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LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTES

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1. de silence La compagnie Oh oui aime bien laisser le silence baguenauder en sc ne Et la voici aujourd hui au Monfort l ancien th tre Sylvia Monfort compl tement relook et dynamis par sa nouvelle direction Laurence de Magalhaes et St phane Ricordel Apr s avoir fait le tour du monde avec leur compagnie les Arts sauts ils se posent au bord d un parc pour accueillir des spectacles qui ont la p che sans se soucier de genres Avec Ce que nous vimes ils sont servis Plein de bouts d histoires De quoi a parle D un jeu t l vis qui s appelle Ce que nous vimes du bonhomme qui figure sur les bouteilles de Johnny Walker d un type qui s appelle vraiment Berlioz d une femme qui dort d un ballon blanc gros comme un spoutnik et l ger comme une plume du colonel Sanders et j en passe Un chou a de vid o une page chip e d un livre aim de la musique des mots un revolver pour en finir Tout cela ne fait pas une histoire Mais plusieurs Plein de bouts d histoires qui s amorcent et s vanouissent D ailleurs l un des acteurs nous offre un cours acc l r de storytelling cette m thode Assimil pour raconter des histoires et il le fait pour nous dire m fiez vous des histoires qu on vous raconte Le plaisir d tre ensemble Ce que nous vimes n en finit pas de ne pas raconter des histoires Bref c est irracontable et plein de petits plaisirs furtifs La musique Latarjet joue cette fois de l
2. mes parlent de leur passion pour les animaux L un d eux est un z00 morphe qui fait remarquable ment les singes Pourquoi pas Le Wonde 26 auil Z009 Du th tre bizarre qui fait tchatcher les mots Le Suisse Massimo Furlan lui demande bien un acteur de faire l ours dans You Can Speak You Are an Animal un spectacle qui nous invite voir l homme dans l ani malet vice versa sur fond de musi que funk Oui mais apr s Apr s vient la vraie bonne sur prise de a tchatche Elle n est pas animali re mais new yorkaise Comme toujours Here Stand par The Big Dance Theater Ce collectif invit en France pour la premi re fois se r approprie Cl o de 5 7 le film d Agn s Varda Avec eux la chanteuse pop qui d rive dans le Paris des ann es 1960 entre sur un plateau de tournage New York en 2009 C est une femme prise dans les filets de la maladie grave dont elle attend la confirmation de son entourage qui la veut gale son image et de ses d sirs capricieux ou affol s Le temps l oppresse elle sent la mortenelle et elles ach te un cha peau extravagant qu elle veut aus sit t porter alors qu on est un mar di et que le mardi on ne porte jamais de v tements ni de cha peaux neufs selon sa secr taire Le choix du chapeau une touffe de fausse fourrure blanche est l image du design tr s travaill du spectacle il donne la sensation m lancolique d une soci
3. Alexandra Fleischer Ils ont tous deux longuement cout le p re d Alexandra Ren Fleischer que l on voit au cours du spectacle intervenir sur cran vid o ironique plein d humour se moquant de ses trous de m moire minemment sympathique pour raconter pourtant une difficile histoire d enfance la sienne Comment cach ou plus pr cis ment enferm 5 ans chez une brave dame pendant la guerre et sans revoir ses parents jusqu la lib ration il a oubli la langue maternelle et paternelle l allemand jusqu en d tester encore l accent quand apr s les retrouvailles ses parents lui parlaient en fran ais Enfant cach sauv par cette trange adaptation qui le rendra b gue cette trange manifestation de r silience oublier sa propre langue qui tait aussi celle des bourreaux Sur ce th me de l enfance de la peur du silence de l oubli de l apprentissage la com dienne Alexandra Fleischer et son partenaire l poustouflant mime et danseur Alexandre Th ry accompagn s dans la p nombre du fond de sc ne par la musique de Joachim Latarjet r p titive obsessionnelle ont presque l air d improviser comptines et chansons jeux de cache cache et cauchemars danses folles mots d inqui tude de peur de solitude avec tendresse et humour Un beau spectacle cr la Filature de Mulhouse et d j donn Besan on en mars 2009 Lyon au Subsistances en juillet 2008 et que l on pourra voir aux transversal
4. Il y a les sc nes spectaculaires du film d une dramaturgie intense comme celle de la capture de la malheureuse Ann Darrow par les redoutables indig nes qui l offrent en sacrifice leur dieu Kong la poursuite de l quipage dans la jungle par d affreuses cr atures pr historiques ou la c l brissime ascension de l Empire State Buliding autant d occasions pour les musiciens de mettre toute leur nergie cr atrice ancr e dans le rock au service de ces images terrifiantes Il y a aussi le d calage l extravagance de ce genre cin matographique revisit en 2011 Un cin ma qui garde toute sa force picturale mais qui invite forc ment au sourire Le trio puissant form par Latarjet et ses amis s empare subtilement de tous ces niveaux de lecture portant la fois un regard tendre inventif et fid le au film lls nous transportent litt ralement jusqu au bout nous rapprochant au plus pr s des v nements une immersion prenante et divertissante dont on ressort de tr s bonne humeur Fr d rique Meichler Alexandra et Joachim se disent Oh oui au th tre Monfort Par Jean Pierre Thibaudat Journaliste 19 10 2009 11H10 C est l histoire d un grand joueur de trombone qui un jour rencontre une grande fille qui se trouve jouer l actrice Et si on faisait des choses ensemble Oh oui disent ils de concert De fait la compagnie Oh Oui pr sente un spectacle invraisemblable comme les pr c dents qui
