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Dossier

1. Dossier y La recherche fondamentale un enjeu _ majeur Les nouveaux mandat o 2011 du FR S FNRS www F R S FNRS be troisi me trimestre 2011 e bureau de d p t Li ge X LA LIBERT DE CHERCHER RENCONTRE Pierre Vanderhaeghen Laur at du prix Francqui 2011 07 PORTRAITS Zoom sur les 17 nouveaux chercheurs 16 MANDATAIRES Les nouveaux mandataires du F R S FNRS Editeur en Chef R dacteur en Chef fnrs ne Une version lectronique R daction de fnrs news est disponible sur le site Wwww ER S FNRS be R alisation Relecture Remerciements FSC C012447 La reproduction des articles publi s n est pas autoris e sauf accord pr alable du Fonds de la Recherche Scientifique F R S FNRS et mention de leur provenance nis FNRS_news Septembre 11 0 1 dito La recherche fondamentale fondamentalement essentielle Aujourd hui plus que jamais la recherche fondamentale est en danger son avenir est fragile et pourtant nous en avons tous terriblement besoin m me si g n ralement on ne voit pas bien quoi elle va pouvoir servir C est un vieux d bat mais il semble toujours absolument n cessaire d y revenir comme pour consolider un ch teau de sable face la mar e montante Pourtant toute vision utilitaire de la recherche a montr ses limites Chacun sait aujourd hui qu long terme la recherche fondamentale nourrir
2. IDIORNI EN P les d attraction interuniversitaires Un modele envi par tous Le grand public l ignore sans doute notre syst me de mise en r seau des universit s de notre pays et donc des chercheurs belges au sein de p les d excellence est consid r comme un mod le sur le plan international Alors que leur VIIe phase vient d tre vot e et financ e coup de projecteur sur ces fameux p les d attraction interuniversitaires PAI C est en 1987 l initiative de Guy Verhofs tadt ministre f d ral de la Politique scientifique l poque que sont n s les p les d attraction interuniversitaires PA Avant les ann es 80 la Belgique tait encore un tat unitaire la loi du 8 ao t 1980 a repr sent le pas le plus significatif dans la f d ralisation de la recherche explique Philippe Mettens Pr sident du Comit de Direction de la Politique scientifique f d rale Mais cet parpille ment des comp tences qui a galement concern la recherche scientifique ne pouvait pas mener un parpillement des connaissances Aussi un socle f d ral a t maintenu L originalit des PAI consistait recr er des r seaux des liens entre les universit s et leurs quipes de recherche malgr la s paration des comp tences Aujourd hui les attributions sont parfois floues alors que la recherche appliqu e est du ressort des R gions et que la recherche fondamentale rel ve des Commu
3. dans la vision dominante du monde qui est n o lib rale financi re comp titive la recherche de r sultats court terme alors que des d fis tr s nombreux se profilent eau nergie alimentation Cela tient l vidence la mondiali sation en cours base commerciale et financi re et l entr e dans la recherche et la technologie de pays mergents Nous sommes dans un bouleversement complet pour l Europe De grands pays comme la Chine l Inde et bient t le Br sil veulent disposer de leur propre tradi tion scientifique La question majeure est alors de savoir comment rester comp ti tif La tentation est tr s grande pour les d cideurs de r duire la recherche son utilit court terme et de diminuer les budgets de recherche ou de r orienter les financements vers les applications en sacrifiant largement la recherche fondamentale exploratoire Si cette ten dance devait envahir tous les secteurs de la recherche scientifique ce serait une catastrophe En effet ne plus soutenir la recherche fondamentale revient se priver terme des id es et des th ories fondamentales nouvelles qui permettront de faire avan cer la compr hension et les mod les pour tous les autres pans de recherche et pour les nouveaux secteurs d activit humaine Ainsi la d couverte des quanta a permis le d veloppement de l lectro nique qu il aurait t difficile de r aliser sans elle Si vous
4. gen en cotutelle avec le Pr Reto Strasser l Universit de Gen ve Une plante mod le C est dans ce cadre qu il a commenc tudier la carence en magn sium en tra vaillant sur la betterave et aussi sur l es p ce mod le Arabidopsis Celle ci sera d ailleurs au centre du pro jet de recherche que Christian Hermans a introduit au FR S FNRS identifier les influences g n tiques et nutritionnelles sur l architecture racinaire d Arabidopsis tha liana Cette petite plante dont le g nome a t s quenc en 2000 est un peu la souris du botaniste facile travailler en labo ratoire elle a un cycle de vie court et un g nome relativement petit r parti sur cinq chromosomes Elle fait partie de la famille des Brassicac es laquelle appartiennent aussi les choux les navets le colza la mou tarde Un transfert de connaissances vers ces esp ces cultiv es pourrait donc tre envisag Apr s sa th se Christian Hermans est parti pendant deux ans et demi au D partement de biologie de la Colorado State University Fort Collins dirig par le Pr Daniel Bush qui travaillait sur les syst mes de transport du sucre dans les betteraves C est l qu il a commenc ses travaux sur l azote sur le nitrate en particulier Retour en Belgique en juin 2006 avec un mandat pour deux ans du BELSPO la Politique scientifique f d rale Il est ensuite charg de recherches FR S FNRS Chris tion Hermans travai
5. rations avec Kathryn Anderson et d autres chercheurs qu elle a rencontr s au fil des ann es et avec lesquels elle a conserv des contacts Vouloir constamment r inventer la roue dans son propre laboratoire cela n a pas de sens Aujourd hui la technique vo lue tellement vite qu il est impossible de tout maftriser D o l importance d aller chercher les comp tences l o elles se trouvent de bouger d envisager d autres mani res de travailler et de r fl chir et de se constituer un r seau performant Luc Ruidant Isabelle Migeotte Nd Institut de Recherche Interdisciplinaire en Biologie Humaine et Mol culaire IRIBHM ULB imigeottfdulb ac be PSYCHOLOGIE Xavier No l Les addictions c t cognitif De la pratique clinique la recherche en psychologie il n y a qu un pas pour Xavier No l Une double palette qu il compte bien mettre profit pour aider les personnes d pendantes au jeu l alcool ou au cannabis Son objectif comprendre ces personnes en souffrance pour mieux les aider les rendre davantage disponibles pour elles m me Si certains se lancent dans la psycholo gie sans grande conviction et choisissent ces tudes par d faut ne sachant pas vers lesquelles se diriger la fin des leurs humanit s apr s tout il n est pas si simple de se d finir 18 ans d autres prennent cette route avec passion Xavier No l est de ceux l En humanit il suit un cours d
6. Certains consid rent qu il faut r gionaliser l enti ret de la recherche ce qui mettrait un terme aux PAI puisqu il n y aurait plus d entit f d rale pour le mener et que les commu naut s et r gions risquent bien de ne pas avoir les moyens financiers pour le maintenir Pourtant les experts internationaux nous encouragent le mainte nir tel quel explique Philippe Mettens Heureusement au d but de l t un accord a t trouv pour poursuivre quoi qu il arrive ce projet Mieux le budget a m me t augment malgr cette La r partition des moyens est aussi savamment organis e tant sur le plan communautaire avec 56 pour les universit s flamandes et 44 pour les universit s francophones qu en fonction des universit s m mes selon une l encontre d un repli Cette ouverture est en outre favoris e par le f d ral Et puis cela permet de participer un plus grand nombre de publications scientifiques inter nationales gage de qualit des travaux et de prolongation de la participation au PAI car les r sultats sont valu s Les r seaux sont tenus de remettre un rapport annuel sur l tat d avancement de leurs recherches mais aussi sur les publications dont elles ont fait l objet Question d argent Les domaines dans lesquels la recherche se concr tise dans les PAI sont tr s vari s allant des sciences biom dicales l informatique en passant par le droit ou l conomie
7. European Journal of Pharmaceutical Sciences 30 2007 380 391 ee Anne des Rieux Louvain Drug Research Institute Tem LDRI UCL anne desrieux duclouvain be PHARMACOCHIMIE Rapha l Fr d rick La cl et la serrure Passer de la chimie pure la pharmacochimie n est pas un parcours habituel C est pourtant celui que s est choisi Rapha l Fr d rick FUNDP Namur et qui lui a permis de s attaquer un domaine que l on pourrait croire loign de sa formation de d part le cancer Analyser des cibles potentielles impliqu es dans le d veloppement du cancer et trouver des petites mol cules originales pouvant les bloquer voil l objet de ses recherches A la fin de mes humanit s j ai beaucoup h sit entre la chimie et la pharmacie La chimie me semblait l poque pr senter plus de d bouch s et j ai donc choisi de faire une licence en sciences chimiques Apr s mes ann es d tudes j ai pu entrer comme assistant aux Facult s Cela m a permis de donner des s ances d exer cices et de laboratoire ce qui m a plu tout de suite J ai galement pu rencontrer des chercheurs du d partement de phar macie et cela m a d cid entamer une th se de doctorat en pharmacie Je suis donc en quelque sorte revenu sur mon choix de d part Mon parcours est relati vement atypique puisque j ai une licence en chimie et un doctorat en pharmacie et sciences biom dicales Aux Antipodes Une quin
8. Hainaut au XIIIe si cle F U N D P Talbot Pauline D veloppement de la ma trise technologique et des connaissances scientifiques des op rations de s chage dans le cadre de la production U L B d extraits concentr s en polyph nols partir de feuilles Tellier C line Effets de l hypoxie intermittente combin e un environnement inflammatoire sur le ph notype pro inflammatoire et pro angiog nique F U N D P des cellules endoth liales tumorales Thunus Sophie Soci t du R seau et L gitimit Professionnelle Le cas de l expertise psychiatrique l preuve du pluralisme normatif U Lg Truong Alice a R OR Membranaire de Type 4 MT4 MMP comme r gulateur du switch angiog nique dans la progression tumorale et la formation des U Lg m tastases Van Caillie C line Penser l autonomie dans le cadre d une philosophie des normes politique des marges partir de Foucault Deleuze Guattari et Butler U Lg Van den Eynde Laura La soci t civile et le dialogue des juges en mati re de droits fondamentaux U L B Van Nieuwenhuyze Determining the best possible regulation to monitor health and nutrition claims particularly those concerning products aimed at U C L Ellen nourishing young children Vandenplas J r mie Algorithmes innovants pour combiner des informations g nomiques ph notypiques et g n alogiques de diverses origines U Lg Vandersmissen Marc Le discours f minin chez Euripide et S n que une tude contrastive U Lg Vanhoutte Laetit
9. Mais une moyenne de 650 000 euros par an par r seau est ce un montant suffisant Oui et non mais le calcul se base sur le nombre de propo sitions re ues lors de la derni re phase et qui sont consid r es de haute qualit par un peer reviewing international Les quelque 156 millions d euros de cette VIIS phase s approchent de la somme consid r e comme id ale de 200 millions d euros Car augmenter ce montant signifierait qu il faudrait alors financer des projets peut tre un peu moins int ressants L enjeu financier n est probablement pas essen tiel m me si les moyens attribu s la recherche peuvent toujours tre consid r s comme insuffisants Mais il faut viter le saupoudrage mieux vaut attribuer plus d argent une quantit plus limit e de projets consid r s comme novateurs et porteurs que d attribuer moins d argent un plus grand nombre de projets dont cer tains ne pr sentent pas de potentiel suffi 15 LES PAI RASSEMBLENT LES CHERCHEURS ET OUVRENT SUR LINTERNATIONAL CONTRIBUANT AINSI MAINTENIR LES CHERCHEURS BELGES SUR LA CARTE DE LA RECHERCHE sant justifie Philippe Mettens Parmi les potentiels possibles notons la possibilit de cr er des emplois suite des alliances avec des entreprises priv es qui pourront mettre sur le march de nouveaux pro duits de haute valeur ajout e et de grande qualit Stimulateur de qualit Les p les d attraction interuniversitai
10. clic final depuis lors il traque les mol cules pr sentes dans l atmosph re r coltant des informations pr cieuses sur l volution de celle ci face la d gradation de la couche d ozone et aux changements climatiques Un chercheur de Haute Voltige Apr s le d part la retraite du Pr Zander Emmanuel Mahieu a repris l analyse et l interpr tation de donn es g ophysiques d duites de l observation de spectres tr s haute r solution dans l infrarouge obtenus la station de Jungfraujoch dans les montagnes suisses Il est ga lement impliqu dans la mission spatiale canadienne ACE qui analyse aussi la composition chimique de l atmosph re mais d un autre point de vue que celui de l observation partir du sol qui four nit un profil vertical de l observation des gaz la pr sence d instruments bord de satellites permet en effet des observations sous d autres incidences et d enregistrer des spectres diff rents et compl men taires en fonction de l altitude Cela fait plus de soixante ans l initia tive du Pr Migeotie que l Universit de Li ge observe l atmosph re au d part de l observatoire de Jungfraujoch situ 3600 m tres d altitude ce qui permet de recueillir des donn es de meilleure qualit L enregistrement de ces donn es et leur archivage sur une longue p riode permet de mesurer pr cis ment l volution de la composition chimique de l atmosph re aussi bien dans la tropo
11. de Communaut s dans les R seaux Complexes U C L Dhainaut Maxime R gulation de la r ponse Th17 et de la fonction des cellules dendritiques par les lymphocytes T r gulateurs naturels U L B Dhont Ludovic Contribution l tude de la fonction de variants de l Helicase like Transcription Factor HLTF associ s au cancer U Mons Dodeigne J r my Repr senter un Groupe Minoritaire dans les Syst mes F d raux Multinationaux Une tude Comparative de la Catalogne de l cosse et de la Wallonie U Lg Dressler Luisa Aspects conomiques des politiques nerg tiques visant la r duction des missions de CO U L B Dubois Caroline L alt ration des g omat riaux calcaires Implications sur les propri t s de r servoir de l chelle microscopique m gascopique U Mons Durieux Gauthier Approche effective globale la recherche et la caract risation de nouvelle physique U C L Duroisin Natacha Etude du fonctionnement cognitif des apprenants g s de 8 15 ans au travers de l analyse de leurs conceptions pr alables dans le domaine scientifique U Mons re Jose Mon ennemi nos ennemis Analyses pour une r habilitation thique du ph nom ne de l inimiti U C L ntonio Esser C line Espaces de suite de type S et analyse fonctionnelle U Lg Etoundi Emilie Androgen se m canismes et cons quences chez les palourdes asiatiques invasives Corbicula spp EU N D
12. e dans le domaine de la sant car j avais envie que mes recherches puissent servir directement la soci t r v le la jeune chercheuse Je n avais pas envie d tudier la m decine ou la pharmacie et il n existait pas de forma tion pour devenir ing nieur biom dical en France poursuit elle Du priv la recherche publique Au cours de cette seconde formation Anne des Rieux se sp cialise dans le domaine des polym res et des biomat riaux Les six derniers mois j ai r alis un stage chez Baxter Nivelles en tant qu ing nieur de recherche C est comme cela que je suis arriv e en Belgique se souvient la scientifique fra chement nomm e Chercheur qualifi au F R S FNRS Son stage achev Anne des Rieux se voit proposer un poste au sein de la filiale belge de cette entreprise pharma ceutique am ricaine Elle y travaillera trois ans Mais au bout de deux ans j ai commenc m ennuyer La recherche que j y faisais ne correspondait pas mes attentes explique t elle J avais envie de faire de la recherche en drug delivery qui est une des applications dans laquelle on utilise des biomat riaux En effet ce domaine de recherche consiste mettre au point de nouvelles technologies d ad ministration de m dicaments D cid e entreprendre un doctorat en Belgique Anne des Rieux se met la recherche d un laboratoire sp cialis en drug delivery qui pourrai
13. mon pouse une quipe de recherches dans l quipe du Pr Emile Van Schaftin gen poursuit Guido Bommer quipe qui soit dit en passant continue s agrandir Vu la qualit de ses recherches le FR S FNRS en le d signant comme chercheur qualifi et en lui attribuant une aide financi re le conforte dans son ancrage belge si besoin en tait C est merveil leux Avant avec la bourse de la R gion bruxelloise on me donnait l occasion de rester en Belgique pendant cinq ans Maintenant avec le contrat F R S FNRS je peux enfin planifier mes recherches et leur volution long terme ce qui change la perspective avec la possibilit de mener des travaux plus risqu s mais aussi plus int ressants encore de r aliser des recherches plus en profondeur se r jouit il Les micro ARNs petits mais puissants Mais quelles sont donc ces recherches qui suscitent tant d int r t Nous tudions le r le des micro ARNS mi ARNs dans plusieurs contextes physiologiques et physiopathologiques Lorsque je suis arri v en Belgique le r sultat des recherches que j avais planifi d entreprendre venait d tre publi par une autre quipe qui travaillait en parall le avec la mienne J tais donc tr s emb t et devais trouver de nouvelles voies dans le cadre de l aide financi re qui m tait accord e J ai donc orient mes recherches vers le r le des mi ARNs dans le domaine de la gastro en t rol
14. Film sur fond vert il appara t en ligne dans les pr sentations PowerPoint L tudiant peut donc son rythme assimiler les nou velles connaissances et les appliquer dans les exercices tout aussi anim s Loin de se vider les auditoires du cours du Prof Haelterman ont vu leur taux d occupation significativement augment ee Les J F www ulb ac be polytech spg PHYS H 100 Marc Haelterman PhD OPERA ULB Videos Conjecture 20Maxwell wmv UN STIMULANT BIEN GARD GIGA Universit de Li ge Fabrice Bureau PhD Christophe Desmet PhD GIGA Laboratoire de Physiologie Cellulaire et Mol culaire ULg fabrice bureau ulg ac be christophe desmet ulg ac be Les quipes du Docteur Christophe Des met et du Professeur Fabrice Bureau du laboratoire de Physiologie Cellulaire et Mol culaire du Centre de recherche GIGA de l Ulg et du Professeur Ken Ishii de l Universit d Osaka au Japon viennent de d couvrir un mode d action inat tendu de l alun En effet il appara t que lorsqu un vaccin contenant de l alun est inject le contact avec l alun pousse certaines cellules du corps rel cher leur propre ADN La pr sence de cet ADN l ext rieur des cellules un endroit o il ne se trouve pas en conditions normales agit alors comme un stimulant du sys t me immunitaire et favorise fortement la r ponse au vaccin www nature com nm LA G OM TRIE SYMPLECTIQUE S INTERNATIONALISE Des
15. L objet des recherches d A Collinucci touche certainement ce que la mati re a de plus intime puisqu il s agit de la th orie des Cordes Sans entrer dans le d tail le monde de la physique se divise aujourd hui en deux mondes l un relativiste qui lie la gravit la relativit g n rale et l autre quantique qui s oc cupe de la physique des particules Ces deux mondes d crivent les ph nom nes physiques avec autant de bonheur l un que l autre mais lorsqu on tente de r u nir leurs r sultats c est tout bonnement impossible Cela n aurait pas beaucoup d importance si ce n est que cela occulte une part non n gligeable de nos connais sances intimes de la mati re De plus dans certains cas comme dans les trous noirs ou si l on remonte au d but de l uni vers la physique telle qu on la conna t aujourd hui ne peut pas tout expliquer Depuis quelques dizaines d ann es des physiciens ont d crit par des outils math matiques complexes la structure fondamentale de la mati re sous la forme de cordes nerg tiques puisqu il faut leur donner un nom Les d couvertes rendues possibles par cette th orie sont tr s im portantes C est un domaine tr s fertile qui s est sursp cialis o aujourd hui tr s peu de scientifiques poss dent une vision d ensemble Cependant nous sommes tous d accord pour dire que m me si cela ne nous am ne pas une th orie du Tout on a beaucoup de peine croire
16. P Fayyad Kazan La r pression catabolique azot e chez Saccharomyces cerevisiae recherche de nouveaux facteurs et analyse structure fonction U L B Mohammad de l activaieur transcriptionnel Gat Feyereisen Justine Au rendez vous des sens et du verbe tude de la description dans l oeuvre de Jean Marie Gustave Le Cl zio U L B Fodor Mat Miklos Essais sur l Economie des Incitants pour l investissement en Education U L B Francis Nayla Caract risation des formes diff renci es de Brucella abortus au cours de l infection cellulaire FU N D P Garnir Kevin Etude de complexes de Ru h nium l polyazaaromatiques photor actifs en pr sence d oligopeptides et de prot ines U L B Garsous Gr goire Essais sur l infrastructure et le d veloppement U L B Genon Sarah Les corr lats c r braux de l anosognosie dans la maladie d Alzheimer U Lg Geurten Marie Implication des fonctions ex cutives dans le d veloppement de la m tam moire chez l enfant U Lg Ghesqui re Fran ois In galit s sur et par rapport au march du travail en Europe D finitions et d terminants institutionnels U L B Gilliaux S bastien Optimalisation des techniques de greffe de tissu ovarien humain tude de l activation folliculaire pr coce et de ses r percussions U C L sur la qualit folliculaire et ovocytaire Hambuckers Julien Mod lisation de la distribution d v nements rares et processus multivari s applications en finance U Lg Hospel Virginie Fondements th oriques de
17. Petit Yves Valdeyron Nathalie Editions de l Universit de Bruxelles 2011 Red finir la prosp rit Entre tre et avoir bien tre et abondance la d finition de la prosp rit questionne Un ouvrage collectif dirig par le Pr Isabelle Cassiers pose les jalons pour un d bat public Red finir la prosp rit Jalons pour un d bat public Isabelle Cassiers UCL et alii Editions de l Aube 2011 RENCONTRE DE CC CELLULES IL COMPOS LES NEURONE G N R S CES OUE BASE RESTENTA POUR LE CORTEX Pierre Vanderhaegshen Laur at du Prix Francqui 2011 Passionn par le d veloppement et l volution du cerveau Pierre Vanderhaeghen a pris la balle au bond alors que la recherche dans ce domaine amor ait un nouveau tournant Aujourd hui ses travaux sur le d veloppement du cortex sont internationalement reconnus et se voient r compens s par le prix Francqaui la plus haute distinction scientifique belge Depuis une quinzaine d ann es Pierre Vanderhaeghen se creuse les m ninges pour tenter de d crypter les myst res du d veloppement du cortex Cette struc ture essentielle de notre cerveau si ge des fonctions cognitives sup rieures qui caract risent l esp ce humaine n a en effet pas encore livr les secrets des m canismes li s sa formation De combien de types de cellules est il com pos Comment les neurones sont ils g n r s Ces questions de ba
18. ULg Les Editions de l Unive rist de Li ge 2011 Les milles feux de V nus L atmosph re de V nus est le si ge de ph nom nes lumineux appel s airglows Les nombreuses observations de ces deux airglows ont montr qu ils pr sentent de grandes variabilit s spatiales et temporelles et ne semblent pas pr senter de corr lation significative au niveau de leur intensit et de leur localisation spatiale De plus tant donn la multitude de processus physiques et chimiques impliqu s dans la forma tion de ces airglows il est indispensable pour quantifier le r le relatif des diff rents m canismes de traiter le probl me num riquement C est pr cis ment le sujet de cet ouvrage Dynamique et chimie dans l atmosph re de la face noc turne de V nus Mod le bidimensionnel instationnaire du transport de constituants minoritaires dans l atmosph re v nusienne Arnaud Collet Boursier FRIA ULg Edition Universitaires Europ ennes 2011 Le Monde l antiquit tardive Il faut remonter au premier mill naire de notre re jusqu ce qu on appelle l Antiquit tardive pour comprendre notre monde ses traditions ses d chirements c est ce que fait Peter Brown dans cet ouvrage passionnant o il nous montre comment entre 150 et c 750 de notre re l univers antique centr autour du Bassin m diterran en et jouissant jusque l d une remarquable homog n it se divise en trois soci t s ferm es les unes aux a
19. Union europ enne ou dans un pays associ Et les Belges dans tout a Du c t du plat pays la nouvelle de la cr ation de l ERC commence faire le tour des laboratoires Un b mol est tou tefois d plorer les femmes belges sont sous repr sent es au sein des appels ERC Pour les Starting Grants 2010 sur un total de 17 laur ats belges on d nom brait seulement trois chercheuses re grette Monique Septon point de Contact National ERC au sein du FER S FNRS L ERC s oppose toute id e de quota car le principe m me de l organisme est de s lectionner les laur ats unique ment sur base de crit res d excellence explique Monique Septon L ERC pr voit n anmoins des am nagements sp ciaux pour les femmes voir encadr Chiffres cl s Ce d s quilibre de genre mis part les r sultats des scientifiques belges sont prometteurs Une dizaine de candi dats belges francophones auraient t s lectionn s dans le cadre de l appel Starting grants 2011 Pour les Advanced Grants 2010 on comptait cinq laur ats belges dont deux francophones Le FR S FNRS se r jouit de ces r sultats Tout en esp rant faire mieux l avenir Le sou tien financier et administratif offert par le ER S FNRS aux chercheurs d sirant pos tuler une bourse ERC devrait tre bient t totalement r organis en vue d accro tre les performances de la communaut fran cophone de Belgique souligne Mon
