Rapport de mission santé Bopa Novembre 2013
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1. zem Faustin donne les instructions et les consignes en d but de s ance et intervient notre demande en cas de besoin Consignes en d but de s ance par Faustin Entre ou pendant les cours les enfants pratiquent le jardinage le sport 1ls s agitent et manipulent les outils tels que coupe coupe machette et houe bien souvent sans chaussures avec beaucoup d nergie et ils se blessent Ve ee S AAN Ae gt oa DIN Pe n y Activit s agricoles pendant l cole SN Nous sommes bien occup es par de petits traumatismes brulures plaies plus ou moins infect es et quelques cas de paludisme fi vre Les enfants aiment venir nous voir pour avoir un pansement ou une bande Ils rusent en grattant leurs plaies et m me s1 l une de nous lui a dit que la plaie ne n cessite pas de soins ils retentent leur chance avec l autre Nous constatons souvent des plaies recouvertes de substances tranges p te blanche dentifrice ou d herbes s ch es Celles ci ont au moins le m rite de prot ger les plaies des salissures Phytoth rapie ou m decine traditionnelle Les soins r alis s sont adapt s et pens s pour une auto gestion ult rieure Les antiseptiques sont utilis s avec parcimonie car l volution par simple lavage l eau et au savon suffit g n ralement La protection des plaies des l ments salissants tels que terre boue mouches se fait par un tissu propre Des conseil2. difficile et ce test nous aide bien que parfois un r sultat n gatif entraine quand m me un traitement antipalud en Coartem L exp rience et le bon sens du major font souvent la diff rence Les autres diagnostics les plus fr quents sont les infections respiratoires hautes ou basses les parasitoses et la d couverte de nombreuses carences alimentaires l asth nie et l hypertension Le d parasitage est tr s souvent r alis au cours de cette consultation ainsi que la prescription de vitamines Apr s avoir re u l ordonnance pour les m dicaments n cessaires les patients vont la pharmacie du dispensaire pour acheter ce qu il faut selon leurs moyens le traitement est alors administr et la posologie expliqu e sous forme de code Les patients qui se d placent au centre de sant ont une demande sp cifique et tr s souvent une attente concernant une injection qui pour eux est synonyme d efficacit Nous en avons vu largement prescrites aspirine primp ran et pratiqu es sans vraiment y adh rer Nous avons eu la chance d assister un accouchement et aux premiers soins d un nouveau n Accouchement difficile pour la maman multipare fatigu e et abandonn e par son mari nous avons craint la n cessit d un transfert vers Com Finalement Geoffroy est n le cordon autour du cou 1l a t vivement et avec efficacit stimul par la sage femme 1 Il est souvent d us
3. Marl ne Houdus Mall cot Sandrine Jones Cl ment URGENCE AFRIQUE Dans ce rapport nous pr senterons notre exp rience atypique car nous sommes les premi res manipulatrices en radiologie avoir acc s aux missions sant Nous y relaterons notre v cu et nos actions Ce r cit est destin tout futur b n vole int ress et aussi particuli rement nos coll gues nombreux nous avoir contact es suite des publications dans notre revue professionnelle Nous l esp rons compl mentaire aux pr c dents avec son petit air de mode d emploi et un peu de chaleur b ninoise Sommaire Pr sentation La pr paration pour la mission comment partir Ja r colte des fonds a mise niveau des connaissances Premi re approche Nos actions Le dispensaire de Possotom Les coles Les strat gies avanc es Les difficult s rencontr es Suggsestions Bilan Remerciements 7 Mon Afrique n est pas ce quon te fait croire Toujours les m mes visages les m mes commentaires les m mes repor ogs A les couter mon Afrique ne serait que s cheresse et famine que combats et chumps de mines Pas un mot sur l Histoire de ce continent sur les civilisations et les richesses daman Aucun mot sur le sens des valeurs des gens qu t aceueilent man sur le cer sgr j fers dans nos familles dans nos villages tu sauras ce quest l hospitalit la chaleur Le sourire la ge ya e