5. le dans son image projet e et travaill e Etc De ces arts et artistesquinetiennent pasen placeet commeondit fontles fous na t une po tique Qui collectionne les p pites Apr s le temps de lacollectionvien dracelui de l articulation Cisel Au fil des spectacles la ma trise des param tres etdes techniquesestdevenue stup fiante au pointque le syndro me de la prouesse est prati quementabsent de Hox A la fin comme unclin d il tout ce cirque cesse Les trois ac teurs sont assis face au public Ils d crivent des sc nes de sexe dans un langage cisel Sade appelant les choses par leurnom Ce faisant ils d cri ventun film porno standard prouvant que les mots peu vent tre plus forts plus p n trantssil on peut dire et sur tout plus dr les Etcen estpas lamoindre des choses d ajou ter enfin que Hox est d une constante dr lerie gt JEAN PIERRE THIBAUDAT 1 M nagerie de verre nouvelles pratiques du corps sc nique Al Dante 22 d n von Horv th le belv d re mise en sc ne du 4 au 26 mars th tre de gennevilliers centre dramatique national location 01 41 32 26 26 LIBERATION JEUDI 9 MARS 2006 Th tre Le metteur ensc neseloupeavec un Tchekhov l Od on a beugle chez Bo glin Sur la grand route de Tchekhov ms Bruno Bo glin Jusqu au 26 mars Od on aux ateliers Berthier mar sam 20h dim 15h Rens 0144854040 ne va
6. on a oubli es croisent des personnes auxquelles on a pens le jour m me Des situations absurdes et dr les car notre h ro ne joue et c est ce qu il y a de plus important UN DISPOSITIF SCENIQUE Pas de d cor l accent sera mis sur les lumi res qui cr eront des espaces La Petite Fille aux Allumettes est dans le noir la nuit ou bien dans le blanc de la neige Elle est un film en noir et blanc mais pas celui du temps pass non un noir et blanc de maintenant notre Petite Fille est contemporaine sans tre moderne elle est intemporelle joue du violon mais chante dans un micro Elle est accompagn e d un trombone mais galement d une guitare lectrique Les lumi res joueront de ces contrastes et d calages de la lumi re de l allumette naturelle et chaude pourront na tre des lumi res pop Cr er un spectacle partir d une mati re d j existante est une nouveaut pour nous tout comme de l imaginer pour un public le plus large possible partir de 6 7 ans Mais ce conte d Andersen rejoint d assez pr s nos th mes de pr dilections notre capacit cr er de la fiction tous moments pour donner du sens au monde pour interpr ter le monde pour nous aider affronter la duret du monde Une Petite Fille aux Allumettes une pi ce musicale Oh Oui c est la rencontre d une com dienne et d un musicien Alexandra Fleischer et Joachim Latarjet un des membres fondateurs de la
7. t de la r cup ration o l illusion fard e n arrive pas masquer une r alit presque m canique Cinq com diens jouent chan tentet dansent dans ce spectacle ti quet nouvelles formes une expression que Guy Walter patron des Subsistances emploie mais n aime pas trop Avant dit il on parlait d avant garde et c tait tout aussi beau B Brigitte Salino atchatche Les Subsistances 8 bis quai Saint Vincent Lyon l Jusqu au 26 avril T l 04 78 39 10 02 Comme toujours Here Stand par le Big Dance Theater Samedi 25 avril 21h 45 dimanche 26 18 heures 5 SP PAT ONE RAA SIA EEE PRET eee eeaeee DU CR DDR Re MN ENT NET DT EE DEM NES e e lt TITE IRE EEE EEE PE e O gt gt gt 30 culture Th tre A la M nagerie de verre Hox la fin d jant e d une trilogie sign e Joachim Latarjet Ces fous ce que c est drole Hox de Joachim Latarjetet Alexandra Fleischer jusqu au 11 mars 20h 30 dans le cadre du festival Etrange M Cargo 9 la M nagerie de verre Rens 0143383344et www menagerie de verre org omme son nom l in dique le trombone coulisse conduit se frotter avec le th tre C est ce qui est arriv Joachim Latarjet qui en joue bien sans jamais surjouer Touten longueurcommeson instrument il fait partie deces brocanteurs du bazar sc nique qui ont fond le groupe Sentimental Bourreau Com med autres membres du gr
8. Cela dure une heure juste ce qu ilfautpournepaslaisserre tomberle p tillement du plai sir Les textes sont de Fabien B haret Takehiro Irokawa la conceptionetlar alisation de Joachin Latarjet etAlexandra Fleischer qui ont trouv un titrequiditleurenvied trer unis surune m me sc ne Oh Oui Onneditpasnon JEAN PIERRE THIBAUDAT w o lt S wi al al Se z lt au T a o 2 T l Alexandra Fleischer actrice dou e pour le d gin World La chanteuse b ninoise en concert parisien dans le sillage d un nouve La voix kal idoscopique d Ang lique Ki Ang lique Kidjo au Z bre de Belleville 63 bd de Belleville 20h30 Jusqu au 10octobre CD Oyaya Saint George ud butdesonspectacle nuitamment coul dans l intimit douillette du Z bre de Belleville o leraffin Piers Faccinicr aitla sensation mercredi Ang lique Kidjo se f licite de pou voir souffler un peu soulag e des contraintes li es aux fu seaux horaires Il faut dire que la chanteuse au cheveu ras a bien bourlingu B ninoise elleafaitsonliten France pour ensuite partir vivre New York entretenantau passage l illusion d une sc ne world VOIL UNE ARME DE DESTRUCTION MASSIVE QUI N INT RESSE PERSONNE potentiellement rentable l poque o l industriemusica le tirait des plans sur la com te africaine des Mory Kant Youssou N Dour Ismael
