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Approche sociale en milieu urbain

1. 80 appartiennent des propri taires priv s sous la forme de SCI et des propri taires occupants Le ma tre d uvre charge du projet ANRU propose de racheter les appartements hauteur de 500 euros m Alors que l on sait qu en r gion Languedoc Roussillon moins de 2000 euros m dans le plus populaire des quartiers on n arrive pas se loger Puisque bien videmment on propose ces propri taires occupants Madame monsieur vous allez devoir faire des travaux dans votre logement et votre immeuble va tre r nov et la meilleure solution c est vendre car bien videmment vous n aurez pas les moyens financiers de participer cette r novation Alors la meilleure solution on vous propose de vendre et d habiter un logement social La perte est d autant plus importante pour ces propri taires occupants Donc voil quelques t moignages tri s sur le volet Je ne vous cache pas aussi que si vous avez l occasion de descendre dans ces grands centres urbains que sont Montpellier ou N mes la majorit de la population n a qu une envie c est den partir Et on peut les comprendre quand vous 3 table ronde De la r novation de l habitat la r novation urbaine avez sur certains quartiers des barres d immeubles o il y une concentration de 2 000 3 000 logements sur peine un hectare un hectare et demi C est assez inconcevable de pouvoir vivre dans des conditions pareille
2. est vrai qu il faut plut t penser voir le verre moiti plein mais de notre point de vue nous sommes tr s vigilants tr s soucieux de ne pas nous tromper de 3 table ronde De la r novation de l habitat la r novation urbaine Monsieur Claude SCHOPP DIRECTEUR DE QUARTIER LA VILLE DE RENNES combat La r novation urbaine c est tellement vaste que l on risque de s y noyer si l on ne prend pas les projets les uns apr s les autres et en mesurant bien ce qu ils peuvent apporter aux gens en terme de changement de Je pense que cette volution est en train de se faire progressivement La place d acteurs particuliers comme les Compagnons B tisseurs doit tre identifi e car elle peut nourrir une approche nouvelle tout en veillant ne pas faire croire que a peut tre une panac e une alternative On pourrait donc imaginer que c est vraiment cela la Valeur ajout e et avoir une appr ciation la fois juste et au bon calibre pour pouvoir accompagner un d veloppement de ces r ponses au bon niveau Depuis plusieurs ann es nous militons la Fondation Abb Pierre pour le d veloppement de ces actions l tout en tant bien conscients des difficult s A preuve pour le dire quand m me que certaines des associations des Compagnons B tisseurs souffrent de restrictions publiques financements publics un moment donn de changements de pieds au d tour d une d centralisation au d t
3. la dimension collective dans les projets d auto r habilitation accompagn e Cette premi re question en appelle deux autres compl mentaires Qu entendre par la notion de ma trise d usage dans son rapport avec la ma trise d uvre et la ma trise d ouvrage Comment mieux prendre en compte cette dimension collective dans la conduite de nos actions Parler de dimension collective des actions d auto r habilitation accompagn e n cessite de clarifier quelques notions de formuler certaines hypoth ses sur ce qui structure notre vie sociale et construit du lien social partir de l exp rience accumul e en conduite de projets expertises en formation contributions r flexives en divers lieux il m appa que trois sph res de vie sociale structurent notre existence quotidienne La sph re communautaire se r f re nos appartenances familiales sociales territo riales Nous sommes parents enfants conjoints voisins cette sph re correspond le plus g n ralement une fonction de maintien de pr servation des liens sociaux existants la sph re des organisations correspondent les entreprises du secteur marchand mais aussi du secteur dit marchand par exemple les associations loi 1901 Nous sommes ici producteurs consommateurs clients utilisateurs adh rents A cette sph re s identifie une fonction de production de biens et de services et en cons quence de liens plus o moins directement Quant
4. des heures travaill es dans le cadre des chantiers de r novation urbaine soient fl ch es sur l insertion Certes on va avoir du mal les trouver On s est d j pos la question avec les bailleurs sociaux Parce qu effectivement la r habilitation de ogements qui n cessite souvent des interventions de technicit de plus en plus lev e pourra pas tre confi e des chantiers d insertion Donc on commenc r fl chir Rennes ces questions l Certes je pense que les Compagnons B tisseurs pourront continuer assumer certains chantiers d insertion Et on pourrait m me penser que la d marche amorc e l int rieur d un logement dans le cadre de l auto r habilitation c est dire le fait que les gens reprennent confiance en eux et aient envie de se remettre travailler ou se remettent dans une dynamique de recherche d emploi puisse se prolonger l ext rieur On certainement des passerelles trouver entre l auto r habilitation et la r habilitation dite classique Aujourd hui l auto r habilitation est dans le cadre des CUCS et les chantiers d insertion sont dans le cadre de Comment vous allez faire avec tout a La gestion urbaine de proximit l investissement c est dans l ANRU le fonctionnement c est dans le CUCS On simplifi des choses dirait Madame Coldefy L administration nous a simplifi les choses nous de nous engager sur le terrain pour reconstruire de
5. me en quoi la participation des groupes th matiques anim s par les op rateurs de la ma trise d uvre favorise t elle la mise en lien l appropriation de la ma trise d usage Enfin la construction d une ma trise d usage collective peut elle se convertir en termes de citoyennet s actives Madame Christelle CAMBIER HABITANTE DE RENNES sans ouverture sur ses initiatives de la ma trise d ouvrage relevant de la sph re institutionnelle En d autres termes et plus concr tement faire par soi m me avec ses potentialit s et avec d autres leurs comp tences ne peut se r sumer dans la seule approche individualis e du faire pour des b n ficiaires et partir de leurs seuls probl mes ou handicaps Je m appelle Christelle je viens de Rennes de Villejean J ai vu l affiche des Compagnons B tisseurs en allant au centre social m a int ress e je savais d j comment ils travaillaient par un de mes fr res J aime bien l id e de travailler en groupe de conna tre des gens c est plus convivial et beaucoup moins cher On apprend faire des choses qu on n aurait jamais os faire avant Ensemble a motive on apprend des choses se passe dans un local am nag o on investit l espace comme on le souhaite C est un animateur qui nous transmet des gestes techniques et une animatrice qui coordonne les ateliers et les chantiers elle est notre r f rente elle fait le lien av
6. nationales et puis les aides qui sont mobilis es par les collectivit s locales Pour le territoire que je connais les collectivit s font des efforts consid rables pour dynamiser ces actions l Bien loin de diminuer leurs interventions aupr s du secteur associatif et professionnel elles ont augment fortement leur budget depuis deux ou trois ans En tant qu habitant si va faire des travaux chez d autres habitants forc ment on entre dans leur intimit il y a certainement des r gles respecter ou une convention tablir On peut pas se permettre c est d licat quelque fois Cela va nous permettre de souligner les comp tences professionnelles de nos animateurs techniques qui interviennent sur les Ateliers de quartier Vous avez entendu ce matin des choses tr s logieuses sur nos actions Nous avons mesur les effets qui sont produits sur les populations et les publics que nous accompagnons Le r sultat de ce travail est notamment la r sultante de la qualit des comp tences professionnelles des animateurs issus des m tiers du b timent mais galement des comp tences en terme d accompagnement social C est bien par leur coute par leur empathie par On rencontre de nombreux publics qui le lien de confiance qu ils tissent avec les familles que nous suivons que nous souffrent de probl mes de sant arrivons passer et sortir de cette sph re de l intime la sph re publique je p
7. par l obtention de financements En terme de cheminement ce que je peux vous dire par exemple pour vous montrer comment on s est adapt s au groupe au d part nous avions pens deux tapes une de construction du groupe et d apprentissage et une deuxi me tape d intervention au domicile d une ou deux personnes avec quelques personnes du groupe Cette deuxi me phase n a pas pu se r aliser Nous allons en tenir compte pour la reconduction de l action Pour laborer le projet nous nous sommes rendus Lanester pour voir le projet le partenariat Pour mettre en uvre le projet Lorient les professionnels taient pr ts participer l animation de l action et on avait besoin d un animateur technique Nous nous sommes appuy s sur l association familiale populaire et les Compagnons B tisseurs Les Compagnons B tisseurs nous ont apport leur soutien leurs conseils et exp riences J ai t sensibilis e l auto r habilitation accompagn e lors d une Assemble G n rale des Compagnons B tisseurs Bretagne ils ont montr un reportage consacr leur action dans le Midi apr s les inondations catastrophiques Nous avons pu percevoir les r actions en chaine produites par leur fa on d intervenir dans l auto r habilitation accompagn e Ce que je trouverai int ressant c est justement d arriver mieux Ce qui m a aussi sensibilis e c est que j ai rencontr une fraternit dans votre fa o
8. professionnels I y a des moments o le nez dans le guidon face aux personnes en tr s grande difficult il y a des moments o on a envie de dire qu on n y arrivera pas 2 table ronde Comment s inscrit la d marche d auto r habilitation accompagn e dans le logement social On ne va pas arriver s en sortir avec telle ou telle famille on ne va pas Cela redonne confiance l quipe de arriver faire que la mutation puisse se faire puisque le logement est trop travail am liore les conditions de travail d grad On ne va pas arriver am liorer la vie dans une cage d escalier et les relations avec les personnes parce que les relations sont tr s difficiles entre les familles Mais lorsque des t moignages de personnes nous montrent ce qu il est possible de Madame Patricia Pasquier HABITANTE DE LANESTER faire qu il n y a jamais de d sespoir qu il n y a jamais de fatalit nous professionnels nous voyons avec le suivi social que les choses peuvent voluer red marrer bt J ai connu les Compagnons B tisseurs par mon assistante sociale parce que j avais mon logement refaire Je suis all e les voir Je voulais apprendre poser des lustres faire de la tapisserie et les peintures les plinthes les fen tres les portes les murs Et puis aussi apprendre crire parce que c est vrai que des fautes des fois Si En ce moment je suis chez une dame
9. sociaux elle oblige une lisibilit nouvelle La preuve compris dans la loi l ANRU s appuie beaucoup sur des cadres de programmation voqu s pr c demment Et c est l pour nous une aubaine cela augmente la lisibilit c est dire que l on peut communiquer la population partir d un cadre qui est g n ral On voit se d velopper aujourd hui des notions de projets urbains de quartier ce qui effectivement peut nous permettre de faire peu plus de p dagogie d explication sur ce que l on veut pourquoi l on construit du logement pourquoi on met une maison de retraite ici Cela permettra aussi on le pense une nouvelle appropriation de cette d marche globale par les habitants du quartier Avec quand m me deux cueils Le premier c est celui de la mixit sociale Elle a t v cue comme un certain chec parce que con ue logement par logement Aujourd hui on voit bien qu il faut r inventer une nouvelle mixit sociale l chelle du quartier et a ne sera pas quelque chose de facile Et puis le deuxi me cueil c est d accompagner les ruptures par rapport l histoire du quartier parce que qu on une bonne partie de la population qui reste attach e son quartier soit son logement soit au quartier tel qu il est y 1e Association Nationale Compagnons B tisseurs organis avec son centre commercial en c ur d lot Et on voit bien qu il fau
10. Ben tiens on passe No l ensemble Ainsi avec la ville de Bordeaux la ville de Perpignan et du Havre nous nous sommes engag s dans un programme d essaimage Et nous sommes partis quatre dans ce projet d auto r habilitation Pour ceux qui veulent se lancer l dedans je vous le dis tout de suite cela n est pas facile Ne croyez pas que d s que je signe je fais de l auto r habilitation et que dans 15 jours vous commencez les travaux Nous avons t convaincus On vu des gosses de quartiers qui voulaient m me pas que les copains rentrent dans le jardin Quand ils ont refait les chambres ils ont appel tous les gosses du quartier Ils sont mont s dans la chambre Tiens regarde ce qu on fait Ils avaient refait la chambre eux m me avec leurs parents Bref je pourrais vous en citer des dizaines L auto r habilitation c est efficace rapide Cela ne demande pas 360 tonnes de papiers remplir et c est discret Parce que voyez vous moi je ne connais pas les familles J assiste en tant ou lu aux r unions et on parle de la famille Alors la famille K 3 gosses un tel est au ch mage le p re est malade un tel cela Et en m me temps on s est rendu compte d une chose c est que l auto r habilitation ela a servi pour nous de porte d entr e pour r gler des probl mes dont on ignorait m me l origine voire l existence probl mes de ch mage probl mes de maladie pro
11. HABITAT ET LOGEMENT AGENCE NATIONALE DE COH SION SOCIALE ET D EGALIT DES CHANCES 11 Monsieur Patrick GILLES RESPONSABLE DE L ACTION SOCIALE OPAC ILLE ET VILAINE 13 Monsieur Michel SCHW ARTZ BRETAGNE SUD HABITAT 14 Madame Patricia PA SQ UIER HABITANTE DE LANESTER 15 Madame Yasmina H ELIG O PERMANENTE CLCV ILLE ET VILAINE 15 Monsieur Gilles D REU SUN S RVCE HABITAT RENNES M TROPOLE 15 Monsieur Maurice LEG EN DRE R F RENT HABITAT FONDATION DE FRANCE 16 Echange avec la salle 18 De la r novation de l habitat la r novation urbaine 20 Madame H l ne D URAN D DiRECTRICE COMPAGNONS B TISSEURS LANGUEDOC ROUSSILLON 20 Madame Val rie LAPEN N E CHARG E DE MISSON D L GATION INTERMINIST RIELLE LA VILLE ET LA R NOVATION URBAINE 21 Madame T h r se TH IERY MAIRE DE LANESTER ET CONSEILLER G N RAL 23 Monsieur Albert BISC H ERO UR ADJOINT Au MAIE DE LA VILLE DES MUREAUX 24 Monsieur Bruno SIX RESPONSABLE ADJOINT MISSIONS SOCIALES FONDATION ABB PIERRE 26 Monsieur Claude SC HO PP DIRECTEUR DE QUARTIER LA VILLE DE RENNES 29 Echange avec la salle 29 Conclusion 30 Monsieur Denis CAIRO PR SIDENT DES COMPAGNONS B TISSEURS BRETAGNE 30 Madame T h r se TH IERY MAIRE DE LANESTER ET CONSEILLER G N RAL 31 Articles de presse 32 Compagnons B tisseurs Association Nationale Les notions de Faire Faire avec les personnes concern es Faire ensemble avec les acteurs du territoire caract
12. action est plus centr e sur l am nagement de l espace les aides l quipement du logement les aides aux travaux d embellissement et cela vise la promotion des familles L action d auto r habilitation accompagn e d but en 2006 sur Lorient A l origine il d abord eu deux constats de pos s D une part un constat pos par des conseillers en insertion professionnelle de d ficit d action en direction des femmes en difficult pour favoriser leur acc s une autonomie sociale aux mesures pour emploi D autre part le constat de besoins en terme d am lioration de l habitat int rieur Un groupe compos de plusieurs institutions s est r uni pour r fl chir ce qui pourrait tre mis en uvre pour r pondre ces deux constats Nos objectifs taient de favoriser l autonomie et la valorisation des femmes tout en r pondant un besoin d am lioration de leur habitat int rieur en s appuyant sur des activit s li es au second uvre de faire voluer le regard des femmes sur leurs potentialit s 1 table ronde Quelle est la place de la dimension collective dans les projets d auto r habilitation accompagn e de les amener progressivement s organiser et se mobiliser pour mener un projet son terme Le point essentiel aussi sur lequel on voulait s appuyer c tait de partir des besoins et des demandes des femmes C est ce que nous avons fait Lutter contre l isolement en u
