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Rapport d`activité 2009 - Ministère de l`économie, des finances et de

1. 92 REFUS DE CH QUES 93 POSTES ET COMMUNICATIONS 93 AGENCES 93 BLOGS a a a en nd 94 OP RATEURS DE COMMUNICATIONS 95 PROC DURE P NALE 2 liens 95 95 PROPRI T _ 96 BASE DE DONN ES te tant 96 R UTILISATION DE DONN ES 96
2. 88 AUDIT ET CONTR LE INTERNE DE 88 SE 89 FONDS 89 RESSOURCES DU 90 SANCTION 1 91 LUTTE CONTRE LE 91 D SIGNATION DE 91 OBLIGATIONS DE D CLARATION 92 MONNAIE ET MOYENS DE 5 5 92 COURS L GAL DE L EURO
3. DAJ 2009 99 100 ANNEXES La DAJ Mode d emploi Arr t portant organisation de la Rapport d activit DAJ 2009 Rapport d activit DAJ 2009 01 _ sommes nous Force de frappe juridique des minist res charg s de l conomie des finances et du bud get la direction des affaires juridiques a t cr e en 1998 Elle met aujourd hui votre disposition ses 200 agents dont plus de 80 sont des experts Q en droit Direction Re se des Affaires Juridiques M Agents exer ant des fonctions juridiques M Agents exer ant des fonctions support mode d emploi Les textes fondateurs M D cret n 98 975 du 2 novembre 1998 modifi portant cr ation d une direction des affaires juridiques au minist re de l conomie des finances et de l industrie Liber M Arr t du 21 avril 2009 portant organisa R PUBLIQUE FRAN AISE CH RE DU AORT tion de la direction des affaires juridiques MINIST RE DES COMPTES PUBLICS du minist re de l conomie de l industrie et DE L CONOMIE DE L INDUSTRIE DE LA FONCTION PUBLIQUE ETDE LNPO DE D TAT de l emploi et du minist re du budget des comptes publics et de la fonction publique 102 Rapport d activit DAJ 2009 Que faisons nous Au service de l ensemble des minist res E Assurer un droit de la commande publique moderne e
4. 2 trimestre 2009 RESPONSABILIT P NALE DU COMPTABLE PUBLIC La responsabilit du comptable public ne peut tre recherch e pour le paiement des sommes arr t es par une transaction du seul fait de la m connaissance ant rieure des obligations de publicit et de mise en concurrence Si cette responsabilit tait av r e le comptable pourrait se pr valoir du fait justificatif tir de l ordre de la loi La responsabilit p nale du comptable public en raison du paiement des sommes arr t es par une transaction ne saurait tre recherch e du seul fait de la m connaissance ant rieure des obligations de publicit et de mise en concurrence La transaction ne fait pas obstacle l engagement de poursuites p nales et peut avoir pour objet de pr venir ou de r gler les litiges cons cutifs des manquements des obligations de publicit et de mise en concurrence ainsi que le pr voit la circulaire du 7 septembre 2009 relative au recours la transaction pour la pr vention et le r glement des litiges portant sur l ex cution des contrats la commande publique D s lors le comptable public ne peut refuser de payer les sommes arr t es par la transaction au seul motif que le march initial aurait t conclu de fa on irr guli re Dans l hypoth se o l objet m me de la transaction est illicite si par exemple elle vise dissimuler la commission d une infraction p nale permettre d en tirer
5. 4 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 INTERNATIONAL ACCORDS D ANNULATION DES DETTES En droit budg taire les remises de dettes internationales doivent faire l objet d une disposition l gislative sp cifique et la perte probable qui en r sulte doit tre constat e par une disposition de la loi de finances avant d tre port e au d couvert du Tr sor la loi de r glement D s lors qu ils sont couverts par une disposition sp cifique les accords d annulation de dettes n exigent pas le vote d une loi d autorisation d approbation au sens de l article 53 de la Constitution La loi organique relative aux lois de finances LOLF n institue pas de proc dure particuli re pour les remises de dettes Mais le Conseil d tat a eu l occasion de pr ciser qu une remise de dettes ne peut r sulter que d une disposition l gislative sp cifique par laquelle le l gislateur ou financier soit proc de lui m me la remise de dettes soit autorise le gouvernement ou un ministre proc der de telles remises Conform ment aux dispositions des articles 24 alin a 5 et 37 IV 5 de la LOLF applicables aux incidents de paiement dans le remboursement des pr ts consentis par l tat la perte probable r sultant de la remise de dettes doit ensuite tre constat e par une disposition sp cifique de la loi de finances et tre imput e au r sultat de l exercice par la l
6. de relance dans les march s 23 gt Les premiers effets du d cret de mise en uvre du de relance conomique dans les march s publics 19 d cembre 2008 isastest trannies aa 23 gt La loi de relance du 17 f vrier 2009 24 3 La r novation des cahiers de clauses administratives g n rales CCAG ssss ss 2 24 4 La circulaire du 7 septembre 2009 25 5 La transposition de la directive recours 25 6 La publication du guide de bonnes pratiques 26 7 Le comit strat gique des fonds de dotation 26 gt L animation du comit strat gique des fonds de 26 gt Le renforcement et la s curisation du cadre 26 gt conseil juridique sp cifique 26 gt La promotion de ce nouvel instrument juridique au service du 26 8 Le projet de loi sur les jeux en ligne nes 27 DEUXIEME PARTIE LA DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES UNE DIRECTION EN MOUVEMENT 29 L LES RESSOURCES HUMAINES ssciremmnmmnonmmnmenrants 31 1 L organigramme issu de la r forme op r e par l arr t
7. 95 101 du 2 f vrier 1995 limitent la dur e des conventions de d l gation de service public Celle ci ne peut en principe tre sup rieure la dur e normale d amortissement des investissements r aliser loi de 1993 ni dans certains domaines eau potable assainissement ordures m nag res exc der vingt ans loi 1995 Le Conseil d tat par une d cision du 8 avril 2009 juge que ces lois qui ont pour objet de garantir la libert d acc s des op rateurs conomiques aux contrats de d l gation de service public s appliquent aux contrats conclus la date de leur entr e en vigueur respective L Assembl e du contentieux pr cise cette occasion que les conventions en cours d ex cution lors de l entr e en vigueur loi ne peuvent avoir une dur e qui calcul e compter de cette date serait sup rieure la dur e maximale autoris e sous peine de caducit au del de cette p riode Cependant il est toujours possible de prolonger ces conventions par un avenant pour un motif d int r t g n ral dans la limite d un an Il est en outre permis de d passer la dur e l gale dans deux hypoth ses lorsque le d l gataire doit pour la bonne ex cution du service r aliser de nouveaux investissements qui seront amortis sur la dur e d finie par l avenant et sur autorisation du TPG dans les domaines sp cifiques pr cit s 3 trimestre 2009 Ordonnance relative aux marc
8. a t interpr t e de mani re extensive afin de permettre la communication d informations obtenues non seulement au cours de l information judiciaire mais galement au cours d enqu tes de flagrance ou pr liminaires En jugeant que le minist re public peut communiquer l administration fiscale tout dossier document ou renseignement tabli ou recueilli l occasion d une instance judicaire civile ou p nale et de nature servir le contr le fiscal le Conseil d tat a dans un arr t du 10 d cembre 1999 confirm cette interpr tation Si la clarification de ces textes est envisageable il apparait en opportunit pr f rable pas les modifier au risque de fragiliser les proc dures en cours car une telle modification pourrait servir d argument pour retenir une interpr tation restrictive des textes trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 95 PROPRI T INTELLECTUELLE BASE DE DONN ES tant que gestionnaire de la base de donn es relative aux prix des carburants l tat b n ficie d une double protection celle sp cifique accord e au producteur d une telle base et celle due au titre du droit d auteur La r utilisation des donn es de la base des prix des carburants est soumise la cession d une licence par l tat dans la mesure o elle b n ficie de la protection au titre du droit de la propri t intellectuelle qui comprend outre le droit d auteur celui du produc
9. ensemble des textes normatifs issus de Bercy elle forme pour cela depuis 2008 l ensemble de ses agents la l gistique La nouvelle fonction enfin de la coordination juridique a fait de la direction des affaires juridiques une tour de contr le de l ensemble du suivi des lois des directives et des contentieux sensibles interface avec le secr tariat g n ral du Gouvernement et le Parlement au service des cabinets et de toutes les directions Mutation de son organisation n e 1998 d un conglom rat form des fonctions d agent judiciaire du Tr sor de la Commission des march s de l tat et des anciens services juridiques du minist re de l industrie la direction des affaires juridiques a r form profond ment 2009 son organisation l issue d une r flexion men e durant l ann e 2008 avec l ensemble de ses agents La DAJ est d sormais form e de deux p les g n ralistes l un droit priv et p nal et l autre droit public europ en et international et de deux p les sp cialis s en droit de la commande publique pour l un et en droit des politiques conomiques pour l autre cr tout sp cialement pour faire face au grand retour du droit dans les r gulations conomiques Forte de ses 200 agents de son r seau de 250 avocats sur l ensemble du territoire du succ s de ses publications notamment celui de la jeune lettre lectronique de la DAJ la direction des affaires juridiques
10. troit Il conviendra toutefois de s assurer que c est bien la et non l une de ses filiales de droit priv qui participera la soci t ainsi cr e 2 trimestre 2009 TRANSACTION Les dispositions du code des march s publics relatives aux int r ts moratoires s appliquent au paiement des cr ances dont le montant est arr t par une transaction Cette transaction ne modifie pas la nature de ces cr ances La transaction a un effet d claratif Elle n a donc pas pour effet de modifier la nature des cr ances dont elle arr te le montant Les int r ts moratoires pr vus par l article 98 du code des march s publics s appliquent aux seules cr ances n es de l ex cution d un march public Dans ces conditions le retard pris dans le versement des sommes arr t es par une transaction portant sur la cr ance de l ex cution d un march public ouvre de plein droit le b n fice d int r ts moratoires pr vus par le code des march s publics Lorsque la cr ance dont le montant est arr t par la transaction est trang re l ex cution d un march public le retard pris dans son versement ouvre seulement le b n fice d int r ts moratoires au taux l gal pr vus par l article 1153 du code civil 4 trimestre 2009 72 Rapport d activit DAJ 2009 COMPTES PUBLICS COMP TENCE EXCLUSIVE DU COMPTABLE PUBLIC Le principe d exclusivit du comptable public pourrait remettre en cause
11. uvre en droit interne du droit communautaire et international de la commande publique 2 Le bureau conseil aux acheteurs conseille les administrations centrales de l tat les tablissements publics de l tat le service des achats de l tat et l ensemble des acheteurs publics II leur apporte le cas ch ant son assistance dans le traitement des contentieux Il assure la diffusion de l information relative la commande publique en lien avec le bureau ressources informatiques documentaires et communication interne Il coordonne l activit des comit s consultatifs de r glement amiable des diff rends ou litiges relatifs aux march s publics et assure le secr tariat du Comit consultatif national 3 Le bureau conomie statistiques et techniques de l achat public Il assure le secr tariat de l Observatoire conomique de l achat public Il veille la mise jour des cahiers des clauses administratives g n rales Il est responsable des r gles relatives la d mat rialisation dans le domaine des march s publics Il g re le syst me d information sur la commande publique Il organise et exploite le recensement conomique des achats publics Article 3 La sous direction droit priv et droit p nal exerce des missions d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit priv et du droit p nal Elle assure les fonctions d
12. 13 22 1 14 gt La participation la d fense Gouvernement devant le Conseil constitutionnel 14 gt Le projet delol amp Grand Paris Sssnsseenassenerenmniensseteenninnvinnenmentisiiinesees 14 gt L association plusieurs r formes sociales 14 2 3 en droit communautaire et en droit international 14 gt France sienne nt 14 gt Protocole n 12 dela sn 15 gt Les travaux du Fonds international d indemnisation pour les dommages dus la pollution par les hydrocarbures nn 15 2 4 L expertise en droit financier et en droit industriel 15 gt La fusion de l Autorit de contr le des assurances et mutuelles et de la Commission e I EE T 15 gt 15 gt projet de loi x POSTE 16 gt La transaction de l immeuble des Bons Enfants 16 3 D fendre l tat au contentieux nnennnnnannaneeennnnenanennnnnnaanenenes 16 3 1 Au titre de sa fonction d agent Judiciaire du Tr sor 16 gt La d cision en appel dans le proc s de 16 gt L laboration d
13. 1411 1 du code g n ral des collectivit s territoriales la r mun ration des communes n tant pas li e aux r sultats de l exploitation lls ne constituent pas non plus des march s publics tels que r gis par l article 1 du code des march s publics En effet ces contrats ne sont pas conclus titre on reux la compensation forfaitaire vers e aux communes ne pouvant tre consid r e comme un prix Les contrats liant La Poste aux communes ne sont donc soumis aucune r gle de passation particuli re Ces conventions de partenariat sont en outre compatibles avec les r gles du droit communautaire relatives la libert d tablissement article 43 TCE et la libre prestation de service article 49 elles n ont pas pour objet ni pour effet de restreindre une activit conomique ni son exercice Par ailleurs les activit s confi es aux communes par le biais de ces conventions de partenariat ne peuvent tre qualifi es d activit de banque au sens de l article L 511 5 du code mon taire et financier Les agences postales communales ne fournissent en effet aucun des trois types de services bancaires vis s par l article L 311 1 CMF r ception de fonds publics op rations de cr dit mise disposition de la client le ou gestion de moyens de paiement Rapport d activit DAJ 2009 93 non plus d atteinte au droit de la concurrence appr hend dans un sens large S agissant
