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sujet national pour l`ensemble des centres de gestion

1. cela signifie des recettes en moins Il faut donc que le projet soit port par une vraie volont politique de d veloppement ma tris long terme Or dans la dur e la notion de surco t s estompe au pro fit d conomies non n gligeables qu il convient de prendre en compte dans l laboration du projet Franck Faucheux au MEEDAT pointe plusieurs pistes La place de la voiture co te tr s cher aujourd hui en diminuant la taille des voiries en repensant le station nement en p riph rie du quartier on diminue ce co t Autre exemple l coquartier consomme moins d es pace et moins de mat riaux sa construction exige la r utilisation de la terre de remblais sur place et sup ann es semblent aujourd hui d pass s par les nouveaux projets Si la r flexion pr alable est indispensable la r ussite d un coquartier sans doute doit elle comporter entre autres une tude des exp riences d j abouties pour tirer profit de leurs le ons et arbitrer entre des choix divers Bref une d marche exp rimentale au service d un urbanisme durable e L urbanisme durable Catherine Charlot Valdieu et Philippe Outrequin ditions Le Moniteur 2009 e Ecoquartiers en Europe Philippe Bovet ditions Terre Vivante 2009 Analyse de projets de quartier durable en Europe Philippe Outrequin et Catherine Charlot Valdieu ditions La Calade 2004 Techni Cit s n 171 8 juin 2009 24 TECHNICIEN
2. la source Elle est surtout responsable de l ap plication de ces programmes travers l instruction des permis de construire les autorisations de voirie et les services publics locaux tarification sociale et environnementale de l eau stationnement modul taxe progressive sur les d chets titre universel de transport Mais la ville est aussi un ma tre d ouvrage un am nageur et un adjudicataire elle peut par exemple impulser de nouvelles pra tiques de chantiers quotas d emplois d insertion g n raliser des normes certifications habitat patri moine et environnement et labels haute performance nerg tique pour l habitat co labels pour les fournitures clauses sociales et environnementales dans les march s publics prestations de communication et d v nementiel durables initier des r f rentiels am na gement achats de prestations La commande publique responsable est un facteur important de progr s la neutralit carbone le reca sur la coh rence collectif pour susciter les fili res de drage des d l gations de ser A fournisseurs notamment par le vice et de leur mode de gestion d un projet de ville regroupement de commandes constituent aussi une expression a long terme Enfin la collectivit est souvent un du changement employeur majeur du territoire et son management a un impact sur la La ville exemplaire sensibilisation au d veloppement durable l galit des
3. tre le r le Recommandation partag e par Franck Faucheux au MEEDAT Au pr alable il faut relire ses documents d urbanisme un projet d coquartier est il coh rent avec le SCOT le Plan local de l habitat le Plan local d urbanisme Ne faut il pas r viser certains articles pour autoriser tel type d am nagement Questions pertinentes qui peuvent tre trait es avec l aide des professionnels des agences d urbanisme ou des CAUE par exemple dans le cadre de l approche environne mentale de l urbanisme lire encadr Techni Cit s n 171 8 juin 2009 21 Mettre en coh rence les objectifs et les moyens Coh rence tel est le ma tre mot d une d marche d ur banisme durable quoi bon en effet proclamer que tel coquartier limitera la consommation d nergie si le plan masse et notamment la trame viaire impose une orientation des b timents contraire aux r gles de la construction bioclimatique Les m mes questions doi vent se poser pour les fili res conomiques locales ou l approvisionnement nerg tique autres composantes de la strat gie territoriale qui doivent faire l objet d tudes en amont C est encore la coh rence qui impose de travailler prio ritairement sur la r novation de l ancien plut t que sur la cr ation de quartiers neufs consommateurs d es paces Le programme EcoCit s autre volet du plan d ac tions du minist re pour les Villes durables met l accent sur la r habili
4. l Essonne voir carte Cern par trois infrastructures la N20 l A10 et l A 104 et des zones fortement urbanis es ce territoire agricole est rest peu pr s pr serv Pour le prot ger durablement et aider les agriculteurs maintenir leur activit une association a t cr e en 2003 regroupant les cing commu nes et leurs agriculteurs Nous a ibns d fini pr alablement le projet II fallait inventer la gouvernance pour le mener biens rappelle le paysagiste et pr si dent de l association Thierry Laverne Les actions sont de diverses natures p dagogiques d abord pour faire prendre conscience que l agriculture est une ressource pour la ville Elles passent aussi par la ma trise fonci re avec la d finition en cours de deux Prif p rim tres r gionaux d intervention fonci re autour de Marcoussis et de Saulx les Chartreux Au sein d un Prif outil sp ci fique l Ile de France la r gion dispose d un droit de pr emption qui lui per met d assurer le maintien de l activit agricole Ils agit aussi de tester des techniques innovantes de prot ger les cultures sensibles de d velopper les circuits courts de distribution des produits Ces actions ont abouti la signature en juin 2008 d une charte avec tous les parte naires Notre projet est bas sur une solidarit retrouv e entre la ville et la campagne l ville prend ses responsabilit s dans la gestion de son territoire et l agriculture se tourn
5. pr occuper des besoins de mobi lit induits rendant les populations captives de l usage des modes indi IL faut mettre HE ll 4 Re F dl modes ns d plat les protection des terres agricoles Les lus prennent conscience de La n cessit de limiter la consom mation fonci re et de pr server l agriculture p riurbaine Toutefois La dynamique de mitage des campagnes se poursuit les maires sont tous les jours assaillis de demandes de permis de construire et toutes les communes ont l gitimement besoin de se d velopper IL est difficile de concilier Les imp ratifs environnementaux et ceux li s la crise du logement D autant qu il est beaucoup moins cher de construire sur des parcelles vierges que de monter des op rations de d molition recom position en milieu urbain Pour inverser La tendance il faudrait pro mouvoir des formes urbaines plus compactes et mettre plat les modes de protection des terres agricoles Des dispositions plus lourdes que les programmes de mise en valeur des espaces agricoles naturels p riurbains et les zones d am nagement prioritaire pourraient rendre plus contraignantes les d classements de ces espaces dans Les PLU Assembl e des communaut s de France viduels regrettent les experts de lAdeme dans le guide R ussir un projet d urbanisme durable 3 Ainsi la part modale de la voiture 9 79 MILLIONS DE NOUVEAUX MENAGES DEVRONT SE LOGER D ICI 2
6. SHON a t cr e en 2003 et son am nagement confi la SEM Soreli Celui ci comprend la r habilitation achev e en 2009 d anciens b timents industriels pour accueillir des activit s conomiques notamment le p le Euratechnologies la construction de logements et bureaux neufs livrables fin 2009 et en 2010 ainsi que des espaces publics comprenant de grands espaces verts et paysagers pelouse jardin d eau canal etc L coquartier met en uvre les principes du d veloppement durable e mixit fonctionnelle et sociale e densit moyenne de 125 logements hectare valorisation de l existant 1 4 du programme en r habilitation e r cup ration des eaux pluviales syst me de bassins ver sants et conomies d eau recyclage des d chets de chantier sur le site et choix de mat riaux faible impact cologique e pr servation de la biodiversit locale objectif 25 d es paces verts VU e d veloppement des transports doux cy cles bus navettes fluviales etc e sources d nergie r versibles pour per mettre les change ments de fili re d ap provisionnement chauffage lectrique interdit e cahiers des charges pour les construc teurs imposant des engagements sur la performance nerg tique et des certifications Habitat et Environnement THPE a minima Lille M tropole a r dig apr s concertation et appel contri bution une charte des
7. SUPERIEUR TERRITORIAL CONCOURS INTERNE ET DE 3 VOIE SESSION 2010 Epreuve Note assortie de propositions SPECIALITE AMENAGEMENT URBAIN A LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET Ce document comprend un sujet de 1 page un dossier de 24 pages Vous ne devez faire appara tre aucun signe distinctif dans votre copie ni votre nom ou un nom fictif ni signature ou paraphe Aucune r f rence nom de collectivit nom de personne autre que celle figurant le cas ch ant sur le sujet ou dans le dossier ne doit appara tre dans votre copie amp Seul lusage d un stylo soit noir soit bleu est autoris bille plume ou feutre L utilisation d une autre couleur pour crire ou souligner sera consid r e comme un signe distinctif de m me que l utilisation d un surligneur Le non respect des r gles ci dessus peut entra ner l annulation de la copie par le jury Les feuilles de brouillon ne seront en aucun cas prises en compte 25
8. consommation nerg tique et 25 d nergie renouvelable dans la production et en 3 x 30 pour l administration soit 50 de plus que les objectifs europ ens Nos d cisions innovantes pour le b timent l adoption des normes de b timents basse consommation pour la construction et la r habilitation la r habilitation de 55 000 logements sociaux d ici 2020 en norme BBC le bonus de COS de 20 pour les constructions en THPE et l tude de modification du PLU pour autoriser le d passement des gabarits en r habilitation THPE Yann Fran oise pilote du plan climat de Paris permanente gr ce un suivi fond sur des indicateurs pertinents Le diagnostic collectif est labor la fois en interne groupes de travail sur les politiques existantes par des auditeurs sp cialis s tat et devenir du territoire et par une consultation publique Celle ci doit viter la communication politique pour croiser questionnaires L atrium largement vitr de l h tel de ville d chirolles joue un r le capital pour l efficacit nerg tique du b timent Terhni l it c n 14h 22 mnre 2NNA grand public ateliers d experts et concertation avec une instance de gouvernance et de suivi conseil de d veloppement durable local Ce diagnostic doit d ga ger des objectifs r alistes am lioration de la qualit des eaux de rivi re r duction de la pollution automo bile traduits en indicateurs de suivi pertinen
