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Reprise et transmission d`entreprises

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1. p 58 4 4 Comparaison des chiffres d affaires et des r sultats obtenus pour l exercice 2001 par les c dants et les repreneurs eene eee eee eee p 63 4 5 Les difficult s et obstacles surmonter p 64 appr ciation de Gilles Lecointre PDG d ntercessio 4 5 1 Bien se conna tre et savoir appr cier ses limites p 64 4 5 2 Aller au del des apparences du dossier et du bilan mmneeeeee p 65 l tude du fonds de commerce 4 5 3 Raisonner en terme de marge et non pas en terme de chiffre d affaires p 65 4 5 4 Savoir n gocier le juste prix p 65 4 5 5 Attention aspect juridique mmm eee eee eee eee aan p 66 4 5 6 Savoir s imposer lors de la prise en main de l entreprise p 66 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 3 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 5 T moignages mener dee eta E nine aa ne aE lt a Ten entre aaa o Di de p 67 5 1 Paroles de repreneur Jean Luc Bonnet PDG repreneur de l imprimerie Indica p 67 5 1 1 Quelle a t l approche mise en uvre par le repreneur 7 p 67 5 1 2 Quel est le profil de l entreprise s lectionn e par le repreneur p 67 5 1 3 Comment s est d roul e la reprise 7 p 68 5 1 4 Comment les salari s vivent il
2. Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 49 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi R partition des dirigeants vendeurs par tranches d ge 5 i Moins de 30 ans E Entre 30 et 44 ans 42 O Entre 45 et 57 ans 058 ans et plus 50 R partition des entreprises par formes juridiques 0 2 1 E Commer ants T 41 ESA O SARL E SNC ESAS 7 B Autres R partition des entreprises par tranches de capital 0 7 499 a D7 500 7 999 T8 000 49 999 D50 000 99 999 100 000 999 999 E Plus de 1 000 000 50 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi R partition des entreprises par date d immatriculation 5 6 15 moins de 5 ans entre 5 et 15 ans O entre 15 et 25 ans O entre 25 et 50 ans plus de 50 ans e R partition des entreprises c d es par sections NAF 41 des c dants exercent une activit d h tellerie restauration et 28 sont engag s dans le commerce les r parations automobiles et d articles domestiques Ainsi que cela a pu tre observ pr c demment ces deux branches d activit regroupent la majorit des fonds de commerce c d s et suscitent l int r t des repreneurs 41 des entreprises c d es sont engag es dans le secteur h tellerie et restauration et 28
3. Ex Entreprises dans un secteur d activit monopolistique entreprises dans un secteur d activit r glement e et prot g e pharmacie nucl aire D fense Nationale A4 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi C Observation sur les statistiques Les statistiques fournies par le Greffe du Tribunal de Commerce de Paris appellent de notre part les remarques suivantes Dans le cadre de la liquidation le nombre de cessions globales d unit s de production est faible exp rience montrant que le Tribunal favorise les plans de cession dans le cadre du redressement judiciaire ce qui est conforme l esprit de la loi et qui pourra encore se d velopper 15 des entreprises en redressement judiciaire II pourrait tre utile d inscrire dans les textes de lois eux m mes l obligation d tablir dans un plus grand nombre de proc dures une pris e inventaire estimation des actifs mobiliers par l interm diaire d un Commissaire Priseur Judiciaire En revanche si les cessions d immeubles dans le cadre de la liquidation judiciaires paraissent tre la pratique courante par voie de la vente de gr gr la vente aux ench res publiques des biens meubles devraient tre favoris s et devenir la r gle en effet pourquoi privil gi un acheteur pour des objets qui sont par essence mobiles transportables et aptes tre dis
4. Les cessions d entreprises dans le cadre de la pr vention judiciaire des difficult s des entreprises Rappelons que le cadre juridique dans lequel s exprime la pr vention des difficult s des entreprises pour les tribunaux de commerce ce que nous appelons la pr vention judiciaire est celui des dispositions des articles 34 38 de la loi du 01 03 84 modifi e le 10 06 94 et de son d cret d application du 01 03 85 modifi le 21 10 94 Ces cinq articles de la loi sont devenus en 2000 les articles L 611 2 L611 6 du nouveau code de commerce La pr vention judiciaire comporte deux parties distinctes Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 45 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 1 La pr vention d tection Elle est d finie par l article L 611 2 du code de commerce article 34 de la loi du 01 03 84 Cet article autorise le pr sident du tribunal convoquer toute entreprise qui conna trait des difficult s de nature compromettre la continuit de son exploitation pour que soient envisag es les mesures propres redresser la situation 2 La pr vention traitement Elle est d finie par les articles L 611 L 611 6 articles 35 38 de la loi du 01 03 84 Ces 4 articles organisent le mandat ad hoc et le r glement amiable Cette proc dure donne pouvoir au pr sident sur requ te du repr sentant l gal de l entreprise de nommer soit
5. ait une r elle capacit valuer avec pr cision la valeur de ces derni res et la r organisation de la soci t dans sa nouvelle configuration Cette simple solution ne pr tend pas constituer un rem de miracle Elle ouvre n anmoins la voie vers une possibilit susceptible d affecter des fonds disponibles aux nouveaux entrepreneurs plut t que de saupoudrer tardivement le paiement de quelques cr ances Permettant ainsi de mieux r pondre aux attentes des cr anciers qui retrouveraient alors un positionnement quitable et constructif cette solution aurait pour effet de r instaurer la confiance des acteurs en pr sentant une structure bilancielle permettant aux diff rents agents conomiques de renouer des relations avec l entreprise Pour viter les abus et la facilit que certains pourraient trouver se placer ais ment dans cette situation il semble n cessaire que le l gislateur definisse clairement les conditions d acc s ce type de cession 3 3 1 2 En liquidation judiciaire D s le prononc du jugement il est mis fin l entreprise elle n a plus d existence il n y a plus de personnalit morale soci t s commerciales si ce n est pour les besoins de la liquidation judiciaire Il est par ailleurs mis fin aux pouvoirs du repr sentant l gal de l entreprise gt Quelle est la nature de la cession Le souci du liquidateur judiciaire nomm par le tribunal sera daccomplir toutes les diligences
6. juin 2002 Ce r sultat positif provient principalement de limmatriculation des soci t s civiles constitu es avant 1978 qui ont eu obligation de s inscrire au Registre du commerce et des soci t s avant le 1 novembre 2002 en application de lart 44 de la Loi sur les Nouvelles R gulations Economiques En outre l attractivit de Paris reste forte puisque 5 849 entreprises qui exer aient leur activit dans un autre d partement y ont transf r leur si ge social depuis le 1 janvier 2002 Le tissu de l conomie parisienne repr sente 10 de l conomie fran aise gt R partition des entreprises en activit par arrondissement au 30 juin 2003 e Les 8 161 1776 15 et 11 arrondissements regroupent 43 des entreprises en activit e A lui seul le 87 arrondissement regroupe 13 8 des entreprises en activit 8 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi gt R partition des entreprises en activit par sections NAF au 30 juin 2003 Agriculture chasse sylviculture 0 22 P che aquaculture services annexes 0 0031 Industries extractives 0 02 Industrie manufacturi re 7 15 Production et distribution d lectricit de gaz et d eau 0 03 Construction 4 40 Commerce r parations automobile et d articles domestiques 18 30 H tels et restaurants 6 23 Transports et communications 1 70 Ac
7. 1 semestre 2003 e Le taux de mortalit judiciaire des entreprises parisiennes est faible 1 2 en 2001 et 1 5 en 2002 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 9 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 10 gt La pr vention des difficult s des entreprises 2 125 dossiers ouverts et 1 100 entretiens accord s aux entrepreneurs en difficult en 2001 2 807 dossiers ouverts et 1 486 entretiens accord s aux entrepreneurs en difficult en 2002 1 055 dossiers ouverts et 1 195 entretiens accord s aux entrepreneurs en difficult au 1 semestre 2003 Que deviennent les entreprises convoqu es par le service de la Pr vention En juin 2002 le service de la Pr vention avait d tect 92 entreprises potentiellement en difficult 34 entreprises soit 37 avaient fait l objet d un jugement d ouverture de proc dures collectives dont 16 d s l ouverture du dossier En juin 2003 58 d entre elles soit 63 taient encore en activit ce qui d montre l impact positif de la pr vention sur le bon maintien des entreprises en mati re de faillite Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 2 Identifier les diff rents modes de reprises et de transmission des entreprises En quoi consiste la transmission d une entreprise c est l op ration par laquelle
8. RESTAURATION TYPE RAPIDE CAFES TABACS DEBITS DE BOISSONS DISCOTHEQUES TRAITEURS ORGANISATION DE RECEPTIONS AGENCES DE VOYAGES CONTROLE TECHNIQUE AUTOMOBILE ACTIVITES DE NETTOYAGE STUDIOS ET AUTRES ACTIVITES PHOTOGRAPHIQUES LABORATOIRES DE DEVELOPPEMENT ET DE TIRAGE ECOLES DE CONDUITE AMBULANCES AUTRES ACTIVITES SPORTIVES JEUX DE HASARD ET D ARGENT AUTRES ACTIVITES RECREATIVES BLANCHISSERIE TEINTURERIE GROS BLANCHISSERIE TEINTURERIE DE DETAIL COIFFURE SOINS DE BEAUTE AUTRES SOINS CORPORELS AUTRES SERVICES PERSONNELS Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 81 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 82 Notes 1 Un m me vendeur peut avoir c d un ou plusieurs fonds de commerce et un m me repreneur peut avoir repris un ou plusieurs fonds 2 Lors de l immatriculation l apport est effectu titre pur et simple dans la majorit des cas mais il arrive que cet apport s effectue galement titre on reux 3 Au 30 juin 2003 Source Registre du commerce et des soci t s 4 Un zoom sectoriel d di l volution conomique du secteur de l h tellerie et la restauration en 2001 et en 2002 est disponible en ligne sur le site Internet www greffe tc paris fr rubrique actualit s 5 Les commer ants et les soci t s commerciales SARL SA SAS etc et certaines soci t s d exercice lib ral repr sentent 95 des for
9. ainsi que des solutions de financement d exploitation par mobilisation de cr ances sous diff rentes formes Cette position privil gi e d observateur avanc dans le secteur du redressement judiciaire nous autorise dans le cadre de l tude sur les cessions d entreprises formuler diff rentes remarques et constats qui nous laissent penser que la situation est perfectible RAPPEL Le cadre r glementaire dans lequel s inscrivent les traitements des proc dures collectives loi de 1985 s articule autour d un objectif principal qui est de permettre la continuation d activit des entreprises viables en respectant principalement la sauvegarde de l entreprise et de ses emplois le maintien de son activit et l apurement de son passif La loi de 1994 a ajout deux objectifs compl mentaires Une meilleure pr vention accroissement de la loi de 1984 Un traitement plus rapide des dossiers Contrairement d autres l gislations les diff rents cadres r glementaires dans lesquels s inscrivent le fonctionnement et le traitement des entreprises sont de plus en plus contraignants lois sociales environnementales complexes lois fiscales et r ducteurs lois conomiques S opposant ainsi aux n cessit s de fonctionnement d une entreprise qui se doit d tre novatrice r active et productive CONSTAT Sous les effets conjugu s du ralentissement de la croissance de la complexit des r glements pui
10. apr s avoir diminu de 19 en 2002 en comparaison avec 2001 semblent se stabiliser au 1 semestre 2003 Les dispositions l gales et les initiatives priv es ou publiques mises en application dans les autres Etats europ ens qui consistent le plus souvent en des mesures de soutien financier d encouragement fiscal et d accompagnement de l entreprise repr sentent des mod les dont la France pourrait s inspirer en mati re de transmission et de reprise d entreprises Constatons que la loi Dutreil sur l initiative conomique a fait franchir un pas tr s significatif la transmission et la reprise d entreprises par le biais de mesures fiscales et en mati re de droit du travail qui seront mises en uvre en 2004 Ces mesures doivent faire l objet d une large communication afin d inspirer tous les potentiels candidats la cession ou la reprise d entreprise Dans une perspective de suivi le greffe se propose d tudier l impact de ces mesures dans le domaine de la transmission d entreprise dans un bilan interm diaire pr vu au 1 semestre 2004 Dans cette perspective la cr ation dun Office National de la Transmission d Entreprise travaillant en partenariat avec les greffes des tribunaux de commerce permettrait de dynamiser les processus par la mise en uvre d un centre d information et de formation sur la reprise d entreprise Enfin le greffe du Tribunal de commerce de Paris va bient t publier les premi res tudes r
11. o 2002 TC de Paris TC de Nanterre TC de Bobigny TC de Cr teil A Paris le nombre de plans de cession a progress en 2002 en corr lation avec la hausse des d faillances d entreprises li e une conjoncture conomique difficile En revanche sa proportion par rapport au nombre de redressements judiciaires reste stable autour de 15 gt Les donn es compl mentaires relatives aux plans de cession emploi salari passif d clar et actif disponible des entreprises concern es e Les emplois salari s concern s par les plans de cession triplent en 2002 mais se stabilisent au f semestre 2003 Alors que le nombre des plans de cession na augment que de 43 le nombre d emplois salari s concern s a presque tripl entre 2001 et 2002 L origine de cette augmentation r side dans le plus grand volume des masses salariales des entreprises concern es par des plans de cession en 2002 En 2001 les entreprises concern es employaient en moyenne 22 salari s contre 43 en 2002 En 2001 les plans de cession n ont concern que deux entreprises de plus de 100 salari s une SA de reproduction d enregistrements sonores employant 137 salari s et une SA de commerce de gros de papeterie employant 219 salari s En 2002 ils ont concern 9 entreprises de plus de 100 salari s dont 8 employant entre 100 et 200 salari s et une SAS de r alisation de logiciels employant 1270 salari s Ce doublement trouve une de ses explications dans les
12. on remarque que le nombre de cessions amiables r pertori es par le greffe diminue tandis que le nombre de cessions judiciaires augmente ceci s expliqguant sans doute par la conjoncture conomique actuelle qui est moins favorable la cession d une activit Par ailleurs les mesures de la r cente loi pour l Initiative conomique semblent pour l instant jouer en faveur de la cr ation d entreprise assez dynamique au 1 semestre 2003 Point positif pour la reprise d entreprise 90 de l ensemble des entreprises reprises au cours de l ann e 2001 sont toujours en activit ce jour Cependant selon les ann es 50 des entreprises reprises environ ont des difficult s retrouver une activit conomique stable Ces difficult s sont li es la p riode de transition engendr e par la transmission et au cours de laquelle le nouveau dirigeant apporte sans doute des modifications l organisation de l entreprise reprise Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 5 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi S agissant des mesures d encouragement la transmission d entreprises le gouvernement a r cemment mis en place de nombreuses mesures l gales et fiscales favorables qui entreront en vigueur en 2004 Les principales mesures sont les suivantes talement des charges sociales d s la premi re ann e pour le repreneur qui naura pas acquitter de cha
13. 000 O Plus de 500 000 gt Endettement fiscal et social des entreprises ayant repris un fonds de commerce en 2001 En juillet 2003 le Tr sor public et l Urssaf ont pris 633 inscriptions aupr s du greffe relatifs 265 entreprises soit 11 3 des entreprises ayant repris un fonds en 2001 Les inscriptions se r partissent en 519 inscriptions de privil ges de l Urssaf et 114 du Tr sor public Les sommes dues l Urssaf au titre des cotisations impay es d clar es par cet organisme aupr s du greffe totalisent 3 121 343 euros soit un montant moyen de 6 014 euros par inscription A Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 21 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi titre de comparaison en juin 2003 le montant moyen de l inscription d clar au greffe par l Urssaf pour l ensemble des entreprises parisiennes en activit s levait 13 750 euros Les entreprises reprises en 2001 affichent par cons quent une dette sociale deux fois moins lev e que l ensemble des entreprises parisiennes Les sommes dues au Tr sor public totalisent 24 080 965 euros soit un montant moyen de 211 237 euros par inscription Toujours titre de comparaison le montant moyen de l inscription d clar par cet organisme aupr s du greffe pour l ensemble des entreprises parisiennes en activit s levait 142 211 euros en juin 2003 Les entreprises reprises en
14. 3 1 5 10 000 49 000 20 050 000 99 999 T 100 000 499 000 500 000 999 999 E 1 000 000 et plus 28 Chiffre d affaires des repreneurs au premier semestre 2002 Source bilans 2001 0 4 D 1 9 999 10 000 49 000 50 000 99 999 100 000 499 000 500 000 999 999 E 1 000 000 et plus Chiffre d affaires des repreneurs au second semestre 2002 Source bilans 2001 3 E 1 9 999 10 000 49 000 D 50 000 99 999 E 100 000 499 000 500 000 999 999 E 1 000 000 et plus Chiffre d affaires des repreneurs au premier semestre 2003 Source bilans 2002 5 E1 9 999 9 5 63 10 000 49 000 D 50 000 99 999 D 100 000 499 000 500 000 999 999 E 1 000 000 et plus Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 57 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 4 4 Comparaison des chiffres d affaires et des r sultats obtenus pour l exercice 2001 par les c dants et les repreneurs Les r sultats financiers d clar s par les c dants et les repreneurs dans leurs comptes annuels pour l exercice 2001 font ci dessous l objet dune comparaison en vue d approfondir les donn es abord es dans les sections 4 2 et 4 3 On observe premi rement que les repreneurs ont declare un chiffre d affaires plus lev que les c
15. 622 17 c est dire celui de la cession d unit de production ou au contraire sous le r gime de l article L 622 18 on peut consid rer que l l ment d terminant est de savoir si la vente intervient dans le cadre d une poursuite d activit autoris e par la Tribunal en liquidation judiciaire le fonds de commerce tant alors c d avec les emplois qui sont attach s en vertu de l article L 122 12 du Code du Travail La cession d unit s de production est donc rare puisque les poursuites d activit en liquidation sont rares La cession d unit s se heurte de surcro t sur le plan social une difficult majeure qui est qu une jurisprudence de la Cour de cassation devenue constante impose en principe au candidat repreneur la poursuite de la totalit des contrats de travail du personnel employ en vertu de Particle L 122 12 du Code du travail ce qui fait fuir les candidats repreneurs II convient enfin de rappeler que les ventes d actif immobilier sont quant elles r gies par l article 622 16 du Code de Commerce ancien article 154 de la loi du 25 janvier 1985 qui pr voit en alternative dans les formes d une saisie immobili re la Barre du TGI la vente de gr gr ou encore la vente aux ench res publiques par devant Notaire ces modalit s de vente tant plus pr cis ment r gies par les dispositions des articles 125 1339 du d cret du 27 d cembre 1985 gt Commentaire de Ma tre Martinot commissaire priseur
16. Belgique l Allemagne et les Pays Bas font figure de pr curseurs ayant mis en place des mesures facilitant ce type de transmission Ainsi les droits de succession sont r duits un maximum de 3 en Belgique et aux Pays Bas il est possible de transmettre une entreprise gr ce la transmission silencieuse savoir sans cons quence fiscale pour l imposition du revenu et ce quel que soit le successeur En ce qui concerne la transmission d entreprise aux salari s la Belgique le Danemark et les Pays Bas s av rent encore tre les plus avanc s avec un syst me pour promouvoir les stocks options en Belgique une d duction fiscale extraordinaire accord e sur les d penses en int r t li es lachat des actions de la soci t par ses salari s au Danemark et la transmission silencieuse en vigueur aux Pays Bas D autres mesures visant faciliter le processus de transmission d entreprise sont galement recommandables En particulier la Commission europ enne engage les Etats de l Union appliquer le principe de neutralit fiscale aux op rations telles que l apport d actifs la fusion la scission et l change de parts sociales afin de faciliter la pr paration de la transmission Enfin en cas du d c s de l un des associ s ce qui entra ne le plus souvent la fermeture d une soci t ou occasionne du moins de nombreuses difficult s dans sa transmission il est n cessaire de pr voir le principe de continu
17. Jean Luc Bonnet Repreneur D irigeant de l imprimerie Indica Ma tre Brouard Mandataire la liquidation des entreprises Olivier Constantin Directeur G n ral de la Banque Th mis Gilles Lecointre Pr sident d Intercessio Ma tre Martinot Commissaire Priseur Judiciaire Ma tre Philippot Administrateur Judiciaire Remerciements Nous tenons remercier tout particuli rement le D put Jean Paul Chari qui de par son engagement aupr s des entrepreneurs fran ais a attir notre attention sur le sujet alors trop m connu de la transmission d entreprise et qui a souhait nous voir r aliser cette tude Ce travail s inscrit dans une d marche constructive qui nous l esp rons sera susceptible d ouvrir la voie vers des d cisions au profit de l conomie et de l emploi dans notre pays Cette action se veut la concr tisation d un soutien inconditionnel l action de modernisation du Tribunal de commerce de Paris et de d fense de l institution men e avec succ s par Monsieur le Pr sident Costes tout au long de son mandat Nos plus vifs remerciements vont toutes les personnes qui nous ont accompagn s dans la r alisation de cette tude notamment Messieurs Jean Luc Bonnet repreneur et dirigeant de l imprimerie Indica Ma tre Brouard Mandataire la liquidation des entreprises Olivier Constantin Directeur G n ral de la Banque Th mis Gilles Lecointre Pr sident d Intercessio Ma tre Martinot Commissaire Priseu
18. a de 500 000 999 999 E 1 000 000 et plus CA des c dants au second semestre 2001 Source bilans 2000 B 1 9 999 7 E 10 000 49 000 D 50 000 99 999 D 100 000 499 000 D500 000 999 999 E 1 000 000 et plus 1 52 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi CA des c dants au premier semestre 2002 Source bilans 2001 iii si 10 2 T1 9 999 37 1 10 000 49 000 0 50 000 99 999 m 100 000 499 000 o 500 000 999 999 m 10 5 1 000 000 et plus CA des c dants au second semestre 2002 Source bilans 2001 03 6 7 29 0 10 0 E 1 9 999 10 000 49 000 D 50 000 99 999 D 100 000 499 000 D 500 000 999 999 448 1 000 000 et plus CA des c dants au premier semestre 2003 Source bilans 2002 1 10 B 1 9 999 10 000 49 000 D 50 000 99 999 100 000 499 000 D 500 000 999 999 1 000 000 et plus 4 3 Quelles sont les caract ristiques du repreneur et de son entreprise Ces donn es refl tent le profil des 5 818 entreprises qui ont repris un fonds et de leur dirigeant 1 La population des repreneurs est constitu e 49 de personnes g es de 30 44 ans dont 64 dirigent une SARL La tendance g n rale est l augmentation de la pop
19. ants O SA O SARL D SAS 30 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Les activit s le plus souvent concern es par des plans de cession sont les industries manufacturi res les commerces r parations automobile et d articles domestiques et l immobilier location et services aux entreprises Or les deux secteurs pr dominants du panorama conomique parisien sont les commerces et l immobilier Il n est donc pas tonnant que ces deux secteurs soient les plus concern s Par ailleurs on constate qu au del du secteur d activit les entreprises commerciales qui poss dent un fonds de commerce et ou un emplacement bien valoris trouvent plus facilement acqu reur que les entreprises industrielles Trois secteurs le plus souvent concern s par les plans de cession industries manufacturi res commerces r parations automobile et d articles domestiques et immobilier location et services aux entreprises Outre les secteurs commerce et immobilier location et services aux entreprises celui de la fili re textile secteur galement important dans le paysage conomique parisien fait l objet d un nombre non n gligeable de plans de cession Secteur immobilier location et services aux entreprises hausse de 50 des plans de cession en 2002 Le secteur immobilier location et rvices aux entrepri