13. ade maritime Lanester est une ville dynamique Le tissu conomique est dynamique avec 11 zones d activit industrielle commerciale et artisanale Le territoire colle parfaitement la d marche des CB avec 28 de loge ments sociaux 9 quartiers dispers s et pas de centre resserr C est un avantage en terme de Politique de laVille et d actions de proximit c est un inconv nient pour les lus et les services quand il faut porter des projets pour obtenir des financements C est une goutte d eau en ce qui concerne les projets de r novation urbaine il y a par exemple sur un quartier un projet de d construction et non pas de d molition d un b timent on r cup re les mat riaux d truits pour les r investir ailleurs dans d autres constructions Gr ce au travail audacieux et innovant de l association l art 100 portes 100 portes ont retrouv vie et ont fait l objet d une vente aux ench res 28000 euros produits de cette vente seront r investis dans des projets pour les quartiers Le principe essentiel c est le travail de partenariat N ous sommes proches de vous car notre volont politique cadre avec les grands principes de la charte des CB Favoriser les rencontres et les dialogues entre les Hommes Viser la promotion du droit pour chaque personne d tre acteur de son projet et de son d veloppement d tre acteur la vie sociale afin de d velopper une citoyennet active Cette d marche forte de d mocrat
14. bl mes d cole de vie difficile entre les parents et les enfants Et nous avons innov Parce que nous sommes une ville o on aime bien innover On n aime pas tre dans A SEH y 1e Association Nationale Compagnons B tisseurs Monsieur Bruno SIX RESPONSABLE ADJOINT MISSIONS SOCIALES FONDATION ABB PIERRE les clous Alors on a pass des conventions avec les coll ges Et nous avons des l ves du coll ge qui travaillent avec notre ma tre d uvre les Compagnons d Ile de France Nous travaillons avec le ARIM avec EDF avec la R gion Bref tous ceux qui sont pr ts nous donner de l argent travailler avec nous lls le font et ils le font bien Les bailleurs a SIC sont venus nous lls ont accept d tre partenaires dans projet Aujourd hui nous avons 15 familles aussi que nous suivons la SIC y compris dans des logements qui vont tre d molis dans 3 ou 4 ans Pourquoi on le fait Parce qu on se dit que c est gens l quand ils vont changer de logements dans le cadre de l ANRU qu ils auront un nouveau logement on les pr pare d s maintenant entretenir et vivre le nouveau logement Ce qu il a de meilleur pour nous ici c est de faire comprendre ces familles ce qu on peut faire dans un logement Et croyez moi quand on va aux Mureaux ce n est pas une famille de 4 personnes mais de 17 18 ou 20 personnes Cela fait une dizaine d a
15. compagnonsbatisseurs org Partenaires CET ZT An Jeunesse sant __ famille retraite POXDATION sernces MABRE LR S Fra x mm Aere em eer Uniformation pere N Association Nationale 2 E 7 Compagnons B tisseurs Rapa Si ge 216 route de Lorient BP 42037 35920 Rennes C edex T l 02 99 02 60 90 Fax 02 99 02 60 70 cbnational compagnonsbatisseurs org P le Insertion Habitat P le Chantiers Internationaux 7 traverse Antoine Caria 13015 Marseille 39 chemin de Verdun 81100 Castres T l 04 91 50 03 83 Fax 04 91 50 04 64 T l 05 63 72 59 78 Fax 05 63 72 59 81 Contact Rachid Maziane Contact Annick Corominola r maziane compagnonsbatisseurs org chfrance compagnonsbatisseurs org P le Formation Insertion professionnelle P le Volontariat 216 route de Lorient BP 42037 35920 Rennes Cedex 2 rue Moli re 37000 Tours T l 02 99 02 60 90 Fax 02 99 02 60 70 T l 02 47 61 32 10 Fax 02 47 66 04 27 Contact Y von Q uillev r Contact Virginie Boireau y quillevere compagnonsbatisseurs org chvolontariat compagnonsbatisseurs org LES ASSOCIATIONS R GIONALES COMPAGNONS B TISSEURS Compagnons B tisseurs Aquitaine 28 cours du M doc 33300 Bordeaux T l Fax 05 56 85 11 96 chaquitaine compagnonsbatisseurs org Compagnons B
16. crit res c est appr ci au cas par cas Est ce que les m nages qui travaillent mais qui ont de faibles ressources peuvent aussi b n ficier de ces op rations l Qu est ce que a co te aux personnes Comment les autres CAF peuvent d cider d un tel budget c est au niveau du C A Tout public peut en b n ficier mais les personnes b n ficiaires des minima sociaux sont plus vis es Ces actions s adressent galement aux personnes g es aux salari s etc s agit d intervenir avec une approche territoriale une mixit sociale Le co t la charge des familles sur Bordeaux et B gles correspond 10 de l enveloppe mat riaux le reste est la charge des Compagnons B tisseurs Pour la CAF il y un partage de valeurs entre un service technique et un conseil d administration C est ce qui est fondamental et qui dicte les conduites Si on sent qu on est en osmose sur les valeurs les services techniques vont s autoriser faire des propositions faut galement un certain courage du Conseil d administration pour adopter ces propositions les porter publiquement parce qu on y croit profond ment La recherche de financement est difficile y compris pour des projets de cette qualit Cela est malheureux que les Compagnons B tisseurs passent leur temps courir apr s les financements Il faudrait que tous les partenaires financiers puissent se r unir pour savoir comment financer ce genre de choses Mo
17. de territoire qui doit allier la fois une dimension conomique sociale et urbaine Donc e projet de r novation urbaine est composante de ce projet de territoire Le volet habitat et cadre de vie lorsqu il y a des projets de r novation urbaine devrait s incarner par le projet de r novation urbaine La DIV si ge aux r unions techniques partenariales de l ANRU et on a d velopp une grille d analyse des projets On peut ainsi effectuer une r interpellation du social concernant les questions du relogement La question du relogement dans la mesure o l on souhaite qu il y ait un renforcement des MOUS relogement Ma trise d uvre Urbaine et Sociale et que la MOUS relogement ne soit pas forcement r alis e en r gie directe par les bailleurs Quand elle est faite en r gie directe qu il y ait un appui aupr s des travailleurs sociaux ou des acteurs qui interviennent sur les quartiers Les centres sociaux ducateurs de pr vention qui eux ont une connaissance des familles sur la dur e et qui peuvent sur les questions de relogement non seulement apporter une prestation individuelle sur la recherche du meilleur logement mais la compl ter par un accompagnement vers le nouveau quartier les inscriptions scolaires en fait la d couverte de l environnement une approche d autant plus enrichissante Pour ce qui concerne les MOUS relogement que l on constate c est qu chaque fois qu il y eu relogeme
18. de 3 dimensions particuli res de ces actions e L entretien dans le parc social qui fait l objet de questions comment s approprier un logement quand on n est pas propri taire sur quels travaux e L action collective le faire ensemble Le lien avec les politiques locales de r novation urbaine mise en place de l ANRU et des CUCS Cette d marche se situe dans un souci de notre association e De formation des acteurs engag s d information d valuation de promotion et de d veloppement Faire conna tre la d marche confronter les pratiques e D marche de capitalisation de formation d valuation et de formalisation e D velopper sur de nouveaux territoires consolider p renniser les financements soit dans le cadre de notre r seau soit dans l essaimage Les Mureaux Le Havre jouer un r le d appui de conseil de soutien aupr s d autres op rateurs Je souhaite en tout cas que cette journ e puisse ouvrir et alimenter les d bats donner envie d aller plus loin cr er de l opportunit pour construire de nouvelles actions Monsieur Bernard DUMAS PR SIDENT DES COMPAGNONS B TISSEURS AQUITAINE ET ADMINISTRATEUR DE L ANCB 1 table ronde Quelle est la place de la dimension collective dans les projets d auto r habilitation accompagn e Sollicit pour introduire les communications dans cette table ronde il m appartient de m interroger sur la place accord e
19. de moyens de familles en sous occupation sans moyens pour remettre en tat leur appartement pour muter dans le parc social et de locataires en difficult qui occupent des logements tr s d grad s du fait de leur histoire sociale difficile Nous entretenons depuis maintenant 15 ans un partenariat avec les Compagnons B tisseurs Bretagne bas sur ces principes Pour le bailleur social la r habilitation c est la mise aux normes des logements avec les primes de l Etat de PALULOS qui permet d am liorer de remettre aux normes des logements Cela serait une forme de pr t porter Avec l auto Pour nous bien s r l objectif est r habilitation accompagn e nous r alisons du sur mesure qui nous per Pappropriation du logement par les met d accompagner les locataires en difficult partir d un principe qui est personnes de faciliter lorsqu il y celui de faire participer les locataires l am lioration de leur habitat et des mutations possibles la trajectoire r soudre par eux m mes leurs difficult s dans leur cadre de vie Les des personnes en difficult d viter familles sont rep r es soit par les travailleurs sociaux soit par le g rant r sidence d immeuble personne de proximit qui rencontre de plus en plus de personnes isol es dans leur logement dans l habitat social dans les quartiers en ZUS ou par des conseillers sociaux q
20. le logement bien qu il faille le reconna tre Cette complexit l tend voluer en terme de compr hension reconnaissance je crois qu il est temps que ces performances soient comprises au c ur de l action publique parce qu on ne peut pas bricoler tellement plus longtemps non plus La r ponse pourquoi n y a t il pas des CB partout je peux vous dire que c est co teux c est un investissement que les pouvoirs publics reconnaissent progressivement mais pas la hauteur des enjeux financiers que cela veut dire Donc je suis tr s encourag d entendre tout cela mais interrogatif quand m me sur les relais effectifs qu il aura demain Le Diagnostic que vient de faire Bruno Six est tr s int ressant Parmi les r ponses le partenariat dont le partenariat financier Quel est le travail faire pour qu un certain nombre de conventions n goci es int grent plusieurs acteurs institutionnels Au lieu que ces conventionnements restent bilat raux qu il ait une certaine recherche de synergie de coh rence avec l Acs dont je suis et d autres acteurs institutionnels concern s par la question de l habitat Cette question de synergie est importante au niveau local et national Mais il ne faut pas perdre de vue que de plus en plus de choses se font au niveau local La question du budget des actions et du montage Effectivement il pas de Compagnons B tisseurs dans toutes les r gions mais il pas que les qu
21. national de l association et Rachid Maziane Rachid Maziane Jean Marie Crabeil Yvon Quiliv r des Compagnons b tisseurs et Bruno Six de la Fondation l abb Pierre bitat qui engendre l envie de ne pas vivre dans la maison Nous interve nons pour aupr s de femmes seules avec des enfants C est un travail d ducation popu laire qui a une dimension indivi duelle et collective Nous tentons de faire que les familles s entraident entre elles Vous partez d habitat indigne Que voulez vous dire C est un terme politique cela veut dire que nous luttons contre un ha bitat ind cent et insalubre et cela difficult En milieu urbair culation immobili re Edition Rennes 6 d cembre 2006 Le T l gramme LANESTER BRISER LE CERCLE VICIEUX DE L EXCL USION L association nationale des Compagnons b tis seurs organisait hier une journ e interr gio nale sur le th me de l auto r habilitation des logements Briser le cercle vicieux de l ex clusion en associant les familles la r novation de leur logement tel est l un des objectifs des op rations men es Lanes ter comme dans quelques villes fran aises Page 10 Edition Lanester 7 d cembre 2006 Alors tes vous des travailleurs sociaux Non Nous sommes d abord des techniciens du b timent Mais nous travaillons avec une Charte avec une coute dans une dimension p dagogique est un t
22. probl mes de fa on r gler des probl mes de ville reconqu rir une population Mais finalement le temps a montr que c est plus complexe qu on ne peut plus forc ment envisager de d molir autant de logements Il y a eu un basculement et on s est dit tout d un coup il faut passer la vitesse sup rieure et d molir tout ce qui fait ce mal vivre des gens Il est vrai que d molir du b ti qui est socialement inhabitable m me s il est physiquement occupable pose des tas de questions surtout des gens qui n ont pas de logement Je pense notamment aux gens qui vivent en bidonville au pied de ces tours Les recommandations qui ont t faites par un rapport du conseil g n ral des Ponts et Chauss es au conseil d valuation et de suivi de l ANRU auquel Fondation Abb Pierre participe en tant que personne qualifi e conduit critiquer positivement ce qui a t fait au d but de l ANRU et conduit pousser tr s fort les besoins d ing nierie d ing nierie technique videmment mais aussi sociale d accom pagnement en amont et d accompagnement pendant Cela n a l air de rien mais cela montre bien qu il faut beaucoup plus de temps qu on le croyait Et en m me temps il faut se rappeler qu avant l ANRU d molir c tait un peu inconcevable C est dire que les chiffres qu on affichait taient assez marginaux parce que c tait comme une h r sie de d molir des b timents C
23. risent les actions d auto r habilitation men es par les associations du r seau Compagnons B tisseurs L ann e 2007 marquera la fois le cinquantenaire de l Association Nationale et le d veloppement de ce type d actions parall lement des actions d insertion par l activit conomique d changes internationaux de volontariat et de formation Pour autant ce type de d marche n en constitue pas moins une r ponse pertinente et adapt e aux besoins d aujourd hui Ces actions permettent en effet aux personnes concern es non seulement d am liorer leur habitat mais aussi de s approprier ou de se r approprier leur espace de vie de re conqu rir l estime de soi de r investir d autres domaines de leur vie de leur environnement et de leur territoire Faire ensemble c est aussi mutualiser r fl chir et partager ensemble C est ce qui nous men mettre en place des journ es sur l auto r habilitation accompagn e pour changer avec nos partenaires de terrain services de l Etat collectivit s bailleurs sociaux associations acteurs de la politique de la Ville avec nos partenaires nationaux Fondation de France Fondation Abb Pierre Fondation Bruneau DGAS DGUHC des chercheurs travaillant sur le sujet et bien s r avec les habitants eux m mes l occasion de cette seconde journ e LANESTER nous avons souhait clairer et interroger
24. s publics Concernant la charte d insertion je voudrais pr ciser que l ensemble des associations des Compagnons B tisseurs ont des actions d insertion par l activit conomique Elles sont inscrites sur les territoires par ce type d action soit par des chantiers d insertion mais aussi par des entreprises d insertion Nous sommes en mesure de faire des propositions aux partenaires ici pr sents De plus nous sommes en mesure d intervenir aux c t s d acteurs locaux et d entreprises pour monter de nouveaux dispositifs de nouveaux modes d intervention sur comment on pourrait faire que cette nouvelle charte d insertion puisse tre mobilis e utilis e sur les diff rents territoires Le r seau des Compagnons B tisseurs est galement en mesure de construire avec vous des r ponses par rapport notamment aux probl matiques d habitat autour du concept d auto r habilitation accompagn e L id e tant de r fl chir avec vous toujours dans une d marche qui fait que ce sont les habitants les acteurs du terrain qui sont au centre Nous intervenons galement en conseil en soutien en accom pagnant les acteurs dans cette approche Monsieur Denis CAIRON PR SIDENT DES COMPAGNONS B TISSEURS BRETAGNE Conclusion Tout d abord je tiens remercier l ensemble des participants qui sont venus assister cette journ e Je pense qu elle t riche en t moignages en exp riences en questionnements au
