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C.C.329

1. sous la pr sidence de monsieur Vandeplas Fedichem lors de la r union du 29 septembre 2004 Vu la participation aux travaux des experts suivants mesdames Cools Boerenbond Deti ge Phytofar et Halleux Fedichem et messieurs Meirsman CRIOC Renaerts CRIOC et Ruelle SPF Sant Publique Vu le projet d avis tabli par mesdames Halleux Fedichem et Deti ge Phytofar et par messieurs Meirsman CRIOC et Renaerts CRIOC Vu l avis provisoire du Bureau du 14 10 2004 Vu la proc dure crite pour la ratification du pr sent avis le 5 novembre 2004 EMET L AVIS SUIVANT Le Conseil de la Consommation a t saisi le 3 septembre 2004 par le Ministre des Affaires sociales et de la Sant publique et le Ministre de l Environnement et Ministre des Pensions d une demande d avis sur le programme f d ral de r duction des pesticides a usage agricole et de biocides en Belgique Les membres du Conseil constatent qu il y a r guli rement confusion entre pesticides et biocides dans le texte propos Ces membres regrettent que toutes les propositions concernant les biocides sont faites sur base de l tude Ecolas qui n est pas disponible Le Conseil estime qu il vaudrait mieux consid rer la r duction de l impact plut t que la r duction des quantit s Il s interroge sur le bien fond d tendre la s paration entre professionnels et amateurs au domaine des biocides La s paration est n cessaire pour mieux t
2. l impact n gatif des biocides et des pesticides utilis s en dehors de l agriculture de 50 voir consid rations g n rales II Partie II Choix des indicateurs Le Conseil constate 1 Une confusion entre pesticides usage agricole et biocides En particulier l indicateur propos pour les pesticides usage agricole n est pas directement applicable aux biocides Que malgr les conclusions de l tude Ecolas qui recommande pour les biocides d utiliser les donn es de ventes par type de produits comme indicateur de pression et un indicateur d impact qui tienne compte des quantit s vendues des scores pour l environnement et la sant des substances actives mod le su dois le Groupe restreint a estim que l tablissement d un indicateur tait difficile sinon impossible et a propos que le programme de r duction soit estim par jugement d expert Qu est ce que cela veut dire 3 Qu il n est pas inutile de rappeler que les donn es collect es sont peu fiables et ne peuvent tre agr g es Peu fiables parce que vendus en Belgique n est pas synonyme de consomm s en Belgique comme pour les pesticides agricoles d ailleurs et que la collecte de ces donn es n a en fait d but que tr s r cemment manque de recul et de confirmation Dans le syst me actuel il se pourrait que des produits soient d clar s plusieurs fois Les repr sentants des organisations de consommateur
3. C C 329 CONSEIL DE LA CONSOMMATION AVIS sur le programme f d ral de r duction des pesticides usage agricole et des biocides en Belgique Bruxelles 5 novembre 2004 R sum Cette modification a essentiellement pour objectif d acc l rer la proc dure d autorisation des biocides pendant la p riode transitoire en attendant l application d finitive de la directive biocides La proc dure acc l r e veille cependant continuer garantir la s curit de l utilisateur et la protection de l environnement Le conseil accueille favorablement cette modification Il constate cependant que certains articles pr tent interpr tation et n cessitent des claircissements C est la raison pour laquelle le conseil met des suggestions concernent la modification de ces articles Art 5 Cet article modifie l Art 65 de l AR existant Il pr voit que les biocides peuvent galement tre entrepos s de la m me fa on que les produits chimiques Art 6 et Art 7 Ces articles traitent des importations parall les Ils ont t modifi s pour respecter la r glementation europ enne Art 8 Cet article constitue le c ur de l arr t Il modifie l Art 78 1 de l arr t existant Il pr voit une proc dure d autorisation simplifi e selon qu il s agit d un biocide connu d un biocide nouveau d un renouvellement ou d une prolongation Commentaire suppl mentaire Les repr sentants de la produ
