Réseaux d`Échanges Réciproques de Savoirs
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1. David Jecko Ba Tra Ea Ta B LP Cl a DOSSIER gt gt gt ECHANGES DE SAVOIRS Les R seaux d Echanges R ciproques de Savoirs qui se sont d velopp s depuis les ann sont des supports efficaces d panouissement individuels permettant une revalorisation de l estime de soi HFF su F es et une red couverte des propres capacit s de chacun Ils sont le plus souvent anim s par des travailleurs sociaux et des militants des grands mouvements d ducation populaire Tenants et aboutissants de cette mouvance iii 4h il fl Teea changer les savoirs Les grands principes Dynamiser l intervention sociale Rencontre avec Claire H ber Suffrin Cofondatrice du Mouvement des R seaux d changes R ciproques de Savoirs Dossier tir du Journal de l Animation n 8 CU Ni W FICHES PRATIQUES La charte des R seaux R seau mode d emploi Comment d marrer Offres et demandes R les et fonctions de l quipe d animation Bibliographie aE T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr DOSSIER gt gt gt ECHANGES DE SAVOIRS lt lt lt DOSSIER Echanger savoirs Ses TR la 2 Les R seaux d changes r ciproques kes origines de savoirs font partie du paysage Nous sommes au d but des ann es 70 d un certain nombre de nos quartiers dans une classe de neige comme il s en sans qu on sache toujours quels en sont d roule des centaines ch2. Il est parfois compliqu de parvenir en sortir Bien s r il arrive que les ressorts de la vie aient t trop malmen s et les d sirs de savoirs trop massacr s pour y arriver Mais le plus souvent la participation aux R seaux peut y contribuer Car identifier ce que l on sait et ce qu on a envie de savoir c est se comporter en sujet et surtout rompre avec le regard n gatif que l on peut avoir sur soi Dossier tir du Journal de l Animation n 8 T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr DOSSIER gt gt gt A galit Deuxi me principe essentiel celui de la r ciprocit Certains ont pu se sp cialiser dans une position de plut t recevoir et d tre aid d autres de donner et d aider Au sein des r seaux personne n est seule ment celui qui offre ou celui qui demande celui qui apprend ou celui qui transmet celui qui v rifie ou celui qui applique celui qui initie ou celui qui assiste l change de savoirs implique qu on soit tour tour chacune de ces places puisqu on est la fois consommateur et pourvoyeur de res Sources Offrir incite lautre demander et deman der porte l autre offrir Autre ressort de la r ciprocit celui qui concerne l galit de la valeur des diff rents savoirs propos s En effet il n est pas possible d tablir une hi rarchie entre les diff rentes offres et les diff rents souhaits Ce qui compte ce n est pas tant la valeu
3. Concernant le niveau d autonomie et de prise de responsabilit dans le r seau lui m me on constate chaque jour combien des personnes ne prenant jamais de res ponsabilit s dans la vie sociale le font dans le r seau Cet apprentissage se fait dans une structure de proximit o les gens osent prendre un r le dans l quipe d ani mation o comme relais de quartier Le troisi me niveau concerne la participation l organisation sociale globale Le Maire d vry nous a dit un jour que lorsqu il ren contrait dans les associations des gens qu on n avait pas l habitude d y voir ceux ci taient toujours issus des r seaux Des va luations ont t faites sur ceux qui retrouvent du travail ou qui participent par exemple aux associations de parents d l ve Mais c est sur ce point qu on a le plus du mal valuer les r sultats positifs Peut tre plus qu on le pense et moins qu on le voudrait T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr gt gt gt FICHE PRATIQUE e La charte des R seaux Cette charte est une synth se un point de r f rence de ce que peuvent tre les R seaux d changes r ciproques de savoirs chaque groupe de se l approprier et de l enrichir e Les R seaux sont constitu s de personnes en as sociation ou non dont le but recherch et avou est la valorisation de chaque individu par la recherche de moyens lui permettant de transmettre ou d acqu rir des savoir
4. l jda martinmedia fr Ensuite se pose la question de l action visant vouloir ins rer les autres ce qui tend les transformer en objet alors que le R seau en pla ant la personne en situation de s approprier par elle m me les moyens de ses comp tences la consid re comme sujet Encore cette volont de vouloir chan ger l autre qui constitue une tentative de prise de pouvoir sur celui ci alors que savoir qu on peut arriver savoir sans d pendre pour cela de l autre c est aussi chapper son pouvoir Pierre Casalegno Enfin cette prise de distance et ce refus de l affectif qui constituent la base de la pro fessionnalit dans les m tiers du social et qui semblent faire bien mauvais m nage avec la parit et l galit pr n es par les R seaux Ce sont l des contradictions qui ont permis de dynamiser l intervention so ciale obligeant celles et ceux qui y taient confront s s interroger sur leurs pratiques et leurs attitudes quotidiennes Un outil au service de l individu Si je te regarde marginal je te fais margi nal Si je te regarde en chec je te fais en chec affirmait un intervenant lors du col loque de 1989 La force des R seaux est bien d avoir su projeter des comp tences de la r ussite et du positif sur des popula tions traditionnellement stigmatis es et destin es un ternel malheur Dossier tir du Journal de l Animation n 8 PARO