14. 87 389 du 15 juin 1987 modifi relatif l organisation des services d administration centrale Vu le d cret n 98 975 du 2 novembre 1998 modifi portant cr ation d une direction des affaires juridiques au minist re de l conomie des finances et de l industrie Vu l avis du comit technique paritaire central de l administration centrale du minist re de l conomie de l industrie et de l emploi et du minist re du budget des comptes publics et de la fonction publique en date du 9 avril 2009 Arr tent Article 1 La direction des affaires juridiques du minist re de l conomie de l industrie et de l emploi et du minist re du budget des comptes publics et de la fonction publique comprend la sous direction droit de la commande publique la sous direction droit priv droit p nal la sous direction droit public et droit europ en international la sous direction droit des r gulations conomiques ainsi que directement rattach s au directeur le bureau coordination relations ext rieures tudes et l gistique le d partement ressources la cellule contr le de gestion Un chef de service assiste le directeur des affaires juridiques pour l ensemble de ses attributions Article 2 I La sous direction droit de la commande publique participe l laboration du droit national communautaire et international de la commande publique
15. SECRET PROFESSIONNEL noires ie 97 MISSION D INFORMATION DU 97 TRANSMISSION DE DONN ES CONFIDENTIELLES rer 97 Let PTE E CLS 0 98 an an nu ut 98 100 116 Rapport d activit DAJ 2009
16. du 21 avril 2009 33 2 Les effectifs en a a aaa a de mes ne dass ares 34 gt L s riectiis et le 5 iaa let etat tonnes 34 gt iL sereciis par Cal donie dns 35 gt 35 gt Les effectifs par cat gorie et parade dede naine 36 gt Les effectifs par ge et par sexe 36 gt sein idea 37 LES effectifs 38 96 58968 en ia 38 3 professionnelle 39 3 1 Formation la l gistique 39 3 2 ee 39 Rapport d activit DAJ 2009 ____________ 113 I L ACTIVIT EN CHIFFRES dieu 41 1 Les clients dela 43 1 1 L origine des consultations juridiques trois grandes cat gories de clients 43 1 2 Les clients de Judiciaire du Tr sor en 2009 44 2 La performance de DAJ en mati re de consultations 44 3 Le conseil aux acheteurs publics ss iiinenennnnennes 45 4 La d fense de
17. en mati re de d tention provisoire par l article 149 3 du code de proc dure p nale Il repr sente galement l tat devant les juridictions p nales sur int r ts civils raison d op rations de police judiciaire 2 Le bureau droit p nal et de la protection juridique exerce des missions d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit p nal g n ral et sp cial et en mati re de protection juridique Il assure les fonctions d agent judiciaire du Tr sor dans les proc dures impliquant l tat engag es devant les juridictions r pressives sous r serve des comp tences d volues au bureau droit de la r paration civile en mati re d accidents et d agressions n gocie les transactions destin es mettre fin l instance Rapport d activit DAJ 2009 097 met en uvre pour le compte des deux minist res la protection pr vue l article 11 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 modifi e portant droits et obligations des fonctionnaires 3 Le bureau droit de la r paration civile exerce des missions d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines de la responsabilit des personnes publiques et de leurs agents et du recours de l tat tiers payeur en mati re de r paration civile li e un accident Il assure les fonctions d agent judiciaire du Tr sor dans les proc dures imp
18. gt Les effectifs par cat gorie et par sexe Au 31 d cembre 2009 le taux de f minisation de la direction est de 62 38 R partition des effectifs par sexe Structure cat gorielle des effectifs par sexe Effectifs f minins en des effectifs globaux Effectifs masculins des effectifs globaux Effectifs f minins m Effectifs masculins A A B Vacataires TOTAL Les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans toutes les cat gories sauf en A o le taux est inf rieur celui des hommes Rapport d activit DAJ 2009 5 gt Les effectifs par cat gorie et par ge L ge moyen des agents de la direction s tablit 45 ans Hormis les vacataires les agents de cat gorie sont les plus jeunes avec une moyenne d ge 41 ans les trois autres cat gories ayant un ge moyen situ entre 47 et 50 ans Age moyen des effectifs par cat gorie 50 40 30 moyen 10 0 Vacataires ans Cat gories gt Les effectifs par ge et par sexe L analyse des ges fait appara tre que l cart le plus important entre hommes et femmes se situe dans la tranche 35 49 22 agents masculins contre 49 agents f minins Nombre d agents par ge et par sexe Nbre d agents de moins de 35 ans Nbre d agents de 35 49 ans Nbre d age
19. re du budget Comment vous abonner crire lettre daj finances gouv fr La Lettre de Observatoire cono mique de l Achat Public lettre trimestrielle Comment vous abonner crire 1 La sur le net consultez sur le site MINEFE l espace d di March s Publics Des publications sp cifiques Le code des march s publics JO 2009 Le guide de l agent judiciaire du Tr sor Le vade mecum des aides d tat La Docu mentation Fran aise 2009 La l gistique num ro sp cial du CJFI Rapport d activit DAJ 2009 Comment nous saisir Vous pouvez nous saisir par tout moyen La DAJ n est pas formaliste Courrier Direction des Affaires Juridiques 6 rue Louise Weiss 75703 Paris Cedex 13 Teledoc 353 Attention Le courrier peut mettre du temps nous parvenir En cas d urgence doublez d un fax ou d un courriel Courriel daj fnances gouv fr Vous identifiez le correspondant que vous pensez comp tent crivez lui l adresse prenom nom finances gouv fr N omettez pas de mettre en copie son sup rieur hi rarchique direct afin que votre demande soit enregistr e au plus vite m me en cas d absence Vous ne l identifiez pas Envoyez votre courriel au sous directeur que vous pensez comp tent sur le m me format d adresse prenom nom finances gouv fr Vous ne savez vraiment pas qui vous adresser crivez da
20. s sur leur territoire Pour se mettre en conformit avec la solution rendue par la il conviendra d tendre aux organismes trangers le b n fice des articles 200 et 238 bis du code g n ral des imp ts CGI Cette extension n cessitera d ouvrir galement le champ d application de l article 1740 du qui punit d une peine d amende tout organisme qui d livre un contribuable fran ais une attestation irr guli re Or les principes du droit international public et en particulier le principe de l application territorial droit interdisent un tat d exercer sa puissance sur le territoire d un autre tat L article 1740 A du est une loi de police au sens de l article du Code civil Le champ d application des lois de police n est pas limit aux personnes qui r sident sur le territoire fran ais mais s tend toute situation juridique entrant dans son champ d application L extension du champ d application des articles 200 et 238 bis fera entrer automatiquement les organismes trangers dans le champ d application de l article 1740A Il est donc possible d imposer une amende un organisme tranger ayant d livr irr guli rement une attestation un contribuable fran ais Toutefois le principe de l application territoriale du droit public fait obstacle sauf convention internationale sa reconnaissance puis son ex cution l tranger A l encontre d un organisme tabli sur l
21. trimestre 2009 LIQUIDATION JUDICIAIRE En cas d irr gularit s ou de fautes graves une SA HLM peut faire l objet d une liquidation judiciaire qui ob it pour l essentiel au m canisme de la liquidation des SA Dans l hypoth se d une scission ou d une fusion d une SA le principe est que la transmission universelle du patrimoine est possible y compris des contrats de travail en cours La liquidation judiciaire des SA sont r gies pour l essentiel par les r gles de droit commun d finies par le code de commerce Toutefois conform ment aux articles L 422 7 et suivants du code de la construction et de l habitation l autorit administrative peut d cider de dissoudre la soci t et nommer un liquidateur en cas d irr gularit s graves ou fautes grave de gestion commises par une SA ou de carences de conseil d administration de son directoire de son conseil de surveillance En l esp ce une SA HLM conna t de graves difficult s de gestion Le secr taire d tat charg logement envisage de prononcer sa dissolution et de c der son patrimoine trois organismes d conomie mixte SEM Dans cette hypoth se ces soci t s se substitueraient la soci t scind e dans tous ses biens droits et obligations Les contrats de travail seraient transmis de plein droit aux repreneurs conform ment aux dispositions de l article L 12434 1 du code du travail S ils refusent ga
22. Etat Coordonner La DAJ coordonne 2 fois par an la pr paration des contributions des minist res financiers pour le Programme de Travail Gouvernemental PTG En liaison troite avec le Secr tariat g n ral du Gouvernement elle assure mensuellement le suivi de l application des lois des ordonnances et de la transposition des directives ainsi que l laboration des rapports au Parlement sur la mise en application des lois pris conform ment l article 67 de la loi du 9 d cembre 2004 La DAJ alerte les ministres sur les contentieux enjeux relevant des minist res financiers et de judiciaire du Tr sor Pour assurer cette mission de coordination la s appuie sur un r seau de correspondants pr sents dans chaque direction 104 Comment sommes nous organis s Une administration tr s classique Un directeur second par un chef de service 4 sous directions 2 g n ralistes la sous direction Droit public droit euro p en et international Une comp tence ax e sur le droit public g n ral tendue aux domaines de l emploi de la fonction publique et des comptes sociaux et sur le droit europ en et international la sous direction Droit priv et droit p nal exerce les fonctions d agent judiciaire du Tr sor de l tat 2 sp cialistes la sous direction Droit de la commande publique est responsable du droit de la commande publique au plan
23. La direction des affaires juridiques a t saisie de plus de 800 requ tes d pos es devant les tribunaux de l ordre administratif par des agents de La Poste et de France T l com demandant leur entreprise de rattachement et l tat solidairement indemnisation pour blocage de carri re Ces requ tes manent d agents reclass s c est dire d agents qui ont refus d int grer un corps dit de classification nouveaux corps propres aux deux exploitants publics La Poste et France T l com depuis leur cr ation Le pr judice de carri re qu ils invoquent r sulterait de l absence de promotions leur b n fice depuis 1992 Par deux d cisions des 7 juin et 11 d cembre 2008 le Conseil d tat a reconnu une faute de l tat pour carence dicter une r glementation permettant la promotion interne au sein de ces corps de reclassement ce jour peu de requ rants sont parvenus prouver l existence d une r elle perte de chance promotion dans leur carri re Les cours administratives d appel de Paris de Marseille ont reconnu 2009 dans plus de 70 affaires l existence d un pr judice moral l gard des requ rants priv s de leur droit promotion interne Le contentieux est pendant devant le Conseil d tat 3 3 Au titre de sa fonction de coordination La direction tient jour des tableaux des contentieux signal s par les diff rentes directions des minist res financiers 115 recensent les co
24. caract ristiques de l halal ni de l homologuer 4 trimestre 2009 76 Rapport d activit DAJ 2009 CONTRATS D LAIS DE PAIEMENT L indemnit de transfert ne constitue pas une prestation de services ou une vente Les r gles relatives aux d lais de paiement ne trouvent pas s appliquer L indemnit de transfert ne peut s analyser seulement comme une sanction de la rupture du contrat de travail En effet le transfert d un joueur constitue une op ration conomique dont l indemnit est le r sultat Pour autant la qualit de commer ants des clubs sportifs n implique pas le respect des d lais de paiement des sommes d argent pr vus par la loi LME L article 410 1 du code de commerce limite l application de ces d lais aux activit s de production de distribution et de services Or l op ration de transfert n est ni une vente une prestation de services Cette position se fonde sur un faisceau d indices la jurisprudence ne s tant pas prononc e sur ce point 2 trimestre 2009 LIBERT CONTRACTUELLE Certains salari s se voient contraints de faire adh rer leur conjoint au contrat collectif de compl mentaire sant de leur entreprise alors m me que ces derniers b n ficient d j d une assurance compl mentaire titre individuel Cette pratique appara t contraire au principe de libert contractuelle ainsi qu la r gle de la prohibition des ventes subordonn es La prat
25. conomiques Il pr voit en outre que la Commission consultative des march s publics le bureau coordination relations ext rieures tudes et l gistique COREL le d partement ressources et la cellule contr le de gestion sont plac s aupr s du directeur et du chef de service Rapport d activit DAJ 2009 Le texte proc de cr ation de nouveaux bureaux bureau Droit public g n ral et constitutionnel bureau Droit des politiques de l emploi et des professions r glement es bureau Droit europ en et international bureau Droit financier bureau Droit des entreprises de limmat riel bureau Droit de l industrie de l nergie et des r seaux de communication la cr ation d un d partement ressources en charge des ressources humaines des ressources informatiques documentaires et communication interne cr ation d une cellule contr le de gestion cr ation d un bureau coordination relations ext rieures tudes et l gistique COREL en charge des missions transversales de la direction 1 2 La mise en uvre des propositions d am liorations tudi es par les agents La consultation interne men e en 2008 avait permis de s lectionner 50 propositions pour am liorer le fonctionnement de la direction Un comit de suivi pilot par le chef de service et constitu d un membre de cha
