en s jour Dans le cas contraire il sera tol r uniquement certains moments libres de la journ e ex avant les repas ce qui veut dire clairement interdit d autres moments L utilisation du portable d un jeune par un animateur au profit de Zigo ex pour nous pr venir en urgence devra tre consid r en dernier recours Le temps sera purement comptabilis pour rembourser le propri taire 12 Le scooter Il est tout simplement interdit avec ZIGO de louer des scooters ou autres engins motoris s 2 roues sur des s jours en France et surtout l tranger ex Thailande sauf si c est une activit pr vue initialement par Zigo Ceci en raison des mauvaises conditions de s curit et de tr s mauvaises garanties de l assurance sur place Quant aux adultes encadrants ou majeurs c est leur risque et p rils 13 Une transgression entra nant un renvoi Il y a renvoi quand il y a violence sous toutes ces formes automutilation importante tat suicidaire anorexie expression et comportement raciste vol toute transgression de la loi f
32. use que l alcool 13 14 Et surtout la tol rance et la compr hension ne doivent pas tre per ues comme une permissivit Quant un renvoi du jeune notre jugement pourra tre diff rent selon que la consomma tion du jeune est une pratique r guli re ou accidentelle Cela d pendra aussi du com portement du jeune s il se marginalise traduisant un mal tre ou participe avec enthousiasme la vie du s jour Soyons clairs nous ne disons pas l que nous allons l excuser Nous disons que la punition sera adapt e son comportement g n ral a Application de la r gle alerter imm diatement Zigo donner un avertissement ferme associ une d marche explicative En cas de r cidive renvoi du jeune d truire imm diatement la drogue et non la rendre la fin en pr sence du d linquant pour viter tout malentendu Le Directeur comme garant de l autorit valuera s il est n cessaire d informer l ensemble des jeunes qui seront sensibles la d cision de l quipe vitez toute forme de dramatisation qui pourrait ensuite cr er des tensions difficilement maitrisables Nous renvoyons les adultes qui pourraient consommer eux m mes des joints au chapitre ci dessus Savoir Etre b Faut il pr venir les parents OUI car la loi nous oblige a un devoir d infor mation aux parents dont se charge en g n ral Zigo et le partenaire Et plus globalemen
33. voire comme une approche de la culture du pays ex grands magasins aux USA march s indiens au Mexique 17 Les jeunes Consommateurs Contexte nous vivons dans une soci t de consommation laquelle les jeunes n chappent pas et les adultes non plus Les parents r pondent souvent positivement aux demandes de consommation des jeunes plus soucieux de pacifier leurs relations familiales que de g rer un conflit qui aurait pourtant valeur ducative Cela entra ne un certain type de comportement souvent en contradiction avec l esprit des CVL Suffit il pour autant fustiger les jeunes par cette phrase si courante Ici on n est pas au Club Med pour r soudre le probl me Non en tant que p dagogue nous devons d passer le simple constat et AGIR D abord en quoi y a t il probl me et c est quoi un consommateur en CVL A notre avis avoir un consommateur c est traduire la valeur ou la qualit d une activit ou d une relation uniquement par rapport l argent rechercher constamment le plaisir imm diat assumer difficilement la frustration ne pas vouloir s impliquer tre soucieux de confort au d triment d un vrai d paysement comportement Ce n est donc pas la pratique de telle ou telle activit qui fait que l on est consommateur mais bien la fa on de la faire Nous constatons que la qualit d un s jour ne repose pas sur la multiplic
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