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Livre Vert du plan Climat Energie de la Gironde

1. Vous para t il n cessaire d largir la zone d inconstructibilit littorale aujourd hui limit e 100m Faut il envisager la r implantation en recul des espaces b tis c tiers en faisant comme sur la C te Est des Etats Unis c est dire construire l ger et reculer de temps en temps au fur et mesure de l avanc e de l oc an Faut il envisager d adapter l habitat touristique girondin et en particulier de pr voir un b ti adapt au r chauffement sans le recours syst matique la climatisation et avec une plus grande autonomie nerg tique Yat il l une opportunit de d velopper la fili re bois dans la construction Faut il am liorer l information aux touristes notamment pour les personnes g es et les parents de nourrissons afin de les sensibiliser davantage aux risques attach s au r chauffement climatique Quelles sont selon vous les strat gies mettre en avant pour prot ger le patrimoine touristique girondin des effets positifs ou n gatifs de l volution climatique N h sitez pas contacter la Mission Plan Climat Energie de la Gironde plan climat energie cg33 fr pour faire partager tous vos commentaires LA NESES NS PR CARIT NERG TIQUE ET SANT CONSTAT ET tat DES LIEUX En 2006 plus de 12 des Fran ais vivaient sous le seuil de pauvret soit 7 8 millions de personnes pr caires dont la facture nerg tique exc de 10 des revenus
2. juillet 2009 JA V Da Gironde consert Mine I ES a a E a PLAN CLIMAT NERGIE GIRONDIN Mode d emploi l I l a a a a Le Grenelle de lenvironnement a d cid que les collectivit s locales de plus de 50 000 habitants devaient se doter d un Plan Climat Il mest pas de grande cause qui ne s accomplisse sans une grande mobilisation humaine On sait d sormais que le r chauffement climatique est un d fi pour humanit toute enti re Il nous concerne ici en Gironde comme il concerne l ensemble de la plan te D abord pour nous prot ger au mieux des cons quences pr visibles de l augmentation des temp ratures et des d sordres consid rables qui l accompagnent mais aussi pour faire en sorte de ne pas l aggraver par une activit humaine mal ma tris e qui hypoth que nos sources de vie et les gaspille inconsid r ment L humanit sait d sormais qu elle doit agir de concert au plan mondial et au plan local J ai donc d cid d engager le Plan Climat Gironde selon une m thode novatrice en deux temps Nous avons besoin de votre participation au plan climat Gironde une p riode de large concertation de tous les girondins et girondines qui voudront bien s y associer sur les bases des 80 questions que vous posent ce livre vert r dig sous le contr le d un conseil scientifique de haut niveau A l issue de cette concertation
3. termin e des tats et des Collectivit s Locales Toutefois les programmes d actions de ces autorit s ne produiront aucun effet sans la participation massive du public Face la situation mondiale du r chauffement climatique tout doit contribuer att nuer les effets et s adapter cette inqui tante tendance pour l avenir de humanit Le changement climatique est l affaire de tous autant du c t des collectivit s que de la population Nous devons tous lutter pour la pr servation de notre d partement et plus largement pour l am lioration de l tat de la Plan te Dans un tel contexte la Gironde a choisi de se mobiliser pour laborer un Plan Climat nergie pour l horizon 2011 et conform ment aux prescriptions des lois qui d coulent du Grenelle de l Environnement Le Conseil G n ral se mobilise d abord en publiant ce Livre Vert qui propose des constats quelquefois des projections mais surtout des questionnements soumis la consultation la plus large possible afin de stimuler des r flexions et des changes sur la situation de la Gironde face au r chauffement climatique Avant sa diffusion publique le Livre Vert a t transmis un Conseil scientifique un regroupement d experts issus de diff rents domaines climatologie s dimentologie sociologue g ologie conomie etc sollicit s pour valider cette d marche et son contenu Pour d velopper une d mocratie participative et le partage d i
4. 3 f vrier 2002 Faits marquants et r sultats obtenus DIREN Direction R gionale de l Environnement Aquitaine juin 2008 Les cahiers techniques de l eau Conseil G n ral de la Gironde Direction du D veloppement et de l Am nagement Rural service de l Eau et de l Am nagement Rural Strat gie fran aise pour la biodiversit enjeux finalit s orientations Minist re de l cologie et du d veloppement durable f vrier 2004 LITTORAL ET TouRISME Chaud et froid sur le littoral impact du changement climatique sur le patrimoine du Conservatoire du littoral Sc narios d rosion et de submersion l horizon de 2100 Actes atelier du Conservatoire du littoral 5 avril 2005 Contribution du cg33 aux travaux du GIP littoral Note de cadrage sur les orientations du PDDLA Plan de d veloppement durable du littoral Aquitain du GIP Impact du changement climatique sur le littoral Nicole Len tre Rodrigo Pedreros G osciences Num ro3 mars 2006 Sch ma D partemental d am nagement et de d veloppement touristique de la Gironde 2008 2013 Temp te Klaus du 24 janvier 2009 en Aquitaine Impact de la temp te sur le littoral Observatoire de la C te Aquitaine 11 f vrier 2009 PR CARIT ENeRG TIQUE et SANT Impact sanitaire de la vague de chaleur d ao t 2003 Bilan et perspectives Institut de Veille Sanitaire Les effets du changement climatique sur la sant en France Rapport de groupe interminist riel Minist
5. agricole girondineavec120 000 hectares de vignobles les sources d mission d coulent des consommations des engins agricoles des transports routiers de livraisons de l empreinte de la fabrication des bouteilles de verre 43 du total puis des d placements de personnes que ce soit dans le cadre professionnel ou de l oenotourisme Les effets du r chauffement climatique induisent des dates de r coltes de plus en plus pr coces Ceci a un impact sur la qualit du vin son degr alcoolique et la qualit des c pages qui deviennent plus vuln rables aux maladies La figure 4 nous pr sente les dates de vendanges relev es dans le M doc depuis 1954 et nous montre une nette tendance la pr cocit des vendanges On observe que pendant la majeure partie du XX si cle les vendanges se d roulent autour du 26 septembre Une tendance qui glisse au fil des ans pour atteindre le 11 septembre voire le 1 septembre en 1989 Figure 4 Evolution des dates de vendange dans le M doc 21 oct 16 0ct oct Goct l oct 26 sep 21 sep 16 sep 11 sep b sep Lsep Source INRA Bordeaux Ces variations interannuelles t moignent des perturbations subies par la vigne et laissent pr sager des modifications plus importantes dans un avenir plus proche D autant plus qu une l vation de la temp rature en plus de pr cipiter la floraison et le d veloppement des raisins contribue la d gradation des qualit s gustativ
6. les eaux littorales et donc entra nera un risque accru de contamination des produits de la mer L augmentation de l ensoleillement estival peut aussi accro tre encore plus les risques de cancers de la peau d j connus Les hivers doux et la pr cocit des printemps acc l reront la saison pollinique dop e par un taux d humidit et une augmentation du CO dans l air permettant aux plantes de produire davantage de pollens et ainsi d velopper un pouvoir allerg ne plus lev l gard des hommes Ces exemples de r percussions du r chauffement climatique sur la sant humaine nous invitent la vigilance et nous rappelle la vuln rabilit de l homme face une nature qui devient instable A ne liue et Sant Question neue Pr carit Energ tique 67 Comment inciter les propri taires bailleurs et les locataires am liorer l efficacit nerg tique des logements Les locataires doivent ils tre associ s dans la prise en charge des travaux d isolations 68 Comment financer l am lioration de l efficacit nerg tique des logements 69 Faut il mettre en place une aide de l Agence Nationale pour l Am lioration de l Habitat sp cifique pour adapter le parc de logements anciens aux nouvelles contraintes nerg tiques et climatiques Faut il la d clencher syst matiquement au profit des m nages prouvant des difficult s d impay s de leurs charges ner
7. re de la Sant de la jeunesse des Sports et de la Vie associative et Minist re de l Ecologie de l Energie du D veloppement Durable et de Am nagement du territoire avril 2008 Pr carit Energ tique Pr sentation R seau RAPPEL R seau des Acteurs de la Pauvret et de la Pr carit Energ tique dans le Logement Congr s National du Fonds de Solidarit Logement mai 2009 Plan d partemental de gestion de la canicule Pr fecture de la Gironde juin 2005 CR DIT Photos Phototh que du Conseil g n ral Mairie d Arcachon Cepolina fr WEBOGRAPHIE D ADEME Agence de l Environnement et de la ma trise de l Energie www ademe fr Conseil g n ral de la Gironde www cg33 fr INRA institut National de la Recherche Agronomique www inra fr MEEDDAT Minist re de l Ecologie de l Energie du D veloppement Durable et de l Am nagement du Territoire www developpement durable gouv fr MIES Mission Interminist rielle de l Effet de serre www effet de serre gouv fr ONERC Observatoire Nationale sur les Effets du r chauffement Climatique www onerc org www ecomatismes org Ca a Sc ientifique HAUT PARRAINAGE JOUZEL Jean Climatologue et Glaciologue Directeur de recherche LSCE l Institut Pierre Simon Laplace Vice Pr sident du GIEC Prix Nobel PR SIDENT MORLIER Pierre Professeur Em rite Universit Bordeaux 1 Sciences du Bois et des Bio polym res MEMBRES ALVES Carlos Manuel Ma tre
8. s dans les documents d urbanisme afin d viter la sp culation fonci re Faut il envisager une nouvelle gestion de la for t r pondant au changement climatique et conforter ainsi la fonction puits de carbone Comment r mun rer ce service face aux usages alternatifs du foncier sylvicole Face auxrisques climatiques sommes nous rentr s dans l re de lapr s Chambrelent et Br montier ing nieurs qui ont d velopp l assainissement des landes la fixation des dunes et la plantation de la for t de pins sous le Second Empire Comment l envisager par d autres usages du sol ou par une diversification des essences sylvicoles ch ne vert acacia ch taignier etc Faut il limiter la p n tration du public en for t pour viter les risques d incendies Face aux risques croissants de gr les et de temp tes les viticulteurs et les sylviculteurs doivent ils tre appel s souscrire des assurances syst matiques titre pr ventif Le d veloppement d une viticulture biologique peut il tre plus largement et syst matiquement envisag en Gironde La perspective de nouveaux c pages peut elle tre une r ponse face aux changements climatiques N h sitez pas contacter la Mission Plan Climat Energie de la Gironde plan climat energie cg33 fr pour faire partager tous vos commentaires PR VENTION et VALORISATION DES D cHetS CONSTAT ET TAT DES LIEUX La vie quotidienne g n re tou
9. scientifique et industrielle de positionner son conomie dans les nouvelles fili res de l conomie durable Dans quels domaines dispose t elle de meilleurs atouts Habitat Energies renouvelables V hicules propres Moteurs Autres Faut il cr er une closerie sp cifique d entreprises en relation avec l universit particuli rement d di e aux fili res du d veloppement durable Le monde conomique peut il tre int ress par des dispositifs d valuation et d change des meilleures pratiques en mati res d efficacit nerg tique des fins conomiques Comment envisager un d veloppement girondin plus largement orient vers les nergies renouvelables et les innovations de la nouvelle conomie nerg tique Le monde de l artisanat peut il tre un vecteur privil gi de nouvelles pratiques et des techniques cologiques Sous quelles conditions Faut il envisager un partenariat sous forme de Charte par exemple avec la Chambre de M tiers et de l Artisanat N h sitez pas contacter la Mission Plan Climat Energie de la Gironde plan climat energie cg33 fr pour faire partager tous vos commentaires 5 AA AGRICULTURE VITICULTURE ET FoR CONSTAT ET TAT DES LIEUX Les missions de gaz effet de serre GES issues de l agriculture proviennent surtout de la fili re viticole qui met autour de 200 000 t q CO par an Principale activit de l conomie