20. dipl me d agr g de l enseignement sup rieur ou apr s 8 ans les autres chercheurs qualifi s Un document de synth se pr sentant les recherches effectu es et mettant en exergue leur originalit et leur caract re novateur devra d montrer le caract re comp titif de leur recherche Cantillon Estelle Recherche en Design de March s U L B Charlier Carole Puiser dans la biodiversit des esp ces domestiques l aide d outils g nomiques U Lg Clerbaux Molenberg Recherche du boson de Higgs et d une nouvelle physique au grand collisionneur de hadrons LHC au CERN avec le d tecteur CMS U L B Barbara Colinet Pierre Etude multi chelle des interfaces et des changements de phase instabilit s hydrodynamiques films minces lignes de contact microfluidique U L B nanotechnologies approches d terministe et stochastique Communi Didier Etude du r le des r cepteurs aux nucl otides extracellulaires dans la fonction cardiaque et l inflammation pulmonaire U L B Constantinescu Signalisation par la Janus kinase 2 et le r cepteur la thrombopo tine durant la formation du sang et des n oplasmes my loprolif ratifs U C L Stefan Gengler Nicolas G n tique et mod lisation num riques utilisant des mod les statistiques et des algorithmes de calculs volu s U Lg Goosse Hugues Etude de la variabilit climatique d cennale multi centennale aux hautes et moyennes latitudes sur des p riodes allant du dernier si cle aux
21. doctorat UCL 2001 2002 Post doctorat Max Planck Institute Potsdam DE 2002 Charg e de recherche au CNRS Universit de Rouen F 2006 2007 Chercheur invit Universit de Cambridge UK 2009 2010 Mandataire MIS ULYSSE ER S FNRS Institut de la Mati re Condens e et des Nanosciences UCL 2011 Chercheur qualifi FR S FNRS UCL Projet Conception de rev tements bio organiques r pondants nano et ou micro structur s pour l tude de l adh sion cellulaire BIOCHIMIE Julien Hanson Des ponts entre chimie et biologie Si les sciences se sont impos es d embl e parce qu elles ont toujours int ress Julien Hanson la recherche a galement pris sa place dans sa vie Au grand b n fice de la compr hension du r le des r cepteurs dits orphelins appel s ainsi pr cis ment car ils n ont pas encore livr leurs secrets sur leur raison d tre BIO EN BREF 1979 1997 2002 2007 2007 2011 Naissance Li ge Licence en pharmacie Ulg Doctorat sciences pharmaceutiques ULg Charg de recherche ER S FNRS en Chimie de ii Je Pharmaceutique ULg 2007 2009 D tach au d partement de Pharmacologie de l Universit de Heidelberg DE 2011 Chercheur qualifi F R S FNRS ULg Projet Elucidation du r le physiologique et pathologique de r cepteurs coupl s aux prot ines G orphelins Encore un chercheur qui est n avec le virus Celui de la volont de trouve
22. du Professeur Lonnie Shea Anne des Rieux rentre en Belgique et obtient un mandat de Charg e de recherche F R S FNRS Carri re de chercheur et maternit fini les incompatibilit s Aujourd hui de retour du cong de maternit pour son deuxi me enfant la jeune maman se r jouit d tre nomm e Chercheur qualifi au FR S FNRS Je ne voulais pas avoir de regret alors j ai postul au maximum de mes capacit s mais je ne m attendais pas l avoir cette ann e Je suis tr s heureuse et soulag e C est gra ifiant et excitant car cela ouvre beaucoup de perspectives d avenir Je peux commencer voir les projets plus long terme c est une v ritable ouverture d horizon confie t elle Je suis aussi VS contente de voir que les choses bougent pour les femmes dans le milieu de la re cherche et qu avoir des enfants en cours de parcours ne ferme pas les portes poursuit Anne des Rieux D s le mois d octobre Anne des Rieux consacrera d sormais ses recherches l tude de l utilisation non plus d implants solides mais d implants injectables capables de stimuler la r g n ration tis sulaire gr ce notamment l action de facteurs de croissance Audrey Binet 1 Anne des Rieux Virginie Fieveza Ivan Th ate Jan Mast V ronique Pr at Yves Jacques Schneider An improved in vitro model of human intestinal follicle as sociated epithelium to study nanoparticle transport by M cells
23. en m me temps un environnement familial et ami cal tr s riche Audrey Binet Etudes de m decine l ULB Th se en Sciences biom dicales au sein du laboratoire de Gilbert Vassart 1996 2000 S jour de recherche l Universit de Harvard Boston au sein du laboratoire de John Flanagan D couverte du r le crucial des ephrines dans le d veloppement c r bral des mammif res 2001 2008 Chercheur qualifi au F R S FNRS Publication dans Nature sur la corticogen se partir de cellules souches pluripotentes 2010 2010 Directeur de recherches ER S FNRS Vice directeur de l IRIBHM de l ULB 1 Nicolas Gaspard Tristan Bouschet Raphael Hourez Jordane Dimidschstein Gilles Naeije Jelle van den Ameele Ira Espuny Camacho Ad le Herpoel Lara Passante Serge N Schiffmann Afsaneh Gaillard amp Pierre Vanderhaeghen An intrinsic mechanism of corticogenesis from embryonic stem cells Nature 17 ao t 2008 AOPdoi 10 1038 nature0728 DORE La recherche fondamentale un r le majeur dans notre societ D fis cologiques de sant D Dlinte techn d accord pour dire que les solutions viendront source de concepts r volutionnaires Dans notre soci court terme il est crucial que la recherche fo centrale seule garante d un niveau social et d industrielle durable r pondan Le etc Tout le monde est herche fondamentale e sur une rentabilit atale g
24. en place O est donc le probl me Du c t des m dias que l on dit traiter ces sujets avec trop de superfcialit Du c t des scientifiques que l on sait trop peu engag s dans la communication publique La science paie t elle l le prix d une trop grande proximit avec les pouvoirs politico industriels Pour tenter de r pondre ces questions l ouvrage d cortique les canaux de l information et de la communication scientifique Il examine notamment l impact des nouveaux modes de communication 150 blogues tweets etc 150 sur la technoscience Allo la science Analyse critique de la m dioscience Claessens Michel Edition Hermann 2011 Francs parlers 2011 Ce volume reprend des contributions vari es qui n ob issent pas une unit de th me Les textes qui y sont rassembl s int ressent la la cit dans les domaines les plus divers philosophie morale litt rature histoire et histoire des religions droit et libert de la presse sociologie science bio thique m dias etc Francs parlers 2011 La Pens e et les Hommes asbl 2011 PAC Ce septi me volume de la troisi me dition du Commentaire J M gret et troisi me de la grande mati re March int rieur est consacr la politique agricole commune et la politique de la p che Politique agricole commune et politique commune de la p che Blumann Claude Blanquet Marc Le Bihan Danielle Charles Cudennec Annie Mestre Christian
25. gionaux et des mod les coupl s 2 Mieux comprendre des probl mes grand nombre d inconnues Au sein du GHER qui compte une douzaine de chercheurs le travail d Alexander Barth est ax principalement sur l assimilation des donn es Cette m thode rappelle t il s tait d velopp e dans le cadre de la conqu te spatiale et des tirs balistiques pour mieux pr voir les trajectoires Dans ce domaine ces calculs taient relativement faciles car le nombre d inconnues est faible Il n en va pas de m me quand on aborde l oc an d une bien plus grande complexit Dans l oc an les vitesses peuvent changer graduellement par exemple elles peuvent diff rer tous les kilom tres La relation entre le vent et la circulation marine est ga lement tr s complexe la relation est non lin aire entre le for age c est dire l action du vent ou d autres facteurs externes du mod le et la r ponse du mod le Ce projet de recherche s int gre dans une collaboration avec plusieurs centres euro p ens sp cialis s dans l assimilation des donn es Ensemble nous allons essayer de d velopper cette technique et d labo rer des approches qui nous permettront de mieux comprendre des probl mes nombre d inconnues tr s lev Des toiles aux courants marins comment Alexander Barth explique t il son attirance pour la mer C est une grande incon nue qui nous est pourtant si proche On dit parfois qu on la
26. ines n aient pas de ligand naturel il s agit donc d en d velopper un artificiel Julien Hanson a donc clairement opt pour une approche fondamentale en cherchant en explorant des r cepteurs qui a priori ne pr sentent aucun int r t connu afin de les conna tre les comprendre pour ventuellement les lier ensuite un traitement Et c est l que bien souvent les laboratoires pharma ceutiques entrent en jeu lorsque des chercheurs ont trouv de nouvelles voies prometteuses en prenant tous les risques de n aboutir rien C est pourquoi la re cherche libre telle que celle qui est finan c e par le FR S FNRS est essentielle aime t il souligner Une passion pour m tier Julien Hanson aime d tablir des liens l tranger gr ce aux voyages fr quents et parfois de longue dur e que ce m tier implique Notamment un s jour durant son doctorat de 4 mois Toronto au Ca nada Il conserve galement des contacts fr quents avec l institut Max Planck de Pharmacologie de Bad Nauheim en Alle magne o a d m nag le labo dans le quel il a r alis un post doc de 2 ans tout en participant des conf rences souvent hors de notre pays Bref il n a jamais fini Je trouve que pouvoir rencontrer et tra vailler avec des personnes de diff rentes nationalit s et cultures est un des aspects les plus enrichissants de ce m tier Carine Maillard esse eee Julien Hanson D p
27. l efficacit des pratiques d enseignement et effets diff renci s U C L Huybrechts Florence Les crivains et la musique entre presse et litt rature de la critique l ekphrasis 1920 1940 U L B K C Amit Utilisation d a priori de d tections pour le suivi d objets multiples au sein de vid os U C L Karambela Andriana a des S et des processus de r paration de l ADN dans les cellules souches de la peau et leur impact sur le d veloppement du cancer et U L B e vieillissement Kervyn de Meerendr L immigration fran aise dans le sud des Pays Bas m ridionaux mi XVe finXVIle s pratiques d int gration et construction des discours U L B Marie de repr sentations autour de la fronti re Klein Pierre Alex Effet du vieillissement sur les substrats neuronaux de prises de d cision motrices U C L Labate Simon L h t rolinguisme de l crit au Blu ray et inversement Une tude de la diff rence linguistique de la traduction et du transfert de textes F U N D P dans la soci t m diatique contemporaine Lacroix Gwendolyn Approche statistique du plasma quarks gluons U Mons Laki Giulietta Ethnique multiculturel cosmopolite les quartiers vue d oeil Traces et signes de bricolages identitaires dans les paysages urbains U L B Lambert J r my Po tique du r cit mythique L oeuvre d Henry Bauchau indice d un changement de paradigme U C L Laurent Cl mentine Caract risation des motifs structuraux modulant l affinit du tra
28. la discipline rh torique U L B O Grady Rehan Autonomie d cisionnelle en robotique d essaim U L B Opitz Robert Identification of Cellular and Molecular Mechanisms Regulating Thyroid Organogenesis Using Novel Transgenic Zebrafish Models U L B Pagano Davide Recherche de physique au del du mod le standard avec le d tecteur CMS au LHC U C L Parent Sabrina Po tique postcoloniale de la seconde guerre mondiale U L B Paul St phanie Entre continuit s et mutations les Grecs et leurs dieux l poque hell nistique travers l tude des d dicaces U Lg Paupert Fabre Jenny R le de la m talloproteinase matricielle 13 dans la lymphangiogen se physiologique et pathologique U Lg Piccoli Emmanuelle Ethnogen se et re construction des identit s indig nes face aux enjeux contemporains de l exploitation des ressources naturelles le cas du P rou U C L Plaquet Aur lie Elaboration de senseurs optiques non lin aires EU N D P Prina Daniela Une nouvelle alliance entre l Architecture et les Arts D coratifs Le r le des arts appliqu s dans la formation et la pratique professionnelle des architectes U Lg et des ing nieurs en Belgique 1850 1914 Quoidbach Jordi Voyage mental dans le temps et bonheur am liorer la pr cision des projections dans le futur et l utilisation des souvenirs du pass pour augmenter le bien tre U Lg Ramon Meike Etude neurofonctionnelle de l interaction entre les representations mn siques des visages personnellement familiers
29. la fa on dont les civils con oivent l U E U L B comme acteur international Aquilante Tommaso Dissertations sur l conomie politique de la protection du commerce U L B Artois Pierre La formation tout au long de la vie dans le secteur non marchand entre salarisation et professionnalisation enjeux logiques et effets U L B Barbason Mathieu Simulation thermo a raulique du b timent U Lg Barez Pierre Yves R gulation de la r plication du virus T ymphotrope humain de type 1 HTLV 1 par le complexe MiniChromosome Maintenance 2 7 MCM2 7 U Lg Barth lemy Antoine Sur l importance des interactions oc an glace pour l tat moyen et la variabilit des banquises arctique et antarctique U C L Beaufort Aline Exploration des effets de l motion sur l efficacit des processus de monitoring de source dans le contexte du plagiat involontaire U Lg Berardis Silvia Propri t s anti fibrotiques des cellules souches prog nitrices issues du foie humain adulte en pr vention de la fibrose progressive U C L dans les affections chroniques du foie Binam Florence Etude des facteurs contribuant la cr ation et au maintien long terme de nouvelles repr sentations orthographiques U Lg Binet Chlo Le droit de la concurrence dans l industrie agro alimentaire le point sur les relations entre producteurs et entreprises de transformation alimentaire U C L Boulet St phanie Les productions c ramiques gyptiennes dans la r gion th baine du VIIIe au IVe si cle av
30. laissez tomber d un point de vue budg taire la recherche fondamentale pendant plusieurs ann es vous soutenez certes la boucle d inno vation en cours mais sans vous pr pa rer pour la suivante car avant de bien passer de la recherche fondamentale aux applications technologiques il faut attendre souvent 10 20 ans ou davan tage En l absence de recherche fonda mentale on ne peut donc se pr parer la vague d innovation suivante Vous pr parez alors votre propre d clin de l int rieur La recherche fondamentale est donc essentielle surtout pour des pays de l Europe occidentale Ce sont des vieux pays avec peu de ressources nerg tiques mais ils poss dent une richesse tr s importante la tradition scientifique Et tandis que celle ci met tr s longtemps se construire elle peut se d truire tr s rapidement avertit notre interlocuteur Boucle vertueuse Or il existe un r el change dynamique entre la science et la soci t qui doit cr er la confiance Celle ci diminue les contr les r ciproques et permet un pro cessus scientifique productif L change peut se d crire en trois temps ou traduc tions le plus souvent mais pas toujours le primum movens est une question que la soci t pose aux chercheurs Einstein a ainsi affirm que la science n est qu un raffinement de la pens e quotidienne C est donc aux chercheurs de traduire dans un premier temps ces questions en hypoth
31. mais pas du tout la physique ni l lectricit BIO EN BREF 1978 2001 2002 Hainaut 2001 2004 Hainaut 2007 2007 2007 2008 2008 2011 Naissance Ath nes Gr Licence en sciences chimiques Universit de Mons DEA en sciences des mat riaux Universit de Mons Docteur Universit de Mons Hainaut Materia Nova R amp D Center Mons BE RWTH Materials Chemistry Aachen DE Materia Nova Universit Mons Hainaut l poque J ai rapidement compris que je n tais pas fait pour travailler dans un labo ratoire de chimie Il lui faut attendre les cours de spectroscopie pour d couvrir sa voie la compr hension de l agencement des atomes dans les mol cules et des mol cules dans un corps donn Mon objectif tait depuis que je suis entr l universit de devenir chercheur F R S FNRS Cela a exig que je parte l tranger alors que ma famille tait bien install e en Belgique Je suis revenu d Allemagne avec un poste de 3 ans au F R S FNRS et puis j ai pu postuler comme chercheur qualifi pour autant qu un poste se lib re Un d p t non polluant Si nous ne sommes pas habitu s la notion de films minces et aux technolo gies qui les sous tendent pourtant nous y sommes confront s quotidiennement Les films minces sont utilis s pour conf rer de nouvelles fonctionnalit s aux objets trait s accroitre la biocompatibilit de proth ses augmenter la r sistance l abrasion ou la c
32. on trouve des traces de communaut s de sourds signants dans l Antiquit grecque Pendant longtemps les langues sign es ont t ignor es voire r prim es la fin du 19 si cle en Europe il y avait une politique d interdiction des langues sign es signale Laurence Meurant C tait une poque de grande centralisation des Etats la nation s identifiait une seule langue Ceux qui voulaient avoir du pouvoir dans la soci t ne moftrisaient pas la langue des signes et se m fiaient de ces mimiques En Belgique fran cophone on rencontre diff rentes variantes qui correspondent aux communaut s qui se sont constitu es autour des internats sp cia lis s dans l accueil des enfants sourds Ces coles sont rest es envers et contre tout des lieux de vie pour la langue des signes C est ainsi qu Bruxelles on rencontre les va riantes de Berchem de Woluw et d Uccle La langue des signes nous est revenue dans la deuxi me moiti du 20 si cle via les Etats Unis qui n avaient pas subi cette interdiction et o quelques grandes figures fran aises avaient migr ce qui explique les liens entre les langues sign es am ri caines et fran aises L entr e de la langue des signes dans la linguistique remonte 1960 aux Etats Unis avec la publication des travaux de William Stokoe dans son ouvrage Sign Language Structure Vingt ans plus tard des travaux apparaissent en France et en Belgique francophone
33. particuli rement int ress e Apr s avoir exerc la m decine interne rasme pendant deux ans et s tre lanc e dans une sp cialisation dans ce m me domaine elle d cidera d entamer une th se de doctorat dans le laboratoire de Marc Parmentier J aimais beaucoup l h ma ologie ce qui m a pouss e r aliser une th se sur les cellules du syst me immunitaire En cours de route je me suis int ress e la migration cellulaire et au terme de ma th se c tait enfin devenu clair priorit la recherche J ai donc termin ma derni re ann e de m decine interne en m orientant vers un secteur davantage tourn vers la recherche celui de la g n tique m dicale sous la conduite de Marc Abramovicz Cette ann e l a stimul mon int r t pour le d veloppement embryonnaire D o aussi son travail de post doctorat sur les m canismes de migration collective lors de la morphog n se pr coce d un embryon de souris un sujet qui englo bait en quelque sorte ses diff rents centres d int r t Apr s l obtention d une bourse EMBO European Molecular Biology elle r alisera cette recherche New York dans le laboratoire de Kathryn Anderson au sein du c l bre Sloan Kettering Institute o elle d couvrira en m me temps la science l am ricaine Migration cellulaire De retour en Belgique en octobre 2010 avec la cl un poste de charg e de re cherches ER S FNRS Isabelle M
34. plus qu il appara t que l quilibre entre les syst mes c r braux et cognitifs influen ant ce type de comportement est perturb chez ces personnes Ainsi elles seraient guid es par des automatismes auraient une sensibilit exacerb e aux bienfaits de l objet de leur d pendance et leurs syst mes d inhibition qui aident r guler ce type d envie ou de comportement ne fonctionneraient pas suffisamment Plus largement cette tude des addictions et de ses m canismes devrait permettre de mieux comprendre ce qui r duit notre libert BIO EN BREF 1971 1994 Naissance Bruxelles Licenci en Sciences Psychologiques ULB Depuis 1996 Psychologue CHU Brugmann ULB 2000 2002 2009 2010 2011 Docteur en Sciences Psychologiques ULg Post doctorat University of lowa USA Collaborateur Scientifique FR S FNRS ULB Chercheur ULB Chercheur qualifi F R S FNRS ULB Projet Le m susage d alcool l alcoolisme et le jeu pathologique Etude d veloppementale des m canismes automatiques et contr l s de la prise de d cision selon une approche cognitive et neurocognitive Collaborer la cl du succ s Pour mener bien ses travaux Xavier No l n a d autre choix comme bon nombre de chercheurs que de collaborer Un volet de son travail qui n est pas pour lui d plaire Non seulement les travaux des mes col l gues viennent compl ter les miens mais le travail en r seau me permet aussi de conf
35. quelque chose expliquant cette diff rence Ce pourrait tre une qua tri me famille Cependant les nergies n cessaires pour la d couvrir n cessitent des collisions qui ne sont disponibles que dans un acc l rateur de particules comme le LHC de Gen ve Dans tous les cas NOUS serons gagnants Si nous ne d couvrons rien tout ce que nous pensions conna tre devra tre remis en question si effectivement d autres quarks existent nous aurons fait un norme saut en avant non seulement dans la compr hension intime de la mati re mais aussi sur les origines de l Univers quelques moments apr s le Big Bang La recherche lui apporte un environ nement stimulant cr atif relativement informel sans t che r ellement pr d fi nie Le prix payer pour b n ficier de ces avantages est videmment une certaine instabilit Avant d obtenir un poste per manent l instabilit de l emploi a failli me faire choisir d autres voies Quand on est chercheur fout le monde trouve nor mal d avoir effectu plusieurs ann es de formation avec des ann es de post doc De plus on vous encourage sauter d un pays l autre C est un excellent moyen pour ruiner voire vie priv e Et la plupart des ex chercheurs que je connais ont abandonn leur poste pour cette raison et pas parce qu ils n taient pas suffisam ment bons J ai envisag de quitter la Belgique pour l Italie ou l Espagne mais finalement le contrat d
36. rel che quand les ch ances le requi rent tout en sachant se m nager des horaires de travail raisonnables dans les p riodes plus creuses Un savant m lange qui lui r ussit plut t bien Elise Dubuisson Julie Ringelheim D partement de Droit international UCL julie ringelheimfauclouvain be Naissance Bruxelles Licenci e en droit ULB Master LLM Universit de Cambridge UK Docteur en sciences juridiques de l Institut universitaire europ en Florence It 2005 06 Post doctorat New York University NY USA 2006 2010 Charg e de recherches FR S FNRS Centre de philosophie du droit UCL 2010 2011 Collaborateur scientifique F R S FNRS Chercheur qualifi F R S FNRS UCL Projet Repenser l architecture du droit de l galit Non discrimination redistribution et reconnaissance ARCH OLOGIE Veerle Rots Sur les traces de l homme moderne Passer de Louvain Li ge cr er une nouvelle unit de recherche les prochains mois seront bien occup s pour Veerle Rots qui se passionne depuis des ann es pour les traces laiss es sur les outils de silex par nos anc tres du Pal olithique Pionni re dans l tude des traces microscopiques laiss es par les emmanchements elle veut contribuer mieux comprendre la p riode de transition qui a vu l homme moderne remplacer celui de N anderial C est un livre qui a d termin la carri re scientifique de Veerle Rots Vers l g
37. rieur C est une poque charni re o les N an derthaliens ont t remplac s par l homme moderne Mais l emmanchement n est pas l apanage de ce dernier Les N andertha liens emmanchaient eux aussi Et la pra tique est ancienne on en a retrouv des traces sur des silex taill s il y a 200 000 ans Des sites cl s Le projet que Veerle Rots a pr sent au ER S FNRS pour obtenir un mandat de chercheuse qualifi e a pour but de mieux comprendre les changements importants qui surviennent en Europe dans cette p riode de transition Je veux tra vers l analyse de sites cl s dans le Jura souabe en Crim e et chez nous Spy tudier des industries qui sont s rement li es aux N anderthaliens d autres o on ne sait pas trop si les emmanchemenis ont t pratiqu s parce que les N ander thaliens ont vu les hommes modernes le faire ou s ils les ont cr s eux m mes et BIO EN BREF 1974 1996 2002 Naissance Louvain Master en arch ologie KUL Docteur en arch ologie KUL 2002 2009 Post doctorat KUL 2009 2011 Post doctorat FWO KUL 2005 2011 Professeur extraordinaire invit KUL Chercheur qualifi F R S FNRS ULg Projet Comprendre la transition du Pal olithique moyen au Pal olithique sup rieur en Europe une tude syst matique de lemmanchement et de l utilisation des outils en pierre E 4 Spears Epieux exp rimentaux plusieurs modes d emmanchements de pointes lithiq
38. s agit donc d un jeu ou chacun est gagnant Ce d sir et cette volont de communiquer font certainement partie des qualit s prin ceps de Stephanos Konstantinidis Pas sionn et curieux de tout il avoue tre ga lement perfectionniste ce qu il consid re comme un d faut quand cela l emp che d avancer car l homme est aussi impa tient ce qui me pousse aller vite mais qui peut tre fatigant pour mon entourage je le conc de On l aura compris la recherche pour lui est fondamentale Quand un pays ne dispose pas de ressources naturelles dont il peut en retirer une richesse la formation de chercheurs de haute qualit constitue au moins en partie une planche de salut Cependant la recherche ne peut rester confin e dans les laboratoires m me si elle ne trouve d application que 10 ou 15 ans plus tard il faut qu elle merge qu on la rende publique Pierre Dewaele 2 Stephanos Konstantinidis Laboratoire de Chimie des M e Interactions Plasma Surface UMons Stephanos konstantinidisf umons ac be CHIMIE BIO EN BREF 1965 1988 Naissance Li ge Emmanuel Mahieu Licenci en sciences chimiques ULg 1988 1990 Service de spectroscopie atomique et mol culaire ULg 1990 1991 LABEL B 1991 2001 2011 Docteur en sciences D but de ses recherches au GIRPAS Chercheur qualifi F R S FNRS ULg Projet Production et utilisation int gr e de donn es satellites so
39. s int resse aux n oplatoniciens et plus particuli rement Simplicius de Cilicie qui disciple de Damascius v cut comme lui au 6 me si cle apr s J sus Christ N s un mill naire apr s Platon qu ils tudiaient ces philosophes ont voulu revenir au texte ori ginal de leur ma tre en passant au crible les interpr tations mises durant cette p riode C est une grande chance pour nous car ils ont retranscrit des textes originaux qui sans eux auraient t perdus En ce sens ils ont r alis un travail de scribes et c est d ailleurs un peu comme cela qu on les a consid r s pendant longtemps Or ils ont non seulement perp tu le savoir platonicien mais ils ont aussi r alis leur propre travail philosophique Jusque dans les ann es 70 les philosophes contemporains ignorent Simplicius en tant que philosophe Il faut attendre les ann es 90 ou 2000 pour voir augmenter les publications et m me ces derni res ann es pour avoir acc s aux premiers ouvrages de synth se L tude de ce type de philosophe est tr s complexe car elle suppose bien s r de conna tre le grec mais surtout tous les courants phi losophiques qui s parent Simplicius de Platon explique M A Gavray La question que tout le monde se pose est videmment l int r t d une telle re cherche Il r pond cela Aucun dans notre vie quotidienne C est faux bien entendu Ce type de recherche nous per met de mieux