20. appuie sur deux axes apporter rapidement une nouvelle client le gr ce un d marchage actif et faire revenir les anciens clients Un mois et demi plus tard la banque lui accorde le financement qu il sollicite Il b n ficie galement de l appui de la SOFARIS qui accepte de le cautionner M Bonnet commente Le bilan de l entreprise n tait pas bon Les banques ne m auraient pas suivi si je navais pas dispos dun apport personnel Elles ne m auraient pas suivi non plus si j avais voulu acqu rir une soci t tr s valoris e et par cons quent beaucoup plus ch re 5 1 4 Comment les salari s vivent ils la reprise M Bonnet indique Cela n est pas toujours facile pour eux dans la mesure o l entreprise subit des mutations Comme elle a t g r e de fa on tr s familiale pendant 30 ans il est aujourd hui n cessaire de revoir le mode de management et de r ussir f d rer le personnel autour des nouveaux objectifs de l entreprise l innovation et la qualit Je modernise galement les locaux pour les rendre plus s rs et plus agr ables 5 1 5 Quelques id es pour favoriser la transmission et la reprise d entreprises en France M Bonnet avance Les banques ont un r le crucial jouer en la mati re mais force est de constater qu elles ne comprennent pas le m tier du chef d entreprise Elles pourraient par exemple s engager dans des prises de participation minoritaires pour soulager l emprunt d
21. c der Partant du postulat qu une cession directive telle que celle r alis e dans le cadre judiciaire a par son caract re non discutable g n ralement plus de chance de r ussir que celle r alis e dans un cadre amiable o le mariage de cultures et modes de fonctionnement distincts sont plus probl matiques que la fusion de deux bilans notre suggestion serait de compl ter la proc dure existante en utilisant un m canisme de march au sein duquel la dette de la firme dont notamment celle du tr sor public pourrait faire l objet d une titrisation et transform e en actions ou obligations permettant ainsi une rapide relance de l entreprise Bien que peu utilis actuellement et au d part plus adapt au plan de continuation ce m canisme peut toutefois tre ins r dans un plan de cession en modifiant le p rim tre de reprise des actifs et d une partie du passif de la cible Constatant que les cr anciers dans une proc dure plus traditionnelle et de fa on quasi syst matiquement al atoire sont soumis des r ductions de montant et des r glements tardifs plusieurs ann es notamment pour le passif fiscal nous pouvons int resser les principaux cr anciers ainsi que le tr sor opter pour une solution de titrisation qui aura le m rite de e profiter une entreprise qui conna t son march son environnement ses intervenants ses forces et faiblesses e b n ficier au travers de l histoire de l entre
22. dans le secteur commerce et r parations E o NAEPEISES d entreprises Agriculture chasse sylviculture 0 00 P che aquaculture services annexes 0 00 Industries extractives 0 00 Industries manufactutri re 10 79 Production et distribution d lectricit de gaz et d eau 0 00 Construction 0 57 Commerce reparations automobile et d articles domestiques 28 38 H tels et restaurants 41 56 Transport et communication 1 66 Activit s financi res 1 60 Immobilier location et services aux entreprises 6 86 Administration publique 0 16 Education 0 24 Sant et action sociale 0 39 Services collectifs sociaux et personnels 6 33 Sans activit commerciale 1 46 e Le chiffre d affaires des entreprises des c dants pour les cinq derniers semestres Dans le cadre dune reprise d entreprise nous dit Gilles Lecointre dont le commentaire int gral figure la partie 4 5 Les difficult s et obstacles surmonter l l ment auquel il faut s int resser n est pas tant le chiffre d affaires que la rentabilit En effet c est la rentabilit qui permet au dirigeant de se r mun rer d investir et ainsi de faire fructifier son capital Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 O1 1 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Les donn es du Registre du commerce ne permettant pas d effectuer facilement une analyse de la rentabilit des ent
23. de dirigeant pour les cinq derniers semestres Les cessions de parts sociales d pos es au greffe et accompagn es simultan ment d une formalit de changement de dirigeant ont suivi une augmentation semestrielle r guli re au cours des quatre premiers semestres de la p riode tudi e Au premier semestre 2003 en revanche ce volume a chut de 13 par rapport son niveau le plus haut atteint au second semestre 2002 passant ainsi de 1 608 1 408 Cette chute brutale t moigne sans doute d une frilosit passag re des entrepreneurs due la p riode conomique difficile observ e r cemment qui s est caract ris e par une croissance moins forte que pr vue un ralentissement de l activit un euro fort etc Le nombre de formalit s de cessions de parts sociales accompagn es par un changement de dirigeant a chut de 13 au premier semestre 2003 par rapport au semestre pr c dent Nombre de cessions de parts sociales d pos es au greffe accompagn es d une formalit de changement de dirigeant pour les cinq derniers semestres 1er semestre 2 me semestre 1er semestre 2 me semestre 1er semestre 2001 2001 2002 2002 2003 gt R partition par formes juridiques et par montant du capital social des entreprises ayant c d des parts sociales et d clar un changement de dirigeant au Registre du commerce La grande majorit des entreprises 89 ayant c d des parts sociales tout en effectuant simultan ment une forma
24. de gr gr Accord direct par lequel les parties s accordent sur la transmission d un droit r el ou personnel titre gratuit ou on reux Cession judiciaire cf la partie 2 2 quelles sont les cessions judiciaires de fonds de commerce ou d l ments du fonds dans le cadre de la loi sur les proc dures collectives Code NAF La nomenclature d activit fran aise NAF a t labor e principalement en vue de faciliter l organisation de l information conomique et sociale Sa finalit est donc essentiellement statistique Les crit res d ordre juridique ou institutionnel sont cart s en tant que tels dans la construction de cette nomenclature des coop ratives agricoles ou des mutuelles ayant une activit commerciale se retrouveront en commerce ind pendamment de leur statut De tels crit res ne subsistent dans la nomenclature que s ils expriment une particularit significative dans l activit exerc e agences d int rim au sens du code du travail assurances relevant du code de la mutualit par exemple 76 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Cette nomenclature affecte un code num rique 3 chiffres et une lettre chaque type d activit Ces activit s sont elles m mes regroup es par secteur qui nous ont servi tablir nos statistiques D p t de bilan Expression consacr e par l
25. de l entreprise Cette solution implique en revanche la n cessit de pouvoir coter les cr ances et il importe donc que le march ait une r elle capacit valuer avec pr cision la valeur de ces derni res et la r organisation de la soci t dans sa nouvelle configuration Cette simple solution pourrait ouvrir la voie vers une possible affectation des fonds disponibles aux nouveaux entrepreneurs plut t que de saupoudrer tardivement le paiement de quelques cr ances Permettant ainsi de mieux r pondre aux attentes des cr anciers qui retrouveraient alors un positionnement quitable et constructif cette solution aurait pour effet de r instaurer la confiance des acteurs en pr sentant une structure bilancielle permettant aux diff rents agents conomiques de renouer des relations avec l entreprise Pour pallier les limites du m canisme propos notamment li es des ventuels comportements opportunistes il semble n cessaire que le l gislateur en d finisse clairement les conditions d acc s e Initiatives de soutien Pour rem dier aux probl mes d ordre plus pratique ou psychologique on observe l apparition d initiatives visant collecter des informations sur les transmissions d entreprise et am liorer la pr paration et la r alisation du processus de transmission gr ce des programmes de soutien destin s aux entrepreneurs Le club des c dants et repreneurs d affaires regroupe sur la base du b n vo
26. de leur entreprise plusieurs ann es avant son d part la retraite L augmentation du nombre de transmissions avant le d part la retraite de l entrepreneur contribue donc au maintien du dynamisme et de la croissance des entreprises transmises e 91 dirigent une SARL ou sont immatricul s en qualit de commer ants 41 de ces dirigeants tous ges confondus dirigent une ou plusieurs SARL seuls ou en association forme juridique qui offre un statut souple bien adapt la gestion d une petite ou moyenne entreprise La majorit de ces entreprises est constitu e avec un capital social minimum de 7 500 euros 50 des dirigeants sont immatricul s au Registre du commerce en qualit de commer ants forme juridique pour laquelle aucun montant minimum en capital n est exig Seulement 1 des entreprises rev tent la forme juridique SA adapt e la gestion dune structure importante constitu es avec un capital social minimum de 37 000 euros Au total la majeure partie des entreprises transmises sont des SARL 41 ou des commer ants 50 souvent des entreprises de petite taille Or les patrons des petites entreprises ne mesurent pas syst matiquement l importance de la continuit de leur soci t pour le tissu conomique Leurs connaissances en mati re de transmission d une soci t sont r duites et ils ne savent pas n cessairement o trouver la bonne aide et les bonnes informations l inverse des dirigeants de grandes
27. des chiffres d affaires d clar s se situe dans une fourchette sup rieure 500 000 euros Une volution se dessine au f semestre 2003 qui met en vidence une augmentation des chiffres d affaires d clar s 63 des repreneurs ont r alis un chiffre d affaires sup rieur 1 000 000 d euros Pour m moire le d p t des comptes annuels au greffe est une obligation fiscale qui s applique aux soci t s responsabilit limit e aux soci t s anonymes aux soci t s par actions et certaines soci t s en nom collectif Les entrepreneurs individuels n tant pas tenus de d poser leurs comptes le greffe ne dispose pas d information sur leur situation en terme de bilans II convient d appr hender ces donn es avec prudence dans la mesure o la rentabilit de l entreprise n est pas tudi e ici On constate une augmentation du chiffre d affaires moyen d clar par les repreneurs et ce surtout au cours du semestre le plus r cent Chiffre d affaires des repreneurs au premier semestre 2001 Source bilans 2000 7 D 1 9 999 10 000 49 000 D 50 000 99 999 0 100 000 499 000 500 000 999 999 E 1 000 000 et plus 56 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Chiffre d affaires des repreneurs au second semestre 2001 Source bilans 2000 I1 9 999 46 2
28. des entreprises Industries manufacturi res concern es par les plans de cession en 2001 E Construction Ei Commerce r parations automobile et d articles domestiques H tels et restaurants 2 Transports et communication i Activit s financi res O Immobilier location et services aux entreprises Ei Administration publique B Education D Services collectifs sociaux et personnels Industries manufacturi res R partition par sections NAF des entreprises concern es par les plans de cession en 2002 Construction O Commerce r parations automobile et d articles domestiques D H tels et restaurants Transports et communication EI Activit s financi res Immobilier location et services aux entreprises Education Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 33 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi R partition par sections NAF des entreprises concern es par les plans de cession Industries manufacturi res au 1er semestre 2003 D Commerce r parations automobile et d articles domestiques D H tels et restaurants Transports et communication B Activit s financi res Immobilier location et services aux entreprises O Services collectifs sociaux et 14 personnels e Commentaire de Ma tre G rard Philippot administrateur judiciaire Pr sident de l ASPAJ une approche pratique de la cession d entreprise en mati re judi
29. en accordant des pr ts taux pr f rentiels ou en prenant des garanties de mani re plus souple Le programme EDEN encouragement au d veloppement d entreprises nouvelles est une initiative du gouvernement en vue d aider la cr ation de nouvelles entreprises et la transmission des soci t s leurs salari s EDEN permet aux entreprises de b n ficier d exon rations de cotisations sociales de pr ts sans int r ts voire m me de subventions d Etat dans certains cas Pour plus d informations consulter le site Internet www emploi solidarite gouv fr La loi pour l Initiative conomique promulgu e le f ao t 2003 a tendu le programme EDEN avance remboursable afin d accompagner des projets plus modestes et de donner leur chance aux publics d favoris s porteurs dun projet de reprise d entreprise Par ailleurs cette loi permet aux demandeurs d emploi et aux b n ficiaires du RMI de continuer recevoir les aides de l Etat s ils reprennent une entreprise condition d en exercer le contr le Selon une autre disposition de la loi l appui aux projets pour la reprise dune entreprise doit d sormais tre d fini par un contrat entre le futur repreneur et la personne morale qui lui fournit l aide afin de garantir une continuit et une meilleure qualit de cette aide 6 2 3 Exemples communautaires de conditions favorables la r ussite d une transmission d entreprise De mani re g n rale plus l entreprise est
30. es ici peuvent avoir t ouvertes l ann e pr c dente le greffe note toutefois que cette donn e est presque une constante En 2002 on constate une augmentation de 43 des plans de cession arr t s par le tribunal par rapport l ann e 2001 Le niveau de 2002 86 plans de cessions semble se maintenir au premier semestre 2003 au cours duquel ont t arr t s 42 plans de cessions soit la moiti du nombre de plans arr t s en 2002 e Les Tribunaux de commerce de Nanterre et de Cr teil ont galement arr t davantage de plans de cession en 2002 en comparaison avec 2001 Dans ces deux juridictions les juges ont prononc davantage de redressements judiciaires en 2002 A Bobigny les plans de cession accusent un certain recul 21 alors que les plans de continuation ont t plus fr quents 22 D apr s les chiffres recueillis dans la Lettre de l Observatoire consulaire des entreprises en difficult N 22 juillet 2003 la juridiction de Nanterre enregistre une hausse de 5 des jugements d ouverture de proc dures collectives en 2002 Bobigny demeure un niveau stable 1 et Cr teil ce nombre est en diminution de 6 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 21 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Evolution du nombre de plans de cession arr t s par le Tribunal de commerce de Paris et ceux de la p riph rie en 2001 et en 2002 2001
31. industrielle a mis en place un programme sup rieur de consolidation des entreprises familiales afin de permettre aux c dants et aux repreneurs d avoir une formation de base sur le sujet de la transmission d entreprise Pour plus d informations consulter www eoi es En Italie a t cr un kit d auto analyse sur la transmission d entreprise destin aux PME Le kit contient une centaine de questions qui aident les entrepreneurs prendre conscience des points forts et des points faibles de la transmission Pour plus d informations consulter www kit brunello net En Finlande l association des autorit s locales et r gionales finlandaises a lanc un syst me de parrainage des PME par des acteurs influents des milieux daffaire Ces parrains conseillent les PME et organisent des s minaires au sujet de la transmission d entreprise entre autres Pour plus d informations cf www kunnat net e Tableau indiquant la mise en uvre de la recommandation de la Commission europ enne concernant la transmission des PME Le tableau suivant offre une vue d ensemble de l tat d avancement de l application par les Etats membres des mesures pr conis es par la Commission europ enne lors de son tude en 1998 La Commission europ enne avait alors recommand une vingtaine de mesures en s appuyant sur une analyse des pratiques en vigueur au sein des diff rents pays de l Union Nous avons d ores et Etude du Greffe du Tribunal de Comm
32. insuffisamment bas s sur le paiement au succ s lorsqu ils sont r alis s par des professionnels et peuvent tre sujets des critiques lorsqu ils sont effectu s par des b n voles II est donc l gitime de penser que ce sont bien les parties prenantes sous contr le d une autorit ext rieure qui sont le plus m me d valuer avec justesse la possibilit de redressement dune entreprise qu il s agisse des cr anciers ou des entrepreneurs eux m mes Les diff rentes tudes dont nous avons connaissances tendent prouver que les cessions d entreprises ne sont pas l gions et qu il semble n cessaire d laborer des m canismes susceptibles de mieux int resser les repreneurs potentiels en associant de fa ons plus incitatives les cr anciers et l entreprise cible une issue plus constructives et porteuses d int r ts communs Diff rents m canismes alternatifs existent d j et m riteraient de faire l objet de plus d attention et de plus d utilisation m me si tous les dossiers sont diff rents les uns des autres et ne permettent pas ainsi d tablir un syst me parfait SUGGESTION En fonction de la nature propre et des caract ristiques de chaque entreprise le souci de la recherche de l efficience conomique et de la comp titivit ainsi que le respect du droit des cr anciers devraient trouver au travers du m canisme pr sent ci apr s des l ments de r ponse int ressant d j un nombre important d entreprises
33. juridictions accordent une pr f rence au plan de continuation Q En cas de rejet du plan de continuation il y a syst matiquement demande de suspension d ex cution provisoire et appel de la part du dirigeant de l entreprise c d e L entreprise p tit toujours de cette confrontation et de cette situation proc durale qui divisent le personnel inqui tent les fournisseurs et clients et diff rent le redressement effectif de l entreprise De la nature m me du secteur d activit informatique agences de voyages prestations de services et de l tat de la tr sorerie d pendent notamment les d lais de mise en place du plan de cession II est clair que les candidats la reprise manifestent rapidement leur int r t et que faute d une r alisation dans des d lais raisonnables ils y renoncent ou se d sistent 36 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi gt Commentaire de Monsieur Olivier Constantin Directeur g n ral de la Banque Th mis Filiale d un grand groupe bancaire europ en la BANQUE THEMIS a d velopp depuis plusieurs ann es une activit sp cialement d di e aux entreprises plac es sous tutelle judiciaire Son m tier consiste apporter dans le cadre des proc dures collectives un acc s rapide tous les services bancaires n cessaires au bon fonctionnement d une soci t
34. juridique 66 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 6 2 2 Les solutions apport es ces obstacles On observe depuis quelques ann es une volont du gouvernement de faciliter les transmissions d entreprise en rem diant aux divers probl mes de la troisi me categorie li s la l gislation nationale Par ailleurs cette volont est fortement renforc e par la Commission europ enne qui d s 1994 se penche sur cette question au travers d une tude comparative des diff rentes pratiques de transmission d entreprise en vigueur au sein de l Union europ enne Cette tude est accompagn e de recommandations qui font elles m mes l objet de deux tudes compl mentaires l une en 1998 et l autre en mai 2002 Tous ces travaux font le point sur l tat d avancement de l application des recommandations Cependant alors que les transmissions d entreprise se font de plus en plus souvent en faveur des tiers 86 les lois existantes devraient favoriser la transmission familiale Cependant la r cente loi pour l initiative conomique va permettre de mettre en uvre une s rie de mesures fiscales en vue de favoriser cette derni re e Mesures l gales En terme de mesures l gales la France s tait attaqu e l am lioration du cadre l gislatif de la transmission d entreprise par la mesure relative l abaissemen
35. la propri t dune entreprise est transf r e une autre personne ou entreprise qui assure la poursuite de son exploitation Cette transaction peut s effectuer soit dans un cadre strictement familial soit dans le cadre du rachat de l entreprise par ses employ s soit dans le cadre de cession des personnes ext rieures commer ants ou soci t s soit dans le cadre d une prise de participation Selon cette d finition le transfert d entreprises peut s operer selon diff rents modes dont certains font l objet d une d claration aupr s des greffes des tribunaux de commerce Le Greffe du Tribunal de Commerce de Paris distingue deux grandes categories de cession reprise d entreprises 12 Les cessions amiables d entreprises Dans ces cas la transmission d entreprise s op re soit par cession de son l ment principal le fonds de commerce soit par cession de parts sociales ou d actions Les cessions judiciaires d entreprises lci l entreprise ou les l ments du fonds de commerce sont c d s dans le cadre de la loi sur les proc dures collectives 2 1 Quels sont les diff rents modes de cessions amiables de fonds de commerce Il existe deux modes de cessions Les transmissions titre gratuit par testament ou par donation en faveur d un h ritier enfant conjoint etc elles sont enregistr es au greffe Les transmissions titre on reux qui consistent transf rer
36. le f janvier 2001 un chiffre qui peut tre mis en perspective avec le nombre de redressements judiciaires qui s l vent 1 343 Les plans de cession ont par cons quent concern une moyenne de 14 des entreprises en redressement judiciaire Parall lement l on observait une diminution de 25 des cessions amiables de fonds de commerce Les cessions de parts sociales quant elles ont augment progressivement de 7 entre janvier 2001 et d cembre 2002 et ont brutalement chut de 13 au cours du premier semestre 2003 Ce constat nous permet de conclure qu au cours de la p riode le nombre de cessions judiciaires augmentait tandis que le nombre de cessions amiables chutait Cette tendance s explique par la conjoncture conomique actuelle qui met de nombreuses entreprises en difficult faisant augmenter les jugements d ouverture de redressement judiciaire et baisser le nombre de cessions amiables les dirigeants pr f rant sans doute attendre le retour dune conjoncture plus favorable pour c der leur entreprise de mani re plus avantageuse Les cessions amiables d entreprises se situent n anmoins un niveau beaucoup plus lev que les cessions judiciaires d entreprises ainsi que le montre le tableau ci dessous Hormis les cessions d unit s de production qui repr sentent une tr s forte minorit les cessions d actifs judiciaires ne peuvent pas tre appr hend es ici car la liquidation entra ne la disparition de l entrepri
37. par tranches de r sultat Source bilans 2001 E N gatif gt 150 000 B 1 149 000 8 i 30 D1 9999 TI 10 000 49 000 E 50 000 99 999 100 000 499 000 500 000 et plus 58 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Chiffre d affaires des repreneurs en 2002 Source bilans 2001 E1 9 999 3 FF 10 000 49 000 0 T 50 000 99 999 D100 000 499 000 500 000 999 999 26 E 1 000 000 et plus 11 R partition des entreprises reprises en 2002 par tranches de r sultat Source bilans 2001 re E N gatif gt 150 000 E 1 149 000 O0 1 9 999 0 10 000 49 000 50 000 99 999 B 100 000 499 000 500 000 et plus 10 25 4 5 Les difficult s et obstacles surmonter appr ciation de Gilles Lecointre PDG d Intercessio Statisticien conomiste de formation Gilles Lecointre m ne une double activit en relation avec la transmission d entreprise Mettre en relation les acheteurs et les vendeurs au moyen de revues sp cialis es Franchise Magazine Repreneurs etc et leur fournir des informations d ordre juridique financier et comptable Jouer un r le d interm diaire dans les transmissions de PME et PMI par le biais du cabinet
