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L`orientation

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1. Lignes S quences Propositions cl LI orientation Claire je voudrais savoir comment les jeunes font pour s orienter c8 1 67 Comment est que tu as fait pour t orienter C19 1 188 Et moi j avais besoin de contact et puis j avais l 189 besoin de voir autre chose que les cours quoi C27 1 227 imposer Ils sont pas l pour m imposer mon orientation gt C25 1 216 vouloir mais moi j ai pas voulu J ai tenu jusqu au 1219 bout parce que j ai dit j veux faire un apprentissage a me pla t et c est ce que je veux faire Il y avait beaucoup des choses que je voulais faire et c est pour a je voulais faire cette formation et comme quand j ai une id e dans la t te je vais jusqu au bout C9 D clic orientation Et c est l que a m a donn envie de faire de la 1 82 1 84 cr ation et c est vraiment a a t le d clic en fait de ma passion et c c est depuis l ge de 7 8 ans donc que je me suis mise en faire CI 12 Strat gies des jeunes ils posent des questions autour d eux pour s orienter information C1L8 Et donc bah j ai commenc chercher et tout et j ai connu bah par la Chambre des m tiers C1 19 10 J ai fait une conf rence sur pour tous les m tiers diff rents m tiers dans lapprentissage gt C3 1 17 18 Et je me suis inscrite donc ils m ont donn
2. 43 E orentatomaijourd USERS NA nd dan A te 44 Les interventions en orientation seesssesssssssssssseseesssereessestesssseessssrresssereesseseessssresssst 44 L orientation et les incertitudes se rte Al et lt se 45 L orientation et les CrOPAnCESs an DM SE CR Re Sn Ra A ee 46 146 La m thode ADVP un exemple de m thode d ducation l orientation 0 00 47 Conclusion sur PO rIentation eessessoesoossessoesoossessoesoossoesoesoossoesoesoossoesoessoossesoossoossessossoossees 40 Th orie tripolaire de la formation ssesssesccsscescesocsscecocescesseccoesocsseescesocssecsoesocsseessesosssees 49 Les autres les choses et la nature rss 49 Formation exp rientiellens fs net ne ER dl dns 51 LatrianeulatiOh esisi ienn p ere E S EA EE E i ERE I ER 52 JarO ROn 10V LNOT 0 REEERE A AE E A E A E maires 53 H t ro Co formation aaneen a a N Eia e TES 54 INER O ROI ELIYA NTI IAE AE E EEA E E EE T E E E EEE EE 55 Mod le tripolaire appliqu l orientation sesseseesssseseseseesessersresesstsresessesersessesees 55 Hetero ornentati n asserere A E a a a a A A AS 57 AUTO OTLENTAUON asns Ana a a Mn a A E I E N ORA 58 Eco orI ntatlon ss a a a te nn te RE AE r TE NE 58 Conclusion sur la th orie tripolaire seessesoesseescesocsscesoessccsseecoesocsseesoesocsseesoesocsseesoessessees O0 PARTIE II Probl matisation et hypoth ses seessessseseessescoesoessoesocsscesoesocsseescesocsseessesse OL CHAPITRE 1 Du quest
3. PIS 1 421 1 423 J ai eu la chance de pouvoir rencontrer le Civis comme je vous l ai si bien dit et partir de l bon mon chemin tait fait 129 P1 jugement C est fort de pouvoir aider les jeunes ce point l 1 104 1 105 et c est vrai que je trouve tr s admirable de leur part de pouvoir faire a P2 1 164 Jai vu D le directeur de l antenne qui tait tr s gentil P2 1 170 ai trouv que les gens ils taient r glos gt P1 projet on a pu parler des projets qu on avait qu on 171 pouvais faire ensemble P2 1 145 partir de l mon projet il a t un peu d fini dans ma t te P2 1 167 mon but c tait de cr er une maison de quartier P1 d termination J tais d termin donc on a pu parler bon c est le 1 70 1 72 d but encore mais on a pu parler des projets qu on avait qu on pouvais faire ensemble donc elle la dame de la Mission locale et ils m ont propos de passer mon BPJEPS qui est un dipl me en animation P1 D sillusion vers la a n a pas tr s bien march parce qu ils m ont 1 13 14 ML propos que des stages gt PI 1 82 1 83 Justement il ne faut pas s arr ter sur une d faite si on s arr te sur une d faite on n aura jamais il faut avoir la hargne il faut vouloir all
4. C 15 1 127 133 Donc c est pour a que je suis all e vers eux aussi parce que je me suis dit que moi toute seule bon je n allais pas forc ment pouvoir franchir certaines portes qu eux allaient pouvoir m apporter parce qu ils sont l pour aider les jeunes trouver des apprentissages du travail des contrats de professionnalisation des contrats nouvelle embauche je crois enfin tout un tas de contrats ils sont l pour aider les jeunes C38 1 297 m diateur En fait ce sont des personnes qui sont l pour couter les jeunes et puis pour les aider avancer C38 1 298 300 Quand j avais besoin d aller la voir pour avoir des informations pour retrouver un autre apprentissage elle tait l coute et je pense qu ils sont l au CFA pour couter le jeune en cas de souci C38 1 302 304 Pas forc ment retrouver autre chose mais moralement bah motiver quoi quand ils ont des soucis quelconque C est un peu comme un psychologue un m diateur voil C39 le m diateur il coute nos probl mes gt 137 1 309 C3 1 23 25 dipl mes j tais dans le cas des jeunes qui avaient d j fait qui avaient un niveau donc plus lev et qui avaient d j un dipl me parce que moi j ai mon brevet et ch uis en niveau premi re C3 1 25 26 J ai t
5. quand j ai commenc faire des recherches pour mon apprentissage gt C3 1 19 ce qui m a permis de continuer mes recherches apr s C3 L 14 I5 internet En fait donc c est moi qui cherchais par Internet voil Voil ils indiquaient qu il y avait un forum de l apprentissage et j ai trouv a par Internet gt C1 1 6 7 Auto orientation je me suis dit que je pr f rais faire un BEP en lan pour avoir les bases de la vente parce que j avais jamais fait de vente jusqu aujourd hui C8 1 73 1 76 J ai fait dans la vente pour pouvoir d j avoir des notions de commerce et pouvoir monter mon entreprise justement pour pouvoir vendre mon livre et en m me temps faire mon deuxi me projet apr s en parall le m occuper des enfants pendant les salons C27 Bah j ai senti que j avais le choix 1 227 C30 1 244 moi je savais que a ne me convenait pas C30 1 243 je voulais faire dans les langues au d part C21 Repr sentation Auto Non a me convenait pas parce que c tait aussi 1 194 1 196 Orientation beaucoup trop th orique et au niveau pratique a allait beaucoup trop rapide pour moi et je n arrivais pas forc ment suivre Parce que d j je n aimais pas forc ment ce qu on faisait en pratique aussi et j ai t d ue ce n tait pas assez de la cr ation C19 Eco orientation Alors
6. R UNIVERSIT FRAN OIS RABELAIS TOURS Universit Fran ois Rabelais Tours UFR Arts et Sciences Humaines D partement des Sciences de l Education et de la Formation Ann e Universitaire 2008 2009 Le r le de l information dans le choix de l orientation Le cas de deux jeunes usagers de la Mission Locale Pr sent par Abelardo KAHL Sous la direction de Catherine Guillaumin Ma tre de Conf rences S bastien Pesce ATER Herv Breton Charg de cours En vue de l obtention du Master Professionnel 1 re ann e Arts Lettres amp Langues Mention Langues Education et Francophonie Sp cialit Sciences de l Education Mention Ing nierie de la Formation SOMMAIRE Sommaire Benin nine aS esee OSSES SEEEN Rite Z Remerciements ssisesssesisreseisescsescsrekescooseessscstsssstissstseseseesesitoeessc oskseseseasesskosses sales ete ea it Introductions ssssseessessesssseenensnssenesssenssensesenstseeieesesenietasdesestteseseses ess ae see PARTIE I Contexte ina uiotanianunininniins ini O CHAPITRE 1 La Mission locale sseoeessoceessocecsscceccsssoeceesscceessocecssececsesseceesseceessoceesssseeses D Conclusion sur la Mission Locale seoeesseoeessocecssececsessocceesscocessccecssccecsssseceessoceessoseesssseee L CHAPITRE 2 Les Concepts nement L7 L INFO MAON ss ss seesss stecssssn eee e e s a LO 1 D finition du concept information seessescosseessescoesocsseesocsscesoesocsscesoe
7. l habilit de faire quelque chose Selon A Lalande et J Grote cit s par Legoux le savoir lui aussi aurait un rapport au sujet en ce que ce dernier organise les donn es mais de fa on objective Il r sulte d un effort intellectuel en continu Le savoir est ainsi une sorte de science d clare Grote Comme il y a effort et qu il est ext rieur au sujet il va n cessiter un effort de m morisation 2 LA MAITRISE DE L INFORMATION La Proclamation d Alexandrie adopt e en novembre 2005 par le Colloque de Haut Niveau sur la ma trise de l information et sur l apprentissage tout au long de la vie d finit la ma trise de l information comme un moyen de permettre aux gens sur tous les chemins de la vie de chercher d valuer d utiliser et de cr er l information pour des objectifs personnels sociaux professionnels et ducationnels C est pourquoi l UNESCO soutient fortement la construction des soci t s du savoir La ma trise de l information appel e aussi Information Literacy IL consiste trouver extraire organiser valuer et utiliser efficacement l information Forest Woody Horton Jr propose des tapes du cycle d acquisition de la ma trise de l information Bien que d autres d finitions existent sur la ma trise de l information elles sont toutes d accord selon Horton pour dire que plusieurs tapes ou phases sont n cessaires dans la mise en uvre du processus de ma tr
8. 113 Et voil et c est partir de l qu il faut savoir faire mais y a pas besoin d avoir la religion moi moi en partie a a m aide parce que je je C est j trouve a assez fort de pouvoir tre aid par a mais tous les jeunes ils sont pas aid s par a mais leur Pouvoir avoir d j rien que la volont c est d j C est d j une grande chose parce que sans volont les jeunes ils avanceront pas et c est la volont moi c est ma volont qui m a fait avancer c est comme a qu j avance p9 Euh cette orientation que tu as choisis euh est ce que c est toi qui Pas choisi finalement ou c est quelqu un qui t a influenc un petit peu P9 Non petit rire je l ai choisit Influenc c est dur de dire a Mes deux parents travaillent dans le sociale on peut dire que c est un peu influenc mais mais pas sp cialement parce que je l ai choisit Ma grande s ur a fait des tudes d ducatrice sp cialis e mon beau fr re fait des tudes d ducateur sp cialis bon c est vrai qu il y beaucoup de gens dans le social dans la famille Mais travers a tout le monde a fait du social diff rent Bon c est vrai que ma s ur et mon beau fr re veulent faire le m me enfin ma s ur a fait les m mes tudes sociales que moi mais en cole d ducateur donc un niveau un peu au dessus mon beau fr re encore en cole d ducateur en Belgique e
9. Belgique Dunod 1988 255p Lectures compl mentaires De Rosnay Jo l Le macroscope ditions du Seuil 1975 346p p 110 Eneau J r me La part d autrui dans la formation de soi Autonomie autoformation et r ciprocit en contexte Organisationnel Le Mensnil sur l Estr e L Harmattan 2005 330p 100 Hannoun Hubert L attitude non directive de Carl Rogers Les ditions ESF Paris 1972 215p Leo Strauss Seth Benardete Olivier Sedeyn Sur Le Banquet de Platon La philosophie politique de Platon Publi par ditions de l clat 2006 336p p 222 Tardieu de Nesle Mme Henri Nouvelle Mythologie de la jeunesse contenant les divinit s du premier ordre les divinit s du second ordre les h ros les divinit s all goriques 1816 imprimeurs Belin Frain Crapelet Roudonesco Elizabeth et Plon Michel Dictionnaire de psychanalyse Fayard 1997 RESSOURCES EN LIGNE http atilf atilf fr http francois gannaz free fr Littre accueil php http unesdoc unesco org images 0012 001257 125740f pdf http www c2imes org http www cnml gouv fr sommaire php3 http wWww crisco unicaen fr http www imjep fr Une etude sur l information des html http www larousse fr http www savoirscdi cndp fr index phpid 597 c1742 http www senat fr rap 103 1791 103 17911 html http www travail solidarite sgouv fr IMG pdf 2008 12 51 1 pdf http www uclouvain be 38189 html http www commentcamarc
10. C4 Ca a t difficile bah parce qu il y a pas beaucoup d employeurs qui cherchent d j et qui prennent surtout c5 Qui cherchent et qui prennent quoi C5 Des apprentis c6 Pour faire quoi C6 Beuh pour apprendre la vente dans leur dans leur entreprises Parce que d j a co te cher pour eux ensuite il faut les former il faut leur expliquer ils ont pas forc ment la patience de le faire et 1 se Mission Locale 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 119 bah ils attendent d un apprenti des fois le travail d un employ Ce qui ne peut pas forc ment donner au d part parce qu il n a jamais fait qu il a besoin d apprendre Donc c est a qu il n est pas facile au d part Et moi de mon cot j ai fait des recherches aussi et j ai trouv un apprentissage qui s tait mal pass Parce qu en fait bah c est le cas que je vous ai dit qu elle attendait de moi le r le d un employ alors que moi j tais apprentis et elle avait pas de patience et tout et comme c tait dans un tabac il fallait aller super vite et tout Donc enfin c tait relativement difficile pour faire un apprentissage Donc comme on ne s entendait pas au bout de deux mois elle m a vir Parce qu elle avait d cr t qu il fallait pas que j ail
11. Le chercheur en Sciences de l Education Gaston Pineau d finit la formation exp rientielle comme une formation par contact direct mais r fl chi Le contact direct pour lui signifie sans m diation de formateurs de programme de livre d cran et m me de mots et donc sans diff r chaud du moins pour sa gen se Ce contact direct ce v cu avec l objet le sujet ou la situation surgit inopin ment et s impose comme v nement qui peut durer user tarauder justement par sa proximit rabotant sans interm diaire et parfois sans interruption 104 Ibid p 37 105 Pineau G Formation exp rientielle et th orie tripolaire de la formation in Courtois Bernadette et Pineau Gaston La formation exp rientielle des adultes 1991 Paris La documentation fran aise pp 29 40 52 Cette formation exp rientielle pour la th orie tripolaire de Gaston Pineau est compos e de trois id es principales qui sont l co formation l h t ro formation et l auto formation La Th orie tripolaire s inspire des trois ma tres de l ducation de Jean Jacques Rousseau Pour Pineau travailler s rieusement le chantier clair obscur de la formation exp rientielle exige de revisiter les th ories ducatives et les revitaliser C est l effort de compr hension de donn es vitales non programm es que font rentrer les histoires de vie en formation qui a oblig laborer ce que Pineau appel
12. Qu est ce que tu as ressenti quand on t a annonc que tu ne pouvais pas suivre cette formation ou ces tudes que tu voulais faire p7 1 287 288 Paul a du mal nous r pondre mais il admet qu il a v cu cette exp rience comme un chec m me s il essaie de l att nuer Au d but j l ai pris euh Au d but c est comme un p tit chec on s dit c est un p tit chec maaais mais vu comment Hm la mani re dont moi j vois la vie j l ai pas vraiment pris comme un chec J l ai pris comme j me suis pris une p tite baffe parce que c est normal c est un peu dur sur le coup P7 1 287 290 Ce que Paul n a certainement pas voulu accepter c est le regard des autres Ce regard est la cons quence le feed back de son comportement turbulent au coll ge La R volte contre l h t ro orientation forc e Paul est bless et se sent en situation d chec et il pense qu il n y est pour rien Cette impuissance le r volte eet au final j ai plus rien foutu jusqu la fin de l ann e Et je n ai rien fait au brevet du coll ge P16 1 442 443 mais moi j ai dit donc voil je veux faire aucun des vos BEP je m en fiche de vos BEP P16 1 444 445 j tais parti j tais parti dans un monde o je n avais rien fiche parce que c tais pas ce que je voulais faire donc donc apr s j je les ai un peu pouss bout P16 1 449 450 Freinet d
13. cette hypoth se car ce que nous avons trouv est que jeune n a pas toujours le choix En effet dans le cas de Paul bien qu il y ait une interaction plus ou moins forte de ces trois orientateurs il semblerait que l information re ue pendant sa premi re orientation dict e par l h t ro fin de la 3 au coll ge ne pouvait pas tre contest e ses v ux ne sont pas pris en compte et il ne re oit pas d informations explicatives sur la d cision Par la suite Paul se r volte du fait de ses croyances Il avait une moyenne honorable d apr s lui qui justifiait sa croyance de pouvoir int grer une seconde g n rale Nos croyances guident nos d sirs et fa onnent r glent nos actions Peirce Actuellement la Mission locale Paul a pu exprimer son choix et tre acteur de son orientation Les trois orientateurs sont en harmonis s Dans le cas de Claire nous constatons des similitudes avec Paul du fait qu elle croyait pouvoir suivre une classe Europ enne Or par la suite l co lui a d montr le contraire 94 Quelque part nous pourrions dire que pour d chiffrer l information des trois orientateurs il faudrait avoir un certain degr de maturit Un constat inattendu fut la difficult que ces jeunes ont eu a accepter le fait que l information re ue de fa on inconsciente ou consciente les a orient s dans l actualit Un autre fait surprenant fut le besoin de reconnaissance prono
14. cole en faisant mes ann es de coll ge la fin en on parle d orientation ensuite on m a dit ton orientation ne sera pas possible pour le g n ral donc on m a envoy avec une liste de BEP dire bah choisis donc j ai choisi un BEP en 3 me premier lieu ensuite j ai vu que a ne marchait pas j ai arr t tout ce qui tait scolaire Je me suis consacr surtout en me disant que j allais r ussir m orienter tout seul je me suis consacr au travail en lui m me donc quelque parcours dans les usines int rim et apr s j ai d cid un jour de d m nager dans le nord Lille ce qui m a permis de rencontrer ma premi re ML qui tait la ML de Lille mmm avec laquelle j ai voulu travailler silence voire pour rentrer pour la premi re fois dans l animation a n a pas tr s bien march parce qu ils m ont propos que des stages mais travers a j ai beaucoup travaill b n volement dans une association qui s appelle filafil avec laquelle j ai fait beaucoup d aide aux devoir avec les jeunes organisation de manifestations comme journ e de la solidarit avec J B et euh bien sur radio ramad n avec Josiane Bidot aussi des petites soir es politiques qu on a fait avec un conseiller de quartier qui tait avec moi On a organis un tournoi sportif pour les jeunes du quartier de Saint Amant et les alentours Ce tournoi tait bas pour les jeunes surtout p
15. coute J me dis mais voil d s qu j vois ma vie derri re jme dis j ai besoin j ai jai ce besoin pour moi D aider d aider ces jeunes l parce que je me dis que moi j ai v cu a a t difficile pour moi et j ai envie que ces jeunes l a leur faciliter la vie quoi parce que je sais qu y a des gens c est pas facile quoi y a des gens ils ont de largent ils ont tout les parents ils payent ceci cela ils connaissent tout le monde a passe par pistons a passe tout seul moi j ai ces gens l qui peuvent pas passer par ce piston parce que Soit leur m re et leur p re ils parlent arabe ou soit leur p re et leur m re ils parlent s n galais et eux ils ont pas de pistons parce qu ils parlent pas Fran ais d j donc ils risquent pas d avoir des pistons dans ces domaines l bah j ai envie que ces jeunes l on puisse les aider M me si la mission locale est un bon syst me pour les aider j ai envie d les aider ma mani re euh j ai envie que a soit un jeune qui soit vraiment de leur milieu qui ait grandi comme eux qui ait v cu la m me chose qu eux enfin euh Ca donne toujours euh Ca fait toujours un p tit d clic moi j vois euh aussi a Euh qui m a fait des d clics c est d voir tous les grands d ma cit enfin Beaucoup de grands d ma cit qui ont y en a un il a pris Il a cr sa propre entreprise euh l autre il
16. Des cours professionnels obligatoires sont cr s et l on charge les offices de placement et ceux d orientation de r v ler les aptitudes physiques morales et intellectuelles de cette 80 nouvelle main d uvre En r pondant aux pr occupations des pouvoirs publics les travaux des promoteurs de l orientation sont encourag s C est alors qu ils peuvent prouver dans un champ d investigation syst matique la pr cision de leurs m thodes d investigation psychologique mesurer et comparer les capacit s physiques d un grand nombre w RUE r x gt y 81 d individus tudier les exigences propres chaque profession 78 Nanteuil Marie Fran oise 2003 op cit p 55 n Layec Josette Auto orientation tout au long de la vie Le portfolio r flexif L Harmattan Le Mesnil sur l Estr e 2006 132p p 22 0 De Vog Anne 1973 op cit p14 81 Ibid 17p 42 La t che du conseiller d orientation Jusqu lors la t che des conseillers tait centr e d cider l avenir de l adolescent en comparant ses capacit s aux imp ratifs d un m tier en lui choisissant pour lui l aide des tests psychom triques et m dicaux le m tier qui pouvait lui convenir Insensiblement ils d taillent les aptitudes n cessaires l exercice d une t che mais il faut au pr alable avoir une connaissance approfondie des m tiers et pour ce faire ils p n trent dans les entrepri
17. S orienter en France n est pas quelque chose que l on puisse faire de fa on enti rement autonome L information sur les m tiers sur les formations sur les fili res est trop abondante pour qu un jeune soit en mesure de pouvoir tout connaitre L orientation a t ballot e par des guerres des besoins particuliers de la soci t des philosophies et autres L orientation tait ext rieure au sujet tout comme l est l information Aujourd hui nous pensons que l orientation se fait tout au long de la vie chemin faisant S auto orienter ne d pend pas que de nous il faut apprendre trianguler Ainsi nous nous sommes inspir s de la th orie tripolaire de G Pineau pour expliquer comment l information op re dans le choix de l orientation Nous avons essay de d finir l auto l co et l h t ro orientation pour comprendre comment ils influent dans l orientation des jeunes Dans notre recherche nous avons pu voir que l information est incontournable dans la vie en soci t Celle ci oblige l individu renouveler en continu cette information et pour cela 96 le sujet doit la ma triser de fa on autonome dans la mesure o il voudrait mantenir son libre choix L interaction que nous entretenons avec nous m mes les autres et l environnement devrait se faire d une fa on r flexive dans le cas de l orientation professionnelle Les jeunes avec qui nous nous sommes entretenus
18. envoy la rue M et ils ne m ont pas laiss L parce que M ce sont de gens qui n ont rien ou pas de dipl mes ou rien ni rien C26 aujourd hui il faut des dipl mes 1 223 224 C3 1 26 27 Reconnaissance Moi ils m ont envoy B Centre parce que j avais un minimum quand m me C31 Mais de mon cot Jj ai donn du mien parce que 1 257 259 c est bien d aller la ML mais si on ne donne pas du sien on n a rien parce qu eux ne peuvent pas tout fournir C32 Mais moi avant je m tais pr par e aussi Mais j ai 1 263 265 cout ses conseils en plus de ce que j avais pr par dans ma t te C3 1 28 29 conseiller donc ensuite j ai eu en relation avec M F mon conseiller ML qui m a aid faire des recherches gt C31 Puis au fil du temps j ai appris le conna tre on a 1 257 259 bien dialogu on a bien avanc ensemble il m a aid il m a donn de bons conseils il m a pouss il m a bien motiv et puis maintenant c est gr ce a que j en suis l aujourd hui C391 309 510 Alors le conseiller il nous aide trouver du travail que le m diateur il coute nos probl mes voil la diff rence exacte entre m diateur et un conseiller C4 1 31 32 difficult s Ca a t difficile bah parce qu il y a pas beaucoup d employeurs qui cherchent d j et qui prennent surtout C8 1 6
19. information l Unesco Cit par Forest Woody Horton Jr in Introduction la ma trise de l information op cit p 6 33 Internet L Internet est n en 1964 suite l id e de Paul Baran qui avait con u un r seau sous forme d une grande toile car il s tait rendu compte que la centralisation d un syst me le rendait vuln rable car la destruction du noyau supprimait les communications Le concept permettait le fonctionnement du r seau malgr la destruction d une ou plusieurs machines En 1962 alors que le communisme faisait force l US Air Force demande un petit groupe de chercheurs de cr er un r seau de communication militaire capable de r sister une attaque nucl aire Mais il ne fut d ploy qu une vingtaine d ann es plus tard dit P Carr doubl de l effet de convergence du ph nom ne TIC au cours des ann es 1990 Internet a r ussi se d velopper de fa on exponentielle pour atteindre en seulement quatre ans 50 millons d utilisateurs A titre comparatif P Carr remarque que dans le cas du t l phone il a fallu attendre 74 ans et 38 ans pour la radio pour qu ils atteignent le m me chiffre Il signale aussi qu Internet a atteint en moins de 10 ans pr s de 400 millions d utilisateurs Quelques applications d Internet sont le courrier lectronique courriel le World Wide Web qui signifie litt ralement la toile d araign e mondiale les messa
20. l oriente vers une formation o elle soci t lui impose P1 82 85 n aurait pas besoin d utiliser ses mains avec pr cision C191 187 191 H t ro Elle peut tre forc P16 439 L orientation de Claire part de son orientation 441 et de ce fait avoir de observation sur le travail de cons quences n gatives p7 quelqu un d autre elle a des id es de 287 288 telle la r volte P16 faire pareil par la suite C9 1 79 442 443 Elle peut tre positive dans le Par la suite c est un ami qui la guide cas de la concertation P7 71 C171 150 155 73 ou de l admiration P6 281 286 la peur des parents de Claire aurait pu la faire changer d orientation C25 1 217 218 Claire exprime que le CIO oriente vers l cole C35 1 292 Le manque d information des parents de Claire l oriente dans un mauvais sens au coll ge C30 1 245 247 information Pour Paul on peut s informer Claire a des incertitudes et donc par les gens P1 75 et par Internet P19 481 besoin d information comme dit Tricot C22 1 203 204 Claire va chercher l information dans les structures elle assiste des conf rences C1 1 9 10 104 L information doit tre v rifi e C371 291 292 incertitude Paul n a pas fait de recherche H sitation du fait du manque d information il a g n ralis son exp rience l ensemble d un m tier d information Mission loca
21. volution des structures organisationnelles qui favorisent l autonomisation et la responsabilisation des acteurs Hannoun Hubert L attitude non directive de Carl Rogers Les ditions ESF Paris 1972 215p p14 l influence de l implantation des TIC sur les organisations qui accentuent la fois le ph nom ne de d centralisation et la mise en r seaux des individus et des ressources Selon lui ces trois niveaux se renforcent conjointement et n cessitent la fois une autonomie croissante des individus pour l acquisition des savoirs comme pour l exercice 8 du travail Dans ce contexte o le march du travail accueille un ch mage croissant et o les moins qualifi s ou form s rencontrent de plus en plus de difficult s pour s ins rer professionnellement il semble logique de consid rer l orientation comme une n cessit N anmoins nous pensons qu avant d aller plus loin il est n cessaire de comprendre dans un premier temps ce qu est l information Par ailleurs l Agence Nationale de lutte contre l illettrisme ANLCT d clare en 2005 que Dans notre soci t dite d information plusieurs millions de personnes sont incapables de lire ou crire un message simple de la vie quotidienne Ce constat d solant est l une des r alit s laquelle est confront e la Mission locale Compte tenu de ce contexte pr sentant des variantes en volution constante nous s
22. 35 Op cit Legroux J 1981 p 57 25 La boucle permet l metteur d valuer les effets produits la r ception elle est un outil permanent de correction qui permet de r guler l action en fonction des buts poursuivis Comme le dit Wiener le principe de feed back signifie que le comportement est tudi afin d en conna tre le r sultat et que la r ussite ou l chec modifie le comportement futur 5e Pour corriger l action future l metteur tient compte de l action pass e dit Jo l de Rosnay et le feed back relie le pass et le futur Il permet d utiliser le pass L exp rience qui en d coule est investie dans des actions nouvelles pour construire le futur Le temps est int gr fonctionnellement au syst me de communication Maintenant stipule Legroux l metteur qui est capable de r guler son action en fonction du feed back doit tenir compte du r cepteur de ses motivations et de sa compr hension Il effectue des corrections en fonction du bruit qu il per oit Il r gle la redondance de mani re optimale c est alors une information plus efficiente qui est v hicul e D La boucle de r troaction serait donc une sorte de compensation quilibrante au reproche fait la th orie Shannonienne de s parer signifiant et signifi pour privil gier un statut physique Information savoir et connaissance Pour Legroux l information est ext rieure au sujet elle appartien
23. Jean ancien Secr taire g n ral du CNML Cit par Gagnebet P 2006 op cit p 14 14 1997 Inauguration de la premi re Mission locale mettre Internet disposition des jeunes 2001 Des nouveaux accords sont sign s avec l Education nationale l AFPA et ANPE confirmant le r le des Missions locales comme partenaires importants de la politique nationale de l ducation et de l emploi 2005 Cr ation du CIVIS 2000 conseillers sont embauch s le nouveau logiciel Parcours 3 est g n ralis il permet un suivi plus personnalis des jeunes accueillis 2006 le gouvernement charge les Mission Locale de rep rer 50000 jeunes dans les ZUS zones urbaines sensibles pour d velopper un partenariat avec l Agence Nationale Pour l Emploi Le contrat Civis Le contrat d insertion dans la vie sociale le CIVIS s adresse aux jeunes de 16 25 ans qui rencontrent de difficult s pour s ins rer dans la vie professionnelle Le Civis cherche mettre en place des actions pour l insertion des jeunes dans un emploi durable Le jeune qui signe le contrat d insertion dans la vie sociale soit la Mission locale ou dans une des permanences d accueil d information et d orientation PAIO au nom de l Etat s engage dans des d marches actives lui permettant de r aliser son projet Pendant l ann e qui dure la contractualisation du jeune et la Mission locale le jeune peut b n ficier d une aide
24. P71 292 295 3 S quence Mission Locale La rencontre avec la premi re Mission locale de Paul lui donne envie de travailler avec l quipe pour l aider s ins rer ce qui m a permis de rencontrer ma premi re ML qui tait la ML de Lille mmmh avec laquelle j ai voulu travailler silence P1 L 12 13 nous remarquons que c est bien la Mission locale qui donne l envie Paul Sous s quences de la Mission locale D marches la Mission locale L inscription est la premi re tape dans la Mission locale Jje me suis inscrit la Mission locale P1 1 70 cette inscription permet d orienter le jeune l o il serait le mieux guid Mais c est a le principe de la premi re ML c est en fait d envoyer les jeunes la deuxi me ML part ceux qui peuvent vraiment aider les gardent mais ceux qui savent bon que ce n est pas de leur crit res ne de leur pr s requis beuh les envoient l autre ML qui avec le contrat Civis qui permet aux jeunes l insertion qui permet de 78 d crocher plusieurs contrats comme le CAE PI 1 106 109 Paul fait r f rence au fonctionnement interne de la ML adapt aux diff rents besoins des jeunes Conseillers Mission Locale Paul reconna t l utilit d tre en contact avec les conseillers Mission locale en effet le r le du conseiller est de confronter les d sirs et les croyances du jeune avec la r alit
25. but encore mais on a pu parler des projets qu on avait qu on pouvais faire ensemble donc elle la dame de la Mission locale et ils m on propos de passer mon BPJEPS qui est un dipl me en animation On a vu que le BPJEPS culturel n tait pas possible gr ce aux pr s requis ce qui est bien ce que a me a permet d informer les jeunes parce qu Internet c est bien beau mais a n informe pas tout Donc on peut s informer travers ces personnes l qui sont comp tentes qui nous permettent de voir beaucoup de choses de voir la r alit aussi parce que moi je me suis dit je vais faire un BPJEPS d animation culturelle euh j arrive avec c est id e l et elle me regarde et me dit moi je vais me renseigner elle se renseigne et il faut 3ans de pratique culturelle chant musique Musique a fait 3ans que je chante mais je n ai aucun moyen de lui prouver parce que c est de l crit c est ce que j ai fait moi et donc c est vraiment des cours ou de la dance ou donc voil des instruments de musique tout a a m a permis de voir que ce n tait pas la le bon chemin prendre donc voil je me bloque pas Justement il ne faut pas s arr ter sur une d faite si on s arr te sur une d faite on n aura jamais il faut avoir la hargne il faut vouloir aller plus loin Donc voil je me suis dit si le culturel ne marche pas si l animation sociale ne marche pas on va prendre l anim
26. cit bon je lui ai dit le Civis c est fait pour les jeunes vous avez 70 des jeunes qu en sortant du Civis ont un emploi durable vous avez des qualit s mais aussi quelques trucs qui que les jeunes n arrivent pas g rer comme les RDV toutes les semaines a peut tre bien mais d autres jeunes n arrivent pas le g rer d autres jeunes trouvent a trop dur Vous pouvez aider les jeunes avec des aides vous avez 900 pour aider les jeunes en cas de crise En gros elle est rest e poustoufl e Elle s est dit pur e le jeune il arrive et limite s il ne m apprend pas le m tier quoi donc en m me temps c est le m tier que je veux faire rire c est animateur donc ch uis l pour faire presque le m me m tier sauf qu elle c est plus elle oriente mais au final c est comme de l animation parce qu elle travaille quand m me avec les jeunes donc Non je m tais renseign avant parce que je ne voulais pas laisser une mauvaise image de moi qu ils se disent bon c est un jeune il arrive il veut faire quelque chose mais il ne sait pas Je n aime pas que d s que je vais quelque part on se dise il veut faire quelque chose mais en fait il n est pas d termin il ne sait pas encore si on arrive comme a ben bon ils vont me dire bon on va te faire faire des stages ou ceci ou cela et moi je savais exactement ce que je voulais faire donc je lui ai parl je lui ai expliqu j ai dit voi
27. d une politique particuli re la structure Mais lui il voulait m orienter plus dans l cole C35 1 290 Bien qu elle ait r ussi poursuivre l orientation qu elle a voulu Claire a quand m me rencontr quelques h t ro contraintes Celles ci n ont pas sembl la perturber dans ses d sirs mais peut tre le contraire est il vrai aussi que Claire a subi une h t ro influence dont elle n est pas consciente ou qu elle refuse d admettre A l inverse Claire trouve que la Mission Locale ne lui impose pas le choix de son orientation Bah j ai senti que j avais le choix C27 1 229 Il est int ressant de noter que Claire se croit orient e par le CIO avec une sorte de connotation n gative et se croit conseill e la Mission Locale alors que ce qu elle raconte de la Mission Locale se rapproche le plus d une orientation vraie c est dire o la personne est prise en compte dans sa globalit 87 3 S quence Mission Locale Claire ne savait pas ce que la Mission locale pouvait faire pour elle Mais je ne connaissais pas encore la ML je ne savais pas encore ce que c tait cette p riode l C3 1 19 20 Claire reconna t l utilit de la Mission locale dans son parcours En Plus de la ML a m a aid parce qu en fait le CFA comme j tais inscrite elle s est associ e avec la ML pour que je puisse retrouver apr s un apprentissage Mais apr s quand ce n est pas
28. e d avoir un patron pour pouvoir faire ma formation 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 121 c15 Est ce que tu peux me raconter l entretien avec la personne que tu as rencontr e la ML C15 En fait au d part a s est pass e que b je savais pas vraiment comment a fonctionnait donc lui il m a expliqu ce que c tait le contrat Civis etc Ce que lui il allait m apporter En fait lui son but c tait de m aider trouver justement un patron tout en faisant en sorte que moi aussi de mon cot je fasse l entretien quoi que ce n tait pas lui qu allait le faire ma place Il allait juste faire la d marche t l phonique Parce que des fois on va dans des entreprises des grandes entreprises et on va l accueil et on d pose notre C V mais notre C V est mis la poubelle Que lui comme il a quand m me un certain poids je dirais b quand il t l phone il arrive d j avoir des sup rieurs que moi j ne peux pas forc ment avoir l accueil Donc c est pour a que je suis all e vers eux aussi parce que je me suis dit que moi toute seule bon je n allais pas forc ment pouvoir franchir certaines portes qu eux allaient pouvoir m apporter parce qu ils sont l pour aider les jeunes trouver des a
29. financi re de l Etat qui ne d passe pas les 900 par an et condition que le jeune ne per oive aucune r mun ration d emploi stage ou allocation le contrat Civis peut tre renouvel pour une dur e maximale d un an si l insertion professionnelle n a pas eu lieu Le contrat Civis n est pas un contrat de travail il concerne des jeunes qui ont un niveau de qualification inf rieur ou quivalent au bac g n ral technique ou professionnel Comme nous l avons mentionn le Civis a comme objectifs d aider le jeune dans la r alisation de son projet qu il s agisse de l insertion d un emploi durable ou bien de la cr ation ou reprise d une activit non salari e 20 qh Ibid a http www travail solidarite gouv fr informations pratiques fiches pratiques acces accompagnement vers emploi contrat insertion vie sociale civis html trouv en ligne le 14 04 09 15 L accompagnement personnalis des jeunes pendant les trois premiers mois se fait avec un conseiller appel r f rent qui assure des rendez vous hebdomadaires avec le jeune Cela permet entre autres une relation de confiance qui vise lever les obstacles li es l embauche et d velopper ou restaurer l autonomie des jeunes dans leur parcours d insertion Pendant cette premi re p riode des mesures d orientation de qualification ou d acquisition d exp rience professionnelle sont conduites pour d boucher sur la constructi