40. travaill sous la direction du Pr Rodolphe Zander qui avait d couvert la pr sence d acide fluorhydrique dans la stratosph re partir d une nacelle de ballon atmosph rique et avait contribu d montrer que les chlorofluorocarbures CFC atieignaient la siratosph re o ils taient dissoci s notamment sous forme de chlore qui rode la couche d ozone De Li ge Pasadena Pendant les quatre premi res ann es Em manuel Mahieu a consacr l essentiel de son temps l tude de l atmosph re en analysant des spectres infrarouges enre gistr s par l instrument am ricain ATMOS embarqu bord de navettes spatiales un programme auquel le Pr Zander tait associ A cette occasion j ai effectu plusieurs s jours la NASA Pasadena en soutien la mission ATMOS pendant les deux ou trois semaines de voyage de la navette en orbite Il s agissait notam ment de tester en temps r el des instru ments exp rimentaux Comme ce suivi se faisait 24 heures sur 24 nous fournissions l quipe de nuit 29 La composition chimique de l atmosph re Les qualit s p dagogiques de certains professeurs de physique et de chimie dans le secondaire ont t d terminantes dans l orientation professionnelle d Emmanuel Mahieu Issu d une famille d historiens il a choisi de faire la chimie l ULg parce que ces enseignants lui avaient donn le go t des sciences Sa rencontre avec le Pr Rodolphe Zander a t le d
41. y a quelques chercheurs qui s y int ressent mais aucune universit n a pris l option de d velopper cette orien tation de recherche Apr s son assistanat en 2007 quand elle est devenue charg e de recherches au ER S FNRS elle n a plus donn qu un cours de langue des signes Je crois que c est tr s p dagogique pour les tudiants car ils ont souvent l impression qu ils connaissent tr s bien le langage Le fait de devoir passer une langue fois proche et radicalement diff rente les aide comprendre que le lan gage n est pas fait que de sons Des langues naturelles et anciennes Contrairement ce qu on pense parfois les langues sign es ne sont pas un langage in ternational et ne se rattachent pas plus aux grandes langues parl es dans le monde Par exemple les sourds britanniques et am ricains ont de grandes difficult s se comprendre alors que les langues des signes pratiqu es aux Etats Unis ont des liens avec celles qui se pratiquent en France lesquelles ont des liens avec celles de Belgique francophone Les langues des signes ne sont pas des constructions de toutes pi ces Ce sont des langues naturelles parl es depuis toujours au sein des communaut s de sourds Ces langues sont nombreuses Elles varient et voluent comme les langues vocales Ce qui les distingue c est leur caract re essen tiellement visuel et gestuel Elles sont n es spontan ment il y a fort longtemps Ainsi
42. 1 25 novembre www cirm univ mrs fr Site_tes Interactions between model theory 507 Lumy France spip php rubrique2 amp EX liste_ and geometrical group therory renconire amp annee 2011 Lisbone Portugal www insa pt Bruxelles www health fgov be bioeth 8 9 d cembre La V rit en Proc s 2011 Bruxelles www ulb ac be facs droit ARC html L image peut elle nier Exploration 7 dans les domaines artistique et DL Dos Li ge mariagiulia dondero ulg ac be LE is scientifique ELSPEC 2012 22 25 mai 2012 Louvain la Neuve www vide org elspec2012 NOUS CHERCHONS TOUS QUELQUE CHOSE LES 2500 CHERCHEURS DE F R S FNRS TROUVENT DES SOLUTIONS DANS TOUS LES DOMAINES DE LA SCIENCE AIDEZ LES AIDEZ VOUS 001 6000000 44 Pl LIRE La d mocratie multiculturelle Sans c der un multiculturalisme b at ce livre plaide en faveur d une citoyennet multiculturelle partag e au sein d un syst me d mocratique capable de combiner unit et diversit Un essai qui questionne l avenir de nos d mocraties La d mocratie multiculturelle Citoyennet diversit justice social Marco Martiniello Maitre de Recherches FR S FNRS ULg Ed SciencePo Les Presses Coll Biblioth que du citoyen 2011 Les sentiers de la m moire L auteur a accompagn des jeunes Auschwitz et sur d autres lieux de m moires et a recueilli leurs r actions Les sentiers de la m moire Paroles aux jeunes Geoffrey Grandjean aspirant FR S FNRS
43. B 2005 2010 Post doctorat Memorial Sloan Kettering Institute NY USA 2010 2011 Charg e de recherche F R S FNRS IRIBHM ULB Chercheur qualifi F R S FNRS ULB Projet M canismes de migration cellulaire collective lors de la morphog n se pr coce de l embryon de souris Le i PAF ri mi z r 4 d Mire mT a WED 15 Pr khet Pap Er AN modifier leur comportement Gr ce mes recherches j aimerais aussi pouvoir mieux comprendre les malformations cong ni tales et les fausses couches et appliquer mes d couvertes chez la souris l humain Enfin d un point de vue plus fondamental les cellules embryonnaires ayant de nom breux points communs avec les cellules souches et les cellules canc reuses dans les trois cas il s agit de cellules d diff ren ci es et multipotentes capables de migrer avec beaucoup moins de contraintes que les cellules diff renci es qu on retrouve plus tard dans le corps j esp re trouver des cibles adaptables aux pathologies tumorales ou des troubles de la r g n rescence Collaborations Convaincue par l importance des s jours l tranger mesurant bien sa chance d avoir pu voluer dans un institut la pointe de la science d avoir ainsi c toy des scientifiques de tr s haut niveau et b n fici de moyens mat riels consid rables Isabelle Migeotie entend mener bien sa j r 7 recherche tout en poursuivant des collabo
44. IL 22 par les cellules du syst me immunitaire inn ou adaptatif U C L Cordy Maxime Mod lisation et v rification modulaires de lignes de produits logiciels temps r el F U N D P Couniot Numa Etude et r alisation de dispositifs lectroniques transportables et faible co t capables de d tecter la pr sence de bact ries U C L en milieu liquide de mani re rapide sensible et sp cifique D Aoust Olivia Programmes de reconstruction d apr s guerre analyse micro conomique du cas du Burundi U L B Darcis Gilles AL de l ADN et influence de facteurs li s l h te et au tropisme des quasi esp ces virales X4 vs R5 dans une cohorte de patients par le VIH sous U Lg rith rapie Dauphin Alexandre Simulation quantique et nouvelles phases topologiques de la mati re U L B Davila Caroll Le temps et la m moire construction de la communaut mn monique en M so Am rique U L B De Chiara Alessandro Contrat d approvisionnement contrats incomplets et ren gociation U L B De Leener Ga l Synth se caract risation et tude et d une nouvelle g n ration de complexes biomim tiques fonctionnalis s de type Cu calix 6 tren U L B Debucquois Claire Investissements fonciers grande chelle dans les pays du Sud et globalisation des droits de propri t quelles implications sociales et environnementales U C L Dech ne Justine Approche ethnographique des d veloppeurs travers l analyse de deux agences en charge de l application de programmes partici
45. Katholieke Universiteit Leuven KUL En 2009 elle rejoint le Sud du pays apr s avoir d croch un poste de charg e de cours l Universit de Li ge ULg Son domaine de recherche est profond ment interdisciplinaire Je mod lise les m canismes biologiques conduisant la formation des tissus osseux le tout en vue de reproduire ces proces sus en laboratoire et in fine d velopper de nouvelles strat gies de prise en charge pour les fractures osseuses qui ne cicatrisent pas explique Liesbet En 2010 la jeune femme postule sans trop y croire l appel Starting Grants de l ERC Je ne pensais vraiment pas pouvoir d crocher une bourse aussi prestigieuse ce stade de mon parcours acad mique explique t elle C est un v ritable tremplin pour ma carri re Cela me permettra de ne pas courir apr s des financements pendant les cinq pro chaines ann es et de concentrer toute mon attention sur mes recherches Son projet r unit deux laboratoires situ s de part et d autre de la fronti re linguistique La partie th orique de mod lisation s organisera au D parte ment d a rospatiale et m canique de l ULg tandis que le D partement des sciences de l appareil locomoteur de la KUL tentera de reproduire in vitro les processus mol culaires que nous aurons identifi s explique Liesbet Un exemple de collaboration inter communautaire particuli rement oppor tun en ces temps d incessantes divisions politiques belges
46. a constat une forte demande d un vocabulaire de termes techniques Cela m intrigue dit elle Je suis convaincue qu il ne s agit pas d un manque de vocabulaire mais de deux syst mes de langue diff rents Les langues sign es ont d autres mani res de dire la technicit pas par du lexique mais par d autres structures qui m ritent d tre tudi es Son champ de recherche est d cid ment tr s vaste Jean Paul Vankeerberghen f D partement de langues et Litt ratures fran aises et romanes FUNDP laurence meurantfafundp ac be Vu Laurence Meurant Delforge BIO EN BREF 1977 1999 Naissance La Louvi re Licence en langues et litt ratures romanes UCL Assistante FUNDP Docteur en philosophie et lettres FUNDP Charg e de recherches FNRS Chercheur qualifi F R S FNRS FUNDP 2000 2006 2007 2011 2011 Projet Etude de la discursivit dans un corpus de langue des signes de Belgique francophone LSFB BIOLOGIE Isabelle Migeotte De New York Bruxelles pour tudier la migration collective des cellules Elle a tudi la m decine avant de se tourner vers la recherche Passionn e par les sciences elle a multipli les exp riences en particulier dans le secteur de la g n tique m dicale Enrichie par une exp rience de cinq ann es dans un laboratoire new yorkais renomm la chercheuse est revenue en Belgique o elle entend poursuivre ses travaux M me si ell
47. a gen se du cancer du c lon et ventuellement dans l avenir trouver de nouvelles cibles pour des futures th rapies Carine Maillard esse eee Guido Bommer Institut de Duve UCL guido bommerfauclouvain be PHYSIOUE MATH MATIQUE Andres Collinucci En avant la musique Andres Collinucci de l unit de Physique math matique des interactions fondamentales de l Universit Libre de Bruxelles s int resse la th orie des cordes une partie de la physique th orique tentant de rassembler la physique relativiste et la physique quantique un domaine o il est difficile de trouver une place fixe de chercheur Un point sur lequel il a particuli rement insist AR LES BIO EN BREF 1978 2000 Naissance Gen ve CH B S en Physique et B S en Math matiques University of Maryland College Park USA 2005 Docteur en Physique Th orique Rijksuniversiteit Groningen Pays Bas 2005 2007 2007 2009 2009 2011 Muenchen DE 2011 Post doctorat K U Leuven Post doctorat T U Wien AU Post doctorat Ludwig Maximiliams Universitaet Chercheur qualifi F R S FNRS ULB Projet La Physique de la Th orie des Cordes travers l F th orie et les Ph nom nes de Wall Crossing Cela change compl tement la perspec tive de mes recherches surtout dans mon domaine En effet sans un poste de cher cheur permanent il est souvent n ces saire de retrouver un travail de recherche dans
48. a l appliqu e et que c est aussi elle qui peut donner nos universit s la courte longueur d avance qu elles ont encore sur leurs cons urs des nations mergentes Une telle clairvoyance n cessite un investissement humain et mat riel long terme un effort souvent difficile justifier car on ne peut que tr s approximativement voquer les retomb es futures C est pourquoi le th me de ce num ro est l enjeu majeur que constitue pour notre Communaut la recherche fondamentale Comme chaque ann e aux c t s des derni res nouvelles de la science nous sommes fiers de vous pr senter nos 17 nouveaux chercheurs permanents Une brochette de talents auxquels nous faisons confiance et qui auront pour mission premi re de d fendre l avenir de notre recherche de pointe Une longue liste de mandataires temporaires les accompagne et nous r conforte sur le dynamisme de nos chercheurs et la vitalit de la recherche dans nos universit s Nous vous pr sentons galement un chercheur chevronn laur at de ce que nous appelons affectueusement mais non sans admiration le Nobel belge Un enthousiasme nullement entam un optimisme d bordant et une passion immense pour la recherche Puisse son exemple susciter des vocations La recherche est en effet un des plus beaux m tiers riche et vari l infini condition qu on l aborde sous langle pur de la curiosit intellectuelle et en sachant qu elle ne sera c est la loi
49. a ne serait rien sans pouvoir confron ter ses propres d couvertes celles des autres et les soumettre la critique des pairs C est pourquoi les collaborations internationales sont si importantes Il est inimaginable dans mon domaine que chaque universit ou chaque pays dispose d un acc l rateur de particules suffisant pour r pondre aux exigences de nos exp riences Le LHC du CERN Gen ve est l exemple type de ces coop rations r ussies r unissant des milliers de chercheurs Bien s r le travail peut tre solitaire certains moments mais nous devons partager nos donn es C est probablement aussi pour cette rai son qu il aime enseigner Cela m appa rat non seulement comme une obliga tion mais c est aussi une joie immense de transmettre son savoir et en retour d tre confront des questions ou des id es qui nous font repenser nos propres probl mes Les tudiants sont tr s inventifs ce sont les chercheurs de demain Cependant c est exigeant et quand j tais tudiant je n ai pas toujours eu de tr s bons profs J essaie de faire de mon mieux Pierre Dewaele A L Karine Glinel De la surface aux profondeurs Comment interagissent les surfaces et les cellules vivantes Quel est le r le de l interface dans la croissance cellulaire et dans le comportement des bact ries et peut on modifier certains param tres de surface pour contr ler ces comportements Voil quelq
50. achondrites le cas des isotopes du Li et du CI U L B Jura Ast rosismologie au moyen de la photom trie spatiale de haute pr cision et de la spectroscopie au sol haute r solution U Lg aryline Britun Nikolay De l utilisation de m thodes optiques pour l tude des param tres fondamentaux d un plasma froids basse pression en r gime impulsionnel U Mons produit dans un des champs crois s ExH pour la pulv risation Bruno Marie Aur lie Evaluation de l influence des d ficits cognitifs focaux et des fluctuations de la vigilance sur l valuation globale de la conscience U Lg chez les patients en tat de conscience alt r e Campion Jonas Les polices militaires au 20 si cle un tat dans l tat Enjeux sociopolitiques volutions structurelles et pratiques professionnelles U C L de la gendarmerie belge 1918 1957 Carr Louis La d sorganisation du social Hegel Durkheim et la modernit U L B Chetail Fabienne Etude des premi res tapes de lecture processus d extraction d unit s visuo orthographiques dans les mots crits U L B Chialva Diego tudes cosmologiques en th ories fondamentales U Mons Corbi re V ronique Identification du r pertoire de peptides antig niques protecteurs d riv s d une prot ine de Mycobacterium tuberculosis en vue de d velopper U L B un nouveau vaccin contre la tuberculose el Une approche g ochimique innovan
51. amais la science n a t aussi d velopp e au sein de nos soci t s occidentales et jamais elle n a t aussi proche de notre quotidien Sciences et Soci t sont donc intimement li es Nous avons rencontr Jean Pierre Alix qui a dirig la mission Sciences et Soci t en mutation au sein du CNRS jusqu il y a peu 2006 2010 On lui doit l organisation de nombreux colloques sur le sujet mais aussi la publication de diff rents articles ou de livres tant comme auteur que comme directeur de publication Toute ma r flexion au sujet des rapports entre la science et la soci t prend sa source dans la d couverte des travaux de Daniel Boy construit partir d enqu tes men es depuis 1973 Elles montrent que d s cette poque le taux de confiance du public envers les sciences et les tech niques ne cesse de diminuer J en ai t profond ment choqu car cela signifie que la construction l occidentale pr sente une grande faiblesse En effet si en d finitive personne ne croyait plus en la science en Europe nous perdrions un de nos atouts les plus fondamentaux la capacit faire de la recherche scienti fique d exploration dont nous avons t les inventeurs la Renaissance et les b n ficiaires depuis explique Jean Pierre Alix Or la confiance est l une des conditions d exercice de la recherche grande chelle Aujourd hui selon ce sp cialiste la Science est requise de se positionner
52. ammanco La physique des particules est un monde trange C est probablement ce qui a d fasciner Andrea Giammanco et lui a donn l envie de comprendre la nature ultime de la mati re A 13 ans ma voie tait trac e je deviendrais physicien des particules Cette vocation pr coce a t nourrie par la question fondamentale que s est pos e tr s t t Andrea de quoi sommes nous constitu s nous et le monde qui nous entoure Plus vous cherchez les r ponses cette question plus vous avez de chances de comprendre l origine de l Univers En effet souvenons nous que quelques instants avant le Big Bang tout tait concentr en un point Quelques ins tants apr s toutes les particules devaient aussi tre tr s proches les unes des autres Ce que nous savions des lois de la phy sique et celles que nous ressentons dans notre vie quotidienne ne sont en r alit qu une approximation des v ritables lois naturelles la gravit est une force qui agit macroscopiquement Au niveau des parti cules le travail de r flexion est contre intui tif ce qui est plus difficile appr hender Son domaine de pr dilection c est la recherche des quarks ces particules l mentaires constituant la mati re On conna t 3 familles de paires de quarks Dans la derni re famille le quark Top a une masse beaucoup trop importante par rapport au quark Bottom ce qui fait dire Andrea Giammanco qu il doit y avoir
53. ant notre re traditions influences ext rieures et innovations U L B Brognaux Sandrine Synth se de parole expressive tude et repr sentation par mod les de Markov cach s U C L Broh Sarah Approches psycholinguistiques du traitement de la mati re phonique perception et production en apprentissage de la L2 U Mons sous l effet de variables linguistiques et cognitives Brouwers Aur lie Navigation hypertexiuelle et aptitudes spatiales U C L Brunson Geoffroy La dimension mythique de la fantasy mythodologie d un imaginaire litt raire U C L Bultot Emmanuel Sch mas de Greenberg et invariant motivique de Serre U C L Caceres Gabrielle L am nagement raisonnable en mati re religieuse l exemple nord am ricain peut il nourrir l exp rience europ enne U L B Calcus Axelle Contribution et interaction des processus centraux et p riph riques impliqu s dans la perception de la parole dans le bruit chez les enfants dyslexiques U L B Callewaert Maxime Les fibules romaines maill es de Gaule Belgique tude techno typologique et implications conomiques U L B Carb Katia Investigation des caract ristiques et de l origine des interactions nombre espace le r le des concepts abstraits U L B Chai Guoliang R le des cadherines Celsr1 3 dans le d veloppement de la mo lle pini re U C L Champetier Brice Le professionnalisme chez les aides soignantes domicile U C L Cochez Perrine Caract risation des m canismes de production de l
54. anto pour sourds elles ont leur dynamique propre et varient de pays pays Apr s des tudes de latin ma h je pensais m orienter vers des tudes d ing nieur civil Et puis je me suis dit que j avais d j fait beau coup de math matiques et que je pr f rerais aller vers quelques chose de plus humain C est ainsi que j ai choisi les romanes Les tudiants qui font ce choix sont souvent atti r s par le c t litt raire de ces tudes alors qu elles sont tr s centr es sur la linguistique Les d sillusions ne sont pas rares Moi j y ai trouv un grand plaisir J ai t tr s heureuse de d couvrir ce type de mati re Laurence Meurant a commenc ses tudes de langues et litt ratures romanes aux facult s de Namur en 1995 et elle a fait sa licence l UCL Elle a ensuite enseign pendant un an dans le secondaire puis elle a obtenu un mandat d assistante en litt rature fran aise aux Facult s universitaires Notre Dame de la Paix FUNDP Comment s est elle int ress e la langue sign e C tait au cours de linguistique g n rale Le Pr Jean Giot avait invit un sp cialiste de la langue des signes un lin guiste de Marie Haps Cela m a donn envie d approfondir la question et de faire mon m moire sur ce sujet Et j ai continu par la suite J en ai fait ma sp cialit Aujourd hui je suis la seule universitaire en Belgique francophone travailler sur la langue si gn e En Flandre il
55. arde une place ivit conomique et tentes de ce si cle Une recherche d sint ress e de qualit ne peut cependant se faire sans financement Le financement de la recherche fondamentale repr sente un enjeu soci tal essentiel qui n cessite l acceptation par les pouvoirs politiques et le grand public du fait que les retours d investissements dans la recherche fondamentale ne sont visibles qu long terme Depuis sa cr ation le F R S FNRS a toujours soutenu la libert de chercher qui repr sente un investissement M solide pour l avenir Mandats projets quipement voyages etc sont financ s suivant des canaux de s lections bien d finis par le ER S FNRS Outre celui ci au niveau f d ral les P les d Attraction interuniversitaires PAI encouragent la recherche fondamentale en favorisant les r seaux entre universit s et leurs quipes de recherche malgr la s paration des comp tences Et plus grande chelle au niveau europ en l European Research Gouncil ERC cr pour 2 soutenir le d veloppement de l excellence scientifique pour catalyser Ea ES J innovation en Europe LR eO a ce Certes des initiatives existent mais la recherche fondament le r ste Cr toutefois le pare t pauvre Esp rons qu le XXI si cle prenne conscience que le monde d au jourd hui est le reflet de la recherche fondamentale d hier Sciences amp soci t J
56. artement de pharmacie ULg j hansonfaulg ac be AGRONOMIE Christian Hermans Am liorer l efficience d utilisation des nutriments des plantes et leur qualit nutritionnelle Passionn de plantes depuis l enfance Christian Hermans veut mieux conna tre les m canismes physiologiques et les g nes qui d terminent la capacit d une plante souris Arabidopsis thaliana capturer plus efficacement les l ments min raux du sol et les utiliser Ce qui pourrait mener une diminution du recours aux engrais chimiques et une am lioration de la qualit nutritionnelle de nos plantes cultiv es Je m int resse aux plantes depuis que je suis tout petit J ai eu tr s vite mon m tre carr de jardin J ai toujours eu plus d int r t pour le r gne v g tal qu animal Il faut dire que mes parents taient eux aussi fort int ress s par les plantes et la nature A l Ath n e Robert Catteau Bruxelles j ai donc fait le choix des latin sciences J y ai eu des professeurs de sciences passion n s qui nous donnaient encore des tra vaux pratiques dans ces mati res Christian Hermans a obtenu son dipl me d ing nieur agronome l ULB en 1999 Il a ensuite fait sa th se l ULB toujours gr ce une bourse du Fonds pour la formation la recherche dans l industrie et dans l agri culture FRIA Cette th se couronn e d un titre de docteur en 2003 a t r alis e sous la direction du Pr Nathalie Verbrug
57. aux risques climatiques en Am rique U C L Julie centrale Cara bes Jaspart Alice Les Centres F d raux Ferm s Etude qualitative d un nouveau mod le de prise en charge de la d linquance juv nile U L B Jusseret Simon Paysage et utilisation des sols au N olithique et l ge du Bronze en Cr te de la g oarch ologie la mod lisation SIG U C L Kremer Adrian Induction asym trique en Chimie Organique Supramol culaire impliquant des Surfaces Chirales F U N D P Lambrechts M thodes Galerkin discontinues haut ordre pour la mod lisation oc anique et c ti re U C L Jonathan Lebigre Christophe Vieillissement des sous populations et successions cologiques une nouvelle perspective sur la g n tique spatiale U C L Lejeune Ana l tude de l impact de la French Theory sur les arts visuels aux tats Unis Le cas de l art conceptuel 1965 1980 U C L Lejeune Aude Mobilisations du droit contre les discriminations au travail exp riences de victimes et revendications des mouvements sociaux U Lg Comparaison internationale et transnationale Belgique Su de Etats Unis Leprince Julian L avenir de la restauration directe de la dent cari e Nouveaux concepts de proc dure clinique et de biomat riaux U C L Ley Christophe M thodes statistiques non gaussiennes et tests de sym trie pour des jeux de donn es univari es et multivari es complexes U L B Linard Catherine Croissance urbaine et transmission du paludisme Plasmodium falciparum en Afriq
58. c be Projet Influences g n tiques et nutritionnelles sur l architecture racinaire de l esp ce mod le Arabidopsis thaliana et des plantes cultiv es Barssica Stephanos Konstantinidis Jouer avec les plasmas Physique et chimie sont parfois intimement li es Stephanos Konstantinidis du Laboratoire de Chimie des Interactions Plasma Surface de l Universit de Mons est un sp cialiste des plasmas et des films minces Si les techniques de recouvrement sont connues depuis plusieurs ann es les variables qui d terminent les propri t s de ces couches minces sont subtiles et m ritent d tre comprises d autant plus qu elles pourraient bien changer notre quotidien Dans le domaine scientifique il est cou tumier de dire que l on peut plus qu on ne sait Le d veloppement technologique aussi int ressant soit il par les applications qu il offre se trouverait dans une impasse un moment donn si des tudes fonda mentales ne pouvaient pas tre men es en amont ou en aval de celui ci Dot d j d un brevet de d veloppement d une tech nique permettant le d p t de films minces sur des surfaces Stephanos Konstantini dis reste avant tout un chercheur J ai toujours voulu faire des sciences Enfant je menais mes propres exp riences au grand d pit de ma famille parfois J ai tou jours voulu comprendre les m canismes qui taient l origine des ph nom nes La chimie m int ressait particuli rement