9. coquartier c est une vision long terme on construit le patrimoine des g n rations futures porn ve Ma triser le foncier Qui dit strat gie territoriale dit ma trise du foncier C est le nerf de la guerre insiste Franck Faucheux 1 faut am nager l o l on a de la place et pour mailler le territoire avec quilibre il faut dresser un atlas des densit s En zone p riurbaine ou rurale la question se pose avec acuit alors que la pr servation des terres agricoles devient de plus en plus n cessaire Peut on encore construire des lotissements douze logements par hectare n cessitant de plus l usage syst matique Le futur co quartier de la Courrouze am nag par Rennes M tropole de la voiture Pour les collectivit s garantir un bon niveau de services y compris pour les populations rur baines n cessite d organiser une densit territoriale qui au fond se rapproche de la traditionnelle orga nisation du village Une offre dura ble de logement suppose que des services m decin cole transports en commun etc et des commerces soient associ s au nouveau quartier donc que celui ci comprenne un seuil minimum de population ajoute Franck Faucheux Une densification qui n exclut pas le travail sur la forme des logements Saint Priest par exemple comme Rennes des solutions mixtes sont propos es associant des petits b timents collectifs des maisons indivi duell
10. coquartiers d finissant leurs objectifs pour r pondre aux enjeux environnementaux sanitaires sociaux et conomiques du futur privil giant la transversalit de la d marche et son caract re participatif et proposant des fiches techniques et un cahier m thodologique d taillant les tapes de conception et de r alisation Techni Cit s n 171 8 juin 2009 La n cessit d une strat gie territoriale globale i eaucoup de responsables lus ou tech e4 B niciens se focalisent sur ce qui se voit comme des panneaux solaires ou photo volta ques ou un b timent exemplaire d plore Catherine Charlot Valdieu pr sidente du R seau euro p en pour un d veloppement urbain durable Un quartier durable n est pas une simple vitrine il doit tre la mise en uvre petite chelle d une strat gie territoriale globale visant un urbanisme durable Inscrire la d marche dans les documents d urbanisme Mettant en garde contre les effets de mode et les ti quettes coquartier coll es sur des projets insuffi sants ou incoh rents au risque de disqualifier l appel lation Catherine Charlot Valdieu insiste sur la n ces sit d une r flexion globale tr s en amont associant tous les acteurs pour tablir un diagnostic partag En bref la d marche doit tre inscrite dans les documents d urbanisme notamment le PADD Projet d am nage ment et de d veloppement durable dont ce devrait
11. et d bloquer les moyens n cessaires contrairement d autres pays comme les Pays Bas l Angle terre ou m me l Italie et l Espagne par exemple o les parcs agrico les de Sud Milan 48000 ha et de Barcelone 3000 ha sont n s d un travail commun des collectivit s territoriales tous les chelons avec le monde agricole remarque Serge Bonnefoy L agriculture p riurbaine doit faire l objet d une 12 La constitution du parc s appuie sur la diversit des paysages et des pratiques mara chage p tures marais politique globale en devenant une comp tence obligatoire pour tou tes les agglom rations La condi tion pour inventer des projets de d veloppement dynamiques et durables sur ce territoire CYRILLE V RAN 8i 1 Source Terres d Europe Scafr d apr s Teruti 2 P rim tre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels p riurbains Le Club Ville Am ent le 4 f vrier une pr coms ipad Jean Viard sur le th me Le monde Le Moniteur 16 janvier 2009 DOCUMENT 3 CADRE DE VIE TALEMENT URBAIN Concilier ma trise de l espace m 8 du territoire b tonn s La ville gagne du terrain grande vitesse Depuis 1962 La superficie qu elle occupe a doubl pour atteindre 100000 km en 1999 D sormais les surfaces b tonn es couvrent 8 de notre territoire soit 1 de plus qu il y a dix ans Entre 1993 et 2003 l tendue des sols b tis a augme
12. et plan de d placements cyclables Les pre miers sont indispensables comme marqueurs du chan gement les seconds supposent une continuit d action des quipes municipales Un compromis volutif Donner des orientations de d veloppement durable revient souvent conjuguer des r alit s contradictoires dans un cadre volontariste Vouloir la ville durable c est composer avec plusieurs objectifs parfois antagonistes pour d boucher sur un compromis volutif Pour inscrire une ville dans une perspective globale il faudrait la concevoir comme une co cit responsa ble contribuant au respect des quilibres environne mentaux qui r duise au maximum les missions de gaz effet de serre les d chets et rejets et les consomma tions d nergie d eau et de ressources naturelles et limite son expansion fonci re Cela suppose une ma trise de la d mographie et de la croissance de la construction des d placements et de l activit Mais cette responsabilit mondiale appelle aussi la notion de ville solidaire qui offre tous loge ments sociaux et emplois construise de l habitat et des locaux d activit densifie son tissu et offre des services tarif acceptable Pour r ussir le compromis entre ces deux ambitions les solutions passent par une inflexion des politiques d urbanisme et d habitat Accueillir du logement sans c der l talement urbain qui d grade les espates ruraux et exige des trans ports e
13. novembre 2008 Le quartier Vauban Fribourg en Brisgau Allemagne un mod le du genre DOCUMENT 4 coguartiers vers la ville durable Des grands principes plutot qu une d finition pr cise c est le nombre de dossiers re us par 16 0 le minist re de l cologie de l ner gie du D veloppement durable et de l Am nagement du territoire MEEDAT dans le cadre du premier concours EcoQuartiers clos le 31 mars der nier et lanc dans le cadre d un plan d actions en faveur des villes durables De son c t la Caisse des d p ts et consignations a annonc en mars son soutien quinze projets d coquartiers pour un montant de 1 3 million d euros Pas de doute l id e d am nager des quartiers durables a le vent en poupe d autant que le Grenelle de l environnement a inscrit dans ses objectifs la r alisa tion d un coquartier dans chaque ville ou agglom ra tion affichant un d veloppement significatif de l ha bitat d ici 2012 Encore faut il s entendre sur la d finition de tels quar tiers or aucun r f rentiel commun n a pour l heure t adopt en France l id e du concours qui sera annuel est de rep rer les bonnes pratiques existantes pour affiner les crit res et aboutir une d finition en 2012 indique Franck Faucheux adjoint du service am nage ment op rationnel durable au minist re Bien s r le socle de ces projets est constitu par les principe
14. ont t approuv s i cu durable d une collectivit Padd Certes quelques grandes agglom rations comme Strasbourg ou Montpellier sont couvertes mais peu d espaces sensibles comme les abords du Littoral sont concern s La Gazette Guide SMCL _ 17 novembre 2008 14 La p riurbanisation l am ricaine touche toutes les agglom rations Prot ger la biodiversit les ressources en eau les paysages limiter les missions de gaz effet de serre et r duire la fracture nerg tique imposent de lutter contre l talement urbain est l un des enjeux majeurs du d veloppement durable freiner l extension de la ville au d triment des zones naturelles La consommation d espace est aujourd hui en France excessive et mal ma tris e s alarmaient les par ticipants la table ronde finale du Grenelle de l environnement le 24 octobre dernier Les centres de d cision sont trop morcel s et l Etat est incapable d imposer le principe de sch mas d ensemble de gestion de l espace Un groupe de travail compos d lus de professionnels de l urbanisme et de repr sentants d ONG devrait tre constitu afin d laborer des propositions concr tes pour lutter contre l talement urbain Il y a urgence 60000 hecta res sont grignot s chaque ann e par les zones artificielles 1 Succ s du pavillon La consomma tion d espace est d abord li e l ex pansion de l habitat Selon l
15. par d autres d marches sociales Quoi qu il en soit un projet repose sur quatre axes une action globale territorialis e un programme assis sur un diagnostic partag une gouver nance d mocratique et une valuation am lioration Techni Cit s n 146 23 mars 2008 Ville durable mode d emploi Un plan climat territorial qui vise la r duction des missions des gaz effet de serre de l ensemble des activit s de son ter ritoire ne peut se r sumer une feuille de route administrative Paris les missions de l administration municipale qui g re pourtant 3 000 quipements repr sentent 70 000 tonnes d qui valent carbone an alors que celles du territoire totalisent 6 5 mil lions de tonnes Cela justifie une laboration participative avec l ensemble des acteurs professionnels citoyens associations d s les pre mi res r flexions Paris nous avons utilis trois vecteurs Internet avec un succ s moyen le d bat public au plus proche de la population et huit groupes de travail compos s de pro fessionnels CCI banques nerg ticiens promoteurs commer ants institutions de repr sentants de la ville de citoyens 100 sur 300 et d lus Cette d marche a abouti au Livre blanc des Parisiens sur le cli mat puis au plan climat qui s inscrit dans le cadre des objectifs europ ens d clin s pour le territoire en 3 x 25 25 d mis sions de CO en 2020 25 de r duction de
16. pr servation de la biodiversit forte v g talisation des espaces et des b timents pr servation des esp ces locales l co construction orientation et isolation des b ti ments ventilation choix des mat riaux recyclage des d chets de d construction etc la densit lutte contre l talement urbain Logiquement la mixit fonctionnelle logements com merces bureaux quipements doit tre au c ur de la conception d un coquartier puisqu elle porte les trois volets du d veloppement durable acc s facilit aux services et quipements collectifs emplois et activit conomique r duction des d placements S inspirer des exp riences pionni res En France la vogue des coquartiers est r cente m me si certaines collectivit s ont ouvert la voie comme Chalon sur Sa ne dont le quartier Saint Jean des Jardins est achev depuis cinq ans L exp rience de plu sieurs pays europ ens en la mati re est elle plus ancienne et offre des pistes int ressantes pour tracer les contours techniques des quartiers durables Aux Pays Bas en Su de ou au Danemark des op rations achev es depuis plusieurs ann es fournissent des id es examiner dans le cadre de projets fran ais Ici une col lecte des d chets par aspiration supprimant les camions bennes l une concertation approfondie avant de lancer la r novation des b timents ici encore un parc de voitures partag es ou la phyto purati