38. plus importante ont rencontr des difficult s Sur la totalit des entreprises qui ont fait l objet d un plan de cession entre janvier 2001 et d cembre 2002 seules 17 d entre elles d claraient un passif de plus de 20 ME et aucune au premier semestre 2003 Par ailleurs sur la p riode de r f rence environ 70 des entreprises d clarent un passif inf rieur l actif disponible et pour 86 d entre elles l actif disponible est inf rieur la moiti du passif d clar Les plans de cession ont concern des entreprises ayant une structure de bilan plus importante en 2002 qu en 2001 et au premier semestre 2003 II faut galement retenir que la majeure partie des entreprises concern es par un plan de cession d clare un passif sup rieur l actif disponible et ce quelle que soit l ann e Nombre de plans Nombre redis jud 2001 60 476 13 2002 86 536 16 2003 1er sem 42 277 15 Volume de plans de cession prononc s par le Tribunal depuis le 1er janvier 2001 86 Passif d clar et actif disponible des entreprises concern es par un plan de cession depuis le ter janvier 2001 841 970 568 841 721 994 E Passif 1 000 000 000 d clar 800 000 000 Actif 600 000 000 disponible B8 439 886 146056 327 400 000 000 110 149 739 108 323 751 200 000 000 0 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 29 Reprendre et transme
39. r alisent un grand nombre de missions annexes aux inventaires et ventes dans l int r t du dossier comme gestion physique de la restitution des biens appartenant des tiers r alisation des op rations utiles pour la pr servation du site mise hors gel et hors tension des installations restitution des locaux remises des clefs aux propri taires visite du fond de commerce information sur les produits dangereux ou retraiter individualisation des biens faisant l objet de clause de r serve de propri t de contrat de location ou de leasing changement ces serrures d claration d effraction dans les locaux nettoyage de locaux immobilisation des v hicules rapatriements des actifs mobiliers apr s r siliation du bail A Le r le du Commissaire Priseur Judiciaire dans les cessions d entreprises Nous nous attacherons dans cette approche relater notre exp rience de la pratique de la loi de 1985 sur les transmissions et cessions d entreprises et apporter des pistes d am lioration possible La transmission des entreprises en mati re de proc dures collectives peut se faire en deux occasions aujourd hui 1 Lors du redressement judiciaire afin de satisfaire l article 1 de la loi du 25 01 1985 c est dire permettre la sauvegarde de l entreprise le maintien de l activit et de l emploi et l apurement du passif C est un jugement qui arr tera le plan de cession apr s une p riode d observation une coll
40. restauration les cessions de fonds de commerce concernent majoritairement les SARL capital minimum Le secteur de la restauration repr sente un gisement d emplois potentiels exploiter condition de soulager au maximum ces repreneurs des charges salariales Le zoom sectoriel h tellerie restauration r alis par le greffe en d cembre 2002 d montre une difficult r currente pour les restaurants trouver du personnel en raison d une faible attractivit en mati re de salaires et des fortes charges sociales En conclusion la branche h tels et restaurants repr sente pr s de la moiti des cessions de fonds de commerce Paris ce qui est extr mement dynamique au regard de sa place dans le tissu conomique parisien e 63 des fonds de commerce c d s depuis le 1 janvier 2001 sont li s des commerces de proximit Cf annexe 2 4 224 fonds c d s soit 63 de l ensemble des cessions sont des commerces de proximit Ils sont exploit s par des entreprises de taille restreinte qui sont pour 61 d entre elles des SARL et pour 34 des entrepreneurs individuels Ces entreprises sont engag es dans le commerce de d tail alimentation et habillement principalement le service de proximit l h tellerie et la restauration Les activit s les mieux repr sent es sont la restauration qui constitue 52 de cette cat gorie elle seule la boulangerie et p tisserie hauteur de 7 et la coiffure pour 4 Le
41. septembre 2003 77 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi soit de gr gr Il ne le fera pour les immeubles que si la consistance des biens leur emplacement ou les offres re ues sont de nature permettre une cession amiable dans de meilleures conditions Le mandataire liquidateur v rifie les cr ances d clar es par les cr anciers de l entreprise et ventuellement appr cie s il y a lieu de demander au tribunal de prononcer une sanction l gard du dirigeant faillite personnelle interdiction de g rer condamnation combler tout ou partie du passif mise en redressement judiciaire titre personnel Enfin il r partit le produit des ventes entre les cr anciers en respectant l ordre de paiement d fini par la loi Ordonnance Appellation donn e certaines d cisions prononc es par un juge unique Exemples Pr sident d une juridiction juge d instruction Ces d cisions peuvent avoir un caract re juridictionnel contentieux cas d ordonnances de r f r ou gracieux certaines d cisions sur requ te Plan de cession Dans le cadre de la proc dure de redressement judiciaire plan arr t par le Tribunal l issue de la p riode d observation C est une des options possibles du redressement d une entreprise d clar e en tat de cessation des paiements La cession de l entreprise peut tre partielle avec poursuite de l exploitation Prise de partici
42. simultan ment un changement de dirigeant Quatre secteurs totalisent eux seuls 80 des cessions de parts sociales En premier lieu le secteur immobilier location et services aux entreprises repr sente 28 des cessions de parts sociales suivi par le secteur commerce r paration automobile et d articles domestiques hauteur de 24 puis par le secteur construction pour 16 et enfin le secteur industries manufacturi res raison de 12 Les secteurs commerce r paration automobile et d articles domestiques construction et industries manufacturi res sont fortement touch s par le ph nom ne de cession de parts sociales car ils ne repr sentent respectivement que 16 4 et 6 du tissu conomique parisien En revanche le secteur immobilier location et services aux entreprises n est que mod r ment atteint par ce ph nom ne car il repr sente lui seul 43 du paysage conomique de Paris Les plus fortes concentrations d entreprises ayant c d des parts sociales se trouvent parmi les secteurs commerce et r parations construction et industries manufacturi res Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 25 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi d entreprises concern es Agriculture chasse sylviculture 0 19 P che aquaculture services annexes 0 00 Industries extractives 0 01 Industries manufacturi res 12 24 Production et distribution d
43. solutions n appara t possible le Tribunal prononce la liquidation judiciaire Dans ces conditions doit on susciter et dans l affirmative quel moment la confrontation entre le chef d entreprise d sireux de presenter un plan de continuation et les candidats la reprise 34 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Ne conviendrait il pas de laisser au chef d entreprise un d lai suffisant six douze mois pour que l on puisse appr cier son aptitude pr senter un plan de ntinuation apr s mise en place de mesures de restructuration et de r organisation durant la p riode d observation Ce n est qu l issue de cette p riode que l appel d offres devrait tre d clench Prenons l exemple le plus simple o aucun plan de continuation n est envisageable gt Le dirigeant y renonce gt Le passif est trop important pour tre apur sur la dur e l gale dix ans gt Le cash flow est insuffisant gt Les r sultats d exploitation demeurent juste quilibr s La recherche des candidats repreneurs m manifestations spontan es issues du secteur d activit ou de partenaires commerciaux aupr s de l administrateur judiciaire la suite de la connaissance des difficult s et du jugement de redressement judiciaire manifestations des candidats apr s publicit l initiative de admini
44. 2001 sont par cons quent redevables d une dette fiscale sup rieure de 33 celle de l ensemble des entreprises parisiennes Les 265 entreprises qui rencontrent des difficult s r gler leurs cotisations sociales et fiscales obligatoires sont tr s endett es Elles doivent 102 650 euros en moyenne ces deux organismes II convient de rappeler que les sommes d un montant sup rieur 12 000 euros dues par les commer ants et par les personnes morales de droit priv l Urssaf et au Tr sor public font l objet d une inscription aupr s du greffe du Tribunal de commerce dans un d lai de trois mois suivant leur date limite de paiement Etant donn que les privil ges inscrits au greffe par ces deux organismes refl tent uniquement une partie de la dette sociale et fiscale des entreprises l on peut en d duire que celle ci est probablement beaucoup plus lev e Pour les m mes raisons le nombre d entreprises en proie des difficult s avec l Urssaf et le Tr sor public est largement sup rieur celui mentionn ci dessus En conclusion 11 des entreprises ayant repris un fonds de commerce en 2001 ont des difficult s de paiement vis vis de l Urssaf et du Tr sor Les inscriptions aupr s de l Urssaf sont plus nombreuses mais d un montant moyen moins lev que les inscriptions au Tr sor dont le montant moyen est sup rieur de 33 au montant moyen d par les entreprises parisiennes dans leur ensemble A noter cepe
45. 5 alin a 3 du Code civil la soci t qui se retrouve d tentrice de toutes les parts sociales ou actions d une autre soci t d cide de la dissoudre pour transf rer son patrimoine actif et passif en sa faveur Dans les trois derniers cas qui concernent uniquement les soci t s l entreprise dont le patrimoine actif et passif est transmis universellement dispara t juridiquement Cependant le b n ficiaire poursuit l exploitation du fonds de commerce un des l ments du patrimoine de l entreprise dissoute o La prise de participation Ces transmissions qui sont galement titre on reux se r alisent par suite de la cession de tout ou partie de parts sociales ou d actions d une soci t au profit soit des collaborateurs soit des personnes ext rieures la soci t Les b n ficiaires des parts sociales ou actions c d es deviennent selon leur participation dans le capital de la soci t propri taires de l entreprise Ces deux modes de transmissions d entreprises donnent lieu publicit au Registre du Commerce et des Soci t s RCS par le moyen d un d p t d actes en annexe au RCS et ou dune inscription au dit registre Les cessions de parts sociales pour les SARL les soci t s civiles les soci t s en commandite simple et les SNC sont enregistr es au greffe qui authentifie l ensemble de ces actes garantit leur validit juridique et en assure la publicit et la diffusion En revanche les cess
46. Intercessio qui g re un volume de 200 300 mandats chaque ann e Gilles Lecointre est galement l auteur d un ouvrage intitul La transmission d entreprises en pratique qui porte exclusivement sur la transmission d entreprises caract re familial Son ouvrage int gre une tude de 110 cas d entreprises r alisant un chiffre d affaires de 1 20 millions d euros Gilles Lecointre nous a fait part de conseils clair s pour faciliter la transmission d entreprise 4 5 1 Bien se conna tre et savoir appr cier ses limites Lorsqu on veut vendre ou bien reprendre une entreprise le premier et plus redoutable des pi ges c est soi m me savoir bien analyser ses motivations tre d termin et capable de franchir tous les barrages psychologiques et mat riels tel est le challenge essentiel e Le d fi du vendeur Le vendeur doit s assurer qu il pourra assumer compl tement les cons quences de sa d cision car la cession entra ne fatalement d une part un changement de statut social conomique financier Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 59 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi fiscal et d autre part une remise en cause probable par le repreneur de ses propres choix d entrepreneur Celui qui ne se pr pare pas mentalement l ensemble de ces chocs aura les pires difficult s aller au bout de la d marche e Le d fi du repren
47. URES COMMERCE DE DETAIL MAROQUINERIE ET ART DE VOYAGE COMMERCE DE DETAIL DE MEUBLES COMMERCE DE DETAIL D EQUIPEMENTS DU FOYER COMMERCE DE DETAIL APPAREILS ELECTROMENAGERS ET COMMERCE DE DETAIL DE QUINCAILLERIE Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 524P 524R 524T 524U 524V 524W 524X 524Y 524Z 525Z 527A 527C 527D 527F 527H 551A 551C 551E 552C 552E 553A 553B 554A 554B 554C 555D 633Z 743A 747Z 748A 748B 804A 851J 926C 927A 927C 930A 930B 930D 930E 930L 930N COMMERCE DE DETAIL DE BRICOLAGE COMMERCE DE DETAIL LIVRES JOURNAUX ET PAPETERIE COMMERCE DE DETAIL OPTIQUE ET PHOTOGRAPHIE COMMERCE DE DETAIL REVETEMENTS DE SOLS ET MURS COMMERCE DE DETAIL HORLOGERIE ET BIJOUTERIE COMMERCE DE DETAIL ARTICLES DE SPORT ET LOISIR COMMERCE DE DETAIL DE FLEURS COMMERCE DE DETAIL CHARBONS ET COMBUSTIBLES COMMERCE DE DETAIL DIVERS EN MAGASIN SPECIALISE COMMERCE DE DETAIL DE BIENS D OCCASION EN MAGASIN REPARATION CHAUSSURES ET D ARTICLES EN CUIR REPERATION MATERIEL ELECTRONIQUE GRAND PUBLIC REPERATION ARTICLES ELECTRIQUES A USAGE DOMESTIQUE REPARATIONS MONTRES HORLOGES ET BIJOUX REPARATION D ARTICLES PERSONNELS ET DOMESTIQUES NC HOTELS AVEC RESTAURANTS HOTELS DE TOURISME SANS RESTAURANT AUTRES HOTELS EXPLOITATION DE TERRAINS DE CAMPING AUTRE HEBERGEMENT TOURISTIQUE RESTAURANTS DE TYPE TRADITIONNEL
48. a pratique sans tre employ e par la loi Elle correspond en fait l hypoth se o un d biteur saisit la juridiction comp tente dune demande d ouverture de proc dure de redressement ou de liquidation judiciaire son encontre et proc de dans le m me temps une d claration de cessation des paiements Le d biteur doit obligatoirement intenter cette proc dure dans les quinze jours qui suivent sa cessation des paiements sous peine de voir prononcer son encontre une faillite personnelle ou une interdiction de g rer une entreprise Dans le cadre de cette demande le d biteur doit joindre divers documents notamment comptables et financiers ce qui peut expliquer la formule consacr e par la pratique Fonds de commerce El ment du patrimoine le fonds de commerce est l ensemble de biens mobiliers corporels et incorporels qu un commer ant personne physique ou personne morale affecte l exercice d une activit commerciale Au titre d l ments corporels il comprend notamment le mobilier le mat riel l outillage les stocks des marchandises et au titre d l ments incorporels le droit au bail l enseigne le nom commercial la client le et l achalandage ces deux termes recouvrant en pratique la m me r alit Parmi les l ments qui composent le fonds de commerce la client le est le plus essentiel sans lequel il ne peut y avoir de fonds de commerce La liste des l ments ci dessus indiqu e n est pas limita
49. alis es par son observatoire de la cession d entreprises qui viendra compl ter l information indispensable aux repreneurs potentiels Cet observatoire constituera le socle dune transparence permettant aux candidats repreneurs de trouver une information jour quant aux modalit s de reprise mais aussi quant aux entreprises ou actifs susceptibles d tre repris Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 75 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Annexe 1 Lexique des termes juridiques Adjudication Proc d par lequel un bien meuble ou immeuble mis aux ench res est attribu la personne offrant le prix le plus lev Administrateur judiciaire Dans le cadre de la proc dure de redressement judiciaire mandataire de justice d sign par d cision de justice dont les missions peuvent tre la surveillance des op rations de gestion il s agit d une mission de vigilance sur les op rations accomplies et le comportement du d biteur Padministration de l entreprise l administrateur judiciaire peut assurer seul l administration de l entreprise totalement ou en partie l assistance l assistance du d biteur peut porter sur tous les actes de la gestion ou certains d entre eux Ces missions peuvent tre modifi es tout moment par le Tribunal Dans ses attributions essentielles l administrateur judiciaire organe majeur de la proc dure dresse
50. amiables et les mandats ad hoc D signation mandataires ad hoc 103 100 44 2 D signation conciliateurs 24 25 10 2 2 Dont une expertise 3 Selon les termes de la loi du 10 juin 1994 4 Le r sultat des mandats ad hoc et des conciliations 60 des mandats ad hoc et des conciliations aboutissent un sauvetage de l entreprise Les 2 3 des entreprises concern es sont encore in bonis 3 4 ans plus tard A noter que 10 seulement des entreprises faisant l objet d un jugement d ouvertures de proc dures collectives b n ficient d un redressement judiciaire 5 seulement sont encore en activit l issue de la p riode d observation Au final 3 4 des entreprises seulement r ussissent leur redressement Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 47 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 4 Quelles sont les entreprises potentiellement reprendre 4 1 Les donn es chiffr es relatives aux dirigeants g s de 58 ans et plus 57 809 entreprises parisiennes soit 19 6 des entreprises en activit ont leur t te une personne g e de 58 ans et plus en tant que repr sentant unique de la soci t ou co dirigeants A l image du tissu conomique parisien 41 de ces entreprises rev tent la forme SARL Elles exercent majoritairement dans l immobilier et les services aux entreprises 65 secteur d activit le mieux repr sent dans Pa
51. anale ou lib rale pourront d sormais b n ficier d une exon ration totale lorsque le montant des recettes annuelles n exc de pas 250 000 euros pour les entreprises commerciales et 90 000 euros pour les autres entreprises par ailleurs des seuils d exon ration partielle sous conditions ont t cr s pour les entreprises qui ne correspondent pas aux crit res mentionn s ci dessus e a transmission d entreprise pourra maintenant s operer sous forme de donation au b n fice de salari s remplissant certaines conditions la donation sera alors exon r e de droits de mutation lorsque son objet est inf rieur 300 000 euros e les droits d enregistrement dus l occasion de l acquisition des parts sociales dune soci t seront align s sur ceux des entreprises individuelles il sera proc d un abattement gal au rapport entre la somme de 23 000 euros et le nombre total des parts sociales de la soci t e L utilisation des sommes vers es dans un PEA plan d pargne en actions et un LEE livret d pargne entreprise avant le d lai fix par la l gislation n entra nera plus de remise en cause de l exon ration d imp t si ce retrait a pour but d investir dans la reprise d une entreprise e sous r serve de satisfaire certaines conditions une personne domicili e fiscalement en France qui contracte un emprunt en vue de financer lors d une reprise l acquisition de titres de soci t s non cot es pourra b n ficie
52. ants de filiales r gionales de banques de soci t s financi res et de soci t s de capital risque dans la perspective d tre mis en relation avec des vendeurs potentiels et de monter un plan de financement Ces rendez vous ne m ont pas donn satisfaction Ces entit s g rent des cessions d entreprises r alisant un chiffre d affaires de l ordre de 50 millions de francs au minimum ce qui d passait mes capacit s de financement Je disposais d une capacit lever des fonds gr ce la vente de ma pr c dente affaire mais l acquisition d une entreprise tr s valoris e impliquait automatiquement une ouverture du capital ce qui ne correspondait pas mes objectifs car je souhaitais rester dirigeant majoritaire M Bonnet ne re oit aucune proposition Il se tourne vers la presse sp cialis e et consulte les offres de reprise II noue des contacts et visite des entreprises sans toutefois conclure de transaction Puis M Bonnet se met en relation avec les r seaux d partementaux de la Chambre de commerce et c est ainsi qu il trouve l entreprise Indica Sa recherche aura dur un an 5 1 2 Quel est le profil de l entreprise s lectionn e par le repreneur Monsieur Bonnet indique L entreprise Indica une PME familiale de 15 personnes implant e Colombes r pondait en grande partie aux caract ristiques de taille de chiffre d affaires d implantation et de prix de vente 10 15 millions de francs que je reche
53. autonome dans les d cisions qu il devra in vitablement prendre quotidiennement Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 61 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 5 T moignages 5 1 Paroles de repreneur Jean Luc Bonnet PDG repreneur de l imprimerie Indica Dipl m en Sciences politiques et g de 45 ans Jean Luc Bonnet a dirig pendant quinze ans une imprimerie dans la Seine et Marne sp cialis e dans la confection d tiquettes destin es l industrie du luxe En 2002 pour des raisons d ordre personnel et familial il envisage de se rapprocher de la p riph rie de Paris et entame des recherches en vue de reprendre une petite entreprise industrielle En f vrier 2003 il reprend une SARL de 15 personnes engag e dans le domaine de l imprimerie qu il dirige seul 5 1 1 Quelle a t l approche mise en uvre par le repreneur M Bonnet visite plusieurs entreprises industrielles exer ant des m tiers tr s techniques et se rend tr s vite compte que de par sa formation il lui est difficile d appr hender certains processus industriels Comment par ailleurs expertiser une entreprise engag e dans une activit qu il ne conna t pas Il d cide rapidement d orienter ses recherches vers une entreprise exer ant dans les arts graphiques un domaine qu il conna t et ma trise bien M Bonnet indique Jai pris rendez vous aupr s de repr sent
54. aux fonds de commerce c d s a n p 20 8 1 2 Quel est ce jour l tat de sant des entreprises ayant acquis un fonds de commerce en 2001 7 ani isca timona ta dt dt gl n Sat tat Sa a p 25 3 1 2 1 Les entreprises toujours en activit p 25 3 1 2 2 Les entreprises qui ont d j disparu du paysage conomique parisien ou avec proc dure collective en cours mmmncnn eee p 27 3 2 Les cessions d entreprises par suite de prise de participation dans le capital social p 28 3 3 Les cessions judiciaires d entreprises ou d l ments d actifs cccceee nenea p 31 3 3 1 Les cessions d entreprises dans le cadre de la loi p 31 sur les proc dures collectives 3 3 1 1 En redressement judiciaire mmc eee eee eee aan eee p 31 3 3 1 2 En liquidation judiciaire p 44 3 3 2 La mission du greffier en mati re de proc dures collectives p 50 3 3 3 Les cessions dans le cadre de la pr vention judiciaire p 50 des difficult s des entreprises 4 Quelles sont les entreprises potentiellement reprendre 7 p 53 4 1 Donn es chiffr es relatives aux dirigeants de 58 ans et plus p 53 4 2 Quelles sont les caract ristiques des c dants et de leur entreprise p 54 4 3 Quelles sont les caract ristiques du repreneur et de son entreprise
55. bre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi dur e ou du montant du pr t L inscription hypoth caire sur la r sidence principale du dirigeant est g n ralement exclue Transmission universelle de patrimoine Op ration par laquelle tout le patrimoine actif et passif appartenant une personne physique ou morale est transf r une autre personne qui devient propri taire de ce patrimoine avec les droits et obligations qui s y attachent Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 79 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Annexe 2 Liste des codes NAF 151F 158A 158B 158C 158D 158K 158M 501Z 502Z 521A 521B 521C 521D 521J 522A 522C 522E 522G 522J 522L 522N 522P 523C 523E 524A 524C 524E 524F 524H 524J 524L 524N 80 Liste des codes NAF la section K secteur immobilier locations et services aux entreprises Ce secteur englobe les activit s suivantes promotion immobili re location et administration de biens immobiliers location de v hicules automobiles location d autres mat riels de transport location de machines et quipement location de biens personnels et domestiques conseil en syst mes informatiques r alisation de logiciels traitement de donn es activit s de banques de donn es entretien et r paration de machines de bureau et de mat riel informatique a
56. ciaire La cession d entreprises en mati re de redressement judiciaire it des r gles tr s strictes qui se conjuguent avec la jurisprudence des Tribunaux appel s statuer sur les plans de redressement qui y sont adoss s Si la mise en jeu imm diate de la caution personnelle du dirigeant a longtemps t un frein l ouverture des proc dures collectives auquel le l gislateur a d sormais rem di le risque de se voir d poss d l galement de son entreprise dans le cadre du redressement judiciaire en est galement un Force est de reconna tre que les textes sont contradictoires En effet l article L 621 57 du Code de Commerce dispose D s l ouverture de la proc dure les tiers sont admis soumettre l administrateur des offres tendant au maintien de l activit de l entreprise selon une ou plusieurs des modalit s d finies au chapitre II du pr sent titre Or les articles L 621 139 et L 621 6 du Code de Commerce noncent respectivement Pendant la p riode d observation le d biteur ou l administrateur s il en a t nomm un tablit un projet de plan de redressement de l entreprise avec le concours ventuel d un expert nomm par le tribunal Le jugement de redressement judiciaire ouvre une p riode d observation en vue de l tablissement d un bilan conomique et social et de propositions tendant la continuation ou la cession de l entreprise D s lors qu aucune de ces