4. arr t royal pr vu l annexe 10 relatif l utilisation d une somme de 500 000 provenant du fonds de r serve du FMPP afin de financer le premier programme de r duction des pesticides usage agricole et des biocides partir de l ann e 2005 est superflu et d s lors non justifi VII Externalit s Selon les repr sentants de la production de la distribution des classes moyennes et de Pagriculture lorsqu ils sont appliqu s suivant les bonnes pratiques agricoles et phytosanitaires conditions d emploi pr cis es sur l acte d agr ation et sur l tiquette les produits de protection des plantes n ont pas d effet n gatif sur l homme l animal ou l environnement D s lors les co ts num r s dans le programme ne sont pas d application Les repr sentants des organisations de consommateurs pensent que ceci est exag r dans la mesure o il y aura toujours un effet n gataif sur l environnement et dans certains cas aussi sur l homme On a par exemple trouv des pesticides dans 1 eau pluviale Le Conseil constate en outre le Centre Antipoisons confirme que lorsque les produits de protection des plantes sont employ s selon les r gles peu d intoxications graves sont signal es Et m me s il y avait des intoxications elles seraient dues au mauvais usage fait des produits La r glementation s v re permet de l affirmer avec certitude Le co t des d g ts provoqu s aux cultures doit galem
5. ction de la distribution et des classes moyennes constatent que les entreprises de nettoyage de maintenance et de restauration collective ont des probl mes pratiques mettre en application les dispositions r glementaires relatives aux utilisateurs agr s compte tenu du nombre important de travailleurs employ s sur des sites diff rents et souhaite qu une modification de l AR soit introduite dans le futur pour tenir compte de cette situation Le Conseil de la Consommation saisi le 3 septembre 2004 par les Ministres de la Sant Publique et de l Environnement d une demande d avis sur le programme f d ral de r duction des pesticides usage agricole et des biocides en Belgique a approuv le pr sent avis moyennant une proc dure crite le 5 novembre 2004 Le Conseil de la Consommation a pri le Pr sident de remettre cet avis au Ministre de la Sant Publique au Ministre de l Environnement la Ministre de l Emploi en charge de la Protection de la Consommation et au Ministre de l Economie AVIS Le Conseil de la Consommation Vu la demande d avis du 3 septembre 2004 des Ministres de la Sant Publique et de l Environnement sur le programme f d ral de r duction des pesticides usage agricole et des biocides en Belgique Vu le programme f d ral de r duction des pesticides usage agricole et des biocides en Belgique Vu les travaux de la Commission Environnement Production et Consommation Durables
6. e en mati re de biocides Le fonds tant financ par plusieurs types de produits il est par ailleurs exclu qu il ne soit d di qu aux produits phytopharmaceutiques Le budget du FMPP devrait tre r parti en fonction des cotisations et r tributions vers es par chaque secteur 7 Une contribution est d j pr vue pour les produits dangereux quoi servirait une nouvelle 8 pp89 91 Annexe V Annexe 9 Le syst me de scores tel que propos par ECOLAS ne refl te pas la pratique ni la r alit et pr sente une image tronqu e de l impact des biocides sur l environnement Les crit res pris en compte sont tr s limit s et ne tiennent pas compte de l usage du produit de son efficacit du mode d application Les indicateurs sugg r s sont tous plus ou moins de type pression et ne prennent pas en compte l exposition Les repr sentants des organisations de consommateurs tiennent faire remarquer qu ils partagent cet avis CONCLUSION Les repr sentants des organisations de consommateurs estiment qu il est urgent de pourvoir disposer de chiffres sur les biocides Ensuite une nouvelle m thode quant l impact des biocides devrait tre con ue la proposition actuelle n tant pas satisfaisante Puis les chiffres et les normes de r duction peuvent tre remis en cause pour viter que ceux ci restent vagues et inutiles 12
7. ent tre envisag lorsque aucun produit de protection des plantes n est employ Selon les repr sentants de la production de la distribution des classes moyennes et de Pagriculture il est essentiel de prendre en compte l apport positif des produits de protection des plantes fourniture d une alimentation diversifi e de qualit et accessible tous fruits et l gumes en quantit s suffisantes dont la consommation est recommand e pour viter certains cancers non d veloppement de certaines mycotoxines et moisissures reconnues scientifiquement tr s dangereuses pour la sant humaine etc Les repr sentants des organisations de consommateurs pensent que cette position est exag r e Le march veillera ce qu il ait toujours des fruits et des l gumes suffisants m me sans pesticides J ai aussi mes doutes quant la derni re affirmation Le Conseil s interroge sur la n cessit de relancer une tude belge sur les co ts D autant que Es tudes comme celles des Etats Unis donnent une id e suffisante et montrent qu une diminution ou un arr t de l utilisation de produits de protection des plantes co te beaucoup plus cher De plus une tude europ enne r cente du professeur Schmitz Universitaet Giessen Cost Benefit study of plant protection products 2002 d montre d j qu une r duction qualitative de 75 de la quantit des produits de protection des plantes dans l UE entra nerait une diminution du bien tre de 45 m