26. des finances et de l industrie et des guides de bonnes pratiques Il assure dans le domaine de la l gistique une fonction de veille de conseil et d assistance et tient jour un site intranet d di Rapport d activit DAJ 2009 w Article 7 Le d partement ressources charg d assurer les fonctions support de l activit de la direction comprend 1 Le bureau ressources humaines Il labore anime et met en uvre la politique de gestion des ressources humaines et la politique de formation en liaison avec la direction des personnels et de l adaptation de l environnement professionnel en charge de l administration g n rale de la gestion des ressources financi res de la direction ainsi que celles de la Commission des march s publics de l tat Il assiste la sous direction droit priv et droit p nal dans la proc dure de passation des march s publics destin s au recrutement des auxiliaires de justice assure la gestion administrative de leurs dossiers Il pr pare l mission de titres de perception 2 Le bureau ressources informatiques documentaires et communication interne con oit et met en uvre les syst mes d information de la direction et assure une assistance de proximit en liaison avec la direction des personnels et de l adaptation de l environnement professionnel assure la mise disposition de l information juridique au sein de la direction et es
27. des march s publics prend en compte un certain nombre d aspects sociaux que ce soit au stade de la d finition du contrat de sa passation ou de son ex cution Pour autant les pouvoirs adjudicateurs ne peuvent v rifier l aptitude des op rateurs conomiques que sur la base des crit res fond s sur leur capacit conomique financi re et technique Le code des march s publics pr voit express ment la prise en compte d l ments caract re social aux diff rentes phases du contrat Au stade de la d finition du contrat l article 6 du code pr voit ainsi les sp cifications techniques sont tablies chaque fois que possible de mani re prendre en compte des crit res d accessibilit pour les personnes handicap es D autres l ments sont pris en compte aux stades de la passation article 53 du CMP par exemple et de l ex cution du contrat article 14 N anmoins les r f rences susceptibles d tre demand es aux candidats un march public doivent tre exclusivement li es leur capacit technique conomique et financi re L arr t du 28 ao t 2006 fixe d ailleurs sur le fondement de l article 45 1 du CMP la liste des seuls renseignements documents que le pouvoir adjudicateur peut demander l appui des candidatures L introduction dans cet arr t d un dispositif permettant au pouvoir adjudicateur de contr ler le respect par le candidat un march de l ensemble de ses obligations sociales
28. du travail droit de la fonction publique droit de la s curit sociale et des professions r glement es Droit priv droit civil droit p nal droit de la consommation droit des associations et des fonds de dotation droit de la r paration civile Droit des r gulations conomiques droit financier droit des assurances droit des soci t s et des entreprises publiques droit des chambres consulaires droit commercial droit de la concur rence et droit de la propri t intellectuelle Droit industriel droit de l industrie droit de l nergie droit de l environnement et droit des services postaux et des communications lectroniques 103 E Conseiller La DAJ offre l ensemble des directions des minist res financiers tout moment et dans l urgence des prestations de conseiller juridique Pr s d un millier de notes crites annuelles compl t es par de multiples consultations rendues par courriel ou t l phone Nous accompagnons nos clients et pouvons les repr sen ter en r unions interminist rielles au Secr tariat g n ral du Gouvernement au Conseil d tat ou Bruxelles E L gif rer Disposant de consultants sp cialement form s la l gistique la DAJ apporte une aide experte pour la r daction de textes de qualit Elle tient jour une base interne de l gistique lui permet tant de garder la m moire de la doctrine du Secr tariat g n ral du Gouvernement et des avis du Conseil d
29. en uvre de la taxe due par les poids lourds raison de l utilisation d une partie du r seau routier pr voit pour les agents d une administration centrale si geant dans cette commission la signature d un engagement de confidentialit L obligation de confidentialit correspond l obligation de secret professionnel Celle ci concerne les fonctionnaires Juridiquement la signature par les personnes pr cit es d un engagement confidentialit n est donc pas n cessaire pour les soumettre l obligation de secret professionnel fix e par la loi et dont la violation constitue en outre un d lit pr vu et sanctionn par l article 226 13 code p nal Un rappel explicite pourrait n anmoins s av rer utile sous la forme d un engagement confidentialit crit Cette proc dure permettrait d appeler l attention des int ress s aux r gles d ontologiques qui s imposent eux Cette obligation recouvre le secret des proc d s de fabrication le secret des informations techniques et financi res et le secret des strat gies commerciales Si la diffusion aupr s de tiers non autoris s d information secr tes est constitutive du d lit de violation de secret professionnel en revanche une telle communication entre agents li s par des relations administratives hi rarchis es effectu e pour les besoins du service est licite En effet un secret partag reste un secret 2 trimestre 2009 FONDS DE DOTATION LIB RALI
30. en assurance quel que soit leur statut d exercice doivent fournir un extrait d immatriculation au RCS comme justification de leur qualit de courtiers au moment de leur inscription sur le registre des interm diaires en assurances tenu par l ORIAS articles 511 1 511 2 et 512 1 3 du code des assurances Dans une situation de concurrence de lois successives contraires r glementant une m me activit le principe est que la loi la plus r cente pr vaut lex posterior derogat priori gt sauf si la loi plus ancienne est sp ciale specialia generalibus derogant 64 Rapport d activit DAJ 2009 En l esp ce la loi la plus r cente pr vaut sur le code des assurances plus ancien qui rev t pas le caract re d une loi sp ciale sur la question de l immatriculation au RCS des courtiers la finalit de l immatriculation au RCS des courtiers en assurances mentionn e dans le code des assurances ne se d tache pas de la finalit g n rale de publicit du droit commercial et ne remplit pas d objectif sp cifique en mati re de r glementation des professionnels de En cons quence les courtiers en assurances exer ant sous le statut d auto entrepreneurs peuvent b n ficier la dispense d immatriculation au RCS pr vue par l article L 123 1 1 du code de commerce 3 me trimestre 2009 COMMANDE PUBLIQUE ASPECTS SOCIAUX DES MARCH S PUBLICS Le code
31. es le code des march s publics dit en janvier mis jour au 22 d cembre 2008 la suite des d crets de d cembre 2008 brochure sur les contrats de partenariat publi e en septembre qui regroupe l ensemble des textes relatifs ce dispositif les cinq cahiers des clauses administratives g n rales ont t dit s sous la forme de cinq fascicules parus en d cembre pr fac s par Christine LAGARDE Un vademecum des aides d tat publi en mai 2009 aujourd hui puis vademecum est d sormais en ligne sur le site du SGG d di aux tudes d impact Une nouvelle dition actualis e para tra au printemps 2010 A signaler le num ro sp cial de CJFI La l gistique continue rencontrer un vif succ s librairie 20 Rapport d activit DAJ 2009 Il LES TEMPS FORTS DE L ANN E 2009 1 L application de la loi de modernisation de l conomie 2 Le suivi du plan de relance 3 La publication des CGAG 4 La circulaire transaction du 7 novembre 2009 5 La transposition de la directive recours 6 La publication du guide de bonnes pratiques 7 Le comit strat gique de fonds de dotation 8 Le projet de loi sur les jeux en ligne Rapport d activit DAJ 2009 4 22 Rapport d activit 2009 1 L application de la LME Pour rendre op rationnelle la loi de modernisation de l conomie du 4 ao t 2008 LME la a poursuivi la coordination et
32. fonds vautours sapent les efforts engag s par les pays du Club de Paris pour r duire la dette des PPTE Les moyens d actions offerts par le droit positif fran ais contre ces fonds sont peu nombreux Il est possible d ins rer une clause de pr f rence dans le contrat initial ce qui permettrait au d biteur d exercer un droit de pr emption en cas de cession la cr ance Par ailleurs le m canisme de la stipulation pour autrui autoriserait le c dant plafonner le montant de la cr ance r cup rable aupr s du d biteur Ces solutions sont envisageables pour lavenir mais ne r glent pas le probl me des contrats en cours Les solutions consistant introduire en droit interne des dispositions sp cifiques sont peu satisfaisantes en raison des atteintes qu elles porteraient in vitablement au principe de la libert contractuelle De m me la publication des accords de remise de dette conclus par le Club de Paris ne rendrait pas ceux ci invocables devant les juridictions fran aises dans la mesure o ils s apparentent davantage des contrats internationaux qu des trait s ou accords au sens de l article 55 de la Constitution Ainsi toute mesure coercitive permettant de contrer l activit des fonds vautours n cessite la conclusion d un v ritable accord international Celui ci formaliserait les r gles labor es par les pays du Club de Paris telle que comparabilit de traitement et plafonne
33. gime d aides d tat En effet contrairement au dispositif pr c dent la soumission et l examen de ces l ments devient facultatif ce qui fragilise donc le dispositif au regard du droit des aides d tat D s lors la notification de ce dispositif la Commission au titre de l article 8883 du trait CE semble in vitable tant pr cis que toute aide octroy e avant l autorisation de la Commission m me apr s la notification est ill gale et peut tre soumise r cup ration 2 me trimestre 2009 ASSURANCES AUTO ENTREPRENEUR Les interm diaires d assurance peuvent b n ficier des dispositions de LME qui les dispensent d une immatriculation au RCS sans pour autant contrevenir au code des assurances qui pr voient cette immatriculation Plus r cente la LME pr vaut sur le code des assurances qui ne constitue pas une loi sp ciale La loi n 2008 776 du 4 ao t 2008 de modernisation de l conomie LME a cr le nouveau statut auto entrepreneur dont peuvent b n ficier les interm diaires en assurance Dans le but de simplifier les d marches administratives des auto entrepreneurs l article L 123 1 1 du code de commerce issu de l article 8 V de la LME les dispense d immatriculation au registre du commerce des soci t s RCS au moment de la cr ation de leur entreprise Le code des assurances plus ancien et non modifi par la LME pr voit dans le m me temps que les courtiers
34. internationales de recouvrement forc En l esp ce aucune convention sp cifique d aide au recouvrement lie le Royaume Uni la France Le caract re ex cutoire des titres de perception mis en France ne sera vraisemblablement pas reconnu au Royaume Uni En outre les proc dures institu es par le r glement CE n 44 2001 du 22 d cembre 2000 et le r glement CE n 805 2004 du 21 avril 2004 permettant d entrer en possession de titres de cr ances de m me que toute demande d exequatur et action au fond introduite devant le juge britannique sont exclues la cr ance recouvrer tant publique La seule alternative la demande de paiement amiable semble donc r sider dans la proc dure de recouvrement pr vue par la d cision cadre 2005 214 JAI du Conseil du 24 f vrier 2005 concernant l application du principe de reconnaissance mutuelle aux sanctions p cuniaires Cette solution ne pourra toutefois tre mise en uvre qu apr s que le Royaume Uni aura satisfait son obligation de transposition de ladite d cision cadre 2 trimestre 2009 FONDS VAUTOURS Les fonds vautours sont sp cialis s dans le rachat bas prix des cr ances contract es par les Pays pauvres tr s endett s PPTE qu ils poursuivent devant les juridictions des pays du Nord afin d obtenir le recouvrement int gral de ces dettes Outre les questions thiques qu elles soul vent les strat gies d investissement des
35. juillet 2005 relatif aux d l gations de signature des membres du Gouvernement ne modifie pas la r partition des comp tences et s apparente une mesure d organisation interne Elle doit en outre tre tr s pr cise et son tendue peut tre limit e En pratique les ordonnateurs principaux d l gu s sont d sign s par voie de d l gation de pouvoirs permettant par ailleurs la conclusion ult rieure de conventions de d l gations de gestion d autres directions d administrations centrales sans que la direction du budget ne soit dessaisie de sa comp tence Ces conventions doivent tre crites et publi es et fixer les conditions dans lesquelles est tabli un compte rendu de l ex cution Enfin les signataires peuvent y mettre fin avant leur terme sous r serve d un pr avis de trois mois 1 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 73 NATURE LA CONTRIBUTION VERS E L ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES Une contribution obligatoire des associations de gestion et de comptabilit l ordre des experts comptables ne constitue pas une redevance pour service rendu Celle ci ne constitue pas non plus une cotisation l ordre des experts comptables Elle constitue donc une imposition de toutes natures relevant du domaine de la loi Dans le cadre de la r forme de la profession comptable il est envisag de pr voir une modification de l ordonnance 19 septembre 1945 portant institution de l ordre d