57. commentaire int gral se trouve en partie 4 5 Les difficult s et obstacles surmonter le prix raisonnable pour un fonds de commerce se situe environ six fois la capacit d autofinancement soit la somme du b n fice net et des amortissements ou deux fois la situation nette Selon Gilles Lecointre dont le commentaire int gral se trouve en partie 4 5 Les difficult s et obstacles surmonter le prix raisonnable pour un fonds de commerce se situe environ six fois la capacit d autofinancement soit la somme du b n fice net et des amortissements ou deux fois la situation nette 30 des fonds de commerce c d s ont une valeur comprise entre 100 000 et 500 000 euros gt R partition par codes NAF des fonds c d s sur les cinq derniers semestres cumul s e Les activit s h tels et restaurants et commerce r paration automobile et d articles domestiques concernent 77 des fonds c d s 48 5 des fonds c d s sont exploit s par des h tels et restaurants A titre de comparaison cette branche occupe 6 2 des entreprises parisiennes en activit et concerne galement 6 2 des entreprises immatricul es au Registre du commerce en juin 2003 Victime d une assez forte d t rioration depuis le 11 septembre 2001 le secteur a enregistr 246 d faillances d entreprises en 2002 soit une hausse de 20 par rapport 2001 4 D s les premi res difficult s certains h teliers et restaurateurs ont probablemen
58. conomique pour tre mis disposition des entrepreneurs Le site propose galement de multiples services qui facilitent les d marches des entrepreneurs tels que la commande de documents officiels la commande de livres de commerce paraph s en ligne la mise en veille dune entreprise l acc s des formulaires pour pr parer des formalit s aupr s du greffe et de nombreuses fiches pratiques e Les juges du Tribunal et les professionnels du droit peuvent acc der leurs dossiers en cours sur le site judiciaire de www greffe tc paris fr en utilisant leur certificat lectronique Ce site a t r alis l initiative du Pr sident Gilbert Costes en 2001 II permet aux juges et aux avocats de prendre connaissance de leur agenda hebdomadaire du calendrier des audiences de pr parer des projets de jugement ou de courrier gr ce une biblioth que de mod les de consulter de la jurisprudence commerciale Pour leur part les avocats peuvent prendre des dates d audience en r f r en ligne directement aupr s du greffe gt www actifsjudiciaires org V ritable march virtuel des entreprises et des actifs c der ce site permet de consulter les offres des administrateurs et des mandataires judiciaires en vue de faciliter l information des repreneurs en toute transparence Le site permet galement de communiquer par mail avec les tudes ayant des biens c der de recevoir les offres par courrier lectronique et d obtenir tous l
59. dans un rapport le bilan conomique et social de l entreprise et propose soit un plan de redressement soit sa liquidation judiciaire Apport de fonds de commerce L apport de fonds de commerce consiste dans le transfert de la propri t ou de la jouissance des biens mobiliers corporels et incorporels qu une personne physique ou morale affecte l exercice d une activit commerciale En contrepartie de ce transfert l apporteur re oit des parts ou des actions de l entreprise b n ficiaire Cessation de paiements Etat dans lequel se trouve une personne physique ou morale qui est dans l impossibilit de faire face au passif exigible avec son actif disponible L existence de cette situation est une des conditions de l ouverture d une proc dure collective par le Tribunal redressement judiciaire ou liquidation judiciaire Dans les quinze jours de l apparition de cette situation le d biteur est nu de demander l ouverture de cette proc dure au Tribunal C est le Tribunal qui fixe la date de cessation des paiements La notion de cessation des paiements ne se confond pas avec celle d insolvabilit qui correspond une situation dans laquelle se trouve une personne qui ne dispose plus de revenus ou de biens susceptibles d tre saisis et vendus pour le remboursement total ou partiel de ses dettes Cession amiable cf la partie 2 1 quels sont les diff rents modes de cession amiables de fonds de commerce Cession
60. dants 53 d entre eux ont r alis un chiffre d affaires d un million d euros et plus contre B des c dants Deuxi mement les repreneurs n taient plus que 26 d clarer un chiffre d affaires compris entre 100 000 et 499 999 euros contre 40 8 des c dants En ce qui concerne le r sultat on constate que 48 des repreneurs ont r alis un r sultat compris entre 150 000 et 9 999 euros contre 64 des c dants 29 des repreneurs s en sortent bien puisqu ils d clarent un r sultat sup rieur 100 000 euros contre 14 des c dants Ces r sultats entrent dans une certaine logique dans la mesure o a nombreux repreneurs rach tent un ou plusieurs fonds de commerce pour d velopper de nouvelles branches d activit d une entreprise d j existante Au titre de l exercice 2001 29 des dirigeants ont dans une certaine mesure r ussi am liorer les r sultats des entreprises qu ils ont reprises d s la premi re ann e d exploitation En revanche les r sultats publi s par 48 des repreneurs ne sont pas satisfaisants l issue des douze premiers mois Force est ainsi de constater qu une p riode de transition est n cessaire pour valoriser une entreprise reprise Chiffre d affaires des c dants en 2002 Source bilans 2001 0 3 6 0 10 1 SDS 00e 10 000 49 000 o0 50 000 99 999 0 100 000 499 000 500 000 999 999 E 000 000 et plus R partition des entreprises c d es en 2002
61. des lieux et mode d emploi 4 2 Quelles sont les caract ristiques des c dants et de leur entreprise Ces donn es refl tent le profil des 4 955 entreprises dont le fonds de commerce a t c d et de leur dirigeant 1 e 50 des vendeurs sont g s de 45 57 ans Alors que les entrepreneurs de l imm diat apr s guerre ont constitu leur propre soci t et y ont consacr leur vie les entrepreneurs plus jeunes n entretiennent pas forc ment le m me rapport avec leurs soci t s Ils sont plus enclins vendre leur entreprise pour des raisons personnelles passent fr quemment du statut salari celui d independant ou cr ent plusieurs entreprises les unes la suite des autres La majorit des entrepreneurs de l apr s guerre tant d j partis la retraite ou sur le point de partir on observe un abaissement de l ge moyen des dirigeants c dants dont la grande majorit soit 50 est g e de 45 57 ans dont 3 de 57 ans et 4 de 56 ans Seulement 3 d entre eux ont 58 ans et davantage En r sum 10 des dirigeants ayant vendu un fonds de commerce depuis le 1 janvier 2001 sont g s de 56 ans et plus Le d part la retraite ne peut donc plus tre invoqu comme premi re cause de transmission d entreprise Cette nouvelle tendance ne peut tre que b n fique pour les entreprises transmises En effet certains entrepreneurs proches de la retraite peuvent avoir tendance r duire le d veloppement
62. diciaire Lorsqu une entreprise en tat de cessation des paiements ne pr sente aucune perspective de redressement le Tribunal ordonne sa liquidation judiciaire Cette proc dure conduit la disparition de l entreprise apr s r alisation des op rations par le liquidateur judiciaire qui proc de la cession des biens de l entreprise dont le r sultat sert d sint resser les cr anciers suivant un ordre de priorit d fini par la loi Comme la proc dure de redressement judiciaire la liquidation judiciaire a pour effet l arr t des poursuites contre l entreprise ainsi que l arr t du cours des int r ts sur les sommes qu elle doit La proc dure de liquidation judiciaire peut tre ouverte d s la saisine du Tribunal ou apr s l chec d une tentative de redressement judiciaire Mandataire liquidateur Dans la proc dure de liquidation judiciaire mandataire d sign par decision justice pour proc der aux op rations de liquidation Il doit vendre les biens du dirigeant si celui ci exploite l entreprise en nom propre ou ceux qui composent le patrimoine de la soci t dans les autres cas Ces ventes dont la mise prix les conditions essentielles et les modalit s de publicit sont fix es par le juge commissaire se font soit aux ench res publiques la barre d un tribunal de grande instance soit par adjudication amiable par la Chambre des Notaires Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris
63. difficult s de l activit services informatiques Les entreprises de ce secteur qui ont fait l objet d un plan de cession en 2002 totalisent un nombre de 1 854 salari s soit D du nombre total de salari s concern s par les plans de cession en 2002 La moyenne du nombre de salari s employ s par des entreprises qui ont fait l objet d un plan de cession au premier semestre 2003 est retomb e 26 salari s et toutes emploient moins de 100 salari s hormis une SA de confection comptant 496 salari s Les entreprises qui ont fait l objet de plans de cession au premier semestre 2003 sont donc quivalentes en terme de nombre de salari s celle de 2001 II faudra n anmoins attendre la fin de l ann e 2003 pour confirmer cette tendance Les plans de cession concernent des entreprises employant en moyenne une vingtaine de salari s Cette moyenne a doubl en 2002 du fait de difficult s conjoncturelles sp cifiques concernant les activit s en relation avec l informatique 28 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Un passif d clar six fois plus lev en 2002 par rapport 2001 et une nette diminution au 1 semestre 2003 Les entreprises concern es par un plan de cession d clarent en moyenne un passif de 2 307 K en 2001 9 790 KE en 2002 et 2 579 K en 2003 En 2002 des entreprises de taille
64. dique d une soci t dans leur l gislation Ces pays devraient constituer un exemple suivre pour les autres membres de l Union Europ enne et notamment pour la France e Exemples communautaires en terme de dispositions fiscales La fiscalit touchant la transmission reste un point qui requiert de nombreux efforts De grandes avanc es ont t r alis es dans les pays de l Union On remarquera que les pays m diterran ens ont plut t tendance prendre des dispositions encourageant la transmission l int rieur du cercle familial tandis que les pays d influence anglo saxonne favorisent de mani re plus g n rale la transmission en faveur de tiers trangers au cercle familial En effet concernant les transmissions dans le cercle familial des mesures favorables ont t prises dans plusieurs pays en particulier dans le sud de l Union En Gr ce les transmissions d entreprise individuelle sont exon r es d imp t en cas de d part la retraite En Espagne les transmissions l int rieur de la famille peuvent entra ner une r duction de 95 de la valeur du montant imposable L lrlande a r duit son plafond de droit de succession 20 L Italie quant elle a compl tement aboli les droits de succession et de donation 70 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Dans le cadre des transmissions aux tiers la
65. e l acheteur mais sont elles pr tes cela Elles devraient galement favoriser l interm diation Elles pourraient par exemple identifier les dirigeants d entreprises de plus de 55 ans en vue de leur proposer leurs services et de les aider valoriser le prix Il ajoute Les informations concernant les reprises d entreprises en redressement judiciaire gagneraient tre mieux diffus es La proc dure semble compliqu e Faut il prendre un avocat Y a t il des frais Combien cela co te t il En conclusion M Bonnet r sume son exp rience Je crois qu il faut tre simple et surtout tr s terre terre pour approcher une PME en vue d une reprise Ensuite le repreneur doit se montrer raisonnable L objectif premier c est avant tout de valoriser l entreprise et non d en tirer rapidement des revenus lev s Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 63 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 6 Synth se pistes de r flexion et conclusion 6 1 Synth se de l tude Quelques id es principales se d gagent de cette tude La plupart des transmissions d entreprises se font maintenant pour des raisons d ordre personnel le dirigeant n attendant pas d avoir atteint l ge de la retraite pour c der son entreprise Par ailleurs les transmissions se font de moins en moins par succession familiale en raison probablement d une fiscalit lou
66. e type de transmission repr sente actuellement environ 76 des cessions d entreprises dont 34 se font directement aux salari s On remarquera que la transmission d une entreprise avant le d part la retraite de son dirigeant contribue souvent maintenir un potentiel positif et pr vient une diminution de la valeur de la soci t A Paris dans les cinq prochaines ann es pr s de 58 000 dirigeants d entreprises partiront retraite soit au moins 52 000 d entreprises reprendre Face ce constat le greffe du Tribunal de commerce de Paris a entrepris d tudier la transmission et la reprise d entreprises Paris en recueillant et en commentant les donn es chiffr es extraites de ses registres sur cinq semestres de r f rence 2001 2002 et 2003 Venant enrichir ce volet deux juges du Tribunal de commerce de Paris et sept experts partenaires du greffe commentent et compl tent ces chiffres apportant ainsi un clairage compl mentaire cette tude Pour conclure le greffe explore des pistes d volution susceptibles d am liorer les conditions de la transmission et de la reprise d entreprise et de permettre aux entrepreneurs de mieux appr hender cette mutation indispensable notre conomie Une tude r alis e sous l gide du D put Jean Paul Chari dirig e par Sylvie Regnard Pascal Beder Olivier D enfer Greffiers Associ s du Tribunal de commerce de Paris Avec l aimable et active collaboration de Messieurs
67. ecte des offres et une v rification du s rieux de ces offres conditions et solvabilit Pr c dant la volont actuelle de voir mieux appr cier le caract re s rieux de l offre et d viter les cessions vil prix sous le pr texte d une sauvegarde d un certain nombre d emplois beaucoup de juges Commissaires demandent d j lavis du Commissaire Priseur Judiciaire sur ces offres Cela permet souvent d carter du champ de reprise des actifs mobiliers non n cessaires la continuit de l activit et de r aliser aux ench res publiques apportant ainsi des fonds n cessaires pour d sint resser les cr anciers ou de faire augmenter les propositions des repreneurs pour l actif mobilier qui trop souvent utilisent l argument du sauvetage de l emploi pour acqu rir l entreprise ou les unit s de production vil prix II serait important de donner la possibilit au Juge Commissaire de se faire assister de l expert en actif mobilier pour l examen des plans de cession Les transmissions et cessions d une entreprise ne doivent pas entra ner un effet de concurrence D autre part nous avons constat que les plans de cessions d entreprises ou d unit s de production taient adopt s souvent apr s une longue p riode d observation ou d exploitation sur la base d un inventaire estimatif parfois devenu obsol te car dress dans les quinze jours du jugement d ouverture Un r colement d inventaire faisant le point sur l avance
68. entreprises qui sont conseill s pour la transmission de leur soci t Or si l chec de la transmission d une petite entreprise ne met en jeu que peu d emplois en France plus de 80 des entreprises comptent moins de 10 salari s Une attention r elle doit donc tre port e au succ s de la transmission des petites entreprises e 42 des entreprises c d es ont entre 25 et 50 ans d existence 42 des entreprises c d es sont des structures relativement anciennes comprises dans une fourchette allant de 25 50 ans d existence 5 ont plus de 50 ans Sur ce stock 57 ont t radi es du Registre du commerce pour divers motifs radiation sur d claration du dirigeant radiation d office op r e par le greffier cl ture des op rations de liquidation la suite d une proc dure de liquidation judiciaire etc 31 des dirigeants de ces entreprises radi es taient g s de 56 ans La tendance est l augmentation des mouvements la t te des petites et moyennes entreprises les entrepreneurs n attendant plus d avoir atteint voire d pass l ge de la retraite pour vendre leur entreprise L ge moyen des dirigeants vendeurs est donc en baisse Par ailleurs la plupart des c dants soit 91 d entre eux dirigent une petite structure c est dire une SARL capital minimal ou est immatricul e en tant que commer ants Enfin 74 des entreprises c d es au cours de la p riode avaient plus de 25 ans d existence
69. er l emploi et le paiement des cr anciers Pour conf rer tte proc dure un formalisme quivalent celui que la loi pr voit pour les plans de cession le Tribunal de commerce de Paris a labor une proc dure de soumission des offres sous plis cachet s destin e restreindre les risques d entente entre candidats repreneurs Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 39 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Celui de l article L 622 18 pour les autres biens vendus au choix du juge commissaire aux ench res publiques ou de gr gr apr s avoir recueilli les observations du d biteur et des contr leurs Force est de constater que les cessions judiciaires d entreprises ou d actifs se font souvent bas prix et manquent de transparence du fait m me du formalisme judiciaire qui d soriente le justiciable et dont profitent les interm diaires qui se font une sp cialit de rapprocher l offre de la demande Pour faciliter l action des mandataires le Tribunal de commerce de Paris avec les administrateurs et les mandataires judiciaires ainsi que le Conseil des greffiers des Tribunaux de commerce a r alis le portail Internet actifsjudiciaires org qui donne acc s au premier march virtuel d entreprises et d actifs c der Les 450 mandataires de justice devraient progressivement l alimenter de toutes les offres en cours d ici la fin de 2003 gt L
70. erce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Libell de l origine de fonds 1er sem 2001 __1er sem 2002 1er sem 2003 ___ 2 me sem 2001 Transmission du fonds de commerce par achat ACHAT D UN FONDS DE COMMERCE FONDS DE COMMERCE ACQUIS PAR LICITATIO a BEES PSI EST ECHANGE DUN FONDS 0 0 0 FONDS DE COMMERCE ACQUIS PAR ADJUDICATION 2 110 O 0 ACQUIS PAR FUSIOI TRANSMISSION DU PATRIMOINE A L ASSOCIE UNIQUE ______75 o o ooa 19 A 27 Transmission du fonds de commerce par apport FONDS DE COMMERCE ACQUIS PAR APPORT AA ACQUIS PAR APPORT PARTIEL D ACTIF a SCISSIOI 0 Transmission du fonds de commerce titre gratuit HERITAGE D UN FONDS DE COMMERCE slo 1 l DONATION D UN FONDS DE commerce A o o do o 2 A O 2 ACQUIS PAR ATTRIBUTION APRES PARTAGE DE LA COMMUNAUTE 3 o O o o o oo o d d 2 0 amreunonpounrono A o 1 o o 1 gt R partition des fonds c d s par tranches de prix sur les cinq derniers semestres cumul s 30 des fonds c d s sont exploit s par de petites entreprises Leur prix de vente se situe dans une fourchette allant de 1 49 999 euros 20 des fonds ont t vendus pour un montant compris entre 50 000 et 99 999 euros 30 des fonds ont t c d s pour une valeur se situant dans une fourchette allant de 100 000 499 999 euros 5 des fonds seulement ont une valeur d clar e de 500 000 euros et plus Selon Gilles Lecointre dont le
71. erce de Paris septembre 2003 71 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi d j cit quelques recommandations au fil des paragraphes ci dessus Il convient de noter que toutes les recommandations n ont pas la m me importance pour les transmissions d entreprise Lors de l tat des lieux en 2002 on constate que l essentiel des recommandations n est pas appliqu dans la plupart des Etats de l Union Cependant cet tat des lieux est plut t encourageant car il montre que la quasi totalit des membres de l Union a introduit dans sa l gislation au moins une mesure recommand e par la Commission Les Pays Bas ont r alis la meilleure avanc e dans ce domaine ayant introduit dans leur l gislation 13 mesures favorisant la transmission d entreprise depuis 1998 La France quant elle na introduit dans sa l gislation que deux mesures recommand es par la Commission mais la loi pour l Initiative conomique promulgu e il y a peu et qui de ce fait n apparait pas dans le tableau contient quelques nouvelles mesures en particulier les l ments relatifs aux all gements fiscaux et les mesures en faveur de la transmission de l entreprise aux salari s 72 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Tout l int r t de ce tableau r side dans le fait qu il resume de mani re tr s synth
72. es Par exemple en 2002 9 5 des entreprises du secteur industries manufacturi res qui ont fait l objet d un plan de cession appartenaient la fili re textile et habillement soit 4 entreprises et 12 taient engag es dans le l imprimerie et l dition Les marques connues et les emplacements bien valoris s trouvent facilement acqu reurs Les difficult s se retrouvent galement dans les chiffres du secteur commerces et r parations En effet on remarque que des commerces de gros et de d tail dans le domaine de la papeterie des livres et des journaux font l objet de plans de cession chaque ann e Cette tendance peut s expliquer par le d veloppement de l informatique et d Internet responsables de la diminution de la consommation d articles de papeterie de journaux et de livres Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 31 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Commerce r parations automobile et d articles domestiques 17 des plans de cession concernent des entreprises engag es dans ce secteur Le secteur commerces et r parations vient en troisi me position dans les plans de cession Il compte pour 18 dans le panorama conomique parisien et repr sente que 19 12 entreprises 18 15 entreprises et 14 6 entreprises des entreprises qui ont fait l objet d un plan de cession respectivement en 2001 2002 et 2003 Les activit s exerc es par l
73. es donn es chiffr es relatives aux cessions d actifs depuis le 1 janvier 2001 sur les cinq derniers semestres Apr s avoir diminu de 19 en 2002 par rapport 2001 le nombre de cessions d actifs judiciaires semble se stabiliser au premier semestre 2008 Le pourcentage d autorisations de vente de gr gr d immeubles a beaucoup diminu entre les ann es 2001 et 2002 passant de 45 10 soit 77 Le pourcentage d autorisations de cession globale d unit s de production est faible 4 en 2001 soit 0 2 7 en 2002 soit 0 4 conform ment l augmentation du nombre de plans de cession au cours de la m me ann e et 2 au premier semestre 2003 soit 0 2 Cf le commentaire de Me Brouard ci apr s Le nombre d autorisations de cession de gr gr des autres biens est en revanche plus lev et conna t une augmentation de 8 5 en 2002 Les r sultats du premier semestre 2003 se situent pour l instant au m me niveau qu en 2002 Enfin le nombre d autorisations de cession aux ench res publiques des autres biens a nettement diminu entre les ann es 2001 et 2002 passant de 1 095 667 soit 39 Il convient de souligner le faible nombre de cessions d unit s de production en raison de la raret de la poursuite des activit s des entreprises en liquidation judiciaire sachant que les cessions d entreprises et par cons quent des unit s de production entrent dans le cadre du redressement judiciaire En liq
74. es entreprises concern es de ce secteur sont relativement vari es aucun commerce n tant r ellement plus concern que les autres commerce de gros de produits alimentaires interm diaires du commerce r paration automobile commerce de gros de la chaussure etc Les autres secteurs concern s l h tellerie et la restauration les services collectifs sociaux et personnels et transports et communication Les plans de cession des entreprises des autres secteurs d activit varient selon les ann es et les secteurs H tels et restaurants On remarque notamment que le secteur h tels et restaurants est davantage concern par les plans de cessions depuis 2002 en effet il repr sente 12 des entreprises touch es par un plan de cession en 2002 et 2003 alors qu il ne compte que pour 6 des entreprises parisiennes Au sein de ce secteur est principalement concern e la fili re restauration de type traditionnel ou rapide En effet en 2002 sur les 11 plans de cession qui ont concern le secteur soit 12 5 8 soit 9 ont directement concern la restauration Par lleurs alors que les plans de cession concernaient majoritairement des SARL capital minimal avant 2002 on constate un largissement des structures plus importantes de type SA SAS SNC Il semble que les al as subis par ce secteur d activit depuis deux ans se soient tendus r cemment des tablissements plus anciens et plus solides Services collecti
