Mai 2013 - Médecins et politique
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1. Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 PMai 2013 Dresse Dominique Gyger Exercer pour une ONG a soigne l ego La Dresse Dominique Gyger est aujourd hui m decin chef de la chirurgie l H pital du Pays d Enhaut Un retour aux sources apr s des ann es d activit dans des r gions en guerre L accueil de la Dresse Dominique Gyger dans son bureau de l H pital du Pays d Enhaut est simple et direct Le propos est d termin l image de cette femme qui a choisi la m decine parce qu un psychologue me l avait formelle ment d conseill Enfant de Montreux fille de libraires elle est la premi re universitaire de la famille Elle men tionne ce fait sans fiert particuli re mais souligne combien les livres ceux en papier jamais de liseuse lui sont rest s indispensables La chirurgie oui mais ailleurs A la fin de sa formation acad mique Lausanne Dominique Gyger sait qu elle sera chirurgienne malgr les difficult s que cela suppose dans les ann es 70 Ce n est pas le go t de se d marquer qui la guide mais la volont de tout temps nourrie de partir exercer en terres lointaines et agit es Elle orientera ses stages en fonction de cet objectif elle choisira ceux qui lui permettront d acqu rir les connaissances les plus larges possible en traumatologie en chirurgie visc rale et p diatrique Je me suis ainsi balad e un peu partout y compris en Suisse alle2. Nos 10 its publics r serv s aux patients avec une assurance de base seulement sont destin s aux urgences et la chirurgie robotique en collaboration avec le CHUV y compris ambulatoires radiologie laboratoire radio oncologie physioth rapie etc Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 Mai 2013 Introduction au Dossier S engager pour la survie de la profession En proposant ce Dossier du CMV le Dr Henri Kim de Heller et le Dr Adrien Tempia souhaitent stimuler la fibre participative des m decins la vie corporative et d fendre leurs int r ts communs Notre m tier change vite Ces trois derni res g n rations ont t marqu es par des r volutions de la pratique Le climat politique et social volue rapidement Le contexte change Les conditions de pratique qui nous ont t enseign es ne sont malheureusement pas celles qu on applique et celles d aujourd hui ne sont pas celles de demain Nous n avons pas assez t form s ni m me impliqu s la politique profes sionnelle comme nous n avons pas t pr par s la gestion d un cabinet et au r seautage professionnel Cette situation est d stabilisante inqui tante voire angois sante Mais elle peut aussi tre l origine d am liorations et une source de progr s Nos conditions de travail de demain d pendent clairement de nous tous Nous pensons que la seule solution pour affronter au mieux
3. sachant en m me temps tre un sp cialiste de l tre humain Confront e sans cesse aux dangers imm diats la Dresse Gyger dit ne pas avoir vraiment prouv de la peur peut tre par inconscience avoue t elle quand m me Et de raconter que durant un tremblement de terre dont l pi centre se trouvait 150 km de Kaboul o elle travaillait elle tait la seule de l quipe m dicale avoir dormi comme si de rien n tait Retour en terres connues Fin 1999 quand la Dresse Gyger revient en Suisse elle doit mettre ses connaissances professionnelles jour la chirur gie par laparoscopie tant pass e par l Durant cinq ans Zurich elle acquiert cette nouvelle technique tout en for mant les jeunes m decins la chirurgie ouverte Apr s un poste de m decin chef Saanen elle accepte de prendre la succession du Dr Yves Guisan Ch teau d x Peut tre aussi une mani re de revenir dans ce pays o elle a pass de nombreuses vacances dans la ferme d une grand tante damounaise Elle est aujourd hui heureuse de se retrouver en Suisse ro mande au c ur de la nature dont elle ne pourrait se passer Son poste de chef de la chirurgie la comble tout comme son r le de m decin de famille de certains patients Dans cinq ans ce sera la retraite que Dominique Gyger souhaite passer Ch teau d x mais pas tranquille ne rien faire dans mon chalet Partir reste et restera donc l ordre du jour
4. La Source CUCE La qua au service de vol Lausanne La Clinique de La Source a le plaisir d accueillir d s le 1 avril 2013 dans son enceinte en association avec le Professeur Jean Claude Givel et le Docteur Adrien Tempia Caliera deux nouveaux m decins savoir Docteur C dric VALLET Sp c FMH en Chirurgie visc rale EBSQ Coloproctology Docteur Henri VUILLEUMIER Sp c FMH en Chirurgie visc rale Cabinet de Chirurgie visc rale Avenue Jomini 8 1004 Lausanne T l 021 648 81 11 Fax 021 648 81 10 Leader dans son domaine la Clinique de La Source est reconnue pour la qualit des soins et les prestations de premier ordre qu elle offre gr ce un personnel soignant haute ment comp tent et des m decins associ s tous qualifi s dans leur sp cialit Oncologie m dicale et chirurgicale chirurgie laparosco pique digestive cardiologie interventionnelle irurgie orthop dique et neurochirurgie urologie gyn cologie et obst trique chirur gie esth tique MAPO SA Z des Larges Pi ces C 1024 Ecublens Lausanne VD t l 021 695 02 22 fax 021 695 02 29 ecublens mapo ch www mapo ch Atr i Equipement m dical m boncent Conseils Vente Services Contr les Spirom tre portable de MIR CVF CV avec profil ventilatoire et VVM courbes en temps r el Ecran couleur haute r solution disponible galement en version noir et blanc Comparaison PRE POST broncho
5. conditions d exercice de la m decine Conform ment aux objectifs du Comit sa mise en uvre a effectivement per mis de changer le paradigme des relations de la SVM avec le DSAS et le Service de la sant publique SSP pour un parte nariat constructif Concr tement le PPP nous offre une tribune unique qui permet d exposer dans un cadre contractuel en toute s r nit de mani re d taill e et sans interm diaire les posi tions de la SVM des interlocuteurs d cisionnels conseiller d Etat m decin cantonal chefs de service chefs de projet Depuis la mise en uvre de cette convention la SVM est effectivement syst matiquement consult e par les autori t s un stade souvent tr s pr liminaire sur l laboration des projets en lien avec la politique sanitaire concernant le corps m dical vaudois Comme r sum dans le rapport de la Commission d valua tion du PPP les retomb es positives sont d j nombreuses Les travaux de la commission ont permis de v rifier que le PPP n avait pas engag la SVM dans une spirale financi re incontr lable comme pouvait le faire craindre le principe du financement paritaire De m me les craintes l gitimes de perte d ind pendance de la SVM vis vis des autorit s et de l administration se sont r v l es infond es Le carac t re politique de la convention a au contraire permis la SVM de se faire entendre et de s imposer comme un parte naire respect D faire