4. age de choisir le pr nom en fonction du calendrier Nous avons t ravies d accueillir ce beau b b l avenir cependant incertain La prise en charge et l accompagnement sont tr s diff rents la femme g re quasiment seule son travail et la douleur de l accouchement Les vaccinations ont lieu le vendredi les mamans arrivent au cours de la matin e avec leur enfant Ce fut un moment privil gi de parler avec ces femmes L attente peut durer quatre heures 1l faut attendre un nombre minimum d enfants pour vacciner de fa on optimiser les doses D monstration des manipulations des enfants en bas ge qui leur conf re cette souplesse incroyable La aussi une grande charge administrative 1l faut rechercher dans la boite correspondant au village de provenance la fiche de l enfant tablie au nom de la maman v rifier les vaccins d j r alis s et ventuellement retranscrire les informations du carnet de sant de l enfant si la maman l a apport Brice g re tout cela avec dext rit et nous avons admir la fa on dont 1l s y retrouve Conservation des vaccins et pr paration des fiches par un aide soignant Nous sommes parties un matin d s 7 heures avec le major pour une petite campagne de vaccination dans un village Fiches pr par es et vaccins dans une boite de polystyr ne isotherme nous avons parcouru le village car nous avions huit enfants vacciner Au fina
5. e de l activit concerne la consultation Nous y participons avec Brice Moise aide soignant ou Pierrette commis en apprentissage Salle des consultations La mise en place d un carnet de sant se g n ralise les patients peuvent l acheter sur place on y reporte les signes cliniques le diagnostic et le traitement prescrit Un autre grand cahier reste au dispensaire 1l est disponible pour y retranscrire les donn es nom village g et poids du patient et reporter les informations du carnet Cela repr sente un r el temps suppl mentaire n cessaire en termes de charge administrative Comme d crit dans les pr c dents rapports les motifs et sympt mes sont principalement c phal es asth nie hypo ou hypertension troubles digestifs respiratoires toux et surtout hyperthermie La consultation consiste un interrogatoire un peu difficile parfois cause de la barri re de la langue le fon y est encore beaucoup pratiqu la prise des constantes et de poids et un bref examen clinique coloration des conjonctives recherche de ganglions palpations du ventre Dans le cadre d une fi vre lev e appel corps chaud avec plus ou moins associ s des vomissements un affaiblissement une toux des tests de d pistage rapides TDR malaria sont pratiqu s le paludisme reste extr mement pr sent Le diagnostic diff rentiel entre un paludisme simple et une infection respiratoire est parfois
6. e de tout Nous nous installons chez Agn s et prenons notre premier repas pr par par ses soins et savons d j que nous y serons bien L apr s midi est consacr la pr sentation et formalit s la gendarmerie Ambroise a organis une r union avec tous les nouveaux arrivants Amandine en mission ducation Flora et Alexandre infirmiers dipl m s d tat et nous m me Nous sommes neuf volontaires en mission sant avec cinq tudiantes infirmi res d j en stage Et conform ment ce qui a t pr vu avec Aur lia l accent est mis sur les strat gies avanc es Ce grand nombre permettra de couvrir une bonne superficie de la commune d autant qu il n y aura pas de volontaires fin d cembre Ambroise g re les lieux d intervention d fini les coles ou villages ou nous devons aller tout en tenant compte des imp ratifs concernant les soins n cessaires toutes les 48h pour certains patients Nous nous d pla ons quotidiennement en zembidjan appel zem moto locale deux ou trois places avec notre chauffeur attitr Pour nous ce sera Faustin galement interpr te et guide 1l conduit prudemment et 1l connait parfaitement le terrain et les villages La premi re semaine nous passons les matin es au dispensaire de Possotom P riode d observation pour prendre la mesure des choses Les premiers d parts en strat gies avanc es commenceront les apr s midi puis toute la journ e pour les tro
7. enions donc les sacs chez Agn s v Peut tre faudrait il pr voir un d p t r gulier au dispensaire Suggestions Revoir et mettre jour la liste du mat riel amener par les volontaires un norme besoin en compresses des bandes velpeau pansements alginates et hydro cellulaires Tulles neutres et pansements am ricains antalgiques et antipyr tiques anesth siants locaux antibiotiques large spectre galement sous forme p diatrique thermom tre petites valises ou sacoches pour les strat gies petits pots de type pot ECBU pour mettre chantillons de pommades Pour l organisation de la pharmacie des boites transparentes en plastique pour classer par cat gorie et prot ger de la poussi re Pour la gestion des d chets organiser un ramassage programm du mat riel contamin hors de la poubelle familiale de chez Agn s Pour optimiser le temps agir dans les villages loign s le matin et peut tre agrandir l amplitude horaire Pr voir dans ce cas un encas Bilan Nous nous tions pr par es en passant quelques jours au service des soins infirmiers et nous avons t surprises par les diff rents mod les et non la quantit de pansements disponibles amen s par les volontaires Flora et Alexandre les infirmiers nous ont bien aid es pour nous y retrouver dans les alginates hydro cellulaires hydro collo de hydro fibres tulles et nous avons revu les indica