25. sa vie quotidienne sa projection individuelle et la requalification du territoire qui est plut t une approche patrimoniale comme vous l avez dit un moment donn le projet urbain de coh sion sociale sa vocation sera de traiter cette tension qui existe et d y apporter des l ments de r ponse Les l ments que nous avons rep r s comme facilitateurs de cette d marche int gr e c est l ing nierie le mode de pilotage du projet On pr conise un mode de direction unique du projet qui est la fois social urbain et conomique afin de ne pas subordonner le social l urbain et la mise en place d outils communs d observation tels que le suivi physique et financier des projets la mise en place de r f rentiels communs pour l valuation et l observation Ensuite les obstacles lever c est que la lecture du social soit appr hend e comme complexe par les acteurs qui ne sont pas op rationnels dans ce domaine l La pens e magique de l urbain r dempteur fait qu un moment donn les vis es sociales du projet de r novation urbaine ne sont pas clairement explicit es Cela reste implicite n y pas de d bat il n y a pas de formulation autour des enjeux et des notions telles que la mixit par exemple Il a pas de d bat autour de la traduction op rationnelle de ces notions En mati re de r novation urbaine l approche me parait diff rente suivant les territoires Quelques chiffres on d con
26. senter Nous avons rencontr une famille qui on avait retir les enfants parce qu elle avait eu les probl mes de la vie que beaucoup de familles connaissent malheureusement Le foyer commen ait p ricliter Bref c tait la d ch ance c tait l horreur Et ces gens l cette dame l avec son mari ont commenc travailler Elle r habilit son pavillon Elle refait la chambre des enfants La DASS est revenue voir le travail qui avait t fait et la volont qu elle avait mise Ainsi cette famille pu r cup rer ses enfants La chambre des enfants tait tr s belle tr s propre c tait magnifique Nous avons rencontr une autre famille Les Compagnons devaient intervenir le lendemain ou le surlendemain pour finir la cuisine et quand ils sont revenus surprise tout avait t fait On en revenait pas qu elle soit capable de faire du papier toute seule dans sa cuisine Ainsi Tal t convaincu cette d marche Parce que vous savez il faut tre convaincu parce que quand un lu n est pas convaincu vous n avez pas de moyens Nous avons t convaincus avec ma coll gue lue aux affaires sociales on a vu des gens heureux on a vu des gens dont la vie avait chang On a vu des gens qui se connaissaient pas qui ont pass les f tes de No l ensemble parce qu il taient voisins Le voisin est venu monter un plancher chez lui Il lui a qu est ce que tu fais No l Rien
27. sur les m mes communes pour assurer la solidarit et d autres seraient peu l abri de cette solidarit Donc oui la mixit sociale mais quelles r ponses nous donnons des personnes qui aujourd hui sont log es dans de l habitat avec des loyers relativement bas et qui ne pourront pas avec une r novation urbaine rester sur le site Pour la bonne raison que financi rement parlant ils ne pourront pas se reloger Quelle r ponse allons nous donner Donc pesons bien la n cessit ou non de la r novation urbaine Enfin le terme de r novation urbaine me para t r ducteur trop attach ce coup de pinceau qu on va mettre sur les cages d escaliers pour faire beau A Lanester nous avons relook e une des cit s qui fera l objet d une r novation urbaine et qui sera cot de la r sidence priv e qui se construit leur vie va changer J ai bien not la volont qui est affich e par la DIV de concertation de Il faut aller au del de Phabitat dans coproduction de la d cision Je crois que l exigence c est faire en sorte qu on la r novation urbaine et faire du trouve d autres moyens d initiatives qui fassent que les habitants s associent renouvellement urbain C est dire faire s emparent de ce renouvellement urbain L exp rience des 100 portes est en sorte que les habitants vivent une belle exp rience de renouvellement urbain car les habitants se sont bien autrement que ce soit un
28. tisseurs Bretagne 216 route de Lorient BP 42037 35920 Rennes Cedex T l 02 99 02 60 60 Fax 02 99 02 60 70 chbretagne compagnonsbatisseurs org Compagnons B tisseurs Centre 2 rue Moli re 37000 Tours T l 02 47 61 32 10 Fax 02 47 66 04 27 chcentre compagnonsbatisseurs org Compagnons B tisseurs Languedoc Roussillon 2 rue de la Croisette 34880 Laverune T l 04 67 92 55 30 Fax 04 67 92 48 10 cblr compagnonsbatisseurs org Compagnons B tisseurs Midi Pyr n es 39 chemin de Verdun 81100 Castres T l 05 63 72 59 78 Fax 05 63 72 59 81 chb midipy compagnonsbatisseurs org Compagnons B tisseurs Provence 49 rue de Village 13006 Marseille T l 04 91 50 03 83 Fax 04 91 50 04 64 chprovence compagnonsbatisseurs org
29. un programme ambitieux La volont de Rennes M tropole est de construire 4500 logements par an dans les ann es venir 5 e Compagnons B tisseurs Association Nationale dont 50 de logements aid s Parmi ces logements la moiti sera du logement HLM et l autre partie du logement interm diaire de l accession sociale permettant ainsi la mixit sociale et la mobilit r sidentielle Les efforts de construction le gros du parc social se porte sur la ville centre Rennes mais l id e c est bien aussi d essaimer sur l ensemble des 37 communes de l agglom ration rennaise Les Compagnons B tisseurs Bretagne sont des partenaires incontournables sur le logement a des instances o l on peut examiner des demandes particuli res o il y a besoin de mettre en uvre un acc s ou un maintien dans le La CLH est un endroit o on peut logement o il y a besoin d une r habilitation ou d un accompagnement On mettre autour de la table l ensemble peut solliciter les Compagnons B tisseurs soit au nom d un service social des organismes HLM tout ce qui est valider leur intervention et essayer de trouver par le FSL des financements institutionnel CAF CG communes pour permettre la r habilitation du logement L insertion par le logement associations qui uvrent autour mise en uvre par les Compagnons B tisseurs permet la r appropriation du logement de son logement de cr er le lien s
30. v ritable levier empar s de ce qui tait en train de se passer Moi je ne crois pas du tout la dans leur vie Mais pas seulement dans le potion magique de l urbain r dempteur J aime bien cette phrase l Je la retiens fait que les murs vont changer mais que parce que je trouve a vraiment vrai Mais par contre l exigence elle est bien c est dire qu est ce qu on est en capacit de cr er d innover pour qu il y ait cette coproduction de renouvellement urbain Monsieur Albert BISCHEROUR ADJOINT AU MAIRE DE LA VILLE DES MUREAUX La ville des Mureaux est une ville de banlieue parisienne La ville des Mureaux c est aussi la ville qui depuis 1983 premi re poque ou on commenc penser les quartiers l poque des DSQ d veloppement social urbain dans les quartiers On peut dire que depuis 1983 cette ville de 32 000 habitants a subi tous les vaccins possibles et inimaginables que la politique de la ville ait pu inventer Je suis s r qu il n y en aucun qui n est pas pass par chez nous La ville des Mureaux est une ville qu on appelle vaccin e C est une ville class e ZEP sur l ensemble de son territoire C est une ville qui a deux kilom tres de zones franches qui connu les PALULOS o des sommes consid rables ont t d pens es Un exemple une cit de 900 logements jusqu 210 millions de francs Et pour en arriver aujourd hui en 2006 quoi A faire ce qu on fait tous ce qu on
31. va faire Dans le cadre de l Agence de r novation urbaine nous avons nous aussi un programme de r novation urbaine Nous ce n est pas 40 logements qu on va d molir c est plus de 1000 logements Ce n est pas 50 logements qu on va r nover c est plus de 2 000 logements Ce n est pas 100 logements qu on va r sidentialiser c est plus de 4000 Au passage on d j d moli 3 4 tours Et des tours qui ont t d truites pas parce que le b ti tait mauvais Non on a d moli du logement parce qu il tait socialement inhabitable a pose tout le probl me de ces grands projets de r novation qu est ce qu on fait de ceux qui sont l int rieur Parce que c est l le probl me Il n est pas l ext rieur Alors le projet ANRU c est un bon projet Je le d fends pourquoi Parce que d un point de vue urbain c est un excellent projet Il est incontestable que nous r ussirons a r novation urbaine Quand vous mettez 340 millions d euro dans une ville comme es Mureaux pour r ussir un projet comme a il y a les moyens Imaginez rendez vous compte 340 millions d euro Donc on r ussira le projet urbain Les routes seront belles On aura de l clairage On aura du beau logement 3 table ronde De la r novation de l habitat la r novation urbaine Ce que je crains par contre c est qu on r ussisse moins le projet social Je ne suis pas contre les bailleurs Je me bats avec eux Dans l
32. NS ss e Yr Association Nationale Ca 8 Er Compagnons B tisseurs P le Insertion Habitat ACTES DE LA 2 RENCONTRE INTER R GIONALE DE l auto r habilitation nn Une approche sociale en milieu urbain MERCREDI 6 D CEMBRE 2006 Espace JeanVilar Je LANESTER 07 Grp M ENGAR WWW compagnonshbatisseurs org TABLE RONDE 2 TABLE RONDE 3 TABLE RONDE Sommaire Introduction de la journ e 2 Madame Th r se THIERY MAIRE DE LANESTER ET CONSELLER G N RAL 3 Monsieur Jean Marie CRABEIL PR SDENT DE L ASSOCIATION NATIONALE COMPAGNONS B TISSURS Quelle est la place de la dimension collective dans les projets d auto r habilitation accompagn e 5 Monsieur Bernard DUMAS PR SDENT DES COMPAGNONS B TISSEURS AQUITAINE ADMINISTRATEUR DE L ANCB 5 Madame Christelle C AMBIER HABITANTE DE RENNES 6 Madame Margarida BOTELHO COORDINATRICE SOCIALE COMPAGNONS B TISSEURS AQUITAINE 7 Madame Jacqueline JAN RESPONSABLE DE L ACTION SOCIALE LA CAF 35 7 Madame Elisabeth VO ISIN ASSSTANTE SOCIALE DGISS CONSEL G N RAL DU MORBIHAN 8 Madame Anne CO LD EFY VICE PR SIDENTE DE RENNES M TROPOLE CHARG E DE LA POLITIQUE DE LA VILLE 9 Echange avec la salle 10 Comment s inscrit la d marche d auto r habilitation accompagn e dans le logement social 11 Monsieur Jacques MATELOT DIRECTEUR ADJOINT COMPAGNONS B TISSEURS BRETAGNE 11 Madame N adia BEN TCH ICO DIRECTRICE
33. a Compagnons B tisseurs fran Echange avec la salle Monsieur Olivier FR ZEL gt CHARG DE MISSION CONSEIL G N RAL D ILLE ET VILAINE Madame Bernadette GILBERT gt CONSEILL RE TECHNIQUE LOGEMENT CAF DES YVELINES Madame JAN gt Autres questions gt Magguy BOTHELHO gt Madame JAN gt Madame COLDEFY gt Association Nationale Ce que je vous souhaite c est de mettre en valeur cette d marche et de d fendre sans complexes les valeurs qui sont les v tres L intervention dans le logement et dans la d marche d auto r habilitation accompagn e n est pas qu un pr texte mais une question d identit des personnes On est au c ur du sujet dans tous les sens du terme L implication du D partement dans ces projets repose sur leurs inscriptions dans un territoire Le D partement d Ille et Vilaine s engage fortement au travers la mobilisation du FSL notamment dans cette action pour l inscrire dans une politique plus globale autour des questions de l habitat et de l insertion sociale par le logement Quand on parle d insertion sociale par le logement il est important de rappeler que l action des Compagnons B tisseurs est assez large et peut concerner des actions d auto r habilitation accompagn e qui vont bien au del de l embellissement Nous souhaitons tre pleinement partenaire sur ce type de projet aujourd hui et peut tre encore plus demain Le collectif peut se situer au ni
34. algr tout tr s sensibles des situations de solitude globalement transversaux Une pression sur le logement qui se retrouve un et d isolement Dans certains quartiers peu partout qui a des cons quences importantes notamment une on est parfois 75 80 de personnes augmentation tr s sensible dans le parc social du nombre de personnes en seules ou seules avec enfants difficult faibles revenus beaucoup plus qu il y une quinzaine d ann es notamment dans le parc social ancien et collectif Une diminution du co t Madame Nadia BENTCHICOU DIRECTRICE HABITAT ET LOGEMENT AGENCE NATIONALE DE COH SION SOCIALE ET D EGALIT DES CHANCES des d parts des ancrages de la population donc la question du maintien dans le logement est tr s importante Nous nous retrouvons dans des territoires o des enjeux sont importants comme les discriminations Par ailleurs sur la question de la r habilitation et de l auto r habilitation avec le passage de l un l autre il peut y avoir une ambig it des mots qu il faut arriver d passer souvent avec les partenaires avec notamment la question de la responsabilit du bailleur priv ou public des locataires et des autres acteurs La question du contexte est ce qu on est dans l accompagnement au maintien dans le logement au d part la mutation l arriv e qui renvoie galement aux enjeux sur la r novation urbaine Enfin l int
35. ande r sidence est Kesler avec 190 logements Nous avons un parc la fois diversifi mais en m me temps un besoin de travaux lourds Sur Kesler et Kerfr hour nous avons d pos un dossier ANRU Notre c ur de m tier n est pas simplement de construire mais aussi de r pondre un besoin de qualit de vie dans nos r sidences et des trajets de vie Nous avons pour cela une diversification de nos m tiers puisque nous sommes de plus en plus partie prenante dans les reconstructions des quartiers et des villes Nous travaillons avec les Compagnons B tisseurs depuis trois ans sur Lanester Le travail qu ils ont engag sur l am lioration et de l appropriation du logement est pour nous bailleurs un aspect tr s important Souvent dans les d bats avec les locataires les locataires viennent nous voir en disant est ce que vous pouvez nous faire parce qu ils n y arrivent pas parce qu ils sont dans des situations d isolement ou de difficult alors que ces travaux rel vent de leur responsabilit C est vrai que des interlocuteurs avec lesquels on peut collaborer pour que les gens puissent eux m mes se r approprier leur vie et tout ce qu ils doivent faire dans leur logement c est tr s important La derni re chose sur laquelle je voudrais intervenir c est sur la notion de confiance pour les personnes qui se r approprient leur vie mais aussi l aller retour avec les institutions y compris nous m mes qui sommes les
36. ats davantage autour de cette notion de parcours et de trajectoire r sidentiels Permettre aux familles de se maintenir dans logement ou d am liorer un cadre de vie c est bien entendu tr s important mais permettre notamment aux familles issues de l immigration d avoir et de poursuivre une trajectoire r sidentielle c est aussi une chose laquelle il faut qu on r fl chisse tous ensemble Le quatri me objectif est de favoriser cette sacro sainte mixit dans l habitat La mixit renvoie la fois la mixit sociale la mixit urbaine et la mixit de genre diversit de l habitat La notion de lutte contre les discriminations est une notion en mergence depuis loi de 2001 avec le changement de l appellation du FAS au FASILD mais aussi une nouvelle mani re de nous organiser et de mobiliser le partenariat et de travailler avec tout un ensemble de partenaires et pas seulement agir aupr s des publics mais travailler aussi en direction de la soci t fran aise travers toutes ses composantes Cela suppose d intervenir sur tous les dispositifs de mobiliser les dispositifs publics les instances de r flexion qui peuvent permettre de lutter contre les discriminations de fa on pertinente et efficiente Les propos de Monsieur le Pr sident motivant l intervention des Compagnons B tisseurs avec la volont de faire faire avec faire ensemble s inscrivent pleinement dans les missions de ACSE Pour cela suppose a
