leurs enfants doivent pouvoir bénéficier des droits
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1. de Bapaume sollicite l aide du d l gu pour avoir des contacts avec ses petites filles g es de onze et neuf ans et des visites au parloir Elle indique que la m re des deux fillettes sa propre fille est d c d e Les enfants sont confi es au service de la protection de l enfance du d partement et plac es dans une famille d accueil Il n existe aucun lien entre les faits ayant entra n sa condamnation et ses petites filles Le d l gu prend contact avec le service de la protection de l enfance d j saisi par l int ress e et expose le souhait de Madame H qui n avait pas obtenu de r ponse Une ducatrice rencontre les petites filles qui acceptent de rendre visite leur grand m re qu elles connaissent cependant peu Elles manifestent une certaine appr hension li e au fait que celle ci est incarc r e Pour que les enfants se familiarisent avec leur grand m re et la connaissent mieux l ducatrice propose dans un premier temps des contacts t l phoniques r guliers Elle en avise le juge des enfants Madame H a maintenant des contacts t l phoniques r guliers avec ses petites filles et des visites sont pr vues prochainement maison d arr t de Bois d Arcy Yvelines Andr Patignier d l gu au centre de d tention de Joux La Ville Yonne Christian Grua d l gu au centre p nitentiaire de Marseille Bouches du Rh ne et Robert Vincensini d l gu La maison d arr2. t d Aix en Provence Luynes Bouches du Rh ne SAVOIR Avant de s adresser au M diateur de La R publique pour mettre en cause une administration ou un service public Le r clamant doit imp rativement avoir effectu une d marche pr alable aupr s du service concern c est dire Lui avoir demand Les justifications de sa d cision ou avoir contest cette d cision S il estime que La d cision est erron e ou lui porte pr judice il peut saisir l Institution de deux mani res 1 CONTACTER un d put ou un s nateur de son choix qui transmettra Le dossier de La r clamation au M diateur de La R publique 2 RENCONTRER un d l gu du M diateur de la R publique liste disponible sur www mediateur republique fr lequel traitera directement La demande localement s il Le peut gt DI GLOGUEZ avec notre agent virtuel e mediateur pour vous informer au mieux et vous aider dans vos 4 M diateur Actualit s d marches Il sufft de l ajouter vos contacts et de chatter avec lui Avec MSN rajoutez mediateur republique hotmail fr vos contacts et avec Google Talk mediateur republique gmail com gt P LE SANT ET S CURIT DES SOINS Le p le Sant et s curit des soins est votre coute du lundi au vendredi de 9h 20h au 0810 455 455 prix d un appel local Plus d informations sur wWww securitesoins fr Novembre 2009 N 52 Le M diateur de la R publique n est pas comp tent et ne
3. MODE D EMPLOI 1 SUR LE TERRAIN Prisons faire respecter Les droits des enfants de d tenus Comme les d tenus eux m mes leurs enfants doivent pouvoir b n ficier des droits que les textes leur reconnaissent Le premier d entre eux est celui de pr server au mieux les contacts avec leur parent incarc r Dans de nombreux tablissements les d l gu s du M diateur s efforcent en collaboration avec les services p nitentiaires d insertion et de probation Spip de faire respecter ces droits es d l gu s du M diateur de La R publique interviennent de diff rentes mani res pour pr server Le lien entre Les d tenus et Leurs enfants ils peuvent appuyer des demandes de transfert obtenir des droits de visite ou aider des m res d tenues r tablir Le contact aveclLeur enfant Ils contribuent galement faire r gulariser des situations admi nistratives p nalisantes tant pour Les enfants que pour leurs parents Bouches du Rh ne UN TRANSFERT ACCEPT Comment supporter sa d tention dans un tablissement p nitentiaire de Marseille quand toute sa famille r side dans le Gard et que sa concubine n ayant pour tout revenu que le RMI et ne sachant pas conduire ne peut jamais vous rendre visite avec vos deux enfants en bas ge Telle tait la situation de ce d tenu para doxalement en attente de renvoi devant un tribunal du Gard et sans contact avec ses proches depuis plus de trois mois Il saisit alor
4. e la m re mise en examen pour le meurtre de son compagnon par ailleurs p re de la petite Lorsque Madame M rencontre la d l gu e elle n a revu sa fille a n e que deux fois depuis vingt mois et n a jamais revu la plus jeune Dans un premier temps gr ce une ordonnance du juge aux affaires familiales des visites de l a n e sont mises en place Le p re accepte d accompagner la petite jusqu au kiosque d accueil de la maison d arr t o elle est confi e l ducatrice de l association Marelle qui s occupe du maintien du lien parents enfants dans l agglom ration messine y compris en milieu carc ral Il va de soi qu il n est pas vident d obtenir que les grands parents de la cadette acceptent l id e de conduire celle ci vers sa m re responsable pour eux de la mort de leur fils La d l gu e contacte une nouvelle fois l association Marelle qui tente d intervenir nouveau aupr s des grands parents cette fois ils acceptent l id e de conduire la petite jusqu au si ge de l association Woippy La d l gu e rencontre plusieurs fois la m re elle lui explique que dans un premier temps un travail pr liminaire est mettre en place tant son niveau qu celui de la petite avant d envisager un premier contact Apr s une premi re r action la fois de surprise et de r ticence la m re accepte ses arguments et re oit la visite de l ducatrice charg e d acco