36. la direction repr sentait un stock de 550 dossiers en attente de jugement dont plus de 450 avait fait l objet d une r ponse devant la juridiction En 2009 200 nouveaux dossiers ont t ouverts 46 Rapport d activit DAJ 2009 LES R ORGANISATIONS INTERNES 1 La nouvelle organisation de la DAJ 2 La nouvelle plaquette de la Rapport d activit DAJ 2009 47 48 Rapport d activit 2009 1 La nouvelle organisation de la DAJ Dix ans apr s sa cr ation la direction des affaires juridiques cr e le 2 novembre 1998 par la fusion des services de judiciaire du Tr sor de la Commission centrale des march s et des services juridiques du ministre charg de l Industrie devait voluer pour s adapter aux volutions de l environnement juridique et administratif ainsi qu aux modifications du champ de comp tences des minist res financiers C est dans ce contexte qu une d marche interne la direction intitul e mieux travailler ensemble a t conduite entre juin et novembre 2008 par cinq groupes de travail constitu s chacun d agents de cat gories statutaires diff rentes affect s des sous directions distinctes et exer ant leurs fonctions dans des domaines repr sentatifs de l ensemble des m tiers de la direction Une r union destin e restituer l ensemble des agents les travaux men s par les groupes et leurs conclusions s est tenue le 2 d cem
37. les droits d un ascendant mieux plac le repr sent qui ne peut lui m me en user traditionnellement en raison de son pr d c s Son effet principal est de conf rer aux repr sentants les droits du repr sent Depuis la loi du 23 juin 2006 l option successorale est la suivante l acceptation pure et simple l acceptation en concurrence de l actif et la renonciation Cette option successorale est prescrite l expiration d un d lai de dix ans l esp ce le petit fils contribuable repr sentant de son p re pr d c d a souhait renoncer succession de son grand p re Du fait de cette renonciation et de son effet r troactif les biens ne sont jamais entr s dans la succession du p re Il n est donc pas contraint de renoncer la succession de son p re De plus en renon ant plusieurs ann es apr s l ouverture la succession d s lors que le repr sentant justifie ne pas avoir eu connaissance de l ouverture de cette succession il peut n anmoins r clamer la restitution des imp ts directs locaux tablis post rieurement dans la mesure o r troactivement il a jamais t redevable Enfin il est important de pr ciser que la renonciation succession est soumise un formalisme rigoureux Elle doit notamment tre publi e au greffe peine d inopposabilit les tiers ayant un int r t conna tre la renonciation 1 trimestre 2009 98 Rapport d activit DAJ 2009 Rapport
38. m conna trait tant l article 45 du CMP que la directive 2004 18 CE du 31 mars 2004 relative la coordination des proc dures de passation des march s publics de travaux de fournitures et de services 1 trimestre 2009 CONTRAT DE PARTENARIAT L implantation du Pentagone la fran aise s effectuera gr ce au recours contrat de partenariat II est pr vu que les candidats proposent plusieurs architectes afin de diversifier les projets architecturaux et de satisfaire au mieux les besoins de la personne publique En vue de l implantation d un Pentagone la Fran aise sur le site de Balard le minist re de la d fense a choisi de recourir un contrat de partenariat Cependant la volont de confier l ensemble de la conception au titulaire du contrat a soulev des critiques Pour y faire face le minist re a r dig une fiche intitul e cons quences d un ventuel concours international d architecture pour la mise uvre du projet Balard et valid e par la MAPPP Cette fiche mentionne les inconv nients du recours un concours architectural ind pendant du contrat de partenariat L originalit du projet Balard r side dans la composition du groupement qui candidatera pour l attribution du contrat Il est pr vu que les candidats proposent deux ou trois architectes ayant chacun leur projet Cette solution a l avantage d ouvrir la concurrence le choix des architectes et de permettre la per
39. n 12 la Convention europ enne des droits de l Homme relatif l interdiction de toute forme de discrimination entr en vigueur 2005 gt Les travaux du Fonds international d indemnisation pour les dommages dus la pollution par les hydrocarbures FIPOL La France est l un des plus gros contributeurs au FIPOL et des pays les plus fr quemment touch s par les mar es noires La DAJ conduit la d l gation fran aise au FIPOL et veille notamment l indemnisation rapide et quitable des victimes fran aises de pollution par hydrocarbures 2 4 L expertise en droit financier et en droit industriel gt La fusion de de contr le des assurances et mutuelles de la Commission bancaire L article 152 de la loi n 2008 776 du 4 ao t 2008 de modernisation de l conomie a habilit le Gouvernement prendre par ordonnance les dispositions ayant pour objet de prendre les mesures relatives aux autorit s d agr ment et de contr le du secteur financier en vue de garantir la stabilit financi re et de renforcer la comp titivit et l attractivit de la place financi re fran aise Apr s une phase de concertation la particip l laboration du projet d ordonnance qui instaure une nouvelle autorit de supervision l Autorit de contr le prudentiel par fusion de l Autorit de contr le des assurances et des mutuelles ACAM et de la Commission bancaire et qui la dote des pouvoirs
40. n cessaires l exercice de ses missions Cette r forme a pour objet d am liorer l efficacit du syst me fran ais de supervision autour de trois objectifs s curit des consommateurs stabilit financi re influence de la France dans les n gociations internationales sur la r forme de la r gulation financi re l occasion de la r daction de l ordonnance il a t veill la prise en compte la jurisprudence de la Cour europ enne des droits de l homme issue de l arr t Dubus du 11 juin 2009 qui distingue clairement en mati re de sanctions les phases d engagement des poursuites d instruction de l affaire et de d lib r gt Le d cret anti blanchiment Faisant suite l ordonnance n 2009 104 du 30 janvier 2009 relative la pr vention de l utilisation du syst me financier aux fins de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme l laboration des textes d application en particulier le d cret n 2009 1087 du 2 septembre 2009 relatif aux obligations de vigilance et de d claration pour la pr vention de l utilisation du syst me financier aux fins de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme a n cessit plusieurs expertises juridiques Rapport d activit DAJ 2009 5 gt projet de loi Poste L laboration du projet de loi avec la DGCIS pour la partie transposition et avec pour la transformation en soci t anonyme a permis d examiner plus parti
41. national et communautaire la sous direction Droit des r gulations conomiques r pond aux nouveaux besoins en droit des politiques conomiques et en droit financier Un bureau strat gique COREL interface du Secr tariat g n ral du gouvernement le bureau Coordination relations ext rieures tudes et l gistique assure les fonctions transversales de coordination juridique pour l ensemble des directions des minist res financiers de conseil en l gistique et anime le r seau des corres pondants dans les directions Il labore les publications de la DAJ E Une cellule de contr le de gestion suit men suellement l activit de la direction l aide d indicateurs de r activit et de qualit M Deux bureaux supports Rapport d activit 2009 Que publions nous Des publications r guli res Le Courrier juridique des finances et de l industrie CJFI revue juridique trimestrielle Elle est publi e par la Documentation fran aise sur papier et distribu e par voie lectronique Comment vous abonner crire cji finances gouv fr La Lettre de la DAJ lettre lectronique bimen suelle panorama de l actualit juridique tou chant les domaines du droit administration juridictions finances publiques march s entreprises emploi Ces publications sont diffus es pr s de 7 000 exemplaires et accessibles sur le site du minist re de l conomie et du minist
42. ob 83 TRANSFERT D ENTREPRISE nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnntes 84 Rapport d activit DAJ 2009 45 85 LIMINATION DES 85 EXPORTATION DE 86 FONCTION PUBLIQUE 87 OBLIGATION DE 87 FONDS ein nuire 87 87 88 ACCORDS D ANNULATION DES
43. par des r seaux de communications lectroniques ne peuvent se voir appliquer les dispositions de l article L 121 84 4 du code de la consommation que si ces services audiovisuels sont une prestation accessoire d un contrat portant titre substantiel sur des services de communication Les services audiovisuels distribu s par un op rateur de communications lectroniques ne sauraient tre consid r es comme des services de communications lectroniques 115 conservent donc leur nature juridique de services audiovisuels 1 trimestre 2009 PROC DURE P NALE ENQU TES JUDICIAIRES La doctrine et la pratique adoptent une interpr tation souple des textes pour autoriser la transmission d informations obtenues par l autorit judicaire au cours d enqu tes de ou pr liminaires certaines administrations notamment les administrations sociales fiscales et douani res La modification l gislative pour pr ciser la clarification de ces textes ne parait pas opportune L article 6 de la loi du 4 avril 1926 habilite l autorit judiciaire communiquer l administration des finances toute information criminelle ou correctionnelle m me termin e par un non lieu Cette r daction consacr e dans les domaines de la protection sociale de la fiscalit et les douanes respectivement dans les articles L 114 16 du code de la s curit sociale L101 du livre de proc dures fiscales et 343 bis du code des douanes
44. prestataire externe partir d un site sp cifique seul un dispositif s curis avec un tiers certificateur pourrait avoir force probante au m me titre que le recommand postal actuel 1 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 AIDES D TAT ABSENCE DE NOTIFICATION PR ALABLE En l absence de notification pr alable la Commission europ enne les aides d tat octroy es des compagnies a riennes bas co t par une chambre de commerce et d industrie CCI un a roport sont ill gales En outre ces aides sont incompatibles avec le march int rieur si elles ne respectent pas les crit res pos s par les lignes directrices de 2005 de la Commission europ enne Les financements octroy s par une CCI et un a roport des compagnies a riennes bas co t dans le cadre d accords d aide au d marrage et d accords de d veloppement des flux touristiques sont des aides d tat si ces financements sont accord s au moyen de ressources tatiques procurent un avantage certaines entreprises affectent les changes entre tats membres et menacent de fausser la concurrence Tel est le cas en particulier des financements publics consentis au titre d accords qualifi s de march s au sens du code des march s publics lorsque ces financements constituent pas la r mun ration normale d une prestation Ces aides sont ill gales si elles n ont pas t notifi es et valid es par la Commission eu
45. s anonymes coop ratives d int r t collectif pour l accession la propri t SACICAP agissent dans le domaine de l accession sociale la propri t et titre subsidiaire r alisent en lien notamment avec les collectivit s territoriales diverses op rations d am nagement de construction de r novation dans un objectif de mixit sociale Les CIL et les SACICAP ne rel vent toutefois pas la cat gorie des organismes HLM Ces organismes ne sont pas soumis au code des march s publics qui ne r git les march s ni des associations ni des soci t s anonymes Pour autant ces organismes sont des pouvoirs adjudicateurs au sens de l ordonnance n 2005 649 du 6 juin 2005 ce pour trois raisons 15 sont dot s de la personnalit juridique ils satisfont des besoins d int r t g n ral autre qu industriel et commercial finalit sociale de leur action ils sont financ s par des employeurs qui sont des pouvoirs adjudicateurs ou sont troitement contr l s par l tat ce titre ils sont soumis aux obligations de publicit et de mise en concurrence pr vues par l ordonnance de 2005 Par ailleurs selon l article L 251 1 du code de commerce l activit dun groupement d int r t conomique GIE doit se rattacher l activit conomique de ses membres et ne peut avoir qu un caract re auxiliaire par rapport celle ci D s lors le plus prudent est de cantonner la possibilit pour les organism
46. service public ou d une concession de service faute de remplir tous les crit res d une telle qualification 3 trimestre 2009 84 Rapport d activit DAJ 2009 ENVIRONNEMENT LIMINATION DES D CHETS Les producteurs et importateurs d emballages ont l obligation de proc der l limination de leurs d chets soit eux m mes soit en ayant recours un organisme agr Aux termes des articles L 125 1 et L 541 1 du code de l environnement l limination des d chets est une obligation l gale pour toute personne qui en produit ou en d tient En application du d cret n 92 377 du 1 avril 1992 les producteurs et importateurs d emballages peuvent pourvoir eux m mes l limination des d chets ou recourir un organisme agr Dans ce dernier cas ils doivent alors verser l organisme agr une contribution financi re qu il reverse ensuite pour partie aux collectivit s territoriales au titre du remboursement des frais de collecte L organisme en question est charg d une activit de prestation de service qui consiste assurer les obligations de recyclage impos es tout producteur qui emballe ou fait emballer ses produits en vue de leur mise sur le march destination des m nages t agr par arr t pour une dur e de 6 ans Le dispositif d agr ment la soci t porte atteinte la libre prestation de service garantie par l article 49 et la directive service