5. l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr E gt e HE Quatre tapes sont n cessaires pour d marrer un R seau e Comprendre le projet e Faire un bilan des ressources e tablir un ch ancier e S organiser en permanence Mais il n existe pas de recette toute faite pour mettre en place un r seau chaque cas tant sp cifique En revanche voici les questions auxquelles l anima teur devra r pondre afin de d finir et mener bien son projet La dimension de mon projet e Qui peut tre int ress pour s engager avec moi dans ce projet e Quels moyens est ce que je me donne pour le refor muler de mani re concr te et facilement compr hen sible e Comment puis je en largir au maximum les champs d application en ne confondant pas le souhaitable et le possible La dimension de projet pour chacun des instigateurs e Suis je capable de reformuler ce que chacun com prend de ce projet Dossier tir du Journal de l Animation n 8 gt gt gt FICHE PRATIQUE e Qu voquent pour chacun les notions de tol rance d insertion de convivialit d outil de travail social d apprentissage de parit de citoyennet d changes de savoirs e Notre projet sera t il port par notre quipe dans sa totalit e Quelles sont nos exigences d ouverture e Quel en est l aspect le plus important pour chaque individu et comment se sent il capable de le justifier e Quels sont les outi
6. aux autres Tout sera mis en place pour pro gresser dans l laboration de ces demandes d ap prentissage e Un travail important sera pr vu pour que chacun puisse trouver des outils pr cis pour valuer ses apprentissages Des crit res peuvent tre propos s Les apprentissages ne sont pas limit s ce r seau et peuvent s approfondir dans d autres lieux de forma tion sans exclusive e Les R seaux ayant galement pour objectif la cr a tion collective les changes de savoirs peuvent d bou cher sur des initiatives collectives e Peuvent tre reconnues comme animateurs b n voles et salari s des r seaux les personnes Capables de travailler en quipe avec le projet d y int grer d autres participants Engag es dans la d fense d une soci t riche de ses diversit s ethniques culturelles religieuses philo sophiques Attentives ce que ces changes de savoirs se fas sent dans un esprit convivial tol rant au b n fice de l panouissement personnel et collectif de chaque individu sans esprit partisan et non r cup rable par quelque id ologie que ce soit e Tout au long de la vie de ces r seaux l imagination et la curiosit seront au pouvoir pour permettre d affi ner les formations des b n voles et des permanents pour mieux dire et entendre les savoirs de chacun Pour tre de plus en plus efficace dans les interrela tions offre demande ainsi que dans le suivi de ces
7. changes T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr gt gt gt FICHE PRATIQUE e R seau mode d emploi Au d part il y a une rencontre dans un quartier ou un village entre des habitants qui sont int ress s par ce type d action Ils se retrouvent au cours d une r union d information Parfois y assiste le membre d un R seau d j existant qui en explique le fonctionnement N im porte qui peut tre l initiative de cette action Mais c est souvent une maison de quartier une association populaire un service social qui lancent les premi res invitations SG 7 T WIES D abord parce que ces institutions poss dent les infra structures sur place les personnes susceptibles d ani mer et de coordonner le r seau et qu elles connais sent bien les familles qui pourraient tre int ress es La r union d information est alors l occasion pour cha cun de pr senter ce qu il recherche dans sa participa tion au r seau ce qui l int resse et ce qu il veut y trou ver Il est ensuite n cessaire de faire le point sur les ressources temps nergie disponibilit que cha cun peut consacrer Puis est pr cis le mode d organisation choisi Toute personne qui d sire offrir ou demander un savoir infor me le r seau de son souhait Celui ci se charge de le Dossier tir du Journal de l Animation n 8 faire conna tre ses diff rents membres Une organi sation tr s simple pe
8. l affirment les deux auteurs qui s expriment ici travers leurs exp riences professionnelles ou associatives dans ce domaine Les r seaux d changes de savoirs y trouvent toute leur place c t des Universit s populaires ou des caf s philosophiques Cet ouvrage facile lire est un excellent compl ment notre dossier Les nombreux exemples enrichissent la r flexion Apprendre avec plaisir Meunier drs r a mike Le cercle des savoirs reconnus Claire et Marc H ber Suffrin Descl e de Brouwer 85 F Les r seaux sont une invitation cons truire une d mocratie dans laquelle cha que citoyen puisse prendre une part effective C est ainsi que les auteurs d finissent leur vision des choses dans cet ouvrage Il raconte la cr ation le mode de fonctionnement et l thique des R seaux d changes de savoirs Offrir chacun la possibilit de comprendre qu il d tient des savoirs connaissances savoir faire et savoir tre que la soci t ne reconnait pas toujours est leur premier objectif La soci t fonctionnant sur un syst me de r tention du savoir dans la logique de comp tition le but des R seaux est alors de faire circuler les savoirs l encontre du chacun pour soi Ha 3 ha nis Le cercle d s savoirs r CONTUS Dossier tir du Journal de l Animation n 8 Les auteurs pr cisent qu il n y a pas de hi rarchie dans les connaissances c est la diff rence qui fait la riche