10. se posent sur la compr hension de ce ph nom ne m me si l on peut supposer que le r chauffement climatique y est pour quelque chose Effectivement la disparition progressive d esp ces animales ou v g tales comme la Zost re qui compose les herbiers marins du bassin d Arcachon les modifications du calendrier migratoire des oiseaux la remont e d esp ces de poissons des mers chaudes et le d veloppement d esp ces invasives v g tales ou animales sont les r v lateurs de multiples perturbations sur l environnement naturel Le tourisme ne peut se maintenir sans une adaptation aux conditions pr visibles du r chauffement climatique ni sans mettre l ordre du jour une gestion des cosyst mes naturels terrestres et aquatiques de fa on pr dictive et pr ventive 60 61 62 63 64 65 66 Littorl et Tourisme Questions x Est il n cessaire selon vous de mettre en place un tableau de bord public d volution et de suivi des diff rents types de risques recul du littoral boulements submersions etc Faut il actualiser les cartes des zones inondables titre pr ventif Quels sont les risques qui vous paraissent les plus inqui tants sur l volution des c tes girondines retrait du littoral oc anique vuln rabilit des digues de l estuaire et des fleuves fragilit de certains sites expos s Stations de Soulac et de Lacanau Oc an le Bassin d Arcachon
11. 7620 A A 14 4 _ 6900 20 621 RE 1 006 PAE 8A 4 690 z 12 9 52008 5710 5 780 17 5 11 8 6150 15 2 __3 054 9 1 6 880 11 444 5 637 5271 6 220 9 589 12 8 Bergerac g Limoges amp g SE DS O O Nontron 4230 154 4892 14617 16 175 i 17 1 3352 10824 15 050 o 1319 12 8 Brive la G X Sarlat la Can da LI X 6751 6 6 Aurillac X 6618 7471 4 7 7 556 Villeneuve sur Lot 7 087 19 976 aa o15 2 N rac 71639 Ra 9 924 AA 15 204 gen ATK A 4 6 PO Toulouse ESS o 15 7 045 12 33 12310 E 126 84 022 9 6 2o 18 500 78 930 85 090 10 3 48 743 1011610 7 4 17 218 Toul 11 2 oulouse X Espagne Sources IGN BdCarto 1998 th me R seaux routiers 21 771 1 6 14 751 b 1 7 26594 AAA Cartographie 19 240 20 577 21112 1 5 231681 w la7 810 21 5 17 153 gray 26 435 2 8 692 j 23 7 381352 23 9 337726 o 22 181 Bayonne DRE Aquitaine mai 2009 DTRCS TH En ce qui concerne les d placements des girondins l organisation du transport public se r partit entre la Communaut Urbaine de Bordeaux r seau TBC de bus et tramway la R gion train TER et le D partement r seaux de cars publics et scolaires Selon le rapport de diagnostic du Sch ma R gional des Infrastructures des Transports et
12. Au niveau de Bordeaux sur certaines sections de la rocade le trafic total de poids lourds tait en 2006 de l ordre de 20 000 v hicules par jour dont 4 ooo en transit en liaison avec la p ninsule ib rique soit plus d un camion toutes les 5 secondes Sur l axe Nord Sud la part des poids lourds dans le trafic total se situe r guli rement au dessus des 25 entre Hendaye et Bordeaux et est de l ordre de 15 entre Bordeaux et Poitiers En quinze ans le trafic de poids lourds franchissant Les Pyr n es a quasiment tripl Aujourd hui le nombre de poids lourds franchissant Les Pyr n es est le double de celui franchissant les Alpes fran aises Dans une hypoth se haute ce sont 85 millions de tonnes qui transiteront par le fronti re franco espagnole en 2025 soit pr s du double du volume transport en 2003 Trafic 07 Aquitaine avec classes de trafic nouveau RRN 7 classes WOR 13751 12 2 D 20 000 50 000 v h 10 000 20 000 v h CD 5 000 10 000 v h 2500 5 000 v h lt 2 500 v h Autoroutes 1 Routes nationales Routes d partementales 16 502 10 4 C 50 000 100 000 v h 29 433 trafic tous v hicules 13 pourcentage de poids lourds Saintes Ro 233 7 Lesparre M doc 143 ki 30660 Angoul me E 2 y Tolz 10 2 200 9 Lu 28 600 0 Mon ROUE 10 070 12 22 o 5 300 11 7 35 778 117 10 817 10 9 22 550 14 221
13. P me Ce Livre Vert est imprim avec des encres base v g tale sur du papier de fibres vierges issues des forets labeliss es Forest Stewardship Council FSC L imprimeur a t selectionn selon des crit res environnementaux Direction de la communication Wilfrid Pangaut Ao t 2009 CDI de la Gironde
14. Phn climt Annexes GlOSSair gt 24 du du mr dir res scuetiduedir mise dtestene SOUF BS sag ae de sn Ads dd D E De de e Marsa dou end dose N e e Conseil Scientifique A CHAUFFE Le CLIMAT CHANGE Au cours du XX si cle la temp rature moyenne de la plan te s est lev e d environ 0 6 C et celle de La France a augment de plus de 0 9 C Cependant l l vation de la temp rature entre 1906 et 2005 a atteint 0 74 C Cela peut sembler insignifiant mais depuis quelques d cennies on note une acc l ration de ce ph nom ne entra nant des cons quences notables sur notre environnement quotidien Les relev s climatologiques mondiaux ont montr qu onze des douze derni res ann es 1995 2006 figurent parmi les douze ann es les plus chaudes depuis 1850 date laquelle ont d but les relev s instrumentaux de la temp rature la surface du globe Comment expliquer cette l vation de la temp rature Les scientifiques d signent les missions de gaz effet de serre GES provenant de l activit humaine comme en tant la principale cause Depuis un si cle l utilisation industrielle et domestique d importantes sources d nergies fossiles combustibles charbon p trole a significativement acc l r et aggrav le r chauffement de notre plan te par le renforcement du ph nom ne physique de l effet de serre En e
15. Une strat gie europ enne pour une nergie s re comp titive et durable mars 2006 e Plan d actions dans le domaine de la biomasse Communication de la commission d cembre 2005 e Production d lectricit durable partir des combustibles fossiles vers des missions des centrales lectriques au charbon tendant vers z ro apr s 2020 Communication de la commission au conseil et au parlement europ en janvier 2007 e Plan d action pour l efficacit nerg tique r aliser le potentiel Communication de la commission octobre 2006 e Strat gie de PUE en faveur des biocarburants Communication de la commission f vrier 2006 AGRICULTURE VITICUUTURE et FoR T e Changements climatiques quelles cons quences pour la viticulture E LEBON Laboratoire d Etude des Plantes sous Stress Environnementaux e La fili re des vins de Bordeaux pr sente les r sultats de son Bilan Carbone Actu Environnement com 21 11 2008 e Le vignoble bordelais l preuve du changement de climat R chauffement climatique quels impacts probables sur les vignobles Jean Claude HINNEWINKEL 28 30 mars 2007 e Les r ponses de la vigne face aux changements climatiques Bordeaux Jean Pierre Gaudill re Directeur de recherches l INRA UMR Ecophysiologie et G nomique Fonctionnelle de la Vigne Institut des Sciences de la Vigne et du Vin de Bordeaux e Evaluation des impacts du changement climatique sur l Estuaire de la Gironde et pros
16. abitats naturels li es certes aux variations climatiques mais galement la sur fr quentation humaine de leurs g tes Au m me titre que la faune les esp ces v g tales subissent impact du r chauffement climatique Une plante comme l ang lique des estuaires esp ce rare pr sente sur les bords des fleuves et de la Gironde voit sa situation compromise du fait des pressions fonci res des travaux et des mutations environnementales pr sence du bouchon vaseux pollution de l eau etc A moyen terme les risques de gravit et l ampleur des cons quences du changement climatique sur l estuaire de la Gironde et sur sa biodiversit sont r els Il semble n cessaire aujourd hui de pr parer une mobilisation pour sauvegarder le mieux possible ce beau pr cieux patrimoine naturel et culturel 32 53 54 55 56 57 a f l Eu Estugire Fleuves et Biodiversit Questions l tes vous favorable la mise en place syst matique de compteurs d eau individuels dans les immeubles collectifs pour favoriser les conomies d eaux Vous parait il souhaitable d interdire l usage de l eau potable pour les usages non alimentaires arrosage des jardins des pelouses sportives d corations florales nettoyage des espaces publics am nagements urbains etc Faut il encourager l adaptation des logements et habitations existant
17. annuels et les plus pauvres d passent les 15 Malgr les aides existantes les charges d nergie dans les d penses de ces m nages gr vent ainsi lourdement les budgets au point que le confort et la sant des occupants s en trouvent affect s 4 millions de personnes d clarent en hiver tre dans l incapacit d assurer une temp rature juste confortable dans leurs logements en raison de leurs faibles revenus et des mauvaises performances nerg tiques En 2006 pr s de 700 000 personnes et 300 000 m nages sont b n ficiaires d aides publiques pour r gler leurs factures d eau d lectricit de gaz ou leurs charges de chauffage La pr carit nerg tique n est pas un ph nom ne nouveau mais aujourd hui elle est en mergence forte cause de l augmentation du prix des nergies fossiles Une fois la situation financi re r gl e et qui peut tre v cue comme une situation humiliante un accompagnement appara t n cessaire pour rechercher des solutions pr ventives et curatives sur le logement occup qui souffre souvent du manque d isolation d humidit de mauvaise tanch it des ouvertures d absence de ventilation autant de facteurs favorables aux maladies respiratoires et de conditions d hygi ne insatisfaisantes Tout un chacun a besoin d nergie dans son logement chauffage clairage cuisine hygi ne propret appareils lectriques tous utiles au bien tre Trouver des solution
18. ccessibilit efficiente aux diff rents modes de transports en commun qui se r v lera t t ou tard l occasion de crises ou d envol e du co t des carburants Avec une production des logements de plus en plus hors p rim tre de l aire m tropolitaine bordelaise la Gironde devient un territoire qui se fragmente en termes de construction L augmentation des prix du march immobilier qui entra ne un probl me d ad quation entre les ressources des m nages et les prix du logement est la principale raison de ce ph nom ne La mont e des co ts du foncier pousse la population vers le p riurbain provoquant l effet pervers de l talement urbain illustr par le graphique qui suit Figure 2 Une construction de plus en plus p riph rique figure 2 E Fe ue a ss A P EDI 0 i e p e o 0 Pour 100 m nages combien de logements construits en 2004 2007 de5 Nombre de logements construits par an en 2004 2007 1 000 2 21 moyenne 9 i Gironde el a e a urba 199 sources DOC 2004 2007 DRE de 1 TH 2004 DGI En effet les habitants construisent de plus en plus loin du noyau m tropolitain Alors que l emploi reste encore tr s concentr vers le centre de la m tropole bordelaise qui regroupe 2 3 des emplois et la majorit de l activit conomique Figure 3 En effet l volution des p les d emplois et des p les r sidentiels se traduit par un d calage entre une population r sidenti
19. coefficient appel pouvoir de r chauffement global voir d finition ci dessus qui permet de convertir la masse de gaz mis en quivalent CO N B 1 Mt q CO un million de tonnes quivalent CO SRIT Sch ma R gional des Infrastructures des Transports et de l Intermodalit Strat gie 3x20 est un engagement strat gique pris par la France dont l objectif est de r duire d au moins 20 les missions de gaz effet de serre d am liorer de 20 l efficacit nerg tique et de porter la part des nergies renouvelables au moins 23 de sa consommation d nergie finale SOURCES CHANGEMENT CLIMATIQUE e Inventaire des missions de gaz effet de serre de la R gion Aquitaine et ses d partements pour les ann es 1990 et 2005 ADEME CITEPA Centre Interprofessionnel technique d Etudes de la Pollution Atmosph rique octobre 2007 e Limiter le r chauffement de la plan te 2 degr s Celsius Route suivre l horizon 2020 etau del Communication de la commission au conseil au parlement europ en au comit conomique et social europ en et au comit des r gions octobre 2007 e Vaincre le changement climatique plan taire Communication de la commission au conseil au parlement europ en au comit conomique et social europ en et au comit des r gions f vrier 2005 e Adaptation au changement climatique en Europe les possibilit s d action de l Union europ enne Livre Vert pr sen