37. aucoup de vaccins pour pas grand chose C est pourquoi nous devons sortir de cette spirale o le logement social est forc ment de moins bonne qualit que le logement priv C est important de poser cette question elle n est pas seulement destination des bailleurs sociaux Conclusion Elle est aussi destination des collectivit s territoriales de l Etat de tous les services qui contribuent faire en sorte que les co ts de construction soient moins chers Je remercie pleinement l ensemble de mes coll gues qui ont particip cette journ e Je remercie chaleureusement la ville de Lanester qui nous a accueillis Madame Th r se THIERY Je pense que des journ es comme celle l ont toujours un go t de trop peu On l impression qu il y a des choses qui ont t dites mais qu il faudrait s rement prolonger Je crois que le mot de la fin c est que malgr le pessimisme parfois de certaines situations il convient de se mobiliser sur les moyens pour les r soudre II nous faut garder pour nous lus l optimisme d une action comme celle des Compagnons B tisseurs MAIRE DE LANESTER ET CONSEILLER G N RAL Articles de presse charg de mission Quels sont vos liens avec l abb Pierre Votre association s est cr e en 1957 apr s son appel au cours de l hiver 1954 Nous n avons pas de liens directs jui viendraient de ce moment l H avait d j une association i
38. ce vous nous continuons nous engager sur l appropriation du logement sur l ouverture aux autres sur la mobilisation Je tiens tout d abord remercier Madame le Maire pour la chaleur de son accueil la Ville de Lanester de bien vouloir nous accueillir et plus particuli rement le Conseil Municipal et les services municipaux qui ont contribu la pr paration cet accueil Cette chaleur cet engagement nous l avons retrouv dans l accueil de l action construite ensemble depuis deux ans assez exemplaire dans la fa on dont elle s est construite avec un travail de diagnostic et d laboration en commun qui permis de construire une action adapt e aux besoins locaux et aux acteurs locaux Cette journ e m rite effectivement son qualificatif d inter r gionale puisque se retrouvent ici des participants de 7 r gions et 12 d partements ainsi que des participants de Belgique que je tiens saluer La diversit des participants r pond galement nos souhaits et devrait assurer j en suis convaincu la richesse des changes et le croisement Compagnons B tisseurs Association Nationale des points de vue puisque se retrouvent la fois des repr sentants des lus et techniciens de villes de communaut s d agglom ration de conseils g n raux de l Etat des organismes et services sociaux notamment des CAF des bailleurs sociaux des fondations priv es des associations de locataires des salari s et b n v
39. du programme de r novation urbaine dont les fonds sont d l gu s l Agence Nationale de R novation Urbaine La DIV la fois la tutelle de l ANRU et aura aussi une partie de la tutelle de l Agence de Coh sion Sociale Par rapport aux questions que vous voquez je vais aussi rappeler le contexte le paysage institutionnel dans lequel on est actuellement le paysage de la politique qui est en cours d laboration la politique de la ville On est en pleine laboration des Contrats Urbains de Coh sion Sociale et c est vrai que dans les grandes orientations de l Etat au sein de ces contrats il un volet Habitat cadre de vie qui perdure C tait une orientation nationale du pr c dent contrat de ville On a des orientations au niveau de l emploi et du d veloppement conomique de la sant de la pr vention de la citoyennet et de la r ussite ducative niveau de mon intervention d aujourd hui je voulais mettre l accent la fois sur comment dans le cadre des projets de r novation urbaine la dimension sociale peut tre int gr e sur certaines approches sur certains objets tr s particuliers et comment la r novation urbaine Compagnons B tisseurs Association Nationale peut faire levier et la fois aussi inversement comment une dynamique sociale peut faire levier dans le domaine de r novation urbaine Les CUCS reposent sur un projet urbain de coh sion sociale qui est un projet
40. e ce soit la cuisine qui soit faite en premier m me s il y a des fuites d eau dans la salle de bain On part de la demande ce qui permet chaque tape de pouvoir avec es familles repositionner les choses et les remobiliser pi ce par pi ce pour que habitat soit en lui m me r nov A partir de l nous ce qu on d gage c est les int r ts vx Association Nationale Monsieur Michel SCHWARTZ BRETAGNE SUD HABITAT D y Compagnons B tisseurs pour les uns et les autres Pour les locataires c est appropriation une remobilisation des familles sur leur logement On assiste aussi une formation la r novation et l embellissement du logement acheter du mobilier faire du mobilier pour que l enfant ait son bureau dans sa chambre Des choses simples mais qui permettent une vie l int rieur du logement plus agr able Ce qu on peut constater aussi c est quand m me une prise de conscience par rapport l entretien quotidien des logements Cette prise de conscience apr s les chantiers avec les Compagnons B tisseurs permet une r appropriation et un entretien plus r gulier des logements Pour le bailleur on constate moins de factures d tat des lieux lors des d parts Sans compter aussi la situation intrafamiliale on constate une am lioration des liens sociaux une reconnaissance des personnes au sein de la famille Exemple d un p re ch meur qui avait tr s peu investi son logem
41. e commandit e par la Ville de Bordeaux qui a d marr en septembre 2003 avec un habitat tr s diffus Le projet vise la remobilisation des personnes la cr ation de lien social A B gles il s agit d une action habitat dans le cadre de PORU qui a d marr en avril 2005 avec un bailleur public Il y a une m thodologie commune aux deux actions orientation par les services sociaux visite du logement avec la r f rente sociale l encadrant technique et moi m me La mise en uvre est assur e par l encadrant avec l organisation d une entraide solidaire La m thodologie est commune bien qu il ait des diff rences li es aux territoires B gles o l habitat est group la probl matique est commune c est f d rateur l entraide est effective A Bordeaux o l habitat est diffus les personnes sont dans l isolement il y des probl mes de mobilit l entraide se met difficilement en place L encadrant technique se doit d tre multi comp tent il doit tre la fois un bon technicien un bon formateur un bon animateur Dot d une fibre sociale il est en capacit d tablir un diagnostic de la probl matique dans les familles pour orienter les travaux avec ventuellement une dynamique collective Le volet collectif comprend deux axes l entraide et les animations collectives L entraide est un des principes fondamental de l action Elle est organis e lors des r unions avec les familles Les temps de chantiers s
42. e matin o effectivement je faisais tat d une politique sociale importante autour des questions d habitat Mais l inverse c est vrai qu partir du th me de la table ronde qui dit comment inscrire la d marche d auto r habilitation accompagn e dans le logement social je crois que est dans la d marche de modifier l approche pour que la personne ne soit plus dans un logement social mais dans un habitat social donc passer du concept de logement l habitat mobiliser effectivement tous les moyens et les partenaires possibles pour accompagner cette d marche d habitat Je dis a aussi parce que pour le d partement de l Ille et Vilaine nous ne sommes pas les seuls dans cette dynamique l Les questions sont la fois des questions sociales mais aussi des questions de politique de l habitat C est tr s important pour nous ces approches compl mentaires Tune de l autre Pour bien clairer les choses dans le cadre de la d centralisation du 13 ao t 2004 les collectivit s territoriales peuvent demander aupr s de l Etat une convention pour g rer les aides publiques au logement De ce fait l les collectivit s se retrouvent ligne sur les questions politique de l habitat Il faut qu on incite fortement nos politiques int grer dans l approche habitat ces questions d auto r habilitation accompagn e Enfin je voudrais introduire un petit distinguo entre les aides nationales qui proviennent des instances
43. e plan Local d Urbanisme des Mureaux on veut de la Haute Qualit Environnementale dans le logement social Cela signifie que nous avons engag des projets priv s des projets sociaux o vous aurez la m me qualit de b timent La diff rence c est que dans le priv ils payeront 3200 euros le m tre carr Dans le social ils payeront le prix du logement social C est l qu avec les bailleurs nous avons eu des tensions car cela est co teux Les bailleurs ont tort parce que du logement de Haute Qualit Environnementale c est une garantie au minimum de 50 ans sans destruction On impose le bioclimatique et le HQE car c est le seul moyen qu on aujourd hui de pression pour faire baisser les charges Car on ne pourra pas jouer sur les loyers Et nous un projet urbain dans le cadre de l ANRU un bailleur s il ne nous pr sente pas son projet avec 25 au minimum de charges en moins notamment sur l nergie son projet ne sera pas retenu Ainsi nous commen ons avoir des projets HQE Par ailleurs nous avons souhait que dans le projet ANRU il y ait un volet social qui fasse qu on impose aux agences fonci res d partementales nationales r gionales quand elles existent de c der les terrains l euro symbolique Dans ce contexte les Compagnons B tisseurs nous ont propos un projet d auto r habilitation accompagn e Nous avons effectu un voyage Rennes pour nous rendre compte de ce que cela pouvait repr
44. e sans le collectif l individu n est rien travers t moignage d une habitante nous avons vu qu elle avait vaincu un certain nombre de peurs parce qu elle tait au sein d un collectif et qu elle a appris des choses avec d autres Pour cela il faut mobiliser des moyens Il est tr s important de soutenir ces actions m me si elles vous paraissent petites La politique des petits pas je pense qu elle est importante aussi Sur la deuxi me partie le logement social je reprendrai les propos de Madame Bentchicou qui a pr cis sur cette question du logement social la n cessaire int gration des populations immigr es et la lutte contre les discriminations C est une des valeurs essentielles qui doit nous animer ne fait pas de doute que ces questions l vont tre de plus en plus pr sentes sur l ensemble du territoire Les bailleurs sociaux les acteurs politiques les acteurs associatifs auront s en emparer de plus en plus Je pense que ce sont des questions centrales Enfin concernant la r novation de l habitat et la r novation urbaine il est important de ne pas refaire les m mes erreurs que dans le pass Construisons des logements de bonne qualit avec des co ts de loyers qui soient ajust s par rapport la situation des pr carit s des travailleurs qu on conna t actuellement Dans le cas contraire on risque de se retrouver dans 30 ans ou 40 ans avec des probl mes identiques On aura d pens construit fait be
45. ec les assistantes sociales et les bailleurs a fait du bien de sortir de chez soi de voir du monde Je sors d une maladie des moments je ne pouvais pas sortir de chez moi J ai fait appel Isabelle pour venir me chercher m a donn encore plus de courage pour avancer On va chez d autres personnes qui ont des travaux faire pour tre mieux chez elles On participe un projet c est stimulant pour tout le monde on a l impression d tre utile quelque chose On est en groupe et on s amuse bien parfois J ai appris faire des choses par moi m me j ai repris confiance en moi me fait du bien de me sentir utile Nous avons des revenus modiques pour le financement des travaux nous passons par les CCAS qui font appel la CAF Les bailleurs participent aussi aux travaux Nous participons aussi Je vais faire un stage dans un CAT a m a donn envie de travailler l ext rieur d tre citoyenne part enti re Cela m a permis de prendre part la soci t et d tre actrice v ritablement 1 table ronde Quelle est la place de la dimension collective dans les projets d auto r habilitation accompagn e Madame Margarida BOTELHO COORDINATRICE SOCIALE COMPAGNONS B TISSEURS AQUITAINE Je suis coordinatrice aux Compagnons B tisseurs Aquitaine sur deux actions d auto r habilitation l une sur la Ville de Bordeaux et l autre B gles La premi re est une action social
46. ense notamment des probl mes que Ton a voqu ce matin C est un travail de longue haleine un travail de sant mentale des probl mes de extr mement difficile aussi puisque nous sommes confront s en Languedoc d pendance de toutes sortes pour la quasi totalit de nos interventions du logement ind cent un b ti particuli rement d grad mais galement des situations sociales de ces 2 table ronde Comment s inscrit la d marche d auto r habilitation accompagn e dans le logement social Monsieur Bruno SIX RESPONSABLE ADJOINT MISSIONS SOCIALES FONDATION ABB PIERRE publics de plus en plus difficiles et pr caires Je tiens vraiment saluer les animateurs techniques de fa on tr s forte pour la qualit de leurs comp tences professionnelles acquises travers le temps saluer la formation qu on a mise en place en interne et au niveau du r seau La combinaison Compagnons B tisseurs et logement social montre une certaine transformation un changement qui conduit penser que l intervention des Compagnons B tisseurs dans le logement social devient non seulement naturelle mais souhaitable et pertinente Tout ce quoi les CB pallient le lien social et plus g n ralement les corps interm diaires qui disparaissent pour encadrer la vie quotidienne des gens On pourrait penser moment que les bailleurs sociaux seraient bien inspir s de venir assez vite mettre en avant ces dy
47. ent il a d coll puis refait la tapisserie avec les Compagnons B tisseurs et ses enfants qui ont choisi la tapisserie A la fin du chantier les enfants ont dit On aurait jamais cru que notre p re tait capable de r aliser cela Le p re repris sa place au sein de la famille En conclusion cela change l image des familles aupr s des travailleurs sociaux aupr s du bailleur et aupr s du voisinage Un des int r ts pour le bailleur c est bien qu il y ait des retomb es positives tant sur le b ti par l entretien des logements et aussi a possibilit de mutation sociale pour des familles en difficult vers un habitat adapt La p dagogie des Compagnons B tisseurs permet de ne pas retraduire les difficult s du logement pr sent dans d autres logements qu on va leur attribuer C est une s curit sur l entretien du futur logement On constate aussi que pour les lus locaux nous avons moins de difficult s dans les cages d escalier sur l environnement c est un facteur de paix sociale Pour nous c est une action qui doit continuer Avec l auto r habilitation accompagn e on favorise encore plus le lien social Nous continuons participer au co t des mat riaux et aussi de l intervention des Compagnons B tisseurs Bretagne Sud Habitat est l office d partemental du Morbihan plus de 10 000 logements dont 1770 logements sur Lanester Les r sidences sont r parties sur l ensemble de la ville la plus gr
