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Les maladies réglementées chez les primates

1. 89 I Diagnostic diff rentiel ea 89 Il Diagnostic de laboratoire en a 89 M R centes CECOUVEIICS een 93 R glementation sanitaire nee 95 I La r glementation actuelle sur la manipulation du virus 95 Il R glementation actuelle sur l importation de primates non humains concernant les fi vres h morragiques simiennes 96 IH Les mesures prendre en cas de d couverte d animal positif 96 IV Les laboratoires et experts de r f rence 97 Prophylaxie et traitement u 101 le Gy AR a oe are rei 101 de Vir s Eb las seen 101 b Le virus Marburg nee 102 c Fi vre h morragique Crim e Congo 102 d Fi vre de Mayaro eek 103 e Maladie virus chikungunya ca nin 103 f Fi vre AMEN essences dents 104 U Traitement ae 105 4 Herp svirose simienne de type B 107 Pr sentation de Pagent er 107 E CSS AO ee nee een 107 JI Principaux caract res virologiques nun 109 a Les caract ristiques structurales du virion 109 De Le AOE E au ee 110 Ce Les prot ines virales ae 111 d La variabilit g n tique du CeHV 1 111 M PANGS CIE ccc scence den idea etes 112 Donn es pid miologiques 114 I R pa
2. p eS es wM Incubation Maladie Temps Figure 3 Repr sentation sch matique des trois p riodes conna tre l incubation la virulence pr symptomatique et expression clinique b Modes de transmission La transmission aux singes se fait essentiellement par morsures par l chage par les muqueuses En principe la peau est une barri re infranchissable pour le virus rabique cependant des microl sions de simples excoriations suffisent pour assurer la p n tration du virus La transmission peut galement se faire par blessure par objet souill mais en raison de la fragilit du virus dans le milieu ext rieur ce type de contamination est rare La transmission par ingestion de viande d animaux enrag s arrive parfois chez l animal dans le milieu naturel La transmission in utero a t constat e dans les conditions naturelles chez le chien le chat le cobaye et la souris mais survient tr s rarement Il est vraisemblable que dans la naturelles arthropodes h matophages piquant des animaux enrag s ne jouent aucun r le dans la transmission de la maladie En r sum la cl de vo te de la transmission de la rage est la morsure et la griffade 157 EXPRESSION CLINIQUE I Sympt mes La symptomatologie de la rage est domin e par les faits suivants e La longueur et l incertitude de la dur e d incubation de la maladie Pour chaque esp ce des chiffres moyens peuvent tre cit s
3. 66 Il preuves s rologiques ee 67 II preuve d hypersensibilit Anthraxine 68 IV Avanc es dans les techniques de diagnostic 69 R glementation sanitaire as 70 Prophylaxie et traitement ae ee 72 le POISE AAC nee tee 72 as MUR se eisen 72 B VOCATION nee 72 U Traitement ea 74 14 3 Les fi vres h morragiques simiennes 75 Pr sentation des agents eek 75 J G n ralit s sur les fi vres h morragiques simiennes 75 M LES EO VS ie E E A ESENTE 76 a Levit s Ebola een 76 b Le vir s Marburg ee 78 II Le Nairovirus Crim e Congo anne 78 IV D s AIphaVir s rn e nine STER 79 a Le vitus de May ate estiment cute saines teste 79 b Virus de Chikungunya nase 79 Vs Vir s Ananas 80 Donn es pid miologiques 00 25 6600 00scceece sca 4000000 Seen naee 82 I R partition g ographique et esp ces sensibles 82 M Transmission ES den des EPEE REEN ASi 83 a Le Cas des arbovirus u ce 83 i Le virus d Chikungunya anna aan 83 ii Le virus de Mayaro use aa tai 84 ii MEV IS Jane sata 84 iii La fi vre h morragique Crim e Congo 85 De Was es FI ee ee 86 ET N ee ne 86 it MAD I een 87 Expression clinique ernennen 88 M thodes diagnostiques
4. Anthropoidea Haplorrhini Catarrhiniens Hominidae Bunopithecus Hylobatidae Nomascus Hominoidea Symphalangus I Pongo Aotinae Aotus Callicininae Callicebus Pitheciinae Pithecia Chiropotes Cacajo Ateles Atelinae Brachyteles Lagothrix Macaca Papio Mandrillus Theropithecus Cercocebus Lophocebus Cercopithecinae Allenopithecus Miopithecus Erythrocebus Cercopithecoidea Cercopithecoidae Chlorocebus Cercopithecus Colobus Procolobus R Presbytis Colobinae Semnopithecus Trachypithecus Pygathrix Nasalis Hylobates Gorilla Pan Homo Tableau 21 Classification de l ordre des Primates Moisson 2005 266 Annexe 2 Textes r glementaires Arr t 19 Juillet 2002 Arr t fixant les conditions sanitaires pour l importation et le transit sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer des animaux vivants et de certains de leurs produits vis s l article L 236 1 du code rural NOR AGRG0201612A Article Annexe 5 En vigueur Cr par Arr t 2002 07 19 JORF 2 ao t 2002 En vigueur depuis le2 Ao t 2002 Certificat sanitaire pour importation et le transit sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer de primates non humains en provenance des pays tiers destin s des tablissements de pr sentation au public caract re mobile Num ro du certificat pays tiers d exp dition autorit d mission comp te
5. gt MZD f r tropische infektionserreger 97 amBernhard Nocht Institut fiir Tropenmedizin Berhard Nocht Str 74 20359 Hamburg Phone 040 42818 401 Fax 040 42818 400 e mail MZD bni hamburg de gt CDC Atlanta Georgia USA gt The Simian Diagnostic Laboratory at Virus Reference Laboratories Inc 7540 Louis Pasteur Road SAN ANTONIO Tx 78229 Tel 210 614 7350 Fax 210 614 7355 Experts a consulter Prof Dr B Fleischer NRZ Hamburg Prof Dr H Schmitz NRZ Hamburg e Fi vre h morragique de Crim e Congo laboratoire de r f rence de POIE gt Dr Mich le Bouloy Unit de g n tique mol culaire des Bunyavirus D partement de Virologie Institut Pasteur 25 rue du Dr Roux 75724 Paris cedex 15 FRANCE Tel 33 1 40 61 31 57 Fax 33 1 40 61 31 51 Email E mail mbouloy pasteur fr 98 e Fi vre jaune gt Nationales Referenzzentrum f r tropische infektionserreger am Bernhard Nocht Institut f r Tropenmedizin Robert Koch Str 17 D 20359 Hamburg Phone 040 42818 401 Fax 040 42818 400 e mail MZD uni hamburg de Experts a consulter Prof Dr B Fleischer NRZ Hamburg Prof Dr H Schmitz NRZ Hamburg La r glementation actuelle impose un niveau de bios curit de niveau 4 pour la maladie d Ebola de Marburg et la Fievre H morragique de Crim e Congo et donc de travailler en laboratoire P4 Il est donc possible d envoyer les pr l vements au laboratoire Jean M
6. dans la salive et les urines Les virus peuvent tre isol s chez les patients au stade aigu de la maladie Dans un petit nombre de cas la vir mie peut tre d cel e jusqu la mort ou au plus durant une semaine apr s le d but des sympt mes L antig n mie est d celable durant une dizaine de jours Du virus viable peut tre retrouv en post mortem et des cas ont t rapport s de contamination la faveur des soins de corps des cadavres Pour d tecter les anticorps il faut bien s r que le patient survive si les IgM apparaissent pr cocement elles persistent rarement plus de trois mois les IgG sont d celables durant plusieurs ann es Limites Pour la recherche tant des antig nes que des anticorps par Elisa il n existe pas de r actifs commerciaux distribu s Chaque laboratoire de r f rence produit actuellement les siens et ces tests ne sont pas disponibles large chelle Dans un premier temps on a utilis comme source d antigene des lysats de cellules Vero pr par s en tampon borate triton mais pour obtenir des tests plus sp cifiques on a eu recours une purification virale a partir du surnageant technique lourde et dangereuse Pour s affranchir des cultures dangereuses on a d velopp des expressions de prot ines virales essentiellement nucl oprot ine et glycoprot ine exprim es dans des cellules d eucaryotes ou de procaryotes mais ces techniques n ont pas ce jour abouti des
7. AFSSA PLOUFRAGAN R aliser et envoyer les pr l vements le centre national de r f rence fournit les instructions n cessaires la r alisation et l exp dition des pr l vements R aliser une enqu te sur l importance et la nature des flux d animaux Concertation avec le Comit D partemental de Lutte contre les Epizooties Majeures pour l laboration du plan local de gestion sanitaire Restreindre voire prohiber la circulation des animaux Appliquer des mesures d hygi ne au d placement des personnes mat riaux et mat riels d sinfection des v hicules bottes outils Prevention en zoo Eviter le contact entre des suid s et des esp ces sensibles Ne pas donner de la viande de porc crue La vaccination est possible chez les chiens les chats et les porcs mais celle ci n est pas document e chez les esp ces sauvages comme les primates Kandoorp 2004 II Traitement Il n existe pas de traitement 147 148 LA RAGE La rage est une maladie infectieuse virulente inoculable en g n ral par une morsure une griffade Cette maladie commune a l Homme et la plupart des mammif res est due a un rhabdovirus neurotrope le virus rabique Sur le plan clinique elle est caract ris e apr s une longue p riode d incubation par une enc phalomy lite mortelle en r gle g n rale accompagnee le plus souvent de signes d excitation d agressivit ou de paralysies S
8. Ihe BSPCCes SENGIDIGS nn eee nee on 182 UI Transmission oe 183 a Sources de contamination naeh 183 b Modes de transmission essen 184 Ce Facteurs d TED ee 185 Expression clinique osteo ste ee rin 187 M thodes diagnostiques nn een ini een 188 I Diagnostic clinique et anatomo pathologique 188 a Examen CHIMIQUE 2 ia 188 b Examens compl mentaires 188 c Diagnostic post mortem u sisscasciarsarversaxvesroaweusnarseeaies 189 I M thodes de diagnostic direct unse en a 190 a Examen direct et mise en vidence de l acido alcoolo r sistance190 b Culture bact riologique ya 191 c M thodes bas es sur la d tection des acides nucl iques 192 i M thodes d amplification g nomique 192 ii M thodes de g notypage R F L P et spoligotyping 193 IMI M thodes de diagnostic indirect 195 a Recherche de t moin de l immunit cellulaire 195 i Test tuberculinique intra dermique 195 ii Le test interferon gamma nenne 198 b Recherche de t moins de l immunit humorale 200 1 ELISA oise ne ne ce TEE EES 200 ii MAPIA Multi Antigen Print Immunoassay 200 iii PrimaTB StatPak aut een 201 R glementation sanitaire 5 iovccasciecsiiveniaaceceeeesniaceineadesatan
9. Virus d h patites transmission san quine non encore identifi s u Virus de l h patite E ages non classiques associ s avec affections suivantes Maladie de Crevizfeldt Jakob nsum Mes de Gerstmann Straussler Tableau C Les parasites AGENT BIOLOGIQUE or amevossenesssso sennae toas am aen antenne menu mern Dracunculus medinensis mmsmoroseeorsen EChiNOCOCCUS granulosUS mm Echi ki Echinococcus vogeli memes 3 2 3 3 3 3 3 2 2 2 2 3 3 3 2 2 2 WOwWW NNN YN NEMA RN NN DD rH YP Fasciola gigantica ma Fasciola hepatta nn Strongyloides sp ams Taenis Sopii onan Taenia SORUM nn nn Trichuris trichiura ouo mn Trypanosoma brucei brucei Trypanosoma brucei gambiense ua Trypanosoma brucei rhodesiensa Trypanosoms crygi Wuchereria bancrofti nme Fonsecsea pedros0i Histopiasms capsulatum var capsula tum Ajellomyces capsulatus NRWOWANN NNN WHY NNN MD FD D MD RW NNN RR WHINY PS ND MD FD PS WW RNP ND RD 2 2 2 2 2 2 2 3 277 Madur lis grises Trichophyton SPP nn PARTIE II Lexique des sigles e symboles A Lexique g n ral Accol certains agents biologiques pathog nes du groupe 3 cet ast risque indique qu ils peuvent pr sen ter un risque d infection limit car ils ne sont normale ment pas infectieux par l air Cette mention species signifie qu il est fait
10. corce c r brale le cervelet cellules de Purkinje Forme et nombre Ils ont une forme ovalaire ou arrondie de 0 25 a 30 microns en moyenne 4 5 microns ils sont situ s dans le cytoplasme a raison d un ou de quelques uns par cellule Structure La substance fondamentale du corps de Negri acidophile est color e en rouge par la technique de Mann bleu de m thyl ne osine la structure du corps de Negri est h t rog ne Nature Les corps de Negri correspondent a des lieux de r plication intracytoplasmique du virus rabique au microscope lectronique on voit qu ils sont form s d une masse englobant 159 des agr gats de virions rabiques Int r t Les corps de Negri sont sp cifiques de la rage Leur pr sence leur taille leur nombre sont en relation directe avec la dur e de la maladie clinique Pendant longtemps le diagnostic de laboratoire de la rage a repos sur la recherche des corps de Negri Cependant dans plusieurs pays le diagnostic histologique n est plus utilis On lui prefere la recherche des antig nes viraux par immunofluorescence et l isolement du virus en culture cellulaire 160 METHODES DIAGNOSTIQUES I Diagnostic de terrain D une facon g n rale en r gion d enzootie rabique e Toute modification du comportement habituel d un animal agressivit inhabituelle abattement excessif e Toute g ne de la mastication ou de la d glutition doi
11. des nucl ocapsides 109 Illustration 5 Herp s simplex virus Micrographie de Centers for Disease Control and Prevention the United States Department of Health and Human Services 1981 Le virus demeure viable dans la salive du singe dans le tissu nerveux central et dans les cultures de cellules de rein de singe 7 jours a 37 C Le virus est stable dans un milieu de culture cellulaire d un pH 7 2 a 4 C pendant au moins 8 semaines et sur une longue p riode a 80 C sans chute significative du titre infectieux Une cong lation du virus a 20 C ou a 72 C induit une diminution du titre infectieux d environ 2 log Krech 1954 Le pouvoir infectieux du virus requiert l int grit de l enveloppe qui est tr s sensible la d gradation par les solvants des lipides et par les solutions de d tergents Le virus est sensible galement aux ultraviolets l exposition un pH acide ou basique l hypochlorite de sodium 1 eau de Javel dilu au 1 10 l thanol 70 au glutarald hyde 2 au formald hyde Par ailleurs le virus est inactiv par la chaleur 50 60 C pendant 30 minutes En conclusion la d contamination de tout mat riel souill par le virus est relativement ais e du fait de la fragilit du virus qui sera d truit par d sinfection chimique ou par la chaleur vapeur incin ration b Le g nome Perelygina et de ses collaborateurs Perelygina 2003 ont caract ris pour la premi re
12. vidence sur g lose au sang de batonnets Gram positif capsul s et formant une spore L absence de mobilit peut tre recherch e en test compl mentaire La sensibilit de B anthracis au bact riophage gamma fut d crite par Brown amp Cherry en 1955 Le phage peut tre obtenu aupr s de divers laboratoires centraux v t rinaires et autres laboratoires de r f rence de la Fi vre charbonneuse La m thode consiste simplement taler sous la forme d une bande la surface d une g lose au sang ou sur une portion de la plaque plusieurs tests peuvent tre r alis s sur la m me plaque le germe suspect et d poser une goutte de 10 15 ul de la suspension de phage d un cot de la bande ainsi qu un disque de 10 unit s de p nicilline sur l autre extr mit Laisser la goutte de phage p n trer la g lose et incuber la plaque 37 C Une culture de contr le doit tre incluse le vaccin Sterne peut tre utilis dans ce but Si la culture correspond B anthracis la zone situ e sous le phage sera sans croissance bact rienne en rapport avec la lyse et une zone d inhibition entourera le disque de p nicilline apr s une nuit d incubation ii Mise en vidence de la capsule Des bact ries de Bacillus anthracis se retrouvent dans de nombreux tissus le sang et autres fluides organiques d animaux d c d s de fi vre charbonneuse Il existe un risque de confusion avec des clostridies souvent pr sentes
13. 3 et 4 selon le virus manipul U S Department of Health and Human Services 2007 95 H R glementation actuelle sur importation de primates non humains concernant les fievres h morragiques simiennes L arr t du 19 Avril 2002 annexe 2 fixant les conditions sanitaires pour l importation et le transit sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer des animaux vivants et de certains de leurs produits vis s a l article L 236 1 du code rural exige qu un v t rinaire officiel certifie que tous les primates non humains import s ou transitant sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer en provenance de pays tiers destin s a des tablissements d exp rimentation animale des tablissements d levage sp cialis s des tablissements fournisseurs et a des tablissements de pr sentation au public a caractere fixe ou mobile sont originaires et proviennent d un pays tiers dans lequel aucun cas de fi vres h morragiques simiennes fi vre de Crim e Congo fi vre jaune fi vre de Mayaro maladies virus Ebola maladie de Marburg maladie virus Kungunya n a t constat au cours des deux derni res ann es Pour la maladie virus Chikungunya la lecture du texte est parfois rapide par le v t rinaire du pays exportateur II Les mesures a prendre en cas de d couverte d animal positif La fievre de Crim e Congo la fievre de Mayaro la fievre jaune
14. Aucun vaccin n existe actuellement c Fi vre h morragique Crim e Congo Contr le de la population de tiques traiter l environnement et les aires de jeux connaissance du statut s rologique des h tes par enqu tes s rologiques et isolement des virus dans les populations de tiques 102 Vaccination Pas de vaccination ni de chimiopr vention actuellement disponibles d Fi vre de Mayaro En zone d end mie les moyens de protection sont les v tements les moustiquaires et les panneaux grillag s aux portes et aux fen tres afin d emp cher les moustiques de p n trer dans les locaux d levage e Maladie a virus Chikungunya En zone infect e Supprimer les vecteurs r duire la population vectrice A aegypti A albopictus Epandage a rien d insecticides tr s bas volume dans les zones urbaines et p ri urbaines Inde R duction du nombre de gites larvaires par application de traitement larvicides ex t m phos Elimination des d chets urbains retenant l eau tels que les vieux pneus et les r cipients m nagers Introduction d agents de lutte biologique comme Bacillus thuringiensis Chez l homme Respect des pr cautions de laboratoire Utilisation de r pulsif contre les vecteurs Am nagement des maisons installation de moustiquaires Les piq res sont en p riode diurne Vaccination Il existe un vaccin vivant att nu exp rimental aux USA
15. ELISA doit tre associ un test de confirmation tel que l IF ou l isolement du virus Les preuves pr c demment d crites permettent de bien diagnostiquer la rage et d isoler puis d identifier le virus Le typage de ces virus peut apporter d utiles informations et doit tre r alis dans des laboratoires sp cialis s notamment les laboratoires de r f rence de VOIE et de POMS Pour r aliser ce typage les techniques pourront recourir aux anticorps monoclonaux aux sondes nucl iques ou la PCR puis au s quen age de certaines parties du g nome Cette caract risation du virus permet de distinguer les souches vaccinales des souches sauvages et de d terminer ventuellement l origine g ographique de ces derni res gt En r sum les techniques utilis es habituellement en France pour le diagnostic de la rage au laboratoire sont l immunofluorescence et l inoculation aux cultures cellulaires Compte tenu des d faillances de chacune de ces techniques il n est pas possible de conclure l absence de rage au vu des r sultats d une seule technique Le laboratoire met donc en oeuvre syst matiquement ces deux techniques Les sp cialistes de l Institut Pasteur de Paris consid rent qu un animal qui a fourni une r ponse n gative ces deux techniques n h bergeait pas de virus dans ses glandes salivaires et par cons quent ne risquait pas d avoir contamin une personne mordue 166 I pr
16. La LCR Ligase Chain Reaction la PCR Polymerase Chain Reaction et la SDA Strand displacement amplification permettent l amplification de ADN mycobact rien la TMA Transcription Mediated Amplification amplifie PARN en r alit ARN16s de la mycobact rie Certains laboratoires de m decine humaine commercialisent m me ces techniques en kits AMPLICOR Roche pour la PCR AMTD Gen Probe pour la TMA LCxMTB Abbot pour la LCR BDProbe Tec Becton Dickinson pour la SDA DENIS 2004 Elles peuvent tre utilis es sur des chantillons de diverses natures tels que lavements trach aux et pr l vements de tissus granulome organe l s selles Avantage comparativement la mise en culture tests rapides Seuil de d tection bas Inconv nient La sensibilit d cro t fortement en fonction du mat riel nucl aire effectivement disponible dans l chantillon ainsi que de la longueur de l amplicon recherch 192 pr sence al atoire des mycobact ries dans les chantillons provenant d animaux infect s La contamination de l chantillon peut compliquer la recherche de l agent pathog ne ii M thodes de g notypage R F L P et spoligotyping Les m thodes de g notypage sont des techniques permettant d identifier les diff rentes souches d une m me esp ce mycobacterienne Ce sont de nouvelles m thodes de typage mol culaire qui completent les enqu tes pid miologiques cla
17. ces de singes de l ancien monde est atteint comparativement aux esp ces du nouveau monde L encore la propagation de l infection au sein d un m me groupe et entre esp ces est rapport e Les PNH peuvent d autre part constituer une source de contamination pour l homme qui reste d autant plus inqui tante pour les animaux porteurs de M tuberculosis Tableau 11 quelques exemples de tuberculoses rapport s chez les primates non humains en parcs zoologiques TIS transmission intersp cifique Riquelme 2009 Esp ces Mandrillus Mandrille sphinx Singes du nouveau monde Chimpanzes Pan troglodyte Langur Babouins Papio papio Macaca silenus Macaques 3 Erythro patas rates Symphalangus e V 4 S Gibbon ymp 8 syndactylus Colobus guereza Colobes caudatus Papio Babouins hamadryas IHI Transmission a Sources de contamination localisation Portugal Colombie Afrique du Sud Etats Unis Irlande Etats Unis Pays Bas Nbre 2 11 N Agents M tuberculosis M tuberculosis tuberculosis M bovis M tuberculosis M bovis M bovis M bovis TIS Rhinoceros blanc L opard otarie R f rences Amado et al 2006 Alfonso et al 2004 Michel et al 2003 Thoen et al 1977 Michel et al 2003 Wilson 1990 Setter et al 1995 Thorel et al 1998 La principale source de contagion est repr sent
18. crite principalement chez les macaques rh sus Macaca mulatta et les macaques crabiers Macaca fascicularis deux esp ces particuli rement utilis es dans la recherche biom dicale Le CeHV 1 a t galement isol chez le macaque face rouge ou macaque brun Macaca arctoides le macaque queue de cochon Macaca nemestrina le macaque japonais Macaca fuscata le macaque bonnet chinois Macaca radiata et le macaque de Formose Macaca cyclopis Weigler 1992 Il a galement t montr l infection de macaques du Tibet Macaca thibetana de macaques a queue de lion Macaca silenus et de macaques de Tonkean Macaca tonkeana Il existe toute fois une colonie de macaques crabiers indemne de toute infection par le CeHV 1 La colonie de macaques crabiers isol e sur l le Maurice est en effet indemne de toute infection par le CeHV 1 a tel point qu il n est pas n cessaire de r aliser de test s rologique anti CeHV 1 avant l importation de ces animaux en France Il faut toutefois tre prudent une fois ces animaux arriv s en France et viter tout contact entre ces animaux et des macaques d une autre origine car ces animaux sont tout a fait sensible l infection par le CeHV 1 114 b Les esp ces sensibles en captivit ou exp rimentalement Il a cependant t d crit de nombreuses infections par le CeHV 1 chez d autres especes de singes pour lesquelles cette infection est fr quemment fatale Une infection accide
19. e en cas d ent rite est en g n ral rapide 48h mais du fait des particularit s culturales de la bact rie l isolement peut prendre plusieurs semaines enrichissement par le froid traitement alcalin Le principal inconv nient est que la coproculture intervient souvent apr s la mise en place d un traitement antibiotique et donc les r sultats n gatifs peuvent induire en erreur Prelevements d autopsie ou de biopsie des fragments de ganglions de rate foie poumons moelle osseuse bile etc L isolement a partir de ces chantillons permet en g n ral d obtenir de meilleurs r sultats que lors de coproculture L h moculture est possible et indispensable dans les cas de septic mies mais pr sente peu d int r t pour les autres formes car la bact ri mie est alors transitoire Elle pr sente un grand int r t en cas de mort subite chez les animaux souvent li e une forme septic mique de la maladie Ainsi il est fondamental d adapter son pr levement aux signes cliniques observ s et aussi a l espece Lorsque cela est possible il est conseill de multiplier les pr l vements sur diff rents organes La pr sence de l sions macroscopiques dans les organes est le signe d une maladie chronique ou subaigu lors de septic mie aigu peu de l sions sont en g n ral visibles mais par contre le germe peut tre isol a partir d organes ne pr sentant pas de l sions De nombreux animaux peu
20. e par les individus tuberculeux En parc zoologique les animaux peuvent se contaminer lorsqu un individu malade est introduit 183 dans le groupe et ventuellement dans certains pays lors de contact avec le public lorsque la pr valence dans la population humaine est important ou avec la faune sauvage exogene L expansion de l cotourisme dans les zones de vie de la faune sauvage est un risque d exposition aux pathogenes humains pour les animaux On rapporte d ailleurs des pid mies de Mycobacterium tuberculosis pathogene humain chez des Mangoustes au Bostwana et des Suricates en Afrique du Sud Alexander 2002 L excr tion bacillaire est pr coce avant l apparition des premiers sympt mes durable toute la maladie et peut tre tr s important dans le cas de l sions ouvertes La transmission des agents tuberculeux se fait essentiellement par la salive les s cr tions nasales et les expectorations Bien que moins fr quente d autres mati res virulentes sont a consid rer notamment lors d infection M bovis lait urines f ces semences et s cr tions ut rines lorsque les organes associ s sont atteints Les organes et les ganglions si ges du foyer tuberculeux les muscles proches de ce foyer et le sang bien que la bacill mie soit rare et transitoire contiennent galement des bacilles vivants et sont donc des potentielles sources d infection Par ailleurs la r sistance du bacille tuberculeux tant lev
21. galement se traduire par un syndrome f brile et des sympt mes locaux Parfois les l sions locales s accompagnent d une r action g n rale passag re et b nigne sous la forme de lymphad nopathies et d un syndrome f brile avec anorexie faiblesse et irritabilit des animaux L isolement du virus dans la cavit buccale des animaux infect s exp rimentalement est possible d s 6 heures post infection alors qu il n y a aucun signe clinique Lees 1991 b La latence virale et les r currences par r infection endog ne Elle est de r gle dans la forme classique Comme pour les virus herp s simplex chez les humains le CeHV 1 peut devenir latent dans les ganglions sensoriels et causer des infections r currentes chez les macaques L excr tion intermittente du virus dans la salive peut tre accompagn e de l sions locales de type herp tiques mais se produit tr s fr quemment chez les singes de mani re totalement asymptomatiques Huff 2003 Les signes cliniques de la maladie peuvent tre observ s chez le macaque lors de la primoinfection mais galement lors de r currences de la maladie Lors des r currences les animaux ne pr sentent le plus souvent aucune alt ration de l tat g n ral en dehors parfois 117 d une l g re hyperthermie d un l ger jetage nasal mucopurulent qui dispara t apr s une dizaine de jours d une conjonctivite d intensit variable ou enfin d une diarrh e Ces signes c
22. les ganglions trijumeaux et lombo sacr s de l animal m thode valid e Toulouse Countrot 2006 L infection par le CeHV 1 aboutie une infection permanente de l h te et cet h te peut tre potentiellement excr teur de virus y compris en l absence de tout signe clinique Cet animal pr sente donc un risque pour toute personne amen e avoir des contacts avec celui ci ou son environnement Lors de la d couverte de l infection d un animal par le CeHV 1 que ce soit un h te naturel du virus ou non il est conseill de sacrifier l animal et d incin rer le cadavre Les laboratoires quip s pour la virologie et l immunologie peuvent toute fois proc der des essais de mise en vidence du virus ou de recherche des anticorps neutralisants Aux USA la r glementation actuelle recommande que toutes les colonies de macaques m me celles connues pour tre exempte d animal s ropositif pour le CeHV 1 devraient tre pr sum es comme naturellement infect es Les animaux avec les l sions orales suggestives d une infection active par le CeHV 1 doivent tre identifi s et manipul s avec une attention extr me Pour les tudes r alis es avec des animaux infect s exp rimentalement par le CeHV 1 les textes conseillent une animalerie remplissant les conditions de bios curit de niveau 4 U S Department of Health and Human Services 2007 En France il n existe pas de texte r gissant la manipulation des anim
23. preuve de d pistage s rologique avec r sultat n gatif de l herp s virose B Cette disposition ne s applique pas aux macaques a longue queue ou macaques crabiers Macaca fascicularis originaires et en provenance de Vile Maurice Ainsi d une mani re g n rale l importation de tout animal du genre Macaca ne peut se faire que si l animal a subit une preuve de d pistage s rologique et est s ron gatif pour le CeHV 1 Cette disposition n tant pas obligatoire pour les macaques originaires et en provenance de l le Maurice En effet la colonie de macaques crabiers vivant sur cette ile est r put e naturellement indemne de CeHV 1 Le texte actuel pr cise que le v t rinaire officiel certifie que l animal a subit une preuve de d pistage s rologique avec r sultat n gatif de l herp s virose B r alis dans un laboratoire autoris Cependant il n existe l heure actuelle aucune liste de laboratoires autoris s pratiquer ces tests En pratique ces tests sont r alis s par certains laboratoires de r f rence voir ci apr s Ces tests peuvent galement tre r alis s dans les pays o sont lev s les macaques par exemple en Chine par des laboratoires ind pendants II Les mesures prendre en cas de d couverte d animal positif L herpes virose CeHV 1 est l heure actuelle en France une maladie r put e contagieuse ce titre toute d couverte d un primate infect viva
24. ro 3 A ce titre la brucellose est une maladie animale r glement e en France en tant que maladie r put e contagieuse pour toute forme de brucellose animale chez toute esp ce de mammif re domestique ou sauvage infect e par toute bact rie du genre Brucella autre que B ovis depuis f vrier 2006 cf art D 223 21 du CR Leur d claration la DDPP est donc obligatoire mais aucune mesure de police sanitaire applicable n est actuellement d finie Elle est galement inscrite sur la liste B de l OIE Laboratoire La plupart des laboratoires d partementaux sont agr s pour le diagnostic bact riologique et s rologique de la brucellose Le laboratoire national de r f rence mais galement laboratoire de r f rence de l Office International des Epizooties OIE est l AFSSA Maisons Alfort Kaandorp 2004 AFSSA Maisons Alfort Laboratoire d tudes et de recherches en pathologie animale et zoonoses 23 avenue du G n ral de Gaulle 50 94706 MAISONS ALFORT Cedex T l 01 49 77 13 00 Il propose comme tests chez toutes les esp ces recherche de Brucella spp autre que B ovis par culture et ou par PCR identification et typage de Brucella spp recherche s rologique de brucellose par agglutination lente en tube recherche s rologique de brucellose par preuve a l antigene tamponn EAT Rose Bengale recherche s rologique de brucellose par fixation du compl ment Les recherches par m thod
25. tablir de mani re pr cise la liste des maladies r glement es chez les primates en distinguant trois cat gories les MRC les MDO et les maladies r glement es l importation Le second objectif est de mettre en vidence les techniques de d pistage adapt es aux primates mis la disposition des v t rinaires Enfin on essaiera de mettre en vidence les recommandations faites par la l gislation en termes de moyen de d pistage officiel et de conduite tenir en ce qui concerne les PNH Afin de donner une certaine clart cette tude la th se s organisera en trois parties l image des diff rentes classes de maladies r glement es 29 30 PREMIERE PARTIE MALADIES REPUTEES CONTAGIEUSES 31 32 BRUCELLOSE La brucellose est une maladie infectieuse contagieuse commune a de nombreuses esp ces animales et a Homme due a des bact ries du genre Brucella Sa r partition g ographique est mondiale et de multiples esp ces ruminants suid s carnivores rongeurs peuvent tre infect es naturellement La brucellose est aussi appel e fievre ondulante fievre de Malte fi vre de Gibraltar fi vre m diterran enne chez l Homme avortement contagieux fi vre abortive avortement infectieux avortement pizootique animaux maladie de Bang bovins pididymite contagieuse du b lier ovins Acha 2005 PR SENTATION DE L AGENT I Classification Phyllum Proteobacteria Cla
26. te Les r sultats sont valu s visuellement et par densitom trie semi quantitative A ce jour le test MAPIA est utilis avec succ s sur les plusieurs esp ces animales sauvages l phants les primates non humains cervid s bovins tapirs pinnip des Plusieurs tudes ont montr que le test MAPIA pouvait tre un test pr coce pour la d pistage de la tuberculose anticorps d tect s d s 4 semaines suivant l inoculation chez les PNH Lyashchenko 2000 Le principal inconv nient a son utilisation pour le d pistage de routine est qu a ce jour aucun laboratoire frangais ne propose sa r alisation 200 1 Impression des antigenes sur membrane de nitrocellulose ar ort as KELLLTEETTE 2 Incubation avec les s rums ESAT 6 14kDa MPB63 19kDa MPT70 MPT64 MPT59 38kDa MPT32 CFP10 ESAT 6 7 3 Incubation avec les conjugu s anti IgG Figure 6 protocole de r alisation de la technique MAPIA Multi antigen print immunoassay Lyashchenko 2000 iii PrimaTB StatPak Illustration 11 PrimaTB StatPak est un test s rologique rapide reposant sur la detection d anticorps et bas sur l immuno chromatographie lateral flow technology Ce test incorpore un cocktail unique de prot ines recombinantes issues de M tuberculosis et ou de M bovis galement s lectionn es pour leurs capacit s discriminer les individus sains des individus infect s pa
27. tiques cutan o muqueuses Chez le macaque les r activations ont lieu la faveur de divers stress comme la mise bas Anderson 1994 la quarantaine et les manipulations des animaux en captivit Zwartouw 1984 lors du pic d activit sexuelle lors de la p riode de reproduction La r activation virale est particuli rement rythm e par le cycle reproductif chez les macaques rh sus et ceux du Japon avec un pic d activit en novembre Huff 2003 Chez le macaque crabier qui pr sente une activit reproductrice moins rythm e ce pic est moins facile mettre en vidence Des donn es r centes sugg rent la pr sence de facteurs demi vie br ve capables d exercer un effet inhibiteur sur la r activation comme le facteur de croissance neuronal NGF Rozenberg 2002 113 DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES Sabin a d crit pour la premiere fois en 1934 une maladie mortelle survenue chez un jeune m decin accidentellement mordu par un macaque rh sus Sabin montra qu elle tait due un virus auquel il donna le nom de virus B B tant l initiale de la premi re victime humaine connue Toma 2006 et Sabin 1934 I R partition g ographique En Inde 73 de la population poss derait des anticorps antitherpesvirus 25 a 60 des macaques sauvages adultes sont s ropositifs En Asie du sud est Acha 2005 Il Esp ces sensibles a Les esp ces concern es naturellement L infection par le CeHV 1 a t d
28. vais de me voir v t rinaire a y est c est fait De l haut je suis s re que tu es fier de moi A ma Mamie Pour tous ces beaux moments pass s Pir au milieu des champs et des animaux pour ta confiance et tout ce que tu m as apport et ton pain l ail Merci ma M m et mon P p A la matriarche que tu tais et ton c t Pied noir inimitable A mon grand p re parti trop t t A Phanie Pour avoir su rendre mon fr re heureux pour ta joie de vivre et notre amiti et pour m avoir donne les plus beaux neveux A Matthis et Noa Pour mes deux rayons de soleil parce qu avec vous c est la vie qui continue pour tout le bonheur de vous voir grandir je vous aime et je serai toujours l pour vous Ama Mumu Ma petite cousine ou plut t la petite sceur que je n ai pas eu Pour nos chamailleries d enfance mais surtout pour notre si belle complicit A Yoan pour ta simplicit vous formez un beau duo A Francoise et Hubert Pour tous ces souvenirs la palombi re ou Capbreton et pour ces moments inoubliables Eurodisney sous une chaleur accablante A mon Parrain et ma Marraine Pour votre aide et les d pannages en urgence A Jeannot mon grand oncle Pour ces deux mois partag s chez toi pour ton accueil si chaleureux et tous les souvenirs de famille que tu m as livr s et pour cette belle rencontre avec le petit Enzo merci A toute la famille Bourdin Ann
29. 1996 The Philliphine cynomolgus monkey Macaca fasicularis provides a new nonhuman primate model of tuberculosis that resembles human disease Nature Med 2 430 436 8 Lyashchenko K Colangeli R Houde M Jahdali H A Menzics D and Gennaro M L 1998 Hetcrogenous antibody responses in tuberculosis Infect Immun 66 3936 3940 Lyashchenko K P Singh M Colangeli R and Gennaro M L 2000 A multi antigen print immunoassay for the serological diagnosis of infectious diseases J Immunol Methods 242 91 100 Brusasca P N Peters R L Motzel S L Klein H J and Gennaro M L 2003 Antigen recognition by scrum antibodies in non human primates experimentally infected with Mycobacterium tuberculosis Comp Med 53 165 172 Lyashchenko K P Greenwald R Esfandiari J Greenwald D Nacy C A Gibson S etal 2007 PrimaTB STAT PAK Assay a Novel Rapid Lateral Flow Test for Tuberculosis in Nonhuman Primates Clin Vaccine Immunol 14 1158 1164 10 6267 0 Rev 4 May 2008 282 Cat 60 9620 0 60 9622 0 60 9623 0 Page 5 of 5 FOR MORE INFORMATION CONTACT CHEMBIO DIAGNOSTIC SYSTEMS INC 3661 HORSEBLOCK ROAD MEDFORD NY 11763 USA U S Veterinary License No 645 Tel 1 800 327 3635 Tel 631 924 1135 Fax 631 924 6033 Email info chembio com Web Site www chembio com ORDERING INFORMATION Product PrimaTB STAT PAK 5 Test Kit PrimaTB STAT PAK 20 Test Kit PrimaTB STAT PAK 50 Test Kit Anti
30. 9 987 990 THOMPSON S A HILLIARD J K KITTEL D et al Retrospective analysis of an outbreak of B virus infection in a colony of DeBrazza s monkeys Cercopithecus neglectus Comp Med 2000 50 6 649 57 THOREL M F KAROUI C VARNEROT A FLEURY C et al Isolation of Mycobacterium bovis from baboons leopards and a sea lion Vet Res 1998 29 2 207 212 TOMA B et al Les zoonoses infectieuses Polycopi des Unit s de maladies contagieuses des Ecoles v t rinaires fran aises M rial Lyon 2006 171 p TOMA B Page consult e le 8 avril 2010 La maladie d Aujeszky en ligne Adresse URL http agriculture gouv fr guide_epizooties monographies f ma htm U S DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES Biosafety in Microbiological and Biomedical Laboratories Si me dition Washington US Government Printing Office f vrier 2007 413 p VIZOSO A D Recovery of herpes simiae B virus from both primary and latent infections in rhesus monkeys Br J Exp Pathol 1975 56 6 485 8 WEIGLER B J Biology of B virus in macaque and human hosts a review Clin Infect Dis 1992 14 2 555 67 WEIGLER B J F SCINICARIELLO F HILLIARD J K Risk of venereal B virus cercopithecine herpesvirus 1 transmission in rhesus monkeys using molecular epidemiology J Infect Dis 1995 171 5 1139 43 296 VERVENNE R JONES S VAN SOOLINGEN D LAAN T ANDERSEN P ef al Tuberculosis dia
31. B b Culture bact riologique La culture bact rienne peut se r aliser partir de pr l vements de diverse nature mais n cessite le plus souvent une phase de d contamination avant l ensemencement Les bacilles tuberculeux aux exigences nutritives particuli res se cultivent sur des milieux sp cifiques solides ou liquides et l identification de l esp ce se fait a partir des caract ristiques ph notypiques morphologiques et biochimiques des colonies obtenues Bien que la culture bact rienne reste la technique de r f rence pour confirmer une suspicion de tuberculose elle est limit e par des d lais d attente longs qui ne permettent pas de r pondre rapidement au diagnostic par la mise en place de mesures d radication Un d lai normal de 7 semaines environ est n cessaire pour identifier l esp ce de la mycobact rie cependant moins il y a de bacilles plus le d lai est long L emploi de milieux liquides coupl s a une detection automatique de la croissance MGIT 960 MB9000 BacT Alert3D pr sente l avantage de r duire les temps de culture quelques jours pour les pr l vements riches en bacilles et de permettre une d tection plus sensible et automatis e Denis 2007 Avantages Bonne sp cificit excellente et bonne reproductibilite Seuil de detection 10 107 ml gt certaines doses infectieuses La culture permet l identification de l esp ce mycobact rienne en cause L obtention
32. Bengale Il doit tre conserv entre 2 et 8 C l obscurit et ne doit surtout pas tre congel Selon les normes de l Office International des Epizooties l antig ne pour le test au Rose Bengale est pr par en r cup rant par centrifugation des souches 99 de Brucella abortus tu es et en les remettant en suspension dans du ph nol salin Pour chaque 35 mL de cette suspension on rajoute 1 mL de Rose Bengale 1 dans de l eau distill e et le m lange est agit pendant deux heures temp rature ambiante Le m lange est ensuite filtr et centrifug pour recueillir les cellules color es remises en suspension au taux de 1g de cellules pour 7 mL de diluant hydroxyde sodique ph nol acide lactique La couleur de cette suspension doit tre rose intense et le surnageant doit tre sans colorant La suspension est de nouveau filtr e plusieurs reprises puis conserv e l obscurit et au frais 42 x x L antigene et le s rum analyser sont m lang s volumes gaux et apr s 4 minutes de contact la pr sence d anticorps se traduit par la formation d agglutinats visibles l il nu Si il n y a pas d anticorps sp cifiques le m lange reste homog ne Le mode op ratoire est le suivant Placer l antigene et les s rums a temp rature ambiante 18 23 C 30 a 60 minutes avant le d but du test Sur une plaque d poser 30 uL de chacun des s rums tester Agiter doucement le
33. Brucella abortus savoir la cha ne O de son LPS Ces anticorps anti LPS induisent une lyse bact rienne par la voie classique du compl ment ainsi que par opsono phagocytose Une r ponse se d veloppe aussi contre des prot ines de la membrane ext rieure du p riplasme et du cytoplasme mais plus tardivement La r ponse cellulaire est elle dirig e exclusivement contre des prot ines bact riennes Elle se d roule en quatre tapes les macrophages infect s produisent des cytokines puis les lymphocytes pr curseurs se diff rencient en lymphocytes de type 1 ces lymphocytes 1 se divisent en lymphocytes helpers CD4 et cytotoxiques CD8 et enfin l interf ron gamma produit par ces deux lymphocytes induit la destruction de la bact rie Acha 2005 et Gani re 2006 35 DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES I R partition g ographique La maladie est cosmopolite Zoonose born e absence de transmission inter humaine reconnue En Europe seule l Islande a toujours t indemne Chypre Danemark Finlande Norv ge Su de Suisse et Slovaquie sont indemnes depuis environ 10 ans En France le nombre de cas humains d clar s chaque ann e est faible moins de 100 cas Il ne repr sente qu une petite part de la r alit mais les sources de contamination humaine ont beaucoup diminu en France au cours de ces 20 derni res ann es et la brucellose humaine devrait tre bient t n tre qu une maladie du pass en
34. D et al Disseminated B virus infection in a cynomolgus monkey Lab Anim Sci 1993 43 6 545 50 SMITH A L D H BLACK and R EBERLE Molecular evidence for distinct genotypes of monkey B virus herpesvirus simiae which are related to the macaque host species J Virol 1998 72 11 9224 32 SOHNI Y KANJILAL S KAPUR V Cloning and development of synthetic internal amplification control for Bacillus anthracis real time polymerase chain reaction assays Diagnostic Microbiology and Infectious Disease 2008 61 471 475 STERNE M The effect of different carbon dioxide concentrations on the growth of virulent anthrax strains Onderstepoort J Vet Sci Anim Ind 1937 9 49 67 295 TAKANO J T NARITA K FUJIMOTO et al Detection of B virus infection in cynomolgus monkeys by ELISA using simian agent 8 as alternative antigen Exp Anim 2001 50 4 345 7 TARARA R SULEMAN M A SAPOISKY R WABOMBA M J ELSE J G Tuberculosis in wild olive baboons Papio cynocephalus anubis lesson in Kenya Journal of wildlife diseases 1985 21 2 137 140 TERRIER M E VAISSAIRE J Page consult e le 20 janvier 2010 La fi vre charbonneuse quelques rappels en ligne Adresse URL http www oncfs gouv ft events point_faune suivisanitaire 2005 La_fievre_charbonneuse pdf THOEN C O RICHARD W D JARNAGIN J L Mycobacteria isolated from exotic animals J Am Vet Med Assoc 1977 170
35. Favoretto 2001 Almeda 2001 HI Transmission La rage enc phalomy lite mortelle affectant tous les mammif res et l homme est une zoonose majeure grave et tr s crainte dans le monde Pourtant peu de mortalit s humaines dues une contamination par un contact avec les singes sont rapport es dans la litt rature Entre 1929 et 1970 huit cas de rage concernant des primates non humains seulement ont t recens s sur le territoire des tats Unis dont quatre sur des singes cureuils Sud Am ricains d importation r cente Environ mille personnes dans le monde ont subi un traitement antirabique la suite d une morsure de singe enrag a Source de contamination i Les organismes vivants e Animaux malades Ils constituent la source essentielle du virus pendant la phase clinique de la maladie e Animaux excr teurs pr symptomatiques 155 L excr tion du virus est possible dans la salive avant les premiers signes cliniques de rage source tr s insidieuse a l origine de la conduite a tenir en pr sence d un animal mordeur e Animaux porteurs chroniques gu ris Cette ventualit est tellement exceptionnelle qu elle a une port e pid miologique nulle e Animaux porteurs sains paradoxaux r le pid miologique quasi nul en Europe malgr la confirmation de la transmission verticale de la rage chez certains murid s Allemagne et chez la chauve souris Donc en r sum ce sont essentiellemen
36. M ENDERS B ISENBERG H D SCHIEFER H G SLENCZKA W VON GRAEVENITZ A ZAHNER H Zoonoses Infectious Diseases Transmissible from Animals to Humans 3 dition Canada ASM Press 2003 456 p KRECH U LEWIS L Propagation of B virus in tissue cultures Proc Soc Exp Biol Med 1954 87 1 174 8 LECU A RIQUELME L Evolution des outils diagnostiques de la tuberculose des esp ces animales sauvages Bull Acad Vet France 2008 161 2 151 157 LEES D N BASKERVILLE A CROPPER L M et al Herpesvirus simiae B virus antibody response and virus shedding in experimental primary infection of cynomolgus monkeys Lab Anim Sci 1991 41 4 360 4 LEFFEL E K TWENHAFEL N A WHITEHOUSE C A Nosocomial infection of Serratia marcescensmay induce a protective effect in monkeys exposed to Bacillus anthracis Journal of Infection 2008 57 162 164 LE GUENNO B Le virus Ebola Bull Soc Microbiol 1995 10 HS LE PORTAIL DE LA SCIENCE Page consult e le 25 mars 2010 Site du Minist re de Enseignement Sup rieur et de la Recherche en ligne Adresse URL http www science gouv fr fr dossiers bdd res 2656 le reservoir du virus de marburg identifie chez la roussette d egypte LITTLE S F IVINS B E Molecular pathogenesis of Bacillus anthracis infection Microbes and Infection 1999 2 131 139 LODDE S Transmission des zoonoses chez les primates Th Med Vet Toulouse 1998 n 98
37. M D Rabbit and nonhuman primate models of toxin targeting human anthrax vaccines Microbiology and molecular biology reviews 2004 68 617 629 RICCIARDI I D NUNES M P ANDRADE C M DA SILVA A G Anti brucella agglutinins in bats and Callithrix monkeys Journal of wildlife diseases 1976 12 52 54 294 RIQUELME L La tuberculose chez les esp ces sauvages de zoo utilisation du dosage de l interf ron gamma pour le diagnostic Th Med vet Alfort 2009 242 p ROZENBERG F Herpes simplex virus infection host virus interaction Pathol Biol Paris 2002 50 7 414 8 SABIN A B A W W M Acute ascending myelitis following a monkey bite with isolation of a virus capable of reproducing the disease J Exp Med 1934 59 115 136 SAPOLSKY R M ELSE J G Bovine tuberculosis in a wild baboon population epidemiological aspects J Med Primatol 1987 16 4 229 35 SCHLABRITZ LOUTSEVITCH N E WHATMORE A M QUANCE C R KOYLASS M S CUMMINS L B DICK JR E J SNIDER C L CAPPELLI D EBERSOLE J L NATHANIELSZ P W HUBBARD G B A novel Brucella isolate in association with two cases of stillbirth in non human primates first report J Med Primatol 2009 38 70 73 SETTER M D MIKOTA S K GUTTER A F MONTERROSO E R et al Epizootic of Mycobacterium bovis in a zoologic park J Am Vet Med Assoc 1995 207 12 1618 1621 SIMON M A DANIEL M D LEE PARRITZ
38. MICHEL et al 2003 FAUNI LIBRE SAUVAGE CAPTIVI Toutes especes Primates non humains Soigneurs Proboscidiens v t rinaires Pinnip des Contamination lors d changes entre parcs Autre tablissement Contamination lors de contact avec la faune sauvage end mique voluant proximit Contamination lors ai i Wi zoologique Fl che rouge flux entrant fl che verte flux sortant Facteurs in ant la agation de l infecti i r Promiscuit des animaux densit animale Conditions environnementales propices la survie des bacilles c Facteurs de r ceptivit Les diff rents bacilles tuberculeux malgr des h tes pr f rentiels sont susceptibles de contaminer un tr s grand nombre d esp ces sauvages En pr sence d une source infectieuse le risque de contagion est r gi par de nombreux facteurs intrins ques au sujet source au sujet cible au bacille et leur environnement Les conditions de vie en captivit promiscuit des 185 animaux et environnement propice a la survie des bacilles ainsi que les modes de fonctionnement des parcs zoologiques nombreux changes entre parcs favorisent les contaminations et la propagation de l infection Chez les primates non humain par exemple il existe une sensibilit variable a M tuberculosis suivant les esp ces Les primates asiatiques de l ancien monde tel que les macaques Rh sus Macaca mulatta
39. PLAISANCE DU TOUCH Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L AGRICULTURE DE L ALIMENTATION ET DES AFFAIRES RURALES amp Enseignement agricole EM Formations grandeur nature ECOLE LL tn sem NATIONALE VETERINAIRE TOULOUSE Minist re de l Agriculture et de la P che ECOLE NATIONALE VETERINAIRE DE TOULOUSE Directeu M A MILON Directeurs honoraires M G VAN HAVERBEKE M P DESNOYERS Professeurs honoraires M L FALIU M J CHANTAL M BODIN ROZAT DE MENDRES NEGRE M C LABIE M JF GUELFI M C PAVAUX M EECKHOUTTE M F LESCURE M D GRIESS M A RICO M CABANIE M A CAZIEUX M DARRE Mme V BURGAT M HENROTEAUX PROFESSEURS CLASSE EXCEPTIONNELLE zzzzzz BRAUN Jean Pierre Physique et Chimie biologiques et m dicales DORCHIES Philippe Parasitologie et Maladies Parasitaires EUZEBY Jean Pathologie g n rale Microbiologie Immunologie FRANC Michel Parasitologie et Maladies parasitaires PETIT Claude Pharmacie et Toxicologie TOUTAIN Pierre Louis Physiologie et Th rapeutique Sa 1 CLASSE saa SSSSS5555 AUTEFAGE Andr Pathologie chirurgicale CLAUW Martine Pharmacie Toxicologie CONCORDET Didier Math matiques Statistique Mod lisation CORPET Denis Science de l Aliment et Technologies dans les Industries agro alimentaires DELVERDIER Maxence Anatomie Pathologique ENJALBERT Francis Alimentation MARTINEAU Guy Pathologie m dicale du B tail e
40. Primate Non Humain PNH recouvre environ 290 esp ces de taille de m urs et de r gime alimentaire vari s dont la zone de distribution naturelle se situe majoritairement dans l h misph re Sud en zone intertropicale Tous les PNH sont consid r s comme des esp ces menac es d extinction et sont prot g s par la Convention de Washington CITES qui r glemente leur commerce l chelle internationale Auparavant la r glementation fran aise relative aux maladies des animaux ne pr voyait qu un seul type d affection celles dont la gestion rel ve de l autorit publique les MRC ex MLRC alias Maladies R put es Contagieuses La mise en conformit avec la r glementation europ enne et tout sp cialement avec le paquet hygi ne la n cessit d tablir une distinction entre des maladies graves celles faisant l objet de mesures de lutte collectives obligatoires celles devant simplement tre signal e aux autorit s sanitaires n cessitait de remettre plat la l gislation fran aise C est dor navant chose faite un d cret du 17 f vrier 2006 a permis d actualiser les listes des MRC maladies r put es contagieuses et cr galement une liste des MDO maladies d claration obligatoire On distingue galement pour les primates un certain nombre de maladies r glement es l importation comme les infections aux ent robact ries pathog nes Ce travail comporte plusieurs objectifs Le premier est d
41. TOU3 4051 582 p LOOMIS M R O NEILL T BUSH M et al Fatal herpesvirus infection in patas monkeys and a black and white colobus monkey J Am Vet Med Assoc 1981 179 11 1236 9 LOOMIS HUFF J E EBERLE R LOCKRIDGE K M et al Immunogenicity of a DNA vaccine against herpes B virus in mice and rhesus macaques Vaccine 2001 19 32 4865 73 292 LUND J SATO A AKIRA S et al Toll like receptor 9 mediated recognition of Herpes simplex virus 2 by plasmacytoid dendritic cells J Exp Med 2003 198 3 513 20 LYASHCHENKO K P SINGH M COLANGELI R GENNARO M C A multi antigen print immunoassay for the development of serological diagnosis of infectious diseases J Immunol 2000 242 1 91 100 MANTECON M GUTIERREZ M ZARZOSA M FERNANDEZ LAGO L DIOS COLMENERO J VIZCAINO N BRATOS M A ALMARZAZ A CUBERO A MUNOZ M TORRES A R ORDUNA A Influence of brucellosis history on serological diagnosis and evolution of patients with acute brucellosis Journal of Infection 2008 57 397 403 M DOCOP DIA Page consult e le 10 avril 2010 La rage en ligne Adresse URL http www medicopedia net term 19954 1 xhtml MENSE M G BORSCHEL R H WILHELMSEN C L PITT M L HOOVER D L Pathologic changes associated with brucellosis experimentally induced by aerosol exposure in rhesus macaques Macaca mulatta AJVR Mai 2004 65 5 644 652 MEYER H PFEFFER M RZ
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43. abortus STS B melitensis ST11 B melitensis ST9 B melitensis ST8 100 B melitensis ST12 B melitensis ST7 B melitensis ST10 Figure 1 Arbre phylog n tique bas sur une comparaison des s quences de genes obtenus partir de l esp ce isol e sur les babouins avec des s quences types de Brucella d ja connues Schlabritz Loutsevitch 2009 37 La construction d un arbre phylog n tique bas sur une comparaison des s quences de g nes obtenus partir de l esp ce isol e sur les babouins avec celles quivalentes obtenues sur 27 types de Brucella identifi s ult rieurement d montre que cette nouvelle esp ce ne peut tre associ e aucune autres d crites pr c demment I Transmission Gani re 2006 a Les sources de contamination La contamination est surtout d origine g nitale partir des liquides excr t s au moment de l avortement des s cr tions g nitales au moment des chaleurs Les quantit s d agents infectieux excr t es sont massives Les mati res virulentes sont constitu es principalement par le placenta l avorton mais aussi par le lait les urines les selles et les a rosols que ces produits peuvent provoquer L environnement souill locaux abris sols murs mat riel liti re mares et cours d eau contamin s constitue des sources d infections galement redoutables b Modes de transmission Par contact direct par transmission de la
44. activement recherch et est rest longtemps inconnu De r centes tudes tendent montrer qu il s agit d une esp ce de chauve souris 71 b Le virus Marburg 4 l A Illustration 4 Particules virales de Marburg au microscope lectronique Wikip dia 2010 C est un virus ARN monocat naire et envelopp Il peut pr senter plusieurs formes b tonnet extr mit arrondie aspect allong et sinueux forme d anneau Lodde 1998 Le virus de Marburg est le premier qui a t d crit Assez different de l autre souche il appara t tr s pathog ne pour l Homme L infection est provoqu e par le contact avec des Singes Verts Chlorocebus aethiops import s Cette maladie a touch des membres du personnel de laboratoires en Europe du Nord et Europe Centrale en 1967 D autres cas tr s sporadiques sont apparus en Afrique du Sud en 1975 et au Kenya en 1980 Tout comme pour Ebola reste la question du r servoir Cependant de r centes tudes tendent prouver que la chauve souris et particuli rement la Roussette d Egypte Rousettus aegyptiacus tiendrait ce r le HI Le Nairovirus Crim e Congo La fi vre h morragique de Congo Crim e FHCC est due a un virus du groupe des Nairovirus groupe constituant l un des cinq genres de la famille des Bunyaviridae C est un arbovirus ARN envelopp sph rique de 90 a 100 nm L arbovirus abr viation de arthropod born virus est un
45. appliqu es du tissu c r bral mais elles peuvent aussi tre utilis es bien qu ventuellement de mani re moins efficace d autres tissus les glandes salivaires par exemple Dans l enc phale le virus est particuli rement abondant dans le thalamus la protub rance annulaire et le bulbe rachidien L hippocampe corne d Ammon le cervelet et diff rentes parties de l enc phale donnent des r sultats n gatifs dans 3 9 11 des enc phales infect s La structure de choix est le thalamus qui donne un r sultat positif dans tous les cas Il est donc recommand de collecter et de tester plusieurs chantillons dienc phale en incluant la moelle pini re Pour avoir acc s ces parties de l enc phale il est n cessaire de le retirer de la boite cr nienne apr s son ouverture en salle d autopsie Dans certaines conditions par exemple sur le terrain ou lors d enqu tes pid miologiques importantes une m thode de pr l vement simplifi e par le trou occipital ou par la cavit orbitale peut tre utilis e La manipulation des diff rentes parties du syst me nerveux central en cas de suspicion de rage doit se faire pr cautionneusement Il faut toujours porter des gants et viter les a rosols Instruments coupants ciseaux et scalpels doivent tre utilis s avec pr caution pour viter blessures et contamination i Identification immunochimique de l antig ne du virus rabique gt Epreuve d immunofluorescence