59. ces des droits fondamentaux sur ce plan J ai aussi travaill sur le droit de la non discrimination et la question des statistiques ethniques Maintenant j aimerais orienter mes recherches vers la question des diff rents sens de l galit un des id aux fondamentaux de nos d mo craties Une extraordinaire libert pour r fl chir Pas de doute l entendre conter ses tra vaux c est bien une femme passionn e qui vient d obtenir le titre de chercheur qualifi une chercheuse qui ne regrette pas d avoir emprunt cette voie diff rente du sch ma classique en droit J aime lire r fl chir prendre le temps de comprendre d analy ser et de penser de nouvelles solutions Le travail de chercheur offre cette extraordi naire libert que l on retrouve moins dans d autres m tiers D velopper ses propres analyses avec des points de vue et des so lutions diff rents et aborder constamment de nouveaux probl mes n ont de cesse de l animer Tout comme l alternance du tra vail en quipe et de moments de r flexion plus personnels On apprend beaucoup au contact des autres c est tr s agr able et c est surtout une bonne mani re de confronter ses opinions et ses sch mas de pens e Assister et participer des colloques ou des conf rences me permet d avancer dans mes r flexions et d tre inform e des nouveaux d veloppements dans mon domaine de recherche Tout comme l enseignement qui me pousse cre
60. cherche Sus la fuite des cerveaux europeens RERO Soutenir le d veloppement de l excellence scientifique pour catalyser NT TC l innovation en Europe tel est l objectif du Conseil europ en de la recherche RTE ERC Un organisme de financement qui ouvre de larges perspectives en ie esos mati re de recherche fondamentale Contribuer repousser les limites de la connaissance explorer de nouveaux do maines du savoir Passionn de sciences depuis son plus jeune ge Bruno a tou jours voulu se consacrer la recherche ll y a bient t deux ans j ai entam un postdoctorat dans une universit belge Un peu contrec ur car je voulais d cro cher un poste aux tats Unis Les infras tructures et les moyens de mon universit ne sont pos suffisants pour faire progres ser mes recherches comme je l esp re explique ce docteur en chimie de 31 ans Chercheurs en manque de perspectives Malgr un CV brillant Bruno envisage au jourd hui de quitter le monde acad mique pour rejoindre celui de la recherche industrielle Car s il reste dans une uni versit belge il devra cumuler les contrats dur e d termin e pendant 5 10 ans sans aucune certitude de d crocher in fine un emploi fixe Si je reste l univer sit sans obtenir de CDI je risque de me retrouver dans une impasse l industrie belge recrute rarement des scientifiques g s de plus de 35 ans souligne Bruno Bien videmme
61. chercheurs belges su dois et am ricains r alisent une avanc e impor jante en g om trie symplectique Fr d ric Bourgeois Chercheur qualifi FR S FNRS et ses coll gues de l Uppsala Universitet Su de et de la Stan ford University USA publient dans la revue Proceedings of the National Aca demy of Sciences PNAS un article intitul Symplectic homology product via Legendrian surgery Soulignons que revue r put e et g n raliste en sciences PNAS publie rarement des articles en math matiques Fr d ric Bourgeois PhD D partement de math matique ULB fhourgeo ulb ac be www pnas org EARTH LIFE INSTITUTE Un nouvel institut d di aux sciences de la vie et de la terre a l UCL qui a pour objectif de r pondre aux enjeux soci taux majeurs en am liorant notre compr hension du r chauffement cli matique de l rosion de la biodiversit de la s curit alimentaire mais aussi en d velop pant de nouvelles voies visant la d pollution des eaux et des sols le d veloppement de nouvelles sources d nergies renouvelables ou d une agriculture de qualit www uclouvain be eli QUAND LE MERCURE LAISSE DES TRACES Chez les l phants de mer la gestation et la lactation sont caract ris es par un transfert significatif de polluants de la m re la prog niture et constituent donc des p riodes critiques tudi es conjointement par le Pr C Debier du laboratoire de Biologie de la Nutritio
62. comment certains mi ARNs r gulent l accumulation des lipides dans la cellule Nous avons constat que de la drosophile l tre humain le m canisme reste le m me et nous essayons de d ter miner s il joue un r le dans des situations pathologiques comme l accumulation de lipides dans le foie Recherches sur l pith lium intestinal et le cancer du c lon Le projet soutenu par le FR S FNRS consiste d terminer pourquoi des cellules intestinales deviennent canc reuses La paroi int rieure de l intes tin se r g n re sans arr t partir des cellules souches Ainsi tous les 7 14 jours presque toutes les cellules de notre intestin se renouvellent Dans l intestin ce renouvellement permet de mieux r sister au milieu agressif de l int rieur de cet organe La diff renciation des cellules matures de la surface de la paroi intes tinale partir des cellules souches est modul e par plusieurs voies de signalisa tion L quipe de Guido Bommer cherche conna tre la contribution des mi ARNs dans ce processus Nous voyons que les voies de signalisation actives dans les cellules souches sont aussi activ es dans la plupart des cancers colorectaux D une certaine fa on la diff renciation de cel lule souche en cellule mature est un peu l inverse de celle d une cellule mature en cellule canc reuse Cette recherche si elle n a pas d application imm diate est int ressante pour comprendre l
63. comprendre notre monde actuel encore influenc par Platon et Aris tote L objet m me de la recherche pose aussi question Les sp cialistes mon diaux de cette th matique se comptent presque sur les doigts d une main Le champ de recherche et de d couvertes est donc extraordinaire Or la recherche en philosophie ne peut tre men e bien que dans les universit s puisqu il n y en a pas d application directe et conomi quement rentable Pour moi choisir la philosophie m a permis d avoir une vue d ensemble sur toutes les mati res sans devoir renoncer aucune La philosophie permet en effet de poser des questions fondamentales d o d coulent toutes les autres ndir ou presque Apr s avoir pass un baccalaur at puis un master en philosophie de l Antiquit M A Gavray par fait sa connaissance du grec Paris uni versit Paris IV en deux ans plut t que 4 et d croche un master en grec en m me temps qu il commence sa th se de philo sophie Au cours de ce s jour il fait deux rencontres d terminantes pour sa car ri re celle de Luc Brisson et de Monique Dixsaut Il soutient une th se sur Platon passe quelques semaines Montr al puis poursuit son post doc Li ge et Paris Une autre rencontre essentielle sera celle avec Philippe Hoffmann au CNRS Chacun sait que Paris constitue un lieu incompa rable pour la philosophie on peut alors se demander pourquoi Marc Antoine Gavray revient Li g
64. conna t moins que la surface de la Lune mais s rement moins que l atmosph re La mer est un milieu dynamique qui change tout le temps mais elle influence aussi fortement notre milieu de vie notamment le climat Pour l tudier il faut aborder un grand nombre d l ments diff rents J aime cette complexit Est il devenu marin pour autant Non je ne pars pas souvent en mer J ai parfois eu l occasion de participer des campagnes en mer mais c est plut t anecdotique Mon travail est avant tout th orique Jean Paul Vankeerberghen Alexander Barth GeoHydrodynamics and Environment Research GHER ULg a barthfaulg ac be BIOLOGIE Guido Bommer Tout quitter pour la Belgique On pourrait dire que Guido Bommer avait une route toute trac e vers la recherche Ce qui n enl ve rien sa qualit de chercheur Et cela la Belgique l a bien compris et tout particuli rement la R gion de Bruxelles Capitale qui lui a donn une bourse pour venir enrichir la liste de cerveaux dans notre pays Avec un p re chercheur clinicien et un grand p re chercheur en chimie et qui n a cess de travailler jusqu 90 ans Guido Bommer a grandi dans un milieu qui respirait la passion pour la recherche Difficile d s lors de prendre une autre route que la m decine avec des parents et deux s urs qui l avaient choisie avant lui Avant la m decine j ai obtenu un degr en violon au conservato
65. cours du d veloppement des connexions neuronales chez les mammif res Une question trois pistes de r ponse De retour en Belgique Pierre Vande rhaeghen a l opportunit de monter son propre laboratoire de recherche au sein de l IRIBHM Institut de Recherche Interdisciplinaire en Biologie Humaine et Mol culaire dont il est aujourd hui le vice directeur sur le Campus Erasme de l ULB II y d veloppe depuis lors trois grands volets de recherche sur le d ve loppement cortical Ces trois volets sont tout simplement des approches diff rentes pour r pondre la m me question quels sont les m canismes du d veloppement cortical pr cise t il l un consiste utiliser la transg n se chez la souris teindre et surexpri mer des g nes et d observer les cons quences sur la formation du cortex c t de ce volet strictement souris l quipe de Pierre Vanderhaeghen tu die l expression des g nes au niveau du cerveau humain en d veloppement Pour ce faire nous utilisons du mat riel embryonnaire gr ce une collaboration avec les cliniciens d Erasme indique le chercheur Enfin le troisi me volet de la recherche de Pierre Vanderhaeghen est cheval entre le premier et le second et consiste tudier des cellules embryon naires souches On d veloppe un mo d le o l on r capitule une bonne partie de la complexit du cortex c r bral par tir de cellules souches pl
66. derniers U C L mill naires Michaux Johan G n tique de la conservation de deux mammif res europ ens menac s ou en r gression U Lg Petit Pierre Les dynamiques de la soci t rurale au Laos mobilit s ethnicit Etat U L B Rignanese Etude ab initio des propri t s structurales lectroniques et optiques de nouveaux mat riaux et leurs interfaces pour leur int gration l chelle nanoscopique U C L Gian Marco Seron Denis Recherche sur quelques probl mes centraux de la th orie de l intentionnalit la lumi re de la ph nom nologie austro allemande et de d bats r cents en U Lg philosophie de l esprit DIRECTEURS DE RECHERCHES Apr s 4 ans le ma tre de recherches peut solliciter sa promotion au titre de Directeur de recherches A ce stade le chercheur dirige un laboratoire Pleinement int gr dans son institution d accueil il joue un r le moteur dans sa discipline un niveau mondial Delmotte Watthee La litt rature vecteur de sacralisation critures et postures aucioriales contemporaines litt rature fran aise de la seconde moiti du XIXe s nos jours U C L Myriam Franchimont Denis Recherche de g nes de susceptibilit du cancer du colon dans les maladies inflammatoires du tube digestif Contribution l tude de la s quence U L B inflammation dysplasie cancer dans la carcinog n se des maladies inflammatoires Kolinsky Jun a Les cons quences cognitives et c r brales de la litt
67. des cerveaux belges notamment dans les contacts avec l tranger La Politique scientifique f d rale a galement une forte vocation internationale Elle per met notre communaut scientifique de s int grer dans des r seaux europ ens et internationaux Les P les d attraction interuniversitaires PAI constituent cet gard un tr s bel exemple Par la colla boration entre universit s du nord et du sud du pays ils permettent de cr er des p les d excellence qui atteignent la masse critique n cessaire l int gration dans des dispositifs comme les programmes cadres europ ens explique Sabine Laruelle ministre de la Politique scientifique Les PAI rassemblent les chercheurs et ouvrent sur l international contribuant ainsi maintenir les chercheurs belges sur la carte de la recherche internationale insiste Philippe Mettens Cette collaboration avec des centres universitaires de recherche trangers se traduit galement par une aide finan ci re sp cifique au sein m me des PAI Cette int gration n est pas obligatoire mais encourag e Ce qui va tout fait D UNE COMMUNAUTARISATION Vu les discussions communautaires l avenir des PAI n tait pas jusqu en juin dernier assur apr s l ch ance de d cembre 2011 signant la fin de la VIe phase Le transfert complet de la recherche scientifique pourrait il s il tait d cid mettre un terme ce mod le pourtant efficace
68. des grands pays nous envient notre sys t me de collaboration c est qu il est sur le bon chemin Carine Maillard R f rences 1 in Science Connection N 34 avrit juin 2011 2 La liste des r seaux est disponible sur le site www belspo be IAP CHIFFRES LOQUENTS L volution du nombre de r seaux participants et des fonds allou s montre bien que les PAI repr sentent un potentiel essentiel en mati re de recherche Phase 1 1987 1991 budget annuel de 7 78 millions d euros pour 14 r seaux Phase II 1991 1995 vu le succ s de ce premier PAI le Conseil des ministres a lanc une deuxi me phase d un budget annuel de 9 484 mil lions d euros pour 23 r seaux suppl mentaires Phase III 1992 1996 budget annuel de 9 79 millions d euros pour 16 r seaux Phase IV 1997 2001 budget annuel de 22 062 millions d euros pour 35 r seaux Phase V 2002 2006 budget annuel de 22 328 millions d euros pour 36 r seaux Ouverture des quipes de recherche europ ennes Phase VI 2007 2011 budget annuel de 28 60 millions d euros pour 44 r seaux impliquant 324 quipes dont 74 quipes europ ennes Phase VII 2012 2016 budget annuel de 31 3 millions d euros le nombre de r seaux est encore d terminer PORTRAITS Les 17 nouveaux chercheurs qualifi s La r compense de l excellence Les mandats d une dur e ind termin e du F R S FNRS sont attribu s chaque ann
69. du genre jamais compl tement assouvie Bonne lecture Bernard Rentier Pr sident du F R S FNRS Fa z LR LA Ey LAA Fiy Fu 5 i ihi News CE QUE NOUS APPREND L ARAIGN E QUI PASSE Sans que nous ayons sciemment d cid de le faire gr ce au processus d attention s lective notre syst me visuel est capable de s lection ner automatiquement certains stimuli qui entrent dans notre champ de vision de fa on y accorder plus d attention et de ressources de traitement au d triment d autres stimuli moins importants qui sont quant eux igno r s Mais jusqu quel point En glissant des araign es dans ses exp riences Christel Devue Charg de recherches FR S FNRS en psychologie nous fait entrer dans un monde o une motion comme la peur coupl e aux attentes change les r sultats Et les claire Christel Devue PhD VU University Amsterdam NI Unit de psychologie Cognitive ULg cdevue ulg ac be F htip reflexions ulg ac be LA PHYSIQUE AUTREMENT Partant du constat qu un cours de physique enseign magistralement n avait pas l efficacit escompt e le professeur Marc Haelterman Directeur honoraire de recherches F R S FNRS a mis au point un dispositif in novant Auditoire bond th orie et pratique dissoci es peuvent engendrer des difficult s qui conduisent la d motivation Pour pallier cette situation Marc Hael terman s est incrust dans l cran
70. e II y a deux raisons d une part un ancrage familial m me si Paris n est pas si loign et d autre pari le dynamisme qui existe au sein du d par tement de philosophie ici Li ge Cela constitue d ailleurs une partie du secret de sa r ussite le partage Le travail du philosophe est solitaire Cependant il est n cessaire un moment ou un autre de pouvoir confronter ses id es avec des coll gues m me s ils ne sont pas sp cia listes du domaine Alors l enseignement Pas au d but mais j ai d assumer un cours d introduc tion la philosophie C est tr s exigeant et cela m a oblig repenser des sujets que je n tudie plus notamment parce qu ils sont tr s connus C est int ressant car par leur nature m me ils sont fondamentaux Cela permet aussi de red couvrir d autres philosophes ce qui indirectement nourrit mes recherches La difficult est de rendre cette mati re int ressante Quand dans un auditoire de 200 tudiants un d bat s engage sur ces th mes alors vous vous dites que certains au moins ont accroch Pour moi recherche et enseignement sont devenus indissociables Ce n est pas tout car M A Gavray a encore au moins un autre secret Non content de mener bien une recherche sur un philo sophe que peu de personnes sont aptes appr hender et de donner des cours aussi bien des bacheliers qu des post docs il s investit aussi avec d autres coll gue
71. e une vingtaine de chercheurs d exception Ce poste prestigieux n est accessible qu des personnalit s qui ont prouv leur valeur scientifique par l excellence de leur travail de recherche et leur cr ativit Cette liberte financi re permet aux quatre cents chercheurs qualifi s de poursuivre de mani re ind pendante leur mission premi re qui est de contribuer au d veloppement des connaissances dans tous les domaines de la science OC ANOGRAPHIE Alexander Barth Mod liser la complexit de la circulation marine Alexander Barth n tait pas pr destin une carri re scientifique en oc anographie Mes parents sont fermiers pr s d Eupen pr cise t il Mais d j tout petit j aimais regarder les toiles reconnaf tre les constellations Cet attrait pour l astronomie m a orient par la suite vers la physique Pendant mes tudes secondaires Eupen je t moignais d j beaucoup d int r t pour les sciences A l Universit de Li ge j ai choisi les tudes de physique ce qui me plaisait tait de r soudre des probl mes de physique avec des outils num riques Aujourd hui il s emploie perfectionner les mod les qui permettent de mieux comprendre les mouvements incessants des oc ans Alexander Barth a d couvert le groupe fond l ULg par le Pr Jacques Nihoul le GeoHydrodynamics and Environment Research GHER quand il faisait son m moire qui portait sur la mod lisation de la m
72. e a opt pour des tudes de m decine l ULB pour le c t humain pr cise t elle Isabelle Migeotte a toujours aim les sciences en particulier les sciences physiques C tait peut tre inscrit dans ses g nes puisque son grand p re tait physicien 11 m a effectivement beaucoup influenc e dit elle Au cours de ses tudes Isabelle Migeotte a t fortement impressionn e par Gilbert Vassart pionnier de la g n tique m dicale et de la biologie mol culaire prix Francqui 1993 et qui dirigea nagu re l Institut de Recherche Interdisciplinaire en Biologie Humaine et Mol culaire IRIBHM de l ULB Un institut la t te duquel on retrouve aujourd hui Marc Parmentier un autre chercheur renomm ayant aussi obtenu le prix Francqui 1999 et qui a pilot Isabelle Migeotte au cours de sa th se s Cela m a conduite vouloir travailler aujourd hui l IRIBHM De mani re g n rale j ai eu beaucoup de chance avec mes mentors Kathryn Anderson pour qui j ai travaill pendant cinq ans au cours de mon post doctorat est aussi une cher cheuse remarquable qui fait preuve d une grande clairvoyance scientifique et de beaucoup d imagination Priorit la recherche En commen ant ses tudes de m decine Isabelle Migeotte ne savait pas encore si elle allait s orienter vers la pratique cli nique ou la recherche Durant ses tudes elle effectua plusieurs stages en labora toire qui l ont
73. e beaucoup de facteurs de la mati re elle m me mais aussi de la nature du plasma Par exemple en faisant varier l intensit lectrique appliqu e au plasma la pression ou la nature du m lange gazeux on peut fabriquer partir de la m me substance une couche compl tement imperm able ou au contraire tr s poreuse modifiant ainsi les fonctionnalit s du rev tement L objet de la recherche de Stephanos Konstantinidis est donc bien d tudier les diff rents param tres qui nous permettront d obtenir qui sait demain de tout nouveau mat riau A ce propos notons qu il s agit d une chimie propre qui n utilise que des substrats pr sents l tat naturel Argon Oxyg ne Azote sans bain d acides ou autres utilis s habituellement Savoir translationnel Ce type de recherches ne peut pas tre men sans un travail d quipe au sein du laboratoire ni sans interaction avec d autres chercheurs au niveau national et international C est enrichissant aussi de pouvoir rencontrer des personnes ayant une formation totalement diff rente et savoir quels sont les probl mes qu elles rencontrent C est probablement pour cela aussi que j aime enseigner Le transfert de connaissances est essentiel puisque les tudiants d aujourd hui seront peut tre les chercheurs de demain Par ailleurs les tu diants m apprennent aussi beaucoup par la remise en question qu ils m obligent faire sur mes propres recherches Il
74. e contr le avec un enfant c est tout l inverse Elise Dubuisson Vu Xavier No l Laboratoire de Psychologie m dicale Alcoologie et Toxicomanie ULB xavier noelfaulb ac be DROIT Julie Ringelheim 33 En 1992 Julie Ringelheim alors rh toricienne fra chement dipl m e h site entre des tudes de lettres et des tudes de sciences politiques Pour faire un choix elle s int resse aux programmes de diff rentes facult s et ne tranche en faveur d aucune de ces deux options C est finalement la facult de droit qui la s duit Les deux premi res ann es de ce cursus proposaient des cours divers et vari s en plus des cours juridiques proprement parler c est cette diversit des mati res qui m a attir e 19 ans plus tard elle est rest e fid le au droit et travaille sur le droit international Une soif d apprendre et de voyages Si pour Julie Ringelheim le droit n est pas ce qu on peut appeler une vocation il s est en revanche peu peu impos elle A mesure de ses voyages de ses cursus et de ses rencontres la passion pour cette disci pline l a suffisamment gagn e pour qu elle d cide d en faire un sujet de recherche part enti re En entamant mes tudes je songeais plut t une carri re de grand reporter ou de collaborateur pour une ONG ou une organisation internationale Mais j ai eu l occasion de d couvrir la recherche notamment gr ce un ancien petit ami doctorant en histo
75. e de 12 ans se souvient elle j avais re u un livre sur l volution humaine Il m avait beaucoup intrigu e Et c est ainsi que j ai t de plus en plus attir e par l arch olo gie par la pr histoire en particulier Au point de choisir l arch ologie au sor tir de ses tudes secondaires en latin sciences Je dois bien dire que mes parents n taient pas tr s enthousiastes car les d bouch s professionnels n taient pas vidents J ai d d ployer beaucoup d efforts pour les convaincre Mais j y suis arriv e et j ai choisi d embl e l arch ologie la KUL C est galement dans cette universit qu elle a fait son doctorat avec une th se consacr e aux traces d emmanchement sur les outils en silex Elle y a d velopp une nouvelle m thodologie permettant de d tecter si un outil en pierre avait t emmanch ou non ce qui n tait pas pos sible jusque l Fabrication de vrais outils pr historiques Depuis l obtention de son titre de docteur en arch ologie Veerle Rots a continu mener des recherches sur ces silex en vue de raffiner sa m thodologie et d explorer le potentiel interpr tatif d une recherche sur les emmanchements Gr ce un programme exp rimental r alis notam ment en collaboration avec des membres du Centre d tudes technologiques des recherches pr historiques du Mus e de la pr histoire de Ramioul Li ge elle a pu reconna tre les variables qui influencent la fo
76. e psychopathologie au travers duquel il fait connaissance avec Freud et la machine s est mise en route La libert de pens e du chercheur associ e aux n cessit s cliniques en mati re de psy chopathologie a cr une tension source de ma vocation de chercheur Depuis cette poque je n ai cess de m interro ger sur le fonctionnement mental Freud reste d ailleurs un personnage auquel il voue une certaine admiration Il m arrive souvent de r fl chir ce que ce penseur de g nie aurait r alis s il avait v cu de nos jours Je m amuse l id e de croire que les approches cognitives et neuroco gnitives des troubles mentaux l auraient beaucoup int ress De la psychologie clinique la recherche Pour Xavier No l la recherche tait in vi table dans sa vie Pourtant en jetant un il Son parcours on ne peut pas vraiment dire qu elle s est rapidement impos e lui comme une vidence En effet pendant ses tudes l Universit Libre de Bruxelles il choisit la voie de la psychologie clinique et son dipl me en poche rejoint l Institut de Psychiatrie du CHU Brugmann Pas de recherche au programme donc Mais la pratique et des rencontres entrent en jeu et sa carri re prend un autre tournant Je suis avant tout un psychologue clinicien un insatiable curieux de la nature humaine Sp cialis dans le domaine des addictions je me suis rendu compte aupr s de mes patients que des quest
77. elle ressource de la langue des signes qui est iconique Au sein de cette jeune discipline qu est la linguistique des langues sign es la sous discipline des tudes discursives est la plus r cente et d s lors la moins document e Les genres discursifs les plus d crits sont la conversation et la narration Mais il est int ressant de savoir comment les structures iconiques sont utilis es dans les autres types de discours Par ailleurs en ce qui concerne la LSFB en particulier elle a jusqu pr sent t tudi e essentiellement d un point de vue microtexiuel au sein des fronti res du syntagme c est dire d un groupe de mots qui forme une unit par son sens et par sa fonction l int rieur de la phrase Laurence Meurant n est pas une cher cheuse enferm e dans sa tour d ivoire Elle suit de pr s les activit s d Ecole et Surdit le premier programmee d enseignement bilingue LSFB fran ais en Communaut fran aise cr Namur en 2000 Les l ves qui suivent cet enseignement sont aptes s exprimer en LSFB et lire et crire dans la langue de leur communaut le fran ais ce qui est rare en Europe J en ai t parte naire depuis le d but A la demande des en seignants j ai cr une formation continu e sous forme de s minaires o en compagnie d adultes sourds et d un interpr te nous accueillons les questions des enseignants l occasion de ces rencontres Laurence Meurant
78. er d Aral J ai bien aim le c t num rique de ce travail mais aussi son aspect appliqu j tudiais un probl me bien sp cifique qu on pouvait toucher C est ainsi que je me suis ensuite lanc dans une th se en oc anographie Son sujet portait sur la mer Ligure travers l assimilation des temp ratures de surface et des hauteurs de surface de la mer dans un mod le L assimilation des donn es pour compl ter les observations Le GHER dirig par le Pr Jean Marie Beckers est un groupe de recherche qui consacre ses travaux l tude et la mod lisation de la mer Ses chercheurs mod lisent la circulation des masses d eau qui est information cl pour l estimation des flux de carbone travers les cosyst mes marins les changes avec les s diments des fonds marins ainsi que l impact sur le climat global Le GHER a particip l tude de plusieurs sites de la mer du Nord la mer de Chine du Sud en passant par la mer Noire la mer d Aral ou le golfe Persique Il est actuellement tr s actif en M diterran e En Corse Calvi o l Ulg dispose de la sta tion de recherches STARESO ses chercheurs calculent les couranis et les m langes des masses d eau en utilisant les donn es m t orologiques recueillies sur place Le projet introduit par Alexander Barth au ER S FNRS vise d velopper une mod lisation math matique des circulations oc aniques en ayant recours l assimila ti