17. repenser l or ganisation interne et la forma tion aux outils et aux normes la gestion par projet la concerta tion publique et l valuation des partage de l espace public nou environnementales programmes en fonction de leur veaux services concertations atteindre au regard impact environnemental locales des contraintes Une r volution Un ment co iques des pratiques responsable La r ussite d un projet de ville La ville durable est donc le fruit et sociales d un quilibre permanent qui fait la part des int r ts contradictoires sur le long terme C est pourquoi elle suppose quelques r gles de mana gement qui conditionnent la r ussite d un projet D abord un pilotage politique du d veloppement durable haut niveau assum par le maire ou le pr sident d agglom ration et par son directeur g n ral des services et une DA durable tient aussi l innovation et l ouverture aux mutations com portementales avec des r ponses technologiques mais aussi comportementales la baisse de pollution auto mobile ne peut s obtenir par les seuls progr s de moto risation mais appelle une politique de services de trans ports alternatifs non polluants Dans le m me esprit le durable ne saurait se limiter Techni Cit s n 146 23 mars 2008 DR D DOSSIER Ville durable mode d emploi l environnemental en minimisant les priorit s sociales et conomiques La lutte contre les in galit
18. s cologiques se conjugue souvent avec l action sociale les populations les plus touch es par les pollutions et les risques tant souvent celles les moins prot g es Un co quartier ne se con oit que dans un objectif de mixit sociale des logements int gr dans la ville et non en p riph rie Les quartiers d grad s et les b timents proches des voies rapides m ritent des efforts particuliers de r habilitation cologique et sociale avec un double gain conomique et cologique Les emplois d insertion peuvent tre favoris s par les co techniques notamment dans les m tiers du b ti climatique des transports et des espaces naturels Si la ville durable constitue l objectif clef des projets de mandature des grandes villes sa mise en uvre reste tributaire d un cadre l gislatif mal adapt l mer gence du fait urbain C est pourquoi l Association des maires de grandes villes de France AMGVF a pr sent dans son Manifeste pour une ville dura ble et solidaire douze propositions pour d velopper les comp tences des villes mettre en place de nouveaux outils l chelle des agglom rations et deman der l tat des garanties de soutien des projets territoriaux Elle pr conise la cr ation de plans du d veloppement urbain durable dans les communaut s urbaines et d agglom ration sur le mod le des plans locaux pour l habitat pour favoriser la concep tion compacte le renouvellement urb
19. 030 dansles d placements quotidiens est pass e de 49 en 1982 83 6 en 2000 Or capacit gale de trafic l automobile d vore deux fois plus d espace qu une voie ferr e et prati quement six fois plus qu une voie de tramway Cette volution pr sente des incidences directes sur la sant Un quart des missions d oxyde d azote NOx incrimin dans la pollution atmosph rique sont pro duits par l automobile Concernant la production de gaz effet de serre les missions des v hicules particu liers repr sentent au total 12 2 du pouvoir de r chauffement global mis en France en 2003 soit 20 de plus qu en 1990 S gr gation spatiale Enfin l allongement des trajets pose un probl me social La part des d pla cements dans le budget des m na ges a augment de 50 en quarante ans Celui ci est pass de 9 7 en 1954 15 2 en 1999 Le poste transports arrive d sormais en troisi me position apr s les d penses de logement et d alimenta tion En moyenne chaque m nage consacre 4400 euros automo bile dont 68 sont absorb s par le carburant et l entretien Sa part dans le budget global est propor tionnelle l loignement du cen tre ville ce qui fragilise les popu lations modestes de deuxi me et troisi me couronnes souvent cap tives de l automobile note Ademe L augmentation structurelle du co t de l nergie laquelle nous assistons ag
20. Au del de ces signaux la collectivit dispose de nom breux moyens d actions Elle est notamment la respon sable des orientations d am nagement via le PLU et ses annexes PADD zonages r glement d urbanisme qui peuvent contraindre l co conception ou y inciter via des d rogations de COS ou de taxes Cette dimension se retrouve dans les plans de d placement qui d terminent les politiques d infrastructures de voirie couloirs de bus TCSP places de stationnement p ages limitation d acc s ou de vitesse et de services fr quence fiabi lit et durabilit navettes la demande intermoda lit La ville a aussi la responsabilit des plans de pr vention des risques inondation et de documents non r glementaires mais fort impact plan climat pour la construction neuve et la r novation plan d adaptation au changement climatique plan de pr vention des d chets droits la diversit du recrutement et le progr s social Les pes globaux Agendas 21 chartes et plans d environnement Siles grands projets sont cruciaux l efficacit des poli tiques de d veloppement durable repose sur la coh rence d un projet de ville long terme inscrit ou non dans un Agenda 21 Mais cette d marche compl te et perfor mante est longue et complexe et pour cette raison sou vent d multipli e par th mes et scind e en tapes Cer tains lus pr f rent se focaliser sur un plan d environnement quitte le compl ter
21. Institut fran ais de l environnement Ifen celle ci s explique pour 20 par l augmentation de la population pour 40 par la diminution du nombre de personnes par logement Pour 1000 personnes on comptait en effet 323 logements en 1968 385 en 1990 et 417 en 1999 Ce ph nom ne est d la forte augmenta tion du nombre de m nages et la diminution de leur taille En cause le vieillissement de la population la multiplication des divorces Enfin cette consommation d espace accrue est imputable pour 40 la forte croissance de la maison indi viduelle Ce type d habitat couvrait 3 6 du territoire m tropolitain en 2003 soit dix sept fois plus que le logement collectif On incrimine tort les seuls lotissements sou ligne Philippe Schmit charg des questions d am nagement et d ur banisme l Assembl e des commu naut s de France ADCF Ceux ci offrent des densit s d occupation de l espace bien souvent sup rieu res aux constructions r alis es hors proc dures d am nagement Le gri gnotage des espaces naturels p riur bains s est souvent fait de mani re insidieuse et presque invisible en d livrant des permis de construire au coup par coup De fait la construction en zone d am nagement concert ou en lotissements repr sentait moins de 15 du total de logements neufs en 2005 L essentiel des constructions nouvelles rel ve de ce qu il convient d appeler l
22. SUJET NATIONAL POUR L ENSEMBLE DES CENTRES DE GESTION ORGANISATEURS TECHNICIEN SUPERIEUR TERRITORIAL CONCOURS INTERNE ET DE 3 VOIE SESSION 2010 NOTE ventuellement assortie de propositions tablie partir de l analyse d un dossier remis au candidat tenant compte du contexte technique juridique ou financier li ce dossier Ce dossier porte sur la sp cialit au titre de laquelle le candidat concourt Dur e 3h00 Coefficient 4 SPECIALITE AMENAGEMENT URBAIN Vous tes technicien sup rieur territorial au sein de la ville de Naturaville qui compte 40 000 habitants La Directrice des services techniques vous demande de r diger son attention exclusivement l aide des documents ci joints une note sur la ville durable 12 points Vous tablirez ensuite l attention de La Directrice des services techniques un ensemble de propositions op rationnelles visant l am nagement d un quartier durable dans une ville de 40 000 habitants 8 points Document 1 Ville durable mode d emploi Techni Cit s 23 mars 2008 8 pages Document 2 L agriculture une ressource pour la ville durable Le Moniteur 16 janvier 2009 4 pages Document 3 Etalement Urbain Concilier ma trise de l espace et d veloppement durable La Gazette 17 novembre 2008 6 pages Document 4 Ecoquartiers vers la ville durable gt Techni Cit s 8 juin 2009 6 pages Ce document comprend un s
23. ain et la mixit sociale et prendre en compte la notion de territoire pertinent qui ne correspond pas toujours aux p rim tres administratifs L AMGVF met galement l accent sur le d veloppement des transports en com mun et la cr ation d une comp tence d autorit organisatrice de la mobilit durable int grant transport collectif stationnement politique v los auto partage gestion des taxis transport de marchandises et intermodalit Elle demande aussi la r organisation des responsabilit s en mati re d aide la pierre la cr ation d une fiscalit colo gique locale et la mise en place de r seaux de ville pour favoriser le d ve loppement quilibr des territoires Ludovic Piron Palliser chef de projets l AMGVF La bo te outils de l action publique Pour avancer vers la ville durable les collectivit s dis posent de nombreuses comp tences et outils d inter vention leur disposition d cliner dans toutes les phases des programmes La coul e verte Paris 12 Techni Cit s n 146 23 mars 2008 e z lt S i 2 Les signaux imm diats Il est rare d laborer un programme global d Agenda 21 ou de plan d environnement sans lancer les projets et les r formes embl matiques du changement sous forme de signaux qui donnent voir et impulsent une dynamique lls peuvent consister en projets vitrines valeur p dagogique co quartiers
24. andri Lee chercheur l cole national des travaux agricoles Enita Bor deaux les Pays de la Loire la Basse Normandie et la Bretagne sont le trois r gions les plus touch es pai le mitage de l agriculture Troisi me couronne En s loi gnant des villes les m nages mo destes chappent aux prix lev s des terrains tout en conservant une re lative accessibilit aux activit s et services urbains gr ce la voiture La grande majorit des pr ts d ac cession la propri t PAP et des pr ts taux z ro ont b n fici la construction de pavillons en de hors des agglom rations imposant lachat d une seconde automobile poursuit Alain Cluzet Puissants moteurs de ce mitage des campagnes la baisse du co t des transports et l am lioration conti nue des infrastructures routi res qui permettent pour la m me dur e de d placement quotidien d aller s installer de plus en plus loin jus qu en troisi me couronne En 1999 trois actifs sur cinq travaillaient hors de leur commune de r sidence Les La Gazette Guide SMCL _ 17 novembre 2008 15 L FORTUNATI KR IMAGES PRESSE ur les trente inlines fois plus vite que la population Tel est le constat alarmant tabli l occasion de l laboration du sch ma de coh rence territoriale Scot par le syndicat mixte M tropole Savoie Ma triser l talement urbain est donc l un des enjeux majeurs de ce terri