47. y compris devant le Conseil d Etat En effet en application de l article 39 alin a 5 de la Constitution cette proposition de loi a t la premi re soumise pour avis au Conseil d Etat par le Pr sident de l Assembl e nationale le 28 ao t 2009 Celui ci a rendu son avis le 5 octobre 2009 Dans ce cadre la direction a labor en particulier les dispositions relatives aux questions suivantes La protection fonctionnelle des agents publics Cette modification a pour objet de simplifier et d am liorer le r gime juridique applicable mati re de protection juridique des fonctionnaires Il s agit de rem dier aux cons quences des jurisprudences issues des d cisions du Conseil d tat du 14 mars 2008 Portalis sec n 283943 et du 12 2005 commune du Cendre DARBEAU 3 et 8 sous sections r unies n 261948 1 Cf dito de la Lettre de la DAJ n 64 12 novembre 2009 http www bercy gouv fr directions_ services daj lettre 2009 lettre64 lettre64 pdf Rapport d activit DAJ 2009 La mise la charge des propri taires de navire des frais de r cup ration d l ments de cargaisons perdus en mer Le dispositif qui compl te l article L 218 72 du code de l environnement devrait permettre l tat de recouvrer aupr s du propri taire du navire de l armateur les frais importants engag s par la marine nationale en cas de perte la mer de tout l ment de cargaison d un navi
48. 19 septembre 1945 sur les modalit s de contribution des AGC au fonctionnement de l ordre des experts comptables doit d finir plus pr cis ment les caract ristiques de l imposition 3 trimestre 2009 PRESCRIPTION Les actions en responsabilit du tr sorier payeur g n ral dans l exercice de ses anciennes activit s de collecte de fonds se prescrivent par cinq ans Le Conseil d tat et la Cour de cassation ont jug que le contentieux relatif aux activit s de collecte de l pargne par les tr soriers payeurs g n raux relevait des juridictions judiciaires La loi du 17 juin 2008 a modifi le r gime des prescriptions en mati re civile Les actions tendant au remboursement d une somme d argent l encontre du tr sorier payeur g n ral se prescrivent par cinq ans Le d lai commence courir lorsque le titulaire du droit l s prend connaissance des faits qui lui permettent d exercer son action et non pas partir de la r alisation des faits qui causent le pr judice Si un d lai a commenc courir sous l empire de la loi ancienne alors les actions sont prescrites l expiration du nouveau d lai de cinq ans Toutefois la dur e totale de la prescription ne doit pas tre sup rieure au maximum de trente ans pr vu pr c demment par la loi La prescription peut tre interrompue en cas de reconnaissance par le d biteur du droit de celui contre lequel il prescrivait de demandes en justice par exemple les cita
49. 2009 1 R ponses aux questionnaires envoy s avec la notification des d cisions de justice aux administrations pour lesquelles la DAJ a travaill gt Le contentieux administratif La direction assure directement ou en soutien des directions concern es la d fense des deux minist res financiers devant les juridictions administratives fran aises et les juridictions europ ennes pour les affaires relevant du droit conomique et financier du droit des postes et communications lectroniques et du droit des march s publics Elle assure galement la d fense pour les affaires relevant de la comp tence partag e avec le minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer en charge des technologies vertes et des n gociations sur le climat ou pour celle relevant de la comp tence propre de ce minist re secteur nergie lectricit gaz nergies fossiles nergies renouvelables secteur s curit industrielle appareils pression contr le des v hicules canalisations secteur nucl aire et radioprotection Le contentieux minier demeure trait en ce qui concerne les seuls dossiers dont elle est d j saisie par la DAJ de Bercy Une convention a t sign e le 6 octobre 2009 entre les directeurs des affaires juridiques des deux minist res afin de d terminer les modalit s de cette collaboration Au 31 d cembre 2009 le contentieux administratif directement g r par
50. EE Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE MINIST RE DE L CONOMIE DE L INDUSTRIE DU BUDGET DES COMPTES PUBLICS DE L EMPLOI ET DE LA R FORME DE L TAT RAPPORT D ACTIVIT 2009 Direction des affaires juridiques SOMMAIRE L DITORIAL PREMI RE PARTIE LA DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES UNE DIRECTION D EXPERTISE Les missions de la direction Il Les temps forts de l ann e 2009 DEUXI ME PARTIE LA DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES UNE DIRECTION EN MOUVEMENT Les ressources humaines Il L activit en chiffres IT Les r organisations internes IV Les relations ext rieures TROISI ME PARTIE LA SYNTH SE DES PRINCIPALES NOTES DE ANNEXES La direction des affaires juridiques Mode d emploi Il Arr t du 21 avril 2009 portant organisation de la DAJ TABLE DES MATI RES Rapport d activit DAJ 2009 3 Rapport d activit 2009 DITORIAL Les ann es 2008 et 2009 auront t celles du grand retour du droit dans les r gulations conomiques La direction des affaires juridiques de Bercy s est donn pour objectif d y faire face Elle a c l br en 2009 son dixi me anniversaire En dix ans elle aura connu une triple mutation Mutation de son p rim tre de comp tence n e au sein d un unique minist re des finances et du budget la DAJ est d sormais au service des deux minist res de Bercy et a m me t
51. L 626 6 du code de commerce relatif au dispositif de remise de dettes des cr anciers publics aupr s des entreprises L ancien article 626 6 pr voyait que l effort des cr anciers publics devait obligatoirement tre concomitant l effort des cr anciers priv s ce qui permettait de ne pas qualifier ce dispositif de r gime d aides d tat Pris en application du nouvel article L 626 6 le d cret n 2009 385 du 6 avril 2009 modifie ce dispositif qui semble plus fragile au regard du droit des aides d tat en ce qu il permet plus difficilement de se pr valoir de ce crit re En effet il assouplit les conditions de remise des cr ances publiques puisque l effort parall le des cr anciers priv s ne devient qu un des l ments pris en compte par les administrations publiques pour tudier les dossiers de remises de dettes d pos s par les entreprises et n est plus un crit re obligatoire comme auparavant En outre l ancien dispositif pr voyait que le montant des remises de cr ances publiques ne pouvait pas exc der trois fois celui des cr ances priv es et ce rapport obligatoire entre les deux types de cr ances n existe plus Compte tenu de ces nouveaux l ments m me si le d cret n 2009 385 pr voit un certain nombre de conditions encadrant la remise de dettes telles que notamment l examen de la situation de l entreprise et celui ventuel du montant des autres remises de dettes consenties il est constitutif d un r
52. L 4 Droit ablic pra roit TR toine h teau Thierry Michel Delpech D roit p n des politiques roit aux acheteurs et de la de 1emploi et des entreprises protection professions ct de l immat riel juridique r glement es 1B 2B 4 Sophie Maxence Yann Bruno Des 2 5 Economic Droit de Droit europ en statistiques r paration civile et de l nergie 4 ct techniques international de l achat public de communication 1C 4 Serge Guillaume Sonia Doumain Gillet Beurier re de Rauly Rapport d activit DAJ 2009 33 2 Les effectifs La direction des affaires juridiques comptait 210 agents au 31 d cembre 2009 correspondant compte tenu des personnels temps partiel 12 86 201 8 ETP quivalent temps plein gt Les effectifs et le temps de travail 2009 27 agents sont temps partiel soit 12 86 des effectifs globaux 96 3 d entre eux sont des femmes R partition par sexe des agents temps partiel 3 70 B Femmes B Hommes 96 30 34 Rapport d activit DAJ 2009 gt Les effectifs par cat gorie La plus forte proportion des effectifs se concentre sur la cat gorie soit 49 52 Les cat gories A totalisent ensemble 61 9 des effectifs R partition des effectifs par cat gorie D A oB Vacataires
53. N DE SERVICE PUBLIC 66 INSERTION PROFESSIONNELLE meennnnnnnnnnnnte 67 MARCH S DE FOURNITURES srnnnnnnnnennenenenenennnenenenenennnnnenenennnnnnnnee 67 MA TRISE D OUVRAGE 68 OP RATEURS 68 POUVOIRS ADJUDICATEURS sense 69 PROMOTION DE LA DIVERSIT ennnnnnnnnnnnnnnnnnnse 69 REPRISE DES PERSONNELS nn 71 SIGNATURE LECTRONIQUE nnnnnnnnnnnnnnnnss 71 SOCIETE IN HOUSE nds ent 72 TRANSACTION E E a ou as er ar 72 COMPTES PUBLICS 73 COMP TENCE EXCLUSIVE DU COMPTABLE 73 D SIGNATION DES ORDONNATEURS PRINCIPAUX 73 NATURE DE LA CONTRIBUTION VERS E L ORDRE DES 5 74 PRESCRIPTION an E E 74 REDEVANCE AUDIOVISUELLE sente 75 RESPONSABILIT P NALE DU COMPTABLE PUBLIC see 75 CONSOMMATION ae 76 LIC IT DE VENTES EN SOLDES 76 PRINCIPE DE LAICIT 25e 76 CONTRATS nn nan do buan
54. RTIE LA SYNTH SE DES PRINCIPALES NOTES L ANNEE sante tetes tester sert 57 ACCIDENTS R PARATIONS CIVILES nn 59 ACCIDENTS DE annees 59 INDEMNISATION DES ACCIDENTS DE SERVICE sine 59 RECOURS DES TIERS PAYEURS fe 60 ACTES DE DROIT PRIV 60 CONTRESIGN PAR 60 SIGNATURE LECTRONIQUE 61 RS D ee 62 ABSENCE DE NOTIFICATION PR ALABLE inner 62 ALL GEMENT DES CHARGES SOCIALES SUR LES BAS 62 CH MAGE PARTIEL annee 63 CRISE CONOMIQUE 63 REMISE DE DETTES DES CR ANCIERS PUBLICS s nnnnnnnnnoonnoonnnonnronnenonnnonnnoonnnrnnnnnnernnennne 64 ASSURANCES nent tu ei 64 AUTO ENTREPREN E UR aaa rarae eaaa eaaa eaa a aE aa aaaea aaa aaae aaa 64 COMMANDE PUBLIQUE ds 65 114 Rapport d activit DAJ 2009 ASPECTS SOCIAUX DES MARCH S PUBLICS re 65 CONTRAT DE PARTENARIAT sunrnnnnnnennnnnnnnnnnnnnnnnnnse 65 D LIT FAVORITISME ananas une nano 66 DUR E DES CONVENTIONS DE D L GATIO
55. T S Les cr dits de revitalisation vers s par les entreprises qui proc dent des licenciements collectifs sont des contributions obligatoires Le versement de ces cr dits un fonds de dotation n est pas possible l article 140 de la LME impose que la dotation du fonds soit aliment e uniquement par des lib ralit s c est dire des actes titre gratuit Les articles L 1233 84 et suivants du code du travail ont mis en place un dispositif de revitalisation des bassins d emploi en cas de licenciement collectif par une entreprise de plus de 1000 salari s dispositif pr voit ainsi l obligation pour les entreprises concern es de contribuer financi rement la revitalisation du bassin d emplois risquant d tre affect par les licenciements Malgr une grande libert d appr ciation des modalit s de versement de ces cr dits les entreprises ne peuvent pas d cider de les verser un fonds de dotation En effet l article 140 de la loi du 4 ao t 2008 dispose que le fonds de dotation re oit et g re en les capitalisant des biens et droits de toute nature qui lui sont apport s titre gratuit et irr vocable Les cr dits de revitalisation constituent des contributions obligatoires dans la mesure o ils d coulent d une obligation l gale impos e par l article L 1233 84 du code du travail 15 ne peuvent donc pas tre consid r s comme des actes gratuits seuls susceptibles d alimenter un fonds de dotation
56. a loi n 2009 179 17 f vrier 2009 pour l acc l ration des programmes de construction d investissement publics et priv s vise faciliter la r alisation de projets d infrastructures Il s agit d acc l rer les programmes de construction compris ceux de logements sociaux par la diversification des outils contractuels mis la disposition de la personne publique Elle facilite les programmes d investissement en encourageant notamment le recours aux contrats de partenariat La loi a galement pr vu une s rie de mesures incitatives qui concerne particulier les modalit s de financement de ces contrats Sont ainsi pr vues la possibilit de c der la totalit de la cr ance due au titre des co ts d investissement l introduction d un cofinancement public du projet men en contrat de partenariat et la possibilit de reporter le bouclage financier apr s la remise de l offre finale 3 La r novation des cahiers de clauses administratives g n rales CCAG L ann e 2009 a t celle de la publication de 5 nouveaux CCAG Fruits d une large concertation ces nouvelles versions remplacent les 4 pr c dentes et ajoutent un nouveau CCAG Les arr t s d approbation de ces CCAG sont parus au Journal Officiel Documents contractuels de r f rence utilis s dans les march s publics ils mettent la disposition des acheteurs publics un ensemble de clauses types applicables par d faut Bien que leur utili
57. accueilli de nouvelles signatures provenance notamment des autres directions de Bercy comme la DGAFP ou la DGEFP La composition du comit ditorial a t r nov e Son r le est de proposer des articles et de valider les articles r dig s La nouvelle composition du comit ditorial du Fr d ric ANCEL Avocat au Conseil d tat et la Cour de cassation J rome BIARD Conseiller juridique de la DGEFP Claudie BOITEAU Professeur d universit l Universit de Poitiers R mi BOUCHEZ Conseiller d tat Olivier DOUVRELEUR Directeur juridique de Fran oise DUFRESNOY Sous directrice des affaires juridiques et du droit des entreprises de la DGCIS R gis FRAISSE Responsable du service juridique du Conseil constitutionnel Hubert GASZTOWTT Conseiller juridique du DGTPE St phane Directeur juridique de Chantal JARRIGE Sous directrice de l information et de la l gistique de la DGAFP Bertrand LOUVEL Pr sident de chambre Cour de cassation Christian MICHAUT Avocat g n ral la Cour des comptes Marie Jos e PALASZ Chef de mission de contr le g n ral au CGEFI Rapport d activit DAJ 2009 9 En compl ment du CJFI La Lettre de DAJ est une lettre lectronique d information juridique qui para t un jeudi sur deux Juridique parce que cette lettre se fait l cho des principaux textes publi s au Journa
58. agent judiciaire du Tr sor devant les juridictions nationales et trang res sous r serve des comp tences d volues la sous direction droit public et droit europ en et international et en mati re d environnement la sous direction droit des r gulations conomiques Elle repr sente l tat dans les organismes gestionnaires de conventions organisant un r glement amiable des litiges Elle met en uvre pour le compte des deux minist res la protection pr vue l article 11 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 modifi e portant droits et obligations des fonctionnaires 1 La sous direction comprend 1 Le bureau droit priv g n ral exerce des missions d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit civil du droit de la consommation du droit des associations fondations et fonds de dotation ainsi que dans le domaine des principes g n raux du droit commercial et des litiges individuels en droit du travail et de la s curit sociale Il assure les fonctions d agent judiciaire du Tr sor dans les proc dures impliquant l tat engag es devant les juridictions civiles sous r serve des comp tences d volues au bureau droit de la r paration civile en mati re d accidents et d agressions n gocie les transactions destin es mettre fin l instance repr sente l tat devant la commission nationale de r paration pr vue
