LA VALORISATION D`UN FONDS VIDEO EN BIBLIOTHEQUE
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1. notre r le de passeur interface entre des uvres et des spectateurs n est il pas en train de changer Ne serons nous pas conduits de plus en plus susciter organiser soutenir animer mod rer des communaut s de spectateurs qui se saisissent eux m mes de moyens d analyse d expression de conseil de collaboration 342. Biblioth que et sociabilit enfantine micro locale le cas de la BMVR de Marseille Belsunce par Elsa Zotian anthropologue Avec des fauteuils confortables une population diff rente peu habitu e des lieux va fr quenter le secteur l faut avoir bien r fl chir avec votre quipe sur ce probl me Une bande d adolescents peu soucieux des r gles peut engendrer des conflits sans fins 26 C est peut tre pendant ces moments l qu intervint le possibilit de faire la promotion de notre patrimoine cin matographique Cette promotion n est pas un acte simple Mettre un film dans un magn toscope est un geste simple mais expliquer pourquoi on a privil gi ces films en consultation et pas d autres est un acte plus complexe Il faut expliquer donc il faut tre tr s clair avec son objectif Quand je dis il faut cela signifie que toute l quipe a adopt les crit res choisis Car contrairement aux instants de pr ts o le temps manque pour effectuer un travail de m diation et de conseil la consultation est le moment propice aux changes avec les usagers Echanges peut s entendre comme enrichissements gt La RFID permettra demain des changes de plus en plus nombreux un personnel form sera exig par le public la parade du pr t va devenir caduque L une des missions des vid oth ques est de prendre le relais d institutions comme les cin math ques ou de pallier leur a
3. Le lynchage en Am rique existait et Fritz Lang le d nonce sa mani re Ces 3 films sont de facture totalement diff rentes ainsi les changes professionnels et lyc es ne peuvent que pr sager d une grande qualit Le p riodique Le monde de l Education analyse tr s fr quemment des films Cet effort vis vis des jeunes n a pas tre occult et doit trouver des chos dans nos tablissements Offrir l excellence et la pertinence passe par une compr hension des collections 15 3 par genre et dans le genre par titre Ici on flatte l usager qui aime un genre le passionn du genre qui ne veut pas sortir de son engouement Le sous classement par titre parce que ce sera plus facile La question imm diate est qu est ce qu un genre Certains genres s imposent imm diatement un film musical un film d animation un documentaire cela devient un peu plus difficile Mais il est des genres o toute la suggestivit du catalogueur se met en action drame com die dramatique Chacun de nous a une propension diff rente et une lecture multiple de l image et surtout une histoire personnelle qui induit des lisibilit s diverses Et ici pourquoi pas par r alisateurs certains signent toujours la m me orientation ils se sp cialisent dans un genre Le probl me du genre entra ne une plus grande confusion dans la t te de l usager certains r alisateurs changent de genre film apr s f
4. d tenteur de droits sur 2000 titres Les tarifs varient selon le genre Le film documentaire est tarif en moyenne entre 120 et 150 hors taxes pour une dur e de 52 mn Le film de fiction Le bar me oscille selon des crit res tr s divers pr sence d une salle de cin ma proximit le contenu la dur e la capacit de la salle etc Les tarifs sont dans une fourchette assez large de 200 1000 Les peines encourues L article L 335 3 du Code de la propri t intellectuelle d finit la contrefa on Est galement un d lit de contrefa on toute reproduction repr sentation ou diffusion par quelque moyen que ce soit d une uvre de l esprit en violation des droits de l auteur tels qu ils sont d finis et r glement s par la loi Le contrefacteur s expose aux sanctions suivantes Peines d emprisonnement d un maximum de 3 ans Amendes p nales d un maximum de 300 000 euros Sanctions doubl es en cas de r cidive Confiscation totale ou partielle des recettes procur es par l infraction ainsi que du mat riel utilis cette fin Peut tre ordonn e la fermeture totale ou partielle d finitive ou temporaire pour une dur e au plus de cinq ans de l tablissement ayant servi commettre l infraction Cela peut faire sourire et je rencontre souvent des vid oth caires qui s arrangent avec la loi Je rappelle que l ALPA est une association cr e en 1985 qu elle est n e de l
5. lors de consultations au Planning familial Les critiques s accordent dire que c est une extraordinaire fusion entre le r el et la fiction gt Les dialogues sont le r sultat d entretiens capt s sur plusieurs ann es le choix de les faire dire pour ce qui concerne les conseill res du planning par des stars per ues comme des mod les de femmes libres Nicole Garcia Nathalie Baye Isabelle Carr en accentue la port e et sonne n anmoins toujours juste Face la forte production de DVD il vous faudra tre vigilant quant aux informations trop souvent laudatives des revues de cin ma L absence de signature de l article doit veill votre attention N oubliez pas de sillonner les revues et les sites sp cialis s Un fonctionnement li aux probl mes conomiques l acc s direct pour pallier l absence d antivols Peut on tout acheter Quels crit res Dans vos structures comment fonctionnez vous On ne peut pas tout acheter sauf si l on travaille dans une biblioth que a tr s gros budget et encore quoi cela rime Tout a un co t et le DVD guide de voyage comme le routard sera vite obsol te Il faut que vous ayez toujours l esprit que le professionnel que vous tes doit toujours se positionner par rapport son public et r fl chir la place d un document dans la politique d acquisitions d cid e par votre tablissement Vous tes au service d un public da
6. m diath que Volont de mettre en avant ce support ou pas D sacraliser le lieu et donner voir en premier les m mes supports qu en grande surface cultura choix du mobilier En tag re En bac facing 23 Il Comment accompagner le public dans la constitution de sa culture cin matographique Je voudrais ici citer les propos d Isabelle Giannattosio directrice du d partement audiovisuel de Bnf une biblioth que se d finit au moins autant par ses collections que par la fa on dont elle les communique au public gt Nul ne peut vouloir entra ner l autre dans une connaissance sans que celle ci soit sienne Le personnel aura connaissance du fonds Peut tre faudrait il pr voir dans votre organisation de travail un moment d changes entre coll gues voire de visionnage Votre quipe sera peut tre plus motiv e pour parfaire ses connaissances dans le cin ma dans son volution comme dans son pr sent travers toutes les composantes Cette impr gnation participe au processus d acquisition et au r le de passeur du vid oth caire Dans le vademecum Vid oth ques mode d emploi gt il est crit L animation d un secteur Cin ma commence par la formation du responsable et des agents de ce secteur l analyse d images aux diff rents genres de films et aux contenus C est essentiel effectivement mais cependant un peu utopique Souvent une personne est d sign e