48. er Je fais avec les autres et je suis reconnu pour ce que je fais ce que je suis L auto r habilitation un r veil de comp tences La d marche d auto r habilitation accompagn e c est permettre l exp rimentation C est autoriser encourager tapisser peindre Et pour permettre il faut croire dans la capacit faire C est reconna tre des comp tences en sommeil enfouies Le r le de l accompagnateur c est de r unir les conditions pour que les com p tences se r veillent et s activent Je v rifie en faisant que je peux apprendre que je peux moi aussi acqu rir des savoirs faire La tactique des petits pas o le travailleur social est le guide des premiers petits pas En conclusion c est une croyance dans la capacit que chacun peut agir sur sa vie et qu un organisme comme le n tre a une responsabilit tout mettre en uvre pour que ce soit possible C est un objectif de bien tre et de coh sion familiale qui passe par l occupation d un logement agr able et d une vie relationnelle choisie panouie La CAF d Ille et Vilaine l origine de l auto r habilitation accompagne depuis 20 ans cette d marche aujourd hui reconnue par sa pertinence Constater qu elle se partage et se d veloppe c est le meilleur retour que nous puissions avoir J ajouterais que la CAF 35 ouvert en compl ment de l atelier d auto r habilitation avec les Compagnons B tisseurs un appartement p dagogique cole dont l
49. erme juridique Quand nous partons d habitat indigne cela englobe la fois le mode d occu pation et le b ti Par exemple sont des logements sans chaut fage sans eau chaude sans sani taire avec des infiltrations d eau Malheureusement il existe toujours des habitations comme cela En lieu rural parce que nous avons af faire des familles paup ris es en cet ha bitat trouve son origine dans la sp Jean Marie Crabeil pr sident des Compagnons b tisseurs Photo Lionel Laroche Une mauvaise image de son logement donne une image n gative de soi Il faut inver ser ce syst me Jean Marie Crabeil pr sident des Compagnons b tisseurs l a r p t hier Lanester Les Compagnons b tisseurs souffle ront leur 50 bougie l ann e prochai ne Association nationale elle n est cependant pas tr s connue Son objet lutter contre l exclusion en r habilitant l habitat Les Bretons en premier Le premier groupe des Compagnons b tisseurs s est form Rennes en 1957 Au d part l id e tait de mobi liser des jeunes pour aider au reloge ment des familles en difficult s Aujourd hui le travail sur l habitat est devenu le support d actions plus lar ges sur la r insertion A Lanester depuis quelques ann es Insertion logement La mission des Compagnons b tisseurs les Compagnons b tisseurs sont enga g s dans des chantiers de
50. g d un but commun aux membres Aussi s exprime t on en terme de collectif autonome de collectif projet c est dire ma tre de sa propre d marche C est l exemple de collectif dont les membres partagent des int r ts r ciproques ou s orientent vers la construction de solidarit s largies Ayant identifi les articulations possibles entre sph res de vie sociale et espaces de liens entre structurations et constructions de liens sociaux qu entendre par ma trise d usage de la dimension collective Maggy BOTELHO coordinatrice sociale aux Compagnons B tisseurs Aquitaine illustrera la prise en compte de cette dimension dans l auto r habilitation accompagn e Ici s articulent plusieurs p les d actions en constantes interactions 2 Sa Compagnons B tisseurs Ar ve Association Nationale Chacun d entre nous vit l exp rience de l entraide interpersonnelle et de l entretien de r seaux relationnels de voisinage ou affinitaires Pour les familles les m nages que nous accompagnons cela correspond l exp rience du faire par soi m me du faire avec d autres C est aussi la conscience verbalis e de je suis capable par moi m me et d autres L ancrage pour les Compagnons B tisseurs se situe dans les chantiers au domicile de chaque famille La participation aux activit s de groupes th matiques constitue une forme d exp rience compl mentaire celle de
51. gt DIRECTEUR DES COMPAGNONS B TISSEURS BRETAGNE cette clause d insertion Je travaille directement dessus Parce que tout simplement on est face une concurrence d loyale sur les m tiers du b timent C est dire que les promoteurs priv s n ont pas de difficult s trouver et faire construire Aujourd hui sur les appels d offre on satt tr s bien qu on a des difficult s travailler avec les entreprises du b timent On met une clause d insertion qui aujourd hui accentue cette difficult l Elle existe Aujourd hui je pense que si l on veut tre quitable cette clause d insertion il ne faut pas simplement la mettre sur les quartiers o soit dit en passant on stigmatise d autant plus les quartiers Mais tendre sur l ensemble des projets urbains publics et priv s en dehors des quartiers sensibles pour viter cette stigmatisation et avoir un effet levier sur emploi au niveau national J apporte un d but de r ponse je pense que les coll gues pourront le faire aussi Je pense personnellement que tout d pend la mani re dont on la pense on la con oit cette clause d insertion C est vrai qu il va falloir qu on se creuse bougrement les m ninges Je le disais tout l heure a va tre compliqu Qu on ait bien conscience de cela Ceci dit il y a diff rentes mesures I y aura la fois mobiliser toutes les mesures sur l emploi le volet du CUCS sur l emploi dans le cadre du PLIE qu
52. i est notre outil principal d action Mais il y aussi s appuyer sur le r seau d associations d insertion par l conomique et autres associations qui ont bien chut depuis un certain nombre d ann es qui pour certaines taient en grande difficult ou qui le sont aujourd hui oui c est vrai Je pense que toutes les formes sont bonnes prendre Maintenant qu il faille l tendre A Rennes a t tendu Avec la construction du m tro on avait d j appliqu a peut tre tendu d autres secteurs a serait une tr s bonne chose c est s r Le Contrat Urbain de Coh sion Sociale c est le contrat qui va mettre en coh rence l ensemble des dispositifs qui existent et qui doit produire encore plus enfin avoir une approche territoriale et transversale des questions qui se posent Pour mettre en uvre ce contrat on a deux circuits et l est la difficult on a deux circuits d instruction financiers deux tuyaux qui sont diff rents l ANRU et l ACSE La coh rence des projets elle va bien se faire au niveau local au niveau des porteurs de projet C est sur vous que repose la mise en coh rence la plus value des deux projets Il est vrai que les travaux de r novation urbaine vont engendrer un certain nombre d emploi donc c est l occasion dans ce domaine l d imposer la mise en place de ces clauses Apr s c est bien au niveau des politiques locales de vouloir ou pas tendre ces clauses l ensemble des march
53. i font de l auto r habilitation accompagn e Nous sommes un des r seaux travaillant plus fortement sur la question de l auto r habilitation accompagn e Nous pouvons mettre disposition des comp tences et des m thodologies soit pour la mise en place d associations Compagnons B tisseurs soit pour l accompagnement des collectivit s pour la mise en place d actions comme aux Mureaux Nous sommes dans une d marche comprenant la fois des valeurs et des m thodologies Madame H l ne DURAND DIRECTRICE COMPAGNONS B TISSEURS LANGUEDOC ROUSSILLON 3 table ronde De la r novation de l habitat la r novation urbaine Concernant la r novation urbaine avec l ANRU nous sommes sur des pro grammations qui sont extr mement importantes et qui pour nos territoires concernent nombre d habitants assez important Quelques chiffres en amont Selon moi et comme la loi le pr cise les dispositifs de r novation urbaine ont pour objectifs de restructurer un quartier dans un objectif de mixit urbaine avec des objectifs de d veloppement durable dans des quartiers class s en zone sensible Au 15 novembre 2006 selon les informations de ANRU nous avions sur le territoire national 144 conventions sign es ce qui correspondait 248 quartiers et qui concer naient 684 000 habitants Ces projets pr voient la production de 92 000 logements sociaux 195 000 r habilitations 93 000 d constructions et 214 000 r s
54. identialisations Si l on reprend la carte du territoire national mais galement les zones d implantation des Associations R gionales des Compagnons B tisseurs l ensemble des r gions des Compagnons B tisseurs sont concern es par ces projets de r novation urbaine A titre d exemple pour nous en Languedoc Roussillon il 4 projets sign s ou qui sont en bon tat d avancement aussi bien sur le d partement de l H rault que dans le Gard et sur 3 de ces quartiers nous menons ou nous allons mener dans les mois venir des actions d auto r habilitation accompagn e ce titre du fait de cette pr sence quotidienne sur ces quartiers nous n avons pas abord ce matin quelque chose qui me semble assez important c est cette notion de veille et d observatoire qui nous est possible du fait de notre pr sence permanente sur ces quartiers de cette proximit avec ces habitants Aussi je souhaiterai pouvoir vous faire partager quelques t moignages La r novation c est bien mais si c est pour me mettre dans un quartier aussi pourri qu ici alors c est non Mon immeuble va tre d moli dans un an j ai beau faire j ai beau interpeller tout le monde personne ne peut m expliquer o je vais tre relog On a sur un des quartiers concern s par ces op rations ANRU une copropri t avec des propri taires occupants L une de ces copropri t s compte 814 logements 20 des logements appartiennent un bailleur public
55. ie participative correspond tout fait notre mani re de voir notre d marche Lanester nous l avons inscrit en 2001 dans notre contrat de mandature responsables politiques agents territoriaux caisses des caisses de protections sociales chacun peut chacun doit son niveau tre un compagnon b tisseur Le terme a pris un sens accru au niveau local comme au niveau national une Acteurs associatifs bailleurs sociaux philosophie commune qui permette chacun d tre l acteur de son propre destin le b tisseur d un difice commun On dit beaucoup de mal du mot pouvoir aujourd hui mais je pense que le pouvoir c est cela permettre chacun d tre l acteur de son destin Si nous les lus nous avan ons dans ce sens l le mot pouvoir sera un beau mot Pour cela il faut avoir capacit d avoir une collaboration et des partenariats des compromis des n gociations des discussions des confrontations Cette journ e qui permet d exprimer des Monsieur Jean Marie CRABEIL PR SIDENT DE L ASSOCIATION NATIONALE COMPAGNONS B TISSEURS points de vue des th ses des logiques est une chance un arr t sur image N ous avons trop souvent le nez sur le guidon Cela fait du bien quelques soient nos origines et nos fonctions Je voudrais encore vous remercier de cette journ e Nous sommes bien l les t moins et les acteurs d une action d insertion sociale dynamique Gr
56. ie qui est l intervention l extension la cr ation la requalification doit quotidienne mais aussi d attirer des correspondre un vrai projet de fonctionnement On insiste beaucoup car populations qui ne seraient pas venues sur on n a pas toujours cet clairage dans les projets et notamment pour ce le territoire car il n est pas suffisamment qui concerne les quipements scolaires On regarde de pr s sil y a un requalifi Donc de d velopper des offres projet ducatif s il une r flexion sur la carte scolaire de service de qualit la fois pour les populations en place et pour attirer Ensuite le dernier objet caract re social c est la concertation autour du de nouvelles populations dans un objectif projet Elle n est pas rendue obligatoire il n y pas de proc s verbal de mixit sociale obligatoire autour de la concertation et cela est laiss la disposition du porteur de projet Mais elle reste une d marche qui permet d informer Madame Th r se THIERY MAIRE DE LANESTER ET CONSEILLER G N RAL r guli rement la population de recenser ses attentes de coproduire avec elle ou d am nager certains l ments du programme et surtout d apporter des modes de gestion adapt s aux tapes aux temps du projet De plus elle am ne la population se projeter dans le temps et dans le quartier Nous percevons cette tension entre le point de vue de l habitant par rapport
57. ion par rapport aux animations collectives ce sont encore les Madame Jacqueline JAN RESPONSABLE DE L ACTION SOCIALE LA CAF 35 balbutiements nous sommes en train de d finir les th mes Ce qui serait bien c est que les th mes manent des familles C est l que la vraie dimension collective prendrait place Mon propos se r f re une vieille histoire avec les CB puisque nous avons commenc il y a pr s de vingt ans Plut t que rendre compte d une exp rience d auto r habilitation je vais partager les raisons qui am nent une institution comme la CAF s engager dans le soutien d actions d auto r habilitation Plut t que raisons il faudrait dire valeurs et convictions L auto r habilitation un appui dans l appropriation du logement Tout d abord l importance du logement et de l habitat pour l quilibre de la famille et de chacun de ses membres Se sentir bien dans son cadre de vie espace priv intime et NS Ey MK Association Nationale lt KE Compagnons B tisseurs espace de vie sociale et publique La d marche d auto r habilitation participe Ce n est plus le logement subi consolider voire modifier le rapport de l habitant avec son logement Parce qu il ou lassignation r sidence mais s implique l am nager l am liorer il s approprie ce cadre de vie Si le logement o l occupant agit pour locataire se sent bien o il est il va chercher s y
58. la coh rence et faire en sorte que les choses s articulent Pour finir les chantiers d auto r habilitation je les compare souvent certaines actions de r sidentialisation que nous avons men es sur les quartiers qui a mon avis ne sont pas souvent valoris es parce qu on agit souvent sur trois dimensions tout au moins quand on a am nag des squares ou des pieds d immeuble On agit d abord sur la personne le mieux tre de la famille et sa relation au groupe d habitants On agit sur un environnement qu il soit physique et environnemental On agit aussi sur la vie du quartier Bien souvent en impulsant soit une nouvelle association soit en donnant envie aux habitants de s inscrire dans la vie sociale du quartier en fait on est en train de produire un d veloppement social durable C est une d marche qu il faut valoriser Je travaille sur la politique de la ville dans le quartier du Carillonet Je suis charg e de mission insertion Effectivement la clause d insertion a t instaur e dans le cadre de ANRU sur les chantiers publics et dans le cadre des ORU ne pense pas non plus que cela va tre la solution miracle pour sauver les habitants des quartiers du ch mage Je voulais simplement dire qu effectivement on a des difficult s instaurer 3 table ronde De la r novation de l habitat la r novation urbaine Monsieur Claude SCHOPP gt Madame Val rie LAPENNE gt Monsieur Christian LETURNIER
59. la sph re institutionnelle elle rassemble l ensemble des instances politiques et administratives d int r t g n ral aux diff rents niveaux de comp tences territoriales l Etat les collectivit s les administrations Ici nous figurons plut t en tant qu administr s lecteurs utilisateurs usagers citoyens cette sph re co ncide de mani re privil gi e une fonction de r gulation des liens sociaux Ces trois sph res contribuent donc structurer les liens chacune selon son propre mode antagoniste ou en osmose avec les deux autres Mais suffisent elles cr er construire du lien social De mon point de vue bien s r discutable la dimension collective s inscrit de mani re privil gi e dans ces espaces de liens que constituent les ph nom nes de groupes et de collectifs lesquels construisent potentiellement la ma trise d usage collective Bien s r et priori il s agit l de notions floues aux multiples significations et donc peu op ratoires Par groupe j entends toute forme de mise en pr sence de mise en lien de personnes autour d activit s ayant pour r le principal la satisfaction dominante personnelle des besoins d aspiration C est l exemple des groupes centr s sur l ap prentissage et la socialisation Aussi peut on parler ici de groupe participatif et de l animation d un projet en groupe Quant au collectif il correspond selon moi au regroupement de personnes autour d un projet parta