79. ertain On sait d j qu ils sont des cibles id ales pour des m dicaments mais en plus ils sont la base de r ac tions physiologiques rencontr es aussi bien en oncologie que dans le domaine cardiovasculaire par exemple Changement de cap Il y a eu un renversement du raisonne ment depuis le s quen age du g nome humain car on a d couvert qu il existait une tr s grande quantit de r cepteurs aux prot ines G Auparavant on tudiait une cellule un organe ou une prot ine on voyait ce qui se passait lorsqu un trai tement agissait et on constatait l interven tion d un r cepteur D sormais on conna t d abord le r cepteur gr ce son g ne mais on ne sait pas dans quoi il intervient quoi il sert ni quelle mol cule il va r pondre Alors il faut travailler dans le sens inverse soit en cherchant quel ligand intervient soit en le supprimant du g nome par exemple via un mod le transg nique comme une souris knock out soit encore on synih tise des mol cules qui activent ou d sactivent le r cepteur sans passer par un mod le transg nique ni par la connais sance du ligand naturel ou alors on utilise plusieurs approches Cette derni re voie m int resse davantage pour tudier le r le des r cepteurs inconnus qui ont un int r t th rapeutique potentiel car elle couple des approches pharmacologique et chimique Par ailleurs il est possible que certaines de ces prot
80. et les processus de perception des visages U C L Romainville C line Enjeux d mocratiques de la rencontre entre les droits nationaux de la culture et le droit europ en U C L Salomone Sara Essais sur la migration des femmes U C L Six Benjamin Des fondements des positions pragmatistes de William James et Hilary Putnam leurs enjeux en termes de confiance un projet de gouvernance r flexive U C L Sti non Val rie Le r cit d anticipation sociale dystopique mergence d un genre litt raire en France et en Belgique 1830 1930 U Lg Stockis Julie Analyse des m canismes mol culaires responsables de l effet cytostatique du TGF b dans les lymphocytes T humains U C L l e M canismes mol culaires du contr le de la taille c r brale chez l homme U L B aisuke Taziaux M lanie Le r le du syst me kisspeptine neurokinine b dynorphine KNDy dans l int gration des signaux hormonaux et ph romonaux par le syst me gonadolib rine U Lg GnRH chez l esp ce murine et humaine Terryn Depuydt Sara Compr hension du syndrome renal de Fanconi endocytose accumulation lysosomal stress oxydatif et m chanismes de r paration dans le tubule proximal U C L Tikad Abdellatif Synth se de glycofuller nes multim riques du KDO en tant que nouveaux agents antivirulents et antibact riens FU N D P Timmery Sophie pXO16 de Bacillus thuringiensis plasmide conjugatif jumbo phage ou les deux U C L Trianni Vito Cognition dans des essaims robotiques U L B Ts
81. ghen Ouand une nouvelle re s ouvre pour la recherche sur le cortex S duit par l exp rience de recherche ef fectu e au cours de son cursus le jeune m decin fra chement dipl m se lance dans une th se de doctorat au sein du laboratoire de Gilbert Vassart Le sujet de ma th se portait sur des r cepteurs olfactifs que l on retrouve dans les sper matozo des pr cise t il C est au cours de la derni re ann e de son doctorat que Pierre Vanderhaeghen commence s in t resser de plus pr s au d veloppement c r bral cette poque la recherche dans ce domaine tait en train de chan ger explique t il Pendant presque un si cle elle est rest e essentiellement descriptive Au milieu des ann es 90 avec l apport d une s rie de technolo gies notamment en g n tique mol cu laire les scientifiques ont pu commen cer manipuler les g nes les tudier plus en d tail et relier leur fonction au d veloppement embryonnaire et donc au d veloppement du cerveau se souvient Pierre Vanderhaeghen Comment se forme un cerveau C est la question qui intriguait et intrigue tou jours le Laur at du Prix Francqui 2011 Au vu des nouveaux outils disponibles pour tudier cette question de mani re exp rimentale Pierre Vanderhaeghen d cide de s orienter vers ce domaine de recherche apr s sa th se Une des grandes avanc es de l poque tait la d couverte du guidage axonal expl
82. ia Identification des auto anticorps susceptibles de jouer un r le de biomarqueurs ou de m diateurs dans l hypertrophie et le remodelage myocardique U C L Vanthieghem Na m Contributions la reconstitution l dition et l tude des archives papyrologiques dites d H roninos intendant d un domaine gyptien du III s de notre re U L B Vermeulen Thomas Pour une approche arch ologique de la classe moyenne gyptienne de la fin de la Deuxi me P riode Interm diaire la fin de la XVIIIe dynastie U L B Wallemacq Quentin Atomes noirs propri t s et cons quences observationnelles U Lg Wanet Ana s Etude de la biogen se mitochondriale lors de la diff renciation h patog nique de cellules souches m senchymateuses humaines EU N D P Wang Tao Conception de nouveaux algorithmes d allocation des ressources pour les syst mes multicellulaires OFDMA en liaison descendante U C L Wiaux Fran ois La topos quence comme unit d tude de la relation entre la respiration du sol et la variabilit spatiale et temporelle de l humidit et de la temp rature du sol U C L Wu Jialin La jeunesse en mouvement tude comparative du scoutisme et de sa r appropriation en Malaisie britannique et en Inde n erlandaise 1910 1973 U C L Zaks Nicolas Image et dialectique le caract re central de la distinction entre copies et simulacres dans le Sophiste de Platon U L B Zamora Daniel Gouverner les pauvres Analyse des politiques de lutte contre la
83. iaflakis Paschalis nie i de techniques conomes en nergie et distribu es de gestion dynamique du spectre pour la prochaine g n ration verte d acc s internet large U C L ande Vallard Annabel Biotechnologies textiles Laos Tha lande Japon De l ADN du ver soie aux costumes nationaux les mat riaux aux pr misses de la culiure U L B ka El Analyse de la fonction mol culaire de la prot ine de liaison I ARN Seb4R dans la formation des feuillets embryonnaires chez les vert br s U L B aude Van Overmeere Couches ultraminces d oxydes m talliques pour photoanodes de cellules solaires relation entre contraintes internes stabilit et performance U C L Quentin photo lectrochimique Vandenberg Vincent Nourrir et v tir les pauvres id ologie et pratiques de l assistance alimentaire et vestimentaire au sein du clerg s culier en Europe du Nord Ouest X XIIS s U L B Viltanioti Irini Fotini Porphyre et la religion U L B Wespes Catherine Etude combin e des observations satellite avec des mod les de chimie et de transport atmosph rique analyse du transport de la pollution dans l h misph re U L B nord et chimie de l ozone troposph rique Zimmerman Tyler Localisation et identification in situ de prot ines par fragmentation en source et imagerie MALDI U Lg COLLABORATEURS SCIENTIFIQUES Cantelli Fabrizio Dewals Benjamin G Dujardin Genard Claire Dupres Vincent Jacques Laurent Jacquet Laurence Libert Beno t Sima
84. igeotte est revenue l ULB Au moment o elle s ap pr te donner naissance un petit gar on elle qui est d j maman d une petite fille de cinq ans la chercheuse est en train d installer son laboratoire l IRIBHM afin de poursuivre les recherches entam es aux tats Unis Je m int resse depuis long temps la migration des cellules D abord dans le cadre du syst me immunitaire et d sormais dans celui du d veloppement embryonnaire Comment ce mouvement tr s organis et bien coordonn se produit il Comment les cellules communiquent elles entre elles Comment peuventi elles conna tre le bon endroit vers lequel elles doivent migrer et le faire au bon moment et la bonne vitesse Autant de questions creuser puisque l heure actuelle on comprend encore assez mal les processus de migration collective Pour y parvenir je vais me servir des outils que m offrent la manipulation g n tique des souris et les techniques modernes d imagerie En int grant des prot ines fluorescentes dans le g nome d embryons de souris je vais pouvoir regarder au microscope diff rentes populations de cellules en temps r el pendant qu elles bougent et essayer de BIO EN BREF 1974 1998 31 Naissance Li ge Docteur en M decine 1998 2000 Post graduat en M decine Interne rasme ULB 2004 Docteur IRIBHM ULB 2004 2005 Suite et fin du post graduat en M decine Interne Erasme UL
85. ions importantes restaient sans r ponses par les approches traditionnelles Parall lement cela j ai rencontr Paul Verbanck qui m a int ress l influence des anomalies du fonction nement c r bral sur les comportements addictifs Une vocation tait n e Se former et d finir une strat gie de recherche N ayant pas la formation n cessaire la recherche exp rimentale Xavier No l prend la direction de l Universit de Li ge et ensuite des Etats Unis pour pallier ce manque Li ge il fait la rencontre de Martial Van der Linden au contact duquel il apprendra la neuropsychologie cognitive Mon post doctorat en lowa a t capital Gr ce Antonio Damasio et Antoine Bechara j y ai r alis les immenses possibilit s offertes par les m thodologies exp rimentales dans la compr hension de la mani re dont les motions et les cogni tions interagissent lorsque nous sommes amen s prendre des d cisions dans des situations l issue incertaine son retour en Belgique l heure de d finir sa strat gie de recherche est venue et Xavier No l d cide de se concentrer sur le d ve loppement de l tat de d pendance et les modifications profondes dans le d velop pement cognitif et c r bral qui l accom pagne On dit souvent des personnes d pendantes l alcool au jeu ou au can nabis qu elles manquent de caract re ou de volont Un jugement blessant pour la personne en d tresse D autant
86. ique Septon Repousser toujours plus loin les limites de la science en misant sur l excel lence scientifique Le message de l ERC est on ne peut plus clair Chercheurs vous de jouer vos projets Julie Van Rossom 177 LE COUP DE POUCE DU F R S FNRS Le FR S FNRS peut offrir un soutien administratif ainsi qu un financement aux chercheurs d si reux de postuler pour une bourse ERC Plus d infos sur le site du point de contact national de l ERC www ncp F R S FNRS be N CHIFFRES CL S Budget total de l ERC 7 5 milliards sur 6 ans 2007 2013 e Starting Grants Condition de recevabilit D tenir son doctorat depuis minimum 2 ans maximum 12 ans plus 18 mois par enfant pour les mamans avec un maximum de 54 mois Financement Maximum 2 millions sur 5 ans 3 laur ats belges francophones en 2010 3 en 2009 3 en 2007 e Advanced Grants Condition de recevabilit Faire preuve d un bilan de recherche de haut niveau au cours des 10 derni res ann es Financement Maximum 3 5 millions sur 5 ans 1 laur at belge francophone en 2010 1 en 2009 2 en 2008 Liesbet Geris Une femme d excellence Liesbet Geris est la seule laur ate belge francophone des Starting Grants 2011 mais cette jeune mad man de 32 ans est pourtant originaire de Hasselt en Flandre Ing nieur civil de formation elle se lance dans la recherche en entamant un doctorat en biom canique la
87. ique le chercheur C est ce qui fait que les neurones du cerveau envoient un moment donn des terminaisons ner veuses pour se c bler les uns aux autres et former un ordinateur avec des connexions correctes sch matise t il En 1996 le scientifique rejoint l Uni versit de Harvard Boston le groupe du Professeur John Flanagan qui avait identifi une famille de facteurs de gui dage des petites prot ines cruciales pour le guidage axonal les ephrines Ils tra vaillaient notamment sur les projections visuelles chez le poulet indique Pierre Vanderhaeghen J ai insist aupr s du Professeur Flanagan pour pouvoir tudier le cortex c r bral car autant d autres r gions du cerveau commen aient tre relativement bien tudi es autant le cortex restait m connu pr cise t il Quoi que l on trouverait cela serait donc int ressant Une des technologies mergentes cette poque tait celle des souris transg niques Cette techno logie a r volutionn une s rie d aspects de l tude de la biologie et notamment de l tude du d veloppement cortical puisqu aucun des autres organismes mod les tels que la drosophile le poisson z bre le x nope le poulet etc n avait de cortex continue Pierre Vanderhaeghen C est en travaillant avec des souris transg niques que le scientifique et ses collaborateurs de Harvard ont r ussi d montrer le r le crucial des ephrines au
88. ire de W rzburg mais j ai bien vite compris que je ne pourrais pas r aliser grand chose d exceptionnel dans cet art sourit il Ensuite il ne se fait pas trop prier pour entamer des tudes de m decine fascin par la passion familiale Entre 2001 et 2004 son dipl me de m decine en poche il pratique comme m decin dans un service de gastro en t rologie et maladies m taboliques Munich En parall le je travaillais dans le laboratoire d un professeur qui avait suivi un post doctorai dans un laboratoire de l Universit du Michigan aux tats Unis c est ainsi qu en 2004 j ai quitt l Allemagne et la m decine pour travailler dans le m me laboratoire que ce pro fesseur jusqu la fin de l ann e 2008 C est cette ann e l qu il d cide de suivre la femme qu il a rencontr e l bas laquelle il a d cid de s unir et qui est originaire de Belgique Quand j ai quitt l Allemagne je pensais y retourner apr s quelques ann es aux tats Unis Jamais je n aurais pens que j allais vivre un jour en Belgique pays dans lequel je n avais m me jamais mis les pieds Welcome in Brussels C est une bourse destin e rapatrier des chercheurs de l tranger qui aura permis ce jeune chercheur allemand de venir chez nous tayer les rangs des cerveaux D but 2009 j ai donc commenc tra vailler gr ce la bourse Brains Back to Brussels et j ai m me pu constituer avec
89. ire et j ai compris que c est ce qui me permettrait de faire ce que j aimais dans la vie Cependant apr s mes tudes j avais aussi envie de voyager J ai combin le tout et je suis partie faire un master Cambridge L j ai rencontr le professeur Susan Marks qui a dirig mon m moire Elle a su m int resser au droit international des droits de l homme et la philosophie du droit gr ce son approche interdisciplinaire critique et non conven tionnelle Elle m a beaucoup encourag e poursuivre dans cette voie Je l ai cout e et j ai postul pour un doctorat l Insti tut Universitaire Europ en de Florence Accept e Julie Ringelheim y travaille sur la question des minorit s culturelles dans la jurisprudence de la Cour europ enne des droits de l homme Tout en gardant des contacts avec la Belgique Olivier De Schutter professeur de droit international l Universit Catholique de Louvain est co directeur de sa th se S ensuit un post doctorat l Universit de New York et une fois l aventure internatio nale termin e la chercheuse choisit de poursuivre ses recherches en Belgique l Universit Catholique de Louvain Je tra vaille essentiellement sur le droit interna tional des droits de l homme Ces derni res ann es mes recherches ont port notam ment sur la diversit culturelle en Europe la mani re dont les Etats europ ens r pondent aux d fis pos s par la diversit et les exigen
90. is passionnant au del de la simple exp rience Il s agit donc tant pour les chercheurs que pour les institutions de recommandations syst miques troite ment li es entre elles Si on les s pare on restera seulement dans la technique de communication Un atelier de la Fondation Europ enne de la Science ESF auquel collaborent 35 institutions de recherche en Europe y est consacr sera publi au cours de l ann e 2012 Science en soci t constitue donc un tr s vaste champ de recherches et d action Il devrait impliquer toutes les sciences et pas seulement celles qui s int ressent aux sciences humaines et sociales En effet la description et la compr hen sion des m canismes qui r gissent les traductions nous permettront d laborer en commun une bonne r gulation entre recherche et soci t et d influencer de mani re responsable les d cisions poli tiques On peut esp rer que les scienti fiques se sentiront mieux soutenus dans leurs recherches en obtenant une l gi timation confiante non plus seulement de leurs pairs mais de l ensemble de la soci t Quant aux d cideurs ils reti reront plus de b n fices de d cisions prises en accord avec le public pour cela ils doivent maintenir les cycles et les boucles vertueuses en soutenant encore et toujours la recherche fondamentale Pierre Dewaele 1 Le Progr s en proc s Presses de la Renaissance 1999 DORE Conseil europ en de la Re
91. le du comportement de l atmosph re en trois dimensions qui permettrait en fonction des donn es m t o et de ce qu on sait des missions dans l atmosph re de pro poser des projections sur l volution des concentrations et d valuer l impact des missions dans diff rentes r gions du globe sur la composition de l atmosph re aux latitudes moyennes En confron tant nos observations au mod le nous pourrons affiner ce dernier corriger des erreurs mais aussi tablir des simulations permettant de d terminer si l abondance d un composant donn est influenc e de mani re pr dominante par des masses d air en provenance d Asie d Afrique d Europe ou des Etats Unis Nous pour rions aussi pr ciser quel type de maillage utiliser pour d gager les observations les plus efficaces Jean Paul Vankeerberghen Emmanuel Mahieu Institut d Astrophysique et de G ophysique ULg emmanuel mahieufaulg ac be LINGUISTIOUE Laurence Meurant Delforge Etudier la structure du discours de la langue des signes Laurence Meurant a failli devenir ing nieur civil Mais elle est finalement devenue la premi re sp cialiste belge de la langue des signes Elle veut d velopper l tude des discours d velopp s par cette langue en Belgique francophone Une langue sp cifique n e spontan ment dans les communaut s de sourds de notre pays En effet contrairement une id e r pandue les langues sign es ne sont pas une sorte d esper
92. le premier travail a t la th se de doctorat Laurence Meu rant termin e en 2006 D abord b tir un corpus Le projet de recherche de Laurence Meurant a pour titre Etude de la discursivit dans un corpus de langue des signes de Belgique francophone LSFB Mon objectif est de d crire cette LSFB en commen ant par constituer un corpus repr sentatif explique t elle Comme cette langue ne s crit pas on ne peut pas puiser dans une tradition crite Mon intention est donc de constituer un corpus sur la base de vid os qui actuel lement n existent que sous forme r duite et priv e Pour pouvoir d crire la langue il faut d abord passer par une tape de collecte de donn es qui devraient aussi tre acces sibles au public On pourra ainsi constituer un corpus de r f rence pour les tudes de la LSFB Les progr s actuels des techniques outils et m thodologies permettent la com position de grands corpus film s informati s s La recherche sur la LSFB compenserait de ce fait son mergence tardive par une orientation novatrice et originale sur la sc ne internationale Ce corpus servira de base aux tudes des discours dans la LSFB que je veux mener dans ce projet de recherche Je veux adopter une d marche inverse des d marches clas siques partir du texte pour voir comment le discours lui m me d termine les options linguistiques et comment la vari t des dis cours va puiser dans telle ou t
93. lle au sein du Labora toire de physiologie et de g n tique mol culaire des plantes LPGMP l ULB dirig par Nathalie Verbruggen La th matique de ce labo est d identifier et de caract riser les bases mol culaires des r ponses des plantes aux stress de l environnement En particulier l unit se concentre sur la r ponse des plantes aux stress induits par un exc s en m taux ou une carence min rale Nitrate et magn sium Depuis son retour en Belgique Christian Hermans concentre ses travaux sur le couple azote magn sium Des l ments min raux sont essentiels pour le cycle vital de la plante Parmi eux le nitrate consti tue la forme principale de l azote que les plantes absorbent du sol pour cro tre Quant au magn sium il est l atome central de la chlorophylle pigment indispensable la photosynth se Mon but est de comprendre l efficacit d utilisation des l ments essentiels pour la plante comment la plante les utilise pour produire la biomasse explique t il Une culture est d autant plus efficiente qu elle produit beaucoup par rapport la quantit d l ments qui lui ont t appor t s En connaissant mieux ces m canismes on peut diminuer l impact de la pollution agricole due aux nitrates par l utilisation de moins d engrais D ailleurs les ressources Mon but est de comprendre l efficacit d utilisation des l ments essentiels pour la plante comment la plante les utilise p
94. ls et mod les pour la caract risation de l atmosph re de la Terre et de son volution Je suis probablement le plus g des nou veaux chercheurs qualifi s du FR S FNRS J ai en effet 45 ans C est gr ce au fait que les r gles ont chang au FR S FNRS le crit re de l ge a moins d importance qu avant et j entrais dans les conditions de d signation Emmanuel Mahieu n a en effet obtenu son titre de docieur en sciences qu la fin de 2001 mais il a d j une longue carri re scientifique derri re lui Un parcours fabuleux Au lendemain de sa licence en sciences chimiques en 1988 il a commenc collaborer avec le Service de specirosco pie atomique et mol culaire de l Institut d astrophysique et de g ophysique de l Universit de Li ge Il est ensuite pass dans le secteur priv dans une PME qui d veloppait des applications scientifiques et industrielles des lasers la soci t LABEL J ai beaucoup appr ci cette exp rience dit il Cela me permettait de d couvrir un autre monde que le milieu acad mique Ce travail n a malheureusement dur qu un an cor la firme a d fermer Retour d s lors la case de d part tou jours dans la spectroscopie mol culaire A partir de 1991 il a t successivement boursier de recherche attach puis assis tant au sein du Groupe infrarouge de phy sique atmosph rique et solaire GIRPAS l Institut d astrophysique et de g ophy sique Il y a
95. lt l utilisateur final consi d re souvent la d couverte scientifique donc le produit ou la connaissance qu il a en main comme tant d finitifs Pour le scientifique au contraire il ne s agit que d une tape voire d un d veloppe ment annexe de ses propres recherches qui se poursuivent en science rien n est d finitif Par ailleurs la d couverte scientifique peut tre utilis e d autres fins que celles auxquelles elles taient destin es initialement Nobel ne pensait certaine ment pas faire sauter des trains quand il a invent la dynamite l thique de la science doit elle se limi ter la production des connaissances Ou doit elle tre tendue C est proba blement aussi l que gt la rupture de confiance du public non pas envers les scientifiques eux m mes mais contre les applications scientifiques La science n est pas seulement une activit intellec tuelle elle est donc une activit sociale car le progr s des connaissances porte lui m me un projet pour la soci t tout enti re Tant que lon a parl de mani pulation g n tique il n y a pas eu vrai ment de r actions de la part du public puis lorsqu il s est agi d organismes g n tiquement modifi s la crise est arri v e La responsabilit scientifique est donc importante large et passe in vita blement par l ducation l enseignement et la communication au sens premier du terme c est dire une mise en co
96. mmun Il est essentiel que le public s approprie la science pour mieux l accepter mais aussi pour la faire avancer Qui est le propri taire Une question intimement li e la pr c dente est de savoir qui appartiennent la recherche et les d couvertes et qui les finance La r ponse habituelle serait de dire qu elles appartiennent l Etat Cependant toutes les grandes industries disposent de leur propre d partement de recherches et de d veloppement et sym triquement les universit s disposent d extensions permettant de d poser des brevets sur leurs inventions technolo giques Poser la question de savoir qui appartient la connaissance revient ouvrir une nouvelle bofte de Pandore puisque certains estiment qu elle appar tient l humanit et d autres s en servent uniquement leur propre profit De plus ce qu on a convenu d appeler le grand public est un partenaire impor tant la question de la propri t Pour lui on a invent le mot Vulgarisation Bien qu il soit parfois d cri les scienti fiques doivent le prendre tr s au s rieux d autant plus que comme nous l avons vu le capital de confiance est grand Il est indispensable que des scientifiques prennent du temps expliquer l tat des connaissances la soci t civile Jean Pierre Alix y voit l la grande trans formation qui est en cours aujourd hui les chercheurs doivent non seulement passer du temps au labo et leu
97. morale au recrutement des cellules immunitaires et U C L Florence au d veloppement m tastatique T a aii Quel r le biologique pour les syst mes toxine antitoxine Investigations au sein de r seaux de r gulation U L B Delsaux Olivier Les traditions mixtes en moyen fran ais comme instruments de validation des m thodes d tablissement des textes fran ais m di vaux U C L L exemple de Laurent de Premierfait 1380 1418 Demart Sarah Des tudes post coloniales en Belgique U Lg Deroo St phanie R les des interactions entre l apolipoprot ine E et le peptide beta amylo de dans la maladie d Alzheimer U L B Detry Renaud Apprentissage interactif et g n ralisation de mod les de saisie pour manipulation robotique U Lg Dewachter Laurence T des m canismes cellulaires et mol culaires impliqu s dans la pathogen se du remodelage art riolaire pulmonaire dans l hypertension art rielle U L B pulmonoire Dormal Val rie Exploration fonctionnelle et anatomique des repr sentations d pendantes et ind pendantes de la magnitude au moyen de techniques U C L lectrophysiologiques neuropsychologiques et de neuroimagerie du Pree Tristan Le Myst re de la Masse Zob comme Sonde de la QCD du Boson de Higgs et des Extensions du Secteur Scalaire U C L Dufresne Anne L europ anisation de la n gociation collective et de ses acteurs Etudes de cas Allemagne Belgique Royaume Uni U C L Dumont Jonathan La pens e politique et sociale dans les Pays bourguigno