9. leur ressemble et qui a pour titre Ce que nous vimes Voir la vid o Des mots accroch s au trombone Elle c est Alexandra Fleischer Lui c est Joachim Latarjet un ancien de la compagnie Sentimental bourreau La premi re fois qu on les a crois La M nagerie de verre ils taient tous les deux Lui au fond droite jouait du trombone et parfois de la batterie Elle la face c t gauche disait un texte qu elle avait crit sans doute avec lui un beau duo assez chaud Cela s appelait comment Oh oui peut tre ou bien Hox les titres sont souvent aussi bizarres que les spectacles d ailleurs celui l tournait autour de la folie R cemment on les a retrouv L Echangeur de Bagnolet pour Stille Nacht douce nuit Outre Alexandra et Joachim en robe et bas noirs sa tenue de sc ne on voyait un type sauter comme un cabri Alexandre Thery un architecte qui apr s avoir boss sur le th me danse et architecture s est mis danser On le croirait chapp d un film de Jacques Tati et d ailleurs il a cr un duo autour du cin aste Le regard du silence On voyait galement le t moignage film de Ren Fleischer le p re d Alexandra qui racontait comment on lui avait coup sa langue natale comment le b gaiement tait entr dans sa vie comment son enfance pendant la guerre a t marqu e par la peur et comment tout cela est rest tu nou au fond d un gouffre bord
10. piano le chant choral puis le violon au CNR de Cergy Pontoise Dipl m e d une m daille d or en violon en 2002 elle quitte le Conservatoire et diversifie son jeu en collaborant avec diff rents groupes et chanteurs comme les K2R Riddim Bertrand Belin Elle enregistre entre autre avec Olivia Ruiz Thomas Fersen Izia Mina Tindle Jacques Higelin Miossec Elle participe des musiques de films comme Mensonges de Elie Meirovitz et de courts m trages Pour de vrai de Blandine Lenoir et L invention des jours heureux de Sandrine Dumas o elle r alise la BO avec Les Colettes son groupe Elle joue dans Tableau de Chasse de Claire Diterzi Actuellement elle travaille avec JP Nataf Albin de la Simone Oshen Franck Monnet Cats on trees The Mabuses Derni rement elle a t aussi coordinatrice musicale dans une cr ation de Madame Lune On a dit on fait un spectacle Alexandre Th ry Performeur iconoclaste dipl m en architecture Paris en 1996 gr ce un m moire et un film sur le th me Danse et Architecture Le corps comme outil de perception du lieu architectural et urbain Il entre dans la danse par la porte du contact improvisation et de la composition instantan e en travaillant avec les chor graphes improvisateurs de l cole am ricaine Steve Paxon Mark Tompkins Lisa Nelson David Zambrano ainsi que Didier Silhol Vera Mantero et Joao Fiadero Depuis il travaille comme danseur performeur et acteur pour d
11. rents calendriers qui d terminent notre naissance Il en ressort des situations cocasses des moments po tiques surprenants lls sont parfaitement restitu s sur le plateau gr ce une sc nographie changeante et l utilisation astucieuse d images vid o Mais aussi dans les morceaux jou s live qui donnent une dimension onirique cet trange objet th tral o il fait bon se perdre Jusqu au 17 novembre Les Subsistances 8 bis quai Saint Vincent Lyon 1er T l 04 78 39 10 02 www les subs com Nicolas Blondeau le site web qui frappe toujours 3 coups 13 novembre 2013 Revue neuro musicale con ue par Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer mise en sc ne de Joachim Latarjet avec Alexandra Fleischer Hillary Keegin Joachim Latarjet David Stanley et Alexandre Th ry Songs for my brain se construit partir des travaux du neurologue Lionel Naccache qui tudie la capacit du cerveau laborer du sens quelque soit la vraisemblance du sc nario retenu Le spectacle a pour guide un com dien anglais David Stanley Com dien SONGS FOR MY BRAIN donc personnage de fictions ou d histoires Mais quelles fictions Quelles go histoires Est il personnage avant d tre individu A t il choisi par exemple son nom sa figure sa date de naissance son sexe Pas vraiment La vie serait alors un r seau d histoires de r cits qui traverseraient tout le monde incarner un pr nom comme David aux multiples r sonances au
12. 2009 Ce Que Nous Vimes La Filature sc ne nationale de Mulhouse Th tre d Arras Le Monfort Paris 2009 My Way notre fa on Projet participatif avec les habitants de la Guilloti re Lyon WE a tchache aux Subsistances 2010 My Way Les Subsistances Lyon Le Carr Les Colonnes Blanquefort CDN de Besan on Beaume Les Dames La Filature sc ne nationale de Mulhouse 2011 2012 Le Chant de la Terre La Filature sc ne nationale de Mulhouse Th tre de l Oiseau Mouche Roubaix MC2 Maison de la Culture de Grenoble L Echangeur Paris 2011 2014 Cin concert King Kong Centre Andr Malraux Hazebrouck La Filature sc ne nationale de Mulhouse Espace 1789 Paris Sc nes Occupations Dijon Sc ne nationale de Besan on Le Grand T Nantes Th tre Andr Malraux Chevilly Larue Th tre de Sartrouville Maison de la musique Nanterre Th tre de l Agora Evry Ville de Vincennes Le Rive Gauche Saint Etienne du Rouvray 2012 2014 Songs for my brain Performance au New York Live Arts dans le cadre du festival Walls amp Bridges cr ation Les Subsistances Lyon Le Monfort Paris La Fa encerie Creil Le Garage Th tre de l Oiseau Mouche Roubaix Beau Labo Montreuil Alexandra Fleischer Com dienne Alexandra Fleischer fonde avec Joachim Latarjet la Cie Oh Oui Elle participe la conception au montage et l criture des textes des spectacles de la compagnie Parall lement
13. Bo glin pourrait y tre n Jusqu y endosser chacun des r les letaulierbien s r mais aussi Bortzov le d chu M riclevagabond Maria la mari e en fuite Mais Bo glin n est pas l et les bons com diens qu il aengag snon plus Incapables d tre en semble perdusentre cauche maret m lo ilsbeuglent Etles spectateurs soupirent REN SOLIS jacques vincey ee si ges ni fen tres le spectateury taitinvit tre actif donc circulernon pas autour ducercle mais dedans le regard non plus happ par l cran G n yenaplus onvous dit mais tourn vers l organe quid gurgitel image lasource delumi re leprojecteur Belle machine le projecteur sans qui il n y a pas de cin ma lesLumi ren ontrieninven t sinonunecam racapable de projeter Fi enregistrement du mouvement Celle partir de laquelletout le pr cin ma d s le XVesi cle aessay d articu lerunspectacle Etcelle h las dont ladisparition annonc e mort dessalles diffusion des images via le DVD n en finit plus de marquer la fin dunci n matelqu onlaconnu Une arch ologie C est pour quoi sans doute le nom d An thony McCall dontles uvres inaugurales ont marqu les ann es 1970 avant de s clip ser ressurgitaujourd huiavec pr gnance Gr ce l exposition s minale du Whitney Museum de New York en 2001 Into the light il a int gr une ar ch ologie