30. le d veloppement interne de nos facult s et de nos organes est assur par Ma tre nature L usage qu on nous apprend faire de ce d veloppement est l ducation assur par Ma tre homme et l acquis de notre propre exp rience sur les choses qui nous affectent est l ducation assur e par Ma tre choses En nous inspirant de la th orie tripolaire de G Pineau que nous expliquerons plus loin nous pouvons sch matiser sous une forme triangulaire les trois ma tres de Rousseau de la fa on suivante 10 Rousseau J J 1966 op cit p 32 102 Rousseau J J 1966 op cit p 33 103 Ibid p 37 51 Les autres A La nature Les choses gt Dans cette image le triangle repr sente la personne et les fl ches double sens repr sentent l interaction entre les trois ma tres dont parle Rousseau qui influent dans l ducation de la personne Ainsi Rousseau dira Or de ces trois ducations diff rentes celle de la nature ne d pend point de nous celle des choses n en d pend qu certains gards Celle des hommes est la seule dont nous soyons vraiment les ma tres encore ne le sommes nous que par supposition car qui est ce qui peut esp rer de diriger enti rement le discours et les PE 104 actions de tous ceux qui environnent un enfant Rousseau pr conise donc depuis plus de deux cents ans la formation exp rientielle au contact direct avec les choses Formation exp rientielle
31. on n applique pas c19 Comment c est d cid e cette orientation C19 Alors en fait a s est d cid parce qu en fait ce que je faisais avant effectivement a ne me convenait pas du tout Parce que d j j avais les soucis au niveau des mains parce que moi j avais j ai un probl me parce que moi je fais de la dyspraxie et a allait trop vite pour moi et c tait le fait d t toujours en cours que me convenait pas du tout Et moi j avais besoin de contact et puis j avais besoin de voir autre chose que les cours quoi C est ce que je vous ai expliqu c20 Qu est ce que tu faisais avant C20 Je faisais une seconde une premi re excusez moi v tement cr ation v tements mesure P dans la couture C est une premi re la fois g n rale et technologique c21 Et donc tu disais que a ne te convenait pas parce que C21 Non a me convenait pas parce que c tait aussi beaucoup trop th orique et au niveau pratique a allait beaucoup trop rapide pour moi et je n arrivais pas forc ment suivre Parce que d j je n aimais pas forc ment ce qu on faisait en pratique aussi et j ai t d ue ce n tait pas assez de la cr ation Parce que moi j aime beaucoup la cr ation Bah j aime pas les sujets genre du dessin technique ou c est carr et tout donc moi a me convenait pas C tait trop carr pour moi Il n y avait pas assez de laissez aller on va dire au n
32. rence de statut ou de nature Comment les autres individuel collectif contribuent d ja 114 modifier la forme chez la personne La personne est un foyer de relations Pineau utilise le pr fixe co plut t qu h t ro pour accentuer la relation d intimit avec l autre Les fronti res sociales disparaissent au profit d une exp rience de l autre le plus direct possible Dans cette relation on confond unit et dualit identit et alt rit comme cela peut exister dans un couple en amiti le tutorat le compagnonnage les partenaires etc Si bien la solitude est l absence de l autre l intimit en est la pr sence tr s proche imbriqu e M Ibid p 32 W Lewis 1972 et M Finger 1984 Cit s par Pineau 112 Pineau G et Paul P Transdisciplinarit et formation Paris L Harmattan 2005 p 195 218p 113 Thid Cit par Pineau G et Paul P p 191 f http www success tm fr formation une certaine approche formation conferences page articles mod contenu bloc 8 leadership 225 fr html Trouv en ligne le 10 04 09 55 Auto formation Auto vient du grec u ta soi m me Lorsqu on nonce lauto nous ne pouvons pas ignorer une certaine solitude qui peut nous plonger dans notre nous int rieur comment j apprends de moi m me et par moi m me Par cette phrase Pineau nous parle d une prise de conscience r flexive L auto renvoie de gr ou de force le sujet l
33. sume bien ce besoin prononc de reconnaissance R sum de l entretien avec Paul Apr s un parcours assez mouvement Paul trouve la Mission locale qui l accueille l coute le guide et prend en compte ses d sirs Son passage par l arm e lui a appris des choses qu il tient appliquer dans sa vie parce qu il dit ch uis g ch assez de temps dans ma vie rien faire PIS 1 475 476 La formation que Paul envisage a des pr requis et Paul ne les a pas Paul sait qu il ne pourra pas faire la formation comme il pensait Pour y arriver il sera oblig de prendre un biais s il est admis il devra rester en formation pendant deux ans pour arriver son but de devenir animateur culturel ou social Entretien de Claire Dans l entretien de Claire nous avons rep r 4 s quences et 11 sous th mes s quences Nous avons indiqu par un C lorsque Claire parle et par un c lorsqu il s agit de nous Nous avons plac entre parenth ses celui qui parle et le ou les num ros de lignes 1 S quence Information Claire raconte comment elle a fait ses recherches d information Moi en fait ce que j ai fait c est que j ai pris la ML mais je pas compt que sur eux j ai compt sur eux sur moi sur tout ce qui avait autour la chambre des m tiers etc etc J ai pris partout j ai pris du CFA bon parce que le CFA c est l o je fais ma formation donc c est quand m me important d avoir des b
34. t d ue ce n tait pas assez de la cr ation Parce que moi j aime beaucoup la cr ation C21 1 194 196 La confrontation de ses r ves la r alit va la d cevoir Plus tard Claire a un projet qui l oriente c est pourquoi elle se dirige dans une formation vente au CFA j ai fait dans la vente pour pouvoir d j avoir des notions de commerce et pouvoir monter mon entreprise justement pour pouvoir vendre mon livre et en m me temps faire mon deuxi me projet apr s en parall le m occuper des enfants 85 pendant les salons C8 1 73 76 Elle d cide en fonction de son projet Elle parle toujours la premi re personne exprimant ses souhaits et se montrant apparemment peu pr occup e de sonder son environnement ou autrui lt je me suis dit que je pr f rais faire un BEP en lan pour avoir les bases de la vente parce que j avais jamais fait de vente jusqu aujourd hui C1 1 6 7 son choix est d termin par son absence d exp rience dans la vente Claire d cide encore une fois mais elle ne prend pas en compte son besoin d information A force d exp riences dans lesquelles son vouloir est contrari par la r alit Claire va assur ment d velopper une certaine maturit dans son auto orientation L co orientation Claire n aime plus ce qu elle voulait faire et son handicap la dyspraxie qui emp che de faire certains gestes normalement automatiques l orien
35. tait le bon chemin ou pas le bon chemin P14 voir Jje crois qu en il faut voir comme j disais les 1 382 I 384 jeunes ils ont besoin de voir donc ils ont besoin de faire des stages de voir le m tier si c est vraiment a que leur int resse ou pas P2 Comment d clic Moi la m partir du moment o j ai d cid de 1 136 1 137 devenir animateur c est d s que j ai travaill Lille en b n volat avec les jeunes gt p2 L 134 Jcomment tu as fais pour t orienter pour savoir 1135 que c tait animateur ce que tu voulais faire gt P2 1 137 1 138 L aide aux devoir surtout je crois que c est l le plus gros d clic P2 1 1139 1 140 ce fait de pouvoir aider le jeune de lui apprendre quelque chose P21 161 I 162 Et comme j ai dit mon vrai d clic a t partir du Civis que j ai vu des gens engag s quoil P1 Auto orientation en me disant que j allais r ussir m orienter tout L10 seul PI 1 76 1 77 moi je me suis dit je vais faire un BPJEPS d animation culturelle gt P2 D clic Donc partir de l jme suis dit a a t un d clic 1 255 1 256 m me d j jeune jme suis dit t fa on j aiderai les personnes qui sont dans mon cas P6 J me dis mais voil d s qu j vois ma vie derri re 1 268 1 270 j me
36. un moment je trouve que tous les jours et d tre en comp tition on va direparce qu il y en a certains qui prennent a pour de la comp tition C15 1 133 134 Les autres Faut aussi que la personne soit nergique qu elle se d brouille aussi d elle m me de vouloir partout C17 1 164 165 Alternance Puis la pratique qu on a besoin le plus et puis tout ce qui est exploitation commerciale c est dire l exploitation du point de vente gt CI8 1172 1174 D autres qui sont l parce qu ils savent pas vraiment quoi faire C est souvent comme a dans les classes Donc je pense que bah c est bien de travailler cot parce que d j a fait murir et quand on est avec des adultes on apprend beaucoup plus vite que quand on est entre nous C18 1 179 1 183 Moi je pense a parce que j ai d couvert que depuis que jjje fais de la pratique je sais que ce que j apprends en th orie bah a me sers quelque chose c est pas inutile C est pour a que je dis que l apprentissage a me convient Parce qu on apprend sur le terrain On n apprend pas des choses th oriquement qu on n applique pas 10 11 139 Annexe 6 Etapes du cycle d acquisition de la ma trise de l information propos par Forest Woody Horton Jr Constater l existence d un besoin ou probl me dont la solution n cessite de
37. 1 279 284 L H t ro orientation consciente inconsciente Paul pense qu il tait le seul responsable de son orientation Non petit rire je l ai choisit Influenc c est dur de dire a P9 1 315 mais finalement il constate qu il est influenc par ses proches je vous dis influenc bon peut tre que oui petit rire peut tre que oui parce qu y a beaucoup de gens dans l animation dans la famille euh animation que se soit sociale ou chacun son registre quoi Mais beaucoup P9 1 328 330 Il semblerait qu au fur et mesure que Paul parle il prend conscience de cette h t ro orientation Paul admire sa grande s ur comme il le dit Comme je vous dis j ai regard Lille Et j ai beaucoup regard travers ma s ur avec ses tudes parce qu elle a travaill avec des jeunes plac s donc c tait assez difficile A travers ses tudes je pouvais visionner aussi elle me montrait des choses des projets des concerts hip hop elle a fait plein de projets c tait sympa aussi Et travers a j ai regard un petit peu maintenant c est comme a qu on sent que que c c est le vrai m tier P15 1 407 410 Les parents de Paul lui font prendre conscience de l importance de continuer ses tudes avec l injonction il faut Et donc mes parents m ont dit il faut que tu continues les tudes P16 1 445 L Acceptation Lorsque Paul arrive la Mission local
38. 44 centres publics d orientation professionnelle deviennent les centres d orientation scolaire et professionnelle Depuis 1970 les centres d orientation scolaire et professionnelle deviennent centres d information et orientation charg s de suivre les l ves d accueillir de conseiller et d orienter les publics scolaire et non scolaire L orientation aujourd hui Partant du fait que le choix d orientation pourrait ne pas convenir pour la vie l individu se pose des questions sur ses choix et a la possibilit de se r orienter aujourd hui tout stade f 3 88 de son cheminement professionnel De plus la tendance est de s impliquer personnellement dans son orientation avec ce qu on appelle l auto orientation r pondant une demande dans le monde du travail de rendre la personne responsable de sa propre employabilit Pour assurer cette employabilit il aura sa charge une actualisation de ses comp tences bilan de comp tences et de ses besoins formations Ainsi comme le dit Tharin L orientation est un processus continu qui doit commencer tr s t t et continuer toute au long de la vie d adulte et chacun doit tre 90 acteur de son orientation Dans les d marches que l individu pourrait entreprendre de fa on autonome il se retrouve paradoxalement tenu par la main par un ensemble de dispositifs visant d velopper cette autonomie par
39. Formulation n gociation diagnostic Paris ADBS ditions 2007 204p Le Coadic Yves Fran ois Usages et usagers de l information Paris ADBS Editions Nathan 1997 128p Legroux Jacques De l information la connaissance Paris Union Nationale des Maisons Familiales Rurales d Education et d Orientation 1981 379p Tricot Andr La prise de conscience du besoin d information une comp tence documentaire fant me Trouv en ligne le 23 12 08 http docsdocs free fr spip php article70 2004 Orientation Cahiers p dagogiques N 463 mai 2008 L orientation Cahiers p dagogiques N 470 f vrier 2009 Les l ves et la documentation Carr Philippe et Caspar Pierre Trait des sciences et des techniques de la Formation Paris Dunod 2004 600p Guichard J Huteau M Psychologie de l orientation Paris Dunod 2001 334p L orientation scolaire et professionnelle Cnam N 1 mars 2006 Vol 35 L orientation scolaire et professionnelle Cnam N 1 mars 2008 Vol 37 L orientation scolaire et professionnelle Cnam N 3 juillet aout sept 2008 Vol 37 Layec Josette Auto orientation tout au long de la vie Le portfolio r flexif L Harmattan Le Mesnil sur l Estr e 2006 132p p 22 Perspectives documentaires en ducation N 60 2003 L ducation l orientation Revue fran aise de p dagogie recherches en ducation N 163 avril mai juin2008 La cultur
40. cepteur On tient compte ici de l affectivit de la personne mettant le message Le r le de celle ci ne se limite pas coder m caniquement le sens d un contenu en signes comme pourrait le supposer la th orie de la communication De m me la fonction conative concerne sp cifiquement le r cepteur On peut remarquer que cette fonction rappelle le behaviorisme avec la relation S R stimulus r ponse Le message est stimulateur dit Legroux Le destinataire en subit les effets D apr s Jakobson c est l imp ratif qu exprime parfaitement cette fonction On pourrait dire que cette fonction reste centr e sur l metteur et que le r cepteur ex cute La fonction phatique sert tablir maintenir couper la communication L exemple typique est celui d all dans une communication t l phonique La fonction m talinguistique est la fonction relative au code comme un manuel de grammaire par exemple qui parle du code la langue et de son fonctionnement le dictionnaire ou un mode d emploi Ainsi d s que l metteur veut s assurer fonction 23 phatique que le r cepteur a compris celui ci son tour doit utiliser le code fonction m talinguistique qu il doit conna tre pour pouvoir r pondre La fonction po tique revient accorder un r le la forme du message sans se limiter aux concepts qu il v hicule et n est pas limit e la po sie Elle concerne la langue de tous les jours la
41. d sir l envie Eros La volont le d sir l envie Eros joue un r le important dans l orientation c est ce qui donne l lan Pouvoir avoir d j rien que la volont c est d j C est d j une grande chose parce que sans volont les jeunes ils avanceront pas et c est la volont moi c est ma volont qui m a fait avancer c est comme a qu j avance PS 1 310 312 Et de voir les gens voluer eh bah on se dit que bah nous en fait nous aussi on peut voluer c est une histoire de volont comme toujours faut vouloir voluer quand on veut voluer on volue mais faut pas rester voil faut pas rester sur ses p tits lauriers faut avancer P6 1 282 284 Paul a une forte volont de transformation si j ai envie de le faire j peux le faire PS 1 229 Paul a une philosophie de vie une croyance qui le guide qui l oriente Avec cette philosophie c est possible parce que je le veux Paul r pond au ce n est pas possible de l h t ro orientation h t ro orientation n gative ou forc e p 73 L Incertitude Paul envisage de s orienter vers un m tier dans le domaine culinaire et il s est rendu compte qu il n tait pas assez motiv du fait qu il n a pas cherch s informer Moi la cuisine j ai beaucoup h sit parce que au d but je me suis dit pt tre que je veux faire a Mais apr s je me suis dit non ce n es
42. de ses propres projets et de s autod terminer en toute connaissance de cause L intervention non directive o le conseiller limite son intervention faire exprimer le sujet en le laissant d cider de ses propres choix sans apporter la moindre information ext rieure n1 les moindres indications concernant la valeur adaptative de ses choix Nos lectures nous ont conduit vers deux facteurs qui peuvent jouer sur l orientation l incertitude et les croyances L orientation et les incertitudes Comme caract ristique de la modernit l incertitude est au c ur du d veloppement et de la rationalisation des moyens de production et l essor des techniques et des sciences Ce d veloppement d clare Odile Dosnon se fait au prix de la rupture avec la tradition d un bouleversement des relations sociales ant rieures de l estompage des cadres de r f rence du d senchantement du sujet plong dans une soci t de masse et d uniformit Il r sulte de cette standardisation un univers pluraliste fragile dans lequel il est difficile de reconna tre les normes sociales et culturelles et dans lequel l incertitude r gne C est Ibid Ibid p 524 2 Dosnon Odile Incertitude ind cision et orientation in Perspectives de recherche n 60 2003 pp13 15 46 pourquoi les derni res ann es du XXe si cle ont t caract ris es comme celles de l homme incertain qui chappe la d termi
43. des adresses et tout C15 Moi en fait ce que j ai fait c est que j ai pris la 1 134 1 138 ML mais je pas compt que sur eux j ai compt sur eux Sur moi sur tout ce qui avait autour la chambre des m tiers etc etc J ai pris partout j ai pris du CFA bon parce que le CFA c est l o je fais ma formation donc c est quand m me important d avoir des bons contacts avec eux parce qu ils ont des adresses des entreprises aussi c22 Est ce que tu penses que tu es une personne 1 200 inform e C22 je pense que je me suis inform par moi m me 1 201 1 202 et j essaie de m informer par les autres aussi donc je pense que je suis inform e Mais apr s on n est jamais suffisamment inform e non plus C23 Beuh en fait je me d place partout quoi je vais 1 204 voir partout o je peux trouver quoi C35 B effectivement oui j avais besoin d information 135 1 279 1 280 parce qu on ne peut pas trouver quelque chose sans information forc ment Donc oui c est s r j tais la ML pour tre inform e C37 Non j ai pas v rifi avec quelqu un Apr s j ai 1 289 1 290 v rifi par Internet et c tera mais avec quelqu un pas vraiment Si pt tre avec mon conseiller CIO C3 1 15 16 Recherche d info qui m a indiqu a aussi C1 1 2 3
44. dis j ai besoin j ai j ai ce besoin pour moi D aider d aider ces jeunes l parce que je me dis que moi j ai v cu a a t difficile pour moi et j ai envie que ces jeunes l a leur faciliter la vie gt P18 Moi ce n est pas eux qui m ont dit sport c est moi 1 476 1 477 qui me suis dit sport je les ai devanc sourire 127 P1 1 7 10 H t ro orientation ensuite on m a dit ton orientation ne sera pas possible pour le g n ral donc on m a envoy avec une liste de BEP dire bah choisis donc j ai choisi un BEP en premier lieu ensuite j ai vu que a ne marchait pas j ai arr t tout ce qui tait scolaire PI 171 172 elle la dame de la Mission locale et ils m on propos de passer mon BPJEPS qui est un dipl me en animation gt PI 1 72 73 On a vu que le BPJEPS culturel n tait pas possible gr ce aux pr s requis gt P6 1 282 1 284 volont Et de voir les gens voluer eh bah on se dit que bah nous en fait nous aussi on peut voluer c est une histoire de volont comme toujours faut vouloir voluer quand on veut voluer on volue mais faut pas rester voil faut pas rester sur ses p tits lauriers faut avancer PS 1 229 si j ai envie de le faire j peux le faire gt P1 1 69 70 donc c est vraiment une volont je
45. en fait a s est d cid parce qu en fait ce 1185 1 187 que je faisais avant effectivement a ne me convenait pas du tout Parce que d j j avais les soucis au niveau des mains parce que moi j avais j ai un probl me parce que moi je fais de la dyspraxie et a allait trop vite pour moi et c tait le fait d t toujours en cours que me convenait pas du tout Et moi j avais besoin de contact et puis j avais besoin de voir autre chose que les cours quoi C est ce que je vous ai expliqu C30 J ai fait dans la cr ation couture pensant que a me 1 247 1 249 convenait aussi parce que je voulais faire de la cr ation mais finalement a me convenait pas C1 incertitude parce que je savais pas au d part si je voulais L 5 6 faire un BEP en 1 an ou un Bac pro commerce C1 1 8 9 H t ro orientation Parce qu en fait au d part on m envoyait aussi la Chambre des m tiers C9 1 78 On va dire c est quelqu un qui m a donn envie 136 C17 1 148 1 153 B je me suis inscrite en fait Parce que j ai un ami qui tait au CFA au d part Et donc il m a expliqu parce que je ne savais pas du tout ce que c tait il m a expliqu ce qu il faisait et tout et comme moi en fait ce que je faisais dans la couture a ne me convenait pas a me plaisait pas P Let que j avais envie de faire autre chose et que j a
46. en lyc e parce que pour moi c tais le calvaire Les cours toute la journ e j aimais pas a me gonflait j avais envie de voir autre chose Mes parents avaient peur que je trouve rien et surtout quand je me suis fait virer Mon p re voulait me mettre en lyc e mais moi j ai pas voulu J ai tenu jusqu au bout parce que j ai dit j veux faire un apprentissage a me pla t et c est ce que je veux faire Il y avait beaucoup des choses que je voulais faire et c est pour a je voulais faire cette formation et comme quand j ai une id e dans la t te je vais jusqu au bout c26 Tout l heure tu m expliquais que tu voudrais faire un bac C26 En fait je veux faire un bac pro commerce bah pour pouvoir continuer voluer au niveau de la vente et apprendre plus que les bases Apprendre avoir un niveau sup rieur pour pouvoir continuer et toujours apprendre plus et aller jusqu au bout pour monter mon entreprise parce que aujourd hui il faut des dipl mes il faut apprendre il faut beaucoup de choses pour y arriver Parce que quand on n a rien On n y arrive pas rire c27 Quand tu es all e la ML tu sentais que tu avais le choix ou c tait eux qui t orientaient C27 Bah j ai senti que j avais le choix Ils sont pas l pour m imposer mon orientation contrairement aux CIO qui poussent beaucoup les jeunes faire ci faire a La ML ils influencent pas les jeunes ils laissent les
47. encore au CFA C est apr s quand j ai perdu mon ma enfin ma premi re entreprise que ma patronne m a vir que l j ai t au CFA et que justement la ML et le CFA se sont associ s pour me retrouver un apprentissage m aider retrouver un apprentissage c17 Et comment es tu arriv e au CFA C17 B je me suis inscrite en fait Parce que j ai un ami qui tait au CFA au d part Et donc il m a expliqu parce que je ne savais pas du tout ce que c tait il m a expliqu ce qu il faisait et tout et comme moi en fait ce que je faisais dans la couture a ne me convenait pas a me plaisait pas P L et que j avais envie de faire autre chose et que j avais 2 projets en t te soit faire dans la couture des costumes ou soit faire dans la vente justement les foires et salons Je me suis dit que c est plus int ressant pour moi de faire un apprentissage Donc bah lui comme c tait cot m a fait visiter le jour des portes ouvertes au centre de formation ce qui m a ce qui m a norm ment plu Et d ailleurs j ai fait un cours l bas pour voir comment a s tait dans sa classe lui J ai vu que a me plaisait quoi c tait c tait sympa quoi Bon apr s c est vrai que le niveau n est pas tr s lev au niveau de BEP CAP parce que bon c est du des r visions parce que comme moi j avais fait une premi re et d autres dans ma classe avaient fait une premi re ou que avaien
48. ensuite me lancer sur mon projet Mais c est l on a vu que j ai vu qu on a vu la v rit de la le du m tier que je veux faire C est que tout les autres m tiers je les ai fait mais je me suis jamais lanc dans une formation L j ai fait j ai fait j ai fait et l maintenant je fais up l je saisis je fais mon projet signe de sauter avec la main et l boom je vais me lancer dans une formation J ai eu la chance de pouvoir rencontrer le Civis comme je vous l ai si bien dit et partir de l bon mon chemin tait fait p16 Tu me parlais tout l heure du coll ge Est ce que tu pourrais me raconter comment a s est pass ton cheminement scolaire P16 Alors mon cheminement scolaire bon donc j ai fait mon tout le primaire comme une personne normale rire Ensuite ch uis arriv au coll ge euh bon j ai eu beaucoup de probl mes dans les coll ges parce que j ai fait 4 coll ges en fait donc euh je me suis fait renvoyer eet trois fois ce qui est assez difficile Comme j ai dit je n tais pas un jeune tr s agr able mais j tais un jeune qu tais bon scolairement en fait A travers mes attitudes de gar on m chant j tais assez fort l cole quoi je tenais bien Bon ils m ont fait redoubler ma 4 me pour le comportement qui n tait pas tr s normal J avais 11 7 de moyenne et parce que le comportement n tait pas bon j ai redoubl Tr s vite presque
49. est l un des savoirs de base avec la lecture l criture et le calcul et doit tre la port e de tout le monde En cons quence de tout ce que nous avons voqu pr c demment du concept information nous retiendrons donc comme d finition de l information qu elle est la voie le chemin qui comblera un besoin pour aboutir ou atteindre un objectif pr cis K Philippe Carr 2005 op cit p 90 19 Woody Horton Jr op cit p4 36 L orientation Pour comprendre ce concept et son volution en France nous avons voulu commencer par le d finir ce qui nous permettra dans un premier temps de comprendre ce qu est l orientation et dans un deuxi me temps d essayer de faire une br ve synth se historique qui nous aidera situer l orientation dans les diff rentes tapes de son volution pour enfin arriver l une des m thodes utilis es dans l ducation l orientation DEFINITION DU CONCEPT ORIENTATION Les dictionnaires d finissent ce nom f minin singulier comme le fait d tre orient dans telle direction ou de tourner quelqu un quelque chose dans telle direction d termination de la position d un lieu par rapport aux points cardinaux ou tout autre rep re en psychologie c est la capacit de tout tre vivant de se situer dans l espace Au sens litt ral l orientation d signe ou mat rialise la direction de l Orient lever du soleil l quinoxe et des points car
50. et que l on qualifie comme sortis du syst me scolaire ont en fait t exclus du micro syst me scolaire Mais le grand syst me social ne les a pas abandonn s Il les a rattrap s avec des dispositifs tels les Mission Locale qui comme nous l avons vu tablissent un rapport personnel avec le jeune Ce que l cole n est pas en mesure de faire Ainsi nous pourrions imaginer ce que pourrait dire ce pr curseur de l ducation qu tait Jean Jacques Rousseau lorsqu en 1762 il publia son Emile Le disciple dans lequel leurs diverses orientations la place des le ons se contrarient est mal orient la place d lev et ne sera jamais d accord avec lui m me celui dans lequel elles tombent toutes sur les m mes points et tendent aux m mes fins va seul son but et vit cons quemment Celui l seul est bien orient la place d lev Mais que faire quand elles sont oppos es quand au lieu d orienter la place d lever un homme pour lui m me on veut l orienter la place d lever pour les autres Alors le concert est impossible Forc de combattre la nature ou les institutions sociales il faut opter entre faire un homme ou un 136 citoyen Les limites de notre recherche se sont trouv es surtout dans l appropriation des concepts et des auteurs dont nous ne connaissions pas grand chose bien que ce f t cela qui nous motiva Rendus l vidence que nous ne pourrions pas
51. faire pareil par la suite On va dire c est quelqu un qui m a donn envie C9 1 78 Cette h t ro orientation est influenc e par un inconnu Claire s est projet e dans une activit possible Par la suite c est un ami qui la guide B je me suis inscrite en fait Parce que j ai un ami qui tait au CFA au d part Et donc il m a expliqu parce que je ne savais pas du tout ce que c tait il m a expliqu ce qu il faisait et tout et comme moi en fait ce que je faisais dans la couture a ne me convenait pas a me plaisait pas P L et que j avais envie de faire autre chose et que j avais 2 projets en t te soit faire dans la couture des costumes ou soit faire dans la vente justement les foires et salons Je me suis dit que c est plus int ressant pour moi de faire un apprentissage C17 1 148 150 Les parents de Claire taient contre son orientation Bah au d but ils taient contre parce que surtout mon p re parce qu il voulait que je fasse des tudes g n rales C25 1 212 213 La peur des parents de Claire aurait pu la faire changer d orientation consciemment ou pas et dans le souci de lui viter des d ceptions Mes parents avaient peur que je trouve rien et surtout quand je me suis fait virer Mon p re voulait me mettre en lyc e mais moi j ai pas voulu C25 1 214 216 Claire explique que le conseiller CIO voulait l orienter vers l cole comme s il s agissait
52. fix la date d entr e en vigueur de la partie l gislative du code du travail au 1er mai 2008 145 TABLE DES MATIERES SOMMAITE sssssisssssssisssssisissvisstastsioivsstodvases votos s dede se ad dal da a da 006 SEOSES aE is oeaan 5 Remerciements 5 5 este init else tlea dose es cseso codant desc s tie cad es aooo etesse Sooo n 2 3 Intr d cti OMe ssssssvessessseesvesrssisocassse tses diotrasonsoc seoses edio cossis iseci s eais is soirceas s ae a A PARTIE I Contexte si intinn uote ini O 9 CHAPITRE 1 La Mission locale e 0s00000000000s0sosossososssssosssososssososososososososososososssosososssoso Historique de la Mission Locale nt nn A a eee 9 Origines de la Mission Locale 1940 en nn nine de 9 L urbanisation et l industralisation 5 fnac niinnentutinatee 10 Les ann es 10 80 ur nr Mais ee 10 Caract ristiques du dispositif Mission Locale 11 Les jeunes et la Mission locale 2e ee un nn dette 12 La contractuahsati n ss stunt neteiantes it sain Diese 12 Dates significatives de la Mission Locale 13 Lecontrat CIVIS Re e a A e E a e E E i 14 Conclusion sur la Mission Locale esososos0s0s0s0s0sososossosssssssssssssososesosesosesssesosesesesesessssssse L CHAPITRE 2 L s ConC pts sssssssssnenssennsnennmmmenenmenesmenenne 17 Inf ti 18 L Informationisssssssissssdinis sonneries een teens sde tent sense ss else soi etes 1 D finition du concept information seessescoeseessesooesccsseesocsse
53. formaci n 146 p ginas La orientaci n es un camino sembrado de reflexi n donde la informaci n que se debe apropiar es tan necesaria para avanzar La instrucci n para el uso de la informaci n como un saber de base al mismo nivel que la escritura la lectura y el c lculo resulta indispensable para los j venes que frecuentan la Mission Locale para apropiarse el mundo y analizar con pertinencia la informaci n sobre su orientaci n Podr amos pensar que nos orientamos solos pero la interacci n de la informaci n de la trilog a entre uno mismo auto los otros hetero y las cosas eco influye sobre la orientaci n profesional Un justo equilibrio entre esos tres orientadores parafraseando Rousseau cuando habla de educaci n en el Emilio es necesario para ser bien orientado Palabras claves Informaci n instrucci n para el uso de la informaci n auto orientaci n eco orientaci n hetero orientaci n Mission Locale triangulaci n
54. important a fait toujours plaisir un compliment comme a parce que les jeunes on n a pas beaucoup de gens qui nous disent t as des id es tu vas y arriver P2 166 167 un encouragement dont les jeunes de la Mission locale ont tellement besoin besoin d exister t arriveras tr s loin rire bref j lui ai dit bah merci hein c est vraiment gentil PS 1 225 226 ch uis arriv avec un t shirt marqu d A Z courageux rigoureux d termin parce que la vie est un combat je leur ai d j laiss un bon message d s le d but Donc la premi re fois elle a voulu m expliquer le Civis je l ai directement pris de court en lui 81 expliquant moi m me le Civis parce que je me suis renseign moi m me sur Internet et donc je lui ai r cit bon je lui ai dit le Civis c est fait pour les jeunes vous avez 70 des jeunes qu en sortant du Civis ont un emploi durable vous avez des qualit s mais aussi quelques trucs qui que les jeunes n arrivent pas g rer comme les RDV toutes les semaines a peut tre bien mais d autres jeunes n arrivent pas le g rer d autres jeunes trouvent a trop dur Vous pouvez aider les jeunes avec des aides vous avez 900 pour aider les jeunes en cas de crise En gros elle est rest e poustoufl e Elle s est dit pur e le jeune il arrive et limite s il ne m apprend pas le m tier quoi PS 1 187 197 Cet extrait r
55. incompr hensible c est pas grave J ai accept a m a permis de je refais une 4 me je me suis sorti de ma 4 me avec 15 de moyenne Je me suis dit c est tranquille quoi J ai fait une 3 me et en fait partir du moment j ai on demande l orientation avec des fiches navettes avec les parents c est tout le temps comme a que ce soit pour le coll ge ou pour le lyc e sa marche comme a donc partir de ce moment l on nous dit quel est votre souhait pour l ann e prochaine Et donc moi j ai marqu que je comptait faire une seconde g n rale et ils m on dit ah bi mais c est pas possible al alors j ai essay de m expliquer de demander pourquoi Donc on m a r pondu ce 440 441 442 443 444 445 446 447 448 449 450 451 452 453 454 455 456 457 458 459 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 471 472 473 474 475 476 477 478 479 480 481 482 116 n est pas possible J tais un jeune je rigolais pas avant Alr alors je leur ai dit ben il faut aller vous faire voir eet au finale j ai plus rien foutu jusqu la fin de l ann e Et je mai rien fait au brevet du coll ge et ils m ont donn une liste de ba des BEP la fin Et voil ils m ont balanc et voil ils m ont dit tu as le choix BEP maintenance BEP lectrotechnique BEP lectronique BEP m tallurgie BEP a BEP a mais moi j ai dit donc voi
56. jeunes choisir ce qu ils ont envie de faire Eux ils aident trouver quelque chose mais selon ce que le jeune veut et selon ce que le jeune leur demande leur dit Apr s c est pas forc ment s r qu ils trouvent parce que bon il y a une chance qu ils trouvent du travail au jeune mais il y a une chance qu ils ne trouvent pas tout suite du travail au jeune Mais en g n ral ils arrivent toujours trouver Mais il y a aussi l nergie de la personne parce que si la personne en g n ral elle est nergique elle trouve assez vite si la personne et ben elle est pas nergique du tout b la ML ne pourront pas faire b pouvoir l aider compl tement je pense qu il faudrait que le jeune soit vraiment motiv 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270 271 124 c28 Et dans ton cas combien de temps tu as mis pour trouver ton apprentissage C28 Deux mois c29 Et c est la ML qui t a envoy C29 Oui c est eux qui ont s lectionn mon CV Je sais plus exactement le nom de la personne Je ne la connaissais pas Mais je sais que c est eux qui ont s lectionn mon CV c30 Est ce que tu pourrais me parler un peu de ton parcours du coll ge au lyc e C30 Oui bah je voulais faire dans les langues au d part mais mes parents sachant pas ce que c tait une section
57. l intervention plus ou moins directe de conseillers Les interventions en orientation En effet les pratiques et conseils d orientation ont pour but d duquer l orientation mais dans l agissement de l orientation des r les sont attribu s l individu en fonction des intentions de ces pratiques ce qui revient dire qu il y a soit une volont d agir sur autrui pour d terminer ses orientations soit l intention de construire chez l autre les Layec Josette 2006 op cit p 35 Ibid Ibid p 37 l Carr Philippe et Caspar Pierre 2004 op cit p 521 45 A 92 3 E moyens de son autod termination et ceci l aide des informations donn es par le conseiller en orientation En ce sens elles ne sont donc pas neutres Les modes d interventions du conseiller d orientation sont au nombre de trois L intervention directive o le conseiller a une attitude dicter des solutions au consultant seulement partir des informations externes au sujet dont il a fait lui m me l interpr tation des r sultats aux tests et des d bouch s professionnels par rapport aux valeurs qu il leur attribue L intervention semi directive o l attitude du conseiller est de soutenir l expression du sujet et d apporter des l ments de reconnaissance de soi et du contexte ou points de rep re sur soi et autrui qui permettent au sujet de leur attribuer sens et valeur en fonction
58. l information Savoir comment identifier et d finir avec pr cision l information n cessaire pour satisfaire le besoin r gler le probl me ou prendre la d cision Savoir comment d terminer si l information existe ou n existe pas et dans le second cas savoir comment cr er ou faire cr er l information qui n existe pas on parle aussi ici de cr ation de nouvelles connaissances Savoir comment trouver l information n cessaire lorsqu on s est assur qu elle existe Savoir comment cr er ou faire cr er l information dont on a besoin mais qui n est pas disponible on parle parfois ce propos de cr ations de nouvelles connaissances Savoir comment bien comprendre l information que l on a trouv e ou savoir o s adresser pour obtenir de l aide cet effet si n cessaire Savoir comment organiser analyser interpr ter et valuer l information y compris la fiabilit des sources Savoir comment communiquer et pr senter l information autrui dans des formats et sur des supports appropries et utilisables Savoir comment utiliser l information pour r soudre un probl me prendre une d cision ou satisfaire un besoin Savoir pr server stocker r utiliser enregistrer et archiver l information en vue de son utilisation future Savoir comment se d faire de l information dont on n a plus besoin et sauvegarder celle qui doit tre prot g e 140 Comprendre le cycle d ac
59. la part de Claire en contact avec les conseillers C3 257 259 relation de confiance ML P1 75 76 il en est d u install e C3 28 29 PI 14 Paul constate qu il est pris en compte par l quipe de la deuxi me ML P1 104 105 P2 165 P2 172 avec ces commentaires nous pouvons constater que la relation de confiance est tablit M diateur Ecoute motive C39 1 311 Alternance Appr cie alternance car elle lui permet de mettre en pratique ce qu elle a appris en cours C17 l 166 167 stages Paul pense que les stages servent confronter les les repr sentations P10 344 345 d sirs O o J OO U1 amp NN Ww w w WW WW WW W WW NN ND NN ND NN ND ND N N N H HE EH EH H EH H FH HE H OO O U1 R amp N M Oo J O U1 BR WW N H Lo J o U1 BR amp w N H 106 Annexe 2 Entretien avec Paul p1 Paul qu est ce que tu fais en ce moment P1 On va dire qu en ce moment c est l tape de ma vie o je euh j ai cherch et je viens de trouver l orientation que je voulais travers la ML et a travers l engagement du Civis Mais traves tout a avant j ai quand m me cherch j ai beaucoup cherch en d m nageant en plusieurs villes j ai travaill avec plusieurs ML et j avais trouv j ai trouv exactement ce qui me fallait C est la premi re fois que je trouve ce qu il me faut J ai eu des stages j ai commenc l