8. ficacit des produits et la gestion de la r sistance Les repr sentants de la production de la distribution des classes moyennes et de Pagriculture estiment que le principe de pr caution n a pas sa place dans ce programme et ceci d autant plus que les dossiers d agr ation des produits sont bas s sur des valuations de risques avec prise en consid ration des facteurs de s curit Le principe de pr caution n est r cessaire qu en l absence de donn es scientifiques Mais les produits de protection des plantes ne sont agr s que lorsque diverses tudes ont d montr que moyennant une application correcte ils sont parfaitement s rs pour l homme l animal et l environnement Les repr sentants de organisations de consommateurs partagent cet avis mais pr f rent parler de risque acceptable Ces repr sentants d clarent que de tels principes ne peuvent tre appliqu s dans les tats membres que dans un contexte d harmonisation europ enne IX R le des autorit s et transparence Le Conseil estime que Es autorit s doivent pouvoir prendre leurs d cisions en toute connaissance de la probl matique L avis des stakeholders et des organes consultatifs doivent donc tre pris en consid ration mais la d cision finale revient aux autorit s Il est imp ratif de s assurer de l objectivit et du caract re ind pendant des prises de d cision du Comit d Agr ation en ne diffusant que les avis du dit co
9. icateur de risque tel que le POCER a t soutenu par une majorit qualifi e IV Indicateur d impact ann e de r f rence Le Conseil est conscient de la n cessit d aller de l avant il pense important de pouvoir valuer et tenir compte de ce qui a t r alis jusqu pr sent La Flandre a financ une tude visant la mise au point d un indicateur environnemental pour les produits de protection des plantes indicateur qui a d j permis d obtenir d j certains r sultats La prise en compte de ses r sultats est essentielle afin de mettre en vidence le bien fond des mesures prises et de permettre une comparabilit des r sultats obtenus en Flandres avec ceux qui proviendront du programme de r duction Dans ce contexte Les repr sentants de la production de la distribution des classes moyennes et de l agriculture pensent qu il est d s lors primordial de prendre comme ann e de r f rence 1990 et non 2001 comme pr vu dans le premier programme Les repr sentants des organisations de consommateurs partagent uniquement ce point de vue s il y a de donn es suffisantes permettant de faire une comparaison appropri e V Sensibilisation information Les repr sentants de la production de la distribution des classes moyennes et de Pagriculture pensent que tout produit agr produit de protection des plantes ou autoris la vente biocides ne pr sente aucun risque Les repr sentants de
10. iers amateurs quantit s normes de chlorate de soude et de sulfate de fer ainsi que les adjuvants Les autres tats membres n incluent pas ces donn es garden et autres dans les donn es statistiques ce qui rend non valable toute comparaison avec la Belgique Le Conseil estime qu il est essentiel de pouvoir conna tre la consommation r elle de ces produits en Belgique et pour ce faire de r aliser des statistiques sur les quantit s r ellement utilis es Dans ce contexte il attire l attention sur l existence d une brochure dit e par l ex Minist re f d ral de Agriculture sur l utilisation des produits phytopharmaceutiques dans les principales cultures en Belgique durant la d cennie 1991 2000 II Indicateur environnemental Le groupe de travail Indicateur environnemental constitu la demande des stakeholders est compos de repr sentants du monde scientifique des autorit s du monde agricok des organismes de d fense de l environnement ainsi que de l industrie Les repr sentants de la production de la distribution des classes moyennes et de Pagriculture rappellent que seuls les repr sentants des organismes de d fense de l environnement se sont d clar s oppos s au choix d un indicateur environnemental tel que le POCER ou PRIBEL Les conclusions du groupe de travail ont t pr sent es aux stakeholders lors d une r union commune et au cours de laquelle l emploi d un ind