75. es proc dures Si l inventaire appara t comme une mesure conservatoire l estimation des actifs mobilier effectu e en toute neutralit et avec une garantie d exactitude et de pr cision est aussi n cessaire aux intervenants de la proc dure pour appr cier entre autres le caract re s rieux des ventuelles offres de reprise en cas de cessions de fonds de commerce ou d actifs mobiliers II reste trois formules de cessions dans ce cas une pour les immeubles une pour les unit s de production lorsque cela est encore possible et une pour le restant des biens meubles C est une ordonnance du Juge Commissaire qui d cide du moyen de ces cessions la vente aux ench res publiques et le vente de gr gr II est difficile de pr voir les m mes r gles pour la r alisation d un actif immobilier et la r alisation d un actif mobilier qui par essence est transportable La publicit faire autour d une vente d immeuble est tr s facile pr voir et mettre en place sans risque de disparition du bien A contrario il est difficile de concilier la plus large publicit autour d un bien mobilier et le risque de vol ou de d gradation de ce bien qu elle entra ne II convient aussi de rappeler que dans les liquidations judiciaires la r siliation rapide du bail n cessite la lib ration des locaux et la dispersion des actifs pour viter des loyers suppl mentaires Ceci aboutit souvent d barrasser et nettoyer le local avant qu u
76. es renseignements utiles sur la proc dure de reprise aupr s du Tribunal de commerce de Paris www actifsjudiciaires org est un site d velopp par le greffe l initiative du Pr sident Costes et en collaboration avec les administrateurs et les mandataires judiciaires 74 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 6 4 Conclusion g n rale Pour conclure le greffe constate que les cessions amiables et les prises de participation sous forme de cessions de parts sociales ont touch 5 du stock d entreprises en activit entre janvier 2001 et juin 2003 De ce qu on a pu observer de la p rennit des fonds repris l amiable il a constat que m me si une majorit des entreprises reprises connaissaient un tat de sant globalement satisfaisant 34 des entreprises reprises connaissaient une p riode d affaiblissement apr s la reprise Pourtant l ment encourageant 90 des entreprises ayant fait l objet dune cession amiable en 2001 sont toujours en vie ce jour Il est en cons quence souhaitable que la transmission amiable d entreprise soit encourag e par des mesures concr tes l gales fiscales et financi res Pour ce qui concerne les cessions judiciaires d entreprises celles ci ont tendance s accroitre 43 en 2002 par rapport 2001 et chiffres stables au f semestre 2003 Les cessions d actifs judiciaires
77. ession satisfasse les trois objectifs difficilement conciliables de la loi de 1985 la sauvegarde de l entreprise et celle d un nombre significatif d emplois s accompagnent souvent d une offre de prix sans commune mesure avec le passif apurer Quand aucun de ces objectifs n est rempli le Tribunal doit alors prononcer la liquidation judiciaire En cas de redressement judiciaire l objectif est d assurer la continuit de l entreprise en conciliant au mieux les int r ts des salari s l apurement du passif et la pr servation de l activit gt Les plans de cession arr t s par les Tribunaux de commerce de Paris et de la p riph rie parisienne depuis le 1 janvier 2001 e Le Tribunal de commerce de Paris a arr t 188 plans de cession depuis le 1 janvier 2001 soit 60 en 2001 86 en 2002 et 42 au 1 semestre 2003 II s agit l d un chantillon assez r duit qui peut tre mis en perspective avec les r sultats obtenus par les autres Tribunaux de commerce de la p riph rie parisienne Nanterre Bobigny et Cr teil A Paris une proportion de 15 des entreprises en redressement judiciaire fait l objet d un plan de cession Cette donn e reste peu pr s stable sur la p riode de r f rence variant de 13 en 2001 16 en 2002 et se stabilisant 15 en 2003 alors que le nombre d entreprises concern es par un dressement judiciaire a vari au cours de ces trois p riodes Bien que les proc dures comptabilis
78. eur Le repreneur quant lui doit bien mesurer ses limites non seulement financi res mais surtout en termes de comp tences professionnelles on ne simprovise pas chef d entreprise du jour au lendemain dans n importe quelle activit Il faut savoir faire preuve d humilite et de coh rence devant le choix de sa cible potentielle en pivil giant tout ce qui touche l exp rience pass e accumul e notamment en termes de m tiers 4 5 2 Aller au del des apparences du dossier et du bilan l tude du fonds de commerce Dans une entreprise ce qu il y a de plus int ressant pour bien en appr cier la valeur ce n est pas tant les comptes que ce qu il y a derri re En effet avant le dossier et les chiffres il y a la r alit du fonds de commerce au sens propre du terme Tant que vous n avez pas saisi cette r alit vous navez encore rien compris l entreprise que vous tudiez De fa on simplifi e il faut dans cette analyse pr alable indispensable privil gier l examen des crit res essentiels suivants S il s agit dun commerce de proximit les l ments importants sont l emplacement zone de chalandise position par rapport aux concurrents proches la client le nombre fid lit dispersion fr quence d achat la qualit et l image du produit et du service vendu S il s agit dune entreprise industrielle ou du secteur tertiaire on se focalisera sur le produit fabriqu et ou c
79. ffres d clar s par la totalit des repreneurs au f semestre 2003 source bilans 2002 dont il est question dans la partie 4 8 Pour m moire les commer ants et les autres formes juridiques ex soci t s civiles soci t s d exercice lib ral etc ne sont pas tenus de d poser leurs comptes annuels au greffe Ces chiffres peuvent s expliquer galement par le fait que dans certains cas les fonds de commerce sont acquis pour l utilisation du b timent ou de l emplacement uniquement l activit sp cifique de l entreprise n est donc pas poursuivie et un temps de r adaptation installation reconversion travaux est donc n cessaire avant la reprise d une activit Ces chiffres montrent que 60 des dirigeants repreneurs semblent rencontrer des difficult s retrouver une activit stable au cours de la premi re ann e qui suit la reprise de l entreprise une p riode de transition semble donc n cessaire R partition des entreprises reprises en 2001 par tranches de r sultat Source bilans 2002 N gatif gt 150 000 0 1 149 000 D1 9999 D 10 000 49 000 i 50 000 99 999 100 000 499 000 D Plus de 500 000 R partition des entreprises reprises en 2001 par tranches de r sultat Source bilans 2002 N gatif gt 150 000 D 1 149 000 D1 9999 D 10 000 49 000 i 50 000 99 999 D 100 000 499
80. fs sociaux et personnels et transports et communication On constate une augmentation des plans concernant les entreprises de ces secteurs au premier semestre 2003 La fili re la plus r v latrice de cette volution est la fili re production et distribution de films ou de vid o et plus particuli rement production de films pour le cin ma entre d but 2001 et juillet 2003 Par ailleurs l augmentation r cente du nombre d entreprises appartenant au secteur transports et communication qui ont fait l objet d un plan de cession concerne 4 entreprises soit 9 5 En conclusion les activit s qui regroupent le plus d entreprises concern es par un plan de cession sont les suivantes En 2002 les industries manufacturi res pour 20 avec une grande importance de Ia fili re textile et de la fili re papier imprimerie et dition Et les services informatiques ont tr s concern s puisqu ils ont repr sent 17 des entreprises les restaurants hauteur de 9 depuis 2002 au premier semestre 2003 la fili re production et distribution de films raison de 8 Les autres activit s sont concern es concurrence de leur part dans le paysage conomique parisien et galement en fonction des difficult s conjoncturelles rencontr es par les secteurs 32 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi R partition par sections NAF
81. grande plus sa transmission a des chances de r ussir En effet pour des raisons sociales et financi res les dirigeants des grandes entreprises sont davantage soucieux de la r ussite de leur succession la t te de l entreprise Ils font donc appel des conseillers comp tents en mati re de transmission d entreprise Toutefois de nombreux autres crit res ont galement leur importance dans la r ussite dune transmission Les mesures prises par l Etat peuvent notamment jouer un r le favorable la transmission La tendance tant actuellement lencouragement de la transmission d entreprises certains Etats de l Union ont pris des dispositions cet gard susceptibles de constituer la base d une r flexion pour encourager encore davantage la transmission d entreprise en France e Exemples communautaires en mati re de mesures l gales La forme juridique d une soci t fait souvent obstacle la r ussite de sa transmission Une solution possible serait de mettre en place un droit de transformation pour les entreprises leur permettant de passer d une forme juridique une autre sans dissolution ni cr ation dune nouvelle entit Ce droit constituerait sans aucun doute un facteur positif pour la transmission de certaines entreprises dont le statut juridique constituait jusqu alors un obstacle leur transmission La Belgique le Danemark et les Pays Bas ont d j introduit la possibilit de modifier sans dissolution la forme juri
82. ibunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Propos liminaires Reprendre et transmettre une entreprise tat des lieux et mode d emploi est une tude r alis e par le greffe du Tribunal de commerce de Paris s appuyant sur des donn es chiffr es consign es au greffe et qui concernent la totalit des entreprises parisiennes Notre d marche a consist dans un premier temps en l analyse des chiffres dont nous disposons au greffe afin d tablir un constat de la transmission d entreprises dans Paris intra muros pendant une p riode comprise entre le 1 janvier 2001 et le 30 juin 2003 Au vu de ces chiffres nous avons t en mesure de tirer des conclusions quant aux tendances de la transmission d entreprises Nous avons galement demand diff rents professionnels engag s dans le processus de la transmission d entreprise d illustrer nos propos par des avis d expert des t moignages ou des explications Enfin nous nous sommes pench s sur les mesures l gales et les initiatives fran aises visant encourager la transmission en d taillant tout particuli rement les r centes dispositions introduites par la loi pour l Initiative conomique Afin d largir notre r flexion nous avons examin les diff rentes mesures et initiatives facilitant la transmission d entreprises en Europe Dans la partie statistique de l tude nous avons tudi d
83. ion e _ d gr vement fiscal relev de 50 300 euros 76 220 euros pour les transmissions entre conjoints e R duction de l imposition sur les donations en faveur de tiers ext rieurs au cercle familial de 50 si le donateur a moins de 65 ans et de 30 si le donateur a plus de 65 ans Cette mesure vise galement encourager des transmissions plus pr coces e en cas de r alisation dune plus value lors de la cession de l entreprise celle ci sera impos e au taux maximum de 26 ce qui est faible au regard des taux d imposition de plus values en vigueur dans les autres pays europ ens e concernant les droits de succession la valeur estim e des transmissions non pr par es est r duite de 50 sous certaines conditions e degrevement fiscal sur les recettes d une cession r investies dans une autre PME e concernant les transmissions aux salari s facilit s concernant les timbres fiscaux et les droits d enregistrement pour les employ s repreneurs Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 67 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi La loi Dutreil pour l initiative conomique renforcement de l all gement de la fiscalit sur la transmission des soci t s et facilitation de l acc s aux financements pour les repreneurs e A compter du 1 janvier 2004 les plus values r alis es lors de la cession d une entreprise exer ant une activit commerciale artis
84. ions les apports en fonds propres d organismes agr s par la SOFARIS actions obligations convertibles ou comptes courants bloqu s plus de 3 ans les pr ts participatifs les pr ts moyen et long terme les cr dits bails mobiliers et immobiliers les pr ts consentis directement ou indirectement aux dirigeants pour r aliser des apports en capital les cr dits court terme en accompagnement d autres financements moyen et long terme et hauteur maximum des fonds propres mis en uvre L affacturage Les cautions march et export Lorsqu il y a galement des cr dits court terme la demande doit tre globale financement cr ation cr dits court terme Les cr dits court terme garantis doivent tre inf rieurs aux fonds propres et inf rieurs au cr dit moyen ou long terme garanti galement par la SOFARIS La garantie des cr dits court terme court sur 3 ans La commission est de 0 60 par an sur l encours du cr dit pour un partage de risque au taux maximum Pour les apports en fonds propres la commission est g n ralement de 0 30 assorti d une participation aux plus values sur l entreprise consid r e Les garanties exig es sont prises par l tablissement de cr dit pour son compte et celui de la SOFARIS Les cautions personnelles sont g n ralement limit es dans leur montant ou leur dur e la moiti de la 78 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septem
85. ions d actions des SA des SAS soci t s par actions simplifi es et des soci t s en commandite par actions ne font pas l objet d un d p t au greffe mais d une transcription sur un registre sp cial conserv au sein de l entreprise 2 2 Quelles sont les cessions judiciaires d entreprises ou d l ments du fonds de commerce dans le cadre de la loi sur les proc dures collectives Ces cessions interviennent dans le cadre des proc dures de redressement et de liquidation judiciaires prononc s par le Tribunal de commerce Suivant le type de proc dure redressement ou liquidation la nature et le r gime juridique des cessions ne sont pas les m mes En redressement judiciaire le chef d entreprise assist g n ralement dun administrateur judiciaire doit soumettre au tribunal un plan qui r ponde aux trois objectifs de l article L 620 1 du Code de commerce permettre la sauvegarde de l entreprise le maintien de l activit de l emploi et l apurement du passif En liquidation judiciaire il est mis fin l entreprise Elle n a plus de personnalit morale soci t s commerciales sauf pour les besoins de la liquidation judiciaire Il est mis fin aux pouvoirs du repr sentant l gal de l entreprise Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 13 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 3 Bilan chiffr de la situation de la rep
86. ipaux cr anciers ainsi que le tr sor pourraient opter pour une solution de titrisation qui aurait le m rite de e profiter une entreprise qui conna t son march son environnement ses intervenants ses forces et faiblesses e b n ficier au travers de l histoire de l entreprise dune exp rience des difficult s et de la pr vention du risque qu il convient de mettre en oeuvre e pr senter une structure bilancielle partiellement am lior e par la transformation d une dette court terme en ressource longue incitant les diff rents acteurs conomiques travailler avec une structure qui b n ficie d une exp rience et non pas avec une start u p sans track record e r gler de fa on plus rapide les petits cr anciers vitant ainsi la cr ation d un ph nom ne de cascade e recr er des changes et des flux conomiques cr ateurs de valeurs ajout es et galement porteurs de produits pour l Etat TVA TP etc 68 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi e et enfin favoriser le redressement de l entreprise par la r duction du remboursement de la dette court terme augmentant ainsi les chances de valorisation et de remboursement des porteurs de titres terme Un r el progr s pour les cr anciers et pour l entreprise serait ainsi r alis d s lors quensemble ils pourraient acc der aux d cisions
87. it d une soci t de personnes et de veiller ce que les droits de la famille ne puissent mettre en cause la continuit de l entreprise ce que le Danemark et l Allemagne ont pris en compte dans leur l gislation e Exemples communautaires d initiatives de soutien Les dirigeants qui veulent transmettre leur entreprise sont le plus souvent confront s un manque d informations et de comp tences et cela est d autant plus vrai que la taille de leur entreprise est limit e II est donc n cessaire de mettre la disposition des dirigeants qui le souhaitent des donn es annuelles concernant les transmissions d entreprise accompagn es d une analyse d taill e par r gion avec quelques indicateurs d termin s est galement recommand de leur offrir une assistance et une formation sur ce sujet L encore certains pays europ ens ont tenu compte de ces n cessit s et ont lanc des projets efficaces pour y rem dier Par exemple la chambre de commerce et d industrie d Erfurt en Allemagne a cr un guichet unique destin aux entrepreneurs se trouvant dans la phase de transmission afin de pallier le manque d informations et de faciliter les rencontres entre c dants et repreneurs Les c dants et les acqu reurs d entreprises peuvent y rencontrer des avocats des conseillers fiscaux et des repr sentants des banques de d veloppement Pour plus d informations consulter www erfurt ihk de En Espagne l cole d organisation
88. judiciaire D finition et r le du Commissaire priseur Judiciaire dans les proc dures collectives La loi du 10 juillet 2000 a lib ralis les ventes volontaires aux ench res publiques en attribuant comp tence pour y proc der aux Soci t s de Ventes Volontaires mais elle a entendu r server aux Officiers Minist riels et plus particuli rement aux Commissaires Priseurs Judiciaires les ventes les inventaires et pris es judiciaires en raison des garanties qu offrent les Officiers Minist riels 42 Etude du G reffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Parmi ceux ci les Commissaires priseurs Judiciaires sont les seuls recevoir une formation sp cifique sur le mat riel industriel et commercial et consacrer aux ventes et aux pris es la totalit de leur activit professionnelle la diff rence des autres Officiers Minist riels vendeurs de meubles pour lesquels il ne s agit que d une activit accessoire Les Juges Commissaires et les Mandataires Judiciaires font appel la sp cialisation et la comp tence des Commissaires priseurs Judiciaires dans plus de 90 des proc dures engag es Les Commissaires priseurs Judiciaires sont les seuls acteurs de la proc dure se d placer syst matiquement dans les entreprises De ce fait ils apportent un certain nombre de renseignements compl mentaires aux autres intervenants Ils
89. l entreprise un repreneur en contrepartie d un prix payer au vendeur Elles se concr tisent par la vente d un fonds la cession de parts sociales la cession d actions Cette cession peut s effectuer des collaborateurs de l entreprise ou un tiers Le greffe distingue les deux sous cat gories suivantes o Les cessions de fonds de commerce titre on reux Ces transmissions titre on reux qui consistent transf rer l entreprise en c dant le fonds de commerce un repreneur en contrepartie d un prix payer au vendeur peuvent se d cliner en VvvYvvyY v Achat vente de fonds l amiable Licitation de fonds cession des droits que l on poss de sur un fonds Echange d un fonds de commerce Fonds de commerce acquis par adjudication Apport de fonds de commerce avec d claration de cr ances conform ment l article L141 21 du code de commerce Apport par fusion absorption le patrimoine de l entreprise absorb e est transmis la soci t absorbante la soci t b n ficiaire peut tre une nouvelle soci t ou une soci t d j existante Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi gt Scission du fonds de commerce l entreprise est scind e au profit de deux ou plusieurs autres gt Transmission universelle de patrimoine en application de l article 1844
90. l h tellerie et de la restauration et 22 5 dans celui du commerce des r parations automobile et d articles domestiques qui sont galement les branches les mieux repr sent es en mati re de cession de fonds de commerce A l image des entreprises c d es les entreprises reprises appartiennent majoritairement aux secteurs h tels et restaurants et commerces et r parations pour 49 5 et 26 respectivement Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 55 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi d entreprises Agriculture chasse sylviculture 0 00 P che aquaculture services annexes 0 00 Industries extractives 0 00 Industries manufactutri re 9 24 Production et distribution d lectricit de gaz et d eau 0 00 Construction 0 77 Commerce r parations automobile et d articles domestiques 25 97 H tels et restaurants 49 44 Transport et communication 0 36 Activit s financi res 0 30 Immobilier location et services aux entreprises 3 19 Administration publique 0 00 Education 0 12 Sante et action sociale 0 04 Servces collectifs sociaux et personnels 6 54 Code non attribu ou en attente d attribution 4 04 e Les comptes annuels des repreneurs d pos s au greffe pour les cinq derniers semestres Dans l ensemble les entreprises des repreneurs publient des bilans assez satisfaisants Pour les quatre premiers semestres tudi s 65 environ
91. la p riode de r f rence le 11 affiche le plus fort dynamisme avec 9 des cessions globales de fonds de commerce Les entreprises implant es dans cette zone sont principalement des commerces de proximit La r partition des cessions de fonds de commerce par arrondissement est proportionnelle l implantation des entreprises Paris avec toutefois un nombre important de eme cessions dans les 11 et 15 arrondissements Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 15 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi R partition des cessions de fonds de commerce par arrondissements TI 464 PP 3 89 L 7 06 CD 7 10 CP 4 50 5 29 A 262 D 3 45 3 89 227 L 3 08 O 3 48 ter 363 gt R partition des fonds c d s selon leur origine Le greffe observe que les transmissions par achat repr sentent 85 6 des cessions de fonds de commerce Viennent ensuite les acquisitions par fusion 7 8 les fonds acquis par apport 3 4 puis les bnds acquis par apport partiel d actifs 1 7 Les transmissions de fonds titre gratuit concernent 0 4 seulement des cessions On constate galement une baisse sensible des cessions de fonds au f semestre 2003 qui diminuent de 18 2 par rapport au 1 semestre 2002 La grande partie des cessions de fonds de commerce soit 86 s effectue par achat 16 Etude du Greffe du Tribunal de Comm
92. lat d anciens dirigeants d entreprises au sein d une association nationale qui vise faciliter la transmission en nouant des contacts entre c dants repreneurs et experts et en fournissant des informations et une assistance sur des probl mes sp cifiques tels que le droit successoral l imposition la pr paration la vente de la soci t l valuation du prix etc Le club organise galement des sessions de formation Le site Internet www cra asso fr fournit des informations ce sujet Un nombre croissant de transmissions d entreprise s effectuant avec des tiers ext rieurs au cercle familial trouver un repreneur n est pas toujours imm diat Par cons quent il est essentiel de faciliter la rencontre entre l offre et la demande La BNOA bourse nationale d opportunit s artisanales a t cr e dans ce but sur une initiative publique Cette base de donn es disponible sur Internet regroupe une liste de c dants et de repreneurs d entreprises dans le but d augmenter le nombre de contacts entre ces derniers Le r seau met galement disposition des entrepreneurs des conseillers qui leur fournissent une aide technique et accompagnent la phase de transition lors de la transmission Le site Internet www bnoa net donne des informations ce propos La Conf d ration nationale des SCOP soci t s coop ratives de production a mis en place une m thodologie pour faciliter les transmissions d entreprises des employ s regroup s en c
93. lectricit de gaz et d eau 0 04 Construction 16 80 Commerce r parations automobile et d articles domestiques 24 37 H tels et restaurants 8 28 Transports et communication 1 95 Activit s financi res 1 32 Immobilier location et services aux entreprises 27 97 Administration publique 0 09 Education 0 50 Sant et action sociale 0 35 Services collectifs sociaux et personnels 4 37 Sans activit commerciale 0 89 Code non attribu 0 62 Pour les cinq derniers semestres les cessions amiables de fonds de commerce et les cessions de parts sociales ont concern 1 2 des 223 000 entreprises commerciales et des commer ants personnes physiques et 0 9 des 293 300 entreprises en activit au 30 juin 2003 Ce chiffre est relativement faible compte tenu du fait que le stock des entreprises en activit progresse de fa on constante depuis le 1 semestre 2001 3 5 par rapport au 30 juin 2001 3 3 Les cessions judiciaires d entreprises ou d l ments d actifs 3 3 1 Les cessions d entreprises dans le cadre de la loi sur les proc dures collectives En dehors des cessions amiables les cessions d entreprises en tat de cessation des paiements se font par d cision de justice dans le cadre d un redressement ou d une liquidation judiciaire 3 3 1 1 En redressement judiciaire Le chef d entreprise assist g n ralement d un administrateur judiciaire doit soumettre au tribunal un plan qui r ponde aux trois objec