60. maintenir en payant son loyer lPam nager le fa onner le d corer selon l lectricit S y maintenir c est un acte de protection de la famille de parent de ses choix ses aspirations C est parce citoyen responsable Dans ce contexte c est l usager qui choisit de changer le qu il y a eu une r alisation de soi m me rapport son logement I agit en conscience La CAF elle m me contribue dans la r alisation des travaux que r unir les conditions favorables de ce changement lPengagement entretenir le logement respecter son environnement va voluer L auto r habilitation accompagn e un soutien dans le d veloppement de lien social Madame Elisabeth VOISIN ASSISTANTE SOCIALE DGISS CONSEIL G N RAL DU MORBIHAN La d marche d auto r habilitation notamment au travers des chantiers chez l habitant est une formidable aventure de d veloppement de lien social Le locataire s inscrit dans un syst me o l change repose sur le donnant donnant l entraide la solidarit collective Cette relation d change l aussi modifie le rapport l autre qu il soit l animateur des Compagnons B tisseurs le travailleur social ou et surtout le voisin le bailleur le conjoint C est une d marche de participation sociale o l usager sa place Il est acteur et non plus seulement b n ficiaire Participer c est tre en capacit d entrer en relation d couter et se faire entendre d accepter et de n goci
61. mati re de subventions ont t d velopp es dans les domaines de l auto construction ou lauto r habilitation accompagn e Ces m nages revenus modestes ont pu se maintenir ou acqu rir d cemment un logement Mais ces op rations restent limit es complexes et bien souvent non reproductibles par manque de soutien ext rieur La Ville de Lorient est dans le peloton de t te des villes qui respectent et d passent le taux minimum de 20 de logements sociaux de la loi SRU 2000 avec un taux d habitat social de pr s de 28 Par contre c est la ville de Lanester o nous sommes aujourd hui qui culmine et l emporte sur le palmar s breton avec un taux de 28 71 de logements sociaux fin 2005 Nous pensons que l auto r habilitation promue par les Compagnons B tisseurs est une option int ressante qui dans certains cas peut se substituer la destruction reconstruction Les op rations de d construction qui se multiplient en Bretagne sont parfois consid r es tort comme des moyens de r soudre les probl mes sociaux Il a v ritablement une crise du logement et du logement social et la Fondation de France sera toujours attentive et pr sente pour soutenir les actions port es par des associations fragilis es par la baisse des aides financi res des pouvoirs publics dont elles d pendent Il faut continuer d affirmer l int r t de la proximit de terrain des associations comme les Compagnons B tisseurs qui sa
62. n de faire Ce qu on essaie de faire lus et administrations dans le cadre de la Politique de la Ville une d marche et des valeurs mettre en valeur votre d marche la faire conna tre Vous avez soulign Monsieur le Pr sident que le logement est un point d appui essentiel pour chaque individu il ne se r duit pas la question du b ti il faut aussi que les personnes puissent s approprier leur espace de vie et en acqu rir la ma trise Vous dites aussi que ces exp riences vous ont permis de construire une d marche que vous souhaitez partager Cette importance que vous apportez la d marche me semble essentielle ne s agit pas d un mode d emploi mais de coh rence entre les objectifs le mode op ratoire et la vis e politique Dans vos ateliers c est bien la fa on dont vous vous appuyez sur l auto r habilitation accompagn e qui est remarquable Les personnes se rendent compte que m me si elles ne savent pas faire elles peuvent apprendre faire Ce n est pas parce qu on est ou politique assistante sociale ou chef d un service qu on une supr matie sur qui que ce soit I faut se mettre dans la t te qu on d pend tous les uns des autres Faire soci t c est reconna tre la place des autres C est facile dire mais plus compliqu faire Ce que vous montrez dans votre d marche c est une notion de fraternit de chaleur humaine On tous besoin de chaleur humaine D S
63. namiques l Cela a montre bien en m me temps que plusieurs ann es au congr s HLM a fait quelques temps que les les Compagnons B tisseurs sont entr s Compagnons B tisseurs commencent diffuser l information Je pense que sans doute pouss les Compagnons B tisseurs tre pr sents depuis WEE dans un autre registre qui n tait pas c est positif Cette reconnaissance d un r le particulier transversal mais en vident il y a quelques ann es Ils sont m me temps comme un effet de ciseau cela croise avec une volution z Za 2 H x pass s d un c t tr s technico pratique sociale croiser aussi des pans entiers avec des moyens publics qui des intervenants de la marge des voluent comme la r novation urbaine et qui croisent en m me temps acteurs dont on mesure aujourd hui avec la d centralisation qui fait qu on ne sait pas forc ment si au bout du toute la pertinence de la pr sence compte ces vertus l seront reconnues et gagnantes dans la prise en humaine aupr s des habitants compte Se faire financer par un petit bout de FSL p niblement un Monsieur BOURMANI ACS Monsieur Jacques MATELOT moment donn ne permet pas de couvrir la charge que a repr sente Or la reconnaissance de tout ce que a recouvre d une part c est comprendre que les CB margent plusieurs registres de formation d innovation et pas seulement
64. nctionnement En ce qui concerne le locataire il lui incombe le r glement du loyer et des charges doit r pondre des d gradations et pertes entretenir le Dans l valuation des travaux r aliser logement et les quipements effectuer les menues r parations fix es par il est donc indispensable de respecter d cret sauf cas de v tust malfa on ou vice de construction La v tust cette r gle de r partition des prises en applicable chaque mat riau rev tement de sol tapisserie peinture et charge et la charte d tat des lieux est l quipement vier baignoire ma pas t d finie par la r glementation un l ment de r f rence Or elle est souvent source de litiges entre les locataires et bailleurs lors des tats des lieux d entr e et de sortie d un logement Monsieur Gilles DREUSLIN SERVICE HABITAT RENNES M TROPOLE Je suis responsable de la commission locale de l habitat CLH qui est au sein du service habitat de Rennes M tropole Rennes M tropole c est 37 communes 400 000 habitants Les missions de la CLH sont de favoriser l acc s ou le maintien dans le logement des personnes en difficult d assurer l animation des dispositifs li s la mise en uvre du plan d partemental et du FSL sur son territoire et aussi de mettre en uvre le volet social du programme local de l habitat en sachant que Rennes M tropole adopt son programme local de l habitat
65. net que nous appelons de nos v ux car nous consid rons aussi que favoriser l int gration et lutter contre les discriminations cela suppose aussi que les personnes immigr es issues de l immigration et plus largement les publics les plus d munis puissent devenir citoyens part enti re 2 table ronde Comment s inscrit la d marche d auto r habilitation accompagn e dans le logement social Monsieur Patrick GILLES RESPONSABLE DE L ACTION SOCIALE OPAC ILLE ET VILAINE Enfin l association engage une d marche d valuation Les questions relatives cette valuation prospective sont tr s importantes savoir comment mieux prendre en consid ration la mutation des politiques publiques dans le cadre de la d centralisation comment articuler les questions d auto r habilitation accompagn e avec les r alit s locales partir des trajectoires des publics et des projets de territoire Comment mettre en ad quation aussi le rythme des programmations publiques et celui des projets locaux d auto r habilitation accompagn e L OPAC 35 g re 14000 logements sociaux r partis sur l Ile et Vilaine et le Morbihan L OPAC comprend un d partement d action sociale compos de conseillers sociaux Nous sommes partis du constat que l am lioration des conditions de vie devait passer par les relations d habitat face aux situations de locataires qui ont des difficult s pour entretenir leur logement faute
66. nn es que nous travaillons avec les Compagnons B tisseurs Une dizaine d ann es au cours desquelles on eu confiance en ce que faisaient les Compagnons B tisseurs et je dirais la fois l intuition et la fois la v rification Sur ce lien humain particulier qui est tabli entre des gens qui ne sont pas dans une posture de travail social traditionnel ou institutionnel Qui sont dans une posture humaine c est dire d aller la rencontre des autres et d apporter en discr tion des choses fondamentales Je dis cela car on est dans un autre registre On est un peu dans un registre symbolique et en m me temps dans un registre de renouvellement des pratiques qui conduit r examiner la question pos e de la r novation de l habitat la r novation urbaine D une part je ne dirais pas que r novation urbaine veuille forc ment dire Agence Nationale de R novation Urbaine On est bien dans un spectre large Plus de 80 de la population vit en zone urbaine Mais c est clair que l urbain est en train de se complexifier Et on a du mal prendre les le ons du pass Les vaccins des fois conduisent des r actions On ne r agit plus aux vaccins la question de la pens e magique de l urbain r dempteur on avait beaucoup de craintes sur la r novation urbaine Dans notre esprit Un peu critique il semblait que pour certains d cideurs d molir des barres s entendait peut tre implicitement avec les gens dedans pour vacuer les
67. ns ANRU il y a obligation de d velopper un programme de gestion urbaine de proximit GUP La GUP permet de renforcer l offre et la qualit des services aux habitants une red finition des espaces publics et priv s en privil giant les usages La GUP la particularit de s appuyer sur expertise des habitants sur la ma trise d usage On fait des diagnostics en marchant On interroge les modes d intervention des services des bailleurs et la fois des services des villes On est en fait sur la gestion du projet dans le temps et on instaure des modes de gestion renforc s adapt s aux quartiers Ensuite une autre accroche est la programmation des quipements publics Dans les programmes de r novation urbaine on finance de nombreux quipements publics que ce soient des coles des services sociaux des maisons de sant des quipements de petite enfance On se rend compte qu on met l accent sur le contenu du projet adaptation du service l accueil du public On demande ce qu il y ait des diagnostics pr alables qu il y ait concertation avec les usages les associations les habitants sur les 3 table ronde De la r novation de l habitat la r novation urbaine nouveaux services d finis En gros on insiste sur le contenu du service qui L ambition premi re des projets de va se mettre en place l occasion de la r novation urbaine Le contenant r novation urbaine est d am liorer la v
68. nsieur Jacques MATELOT DIRECTEUR ADJOINT COMPAGNONS B TISSEURS BRETAGNE 2 table ronde Comment s inscrit la d marche d auto r habilitation accompagn e dans le logement social La d marche d auto r habilitation accompagn e se d cline en milieu urbain avec les ateliers de quartiers Ces actions ont essaim sur une quinzaine d ann es partir d une action qui a d marr en 1990 sur un quartier de Rennes En avril 2006 le r seau r alisait pr s de 30 actions sur 19 villes en France De plus plusieurs op rateurs accompagn s par l ANCB ont d velopp cette d marche dans leur territoire En milieu urbain pr s de 400 familles ont t accompagn es dont 50 sont locataires en parc public Concernant la r gion Bretagne cela repr sente par exemple 67 chantiers d entraide 7 ateliers d apprentissage et 800 jours de participation Il est n cessaire de prendre en compte la diversit des territoires L histoire du peuplement les bailleurs le patrimoine b ti sont diff rents entre la Bretagne les Mureaux Montpellier Les liens entre les collectivit s les bailleurs sociaux et les populations sont diff rents d un territoire l autre est donc important de le prendre Des parcours et des choix qui sont compte dans la r alisation des actions Par contre on pu voir sur Un certain parfois contraints des augmentations nombre de territoires des enjeux et des probl matiques m
69. nt a a permis de d tecter d autres probl mes des m nages tels que la sant et l acc s aux droits Cela permet d enclencher lorsqu on est en lien avec des travailleurs sociaux un accompagnement social qui n avait pas forc ment lieu auparavant L autre objet sur lequel la r novation urbaine peut faire levier c est l insertion l emploi et le d veloppement conomique Vous parliez de la clause d insertion demandiez o on en tait L ANRU actuellement demand ce que soit remont un certain nombre de clauses d insertion puisque je vous le rappelle dans les clauses ANRU il y a une obligation ce que au bout de 6 mois de conventionnement de mettre en place une clause d insertion et d attribuer un certain nombre de march s ou des pourcentages de march s des entreprises d insertion On se rend compte que c est tr s difficile mettre en place quand m me certains endroits o cela fonctionne o l on s est appuy s sur les maisons de l emploi les PLIE les missions locales On a observ que dans les endroits o il y avait une ant riorit de la r flexion o il y eu des grands projets de ville o la structure des acteurs de l insertion conomique tait d j mise en place finalement la clause insertion ANRU se met naturellement en place Ensuite un levier qui accroche aussi sur la dimension sociale c est la gestion urbaine de proximit Dans toutes les conventio
70. nter ationale de b tisseurs cr e en 1953 par un pr tre belge Il existait beaucoup de chantiers en Ale magne dans les ann es cinquante au moment o l accueil des r fu gi s de la guerre tait pressant L association est n e sur fond de chantiers de b n voles qui comp taient jusqu une centaine de per sonnes Dans les ann es 1980 les Compagnons b tisseurs ont volu en m me temps que s est cr e la politique de la Ville En Bretagne l association 40 ans Elle emploie une trentaine de personnes et tra vaille avec une quipe de cinq vo lontaires Mais 5 au d part nous n avons aucun lien avec l abb Pierre depuis une dizaine d an n es nous travaillons en riat avec sa fondation car nous me nons la m me politique Qu appelez vous un atelier de quartier urbain C est une action d insertion sociale pour un public en difficult Nous faisons pas Nous faisons faire Nous aidons des locataires ou des propri taires occupants r nover leur logement Nous aidons autant la personne que nous r novons le b ti C est le c ur de notre action La r novation sert de support pour revenir dans la vie Chez les gens qui ont un probl me de logement avec leur ogement 1 arrve que ce soit une histoire d image de l ha guest rance Compagnons b tisseurs au c ur de l habitat Rencontre avec Jean Marie Crabeil pr sident
71. ocial On a eu plusieurs reprises effectivement des situations qu on pu accompagner qui ont permis ces Monsieur Maurice LE GENDRE R F RENT HABITAT FONDATION DE FRANCE personnes d tre mieux d tre bien dans leur logement La volont de Rennes M tropole c est de continuer accompagner les Compagnons B tisseurs voir de d velopper ces actions Nous allons poser les bases d une convention cadre avec l ensemble des partenaires pour d velopper l action des Compagnons B tisseurs B n vole la Fondation de France je suis particuli rement en charge de l habitat et du d veloppement social et territoires sur la r gion Bretagne La Fondation de France ne re oit aucune subvention publique et ne peut r partir ses subventions que gr ce aux dons et legs de particuliers ou d entreprises Par ailleurs nous h bergeons plus de 500 fondations priv es ayant pour chacune d elles une vocation sp cifique Nous agissons dans des domaines tr s diversifi s tels que les solidarit s la sant la recherche m dicale la culture l enfance l environnement et l habitat qui nous r unit aujourd hui La Fondation de France n est pas un guichet distributeur mais se veut au contraire soucieuse de s engager avec les partenaires associatifs ou les collectivit s publiques sur des projets partir de crit res d termin s En terme de programme habitat nous pouvons r sumer notre action comme tant orient e vers le