9. lt lt lt DOSSIER Il faut arr ter menc par aider au d veloppement de cette de regarder pratique mais sans jamais prospecter Nous n avons jamais sollicit personne C tait les personnes toujours en r ponse la demande Depuis dites en difficult formation des gens qui veulent mettre en AA comme des gens place un r seau et faire des recherches sur nos propres pratiques se mettre col 941 ne peuvent rien apporter En 1987 1989 1991 et 1996 nous avons organis des colloques parce que nous pen sions avoir des choses dire mais aussi parce que les autres pouvaient aussi avoir nous dire des choses sur ce que nous fai sions partir de 1994 nous avons voulu construire ensemble une m moire collective de nos r seaux Nous avons donc form des animateurs d ateliers d criture pour que ce soit les gens eux m mes qui crivent et se voient restituer leur parole individuelle et Mouvement des R seaux d changes KR ciproques de Savoirs BP 56 91002 Evry t l 01 60 79 10 11 fax 01 60 79 15 41 e mail mrers wanadoo fr T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr un DOSSIER gt gt gt ECHANGES DE SAVOIRS lt lt lt DOSSIER Si les professionnels de positionnements et de cheminements diff rents C est tr s difficile de cat goriser 351 i pensent qu il les gens J ai vu des travailleurs sociaux qui faut f
10. tr s loin Propos recueillis par Jacques Tr mintin Dossier tir du Journal de l Animation n 8 travailleurs sociaux se sont empar s des r seaux comme outil Se sont ils positionn s dans une logique de parit comme vous le pr conisez Claire H ber Suffrin y a beaucoup et qui cinq ans apr s ont reconnu que J D A Le R seau a pour but que les gens deviennent sujets de leur propre vie Cet objectif a t il t atteint Claire H ber Suffrin L aussi bien s r cela d pend des personnes des che minements de chacun et des niveaux aux quels on se situe Si l on parle du niveau de la prise de pouvoir sur soi m me on peut consid rer les effets comme extr mement importants Les gens qui se red couvrent capables et surtout ca pables d apprendre qui se r assurent et qui retrouvent suffisamment d estime d eux m me arrivent mieux se r aliser On dit souvent dans le r seau que chacun sait quelque chose mais on dit tout autant que chacun est ignorant Un syst me o l ignorance n est pas une honte mais une occasion d apprendre cela d dramatise beaucoup les choses Cela donne une au tonomie de pens e dans le rapport soi m me On n est plus enferm dans l image que les autres vous ont donn de vous m me C est l le r sultat le plus constat v rifi valu M me si on ne sait pas tou jours bien mesurer tous les effets que a a dans la vie des gens
11. LES D ANIMATEURS Le projet r seau peut int resser des animateurs qui ont la possibilit de s en servir comme outil mais surtout c est une p dagogie qui permet le d cloisonnement social et le d s tiquetage Le savoir qui circule c est l opportunit pour chacun de s ouvrir des connaissances qu il ne pensait pas pouvoir acqu rir C est d couvrir qu on peut prendre du plaisir transmettre ce que l on sait soi m me c est d couvrir des personnes qu on n aurait pas pu d couvrir autrement Monique M Pour moi fonctionner en r seau d changes r ciproques de savoirs c est exp rimenter un nouveau type de relations Fonctionner en inter r seaux c est faire vivre cette id e une chelle plus large constitutive d un mouvement Evelyne C Les r seaux me permettent de m enrichir de la richesse des autres Les inter r seaux sont une source de dialogues d changes et de cr ativit s Dominique B Et cela marche en croire ces r flexions de celles ou de ceux qui s tant investis en tirent quelques enseignements Je crois plus en moi Quand quelque chose n aboutit pas je ne suis plus d sesp r e J essaie autre chose J ai t capable de parler des gens auxquels je n aurais pas pu parler Je ne me croyais pas capable de leur parler Je ne les vois plus comme je les voyais avant Je peux leur parler d gal ga
12. TTE PIERRE ALAIN ANICK e Permanences accueil 1 mardi sur 3 1 mardi sur 3 1 mardi sur 3 14h 16h 14h 16h 14h 16h e Permanences t l phoniques Service accueil Foyer 4 Vents N 03 12 34 56 78 22 Tous les jours du lundi au vendredi de 9h 12hetde 14h 17 h e Tenue du fichier X X X e Budget X e Liens avec r seaux de A X X VAL X X D X X e Liens avec associations locales A X LB X He X e Liens avec le MRERS e Suivi et infos inter r seaux X X X X e R alisation journal r seau X e Pr paration des f tes e R alisation d affiches e Mises en relation X X e Suivi des groupes Cuisine X Sant X Dessin peinture XxX Couture xX Etc X X X Dossier tir du Journal de l Animation n 8 T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr gt gt gt FICHE PRATIQUE e Bibliographie Apprendre avec plaisir Refonder des relations sociales Denis Rambaud et Marc Jeannerat Chronique sociale 94 F Disponible sur commande Chronique Sociale 7 rue du Plat 69288 Lyon Cedex 02 T l 04 78 37 22 12 Selon Genevi ve Poujol qui pr face cet ouvrage l ducation populaire est bien un projet de soci t s ap puyant sur une finalit fonder des relations sociales Cela l gitimise le secteur associatif et une valeur fon damentale le militantisme et la professionnalisation des animateurs ce titre l ducation des adultes est un d fi une nou velle utopie n cessaire comme