46. area The sample continues to migrate along the membrane and produces a bluc line in the CONTROL C area demonstrating that the reagents are functioning properly MATERIALS PROVIDED Each kit contains the following items 5 PrimaTB STAT PAK test devices Disposable pipettes Sample Diluent vial Sml Product insert 5 1 1 Additional Material Required But Not Provided e Clock watch or other timing device Pipettor capable of delivering 30 uL Disposable gloves Sterile gauze for fingerstick whole blood specimens Sterile lancets for fingerstick whole blood specimens Antiseptic wipes Biohazard disposal container Collection devices for specimens other than fingerstick whole blood specimens STORAGE AND STABILITY The PrimaTB STAT PAK Assay should be stored at 8 to 30 C in the original scaled pouch The dilucnt should be stored in the original vial at 8 to 30 C The kit is stable until the date imprinted on the box label and or pouch NOTE Do not use expired test kits CAUTION Do not freeze test kits PRECAUTIONS 1 The test is designed FOR IN VITRO DIAGNOSTIC USE only Use the test only in accordance with instructions supplied with the kit Handle all specimens as recommended for any potentially infectious human serum or blood specimen in the CDC NIH manual Biosafety in Microbiological and Biomedical Laboratories 4 ed 1999 Use suitable protective clothing gloves lab coat safety glasses when handling sampl
47. capture monoclonal d tectant l antig ne protecteur sp cifique d anthrax a maintenant t con u et tudi pour tre utilis comme diagnostic rapide faire sur place Muller 2004 De plus il permet de ne pas 65 avoir de faux positifs avec des animaux r cemment vaccin s Malheureusement ce test n est toujours pas commercialis WHO 2008 iii Immunofluorescence Bien que l immunofluorescence ait t utilis e avec succ s dans le cadre de recherche sur la capsule elle n est pas entr e dans le diagnostic de routine c Confirmation de la virulence par la r action d amplification en cha ne par polymerase PCR La d termination de la s quence nucl otidique des plasmides pXO1 et pXO2 a permis de d velopper des sondes nucl iques tr s sp cifiques de Bacillus anthracis puisqu elles ne r agissent ni avec Bacillus cereus ni avec 31 autres esp ces de Bacillus sp Une confirmation sans appel de la virulence peut donc tre obtenue grace a une PCR L extrait d ADN pour la PCR peut tre pr par partir d une colonie fra che obtenue sur g lose nutritive en mettant en suspension dans 25 ul d eau st rile d ionis e ou distill e une anse de culture puis en chauffant celle ci 95 C pendant 20 min Apr s refroidissement autour de 4 C et une br ve centrifugation le surnageant est pr t pour la PCR Les amorces convenables permettant de confirmer la pr sence des plasmides pXO1 et p
48. contamination Les animaux domestiques de laboratoire et sauvages bovins ovins porcins caprins quid s carnivores tortues oiseaux les rongeurs les primates Les plus dangereux sont les porteurs sains l origine de contamination par les feces Le contenu ut rin et l urine peuvent tre des sources de contamination ii Mode de contamination Par contact direct avec les animaux leur secr tions ou excr tions voie f cale orale Par voie digestive apr s consommation d aliments souill s Par contact de personne a personne Les vecteurs insectes L homme contracte en g n ral l infection en consommant l eau et les produits alimentaires contamines Il peut aussi la contracter au contact direct des animaux C est notamment le cas pour le personnel animalier Les animaux de laboratoire se contaminent entre eux par l ingestion de matieres f cales ou par des aliments contamines b Shigellose Kandoorp 2004 i Sources de contamination Les sources essentielles sont donc les malades ou porteurs latents les mati res f cales ou les objets souil s par les f ces ii Mode de contamination par voie digestive oro f cale 246 par contact avec les d jections par des vecteurs Un animal excr teur sain pr sente peu de risques de contamination lors des manipulations car les feces sont pauvres en bacilles mais s il est atteint de troubles diarrh iques les pr c
49. d isolats mycobact riens est l tape pr liminaire indispensable e la r alisation d un g notypage de la bact rie par R F L P ou spoligotyping e la culture bact rienne permet aussi la r alisation d un antibiogramme qui s av re important en terme de sant public surveillance des souches r sistantes 191 Inconv nients D lai de 2 8 semaines test lent Sensibilit m diocre De nombreuses autres bact ries pathog nes ou non pr sentes dans l chantillon peuvent croitre et g ner l identification de la mycobact rie en cause c M thodes bas es sur la d tection des acides nucl iques De l analyse par amplification des acides nucl iques l analyse par R F L P les techniques bas es sur la d tection du g nome mycobact rien sont clairement prometteuses Elles permettent non seulement la d tection d une mycobact rie mais galement la distinction des diff rentes esp ces au sein du complexe M tuberculosis et identification des souches en cause Ces m thodes ne sont pas encore tr s facilement accessibles elles ont pour la plupart t valid es chez les esp ces domestiques et sont en cours d investigation pour les esp ces sauvages 1 M thodes d amplification g nomique La d termination des esp ces au sein du complexe fuberculosis peut se faire partir d une caract risation g notypique par l utilisation de diverses m thodes d amplification
50. dans le sang et les organes apr s la mort La mise en vidence d une capsule l aide de colorations sp ciales permet de diff rencier Bacillus anthracis des Clostridium sp Les bact ries de Bacillus anthracis doivent tre recherch es sur des frottis de ces pr l vements qui ont t s ch s fix s et color s au bleu de m thyl ne polychrome La capsule appara t en rose tandis que les bacilles se colorent en bleu fonc Ces derniers sont dispos s en paires ou en courtes cha nettes et pr sentent des extr mit s bout carr Les colorations de Gram et de Giemsa ne r v lent pas la capsule La capsule est absente des cultures a robies de B anthracis sur g lose nutritive ou sur bouillon mais elle peut tre vue lorsque la bact rie virulente est plac e pendant quelques heures dans quelques millilitres de sang le sang d fibrin de cheval ou de mouton donne les meilleurs r sultats La culture de B anthracis sur une g lose nutritive additionn e de 0 7 de bicarbonate de sodium et incub e en pr sence de CO permet de mettre en vidence la 63 capsule La g lose nutritive est pr par e en dissolvant suffisamment de poudre base pour obtenir 100 ml de g lose dans 90 ml d eau La pr paration est autoclav e puis refroidie a 50 C au bain marie 10 ml d une solution de bicarbonate de sodium 7 st rilis e par filtration filtre de 0 22 0 45 um sont ajout s et m lang s Le m lange est alors r parti en boit
51. date Read results in a well lit area 10 6267 0 Rev 4 May 2008 PERFORMANCE CHARACTERISTICS Highly specific antibody binding proteins are used in the PrimaTB STAT PAK Assay The PrimaTB STAT PAK Assay was compared to the standard USDA approved methods and the diagnostic performance was found to be superior Sensitivity and Specificity Clinical trial studies were performed on 372 well characterized samples to evaluate the PrimaTB STAT PAK Assay No cross reactivity was found in Rhesus macaques experimentally infected with M avium or M kansasii Table 2 The sensitivity of the PrimaTB STAT PAK was determined by testing 106 samples Of these samples 92 106 samples were reactive by the Chembio PrimaTB STAT PAK antibody test kit The specificity of the PrimaTB STAT PAK was determined by testing 266 samples Of these samples 263 266 samples were nonreactive by the Chembio PrimaTB STAT PAK antibody test kil Table 1 Diagnostic sensitivity of Prima TB STAT PAK Number of REC patents Rhesus macaque Cynomolgus macaque M bovis Total Table 2 Diagnostic specificity of Prima TB STAT PAK Number of P ooe ert Res 221 224 Rhesus Infection with M macaque avium or M kansasii Cynomolgus r 263 266 REPRODUCIBILITY STUDIES Reproducibility was tested at three independent laboratories using three serials of PrimaTB STAT PAK Assay A reference panel of 20 blinded samples representing negative weakly reactive and r
52. de virus de la rage et galement d autres rhabdovirus que le virus de la rage Les diff rentes esp ces de rhabdovirus poss dant ce m me antig ne interne ont t rassembl es pour former le genre Lyssavirus ou groupe rabique au sein des Rhabdoviridae e La glycoprot ine P M 80 000 d enveloppe entra ne la synth se d anticorps neutralisants Tous les virus de la rage poss dent la m me sp cificit antig nique de cette glycoprot ine r actions crois es compl tes en s roneutralisation En revanche la sp cificit de la glycoprot ine des autres esp ces virales du genre Lyssavirus est diff rente et la r action de neutralisation permet de distinguer quatre s rotypes au sein du genre Lyssavirus e Immunit antirabique Le genre Lyssavirus Virus des Rhabdoviridae a t subdivis en plusieurs s rotypes savoir S rotype 1 la cat gorie qui englobe qui englobe la plupart des virus responsables de la rage chez l homme et les animaux ainsi que les virus fixes de laboratoire La souche prototype est appel e challenge virus standard CVS S rotype 2 le virus de la chauve souris Lagos Lagos bat virus ou LBV isol chez trois esp ces de chiropt res frugivores au Nig ria en R publique centrafricaine et en Afrique du Sud ainsi que chez un chat au Zimbabwe S rotype 3 le virus Mokola MOK isol chez les musaraignes africaines chez l homme et plus r cemment chez u
53. dia 2010 53 II Principaux caracteres bact riologiques Bacillus anthracis est un bacille 4 Gram positif aux extr mit s carr es de 1 0 a 1 2 um de diam tre sur 3 5 um de longueur immobile sporul capsul synth tisant une couche S Dans les produits pathologiques Bacillus anthracis se pr sente sous forme isol e ou en courtes chaines mais en culture il forme fr quemment des chaines plus longues qui lui conferent un aspect en tiges de bambou Bacillus anthracis est nitrate r ductase positive ur ase n gative produit de l ac tyl m thyl carbinol VP qui est un caract re utilis pour la classification des Bacillus il acidifie le glucose mais ni le mannitol ni le xylose il liqu fie tr s lentement la g latine et ses activit s l cithinasique et phosphatasique sont nulles ou faibles Bacillus anthracis est a ro ana robie et il pousse en 24 heures sur les milieux ordinaires incub s sous atmosphere normale en donnant des colonies de 3 5 mm de diam tre qui ont un aspect R en t te de m duse Sur g lose au sang le germe apparait non h molytique en 24 heures mais en prolongeant l incubation il se d veloppe une l g re zone d h molyse incompl te Apr s culture sur des g loses enrichies en s rum et ou en bicarbonate et incub es 37 C dans une atmosph re contenant 5 p cent de CO2 le bacille synth tise sa capsule et les colonies ont un aspect lisse et brillant La spore ovo de et no
54. e dans l environnement l eau la nourriture et le mat riel d levage peuvent tre consid r s comme des sources d infection s ils ont t ant rieurement contamin s par des particules infectieuses Benet 2006 b Modes de transmission Il n y a pas de transmission verticale de la tuberculose La transmission de la maladie est donc uniquement horizontale elle peut tre directe contacts troits entre les individus lactation ou indirecte via les locaux le mat riel d levage l eau ou les aliments M me si l infection tuberculeuse par voie a rog ne semble de loin la plus fr quente en parc zoologique d autres voies de contamination sont possibles voie respiratoire voile digestive voie cutan e Cette voie de contamination peut tre a l origine de transmission de la tuberculose de l animal l homme lors de manipulation de carcasses avec des l sions tuberculeuses via les muqueuses muqueuses oculaire nasale et g nitale 184 Figure 4 sch ma r capitulatif des voies possibles de transmission de la tuberculose entre la faune domestique sauvage et l homme Riquelme 2009 ANIMAUX DOMESTIQUES Bovins cervides Contamination par consommation de carcasses contamin es Dans certains pays tr s programme de r introduction fortes pr valences contamination lors contact x 7 Ss entre le public et animaux PARC ZOOLOGIQUE FAUNE SAUVAGE t al 20
55. esp ces sensibles des virus des fi vres h morragigues SIMICNNES enr ee 82 Tableau 5 Expression clinique des fi vres h morragiques chez les primates non humains 88 Tableau 6 M thodes diagnostiques utilis es pour le virus des fi vres h morragiques SONO nasal nn drain 94 Tableau 7 Classification r glementaire des virus des fi vres h morragiques simiennes 95 Tableau 8 classification des Simplewirus nenne een 108 Tableau 9 Laboratoires de r f rence de l herp svirose B 129 Tableau 10 Mesures prises l gard des animaux en cas de rage 170 Tableau 11 Quelques exemples de tuberculoses rapport s chez les primates non humains en Dates ZI IT IE a Beeren 183 Tableau 12 Systeme de notation de la r amp action tuberculinique chez les primates non humains pour une injection au niveau de la paupi re sup rieure 196 Tableau 13 Systeme de notation de la r action tuberculinique chez les primates non humains pour une injection au niveau de l abdomen 197 Tableau 14 Sp cificit s et sensibilit s des tests MAPIA et des Tests rapides 202 Tableau 15 R sultats des essais de transmissions exp rimentales d EST a des primates 217 Tableau 16 Comparaison des propri t s des virus de la variole de la vaccine et de la variole CU SINDE are reelle 235 Tableau 17
56. est domin par une enc phalomy lite paralysie du pharynx et prurit conduisant la mort en moins de 48 heures plus rapide que la rage Carnivores infection fr quente prurit mutilant au point d inoculation enc phalomy lite apathie inqui tude mais pas d agressivit paralysie du pharynx ptyalisme mort rapide 6 48 heures Automutilation de la gueule chez les chiens Ruminants m mes signes cliniques avec grincement des dents et pi tinement Equid s m mes signes cliniques mais absence de prurit Il existe aussi des formes foudroyantes mort brutale gastro intestinales vomissements diarrh es ou frustes ENVL 2010 L infection chez les primates n est pas document e il s agit de cas anecdotiques 141 METHODES DIAGNOSTIQUES Un diagnostic de maladie d Aujeszky peut tre fait en mettant en vidence le virus isolement du virus ou amplification en chaine par polym rase PCR ou chez les suid s vivants par une recherche d anticorps L isolement du virus de la maladie d Aujeszky est utilis pour le diagnostic des formes cliniques de la maladie mais d autres techniques sont n cessaires pour le diagnostic des infections latentes Cependant a part les suid s la plupart des esp ces animales atteintes ne vivent pas suffisamment longtemps apres l infection pour produire une quantit d celable d anticorps Nous nous int resserons donc particulierement aux techniques d is
57. et m dicales M BERGONIER Dominique Pathologie de la Reproduction M BERTAGNOLI St phane Pathologie infectieuse Mme BOUCLAINVILLE CAMUS Christelle Biologie cellulaire et mol culaire Mie BOULLIER S verine Immunologie g n rale et m dicale Mme BOURGES ABELLA Nathalie Histologie Anatomie pathologique M BRUGERE Hubert Hygiene et Industrie des Denr es alimentaires d Origine animale Mle CADIERGUES Marie Christine Dermatologie M CORBIERE Fabien Pathologie des ruminants Mie DIQUELOU Armelle Pathologie m dicale des Equid s et des Carnivores M DOSSIN Olivier DISPONIBILITE Pathologie m dicale des Equid s et des Carnivores M GUERIN Jean Luc Elevage et Sant avicoles et cunicoles M JACQUIET Philippe Parasitologie et Maladies Parasitaires M JAEG Jean Philippe Pharmacie et Toxicologie Mle LACROUX Caroline Anatomie Pathologique des animaux de rente M LYAZRHI Faouzi Statistiques biologiques et Math matiques M MAGNE Laurent Urgences soins intensifs M MATHON Didier Pathologie chirurgicale M MEYER Gilles Pathologie des ruminants Mme MEYNAUD COLLARD Patricia Pathologie Chirurgicale M MOGICATO Giovanni Anatomie Imagerie m dicale Mle PALIERNE Sophie Chirurgie des animaux de compagnie Mme PRIYMENKO Nathalie Alimentation Mme LETRON RAYMOND Isabelle Anatomie pathologique Mme TROEGELER MEYNADIER Annabelle Alimentation M VOLMER Romain Microbiologie et Infectiologie M VERWAERDE Patrick Anesth sie R animation M C
58. excr teur ou non de mycobact ries et de la localisation des l sions puisqu elles reposent sur les t moins syst miques indirects de cette infection a Recherche de t moin de l immunit cellulaire 1 Test tuberculinique intra dermique Le test tuberculinique ou test d intradermor action IDR est le test de r f rence en mati re de d pistage ante mortem de la tuberculose chez les mammif res Il consiste mettre en vidence une r action d hypersensibilit de type IV mettant en jeu les lymphocytes T M moires par injection intra dermique d une substance extraite de culture de bacilles tuberculeux appel e tuberculine Les tuberculines les plus utilis es aujourd hui chez les animaux de zoo sont la Mammalian Old Tuberculin MOT et les tuberculines pr par es partir de Purified Protein Derivative de M tuberculosis PPDh M bovis PPDb et M avium PPDa La fraction prot inique de la tuberculine est reconnue par les lymphocytes T sensibilis s et entraine la lib ration de lymphokines l origine d une r action inflammatoire locale qui est g n ralement valu e 72H chez les Primates non humains La r action sp cifique est d apparition progressive ce qui peut justifier plusieurs temps de lecture et durable s estompe en une huitaine de jours Chez les primates non humains la tuberculine est inject au niveau de la paupiere sup rieure illustration Plus on se rapproche de la commissure plus le
59. flacon d antig ne D poser 30 uL d antigene color c t de chacun des s rums M langer soigneusement l antig ne et le s rum Agiter la plaque pendant quatre minutes exactement et lire imm diatement Il est pr f rable d avoir un t moin positif s rum infect et un t moin n gatif Pour l interpr tation une absence d agglutination signifie qu il n y a pas d anticorps dans le s rum tandis que l existence d une agglutination aussi minime soit elle signale la pr sence d anticorps anti Brucella Avantages Ce test permet le diagnostic s rologique des brucelloses B melitensis suis abortus sur lame en milieu acide tamponn pH 3 65 0 05 Le tampon acide permet d augmenter la sp cificit car l activit agglutinante des immunoglobulines G augmente en pH acide C est une des m thodes les plus faciles mettre en oeuvre et la plus largement utilis e pour la mise en vidence des anticorps brucelliques dans les s rums Simple et rapide ce test est donc surtout utilis en d pistage Une fixation du compl ment ou une ELISA sont ensuite n cessaires pour confirmer les positifs ou douteux Inconv nients Ce test est tr s sensible en particulier chez les animaux vaccin s En effet le vaccin peut provoquer une forte r ponse en anticorps et interf rer alors avec les tests s rologiques Des faux n gatifs peuvent appara tre et seront d tect s en renouvelant
60. gatif deux preuves de d pistage de la tuberculose Mycobacterium tuberculosis bovis africanum effectu es au d but et la fin de la quarantaine Cette disposition ne s applique pas aux microc bes Microcebus sp chirogales Cheirogalus sp alloc bes Allocebus sp tarsier spectral Tarsius spectrum et ouistiti pygmee Cebuella pygmea destines a des tablissements de pr sentation au public a caractere fixe 205 HI Laboratoires de r f rence Delnatte 2008 Histopathologie Sp cialistes am ricains Dr Richard Montali National Zoo Department of Pathology Washington DC 20008 USA Tel 202 673 4869 Fax 202 673 4660 E mail rmontali nzp si edu Dr Arthur J Davis Chief of Pathology Dr Mark Hall Head Pathological Investigations USDA APHIS NVSL Pathobiology Laboratory Ames IA 50010 USA Tel 515 663 7521 Fax 515 663 7527 E mail Arthur J Davis aphis usda gov ou Mark Hall aphis usda gov Bact riologie En Europe culture spoligotyping antibiogramme Mme Maria Laura Boschiroli Cara AFSSA Alfort Unit Zoonoses Bact riennes Laboratoire d tudes et de recherches en pathologie animale et zoonoses 23 avenue du G n ral de Gaulle 94706 Maisons Alfort Cedex France Tel 00 33 149 771 300 Fax 00 33 149 771 344 E mail ml boschiroli afssa fr Test interf ron gamma Diana Whipple Research Leader Bacterial Diseases of Livestock Research Unit USDA ARS Natio
61. gles d hygi ne ne pas manger fumer boire ou entreposer des aliments dans l animalerie 101 lavage des mains apr s manipulation et en fin de poste tenue de travail personnelle chang e tous les jours port de gants et de masque pour le nettoyage des cages et le changement de la litiere gt Vaccination Un vaccin a r cemment t montr efficace chez le macaque b Le virus Marburg Chez l animal Tous les singes contamin s sont euthanasi s et leurs cadavres carcasse visc res liquides organiques sont d truits Etre prudent lors de la manipulation du sang et des organes des singes contamin s Les animaux doivent tre en bonne sant quarantaine sur le lieu de capture avant l exportation Le transport doit tre direct sans escale et sans aucun contact avec d autres animaux Les cages doivent tre de taille correcte et con ues pour viter que les animaux se blessent Un confinement maximum doit tre observ lors des transbordements A l arriv e une quarantaine minimum de 6 semaines doit tre pratiqu e Chez l homme D claration imm diate et syst matique de toute atteinte humaine Les euthanasies les autopsies les pr parations de culture doivent se faire avec beaucoup de pr caution le personnel doit porter un masque des gants des lunettes Le niveau de s curit microbiologique requis pour la manipulation de ce virus est celui du groupe 4 gt Vaccination
62. herpesvirus Ateles spp Bovine herpesvirus 2 Bovine ulcerative Bos spp mammillitis virus Cercopithecine herpesvirus 1 CeHV 1 Macaca spp Cercopithecine herpesvirus 2 SA8 ou CeHV 2 Chlorocebus aethiops Cercopithecine herpesvirus 16 Herpesvirus papio 2 Papio spp HVP2 ou CeHV 16 Chimpanzee herpesvirus nouveau virus isol et Pan troglodytes Simplexvirus ni caract ris en 2005 Human herpesvirus 1 HHV1 ou HSV 1 Homo sapiens Human herpesvirus 2 HHV2 ou HSV 2 Homo sapiens Macropodid herpesvirus 1 Parma wallaby Macropus spp herpesvirus Macropodid herpesvirus 2 Dorcopsis wallaby Macropus spp herpesvirus Saimiriine herpesvirus 1 Marmoset herpesvirus Saimiri sciureus Parmi la sous famille des Alphaherpesvirinae le genre Simplexvirus nous interesse ici particuli rement Le CeHV 1 appartient en effet ce genre tout comme d autres virus avec lesquels il partage de nombreuses caract ristiques g n tiques mol culaires et antig niques Les caract ristiques physiopathologiques de l infection par ces diff rents virus chez leurs h tes naturels respectifs sont galement tr s proches 108 Il Principaux caract res virologiques a Les caract ristiques structurales du virion Comme tous les Herpesviridae le CeHV 1 qui appartient au genre Simplexvirus tout comme les virus humains Herpes simplex I et 2 consiste en un nucl oide renferm dans une ca
63. il peut 44 tre r v lateur surtout dans les gros troupeaux Un lait individuel est consid r comme positif a partir de la dilution au 1 8 Avantages Ce test est tres sensible Inconv nients Difficult voire impossibilit de pr lever du lait sur un primate N cessit d avoir un lait positif et un lait n gatif Test non adapte pour les primates fait pour les animaux de rente S ro agglutination de Wright Principe C est une technique d agglutination lente en tubes Des dilutions de s rum 4 titrer sont mises en pr sence de quantit s constantes d antigenes brucelliques puis ces dilutions sont mises a incuber une nuit a 37 C Lorsque le s rum est positif il se forme des complexes antigene anticorps qui pr cipitent en formant un culot tandis que le surnageant devient transparent Lorsque le s rum est n gatif le m lange r actionnel reste opaque Avantages Faible co t Faisabilit Inconv nients Ce test moyennement sensible et tr s peu sp cifique n est pas reconnu comme test de r f rence par les organismes internationaux Fixation du Compl ment Principe Cette technique est tr s utilis e comme test de confirmation mais elle est compliqu e r aliser demande un quipement de laboratoire sophistiqu et une quipe bien form e La fixation du compl ment peut tre r alis e chaud 37 C pendant 30 minutes ou froid 4 C pendant 14
64. immunit humorale dans les m canismes de protection et dans les ph nom nes immunopathologiques interf ron le virus rabique vivant ou inactiv entraine la production d interf ron par ailleurs le virus rabique est sensible l action de l interf ron il est possible de prot ger des animaux contre le virus rabique par injection de substances inductrices d interf ron ou d interf ron homologue HI Pathog nie Pour infecter un organisme le virus rabique a besoin d une porte d entr e le plus souvent sous forme d une morsure ou de toute autre l sion traumatique Tr s exceptionnellement la voie a rienne est utilis e par le virus Le virus peut se multiplier a son point d inoculation dans les cellules du muscle favorisant ainsi l infection ult rieure des terminaisons nerveuses Le neurone est la cellule de l organisme la plus sensible au virus de la rage Le virus va ainsi se multiplier principalement dans les neurones du cerveau L infection rabique a une caract ristique tr s particuli re la diffusion du virus dans l organisme ne se produit pas par la voie sanguine C est en empruntant les voies nerveuses que le virus va tre transport dans un premier temps partir du point d inoculation p riph rique vers le cerveau Dans une seconde tape le virus va se multiplier tr s activement dans le cerveau Dans une troisieme tape le virus sera transport du cerveau vers la p riph ri
65. le test au moins trois mois d intervalle Epreuve de l anneau sur le lait Ring Test Principe C est une r action d agglutination qualitative obtenue par interaction des anticorps contenus dans le lait dirig s contre le LPS bact rien avec un antig ne color par 43 l h matoxyline Les agglutinats color s sont adsorb s sur les globules gras et se regroupent en surface dans l anneau de cr me L antigene utilis est une suspension de Brucella abortus souche 99 de Weybridge inactiv e par la chaleur et le ph nol 0 5 et color e a l h matoxyline Il doit tre conserv entre 2 et 8 C sans tre congel Selon les normes de Office International des Epizooties la production de cet antig ne se fait a partir d une suspension de souches 99 de Brucella abortus tu es centrifug e puis remise en suspension dans une solution d h matoxyline colorant Apr s avoir repos 30 minutes a temp rature ambiante le m lange violet est additionn de 940 mL de sulfate d ammonium aluminium a 10 La solution doit tre gard e a temp rature ambiante pendant 45 90 jours Avant utilisation la solution est m lang e et filtr e La solution finale a une concentration de un gramme de cellules pour 30 mL de colorant et est conserv e 48h a temp rature ambiante Elle est ensuite re centrifug e et lav e trois fois pour avoir un pH de 3 0 Les bact ries sont finalement remises en suspension au taux de 1 gr
66. les plus souvent isol es sont M tuberculosis M bovis et M africanum Dans la suite de ce chapitre on s int ressera exclusivement aux mycobact ries de ce complexe Les mycobact ries pathog nes n appartenant pas ce complexe sont responsables de maladies graves mais diff rentes de la tuberculose e M leprae l pre humaine e M lepraemurium l pre murine e M farcinogenes farcin du b uf e M avium tuberculose aviaire e M avium paratuberculosis paratuberculose des ruminants maladie de Crohn humaine b Les mycobact ries opportunistes Les mycobact ries opportunistes provoquent des infections peu ou pas contagieuses souvent b nignes mais cliniquement identiques a la tuberculose localisations pulmonaire ganglionnaire mammaire cutan e Citons pour exemples M chelonae M intracellulare M 176 marinum M fortuitum M gordonae M ulcerans et M xenopi Benet 2006 c Les mycobact ries saprophytes Les mycobact ries saprophytes sont tres nombreuses dans l environnement eau sol herbe tube digestif peau muqueuse lait et souvent tr s peu pathogenes Citons pour exemples M gastri M phlei M smegmatis M terrae et M elephantis Benet 2006 Cons quence pratique Toute mycobact rie isol e doit faire l objet de la d termination de l esp ce afin de permettre l valuation de son r le pathog ne dans le processus tudi II Principales cara
67. mais on constate des variations consid rables notamment vers des dur es atteignant parfois plusieurs ann es L incubation varie en fonction de facteurs d terminants comme la quantit de virions ou d importance relative type de souche ge des individus contamin s lieu anatomique de la contamination en r gle g n rale l incubation est un peu plus longue lorsque la plaie d inoculation est loign e de la t te Chez les singes lors d infection naturelle l incubation semble durer de 7 semaines plusieurs mois Lors d infection exp rimentale les singes rh sus M mulatta d veloppent la maladie en 15 35 jours Lodde 1998 e Le polymorphisme des sympt mes e Le virus rabique virus neurotrope d clenche un ensemble de troubles parmi lesquels dominent des troubles nerveux psychiques moteurs et organo v g tatifs e Il est classique de distinguer une forme furieuse et une forme silencieuse Acha 2005 La rage silencieuse ou rage mue les signes les plus fr quents sont une enc phalite avec une hypersalivation une automutilation une paralysie et parfois seulement des morts soudaines La rage furieuse on note des signes d agressivit e Enfin on peut retenir comme r gle fondamentale le caract re inexorablement mortel de la maladie d clar e Cependant dans certains cas exceptionnels on peut observer des formes frustes silencieuses ou avort es auxquelles peuvent survivre certai
68. mars 2010 Site de P Office International des Epizooties en ligne Adresse URL http www oie int fr normes mmanual F_summry htm OHSAWA K LEHENBAUER T W EBERLE R Herpesvirus papio 2 alternative antigen for use in monkey B virus diagnostic assays Lab Anim Sci 1999 49 6 605 16 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE Page consult e le 28 mars 2010 Site de la Fi vre jaune vaccins et produits biologiques maladies transmissibles surveillance et action en ligne Adresse URL http www who int vaccines documents DocsPDF www9854 pdf PARTHASARATHY N SAKSENA R KOVAC P DESHAZER D PEACOCK S J WUTHIEKANUN V HEINE H S FRIEDLANDER A M COTE C K WELKOS S L ADAMOVICZ J J BAVARI S WAAG D M Application of carbohydrate microarray technology for the detection of Burkholderia pseudomallei Bacillus anthracis and Francisella tularensis antibodies Carbohydrate Research 2008 343 2783 2788 PERELYGINA L L ZHU H ZURKUHLEN et al Complete sequence and comparative analysis of the genome of herpes B virus Cercopithecine herpesvirus 1 from a rhesus monkey J Virol 2003 77 11 6167 77 PERELYGINA L PATRUSHEVA I HOMBAIAH S ZURKUHLEN H WILDES M J PATRUSHEV N HILLIARD J Production of herpes B virus recombinant glycoproteins and evaluation of their diagnostic potential J Clin Microbiol 2005 43 2 620 628 PHIPPS A J PREMANANDAN C BARNAWALL R E LAIRMOREL
69. nerveux central SNC mais aussi dans les tissus lymphor ticul s et nerveux p riph riques d une isoforme hautement conserv e anormale incorrectement repli e partiellement r sistante aux prot ases d une prot ine cod e par l h te PrP d sign e au d but sous le nom de PrP OIE 2010 Cette accumulation est proportionnelle au titre infectieux dans les mod les animaux d ESST De plus dans les conditions habituelles la PrP copurifie avec l agent infectieux et est indissociable de l agent transmissible Il n existe pas de syst me simple et efficace de croissance in vitro de ces agents seules les cellules d origine nerveuse ou des cellules g n tiquement manipul es pour exprimer de fortes quantit s de PrP sont infectables par les ATNC Dans ces syst mes exp rimentaux la PrP est d tectable par les m thodes habituelles western blot toutefois ces mod les sont restreints certaines souches murines ou ovines de prions et ils ne permettent pas la d tection in vitro de la pr sence d ATNC dans un produit biologique tout venant Dormont 2004 211 I Classification Le prion est un agent transmissible non conventionnel ou ATNC Il est nomm ainsi parce qu il ne s agit ni d un virus ni d une bact rie qui sont des agents pathog nes bien connus Le prion est un agent pathog ne transmissible r sistant tous les traitements par lesquels sont d truits les agents infectieux cl
70. ou moins syst matiques aux autorit s sanitaires du pays En France la maladie apparait de facon sporadique Notre pays s est peu a peu d barrass de la maladie mais il existe toujours des zones risque o l on pratique la vaccination Il est donc important de conna tre les r gles de prophylaxie I Prophylaxie a Lutte Le bacille est facile d truire contrairement la spore qui est tr s r sistante Ainsi d polluer le sol contamin par les spores est impossible le sol devient inutilisable Il faut donc viter de contaminer l environnement autopsies tr s r glement es en plein champ des animaux suspects destruction des cadavres par incin ration ou enfouissement dans une fosse d au moins 2 m tres de profondeur et contenant de la chaux vive r aliser une bonne d sinfection des locaux traitement thermiques d sinfectants L antibioprohylaxie peut tre utilis e chez l homme et chez l animal non vaccin lorsque les risques de contamination sont r els Chez l animal l antibiotique le plus utilis est la p nicilline G b Vaccination La vaccination est couramment pratiqu e chez les animaux et plus rarement chez l homme Le vaccin vivant att nu de Pasteur et son d riv le vaccin Delpy ont t obtenus en chauffant une souche virulente 42 C ce qui favorise la perte du plasmide pXO1 codant 72 pour les toxines Ces vaccins peuvent tre encore virulents pour l an
71. peut tre demand mise en interdit des locaux isolement et le marquage des malades interdiction de h ter la mort de ces animaux par effusion de sang ou de les diriger vers un abattoir destruction des cadavres dans un clos d quarrissage traitement des malades et vaccination des contamin s possibles par le v t rinaire sanitaire Surveillance lev e 15 jours apr s disparition du dernier cas et la d sinfection gt Les garanties recommand es par EAZA sont une quarantaine de 30 jours pour les animaux import s Kaandorp 2004 La r glementation fran aise et europ enne classe l agent de la fi vre charbonneuse dans la cat gorie 3 et exige donc que toute manipulation de Bacillus anthracis n cessite un niveau de confinement num ro 3 Aux USA la r glementation actuelle recommande d utiliser des pratiques et des quipements de bios curit de niveau 2 pour toutes les activit s comportant l utilisation de quantit diagnostique de culture infectieuse Le niveau 3 de bios curit est requis pour la manipulation et la production de grande quantit de culture et lors d analyses d chantillons environnementaux B anthracis est de plus class agent de bioterrorisme 71 PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT La fievre charbonneuse a une r partition mondiale En certains points elle apparait avec une fr quence particuli re ce qui peut tre imput aux propri t s du sol aussi bien qu aux d clarations plus
72. peut tre d termin en mesurant l intensit de la lumi re polaris e dans des plans horizontaux et verticaux Une grosse mol cule met ainsi plus de lumi re dans un plan simple plus polaris e qu une petite mol cule qui tourne plus vite et qui met plus de lumi re d polaris e 47 Avantages C est une technique simple et rapide de mesure d interaction antig ne anticorps qui peut tre pratiqu e aussi bien en laboratoire que sur le terrain Elle est recommand e comme test de r f rence dans le cadre du commerce international Inconv nients Distinction vaccines malades Immuno globulines d tect es selon situation pid miologique Faible Ring Test selon la taille g n ralement du troupeau S ro agglutination de Wright ELISA indirecte ELISA de comp tition Moyen L interpretation des r sultats n a pas encore t standardis e Facile peut se faire sur le terrain Assez facile mais n cessite une tuve Facile N Complique et necessite materiel de pointe Plus complique que EAT pour resultats equivalents Facile faisable sur le terrain mais necessite materiel sp cifique Tableau 1 Comparaison des diff rentes m thodes de diagnostic de la Brucellose En conclusion selon les recommandations de l Office International des Epizooties le test Rose Bengale le BPAT Buffered Plate Agglutination Test ELISA
73. psittaci souches aviaires Chlamydia psittaci souches non E MINE Eikenella corrodens nenne Enterobacter aerogenes cloacae Enterobacter SPP mn ENWRTOCOCEUS 8pP mn Erysipelothrix rhusiopathise nues Escherichia coli l exception des souches non pathog nes Flavobacterium meningosepticum Fiuoribacter boremanse Legionetial Francisella tularensis typa A Francisella tularensis type Bl Fusobacterium necrophorum nme NON NNN nn nn RD CO PD MD F3 HNO We WN NNN RRR Nh amp Pa nn RN PR NReON NNR NNN RNR Helicobacter pylori um Klebsiella Oxytoca mu ne Klebsiella pneumonie DRE DE rrnrremmenrenn Legionella pneumophila mm Legionella spp Leptospira interrogans tous s ro see enr ntes nme mmm omm seras ester ne manne Listeria MONoCytogeneS nmmmn ne listera ivanOVii mann REIHE ium bovis l exception de la souche B C G x Mycobacterium chelona nn Plesiomonss shigelloides n m Porphyromonas spp Prevotella SPP Proteus penneri nme Proteus vulgaris meee Providencia alcalifaciens Providencia rettgeri men Providencia SPP smmnem mine Pseudomonas BEMUGINOSE men Pseudomonas mallei msme Pseudomonas pseudomallei Rhodococcus EQui PRONE rennes Rickettsia Canada men Rickettsia CONOP unserem mim Rickettsia MOMaNA mn mie Rickettsia typhi Rickettsia mooseri Rickettsia prowazekii
74. r f rence aux autres esp ces qui sont connues pour tre patho g nes chez l homme B Lexique propre aux virus La vaccination contre le virus de l h patite B prot gers les travailleurs contre le virus de l h patite D detta d s D RIRES in ae eee Deux virus peuvent sch ar U ae te Wa et os dre ar la vaccine Variante de la variole bovine Variante de la vaccine Il n existe actuellement aucune de maladie de l homme par les r trovirus d origine simienne Per mesure de pr caution un confinement de niveau 3 est recommand pour les travaux exposant ces derniers Bien qu il n y ait pas de preuve concernant l existence chez l homme d infections dues aux agents respon ape Alan qreg entsr gm N eto de confinement 2 est recommand comme mesure de protection pour les travaux en laboratoire Annexe 3 Mode d emploi du test PrimaTB StatPak Chembio diagnostic systems 2009 CHEMBIO DIAGNOSTIC SYSTEMS INC CATALOG 60 9620 0 5 Test Kit 3661 Horseblock Road Medford New York 11763 U S Veterinary License No 645 Mycobacterium bovis Mycobacterium tuberculosis Antibody Test Kit PrimaTB STAT PAK Assay A Rapid Immunochromatographic Test for the Detection of Antibodies to Mycobacterium tuberculosis and Mycobacterium bovis in Macaque Serum Plasma or Whole Blood FOR IN VITRO VETERINARY DIAGNOSTIC USE READ INSTRUCTIONS FOR USE CAREFULLY BEFORE PERFORMING TEST INTENDED USE The PrimaTB ST
75. r sultats plus rapidement et il est possible de contr ler un souriceau par IF 5 7 9 et 11 jours apr s l inoculation Toute mort survenant durant les quatre premiers jours sera consid r e comme non sp cifique due au stress a une infection bact rienne etc Cette preuve in vivo devrait tre remplac e lorsque c est possible pour respecter le bien tre animal Elle est galement co teuse surtout si elle utilise des souris exemptes d organismes pathog nes sp cifi s et elle ne donne pas une r ponse rapide par rapport aux preuves d inoculation in vitro En revanche lorsqu elle est positive une grande quantit de virus peut tre isol e d un seul enc phale de souris pour le typage de la souche Un autre avantage de cette preuve peu sophistiqu e est qu elle peut tre facilement utilis e en pratique dans des situations o les comp tences et les conditions mat rielles ne permettent pas d utiliser d autres preuves comme les cultures cellulaires Ses d faillances chez les animaux enrag s sont du m me ordre de grandeur que celles de l immunofluorescence mais ne portent pas sur les m mes cas AFSSA de Nancy une r ponse n gative a t enregistr e dans 2 p cent des cas de rage iii Identification histologique des l sions cellulaires caract ristiques Les corps de Negri sont constitu s par l agr gation de prot ines virales mais les techniques de coloration classiques ne r v lent que l
76. results at 20 minutes after the addition of diluent Do not read any results after 30 minutes Refer to INTERPRETATION OF RESULTS section below Discard the used disposable pipette test device and any other test materials into a biohazard waste container 10 6267 0 Rev 4 May 2008 QUALITY CONTROL A blue colored line should always appear in CONTROL C area if the test has been performed correctly and the device is working properly It serves as an internal test procedural control Good Laboratory Practice GLP recommends the use of control materials along with the test samples to censure proper performance of the test kit Positive and Negative serum or plasma based commercial controls should be used for this purpose Use controls as per the TEST PROCEDURE instructions of this insert INTERPRETATION OF RESULTS Nonreactive Result One blue colored line in the CONTROL C area with no visible colored line in the TEST T area indicates a nonreactive result A nonreactive result at 20 minutes means that neither Mycobacterium tuberculosis nor Mycobacterium bovis antibodies were detected in the specimen A nonreactive result does not preclude the possibility of TB infection Control Line _ No Test Line Reactive Result Two bluc lines one in the TEST T arca and onc in the CONTROL C area indicate a reactive result Intensities of the TEST and CONTROL lines may vary Even a very faint line in the TEST T area of
77. ryth me 5 Enflure s v re et ou n crose de la paupi re Positif 196 Tableau 13 syst me de notation de la r action tuberculinique chez les primates non humains pour une injection au niveau de l abdomen Bushmitz 2008 grade description conclusion 0 Absence de r action Negatif l Enflure mod r e induration 3 5 mm N gatif 2 Enflure mod r e induration 5 10 mm Suspect 3 Enflure marqu e induration lt ou 10 mm Positif Une r action transitoire est parfois constat e dans l heure suivant l injection Elle n a aucune valeur diagnostique Pour les primates non humains il est conseill de commencer contr ler le site d injection au bout de 24H puis 48H et 72H On recherche l apparition d une induration ou gonflement l ryth me ne semble pas sp cifique Si le test est douteux il est recommand de r aliser une IDR comparative en r alisant une injection de PPD avium en plus de la PPD bovis deux sites distincts mais localisation identique pour une structure cutan e identique Si l injection n est pas r alis e en m me temps pour les deux tuberculines elle devra l tre dans les 10 jours suivants l IDR initial et il est important que ce soit un site oppos au site de l injection de la premi re tuberculine Pour un nouveau test intradermique il doit tre pratiqu au moins 30 jours apr s la derni re IDR Inconv nients grande variabilit r actionnelle faux positi
78. sauvages Scanner appareil difficile d acc s et rarement utilis en routine Echographie c Diagnostic post mortem Apr s la mort de l animal des l sions vocatrices de la tuberculose peuvent tre d couvertes directement l autopsie et ou lors de l analyse histopathologique des organes l sions microscopiques Il existe un grand polymorphisme des l sions tuberculeuses tant dans leur forme que dans leur taille ou leur localisation Du tubercule bien d limit purulent calcifi ou fibrotique l infiltration exsudative les l sions peuvent rev tir des aspects tr s divers en fonction de l individu et du stade de l infection Les l sions peuvent tre discr tes et parses comme volumineuses et tendues Bien que l autopsie ne soit pas un moyen diagnostique parfaitement sensible ni hautement sp cifique elle permet d orienter fortement les hypoth ses diagnostiques en faveur d une tuberculose lorsque des tubercules sont d cel s L envoi de pi ces anatomiques au laboratoire d histopathologie afin d effectuer une analyse microscopique des l sions permet d affiner la suspicion 189 II Methodes de diagnostic direct a Examen direct et mise en vidence de l acido alcoolo r sistance Principe Toutes les bact ries de l ordre des Actinomycetales possedent une propri t tinctoriale particuli re due la richesse en lipides de leur paroi l acido alcoolo r si
79. sinfecter la peau l eau de Javel dilu e au 1 10 me pendant 15 minutes d faut d sinfecter la peau la B tadine ou au Dakin ou la Chlorhexidine En cas de projection sur les muqueuses ou la conjonctive oculaire rincer abondamment l eau courante ou mieux si possible s rum physiologique pendant 15 min observer le singe pendant 30 jours 172 envisager un traitement pr ventif consistant a injecter du s rum antirabique avec des gamma globulines ou a faire des rappels de vaccination faire aussi un traitement antit tanique et administrer des antibiotiques propres a combattre les infections autres que la rage b Prophylaxie m dicale On distingue de nombreux types de vaccins qu on peut classer selon leur caract re vivant ou inactive vaccins virus inactiv ils sont d pourvus de virulence r siduelle sont plus stables mais ont un pouvoir immunog ne plus limit s ils ne contiennent pas d adjuvant Pour les animaux domestiques en France on n emploie plus que des vaccins a base de virus rabique produit en culture cellulaire puis inactiv adjuv ou non vaccins virus vivant ils poss dent une virulence r siduelle qui peut s av rer dangereuse mais en contrepartie poss dent un bon pouvoir immunog ne malgr un titre viral beaucoup plus faible que celui des vaccins virus inactiv s Ils sont par contre plus fragiles la chaleur On peut citer des vaccins destin s
80. sub saharienne Inde Asie Afrique et Am rique Latine Esp ces sensibles Isolement ebolavirus et d tection ARN viral chez Gorilles chimpanz c phalophe D tection d anticorps contre ebolavirus chez mandrille babouin singes colobes guenon chimpanz gorille chien singe vert Chlorocebus aethiops babouin rh sus Homme li vre h risson bovins quins caprins OVINS porcins Homme h te accidentel Oiseaux rongeurs mouton b uf ch vre cheval ne chauve souris reptiles Homme Marsupiaux rongeurs insectivores PNH Homme 82 I R partition g ographique et esp ces sensibles Acha 2005 et CNRS 2010 R servoir roussette d Egypte roussette d Egypte tique Oiseaux Collumbigallina sp Icterus spurious rongeurs Oryzomis Proechimys Nectomys moustiques primates ouistitis et singes hurleurs Singes verts babouins chimpanz s macaques entelles d Asie Colobes PNH jouent un r le important dans le maintien de l infection mais r servoir r el est le vecteur moustique Tableau 4 R partition g ographique et esp ces sensibles des virus des fi vres h morragiques simiennes Les chauves souris constituent le r servoir des filovirus Les filovirus sont g n ralement asymptomatique chez les chauves souris en revanche ces virus provoquent des sympt mes chez les primates non humains et certaines esp ces de la faun
81. sylvatique Aedes simpsoni vecteur en Ethiopie vit dans les v g tations proximit des habitations Aedes africanus passage du virus singe singe ventuel r le interm diaire entre le singe et l Homme Fi vre jaune urbaine Aedes aegypti principal interm diaire d homme a homme Lodde 1998 ili La fi vre h morragique Crim e Congo Il existe diff rentes sources de contamination Infection naturelle la tique infect e est la principale source de contamination humaine Les animaux vir miques et leurs cadavres constituent une source secondaire Infection nosocomiale les malades atteints de FHCC sont une source importante de contamination pour leurs proches ou pour le personnel hospitalier et sont a l origine de cas le plus souvent mortels Infections accidentelles ou de laboratoire la contamination se fait par l interm diaire des pr l vements effectu s sur les malades sang s cr tions carcasses ou des cultures virales Sang en phase vir mique s cr tions corporelles des malades oro nasales surtout carcasses d animaux infect s cadavres humains tissus de tiques infect es Sources de contamination de la tique elles sont repr sent es par les esp ces animales capables d assurer la circulation du virus des titres suffisamment lev s pour infecter la tique Les h tes vert br s les plus efficaces sont ceux qui restent en bonne sant mais chez qui la dur e de
82. tout nouvel agent pathog ne quel qu il soit mais aussi parce que l arriv e de tout nouvel animal repr sente un stress pour celui ci et que ce stress peut entra ner un r veil bact rien du fait d une immunod pression On peut d ailleurs mettre profit le stress du transport pour rechercher ces germes dans les jours suivant le transfert Le probl me bien souvent rencontr en parc zoologique est que les locaux font souvent d faut la quarantaine vraie est alors souvent remplac e par un examen clinique approfondi des analyses sanguines des analyses de selles bact riologies coprologies des nettoyages soigneux des locaux provisoires La recherche syst matique de certains germes n est effectu e que si ce germe rev t une importance hygi nique ou m dicale particuli re Quelquefois les ent robact ries sont recherch es par coproculture chez les primates mais on sait combien ce test est peu sensible Il est tr s important avant et apr s la quarantaine d effectuer un nettoyage haute pression une d sinfection un rin age des locaux de la quarantaine Chaque jour pendant la quarantaine il faut proc der l limination de tous les d chets Un vide sanitaire d environ une semaine est recommand entre chaque quarantaine Le plus souvent les maladies apparaissent la deuxi me ou troisi me semaine apr s l arriv e 3 Il faut assurer la protection de l eau et de l alimentation de toute contamination anim
83. un grand polymorphisme Anatomiquement par des l sions inflammatoires les tubercules La tuberculose est une maladie d importance capitale en m decine humaine et en m decine v t rinaire du fait de son potentiel zoonotique Benet 2006 PR SENTATION DE L AGENT I Classification Les bacilles tuberculeux sont des bact ries class es dans Classe Actinobacteria Ordre Actinomycetales Sous ordre Corynebacteriaceae Famille Mycobacteriaceae Genre Mycobacterium Benet 2006 Le genre Mycobacterium est tr s largement repr sent avec plus de 90 especes de mycobact ries d crites a ce jour et que l on peut r partir en trois groupes les bact ries pathog nes parasites strict de l homme et des animaux les bact ries opportunistes et les bact ries saprophytes 175 a Les mycobacyt ries pathog nes Les mycobact ries pathog nes sont typiquement scind es en deux cat gories selon qu elles appartiennent ou non au complexe d especes Mycobacterium tuberculosis Ce complexe regroupe les mycobact ries responsables de la tuberculose chez diff rentes esp ces et sont souvent qualifi es de bacilles tuberculeux On compte donc e M tuberculosis homme e M bovis ruminants e M microti campagnol e M africanum homme surtout pr sent en Afrique e M pinnipedii otarie e M canetti homme e M caprae ch vre Chez les primates les mycobact ries
84. valuer les vaccins Il s agit d un complexe proteine polysaccharide acide nucl ique thermostable disponible dans le commerce d riv du liquide oed mateux produit chez l animal suite a l injection de la souche vaccinale STI ou de la souche Zenkowsky de B anthracis L preuve comprend I injection intradermique de 0 1 ml d Anthraxine et la recherche apr s 24 h au lieu d injection d une r action ryth mateuse avec induration persistant au moins 48 h Cette r action d hypersensibilit de type retard est consid r e comme li e l immunit m diation cellulaire du charbon et a t reconnue comme permettant de faire un diagnostic r trospectif quelques 31 ans apr s une infection primaire dans jusqu 72 des cas Elle a t utilis e avec succ s dans une enqu te r trospective suite une s rie de cas de charbon apparus en Suisse dans un atelier textile assurant le m lange de fibres synth tiques avec des poils de ch vres en provenance du Pakistan La fiabilit diagnostique de l Anthraxine comme celle de la r action d Ascoli d pend d avantage de la nature de la fi vre charbonneuse que de la sp cificit des antigenes impliqu s OIE 2000 68 IV Avanc es dans les techniques de diagnostic De nombreuses tudes s int ressent de plus en plus depuis quelques ann es a l amelioration des techniques de PCR pour aider au diagnostic de Bacillus anthracis L identification du ge
85. 18 heures avec des caract ristiques l g rement diff rentes adapter la qualit des s rums test s Le protocole est le suivant 45 Des dilutions successives du s rum inactiv sont mises en pr sence de concentrations constantes d antigene brucellique ainsi que de compl ment titr puis le tout est mis a incuber au chaud ou au froid Les anticorps ventuellement pr sents dans le s rum analys forment des complexes antig ne anticorps propres fixer le compl ment si il n y a pas d anticorps sp cifiques le compl ment reste libre La pr sence de compl ment libre est mise en vidence par addition d un complexe h molytique globules rouges de mouton s rum h molytique correspondant Si des anticorps sp cifiques de Brucella abortus sont pr sents il y a absence d h molyse tandis qu en l absence de ces anticorps une h molyse se produit Il est indispensable de mettre en place diff rents t moins pour pouvoir interpreter les r actions un t moin s rum un t moin antigene un t moin compl ment et un t moin globules rouges L interpr tation des r sultats est standardis e il existe un syst me d unit pour la lecture bas sur le s rum standard de l Office International des Epizooties qui contient 1000 ICFTU International Complement Fixation Test Units par millilitre Chaque laboratoire pratiquant ce test doit donc tre agr pour que ses r sultats soient interpr
86. 1998 233 METHODES DIAGNOSTIQUES Le virus peut tre isol partir des l sions et des cro tes cutan es La souche isol e doit tre adress e a un laboratoire de r f rence pour une identification correcte La confirmation d une l vation du titre d anticorps dans les s rums pr lev s en phase aigu et en phase de convalescence peut aider au diagnostic mais l existence d anticorps sp cifiques contre le virus de la variole du singe doit tre confirm e par des preuves sp ciales I Identification de l agent pathogene OIE 2010 et Brack 1987 a Microscopie lectronique en transmission La MET est une m thode rapide de d tection du virus de la variole singes partir des cro tes ou des pr l vements de tissus Toutefois elle requiert une assez forte concentration de virus pour permettre un diagnostic et le virus de la variole des singe ne peut pas tre distingu des autres virus orthopox par cette technique b Isolement du virus en cultures cellulaires Le virus de la variole des singes peut se multiplier dans de nombreux systemes cellulaires y compris les cellules de lign e suivantes Vero MA 104 rein de singe et rein de hamster nouveau n BHK ainsi que dans les cellules de premiere explantation de testicules ou de reins d agneau de rein foetal de chameau de rein de veau et de fibroblastes de poulet En cas de pr sence du virus les plages caract ristiques d un effet cy
87. 2 publi au Journal officiel de la R publique fran aise le 30 juillet 1994 fixant la liste des agents biologiques pathog nes le CeHV 1 fait partie du groupe 3 de la classification des agents biologiques De m me d apr s la directive 2000 54 CE du parlement europ en du 18 septembre 2000 le CeHV 1 fait galement partie du groupe 3 de la classification des agents biologiques fix e par cette directive La r glementation en vigueur concernant la manipulation des agents biologiques est r gie par l article R231 61 1 du code du travail cet article est en vigueur depuis le 6 mai 1994 Ainsi la r glementation francaise et europ enne exige que toute manipulation du CeHV 1 n cessite un niveau de confinement num ro 3 Aux USA la r glementation actuelle recommande d utiliser des pratiques et des quipements de bios curit de niveau 2 pour toutes les activit s comportant l utilisation ou la manipulation des tissus des fluides corporels et des mat riaux issus de tissu ou de culture primaire de macaques Le niveau 3 de bios curit est requis pour les activit s impliquant la manipulation de mat riaux contenant ou suspect de contenir du CeHV 1 ceci incluant la propagation in vitro du virus dans un but diagnostic Le niveau 4 de bios curit est recommand pour la production et la manipulation de grande quantit de CeHV 1 U S Department of Health and Human Services 2007 I La r glementation actuelle sur l importation de
88. 4 donne un r sultat positif par PCR quantitative gB Sur ces vingt quatre chantillons douze ont t donn s positifs avec les deux techniques de PCR PCR conventionnelle gGS4 et PCR quantitative gB Dans tous les cas on observe que le nombre de copies trouv es dans l ADN extrait de ces couvillons de 0 400 copies est tr s faible en comparaison avec ADN extrait des ganglions trijumeaux du macaque Il est noter qu aucune des r actions de PCR nich e gC r alis es sur PADN extraits des diff rents couvillons n a donn de r sultat positif seul ADN extrait des ganglions trijumeaux d un macaque s ropositif issu des Phillipines a permis l amplification du fragment d ADN attendu Afin de s assurer de la sp cificit des r actions les r actions de PCR conventionnelle gGS4 de PCR nich e gC et de PCR quantitative gB ont t test es sur de ADN viral extrait de cultures de HSV1 et HSV2 Les deux PCR l une conventionnelle et l autre nich e n ont pas permis d amplification sur ADN de HSV1 ou HSV2 La PCR quantitative s est r v l e n gative avec l ADN de HSVI ou HSV2 Dans le cas de HSV2 les amorces ne permettent pas l amplification de la s quence cible et dans le cas de HSV1 il y a bel et bien amplification mais la sonde sp cifique du CeHV1 n hybride pas les fragments amplifi s partir de HSVI 2 mutations ponctuelles au niveau de la s quence cible de l
89. 7 et Acha 2005 Maladie Distribution Cosmopolite mais en Tanzanie et au Kenya maladie peu courante plus fr quente en Asie Maladie cosmopolite Am rique du nord Europe Afrique et Australie Cependant la distribution des serovars est variable R partition mondiale Esp ces sensibles Rongeurs chiens chats reptiles phoques et lions de mer volailles insectes oiseaux bovins porcs chevaux PNH Rh sus Babouin Tamarins Ouistitis Orang outan Les primates du nouveau monde sont tres sensibles Hommes et PNH Chez les PNH toutes les esp ces simiennes en colonie sont sensibles Rhesus les singes d Am rique sont peu r sistants Exemples de primates infect s singe araign e mangabey macaque gibbon cercopitheque Toutes les esp ces animales y sont sensibles R servoir Monde animal poule oiseaux rongeurs animaux a sang froid Primates non humains Les rongeurs constituent le r servoir principal de Y pseudotuberculosis mais le porc les ovins les bovins les poissons et l homme peuvent galement jouer ce r le Tableau 19 R partition g ographique et esp ces sensibles aux bact ries ent ropathog nes 245 On constate que les singes de l ancien monde sont le plus souvent atteints par les Salmonelloses et les Shigelloses mais ils y r sistent tr s bien Il Transmission a Salmonellose Ocholi 1987 i Sources de