11. illiards d euros et une baisse de 40 de la production de froment de 50 de celle des graines ol agineuses et de 32 en moyenne de celle des fruits et l gumes Les repr sentants de la production de la distribution des classes moyennes et de Pagriculture estiment qu l heure actuelle la premi re cause d pid mie transmise par l alimentation en Europe est d origine microbiologique Une diminution de l emploi des pesticides et biocides n accentuerait elle pas cet effet n gatif Les repr sentants des organisations de consommateurs pensent que l utilisation r duite de pesticides ne provoquera en aucune fa on une pid mie CONCLUSION Pour le Conseil une telle tude n est envisageable que dans un contexte europ en car elle doit tre repr sentative La Belgique ne peut elle seule effectuer une telle tude compte tenu de la diversit des crit res prendre en consid ration le financement important sa faible superficie et sa population limit e VIII Principe de substitution et principe de pr caution Le Conseil constate que le principe de substitution ne peut tre appliqu sans danger et sans probl mes pour l agriculture r sistance etc Le principe de substitution est une notion tr s complexe manier avec la prudence n cessaire En outre il n est pas justifi tant donn que les agr ations des produits sont bas es sur des valuations de risques prenant en consid ration l ef
12. mit qu apr s d cision minist rielle d octroi ou non de l agr ation Cette fa on de faire permettra d viter toute pression ext rieure susceptible de fausser le jugement et d informer les soci t s de l arriv e probable d un produit concurrent CONSID RATIONS ET REMARQUES G N RALES SUR LES BIOCIDES 1 Le conseil constate que l objectif du plan est de r duire l impact n gatif des biocides et des pesticides utilis s en dehors de l agriculture de 50 Or le conseil tient faire remarquer que e _l inventaire des donn es existantes ne peut pas tre tabli e Jes indicateurs d valuation de l impact des biocides sur la sant et l environnement ne peuvent pas tre d finis Dans ce contexte il est malais de d finir des objectifs de r duction sans conna tre la situation de d part 2 Le conseil se d clare d avis que le premier programme de r duction de l impact des biocides doit tre ax prioritairement sur e Ja constitution d un inventaire scientifiquement fiable e Une participation active des autorit s f d rales belges dans la r vision des mati res actives biocides conform ment la l gislation europ enne en vigueur Le Conseil consid re en effet que le programme de r vision des substances actives pr vu au niveau europ en c est dire en application de la Directive Biocides impliquera forc ment une r duction des biocides au m me titre que la r vision des ma
13. organisations de consommateurs ne partagent pas l id e selon laquele il n y a aucun risque mais estime qu il s agit d un risque acceptable pour la sant et l environnement s ils sont appliqu s suivant les bonnes pratiques voir mode d emploi et recommandations sur les tiquettes Le Conseil souligne qu il est donc primordial d informer de former et de sensibiliser tous les utilisateurs au respect des bonnes pratiques De telles actions ne peuvent avoir l effet recherch qu avec la participation active de tous les acteurs dont bien entendu les R gions et les Communaut s De Raad se r f re aux efforts faits au niveau de la concertation entre la PTMV plate forme de concertation pour la transformation des mati res premi res v g tales et l AGROFRONT ce qui a men un standard GIQF Gestion Int grale de la Qualit de la Fili re Ce standard de qualit pr voit notamment l enregistrement de la culture et de l utilisation de produits de protection des plantes outre des l ments r f rant la s curit des aliments et des plantes et l environnement Le standard qualit pour la production v g tale primaire prendra effet en 2005 dans les secteurs des pommes de terre des fruits et des l gumes Les autres secteurs c r ales et betteraves suivront en 2005 2006 La v rification de l utilisation correcte s effectuera par des analyses financ es par le commerce et le traitement L utilisation correc