94. lit de changement de dirigeant au Registre du commerce sont des SARL Il s agit l d une formalit est plus simple pour les SARL que pour les soci t s civiles les soci t s en commandite simple et les SNC ce qui explique cette forte proportion Parmi ces SARL 53 ont un capital social minimum c est dire entre 7 500 d 8 000 euros 36 de ces entreprises ont un capital social sup rieur 8 000 euros et pouvant aller pour certaines d entre elles jusqu plus de 1 000 000 euros Les 11 restant ont un capital inf rieur 7 500 euros et concernent les SARL capital social variable et les commer ants personnes physiques Selon les informations dont dispose le greffe les cessions de parts sociales concernent plut t les SARL ayant un capital social inf rieur 50 000 euros que les soci t s civiles les soci t s en commandite simple et les SNC 24 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi R partition des entreprises par formes juridiques 0 1 0 03 9 SARL 2 O SA D SNC O SAS O AUTRES Repartition des entreprises par montant du capital social 0 7499 07500 7999 D 8000 49 999 050 000 99 999 B 100 000 999 999 O plus de 1 000 000 gt R partition par sections NAF des entreprises ayant c d des parts sociales et d clar
95. ment des paiements des contrats de leasing ou de pr t tablissant un nouvel tat des stocks et rapprochant les biens en cours de fabrication et la facturation doit permettre d clairer le Tribunal Cette formule est plus adapt e que la vente dire d expert car celle ci parfois pour d savantage de fixer la valeur du stock apr s le jugement par un pointage et une valorisation contradictoire avec le repreneur ce qui peut crer une situation tendue entre les parties La formule du r colement pr alable n emp chera pas la mise disposition post rieure Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 43 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 2 Lors de la liquidation judiciaire L objectif de la proc dure n est plus le m me Il s agit l de cesser l activit en r siliant le bail licenciant les salari s v rifiant le passif inventoriant les actifs mobiliers et immobiliers et en les vendant C est la fin de l activit de l entreprise et la r alisation de ses biens pour d sint resser les cr anciers La n cessit d tablir un inventaire avec pris e art L621 18 du nouveau Code de Commerce et art51 du d cret 85 1388 du 27 d cembre 1985 appara t aujourd hui toujours indispensable dans toutes les proc dures de redressement judiciaire et de liquidation judiciaire r pondant ainsi la volont de transparence et de rigueur dans le traitement d
96. mes juridiques susceptibles c der un fonds de commerce Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003
97. n cessaires la fermeture d finitive de l entreprise r siliation du bail commercial licenciement des salari s inventaire des biens v rification du passif vente des actifs de l entreprise et de d sint resser au mieux les cr anciers La cession porte sur les l ments d actifs du fonds de commerce tels que le droit au bail des locaux dans lesquels tait exploit le fonds le mat riel de bureau et informatique les marques et brevets ou encore sur des unit s de production de l ancien fonds de commerce L objectif de la cession entra n e par la liquidation judiciaire est de fermer d finitivement l entreprise en d sint ressant au mieux les cr anciers La cession porte donc sur chacun des diff rents l ments de l actif de l entreprise gt Quel est le r gime juridique de la cession Trois modes de cession sont pr vus Celui de l article L 622 16 ex art 154 pour les immeubles dont la vente peut se faire sur d cision du juge commissaire apr s qu il ait recueilli les observations du d biteur du liquidateur et des contr leurs soit par vente aux ench res publiques soit par adjudication amiable devant la Chambre des Notaires soit de gr gr Celui de l article L 622 17 pour les unit s de production Le liquidateur suscite les offres Le juge commissaire apr s d bat contradictoire choisit celle qui lui para t la plus s rieuse et lui permet dans les meilleures conditions d assur
98. ndant que le nombre d entreprises endett es et le montant de leur dette est probablement bien sup rieur celui r v l par les inscriptions prises aupr s du greffe Dette globale Nb d inscriptions Montant moyen de l inscription Dette moyenne par entreprise 24 080 965 114 211 237 3 121 343 519 6014 Nb d entreprises 27 202 308 265 3 1 2 2 Les entreprises qui ont d j disparu du paysage conomique parisien ou avec proc dure collective en cours 226 entreprises ayant repris un fonds de commerce en 2001 soit 7 8 ont d j disparu du paysage conomique soit de fa on volontaire soit d office soit par cl ture des op rations de liquidation dans le cadre d une proc dure de liquidation judiciaire Sur 2 870 entreprises ayant repris un fonds de commerce en 2001 226 soit 7 8 ont d j disparu Ces disparitions mettent en exergue la p riode de trois ans n cessaire pour le red collage d une affaire 22 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi e Les entreprises radi es sur d claration du dirigeant ou d office par le greffier 191 entreprises soit 84 du stock des disparitions ont t radi es du Registre du commerce Pour 110 d entre elles soit 57 5 la radiation est intervenue quelques mois seulement apr s la reprise d un fonds de commerce Les raisons peuvent tre diverse
99. ne solution ait t adopt e pour la r alisation des actifs mobiliers Ces r alisations peuvent s effectuer de deux mani res a La vente aux ench res publiques La vente aux ench res publiques est par essence ouverte tout acqu reur elles est juridiquement opposable tout cr ancier et donc r pond une volont de transparence Elle fait l objet d une publicit nationale ou internationale dans les journaux d annonces l gales et les revues sp cialis es des secteurs d activit s concern es Elle r pond donc la volont de rigueur et d efficacit dans le traitement des dossiers Pour toutes ces raisons elle est nationalement le moyen principal de r alisation des actifs mobiliers b La vente de gr gr La confidentialit des ventes de gr gr a pour effet daiffaiblir la transparence de r alisation des actifs en ne permettant pas toujours tous de se positionner pour une acquisition Ce moyen de cession peut tre opaque dans l esprit du public et susceptible de discr diter la d cision du Juge Commissaire La vente de gr gr ne doit donc tre retenue qu titre exceptionnel par ordonnance du Juge Commissaire dans le cas o la proposition est sup rieure la valeur figurant l inventaire et o elle permet soit d viter un co t de transport important soit que la consistance ou la nature sp cifique des biens r aliser ne permettent pas d envisager le plus grand nombre d acquereurs
100. ns que le champ d application de la pr vention traitement concerne plus de 80 des redressements avec les m mes dirigeants et presque les m mes actionnaires Au surplus inconv nient majeur la publicit sur ces op rations le r glement amiable est couvert par le secret professionnel en vertu des dispositions de l article L 611 6 du code de commerce article 38 de la loi du 01 03 84 de sorte que seules les personnes concern es peuvent tre inform es 3 Les chiffres de la Pr vention des difficult s des entreprises e L activit de la Pr vention en hausse en 2002 et au T semestre 2003 L activit de la Pr vention Dossiers ouverts Entretiens accord s 2003 1er semestre e La solution des affaires venues devant la Pr vention hausse des mises l enqu te baisse des proc dures collectives 46 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi En 2002 10 2 1 2 Classement apr s entretien 17 5 E En proc dures collectives Mise l enqu te E En r glement amiable Au 1er semestre 2003 E Classement apr s entretien E En proc dures collectives Mise l enqu te E En r glement amiable e Forte hausse des emplois concern s par la d tection au f semestre 2003 1 Chiffres d clar s lors des entretiens avec les magistrats de la Commission de la Pr vention e Les r glements
101. ommercialis ses sp cificit s ses avantages comp titifs la dimension de son march la client le nombre de comptes fid lit r currence concentration l organisation existence de structure de d cision autre que celle du dirigeant le potentiel de d veloppement 4 5 3 Raisonner en terme de marge et non pas en terme de chiffre d affaires Une fois bien compris le m tier de l entreprise il convient den appr cier la qualit financi re Aujourd hui y compris pour les plus petits commerces ce qui compte ce n est pas le volume d affaires mais leur rentabilit car c est avec la rentabilit appr ci e si possible par gammes de produits que vous pourrez vous r mun rer vous d velopper et faire fructifier ainsi votre capital 4 5 4 Savoir n gocier le juste prix Pour toutes les affaires il existe un prix raisonnable nous l avons mesur sur plusieurs centaines de cas l aide du nombre dor 26 Ce nombre signifie que la plupart des cessions titre on reux se r alisent autour de 6 fois la capacit d autofinancement grossi rement b n fice net amortissements ou 2 fois la situation nette pour les entreprises sous forme soci tale A partir de ce rep re statistique il faut tre capable de n gocier au mieux de son int r t mais sans se faire d illusions au dessus de son prix de march une entreprise ne se vend pas mais en dessous non plus Il est donc vain d essayer de faire une trop b
102. on dans le capital social La prise de participation est l op ration selon laquelle une personne physique ou morale acquiert une portion du capital dune autre soci t Ce sont soit des parts sociales soit des actions qui sont c d es Les textes ne pr voyant pas de publicit l gale au Registre du commerce pour cessions d actions ces derni res ne sont par cons quent pas r pertori es dans cette tude Les cessions de parts sociales sappliquant aux soci t s de type SARL civiles soci t s en commandite simple et SNC sont enregistr es au greffe par d p t des actes y aff rant Dans le cadre de cette tude sont tudi s les d p ts d actes de cessions de parts accompagn s simultan ment d une formalit de changement de dirigeant au Registre du commerce qui nous ont sembl constituer le meilleur indicateur de d tection des prises de contr le Depuis janvier 2001 7 019 entreprises ont d pos 7 595 formalit s de cessions de parts sociales accompagn es d une formalit de changement de dirigeant Depuis janvier 2001 7 019 entreprises soit 2 des entreprises en activit au 30 juin 2003 ont c d des parts sociales tout en changeant de dirigeant Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 23 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi gt Le nombre de cessions de parts sociales d clar es au greffe accompagn es d une formalit de changement
103. onds de commerce en 2001 90 d entre elles sont encore en activit ce jour NB une m me entreprise peut d tenir plusieurs fonds de commerces e R partition des entreprises par tranches de chiffres d affaires et par tranches de r sultat Les chiffres d affaires d clar s dans les bilans 2002 par les entreprises reprises sont assez contrast s 14 d entre elles semblent s tre tout juste maintenues flot ainsi qu en t moigne leur chiffre d affaires inf rieur 99 999 euros 63 ont d clar un chiffre d affaires compris dans une fourchette allant de 100 000 999 999 euros 21 en revanche s en sont bien sorties avec un chiffre d affaires sup rieur 1 000 000 euros Les r sultats d clar s sont n anmoins assez loquents 34 de ces entreprises ont d clar un r sultat n gatif 63 des r sultats d clar s sont positifs compris dans une fourchette allant de 1 499 999 euros 3 seulement ont r alis un r sultat sup rieur 500 000 euros Ces r sultats contrast s am nent constater que ces entreprises qui sont majoritairement des SARL 62 et dans une moindre mesure des SA 6 des SAS 5 et des SNC 2 ont besoin 20 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi d une p riode d adaptation avant de r aliser des r sultats positifs lls peuvent tre rapproch s des chi
104. onne affaire aux d pens de l autre Autrement dit il faut savoir conclure en souplesse et au bon moment C est tout un art qui s apprend 60 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 4 5 5 Attention l aspect juridique L acte de cession d une entreprise n est banal ni pour le vendeur ni pour le repreneur De plus il engage l avenir long terme de l un et de l autre Pour ces deux raisons il est capital que cet acte soit mis en forme par des professionnels du Droit chaque partie ayant son propre conseil afin d quilibrer l criture du document final Naturellement il est imp ratif que figure dans ce document une garantie d actif net Enfin il est vivement souhaitable que cet acte ne soit ni trop long ni trop incompr hensible chaque signataire doit tre capable d en comprendre tous les termes 4 5 6 Savoir s imposer lors de la prise en main de l entreprise D s que le repreneur entre dans les lieux il doit faire sentir avec tact et souplesse bien entendu qu il est d sormais le patron vis vis des salari s des fournisseurs des clients et aussi vis vis de l ancien dirigeant Cela veut dire en r gle g n rale que la p riode d accompagnement doit tre relativement courte aux environs de 6 mois et jamais plein temps En effet tr s rapidement le repreneur doit se sentir
105. onnexe Ex une SARL engag e dans la vente de v tements pour femmes largit son activit en acqu rant un fonds de commerce de salon de th 7 des repreneurs ont plus de 58 ans Par ailleurs cette cat gorie de repreneurs est g n ralement la t te d entreprises de structures plus importantes telles que SA et SAS que l ensemble des repreneurs La quasi totalit des entreprises reprises est immatricul e depuis moins de 5 ans ce qui montre que la plupart des repreneurs rach tent une entreprise en vue de la modifier ou de l int grer une structure d j existante R partition des repreneurs par tranches d ge 7 13 Moins de 30 ans D Entre 30 et 44 ans O Entre 45 et 57 ans 0 58 ans et plus R partition des entreprises par formes juridiques B Commer ants SA 0 SARL D SNC SAS E Autres 54 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi R partition des entreprises par tranches de capital m0 7 499 2 4 2 7 500 7 999 08 000 49 999 050 000 99 999 100 000 999 999 EI Plus de 1 000 000 R partition des entreprises par dates d immatriculation Ei moins de 5 ans entre 5 et 15 ans O entre 15 et 25 ans O entre 25 et 50 ans plus de 50 ans e R partition des entreprises reprises par sections NAF 43 des entreprises sont engag es dans le domaine de
106. oop ratives Cette m thodologie se d roule en 5 tapes d tection des opportunit s de transmission validation des membres participant au projet de reprise validation de la faisabilit du projet finalisation du projet r alisation La Conf d ration nomme galement un consultant ayant pour r le d assurer l interm diation entre les c dants et les repreneurs et des coordonner l intervention des diff rents sp cialistes Enfin la Conf d ration aide galement les repreneurs trouver des financements sous diff rentes formes et garanties pour les tablissements de credit Pour plus d informations consulter le site Internet www resoscope org Par ailleurs afin de garantir un soutien de qualit aux entrepreneurs et aux repreneurs une charte de qualit des r seaux de professionnels a t cr e sous la responsabilit du Conseil national de la cr ation d entreprise Cette entit regroupe des membres qualifi s appartenant aux secteurs public gouvernemental quasi gouvernemental et priv Les r seaux participant cette charte s engagent sur des services de qualit et un certain niveau de comp tence de leurs conseillers Etude du G reffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 69 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi L achat d une entreprise n cessite souvent un apport de fonds plus important que lors d une cr ation Cet obstacle financier peut tre kv
107. pation cf le paragraphe la prise de participation de la partie 2 1 Redressement_ judiciaire Proc dure judiciaire ouverte par le Tribunal l encontre d une entreprise physique ou morale qui est en tat de cessation des paiements impossibilit de faire face au passif exigible paiement des fournisseurs du Tr sor Public de la s curit sociale avec son actif disponible Le redressement judiciaire commence par une p riode d observation dont la dur e peut varier de quatre vingt mois en fonction de l importance de l entreprise Elle a pour objet de faciliter le redressement de l entreprise par le maintien de son activit la sauvegarde de l emploi et l apurement du passif et a pour effet d arr ter les poursuites contre l entreprise d bitrice ainsi que l arr t des cours des int r ts sur les sommes qu elle doit Elle aboutit soit un plan de continuation de l entreprise avec un remboursement des dettes tal dans le temps soit un plan de cession avec la vente de l entreprise un repreneur SOFARIS fonds de garantie pour les tablissements de cr dit et les organismes de fonds propres apportant leur concours aux entreprises en cr ation et aux jeunes entreprises de moins de 3 ans pour le financement des investissements mat riels et immat riels et du fonds de roulement Ce fonds garantit hauteur de 70 les entreprises cr es par des personnes physiques et 50 pour les autres cr at
108. performants et accessibles 24h 24 qui acc l rent les d marches de ces personnes aupr s de leurs services gt www infogreffe fr Ce site d velopp par le GIE infogreffe donne acc s aux informations l gales sur les entreprises contr l es et diffus es par les greffes des Tribunaux de commerce L entrepreneur le professionnel et le particulier peuvent y commander des documents officiels d livr s par les greffes extraits k bis tats de privil ges et de nantissements copies de comptes annuels etc prendre connaissance d ventuelles difficult s encourues par une entreprise et suivre en temps r el la situation conomique et financi re d une entreprise en la mettant sous surveillance gt www greffe tc paris fr Mis en ligne en juillet 2000 ce site d velopp par le greffe du Tribunal de commerce de Paris offre des services aux entrepreneurs aux juges du Tribunal et aux professionnels du droit et du chiffre e Les entrepreneurs peuvent y pr parer leurs formalit s l gales en ligne immatriculer leur entreprise modifier un dossier du registre du commerce radier une entreprise pr parer une requ te en injonction de payer sans co t suppl mentaire et par utilisation dun certificat lectronique d livr gratuitement par le greffe En janvier 2003 le greffe a propos un module de cr ation d une entreprise d mat rialis e qui n attend plus que la publication du d cret d application de la loi sur l Initiative
109. pers s Le syst me de la garantie d ench res aupr s dun acqu reur potentiel permet d allier les deux formules gre gr et ench res publiques avec succ s 3 3 2 La mission du greffier en mati re de proc dures collectives La loi sur les proc dures collectives d roge aux principes de droit commun dans la plupart des branches du droit priv Le greffier du Tribunal de commerce auxiliaire de justice veille une bonne application de la loi II apporte aux juridictions consulaire un soutien technique institutionnel et permanent Quel est le r le du greffier dans le traitement des affaires e l assiste les membres du Tribunal l audience et dans tous les cas pr vus par la loi Art 821 1 du COJ Il veille au respect des r gles de proc dure lors des audiences huis clos en chambre du conseil et l audience publique e l apporte sa connaissance approfondie du droit des proc dures collectives et des diff rentes branches du droit impliqu es par cette loi Il intervient dans la mise en tat des affaires et la mise en forme des d cisions prises et motiv es par les juges R821 2 du COJ Enfin le greffier conserve les pi ces essentielles de chacun des dossiers dont il poss de une connaissance approfondie est le garant du bon d roulement des affaires 3 3 3 Commentaire de Monsieur Albert Reins d l gu g n ral charg du traitement des difficult s des entreprises au Tribunal de commerce de Paris
110. pital social inf rieur 8 000 euros Par ailleurs la plupart des entrepreneurs qui reprennent une entreprise ou un fonds de commerce d cident souvent de cr er une nouvelle entit sur les bases de la structure existante c est dire de proc der une nouvelle immatriculation au registre du commerce Les pratiques des entrepreneurs qui reprennent une entreprise seront diff rentes selon leur objectif En effet certains entrepreneurs reprennent une entreprise en vue de cr er leur propre emploi et de s assurer un salaire r gulier Certains acqu reurs ont une vision beaucoup plus financi re et rach tent une entreprise dans le seul but d obtenir un retour sur investissement int ressant Enfin une troisi me cat gorie d entrepreneurs a une vision plus strat gique et souhaite acqu rir des connaissances sp cifiques qui permettront l entreprise de se d velopper long terme par des op rations de rachat et de fusion 6 1 3 D tail des secteurs et quartiers les plus dynamiques Dans un troisi me temps il est possible de d tailler les secteurs et les quartiers les plus dynamiques en terme de transmission d entreprise Au vu des chiffres de l tude la restauration est l un des secteurs les plus concern s par les transmissions d entreprises que ce soit en terme de cessions de fonds de commerce ou de plans de cession En effet 41 des entreprises c d es au cours des cinq derniers semestres faisaient partie du secteu
111. portunit de c der de gr gr ou de vendre aux ench res sur place ou en salle des ventes en fonction des co ts de d m nagement de transport mais galement des loyers susceptibles de continuer courir la charge de la liquidation pendant le temps n cessaire une vente voir ci apr s le commentaire de Me Martinot commissaire priseur judiciaire La vente des actifs mobiliers incorporels marque fonds de commerce est effectu e par le liquidateur Pour ce qui est des biens mobiliers incorporels et plus particuli rement les fonds de commerce les ventes interviennent de plus en plus dans le cadre de soumission d offres sous plis cachet s proc dure qui a l avantage de la rapidit qui permet d viter que les candidats acqu reurs ne s entendent mais qui pr sente l inconv nient de pr sider potentiellement un m canisme de surench re qui peut s av rer incontr l parce que non regie par les r gles de la vente aux ench res publiques II convient ensuite de noter que l existence de la cession d unit de production de larticle L 622 17 du Code de Commerce ancien article 155 de la loi du 25 janvier 1985 La loi ne donne pas de d finition de l unit de production dont on peut priori penser qu elle est dans l esprit du l gislateur une usine L unit de production peut galement tre un fonds de commerce Pour d terminer si une cession de fonds de commerce doit intervenir sous le r gime de l article L
112. prise dune exp rience des difficult s et de la pr vention du risque qu il convient de mettre en oeuvre e pr senter une structure bilancielle partiellement am lior e par la transformation d une dette court terme en ressource longue incitant les diff rents acteurs conomiques travailler avec une structure qui b n ficie d une exp rience et non pas avec une start up sans track record e r gler de fa on plus rapide les petits cr anciers vitant ainsi la cr ation d un ph nom ne de cascade e recr er des changes et des flux conomiques cr ateurs de valeurs ajout es et galement porteurs de produits pour l Etat TVA TP etc e etenfin favoriser le redressement de l entreprise par la r duction du remboursement de la dette court terme augmentant ainsi les chances de valorisation et de remboursement des porteurs de titres terme Si cette tentative de solution peut para tre entach e de certaines limites telles que des tentatives de comportement opportuniste il n en demeure pas moins qu un r el progr s pour les cr anciers et pour l entreprise serait ainsi r alis d s lors qu ensemble ils puissent acc der aux d cisions de la firme Cette 38 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi solution implique en revanche la n cessit de pouvoir coter les cr ances et il importe donc que le march