6. decins sont troitement associ s au pouvoir puisque Godefroy de Mont fait partie du Conseil pour la ban ni re de la Cit mais refuse d tre syndic de Lausanne Beno t Ravier m nera les n gociations qui virent Lausanne devenir combourgeoise de Berne et Fribourg en 1525 Jehan Farsy vers 1485 cofondateur de l Acad mie de Saints C me et Damien qui rassemblait les chirurgiens barbiers avait dans son livre de besace retrouv en 2005 une chanson politique camoufl e sous un titre m dical Blancherose s illustra comme seul vrai contradicteur des R formateurs lors de la Dispute de Lausanne en 1536 Toujours aux affaires m me pendant l re bernoise Sous la domination bernoise le m decin reste proche du pou voir communal comme pensionn et m decin conseil de Payerne de Lausanne de Nyon ou d Yverdon Au XVIII A de Haller seigneur de Goumo ns directeur des Salines de Bex est au Conseil de sant de Berne A Tissot est fondateur de l influent Coll ge de m decine de Lausanne A Debolaz est syndic boursier de Vevey A la fin du si cle on distingue des m decins rest s pro bernois comme Tissot ou plus proches des id es r volutionnaires comme J F Verdeil L engagement au sein des institutions du nouveau canton En 1803 l Etat de Vaud est cr Le seul d put du premier Grand Conseil r pertori comme m decin s appelle Cossy Plus tard on y retrouvera Auguste Verdeil m decin chef du nouvel H
7. pital cantonal passionn de m decine p niten tiaire municipal lausannois de 1833 1842 Mathias Mayor chirurgien chef dudit h pital Marc Dufour m decin chef de l H pital ophtalmique et bien d autres encore car au XIX on est passionn de d mocratie et l on s investit volontiers comme repr sentant du peuple au Conseil communal au Grand Conseil voire Berne Au XXe si cle l engagement politique reste fort au Conseil communal il s amenuise un peu au Grand Conseil mais celui de 1990 verra pas moins de six m decins y si ger du POP aux Lib raux Un seul m decin deviendra conseiller d Etat Le m decin se trouve o s exerce le pouvoir et m me sans mandat politique Il en fait l o il est comme directeur de la PMU du CHUV des r seaux ou libre praticien dans un insolite et constant partenariat public priv vieux de plusieurs si cles Sources M decine et Sant dans le Pays de Vaud des origines au XVI si cle et M decine et Sant dans le Pays de Vaud au XVII si cle Dr Eug ne Olivier 1961 Recueil des loix sic d crets et autres actes du gouvernement du Canton de Vaud ann es 1803 et 1806 Histoires des rues de Lausanne Louis Polla 1981 Les parlements cantonaux Paul Stadlin 1990 La dispute de Lausanne Ren Deluz Lausanne 1936 L histoire de la R formation en Suisse Abraham Ruchat 1728 tome V M decin g n raliste et D put au Grand conseil vaudois Clinique de
8. ce qui nous attend dans un proche avenir et qui nous concerne tous sans exception est la participation au chan gement Se sentir exister autrement Beaucoup d entre nous s investissent d j norm ment sous une forme ou une autre localement ou dans leur r gion au niveau politique corporatiste ou professionnel notamment Il existe certainement des m decins par exemple les nou veaux venus au sein de la SVM qui ne savent comment s y prendre pour apporter leur pierre l difice Nous ne pouvons que les encourager vaincre ce qui les retient de s engager N h sitez pas faire le pas malgr les freins que sont parfois la peur de perdre du temps et de l argent ou de s exposer S investir pour sa profession c est aussi une mani re d avoir confiance en soi de sortir de la solitude souvent ressentie au sein du cabinet et de varier ses activit s S engager permet de se sentir exister autrement Et probablement de r v ler chez nombre d entre nous des talents cach s et m connus Evidemment la participation aux activit s politiques et cor poratives comprend aussi des frustrations parfois en grand nombre mais il faut savoir les accepter Le r sultat des luttes et des combats d bouche souvent sur un compromis rare ment sur une victoire totale Par contre ne pas s exprimer avant les d cisions quivaut ne rien obtenir Il est plus facile de participer aux processus plut t que de se battre une fois qu elles so
9. de dividendes Et ils ont trouv comme soutien les partis de droite voire d extr me droite d fenseurs de la concurrence Paradoxalement m me s ils ont majoritaire ment continu voter pour les partis bourgeois les m decins ont trouv leurs alli s dans les grands d bats de politique de sant aupr s des partis de gauche On a pu le constater dans les campagnes pour la caisse unique l article constitutionnel 117a en 2008 ou le Managed Care en 2012 Dans ce contexte plein de contradictions que se passe t il quand un conseiller d Etat socialiste et un pr sident de la SVM refusant toute classification politique d cident de conclure un pacte de collaboration pour prendre en main le syst me de sant vaudois Bien s r il y a un hospitalocentrisme pr sent depuis fort longtemps m me sous des conseillers d Etat lib raux Bien s r il y a un h g monisme du CHUV de plus en plus affirm Bien s r il y a la volont des h pitaux de la FHV de prendre le contr le de la m decine ambulatoire avec ou sans le soutien de l Etat Mais il y a aussi un esprit d ouverture inconnu jusqu ici et une prise en compte inat tendue des revendications des m decins Au del de toutes consid rations dogmatiques les discussions avec le DSAS ont permis de trouver une foule de points de convergence Bilan politique et personnel La collaboration entre m decins et politiques passe par l abandon des id es re ues et la confrontation de de
10. dilatateur M moire pour Spirolab III 6000 spirom tries et jusqu 8 courbes affich es l cran Valeurs th oriques et rapports d impression personnalisables Connectivit USB et RS232 Syst me exclusif d mulateur p diatrique Un syst me divertissant d animations s affiche directement sur l cran Cet mulateur peut tre utile pour am liorer la collaboration des enfants et des personnes g es pendant la spirom trie Plus d informations sur notre website Nom ou aupr s de ranom AC Atrium Concept SA Rue sarene chemin L Arzillier 31 1302 Vufflens la Ville t l 021 784 16 74 fax 021 784 16 06 e mail sales atriumconcept ch ou info atriumconcept ch www atriumconcept ch Code postal ville E mail Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 mai 2013 Dr Jacques Andr Haury L action politique Une ouverture transversale M decin et d put le Dr Jacques Andr Haury explique en quoi le r le du politicien consiste s occuper des affaires des autres Mais de quoi se m le t il ai je souvent entendu et lu propos des diverses d marches que j ai eu l occasion d en treprendre dans mon activit politique Maintenir les notes l cole Il y a des sp cialistes de la p dagogie pour cela Ouvrir la Cath drale aux autres confessions chr tiennes C est l affaire des autorit s de l Eglise Cesser d attirer des entreprises trang res Les