98. mple dis s mination Si la traduction est d mo cratique elle est sanctionn e par le vote si elle est conomique la r gle de choix devient le march S il s agit de bien tre c est le public ou la soci t qui donne sa confiance ou non Le public a alors son mot dire IPSOS vient de publier un sondage qui montre que la confiance dans les scientifiques en tant que personnes est sup rieure 80 Ce niveau est bien plus important que celui accord aux professionnels de la sant par exemple Dans la boucle science soci t il faut constater que la recherche elle m me n est pas en cause En revanche la troisi me traduction pose plus de probl mes Si le taux de confiance envers le scientifique en tant que personne reste lev parce que traditionnellement il porte des valeurs humanistes de don de soi de rigueur d universalisme eic il n en est pas de m me envers les r sultats issus de la recherche Mots pour maux Que se passe t il lors de la troisi me tra duction Si notre dur e de vie s allonge gr ce aux applications des d couvertes le public sait aussi que la science a permis Hiroshima ou bien ne sait pas actuellement limiter la catastrophe de Fukushima Autre cat gorie Lorsque le politique a voulu gouverner la science cela a toujours pos probl me Car ces deux mondes sont r gis par des r gles tota lement diff rentes Autre difficu
99. n conna t travers le mod le Celui ci repr sente la dynamique et permet de fournir une estimation plus compl te de l tat de l oc an Une technique en expansion Cette technique est couramment utilis e en m t orologie o on obtient aujourd hui des mod les et des pr visions plus pr cis gr ce l assimilation des donn es En oc anogra phie on commence l utiliser Le recours celte technique est d ailleurs en expansion car l assimilation des donn es contribue d velopper davantage le c t op rationnel de l oc anographie Par exemple dans le golfe du Mexique une compagnie p troli re peut tre int ress e mieux conna tre les circulations marines dans le cadre de ses op rations off shore En cas d accident le mod le permettrait de fournir des pr visions sur la direction prise par les polluants Plus globalement ces mod les nous aide ront mieux comprendre les oc ans Il reste des questions fondamentales lucider sur les circulations marines sur la mani re dont le syst me Terre va r agir aux change ments climatiques et sur leur impact sur les OC ANS Naissance Eupen Licenci en Physique ULg Master en mod lisation de l environnement marin Ulg 2004 Docteur en oc anographie Ulg 2004 2007 Post doctorat University of South Florida USA Charg de recherches FR S FNRS 2007 ULg Projet l assimilation de donn es dans des mod les oc aniques r
100. n de recherche adaptative et de recherche grand voisinage LNS en programmation par contraintes U C L Malaise Olivier Influence de la prednisolone et du TNF sur la production de leptine par le fibroblaste synovial R le de GILZ Interactions avec les r cepteurs U Lg Toll like FPRLT SR B1 RAGE et les prot ines S100 Mareels Elisabeth Ethnographie des pratiques religieuses des immigr s Br siliens Bruxelles renouvellement des pratiques religieuses et av nement U C L d un n o pentec tisme r labor Marique G raldine Identification organisationnelle et implication affective envers l organisation une approche int grative U C L Mariscal Vincent Discours et interactions dans les entreprises mondialis es entre prescriptions communicationnelles et pratiques langagi res effectives U C L Mary Alison Consolidation en m moire et processus de plasticit c r brale dans le vieillissement normal et pathologique U L B Masson Nicolas M canismes visuo spatio attentionnels impliqu s dans les traitements de magnitude num rique et d arithm tique mentale U C L Melchior Julie Evaluation de la fibrose myocardique par chographie tri dimensionnelle en temps r el Validation exp rimentale et applications cliniques U C L Michaux L accent de mot par les apprenants francophones du n erlandais son influence sur l intelligibilit et l acceptabilit U C L Marie Catherine Mignot Paul Conception d agents tensio actifs macromol culaires sp cifiq
101. n et Toxicologie Envi ronnementale UCL et le Dr K Das Chercheur qualifi FR S FNRS du laboratoire d Oc anologie ULg Sarah Habran aspirante FR S FNRS au sein de ce labo a tudi la teneur en l ments traces chez les l phants de mer de Californie et leur jeune au cours de la p riode de lacta tion Ses recherches ont montr que des m taux toxiques tels que le mercure sont transf r s de la m re la prog Krishna Das PhD Sarah Habran PhD niture et peuvent par cons quent menacer la sant des Laboratoire d Oc anographie MARE ULg nouveau n s Ce transfert en mercure s ajoute de mani re Krishna das ulg ac be inqui tante au transfert en polluants organiques d crit pr Sarah habran ulg ac be c demment chez d autres esp ces de Phocidae L ORGANISATION SELON NOTCH La voie de signalisation Notch est l une des grandes voies de signalisation intervenant dans le d veloppement des orga nismes vivants Sa r gulation est primordiale pour que chaque tre vivant voie le jour avec ce qu il faut o il faut En colla boration avec des chercheurs de la Goethe University de Franc fort Franck Dequiedt Chercheur qualifi FR S FNRS a mis au jour un nouveau m canisme de contr le du signal Notch Franck Dequiedi Gembloux Agro Biotech ULg GIGA ULG fdequiedt ulg ac be htip refiexions ulg ac be VAINCRE LES NUAGES Les conditions qui r gnent la surface des oc ans sont d termi na
102. nancement pour la recherche fondamentale est pr cis ment la concr tisation de cette initiative sup port e par les labora oires de l UE Les programmes cadres europ ens PCRD taient trop restreints pour la recherche exploratoire car ils imposaient syst mati quement des th mes fort pr cis Les exi gences de collaborations avec d autres universit s europ ennes peuvent aussi repr senter un facteur limitant sans parler de la lourdeur administrative qu implique un financement europ en en r seau L ERC vient opportun ment combler ces lacunes explique Mathias Dewatripont En 2005 cet conomiste belge a t mandat par la Commission europ enne pour rejoindre le Conseil scientifique char g de mettre sur pied l ERC Petit mais costaud Cr en 2006 l ERC lance chaque ann e deux appels projets D une pari il y a les Starting Grants qui s adressent aux plus jeunes chercheurs D autre pari on trouve les Advanced Granis destin es aux chercheurs chevronn s Le budget de l ERC est modeste vu qu il ne repr sente que 1 du financement public de la recherche en Europe Mais les bourses propos es n en restent pas moins tr s int ressantes souligne Mathias Dewairi pont Un jeune chercheur peut recevoir jusqu 2 millions Cette somme peut monter jusqu 3 5 millions pour les plus exp riment s Le principal crit re de s lection est l excellence et le nombre de bourses est r par
103. naut s certains secteurs sp ci fiques comme l a ronautique b n ficient de l appui du f d ral Les PAI permettent d s lors de relier les centres de recherche de tout le pays ventuellement avec la contribution d universit s trang res poursuit il Chaque r seau est ainsi constitu d au moins 4 partenaires appartenant trois institutions belges diff rentes du nord et du sud du pays qui seront soit une univer sit belge soit une institution scientifique f d rale soit l cole Royale Militaire soit encore l Institut de M decine Tropicale Ouverture vers l tranger Ces ponis ont d montr leur efficacit depuis leur cr ation et les projets et unit s de recherche se sont multipli s au fil des diff rentes phases qui ont cha cune une dur e de cinq ann es De 14 r seaux au d but on est pass 44 lors FLES RISQUES p riode difficile cl de r partition de la derni re phase qui s est tendue de 2007 2011 les montants allou s ont galement t augment s r guli rement lire encadr L argent ainsi distribu sert essentiellement l engagement de per sonnel de doctorants et post doctorants mais aussi pour l acquisition de mat riel et d autres d penses en frais g n raux du moins en partie Une pine hors du pied quand on conna t les moyens n cessaires pour mener une recherche de qualit mais aussi une bonne occasion de promouvoir la qua lit
104. nce un m canisme physique nouveau qui conduit l alignement spontan en une spirale dynamique fer m e de petites particules plus denses que le fluide Valentina Shevtsova Microgravity Research Center ULB vshev ulb ac be http prl aps org CCCP UNE GUERRE STELLAIRE PLUT T CHAUDE La constellation de la Car ne norme groupe d toiles et de gaz m l s est l une des plus grosses zones actives de notre Galaxie Facilement visible depuis l h misph re sud cet ensemble vient d tre observ par l observatoire Chandra de la NASA Durant deux semaines 1 ce t lescope a r colt les rayons X de la r gion donnant ainsi naissance au CCCP rien voir avec l URSS CCCP Chandra Carina Complex Project Au final les r sultats pleuvent et ont m me fait l objet d un suppl ment sp cial de l Astrophysical Journal dont l un des auteurs est Yael Naze Charg de recherche FR S FNRS l ULg Ils mettent en vidence la pr sence de diff rentes associations stellaires gros amas domin s par les toiles mas sives petits groupes d toiles jeunes n es de l action de ces derni res sur les nuages environnants et population stellaire distribu e un rien plus ancienne On a m me trouv des mini amas autour de certaines toiles massives Yael Naze PhD Groupe d Astrophysique des Hautes Energies ULg naze astro ulg ac be htip iopscience iop org H F RSCH EL R V LE M R A Des chercheu
105. nous faudrait un acc l rateur de particules de la taille d une galaxie mais le LHC de Gen ve devrait nous permettre d obtenir de plus en plus de preuves de leur existence Je ne m attends pas ce que nous puis sions conna tre la fin de l histoire de mon vivant La puissance de l intuition Inutile de lui demander d s lors s il a d j pens changer de carri re d autant moins qu une rencontre cruciale a eu lieu la KU Leuven avec le professeur Fr d ric Denef C est un chercheur exceptionnel avec une intuition blouissante C est probablement lui qui m a permis de comprendre qu il ne fallait forc ment tre formaliste pour entamer une recherche De plus c est en discutant avec lui qu il m a offert une nouvelle direction de recherches en me permetiant de devenir plus intuitif Le prix payer et c est peut tre un d faut est qu il y a des p riodes o je suis moins productif cela survient lors des phases de cr ation de r flexion Apr s cela je suis capable de travailler 12 ou 14 heures par jour pendant une ou deux semaines C est donc un peu chaotique Parmi mes qualit s je pense ne pas avoir peur d apprendre des choses nouvelles et de ne pas rester sur mes lauriers Par ailleurs je suis tr s heureux de pouvoir en m me temps que mon travail de re cherche d assurer un r le d enseignant car nous avons peu l occasion de parta ger nos apprentissages en post doc Enfin rester Bruxelles es
106. ns 1384 1555 ou la construction d un imaginaire au service du pouvoir U Lg Dusa Alexandra D crypter les m canismes mol culaires et structurales de l activation de la Janus kinase 2 mutation V617F U C L Fantina Anthea Supernovae de type Il impact des propriet s microscopiques sur l effondrement du coeur et sur la phase de rebond U L B Fonteneau Rapha l Apprentissage par renforcement en mode batch pour l aide la d cision dans le domaine m dical U Lg Fr d rich Bruno Vitesse et mode de diversification morpho fonctionnelle chez des poissons demoiselles Pomacentridae et des poissons chirurgiens Acanthuridae U Lg Fusaro Luca Etude exp rimentale et computationnelle des relations existant entre la dynamique intramol culaire et la relaxivit des agents de contraste U L B de Gd ill utilis s dans le cadre de l IRM ss Physiopathologie et th rapie cellulaire de la cystinose infantile un mod le de maladie de surcharge lysosomale par d ficit de transporteur transmembranaire U C L Gerard Pierre Mod lisation de la fracturation engendr e par la dessiccation dans les g omat riaux U Lg Grandjean Gilles Rationalit limit e et homophilie dans les r seaux sociaux F U S L Hautier Geoffroy Recherche grande chelle de nouveaux oxides transparents conducteurs par th orie de la fonctionnelle de la densit et m thode GW U C L Hermesse Dayez Construction sociale des catastrophes une approche anthropologique des formes de r silience et d adaption
107. nsporteur HMA4 de Arabidopsis halleri pour les m taux U Lg Lefebvre Pauline Une th orie pragmatiste de l architecture Comment penser l engagement des architectes dans le r el U L B Lekane Marie Les portails occidentaux de la cath drale d Amiens et leur post rit dans la sculpture du XIIIe si cle en Europe U Lg L onard Alexandre Recherche directe du boson de Higgs au LHC U L B Lepropre Pierre Conception nouvelle des protocoles de routage de l Internet avec chemins multiples multihoming et mobilit bas e sur une nouvelle U Lg architecture de nommage et d adressage compl te et solide Leyh Val rie Fama currit Les rumeurs comme proc d litt raire dans les textes narratifs de Theodor Storm et Arthur Schnitzler U Lg Liard Florence De la cha ne op ratoire l organisation soci tale en Cr te posipalatiale 1370 1200 av J C Arch om trie des modes de production U C L de diffusion et d usage des c ramiques en plaine de Malia Liu Joan Etude de la nature du traitement des visages chez l Homme par la m thode des potentiels voqu s visuels steady state U C L Lohest Fran ois La diffusion des id es au sein d un sous syst me de politique publique la lib ralisation et la durabilit dans le secteur de l aviation civile en Europe U C L Ly Julien Influence de la pression de sommeil de la phase circadienne et de leur interaction sur les r ponses c r brales cognitives estim e par EEG TMS et IRMf U Lg Mairy Jean Baptiste Combinaiso
108. nt il y a une contrepar tie Les recherches en industrie sont conduites dans un but tr s pragmatique et Bruno devra r fr ner son temp rament d investigateur L objectif de l industrie est de savoir si une technique est exploi table pas de comprendre les processus physico chimiques qui la sous tendent pr cise Bruno Or ce travail d exploration est le principal aspect qui m a pouss devenir chercheur Contrer la fuite des cerveaux L histoire de Bruno est loin d tre excep tionnelle Chaque ann e l Europe perd des milliers de scientifiques hautement qualifi s Certains jettent l ponge d autres rejoignent l industrie ou s en volent poursuivre leur carri re dans d autres pays Des pays comme les tats Unis dont les budgets de recherche et la capacit d innovation font parfois p lir d envie l UE Pour contrer cette perte de talents la communaut scientifique du Vieux Continent a soutenu aupr s des autorit s europ ennes la cr ation d un nouvel outil de financement Un outil d un genre nouveau o les crit res de s lec tions seraient fond s sur la pertinence scientifique du projet peu importe le pays d origine du candidat Un outil ind pen dant o les jurys de s lection ne seraient constitu s que de chercheurs sp cialis s dans le domaine du projet examin Une initiative bottom up Le Conseil europ en de la recherche ERC European Research Council organe europ en de fi
109. ntes pour le climat m me pour celui qui r gne l autre bout de la terre Elles sont aussi une porte ouverte sur la physique des oc ans Mais la majorit des observations en oc anographie physique sont satellitaires D s lors que faire lorsque les nuages s interposent entre les satellites et l oc an Aida Alvera Azc rate Charg de recherches FR S FNRS l ULg a valid une m thode statistique qui permet de percer la couche nuageuse Aida Alvera Azc rate PhD GHER ULg http reflexions ulg ac be 03 COMMUNIQUER LA VITESSE DE LA LUMI RE Dr Han Zhang chercheur posi doctorant aupr s du service OPERA photonique de l ULB en collaboration avec le Prof Loh du National University of Singapore vient de d couvrir le polarizer le plus fin du monde qui s appuie sur des vagues lectromagn tiques cou pl es guid es et polaris es par graph ne Les cher cheurs estiment que cette d couverte permettra un jour d int grer sur des circuits photoniques des com munications haute vitesse optique Han Zhang PhD OPERA ULB hzhang ulb ac be www nature com nphoton DES PARTICULES QUI N EN FONT QU A LEUR TETE Les petites particules macroscopiques ne suivent pas n cessairement l cou lement du fluide dans lequel elles sont en suspension Dans un article pu bli dans la revue Physical Review Letters des chercheurs de la Facult des Sciences appliqu es de l ULB mettent en vide
110. ogie Lors de mes ann es de post doc j ai utilis mes acquis pour ten ter de contr ler les propri t s de surface des mat riaux au niveau nanom trique que ce soit au niveau de la structure de leurs caract ristiques m caniques mais aussi de cr er des surfaces dites intelligentes capables de r pondre un stimulus ext rieur comme la temp rature Ensuite j ai utilis ces surfaces afin d tudier leurs interactions avec des cellules vivantes L originalit de la recherche men e par Karine Glinel est qu elle concerne aussi bien les cellules mammif res que les bact ries Il y a un double objectif d abord com prendre comment la surface influe sur la r ponse cellulaire Dans le cas des bact ries nous cherchons metire au point des surfaces qui emp chent leur colonisation pour les cellules mammi f res au contraire nous cherchons donner au mat riau des propri t s de surface qui permettent de favoriser leur adh sion leur d veloppement et leur dif f renciation Jusqu pr sent on conna t bien les comportements cellulaires en suspension on ma trise beaucoup moins bien ces comportements une fois que la cellule adh re une surface notamment l influence que cette derni re exerce sur la cellule au point de vue chimique topo graphique etc Tisser les liens Cela exige donc de la part de la cher cheuse d interagir elle m me avec de nombreux sp cialistes des chimistes mai
111. ogie et des maladies m taboliques qui avaient t mes sp cialit s lorsque je travaillais comme m decin L objectif comprendre comment des mol cules changent le ph notype d une cellule On sait que presque toutes les cellules d un corps humain ont le m me g nome compos d ADN ce qui n em p che pas une cellule de la peau d tre compl tement diff rente d une cellule du sang ou de l intestin Une tr s grande partie de la structure de la cellule tant faite de prot ines il est important de comprendre le processus de production des prot ines partir des g nes Dans ce contexte l ARN messager sert de matrice interm diaire Si les ARN messagers sont er is BIO EN BREF 1973 1994 2001 2001 2004 2004 2008 2008 2009 Naissance Heidelberg DE Docteur en M decine Heidelberg DE R sident Universit Munich DE Post doctorat University of Michigan USA Bourse Brains back to Brussels UCL Docteur en Science biom dicales et pharmaceutiques UCL 2011 Chercheur qualifi F R S FNRS UCL Projet R le physiologique de paires miARN prot ine regul es de facon coordonn e constitu s de 200 20 000 letires les mi ARNS pour leur part ne se constituent que de 18 24 lettres et pourtant ils sont capables de r guler la mani re dont l ARN est traduit en prot ines Leur r le est tudi dans plusieurs contextes Une partie de notre travail consiste comprendre
112. oire poss dent d j la qualit principale du chercheur la curiosit Karine Glinel insiste aussi sur l impor tance de rester objectif face ses r sul tats Le travail est parfois ingrat il faut donc tre pers v rant tout en gardant TATT ue TIRE Sn LL 4 LIN D A MNAaxAIG anTam Nra 2 PNK OSO_NEWS SCEptemDre 11 son ouverture d esprit Ce que je repro cherais au monde scientifique en g n ral c est son manque de communication vers l ext rieur non par volont propre ou pour se maintenir dans sa tour d ivoire mais par manque de formation et surtout par manque de temps C est un effort que nous devons tous r aliser J ai la chance de faire un m tier passionnant qui m offre une libert tr s grande dans le choix de l objet de la recherche ou des personnes avec qui je travaille C est un luxe de nos jours conclut elle Pierre Dewaele BIO EN BREF 1972 1994 1995 1999 L objectif premier de ma recherche est de mettre la chimie et la modification de surfaces des mat riaux au service d autres sciences dont notamment la biologie Karine Glinel Institute of Condensed Matter and Nanosciences IMCN UCL karine glinelfauclouvain be Naissance Agadir Maroc Ma trise de Chimie Universit de Rouen F DEA chimie des polym res Universit de Rouen F Docteur en chimie et physicochimie des polym res Universit de Rouen F 1999 2001 Posi
113. on Et il souligne les avan tages dans l organisation la Belge de l attribution des fonds Contrairement d autres pays o les jeunes chercheurs re oivent beaucoup de moyens financiers mais avec un contrat dur e limit e le syst me belge octroie peut tre moins au d part mais offre des mandats perma nents plus t t ce qui am ne une certaine stabilit qui permet de se concentrer sur les projets Un potentiel norme Heidelberg Julien Hanson a travaill dans l unit du Pr Offermanns sur les r cepteurs aux prot ines G J ai com menc tudier le r cepteur l acide ni cotinique une substance utilis e comme m dicament contre le cholest rol qui pro voque un effet secondaire aussi spectacu laire qu inoffensif une brusque vasodila tation des vaisseaux sanguins de la peau entra nant un rougissement accompagn de bouff es de chaleur et de picotements Ce qui fait que les patients ont du mal continuer leur traitement Nous avons r ussi expliquer le m canisme pr cis de cet effet ce qui pourra permettre de concevoir de nouveaux traitements d nu s de cette r action tant donn que le r cepteur l acide ni cotinique est un ancien r cepteur orphe lin de la famille des r cepteurs coupl s aux prot ines G ce sujet d tude l a men s int resser aux r cepteurs toujours orphelins susceptibles d tre expliqu s et exploit s pour des traitements Po
114. on atten tion sur le magn sium c est parce qu il est un l ment essentiel pour l homme Il contribue la qualit du sommeil la m moire la pr vention des maladies car diovasculaires o du diab te Or la carence en magn sium est fr quente dans la popu lation Des tudes ont montr que pr s des 1976 1999 2001 2002 Naissance Ixelles Ing nieur agronome ULB Marie Curie Fellowship The University of Manchester UK Docteur en sciences agronomiques et ing nierie biologique ULB et Docteur s sciences Universit de Gen ve CH Postdoctorat Colorado State University Fort Collins CO USA Mandat de retour de la Politique scientifique f d rale BELSPO Charg de recherches F R S FNRS Chercheur qualifi F R S FNRS ULB deux tiers des Am ricains ne b n ficient pas d un apport suffisant en magn sium Si l on peut d terminer comment les plantes contr lent l absorption du magn sium partir de la rhizosph re la r gion du sol o se jouent les changes entre les racines du v g tal et le substrat min ral ainsi que la mani re dont elles le trans portent et l allouent aux organes cela peut avoir des implications importantes pour la nutrition des plantes et la sant humaine 2003 2004 2006 2006 2008 2008 201 1 2011 Jean Paul Vankeerberghen n Christian Hermans f Laboratoire de Physiologie et de G n tique mol culaire des plantes LPGMP ULB chermansfaulb a
115. on des donn es Nous connaissons plus ou moins les quations qui les gouvernent explique t il mais elles sont trop compli qu es pour les r soudre par voie analytique et les mod les actuels sont approxima tifs imparfaits II est n cessaire d inclure beaucoup de donn es l atmosph re les vents les temp ratures les pr cipitations l vaporation les interactions une large chelle par exemple celles de l Atlantique et de la M diterran e travers le d troit de Gibraltar les rivi res etc La pr cision des r sultats d un mod le d pend de la pr ci sion des donn es qu il incorpore Ainsi si on conna t mal les vents on aboutira des erreurs dans la description des circulations marines Les vents la surface de la mer peuvent tre mesur s par satellite en tout cas quand il ne pleut pas des mesures compl mentaires pouvant tre r alis es in situ Mais les donn es recueillies sont toujours imparfaites Une des difficult s est aussi qu un mod le doit pr dire les circu lations marines en trois dimensions car la profondeur intervient galement Pour surmonter les probl mes pos s par l impr cision de certaines donn es on peut avoir recours l assimilation des donn es BIO EN BREF 1978 2000 2001 il s agit d une technique math matique qui utilise un grand nombre de donn es diff rentes y compris incompl tes lesquelles peuvent tre compl t es par la dynamique que l o
116. orrosion de pi ces m talliques minimi ser les pertes nerg tiques induites par le frottement am liorer l isolation thermique des vitrages etc Afin de r aliser tout cela il suffit de pulv riser la substance sur la surface de destination Si on comprend bien que la bu e qui se forme sur une vitre forme aussi une fine pellicule d eau pour un m tal ou un compos m tallique c est beaucoup plus complexe Nous utilisons un goz partiellement ionis qu on appelle un plasma Le gaz se trouvant dans les tubes TL ndlr tubes N on forme un plas ma Ce plasma contient des ions Quand un pays ne dispose pas de ressources naturelles dont il peut en retirer une richesse la formation de 2011 Chercheur qualifi F R S FNRS UMons Projet Diagnostic d un plasma magn tron en r gime d impul sions de haute puissance contr le de la synth se de films minces chercheurs de haute qualit constitue au moins en partie une conducteurs ioniques planche de salut On vapore des mat riaux d une surface un m tal par exemple sans les chauffer directement Pour cela on acc l re les ions du plasma grande vitesse sur le mat riau dont on enl ve que la couche superficielle d atomes Ces derniers se retrouvent dans le milieu et se d posent sur la surface traiter en une fine pellicule de quelques nanom tres quelques microm tres Or la mani re dont va se d poser la ma ti re d pend d
117. ossi Daniela Les effets po tiques du langage v hicul s par des structures formelles et la communication de contenus affectifs Une perspective pragmatique et exp rimentale U L B Scarna Tiziana L origine de la stabilit de la particule de mati re noire et contraintes exp rimentales U L B Schille Lionel Contr le d un programme de d veloppement bact rien par un r gulateur de r ponse domaine unique F U N D P Schoonvaere Quentin Transitions dans les parcours de vie de la seconde g n ration d immigrants marocains et turcs en Belgique U C L P eega Entre d veloppement et D claration des Nations Unies l autod termination des peuples autochtones du Cambodge en question U L B nnic Serfilippi Elena Analyse conomique de la relation entre les ONG et les Etats dictatoriaux Evidence des pays de l Afrique Sub Saharienne F U N D P Shirmohammadi V rification Quantitative de Syst mes R actifs U L B Mahsa Sholokhova Svetlana Les tensions affectives la subjectivit dans la crise psychotique face l expressivit du visage d autrui U C L Stellian Tatiana L usage des plantes sur la c te centrale du P rou de l Horizon moyen l Horizon r cent ca 600 1532 ap JC U L B Sternotte Anthony R le et r gulation du r cepteur m tabotropique du glutamate mGIuR5 dans les cellules gliales au cours de processus inflammatoires U C L Stuckens Aur lie Gen se d une bureaucratie princi re Le r le de l crit dans le gouvernement du comt de Flandre
