Construire des relations pérennes entre les pouvoirs
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1. associations n ont pas de salari s Le tissu associatif tient une place importante Chaumont il est compos de multiples petites structures bien implant es gt Les associations font beaucoup avec peu de moyen Comment am liorer leurs connaissances face la complexit des lois des droits et des devoirs CONCLUSION gt Les associations constatent un probl me de coh rence entre les lus politiques et leurs services administratifs ainsi qu un probl me de communication entre les pouvoirs publics eux m mes gt Une logique client liste qui complexifie les projets gt Les relations avec les pouvoirs publics sont forc ment diff rentes d une association une autre compte tenu de leur grande diversit gt Les associations souhaiteraient que le b n volat soit plus valoris Exemple certains tudiants apportent une aide aux devoirs des enfants de milieux d favoris s ces actions pourraient tre valoris es par des points qui seraient comptabilis s pour leurs retraites ou leur donner des points quand ils passent leur dipl me comme pour une mati re en option gt Les associations apportent au milieu rural ce que les structures op ra th tre apportent dans les villes gt Les associations ont des projets les collectivit s galement comment les croiser gt Les Subventions de l Etat sont en baisse Page 4 sur 42. HAUTE MARNE ville de Chauzzont CONFERENCE DEBAT Comment construire des relations p rennes entre les pouvoirs publics et les associations T moignages et mode d emploi Samedi 16 novembre 2013 Auditorium Espace Bouchardon COMPTE RENDU Intervenants Daniel CHANNAUX Membre du Conseil de la Vie Associative Locale Jean Paul RAMILLON Pr sident de l Office Municipal des Sports Djamel DIDI Directeur de la Chambre R gionale de l Economie Sociale et Solidaire de Champagne Ardenne Annie MASSY Pr sidente de l association Haut Marnaise des crivains Membre du CVAL Rose Marie AGLIATA Pr sidente de la Maison des Jeunes et de la Culture Membre du CVAL Yves GUILLAUME Pr sident de la Ligue de l Enseignement du 52 Sophie NO L Conseill re municipale d l gu e la Vie associative Extrait du discours de madame Sophie NO L Conseill re municipale la vie associative En France c est plus de 1 1 million d associations repr sent es par environ 14 millions de b n voles et 2 millions de salari s qui pratiquent une thique de terrain croisent leurs approches innovent constamment pour d velopper un r seau d accompagnement de proximit au profit de leurs concitoyens Il se cr e environ 67 000 associations chaque ann e soit une augmentation de 4 par an Les associations jouent un r le essentiel dans la vie d mocratique tous les niveaux en offrant
3. association peut proposer et d velopper son action apr s avoir mont des dossiers car il s agit de prouver sa comp tence dans le domaine Elle s appuie galement sur les appels d offres et l l association doit adapter son projet si elle veut postuler Intervention de monsieur Jean Paul RAMILLON Pr sident de l Office Municipal des Sports 1 Les relations entre l OMS et les pouvoirs publics de proximit sont assez ais es e Ville Depuis 1995 POMS et la Ville ont mis en place des crit res pour les demandes de subventions aux associations sportives e Conseil G n ral Des contrats d objectif avec des crit res sont galement mis en place par le Conseil G n ral e Conseil R gional Il est facile de le contacter directement 2 Elles le sont moins en ce qui concerne e DDCSPP Direction D partementale de la Coh sion Sociale et de la Protection des Populations Les rapports clubs DDCSPP sont de plus en plus de l ordre administratif Le CNDS est un casse t te pour les dirigeants de clubs On demande en effet aux associations de r pondre des crit res qui ne sont pas forc ment inscrits dans les sch mas des associations Chaque association fait de la pr vention sant de la pr vention d linquance mais ne sait pas forc ment l expliciter et plus forte raison le chiffrer dans un projet sur 3ans Page 2 sur 4 Les demandes de CNDS tant compliqu es remplir la plupart des clubs ne font
4. ne comment le faire vivre plus afin qu il aide le tissu associatif Parmi les travaux en cours il y a l observatoire de la vie locale associative Un questionnaire a t envoy aux associations afin de voir comment elles vivent Apr s d pouillement on constate deux sortes d associations Page 3 sur 4 celles qui ont un budget important et beaucoup d adh rents elles sont 7 etles petites structures qui ont un petit budget entre 1 000 et 10 000 et peu d adh rents elles repr sentent 93 des associations locales gt Leurs relations avec les pouvoirs publics sont forc ment diff rentes gt Ces associations sont traditionnelles et innovantes 354 nouvelles associations sur 10 ans mais certaines sont centenaires Le secteur Loisirs culture sport est majoritairement repr sent Les associations cherchent avant tout le bien tre des personnes avant de d velopper des projets conomiques Beaucoup de petites associations peinent renouveler leurs membres 37 d entre eux ont peur des responsabilit s et n ont pas envie de s investir Les associations manquent de b n voles pour la gestion et l organisation d animations L implication conomique est faible peu d emploi par rapport au nombre d adh rents gt 5 des associations b n ficient d emploi mis leur disposition gt 25 des salari s sont des emplois aid s donc en situation pr caire gt Les deux tiers des