25. aux conomies r alis es sur le long terme prime donc les d placements de camions On peut ajouter les r seaux vit s par une conception coh rente du quartier la limitation des transports ou la mutuali sation d installations de chauffage ou d espaces collec tifs Mais l autre source d conomie importante bien s r concerne la consommation Calculer les d eau et d nergie pour les habi co ts b n fices amp 2 tants et les entreprises implant es de fa on globale Dans la dur e dans l coquartier ce crit re est La question du co t de concep la notion de surco t int grer au calcul du prix global du tion et de r alisation d un co logement ou des locaux quartier inqui te souvent les estompe au profit responsables politiques ou d conomies non Un nouveau champ techniques juste titre si l on d exp rimentation pd pe s en tient au strict montant de n gligeables qu il convient En mati re d am nagement dura pee ont de prendre Gapa Ve ia Tesen en celui ci ainsi que le prix du s ions sont tr s rapides Les pre foncier dans le cadre du renou dans l laboration miers lotissements avec garages vellement urbain augmentent du projet group s pionniers il y a quelques le budget note Pascal Henry au sujet des Rives de la Haute De le Par ailleurs la recherche de mixit sociale et d attractivit pour les entreprises incite les collectivi t s limiter les charges fonci res
26. chacune d elles un quota maximal de surfaces urbaniser sur La dur e de validit du Scot Au d but il a t difficile de dire aux lus que leurs plans d occupation des sols taient surdimensionn s et qu ils avaient d classer plusieurs dizaines d hectares Cependant ils ont vite compris que les extensions urbai nes peu contr l es ont des co ts col lectifs exorbitants et ils ont trouv dans Le Scot un alli pr cieux Au fur et mesure de l avancement des PLU la proc dure de d classement a concern 10 des communes de ce territoire et environ 300 hectares 16 f f f CADRE DE VIE trajets repr sentaient en moyenne trente kilom tres aller retour En 2000 le l gislateur a relanc la planification travers la loi SRU mais les effets de ce texte tardent se produire Il suffit pour s en convaincre de dresser un bilan des sch mas de coh rence territoriale Scot Ce document de planifica tion spatiale strat gique est tabli pour une dur e de dix ans Il d finit les orientations globales applicables un territoire visant favoriser la mixit sociale de l habitat limi ter l talement urbain et mettre en coh rence l ensemble des politi ques publiques sectorielles habitat d placement commerce environ nement Certes ces documents sont l tude dans la majeure par tie du territoire mais une vingtaine seule
27. de 20 communes pour un montant glo bal de 37 millions d euros 34 op ra tions pour du logement social 23 pour du renouvellement urbain Notre objectif est de calibrer notre pouvoir d intervention autour de 10 millions par an poursuit Philippe Fages Nous n avons pas les moyens de modifier les tendances lourdes du march immobilier nous repr sentons moins de 1 du volume financier des tran sactions sur l agglom ration 15 euros par an par habitant Lors de sa cr ation l EPFL a b n fici de subventions de ses membres r gion d partement agglo pour Un mon tant global d environ 8 millions d euros Il est galement financ par une taxe sp ciale d quipement pay e parts gales par les m nages et Les entreprises Le produit fiscal s l ve 6 3 millions par an ce qui repr sente environ 15 euros par habi tant L EPFL peut aussi avoir recours l emprunt Nous essayons de nous en passer pour ne pas grever notre budget par le paiement des int r ts DU TERRITOIRE EST COUVERT PAR LES SCHEMAS DE COH RENCE TERRITORIALE A PPROUV S Pau fait payer la taxe d habitation aux propri taires de 1600 loge ments et 100 maisons non occup s depuis cinq ans Mais la forte relance de la construc tion ne pourra s op rer par la seule densification des tissus b tis estime Alain Cluzet dans l Essonne C est aussi par une extension urbaine non pas en taches d huile au gr des op
28. e davantage vers les urbains r sume Thierry Laverne Ce projet agri urbain local souvent cit en exemple a t r cemment r com pens du 12 grand prix de l environnement 2008 d Ile de France dot e d un outil le syndicat mixte Espace naturel Lille M tropole ENLM pour mener bien ces am nagements Le projet de la communaut urbaine de Lille re pose sur un juste quilibre main tenir une agriculture p riurbaine forte et ouvrir les plaines agricoles aux citadins explique Slimane Tir pr sident de l ENLM Le parc de la De le a t le labora toire de cette politique aujourd hui reconduite sur d autres territoires de la m tropole plaine des P riseaux Arc Nord Les agri culteurs ont compris que la cr a tion d un parc paysager tait un moyen de conserver leur outil de travail ce qui n aurait pas t pos sible avec l installation d une zone d activit s ou d un lotissement ajoute Pierre Dh nin directeur de l ENLM La reconqu te de ces espaces naturels s appuie sur des acquisitions mais l objectif n est pas de transformer la m tropole lilloise en grand propri taire ter rien pr vient Slimane eee M TROPOLE LILLOISE LE PARC DE LA DE LE Coop rer avec les agriculteurs pour recr er une trame verte Lille M tropole communaut urbaine s appuie sur les terres agricoles pour constituer la trame verte qui fait d faut l ag glom ration En retour elle aide le
29. e diffus l al atoire li AVIS D EXPERT Le p rim tre d un Scot l chelle d un EPCI est trop restreint 40 des Scot approuv s ou en cours correspondent au territoire d une intercommunalit et s articulent avec les documents d urbanisme Mais leur p rim tre est trop restreint pour prendre en compte la r alit des d placements et lutter efficacement contre l talement urbain Les autres sch mas sont la taille d une aire urbaine et comprennent donc un ou plusieurs EPCI des communes isol es Leur p rim tre para t plus pertinent mais leur gouvernance doit trouver sa place dans Le millefeuille politique Local La plupart du temps les syndicats mixtes de Scot ne disposent pas d outils techniques Dans ces conditions f d rer plus d une centaine de collectivit s pour laborer un projet de territoire semble difficile C est plus simple lorsque Le syndicat peut s adosser une agence d urbanisme et son ing nierie Centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions 60000 HECTARES SONT gens CHAQUE ANN E PAR LES ZONES ARTIFICIELLES des micro opportunit s fonci re p riph riques ou plus ou moin lointaines des villes se d gagean au gr des strat gies patrimoniale des propri taires sans s accompa gner d quipements publics in siste Alain Cluzet directeur g n ra adjoint des services du d partemen de l Essonne 2 Selon Alex
30. e nouveaux services notamment gr ce aux technologies de l information C est par exemple la notion de ville augment e avec des ser vices suppl mentaires horaires loisirs commerces sur son portable quartiers num riques le Wifi W66 Lyon porte l histoire des savoir faire et savoir tre des Soyeux devenus sp cialistes de la chimie et demain sp cialistes de l co logie industrielle et de l intelligence des territoires La d marche lyonnaise de d veloppement durable est marqu e par une culture de la confrontation des int r ts contradictoires Construire un Agenda 21 du Grand Lyon avec des zones pilotes telles que la Vall e de la chimie c est une d marche passionnante Sur ce site de la vall e du Rh ne tr s forts enjeux conomiques sociaux et environnementaux la d marche collective a permis d identifier les enjeux qualit de vie risques potentiel conomique patrimoine et paysage et de proposer quatorze actions dont notamment le renforcement de la pr vention et le partage d une culture col lective des risques un habitat conome et performant face ces risques et une rationalisation des d placements une gouvernance locale de l conomie et de l emploi et une sen sibilisation aux pratiques durables le d veloppement du p le de comp titivit chimie environnement et d activit s d cologie industrielle la restauration du paysage du patrimoine et de l image de la
31. e parcourue chaque jour par un Fran ais a t multipli e par 6 soit trente kilom tres en 1995 E Nuisances en cascade L talement urbain est incompatible avec le d veloppement durable Ce ph nom ne pose en effet des probl mes environne mentaux destruction de la biodiversit des terres agricoles des paysages puisement des ressources production de gaz effet de serre du fait de la multi plication des d placements pollution de l air Mais il g n re aussi des difficult s conomiques et sociales surco t des am nagements pour les collectivit s locales surco t des d placements pour les m nages avec la hausse du prix des carburants E Les collectivit s en premi re ligne Ma triser la consommation de l espace est apparu comme un enjeu majeur lors du Grenelle de l environnement Plusieurs mesures concernant directement les col lectivit s ont t avanc es inscription dans les docu ments d urbanisme d objectifs chiffr s de r duction de la consommation d espace articulation entre les PLU Scot PLH PDU etc et les plans climat nergie construction d coquartiers Dossier r alis par Isabelle Verbaere avec Xavier Debontride La Gazette Guide SMCL _ 17 novembre 2008 13 CADRE DE VIE OLE LITTORAL x LES AXES DE E TRANSPORT Le Littoral est 2 7 fois plus artificialis que le reste Les autoroutes et les lignes TGV attirent du territoire Ifen Les constructions neuves sont l imp
32. er qu elles attei gnent bien les exigences demand es En somme rien ne remplace une bonne ma trise d ouvrage Pour l coquartier des Rives de la Haute De le la SEM Soreli a choisi une solution mixte Le cahier des charges de la ZAC impose des certifications pour per mettre un contr le et ventuellement une sanction cela garantit un minimum de performances pr cise Pascal Henry Mais par ailleurs nous imposons d autres l ments directement v rifiables par nous comme l installation de locaux de chaufferie r versibles En la mati re la ZAC est un outil adapt qui permet aux col lectivit s d obtenir des garanties de fa on contractua lis e et leur offre une vue d ensemble pour la gestion de l op ration Une bonne ma trise d ouvrage n cessite des comp tences techniques y compris pour le contr le des r a lisations et l int gration de l valuation dans la d marche Dans nos cabinets d urbanisme comme dans les bureaux d tudes nous constatons une demande croissante des ing nieurs et techniciens des services territoriaux qui nous sollicitent sur ces ques tions note G rald Gawsewitch qui constate aussi un mouvement dans ce sens au sein du groupe de travail Urbanisme de l AITF Ressources internes ou recours l assistance ma trise d ouvrage ont certes un co t mais qui doit se comparer celui des entreprises certi fi es ou des grands cabinets d architectes et tre rap port