11. ou au sein d organisations professionnelles SVM Express 13 Les reflets de l AD du 28 mars 2013 Cic ron et Hippocrate La qualification FMH ne fait pas partie du titre de sp cialiste Portrait de membre 20 La Dresse Dominique Gyger parle de son par cours d une voix cha leureuse marqu e par un long compagnon nage avec l herbe Nicot Rencontre l H pital du Pays d Enhaut avec une chirurgienne qui pendant quatorze ans a mis son talent et sa force de caract re au service de bless s de guerre La m decine est politique La sant et la m decine sont au centre d un incessant d bat de soci t Il faut donc que les m decins y soient aussi C est une des missions assign es la Soci t vaudoise de m decine Dans ce contexte il convient de lutter en permanence contre la tentation du repli collectif dans un monde qui change et peut tre per u comme hostile Cet effort doit se renouveler constamment dans ses formes mais le but reste le m me apporter dans le d bat public le t moignage de la relation m decin malade mais aussi une expertise issue des diff rents domaines de la m decine En parall le il faut en outre que les m decins s approprient au lieu de subir le d bat social sur la sant Cette capacit changer et n gocier l int rieur comme l ext rieur donne la mesure de la vitalit et de la cr ativit d un groupe professionnel au del de la d fense stri
12. pas D autres doivent se faire et se feront avec ou sans vous certaines peuvent tre modifi es d autres pas Il ne faut pas se d courager mais apprendre puis fonctionner Les a n s ont l exp rience les plus jeunes leur vision pour le monde de demain Le m lange des deux am ne l mulation n ces saire Il faut aussi savoir faire des compromis Le monde politique fa onne les interfaces des diff rents univers futurs tout s y n gocie II faut savoir donner pour prendre et prendre pour donner Comme un monde unique et id al pour tous n existe pas il faut accepter de gagner mais aussi de perdre sa propre vision n tant pas celle de tout le monde Les voies sont multiples et ouvertes Sur le plan pratique s int resser en tant qu individu aux diverses publications articles et journaux m dicaux est un minimum Il faut s exprimer dans son entourage et sa famille En tant que m decin il est possible d interagir avec ses col l gues son personnel et pourquoi pas sa patient le Puis amener ses envies d volutions directement vers les per sonnes appropri es dans les infrastructures locales le r seau de soins la soci t m dicale cantonale f d rale ou m me dans un parti politique Il faut savoir donner pour prendre et prendre pour donner Si on souhaite tre plus actif il est utile de se poser la ques tion de sa repr sentativit Est ce que je souhaite d fendre les citoyens au sein d un parti ou d un
13. Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 PMai 2013 Les Jeudis de la Vaudoise 2013 2014 ems Pr nom Nom Rue NPA Localit Date Signature Sponsor principal 1 abonnement g n ral pour les 8 Jeudis de la Vaudoise Jeudi 19 septembre 2013 R insertion professionnelle et sant au travail Jeudi 28 novembre 2013 Dermatologie pratique Jeudi 23 janvier 2014 Diab te Nutrition Jeudi 20 f vrier 2014 G n tique quelle place en clinique titre provisoire Jeudi 20 mars 2014 Urgences la cha ne des secours Jeudi 10 avril 2014 Oncologie chez la personne g e Jeudi 22 mai 2014 Check up que reste t il Jeudi 5 juin 2014 D cision m dicale r le du patient a MSD tb Novartis SANOFI Soci t vaudoise de m decine Chemin de Mornex 38 1002 Lausanne T l 021 651 05 05 Fax 021 651 05 00 info svmed ch www svmed ch R dacteur responsable Pierre Andr Repond Secr taire g n ral PAR Secr taires de r daction Anne Catherine Le Beuz ALB Catherine Borgeaud Papi CBP Agn s Forbat AF Ftc Lausanne et mise en page T l 021 695 95 95 NEC www inedit ch Comit de r daction du CMV Dr Louis Alphonse Crespo Dr Henri Kim de Heller Dresse V ronique Monnier Cornuz DrJean Pierre Randin Dr Patrick Olivier Rosselet Dr Adrien Tempia V ronique Matthey Di Spirito juristelVMA Photographies AKS Fotolia com R gie des annonces In dit
14. Publications SA Yves Giroud dessin Frog 974 Fotolia com Horaires De 8h30 accueil 12h15 l Auditoire C sar Roux puis en salles de s minaire au CHUV Lausanne Tarifs Un jeudi par mois Fr 60 I non membres SVM Fr 70 Abonnement membre SVM Fr 300 I non membre SVM Fr 350 Carte du parking du CHUV Une carte Fr 15 valeur Fr 20 Une carte Fr 37 50 valeur Fr 50 Accr ditation Le programme complet correspond 24h de formation continue 3 5 pts cours Formation certifi e en m decine interne g n rale SSMI D tails et inscriptions en ligne sur www svmed ch Astrazeneca Ly Le Comit de la SVM encourage ses membres adresser un courrier de lecteur la r daction du CMV Il prie toutefois les auteurs de se limiter un texte de 1500 caract res au maximum espaces compris Si le texte devait d passer cette longueur des coupures pourraient tre apport es par la r daction Le Comit de la SVM rappelle que la pr sence d un encart publicitaire dans le CMV n engage pas la SVM gt NN Chauffage refroidissement Ventilation climatisation No lalio lE Depuis 1853 nous concevons et r alisons des syst mes thermiques et des r seaux d eau dans les b timents r pondant toutes les attentes De la villa l immeuble en passant par les commerces et les industries notre quipe re l ve tous les d fis Actifs su
15. Revue de la Soci t Vaudoise de M decine Num ro 3 Mai 2013 COUrrie du m decin vaudois Une alliance n cessaire pour pr parer Lavenic sum Soci t Vaudoise de M decine www svmed ch Facturer par Internet Sans papiers connexion instantan e a Votre gestion sur la toile Tout ce dont vous avez besoin se trouve sur la toile Totalement ind pendant du lieu et de l heure vous avez acc s toutes les fonctions n cessaires la bonne gestion de votre cabinet m dical Ceci sans vous pr occupez des mises jour tarifaires ou autres de la sauvegarde de vos donn es et des conditions d fiant toute concurrence La Caisse des M decins l a mis au point pour vous Conseils services logiciels Caisse des M decins 2 2 _ j d i j 4 Pa ARZTEKASSE CAISSE DES M DECINS CAISSE DES M DECINS Soci t coop rative Agence Vaud Chemin de Closalet 4 1023 Crissier T l 021 631 35 60 Fax 021 631 35 69 www caisse des medecins ch vaud caisse des medecins ch CASSA DEI MEDICI Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 Mai 2013 Pierre Andr Repond Dossier 5 Pourquoi et comment s engager pour d fendre les int r ts de la pro fession de m decin Regard sur le r le des m decins dans la l histoire vaudoise suivi de t moignages q appellent se mobiliser et agir que ce soit au niveau politique