20. d cha nements des l ments Effectivement les vents violents transportent le sable des plages vers l int rieur des terres On estime que les plages de l Am lie Soulac et de la dune du Pyla sont en constant recul Les activit s humaines et les stations c ti res telles que Soulac sur Mer et Lacanau Oc an encourent un risque av r de submersions marines et de glissements de terrains Cela est d autant plus vrai qu actuellement environ une dizaine d habitations sont en danger et soumises la question du repli strat gique pour se prot ger du ph nom ne Tous ces v nements vont avoir de lourdes r percussions sur les activit s humaines qui d pendent largement du littoral tourisme p che ostr iculture conchyliculture Bien que la Gironde soit une destination touristique privil gi e gr ce la richesse de ses paysages plages lacs for ts vignes patrimoine nature il appara t clairement que les modifications climatiques ont et auront un impact direct sur cette conomie la deuxi me en valeur apr s la viticulture Les h bergements les d placements et les diverses activit s li es au tourisme sont mettrices de GES sans que l on puisse exactement les quantifier pour l instant mettre en relation avec le transport a rien qui met plus de GES par touriste et par voyage que tous les autres modes de transport Par ailleurs le recul des plages et la submersibilit de certaines zones vont redessine
21. de conf rences Centre de Recherche et de documentation europ ennes et internationales Universit Bordeaux 4 CASTAING Patrice S dimentologue Professeur de G ologie Oc anographie Universit Bordeaux 1 KREMER Antoine Docteur Ing nieur des Techniques Foresti res INRA Biodiversit G nes et Communaut s LAGIERE Philippe Ma tre de conf rence Laboratoire Inter tablissements TREFLE Transfert coulements Fluides nerg tiques LE TREUT Herv Directeur de Recherche au CNRS Laboratoire de M t orologie Dynamique membre de l Acad mie des Sciences MALFAIT Jean Jacques Economiste Ma tre de Conf rences Universit Bordeaux 4 GRETha Gestion de l Environnement NARBONNE Jean Fran ois Toxicologue Expert l AFSSA Evaluation des risques Professeur Universit Bordeaux 1 ROTURIER Jacques Chercheur Professeur m rite Universit de Bordeaux 1 Physicien nucl aire et sp cialiste de la politique de ma trise de l nergie Conseil G n ral de La Gironde Direction G n rale des Services D partementaux Agenda 21 Mission Plan Climat nergie Esplanade Charles de Gaulle 33074 Bordeaux cedex pour nous faire part de vos remarques et suggestions retrouvez nous sur www gironde fr ou nous contacter par mail plan climat energie cg33 fr Contacts Plan Climat nergie Direction G n rale des Services 05 56 99 33 33 poste 6019 of A ES RO 1O 2 O
22. de l Intermodalit de 2008 la nature des v hicules utilis s est malheureusement la plus mettrice La mobilit des marchandises et des personnes est un l ment essentiel de la comp titivit de l industrie de l conomie et des services C est aussi un droit fondamental du citoyen La Gironde a besoin d un syst me de transports efficace pour assurer sa prosp rit compte tenu de son incidence sur la croissance conomique le d veloppement social et l environnement Toutefois cette organisation doit r pondre non seulement aux besoins conomiques et sociaux du territoire mais aussi aux exigences environnementales et climatiques Au fil du temps la physionomie de la Gironde a chang avec le d veloppement d une offre d habitat dans les communes rurales de plus en plus loign e de la m tropole bordelaise si ge de la plupart des emplois ce qui a pour cons quence naturelle l accroissement du nombre et de la longueur des d placements en automobile Il est pr voir que la dilatation des territoires urbains aura de lourdes cons quences environnementales conomiques et sociales Cet clatement explique une nouvelle g ographie de la croissance urbaine une construction forte en troisi me couronne urbaine et m me aux confins du d partement apparition de p les secondaires hors CUB talement urbain et habitat en lotissements de maisons individuelles ce qui pose de fa on aigu la question d une a
23. de la Mer Direction G n rale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction ao t 2004 e Observer le territoire pour mieux r pondre aux besoins en logements et adapter les politiques locales Enjeux de soci t enjeux de territoire A URBA Agence d urbanisme de Bordeaux Aquitaine octobre 2008 e Rapport de diagnostic du Sch ma R gional des Infrastructures des Transports et de l Intermodalit SRIT 2008 e Zoom sur les aires urbaines Sch ma R gional des Infrastructures des Transports et de l Intermodalit SRIT 2009 Ha rTAT B TIMENT ET Eco CoNSTRUCTION e B timent et Eco Habitat Plan Climat de la R gion Aquitaine septembre 2006 e Gestion et financement des mesures d efficacit nerg tique dans les administrations publiques Le concept PICO engagements sur les performances internes dans le secteur public e Les Immeubles consomment trop Journal D veloppement Durable avril 2009 e R novation basse consommation d nergie des logements en France PROJET RENNAISSANCE programme europ en CONCERTO INDUSTRIE ET ENERGIES RENOUVELABLES e Changement climatique Energie et Bilan Carbone Fr d ric Vinas et Damien Linhart mars 2009 e Etude pour l laboration de la phase 1 du Sch ma D partemental des Energies Renouvelables Conseil G n ral de la Gironde octobre 2008 e Livre Vert Sur l efficacit nerg tique ou Comment consommer mieux avec moins juin 2005 e Livre Vert
24. des d chets doit tre syst matiquement int gr e dans les programmes d ducation Les d chets trait s en Gironde sont ils valoris s sur place de fa on significative Sinon pourquoi Et comment y rem dier N h sitez pas contacter la Mission Plan Climat Energie de la Gironde plan climat energie cg33 fr pour faire partager tous vos commentaires m 1 m _ _ Les secteurs Censi ml Tous les aspects de la nature et de la vie humaine ou presque subissent l influence du climat Les plantes et les animaux d pendent largement des conditions climatiques de leur territoire tout comme la quantit d eau dans les fleuves et l tendue des littoraux D une fa on ou d une autre notre sant et notre s curit notre confort et notre mobilit notre approvisionnement en nourriture et notre acc s l nergie et aux ressources en eau sont aussi tributaires du climat comme bon nombre de choses dont nous avons besoin et auxquelles nous tenons Lorsque le climat change tous ces l ments sont touch s divers degr s parfois pour le meilleur parfois pour le pire fi M in W EAU ESTUAIRE ET BIODIVERSIT CONSTAT ET TAT DES LIEUX L eau est indispensable la vie de l homme ses activit s et aux cosyst mes aquatiques En Gironde les pr l vements annuels en eau tous usages confondus s l vent environ 310 millions de m3 par an To
25. des infrastructures augmenteront les d penses publiques La hausse des temp ratures a galement un impact sur la demande d lectricit et d eau en t via la climatisation et les besoins accrus de refraichissement Pour limiter voire viter ces sc narios catastrophiques il convient de prendre d s pr sent des mesures pour faire face au changement climatique Une conomie moins mettrice de carbone et une recherche plus dynamique semblent tre des pistes incontournables suivre Le CLIMAT DE LA GIRONDE Le changement climatique affecte la Plan te enti re et la Gironde n est pas pargn e Globalement en Aquitaine les simulations de M t o France pour 2050 montrent les volutions suivantes Une l vation des temp ratures minimales de 2 1 C t Un renforcement des temp ratures maximales de 2 6 C printemps et t avec une hausse du rayonnement solaire au printemps Une r duction de La pluviom trie de 330 mm d ici 2050 soit 34 avec un d ficit marqu au printemps Une baisse des r serves en eau dans le sol en t et en automne perte de 30 45 litres d eau m En Gironde les jours de gel es vont se rar fier et les vagues de chaleurs extr mes comme la canicule de 2003 seront plus fr quentes De m me que risque de s accro tre la r currence de catastrophes naturelles telles que les temp tes de 1999 et plus pr s de nous celle de 2009 Klaus qui a caus d normes d g ts sur
26. e devraient couvrir 21 de la consommation en 2010 La production de chaleur devrait tre apport e par moiti gr ce de l nergie renouvelable la m me ch ance Selon les objectifs du Grenelle de l Environnement la part des nergies renouvelables dans leur ensemble sur la consommation totale doit atteindre 23 en 2020 En 2006 en Gironde la part des nergies renouvelables sur la consommation totale n tait que de 7 La production d nergie thermique renouvelable repr sente presque 5 de la consommation du d partement et presque 20 lorsque le bois de chauffage individuel est comptabilis En tout cas la production d nergie lectrique renouvelable en 2006 ne repr sente qu peine 0 75 de la consommation du d partement ce qui est infime et montre malheureusement que la Gironde est extr mement en retard et aura certainement beaucoup de mal atteindre les objectifs du Grenelle d ici onze ans IL semble incontournable de diversifier et de soutenir les sources d nergie renouvelables disponibles en Gironde qui ont t identifi es e Le bois nergie e Le solaire thermique e La g othermie profonde et de surface e Le solaire photovolta que e La m thanisation ou biogaz e La petite hydro lectricit La ressource olienne ayant t consid r e comme marginale compte tenu des tudes disponibles au moment du lancement du Sch ma D partemental des Energies Renouvelables pourrait tre
27. el des actions classiques de sensibilisation Quels seraient les moyens les plus adapt s pour encourager la production et la consommation de ces produits Faut il g n raliser la pratique d tiquetage de carbone consomm indication de l empreinte carbone sur les emballages Comment peut on am liorer cette pratique tes vous convaincu du tri s lectif des d chets la maison Vous pose t il des difficult s Que proposeriez vous pour les r soudre Faut il fixer un niveau d efficacit nerg tique au dessus duquel l incin ration des d chets est consid r e comme une op ration de valorisation Vous semble t il que les trajets de collecte d ordures m nag res soient optimis s Si non comment peut on les am liorer Doit on valoriser les d chets agricoles et ceux des collectivit s locales par la cr ation d unit s de biogaz en vue de l injecter dans le r seau de d velopper des chaufferies ou des unit s de productions d lectricit verte Faut il mettre en place des incitations fiscales pour motiver et orienter les choix des consommateurs vers des produits impactant moins l environnement Serait il utile de les coupler avec un tiquetage carbone Seriez vousfavorable uneactionvolontariste des pouvoirs publics visant limiterlesconditionnements et le packaging des producteurs et de la grande distribution Pensez vous qu une action de sensibilisation la pr vention et valorisation