7. qu un succ s C est au professionnel qui revient le r le de savoir r sister ce souci productiviste pour offrir l excellence des choix et la compr hension des collections Est il pr f rable de faire du chiffre et s assurer des emprunts par exemple tripler un titre ou pr f rer multiplier les offres diff rentes La fr quentation en biblioth que stagne voire diminue ces derni res ann es et nous avons tous tendance vouloir voir nos taux d usagers se stabiliser ou progresser et c est souvent par l offre d un nouveau support que nous pensons attirer de nouveaux lecteurs Est ce juste Est ce que cela suffit C est difficile aujourd hui de faire une analyse d un comportement qui tend s tre g n ralis ces derni res ann es Le fait d offrir un autre support ne suffira pas nous nous devons de modifier nos habitudes et chercher sans cesse r pondre aux attentes d une population qui ne nous conna t pas qui n appr hende pas nos tablissements comme un 11 lieu ressources un lieu de formation un lieu de soutien leurs pr occupations Ceci vaut pour toute la profession et pas seulement pour les vid oth caires D autres professionnels s interrogent sur l urgence d offrir nos concitoyens des images de qualit Je vous rappelle l enqu te de T l rama num ro 3049 du 18 juin 2008 Les lecteurs de cet hebdomadaire taient invit s r fl chir sur une autre t l
8. quelques les d tails pratiques mettre en place Pour ne pas oublier des passages oblig s je vous invite vous reporter au livre Cin ma en biblioth que aux ditions du Cercle de la librairie qui y consacre un chapitre tr s d taill De plus Images en biblioth ques a mis votre disposition une liste de discussion pour vous pauler sur toutes les questions qui s imposent vous lors d animations ou de recherches Selon o vous exercez petite ou grande structure les moyens mis en uvre seront radicalement diff rents Je ne vais pas vous surcharger de conseils et de lieux de location de films d archives et de tout le pendant administratif qui s en d coule Juste quelques principes incontournables Avant chaque programmation il faut imp rativement penser visionner le document Cela ressemble une lapalissade et pourtant nous sommes nombreux avoir assister une animation o le micro ne fonctionnait pas une projection o le son n tait pas audible o l image tait floue Un autre imp ratif est d assurer le document si vous l avez lou juste pour la projection que vous programmez Une assurance dite clou clou c est dire du d part jusqu au retour de l oeuvre lou e On ne tr buche pas sur une montagne on tr buche sur un caillou proverbe chinois Un budget bien d fini j en reparlerai tout l heure Une presse locale inform e et su
9. un dessin anim ancien On a un exemple tr s fort de cette rencontre entre un lieu une population BPI secteur son vid o Le secteur lt son vid o de la BPI est quotidiennement le lieu o diverses populations se rencontrent Populations avec une d saffiliation sociale importante Ce n est pas l exclusion qui est ici seulement en jeu C est l absence de liens conjugu e avec l absence des structures qui ont du sens qui attirent SDF personnes g es isol es et faux tudiants Il n est pas besoin d aller si loin pour s apercevoir de l importance qu une m diath que dans le r seau de liens que tissent la ville Combien d ados affal s sur les canap s le mercredi et le WE j emploie sciemment affal s synonyme d appropriation du lieu Combien de personnes seules souvent g es avides de conf rences d animations culturelles Conclusion Un projet du syst me audiovisuel se trouve la crois e de divers domaines de comp tences informatique vid o son automatisation commutation Nos outils technologiques d aujourd hui n cessitent 33 une maintenance de plus en plus technique c est un facteur ne pas n gliger Certains annoncent la fin du lieu vid o pourtant le Forum des Images a fait le pari qu il existe un public sensible au regroupement physique Comme le dit Jean Yves de L pinay directeur des programmes du Forum des images
10. vision Le 10 point intitul Accro tre la qualit la cr ativit et l innovation des programmes sous la rubrique cin ma il tait propos de cr er un magazine de cin ma critique afin de favoriser l ducation du jeune public IL tait galement sugg r la programmation d un tiers des films de patrimoine projet s en prime time en version multilingue dans le cadre d un cin club offrant la comp tence de cin philes Apr s un succ s significatif les vid os clubs ferment Le t l chargement est devenu une banalit Les vid oth caires doivent apporter ce suppl ment d me que le cin ma industrie se refuse La diff rence majeure avec le march du livre est que nous pouvons acqu rir et mettre disposition des publics un roman quasiment la semaine de sa sortie en librairie il n en est pas de m me pour le film nous ne pouvons pour des raisons juridiques et conomiques li es l industrie du cin ma rivaliser ni avec le march du film ni avec les vid os clubs Car comme le disait Andr Malraux Par ailleurs le cin ma est une industrie A Fiction La fiction destin e aux jeunes jusqu 12 ans est le plus souvent class e par titres comme pour les bandes dessin es Souvent les films d animation sont class s part Les films pour les tout petits sont souvent signal s soit par un logo soit mis part L objectif d une m diath que tant une plus gra
11. vrac pour les ditions de poche et les belles ditions sur les nobles tag res 5 un classement du support vid o une r union dans le m me domaine de tous les supports livres et DVD Mis en place par la BPI dans les ann es 70 ce syst me a tendance tre abandonn A la difficult de rangement s ajoutait la gestion du lectorat trop h t roclite De la BPI la biblioth que municipale ce mode de classement a d montr son inad quation avec le public concern du moins pour les fictions 6 un classement dans les ouvrages sur une uvre tout sur Harry Potter les fictions les tudes le CD de la musique du film et les DVD Exemple d Intermezzo DVD class sous le nom de l auteur de l oeuvre adapt e au cin ma Harry Potter ROWLING si le temps d bat sur le classement Ce d bat est r current que ce soit sur la liste de discussion images en biblioth ques gt vous lirez des r flexions sur les avantages et les inconv nients du classement par titre ou par r alisateurs Christophe Evans de la BPI dans un article dans l ouvrage Cin ma et biblioth que gt moque le classement par r alisateurs Sur Images en biblioth ques vous aurez un article bien argument sur le classement par titres Nous le voyons c est suggestif Mon avis Etre bien clair dans le choix du classement comme tre bien clair avec la politique d acquisition premi re base pour l
12. 23 f vrier 2015 donner coordonn es martine itier c ur mairie toulouse fr Pr sentation du groupe Peut on prendre un petit moment pour se pr senter Qui travaille d j dans une m diath que qui offre des DVD Le fonds DVD en m diath que Apr s pr sentation distribuer un DVD chacun afin de prendre conscience de la difficult de lisibilit des informations appos es sur le bo tier Pr senter le programme La matin e constat baisse de la production du DVD et augmentation du t l chargement quelques mots parler du cadre juridique en terme simple Quels classements quels publics Comment accompagner le public dans la constitution de sa culture cin matographique Une culture cin matographique pour une politique d animation et de programmation Avant de commencer je voudrais en pr ambule vous rappeler la difficult de constituer un fonds de DVD en biblioth que Nous ne savons pas aujourd hui la dur e de ce support Vous avez toutes et tous entendus parler de t l chargement et la copie des DVD est devenue un norme probl me sans parler d un d ficit assez cons quent pour les producteurs Le piratage est aujourd hui un fl au que nous ne pouvons pas m sestimer Vid os la Demande VOD ADAV et Cin ma Utopia NETFLIX MEDIATHEQUE NUMERIQUE Artevod et Universcin L ADAV propose de la VOD aujourd hui une offre pour public cin phile gt Sans oublier que les ven