60. me suis inscrit la Mission locale PS 1 310 312 Pouvoir avoir d j rien que la volont c est d j C est d j une grande chose parce que sans volont les jeunes ils avanceront pas et c est la volont moi c est ma volont qui m a fait avancer c est comme a qu j avance P9 1 328 1 330 H t ro Orientation Conscient inconsci ent je vous dis influenc bon peut tre que oui petit rire peut tre que oui parce qu y a beaucoup de gens dans l animation dans la famille euh animation que se soit sociale ou chacun son registre quoi Mais beaucoup P91 315 Non petit rire je l ai choisit Influenc c est dur de dire a PIS 1 407 1 411 Comme je vous dis j ai regard Lille Et j ai beaucoup regard travers ma s ur avec ses tudes parce qu elle a travaill avec des jeunes plac s donc c tait assez difficile A travers ses tudes je pouvais visionner aussi elle me montrait des choses des projets des concerts hip hop elle a fait plein de projets c tait sympa aussi Et travers a j ai regard un petit peu maintenant c est comme a qu on sent que que c c est le vrai m tier PI 1 77 178 acceptation elle me regarde et me dit moi je vais me renseigner elle se renseigne et il faut 3ans de pratique culturelle chant musique P2 1 168
61. moment l C34 Non pas n cessairement b j avais besoin juste d un petit peu de motivation comme il a fait Mais d information non Je pense que bon j avais tout dans la t te et je pense qu en coutant ce que la personne demande on arrive r pondre la question tout simplement c35 Mais comment a se fait que tu dis que tu n avais pas besoin d information et tu es all e la ML C35 Ah non mais pour l entretien je parle Je parle pas pour le reste Je parle pour l entretien que j ai eu B effectivement oui j avais besoin d information parce qu on ne peut pas trouver quelque chose sans information forc ment Donc oui c est s r j tais la ML pour tre inform e Je pas t l bas pour faire pour faire b club des vacances rire c36 Et par rapport aux informations que tu as re ues la ML C36 Oui les conseils qui m ont aid l entretien Bon voil je ne les ai pas forc ment demand s mais c est lui ben comme on s entend bien on a tabli quand m me pas mal de relation on va dire professionnelle pour parler comme a Donc il m a motiv parce que d j il m appr cie et il voulait que je r ussisse quoi c est tout apr s voil simplement c37 Et quand tu t es orient e est ce que tu as v rifi e ce que tu voulais faire cette information avec quelqu un ou avec quelque chose Internet tes parents tes amis par exemple C37 Non
62. musicalit des phrases et l ordre des mots dans le message ainsi que le ton le fait de hausser la voix dans un message oral La fonction r f rentielle est l information sur le contexte sur le monde ext rieur c est de quoi on parle Alors la communication devient la r sultante de l ensemble des fonctions La boucle de r troaction Les fonctions linguistiques d finies par Jakobson complexifient la th orie du processus de communication en distinguant des r les Ces r les dans la communication sont en interaction C est pourquoi Legroux dit que l apport de Norbert Wiener 1894 1964 la complexe interaction des fonctions de Jakobson se trouve encore renforc e lorsque Wiener fonda la cybern tique et d couvrit la boucle circulaire d information Initialement la th orie de l information ne comprend qu une seule voie de transmission sens unique Or pour les cybern ticiens la communication fonctionne dans les deux sens l aller et le retour appel boucle de r troaction ou encore boucle informationnelle ou feed back dira Ludwin Von Bertalanffy metteur R cepteur Feed back o C Le r le du feed back litt ralement nourrir en retour transforme les fonctions de l metteur et du r cepteur et enrichit le processus de communication 31 Cit par Legroux Jacques 1981 op cit Ludwin Von Bertalanffy cr a la th orie des syst mes le fondement de la cyber
63. p 64 10 L urbanisation et l industrialisation De la deuxi me guerre aux ann es 1950 l Etat oriente son action vers l ducation et la culture comme forme d encadrement juv nile et proclame que la jeunesse est une cat gorie sociale potentiellement capable de cr ation Les ann es 50 vont conf rer un autre statut aux jeunes celui d un public risques qu il convient de r duquer Cette t che revient aux travailleurs sociaux qui deviennent des acteurs officiellement reconnus Les bouleversements conomiques des ann es 50 engendrent des perturbations sociales des cassures de la socialisation qui vont l gitimer l encadrement juv nile Dans ce contexte les Maisons des Jeunes et de la Culture les MJC se d veloppent et l animation comportant un volet ducatif et scolaire pour aider les jeunes qui ont v cu l chec et la 2 2 8 2 i s gr gation scolaire se d veloppe aussi aupr s des jeunes Les ann es 70 80 Dubet Jazouli et Lapeyronnie d clarent en 1985 que Le ch mage a totalement transform l image de la jeunesse La notion d insertion fait apparition et la mont e du ch mage des jeunes ne peut pas tre palli avec un mod le ducatif et culturel Ce n est qu au d but des ann es 80 que surgissent les Missions Locales dues l ampleur de la crise La pr carit grandissante des jeunes implique une approche et une action globale
64. partir de l on a d cid de mettre en place un parcours Brevet d tudes professionnelles 128 PI 1 83 1 86 TUSE Donc voil je me suis dit si le culturel ne marche pas si l animation sociale ne marche pas on va prendre l animation sportive et c est un d but Une fois qu on aura l animation sportive et ben on pourrait se mettre dans l animation culturelle apr s Il faut pas avoir peur d anticiper en fait les choses si a marche pas P7 1 292 1 297 Animation pas possible culturel pas possible sport Sport c est possible Fonce dans le sport une fois que t auras fait le sport c est quoi c est qu un an de formation une fois que t auras fait le sport bah tu fais le culturel ils pourront pas te refuser t as d j un BPJEPS tu pourras bien faire un autre BPJEPS c est s r Mission locale P1 1 12 13 rencontre ce qui m a permis de rencontrer ma premi re ML qui tait la ML de Lille mmm avec laquelle j ai voulu travailler silence gt PI 1 70 je me suis inscrit la Mission locale P1 1 105 1 109 Orientation interne de la ML redirection des jeunes mais c est a le principe de la premi re ML c est en fait d envoyer les jeunes la deuxi me ML part ceux qui peuvent vraiment aider les gardent mais ceux qui savent bon que ce n est pas de l
65. re socialisation est la gestion du temps l aide des agendas car les jeunes doivent apprendre s organiser Selon Aziz Jellab cette pratique institutionnelle associ e la qualification professionnelle donnerait plus de chances au jeune pour s installer durablement dans le march du travail La contractualisation L organisation du temps fait partie de la contractualisation entre le jeune et la Mission locale Cette contractualisation comme le fait remarquer Donzelot apprend au jeune ia Gagnebet Philippe Les 16 25 ans et la vie active le r le des Missions Locales Paris ditions Autrement 2006 199p p 6 14 Cit par Jellab A in L orientation l preuve des savoirs scolaires et des savoirs sociaux Jeunes en qu te d emploi et l ves de lyc e professionnel in Perspectives documentaires en ducation N 60 2003 L ducation l orientation p 80 Ibid 16 Ibid p 81 13 l int gration des nouvelles politiques actives de l emploi Elle consiste d une part dans la volont de la Mission locale aider le jeune et d autre part l acceptation du jeune faire des efforts pour garantir l efficacit de l aide apport e par la Mission locale Cette re socialisation que la Mission locale l gitime contribue l autonomie et la responsabilisation des jeunes que l on pourrait qualifier comme un public en manque de rep res aTa ie 18
66. s orienter sur les toiles navigation En m decine et en p dagogie l orientation est la capacit qu a une personne se situer dans l espace et dans le temps c est un des objectifs p dagogiques de l enseignement aux enfants en bas ge c est galement un indicateur de l tat de conscience d un patient un X Lier Ne j Ru probl me d orientation peut indiquer une souffrance c r brale traumatisme cr nien tumeur au cerveau accident vasculaire c r bral intoxication toxicomanie ou une d pression L Organisation des Nations Unies ONU d finit l orientation de deux mani res Orientation individuelle se mettre l coute d une personne et lui manifester de la compr hension du respect et de la sympathie clarifier ses objectifs et l aider aborder le processus de prise de d cisions L orientation individuelle est une relation mutuelle entre un orientateur agent sp cialement qualifi cet effet et un client le consommateur de services d orientation Orientation professionnelle processus surtout oral qui associe un conseiller d orientation et un consultant dans une relation dynamique de collaboration ax e sur la d finition et la r alisation des objectifs du consultant le conseiller ayant recours tout un ventail de techniques et proc d s pour favoriser chez le consultant l auto analyse la compr hension 1 http www techno science net onglet glossaire amp definition 554
67. si on allait au bord de la mer et on voyait le coucher du soleil quoi C est vraiment l o on commence voir l horizon et c est ce moment l que le jeune arrive s panouir Bah moi c est le moment qui m est arriv partir du moment que je suis arriv ici Bon la premi re Mission locale c est vraie que a c est pas tr s tr s bien pass e parce que j ai eu quelques petits probl mes parce qu ils ne sont pas tr s bien renseign s sur le sujet mais en m me temps je peux comprendre parce que c tait une Mission locale de base celle qui est au N ils ont beaucoup de jeunes Ce n est pas comme le Civis le Civis on a quand m me droit un entretien par semaine cet quand m me fort d avoir un entretien par semaine voire deux si on veut parce que moi je les ai vu 2fois dans une semaine C est fort de pouvoir aider les jeunes ce point l et c est vrai que je trouve tr s admirable de leur part de pouvoir faire a Parce qu il n y a pas beaucoup de mais c est a le principe de la premi re ML c est en fait d envoyer les jeunes la deuxi me ML part ceux qui peuvent vraiment aider les gardent mais ceux qui savent bon que ce n est pas de leur crit res ne de leur pr s requis beuh les envoient l autre ML qui avec le contrat Civis qui permet aux jeunes l insertion qui permet de d crocher plusieurs contrats comme le CAE le contrat d avenir le C le contrat d inser
68. sujet ne peut advenir qu en s appropriant le monde et pour s approprier le monde il est n cessaire de com prendre c est dire prendre avec soi le comment le pourquoi etc Le rapport Weinberg de 1963 d finit l information comme une cha ne documentaire car le processus d information comprend des degr s s pares ou op rations l mentaires production enregistrement diffusion d pistage et exploitation par l utilisateur Puisque les degr s sont li s en ce sens que les derniers d pendent de ceux qui le pr c dent le processus entier est comparable une cha ne que nous appellerons cha ne 20 de transmission de l information a Charlot B Du Rapport au Savoir l ments pour une th orie Paris Editions Economica 1997 p 65 8 Ibid p 112p Chaumier Jacques Les techniques documentaires Paris collection que sais je PUF 1974 2 dition p 10 20 Th orie de l information Cette th orie labor en 1949 par Shannon et Weaver d crit un syst me et montre comment l information est v hicul e travers les t l communications telles le t l graphe C est une th orie math matique rigoureuse qui quantifie l information Le but des auteurs consistait transmettre moindre co t et le plus correctement possible des signaux Signal signal re u message Message mis Codage bruits d codage Source a Circulation des Destinataire d informatio
69. trise de l information eeessseceessoceessoceesscccecsssscceesscooeessececsscsecessseceessoceesssseesssse 20 Le besoin d information isane e Ts a a 27 La recherche d InfOMATION 528 LR ne nant 28 Penia Poros et Eros ou de la recherche d information 29 Les Technologies de l Information et de la Communication TIC ssesesssssssesessseesee 32 EOLUS E A EE antenne ts RU nt dt re nn nn sn Tr er sales 33 Conclusion sur l information sososeeeoeoos0s0ssesoeooossossosoocosssossssoeooossssssoosoosssssosoesosssosssseess JD L orientation 35 Tr di es trs ets 30 D finition du concept Orientation essseseessescoesoesseecoesocesoesocsscesoesocesecsseccoesoessessoesoesseesse J Histoire de l orientation en France eesssosssocsssesssecssocessoosscoseooesosesssoessoosssosessssssesssessssee JD L orientation Professionnelle e ssessseoesoossosessoseessesssooesooesoossssesssesssoosssoosssoseosssssesssessssse JI Philosophie tornentations teori i e a a A 39 Biologie ePOT RLATOMESSS ES RSS SUR ne MN a Eaa 40 La t che du conseiller d orientation sin aimants 42 De 19504 Mar 68 inside ae inter tin de 42 Le r le des enseignants dans l orientation 43 E orentatomanjourd USERS NA nd dan A te 44 Les interventions en orientation seesssesssssssssssseseesssereessestesssseessssrresssereesseseessssresssst 44 L orientation et les incertitudes se rte Al et lt se 45 L o
70. une proph tesse Dans cette uvre c est elle qui appara t dans le discours de Socrate qui r p te son enseignement 54 Leo Strauss Seth Benardete Olivier Sedeyn 2006 op cit 5 Tardieu de Nesle Mme Henri Nouvelle Mythologie de la jeunesse contenant les divinit s du premier ordre les divinit s du second ordre les h ros les divinit s all goriques 1816 imprimeurs Belin Frain Crapelet trouv en ligne le 20 05 09 31 et s endormit Pauvret alors ayant machin de se faire un enfant de Ressource bd 56 cause de sa propre absence de ressource se coucha pr s de lui et con ut Eros Eros est le suivant et serviteur d Aphrodite car il est n le jour de la naissance d Aphrodite Eros est toujours pauvre et loin d tre tendre et beau comme le croit le grand nombre il est dur et mis rable sans chaussures et sans abri toujours couch sur le sol et sans lit dormant devant les portes et sur les chemins la belle toile avec la nature de sa m re 57 toujours tenant la maison dans le d nuement Maintenant que nous avons compris ce qu il a h rit de sa m re P nia nous t cherons de d crire ce qu il a h rit de son p re Poros conform ment son p re c est un comploteur en vue du beau et du bon parce qu il est viril imp tueux et ardent un chasseur redoutable tramant toujours quelque stratag me aussi d sireux de compr hension phron sis que capa
71. voulu J ai tenu jusqu au bout parce que j ai dit je veux faire un apprentissage a me pla t et c est ce que je veux faire Il y avait beaucoup des choses que je voulais faire et c est pour a je voulais faire cette formation et comme quand j ai une id e dans la t te je vais jusqu au bout C25 1 216 219 Claire ne con oit pas une orientation dans laquelle on lui imposerait ses choix Ils sont pas l pour m imposer mon orientation C27 1 227 D clic orientation Claire d couvre sa passion en se promenant dans un march c est l que a m a donn envie de faire de la cr ation et c est vraiment a a t le d clic en fait de ma passion et c c est depuis l ge de 7 8 ans donc que je me suis mise en faire C9 1 83 85 Le souvenir de ce d clic est d crit avec une certaine pr cision comme si Claire avait ressenti des motions des r actions biologiques un d clic qui ont marqu son esprit 84 et laiss une empreinte dans sa m moire Nous pourrions dire que Claire s est appropri ces informations qui sont devenues pour elle du connu la fabrication de scoubidou Incertitude dans l orientation Claire h site elle doit faire un choix parce que je savais pas au d part si je voulais faire un BEP en 1 an ou un Bac pro commerce C1 1 5 6 Cette incertitude indique que Claire n est pas assez inform e pour pouvoir r aliser ce choix La
72. 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 118 Annexe 3 Entretien avec Claire c1 Claire je voudrais savoir comment les jeunes font pour s orienter C1Donc pour commencer ils posent des questions autour d eux Mais moi quand j ai commenc faire des recherches pour mon apprentissage j ai d j pris une liste au CFA parce qu en fait je me suis renseign e d abord au CFA Centre des Apprentis de T o je suis inscrite pour avoir une liste de tous les employeurs qui cherchaient des BEP Bac pro etc parce que je savais pas au d part si je voulais faire un BEP en 1 an ou un Bac pro commerce mais je me suis dit que je pr f rais faire un BEP en lan pour avoir les bases de la vente parce que j avais jamais fait de vente jusqu aujourd hui Et donc bah j ai commenc chercher et tout et j ai connu bah par la Chambre des m tiers Parce qu en fait au d part on m envoyait aussi la Chambre des m tiers et j ai fait une conf rence sur pour tous les m tiers diff rents m tiers dans l apprentissage donc voil c2Qui qui t a envoy C2 A la chambre des m tiers c3 Oui C3 En fait donc c est moi qui cherchais par Internet voil Voil ils indiquaient qu il y avait un forum de l apprentissage et j ai trouv a par Internet et aussi j en ai parl au CIO qui m a indiqu a aussi donc le CIO c est le Centre d information et d orien
73. 4 73 ONU 2002 Manuel d orientation professionnelle Guide pratique pour la mise en place la gestion et l valuation de services d orientation professionnelle dans les tablissements d enseignement sup rieur Trouv en ligne le 02 05 09 http unesdoc unesco org images 0012 001257 125740f pdf 38 des diverses options comportementales et lui permettre de prendre en toute connaissance de cause des d cisions dont il conserve l enti re responsabilit Herr amp Cramer 1996 HISTOIRE DE L ORIENTATION EN FRANCE Autrefois le mot orientation n avait aucune signification Il tait impensable qu un enfant choisisse son mode de vie ou sa profession future L enfant grandissait au sein de sa famille en imitant les gestes et le style de vie de ses parents en imitant leurs gestes et leurs r actions ils d couvraient le monde et le plus souvent ils apprenaient d eux leur futur m tier A partir du XVII si cle la centralisation naissante exige un minimum de formation de ceux qui sont destin s leur naissance tenir les postes cl s La bourgeoisie des villes et l aristocratie envoient leurs fils au coll ge L ge de l adolescence est invent et les choix 1 74 sont imaginables Mais l adolescence est un privil ge et pour la plupart le passage de l enfance la vie adulte est direct et tr s pr coce Avec la R volution Industrielle l instruction devient n cessaire et en 1882 Jules F
74. 8 projet En fait j ai un projet pr cis et je voudrais travailler dans les salons loisirs cr atifs C9 1 86 87 formation c est vrai que j ai t oblig e d arr ter ma passion pour un certain temps pour pouvoir passer mes examens et apr s peut tre essayer d en vivre en partie C24 il faut d j passer par apprendre une formation 1 209 210 par faire une formation parce qu on apprend pas comme a un m tier en claquant les doigts C12 1 97 98 contraintes Je me suis cherch un patron parce que j tais oblig e de trouver un patron pour aller au CFA C17 Bon apr s c est vrai que le niveau n est pas tr s 1 158 159 lev au niveau de BEP CAP parce que bon c est du des r visions parce que comme moi j avais fait une premi re et d autres dans ma classe avaient fait une premi re ou que avaient d j un BEP ou un bac m me c est tr s ennuyant on va dire les cours g n raux 138 C12 1 99 101 CFA Parce que en fait le CFA c est centre de formation des apprentis c est pas comme le syst me scolaire c est en fait donc on a 3 semaines de cours et non excusez moi 3 semaines en entreprise et 1semaine de cours C18 1 169 172 Parfaitement parce que je ne pouvais pas supporter d tre trop souvent en cours d j parce que je naime pas l ambiance d une classe parce que je trouve qu au bout d
75. Dates significatives de la Mission Locale Apr s le rapport Schwartz en 1981 la ML n a pas cess d voluer 1982 Le Pr sident de la R publique par ordonnance prend une s rie de mesures pour assurer une qualification professionnelle aux jeunes sortis de scolarit en difficult et faciliter leur insertion sociale 850 PAIO permanence d accueil d accompagnement d information et d orientation sont cr es afin d orienter les jeunes de 16 18 ans vers les stages d insertion 1986 Le gouvernement s interroge sur la pertinence de ce dispositif et envisage sa disparition 1987 Les services de l Etat confirment leur participation la vie du r seau et rappellent l importance de son r le de coordination 1989 Le cr dit formation individualis CFI est cr pour garantir aux jeunes une seconde chance d acc der la qualification et son pilotage est confi par l Etat aux Missions locales La loi du 19 d cembre favorisant le retour l emploi et la lutte contre l exclusion professionnelle donne une base l gislative l action des ML Elle institue aupr s du Premier ministre le Conseil national des missions locales CNML 1993 Le gouvernement envisage de confier la totalit du fonctionnement des ML aux conseils r gionaux et de placer les Missions locales sous la tutelle de ANPE Les ML demeurent autonomes 1 Ibid 18 Gagnebet P 2006 op cit p 23 1 Tulet
76. P16 Et donc mes parents m ont dit il faut que tu lL 445 continues les tudes P7 Sentiments Au d but je l ai pris euh Au d but c est comme l 287 I 290 un p tit chec on s dit c est un p tit chec maaais mais vu comment Hm la mani re dont moi j vois la vie j l ai pas vraiment pris comme un chec Plai pris comme j me suis pris une p tite baffe parce que c est normal c est un peu dur sur le coup gt P7 mais directement dans ma t te j me suis dit c est 1 290 1 292 pas grave C est pas grave Faut pas t as d j v cu dans le pass tu sais que d s que t arrives un obstacle d habitude tu t arr tes eh bah l Arr te toi pas Fonce fonce fonce Avance P16 l 442 Et voil ils m ont balanc et voil ils m ont dit tu l 444 as le choix BEP maintenance BEP lectrotechnique BEP lectronique BEP m tallurgie BEP a BEP a P16 R volte Orientation eet au finale j ai plus rien foutu jusqu la fin de 1441 1442 forc e l ann e Et je n ai rien fait au brevet du coll ge P16 mais moi j ai dit donc voil je veux faire aucun des l 444 l 445 vos BEP je m en fiche de vos BEP P16 J tais parti j tais parti dans un monde o je 1 450 1 450 n avais rien fich parce que c tais pas ce que je voulais faire donc donc apr s j je
77. a finalit technique imm diate L orientation professionnelle ne se r duit pas 41 une pratique de r partition de la main d uvre juv nile dans un syst me de production r le somme toute accessoire dans le fonctionnement social global Ce n est qu l apr s guerre que l id e d une v ritable d mocratisation de l enseignement prend forme Pour reconstruire les r gions d vast es pour reconvertir et d velopper une conomie qui tait bas e sur l industrie de guerre il faut trouver une nouvelle g n ration et il faut la former Le taylorisme qui cherchait la meilleure fa on de produire avec la segmentation du travail rentre en France sans contrainte vers 1920 et le travail est simplifi par l automatisation des machines mais cette fois ci l ouvrier est conditionn par la machine Les projets se suivent sont exp riment s pendant quinze ans jusqu la r forme de 1959 du ministre de l Education Jean Berthoin qui prolonge la scolarit obligatoire de 14 16 pme g ne ans entre autres un cycle d observation de 2 ans 5 est mis en place et commun toutes les sections pour orienter les l ves vers l enseignement qui leur convient le mieux selon leur m rite et non pas leur origine sociale Cette r forme va d finir l organisation actuelle de l enseignement avec l cole unique qui s organisera en trois niveaux successifs les coles les coll ges les lyc es
78. aiment que des sujets qui soient pas pas faire comme tous les rappeurs qui m ont racont euh dans nos quartiers c est 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 111 a c est a c est a moi je j ai pas envie de leur raconter a moi j ai envie que les jeunes ils avancent et que euh travers leurs crits voire leur propre Voir leur propre vie quoi savoir ce qu ils veulent donc bah ce projet l c est celui que j lui ai expliqu la premi re fois donc ils me regardaient assez poustoufl s donc euh ils m ont dit ah pur e t en veux hein rire bref et donc euh il m a dit euh D le directeur d antenne m a dit t arriveras tr s loin rire bref j lui ai dit bah merci hein c est vraiment gentil et partir de l a a t not Ca a t le premier rendez vous le d clic eet euh donc euh c est pareil ils m ont donn un Une adresse avec le Cr dit Mutuel euh dont je vais aller voir euh mardi prochain et donc vu qu j pourrais pas faire le BPJEPS animation sociale ou culturelle je sais que j peux faire mon propre projet sans le BPJEPS si j ai envie de le faire j peux le faire parce queee le Cr dit Mutuel propose des fond
79. ais apr s je me suis dit non ce n est pas ce que je veux faire parce que si j avais voulu faire a je me serais d j investi Je me serais dit donc voil je veux faire une formation Et l l animation j ai regard p15 Tu as regard o P15 Comme je vous dis j ai regard Lille Et j ai beaucoup regard travers ma s ur avec ses tudes parce qu elle a travaill avec des jeunes plac s donc c tait assez difficile A travers ses tudes je pouvais visionner aussi elle me montrait des choses des projets des concerts hip hop elle a fait plein de projets c tait sympa aussi Et travers a j ai regard un petit peu maintenant c est comme a qu on sent que que c c est le vrai m tier C est d s qu on se dit geste avec la main de prendre q q ch voil cette chance l l bruit avec la bouche tac je veux la saisir je veux faire a A partir de ce moment l d s qu on se dit a Bon maintenant je veux faire a maintenant il me faut un projet partir de ce moment l l on peut construire notre projet tout seul Donc moi j ai construit mon projet avec au dessus du projet la maison du quartier construire avant tout a d abord faire les formations travailler pour quelqu un avant parce que je ne veux pas cr er mon projet tout seul comme a du jour au lendemain Ca ne va pas arriver comme a D abord travailler acqu rir de l exp rience inspiration et
80. ait mon truc tait faux rien qu une r ponse de faux c tait faux Donc c est pour a qu il faut savoir tre franc envers soi m me d s qu on fait quelque chose P10 344 350 L orientation ne peut se faire avec un logiciel parce que les CIO p tit ordinateur tu marques ce qui te pla t clac clac clac a te sors ton m tier P10 343 344 Sous s quences d orientation L Auto orientation Nous avons reconnu cette auto orientation par le fait que Paul parle de lui comme l auteur de son orientation sans l intervention de quelqu un d autre Jen me disant que j allais r ussir m orienter tout seul P1 1 10 il ressent son orientation comme un besoin J me dis mais voil d s qu j vois ma vie derri re j me dis j ai besoin j ai j ai ce besoin pour moi D aider d aider ces jeunes l parce que je me dis que moi j ai 13 v cu a a t difficile pour moi et j ai envie que ces jeunes l a leur faciliter la vie P6 268 270 Son envie de m tier na t de son v cu de ce qu il a ressenti chemin faisant Il est fier d annoncer qu il a devanc les conseillers de la Mission locale en montrant que c est bien lui qui d cide de son orientation Moi ce n est pas eux qui m ont dit sport c est moi qui me suis dit sport je les ai devanc sourire PIS 476 477 ainsi il revendique l autorialit de son orientation La volont le
81. arce que pour moi c tais le 89 calvaire Les cours toute la journ e j aimais pas a me gonflait j avais envie de voir autre chose C25 1 215 217 Formation Claire se sent en harmonie avec elle et cette formation Parfaitement parce que je ne pouvais pas supporter d tre trop souvent en cours d j parce que je n aime pas l ambiance d une classe parce que je trouve qu au bout d un moment je trouve que tous les jours et d tre en comp tition on va dire parce qu il y en a certains qui prennent a pour de la comp tition C18 1 169 172 Claire se rend compte qu elle a besoin d un environnement de formation plus adapt ses besoins pour apprendre lequel elle s est efforc e de trouver La formation a quelques contraintes cependant Je me suis cherch un patron parce que j tais oblig e de trouver un patron pour aller au CFA C12 1 97 98 les cours sont un peu r p titifs Bon apr s c est vrai que le niveau n est pas tr s lev au niveau de BEP CAP parce que bon c est du des r visions parce que comme moi j avais fait une premi re et d autres dans ma classe avaient fait une premi re ou que avaient d j un BEP ou un bac m me c est tr s ennuyant on va dire les cours g n raux C17 1 156 159 Elle a d laisser de c t sa passion pour suivre les cours c est vrai que j ai t oblig e d arr ter ma passion pour un certain temps pour pouvoir pa
82. as assez agir et faire Faire passer au Blocage du premier plan r glement des des probl mes probl mes et trop de la prise des longtemps d cisions laiss s sans D cisions solution prises dans l incertitude Utiliser un groupe de pairs informel Demander des amis Lire livre articie Efficacit de Occasions r giement des rat es probl mes et D cisions de prise des erron es ou Recherche achev s Document lu Statistiques Groupes d action civique Aide au public Finformation y compris la fiabilit des Aide aux minorit s Centres commu nautaires analys es Faits et opinions valu s Guides gestion de l information Aides pour autodidactes Suivre un cours opinions valuer recherche d cisions efficacit et efficience manque d information de mauvaise information ou de d sinformation incapacit d authentifier l information 8 Savoir communiquer et pr senter l information autrui sur des formats supports appropri s utilisables Journaliste crivain Marketing publicit Illustrateur Courtier en information Linguiste Gestionnaires Sup rieurs Experts Consultants Mentors coachs Sp cialistes gestion des dossiers Conservateurs Historiens Archiviste Sp cialiste gestion des dossiers Sp cialiste protection vie priv e s curit et propri t intellectuelle D ontologue Historien 142 Manue
83. ation sportive et c est un d but Une fois qu on aura l animation sportive et ben on pourrait se mettre dans l animation culturelle apr s Il faut pas avoir peur d anticiper en fait les choses si a marche pas contrairement ma vision d avant et 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 108 mon avis la vision de beaucoup de jeunes une fois qu on arrive en face d une impasse et ben on se d courage parce qu on n a pas envie de surmonter en fait La vie c est comme un long parcours d obstacles l arm e sourire c est comme le parcours du combattant c est on commence surmonter des obstacles et un moment on a peur parce qu on se dit il faut sauter et tout et on a peur parce qu on ce dit c est HAUT et justement faut pas faut pas avoir ce blocage l faut la vie elle est faite faut faut faut finir le combat jusqu au bout il faut avancer faut avancer faut avancer et si on avance et si on avance et on avance m me si on voit la difficult c est dur c est dur pendant une semaine c est dur pendant 2 semaines c est dur pendant 3semaines c est dur mais la fin de ces 3semaines on sait bien qu on arrive passer par dessus cette chelle C est comme si on voyait tout au loin c est comme
84. au tre arr t ce qui l a pouss s enfuir vers la Suisse On pourrait se demander na vement le pourquoi de si vives r actions Seraient elles des v rit s expos es au grand jour pointant du doigt une soci t injuste et hostile la libert des hommes o par cons quence l enfant n avait pas le droit d tre ce qu il est Ou s agirait il plut t de punir l acte impudent d abandonner aux Enfants Trouv s les cinq enfants que Rousseau a eu avec Th r se Levasseur Pour certains cet abandon que Rousseau regrettera toute sa vie peut mettre des doutes sur la l gitimit de son auteur parler d ducation des enfants mais pour d autres c est justement comme lui m me le dit je n cris pas pour excuser mes fautes mais pour emp cher mes lecteurs de les imiter ce que le lui autorise pour que le lecteur soit pr venu D ailleurs mile l l ve imaginaire que Rousseau s inventa serait le d but de l expiation de sa faute bien qu au d but ce ne f t pas son but premier Comme l indique Peter D Jimack ouvrage tait con u d abord comme un trait assez impersonnel c est seulement au cour de la r daction que Rousseau s est identifi peu peu avec le gouverneur et qu il s est cr un l ve imaginaire c est vers la fin que 2 Ne 100 Rousseau a d commencer prouver du remords Rousseau J J Emile ou de l ducation Paris GF F
85. b et pulsion par leur tymologie renvoient l id e d une pouss e ind pendante de son orientation et de son but Freud reprend aux sexologues le terme latin libido d sir qui d signait pour eux une nergie propre l instinct sexuel ou libido sexualis Mais il le reprend dans une autre Le Coadic Yves Fran ois 2007 op cit 48 mh Ibid 2 http home scarlet be gannet essais pulsions pulsion html ou http atilf atilf fr dendien scripts tfiv5 search exe 101 s 601643940 cat 0 m 82ros SlRoudonesco Elizabeth et Plon Michel Dictionnaire de psychanalyse Fayard 1997 30 acception enti rement diff rente pour d signer la manifestation de la pulsion sexuelle dans la vie psychique et par extension la sexualit humaine en g n ral Freud ouvre la voie pour une r interpr tation de l eros platonicien dans laquelle la libido identifi e la pulsion sexuelle devient une pulsion de vie eros par rapport la pulsion de mort thanatos Nous retiendrons plut t comme le font remarquer Leo Strauss Seth Benardete et Olivier Sedeyn dans leur uvre que les rapports sexuels sont ant rieurs Eros par cela nous entendons que Eros va au del de la libido de Freud Mais que nous raconte la mythologie grecque sur Eros Dans la mythologie grecque Zeus est le p re tout puissant et la M tis elle repr sente la erfidie l intelligence rus e et le savoir faire De leur union naf tra le dieu Poro
86. bien faire un autre BPJEPS c est s r Donc voil une fois arriv au moment du blocage faut savoir quand jvous dit faut savoir monter par dessus a c est l parcours du combattant on monte apr s on a la vision c est comme la mer pffuit sifflement on voit au loin on voit au loin Et c est comme a pour moi c est comme a qu il faut voir la vie faut jamais s arr ter en bas d un obstacle M me si on a peur M me si c est dur M me si M me si dans notre t te on a bah cette p tite parole qui nous dit euh c est bon l che l affaire tu vas arr ter tu vas arr ter tu vas arr ter t es en train de t prendre la t te pour rien ils t prennent pour un guignol non c est pas vrai faut qu tu fonces faut qu tu fonces eh mais c est vrai souvent souvent un jeune il s dira a dans sa t te il s dira a Moi apr s je ne partirais pas dans des trucs religieux et quoi que ce soit parce que moi J dirais le diable en personne vient te dire euh chuchotant arr te toi arr te toi arr te toi et c t t as ton p tit ange qui t dit vas y mais si tu verras beaucoup plus loin p8 Heum 5 La musique 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352
87. ble de la fournir j Tout ceci justifie notre sch ma de la qu te de la connaissance impuls e par le d sir de savoir travers l information Eros est d sireux de connaissance de sagesse 59 pratique ao 2 PENIA 3 POROS x Manque structures ou d information sources A 5 d information 1 EROS d sir de m tier tudes travail Pour r sumer Eros repr sente le d sir l envie d avoir ou de faire quelque chose et entra ne la prise de conscience du manque dans lequel on se trouve Penia Ce manque 56 Leo Strauss Seth Benardete Olivier Sedeyn 2006 op cit p 221 224 57 mh Ibid p 220 ji Ibid p 221 discours de Diotime Socrate Ibid p 221 32 entra ne un besoin d information que Poros peut satisfaire La fl che qui pointe vers Penia depuis Eros est en pointill s insatisfaction doutes incertitudes car comme le dit Tricot le besoin d information ne s arr te pas On ne cherche jamais de l information pour le plaisir de chercher de l information Comme le d montre une tude Joo amp Grable 2001 r alis e aux Etats Unis dans le domaine de la recherche d information sur les retraites qui a r v l que les gens qui cherchent le plus d informations sur les retraites sont les gens le mieux inform s sur les retraites Par rapport cette tude A Tricot dit que les gens qui ont le plus besoin d information sur leur syst me de r
88. ces personnes l qui sont comp tentes qui nous permettent de voir beaucoup de choses de voir la r alit aussi P1 75 76 Paul fait nouveau une association repr sentation de son orientation avec le m tier de conseiller elle oriente mais au final c est comme de l animation parce qu elle travaille quand m me avec les jeunes PS 198 199 Paul est mis en confiance par le fait qu il estime que la conseill re connait bien les jeunes car elle est en contact permanent avec eux Jugement Paul avait accord sa confiance la premi re Mission locale mais il en est d u a n a pas tr s bien march parce qu ils m ont propos que des stages P1 1 14 Paul exprime alors ses opinions vis vis de l quipe de la deuxi me Mission locale C est fort de pouvoir aider les jeunes ce point l et c est vrai que je trouve tr s admirable de leur part de pouvoir faire a P1 1 104 105 j ai vu D le directeur de l antenne qui tait tr s gentil P21 165 j ai trouv que les gens ils taient r glos P21 172 Avec ces commentaires nous pouvons constater que la relation de confiance est tablie Dispositif Civis Paul remarque sa n cessit tre accompagn le Civis on a quand m me droit un entretien par semaine cet quand m me fort d avoir un entretien par semaine voire deux si on veut parce que moi je les ai v
89. chniques de la Formation Paris Dunod 2004 600p p 518 43 Apr s la Seconde Guerre Mondiale l orientation devient un service public ses structures se d veloppent mais sa mission est toujours en direction de l orientation professionnelle et vise une cat gorie d enfants Petit petit l orientation rentre dans l cole et les conseillers obtiennent le droit de s immiscer avec l accord des chefs d tablissement lors du choix i ESN 84 de la rentr e en sixi me Le 12 novembre 19685 E Faure fait voter la Loi d orientation ax e sur deux ma tres mots l autonomie et la participation Il ne cessait de r p ter tant que je serai ministre il r r R er r 86 n y aura pas de s lection l entr e des universit s La s lection est un faux probl me Apr s la d mission du g n ral de Gaulle 28 avril 1969 Pompidou devenu pr sident soutient l id e de mettre sur pied un dispositif d organisation de l orientation tout en refusant qu il soit utilis seulement au regard des besoins de l emploi Mais il souhaitait que les familles aient leur mot dire Pompidou tait partant pour une s lection la rentr e des universit s mais il n tait pas partisan d une orientation impos e de fa on autoritaire En 1973 le d cret du 12 f vrier permet aux familles de formuler des v ux en fin de cinqui me et troisi me que le conseil de classe les accepte ou non Par la suite l