16. col d h 2 A Inscription en ligne www vd chidiabete r seaux de soins un cours dans chaque r gion sanitaire L inscription au cours de sensibilisation l ducation th rapeutique Destin aux professionnels de la sant impliqu s dans le estouverte 1 3 Lu pour vous Abigail Seran Marine et Lila ig i Lila peine trouver des quilibres satisfaisants entre son travail de m decin hospi Marine et Lila talier son fils Antoine g de huit ans et son mari Marine est une veuve retrait e dont la vie est une longue attente faite de qui tude ordr e et de silences partag s avec son chat D une rencontre fortuite et au fil des changes de correspondance la Edsa complicit s installe entre les deux femmes Sous le pseudo d Abigail Seran se cache une collaboratrice de la SVM qui publie l son premier roman aux ditions Plaisir de lire D une criture fraiche et p tillante elle nous entraine dans cette tr s belle histoire de femmes et d amiti Informations et commande www plaisirdelire ch En vente galement en librairies Retrouvez Abigail sur son blog http ordinary mums chronicle overblog com Prochaines parutions CORRECTIF CECA TE 26 jula ea r dadionnel 27 mai La Journ e SVM 2013 aura lieu le jeudi 7 novembre et non num ro 5 2013 28 ao t d lai r dactionnel 1 juillet le 31 octobre comme annonc dans le pr c dent num ro du CMV Merci d en prendre bonne note
17. cte de ses int r ts propres Le d bat r current sur les co ts de la sant pr figure des arbitrages d int r ts et de valeurs dont il faut tre partie prenante Mais la question des co ts a longtemps occult des enjeux plus fondamentaux Le premier d entre eux est de garantir une transition vers une rel ve m dicale adapt e dans tous les secteurs aujourd hui expos s Cela exigera des efforts concert s de la part des diff rents milieux concern s associations professionnelles milieux de la formation et pouvoirs publics Cette alliance strat gique pour la rel ve est incontournable si l on veut garantir le niveau lev des prestations m dicales face des besoins en augmentation Combien de m decins n ont pas trouv le successeur qu ils esp raient pour leurs patients Combien d h pitaux peinent recruter dans certaines sp cialit s Face de tels enjeux dont la prise de conscience par tous les acteurs est r cente il convient d adopter une attitude d termin e et innovante Ce num ro du Courrier du M decin Vaudois consacr la politique et les m decins co ncide pr cis ment avec l organisation d une votation g n rale sur la convention cadre de Partenariat Priv Public entre la Soci t vaudoise de m decine et le D parte ment de la sant et de l action sociale du canton de Vaud centr e sur la rel ve m dicale et dont le premier rapport est annex la pr sente dition Cet objet nouveau ne sort to
18. des Avouillons 30 1196 Gland T l 022 365 66 67 www aromed ch cim w CENTRE D IMAGERIE DE MORGES R sonance magn tique Densitom trie osseuse CIM Centre d imagerie de Morges IRM ouverte haut champ Imagerie interventionnelle Examens usuels Rue de la Gare 6 100m du chateau IRM cardiaque Traitement de la douleur CH M110 Morges Angio IRM Lavage des calcifications de l paule Infiltrations sous choguidage et scanner Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 Scanner multibarrettes S nologie 18h30 CT scanner 64 coupes chographie Doppler T l 0218112111 r duction de dose Fax 0218112110 Examens usuels Mammographie num rique Mail secretariat cim morges ch Coloscopie virtuelle MicroDose Angio CT Site web www cim morges ch CT cardiaque T l radiologie T l consulting Dentascan P Centre agr pour istage du Radiologie num rique cancer du sein www groupe3r ch Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 Mai 2013 Lu pour vous vieillissement bral ta maladie d Alzheimer R dig par des sp cialistes en neuropsychologie neurobio logie et clinique du vieillissement c r bral Du vieillissement c r bral la maladie d Alzheimer fait appara tre la compa tibilit et la compl mentarit des approches psychosociales et biologiques pour tenter d expliquer le vieillissement pathologique et la diversit des ressources qui peuvent tre la maladie d Alzheimer Vul
19. e base Un succ s qui entra ne une liste d attente d environ un mois d lai jug raisonnable par rapport aux tablissements publics Les op rations ne sont pas raccourcies par le recours au robot mais une fois que les quipes seront bien form es cela devrait tre le cas conclut Pierre Weissenbach qui se r jouit de cette super collaboration avec le CHUV Michel Walther et Pierre Fran ois Leyvraz respective ment directeurs g n raux de La Source et du CHUV sont deux per sonnes intelligentes qui ont su se comprendre C est un premier pas qui pourrait en amener d autres Avenue Vinet 30 1004 Lausanne T l 021 641 33 33 Fax 021 641 33 66 clinique lasource ch www lasource ch Clinique de La Source O ICE Lausanne LU Chaque ann e plus de 100000 patients font confiance la Clinique de La Source Votre assurance de base ne suffit pas pour b n ficier en cas d hospitalisation des privil ges de notre Clinique Seule une assurance compl mentaire PRIV E ou SEMI PRIV E est votre s same pour tre l un des 4 000 patients hospitalis s la Clinique de La Source et b n ficier ai d une prise en charge rapide de la comp tence de 400 m decins ind pendants et 500 collaborateurs hautement qualifi s et d vou s d une technologie de pointe d un service h telier 5 toiles La Clinique de La Source est conventionn e avec TOUS les Assureurs maladie
20. e premi re en Suisse le robot chirurgical traite aussi des cancers des amygdales et de la langue Les bras du robot permettent d op rer des zones que la main du chirurgien ne peut atteindre Neuf m decins op rent au moyen du robot da Vinci cinq du CHUV et quatre de la clinique lausannoise qui poss de l unique robot chirurgical du canton de Vaud Un deux chirurgiens op rent sur la console avec un sp cialiste proximit imm diate du patient au cas o un probl me inattendu devait n cessiter la poursuite en manuel Cela n est arriv qu une fois sur plus de 130 op rations se r jouit le directeur des soins La doctrine m dicale s av re moins interventionniste pour le cancer de la prostate En revanche l apport en gyn cologie a surpris de m me qu en chirurgie digestive ablation de la v sicule application de by pass etc ll est aussi pr vu de l utiliser en chirurgie thoracique mais pas avant 2014 faute de disponibilit s pr cise Pierre Weissenbach Le robot chirurgical vaudois est utilis trois quatre jours par semaine pour des op rations les autres jours de la semaine tant consacr s l entra nement Le praticien doit d abord s exercer en simulation sur la console avant d aller se perfectionner Strasbourg au centre de formation europ en du constructeur californien o il s exerce sur des cochons de lait Cinq lits de la clinique sont d di s la chirurgie robotique en assu rance d