59. as d une mesure g n rale mais d une aide d tat 4 trimestre 2009 62 Rapport d activit DAJ 2009 CH MAGE PARTIEL Le syst me d indemnisation compl mentaire du ch mage partiel semble constituer une aide d Etat qui doit ce titre tre notifi e la Commission europ enne sauf consid rer qu il s agit d une mesure g n rale Le Conseil d tat a jug que l indemnisation du ch mage partiel vers e au titre de l article L 5122 1 du code du travail constituait une mesure g n rale et n avait donc pas besoin d tre notifi e la Commission europ enne Toutefois il a estim qu il n en tait pas de m me s agissant de l allocation compl mentaire pr vue l article L 5122 2 du code du travail qui constitue bien une aide d tat et doit ce titre tre notifi la Commission europ enne Deux fondements peuvent tre invoqu s pour justifier ce dispositif d indemnisation compl mentaire Le trait pr voit en effet que peuvent tre compatibles avec le march commun les aides destin es rem dier une situation grave de l conomie d un tat membre l article 8753 b ou celles destin es faciliter le d veloppement de certaines activit s ou de certaines r gions conomiques article 8783 En d pit du sens de du Conseil d tat une autre alternative consisterait soutenir l argumentation selon laquelle le dispositif d indemnisation compl mentaire co
60. az naturel qui b n ficient actuellement d une r versibilit partielle jusqu au 1er juillet 2010 Cette r versibilit ne que les seuls clients domestiques Les exigences communautaires voluent elles comportent depuis 2003 l obligation d un acc s effectif des op rateurs au march des tarifs ou des prix transparents refl tant les co ts et ne portant pas atteinte la concurrence Le troisi me paquet nergie approuv en mars 2009 impose la prise en compte des int r ts des consommateurs Dans ce contexte le maintien de tarifs r glement s au profit des seuls particuliers pourrait ne pas tre contest La principale incertitude r side dans l absence d une mission de service public de fourniture de gaz r pondant aux exigences pos es par le Conseil constitutionnel dans sa d cision n 2006 543 DC du 30 novembre 2006 En effet le projet de r versibilit b n ficiant aux seuls clients domestiques para t difficilement compatible avec la position du Conseil constitutionnel qui a par son interpr tation des directives de 2003 encadr strictement la possibilit d une r glementation tarifaire L volution du contexte communautaire peut n anmoins conduire penser qu une interpr tation plus souple serait aujourd hui possible mais demeurerait tr s al atoire 4 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 1 TARIF SOCIAL DU GAZ Une contribution au titre du tarif sp cial de solidarit est im
61. binets DGFIP DGTPE DGCIS Minis tres et cabinets 0 BAutres 3690 1890 1290 1390 dont direction Budget 8 IGF 5 DGDDI 4 DGCCRF 4 Rapport d activit DAJ 2009 11 13 76 m Bercy W Autres minist res m Autres entit s Les clients des autres minist res l ext rieur de Bercy pr s des deux tiers 64 des consultations sont concentr es sur 4 minist res l Int rieur l Ecologie la D fense et la Sant m Int rieur MEEDDM m D fense OSant dont services du Premier ministre 11 Affaires Etrang res 7 Justice 6 43 1 2 Les clients de l Agent Judiciaire du Tr sor 2009 4 minist res repr sentent 83 des dossiers la Justice l Int rieur la D fense et l ducation nationale 13 Dossiers en cours au 31 d cembre 2009 17 Justice Int rieur et Outre D fense Education nationale Enseignement sup rieur Autres dont minist res financiers 7 MEEDDM 4 services du premier ministre 3 2 La performance de la DAJ en mati re de consultations juridiques Ont t r dig es en 2009 843 consultations juridiques formalis es hors courriels dans tous les domaines du droit en r ponse des demandes manant des administrations centrales de l tat ses tablissements relevant tant des m
62. bre 2008 au centre de conf rence Pierre Mendes France Ces travaux ont constitu la cl de vo te de la nouvelle organisation de la DAJ et donn lieu cinquante recommandations pour mieux travailler ensemble En 2009 cette d marche s est achev e par la publication d un nouvel arr t d organisation la DAY et la mise en uvre de la plupart des cinquante recommandations des groupes de travail 1 1 L arr t portant nouvelle organisation de la direction des affaires juridiques L arr t du 21 avril 2009 annexe du rapport portant organisation de la direction des affaires juridiques du minist re de l conomie de l industrie et de l emploi et du minist re du budget des comptes publics et la fonction publique a t publi au Journal officiel du 5 2009 Ce texte abroge l arr t du 2 novembre 1998 portant organisation de la direction des affaires juridiques du minist re de l conomie des finances et de l industrie et l arr t du 2 novembre 1998 portant organisation des sous directions de la direction des affaires juridiques du minist re de l conomie des finances et de l industrie Le texte organise la direction des affaires juridiques en quatre sous directions la sous direction droit de la commande publique la sous direction droit priv et droit p nal la sous direction droit public et droit europ en et international la sous direction droit des r gulations
63. ce a reconnue aux parties au protocole dans la d finition des concessions qu ils se consentent et rappelle que le contrat ainsi conclu est ex cutoire de plein droit 5 La transposition de la directive recours L ann e 2009 vu l adoption des textes de transposition de la directive 2007 66 CE du 11 d cembre 2007 sur les proc dures de recours en mati re de passation des march s publics Apr s deux ans de travail la France figure parmi les premiers tats membres de l Union europ enne avoir transpos la directive dans les d lais requis Cette r forme des recours permet d assurer une s curit juridique maximum aux acteurs conomiques de la commande publique La protection juridictionnelle des op rateurs conomiques vinc s de march s publics parce que les obligations de publicit et de mise en concurrence n auraient pas t respect es est renforc e Le r f r pr contractuel recours qui permet au juge d intervenir efficacement avant la signature des contrats est r nov notamment en rendant le recours automatiquement suspensif Un nouveau recours le r f r contractuel permet au juge d intervenir apr s la signature Le juge peut annuler ou r silier le contrat r duire sa dur e d ex cution ou encore infliger de lourdes sanctions financi res lorsque le contrat a t sign en violation de dispositions de publicit ou de mise en concurrence Cette r forme est mise en uvre par une ordonnanc
64. ces justificatives des paiements r pertori es dans des nomenclatures tablies ou approuv es par le ministre charg des finances conform ment aux articles 47 et 78 du d cret n 62 1587 du 29 d cembre 1962 portant r glement g n ral sur la comptabilit publique RGCP 4 trimestre 2009 D SIGNATION DES ORDONNATEURS PRINCIPAUX D L GU S Les sous directeurs de la direction du budget peuvent tre d sign s ordonnateurs principaux d l gu s par voie de d l gation de pouvoirs ou de signature La direction du budget peut ult rieurement d l guer la fonction d ordonnateur d autres directions en signant des conventions de d l gation de gestion Les sous directeurs de la direction du budget responsables de programmes peuvent se voir conf rer la qualit d ordonnateurs principaux d l gu s en recevant d l gation du ministre charg de la mise uvre du de relance Il peut s agir d une d l gation de pouvoirs ou d une d l gation de signature Ces d l gations ne portent pas atteinte au d cret du 27 mars 2007 relatif la direction du budget bien que celui ci ne mentionne pas de missions d ex cution budg taires La d l gation de pouvoirs article 6 du r glement g n ral sur la comptabilit publique consiste pour une autorit se dessaisir d une fraction de ses pouvoirs et en transf rer la responsabilit au d l gataire La d l gation de signature pr vue par le d cret 27
65. ces produits avec le principe de la cit Le principe de la cit n exclut pas toute intervention de l tat dans l exercice de la libert religieuse le Conseil constitutionnel consid re que la la cit doit se concilier avec la libert de croyance ou de religion Les rites religieux sont d ailleurs d j pris en compte dans la r glementation fran aise et communautaire sur l abattage des animaux le code rural faisant r f rence des sacrificateurs habilit s par des organismes religieux agr s La Cour europ enne des droits de l homme est particuli rement stricte sur l exercice la libert religieuse elle consid re que les croyants doivent pouvoir se procurer des produits conformes aux prescriptions religieuses y compris les membres de groupes religieux minoritaires Dans ces conditions les contr les effectu s DGCCRF paraissent pas porter atteinte au principe de la cit Le juge p nal sanctionne la publicit mensong re la tromperie portant sur l usage du qualificatif halal sur la base des contr les effectu s par la L tat n est pas tenu de d finir les caract ristiques des produits halal mais le contr le par la DGCCRF de la qualit halal conform ment des crit res objectifs non li s au respect de prescriptions religieuses permet de respecter la libert religieuse Il n appartient l administration de participer l laboration d un r f rentiel sur les
66. ch s publics S il n est pas en l tat actuel des textes possible de confier une autorit administrative ind pendante existante notamment l AMF un r le de surveillance de la vente aux ench res des quotas une telle mission pourrait tre confi e un organisme administratif ad hoc Les r gles de la commande publique sont applicables aux achats de quotas d mission de gaz effet de serre par l tat 2 trimestre 2009 80 Rapport d activit DAJ 2009 PRIX DES PRODUITS P TROLIERS AUX ANTILLES Le cadre r glementaire actuel n autorise pas la mutualisation des co ts de transports de stockage entre les trois d partements fran ais d Am rique Le d cret de Guyane de 1988 et celui des Antilles de 2003 doivent donc tre tous deux modifi s pour le permettre Le d cret n 2003 1241 du 23 d cembre 2003 r glemente les prix des produits p troliers dans les d partements de la Guadeloupe et de la Martinique selon l intitul m me du d cret L article 1 de d cret fixe les prix maxima dans chacun de ces deux d partements Les dispositions sur les co ts des articles 2 et 4 n op rent pas de distinction semblable entre les deux d partements Cela signifie seulement que ces dispositions s appliquent de mani re identique dans chacun des deux d partements Elles peuvent m me fonder une mutualisation des co ts entre ces m mes d partements La circonstance que les dispositions relatives au
67. cit des ch ques et de l identit de leurs signataires S ils ne s estiment pas en mesure de pouvoir y proc der sur pr sentation de sa pi ce d identit fran aise ou trang re par le client ils peuvent refuser ce moyen de paiement Aucun texte l gislatif ou r glementaire ne peut toutefois interdire les cartes d identit des ressortissants communautaires comme justificatif Un tel texte serait irr gulier au regard du principe d galit de traitement entre les ressortissants nationaux et les ressortissants communautaires 2 trimestre 2009 POSTES ET COMMUNICATIONS LECTRONIQUES AGENCES POSTALES Les conventions de partenariat conclues entre La Poste et les communes visant int grer des agences postales communales au sein de son r seau ne seront pas remises en cause par la transformation de La Poste en soci t anonyme Dans le cadre de l am nagement et du d veloppement du territoire national La Poste conclut des conventions de partenariat avec les communes qui visent l int gration d agences postales communales au sein de son r seau article 6 de la loi n 90 568 du 2 juillet 1990 Ces contrats sont pass s entre deux personnes publiques dans le but d organiser un service public Ils sont des contrats administratifs conclus pour des raisons d int r t g n ral offrir la population des services postaux de proximit 15 ne constituent pas des d l gations de service public au sens l article L
68. coop ration technique avec les pays concern s Elles ont permis d exposer la mani re dont la France met en uvre les principes d coulant de l Accord plurilat ral sur les march s publics AMP conclu dans le cadre l Organisation mondiale du commerce OMC ainsi l application des directives europ ennes relatives aux proc dures de passation et de recours D autres s inscrivaient dans le cadre de la politique commerciale fran aise en concertation avec la Commission europ enne Ces rencontres ont pour certaines t suivies d un d placement dans les pays concern s afin de participer des s minaires d changes sur le sujet en collaboration avec les services de l Union europ enne Rapport d activit DAJ 2009 55 56 Rapport d activit 2009 TROISI ME PARTIE LA SYNTH SE DES PRINCIPALES NOTES DE La derni re partie de ce rapport rassemble la synth se des consultations les plus significatives parmi les 843 trait es tout au long de l ann e 2009 mises jour des derni res actualit s le cas ch ant travers cette synth se on peut avoir un aper u de la diversit des sujets abord s par la direction 5 Hors notes de nature confidentielle Rapport d activit DAJ 2009 S 58 Rapport d activit 2009 ACCIDENTS R PARATIONS CIVILES ACCIDENTS DE LA CIRCULATION La responsabilit p nale d un directeur d administration centrale et celle de l age