5. mpagner les enfants en maison d arr t et du directeur de l association Marelle Une date de rencontre est finalement programm e Depuis plusieurs rencontres ont eu lieu dont certaines regroupant les deux petites demi s urs Nord UN TEMPS DE VISITE PLUS LONG Une jeune d tenue m re d un enfant de deux ans saisit le d l gu car elle ne peut voir sa belle m re et son petit gar on que pendant trente minutes au parloir Cette situation est r glementairement juste au vu de la distance s parant le domicile de cette personne de la maison d arr t qui n est que de 40 km Toutefois la d tenue pr cise que sa belle m re ne poss de pas de voiture Elle doit prendre le train puis le m tro et l autobus avec le petit dans sa poussette Tout cela pour seulement trente minutes de visite DES D L GU S DISTINGU S En signe de reconnaissance pour le travail accompli par Les d l gu s en milieu carc ral Le garde des Sceaux a d cern La m daille d honneur de l administration p nitentiaire quatre d entre eux Pierre Maurice d l gu La maison centrale de Poissy et La Sensible au probl me le d l gu intervient aupr s du chef de d tention qui accorde sans difficult cette dame un temps de parloir de soixante minutes une fois par mois Pas de Calais LE LIEN RENOU ENTRE UNE GRAND M RE ET SES PETITES FILLES En janvier dernier Madame H incarc r e au centre de d tention
6. peut intervenir dans les litiges priv s dans les litiges opposant un agent public en fonction l administration qui l emploie ou encore dans une proc dure engag e devant une juridiction La saisine du M diateur de la R publique ne suspend pas les d lais de recours devant la justice
7. s le d l gu qui demande au procureur g n ral de N mes son transfert dans un tablissement du Gard La demande a t accept e UNE RECONNAISSANCE DE PATERNITE PARFOIS DELICATE A OBTENIR Au mois de d cembre le Spip de l tablissement des Baumettes Marseille signale au d l gu le cas d un d tenu qui a proc d une reconnaissance pr natale d un enfant la mairie d arrondissement de son lieu de d tention mais dont la mention n a pas t port e sur l acte de naissance lorsque l enfant est n dans la circonscription d une autre mairie d arrondissement La m re avait pourtant signal l h pital cette reconnaissance Ce manque de communication entre les services hospitaliers et les deux mairies est fr quent puisqu un second cas sera signal quelques semaines plus tard Le d l gu saisit alors le procureur de la R publique Deux mois plus tard le magistrat l informe que l acte a bien t rectifi M me cas de figure signal au d l gu par les personnels du Point d acc s au droit de la prison une reconnaissance anticip e et une naissance enregistr e sans mention du p re dans une autre mairie d arrondissement L encore la maman dit pourtant avoir d clar cet acte l h pital Le d l gu saisit de nouveau le procureur de la R publique apr s avoir r cup r les originaux des actes de reconnaissance et de naissance r clam s par le parquet aupr s des deu
8. x mairies En deux mois la situation est d bloqu e Le d l gu se sent pousser des ailes de cigogne R GULARISATION DE LA SITUATION D ALLOCATAIRE D UNE JEUNE M RE Une jeune m re domicili e initialement dans les Alpes Maritimes et d tenue sur Marseille a vu ses prestations interrompues sans notification depuis son incarc ration Le d l gu du M diateur adresse une t l copie la caisse d allocations familiales en fournissant l acte de naissance du b b n en d tention ainsi qu un certificat de pr sence dans l tablissement De plus la d tenue peut ayant t quitt e par son compagnon depuis son arrestation pr tendre l allocation de parent isol Quelques jours plus tard les caisses de Marseille et de Nice r gularisent son dossier effectuent deux paiements de rappel de 3455 76 euros et 855 25 euros et compte tenu de la lib ration imminente de l int ress e et de son d sir de retourner dans les Alpes Maritimes transf rent d finitivement son dossier Nice Moselle REPRISE DE CONTACT ENTRE UNE D TENUE ET SES DEUX ENFANTS M re de deux petites filles n es de p res diff rents Madame M est incarc r e depuis d cembre 2006 en attente de jugement Sa fille a n e g e de neuf ans est confi e son p re biologique et r side avec lui dans les Vosges La seconde confi e aux grands parents paternels n avait que onze mois au moment de l arrestation d
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