21. i depuis le 1 juin 2002 il appartient au Conseil f d ral de d terminer les titres postgrades f d raux la responsabilit de l application des disposi tions l gales est confi e sur mandat de la Conf d ration l institut suisse pour la formation m dicale postgradu e et continue ISFM En tant qu organe ind pendant de la FMH mais d pendant au niveau organisationnel l ISFM est charg de d cerner les titres de sp cialistes en vertu de la Loi f d rale sur les professions m dicales universitaires LPM d Elle se base sur la R glementation pour la forma tion postgradu e RFP accr dit e par le D partement f d ral de l int rieur et les 45 programmes de formation postgradu e Suite ces changements l affiliation la FMH pour acqu rir les diff rents titres postgrades f d raux n est pas obli gatoire Il en va autrement pour les formations approfon dies les attestations de formation compl mentaire ainsi que les titres qui ne sont pas r gis par la LPM d mais exclusivement par les r glementations propres la FMH Par cons quent lorsqu un m decin utilise les lettres FMH annuaires site internet plaque du cabinet papier lettres etc cela ne fait pas partie int grante du titre de sp cialiste correspond uniquement l indication de Vaffiliation l association professionnelle Voir jugement du Tribunal f d ral du 12 janvier 2006 4C 360 2005 JdT 2007 p 210 e
22. important soulignant le bilan tr s positif des deux premi res ann es de partenariat M me si l AD s est positionn e l unanimit moins deux abstentions pour le partenariat la d cision finale revien dra aux membres de la SVM dans le but de mieux les sen sibiliser la valeur de ce partenariat pour l avenir de la profession Selon l AD une communication plus impor tante des d l gu s avec l adjonction d un avis du Comit permettrait une meilleure compr hension du dossier aupr s des membres D s lors une votation g n rale aura lieu en mai juin avec un r sultat pour la prochaine Assem bl e Une page internet du site de la SVM regroupera l es sentiel de l information et une s ance d information a eu lieu le 7 mai 19h au CHUV Enfin le Comit de la SVM a fait un point de situation sur l approbation de la convention ambulatoire par le Conseil d Etat et la pr paration d un tarif cadre lequel d finit le Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 Mai 2013 r gime applicable si la convention actuelle n tait pas renouvel e r glant ainsi la situation au moins jusqu fin 2014 La pr sidente a galement abord la r introduction ven tuelle de la clause du besoin qui fera l objet d une d cision des Chambres f d rales en juin prochain Plusieurs ques tions des groupements ont t d battues notamment sur un r am nagement des groupements r gionaux ainsi que certains aspects li s a
23. le partenariat serait se priver de beaucoup d l ments positifs C est pourquoi la Commis sion d valuation a conclu son rapport l attention des d l gu s par une proposition de reconduction de la convention qui r git le PPP Apr s avoir t r guli rement inform e des travaux r alis s dans le cadre du PPP au cours des assembl es tenues depuis l approbation initiale de la convention avec le DSAS en 2010 et apr s avoir pris connaissance du rapport de la Commission d valuation l Assembl e des d l gu s du 28 mars 2013 a accept par un vote l unanimit et deux abstentions la reconduction de la convention Elle recom mande aux membres de voter OUI l occasion de la votation g n rale Pr sidente du Comit de la SVM Dresse V Monnier Cornuz Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 PMai 2013 Reflets de l Assembl e des d l gu s du 28 mars 2013 La convention du Partenariat Priv Public DSAS SVM a t l un des l ments phares de notre premi re Assembl e des d l gu s AD de l ann e 2013 M me si les d l gu s se sont positionn s l unanimit moins deux abstentions pour la poursuite du partenariat la d cision finale reviendra aux membres de la SVM dans le cadre d une votation g n rale Outre les habituelles lec tions statutaires et l admission des futurs membres l AD a valid les prises de position du Comit de la SVM sur le projet de r vi
24. mande pendant dix ans Elle rend au passage hommage ceux qui l ont form e les Drs P Kalfo poulos et P Petropoulos Fribourg puis plus tard le Pr Peter Buchmann Zurich En 1990 elle s engage au CICR et part en catastrophe pour l Erythr e r alisant pour la premi re fois que c est l Histoire qui guidera souvent son parcours de m decin pour des ONG D autres missions suivront notamment pour la Fondation Albert Schweitzer Lambar n au Burundi au Gabon en Somalie et au Ruanda Un s jour au Cambodge la convainc moins J ai eu de la peine me faire a cette culture o on a vingt cinq fa ons de sourire dont une est de pleurer dit la Dresse Gyger dans un grand clat de Le s jour en Afghanistan dans des conditions climatiques particuli re ment rudes fut le dernier et peut tre le plus marquant Quatorze ann es d une vie professionnelle et personnelle hors du commun mais n anmoins gratifiante passeront ainsi Quand je suis partie je ne savais pas vraiment ce qui m attendait Mais j ai trouv g nial d utiliser tout ce que j avais appris et de me sentir capable de trouver les gestes justes face aux situations complexes d une chirurgie lourde de guerre et d urgence Au fond travailler dans l humani taire est go ste tant c est gratifiant pour l ego Elle sou ligne encore qu elle a aim exercer la traumatologie pure Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 Mai 2013 Agn s Forbat
25. mi ceux qui donnent de leur temps et de leur nergie pour construire les articula tions du monde de demain Rien ne peut changer le pass le regard doit se tourner vers l avenir o tout est cr er La science m dicale volue au quotidien Les articles m di caux sortent par milliers Les progr s technologiques am nent des modifications et nous obligent une constante adaptation Les attentes des m decins changent par rapport leur m tier Peut tre travaillera t on temps partiel peut tre souhaitera t on gagner moins mais profiter plus de sa vie personnelle La soci t les technologies de com munication sont en mutation Les attentes envers le m de cin et son art sont diff rentes Peut tre a t on plus ten dance vouloir consulter en urgence pour se rassurer quel que soit l horaire ou le docteur Peut tre voudra t on vivre mieux pas forc ment plus longtemps Peut tre sera t on d accord de payer plus pour avoir un syst me m dical rapide et performant Les interfaces entre la M decine le m decin et la Soci t doivent tre optimis es Souhaitera t on alors faire partie de ces gens qui cr eront les ponts entre les divers univers Pers v rer et accepter les compromis D butant dans la politique professionnelle je r alise que ce syst me a ses propres r gles qu il faut conna tre com prendre et se montrer pers v rant Comme partout il y a des choses qui se font et d autres qui ne se font