113. prises un tiers All gements fiscaux sur les recettes a d une transmission r investies dans une autre PME Avantage en cas de retraite anticip e Mesures sp cifiques facilitant la transmission aux employ s Facilit s pour les employ s concernant les timbres fiscaux et les droits d enregistrement R gles sp cifiques pour la transmission une entreprise ou une coop rative cr e par des employ s TOTAL 21 11 12 14 1 E Source Rapport final du groupe d experts sur la transmission des petites et moyennes entreprises Commission Europ enne mai 2002 L gende Mesure existant en 1998 Mesure existante mais am lior e ou mesures suppl mentaires introduites depuis 1998 Mesure existante mais diminu e depuis 1998 ou en passe d tre limin e Mesure introduite depuis 1998 Mesure existant dans la pratique mais non introduite dans la l gislation solution partielle Pas de mesure disponible Etude du G reffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 73 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 6 3 La justice commerciale en ligne Les Tribunaux de commerce et les greffes travaillent assurer un service public de la Justice accessible et adapt chacun ainsi qu faciliter l information des entrepreneurs des justiciables et des professionnels du droit Le d veloppement des NTIC leur a permis de concevoir des sites Internet
114. r Ma tre Philippot Administrateur Judiciaire Nos remerciements tout particuliers pour les repr sentants du Tribunal de commerce de Paris Madame le Pr sident Rey Conseiller du Pr sident Costes et D l gu e G n rale au traitement des difficult s des entreprises et Monsieur le Pr sident Reins D l gu G n ral charg du traitement des difficult s des A i oT ds 7 777 entreprises et des cessions d entreprises REY de pu ere d A PT RAT DE 1 72717 M D A 0 ac Pt ne cou ie ter lac D e Grun a UN Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Sommaire Propos liminaire Sa re ane pana Da ce a O neue ele One done Da a EA eme en a a e p 10 1 Panorama du tissu conomique parisien et donn es g n rales sur les proc dures collectives et la pr vention des difficult s des entreprises p 13 2 Identifier les diff rents modes de reprises et de transmission d entreprises p 17 2 1 Quels sont les diff rents modes de cessions amiables de fonds de commerce p 17 2 2 Quelles sont les cessions judiciaires d entreprises ou d l ments d actifs p 18 c der dans le cadre de la loi sur les proc dures collectives 3 Bilan chiffr de la situation de la reprise et de la transmission d entreprises Paris p 19 3 1 Les cessions amiables de fonds de commerce p 19 3 1 1 Quelles sont les donn es relatives
115. r d une r duction de l imp t sur le revenu correspondant 25 des int r ts d emprunts contract s la limite annuelle des int r ts ouvrant droit r duction d imp t est de 10 000 euros pour les personnes seules et 20 000 euros pour un couple e Disposition financi re Proposition de cr ation d un m canisme de march permettant la titrisation et la transformation de la dette de l entreprise en actions ou obligations La recherche de l efficience conomique et de la comp titivit ainsi que le respect du droit des cr anciers serait susceptible de trouver au travers du m canisme pr sent des l ments de r ponse int ressant d j un nombre important d entreprises c der En effet la cession directive r alis e dans le cadre judiciaire pourrait tre utilement compl t e par la cr ation dun mecanisme de march au sein duquel la dette de l entreprise notamment celle du tr sor public pourrait faire l objet d une titrisation et transform e en actions ou obligations permettant ainsi une rapide relance de l entreprise Bien que peu utilis actuellement et au d part plus adapt au plan de continuation ce m canisme peut toutefois tre ins r dans un plan de cession en modifiant le p rim tre de reprise des actifs et d une partie du passif de la cible Constatant que les cr anciers dans une proc dure plus traditionnelle sont souvent soumis des r ductions de montant et des r glements les princ
116. r h tels et restaurants avec une large pr dominance des restaurants alors que ce secteur ne compte que pour 6 dans la vie conomique parisienne Cette forte proportion s explique par le fait que ce type de fonds de commerce est g n ralement facile valoriser Le secteur commerce et r parations a galement une importance non n gligeable dans les transmissions d entreprises ce qui s explique par sa place pr pond rante dans le panorama conomique parisien En effet 21 des cessions de fonds de commerce et 24 des cessions de parts sociales concernent des entreprises du secteur commerce et r parations Le deuxi me secteur phare de Paris est le secteur immobilier et services aux entreprises qui compte pour 43 dans le paysage conomique parisien Si ce secteur est tr s peu touch par les cessions de fonds de commerce hauteur de 3 sulement il est relativement plus concern par les Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 65 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi cessions de parts sociales soit 28 mais reste en d finitive assez peu concern par les transmissions d entreprises au vu de sa place dans le paysage conomique parisien me Les quartiers les plus dynamiques en terme de transmission d entreprises sont le 11 et le 15 arrondissement qui regroupent eux seuls 13 des transmissions Par ailleurs on constate que les transmissions d ent
117. rchais Le dirigeant qui en est le propri taire souhaitait se retirer pour prendre sa retraite en raison de probl mes de sant L entreprise est bien quip e elle dispose d une cha ne graphique coh rente et d une capacit de production satisfaisante Comme elle ne fait pas appel la sous traitance elle d gage une marge brute int ressante Sa client le est plut t fid le et n est pas sujette aux impay s C est sur la base de ce constat positif que j ai acquis cette entreprise En revanche ses performances taient faibles car elle a v cu sur ses acquis depuis plusieurs ann es Faute de mener une politique commerciale suffisamment active elle a perdu des clients Ce manque d activit a eu une incidence n gative sur le chiffre d affaires qui s est rod 62 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 5 1 3 Comment s est d roul e la reprise Les n gociations avec le dirigeant aboutissent rapidement Elles ont dur quatre mois Nous sommes tomb s assez rapidement d accord sur le prix de vente de l entreprise bien que je me sois rendu compte par la suite que j avais achet au prix fort En accord avec le vendeur nous avons convenu de travailler en bin me pendant six mois M Bonnet pr sente un plan de reprise dans lequel il met en vidence sa capacit redresser l entreprise qui s
118. rde et de plus en plus en faveur de tiers qui peuvent tre les salari s de l entreprise eux m mes 6 1 1 Synth se des donn es chiffr es relatives aux diff rents modes de cession pass s en revue Dans un premier temps on constate quelques grandes tendances travers les chiffres relatifs aux diff rents types de transmission d entreprises Premi rement le nombre de cessions amiables de fonds de commerce 6 729 et celui de cessions de parts sociales accompagn es par une formalit de changement de dirigeant 7 019 sont peu pr s identiques sur la p riode allant de janvier 2001 juin 2003 repr sentant pour chacun en moyenne 2 4 du stock d entreprises en activit sur cette m me p riode Il est noter cependant que les informations sur les cessions de parts sociales dont le greffe dispose concernent uniquement les SARL les soci t s civiles les soci t s en commandite simple et les SNC ainsi que la loi le pr voit Les cessions d actions n tant pas r pertori es dans les registres du greffe cette donn e n a pas pu tre prise en compte dans l tude Les cessions judiciaires d entreprises ont quant elles connu une augmentation progressive tout au long des cinq semestres de r f rence en relation avec l accroissement des redressements judiciaires qui t moignent des difficult s conomiques rencontr es par les entreprises Au total le Tribunal de commerce de Paris a arr t 188 plans de cession depuis
119. reprises c d es l tude se basera sur le crit re du chiffre d affaires d clar dans les comptes annuels d pos s au greffe par les c dants Le d p t des comptes annuels au greffe est une obligation fiscale qui s applique aux soci t s responsabilit limit e aux soci t s anonymes aux soci t s par actions et certaines soci t s en nom collectif Les entrepreneurs individuels ne sont pas tenus de d poser leurs comptes Premier constat le chiffre d affaires tel que d clar dans les comptes annuels par les c dants subit une certaine d gradation partir du second semestre 2002 compter cette date le nombre d entreprises r alisant un chiffre d affaires sup rieur 1 000 000 d euros diminue 12 au premier semestre 2003 contre 29 au second semestre 2002 et 37 au premier semestre 2002 Cette d gradation refl te les difficult s conjoncturelles rencontr es par l conomie fran aise et parisienne depuis plus dun an Les c dants ayant d clar un faible chiffre d affaires compris entre 1 et 9 999 euros sont peu nombreux Le chiffre d affaires moyen des entreprises c d es a diminu au cours de la p riode surtout au premier semestre 2003 ainsi un nombre accru d entreprises est c d en raison de difficult s conjoncturelles CA des c dants au premier semestre 2001 Source bilans 2000 1 6 Pon T1 9 999 T 10 000 49 000 D 50 000 99 999 100 000 499 000
120. reprises et en particulier les plans de cession l occasion de redressements judiciaires refl tent les mutations conomiques actuelles La forte proportion d entreprises du secteur industries manufacturi res parmi les entreprises c dant des parts sociales ou faisant l objet de plans de cession t moigne de cette constatation de m me que le nombre lev d entreprises du secteur services informatiques ayant t impact s de plans de cession en 2002 6 1 4 Zoom sur les plus de 58 ans La population des entrepreneurs de plus de 58 ans est premi re vue une population int ressante dans le cadre du sujet car elle constitue un vivier de futurs c dants en effet 19 6 des entreprises parisiennes ont leur t te un dirigeant de plus de 58 ans Or ces entrepreneurs sont la t te d entreprises de plus de 5 ans d j bien implant es dans leur march et g n ralement en bonne sant Elles ont moins de difficult s r gler les cotisations sociales et fiscales que l ensemble des entreprises Finalement les chiffres du Registre du commerce montrent que les jeunes pr retrait s entrepreneurs 7 sont plus nombreux que les jeunes entrepreneurs de moins de 30 ans 4 5 Les entrepreneurs de plus de 58 ans contrairement aux id es re ues sont donc dynamiques en terme de cr ation et de reprise d entreprises Pour preuve 25 d entre eux dirigent une soci t de moins de 5 ans Les repreneurs de plus de 58 ans dirigent
121. rges sociales avant le premier euro de chiffre d affaires droit pour le repreneur de b n ficier d s sa premi re ann e d activit de l exon ration des cotisations dues aux r gimes d assurance maladie maternit veuvage vieillesse invalidit d c s et allocations familiales sous certaines conditions le repreneur aura le droit de prendre un cong ou de travailler temps partiel pendant un an rel vement du plafond de d gr vement fiscal pour les transmissions entre conjoints r ductions fiscales pour les donations en faveur des tiers r duction des droits de succession exon ration fiscale des plus values r alis es lors de la cession d une entreprise lorsque celles ci ne d passent pas un certain montant exon ration des droits de mutation lors de la donation au b n fice de salari s Ces mesures sont d taill es dans la partie 6 2 2 En revanche les initiatives d accompagnement et de formation des entrepreneurs la reprise d entreprises sont encore trop peu nombreuses en France Q le manque de connaissances et ou d informations quant au processus de transmission constitue bien souvent un obstacle pour les entrepreneurs qui souhaitent c der ou reprendre une entreprise comme vous le verrez travers les t moignages de c dants et repreneurs En particulier on notera plusieurs mesures exemplaires mises en uvre dans d autres tats de l Union visant am liorer conditions de la cr ation et de la reprise d entrep
122. ris intra muros Les entreprises en activit dirig es par un entrepreneur g de 58 ans et plus sont plut t en bonne sant 4 8 d entre elles seulement rencontrent des difficult s r gler leurs cotisations sociales et fiscales obligatoires ainsi qu en t moignent les inscriptions de privil ges prises par le Tr sor public et Urssaf aupr s du greffe Fait surprenant 25 de ces entreprises sont de jeunes entit s immatricul es au Registre du commerce depuis moins de 5 ans 37 5 d entre elles sont bien implant es dans leur secteur d activit elles justifient de 5 15 ans d existence Enfin 37 5 sont des entreprises plus anciennes cr es il y a plus de quinze ans Contrairement aux id es re ues 25 des dirigeants de plus de 58 ans g rent une soci t cr e r cemment c est dire il y a moins de 5 ans Par ailleurs les soci t s dirig es par des personnes de 58 ans sont souvent en bonne sant seules 5 d entre elles ont des difficult s r gler leurs cotisations fiscales et sociales obligatoires Soci t s anonymes 12 71 SARL 40 69 SNC st s en nom collectif 1 40 SAS st s par actions simplifi e 2 41 Soci t s civiles 39 95 Groupements 0 28 Autres 2 84 m o ins de 5 a entre 5 et 15 ans entre 15 et 25 ans entre 25 et 50 ans plus de 50 ans 48 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat
123. rise le lancement de projets de parrainage des petites et moyennes entreprises par des acteurs influents du milieu des affaires comme c est le cas en Finlande l organisation de programmes de formation destin s aux entrepreneurs sur des sujets sp cifiques tels que la transmission d entreprise comme en Espagne la mise en place d un guichet unique en Allemagne afin de permettre aux c dants et aux repreneurs de se rencontrer et de prendre contact avec des avocats des conseillers fiscaux et des banques de d veloppement la distribution aux entrepreneurs d un kit d auto analyse en Italie afin de comprendre les points positifs et les points n gatifs d une transmission d entreprise Enfin la Commission europ enne a pr conis des mesures en vue de faciliter la transmission d entreprise qui ne sont pas encore appliqu es en France telles que un all gement du taux maximal des droits de succession la mise en place du principe de continuit des soci t s de personnes 6 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Fide du Greffe dn Trihimal da Cammerre de Parie eantamhra 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 1 Panorama du tissu conomique parisien et donn es g n rales sur les proc dures collectives et la pr vention des difficult s des entreprises Au 30 juin 2003 Paris compte 293 314 entreprises en activit en augmentation de 2 5 par rapport
124. rise et de la transmission d entreprises Paris Pour la p riode de r f rence allant du 1 janvier 2001 au 30 juin 2003 6 729 fonds de commerce ont fait l objet de cessions amiables En outre le Tribunal de Commerce de Paris a arr t 190 plans de cessions dans le cadre de redressements judiciaires et les juges commissaires ont rendu 4 559 ordonnances autorisant la cession d actifs pour les proc dures de liquidation judiciaires 3 1 Les cessions amiables de fonds de commerce A partir du semestre 2002 le greffe observe une rosion sensible des cessions de fonds de commerce ainsi qu un net ralentissement au semestre 2003 Pour les six derniers mois le nombre de cessions accuse une diminution de 18 2 par rapport la m me p riode en 2002 Le nombre de cessions amiables de fonds de commerce affiche une baisse progressive de 25 depuis d but 2001 Nombre de cessions de fonds de commerce pour les cinq derniers semestres 1er semestre 2001 2 me semestre 1er semestre 2002 2 me semestre 1er semestre 2003 2001 2002 Afin de comparer l volution des cessions de fonds avec un autre crit re statistique pertinent le greffe fait ressortir ci dessous le nombre d inscriptions de privil ges du vendeur pris aupr s de ses services depuis 2001 Celles ci refl tent les pr ts consentis par les banques aux entrepreneurs pour garantir lachat d un fonds de commerce Ainsi que l on peut le constater ce poste ne subi
125. s radiation en raison de mauvais r sultats et viter de faire l objet d une ouverture de proc dure collective radiation d office la suite d une cl ture de proc dure collective ou encore le d m nagement de l entreprise dans un autre d partement Sur les 226 entreprises disparues 191 soit 84 5 ont t radi es sur d claration du dirigeant ou d office par le greffier gt Les entreprises pour lesquelles une proc dure collective est en cours 35 entreprises font actuellement l objet d une proc dure collective 5 soit 2 2 des entreprises d faillantes sont en redressement judiciaire 30 soit 13 2 des entreprises d faillantes sont en liquidation judiciaire et seront prochainement radi es du Registre du commerce Le taux de mortalit des entreprises ayant acquis un fonds de commerce en 2001 s l ve par cons quent 1 3 Celui ci est quivalent au taux de mortalit des entreprises parisiennes prises dans leur globalit soit 1 5 Sur les 226 entreprises disparues 35 soit 15 5 font l objet d une proc dure de redressement ou de liquidation judiciaire 86 des entreprises d faillantes sont en liquidation judiciaire et seront prochainement radi es du Registre du commerce Le taux de mortalit des entreprises reprises en 2001 est de 1 3 taux quivalent celui des entreprises parisiennes appr hend es dans leur ensemble 3 2 Les cessions d entreprises par suite de prise de participati
126. s candidats repreneurs faire mieux Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 39 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi a R ception des offres d finitives et am lioratives dans les deux jours ouvr s pr c dant la Chambre du Conseil L information du Juge Commissaire du Repr sentant des Cr anciers du contr leur du Parquet et la consultation des organes de repr sentation du personnel qui doivent s ensuivre sont difficilement praticables compte tenu des d lais laiss s par le L gislateur La d cision du Tribunal m Les candidats repreneurs sont g n ralement entendus en Chambre du Conseil pas d obligation l gale Le Tribunal met son jugement en d lib r il ne statue que tr s rarement sur le si ge De nouveaux d lais peuvent tre impartis par la Juridiction D 103 2 ouvrant ici la comp tition des candidats qui ne se seraient pas manifest s jusqu alors Droit d appel ouvert du jugement adoptant ou rejetant le plan de cession au Minist re Public au cessionnaire et au cocontractant Prenons en second lieu l hypoth se d une confrontation entre le plan de continuation et des offres de reprise de l entreprise ou du capital social a Relativement rare dans la quasi totalit des cas les candidats repreneurs renoncent formuler des offres concurrentes du plan de continuation Q Il est ici observ que les
127. s de la situation de pr carit dans laquelle se retrouve l entreprise l espoir de redressement de cette derni re est mince et les taux de liquidation constat s depuis des d cennies le confirment On pourra toujours arguer que ces r sultats peuvent tre symptomatiques d un certain nombre d imperfections des proc dures collectives erreurs de s lection l entr e d lais du traitement en raison du nombre de parties en pr sences etc il n en demeure pas moins que pour d tecter l entr e dune proc dure la viabilit d une entreprise et sa capacit red marrer sous la forme dun plan de cession ou de continuation il faut associer des donn es contradictoires et effectuer des choix qui s opposent connaissances g n rales et expertises techniques r activit et dur e de la proc dure co t de l ensemble des parties contributives et besoin de tr sorerie de l entreprise Le temps et l incertitude jouent en d faveur de l ensemble des acteurs ils laissent s accro tre la perte de confiance la perte de valeur et participe implicitement au renforcement de la position de la concurrence contribuant ainsi une diminution des chances de red marrage Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 37 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi La connaissance et le savoir sont n cessaires pour pr tendre analyser proposer et juger mais sont co teux et
128. s fonds li s des commerces de proximit sont souvent plus faciles valoriser Selon Gilles Lecointre la r alit du fonds de commerce prime sur le chiffre d affaires et le bilan dans l appr ciation de la valeur d une affaire Les l ments prendre en compte dans l valuation d un fonds de commerce de proximit sont l emplacement zone de chalandise position par rapport aux concurrents proches la 18 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi client le nombre fid lit dispersion fr quence d achat et enfin la qualit et l image du produit ou service vendu Les autres fonds de commerce c d s sont des entreprises de taille plus importante 21 de SA qui exercent principalement leur activit dans les domaines du commerce de gros de l industrie manufacturi re de petite taille et des services aux entreprises L activit principale ce cette cat gorie est le commerce de gros pour 12 suivi par la confection de v tements f minins hauteur de 3 Les autres activit s sont tr s diverses 63 des cessions de fonds de commerce concernent les fonds de type commerce de proximit qui sont g r s par des entrepreneurs individuels ou des SARL 95 Les fonds qui ne sont pas li s au commerce de proximit sont principalement des commerces de gros E Dont fabrication de v tements pour femmes R parti
129. s h tels et restaurants ainsi que les fonds de commerce commerce r paration automobile et d articles automobiles semblent tre particuli rement appr ci s des repreneurs car ces fonds de commerce sont g n ralement plus faciles valoriser Les entreprises engag es dans l immobilier la location et les services aux entreprises int ressent moins les repreneurs sans doute en raison de leurs faibles performances ou de leur fragilit Les chiffres collect s par le service des proc dures collectives du greffe et de la Pr vention montrent en effet que cette branche d activit est tr s sensible aux difficult s conjoncturelles Zoom sur la fili re restauration La majeure partie des fonds de commerce c d s soit entre 40 et 50 selon les ann es appartient la fili re h tels et restaurants A l int rieur de cette fili re les restaurants de type traditionnel ou rapide repr sentent environ 90 des cessions de fonds de commerce Au total les restaurants contribuent eux seuls pr s de la moiti des cessions amiables de fonds de commerce Paris 70 des restaurants concern s sont des SARL employant peu de salari s et disposant d un capital inf rieur ou gal 8 000 euros ce qui ne leur laisse qu une faible marge de man uvre en cas de difficult s financi res 26 sont des entreprises individuelles exploit es par un dirigeant inscrit au registre du commerce en qualit de commer ant Au sein de la fili re
130. s la reprise 7 p 68 5 1 5 Quelques id es pour favoriser la transmission p 68 et la reprise d entreprises en France 6 Synth se pistes de r flexion et conclusion p 69 6 1 Synth se de otuda enren aude na durs ares a sa oa i A Sa a a A a e a ARE LEE p 69 6 1 1 Synth se des donn es chiffr es relatives aux diff rents modes p 69 de cession pass s en revue 6 1 2 Conclusions g n rales concernant la transmission d entreprises Paris p 70 6 1 3 D tail des secteurs et quartiers les plus dynamiques p 70 6 1 4 Zoom sur les plus de 58 ans p 71 6 2 Pistes de r flexion pour faciliter la transmission et la reprise d entreprises p 71 6 2 1 Les diff rents obstacles rencontr s lors d une transmission d entreprise p 71 6 2 2 Les solutions apport es ces obstacles mmeee eee p 72 6 2 3 Exemples communautaires de conditions favorables p 75 la r ussite d une transmission d entreprise 6 3 La justice commerciale en ligne mmme eee nana eee aan eee p 79 6 4 C nclusion g n ral isi sai ae e oa E ca a oa ua SP ae da a a a aia i p 80 Annexes Lexique des termes juridiques sise p 81 Liste des codes NAF de la section K et liste des codes NAF correspondant aux commerces p 85 de proximit Etude du Greffe du Tr
131. se en tant que telle 64 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi _ 2001 _________2002 ___2003 1er sem Cessions amiables d entreprises 2 870 2713 1 146 Cessions de parts sociales accompagn es d un chgt de dirigeant 3 020 3 172 1 403 Cessions judiciaires d entreprises plans de cession Cessions globales d unit s de production Total 5 950 5971 2593 Par ailleurs au vu des chiffres de l tude la tendance actuelle serait plut t la cr ation d entreprise qu la reprise de structures d j existantes 6 1 2 Conclusions g n rales concernant la transmission d entreprises Paris L tude permet dans un deuxi me temps de tirer des conclusions g n rales au sujet de la transmission d entreprise Paris Concernant les fonds de commerce les cessions s effectuent pour 86 par achat La grande majorit des cessions est r ussie puisqu ce jour seules 10 des entreprises ayant repris un fond de commerce au cours de l ann e 2001 ont disparu Cependant apr s la reprise d un fonds de commerce l entreprise a g n ralement besoin dune p riode de transition avant de retrouver une activit stable Les entreprises c d es sont majoritairement des SARL ou des entrepreneurs individuels immatricules en tant que commer ants c est dire des structures de petite taille disposant le plus souvent d un ca