69. cs mais l ordonnance du 6 juin 2005 sont susceptibles d tre regard s comme des march s publics au sens du texte p nal Ainsi les personnes qui passent ces march s pourraient elles voir leur responsabilit p nale engag e pour d lit de favoritisme En outre la Cour de cassation comprend de mani re large la notion de mission de service public Elle consid re en effet que peut tre consid r e comme en charge d une telle mission toute personne charg e d exercer une fonction ou d accomplir des actes ayant pour but de satisfaire l int r t g n ral gt Dans l hypoth se o les juges retiendraient une interpr tation large de ces dispositions p nales alors aucun des march s pass s en application du code des march s publics ou de l ordonnance de 2005 n chapperait leur champ d application 2 trimestre 2009 DUR E DES CONVENTIONS DE D L GATION DE SERVICE PUBLIC La dur e des conventions de d l gation de service public est limit e par deux lois de 1993 et 1995 Les contrats conclus avant l entr e en vigueur de ces textes ne peuvent avoir une dur e qui calcul e compter de leur entr e en vigueur serait sup rieure la dur e maximale autoris e sous peine de caducit au del de cette p riode Il est cependant possible de les prolonger par un avenant sous certaines conditions Deux textes l gislatifs la loi Sapin n 93 122 du 29 janvier 1993 et la loi Barnier n
70. culi rement certaines probl matiques juridiques soulev es par le projet de loi postale dans ses deux composantes le changement de statut de La Poste pour en faire une soci t anonyme capitaux exclusivement publics et la transposition de la 3 directive postale qui emporte notamment l ouverture totale la concurrence de l activit courrier gt La transaction de l immeuble des Bons Enfants A l occasion de son installation dans cet immeuble le minist re de la culture a appliqu une r sille m tallique sur la fa ade de l immeuble sans l autorisation des h ritiers de l architecte Une transaction conclue entre le minist re et les h ritiers pour mettre fin un litige portant sur le droit moral de l architecte fait l objet de critiques de la Cour des comptes de cette transaction tait impossible La limitation propos e par la Cour du droit moral de l architecte a paru inefficace et contraire aux principes qui r gissent le droit d auteur Cependant la direction a propos aux ministres de r nover la circulaire du Premier ministre du 9 f vrier 1995 pour rappeler aux administrations les voies et moyens d une bonne transaction cf les temps forts 3 D fendre l tat au contentieux Cette mission centrale de toute direction juridique est assur e trois titres 3 1 Au titre sa fonction d agent Judiciaire du Tr sor Le directeur des affaires juridiques exerce
71. d installation de ces quipements ne constituant qu un l ment accessoire Ces contrats doivent donc tre qualifi s de march s publics de fournitures et peuvent se r f rer au CCAG applicable aux march s de fournitures courantes et services CCAG FS approuv par arr t du 19 janvier 2009 2 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 MA TRISE D OUVRAGE PUBLIC La RATP peut se voir attribuer sans risque la ma trise d ouvrage publique des nouvelles infrastructures de transports en commun de l Ile de France et postuler ensuite en tant que candidat la proc dure de mise en concurrence d signant le titulaire de l exploitation de ces m mes ouvrages L article 2 de l ordonnance n 59 151 du 7 janvier 1959 autorise la RATP exercer la maitrise d ouvrage publique sur son r seau de transport en commun N anmoins pour les nouvelles infrastructures construites apr s 2009 la RATP ne disposant plus de son droit exclusif sur ces nouvelles lignes ne pourra exercer la maitrise d ouvrage qu apr s d l gation par contrat de mandat ou contrat d assistance maitrise d ouvrage Aujourd hui aucune norme n interdit formellement un op rateur public ayant particip la maitrise d ouvrage d une infrastructure de soumissionner l exploitation de cette m me infrastructure Cependant du point de vue de l galit de traitement des candidats le respect des grands principes de la commande publique devra tr
72. de 2 demi journ es de perfectionnement pour les agents b n ficiaires du cycle 2008 Cette formation p renne sera d sormais programm e en 2 niveaux chaque ann e 3 2 Formation au management Les chefs de bureau et adjoints ont b n fici d une formation directionnelle au management adapt e aux probl matiques sp cifiques de DAJ dont le caract re op rationnel et pratique l int r t et la qualit des changes entre participants sur leurs propres pratiques ont t les points forts Globalement les agents de DAJ ont suivi 381 jours de formation 2009 soit 2 jours par agent Pourcentage d agents ayant suivi une formation en 2008 par cat gorie 91 Rapport d activit 2009 ____ 40 Rapport d activit 2009 L ACTIVIT EN CHIFFRES 1 Les clients de la DAJ 2 La performance de la DAJ en mati re de consultations juridiques 3 Le conseil aux acheteurs publics 4 La d fense de l tat devant les juridictions Rapport d activit DAJ 2009 41 42 Rapport d activit 2009 1 Les clients de la 1 1 L origine des consultations juridiques trois grandes cat gories de clients Plus de trois consultations crites sur quatre sont destin es aux administrations centrales des minist res financier Les clients de Bercy Bercy 4 destinataires se r partissent pr s des deux tiers 64 des consultations ministres et ca
73. de Bercy vous remercie de l int r t que vous prenez ses activit s Catherine BERGEAL Conseiller d Etat Directrice des affaires juridiques Rapport d activit 2009 5 Rapport d activit 2009 PREMI RE PARTIE LA DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES UNE DIRECTION D EXPERTISE 1 Les missions de direction Les temps forts de l ann e 2009 Rapport d activit DAJ 2009 7 Rapport d activit 2009 LES MISSIONS DE LA DIRECTION 1 Assurer une r glementation simple et efficace 2 Livrer une expertise op rationnelle 3 D fendre l tat au contentieux 4 Diffuser l information juridique Rapport d activit DAJ 2009 10 Rapport d activit 2009 1 Assurer une r glementation simple et efficace Cette mission s exerce sur les lois d crets voire arr t s qui concernent plusieurs directions de Bercy mais aussi plus sp cifiquement dans le domaine de la commande publique dont la direction a la charge 1 1 Participer la modernisation de la r glementation En 2009 la direction des affaires juridiques a t associ e aux travaux de la proposition de loi de simplification du droit En tant que correspondant du Secr taire g n ral du gouvernement SGG elle a jou un r le essentiel dans la mise en uvre de la r forme relative aux tudes d impact Enfin comme les ann es pr c dentes la DAJ a t charg e de pr parer pour Bercy le programme de tra
74. de emploi la directrice des affaires juridiques de trois magistrats Conseil d tat la Cour des Comptes la Cour de Cassation et de sept personnalit s qualifi es dont le pr sident de l tablissement public du mus e du Louvre un membre de l Autorit des March s Financiers un avocat la vice pr sidente de l Universit de Yale Le comit s est r uni trois reprises au cours de l ann e 2009 Lors de leurs travaux les membres du comit strat gique ont constat la n cessit pour les cr ateurs de fonds de dotation de d finir clairement et pr cis ment l objet social des fonds cr s ce titre le comit strat gique a propos aux ministres comp tents d adresser aux pr fets une circulaire d di e l objet des fonds de dotation Cette circulaire est accessible sur le site http www circulaires gouv fr Par ailleurs le comit strat gique a engag une r flexion aujourd hui bien avanc e visant mettre des recommandations dans les domaines de la gestion financi re de la gouvernance et des relations donateurs fonds Ces travaux doivent aboutir en 2010 la publication par la ministre d une s rie de pr conisations l intention des cr ateurs mais aussi des services de l tat en charge du contr le posteriori des fonds de dotation gt renforcement et la s curisation du cadre r glementaire La loi de modernisation de l conomie du 4 ao t 2008 t compl t e rapidement des
75. de normal de r ponse de ce bureau Le d lai moyen de r ponse de 9 jours calendaires en 2008 est pass 5 jours calendaires en 2009 avec 89 des r ponses envoy es en 7 jours maximum 4 La d fense de l tat devant les juridictions gt Le contentieux judiciaire Le directeur des affaires juridiques est agent judiciaire du Tr sor il dispose ce titre en application de l article 38 de la loi du 3 avril 1955 d un mandat exclusif de repr sentation de toutes les administrations devant les tribunaux judiciaires lorsqu une cr ance ou une dette trang re l imp t et au domaine fait l objet d un contentieux Au cours de l ann e 2009 pr s de 4 500 nouveaux dossiers ont t ouverts La direction a obtenu plus de 13 millions d euros de r paration civiles pour l Etat 2009 88 des services b n ficiaires des prestations de se sont d clar s satisfaits 80 en 2008 L objectif de 85 fix pour cet indicateur de BOP est donc largement atteint Rapport d activit DAJ 2009 5 Performance DAJ dans son activit d Agent judiciaire du Tr sor 400 27 100 88 350 87 90 300 80 5 70 Nombre de clients s tant exprim s questionnaires 250 60 200 L 50 Taux de satisfaction des clients de la DAJ dans son L 409 activit 1 150 40 1 1 30 Objectif 100 20 10 0 0 2007 2008
76. de transparence et de cumul des r mun rations retraites chapeaux stock options pour tous nomination du tsar des r mun rations parachutes dor s etc Enfin diverses questions relatives au Fonds strat gique d investissement FSI notamment aux modalit s de son contr le par le Parlement ont t examin es 2 2 La mise en uvre du plan de relance dans les march s publics gt Les premiers effets du d cret de mise en uvre du plan de relance conomique dans les march s publics du 19 d cembre 2008 Le d cret n 2008 1355 19 d cembre 2008 a simplifi et acc l r les proc dures assoupli les r gles des march s publics en particulier r duit le d lai maximum de paiement des march s de l tat des collectivit s territoriales et de leurs tablissements publics hors tablissements de sant et ins r des clauses de variation des prix pour les march s de fournitures et de services afin d am liorer la tr sorerie des entreprises d rogatoire pour 2009 le versement d avances aux titulaires des march s a t largement facilit Les avances ont ainsi augment de 175 au 31 octobre 2009 par rapport la m me p riode de l ann e pr c dente Elles ont atteint pour les march s publics de l tat pr s d 1 2 milliard d euros contre 431 millions au 30 octobre 2008 Rapport d activit DAJ 2009 93 gt La loi de relance 17 f vrier 2009 L
77. demnisation des victimes en bloquant les r glements amiables et d augmenter les contentieux conduisant des juridictions de l ordre judiciaire Rapport d activit DAJ 2009 3 La direction au titre de sa fonction s est trouv e au centre des d bats interminist riels au cours de l ann e 2008 L objectif d aboutir une intervention r glementaire puis l gislative pour pallier l ins curit juridique qui se d veloppait pas abouti La direction des affaires juridiques alors saisi partir de d cembre 2008 la Cour de cassation afin qu elle tranche ces difficult s La Cour par onze arr ts six de la chambre criminelle le 19 mai 2009 et cinq de la deuxi me chambre civile le 11 juin 2009 r solu la difficult concernant l imputation des prestations d invalidit Le 17 septembre 2009 elle a ensuite statu sur le droit de pr f rence institu par l article 25 Enfin par un arr t du 22 octobre 2009 elle a interpr t la condition de versement effectif et pr alable de la prestation issue de la r forme de 2006 La majorit de la doctrine a accueilli favorablement ces d cisions Les tribunaux du fond et les assureurs appliquent aujourd hui sans difficult ces nouvelles r gles L ann e 2010 devrait tre celle de la consolidation et du d veloppement de ces solutions aussi bien devant les juges du fond que dans le cadre de discussions ventuelles visant r form
78. derie 77 D LAIS DE PAIEMENT 77 LIBERT CONTRACTUELLES 77 DROIT 78 AGENCES EUROP ENNES DE 78 PRINCIPE G N RAL DE DISCRIMINATION smrnnnnnnnnente 78 DROM SOL E 79 RETRAITES a a el 79 NERGIE A D Un 79 QUOTAS DE GAZ EFFET DE SERRE rrrnnrererrrnenenenerenenennnnenenenenennnnenennnenee 79 PRIX DES PRODUITS P TROLIERS AUX ANTILLES sente 81 TARIF 81 TARIF SOCIAL DU GAZ ren aan tanins aus Li 82 EP a a aa ae 82 CR ATION REPRISE D ENTREPRISES eennnnnnte 82 GUICHET UNIQUE 83 LIQUIDATION JUDICIAIRE 83 PAIE ATOS an
79. des affaires juridiques est agent judiciaire du Tr sor AJT La DAJ ce titre a le monopole de repr sentation de l tat devant les juridictions judiciaires Elle travaille avec 250 avocats et avou s permanents sur l ensemble du territoire Elle traite chaque ann e entre 4 000 et 5 000 nouvelles affaires est partie environ 3 000 jugements d finitifs La favorise la transaction Elle d fend l tat lorsque des r parations lui sont demand es pour des dysfonctionnements de la justice ou de la police par exemple pour une d tention provisoire abusive La DAJ agit galement en demande et r clame r paration pour les atteintes aux agents et au patrimoine de l tat par exemple pour les pollutions maritimes ou la d gradation du patrimoine culturel E Diffuser l information juridique La DAJ diffuse son analyse et son expertise juridique travers plusieurs supports Voir au dos Que publions nous Au service des minist res de Bercy E Expertiser Disposant de consultants sp cialis s dans de nombreux domaines juridiques la offre une expertise pluridisciplinaire Commande publique march s publics contrats de partenariats d l gations et concessions de services publics contrats complexes Droit public droit constitutionnel droit administratif g n ral propri t des personnes publiques droit des finances publiques droit europ en et international Emploi politiques de l emploi droit