90. ciences de l Education Mention Ing nierie de la Formation 146 pages L orientation est un cheminement parsem de r flexion o l information que l on doit s approprier est essentielle La ma trise de l information comme un savoir de base au m me niveau que l criture la lecture et le calcul s av re indispensable pour les jeunes qui fr quentent la Mission Locale l f pour s approprier le monde et analyser avec pertinence l information sur leur orientation Nous pourrions penser que nous nous orientons tous seuls mais l interaction de l information du trin me entre soi m me auto les autres h t ro et les choses co influence notre orientation professionnelle Un juste quilibre entre ces trois orientateurs en paraphrasant Rousseau lorsqu il parlait d ducation dans Emile est n cessaire pour tre bien orient Mots clef Information ma trise de l information auto orientation co orientation h t ro orientation Mission Locale triangulation Abelardo KAHL El rol de la informaci n en la elecci n de la orientaci n El caso de dos j venes usarios de la Mission Locale Universidad Fran ois Rabelais de Tours a o 2008 2009 Tesina presentada para la obtenci n de M ster Profesional de ler a o Artes Letras amp Lenguas Menci n Lenguas Educaci n y Francofon a Especialidad Ciencias de la Educaci n Menci n Ingenier a de la
91. des gens en fait Il y a des gens qui auront besoin de faire des stages eet mais pas des stages d une semaine 2 semaines 3 semaines comme on propose l Ils ont besoin de faire des stages de 2 mois pour avoir Les gens c n est pas en 1 mois qui pourront voir la v rit du m tier P10 L351 1 352 jugement Et le stage est quand m me la meilleure mani re parce que c est une pratique et donc moi j travers a a m a permis de voir la pratique travailler PI 1 84 1 85 Une fois qu on aura l animation sportive et ben on pourrait se mettre dans l animation culturelle apr s 132 p7 h t ro orientation Qv est ce que tu as ressenti quand on t a annonc 1 285 I 286 forc que tu ne pouvais pas suivre cette formation ou ces tudes que tu voulais faire P16 on demande l orientation avec des fiches 1435 1 437 navettes avec les parents c est tout le temps comme a que ce soit pour le coll ge ou pour le lyc e sa marche comme a donc partir de ce moment l on nous dit quel est votre souhait pour l ann e prochaine P16 J ai marqu que je comptait faire une seconde 1 437 I 440 g n rale et ils m on dit ah bi mais c est pas possible al alors j ai essay de m expliquer de demander pourquoi Donc on m a r pondu ce n est pas possible
92. dinaux nord de la boussole D s les origines du christianisme la pri re liturgique chr tienne se pratique tourn e dans la direction de l orient cet usage maintenu par les chr tiens d Orient a t perdu en Occident partir des R formes protestante et catholique du XVT si cle la direction de l Orient n est pas celle de J rusalem qui est au sud de la Russie et de la Scandinavie et l Ouest de la M sopotamie mais celle du Soleil levant venu d en haut le Christ Soleil de Justice dont le veilleur celui qui prie attend durant la nuit la venue glorieuse les glises anciennes sont donc tourn es vers l est o que ce soit dans le monde par analogie la gibla la direction de la pri re islamique vers La Mecque est parfois appel e orientation 7l Dictionnaire du Littr 37 Par extension l orientation d signe la position d objets par rapport au soleil qui se l ve l est la bonne orientation d une maison aux vents aux courants aux espaces et zones d une cit ou d une ville Orienter une carte c est marquer l orient sur quelque chose 1694 En urbanisme on oriente des villes des rues des b timents des pi ces par rapport au soleil aux vents aux vues aux courants Il en d rive le sens de l orientation des hommes animaux ou robots c est dire leur facult ou leur qualit s orienter dans l espace sur les chemins dans les villes ou dans le temps On peut
93. e comprendre une confrontation entre ces croyances et la r alit de la profession envisag e suite des recherches personnelles Dans un souci d objectivit il n est pas faux selon Guichard de penser que l orientation pour g rer au mieux les flux des jeunes en voie d orientation se serve de l information pour les diriger vers des fili res avec des difficult s de recrutement ne prenant pas garde des souhaits des jeunes La th orie tripolaire met l accent entre trois p les dans la formation et l adaptation tablie de cette th orie nous permettrait d accepter la possibilit que l orientation se fait trois mais l information qui circule dans cette triangulation entre le sujet moi son environnement et les autres n est pas immuable elle peut changer et en retour le jeune obtient une nouvelle information qu il faudra traiter trier analyser et qui de toute fa on d boucherait sur un autre besoin d information A tout ceci il faut associer l expansion des TIC Technologies de l information et de la communication qui sont des moyens de communications qui se sont largement d velopp s et complexifi s Il semblerait vident de penser que l intervention d un professionnel de l orientation s av re n cessaire et en particulier les conseillers mission locales qui connaissent bien le public jeune en difficult s 64 Justement le fait que le conseiller conna t ce public qui parfois a un
94. e des l ves enjeux et questions 99 Th orie Tripolaire L orientation scolaire et professionnelle Cnam N 1 mars 2005 Vol 34 Pineau G et Paul P Transdisciplinarit et formation Paris L Harmattan 2005 p 195 218p Pineau G Formation exp rientielle et th orie tripolaire de la formation in Courtois Bernadette et Pineau Gaston La formation exp rientielle des adultes 1991 Paris La documentation fran aise pp 29 40 Rousseau Jean Jacques Emile ou de l ducation Paris Garnier Flammarion 1966 629p Mission locale Gagnebet Philippe Les 16 25 ans et la vie active le r le des Missions Locales Paris ditions Autrement 2006 200p Jellab Aziz Le travail d insertion en Mission Locale Paris Editions L Harmattan 1997 208p Tulet Jean Une place pour chaque jeune Le pari des missions locales Paris Dexia Editions 2005 249p M thodologie Bardin Laurence L analyse du contenu Paris PUF 1 me dition Quadrige 2007 p 126 Blanchet A et Gotman A L enqu te et ses m thodes l entretien Paris ditions Nathan 1992 125p Guillaumin C Formation Professionnalit et Alternance Contribution l approche de la dialectique changement inertie en ducation Th se pour obtenir le grade de Docteur l Universit de Tours 2000 pp 209 212 Quivy Raymond et Van Campenhoudt Luc Manuel de recherche en sciences sociales
95. e durant cet entretien Donc au d but on tait 2 sur la place J ai eu le stage et ben j ai fait tout mon possible pour pouvoir avoir la place et j ai eu la place Donc j ai eu la chance de retrouver un apprentissage le dernier jour ou a allait tre clos J ai eu vraiment beaucoup de chance Je me suis donn e fond parce que je la voulais la place pas que je me suis dit que le Printemps c tait un super magasin que c tait un super taf et que j allais beaucoup apprendre et que voil Et puis d s le d but de l entretien a tout suite pass avec mon ma tre d apprentissage et avec le directeur j ai tout suite senti que je pensais d s le d part qu ils allaient me prendre et c est ce qui s est pass c8 Comment est que tu as fait pour t orienter vers ce que tu veux faire C8 En fait j ai un projet pr cis et je voudrais travailler dans les salons loisirs cr atifs J en ai d j fait donc trois Expos parce que j ai fait mes cr ations scoubidou j ai fait un bouquin que j aimerais vendre dans les salons et en m me temps en parall le faire de l animation pour les enfants pour leur expliquer comment on fabrique des choses des objets des choses que peuvent leur tre utiles et puis leur faire travailler surtout les mains parce que quand ils sont jeunes a fait du bien de travailler les mains et d avoir la dext rit manuelle Donc voil c est pour a que j ai fait dans la v
96. e es cseso codant desc s tie cad es aooo etesse Sooo n 2 3 Intr d cti OMe ssssssvessessseesvesrssisocassse tses diotrasonsoc seoses edio cossis iseci s eais is soirceas s ae a A PARTIE I Contexte si intinn uote ini O 9 CHAPITRE 1 La Mission locale e 0s00000000000s0sosossososssssosssososssososososososososososososssosososssoso Historique de la Mission Locale nt nn A a eee 9 Origines de la Mission Locale 1940 en nn animent 9 L urbanisationet Pindustrialisation sseeeseeeeeeeseseeeseeeesesseseesssessesstseesessesersessesees 10 Les ann es 70 80 ture nur AN AEAEE aia 10 Caract ristiques du dispositif Mission Locale 11 Les jeunes et la Mission locale ss ie ne nn ddr tr tes 12 La contractuahsati n sss stunt neneiantes it sain ist 12 Dates significatives de la Mission Locale 13 Lecontrat CIVIS Re e a A e E a e E E i 14 Conclusion sur la Mission Locale esososos0s0s0s0s0sososossosssssssssssssososesosesosesssesosesesesesessssssse L CHAPITRE 2 L s ConC pts sssssssssnenssennsnennmmmenenmenesmenenne 17 Inf ti 18 L Informationisssssssissssdinis sonneries een teens sde tent sense ss else soi etes 1 D finition du concept information seessescoeseessesooesccsseesocsseesoesocsseesoesocsseesoesocsseessessssse LS Th orie d ROMAINS SANS NE At ne ce nd ner te 20 La boucl d T troac tion seins tient armee hante des sf 23 Information savoir et CONNA SSANCE ess 25 2 La Ma
97. e et qu il pr sente son projet la conseill re celle ci avant de se prononcer lui r pond elle me regarde et me dit moi je vais me renseigner elle se renseigne et il faut 3ans de pratique culturelle chant musique P1 1 77 78 Paul accepte qu il n a pas les pr s requis et encore une fois il inclut dans son projet sa conseill re en utilisant le pronom on dans le sens de nous partir 47 de l on a d cid de mettre en place un parcours P4 1 168 Cette acceptation permet Paul de continuer avancer La Ruse la M tis Pour arriver son but Paul prend conscience qu il faudrait ruser Donc voil je me suis dit si le culturel ne marche pas si l animation sociale ne marche pas on va prendre l animation sportive et c est un d but Une fois qu on aura l animation sportive et ben on pourrait se mettre dans l animation culturelle apr s Il faut pas avoir peur d anticiper en fait les choses si a marche pas PI 1 83 85 Il devra prendre un biais dans son orientation qu il voyait comme une ligne droite Animation pas possible culturel pas possible sport Sport c est possible Fonce dans le sport une fois que t auras fait le sport c est quoi c est qu un an de formation une fois que t auras fait le sport bah tu fais le culturel ils pourront pas te refuser t as d j un BPJEPS tu pourras bien faire un autre BPJEPS c est s r
98. e face une information qui pourrait ne pas convenir aux attentes du jeune Le d couragement semblerait s imposer face un tel constat mais tous les jeunes ne sont pas pareils et la Mission Locale quelques uns parmi eux ceux que nous tudierons cherchent sortir du lot du trajet qui leur tait destin et donc ne peuvent pas se permettre de se d courager Mais comment int rioriser l information Comment l assimiler Que se passe t il si l on est contrari dans son auto orientation quand le d sir nous a pouss r ver d un avenir professionnel mais quelque chose ou quelqu un vient mettre un b ton dans la roue Que se passera t il plus tard si c est quelqu un d autre h t ro orientation ou quelque chose co orientation qui oriente Nous avons pu voir que l orientation est une constante dans la vie de l tre humain comme le cas que relate J Guichard dans Psychologie de l orientation lorsqu il parle du psychologue tats unien Kurt Lewin qui tait charg de persuader les m nag res d acheter des abats au lendemain de la guerre Mais l orientation professionnelle est elle orientable ou devrait elle tre souhait e Il faut bien garder l esprit que l orientation est un choix entre diverses possibilit s de m tier qui parfois ne sont pas en accord avec ce que le jeune avait pr vu Ce choix entre ce que le jeune veut devenir et ce qu il est en mesure d tre lai
99. e forc e et avoir des cons quences n gatives telles la r volte en revanche elle peut tre positive dans le cas de la concertation ou de l admiration Pour Claire l orientation part de son observation sur le travail de quelqu un d autre Il peut tre le fait d tre guid par un ami La peur des parents de Claire aurait pu la faire changer d orientation Des structures peuvent orienter ainsi que le manque d information des proches Information Pour Paul on peut s informer par les gens et par Internet Claire a quant elle des incertitudes et donc besoin d information comme le dit Tricot Claire va chercher l information et dit qu elle doit tre v rifi e 92 Incertitudes Paul n a pas fait de recherches d information lorsqu il envisageait un m tier dans la restauration et de ce fait il a g n ralis son exp rience l ensemble du secteur Claire h site aussi du fait du manque d information Mission Locale Paul et Claire reconnaissent l utilit de la Mission locale Celle ci oriente le jeune dans l antenne o il serait le mieux guid La rencontre de Paul avec le dispositif Civis est v cue comme un soulagement La Mission Locale reconna t ce que Claire a d j fait Tous les deux ont un rapport de confiance avec les conseillers Formation Paul pense qu il est n cessaire de faire de stages pour ne pas se tromper d orientation ou formation Claire se sent en harmonie avec c
100. e plusieurs facteurs internes et externes En fonction de ces facteurs l homme agit La triangulation en sciences humaines permet alors de croiser deux sources de donn es mais pour les comparer Ce que nous retiendrons c est l apport de la trigonom trie avec l id e de relief avec la verticalit en hauteur ou en profondeur et un changement de niveau consid rer afin de porter un regard nouveau surprenant d stabilisant mais r v lateur la fois Nous pouvons donc concevoir le processus de l orientation comme une triangulation o il y aurait circulation r troactive d informations entre trois p les les autres h t ro les choses co et soi m me auto 61 PARTIE II Probl matisation et hypoth ses 62 CHAPITRE 1 Du questionnement la probl matique et ses hypoth ses La probl matique La th orie nous dit que l information est une donn e ext rieure comme le formule Legroux et qu elle doit tre assimil e par le sujet et mise en pratique pour qu elle puisse devenir connaissance Ce processus qui ne semble pas simple est toutefois n cessaire pour la compr hension d un message qui l est Le jeune qui fr quente la Mission Locale en recherche d information cherche tre orient vers l information car il a pris conscience qu il a besoin d information et de ce fait il part la recherche de celle ci pour combler un manque Or ce manque d information se retrouv
101. e sont les autres qui vont influencer l orientation Paul a experienci une h t ro orientation que nous pourrions appeler n gative ou forc e ensuite on m a dit ton orientation ne sera pas possible pour le g n ral donc on m a envoy avec une liste de BEP dire bah choisis donc j ai choisi un BEP en premier lieu ensuite j ai vu que a ne marchait pas j ai arr t tout ce qui tait scolaire P1 1 7 9 Nous remarquons un deuxi me exemple de ce genre d orientation o le d sir de Paul n est pas pris en consid ration et ou les explications ne sont pas suffisantes j ai marqu que je comptais faire une seconde g n rale et ils m on dit ah bi mais c est pas possible al alors j ai essay de m expliquer de demander pourquoi Donc on m a r pondu ce n est pas possible P16 1 437 440 En outre Paul n obtient qu une information partielle Donc on m a r pondu ce n est pas possible Paul utilise le pronom on pour d signer la ou les personnes qui lui annoncent qu il ne pourra pas aller dans la fili re qu il avait pr vue Ce on ind fini permet d viter volontairement nous le pensons le nom ou la fonction de la personne qui lui annonce la d cision de son 134 Brevet d tudes professionnelles 75 orientation Nous avons voulu comprendre les sentiments prouv s par une telle orientation Nous savions d j que par la suite Paul arr te sa scolarit
102. e voyais que c tait l arm e J ai vu que c tait une cole un peu la dure ce qui me convenait parce que comme je disais chuis pas un jeune tranquille donc mais a m a fais du bien a m a fais du bien de passer ces mois l arm e J ai pu apprendre aussi une base de respect parce que l arm e c est un grand respect et c est aussi une soumission tr s forte et a c est tr s bien en fait d apprendre se soumettre parce que souvent on est trop orgueilleux et on veut jamais se soumettre Rien que de dire chef moi avant je n aurais jamais pu dire a Je ne pouvais dire chef Maintenant j ai l impression d tre beaucoup plus respectueux de ce que j tais avant m me si j ai toujours t une personne tr s respectueuse mes parents m ont toujours appris le respect On apprend m me respecter son propre ennemi parce que souvent d s qu on est en conflit avec une personne on arrive pas la respecter ou quoi que se soit a peut tre r ciproque Mais justement il faut voir au del de l Et comme j ai dit mon vrai d clic a t partir du Civis que j ai vu des gens engag s quoi j ai vraiment vu des gens qui taient l comme la premi re ML qui m ont sorti 35 feuilles et qui n avaient pas lu la moiti des feuilles quoi L j ai vu des gens engag s qui m ont parl j ai vu D le directeur de l antenne qui tait tr s gentil et qui m a dit tu iras
103. eaucoup de choses autant c est autant une cole de vie travers le lever le matin le coucher le soir euhm pouvoir respecter les cours qu on avait parce qu on avait Parce qu on avait quand m me des cours ce n est pas que du physique l arm e il ya aussi des cours donc on a travaill sur plusieurs points diff rents mais de points militaires donc son arme euh crire un compte rendu tout ce qui est silence zut Tout ce qui est exactement ah excusez moi tout ce qui est NBC donc nucl aire chimique donc l c est pareil ce n est pas tr s tr s facile mais a s apprend comme tout rire donc Toute les bases en gros du soldat toutes les bases tous les risques qu on peut avoir l tranger comme en France parce qu il n y a pas qu l tranger que a peut se passer donc c est des mani res d apprendre Apr s on va sur le terrain on les travaille donc c est toujours une bonne approche enfin c est toujours une bonne approche parce que l crit c est bien mais la pratique c est bien aussi donc les jeunes n ont pas besoin que on leur crive des choses ils ont besoin d une pratique de voir ce que ce que on peut leur apprendre travers bien sur l crit mais aussi la pratique donc tout a a m a apport beaucoup de choses dans le sens beuh a ma permis de grandir en maturit parce que j ai quand m me tait un jeune qui n a pas t le jeune le plus adorab
104. eloppement vocationnel de l individu et de mobiliser chez lui les ressources cognitives et affectives n cessaires l accomplissement des t ches d veloppementales 7 Les t ches d veloppementales auxquelles le sujet est confront sont au nombre de quatre pour la m thode ADVP e L exploration examen de l ensemble des possibles recherche active d informations diverses sur soi et le monde Il s agit de d couvrir e La cristallisation met en ordre et structure les informations recueillies dans l tape d exploration Il s agit de comprendre e a sp cification o l on se rapproche de la d cision et les divers facteurs consid rer sont int gr s Il s agit d hi rarchiser et de choisir e La r alisation o l on se pr occupe de la r alisation concr te de ce qui a t envisag ant rieurement Il est temps d agir Ibid p 255 48 Conclusion sur l orientation Du concept d orientation nous pourrions retenir qu il est une capacit une facult se situer se diriger que chaque personne a Le travail des conseillers d orientation au d part s apparentait plus une esp ce de passeur qui favorisait la transition de l cole l emploi et servait persuader le jeune de la justesse de ses conclusions Dans une soci t o l incertitude r gne le jeune a d autant plus besoin du conseiller d orientation pour l aider y voir plus clair Cette aide
105. elqu un ou quelque chose raconter comment d autre qui t a influenc s est d roul Quelles sont les l entretien la informations Mission Locale que tu as recueillies Qu est ce que ou qui a produit le d clic pour t orienter Peux tu me raconter comment s est pass ta scolarit du coll ge au lyc e Le but des questions choisies Avec les questions concernant la Mission Locale nous essayons de comprendre pourquoi le jeune arrive la Mission Locale quelles sont ses attentes et si elles ont t satisfaites Nous chercherons aussi ce qu il a trouv dans la structure et quel est son sentiment vis vis de celle ci Lorsque nous avons pens au concept d information nous voulions savoir comment les jeunes ma trisent l information concernant leur orientation Avec les trois questions du concept orientation nous voulions identifier les raisons motivation etc de leur orientation 70 Analyse des donn es 71 Entretien de Paul Dans l entretien de Paul nous avons rep r 5 s quences et 18 sous th mes s quences Nous avons indiqu par un P lorsque c est Paul qui parle et par un p lorsqu il s agit de nous Nous avons plac entre parenth ses celui qui parle et le ou les num ro s de lignes 1 S quence Information Pour Paul on peut s informer par les gens et par Internet Les Gens Paul remarque qu il est utile de pouvoir faire d
106. elques mois de classe o on fait un peu endurer le jeune soit disant il faut le rendre fort donc ces quelques petits passages apprennent aussi la personne vivre avec d autres jeunes ce qui est bien parce que a permet aux jeunes de pouvoir s adapter s adapter beaucoup de choses s adapter dans un milieu o il y a plus rien et il faut savoir faire confiance son voisin Si l on ne fait pas confiance son voisin bah on n y arrivera pas euh pouvoir aider m me 1 Mission local Contrat d insertion dans la vie sociale Brevet d tudes professionnelles FILAFIL est une association de quartier FILons A la FILature impliqu e en proximit dont la devise est Ensemble tissons du lien http fil a fil free fr 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 107 s entraider entre nous Car il y a m me il peut avoir mal au pied il a une ampoule et l autre il a le sac dos et donc o n lui prend le sac dos et donc on lui prend le sac dos et on l aide surtout qu on avait des filles avec nous donc les filles comm pas m chamment ont moins une grosse r sistance physique qu un gar on donc on a souvent aid les filles Euh d passer nos limites travers des obstacles un peu p rilleux et donc assez durs et travers a a apprend b
107. emi bref silence J ai commenc par de lusine la premi re fois et ainsi de suite quoi avec de l int rim l usine usine par ci par l quelques jours des semaines des mois a d pendais Et pis apr s c tait le d clic D s que ch uis parti de la V a a tait le d clic de Lille Que d s que ch uis parti de la V en priorit c tait surtout c tait pas vraiment pour le boulot ou pas que a surtout parce que j avais beaucoup de probl mes m en sortir parce que j tais comme vous dites dans la drogue tr s tr s loin enfin j ai pouss beaucoup la drogue donc v l je me suis dit ma grande s ur c est une personne qui est calme qui est intentionn e donc ch uis parti et c est l que j ai d couvert compl tement l animation A partir de l je vous ai tout expliqu L maintenant ma vie elle a pris son chemin quoi p18 Et l maintenant quand tu viens au Civis on te dit tu ne peux pas faire a ils te disent tu peux faire a c est dire quelque chose par rapport au sport P18 Pas vraiment pas vraiment Ils vont pas nous dire a Ils vont juste ils vont juste dire c est possible le culturelle il faut qu on voye Mais mais il faut savoir anticiper dans la vie c est a c est ce c est ce que beaucoup de jeunes c est pour a aussi qui qui qu ils m appr cient beaucoup dans la ML ce qu ils voient que je ne me laisserai pas abattre et j anticipe ava
108. en trois ans Mais moi dans mon cas comme j ai fait un BEP en lan b je l fais en 2 ans et en 2 ans l alternance n est plus la m me vu que c est un niveau plus lev on a besoin de plus de cours th oriques et moins de pratique on va dire Ce qui n est pas forc ment bien non plus parce que le plus important dans la vente c est la pratique C est pas forcement la th orie parce que c est vraiment en entreprise qu on apprend le plus parce qu on est en contact avec le client On apprend comment vendre ses produits conna tre ses produits savoir faire une vente additionnelle c est dire vendre un produit plus un produit compl mentaire par exemple un sac plus un porte monnaie bracelet plus un collier enfin b voil faire des ensemble des produits On apprend se servir d une caisse rendre la monnaie g rer un stock faire des pourcentages enfin toutes les bases de la vente On apprend plus en entreprise qu au CFA c13 Mais quand tu es all la Mission Locale qu est ce que tu es all e chercher C13 B justement un patron pour faire mon apprentissage c14 Donc tu es arriv e la ML et tu as dit j ai besoin d un patron rire pour mon apprentissage C14 Je pas dis a comme a textuellement rire mais j ai dit je cherche un apprentissage dans la vente parce que c est ce que j aimerais faire et parce que j ai un projet au bout et voil C est c est ch uis oblig
109. ent Nous avons r alis deux entretiens semi directifs qui nous ont permis d clairer nos hypoth ses Cette r flexion nous a conduit faire un parall le avec notre propre parcours En commen ant par la question comment nous sommes nous orient s la r ponse a t presque imm diate gr ce aux informations re ues En effet les encouragements des proches et nos propres motivations confortaient l poque notre choix de devenir enseignant en FLE en Argentine Par la suite en France ce furent les informations que l environnement nous renvoyaient qui nous pouss rent reprendre nos tudes car notre dipl me bac 4 bien que reconnu comme des tudes sup rieures ne nous permettait pas d voluer comme nous le souhaitions Les circonstances nous ont donc pouss s exercer le m tier de formateur d adultes et divers autres emplois dans le domaine commercial C est en tant que formateur que nous avons t sensibilis s aux probl mes de besoins de formation et la n cessit de trouver des strat gies les mieux adapt es la situation environnante C est ainsi que nous avons eu un vif d sir de nous tourner vers l Ing nierie de la formation Auparavant en tant qu enseignant nous avions t souvent confront s donner un avis orienter diriger les l ves Mais comment est v cue chez l l ve la r ponse que nous lui donnons A la Mission locale nous avons pu c
110. ente pour pouvoir d j avoir des notions de commerce et pouvoir monter mon entreprise justement pour pouvoir vendre mon livre et en m me temps faire mon deuxi me projet apr s en parall le m occuper des enfants pendant les salons c9 Mais en fait quand tu d cides de faire des scoubidou tu l as appris de quelqu un ou C9 On va dire c est quelqu un qui m a donn envie mais c est moi qui cr apr s en fait C est quelqu un qui m a donn envie parce qu une fois j tais dans un march et j ai vu une personne qui faisait beaucoup de cr ations scoubidous et c taient des choses assez simples mais moi a m a donn envie de b de faire la m me chose mais en plus labor En cr ant mes propres objets moi 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 120 et en essayant de faire encore plus Et c est l que a m a donn envie de faire de la cr ation et c est vraiment a a t le d clic en fait de ma passion et c c est depuis l ge de 7 8 ans donc que je me suis mise en faire L en ce moment j ai arr t parce que j ai plus le temps j ai beaucoup de choses faire J ai un emploi du temps qui est tr s short enfin au niveau des heures de libre on va dire donc c est vrai que j ai t oblig e d arr ter ma
111. entifier les bons mots les mots cl D apr s l enqu te d Anne Cordier Internet est une toile d araign e norme et elle dit qu il y a dans ce glissement de la toile tissu la toile pi ge une dualit aux yeux de l adolescent En effet la masse gigantesque d information pi ge l internaute travers des liens hypertexte qui lui permettent de se promener presque sans contrainte Or une tude britannique a d montr que la culture de l information des jeunes ne s est pas am lior e avec un acc s largi la technologie Mais cela signifie surtout qu ils consacrent peu de 3 7 er f 68 temps valuer la qualit de l information sa pertinence son exactitude Finalement les TIC dont fait partie Internet se sont d velopp es en tr s peu de temps et ont permis de relier les informations et les hommes dans un temps r duit et un moindre co t ce que souhaitait Shannon en cr ant la th orie de l information 6 Cordier A Internet les l ves et moi et moi et moi in Cahiers p dagogiques N 470 f vrier 2009 Les l ves et la documentation p 9 Un syst me hypertexte est un syst me contenant des documents li s entre eux par des hyperliens permettant de passer automatiquement en pratique gr ce l informatique du document consult un autre document li 68 www ressourcesjeunesses fr La g n ration Google pas si dou e que a tr
112. entissage et des croyances elle pense que le conseiller sait sont des donn es qui influent dans l orientation de Claire 135 y f Vie sociale professionnelle 91 Pour plus de clart nous avons report ci dessous les points en commun de Paul et de Claire figurant dans notre tableau comparatif en annexe Orientation Pour Paul l orientation est quelque chose que l on veut et que l on cherche s orienter c est se poser des questions Le fait de vouloir voir par lui m me est un moyen de s orienter une fa on de ma triser ses incertitudes Pour lui lorsqu on cherche s orienter on doit tre franc L orientation ne peut pas se faire avec un logiciel et il remarque que la volont joue un r le important dans l orientation ce qui donne l lan Claire aborde l orientation d une mani re plus personnelle l orientation est pour elle un besoin de voir quelque chose qui lui convienne L orientation doit tre voulue et non pas impos e L auto orientation Pour Paul c est bien lui qui d cide de son orientation Pour Claire c est son projet qui l oriente et elle d cide en fonction de celui ci S auto orienter c est avoir le choix de son orientation Eco orientation Pour Paul ce sont les limites que la soci t lui impose Claire n aime plus ce qu elle voulait faire et c est son handicap dyspraxie qui l oriente H t ro orientation Pour Paul elle peut tr
113. er le concept d information Par la suite nous verrons le concept d orientation et finalement la th orie tripolaire de Gaston Pineau que nous avons trait comme un concept Dans notre tude nous tenterons de d montrer comment selon nous ces trois concepts sont li s intimement dans la recherche d information sur l orientation des jeunes qui fr quentent la Mission Locale Il s agit de savoir comment l information circule id alement et doit tre maitris e pour qu elle puisse devenir savoir et par la suite connaissance et bien videmment la place que cette information a dans le cadre de l orientation Nous verrons travers l tude du concept d orientation la triangulation dans le processus d orientation par la circulation de l information entre l individu son environnement et les autres Ce qui nous a amen parler d un troisi me concept qui est la th orie tripolaire de G Pineau laquelle nous avons adapt e l orientation Tous ces l ments d tude nous permettrons de mieux poser notre probl matique en particulier partir de la question de l orientation des jeunes de la Mission Locale son processus son efficacit afin de poser nos hypoth ses qui se confirmeront avec l analyse de nos entretiens PARTIE I Contexte CHAPITRE 1 La Mission locale Historique de la Mission Locale La Mission locale travaille pour l insertion des jeunes en visant aussi le contr
114. er plus loin p10 1 331 formation Est ce que tu penses qu il faut passer par une case 1 332 formation pour pouvoir s orienter ou arriver son projet P10 1 333 On peut passer par une case de formation a d pend des gens en fait P10 Eet mais le stage le stage apr s se jeter dans la 1 340 1 342 formation comme a c est bien au moins il aura d croch son dipl me c est s r Silence mais si ce n est pas ce qu il avait souhait c est dommage quoi P1 Apprentissage par mais travers a j ai beaucoup travaill 14 1 16 l exp rience b n volement dans une association qui s appelle filafil avec laquelle j ai fait beaucoup d aide aux devoir avec les jeunes organisation de manifestations comme journ e de la solidarit gt P1 1 33 donc j ai voulu voir je suis all et je me suis inscrit P1 1 33 1 38 Ch ui rentr l arm e de terre en tant que m canicien donc j ai pass mes quelques mois de classe o on fait un peu endurer le jeune soit disant il faut le rendre fort donc ces quelques petits passages apprennent aussi la personne vivre avec d autres jeunes ce qui est bien parce que a permet aux jeunes de pouvoir s adapter s adapter beaucoup de choses s adapter dans un milieu o il y a plus rien et il faut savoir faire confiance son voisin P1 Euh d passer nos limites travers des obstacl
115. erry d clare l cole publique gratuite et obligatoire Mais chaque classe sociale est enferm e dans son propre r seau scolaire les fils de la bourgeoisie dans les lyc es et coll ges les autres l cole primaire Ferdinand Buisson d clare en 1914 Nous ne pouvons plus disait il souscrire l antique division entre un enseignement primaire destin au peuple et un enseignement secondaire r serv la bourgeoisie pour d noncer le caract re litiste de l enseignement secondaire 7 De Vog Anne L orientation Colin Paris 1973 Nanteuil Marie Fran oise Quels avenirs pour l orientation professionnelle Analyse d une publication du BUS et de l ONISEP de 1947 2001 in Perspectives documentaires en ducation N 60 2003 p 57 39 L ORIENTATION PROFESSIONNELLE En 1792 Condorcet dans son rapport sur l organisation g n rale de l Instruction publique nonce ce qui constitue la premi re d finition explicite de la formation pour adultes Nous avons observ que l instruction ne devait pas abandonner les individus au moment o ils sortent de l cole qu elle devait embrasser tous les ges et qu il n y en avait aucun o il ne fut plus utile et possible d apprendre et que cette seconde instruction est d autant plus n cessaire que celle de l enfance a t resserr e dans des bornes plus Z 76 troites Le XIXe si cle verra na tre deux courants de pens e
116. es changes avec des personnes qui pourront le renseigner on peut s informer travers ces personnes l P1 175 ce qui est bien ce que a me a permet d informer les jeunes P1 1 73 74 Internet En premier lieu pour chercher et trouver de l information Paul va sur Internet Ch uis all m informer en premier lieu sur Internet tout suite apr s qu on arrive sur Internet P19 1 481 Paul pense conna tre le dispositif Civis du fait qu il est all chercher l information sur Internet parce que je me suis renseign moi m me sur Internet PS 1 190 191 mais il conna t en les limites Internet c est bien beau mais a n informe pas tout PI 1 74 75 Internet accorde Paul la libert de s informer d une fa on rapide et sans interm diaire mais dans son cas il n obtient que des informations partielles Durant tout l entretien Paul parle tr s rarement d Internet malgr nos relances par des questions telles que Pour ton projet comment est ce que tu t es renseign gt p6 1 242 Tu as regard o p15 1 406 Nous interpr tons donc que Paul privil gie le contact humain au rapport froid de l outil informatique pour acc der l information 72 2 S quence Orientation Pour Paul l orientation est quelque chose que l on veut et que l on cherche comme il le dit je viens de trouver l orientati
117. es familles peuvent faire appel Le r le des enseignants dans l orientation Avec la r forme scolaire de 1959 l orientation est au centre de la nouvelle organisation Les enseignants observent au jour le jour l volution des enfants et ils font le point sur leur situation certains paliers de la scolarit Les enseignants font appel aux conseillers seulement lorsqu ils ont besoin d une pr cision ou d une information nouvelle sur une formation professionnelle Mais une collaboration permanente s avoue n cessaire partir de 1961 l orientation rentre dans l cole les t De Vog Anne 1973 op cit 14p 85 La loi Faure nom du ministre fran ais de l ducation nationale Edgar Faure est une loi fran aise du 12 novembre 1968 sur l orientation de l enseignement sup rieur Elle r forme l Universit autonomie universitaire renforc e suppression des facult s cr ation du Conseil de l Universit et participation des d l gu s des tudiants des techniciens et des administratifs aux conseils universitaires ainsi que de personnalit s ext rieures lus locaux entrepreneurs syndicalistes encouragement la pluridisciplinarit int gration des activit s d enseignement et de recherche via le statut d enseignant chercheur et la cr ation des UFRS etc 86 Miankeba Pita Orientation perspectives conflictualistes in Perspectives documentaires en ducation 2003 N 60 pp 50 53 7 Ibid p16
118. es lignes et la codification La deuxi me colonne contient les s quences que nous avons identifi es et la troisi me colonne contient les propositions Lors de notre analyse nous avons remplac les mots utilis s par les interview s pour en L 131 7 Shk s E pr ciser le sens Je but n tant pas de modifier l id e mais de l expliciter au regard de la th orie Pour ce faire dans notre analyse nous avons plac les propositions des entretiens et nous avons proc d l interpr tation en nous inspirant de la m thode de Didier Damazi re et Claude Dubar PUBLIC CONCERNE Le public concern par notre recherche est un public fr quentant la Mission Locale g entre 18 et 20 ans avec une id e de leur orientation ou d j orient 130 Guillaumin C Formation Professionnalit et Alternance Contribution l approche de la dialectique changement inertie en ducation Th se pour obtenir le grade de Docteur l Universit de Tours 2000 pp 209 212 BI Le sens est une production et non pas une donn e C est une lecture orient e l analyse contribue sculpter le message et le sens qui va en tre d gag Blanchet A et Gotman A L enqu te et ses m thodes l entretien Paris ditions Nathan 1992 125p p 92 132 Demazi re Didier et Dubar Claude Analyser les entretiens biographiques l exemple de r cits d insertion Cond sur Noireau 1997 350p 68 Ces de