33. es l essentiel tant de r fl chir en amont la vie dans le quartier et la vie du quartier dans son envi ronnement L Approche environnementale de l urbanisme AEU une assistance r L4 ry i i 141 i 1 j MEE sur l laboration des documents d ur banisme sur la mise en uvre d op ra tions d am nagement et sur leur financement Renseignements aupr s des d l ga tions r gionales de l Ademe et sur L AEU constitue une d marche d assis tance ma trise d ouvrage dans le domaine de l environnement Propos e et financ e en partie par l Aderne elle int grer les politiques environnemen tales dans leurs projets urbains et met tre en uvre les principes d une qualit urbaine durable choix nerg tiques gestion des d chets de l eau des d placements diversit biologi permet aux collectivit s de se faire aider pour respecter les exigences r glemen taires en mati re d environnement pour que etc Cette assistance peut porter www ademe fr Les conditions d une mise en uvre r ussie recherche en mati re d urbanisme durable per mettent de distinguer quelques pistes d actions pour mener bien ces projets d un genre nouveau L exp rience des premiers coquartiers ainsi que la D velopper la transversalit et les partenariats D s le d part on l a vu le diagnostic et la strat gie doi vent
34. grave ce processus de s gr gation socio spatiale Derni re cons quence de la disper sion de l urbanisation les surco ts importants pour les collectivit s dus l extension continue des r seaux transports eaux commu nication nergie Les lus sont aujourd hui soumis une double contrainte ma triser la consomma tion d espace et r pondre au besoin de logements En 2003 l Insee esti mait pr s de 5 75 millions le nom bre de nouveaux m nages qui de vront se loger d ici 2030 Densifier la ville Est ce insolu ble Loin s en faut De nombreu ses mesures op rationnelles ont t avanc es lors du Grenelle de envi ronnement Lune d elles notam ment fait l unanimit la densi fication des villes C est l une des priorit s du Scot de Montpellier par exemple Il faut localiser le tiers des 40000 logements construire d ici 2020 dans les espaces urbains notent ses auteurs S agissant de la ville de Montpellier ce pourcentage est d environ 50 s agissant des 30 autres communes il est denvi ron 20 Ce recyclage urbain passe par la d molition des usines et entrep ts d saffect s la r novation des appartements insalubres la mo bilisation des logements vacants Pour redynamiser son centre ville La Gazette Guide SMCL _ 17 novembre 2008 17 Constituer des r serves fonci res a communaut d agglom ration L Grenoble Alpes m tropole 26 com
35. ial et r duction de l empreinte cologique Il faut en effet pr server les int r ts des g n rations futures tout en am liorant les conditions de vie confort sant pouvoir d achat des habitants sauvegarder le lointain et prot ger le proche Cela suppose de d finir les priorit s environnementales et sociales et r soudre les antagonismes Faut il d velopper les chaufferies au bois nergie renouvelable et b n fique pour le bilan car bone de la plan te mais qui diffuse des particules fines pr judiciables la sant des riverains Comment viter les a roports locaux sans accro tre le trafic routier Est il opportun de r duire la facture nerg tique et cono mique par l incin ration et la valorisation thermique des d chets au risque d missions toxiques Comment trou ver des compromis entre l int r t collectif et le b n fice de chacun voire entre diff rents usages choisir le bon quilibre entre espaces verts et logements entre sta tionnements et pistes cyclables entre terrasses de caf et voies de bus Enfin il faut savoir arbitrer entre projets p mettre en uvre un projet de ville durable la Terhni Cit s n 146 22 mars 2008 Longs Ville durable mode d emploi sse Q Des objectifs contradictoires imm diats r alisables pendant le temps du mandat et programmes inscrits dans la dur e entre co quartiers et plan de r habilitation environnementale de l habitat tramway
36. ier avec ses diff rents intervenants et prestataires Assurer une bonne ma trise d ouvrage Pour beaucoup de collectivit s la difficult dans la mise en uvre d un coquartier tient la qualit architectu rale et environnementale des r alisations comment l exiger des op rateurs et comment la contr ler La tentation est grande de s en remettre aux labels dont certains offrent des performances int ressantes Mais l urbanisme durable exige mieux une vision globale seule garante de d cisions coh rentes avec les objectifs rentiel 1 En 2008 la ville de Rennes s est dot e d un outil pour valuer l int gration des principes du d veloppement durable dans ses op rations d am nagement son r f rentiel d am nagement durable est appliqu toutes les ZAC termin es ou en cours avec une grille d analyse comportant seize th mes d place ments gestion de l eau solidarit mixit sociale d chets etc Le b ti est exclu du r f rentiel les exigences de la ville en mati re de construction durable label Cerqual pour l isolation thermique notamment figurant par ailleurs dans les cahiers des charges des ZAC Techni Cit s n 171 8 juin 2009 23 du d veloppement durable et du Grenelle l faut insiste la pr sidente du R seau europ en pour un d ve loppement urbain durable laborer un cahier des charges exigeant en termes de performances et demander aux entreprises de montr
37. la ressource en eau sur ces terres Nous devons r fl chir la mise en place d activit s agricoles aquacompatibles annonce Slimane Tir Parc de la De le A trap Lee Scot doivent donner des limites claires aux espaces agricoles E Comment est n le r seau Terres en villes Le r seau est n d un besoin celui la fois les champs de l agriculture de l agronomie et de l urbanisme la pro par les citadins et les lus L association organise des journ es SERGE BONNEFOY techniques sur ces sujets en r unissant secr taire technique de je plus grand nombre lus agricul or Terres en teurs partenair s chercheurs pour coles sur le terrain En huit ans le r seau est pass de six vingt agglo d changer sur des sujets qui couvrent tection des espaces agricoles en m tro pole la valorisation des march s locaux la reconnaissance des enjeux agricoles avoir une approche la plus transversale possible Mais elle est aussi un observa toire des politiques et des actions agri m rations Nos pr occupations ont rejoint les enjeux environnementaux et urbains qui font aujourd hui l actua lit l talement urbain l effet de serre l empreinte cologique des villes la m tropolisation la question alimen taire Vous avez r alis avec le Certu une tude compar e sur les Scot 1 Qu avez vous constat Le Scot exprime des objectifs strat gi ques et en subs
38. lantation de zones pavillonnaires concentr es notamment sur La c te bretonne Plus et d activit La ville de Toulouse s tire ainsi de de 1 m tre carr sur 4 est construit sur ce littoral mani re tentaculaire le ets des axes routiers LES CORRIDORS FLUVIAUX o EN P RIPH RIE L urbanisation des vall es fluviales qui i DES GRANDES M TROPOLES concentrent population et activit s conomiques L artificialisation des sols concerne aussi les se poursuit Les zones artificielles grignotent zones agricoles en p riph rie des capitales les terres agricoles notamment dans le couloir r gionales comme Nantes rhodanien de Lyon Arles SOURCE G OKIT2 SITADEL Pourcentage moyen annuel au canton de logements command s pe 2001 et 2003 Entre0et1 2 MIEN Entre 1 2et 1 8 WEE Entre 1 8 et 2 9 EE Entre 2 9 et 7 8 4 UN OUTIL DE PLANIFICATION L OBJECTIF DU SCOT Le sch ma de coh rence territoriale Scot L un de ses objectifs est l utilisation conome et fi est un outil de planification urbaine quilibr e de l espace Mais ce document ie Nc 3 intercommunale Alors que le sch ma d urbanisme n a pas encore montr pleinement A directeur tait principalement centr sur son efficacit contre l talement urbain Plus de tif La destination g n rale des sols le Scot exprime sept ans en effet apr s l adoption de La loi SRU FN FL projet global d am nagement et de moins d une trentaine de Scot
39. le moyenne d un d partement qui dispara t 1 Les espaces agricoles p riurbains soumis une forte pression fon ci re sont les plus menac s On en mesure aujourd hui les cons quences ce grignotag foncier a fini par miter les paysages encla ver les exploitations parmi les lo tissements pavillonnaires et les zones d activit s et d t riorer les conditions de travail des agricul teurs morcellement des parcel les circulation des engins agrico les rendue difficile pr carit des baux En outre en assurant leur approvisionnement alimentaire par transports les villes ont s rieusement augment leur em preinte cologique Certaines agglom rations ont ce pendant pris conscience que les terres agricoles ne pouvaient plus tre la variable d ajustement de leur extension Avec le change ment climatique et la crise alimen taire la protection et la valorisation des espaces agricoles en milieu p riurbain deviennent un objec tif aujourd hui mieux partag r sume Serge Bonnefoy secr taire technique de Terres en villes un r seau cr en 2000 qui rassemble parit des agglom rations et des acteurs du monde agricole voir in terview page 46 Le citadin exige d sormais de consommer des pro Le Moniteur 16 janvier 2009 Cern par l A10 l A104 et la RN20 le Triangle vert est d fendu TR par une association regroupant cinq communes de l Essonne Les territoires agrico
40. les sont aussi appr ci s par les citadins comme espaces de nature et de loisirs Ici des randonneurs dans la plaine de Saulx duits de qualit et le r tablisse ment des circuits courts de distri bution march s forains ventes la ferme que permet le maintien de l agriculture p riurbaine offre cette garantie de qualit et de tra abilit On entre dans un cercle vertueux l agriculteur est r mu n r au juste prix ce qui lui per met d am liorer ses conditions de travail et la qualit des produits pr cise Thierry Laverne pr sident de l association le Triangle vert qui a d velopp un projet agri urbain 16 janvier 2009 Le Moniteur sur cing communes de l Essonne voir ci dessus Partenariat avec les exploitants agricoles Ces territoires agricoles proxi mit des villes sont aussi appr ci s des citadins comme espaces de nature et de loisirs La m tro pole lilloise a ainsi d velopp un partenariat solide avec les exploi tants agricoles pour combler le d ficit de l agglom ration en espa ces naturels Elle s est galement Imbrication des parcelles agricoles et construites pour maintenir l activit agricole la r gion Ile de France dispose d un outil sp cifique de ma trise fonci re le Prif ILE DE FRANCE LE TRIANGLE VERT Lutter contre l talement urbain sur le territoire francilien Le Triangle vert 4500 ha est situ 25 km de Paris sur cing communes de