90. 9 R glementation SAMIR tentes des 50 Prophylaxie et traitement u a bean 32 le Op AM ieee acetate pm iii mio 52 Propbylaxie m dicale sn 32 b Prophylaxie sanitaire nase 52 U Tate 52 2 La fi vre charbonneuse 0 c cece cece ccc cece eee e cece eeeeeeeeeecceeeeeneeeceeeeeunnnees 53 Pr sentation de Pants nana lente 53 LCR SSI ATOS Se en nn re mie ae 53 II Principaux caract res bact riologiques 54 Me P thog me SR a da nn om en ii 55 Donn es pid miologiques 57 I R partition g ographique ns 57 U Esp ces sensible uns 58 IN Transmission eier 39 a Sources de contamination van 59 b Modes de transmission ner 59 Expression clinique sh 52 taco wv tap Shy nieder 60 M thodes diagnostiques u see 62 I Identification de agent pathog ne 62 a Culture et identification de Bacillus anthracis 62 1 Pr l vement frais hun 62 ii Mise en vidence de la capsule 63 iii Autres pr l vements ei 64 b Mise en vidence immunologique et diagnostic 65 1 La r action F ASCO ren 65 11 Chromatographie u 65 iii Immunofluorescence ae an 66 c Confirmation de la virulence par la r action d amplification en cha ne par polym rase PCR
91. 987 d Immunohistochimie La d tection de l agent de la variole du singe par immunohistochimie est relativement rapide et peut remplacer la microscopie lectronique pour tablir un premier diagnostic Presque tous les anticorps polyclonaux dirig s contre le virus de la variole du singe devraient donner des r sultats acceptables dans cette preuve 235 e Amplification en cha ne par polym rase La PCR est une m thode rapide et sensible de d tection de l ADN des virus orthopox Un test PCR g n rique d crit par Meyer ef al 1994 permet de reconna tre et de distinguer les esp ces du genre Orthopoxvirus en se fondant sur la difference de taille de leurs amplicons Il preuves de s rologie Tous les virus du genre Orthopoxvirus pr sentent des r actions s rologiques crois es La plupart des preuves s rologiques habituelles demandent beaucoup de temps et de travail ce qui n en fait pas de bonnes m thodes pour un premier diagnostic Ces preuves constituent quand m me un outil pr cieux pour confirmer un diagnostic et pour des tudes pid miologiques r trospectives dans les r gions o les singes ne sont pas vaccin s On peut d tecter des anticorps a l aide de plusieurs techniques preuve de s roneutralisation virale m thode immuno enzymatique ELISA immunodiffusion immunofluorescence 236 REGLEMENTATION SANITAIRE La variole du singe est une maladie a d cl
92. AT PAK Assay is a qualitative single use two step immunochromatographic screening test for the detection of antibodies to Mycobacterium tuberculosis and Mycobacterium bovis in Macaque serum plasma or whole blood The test is used for the diagnosis of active tuberculosis TB in conjunction with other diagnostic methods If specific antibodies are present in the sample the expected test result is reactive A reactive result is suggestive of active TB In the absence of antibodies the expected test result is nonreactive SUMMARY AND EXPLANATION TB is considered to be one of the most important bacterial diseases of macaques because of its frequency of occurrence its ability to spread rapidly its high fatality rate and its zoonotic potential TB in macaques is most often caused by the same organism that causes TB in humans M tuberculosis and the disease spreads readily from simian to man and vice versa The second most common type of TB in macaques accounting for about 15 of cases is due to M bovis that is also transmissible to and from humans and or other animals 1 5 The present method of monitoring macaques for TB the USDA approved test for delayed hypersensitivity in response to an intradermal injection of mammalian tuberculin into the skin of the eyelid has very serious shortcomings While the incidence of false positives and false negatives varies from batch to batch of tuberculin false results have tended to b
93. Baker 1993 11 microc bes Microcebus murinus ont galement t inocul s par l ESB par voie c r brale ou orale 3 mois plus tard on peut noter un changement de comportement et des signes neurologiques 1 mois plus tard L examen immunohistochimique des animaux sacrifi s durant la p riode d incubation r v le une accumulation anormale de PrP et confirme le diagnostic Les microc bes sont donc sensibles avec des p riodes d incubations relativement courtes et pourrait tre un mod le int ressant pour l tude de la transmission chez les primates Bons 2002 Il faut galement noter que la tremblante du mouton est transmise aux primates mais pas au chimpanz depuis longtemps La p riode d incubation est de 38 mois minimum chez les ouistitis Depuis 1985 le spectre des esp ces reconnues sensibles est tendu Il s tend des esp ces du Nouveau Monde comme le ouistiti aux esp ces de l Ancien Monde dont font partie les macaques famille des cercopith cid s et les grands singes orang outan chimpanz gorille Les esp ces du Nouveau Monde semblent tre plus sensibles d s le premier passage la transmission des EST humaines que les esp ces de l Ancien Monde Il est probable que si l on tend le champ des inoculations exp rimentales on augmentera d autant le nombre d esp ces de primates sensibles IHI Transmission a Sources de contamination Pour les cas observ s dans la nat
94. CP il est recommand de faire un passage aveugle Une information compl mentaire peut tre obtenue en colorant l h matoxyline osine des lamelles supportant la culture cellulaire en vue de mettre en vidence les inclusions acidophiles intranucl aires caract ristiques d une infection par herp svirus avec margination de la chromatine Le virus peut galement tre identifi par immunofluorescence immunoperoxydase ou neutralisation par un s rum sp cifique L isolement du virus de la maladie d Aujeszky permet de confirmer la suspicion mais son chec ne permet pas de garantir l absence d infection b Identification du virus par amplification en cha ne par polym rase La technique d amplification en cha ne par polym rase PCR peut tre utilis e pour r v ler la pr sence du g nome du virus dans des chantillons provenant d organes ou de secr tions De nombreux laboratoires ont tabli des protocoles efficaces mais l heure actuelle il n existe pas au niveau international de protocole normalis Cette technique est fond e sur l amplification s lective d une partie sp cifique du g nome en utilisant deux amorces situ es chaque extr mit de la s quence choisie Dans un premier temps ADN complet est isol l aide de techniques classiques savoir la digestion par la prot inase K et l extraction par le ph nol chloroforme ou l aide de kit d extraction de l ADN dis
95. Classification des agents de la Salmonellose de la Shigellose et de la Yersiniose Tableau 18 Principales caract ristiques morphologiques biochimiques et de culture 242 Tableau 19 R partition g ographique et esp ces sensibles aux bact ries ent ropathog nes EEE 245 Tableau 20 Classification r glementaire des bact ries ent ropathogenes 254 Tableau 21 Classification de l ordre des Primates 266 25 TABLE DES FIGURES Figure 1 Arbre phylog n tique bas sur une comparaison des s quences de g nes obtenus a partir de l esp ce isol e sur les babouins avec des s quences types de Brucella d j connues Figure 2 Conduite tenir en cas de suspicion de transmission d un macaque l homme 133 Figure 3 Repr sentation sch matique des trois p riodes conna tre l incubation la virulence pr symptomatique et l expression clinique 157 Figure 4 Sch ma r capitulatif des voies possibles de transmission de la tuberculose entre la faune domestique sauvage et Phomme asian une 185 Figure 5 principales tapes du diagnostic bact riologique des infections tuberculeuses 194 Figure 6 protocole de r alisation de la technique MAPIA Multi antigen print IMMUNOASSAY username 201 Figure 7 Mod le de transconformation de la PrPc en PrPsc 212 Figure 8 Neur
96. France comme dans l U E II Esp ces sensibles La brucellose est une zoonose dont les esp ces r servoirs sont habituellement les ruminants bovins ovins buffles yacks chameaux dromadaires les porcins les canid s les li vres et les rongeurs Les volailles les oiseaux sauvages et les dauphins sont galement des esp ces sensibles Les hommes peuvent tre infect s par B melitensis B abortus B suis et plus rarement par B canis causant chaque fois de s rieuses maladies Brack 1987 De rares cas d infections li es la brucellose ont t mis en vidence chez les primates Pinkerton 1967 rapporte un cas de brucellose identifi e comme B melitensis chez un babouin sauvage au Kenya Cependant il demeure quelques interrogations vis vis de cette d couverte car les conditions de croissance de Bordetella bronchiseptica ressemblent celles de Brucella sp et il existe de nombreuses r actions crois es lors des tests d agglutinations D autres tudes ont montr quelques babouins Papio sp s ropositifs au Kenya Kalter 1967 50 s rums pr lev s sur des Callithrix penicillata se sont r v l s n gatifs en anticorps anti brucella Ricciardi 1976 cependant des s rologies positives ont t retrouv es chez des ouistitis Callithrix jacchus CNRS 2009 Aucun anticorps brucellique n a t mis en vidence chez le macaque Rh sus Macaca mulatta en particulier cependant les macaques peuvent tre i
97. I suscite l laboration d anticorps protecteurs Lorsque le facteur II est neutralis par les anticorps les facteurs I et II demeurent inoffensifs Le facteur II est responsable de la fixation sur les membranes cellulaires en s associant sur un r cepteur ubiquiste de nature prot ique tape indispensable l activit toxique 55 Le facteur I poss de une activit ad nylcyclase qui ne s exprime qu en pr sence de calmoduline prot ine eucaryote Cette association permet de transformer l ATP en AMPc Le facteur III possede deux activit s une activit cytotoxique pour les macrophages et une acitivit permettant d induire la lib ration de TNFa et d IL 1 par les macrophages Euz by 2009 et Little 1999 56 DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES I R partition g ographique Il s agit d une maladie cosmopolite avec des r gions de fr quence enzootique ou sporadique Il existe des r gions ou la fr quence de la maladie est importante Haiti dans les r gions de l ex URSS On la trouve aussi en Afrique S n gal Niger C te d Ivoire Guin e Tchad Mali CNRS 2009 Dans les pays industrialis s on a pu contr ler le charbon animal il ne se d clare qu occasionnellement chez l homme Certains cas peuvent tre imput s l importation de produits d origine animale contamin s On retrouve la fi vre charbonneuse humaine le plus souvent dans les pays en voie de d veloppement o elle es
98. IHA H J Sequence alterations within and downstream of the A type inclusion protein genes allow differentiation of Orthopoxvirus species by polymerase chain reaction J Gen Virol 1994 75 1975 1981 MICHEL AL VENTER L ESPIE IW COETZEE M L Mycobacterium tuberculosis infections in eight species at the National Zoological Gardens of South Africa 1991 2001 J Zoo Wildlife Med 2003 34 4 364 370 MITKA S ANETAKIS C SOULIOU E DIZA E KANSOUZIDIOU A Evaluation of different PCR assays for early detection of acute and relapsing brucellosis in humans in comparison with conventional methods Journal of Clinical Microbiology Avril 2007 45 4 1211 1218 MOISSON P Classification et protection des primates Cours optionnel de primatologie TI pro ENVT 2005 MONTALI R MIKOTA S CHENG L M tuberculosis in zoo and wildlife species Rev Sci Tech Off Int Epiz 2001 20 1 291 299 293 MULLER J D et al Specificity of an immunochromatographic test for anthrax Australian Veterinary Journal 2004 82 220 222 OCHOLI R A ENURAH L H ODEYEML P S Fatal Case of Salmonellosis Salmonella pullorum in a Chimpanzee Pan troglodytes in the Jos Zoo Journal of Wildlife Diseases 1987 23 4 669 670 OFFICE INTERNATIONAL DES EPIZOOTIES Manual of Standards for Diagnostic Test and Vaccines 4i me Edition Paris OIE 2000 957 p OFFICE INTERNATIONAL DES EPIZOOTIES Page consult e le 9
99. L preuve la plus utilis e pour le diagnostic de rage est l immunofluorescence IF elle est recommand e la fois par l OMS et l OIE Cette preuve peut tre utilis e directement sur un talement elle peut aussi tre utilis e pour confirmer la pr sence de l antig ne rabique dans des cellules ou l enc phale de souris inocul es pour diagnostic Sur des pr l vements frais l IF donne des r sultats fiables dans plus de 95 99 des cas La sensibilit de l IF d pend de l chantillon de sa qualit et de la mani re dont il a t pr lev du type de lyssavirus et de la comp tence de l quipe de diagnostic Chez des animaux qui ont t vaccin s la sensibilit de l preuve peut tre inf rieure cause de la localisation de l antig ne confin au tronc c r bral Pendant le diagnostic direct les chantillons pr lev s dans plusieurs zones de l enc phale y compris le tronc c r bral sont fix s froid dans le l ac tone pour analyse puis color s avec une goutte de conjugu sp cifique Le conjugu antirabique 162 fluorescent peut tre pr par au laboratoire Les conjugu s commerciaux sont soit des conjugu s polyclonaux sp cifiques du virus entier ou de sa nucl ocapside soit un m lange de diff rents anticorps monoclonaux Dans l preuve d IF les agr gats sp cifiques de nucl ocapside sont identifi s par leur fluorescence La sp cificit et la sensibilit de ces conjugu s antira
100. La maladie tait transmise par des chiens de prairie contamin s par des rats de Gambie porteurs du monkeypox virus et import s du Ghana Au Congo Brazzaville une enqu te de s ropr valence du monkeypox avait t r alis e en 1981 dans le Pool et la Sangha deux d partements limitrophes de la RDC et du Cameroun Les r sultats de cette enqu te sugg raient une probable circulation de ce virus dans ces for ts humides Les enfants de 5 a 9 ans taient les plus expos s Acha 2005 et Boumandouki 2007 II Especes sensibles Depuis l identification du virus en 1958 une dizaine de foyers seulement ont t signal s chez des singes vivant en captivit dans des centres de recherche ou des zoos en Europe et aux tats Unis d Am rique Il est noter qu il n y a pas eu de cas parmi le personnel en contact avec ces animaux Lors d une tude s rologique portant sur 2242 s rums de singes d Afrique et d Asie on n a trouv aucun r agissant ayant des titres significatifs On d duit de cette tude que l infection n est pas tr s r pandue dans le milieu naturel et qu elle est probablement limit e des zones peu tendues Des analyses de sang effectu es en Afrique chez des animaux ont montr qu outre les singes d autres animaux encore tels les rats les souris et les li vres des fourmiliers g ants des oiseaux pouvaient tre infect s par le 231 virus de la variole du singe Il semblerait que certaines
101. OATAO Open Archive Toulouse Archive Ouverte Open Archive TOULOUSE Archive Ouverte OATAO OATAO is an open access repository that collects the work of Toulouse researchers and makes it freely available over the web where possible This is an author deposited version published in http oatao univ toulouse fr Eprints ID 4277 To cite this version MOLTO Nelly Les maladies r glement es chez les primates These d exercice M decine v t rinaire Toulouse 3 2010 297 p Any correspondance concerning this service should be sent to the repository administrator staff oatao inp toulouse fr ECOLE NATIONALE VETERINAIRE TOULOUSE er ANN E 2010 THESE 2010 TOU 3 4056 LES MALADIES REGLEMENTEES CHEZ LES PRIMATES THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR VETERINAIRE DIPL ME D ETAT pr sent e et soutenue publiquement le 25 juin 2010 devant l Universit Paul Sabatier de Toulouse Nelly Laure MOLTO Nee le 01 septembre 1984 Mont de Marsan Landes Directeur de th se M le Professeur Jacques DUCOS de LAHITTE PRESIDENT M Patrice MASSIP Professeur l Universit Paul Sabatier de TOULOUSE ASSESSEUR M Jacques DUCOS de LAHITTE Professeur l Ecole Nationale V t rinaire de TOULOUSE M St phane BERTAGNOLI Maitre de conf rences l cole Nationale V t rinaire de TOULOUSE MEMBRE INVIT Me Sylvie CLAVEL Docteur v t rinaire l African Safari
102. ONCHOU Fabrice magerie m dicale M CORRAND Leni M decine Interne M DOUET Jean Yves Ophtalmologie M IRUBETAGOYENA Iban M decine Mie BIBBAL Delphine Hygiene et Industrie des Denr es alimentaires d Origine animale Mile LAVOUE Rachel M decine Interne M LIENARD Emmanuel Parasitologie et maladies parasitaires M NOUVEL Laurent Pathologie de la reproduction M RABOISSON Didier Productions animales Mle TREVENNEC Karen Epid miologie gestion de la sant des levages avicoles et porcins M VERSET Micha l Chirurgie des animaux de compagnie N A Monsieur le Professeur Patrice MASSIP Professeur des Universit s Chef de p le Praticien hospitalier Maladies infectieuses et tropicales Qui nous a fait l honneur d accepter la pr sidence de notre jury de th se Hommages respectueux A Monsieur le Professeur Jacques DUCOS DE LAHITTE Professeur de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse Parasitologie et Maladies parasitaires Qui nous a fait l honneur d accepter et de diriger cette th se Pour son soutien et sa rapidit a corriger les diff rents jets de cette these pour son int r t stimulant pour la faune sauvage En t moignage de notre sinc re reconnaissance A Monsieur le Docteur Stephane BERTAGNOLI Maitre de Conf rences de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse Pathologie infectieuse Qui nous a fait l honneur de participer notre jury de th se Pour sa disponibilit Tr s si
103. ONNEES EPIDEMIOLOGIQUES I R partition g ographique On la retrouve dans tous les pays pratiquant l levage de porcs La r partition g ographique pr cise de la maladie est difficile tablir du fait de l absence d information officielle Cependant elle a t d clar e l Office International des Epizooties pour de nombreux pays d Am rique et notamment Cuba Une enqu te s rologique concernant cette maladie a t conduite en 2002 en Guadeloupe parmi les porcs issus d levages organis s sur l le Cette tude n a r v l aucune r ponse s rologique positive et a ainsi conduit conclure l absence de la maladie d Aujeszky au sein des effectifs porcins organis s guadeloup ens II Esp ces sensibles Les esp ces habituellement atteintes sont les suid s domestiques et sauvages et constituent ainsi un double r servoir de la maladie La maladie a t identifi e chez d autres esp ces de mammif res domestiques ou sauvages chiens bovins ovins Le porc est le seul h te naturel de l herp svirus porcin pour lequel il peut tre infect de mani re subclinique et latente Les autres mammif res peuvent galement tre infect s par un contact direct ou indirect avec des porcs contamin s ce qui m ne in vitablement la mort de ces animaux La transmission l homme n a fait l objet d aucune publication au cours des trois derni res d cennies Les descriptions des cas cliniques
104. Pathologie des Animaux sauvages Domaine de Pix r court B P 9 F 54220 Malz ville France Laboratoire de r f rence pour l OIE Dr J Barrat ou Mme F Cliquet AFSSA Nancy 170 Laboratoire d tudes sur la B058 et la pathologie de animaux sauvages Domaine de Pix r court BP 9 54220 Malz ville France Tel 03 83 29 89 50 Fax 03 83 29 89 59 Email jbarrat nancy afssa fr Email fcliquet nancy afssa fr Laboratoire national de reference e AFSSA Nancy Domaine de Pix r court B P 9 F 54220 Malz ville e Laboratoire v t rinaire D partemental de Haute Garonne 78 rue Boudou F 31140 Launaguet e Laboratoire D partemental de la Sarthe 128 rue de Beaug F 72018 Le Mans C dex 2 e Laboratoire D partemental d Analyse du Pas de Calais Parc des Bonnettes 2 rue du Gen vrier 62022 Arras Cedex Tel 03 21 51 46 54 Ces 4 laboratoires sont autoris s contr ler l efficacit de la vaccination contre la rage chez certains carnivores domestiques En cas de contamination humaine Institut Pasteur Paris par le canal des Laboratoires v t rinaires D partementaux Institut Pasteur Paris 28 rue du Docteur Roux 75 724 Paris Cedex 15 171 PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT I Prophylaxie a Prophylaxie sanitaire Rage des animaux sauvages le principe est de r duire tr s fortement la population de l esp ce animale vectrice dans une zone assez large le long de la fron
105. R CeHV 1 chez le macaque C est l heure actuelle la m thode la plus sensible pour le d pistage du virus chez les macaques Pour d pister le virus encore faut il avoir une chance qu il soit pr sent dans le pr l vement biologique tudi Il y a une absence totale du virus dans les muqueuses pendant les p riodes de latence infectieuse On ne peut avoir une chance de mettre en vidence le virus 131 chez un animal porteur en phase de latence que dans les ganglions des racines sensitives post rieures ce qui bien entendu n est possible qu en cas d autopsie de l animal Les pr l vements biologiques qui peuvent tre r alis s sur l animal vivant sont des pr l vements des muqueuses et ventuellement des conjonctives oculaires par couvillonnage La recherche de l ADN viral par PCR peut tre utile lorsqu un animal pr sente une s rologie douteuse a plusieurs reprises ou chez les animaux s ron gatifs pr sentant des signes cliniques en faveur d une infection par le CeHV 1 Dans ce dernier cas soit on se situe a la p riode de s ron gativit au d but d une primo infection soit l animal peut pr senter un d ficit immunitaire grave parfois iatrog ne qui l emp che de d velopper des anticorps anti CeHV 1 b Chez l homme Des recommandations peuvent tre faites La manipulation des animaux devra se faire de fa on viter les morsures et les griffures Elles devront tre condui
106. Utilisation de s rum de plasma ou de gammaglobulines possible 103 f Fievre jaune Sanitaire gt En zone infect e Supprimer les vecteurs r duire la population vectrice Utilisation d insecticides non ou peu toxiques co teux Des agents bact riens Des pr dateurs Suppression des g tes potentiels non indispensables r cipients abandonn s pneus Moyen de contr le en zone d end mie utilisation des primates gard s en cage en milieu forestier qui servent de sentinelles leur pathologie leur mort et l isolement du virus en cause permettent aussi de surveiller la r surgence de telles affections On r alise des pr l vements h matologiques on r alise des s rologies et des coprologies sur les sentinelles Lutter contre des h tes les faire dispara tre ou les vacciner Pour les emp cher de s approcher des habitations on peut cr er des zones tampons pour emp cher les singes de parvenir jusqu aux zones habit es Protection de l homme Respect des pr cautions de laboratoire Utilisation de r pulsif contre les vecteurs Am nagement des maisons moustiquaires gt R gles d hygi ne de base dans l animalerie Ne pas manger fumer boire ou entreposer des aliments Se laver les mains apr s chaque manipulation Changer sa tenue de travail quotidiennement Port de gants Port de masque lors du nettoyage des cages et du changement de la liti re gt En zo
107. XO2 sont donn es dans le tableau suivant Cible Amorce ID S quence 5 3 Taille Concentration PA 5 TCC TAA CAC TAA CGA AGT Antigene 3048 3029 CG 596 protecteur 1 mM N PA 8 GAG GTA GAA GGA TAT ACG pb 2452 2471 GT 1234 CTG AGC CAT TAA TCG ATA 1411 1430 TG 846 Capsule 0 2 mM 1301 pb TCC CAC TTA CGT AAT CTG AG 2257 2238 Tableau 2 Amorces utilis es pour confirmer la pr sence des plasmides pXO1 et pXO2 OIE 2010 66 La PCR peut tre conduite dans des volumes de 50 ul en utilisant les amorces pr c dentes et respectivement 200 uM de dATP de dCTP de dTTP et dGTP 1 5 mM de MgCl et 2 5 unit s d ADN polym rase ampli Taq le tout en tampon NH suivi de l addition de 5 ul de l extrait d ADN Un gel 2 d agarose peut tre efficacement utilis avec ces petits fragments Autre possibilit des perles Ready To Go sont commercialis es par Pharmacia Biotech2 Elles sont charg es en r actifs l exception de l amorce et de l acide nucl ique pr tes l emploi r action sous un volume de 25 ul d shydrat es et stable temp rature ambiante L extrait d ADN peut tre ajout sous un volume de 2 5 ul Le cycle PCR suivant peut tre adopt 1 x 95 C pendant 5 min 30 x 95 C pendant 30 s suivis de 55 C pendant 30 s puis 72 C pendant 30 s 1 x 72 C pendant 5 min et enfin refroidir 4 C Il est noter que en usage depuis quelques
108. a sonde Il appara t donc que les r actions de PCR test es sont tr s sp cifiques du CeHV1 et ne donnent aucune r action avec le g nome des deux HSV humains Cela permet d exclure toute possibilit de r action de PCR faussement positive par contamination de l chantillon par les HSV humains que ce soit lors du pr l vement par couvillonnage sur l animal ou lors de la manipulation de l chantillon au laboratoire d analyse D apr s les r sultats obtenus sur les couvillons pr lev s chez les animaux s ropositifs les diff rentes r actions de PCR ont t class es par ordre de sensibilit en fonction des r sultats obtenus sur les couvillons pr lev s chez des animaux s ropositifs la PCR quantitative gB est la r action la plus sensible avec 23 positifs sur 24 suit la PCR 124 conventionnelle gGS4 avec 12 positifs sur 24 et enfin la PCR nich e gC est la r action la moins sensible car aucune des r actions r alis e avec les couvillons pr lev s chez des animaux s ropositifs ne s est r v l e positive La sp cificit de la PCR quantitative est meilleure de par l emploi de deux amorces de PCR et d une sonde contrairement la PCR conventionnelle dont la sp cificit ne repose que sur celle des deux amorces Coutrot 2007 125 REGLEMENTATION SANITAIRE I La r glementation actuelle sur la manipulation du virus D apr s l arr t du 18 Juillet 1994 annexe
109. ablement un cycle homme moustique homme 83 ii Le virus de Mayaro Les principaux vecteurs sont les moustiques Haemogogus spp et ils transmettent le virus par piqtire ex Haemagogus janthinomys pid mie de Belterra Les primates peuvent jouer le r le d h tes amplificateurs du virus lors d une pid mie comme cela a t suspecte lors de l pid mie de Belterra Les ouistitis Callithrix argentata et les singes hurleurs Alouatta sp constituent le r servoir principal du virus ils possedent un taux lev en anticorps et on a pu isoler le virus chez ces esp ces On a isol le virus aussi chez des moustiques Culex Mansonia Aedes Psorophore et Sabethes iii La fi vre jaune Le r servoir du virus de la fievre jaune est le moustique qui joue le r le de vecteur conserve toute sa vie durant son pouvoir infectieux et peut transmettre le virus par voie trans ovarienne OMS 2010 La fi vre jaune se pr sente sous deux modalit s pid miologiques urbaine et sylvestre Selon toute probabilit la fievre jaune urbaine a pour origine le cycle sylvestre Le seul h te connu de la forme urbaine est Homme et la maladie est transmise par un vecteur biologique Aedes aegypti Le moustique s infecte en piquant un individu en phase vir mique et transmet l infection une autre personne sensible apr s 10 a 12 jours d incubation extrinseque La fievre jaune sylvestre au contraire est une zoonose dont les h tes pri
110. affinit de ces structures pour les colorants acidophiles Les preuves immunochimiques sont les seules preuves histologiques sp cifiques de la rage Un talement non fix de tissus peut tre color par la m thode de Sellers permettant un diagnostic en moins d une heure Les examens histologiques tels que ceux utilisant la coloration de Mann sont g n ralement r alis s sur du mat riel fix inclus en bloc de paraffine et donnent un r sultat en trois jours Ces techniques ont l avantage de ne pas n cessiter d quipement de laboratoire co teux ni d obliger conserver les pr l vements fix s sous froid Quelle que soit la m thode utilis e l infection est d montr e par la pr sence de corps d inclusion acidophiles intracytroplasmiques Les m thodes histologiques notamment la 165 methode de Sellers ne peuvent plus tre recommandees car elles sont tres peu sensibles Elles doivent donc tre abandonn es b Autres preuves d identification Le test immuno enzymatique ELISA qui d tecte l antig ne rabique est une variante de l preuve immunochimique Il est utile pour les grandes enqu tes pid miologiques Il ne doit tre utilis qu apres validation sur de nombreux pr l vements et dans diff rents laboratoires La sp cificit et la sensibilit des enzymes conjugu es antirabiques vis vis des variants du virus pr dominants dans la r gion doivent tre v rifi es avant usage L
111. age de ce qui est fait pour le d pistage du HIV un test tr s sensible pour un d pistage rapide sur le terrain puis un test de laboratoire tr s sp cifique pour la confirmation du diagnostic et afin d obtenir les caract ristiques du profil de s ro r activit de l animal Au vu des performances de ces deux tests la pr cision de cette combinaison est de 100 en prenant la culture mycobact riologique comme m thode de r f rence 202 Conclusion sur les m thodes diagnostiques Bien que nous disposions l heure actuelle d un large panel d outils diagnostic pour la tuberculose chez l homme et la faune domestique l application des m mes m thodes aux animaux sauvages s av re plus d licate outils sp cifiques d esp ces ou techniquement difficilement transposables Le d pistage ante mortem de la tuberculose en parc zoologique reste donc encore aujourd hui difficile atteindre et seule l utilisation de plusieurs tests en parall le semble permettre l obtention d un diagnostic satisfaisant Il est n cessaire de contr ler r guli rement les animaux voire 2 fois par an en animalerie pour les animaux r sidants On retiendra que l intradermotuberculination est actuellement la technique de r f rence pour le d pistage de nouveaux cas de tuberculose et que son utilisation s est montr efficace pour r duire l incidence de la tuberculose chez les primates non humains Le d veloppement ces derni res ann es d o
112. ages radio immunologiques L quipe de Lees Lees 1991 a mis au point un test s rologique fond sur la technique du dosage radio immunologique pour d tecter la pr sence d immunoglobuline anti CeHV 1 de la classe de IgM et IgG d une mani re quantitative et qualitative Cette m me quipe utilisa galement un test radio immunologique comp titif Ainsi ils ont pu d montrer que ce type de test permettait d obtenir des r sultats comparables ceux obtenus avec le test de s roneutralisation ii Le Western Blot Premi re technique ayant permis de distinguer les s rums contenant des anticorps sp cifiques du CeHV 1 de ceux contenant des anticorps sp cifiques d autres Simplexvirus Technique lourde mettre en uvre qui n est pas la plus sensible mais qui demeure la technique de r f rence pour l identification des anticorps d pist s 120 iii Les tests ELISA La m thode ELISA est a l heure actuelle la m thode la plus rapide pour le diagnostic s rologique du CeHV 1 Cette m thode est galement facile mettre en oeuvre et tr s sensible D une mani re g n rale la m thode ELISA pour le diagnostic s rologique du CeHV 1 suit le principe suivant adsorption sur une plaque ou une bille des antig nes viraux incubation des s rums de macaque tester et fixation des anticorps sp cifiques du CeHV 1 sur les antig nes pr sents les anticorps de macaques fix s sur les antig nes viraux s
113. ainement sous estim es n entrant pas toujours dans le diagnostic diff rentiel En Europe plusieurs pays ont t touch s en priorit la Grande Bretagne et la R publique d Irlande mais aussi la France et l Italie On trouve galement des cas aux Etats Unis et au Canada II Esp ces sensibles Les esp ces susceptibles exp rimentalement ou naturellement sont les bovins les ovins les primates non humains les souris les chats les gu pards certains ruminants sauvages en captivit koudou par ex l Homme On va s int resser plus particuli rement aux primates a Cas en milieu naturel Il s agit d un cas d enc phalopathie sur un primate non humain un singe rh sus Macaca mulatta Le singe g de neuf ans se trouvait en France depuis cinq ans et tait originaire d Angleterre Les sympt mes ont d but l t 1991 et l animal est euthanasi en juin 1992 L examen microscopique de l enc phale montre les l sions typiques des EST C est le premier cas d EST spontan e chez un primate Cependant chez les primates non humains la maladie semble rare Ce cas reste une exception Bons 1996 b Cas en milieu exp rimental L tude de la transmission et de la pathog nie des enc phalopathies spongiformes humaines n cessite l utilisation des singes mod les proches de l homme comme cobayes 216 Le tableau suivant montre un ventail de transmissions exp rimentales
114. al antigenes ajout s Ces complexes sont alors d tect s par l ajout d une solution contenant des anticorps sp cifiquement dirig s contre ces complexes et lies a une enzyme permettant la mise en vidence indirecte de la pr sence d anticorps antituberculeux dans le s rum de l animal Au vu des r sultats pr liminaires concernant les performances du test ELISA est tr s prometteur pour le diagnostic rapide de la tuberculose C est un test rapide facile n cessitant peu de sang Cependant des donn es suppl mentaires sont encore n cessaires a la validation finale de cette technique L ELISA reste donc en cours d investigation et il est pour l instant recommand de l effectuer en compl ment d autres tests ii MAPIA Multi Antigen Print Immunoassay Le test MAPIA et le test PrimaTB StatPak encore appel Rapid Test ou RT sont deux tests s rologiques l un MAPIA est une proc dure de laboratoire et l autre PrimaTB StatPak est un test de terrain La technique MAPIA Multi Antigen Print ImmunoAssay est une technique d velopp e ces derni res ann es permettant d imprimer sur un support membrane de nitrocellulose une s rie d antig nes et de tester la pr sence de diff rents anticorps utilise la m thode western blot en une seule fois On obtient alors une carte s rologique distinguant les antig nes les plus immunostimulants diff rents en fonction du bacille et de son h
115. ale 258 f cale surtout de celle des animaux autochtones pouvant tre vecteurs tels que les rongeurs Ainsi les stocks alimentaires doivent tre stock s l abri des nuisibles surtout la nuit Les fruits et les l gumes peuvent m me tre d sinfect s avec de l eau de Javel dilu e ils doivent de toute fa on tre soigneusement lav s bross s et rinc s 4 La mesure suivante qui d coule de la pr c dente est le contr le des nuisibles dans l enceinte du parc rongeurs insectes afin qu ils ne contaminent pas les stocks de nourritures ni qu ils puissent contaminer les enclos en y p n trant Une d ratisation doit tre effectu e tous les deux mois surtout si des ant c dents de pseudotuberculose ont t d crits Un d pigeonnage peut aussi tre effectu e mais le r le vecteur des oiseaux est encore discut On peut galement mettre enplace des barri res antirongeurs Une autre solution consisterait maintenir les esp ces sauvages dans des enclos herm tiques donc int rieurs et bien souvent de petite taille mais on perd alors tout le b n fice de l enrichissement permis par un vaste enclos ext rieur 5 Il est fondamental de minimiser le stress des animaux quand on sait que bien des pizooties se d clarent suite un stress Il est aussi possible de traiter les animaux pr ventivement avec un antibiotique quand on sait qu un stress pr visible va survenir 6 Des autopsies doi
116. ale est la plus efficace et la voie orale la moins efficace La pathogen se des maladies a prions d pend de la voie d introduction du prion dans l organisme de la souche de prions et de la g n tique de l h te Il convient donc de distinguer les ph nom nes physiopathologiques qui permettent a l infection de s installer en dehors du systeme nerveux central lors d une infection par voie p riph rique et qui concourront ult rieurement a la neuro invasion et les ph nom nes pathog niques qui sont la cons quence directe de la r plication de l agent dans le syst me nerveux central et qui sont induits d embl e lors d une infection intrac r brale a R plication p riph rique et entr e dans le syst me nerveux Les ESST naturelles ou exp rimentales ont une longue p riode cliniquement asymptomatique Pendant cette phase muette la r plication de l agent peut tre d tectable dans de nombreux tissus en fonction de l esp ce de la voie d inoculation et de la souche de 213 prions En cons quence lors d une infection par voie p riph rique le prion est en dehors du systeme nerveux central pendant la premiere moiti de la p riode d incubation En r sum deux voies d entr e dans le syst me nerveux central peuvent tre propos es lors d une infection par voie p riph rique e la premi re implique une r plication initiale dans les organes lympho des plaques de Peyer apr s expositio
117. amme pour 27 mL de diluant ph nol acide citrique hydrog no phosphate disodique et filtr es une derni re fois Le mode op ratoire est le suivant Placer l antig ne une heure temp rature ambiante 18 23 C avant le d but des tests Agiter avec soin l antig ne au moment de l emploi Homog n iser les laits tester par agitation apr s les avoir conserv s au moins 24h 4 C puis les r partir en tubes de 1 mL La taille de la colonne de lait dans le tube doit tre d au moins 25 mm Les chantillons de lait ne doivent pas avoir t congel s chauff s ou violemment remu s Ajouter 50 uL d antigene M langer soigneusement Incuber une heure l tuve 37 C puis 18 20h entre 2 et 8 C Effectuer la lecture une incubation de toute une nuit 4 C augmente la sensibilit du test et permet une lecture plus facile Il est pr f rable d avoir comme t moins un lait positif et un lait n gatif Pour l interpr tation si l anneau de cr me est moins color que le lait sous jacent cela signifie qu il n y a pas d anticorps tandis que si l anneau de cr me est plus ou autant color que le lait sous jacent des anticorps doivent tre pr sents Une r action fortement positive est indiqu e par la formation d un anneau bleu violet au dessus d une colonne de lait mais tout d p t bleu l interface entre le lait et la cr me doit tre consid r comme positif car
118. anciens n ont jamais t confirm es ce qui nous laisse penser que la maladie d Aujeszky n est pas une zoonose IHI Transmission Sources e Exclusivement les porcs et sangliers malades ou porteurs sains 139 e Les animaux vaccin s peuvent constituer un r servoir car ils peuvent porter le virus e Autres esp ces culs de sac pid miologiques Mati res virulentes e S cr tions bucco nasales e S cr tions g nitales e Lait cadavres abats et viande de porc Modalit s e Transmission directe par contact par la saillie par le lait e Transmission indirecte locaux mat riel a rosols alimentation eaux grasses contenant du virus qui r siste longtemps dans les viandes Les voies de p n tration e Voies oro nasale et g nitale e Les carnivores se contaminent en ing rant des abats ou de la viande crue de suid s voire par morsure ou contact direct action de chasse 140 EXPRESSION CLINIQUE La maladie d Aujeszky ou pseudorage est due a un alphaherpesvirus qui infecte le systeme nerveux central et d autres organes comme l appareil respiratoire de nombreux mammif res sauf l homme et les grands singes Kandoorp 2004 Elle atteint essentiellement le porc son h te naturel qui demeure infect de fa on chronique apr s gu rison clinique Les signes cliniques chez les esp ces autres que le porc sont proches de ceux de la rage d o son nom de pseudo rage Le tableau clinique
119. ann es dans les laboratoire de r f rence de la Fi vre charbonneuse les amorces donn es dans le tableau ci dessus ont t satisfaisantes pour confirmer la pr sence ou l absence de pXO1 et ou pXO2 dans les cultures pures d isolats obtenus de pr l vements d animaux ou d chantillons du milieu ambiant Elles sont inop rantes n anmoins pour d tecter directement B anthracis dans de tels pr l vements En conclusion l absence de mobilit la pr sence d une capsule l absence d h molyse en 24 heures la sensibilit habituelle la p nicilline et le pouvoir pathog ne exp rimental pour le cobaye suffisent en tenant compte du contexte diagnostiquer Bacillus anthracis Cette identification devra ult rieurement tre confirm e par l tude d autres caract res sensibilit au phage gamma fermentation des sucres pr sence dans la paroi d un polysaccharide constitu de N ac tyl D glucosamine et de D galactose Euz by 2009 Il Epreuves s rologiques Historiquement le diagnostic de la fi vre charbonneuse chez l animal ne n cessitait pas le recours la s rologie Soit l atteinte de l animal tait d duite de la clinique ou de l pid miologie et tait trait e en cons quence soit il tait mort Le d veloppement des r actions s rologiques est n de l int r t port la recherche de la r ponse humorale chez l homme et dans une moindre mesure chez l animal pour valuer les vacc
120. ans la r gion DR sp cifique du complexe fuberculosis Cette r gion est caract ris e par l alternance de r gions identiques appel es DR et de r gions toutes diff rentes les unes des autres les spacers Ces s quences varient d une souches l autre par leur longueur leur s quence et leur nombre Le spoligotyping est plus discriminant que la m thode RFLP IS6110 pour les souches faible nombre de copies d IS6110 M bovis mais la m thode de r f rence RFLP IS6110 reste plus performante pour les autres souches M tuberculosis Denis 2004 193 Conclusion sur les m thodes de diagnostic directes Les m thodes bact riologiques demeurent fondamentales pour la confirmation d finitive de l infection l identification des animaux excreteurs et la r alisation d antibiogrammes Mais les m thodes directes ne permettent de d tecter que les animaux excr teurs au moment de la collecte de l chantillon par cons quent le d veloppement de m thodes indirectes permet d identifier les animaux ayant t en contact avec la mycobact rie qu ils soient excr teurs ou non Figure 5 principales tapes du diagnostic bact riologique des infections tuberculeuses Riquelme 2009 Produit pathologique Decontamination concentration EXAMEN DIRECT CULTURE Coloration Ziehl Neelsen Auramine Milieux solides Loewenstein Jensen Coletsos R sultats wee ar pr sence ou absence de BAAR Mi
121. ans rupture du protocole vaccinal prescrit par le fabricant les animaux ont t soumis une preuve de titrage des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel nom et adresse du laboratoire relevant un titre s rique au moins gal 0 5 unit internationale par millilitre 30 jours apr s ce rappel j Ont t examin s le jour de leur chargement et ne pr sentent aucun signe clinique de maladie ou de suspicion de maladie et ont t jug s aptes au transport k Sont accompagn s d un carnet de sant et de suivi individuel reprenant les informations d finies suivantes nom du propri taire de l animal adresse date de naissance de l animal lieu de naissance de l animal date d acquisition de animal sexe de l animal identification de l animal num ro de tatouage num ro du transpondeur implantable micropuce et endroit du marquage nom scientifique et nom commun de l animal origine et provenance enregistrement des vaccinations date des vaccinations lieu des vaccinations nom du vaccin num ro de lot nom en lettres capitales du v t rinaire signature et cachet du 268 v t rinaire contr les sanitaires effectu s par des laboratoires date des pr l vements lieu de r alisation des analyses r sultats des analyses date des examens v t rinaires r sultats des examens v t rinaires nom en lettres capitales du v t rinaire signatu
122. ant un tat g n ral alt r L cu 2008 Conclusion Le test de l interf ron gamma est un test rapide facile utiliser sur le terrain et ne n cessitant qu une seule capture ce qui est important pour son application la faune sauvage Bien que l utilisation du test de l interf ron gamma semble offrir de nombreux avantages pour le diagnostic de la tuberculose des freins 4 son utilisation persistent a ce jour peu de laboratoires d analyses v t rinaires le r alisent d lai d acheminement des pr l vements De plus le test de l interf ron gamma souffre de lacunes communes avec IDR soit des r ponses positives intermittentes pour certains individus infect s et une incapacit d tecter les infect s latents chez certaines esp ces Cependant plusieurs tudes ont montr que l utilisation en parall le de ces deux tests IDR et test de l INFY am liore consid rablement la valeur du diagnostic b Recherche de t moins de l immunit humorale i ELISA Ce test est une preuve immuno enzymatique bas e sur la d tection des anticorps anti mycobact riens s riques il mesure donc la r ponse immunitaire m diation humorale de 199 l animal Si ce dernier est infect et qu il a r alis une s roconversion l ajout d un ou de plusieurs antigene s sp cifique s de la mycobact rie dans son s rum entraine la formation de complexes immuns complexe anticorps de l anim
123. antes a Sont originaires et proviennent d un pays tiers dans lequel aucun cas de fi vres h morragiques simiennes fi vre de Crim e Congo fi vre jaune fi vre de Mayaro maladies virus Ebola maladie de Marburg maladie virus Kungunya n a t constat au cours des deux derni res ann es b Sont originaires d un tablissement plac sous surveillance v t rinaire o est appliqu un programme de surveillance sanitaire adapt des animaux au regard des maladies contagieuses de l esp ce incluant des analyses microbiologiques et parasitologiques ainsi que des autopsies c Sont n s dans l tablissement d origine et y sont rest s depuis leur naissance ou ont t introduits dans l tablissement d origine depuis au moins 6 mois ou ont t introduits dans l tablissement d origine depuis au moins 60 jours et moins de 6 mois d Sont originaires et proviennent d un tablissement dans lequel aucun cas de tuberculose et 270 de rage n a t constat au cours des deux derni res ann es e Ont t plac s pr alablement leur exportation dans une station de quarantaine conform ment aux dispositions du code zoosanitaire international de l Office international des pizooties pour une dur e d au moins 40 jours date d entree en quarantaine le date de sortie de la quarantaine le dans laquelle durant cette p riode tous les animaux ont t inspect s quotidiennement pour rechercher t
124. antillons simiens uniquement Primate Viral Diagnostic Biomedical Primate Research Centre Lange Kleiweg 139 2288 GJ Rijswijk The Netherlands Phone 31 0 15 284 2855 Fax 31 0 15 284 3986 email niphuis bpre nl Tests serologiques sur Echantillons simiens uniquement Shin Nakamura Department of Cellular and Molecular Biology Primate Research Institute Kyoto University Inuyama Aichi 484 8506 Japan Tests serologiques sur Echantillons simiens uniquement 129 En pratique les laboratoires list s plus haut sont tous l tranger et deux seulement sont en Europe il n y a pas de laboratoire officiel en France Le transport des chantillons passe pour tous les laboratoires situ s en dehors de l Union Europ enne par une demande de CITES Les proc dures administratives sont lourdes et les co ts de transport on reux Pour faciliter le d pistage s rologique dans les laboratoires fran ais le laboratoire d analyse m dicale du Docteur M Blancher Sardou Toulouse propose de r aliser des tests de s rologie herp s chez le macaque Laboratoire d analyse m dicale 16 Boulevard de Strasbourg 31000 Toulouse FRANCE E mail blancher a chu toulouse fr T l 05 61 32 34 32 130 PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT I Prophylaxie et pr vention a Chez l animal gt Quarantaine clinique La quarantaine clinique des animaux n est pas l galement obligatoir
125. aration obligatoire pour les primates non humains Il n existe aucun laboratoire de reference en France et aucune conduite a tenir n est dict e Il n existe pas de technique officielle de diagnostic et par cons quent d apres l article 223 1 du C R alin a II l existence de la maladie est tablie par l isolement de l agent pathog ne la suite d un examen r alis par un laboratoire d analyses agr Le virus de la variole du singe appartient au groupe de risque 3 r glementation fran aise et europ enne La manipulation de ce virus dot d un fort potentiel de reproduction n cessite de disposer de laboratoires du niveau 3 de s curit biologique Laboratoires de r f rence Virus Reference Laboratories Inc 7540 Louis Pasteur Road SAN ANTONIO Tx 78229 T l 210 614 7350 Fax 210 614 7355 Konsiliarlaboratorium f r Poxviren Institut f tr Medizinische Mikrobiologie Infektionms und Seuchenmedizin Ludwigs Maximilian Universit t M NCHEN T l 089 2180 2528 089 2180 2028 Fax 5905 e mail sandra essbauer micro vetmed uni muenchen de Konsiliarlaboratorium f r Poxviren Robert Koch Institut Nordufer 20 13353 BERLIN Tel 01888 754 2310 Fax 01888 754 2605 E mail PauliG rki de CDC Atlanta Georgia USA 237 PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT I Prophylaxie La pr vention de la variole du singe dans les centres de recherche sur les primates rep
126. arriere est d pass e les bacilles tuberculeux peuvent diss miner par voix lymphatique ou sanguine vers les tissus les mieux vascularis s apex pulmonaires reins corps vert braux s reuses foie piphyses des os longs et m ninges En l absence de traitement la tuberculose maladie volue soit vers la mort 50 vers la gu rison 25 ou vers la chronicit 25 CNRS 2009 181 DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES I R partition g ographique M tuberculosis et M bovis ont une r partition mondiale M africanum est pr valent en Afrique mais a galement t isol en Allemagne et en Angleterre On trouve des souches de M africanum ph notypiquement apparent s M tuberculosis en Afrique occidentale elles sont nitrase positives Les souches similaires M bovis sont nitrase n gatives et sont le plus souvent isol es en Afrique orientale Maladie cosmopolite l incidence est cependant variable d un pays l autre En France l incidence tait en 2002 de 10 5 cas pour 100 000 habitants 5 6 100 000 chez les Fran ais 64 9 100 000 chez les trangers Certains pays africains ont des incidences de 200 100 000 La tuberculose animale est tr s rare dans la plupart des pays d Europe occidentale et en Am rique du nord et fr quente dans les pays en voie de d veloppement La maladie humaine en France a touch 10 000 cas en 1987 et 6 855 en 1997 Acha 2005 et CNRS 2009 Il Esp ces sensibles La tu
127. assiques Les prions sont constitu s uniquement de petites particules infectieuses de nature prot ique d apr s l hypoth se de Prusiner Les donn es en faveur d autres hypoth ses comme celles d une origine virale ou bact rienne ou l implication de facteurs associ s tels qu un d s quilibre min ral restent incertaines Il faut noter que le terme prion est utilis dans le langage courant et dans certains articles la fois pour l agent pathog ne et pour la prot ine cellulaire normale on parle de prion cellulaire Il s agit d un abus de langage car rigoureusement le prion est uniquement la prot ine infectieuse II Nature r le biologique et caract ristiques Le prion pathog ne est une sialoglycoprot ine isoforme d une prot ine cellulaire de l h te PrP que l on retrouve chez tous les Mammif res mais aussi les N matodes les Oiseaux les Poissons et les Levures c PrP Prpsc Figure 7 Mod le de transconformation de la PrPc en PrPsc Dormont 2004 Grace a des exp riences d ultrafiltration la taille des ATNC a pu tre estim e a 15 a 40 nm toutefois des donn es r centes indiquent qu en pr sence de d tergents la taille apparente des prions est inf rieure 15 nm La r sistance a la chaleur s che des ATNC est exceptionnelle par exemple 24 heures a une temp rature de 160 C n inactivent pas totalement une dose de 212 107 DL 50 de l agent de la tre
128. ation de Pagent see sun eRn 149 e Classification seisen eonen n ESEE U nid 149 JI Principaux caract res virologiques 150 a Morphalosie Sea Ei 150 Blur RP PT NP RP E E 150 c Sensibilit et r sistance a a aban 150 d Antigenes et induction d anticorps 150 e Immunite antirabique 22 151 M Pathog nie naeh iuasanteupupsiee 152 Donn es pid miologiques 154 I R partition g ographique anni 154 I Esp c s Sen sn season 154 UM Transmission aaa eek 155 a Les sources de contamination nn 155 1 Les organismes vivants een 155 11 Les mati res virulentes ee 156 iii Le milieu ext rieur ae 156 b Modes de transmission aan 157 Expression clinique un ee see 158 Is D TOME ee ee ae 158 IE ID ee 159 a Macroscopiques ee 159 b MicroscopigUeS uni an 159 M thodes diagnostiques 161 Diasnosterde ITR hd Mid 161 Il Diagnostic exp rimental nun 161 a preuves de laboratoire de routine 161 i Identification immunochimique de l antig ne du virus TADIJU S ee 162 ii D tection de la r plication du virus rabique apr s Moculaton nee 164 iii Identification histologique des l sions cellulaires CAPACTEMSUIQUES ce 165 b A
129. autions doivent tre augment es en particulier lors du ramassage des excr ments ils doivent tre mis dans un sac tanche et incin r s Cependant ce n est pas toujours vident dans le cas d une voli re o il ya un groupe d animaux c Yersiniose Kandoorp 2004 i Sources de contamination Les souches de Yersinia enterocolitica sont pr sentes dans l environnement notamment dans les eaux de surface dans les aliments d origine animale et v g tale et dans le tube digestif de diverses esp ces animales porcs bovins ovins caprins chiens chats renards porcs pics chinchillas lagomorphes rongeurs et volailles Dans les foyers naturels de Yersinia pseudotuberculosis la maladie se transmet par les puces ii Mode de contamination Yersinia enterocolitica Par voie digestive apr s ingestion d aliments et d eau contamin s Par contact direct Yersinia pseudotuberculosis par des vecteurs piq re de puces de rongeurs de lagomorphes ou de tiques par blessures ou morsures lors de manipulation des animaux infect s 247 EXPRESSION CLINIQUE Le tableau clinique diff re selon l ent robact rie pathog ne incrimin e Nous allons donc tudier chacun de ces agents s par ment I Salmonellose L infection peut se manifester cliniquement ou pas Dans la forme sub clinique l animal peut soit d velopper une infection latente en h bergeant l agent pathog ne da
130. aux animaux domestiques dans certains pays tels que le vaccin H E P pour le chien les bovins et le chat qui pr sente une virulence r siduelle tr s importante ou les vaccins Flury L E P pour le chien de plus de 3 mois qui ont galement une virulence r siduelle importante m me si elle est moins lev e que pour le vaccin H E P ces vaccins sont strictement interdits en France car trop dangereux Les seuls vaccins virus vivant autoris s en France sont les vaccins utilis s chez les animaux sauvages qui sont des vaccins virus vivant att nu ou des vaccins pr par s par g nie g n tique on peut citer selon une virulence r siduelle d croissante le vaccin S A D B19 le vaccin S A G 2 et le vaccin recombinant vaccine rage labor par g nie g n tique utilis s pour la vaccination orale des renards On peut donc r aliser la vaccination des primates avec un vaccin virus inactiv Seul probl me il n y a pas d tude syst matique de l efficacit des vaccins chez les diff rents primates avec preuve d inoculation II Traitement Chez l animal on ne met en uvre aucun traitement de la rage d clar e 173 174 LA TUBERCULOSE La tuberculose est une maladie infectieuse commune l homme et de nombreuses especes animales Elle est due a diverses esp ces bact riennes appartenant au genre Mycobacterium et est caract ris e Cliniquement par une volution le plus souvent chronique et
131. aux infect s par le CeHV 1 alors que la r glementation fran aise et europ enne limite la culture du virus en secteur prot g de type 3 128 Tableau 9 Laboratoires de r f rence de l herp svirose B Laboratoire Tests disponibles Dr Julia Hilliard B Virus Research and Resource Laboratory Georgia State University PO Box 4118 Atlanta GA 30302 4118 USA Tel 404 651 0808 E Mail biojkh panther gsu edu Culture tests serologiques et PCR sur chantillons simiens et humains Dr David Brown Enteric Respiratory and Neurological Virus Laboratory Central Public Health Laboratory 61 Colindale Ave London NW9 5HT England Tel 44 208 200 4400 E Mail dbrown phls org uk Culture tests serologiques et PCR sur chantillons simiens et humains VRL Laboratories 7540 Louis Pasteur Drive San Antonio Texas 78229 USA Tel 877 615 7275 Fax 877 615 7771 Site Web http www vrllabs com Culture tests s rologiques et PCR sur chantillons simiens et humains BioReliance Simian Diagnostic Laboratory 14920 Broschart Road Rockville MD 20850 USA Tel 301 610 2227 Fax 301 610 2587 E Mail ahs bioreliance com Site Web http www bioreliance com simian html Tests s rologiques sur chantillons simiens uniquement Vet Diagnostics Victoria House Small Dole BNS 9XE Henfield West Sussex United Kingdom Tests s rologiques sur ch
132. availlent en contact avec ces macaques ou leurs tissus Un vaccin qui pourrait emp cher ou limiter l infection par le CeHV 1 chez le macaque diminuerait le risque professionnel cet effet une quipe de chercheur a mis au point un plasmide exprimant la glycoprot ine B du CeHV 1 en vue de vacciner par l ADN des macaques Ce vaccin a t test pour son immunog nicit chez la souris et le macaque rh sus et les r sultats d montrent donc que l immunisation par l ADN pourrait tre employ e afin d induire une immunit contre une glycoprot ine de CeHV 1 chez les macaques non infect s Loomis Huff 2001 Une autre quipe a galement construit un plasmide en vue d une utilisation vaccinale ce plasmide exprimant la glycoprot ine D du CeHV 1 Ainsi ce vaccin par l ADN d riv du 134 gene de la glycoprot ine D du CeHV 1 a permis d induire une immunit humorale et cellulaire efficace contre la glycoprot ine D chez les macaques vaccin s Hirano 2002 Il n a cependant pas du tout t prouv que cette immunisation puisse emp cher l infection des animaux par le CeHV 1 ou dans le cas contraire emp cher l excr tion du virus par ces animaux Cela n est en effet pas s r que l immunit induite par de tels vaccins soit plus efficace pour limiter l excr tion virale que l immunit naturelle contre le virus d j mise en d faut par ce dernier De plus en cas de vaccination des animaux il pourrait devenir diff
133. avres frais ainsi que la culture de la bact rie sur g lose au sang sont relativement faciles et la port e de la plupart des laboratoires de bact riologie La difficult peut se pr senter sur des sujets ayant re u des antibiotiques L isolement de B anthracis partir d un cadavre putr fi ou de pr l vements trait s est aussi souvent difficile et r clame un travail laborieux a Culture et identification de Bacillus anthracis OIE 2010 et Euz by 2009 1 Pr l vement frais Bacillus anthracis se multiplie sur la plupart des g loses nutritives bien que la g lose avec 5 7 de sang de cheval ou de sang de mouton soit le milieu de choix Le sang est le premier pr l vement examiner Du sang ou autre liquide organique ou bien un pr l vement issu d une incision d un tissu ou d un organe est tal la surface d une g lose au sang Apr s une incubation d une nuit 37 C les colonies de B anthracis apparaissent de couleur blanc gris gris de 0 3 0 5 mm de diam tre non h molytiques de surface humide rugueuse aspect 62 de verre pil et tres collantes lorsqu on les touche avec une anse de platine Des prolongements et excroissances de culture rampant en retour vers la colonie parentale tous dans le m me sens sont parfois constat s Cette caract ristique a t d crite comme un aspect en t te de M duse La confirmation de B anthracis peut tre obtenue par la mise en