14. paragraphe IX R le des autorit s et transparence p43 Que vise la licence professionnelle dans le cas des biocides 10 6 p45 Le contenu en substances dangereuses ne mesure pas le risque mais le danger intrins que Il n est donc pas repr sentatif de l impact des biocides Actuellement il existe d j une cotisation annuelle diff renci e selon la classification des biocides Il ne convient donc pas d en ajouter une suppl mentaire p48 Les statistiques relatives aux biocides ne sont pas repr sentatives de la consommation r elle en biocides Ces donn es ne tiennent pas compte des exportations faites par les distributeurs D autre part quid des bois trait s export s et import s p48 Mesures structurelles DETIC et BIOPLUS sont en faveur d une telle restructuration mais attirent l attention sur le fait que cette probl matique ne rel ve pas du programme de r duction Les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes estiment p50 B 1 3 que ks recettes de r tributions et de cotisations annuelles li es aux biocides dans le Fonds des Mati res Premi res et des Produits ne peuvent tre destin es qu au financement qui permet T tude efficace des dossiers d autorisation r pondant aux objectifs du Fonds confer plus haut Les repr sentants des organisations de consommateurs estiment quant eux qu il convient galement d informer et de sensibiliser les consommate
15. ract res gras sont particuli rement incompr hensibles Par exemple les produits sont toujours vendus dans des emballages ou r cipients ferm s les produits de protection du bois contenant de l arsenic ne sont plus commercialis s 4 p53 B 2 7 l examen d un dossier de demande d autorisation r pond en principe cette demande A nouveau r daction tendancieuse 5 p54 B29 Il est simpliste et non conforme la r alit de pr voir un indicateur environnemental ax sur les phrases de risque des substances actives Il s agit dans bien des cas de risques potentiels et non de dangers r els Le risque est fonction de la concentration et de l exposition Les conditions d emploi pr cis es sur lacte d autorisation de vente du produit biocides permettent la gestion de ces risques potentiels Les repr sentants des organisations de consommateurs tiennent faire remarquer qu ils partagent cet avis pp56 58 C 4 C S Comment d finir des objectifs de r duction sans avoir une image claire de la situation actuelle 11 6 p80 et 86 Annexes 4 et 8 Le financement est destin permettre l administration d engager du personnel suppl mentaire et de s quiper pour traiter les dossiers europ ens relatifs la r vision de M A biocides Cette r vision aura un effet non n gligeable sur la r duction d impact des biocides sur l environnement De ce fait aucune autre action ne doit tre envisag e ni financ
16. rmes d hygi ne conditions r elles d utilisation Mesures propos es Mesures initier par les Autorit s f d rales Le Conseil tient faire remarquer 1 p39 Pour les externalit s il est n cessaire par souci d objectivit de prendre en compte les b n fices engendr s par l emploi des biocides qu il est plusieurs fois fait r f rence aux biocides dans le chapitre qui traite des pesticides agricoles p40 Le financement envisag du programme via le Fonds des Mati res Premi res et des Produits va l encontre des objectifs du Fonds proprement dit en contradiction avec la loi p42 Transparence Dans un souci de pr server l objectivit du Conseil Sup rieur d Hygi ne et du futur Comit d Autorisation les ordres du jour et les comptes rendus des r unions ne peuvent tre diffus s qu apr s prise de d cision sur l octroi ou non de l autorisation de vente des biocides Il faut en effet viter toute pression ext rieure susceptible de fausser le jugement de ce Comit Conseil De plus il y a lieu d tre attentif ce que toute soci t industrielle ne soit inform e par ce canal de l arriv e probable d un produit concurrent sur le march Les repr sentants des organisations de consommateurs n ont pas d objection sur ce point mais tiennent faire remarquer que cette demande leur semble en contradiction avec la position d fendue par Les repr sentants des PDCM dans le