119. es un 1 42 1 45 peu p rilleux et donc assez durs et travers a a FILAFIL est une association de quartier FILons A la FILature impliqu e en proximit dont la devise est Ensemble tissons du lien http fil a fil free fr 130 apprend beaucoup de choses autant c est autant une cole de vie travers le lever le matin le coucher le soir euhm pouvoir respecter les cours qu on avait parce qu on avait P2 1 146 1 147 J avais mes id es mais j ai quand m me voulu rentrer l arm e pour voir pour voir si je ne me trompais pas de chemin parce que c est aussi une id e qui me tournais dans la t te P1 a m a apport beaucoup de choses dans le sens L55 1 56 beuh a ma permis de grandir en maturit P1 Formation ch uis pass par tout ces mauvais points mais 1 58 1 61 exp rientielle qu au fond ne sont pas que de mauvais points J ai v cu deux mois dans la rue aussi c est des points qui apprennent en fait c est comme l arm e c est une cole de vie c est en passant difficiles ben si on arrive surmonter ces moments difficiles P14 Tout m a appris quelque chose 1 393 P1 parce que a permet aux jeunes de pouvoir 1 36 1 37 s adapter s adapter beaucoup de choses s adapter dans un milieu o il y a p
120. eseessessse O5 M thodologie sseessesoesseesoesocsseesoesocssccscesocescesoeecoesccsseesocsscesoesocsscesoessossecssesoossoessesssessessessse DO M thode d analyse des entretiens sen de nt saute 66 P bli c ncern in nn SN RS Sn ne OT Les entretiens semi directifs sine ans bonnes ne nes dc 68 OH STONNAIT SRE SR nt Ans ee MN en a NT Ar ne 69 L but d s Questions CHOSES ae en en ti ee 69 Analyse des donn s sssssssssrensnnenesmmnrnnnseinnnenennanninnneneensnese Entr tien de Patla ia ur tte nd te Se nn de En Mo du 71 R sum de Pentretien avec Paul unten ns nt se Nue ns 81 E tr tien d CE Lutin te in end bete rm it Ml sante 82 R sum de Pentretien de CITE te Rs SR DR TRS 90 R sultats de la recherche 93 2 Conchisionp n rale ins nn dt nn nn nu JO Bibli hi 98 ANOA H I nent il sde nids dr emnene set lue cest ne cantons eq ete st ne date WaN aN T ED OEE css sde tons sels sans nesc nel t tenace EEE Table des Mati res e ossssssosssosessssssssossesssssssosssossesssssssoosessssssssosssosesssssssssssessssssssssssssssss L45 Abelardo KAHL Le r le de l information dans le choix de l orientation Le cas de deux jeunes usagers de la Mission Locale Universit Fran ois Rabelais de Tours ann e 2008 2009 M moire pr sent en vue de l obtention du Master Professionnell re ann e Arts Lettres amp Langues Mention Langues Education et Francophonie Sp cialit S
121. esoesocsseesoesocsseesoesocsseessessssse LS Th orie d ROMAINS SANS NE At ne ce nd ner te 20 La boucl d T troac tion seine in a R A ee ste 23 Information savoir et CONNA SSANCE eee 25 2 La Ma trise de information eeessseceessoceessocecsscccoecsssscceesscoeessececssssecessseceessoceesssseesssse 20 E b soind informati onise ne o e ee a a e A T a n 27 La recherche d INfOMATIONL 225 RSR AT nas 28 Penia Poros et Eros ou de la recherche d information 29 Les Technologies de l Information et de la Communication TIC ssssseeeeeseeeeeeee 32 Internet anne ss nn ne SR de EEEE ts TE 0e ESERE 33 Conclusion sur l information seseeeoeoooosossesoeooossossesocsossssssssoeooossssssoosoosssssesoesosssosseseess JD L orientation 35 Tr di es trs ets 30 D finition du concept Orientation essseseessescoesoesseecoesocesoesocsscesoesocesecsseccoesoessessoesoesseesse J Histoire de l orientation en France eesssosssocsssesssecssocessoosscoseooesosesssoessoosssosessssssesssessssee JD DL orientation Professionnelle e sseessooesoossooessseessesssooesoossoossssessoesssocsssoosssossosssssesssessssee JI Philosophie t ornentations tesi i e a a a A 39 Biologie et ornentationes a an a E aa S Eaa 40 La t che du conseiller d orentationsss s siennes 42 De 1950 4 Mar 68 uns adrien lee A ETE ENS 42 Le r le des enseignants dans l orientation
122. et se reproduire les mieux adapt s ces circonstances les variations avantageuses sont retenues par cette s lection naturelle celles d favorables sont limin es leur accumulation par leur transmission h r ditaire a pour cons quence la transformation des esp ces Galton cousin germain de Darwin pr conise l am lioration des caract res h r ditaires de l esp ce humaine par une intervention d lib r e travers l eug nisme Ce souhait qui existe depuis l antiquit peut se traduire par une politique volontariste d radication des caract res jug s handicapants ou de favorisation des caract res jug s b n fiques et tente de r soudre le probl me de la s lection humaine Ainsi ces deux courants de pens e vont contribuer accentuer les m canismes d adaptation de s lection de concurrence tant pour les individus que pour les soci t s Mais autre poque autre contexte Les pens es ont volu et il semblerait que l orientation professionnelle des jeunes ne puisse pas reposer sur une s lection naturelle ou impos e du fait des origines sociales ou des demandes de la soci t pour avoir des ressources pour accomplir une telle ou telle t che sans tenir compte de l individu Comme le fait remarquer Julien Font gne d j en 1921 L inscription de l orientation professionnelle dans une perspective d utopie sociale r sulte du fait que lui sont assign s des objectifs qui d passent s
123. et le futur est partie int grante de l co orientation comme le fait remarquer John Krumboltz qui introduit la notion de temporalit 12 Ibid 123 Pineau G 1991 op cit p 31 Blanchard S sentiments d efficacit personnelle et orientation scolaire et professionnelle in OSP vol 37 N 1 2008 p 10 125 Ibid 126 Cahiers p dagogiques mai 2008 op cit p 12 121 Dictionnaire en ligne www larousse fr 59 lorsqu il parle du pass comme facteur orientateur chaque exp rience marque la 128 suivante La carte scolaire mise en place en 1963 par le Minist re de l ducation bien qu elle ait disparu en 2007 et qui a t tablie dans un souci d galit des chances accord chaque l ve en le dirigeant vers l tablissement le plus proche est un exemple d co orientation 128 Guichard J Huteau M Psychologie de l orientation Paris Dunod 2001 334p p 112 60 Conclusion sur la th orie tripolaire Le mod le de Rousseau nous montre que l homme na t libre mais l ducation l apprivoise par le biais des autres des choses et de la nature car il est n cessaire de conjuguer les trois la bonne personne je pour tre bien lev Cette ducation comme l appelle Rousseau ou formation selon Pineau dure tout au long de la vie Or orientation qui est vitale pour l homme s actualise en continu dans sa vie quotidienne et elle prend en compt
124. et sociale Elles contribuent l laboration et la mise en uvre dans leur zone de comp tence d une politique locale concert e d insertion professionnelle et sociale des jeunes NOTA Ordonnance 2007 329 du 12 mars 2007 art 14 Les dispositions de la pr sente ordonnance entrent en vigueur en m me temps que la partie r glementaire du code du travail et au plus tard le 1er mars 2008 144 La loi n 2008 67 du 21 janvier 2008 dans son article 2 X a fix la date d entr e en vigueur de la partie l gislative du code du travail au 1er mai 2008 Article L5314 3 Les missions locales pour l insertion professionnelle et sociale des jeunes participent aux maisons de l emploi NOTA Ordonnance 2007 329 du 12 mars 2007 art 14 Les dispositions de la pr sente ordonnance entrent en vigueur en m me temps que la partie r glementaire du code du travail et au plus tard le 1er mars 2008 La loi n 2008 67 du 21 janvier 2008 dans son article 2 X a fix la date d entr e en vigueur de la partie l gislative du code du travail au 1er mai 2008 Article L5314 4 Des d crets en Conseil d Etat d terminent les conditions d application du pr sent chapitre NOTA Ordonnance 2007 329 du 12 mars 2007 art 14 Les dispositions de la pr sente ordonnance entrent en vigueur en m me temps que la partie r glementaire du code du travail et au plus tard le 1er mars 2008 La loi n 2008 67 du 21 janvier 2008 dans son article 2 X a
125. etraite sont ceux qui cherchent le moins La recherche d information n est P 2 60 pas un besoin qui se satisfait et qui s arr te c est tout le contraire Pour faire des recherches d information dans notre soci t dite d information nous pensons qu il est n cessaire de parler des techniques de transmission d information de pointe que sont TIC Les Technologies de l Information et de la Communication TIC Au d but les Technologies de l information et de la Communication taient appel es les NTIC Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication Actuellement on parlera plut t de TIC pour d signer le regroupement des techniques de traitement et de transmission des informations principalement lorsque nous parlons d Internet les t l communications ou bien d informatique La d mocratisation des IT de l anglais Information Technology ne nous permet plus d en parler comme si elles continuaient tre nouvelles En effet selon Abdul Waheed Khan les gouvernements organisations intergouvernementales et non gouvernementales tous en sont venus la conclusion que les ordinateurs l Internet et les appareils manuels sans fils sont en train de modifier en profondeur la mani re dont les images la voix et l information sont cr es transmises consult es et stock es Tricot A 1993 op cit 6l Sous Directeur g n ral Secteur de la communication et de l
126. ette formation 95 R sultats de la recherche Les analyses des entretiens de Paul et Claire nous ont permis d entrevoir des r ponses nos hypoth ses mais c est le tableau comparatif entre les deux analyses qui nous a permis de r pondre concr tement Rappelons que nous cherchions savoir dans quelle mesure l information que l auto soi l h t ro les autres et l co l environnement et soi renvoie au jeune influe dans son orientation professionnelle et de ce fait quel est son choix si finalement il en a un Notre premi re hypoth se postulait que bien que le jeune le croie il n est pas le seul auteur de son orientation Cette hypoth se s est confirm e car dans les deux cas ils ont subi des influences tr s fortes comme nous l avons vu Dans le cas de Paul ce fut l h t ro orientation le lyc e l co orientation la famille la cit son caract re etc Dans le cas de Claire ce fut l h t ro orientation lorsque ses parents l inscrivent dans une classe europ enne et l co orientation son handicap Des informations pour l un et l autre qui n taient pas des informations banales et qui ont modifi le comportement de nos deux jeunes Notre seconde hypoth se postulait que le choix d orientation du jeune se fait selon une interaction des informations entre soi les autres et l environnement et ceci de fa on indissociable Nous mettons un b mol la r ponse
127. eur crit res ne de leur pr s requis beuh les envoient l autre ML qui avec le contrat Civis qui permet aux jeunes l insertion qui permet de d crocher plusieurs contrats comme le CAE gt P1 1 75 1 76 Conseillers ML ces personnes l qui sont comp tentes qui nous permettent de voir beaucoup de choses de voir la r alit aussi PS 198 199 Association elle oriente mais au final c est comme de conseiller l animation parce qu elle travaille quand m me avec animateur les jeunes gt PI 1 102 l 104 Civis le Civis on a quand m me droit un entretien par semaine cet quand m me fort d avoir un entretien par semaine voire deux si on veut parce que moi je les ai vu 2fois dans une semaine P2 1 168 I 170 Le premier parcours de trouver une structure deuxi me parcours de trouver un contrat en alternance et le la troisi me tape d avoir un emploi durable parce que a c est le but du Civis P2 1 179 I 183 En plus ils ont un r seau de partenaires autour d eux quand m me C est une entreprise qui travaille avec beaucoup beaucoup de jeunes et beaucoup beaucoup d entreprises autour d eux pour mettre les jeunes pour aider les jeunes ils ont des contacts un peu partout dans les entreprises pour pouvoir parler pour pouvoir discuter parce qu ils vont mettre toujours en valeur le jeune Ca je sais qu ils le font
128. europ enne ils m ont inscrit l dedans et moi je savais que a ne me convenait pas parce que d j euh on n apprend pas des langues On n apprend pas que des langues on est dans une classe qu avec euh que des gens que sont des lites on va dire et a ne convenait pas quoi c tait pas quelque chose qui me convenait donc j ai voulu changer quoi C est mal pass et tout J ai fait dans la cr ation couture pensant que a me convenait aussi parce que je voulais faire de la cr ation mais finalement a me convenait pas rire Donc en fait ch uis arriv e au CFA et c est quelque chose qui me pla t quoi c31 Et lorsque tu es all e la ML comment tu t es sentie C31 Bien bien accueillie on est bien re ue enfin v l Au d but je savais pas vraiment ce que c tait donc Puis j appris conna tre M F mon conseiller Au d but je le connaissais pas beaucoup donc je lui faisais pas trop confiance Parce que quand on conna t vraiment pas les gens on n a pas forc ment confiance en eux tout suite Puis au fil du temps j ai appris le conna tre on a bien dialogu on a bien avanc ensemble il m a aid il m a donn de bons conseils il m a pouss il m a bien motiv et puis maintenant c est gr ce a que j en suis l aujourd hui Mais de mon cot j ai donn du mien parce que c est bien d aller la ML mais si on ne donne pas du sien on n a rien parce qu e
129. faux c tait faux Donc c est pour a qu il faut savoir tre franc envers soi m me des qu on fait quelque chose Et le stage est quand m me la meilleure mani re parce que c est une pratique et donc moi j travers a a m a permis de voir la pratique travailler 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 366 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 379 380 381 382 383 384 385 386 387 388 389 390 391 392 393 394 114 J ai travaill avec des grandes personnes quand m me parce que J B c est la Maire de Lille tout le monde n a pas eu le le la chance de travailler avec un maire J ai fait des repas politiques rire Je peux vous dire que ce n est pas toujours facile de rentrer avec mon style vestimentaire rire et d aller boire des coupes de champagne avec des gens comme a rire p11 mm dans mais voil a le faisait pas trop mais mais c est une exp rience et au contraire on voit que c est des gens on voit que c est des gens tr s ouvertes au finale p12 Euh tout l heure tu m avais parl que tu avais fait une formation de m canicien l arm e ou tu voudrais me raconter un petit peu P12 Donc l arm e en fait ce qui se pass c c est je n ai pas vraiment fait une formation exactement J ai travaill sur la m canique si on peut appeler a une formation formation sur le ta
130. g ne pas de faire un test sportif j tais l arm e rire j ai fait que a donc Ca me fera pas peur un test sportif donc v l le jeune aussi eux ils aident le jeune mais le jeune il faut qui il faut qu aussi de lui m me il avance que lui aussi il fasse sa d marche Il faut pas compter que sur les gens dans la vie Eux ils vont t aider c est s r ils vont pouvoir t apprendre beaucoup de choses mais toi aussi de ton cot il faut que tu sois un battant que tu sois il faut que tu y aies enfin il faut avancer faut chercher Faut pas dire bon j ai RDV la semaine prochaine et on verra ce qu elle va me proposer si on fait a b c est s r elle va me proposer quelque chose la semaine prochaine mais elle va mettre beaucoup plus de temps tablir un projet que si on on reste comme a si c tablir un projet si on reste les mains dans les poches et on s dit la semaine prochaine on va continuer parler on va passer quelques coups de t l phone Non on va pas avancer Faut d s qu on rentre chez soi le soir Il faut qu on se dise ou d s qu on ait fini le RDV on s dit bon v l alors bon on voit que a s ra pt tre pas beaucoup possible a va et dur et y a n a pas les pr s requis qui faut Bon on garde l id e du BPJEPS mais il faut voir quelque chose d autre Voil apr s on se dirige vers ce qu on a envie de faire le sport et le social rire il y a q
131. geries instantan es et autres Les nouvelles technologies en r seau explosent L Europe surtout celle des jeunes se fait lectronique La recherche europ enne Mediappro montre que l utilisation d Internet chez les jeunes g s de 12 18 ans est quasi universelle et que trois jeunes sur dix poss dent leur blog ou leur page Web personnelle et ce savoir passe rarement l cole L cole et la famille sont trop souvent aux abonn s absents quand il s agit d aider les jeunes dans leur d couverte d Internet L appropriation d Internet par les jeunes se fait la plupart du temps par t tonnement individuel ou par changes avec les amis 5 http www commentcamarche net contents histoire internet php3 amp Carr Philippe 2005 op cit p 6 7 S Ibid http www uclouvain be 38189 html trouv en ligne le 13 03 09 34 Ces applications et l volution exponentielle que l Internet a connues sont dues notre avis la grande libert d action et de cr ation que le service offre gr ce l informatique Or cette libert ne veut pas dire conna tre car mis part la diversit de composantes qu Internet poss de base de donn es blogs sites c est un langage qu il faut appr hender pour pouvoir communiquer sur la toile la machine En effet tant donn que les outils de recherche ne comprennent pas notre langage pour effectuer une recherche d information il faut auparavant id
132. he net contents histoire internet php3 http www 1j bretagne com http www ressourcesjeunesse fr 101 Annexes 102 Annexe 1 Tableau comparatif Paul Claire orientation Pour Paul l orientation est quelque chose que l on veut et que l on cherche Pour Claire c est le besoin de voir autre chose quelque chose qui lui convienne C19 1 190 191 S orienter pour lui c est se poser des questions Elle doit tre voulue C25 218 221 et non pas impos e C27 1 229 le fait de vouloir voir par lui m me est pour Paul un moyen de s orienter une fa on de maitriser ses incertitudes Pour Paul lorsqu on cherche s orienter on doit tre franc L orientation ne peut pas se faire avec un logiciel La volont joue un r le important dans l orientation c est ce qui donne l lan P6 283 285 Auto orientation il est fier d annoncer qu il a devanc les conseillers de la ML en montrant que c est bien lui qui d cide de son orientation P18 477 478 Claire a un projet qui l oriente CS 1 74 78 en fonction de son projet elle d cide C1 1 6 7 S auto orienter c et avoir le choix de son orientation C27 1 197 199 103 Eco La ruse laquelle Paul devra Claire n aime plus ce qu elle voulait orientation avoir recours est une faire et son handicap la dyspraxie cons quence des limites que la
133. ient au fur et mesure de l avancement de l entretien ceci notre avis nous aurait permis d avoir le maximum de spontan it de leur part Ces entretiens d montr rent que les jeunes interview s attendaient la question suivante sans approfondir la pr c dente C est pourquoi nous avons d cid que notre recherche aurait comme cl de vo te des entretiens semi directifs Nous avons labor un questionnaire par rapport trois th mes L information l orientation et la Mission locale Plus tard nous avons proc d la transcription des entretiens que nous avions enregistr s et sa codification Une fois les 129 Cette lecture flottante transcriptions faites nous avons effectu une lecture flottante nous a permis d avoir un regard d ensemble Ce ne fut qu au bout de quelques jours que nous avons d cid de commencer l analyse ce qui nous permettrait de confirmer ou d infirmer nos hypoth ses Pour pr server l anonymat de nos deux interview s nous les avons renomm s Paul et Claire M thode d analyse des entretiens Pour l analyse nous avons d cid d utiliser la m thode de S quences et de propositions de Marie Christine Undrug Par S quences nous entendons le changement de sujet ou de passage de la narration la description de la description l explication etc Le rep rage des s quences est reconnu par de ruptures dans le discours silences mots ou groupes de mots as
134. ient l orientation travers l information que le je re oit d eux Les autres ce sont les pairs la famille un com dien un conseiller un tuteur un voisin un enseignant etc Ces personnes qui peuvent influencer l orientation professionnelle d une fa on consciente ou non ce sont les autres L information que l on peut recevoir peut s agir des st r otypes concernant tel ou tel m tier des remarques m lioratives ou d nigrantes la classification des bonnes professions en opposition aux sous m tiers les formations dipl mantes en opposition celles professionnalisantes en sont quelques exemples L x121 215 RIRES Jean Marie Quisse et Danielle Ferr diront que les l ves sont confront s faire des projets tout au long de la scolarit mais ils sont confront s de simples v ux Nous nous trouvons l face l un des paradoxes du conseil de classe car parfois c est le m me enseignant qui construit avec l l ve le projet qui se voit recommander une autre orientation 121 Cahiers p dagogiques N 463 mai 2008 L orientation 58 Auto orientation S orienter est avoir la capacit de savoir mieux que les autres ce qui convient pour mener sa barque en fonction des r ves des go ts des int r ts des d sirs des projections dans le futur des capacit s des comp tences saisir les opportunit s faire ses propres choix et s assumer que cha
135. informations pour retrouver un autre apprentissage elle tait l coute et je pense qu ils sont l au CFA pour couter le jeune en cas de souci C 38 1 298 300 Pas forc ment retrouver autre chose mais moralement bah motiver quoi quand ils ont des soucis quelconque C est un peu comme un psychologue un m diateur voil C38 1 302 304 En effet le r f rent au CFA pour Claire est un m diateur qui aurait un r le compar celui d un psychologue qui coute nos probl mes avant tout bien qu elle dise tre all e voir son m diateur dans un but d obtenir des informations R sum de l entretien de Claire Claire est une jeune qui semble avoir trouv enfin une formation adapt e ses attentes Son caract re d termin l a aid pers v rer et aller de l avant malgr les personnes qui craignaient pour elle parents ou qui voulaient l orienter vers un parcours qu elle ne souhaitait plus conseiller CIO Claire a connu deux r orientations la premi re au coll ge h t ro orientation et la deuxi me cause de son handicap co orientation Finalement l orientation qu elle a choisie en s informant par elle m me et les autres semblerait lui convenir Le rapport de confiance que Claire a tablit avec son conseiller Mission locale li des incertitudes elle ne savait pas si elle allait pouvoir poursuivre sa formation au CFA d au manque de patron pour son appr
136. ionnement la probl matique et ses hypoth ses 62 La probl matique non a e a M M te 62 Tes Hypoth ses iee tiyo a nr a aa rt g 64 PARTIE IHI M thodologie et recueil de donn es sessossesossoesesossossessosoossssossosseseessssess OD M thodologiE isss sessscsssssisossssssssessscssenoseoscsessssrodisesissosessssouss os sosss soseo oses sois ssesssa sdis O M thode d analyse des entretiens LE Re de tn de nt ne 66 Public concern enr nn Ne tn A nn nn tte Re OT L s entretiens S mi directifs 5e en brin nina N 68 OuesOnNATE kaa elre Re nt ne dla tens ste nsdeeer TSN 69 Le but des questions CHOISIS AR Re te Se 69 Analyse d s donn eS s esseessescoescecsseeccesccsscesoesocsscesoesocsscesoesoossoeesoesocsscesoesocsscesoesoosseessessesse 7 Entr ti nide Paul tirent ane id es en fetes 71 R s m de l enteti navec Paul de en RAR a 81 Entretien de Clair nnman a A at AE AS ne ne L O ee 82 R sum de entretiennent Ne ee 90 R sultats d Ta rech rch ss sitiunss ist Sin a a a a a lisser 93 Conclusion g n rale ss smmaotinmnitontionnmnneninss dos BibDHOS ADI En nn nn na en este nee ne teint DO ANNEXES side ses A tcsc t osse eat EA STE cscscesuscsc 22050060 LU Table des Mati res serrurerie desdites anssi ii s LS 145 TABLE DES MATIERES SOMMAITE sssssisssssssisssssisissvisstastsioivsstodvases votos s dede se ad dal da a da 006 SEOSES aE is oeaan 5 Remerciements 5 5 este init else tlea dos
137. ir que c tait animateur ce que tu voulais faire Voil a P2 Moi la m partir du moment o j ai d cid de devenir animateur c est d s que j ai travaill Lille en b n volat avec les jeunes donc come je disais tournoi sportifs aide aux devoirs L aide aux devoir surtout je crois que c est l le plus gros d clic parce que travailler avec les enfants parce qu ils n taient si vieux que a ils allaient du CP jusqu m me au coll ge mais ce fait de pouvoir aider le jeune de lui apprendre quelque chose et au final on se rend compte que m me eux ils nous apprennent des choses et donc on se rend compte qu n importe quel moment de notre vie on a besoin d apprendre et c est pas parce qu on a 50 ans qu on n a plus besoin d apprendre on a toujours besoin d apprendre et on peut toujours apprendre de quelqu un d autre Et toute ma vie tout toute ma vie de toute mani re J ai toujours vu que chaque gens que que j coutais chaque personne que j ai vu j ai toujours appris quelque chose d eux et partir de l mon projet il a t un peu d fini dans ma t te j avais mes id es mais j ai quand m me voulu rentrer l arm e pour voir pour voir si je ne me trompais pas de chemin parce que c est aussi une id e qui me tournais dans la t te p3 Mais cette id e l elle vient d o P3 L arm e p4 Oui P4 L arm e elle vient surtout de de l cole de vie que j
138. isait on ne peut pas faire boire un ne qui n a pas soif L h t ro orientation positive en quelque sorte serait celle qui va inclure Paul dans sa propre orientation elle la dame de la Mission locale et ils m on propos de passer mon BPJEPS qui est un dipl me en animation PI 1 71 72 On a vu que le BPJEPS culturel n tait pas possible gr ce aux pr s requis P1 1 72 73 Bien qu il y ait une barri re son d sir de devenir animateur culturel concr tis e par l information donn e par la conseill re Paul n en tient pas rancune du fait de son inclusion semble t il marqu par l emploi de On a vu ici le pronom on est utilis la place de nous pour indiquer un travail en quipe L information que Paul re oit des autres les grands d ma cit est implicite Paul voit et veut tre devenir comme eux 76 Euh qui m a fait des d clics c est d voir tous les grands d ma cit enfin Beaucoup de grands d ma cit qui ont y en a un il a pris Il a cr sa propre entreprise euh l autre il travaillait dans le relationnel mais il a augment vraiment Et de voir les gens voluer eh bah on se dit que bah nous en fait nous aussi on peut voluer c est une histoire de volont comme toujours faut vouloir voluer quand on veut voluer on volue mais faut pas rester voil faut pas rester sur ses p tits lauriers faut avancer P6
139. ise de l information C est la raison pour laquelle ce processus est assimil un cycle annexe6 Il est int ressant de noter que le terme literacy en anglais veut dire alphab tis c est dire que la personne ma trise les bases lecture criture calcul M me si l on peut 3 Legroux J 1981 op cit p 124 27 concevoir une intelligence autodidacte pour ma triser l Information il faut tre r aliste dit Horton sans l acquisition des comp tences de base cela semble difficile D autre part dans notre soci t o informatique et le multim dia ont pris une place pr pond rante les donn es d information circulent en format num rique et ne seront d chiffr es qu une fois transform es en caract res lisibles et identifiables langue adapt e au r cepteur Dans les tapes du cycle d acquisition de la ma trise de l information propos es par Forest Woody Horton Jr il positionne en premi re place du cycle le constat de l existence d un besoin ou d un probl me dont la solution n cessite de l information Le besoin d information En effet le besoin d information commence par la prise de conscience de ce besoin comme indiquent Le Coadic et Tricot Ce besoin d information ou le fait d tre inform est une exigence de la vie en soci t et ce besoin de savoir de communiquer se diff rencie des autres besoins comme dormir ou manger qui eux
140. it v rifi les informations concernant son orientation c37 289 290 elle nous dit non mais finalement il s av re que si Non j ai pas v rifi avec quelqu un Apr s j ai v rifi par Internet et c tera mais avec 83 quelqu un pas vraiment Si pt tre avec mon conseiller CIO C37 1 291 292 Cela d montre un besoin de v rification de l information quant l orientation bien qu elle ne semble pas en tre consciente Internet Un peu plus tard dans l entretien Claire nous dit qu elle avait fait des recherches sur Internet En fait donc c est moi qui cherchais par Internet voil Voil ils indiquaient qu il y avait un forum de l apprentissage et j ai trouv a par Internet C3 1 14 15 Pour Claire Internet est une source d information 2 S quence Orientation Avec Claire c est nous qui avons lanc le sujet Claire je voudrais savoir comment les jeunes font pour s orienter cl 1 1 Claire r pond que ils posent des questions autour d eux CI 1 2 Claire a besoin de voir autre chose quelque chose qui lui convienne Et moi j avais besoin de contact et puis j avais besoin de voir autre chose que les cours quoi C19 1 188 189 Claire veut suivre son orientation Pour elle elle doit tre voulue on le voit par le fait qu elle utilise des expressions comme ce que je veux faire J ai tenu jusqu au bout mais moi j ai pas
141. ive et non pas l association des points de vues similaires Nous proposerons donc la triangulation suivante entre H t ro Auto et Eco pour l orientation professionnelle H t ro orientation 7 Auto orientation Eco orientation Ce sch ma repr sente l interaction le feed back que s tablit entre auto h t ro et co orientation Cet aller retour d information est repr sent par les fl ches double sens L ordre des p les n a pas d importance tant donn qu il s agit de l interaction des trois p les c est elle qui importe c est dire l importance que l on donnera l information circulant entre chacun des l ments 19 Jbid p10 120 Ibid p 11 57 Maintenant nous t cherons d expliquer en quoi consistent chacun de ces p les ou l ments H t ro orientation Lors de nos recherches sur l h t ro orientation professionnelle sur Internet nous sommes tomb s sur une soixantaine de pages r f renc es sur le moteur de recherche Google o l on attribue au pr fixe h t ro une connotation purement sexuelle Voil un bel exemple de chass crois d information Nous laisserons donc cette information quivoque pour nous concentrer sur ce que nous appelons h t ro orientation Nous retenons donc le sens large d h t ro les autres qu il y ait ou non une relation proche intime avec eux Ce sont les autres qui guident dirigent modif
142. iveau de la cr ation c est a qui m a d ue le plus voil Dr f x Vie sociale professionnelle 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 123 c22 Est ce que tu penses que tu es une personne inform e C22 Bah je pense que je me suis inform par moi m me et j essaie de m informer par les autres aussi donc je pense que je suis inform e Mais apr s on n est jamais suffisamment inform e non plus c23 Et comment tu fais pour t informer C23 Beuh en fait je me d place partout quoi je vais voir partout o je peux trouver quoi En gros j h site pas me d placer dans un endroit pour pouvoir trouver du travail ou trouver une formation ou autre Je mai aucun beuh aucune peur des gens en fait J ai pas peur c24 Est ce que tu penses que la formation est une tape pour avoir un m tier C24 Oui parce que beuh je pense que pour avoir un m tier un CDI ou un CDD il faut d j passer par apprendre une formation par faire une formation parce qu on apprend pas comme a un m tier en claquant les doigts c25 Et tes parents que pensent ils de ton orientation C25 Bah au d but ils taient contre parce que surtout mon p re parce qu il voulait que je fasse des tudes g n rales Mais moi je ne voulais pas je n allais pas retourner
143. j ai pas v rifi avec quelqu un Apr s j ai v rifi par Internet et c tera mais avec quelqu un pas vraiment Si pt tre avec mon conseiller CIO Mais lui il voulait m orienter plus dans l cole Parce que bon l apprentissage et le milieu scolaire c est un peu la guerre on va dire et lui voulait que je reste dans le syst me scolaire Mais moi je voulais plus de ce syst me parce que a me convenait pas donc bah j ai tout j ai laiss le CIO j ai laiss tout a Et puis j ai dit je veux faire un apprentissage voil c est tout Parce que c tait un syst me qui me convenait mieux que l cole pure c38 Au CFA tu as un m diateur C38 En fait ce sont des personnes qui sont l pour couter les jeunes et puis pour les aider avancer Et ben je pense qu elle a cout le souci que j avais Quand j avais besoin d aller la voir pour avoir des informations pour retrouver un autre apprentissage elle tait l coute et je pense qu ils sont l au CFA pour couter le jeune en cas de souci Voil je pense qu ils sont l pour aider les jeunes donc j ai euh bah a s est bien pass e avec elle sans probl me et puis elle m a aid moralement surtout voil C est surtout leur but d aider les jeunes je pense moralement Pas forc ment retrouver autre chose mais moralement bah motiver quoi quand ils ont des soucis quelconque C est un peu comme un psychologue u
144. l des instruments de musique tout a P1 checs Justement il ne faut pas s arr ter sur une d faite si 1 82 1 83 on s arr te sur une d faite on n aura jamais il faut avoir la hargne il faut vouloir aller plus loin PI 1 97 panouissement c est ce moment l que le jeune arrive s panouir 131 P11 117 jeunesse la jeunesse a besoin de travailler PI LIIS si on laisse la jeunesse dehors bah on a tr s bien vu ce que a fait P1 l 126 1 127 beaucoup de jeunes se retrouvent en face de l chec et arrivant en face de cet chec l beuh ils n arrivent pas avancer P2 1 140 1 143 apprendre on se rend compte qu n importe quel moment de notre vie on a besoin d apprendre et c est pas parce qu on a 50 ans qu on n a plus besoin d apprendre on a toujours besoin d apprendre et on peut toujours apprendre de quelqu un d autre P2 1 144 145 j ai toujours vu que chaque gens que que j coutais chaque personne que j ai vu j ai toujours appris quelque chose d eux gt P14 I 396 a m a appris tre bricoleur P2 l 164 I 166 Besoin de reconnaissance a fait toujours plaisir un compliment comme a parce que les jeunes on n a pas beaucoup de gens qui nous disent
145. l je veux faire aucun des vos BEP je m en fiche de vos BEP Et donc mes parents m ont dit il faut que tu continues les tudes Donc j ai pris le BEP lectronique J ai fait une semaine dans le BEP lectronique je me suis fait virer une semaine Ch uis retourn et j ai chang de BEP ch uis pass en BEP lectrotechnique parce qu lectronique a m nerv Euh ch uis rest deux mois au but de deux mois beuh Silence c tait tellement dur avec eux que j avais j j j tais parti j tais parti dans un monde o je n avais rien fich parce que c tais pas ce que je voulais faire donc donc apr s j je les ai un peu pouss bout Donc j avais le droit d aller en cours que le mardi et le jeudi pour faire les mati res g n rales Et apr s euh apr s a beuh j ai compl tement rat la fin j y allais plus euh et j ai continu comme a Et apr s c tait le d clanchement quoi C tait le d clanchement o j avais plus rien dans la vie donc j tais chez moi je restais chez moi je faisais rien p17 C est quoi ce d clanchement Qu est ce que tu veux dire par l P17 C tait le d clanchement de de passer de la scolarit la vie r elle quoi A passer vraiment la vie professionnelle quoi Donc partir de l j avais 17ans je me suis inscrit aux bo tes d int rim et b mon premier boulot je l ai d croch 17 ans et d
146. l moi mon premier projet a serait de faire un BPJEPS animation sociale ou culturelle et pendant le BPJEPS parce que je connais d j le BPJEPS entre guillemets parce que je vois tout le parcours du BPJEPS je lui dit il y a un projet faire Ce projet je l ai d j en t te mon projet d pendant le BPJEPS je voulais faire en fait euh je voulais proposer aux jeunes de faire un mix tape donc r cup rer plusieurs jeunes et leur permettre d enregistrer euh d enregistrer une musique chacun une musique et partir de l un CD parce qu on doit construire un projet pendant le BPJEPS et la fin du BPJEPS on doit pr senter notre projet donc euh un CD aurait t sympa et donc j aurais pu le distribuer euh m me les euh le jury quoi j aurais pu leur donner le CD et leur faire couter bah un morceau ou j aurais un morceau bien s r o j aurais essay de rassembler tous les jeunes sur un seul morceau donc que tout le monde soit euh soit dessus j aurais essay de prendre des th mes bien s r qui qui f chent pas parce que j voulais euh J voulais leur faire travailler sur des th mes surtout euh surtout le respect Pamour le racisme euh les discriminations mais pas que par racisme euh discrimination sexuelle discrimination d handicap et tout a parce que moi j ai quand m me une s ur qui est handicap e qui a eu un cancer 12 ans donc euh j veux voil j veux vr
147. la nature et soi devient alors possible 107 Pineau G La vie orienter quelle histoire L orientation scolaire et professionnelle Cnam N 1 mars 2005 Vol 34 p11 108 Ibid 10 Ibid 110 Pineau G 1991 op cit 54 Depuis l re industrielle l homme cherche ma triser la nature maladroitement par sa domination sa transformation son exploitation selon W Lewis en 1972 et M Finger en 1984 Les ressources naturelles ne sont pas in puisables et depuis longtemps ses limites sont perceptibles Les rapports que nous entretenons avec la nature montrent que nous d pendons plus d elle qu elle de nous L environnement par h ritage socio culturel nous a t l gu comme un rapport de domination et d usage Avoir de l ducation dit Pineau c est bien se comporter avec les autres mais aussi bien utiliser les choses de la bonne mani re erar r 112 La soci t fait partie de l co formation l homme se forme de l interaction avec son milieu H t ro Co formation H t ro du grec ancien tepog l autre indique l absence d unicit la diff rence Comme le dit J L Le Grand c est la formation o les autres ont un pouvoir pr dominant de mise en forme et en sens Pineau dit qu il s agit des cas des parents et des enseignants il dit aussi h t ro est le pr fixe grec qui indique le plus fort degr d alt rit connotant une diff