13. aire consid raient les r seaux comme un outil la place cette pratique avait transform leur m tier OR gens Quand on utilise les r seaux uniquement a ne peut aller comme outil et qu on reste en retrait il ne faut pas s tonner si les Usagers n arri vent pas se r approprier le projet puisque ce n est pas le leur mais celui des interve nants Les travailleurs sociaux les plus per tinents sont ceux qui utilisent les r seaux comme outil mais qui ont aussi compris la dynamique de projet collectif et qui s y ins crivent La parit ce n est pas uniquement se pla cer en situation d offreur et de demandeur C est dans la construction coop rative ac cepter d apporter sa propre comp tence mais aussi de s appuyer sur les comp tences des habitants Si les professionnels pensent qu il faut faire la place des gens a ne peut aller tr s loin Par contre s ils sont persuad s que les gens sont aussi ca pables qu eux de monter un projet collectif et que leur r le consiste leur transmettre leurs savoir faire leur permettre d acqu rir et de d couvrir leurs propres capacit s construire ce projet alors ils r pondront la logique de parit que je d fends Dans certains r seaux on exige que cha cun soit offreur et demandeur Je ne crois pas qu il faille tre dogmatique ce pro pos Cela ne passe pas pour tout le monde par les m mes chemins
14. aque ann e les origines et les fondements L institutrice Claire H bert Suffrin envoie Alors que notre poque est marqu e ses l ves d couvrir le village qui les ac par la dissolution des lieux de socialisation cueille Ceux ci reviennent en expliquant traditionnels et par l envahissement que le fermier qu ils ont rencontr n a pas de l anonymat et de la solitude voil voulu r pondre leurs questions mais leur une d marche qui favorise l insertion Propos de venir apprendre traire ses et la solidarit entre les citoyens Vaches le lendemain quatre heures Un Le R seau s est av r en outre un support groupe d enfants enthousiastes se rend individuels permettant une revalorisation Au Village pour comprendre comment il tra de l estime de soi et une red couverte des vaille D autres vont aller rendre visite aux propres capacit s de chacun Si on ajoute personnes g es qui leur feront d couvrir a des contes traditionnels La transmission que cette pratique a t compter des f a E de savoirs tait devenue support d une ann es 70 particuli rement pris e des relation tr s forte De retour Orly Claire travailleurs sociaux et des militants des H bert Suffrin sollicitera l ouvrier de la grands mouvements d ducation populaire chaufferie de la cit HLM voisine qui la fera comme un outil venant renouveller les Visiter ses l ves et leur expliqu
15. e s agissait d utiliser la curiosit naturelle des enfants en la satisfaisant par des le ons et des travaux pratiques bien entendu mais aussi par des exp riences v cues et men es dans la vie sociale Ce livre est aussi pour les auteurs l occasion d non cer les difficult s et les limites de cette exp rience Fiche r alis e par Pierre Lecarme Jacques Tr mintin et Alain Goric h T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr
16. eli s les uns aux autres afin de pr server la coh rence globale du projet respect de la Charte nationale et rattachement au Mouvement C est ce que l on appelle un fonctionnement en inter r seaux Les inter r seaux nous permettent de mutualiser nos richesses et nos potentialit s Par exemple mise en commun de fichiers d offres et de demandes individuelles ou collectives ex ateliers d criture de cartonnage mise en place de projets organisation de l Assembl e g n rale nationale 1999 formation l animation Route des Savoirs de l an 2000 cr ation d un sc nario et d un spectacle de marionnettes qui pourra circuler de r seau en r seau dans toute la France Plusieurs r seaux ont travaill aussi en partenariat avec d autres associations Mouvement de d veloppement solidaire Une intervention a t men e au Cin ma national populaire sur le th me R ciprocit et citoyennet et un travail a t effectu avec une association d aide aux devoirs ou avec les coll ges comit d ducation la sant et la citoyennet Pour nous un r seau vit par la mise en place d changes par la r ciprocit chacun doit tre un moment ou un autre offreur ou demandeur tout en restant un r seau ouvert permettant chacun d y entrer ou d en sortir son gr R seaux 37 contact par t l au 02 47 28 22 22 Dossier tir du Journal de l Animation n 8 T l 03 29 70 56 33 M