17. s se demandent si le secteur ne pourrait pas participer la r colte de donn es fiables En attendant ces repr sentants demandent ce qu une estimation de ces chiffres soit tablie et que les chiffres de consommation totale soit renduent publique aussi rapidement que possible Le Conseil observe galement 4 qu en ce qui concerne la d sinfection utiliser la dose recommand e en tant qu indicateur de X pression est galement dangereux En effet la dose devrait varier en fonction des conditions d utilisation telles que la temp rature par exemple A noter galement que le CSH g n ralement encourage l utilisation de concentrations plus lev es qu il faudrait tenir compte du fait que les normes d hygi ne sont devenues tr s s v res depuis 1990 pour les biocides Et qu tant donn le peu de donn es disponibles il n y a priori pas d ann e de r f rence valable pour les biocides Qu il est important aussi de rappeler pourquoi on utilise des biocides Les Pays Bas RIVM ont mis en place un site qui reprend les sc narios d utilisation de la d sinfection par les diff rents secteurs Les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes demandent ce qu avant de se lancer dans des propositions de r duction de quantit s de biocides il serait int ressant de faire un inventaire au niveau belge et de comparer globalement la situation belge celle d autres pays europ ens no
18. sage non agricole rel vent d une d cision politique sans connaissance de la situation r elle Aucune donn e chiffr e d valuation des effets n gatifs ventuels n existe l heure actuelle Diff rentes tudes d noncent la toxicit de certains produits et pesticides naturels pr sentant un effet bien plus nocifs que les produits chimiques de synth se Les repr sentants de la production de la distribution des classes moyennes et de Pagriculture se demandent si de tels donn es chiffr es ne pourrait pas tre labor en collaboration avec l industrie IL Statistiques de vente et statistiques de consommation Le Conseil rappelle que l utilisation des chiffres de vente ne peut se faire qu en tenant compte de plusieurs l ments ces chiffres sont bas s sur les d clarations faites 2 fois par an par les soci t s qui mettent le produit sur le march d tenteur d agr ation d un produit phytopharmaceutique ou d tenteur d autorisation de vente d un biocide aupr s des autorit s f d rales Les exportations et les importations effectu es par les distributeurs ne sont pas prises en consid ration Certaines ann es cette exportation peut repr senter jusqu 20 et plus au niveau europ en la comparabilit des chiffres fournis est pratiquement impossible car outre la non d duction des quantit s export es par la distribution ils englobent les chiffres relatifs aux produits destin s aux jardin
19. te de ces moyens par le biais de ce projet r sultera galement une r duction de la pression cologique L examen de l interchangeabilit entre le standard GIFQ et les standards trangers facilitera le travail des entreprises dans un contexte europ en plus large Cette action s inscrit galement dans le syst me d autocontr le de l AFSCA VI Financement du programme de r duction des pesticides et des biocides Les repr sentants de la production de la distribution des classes moyennes et de Pagriculture rappellent que le financement du programme de r duction des pesticides et des biocides se fera par le Fond des Mati res Premi res et des Produits FMPP Compte tenu des autres missions qui incombent ce Fond une s paration du budget du Fond doit tre pr vue pour le financement des tudes relatives a aux produits de protection des plantes b aux biocides c au programme de r duction d impact des pesticides d au programme de r duction d impact des biocides e etc Ces membres constatent que d apr s l article 16 de la loi Normes des Produits du 28 mars 2003 modifiant la loi du 21 d cembre 1998 un article 20bis pr voit des r tributions et cotisations pour le financement du FMPP qui seront vers es par les personnes qui mettent les produits sur le march Les repr sentants de la production de la distribution des classes moyennes et de l agriculture pensent que k projet d
20. ti res actives phytopharmaceutiques Le Conseil estime galement primordial de mettre en place un syst me d autorisation fonctionnel en remplacement de la proc dure actuelle appliqu e par le conseil sup rieur d hygi ne publique Le conseil rappelle que les redevances doivent tre per ues en compensation d un service rendu au redevable Elles sont vers es dans le FMPP qui doit donc tre destin permettre l administration d engager du personnel suppl mentaire et de s quiper pour traiter les dossiers europ ens relatifs la r vision de mati res actives biocides Cette r vision aura un effet non n gligeable sur la r duction d impact des biocides sur l environnement De ce fait aucune autre action ne doit tre envisag e ni financ e en mati re de biocides Le fonds tant financ par plusieurs types de produits il est par ailleurs exclu qu il ne soit d di qu aux produits phytopharmaceutiques Le budget du FMPP devrait tre r parti en fonction des cotisations et r tributions vers es par chaque secteur Les repr sentants des organisations de consommateurs pensent que le plan de r duction devrait pr voir le financement d une campagne de sensibilisation et d information des utilisateurs Le conseil souhaite que la strat gie de r duction s ins re dans un cadre europ en REMARQUES SP CIFIQUES SUR LES BIOCIDES I Partie II Objectifs Le Conseil constate qu il est propos de r duire