132. ses a repr sent 17 des entreprises concern es en 2001 34 en 2002 et 24 en 2003 Ce secteur regroupe 28 des entreprises en activit Paris Au sein de ce secteur ce sont majoritairement les entreprises exer ant une activit dans le domaine informatique r alisation de logiciels notamment qui sont concern es Elles repr sentent un tiers des entreprises en difficult en 2001 la moiti en 2002 et nouveau un tiers au premier semestre 2003 En 2002 des plans de cession ont t prononc s pour 16 entreprises soit 18 dont la plupart employaient plus de 20 salari s et surtout deux entreprises de plus de 100 salari s soit 2 3 et une de plus de 1 000 soit 1 2 Au total la moiti des salari s concern s par un plan de cession en 2002 tous secteurs confondus appartenait la fili re services informatiques La situation de la fili re informatique semble s tre apais e lors du premier semestre 2003 au cours duquel seules 3 entreprises soit 7 employant moins de 6 salari s ont fait l objet de plans de cession Secteur industries manufacturi res En 2001 le secteur industries manufacturi res a concern 30 des entreprises faisant l objet dun plan de cession alors qu il ne repr sente que 8 des entreprises implant es Paris En 2002 et 2003 ce pourcentage s est stabilis autour de 20 Les fili res textile et habillement et papier carton imprimerie et dition sont les plus concern
133. souvent des entreprises de structure plus importante de type SA ou SAS que l ensemble des repreneurs Ce dynamisme se justifie sans doute par le fait que certains salari s encore tr s actifs mais ayant atteint l ge de la retraite et ne trouvant plus d employeur se lancent dans la reprise ou la cr ation d une entreprise afin de valoriser leur savoir faire et leur exp rience 6 2 Pistes de r flexion pour faciliter la transmission et la reprise d entreprises 6 2 1 Les diff rents obstacles rencontr s lors d une transmission d entreprise Lors dune transmission d entreprise les diff rents acteurs c dant ou repreneur sont le plus souvent confront s trois types d obstacles Le premier obstacle est d ordre psychologique Un entrepreneur qui a cr sa propre entreprise et qui y a pass sa vie se d cide souvent tardivement chercher un repreneur Le transfert de comp tences s effectue fort tard voire pas du tout Le second obstacle est d la complexit du processus de transmission des entreprises Les dirigeants ont souvent besoin d aide de comp tences sp cifiques qu ils ne d tiennent pas forc ment et dont ils ne savent pas par quel moyen se les procurer C est un besoin d information et de transparence qui est mis en vidence ici Enfin le troisi me obstacle est directement li la l gislation nationale qui exige des droits de succession et de donation lev s et freine les changements de forme
134. strateur judiciaire dans les journaux financiers les quotidiens nationaux ou locaux les journaux sp cialis s et sur le site internet des administrateurs judiciaires etc partir d une base de donn es d marche active de ladministrateur judiciaire d tection des repreneurs incitation la reprise L information des candidats repreneurs Q Q Renseignements fournis directement par l tude de l administrateur judiciaire Confection d un m mento ou d un dossier de pr sentation de l entreprise c der ou cassette Organisation de data room Visite de l entreprise et des installations Rencontres avec les principaux cadres et dirigeants changes avec les organes de repr sentation du personnel L analyse des offres Q Examen des offres par l Administrateur Judiciaire dans les d lais impartis par r f rence aux dispositions l gales et la jurisprudence ainsi qu aux usages des Tribunaux appel s statuer Discussions avec les candidats repreneurs en vue ce l am lioration des conditions financi res et sociales des propositions et de la lev e des conditions suspensives particuli res dont elles seraient assorties tablissement d un tableau comparatif anonyme communiqu tous les candidats repreneurs comportant les principales caract ristiques des propositions La communication d un tel tableau rend parfaitement transparent le processus de cession et incite toujours le
135. t une seule unit du nombre minimum d associes n cessaires pour former une soci t anonyme Cette simple mesure facilite les reprises en permettant aux repreneurs de garder la m me forme juridique La toute r cente loi pour l Initiative conomique entr e en application le 6 ao t 2003 va permettre de faciliter la cr ation le d veloppement et la transmission d entreprise En effet en cas de reprise d une entreprise le repreneur pourra solliciter un talement des charges sociales de la premi re ann e sur une p riode maximum de 5 ans Cette mesure lui permettra de ne pas avoir r gler de charges sociales avant le premier euro de chiffre d affaires Pendant la premi re ann e d activit le repreneur aura galement droit sous certaines conditions l exon ration des cotisations dues aux r gimes d assurance maladie maternit veuvage vieillesse invalidit et d c s et d allocations familiales auxquels il est affili dans le cadre de la reprise et de ses autres activit s salari es La reprise d une entreprise ouvrira droit pour le repreneur dans certaines conditions soit un cong soit une p riode de travail temps partiel La dur e de ce cong ou de cette p riode de travail temps partiel sera d au plus un an et pourra tre prolong e d un an au maximum e Dispositions fiscales Dispositions fiscales la France a quelque peu all g le r gime de la succession et de la donat
136. t i X GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS L QUA E LA CORS CEDEX 04 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi La r ussite de la transmission et de la reprise des petites et moyennes entreprises joue un r le important dans le maintien du tissu conomique fran ais et des emplois qui y sont associ s Nombreuses sont les entreprises qui ont disparu faute d avoir trouv un repreneur ou d avoir mal ou peu pr par la succession de leur dirigeant Particuli rement sensible ce probl me le D put Jean Paul Chari membre de la commission des Affaires Economiques de l Assembl e nationale et de la Commission sp ciale charg e d examiner le projet de loi pour l initiative conomique Pr sident du groupe d tudes sur les P M E a souhait voir r aliser une tude qui permettrait de dresser un panorama de la transmission et de la reprises d entreprises de tenter un diagnostic de la situation et de d gager des axes d volution pour l avenir Les transmissions d entreprises trouvent souvent leur origine dans le d part la retraite de leur dirigeant 58 en 2000 mais les transmissions dues des raisons personnelles retraite anticip e changement de profession d int r ts ou de situation familiale et aussi mutation de l environnement concurrentiel sont en augmentation Ainsi un nombre croissant de transmissions d entreprises s effectue en dehors de la famille des tiers C
137. t pas de r elle progression depuis 2001 14 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Evolution des inscriptions de privil ges du vendeur pour les cinq derniers semestres 1er sem 2 me sem 1er sem 2 me sem 1er sem La tendance actuelle est plus en faveur de la cr ation qu la reprise d entreprises d j existantes Les entrepreneurs ne sont pas tr s enclins reprendre des fonds de commerce existants en raison des risques que cela comporte mais plut t concr tiser leur propre projet 3 1 1 Quelles sont les donn es relatives aux fonds de commerce c d s gt R partition et volution des cessions de fonds de commerce par arrondissements sur les cinq derniers semestres cumul s Les 8 16 7 17 15 et 11 arrondissements regroupent 43 des entreprises en activit dans Paris intra muros en juin 2003 aussi n est il pas tonnant de constater que 40 3 des fonds de commerce c d s entre 2001 et 2003 se localisent dans ces zones Ces arrondissements sont galement les plus dynamiques en mati re d immatriculations d entreprises Les 27 ge fe et 7 arrondissements enregistrent un volume moindre de cessions de fonds soit 11 5 des cessions globales Ces arrondissements regroupent 12 seulement des entreprises parisiennes en activit et 10 des immatriculations en juin 2003 Pour
138. t vendu leur fonds de commerce alors que celui ci tait encore bien valoris tout en se pr munissant des risques de d faillances Par ailleurs 12 des plans de cession arr t s par le Tribunal de commerce de Paris depuis 2002 dans le cadre de redressements judiciaires ont concern le secteur de l h tellerie et de la restauration Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 17 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi 28 des fonds c d s sont exploit s par des entreprises engag es dans le secteur Commerce r paration automobile et d articles domestiques qui englobe toutes les formes de commercialisation de marchandises les activit s des interm diaires du commerce et quelques prestations de services r parations Toujours titre de comparaison cette branche occupe 16 des entreprises parisiennes en activit et concerne 21 des entreprises immatricul es au Registre du commerce Le greffe observe que 4 5 des fonds de commerce c d s sont exploit s par des entreprises engag es dans le secteur immobilier location et service aux entreprises qui englobe l activit immobili re la location de biens meubles les activit s informatiques et les services fournis aux entreprises Cette branche est tr s bien repr sent e dans le issu conomique parisien Elle regroupe 42 des entreprises en activit et concerne 40 des immatriculations Ainsi le
139. tifs de l article L 620 1 du Code de commerce permettre la sauvegarde de l entreprise le maintien de l activit de l emploi et l apurement du passif Ce plan peut tre un plan de continuation si l entreprise secr te une capacit d autofinancement suffisante pour faire face ses dettes d exploitation et au remboursement des cr anciers ant rieurs au d p t de bilan en 10 ans maximum Si tel n est pas le cas des offres de reprise devront tre suscit es et un plan de cession labor gt Quel est le r gime juridique de la cession La cession judiciaire est r gie par l article L 621 83 du Code de commerce Elle peut tre totale ou partielle Si elle n est que partielle elle doit porter sur un ensemble d l ments d exploitation qui forment une ou plusieurs branches autonomes d activit Les biens non compris dans les plans de cessions seront alors vendus selon les modalit s de la liquidation judiciaire 26 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi C est au vu du rapport de l administrateur que le Tribunal arr te le plan de cession En ex cution du plan l administrateur devra passer tous les actes n cessaires au transfert de propri t et peut sous sa responsabilit conf rer au repreneur la gestion de lentreprise c d e dans l attente de l accomplissement de ces actes II est rare qu un plan de c
140. tion par cat gories juridiques des fonds c d s commerces de proximit 5 34 SARL entrepreneur individuel O autres 61 Etude du G reffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 19 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi R partition par cat gories juridiques des fonds c d s autres entreprises O SARL entrepreneur individuel DO SA DSAS autres 3 1 2 Quel est ce jour l tat de sant des entreprises ayant acquis un fonds de commerce en 2001 2 604 entreprises ont acquis un fonds de commerce en 2001 Qu en est il de leur tat de sant ce jour 3 1 2 1 Les entreprises toujours en activite 2 344 sont encore en activite ce jour soit 90 Leur chiffre d affaires et le r sultat qu elles ont d clar en 2002 ainsi que leur tat d endettement r v l par les ventuelles inscriptions prises par le Tr sor public et l Urssaf aupr s du greffe pour garantir les cotisations fiscales et sociales impay es peuvent apporter une valuation de leur situation conomique ce jour Ce crit re doit cependant tre appr hend avec prudence car ainsi que le souligne Gilles Lecointre PDG du cabinet d interm diation Intercessio c est la r alit du fonds de commerce qui permet d appr cier la valeur d une entreprise avant le dossier et les chiffres voir son intervention au paragraphe 4 4 Sur les 2 604 entreprises ayant repris un f
141. tique les mesures relatives la transmission d entreprise dans les diff rents pays de l Union Europ enne et dont nous avons d taill les plus importantes dans les paragraphes ci dessus Mise en uvre de la Commission concernant la transmission des petites et moyennes entreprises Etat des lieux g n ral CURE e Doo ee LE e LOL a LEE Ls ec Nombre minimal d associes requis pour la cr ation r duit une unit Pas de conseil de surveillance requis All gement des charges administratives pour l tablissement d une PME en tant que soci t de capitaux Changement de forme juridique codifi e Continuit des soci t s de personnes principe l gal Les contrats de soci t de personnes re oivent la pr s ance sur le testament L unanimite des h ritiers dans les d cisions n est pas requise Transfert in toto du patrimoine de la soci t Transfert autoris entre conjoints D gr vement fiscal pour les transmissions entre poux L valuation de l entreprise aux fins de l imposition de l h ritage a lieu quelque temps apr s le d c s Paiement chelonn de la taxe sur les plus values d coulant d une transmission All gement du taux maximal des droits de succession R gles sp ciales pour les entreprises concernant les droits de succession et de donation chelonnements sans int r ts des droits de succession et de donation Mesures facilitant la transmission des entre
142. tive Le fonds de commerce peut tre exploit directement par son propri taire ou donn en location g rance II peut tre c d ou apport en soci t Formes juridiques consulter la rubrique statut juridique des entreprises par forme juridique du kit du cr ateur d entreprise sur notre site www greffe tc paris fr lien direct http www greffe tc paris fr pagegreffe php n generalites kit formes _juridigue htm Garantie d actif net Moyen juridique permettant un cr ancier de se pr munir contre le risque d insolvabilite de son d biteur sur l ensemble de ses biens et droits valuables en argent Cette protection repose sur la diff rence positive entre cet ensemble de biens et droits et les dettes payer par le d biteur Inscription de privil ge Formalit l gale qui permet de porter la connaissance de tous le droit reconnu par la Loi un cr ancier en raison de la qualit de sa cr ance d tre pay par pr f rence d autres cr anciers sur le prix de vente d un ou plusieurs biens appartenant au d biteur Licitation de fonds de commerce Op ration par laquelle un fonds de commerce dont les droits appartiennent plusieurs personnes cas de l indivision est vendu aux ench res publiques ou fait l objet dun partage avec pour cons quence le transfert de la propri t L attribution d un fonds de commerce dans le cadre de la licitation fait l objet d une publication Liquidation ju
143. tivit s financi res 3 61 Immobilier location et services aux entreprises 43 00 Administration publique 0 00 Education 0 70 Sant et action sociale 0 68 Services collectifs sociaux et personnels 5 65 Sans activit commerciale 8 31 43 des entreprises parisiennes exercent leur activit dans le secteur des activit s immobili res locations et services aux entreprises Vient ensuite le secteur commerce r parations automobile et d articles domestiques qui englobe 18 3 des entreprises gt Les immatriculations au Registre du commerce et des soci t s e 28 179 immatriculations en 2001 e 34 277 immatriculations en 2002 Ce chiffre lev trouve sa source dans l immatriculation de 11 500 soci t s civiles en application de de l art 44 de la Loi sur les Nouvelles R gulations Economiques entra nant obligation pour les soci t s civiles constitu es avant 1978 de s inscrire au Registre du commerce et des soci t s avant le 1 novembre 2002 e 14 743 immatriculations au 1 semestre 2003 soit une augmentation 2 7 par rapport au 1 semestre 2002 gt Les jugements d ouverture de proc dures collectives e 3 963 jugements d ouverture de proc dures collectives dont 476 redressements judiciaires en 2001 e 4 715 jugements d ouverture de proc dures collectives dont 536 redressements judiciaires en 2002 e 2 527 jugements d ouverture de proc dures collectives dont 331 redressements judiciaires au
144. ttre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Nombre d emplois salari s concern s par les plans de cession depuis le 1er janvier 2001 3 724 gt Le profil des entreprises ayant fait l objet d un plan de cession depuis le 1 janvier 2001 50 des entreprises concern es par les plans de cession dans Paris intra muros rev tent la forme juridique SA et 40 la forme SARL On remarque cependant une certaine volution dans la r partition par formes juridiques au cours de la p riode de r f rence Le pourcentage de SA est en diminution passant de 57 en 2001 45 au premier semestre 2003 tandis que le pourcentage de SARL augmente chaque ann e passant de 30 en 2001 45 au premier semestre 2003 Les autres formes juridiques commer ants SNC SAS ou autres sont peu et de moins en moins concern es par les plans de cession sur la p riode de r f rence Les entreprises concern es par un plan de cession sont majoritairement des SARL et des SA conform ment au paysage conomique de Paris R partition par formes juridiques R partition par formes juridiques des des entreprises concern es entreprises concern es par les plans de par les plans de cession en 2001 cession en 2002 commer ants Le 2 commer ants 29 2 1 O SA O SA Ve 6 s D SARL SARL DO SNC O SNC SAS o SAS E Autres R partition par formes juridiques des entreprises concern es par les plans de cession au 1er semestre 2003 commer
145. uidation judiciaire hormis le cas des cessions des unit s de production l entreprise est d membr e et ses l ments d actifs sont c d s partiellement ou s par ment selon les modalit s d finies par les textes Nb de cessions d actifs 2001 2 009 2002 1 623 2003 886 40 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi Autorisation de vente de gr gr d un immeuble 50 40 30 20 LU 0 1er sem 2003 Autorisation de cession globale d unit s de production 1er sem 2003 Autorisation de cession de gr gre des autres biens 865 939 482 m n II i 1er sem 2003 Autorisation de cession aux encheres publiques des autres biens Mas 1er sem 2003 Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 41 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi gt Commentaire de Ma tre Xavier Brouard mandataire judiciaire la liquidation des entreprises Les diff rents modes de vente et de r gimes venant d tre rappel s dans la pr c dente section 3 3 2 1 la pratique appelle les commentaires suivants La vente des actifs mobiliers corporels mobilier mat riel v hicule est habituellement confi e par les liquidateurs aux commissaires priseurs judiciaires Pour la vente des objets mobiliers corporels les commissaires priseurs appr cient l op
146. ulation des repreneurs avec un nombre croissant d entrepreneurs changeant plus rapidement d entreprise et ne restant pas dans la m me entreprise toute leur vie 7 des repreneurs sont g s de 58 ans et davantage ce qui signifie que certains dirigeants choisissent de poursuivre leur activit entrepreneuriale bien que tr s proches de l ge de la retraite Sur cette population 55 dirigent une SARL et 16 une SA ou une SAS soci t par actions simplifi e seuls ou en association et 24 sont immatricules en qualit de commer ants Certains repreneurs de Etude du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris septembre 2003 53 Reprendre et transmettre une entreprise Paris tat des lieux et mode d emploi plus de 58 ans s immatriculent en qualit de commer ants pour valoriser leur savoir faire en dehors du statut de salari 93 des entreprises sont des structures r centes immatricul es depuis moins de 5 ans et de taille assez restreinte cr es pour 92 d entre elles avec un capital social inf rieur 50 000 euros Sur ce stock 23 se sont cr es avec le capital social minimum exig pour les SARL 7 500 euros 7 sont des entit s plus anciennes bien implant es dans leur secteur d activit La motivation des repreneurs d entreprise sont de deux types soit le d veloppement de la structure d origine soit l largissement de leur entreprise par l acquisition dun nouveau fonds de commerce exer ant une activit c
147. un mandataire ad hoc mandat ad hoc soit un conciliateur r glement amiable pour ASSISTER le dirigeant d une entreprise qui connaitrait des difficult s quelles qu en soient en fait la nature juridique conomique ou financi re pour n gocier avec ces cr anciers et ses partenaires actionnaires actuels ou futurs partenaires financiers co contractants etc dans le but d assurer tant la continuit de l exploitation que la p rennit de l entreprise II s agit en fait d organiser sous le contr le du pr sident du tribunal et par l assistance active d un mandataire nomm cet effet le redressement amiable d une entreprise en difficult On aura rapidement compris que les proc dures de pr vention sont beaucoup plus ax es sur le redressement de l entreprise par voie de continuation plut t que par voie de cession Toutefois cette action de redressement amiable peut dans un certain nombre de cas limit s n cessiter e des cessions d entreprises ou de fonds de commerce constitutifs d actifs non strat giques de l entreprise redresser cessions rendues en tout tat de cause indispensables au redressement de l entreprise ou du groupe concern e des changements d actionnaires minoritaires ou majoritaires qui peuvent donc s apparenter de v ritables cessions d entreprises e des changements de dirigeants un mixage de ces diff rentes op rations tant parfaitement possible II men reste pas moi
148. une part les cessions amiables de fonds de commerce et les prises de participation et d autre part les cessions judiciaires d entreprises modes d intervention nombre volution en examinant de mani re syst matique le type d entreprise concern e forme juridique secteur d activit capital chiffre d affaires Nous avons ensuite tudi plus en d tail le profil des entreprises c der et obs entreprises reprises avec un focus particulier sur les entrepreneurs de plus de 58 ans qui constituent des c dants potentiels Cette tude d montre que pendant les cinq semestres qui ont fait l objet de notre observation la transmission d entreprise sous la forme amiable a concern 5 du stock d entreprises en activit Paris On notera que le greffe ne dispose pas des chiffres concernant les cessions des SA puisque cette op ration uniquement appos e dans le proc s verbal de l assembl e g n rale est difficilement identifiable Les cessions judiciaires d entreprises et notamment les plans de cession arr t s par le Tribunal de commerce de Paris sont en augmentation 43 en 2002 et chiffres stables au f semestre 2003 et ce en raison de l accroissement du nombre de redressements judiciaires Les cessions judiciaires d entreprises repr sentent n anmoins une part beaucoup moins importante que les cessions de fonds de commerce entre partenaires commerciaux ou au sein de la famille de leur dirigeant Au cours de la p riode
149. utres activit s rattach es l informatique recherche d veloppement en sciences physiques et naturelles ainsi qu en sciences humaines et sociales activit s juridiques comptables et de conseil de gestion activit s d architecture et d ing nierie activit s de contr le et d analyses techniques publicit enqu tes et s curit activit s de nettoyage services divers fournis principalement aux entreprises Liste des codes NAF correspondant au commerce de proximit CHARCUTERIE FABRICATION INDUSTRIELLE DE PAIN amp DE PATISSERIE F CUISSON DE PRODUITS DE BOULANGERIE BOULANGERIE amp BOULANGERIE PATISSERIE PATISSERIE CHOCOLATERIE CONFISERIE FABRICATION DE PATES ALIMENTAIRES COMMERCE DE VEHICULES AUTOMOBILES ENTRETIEN ET REPARATION DE VEHICULES AUTO COM DETAIL DE PDTS SURGELES COM D ALIMENTATION GENERALE SUPERETTES SUPERMARCHES AUTRES COMMERCES DE DETAIL EN MAGASIN NON SPECIALI COMMERCE DE DETAIL DE FRUITS ET LEGUMES COMMERCE DE DETAIL DE VIANDES ET DE PRODUITS A BAS COMMERCE DE DETAIL DE POISSONS CRUSTACES ET MOLLU COMMERCE DE DETAIL PAIN PATISSERIE ET CONFISERIE COMMERCE DE DETAIL DE BOISSONS COMMERCE DE DETAIL DE TABAC COMMERCE DE DETAIL DE PRODUITS LAITIERS COMMERCE DE DETAIL ALIMENTAIRES SPECIALISES DIVERS COMMERCE DE DETAIL D ARTICLES MEDICAUX ET ORTHOPED COMMERCE DE DETAIL PARFUMERIE ET PRODUITS DE BEAUT COMMERCE DE DETAIL DE TEXTILES COMMERCE DE DETAIL D HABILLEMENT COMMERCE DE DETAIL DE CHAUSS

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