26. milieux conomiques connaissent mieux la question Refuser la construction d un mus e au bord de l eau Les milieux culturels sont una nimes le souhaiter Et lorsqu on s approche de la m decine m me discours D pister la consommation de drogue chez les l ves Les professionnels du SUPEA pr f rent le dialogue Regretter que le sevrage ne soit plus un objectif en mati re d alcoo lisme Les sp cialistes savent que cela ne marche pas Mod rer la prescription de m dicaments vis e pr ventive Vous n tes qu un simple ORL occupez vous de vos affaires Entre le politicien et l expert la relation comporte toujours une dimension conflictuelle C est pr cis ment cette ouverture transversale qui fait la fois l int r t de l action politique et sa sp cificit Tout par ticuli rement dans une soci t o de plus en plus d experts de tout poil entendent d tenir le pouvoir Car c est bien d une question de pouvoir qu il s agit D un c t des sp cialistes tr s pointus engag s fond dans leur domaine de recherche qui consid rent que leur science ne se discute pas De l autre des politiciens qui pond rent les affirma tions souvent contradictoires des uns et des autres pour tenter de d gager l int r t g n ral Entre le politicien et l expert la relation comporte toujours une dimension conflictuelle Je viens de d poser au Grand Conseil un postulat deman dant au Conseil d E
27. n rabilit et plasticit Accessible aux sp cialistes et tudiants comme aux non sp cialistes cet ouvrage fait le point sur l tat actuel des recherches apportant une meil leure compr hension des diffi cult s cognitives li es l ge et la maladie d Alzheimer telle qu elle est d finie actuellement Offrant le regard crois des neurosciences fondamentales et cliniques il parcourt tour tour les diff rents niveaux d analyse des fonctions mentales depuis les m canismes mol culaires jusqu au comportement Cic ron et Hippocrate exploit es pour r duire l inconfort et la souffrance Auteurs Genevi ve Leuba Christophe Billa et Fran oise Schenk Editions De Boeck Commande http superieur deboeck comititres 120447_3 du vieillissement cerebral a la maladie d alzheimer html La qualification FMH ne fait pas partie r du titce de sp cialiste Nathalie Albrecht A titre de rappel et afin d viter toute confusion relative aux titres de sp cialistes il convient de distinguer les mentions de titres f d raux de sp cialistes des qualifica tions FMH Suite aux accords bilat raux I conclus en 1999 entre la Suisse et l Union europ enne des titres postgrades ta tiques ont d tre cr s afin de soumettre tous les m de cins exer ant sur le territoire suisse aux m mes r gles concernant la mention des titres Pour ce faire la r glementation y relative a d tre adap t e Ains
28. nt appliqu es J en veux pour exemple le Partena riat Public Priv instaur depuis deux ans d j We need you and you need us Alors chers coll gues souvent avec des id es contradictoires mais ensemble crivons la m decine que nous voulons pour demain Ce Dossier du CMV est bien s r trop court pour tre exhaustif mais il vous donnera quelques pistes et esp rons le suscitera des envies de participation active Bonne lecture et bient t unis pour notre cause et celle de nos patients Sp cialiste FMH en m decine interne membre de la r daction du CMV Syst me de Levage avec frain de Parc Visited hoUe apo Arceau de s curit ia Manivelle Frein de parc option lt Partout o il y a du mouvement MAPO SA Z1 des Larges Pi ces C Chemin venoge 1024 Eeblans Lausanne T l 021 695 02 22 Fan 021 696 02 29 cubes mano eh wavemapo ch Les guides pratiques des futurs et nouveaux parents ry Li 2003 2013 10 ansy Enceinte B b est d j l Et vous n avez pas re u vos sacs cadeaux avec les guides Alors rendez vous sur www babyplanet ch aurigen centre de g n tique et pathologie e wwwaaurigen ch e Offrir un diagnostic m dical de qualit LAUSANNE VOS LABORATOIRES VAUDOIS DE PROXIMIT membres du r seau medisupport aa a polyanalytic analyses m dicales e www polyanalytic ch e Gara
29. ntir le meilleur suivi biologigue e LAUSANNE MORGES NYON Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 Mai 2013 Dr Philippe Vuillemin Les m decins vaudois dans la cit Survol historique qui montre le constant engagement des m decins dans la vie politique divers niveaux et selon l organisation sociale de leur poque Selon le Dictionnaire historique de la langue fran aise de 2010 le mot politique vient du grec politikos dont la signi fication est entre autres qui a la faveur de ses concitoyens populaire Cela peut s appliquer aux m decins vaudois de l an mille nos jours Voyons ce qu il en est gr ce au Dr Eug ne Olivier dont les ouvrages M decine et Sant dans le Pays de Vaud des origines au XVII restent in gal s Que cela soit aupr s de l v que de Lausanne saint Am d e 1159 ou aupr s des comtes de Savoie et leurs familles tout au long du XIII si cle les m decins exercent leur influence c est ainsi qu Aymon sire du Chablais fondera l H pital de Villeneuve qui subsistera jusqu en 1806 ou que Pierre Il dit le Petit Charlemagne traitera comme un haut personnage son m decin Magister Johannes Medicus Le m decin se trouve o s exerce le pouvoir D s le XIV les m decins peuvent tre issus de familles nobles cumulant m decine et fonctions politiques comme Jean de Romainm tier 1319 galement mayor de cette terre Au XV deux m
30. parlement communal cantonal voire f d ral Ou est ce que je me positionne comme d fenseur des m decins dans le monde de demain et je m engage dans la politique professionnelle locale canto nale ou f d rale La SVM par exemple propose diff rents groupements par corporation par r gion ou par activit Un simple entretien avec le secr tariat g n ral suffit pour s orienter Toute personne int ress e est bienvenue A sa motivation elle devra toutefois ajouter un zeste de pers v rance et une bonne capacit accepter certains compromis Oui le pire en politique c est le d sint r t FMH chirurgie membre du Comit de la SVM et de la r daction du CMV Une solution business responsabl Citycable BUSIN WWW CITYCABLE CH BUSINESS Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 mai 2013 Courriel du comit On vote pour le Partenariat Priv Public Le Comit de la SVM juge que le bilan du Partenariat Priv Public PPP est extr mement positif et il recommande ses membres sans r serve d approuver la reconduction de la convention qui r git nos relations avec le DSAS Dans un contexte parfois hostile au corps m dical et alors que les discussions avec les assureurs et les autres presta taires de soins sont de plus en plus conflictuelles le PPP est un espace de n gociation privil gi avec les autorit s char g es d appliquer les lois et les r glements qui r gissent les