134. berculose concerne l homme ainsi que de nombreuses esp ces animales domestiques bovins ovins chiens chats caprins porcins volailles quid s ou sauvages Parmi les animaux sauvages les primates non humains jouent un r le tr s important dans l interrelation entre la tuberculose humaine et animale en animalerie d exp rimentation Le primate est sensible M tuberculosis M africanum M bovis et M avium Les autres animaux sauvages sensibles sont nombreux le bison les cervid s lion gu pard furet blaireau h risson li vre buffle oryx otarie CNRS 2009 A part quelques cas rapport s en milieu naturel Keet 2000 Sapolsky 1987 et Tarara 1985 la majorit des tuberculoses recens s chez les primates non humains concernent des individus voluant l tat captif M me si les primates peuvent potentiellement tre atteints par tous les bacilles tuberculeux les agents les plus isol s sont M tuberculosis 75 et M bovis 24 Chomel 2004 Les cas de tuberculose M tuberculosis se concentrent aux r gions o la pr valence de la tuberculose est lev e dans la population humaine notamment en Asie et l origine des contaminations est alors essentiellement attribu e l homme Le bacille 182 tuberculeux bovin est lui aussi largement isol s dans les collections de PNH de parcs zoologiques et les cibles sont multiples Le tableau suivant en pr sente quelques exemples Un plus grand nombre d esp
135. biques fluorescents vis vis des variants locaux du virus doit tre contr l e avant leur utilisation L IF peut tre utilis e sur des pr l vements conserv s en glyc rol Si l chantillon a t formol l IF peut tre r alis e apr s un pr traitement de ce dernier par des enzymes prot olytiques Cependant l IF r alis e sur chantillons formol s puis trait s reste moins fiable et plus lourde que lorsqu elle est r alis e sur pr l vement frais Les amas d antig ne du virus rabique sont ensuite cherch s au microscope fluorescence et ils apparaissent sous forme de points plus ou moins gros color s en vert brillant sur fond noir avec un liser plus lumineux Cette r action poss de plusieurs avantages elle est rapide la r ponse peut tre fournie dans la journ e moins on reuse que les autres techniques et elle fournit d excellents r sultats A P AFSSA de Nancy elle s est r v l e faussement n gative dans 2 p cent des cas de rage en moyenne Chez l Homme cette technique peut tre appliqu e du vivant de la personne suspecte par coloration d un calque de corn e mais elle est difficile interpr ter fluorescences non sp cifiques Elle est moins sensible que l immunofluorescence r alis e sur syst me nerveux gt Epreuves immunochimiques Les anticorps peuvent tre conjugu s une enzyme comme la peroxydase au lieu de l isothiocyanate de fluoresc ine FITC Ce conju
136. certains de leurs produits vis s a l article L 236 1 du code rural exige qu un v t rinaire officiel certifie que tous les animaux import s ou transitant sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer en provenance des pays tiers destin s des tablissements de pr sentation au public a caract re mobile vis s par ce texte sont originaires et proviennent d un tablissement dans lequel aucun cas de tuberculose et de rage ou d autres zoonoses n a t constat au cours des deux derni res ann es et ont t soumis avec r sultat n gatif 4 deux preuves de d pistage de la tuberculose Mycobacterium tuberculosis bovis africanum effectu es au d but et a la fin de la quarantaine ou ont t soumis avec r sultat n gatif 4 deux preuves annuelles de d pistage de la tuberculose la derni re preuve ayant t effectu e dans les quarante jours pr c dant le chargement Ce m me arr t exige qu un v t rinaire officiel certifie que tous les animaux import s ou transitant sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outremer destin s des tablissements d exp rimentation animale des tablissements d levage sp cialis s des tablissements fournisseurs au sens du d cret 87 848 modifi du 19 octobre 1987 et des tablissements de pr sentation au public caract re fixe en provenance des pays tiers ont t soumis avec r sultat n
137. chnique pour mettre en vidence un antig ne charbonneux thermostable dans les tissus animaux trait s pour obtenir des produits d riv s Cette r action utilise un antis rum pr cipitant pr par sur un lapin Pour effectuer la r action d Ascoli mettre environ 2 g d chantillon dans 5 ml de s rum physiologique contenant une concentration finale de 1 100 d acide ac tique et faire bouillir l ensemble pendant 5 min Refroidir la solution et la passer a travers un papier filtre Quelques gouttes d antis rum pr par chez le lapin sont introduites au fond d un petit tube Le filtrat pr c dent est d pos d licatement la surface de l antis rum Une r action positive se traduit par la formation l interface d un anneau de pr cipitation visible en moins de 15 min Des t moins d chantillons positif et n gatif sont inclure Cependant cette r action manque de sp cificit car on retrouve ces antig nes chez d autres Bacillus spp et suppose que seuls B anthracis ait prolif r dans les tissus de l animal et qu il y en ait suffisamment pour donner une r action positive Ce test semble surtout utilis en Europe de l Est et n cessite l utilisation d antis rums sp cifiques non commercialis s en France Euz by 2009 11 Chromatographie Un test par chromatographie simple rapide et fortement sensible et sp cifique alternative plus fiable et plus sensible au test d Ascoli utilisant un anticorps de
138. cier des autres ent robact ries EMB ou McConkey agar Colonie de petite taille A ro ana robie nitrate r ductase oxydase n gative ne fermente pas le glucose Faible survie dans le milieu ext rieur Sucs gastriques 242 I Principales caract ristiques bact riennes CNRS 2009 et Acha 2005 Yersiniose Gram lum x 2 5um G lose McCongey g lose d soxycholate citrate A ro ana robie nitrate r ductase oxydase n gative Chaleur et dessiccation Froid certains antibiotiques Survit tr s bien dans Penvironnement Tableau 18 Principales caract ristiques morphologiques biochimiques et de culture II Pathog nie Crenn 2004 et CNRS 2009 a Salmonellose Fi vre typhoide et paratyphoides les bact ries sont ing r es Elles traversent sans l ser la paroi intestinale et gagnent les ganglions m sent riques o elles se multiplient Une partie de ces bact ries se lysent et lib rent leurs endotoxines qui provoquent des signes cliniques fi vre et tuphos biologiques leucop nie et une irritation des plaques de Peyer qui peut entrainer une h morragie intestinale A partir des ganglions m sent riques les salmonelles gagnent la circulation sanguine h moculture positive diss minent dans tous les organes reins foie v sicule biliaire et sont excr t es en faible quantit et de fa on intermittente dans les selles coproculture rarement positive L organisme ainsi i
139. corps 144 REGLEMENTATION SANITAIRE La maladie animale figure sur la liste B de l OIE C est une MRC d claration obligatoire pour tous les mammiferes La maladie humaine n est pas a d claration obligatoire Ce n est pas une maladie professionnelle elle ne peut pas tre indemnis e par des r gimes sp cifiques Selon l article 5 de l arr t du 28 janvier 2009 Le virus de la maladie d Aujeszky son g nome et ses antigenes ne sont detenus manipul s ou utilis s des fins de recherche de diagnostic ou de fabrication que dans des tablissements autoris s par le ministre charg de l agriculture Le laboratoire de l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments site de Ploufragan unit de virologie et immunologie porcine est d sign comme laboratoire national de r f rence pour le diagnostic de la maladie d Aujeszky La liste des laboratoires agr s pour le diagnostic de la maladie d Aujeszky est fix e par instruction du ministre charg de l agriculture Pour la recherche de la maladie d Aujeszky effectu e dans le cadre du pr sent arr t sont autoris es les m thodes de diagnostic et de d pistage suivantes diagnostic s rologique par preuve immuno enzymatique pour recherche des anticorps anti gE ou anti gB pratiqu e sur s rum ou buvard individuel ou sur m lange de s rums ou de buvards diagnostic virologique par isolement viral toute aut
140. ct ristiques des bacilles tuberculeux a Morphologie g n rale D un point de vue morphologique les mycobact ries sont des organismes droits ou l g rement incurv s parfois ramifi s longs et fins en forme de b tonnet 1 5 4 x 0 2 0 6 um asporul s et acapsul s immobiles pr sents tant l int rieur qu l ext rieur des cellules ET gt CA Illustration 8 Mycobacterium tuberculosis microscopie lectronique image CDC 177 Ces caract ristiques morphologiques sont semblables pour toutes les mycobact ries et ne permettent donc pas de les distinguer les unes des autres Le recours d autres moyens caract res culturaux biochimiques ou g n tiques est n cessaire afin d identifier l esp ce en Cause b Propri t s tinctoriales Les mycobact ries se colorent tr s mal par les techniques conventionnelles leur paroi riche en lipides rend difficile la p n tration des colorants Cependant toutes les mycobact ries poss dent une propri t tinctoriale particuli re Bacille Acido Alcoolo R sistant ou B A R R ou coloration de ZIEHL NIELSEN Une fois color es par la fuchsine ou par un fluochrome comme l auramine ces bact ries ne sont d colorables ni par les acides ni par l alcool Benet 2006 Cependant ceci ne permet pas d identifier l esp ce mycobact rienne en cause c Caract res culturaux Les mycobact ries se diff rencient entre
141. cumulation de filaments interm diaires dans les prolongements astrocytaires Les astrocytes sont donc un constituant essentiel des l sions cicatricielles du systeme nerveux central On parle alors d astrocytose ou d astrogliose caract ristique des maladies d g n ratives neuronales des d p ts de substances amyloides fixant le Rouge Congo Cet ensemble est caract ristique des ESST Chez les primates l astrocytose ou astrogliose est intense dans le thalamus le corps stri les couches mol culaire et granulaire du cortex c r bral et du cervelet le gyrus parahippocampal le gyrus du cingulum 222 METHODES DIAGNOSTIQUES Tout diagnostic repose d abord sur la clinique et les sympt mes observ s Cependant le diagnostic de certitudes des ESST n cessite un examen histologique post mortem C est une methode qui s est r v l e tr s fiable mais assez lourde C est pourquoi d autres techniques de diagnostic ont t recherch es en compl ment Il s agit entre autres de la mise en vidence des prot ines fibrillaires sp cifiques des ESST de l inoculation aux rongeurs de laboratoire de la recherche de la prot ine prion par immunoblotting ou immunohistochimie IHC I Identification de l agent pathog ne OIE 2010 et Jarlaud 2002 a Diagnostic histologique L histopathologie n est plus la m thode de diagnostic de choix pour la d tection des animaux suspects ou pour l
142. d cembre 2009 Division of Tuberculosis Elimination en ligne Adresse URL http www cdcgov tb CENTRE D ETUDE ET DE RECHERCHES VETERINAIRES ET AGROCHIMIQUES Page consult e le 7 avril 2010 Maladie d Aujeszky en ligne Adresse URL http www var fgov be index php option com_content amp view article amp id 132 amp Itemid 226 amp lang fr CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Page consult e le 7 juillet 2009 La brucellose en ligne Adresse URL http ethique ipbs fr sdv brucellose pdf CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Page consultee le 10 juillet 2009 La fievre charbonneuse en ligne Adresse URL http ethique ipbs fr sdv fievrecharb pdf CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Page consult e le 23 mars 2010 La fi vre h morragique Crim e Congo en ligne Adresse URL http ethique ipbs fr sdv fievrehemocc pdf CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Page consult e le 10 juillet 2009 La salmonellose en ligne Adresse URL http ethique ipbs fr sdv salmonellose pdf CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Page consult e le 10 juillet 2009 La tuberculose en ligne Adresse URL http ethique ipbs fr sdv tuberculose pdf CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Page consult e le 10 juillet 2009 La yersiniose en ligne Adresse URL http ethique ipbs fr sdv yersiniose pdf CHEMBIO DIAGNOSTIC SYSTEMS Pag
143. de la Shigellose et de la Yersiniose qui sont les maladies habituellement contr l es l importation PR SENTATION DES AGENTS I Classification Euz by 2009 Salmonellose Shigellose Yersiniose Procaryotes Procaryotes Procaryotes Enterobacteriaceae Enterobacteriaceae Enterobacteriaceae Salmonella Shigella Yersinia enterica S dysenteriae enterolitica S flexneri pseudotuberculosis S boydii S sonnei S tiphi S cholerae suis S enteritidis S typhimurium S arizonae S dublin Tableau 17 Classification des agents de la Salmonellose de la Shigellose et de la Yersiniose 241 Salmonellose Bacilles Gram de 1 2um de long mobile Multiplication 7 C 45 C pH de 4 1 9 0 A ro ana robies facultatif Milieu ordinaire et milieu s lectif milieu SS Shigella Salmonella milieu Muller Kauffmann la g lose au vert brillant la g lose Hektoen la g lose DCLS la g lose XLD oxydase catalase glucose nitrate r ductase lactose Les caract res antig niques Ag O Ag H et Ag Vi Chaleur froid d sinfectants usuels 30 a 40 jours dans l eau 30 mois dansle fumier dans l herbe fourrages matieres f cales 10 min sur la peau multir sistance aux antibiotiques Shigellose Gram non mobiles et non encapsul es 2 3um x 0 5 0 7um Pas de milieu sp cial de culture donc pour les diff ren
144. de rural NOR AGRGO201612A Article Annexe 4 En vigueur Cr par Arr t 2002 07 19 JORF 2 ao t 2002 En vigueur depuis le2 Ao t 2002 Certificat sanitaire pour importation et le transit sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer de primates non humains destin s a des tablissements d experimentation animale des tablissements d levage sp cialis s des tablissements fournisseurs au sens du d cret n 87 848 modifi du 19 octobre 1987 et des tablissements de pr sentation au public caract re fixe en provenance des pays tiers Numero du certificat pays tiers d exp dition autorit d mission comp tente num ro de permis CITES Export si n cessaire Identification des animaux Nom scientifique et nom commun pays d origine et de provenance num ro d identification individuel tatouage ou transpondeur implantable endroit du marquage sexe date de naissance ou ge nombre total d animaux 2 Origine et destination Les animaux vis s ci dessus sont exp di s de tablissement d origine adresse pays par le moyen de transport suivant nature num ro d immatriculation num ro du vol ou le nom selon le cas nom et adresse de l exportateur ou de l importateur nom et adresse des locaux de premi re destination 3 Renseignements sanitaires Je soussign v t rinaire officiel certifie que les animaux d crits ci dessus r pondent aux conditions suiv
145. des r sultats tr s variables 8 9 45 des animaux sont s ropositifs En parc zoologique la maladie rev t plut t une allure pizootique mais toutes les esp ces ne semblent pas pr senter la m me sensibilit ainsi au parc zoologique d Anvers les cercopith ques sont les plus atteints mais les macaques vivant dans un enclos tr s proche ne semblent pas touch s 250 METHODES DIAGNOSTIQUES Le diagnostic clinique n tant pas toujours vident a tablir signes cliniques peu caract ristiques infection inapparente il est n cessaire de disposer d outils de diagnostic I Diagnostic s rologique Il consiste a rechercher les anticorps dans le s rum du patient Il s agit de r actions de sero agglutination ou microagglutination On utilise des antig nes polyvalents issus de tous les s rotypes On constate donc que l avantage du test s rologique r side dans l volution du taux d anticorps si le taux reste lev cela signifie qu un foyer infectieux persiste par exemple dans les ganglions La d croissance du taux prouve au contraire la gu rison Il est aussi utile lorsque la culture test peu sensible est n gative Des r actions s rologiques crois es existent avec les Brucella Yersinia enterolitica Yersinia pestis Pasteurella multocida Vibrio Escherichia coli Brucella Shigella flexneri Shigella sonnei Flaviobacterium meningosepticum Bordetella bronchiseptica et les sa
146. e l arriv e des animaux en France tant donn que ces animaux en ont d ja subi une dans leur pays d origine avant leur importation Cependant la r glementation impose que les animaux restent dans leur premier lieu d accueil en France pendant une dur e minimale de 30 jours Dans la pratique cette p riode peut tre mise a profit pour le d pistage clinique et biologique de toute affection qui mettrait en danger soit l animal lui m me soit les animaux avec lesquels il sera en contact soit les personnels qui s occupent de ces animaux gt La s rologie anti CeHV 1 chez le macaque Une surveillance du statut s rologique des macaques vis a vis du CeHV 1 est une bonne mesure de pr vention du risque de contamination de l homme par cet agent Cette surveillance du statut s rologique des macaques vis a vis du CeHV 1 permet en effet d identifier les animaux porteurs Cependant quelque soit la nature du d pistage s rologique r alis et de maniere ind pendante du laboratoire expert qui gere ce d pistage il existe une faible proportion d animaux porteurs du virus mais incapables de d velopper un taux d anticorps d passant le seuil de d tection s rologique En dehors de la p riode quarantaine le d pistage s rologique du CeHV 1 peut tre r alis sur tous les animaux d une colonie avec une p riodicit qui d pendra du mode de stabulation et de la fr quence de l introduction de nouveaux individus gt La PC
147. e d finie par A M Animal sensible qui a t mordu ou griff par un animal suspect au cours d une p riode d finie par A M Carnivore qui a t en contact vrai ou suppos avec un animal suspect au cours d une p riode definie par A M Tout animal sensible non carnivore qui a t en contact Le avec un animal reconnu enrag au cours d une p riode d finie par A M Devenir D claration obligatoire Abattage imm diat Arr t pr fectoral de d claration d infection D claration obligatoire Mise sous surveillance par arr t pr fectoral Mise sous surveillance d un v t rinaire sanitaire pendant 15 30 jours D claration obligatoire Non vaccin s abattage herbivores porcins en vuc de consommation entre 48 heures ct 8 jours Valablement vaccin s d rogation l abattage possible pour herbivores porcins carnivores Attente du r sultat de la surveillance de l animal suspect l origine de l ventuelle contamination Mesures d cid es par DSV e Si animal l origine de la contamination inconnu ou en fuite Si animal ventuellement contamin carnivore non Dans le cas de mordeur ou griffeur la mise sous surveillance d un v t rinaire sanitaire est de 30 jours pour la faune sauvage IV Laboratoires de r f rence Kandoorp 2004 Laboratoire europ en de r f rence AFSSA Nancy Laboratoire d Etudes sur la Rage et la
148. e envahissant tout le syst me nerveux p riph rique ainsi que certains organes Dans 152 cette tape de multiplication virale en p riph rie il faut noter l infection du muscle cardiaque qui est souvent le si ge de l sions de myocardite ainsi que la pr sence de virus dans les terminaisons nerveuses dans l oeil la peau Il faut signaler le cas des glandes salivaires o on observe une r plication virale importante La production de particules virales dans les glandes salivaires permettra l animal infect de transmettre la rage par morsure Suivant les esp ces on observe des variations importantes dans le degr d envahissement des diff rentes structures du cerveau 153 DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES I R partition g ographique La rage s vit sur tous les continents mais elle est absente dans la plus grande partie de l Oc anie Plusieurs pays sont actuellement indemnes notamment l le Maurice la Barbade la Jama que et plusieurs autres les des Cara bes et l Uruguay aux Am rique le Japon en Asie la Bulgarie l Espagne en Europe La rage n a pas une r partition uniforme dans les pays infect s o il peut y avoir des zones indemnes des zones faible ou forte end micit ainsi que des zones avec des foyers pid miologiques Acha 2005 Il Esp ces sensibles Tous les mammif res domestiques ou sauvages et l Homme sont r ceptifs au virus rabique et peuvent tre infect
149. e a problem with all skin tests aimed at diagnosing simian TB 6 7 Serological methods constitute an attractive alternative as they are simple inexpensive relatively non invasive and they do not depend on detection of mycobacteria None of the existing TB tests alone is sufficient to diagnose disease Therefore new TB diagnostic algorithms are being developed in which serological assays may play an important role see PERFORMANCE CHARACTERISTICS below 8 11 10 6267 0 Rev 4 May 2008 278 Page 1 of 5 The Chembio PrimaTB STAT PAK Assay is a rapid immunochromatographic test for antibody detection that is safe simple and easy to perform PRINCIPLE OF TEST The Chembio PrimaTB STAT PAK Assay is based on immunochromatographic lateral flow technology The test employs a unique cocktail of recombinant M tuberculosis proteins that are bound to the membrane solid phase Blue latex particles conjugated with protcin arc uscd as the detection system The PrimaTB STAT PAK Assay can be used with serum plasma or whole blood Once a test sample is applied to the SAMPLE S well followed by the addition of a diluent it flows laterally through the membrane strip When it reaches the conjugate pad antibodics if present bind to protein latex conjugate and then the migrating immune complex binds to the antigens on the solid phase in the TEST T area producing a blue line In the absence of antibodies there is no line in the TEST T
150. e consult e le 9 janvier 2010 PrimaTB STAT PAK en ligne Adresse URL http www chembio com animaltest6 html CHEMBIO DIAGNOSTIC SYSTEMS Page consult e le 17 juillet 2009 Antibody Test Kit PrimaTB STAT PAK Assay en ligne Adresse URL http www chembio com pdfs 10 6244 0 20PrimaTB 20PI 2020 20Rev 205 pdf 287 CHEONG H I et al Diagnosis of Yersinia pseudotuberculosis infection by polymerase chain reaction Pediatr Infect Dis J 1996 15 596 9 CHOMEL B LERCHE N Page consult e le 25 avril 2010 Tuberculosis and other mycobacterial zoonoses en ligne Adresse URL http faculty vetmed ucdavis edu zooprim tuberculosis pdf CRENN L La pseudotuberculose a Yersinia pseudotuberculosis en parcs zoologiques Th Med Vet Alfort 2004 144 p COULIBALY C HACK R SEIDL J et al A natural asymptomatic herpes B virus infection in a colony of laboratory brown capuchin monkeys Cebus apella Lab Anim 2004 38 4 432 438 COUSINS D FLORISSON N A review of tests available or use in the diagnosis of tuberculosis in non bovine species Rev sci tech Off Int Epiz 2005 24 3 1039 1059 COUTROT L Herp s virose B gestion du risque infectieux chez le macaque et l homme Th Med Vet Toulouse 2006 2006 TOU 3 4065 234 p COUTROT E BLANCHER SARDOU M MARCHOU B APOIL P A DUCOS DE LAHITTE J BLANCHER A Place du diagnostic biologique de l h
151. e d couverte d animaux positifs dans le faune sauvage et notamment chez les primates non humains La r glementation ne pr tent attention bien trop souvent qu aux animaux domestiques carnivores bovins ovins sans s attacher l ensembles des esp ces concern es par la loi En conclusion de nombreux progr s techniques et r glementaires restent faire afin d assurer l tat sanitaire des primates et de pr venir le risque de zoonoses 261 O ECOLE NATIONALE VETERINAIRE TOULOUSE Direction de l Enseignement et de la P dagogie AGREMENT ADMINISTRATIF Je soussign A MILON Directeur de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse certifie que Mille MOLTO Nelly a t admis e sur concours en 2004 a obtenu son certificat de fin de scolarit le 9 juillet 2009 n a plus aucun stage ni enseignement optionnel valider AGREMENT SCIENTIFIQUE Je soussign Jacques DUCOS de LAHITTE Professeur de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse autorise la soutenance de la th se de Mile MOLTO Nelly intitul e Les maladies r glement es chez les primates Vu Le Professeur Le Directeur de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse Professeur Jacques DUCOS de LAHITTE Professeur Alain MILON Vu le Le Pr sident de l Universit Paul Sabatier Professeur Gilles E y Enseignement agricolo E 8 TSS Formation
152. e depistage au sein de populations saines Cependant la connaissance des changements histopathologiques est importante pour faciliter la d tection des cas quand on conduit des diagnostics de routine 4 base d examens histologiques de cerveaux de bovins sains Pour le diagnostic diff rentiel des coupes au niveau m dulla obex d une paisseur de 5 um sont color es l h matoxyline osine Si les tissus sont de bonne qualit l examen histopathologique de coupes color es l h matoxyline osine permet galement une confirmation des l sions neuropathologiques caract ristiques Les changements histopathologiques comprennent essentiellement de nombreux changements spongiformes et une vacuolisation neuronale On recherche alors les l sions caract ristiques des ESST l sions symetriques bilat rales spongiformes dans la substance grise Le diagnostic peut tre confirm si des changements morphologiques typiques sont pr sents dans la moelle au niveau de l obex mais sans tenir compte du diagnostic histopathologique l immunohistochimie est maintenant aussi employ e en routine une observation non publi e sugg re qu au moins 5 des cas cliniques suspects n gatifs sur des coupes color es l h matoxyline osine pour recherche de changements vacuolaires dans l obex peuvent tre d tect s par examen en IHC Il est vident que cette m thode limit e a l examen de la moelle obex ne permet ni un diagnostic di
153. e est justifi e Les souris adultes ou les cobayes sont les animaux de choix Si les pr l vements concernent le sol les animaux doivent tre trait s la veille avec des antis rums du t tanos et des gangr nes gazeuses Les pr l vements sont pr par s comme pour la mise en culture le choc thermique 62 5 C pendant 15 min inclus L injection consiste chez la souris en une injection de 0 05 0 1 ml en sous cutan e et chez le cobaye l injection peut aller jusqu 0 4 ml 0 2 ml dans chaque cuisse et est r alis par voie intra musculaire La pr sence de B anthracis entra ne la mort en 48 72 h et le germe peut tre isol du sang comme d crit ci dessus Cette technique expose des risques de contamination importants et elle doit tre r serv e aux laboratoires poss dant une animalerie tr s bien contr l e 64 b Mise en vidence immunologique et diagnostic L identification du germe est facile et seul le diagnostic diff rentiel Bacillus anthracis Bacillus cereus pose quelques probl mes car ils sont antig niquement tr s proches Les seuls antigenes sp cifiques qui permettent de le diff rencier par l approche immunologique sont les antigenes des toxines charbonneuses produites durant la phase de croissance exponentielle et de la capsule de B anthracis Ceci est une entrave a l usage des methodes immunologiques en diagnostic de routine i La r action d Ascoli En 1911 Ascoli publia une te
154. e l espece de macaque soit le rh sus ou une toute autre espece Dans le cas des zoos et animaleries de primates le c toiement d esp ces de primate d origines diverses peut amener a des contaminations d une esp ce de macaque par une souche de CeHV 1 qu elle ne c toie pas dans la nature Il faut surtout noter que d autres esp ces de primates que les macaques peuvent dans ce contexte tre contamin es par le virus en particulier les singes du nouveau monde chez lesquels le virus est pathogene avec des m ningo enc phalites mortelles HI Pathog nie La primo infection par le CeHV 1 chez le macaque est similaire celle qui est d crite pour les HSV chez l homme Lors d un premier contact avec le virus primo infection symptomatique ou asymptomatique le virus p n tre la muqueuse buccale ou g nitale la faveur d une microabrasion la suite d un contact direct avec des s cr tions infect es ou avec une surface muqueuse D apr s une tude men e par Gosztonyi l infection par le CeHV 1 chez la souris est suivie d un cheminement centrip te du virus vers le syst me nerveux central qui est tout au long de ce parcours strictement restreint aux structures nerveuses Pendant l infection primaire les particules virales infectent les terminaisons nerveuses sensitives correspondantes au territoire tissulaire impliqu lors de l infection Le virus sous la forme de capsides virales gagne enfin par cette voie r tro axonal
155. e le corps neuronal des ganglions sensitifs trig min s sacr s o se produit une multiplication virale dans certains neurones permissifs Gosztonyi 1992 Le virus peut aussi se propager d un neurone l autre gr ce aux connexions naturelles du neurone infect c est dire gr ce aux synapses de celui ci Ce transport trans synaptique se produit d une mani re ant rograde et r trograde Le transport r trograde se produit lors des r currences de la maladie Le transport ant rograde lorsqu il affecte le syst me nerveux central peut aboutir au d veloppement d une enc phalomy lite Suite l infection primaire il va s tablir une infection latente qui commence environ dix jours apr s le d but de l infection et va durer toute la vie le ganglion trig min et les ganglions sacr s en sont les sites les plus fr quents Vizoso 1975 Weigler 1995 Cet tat de 112 latence caract ris par une persistance du g nome viral dans certains neurones repr sente pour le virus l avantage d chapper a la r ponse immune et aux drogues antivirales qui n agissent que sur la r plication virale par voie de cons quence le traitement antiviral est bien incapable d radiquer les virus tapis dans les neurones o ils ne se multiplient pas Il a t montr qu il existait dans certaines circonstances une possibilit de r activation d une infection ganglionnaire latente qui est l origine des r currences herp
156. e mobile vis s par ce texte sont originaires et proviennent d un tablissement dans lequel aucun cas de tuberculose et de rage ou d autres zoonoses n a t constat au cours des deux dernieres ann es et sont soumis JO une preuve de recherche avec r sultats n gatifs des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel puis vaccin s a JO par injection d un vaccin inactiv d au moins une unit antig nique internationale norme OMS Organisation mondiale de la sant et soumis 4 nouveau J30 a une preuve de titrage des anticorps 168 neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel relevant un titre s rique au moins gal 0 5 unit s internationales par millilitre trente jours apr s la vaccination et exp di s J120 Dans le cas d animaux qui ont fait l objet d une revaccination sans rupture du protocole vaccinal prescrit par le fabricant les animaux ont t soumis une preuve de titrage des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel relevant un titre s rique au moins gal 0 5 unit s internationales par millilitre trente jours apr s ce rappel Ce m me arr t exige qu un v t rinaire officiel certifie que tous les animaux import s ou transitant sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outremer destin s des tablissements d exp rimentation animale des tablisseme
157. e r alis e ii Diagnostic par inoculation des animaux de laboratoire L infection peut tre mise en vidence en inoculant par voie intrac r brale ou intrap riton ale ou en nourrissant des souris avec des tissus c r braux mais le bio essai est peu r aliste en diagnostic de routine cause de la longue p riode d incubation Ainsi donc le besoin demeure d une preuve pour les ESST qui puisse tre appliqu e sur l animal vivant et qui ait une sensibilit capable de d tecter la PrP de faibles taux tel que cela peut appara tre au cours de la p riode d incubation de la maladie Il Epreuves serologiques Les prions ne peuvent pas tre cultiv s in vitro et n induisent pas une r ponse immune significative chez l h te 226 REGLEMENTATION SANITAIRE Depuis 1996 les ESST sont des maladies a d claration obligatoire MDO pour tous les mammiferes autres que bovins ovins et caprins Les primates sont donc concern s par cette r glementation Aucune mesure sanitaire n est d crite pour la faune sauvage En France il s agit d un agent de niveau de danger 3 le groupe 3 comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez l homme et constituer un danger s rieux pour les travailleurs leur propagation dans la collectivit est possible mais il existe g n ralement une prophylaxie ou un traitement efficaces Art R231 61 1 du Code du Travail La r glementation europ en
158. e rocambolesque au plus beau des calendriers ces moments d amiti partag s que ferais je sans toi ma ch re amie Raf notre amour partag des animaux notre passion pour les arts toutes ces le ons de conduite dignes de Prost attention la 5 pour m avoir soutenue pour mon piercing mais surtout pour ton amiti sans faille A Elise et Pauline les jumelles les plus attachantes notre amiti plus forte que la distance a tous nos souvenirs de f ria au dodo dans le coffre au voyage en Andalousie et le castrage de mais A Anne Laure a cette enfance pass e ensemble a ton caract re impulsif parfois trop a cette gentillesse infinie et au petit bout a venir tu seras la premi re de la bande a franchir le cap A ma jum s qui se reconnaitra A Mathieu pour toutes ces belles ann es de foot pour ton humour et le fameux Panettone du jour de l An Promis on arr te de te chambrer ou pas tous mes amis v tos sans qui P ENVT aurait eu moins de saveurs A Fanny kiki n 1 la plus chouette des voisines qui me supporte depuis la pr pa de Bordeaux Toulouse nos go ters saucisson nos soir es t l et notre amour pour la cuisine vous avez dit gourmandes ton amiti 24h 24h et pour tes deux b b s A Marielle une co quipi re juste g niale pour toutes nos folies communes du Maroc en 4L nos deux P pettes pour ta joie de vivre ton excentricit e
159. e sauvage Bente 2009 En Afrique des pid mies d Ebola ont t reli es la mort de divers animaux gorilles Gorilla gorilla chimpanz s Pan troglodytes mandrilles Mandrillus sp cercopitheques Cercopithecus sp et autres singes c phalophes C phalophus dorsalis une espece d antilopes des for ts potamoch res Potamochoerus porcus Il Transmission Acha 2005 a Le cas des arbovirus Il s agit de virus qui s entretiennent dans la nature par cycles biologiques entre des h tes vert br s par l intermediaire d arthropodes h matophages Leur cycle plus ou moins complexe fait intervenir trois types d acteurs le virus et son r servoir qui peut a ce jour ne pas tre connu dans toute sa complexit l arthropode vecteur et a la fin de la chaine pid miologique l h te vert br Il s agit ici du cas des virus de trois familles Togaviridae Chikungunya et Mayaro Bunyaviridae FHCC et Flaviviridae fi vre jaune Georges 2000 i Le virus de Chikungunya La source de contamination et le mode de transmission est le vecteur et c est surtout le genre Aedes qui est en cause albopictus aegypti polynesiennis furcifer taylori Le virus a t isol aussi chez Culex fatigans et Anopheles gambiae mais la reproduction exp rimentale de la maladie a t impossible Dans la nature le cycle naturel de base est singes moustiques singes Cependant en zone urbaine il existe prob
160. eactive were tested 3 different times on 3 different days The compiled results from the 3 laboratories demonstrated 98 3 accuracy Normal Page 4 of 281 REFERENCES 1 Bernacky B J Gibson S V Keeling M E and Abee CR 2002 Nonhuman primates p 676 777 In J G Fox L C Anderson F M Loew and F W Quimby ed Laboratory Animal Medicine Second ed Academic Press San Diego Calif CDC 1993 Tuberculosis in imported nonhuman primates United States June 1990 May 1993 MMWR 42 572 576 Gibson S V 1998 Bacterial and mycotic diseases p 59 110 In C R A B Taylor Bennett and R Henrickson cd Non human primates in biomedical research Academic Press San Diego Calif Kalter S S Millstein C H Boncyk L H and Cummins L B 1978 Tuberculosis in nonhuman primates as a threat to humans Dev Biol Stand 41 85 91 Garcia M A Bouley D M Larson M J Litland B Moorhead R Simkins M D Borie D C Tolwani R and Otto G 2004 Outbreak of Mycobacterium bovis in conditioned colony of rhesus Macaca mulatta and cynomolgus Macaca fascicularis macaques Comp Med 54 578 584 Kaufmann A F and Anderson D C 1978 Tuberculosis control in nonhuman primate colonies In R J Montali ed Mycobacterial infections of zoo animals Smithsonian Institution Press Washington D C Walsh GP Tan E C DelaCruz E C Abalos R M Villahermosa L G Young L J Cellona R V Nazareno J B and Horwitz M A
161. earvaceuaticearenes 204 I Bases de la r glementation aussen 204 20 II La r glementation actuelle sur l importation des primates concernant la WER een 205 II Laboratoires de r f rence een 206 Prophylaxie et traitement u 208 RO Wie a a da r EE aEE 208 le Traitement en 208 DEUXIEME PARTIE MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE Be Les ESST E A E 211 Presentation de Pagent u suu see a 211 Ee Classificato eek 212 JI Nature r le biologique et caract ristiques 212 MI PAROISSE ina Nice 213 a R plication p riph rique et entr e dans le syst me nerveux 213 b Neuropathogen se des ESST 214 Donn es pid miologiques 216 I R partition g ographique susanne u 216 He Esp c s Sensibles ren 216 a Cas en milieu naturel nee een 216 b Cas en milieu exp rimental 217 II Transmission nee ee ee 219 a Sources de contamination ee 219 b Modes de transmission una 220 Expression clinique uuecneu nennen 221 M thodes diagnostiques en Bee u a disant 225 I Identification de l agent pathog ne 223 a Diagnostic histologique une 223 b M thodes immunohistochimiques 224 c M thodes de Western blot une 224 d M thodes rapides aan 225 e Aut
162. elles par leurs caract res culturaux selon le groupe de mycobact ries la croissance est rapide ou lente les colonies pigment es ou non et le milieu utilis est plus ou moins exigeant En ce qui concerne les bacilles tuberculeux impliqu s dans la tuberculose chez les primates c est dire M tuberculosis M bovis et M africanum La mise en culture n cessite un milieu adapt toujours enrichi milieu de type Lowenstein Jensen et une temp rature d incubation de 37 C Leur croissance est lente temps de g n ration proche de 20 heures 12 jours d incubation sont au minimum n cessaires avant le premier repiquage Les colonies sont non pigment es mates peu bomb es et souvent irr guli res M tuberculosis donne des colonies rugueuses de teinte beige en vieillissant aspect en choux fleur de couleur chamois e et pr sente une croissance qualifi e d eugonique M bovis donne de petites colonies lisses taille d une t te d pingle et pr sente une croissance dysgonique c est a dire d aspect different de celle de M tuberculosis M africanum donne de petites colonies d aspect rugueux creme mates avec un bourgeon central aspect en tache de bougie et a croissance dysgonique 178 d Caract ristiques biochimiques et g n tiques Le g nome des mycobact ries poss de un contenu en bases guanosine cytosine GC lev en moyenne 65 6 Leurs caract ristiques biochimique
163. ensibilit proche de celle de la m thode de Western blot pour la detection de la PrP Associ e de bonnes pr parations histologiques l IHC permet la d tection des accumulations de PrP et comme les l sions vacuolaires d ploie une apparence et un motif de distribution typique elle fournit une valuation simultan e ou une confirmation du ph notype de la maladie Les m thodes actuelles sont disponibles aupres des Laboratoires de r f rence de l OIE Contrairement a ce qui se passe dans le diagnostic de la tremblante du mouton la detection limit e de la PrP dans les tissus lymphoides lors d ESB ne pr sente pas d avenir quant l utilisation de ces tissus pour le diagnostic pr clinique apr s biopsies Cet examen pr sente une bonne sensibilit et une bonne sp cificit c M thodes de Western blot Les techniques d immuno empreintes sont r alis es sur des tissus frais non fix s et peuvent tre utilis es avec succ s quand les tissus sont autolys s Elle a une sensibilit diagnostique semblable celle des techniques de l IHC elle reste la m thode de choix avec 224 l immunohistochimie pour la confirmation ou l infirmation d une suspicion d ESST Au cours de la derni re d cennie d autres m thodes ont t d velopp es qui prennent moins de temps et sont moins co teuses La plupart de ces techniques sont bas es sur une pr cipitation de la PrP l aide de l acide phosph
164. ent li s comme HSV1 et 2 chez l homme Perelygina 2005 122 b Probl mes pos s par la s rologie Le diagnostic de l infection par le CeHV1 chez les macaques par l intermediaire d un test s rologique peut parfois poser probleme Quelle que soit la m thode mise en ceuvre pour la recherche des anticorps le r sultat ne refl te pas directement la pr sence du virus chez un animal Il existe des r sultats faussement positifs ou faussement n gatifs i Les s rologies faussement n gatives Il appara t la lumi re de quelques cas Anderson 1994 que des macaques peuvent tre infect s par le CeHV1 bien que l on soit incapable de d tecter des anticorps s riques chez ces animaux La s rologie ne permet donc pas y compris grace aux m thodes les plus sensibles comme l ELISA de d tecter l ensemble des animaux infect s par le CeHV1 La s ropr valence dans une population de macaques est donc diff rente de la pr valence de l infection r elle par le CeHV1 ii Les s rologies faussement positives Les tests s rologiques n cessitent l emploi d antig nes viraux Or ces antig nes viraux ne peuvent tre produits qu partir de culture cellulaire Pour utiliser ces antig nes viraux il est n cessaire de les extraire Les antig nes viraux ainsi obtenus sont donc g n ralement contamin s par des antig nes provenant des cellules utilis es pour la culture Il peut arriver que les animaux essentie
165. entification taxonomique dans Genbank est le 10325 son nom anglais commun est B virus Le CeHV 1 appartient au genre Simplexvirus de la sous famille des Alphaherpesvirinae et est membre de la famille des Herpesviridae Synonymes du CeHV 1 simian herpes B virus SHBV herpes virus B herpes B virus Simian herpesvirus B Simian herpes B virus Herpesvirus simiae Cercopithecid herpesvirus 1 monkey B virus Par la suite le virus sera d sign sous l acronyme CeHV 1 107 Les Alphaherpesvirinae regroupent de nombreux agents viraux de grande importance m dicale et conomique chez l homme et l animal Membres de la famille des Herpesviridae ces virus se caract risent dans leur structure par un g nome constitu d une mol cule d ADN bicat naire entour d un t gument de nature prot ique L ensemble est envelopp d une bicouche lipidique ou viennent s ancrer des glycoprot ines virales Les Alphaherpesvirinae se distinguent des sous familles Beta et Gammaherpesvirinae par un cycle de multiplication court une propagation rapide de l infection en culture cellulaire une lyse efficace des cellules infect es et la capacit d tablir des infections latentes au niveau des neurones des ganglions des racines post rieures m dullaires sensitives Tableau 8 classification des Simplexvirus Genre Esp ce nom commun Esp ce h te Ateline herpesvirus I Spider monkey
166. entiques chez toutes les esp ces sont caract ristiques sang noir tre pais et incoagulable spl nom galie importante avec une pulpe de consistance boueuse h morragies v sicales et r nales 60 congestion et parfois h morragies intestinales tumeur charbonneuse interne ou externe De plus le cadavre ne pr sente pas une rigidit complete et il se d compose tr s rapidement Euz by 2009 61 METHODES DIAGNOSTIQUES Lors d une suspicion de charbon il ne faut pas autopsier ou ouvrir les animaux sur place car cela permettrait une re contamination du sol mais emporter le cadavre dans un sac totalement tanche jusqu l quarrissage o les pr l vements ad quats seront pris pour la confirmation de la maladie Toutefois il est maintenant redonn des autorisations d autopsies dans les champs condition que le s ouverture s pour les pr l vements soient petites et recousues pour permettre un pr l vement plus rapide apr s la mort de l animal Le diagnostic exp rimental doit tre effectu le plus rapidement possible dans les 24 heures suivant la mort car la pr sence d un grand nombre de germes de putr faction rend difficile voire m me impossible l isolement de Bacillus anthracis I Identification de l agent pathog ne La mise en vidence de la bact rie Bacillus anthracis encapsul e sur des frottis de sang ou de tissus rate poumons provenant de cad
167. erpes virose B cehv1 chez le macaque dans la gestion du risque de transmission a l homme Revue Med Vet 2007 158 7 367 379 DANIEL M D GARCIA F G MELENDEZ L V et al Multiple Herpesvirus simiae isolation from a rhesus monkey which died of cerebral infarction Lab Anim Sci 1975 25 3 303 308 DELNATTE P Etude de la tuberculose chez l l phant importance en parc zoologique Th Med Vet Toulouse 2008 TOU 3 4014 232 p DENIS F MARTIN C Mycobact ries Bact riologie m dicale techniques usuelles Masson 2007 34 467 488 DENIS F PERRONNE C Mycobacterium tuberculosis et mycobacteries atypiques Elsevier Masson 2004 298p DORMONT D Enc phalopathies subaigu s spongiformes transmissibles ou maladies a prions EMC Maladies Infectieuses 2004 1 99 127 288 ECKROADE R J ZU RHEIM G M MARSH R F HANSON R P Transmissible mink encephalopathy exp rimental transmission to the squirrel Monkey Science 1970 169 1088 1090 ECOLE NATIONALE VETERINAIRE DE LYON Page consult e le 10 d cembre 2009 La maladie d Aujeszky dans la faune sauvage en ligne Adress URL http www2 vet lyon fr ens faune Fiches pdf fiche_maladie_Aujeszky pdf EUZEBY J P Page consult e le 26 octobre 2009 Abr g de Bact riologie G n rale et M dicale l usage des tudiants de l Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse en ligne Adresse URL http www bacte
168. ertains rel vent de la routine virus des h patites paludisme typho de m ningo cocc mies d autres sont de diagnostic plus d licat et rel vent de centres de r f rence Tous ces diagnostics doivent tre voqu s mais en attendant de pouvoir trancher il importe de prendre imm diatement les pr cautions maximales II Diagnostic de laboratoire Zeller 2000 Les avantages et inconv nients des diff rentes m thodes sont r sum s ci apr s gt S rologie Inactivation des pr l vements propiolactone ou irradiation e IgM par immuno capture Elisa e IgG par Elisa e Immunofluorescence pour un diagnostic r trospectif e Western blot e Radio immuno precipitation assay RIPA e Fixation du compl ment e Confirmation par une autre technique requise pour certains virus Avantages rapidit de l Elisa m thode de choix La technique Western blot est appr ci e pour sa sp cificit et sert en g n ral de confirmation d un autre pr f r e pour sa sensibilit 89 Inconv nient d lai d apparition des IgM demande d un 2 pr l vement gt D tection virale RT PCR nested A partir du sang total s rum biopsie liquide pleural salive Avantages sensibilit assez rapide R alisable in situ importance en pid miologie mol culaire Inconv nients choix des amorces faux n gatifs ou positifs contaminations possibles confimations n cessaires gt Antig ne captu
169. es la d coloration par les acides faibles et apparaissent donc color es en rouge sur fond bleu par la coloration de Stamp Un isolement et une mise en culture de Brucella peuvent tre r alis es sur milieux solides classiques qui limitent la formation de mutants rough et le d veloppement de 40 contaminants Cependant il est recommand d utiliser des milieux liquides pour les chantillons volumineux ou pour pratiquer un enrichissement Les milieux les plus utilis s sont le Trypticase Soy Agar ou le Serum Dextrose Agar La culture sur milieu s lectif permet d viter la croissance d autres esp ces de bact ries Le plus utilis est le milieu de Farrell qui est pr par par addition de six antibiotiques a un milieu de culture classique Un enrichissement peut tre pratiqu lorsque la culture est r alis e partir de pr l vements pauvres en bact ries comme le lait ou le colostrum Au bout de trois ou quatre jours d incubation des colonies rondes de 1 2 mm de diam tre apparaitront bomb es transparentes de couleur miel lisses luisantes et 4 contours r guliers Ces colonies deviennent avec le temps plus grosses et plus fonc es L identification d espece et le biotypage peuvent tre r alis s grace a des techniques de phago lyse et sur culture bact rienne a partir de criteres biochimiques et s rologiques Avantage La reproductibilit du test est tres bonne La culture pe
170. es ELISA ou Ring test sont uniquement propos es chez les bovins Aux USA la r glementation actuelle recommande d utiliser des pratiques et des quipements de bios curit de niveau 2 pour toutes les activit s de routine Le niveau 3 de bios curit est requis pour les activit s impliquant la manipulation de mat riaux contenant ou suspect de contenir Brucella sp 51 PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT I Prophylaxie a Prophylaxie m dicale Il existe actuellement plusieurs vaccins pour les bovins mais aucun pour les esp ces sauvages telles que les esp ces de primates b Prophylaxie sanitaire Aucune mesure de police sanitaire n est d finie r glementairement pour la brucellose de la faune sauvage La gestion de la pr vention et des suspicions de brucellose dans la faune sauvage pourrait se faire sur la base de recommandations tablies a partir de celles faites aux troupeaux de bovins d ovins et de caprins la d claration de la maladie est obligatoire C est une maladie professionnelle on doit donc respecter imp rativement les r gles d hygi ne et de s curit et notamment pour les personnels de laboratoire ou les professionnels au contact de produits biologiques potentiellement infect s produits lact s annexes embryonnaires sang litieres etc prendre des pr cautions titre individuel port de gants et port de masques tre prudent avec la formation d a rosols hygi ne de l alimenta
171. es classent au sein des Besen 3 ou 4 tels que d finis l article R 231 61 1 du code du travail Art 2 Le directeur des relations du travail le directeur g n ral de la sant wit le directeur des exploitations de la sociale et de l emploi sont charg s chacun en ce qui le conceme de l ex cution du t arr t qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise Fait Paris le 18 juillet 1994 Le ministre du travail de l emploi et de la formation professionnelle Pour le ministre et par d l gation Par emp chement du directeur des relations du travail Le chef de service F Brun Le ministre de l agriculture et de la p che Pour le ministre et par d l gation t du directeur des exploitations ros ars Sociale et de l emploi L administrateur civil J J RENAULT Le ministre d l gu la sant Pour le ministre et par d l gation Par emp chement du directeur g n ral de la sant Le sous directeur de la veille sanitaire Y Coquin ANNEXE PARTIE I Liste des agents biologiques pathog nes des groupes 2 3 et 4 Tableau A Les bact ries Actinobacillus actinomycetemcomitens 2 Actinomadura maduras mim 2 274 Brucalla Canis mm menu Brucalla molitensis 1 men Coals sarnanema Campylobacter IEUS Compylobacter jejuni mus Campylobacter SPP mine Cardiobactarium hominis mom emnm Chlamydia pneumonie mm mn Chlemydis trachomatis usen mrm Chlamydia
172. es de Petri Les B anthracis encapsul s formeront des colonies mucoides et la capsule pourra tre visualis e sur de fins frottis ou d calques r alis s sur des lames pour microscope fix s et color s au bleu de m thyl ne polychrome comme pr c demment iii Autres pr l vements L identification de B anthracis partir de pr l vements anciens ou d compos s issus de produits d origine animale trait s ou de l environnement y compris le sol est possible mais ces pr l vements renferment de plus des contaminants qui envahissent les cultures et masquent B anthracis sur les g loses ordinaires il est alors possible d avoir recours un chauffage des chantillons 15 minutes 62 5 C pour liminer les bact ries non sporul es et l utilisation de milieux s lectifs tels que le milieu PLET contenant de la polymyxine B 30 UI mL du lysozyme 40 mg mL de l thyl ne di amine t tra ac tique 300 mg mL et de l ac tate de thallium 40 mg mL Le recours l inoculation de l animal ne peut tre envisag pour r v ler B anthracis que si les autres m thodes ont chou Par exemple lorsqu il appara t que les pr l vements proviennent d animaux ayant re u des antibiotiques avant la mort ou lorsque les chantillons du milieu renferment des substances sporostatiques En raison du souci l gitime d carter le recours l animal en recherche biologique cette solution ne doit tre retenue que si ell
173. es du colon Cette invasion provoque une r ponse inflammatoire imporante et des l sions des vaisseaux sanguins Les bact ries peuvent galement produire une toxine c Yersiniose Apres une inoculation d une souche virulente par voie orale a la souris la plupart des bact ries demeurent dans la lumi re intestinale et une minorit d entre elles adh rent a la muqueuse sans pr dilection pour un type cellulaire Par contre l invasion ne concerne presque exclusivement que les cellules M de l pith lium des plaques de Peyer Apr s p n tration de l pith lium les bact ries traversent la membrane basale du d me des plaques de Peyer et elles se multiplient dans le tissu lympho de annex la muqueuse et dans la lamina propria o elles sont responsables de la formation de micro abc s Par les voies lymphatiques Y enterocolitica gagne les n uds lymphatiques m sent riques Eventuellement les bact ries peuvent se diss miner par voie sanguine et coloniser d autres organes comme le foie et la rate dans lesquels elles se localisent pr f rentiellement dans le tissu lymphoide Y enterocolitica peut r sister a la phagocytose ce qui permet de qualifier cette bact rie de parasite intracellulaire facultatif Toutefois les examens histologiques montrent que la majorit des bact ries sont en position extracellulaire 244 DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES I R partition g ographique et especes sensibles Ocholi 198
174. es lipides et aux d sinfectants classiques hypochlorite de sodium soude formol d riv s ph nol s Pouvoir antig ne et immunog ne Il n existe qu un seul type antig nique du virus de la maladie d Aujeszky Certaines glycoprot ines poss dent un pouvoir immunog ne comme les glycoprot ines gB gC gD d autres n en pr sentent pas comme la glycoprot ine gE Des souches de vaccins priv es du fragment de g nome codant pour la glycoprot ine gE permettent associ es des coffrets ELISA pour la recherche des anticorps anti gE de distinguer les animaux vaccin s avec ces vaccins d l t s gE des animaux infect s ces derniers poss dent des anticorps anti gE tandis que les animaux simplement vaccin s n en ont pas Apr s l infection les suid s produisent des anticorps d celables partir du huiti me jour environ et la r ponse demeure positive ult rieurement HI Pathog nie Chez les suid s le pouvoir pathog ne est fonction de l ge des animaux chez les adultes l infection n est jamais mortelle alors qu elle l est syst matiquement chez les jeunes porcelets Dans les autres esp ces animales sensibles l infection est toujours rapidement fatale Toma 2010 Le virus p n tre habituellement par la voie respiratoire infection a rog ne et gagne le syst me nerveux central m ningo enc phalite et s tend la mo lle pini re par voie nerveuse 138 D
175. es or test devices after samples have been applied Avoid any contact between hands cycs nose or mouth during specimen collection and testing Do not pipette any material by mouth Do not smoke eat or drink in areas where specimens or kit material are kept All testing should be performed at a temperature of 18 to 30 C After the completion of the assay carefully dispose of materials treating them as biohazardous waste 7 Do not use expired test kits Do not freeze test kits 8 Do not mix reagents from different kit lots SPECIMEN COLLECTION The PrimaTB STAT PAK Assay can be performed on whole blood serum or plasma Whole Blood Collect whole blood into tubes containing heparin or EDTA Follow test procedure instructions Optionally fingerstick blood may be used via the disposable pipettes included with the test kit If so follow the sampling and sample application procedure for fingerstick specimens in the TEST PROCEDURE section Serum Serum is used from whole blood collected aseptically by venipuncture into a clean tube without anticoagulant Allow the blood to clot at room temperature centrifuge at 2000 rpm for 10 minutes at room temperature 18 to 30 C and separate the serum from the clot Plasma Collect whole blood with anticoagulant heparin EDTA or sodium citrate centrifuge at 2000 rpm for 10 minutes at room temperature 18 to 30 C and isolate the plasma supernatant Samples perform best when tested im
176. es se produit parfois aggravant alors les l sions et ralentissant la gu rison de celle ci Weigler 1992 b Sur le plan microscopique L examen histologique des tissus l sionnels montre que les l sions induites lors de l infection par le CeHV 1 ressemblent celles induites lors de l infection par les virus herp s simplex chez les humains Ces l sions ressemblent celles observ es dans les cultures cellulaires et sont caract ris es par une d g n rescence par ballonisation arrondissement du 118 noyau et effondrement du cytoplasme avec apparition d une forte r fringence des cellules pith liales par une infiltration leucocytaire par la formation de syncytiums par la n crose des cellules pith liales et par la pr sence des corps d inclusion intranucl aires osinophiles dans les cellules en d but de phase de d g n rescence Keeble 1960 Anderson 1994 Weigler 1992 Une inflammation l g re peut galement tre pr sente et varie en fonction du degr d infection secondaire de l sions L tude histologique du syst me nerveux central de macaques infect s par le CeHV 1 montre dans 75 des cas un engorgement leucocytaire des vaisseaux et une r action inflammatoire microgliale dans la r gion des racines des nerfs trijumeaux et faciaux ainsi que sur le trajet descendant de ces nerfs il n a cependant pas t not de modification des neurones dans les r gions atteintes Keeble 1960 II Formes c
177. esp ces africaines d cureuils Funisciurus et Heliosciurus et de rats constituent les principaux r servoirs du virus On suppose qu un pourcentage lev d esp ces d cureuils sont infect es Ces r sultats semblent bien montrer que ces animaux transmettent le virus dans les zones situ es autour des villages Acha 2005 Chez les primates non humains diff rentes esp ces sont concern es Sajous Cebus sp Singes hurleurs Alouatta paliatta Macaques Macaca sp Gibbons Hylobates sp Orang outan Pongo pygmaeus Chimpanz s Pan troglodytes Cercopith que dont le singe vert Cercopithecus aethiops HI Transmission a Sources de contamination Les hommes ou les animaux contamin s repr sentent la source principale de contamination b Modes de transmission Les voies d infection sont g n ralement le sang les s cr tions corporelles ou les l sions cutan es blessures On peut galement tre infect suite une morsure ou la consommation de viande d un animal contamin Enfin la maladie peut tre transmise d homme homme par a rosols par contact facial troit ou par le biais d objets contamin s tels que du linge de lit ou des v tements Le risque d infection persiste pendant toute la dur e de la maladie jusqu ce que les cro tes tombent et jusqu la gu rison compl te des l sions En raison de la multiplication des virus dans l espace bucco pharyng la premi re