14. Confluences Paris La Filature sc ne nationale de Mulhouse 2006 2007 HOX d apr s des t moignages rassembl s par J Rapopport F B har Etrange Cargo M nagerie de Verre Paris Les Intranquilles Subsistances Lyon CDN de Besan on TU Nantes Le Carr des Jalles Saint M dard en Jalles Panta Th tre Caen Mont Saint Aignan sc ne nationale de Petit Quevilly Fondation Cartier Paris 2007 2008 Acte V happy end La Filature sc ne nationale de Mulhouse CDN amp Sc ne nationale de Besan on Le Carr des Jalles Saint M dard en Jalles 2008 2012 Cin concert Films de Charley Bowers La Filature sc ne nationale de Mulhouse Le Man ge sc ne nationale de Reims le Th tre 71 sc ne nationale de Malakoff Les Dominicains de Haute Alsace Gu bwiller le Vivat sc ne conventionn e d Armenti res Les Tomb es de la nuit Rennes Excentrique festival de la r gion Centre M m Th tre Rombas 2008 2013 Stille Nacht Subsistances Lyon La Filature sc ne nationale de Mulhouse CDN de Besan on l Echangeur Paris Les Transversales Verdun Invisible Dog Art Center dans le cadre du festival Walls amp Bridges New York 2008 2011 There It Is Fondation Cartier Paris Th tre d Arras Th tre d Angoul me sc ne nationale Carr desalles le Carr Les Colonnes Blanquefort Journal L Alsace en collaboration avec La Filature sc ne nationale de Mulhouse Com die de B thune
15. LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTES Une pi ce musica Conception Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer Musique et mise en sc ne Joachim Latarjet Distribution Florent Dorin Alexandra Fleischer Anne Gouverneur Joachim Latarjet Alexandre Th ry Dramaturgie et assistanat la mise en sc ne Yann Richard Lumi res et r gie g n rale L andre Garcia Lamolla Son Fran ois Vatin www ohoui org Contact Christine Tournecuillert T l 06 62 60 96 36 c turnspoon free fr Conduite accompagn e Tel 01 47 00 02 34 15 passage de la Main d Or 75011 Paris UNE HISTOIRE Une jeune fille pauvre tente de vendre aux passants des allumettes le soir de la Saint Sylvestre elle a froid et se r chauffe en craquant des allumettes A chaque fois la lueur vacillante de ses allumettes naissent des visions Le conte tient en deux pages peine mais il est tr s connu Ce n est pas tant parce qu il est effroyablement triste la jeune fille finit par mourir de froid dans la neige le soir du nouvel an que parce qu il est une gloire l imagination et en particulier l imagination de l enfant C est cet aspect qui est le plus int ressant dans ce conte la facult qu l enfant de s vader par l imagination de donner au monde qui l entoure la couleur de son choix L enfant interpr te le r el d une mani re unique car il m lange les songes la r alit il fait intervenir des personnages imagina
16. Lo ou Geoffrey Oryema plant s depuis Ouverture D s les ann es 80 profitant de l effet d entraine ment Kidjoaaussimis fond sur la carte de l ouverture jouant saute fronti re avec des artistes internationaux Maisleschiffres deventen ont jamais suivi les efforts promo PR EE YR A OA une voix ce serc lique Gilbert Carlinhos Bros WilsonouBrai lis Etpuis pap contribueaular vari t chic t album Oyaya d ouverture le b b Enr alit une trilogie en par Oremi pu Soulen2002 st diaspora afric cort ge d espoi
17. a guitare et ses c t Nicolas Barrot s occupe de cogner la batterie est l un peu trop dans l ombre peut tre elle nous arrive par effluves comme les mar es En sc ne on retrouve Alexandra et l architecte danseur deux autres acteurs les accompagnent Un tel spectacle risque de d concerter ceux pour qui il n y a de salut que dans un r cit traditionnel bien ficel Mais un large public qui va des accros du zapping aux nu tards de la Nuit blanche et des nuits de France Culture en passant par le spectateurs de Heiner Goebbels de Joan Le Guillern et des vieux standards de Jean Luc Godard y trouveront de quoi picorer de plaisir Car tout commence par l le plaisir d tre ensemble sur un plateau Et l envie de faire partager ce plaisir C est pas plus compliqu le blog de martine silber marsupilamima le sens de l humour ne va pas toujours dans le sens de l histoire samedi 26 septembre 2009 Th tre Stille Nacht l Echangeur de Bagnolet l enfant juif qui avait perdu sa langue La compagnie Oh Oui chez Public Ch ri cela ne peut que faire envie En tous cas moi puisque je n ai trouv personne pour m accompagner Ah la banlieue m me 50 m tres d une station de m tro le Parisien h site Et il a tort le Parisien hou les cornes Stille Nacht Douce nuit est un spectacle con u mis en sc ne et musique par Joachim Latarjet l un des fondateurs de Sentimental bourreau avec l assistance de sa complice