31. r la partie Vaudoise de l arc l manique nous vous conseillons et vous assistons tr s volontiers Nous g rons tous les types d nergies quel que soit le projet Chez Von Auw SA vous trou verez 75 professionnels attentifs vos besoins de chaud de froid ou d installations sanitaires bureau technique installations entretien 1028 PR VERENGES Route de Gen ve 3 T l 021 804 83 00 Fax 021 804 83 01 www vonauw ch Des services personnalis s l coute de vos besoins VOS LABORATOIRES VAUDOIS DE PROXIMIT Avant d tre des entreprises nous sommes une association humaine de comp tences pour garantir le meilleur suivi biologique et m dical des patients et offrir l outil le plus adapt au corps m dical aurigen polyanalytic centre de g n tique et pathologie analyses m dicales www aurigen ch www polyanalytic ch e LAUSANNE LAUSANNE MORGES e NYON Offrir un diagnostic Q O Gerantir le meilleur m dical de geal it LY Suivi iologique membres du r seau medisupport
32. sion de loi sur la sant publique EMPL La clause du besoin et les questions li es au service de garde restent galement des sujets de pr occupation L AD a commenc par accepter les 96 candidats l adh sion la SVM auxquels nous souhaitons la bienvenue liste dis ponible sous www svmed ch Acc s membres Assembl e des d l gu s Les deux candidatures qui ont fait l objet d un compl ment d enqu te aupr s de la Commission de d ontologie en novembre dernier ont t admises tacite ment R pondant aux exigences des statuts de la SVM la CD a estim que l opposition ces deux candidatures n tait pas justifi e Les lections statutaires l AD du 28 mars 2013 ont donn les r sultats suivants Le Dr Jean Philippe Grob a t lu v rificateur des comptes et la Dresse Maryse de Vevey suppl ante cela en remplace ment du Dr Michel Junod d missionnaire Faisant suite la premi re mouture du projet de r vision du r glement d admission de la SVM d battue en novembre dernier la SVM a pr sent deux modifications partielles du r glement d admission accept es l unanimit dont la suppression de l admission tacite pr vue l article 6 en cas d opposition non justifi e laissant le pouvoir d cisionnel final l AD Le secr taire g n ral Pierre Andr Repond a rappel l existence du principe de double affiliation avec la FMH lequel r duit les marges de man uvre de la SVM Afin de pr ser
33. sor principal les vaccins mythes et r alit s amp MSD ins pour quoi pour qui se mobiliser Co sponsors Jeudi de b Novartis S minaires interactifs la Vaudoise p wee Dresse Val rie D Acremont Dresse Laurence Rochat SANOFI Prof Blaise Genton Dr Pierre Alex Crisinel Vaccins piqure Dr Serge De Valli re Dr Bernard Vaudaux LS Dr Gilles Eperon et Dr Pierre Landry de rappel Jeudi 6 juin 2013 CHUV auditoire C sar Roux Dresse Christiane Galland Dresse Anne France Mayor Pleines Dr Alain Birchmeier Dr Marc Bonard Dr St phane David Dr Matteo Monti Dr Philippe Staeger et le Dr Alain Schwob TY Boehrit gramme d taill et prochains Jeudis de la Vaudoise lit ingethetm ees gt formation continue RANDIN HOFFMANN Centre Orthop dique du Nord Vaudois Fabrication Proth ses Orth ses Corsets orthop diques Ceintures m dicales Chaussures sur mesure Supports plantaires orthop diques sur mesure Vente Chaussures de s ries Bas sur mesure varices ou de contention Proth ses de seins Sous v tements Tempur Mat riel de r habilitation Location Chaises roulantes Lit lectrique Potence Cadre de marche etc Rue du Four 15 1400 Yverdon les Bains T l 024 425 84 46 Fax 024 425 07 86 E mail randinortho hotmail com www randin hoffmann ch AROMED ASSOCIATION ROMANDE DE MEDECINS LA FONDATION DE PR VOYANCE DES M DECINS Route
34. t article de M Kuhn dans Bulletin des m decins suisses 2006 87 27 28 p 1255 inedit TOUT UN MONDE D COUVRIR IN DIT PUBLICATIONS SA Avenue Dapples 7 Case postale 900 CH 1001 Lausanne T 41 21 695 95 95 F 41 21 695 95 50 info inedit ch www inedit ch Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 Mai 2013 Programme cantonal Diab te Complexit des maladies chroniques comment mieux organiser pour mieux soigner C est autour de ce th me que le Programme vous convie son troisi me forum le 27 juin au CHUV Deux orateurs abor deront les enjeux et strat gies de gestion des maladies chroniques Vous serez ensuite invit s prendre connais sance des projets du Programme et changer sur la fa on dont ils peuvent contribuer r pondre aux besoins des patients diab tiques et renforcer vos connaissances des prestations disposition Ce forum se tiendra entre8h30et Renseignements et inscription www vd ch diabete 12h30 suivi d un lunch Vaud suivi des patients souffrant d un diab te ou d autres maladies chroniques ce cours se d roule sur trois apr s midi et vise renforcer les comp tences du patient dans l autogestion de sa maladie et de son traitement Les cours d buteront cet automne ils sont reconnus pour la forma tion continue Apr s le succ s du cours pilote le Programme cantonal Dia b te a tendu l offre et propose en collaboration avec les a de
35. tat un rapport sur les objectifs qu il fixe l UNIL en mati re de formation m dicale La Facult de m decine entend faire passer en quelques ann es de 110 220 le nombre de m decins form s Lausanne Mais s agit il seulement d une question de nombre ou aussi d une question de qualit Face la concurrence trang re d une part celle des hautes coles en soins infirmiers de l autre ne vaudrait il pas mieux viser la qualit Dans les grandes universit s am ricaines comme Harvard on ne forme que 110 120 m decins par an Il s agit l d une question pure ment politique qui doit d passer le petit cercle d un Conseil de Facult Le go t de la polis La formation et l exp rience du m decin le pr parent assez bien l engagement civique Sa pr paration scientifique lui donne les moyens de garder une distance critique avec les tudes qui d montrent que et les avis unanimes des experts Et son contact quotidien avec des patients de tous ges et tous horizons lui permet de voir que la r alit d un individu n est souvent pas conforme aux vidences de la litt rature Si un m decin veut s engager en politique il ne doit pas avoir pour objectif de d fendre des int r ts professionnels on se demande d ailleurs o ils sont tant les situations sont diverses Il doit avoir le go t de la polis c est dire la communaut humaine qui l entoure et cela dans toutes ses dimensions L action politiq