28. elle tr s parpill e et des emplois qui restent eux m tropolis s Cette armature territoriale accro t fortement les co ts socio conomiques la fr quence et la distance de d placements et donc les missions de gaz effet de serre allant l encontre du d veloppement durable Une offre d emploi i qui reste concentr figure 3 e a re AD o o x e ik 5 FRS ne ne OURS de amp e ee E AA i o A e K SRE El 0 Le g e e Nombre d emplois salari s priv s en 2006 Evolution de emploi salari priv 90 000 entre 1998 et 2006 4 5 o moyenne 220 Gironde 9 000 9 e a urpa 0 8 source UNEDIC L ensemble de ces volutions accroissement d mographique talement urbain congestion routi re et transit tout camion ne fait que soutenir une aggravation progressive de l empreinte carbone du d partement 10 11 1 mn es E et tes vous favorable un suivi des missions de tous les gaz effet de serre des diff rents modes de transports dans le d partement Faut ilenvisager en Gironde la mise en uvre de la Directive Europ enne Eurovignette permettant d imposer le p age aux poids lourds de plus de 3 5 tonnes qui traversent notre r gion notamment en fonction de leurs nuisances bruit pollution congestion Pensez vous que la ma trise de l talement urbain est une n cessit de lu
29. els d gradations de b timents infrastructures et lignes lectriques elles ont d truit une grande partie de la for t La non replantation de la for t ou son changement d affectation contribuerait diminuer la capture du dioxyde de carbone et perturberait le cycle de l eau par remont e de la nappe phr atique contribuant la d sertification de certaines zones l rosion des sols et l accroissement des risques d incendies Les fluctuations du climattouchent galement la biodiversit des for ts en accentuant la prolif ration de parasites responsables de maladies chez les arbres A contrario de nouvelles esp ces plus m diterran ennes vont avoir naturellement tendance coloniser notre r gion tel Le ch ne vert sans compter les cort ges floristiques et faunistiques qui volueront in luctablement Dans ce contexte il semble urgent de r fl chir des techniques d att nuations possibles dans les secteurs agricoles nergivores d autonomiser nerg tiquement les exploitations agricoles de pr voir les cons quences des perturbations du cycle de l eau de pr parer des adaptations aux pratiques de vinification aux esp ces de c r ales adapt es la pr vention de la perte de taux de boisement en recherchant simultan ment des sc narii alternatifs L impact missif du secteur agricole pourrait de toute fa on tre att nu en valorisant nerg tiquement les effluents les d chets et le
30. es aux nouveaux quipements d conomie d eau collecte d eaux de pluies r gulateur de d bit douchette conome etc Faut il les syst matiser dans les constructions neuves L ANAH Agence Nationale pour l Am lioration de l Habitat doit t elle envisager des aides sp cifiques pour financer de tels quipements dans l habitat ancien Doit on syst matiser le stockage et la r utilisation des eaux de pluies Quelles cons quences du changement climatique craignez vous le plus sur le syst me fluvial girondin Classez les Les risques d inondations ii La vuln rabilit des installations industrielles centrale du Blayais Port de Bordeaux Bec d Amb s iii Les menaces sur les activit s de p che iv La diminution du d bit fluvial v L augmentation du taux de salinit 58 59 60 61 62 Quelles mesures vous paraissent urgentes envisager Classez les Quelles mesures vous semblent adapt es pour sauvegarder l cosyst me estuarien Vous para t il n cessaire de durcir les r gles de constructibilit autour des fleuves et de l estuaire Le d bit des eaux douces fluviales est en constante diminution suite au r chauffement mais aussi suite aux pr l vements d eau dans les fleuves destin s l irrigation Devrait on interdire ces pr l vements L endiguement des rivages estuariens et des fleuves vous para t il suffisant Pensez vous n cessaire de coordonner les g
31. es de certains c pages tr s sensibles ce ph nom ne Globalement l agriculture est un des secteurs les plus expos s aux effets n fastes du climat du fait de sa d pendance ce dernier Lors de fortes chaleurs certains fruits comme les fraises sont malform es comme on l a constat pendant la canicule de 2003 De plus la baisse des pr cipitations estivales va fragiliser les cultures comme le ma s qui a besoin de grandes quantit s d eau pour se d velopper Parall lement les orages de gr le ou les inondations soudaines vont s accro tre et amplifier la fr quence des mauvaises r coltes Toutes ces variations climatiques risquent fort de modifier notoirement le paysage agricole avec des cons quences conomiques dont on n a pas encore mesur toute l ampleur Quant la for t girondine avec ses 450 000 hectares elle fonctionne comme un r gulateur permettant de compenser une partie de ces missions par sa fonction de s questration naturelle du carbone li e la production de bois fonction de puits de carbone des for ts Pourtant la for t d j extr mement vuln rable aux risques d incendies subit galement les al as de l volution du climat Certaines des pires catastrophes m t orologiques survenues en Gironde se sont produites durant les dix derni res ann es Les temp tes de d cembre de 1999 et celle de 2009 resteront grav es dans la m moire des girondins car outre les d g ts mat ri
32. es espaces publics zones de baignade jardins publics etc en p riode caniculaire N h sitez pas contacter la Mission Plan Climat Energie de la Gironde plan climat energie cg33 fr pour faire partager tous vos commentaires PouRSurTE Livre BLANC et PLAN CLIMAT A la fin de la p riode consultative premier trimestre de 2010 toutes les contributions seront r pertori es et class es en vue de l laboration d un Livre Blanc document de propositions ordonn es et hi rarchis es selon les capacit s et les responsabilit s de chacun des acteurs Le Conseil G n ral indiquera alors les mesures qu il proposera de prendre son compte dans le cadre de ses comp tences Le plan climat sera r vis tous les 5 ans entend agir comme un catalyseur dans tout le d partement en fixant un cadre de r f rence et d orientation incitant la mise en uvre de politiques d att nuation et d adaptation face aux changements climatiques en int grant des mesures d optimisation de l efficacit nerg tique Toute cette d marche Livre Vert Livre Blanc Plan Climat se veut coh rente avec la strat gie europ ennes lesengagementsinternationauxdelaFrance lesstrat giesnationales D veloppement durable Grenelle de l Environnement le Plan Climat aquitain et celles des Agenda 21 locaux et des autres Plan Climat territoruiaux GLOSSAIRE Adaptation contribuer limiter l ampleur du changement climatique en
33. es et op rationnels en mati re d att nuation et d adaptation au r chauffement climatique un programme d actions notamment d efficacit nerg tique Le plan climat est rendu public et est mis jour au moins tous les cinq ans Pouvoir de R chauffement Global PRG les diff rents gaz ne contribuent pas tous avec la m me intensit l effet de serre En effet certains ont un pouvoir de r chauffement plus important que d autres et ou une dur e de vie plus longue La contribution l effet de serre de chaque gaz se mesure gr ce au pouvoir de r chauffement global voir tableau ci dessous Il s agit d un coefficient qui permet notamment de convertir la masse de gaz mis en quivalent CO Par exemple 1 kg de m thane mis dans l atmosph re produira le m me effet sur un si cle que 25 kg de dioxyde de carbone mis le PRG du m thane est de 25 z 22 800 Source GIEC Groupe d Experts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat 4 rapport d valuation 2007 Puits de carbone un puits de carbone ou puits de CO est un r servoir naturel v g taux bois ou artificiel qui absorbe et fixe le carbone de l atmosph re et donc contribue diminuer la quantit de CO dans atmosph re Tonne Equivalent CO t g CO afin de disposer d une unit commune tous les gaz effet de serre on mesure la contribution des diff rents gaz par rapport au CO A chaque gaz est associ un
34. estion rationnelle de la ressource nerg tique d velopper l co conception des produits et les conomies d nergie visant r duire les missions de GES ENERGIES RENOUVELABLES CONSTAT ET TAT DES LIEUX L analyse globale de la situation nerg tique mondiale du XXI si cle montre que la demande en nergie augmente On estime que la demande nerg tique et les missions de CO augmenteront de 60 d ici 2030 En fait la consommation mondiale de p trole a augment de 20 depuis 1994 et cette demande mondiale de p trole devrait continuer cro tre de 1 6 par an Si la consommation reste constante au rythme actuel de la consommation globale les r serves prouv es d nergie fossile sont de 40 ann es pour le p trole 63 pour le gaz 218 pour le charbon et 71 pour l uranium N anmoins la consommation n est pas lin aire et dans 50 ans l ensemble des r serves prouv es pourrait tre d j puis es La ma trise de l nergie est sans doute le moyen le plus rapide le plus adapt ayant le meilleur rapport co t efficacit de r duire des missions de gaz effet de serre d am liorer ainsi la qualit d air et d att nuer les effets du r chauffement La France s est donn e un certain nombre d objectifs atteindre court terme en ce qui concerne la production d nergie lectrique et thermique partir de sources renouvelables Les fili res de production d lectricit renouvelabl
35. estionnaires de digues pour une gestion globale et int gr e assortie d une instance de concertation permanente Dans l estuaire trouvez vous inqui tant de constater la disparition ou la rar faction de certaines esp ces de poissons alose perlan saumon notamment cause du changement climatique et craignez vous d assister alors un bouleversement en cascade des cosyst mes N h sitez pas contacter la Mission Plan Climat Energie de la Gironde plan climat energie cg33 fr pour faire partager tous vos commentaires wi a P amp 2 fii mMm tn w LrftoRAu ET TouRISME CONSTAT ET TAT DES LIEUX Interface entre la terre et la mer le littoral a toujours t convoit par des acteurs aux int r ts divergents p cheurs touristes promoteurs immobiliers industriels conservatoire du littoral etc Ainsi certaines pressions qui y sontexerc es contribuent sa d gradation Certains am nagements industriels agricoles et touristiques fragilisent les zones c ti res en les rendant plus vuln rables aux effets du changement climatique En effet le littoral girondin est menac par le ph nom ne irr versible de la mont e du niveau de la mer les temp tes etc qui provoquent destructions d ouvrages de b timents rosion des plages avanc es dunaires Les dunes bordi res telles que le Pyla Bassin d Arcachon ou les digues de protections risquent de ne plus suffire pour faire face aux
36. et en consid ration de vos r ponses nous vous proposerons un plan d action qui ne se limitera pas l action du seul Conseil G n ral mais sollicitera l engagement de tous sur la base d un livre blanc para tre dans un an Le mode d emploi de la participation active que je vous propose est simple chacun peut s en saisir sur le site du Conseil G n ral dans un prochain magazine Gironde ou en vous adressant au Conseil G n ral Vous disposez de toute libert pour r pondre tout ou partie des questions pos es voire m me de proposer votre propre contribution et vos propres suggestions Cette consultation de l ensemble des girondins d cideurs ou simples citoyens est sans pr c dent C est vous de vous en saisir de la faire vivre et de l enrichir Car ce sera vous d apporter votre pierre au d fi que nous avons relever ensemble pour nous m mes et pour les g n rations futures Comme vous le noterez la lecture du livre vert je me suis efforc de m extraire du d bat g n ral sur le climat pour le situer tr s concr tement dans le contexte de notre d partement protection de la c te contre l rosion promotion des nergies renouvelables mutation de l agriculture de la sylviculture et de la viticulture de plus en plus expos es des catastrophes climatiques promotion des transports collectifs isolation de l habitat et ma trise des consommations nerg tiques risques d i