18. angement Commentun discours obses Jes Fest ercatinns et seits Benoit Lachambre i ugares comanes Christian Rizzo jusqu a is derri n ne Ce Moral Soul et Ensemble Matheus Exp rience Raphatlle Delaunay bess d attention Bernd Uwe Marszan Log dintance breath Antonija Livingstone The sar Boris Charmatz Julia Cima at Raimund Hogha hig Bernardo Mant t Carpacecatd Tai Boit Halochrmi Qu mime gim ive dibetetis Mathilde Monmier et Chs istine Angot La piace hi tinge Compagnie cart Tu mens quant p l custe Marse Anna Michel Sieste verticala Compagnie Artonik 2 etwene Mathurin Balze tengenien Cissie Viene Line boiie erian noue Fabsenne Compet Nu ne ms Labeli Codanna isos acte soar muior asino Osmar Khelil sse pour hatja Wayne Barbaste sese i Marte Coguil ssh apriete dare La s La maart Varma ae vt Cherny Pierre Guyetat Catherine et Alain Robbe Grillet Emimanuetle Huynh Agniestka Podgorska Joachim Latarjet un brocanteur du bazar sc nique sionnel sur le vert de la for t est perturb par le travail de segmentation d une image de carte postale qui peu peu se recompose vid o Mathilde Bertrandy Alexandra Gavras et Olivier Simola Comment unbattementdecilsdevientle rythmem me dela musique lequelenretouroffreauvisage projet en gros plan une tonnante s ance de free jazz chaque ilse lan ant dansun solo Comment le corps de Fac teur ou du musicien se d ca
19. ansecontemporaine o le couvert tait toujours mis Dans un ouvrage qui vient de para tre 1 Patricia Brignone raconte l enjeu de la M nage rie insistant juste titre surles liens entre danse et arts plas tiques MaisClaude R gy cam paaussi sous le plafond bas de Le mot oxne veut rien dire mais son timbre r sume bien ce spectacle irracontable o l obsession des chiffres d une couleur du bonheur bat la mesure la salle travers e de poutres m talliques Havre Onnedira jamais assez combien la topographie de quelques lieux atypiques comme celui ci a t pr cieu se pour les artistes hors normes des derni res d cen nies Ils s y sentent bien Et anfip Le Quartz O rest du 7 au 18 mars 06 l onpeutsedemandersi tra vers l effet de loupe qu entrai ne tout festival une nouvelle g n ration n est pas en train de prendre le relais plus touche tout que les pr c dentes travaillant de frontle jeu la danse la musique lalu mi re lavid oetlabande son dansune g ographie sc nique campant dans chaque havre d accueil en s y modelant L interdisciplinarit va tant de soi que tous en oublient ce motbarbareet barbant Latarjetet Fleischer sont ain si Comme leurs comparses Jean Marc Desmond et l tconnant St phane Chivot la fois comique troupier magicien amoureux claira giste Il faut donc entendre dansla trilogie sur la folie que cl t Hox une r flexion sur le d r
20. compagnie Sentimental Bourreau et compositeur de Solo de Philippe Decoufl La compagnie est n e de l envie de faire des spectacles musicaux partir de textes a priori non th traux d utiliser les lumi res le son la vid o pour laborer des spectacles qui parlent de th mes qui nous habitent Sans que le th tre ne devienne un endroit o l on d ballerait notre petite affaire personnelle comme dirait Deleuze c est le lieu o la fiction et la r alit sont intimement m l es o ces histoires r elles une fois prises en charge par la musique les images les corps les voix se transforment peu peu en histoires r v es ou fantasm es La musique est omnipr sente dans notre travail Nous envisageons la repr sentation comme un moment o le spectateur accepte de se laisser perdre et d couvre l endroit o la sensation est tellement limpide qu il ne se pose plus la question du sens Nous aimons utiliser le plateau comme un lieu de libert par excellence C est ce qui anime notre travail car tout commence par l le plaisir d tre ensemble sur un plateau et l envie de faire partager ce plaisir 2000 Du travail bien fait d apr s H Melville F Pessoa H M ller Maison de L Arbre Montreuil 2002 F le fou l assassin d apr s un fait divers 1Bis Ilvry Seine 2004 2011 Oh Oui d apr s F B har T Irokawa M nagerie de Verre Paris TILF Paris Th tre de Cayenne
21. de l installation vi d o pratiqu e aujourd hui par les artistes bien plus que sur moniteurs A l invitation du Centre Pompidou il projette Paris ce week end ses films et installations de lumi re soli de selon l expression delai teur duranttrois soirs dont samedienpleine Nuit blanche laMaisonrouge dela Bastille endroit quiencaisse mieux la fum e et qui permet McCall detrouverl chelle n cessaire laprojectionde son Long film 4projecteurs crois s de 1974 dontlapleinevisibilit n avait alors jamais t rendue Leslumi res solides de McCall poussent au c ur de notre poque Alors que clignotent lespixelssur tous les crans du monde Anthony McCall dit exactementquelecin mac est del ph m re pur an adevie que durantle temps delapro jection En de ou au del toutpartenfum e gt PHILIPPE AZOURY et LISABETH LEBOVICI Th tre la M nagerie de verre Oh Oui monologue voix ponctu de programmes musicaux gentiment d jant Cette fille part en vrille Oh Oui la M nagerie de verre Paris 11 cesoir 20h30 rens 0143383344 ettefilleest folle C est celle qui le dit qui l est Le sol blanc jonch de bo tes de m dicaments le dit aussi Cette fille n est pas folle du tout comme les po tes que sont les dan seurs elle sait qu au bout de ses doigts il ya des patineurs sovi tiques et que sesjambes qui tremblent comme des marteaux piq
22. du quartier de la Guilloti re Ils leur ont pos une question Quelle chanson a fait votre vie Ils en ont fait My Way A notre fa on une s rie de six s quences de dix minutes pr sent es em pr ambu le de chaque spectacle du festival Ils arrivent dans les salles avec un projecteur et un tableau sur lequelest crit un pr nom Joachim Latarjet est la guitare les interve nantssont deboutet parlent de leur chanson avant de la chanter Comme toujours Here Stand la bonne surprise new yorkaise du festival a tchatche BRUNO ANSELME SIGNATURES Cela n a l air de rien mais a nous emm ne loin souvent du c t de la guerre de l exilou de l ab surdit l image de cette dame g e qui se souvient du temps o elle tait une enfant au Congo qui l on faisait chanter l cole sans qu elle ne comprenne rien et sur l air de Gloria Alleluia Le g n ral de Gaulle avec cinq cents soldats maliens Il gagnera bi n t t B cots de perroquets Il y a beaucoup de d licatesse dans ces pr ambules Parfaits pour les spectacles qu ils ouvrent et qui sont parfois tranges Prenons Cet animal qui nous regarde de Jade Duviquet et Cyril Casmeze o l on voit une trap ziste raide amoureu se de perroquets Elle en b cote un au sens propre pour qu il ob isse ses ordres Ce dont il n a pas l air de se plaindre ll rejoint sa maitresse surletrap ze tandis que deux hom