8. es Durant ces quatre semaines nous nous y rendons les sacs dos remplis de pansements m dicaments anesth siants thermom tre tensiom tre Les soins sont alors gratuits ainsi que les m dicaments tout est fourmi par les b n voles ou l association Nous avons bien constat la grande n cessit de mat riel n cessaire pour les plusieurs dizaines de plaies trait es par jour et pour les autres pathologies rencontr es dans les villages La distribution de m dicaments doit tre prudente et judicieuse Chaque demi journ e nous refaisions notre sac en fonction des patients Economie de mat riel oblige les compresses sont d coup es en quatre ou six et les pansements optimis s quant la taille de la plaie a 27 G A Nous avons chacune constitu deux petites trousses une pour les pansements toujours sortie une autre pour le tensiom tre thermom tre et les m dicaments au fond du sac pour ne pas tre sollicit es en dons Une sacoche personnelle pour chaque patient lourd tait aussi attribu e pour y mettre les gros pansements pinces scalpel et ciseaux sp cifiquement d di s Dans ces villages nous rencontrons des petites plaies quelques cas de paludisme et de malnutrition Mais aussi lors de nos d placements nous rencontrons de fa on fortuite des cas extr mement inqui tants de plaies tr s volu es parfois depuis des ann es de type ulc re du Buruli Ces ca
9. is semaines suivantes L accent est mis sur l acc s au soin pour la population de ces villages Le dispensaire de Possotom Il est situ 10 minutes de zem de Bopa il s agit d un petit dispensaire compos d une maternit d une salle d hospitalisation une salle de consultation une autre de pansement une pharmacie le bureau du major Brice infirmier dipl m d tat et d une pi ce de stockage contenant un st rilisateur et des caisses r frig r es pour la conservation des vaccins A pe SE Y 7 ARR F Syg t ERSS SAAT AR Entr e du dispensaire de Possotom L activit n y est pas intense 1l y a quelques heures d affluence sans toutefois tre importante Nous n avons assist qu quelques pansements de type ulc res ou cicatrices de c sarienne Les gestes pratiqu s sont de qualit variable effectu s de fa on diff rente selon le soignant essentiellement quant l utilisation et le m lange ventuel des cat gories de d sinfectants LI Salle des pansements Le contact soignant soign est compl tement diff rent de ce que nous connaissons peu ou pas d explications ou d changes une prise en charge de la douleur rare ce que nous avons constat nous l avons ressenti comme une certaine distance mais sans doute est ce du la gestion de la douleur et de la maladie qui sont diff rentes dans ces pays La plus grande parti
10. ission nous a aid e prendre connaissance de ce qui se passe sur le terrain chacun d entre eux apporte un plus notre collecte d information Notre milieu professionnel et nos connaissances nous permettent de r cup rer beaucoup de mat riel de soins et de m dicaments parac tamol antibiotiques et xyloca ne Apr s avoir vu avec Aur lia nous avons pu amener chacune une valise suppl mentaire dans des conditions r glementaires pr cises et bien cadr es Au total nous avons r ussi amener plus de 50 kg de mat riel et 10 kg de m dicaments Ce mat riel nous a beaucoup servi et vit de d munir la r serve des volontaires le reste a t redistribu en concertation avec Ambroise et Eug ne Premi re approche Nous sommes arriv es tard le dimanche soir l a roport Nous sommes accueillies par Gilbert qui se chargera de faire nous accompagner la villa Des volontaires nous y re oivent et racontent d j les petites choses de la vie africaine Nous rencontrons Eug ne le coordinateur principal que nous retrouverons principalement sur Cotonou D s le lendemain nous nous rendons Bopa bien que situ e moins de 100 km vers le nord ce voyage n cessite 2 heures de route Ambroise nous y re oit 1l est notre interlocuteur notre contact notre responsable notre gestionnaire notre coordinateur notre conseiller notre guide Ambroise est tr s l coute de chacun Ambroise s occup