13. a compr hension du public et votre quipe C est douloureux quand comme Toulouse le choix du classement a t d fini pour tout le r seau et la m diath que Par contre le classement par genres am ne moins de pol miques et pose moins de questions il est souvent rejet par son c t suggestif Si le temps raconter le classement Fabre quand pr t indirect et pastille verte B DOCUMENTAIRE La fiction est le genre le plus emprunt je lai d j mentionn un peu plus haut Pourtant travers quelques documentaires qui font la une de la presse on assiste un nouveau engouement pour ce genre Pourriez vous me citer quelques titres qui ont t porteur ces derni res ann es Etre et Avoir la sociologie est un sport de combat le cauchemar de Darwin We feed the world Parler ici de Mois du film documentaire et de la pr sence incontournable d Images en biblioth ques Signaler les rencontres des vid oth caires Midi Pyr n es 4 par an Il y a le documentaire qui est ins r dans le fonds g n ral et a un classement DEWEY il c toie les autres supports documentaires Il y a le documentaire class dans un secteur part Les possibilit s de classement sont de l ordre de 3 par r alisateurs par dewey ou par titre En effet 2 types de documentaires cohabitent un troisi me type de documentaires fait son apparition les documentaires qui documentent vo
14. a volont des pouvoirs publics et des professionnels de l audiovisuel Elle a pour but de combattre toute forme de piraterie des uvres audiovisuelles Pour mener bien cette t che elle dispose d une quipe d enqu teurs asserment s d sign s par le Centre National de la Cin matographie agr es par le Ministre charg de la culture Il faut bien avoir en pens e que le l gislateur n a pas mis ses dispositions en place pour agacer les biblioth caires Ces mesures tendent sauvegarder la cr ation c est dire faire respecter le travail des auteurs assurer la r mun ration de la cr ation permettre la production de nouvelles uvres et contribuer prot ger l emploi en France La constitution d un fonds audiovisuel est une t che qui se b tit dans l ph m re Pourquoi parler d ph m re en vid oth que Les probl mes inh rents aux supports vid o VHS DVD comme la nature juridique des collections ne nous permettent pas de travailler sans prendre en compte le march des DVD Je veux parler du nombre de titres que vous avez acquis et qui ab m s ne se trouvent plus sur les catalogues des distributeurs Ce souci peut tre v cu comme une contrainte insupportable Le m tier de vid oth caire est un m tier de passeur et peut tre par ailleurs un m tier de gens frustr s La constitution c est en premier lieu des acquisitions Je ne m appesantirai pas sur les choix d
15. arrive pas atteindre louverture du r cup verre pour y glisser une bouteille Sans parler de la musique qui traverse les 3 films Les clins d il d Almodovar sont tout aussi connus La ville certains plans la concierge Vous avez tous en m moire ce genre de clin d il Par ailleurs quand un spectateur d couvre un cin aste travers le film qui est l affiche et qu il veut retrouver les climats de l auteur ou par curiosit conna tre les autres films ou tout simplement le film de tel r alisateur l a passionn et il veut visionner les autres Le rangement par r alisateurs lui facilitera sa recherche L effort qui est fait par les coll ges et les lyc es pour ouvrir nos jeunes la culture cin matographique doit nous rappeler nos objectifs Faire des citoyens avertis et inform s Ouvrir l autre vers l acculturation et non vers l inculture En 2006 il a t s lectionn trois films dans le cadre du cin ma au lyc e Tigre et dragon de Ang Lee Dead man de Jarmusch et Fury de Fritz Lang Croyez vous que Dead man gt n aurait pas impatient nos jeunes s il n y avait pas eu Johnny Depp Jarmush en classe de seconde le choix est assez audacieux vous en conviendrez La lecture du 1 film tourn aux Etats Unis par Fritz Lang n est pas sans int r t Une autre fa on de dire travers les images sa croyance dans le Nouveau Monde et de bousculer les pr suppos s
16. aux c est TROI parce que trois couleurs est le titre g n rique L il faut avoir un petit peu de connaissances cin matographiques Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqu Le vid oth caire est un acqu reur qui se refuse de mettre de la valeur dans les collections qu il choisit Ce sont ces ambigu t s qu il faut lever quelle politique d acquisition a t arr t e Le professionnel doit toujours se positionner par rapport son public et sa place dans la politique d cid e par la structure 13 2 par r alisateurs l on donne la pr f rence la culture cin matographique de l usager ou du moins on cherche lui faire acqu rir une culture Certains le jugent trop litiste Nous flatterions les cin philes Je trouve qu il est m prisant de penser que le public qui va au cin ma ne va pas voir le dernier Spielberg le dernier Almodovar gt ou le dernier Ken Loach gt Ne pas classer par r alisateurs c est comme le souligne Jean Fran ois Jacques dissimuler la politique documentaire que nous menons C est galement m conna tre la capacit de l usager s orienter dans nos catalogues Si on pense que l usager sera perdu dans ses recherches il faut alors se poser la question de la pertinence des catalogues concern s Il est cependant exact que tout le monde n a pas une envie de r alisateur pr cis quand il cherche un DVD Mais amener l
17. bsence par des mises en consultations judicieuses La consultation entra ne in vitablement l emprunt En 1998 la m diath que Fellini a 16939 visiteurs qui ont visionn l un des 8000 films en 2003 ils sont 25760 et ce malgr l ouverture de la BMVR Biblioth que Municipale vocation R gionale de Montpellier 3 Une culture cin matographique en lien avec l actualit Avant de vous parler d animation et de programmation je voudrais vous rappeler ce que tous vous faites plus ou moins souvent Il ne faut pas n gliger l actualit Un cin aste vient de nous quitter il est important que votre m diath que mette en avant son uvre la documentation sur son uvre L occasion de sortir des tag res quelques dictionnaires Souvent le public ne conna t pas les Tulard ni comment d couvrir le cin ma d un pays peu connu par Atlas du cin ma d Andr Labarr re d Librairie g n rale fran aise Le livre de poche la pochoth que 27 Bien s r on vitera de ne couvrir que les n crologies Brive est en plein Festival des moyens m trages une occasion pour mettre en Vitrine notre fonds de moyens m trages Avoriaz est en plein festival sortons les fantastiques Clermont Ferrand est dans le court revisitons les courts et proposons les nos usagers L actualit est l occasion de porter un regard neuf sur notre fonds _ pour nous et pour nos usagers Ill Une culture cin matogra
18. coll gues des autres m diath ques jeter un il aux animations qui sont annonc es dans les autres m diath ques ce sont souvent des mines de r flexion et de contacts L objet de cette programmation peut tre je l ai d ja dit un r alisateur un com dien un studio une cole un mouvement un th me un genre une collection un fonds sp cifique vos nouvelles acquisitions Cet ensemble sera construit selon un point de vue une hypoth se il peut tre chronologique comparatif transversal interdisciplinaire L usager y lira une coh rence qui n est pas sans servir l image de la m diath que et de ses professionnels Pour le public ce sera tout d abord une vraie d couverte J incite sur cette une id e directrice ne pas perdre de vue de la coh rence Informations compl mentaires du public par rapport aux films pr sent s avec des outils de recherche adapt s courtes s ries permettant d en savoir un peu plus sur un acteur un r alisateur un genre un cin ma national actions de valorisation selon un calendrier porteur 30 N oubliez pas vos postes de consultation il est toujours int ressant de proposer sur nos postes des images en lien avec notre activit IL faut s efforcer de mettre en r sonance un v nementiel et l animation projet e Mois du documentaire depuis quelques ann es cet v nement a un impact m diatique ne pas n gliger cin ma du r el Cin spa