72. oles des associations Compagnons B tisseurs ainsi que bien s r et j y attache Une importance particuli re des habitants acteurs centraux des projets d auto r habilitation accompagn e C est important qu ils puissent tre l pour faire voluer ces actions Les habitants sont les premiers int ress s et les premiers qui doivent apporter leur parole dans ces d bats Si l auto r habilitation accompagn e acc de aujourd hui une certaine visibilit L action habitat est un support riche une certaine reconnaissance c est une forme d action ancr e dans l histoire les de construction de confiance Cette action sur le logement g n re sera en effet le 50 anniversaire de notre association nationale Pour nos un certain nombre de dynamiques et associations l auto r habilitation accompagn e m me si elle s appuie sur un d effets dans le domaine de la sant processus technique le logement les travaux de b timent c est d abord de l acc s au travail des relations d marche au service des personnes et des familles concern es support qui familiales Au final pour nous c est d abord un outil de d veloppement personnel et de de r habiliter aussi leur estime de soi leur dignit leur capacit d velopper d veloppement social local valeurs et l action du r seau Compagnons B tisseurs depuis bient t 50 ans 2007 doit permettre ces personnes de conqu rir ou de reconqu rir l appro
73. on en fait Autrement pour la maison la d coration de la maison j aime bien et a se passe tr s bien Je rencontre d autres personnes J aime bien aussi les chantiers d entraide dans les familles pour l ambiance Vaincre l isolement reprendre confiance en soi c est important Madame Yasmina HELIGON PERMANENTE CLCV ILLE ET VILAINE Autrement je vais tous les lundis l atelier le mardi je vais au chantier Et autrement je veux continuer Toute personne le besoin et le droit de se sentir bien dans son logement quelque soit son statut d habitant locataire du secteur priv du secteur social ou propri taire Nous soutenons cette envie en particulier des locataires de vouloir bien entretenir leur logement voire de l am liorer Les actions d auto r habilitation accompagn e des Compagnons B tisseurs sont tr s importantes car elles permettent des habitants de rester dans leur logement de s y sentir bien mais aussi de d velopper des relations et une solidarit de voisinage Sur le plan individuel et en particulier pour les femmes a d bouche sur une certaine fiert et une reconnaissance d un savoir faire Le respect des obligations de chaque partie bailleur et locataire est important Dans le cadre de la loi et de ses d crets il y pour le bailleur l obligation de d livrer logement d cent en bon tat d usage et de r paration ainsi que des quipements en bon tat de fo
74. ont des occup es aupr s de leurs enfants Bien videmment il a personne structures telles que les n tres ces r unions d information mais le ma tre d uvre a r pondu aux crit res J voquais tout l heure cette notion il a inform de veille On des choses dire sur la vie des habitants dans ces quartiers Comment tre associ s Est ce que l on doit l tre Est ce que c est On a des choses dire sur l expertise notre place L je me retourne plus particuli rement au niveau du r seau et j emploi sciemment ce sur Comment renforcer ce volet social ce volet d accompagnement de Pexpertise que l on peut avoir par l ANRU Cette proximit Quelle articulation on peut trouver Et j en rapport la vie du quartier terminerai par l Qu en est il de la clause d insertion de l ANRU Est ce qu elle est mise en uvre dans les diff rents sites Madame Val rie LAPENNE CHARG E DE MISSION D L GATION INTERMINIST RIELLE LA VILLE ET LA R NOVATION URBAINE Je vais peut tre rappeler dans un premier temps les missions de la D l gation interminist rielle la ville Rappeler que la DIV la responsabilit des budgets op rationnels du programme quit sociale et territoriale qui comprend le Fond interminist riel la ville qui vont tre d l gu s au premier janvier l Agence de Coh sion Sociale La DIV aussi la responsabilit
75. ont planifi s on pr sente les nouvelles familles on motive on sollicite les familles pour qu elles participent l entraide On fait le point sur les chantiers en cours et on permet galement aux familles de d battre de th mes communs afin de favoriser un climat de confiance Sur B gles l entraide est facilit e par les donn es contextuelles habitat group pro bl matique commune Sur Bordeaux les personnes sont isol es dans un territoire diffus 1 est n cessaire de cr er un vrai groupe de familles pour que l entraide puisse se mettre en place concr tement L animation collective est progressivement organis e avec des intervenants Les th matiques doivent r pondre aux besoins des familles Par exemple une th matique sur la d coration petit prix sur des pr ts CAF des prestations familiales sur ma trise similaire c est le territoire qui donne la trajectoire suivre des nergies sujet qui revient de fa on r currente Pour animer les actions Il semble important de prendre collectives des acteurs locaux sont sollicit s CAF b n voles On prend compte que chaque action a une galement appui sur le tissu associatif local afin de toujours favoriser le lien dynamique inscrite dans un contexte et de faire en sorte que les familles se sentent bien dans leur quartier et donn Malgr une m thode globale identifient tous les partenaires qui sont dans le quartier En conclus
76. our d un changement de choix d imputation des sommes leur consacrer On t dans certaines situations un peu filet financier On pense qu il faut que ce soit bien compris pour que ces situations soient anticip es et qu il a pas de miracle non plus de ce cot l de fa on irr aliste Je suis directeur de quartier c est un chelon territorial qui t mis en place par la ville de Rennes il y a trois ans maintenant La ville de Rennes 210 000 habitants a t d coup e en six grands quartiers Dans le quartier sur lequel je travaille au nord est de la ville 40 000 habitants il y a un quart du quartier qui est compos d une zone urbaine sensible Chaque direction de quartier globalement trois missions faire vivre la d mocratie de proximit en animant les conseils de quartier d velopper la r activit des services municipaux et la coh rence aussi de ces diff rents services municipaux et puis soutenir un certain nombre de projets qu ils soient projets d am nagement projet sociaux et projets urbains qui pour une partie se trouvent dans la politique de la ville Concernant la r novation urbaine je ferai d abord un constat La loi d Ao t 2003 instituant l ANRU a t prise par nous d une part comme tant une bonne chose En mettant dans le m me panier trois pans d intervention qui taient la r habilitation des logements sociaux la r sidentialisation et la construction de nouveaux logements
77. plus particuli rement trois aspects de cette d marche La dimension collective de ces actions qui permet de renforcer la dynamique de d veloppement social local et de promotion collective La mise en place d actions d auto r habiliatation accompagn e dans le parc social e La place de ce type d actions dans les d marches de r novation urbaine Ces changes visent construire des lectures et une culture commune sur le sujet ainsi qu mieux faire conna tre ces actions Ils se situent galement dans une perspective et une volont d valuation de ces actions et de formation des acteurs qu entend mener notre r seau Des lus et professionnels int ress s par la mise en uvre des actions d auto r habilitation accompagn e sur de nouveaux territoires seront galement pr sents Nous souhaitons que cette journ e puisse les conforter dans leur d marche Introduction MadameT h r se THIERY MAIRE DE LANESTER ET CONSEILLER G N RAL Au nom de la ville de Lanester je suis heureuse et tr s honor e je consid re que c est un v nement que d accueillir votre 2 rencontre de l auto r habilitation accompagn e C est une reconnaissance du travail que nous avons amorc sur la ville de Lanester avec votre association Q uelques mots sur la ville de Lanester commune jeune 23000 habitants 3 ville du d partement 8 ville de Bretagne une ville du littoral avec pr s de 10 km de fa
78. priation de leur lieu de vie de leur habitat et travers cela une plus grande autonomie l estime de soi dans leur environnement D tre acteur aussi de contribuer donner une place chacun dans la cit de fa on durable Cette d marche s appuie sur une p dagogie et un savoir faire d velopp au fil des ann es sur la base du faire faire faire ensemble Faire par une activit concr te le chantier Faire avec et ne pas faire pour concevoir et r aliser les choses ensemble pouvoir les valuer ensemble que les personnes puissent avoir une place dans notre projet associatif dans les instances de notre association Faire ensemble dans une dynamique collective des temps de formation d entraide chez les uns et chez les autres de fa on aussi pouvoir construire des solidarit s locales Faire ensemble c est aussi travailler avec les diff rents acteurs pr sents sur un territoire Aujourd hui c est environ 450 familles par an avec lesquelles les Compagnons B tisseurs travaillent dans le cadre des actions d auto r habilitation accompagn e C est un type d action auquel nous croyons et que nous souhaitons d velopper sur de nouveaux sites Le souci de faire ensemble se traduit aussi par le souci de r fl chir ensemble sur les actions de les valuer et de les d velopper C est notamment l objet de cette journ e Nous avons choisi de focaliser les d bats autour
79. publics Il peut y avoir des d marches tr s g n ralistes des d marches qui se pensent au niveau national mais si elles ne sont pas d clin es au niveau r gional mises en ad quation avec les enjeux et les contextes locaux elles peuvent rester Dans le cadre du p le lutte contre les discriminations et int gration des personnes immigr es ou issues de l immigration la direction du logement et de l habitat que je repr sente nous retrouvons deux axes d intervention Le premier axe est celui du traitement des foyers de travailleurs immigr s et leur transformation en r sidences sociales dans le cadre d un plan de traitement et en lien avec la commission inter minist rielle pour le logement des populations immigr es Le second axe concerne essentiellement la fa on de garantir un droit au logement pour tous et l acc s au logement pour tous les citoyens Pour mener cette ambition qui est la n tre nous poursuivons plusieurs objectifs Le premier objectif c est de soutenir l acc s au logement dans le parc social et priv le deuxi me objectif compl tement li c est de lutter contre l habitat indigne Nous nous rejoignons tout fait dans cette d marche travers les propos de cette journ e Par ailleurs au sein de l Agence nous accordons une certaine importance l accompagnement des parcours r sidentiels des m nages et l acc s aux droits sociaux J insiste sur cet aspect qui me semble m riter de cibler nos d b
80. r habilita tion de logements HLM L id e est simple l office HLM ne fait pas inter venir des entreprises propose aux locataires un encadrement par l asso ciation qui les aide r habiliter eux m mes leur logement Cette auto r habilitation de logement permet souvent explique Jean Marie Crabeil une revalorisation de son image Pro gressivement la d marche de la famille se poursuit par une r inser tion professionnelle Elle renoue des liens avec l ext rieur cassant ainsi le cercle vicieux de l exclusion 32 projets en Bretagne Nous avons aid 450 familles en France l an pass explique Rachid Maziane charg de mission Depuis deux trois ans il y une for te demande d aide Cela touche le milieu urbain mais galement le milieu rural o des familles chass es de la ville par le co t de l immobilier investissent dans de l accession la propri t qu elles ont du mal g rer par la suite En Bretagne 32 projets sont en cours de r alisation Au del des chantiers individuels les Compagnons b tisseurs qui intervien nent la demande des collectivit s locales offices HLM ou institutions comme les allocations familiales par ticipent galement des ateliers de quartier et des chantiers internatio naux Contacts Association nationale des Compagnons b tisseurs 216 route de Lorient 35920 Rennes Cedex T l 02 99 02 60 90 Mail chnational wanadoo fr Site www
81. r t de cette d marche pour les bailleurs mais aussi les locataires et les partenaires c est d approfondir les effets induits C est galement de mesurer les impacts sur la repr sentation de chacun avec la probl matique de la lutte contre les discriminations Permettez moi tout d abord de vous pr senter l Agence Nationale pour la Coh sion Sociale et l Egalit des Chances avant de reprendre les pistes de travail qui viennent d tre esquiss es par Monsieur Matelot Une date est retenir celle de la loi du 31 mars 2006 relative la loi de l galit des chances qui a cr L ACS Cette agence poursuit quatre missions La premi re concerne la lutte contre les discriminations et l int gration des personnes immigr es ou issues de l immigration Elle est une reprise de ce que faisait essentiellement l ex FASILD La deuxi me mission non moins importante celle qui concerne les actions en faveur des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville La troisi me mission concerne la lutte contre l illettrisme La derni re mission qui int resse forc ment les Compagnons B tisseurs d j engag s dans cette d marche depuis de nombreuses ann es est la mise en place du Service Civil Volontaire NS Ey Vr Association Nationale D Compagnons B tisseurs de vaines incantations Je constate aussi dans votre action tout ce travail de proximit qui est fait en direction des
82. s Je souhaite vous interpeller sur quelques questions quelle articulation on peut avoir entre ce concept que Bernard Dumas non ait ce matin de ma trise d ouvrage ma trise d uvre et ma trise d usage Quelle peut tre l articulation entre les objectifs de ANRU qui une approche tr s patrimoniale par rapport la r novation du patrimoine du b ti et notre approche qui est plus pr s des questions li es l habitat aux conditions de vie des personnes l entraide au lien social la mobilisation l appropriation individuelle et collective de ces logements Quelle articulation avec ce qui t nonc entre le pr t porter et le sur mesure Nous avons une diff rence d chelle entre nos interventions qui sont modestes sur ces quartiers mais qui produisent des effets et des r sultats particuli rement int ressants que nous allons quantifier et mieux qualifier avec l valuation venir Mais quelle articulation entre ces dispositifs ces ma tres d ouvrage et ces ma tres d uvre qui m me si la loi pr cise quelques donn es en terme de consultation et d information de la population on se rend bien compte sur le terrain que cela ne fonctionne que peu Quand vous avez ma tre d uvre qui certes communique aupr s de ses habitants mais qui vous propose une r union un mercredi 14H de l apr s midi alors que les p res sont au travail et les m res Comment associer en am