41. ment ont t arr t s regrette Alain Cluzet Au total ils ne cou vrent que 1 du territoire et fort peu d espaces sensibles comme les abords du littoral Quant aux plans locaux d urba nisme PLU nombreux sont ceux qui ressemblent aux anciens plans d occupation des sols et int grent ni les enjeux environnementaux ni la question de la densit urbaine ni la n cessit de lutter contre l tale ment urbain et commercial Artificialisation Ce mode de consommation de l espace n est pas tenable reconna t Nicolas Por tier d l gu g n ral de PADCE ce rythme on aura artificialis 100 du territoire dans un si cle Sans compter que les cons quences n gatives sont d j multiples Sur les milieux naturels d abord il provo que la destruction d espaces fragiles prairie littoral la perte de res sources naturelles la fragmentation des habitats de nombreuses esp ces animales et v g tales par les grandes infrastructures de transport la d gradation des paysages et la dis parition de terres agricoles 6 5 mil lions d hectares ont t artificialis s de 1990 2000 selon l Insee La Gazette Guide SMCL _ I7 novembre 2008 La constructibilit doit tre limit e aux secteurs bien desservis en transport sum Ce ph nom ne est d autant plus pr occupant qu il concerne des terres d un fort int r t pour les gran des cultures c r ales colza tourne
42. munes la M tro doit 4 b tir au moins 2150 logements par 400000 habitants an non pas pour gagner des habitants mais pour ne pas en perdre Soit encore faut il que les communes dis L ENJEU posent de terrains pour lancer des Enjeu construire op rations d am nagement En 2002 2000 logements par an les hausses vertigineuses du prix de l immobilier conduisent La M tro et Le conseil g n ral de l Is re fonder LA SOLUTION l tablissement public foncier local org ee EPFL de La r gion grenobloise Ils public foncier local sont rejoints en 2005 par la r gion EPFL pour le portage Rh ne Alpes et les communes de financier des projets Saint Th offrey et du Sappey en ons aia des Chartreuse C est l un des premiers EPFL cr en France Il en existe une quinzaine aujourd hui Geler les prix Nous achetons des terrains Le plus souvent la demande des communes dans la perspective de Les revendre un bailleur social par exemple explique Philippe Fages directeur de l EPFL Notre mission est de soulager le budget communal du portage financier du foncier le temps de l laboration du projet qui peut durer plusieurs ann es la revente nous ne cherchons pas faire de plus value Le terrain est c d au prix o nous l avons acquis major de 1 par an Notre r le consiste geler les prix Sur la p riode 2003 2006 l EPFL de La r gion grenobloise a r a lis 86 acquisitions sur le territoire
43. ngers est d avoir choisi une approche pragmatique et globale du d veloppement durable en le d clinant dans la conduite de chaque projet au sein de chaque politique publique services la population environnement eau nergie bruit espaces verts logement parcours r sidentiel qualit du b ti d placements mixit sociale et fonctionnelle concertation La position pilote d Angers sur le d veloppement durable sa familiarit avec le concept et l envie de le faire partager ont motiv la cr ation en Pour influer sur les comportements priv s les pouvoirs publics doivent d montrer le b n pice apport via un gain de co t de risque et d usage 3 gt de secteurs ou de l expertise citoyenne Elle s accom pagne souvent d une d mocratie d usage avec les chartes motos et comit s d usagers STIF voire la cogestion de services r gie des eaux ou de sites mais aussi d une implication des consommateurs et de sala ri s pour promouvoir ou restreindre un service ou un produit Les chartes de bonnes pratiques profession nelles lieux de bruit ou le m c nat environnemental et social constituent aussi de nouveaux modes d appro priation de la ville par ses acteurs Enfin avec la d mat rialisation des proc dures admi nistratives la relation collectivit usagers se recentre sur le lien social et l mergence des forums et des r seaux sociaux ouvre la coproduction de la ville dura ble par se
44. nt de 15 8 Les routes et parkings de 10 7 les espaces verts jardins d charges et autres ter rains vagues de 21 1 Les zones artificielles ne cessent de grignoter les terres agricoles du p ri urbain notent les experts de l Institut fran ais de l environnement Ifen La ville attire et concentre population et activit mais elle s agrandit en les repoussant en p riph rie et dans les zones rurales situ es proximit Le ph nom ne est particuli re ment rapide dans huit d partements l H rault Les Bouches du Rh ne la Vend e l Ille et Vilaine le Lot la Haute Garonne le Finist re et le Morbihan W Toujours plus loin Entre 1990 et 1999 la popu lation des villes a progress de 3 la tache urbaine elle de 10 Un exemple de 1968 1999 La popu lation de l aire urbaine de Bayonne a quasiment doubl et La densit de sa superficie est pass e de 5 61 hab km 2 79 hab km Cet talement a plu sieurs causes le d sir des m nages d tre propri taires d une maison avec jardin le march foncier et son rench rissement la facilit des d placements particuli rement en voiture La faveur des communes et d veloppement durable pour accueillir de nouveaux habitants et leur ma trise des documents d urbanisme Depuis 1999 un pic d mographique est observ dans les communes situ es vingt cinq kilom tres du centre d une aire urbaine Cons quences en cinquante ans la distance moyenn
45. on pour le traitement des eaux grises du quartier en syst me ferm l imagination est une des conditions de la ville durable Souvent cit le quartier Vauban de Fribourg en Brisgau Allemagne initi en 1996 sur un ancien site militaire est un mod le du genre dans la mesure o il repose sur une longue tradition de la ville en mati re d am nagement durable Ses b timents nergie posi tive aux toitures v g talis es ses espaces publics d li vr s de l emprise de l automobile ne dessinent pas un lot isol dans la ville Autre particularit le fonction nement Vauban comme dans de nombreux coquar tiers allemands de groupes de construction Bau gruppen r unissant les futurs habitants qui d cident eux m mes de l organisation de leur quartier et du cahier des charges de leur immeuble en lien direct avec un architecte Un exemple de participation qui r duit les co ts de ma trise d uvre et permet par les liens cr s d s la conception de l habitat et durant le suivi du chan tier de mutualiser des espaces et des quipements buanderies jardins panneaux solaires etc L am nagement de l coquartier des Rives de la Haute De le sur les communes de Lille et Lomme a t d cid par la com munaut urbaine Lille M tropole d s 2000 et inscrit au sch ma directeur en 2002 Une premi re ZAC de 25 hectares 1 600 habitants 3 200 emplois 600 logements sur 152 000 m tres carr s de
46. ontrario les difficult s du tri s lectif malgr les essais de r mun rations des efforts compost ou bouteilles recycl es taxe progressive Les partenariats conomiques et sociaux La collectivit peut intervenir sur le tissu conomique en r orientant les activit s et les m tiers des fournis Marc Verme MAIRIE DE PARIS seurs par ses exigences en incitant la certification 1S0 14001 en travaillant les contenus des formations professionnelles en labellisant des entreprises ou des produits en lan ant des appels projets mobilit s durables insertion plans de d placements recyclage des d chets Elle peut accompagner l innovation et l investissement par l aide la recherche et les dispositifs de capital risque la fiscalit cologique locale ou la vente de cer tificats d nergie Elle peut construire des partenariats de projets autour de p les de comp titivit b ti climatique mobilit s bio industries des co ZAC conomie circulaire uti lisation des d chets et production d nergie sur site ou des activit s de fonctionnalit location et change de services et de biens Elle peut enfin soutenir l cono mie sociale et solidaire via les r gies de quartier l in sertion par l environnement la solidarit num rique les missions locales et le soutien aux associations Nouveaux services nouveaux usages Pour offrir les nouveaux usages attendus la ville durable d veloppe d
47. ou co ZAC qui pement public coles ou gymnases tr s haute per formance nerg tique ou m me producteur d nergie tramway ou busway am nagement de berges ou de friches chaufferies solaires ou bois Ce peut tre aussi de nouveaux services innovants comme les v los en libre service ou des programmes cibl s comme les plans climat nergie territoriaux qui visent r duire missions de gaz et consommations d nergie Ce peut tre enfin la pr servation d un espace naturel un espace public apais ou la modification d un projet vers plus de mixit et de densit D autres signes concernent le management d mocra tique de la d cision publique instances de concertation locale conseils de quartier comit s d usagers comit s de site industriel ou sectorielles commission des yon les berges du Rh ne ont su s duire le plus grand nombre Toutes les cat gories sociales trouvent leur int r t dans cet espace de tranquillit au c ur de la ville d placements observatoire de l eau en les dotant de moyens d une ind pendance amp Si les grands d expression et de capacit s d interpellation budget d ex pertise avis sur les projets information inscription au conseil municipal Enfin la r orientation des poli tiques par l co conditionnalit des aides la prise en compte de cruciaux l ejpicacit des politiques de d veloppement durable repose pour les r duire
48. pi tonnes et promenades Cet objectif d am lioration du cadre de vie peut s oppo ser la revendication d une ville attractive productrice d emplois d animation et de loisirs riche de transports de commerces et de services Pourattirer les entreprises et r pondre aux besoins des habitants il faut une offre de d placements d quipements de prestations haut niveau de service La volont politique doit imposer des modalit s de fonc tionnement et r guler les conflits d usage mobilit s durables propres s res sobres faciles chartes de bonnes pratiques olles s est dot e d un h tel de ville HQE o tout a t pens pour pr server l environnement Ke 14 vite durabie suppose la d finition de priorit s et une objectivation des performances clarification des comp tences collectivit s pour viter la superposition d Agendas 21 d agences de financements et d orientations Mais aussi la d finition de priorit s claires et une objectivation des performances environ nementales atteindre nerg tiques phoniques sani taires missions carbone au regard des contraintes conomiques et sociales Le co t de production d un logement social doit en effet rester compatible avec le niveau pr visionnel des loyers le bilan d une co ZAC doit permettre de proposer des locaux d activit s adapt s au mar ch et les services publics rester un tarif acceptable pour l usager Enfin il est utile de