19. du cercle de famille et la diffusion n cessite l autorisation des ayants droits de l uvre Ce droit qui appartient l auteur peut tre c d pour permettre l exploitation de l uvre Cette cession contrat crit entra ne la r mun ration proportionnelle aux recettes de l exploitation Les droits patrimoniaux de l auteur le sont jusqu sa mort et pour ses ayants droit jusqu 70 ans apr s sa mort Comme le film est une oeuvre de collaboration 70 ans s entend partir du 1 janvier qui suit la mort du dernier des collaborateurs sc nariste dialoguiste compositeur r alisateur Au del de ces 70 ans l uvre peut tre exploit e gratuitement et librement Comme le cin ma est un art r cent Nous sommes vous le voyez confront s une l gislation complexe Les droits de diffusion peuvent tre n goci es pour la consultation sur place ou pour le pr t domicile Que ce soit titre on reux ou gratuit les droits de repr sentation doivent tre acquis J ai voulu aller plus loin que la l gislation en cours Nous avons tous entendu des coll gues nous expliquer telle ou telle pratique tol r e voire des pratiques consciencieusement d tourn es Quand on interroge l ALPA et que l on consulte ses documents on parle de principes connus sous l appellation institutionnel ou destination d une population restreinte En effet on peut faire la projection d un f
20. e vos achats nous y reviendrons plus loin quand nous parlerons des publics FOURNISSEURS ADAV COLACO RDM de remise octroy e entre 20 31 scinder les march s en nouveaut s et fonds Quelle contrainte Le DVD doit tre absolument une nouveaut quand il est sur le catalogue du fournisseur nouveaut s La nouveaut n est pas la date mais la mention nouveaut s mention qui dispara t des catalogues tous les 3 mois Les pr conisations de r partition des genres des DVD fiction suivent les chiffres d emprunt par genres Vous ne serez pas tonn s de ces chiffres Par un fait tout naturel l dition colle assez cette r partition Pas de myst re ici C est assez classique comme d marche de lecteur Le documentaire sera moins emprunt part ceux qui ont t couverts par l actualit SF fantastique 6 Policier 12 Com die 14 Drame 29 Histoire 2 Animation 5 Aventure arts martiaux 5 S ries TV 5 o DVD jeunesse 22 RAPPEL Les fournisseurs ADAV RDM COLACO O O O O O O O O Le catalogage et la culture cin matographique PRESENTER UNE NOTICE COMPLETE A L ECRAN DONNER UN MODELE DE NOTICE ABREGEE Je ne m tendrai pas sur les probl mes de catalogage Cependant je rappelle que les r cup rations des notices vers es par vos fournisseurs sont un gain de temps Cette conomie de temps pass informer les zones peut vous permettre de renseigner des zones qui peuve
21. elle est galement essentielle pour l animation et pour l acquisition d une culture cin matographique nous le verrons plus tard cependant aucun texte l gislatif particulier n encadre ces pratiques c est le droit commun de la propri t litt raire et artistique qui s applique et qui impose aux m diath ques d importantes contraintes Pour les repr sentations publiques gratuites c est l article L 122 4 du code de la propri t intellectuelle qui s applique et je le rappelle toute repr sentation ou reproduction int grale ou partielle faite sans le consentement de l auteur ou de ses ayant droit ou ayants cause est illicite Une repr sentation consiste dans la communication d uvre un public par un proc d quelconque projection publique t l diffusion transmission dans un lieu public Ainsi lorsqu un DVD est diffus au sein d une m diath que c est une repr sentation publique qui requiert une autorisation pr alable du ou des d tenteurs du droit d auteur Je le redis aucune exception aux droits d auteur n est pr vue par le code en faveur des activit s des m diath ques Le code de la propri t intellectuelle dit que seules les repr sentations priv es et gratuites effectu es exclusivement dans un cercle de famille c est dire sous le toit familial un public de personnes parents ou amis tr s proches Les m diath ques chappent la d finition
22. ement Il faut se situer clairement par rapport l implantation du b timent La vid oth que est implant e par exemple c t d un ensemble social ax vers la petite enfance Il serait judicieux de r fl chir en vue d un partenariat futur une politique d acquisition Les productions Disney et les autres producteurs cr ateurs d animation diff rente c est un exemple que l on peut appeler basique il suffit de le rappeler et de l appliquer Car on conna t tous les urgences de la lecture publique et entre les plannings et les plages horaires couvrir il est des t ches qui passent la trappe l animation C est chronophage et ingrat de proposer des animations 21 Il faut beaucoup d nergie pour mettre en uvre une synergie de comp tence Partenariat externe et interne tous les secteurs de la biblioth que doivent imp rativement travaill s ensemble l quipe ne prendra en compte les animations que vous proposez que si l unit de r flexions est pos e unit ne veut pas dire uniformit neutralit unit ici est avanc dans le sens de coh sion Souvent quand on parle de partenariat on pense l ext rieur Pas seulement il faut avoir l esprit que le secteur cin ma gt est un secteur qui fait partie int grante de la biblioth que Si tout le personnel est inform et associ si le secteur cin ma s associe galement aux animations des autres secteu
23. eurs de leur poque Une collaboration entre le personnel d ducateurs sp cialis s et les coll gues du secteur jeunesse et adulte Pourquoi jeunesse Dans ce 22 cas l les documentaires destin s aux jeunes souvent plus didactiques richement illustr s pourront faire un plus grand cho dans les m moires des a n s Ici je renvois quelles exp riences sur un fonds documentaire commun adultes et jeunesse Je r insiste et je vous rappelle la difficult des acquisitions Tout n est pas rose dans le monde du cin ma Longtemps Le roi et l oiseau de Jacques Pr vert n a pas fr quent les biblioth ques cela fait seulement un an Jusque l les ayants droits de Jacques Pr vert se refusaient c der leurs droits aux distributeurs de biblioth ques Je redis mon avertissement mis dans mon introduction ce m tier peut tre un m tier de frustrations Votre m diath que est implant e o Pouvez vous nous faire part de vos exp riences Quelle population r agit mieux vos sollicitations Vos acquisitions correspondent elles votre public ou vous avez l impression que tout sort ou un genre n enthousiasme pas vos lecteurs Quelque soit la population il faut avoir pr sent l esprit que la culture cin matographique s acquiert d abord hors des salles de cin ma 1 3 ESPACE DEDIE QUEL AMENAGEMENT Se poser la question comment se d place l usager dans la
24. ilm un public restreint r uni pour des activit s dont la repr sentation la projection n est pas l activit principale interrogation sur la perception du l gislateur d un club de cin ma Aucune publicit ext rieure n est autoris e et Le support vid o a t acquis aupr s d un distributeur ayant trait avec le d tenteur des droits de cette utilisation Plus clairement certains producteurs ont confi les droits d exploitation de leurs uvres pour des projections publiques gratuites aupr s de communaut s restreintes secteur dit institutionnel des distributeurs sp cialis s La liste des ces distributeurs habilit s fournir des vid ogrammes pr enregistr s d uvres cin matographiques ou audiovisuelles pour cette utilisation peut tre fournie soit par l ALPA ou la f d ration nationale des distributeurs de films Les droits pay s la SACEM ne donnent aucun droit l autorisation de la projection publique d une uvre audiovisuelle Encore et toujours nous nous trouvons devant des r gles l gislatives certes un peu plus ouvertes la notion de restreint tant tr s flou et puis il y a la pratique en biblioth que ce qui nous int resse Vous trouverez chez nos partenaires entre autres l ADAV une coute pour toutes vos questions juridiques les probl matiques autour de la l gislation apparaissent plus claires sur le site depuis quelques temps Je ne fais aucune pub