148. lammarion 1966 629p 10Ibid Jimack Peter D cit par Launay Michel in Rousseau J J Emile ou de l ducation 1966 p 12 50 N anmoins dit Lunay si l on soutient que le livre n a rien nous apprendre du fait que son auteur n a pas mis en pratique ce qu il pr conise cela voudrait dire qu il faut rester sourd au cri que Rousseau lance du fond de la nuit pour se racheter et tirer du mal un bien Rousseau constate La litt rature et le savoir de notre si cle tendent beaucoup plus d truire qu difier Il crit ce n est pas sur les id es des autrui que j cris c est sur l ee 101 les miennes Je ne vois point comme les autres hommes Il rapporte enfin ce qu on lui dit Proposez ce qui est faisable ne cesse t on de me r p ter C est comme si on me disait Proposez de faire ce qu on fait ou du moins proposez quelque bien qui s aille 102 avec le mal existant A travers l Emile Rousseau postule que l ducation nous vient de la nature des hommes ou des choses car dit il Nous naissons faibles nous avons besoin de force nous naissons d pourvus de tout nous avons besoin d assistance nous naissons stupides nous avons besoin de jugement Tout ce que nous n avons pas notre naissance et dont nous LS s 103 avons besoin tant grands nous est donn par l ducation Pour Rousseau nous sommes duqu s par trois sortes de ma tres
149. le La rencontre avec la premi re Mission locale de Paul lui donne envie de travailler avec l quipe pour l aider s ins rer P1 12 Claire reconna t l utilit de la Mission locale dans son parcours C15 1 141 143 A travers l inscription la ML oriente le jeune dans l antenne o il serait le mieux guid P1 105 109 Elle a compris que ce serait plus facile que la structure tait l pour l aider C 15 1 129 133 Paul reconna t l utilit d tre en contact avec les conseillers ML P1 75 76 Besoin de reconnaissance satisfait La Mission Locale reconna t ce que Claire a d j fait Paul exprime des opinions positives vis vis de l quipe de la deuxi me ML PI 104 105 Des efforts conjoints pour faire avancer le projet C31 1 259 261 Le fait de rencontrer le Civis pour Paul est v cu comme un soulagement P15 422 424 P2 180 184 La confiance dans le conseiller est important C311 257 259 formation Paul dit qu il est n cessaire de faire des stages pour ne pas se tromper d orientation formation P10 Claire se sent en harmonie avec elle et cette formation C18 1 171 174 105 342 344 Formation N est pas reconnue P1 79 81 exp rientielle Besoin de Pour Paul c est important P5 reconnaissance 188 198 Conseiller Paul reconna t l utilit d tre M fiance de
150. le cas de l apprentissage b ils s occupent des jeunes individuellement autrement C15 1 140 141 La Mission locale aide Claire trouver un stage Elle a compris que ce serait plus facile que la structure tait l pour l aider Donc c est pour a que je suis all e vers eux aussi parce que je me suis dit que moi toute seule bon je n allais pas forc ment pouvoir franchir certaines portes qu eux allaient pouvoir m apporter parce qu ils sont l pour aider les jeunes trouver des apprentissages du travail des contrats de professionnalisation des contrats nouvelle embauche je crois enfin tout un tas de contrats Ils sont l pour aider les jeunes C 15 1 127 130 donc j ai t la ML cot de chez mes parents G L C3 1 22 23 Claire a pris conscience que les conseillers de la Mission locale ma trisent la multitude de contrats laissant les professionnels les g rer Claire ne semble pas avoir saisi que aider la Mission Locale c est orienter c est dire aider le jeune s ins rer professionnellement Il est int ressant de remarquer le sens que Claire semble donner cette aide que les conseillers de la Mission Locale vont lui apporter comme un service plus qu une orientation ou un accompagnement Reconnaissance La Mission Locale reconna t ce que Claire a d j fait Moi ils m ont envoy B Centre parce que j avais un minimum quand m me C3 1 22 Le B ce
151. le du monde pass dans des foyers j ai eu une vie pas tr s facile avec quelques probl mes probl mes de drogue probl me d alcool ch uis pass par tout ces mauvais points mais qu au fond ne sont pas que de mauvais points J ai v cu deux mois dans la rue aussi c est des points qui apprennent en fait c est comme l arm e c est une cole de vie c est en passant difficiles ben si on arrive surmonter ces moments difficiles je crois qu on est capable de de surmonter beaucoup de choses parce que c est au moment o on est le plus bas si on arrive remonter ces moments l l on est fort et on est capable de surmonter beaucoup de choses Si on reste bas l c est un peu plus difficile mais il y a toujours un moyen de s en sortir c est toute fa on toute la vie est d j pr vue quoi si on a d cid quelque chose on peut le faire c est juste qu il faut avoir la volont La volont beaucoup de jeunes ont du mal l avoir mais des qu on l a la vie elle se d roule tr s bien comme moi aujourd hui exactement partir du moment o j ai eu un d clic dans ma t te d s que j ai quitt l arm e c est ma volont a t vraiment de trouver un appartement trois semaines l encore d s que je vais partir je vais aller voir ma propri taire donc c est vraiment une volont je me suis inscrit la Mission locale J tais d termin donc on a pu parler bon c est le d
152. le en cours Donc elle m a vir donc ce qui a fait que je me suis retrouv e donc deux mois sans rien Donc j ai fait des recherches et tout c7 O est ce que tu as fait ces recherches Comment C7 Toujours la ML Donc en fait j ai repris contact beuh avec le CFA j ai eu une m diatrice qui m a qui m a un peu essay de me recadrer on va dire entre guillemets pour pouvoir retrouver autre chose et le CFA qui me donnait des adresses vu que j y tais d j inscrite vu que comme j ai un contrat qui se termin j avais fait quelques cours au CFA donc j avais droit encore de retourner au CFA mais au bout de 2semaines je ne pouvais plus parce que j tais d sinscrite donc il fallait que je me retrouve d urgence un autre apprentissage et j ai t un mois gal rer rien avoir du tout La ML ils n avaient rien du tout me proposer Euh partout les magasins ils avaient trouv leurs apprentis et tout donc j ai vraiment gal r et ensuite bah le mois d apr s y a eu justement bah des propositions qui se sont faites Parce qu en fait il y a des soci t s qui n avaient plus d apprentis parce que a se passait mal avec leurs apprentis Et il y a des soci t s qui ont d cr t que finalement ils avaient besoin d une apprentis Donc moi en fait j ai eu la chance d et s lectionn e pour faire un entretien d une soci t qui travaille pour le Printemps et d tre pris
153. le et la supervision d un public sensible Selon Aziz Jellab l Etat recherche un ordre social en luttant contre les risques sociaux La crainte politique relative aux jeunes est due aux caract ristiques que l on attribue ce public influen able irresponsable et capable de comportements irrationnels C est ainsi que les Missions Locales uvrent dans le sens du contr le des comportements des jeunes La nouveaut r sidant cette fois ci dans l incapacit que manifestent les pouvoirs publics offrir aux 16 25 ans un statut professionnel stable Origines de la Mission Locale 1940 Sous le gouvernement de Vichy on cr e le Secr tariat G n ral de la Jeunesse devenu en 43 le Commissariat G n ral la Jeunesse Le but de cette politique tait de promouvoir des r seaux de formation professionnelle et de contr ler les institutions ayant en charge l aide aux jeunes Le contr le des jeunes s op re d sormais non plus par l cole mais sur un autre terrain Comme les catholiques c est surtout en dehors de l cole que Vichy s est efforc d attirer la jeunesse pour la mettre en condition pour des saines exp riences collectives Vichy consacre la jeunesse comme un des corps de la soci t que la puissance publique doit promouvoir et encadrer se 5 Jellab Aziz Le travail d insertion en Mission Locale Paris Editions L Harmattan 1997 pp 63 60 Jellab A 1997 op cit
154. ler qui aide tablir un rapport de confiance donc ensuite j ai eu en relation avec M F mon conseiller Mission Locale qui m a aid faire des recherches C3 1 28 29 Claire pense que le conseiller sait qu il d tient les informations qui vont la guider Ce rapport de confiance entre le conseiller et le consultant est important dans le processus d orientation Claire nous fait une d finition du conseiller Alors le conseiller il nous aide trouver du travail que le m diateur il coute nos probl mes voil la diff rence exacte entre m diateur et un conseiller C39 1 309 310 Nous ne sommes pas d accord avec cette d finition car la th orie nous dit que le r le du conseiller la Mission locale est de prendre en charge tous les facteurs qui influent sur la vie du jeune difficult s sociales personnelles relationnelles et probl mes de logement mais sans les dissocier des probl mes conomiques Le jeune est donc pris en charge dans sa globalit 4 S quence CFA Claire se sent comme un poisson dans l eau au Centre de Formation d Apprentis car elle ne supportait plus le syst me scolaire classique Parce que en fait le CFA c est centre de formation des apprentis c est pas comme le syst me scolaire c est en fait donc on a 3 semaines de cours et non excusez moi 3 semaines en entreprise et lsemaine de cours C12 199 101 je n allais pas retourner en lyc e p
155. lera la Th orie Tripolaire Lorsque Pineau parle de Th orie tripolaire il fait r f rence une triangulation entre co h t ro et auto Mais en quoi consiste cette triangulation Pourquoi le triangle La triangulation Le triangle est une figure g om trique plane compos e de trois points et trois segments 106 qui les relient Chacun de ses points est un sommet La triangulation d apr s le dictionnaire Larousse suppose e La mesure directe d une longueur dite base g od sique laquelle se rattache toutes les autres longueurs e La d termination par voie astronomique d une origine fondamentale qui sera l origine des coordonn es g ographiques e La mesure de tous les angles horizontaux des figures successives Lorsqu on parle de triangulation en m thodologie des sciences humaines elle est principalement vue comme une op ration de croisement de deux sources d informations permettant de comparer leurs donn es Mais le croisement des donn es peut tre simplement horizontal c est pr cis ment l que la trigonom trie apportera l id e de relief avec la verticalit en hauteur ou en profondeur et un changement de niveaux prendre en compte mesurer et repr senter dira Pineau 106 http fr wikipedia org wiki Triangle 53 Le fait de trianguler implique une diff rence de niveau et entraine l utilisation d une connaissance biais e qui surprend d centre d cadre
156. les ai un peu pouss bout P8 volont C est d j une grande chose parce que sans volont L 311 1 312 les jeunes ils avanceront pas et c est la volont moi c est ma volont qui m a fait avancer c est comme a qu j avance P10 m tier Le m tier a ne se voit pas en un mois 1 336 p10 1 331 formation Est ce que tu penses qu il faut passer par une case 1 332 formation pour pouvoir s orienter ou arriver son projet P10 l 333 On peut passer par une case de formation a d pend des gens en fait P10 Eet mais le stage le stage apr s se jeter dans la 133 l 340 l 342 formation comme a c est bien au moins il aura d croch son dipl me c est s r Silence mais si ce n est pas ce qu il avait souhait c est dommage quoi P10 l 343 CIO parce que les CIO p tit ordinateur tu marques ce qui te pla t clac clac clac a te sors ton m tier P10 l 344 1 347 franchise J aime bien tre dehors alors que tu d testes tre dehors et tu restes pench sur ton ordi a avance pas quoi C est ou bien si on fait ce truc l il faut tre franc mais j c est vrai que a moi a m a donn le sociale mais mais il faut tre vraiment franc quoi dans ce qu on fait Parce que les jeunes ils vont dire comme la premi re fois que je suis all au CIO en rigolant ils m
157. les connaissances droites directes duelles en face face La logique binaire exclut le tiers Mais son inclusion certes illogique permet de prendre en compte une diff rence de niveaux Prendre en compte ces diff rences de niveaux ces connaissances qui viennent du tiers est trianguler Trianguler n est pas seulement croiser deux sources d information il s agit de s ouvrir 108 ST une figure nouvelle une et trine le triangle Ce qui permet d apprendre utiliser RoN F 109 ses diff rentes formes pour appr hender le relief les diff rences de niveaux Ainsi donc G Pineau nous propose la triangulation suivante pour la formation et ses trois p les H t ro Eco vient d oikos du grec ancien o ko maison L co formation est l environnement Eco Auto Eco formation non visible les choses qui vont nous influencer sur une p riode plus ou moins longue Lorsqu on prend conscience de l exp rience de solitude nous d couvrons progressivement les choses apr s et avec soi dira Pineau Cette solitude comprise dans le sens d absence des autres permet de se rapprocher des choses il s tablit de ce fait un contact plus direct avec elles Bien que ce contact soit aust re et un peu d stabilisant il permet un apprentissage et une compr hension qui int riorise et ext riorise des liens de solidarit cologique 0 Un partenariat entre
158. loin a fait toujours plaisir un compliment comme a parce que les jeunes on n a pas beaucoup de gens qui nous disent t as des id es tu vas y arriver Je leur ai expliqu mes id es pr cises Je leur ai expliqu que mon but c tait de cr er une maison de quartier mais avant tout a d crocher les dipl mes donc partir de l on a d cid de mettre en place un parcours Le premier parcours de trouver une structure deuxi me parcours de trouver un contrat en alternance et le la troisi me tape d avoir un emploi durable parce que a c est le but du Civis Donc partir de l je euh j ai trouv que les gens ils taient r glos et a donne toujours envie de travailler et a donne envie d en faire encore plus avec des gens qui d une te respectent de deux te motivent te donnent te donnent l envie m me si tu arrives d j avec tes convictions et tu sais ce que tu veux faire et ben c est 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 110 toujours bien que les gens ils viennent avec leur convictions eux et qui te donnent leurs points de vue et que l tu avances parce qu eux ils ont un palmar s qui n est pas le m me que nous Moi j ai 20 ans j ai v cu beaucoup de choses mais je n ai pas v cu le
159. ls de commu nication Suivre un cours Engager un consultant Intervention en public Essai sur un coll gue Exp rience Essai Sondage Simulation Mod le Jeu de r le Meilleure pratique lectronique ou manuel Virtuel ou mat riel Poubelle papier Syst me de classement D chiqueteuse Touche Suppr de l ordinateur pr sentation Pr parer montage audio visuel Utiliser courrier Montrer au lectronique lieu de dire Utiliser traitement de texte Familiarisation but lucratif Vivre Apprendre Plus de choix D cisions justes Pens e critique Promotion Pr server patrimoine Documentation Piste d audit Tenue dossiers Dossiers personnels Fiducie et Surcharge Ressources en d information Obsolescence Non utilisation Calendrier de mise au rebut l information S pare dossiers actifs des inactifs Jug inefficace th orique et trop scolaire Difficult s de direction et de gestion Ressources en information bonnes savoir et bonnes avoir mais ne servant rien dans la pratique Toujours r inventer la roue Risque d obsole scence ou de destruction du format et Perdre par l information dont on a Risques d atteinte la confidentialit la vie priv e la s curit et aux principes d ontolo giques 143 Annexe 7 Chapitre IV Missions locales pour l insertion professionnelle et sociale des jeunes Ar
160. lus rien gt P1 Croyances c est toute fa on toute la vie est d j pr vue 1 64 1 65 quoi si on a d cid quelque chose on peut le faire c est juste qu il faut avoir la volont P1 information ce qui est bien ce que a me a permet 1 73 1 74 d informer les jeunes gt P1 1 74 1 75 on peut s informer travers ces personnes l gt PI a m a permis de voir que ce n tait pas la le bon 1 80 1 81 chemin prendre donc voil je me bloque pas P5 je m tais renseign avant 1 199 P19 action on regarde on voit que o c est les BPJEPS On L481 1 483 va direction de Jeunesse et Sport et ben bim c est nous de prendre les choses en main On va la direction de jeunesse et sport je retire les trucs les pr s requis P1 internet Internet c est bien beau mais a n informe pas 1 74 tout PS 1 190 1 191 parce que je me suis renseign moi m me sur Internet P19 Ch uis all m informer en premier lieu sur Internet 1 480 1 481 tout suite apr s qu on arrive sur Internet et bah on regarde on voit que o c est les BPJEPS P1 Dipl mes Musique a fait 3ans que je chante mais je n ai 1 78 1 80 aucun moyen de lui prouver parce que c est de l crit c est ce que j ai fait moi et donc c est vraiment des cours ou de la dance ou donc voi
161. mer la voiture de son voisin faudra me dire le sens que a a parce que si tu crames la voiture de ton voisin et il y a la voiture de ta m re juste cot donc tu crames la voiture de ta m re aussi donc voil a pas eu beaucoup de sens a mais c est qui les jeunes ont fait au d but beaucoup de jeunes se retrouvent en face de l chec et arrivant en face de cet chec l euh ils n arrivent pas avancer ou m me il y a eu quelques probl mes comme c est vraie que c est une partie mais ce n est pas excessif des probl mes de racisme aussi qui arrivent assez souvent pour les jeunes un C V ils envoient leurs C V et pas de r ponse Moi je sais que personnellement une fois j avais envoy 220 et sur ces 220 j ai obtenu une dizaine de r ponses Je me suis dit il y a un petit probl me et pourtant pourtant avec la photo scann dessus et tout bon c est vraie que mon nom n est pas tr s simple M ce n est pas le plus simple mais quand m me 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 109 Dans cet extrait de la transcription Paul parle du racisme nous avons pr f r de ne pas transcrire cette partie qui s loignait trop du sujet p2 Mais toi raconte moi ton projet toi ton orientation comment tu as fais pour t orienter pour savo
162. n _ SSI signaux Transmetteur Canal R cepteur Le transmetteur est la source de l information et cr e le message en utilisant un code la langue par exemple il transmet le signe ou signal qui va circuler par le canal Celui ci peut tre l air par exemple qui est un support mat riel comme les ondes radio ou wifi c est dire que l information voyage dans l espace mais aussi dans le temps comme les messages enregistr s ou des photos Dans la circulation du message il rencontre du bruit comme l interf rence dans une mission t l vis e A ce propos E Morin affirme que nul canal physique ne peut chapper l hypoth se du bruit Pour sa part la redondance sert pallier le bruit dans le message mais elle est co teuse dans la th orie de la communication cr e pour transmettre le maximum d information moindre co t Une fois le message re u il doit tre d cod par le r cepteur c est dire celui qui re oit le message et qui doit conna tre le code pour le d chiffrer a Legroux Jacques De l information la connaissance Paris Union Nationale des Maisons Familiales Rurales d Education et d Orientation 1981 p 95 21 Selon la th orie de l information on peut quantifier l information c est dire que ce qui importe c est l impr visibilit du message l effet surprise et l originalit du point de vue du r cepteur car moins le r cepte
163. n tique est le cycle de la r troaction a Legroux Jacques 1981 op cit 24 La boucle de r troaction est l un des ressorts de la dynamique des syst mes Un syst me ouvert qui comprend des entr es et sorties est en interaction constante avec son environnement Par les entr es l environnement influence le syst me et par les sorties c est le syst me qui agit sur l environnement Environnement syst me environnement C La boucle de r troaction renvoie donc l entr e du syst me des informations qui r sultent de son action et proviennent de sa sortie Le feed back pr cise N Wiener est la commande d un syst me au moyen de la r introduction dans ce syst me des r sultats de 34 son action o y 35 7 La boucle de r troaction change le mode de circulation de l information D une circulation lin aire on passe une circulation circulaire ou en spirale Le processus s en trouve modifi ainsi que les r les jou s par l avant et l apr s canal de la th orie de l information Le r cepteur qui tait passif devient son tour actif sans perdre pour autant sa fonction d coute Il peut intervenir sur le sens et sur la forme du message et il peut chercher maintenir ou rompre le contact fonction phatique Ainsi l metteur devient son tour r cepteur pour recueillir les informations du r cepteur 33 ogs ibid 4 Ibid cit par Legroux J 1981
164. n m diateur voil Seulement c est plus l coute qu un psychologue je dirais parce que c est bah d j ils ont plus de jeunes et pis ils se basent pas forc ment pareil qu un psychologue Ils posent pas des questions ils laissent la personne parler et apr s ils font un diag ils tablissent un dialogue avec elle voil c est tout simplement c39 Et la diff rence avec le conseiller c est quoi C39 Alors le conseiller il nous aide trouver du travail que le m diateur il coute nos probl mes voil la diff rence exacte entre m diateur et un conseiller 126 Annexe 4 Entretien avec Paul Grille d analyse par s quences et propositions lignes s quences propositions P1 recherche J ai cherch l1 P1 Mais travers tout a avant j ai quand m me 1 3 4 cherch j ai beaucoup cherch en d m nageant en plusieurs villes P1 orientation Jje viens de trouver l orientation que je 2 3 voulais P1 ce qui m a permis de rencontrer ma premi re 1 12 1 13 ML qui tait la ML de Lille mmm avec laquelle j ai voulu travailler silence voire pour rentrer pour la premi re fois dans l animation P1 Apr s a bah je suis descendu au M U L o j ai L31 1 32 fait ma premi re premi re d marche pour rentrer l arm e de terre parce que je me suis pos la question si c
165. nation par le pass et le contraignant tre 95 np autonome dit Ehrenberg c est dire qu il doit r fl chir et faire des choix dans un contexte qui lui offre une multitude de possibles L individu d veloppe donc une capacit se sentir ma tre de ses choix de vie et il agit par rapport ses obligations plus ou moins objectives au lieu d agir en r f rence aux codes sociaux L incertitude appara t chaque fois que le sujet est confront faire des choix mais dont il ne conna t pas l issue Cette incertitude est accentu e aussi du fait que la personne ne poss de pas des informations compl tes alors il croit L orientation et les croyances L une des t ches du conseiller d orientation selon le professeur en p dagogie et psychologie John D Krumboltz est de v rifier que les croyances du jeune sur lui m me et du monde soient coh rentes pour viter des effets qui pourraient conduire le jeune faire des g n ralisations inexactes partir d une seule exp rience de travail se comparer des mod les sociaux id alis s r agir de mani re affective et exag r des v nements n gatifs se duper lui m me Le conseiller examine avec le consultant ces croyances et cherche les inconsistances entre les dires et le faire pour ainsi aider le consultant d couvrir par l exp rience qui il est vraiment et ce qu il en est du monde professionnel effectivement K
166. nc e de leur cheminement et un d sir d tre valoris Claire appr cie quand la Mission Locale reconna t son niveau d tudes niveau premi re Paul se sent valoris dans son projet et travers les encouragements qu il re oit 95 Conclusion g n rale Lorsque nous avons entrepris notre recherche nous voulions savoir comment les jeunes entre 18 et 20 ans qui fr quentent la Mission Locale s informent sur l orientation Nous voulions comprendre le r le de l information dans l orientation de ces jeunes Nous nous sommes aper us que le fait d tre un public dit en difficult les rendait vuln rables face aux informations qu ils n taient pas en mesure de d chiffrer du fait d avoir t d scolaris s Ils n avaient pas les m mes chances que les jeunes scolaris s Pour pouvoir analyser cette information re ue il nous fallait d abord comprendre comment elle parvenait ces jeunes C est pourquoi nous nous sommes appliqu s tudier le concept d information et nos lectures nous ont conduits vers un aspect important sa ma trise Cette ma trise s av re n cessaire dans toute recherche d information au m me titre que la lecture l criture et le calcul ce que l on appelle les savoirs de base L information qui est souvent trait e comme un synonyme de savoir et de connaissance n en est pas un elle appartient aux autres et c est chacun et chacune d aller la chercher
167. ne consisterait pas faire des choix sa place mais plut t comme le fait remarquer Josette Layec en citant Lucas avec des d marches d auto analyse de soi de son environnement socioprofessionnel et parvenir construire des strat gies d intervention et d adaptation qui cr ent ou am liorent des 98 processus de changement En France l orientation a fait un long chemin depuis les r formes pour une cole unique Des m thodes comme l ADVP contribuent l ducation l orientation et concourent apaiser les incertitudes li es l avenir Au vu de cette tude nous pensons que l orientation est un processus qui place au centre la personne visant l aider dans la prise de d cision pour que ce que je suis ce que je veux et ce que je peux soient en harmonie FA Layec Josette 2006 op cit p 37 49 Th orie tripolaire de la formation Comme partie int grante du syst me social l homme est form par ses exp riences depuis sa naissance Mais cette capacit humaine d apprendre des exp riences n est pas toujours appliqu e dans d autres domaines de la vie car apprendre n cessite r flexion Les autres les choses et la nature En 1762 Rousseau publie L mile ou de l Education Ce trait sur l art de former les hommes a t d nonc la Sorbonne et condamn par le Parlement tre brul ainsi que Le Contrat social publi la m me ann e et Rousse
168. nna tre Nos recherches nous ont conduits essayer de trouver des r ponses dans la mythologie grecque Penia Poros et Eros ou de la recherche d information Selon Freud la pulsion est d finie comme une pouss e ponctuelle et motrice qui vise une satisfaction et est le moyen initial de cette satisfaction A partir du tournant de 1920 Freud lance l hypoth se d une pulsion de mort oppos e aux pulsions de vie Le but de l Eros est d tablir de toujours plus grandes unit s c est la liaison Voici la d finition que nous livre Freud de la pulsion de vie dans l abr g de psychanalyse 1938 Freud d signait les pulsions de vie par le terme EROS Le dictionnaire de psychanalyse nousdit que la pulsion vient de l allemand Trieb Instinkt en anglais Drive instinct Ce terme est apparu en France en 1625 et il d rive du latin pulsio pour d signer l action de pousser Le m decin viennois et fondateur de la psychanalyse Sigmund Freud l emploie partir de 1905 et le d finit comme la charge nerg tique qui est la source de l activit motrice de l organisme et du fonctionnement psychique inconscient de l homme Le choix de pulsion pour traduire l allemand trieb consistait viter toute confusion avec instinct et tendance correspondant la sp cificit du psychisme humain que Freud voulait marquer r servant instinkt au comportement des animaux En allemand et en fran ais trie
169. ns un cadre semi balis par des questions Nous l avons fait ainsi afin de nous permettre d obtenir le maximum de donn es Nous avons pr par les entretiens l aide d une grille de questions qui sont au nombre de sept mais elles ne furent pas pos es aux interview s dans le m me ordre et pas de la m me fa on Pour rentrer en contact avec des usagers de la Mission locale nous avons demand celle ci de nous mettre en relation avec deux jeunes de pr f rence un gar on et une fille qui soient en voie d orientation vers un m tier ou d j orient s Nous avons pris contact avec ces deux jeunes qui ont t d accord pour contribuer notre recherche SE Quivy Raymond et Van Campenhoudt Luc Manuel de recherche en sciences sociales Belgique Dunod 1988 255p p 174 69 Les entretiens ont t conduits le m me jour avec quelques heures d intervalle Le premier entretien fut celui de Paul d une dur e d une heure L entretien de Claire a dur 45 minutes Nous avons demand aux deux jeunes de choisir l endroit o ils souhaitent s entretenir avec nous Questionnaire Mission Locale Information Orientation Comment tu es arriv la Mission Comment est ce que tu as fait pour t orienter vers ce que tu veux Locale Comment tu faire comme m tier Est ce toi CRE x y 5 tes inform sur qui tes orient tout seul ou est ce Peux tu me ton orientation qu
170. nt commencer comprendre ce que c est le m tier Moi je dis il faut plus que 2 mois J ai mis j ai mis presque un an quand m me Lille et faire du b n volat eeet avancer avancer et avancer donc a m a permis de voir Mais des jeunes ils ont besoin d un mois ya des jeunes qui auront besoin de deux mois pour voir Eet mais le stage le stage apr s se jeter dans la formation comme a c est bien au moins il aura d croch son dipl me c est s r Silence mais si ce n est pas ce qu il avait souhait c est dommage quoi C est pour a que les stages sont quand m me les le meilleur moyen de voir parce que les CIO p tit ordinateur tu marques ce qui te pla t clac clac clac a te sors ton m tier C est un peu facile a Tu mets ce que tu veux rire ce qui te plait c est facile a J aime bien tre dehors alors que tu d testes tre dehors et tu restes pench sur ton ordi a avance pas quoi C est Ou bien si on fait ce truc l il faut tre franc mais j c est vrai que a moi a m a donn le sociale mais mais il faut tre vraiment franc quoi dans ce qu on fait Parce que les jeunes ils vont dire comme la premi re fois que je suis all au CIO en rigolant ils m ont dit est ce que vous voudriez tre policier et j tais un jeune d linquant et j ai dit non petit rire et alors d j c tait mon truc tait faux rien qu une r ponse de
171. nt eux Ch uis plus rapide qu eux Ch uis plus rapide que les ML chuis actif j ai pas D j je d une je n aime pas rester rien faire chuis pass trop de temps rien faire donc j aime plus de rester rien faire Je me dis ch uis g ch assez de temps dans ma vie rien faire que si j avais su l je serais rendu tr s tr s loin Donc faut ils vont nous expliquer ils vont expliquer aux jeunes ils vont aider le jeune Moi ce n est pas eux qui m ont dit sport c est moi qui me suis dit sport je les ai devanc sourire Ils m ont dit ce n est pas possible pour culturelle en faisant un geste de haut en bas avec sa main clac clac clac p19 Et comment tu as fait tu es all t informer o et comment P19 Ch uis all m informer en premier lieu sur Internet tout suite apr s qu on arrive sur Internet et bah on regarde on voit que o c est les BPJEPS On va direction de Jeunesse et Sport et ben bim c est nous de prendre les choses en main On va la direction de jeunesse et sport je retire les trucs 483 484 485 486 487 488 489 490 491 492 493 494 495 496 497 498 499 500 501 502 503 504 505 506 507 508 509 510 511 117 les pr s requis je demande qu est ce qui faut je vois les pr s requis Il faut avoir 18 ans il faut faire les tests sportif avoir l AFPS Tests sportifs c est pas grave je vais le faire c est pas grave a me
172. ntre accueille des jeunes qui ont un certain niveau d tudes La structure prend bien en compte les acquis du consultant Il existe m me une structure adapt e selon les niveaux de qualification D autre part Claire nous fait comprendre qu elle est reconnaissante envers la Mission Locale mais qu elle aussi a eu fournir des efforts Mais de mon cot j ai donn du mien parce que c est bien d aller la ML mais si on ne donne pas du sien on n a rien 88 parce qu eux ne peuvent pas tout fournir C31 1 257 259 Elle reconna t qu il y a des informations qui lui parviennent une fourniture La Mission locale serait une source d information sur l orientation Nous remarquons aussi que Claire parle d efforts fournir comme pour indiquer une dynamique g n r e par la circulation de ces informations Elle prend des informations mais elle doit faire quelque chose avec ces donn es Conseiller Au d but Claire est m fiante Puis au fil du temps j ai appris le conna tre on a bien dialogu on a bien avanc ensemble il m a aid il m a donn de bons conseils il m a pouss il m a bien motiv et puis maintenant c est gr ce a que j en suis l aujourd hui C31 1 255 257 Mais son conseiller l aide faire des recherches et la confiance s installe Nous pensons que du fait que le conseiller l aide dans la recherche d information Claire per oit une certaine empathie du conseil
173. ommes en droit de nous poser de multiples questions Comment les jeunes s informent sur l orientation O trouvent ils l information Qui ou qu est ce qui les conduit vers cette orientation Est elle toujours leur choix En fonction de qui ou de quoi s orientent les jeunes Nous centrerons ce questionnement sur les jeunes de la Mission locale comment donc ces jeunes entre 18 et 20 ans s informent sur l orientation professionnelle Pendant notre stage nous avons pu prendre contact avec ces jeunes dits en difficult sortis du syst me scolaire non int gr s et avec un bas niveau de qualification La liste est longue et le travail pour les ins rer n est pas suffisant Lors de ce stage nous avons pu avoir un aper u du travail effectu la Mission locale mais nous avons voulu nous int resser de plus pr s une certaine cat gorie parmi ces jeunes et essayer de comprendre comment ils g rent leur orientation sachant qu ils n ont pas les m mes rep res que les jeunes du m me ge pour qui l orientation est faite plus ou TIC technolo gies d information et communication Eneau J r me La part d autrui dans la formation de soi Autonomie autoformation et r ciprocit en contexte Organisationnel Le Mensnil sur l Estr e L Harmattan 2005 p23 7 L Agence Nationale de lutte contre l illettrisme Illettrisme Ab c daire Paris ditions Biotop 2005 moins naturellem
174. on d un parcours d acc s la vie active Ces mesures sont en accord avec les difficult s sp cifiques du jeune Fin avril 2009 le Minist re du Travail des Relations Sociales de la Famille de la Solidarit et de la Ville publie dans son rapport que 733 260 jeunes ont int gr le programme CIVIS depuis le d but du dispositif en avril 2005 Pendant le premier trimestre 2009 en R gion Centre 2308 jeunes sont rentr s dans le dispositif Civis 1577 en sont sortis et 507 de ces jeunes ont trouv un emploi stable Phttp www cnml gouv fr accueil a la une les chiffres 272 000 jeunes en civis 617 000 jeunes demandeurs d insertion html Trouv en ligne le 17 05 09 Phttp www travail solidarite gouv fr etudes recherche statistiques dares statistiques politique emploi formation professionnelle politiques emploi accompagnement contrat insertion vie sociale civis accompagnement jeunes missions locales html Trouv en ligne le 17 05 09 16 Conclusion sur la Mission Locale Notre stage nous a permis d avoir un aper u du milieu associatif par l interm diaire de la Mission Locale qui a fait ses preuves aupr s des jeunes en difficult avec seulement 25 ans Bien qu elle ait failli dispara tre aujourd hui personne ne peut contester l importance de son travail avec des jeunes de bas niveau de qualification Depuis 2007 ce dispositif que l Etat a mis en place pour aider les jeunes qui ont des diffic
175. on que je voulais P1 1 2 3 Paul a abord le sujet tr s naturellement d s les premi res lignes S orienter pour lui c est se poser des questions Apr s a bah je suis descendu au M U L o j ai fait ma premi re premi re d marche pour rentrer l arm e de terre parce que je me suis pos la question si c tait le bon chemin ou pas le bon chemin PI 1 31 33 le fait de vouloir voir par lui m me est pour Paul un moyen de s orienter une fa on de ma triser ses incertitudes je crois qu en il faut voir comme j disais les jeunes ils ont besoin de voir donc ils ont besoin de faire des stages de voir le m tier si c est vraiment a que leur int resse ou pas P14 383 385 Pour Paul lorsqu on cherche s orienter on doit tre franc et ne pas dissimuler les informations le concernant Cette franchise est dans son propre int r t J aime bien tre dehors alors que tu d testes tre dehors et tu restes pench sur ton ordi a avance pas quoi C est ou bien si on fait ce truc l il faut tre franc mais j c est vrai que a moi a m a donn le social mais mais il faut tre vraiment franc quoi dans ce qu on fait Parce que les jeunes ils vont dire comme la premi re fois que je suis all au CIO en rigolant ils m ont dit est ce que vous voudriez tre policier et j tais un jeune d linquant et j ai dit non petit rire et alors d j c t
176. ons contacts avec eux parce qu ils ont des adresses des entreprises aussi C15 1 133 136 Nous noterons que Claire utilise trois reprises dans cet extrait j ai pris du verbe prendre mettre avec soi la premi re personne du pass compos nous indiquant son souci de rassembler le plus grand nombre de donn es qu elle voudrait traiter et g rer par elle m me D ailleurs nous voulions savoir si Claire est une personne inform e Est ce que tu penses que tu es une personne inform e c22 1 202 je pense que je me suis inform e par moi m me et j essaie de m informer par les autres aussi donc je pense que je suis inform e Mais apr s on n est jamais suffisamment inform e non plus C22 1 201 202 Cette r ponse nous permet de croire que Claire a des incertitudes et donc besoin d information comme le dit Tricot Claire a bien pris conscience du besoin d information et va donc la recherche d information dans les structures ou en assistant des conf rences j ai fait une conf rence sur pour tous les m tiers diff rents m tiers dans l apprentissage C1 19 10 Et donc bah j ai commenc chercher et tout et j ai connu bah par la Chambre des m tiers C1 L8 A ce stade de l entretien nous pensions que Claire faisait toutes ses recherches d information en allant directement rencontrer les structures Lorsque nous lui avons demand si elle ava
177. onstater que les jeunes ont un rapport similaire celui de l l ve qui rencontre un enseignant c est dire qu ils attendent du conseiller qu il facilite la recherche d information afin de les clairer sur leurs choix Mais le v ritable probl me de fond que soul ve cette interrogation r side dans l autorialit de cette orientation dans quelle mesure le jeune est il auteur de son orientation professionnelle Partant du principe qu auteur signifie Personne qui est l origine de quelque chose de nouveau qui en est le cr ateur qui l a con u r alis initiateur inventeur et que directeur signifie qui dirige qui conduit c est celui qui donne les lignes directrices et enfin qu acteur signifie personne qui participe activement une entreprise qui joue un r le effectif dans une affaire dans un v nement protagoniste on peut donc se demander la chose suivante le jeune qui pendant des ann es a t spectateur peut il assumer les trois r les Son regard de spectateur averti est il pris en compte lors de son orientation professionnelle Lors de notre stage nous avons pu constater que les jeunes qui fr quentent la Mission Locale poss dent des informations plus ou moins pr cises concernant leur orientation De leur cot les conseiller la Mission Locale r actualisent et contextualisent ces informations C est pourquoi il nous a sembl pertinent de pr senter en premi