23. e nombreuses compagnies Julie Desprairies Annabelle Pulcini Razerka ben Sadia Lavant En tant qu auteur il cr e avec Viviana Moins en 2006 Viviana et Alexandre un duo burlesque avec Carlos Pez en 2008 et 2009 Already Played Tomorrow et W arning et co crit depuis 2008 la plupart des cr ations pour la rue et les espaces publics de la compagnie 1 Watt En 2012 il pr sente un solo le Projet Don Quichotte La Petite fille aux allumettes est sa septi me collaboration avec la Cie Oh Oui E PROGR S 15 novembre 2013 Lyon Histoires de cerveaux mode d emploi Dans le cadre du festival Mode d emploi aux Subsistances Joachim Latarjet propose un trange et po tique objet th tral la r flexion qu a men e le musicien et metteur en sc ne pour construire Songs for my brain est partie d crits du neurologue Lionel Naccache Notamment de la confrontation du praticien avec diverses pathologies comme celle qui consiste ne rien percevoir de tout ce qui se passe sur sa gauche Mais ce n est pas l analyse scientifique qui a inspir le spectacle Ce sont plut t les r cits qui peuvent se mettre en place partir du cerveau des perceptions et sensations qui s y nichent On trouve donc dans cette cr ation qui m lange chansons et textes trois histoires incarn s par trois com diens et un danseur qui se m langent Elles naissent de sujets aussi divers que l attribution d un pr nom ou les diff
24. elle continue de jouer pour d autres metteurs en sc ne et chor graphes Au cin ma avec notamment James Huth Nicole Garcia Juliette Garcias et au th tre avec Lucie Nicolas Nordine Lahlou Pierre Cottreau et Geisha Fontaine Joachim Latarjet Musicien tromboniste n en 1970 il fonde avec Alexandra Fleischer la compagnie Oh Oui et met en sc ne des spectacles de th tre musical Il a t artiste associ La Filature sc ne nationale de Mulhouse de 2008 2011 Il est un des membres fondateurs de la compagnie Sentimental Bourreau et a particip toutes les cr ations de 1989 2000 Il a travaill avec Michel Deutsch sur les Impr cations II IV 36 Il a compos la musique du Solo de Philippe Decoufl Florent Dorin Sorti du Conservatoire Nationale Sup rieur d Art Dramatique N Srancar en 2009 Florent Dorin concilie son travail d acteur ces trois derni res ann es sous la direction de Jacques Vincey La Vie est un songe Yannick Landrein B r nice Nasser Djema mmortels et une activit de compositeur et musicien qui l a conduit signer deux albums Florent Dorin en 2009 et Finally en 2014 Il joue galement la t l vision o il tient le r le titre dans la s rie succ s Le Visiteur du futur et au cin ma dans de nombreux court m trages Tr s pr sent sur internet il fait partie du collectif Frenchball cha ne youtube produite par Endemol Anne Gouverneur Elle tudie le
25. ent illustrative ou plus tard tendu pour des tableaux plus abstraits qui peuvent figurer l ali nation l automatisation ou les vell it s d vasion du corps Les com diens David Stanley Alexandra Fleischer et Hillary Keegin tour tour personnages d une d monstration et chanteurs interpr tent la confusion la perte de rep res une forme de basculement po tique et suscitent aussi bien le rire que l empathie Ne s agit il pas dans ce spectacle de r fl chir notre croyance en la responsabilit de nos actes et d une autre mani re de sugg rer combien nous utilisons trop peu notre cerveau quand d autres ont appris tirer profit du fameux temps de cerveau disponible Songs for my brain est un spectacle original audacieux qui m le la scientificit et l expression artistique Filant th tralement la notion de fiction il part alors la d couverte des ressorts de l humain Sandrine Gaillard LE PETIT BULLETIN LE WEB DES SPECTACLES Espaces de pens e Article publi le Jeudi 7 novembre 2013 par Jean Emmanuel Denave Petit Bulletin n 732 e Joachim Latarjet e Songs for my brain Parall lement aux d bats proprement dits le festival Mode d emploi propose aux Subsistances six cr ations de spectacle vivant La compagnie Oh Oui de Joachim Latarjet notamment nous invite avec Songs for my brain une revue neurologique musicale Cette pi ce s appuie sur les crits du neurologue Lionel Naccache q
26. es de Verdun en f vrier 2010 A regarder avant ou apr s une exposition du M morial de la Shoah des images de Matt Mendelsohn r alis es lors des recherches men es avec son fr re Daniel en pr alable l criture du roman Les Disparus d Flammarion 2007 pr sent e dans la verri re de L Echangeur On retrouvera la compagnie Oh Oui avec Ce que nous vimes au th tre Sylvia Montfort du 15 au 31 octobre A Lyon le festival des Subsistances fait la part belle aux nouvelles formes et aux m langes des genres Lyon Rh ne Envoy e sp ciale ur les quais de la Sa ne a S tchatche comme l annon ce la manifestation qui se tient aux Subsistances jusqu au 26 avril des voix se font entendre qui parlent toutes les langues Cela commence dans la cour de l ancien couvent o la compagnie LagunArte a install un chapiteau en forme de cloche transparente sous lequel trois musiciens ren dent hommage aux sonnailles et aux chants basques berc s par les mouvements d une trap ziste Ce spectacle Dong pratique un m lange des genres qui traverse le programme Soit 10 spectacles 4 ou 5 euros des prix tr s incitatifs qui attirent les familles et les jeu nes en qu te de nouvelles for mes a tchatche mise sur la diversi t des langages A commencer par ceux qui peuplent Lyon Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer sont partis la rencontre des habi tants de toutes nationalit s
