Accompagnement du patient : Un domaine réservé ?
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1. e si nous parvenons nous entendre sur le p rim tre concer n Il est clair qu on ne peut confondre une action d ap prentissage d observance ou d information du patient Ce sont des domaines extr mement diff rents Selon lui il est n anmoins possible que certains programmes puissent faire l objet d exp rimentations Pour la HAS elles devront toutefois tre limit es l apprentissage d un mode d admi nistration particulier d un produit Elles devront tre clai rement distingu es des programmes d ducation th rapeu tique du patient ETP Et r serv es des demandes des autorit s r gulatrices comme la Commission de la transpa rence Il faudra par ailleurs tenir compte du r le confi par les l gislateurs la CNAM depuis la LESS de 2007 Un creux juridique Le pr sident de l Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant AFSSAPS Jean Marimbert largit le propos Pour lui l accompagnement th rapeutique ne se r duit pas l information des patients C est un besoin qui s explique par la conjonction de plusieurs ph nom nes le poids croissant des maladies chroniques la complexit des modalit s d administration exigentes en termes d obser vance ou encore l accessibilit de certains m dicaments en dehors de l h pital r trocession D autant plus que la Fran ce se trouve actuellement dans un creux juridique Pour l heure ces programmes se situent2. rappelant au passage que le guide permettrait de d velopper des programmes structur s au moyen d une vraie m thode A noter que ce dernier a galement pr cis qu une convention de partenariat avec l INPES tait en cours de signature et que la r a lisation de ce guide tait la premi re action men e conjointement 1 Pour plus d informations sur le guide Structuration d un programme d ducation th rapeutique du patient dans le champ des maladies chro niques voir www has sante fr Pour une meilleure observance th rapeutique L important c est l accompagnement i D D Avec notre plateforme automatique e rappel vous accompagnez vos patients tout au long de leurs traitements e C medicis 606000 39 JANVIER 2008 PHARMACEUTIQUES
3. sur les ventes des laboratoires D Jonathan Icart Education th rapeutique du patient mode d emploi L Institut national de pr vention et d du cation pour la sant INPES et la Haute autorit de sant HAS ont publi en novembre dernier un guide m thodo logique sur les programmes d ducation th rapeutique du patient ETP dans le domaine des maladies chroniques En substance cet ouvrage s appuie sur l analyse critique de la lit t rature disponible sur la r flexion des professionnels impliqu s dans l ducation th rapeutique du patient et sur les r sultats de r unions avec des patients atteints d une maladie chronique Ob jectif proposer un cadre m thodologique aux professionnels de sant aux organisations professionnelles et aux associations de pa tients Le tout pour favoriser le d veloppement de ETP et la mise ICIS com E et nn ete DES D n u 4 A 7 D Le a D Interactivit x DSI 95 64 BG co t d un appoi eco iro moedicis Corn en place de programmes structur s pour les malades atteints d une pathologie chronique Ce guide de 103 pages est ainsi suppos r pondre aux attentes des principaux protagonistes en la mati re associations de patients professionnels de sant institutionnels Lors de la pr sentation de cet ouvrage le pr sident de la HAS Laurent Degos a soulign l h t rog n it des pratiques actuel les
4. entre la publicit directe et l information g n rale sans r f rence L AFSSAPS via sa commission de la publicit et du bon usage avalise ou non les programmes Et les crit res d valuation sont in flexibles justification de la pathologie int gration du m decin traitant dans la prise en charge respect du droit de la personne lien s avec les programmes institutionnels Un double imp ratif s impose alors comme une vidence faire figurer les modalit s utiles pour favoriser le bon usage et ne pas enfreindre la loi D s lors une question r currente pointe l horizon faut il une l gislation sp cifique Aux yeux de Jean Ma Laurent Degos HAS rimbert la r ponse ne tombe pas forc ment sous le sens Les programmes de mal observance ont un co t norme humain sanitaire et conomique et notre organisation des soins au quotidien n est pas arm e pour cela Un su jet compliqu qui mobilise beaucoup d acteurs mais qui d montre combien que l agence doit imp rativement rester impliqu e dans les programmes d ducation mis en place Elle ne peut pas se d sint resser de l effet du pro duit de son mode d administration ou de la bonne obser vance au long cours rappelle notamment le pr sident de l AFSSAPS Depuis 2001 15 programmes seulement ont t initi s C est un ph nom ne mergeant Mais il a une v ritable incidence sur la sant publique comme
5. Observance Accompagnement du patient Un domaine r serv Les industriels souhaitent pouvoir informer les patients Les institutionnels HAS en t te veulent garder la main Les parties prenantes devront donc s entendre sur la nature m me des programmes d accompagnement avant d envisager toute collaboration nterdire tout contact direct entre les patients et lin dustrie pharmaceutique Telle est opinion partag e par bon nombre d institutionnels en mati re d ac compagnement th rapeutique Cette position tran ch e n exclut cependant pas que les industriels puissent tre acteurs d un certain nombre de programmes Mais dans des conditions qui restent encore d finir Etienne Ca niard membre du coll ge de la Haute autorit de sant HAS s inscrit dans ce courant de pens e Il s en est d ailleurs justifi lors du Forum organis d but novembre par Les Echos Nous craignons que la confusion s installe entre ces deux protagonistes Et de rappeler que la Caisse nationale d assuran ce maladie CNAM a galement t dot e d une comp tence sp ci fique pour les programmes d ac compagnement par la Loi de finan cement de la S curit sociale LESS de 2007 En tout et pour tout sept ou huit conventions ont t sign es avec les g n ralistes les pharmaciens et les infirmiers lors de ces quatre derni res ann es avance t il Et tous manifestent la v
6. olont de d velopper ce type d action Mais dans la pratique peu de choses on t faites Il faut donc une plus grande im plication des professionnels de sant dans le processus Pour lui ducation th rapeutique ne peut tre coup e du reste de la prise en charge sauf accepter un mor cellement suppl mentaire dans un syst me qui n en a pas besoin Au total un seul programme ax sur le dia b te a t labor par la CNAM pour 2008 Des efforts restent faire Une participation sous conditions Partant de ce constat dans quelle mesure l industrie phar maceutique peut elle contribuer am liorer l accompagne ment des patients ce sujet le point de vue des industriels est clair l ducation th rapeutique fait partie des l ments qui accompagnent la d livrance et garantissent une obser vance de qualit d une prescription m dicamenteuse Ils veulent donc s impliquer davantage dans ces programmes d accompagnement th rapeutique La position du Leem va en ce sens Ce n est videmment pas des fins commer ciales que l industrie pharmaceutique souhaite d velopper ce genre de programmes fait on savoir du c t de la rue de la Faisanderie Une prise de position qui suscite bien des interrogations dans les rangs des institutionnels Je crains une confusion des genres dans ce domaine rel ve Etienne Caniard Cette crainte peut tre en partie lev
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