37. eur de gaz effet de serre 3 15 Mt q CO en 2005 et qui plus est en augmentation sensible 16 de 1990 2005 Le transport routier repr sente lui seul 95 des missions le reste se r partissant entre transports a riens ferroviaires et maritimes La Gironde est g ographiquement le point de passage oblig des transports de marchandises entre les r gions du nord et du sud La position strat gique de la Gironde vis vis de la p ninsule ib rique implique qu une part significative du trafic routier traversant les Pyr n es emprunte son r seau routier en se concentrant principalement sur la fa ade atlantique pr s de 45 des trafics routiers qui traversent les Pyr n es passent par la fa ade Sud Ouest voir figure 1 En effet l axe A10 A63 RN10 repr sente des enjeux majeurs en terme d impact environnemental pour le d partement Ceci est particuli rement marqu pour le trafic des poids lourds la circulation li e la desserte p ninsule ib rique repr sente environ 75 du trafic poids lourds transitant par Bordeaux L importance de ce trafic constitue une des particularit s du trafic routier aquitain Il repr sente en effet plus de 29 ooo v hicules par jour selon le SRIT 2007 du Conseil R gional d Aquitaine dont 13 de poids lourds En dehors des zones urbaines la circulation correspond environ un tiers du trafic total soit pr s de 9 000 poids lourds par jour soit un camion toutes les 10 secondes
38. ffet les gaz comme le dioxyde de carbone CO le m thane CH emp chent les rayonnements infrarouges r mis par le sol de s chapper de l atmosph re et provoquent un r chauffement climatique Fatmosph re laisse arriver au sol 50 du rayopaefent recu du S lEil ooN telles les vitres d une serre certains gps naturellement en faible quantit dans l re vapeur d eau gaz carbonique thane ozone interf rent avec les rayons infrarouges en les emp chant directement de s chapper vers l espace Cela provoque une hausse des temp ratures mn fes es Aujourd hui les concentrations de GES sont plus lev es qu m importe quelle p riode au cours des 850 000 derni res ann es Ces missions devraient s accro tre dans les prochaines ann es principalement cause des missions des pays d velopp s et plus r cemment des pays mergents sans compter les effets des missions du pass dont on a pas encore mesur toutes les cons quences Les projections du Groupe Intergouvernemental de l Evolution du Climat GIEC montrent que d ici l ann e 2100 par rapport au d but des ann es 2000 la temp rature moyenne de la Plan te pourrait augmenter d environ 2 4 6 8 C hypoth se forte consommation d nergie fossile Dans l hypoth se o l augmentation de la temp rature du globe atteint 6 8 C nous serions dans une situation comparable l amplitude qui nous a fait sorti
39. g tiques 70 Peut on co conditionner progressivement le r glement des impay s d nergie et d eau vers par les aides sociales pour favoriser des travaux minimum incitant la ma trise de l nergie 71 Faut il faire de la lutte contre la pr carit nerg tique une priorit politique en mati re de r novation des logements collectifs et priv s En mati re d aides sociales aux plus d munis 72 Le d veloppement de la fili re bois nergie petits po les bois peut il constituer un moyen de lutte contre la pr carit nerg tique en particulier en milieu rural 73 Seriez vous favorable au d veloppement de petites oliennes de petits champs photovolta ques collectifs jardins solaires pour diversifier l approvisionnement lectrique de petits ensembles d habitats Sant 74 Faut il un syst me de sant adapt aux p riodes caniculaires Doit on envisager des syst mes de prise en charge d urgence en cas de difficult s climatiques 75 Les syst mes d alerte concernant les personnes fragiles enfants personnes g es sont ils adapt s aux p riodes caniculaires Faut il renforcer ces dispositifs d alerte 76 Faut il am liorer les installations des tablissements d accueil du public comme les maisons de retraite pour personnes g es d pendantes ou les cr ches pour faire face au changement climatique 77 Est il n cessaire de renforcer le contr le sanitaire d
40. graphique ci contre met en vidence les zones risques d inondations sur l estuaire de la Gironde Sachant qu en Aquitaine les zones risques d inondations ont t d finies comme celles dont l altitude est inf rieure 5 m tres voire 5 17 m tres certains endroits selon les tudes du programme LIFE ENV UK 000510 et d ERIGE R f rentiel Inondation Gironde Il appara t clairement sur cette carte que les marais autour de l estuaire de la Gironde sont directement concern s par ces risques de submersion sous la double menace de l l vation du niveau de la mer et des temp tes violentes En outre la biodiversit terrestre n chappe pas aux al as du r chauffement climatique Les abeilles fragilis es par les perturbations de l environnement s cheresse canicules vents violents etc voient leur population diminuer notamment avec l arriv e du frelon asiatique une esp ce invasive qui menace leur survie Le vison d Europe un mammif re carnivore est aussi en danger autrefois pr sent dans la majeure partie du pays on note une r gression progressive de la population li e la perte de conditions favorables sa reproduction Figure 5 Les zones risques d inondation sur l estuaire de la Gironde A N EM Attitude inf rieure 5 m tres Source Rapport du programme europ en de recherche LIFE 97 NEWSgraphe Les chauves souris sont victimes de la d t rioration de leurs h
41. jours plus de d chets ayant un impact direct et grandissant sur l environnement En 2007 chaque girondin a produit 400 kg d ordure m nag res 310 kg de d chetsr siduels collect s dans la poubelle grise et 90 kg de d chets recyclables tri s tels que le papier les emballages en carton en verre en plastique en m tal En plus de ces 400 kg chaque girondin s est d barrass en d ch terie de 230 kg de d chets en tous genres gravats encombrants d chets v g taux Les missions d partementales du traitement des d chets repr sentent 336 000 t q CO en 1990 et 255 000 t q CO en 2005 Selon le rapport CITEPA ADEME la mise en d charge repr sente 62 des missions de ce secteur en 2005 suivi par l incin ration des d chets 20 Selon le Plan Climat Aquitaine la poubelle d un m nage moyen produit environ 710 k q Co par an dont la moiti constitu e d emballages La production la mise disposition et l usage de biens et de services repr sentent la moiti des missions de gaz effet de serre d un m nage le reste provenant de sa consommation d nergie et de ses d placements Consommer mieux et diminuer la quantit des d chets contribue ainsi diminuer significativement les missions de GES l chelle individuelle Ainsi une r duction de 1 d ici 2013 dans la production d ordures m nag res viterait l mission de plus de 10 000 t q CO dans notre d partement Plusieurs mo
42. la comp tence climat nergie des structures d informations grand public par un label climat nergie Faut il encourager syst matiquement la cr ation de quartiers cologiques dans les secteurs r habiliter les friches industrielles Les diff rents syst mes de normes et labels de qualit environnementale et nerg tique adopt s par les diff rents donneurs d ordre publics et priv s sont ils suffisamment harmonieux et stables entre eux Sont ils facilement accessibles aux professionnels de la construction sans biaiser la concurrence Faut il harmoniser les diff rents crit res tablis par les diff rents donneurs d ordre publics et priv s Quelle autorit de coordination et de contr le est envisageable Quels sont les besoins des lus locaux et des petites communes pour orienter leurs investissements et le fonctionnement de leurs quipements publics vers des objectifs climatiques En mati re de construction de logements sociaux est il n cessaire d envisager une augmentation des aides la pierre et ou des aides aux personnes pour financer les constructions Haute Performance Energ tique Faut il un bilan thermique syst matique de l habitat en Gironde La population doit elle en disposer gratuitement Faut il renforcer les aides la r habilitation co nerg tique des logements Quels types d aides aides fiscales pr ts bonifi s subventions Compte tenu de la dur e de vie d un b ti
43. la surface occup e par un foyer maison jardin privatif tant plus importante que celle d un appartement en immeuble ainsi qu l importance des espaces naturels conserv s dans les communes concern es Facteur 4 il correspond un objectif de division par quatre de nos missions de gaz effet de serre d ici 2050 afin de contenir le r chauffement climatique un niveau d l vation de 2 C Cet objectif de division par quatre est inscrit dans la loi de programme fixant les orientations de la politique nerg tique fran aise et dans le Plan Climat G othermie elle consiste capter la chaleur pr sente dans le sol pour le chauffage de b timents ou d quipements Haute qualit environnementale HQE ou Tr s Haute Qualit Environnementale THQE normes rassemblant une s rie de crit res de performances de la qualit de construction ou de r novation des b timents mis en uvre par un syst me de management Haute performance nerg tique HPE Tr s Haute Performance Energ tique THPE normes rassemblant une s rie de crit res de performances du niveau de consommation et de conservation d nergie des b timents kWh kilowatt heure unit de mesure de l nergie Livre Vert sur un sujet donn il offre un ventail d id es de constats et de perspectives dans le but de lancer l chelle locale une consultation et un d bat sur des th matiques pr cises Les acteurs organisation
44. le d partement coupures de lignes lectriques et t l phoniques de courant destruction d une partie du massif forestier etc La faune et la flore subissent aussi largement ces variations climatiques du territoire Lorsque le climat change les plantes les animaux sont touch s divers degr s avec des cons quences directes ou indirectes sur des secteurs d activit s tels que le tourisme l habitat la sylviculture Les transports am nagement urbain La production d nergie l industrie l agriculture etc Le calendrier viticole est perturb avec des hivers plus doux et une avanc e des vendanges dans la saison On assiste la disparition d esp cesnotamment le saumon et l perlan cause probablement de la hausse de la temp rature des eaux de l estuaire Le recul du trait de c te et la vuln rabilit des littoraux menacent les installations humaines ainsi que l activit socio conomique du d partement car de nombreux secteurs d pendent du littoral comme l ostr iculture la p che etc Le climat girondin a commenc changer de plusieurs fa ons dont certaines sont d j bien perceptibles Tous ces bouleversements m mes minimes et ind pendants les uns des autres montrent dans leur ensemble que notre d partement est pleinement concern par l enjeu climatique et qu il ne s agit l que de pr misses Le changement climatique nous place devant un double d fi Seule une r duction imm diate et massi
45. ment de ses charges d entretien et de r paration comment faire accepter la prise en compte syst matique de l analyse en co t global Comment r percuter les futures conomies de fonctionnement sur le budget de surinvestissement initial Comment int grer ce raisonnement dans les m canismes financiers et d assurances tant dans le domaine public que le domaine priv N h sitez pas contacter la Mission Plan Climat Energie de la Gironde plan climat energie cg33 fr pour faire partager tous vos commentaires INDUSTRIE CONSTAT ET TAT DES LIEUX En Gironde les principales activit s industrielles sont l a ronautique l automobile le bois le papier le ciment la chimie lourde etc qui mettent 1 5 Mt q CO Ces entreprises sont tr s d pendantes des nergies fossiles etles missions du secteur industriel sont dues en grande partie aux proc d s de production ou de transformation ainsi qu aux flux de transports des produits Entre 1995 et 2005 une hausse des missions de 22 9 soit 270 kt q CO a t enregistr e Un r sultat qui s expliquait par augmentation de la production d engrais durant cette p riode La prise en compte du changement climatique va conduire les industriels int grer des strat gies visant s adapter et att nuer leurs impacts en r alisant des conomies d nergie en favorisant le recours des nergies alternatives lorsque cela est possible privil gier une g