27. ires dans sa vie il joue parle chante avec des amis venus d ailleurs avec des animaux des monstres et des fant mes Il fait cela dans son lit souvent quand il est seul quand il s ennuie ou qu il se sent un peu m lancolique Voil pourquoi La Petite Fille aux Allumettes fait r ver les enfants au del du drame du r cit car ils se reconnaissent en la petite fille Comme elle ils se racontent des histoires comme elle ils s vadent par l imagination Le th tre lieu de tous les possibles est l endroit id al pour raconter cette histoire pour raconter cette histoire en musique EN MUSIQUE La musique est omnipr sente dans notre travail Elle ne ponctue pas elle ne d core pas elle accompagne elle exprime elle raconte une histoire au m me titre que le texte La musique est structurante Elle est comme un flux continu qui donne sa ligne au spectacle Elle ouvre des champs la narration car elles n explique rien elles prolonge elles accentue elle met en relief La musique n a pas de sens en soi elle est une sensation et exprime gr ce ses variations la tristesse ou la joie elle accompagne l enfant qui chantonne pour se rassurer quand il rentre le soir et qu il fait d j noir elle accompagne la petite fille qui a froid et qui a un peu peur dans la nuit et la neige La Petite Fille aux Allumettes par la compagnie Oh Oui sera donc une pi ce tr s musicale Notre Petite Fille ne vendra pas d allumet
28. l gre et enjou e de Latarjet C est en jouant et seulement en jouant que l individu enfant ou adulte est capable d tre cr atif et d utiliser sa personnalit tout enti re C est seulement en tant cr atif que l individu d couvre le soi Jean Emmanuel Denave Songs for my brain Aux Subsistances du jeudi 14 au dimanche 17 novembre mulhouse VANLSACE www lalsace fr MERCREDI 19 OCTOBRE 2011 Cin concert Un King Kong prodigieusement revisit La carte blanche confi e par Jo l Gunzburger Joachim Latarjet lire ci contre a commenc en beaut jeudi soir avec un cin concert original et une sacr e performance L artiste associ depuis plusieurs ann es la Filature a eu la riche id e de d terrer plut t qu un Chaplin ou qu un Keaton le tout premier King Kong de l histoire du cin ma r alis par Merian C Cooper et Ernest B Schoedack en 1933 Il fallait y penser puisque ce chef d uvre du cin ma d pouvante ses tout d buts est un film parlant tout en racontant le tournage d un film muet Latarjet a donc red coup les s quences pour en r inventer la bande son y d celer les passages o la musique live peut occuper tout l espace sonore ceux o il est imp ratif de laisser les voix des com diens merger II nous propose une recr ation totalement in dite et foisonnante aux c t s de ses deux complices et excellents musiciens Nicolas Barrot et Alexandre Meyer
29. ou pe ilbricole aussi dansson ca banon Apoth ose Avec Alexandra Fleischer sacomplicebonne tout faire actrice danseuse metteure en sc ne Latarjet s est lanc il y a quelques an n es dans une trilogie autour delafolie qui s ach ve aujour d hui en apoth ose d jant e avec Hox Le motne veut rien dire mais son timbre r sume bience spectacle irracontable o lobsession des chiffres d une couleur du bonheur batlamesure De fait si Hox ressemble quelque chose c est au trom bone coulisse de son co g niteur instrument faisant plus penser une conduite de gaz qu une clarinette Tout cela pourdire que Hoxne re semble rien de th trale ment habituel Pas de pi ce avec sc nes pas de d cor b ti mais undispositif micros ins truments grands crans et aussi une table aveclampes de bureau qui renvers es res semblerontaux phares deces voituresroulantdenuitproje t ssurl cran derri re l acteur lequel raconte une trange histoireavantd ap paraitresurl cran Tousles spectacles du festival Etrange Cargo9 donn s ac tuellement la M nageriedeverrene ressemblent pas auth treha bituel Marie Th r se Allier la fondatrice directrice de l ta blissement qui f te pr sente ment ses 20 ans se rappelle que la premi re ann e deux jeunes inconnus se produisi rentchezelle Daniel Larrieu et Philippe Decoufl Lelieual lait devenir l unedes auberges de lad
30. pas L espace d abord Trop haut trop grand un immense han gar o les personnages sont diss min s loin les uns des autres Dans Sur la grand rou tede Tchekhov c estle dehors qui est vaste la steppe sous l orage lecabareto se d rou le l action on l imagine plut t confin Pas grave esp re t on Comme le rel ve Daniel Loayza le dramaturge attitr de l Od on la couleur locale ce n est pas le genre de Bruno Bo glin On pourrait dire a autrement danssonth tre la seule couleur locale c est Bo glin lui m me Le fon dateur du Novoth tre a un don pour enchanter ce qu il touche ilpeuttransformerun bout de bois en palais inter pr ter en travesti le r le de Madame dans les Bonnes de Genet avec lui la vraissem blance s efface toujours de vant l vidence On peutappe ler al art po tique Il faut aussi pr ciser que ce don l n est jamais aussi frap pant que lorsque Bo glin joue galement dans les spectacles qu il dirige Et que surtout lorsqu il ne joue pas il lui arri ve de se louper Et pas qu un peu Dans Sur la grand route cen est pas seulement le d cor qui ne va pas c est toute lhis toire qui s chappe glisse entre les mains d acteurs bi zarrementemprunt s Enapparence voil pourtant unsujeten or pour le metteur ensc ne le cabaret de Tikho ne avecses poivrotsqui refont lemondeetsonricheruin qui noie dans l alcool le d part de sa femme