178. ont dit est ce que vous voudriez tre policier et j tais un jeune d linquant et j ai dit non petit rire et alors d j c tait mon truc tait faux rien qu une r ponse de faux c tait faux Donc c est pour a qu il faut savoir tre franc envers soi m me des qu on fait quelque chose P12 lL 363 l 367 Apprendre s le tas J ai travaill sur la m canique si on peut appeler a une formation formation sur le tas si vous pr f rez rire c est c est comment vous dire on finit les classes On arrive et on est donc chacun est mis dans son registre donc les combattants chez les combattants les cuisiniers chez les cuisiniers et les m canos chez les m canos Moi en particulier c est les m canos donc je vais parler de la m canique Donc la m canique PIS l 413 L 415 projet Bon maintenant je veux faire a maintenant il me faut un projet partir de ce moment l l on peut construire notre projet tout seul Donc moi j ai construit mon projet avec au dessus du projet la maison du quartier construire avant tout a d abord faire les formations travailler pour quelqu un avant parce que je ne veux pas cr er mon projet tout seul comme a du jour au lendemain Ca ne va pas arriver comme a 134 Annexe 5 Entretien avec Claire Grille d analyse par s quences et propositions
179. orientation c est pourquoi nous lui avons demand Est ce que tu penses qu il faut passer par une case formation pour pouvoir s orienter ou arriver son projet p10 1 333 334 et il nous r pond On peut passer par une case de formation a d pend des gens en fait P10 333 Formation exp rientielle Paul a t confront des exp riences avec lui m me les autres et l environnement Ch uis pass par tout ces mauvais points mais qu au fond ne sont pas que de mauvais points J ai v cu deux mois dans la rue aussi c est des points qui apprennent en fait c est comme l arm e c est une cole de vie c est en passant difficiles ben si on arrive surmonter ces moments difficiles P1 58 61 Ces exp riences l ont form comme il le formule Tout m a appris quelque chose P14 1 394 Et notre avis elles l ont influenc aussi dans le choix de son orientation Paul ne peut pas d montrer ce qu il sait faire parce qu il n a pas le dipl me n cessaire qui le prouve il s est auto form Musique a fait 3 ans que je chante mais je n ai aucun moyen de lui prouver parce que c est de l crit c est ce que j ai fait moi et donc c est 80 vraiment des cours ou de la dance ou donc voil des instruments de musique tout a P1 78 80 mais cela n est pas suffisant Formation sur le tas Paul ne con oit pas la formation en dehors des cours c e
180. ou recevoir une forme C est faire savoir 25 ou renseigner sur quelqu un ou quelque chose 3 g 26 i Parall lement elle est aussi un besoin comme le fait remarquer Le Coadic et par la suite Tricot c est quelque chose que l on n a pas et qui nous est n cessaire Ce besoin doit tre satisfait et pour ce faire nous sommes oblig s de nous mettre en action de mobiliser tous Perriault cit par Philippe Carr in L apprenance Paris Dunod 2005 212p p 89 3 http atilf atilf fr dendien scripts tlfiv5 visusel exe 1 1 s 16776960 r 1 nat sol 0 2 Le Coadic Yves Fran ois Le besoin d information Formulation n gociation diagnostic Paris ADBS ditions 2007 p 13 19 nos moyens physiques et cognitifs B Charlot dira mobiliser c est mettre des ressources 27 en mouvement La recherche est un implicite dans l information car celle ci est une donn e ext rieure au sujet comme l indiquent Piaget et Legroux Le sujet doit aller la rencontre de l information Kant la fin du 18 si cle disait l homme est la seule cr ature qui doive tre duqu e car un animal par son instinct est d j tout ce qu il peut tre En effet l information est une exigence de la soci t Comme l indique Bernard Charlot na tre c est entrer dans un monde o l on sera soumis l obligation d apprendre Nul ne peut chapper cette obligation car le
181. ouv en ligne le 06 03 09 35 Conclusion sur l information Bien que la th orie de la communication ne puisse pas tre appliqu e aux relations humaines car elle est d pourvue de sens elle a contribu la r flexion sur la communication La boucle de r troaction ou feed back nous semble un point majeur dans notre recherche car elle permet de voir que le r cepteur peut devenir son tour metteur en transformant et en r actualisant l information Par ailleurs l metteur r cepteur agit sur l environnement et l environnement agit sur lui du fait que le message est charg de sens le signifiant et le signifi ne pouvant pas tre dissoci s L information le savoir et la connaissance ne sont pas des synonymes comme on pouvait le croire L information est ext rieure l individu c est un ensemble de donn es structur es Le savoir peut tre transf rable photo copiable c est un ensemble d nonc s et de proc dures socialement constitu es selon P Carr et la connaissance qui est intransmissible appartient l individu ne fait qu un avec lui telle l opinion et la pens e Le besoin d information et la recherche d information sont en relation directe car le besoin doit tre satisfait et comme l information est ext rieure au sujet elle appartient la soci t La ma trise de l information est un p riple que l on entreprend pour la vie Pour l Unesco elle
182. ouvoir pouvoir entre guillemets avoir un moment de d tente donc ils taient venus on avait achet des briques de jus d orange et des petits g teaux avant leur offrir tout a ainsi que de ballons D cathlon qu on avait achet 70 ballons distribuer aux jeunes la fin Donc on s est permis de leur proposer un tournoi par quipe Bon c tait un peu dur parce que il y a des jeunes qui ont un peu plus de mal que d autres s int grer et il y a toujours des petites insultes qui fusent mais ils ont fait a quand m me dans un bon esprit et la fin on a pu leur donner un petit jus et leur ballons et c est le cot qui donne qui fait du bien aux jeunes parce que tout les jeunes n ont pas tout les jeunes n ont pas les moyens de s acheter un ballon de foot Enfin apr s a d pend des des villes ou de tout mais dans les quartiers sensibles comme a ils n ont pas tous les moyens de foot Ils taient tous heureux de gagner leur ballon de foot euh c est de petites choses mais pour eux c est une grande chose quoi donc c est une bonne image Apr s a bah je suis descendu au M U L o j ai fait ma premi re premi re d marche pour rentrer l arm e de terre parce que je me suis pos la question si c tait le bon chemin ou pas le bon chemin donc j ai voulu voir je suis all et je me suis inscrit Ch ui rentr l arm e de terre en tant que m canicien donc j ai pass mes qu
183. p14 Et pourquoi tu as fait ces m tiers pourquoi tu as fait ces formations ou P14 a jamais t vraiment des formations a toujours t soit des stages soit de de moi m me j ai travaill Euh m tiers l tat pur L usine je l ai fait en tant que m tier l tat pur cuisinier je l ai fait toujours en stage Je tout fait travers des stages la plupart du temps parce que je crois qu en il faut voir comme j disais les jeunes ils ont besoin de voir donc ils ont besoin de faire des stages de voir le m tier si c est vraiment a que leur int resse ou pas Et c est comme a qu on voit si a int resse ou pas Moi l arm e ch uis rentr en tant que m cano bon a pas t tellement mon truc mais mais v l a m appris et j ai toujours pris de connaissances et maintenant ch uis express dans la m canique ben express ya plein de choses que je sais faire et y en a d autres que je ne sais pas encore faire bien s r mais j appris plein de choses Euh en tant que cuisinier bah j ai appris beaucoup de choses m me la maison D s qu il y a un bon repas faire ou d s qu il ya des belles assiettes pr senter je m en occupe parce que je sais faire euhm que se soit du service beuh ben on ne peut pas le faire chez nous mais c est toujours le c t gentil de pouvoir ramener les assiettes table a fait toujours plaisir la copine plein de choses comme a o
184. par un lu est compos par des repr sentants de diff rentes institutions et organismes Education nationale minist re du travail Collectivit s locales et territoriales Entreprises Associations centres de formation 12 une aide dans diverses d marches telles que l laboration d un projet professionnel la construction d un parcours qualifiant la d termination de la formation la plus adapt e l accompagnement dans la recherche d emploi faire le lien avec les entreprises pr paration aux entretiens d embauche F A 5 sf Les Charg s d accueil ou Conseillers sont aussi appel s Conseillers d insertion qui assurent des permanences dans des antennes locales dans le cadre du partenariat intercommunal Les jeunes et la Mission locale Les jeunes qui fr quentent la Mission locale ont un bas niveau de qualification et sont confront s une re socialisation ayant valeur de correction de la premi re socialisation et de pr paration la vie professionnelle Cette re socialisation commence leur arriv e la Mission locale les jeunes doivent laborer un projet pour rentrer en formation ou pour trouver un emploi Mais Dubet signale bien que l id e de projet puisse mobiliser les jeunes de bas niveau de qualification qui ont du mal se projeter dans le futur car c est le besoin de s ins rer professionnellement qui prime Une autre brique dans cette construction qu est la
185. partenariats locaux associant diff rentes institutions la Mission locale ayant le r le de coordinatrice entre les acteurs ouvrant pour l insertion Caract ristiques du dispositif Mission Locale Les missions locales remplissent une mission de service public pour l insertion professionnelle et sociale des jeunes d finies aux articles L5314 1 4 du Code du travail fran ais Cette association est sous la responsabilit d un Directeur avec un Conseil Sea 15 202 0 LE y AN d Administration et une quipe technique la Mission locale travaille en partenariat pour favoriser la mise en uvre des politiques d insertion Le financement est pris en charge par l Etat et les communes locales En ce qui concerne le travail avec les jeunes la Mission Locale prend en charge tous les facteurs qui influent sur la vie du jeune difficult s sociales personnelles relationnelles et les probl mes de logement mais sans dissocier les probl mes conomiques Le jeune est donc pris en charge dans sa globalit D s la premi re mise en relation du jeune avec la Mission locale le jeune trouve une coute caract ristique que la Mission locale aime mettre en avant Une r ponse individualis e de la part d une quipe pluridisciplinaire est apport e au jeune qui trouve H Loi 1901 sur l association d int r t public but non lucratif 12 Jellab A 1997 op cit p 81 Le Conseil d Administration pr sid
186. pass tumultueux ou en tout cas original pas ordinaire et qu il est capable de jongler entre les changements des informations concernant le milieu professionnel et avec celles que le jeune lui apporte ne l influence t il pas de sorte que le jeune aille l o le conseiller veut La question se pose alors dans ce trin me qui a le dessus Revendiquer l autorialit de l un par rapport aux autres dans l information sur l orientation n est pas n cessaire il s agit de comprendre plut t dans quelle mesure l information que l auto soi l h t ro les autres et l co l environnement et soi renvoie au jeune influe dans son orientation professionnelle et de ce fait quel est son choix si finalement il en a un Les hypoth ses En cons quence nous postulons les hypoth ses suivantes e Bien qu il le croie le jeune n est pas le seul auteur de son orientation e Le choix d orientation du jeune se fait selon une interaction des informations entre soi les autres et l environnement et ceci de fa on indissociable 65 CHAPITRE 2 M thodologie et recueil de donn es 66 METHODOLOGIE Au d part nous pensions que les entretiens directifs seraient d une meilleure qualit car les concepts seraient inclus dans nos questions Les premiers entretiens dits exploratoires furent directifs Les jeunes interview s n avaient pas eu connaissance du sujet ni des questions ils les d couvra
187. passion pour un certain temps pour pouvoir passer mes examens et apr s peut tre essayer d en vivre en partie Parce que je pense que bon je ne pourrai pas vivre que de a qu il faudrait que j ai un autre produit en parall le dans l entreprise que je veux faire rire et que j aie un autre produit en parall le et que se soit rentable pour moi quoi c10 Donc la formation que tu fais en fait ce n est pas une formation pour toi dans l imm diat C10 Si c est dans la vente Parce que moi je veux faire dans la vente apr s Des foires et salons je veux vendre en fait Mais en m me temps faire de l animation C est un projet que j ai c11 D accord mais comment tu as fait pour t orienter vers cette formation C est a que je voudrais que tu me racontes C11 Comment j ai fait pour m orienter vers le CFA c est a cl2Oui C12 B en fait c est ce que je vous ai expliqu Je me suis cherch un patron parce que j tais oblig e de trouver un patron pour aller au CFA Parce que en fait le CFA c est centre de formation des apprentis c est pas comme le syst me scolaire c est en fait donc on a 3 semaines de cours et non excusez moi 3 semaines en entreprise et Isemaine de cours C est environ une semaine de cours par mois pour le BEP en 1 an et ensuite pour le Bac pro c est 2 semaines l alternance est diff rente Parce que l ann e prochaine ils ont d cid de faire un Bac pro
188. place au signifiant En 1976 G Tremblay souligne que la th orie de l information a t con ue pour r pondre des probl mes techniques de t l communications seulement Morin et Tremblay parmi d autres auteurs reprochent la th orie Shannonienne d tre r ductionniste d s qu elle pr tend rendre compte de la transmission de la pens e humaine car les aspects psychologiques et sociologiques sont ignor s En 1940 Roman Jakobson l un des linguistes les plus influents du XXe si cle va diff rencier les fonctions linguistiques sur les six l ments du processus de communication le destinateur le destinataire le r f rent le canal le code et le message lui m me 22 Aux six l ments de la communication Jakobson attribue six fonctions diff rentes REFERENTIELLE Contexte EMOTIVE naasa POETIQUE onca CONATIVE Destinateur Destinataire Message PHATIQUE Contact METALINGUISTIQUE Code Avec cet apport de Jakobson l analyse des fonctions du langage va ouvrir le processus dans lequel tait enferm e la th orie Shannonienne de l information En pr cisant que des fonctions linguistiques existent en dehors du contenu du message lui m me elle vite le r ductionnisme qui ne consiste qu retenir que l aspect d notatif d signation d une chose par des signes de l information La fonction motive est utilis e par le destinateur qui veut communiquer sa pens e au r
189. pprentissages du travail des contrats de professionnalisation des contrats nouvelle embauche je crois enfin tout un tas de contrats ils sont l pour aider les jeunes Donc je me suis dit peut tre probablement m aider mais bon des fois c est aussi la chance aussi Parce qu ils ne peuvent pas trouver des apprentissages pour tout le monde non plus Faut aussi que la personne soit nergique qu elle se d brouille aussi d elle m me de vouloir partout Moi en fait ce que j ai fait c est que j ai pris la ML mais je pas compt que sur eux j ai compt sur eux sur moi sur tout ce qui avait autour la chambre des m tiers etc etc J ai pris partout j ai pris du CFA bon parce que le CFA c est l o je fais ma formation donc c est quand m me important d avoir des bons contacts avec eux parce qu ils ont des adresses des entreprises aussi Et quand on est dedans ils nous aident chercher un employeur En Plus de la ML a m a aid parce qu en fait le CFA comme j tais inscrite elle s est associ e avec la ML pour que je puisse retrouver apr s un apprentissage Mais apr s quand ce n est pas le cas de l apprentissage b ils s occupent des jeunes individuellement autrement c16 Donc tu suivais la formation au CFA avant d aller la ML C16 Non quand je me suis inscrite la ML je n tais pas inscrite au CFA J tais inscrite comme a quoi provisoirement mais je n tais pas
190. probl me Domicile cole Bureau Laboratoire Usine Communaut Pression des d lais Trop de r DONSES R sultats pr liminaires trop g n raux pour tre utiles Surcharge d information Ami coil gue dit personne ne sait Recherche en ligne Outil de recherche sur papier R sultat s positif s fonction nel s rech erch s panouls sement personnel Pens e originale Autor alisation Autonomisation Appreridre apprendre Comp titivit et profit Davantage de r alisations acad miques Am lioration des capacit s de communi cation Progression de carri re Processus de recherche de l information rationalis simplifi et acc l r Plus productif et moins co teux R sultat s n gatif s dys fonctionnel s possible s F Ignorance Vuln rabilit Impuissance Handicap Absurdit Pas de r forme Gaspilage de temps d efforts at d argent Recherche trop vaste ou trop restreinte Pistes fausses trompeuses R inventer une roue qui a d j te invent e Chevauche ments doubles emplois Gaspillage Improductif puis passer l tape 6 l information Enseignant mentor 141 logement soins Processus de r cup ration de l information rationalis simplifi et acc l r Plus productif et moins co teux Passer trop de temps rechercher l infonnation et p
191. que personne a La liste est non exhaustive car la seule chose que je peux exp riencier directement c est moi et je suis le seul pouvoir le faire 13 Les croyances de l tre humain aussi le guident Selon Peirce nos croyances guident nos d sirs et fa onnent r glent nos actions car nos actions sont r fl chies selon la Th orie Sociale Cognitive de Bandura qui postule que l tre humain est un tre intentionnel visant des objets dans le monde capable de se donner des buts et d en changer S orienter conduit toujours nous interroger sur le sens de notre trajectoire personnelle ce que l on veut devenir pour Jean Marie Quisse et Danielle Ferr des visites en 126 i entreprise salons stages etc peuvent contribuer construire son auto orientation Eco orientation Comme nous l avons vu l oikos est la maison L co orientation ne repr sente pas seulement un aspect co nomique de la maison oikos va au del C est l environnement ce i Z 127 qui entoure de tous cot s Des facteurs externes la personne tels la situation sociale conomique et ou culturelle mais aussi la g n tique tels le sexe la race un handicap sont autant de facteurs qui orientent L co orientation ce sont les choses qui vont influencer la personne sur une p riode plus ou moins longue dans son orientation Le facteur temps compos par le pr sent le pass
192. qui vont influencer l orientation la sociologie avec Auguste Comte et la s lection naturelle avec la th orie de l volution de Darwin Philosophie et orientation La sociologie d Auguste Comte est fond e sur les sciences exactes ou dures ce que l on appelle le positivisme Cette doctrine que la France cherchait apr s la guerre franco allemande 1870 est issue de la philosophie des Lumi res qui entrevoyait une p dagogie scientifique bas e sur l exp rimentation L tude du progr s de l esprit humain et des soci t s est la cl de vo te de la sociologie Edouard Herriot d finit l orientation comme tant l ensemble des m thodes rationnelles capables de r aliser l harmonie de l homme le m tier en donnant chacun la t che qui lui convient le mieux physiquement intellectuellement moralement et conomiquement 76 http www senat fr rap 103 1791 103 1791 1 html trouv en ligne le 15 04 09 77 Edouard Herriot 1872 1957 homme politique fran ais membre du Parti radical 40 Biologie et orientation Avec son uvre de 1859 L origine des esp ces au moyen de la s lection naturelle Darwin branle les dogmes religieux sur l origine de l homme Pour Darwin il y a plus de naissances que le milieu peut nourrir _ils en suit une lutte pour la survie entre les individus de la m me esp ce et entre les esp ces pour les ressources rares seuls parviennent survivre
193. quisition de la ma trise de l information il Repr sentation sch matique les entr es doivent tre adapt es aux H Annexe B Comprendre Le cycl d acquisition de la ma trise de l information sp cificit s du probl me d information consid r et de la situation tape Ressources du cycle humaines d acquisition susceptibles de la d aider ma trise de l information A B p 1 Prendre Coll gue conscience Ami proche de l existence Travailleur d un besoin social ou probl me Ensaignant dont la Expert Mentor solution coach n cessite de l information 2 Savoir Enseignant Identifier et Expert du d finir avec domaine pr cision Menitor coach l information M diateur n cessaire Pair conseiller pour satisfaire le besoin ou r soudre le probl me 3 Savoir Bipiioth caire d terminer si Expert du l information domaine n cessaire Autre existe ou professionnel non et dans de la n gative l information passer Enseignant l tape 5 mentor Outils m thodes approches techniques Biblioth que Internet PC M dias R flexion de groupe Jeu Associations soci t s Biblioth que M diath que scolaire Centre commu nautaire Groupes d action civique Catalogues en ligne imprim s Index Moteurs de recherche Sources gouverne mentales Domaines et contextes o se situe le besoin
194. quoi on doit se moquer d eux parce que eux ils sont aussi forts que tout le monde quoi moi jme disais j ai de la chance parce que ch uis un gars qui a du caract re donc Jj ai jamais j me suis jamais laiss marcher sur les pieds mais je sais qu y a des p tits jeunes qui s font Qui s font manger comme a et travers a beh justement ils vont Ils vont s enfuir dans les c t s les plus simples comme moi j me suis enfui parce que j ai eu du caract re mais y a un moment o j arrivais plus r sister donc alors alcool drogue tous les choses qui sont pas bien eh ben on s enfuit dedans parce que c est comme une Comme une on s dit on oublie alors qu c est faux C est faux comme m a toujours dit mon p re t oublies rien du tout le lendemain matin tu te r veilleras tu te diras ah j ai oubli parce que j m en rappelle plus Mais on a rien oubli du tout a reste a 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 307 112 reste au fond et donc partir de l moi a m a partir du moment o ma vie elle s est d roul e d s qu je retrace ma vie en arri re ou m me d s que je chante d s que j cris ou ou qu je Voil le son d s que le son j l ai pos j l
195. r reprendre les mots de Rousseau nous pourrions envisager que l orientation est influenc e par trois l ments h t ro auto co tels ceux de la th orie tripolaire de Gaston Pineau bien qu avec quelques nuances 115 Pineau G 1991 op cit p 31 116 Thid 17 Bertrand Y cit par Pineau p 11 118 Pineau G 2005 op cit p10 11 56 En effet lorsque l on analyse une situation selon Pineau on a le r flexe de mettre plat cette situation pour avoir un regard objectif Ceci veut dire poser la situation sur une surface plane sur une table par exemple pour croiser des informations multiples et disparates de l existence Mais pour analyser une situation il est n cessaire d avoir un regard sur diff rents angles C est ce regard sur diff rents angles qui nous int resse pour avoir une vue d ensemble et la fois d taill e de l information et de l orientation Pineau dit La mise plat triangule bien dans le premier sens de croisement des sources d information Mais c est pour rep rer celles qui se ressemblent souvent en les aplatissant en les mettant au m me niveau Les points de vue diff rents sont interpr t s comme biais subjectifs sources d erreurs objectives Et non comme pointes de triangles sommets d angles donnant une perspective un angle de vue sp cifique et m me 120 unique C est la singularit de cet angle de vue sp cifique qui est significat
196. recherche d information semble n cessaire pour diminuer l incertitude Toutefois ne pas en avoir reviendrait dire que Claire ne se reconna t pas en tat de manque et donc n est pas dispos e en recevoir L auto orientation Au coll ge Claire souhaitait se diriger vers les langues je voulais faire dans les langues au d part C30 1 243 Claire comme la plupart des jeunes adolescents se dirige en fonction de ses envies et de son vouloir Si bien elle sait o elle veut aller elle semble savoir aussi ce qui ne lui convient pas moi je savais que a ne me convenait pas C30 1 244 Son vouloir est pr dominant par rapport ce qu elle est et ce qu elle peut faire la classe europ enne repr sentant un niveau lev Apr s avoir t inscrite dans cette classe peut tre s est elle mise l cart Ce qui serait une cons quence de sa mauvaise auto orientation n ayant pas pris en compte l harmonisation de l tre le vouloir faire et le pouvoir faire Claire s est faite une repr sentation de son orientation elle part pour faire un bac technologique v tement cr ation et couture mais elle dit Non a me convenait pas parce que c tait aussi beaucoup trop th orique et au niveau pratique a allait beaucoup trop rapide pour moi et je n arrivais pas forc ment suivre Parce que d j je n aimais pas forc ment ce qu on faisait en pratique aussi et j ai
197. rientation et les CrOPAnCESs an DM SE CR Re Sn Ra A ee 46 146 La m thode ADVP un exemple de m thode d ducation l orientation s 0 00 47 Conclusion sur l orientation sessoesoossessoesocssesooesocssessossocesossossoossossosesocssesoossosssessoseosssess S Th orie tripolaire de la formation essesssesocssecscesocsscccooescesseccoesocsseesoesocssecsoesocsseesoesoessees 49 Les autres les choses et la nature enr 49 Formation exp rientielleny fn i e ETE R E EE E donna 51 LatrianeulatiOh esisi ienn p ere E S EA EE E i ERE I ER 52 JarO ROn 10V LNOT 0 REEERE A AE E A E A E maires 53 H t ro Co formation aaneen a a N Eia e TES 54 INER O ROI ELIYA NTI IAE AE E EEA E E EE T E E E EEE EE 55 Mod le tripolaire appliqu l orientation sesseseesssseseseseesessersresesstsresessesersessesees 55 Hetero ornentati n asserere A E a a a a A A AS 57 AUTO OTLENTAUON asns Ana a a Mn a A E I E N ORA 58 Eco orI ntatlon ss a a a te nn te RE AE r TE NE 58 Conclusion sur la th orie tripolaire seessesocssecscoesocsscesoessccsseecoesocsseecoesocsseesoesocsseesoessessees O0 PARTIE II Probl matisation et hypoth ses seessessoeseessescoesoessoesocsscescesocsseesoesocsseessesse OL CHAPITRE 1 Du questionnement la probl matique et ses hypoth ses 62 La probl matique mone e M Mr ete 62 Tes SPORE eesriie 64 M thodologie et recueil de donn eS sesseessescoesceesseecoesscesoesccsscesoesocsscescescosscessessc
198. rumboltz appartient au courant neob havioriste Ce courant affirme que l exp rience donne acc s au r el c est pourquoi ce courant applique la conduite humaine ce principe c est dire que les conna ssances et les comportements sont le r sultat de ce que notre environnement nous fait vivre Ceci explique donc cela et en 1977 Krumboltz avec Hamel laborent le mod le DECIDES pour une prise de d cision rationnelle Les sept phases de DECIDES de cet acronyme sont D finir le probl me Etablir un plan d action Clarifier ses valeurs Identifier les solutions envisageables D couvrir les Ibid cit par Dosnon Odile 26 Guichard J Huteau M Psychologie de l orientation Paris Dunod 2001 334p 47 cons quences probables Eliminer de mani re syst matique les solutions moins satisfaisantes Se lancer dans l action Maintenant que le consultant a confront ses croyances la r alit il peut s attacher prendre des d cisions rationnelles La m thode AD VP un exemple de m thode d ducation l orientation L ADVP qui signifie Activation du D veloppement Vocationnel et Personnel est une m thode mise au point par Denis Pelletier Gilles Noiseux et Charles Bujold au d but des ann es 1970 au Qu bec et a t diffus e de fa on syst matique en France pour le d veloppement de l ducation l orientation Cette m thode se propose selon Pelletier de guider le d v
199. s 3 2 Poros appel aussi Ressource qui repr sente le chemin la voie la ressource et la richesse avait assist un banquet C est assez long raconter dit Diotime en s adressant Socrate et elle poursuit mais je vais te le dire Lorsqu Aphrodite est n e la fois tous les autres dieux et Ressource le fils de M tis firent une f te Lorsqu ils eurent din Pauvret vint pour mendier c tait apr s tout une f te et elle tra nait autour de la 54 porte La Pauvret P nia en grec divinit all gorique est fille du Luxe et de l Oisivet On la fait aussi na tre de la D bauche parce que les d bauch s incorrigibles s acheminent vers une ruine certaine Suivant Th ocrite la Pauvret est la m re de l Industrie et de tous les Arts C est elle qui veille l activit des hommes en leur faisant sentir leur d nuement et les avantages du bien tre On la repr sente sous les traits d une femme p le inqui te mal v tue glanant dans un champ d j moissonn Profitant que Ressource tait ivre de nectar il n y avait pas encore de vin et ainsi alourdi il entra dans le jardin de Zeus 5 Leo Strauss Seth Benardete Olivier Sedeyn Sur Le Banquet de Platon La philosophie politique de Platon Publi par ditions de l clat 2006 336p p 222 5 Diotime Philosophe et proph tesse du IV si cle av J C Elle appara t comme personnage du Banquet de Platon elle y est
200. s pour les jeunes pour cr er leurs projets Et donc euh C est a s appelle d croche la lune et partir de l ils d bloquent des fonds donc y a eu plusieurs choses moi j ai vu la petite jaquette et donc sur la jaquette y a des gens ils ont t faire des des de De l humanitaire y a des colos ils ont d barrass des for ts y a plusieurs choses y en a une partie au Kosovo pour faire de l humanitaire donc c tait quand m me pas mal y en a eu qu ont fait du culturel moi je J aimerais bien rester en France parce que je crois qu y a beaucoup de boulot faire en France donc d j avant de se jeter l tranger parce que a Projet culture projet culture eeuh l animation pour l instant a se fait en France que j veux l faire apr s le vrai projet final a sera en Ethiopie dans le pays de mon p re parce que y a d j une maison l bas et parce que c est pauvre et qu y a besoin l Afrique a besoin de gens l Afrique a besoin de gens comp tents parce qu en Afrique y a beaucoup beaucoup de de richesses pas exploit es parce que ben parce qu ils ont pas l argent Maais j crois que eeuh On peut on peut On peut arriver exploiter des choses sans sp cialement avoir beaucoup d argent p6 Pour ton projet comment est ce que tu t es renseign Comment est ce que tu as fait pour avoir eu cette envie ou ce d sir de cr er ou t orien
201. s si vous pr f rez rire c est c est comment vous dire on finit les classes On arrive et on est donc chacun est mis dans son registre donc les combattants chez les combattants les cuisiniers chez les cuisiniers et les m canos chez les m canos Moi en particulier c est les m canos donc je vais parler de la m canique Donc la m canique p13 Mais pour quoi toi la m canique et pas les cuisiniers ou les combattants P13 Pourquoi pas la cuisine J ai travaill en tant que serveur et je connais tr s bien la cuisine donc je wai pas choisis la cuisine donc je n ai pas choisie le cot combat parce que mon id e n tait pas vraiment de Au d but j je ne voyais pas trop ce que c tait combattant et ch j c tait un peu dur pour moi parce que j ai une copine eet combattant c a veut dire d part l tranger surtout donc pour moi c tait un peu dur Donc je me suis dit m canique c est bien pt tre quelques d parts l tranger mais pas trop silence Et la m canique c est un m tier que je n avais jamais touch encore parce que comme je vous dit j ai touch des m tiers dans la restauration j ai t cuistot j ai t serveur euh j ai fait de l usine j ai fait de montages de fen tres j ai fait du b timent pff j ai fait un nombre de m tiers euh j ai fait beaucoup de choses J ai t vendeur j ai fait plein de m tiers diff rents
202. s m mes choses qu eux donc je peux leur apprendre des choses Mais eux ils m apprennent des choses que moi je ne sais pas exactement comme je disais pour le BPJEPS animation culturelle animation sociale je ne peux pas savoir tout a eux plus En plus ils ont un r seau de partenaires autour d eux quand m me C est une entreprise qui travaille avec beaucoup beaucoup de jeunes et beaucoup beaucoup d entreprises autour d eux pour mettre les jeunes pour aider les jeunes ils ont des contacts un peu partout dans les entreprises pour pouvoir parler pour pouvoir discuter parce qu ils vont mettre toujours en valeur le jeune Ca je sais qu ils le font Apr s c est au jeune de ne pas les d cevoir et de leur prouver qui que c est une personne qui est respectueux et qu il est l et qu il fait son boulot quoi p5 Et comment a s est pass le premier entretien quand tu arrives avec ton projet avec tes envies qu est ce qu on t a dit Tu peux me raconter a P5 Alors la premi re fois que je suis venu comme vous dites ch uis venu chuis arriv avec un t shirt marqu d A Z courageux rigoureux d termin parce que la vie est un combat je leur ai d j laiss un bon message d s le d but Donc la premi re fois elle a voulu m expliquer le Civis je l ai directement pris de court en lui expliquant moi m me le Civis parce que je me suis renseign moi m me sur Internet et donc je lui ai r
203. s que touchent aussi bien la formation professionnelle que l aide sociale et l intervention sur l environnement relationnel des 16 25 ans Le dispositif ne peut pas r pondre la demande grandissante des jeunes d munis scolairement et 10 professionnellement La cr ation des Missions Locales en 1982 est la r ponse au rapport Schwartz sur L insertion professionnelle et sociale des jeunes Ce Docteur en sciences de l ducation est l origine d une recherche sur les jeunes sans qualification l Universit de Dauphine L Universit de Louisville lui attribuera le prix Graw Mayer consid r par elle comme le 7 Ibid p 65 Ibid Ibid Cit s par Jellab A 10 Ibid 11 v ritable prix Nobel de l ducation En effet en 1981 face au ch mage de masse le gouvernement avait demand Bernard Schwartz de r diger un rapport en trois mois sur la situation des jeunes et de lui faire des propositions Dans ce rapport il pr conisera au Premier ministre Pierre Mauroy la cr ation d une structure d accueil destin e aux 16 25 ans les missions locales pour l emploi Il est n cessaire de mettre en place un espace d accueil d aide et de suivi au plus pr s des jeunes dira Schwartz dans son rapport Les moyens allou s pour l aide l insertion des jeunes ne doivent plus tre d cid s de mani re centrale tatis e et rigide Pour aider les jeunes trouver un emploi il fallait travailler en cr ant des
204. sassi re tdi des ai 07 Analyse des donn es intimiste 7 0 Conclusion g n rale ss mobenn tn ecoles nent ee J5 Bibli gra phit sssssssiissssssscsssesscssssssissssosicosssosessssssssdsssesscsssssesssesss osseo essasi sosse 00 ANNEXES EE O E E EEEE E EEEE EEA LU 1 Table des Mati res 55 3 855u50tn mn nn et tn seisoessa nonas LAD Remerciements Je tiens remercier sinc rement les enseignants de ce Master 1 qui m ont apport norm ment travers leurs enseignements et pr cieux conseils Mes remerciements s adressent galement Gaston Pineau pour sa Th orie tripolaire qui m a inspir e Je ne peux que remercier Claire et Paul qui ont accept de contribuer cette tude tr s gentiment J esp re du fond du c ur que les vents leur seront favorables Un grand merci ma famille qui m a soutenu et accompagn depuis le d but de cette odyss e dans laquelle je me suis embarqu avec un grand plaisir Introduction Personne ne le niera nous avons tous besoin de savoir Mais la mani re d acc der ce savoir peut varier selon diff rents crit res L ge l ducation le milieu o l on volue et les moyens mis disposition pour acc der l information en font partie Des structures d di es informer orienter conseiller et ou accompagner les jeunes sont fr quent es quotidiennement par un grand nombre de personnes L une de ces structures la Mission locale tra
205. ses tudient et critiquent les conditions de l apprentissage sugg rent aux employeurs de nouveaux am nagements du travail recherchent les causes des inadaptations Les conseillers ma trisaient les donn es psychologiques et conomiques mais ils en donnaient une trop grande importance C est pourquoi le chercheur tats unien Super dira qu ils manquaient de connaissances en mati re de 8 counceling 3 conseil A la fin du XXe si cle le r le des conseillers d orientation est celui d informer et de conseiller les l ves et d apporter un clairage aux enseignants Depuis 1991 les conseillers d orientation sont appel s COP conseillers d orientation psychologue De 1930 Mai 68 A cause de la crise conomique mondiale cons quente au krach de 1929 des entreprises ferment le ch mage s installe et les premiers se retrouver au ch mage sont les jeunes Pour r sorber cette masse de jeunes au ch mage les pouvoirs publics obligent les entreprises engager un nombre d apprentis proportionnel celui de leurs ouvriers ou employ s Les pouvoirs publics r glementent aussi les conditions de ces embauches c est dire qu aucun jeune ne pourra tre employ sans un certificat d orientation Le travail des services d orientation s acc l re ainsi que leur implantation gr ce cette mesure 82 mn Ibid 18p 53 Carr Philippe et Caspar Pierre Trait des sciences et des te
206. socsseessesoesseessessses LS 2 La Ma trise de Pinformation ses 20 Conclusion sur l information ososeeeoeoo00s0ssesoecosssossesoososssossssosoesssssssoesoosssssssoesosssosssseess JD orientati 36 L orientati n ssissssiissssisessissnesens diesel AAEE sen dada sddsen AAEN AR ASAREE d sosc stands ao scie D finition du concept Orientation essseseessescoescesseecoesocesoesocsscesoesooesccscecooesoessessoesoesseesse J Histoire de l orientation en France ssseeoeoossssssosoocoossssosoososossssosoosossssssosoososssssssssessssse JD L orientation Professionnelle e o000000sseeooooossossesoosossssssssoososssossssosoossossosoosossssssssoessssss 39 Conclusion sur l orientation seessoossooesooesssesssosssoossoosssoessoeessosssoossoosesoosssssessesssosssoosesssss O Th orie tripolaire de la formation esseessesocssecscesocssceeooescesseccoesocssecsoesocsscesoesocsseesoesoessees 49 Conclusion sur la th orie tripolaire seessessessecscsesocsseesoessccsseecoesocsseesoesocsseesossoesseessesoessees O0 PARTIE II Probl matisation et hypoth ses seessessoeseessessoesoessoesocsscesoescosseescesocsseessesse OL CHAPITRE 1 Du questionnement la probl matique et ses hypoth ses 62 M thodologie et recueil de donn eS eeseessescoeseesseecoesseesoesocsscesoesocsscescesoosscessessoesoesseesse O5 M thodologie sen inendinninnnaiiontniniadiiesest Publi Conc rn siess dis sMicderr