36. u service de la garde Au vu de l volution du Centre de confiance la SVM a inform l AD des projets en cours et plus sp cifiquement du lancement le 1 mai d un nouvel espace personnel pour les membres de la SVM regroupant toutes les applications dans un environnement hautement s curis facilit par un seul compte et un mot de passe pour tous les services de la SVM et du CdC Les Jeudis de la Vaudoise ise Genton F Mayor Pleines Soci t Vaudoise de M decine Formation continue reconnue SSMI La s ance s est cl tur e par un bref point de situation concer nant la pol mique qu a engendr e le versement de l indem nit de d part de l ancien pr sident de la FMH La pr sidente de la SVM a inform l AD des explications de la FMH sur la prime octroy e dans un souci de compr hension et d infor mation vis vis des membres de la SVM courrier disponible sur le site www svmed ch Espace membres Assembl e des d l gu s La prochaine Assembl e des d l gu s aura lieu le 20 juin 2013 Exceptionnellement elle se tiendra au M venpick Hotel salle Olympia avenue de Rhodanie 4 1000 Lausanne Pour info les dates des AD 2014 ont d ores et d j t agen d es aux 27 mars 19 juin et 29 novembre Elles auront lieu comme d habitude au Casino de Montbenon ALB Pour vous inscrire www svmed ch rubrique Formation continue Cette organisation est rendue possible gr ce nos partenaires Spon
37. ue est passionnante condi tion d oser se m ler des affaires des autres et de suppor ter leurs critiques ORL et D put au Grand conseil vaudois Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 Mai 2013 Dr Jean Pierre Pavillon Abandonnons les id es re ues Le Dr Jean Pierre Pavillon revient sur ses ann es de pr sidence de la SVM Lorsqu on s implique dans la politique professionnelle et d s qu on arrive un certain niveau de responsabilit s on se trouve immanquablement mis en pr sence des d cideurs politiques ce qui nous confronte une logique autre que la n tre J ai eu la chance de ne jamais appartenir aucun parti ni mouvement politique ce qui m a mis l abri de tout conflit d int r ts ou de loyaut dans la d fense de ma profes sion Ce qui ne me dispensait pas de chercher comprendre les a priori ou les arri re pens es des hommes politiques que j avais en face de moi Un grand bonheur si on sent qu on n est pas seul et qu on a la majorit de sa profession derri re soi Mouvances politiques Dans les ann es 70 les choses taient simples les assureurs taient socialistes Daniel Schmutz Claude Poget les m de cins lib raux ou radicaux et les vaches taient bien gar d es Depuis que la LAMal a mis les assurances compl men taires dans le domaine LCA nos braves assureurs maladie mutualistes se sont transform s en soci t s anonymes avides de profits et
38. utefois pas du n ant Il a t pr c d d l ments pr curseurs tels qu un mandat unique en son genre du DSAS la SVM pour l organisation de la garde ainsi qu une gestion paritaire jug e exemplaire de la clause du besoin qui ont permis un appren tissage de la collaboration Ce partenariat contractuel exige de se hisser au plus haut niveau pour r duire la distance entre la profession et les centres de d cisions Pourtant le fait m me qu on doive voter sur un tel objet est embl matique d une certaine ambi valence des m decins face au pouvoir politique et l administration Nous sommes d sormais pied d uvre Le r sultat de cette votation nous dira si les fondations pro metteuses ainsi pos es sont assez solides pour y relever les d fis du futur Secr taire g n ral de la SVM r dacteur responsable du CMV PUBLIREPORTAGE Le Centre de chirurgie robotique La Source CHUV bilan un an apr s De mai 2012 janvier 2013 135 interventions ont t pratiqu es au Centre de chirurgie robotique lausannois Un score sup rieur aux esp rances AU d part nous pensions que le robot da Vinci allait surtout per mettre de pratiquer des op rations de la prostate Mais apr s huit mois d utilisation trois autres sp cialit s sont concern es la chirurgie digestive la gyn cologie et l ORL constate Pierre Weissenbach Pour ce directeur des soins infirmiers de la Clinique de La Source c est un succ s Grand
39. ux prag matismes sans id ologie C est ce que nous avons r ussi faire dans le canton de Vaud depuis quelques ann es et cela devrait persister quels que soient les changements de per sonnes Et que se passe t il dans la t te d un pr sident de la SVM quand il cesse de l tre Une satisfaction d avoir essay et parfois pu faire avancer des dossiers difficiles au service de la cause des m decins Une certaine frustration quand l en thousiasme se heurte l inertie du syst me une frustration plus douloureuse quand les blocages sont dus une incom pr hension entre Comit et certains coll gues de la base Quelques attaques personnelles peuvent blesser mais elles sont mineures c t des tr s nombreux messages de soutien que j ai pu recevoir des coll gues du Comit des d l gu s ou de nombreux membres de la base Bref le m tier de pr si dent peut tre un grand bonheur si on sent qu on n est pas seul et qu on a la majorit de sa profession derri re soi M decin g n raliste et ancien pr sident de la SVM Courrier du M decin Vaudois Num ro 3 Mai 2013 Dr Adrien Tempia Cr er le pr sent de demain Paraphrasant Fran ois Mauriac le Dr Tempia affirme qu l gard de la politique le pire serait non pas de la d saffection mais un infranchissable mur d indiff rence Le futur se cr e coup d v nements multiples dans le pr sent Il faut donc avoir l int r t d tre par
40. ver la comp tence d cisionnelle de l AD celle ci a demand d tudier plus en d tail les possibilit s de modi fications pour la prochaine AD L AD s est galement prononc e sur le projet de r vision de loi sur la sant publique EMPL validant les prises de position de la SVM les d l gu s ont demand que la mai trise de la langue du lieu soit prise en consid ration dans l attribution d un droit de pratique Pour la SVM il est essentiel que les charges incombant au corps m dical soient contrebalanc es par des b n fices effectifs prises de position disponibles sur le site www svmed ch Acc s membres Assembl e des d l gu s Convention du Partenariat Priv Public PPP SVM DSAS l AD a salu la clart du rapport de la commission d va luation du partenariat qui a permis de mieux comprendre le fonctionnement du PPP les objectifs d finis par les groupes de travail ainsi que les r sultats obtenus depuis juin 2010 Le financement du PPP est d fini dans une annexe la convention qui est sous le contr le budg taire de l AD La Dresse V ronique Monnier Cornuz pr sidente de la SVM a insist sur le fait que gr ce au partenariat la SVM a eu la chance d exprimer les pr occupations des m decins directement aupr s du conseiller d Etat en charge du DSAS en pr sence de ses chefs de service Dans le contexte actuel de la politique de la sant le Comit de la SVM a jug que l apport du PPP tait tr s
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