11. l soit les vaccins avaient d j t r alis s soit le rendez vous d j convenu au dispensaire ou alors les enfants taient absents seul l un d entre eux a pu tre vaccin aucun moment nous n avons rencontr de m decin celui ci tant en formation en Belgique 1l est remplac par les infirmiers tr s respect s et professionnels les aides soignants et les commis qui ont galement des taches au del de leur formation Nous n avons pas essay de changer les m thodes de travail d autres missionnaires notamment m decins s y sont appliqu s et des affiches de protocoles tapissent les murs Le manque de temps et notre comp tence ne nous l ont pas permis nob Iot sr uon EnA ee ee y w is LX Aion Joe ds A AS orgue TRUPROFENE paix di Akam y rd f A id olu IT u rugumont apl X na A f x Pr tulle Komy Ji mat dant F2 f max N a Ni utm Om ul f pundu AU MMUEV AA i ut ES o AUTLS HUE ANTI PRE aA AN TT TNFAMM a ii 43 10 4201 Le tg 4 Dans les coles soins pr vention et sensibilisation Apr s un bonjour Ma tresse joyeux et le traditionnel la jeunesse b ninoise vous salue que tous les l ves disent l unisson en se levant nous nous installons avec notre mat riel et r pertorions avec l aide de l instituteur ou du directeur d cole les enfants n cessitant des soins Notre chauffeur de
12. n volontaire n tait venu depuis un an nos questions on apprend que des parents avaient protest quant aux soins qui avaient t prodigu s aux enfants Nous avons cependant t bien accueillies et avons commenc nos soins Une vieille femme passe et pr sente un genou avec une grosse plaie infect e divers l ments inconnus l int rieur Je lui explique que j ai beaucoup faire pour tout enlever que cela sera un peu douloureux mais qu il faut vraiment bien nettoyer Avec son accord la plaie est finalement soign e et prot g e Nous repassons dans ce village cinq jours plus tard et je demande revoir cette dame Elle n est pas la et j apprends que sa famille s est oppos e aux soins propos s et qu elle n ose pas venir Finalement apr s avoir fini les soins des petits bobos dans l cole il nous reste du temps et nous allons donc faire un tour au village voisin Par hasard nous rencontrons cette dame qui accepte de nous montrer sa plaie Prot g e celle ci tait pratiquement gu rie et cette femme explique qu elle s est cach e pour faire comme les volontaires elle a lav sa plaie tous les jours Elle est tr s fi re nous remercie et nous la f licitons vivement Voila qui est encourageant Nous avons donc pass la plus grande partie de notre mission en strat gie avanc e les dispensaires ont du personnel et il nous a effectivement sembl tre plus utiles dans les villages Nous a
13. s et des acquis accumul s au cours du temps La pr paration Se lib rer pour pouvoir partir Salaries en activit pour se rendre disponibles 1l existe diff rentes possibilit s Le cong solidarit internationale Il est ouvert tout salari justifiant d une anciennet de plus de douze mois Pendant la dur e du cong le contrat de travail est suspendu et le salari n est pas r mun r La demande se fait aupr s de l employeur et l acceptation reste l appr ciation de celui ci en fonction de la n cessit de service Le cong solidarit Il est ouvert tous et bas sur un partenariat entre le volontaire l entreprise et certaines ONG Le d part peut tre effectu sur nos cong s pay s ou sur des cong s sans solde L entreprise est sollicit e pour participer au financement du cong de solidarit partiellement ou en totalit La prise de cong s annuels r cup rations ou d heures sur le C E T Nous ne pouvons ni Sandrine ni moi nous passer d une r mun ration Je suis partie sur des jours de mon C E T Sandrine a travaill ardemment pour cumuler le nombre d heures n cessaires son absence du service La r colte des fonds De nombreuses pistes et conseils nous sont donn s par Aur lia Des subventions peuvent tre accord es par diff rentes structures les mairies le conseil g n ral ou r gional ou faire intervenir un m c nat Les subventions sont sou