17. era le m thodologies on conviendra qu il y a l fonctionnement de la machinerie mati re aller y voir d un peu plus pr s L id e de l change de savoirs venait de sur les tenants et les aboutissants na tre La position de base est celle d une de cette mouvance grande humilit face au savoir je ne sais pas explique alors l institutrice l enfant qui l interroge sur une question d passant Dossier tir du Journal de l Animation n 8 T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr DOSSIER gt gt gt ECHANGES DE SAVOIRS lt lt lt DOSSIER Pierre Casalegno L AUTEUR ses comp tences mais il y a des personnes qui connaissent ce domaine on va cher cher les contacter pour qu elles puissent nous enseigner elles m mes l objet de notre question Bient t l initiative va d border le cadre scolaire et tre reprise par une commission extramunicipale de la ville d Evry Le groupe qui se lance est d abord com pos de vingt trente personnes Il en compte aujourd hui un millier Puis c est l effet boule de neige Les r seaux vont essaimer travers toute la France Claire H bert Suffrin et son mari seront parmi les fondateurs du Mouvement des R seaux d changes R ciproques de Savoirs qui voit le jour Un colloque se tient en 1989 qui r unit ses promoteurs ses uti lisateurs et ses acteurs Les grands principes Premi re id e chacun sait que
18. igation d en attendre toutes et tous les m mes avantages Progression de la tol rance connaissance d autres cultures perspective d insertion d veloppement la convivialit accomplissement d une d marche d apprentissage ciment d une for me de citoyennet ou formidable outil de travail social chacun vient y chercher ce qu il d sire sans que ces multiples projec tions n entrent en contradiction les unes par rapport aux autres RERS ET SEL Il ne faut pas confondre les R seaux d changes R ciproques de Savoirs et les Syst mes d change Locaux Ces deux types d action sont philosophiquement assez proches puisqu ils pr nent l un et l autre des changes d barrass s de la loi du march et sont tr s ouverts quant leurs modalit s de fonctionnement que chaque association locale peut adapter sa fa on Ils se distinguent surtout en ce que les R seaux d changes R ciproques de Savoirs s int ressent exclusivement la transmission du savoir les changes de service tant surtout l pour communiquer l autre ses propres connaissances alors que les SEL se proposent d organiser un syst me de troc de biens et de services en cr ant une monnaie d change parall le T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr Pierre Casalegno un DOSSIER gt gt gt ECHANGES DE SAVOIRS lt lt lt DOSSIER Le R seau en multipliant les propositions les occasions le
19. l Avant elle arrivait ici en deman dant ce qu on allait faire Elle attendait que je lui donne une r ponse Maintenant c est elle qui vient et dit je fais a T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr DOSSIER gt gt gt ECHANGES DE SAVOIRS lt lt lt DOSSIER Pierre Casalegno DOSSIER gt gt gt ECHANGES DE SAVOIRS lt lt lt DOSSIER Ce qui est int ressant c est bien que les r seaux restent tout le temps en mouvement Dossier tir du Journal de l Animation n 8 Claire H ber Suffrin est l initiatrice en France des R seaux d changes R ciproques de Savoirs C est partir de sa classe que cette ancienne institutrice a lanc les premi res exp riences d un mouvement qui depuis a essaim Elle continue y apporter toute son exp rience et son savoir faire consacrant une grande nergie faire encore voluer les choses Cofondatrice du Mouvement des R seaux d changes R ciproques de Savoirs Journal de Animation Pouvez vous dresser un tat des lieux des R seaux d changes r ciproques de savoirs Claire H ber Suffrin En quantit tout d abord on compte autour de 600 r seaux r partis dans le monde entier qui concer nent environ 100 000 personnes Leur d veloppement s est fait partir de relations de proximit g ographique ou d int r t on en parle un coll gue un ami q
20. lque chose et peut le transmettre il faut le temps n cessaire on proc de par t tonnements par essais et erreurs mais cela est toujours possible faut arr ter de consid rer les individus partir de leurs manques de leurs difficult s ou de leurs handicaps Tout au contraire il faut mettre en avant leurs richesses leurs comp tences et leurs savoirs et consid rer leurs points faibles comme autant de be soins qu il s agit de combler Pour cela il est essentiel de faire le bilan de ce que cha cun peut transmettre et de ce qu il souhaite acqu rir Cette tape n est pas toujours la plus facile Rep rer quelles sont ses aptitudes et ses faiblesses n est pas vident L une des plus grandes injustices consiste bien se consi d rer incomp tent et incapable de devenir comp tent Avoir h rit de ce sentiment le vivre au quotidien et le transmettre ses enfants constitue un v ritable enfermement Jacques Tr mintin est assistant socio ducatif dans un service d partemental de l Aide sociale l Enfance Il collabore r guli rement Lien Social hebdomadaire destin aux travailleurs sociaux et au Journal du Droit des Jeunes revue juridique de l action sociale et ducative Sa sensibilit au monde de l animation est relier son exp rience comme directeur de Centre de Vacances et de Loisirs et son engagement aux Francas comme responsable de stages BAFA et intervenant BEATEP