207. sont des besoins physiques impos s par la nature A l poque de l industrialisation on avait limit les besoins humains ces besoins vitaux n cessaires la reproduction de la force de travail S opposant cette conception Marx consid rait la d couverte la cr ation de nouveaux besoins comme la production de la richesse la plus propre l individu dont disait il les besoins sont sans bornes et extensifs Parmi ces besoins d termin s par le d veloppement de la civilisation il voquait comme essentiels le besoin de travail cr ateur le besoin d instruction permanente et le besoin Woody Horton Jr in Introduction la ma trise de l information dit par l UNESCO trouv en ligne le 03 03 09 http portal unesco org ci fr ev phpURL_ID 25956 amp URL_DO DO_TOPIC amp URL_SECTION 2 OL html p 5 1 Voir annexe 6 Nous pensons que la liste propos e par Horton Jr est un mode d emploi librement adaptable au besoin Le Coadic Yves Fran ois 2007 op cit Tricot Andr Apprentissage et recherche d information avec des documents lectroniques M moire en vue de l habilitation diriger des recherches Discipline Psychologie soutenue le 15 12 2003 http www savoirscdi cndp fr index php id 597 c 1742 trouv en ligne le 04 04 09 28 d information Freud appuie l id e que d une mani re g n rale le besoin traduit l tat Sp 45 d un tre par rappor
208. sser mes examens et apr s peut tre essayer d en vivre en partie C9 1 86 87 Les cours th oriques n int ressent pas Claire et il faut en finir vite passer mes examens pour passer des activit s qu elle aime ma passion Mais la formation pour elle est une tape un passage obligatoire pour acc der l emploi il faut d j passer par apprendre une formation par faire une formation parce qu on apprend pas comme a un m tier en claquant les doigts C24 1 209 210 Alternance Dans la formation que Claire a choisie l alternance lui convient parfaitement et elle exprime sa pr f rence pour la pratique la th orie apprise en cours Puis la pratique qu on a besoin le plus et puis tout ce qui est exploitation commerciale c est dire l exploitation du point de vente C17 1 164 165 Par la mise en pratique dans 90 l alternance Claire voit un rapprochement de son projet professionnel futur dont elle distingue bien les diff rents aspects Toutefois elle est consciente de la n cessit des apports th oriques La VSP ce qui n est pas une mati re difficile mais bon qu on a d couvert aussi qu on a besoin peut tre un peu de cours aussi C17 1 163 164 M diateur La diff rence entre m diateur et conseiller selon Claire est que le m diateur il coute nos probl mes C39 1 309 Quand j avais besoin d aller la voir pour avoir des
209. sserait croire qu il a besoin 63 d tre guid C est dans le syst me scolaire selon ce que la th orie nous dit que l information de base sur les m tiers est acquise principalement par l enseignement des disciplines scolaires et par la suite elle est entretenue par le contact direct avec les m dias Rappelons toutefois que l acc s l information par l cole unique et par les m dias la libert de presse datant d apr s la R volution est un ph nom ne relativement r cent Toujours est il qu on est en droit de se demander si l quation de l information chez des jeunes qui ont quitt le syst me scolaire est aussi logique Le jeune cherchant s informer risque la noyade en plongeant dans l oc an de l information des m tiers Le fait de devoir ma triser l information pourrait y aider car savoir lire crire et compter n est pas suffisant pour arriver ma triser l information Un tri pertinent suivi d une juste valuation des besoins d information aideraient certainement mais la recherche d information n est pas une t che simple et demande du temps et de la r flexion L Onisep en ce sens par exemple compte quatre cent fiches m tiers parmi lesquels le jeune devrait faire son choix et en principe ce choix devrait tenir compte des d sirs du jeune mais aussi des capacit s accomplir ce m tier Peut on concevoir que le jeune de la Mission Locale puisse tre en mesure d
210. st ce qu il appelle sur le tas J ai travaill sur la m canique si on peut appeler a une formation formation sur le tas si vous pr f rez rire c est c est comment vous dire on finit les classes On arrive et on est donc chacun est mis dans son registre donc les combattants chez les combattants les cuisiniers chez les cuisiniers et les m canos chez les m canos Moi en particulier c est les m canos donc je vais parler de la m canique Donc la m canique P12 362 365 Les stages Paul pense que les stages servent confronter les d sirs les repr sentations C est pour a que les stages sont quand m me les le meilleur moyen de voir P10 342 que l on a d un m tier Mais ceci n cessite du temps Le m tier a ne se voit pas en un mois P101 338 Dans les lignes qui suivent sa r ponse Paul dit qu il est n cessaire de faire des stages pour ne pas se tromper d orientation formation Eet mais le stage le stage apr s se jeter dans la formation comme a c est bien au moins il aura d croch son dipl me c est s r Silence mais si ce n est pas ce qu il avait souhait c est dommage quoi P10 1 340 342 5 S quence Besoin de reconnaissance Au d part nous n avions pas pr vu cette s quence mais nous pensions qu il s en serait d gag s des choses retenir comme par exemple la notion de plaisir de recevoir un compliment car pour Paul c est
211. surant la transition d un sujet un autre tels Maintenant cela dit toutefois c est dire que 1 Premi re lecture de prise de contact avec le contenu des entretiens pour faire connaissance en laissant venir soi des impressions des orientations Bardin Laurence L analyse du contenu Paris PUF 1 dition Quadrige 2007 p 126 67 Par proposition nous entendons une affirmation une d claration un jugement voire une question ou une n gociation en somme une phrase ou un l ment de phrase posant telle la proposition logique une relation entre deux ou plusieurs termes C est en principe une unit que se suffit elle m me prononc e seule elle a un sens ce qui n exclut pas un rapport de pr suppositions entre propositions contigu s se traduisant dans le discours pas des ellipses elle doit pouvoir tre affirm e ou ni envisag e s par ment ou dans ses relations avec d autres prononc e exacte ou inexacte on doit pouvoir chaque fois la Joy 130 faire pr c der des mots le fait que 7 Dans notre lecture flottante des s quences communes aux deux entretiens sont apparues et d autres ne se r v laient pas significatives pour notre recherche pour cela donc nous avons d cid de ne pas les retenir Par la suite nous avons labor un tableau avec trois colonnes la premi re avec les interventions des interview s et nous m me avec les num ros d
212. t ce qui lui manque pour accomplir sa propre fin Par la suite la prise de conscience du besoin d information lance une dynamique de recherche d information pour combler un manque La recherche d information Selon Tricot la recherche d information met en relation un utilisateur et un document l utilisateur est caract ris parce qu il a un besoin d information A partir de ce besoin il a labor une repr sentation mentale du but informationnel plus ou moins pr cise Il est plus ou moins capable de le transformer en une requ te ou en une activit d interaction avec le document Nous pourrions symboliser le processus de recherche d information par le sch ma suivant dans lequel nous repr sentons le sujet et son besoin son but atteindre repr sentation mentale et la source d information L information repr sent e par les fl ches double sens est en feed back Le sujet et SE son besoin i s d information But atteindre Le Coadic Yves Fran ois 2007 op cit 5 Ibid Tricot A 1993 Ergonomie cognitive des syst mes hyperm dia Actes du Colloque de prospective Recherches pour l Ergonomie CNRS PIR Cognisciences Toulouse 18 19 Novembre pp 115 122 29 Aristote disait Les hommes ont besoin de savoir et peut tre Freud aurait pu lui 2 3 D A 48 r pondre Mais qu est ce que ce d sir cette passion cette pulsion du co
213. t as des id es tu vas y arriver PS5 l 224 1 225 t arriveras tr s loin rire bref j lui ai dit bah merci hein c est vraiment gentil gt PS l 187 1 197 ch uis arriv avec un t shirt marqu d A Z courageux rigoureux d termin parce que la vie est un combat je leur ai d j laiss un bon message d s le d but Donc la premi re fois elle a voulu m expliquer le Civis je l ai directement pris de court en lui expliquant moi m me le Civis parce que je me suis renseign moi m me sur Internet et donc je lui ai r cit bon je lui ai dit le Civis c est fait pour les jeunes vous avez 70 des jeunes qu en sortant du Civis ont un emploi durable vous avez des qualit s mais aussi quelques trucs qui que les jeunes n arrivent pas g rer comme les RDV toutes les semaines a peut tre bien mais d autres jeunes n arrivent pas le g rer d autres jeunes trouvent a trop dur Vous pouvez aider les jeunes avec des aides vous avez 900 pour aider les jeunes en cas de crise En gros elle est rest e poustoufl e Elle s est dit pur e le jeune il arrive et limite s il ne m apprend pas le m tier quoi gt P10 l 342 stages C est pour a que les stages sont quand m me les le meilleur moyen de voir gt P10 1 333 1 336 On peut passer par une case de formation a d pend
214. t aux autres elle est facilement transmissible comme le code g n tique par exemple ou bien les mass m dias qui transmettent des informations L information peut circuler comme nous l avons d j vu travers le temps et l espace L information est souvent confondue avec le savoir et la connaissance mais cette derni re est int gr e la personne elle fait partie int grante du sujet La connaissance est d ordre personnel et de ce fait elle n est pas transmissible Pour J Dewey tant que les donn es ne sont pas assimil es par la personne il s agit que de l information Pour que cette information soit connaissance elle doit tre transform e par l exp rience personnelle utilis e 36 Cit par Legroux J 1981 op cit 3 De Rosnay Jo l Le macroscope ditions du Seuil 1975 346p p 110 38 Cit par Legroux J 1981 op cit p 122 26 Legroux nous certifie que l information contribue ou peut contribuer l laboration de connaissance mais ceci la condition qu il y ait assimilation c est dire une activit de 39 iaa Die ni l la part de la personne Mais si elle est int gr e au sujet elle subit des changements du fait des sentiments de la personne C est pourquoi l information n est pas immuable Dans le deuxi me cas l information devient savoir Legroux nous dit qu en tout tat de cause savoir c est avoir Car si je sais je peux j ai le moyen
215. t d j un BEP ou un bac m me c est tr s ennuyant on va dire les cours g n raux C est des choses qu on a d j apprises donc on a des tr s bonnes notes Parce que b voil c est la la plupart des choses on les sait d j A part dans les A partir d ici bien que Claire n aie pas utilis l abr viation nous nous sommes autoris s remplacer Mission locale par ML 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 122 mati res comme le droit l conomie parce que l c est des mati res vraiment sp cialis es la profession et puis c est aussi du droit g n ral et de l conomie g n rale que l c est pas forc ment toujours facile La VSP ce qui n est pas une mati re difficile mais bon qu on a d couvert aussi qu on a besoin peut tre un peu de cours aussi Puis la pratique qu on a besoin le plus et puis tout ce qui est exploitation commerciale c est dire l exploitation du point de vente les calculs de TVA le Kemps donc en fait le kemps c est les entr es et les sorties d un stock explication des cours que nous avons pr f r de ne pas transcrire enfin voil il y a tout un tas de choses apprendre c18 Est ce que cette formation elle te convient C18 Parfaitement parce que je ne pouvais pas suppor
216. t mes parents ont fait du sociale mais pas dans le m me niveau parce qu eux ils ont fait du sociale par rapport aux handicap s Donc c est c est d j plus dur parce que c est encore plus difficile de trav pour moi je trouve encore plus difficile que travailler avec des jeunes des quartiers parce que les jeunes du quartier c est d j difficile de travailler avec eux parce qu ils ont souvent du mal a comprendre mais les personnes handicap es c est une histoire de patience m me avec les jeunes de quartiers c est une histoire de patience mais mes parents c est je crois que c est dur mais apr s c est de la volont de la personne si elle veut travailler Donc je vous dis influenc bon peut tre que oui petit rire peut tre que oui parce qu y a beaucoup de gens dans l animation dans la famille euh animation que se soit sociale ou chacun son registre quoi Mais beaucoup p10 Est ce que tu penses qu il faut passer par une case formation pour pouvoir s orienter ou arriver son projet P10 On peut passer par une case de formation a d pend des gens en fait Il y a des gens qui auront besoin de faire des stages eet mais pas des stages d une semaine 2 semaines 3 semaines comme on propose l Ils ont besoin de faire des stages de 2 mois pour avoir Les gens c n est pas en 1 mois qui pourront voir la v rit du m tier Le m tier a ne se voit pas en un mois En deux mois ils peuve
217. t pas ce que je veux faire parce que si j avais voulu faire a je me serais d j investi Je me serais dit donc voil je veux faire une formation Et l l animation j ai regard P14 1 402 405 Paul a d j fait une exp rience dans ce domaine et il a g n ralis cette exp rience peut tre de fa on inexacte tout le domaine J ai travaill en tant que serveur et je connais tr s bien la cuisine P12 1 369 74 Le d clic lignes 137 163 Il y a des moments dans la vie de Paul qui lui ont permis de mieux cerner son orientation nous les avons appel s d clic Donc partir de l j me suis dit a a t un d clic m me d j jeune j me suis dit t fa on j aiderai les personnes qui sont dans mon cas P2 255 256 suite ses exp riences pr c dentes Paul prend conscience de son orientation de ce qu il voudrait devenir Il a eu deux moments d cisifs le premier L aide aux devoir surtout je crois que c est l le plus gros d clic P2 137 138 et le second moment en faisant une association entre le m tier de conseiller et celui d animateur Et comme j ai dit mon vrai d clic a t partir du Civis que j ai vu des gens engag s quoi P2 1 161 162 Par ces deux exp riences il a pu conjuguer ce qu il est avec son vouloir et son pouvoir en d autres termes il s est senti en harmonie L h t ro orientation C
218. tation je pense que vous connaissez qui m a indiqu effectivement la bourse d apprentissage Et je me suis inscrite donc ils m ont donn des adresses et tout Donc j ai fait justement le forum l je me suis inscrite et je recevais des adresses toutes les semaines apr s ce qui m a permis de continuer mes recherches apr s Mais je ne connaissais pas encore la ML je ne savais pas encore ce que c tait cette p riode l Et donc j ai t voir un salon qui s appelle le salon de l apprentissage qui se passe la Mairie et c est l que j ai appris qu on pouvait s inscrire la ML donc j ai t la ML cot de chez mes parents G L Je me suis inscrite j ai remplis un dossier Mais comme j tais dans le cas des jeunes qui avaient d j fait qui avaient un niveau donc plus lev et qui avaient d j un dipl me parce que moi j ai mon brevet et ch uis en niveau premi re J ai t envoy la rue M et ils ne m ont pas laiss L parce que M ce sont de gens qui n ont rien ou pas de dipl mes ou rien ni rien Moi ils m ont envoy B centre parce que j avais un minimum quand m me Donc de l j ai connu D et toute l quipe de la ML de B donc ensuite j ai eu en relation avec M F mon conseiller ML qui m a aid faire des recherches bah pour pouvoir trouver euh un apprentissage Donc au d but a a t difficile c4 Pourquoi
219. te vers une formation o elle n aurait pas besoin d utiliser ses mains avec pr cision Alors en fait a s est d cid parce qu en fait ce que je faisais avant effectivement a ne me convenait pas du tout Parce que d j j avais les soucis au niveau des mains parce que moi j avais j ai un probl me parce que moi je fais de la dyspraxie et a allait trop vite pour moi et c tait le fait d t toujours en cours que me convenais pas du tout Et moi j avais besoin de contact et puis j avais besoin de voir autre chose que les cours quoi C est ce que je vous ai expliqu C19 L185 187 En effet lorsqu elle dit j avais besoin nous interpr tons son besoin comme une n cessit profonde interne qui va au del du simple j ai envie Le fait de ne pas pouvoir changer sa capacit r aliser des choses avec ses mains renvoie Claire une donn e qu elle n avait pas prise en compte L h t ro orientation Claire estime que le manque d information de ses parents l oriente dans un mauvais sens au coll ge mes parents sachant pas ce que c tait une section europ enne ils m ont inscrit l dedans et moi je savais que a ne me convenait pas parce que d j euh on n apprend pas des langues C30 1 243 245 86 L orientation de Claire de vouloir faire une activit autour des scoubidous part de son observation du travail de quelqu un d autre Elle a l id e de
220. ter d tre trop souvent en cours d j parce que je naime pas l ambiance d une classe parce que je trouve qu au bout d un moment je trouve que tous les jours et d tre en comp tition on va dire parce qu il y en a certains qui prennent a pour de la comp tition D autres qui sont l parce qu ils savent pas vraiment quoi faire C est souvent comme a dans les classes Donc je pense que bah c est bien de travailler cot parce que d j a fait murir et quand on est avec des adultes on apprend beaucoup plus vite que quand on est entre nous parce que entre nous bah souvent il y en a qui veulent pas couter qui mettent le bazar dans les classes et qui sont l bah c est ce que je disais ils sont l quoi ils savent pas quoi faire Il y en a un petit noyau qui coute mais qui est g n souvent par l autre noyau donc c est ce qui d stabilise un peu la classe on va dire et qui fait que bah c est pas forc ment bien d tre toujours en cours et que bah la th orie c est bien mais quand il y a pas la pratique derri re on sait pas vraiment ce qu on apprend Moi je pense a parce que j ai d couvert que depuis que jjje fais de la pratique je sais que ce que j apprends en th orie bah a me sers quelque chose c est pas inutile C est pour a que je dis que l apprentissage a me convient Parce qu on apprend sur le terrain On n apprend pas des choses th oriquement qu
221. ter vers a P6 Comment j ai eu le d sir baaah j vous dirai le d sir d j c est parce que je suis n dans une famille de 5 enfants Donc euh l animation a a toujours t euh Moi depuis que j suis tout petit j garde mes p tits fr res et p tites s urs donc euh J ai toujours v cu avec mes p tits fr res et p tites s urs jusqu l ge de 17 ans peu pr s en comptant que de 16 17 ans j ai t plac en foyer donc j tais pas vraiment l donc euh le week end d s que je pouvais rentrer j tais avec mes p tits fr res et p tites s urs euh Ca vient surtout de l et surtout parce que moi j ai toujours euh Comme j ai v cu vraiment dans un Dans un monde euh bah Semblable des gens mais part de d autres gens parce que j ai jamais eu d argent de poche mes parents ils ont jamais eu les moyens de me donner de l argent de poche ou quoi que ce soit eh bah je me suis dit pourquoi moi eh ben on se moquait de moi l cole on disait ah t as des vieilles chaussures tu les a achet es o eh bah moi j disais bah mes parents ils l ont achet V t Affaire eh bah ils se moquaient de moi parce que a co tait 2 eux ils avaient des chaussures 50 euh Donc partir de l j me suis dit a a t un d clic m me d j jeune j me suis dit t fa on j aiderai les personnes qui sont dans mon cas parce que je vois pas pour
222. ticle L5314 1 Des missions locales pour l insertion professionnelle et sociale des jeunes peuvent tre constitu es entre l Etat des collectivit s territoriales des tablissements publics des organisations professionnelles et syndicales et des associations Elles prennent la forme d une association ou d un groupement d int r t public Dans ce dernier cas elles peuvent recruter des personnels qui leur sont propres r gis par le pr sent code NOTA Ordonnance 2007 329 du 12 mars 2007 art 14 Les dispositions de la pr sente ordonnance entrent en vigueur en m me temps que la partie r glementaire du code du travail et au plus tard le 1er mars 2008 La loi n 2008 67 du 21 janvier 2008 dans son article 2 X a fix la date d entr e en vigueur de la partie l gislative du code du travail au 1er mai 2008 Article L5314 2 Les missions locales pour l insertion professionnelle et sociale des jeunes dans le cadre de leur mission de service public pour l emploi ont pour objet d aider les jeunes de seize vingt cinq ans r volus r soudre l ensemble des probl mes que pose leur insertion professionnelle et sociale en assurant des fonctions d accueil d information d orientation et d accompagnement Elles favorisent la concertation entre les diff rents partenaires en vue de renforcer ou compl ter les actions conduites par ceux ci notamment pour les jeunes rencontrant des difficult s particuli res d insertion professionnelle
223. tion le IA le il y a plusieurs contrats tout les noms tous les contrats qui taient sortis avant d j par la politique qui ont t retir s ils sont revenus parce qu ils ont t retir s je me souviens d s que j tais Lille tous ces contrats l ont t retir s pendant un moment et sont revenus parce que c taient quand m me des budgets aupr s de l tat parce que l tat se porte garant que si une entreprise prend un jeune en contrat para exemple je prend le CAE il lui payent 45 ou 50 du salaire du jeune donc l tat se porte garant de a donc c tait un gros ch que budget au niveau des mairies euh ils se sont permis de le remettre parce que bon l emploi en ce moment est un peu bas et puis la jeunesse a besoin de travailler parce que bon les gens qui ont un certain ge ont besoin aussi de travailler mais si on laisse la jeunesse dehors bah on a tr s bien vu ce que a fait Vu les meutes de 2005 j tais j tais en r gion parisienne en 2005 Je suis descendu pendant les meutes c tait un carnage enfin je dirais sans sang mais parce qu on ne peut pas savoir la r alit donc on a vu des vid os on a vu tout a mais on ne peut pas savoir quelle est la v rit Moi je dis qu il faut jamais jamais exploser sans savoir la v rit Si on avait eu la v rit on aurait pu dire quelque chose sans exploser parce que a sert rien Pour moi je trouve qu il n y aucun sens d aller cra
224. tout lire nous avons donc d privil gier une voie au d triment d une autre Nous esp rons sans aucune pr tention que notre recherche puisse tre d utilit dans des structures d di es l orientation car comme nous avons tent d en faire la preuve les jeunes ne sont pas tout a fait auteurs de leur orientation et nous pensons qu il est n cessaire qu ils puissent devenir autonomes pour tre en mesure de juger par eux m mes 136 Rousseau J J 1966 op cit p 37 97 de l influence n gative ou positive des l ments auto h t ro co orientateurs dans leur propre orientation condition d apprendre ma triser l information Une analyse plus approfondie pourrait conduire la r flexion sur les jeunes qui du fait de l influence des trois orientations auto h t ro co se retrouvent dans un emploi dans lequel ils ne se sentiraient pas panouis du fait de pressions de ces trois orientateurs 98 Bibliographie Information Carr Philippe L apprenance Paris Dunod 2005 212p Charlot Bernard Du Rapport au Savoir l ments pour une th orie Paris Editions Economica 1997 112p Chaumier Jacques Les techniques documentaires Paris collection que sais je PUF 1974 2 dition 126p Forest Woody Horton Jr Introduction la ma trise de l information Paris 2007 UNESCO 112p Le Coadic Yves Fran ois Le besoin d information
225. travaillait dans le relationnel mais il a augment vraiment Et de voir les gens voluer eh bah on se dit que bah nous en fait nous aussi on peut voluer c est une histoire de volont comme toujours faut vouloir voluer quand on veut voluer on volue mais faut pas rester voil faut pas rester sur ses p tits lauriers faut avancer p7 Qu est ce que t as ressenti quand on t a annonc que tu ne pouvais pas suivre cette formation ou ces tudes que tu voulais faire P7 Au d but j l ai pris euh Au d but c est comme un p tit chec on s dit c est un p tit chec maaais mais vu comment Hm la mani re dont moi j vois la vie j l ai pas vraiment pris comme un chec J l ai pris comme j me suis pris une p tite baffe parce que c est normal c est un peu dur sur le coup mais directement dans ma t te j me suis dit c est pas grave C est pas grave Faut pas t as d j v cu dans le pass tu sais que d s que t arrives un obstacle d habitude tu t arr tes eh bah l Arr te toi pas Fonce fonce fonce Avance Tu t dis c est pas grave Animation pas possible culturel pas possible sport Sport c est possible Fonce dans le sport une fois que t auras fait le sport c est quoi c est qu un an de formation une fois que t auras fait le sport bah tu fais le culturel ils pourront pas te refuser t as d j un BPJEPS tu pourras
226. u 2 fois dans une semaine P1 1 102 104 Paul fait confiance au dispositif Civis parce qu il sait que le but du dispositif est l emploi Le premier parcours de trouver une structure deuxi me parcours de trouver un contrat en alternance et le la troisi me tape d avoir un emploi durable parce que a c est le but 79 du Civis P2 1 168 170 et avec eux il construit les tapes pour son orientation Paul sait que la Mission locale est un r seau avec des partenaires qui va lui permettre de s ins rer plus facilement En plus ils ont un r seau de partenaires autour d eux quand m me C est une entreprise qui travaille avec beaucoup beaucoup de jeunes et beaucoup beaucoup d entreprises autour d eux pour mettre les jeunes pour aider les jeunes ils ont des contacts un peu partout dans les entreprises pour pouvoir parler pour pouvoir discuter parce qu ils vont mettre toujours en valeur le jeune Ca je sais qu ils le font P21 179 181 Le fait de rencontrer le Civis pour Paul est v cu comme un soulagement J ai eu la chance de pouvoir rencontrer le Civis comme je vous l ai si bien dit et partir de l bon mon chemin tait fait P15 1 421 423 Le Civis sous syst me de la Mission locale est en contact permanent avec des entreprises et des organismes de formation En rencontrant le Civis Paul se sent pr s de son but 4 S quence Formation Nous voulions savoir comment Paul concevait son
227. u m me d s qu il y a les amis faire une belle table ils sont contents quoi Tout m a appris quelque chose L usine m a appris tre d brouillard parce que l usine c est dur Moi j ai fait du 3 8 donc des horaires compl tement d cal s quoi a chamboule 395 396 397 398 399 400 401 402 403 404 405 406 407 408 409 410 411 412 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 437 438 439 115 toute la personne quoi Un coup c est la nuit un coup c est le jour un coup c est le soir On sait m me plus o on est quoi Mais mais travers a a m a appris tre bricoleur force de faire des mouvements r p titifs a muscle et en m me temps a apprend un rythme de vie et a nous montre qu en fait on n a pas besoin de de si on veut on n est comme tout le monde Si on veut on n est pas oblig de se lever 6H et finir 5H Si on veut on veut on peut commencer 5H et finir 4H du mat et voil On peut c est a a apprend le rythme de vie a apprend a voir a voir comment on peut s panouir et comment on peut voir les m tiers les uns apr s les autres Ca permet de voir quel m tier on veut faire Parce que on dit bon a ce n est pas le m tier que je veux faire Moi la cuisine j ai beaucoup h sit parce que au d but je me suis dit pt tre que je veux faire a M
228. ue a rire il n y a que a sport social et culturel il y a que a dans les BPJEPS il ya une vingtaine je crois de BPJEPS p20 Donc ton BPJEPS c est sport et c est une tape pour aller vers une autre orientation ce n est pas ton but final P20 Non ce n est pas mon but final apr s je dis que ce n est pas mon but final mais apr s il se trouve que j aurais pris Je dis a tout de suite mais apr s il se trouve q j serai amadou compl tement dans a et je vais vouloir continuer dedans Mais pour l instant mon but c est de d crocher ce BPJEPS faire un deuxi me BPJEPS par la suite si possible et ensuite apr s pardessus a apr s que j ai les 2BPJEPS l c est bon l ch uis l j ai tout je d j construit comme si c tait qu on construit une maison on construit d abord les piliers donc l bah j ai construit mes piliers une fois que j ai construit mes piliers b je vais aller travailler Au d but ils vont me regarder ils vont me dire t es pas tr s d cid toi tu fais un BPJEPS sport tu fais un BPJEPS culturel mais apr s c est nous de savoir argumenter nos choix Si on fait ces 2 l il faut savoir les argumenter V l je vais leur dire ce qui est mon projet au final et c est mon projet ce que j ai envie de faire 6 4 Attestation de Formation aux Premiers Secours JO 1 amp ND p lt 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
229. ui m me dira t il Une confrontation n est pas facile par le simple fait d opposer deux choses L exp rience de se confronter avec soi m me peut tre profitable pour la personne mais la fois une exp rience difficile car l tre est face ses limites et il est le seul responsable face ses choix L exp rience cr e est celle d un contact direct avec ses mouvements internes mouvements physiologiques affectifs intellectuels relationnels Edgard Morin dira propos de l auto que Tant qu on ne pourra concevoir ce que veut dire auto l autonomie organisatrice du vivant est condamn e soit flotter dans le vide A PEN 3 ve 3 116 comme un fant me soit se laisser dissoudre par les d terminations h t ronomes Mod le tripolaire appliqu l orientation L int r t de la triangulation selon Y Bertrand est de sortir du cadre dichotomique binaire comme nous l avons vu auparavant en prenant en compte un troisi me l ment Elle apporte aussi une interactivit une r troaction bouclante ou feedback entre les l ments produisant ainsi une dynamique de transformation Enfin elle permet de contribuer la banque de triangles possibles enrichissant les op rations de triangulation C est pr cis ment cette triangulation qui permettra d analyser de fa on objective nos propos De la m me fa on que la formation est faite par trois ma tres pou
230. ult s s ins rer professionnellement dans le march de l emploi fait partie du code du travail La mission locale est un dispositif de proximit qui permet de prendre le jeune dans sa globalit sans dissocier les probl mes conomiques Les conseillers de la mission locale travaillent sur la relation avec le jeune en tablissant un rapport de confiance qui aidera le jeune re d velopper sa propre autonomie Gr ce au contrat Civis le jeune s engage faire des d marches qui deviennent partie int grante de son projet professionnel CHAPITRE 2 Les concepts 18 L Information Lorsque notre r flexion nous a conduit vers ce concept ce fut la suite des observations r alis s lors de notre stage Nous avons pu observer que les jeunes qui cherchent de l information travers des questions ne sont pas toujours en mesure de pouvoir d chiffrer les messages qu ils re oivent C est pourquoi il nous semble n cessaire de comprendre comment op re ce concept souvent trait comme un synonyme de savoir et de connaissance Perriault dit que Les informations sont des donn es inertes et l activit d interpr tation et organisation incombe celui qui s en sert 1 DEFINITION DU CONCEPT INFORMATION Information du lat informationem qui signifie action de former de fa onner de informare informer Informer du lat informare Selon le Larousse l information c est donner
231. ur conna t l information avant que celle ci lui parvienne plus riche sera le message ses yeux Dans le cas contraire le message n apporte aucune ou tr s peu d information par cons quent le message sera peu original ou inint ressant pour le r cepteur L originalit du message peut tre mesur e au moyen des chiffres binaires soit bits binary digits La th orie de l information qui avait t con ue pour tre utilis e dans le domaine des t l communications a ensuite re u des applications diverses L informatique s en est empar e ainsi que la linguistique Les linguistes ont d montr les limites de la th orie en ce qui concerne les signaux et le sens du message Le signe est compos d un signifiant et un signifi deux l ments diff rents Le signifiant est la forme du mot par exemple maison et le signifi est la repr sentation mentale de ce mot ce que ce mot voque chez nous par exemple Pour la th orie de l information ce qui importe est le signifiant Elle ne cherche pas comprendre le message mais elle cherche seulement le transmettre C est pourquoi Edgard Morin cit par Legroux dira L information Shannonienne est m me tout fait muette ou aveugle sur la signification la qualit la valeur la port e de l information pour le r cepteur Car pour la th orie de Shannon le signifi existe la source et il s efface au moment du codage pour laisser la
232. ux jeunes un gar on Paul 20 ans et une fille Claire 18 ans fr quentent la Mission locale et plus pr cis ment le dispositif Civis Pendant notre stage nous avons eu la possibilit de rencontrer plusieurs jeunes fr quentant la Mission Locale cherchant s orienter vers un m tier car ils avaient besoin de travailler au plus vite Ces jeunes l ne pouvaient pas faire partie de notre chantillon de recherche car leurs motivations ne relevaient pas de notre recherche En effet notre chantillon qui est le moins courant dans les Missions Locales est un public avec un niveau d tudes mais il n est pas suffisant pour lui permettre de s ins rer professionnellement de sit t Nous avons donc men deux entretiens l un avec Paul 20 ans en pr paration pour rentrer dans la formation pour obtenir son Brevet Professionnel de la Jeunesse de l Education Populaire et des Sports BPJEPS et ainsi pouvoir devenir animateur et le second avec Claire 18 ans en formation au Centre de Formation d Apprentis pour obtenir un BEP Vente Action Marchande Les entretiens semi directifs Nous avons utilis la m thode des entretiens semi directif pour permettre l interview de s exprimer son aise Inspir es par Quivy R et Van Campenhoudt L cette m thode consiste laisser venir l interview afin que celui ci puisse parler ouvertement dans les mots qu il souhaite et dans l ordre qui lui convient bien que da
233. ux ne peuvent pas tout fournir c32 Tu me disais que ton conseiller t a motiv tu peux me parler de a C32 Bah il m a donn des conseils il faut que tu restes naturelle il faut que tu coutes ce qu il te dit il faut que tu r pondes correctement aux questions m a expliqu quelques petites choses pour l entretien aussi avant que je le passe Mais moi avant je m tais pr par e aussi Mais j ai cout ses conseils en plus de ce que j avais pr par dans ma t te c33 Et comment tu t es prise pour pr parer tout a C33 B j ai fait le vide dans ma t te et je me suis dit b qu il fallait que je me concentre sur ce qu ils allaient me dire et que j coute la question pour pouvoir fournir la r ponse tout simplement Je me suis pas non plus pr par un texte comme a signe avec la main des questions qu ils allaient me poser J ai fait le vide dans ma t te parce que c est la meilleure solution et je me suis dit qu il fallait que j arrive me concentrer aux questions auxquelles ils allaient me poser et j tais tout fait capable de r pondre en y r fl chissant Pour indiquer la grande taille 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 125 c34 Est ce que tu penses que tu avais besoin d information ce
234. vaille avec le public qui nous int resse pour effectuer notre recherche Ainsi donc nous trouverons notre chantillon plus pr cis ment dans le dispositif Civis que nous expliquerons plus loin Les jeunes avec qui nous nous sommes entretenus font partie d un public en recherche d information pour plusieurs raisons pour mieux s orienter vers une formation ou pour se r orienter dans la formation parce qu ils sont de jeunes dipl m s et sont la recherche d un premier emploi parce qu ils sont en r insertion professionnelle d autres sont en difficult car parfois ils sont en rupture avec le syst me Ce public donc en qu te d information a besoin d tre guid pour effectuer ces choix En effet aujourd hui les informations conomiques telles que les krachs boursiers la r cession entre autres ainsi que les menaces environnementales qui r duisent nos ressources naturelles et le progr s des technologies comme le dit Hubert Hannoun la machine souvent a cr mais au d triment de l ouvrier parmi d autres ne sont pas tr s rassurantes pour nos jeunes D apr s J r me Eneau les changements dans le monde professionnel s op rent trois niveaux une acc l ration du renouvellement des connaissances et des comp tences qui impose un processus d apprentissage devenu permanent tout au long de la vie un renversement de perspective manag riale accompagnant l
235. vais 2 projets en t te soit faire dans la couture des costumes ou soit faire dans la vente justement les foires et salons Je me suis dit que c est plus int ressant pour moi de faire un apprentissage C25 1 212 1 213 Bah au d but ils taient contre parce que surtout mon p re parce qu il voulait que je fasse des tudes g n rales C25 1 215 1 216 peur Mes parents avaient peur que je trouve rien et surtout quand je me suis fait virer Mon p re voulait me mettre en lyc e mais moi j ai pas voulu C35 1 290 H t ro Orientation forc Mais lui il voulait m orienter plus dans l cole C30 1 243 1 245 mais mes parents sachant pas ce que c tait une section europ enne ils m ont inscrit l dedans et moi je savais que a ne me convenait pas parce que d j euh on n apprend pas des langues C3 1 19 20 Mission locale Mais je ne connaissais pas encore la ML je ne savais pas encore ce que c tait cette p riode l C3 1 22 j ai t la ML cot de chez mes parents G L C15 1 139 1 141 En Plus de la ML a m a aid parce qu en fait le CFA comme j tais inscrite elle s est associ e avec la ML pour que je puisse retrouver apr s un apprentissage Mais apr s quand ce n est pas le cas de l apprentissage b ils s occupent des jeunes individuellement autrement

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