178. et Rec 1993 132 403 406 285 BATISTA MORAIS N NEILSON ROLIM B MATOS CHAVES H H BRITO NETO J MARIA DA SILVA L Rabies in Tamarins Callithrix jacchus in the State of Ceara Brazil a Distinct Viral Variant Mem Inst Oswaldo Cruz 2000 95 5 609 610 BENET J J La tuberculose Polycopi des Unit s de maladies contagieuses des Ecoles v t rinaires fran aises M rial Lyon 2006 74 p BENTE D GREN J STRONG J E FELDMANN H Disease modeling for Ebola and Marburg viruses Disease Models and Mechanisms 2009 2 12 17 BONS N MESTRE FRANCES N CHARNAY Y TAGLIAVNI F Spontaneous spongiform encephalopathy in a young adult rhesus monkey The Lancet 1996 348 435 438 BONS N LEHMANN S NISHIDA N MESTRE FRANCES N DORMONT D BELLI P DELACOURTE A GRASSI J BROWN P BSE infection of the small short lived primate Microcebus murinus C R Biologies 2002 325 67 74 BORIO L INGLESBY T PETERS C J Hemorrhagic Fever Viruses as Biological Weapons Medical and Public Health Management Journal of the American Medical Association 2002 287 2391 2405 BOSSERS A General introduction In prions diseases susceptibility and transmissibility in vivo and in vitro studies with sheep scrapie 1999 chapter 1 4 32 BOTSTEIN D WHITE R L SKOLNIC M DAVIS R W Construction of a genetic linkage map in man using restriction fragment length polymorphism Am J of Hu
179. et la maladie a virus Chikungunya ne sont pas l heure actuelle en France des maladies l galement r put es contagieuses ou a d claration obligatoire a ce titre il n existe pas de r glementation pr cise r gissant le cas o un animal vivant en France est d couvert comme infect par l un de ces virus Le diagnostic d infection peut tre r alis par une preuve de d pistage s rologique ou par detection du virus de ses antigenes ou de son g nome chez cet animal selon l agent incrimine Par contre les maladies a virus Ebola et maladie de Marburg sont des maladies r put es contagieuses MRC et doivent donc en cas de suspicion tre d clar es au DDPP 96 IV Les laboratoires et experts de r f rence Kaandorp 2004 Maladie de Marburg gt CDC Atlanta Georgia USA gt NRZ f r tropische infektionserreger am Bernhard Nocht Institut ftir Tropenmedizin Robert Koch Str 74 D 20359 Hamburg Phone 040 42818 401 Fax 040 42818 400 e mail Schmitz rrz uni hamburg de gt Konsilliarlaboratorium fiir Bunyaviren und Filoviren Institut f rVirologie Philipps Universit t Marburg Robert Koch Str 17 D 35037 Marburg Tel 06421 286 6253 6254 Fax 06421 286 8962 e mail klenke mailer uni marburg de slenczka mailer uni marburg de Experts a consulter Prof Dr B Fleischer NRZ Hamburg Prof Dr H Schmitz NRZ Hamburg Prof Dr H Klenk Konsilliarlaboratorium Marburg Ebola
180. et le test en lumi re polaris e sont des bons tests de d pistage Mais les positifs doivent toujours tre confirm s en 48 raison de leur manque de sp cificit Le test de s ro agglutination est consid r comme non satisfaisant pour des fins de commercialisation Le test de fixation du compl ment est plus sp cifique et a un systeme standardis d interpr tation quantitative Les performances de ELISA et du test en lumi re polaris e sont quand elles comparables ou meilleures que celles du test de fixation du compl ment et comme ils sont plus simple techniquement ils devraient tre utilis s en priorit b Intradermo r action a la brucelline Principe Elle est utilisable dans les situations o des r actions s rologiques positives sont soup onn es d tre faussement positives en compl ment de consid rations pid miologiques sur l absence de risque d infection du cheptel Le d pistage allergique consiste en la mise en vidence de l immunit cellulaire C est une intradermo r action la brucelline La r action est consid r e positive lorsque l paississement du pli cutan constat 72h apr s l injection est sup rieur deux millim tres Cette r action est sp cifique mais peu sensible beaucoup de faux n gatifs C est une r action d hypersensibilit retard e suite l injection dans le derme de Brucella Elle est peu utilis e en routine avec une bonne sp cificit
181. eur il est conserv 70 C ou a 196 C Importance Dans les zones d end mie connues en Bolivie au Br sil en Guyana a Trinit et Tobago 10 50 de la population poss de des anticorps contre ce virus Quelques dates 1955 pid mie de 50 cas au Br sil 1954 1955 20 colons atteints 4 Uruma 1977 1978 nouvelle pid mie au Br sil Acha 2005 b Virus de Chikungunya Le virus Chikungunya qui signifie march courb en swahili est un Alphavirus arbovirus groupe A des arbovirus de la famille des Togaviridae C est un virus ARN 79 monocat naire lin aire de diam tre 60 70 nm Il existe une relation antig nique entre ce virus et le virus de Mayaro O nyong nyong et Semliki Les virions sph riques et sym trie icosa drique mesurent 50 nm 60 nm de diam tre et poss dent une enveloppe Sa culture peut se r aliser par inoculation une souris ou un moustique ou encore sur culture cellulaire de moustique ou de mammif re Ce virus est tr s sensible la chaleur l thanol 70 l hypochlorite de sodium 1 au glutarald hyde 2 aux solvants des lipides il est inactiv par la chaleur s che ou humide gt 58 C il est sensible la dessiccation Le virus survit moins d une journ e dans un milieu de culture 37 C Pour le conserver il faut le mettre dans de la glace carbonique 70 C ou dans de l azote liquide 170 C On note le pouv
182. euves s rologiques Les preuves s rologiques sont rarement utilis es lors d enqu tes pid miologiques en raison de la s roconversion tardive et du faible pourcentage d animaux qui survivent a la maladie et qui pourraient donc pr senter des anticorps post infection La principale application de la s rologie est de d terminer la r ponse la vaccination des animaux domestiques avant un d placement international ou celle d esp ces sauvages r servoirs du virus apr s vaccination par voie orale Pour le suivi des campagnes de vaccination orale des preuves de s roneutralisation virale sur cultures cellulaires sont pr f r es Cependant si des serums de faible qualit sont analys s l preuve de s roneutralisation sur culture cellulaire peut conduire des r actions faussement positives du fait de la cytotoxicit des s rums Pour de tels chantillons un test ELISA indirect utilisant des plaques tapiss es de glycoprot ine du virus rabique s est montr aussi sensible et sp cifique que l preuve de neutralisation sur cellules De plus des r actions crois es sont possibles avec d autres Lyssavirus entrainant des r sultats faussement positifs 167 REGLEMENTATION SANITAIRE I La r glementation actuelle sur la manipulation du virus D apres l arr t du 18 Juillet 1994 annexe 2 publi au Journal officiel de la R publique frangaise le 30 juillet 1994 fixant la liste des agents biologiq
183. f rentes recherches se sont galement int ress es des dispositifs d analyse par biopuces ou microarray Cette biotechnologie r cente permet d analyser le niveau d expression des g nes transcrits dans une cellule un tissu un organe un organisme ou encore un m lange complexe un moment donn et dans un tat donn par rapport un chantillon de r f rence Son application permet par exemple de d tecter et de distinguer sur un m me dispositif Burkholderia pseudomallei agent de la m lio dose Bacillus anthracis et Francisella tularensis agent de la tular mie dans le s rum de patients malades d animaux atteints ou vaccin s L immunor activit de l anthrose sucre constituant sp cifique des spores de Bacillus anthracis est utilis comme biomarqueur sp cifique de l anthrax dans une tude de Parthasarathy et al 2008 Cette m thode a d ailleurs prouv son efficacit pour l identification de Bacillus anthracis dans un chantillon environnemental de plusieurs pathog nes sans probl me de faux positifs qui ont pu tre observ s lors de PCR conventionnelles Burton 2006 69 REGLEMENTATION SANITAIRE En m decine v t rinaire la fievre charbonneuse est une maladie r put e contagieuse d claration obligatoire et inscrite sur la liste B de OIE En m decine humaine c est une maladie professionnelle Terrier 2010 L identification du germe est possible par les laboratoires d
184. ff rentiel ni une caract risation 223 ph notypique d une quelconque ESST C est pourquoi il est recommande de retirer le cerveau en entier de tous les cas cliniques suspects Cette m thode est fiable condition que les pr l vements soient correctement r alis s mais la lourdeur du dispositif et l incertitude qui demeure pour certains pr l vements ont conduit la recherche d autres techniques de laboratoire b M thodes immunohistochimiques La technique d immunohistochimie IHC pour rechercher la PrP est appliqu e sur des coupes obtenues partir du m me mat riel moelle au niveau de l obex fix au formol et inclus dans de la paraffine que celui utilis pour le diagnostic histopathologique La technique ne requiert pas n cessairement une longue fixation du tissu bien que pour pr cision les directives tablies pour l histopathologie sont toujours valables et le tissu fourni peut tre ad quatement trait histologiquement cela fonctionne bien sur des tissus autolys s dans lesquels l valuation morphologique n est plus possible Cependant il reste n cessaire de pouvoir reconnaitre l anatomie de l chantillon afin de savoir si oui ou non les zones cibles sont repr sent es Cela est indispensable lors d un diagnostic n gatif et peut aussi se r v ler important lors d une interpr tation d un marquage immunologique douteux La d tection IHC des accumulations de PrP est d une s
185. fiques il se forme alors des complexes LPS anticorps fix s sur les parois du puits Apr s lavage une immunoglobuline anti anticorps coupl e une enzyme est mise incuber et ce conjugu se fixe sur l immun complexe Apr s un deuxi me lavage le substrat de l enzyme TMB est ajout dans les puits Si l immun complexe est pr sent l enzyme assure la transformation du substrat en un compos bleu devenant jaune apr s blocage L intensit de la coloration mesure le taux d anticorps pr sents dans l chantillon Le seuil de positivit est fix partir d un chantillon de contr le positif introduire sur chaque microplaque Avantages L ELISA de comp tition est tr s sp cifique et vite la plupart des r actions dues aux anticorps vaccinaux Utilisable pour la confirmation sur les animaux vaccin s Inconv nients L ELISA indirecte est un test tr s sensible mais il ne permet pas toujours de diff rencier les animaux infect s des vaccin s et est donc plut t utilis en d pistage Fluorescence Polarisation Assay Principe Le m canisme de ce test est bas sur la rotation al atoire des mol cules en solution La taille des mol cules tant le principal facteur influen ant le taux de rotation qui y est inversement proportionnel une petite mol cule tourne plus vite qu une grosse Si une mol cule est marqu e avec un fluorochrome le temps de rotation pour faire un angle de 68 5
186. fois la s quence compl te du g nome du CeHV 1 ce qui a permis l analyse comparative avec les s quences des HSV humains de type 1 et 2 et facilite toutes les tudes g n tiques et mol culaires men es sur le CeHV 1 La composition en bases G C du g nome du CeHV 1 est de 74 5 contre 67 68 pour les virus herpes simplex humains HSV La composition en 110 G C est plus lev e dans toutes les r gions du CeHV 1 en comparaison des HSV de type 1 et 2 HSV 1 et HSV 2 Le CeHV 1 d montre la teneur la plus lev e en G C parmi les herp svirid s connus Cette grande richesse du g nome en bases guanines et cytosines aura de fortes r percussions sur toutes les r actions de PCR tent es sur ADN viral Tout d abord la conception d amorces sp cifiques sera plus difficile en raison de la pr sence de nombreux enchainements de guanines ou cytosines tout au long du g nome viral mais aussi en raison de la haute temp rature de fusion des deux brins de ADN viral fort TM L adjonction de produits comme la b taine capables de favoriser la fusion des deux brins est le plus souvent n cessaire Hirano 2000 En dehors de ces r percussions sur la manipulation in vitro du g nome viral PCR s quen age la richesse en G et C a pour cons quence une richesse en motifs CpG Cette richesse est responsable de la forte affinit des fragments de g nome viral pour le r cepteur TLR9 Cette propri t fait que les virus du groupe herpe
187. fs faux n gatifs interactions m dicamenteuses anergies possibles lors de maladies intercurrente t gument trop pais L cu 2008 le test doit tre r alis et lu par la m me personne subjectivit de lecture n cessit de capturer plusieurs fois l animal voire de l anesth sier la sensibilit de l IDR d pend de l esp ce de primates consid r e Cousins 2005 et du site d injection On note par exemple de nombreux faux positifs chez les orangs outans ii Le test interf ron gamma La r ponse a mediation cellulaire est la composante majeure de la r ponse immunitaire a l gard de M tuberculosis l induction d une r ponse protectrice se traduit par la synth se de cytokines de type TH1 notamment d interf rons gamma IFN y 197 Le test de l interf ron gamma est un test sanguin permettant d valuer in vitro la r activit des lymphocytes thymod pendants circulants mis en culture avec des antigenes mycobact riens ou prot iques purifi s de bacilles tuberculeux travers le dosage de l INFY Il est bas sur le principe que des lymphocytes pr alablement sensibilis s a ces antigenes produisent des quantit s mesurables d interf ron gamma la d tection d interf ron est corr l e l infection Dans un premier temps on incube les pr l vements sanguins avec les antig nes tuberculeux c est la stimulation lymphocytaire Puis l interf ron gamma produit de cette s
188. gens licensed from Statens Serum Institut www ssi dk Annexe 4 Bon de commande europ en PrimaTB StatPak Zootest 2009 Bon de commande zootest com Date Prix net H T PrimaTB STAT PAK 5 fos of PrimaTB STAT PAK 20 a Primate STAT PAK 50 wos ElephantTB STAT PAK 5 ms Elephant STAT PAK 20_ wos ElephantTB STAT PAK S0 woos Primate STAT PAK S oe SSS Commande Express Etant txt spuse ElephantTB STAT PAK 5 280 3 primate we Test Unique eu 2 1 Mammif re non primate ne Commande Normale Factur et exp di par les USA Nom C v t rinaire J Si non v t rinaire nom du v t rinaire r f rent Institution Parc Zoologique C Animalerie O Laboratoire DDSV DGAL Adresse Ville Code Postal Tel Fax Email Esp ces cibles pour les test command s Signature Cachet gt FAX 01 48 83 08 55 Tel 33 0 1 48 85 10 96 Mobile 33 0 6 81 75 36 29 E Mail info zootest com Site www zootest com 283 284 BIBLIOGRAPHIE ACHA P N SZYFRES B Zoonoses et maladies transmissibles communes l homme et aux animaux Volume I bact rioses et mycoses 3 edition Paris Office international des pizooties 2005 378 p ACHA P N SZYFRES B Zoonoses et maladies transmissibles communes l homme et aux animaux Volume II chlamydioses r
189. gnosis in non human primates comparaison of two interferon gamma and the skin for identification of M tuberculosis infection Vet Immunol Immunopathol 2004 100 61 71 WIKIPEDIA Page consult e le 25 mars 2010 Bacillus anthracis en ligne Adresse URL http fr wikipedia org wiki Bacillus_anthracis WIKIPEDIA Page consult e le 25 mars 2010 Ebolavirus en ligne Adresse URL http fr wikipedia org wiki Ebolavirus WIKIPEDIA Page consult e le 25 mars 2010 Virus Marburg en ligne Adresse URL http fr wikipedia org wiki Virus_ Marburg WILSON L G The historical decline of tuberculosis in Europe and America its causes and significance J Hist Med All Sci 1990 45 366 396 WORLD HEALTH ORGANIZATION Anthrax in humans and animals 4ieme dition China WHO Press 2008 217 p ZELLER H Les Fi vres H morragiques Virales pr cautions et diagnostic de laboratoire Revue Fran aise des Laboratoires Mars Avril 2000 321 47 50 ZHU C DENG X SHI F Rapid detection of Brucella abortus by a novel proximity ligation based loop mediated isothermal amplification method Journal of Rapid Methods amp Automation in Microbiology 2009 17 154 163 ZOOTEST Page consult e le 17 juillet 2009 D pistages s rologiques de la tuberculose en ligne Adresse URL http www vetosphere com zootest index html ZWARTOUW H T BOULTER A Excretion of B virus in monkeys and evidence of ge
190. gu peut tre utilis pour un diagnostic direct avec la m me sensibilit que l IF mais avec un risque de r sultats non sp cifiques faussement positifs Ce risque est consid rablement r duit lorsque les techniciens sont bien form s Il faut aussi souligner que cette technique n cessite une incubation suppl mentaire par rapport l IF Le conjugu peroxydase peut tre utilis dans des preuves immunohistochimiques sur des coupes de tissus fix s au formol 163 ii D tection de la r plication du virus rabique apr s inoculation Ces preuves detectent l infectiosit d une suspension tissulaire pour des cellules en culture ou des animaux de laboratoire Ils devraient tre utilis s chaque fois que l IF donne un r sultat douteux ou lorsque l IF donne un r sultat n gatif et qu il y a eu exposition humaine gt Epreuve sur culture cellulaire Des lign es cellulaires de neuroblastomes comme la lign e CCL 131 de l American Type Culture Collection ATCC sont utilis es pour le diagnostic de routine de la rage Les cellules sont cultiv es dans du milieu d Eagle modifi par Dulbecco DMEM contenant 5 de s rum de veau foetal SVF 36 C avec 5 de CO2 La sensibilit des neuroblastomes a t compar e celle des cellules de rein de hamster nouveau n BHK 21 Cette lign e de neuroblastomes est sensible aux isolats sauvages sans aucun temps d adaptation mais elle devrait tre test e vis vis des va
191. i vre h morragique inconnu de Marburg Nairovirus Crim e Fi vre h morragique tique du genre Congo de Crim e Congo Hyalomma Mayaro Fi vre de Mayaro Haemagogus sp Chikungunya Maladie virus moustique du genre Chikungunya Aedes Amaril Fi vre jaune diff rents moustiques Tableu 3 Virus des fi vres h morragiques simiennes et leur vecteur dans la nature Il Les Filovirus Borio 2002 Les fievres h morragiques d Ebola et de Marburg sont dues respectivement a des membres des genres Ebolavirus et un Marburgvirus Ces virus sont les uniques membres de la famille des Filoviridae Le genre Ebolavirus comprend 5 esp ces reconnue Zaire Ebolavirus Sudan Ebolavirus Ivory Coast Ebolavirus Reston Ebolavirus et Bundibugyo Ebolavirus Le genre Marburgvirus ne comprend qu une seule esp ce nomm e Lake Victoria Marburgvirus Les fievres h morragiques d Ebola et de Marburg sont end miques dans de nombreuses r gions d Afrique sub saharienne Les Filovirus sont d truits apr s passage l autoclave Les d sinfectants hospitaliers et l hypochlorite de sodium peuvent galement tre utilis s a Le virus Ebola Illustration 3 Virus Ebola vu au microscope lectronique D apr s Wikip dia 2010 76 La premi re pid mie de maladie d Ebola de juin novembre 1976 au Soudan ne fut identifi e que r trospectivement Parall lement au Zaire une pid mie qui fut elle identifi e faisait 280 morts en
192. icile de diff rencier les animaux vaccin s des animaux infect s L utilisation d un tel vaccin chez l animal supposera donc avant tout que ce vaccin d montre une efficacit pr ventive et curative toute preuve chez le macaque 135 136 MALADIE D AUJESZKY La maladie d Aujesky est une maladie infectieuse contagieuse d origine virale qui affecte les porcs et d autres esp ces animales herbivores et carnivores Elle est inscrite sur la liste de l OJE et sur la liste des Maladies R put es Contagieuses pour toutes les esp ces de mammiferes PRESENTATION DE L AGENT I Classification La maladie d Aujesky est due l herp svirus porein 1 virus envelopp ADN appartenant la famille des Herpesviridae et la sous famille des Alphaherpesvirinae Kandoorp 2004 Illustration 6 Virus Aujeszky Centre d Etude et de Recherches V t rinaires et Agrochimiques 2010 137 Il Principales caract ristiques C est un virus ADN sym trie cubique envelopp Les souches sauvages de virus ont un pouvoir pathog ne marqu par un neurotropisme qui est responsable la fois d enc phalomy lite et de persistance l tat latent dans les ganglions nerveux des suid s En fonction de la temp rature entre 4 C et 25 C et du pH entre 6 et 8 le virus peut survivre plusieurs semaines dans la viande en maturation l urine le fumier le sol Il est sensible aux solvants d
193. ickettsioses et viroses 3 dition Paris Office international des pizooties 2005 406 p ACHA PN SZYFRES B Les yersinioses In zoonoses et maladies transmissibles communes l homme et aux animaux Paris OIE 1982 132 137 AFSSA page consult e le 24 novembre 2009 Site de l Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Aliments en ligne Adresse URL http www afssa fr index htm ALEXANDER K A PLEYDELL E WILLIAMS M C LANE E P NYANGE J F C MICHEL A L Mycobacterium tuberculosis An Emerging Disease of Free Ranging Wildlife Emerging Infectious Diseases 2002 8 6 598 601 ALFONSO R ROMERO R E DIAZ A CALDERON M N URDANETA G et al Isolation and identification of mycobacteria in New World primates maintained in captivity Vet Microbiol 2004 98 285 295 ALMEDA M F MASSAD E AGUIAR E A C MARTORELLI L F A JOPPERT A M S Neutralizing Antirabies Antibodies in Urban Terrestrial Wildlife in Brazil Journal of Wildlife Diseases 2001 37 2 394 398 AMADO A ALBUQUERQUE T GONCALVES A DUARTE E BOTELHO A et al Tuberculosis in mandrills at the Lisbon zoo Vet Rec 2006 159 19 643 ANDERSON D C R B SWENSON J L ORKIN et al Primary Herpesvirus simiae B virus infection in infant macaques Lab Anim Sci 1994 44 5 526 30 BAKER H F RIDLEY R M WELLS G A H Experimental transmission of BSE and scrapie to the common marmoset V
194. id s Sangliers Phacoch res Potamoch res les suid s paraissent moins sensibles et pourraient peut tre jouer le r le de porteurs temporaires lagomorphes Lievres carnivores Renards Blaireaux Visons Putois Genettes Civettes Lynx Lions Gu pards L opards Hy nes Chacals Dingos Lycaons Ratons laveurs les carnivores semblent aussi plus r sistants que les herbivores primates Babouins Chimpanz s Macaques oiseaux cas exceptionnels autruches canards et oies sensibles aigles moineaux domestiques l Homme Terrier 2010 58 I Transmission a Les sources de contamination Il existe plusieurs sources de contamination les animaux contamin s ils excr tent des bacilles lors des phases septic miques les produits d origine animale contamin s les eaux et la nourriture contamin es le sous sol champs maudits Les sols repr sentent le r servoir de l infection L volution des spores est matiere a controverse L existence d un cycle de germination suivi d une reprise de la sporulation n a pas encore t prouv e En conditions de laboratoire il semble que le cycle de vie des spores soit extr mement long mais dans les conditions naturelles la survie des spores serait plut t limit e a quelques ann es Acha 2005 b Modes de transmission Les animaux contractent surtout la maladie en ing rant de l herbe ou de l eau contamin e par des s
195. ie Claude Martin Claire et Joseph Pour votre accueil si chaleureux pour votre gentillesse et votre simplicit pour le Portugal et ses salades de mais pour l Ecosse et son soleil clatant pour le foot et les bolides Je suis ravie de vous connaitre A la Clinique V t rinaire du Ladou a Christian Duval Francois Causse Nicolas Lef bvre Laurence et Sophie une quipe de choc Pour votre accueil votre p dagogie tout au long de ces ann es pour m avoir tellement appris a moi la v t rinaire en herbe merci A tous les v tos qui m ont accueillie en stage et m ont fait profiter de leur exp rience et particuli rement toute l quipe de Nay au Dr Mani re Decize parce que la c sarienne de 3h du mat n a pas de prix A Jean Marc et Patricia Toniutti Pour m avoir fait confiance au sein de votre zoo pour tous ces moments inoubliables a l African Safari pour m avoir laiss r ver parmi vos animaux et petite d dicace a notre Alfred international Au Dr Antoine Leclerc au Dr Elodie Trunet merci de m avoir fait profiter de vos conseils et de votre exp rience d avoir partag votre passion toute l quipe de la R serve Africaine de Sigean et particuli rement Marianne Bilbaut et Fr d ric Tardy merci pour votre accueil tous mes amis Landais mes amis d enfance ma petite Ga lle unique et irrempla able confidente de tous les instants ce voyage en Itali
196. iff rentes formes de la maladie sont forme suraigu ou apoplectique forme brutale sans fi vre due une anoxie c r brale et un d me pulmonaire bovins ovins caprins li s la lib ration massive de toxine dans le flux sanguin partir du foyer primaire de multiplication dans la rate La mort survient en moins de 12 heures forme aigu on observe une hyperthermie une d pression une boiterie une dyspn e ou des coliques avant la mort On note des coulements de sang incoagulable par les orifices naturels ruminants quid s La mort survient en 1 3 jours CNRS 2009 forme externe ou charbon tumeur s observe chez les suid s et les carnivores et parfois chez les herbivores elles sont toutefois exceptionnelles chez les ovins Elles consistent dans le d veloppement d une masse d mateuse la tumeur charbonneuse localis e autour des n uds lymphatiques superficiels drainant le point d inoculation des spores On observe un oed me du pharynx et de la langue avec une dyspn e des coulements h morragiques par la bouche et une mort par asphyxie porcs carnivores C est lors de cette forme que l on peut observer l anthrax masse inflammatoire ganglionnaire appel e tumeur charbonneuse L ced me s tend aux r gions adjacentes une septic mie appara t en 12 48 heures et l infection volue vers un charbon interne La mort survient en 4 5 jours Les l sions pratiquement id
197. igu puis la localisation dans certains tissus tissus lympho des surtout les noeuds lymphatiques de la sph re g nitale placenta des femelles gravides testicules et leurs annexes glande mammaire bourses s reuses et synoviales et certaines articulations Parfois des manifestations cliniques se d clarent alors caract ristiques de la brucellose aigu avortement orchite soit l arr t de l infection par les d fenses immunitaires du sujet Il existe donc plusieurs formes cliniques Les Brucella peuvent survivre plusieurs ann es dans certains sites comme dans les n uds lymphatiques demeurant l int rieur des cellules phagocytaires l abri du compl ment et des anticorps Leur r activation est possible chaque gestation entra nant alors un avortement et ou une excr tion de bacilles au cours de la mise bas Lorsque des bact ries persistent au niveau des s reuses et des articulations un hygroma ou une arthrite chronique peuvent se d velopper La r ponse immunitaire des animaux est la fois humorale et m diation cellulaire Le LPS tant un antig ne T ind pendant ce qui n est pas le cas de la majorit des prot ines les anticorps dirig s contre lui n ont pas besoin d une r ponse immunitaire m diation cellulaire pour tre synth tis s La r ponse humorale est identique chez toutes les esp ces animales infect es Elle est dirig e principalement contre l antig ne majeur de
198. imal et ils ne sont plus utilis s en France Le vaccin Sterne Sterne 1937 est un vaccin vivant constitu d une suspension de spores produites par une souche souvent la souche 34F2 ayant perdu le plasmide pXO2 et donc non capsul e Le vaccin Sterne adjuv a la saponine est mondialement utilis chez l animal La germination des spores contenues dans le vaccin engendre des bacilles non capsul s facilement phagocyt s mais pouvant produire de petites quantit s de toxine suscitant l apparition d anticorps neutralisants Administr un animal affaibli ce vaccin peut donner naissance un charbon vaccinal Il repr sente la souche la plus largement utilis e dans le monde pour la production de vaccin anti charbonneux Euz by 2009 En France le seul commercialis est le Carbovax de M rial Il procure une protection pendant environ un an Terrier 2010 et est destin seulement aux bovins et aux petits ruminants De nombreuses tudes s int ressent l am lioration du vaccin et notamment l utilisation de vaccins inactiv s L Anthrax vaccin adsorb AV A est le seul vaccin autoris contre l Anthrax chez Homme aux Etats Unis Il s agit d un vaccin inactiv pr par partir d une souche non capsul e connue sous le nom V770 NPI R contenant un m lange de produits cellulaires y compris PA Protective Antigen et l hydroxyde d aluminium comme adjuvant Ivins et al a valu les effets court moyen e
199. ines lors de la mort des bact ries entraine la mort de l animal si le traitement est mis en place juste apr s la vaccination il ne faut pas oublier de revacciner apres 74 LES FIEVRES HEMORRAGIQUES SIMIENNES Les virus responsables des fievres h morragiques simiennes appartiennent principalement a quatre familles Bunyaviridae Togaviridae Filoviridae et Flaviviridae On tudiera dans ce chapitre six fievres h morragiques virales fi vre Crim e Congo fi vre jaune fi vre de Mayaro maladie virus Ebola maladie de Marburg maladie a virus Chikungunya La famille des Filoviridae compte deux repr sentants principaux le virus de la maladie de Marburg et le virus Ebola qui regroupe plusieurs souches Soudan Zaire Reston et qui sont des Maladies R put es Contagieuses C R D 223 21 Les autres maladies sont seulement r glement es pour l importation de primates non humains mais dans un souci de clart nous les traiterons toutes dans ce m me chapitre PRESENTATION DES AGENTS I G n ralit s sur les fi vres h morragiques simiennes La fievre d Ebola cause une maladie gravissime dot e d une forte mortalit Les autres fievres h morragiques africaines ont une gravit g n ralement moins importante Le portail de la science 2010 75 Vecteur dans la nature inconnu Famille Virus Clinique Ebola Fi vre h morragique d Ebola Marburg F
200. infection r cente localisation poumons ou intestins de petits granulomes entour s de cellules pith lo des mais peu de cellules g antes et avec quelques neutrophiles au centre peuvent tre observ s Enfin chez les PNH le processus de calcification de l sions est plus rare que chez l homme et les bovid s Riquelme 2009 187 METHODES DIAGNOSTIQUES Le diagnostic de la tuberculose chez les esp ces sauvages et notamment chez les primates trouve ses limites dans les techniques classiques de d pistage notamment pour des raisons videntes de contention Certains examens compl mentaires utilis s lors de recherche d une tuberculose sont peu r alisables soit par manque de r f rence soit par carences techniques On distingue les m thodes de diagnostic classiques directes et immunologiques I Diagnostic clinique et anatomo pathologique a Examen clinique Les signes cliniques chez les primates sont atteinte de l tat g n ral perte de poids oscillation de la temp rature corporelle sympt mes digestifs diarrh e ou constipation sympt mes respiratoires toux et respiration discordantes sympt mes locaux qui d pendent de la localisation du foyer tuberculeux Les signes cliniques tant peu sp cifiques de nombreux diagnostics diff rentiels peuvent tre formul s Lorsque seul un amaigrissement une anorexie ou un abattement est not ce qui illustre le tableau c
201. ins ainsi que pour 67 les tudes pid miologiques tenant compte des s roconversions naturellement acquises chez l homme le b tail et les mammif res sauvages La meilleure m thode s rologique couramment utilis e est la m thode immuno enzymatique ELISA conduite en plaques de micro titrage rev tues d antig ne protecteur composant de la toxine charbonneuse a raison de 3 5 ug ml dans un tampon carbonate de fixation de pH lev 9 5 Les antigenes de la toxine se r v lent tr s sp cifiques de B anthracis mais malgr cela ne sont pas commercialis s Ce qui signifie que la s rologie de la fievre charbonneuse demeure confin e dans quelques laboratoires sp cialis s Diverses variantes d ELISA existent et peuvent tre trouv es d crites dans les manuels de laboratoire elles peuvent toutes tre utilis e en s rologie bien que certains s rums se r v lent plus difficiles traiter que d autres Un conseil utile est de faire appel du lait en poudre reconstitu comme agent bloquant et d augmenter sa concentration jusqu ce que le contr le n gatif donne des r sultats n gatifs fiables OIE 2000 HI preuve d hypersensibilite Anthraxine En Europe Centrale et de l Est une preuve cutan e utilisant l Anthraxine d abord enregistr e dans l ancienne URSS en 1966 a t largement utilis e pour des diagnostics r trospectifs de charbon humain et animal ainsi que pour
202. ion des anticorps par des anti IgG humaines produits chez la ch vre Ces r actifs donnent d excellents r sultats avec les IgG de macaque Coutrot 2007 La sensibilit et la sp cificit du test ont t valu es par rapport aux r sultats s rologiques obtenus sur les m mes s rums par diff rents laboratoires de r f rence Au total ils ont ainsi tudi dans ce test la r activit de 328 s rums de macaque de statut s rologique connu L analyse des r sultats des tests s rologiques herp s r alis s chez le macaque d montre que le test ELISA Cobas Core II commercialis pour le d pistage des anticorps anti HSV chez l homme permet une d tection efficace des anticorps anti CeHV1 dans les s rums de macaque Toujours pour des raisons de s curit il a t produit des glycoprot ines recombinantes du CeHV1 et test leur potentiel diagnostic Les glycoprot ines B C E et G ont ainsi t produites par des cellules d insecte Sf 9 grace a systeme d expression utilisant un baculovirus et la glycoprot ine D a t produite par des cellules de hamster CHO Il en ressort que les tests utilisant les glycoprot ines B C D et G ont un potentiel diagnostique lev pour le s rodiagnostic de l infection par le CeHV1 chez les macaques tandis que la glycoprot ine G peut tre un antigene valable pour la discrimination entre les anticorps induits par le CeHV1 et ceux induits par d autres alphaherp svirus troitem
203. ion v n rienne le mode le plus important par morsure et griffure par a rosol tr s rares 115 La transmission verticale du CeHV 1 n a jusqu a pr sent pas t clairement d montr e En effet les nouveau n s ne semblent pas tre porteur du virus et les anticorps anti CeHV 1 pr sents chez eux sont d origine maternelle et d croissent avec le temps Transmission indirecte Aliments souill s mat riel tr s rare car le virus ne vit pas dans l environnement 116 EXPRESSION CLINIQUE I Les signes cliniques de la forme classique chez le macaque a La primo infection La dur e d incubation de la maladie induite par le CeHV 1 est de 2 5 jours chez le macaque Le plus souvent les infections naturelles sont subcliniques en effet il aura fallu plus de 25 ans apr s son premier isolement chez l homme pour red couvrir le virus chez le macaque et enfin decrire la maladie induite par ce virus chez son h te naturel Keeble 1960 Ainsi l incidence exacte de l apparitions de signes cliniques lors de la primo infection n est pas connue mais plusieurs exp riences d infection de macaques s ron gatifs pour les anticorps anti CeHV 1 ont montr que fr quemment les animaux s infectaient par le virus puis excr taient celui ci localement dans leurs s cr tions muqueuses et se s roconvertissaient sans l apparition d aucun signe clinique locaux detectables Lees 1991 L infection peut
204. ions habituelles d inactivation des virus envelopp s ils sont en particulier r sistants aux solvants de lipides Le virus de la variole reste virulent dans la cro te Lodde 1998 II Pathog nie On note une multiplication du virus au site initial d infection puis une diss mination par voie sanguine provoquant une premi re phase de vir mie mais galement par voie lymphatique conduisant ainsi une deuxi me phase de vir mie par la suite On a ainsi une atteinte de la peau et des autres organes La p riode d incubation est de 7 10 jours Brack 1987 230 DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES I R partition g ographique Le virus n est pr sent dans la nature qu en Afrique occidentale et centrale a proximit des for ts tropicales L orthopoxvirus simien a t reconnu pour la premiere fois en 1958 comme agent pathogene du singe cynomolgus En 1970 le virus a t isol en R publique D mocratique du Congo RDC a partir d un cas humain p diatrique Depuis lors le monkeypox a t rapport dans cinq pays d Afrique centrale Nigeria Cameroun Gabon R publique Centrafricaine et la RDC qui elle seule compte 95 des cas Il a t aussi rapport dans trois pays d Afrique de l Ouest C te d Ivoire Sierra Leone et Liberia En Afrique le monkeypox touche surtout des enfants ou adolescents g s de moins de 16 ans Une pid mie de monkeypox a t rapport e aux Etats Unis en 2003
205. ipulation du virus 126 II La r glementation actuelle sur l importation des macaques concernant le CV ea 126 IH Les mesures prendre en cas de d couverte d animal positif 127 Prophylaxic et traitement 131 Prophylaxe et prevention een 131 a Chez Panimal onan A de do 131 ba Chez Phone ee en 132 Il Le traitement de l herp s virose B chez l animal 134 a Le traitement m dical acer aa 134 b La vaccination HE GEHV Lan 134 5 Maladie d Aujeszky ee ei ee 137 Pr sentation de Pagent issus 137 e Classification seele 137 Il Principales caract ristiques een aaa 138 M Pathog nie se een 138 Donn es pid miologiques 139 I R partition g ographique ss ini 139 LE Esp c s RSIDIS rame EEEE 139 Il Transmission una 139 Expression clinique a 141 M thodes diagnostiques 142 I Identification de l agent pathog ne 142 a Isolement du virus ann ee 142 b Identification par amplification en cha ne par polym rase 143 II preuves s rologiques 00 cccseecccseeeeccscueeeccseueesecseuaeens 144 R glementation sanitaire un ee 145 Prophylaxie et traitement ic een 147 l Prophylaxis Laon enina nan 147 Ue Traitement een 147 Oe Di E L E E ead 149 Pr sent
206. ique dans le cas de la fi vre jaune r hydratation et protecteurs h patiques mais cela reste souvent illusoire 105 106 HERPESVIROSE SIMIENNE DE TYPE B Ce virus est un agent de zoonose Le virus de l herp s virose B du macaque est le seul herp s virus de primate connu l heure actuelle pour tre pathog ne pour l homme Le virus pr sente un neurotropisme marqu chez l homme et est responsable d une enc phalomy lite le plus fr quemment mortelle en l absence de traitement Ce virus dont la s quence enti re est parfaitement connue demeure encore myst rieux entre autre en ce qui concerne les facteurs favorisant le franchissement de la barri re d esp ce entre le macaque et l homme mais aussi en ce qui concerne ses facteurs de virulence chez l homme La maladie animale induite par ce virus bien que b nigne chez son h te naturel le macaque pose le probl me du risque de transmission du virus l homme Ce dernier n est pas prot g contre le virus du macaque bien que les anticorps humains anti HSV 1 et anti HSV 2 r agissent fortement avec les virus du macaque Il existe encore de nombreux probl mes concernant cette maladie animale Il s agit aujourd hui d une MRC PR SENTATION DE L AGENT I Classification La taxonomie internationale d signe le virus responsable de l herp s virose B du macaque sous le nom Cercopithecine herpesvirus 1 CeHV 1 Son num ro d id
207. ique n est n cessaire ce test pourrait aider les pays en d veloppement obtenir des diagnostics pr coces lors d closions du virus de l Ebola selon le chercheur principal de cette tude Andreas Lucht de l Institut de Microbiologie Bundeswehr en Allemagne au R seau Sciences et D veloppement Il pourrait surtout se r v ler utile dans les r gions end miques o les analyses pourraient tre effectu es imm diatement sur place Selon Lucht le test a d j t utilis en coop ration avec l Organisation Mondiale de la Sant et le Minist re de la Sant de la R publique du Congo et le personnel local a t form pour l utiliser dans des r gions sans lectricit ni eau courante L quipe s att le d sormais au d veloppement d une version plus sophistiqu e du test capable de d tecter les anticorps contre le virus pr sents des stades plus avanc s de l infection Utilisable sur un chantillon d urine ce test est plus s r que ceux qui utilisent des chantillons de sang en plus d tre acceptable d un point de vue culturel pour les communaut s africaines 93 Virus a2 M thodes diagnostiques utilis es Diagnostic virologique virus isol partir d animaux malades laboratoire de confinement L4 par RT PCR capture d antigene par ELISA microscopie lectronique Diagnostic s rologique essentiellement l immunofluorescence indirecte Sur l animal mort Ebola Reston f
208. ir potentiel de la maladie qui sont porteuses du virus sans en pr senter les sympt mes ii Marburg Les animaux infect s peuvent excr ter le virus dans les urines et la salive Le virus a t retrouv dans le sperme d une personne gu rie de l infection Il existe diff rents modes de transmission par le mat riel servant l entretien des singes par le sang et les organes des animaux contamin s par les excoriations de la peau Le virus passe les muqueuses surtout celles des premi res voies a riennes Brack 1987 87 EXPRESSION CLINIQUE Chez l Homme comme chez les primates non humains le tableau clinique des fi vres h morragiques peut tre grave jusqu a une issue mortelle Les formes inapparentes ont des taux de pr valence dans tous les cas beaucoup plus lev s quoique s rement variables en fonction des virus que ceux des formes symptomatiques de l ordre d une forme apparente pour 10 a 100 formes inapparentes Soulignons que si la fievre est le d nominateur commun les sympt mes d h morragie peuvent manquer ou tre tr s discrets Ils doivent donc tre soigneusement recherch s par le clinicien Georges 2000 Tableau 5 Expression clinique des fi vres h morragiques chez les primates non humains Acha 2005 Kandoorp 2004 et Fowler 2003 Incubation Description clinique 3 9 jours Baisse brutal de l tat g n ral fi vre anorexie totale coulement nasal ru
209. ires de chien c Sensibilit et r sistance Le virus est d truit par la chaleur 15 mn 50 C la lumi re les UV et partiellement par la dessiccation lente Il est galement inactiv par les solvants des lipides ther chloroforme les ammoniums quaternaires l eau de javel les solutions savonneuses l acide ph nique le formol la b tapropiolactone l ac tyl thyl nimine Il r siste la putr faction est conserv par le froid la lyophilisation et la glyc rine 50 Lodde 1998 d Antig nes et induction d anticorps Il faut noter l unicit antig nique du virus rabique ce qui signifie que toutes les souches de virus rabique poss dent la m me sp cificit antig nique Par des techniques tr s fines seulement anticorps monoclonaux produits en culture cellulaire carte g nomique on arrive mettre en vidence des diff rences entres les souches de virus rabique Ces diff rences permettent de reconna tre diverses souches origine g ographique en particulier ou caract re sauvage 150 On conna t deux antig nes majeurs du virus rabique e La prot ine P M 62 000 de la nucl ocapside cet antig ne interne entra ne la formation d anticorps r v l s par les techniques de pr cipitation de fixation du compl ment et d immunofluorescence et dans une faible mesure d anticorps neutralisants La sp cificit antig nique de cette prot ine est commune toutes les souches
210. is sous ordres les prosimiens strepsirrhiniens primates pr sentant des caract res plus primitifs museau allong avec formation d un rhinarium yeux en position plus lat rale cerveau moins d velopp mais bien adapt s leur vie arboricole les prosimiens haplorrhiniens cet ordre comprend la famille des tarsiid s class e auparavant dans les strepsirrhiniens mais les membres de cette famille ne pr sentant pas de rhinarium ni de vibrisses un nouveau sous ordre a t cr pour eux les anthropo des haplorrhiniens c est le groupe le plus important pr sentant les caract res les plus volu s il comprend les Platyrrhiniens ou singes du nouveau monde et les Catarrhiniens ou singes de l ancien monde sauf l homme 265 Infra ordre Super famille Famille Genres Arctocebus Loris Sous famille Sous ordre Loridae Nycticebus Perodicticus Lorisiformes Loroidea Galagonidae Cheirogaleidae Euoticus Galago Galagoides Otolemur Allocebus Cheirogaleinae Cheirogalus Microcebus Phanerinae Phaner Prosimii Strepsirrhini Lepilemur Megaladapidae Eulemur Lemur Lemuriformes Lemuroidea Lemuridae Varecia Hapalemur Indridae Avahi Propithecus Indri Daubentoniidae Daubentonia Prosimiiaplorrhini Tarsitormes Tarsioidea Tarsi e Tarsis Callimico Callitrichidae Callithricinae soe Leontopithecus Platyrrhiniens Cebidae
211. isease spongiform encephalopathy transmission to the chimpanzee Science 1968 161 388 389 289 GIBBS J C Experimental subacute spongiform virus enc phalopathies in primates and her other laboratory animals Science 1973 182 67 68 GEORGES A J GEORGES COURBOT M C Fi vres h morragiques virales historique et enseignements des quarante derni res ann es Med Trop 2000 60 5 19 GOMEZ M C NIETO J A ROSA C GEIJO P ESCRIBANO M A MUNOZ A LOPEZ C Evaluation of Seven Tests for Diagnosis of Human Brucellosis in an Area Where the Disease Is Endemic Clinical and vaccine immunology Juin 2008 15 6 1031 1033 GOSZTONYI G D FALKE and H LUDWIG Axonal transsynaptic spread as the basic pathogenetic mechanism in B virus infection of the nervous system J Med Primatol 1992 21 1 42 3 HADJINICOLAOU A V DEMETRIOU V L HEZKA J BEYER W HADFIELD T L KOSTRIKIS L G Use of molecular beacons and multi allelic real time PCR for detection of and discrimination between virulent Bacillus anthracis and other Bacillus isolates Journal of Microbiological Methods 2009 78 45 53 HINIE V BRODARD I THOMANN A HOLUB M MISEREZ R ABRIL C IS7 1 based real time PCR assay as a tool for detection of Brucella spp in wild boars and comparison with bacterial isolation and serology BMC Veterinary Research 2009 5 22 HIRANO M NAKAMURA S OKADA M et al Rapid discriminati
212. le chargement g Ont t soumis une preuve diagnostique annuelle avec r sultat n gatif pour la recherche des ent robact ries pathog nes ou ont t soumis une preuve diagnostique avec r sultat favorable pour la recherche des ent robact ries pathog nes dans les 40 jours pr c dant le chargement h Ont t soumis pour les macaques Macaca spp une preuve de d pistage s rologique annuelle avec r sultat n gatif de l herpes virose B r alis e le dans un laboratoire autoris ou une preuve de d pistages s rologique avec r sultat n gatif de l herp s virose B r alis e dans les 40 jours pr c dant le chargement i Soumis J 0 une preuve de recherche avec r sultats n gatifs des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel nom et adresse du laboratoire r alis e le puis vaccin s J 0 par injection d un vaccin inactiv d au moins une unit antig nique internationale norme OMS Organisation mondiale de la sant le avec le vaccin suivant nom du vaccin et num ro du lot et soumis nouveau J 30 une preuve de titrage des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel nom et adresse du laboratoire relevant un titre s rique au moins gal 0 5 unit internationale par millilitre 30 jours apr s la vaccination le et exp di s J 120 1 Dans le cas d animaux qui ont fait l objet d une revaccination s
213. les r gions orientales et afrotropicales En France le danger pourrait provenir des genres Ixodes Rhipicephalus et Argas Transmission horizontale directe d homme a homme possible par contact direct par le sang ou du mat riel contamin par du sang b Cas des Filovirus Le niveau de contagiosit des Filovirus est tr s important 1 Ebola La salive le sang les urines les f ces la sueur le sperme les vomissures des malades sont riches en virus et constituent les principales sources de contamination Chez l animal des tudes en condition de laboratoire ont prouv que plusieurs mois apr s la contamination le virus n tait plus retrouv dans l organisme Seuls certains territoires tels que la chambre ant rieure de l oeil les testicules au statut immunologique particulier peuvent pr senter un risque au del de cette p riode Pass ce d lai le virus n a jamais t retrouv m me la suite d un traitement immunosuppresseur La quarantaine semble donc pr senter des garanties de s curit suffisante 86 Les modes de contamination sont nombreux par voie g nitale par morsure par voie respiratoire par les liquides physiologiques qui s chappent des cadavres par contact avec les muqueuses oculaires et oropharyng es L origine des pid mies se fait par le biais des grands singes de la for t quatoriale ceux ci sont contamin s par des fientes ou des morsures des chauves souris r servo
214. lieux liquides MGIT 960 d lai de r ponse 2H MB9000 BacT Alert3D Positive N gative Verification de la i pr sence de BAAR R ponse v rification de l absence milieux solides 3 mois de contaminants milieux liquides 2 mois y Y Diff renciation mycobact ries tuberculeuses mycobact ries atypiques A partir du pr l vement si examen direct positif A partir de culture par d tection direct par amplification g nomique sonde ARN 16S PCR TMA LCR SDA sonde Accuprobe Delai de reponse 4 5H Delai de r ponse 2H v Si Mycobact ries du complexe tuberculosis Antibiogramme milieu solide partir du pr l vement si examen direct positif r ponse en 3 semaines milieu liquide r ponse en 10jours Diff renciation des esp ces preuves ph notypiques r ponse en 1 mois test mol culaires r ponse en 1 jours 194 HMI M thodes de diagnostic indirect Le diagnostic indirect de la tuberculose chez les primates repose sur la d tection de t moins de l infection mycobact rienne autres que l agent infectieux lui m me Des t moins de la mise en place d une r action immunitaire m diation cellulaire ou humorale sont ainsi recherch s Ces m thodes indirectes ont souvent l avantage d tre plus rapides moins co teuses et plus faciles r aliser que les tests bact riologiques directs Par ailleurs elles permettent en th orie de s affranchir du fait que l animal soit
215. linique le plus fr quemment rencontr diff rentes affections peuvent y correspondre notamment une affection dentaire un ph nom ne n oplasique du parasitisme gastro intestinal ou une maladie d g n rative Cela reste donc une technique peu fiable b Examens compl mentaires Les examens compl mentaires sont limit s en raison notamment des difficult s de contention des risques l anesthesie Bien qu ils ne permettent pas d tablir un diagnostic d finitif ces examens peuvent fournir des indications int ressantes pour l orientation du diagnostic 188 D termination des param tres h matologiques et biochimiques On peut noter quelques modifications dans les param tres h matologiques et biochimiques lors d infection par la tuberculose neutrophilie transitoire lors de la primo infection pancytop nie dans les formes pulmonaires actives diminution possible des prot ines totales et du ratio albumine globuline Ainsi l apport de la biologie clinique reste limit e dans le diagnostic de la tuberculose chez les primates Imagerie Endoscopie et laparoscopie pour voir et pr lever les l sions L endoscopie est une m thode d exploration tr s utile mais la localisation et le volume des granulomes tuberculeux les rendent souvent difficiles d acc s quelque soit la m thode en particulier lors d infection latente Clich s radiographiques int r t limit chez les esp ces
216. liniques atypiques Bien que l infection par le CeHV 1 soit peu pathog ne pour son h te naturel voire le plus fr quemment asymptomatique certains cas de maladie mortelle due au CeHV 1 ont t r pertori s chez le macaque Plusieurs cas d infection diss min e par le CeHV 1 ont t d crits chez des macaques rh sus et crabiers Ces formes syst miques sont particuli rement graves et souvent mortelles Il existe ainsi diff rentes formes atypiques de l infection par le CeHV 1 une forme g n ralis e Simon 1993 une forme enc phalitique Daniel 1975 une forme ophtalmique grave Anderson 1994 des formes aggrav es par une immunod pression 119 METHODES DIAGNOSTIQUES I S rologie a Tests de neutralisation RIA Western Blot et ELISA 1 Test de neutralisation Cette m thode est la m thode historique de s rodiagnostic Elle permet galement d obtenir un r sultat s rologique qualitatif En effet seuls les anticorps neutralisants pour le CeHV 1 sont d tect s par cette technique Cette m thode pr sente donc l avantage d une bonne sp cificit mais souffre d une sensibilit plus faible que les m thodes radio immunologiques ou ELISA Le test de neutralisation reste un test de r f rence l heure actuelle cependant sa mise en oeuvre reste lourde en raison de la pathog nicit du CeHV 1 et sa r alisation n cessite un laboratoire d un niveau de confinement 3 ii Dos
217. liniques peuvent tre accompagn s de l sions souvent discr tes voire ind tectables au niveau oral g nital oculaire et rarement cutan Keeble 1960 II Aspect l sionnel Les l sions sont identiques dans la phase de primo infection et lors des phases de r currence a Sur le plan macroscopique L infection primaire de type buccal induit une gingivo stomatite caract ris e par l apparition de v sicules simples ou multiples qui se rompent en 3 ou 4 jours laissant place a des ulc res Ces ulc res mesurent de 5 millimetres 2 centim tres de diam tre et jusqu 5 millim tres de profondeur Les ulc res se d veloppent rapidement en l sions fibrinon crotiques qui forment une cro te h morragique sur la l vre dans la cavit buccale les l sions restent blanches et semblent fibrineuses Les l sions intra buccales sont localis es le plus souvent sur la face dorsale de la langue et de la muqueuse buccale et au niveau de la jonction cutan o muqueuse des l vres Les l sions peuvent galement appara tre sur la peau et la conjonctive Les l sions li es l infection primaire n induisent g n ralement que des signes localis s l gers chez les singes et gu rissent par granulation sans laisser de cicatrice en 7 14 jours Les signes cliniques de l infection primaire sont habituellement l gers et dans la plupart des cas ces signes sont ind tectables L infection secondaire des l sions par des bact ries et des myc t
218. litique sanitaire rigoureuse afin de limiter le risque de zoonoses A travers les diff rentes parties de ce travail nous avons tabli la liste des maladies r glement es chez les primates en distinguant les MRC les MDO et les maladies r glement es l importation Au terme de cette th se il nous appara t essentiel d attirer l attention sur un certain nombre de probl mes concernant le d pistage des animaux et la conduite tenir En effet un certain nombre de maladies telles que la Brucellose la Fi vre Charbonneuse ou encore la Maladie d Aujeszky sont depuis 2006 r glement es chez tous les mammif res et par cons quent chez les PNH galement Il n en demeure pas moins que les primates sont tr s peu sensibles ces pathologies et les techniques de d pistage ne sont donc que tr s rarement valu es pour les PNH et on est en droit de remettre en cause la validit des r sultats lors de tests De plus la r glementation reste parfois floue en ce qui concerne les techniques officielles employer laissant alors parfois comme seule indication au v t rinaire que l existence de la maladie est tablie par isolement de l agent pathog ne Art D 223 21 du C R alin a II Encore faut il savoir o chercher l agent pathog ne concern Un second probl me a t mis en vidence la conduite tenir en cas d infection Tr s souvent les textes ne dictent aucune mesure de police sanitaire suivre en cas d
219. llement dans le cas de maladies auto immunes pr sentent des anticorps capables de reconna tre les antig nes contaminants d origine cellulaire Dans ce cas le test s rologique pourra tre faussement positif II Polym risation en cha ne PCR Elle peut tre r alis e soit sur ADN extrait des pr l vements muqueux soit apr s mise en culture du virus contenu dans ces pr l vements La proche parent phylog nique du CeHV1 avec les autres Simplexvirus comme le SA8 HVP2 mais aussi les HSV1 et HSV2 a amen les chercheurs a proposer diff rentes m thodes de PCR permettant d amplifier sp cifiquement l ADN du CeHV1 123 Coutrot et al ont test les r actions de trois PCR PCR conventionnelle gGS4 PCR nich e gC et PCR quantitative gB Les r actions de PCR gGS4 et gC ont t d clar es positives lorsqu un fragment amplifi respectivement de 209 paires de bases et de 148 paires de bases a pu tre d tect dans le produit de PCR apr s lectrophor se sur gel d agarose 1 et n gatives en son absence Comme attendu toutes les r actions de PCR se sont r v l es n gatives avec l ADN extrait des chantillons de Macaques Mauriciens cette population est indemne du CeVH1 Ces chantillons ont alors servi de contr les n gatifs dans toutes les manipulations En ce qui concerne les couvillons pr lev s chez des animaux s ropositifs on observe que la quasi totalit 23 sur 2
220. lmonelles des groupes B et D pour les types II et IV respectivement Ainsi lors de r actions positives il est n cessaire de v rifier qu il ne s agit pas d une autre bact rie Acha 1982 et CNRS 2009 Le diagnostic s rologique est un des moyens de diagnostic le plus fiable le plus rapide et le plus simple Il semble plus sensible que le diagnostic bact riologique surtout en l absence de signes cliniques gastro intestinaux Il s agit d un test sp cifique Il a une valeur diagnostique mais aussi pronostique par le suivi des taux et il permet de s rotyper la bact rie Le principal inconv nient du diagnostic s rologique est que deux s rologies une semaine d intervalle sont n cessaires afin de voir si le taux d anticorps augmente et donc pour confirmer le diagnostic M me s il s agit d une m thode rapide le diagnostic peut prendre du temps 251 I Diagnostic bact riologique Il consiste en l isolement et lV identification du germe a partir d un chantillon ventuellement contamin e Pr l vement f cal la bact rie est difficile isoler dans les pr l vements f caux et l excr tion des bact ries est sporadique Il faut pr f rer un pr l vement rectal pour d tecter les animaux porteurs sains et pour viter les risques de faux n gatifs lies l excretion intermittente des bact ries le pr l vement rectal peut tre effectu trois jours de suite La coproculture souvent utilis
221. lot la quarantaine doit se prolonger pour tout le lot afin de d tecter d ventuelles s roconversions Les mesures de s curit dict es par le CDC sont des mesures classiques conseill es pour la manipulation d animaux de laboratoire Il est surtout important de ne pas m langer les animaux en quarantaine a d autres animaux Une attention est port e a la manipulation des cages contenant les animaux Des gants en cuir et des v tements de protection r sistants doivent tre portes Ces cages doivent tre physiquement s par es de celles contenant d autres animaux pendant la dur e du transport Elles ne doivent pas pr senter de parties tranchantes ou susceptibles de provoquer des blessures Les animaux ne doivent pas tre manipul s directement Ils doivent tre sortis des cages uniquement en pr sence d un v t rinaire Tous les traitements administr s aux animaux doivent tre not s Une trace de tous les animaux passant en quarantaine doit tre conserv e n de lot maladie injection pays d importation Chaque animal doit tre identifi par un tatouage Chez l homme gt Avant tout il faut viter la transmission interhumaine isoler les malades les soins doivent tre effectu s dans des lieux isol s tre prudent avec le mat riel servant soigner les malades le personnel soignant doit tre qualifi en nombre limit et muni de v tements lui assurant une protection int grale gt Respect des r