5. ouissement personnel ils souhaitent acqu rir des comp tences mais ils sont aujourd hui plus sur un engagement informel moins militants pour une conception id ologique et plut t int ress s par un projet ou une action limit e dans le temps ils n h sitent pas passer d une association une autre Il n en reste pas moins que les associations restent productrices de sens et d int r t g n ral travers les services la population et le mieux vivre ensemble 2 Les adh rents Ils sont de plus en plus consommateurs d une prestation ils ne s investissent plus comme avant dans le fonctionnement de l association 3 Les pouvoirs publics On note une baisse des financements de la part de l Etat alors qu ils restent stables au niveau des collectivit s Autrefois les pouvoirs publics donnaient les moyens pour r aliser un service public on parlait de subvention de fonctionnement voire m me de subvention d quilibre Depuis les ann es 2000 les associations ont une obligation de r sultat L heure est maintenant la mon tarisation Si collectivit s et associations construisent encore des projets soci taux la rar faction des fonds publics les am nent se rencontrer conventionner parfois Au niveau de l Etat la r vision g n rale des politiques publiques n a fait qu appuyer sur la d marche enclench e avec une r duction des dotations La commande publique s appuie sur des appels projets o l
6. plus la demande Est ce le but Enfin l absence de crit res d attribution des sommes dans les diff rents domaines rend tr s obscur la fa on dont sont r parties les subventions En mati re d encadrement l acc s aux dipl mes d Etat tels qu ils sont con us est fait pour une professionnalisation du sport Il n est pas fait pour le monde rural dont les associations sont dirig es et anim es par des gens qui ne sont pas professionnels De plus ces formations co tent tr s chers et se d roulent sur de longues sessions n cessitant beaucoup de largesse de la part de l employeur par rapport la formation sportive de son employ Intervention de monsieur Djamel DIDI Directeur de la CRESCA Chambre R gionale de l Economie Sociale de Champagne Ardenne Les emplois associatifs repr sentent 8 3 de l emploi en Champagne Ardenne les associations ont un poids conomique important Elles sont dor navant regard es comme des services prestataires Il y a autant de b n voles qu avant mais leur profil change Autrefois ils souhaitaient changer la soci t aujourd hui ils veulent se faire plaisir acqu rir une exp rience professionnelle gt Les b n voles suivent l volution de la soci t Une enqu te men e par France Actif et la Conf rence Permanente des Coordinations des Associations d montre que les financements de l Etat sont en baisse alors que ceux des Collectivit s sont stables Depuis ces 10 de
7. rni res ann es 21 des associations ont conclu un march public avec des collectivit s ce fait n existait pas avant Il n y a pas de code juridique qui d finit la subvention Il y a une dizaine d ann es la loi voulait simplifier les demandes de subvention exemple au dessus de 23 000 une convention devait tre pass e entre la collectivit et l association De l est n e une ambigu t qu est ce qui diff re d un march public gt Une subvention doit tre faite pour une initiative de projet d une association gt Un march public est une commande d une collectivit L Europe incite les collectivit s passer des march s publics car elle ne reconna t pas le statut associatif elle les consid re comme des entreprises Au niveau national on souhaite garder la notion de partenariat et pas de prestataire gt Une loi doit tre vot e en mars dans ce sens Les associations voluent dans un flou juridique Une association peut valoriser les heures de b n volat dans son budget ce qui lui permet d avoir une reconnaissance au niveau fiscal Intervention de Mesdames Rose Marie AGLIATA Pr sidente de la MJC et Annie MASSY Pr sidente de l association Haut Marnaise des crivains Membres du CVAL 2011 mise en place d un Conseil de la Vie Associative Locale instance propos e par les lus locaux aux diff rentes associations chaumontaises afin de leur donner la parole Le CVAL est encore jeu
8. un espace d expression aux citoyens Ce dynamisme est tr s soutenu galement en Haute Marne o plus de 7 000 associations tissent un r seau de solidarit et d entraide Ce chiffre rapport la d mographie place le d partement au dessus de la moyenne nationale Concernant la Ville de Chaumont 354 associations se sont cr es lors de ces dix derni res ann es Actuellement le tissu associatif est riche de plus de 400 associations r parties dans diff rents secteurs d activit s La Municipalit prouve son engagement soutenir les associations avec la cr ation d une maison des associations en cours qui h bergera une centaine d associations et le Conseil de la Vie Associative Locale install en octobre 2011 Dans le contexte actuel il est plus que jamais n cessaire de pr server et d encourager l initiative associative la fois cr atrice de lien social d implication citoyenne Cr er des relations durables entre les associations et les pouvoir publics est primordial Intervention commune de Monsieur Yves GUILLAUME et de Monsieur Daniel CHANNAUX Pr sident de la Ligue de l Enseignement membre du CVAL et membre du Comit Directeur de l Office municipal des Sports et du CVAL L volution du monde associatif est li e celle de l environnement socio conomique Page 1 sur 4 1 Les animateurs b n voles La typologie des animateurs b n voles a chang depuis une dizaine d ann es Ils recherchent un pan
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