46. mentations thermiques et des techniques innovantes et conomes Ainsi 60 des logements sont encore en de des prescriptions de la r glementation thermique 2000 Le secteur r sidentiel constitue un potentiel d conomies d nergie important tout particuli rement les logements construits avant 1975 Pour les grands ensembles les solutions pr conis es de d molition et reconstruction apr s quelques retours d exp rience semblent confirmer les doutes sur la rentabilit conomique sociologique et nerg tique au profit de la r habilitation haute performance surtout par l analyse en co t global A titre d exemple la r habilitation de la tour Bois le Pr tre porte de Pantin Paris est revenue moins ch re qu une d molition et reconstruction respectivement 100 000 et 170 000 par logement L ampleur du sujet n cessite d engager des actions adapt es de r novation du b ti et des quipements nerg tiques existants L am lioration des performances nerg tiques des b timents r sidentiels commerciaux ou publics existants ainsi que la construction de nouveaux b timents adapt s aux qualit s environnementales constituent l essentiel du gisement de r duction des missions de CO pour lutter contre le changement climatique Comme dans tous les autres domaines il faut s rement agir sur nos comportements quotidiens mais il appara t aussi qu une conception adapt e lors des constructions et la
47. mise en uvre d quipements performants lors des r novations permet de r duire d embl e les factures nerg tiques les charges locatives et ainsi de r duire les d penses domestiques Cela demande des investissements importants autant au niveau financier que sur le plan de la connaissance technologique La promotion des nouvelles technologies faible consommation d nergie et l am lioration de l efficacit nerg tique sont indispensables travers les choix d investissements publics et priv s chacun poss de les outils pour r duire les consommations d nergie 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 i l l Pensez vous tre assez inform pour am liorer les performances de votre logement en mati re d nergie et d isolation Seriez vous int ress par la pr sentation de pavillons t moins adapt s au climat girondin L co r habilitation du parc de logements doit elle devenir une priorit notamment pour le logement social en Gironde La formation actuelle des artisans est elle suffisante dans notre r gion vis vis des exigences actuelles et souhaitables des principes de l co construction et du changement climatique Faut il envisager une formation suppl mentaire pour ces professions L information pratique en mati re d adaptation des logements aux conomies d nergie par l isolation vous est elle facilement accessible et compr hensible Faut il signaler
48. n de vitesse par exemple classez les par ordre de priorit Comment faciliter la mobilit tout en r duisant la congestion et la pollution Faut il encourager la g n ralisation des plans de d placements d entreprise am nagement des horaires et des modes de transport afin d taler le trafic et inciter au t l travail tes vous dispos utiliser plus largement les modes de transports doux v lo marche Pensez vous que votre ville y est adapt e Quels am nagements pour les encourager N h sitez pas contacter la Mission Plan Climat Energie de la Gironde plan climat energie cg33 fr pour faire partager tous vos commentaires annm Sum mi iN HABITAT B TIMENT et co CONSTRUCTION CONSTAT ET TAT DES LIEUX Deuxi me poste metteur de gaz effet de serre le secteur du b timent r sidences bureaux tablissements commerces repr sente aujourd hui 26 des missions de gaz effet de serre en Gironde avec une croissance de 26 galement de 1990 2005 2 Mt q CO pour cette derni re ann e La mauvaise isolation est la premi re source majeure de d perdition de chaleur des b timents La consommation d nergie pour le chauffage et la production d eau chaude sanitaire des logements est en moyenne de 375 kWh m an pour les b timents construits avant 1975 qui repr sentent les deux tiers du parc 200 kWh m an pour ceux construits entre 1975 et 2000 soi
49. n sauvage De m me qu on observe chez certains oiseaux une modification des p riodes de migrations quitraduisent des perturbations dans l environnement La centrale nucl aire du Blayais qui fournit 5 de la production nationale d lectricit voit son activit perturb e du fait du r chauffement des eaux de l estuaire et des normes de temp ratures de rejet qui rendent d licate l efficacit de refroidissement des r acteurs nucl aires En m me temps l l vation du niveau de l Oc an d environ 2 3 mm augmente le risque de submersibilit des digues de protection l augmentation du taux de salinit dans l estuaire la vuln rabilit des marais L vacuation du bouchon vaseux est r duite par suite de la dimunition progressive des d bits fluviaux de la Garonne et de la Dordogne depuis 50 ans Ce dernier est un grand consommateur d oxyg ne ses vases en suspension ont des incidences sur les diff rents maillons de la cha ne alimentaire de la faune de l estuaire et conduisent des missions de gaz effet de serre de quantit comparable celle de l agglom ration bordelaise CO et m thane CH L estuaire est galement particuli rement expos aux risques naturels tels que les inondations catastrophiques lors de tr s fortes temp tes figure 5 Celle de 1999 d j suffisamment catastrophique aurait pu avoir des cons quences encore plus graves si elle avait survenue une mar e d quinoxe Le
50. nformations ce pr sent document est soumis une consultation publique qui durera 6 mois de juillet d cembre 2009 Tous les citoyens acteurs priv s et publics institutions socioprofessionnels associations etc du territoire girondin sont invit s faire partager leurs commentaires et suggestions sur le sujet en r pondant toutes les questions ou uniquement celles qui les concernent plus directement situ es la fin de chaque chapitre Ce qui n interdit pas chacun d apporter des contributions sp cifiques N h sitez pas contacter la Mission Plan Climat Energie de la Gironde plan climat energie cg33 fr pour plus d informations ou contacter le 05 56 99 33 33 poste 6020 pour recevoir le document chez vous Ce Livre Vert est galement disponible sur le site du Conseil G n ral de la Gironde www gironde fr A A Les recteurs smissifs et compenSatoires La construction de nos maisons le d veloppement de nos collectivit s notre fa on de nous d placer et de consommer ainsi que nos activit s industrielles contribuent diff rents niveaux parfois sans qu on s en rende compte accentuer le r chauffement climatique Voici les principaux constats ce sujet manne San mi iN Tansport et Phification Hire CONSTAT ET TAT DES LIEUX En Gironde comme partout sur le territoire national le secteur des transports est le plus mett
51. nondations protection des esp ces de l estuaire du Bassin d Arcachon et des zones humides adaptation de l activit touristique nouvel urbanisme protection des zones vertes etc Bien videmment votre engagement dans ce d fi d terminera notre capacit le relever collectivement et faire de la Gironde un d partement exemplaire en mati re de lutte contre le r chauffement climatique Le Pr sident du Conseil G n ral o Philippe MADRELLE S nateur de la Gironde Conseiller G n ral du Canton de Carbon Blanc SommarRe Contexte e a chauffe Le climat change e Le Climat de la Gironde Constats tats des lieux et questions Les secteurs missifs et compensatoires e Transports et Planification Urbaine e Habitat B timents et co construction e Industrie et nergies Renouvelables e Agriculture Viticulture et For t e Pr vention et Valorisation des d chets Les secteurs sensibles aux effets climatiques e Eaux Estuaire Fleuves et Biodiversit e Littoral t Tourisme s so ose 6 ee ee 6 8 ee ee 8 6 eee 6e 4 8 e Dimension Sociale Pr carit Energ tique et Sant Poursuite Livre Bhue et
52. oc ans pour 28 environ la fonte des glaciers et des calottes glaci res et pour le reste la r tractation des nappes polaires La fonte totale possible des glaces du Gro nland ou d une partie de l Antarctique inqui te beaucoup les experts La fonte de chacun de ces glaciers produirait une hausse de 6 m tres du niveau des oc ans sur plusieurs si cles Cette hausse rayerait de la carte du monde plusieurs pays et territoires et d placerait peu pr s 400 millions d habitants un d placement tr s largement sup rieur celui g n r par la deuxi me guerre mondiale Le changement climatique accentue galement la d sertification de certains territoires Depuis les ann es 90 plus de 3 ooo km la moiti d un d partement fran ais sont chaque ann e transform s en d serts contre 2 100 km dans les ann es 80 et1560 km dans les ann es7o0 En effet on perd dix millions d hectares par an de terres arables A ce rythme les sp cialistes ont calcul que d ici 2025 les deux tiers des terres cultivables d Afrique auront disparu comme un quart de celles d Asie et un cinqui me de celles d Am rique du Sud Centre d Actions et de R alisations Internationales 2003 En Espagne 31 des terres sont menac es selon le Minist re espagnol de l Environnement Le monde v g tal et animal subit aussi les variations du climat On estime qu environ 20 30 des esp ces v g tales et animales sont menac e
53. pective moyen terme SMIDDEST Syndicat Mixte pour le D veloppement Durable de l Estuaire de la Gironde octobre 2008 PR VENTION ET VALORISATION DES D CHETS e Bilan de la gestion des d chets m nagers et assimil s en Gironde 2006 e Comment mettre en place un Fonds Social d aide aux travaux de ma trise de l nergie ADEME 2000 e Mise en uvre de l utilisation durable des ressources Une strat gie th matique pour la pr vention et le recyclage des d chets Communication de la commission au conseil au parlement europ en au comit conomique et social europ en et au comit des r gions d cembre 2005 e Rapport environnemental du Plan de gestion des d chets m nagers et assimil s en Gironde Conseil G n ral de la Gironde 2007 EAUX ESTUAIRE FLEUVES ET BroDIVERSIT Economies d eau potable la CATEP au service des collectivit s Les cahiers techniques de l eau N 17 novembre 2007 Evaluation des impacts du changement climatique sur l Estuaire de la Gironde et prospective moyen terme SMIDDEST Syndicat Mixte pour le D veloppement Durable de l Estuaire de la Gironde octobre 2008 Faire face auxprobl mes de raret de la ressource en eau et de s cheresse dans l Union europ enne Commission des communaut s europ ennes Communication de la commission au parlement europ en et au conseil L estuaire de la Gironde l embl me du d veloppement durable Les cahiers techniques de l eau N
54. r tudi e avec lapparition de machines plus performantes La recherche detechnologiesinnovantes nergie des vagues et des courants par exemple et le d veloppement d exp rimentation ne sont pas n gliger dans ce contexte Ma trise de l Energie Le concept de Ma trise de l Energie peut tre vue sous la forme d un carr vertueux comportant quatre l ments indissociables Putilisation rationnelle de l nergie Les conomies d d nergie Les nergies renouvelables L conomie des mati res premi res C est un parti volontariste ax sur le moyen et le long terme essentiel pour la r ussite d un plan climat Il doit s inscrire dans un programme coh rent visant de la fa on la plus objective possible exploiter au moindre co t financier et environnemental 22 23 24 28 29 Industrie et nerdies RenouveRbles Questions Comment stimuler plus efficacement l investissement dans les technologies d efficacit nerg tique Comment mieux cibler les fonds publics et priv s pour stimuler la recherche et le d veloppement Faut il d velopper un march local des droits d missions pour financer et promouvoir l efficacit nerg tique Quels dispositifs envisager Les aides l implantation des entreprises doivent elles tre soumises des conditions notamment d efficacit nerg tique et de basse consommation La Gironde a t elle les moyens et l ing nierie