222. lude 290 species of very varied sizes habits and characteristics This study accurately establishes the list of the contagious diseases the notifiable diseases and the regulated diseases for import of NHP Each disease is described on the same model information on the pathogenic agent epidemiology clinical expression diagnostic methods regulation disease prevention and treatment Screening techniques showed weaknesses as they are often ill adapted to wild species especially to NHP It seems essential to draw the attention to several difficulties met in order to give an appropriate response when a positive animal is identified Indeed official documents often fail to give precise sanitary policy guidelines for wild species Much progress remains to be made to guarantee the health status of animals KEYWORDS NHP REGULATION BRUCELLOSIS ANTHRAX SIMIAN HEMMORAHAGIC FEVEF RABIES AUJESZKY S DISEASE HERPES B TUBERCULOSIS MONKEYPOX TRANSMISSIB SUBACUTE SPONGIFORM ENCEPHALOPATHIES PATHOGENIC ENTEROBACTERIA
223. m re au petit par voie g nitale chez les animaux par absorption d un aliment contamin Par contact indirect Contact avec un l ment de l environnement contamin par les mati res virulentes a rosol v g taux terre 38 EXPRESSION CLINIQUE Les dominantes pathologiques se manifestent cliniquement principalement chez les Bovins Ovins et Caprins par des avortements Les formes cliniques de la brucellose sont multiples et prot iformes localis es ou g n ralis es peuvent voluer sur des modes le plus souvent chroniques plus rarement sur le mode aigu comme dans l esp ce humaine mais restent exceptionnelles dans les autres esp ces animales La maladie naturelle a rarement t d crite cliniquement chez les primates non humains PNH L tude de Schlabritz Loutsevitch 2009 rapporte des avortements ou la mise bas de morts n s chez plusieurs femelles babouins L infection exp rimentale des macaques provoque la formation de granulomes dans plusieurs organes On note galement chez eux une hyperplasie de la rate et histologiquement une inflammation au niveau du foie des reins de la rate des testicules et des pididymes 39 METHODES DIAGNOSTIQUES I Introduction Depuis f vrier 2006 la brucellose est une MRC chez tous les mammif res y compris les esp ces sauvages cf art D 223 21 du CR Leur d claration la Direction D partemental de la Protection des Popula
224. mais une sensibilit moyenne Chez les PNH les intradermo r action se font la paupi re le plus souvent Avantages Bon test compl mentaire des approches s rologiques Inconv nients Cette m thode n est plus utilisable sur les animaux vaccin s C est un moyen de d pistage des troupeaux infect s et non des animaux infect s car il y a beaucoup de faux n gatifs donc peu adapt chez les primates 49 REGLEMENTATION SANITAIRE La brucellose est une maladie infectieuse contagieuse commune a de nombreuses esp ces animales et l Homme C est une zoonose majeure ayant des cons quences conomiques importantes en levage En France agent de niveau de danger 3 le groupe 3 comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez l homme et constituer un danger s rieux pour les travailleurs leur propagation dans la collectivit est possible mais il existe g n ralement une prophylaxie ou un traitement efficaces Art R231 61 1 du Code du Travail La directive 2000 54 CE indique galement que les activit s comportant la manipulation d un agent biologique doivent tre ex cut es uniquement dans des zones de travail correspondant au moins au niveau de confinement num ro 3 pour un agent biologique du groupe 3 Ainsi la r glementation fran aise et europ enne exige que toute manipulation des esp ces de Brucella n cessite un niveau de confinement num
225. man Genet 1980 32 314 331 BOUMANDOUKI P BILECKOT R IBARA J R SATOUNKAZI C WASSA WASSA D LIBAMA H MOUDZEO H BOLANDA J D NGOKABA C Orthopoxvirose simienne ou variole du singe tude de 8 cas observ s l h pital d Impfondo de la R publique du Congo Bull Soc Pathol Exot 2007 100 1 17 21 BRACK M Agents Transmissibles from Simians to Man Germany Springer Verlag Berlin Heidelberg 1987 454 p BURTON J E OSHOTA O J SILMAN N J Differential identification of Bacillus anthracis from environmental Bacillus species using microarray analysis Journal of Applied Microbiology 2006 101 754 763 286 BUSHMITZ M LECU A MATZ RENSING K PREUSSING E RENSING S VERECK F Guidelines for the prevention and control of tuberculosis in non human primates Recommendations of the European primate veterinary association working group on tuberculosis J Med Primatol 2008 38 1 59 69 CAPUANO S V CROIX D A PAWAR S ZINOVIK A MYERS A et al Experimental Mycobacterium tuberculosis infection of cynomoglus macaques closely resembles the various manifestations of human M tuberculosis infection Infect Imm 2003 71 5831 5844 CDC Centers for disease Control and Prevention Page consult e le 2 mai 2010 Monkeypox en ligne Adresse URL http www cdc gov ncidod monkeypox lab htm CDC Centers for disease Control and Prevention Page consult e le 16
226. mblante exp rimentale L Organisation mondiale de la sant OMS recommande l autoclavage a 136 C pendant 18 minutes pour obtenir une inactivation compatible avec la s curit microbiologique en th rapeutique humaine et animale Cette r sistance peut cependant varier consid rablement avec les souches de prions et les esp ces h tes Les rayonnements ont peu d effets sur les ATNC aux doses habituellement efficaces sur les autres micro organismes la dose inactivatrice 4 37 est de plus de 100 kGy Les doses d irradiation gamma ou b ta de 25 kGy couramment utilis es en st rilisation sont sans effet sur les ATNC Ce sont d ailleurs les donn es de la radiobiologie qui ont permis des les ann es 1970 de suspecter le r le central des prot ines dans les ATNC La sensibilit aux agents chimiques est elle aussi tr s atypique les traitements d une heure a temp rature ambiante par l hypochlorite de sodium 2 de degr chlorom trique le degr chlorom trique de Gay Lussac correspond au nombre de litres de Cl qu un litre de solution est capable de d gager en pr sence d un acide dans des conditions normales de temp rature et de pression ou par la soude 1 N sont les seuls selon l OMS permettant une r duction de titre infectieux compatible avec un risque acceptable en sant publique II Pathog nie Dormont 2004 La voie d inoculation est un parametre majeur de la physiopathologie des ESST la voie intrac r br
227. mbreux bacilles qui seront phagocyt s par d autres macrophages et d autres cellules phagocytes monocytes et polynucl aires L activation des macrophages entraine un arr t de la croissance bact rienne Les phagocytes sont transform s en cellules pith lio des avec formation d un granulome au sein duquel la lyse cellulaire se pr sente sous forme d une n crose blanch tre le cas um A partir de cette l sion primaire les bacilles libres ou phagocyt s par les macrophages peuvent progresser par voie lymphatique jusqu a un ganglion satellite cr ant le complexe ganglio pulmonaire de la primo infection tuberculeuse P I T En fonction du contr le effectu par les macrophages sur la croissance des bacilles l infection va r gresser en se calcifiant s tendre ou laisser persister des bacilles quiescents qui pourront se r activer a l occasion de conditions defavorables Les P I T sont le plus souvent cliniquement inapparentes et gu rissent spontan ment dans 95 des cas Dans 5 des cas l infection est volutive et c est la tuberculose maladie le granulome actif est d pass quantit de bacilles transmis trop abondante jeune ge tat d immunod pression et ne parvient plus a contenir la croissance bact rienne qui se d veloppe librement dans les 180 espaces alv olaires ou dans les macrophages infect s Ces derniers peuvent conduire les bacilles au niveau des ganglions r gionaux Si cette b
228. mediately after collection Specimens should be immediately refrigerated at 2 to 8 C following collection and can be used up to 3 days If testing within 3 days is not possible the specimens should be frozen at 20 C or colder until use Avoid repeated freezing and thawing DO NOT FREEZE WHOLE BLOOD NOTE If specimens are to be shipped they should be packed in compliance with regulations covering the 10 6267 0 Rev 4 May 2008 279 transportation of etiologic agents Venous whole blood serum and plasma specimens should be shipped refrigerated with cold packs or wet ice TEST PROCEDURE Page 2 of If test samples are refrigerated remove them from the refrigerator and allow them to come to a temperature of 18 to 30 C before testing Remove the required number of PrimaTB STAT PAK Assay devices from their pouches and place the devices on a flat surface area It is not necessary to remove the desiccant from the package NOTE If desiccant packet is missing DO NOT USE discard the test device and a new test device should be used Label test units with sample names and or identification numbers see Figure 1 below Figure 1 For Venous Whole Blood Serum or Plasma Using a laboratory pipette obtain 30 uL of the specimen to be tested For Fingerstick Blood Pipette Illustration Air vent regulates volume Co r Fill line indicates total sample collected N Step 1 Prepare to perform the fingerstick blood collection
229. ment et facilement amplifi Cette m thode pr sente l avantage ind niable de pouvoir s affranchir de la culture La PCR pr sente l avantage d tre pr cise rapide et d avoir une forte sensibilit permettant de d tecter des bact ries en faible quantit Elle peut permettre de ne d tecter que les souches virulentes et pathog nes par recherche de g nes plasmidiques de mani re plus simple que les tests de d pendance au calcium ou d absorption du rouge de Congo qui d terminent habituellement si une souche est pathog ne ou non Cependant il arrive que le plasmide soit perdu pendant la culture D autre part cette m thode permet de diff rencier les s rotypes Cheong 1996 et Kageyama 2002 253 REGLEMENTATION SANITAIRE Les ent robact ries pathogenes ne sont class es ni dans les maladies r put es contagieuses ni dans les maladies d claration obligatoire Cependant les primates doivent tre soumis une preuve diagnostique lors d importations I R glementation actuelle sur la manipulation des ent robact ries er Classification selon U S Department Agent biologique ae directive 2000 54 CE of Health and du 18 juillet 1994 du parlement europ en Human Services Salmonella 2 et 3 S typhi 2 et 3 S typhi 2 et 3 S typhi Shigella 2 et 3 S dysenteriae 2 et 3 S dysenteriae 2 type 1 type 1 Yersinia 2 2 2 Tableau 20 Classification r glementaire des bact ries ent
230. mie nun 235 e Amplification en cha ne par polym rase 236 Il preuves s rologiques eee 236 R glementation sanitaire use 237 Prophylaxie et traitement ansehe ie 238 I gt replies 238 Me Traitement Re eta ogee ee Rey ee oe ee a e Ren 238 TROISI ME PARTIE LES MALADIES REGLEMENTEES A L IMPORTATION l Les ent robact ries pathog nes 241 Pr sentation de Parent un 241 J Classification eee eee 241 Il Principales caract ristiques bact riennes 242 ME Pathog nie ve ee ee see ous 243 Be Salmanellose u 243 p 21 1116 SR da a tn 243 CU WSIS MOSS ee 244 Donn es pid miologiques 245 I R partition g ographique et esp ces sensibles 245 LE Transinissien sauer 246 a Salmonellose ucnee en 246 1 Sources de contamination uk 246 ii Modes de contamination 246 p STO MOSE nenne 246 1 Sources de contamination 246 ii Modes de contamination 246 C VCISIMORS i nr domain 247 1 Sources de contamination 247 ii Modes de contamination 0u u0u0000en000000 00 247 Expression clinique ner en re nee 248 I Salmonello
231. n chien et des chats au Nig ria au Cameroun et au Zimbabwe S rotype 4 le virus Duvenhague DUV isol chez l homme en Afrique du Sud puis chez des chauves souris en Afrique du Sud et au Zimbabwe Acha 2005 Unicit immunog nique du virus rabique avec de petites diff rences entre les souches pouvant entra ner un d faut de protection crois e chez la souris partiel entre les serotypes 1 2 et 4 ou total entre les s rotypes 1 et 3 L immunite est la fois humorale et cellulaire 151 immunit humorale l l ment immunogene majeur est la glycoprot ine d enveloppe qui induit la synth se d anticorps neutralisants Cette glycoprot ine peut tre isol e purifi e et permet d obtenir a elle seule a titre exp rimental une bonne protection contre la rage La nucl ocapside peut galement dans certains cas induire une r action immunitaire protectrice Applications pratiques utilisation de s rum antirabique riche en anticorps neutralisants dans la prophylaxie de la rage humaine estimation du degr d immunit chez les individus vaccin s par titrage de leurs anticorps neutralisants immunit cellulaire elle est mesurable exp rimentalement par des tests in vivo hypersensibilit de type retard ou in vitro dont l application pratique n est pas apparue a ce jour sup rieure a celle de la mesure des taux d anticorps Elle joue cependant certainement un r le compl mentaire de l
232. n d formante occupe une position centrale Elle survit dans le sol durant de longues p riodes la survie des spores est de l ordre d une centaine d ann es mais des spores dont l ge a t estim 200 ans ont permis l obtention de la forme v g tative Les spores sont tr s r sistantes aux conditions d favorables du milieu temp rature d ssication La thermor sistance de la spore explique la pr sence de Bacillus comme contaminants de produits suppos s st riles La persistance dans le sol est favoris e par un pH neutre ou l g rement alcalin pH compris entre 6 et 8 5 Cette r sistance explique la persistance de la maladie dans certaines r gions champs maudits ou sa r surgence lorsque des spores enfouies remontent la surface la faveur de grands travaux drainage construction de routes La sporulation n cessite une temp rature comprise entre 15 et 42 C une atmosph re humide et la pr sence d oxyg ne Ce dernier imp ratif conduit interdire l autopsie des animaux morts de charbon sauf dans des locaux sp cialement quip s et 54 obturer les orifices naturels des cadavres afin d viter l exposition des bacilles l oxyg ne de l air la sporulation et la diss mination des spores Par contre en l absence d ouverture du cadavre les germes de putr faction provoquent une ana robiose inhibant toute sporulation et conduisant la mort des bact ries Ainsi exp rimentalement il n est plus po
233. n dans la collectivit est possible mais il existe g n ralement une prophylaxie ou un traitement efficace Groupe 4 comprend les agents biologiques qui provoquent des maladies graves chez Phomme et constituent un danger s rieux pour les travailleurs le risque de propagation dans la collectivit est lev il n existe g n ralement ni prophylaxie ni traitement efficace Sont consid r s comme agents biologiques pathog nes les agents des groupes 2 3 et 4 273 MINISTERE DU TRAVAIL DE L EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Arr t du 18 juillet 1994 fixant la liste des agents biologiques pathog nes NOR TEFT9400844A Le ministre du travail de l emploi et de la formation profes stonnelle PSE nn d l gu la sant Vu la directive n 93 88 C E E du conseil du 12 octobre 1993 modifiant la directive n 90 679 C EE concernant la protection des travailleurs contre les ri li s l exposition des agents biolo giques au travail septi me directive particuli re au sens de l article 16 1 de la directive n 89 391 C E_E Vu l article R 231 61 1 du code du travail relatif la classifica tion des agents biologiques Vu l avis du Conseil sup rieur de la pr vention des risques pro fessionnels d p Vu l avis de la Commission nationale d hygi ne et de s curit en agnculture Arr tent An l Les dispositions annex es au pr sent arr t fixent la liste des agents boksie et l
234. n par voie orale ganglions lymphatiques rate et donc la pr sence d une interface neuro immune pour permettre l entr e dans le syst me nerveux p riph rique e la seconde consiste en une invasion directe du syst me nerveux p riph rique dans ce cas l infection du syst me immunitaire est un cul de sac physiologique sans participation aux m canismes pathog niques Il faut souligner que l entr e de l agent par voie h matog ne via une perm abilisation de la barri re h matoenc phalique BHE a t propos e toutefois m me si des alt rations de la BHE ont t rapport es dans certains mod les exp rimentaux les essais de perm abilisation effectu s chez les animaux inocul s n ont pas conduit une r duction de la p riode d incubation b Neuropathogen se des ESST La physiopathologie des l sions du syst me nerveux central peut donc r pondre au sch ma suivant lors de l infection l agent prion agent pathog ne responsable de l infection p n tre le neurone o pour des raisons et par un m canisme encore mal compris il se multiplie en d pliant repliant les prot ines Prp en prot ines Prp La PrP chappe au catabolisme cellulaire par les prot ases et son accumulation est toxique pour la cellule dans laquelle elle a lieu le neurone meurt en lib rant de la PrP dans le microenvironnement cellulaire Une fois lib r e dans le microenvironnement cellulaire la PrP peut induire l apopt
235. nal Animal Disease Center 2300 Dayton Avenue PO Box 70 Ames IA 50010 USA Tel 515 663 7325 Fax 515 663 7458 E mail dwhipple nadc ars usda gov 206 Test ELISA En Europe ELISA Lelystadt Department of Bacteriology and TSEs Central Institute for Animal Disease Control P O box 2004 8203 AA Lelystad The Netherlands Tel 00 31 320 238 800 Fax 00 31 320 238 668 E mail info cidc lelystad nl Test MAPIA et PrimaTB StatPak Chembio Diagnostic Systems Inc 3661 Horseblock Road Medford NY 11763 USA Tel 631 924 1135 Fax 631 924 6033 E mail info chembio com Web Site www chembio com Dosages s riques des antituberculeux Dr Charles Peloquin National Jewish Medical and Research Center 1400 Jackson Street Denver CO 80206 USA Tel 303 398 1925 398 1448 398 1427 Fax 303 270 2229 E mail Peloguin NJC org Web site www njc org 207 PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT I Prophylaxie La r glementation n impose aucune mesure sanitaire mais on peut recommander certaines r gles pour limiter le risque contr le des animaux nouvellement introduits et mise en place de mesures de quarantaine contr le sanitaire r gulier et d pistage par IDR deux fois 3 6 mois d intervalle surtout chez les primates non humains en animalerie d exp rimentation puis tous les ans d pistage chez les personnels a risque personnel hospitalier personnel animalier personnel d abatt
236. nales Referenzzentrum fiir Salmonellen und andere bakterielle Enteritiserreger am Robert Koch Institut Bereich Wernigerode FG 11 Bakterielle Infektionen Burgstr 3 D 38855 WERNIGERODE Germany Tel 039 679 206 Fax 207 e mail tschaepeh rki de Institut f r Veterin r Bakteriologie der Universit t Bern L nggass Strasse 122 CH 3012 Bern Switzerland 257 PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT I Prophylaxie Crenn 2004 et Kandoorp 2004 1 La premi re mesure importante est l application des r gles l mentaires d hygiene Il ne s agit pas l d une mesure prophylactique particuli re aux ent robact ries pathog nes hygi ne des locaux mise en place de p diluves aux entr es et sorties des diff rentes zones du parcs et des b timents hygi ne dans la pr paration alimentaire lavage rin age des fruits par exemple Il est important de restreindre l acc s aux enclos ou aux cages au personnel autoris qui sera v tu d une tenue de travail sp cifique bottes gants blouses par exemple cette tenue ne devant pas franchir les portes des tablissements afin d une part de ne pas exporter d agents pathog nes mais d autre part de ne pas en importer non plus 2 La deuxi me mesure importante en parc zoologique ou pour les primates destin s l exp rimentation est la mise en quarantaine de tout animal nouvellement introduit d abord afin d viter l introduction de
237. nc res remerciements Madame le Docteur Sylvie CLAVEL V t rinaire l African Safari parc zoologique de Plaisance du Touch 31 Qui a accept notre invitation ce jury de th se Pour sa gentillesse sa p dagogie son soutien tout au long de ses ann es pour tous les souvenirs incroyables pass s l African Safari cano for ever pour les fous rires Barcelone et notre travers e jusqu en Hongrie Pour sa confiance et son amour partag pour la faune sauvage Le petit poulet a une chouette Maman Tr s tr s tr s sinc res remerciements A Pascal Pour toutes ces belles ann es pass es a tes cot s et pour les nombreuses a venir pour m avoir toujours soutenue et attendue parce que je sais que c est toi Tu es mon meilleur ami mon confident tu me connais par c ur et je ne pouvais r ver mieux Je t aime A mes parents Pour n avoir jamais baiss les bras pour m avoir montr que l on peut tout surmonter pour avoir toujours cru en moi et m avoir permis de r aliser mon r ve Je vous dois tellement que quelques lignes ne suffiront pas je suis si fi re de vous Je vous aime mon grand fr re Matthieu Pour avoir t le meilleur des grands fr res mon mod le pour tous tes d lires de deux roues dans lesquels tu m as embarqu e pour notre belle complicit Je suis fi re de l homme que tu es et du papa g nial que tu es devenu Je t aime A mon Papi Toi qui r
238. ncipaux sont les singes Homme n tant qu un h te accidentel Le virus circule dans les for ts tropicales humides et se transmet d un h te l autre par la piq re de moustiques infect s Les cycles urbain et sylvestre sont ind pendants et autonomes mais l infection peut passer d un cycle l autre quand les conditions sont favorables Am rique latine Le virus est transmis par un moustique Haemagogus vecteur principal de la fi vre sylvestre en Am rique Le cycle est exclusivement sylvestre en Am rique alors qu il est encore galement urbain en Afrique Les moustiques Haemagogus janthinomys et Haemagogus spegazzini vivent au sommet des arbres de la for t Plusieurs esp ces de ce genre ont des habitudes diurnes et descendent au niveau du sol dans les zones d bois es L abattage des arbres fournit donc une occasion particuli rement propice au contact entre les moustiques et l homme Les moustiques Aedes leucocelaenus et Sabethes chloropterus r sistant la 84 s cheresse sont aussi infect s naturellement mais jouent un r le secondaire Les capucins Cebus sont des r servoirs importants car ils sont plus r sistants Le danger d une pid mie de fievre urbaine disparue des Am riques persiste tant que son vecteur A aegypti n aura pas t compl tement limin Afrique orientale et centrale Fi vre jaune animale Aedes africanus passage du virus singe a singe Fi vre jaune
239. ne Rickettsia rickettsii musson Rickettsia tsutsugamushi RICKORSIE SOD orisirisii Rochalimaea quintana Salmoneila arizonae usnm mn Salmonella enteritidis ns Salmonella typhimurium mvs RRR RN BO WeEW WON WOON PS 25 HH EYRE HNN NEN NNN N PS DIR HWW HNNN WH HW KH NWN 13 PS PD sv BENNEN NN Q 215 Yersinia pestis mem Yersinia pseudotuberculosis VOS Jess Vinis one ut Virus de la choriom ningite taire souches Virus de la choriom ningite lymphocy taire autres pei AE Virus Seen Virus Mopeia et virus du complexe Tacari De nenn Oropouche Virus de l enc phalite de Californie Hantavirus Hantaan fi vre h morragique avec syndrome r ns CRE Vus fn cc a Vitus Prospect Hill muessen Autres Hantavirus nmmnmemen Nairovirus Virus de la fi vre h morragique de Virus Haze au run nan cutnee ums eme manner Autres Bunyavirus connus comme pathog nes Caliciviridae Norwalk Virus Calicivicid 2 3 2 2 2 3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 2 2 AGENT BIOLOGIQUE Virus de Mard0urg mn Flaviviridae Enc phalite d Australie enc phalite la vall e de Murray see sas tiques d Europe centrale SOS K nn ee ang eR RER m ee E B japonaise nn Maladie de la for t de Kyasanur LORS D ses Fi vre h morragique TOMSK Powassan RASE EE Var ERE RAR eu men ennnsannt nreo mon sreooper
240. ne indemne Les primates non humains import s doivent subir une quarantaine dans un enclos avec double moustiquaire pendant 9 jours et un transport dans une cage d sinsectis e Si l animal meurt dans les dix jours qui suivent son arriv e il doit tre autopsi pour v rifier l absence de l sions de fi vre jaune Interdire l introduction d animaux en provenance des zones infect es Faire attention aux vecteurs sauvages incontr lables comme les oiseaux migrateurs 104 Vaccination Avec un vaccin de choix 17D produit sur embryon de poulet C est un vaccin a virus vivant att nu lyophilis assurant une protection de longue dur e on fait le rappel tous les dix ans gt Remarques 73 des personnes vaccin es ont une s rologie positive cela est suffisant en cas d pid mie mais non contre les cas sporadiques On ne doit pas l utiliser chez la femme enceinte Il est apparu des enc phalites cons cutives a la vaccination Ne pas se vacciner le m me jour contre la fievre jaune et contre un autre arbovirus du m me groupe sinon le taux d anticorps vaccinaux est moindre La persistance des anticorps neutralisants apr s une dose vaccinale du virus 17D est longue 16 voire parfois 19 ans apres l injection Utilisation de serum de plasma ou de gammaglobulines possible Il Traitement Il n existe pas de traitement pour ces maladies chez les animaux On peut tenter un traitement symptomat
241. ne le classe galement en niveau 3 Laboratoire Le laboratoire de Lyon est le laboratoire national de r f rence pour les ESST animales Lyon Laboratoire d tudes et de recherches en pathologie bovine et hygi ne des viandes 31 avenue Tony Garnier 69394 LYON Cedex 07 T l 04 78 72 65 43 Types d analyses EST mise en uvre des techniques de r f rence pour les confirmations des diagnostics de premi re intention r alis s de mani re d centralis e pour les diff rents canaux de surveillance de l ESB et de la tremblante r seau clinique tests en quarrissage et en abattoir et pour le typage mol culaire des prions impliqu s dans ces maladies discrimination entre ESB tremblante classique et atypique Cependant un bon nombre des ces tests n ont pas t valu s sur les primates les essais tr s largement port s sur les bovins et ovins Aux USA la r glementation actuelle recommande d utiliser des pratiques et des quipements de bios curit de niveau 2 227 PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT I Prophylaxie Chez animal Repose sur l arr t d incorporation de produits d riv s de ruminants farines par ex dans l alimentation destin e aux animaux Aucun vaccin n est disponible Chez l homme Interdire la consommation de produits alimentaires a risques d origine bovine et caprine mat riels risque sp cifi syst me nerveux central organes lymphoides intes
242. nfect produit des anticorps contre les antigenes bact riens s rodiagnostic positif qui contribuent a la gu rison spontan e de la maladie Sans traitement la mortalit est de 20 Gastro ent rite a Salmonella les salmonelles dites mineures S enteritidis et typhimurium les deux sous esp ces les plus fr quentes chez les animaux de laboratoire sont ing r es souvent apr s contamination f cale orale souvent par les mains sales il s ensuit des infections purement digestives qui se traduisent par de la diarrh e des vomissements et de la fi vre En g n ral l volution est b nigne Le diagnostic biologique repose sur la coproculture l h moculture et le s rodiagnostic sont n gatifs Chez le nouveau n le jeune le sujet g l immunod prim les salmonelles mineures sont susceptibles de franchir la barri re intestinale et de provoquer un syndrome septic mique de type typho dique avec h moculture positive b Shigellose La contamination des primates ne n cessitent que peu de bact ries 10 suffisent car elles ont la capacit de r sister au sucs gastriques Les bact ries se multiplient dans l intestin gr le entra nant de la fi vre des douleurs abdominales et des diarrh es liquides Au bout de 2 3 jours les bact ries s tablissent dans le colon 243 Le facteur de virulence majeur des Shigellas est sa capacit de p n trer et de se multiplier dans les cellules pith lial
243. nfect s exp rimentalement avec B melitensis B abortus B suis et B canis Brack 1987 Les cons quences pathologiques sur les macaques rh sus apr s une exposition par a rosol de B melitensis sont semblables celles 36 observ es chez l homme avec la brucellose ces r sultats pourraient donc aider au d veloppement d un vaccin contre la brucellose pour les hommes Mense 2004 La description de l infection chez les primates non humains a t plut t limit e et fut initialement tudi e la Southwest Foundation for Biomedical Research SFBR il y a 45 ans L tude de Schlabritz Loutsevitch et al 2009 d crit pour la premi re fois deux cas d infections naturelles de Brucellose associ s des avortements ou mort n s chez des primates non humains babouins Papio spp issus d une m me colonie De plus cette tude a mis en vidence et isol une nouvelle esp ce de Brucella La souche isol e ressemble morphologiquement Brucella bien que ses caract ristiques ph notypiques ne soient pas compatibles avec chacune des esp ces actuellement d crites Marine brucella ST27 Marine brucella ST23 64 Marine brucella ST26 Marine brucella ST24 Marine brucella ST25 B ovis ST13 ao B suis STIS B suis ST16 86 B suis ST14 B suis ST17 85 B suis ST18 B canis ST20 67 B canis ST21 B suis ST19 B neotomae ST22 B abortus ST6 B abortus ST2 81 B abortus ST3 92 B abortus ST4 B abortus ST 66 B
244. nital infection Lab Anim 1984 18 1 65 70 297 Toulouse 25 Juin 2010 NOM MOLTO Pr nom Nelly TITRE LES MALADIES REGLEMENTEES CHEZ LES PRIMATES RESUME Le terme de Primates Non Humains PNH regroupe pr s de 290 esp ces de taille de m urs et caract ristiques tr s vari es Cette th se tablit de mani re pr cise la liste des MRC MDO et maladies r glement es l importation concemant les PNH Chacune des maladies est trait e sur le m me mod le description de l age pathog ne pid miologie expression clinique m thodes diagnostiques r glementation sanitaire prophylaxie traitement Ainsi certains d fauts ont pu tre mis en vidence dans les techniques de d pistage souvent peu adapt es aux esp c sauvages et notamment les PNH Il para t essentiel galement d attirer l attention sur un certain nombre de difficult concernant la conduite tenir en cas de d couverte d un animal positif En effet tr s souvent les textes ne dicte aucune mesure de police sanitaire suivre dans la cas d esp ces sauvages Beaucoup de progr s restent donc faire a de garantir l tat sanitaire des animaux MOTS CL S PRIMATES NON HUMAINS R GLEMENTATION BRUCELLOSE FI VRE CHARBONNEUS FI VRES HEMORRAGIQUES SIMIENNES RAGE MALADIE D AUJESZKY HERPES B TUBERCULOS VARIOLE DU SINGE ESST ENT ROBACT RIES PATHOG NES ENGLISH TITLE REGULATED DISEASES IN PRIMATES ABSTRACT Non Human Primates NHP inc
245. ns rongeurs europ ens ou africains Mastomys natalensis ou certains chiens d Asie ou d Afrique Ethiopie Cette gu rison peut tre accompagn e d excr tion du virus dans la salive Toma 2006 158 Il L sions a Macroscopiques Aucune l sion macroscopique n a de valeur sp cifique On note souvent des corps trangers divers dans l estomac et l absence de matieres dans les segments posterieurs du tube digestif Chez le chevreuil on observe parfois une plaie frontale due aux chocs que s est inflig l animal contre les obstacles b Microscopiques On peut d crire des l sions non sp cifiques et des l sions sp cifiques du syst me nerveux gt L sions non sp cifiques L sions d enc phalomy lite virale et l sions ganglionnaires L sions vasculaires p rivasculaires manchons histio lymphocytaires p rivasculaires et cellulaires accumulation de cellules de la n vroglie en foyers gliose ou autour des neurones satellitose neuronophagie destruction des neurones par des macrophages Ces l sions non sp cifiques peuvent manquer ou tre dues d autres virus virus de la maladie de Carr de la maladie d Aujeszky de la maladie de Borna etc gt L sions sp cifiques corps de N gri Inclusions osinophiles intracytoplasmiques Si ge Les zones d lection sont la corne d Ammon assise interne des cellules pyramidales les cellules pyramidales de l
246. ns ses ganglions soit devenir porteur temporaire intermittent ou durable excr tant l agent pathog ne dans ses f ces Chez les animaux de laboratoire la forme asymptomatique est la plus fr quente Quand la maladie se manifeste cliniquement les malades pr sentent des f ces molles des coulements oculaires de la dyspn e et des avortements Des flamb es sporadiques et une forte mortalit surviennent On distingue deux formes cliniques principales la forme digestive la plus fr quente la dur e d incubation est de 12 36 heures caract ris e par une forte fi vre une diarrh e quelquefois accompagn e de saignement vomissements douleurs abdominales et avortements chez les femelles gestantes Chez les nouveaux n s et les jeunes la maladie s aggrave entra nant une pneumonie ou une volution vers la forme septic mique la forme septic mique caract ris e par un choc endotox mique La mort survient en 24 36 heures Si l animal survit cette forme des s quelles apparaissent endocardite polyarthrite CNRS 2007 I Shigellose L infection peut tre inapparente Cependant les sympt mes observ s chez les singes sont souvent plus s v res que ceux des hommes Pathologie commune aux singes de l ancien monde et du nouveau monde les porteurs latents repr sentent un grand risque 248 x pid miologique La maladie s exprime cliniquement a la faveur d un stress important tran
247. ns son ensemble ces tudes d montrent que AVA et PA fournissent des vaccins assurant une protection de haut niveau chez le macaque rh sus Toutefois il existe un manque important de donn es sur le d veloppement de l immunit m diation humorale et cellulaire apres la vaccination de primates non humains La r ponse pr dominante des lymphocyte T et des cytokines Th2 a t d montr e mais de nombreux m canismes restent a expliquer Phipps 2004 Pour terminer des chercheurs ont constat de maniere fortuite lors d une tude sur la pathog nie de la forme pulmonaire de l anthrax que Serratia marcescens contract e lors d une infection nosocomiale peut induire une protection chez les singes expos s aux spores de B anthracis Leffel 2008 Il Traitement La fi vre charbonneuse est une des rares maladies contagieuses qu il faut traiter car on diminue ainsi le nombre de germes il doit tre pr coce pendant la phase f brile P nicilline G 10000 Ul kg j jusqu 24 h apr s retour temp rature normale il existe quelques souches r sistantes dans ce cas on utilise d autres antibiotiques gentamicine chloramph nicol ciprofloxacine doxycycline clindamycine rifampicine vancomycine clarithromycine La t tracycline active in vitro se r v le peu efficace in vivo Euz by 2009 Attention si le traitement est effectu apr s la phase pr coce febrile la lib ration brutale des tox
248. nt tre d une couleur diff rente de celle du texte imprim Nom en lettres capitales titre et qualification du v t rinaire officiel 1 La disposition J 120 est applicable compter du ler d cembre 2002 Textes appliqu s Code rural L236 1 272 Classement des agents biologiques La liste des agents biologiques pathog nes a t fix e par l arr t du 18 juillet 1994 J O du 30 juillet 1994 puis modifi par les arr t s du 17 avril 1997 J O du 26 avril 1997 et du 30 juin 1998 J O du 22 juillet 1998 L valuation des risques infectieux prescrite par le d cret n 94 352 du 4 mai 1994 relatif a la protection des travailleurs contre les risques r sultant de leur exposition a des agents biologiques J O du 6 mai 1994 est effectu e sur la base d un classement des agents biologiques en 4 groupes en fonction de l importance du risque d infection qu ils pr sentent art R 231 61 1 Groupe 1 comprend les agents biologiques non susceptibles de provoques une maladie chez l homme e Groupe 2 comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez l homme et constituer un danger pour les travailleurs leur propagation dans la collectivit est peu probable il existe g n ralement une prophylaxie ou un traitement efficace Groupe 3 comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez Phomme et constituer un danger s rieux pour les travailleurs leur propagatio
249. nt en France donne lieu d claration au pr fet DDPP et l application des mesures de police sanitaire Le diagnostic d infection par le CeHV 1 peut tre r alis par d tection du virus chez cet animal Bien que la 127 serologie soit la m thode plus sensible aujourd hui il n y a pas de texte disant que la s rologie est le moyen de diagnostic reconnu pour les MRC les m thodes de diagnostic doivent tre officielles d faut de texte c est la mise en vidence de l agent pathog ne qui est le moyen reconnu L utilisation de la s rologie seule est un abus actuellement de plus cette m thode ne permet en aucun cas un diagnostic de certitude quant l infection ou non d un animal par le CeHV 1 quelque soit le laboratoire de r f rence qui a pratiqu le test Selon le d cret du 17 f vrier 2006 du Code Rural Art D 223 21 alin a II Les MRC sont mises en vidence dans des conditions fix es par arr t du Ministre charg de l Agriculture en l absence de dispositions r glementaires particuli res l existence de la maladie est tablie par isolement de l agent pathog ne la suite d un examen r alis par un laboratoire d analyse agr De m me que aucun texte ne donne la conduite sp cifique tenir La seule m thode de diagnostic de certitude disponible actuellement reste l euthanasie de l animal en cause suivie de la recherche par PCR de la pr sence du g nome du virus dans
250. nt entra n s En effet ils peuvent l occasion tre moins performants que les preuves de r f rence pour la comparaison si ceux ci sont r alis s par du personnel dont la formation et l exp rience sont insuffisantes Dans de telles circonstances et m me si ce n est pas l id al il est maintenant accept que les tests rapides soient utilis es en association avec d autres m thodes aussi bien pour le d pistage actif que pour le d pistage passif et par cons quent pour la confirmation Il est n anmoins indispensable de s assurer que le choix des tests primaires et secondaires sont bien compatibles et ne pr sentent pas de risque de donner des r sultats faussement positifs 225 e Autres preuves de diagnostic i Recherche des prot ines fibrillaires en microscopie lectronique Elles sont aussi nomm es SAF pour Scrapie associated fibrils parce que c est sur le mouton atteint de Tremblante qu elles ont t observ es pour la premi re fois en 1981 Ce sont des prot ines filaments de 100 200 nanom tresde long sur 10 15 de large Elles correspondent l accumulationde la prot ine prion pathog ne dans l espace intercellulaire La recherche se fait sur du mat riel frais non fix ou bien congel Cette m thode est donc plus difficile mettre en place mais peut tre tr s utile par exemple si le cerveau est l s Par contre elle est assez rapide et ne demande que 48 heures pour tr
251. nte num ro de permis CITES Export si n cessaire Identification des animaux Nom scientifique et nom commun pays d origine et de provenance num ro d identification individuel tatouage ou transpondeur implantable endroit du marquage sexe date de naissance ou age nombre total d animaux 2 Origine et destination Les animaux vis s ci dessus sont exp di s de tablissement d origine adresse pays par le moyen de transport suivant nature num ro d immatriculation num ro du vol ou le nom selon le cas nom et adresse de l exportateur ou de l importateur nom et adresse des locaux de premi re destination 3 Renseignements sanitaires Je soussign v t rinaire officiel certifie que les animaux d crits ci dessus r pondent aux conditions suivantes a Sont originaires et proviennent d un pays tiers dans lequel aucun cas de fi vres h morragiques simiennes fi vre de Crim e Congo fi vre jaune fi vre de Mayaro maladies virus Ebola maladie de Marburg maladie virus Kungunya n a t constat au cours des 2 derni res ann es b Sont originaires d un tablissement plac sous surveillance v t rinaire depuis au moins 6 mois o est appliqu un programme de surveillance sanitaire adapt des animaux au regard des maladies contagieuses de l esp ce incluant des analyses microbiologiques et parasitologiques ainsi que des autopsies dans lequel tous les animaux ont t inspec
252. ntelle a ainsi t d crite chez huit cercopitheques de Brazza Cercopithecus neglectus probablement contamin s par des macaques queue de lion Thompson 2000 chez trois singes patas ou singes rouges Erythrocebus patas et chez un colobe a paules blanches Colobus abyssinicus ayant t en contact avec des macaques rh sus dans des zoos nord am ricains Loomis 1981 Enfin il a t d crit l infection accidentelle d une autre esp ce de singes du Nouveau Monde des singes capucins sajou apelle Cebus apella probablement contamin s par des macaques rh sus dans un laboratoire de recherche allemand Coulibaly 2004 Il a galement t tudi l infection exp rimentale par le CeHV 1 chez ces esp ces de singes du Nouveau Monde Cette infection exp rimentale aura induit une maladie neurologique fatale chez au moins deux esp ces de singes du Nouveau Monde des singes capucins sajou apelle Cebus apella et des ouistitis Callithrix jacchus Weigler 1992 Il a enfin t tudi l infection exp rimentale et il en ressort que l animal le plus sensible d crit jusqu pr sent est le lapin HI Transmission a Les sources de contamination Animaux malades salive s cr tions g nitales Animaux infect s latents doivent tre consid r s comme potentiellement infectieux toute leur vie Le virus r siste tr s peu de temps dans le milieu ambiant b Modes de transmission Transmission directe Transmiss
253. nts d levage sp cialis s des tablissements fournisseurs au sens du d cret 87 848 modifi du 19 octobre 1987 et des tablissements de pr sentation au public caract re fixe en provenance des pays tiers Ont t soumis dans le cas des animaux non vaccin s contre la rage deux preuves de recherche avec r sultats n gatifs des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel r alis es l entr e des animaux en quarantaine et dans les 10 jours pr c dant l exp dition soumis J 0 une preuve de recherche avec r sultats n gatifs des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel r alis es l entr e des animaux en quarantaine puis vaccin s a J 0 par injection d un vaccin inactiv d au moins une unit antig nique internationale norme OMS Organisation mondiale de la sant et soumis nouveau J 30 une preuve de titrage des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel relevant un titre s rique au moins gal 0 5 unit internationale par millilitre 30 jours apr s la vaccination et exp di s J 120 proviennent d un pays tiers indemne de rage au sens du code zoosanitaire international de l Office international des pizooties dans lequel ils ont s journ sans discontinuit HI Les mesures prendre en cas de d couverte des animaux enrag s suspects et des mordeurs La rage e
254. oir v t rinaires limination de tout animal r v l positif par l IDR et d sinfection des locaux respect des mesures d hygi ne en animalerie prot ger les plaies et port de masque et de gants protection du public Il Traitement Le traitement de la tuberculose animale est une op ration hasardeuse et dangereuse qui doit tre proscrite Tout animal tuberculeux doit tre limin dans les plus brefs d lais 208 DEUXIEME PARTIE MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE 209 210 LES ESST Les enc phlopathies spongiformes subaigu s transmissibles ESST repr sentent un ensemble de maladies aux m canismes nouveaux caract ris es cliniquement par un temps d incubation tr s long de quelques mois plusieurs ann es une atteinte exclusive du systeme nerveux et une issue toujours fatale Ces maladies rencontr es chez l homme comme chez l animal sont connues depuis le XVII si cle avec la tremblante du mouton d couverte en 1732 Cependant d autres esp ces sont concern es par les enc phalopathies spongiformes L agent infectieux responsable de ces maladies d g n ratives du syst me nerveux central est d un type nouveau ainsi nomm Agent Transmissible Non Conventionnel ATNC ou prions PR SENTATION DE L AGENT Les enc phalopathies spongiformes transmissibles ESST ou maladies prion sont d finies par une accumulation pathologique principalement dans le syst me
255. oir pathog ne lors d injection par voie intrac r brale au souriceau nouveau n Cette particularit est largement utilis e pour l isolement des arbovirus Lodde 1998 Le chikungunya n est pas une maladie nouvelle Le virus a t isol pour la premi re fois en 1952 1953 lors d une pid mie de fi vre qui s vissait sur le plateau du Makonde dans la province de Newala au Tanganyika actuelle Tanzanie On d nombre deux principaux foyers de chikungunya L un asiatique qui frappe r guli rement Java ou l Inde pr s de 1 3 million de personnes infect es L autre africain Les scientifiques du Centre national de r f rences des arbovirus de l Institut Pasteur ont identifi d s le mois de mai 2005 le virus La R union Le premier cas y a t enregistr le 22 f vrier Fin novembre 4 500 personnes taient contamin es Au 24 f vrier 2006 le virus du chikungunya infectait plus de 150 000 personnes soit 20 de la population de l le avec pr s de 120 000 nouveaux cas rien que pour le d but de l ann e 2006 La R union n est d ailleurs pas la seule le touch e dans cette r gion Le chikungunya a fait son apparition aux Comores en juillet 2004 Le nord de Madagascar Maurice les Seychelles et Mayotte avec plus de 5 000 cas officiellement d clar s ne sont pas pargn s m me si l on en parle finalement assez peu V Virus Amaril Le virus Amaril agent de la fi vre jaune est un Flavivirus gro
256. olement du virus et de PCR I Identification de l agent pathog ne a Isolement du virus Suite a l apparition de signes cliniques par exemple des enc phalites chez les herbivores et carnivores le diagnostic de la maladie d Aujeszky peut tre confirm par isolement du virus post mortem partir surtout de l enc phale des amygdales des poumons et de la rate Les pr l vements sont homog n is s dans de l eau physiologique ou du milieu de culture cellulaire contenant des antibiotiques et la suspension est clarifi e par centrifugation 900 g pendant 10 min Le liquide surnageant est utilis pour l inoculation de la culture cellulaire De nombreuses cultures cellulaires cellules m res ou lign es cellulaires sont sensibles au virus de la maladie d Aujeszky mais en g n ral on utilise une lign e de cellules de rein de porc PK 15 Le milieu de culture des cellules doit contenir des antibiotiques comme 200 UI ml de p nicilline 100 ug ml de streptomycine 100 ug ml de polymyxine et 3 pg ml de fungizone 142 Le virus de la de la maladie d Aujeszky produit un effet cytopathog ne ECP qui appara t g n ralement en 24 72 h mais les cultures cellulaires doivent tre incub es 5 6 jours On voit apparaitre des cellules r fringentes dans la couche cellulaire puis le tapis cellulaire se d colle Des syncytiums d aspect et de taille variables se d veloppent En l absence de tout E
257. on of monkey B virus from human herpes simplex viruses by PCR in the presence of betaine J Clin Microbiol 2000 38 3 1255 7 HIRANO M NAKAMURA S MITSUNAGA F et al Efficacy of a B virus gD DNA vaccine for induction of humoral and cellular immune responses in Japanese macaques Vaccine 2002 20 19 20 2523 32 HOCHREIN H B SCHLATTER M O KEEFFE et al Herpes simplex virus type 1 induces IFN alpha production via Toll like receptor 9 dependent and independent pathways Proc Natl Acad Sci U S A 2004 101 31 11416 21 HUFF J L EBERLE R CAPITANIO J et al Differential detection of B virus and rhesus cytomegalovirus in rhesus macaques J Gen Virol 2003 84 Pt 1 83 92 290 IVINS B E FELLOWS P F PITT M L M ESTEP J E WELKOS S L WORSHAM P L FRIEDLANDER A M Efficacy of a standard human anthrax vaccine against Bacillus anthracis aerosol spore challenge in rhesus macaques Salisbury Med Bull 1996 87 125 126 IVINS B E PITT M L FELLOWS P F FARCHAUS J W BENNER G E WAAG D M LITTLE S F ANDERSON Jr G W GIBBS P H FRIEDLANDER A M Comparative efficacy of experimental anthrax vaccine candidates against inhalation anthrax in rhesus macaques Vaccine 1998 16 1141 1148 JARLAUD F Les enc phalopathies spongiformes transmissibles tude de la maladie des esp ces autres ques ruminants de la transmission et de la notion de barri re d espece Th Med
258. one isene m Some aes Papovavioridae Birus BK et JC nen Pepillomevirus humain snnm Paramyxoviridae Virus de la rougeole Virus des oreillons nme Virus de la maladie de Newcastle Virus parainfluenza types 1 4 Virus respiratoire SYTICYTIRN osinean Parvoviridae Parvovirus humain PRE Picomaviridae Virus de la conjonctivite aigu h mor ragique Te Poxviridae Virus de la variole du butle nun Virus de la variole bovine Virus de la variole de l l phant Virus de la variole du singe Virus Ort ESENE Virus de la variole du lapin Virus de la vaceine moronene Virus de la variole majeure et mine Virus de la variole blanche Rotavirus humains N DS D L Ca 03 Cu C Ca ta CD a Gad a a aa Gad www ow nn nnow nr Ce nn Ponnan nnn wenn hn vee Pn vi V 1 b Vie 276 Virus de leuc mies humaines cel lules T HTLV types 1 et 2 Rhabdoviridae Virus de la Virus de la stomatite v siculeuse Togaviridae Alphavirus Enc phalomy lite quine Est am ri LL Virus Everglades mmmmmmm Virus Mayaro Virus Mucambo nme me ba oo smart irus O nyong nyong Virus de la rivi re Ross nn Virus de la for t de Semliki Virus Sindbis onena and NR gt quine du Vene auela anane ran mn nn nm creeme Rubivirus virus de ta rub ole TON Virus non class s
259. ons Alfort le r alise pour les primates non humains Ce test a des imp ratifs biologiques notamment le d lai d acheminement des pr l vements au laboratoire ne doit pas exc der 10 heures afin de garder les lymphocytes viables 198 L existence de r ponses positives intermittentes ou transitoires au cours de l infection a t montr e chez des PNHs Capuano 2003 L association du test INFy avec les tests s rologiques r ponse humorale plus tardive semble int ressante pour am liorer le diagnostic Une tude faite sur des macaques Vervenne 2004 a montr qu une immunoconversion tait possible dans les premiers stades de l infection Un individu avec une r ponse en INFy sup rieure pour PPDa par rapport a PPDb a montr deux semaines plus tard une modification de la r activit avec r ponse la PPDb sup rieure celle de PPDa cependant l intensit de la r ponse tait alors beaucoup plus importante Par cons quent un animal pr sentant une forte r action a PPDa doit tre retest deux semaines ou plus plus tard Une infection par Mavium peut aussi masquer une infection par M bovis ph nom ne de m morisation des lymphocytes T ce qui diminue la sensibilit du test Son utilisation doit prendre en compte le statut immunitaire du patient Elle n est pas conseill e chez les jeunes individus chez lesquels de nombreux faux positifs sont rapportes ni chez les individus immunod ficients ou pr sent
260. ont ensuite d tect s par un syst me coupl une enzyme le plus souvent une anti immunoglobuline humaine r v lation de la fixation des anticorps de macaque sur les antig nes par adjonction du substrat de l enzyme puis quantification de la r action enzymatique Le test ELISA est la m thode la plus sensible mais ne permet pas de diff rencier les s rums contenant des anticorps sp cifiques du CeHV 1 de ceux contenant des anticorps sp cifiques d autres Simplexvirus Ce test n est donc pas tr s adapt au diagnostic s rologique chez l homme mais convient au diagnostic s rologique chez le macaque De ce point de vue l utilisation de tests ELISA bas s sur des antig nes extraits de virus herp s proches de CeHV1 SA8 Herpes papio virus 2 et HSV pour tester les s rums de macaques se sont av r s tout fait satisfaisants pourvu que le test donne des performances gales celle de ELISA bas sur l utilisation d antig nes du virus CeHV1 gt Les antig nes utilisables pour la recherche des anticorps anti CeHV 1 chez les macaques La production d extraits antig niques issus de cultures cellulaires du CeHV1 pour leur utilisation dans le Western Blot ou l ELISA est bien entendu la meilleure solution afin de pr parer un test de qualit Cependant les risques sanitaires et la n cessit d utiliser un laboratoire P3 qui accompagnent la culture de ce virus ont amen de nombreux virologistes a teste
261. opathogen se au cours des maladies prions 215 26 TABLE DES ILLUSTRATIONS Illustration 1 Frottis de placenta avortement brucellique coloration de Ziehl Neelsen modifi e dite de Stamp Les Brucella apparaissent en rouge fuchsia 34 Illustration 2 Bacillus anthracis en microscopie lectronique 53 Illustration 3 Virus Ebola vu au microscope lectronique 76 Illustration 4 Particules virales de Marburg au microscope lectronique 78 Illustration 5 Herpes simplex virus u ue nen ae 110 Illustration 6 Virus Aujeszky ccc ccc cence nce e nee n cence eee eee n cena eens ens enae nenne 137 Illustration 7 Virus de la rage vu au microscope lectronique transmission 149 Illustration 8 Mycobacterium tuberculosis 11 10 00 ccc cece ccc n ence nee ne ence ene e een nennen 177 Illustration 9 A tapes de la coloration de Ziehl Neelsen B aspects en cordes de M tuberculosis 191 Illustration 10 r alisation d une tuberculination intra palp brale chez un macaque 196 Illustration 11 Test PrimaTB Stat Pak 2 22csssssessenssessenseessennen een 201 Illustration 12 Virus de la variole du singe vu au microscope lectronique 229 27 28 INTRODUCTION Le terme
262. orte dilatation de la rate s cheresse des tissus augmentation du volume des reins h morragies dans divers organes Ebola Za re atteinte c r brale le cerveau est parsem de taches h morragiques et destruction des tissus sous cutan s la peau est irrit e couverte de taches rouges visibles entre les poils clairsem s h morragie interne g n ralis e le foie est dilat n crose diffuse du parenchyme sans r action inflammatoire h morragies intestinales S rologie Immunofluorescence indirecte IgM par immuno capture ELISA IgG par ELSA Western blot Virologie ELISA mise en culture immunohistochimie microscopie lectronique S rologie immunofluorescence indirecte ELISA plus sensible plus sp cifique plus rapide et plus reproductible Diagnostic virologique isolement du virus apr s inoculation intrac r brale des souriceaux ou partir de cultures cellulaires d tection d antig ne par immunofluorescence directe Labo L4 Essentiellement s rologique car absence de signe clinique Essentiellement s rologique car absence de signe clinique Histologie on d couvre des inclusions intranucl aires Virologie mise en culture RT PCR S rologie test ELISA Tableau 6 M thodes diagnostiques utilis es pour le virus des fi vres h morragiques simiennes 94 REGLEMENTATION SANITAIRE I La r glementation actuelle sur la manipulation du virus Classification selon U S De
263. ose de neurones sains environnants participant ainsi la d population neuronale en dehors de toute infection directe Par ailleurs la PrP lib r e dans les espaces extracellulaires peut activer les astrocytes et les cellules microgliales induisant ainsi la gliose dont on sait qu elle peut indirectement par le biais du relargage de m diateurs chimiques comme les cytokines proinflammatoires ou les esp ces radicalaires oxyg n es participer la majoration des dommages neuronaux une expression des cytokines de l inflammation et des marqueurs d activation microgliale a t d montr e dans le syst me nerveux central des animaux infect s par l agent de la tremblante exp rimentale 214 Infection Transconformation de la PrPc en PrPsc Accumulation de PrPs D faut de catabolisme Vacuolisation et mort neuronale I Relargage de la PrPsc dans les espaces extracellulaires Astrocytes Cellules microgliales Neurones Activation Activation l Prolif ration IL 1B IL 6 Apoptose Infection M diateurs neurotoxiques er Radicaux oxyg n s Mort neuronale Gliose Figure 8 Neuropathogen se au cours des maladies prions Dormont 2004 215 DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES I R partition g ographique Les tudes pid miologiques concernat les ESST ne sont pas faciles Les individus concern s ne sont pas nombreux et leur recensement n est pas facile De plus les ESST sont cert
264. ose sur le respect de pratiques ad quates lors de la manipulation des animaux Les singes des esp ces asiatiques et africaines ne doivent pas tre plac s dans un m me local De m me il faut prendre des pr cautions particuli res pour manipuler les gants ou le mat riel potentiellement contamin s Des soins m dicaux doivent tre prodigu s aux personnes qui manipulent les animaux en cas de blessure ou d excoriation cutan e Acha 2005 Il Traitement Il n existe pas actuellement de traitement sp cifique de la variole du singe Les mesures th rapeutiques visent donc a att nuer les sympt mes et a pr venir des infections bact riennes secondaires antiseptiques locaux antibioth rapie si besoin 238 TROISIEME PARTIE LES MALADIES REGLEMENTEES A L IMPORTATION 239 D apr s l arr t du 19 avril 2002 annexe 2 de nombreuses maladies sont r glement es a l importation Il s agit des fi vres h morragiques simiennes de la tuberculose de la rage des ent robact ries pathog nes et de l herp s B La plupart de ces infections ont d j t trait es dans les pr c dentes parties on s int ressera donc particuli rement aux ent robact ries pathog nes 240 LES ENTEROBACTERIES PATHOGENES Le terme d ent robact ries pathog nes est un terme large qui regroupe un certain nombre de bact ries Dans ce chapitre on s int ressera plus particulierement aux agents de la Salmonellose
265. otungstique ou d autres produits chimiques et certaines sont disponibles dans le commerce Bien que la m thodologie Western blot soit actuellement tr s largement employ e sa sensibilit analytique quand elle est utilis e pour d tecter la PrP varie de fa on non n gligeable selon les techniques et les laboratoires Quand des techniques d velopp es au laboratoire sont pr f r es aux techniques publi es il importe qu elles soient valu es quant leur adaptation pour l objectif et valid es en relation avec un Laboratoire de r f rence de l OIE d M thodes rapides Des techniques de Western blot automatis et immuno enzymatiques ELISA ont t d velopp es qui permettent le criblage d un tr s grand nombre d chantillons de cerveaux et sont maintenant disponibles commercialement De telles techniques peuvent tre r alis es en quelques heures Les sensibilit s relatives des tests rapides de l immunohistochimie et des autres m thodes de confirmation doivent encore tre d termin es Ces donn es sont particuli rement importantes pour l valuation des tests rapides quand ils sont utilis s sur des animaux ne pr sentant pas de signes cliniques d ESST En 2006 OIE a constat qu au cours de leur utilisation dans les programmes de d pistage rapide ces tests rapides commercialis s se sont r v l s tr s efficaces et fiables a la condition qu ils soient r alis s par des personnels correcteme