25. ilm cherchent bousculer le spectateur et se bousculer lui m me De plus le passionn d un genre si les DVD ne sont pas class s par genre pourra peut tre tre attir par un titre d un genre diff rent Combien d entre nous avons vu le public passer les bacs un par un la recherche du coup de c ur L usager feuillette souvent les bacs et on peut envisager de belles rencontres Voir Ozon quel lien entre sous le sable 8 femmes et Angel gt le lien dans cet exemple n est assur ment pas le genre 4 un double classement des bacs par genre et par titre et des bacs par r alisateur L on peut s interroger sur la volont des professionnels du secteur On ne prend pas partie on ne sait pas on ne veut vexer aucun usager Pour moi et l j engage une opinion personnelle c est le chaos D autres avanceront que tout le monde s y retrouve J ai tendance penser que l incertitude n am ne pas l usager une bonne compr hension de la politique d acquisition et que la coh rence du fonds en souffre On choisit parmi des cin astes ceux qui auront le privil ge d tre repr sent s dans les 2 classements L litisme fait la loi toujours mon avis On engage les uns feuilleter des bacs on invite les autres sillonner les tag res Courb debout Une volont inconsciente ne 16 pas m langer les populations Comme chez les bouquinistes du bac en
26. ionnel qu est ce qui a grev le budget L quipe pr vue n a pas assur 2 absents sur 3 pourquoi les objectifs n taient pas clairs vous avez trop impos et non d l gu Cette valuation se fera en premier lieu avec votre quipe lors d une r union de bilans C est le moment de resituer le travail et votre quipe a besoin de s engager sur des projets clairs et laisser le flou s installer n est jamais heureux En second temps ce sera une valuation r dig e que vous adresserez vos sup rieurs hi rarchiques votre service d animation ou votre lu C est incontournable Le but final de l valuation est d clairer l action et pour ce faire d aboutir un diagnostic compris et partag par tous les acteurs 32 Une m diath que est un quipement qui cr du lien social et de plus en plus Le secteur vid o et ses animations cr aussi un lien social Les animations partir d un fonds peuvent tre coupl es avec l envie de faire rencontrer 2 publics diff rents Exemples la programmation d un film pour les mal voyants avec l objectif de faire se c toyer 2 populations qui s ignorent les voyants et les autres Parler de l exp rience de Beignets de tomates vertes Penser faire c toyer une classe de lyc ens avec un corps de m tier Ou une programmation o touts petits seraient invit s rencontrer leurs a n s partir d
27. l art qui est ph m re c est le support C est pareil en litt rature on ne met pas au pilon l uvre de C line ou de Proust mais le support livre qui est en mauvais tat On pr tera un grand classique des ann es 40 comme un film d auteur r cent Le vid oth caire doit travailler avec ces imp ratifs Les innovations de demain le num rique entre autres vont nous obliger tre clair avec nos principes et nos objectifs inh rents nos acquisitions Une politique documentaire claire est essentiel Cette r flexion est incontournable Hier vous aviez l obligation de ne pas concurrencer le domaine priv Aujourd hui vous allez avoir faire face des initiatives du march priv la VOD mais aussi les initiatives des majors de l industrie cin matographique et des op rateurs de t l phonie Vous ne pouvez pas faire l impasse d une r flexion construite de votre politique documentaire et comment vous allez communiquer ces fonds Ce travail en amont vous vitera des grandes d sillusions et de courir derri re un lectorat que vous ne connaissez pas Fixez vous des objectifs simples quel public je souhaite attirer quels moyens je me donne Je vous invite lire le dernier article de Catherine Blangonnet chef du service audiovisuel de la BPI article dans le BBF n 2 2007 Revenons l objet qui nous pr occupe L importance du contenu est essentiel pour une meilleure appr hen
28. la programmation qui vous a donn le plus de mal est la celle qui n a pas march 31 C est le moment propice pour vous rappeler que vous avez l obligation d valuation Obligations vis vis de vous m me et obligations vis vis de votre employeur Aujourd hui et ce depuis la LOF loi organique relative aux lois de finances sont mis en place des logiques d indicateurs de performances Cette volution est cens e guider l avenir l affectation des d penses Cette innovation implique de suivre les indicateurs retenus Ce mode de management va s affiner et sera incontournable demain Les biblioth ques repr sentent des co ts et nos dirigeants politiques s efforcent l gitimement de limiter les d penses ou du moins de faire que l l vation du niveau culturel de la population soit mesur e Il nous faut tre efficient capable de rendement dynamique L valuation par rapport au nombre de personnes qui ont assist la programmation n est pas la seule valuation faire Pourquoi ce th me a motiv vos lecteurs pourquoi cet autre a t boud Probl mes du jour choisi T lescopage avec une autre programmation dans la ville Mauvaise communication Couverture peu porteuse dans les quotidiens r gionaux comment avez vous inform e la presse les avez vous rencontr avez vous pens les inviter la programmation Le co t final n tait pas celui du budget pr vis
29. mais je dois reconna tre qu ils sont d un grand professionnalisme Voici le r sum de notre conversation t l phonique Si le document achet a les droits de consultation vous pouvez en faire une projection collective dans le cadre d une animation sur une th matique pr cise Nous sommes dans le contexte faire acc der une culture cin matographique gt De plus il est pr conis d avoir un partenariat troit avec les acteurs locaux concern s par le cin ma Pas une projection pour simplement projeter Il faut un environnement Dans le cadre d une animation sur une th matique pr cise je le rappelle Vous avez le droit de faire cette projection pour vos usagers cependant vous avez interdiction d en faire la publicit l ext rieur de vos locaux Internet compris Souvent il est pass un accord contractuel avec le fournisseur de l uvre partir du cahier des charges lors du march public Vous voulez faire la projection d une uvre et vous tenez en informer vos usagers et les autres habitants de votre commune Publicit dans la presse locale flyers annonce sur le site de votre collectivit ou de votre tablissement La communication de cette animation rentre dans le cadre d une projection publique non commerciale Vous devez acquitter des droits soit directement aux producteurs soit des organismes d tenteurs de droit Par exemple l ADAV les ateliers de diffusion audiovisuelle est
30. n ma du r el ou le film d animation documentaire Valse avec Bachir d Ari Folman D s ses origines le cin ma documentaire mis en sc ne a contenu des l ments plus ou moins fortement fictionnels L av nement du cin ma direct a quelque peu rejet ces mani res de faire Il s agissait toujours de mettre en sc ne car ilne peut en tre autrement au cin ma mais cette fois en respectant des crit res plus stricts le synchronisme du son et de l image l interdiction d ontologique de filmer une personne dans un r le social gt qui ne soit pas le sien propre viter de prescrire des actions qui devaient tre au mieux anticip es au pire r p t es Depuis quelques temps il semble que non seulement ces crit res n aient plus vraiment cours ma s qu au contraire les documentaristes sont plus souvent qu leur tour tent s de brouiller les pistes d oser les chapp es vers la fiction de risquer toutes les chances de faire surgir un r el o l int riorit le r ve sont autant l uvre que la r alit sociale Certains films flirtent avec bonheur avec le documentaire 19 Entre les murs de Laurent Cantet le professeur part de son exp rience publie un livre ce sujet sc narise l uvre et interpr te le r le de l enseignant Les acteurs sont des non professionnels Les bureaux de Dieu de Claire Simon des actrices disent les mots recueillis par la cin aste