21. udier le march et pour mettre au point des mesures pour les groupes diff rents Vu les particularit s des biocides et des pesticides le Conseil a d cid de r diger un avis en deux parties la premi re partie concerne les pesticides la seconde les biocides CONSID RATIONS ET REMARQUES G N RALES SUR LES PESTICIDES Le Conseil constate que e En 2010 le programme pr voit 10 de cultures biologiques et 90 de cultures int gr es en Belgique Il est donc essentiel de permettre l emploi raisonn et int gr des produits de protection des plantes e Le programme envisag vise une r duction d emploi des pesticides et des biocides et que l objectif recherch vise r duire les effets n gatifs ventuels sur la sant et l environnement e Une r duction pure et simple des quantit s utilis es ne tient pas compte des caract ristiques sp cifiques des produits et mati res actives Il est d s lors n cessaire d valuer leur impact sur la sant et l environnement en appliquant un indicateur d impact tel que le POCER ou PRIBEL et non un indicateur de pression visant r duire les quantit s ou les fr quences d application e Jl est d ailleurs scientifiquement d montr que toute r duction de quantit s ou de fr quences d application peut entra ner un ph nom ne de r sistance vis vis des produits de protection des plantes e La Commission europ enne a r dig un rapport sur la strat gie th matique po
22. ur un emploi durable des pesticides usage agricole et a effectu une enqu te aupr s de tous les tats membres afin de faire le relev de toutes les actions prises ou envisag es dans ce contexte Les r sultats de cette enqu te seront connus dans les prochaines semaines et devront permettre de pr ciser les actions communes recommand es pour assurer un d veloppement durable de l emploi des pesticides Le Conseil insiste pour int grer le programme belge dans un cadre europ en avec prise en compte des recommandations de la Commission e Un tel programme ne peut avoir une port e positive qu avec la collaboration active des R gions et des Communaut s d autant plus que l environnement et l agriculture sont de comp tences r gionales et que des actions et mesures y sont d j en vigueur en Flandres d veloppement du POCER et existence d un plan de r duction d impact des produits de protection des plantes Le Conseil se d clare d avis de pr voir la coop ration avec les R gions et les Communaut s pour la r alisation de ce programme Les repr sentants des organisations de consommateurs tiennent souligner l importance de ce dernier point REMARQUES SP CIFIQUES SUR LES PESTICIDES I Objectifs de r duction Le Conseil constate que les objectifs de r duction d emploi de 25 pour les produits de protection des cultures usage agricole et de 50 pour les biocides et les produits de protection des plantes u
23. urs Partant du constat qu il faudra bien trouver l argent quelque part ces membres n ont pas d objection par rapport au mode de financement propos Les repr sentants de la production de la distribution et des classes moyennes estiment p50 B 1 4 ce paragraphe particuli rement tendancieux et estiment que ce dernier tend discr diter l industrie ces membres signalent que pour ces utilisations le syst me REACH se met en place Ils pensent p50 B 1 5 qu l est essentiel et urgent de diffuser via Internet le manuel destin aux demandeurs d autorisation L industrie veut pouvoir r pondre le mieux possible aux exigences requises pour constituer le dossier de demande d autorisation de vente De cette fa on les questions compl mentaires seront vit es autant que possible et le temps requis pour d cider de l octroi ou non d une autorisation en sera raccourci d autant Ces repr sentants font remarquer que 1 p50 B 2 2 Pour l industrie la r valuation des substances actives dans le cadre europ en constitue la mesure la plus efficace de r duction de l impact des biocides 2 p54 B 2 5 Il est n cessaire d obtenir des pr cisions sur les chiffres mentionn s tant au niveau de l administration que du Centre Antipoison d autant plus qu il est pr vu un nouvelle charge pour le centre antipoison qui sera subsidi e par le fonds 3 pp52 53 B 2 5 B 2 6 B 2 7 les paragraphes en ca

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