21. ls que nous allons mettre en place Les valeurs que nous d fendons e Quel est le moteur pour chacun d entre nous dans cet engagement la dignit la revalorisation de l indivi du l accessibilit de tout projet le refus d tiquettes le refus d assistanat permanent la parit des relations humaines Avec quelles ressources Le temps disponible e Est il possible d embaucher un salari e Sur quels b n voles pouvons nous compter e Combien de temps chaque professionnel peut il consacrer au projet De quelle mani re L espace adapt e Est il possible de trouver une grande diversit de lieux pour ces changes e De quels lieux de f tes ou de r unions importantes disposons nous e Est il possible d adapter un lieu administratif en vue des changes de savoirs Les t ches et les r les e Qui peut jouer le r le de relais et comment e Comment va circuler l information Qui s en charge e Comment garder une trace permanente de ce travail Les moyens e De quels financements pouvons nous b n ficier e De quel mat riel disposons nous e Comment g rer les photocopies l utilisation du t l phone gt gt gt T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr DJ gt gt gt FICHE PRATIQUE e Comment d marrer suite Des personnes ressources e Qui peut tre une ressource en savoirs e Qui peut tre une ressource en relations e Quelles perso
22. nnes pouvons nous cibler en attente d changes de savoirs e Comment nous organiser pour changer et enrichir notre R seau e Comment tre rapidement efficaces Le d marrage du r seau e Quels sont nos d lais et nos dates La premi re r union d information Le premier bilan des ressources La r partition des contacts individuels Les relances La deuxi me r union d information e est int ressant de pr voir un outil crit pour chaque ambassadeur facile consulter et synth tiser Dossier tir du Journal de l Animation n 8 La r union d information e Pour l organisation et la conduite de r union se re porter d abord aux diff rentes fiches techniques pu bli es dans les pr c dents num ros du Journal de l Animation e Les sujets abord s seront les suivants Qu est ce qu un R seau Pourquoi ce projet nous concerne t I Comment cela pourrait il se traduire concr tement Qui pourrait nous proposer d s maintenant un savoir changer e L important est que le projet se rapproche d abord de ceux qui on le propose D o l int r t d une bonne connaissance du milieu C est vous maintenant de poursuivre ce travail en d finissant les objectifs quantifiables les t ches les moyens de contr le Bref votre travail habituel d ani mateur uvrant dans un partage des comp tences dans un change de savoirs Fiche
23. ns un net largissement Tout a commenc en 1971 dans mon cole En 1980 la cr ation du r seau d vry partir de l investissement municipal de mon mari s est pos e autour du comment vivre ensemble dans une ville Le but tait que les gens d couvrent ce qu ils avaient en eux m mes et dans leurs r seaux so ciaux ce qu il fallait pour commencer es sayer de r soudre leurs probl mes par eux m mes et mieux participer la vie col lective En 1985 le d veloppement s est beaucoup fait partir des travailleurs so ciaux La lutte contre l exclusion est entr e au c ur des r seaux Le risque tait de limiter cette pratique ceux qui ont des probl mes C est int ressant pour ces pauvres gens qui n ont pas grand chose cela va leur faire du bien On ne dit pas qu ils ont de la valeur et qu on la sous estime mais que a les revalorise ce qui est un peu ambigu Cette lecture porte en elle m me la destruction de ce sur quoi elle se fonde faut arr ter de regarder les personnes dites en difficul t comme des gens qui ne peuvent rien apporter Elles aussi abondent en richesses et en potentialit s A partir de 1989 des enseignants du pri maire de coll ges de lyc es d universit s des inspecteurs ont t attir s par l int r t p dagogique des r seaux Le savoir qui tait devenu un pr texte la relation est redevenu un projet dans lequel on retrou vait un certain nombre de co
24. nvictions for tes on a besoin d apprendre il faut que les savoirs circulent on ne peut pas apprendre autrement que par relations po sitives on ne peut apprendre que si on se respecte comme riches de savoirs les uns les autres et pouvant ensemble r pondre nos ignorances Dossier tir du Journal de l Animation n 8 Il y a eu des exp riences int ressantes dans des tablissements scolaires ou dans la formation d enseignants Depuis quel ques ann es nous sommes aussi sollicit s par les entreprises mais nous ne savons pas encore comment leur r pondre J D A La notion de projet est elle par tie int grante de la vie des R seaux Claire H ber Suffrin Nous avons com le d but nous avons t tr s attentifs la lectivement en situation d analyse collective Depuis 1995 nous avons mis en place une formation universitaire de niveau ma trise en lien avec l universit de Tours pour appren dre aux tudiants th oriser leur pratique et produire une recherche Depuis un o deux ans fonctionne galement un labora toire de recherche en sciences de l duca tion reli l Institut National de Recherche P dagogique et au laboratoire de recherche de l Universit de Tours J D A Vous affirmez que vouloir ai der ou ins rer les autres c est une for me de prise de pouvoir sur l autre Les DOSSIER gt gt gt ECHANGES DE SAVOIRS _