49. portunit s fonci res mais plani fi e au plus pr s des axes et n uds de transports en commun qu il faut r pondre aux objectifs vis s Desserte r guli re Avec un p trole qui a franchi la barre des 100 dol lars le baril la question des d pla cements para t centrale Eviter que les habitants aux revenus modestes ne soient les premi res victimes de la rar faction des hydrocarbures n cessite tout autant que l imp ratif climatique que toute nouvelle urbanisation soit obligatoirement desservie en transports en commun et que les constructions en diffus ne soient autoris es que dans les p rim tres d j urbanis s insiste le Conseil fran ais des urbanistes Verra t on merger les deux condi tions cl s d une ma trise de lurba nisation s interroge Alain Cluzet savoir la couverture obligatoire de l ensemble du territoire natio nal par des documents de planifi cation urbaine rendus opposables et limitant la constructibilit aux sec teurs b n ficiant d une desserte r guli re en transports en commun Reste voir ce qu il adviendra des r flexions engag es pendant le Gre nelle de l environnement 1v 11 L environnernent en France Ifen 2006 2 Urbaniste et auteur de Ville lib rale ville durable dition de l Aube 3 M thode en 100 fiches pour une approche environnementale de l urbanisme Editions Le Moniteur 18 La Gazette Guide SMCL _ 17
50. s dominantes dans ce paysage Les diff rentes activit s qui s y sont d velop p es li es aux loisirs ou l exploitation de la terre en ont fait un territoire tr s vivant che mins pour cyclistes cavaliers t randonneurs levage mara chers viticulture pratiques cyn g tiques gravi res Les architectes paysagistes de l atelier Doa zan Hirschberger proposent de s appuyer sur cette diversit d activit s humaines et de pay sages pour faire voluer ce territoire en un parc avec des qualit s spatiales bien identifi es L laboration d une charte constitue la premi re tape du processus C est une feuille de route politique qui s int resse autant aux modes op ratoires qu au projet pr cise St phane Hirschberger Un premier enjeu est de parvenir une reconnaissance mutuelle et une vision partag e de tous les acteurs Un autre enjeu est aussi d tablir des limites clai res avec la ville car la constitution du parc ris que d acc l rer la pression fonci re sur le pourtour Comme action pr alable la charte sugg re la cr ation d une structure administra tive la maison des Jalles La cr ation de cette institution est tr s importante pour la mise en uvre du parc Elle sera le lien f d rateur entre les acteurs l interlocuteur de r f rence au moment de la concertation et des n gociations fonci res C est galement cette structure qui doit assu rer la gestion du parc es
51. s acteurs usagers professionnels et citoyens Vue D AnGers Thierry Bomer 2004 d un Observatoire europ en des bonnes pratiques Ses objectifs recenser et valoriser les actions locales Ville labora toire du d veloppement durable Angers est en effet partie d un constat simple le d veloppement durable est une id e s duisante ambitieuse et vaste mais dont la mise en pratique peut tre d licate notamment dans la mise en uvre d Agendas 21 par manque d exp rience et absence de pratiques standardis es Il appara t donc opportun de recenser et de mutualiser les bonnes pratiques pour construire le r seau dont la France a besoin tant les collectivit s locales sont les moteurs du d veloppement durable Parmi les outils de l Observatoire la revue Angers 21 le recensement des bonnes pratiques sur le site www angers fr et l organisation de rencontres Claire Canault responsable de l Observatoire europ en des bonnes pratiques d Angers P RIURBAIN L agriculture DOCUMENT 2 AM NAGEMENT amp URBANISME une ressource pour la ville durable Les terres agricoles p riurbaines sont aujourd hui consid r es comme une ressource pour am nager des espaces de nature et de loisirs pour les citadins tout en maintenant l activit des exploitants hague ann e 61000 ha de terres agricoles sont soustraits l agriculture pour tre urbanis s En six ans c est l quivalent de la surface agrico
52. s agriculteurs maintenir leur activit Cette coop ration s articule en trois volets un syst me d incitation financi re pour l insertion paysag re des exploitations l organisation et la promotion des circuits de fermes avec vente de produits p la prise en charge par les exploitants de l entretien des espaces publics du parc L am nagement du parc de la De le 350 hectares aujourd hui a t le laboratoire de cette politique 60 exploi tations agricoles ont particip la politique d insertion paysa g re 25 sont int gr es dans les circuits de promenade et 6 entretiennent des espaces publics r sume Pierre Dh nin directeur de l ENLM Ces trois dispositifs sont pr c d s de formations Pour le premier volet les agriculteurs qui souhaitent souscrire la charte paysag re peuvent se faire aider par un architecte paysagiste pour d finir les am nagements r aliser dans l exploitation changement de cl tures plantations de haies valorisation cologique L ENLM verse galement une aide financi re l agriculteur pour r aliser ces travaux Nous proc dons la g n ralisation de ces pratiques pour l extension 200 hectares du parc de la De le et les parcs venir explique Slimane Tir l instar de la plaine des P riseaux un parc agricole de 245 hectares au sud est de la m tropole qui comprendra 30 km de chemins de randonn e Aujourd hui se profile un nouvel enjeu prot ger
53. s du d veloppement durable reste tablir des indicateurs adapt s toutes les chelles de la ville en travaillant avec les collectivit s l intention de ces derni res le MEEDAT propose sur son portail d di www eco quartiers developpement durable gouv fr des pistes de r flexion des exemples des informations sur le cadre r glementaire les aides et le financement 19 S appuyer sur les trois piliers du d veloppement durable Raisonner en termes de d veloppement durable signi fie travailler l intersection entre trois domaines le social l conomie et l environnement et les traiter conjointement Autrement dit construire deux b ti ments HQE dans un quartier ne rend pas celui ci dura ble loin s en faut Un coquartier s inscrit dans un environnement ne constitue pas une bulle part et doit selon le principe de participation citoyenne inclus dans le d veloppement durable impliquer tous les acteurs concern s d s sa conception et tout au long de sa r alisation Du point de vue social l coquartier favorise la mixit socio conomique et g n rationnelle il pr voit des logements adapt s tous par leur taille leur quipe ment leur prix et leur mode d accession La question de l adaptation des logements est fondamentale notamment pour r pondre aux besoins des populations vieillissantes dont l autonomie se r duit souligne G rald Gawsewitch urbaniste co animateur d
54. sol expose Philippe Chery cher cheur l Enita de Bordeaux C est particuli rement frappant dans le Bassin parisien notamment en Pi cardie dans la Beauce et la Brie Cette artificialisation galopante touche galement les grandes val l es fluviales fertiles comme celle du Rh ne et de la Garonne V hicule individuel A l heure o les prix des mati res premi res ali mentaires s envolent la dispari tion des bonnes terres cultiva bles pose question S il s av re un jour n cessaire d augmenter la surface des terres cultiv es on sera contraint de se rabattre sur des sols peu pais qui demandent plus d eau et parfois plus d engrais conclut Philippe Chery Le souci de pr ser ver les terres agricoles ne date pas d hier Le Paris de l Ancien R gime avait pris des mesures pour conser ver les secteurs agricoles autour de la ville au motif qu il fallait se pr munir des difficult s d approvision nement de la capitale et du risque d une augmentation du prix des denr es note Jean Charles Cas tel chef du groupe observation ur baine au Centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions Certu Autre cons quence n gative de l talement urbain l allongement des distances de d placement et le recours la voiture Sauf dans le cadre de politiques volontaristes fortes les espaces p riurbains ont t le plus souvent con us sans se
55. t des quipements appelle le choix d une ville compacte et mixte qui assume une construction dense voire en hauteur qui valorise les friches et privil gie les op rations diffuses cou verture de voies optimisation du COS superposition d activit s et d habitat mixit des logements ajustement des espaces publics Ce choix impose de ne construire que de l habitat durable et de n gocier avec les promoteurs des objectifs d co conception de perfor mance nerg tique de gestion des eaux pluviales de v g talisation d nergies renouvelables N W Ces efforts doivent tre com pl t s par une politique active Ms de r habilitation environne mentale et sociale de l habitat existant isolation thermique et phonique r novation des chauffages changement des tuyaux en plomb d samian tage Enfin un droit la ville m rite d tre institu via l acc s de chacun aux droits essentiels logement trans port eau chauffage des tari fications sociales adapt es Mais la ville durable doit prendre en compte la dimension locale et r pondre aux attentes des habitants dont la demande est celle d une ville agr able qui limite les nuisances de voisinage bruits pollutions odeurs tra fic les risques sanitaires induits par les activit s conomiques et les services antennes de t l phonie mobile Wifi les atteintes au paysage immeubles et infrastructures et qui offre espaces verts rues
56. tation des quartiers existants et des friches consid r e comme prioritaire l enjeu est norme quand on sait que les logements anciens consomment jusqu 250 KWh m an au lieu des per formances de 80 ou 50 kWh voire moins r alis es dans des logements bien con us et bien isol s L encore strat gie territoriale et patrimoniale doivent tre coh rentes et associer les partenaires notamment les bail leurs rel ve Catherine Charlot Valdieu S engager sur le long terme Entre les premi res d cisions pour l am nagement d un coquartier sur les Rives de la Haute De le et la livrai son des premiers b timents en 2009 il se sera coul plus de huit ann es La mise en uvre op rationnelle a d but cing ans apr s les tudes pr alables note Pascal Henry C est long mais ce temps en amont est essentiel pour dimensionner et affiner le projet l in clure dans les documents de r f rence changer avec tous les acteurs c est en fait du temps gagn pour la mise en uvre et mieux vaut ne pas l conomiser Une chelle de temps pas toujours facile concevoir pour les lus et d cideurs mais qui s inscrit pourtant bien dans la logique de durabilit des am nagements Dans cet esprit Catherine Charlot Valdieu souligne la n cessit de consid rer d sormais l espace comme un bien rare et non renouvelable plut t que comme une ressource valoriser court terme selon les opportu nit s l