31. na Cin ma d Am rique Latine Cin ma isra lien si on est Toulouse L impact de l animation sera plus fort si la presse nationale ou locale couvre l v nement Le programme pr sentera dans un ditorial les grandes orientations de la saison culturelle Si votre collectivit n a pas les moyens financiers il ne faut pas cependant occulter l information ce peut tre une feuille d information en d but de programmation et des flyers pour chaque repr sentation une annonce sur le site de la biblioth que de la mairie Une programmation r ussie n appelle pas obligatoirement un nombre d animations d fini L excellence ne se quantifie pas La multiplication s associe souvent la facilit sauf si votre structure a le personnel n cessaire Choisir un nombre d animations n est pas facile Votre lu si vous tes dans une petite commune sera peut tre le premier demandeur Nos employeurs aiment beaucoup rencontrer leur lectorat et surtout dans leur structure culturelle Ne vous laissez pas submerger par les l ments ext rieurs ni par votre soif de faire d couvrir soyez au d but raisonnable quant au nombre d animations d finir L animation est une t che ingrate jalonn e de questions mat rielles mangeuse de temps qui n est jamais compens par le jour j pour le responsable La satisfaction est souvent lue par rapport la fr quentation et malheureusement
32. nde autonomie du lecteur face aux diff rents fonds les DVD fiction se plient aux m mes crit res de classement Je ne suis pas favorable cette pratique les jeunes comme les adultes m ritent un plus grand respect J y reviendrai plus loin 12 Par contre pour la fiction adulte il existe plusieurs classements possibles 1 le classement par titre 2 le classement par r alisateur 3 le classement par genre et dans le genre par titre 4 un double classement des bacs par genre et par titre et des bacs par r alisateur 5 le classement avec les autres supports Henri Langlois tout film quel qu ait t son succ s public et critique a valeur d uvre Avantages Inconv nients 1 par titre ici on se positionne comme un vid o club et on d cide de ne pas garer l usager facilit consum risme Je pense que nous nous trompons de m thode marketing en utilisant des m thodes efficaces dans le commerce il ne doit pas s agir d entrer en concurrence directe avec lui mais au contraire de mieux vendre ce que nous faisons bien Comme le vid oth caire est un biblioth caire n il s abstiendra de faire simplement et il rejettera selon les normes de catalogage les le les gt mais pas les un gt quand c est un chiffre etc Un plaisant exemple vous voulez visionner les 3 couleurs de Kielowski vous pouvez imaginer qui seront class s blanc bleu rouge tout f
33. ns un service public 20 1 2 QUELS PUBLICS Ses interrogations sur le classement peuvent appara tre superflues pourtant elles cachent les fondements d une politique documentaire Quels publics voulons nous atteindre qui fr quentera la structure dans quel environnement sommes nous dans un centre ville dans une agglom ration une zone industrielle est proche du b timent vous tes dans un quartier dit sensible Un cahier de suggestions Un espace adh rent gt sur le site Une ad quation la r alit socio culturelle de la zone d implantation de la m diath que est essentielle Les premiers constats de fr quentation sont unanimes Une population pas toujours aguerrie des fonctionnements d une biblioth que va venir dans ce lieu Le public de cin ma est souvent pr sent comme un citadin plus tout fait vrai Il sera int ressant de savoir pourquoi le public fr quente la biblioth que ou non Notre m tier change et nous allons devoir modifier nos fonctionnements Internet la num risation et la RFID sont l pour nous pousser aller vers d autres horizons Les pays anglo saxons les pays d Europe du Nord nous invitent depuis plusieurs ann es les imiter Le mode des biblioth ques va s ouvrir sur la r alit du Monde et les heures d ouverture doivent s largir Dans mon pr liminaire j ai pos la question qui fr quentera la structure et quel est son environn
34. nt tre utiles voire pr cieuses pour votre connaissance cin matographique et qui plus est celle de votre public Les synopsis le genre etc sont r cup rables par des copier coller sur dvdfr com Les r compenses aux festivals souvent not es sur la jaquette et galement inform es sur dvdfr com sont mon avis des informations incontournables cela peut tre un crit re de choix dans l emprunt Les bonus int ressants permettent d aborder l uvre sous un autre angle ou permettent d approfondir les visions du r alisateur S aider galement des sites du CNC et de IMDB Le site du CNC pour voir les interdictions au moment de la sortie en salles en France Le site IMDB pour les interdictions trang res Sans oublier les pratiques de d sherbage d valuation des collections et de leurs usages qui s imposent dans nos tablissements pour tous les supports et surtout pour le DVD Le nombre de DVD est il suffisant L espace est trop exigu Le budget plafonne Tous ces constats sont autant d indices pour r valuer votre fonds voire pour d sherber Il y a en tout premier lieu l limination naturelle les documents ab m s les vols les pertes et l limination des doublons Qu ils soient accidentels ou intentionnels peu importe Un titre vient de sortir il a tr s bien march en salles on double ou on triple par rapport la demande 6 mois apr s qu est ce qui se passe Si to
35. phique par une politique de programmation l animation est depuis longtemps le fer de lance des acteurs du cin ma je ne parle pas ici des artistes mais des acteurs de terrain En 1930 Jean Vigo soulignait le travail de l association les amis du cin ma gt pour aider comprendre les cin mas pour pr senter leurs adh rents les indications des auteurs des uvres cin matographiques interdites par la censure La reconnaissance encore fragile du cin ma notamment du cin ma documentaire comme uvre culturelle n cessite un travail important de transmission que ce soit travers l accueil du public ou gr ce l animation Le vid oth caire est un passeur modeste mais capital pour la circulation des uvres et l acc s au plus grand nombre la diversit de la cr ation Capital parce qu il travaille chaque jour avec un public qui n est ni professionnel ni tudiant ni m me cin phile passionn dans sa grande majorit Son objectif est de transmettre et non pas se r fugier derri re un catalogage t ches oh combien r p titives mais rassurantes La rencontre du public autour des films ou des r alisateurs est un moment important de transmission Walter Benjamin pr senter les uvres en corr lation avec leur temps mais bien dans le temps o elles sont n es de pr senter le temps qui les conna t c est dire le n tre Des conseils pratiques 28 Nous avons soulign
36. posent pour leur communication au public La consultation sur place est obligatoirement acquise lors de l achat Les factures doivent mentionn es les droits n goci s pour les supports achet s Je dis Le support et non le titre Si Vous avez acquis un DVD avec consultation et un autre sans Si celui avec les droits de consultation est cass nous ne pouvez mettre le sans consultation gt la place La consultation sur place met disposition un document pour une ou deux personnes Il existe aussi certaines uvres sans aucun droit de consultation ou le droit a cess un moment ou un autre Les acquisitions peuvent tre un exercice d licat nous ne sommes pas dans le domaine de l imprim soit disponible soit puis soit en cours de r impression Les postes de consultation sont soumis d claration et aux droits dus la SACEM Un forfait proportionnel au nombre d crans de casques d coutes et de places dans l auditorium est verser et ce au vu des droits relatifs la musique des films projet s Pour Les postes de discoth que par exemple le forfait pour 3 postes d coute est d environ 200 par an Je sais le cadre l gislatif restrictif appara t contradictoire avec la mission des biblioth ques qui assurent la diffusion du savoir et travaillent dans l int r t du public La repr sentation d un film est primordial pour faire conna tre les uvres acquises par la biblioth que