83. s populations d favoris es pour leur permettre d acc der un logement de droit commun d cent et durable Nous aux projets d acc s et de maintien dans des logements stables de ces publics fragilis s Nous soutenons les projets de valorisation et de diversification de l habitat Enfin nous encourageons les actions de r appropriation de leurs lieux de vie par ceux qui les occupent Dans ce contexte nous finan ons les actions locales d incitation de formation d accompagnement et de soutien l acc s social au logement ainsi que la prise charge de leur cadre de vie par les r sidents eux m mes ce qui au del de l am lioration de leur environnement les valorise socialement et cr e du lien social La Fondation de France aide au d marrage ou au d veloppement d un projet dans le cadre des crit res nonc s pr c demment Cela peut se pr senter sous diverses formes par l acquisition de mat riel d quipements divers une participation des charges de personnel ou d audit Le d veloppement de tels programmes d pend de l engagement des acteurs locaux Nous aidons au d marrage d une action d un projet qui sera ensuite relay par les partenaires institutionnels et politiques au niveau de la commune des EPCI du d partement ou de la r gion Nous serons pr sents pour valuer et analyser un projet que nous financerons en sa phase de d marrage Ensuite ce sont les lus qui pourront et devront no
84. savoir acqu rir de savoir faire consolider partir C est la construction collective du nous nous d montrons par l exp rience acquise et en conscience partag e que nous sommes capables de faire collectivement de faire savoir de faire valoir en lien avec d autres acteurs collectifs et organis s de la vie sociale quartiers En ce sens dans d marche de ma trise d usage collective Pinteraction entre ces p les de constructions de liens produit des effets circulaires et d multiplicateurs de socialisation de r ciprocit de solidarit les associations locales et quipements de de pr occupations g n ralement tr s concr tes C est la conscience du je suis capable par moi m me et avec d autres conquises travers les ateliers de quartier Dans la construction de collectifs projets nous l avons esquiss plus haut l exp rience se traduit en termes d changes r ci proques sur des int r ts partag s et ou compl mentairement l exp rience collective de solidarit s ouvertes au del des seuls membres La v rification en t apport e par ailleurs partir d initiatives associatives Comment alors mieux prendre en compte cette ma trise d usage dans la ma trise d uvre et la ma trise d ouvrage Par ailleurs l entraide interpersonnelle ancr e dans la sph re communautaire sufit elle s inscrire dans des r seaux relationnels largis cr er du lien De m
85. ssi puisque ce sont des probl matiques centrales mon sens qui ont t pos es sur la probl matique logement mais aussi sur l aspect social des choses avec en arri re fond les habitants dans leurs dimensions culturelles conomiques sociales et de l emploi Je crois que ces questions l ont t parcourues dans la journ e sous diff rentes formes La question du logement qu il soit priv ou social est une des questions majeures qui va nous occuper durant les ann es venir On sait qu il y a des lections politiques dans quelques temps et on peut penser que cette question l sera au centre des d bats en tout cas en ce qui me concerne je l appelle de mes v ux Concernant les diff rentes interventions de la premi re partie sur l auto r habilitation accompagn e soulignerai l importance des t moignages et notamment remercie les t moignages importants de Madame Christelle Cambier et de Madame Patricia Pasquier L humanit doit animer nos actions Je pense que les habitants sont au centre et c est d abord eux qu on doit confier la parole La deuxi me chose je reprendrais les propos du Pr sident des Compagnons B tisseurs Aquitaine qui parlait des trois sph res et qui parlait aussi de l entraide n cessaire entraide interpersonnelle qu il doit avoir entre les personnes Cette probl matique doit tre sans cesse pr sente Apr s il y a la dimension collective Elle doit aussi tre pr sente parce qu
86. struit l an dernier 40 logements sur une cit o il y en avait 140 La prochaine r novation urbaine travaillera sur un quartier avec 270 logements o en d construira 50 Par rapport d autres territoires cela est certainement beaucoup plus important Avant de parler de r novation urbaine je voudrais parler de r novation de l habitat et de n cessaire entretien de l habitat pense que sur un certain nombre de quartiers en tous cas sur ma commune c est le cas On aujourd hui r pondre un d ficit d entretien majeur depuis de nombreuses ann es sur les cit s qui font qu aujourd hui l tat de l habitat est tel qu une r habilitation ne suffit pas Je pense que l exigence de l entretien elle doit se faire un niveau fort politique et que les constructions neuves d aujourd hui doivent tre entretenues mieux que les constructions neuves d hier Sinon dans 20 ans on se retrouvera encore avec des budgets pour lesquels on du mal trouver des financements La deuxi me remarque est plut t une interrogation faut il faire de la r novation urbaine ou non Je m interroge car je me pose la question du relogement et de la mixit sociale me la pose d autant plus que je consid re que sur un certain nombre NS Ey Ver Association Nationale D Compagnons B tisseurs de communes autour de Lanester la mixit sociale n est pas au rendez vous Cela veut dire qu on compte toujours
87. sur 3 ann es dans le cadre d une exp rimentation sur l acc s la propri t des m nages tr s modestes Comment d velopper le logement social La Fondation de France tait essen tiellement orient e vers le locatif mais s ouvre d sormais aux situations pr caires que connaissent les acc dants la propri t Nous nous interrogeons ensemble sur le co t du locatif social pour la collectivit et sur l int r t de promouvoir et de soutenir accession la propri t pour les revenus tr s modestes qui non seulement pourraient acqu rir un logement mais aussi se constituer un patrimoine Nous sommes de plus en plus interpell s par des projets li s aux difficult s que connaissent les propri taires occupants compris en zone rurale comme ici en Bretagne Le secteur locatif est de plus en plus inaccessible le droit la propri t appara t encore plus illusoire pour certains En France la part des propri taires 56 est beaucoup plus faible que dans d autres pays europ ens L incitation reste limit e et les dispositifs inadapt s Concernant la propri t priv e tr s sociale quelques exp riences associatives En mati re de logements locatifs sociaux augmentation excessive des loyers le surpeuplement les expulsions lPinsalubrit le manque de logements sociaux qui touche encore plus de 3 millions de personnes sont au centre de nos pr occupations et de nos choix financiers en
88. t accompagner ces d marches Echange avec la salle Madame Gwenaelle GUINOU gt Entre ANRU et les CUCS il y a le risque d avoir un d veloppement Je pense que l auto r habilitation s par dans sa dimension urbaine se confond presque avec une est quand m me un exemple politique d am nagement du territoire Et le volet social c est le CUCS Fort Des populations qui peuvent sembler heureusement on retrouve dans les cinq th matiques du CUCS une th fragilis es se remobilisent l int rieur matique qui est celle de l habitat C est nous de construire aujourd hui des de leurs logements pour reprendre passerelles entre les deux si l on veut d velopper de la coh rence Il y a trois en main un pan de leurs vies points que je reprendrai D abord le premier je crois qu il faut d velopper Et puis par l m me on travaille sur qu on appel les valeurs partag es qui sont dans et qu on peut l image du quartier et c est quelque retrouver dans le CUCS il s agit du d veloppement du lien social Nous chose d important devons prendre des initiatives pour lutter contre le repli sur soi Egalement d velopper la mobilisation des habitants La deuxi me chose c est les transformations du travail social que cela peut engager On parlait de la clause d insertion a peut para tre dur mais je pense que c est une tr s bonne chose d imposer que 5
89. tilisant d s la premi re s ance o nous leur avons demand leurs besoins leurs la dynamique de groupe la solidarit attentes On a pos un cadre en ayant r fl chi au pr alable nos objectifs en la possibilit de r aliser un projet se disant qu on allait essayer de leur laisser un maximum de libert l int rieur individuel en inter d pendance et avec pour s exprimer et en fonction de leurs demandes m me si on savait qu on une action collective ne pouvait pas r pondre tout Concernant la participation et l approche Madame Anne COLDEFY VICE PR SIDENTE DE RENNES M TROPOLE CHARG E DE LA POLITIQUE DE LA VILLE collective nous avons chemin ensemble dans ce projet 11 eu une co construction tout au long de l action Chaque v nement chaque tape donn lieu des changes et des discussions de la concertation avec le groupe des femmes On travaillait aussi sur le fait de partager des choses ensemble Aujourd hui la premi re session s ach ve fin d cembre Nous sommes en phase de bilan d valuation Nous sommes assez satisfaits on note de la redynamisation de l mergence de comp tences de capacit s d expression d envies la cr ation de liens entre les femmes une mobilisation qui perdure sur toute la dur e de l action ce qui n est pas vident Nous souhaitons videmment renouveler cette action l ann e prochaine avec un autre groupe de femmes Mais cela est conditionn
90. ui rencontrent des familles qui ont des troubles de voisinage importants et des difficult s dans leur logement A partir de l un partenariat se cr e entre les Compagnons B tisseurs le bailleur et les travailleurs sociaux pour d une part valuer les besoins partir de la demande sociale Nous avons des logements o il y 5000 6000 euros de remise en tat et il faut mobiliser les uns et les autres pour arriver r nover l appartement Partant d une visite d tat des lieux les Compagnons B tisseurs signent un contrat avec la famille A ce moment de la d marche la responsabilit du bailleur se trouve dans la mobilisation de fonds li s la v tust du logement le bailleur ne se d fausse pas prend en compte dans l tat des lieux la part qui lui revient en tant que propri taire pour la r novation du logement Le locataire avec les Compagnons B tisseurs peut travers sa participation r duire les co ts am liorer l habitat s approprier le logement de mani re un peu plus personnalis e La mobilisation des fonds s il faut aller Un peu plus loin peut passer aussi par des demandes aupr s des travailleurs sociaux pour le fond de solidarit logement L important c est que la famille devienne actrice de sa remise en tat On voit des familles qui ne souhaitent pas r habiliter enti rement leur logement Pour elles c est trop dur de passer par tout un chantier On r alise alors des phases la famille pr f re qu
91. us relayer 2 table ronde Comment s inscrit la d marche d auto r habilitation accompagn e dans le logement social Les Compagnons B tisseurs sont des partenaires importants pour la Fondation de France Leurs actions en termes d auto r habilitation accompagn e sont toujours novatrices et judicieuses Nous finan ons de nombreuses actions d auto r habilitation en France Les Compagnons B tisseurs n ont pas l exclusivit de cette d marche mais demeurent toujours des partenaires pertinents que nous aidons financi rement En 2005 sur l ensemble du territoire fran ais nous avons r parti million d euros sur pr s d une centaine de projets li s l habitat et port s par des partenaires associatifs ADIL CLLAJ AVS ARIM Compagnons B tisseurs ou des collectivit s locales telles que CCAS ou EPCI En Bretagne nous avons financ en 2005 seulement 6 projets habitat sur a base de 50 000 euros Pour l ensemble des CB ce sont 37000 euros au national auxquels s ajoutent 50 000 euros de la Fondation Bruneau sous gide de la Fondation de France soit un total de 87000 euros de subventions en 2005 Nous tudions avec vous un partenariat pluriannuel sur la base de multiples propositions de d veloppement d actions que vous auriez choisies et sur une aide au financement sur la consolidation de votre r seau Par ailleurs nous nous sommes r unis r cemment afin d voquer ventualit d une aide financi re
92. ussi de travailler autour de trois axes conna tre faire conna tre et agir Le premier point est de conna tre toutes les situations de discrimination avoir des donn es assez objectives concernant la situation du logement des populations immigr es ou issues de l immigration arriver sortir des tudes des diagnostics des statis tiques pour mieux cerner les situations de mal logement ou de discrimination au logement Le deuxi me point est de faire conna tre cette connaissance la faire partager par d autres partenaires et la diffuser Voir de quelle mani re cette d marche peut tre par tag e comment les partenaires peuvent s approprier cette d marche et cette connaissance acquise Le troisi me point vise agir concr tement pour lutter contre les discriminations ou tout du moins les pr venir Agir suppose aussi d accompagner les structures avec lesquelles nous travaillons comme par exem ple de ce que nous faisons avec les Compagnons B tisseurs Cela suppose aussi de s investir dans des d marches de formation et de sensibilisation des acteurs et aboutir des qualifications de ces acteurs pour bien porter cette dynamique En quoi une d marche comme celle des CB peut int resser une agence comme celle que je repr sente Je retrouve dans vos enjeux et objectifs ceux de l Agence avec notamment la finalit de produire du lien social permettre la participation active des habitants acc der cette citoyen
93. veau familial Je pense aux actions d auto r habilitation accompagn e aupr s de propri taires occupants en milieu rural o la dynamique familiale est importante des situations o des p res de famille ont pu r investir une place remobiliser des comp tences peu reconnues du noyau familial lls ont repris une place forte dans ce collectif qui n est pas qu avec l environnement social du m nage mais aussi intra m nage Madame Jan vous avez voqu l aide l embellissement que vous avez mis en uvre aupr s des familles C est sur les crit res que nous butons nous pour intervenir aupr s des familles b n ficiaires de l ARA Nous avons des crit res CNAF pour des familles qui ont des revenus tr s faibles Quels sont vos crit res Le crit re c est que ce soit un projet On a pas de crit res Le niveau de ressources est appr ci pour autant il n y a pas un seuil de ressources qui t retenu Ce qui est important c est que ce soit un projet d accompagnement de la famille et qu il y ait plusieurs partenaires impliqu s dans l accompagnement de ce projet C est essentiel que des institutions comme les n tres qui ne sont pas directement en responsabilit de garantir la couverture des besoins premiers s engagent continuer croire qu il y a des actions compl mentaires celles que conduisent les autres institutions pour que les familles b n ficient d auto r habilitation a pas de
94. vent d tecter les besoins et imaginer des solutions adapt es pour y r pondre Vous avez l exp rience bas e sur vos comp tences techniques et sociales en mati re d habitat y 1e Association Nationale Q e Compagnons B tisseurs Echange avec la salle Monsieur Olivier FR ZEL gt Question de la salle gt Madame H l ne DURAND DIRECTRICE COMPAGNONS B TISSEURS LANGUEDOC ROUSSILLON Bonjour je suis directeur de l association r gionale Habitat Bretagne qui rassemble tous les organismes HLM de Bretagne En poste depuis septembre je d couvre Avant j tais au niveau national je ne connaissais pas les Compagnons B tisseurs Je suis content de voir et de d couvrir le travail qui se fait Ma question porte sur l acc s l information Ce qui m a frapp c est la carte de toute l heure o il y 22 r gions m tropolitaines en France Les Compagnons B tisseurs sont pr sents sur 6 d entre elles C est peu Au del de la d marche elle m me et ce qui a t dit ce matin c est ce qui mia pat On va se rencontrer avec Jacques Matelot pour creuser cette question Au niveau du mouvement professionnel HLM je pense qu il faut des relais essayer de faire suivre les informations y compris aupr s des instances nationales comment relayer l information compte tenu de ce que a repr sente qui est quelque chose d important Je voulais compl ter un peu mon propos de c

Approche sociale en milieu urbain

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