57. time St phane Hirs chberger ose Tir Pour la plaine des P riseaux la d claration d utilit pu blique en cours d instruction vise racheter les bandes de terre n cessaires l largissement des chemins de mani re accueillir les visiteurs installer des corridors biologiques et assurer le passage des engins agricoles En retour les exploitants auront la garantie que la vocation agricole de leurs terres sera maintenue Outils r glementaires Pr server ces territoires agricoles n cessite aussi d tablir des limites A 10 minutes au nord de Bordeaux le parc des Jalles se d veloppera sur un 5300 hectares faiblement construit car travers par de nombreux petits cours d eau Jalles claires dans les documents d urba nisme les Scot et PLU Des outils r glementaires permettent d as surer plus fortement leur protec tion La proc dure la plus lourde est la zone d agriculture prot g e ZAP d finie par la loi d orienta tion agricole de 1999 Mais la loi re lative au d veloppement des terri toires ruraux de 2005 a introduit le PAEN 2 un outil plus int ressant car le gel du foncier s accompagne d un programme d action Au del de ces outils certains ex perts pointent le manque de clart dans la d limitation des comp Z aa tences en mati re d agriculture p riurbaine En France il y a une r elle difficult cr er les syner gies autour d un projet d enver gure
58. tituant le dessein au dessin le risque est de ne pas donner des limites claires aux espaces naturels et agricoles C est pourtant la condition pr alable de leur protection Par ailleurs si les Scot prennent mieux en compte l agriculture que les anciens sch mas 11 directeurs certains vont jusqu d finir le type d activit Or sur ce point il faut faire attention aux id es toutes faites Les lus souhaitent d velopper les cir cuits courts ce qui suppose d installer une agriculture de proximit la plus diversifi e possible Mais la majeure partie de la production agricole est issue aujourd hui de fili res longues la culture c r ali re l levage Entre l agriculture r v e et l agriculture r elle il faudrait tendre vers l agriculture souhait e Le Scot ne peut tre le seul outil pour conduire cette r flexion PROPOS RECUEILLIS PAR CYRILLE V RAN M 1 A para tre en mars 2009 Prendre en compte l agriculture et ses espaces dans les Scot aux ditions u Certu Pour en savoir plus www terresenvilles org Le Moniteur 16 janvier 2009 BORDEAUX LE PARC JALLES Faire cohabiter loisirs et activit s agricoles A dix minutes au nord de Bordeaux le projet du parc des Jalles couvre un territoire de 5300 hectares sur huit communes faiblement construit La pr sence de l eau le r seau des Jalles petites rivi res locales a creus et model la topographie puis a aliment les culture
59. toire de 103 communes dont Chamb ry et Aix les Bains D autant que ce territoire s attend accueillir 45000 habitants suppl mentaires l horizon 2020 Plus de 2000 loge ments par an devront tre construits d ici L pr cise Pierre Yves Grillet directeur du syndicat mixte Aujourd hui on en construit 1500 Habitat interm diaire Le Scot approuv en 2005 fixe plusieurs objectifs D abord privil gier l urbani sation des secteurs bien desservis par les transports en commun Une ving taine de p les pr f rentiels d urbani sation situ s vingt minutes maximum en bus d un centre ville ont t identifi s Ils pourront accueillir in fine 10000 nouveaux logements Un habitat de type inter m diaire y sera propos qui combi nera la densit du petit collectif gee le surface urba nis e a augment trois Pierre Yves Grillet et eye avantages ps maisons individuelles autrement dit la proxi mit sansla promiscuit Greffes urbaines Autre axe strat gique r habiliter Les friches i indus TETO A a environ 100 logements par an Le i reste sera construit par le biais de greffes urbaines l occasion d op ra tions moins ambitieuses certes mais ma tris es Nous avons travaill un dimensionnement ad quat des PLU notamment pour les communes mal desservies par les transports en com mun observe Pierre Yves Grillet Nous avons d fini avec
60. tre partag s par tous lus des diff rentes col lectivit s habitants commer ants etc Les habitudes en mati re d am nagement bouscul es par les exi gences participatives du d veloppement durable sont aussi modifi es lors des phases op rationnelles Adop ter une d marche projet permet de renforcer l effica logiques de m tiers en favorisant la mise en r seau des comp tences et l approche pluridisciplinaire entre les services et les structures La transversalit entre les services est fondamentale pour garantir la coh rence et la synergie rel ve Catherine Charlot Valdieu Ainsi Rennes tous les services de la ville ont t associ s la d marche d urbanisme durable engag e notamment en testant le r f rentiel d am nagement durable sur quelques ZAC avant de le finaliser gt Autre facteur de dynamisme pour faire avancer les pro jets d coquartiers la mise en place de partenariats multiples en amont selon des modalit s vari es public priv tiers investisseurs etc Celle ci per cit et la coh sion des acteurs en d cloisonnant les met de garantir la coh rence conomique de la BB Techni Cit s n 171 8 juin 2009 22 OSSIER coquartiers vers la ville durable Re E 4 La nnes un r f 11 d marche en anticipant sur le fonctionnement des b ti ments fourniture des fluides et des services d chets transports bref sur la vie du futur quart
61. ts com position et volume des rejets d eaux us es et pluviales r duction du trafic automobile et r novation du parc qui balaient les pr occupations environnementales sociales soci tales et conomiques Il s agit apr s cela de formu ler des propositions hi rarchis es planifi es et d clin es par territoires et par th mes Cette programmation est dot e d outils de suivi tableaux de bord des indica teurs bilans annuels comptabilit environnementale pour une valuation technique compl ter par une va luation citoyenne qui permettra l volution du pro gramme C est donc un contrat d engagement global mais aussi un outil de gestion du territoire qui invite les acteurs locaux produire leurs propres projets Agendas 21 d coles de services publics d entreprises Un effet de levier sur le territoire La principale difficult de la ville durable tient la capa cit des pouvoirs publics influer sur les comportements priv s Pour provoquer un effet de levier et faciliter le passage l acte de l entreprise ou du particulier il faut d montrer le b n fice apport via un gain de co t r duction des charges baisse du prix de risque sanitaire environnemental industriel et d usage alternative facile s re et fiable C est le succ s du V lib offre massive d un moyen de d placement sain bon march et ludique ou du tramway plus s curisant et plus perfor mant que le bus et a c
62. u groupe de travail Urbanisme de l AITF L aspect conomique inclut la r flexion sur les fili res locales et les emplois qu elles repr sentent qui doi vent tre privil gi es dans la r alisation de l coquar tier Mobiliser les comp tences et les savoir faire locaux est une priorit du d veloppement durable Inu tile de pr coniser tel mat riau ou quipement dits cologiques s il faut les faire venir de loin Pour le quartier des Rives de la Haute De le nous avions pens au chauffage au bois mais la fili re tant peu d velopp e dans le Nord nous ne l avons pas impos explique ainsi Pascal Henry responsable la SEM Soreli de l am nagement de cet coquartier pour la commu naut urbaine Lille M tropole voir encadr Les solutions environnementales Enfin le volet environnemental des coquartiers peut se r sumer deux grands objectifs la pr servation des ressources et du sol et la limitation des impacts sur le milieu gaz effet de serre pollutions Seront donc mises en uvre prioritairement les solutions pour favo riser la sobri t nerg tique d veloppement de l habitat passif voire nergie positive la gestion de l eau r cup ration des eaux pluviales phyto puration quipements conomes en eau potable la gestion des d chets d veloppement du tri et du recyclage les modes de transport doux et la limitation des d placements la
63. ujet de 1 page un dossier de 24 pages Certains documents peuvent comporter des renvois des notes ou des documents volontairement non fournis car non indispensables la compr hension du sujet DOCUMENT 1 Ville durable mode d emploi Prise de conscience collective ou impact du Grenelle de l environnement les engagements de d veloppement durable figurent en bonne place dans tous les programmes de mandature Chacun r alise que le d veloppement durable s applique sur un territoire et que les dispositifs locaux qui anticipent les politiques nationales ont souvent une plus grande efficacit En particulier les agglom rations qui accueillent 80 des populations et qui concentrent la fois les nuisances et les consommations d nergie et de ressources sont en premi re ligne dans le combat contre les crises climatique nerg tique et biologique Les collectivit s urbaines cumulent les contraintes et les besoins ma s elles ont acquis des comp tences qui leur permettent d impacter leur territoire pour progresser vers la ville durable et la transformation de nos modes de vie Des objectifs La bo te outils Un effet de levier contradictoires de l action publique sur le territoire z Ja bre S Des Te YEP LS M Techni Cit s n 146 23 mars 2008 premi re difficult tient la complexit des enjeux et aux apparentes contradictions entre les objectifs du d veloppement durable pour concilier progr s soc
64. val l e et du fleuve et la cr ation d activit s de loisirs et de tourisme L objectif de cette d marche est de repenser l avenir en remettant l homme au c ur du territoire Genevi ve Ancel conseill re technique pour le d veloppement durable au Grand Lyon Techni Cit s n 14h 23 mars 2018 Ville durable mode d emploi Anne THOMES MAIRIE DE PARIS La mise en service du V lib a remport un franc succ s offre massive d un moyen de d placement sain bon march et ludique HHE gratuit en ville la t l gestion des consommations d nergie et d eau la modularit des parkings entre entreprises et particuliers les v los et autos libre service Le citoyen acteur de sa ville La d mocratie participative est d sormais une compo sante usuelle des projets durables qu il s agisse de concertation locale de la vie des conseils de quartier ou Depuis 1999 la ville d Angers entreprend une d marche construite de d veloppement durable travers son Agenda 21 Mais pour pr server l attrait du territoire g rer durablement les ressources urbaines et coor donner les politiques d am nagement de transport et d environnement l chelle de l agglom ration Angers Loire M tropole a adopt en 2006 son plan d actions Agenda 21 qui servira de base celui des trente et une communes de l agglom ration qui pourront le d cliner l aune de leurs comp tences et de leur territoire La particularit d A

sujet national pour l`ensemble des centres de gestion

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