37. pour constituer ce fonds parce qu elle para t int ress e par le cin ma parce qu elle a tendance partager ses impressions sur tel ou tel film De l lui donner le titre d experte en la mati re il y a une sacr e marge Pourtant c est la pratique courante surtout dans les petites et moyennes structures qui ne poss dent pas d agents sp cialistes d un domaine musique cin ma animation Le distributeur Colaco a par exemple dans ses catalogues 2 titres r alis s par le CRDP de Lyon qui peuvent vous aider Cour t s de cin ma en 2 volumes vol 1 coll ge au cin ma et vol 2 lyc ens au cin ma c est un outil d ducation l image et au cin ma accessibles tous Les outils de r f rence et les ouvrages sur le cin ma sont la premi re base La lecture de la presse sp cialis e est in vitable pour la connaissance de la production r cente et permet de pr sager des 24 prochaines acquisitions Ces connaissances de l actualit permettent de mieux de conna tre son public travers ses demandes chaque sortie d un film il existera quelques usagers qui en feront la demande d emprunt Le vid oth caire devra s efforcer de contenir la pression de ses usagers il ne saurait tre confondu avec un loueur de vid o club Dans tous les grands pays europ ens les salles de cin ma repr sentent d sormais moins de la moiti des revenus de l industrie cin matographique 1 Une c
38. rs et non sollicit in extremis chacun portera ce m dia comme les autres documents On peut envisager pour une meilleure coh sion des projections collectives aupr s des coll gues pour les sensibiliser un genre un auteur etc Motivez votre quipe sera plus difficile parfois Ma s vous ne pouvez pas entra ner un public si vous ne r ussissez pas motiver vos coll gues Quelques R flexions et approfondissements Votre politique d acquisition peut s appuvyer sur un vide culturel Des documentaires ou des fictions jamais propos s par les r seaux classiques c est dire faire acc der des collections in dites ici il n y a rien d extraordinaire Vous pouvez l inverse choisir des documents plus accessibles parce que votre m diath que est tr s loign e d une moyenne ville et n a pas de salle de cin ma Un autre exemple votre structure se trouve proche d un centre de recherche il faudra alors faire la place l audiovisuel scientifique ou voir si ce centre n a pas son propre centre de documentation avec ce genre de supports Un partenariat peut tre mis en place changes Une maison de retraite une association d aide la personne est tout proche peut tre pourrait il tre envisager de travailler avec les personnes g es autour de la m moire et du souvenir documents historiques documents d archives anciennes missions t l vis es reprises concerts de chant
39. rtout un usager inform donc une quipe inform e Animation objectifs Une programmation pour appr hender les uvres qui comptent sugg rer en concomitance celles qui se r pondent mettre en lumi re celles que l on oublierait Le programmateur est un professionnel qui exerce son m tier dans une structure qui a des r gles Il devra pr ciser le projet et les objectifs 29 aff rents ce dernier Les moyens d action seront galement pr sent s avec un budget pr cis Dans cette budg tisation il y aura les droits le d placement et d fraiement des intervenants les frais occasionnels du personnel travail en soir e les frais de communication de mat riel et tous les frais inh rents l organisation t l phone courrier timbres petit mat riel Il faut savoir que celui qui sugg re se trouve face une_ programmation plusieurs approches l une objective remettre les films pressentis dans un contexte et l autre est plus subjective elle est li e sa propre perception du cin ma En effet le vid oth caire est en premier lieu un spectateur La 3 approche est un acte de passionn voire de militant Faire voir n est pas neutre Programmer c est s appuver sur des r seaux culturels les institutions Les structures de la ville o vous exercez peuvent tre des supports int ressants S inspirer des bonus des DVD ou des d pliants des collections des DVD interpeller les
40. sion des collections et des publics Importance ne signifie pas seulement quantit 10 I Quels classements quels publics 1 1 CLASSEMENTS Face au d calage qui existe aujourd hui entre l impact de l image dans nos vies et le peu de pr paration par l ducation il est vital que la vid oth que sugg re d autres regards d autres points de vues et d autres compr hensions Nous aimerions penser que la pr sence des DVD attirera un nouveau public plus tourn vers l image et le son que vers le livre Dans les ann es 2000 les statistiques et les constats sociologiques nous d montraient que globalement ce fonds profite d abord ceux qui empruntent des livres Depuis les ann es 2010 et la d mocratisation des biblioth ques ce constat change Face aux statistiques de pr t et de consultation on voit bien que nous sommes en pr sence d actes de consommation allant jusqu la boulimie L int r t nouveau et plus en plus vif pour le secteur vid o n est pas confondre avec la soif de culture cin matographique Quels que soient les jugements de valeur face ce constat il oblige chacun r fl chir aux n cessit s de formation qui r sultent de la confrontation toujours fructueuse cette boulimie d images anim es qui caract rise nos publics dans leur pr sence la biblioth que comme dans leur absence Les statistiques ne doivent pas cacher que le nombre n est pas plus un chec
41. tes de DVD baissent dans le commerce Cette volution ne saurait vous cacher les probables innovations de demain dans ce domaine Notre m tier change comme celui des discoth caires Il faut en tre averti et s attacher suivre cette mouvance Rien ne sert de fermer ses antennes il faut les ouvrir plus que jamais Ce support est en Creativ Commons CC BY ND BY ND Je voudrais signaler ici un petit guide qui peut vous tre utile Vid oth ques mode d emploi Ed Images en biblioth ques 2004 Le cadre juridique Mon propos qui va suivre s inspire des documents qui suivent Cin ma en biblioth que ditions du Cercle de la librairie 2004 Guide pratique du droit d auteur utiliser en toute l galit Editeur Maxima 2007 La lettre n 55 la diffusion des films en m diath que cadre juridique et perspectives f vrier 2006 Edition papier de la journ e d tude du 6 octobre 2005 mise en place par Images en biblioth ques Vid oth ques mode d emploi Ed 2004 par Images en biblioth ques Textes diffus s par l ALPA Association pour la Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle Vous aurez l occasion au fil de vos lectures de lire pour parler des documents audiovisuels de vid ogrammes ce mot englobe cassettes vid o DVD CD rom etc Pour ma part et afin de simplifier mon propos je parlerai de DVD Comme vous l avez mesur l entr e des documents audiovisuels dans les biblio