266. ous les animaux import s ou transitant sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outremer destin s des tablissements d exp rimentation animale des tablissements d levage sp cialis s des tablissements fournisseurs au sens du d cret 87 848 modifi du 19 octobre 1987 et des tablissements de pr sentation au public caract re fixe en provenance des pays tiers ont t soumis une preuve diagnostique avec r sultat n gatif pour la recherche des ent robact ries pathog nes Cette disposition ne s applique pas aux Microc bes Microcebus spp Chirogales Cheirogalus spp Alloc bes Allocebus spp Galagos Galagos spp Tarsiers spectral Tarsius spectrum Ouistitis pygm es Cebuella pygmea et Loris gr le Nycticebus tardigradus destin s a des tablissements de pr sentation au public a caractere fixe qui ont t soumis a un traitement antibiotique pendant la quarantaine Le terme ent robact ries pathog nes est un terme large On ne s interesse actuellement qu aux agent de la Salmonellose des Shigelloses et de la Yersiniose cependant ce terme d ent robact ries pathogenes permet aux autorit s de demander la recherche de toute autre ent robact ries pathog nes de mani re fond e ou arbitraire et donc rendre plus difficile l importation de primates 255 HI Laboratoires de r f rence Kandoorp 2004 Il n y a pas de laboratoire de r f
267. out signe ventuel de maladie et tre soumis si n cessaire un examen clinique tous les animaux trouv s morts pour quelque raison que ce soit ont fait l objet d une autopsie compl te dans un laboratoire habilit cette fin par l autorit comp tente la cause de toute morbidit ou mortalit a t d termin e avant que le groupe auquel appartiennent les animaux soit lib r de la quarantaine f Ont t soumis au moins deux traitements contre les parasites internes et externes le et le au cours des 40 jours pr c dant l exportation avec le s produit s suivant s pr ciser les mol cules actives et les doses de produit utilis es g Ont t soumis avec r sultat n gatif deux preuves de d pistage de la tuberculose Mycobacterium tuberculosis Bovis Africanum effectu es au d but et la fin de la quarantaine le pr ciser la date et le pr ciser la date Cette disposition ne s applique pas aux microc bes Microcebus sp chirogales Cheirogalus sp alloc bes Allocebus sp tarsier spectral Tarsius spectrum et ouistiti pygm e Cebuella pygmea destin s des tablissements de pr sentation au public caract re fixe h Ont t soumis une preuve diagnostique avec r sultat n gatif pour la recherche des ent robact ries pathog nes Cette disposition ne s applique pas aux microc bes Microcebus sp chirogales Cheirogalus sp alloc bes Allocebus s
268. p galagos Galagos sp tarsiers spectrals Tarsius spectrum ouistitis pygm es Cebuella pygmea et loris gr le Nyctebus tardigradus destin s des tablissements de pr sentation au public caract re fixe qui ont t soumis un traitement antibiotique pendant la quarantaine i Ont t soumis pour les macaques Macaca spp une preuve de d pistage s rologique avec r sultat n gatif de herpes virose B r alis le Cette disposition ne s applique pas aux macaques longue queue ou macaques crabiers Macaca fascicularis originaires et en provenance de l le Maurice j Ont t soumis dans le cas des animaux non vaccin s contre la rage deux preuves de recherche avec r sultats n gatifs des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel nom et adresse du laboratoire r alis es l entr e des animaux en quarantaine le et dans les 10 jours pr c dant l exp dition le soumis J 0 une preuve de recherche avec r sultats n gatifs des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel nom et adresse du laboratoire r alis es l entr e des animaux en quarantaine le puis vaccin s J 0 par injection d un vaccin inactiv d au moins une unit antig nique internationale norme OMS Organisation mondiale de la sant le avec le vaccin suivant nom du vaccin et num ro du lot et soumis nouveau J 30 une preuve de
269. parmi les herbivores Dans une th se pr sent e l Universit de Nairobi Kenya il a t estim que le charbon tait responsable chaque ann e d environ 11 de la mortalit au sein de la population animale Dans le parc national d Etosha en Namibie le charbon a caus la mort de plus de 1635 animaux sauvages 57 appartenant 10 esp ces diff rentes soit 54 de la mortalit totale entre janvier 1966 et juin 1974 Les tangs artificiels taient la source de l infection Un autre foyer s est d clar en 1987 dans une r serve de Zambie Acha 2005 De plus il a t d montr que des rapaces nourris de cadavres d animaux morts de fievre charbonneuse liminent les spores correspondantes durant 4 jours au moins dans leurs excr ments et les transportent sur leurs serres Ce d lai est bien suffisant pour une esp ce migratrice pour parcourir plus de 2500 km Terrier 2010 II Esp ces sensibles Tous les mammif res et tous les oiseaux sont sensibles Toutefois les herbivores sont les plus expos s en particulier les ruminants et les quid s Les esp ces sauvages suivantes peuvent tre touch es cervid s Daims Cerfs Elans Chevreuils Cerf de Virginie bovid s Buffles Bisons diverses antilopes Springbocks Impalas Koudous Hippotragues Gnous cam lid s Lamas Alpagas Dromadaires autres grands animaux Hippopotames Rhinoc ros El phants Girafes Zebres su
270. partementaux quip s d un local P3 et ayant une certaine pratique Leur premiere identification devra tre confirm e par le Laboratoire National de R f rence LNR AFSSA Maisons Alfort Laboratoire d tudes et de recherches en pathologie animale et zoonoses 23 avenue du G n ral de Gaulle 94706 MAISONS ALFORT Cedex T l 01 49 77 13 00 La confirmation de la pr sence de la bact rie se fait par culture puis par PCR selon les m thodes indiqu es par Office International des Epizooties OIE Les experts et les adresses des laboratoires de r f rences de l OIE sont Dr Belly Golsteyn Thomas Canadian Food Inspection Agency PO Box 640 Township Rd 9 1 Lethbridge Alberta T1J 324 CANADA Tel 1 403 382 55 51 Fax 1 403 381 12 02 Email belly golsteyn Thomas inspection gc ca Dr Ginger R Harvey National Veterinary Services Laboratories P O Box 844 Ames IA 50010 ETATS UNIS D AMERIQUE Tel 1 515 663 75 65 70 Fax 1 515 663 75 69 Email ginger r harvey aphis usda gov gt En cas de suspicion de fi vre charbonneuse Informer les personnes expos es des risques encourus Prendre les pr cautions n cessaires pour viter la diss mination de la bact rie Orifices naturels bouch s coton d sinfectant v hicules tanches desinfectes Declarer la suspicion au DDPP gt Si le diagnostic est confirm un arr t pr fectoral de mise sous surveillance
271. partment of Classification selon Agent biologique arr t du 18 juillet 1994 directive 2000 54 CE Health and Human du parlement europ en Services Ebola 4 4 4 Marburg 4 4 4 Nairovirus 4 4 4 Crim e Congo Mayaro 3 3 2 Chikungunya 3 3 3 Fievre jaune 3 3 3 Tableau 7 Classification r glementaire des virus des fi vres h morragiques simiennes La r glementation en vigueur concernant la manipulation des agents biologiques est r gie par l article R231 61 1 du code du travail cet article est en vigueur depuis le 6 mai 1994 Cet article indique que le groupe 4 comprend les agents biologiques qui provoquent des maladies graves chez l homme et constituent un danger s rieux pour les travailleurs le risque de leur propagation dans la collectivit est lev il n existe g n ralement ni prophylaxie ni traitement efficace La directive 2000 54 CE indique galement que les activit s comportant la manipulation d un agent biologique doivent tre ex cut es uniquement dans des zones de travail correspondant au moins au niveau de confinement num ro 4 pour un agent biologique du groupe 4 Ainsi les r glementations fran aise et europ enne classent les agents des fi vres h morragiques simiennes dans les groupes 3 et 4 et exigent que toute manipulation de ces virus n cessite un niveau de confinement adapt annexe 2 Aux USA la r glementation actuelle recommande un niveau de bios curit de niveau 2
272. phase f brile peut tre accompagn e d une excr tion accrue de virus par a rosols en toussant ou en parlant et dans une phase ult rieure via le liquide v siculaire et les cro tes La transmissibilit d homme homme a apparemment augment au cours des derni res d cennies ce qui pourrait tre en relation avec un affaiblissement de la protection vaccinale 232 EXPRESSION CLINIQUE L infection peut rester latente L incubation est de 7 a 10 jours puis la maladie provoque une hyperthermie et des troubles du comportement On observe des papules nombreuses de 1 4 mm de diam tre Les l sions sont surtout situ es au niveau de la paume des mains et a la plante des pieds mais on en trouve aussi sur tout le torse et la queue On d crit galement un ced me facial puis des papules pustules et cro tes sur la face et les fesses Les papules contiennent un liquide tr s pais ressemblant a du pus Les l sions sont souvent ombiliqu es et se couvrent de cro tes qui tombent au bout de 7 a 10 jours en laissant une petite cicatrice On note des ad nites Dans la bouche on trouve parfois des ulc rations circulaires Acha 2005 D autres sympt mes sont parfois associ s de la fi vre du jetage rhinite de la toux une d pression une dyspn e une lymphad nopathie une mortalit variable surtout lors de surinfection secondaire Sur 11 orangs outans atteints au zoo de Londres 4 ont surv cu Lodde
273. ponibles dans le commerce La s quence cible peut tre amplifi e jusqu 106 fois l aide de cycles de d naturation de l ADN donnant des fragments d ADN simple brin d hybridation des amorces et de synth se des s quences compl mentaires avec une ADN polym rase thermostable Les amorces doivent tre choisies de fa on amplifier une s quence conserv e parmi les souches de virus de la maladie d Aujeszky par exemple des fragments des g nes gB ou gD qui codent des glycoprot ines essentielles Le produit amplifi peut tre identifi par son poids mol culaire d termin par migration en gel d agarose et une confirmation peut tre faite par la m thode d hybridation Southern en 143 utilisant une sonde compl mentaire Des techniques r centes utilisent une hybridation en milieu liquide avec des sondes marqu es par enzymes ce qui donne une r action color e apres incubation avec un substrat appropri Des techniques plus r centes font appel des sondes fluorescentes coupl es l action d une exonucl ase et le suivi en temps r el de l volution du produit ce qui permet en m me temps l amplification et la confirmation des fragments d ADN et augmente ainsi la rapidit et la sp cificit de la PCR Dans tous les cas le principal avantage de la PCR par rapport aux techniques classiques d isolement du virus est la rapidit puisque avec les quipements les plus modernes le processus comple
274. pores de Bacillus anthracis particuli rement dans les endroits proches des carcasses charbonneuses Un animal qui meurt du charbon produit une quantit norme de B anthracis dans ses tissus et si la carcasse est ouverte les bacilles produisent des spores qui contaminent le sol l herbe et l eau Les animaux p turent l endroit se contaminent et cr ent un nouveau foyer d infection Les animaux et les oiseaux charognards peuvent diss miner l infection au loin Acha 2005 En r sum les diff rents modes de transmission possible sont par blessure par contact cutan ou muqueux avec un produit contamin par des vecteurs principalement mouches mais ceci n a qu une importance mineure Acha 2005 par inhalation de poussi res contamin es par ingestion de denr es infect es 59 EXPRESSION CLINIQUE Le charbon se pr sente g n ralement sous la forme d une maladie aigu septic mique voluant rapidement vers la mort avec des sympt mes g n raux circulatoires digestifs urinaires respiratoires et m ning s La maladie est g n ralement mortelle pour les animaux qui se contaminent par l interm diaire de l environnement contamin nourriture eau et la faveur d un traumatisme la fois inoculateur et r v lateur de l exquise sensibilit de l ectoderme Apr s une incubation d en g n ral 24 48 heures pendant lesquels les animaux cherchent de l eau les d
275. pour lesquelles des r actions ne seraient pas disponibles Les techniques de biologie mol culaire avec amplification g nique par RT PCR suivie d une r v lation sp cifique voire d un s quen age sont de plus en plus utilis es dans les laboratoires tant pour caract riser le virus que pour d terminer sa phylog nie Pour le diagnostic on a recours des primers universels pour les Filovirus qui permettent le diagnostic par PCR de toutes les souches connues de Marburg et d Ebola Sur des pr l vements tardifs le virus est rarement isol mais le g nome viral peut tre d tect par amplification g nique partir d ARN extraits de cellules mononucl es Autres m thodes de diagnostic direct Recherche d antig nes pour Ebola le s rum des malades contient outre le virus de grandes quantit s de la fraction de la glycoprot ine d enveloppe s cr t e La meilleure technique de d tection d antig nes sp cifiques dans le s rum repose sur une capture d antig ne rapide fiable et qui peut tre pratiqu e sur des pr l vements inactiv s par la chaleur la b ta propiolactone ou par irradiation La capture d antig nes est le seul test qui permet de diagnostiquer en quelques heures un cas de fi vre h morragique au stade de la vir mie avant s roconversion Recherche de g nome on peut pratiquer la recherche de g nome par RT PCR avec des amorces multiples directement sur le sang ou sur les tissus san
276. procedure Clean the finger with an antiseptic wipe Allow the finger to dry thoroughly or wipe dry with a sterile gauze pad Using a sterile lancet puncture the skin just off the center of the finger and wipe away the first drop with sterile gauze Avoid squeezing the fingertip to accelerate bleeding as this may dilute the blood with excess fluid Collect the sample from the second drop as explained in Step 2 Step 2 Once the drop of blood has formed on the finger hold the tube horizontally and touch the tip of the pipette to the sample Capillary action will draw the sample to the black fill line and stop Test immediately CAUTION Filling is automatic Never squeeze the pipette while sampling Sa For Venous Whole Blood Serum or Plasma Add the 30 pl of specimen onto the center of the SAMPLE S well See Figure 2 below Figure 2 Ww 5b For Fingerstick Blood Step 3 To expel the 30 ul sample align the tip of the pipette with the sample well and squeeze the bulb ONLY IF THE SAMPLE DOES NOT COME OUT OF THE TUBE hold the pipette vertically and slide the finger over the vent hole Then align the tip with the sample well and squeeze the bulb Once the specimen has been applied to the SAMPLE S well invert the diluent bottle and hold it vertically not at an angle over the SAMPLE well Add the diluent slowly dropwise add 3 drops 100 pl into SAMPLE S well See Figure 3 Figure 3 Read
277. pside entour d un t gument lui m me enrob dans une enveloppe e Le nucl oide ou core mesure 40 nm et correspond a l assemblage toroidal de l ADN viral et de prot ines Il montre une sym trie rotatoire et pr sente des fibres prot iques sur lesquels est enroul l ADN viral dont les extr mit s sont ancr es la surface interne de la capside L ADN viral est double brin et lin aire Son poids mol culaire est d environ 107 8 1 x 10 Da et sa taille de 156 789 paires de bases e La capside prot ique d un diam tre de 100 nm environ contient le nucl oide Elle est constitu e de 162 capsomeres dont 12 pentam riques et 150 hexam riques et pr sente une sym trie icosa drique e Le t gument structure situ e entre la capside et l enveloppe est r parti de fa on asym trique autour de la nucl ocapside e La structure la plus externe l enveloppe conf re une morphologie sph rique au virus Elle pr sente l apparence d une bicouche lipidique trilamellaire typique des membranes cellulaires Elle est en fait arrach e la cellule h te lors du bourgeonnement viral Des glycoprot ines virales sont ancr es dans l enveloppe formant de nombreuses protub rances ou spicules d environ 8 nm La taille des particules virales envelopp es peut varier de 160 180 nm Certaines capsides apparaissent vides d autres contiennent un nucl o de dense aux lectrons de forme toro dale et correspondent
278. ption cutan e diarrh e anomalies de la coagulation augmentation des enzymes h patiques spl nom galie thrombocytop nie 2 6 jours Asymptomatique chez le Chlorocebus aethiops Mortel chez les autres esp ces fi vre anorexie abattement amaigrissement p t chies leucop nie thrombocytop nie 1 3 jours Asymptomatique 3 9 jours S ropositivit de certains primates mais pas de signe clinique Asymptomatique 2 3 jours Singes du vieux monde maladie inapparente Singes du nouveau monde une importante fi vre des tremblements de la l thargie des vomissements un ict re et des h morragies multiples Pour les maladies provoqu es par les Filovirus la biochimie peut tre int ressante En effet le crit re le plus fiable est l augmentation en Lactate D shydrog nase LDH des valeurs d passant 15000 U l Les ASAT et les ALAT augmentent aussi 88 METHODES DIAGNOSTIQUES Face a la gravit des ces maladies qui concernent autant l Homme que les primates non humains il est capital de poss der des moyens efficaces de d tection pr coce des virus En effet le niveau de contagion est parfois tel qu il est souvent trop tard lorsque le diagnostic clinique est tabli Il est galement utile de conna tre les zones d end mie de ces virus afin de ne pas importer la maladie lors de l acquisition de primates I Diagnostic diff rentiel Parmi les diagnostics diff rentiels voquer c
279. pyrazinamide sont les principaux exemples qualifi s d antituberculeux o certains d sinfectants utilis s des doses ad quates iode alcool d riv s ph noliques hypochlorites formol 179 En bref comparativement d autres bact ries les bacilles tuberculeux pr sentent une assez bonne r sistance dans l environnement et vis a vis des antibact riens les plus couramment employ s et il conviendra d en tenir compte lors de la mise en place de plan d radication Leur sensibilit a la chaleur pasteurisation et aux U V constitue une piste efficace pour leur limination dans l environnement Benet 2006 HI Pathog nie Les conditions de l infection d pendent du bacille virulence de l h te r ceptivit et aux modalit s de contamination dose infectante et r p tition des doses La transmission est essentiellement a rienne par l interm diaire d a rosols infect s produits par un malade contagieux Le risque de contamination est d autant plus lev que la concentration de bacilles est importante dans l air inhal Les petites particules de 3 5 u comportant 1 3 bacilles p n trent jusqu aux alv oles pulmonaires o ils vont se multiplier Une fois dans le parenchyme pulmonaire les bacilles sont phagocyt s par les macrophages entra nant une r action inflammatoire locale La multiplication intra vacuolaire des bacilles aboutit la destruction des macrophages et la lib ration de no
280. r la tuberculose Ces antig nes sont impr gn s sur une phase solide membrane de nitrocellulose repr sent e par une bandelette test unique plac e dans une petite cassette en plastique Le syst me de r v lation des anticorps est simple des particules de latex bleu sont Test PrimaTB Stat Pak Chembio TB test Neg Pos conjugu es aux prot ines d tectant les complexes anticorps antig nes form s Cette technique de r v lation ressemble globalement au principe d un test de grossesse 201 Ce test n cessite 0 03 ml de sang total ou de s rum et la lecture se r alise en 20 min Chembio diagnostic systems 2010 Avantages Outil de terrain Bonne sensibilit et bonne sp cificit Bonne reproductibilit Pr cocit du test par rapport a l infection Inconv nients Difficult s li es une production d anticorps inconstante Informations moins compl tes que le test MAPIA Co t L cu 2008 Tableau 14 sp cificit s et sensibilit s des tests MAPIA et des Tests rapides Tests Sensibilit Sp cificit R f rences 56 72 98 5 100 ur HOMME MAPIA sur 75 sur 67 Lyashchenko et al 2000 81 8 100 98 7 100 Donn es fournisseur Primates non nr 90 2 98 1 SR an fi mas test rapide 46 51 154 157 Cousins et Florisson 2005 90 99 Lyashchenko er al 2007 Le PrimaTB StatPak et le MAPIA sont deux tests pouvant tre utilis s en combinaison l im
281. r lie et ta m che Fanny G et Toto Fanny Gi et le beaujolais nouveau A toute la promo Gell Desnoyers a tous ces WK de promo et ces merveilleuses ann es pass es l ENVT la promo Brard la vraie pour ces moments pass s avec vous Foufoune ou Touftouf pour ton rire inimitable pour ces fins de boom jouer avec Bora j attends toujours le porno gay Mado et Majida mes deux carr es au c ur ternelle de poulottes Masson pour m avoir convertie au Mac quand le nouvel Iphone Ben et ton naturel Pour ce WK Nantes Labourde Marie et Loukoum et leur magnifique petit Louis et tous nos ap ros foot venir euh encore quelques temps tenir Marie Raoul et les ap ros M gadrive notre futur voyage dans ton le 10 A Pauline je te souhaite de r aliser tes r ves de faune sauvage Tu me raconteras A Amandine et Manue pour avoir si bien pris la rel ve A mes Docteurs et plus particuli rement Mickey Fanny Dum VB Simon Flo Alien et Pierrou A mes poulots Virginie Claire Tanguy St phane Marie Julien Vincent Caroline Florie Nico et tous les autres A ma petite Bora ma P pette mon satellite ma fid le compagne de tous les instants et nos soir es canap A tous les animaux qui m ont donn envie de faire ce m tier et 4 R va et Aldo Lulu lENVT A tous ceux que j ai oubli de citer soye
282. r s utilis s sur s rum ou lait Les anticorps d tect s sont ceux dirig s contre les pitopes du LPS ce qui entraine des problemes de parent entre Brucella abortus et d autres bact ries En effet lorsque la pr valence est faible la valeur pr dictive de ces tests diminue car beaucoup de faux positifs apparaissent notamment a cause d une r action crois e avec Yersinia enterocolitica Kittelberger 1997 De plus l intensit et la dur e de la r ponse humorale sont tr s variables en fonction des individus et des doses infectieuses avec aussi des variations qualitatives La r alisation de ces tests doit suivre les standards internationaux d finis par l Office International des Epizooties et les r actifs utilis s doivent avoir t produits en respectant les standards d crits Ainsi pour la production d antig nes de diagnostic seules les souches S99 Weybridge ou 1119 3 de Brucella abortus peuvent tre utilis es Ces souches doivent tre compl tement smooth et ne doivent pas agglutiner en milieu salin Elles doivent provenir de cultures pures et se montrer conformes aux caract ristiques de Brucella abortus biovarl d ind pendance vis vis du CO2 Epreuve l antig ne tamponn EAT Test Rose Bengale Principe l antig ne utilis est une suspension de Brucella abortus souche 99 de Weybridge inactiv e par la chaleur et le ph nol 0 5 dilu e en tampon acide puis color e par le Rose
283. r sultat et sa lecture peuvent tre fauss s le gras p ri orbitaire peut emp cher la visualisation d un ced me Seules pour les ouistitis et les pinsh s les injections sont faites l abdomen la lecture est lus facile car en s accrochant la cage ils pr sentent leur ventre 2 195 Les primates non humains r agissent faiblement a la tuberculine et n cessite une plus grande concentration en antigenes Face cette constatation l utilisation de la MOT est recommand e aux Etats Unis chez les primates non humains volume inject de 0 1mL soit 15000 TU et 0 05mL chez les petits esp ces exemple marmosets car elle semble am liorer la sensibilit du test chez ces animaux plus allerg ne contient un plus grand nombre d unit s tuberculinique que les PPD Riquelme 2009 Illustration 10 r alisation d une tuberculination intra palp brale chez un macaque Riquelme 2009 Tableau 12 syst me de notation de la r action tuberculinique chez les primates non humains pour une injection au niveau de la paupi re sup rieure Bushmitz 2008 grade description conclusion 0 Absence de r action N gatif l Ecchymose extravasation de sang sur la N gatif paupi re li e l injection Degr variable d ryth me aucune enflure N gatif Degr variable d ryth me avec une enflure Suspect minimal l g re enflure sans ryth me 4 Enflure mod r avec la paupi re tombante Positif degr variable d
284. r ussies sur des Primates Tableau 15 R sultats des essais de transmissions exp rimentales d EST a des primates Jarlaud 2002 MCJ KURU ETV ESB m tio Signes cliniques Signes cliniques Signes cliniques Esp ces DI qu DI et ou constats DI et ouconstats DI et ou constats a histologiques histologiques histologiques histologiques sq sq eid Signes Apathie ie 18 lassitude 10a cliniques ya Chimpanz s a hyperesth sie 14 confirm s par A 21 problemes histologie locomoteurs Signes cliniques confirmes par histologie Sage somnolence ps il 11 apathie tremblements musculaires probl mes locomoteurs Timidit Signes na clinidu s 31 Signes cliniques excessive Ouistiti 43 at a confirm s par 48 somnolence confirm s par 38 histologie ataxie histologie ati salivation Comportement Signes anormal cliniques z R Lie enervement confirm s par L sions ar L sions histologie histologiques Signes cliniques Me histologiques Macaque 65 spongiose et z caract ristiques x 10 confirm s par 33 38 identiques rh sus 66 mort des EST histologie celles retrouv es neuronale Absence de noe sur enc phales mais absence signe clinique de patients de plaques Be AV loi ES d c d s de i i nvMCJ L sions histologiques des EST Gibbon 9 vacuolisation mort neuronale Absence de signe cliniq
285. r des extraits antig niques provenant d autres Simplexvirus proches du CeHV1 Des tests ELISA bas s sur les antigenes de SA8 Takano 2001 de HSV 1 ou de HVP 2 Ohsawa 1999 ont t test s et ont permis d obtenir d excellents r sultats en 121 comparaison avec un test ELISA bas sur le CeHV 1 Ces r sultats sont d autant plus int ressants que le SA8 le HSV 1 et le HVP 2 sont des virus pr sentant une s curit de manipulation beaucoup plus grande que le CeHV 1 niveau de confinement biologique 3 Il existe toutefois un grand avantage dans l utilisation de HSV 1 qui r side principalement dans la disponibilit de nombreux kits commerciaux Ces kits ELISA pr sentent en effet l avantage d tre valid s et certifi s mais permettent aussi de s affranchir totalement de toute manipulation de virus pour la pr paration d extraits antig niques Coutrot et al 2007 ont test les performances d une trousse commercialis e pour le d pistage et la quantification des IgG humaines anti HSV1 et anti HSV2 le kit COBAS CORE Anti HSV I II EIA de Roche Diagnostic GmbH D 68298 Mannheim Ce test est un dosage d anticorps immunoenzymatique indirect en phase solide sur bille de polystyr ne rev tue d antig nes Le test est pris en charge par un automate Cobas Core II qui assure le pipetage des chantillons et toutes les tapes d incubation de lavage de la bille et de lecture de la r action Ce test r v le la fixat
286. re Technique Elisa Avantages rapidit permet de traiter de nombreux chantillons valable pour immunohistochimie hybridation in situ Inconv nients parfois peu sensible absence de r actifs emploi limit certains virus gt Isolement Sur cellules Vero E6 ATCC 1008 et ou de moustiques C6 36 D tection par immunofluorescence par anticorps polyclonaux puis monoclonaux si n cessaire microscopie lectronique possible Avantages permet l isolement de souches Inconv nients d lai de r ponse tr s al atoire pour certains virus M thode de r f rence la culture L isolement du virus constitue le diagnostic de certitude il est r alis sur sang total ou s rum ventuellement sur fragment de biopsies Il est obtenu sur les cellules Vero E6 ATCC 1008 lign e qui peut permettre l isolement de tous les virus de FH mais certaines lign es sont plus favorables que d autres la multiplication de certains virus cellules SW13 C6 36 MA 104 L isolement est plus ou moins facile selon les souches dans les meilleurs cas une culture peut tre obtenue en 2 ou 4 jours Mais le virus n a pas d effet cytopathique La d monstration de la positivit culture positive se fera g n ralement par r action d antig nes en immunofluorescence IFI avec des s rums polyclonaux voire si n cessaire 90 monoclonaux La microscopie lectronique peut tre utile si on suspecte de nouvelles souches
287. re et cachet du v t rinaire date des traitements v t rinaires produits utilis s que j ai re u du propri taire ou de son repr sentant une d claration attestant que jusqu leur arriv e sur le territoire fran ais les animaux d crits dans le pr sent certificat ne seront pas en contact avec des animaux ne pr sentant pas un statut sanitaire quivalent que tous les v hicules de transport et conteneurs dans lesquels les animaux seront embarqu s conform ment aux normes internationales applicables au transport d animaux vivants seront pr alablement nettoy s et d sinfect s avec le produit suivant et ils sont con us de telle sorte que les d jections la liti re ou l alimentation ne puissent pas s couler pendant le transport Ce certificat est valable 5 jours compter de sa date de signature Faita s le Cachet et signature du v t rinaire officiel la signature et le cachet doivent tre d une couleur diff rente de celle du texte imprim Nom en lettres capitales titre et qualification du v t rinaire officiel 1 La disposition J 120 est applicable compter du ler d cembre 2002 Textes appliqu s Code rural L236 1 269 Arr t 19 Juillet 2002 Arr t fixant les conditions sanitaires pour l importation et le transit sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer des animaux vivants et de certains de leurs produits vis s l article L 236 1 du co
288. re m thode autoris e par le ministre charg de l agriculture Laboratoire de R f rence National et de l OIE AFSSA PLOUFRAGAN Unit de Virologie et Immunologie Porcines Chef d Unit M F LE POTIER BP 53 22440 Ploufragan Tel 02 96 01 62 22 145 Laboratoire de R f rence de l OIE ENVA Maisons Alfort Professeur B TOMA 7 avenue du G n ral de Gaulle 94704 Maisons Alfort T l 01 43 96 71 33 Fax 01 43 96 71 31 E Mail bftoma vet alfort fr Analyse virologique Le diagnostic virologique de la maladie d Aujeszky est r alis dans le cas des suspicions cliniques chez le porc le chien le chat la vache les primates ou tout autre mammif re l exclusion des humains L analyse mise en ceuvre est l isolement viral dont le r sultat positif confirme la maladie Lors d une suspicion clinique le diagnostic de la rage est d abord tabli 146 PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT I Prophylaxie Seule la r glementation concernant les mesures de police sanitaire relatives a la maladie d Aujeszky des suid s domestiques et sauvages en levage est d finie Aucune mesure de police sanitaire n est d finie r glementairement pour la maladie d Aujeszky des esp ces sauvages La gestion des suspicions dans la faune sauvage pourrait se faire sur la base des recommandations suivantes Contacter le Centre National de R f rence ENVA Maisons Alfort Professeur B TOMA
289. rence en ce qui concerne les Shigelloses ou la Yersiniose il faut alors s adresser aux laboratoires v t rinaires locaux Il en existe pour les agents de la Salmonellose Laboratoires de r f rence de OIE Dr R H Davies VLA Weybridge New Haw Addlestone Surrey KT15 3NB UNITED KINGDOM Tel 44 1932 35 73 61 Fax 44 1932 35 75 95 Email r h davies vla defra gsi gov uk Dr M Hartung Bundesinstitut f r Risikobewertung Federal Institute for Risk Assessment P O Box 330013 14191 Berlin GERMANY Tel 49 30 84 12 22 12 Fax 49 30 84 12 29 52 Email m hartung bfr bund de Web http www bfr bund de Dr Cornelius Poppe Laboratory for Foodborne Zoonoses Guelph Laboratory Health Canada Public Health Agency of Canada 110 Stone Road West Guelph Ontario NIG 3W4 CANADA Tel 1 519 822 33 00 Fax 1 519 822 22 80 Email cpoppe sympatico ca 256 Dr Antonia Ricci Istituto Zooprofilattico Sperimentale delle Venezie National Reference LaboratoryL for Salmonella Viale Dell Universit 10 35020 Legnaro PD ITALY Tel 39 049 808 42 96 Fax 39 049 883 02 68 Email aricci izsvenezie it Laboratoires appropri s e Laboratoires v t rinaires locaux e Nationales veterin rmedizinisches Referenzlabor f r Salmonellen Bundesinstitut f r 7 gesundheitlichen Verbraucherschutz Postfach 330013 14191 Berlin Germany Tel 030 84 120 Fax 030 84 12 33 74 Natio
290. res preuves de diagnostic 226 i Recherche des prot ines fibrillaires en microscopie CISC MONIES resserre li e 226 ii Diagnostic par inoculation des animaux de laboratoire 226 21 II preuves s rologiques 0cccccccceecececueeecceuueeeceeuuececeeusneens 226 R glementation sanitaire n n ee 227 Prophylaxie et traitement ua henltintiseesetie teste 228 I POIRIER nn 228 Se 51405 IDR da dde do On EENE 228 2 La variole du singe sen 229 Pr sentation de Pagent une nn 229 I Classification sisi ie 229 Il Principales caract ristiques een 230 Mi Pathog nie susanne 230 Donn es pid miologiques 231 I R partition g ographique era ae ae 231 Ws Esp ces sensibles anne 231 M Dats SIO coke Aderrand anikuni k aE E E EEE OET ERA EAEE 232 a Sources de contamination wa en 232 b Modes de transmission ae 232 Expression clinique u tit een into itatass en 233 M thodes diagnostiques u ka 234 I Identification de l agent pathog ne 234 a Microscopie lectronique en transmission 234 b Isolement du virus en cultures cellulaires 234 c Isolement du virus sur membrane chorio allanto dienne MCA d oeuf de poule embryonn et sur peau de lapin 235 d Immunohistochi
291. riants locaux du virus rabique avant d tre utilis e La pr sence du virus rabique dans les cellules est mise en vidence par IF Le r sultat est obtenu apr s au moins 18 h d incubation dur e d un cycle de r plication du virus dans les cellules en g n ral l incubation est prolong e de 48 h voire de 4 jours dans certains laboratoires Cette preuve est aussi sensible que l preuve d inoculation la souris Lorsqu un service de culture cellulaire existe dans le laboratoire cette preuve devrait remplacer cette derni re preuve car elle vite l utilisation d animaux vivants elle est moins co teuse et donne des r sultats plus rapidement Il est souvent conseill d utiliser plus d une preuve par chantillon au moins lorsqu il y a eu exposition humaine gt Epreuve d inoculation la souris Cinq dix souris de 3 4 semaines ou une port e de souriceaux nouveau n s de 2 jours sont inocul s par voie intrac r brale L inoculum est le surnageant clarifi d un broyat 20 poids volume de tissus nerveux cortex cornes d Ammon cervelet bulbe rachidien dans un 164 tampon isotonique contenant des antibiotiques Pour r duire la souffrance animale les souris doivent tre anesth si es lors de l inoculation Les souris sont contr l es tous les jours pendant 28 jours toute souris qui meurt pendant la p riode d observation est test e par IF L utilisation de souriceaux permet d obtenir des
292. rieux Laboratoire Jean M rieux INSERM 21 avenue Tony Garnier 69007 Lyon Le diagnostic est r alis par la mise en vidence du g nome par amplification g nique le diagnostic est alors r alis en quelques heures mais n est applicable qu en p riode aigu de la maladie A un stade plus tardif le laboratoire peut mettre en vidence des anticorps sp cifiques de type IgM par technique ELISA ou par immunofluorescence De plus le Bernhard Nocht Institut en Allemagne est un laboratoire de r f rence pour l ensemble des six fi vres h morragiques simiennes 99 NRZ fiir tropische Infektionserreger am Bernhard Nocht Institut fiir Tropenmedizin Bernhard Nocht Str 74 20359 Hamburg Telefon 040 42818 401 Telefax 040 42818 400 E mail Labordiagnostik bni hamburg de Les diff rents tests utilis s sont IgG par immunocapture ELISA IgM par immunocapture ELISA Culture PCR 100 PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT I Prophylaxie a Virus Ebola Chez animal Le CDC a dict un certain nombre de r gles pour la manipulation des primates durant le transit et la quarantaine La compliance a ces r gles est obligatoire aux USA pour importer des primates Une quarantaine de 31 jours est obligatoire Il est indispensable de pr senter une s rologie n gative contre ce type de virus pour pouvoir faire sortir les primates de quarantaine Si la s rologie est positive pour un des animaux d un
293. riologie net generale annexesystematique html FAVORETTO S R MATTOS C C MORAIS N B ALVES ARAUJO F A MATTOS C A Rabies in Marmosets Callithrix jacchus Ceara Brazil Emerging Infectious Diseases November December 2001 7 6 1062 1065 FELLOWS P F LINSCOTT M K IVINS B E PITT M L ROSSI C A GIBBS P H FRIEDLANDER A M Efficacy of a human anthrax vaccine in guinea pigs rabbits and rhesus macaques against challenge by Bacillus anthracis isolates of diverse geographical origin Vaccine 2001 19 3241 3247 FREDRIKSSON AHOMAA M NAGLIC T TURK N SEOL B GRABAREVIC Z BATA I PERKOVIC D STOLLE A Yersiniosis in zoo marmosets Callitrix jacchuss caused by Yersinia enterocolitica 4 0 3 Veterinary Microbiology 2007 121 363 367 FOWLER M E MILLER R E Zoo and wild animal medecine 5i me dition Missouri Elsevier Science 2003 782 p GANIERE J P et al La brucellose animale Polycopi des Unit s de maladies contagieuses des Ecoles v t rinaires fran aises M rial Lyon 2006 46 p GAJDUSEK D C GIBBS C J ALPERS M Experiemntal transmission of a Kura like synfrome to chimpanz s Nature 1966 209 794 796 GADJUSEK D C GIBBS C J ASHER D M DAVID E Transmission of exp rimental kuru to the spider monkey Science 1968 162 693 694 GIBBS C J GAJDUSEK D C ASHER D M ALPERS M P BECK E DANIEL P M MATTHEWS W B Creutzfeldt Jacob d
294. rme est facile et seul le diagnostic diff rentiel Bacillus anthracis Bacillus cereus pose quelques problemes L utilisation de PCR multiplexe permet par exemple de les diff rencier g notypiquement en s appuyant sur les quatre g notypes possible de virulence de B anthracis pXO1 pXO2 pXO1 pXO2 pXO17 pXO2 ou pXO1 pXO2 Kim 2005 Un contr le interne d amplification IAC a t d velopp pour la d tection du g ne rpoB en utilisant la technologie TaqMan Les oligonucl otides synth tiques de PIAC ont t clon s en utilisant le vecteur pDG1730 pour une int gration ectopique dans l h te Bacillus subtilis Ainsi il n y a pas de r action crois e et la limite de detection pour la cible et l ADN de l IAC correspond la copie d un seul g ne Cette m thode de contr le interne d amplification devrait permettre de diminuer le taux de faux positifs et de faux n gatifs rencontr s lors de PCR conventionnelles Sohni 2008 Une PCR en temps r el utilisant plusieurs sondes mol culaires ayant diff rents all les cibles se r v le un bon outil de diagnostic pour d tecter et dif rencier Bacillus anthracis d autres types de Bacillus Si l on prend comme all les cibles capA capB capC capsule lef pag toxine et 16srRNA g ne commun de d tection de Bacillus spp la sensibilit et la sp cificit de ce test est de 100 except pour la cible 16srRNA dont la sp cificit est de 82 Hadjinicolaou 2009 Dif
295. rmet l identification de l esp ce en cause Cela permet la d termination de la sensibilit aux antibiotiques Inconv nient La sp cificit de l identification est rendue difficile du fait de conditions de croissance tr s voisines pour Bordetella bronchiseptica et Brucella CNRS 2009 M thode longue de quelques jours quelques semaines b Diagnostic par PCR Polymerase Chain Reaction Une technique de PCR mise au point permet galement la d tection et l identification de Brucella et plusieurs techniques mol culaires comme la PCR la RFLP et le Southern Blot permettent de diff rencier les especes de Brucella et certains de leurs biovars Plusieurs tudes r centes ont montr l int r t de la PCR En effet cette technique semble tre simple tr s sensible sp cifique et relativement bon march ce qui permet d en faire un test de routine La PCR permet d tablir le diagnostic de brucellose aigu plus pr cocement que lors de l utilisation des tests conventionnels et est capable de d tecter chez l homme les patients dont les traitements ont chou On peut ainsi d tecter des rechutes ventuelles alors que la mise en culture ou les tests s rologiques sont inefficaces La PCR semble avoir un grand int r t pour le suivi post traitement Mitka 2007 et Hinie 2009 41 HMI Diagnostic indirect OIE 2000 a Diagnostic s rologique Le diagnostic et le d pistage s rologiques sont t
296. ropathog nes La r glementation en vigueur concernant la manipulation des agents biologiques est r gie par l article R231 61 1 du code du travail cet article est en vigueur depuis le 6 mai 1994 Aux USA la r glementation actuelle recommande un niveau de bios curit de niveau 2 et 3 selon l agent manipul U S Department of Health and Human Services 2007 254 H R glementation actuelle sur l importation des primates non humains concernant les bact ries ent ropathogenes L arr t du 19 Avril 2002 annexe 2 fixant les conditions sanitaires pour l importation et le transit sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer des animaux vivants et de certains de leurs produits vis s a l article L 236 1 du code rural exige qu un v t rinaire officiel certifie que tous les animaux import s ou transitant sur le territoire metropolitain et dans les d partements d outre mer en provenance des pays tiers destin s des tablissements de pr sentation au public caract re mobile vis s par ce texte ont t soumis une preuve diagnostique annuelle avec r sultat n gatif pour la recherche des ent robact ries pathog nes ou ont t soumis une preuve diagnostique avec r sultat favorable pour la recherche des ent robact ries pathog nes dans les quarante jours pr c dant le chargement Ce m me arr t exige qu un v t rinaire officiel certifie que t
297. rtition p OSTADIMAUEs ans ee 114 JI Esp ces sensibles sach 114 a Les esp ces concern es naturellement 114 b Les esp ces sensibles en captivit ou exp rimentalement 115 U Transmission nassen ek 115 a Les sources de contamination een ea 115 b Modes de transmission ss sement 115 Expression clinique ea 117 I Les signes cliniques de la forme classique chez le macaque 117 a L Pen INTC CHO ae 117 b La latence virale et les r currences par r infection endog ne 117 Is Asp ctl sionnel einer 118 a Sur le plan macroscopique aueh an 118 b Sur le plan microscopique 118 IHI Formes cliniques ty pique ai a a aa 119 16 M thodes diagnostiques 120 IE Belag een 120 a Tests de neutralisation RIA Western Blot et ELISA 120 1 Test de neutralisation nee 120 ii Dosages radio immunologiques 120 in Le Western Bl ten 120 111 LES tests ELISA ne an 121 c Probl mes pos s par la s rologie 123 i les s rologies faussement n gatives 123 ii Les s rologies faussement positives 123 II Polymerisation en cha ne PCR ua 123 R glementation sanitaire nu ee en a race dee 126 I La r glementation actuelle sur la man
298. s dans les conditions naturelles la r glementation fran aise consid re la rage comme MRC chez toutes les esp ces animales L infection naturelle existe chez presque tous les mammif res domestiques et sauvages mais le degr de r ceptivit varie d une esp ce l autre hommes quins bovins volailles ovins chiens caprins chats porcs rongeurs moufettes chauves souris mangoustes renards oiseau la rage acquise naturellement est exceptionnelle ratons laveurs animaux les plus sensibles au virus primates non humains elle est plus fr quente chez les esp ces du nouveau monde Sa miris Sa miri sciureus Sajous Cebus sp 154 Ouistitis Callithrix jacchus Chimpanz s Pan Troglodytes Orangs outans Pongo pygmaeus Macaques infection exp rimentale Macaca mulatta Macaca cynomolgus Dans l tat de C ara au Br sil de 1991 a 1998 de nombreux cas de rage chez l homme transmis par la faune sauvage ont t rapport s Un nouveau variant du virus de la rage sans relation antig nique ou g n tique avec n importe quel autre variant de la rage connu trouv chez les chauves souris ou les mammiferes terrestres en Am rique a t identifi e Le ouistiti Callithrix jacchus jacchus a t reconnu comme la source et le r servoir de ces cas de rage Cette nouvelle source de virale de rage est bien adapt e a l espece des Tamarins Batista Morais 2000
299. s grandeur nature F 262 ANNEXES 263 264 Annexe 1 Classification des primates L ordre des primates regroupe actuellement 290 310 esp ces d crites formant un groupe tr s diversifi auquel appartient l homme Homo sapiens L appartenance cet ordre se fait selon de multiples crit res anatomiques g n tiques ph notypiques cologiques acoustiques Les principales caract ristiques communes des primates sont les suivantes un d veloppement embryonnaire s effectuant enti rement dans l ut rus par voie placentaire mammif res euth riens des mains et des pieds pentadactyles pr hensiles par opposition du doigt I avec des ongles plats un cr ne et un cerveau tr s d velopp s une vision binoculaire pr dominante sur l olfaction la mobilit accrue de certains os par la non union des radius ulna tibia et fibula et la pr sence d une clavicule Tous ces caract res en font des animaux adapt s la vie arboricole m me si plusieurs esp ces sont retourn es une vie au sol elles en ont gard les adaptations La classification des primates volue en permanence en parall le avec les d couvertes de nouvelles esp ces et les avanc es au niveau mol culaire et les opinions des sp cialistes divergent parfois encore La classification actuelle selon Pierre Moisson 2005 est pr sent e dans le tableau suivant Cette classification divise les primates en tro
300. s les vieilles cultures o des formes pl omorphiques peuvent appara tre Parfois des colonies rough rugueuses et opaques se d veloppent suite 4 une mutation spontan e provoquant une absence de LPS Les r actions crois es avec le LPS de Yersinia enterocolitica O9 sont a l origine de difficult de d pistage Brucella canis est une esp ce de Brucella spontan ment en phase Rough dont il n existe qu un seul biovar Comme dans le cas de B ovis la pr sence d antigenes de surface R rend impossible tout diagnostic s rologique grace aux methodes usuelles utilisant un antigene B abortus en phase Smooth Ganiere 2006 Illustration 1 Frottis de placenta avortement brucellique coloration de Ziehl Neelsen modifi e dite de Stamp Les Brucella apparaissent en rouge fuchsia Garin Bastuji AFSSA 2010 HI Pathog nie La p n tration de la bact rie se fait g n ralement via la muqueuse orale du nasopharynx des conjonctives par voie g nitale et parfois par des l sions cutan es Il se produit alors une r action inflammatoire aigu de la sous muqueuse avec infiltration par des leucocytes granulocytes neutrophiles et monocytes puis il y a extension par voie 34 lymphatique aux n uds lymphatiques locaux En fonction de l tat immunitaire de l h te de la virulence et de la quantit des bact ries il se produit soit une diss mination dans l organisme et une phase septic mique a
301. s macaques concernant le CeHV 1 L arr t du 19 Avril 2002 annexe 2 fixant les conditions sanitaires pour l importation et le transit sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer des animaux vivants et de certains de leurs produits vis s l article L 236 1 du code rural exige qu un v t rinaire officiel certifie que tous les animaux du genre Macaca import s ou transitant sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer en provenance des pays tiers destin s des tablissements de pr sentation au public caract re mobile vis s 126 par ce texte Ont t soumis 4 une preuve de d pistage s rologique annuelle avec r sultat n gatif de herpes virose B dans un laboratoire autoris ou une preuve de d pistage s rologique avec r sultat n gatif de l herp s virose B r alis e dans les 40 jours pr c dant le chargement Ce m me arr t exige qu un v t rinaire officiel certifie que tous les animaux du genre Macaca import s ou transitant sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outremer destin s a des tablissements d exp rimentation animale des tablissements d levage sp cialis s des tablissements fournisseurs au sens du d cret 87 848 modifi du 19 octobre 1987 et des tablissements de pr sentation au public a caract re fixe en provenance des pays tiers ont t soumis 4 une
302. s passer par l tape de culture On peut aussi avoir une r ponse en 24 48 heures le d lai minimal peut tre ramen 6 8 heures L abondance des antig nes dans les biopsies de peau a permis de proposer un diagnostic post mortem par immunohistochimie cette approche diagnostique a l avantage d tre praticable sur pr l vements fix s au formol et donc sur chantillons exp di s sans danger au laboratoire sp cialis La microscopie lectronique est utilisable chaque fois que des pr l vements sont riches en virus Diagnostic indirect s rologique Dans les ann es quatre vingt seule l immunofluorescence indirecte tait utilis e pour rechercher les anticorps Cette technique avait l inconv nient de se positiver tardivement et donnait lieu de nombreux r sultats faussement positifs La recherche d anti corps neutralisants est peu pratiqu e ces anticorps sont tr s sp cifiques mais n cessitent des 91 quantit s importantes de virus dangereux La capture d IgM en Elisa est beaucoup plus fiable genie et le gene elle permet un diagnostic pr coce positivit entre le jour pour certains auteurs vers le 7 me 10 jour pour d autres D lais de positivit La vir mie et l antig n mie sont tr s intenses la phase aigu On peut trouver plus de 10 unit s infectieuses ml dans le sang lors des infections a virus Ebola Le virus Marburg peut aussi tre retrouv 10 10
303. s permettent de les identifier lors d isolement M tuberculosis accumule de l acide nicotinique test la niacine positif cro t en pr sence de TCH acide thioph nedicarboxylique est positif au test de la nitrate r ductase et poss de une catalase thermolabile M bovis ne cro t pas en pr sence de TCH est n gatif aux tests de la niacine et de la nitrate r ductase et poss de une catalase thermolabile Denis 2007 e Sensibilit s et r sistances Les caract ristiques structurales des bacilles tuberculeux et notamment le fait que leur paroi contienne des acides mycoliques expliquent les propri t s particuli res de sensibilit et de r sistance de cette famille Citons quelques unes de ces propri t s Les mycobact ries sont r sistantes o au froid o la dessiccation environ 5 ann es de survie l tat dess ch o dans l air et les poussi res o aux antibiotiques usuels p nicilline t tracycline chloramph nicol o certains antiseptiques et d sinfectants chimiques notamment aux acides et bases en solution Les mycobact ries sont n anmoins sensibles o la chaleur 20 minutes 60 C 20 secondes 75 C o aux rayons Ultra Violet UV o la lumi re naturelle temps de survie la lumi re naturelle 40 jours contre 5 mois l obscurit o certains antibiotiques seul ou en association dont l isoniazide l thambutol la rifampicine et la
304. s simplex sont parmi les virus les plus forts inducteurs de la synth se d interf ron alpha par les cellules dendritiques plasmacytoides Hochrein 2004 Lund 2003 c Les prot ines virales Les prot ines du CeHV 1 ont t caract ris es par des techniques classiques Western blot en particulier avant que la connaissance du g nome viral permette l tude de leur structure primaire Il existe une grande similitude entre les prot ines du CeHV 1 et celles des virus herpes simplex humains Cette similitude est le miroir mol culaire des similitudes observ es entre les maladies humaines induites par les HSV et la maladie induite par le CeHV 1 chez le macaque Les diff rences observ es entre les diff rentes maladies font s interroger sur les bases mol culaires du tropisme lectif de ce virus pour certains territoires cutan o muqueux Perlegyna 2003 d La variabilit g n tique du CeHV 1 Il existe diff rents g notypes de CeHV 1 au sein de la population de macaque r partis suivant les esp ces de macaque Cependant actuellement il n existe aucune preuve scientifique en faveur d une corr lation entre la virulence des diff rentes souches virales vis vis de l homme ou de l animal et leur g notype Smith 1998 Dans le doute et en l tat 111 actuel des connaissance la gestion du risque infectieux li e la manipulation des macaques de leurs fluides ou de leurs tissus devra donc tre la m me qu
305. se euere 248 JI SUSE SE secese ee cn ms een SEERE es 248 M Yers GEG nei 249 M thodes diagnostiques uud 251 I Diagnostic s rologique ua 251 H Diagnostic bact riologique 252 ILE Digsnostic par PCR sense 253 R glementation sanitaire us 254 I R glementation actuelle sur la manipulation des ent robact ries 254 Il R glementation actuelle sur l importation des primates non humains concernant les bact ries enteropathogenes 253 II Laboratoires de Referenten 256 Prophylaxie et traitement asien 258 I Propylene is casasciareoisasareruddeatareviari nu 258 I Inte 259 CONCLUSION ke ee ee hate totem nb 261 ANNEXES nee east 263 Annexe 1 Classification des primates 265 Annexe 2 Textes r glementaires a ae 267 Annexe 3 Mode d emploi du test PrimaTB StatPak 278 Annexe 4 Bon de commande europ en PrimaTB StatPak 283 BIBLIOGRAPHIE oeaiei eeii er an ENE a EE ENEE nen 285 24 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Comparaison des diff rentes m thodes de diagnostic de la Brucellose 48 Tableau 2 Amorces utilis es pour confirmer la pr sence des plasmides pXO1 et pXO2 66 Tableau 3 Virus des fi vres h morragiques simiennes et leur vecteur dans la nature 76 Tableau 4 R partition g ographique et
306. singe rh sus des l sions histologiques sont retrouv es 33 mois apr s inoculation mais sans signe clinique Des suspensions du cerveau de ce singe rh sus se sont r v l es infectieuses en retour chez le vison Le macaque cynomolgus inocul intrac r bralement avec cette m me suspension d veloppe une EST au bout de 16 mois Un second passage sur les singes rh sus montre une EST apr s 19 mois d incubation L enc phalopathie spongiforme bovine est galement transmise aux primates Apres l apparition des premiers cas de la nouvelle forme de la Maladie de Kreutzfeld Jacob MCJ et la suspicion de la contamination humaine a partir de bovins atteints d ESB des exp riences ont t effectu es sur des macaques Deux adultes et un jeune ont re u par voie intrac r brale du prion bovin 150 semaines apr s l inoculation les deux adultes montrent un comportement anormal et de l nervement Le jeune macaque pr sente lui aussi les m mes signes mais seulement 128 semaines L observation microscopique de coupes de cerveau montre les m mes l sions que sur les patients d c d s de la nouvelle variante de la MJC Gibbs 1973 La recherche de prot ine prion par immunoblotting est positive 218 L ESB est aussi transmise au ouistiti par voie c r brale et intrap riton ale conjointement avec une p riode d incubation de 48 mois ce qui est plus long que le temps d incubation lors de l inoculation de la tremblante
307. sont particuli rement sensibles cette infection La maladie volue rapidement avec une mort dans l ann e qui suit l infection en moyenne dans les 4 a 6mois Les primates africains de l ancien monde dont les babouins et grands singes sont consid r s de sensibilit interm diaire avec une maladie voluant plus lentement Enfin chez les primates sud am ricains une infection par M tuberculosis est beaucoup plus rare Montali 2001 186 EXPRESSION CLINIQUE La tuberculose volue de facon discr te et rapide chez les sujets voquant la phtysie galopante humaine Dans les singeries strictement contr l es il a t constat que 75 des singes mouraient entre le 5eme et le 6 me mois suivant la premi re r action tuberculinique positive Experimentalement il s coule 4 6 semaines entre l inoculation contaminante et la mort Les signes cliniques g n raux et sp cifiques sont absents ou tr s discrets Lorsque le clinicien est consult l animal se trouve en phase finale d volution et la mort survient g n ralement dans les jours qui suivent Les sympt mes les plus pr coces seraient une certaine indiff rence a l environnement ainsi qu une vigueur moins affirm e dans les activit s physiques habituelles au sujet ils ne sont appr ciables que si l on conna t tr s bien l animal Les signes sp cifiques respiratoires l g re dyspn e et digestifs alternance de diarrh e et e
308. sport peur de malnutrition ou d infections annexes Elle se caract rise par une douleur abdominale des vomissements parfois et une diarrh e liquide qui devient h morragique et mucoide contenant des leucocytes et des rythrocytes en grand nombre Il est possible d observer d autres signes tels que la fievre une d pression une tachypn e et une d shydratation Chez le Rh sus on peut observer des gingivites au niveau des molaires et des pr molaires des avortements des pathologies de l picarde et des m ningites Une forme sc ptic mique peut exister chez les jeunes Kandoorp 2004 II Yersiniose Les premiers cas chez les primates ont t d crits en 1918 au zoo de Copenhague 2 cercopitheques et 1 cercoc be sont touch s Puis en 1961 des germes de s rotypes Ol et O2 sont isol s sur des cynoc phales a Garches Plusieurs formes sont possibles e Une forme aigu septic mique l animal meurt subitement sans signe clinique pr alable Cette forme a t d crite chez les Callithrichid s les Callimiconid s le Galago queue touffue e Une forme subaigu ou chronique elle se caract rise par l apparition d une l thargie d un amaigrissement parfois s v re et g n ralement d une phase de diarrh e t moin d une ent rite parfois h morragique s accompagnant d une d shydratation d une hyperthermie parfois d une dyspn e Une douleur abdominale est souvent pr sente mais so
309. sse Alphaproteobacteria Ordre Rhizobiales Famille Brucellaceae Genres Brucella Euz by 2009 Il y a actuellement six esp ces de Brucella connues Brucella melitensis Brucella abortus Brucella suis Brucella ovis Brucella neotomae et Brucella canis Elles ont un haut degr d homog n it g n tique et poss dent chacune plusieurs biovars Une nouvelle esp ce Brucella maris ou Brucella delphini a t d couverte r cemment chez les dauphins Ces bact ries ont un tropisme g nital qui conduit des avortements Krauss 2003 Il Principaux caract res bact riologiques Ces bact ries appartiennent la classe de GRAM et sont intracellulaires facultatives Ce sont des petits coccobacilles de 0 6 1 5 um sur 0 5 0 8 um de large immobiles non sporul s sans flagelle ni pili et a robies stricts Elles sont g n ralement isol es ou moins fr quemment par paires ou petits groupes 33 Brucella abortus 9 biovars Brucella melitensis 3 biovars et Brucella suis 5 biovars ont des caract ristiques antig niques communes pr sentant toutes les trois des colonies de types smooth grace aux lipopolysaccharides LPS de leur paroi galement responsable du d veloppement des anticorps d tect s chez l h te par agglutination fixation du compl ment ou ELISA Les colonies sont donc rondes translucides lisses convexes et a contours nets La morphologie des Brucella est assez constante except dan