118. our produire la biomasse BIO EN BREF utilis es par la production d engrais ne sont pas in puisables La hausse des prix des engrais va roder la marge b n ficiaire des agriculteurs Quant la m canisation elle a sans doute atteint son maximum Il faut donc travailler sur la plante pour la rendre plus efficiente On peut am liorer une plante soit par la transg n se soit par la s lection Cette derni re se pratique de mani re classique comme l homme l a fait depuis 10 000 ans on peut aussi la pratiquer de mani re assist e par marqueur g n tique par exemple en identifiant les g nes qui uti lisent le mieux l azote et les s lectionner Le premier but de ce projet de recherche est d acqu rir de par l tude de populations naturelles des accessions et des mutants de meilleures connaissances sur les chan gemenis de morphologie racinaire d pen dants du nitrate et d identifier des g nes cl s qui d terminent l architecture racinaire et l allocation de biomasse aux racines Le deuxi me but de Christian Hermans est d am liorer la qualit nutritionnelle de la production agricole On peut am liorer celle ci par la biofortification c est dire augmenter la teneur en l ments min raux et en vitamines dans les v g taux que les hommes consomment Il ne s agit donc pas d incorporer des additifs mais de faire en sorte que la plante elle m me se fortifie Si Christian Hermans concentre s
119. ouvoir tudier cela de mani re exp rimentale et retracer ainsi l histoire de l volution du d veloppement cortical Quelles sont les modifications de g nes qui font que le d veloppement du cerveau a chang et qui font que notre cerveau est tel qu il est aujourd hui Je pense que c est une des plus belles questions de biologie confie t il c t de sa recherche Pierre Vanderhaeghen nourrit une autre pas sion la musique ll fait partie d un groupe de rock les FCBs compos d amis de longue date On se voit plus ou moins r guli rement pour r p ter et donner des concerts Ce que j aime dans cette acti vit c est qu il n y a aucune obligation dans la passion souligne t il Dans le m tier de chercheur comme dans beau BIO EN BREF 30 08 1967 Naissance de Pierre Vanderhaeghen 1985 92 1992 96 07 coup de m tiers plus on avance dans sa carri re plus on a de responsabilit s et il est plus difficile alors d chapper aux obligations Mais on garde tout de m me une grande libert poursuit il Papa de deux jeunes filles Pierre Vanderhaeghen tente continuellement de trouver un juste quilibre entre son travail et sa famille Des deux c t s c est la fois source de contentement et aussi parfois de frustration On ne peut pas tre partout la fois physiquement et mentalement explique t il Mais c est un grand privil ge de pouvoir faire le boulot que je fais et d avoir
120. patifs d aide l enfance U Lg Decuyper Adeline Dynamique et math matique des r seaux sociaux voluant avec le temps U C L Delangre S bastien Simulation de la dynamique du signal RMN protonique en pr sence de nanoparticules magn tiques D veloppement de s quences d imagerie par r sonance U Mons magn tique contraste positif Delcroix St phanie Le r cit de jeunesse en Italie de 1922 1945 regards crois s U C L Delli Pizzi Aurian La transgression de la norme dans la religion grecque antique aux poques classique hell nistique et romaine le cas de l impi t asebeia U Lg Delory Benjamin Etude morphologique physiologique et mol culaire des r les jou s par les compos s organiques volatils racinaires d Hordeum vulgare L dans les interactions U Lg plantes plantes intra et intersp cifiques Deprez Christophe La proc dure devant la Cour P nale Internationale l preuve des droits fondamentaux U Lg Dermine Tanzilli Elise L emploi de qualit entre droit fondamental et r gulation conomique U C L Derwael St phanie La t te v g talis e dans les d cors romains Origine diffusion et signification d un th me ornemental U Lg D samor Aur lie Se cacher pour survivre Histoire volutive Quaternaire des premi res plantes terrestres en Europe U Lg Dethier Julie Traitement de l information neuronale partir d enregistrements multicanaux en vue de t ches sp cifiques U Lg Deville Pierre D tection et Analyse de Sensibilit
121. pauvret en Belgique U L B CHARG S DE RECHERCHES Mandat d une dur e de 3 ans avec possibilit de prolongation d un an destin permettre un jeune docteur th se de poursuivre ses recherches temps plein au sein d un laboratoire universitaire de la CFB Alsteens David Etude de l adh sion des micro organismes pathog nes l chelle nanom trique U C L Andr Fr d ric Mod lisation et inversion int gr es de donn es radar et d induction leciromagn tique en champ proche pour l am lioration U C L de la caract risation des propri t s du sol Ballatore Magali Passer par la Commission europ enne trajectoires de mobilit et effets sur les parcours de vie des jeunes europ ens U C L Bastaits Renaud Miroirs d formables pour l astronomie spatiale et terrestre U L B Bienert Gerd Caract risation mol culaire et fonctionnelle d une nouvelle sous famille d aquaporines v g tales les XIPs X intrinsic proteins U C L Blaise S bastien Un nouveau noyau dynamique pour la mod lisation atmosph rique multi chelles U C L Bonjour Saskia Le Control Gap Debate revu La construction des politiques de regroupement familiales en Belgique en France en Allemagne et aux Pays Bas 1955 1985 U L B Bonord Aude Le Quart Ordre des crivains Traces franciscaines dans la litt rature non confessionnelle du XX si cle U C L Bouvier Anne Sophie Les isotopes non traditionnels et leurs applications l tude des
122. que la th orie des Cordes ne servira rien du tout Elle nous a permis de comprendre des ph nom nes observ s en physique des particules ou a permis de r soudre des probl mes math matiques en utili sant des id es physiques Elle contient les structures qui seront utiles d une mani re ou d une autre dans le futur Pont harmonieux Parmi les th oriciens des Cordes il y a des chercheurs qui tentent de construire des mod les fid les la nature et d autres qui d veloppent des outils th oriques fonda mentaux math matiques relevant de la g om trie complexe Ces chercheurs formalistes obtiennent des r sultats qui restent tr s obscurs m me pour les autres sp cialistes de cette th orie Mon r le est d essayer de construire des ponts entre ces deux types de chercheurs c est dire de soumetire les mod les aux th ories C est un domaine tr s fertile o aujourd hui tr s peu de scientifiques poss dent une vision d ensemble math matiques et l inverse j essaie de d duire les cons quences physiques partir des outils math matiques Il est tonnant de constater que plus les chercheurs creusent cette th orie plus ils d couvrent des structures que les math maticiens connaissent et parfois ce sont des id es dans la th orie des cordes qui cr ent de nouveaux domaines dans les math matiques Bien entendu nous ne pourrons probablement jamais observer une corde directement car il
123. r Michotte Aude Verrax Julien Vokaer Agn s Empowerment et politiques publiques repenser une sociologie politique des pouvoirs Etude de la pathog nie de la forme africaine du coryza gangreneux caus e par l herp virus alc laphin 1 Effet de quartier sur les r sultats individuels identification de relations causales au moyen de m thodes conom triques et de simulations multi agents de patterns spatiaux tude des interactions microbes cellules h tes l chelle nanom trique R solution de probl mes inverses par promotion de mod les de signaux parcimonieux Politiques fiscales et redistribution en pr sence de ch mage de pr f rences h t rog nes et de comportements non standards Syst mes cryptographiques asym triques am lior s avec s curit prouv e Nouveaux mat riaux hi rarchiques produits en revisitant les m thodes de fabrication traditionnelles une approche par la conception des mat riaux Adaptation des cellules transform es aux modifications redox induites par les oncog nes cons quences pour la progression canc reuse Le commerce et la ville en Syrie Permanence et mutations des structures socio conomiques de la fin de l poque byzantine aux Abbassides U L B U Lg U C L U C L U C L U C L U C L U C L U C L U L B 4 MA TRES DE RECHERCHES Le passage vers le mandat de ma tre de recherches est exigeant peuvent y pr tendre apr s 4 ans les chercheurs qualifi s titulaires du
124. r des r ponses J ai toujours eu envie de faire de la recherche la chimie et la biologie tant les domaines qui m int ressaient le plus Les sciences pharmaceutiques permettent de combiner les deux avec une orientation m dicale C est pourquoi je me suis inscrit dans cette fili re explique Julien Hanson Double formation C est ainsi qu il a d croch un doctorat en sciences pharmaceutiques dans le labora toire du Pr Bernard Pirotie avec une orien tation en chimie pharmaceutique branche de la chimie qui s occupe de concevoir et de synth tiser des mol cules biologi quement actives souvent mais pas tou jours avec l objectif de cr er un nouveau m dicament Ma formation multidiscipli naire me permet d avoir une vision plus globale sur des d veloppements pratiques En effet pour concevoir un m dicament il faut synth tiser des mol cules et les tester C est pourquoi j ai r alis un post doctorat en pharmacologie l Universit de Heidel berg qui m a apport une connaissance pratique des deux disciplines Une double comp tence qui peut tre valoris e dans ses projets qui m lent ces deux disciplines qui bien que compl mentaires se parlent finalement encore trop peu Le mandat ER S FNRS lui donne d s lors l opportunit de r aliser ce type de recherches Cette aide du FR S FNRS a t un vrai coup de pouce indispensable pour mener mes projets bien confirme Julien Hans
125. ratie U L B de Morais R gine Poulain Michel Analyse des d terminants de la long vit exceptionelle en Sardaigne U C L Schreiber La construction d un mythe politique d essence religieuse la conspiration des juifs et des francs ma ons U L B Jean Philippe ner Mus es royaux des Beaux Arts de Belgique Institut royal du Patrimoine artistique Plan tarium Louvain la Neuve Ferme du Bi reau Li ge Institut de Zoologie de l Universit de Li ge Lg Plus d informations sur www nuitdeschercheurs be x mr ic fne IA Etang TRUR ARMES Re z o Prsh n ke grue E has ter HEURE M Aarin p e E MESTA d s 18h00 UCL nireit rare EM be
126. re et performativit du discours ontologique de la n gativit dans la philosophie de Hegel F U S L Piccirilli Julie Etude des m canismes de maformations corticales humaines caus es par des mutations du g ne WDR62 U L B Pierrot Olivier Synth se de glycomim tiques en tant qu inhibiteurs de la biosynth se de la paroi de M tuberculosis F U N D P Pirot Pascal La Dynastie belge et la Science de l entrevue de Lophem la Commission nationale des sciences 1918 1959 U Lg Rase C line Radio Bruxelles entre la voix du r gime et les bruits de l occupation 1940 1944 F U N D P Rekier J r my Etude des mod les coupl s mati re noire et nergie sombre et leurs implications dans la formation des grandes structures cosmiques F U N D P Ren Qunyan Interf rom trie acoustique passive pour le monitoring des eaux peu profondes U L B Riaz Maryam Etude de la motilit cellulaire en r ponse la complexit physico chimique de l environnement cellulaire U Mons Ricciardetto Antonio Recherches sur la typologie des papyrus documentaires grecs et latins de m decine II si cle avant notre re VIIe si cle de notre re analyse formelle U Lg pal ographique textuelle et contextuelle Richaud Lisa Participer au politique en Chine tude de la culture politique dans une communaut r sidentielle urbaine U L B Ronsmans Maygane Etude du cycle infectieux de l Alloherpesviridae herp svirus cyprin 3 par infection de son h te naturel Cyprinius carpio U Lg R
127. res instaurant des collaborations entre quipes hautement sp cialis es on comprendra que les candidats se bous culent Et comme on l a vu la qualit est un l ment crucial lors de la s lection des dossiers En fait les PAI du simple fait de leur existence tirent la qualit des projets vers le haut Le plus souvent ils sont reconduits et b n ficient donc d une aide sur le long terme videmment pour cela il faut montrer des r sultats ce qui favorise galement la qualit Les PAI sont aussi un moyen de faire revenir les cerveaux qui auraient t davantage tent s par des laboratoires de recherche trangers Outre les bourses INTERNATIONALE attribu es pour les faire revenir la possibi lit pour ces chercheurs de grande qualit d int grer un r seau ayant des contacts avec l tranger n est pas n gligeable On comprendra donc pourquoi avant le vote pour la prolongation de ce syst me au niveau f d ral le monde scientifique s est mobilis pour le prot ger Ces cher cheurs de haut vol auraient pu attendre et en cas d abandon du projet opter pour des centres de recherche l tranger Au lieu de cela ils se sont mobilis s pour le maintenir conclut Philippe Mettens La preuve que la recette fonctionne m me si elle n est pas parfaite encore on pourrait envisager plus d int gration d quipes trang res ou une meilleure coordination par exemple Mais si m me
128. rmation des traces d emmanchement la base de ce travail la production d outils en pierre par ces amateurs sp cialis s et passionn s de Ramioul puis l examen au microscope des traces laiss es par leurs emmanchementis pour cr er un r f rentiel Ces exp rimentations ont t compl t es par une recherche men e en Ethiopie o des femmes travaillent encore aujourd hui des peaux avec des outils de pierre L exa men de leurs outils a montr des traces identiques celles relev es sur les outils produits Ramioul ce qui a confirm que le cadre r f rentiel est valable Pourquoi se demandera t on accorder tant d importance des traces laiss es sur des silex par des manches C est que si les silex se conservent bien travers le temps ce n est pas le cas des manches en mati re organique qui ont presque tous disparus Or pouvoir d terminer si un outil de pierre a t utilis main nue ou emmanch est un indicateur important du niveau d volution des hommes qui les uti lisaient En outre le manche est l l ment le plus important de l outil au point qu il se transmettait d une g n ration l autre En fait l emmanchement d termine la mor phologie des outils et pas l inverse il est donc aussi important pour comprendre la variabilit de la morphologie de ces outils Les recherches de Veerle Rots concernent surtout la p riode de transition du Pal oli thique moyen au Pal olithique sup
129. ronter mes opinions celles de mes pairs Souvent cela permet de d couvrir dif f rentes mani res d appr hender un objet d tude De mani re plus g n rale travail ler en quipe permet d viter le repli sur soi et le morcellement du savoir c est une source de plaisir inou Ca stimule la cr a tivit et la transparence La fid lit et la loyaut ses collaborateurs sont d ailleurs l une des cl s du succ s d un chercheur selon Xavier No l A lire son enthousiasme pour la transparence le retrouver en salle de classe n a rien d tonnant Enseigner et m diatiser ses recherches est pour lui un devoir et un plaisir Un devoir car la recherche est une mission publique de transmission et un plaisir puisque a me permet de rencontrer des tudiants pleins de fougue et d envie d apprendre C est tr s vitalisant pour moil Et la vie de famille dans tout a Travailler sur les addictions pourrait tre paradoxal pour un chercheur Il n est en effet pas rare de croiser des scientifiques constamment dans leur bulle ne parve nant pas mettre leur cerveau sur off Mais Xavier No l n est pas de ceux l Papa d un petit gar on de 5 ans il consid re sa vie de famille et sa vie sociale comme essentielle pour garder le cap Mon fils est mon car burant il me plonge dans la partie de ma vie que je ne peux contr ler Contrairement la recherche o on est hyper exigeant o on s obstine vouloir garder l
130. rs pu blications mais aussi prendre le temps d tre responsable de ce que devient leur science Si les scientifiques ne le font pas eux m mes d autres incarne ront cette responsabilit Cela s adresse aussi aux institutions scientifiques car elles portent une partie de la respon sabilit La vulgarisation est en effet un processus dans lequel un chercheur qui parle engage toute sa communaut et son institution Traitement syst mique Concernant les institutions notre sp cia liste parisien estime qu elles doivent affi cher un int r t pour le d bat Sciences Soci t programmer des activit s et les valuer Cela exige des ressources afin de mettre en place des prototypes C est ce que nous faisons au CNRS avec les rencontres Sciences Citoyens de Poitiers www cnrs fr Il est aussi n cessaire de mettre en place des outils d valuation des activit s qui traiteront non du niveau Lorsque le politique a voulu gouverner la Science cela a toujours pos robl me Car ces eux mondes sont r gis par des r gles totalement diff rentes scientifique mais des relations avec le public et la soci t Il est aussi tr s important que les institutions puissent changer leurs exp riences afin d am liorer les m thodologies par exemple Et enfin il faut aussi d velopper un programme de recherches Sciences et Soci t pour am liorer la compr hen sion de ce champ complexe multiple ma
131. rs viennois et belges de l ULB la K U Leuven et de l Observatoire royal de Belgique ont analys une image de l toile Mira r alis e gr ce au satellite HERSCHEL de l ESA Cette image r v le des structures en forme d arcs de cercle dans la mati re expul Chandra 300 s e par l toile Mira Les chercheurs pensent que ces structures r sultent de l interaction Cx rar entre le vent intense ject par l toile Mira et l toile compagnon le tout tant fortement perturb par le d placement extr mement rapide 110 km s de l toile Mira dans le milieu interstellaire Pour les scientifiques il devient donc vident que l espace interstel laire n est pas vide mais contient du gaz et des poussi res qui interagissent avec les vents ject s par les toiles g antes volu es telles que Mira Leur analyse est publi e en tant que Lettre dans la revue Astronomy and Astrophysics de juillet Alain Jorissen PhD Sophie Van Eck PhD Institut d Astronomie et d Astrophysique ULB Alain Jorissen ulb ac be svaneck ulb ac be Christoffel Waelkens PhD K U Leuven Instituut voor Sterrenkunde christoffel waelkens ster kuleuven be IR M Groenewegen PhD Observatoire royal de Belgique martin groenewegen oma be http aanda org AGENDA Biobanking for health and research 28 30 septembre cours 2011 Les 15 ans du Comit consultatif de Bio thique biln et perspectives 12 octobre 2011 Model Theory of Groups 2
132. s dans des ateliers de philosophie destin s des enfants et des adolescents g s de 6 18 ans C est incroyablement enrichissant de voir comment les enfants et les ados peuvent appr hender des concepts philosophiques complexes Par exemple une petite fille a pu reproduire avec ses mots l exp rience du doute de Descartes Le plus extraordinaire est de retrouver ces enfanis au fil des semaines et de voir leurs capacit s raisonner se d velopper La qualit principale pour notre chercheur est videmment la patience Il faut se laisser le temps de se poser la question Le d faut principal est probablement le scepticisme car si la remise en question sert la science la mise en doute perp tuelle nous bloque un moment donn quand on sait profond ment que notre id e est la bonne il faut la divulguer Monique Dixsaut m a dit un jour qu en science et en philosophie la pens e vo lue sans cesse Dites vous toujours que ce ne sera pas voire dernier mot Ce n est donc pas mon dernier mot Pierre Dewaele N Le Depuis de nombreuses ann es on sait que les protons ef les neutrons ne sont pas les constituants ultimes de la mati re quarks gluons muons boson sont venus compl ter le tableau Et encore plus les chercheurs avancent plus les questions se posent C est ainsi qu il est devenu indispensable de trouver une nouvelle g n ration de quarks voil l objet de la recherche d Andrea Gi
133. s aussi des biologistes En tudiant les interfaces Karine Glinel se trouve elle m me l interface de deux mondes infiniment petits car l objet de ses re cherches se passe l chelle nanom trique Nous ne pouvons plus nous passer de cr er des liens internationaux dans le monde scientifique Ce n est pas r cent Mon parcours international a vraiment t une volont de ma part car j ai tou jours voulu apprendre de nouvelles fa ons de travailler ce qui n est possible qu en vivant la recherche l endroit o elle se passe Au cours de ma carri re j ai pris plaisir travailler plusieurs endroits et m ouvrir de nouveaux domaines Cette mobilit cet largissement des champs d tudes me semblent des com posantes importantes et enrichissantes pour un chercheur L avantage est que l on se cr e tr s rapidement un r seau de connaissances tr s utile pour la suite Je collabore encore avec des labora toires fran ais ou allemands Cependant un moment donn il est important de pouvoir prendre le temps de construire un projet scientifique L autre pendant est de partager son savoir avec d autres voire de le faire passer C est en cela que son travail d ensei gnement lui tient tant coeur Les tu diants et les doctorants nous permettent de traiter d autres mati res mais surtout de nous obliger voir les choses autre ment Tous ceux que je rencontre ici au laborat
134. s travaux ont fait l objet d une publication qui est particuli rement importante aux yeux d Anne des Rieux Ce mod le a permis d avancer non seulement dans ma th se mais aussi dans le domaine en g n ral puisqu il a t export dans d autres labo ratoires et a permis d attirer des collabo rations explique t elle Une fois son doctorat en poche Anne des Rieux poursuit ses recherches dans le cadre d un post doctorat Je suis rest e dans le drug delivery mais dans un autre domaine puisque je me suis pench e sur l utilisation d implants solides au niveau BIO EN BREF 1975 21 Naissance au Havre France 1995 1997 Formation DUT en biologie appliqu e Toulouse France 1997 1999 Formation IUP en ing nierie de la sant Montpellier France 1999 2002 Ing nieur de recherche Baxter BE 2006 Docteur en Sciences pharmaceutiques UCL 2006 2007 Post doctorat Northwestern University Chicago USA 2007 2011 Charg e de recherch FR S FNRS 2011 Chercheur qualifi FR S FNRS UCL Projet D veloppement d implants 3D injectables d livrant des facteurs de croissance et des cellules favorisant la reconstruction tissulaire et en particulier la r g n ration de la moelle pini re de la moelle pini re pour r g n rer celle ci suite des l sions traumatiques pr cise la scientifique Apr s une ann e de recherche la Northwestern univer sity de Chicago au sein du laboratoire
135. se dont les r ponses sont bien connues pour des organes comme la peau ou le foie restent un myst re pour le cortex explique Pierre Vanderhaeghen C est probablement cette complexit et cette part de myst re qui m ont attir dans ce domaine de recherche La recherche Pierre Vanderhaeghen y est arriv progressivement En 1985 il s ins crit la Facult de m decine de l ULB Il y a beaucoup de m decins dans ma famille et cela m a influenc Mais j tais plut t litt raire et on s est inscrit avec un copain en se disant que si on ratait notre premi re ann e on ferait le droit Comme on a r ussi on a continu dans cette voie r v le le scientifique amus par ce souvenir Au cours de ses tudes Pierre Vanderhaeghen est tent plu sieurs reprises de changer d orientation notamment pour se diriger vers la chimie Les cours taient tr s th oriques et c tait beaucoup du par c ur Pro gressivement et avec les stages cli niques cela a commenc m amuser J aimais beaucoup l aspect pratique et humain pr cise le chercheur Mais tr s vite le jeune tudiant doit faire face une nouvelle frustration En clinique le but premier est de comprendre de quoi est atteint le patient et de trouver un moyen de le soigner C est une approche pragmatique mais on n a pas souvent l occasion d aller au fond du processus de ses m canismes indique Pierre Van derhae
136. ses de d couragement et de remises en question parfois n cessaires pour avancer BIO EN BREF 1978 2000 2001 2002 Rapha l Fr d rick j D partement de Pharmacie FUNDP raphael frederick dfundp ac be ses eee ee ee 4 Led F Naissance Li ge Licence en Sciences Chimiques FUNDP Namur Assistant au d partement de chimie FUNDP Mast re en Drug Design Conception de M dicaments Universit de Lille2 F 2006 FUNDP 2006 Doctorat en Sciences Pharmaceutiques et Biom dicales Post doctorat Auckland Cancer Society Research Center University of Auckland NZ 2007 2011 Charg de recherches F R S FNRS Pharmacie FUNDP Chercheur qualifi F R S FNRS FUNDP Projet Du fragment au lead d veloppement d une strat gie innovante et application la d couverte d inhibiteurs d indo leamine 2 3 dioxyg nases des cibles valid es pour l immuno th rapie anticanc reuse S ur Emmanuelle tait une personnalit tout fait exceptionnelle J admirais son franc parler Pour moi la sinc rit et la franchise sont tr s importantes Mon tra vail ne peut pas se concevoir sans qu il soit collaboratif Ainsi je suis amen dans mes recherches interagir avec d autres chimistes mais galement des biolo gistes des pharmaciens et des m decins Il est tr s important de pouvoir confronter nos id es et points de vue d aller droit au but et de pouvoir dire ce que l on pense au
137. ses scientifiques Il s agit d un processus assez complexe qui met en jeu la culture la curiosit le langage et les institutions et qui m riterait qu on le comprenne mieux C est ce que Michel Callon nomme la premi re traduction de la soci t vers les sciences La deuxi me traduction permet de passer de l hypo th se aux nouvelles connaissances via un processus exp rimental Que l hypoth se soit confirm e ou infirm e on acquiert une connaissance Lorsque cette derni re devient disponible elle se traduit dans le concret sous forme d changes d ducation de brevets etc elle est alors diffus e et devient dispo nible pour le public C est la troisi me traduction Les trois traductions forment une boucle d interactions continue dans le temps Le processus s acc l re d ailleurs depuis le 20 si cle marqu par une crois sance du nombre de scientifiques sans pr c dent l chelle du monde Cependant la recherche ne suit pas d abord dans sa propre progression une logique globale venant de la so ci t mais une logique d lite ce sont les pairs qui avaliseront ou rejetteront une th orie et non le public Lorsque la connaissance atteint le public par le biais d une traduction conomique tech nologique etc il y a traduction ou chan gement de registre on quitte le registre de la validation scientifique pour celui soit de l ducation soit de la propri t intellectuelle ou celui de la si