14. s n cessiteront une prise en charge toutes les 48 h que nous poursuivrons jusqu notre d part Nous avons charge plusieurs patients aux plaies importantes n cessitant une demi heure une heure de soins Un travail d quipe avec Sandrine pour travailler le plus proprement possible dans des conditions d hygi ne difficilement respectables avec les mouches et install es m me le sol Nous tions tr s heureuses de pouvoir utiliser les anesth siants amen s ce qui permis de travailler sans douleurs et donc plus m ticuleusement Une grande difficult a t de faire accepter ces personnes de continuer apr s notre d part les soins au dispensaire probl me d argent Apr s de longues n gociations et le don du mat riel n cessaire nous avons enfin pu les accompagner et seulement le dernier jour au dispensaire pour une prise en charge gratuite Nous y avons expliqu le protocole poursuivre car bien souvent le personnel local utilise des antiseptiques non indiqu s et ils pratiquent les gestes sans anesth sie MEREEN St TAE e ai ai aan N m Ju Re Rx AO f Continuit des soins de Marcelin cette fois au dispensaire de Bopa Nous esp rons qu ce jour la bonne volution parfois spectaculaire du traitement a t poursuivie Histoire de Dans l arrondissement de Gbakpodji quarante cinq minutes de zem nous sommes all es dans une cole ou aucu
15. s simples la hauteur de ce dont les locaux disposent Tous ces moments sont mis profit pour sensibiliser les enfants Les premiers temps cela fut anim et d sorganis 30 50 enfants par classe c est tr s bruyant Ils sont vifs et curieux Au fur et mesure tout s est mis en place jusqu avoir notre disposition des bureaux et des chaises install s l ombre et au calme regarder les enfants align s nous a bien fait sourire Un confort de travail tr s appr ciable que le privil ge de l ge nous a sans doute aid obtenir Notre grande joie a t de constater que les beaucoup d enfants que nous avons trait s quelques jours auparavant ont suivi nos conseils et notamment ils ont prot g leurs bobos avec un bout de tissu Nous avons constat avec satisfaction leur impressionnant pouvoir de cicatrisation La mission chauve souris Lors d un passage l cole d Agbooh nous sommes interpell es par le directeur qui nous fait part d un probl me de chauve souris dans un local Apr s constatation effectivement une odeur puissante et des d jections confirment la pr sence de ces mammif res Nous lui conseillons dans un premier temps de ne pas fr quenter la pi ce et de faire intervenir un ma on pour combler les normes trous qui permettent l acc s ces b tes Nous promettons de repasser avec des masques et d sinfectants le sensibilisant la v ri
16. t Pr sentation Nous sommes deux manipulatrices en lectroradiologie Marl ne 46 ans et Sandrine 53 ans de caract re compl tement diff rents coll gues et amies nous nous connaissons bien et avons d cid de partir en mission sant pour plusieurs raisons Tout d abord il s agit d un projet de longue date s chapper de notre milieu professionnel et de notre syst me de sant aseptis pour partir ainsi rencontrer et aider les populations aux conditions d acc s aux soins diam tralement oppos es aux n tres Nous travaillons dans un grand CHI compos en imagerie de 2 IRM cinq scanners service de coronarographies vasculaire et de gestes interventionnels Notre profession est souvent m connue par le public et encore plus par les autres corps param dicaux elle est per ue de fa on r duite notre grand regret par de simples radiographies sans r elle connaissance des gestes effectu s au quotidien dans notre travail Notre formation passe par le syst me LMD cursus Licence Maitrise Doctorat et outre une formation essentiellement ax e sur l anatomie la pathologie la physique et la manipulation de rayonnements potentiellement dangereux nous avons acc s aux gestes de soignants les actes infirmiers Nous avons donc d cid de relever le d fi partir en mission sant fortes de nos dizaines d ann es d exp rience en milieu hospitalier de notre gestion des patients aux urgence
17. table toxicit des spores manant des fientes Nous sommes pass es trois fois rien n a t fait nous affichons notre m contentement et avec fermet nous mena ons de ne plus venir Est ce du cela Au passage suivant le ma on avait op r les consignes furent donn es quand au port du masque pour le nettoyage des salet s et la d sinfection avec de la javel que nous avons fournie Avant et apr s Instruction sur l utilisation de la javel Les strat gies avanc es dans les villages Les strat gies avanc es consistent aller au devant de la population dans les villages isol s appel s les terres noires La distance Parfois plus d une heure de marche du dispensaire le plus proche Sous plus de 35 degr s la pauvret la fatigue ou la mauvaise condition physique la culture locale sous l influence encore pr sente de croyances et gu risseurs locaux font qu une bonne partie de la population ne se d place jamais Ce fut des moments forts de se retrouver au c ur du pays pr s des cases au centre de la vie dans ces villageois ou malgr la pauvret nous sommes g n reusement accueillies Y tre vraiment est particuli rement mouvant D s notre arriv e tout le monde est vite inform que les yovos blancs sont la Le chef de village et les enfants alertent et font venir les patients et parfois nous devons aller au devant d eux dans des maisons encore plus recul