42. th ques a engendr un changement de pratiques En effet l exploitation des documents audiovisuels est multiple Le pr t est l activit principale des m diath ques Je rappelle qu il est strictement interdit de mettre en circulation des DVD que vous auriez acquis dans le commerce ou de pr ter des DVD offerts par des usagers ou donn s en remplacement d un document ab m Ils ont vocation usage priv Dans les rappels incontournables il faut savoir que les DVD sont pr t s gratuitement et que vous ne pouvez les proposer que si les droits sp cifiques ont t n goci s soit par vous soit par des fournisseurs institutionnels ou commerciaux Ces documents ne peuvent tre pr t s aux tablissements scolaires ni dans le cadre de pr t entre biblioth ques de villes diff rentes Ainsi si votre tablissement a des conditions de pr t sp cifique pour les classes ou les enseignants vous ne pouvez en aucune fa on leur pr ter des documents audio ni audiovisuels La consultation m me individuelle hors du cercle de famille est strictement interdite dans le cadre du pr t Outre le pr t des DVD la biblioth que a multipli les acc s aux documents sur place consultation visionnage et projection et ces pratiques entra nent des obligations diverses Les films sont des uvres de l esprit gt au sens du Code de la propri t intellectuelle soumises au droit d auteur et des contraintes juridiques s im
43. tr s claires Le travail troit entre acqu reur et passeur est la cl de vo te de satisfactions Vous n tes pas bien videmment le gardien du temple de la vraie culture gt mais votre r le est de faire tomber des barri res d tre le plus possible imperm ables aux diktats de toutes sortes Faire d couvrir ouvrir la porte d un domaine inconnu permettre chacun de construire se propres itin raires culturels N oublions pas qu un vid ogramme est plus rapidement vu qu un livre lu l emprunteur de DVD prendra plus facilement une uvre qu il ne conna t pas Ainsi le r le de prescripteur ne doit pas tre sous estim Plus vite lu certes mais l effort peut tre diff rent et aussi important la lecture de l image a ses difficult s et une capacit de concentration s av re d une grande n cessit 2 Une culture cin matographique par le choix de films consulter sur place La mise en place d une vid oth que de consultation exige un espace agr able et des conditions de visionnage de qualit On insistera jamais assez sur ce point Soit l on veut se frotter la population et on s engage mettre leur disposition des lieux confortables soit on privil gie le cin phile l tudiant le chercheur et on scinde l espace en cabines de visionnage souvent peu ergonomique d ailleurs Cependant nos postes de consultation ne sauraient devenir des baby sitter par d faut
44. ulture cin matographique par le choix des acquisitions Les catalogues des principaux fournisseurs sont l image de l industrie cin matographique RDM COLACO ADAV en r gion APIAMP L Association des Producteurs Ind pendants Audiovisuels de Midi Pyr n es a vu le jour fin 1998 Ce groupement a pour objectif de cr er des synergies de production et de formation dans un secteur o individualisme et jacobinisme r gnent en ma tres Forte d une vingtaine de soci t s l APIAMP se veut un partenaire cr atif et exigeant par rapport aux institutions et aux diffuseurs locaux et nationaux L APIAMP participe au renouveau de la production r gionale en cherchant promouvoir les regards singuliers la reconnaissance de ses auteurs et la qualit de sa d marche artistique Les Films de la castagne 30 films recens s dans notre base de donn es 19 rue D odora 31400 Toulouse Tel 05 61 25 98 98 Fax 05 61 25 97 98 Mail contact lacastagne org Site web http www lacastagne org La place des suggestions des usagers quelle r ponse Toujours satisfaite Mettre des crit res 25 L importance de partenaires de qualit est primordial L id e d une collection de films que se fait Le public est prioritairement bas e sur la fiction et le divertissement La d ception ou l incompr hension de l usager peuvent tre facteur de d couragement ou de frustrations d o des r gles d acquisitions
45. us les titres sont disponibles vous pouvez penser que l effet de nouveaut s est pass et qu il faut liminer N oubliez pas vos lecteurs vivent dans une soci t de consommation Pas de braderie pour l audiovisuel Ces obligations nous renvoient l ph m re de la collection disponibilit du support dans les catalogues support obsol te Un imp ratif s impose aussi nous c est de penser son exploitation au rythme du public que nous devons servir et satisfaire Quelle d cision et quel d chirement c est souvent affectif le cin ma prendre face un document d une trop faible rotation le garder c est la coh rence de notre fonds ou il nous pla t c est suggestif ou il a sa place dans le fonds comme pi ce fondatrice pi ce novatrice ou tout simplement par son contenu m connu mais incontournable Ce sont les ternels questionnements de tout biblioth caire Attention votre biblioth que n est pas le centre du monde Qu est ce qui existe autour Votre lectorat vivra t il l acte de d sherbage comme une lacune une carence ou pourra t il se procurer ce titre ailleurs Une structure donnant acc s des collections n est pas un lieu de conservation Elle a simplement un effort de prospection r aliser des collections polymorphes qui associent les productions des majors et les productions des r seaux sp cialis s locaux Surtout ne pas oublier que ce n est pas
46. us m excuserez le pl onasme ce sont les documentaires de voyage guide souvent peu informatif assez mal fait de sciences techniques ou naturelles de travaux pratiques ou de loisirs tr s didactiques Ils seront un compl ment si votre budget vous le permet L accessoire la subsidiarit ne nuit pas mais ces documents ne peuvent pas tre pr f r s aux autres Les documentaires dit de cr ation gt ou documentaires d auteur ou essais nous venons d en citer quelques uns Ce sont des documents qui appellent la r flexion sur notre soci t des pamphlets la v rit qui d range de enregistrements des spectacles vivants spectacle du cirque plume gt de Bartabas de la parole film e des crivains et des penseurs des images d artistes Voir le grand choix dans le Catalogue National qui associe les choix de la BPI et de l association Images en biblioth ques films forte valeur documentaire ma s absents des cha nes de t l vision et peu diffus s par les r seaux commerciaux Une autre r flexion Les vieux films animaliers de Fr d ric Rossif sont ils des films d archives ou ont ils toujours leur place dans nos bacs class s en dewey Le DVD sur l mission 36 bouts de chandelle gt m moires vari t s Un 3 type le cin ma du r el De plus aujourd hui nous assistons l arriv e d un nouveau genre le documentaire fiction dit ci
47. usager passer d une trav e l autre pour r unir tous les DVD disponibles d un auteur m appara t peu coh rent Un grand effort doit tre fait pour que le public acquiert des connaissances cin matographiques et je pense que cela passe par un classement par r alisateurs La derni re enqu te sur ce sujet d montre que sur une liste de 31 noms de r alisateurs 9 des fran ais de 12 ans et ne peuvent donner qu un seul nom 1 tiers connaissent de 5 noms 15 de 20 noms la moyenne est de 10 noms Comment pouvons nous nous satisfaire de ces r sultats Pourquoi faire la diff rence entre la litt rature et le cin ma Sommes nous aussi vaniteux pour croire que le 7 art est un art mineur par rapport aux autres arts Nous viendrait il l id e de classer les romans par titre les disques par titre La continuit de l uvre de l artiste est le crit re important Oublier que souvent les r alisateurs s amusent envoyer des clins d il film apr s film pour jouer avec le spectateur avoir une relation de complicit avec ce dernier Le m me exemple que tout l heure mais pour une autre d monstration Kielowski les Trois couleurs bleu blanc rouge A la fin de rouge les rescap s du bateau que regarde avec appr hension JL Trintignant 14 sont les acteurs principaux des trois films Il y a dans les 3 films une personne g e homme ou femme qui n
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