55. r duisant les missions de gaz effet de serre Att nuation r duire la vuln rabilit du territoire en l adaptant l volution in vitable du climat Bassin versant tendue de terrain o toutes les eaux ruissellent et rejoignent un m me cours d eau en suivant la pente naturelle jusqu la rivi re principale ou le fleuve qui constitue l exutoire final Biodiversit ensemble des esp ces v g tales etanimales composant un ou plusieurs cosyst mes et prenant en compte toutes les formes de vie tous ses niveaux d organisation des g nes aux esp ces Biomasse ensemble de la mati re organique d origine v g tale ou animale d un milieu naturel La biomasse consid r e des fins nerg tiques englobe des v g taux et des mati res organiques provenant de cultures et des d chets solides ou liquides Bouchon vaseux masse de vases en suspension dans l estuaire compos e d une accumulation de s diments qui se d place au gr des mar es Le bouchon vaseux a des incidences sur la faune aquatique de l estuaire en faisant chuter le taux d oxyg ne et limitant de d veloppement du plancton n cessaire la production primaire des cha nes alimentaires De plus en fermentation l abri de l oxyg ne il d gage de grandes quantit s de gaz effet de serre m thane Br montier Nicolas Br montier 1738 1809 est un ing nieur qui appliqua parmi les premiers en France le moyen de fixe
56. r le paysage touristique et risquent d entra ner une baisse de la fr quentation de certains lieux embl matiques et stations renomm es Le tourisme est galement une activit tr s consommatrice d eau besoins accrus en p riode de chaleurs arrosage et entretien des espaces verts approvisionnement des piscines La baisse potentielle des plans d eaux due une r duction de la pluviom trie annuelle et l vaporation estivale qui peut atteindre 1 cm par jour risque de compromettre les activit s d pendantes de la ressource en eau golf piscine nautisme En outre l augmentation de la fr quence des vagues de chaleur pourrait inciter les touristes nordiques rester pr s de leur domicile Mer du Nord Baltique ou inciter les touristes rechercher fra cheur en montagne Dans ce contexte les professionnels commencent r fl chir de nouvelles formes de tourisme alliant pr servation de l environnement activit s de d tente et de loisirs La recherche du d veloppement de l intersaison est certainement renforcer condition que les h bergements soient repens s de fa on durable D autres secteurs d activit s littorales comme l ostr iculture et la conchyliculture souffrent galement de cette situation Depuis quelques ann es ces domaines sont mis mal par des toxines et bact ries qui sont susceptibles de rendre les coquillages impropres la consommation N anmoins des interrogations
57. r de la derni re re glaciaire Le changement climatique est pr sent une r alit qui ne frappe plus nos portes mais un ph nom ne qui envahit notre quotidien L enjeu climatique et ses r percussions sur toute la plan te sont une certitude qui remet en cause notre avenir et nos comportements Les recherches men es r cemment par les scientifiques confirment les incidences tr s diversifi es li es l volution du climat notamment sur l l vation du niveau de la mer qui rend certaines les et littoraux plus vuln rables aux inondations et l rosion la raret de la ressource en eau dans certaines r gions les crises alimentaires les temp tes les dangers sanitaires cause d l ments pathog nes la mortalit due la chaleur et au froid Partout dans le monde le mode de vie de millions d individus est boulevers et leurs habitudes sont remises en cause par le changement climatique Des populations sont pouss es migrer chass es par la s cheresse les ouragans les crues ainsi que par la mont e du niveau des oc ans Ce sont les nouveaux r fugi s climatiques L l vation du niveau de la mer concorde avec le r chauffement Sur l ensemble de la plan te le niveau moyen de la mer s est lev de 1 8 mm an entre 1961 et 2003 et d environ 3 1mm anentre 1993 et 2003 Selon le GIEC depuis 1993 l l vation du niveau de la mer est imputable pour 57 environ la dilatation thermique des
58. r les dunes de sables mouvants entre la Gironde et l Adour par des plantations de pins maritimes Chambrelent Jules Chambrelent 1817 1893 est un agronome et ing nieur fran ais qui fut un des instigateurs de l assainissement des landes par le cr ation de r seaux de foss s et par la plantation de pins maritimes Gironde Landes C page vari t de vignes caract ris e par la forme de ses feuilles et de ses grappes et souvent propre une r gion Conchyliculture levage des coquillages moules hu tres palourdes Contrat d axe contrat entre une autorit organisatrice des transports et une ou plusieurs communes Ce contrat recherche la coh rence entre l urbanisme et les transports D une part les autorit s organisatrices des transports s engagent sur un projet de transports en commun et d autre part les communes s engagent sur des moyens permettant plus de densit et de mixit autour du projet de transport plus d accessibilit aux transports en commun Eco conditionnalit syst me financier consistant subordonner l octroi d aides publiques au respect de normes environnementales pr cises Eco quartier ou quartier durable c est un quartier urbain qui s inscrit dans une perspective de d veloppement durable il doit r duire au maximum l impact sur l environnement favoriser le d veloppement conomique la qualit de vie la mixit et l int gration sociale Energie renou
59. s durables pour extraire de la pr carit nerg tique ces publics tr s d favoris s est une mission de solidarit indispensable mais doit aussi inciter la puissance publique agir sur la qualit et la performance minimum de leur logement Autre sujet qui touche l ensemble de la population la sant et le changement climatique Il restera de triste m moire cette canicule de l t 2003 qui causa 1 337 d c s en Gironde et 20 000 en France Cet v nement dramatique est la preuve des effets d vastateurs que peut avoir le changement climatique sur notre sant notamment sur celle des plus fragiles enfants et personnes g s On sait maintenant que ce genre de situation caniculaire aura tendance tre plus fr quent dans les prochaines ann es comme les incendies grande chelle Californie Gr ce Australie En effet la variabilit du climat surprend les populations non averties dans un habitat non adapt Il peut favoriser la prolif ration soudaine de nombreuses maladies infectieuses sensibles au changement des temp ratures et au r gime des pr cipitations Ainsi lorsque le niveau de pluviom trie est sup rieur la normale l eau stagnante qui s accumule favorise la multiplication de moustiques vecteurs de maladies comme le paludisme De m me une hausse de la temp rature de la surface de la mer peut induire une pr sence r currente de bact ries telles que la Vibrio responsable de la gastro ent rite dans
60. s et individus int ress s par le sujet sont invit s exprimer leurs avis et contributions Livre Blanc issu de la consultation lanc par le Livre Vert il contient un ensemble argument de propositions d actions dans un domaine sp cifique Il vise donner naissance des d cisions politiques et une politique locale concert e M thanisation c est le processus naturel biologique de d gradation de la mati re organique en absence d oxyg ne La mati re organique d grad e se retrouve principalement sous la forme de biogaz ou m thane plus de 90 Ostr iculture levage des hu tres Produit Int rieur Brut PIB est un indicateur conomique qui mesure le niveau de production d un pays Il est d fini comme la valeur totale de la production interne de biens et services dans un pays donn au cours d une ann e donn e par les agents entreprises m nages collectivit s territoriales r sidant l int rieur du territoire national Plan Climat Energie selon l article 25 de la loi Grenelle 2 de l environnement les d partements les communaut s urbaines les communaut s d agglom ration les communes ou communaut s de communes de plus de 50 000 habitants doivent adopter un Plan Climat territorial d ici 2012 Ce plan climat d finit dans le cadre des comp tences des collectivit s concern es et sur la base du bilan des missions de gaz effet de serre leurs objectifs strat giqu
61. s gravement d extinction Le changement climatique perturbe les cosyst mes et la biodiversit Au del de toutes ces mutations g ographiques environnementales et sociales de notre Plan te caus es par le r chauffement climatique et ses effets un autre aspect non moins important est prendre en compte l conomie On peut affirmer que le changement climatique est une menace s rieuse pour l conomie mondiale En effet les co ts des dommages dus aux variations climatiques temp tes ouragans inondations s cheresses difier long terme le paysage conomique En Gironde le secteur agricole notamment la viticulture premi re activit conomique du d partement risque de voir baisser en quantit et en qualit sa production De plus selon les pr visions scientifiques le micro climat de la r gion bordelaise perturb par les variations climatiques pourrait induire une modification des pratiques culturales et des vari t s de c pages plant s titre d exemple une hausse moyenne de temp rature de 2 C pourrait rendre possible l arriv e de c pages du Languedoc dans le Bordelais Pour les consommateurs ce ph nom ne se traduira par la hausse du prix des aliments li e une offre limit e et une demande soutenue De plus l instabilit des sols les glissements de terrain qui augmenteront les risques d endommagements des voies de transport et qui modifieront les modalit s et les fr quences d entretien
62. s produits de biomasse inutilis s 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 PE ne I Agriculture Viticulture et For t Questions Peut on adapter l agriculture aux risques croissants de p nuries d eaux de pluie en limitant tr s significativement l irrigation agriculture et viticulture Par exemple est il cr dible de s orienter vers d autres types de cultures conomes en eau et utiles des usages durables comme le chanvre ou le lin mati re premi re pour isolants naturels Faut il conditionner les aides agricoles r gionales et locales des crit res int grant le risque climatique la recherche d efficacit nerg tique etc Faut il supprimer les primes agricoles aux cultures intensives irrigu es Faut il encourager le retour des m thodes agricoles traditionnelles moins consommatrices d nergie Ont elles leurs places sur le march Quelles mesures doit on privil gier pour que notre agriculture r gionale et locale contribuent la lutte contre le changement climatique L agriculture biologique est elle une fili re valorisable grande chelle A chaque fois que le sol d une zone foresti re change d affectation construction infrastructure quipements faut il syst matiquement imposer une replantation compensatoire au sein m me du massif Ou bien faut il classer syst matiquement toutes les for ts en espaces bois s prot g