25. r alis e par Pierre Lecarme partir d un document de travail du Mouvement des R seaux d changes R ciproques de Savoirs de Formation R ciproque et de Cr ation Collective T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr DJ gt gt gt FICHE PRATIQUE e Offres et demandes Voici un exemple de tableau recensant par comp tence les offres et les demandes qui peuvent tre mises en relation dans un RERS OFFRE gt lt DEMANDE Travaux manuels e Peinture sur tableaux e Peinture sur soie e Compositions florales e Poup es animaux en chiffon e Poup es en tricot e Mod lisme e R apprentissage e Masques en bandes dessin pl tr es en carton mobiles etc e Compositions florales Musique e Initiation solf ge e Notions de solf ge e Perfectionnement e Guitare solf ge e Perfectionnement e Guitare bases guitare e Accord on e Cr ation textes de chansons e Chansons anciennes e Trompette e Piano orgue Couture e Confection sur machine e Ourlets e Retouches e Jailler sur patron e Coudre la machine e Initiation couture Broderie canevas e Broderie et canevas e Canevas Tricot e Poup es en tricot e Tricot et crochet Sport e Marche pied e Marche pied e Mouvements de gymnastique d entretien Loisirs e checs e Arbre g n alogique e Jeux de soci t Dossier tir du Journal de l Animation n 8 e Perfectionnement
26. r marchande de ce qui est propos mais le fait qu il corresponde un besoin On ne compte plus les personnes stup faites de constater que le petit truc qu elles offraient ait eu tant de succ s Et puis quand on constate les effets de la circula tion des savoirs on a quelques difficult s tablir un classement comment pourrait on mesurer objectivement l impact que cela a tant dans la modification du regard que l on porte sur soi m me que dans les chan gements que cela apporte aux repr senta tions sur l apprentissage L outil de la m diation Troisi me principe celui de la m diation L change implique d entrer en relation avec l autre de l apprivoiser et de se laisser ap privoiser Ce qui se joue alors rel ve de la n gociation chacun va parler de ce qu il offre ou de ce qu il attend accepter ou non de modifier ses propositions pour permet tre que l change de savoirs ait effecti vement lieu Chacun doit se sentir libre d accepter ou non Dossier tir du Journal de l Animation n 8 CHANGES DE SAVOIRS lt lt lt DOSSIER MENT TH TT EII La convivialit n est pas obligatoire si on est l pour apprendre on n est pas oblig de s aimer La relation qui s tablit alors permet de se reconna tre et de reconna tre l autre comme diff rent Elle permet d tablir un pont qui facilite les rencontres L change n est d ailleurs pas conditionn par l obl
27. s cela dans un change r ciproque e peut s agir de savoirs intellectuels de savoirs ma nuels de savoir faire ou de tout autre savoir issu de l exp rience 2 e e 2 Echanges et r ciprocit e Dans ces changes r ciproques priorit sera don n e aux possibilit s d entrer en relation entre individus avec la conviction qu il est possible d apprendre avant d enseigner et vice versa Il est pour cela indispen sable de prendre du temps pour arriver une v ritable r ciprocit e Des changes sans argent e est possible de mettre en place une cotisation pour l organisation des changes mais dans tous les cas les changes se font sans l utilisation d une monnaie r elle ou symbolique e n existe pas de r glement mod le pour la mise en place d un r seau Chaque r seau saura utiliser et adapter le travail la r flexion permanente d autres r seaux pour tre au plus pr s du terrain en gardant toujours la r f rence une notion de r ciprocit e Dans chaque r seau chaque participant doit tre un acteur part enti re Chacun doit pouvoir agir dans l laboration de l information participer aux d cisions et la mise en place de m thodes et de moyens d ap prentissage e Chacun doit avoir le souci permanent d aider chaque individu y compris lui m me prendre conscience de ses propres savoirs et des moyens de les trans Dossier tir du Journal de l Animation n 8 mettre
28. s provocations les incita D tions la transmission de savoirs sans hi ynam Iser rarchie install e et fig e a remis en cause certaines des attitudes des professionnels i f ai commencer par la logique verticale du In erven IOn travail social li e sa structuration institu tionnelle alors que les R seaux se basent soc g l e sur une logique horizontale qui favorise les contacts entre les individus R seaux et travail social Transmettre son savoir constitue un fantas tique moyen de valorisation et d utilit so ciale qui permet de sortir l individu de l iso lement et de l exclusion et de le restaurer dans sa dignit et son identit Il n est gu re tonnant que cette pratique ait eu tr s rapi dement les faveurs des travailleurs sociaux Pour autant elle a provoqu l interpellation des m thodologies traditionnelles d inter vention et ce plus d un titre T MOIGNAGE Les R seaux d changes R ciproques de Savoirs d Indre et Loire sont actuellement au nombre de dix Certains ont le statut juridique d association d autres pas Cinq de ces r seaux sont implant s dans diff rents quartiers de Tours trois dans des communes de l agglom ration et deux en milieu rural Notre histoire commune s est constitu e partir de la cr ation de petits r seaux autonomes qui cherchent d velopper des partenariats divers suivant leur sp cificit tout en restant r