31. rait il une influence sur le caract re ou la posture du corps Le cerveau est toujours l objet d tudes aussi passionnantes que controvers es il est loin d avoir livr tous ses myst res ils enfi vrent d autres cerveaux ceux du monde m dical Par ailleurs les capacit s de juger r el ou objectif ce qui n est qu interpr tation entrent en relation avec l art du th tre Au th tre s installe d embl e un dispositif qui favorise la fiction la sc ne la passivit captive du public des personnages dans une situation exceptionnelle Le spectacle Songs for my brain ne s arr te pas seulement expliquer les m canismes du cerveau travers le r le des deux h misph res il montre travers la musique et la danse des moyens d expression affranchis d une interpr tation univoque comme une libert repousser ses propres limites les formidables capacit s d apprentissage la ma trise d une langue trang re d un instrument de musique du corps pour la danse La mise en sc ne de Joachim Latarjet se veut proche de sa partition musicale accueillant les r p titions comme des refrains alternant les chansons et les explications scientifiques Joachim Latarjet joue en direct de la guitare du trombone des claviers s aidant de l enregistrement des boucles pour plus d ampleur Alexandre Th ry semble danser toute la vari t de l expression corporelle comique avec des allusions au cin ma pour une danse pantomime largem
32. tes mais jouera d un instrument de musique un peu comme ces petites filles que l on croise dans le m tro et auxquelles on ne pr te aucune attention Elle jouera de son violon se fera voler son pauvre butin au fond de son gobelet en plastique et seule en craquant ses allumettes trouv es au fond de sa poche jouera et chantera avec ses amis imaginaires des chevaliers des chanteuses c l bres des parents loign s des animaux des cr atures tranges DES INTERPRETES Pour interpr ter la petite fille aux allumettes une jeune musicienne violoniste qui si elle joue mal dans la rue devient une virtuose dans ses moments de r ves et d vasions Un danseur performeur qui pourra incarner tour tour un animal ou un chevalier Une actrice chanteuse pour jouer la m re la vedette la m chante Un acteur musicien pour accompagner la violoniste et jouer diff rents personnages de sa fantaisie Un musicien qui joue du trombone de la guitare de la basse des claviers et qui est l en r ve ou dans la r alit partageant ce bout de rue avec notre petite fille Ce qui est passionnant et excitant dans ce conte c est qu chaque allumette craqu e nous allons pouvoir cr er un monde et y faire intervenir des visiteurs Le plateau de th tre deviendra alors le lieu o se joueront les situations les plus irr elles Ces situations pourraient tre celles que l on retrouve dans nos r ves o des personnes que l
33. ueurssesouvien nent ouimaginent c est tout comme avoir particip un concours de danse Budapest Cette fille est bizarre Elle raconte comment elle un trou du c t de l anus qui lui fait honte et qui fait fuir les hommes tellement a pue et puis la toute fin b te deux voix elle dit sucer une bite et jouitcommeunefolle Cette fille c est Alexandra Fleischer une dr le d actrice dou e pour le d gingand Sur le c t jardin dela sc ne on la voit film e en gros plan ou pas refaire oupas lesm mes gestes que lafille d c t Com me si le cin ma adoucissait lesregardsetles gestes Parfois elle va derri re l cran et en ombres chinoises vaporise l atmosph re Deschoses gen timent d jant es clat es C t cour il y a un grand gars onreconna t Joachin Latar jet un des fondateurs de Sen timental Bourreau venu avec son vieux trombone et ses jeunes crans o tapoter des programmes musicaux C est legarsquiponctuelesflotsque d gorgelafille c estsontrom bone qui lui dit qu elle est d si rable ou attachante comme toutes les filles qui r vent ou d lirent hautevoix C est lui le premier qui Fac compagne l a roport voir FrankSinatra quandsurvien nent trois couples de danseurs pass sen coup deventembel lir le monologue et briser la solitude de l actrice seule en sc ne Comme c estduth tre musical c estle trombone qui ale dernier mot
34. ui dans De quoi prenons nous conscience d crit les ph nom nes conscients et inconscients du point de vue des neurosciences Si la nature a horreur du vide la psych et le cerveau ont quant eux horreur du non sens et cr ent sans cesse des fictions afin de s approprier le r el se racontent des histoires des r cits rafistol s afin d unifier et donner consistance une identit personnelle Voil un terreau idoine pour un metteur en sc ne qui s essaye montrer sur sc ne ce que nous avons compris des neurosciences A partir de trois cas de troubles neurologiques Joachim Latarjet cr e ainsi une libre digression musicale et th trale avec un musicien un danseur un vid aste et trois com diens sur le fonctionnement complexe de notre cerveau Avec pour l ment de d cor principal une grosse sph re blanche figurant notre mati re grise le spectacle d bute par une sorte de conf rence scientifique avant tr s vite de glisser de propos neurologiques en sayn tes th trales de danses en chansons de r ves en rencontres amoureuses De la repr sentation mentale et la n cessit psychique de la fiction la repr sentation th trale et ses propres fictions ludiques il n y a qu un pas l espace mental du je rejoint l espace th tral et musical du jeu Ce n est cependant pas un neurologue mais un psychanalyste l Anglais D W Winnicott qui crit ces mots correspondant si bien la pi ce al

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