18. tions de chaque cat gorie Ce fut tr s utile Tr s vite nous avons adopt la technique locale faire du mieux que l on peut avec ce dont on dispose en conomisant le mat riel Concernant les doutes sur notre place en tant que manipulatrices dans une mission de soins infirmiers nous pouvons dire que avec du bon sens une petite mise niveau et pr paration cela nous a permis d tre efficaces au regard des r sultats obtenus Et oui nous aimerions renouveler l exp rience Loin de vouloir imposer la m decine des blancs l accent a t mis sur la pr vention l information les conseils et les changes avec la population Notre apport la population a t de faible ampleur mais avec certitude nous avons re u davantage ne serait ce que par l accueil la joie de vivre et la gentillesse de ce peuple qui malgr leurs conditions de vie difficiles gardent un incroyable et m morable sourire Remerciements A Urgence Afrique Aur lia Eug ne pour nous avoir permis de vivre cette enrichissante exp rience Ambroise pour sa disponibilit sa gestion et son coute A Agn s pour son accueil les services ses bons repas et les moments partag s lors de nos longues conversations A Ad Gino et tous les intervenants qui ont pris soins de nous A Faustin qui nous a accompagn es pendant tout ce mois avec qui nous nous sommes toujours senties en s curit et pass s de s1 belles et joyeuses jo
19. urn es Aux b n voles avec qui nous avons pass de tr s bons moments A la population ce pays pour sa gentillesse sa g n rosit et ces inoubliables sourires Marl ne et Sandrine mission sant Bopa 2013 marlene_houdus yahoo fr 21
20. vent accord es aux jeunes par ces derni res nous avons quant nous re u une subvention de mairie La plus grande partie du financement a t r unie gr ce plusieurs actions telles brocantes ateliers d art floral expositions et dons divers Au del de vraiment tester notre motivation nous d couvrirons un norme mouvement de solidarit des coll gues et amis qui vous aident et soutiennent Un premier aper u de ce qui s annonce comme une incroyable aventure humaine La mise niveau Nous souhaitons r aliser une mission de type sant et cela n est pas un engagement la l g re Une mise niveau nous semble indispensable Nous nous informons sur les diff rentes pathologies rencontr es nous recherchons de la documentation et des informations aupr s de notre service de m decine infectieuse Notre hi rarchie accepte de nous donner quelques jours sur notre temps de travail pour effectuer des stages aupr s de nos coll gues infirmi res dans un service de soins infirmiers Nous y retrouvons de nombreux gestes utiles pansements traitements des brulures et des entailles nettoyage des plaies notamment chez des patients diab tiques Cela nous pr pare par exemple rencontrer les malades de l ulc re du Buruli Nos emportons avec nous les fiches techniques et le livret de protocole de prise en charge des plaies chroniques r dig par notre d partement de diab tologie La lecture des rapports de m
21. vons pass un apr s midi la biblioth que de Bopa avec les enfants pour des jeux et du soutien scolaire Des explications sur le vocabulaire dont une question qui ne s oubliera pas Mama s il te plait c est quoi une couette Lors de notre s jour nous avons galement tenu tre l coute et avons beaucoup discut partag et cr e des liens d amiti avec cette population extr mement chaleureuse et joviale Toujours salu es le long des chemins par un yovo yovo bonsoir permanent la politesse et le respect sont tr s importants Les difficult s rencontr es la mobilit des patients les enfants ne sont pas r guliers quant la fr quentation de l cole les villageois vaquent leurs occupations en oubliant parfois leur rendez vous fix pour la r fection du pansement la barri re de la langue malgr notre interpr te nous ne pouvons pas mener l interrogatoire m dical pr cis ment le manque de mat riel de base compresses bandes pansements la difficult quant au respect des r gles d hygi ne de base sur le terrain mouches terre sable vent et installation de fortune v Nous le savions en r visant nos exigences nous nous y habituons Ja gestion des d chets dans les villages nos sacs de compresses souill es sont brul s tout au moins pour nos gros patients mais dans les coles nous avons appris qu ils taient enterr s Nous ram
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