138. sph re que dans la stratosph re Nous enregistrons ces spectres infrarouges solaires depuis le mi lieu des ann es 80 Dans la troposph re nos donn es permettent notamment de d gager des informations tr s utiles sur la pr sence des gaz effet de serre respon sables du changement climatique tandis que l analyse de la stratosph re nous pro cure surtout des donn es sur l volution de la couche d ozone et sur la pr sence des l ments chimiques qui la menacent Gaz nouveaux et mod lisation Actuellement pr cise Emmanuel Ma hieu nous exploitons de mani re sou tenue deux douzaines de gaz pr sents dans la troposph re et la stratosph re Le projet que j ai introduit au FR S FNRS veut tendre le nombre de gaz analys s J en propose une dizaine mais je ne suis videmment pas s r du succ s dans tous les cas car ce sera une premi re faut encore laborer la strat gie qui permettra de recueillir les donn es les plus fiables possible L int r t de nos archives c est de pouvoir tout moment r analyser les spectres si on s int resse Un gaz nou veau m me vingt ans apr s leur enre gistrement Nous disposons aujourd hui de s ries d enregistrements de vingt cinq ans ce qui est unique au monde En outre en combinant les donn es recueillies au sol et dans l espace nous pouvons tablir des param tres plus robustes Un autre volet du projet d Emmanuel Mahieu est de construire un mod
139. t l accueillir et financer sa th se Elle surf alors sur Inter net pour trouver les diff rents contacts int ressants dans les universit s franco phones force de pers v rance Anne des Rieux finit par tomber sur la bonne personne V ronique Pr at Professeur l Universit Catholique de Louvain UCL o elle dirige l Unit de Pharmacie Gal nique V ronique Pr at et moi avons eu un bon contact et elle a accept que j in t gre son unit pour r aliser une th se Et pourtant j avais un parcours atypique Elle m a donn cette chance et m a toujours soutenue Sans elle je n en serais pas l indique Anne des Rieux Des m dicaments oraux aux implants en passant par Uppsala et Chicago Durant sa th se la jeune chercheuse effectue un s jour de recherche l Uni versit d Uppsala en Su de au sein du la boratoire du Professeur Per Artursson Son sujet de recherche porte sur la d livrance orale de m dicaments qui permettent d augmenter le transport de nanoparii cules par les cellules M des cellules de l pith lium intestinal Le Professeur Artursson m a enseign comment d ve lopper un mod le de culture cellulaire pour que je puisse d marrer mes re cherches pr cise Anne des Rieux Gr ce cette collaboration et beaucoup de travail ult rieur la scientifique parvient mettre au point un mod le in vitro fiable pour tudier le transport des nanopar ticules par les cellules M Ce
140. t tr s enrichissant car il s agit d un r el p le d attraction pour les chercheurs trangers qui y viennent r gu li rement donner des conf rences Pierre Dewaele ve Nd Andres Collinucci un Unit de Physique Math matique des interactions fondamentale ULB collinuccif gmail com PHYSICOCHIMIE Anne des Rieux R g n ration tissulaire au moyen d implants injectables Sp cialis e dans les biomat riaux Anne des Rieux se passionne pour les nouvelles technologies d administration de m dicament ou le drug delivery D s le mois d octobre elle travaillera la mise au point d implants injectables 3D permettant la r g n ration de la moelle pini re l s e de mani re accidentelle Originaire du Havre Anne des Rieux y a v cu jusqu ses 17 ans la fin de ses ann es de secondaire elle se lance dans une formation universitaire en biologie appliqu e Toulouse J ai d abord eu envie de faire de l ethnobotanique et plus particuli rement de me pencher sur l utili sation des plantes des fins m dicinales Et puis j ai t tent e par l agronomie explique Anne des Rieux Cette forma tion pratique de deux ans pouvait m ouvrir d autres portes par la suite Tr s bien class e l issue de ces deux ann es Anne des Rieux opte ensuite pour une passerelle vers des tudes en ing nierie de la sant Montpellier J ai toujours t attir e par la recherche appliqu
141. te pour quantifier les processus p dog niques qui d terminent la capacit des sols stabiliser le carbone organique U C L ean Thomas Courtoy Aurore D pendance de l impulsion transverse sur les distributions de partons et r le du moment angulaire orbital travers de mod les et depuis la ph nomenologie U Lg Couturier Julien La production d interleukine 1B par l inflammasome constitue elle un m canisme protecteur ou d l t re dans la physiopathologie de la maladie d Alzheimer U C L Crollen Virginie La vision influence t elle les interactions entre nombres et fonctions visuo motrices U C L Davis Philip Vers une compr hension fine de l volution des toiles binaires de masse faible et interm diaire U L B de Buyl Sophie La correspondance AdS CFT une fen tre sur les singularit s cosmologiques U L B de Goursac Axel Construction d une superg om trie non commutative et interactions entre renormalisation et g om trie U C L de Heering Ad la de R le de l exp rience visuelle pr coce dans la mise en place d un syst me normal de traitement et de reconnaissance des visages U C L de Ruyck J r me Etude du m canisme de l isopentenyl diphosphate isom rase de type 2 des fins th rapeutiques F U N D P A ii Les v nements abrupts influencent ils la longueur des cycles Glaciaires Interglaciaires et comment U C L ernar Defresne Hierckens Contribution des complexes immuns circulant et des r cepteurs FcgammaR l angiogen se tu
142. ti selon 3 domaines Sciences physiques et de l ing nieur sciences de la vie et sciences humaines Mode d emploi Les appels projets se d clinent en deux temps Une premi re s lection fond e sur un bref descriptif du projet et un CV du candidat puis une seconde s lection organis e sur base d une interview du chercheur uniquement pour les Starting Grants ainsi qu un descriptif d taill de son projet Les panels d experts charg s d examiner les candidatures sont soi gneusement d sign s selon une pro c dure totalement ind pendante des Institutions europ ennes Le travail admi nistratif traditionnellement li aux projets europ ens a aussi t consid rablement r duit Limiter le reporting et les autres aspects bureaucratiques tait un des ob jectifs principaux de l ERC Nous voulions permettre aux laur ats de se concentrer pleinement leur recherche souligne Mathias Dewairipont Un avantage en amenant un autre les laur ats conduisent leur projet en toute ind pendance Ils allouent les budgets aux postes qu ils jugent les plus pertinents et recrutent eux m mes leur quipe de collaborateurs De plus les bourses de l ERC sont por tables Si au cours du projet un laur at veut changer d universit il peut le faire sans risquer de perdre son financement pr cise Mathias Dewatripont En r sum la seule condition impos e par l ERC est que la recherche soit men e au sein de l
143. u FR S FNRS tait plus int ressant parce que plus stable Cela tant en dehors d une force de caract re indispensable pour poursuivre un travail de chercheur des rencontres exceptionnelles peuvent jouer un r le crucial Ainsi pour Andrea sa premi re collaboration internationale avec le pro jet ALEPH lui a permis de croiser Roberto Tenchini un chercheur qui fut probable ment d excellents conseils tant en ce qui concerne la recherche que pour la car ri re d Andrea Une autre caract ristique de ce chercheur est probablement la t nacit Quand on lui demande quelle est la personnalit qu il admire le plus dans le monde scientifique il r pond sans h siter Nikola Vavilov un biologiste russe qui v cut sous Staline A l poque les th ories de Lysenko fon d es sur la Dialectique du Mat rialisme pr valaient sur toute l Union sovi tique Toute personne ne soutenant pas ces th ories tait consid r e comme ennemi du Peuple Or les donn es recueillies par Vavilov taient en contradiction avec les th ories en vigueur Vavilov dit ses collaborateurs Nous br lerons mais nous ne renierons pas nos principes Accus d anticommunisme il fut d port en Sib rie o il mourut quelques ann es plus tard Lorsque l on s int resse l infiniment petit il est effectivement n cessaire de se baser sur des principes th oriques r sistants l preuve exp rimentale Mais cel
144. ue nous travaillons aux premi res phases de la mise au point d un m dicament potentiel La composante fondamentale concerne la d couverte de nouvelles cibles et nous ne savons pas a priori o cela va nous mener La composante plus appliqu e consiste rechercher des mol cules pou vant bloquer l activit de ces nouvelles cibles C est un peu comme s il fallait d couvrir une serrure cach e que n ouvri rait qu une seule cl peut tre sur des milliers disponibles La recherche est aussi faite de phases de d couragement et de remises en question parfois n cessaires pour avan cer Cependani je suis convaincu que ce n est pas propre la recherche Lorsqu on lui parle de changer de m tier il r pond d embl e Dans les sciences je suis s r que je me serais consacr l enseignement En dehors du domaine scientifique je me serais plut t lanc dans la restauration J adore cuisiner pour ma famille ou mes amis Je crois toutefois que cela aurait t plus difficile que la re cherche scientifique Mais finalement la cuisine ne s agit il pas de chimie et de recherche Au service Si beaucoup de personnalit s scienti fiques ont certainement influenc mon parcours scientifique j ai beaucoup d admiration pour les personnes qui mettent leur vie au service des autres et qui font cela avec beaucoup d humilit et d humour aussi En cela je pense que La recherche est aussi faite de pha
145. ue sub Saharienne U L B HSE Configuration automatique Mulii objectif une nouvelle fa on de concevoir des algorithmes multi objectifs U L B anue Luciani Matteo Coint gration et Analyse Factorielle U L B Machiels Simon Etude de l vasion de la neutralisation par les gammaherp svirus U Lg B n dicte Maskens Bestenne L amour et ses fronti res mariage mobilit migratoire et politiques publiques Bruxelles U L B Ma t MANDATAIRES Meert Ga lle Nature du traitement implicite et explicite des croyances tudes comportementales et en potentiels voqu s U C L Meyer Patrick Int gration de multiples jeux de donn es pour l inf rence de r seaux de r gulation g n tique U L B Meyfroidt Patrick Une transition foresti re globale voies pour une possible restauration des for ts mondiales d livrant des b n fices environnementaux et sociaux U C L Moonen Marie Approche translationnelle des m canismes et r percussions de l insuffisance mitrale fonctionnelle tude clinique et exp rimentale U Lg Moureau S bastien La transmission de la magie et des autres sciences occultes de l Antiquit au Moyen ge l Ep tre 52 des Fr res de la Puret U C L Neven Sylvie D crire l insaisissable nouvelle perception des pratiques et des ressources des enlumineurs de l Europe du Nord du XIVE au XVIe si cle U Lg Nicolas Lo c Les Archives Cha m Perelman Pour une refondation de
146. ues de gauche droite r sine ligatures en cuir boyaux tendons r sine ligatures en cuir enfin celles dont on est s r qu elles ont t cr es par l homme moderne Il s agira d tablir des comparaisons entre ces sites pour voir par exemple la fonction de ces sites l impact que l emmanchement a pu avoir ou le degr de sp cialisation des pro ducteurs d outils Pour r aliser ce projet Veerle Rots va pas ser de la KUL l Ulg o elle aura la pos sibilit de cr er un centre sp cialis En Belgique je suis la seule r aliser ce type d analyse Je compte faire appel un deu xi me chercheur dans mon labo li geois pour utiliser deux techniques compl men jaires l analyse microscopique des traces de manipulation des silex et d autre pari une analyse des r sidus retrouv s sur les silex traces de sang de r sines de fibres Pouvoir g rer une nouvelle unit de recherche c est passionnant Voil des changements importants qui s annoncent C est vrai que je vais changer des habitudes J habite Bertem juste c t de Louvain avec mon mari et mes deux jeunes enfants Il me faudra faire la navette mais de chez moi on est plus vite Li ge qu Bruxelles le matin Et puis quand on fait de la recherche il faut bouger Moi j ai d j effectu des visites scientifiques dans pr s d une quinzaine de centres universitaires l tranger jusqu l universit de S
147. ues aux interfaces entre liquides ioniques et dioxyde de carbone l tat supercritique U Lg Mishra Bamdev Optimisation de rang faible pour des applications de grande taille une approche riemannienne U Lg Moreau Elisabeth De la tradition gal nique au n o atomisme moderne tude de la physiologie corpusculaire l aube de la R volution scientifique U L B Mouchet S bastien Compr hension des m canismes fondamentaux de la r ponse de nanoarchitectures photoniques naturelles la pr sence de vapeurs et de gaz EU N D P applications aux capteurs optiques bio inspir s Nocchi Macedo Les plus anciens livres latins de po sie tude pal ographique codicologique textuelle et contextuelle des papyrus et manuscrits dat s du l si cle U Lg Gabriel avant notre re l an 800 Notte M lanie Modalit s discursives de la communication institutionnelle environnementale des entreprises marchandes qui ont un impact environnemental U C L important analyse s miotique et s mio pragmatique Noyon Caroline La pr sence intrigante de la my loperoxydase dans les cellules pith liales de la prostate serait elle impliqu e dans les l sions prostatiques U L B Nys Manon Mod les de Schr dinger non lin aire U L B Oualmakran Etude du comportement de sols non satur s compact s et prise en compte de leur traitement la chaux U L B Mohamed MANDATAIRES Person Quentin Gen se structu
148. ues unes des questions l origine des recherches de Karine Glinel de l Institut de la Mati re Condens e et des Nanosciences de l Universit catholique de Louvain Pour bien comprendre le parcours de Karine Glinel il faut remonter le temps jusqu la fin de ces tudes universitaires A la fin de son cursus de chimie l Universit de Rouen elle entreprend une th se et se sent pousser des ailes pour partir l tran ger poursuivre son travail sur les collo des et la chimie des interfaces Elle arrive Uni versit catholique de Louvain en septembre 1999 qu elle quitte 2 ans plus tard pour l Institut Max Planck Potsdam en 2001 En octobre 2002 elle est nomm e au CNRS Rouen o elle met en place une nouvelle th matique de recherche sur les surfaces biofonctionnelles Elle part en 2006 2007 comme chercheur invit l Universit de Cambridge Ensuite elle postule pour un mandat d Impulsion Scientifique Mobilit ULYSSE aupr s du FR S FNRS et r int gre UCL en novembre 2009 Interfaces multiples Plusieurs raisons ont motiv ce retour en Belgique d une part familiale puisque mon compagnon travaille en Belgique et d autre part l infrastructure scientifique pr sente l UCL me permettait de d ve lopper les nouveaux axes de recherche que je visais L objectif premier de ma recherche est de mettre la chimie et la modification de surfaces des mat riaux au service d autres sciences dont notam ment la biol
149. un nouveau laboratoire pour un post doc ce qui signifie qu il faut d m nager souvent Cela peut sembler int res sant d un point de vue scientifique mais au niveau de la vie familiale c est tr s dif ficile De plus il existe un stress r el li aux demandes de post doc car il faut souvent s y prendre un an l avance Cela signifie qu apr s avoir pris son nouveau poste il est n cessaire de penser aux prochains postes tout en r alisant un travail original sur place Cela induit une interf rence tr s importante avec la recherche et g n rer des angoisses permanentes Un poste permanent vous offre une r elle libert de recherche au sein d un groupe acad mique Il vous permet de vous concentrer sur les sujets qui vous paraissent int res sants et importants sans devoir craindre qu ils ne soient pas la mode ou que vos r sultats ne soient pas imm diatement accept s par la communaut scientifique Autrement dit un poste permanent vous donne la libert acad mique Il faut dire qu Andres Collinucci est int ress depuis l enfance comprendre les m canismes intimes qui entrent en jeu dans tel ou tel ph nom ne J aurais voulu tre ing nieur au d part comme mon p re mais tr s vite je me suis rendu compte que cela ne pourrait pas me don ner les connaissances fondamentales en math et en physique que je d sirais avoir ni toutes les explications que je voulais Symphonie universelle
150. ur mieux comprendre ses recherches s jetons un coup d il ces fameux r cepteurs coupl s aux prot ines G Ils se situent dans la membrane cellulaire et servent d interface entre l int rieur et l ext rieur des cellules Ainsi elles sont m me de recevoir les informations provenant de l ext rieur sous forme de photons d hormones d acides amin s etc pour les analyser et les d coder J ai choisi de travailler tout particuli rement sur ceux qui sont coupl s aux prot ines G On utilise ce nom car une fois qu un ligand se fixe sur un r cepteur de cette famille une prot ine intracellulaire dite G transmet ensuite le signal Ces r cepteurs repr sentent la plus grande famille de prot ines qui se trouvent la surface des cellules Il en existe environ 350 900 si on inclut les r cepteurs olfactifs mais on manque d informations sur le r le jou par une centaine d entre elles Ce sont des r cepteurs dits orphelins parce qu ils n ont pas de ligand activateur connu Seulement 10 de ces prot ines sont uti lis es pour des traitements alors que 30 des m dicaments agissent sur les r cep teurs connus que ce soit des antihistami niques des antidouleurs morphiniques des antihypertenseurs des antid pres seurs antipsychotiques et bien d autres Ce domaine fait l objet de recherches intensives depuis une vingtaine d ann es car leur potentiel th rapeutique est qua siment c
151. uripotentes explique t il On l a fait au d part pour la souris puis tout r cemment on a d ve lopp un mod le quivalent partir de cellules humaines Cela permet non seu lement de r pondre des questions plus pr cises concernant le d veloppement et l volution du cerveau mais galement de s int resser aux maladies neurog n tiques Parmi de multiples publications l une d elles a particuli rement marqu la carri re de Pierre Vanderhaeghen jusqu ici C est probablement celle qui fait que nous sommes en train de discuter aujourd hui dit il en souriant C est une publication qui a t publi e en 2008 dans la revue Nature et qui concerne la d couverte de la corticoge n se partir de cellules souches pluri potentes Je pense qu elle est relative ment importante car elle repr sente un tournant dans nos recherches et qu elle a cr un lien entre des disciplines qui auraient pu rester encore longtemps dis tinctes le d veloppement du cerveau et les cellules souches pluripotentes Cette d couverte a ouvert une nouvelle all e Mais jusqu o va mener cette all e Je n en sais rien Famille passion et travail trouver le juste quilibre Pour Pierre Vanderghaeghen un des aspects les plus fascinants de l tude du d veloppement cortical est l volution S il tudie d j cet aspect au sein de son laboratoire le scientifique aimerait trouver de nouvelles id es pour p
152. user des sujets que j aurais peut tre laiss s de c t si je n avais pas d donner cours Mais on ne peut pas constamment r fl chir en groupe il faut aussi savoir travailler de mani re autonome a nous laisse plus de libert L id al est d arriver ce que les deux approches se compl tent Un c t ind pendant de la chercheuse qui explique peut tre son admiration pour Hannah Arendt philosophe allemande qui l a marqu e par sa grande ind pendance d esprit Aller l o les autres ne vont pas Sa capacit s imposer dans un milieu qui tait plut t masculin l poque et ses pen s es non conformistes sont d autres quali t s d Hannah Arendt qui ont forc l admi ration de Julie Ringelheim Pas tonnant donc que celle ci pointe l imagination et la pers v rance comme deux des qualit s essentielles d un bon chercheur Sans oublier le perfectionnisme mais qui est double tranchant il faut savoir s arr ter temps C est difficile parce que quand on fait de la recherche on a souvent du mal s parer vie professionnelle et vie priv e On travaille quand et o on veut On peut toujours faire plus lire plus approfondir retravailler ses textes Ce n est pas tou jours facile de d connecter mais c est n cessaire pour garder une vie quilibr e et viter le repli sur soi Son secret pour gar der les pieds sur terre savoir travailler sans BIO EN BREF 1974 1998 1998 99 2005
153. utres l Europe catholique Byzance et l Islam Le monde de l Antiquit tardive de Marc Aur le Mahomet Brown Peter Coll UBlire Editions de l Universit de Bruxelles 2011 S miotique de la photographie Cet ouvrage met l preuve le champ vaste et diversifi de la photographie avec les th ories s miotiques et les th ories voisines sociologie des m dias sciences de l information philosophie de l image Avec une exploration critique des th ories de la photographie une tude de Peirce et une pr sentation des probl matiques m thodologiques S mantique de la photographie Pierluigi Basso Fossali et Maria Giulia Dondero pr face de Jacques Fontanille Ed PULIM 2011 FNRS_news Septembre 11 0 H Allo la science Aujourd hui il semblerait que la science ne passe plus aupr s du grand public Alors que s agissant des OGM des t l phones portables et des antennes lectromagn tiques les donn es scientifiques dispo nibles l heure actuelle confirment pour l essentiel l absence de risque av r pour la sant humaine l information reste cantonn e dans les labos La ligne semble tre coup e entre le monde de la recherche et le public Dans les grands d bats m diatis s de notre poque la communaut scientifique est d ailleurs souvent aux abonn s absents Alors que chercheurs et citoyens pr nent un vrai dialogue entre la science et la soci t celui ci peine se mettre
154. x personnes avec qui on travaille et ce dans un climat constructif de confiance et de respect C est ainsi que nous pouvons avancer C est cette possibilit d interac tion qui m a probablement fait partir de la chimie pure La t che d enseignement associ e aux activit s de recherche vient comme une aubaine m me si cela exige un travail cons quent C est extr mement int res sant mais cela me prend effectivement beaucoup de temps J ai la chance de dispenser un cours pour des tudiants sp cialis s C est tr s enrichissant que des tudiants viennent me poser leurs propres probl mes dans leur th matique de recherche et que l on trouve ensemble des r ponses Cela fait galement avan cer mes propres recherches Ce sont des remises en question permanentes tay es de joies Le principal probl me est de trouver le financement pour nos recherches C est probablement l une des raisons pour laquelle on trouve de moins de moins de chercheurs conclut il Pierre Dewaele On pourrait penser la philosophie tr s loign e des sciences proprement dites Or elle ne l est jamais compl tement Ce n est d ailleurs que r cemment dans l histoire qu on les a s par es artificiellement Au temps de l Antiquit les premiers scientifiques taient aussi philosophes ce qui est pr cis ment l objet de recherche de Marc Antoine Gavray du D partement de Philosophie de l Universit de Li ge Marc Antoine Gavray
155. ydney en Australie o j ai tudi leurs m thodes d analyse des r sidus sur les silex J ai aussi particip des campagnes de fouille de plusieurs se maines en Egypte au Soudan en Turquie en Pologne ainsi qu une recherche ethno arch ologique de cinq semaines en Ethio pie Alors Li ge ce n est pas bien loin Jean Paul Vankeerberghen esse eee Veerle Rots D partement d Arch ologie ULg veerle rotsfaulg ac be MANDATAIRES Liste des nouvea mandataires du F R S FNRS MANDATAIRES MANDATAIRES TH ME DE RECHERCHE UNIVERSIT ASPIRANTS Mandat de recherches de 4 ans maximum destin permettre des jeunes chercheurs de pr parer et pr senter une th se de doctorat dans n importe quel domaine de recherche scientifique Alvarez Armas La protection de l environnement au moyen du Droit International Priv U C L Edouardo Anantharajah Infection intracellulaire par P aeruginosa r le des transporteurs d efflux et des facteurs de virulence dans l induction de l apoptose et de l inflammation U C L Ahalieyah valuation de nouvelles strat gies th rapeutiques Andreetta Sophie Les conflits d h ritage Cotonou une approche ethnographique des dynamiques familiales et juridiques U Lg Angelini Lorenzo La relation entre civils et militaires au sein des institutions europ ennes dans le cadre de la PSDC quelle influence sur
156. zaine de jours apr s avoir pass sa th se Rapha l Fr d rick part pour 19 mois en Nouvelle Z lande avec son pouse galement chercheuse et son fils g de 18 mois Nous avons trouv tous les deux un envi ronnement de travail qui nous convenait tr s bien J ai pu int grer un groupe de recherches sp cialis dans le domaine de la chimie m dicinale et qui r pondait mes attentes Cela nous a permis aussi de b n ficier d un endroit privil gi pour lever notre fils En partant aux anti podes notre chercheur a pu apprendre la mod lisation mol culaire un domaine de la chimie m dicinale qui permet de mieux comprendre l interaction entre le futur m dicament la cl et sa cible physiologique la serrure l opportunit d un retour en Belgique s est pr sent e sous la forme d un contrat de recherche FR S FNRS Mais ce n tait pas la seule raison Les 22 000 kilom tres qui nous s paraient de notre famille ont aussi beaucoup pes dans la balance bien que les propositions d emploi sur place ne manquaient pas Chercher la combinaison Au d partement de Pharmacie R Fr d rick s int resse principalement la d couverte de nouveaux traitements anti canc reux et ce gr ce une meilleure compr hension des m canismes de rejet des cellules canc reuses par le syst me immunitaire II y a donc une composante fondamentale et une composante plus appliqu e dans mon projet puisq

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