63. t par la commission au conseil au parlement europ en au comit conomique et social europ en et au comit des r gions Juin 2007 Plan Climat Aquitaine premi res mesures mars 2007 Plan Climat Paris Plan parisien de lutte contre le d r glement climatique octobre 2007 Plan Climat Eure agir au pr sent pour ma triser notre avenir Bilan 2007 des changements climatiques rapport de synth se 4 Rapport du GIEC Groupe d Experts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat 2007 e Le Climat la Nature et les Gens indicateurs d volution du climat au Canada Le Conseil canadien des ministres de l environnement 2003 e Un Plan Climat l chelle de mon territoire ADEME TRANSPORT ET PLANIFICATION URBAINE e Am nager la ville l art d habiter Reysset Pascal Editions Sang de la terre Paris 2008 e Bilan nerg tique et missions polluantes dues aux transports en Aquitaine 2005 e Guide pour la ma trise de l talement urbain dans les politiques territoriales A URBA Agence d urbanisme de Bordeaux Aquitaine septembre 2004 e _Lalogistique du transport de marchandises en Europe la cl de la mobilit durable Communication de la commission au conseil au parlement europ en au comit conomique et social europ en et au comit des r gions juin 2006 e La th orie du New Urbanism perspectives et enjeux Cynthia Ghorra Gobin Minist re des Transports de l Equipement du Tourisme et
64. t le quart du parc 100 kWh m2 an pour ceux construits apr s 2000 Les technologies modernes actuelles permettent de construire des b timents passifs ou basse consommation moins de 20 kWh m an et m me nergie positive lorsque l immeuble dispose d quipements d autoproduction lectrique injectable dans le r seau public de distribution panneaux photovolta ques par exemple Les consommations d lectricit des b timents ont doubl durant ces vingt derni res ann es et cette tendance se poursuit avec un accroissement de 5 par an Or une meilleure ma trise de la demande en lectricit devrait permettre de r duire de 40 la consommation par le recours des mat riels et des mat riaux beaucoup plus performants sur le plan nerg tique Pour inverser la tendance de surconsommation de l nergie et pour parvenir diviser par 4 d ici 2050 nos missions de GES il convient de r habiliter dans ce d lai au moins 2 3 du parc des b timents qui ont t construits avant 1975 Les efforts se focalisent sur la performance des constructions nouvelles mais il ne faut pas perdre de vue l existant et les anciens b timents qui repr sentent l essentiel du parc Pr s de deux logements sur trois ont t construits avant 1975 et un sur cinq seulement depuis 1990 De plus le parc de logements se caract rise par un taux de renouvellement faible 1 par an ne permettant qu une diffusion lente des nouvelles r gle
65. t une d t rioration de sa qualit De petits gestes simples comme prendre une douche au lieu d un bain poser des r ducteurs de d bit sur les robinets utiliser des boutons double d bit pour les toilettes sont d sormais des habitudes faciles prendre Outre tous ces aspects il convient galement de prot ger les milieux aquatiques tr s sensibles pour leur qualit Un des cosyst mes girondins les plus fragiles est certainement l estuaire de la Gironde Riche de populations naturelles de v g taux poissons crustac s oiseaux etc il subit cependant la pression des activit s humaines combin es au d r glement climatique qui mettent en danger ce patrimoine Certains param tres observables comme la temp rature le niveau de la mer les pr cipitations les temp tes l rosion et la s dimentation t moignent des variations climatiques que subit l estuaire D apr s des tudes command es par le Syndicat Mixte pour le D veloppment Durable de l Estuaire de la Gironde SMIDDEST la temp rature atmosph rique de l estuaire a augment r guli rement en p riode estivale de presque 2 5 Cen 30 ans Une hausse qui agit directement sur la temp rature des eaux estuariennes qui son tour se r percute sur l cosyst me et la biodiversit aquatique Plusieurs signes avant coureurs de l impact climatique se manifestent par exemple la disparition de l perlan la rar faction de la grande alose ou du saumo
66. tte contre le changement climatique Quelle option choisiriez vous limiter l urbanisation p riph rique ou d velopper les transports collectifs tes vous d accord pour que les pouvoirs publics renforcent la densification de l urbanisation notamment au sein des agglom rations existantes Consid rez vous que les r seaux actuels de cars sont satisfaisants Faut il modifier les lignes Faut il mieux les coordonner avec le train et les transports en commun de l agglom ration Quelles id es nouvelles en ce domaine vous sembleraient dignes d int r t Chaque jour pr s de 9 ooo camions circulent sur les autoroutes A63 A10 la route nationale 10 et jusqu 20 000 sur certaines sections de la rocade bordelaise Comment doit s adapter l agglom ration bordelaise ce flux de transit Pensez vous et sous quelles conditions conomiques que le ferroviaire et le maritime puissent remplacer efficacement les camions Le canal du Midi pr sente t il un potentiel de transport de marchandises suffisant pour motiver sa r utilisation Pour quels types de transports et sous quelles conditions conomiques Nos agglom rations disposent de plans de d placements urbains de passagers Faut il envisager aussi des plans de d placements urbains pour les marchandises Comment limiter l utilisation des voitures particuli res notamment en ville co voiturage tarifs de parking en centre ville dissuasifs auto partage limitatio
67. uatiques Le bassin versant est aussi particuli rement sensible aux v nements orageux dont les eaux de ruissellements qui peuvent entra ner des inondations des boulements des ruptures de digues et une d t rioration des routes et des b timents Pr server cette ressource fragile est prioritaire Il s agit de mettre en uvre toutes les actions visant les conomies d eau et la ma trise des consommations d eaux souterraines L objectif est de r aliser 30 millions de m d conomies par rapport la quantit annuellement pr lev e Tous les acteurs de l eau sont mobilis s pour atteindre cet objectif Par exemple des cellules d accompagnement sont mises en place pour aider les collectivit s territoriales dans une gestion rationnelle de la ressource en eau N anmoins ces mesures peuvent tre insuffisantes quand on sait que l eau potable est utilis e pour des usages non alimentaires tels que l arrosage des espaces verts l approvisionnement des fontaines ou plans d eau artificiels etc L usage d eau potable doit tre destin e en priorit la consommation humaine l industrie agro alimentaire et au secteur de la sant Il faut donc r fl chir des eaux de substitutions telles que les eaux pluviales Sachant que les cons quences du changement climatique sur la raret de la ressource sont prouv es il nous faut pr server l eau si nous ne voulons pas un jour faire face une p nurie de la ressource e
68. utefois si notre d partement est l un des plus privil gi s en eaux souterraines en France il est aussi celui o les nappes sont les plus surexploit es avec environ 250 millions de m par an Pourtant le rythme de renouvellement de ces nappes est trop faible pour pouvoir compenser les pr l vements effectu s et garantir la p rennit de la ressource Cette situation risque de s aggraver avec le r chauffement climatique car le pompage des eaux souterraines entra ne une baisse des nappes Par ailleurs l l vation du niveau de la mer accentue le risque de salinisation et donc de d gradation de la ressource La production en eau potable s en trouvera boulevers e et la ressource deviendra plus co teuse Ce ph nom ne aura une incidence directe sur les populations et sur les secteurs conomiques tels que l agriculture le tourisme l industrie l nergie qui sont d pendants galement de l eau La pollution de l eau menacera galement l quilibre de l cosyst me aquatique des rivi res des cours d eaux et de leurs bassins versants En effet les quilibres de vie des esp ces v g tales et animales d pendent troitement de sa composition chimique de l eau de son oxyg nation et de sa temp rature notamment Il est donc essentiel de g rer au mieux les bassins versants pour garantir la quantit et la qualit de la ressource en eau car elle constitue un milieu de vie essentiel pour les animaux et les v g taux aq
69. ve des missions de gaz effet de serre permettra d viter qu il ne s aggrave avec de lourdes r percussions Le passage rapide une conomie faible mission de carbone constitue l l ment fondamental en mati re de changement climatique et de politique de l nergie En m me temps l volution climatique s tant d j amorc e globalement l humanit doit relever le d fi de l adaptation ses cons quences Il faut souligner que les mesures d adaptation sont un compl ment in vitable et indispensable aux mesures d att nuation mais ne constituent pas une alternative la r duction des missions des GES Le bilan des missions des gaz effet de serre de 2005 montre la situation globale suivante par secteur en Gironde par rapport l ann e de r f rence 1990 fix e par le Protocole de Kyoto 16 kt q CO milliers de tonnes quivalent CO 26 i F 15 baii 24 lt r 24 Transports Habitat et Industrie de Industrie Agriculture D chets P e B timent l Energie Manufacturi re Sylviculture Source tude CITEPA ADEME 2006 Agir pour le climat est indispensable Si nous n agissons pas d s maintenant nous nous exposons un bouleversement radical du climat avec toutes ses cons quences conomiques et sociales pr visibles et impr visibles Les initiatives de lutte contre le changement climatique n auront pas leurs pleins effets sans une implication d
70. velable c est une source d nergie naturelle non fossile et consid r e comme in puisable chelle humaine de temps Le caract re renouvelable d une nergie d pend de la vitesse laquelle la source se r g n re mais aussi de la vitesse laquelle elle est consomm e L nergie produite partir du vent du soleil de l eau fleuve ou mer de la chaleur naturelle du sol et de la biomasse bois est consid r e comme renouvelable Energie olienne c est l nergie tir e du vent au moyen d une olienne ou d un moulin vent Energie photovolta que c est la transformation du rayonnement solaire en nergie gr ce une cellule photovolta que Une cellule photovolta que est un composant lectronique qui g n re de l lectricit au contact des rayonnements du soleil Energie solaire thermique c est le m me principe mais ce sont les rayons infrarouges qui r chauffent un liquide circulant dans un panneau noir vitr Cette nergie est utilis e surtout pour fournir de l eau chaude sanitaire Etalement urbain c est une expression d signant le ph nom ne de d veloppement des surfaces urbanis es en p riph rie des grandes villes Cet talement qui est li au d veloppement d mographique des agglom rations se fait avec une densit du b ti d autant plus faible que l on s loigne du c ur des villes La faible densit est due au caract re pavillonnaire de cette urbanisation
71. yens simples sont possibles pour y parvenir Au niveau des achats viter les produits usage unique privil gier les produits durables ou rechargeables viter les produits suremball s Chez soi trier les d chets recyclables r parer r utiliser pour plus d informations consulter le guide Mieux g rer ses d chets sur le site internet du Conseil G n ral En Gironde les transports et la collecte des ordures m nag res repr sentent une mission de 16 000 t q CO par an Rapport environnemental du Plan de gestion des d chets m nagers et assimil s de la Gironde Par cons quent l optimisation des collectes et des transports des d chets sont galement rechercher Les effets d une r duction des fr quences de collecte et de transport des d chets offriraient des effets b n fiques du point de vue environnemental climatique et conomique Les d chets repr sentant un enjeu environnemental social et conomique pour la Gironde il convient de d velopper un mode de consommation et d achat co responsable que doivent aussi partager les distributeurs et fabricants 43 44 45 46 47 48 49 50 SI ame m ns So l a Pr vention et Valoriation des D chets Questions Comment d velopper un comportement co responsable durable et exemplaire au sein de l administration et des collectivit s des entreprises et des consommateurs au d

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