310. ssible d isoler Bacillus anthracis d un cadavre 5 jours apr s la mort Euz by 2009 HI Pathog nie Selon le mode de contamination le charbon peut tre interne ingestion ou inhalation de spores ou externe inoculation des spores au travers de la peau et des muqueuses Le charbon interne est une maladie redoutable et d volution rapide Le pouvoir pathog ne de Bacillus anthracis repose principalement sur la pr sence d une capsule et sur la synth se de toxines La capsule form e d un polym re d acide D glutamique caract rise les souches virulentes car elle s oppose la phagocytose Elle est produite in vivo ou in vitro dans des conditions de culture particuli re La synth se de la capsule est gouvern e par un plasmide de 60 m ga daltons plasmide pXO2 et les enzymes de synth se sont cod es par les g nes cap capB capC capA et dep La toxine prot ique cod e pr un plasmide de 110 m ga daltons plasmide pXO1 est form e de trois prot ines le facteur I ou oed matog ne ou EF Edema Factor cod par le g ne lef le facteur II ou antig ne protecteur ou PA Protective Antigen cod par le g ne pag le facteur III ou l tal LF Letal Factor cod par g ne cya Chacun de ces facteurs inject s par ment un animal est d pourvu d activit Une activit toxique n cessite l injection combin e du facteur I et du facteur II ou l injection simultan e du facteur III et du facteur I Le facteur I
311. ssiques Methode de reference RFLP Restriction Fragment Length Polymorphism L ADN mycobact rien est d abord extrait partir d une culture purifi puis amplifi par P C R Cet ADN est ensuite coup en fragments par une enzyme de restriction coupant l ADN au niveau de sites qui lui sont sp cifiques sites de restriction et qui correspondent la pr sence dans le g nome d l ments d insertion Les fragments d ADN obtenus fragments de restriction sont ensuite s par s selon leur longueur par lectrophor se sur gel d agarose Le gel obtenu est finalement analys par Southern Blot et r v l avec une ou plusieurs sondes La distance entre deux l ments d insertion tant variable selon les individus le nombre et la longueur des fragments de restriction varient galement Les positions des bandes d ADN sur le gel d lectrophor se seront donc diff rentes d un individu l autre et d termineront le profil g n tique des souches analys es Botstein 2009 M thode par PCR le spoligotyping La m thode RFLP est lourde n cessite notamment plusieurs milligramme de culture mycobact rienne et lente la r alisation technique s effectue en une dizaine de jours Les m thodes de typage r centes permettent l obtention de r sultats en 48H partir de quelques colonies ou de culture en milieu liquide La m thode spoligotyping pour Spacers Oligotypage repose sur la d tection du polymorphisme d
312. st l heure actuelle en France une maladie r put e contagieuse ce titre toute d couverte d un primate infect vivant en France donne lieu d claration au pr fet 169 directeur d partemental de Protection des Populations et a l application des mesures de police sanitaire Tableau 10 Mesures prises l gard des animaux en cas de rage Toma 2006 Cat gorie de Panimal Mordeur ou griffeur Contamin Eventuellement contamin D finition Zone indemne Zone atteinte Animal pour lequel un diagnostic de rage a t tabli par un organisme ou un laboratoire agr par M A ou M S Animal sensible qui pr sente des sympt mes voquant la rage et non susceptibles d tre rattach s de fagon certaine une autre maladie Animal sensible qui a mordu ou griff une personne ou un animal sans raison apparente et contrairement a son comportement habituel Animal sensible qui quel que soil le lieu a mordu ou griff une personne e a mordu ou griff un animal e a mordu ou domestique ou sauvage en griff un animal captivit et provient depuis lt l domestique ou an d un d partement infect ou sauvage en captivite d un pays atteint Animal sensible qui a t mordu ou griff par un animal reconnu enrag au cours d une p riode d finie par A M Carnivore qui a t en contact avec un animal reconnu cnrag contact vrai ou suppos au cours d unc p riod
313. stance A A R La mise en vidence de cette propri t peut tre r alis e gr ce plusieurs techniques de coloration suivies d un examen microscopique direct La m thode de Ziehl Neelsen qui utilise la fuchsine les B A A R apparaissent alors comme des fins b tonnets rouges La m thode de Degommier qui utilise l Auramine les B A A R apparaissent alors en vert jaune brillants sur un fond rouge orang D autres m thodes existent Kinyoun notamment mais les B A A R apparaissent p les et les colorations manquent de contraste elles ne sont pas conseiller en routine Avantage facile r aliser et rapide bon indicateur pid miologique car la pr sence de B A A R l examen direct signale la pr sence d un grand nombre de bacilles Inconv nient technique peu sensible la limite de d tection est d environ 1000 10000 UFC Unit s Formant Colonies par millilitre contre 100 UFC mL lors de mise en culture De plus la technique est peu sp cifique il existe d autres bact ries A A R notamment les bact ries du genre Nocardia et Corynebacterium Fixation Coloration Ringage Decoloration Ringage Contre coloration Fuschine Eau distill e Acide alcoo Eau distill e Bleu de ph niqu e stenle st rile m thy l ne 10 ming N 3 min 4 3 min EL LEA 190 Illustration 9 A tapes de la coloration de Ziehl Neelsen B aspects en cordes de M tuberculosis Riquelme 2009
314. t s quotidiennement pour rechercher tout signe ventuel de maladie et tre soumis si n cessaire un examen clinique tous les animaux trouv s morts pour quelque raison que ce soit ont fait l objet d une autopsie compl te dans un laboratoire habilit cette fin par l autorit comp tente la cause de toute morbidit ou mortalit a t d termin e avant que le groupe auquel appartiennent les animaux soit exp di 267 c Sont n s dans l tablissement d origine et y sont rest s depuis leur naissance ou ont t introduits dans l tablissement d origine depuis au moins 6 mois d Sont originaires et proviennent d un tablissement dans lequel aucun cas de tuberculose et de rage ou d autres zoonoses n a t constat au cours des 2 derni res ann es e Ont t soumis au moins deux traitements annuels contre les parasites internes et externes le et le au cours des 40 jours pr c dant l exportation avec le s produit s suivant s pr ciser les mol cules actives et les doses de produit utilis es f Ont t soumis avec r sultat n gatif deux preuves de d pistage de la tuberculose Mycobacterium tuberculosis bovis africanum effectu es au d but et la fin de la quarantaine le et le ou ont t soumis avec r sultat n gatif deux preuves annuelles de d pistage de la tuberculose la derni re preuve ayant t effectu e dans les 40 jours pr c dant
315. t d identification et de confirmation peut se faire en un jour Cependant en raison de la nature de l preuve de nombreuses pr cautions doivent tre prises pour viter la contamination des chantillons avec de l ADN tranger provenant de r actions ant rieures ou d une contamination de l environnement du laboratoire OIE 2010 Il Epreuves s rologiques Toute technique s rologique doit tre suffisamment sensible pour donner une r ponse positive avec le s rum talon international de l OIE Ce s rum peut tre obtenu aupr s du Laboratoire de r f rence de l OIE pour la maladie d Aujeszky situ en France Pour les changes internationaux l preuve doit tre suffisamment sensible pour fournir une r ponse positive avec la dilution au demi du s rum talon La neutralisation virale a t reconnue comme la m thode s rologique de r f rence mais pour le diagnostic et le d pistage elle a t largement remplac e par la m thode ELISA qui permet une application sur une bien plus grande chelle Les preuves peuvent tre r alis es sur une grande vari t de produits s rum sang total lait mais le s rum est pr f rable Une preuve d agglutination au latex a t mise au point et peut tre utilis pour le d pistage Cependant ces techniques restent essentiellement r serv es aux suid s car les autres esp ces dont les primates ne survivent pas assez longtemps pour d velopper des anti
316. t des Animaux de Basse cour REGNIER Alain Physiopathologie oculaire SAUTET Jean Anatomie SCHELCHER Francois Pathologie m dicale du B tail et des Animaux de Basse cour PROFESSEURS 2 CLASSE Mme M M M M Mm M Mm M M M M M me BENARD Genevi ve Hygi ne et Industrie des Denr es alimentaires d Origine animale BERTHELOT Xavier Pathologie de la Reproduction BOUSQUET MELOU Alain Physiologie et Th rapeutique DUCOS Alain Zootechnie DUCOS DE LAHITTE Jacques Parasitologie et Maladies parasitaires FOUCRAS Gilles Pathologie des ruminants e GAYRARD TROY V ronique Physiologie de la Reproduction Endocrinologie GUERRE Philippe Pharmacie et Toxicologie e HAGEN PICARD Nicole Pathologie de la Reproduction LEFEBVRE Herv Physiologie et Th rapeutique LIGNEREUX Yves Anatomie PICAVET Dominique Pathologie infectieuse SANS Pierre Productions animales TRUMEL Catherine Pathologie m dicale des Equid s et Carnivores INGENIEUR DE RECHERCHE M TAMZALI Youssef Responsable Clinique Equine PROFESSEURS CERTIFIES DE L ENSEIGNEMENT AGRICOLE Mme MICHAUD Francoise Professeur d Anglais M SEVERAC Benoit Professeur d Anglais a DE CONFERENCES HORS CLASSE JOUGLAR Jean Yves Pathologie m dicale du B tail et des Animaux de Basse cour ASIMUS Erik Pathologie chirurgicale M BAILLY Jean Denis Hygi ne et Industrie des Denr es alimentaires d Origine animale Mme BENNIS BRET Lydie Physique et Chimie biologiques
317. t en trois cat gories troubles de la locomotion troubles de la sensibilit troubles du comportement Les sympt mes sont tres semblables suivant les esp ces On retrouve souvent un changement comportemental au d but avec une augmentation de l agressivit sans raison vidente Les troubles de la sensibilit sont domin s par l hyperesth sie Puis il y a apparition d une ataxie symetrique d butant plut t par les membres posterieurs Les sympt mes voluent sur un mode subaigu vers une aggravation progressive On observe tr s souvent des convulsions ou des tremblements un abattement de plus en plus grand de l anorexie puis la mort survient au bout de quelques semaines L animal finit dans un tat de faiblesse g n ralis e ne se nourrissant plus Il n y a pas d autres signes observ s Notamment les analyses h matologiques et biochimiques sont toujours normales Ainsi le diagnostic est r alis partir de l observation des l sions caract ristiques de l enc phale Jarlaud 2002 Chez les primates plus particuli rement on observe un changement de comportement l animal est l thargique et d pressif et s isole de ses compagnons L animal devient somnolent mais montre aussi des moments intermittents d alerte Le primate montre aussi de l agressivit et de l nervement Puis il y a apparition d ataxie de tremblements musculaires et d hypermetrie On retrouve deux types de tremblemen
318. t enzootique chez les personnes qui s occupent du b tail mangent de la viande et des abats d animaux infect s insuffisamment cuits ou travaillent dans des entreprises o l on utilise la laine et les peaux d animaux La fr quence des cas de charbon humain dans les pays en voie de d veloppement est mal connue car les personnes atteintes ne consultent pas toujours et les m decins ne d clarent pas syst matiquement les cas D apr s les informations recueillies ces derni res ann es les foyers pid miques continuent se d clarer malgr l existence de moyens de pr vention efficaces de la fi vre charbonneuse animale et donc humaine Il y a des r gions hyperend miques comme on l a vu en Ha ti quand une Am ricaine contracta la maladie apr s avoir achet des tambours en peau de ch vre Le charbon est fr quent chez les animaux dans les r gions o des programmes de prophylaxie n ont pas t mis en place Dans les r gions hyperenzootiques de l Est du Nig ria des animaux abattus en urgence ont t soumis des examens L inspection ante mortem des animaux n existe pas dans cette r gion ce qui accro t le risque de contamination humaine Les tests ont d montr un certain nombre d animaux positifs Certains foyers et cas sporadiques ont t d tect s dans des pays industrialis s comme les Etats Unis En Afrique les r serves d animaux sauvages subissent p riodiquement de lourdes pertes notamment
319. t les animaux enrag s dans les jours pr c dant les sympt mes et pendant la phase clinique qui repr sentent la source du virus rabique ymp p p que q p q ii Mati res virulentes Le virus se retrouve dans les tissus d animaux enrag s systeme nerveux sang glandes salivaires surr nales graisse brune interscapulaire dans la salive la concentration du virus dans la salive augmente On trouve du virus rabique dans le systeme nerveux central et p riph rique tout le n vraxe est virulent des degr s variables Les zones d lection sont la corne d Ammon le cervelet le bulbe la moelle piniere les ganglions des nerfs craniens La connaissance de ces zones d lection conditionne la nature des pr l vements en vue du diagnostic exp rimental de la rage ii Le milieu ext rieur La salive d un animal enrag souillant diff rents substrats reste t elle longtemps virulente le virus rabique est un virus fragile sensible la lumi re la chaleur l oxyg ne de l air Par suite les contaminations indirectes par objet souill sont tr s rares puisque le virus est rapidement inactiv En revanche en milieu prot ique le virus r siste bien cadavre d un animal mort de rage et la transmission peut se faire par consommation des organes du cadavre d un animal mort de rage Toma 2006 156 Contamination Premiers Mort sympt mes Vv Virulence pr symptomatique de la salive
320. t long terme de l AVA chez le macaque rh sus Ivins 1996 Des Macaques vaccin s 2 semaines auparavant d veloppent des immunoglobulines G anti PA Un taux de survie de 100 a t observ e 8 et 38 semaines post vaccination chez les singes expos s de 161 760 DL50 de spores de B anthracis par inhalation et sept des huit macaques ont surv cu un a rosol de 239 535 DLS50 de spores de B anthracis 2 ans post vaccination Le d faut de cette tude est que le titre en anti PA d termin par m thode ELISA a t valu seulement 2 8 et 99 semaines apr s la vaccination ce qui exclut l valuation de la cr te de titrage d anticorps et le taux de d croissance des anticorps anti PA Ivins et al a ensuite compar l efficacit de PA recombin PA83 avec divers adjuvants hydroxyde d aluminium monophosphoryl A saponine l AVA standard Ivins 1998 On constate que chaque vaccin assure une bonne protection gt 90 Cette tude a t la premi re a mettre en vidence une r ponse immunitaire la fois humorale et a m diation cellulaire suite a une vaccination a base de PA La capacit d un vaccin a prot ger contre diverses souches de B anthracis est essentielle Fellows et al a montr que le vaccin AVA procure une protection relative chez le 73 cochon d inde contre diff rentes souches de B anthracis mais une tr s haute protection contre ces m mes isolats chez le macaque rh sus Fellows 2001 Pris da
321. t parce qu il n y en a pas deux comme toi A Romain kiki n 2 pour ta blonditude attitude pour ton humour de tous les instants et tes phrases cultes pour la pr pa et cette nuit surnaturelle d Austin Power a Bernussou fais nous encore r ver A Eug nie notre globe trotteuse insatiable qui nous fait voyager par procuration Pour ta 9 simplicit et notre belle amiti n e a l ENVT garde nous un peu de place dans ta valise tu nous manques reviens nous vite A Helene ou p tite fille ou Doudoune pour cette soir e m morable au domaine du Haut Thorenc Jean S b c est un pervers pour tous les mojitos toulousains et tes fameux makis et ces soir es de boom de D3 Pour tous nos fous rires et ceux a venir Au meilleur groupe de TP Fred pour cette passion partag e pour la faune sauvage ce stage a l African Safari notre bapt me de rhinos et ce premier rempla en zoo avec toi pour ton sens aigu du m nage et ta vocation rat e de GPS a Budapest Merci pour ton aide dans cette derni re ligne droite A Katia et Camille de la pr pa l ENVT A S b pour le meilleur des bin mes de bovine de ENVT et ses acolytes Pierre et Julien A notre groupe de TP d adoption A Anais et notre amour partag e des Landes le plus beau des d partements pour ton humour et ton franc parler un jour je te rejoindrai en Afrique c est s r A Guillaume et tes tenues de boom Au
322. tables suivant les normes internationales Ainsi les s rums donnant un titre quivalent 20 ICFTU mL ou plus sont consid r s comme positifs Avantages Sa forte sp cificit et sensibilit Inconv nients Test difficile mettre en uvre Epreuve de l antig ne BPA Buffered Plate Agglutination Principe C est une m thode rapide et facile utilisant un principe d agglutination rapide sur lame en milieu acide tamponn pH 3 7 ce qui permet d liminer les agglutinations non sp cifiques Les colorants utilis s sont le cristal violet et le vert brillant Le s rum est m lang avec l antig ne puis la plaque est agit e avant d tre incub e quatre minutes dans une chambre humide temp rature ambiante et ceci deux fois de suite Ressortie finalement elle est agit e encore une fois avant d effectuer la lecture Lorsque l antig ne color en bleu est mis en pr sence de s rums contenant des anticorps sp cifiques il se forme alors des agglutinats visibles a l oeil nu 46 Avantages Test tr s sensible Inconv nients Les positifs doivent tre confirm s par un test plus sp cifique ELISA Enzyme Liked Immuno Sorbent Assay Principe Pour la r alisation de ce test le LPS de Brucella est fourni fix sur les parois des puits des microplaques en polypropylene Les s rums ou laits a tester sont dilu s et mis a incuber dans les puits Si il y a des anticorps sp ci
323. tes soit apres tranquillisation des sujets soit a l aide de dispositifs pr venant les contacts directs fonds de cage mobiles cages de transfert Port de gants anti morsure Kevlar et d un masque ad quat de m me que de v tements de travail r guli rement chang s et st rilis s Les avant bras devront tre sp cialement prot g s Les mesures d hygi ne classiques devront tre strictement appliqu es douche apr s le travail interdiction de manger fumer boire dans les animaleries St riliser avant destruction tout mat riel souill perforant Lors du nettoyage des cages on vitera la formation d a rosols appareils haute pression Lors des autopsies il faut commencer par inspecter la cavit buccale 132 Accident d exposition a un macaque Sur le lieu de l accident Premiers soins imm diats dans les premieres minutes Contamination par voie cutan e laver au savon puis rincer l eau courante d sinfecter la peau l eau de Javel dilu e au 1 10 me pendant 15 minutes d faut d sinfecter la peau la B tadine ou au Dakin ou la Chlorhexidine Projection sur les muqueuses ou la conjonctive oculaire rincer abondamment l eau courante ou mieux si possible s rum physiologique pendant 15 minutes Alerter le Service des Maladies infectieuses et Tropicales du CHU ou CHR local D claration de l accident du travail dans les 48 heures En milie
324. texte ne d finissent pour les d tenteurs d animaux sauvages l obligation d effectuer des contr les les DDSV recommandent n anmoins l isolement et le contr le des animaux nouvellement introduits ainsi qu un contr le tuberculinique r gulier En matiere de prophylaxie l application de contr les r guliers des esp ces sauvages est videmment plus difficile contention difficile et dangereuse stress blessure Le transport de tout animal au del des fronti res nationales n cessite la d livrance d un certificat sanitaire aux mentions sp cifiques De plus la r glementation fran aise et europ enne s accorde dire que la manipulation de Mycobacterium bovis et tuberculosis n cessite un niveau de confinement num ro 3 Aux USA la r glementation actuelle recommande d utiliser des pratiques et des quipements de bios curit de niveau 2 pour toutes les activit s sans production d a rosols Le niveau 3 de bios curit est recommand pour la production et la manipulation de grande quantit de mycobact ries ou de primates infect s naturellement U S Department of Health and Human Services 2007 204 I La r glementation actuelle sur l importation des primates concernant la tuberculose L arr t du 19 avril 2002 annexe 2 fixant les conditions sanitaires pour l importation et le transit sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer des animaux vivants et de
325. the device within 20 minutes is indicative of a reactive result A reactive result means that Mycobacterium tuberculosis and or Mycobacterium bovis antibodies were detected in the specimen Control Line ___ Test Line Page 3 of 5 280 Invalid Results A blue line should always appear in the CONTROL C area whether or not a line appears in the TEST T area If there is no distinct blue line in the CONTROL C area the test is invalid and should be repeated using a new device No Control Line Test Line No Control Line No Test Line LIMITATIONS OF THE PROCEDURE 1 The assay is designed for detecting antibodies against M tuberculosis and M bovis only from macaque plasma scrum or whole blood Any result from the testing of other body fluids or of pooled serum or plasma samples should not be used A reactive result suggests the presence of antibodies to M tuberculosis and or M bovis For a reactive result the intensity of the test line does not necessarily correlate with the titer of antibody in the specimen Reading nonreactive results earlier than 20 minutes or any results later than 30 minutes may yield erroneous results Do not usc hemolyzed blood samples Be careful to add only 30 uL of specimen and 3 drops of diluent after applying the specimen to the SAMPLE S well Do not open the scaled test pouch until just prior to use Do not use kit contents beyond labeled expiration
326. ti re avec un pays infect Mais ces mesures a elles seules ne sont pas suffisantes pour prot ger un pays indemne En effet l exp rience prouve que sauf cas particuliers de disposition g ographique favorable les mesures mises en uvre sont d une efficacit insuffisante pour prot ger un pays indemne contre l extension d une rage v hicul e par des animaux sauvages sauf s il s agit d une le ou d une presqu le De plus il faut respecter un certain nombre de r gles de base ne jamais caresser un animal sauvage prendre des pr cautions vis vis des cadavres instaurer une quarantaine de 6 mois lors d acquisition de nouveaux animaux en particulier pour les carnivores et les Chiropt res lors de morsures faire un suivi de l animal surveillance de l animal port de gants r sistants aux morsures port de masque chirurgical pour le nettoyage des cages et le changement des liti res lors de morsures par un primate on doit d sinfecter correctement et proprement cause du risque de transmission de la rage mais galement du t tanos ou de l herp s virus simien euthanasie de tout animal mordu par un animal enrag sauf s il est correctement vaccin et identifi d cision prise par le Directeur de la DDPP vaccination pr ventive pour les personnes expos es dans leur m tier Protocole de nettoyage d une plaie par morsure laver au savon puis rincer l eau courante d
327. timulation est mesur par m thode ELISA Le r sultat est qualitatif L cu 2008 Plusieurs trousses de dosage ELISA ont t d velopp es puis commercialis es On compte a ce jour une trousse pour les primates non humains PRIMAGAM Avantages Test rapide le r sultat peut tre obtenu en 24H dur e maximale du protocole exp rimental Il se r alise partir d une simple prise de sang d o la n cessit d une seule capture contrairement l IDR et la possibilit de les rel cher juste apr s Test peu invasif Elimine les al as li s au manipulateur et au lecteur par rapport au test IDR Test r alisable pr cocement apr s l infection L valuation compar e de la r action aux tuberculines PPD avium et PPD bovis permet de faire la diff rence avec une simple exposition une mycobact rie environnementale et am liore consid rablement la sp cificit par rapport une IDR simple L cu 2008 De nombreuses tudes sur des populations d esp ces sauvages soulignent une sensibilit sup rieure celle du test tuberculinique Vervenne 2004 Cousins 2005 L utilisation du test de I INFy a aussi montr son int r t chez les individus en anergie terminale ou pr sentant tuberculose fulminante qui restent n gatifs l IDR Vervenne 2004 Inconv nients Peu de laboratoires le propose aujourd hui en France et seul le Laboratoire National de Contr le des Reproducteurs de Mais
328. tins D pister l abattoir les animaux infect s gr ce aux tests de d pistage syst matiques Eviction des produits risque dans la fabrication des cosm tiques et des m dicaments Respecter les bonnes pratiques de laboratoire niveau de protection 2 ou de niveau 3 dans le cas de manipulations faites sur des tissus biologiques potentiellement contamin s par des souches humaines ou aniamles Suivre scrupuleusement les proc dures nouvelles de d sinfection expos es dans les deux circulaires de la DGS DGS DH N 100 du 11 D cembre 1995 et N 138 du 14 Mars 2001 qui rappellent la classification OMS de l infectiosit des tissus et pr sentent de fa on d taill e les mesures de protection suivre en milieu hospitalier et dans les laboratoires Il Traitement Il n y a aucun traitement palliatif ou curatif des ESST 228 LA VARIOLE DU SINGE La variole du singe monkeypox ou orthopoxvirose simienne est une affection accidentellement transmissible l homme due un virus proche de celui qui est responsable de la variole Il s agit d une maladie d claration obligatoire chez les primates non humains PRESENTATION DE L AGENT I Classification Le virus de la variole du singe appartient a la famille des Poxvirus genre Orthopoxvirus tout comme les beaucoup plus redoutables Variola major et Variola minor virus varioliques pathog nes pour l homme Font galement partie de cette famille les
329. tion en cas d avortement isolement de la femelle d sinfection des locaux et destruction des annexes embryonnaires et du f tus II Traitement On emploie une association de t tracycline et de streptomycine t tracycline 20 mg kg pendant 1 mois streptomycine a 20 mg kg pendant 7 jours Kandoorp 2004 Cependant le traitement est d conseill chez les animaux a cause du risque de portage et de contamination humaine 52 LA FIEVRE CHARBONNEUSE La fi vre charbonneuse ou charbon bacteridien due Bacillus anthracis est une maladie universellement r pandue affectant de nombreuses esp ces animales mais surtout les mammif res herbivores et transmissible l Homme Toma 2006 PR SENTATION DE L AGENT I Classification Phyllum Firmicutes Classe Bacilli Ordre Bacillales Famille Bacillaceae Genres Bacillus Esp ce Bacillus anthracis Bacillus anthracis est apparent a Bacillus cereus a Bacillus mycoides a Bacillus pseudomycoides Bacillus thuringiensis et Bacillus weihenstephanensis Ces six especes pr sentent de fortes similitudes g n tiques homologies ADN ADN homologies des s quences des ARNr 16S et 23S homologies des s quences de l espace interg nique ADNr 16S ADNr 23S et elles sont souvent r unies au sein d un unique groupe appel le groupe Bacillus cereus Euz by 2009 Illustration 2 Bacillus anthracis en microscopie lectronique Wikip
330. tions DDPP est donc obligatoire mais aucune mesure de police sanitaire applicable n est actuellement d crite Un premier diagnostic pid mio clinique est possible Les signes majeurs de suspicion sont l avortement quel que soit le stade de gestation isol ou en s rie et chez le m le l orchite et ou l pididymite Mais chez les animaux sauvages et notamment les primates l infection demeure en g n ral inapparente Gani re 2006 Le diagnostic de la brucellose chez les primates est donc difficile tablir de nombreux tests existent chez les animaux de rente mais n ont pas encore t tous valid s chez les primates I Diagnostic direct OIE 2000 a Diagnostic bact riologique Il est r alis par examen microscopique avec colorations ou par culture en milieux s lectifs permettant une identification de genre et esp ce Les chantillons les plus int ressants pour sa r alisation sont le placenta des excr tions vaginales ou du poumon foie et contenu gastrique du foetus Principe Les pr l vements doivent tre fix s avec la chaleur ou l thanol avant d tre color s par les m thodes de Stamp K ster ou Macchiavello L observation d agr gats intracellulaires permet alors d mettre une suspicion de brucellose Mais la morphologie de la bact rie est la m me que celle de Coxiella burnetti Chlamydophila abortus et des confusions peuvent avoir lieu Ces bact ries sont r sistant
331. titrage des anticorps neutralisant le virus rabique par un laboratoire officiel nom et adresse du laboratoire relevant un titre s rique au moins gal 0 5 unit internationale par millilitre 30 jours apr s la vaccination le et exp di s J 120 1 proviennent d un pays tiers indemne de rage au sens du code zoosanitaire international de l Office international des pizooties dans lequel ils ont s journ sans discontinuit k Ont t examin s le jour de leur chargement et ne pr sentent aucun signe clinique de maladie ou de suspicion de maladie et ont t jug s aptes au transport que j ai re u du propri taire ou de son repr sentant une d claration attestant que jusqu leur arriv e sur le territoire fran ais les animaux d crits dans le pr sent certificat 271 ne seront pas en contact avec des animaux ne pr sentant pas un statut sanitaire quivalent que tous les v hicules de transports et conteneurs dans lesquels les animaux seront embarqu s conform ment aux normes internationales applicables au transport d animaux vivants seront pr alablement nettoy s et d sinfect s avec le produit suivant et ils sont con us de telle sorte que les d jections la liti re ou l alimentation ne puissent pas s couler pendant le transport Ce certificat est valable 5 jours compter de sa date de signature Fait le Cachet et signature du v t rinaire officiel la signature et le cachet doive
332. topathog ne ECP peuvent apparaitre d s 24 heures apr s l inoculation accompagn es de la formation d amas de cellules rondes de cellules g antes et de syncitia et de corps d inclusion cytoplasmique Brack 1987 La pr sence du virus de la variole des singes dans la culture cellulaire peut tre confirm e pat MET PCR ou ELISA de capture 234 c Isolement du virus sur membrane chorio allantoidienne MCA d oeuf de poule embryonn et sur peau de lapin Les l sions sur la membrane chorio allantoidienne MCA d ceuf de poule embryonn sont caract ristiques du virus On observe de petites l sions primaires 0 5 mm de diam tre non h morragiques au bout de 48 h puis dans un second temps apr s 96 h de culture des l sions typiques avec un centre h morragique se d veloppent Les l sions les plus typiques sont les l sions h morragiques que provoquent le virus de la variole du singe sur de la peau de lapin Caract ristiques Variole Vaccine Monkeypox L sions sur la MCA 48h petite Grande petite Passage sur la peau de T lapin L sions sur la peau de non h morragique non h morragique h morragique lapin K ratite chez le lapin Pathog nicit sur des fatal fatal souris juv niles Formation de plaque avec F cultures sur uf de poule embryonn Tableau 16 Comparaison des propri t s des virus de la variole de la vaccine et de la variole du singe Brack 1
333. tre septembre et novembre 1976 Lors de ces deux pid mies deux souches de virus sont alors isol es et appel es Ebola Za re et Ebola Soudan A partir de 1989 des singes Macaques Cynomolgus tous originaires des Philippines meurent en s rie de fi vres h morragiques dans des laboratoires aux Etats Unis La principale pid mie eut lieu dans une animalerie de quarantaine a Reston en Virginie ville qui donna son nom la souche alors isol e Ce virus r appara t r guli rement Plus r cemment en C te d Ivoire une troupe de Chimpanz s suivie par des thologues subit des pertes suite au passage d une nouvelle souche proche de la souche Za re Il s agit de la souche Ebola C te d Ivoire Au Gabon et au Za re les virus Ebola touchent r guli rement les populations humaines Le Guenno 1995 Le virus Ebola compte aujourd hui cing esp ces Za re Soudan C te d Ivoire Bundibugyo et Reston Il s agit d un virus ARN monocat naire envelopp dont la morphologie est semblable au virus de Marburg mais dont la structure antig nique diff re Le virus Ebola est sensible aux solvants des lipides Il est inactiv par la b ta propriolactone le glutarald hyde le formol les antiseptiques usuels comme l hypochlorite Il est inactiv par le chauffage 60 C pendant une heure ainsi que par les rayons UV et Gamma Les souches du virus sont conserv es 70 C Le r servoir animal du virus Ebola a t
334. trousses de diagnostic commercialis es ou m me large diffusion y compris au sein des centres de r f rence Pour l amplification g nique il faut tre prudent quant l interpr tation de r sultats n gatifs car il suffit d une modification de la s quence dite conserv e pour que les oligonucl otides n hybrident plus Pour Le Guenno et Bouloy ceci s applique principalement aux Filovirus dont seulement six repr sentants le virus Marburg et les 4 s rotypes de virus Ebola sont connus ce jour 92 HI R centes d couvertes Des chercheurs ont d velopp un test de terrain rapide fiable et peu on reux pour d tecter deux souches du virus de l Ebola En 30 minutes gr ce une technique d immunofiltration le test d tecte la pr sence des prot ines virales des souches du Za re et du Soudan du virus de l Ebola dans des chantillons d urine et de s rum Les chantillons sont inactiv s chimiquement afin d viter toute infection parmi ceux qui les manipulent A l origine les chercheurs souhaitaient cr er un test qui d tecte toutes les souches du virus mais leur technique n est sensible qu aux souches du Za re et du Soudan Ils ont test leur m thode sur le terrain avec des chantillons obtenus lors d une closion de fi vre h morragique Ebola Mbomo et Mbanza en R publique du Congo en d cembre 2003 Gr ce son prix relativement faible et au fait qu aucun quipement techn
335. ts des tremblements intermittents et brefs touchant un seul ou les deux membres post rieurs ou des tremblements occasionnels lents et rythm s d un c t l autre Il est rapport aussi des cas de pertes de conscience provisoires On note aussi des signes inconstants tels qu un priapisme intermittent et un app tit vorace Les signes cliniques s aggravent en quelques semaines 221 L sions anatomiques Seul le syst me nerveux est touch Il n y a pas de l sions sur les autres organes Ceci explique la pr dominance des troubles nerveux en ce qui concerne la clinique Il n y a pas de l sions macroscopiques Les l sions d ESST sont donc observ es au microscope Il faut donc r aliser un examen histologique apr s fixation au formol du pr l vement au niveau de l enc phale Ces l sions sont caract ristiques des enc phalopathies spongiformes Toujours pr sentes elles permettent un diagnostic de certitude De plus elles sont identiques chez toutes les esp ces concern es ici Il y a aussi une grande ressemblance quant la localisation de ces l sions au sein du syst me nerveux central Les l sions sont sym triques et bilat rales On observe une vacuolisation du cytoplasme des neurones une perte neuronale une r action astrocytaire marqu e lors d une l sion physique ou m tabolique et lors de mort neuronale les astrocytes deviennent r actifs et se multiplient On observe aussi une ac
336. u hospitalier Parage de la plaie Pr vention des risques infectieux rage t tanos pasteurelloses Herpes B Z litrex 500 1g 2 cp x 3 jour pendant 14 jours 9 100 d efficacit si d but avant 72h D tection du virus Pr l vement sanguin sur tube sec le jour de l accident et 14 21 jours apr s pour s rologies HSV et Herp s virose B Exp dier le s rum un laboratoire expert g rant la s rologie CeHV1 humaine cf annexe 1 Prelevement au site d inoculation apr s d sinfection pour analyse bact rio viro Imm diatement Pr venir le v t rinaire sanitaire en charge de l animal et la DSV Pr l vement S rologie JO et J14 Virologie PCR bouche yeux appareil g nital En cas de morsure ou griffure la r glementation rage s applique l animal doit tre plac sous surveillance veterinaire durant 1 mois puisqu il s agit d un animal sauvage L euthanasie de l animal est donc interdite sur cette p riode Traitement curatif 9 Il doit tre instaur d s les premiers signes cliniques au niveau du site d inoculation avant l apparition des signes neurologiques pendant 14 21 Ganciclovir 5mg kg IV 2X j ou Acyclovir 12 15mg kg IV 3X j puis a vie Valaciclovir 1g 3x j PO Figure 2 Conduite tenir en cas de suspicion de transmission d un macaque l homme Coutrot 2007 133 Il Le traitement de l herp s
337. ue L sions L sions histologiques histologiques des EST Mangabey 2 en l absence 2 vacuolisation de signes mort neuronale cliniques Absence de signe clinique DI Dur e d incubation 217 La transmission de la maladie de Kuru est r alis e sur trois chimpanz s pour la premiere fois en 1966 Gadjusek 1966 Elle est galement possible chez le singe araign e Gadjusek 1968 Des tudes men es en 1973 montrent que des l sions histologiques d enc phalopathie spongiforme sont observ es en l absence de signe clinique de la maladie de Kuru sur un gibbon et un mangabey mort de maladie intercurrente respectivement 9 et 2 mois apres inoculation Les chimpanz s sont galement sensibles la maladie de Creutzfeld Jacob MCJ Des essais de transmission sont r ussis des 1968 Gibbs 1968 D autres singes du Nouveau et de l Ancien monde sont sensibles la MCJ apr s des temps d incubation tr s longs La transmission de l Enc phalopathie transmissible du vison ETV a t tent e avec r ussite sur des macaques des singes rh sus et des singes cureuils Le passage en retour au vison s effectue sans difficult Eckroade 1970 Ainsi trois femelles singe cureuil g es de trois quatre ans sont inocul es avec une souche de prion de l ETV pass e au pr alable sur des singes rh sus Les trois singes ont d velopp une EST apr s 11 mois d incubation Chez le
338. ues pathogenes le virus de la rage fait partie du groupe 3 de la classification des agents biologiques De m me d apres la directive 2000 54 CE du parlement europ en du 18 septembre 2000 il fait galement partie du groupe 3 de la classification des agents biologiques fix e par cette directive Ainsi la r glementation fran aise et europ enne s accorde a dire que la manipulation du virus de la rage n cessite un niveau de confinement num ro 3 Aux USA la r glementation actuelle recommande d utiliser des pratiques et des quipements de bios curit de niveau 2 pour toutes les activit s comportant la manipulation de tissus ou d animaux infect s Le niveau 3 de bios curit est recommand pour la production et la manipulation de grande quantit de virus de la rage U S Department of Health and Human Services 2007 I La r glementation actuelle sur l importation des primates non humains L arr t du 19 Avril 2002 annexe 2 fixant les conditions sanitaires pour l importation et le transit sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer des animaux vivants et de certains de leurs produits vis s a l article L 236 1 du code rural exige qu un v t rinaire officiel certifie que tous les animaux import s ou transitant sur le territoire m tropolitain et dans les d partements d outre mer en provenance des pays tiers destin s des tablissements de pr sentation au public caract r
339. upe B des arbovirus arbovirus de la famille des Flaviviridae La premi re pid mie semble tre en 1648 au 80 Yucatan Depuis de nombreuses pid mies ont t d crites dont celle de 1821 plusieurs milliers de morts 20 000 selon certaines estimations a Barcelone et celle de 1965 plusieurs milliers de cas causant plusieurs centaines de morts au S n gal Il existe une diff rence antig nique entre les souches africaines et am ricaines Comme tous les flavivirus le virion est envelopp il mesure 40 nm de diam tre Ce virus a des antigenes communs avec les virus du Nil occidental Wesselsbron et celui de la dengue entre autres Acha 2005 Il se r plique sur de nombreux types cellulaires on peut utiliser par exemple des reins de singes de hamster de porc des embryons de poulet des moustiques Il est sensible a la chaleur et aux solvants des lipides et de m me que pour le virus du Chikungunya pour le conserver il faut le mettre dans de la glace carbonique 70 C ou dans de l azote liquide 170 C Lodde 1998 81 DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES Distribution Soudan Zaire Gabon Congo Asie pour la souche Ebola Reston Virus Afrique du sud Kenya Zimbabwe Kenya R publique D mocratique du Congo Cosmopolite mais jamais d tect en Am rique ni en Australie Bolivie Br sil Guyana Trinit et Tobago Surinam Panama Colombie P rou Costa Rica Afrique
340. ur le plan histologique la signature de l infection rabique est constitu e par la pr sence d inclusions cytoplasmiques acidophiles dans certaines cellules nerveuses les corps de Negri PRESENTATION DE L AGENT I Classification La rage est due a un virus neurotrope du genre Lyssavirus de la famille des Rhabdoviridae elle est transmissible a tous les mammiferes La culture de ce virus a plusieurs applications pratiques production de virus pour la pr paration de vaccins virus vivant ou inactive modification de souches de virus ERA titrage des anticorps des s rums tude de la structure du virus de ses composants de sa cin tique de multiplication diagnostic de la rage Illustration 7 virus de la rage vu au microscope lectronique transmission M dicop dia 2010 149 Il Principaux caract res virologiques a Morphologie C est un virus 4 ARN monocat naire lin aire Le virion mesure 180 nm de longueur sur 75 nm de diametre Chaque particule contient une nucl ocapside h licoidale envelopp e par une double couche lipidique Des spicules glycoprot ines sont ins r es a la surface de l enveloppe Il est constitu de cing prot ines Acha 2005 b Culture Elle peut se r aliser sur les cellules r nales de souris de hamster de porc de bovin f tus de chien et de singe sur les fibroblastes d embryons de poulet sur glandes saliva
341. ure la source de contamination est soit inconnue soit de la nourriture contamin e Cependant l infection naturelle chez les primates reste exceptionnelle 219 b Modes de transmission Dans les conditions naturelles la voie de p n tration du prion est orale Exp rimentalement beaucoup d autres voies sont test es intrac r brale intrap riton ale intraveineuse sous cutan e En ce qui concerne l efficacit de la transmission on peut classer les voies de p n tration ainsi Intrac r brale gt Intraveineuse gt Intrap riton ale gt Sous cutan e gt Per os Par exemple la voie orale est 125000 fois moins efficace que la voie intrac r brale mais les l sions observ es sont identiques quelle que soit la voie d inoculation Seuls les temps d incubation et le pourcentage de contamination peuvent changer Dormont 2004 L efficacit de la transmission d pend de la voie d inoculation du titre infectieux de l inoculum et de la fr quence de l exposition La voie a rienne n est pas d crite comme contaminante 220 EXPRESSION CLINIQUE Les enc phalopathies spongiformes transmissibles sont des maladies avec une longue p riode d incubation en moyenne de quelques mois mais pouvant s tendre sur plusieurs ann es d volution apyretique avec des sympt mes voluant sur une p riode de quelques semaines a plusieurs mois d issue toujours fatale Les sympt mes se classen
342. us diagnostiqu e probablement due l ent rite et une ad nom galie m sent rique Cette forme a t d crite chez les Callithrichid s les Callimiconid s l at le coa ta le Galago queue touffue diff rentes esp ces de macaques La maladie est toujours fatale dans une dur e variable Fredriksson Ahomaa 2007 e Chez des singes cureuils il a t d crit une forme originale de la maladie caract ris e par une hypertrophie des n uds lymphatiques cervicaux de plusieurs animaux associ e une faiblesse et une apathie La symptomatologie chez les primates est fruste l volution est rapide et la mortalit importante Lors d pizooties les mortalit s peuvent s chelonner sur 249 plusieurs jours quelques semaines traduisant probablement une r sistance plus importante de certains animaux ou l apparition d une hypersensibilit retard e Une partie des morts f tales observ es chez les Callithrichid s les Callimiconid s les macaques pourrait s expliquer par des probl mes reproductifs secondaires une pseudotuberculose due Yersinia pseudotuberculosis par exemple en cons quence du stress engendr par la maladie ou suite une ent rite s v re Une tude sur la pseudotuberculose a montr que jusqu 7 des individus peuvent tre porteurs sains les manifestations cliniques n apparaissant qu en cas de stress Des tudes s rologiques sur des animaux sains apportent
343. utils immunologiques dont le test de l interf ron gamma et les tests s rologiques semble offrir de nombreux avantages par rapport aux m thodes conventionnelles et laisse esp rer par leur utilisation une am lioration des programmes de surveillance de la tuberculose jusqu ici mis en place chez les esp ces sauvages 203 REGLEMENTATION SANITAIRE I Bases de la reglementation Les seules tuberculoses animales reconnues comme maladies r put es contagieuses MRC et notifiables a l OIE liste B sont les tuberculoses Mycobacterium bovis et Mycobacterium tuberculosis Bien que la France soit reconnue Etat officiellement indemne de tuberculose bovine par l Union europ enne en d cembre 2000 elle est encore aujourd hui comme la majorit des pays de l Union Europ ene soumise d claration obligatoire chez toutes les especes de mammiferes domestiques et sauvages depuis 2002 et donne lieu a l application de mesures sanitaires Benet 2006 La seule obligation r glementaire en mati re de tuberculose pour esp ces sauvages est la d claration a la Direction D partementale de Protection des Populations de toutes IDR positives l sions suspectes ou tous tableaux cliniques vocateurs de tuberculose aucune obligation n est port e sur la fr quence et les m thodes de diagnostic de l infection L envoi de ces l sions dans un laboratoire agr e a des fins d analyses est toujours applicable Bien qu aucun
344. utres preuves d identification 166 I preuves s rologiques cccccccccesesccseessscecsevsscsceevesceseuuesss 167 R glementation sanitaire nes 168 I La r glementation actuelle sur la manipulation du virus 168 I La r glementation actuelle sur l importation des primates non humains ee ee ee een 168 HI Les mesures prendre en cas de d couverte des animaux enrag s S spects et d s Marlene dee 169 IV Laboratoires de reiten een ins 170 Prophylaxie et traitement naar 172 I PONS ea ee ee are 172 a Prophylaxie SANITAIRE 172 b Prophylaxie m dicale a 173 U Traitement eek 173 7 La tuberculose une u ee 175 Pr sentation de agent u a 175 Te Classification oss nm ea on ne 175 a Les mycobacteries pathog nes ua 176 b Les mycobact ries opportunistes 176 c Les mycobact ries saprophytes und 177 Il Principales caract ristiques des bacilles tuberculeux 177 a Morphologie g n rale u a a 177 b Propri t s tinctoriales u a ere te 178 19 c Caract res culturaux cceeeeeeeeeeeeneneennnnnenn nennen nennen nennen 178 d Caract ristiques biochimiques et g n tiques 179 e Sensibilit s et r sistances ne ken 179 M Pathog nie used 180 Donn es pid miologiques 182 I R partition ScOora pique ee 182
345. vent tre consid r s comme des l ments de suspicion En r sum e Le diagnostic clinique et pid miologique de la rage est difficile e La mise en observation d un animal suspect de rage ou simplement mordeur est capitale e Les plus grandes pr cautions sont n cessaires lors de l examen clinique d un animal suspect de rage e Deux maladies peuvent coexister une maladie banale et la rage e Du vivant de l animal il n existe pas de diagnostic exp rimental qui permette rapidement d avoir une r ponse celui ci prend toute sa valeur sur un animal mort Toma 2006 Il Diagnostic experimental OIE 2010 et Toma 2006 a preuves de la boratoire de routine L examen clinique ne peut conduire qu une suspicion de rage parce que les sympt mes de la maladie ne sont pas caract ristiques et peuvent varier grandement d un animal l autre Le seul moyen d tablir un diagnostic fiable de rage est d identifier le virus ou l un de ses composants sp cifiques au moyen d preuves de laboratoire Comme le virus rabique est rapidement inactiv les chantillons suspects doivent tre envoy s au laboratoire r frig r s et par le moyen le plus rapide Les conditions d exp dition 161 font partie de la cha ne de diagnostic de la rage gt Plusieurs techniques de laboratoire peuvent tre utilis es Ces m thodes varient en efficacit sp cificit et fiabilit Elles sont classiquement
346. vent tre porteurs sains Par cons quent l isolement de la bact rie doit toujours tre mis en relation avec les signes cliniques observ s chez l animal une culture f cale positive n est pas n cessairement le reflet d une pathologie il est alors conseill de rechercher le plasmide de virulence qui signe une souche pathog ne 252 De mani re g n rale le diagnostic bact riologique n est pas une m thode tr s sensible mais il est le seul moyen d isoler la bact rie et donc de r aliser un antibiogramme afin de mettre en place un traitement antibiotique efficace Euz by 2009 et CNRS 2009 HM Diagnostic par PCR La PCR consiste d tecter des g nes associ s la virulence par exemple comme les g nes virF plasmidique ail ou inv chromosomiques pour la Yersiniose Comme pour le diagnostic bact riologique il est important d adapter le pr l vement aux signes cliniques et l esp ce des essais chez l homme en Cor e ont montr un taux de r ussite de 86 7 partir de sang en phase f brile de seulement 28 6 pour les cas en phase non f brile Il vaut par cons quent mieux utiliser la PCR sur sang en phase f brile c est dire en phase de bact ri mie Une PCR a t r alis e avec succ s partir de tissus de chimpanz s conserv s en paraffine le digestion de l chantillon paraffin est r alis e par une prot inase K puis une lyse alcaline est r alis e et l ADN peut tre rapide
347. vent tre syst matiquement effectu e afin de d terminer la cause de la mort chez tous les individus d c d s et ce afin de d tecter d ventuelles pizooties ou ZOONOSES Il Traitement Le premier geste th rapeutique consiste r tablir l quilibre hydro lectrolytique et acido basique L antibioth rapie est a viter dans les formes simples de salmonellose car elle prolonge le portage intestinal des salmonelles Dans les formes s v res ou chez les animaux fragiles il faut administrer des antibiotiques L utilisation de fluidixine m glumine peut tre recommand e pour son effet antipyr tique et son effet antitox mique Dans tous les cas il est conseill de proc der un antibiogramme Dans les cas de choc endotox mique une corticoth rapie est indiqu e Adsorbant intestinaux charbon actif qui limite le passage sanguin des toxines 259 260 CONCLUSION Le maintien des primates en captivit dans les parcs zoologiques est justifi par l importance de conservation et de sauvegarde des nombreuses esp ces menac es mais aussi par le r le sur l ducation et l information du public qu ils peuvent jouer Les PNH sont galement les esp ces animales utilis es en laboratoire avec lesquelles le risque zoonotique est le plus lev Par ailleurs beaucoup de fournisseurs de PNH l tranger ne sont pas indemnes des principaux agents pathogenes des PNH Il est donc primordial de mener une po
348. vir mie est suffisante 1 semaine au moins pour infecter de tr s nombreux vecteurs comp tents Un grand nombre de petits vert br s sensibles dont les populations se renouvellent rapidement rongeur et lagomorphes ou un petit nombre de grands mammif res b tail peuvent produire des effets semblables 85 On observe deux types de transmission Transmission horizontale indirecte le virus de la FHCC est essentiellement transmis par l interm diaire d un arthropode acarien la tique Elle assure la transmission biologique du virus du r servoir animal l homme victime La transmission biologique implique un maintien voire une multiplication du virus au sein du vecteur en l absence de sang de vert br et d passe donc le simple transport m canique de l agent d la contamination des pi ces buccales L homme s infecte lorsqu il est piqu par une tique infect e ou quand il crase les tiques avec les mains le virus p n trant alors par les excoriations cutan es 29 esp ces de tiques sont actuellement reconnues comme vecteurs potentiels du virus Les genres repr sent s sont Hyalomma Boophilus Dermacentor Rhipicephalus Ixodes Haemaphysalis Alveonasus et Amblyomma pour la famille des Ixodidae Argas et Ornithodoros pour les Argasidae Les vecteurs les plus importants sont Hyalomma anatolicum anatolicum et H marginatum marginatum pour l Europe centrale le Bassin m diterran en Boophilus microplus pour
349. virose B chez l animal a Le traitement m dical Le traitement m dical des animaux est dangereux et inutile Si un animal est infect par le CeHV 1 le traitement de celui ci par une des mol cules antivirales disponibles actuellement sera totalement inefficace puisque le virus non r plicatif n y est absolument pas sensible ainsi ces mol cules n ont aucune activit sur le virus en tat de latence dans les ganglions nerveux et ne permettent donc pas d radiquer le CeHV 1 chez un animal infecte Le seul traitement logique serait de traiter le macaque infect a vie mais cela est a exclure totalement car le risque de r sistance est majeur Si la r sistance apparait chez le macaque il devient alors impossible de soigner les humains qui pourraient se contaminer En conclusion il est imp ratif de ne jamais donner de traitement antiviral quel qu il soit aux animaux porteurs du CeHV 1 Comme dans le cas de la tuberculose chez les animaux domestiques l herp s virose B ne doit donc pas tre trait e chez les animaux L euthanasie pourra par ailleurs tre conseill e pour les animaux qui seront diagnostiqu s comme porteurs du CeHV 1 en raison des forts risques qu ils font encourir l homme et de l incurabilit de cette maladie chez les animaux porteurs b La vaccination anti CeHV 1 Le CeHV 1 est end mique dans de nombreuses populations captives de macaque et constitue une menace s rieuse pour les humains qui tr
350. virus de la variole du chameau de la vache et de la souris ainsi que le virus de la vaccine qui sont peu pathog nes pour l homme Acha 2005 Illustration 12 Virus de la variole du singe vu au microscope lectronique D apr s CDC 2010 en ligne 229 Il Principales caract ristiques Les poxvirus sont les plus grands virus connus Mesurant 230 x 350 nm ils sont la limite du pouvoir de r solution d un microscope optique Ils sont constitu s d une enveloppe membraneuse prot inique et d une capsule L information g n tique est stock e dans un double brin d ADN Les poxvirus sont les seuls virus ADN se reproduire dans le cytoplasme de la cellule h te Lorsqu ils la quittent ils provoquent la lyse clatement par rupture de la membrane de la cellule infect e qui finit par d p rir compl tement Les poxvirus sont tous g n tiquement tr s proches Il n est pas possible de les diff rencier morphologiquement au microscope lectronique Il existe une troite relation antig nique entre le virus de la variole du singe et ceux de la variole et de la vaccine ces virus produisent des r actions crois es dans les preuves de s roneutralisation et d inhibition de l h magglutination Chacun d eux des antig nes sp cifiques du type qui peuvent tre d tect s par plusieurs techniques Acha 2005 La culture du virus de la variole du singe est possible in vitro et in vivo Les Poxvirus chappent aux condit
351. virus entretenu dans la nature par transmission biologique de vert br a vert br par l intermediaire d arthropodes h matophages Il existe 22 Nairovirus regroupes 78 en 6 s rogroupes Le virus se r plique dans la cellule sans effet l tal sur cette derni re et possede une certaine facult d volution Il s agit d une zoonose virale majeure souvent mortelle chez 1 Homme surtout connue en Afrique Asie et Europe de l Est Le virus de la FHCC est tr s fragile Il est sensible aux UV 1 mn la chaleur 20h 37 C 2h 45 C 10 mn 56 C Il r siste partiellement la lyophylisation La cong lation est la technique de choix pour la conservation de ces souches virales Le virus est sensible aux solvants des lipides chloroforme ther formol l eau de javel et aux d tergents tels que le d soxycholate de sodium Les solvants et d tergents classiques assurent une d sinfection efficace Il se conserve dans la glyc rine Le pouvoir infectieux est maintenu pour un pH compris entre 6 et 9 5 avec un optimum entre 7 et 8 Il est rapidement inactiv par les pH acides CNRS 2010 IV Les Alphavirus a Virus de Mayaro Le virus Mayaro est un virus ARN du groupe des Alphavirus groupe A des arbovirus de la famille des Togaviridae Il est troitement apparent au virus de la fievre de Semliki Le virus Uruma de Bolivie est consid r comme une souche du virus de Mayaro Ce virus est sensible la chal
352. xcr ments normaux sont souvent extr mement discrets Benet 2006 Au sein des primates non humains le tableau l sionnel de la tuberculose est tr s variable d pendamment du degr de sensibilit de l esp ce infect e Les l sions varient aussi avec la rapidit d volution et le stade de la maladie Les localisations pr f rentielles des l sions sont les poumons et les n uds lymphatiques pulmonaires Secondairement les l sions peuvent atteindre la rate les reins le foie et les n uds lymphatiques associ s Michel 2003 D autres l sions ont pu tre d crites omentum ovaires syst me nerveux central n uds lymphatiques p riph riques peau et glandes mammaires Les l sions peuvent tre soit non d celables macroscopiquement soit largement diss min es et se pr sentent g n ralement comme des granulomes cas eux blanc jaun tre gris Leur taille varie du nodule de moins d 1mm de larges l sions coalescentes Les l sions pulmonaires peuvent prendre diff rents aspects nodule localis l sion coalescente ou cavitaire et sont souvent accompagn es d une atteinte des n uds lymphatiques loco r gionaux qui pr sentent des nodules cas eux Bien que l aspect histologique de l sions peut tre tr s variable les l sions se composent le plus souvent par un corps central de d bris n crotiques acellulaires entour par des macrophages pith lo des avec des cellules g antes de Langhans En pr sence d une
353. z indulgents car fid le moi m me c est au dernier moment que je m y prends 11 12 Carpe Diem Vivez si m en croyez n attendez demain Cueillez d s aujourd hui les roses de la vie Pierre de Ronsard TABLE DES MATIERES LISTE DES TAA za nenn 24 TABLE DES FIGURES uno nie en aise tent rl etes on 25 FABLE DES TELLUSTRATIONS sous ea 26 INTRODUCTION css testament andre area 29 PREMI RE PARTIE MALADIES REPUT ES CONTAGIEUSES T La Brucellose nee lenken 33 Presentation de Pagent u usb 33 i Classica Oies rieu ererat E N T EEE 33 JI Principaux caract res bact riologiques 33 Me P thog nie ans area 34 Donn es pid miologiques 36 I R partition geographigue ussesshne ne cess 36 Il Esp ces Erb el 36 MI Transmission ana 38 a Sources de contamination nun nn 38 b Modes de TS MISSIONS tie 38 Expression clinique 02uuten denne 39 M thodes diagnostiques u 00s00s00 000000 Ran 40 le AMO AUCH OM nes 40 U Diagnostic rien 40 a Diagnostic bact riologique 40 b Diagnostic par PCR Polymerase Chain Reaction 4 U Diagnostic insecticides 42 a Diagnostic s rologique cy 245 asannsisxesdedawenesseeinesdvenedesaxen bess 42 b Intradermo r action la brucelline 4

Les maladies réglementées chez les primates

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