Lettre aux Associations N°38
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1. La qualit des administrateurs d pendra de la qualit de la d marche globale de r flexion sur la gouvernance Quatre th mes doivent tre abord s e le recrutement e la formation e l exercice d un r le pr alablement d fini e l volution dans un cadre s curis Le recrutement Le recrutement interne ou externe d un futur administrateur de qualit suppose e des proc dures d admission s lectives e des statuts qui refl tent un fonctionnement d mocratique e une communication adapt e l gard des membres et des tiers qui mette en lumi re le r le de l association et la mission de ses dirigeants trop d organismes pensent que leur action est connue mais cela ne suffit pas il est important de faire conna tre le r le de l quipe de direction lue LETTRE AUX ASSOCIATIONS N 38 JANVIER 2009 un projet associatif coh rent sur lequel des nergies peuvent se f d rer une politique de gestion des risques associatifs pour conforter le b n vole C est en effet en le s curisant dans son r le que l association pourra solliciter de sa part une implication qualitative et durable Cette politique prudentielle se traduit par valuation des risques traitement mise en place d outils de veille souscription d assurances e une formalisation efficace des d cisions collectives L atteinte de ces objectifs sera facilit e par une r flexion sur2. l objet statutaire une r flexion sur les moyens mettre en uvre pour r aliser l objet une am lioration de la formalisation des proc s verbaux des d lib rations des organes coll giaux une d finition accrue des fonctions des dirigeants lus dans les statuts et le r glement int rieur e la d finition et la promotion de valeurs sp cifiques par exemple dans le cadre d un pr ambule aux statuts Ces d marches se traduiront souvent par une refonte globale des statuts et du r glement int rieur L on prendra garde d y ins rer une proc dure de candidature efficace ainsi qu un mode de renouvellement partiel de la direction lue afin de permettre une phase de coaching des nouveaux par les anciens Par ailleurs l animation des membres non lus est souvent la double condition d une d tection de qualit d administrateurs potentiels ainsi que de la motivation de certains d entre eux pour prendre des postes responsabilit Leur implication dans des commissions ou des missions sp cifiques permettra d identifier des savoir faire et de tester des volont s d engagement La formation Un candidat s rieux un poste de direction ne devrait pas s engager s il ne lui est pas propos un v ritable plan de formation Cette affirmation est elle excessive N est il pas logique que tout nouvel lu ait pris la pleine mesure des statuts du r glement int rieur et de
3. N 38 JANVIER 2009 LA LETTRE PRINT UE NTI DE LA SOCI T G N RALE OOE R Le recrutement La formation L exercice d un r le d fini La protection de l lu ASSOCIATIONS OCR US SANS la recherche de nouveaux lus Mode d emploi pour une r flexion globale Jean BUCHSER M FiDAL Avocat Directeur Associ du cabinet FIDAL Responsable du R seau Associations Economie Sociale Grande R gion EST Le renouvellement des administrateurs est souvent per u comme un d fi par les pr sidents des associations tant ils d plorent une crise des vocations et se sentent d sarm s face cette situation Ils cherchent des explications sociologiques ce ph nom ne regrettant ici individualisme croissant ailleurs le manque esprit de service L examen attentif et sans complaisance de la pratique de recrutement de nouveaux administrateurs par de nombreuses associations permet au del de causes externes de d celer une approche souvent empirique de la question et l absence de d marche globale L association souhaite se doter d administrateurs qui soient des interlocuteurs cr dibles aupr s des quipes de direction salari es susceptibles de prendre des responsabilit s d occuper pleinement leur place au sein du conseil ou du bureau voire terme d assumer la pr sidence de l organisme GENERALE la recherche de nouveaux lus Mode d emploi pour une r flexion globale
4. la charge de l organisme Ne doit il pas tre form aux m tiers de l association avec l approfondissement n cessaire des connaissances dans les domaines qui rel veront de sa comp tence Ne faut il pas l informer pr cis ment sur les diff rences entre dirigeants lus et dirigeants salari s Outre la formation initiale du nouvel lu l organisme gagnera beaucoup assurer une formation continue l administrateur pour l adapter de nouvelles responsabilit s des activit s le plus souvent volutives des r glementations fluctuantes la recherche de nouveaux lus Mode d emploi pour une r flexion globale Ces formations permettront de conf rer au dirigeant lu une stature d interlocuteur comp tent et cr dible tant aupr s des quipes de direction salari es que des tiers tutelles financeurs Elles le s curiseront galement dans l exercice de son mandat et elles faciliteront une r partition harmonieuse des r les au sein de lorgane coll gial lu Bien entendu la mise en uvre de ce corps de pratiques est ambitieuse et suppose l identification des formations existantes leur financement ainsi que la disponibilit de l lu LETTRE AUX ASSOCIATIONS N 38 JANVIER 2009 la recherche de nouveaux lus Mode d emploi pour une r flexion globale L exercice d un r le d fini Il n est possible d impliquer durablement et efficacement u
5. n administrateur que si son r le a t clairement d fini Cela suppose une identification des comp tences et leur adaptation un poste d crit de mani re explicite par les textes qui r gissent la gouvernance de l association statuts r glement int rieur Bien entendu c est par la mise en uvre de d l gations de pouvoirs formalis es que chaque lu pourra s impliquer dans un cadre s curis Le pr sident veillera donc tout particuli rement cette question tant l gard des salari s de l organisme qu l gard des membres de la direction lue La protection de l lu Le b n volat n est pas une assurance tous risques C est par la d finition claire des r les de chacun formalis e par des textes explicites statuts r glement int rieur et d l gation de pouvoirs coh rents entre eux que les responsables lus pourront agir dans un cadre s curis GENERALE La qualit des d lib rations des organes coll giaux et de leur verbalisation dans les proc s verbaux contribuent largement cette s curit Enfin la souscription d assurances adapt es permettra de couvrir la responsabilit financi re des lus dans l accomplissement de leur mandat sans que le co t financier qui en r sulte n alourdisse sensiblement les charges de l association Ainsi avant de rechercher les raisons de la crise des vocations des lus associatifs dans une volution de la soci
6. t les associations gagneraient envisager le sujet sous un angle pro actif C est en donnant de leur organisme une image professionnelle et en proposant aux nouveaux lus d voluer dans un cadre clair et s curis que les responsables de nos associations pourront le plus facilement s duire n ayons pas peur du mot de futurs lus Copyright SOCI T G N RALE janvier 2009 Il est interdit de reproduire int gralement ou partiellement sur quelque support que ce soit le pr sent document articles L122 4 et 122 5 du Code de la propri t intellectuelle sans l autorisation pr alable de la Soci t G n rale SOCI T G N RALE S A AU CAPITAL DE 725 909 055 EUR 552 120 222 R C S PARIS SI GE SOCIAL 29 BD HAUSSMANN 75009 PARIS Repr sent e par le Directeur de DCMA MOP C ur D fense 75886 Paris Cedex 18 www associations societegenerale fr Directeur de la Publication Patrick JANSEN Responsable de la R daction Joseph Emile SERNA Impression PDI RC Pontoise B 329 254 874 Conception Bient t D j RCS Paris B 382 261 931 D p t l gal janvier 2009 ISSN 1285 1698 Pour toute correspondance SOCI T G N RALE DCMA MCC ASS C ur D fense 75886 Paris Cedex 18 T l 01 42 14 82 56 R f 143147
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