29. sse d une communaut La gratuit est essen tielle l unique monnaie d change est le savoir changer les savoirs Claire et Marc H ber Suffrin Descl e de Brouwer 140 F Dans cet ouvrage dense et riche les cofondateurs des R seaux d changes de savoirs nous invitent une r flexion tout fait int ressante On y lira la fois les bases th oriques qui fondent cette pratique et les cons quences qu elle peut avoir sur le lien social On est l clairement dans la vision d une soci t bas e sur la solidarit et sur le partage du savoir Les notions de m diation et de r ciprocit de r seaux et de citoyennet d change et d exclusion sont tu di es sous un angle qui m rite qu on fasse le d tour pour mieux comprendre les r seaux d abord et pour mieux se comprendre soi m me ensuite peut tre L cole clat e Claire et Marc Hebert Suffrin Descl e de Brouwer 132 F Pr fac par Edgar Morin et valoris par Dany Cohn Bendit ce livre relate l ex p rience qui a t men e de 1969 1972 Orly par Claire et Marc H ber Suffrin et qui est l origine des R seaux d PEDE de savoirs Pour Claire institutrice la classe tait un milieu trop clos et peu motivant pour les apprentissages Elle a donc cherch l ouvrir pour que l cole devienne un lieu permanent de rencontres Ainsi enfants et adultes pourraient satisfaire leur soif de savoir de transmettre et de cr er ensembl
30. tricot OFFRE gt lt DEMANDE Activit s scolaires et professionnelles e Albhab tisation o Lire et crire e Grammaire orthographe Fran ais lecture e Anglais e Anglais e Portugais e Espagnol e Allemand e Russe e Traitement de texte e Dactylo e Classement Activit s pratiques et conomiques e Pose frisette e Electronique o Fer forg e Pose moquette e Teinture murale e lectricit e Pose carrelage e lectricit et allumage e Tapisserie auto e Mroiterie e Bricolages divers e Menuiserie e M canique auto e R novation meubles e Plomberie notions e lectricit e Jardinage e R paration e Entretien plantes et transformation fleurs e Plantes et fleurs Cuisine e Cuisine familiale e G teaux e B che de no l e Cuisine fran aise ou e Cuisine marocaine italienne e Tagine e Th la menthe e Couscous e Cuisine naturelle e Lasagnes e P tisserie e Plats cuisin s e P te pizza Autres offres e M decine familiale e M decine familiale e veil petits e Budget familial T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr gt gt gt FICHE PRATIQUE e R les et fonctions de l quipe d animation d un RERS e Exemple de tableau de r partition des t ches afficher modifiable en permanence en fonction des am nagements apport s l organisation v PAR indication dur es dates etc T ches effectuer ODILE CHARLO
31. u on conna t dans une autre r gion mais aussi par le biais des m dias et des institutions Les r seaux comme tout syst me vivant peuvent parfois s arr ter Le plus souvent c est par manque de moyens car on ne peut s ap puyer ternellement sur la seule nergie des b n voles Ce qui n emp che par de repar tir quelques ann es plus tard Le fait qu un Claire H ber Suffrin r seau ne soit pas obsol te deux ou trois ans apr s sa cr ation montre mon avis qu il y a l quelque chose d assez ancr dans les questions de soci t actuelles AU niveau qualit ensuite ce qui est int ressant c est bien que les r seaux restent tout le temps en mouvement Il y a toujours des questions nouvelles qui se posent Il y a toujours eu volont de se relier afin de cr er entre les diff rents r seaux existants la m me dynamique qu entre les personnes pour changer sur les pratiques sur ce qui mar che sur la fa on dont chacun s y prend De ce point de vue on n arr te pas de s enri chir le r seau lambda de maintenant est beaucoup plus complexe et riche que le r seau lambda d il y a vingt ans Cela prouve que c est plus une d marche qu un outil o un dogme T l 03 29 70 56 33 M l jda martinmedia fr J D A Comment les champs d inter vention des R seaux ont ils volu de puis les premi res exp riences Claire H ber Suffrin ce niveau il y a eu depuis trente a
32. ut suffire au d but un tableau par exemple exposant les offres des uns et les d sirs des autres L un a des comp tences en m canique il se propose de montrer comment effectuer des vidanges ou de petites r parations Une autre re oit toute sa famille pour un mariage elle aimerait bien qu on lui explique des recettes pour composer son menu Une m re de famille en est son troisi me chec au permis de conduire elle voudrait qu on l aide int grer ce sata n code de la route Et puis il y a l aide aux devoirs demand e par certaines familles des s ances de yoga propos es par un adepte qui en fait depuis 15 ans Une personne de l quipe d animation du r seau accompagne la premi re rencontre entre l offreur et le demandeur rencontre qui permet de d cider des contenus des m thodes d apprentissage de la dur e de la fr quence des rencontres de l heure du lieu Cette pr sence pourra continuer si l un ou l autre des protagonistes en manifeste le d sir le r seau assurant si n cessaire un soutien logistique salle documentation formation Les rencontres multiples Le R seau peut organiser des rencontres multiples correspondant toutes sortes de besoins entre voi sins autour d un m me th me ou d une m me acti vit pour une formation voire l organisation d une f te L important est bien de cr er une dynamique qui favo rise les liens et les contacts T
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