80. dispositifs n cessaires son entr e en vigueur d cret n 2009 158 du 11 f vrier 2009 relatif aux fonds de dotation circulaire du 19 mai 2009 deux instructions de la DLF venant pr ciser les mesures fiscales s appliquant aux fonds de dotations Aujourd hui ce dispositif r glementaire est complet gt conseil juridique sp cifique La DAJ assure r guli rement une mission de conseil juridique sous diverses formes qui va de la simple r ponse t l phonique de nombreuses r ponses crites ou par courriel concernant les principales r gles de fonctionnement des fonds jusqu la contribution des projets institutionnels qui peut se mat rialiser par la co r daction des statuts gt La promotion de ce nouvel instrument juridique au service du m c nat La participe fr quemment des colloques et des conf rences relatifs la philanthropie assurant ainsi une visibilit des fonds de dotation Le dernier en date s est d roul le 18 novembre 2009 il s agissait des premi res assises de la fiducie philanthropique organis es par l Institut Pasteur 26 Rapport d activit DAJ 2009 8 Le projet de loi sur les jeux en ligne D pos l Assembl e nationale le 25 mars 2009 le projet de loi relatif louverture la concurrence du secteur des jeux d argent de hasard en ligne a t adopt en premi re lecture par l Assembl e nationale le 13 octobre 2009 Dans le cadre de son labora
81. du principe de la libert du commerce et de l industrie la loi de 1990 peut y porter atteinte il rev t un caract re infra l gislatif S agissant des dispositions l gislatives relatives la libert des prix de la concurrence elles sont galement respect es d s lors que les communes ne mettent pas en uvre d entente article L 420 1 du code de commerce ni d abus de position dominante article 420 2 du code de commerce Elles ne doivent pas non plus placer La Poste ou ses filiales en situation de position dominante dont elle pourrait abuser Enfin les activit s confi es La Poste constituent un service d int r t conomique g n ral SIEG au sens du droit communautaire D s lors les compensations vers es aux communes ne sont pas des aides d tat si elles sont n cessaires et proportionn es l exercice de la mission conf r e Au regard de l ensemble de ces l ments et du fait que la transformation de La Poste en soci t anonyme ne remettra pas en cause l tat du droit applicable aux agences postales communales il n est pas n cessaire de s curiser davantage le dispositif existant 1 trimestre 2009 BLOGS Le contenu des blogs doit respecter les droits d autrui 115 sont soumis aux m mes r gles de responsabilit que celles qui s appliquent dans le droit commun La volatilit des contenus rend cependant complexe la manifestation de la preuve Le blog site internet personnel es
82. e 2009 Rapport d activit 200909 ____ 59 RECOURS DES TIERS PAYEURS Le tiers payeur est en droit de r clamer le montant des arr rages chus et le montant du capital repr sentatif d s lors que la prestation d invalidit a t conc d e titre d finitif La Cour de cassation a jug par plusieurs arr ts des 19 mai 11 juin 2009 que les prestations d invalidit PMI et RAT s imputaient sur les pertes de gains professionnels l incidence professionnelle mais galement sur le d ficit fonctionnel permanent DFP consid r par la jurisprudence comme un pr judice personnel Or selon l alin a de l article 25 de la loi du 21 d cembre 2006 le tiers payeur ne peut exercer son recours sur un poste de pr judice personnel que s il tablit qu il a effectivement et pr alablement vers la victime une prestation indemnisant de fa on incontestable un tel poste La deuxi me chambre civile par un arr t du 22 octobre 2009 casse une d cision d appel qui n avait allou l tat que les arr rages chus d une rente accident du travail Selon la Cour supr me lorsque la d cision d attribution de la rente est d finitive l organisme de s curit sociale est tenu au versement de cette prestation tant pour les arr rages choir que pour les arr rages futurs de sorte que la condition de versement effectif et pr alable de la prestation est remplie Cet arr t de principe r gle ainsi l
83. e assur durant la proc dure de mise en concurrence aff rente au march d exploitation 2 trimestre 2009 OP RATEURS CONOMIQUES Les prestations relevant du monopole des huissiers de justice ne sont pas soumises au code des march s publics Toutefois lorsque les huissiers de justice agissent en tant qu op rateurs conomiques leurs prestations sont soumises au code des march s publics Aux termes de l article 1 du code des march s publics CMP les march s publics sont des contrats conclus avec des op rateurs conomiques publics ou priv s ressort de cette d finition que la r glementation relative aux march s publics ne s applique pas aux activit s marchandes c est dire lorsque l organisme tiers pas en tant qu op rateur conomique L huissier de justice est un officier public minist riel dont le statut est fix par l ordonnance n 45 2592 du 2 novembre 1945 et par le d cret du 29 f vrier 1956 Certaines de ses activit s rel vent d un monopole l gal et participent l exercice de l autorit publique Il est notamment seul habilit pour signifier les actes de proc dure et ex cuter les d cisions de justice Les activit s monopolistiques de l huissier de justice ne peuvent donc tre qualifi es d activit s conomiques En cons quence elles ne sont pas soumises aux obligations de publicit et de mise en concurrence fix es par le code des march s publics Cependan
84. e d agents gt L accueil des stagiaires 38 stagiaires ont t accueillis en 2009 la direction des affaires juridiques dont 9 l ves en cours de scolarit dans les instituts r gionaux d administration 15 r partissent de la fa on suivante en fonction de leur provenance ou de leur niveau d tudes R partition des 38 stagiaires Master 1 Master 2 El ves hauts fonctionnaires ENM El ves avocats Ecole de formation du barreau Sciences Po 2 ann e de droit fran ais et de droit europ en stagiaire allemand BIRA ann e de licence Lyc e Coll ge Rapport d activit DAJ 2009 3 La formation professionnelle La formation continue des agents notamment la mise jour des connaissances juridiques constitue une priorit pour la direction 3 1 Formation la l gistique 2008 avait t organis avec l aide du Conseil d tat et le soutien de l IGPDE cinq formations de l gistique niveau 1 suivis par 135 agents En 2009 un nouveau cycle de formation la l gistique a t organis en 2 niveaux d initiation et de perfectionnement 28 agents ont suivi le niveau 1 et 35 agents ont suivi le niveau 2 Plus de 60 agents de cat gorie A ont assist cette formation programm e en 2 s ances de 3 demi journ es d initiation et en 2 s ances
85. e d un produit l achat d une quantit impos e ou l achat concomitant d un autre produit ou d un autre service ainsi que de subordonner la prestation d un service celle d un autre service ou l achat d un produit La jurisprudence a pr cis que ce texte s appliquait toutes les activit s de production de distribution et de services ce qui est bien le cas des prestations offertes par une compl mentaire sant relevant du secteur concurrentiel Par cons quent le b n fice du dispositif offert aux salari s d une entreprise par un contrat collectif obligatoire de compl mentaire sant ne peut pas tre subordonn l adh sion simultan e de leur conjoint 1 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 77 DROIT EUROP EN AGENCES EUROP ENNES DE SUPERVISION Les agences europ ennes cr es sur le fondement du droit communautaire ne peuvent se voir conf rer un pouvoir normatif en vertu de la jurisprudence Meroni de la Cour de justice des Communaut s europ ennes Cependant le contexte actuel de l int gration europ enne invite une volution jurisprudentielle L arr t Meroni 13 juin 1958 pose un principe d interdiction des d l gations de pouvoir normatif aux agences europ ennes Cette jurisprudence se fonde sur le principe d quilibre institutionnel qui impose chacune des institutions communautaires d agir dans la limite des comp tences qui leur sont conf r es par les trait s et dans le res
86. e du 7 mai 2009 et un d cret du 27 novembre 2009 relatifs aux proc dures de recours applicables aux contrats de la commande publique La circulaire a t publi e au Journal officiel du 18 septembre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 gt 6 La publication du guide de bonnes pratiques Les modifications apport es la r glementation depuis 2006 et notamment l all gement des proc dures de passation ou l institution du nouveau r f r contractuel rendaient n cessaire une refonte de la circulaire du ao t 2006 portant manuel d application du code des march s Tr s attendue par les acheteurs publics la nouvelle circulaire intitul e guide de bonnes pratiques en mati re de march s publics a t publi au JO du 31 d cembre 2009 Elle insiste sur la n cessit de professionnaliser lachat public et d instituer des chartes thiques dans les services d achat 7 Le comit strat gique des fonds de dotation gt L animation du comit strat gique des fonds de dotation Mis place par le ministre de l conomie la fin de l ann e 2008 pour accompagner leur d veloppement le comit strat gique des fonds de dotation est compos de personnalit s reconnues pour leur comp tence et leur connaissance du m c nat Sous la pr sidence de Jean Jacques HYEST pr sident de la commission des lois du S nat ce comit est compos d un repr sentant du minist re de l conomie de l industrie et
87. e le juge l accepte dans un tel cas de figure Dans le cas des agents contractuels de droit public une loi pourrait pr voir leur transfert sans entraver leur libert contractuelle et le droit de choisir leur emploi 2 trimestre 2009 SIGNATURE LECTRONIQUE En droit de la commande publique la signature lectronique a la m me valeur et les m mes fonctions que la signature papier Aux termes de l article 1316 4 du code civil la signature quelle soit papier ou lectronique permet d identifier l auteur de lacte et d tablir un lien physique entre la signature et lacte auquel elle rapporte Il ny a pas de distinction entre la valeur et les fonctions de la signature lectronique et celles de la signature papier Ces deux types de signature ont le m me r gime juridique Ainsi tout acte qui comporte un engagement de son auteur doit tre sign article 11 du code des march s publics proposition d engagement du candidat d clarations sur l honneur m me si cela implique un certificat de signature lectronique pour chacun des documents transmis En outre en cas d absence de signature de l un des actes le candidat peut tre invit par le pouvoir adjudicateur signer la pi ce qui aurait d Cette r gularisation n est possible que tant que les candidatures n ont pas t examin es par le pouvoir adjudicateur article 52 CMP et s il s agit d une pi ce exig e par l article 45 CMP CE Sec
88. e probl me de la distinction arr rages chus et choir au regard de l article 25 pr cit 4 trimestre 2009 ACTES DE DROIT PRIV ACTE CONTRESIGN PAR UN AVOCAT Il est envisag de donner par la loi le principe de la force probante aux actes contresign s un avocat lls auraient une force probante sup rieure celle des actes sous seing priv simples sans toutefois galer celle des actes authentiques Cette initiative soul ve des difficult s en venant concurrencer sans vraiment apporter de valeur ajout e les actes juridiques existant en droit positif Le droit positif conna t actuellement deux types d actes les actes sous seing priv qui font foi jusqu preuve du contraire et les actes authentiques qui font foi jusqu inscription de faux Il est envisag dans le cadre d une proposition de loi de cr er une cat gorie d actes interm diaires les actes contresign s par un avocat Ceux ci bien que dot s d une force probante inf rieure celle des actes authentiques renverseraient la charge de la preuve en instaurant une double pr somption de r gularit et de sinc rit de La chambre des notaires de Paris fait part de ses r serves quant cette proposition et insiste sur le risque de concurrence et de confusion entre ces actes contresign s et les actes authentiques Cependant ce risque ne peut se produire que lorsque la forme authentique n est pas exig e En
89. e septembre 2009 une plaquette de pr sentation intitul e La Direction des Affaires Juridiques mode d emploi elle s adresse l ensemble de ses clients pour leur pr ciser qui sommes nous que publions nous que faisons nous et comment nous saisir cf annexe du rapport Cette plaquette est en ligne sur le site intranet des minist res financiers 50 Rapport d activit DAJ 2009 IV LES RELATIONS EXT RIEURES 1 Les contrats de service partenarial entre la DAJ et la DPAEP 2 Les nouvelles conventions sign es entre la DAJ et ses clients 3 Le colloque du 11 f vrier 2009 4 La r ception de d l gations trang res Rapport d activit DAJ 2009 5 52 Rapport d activit 2009 1 Les contrats de service partenarial entre la DAJ et la Le processus de d veloppement et de clarification des relations avec la engag 2008 s est poursuivi et approfondi Le 17 septembre 2009 un contrat de service partenarial renouvel et toff avec un p rim tre tendu et de nouveaux engagements r ciproques en mati re de management de formation et d animation du r seau a t sign entre les deux directions Il compte huit objectifs principaux Les quatre premiers favoriser la mobilit optimiser le recrutement promouvoir une offre de formation de qualit et adapt e aux besoins mieux appr hender les comp tences figuraient dans la
90. e territoire communautaire il sera n anmoins possible de se pr valoir de la d cision cadre n 2005 214 JAI qui institue une proc dure de reconnaissance mutuelle des sanctions p cuniaires sous r serve de la transposition du dit m canisme par l tat o doit tre ex cut e la sanction 3 trimestre 2009 LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D SIGNATION DE L AUTORIT COMP TENTE Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme la d signation de la DGCCRF comme autorit de contr le comp tente rel ve du pouvoir r glementaire Il en est de m me pour les modalit s d habilitation et l assermentation des agents de contr le L ordonnance n 2009 104 30 janvier 2009 assujetti de nouvelles professions aux obligations de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme figurent notamment les agents immobiliers et les soci t s de domiciliation La d signation nominative de la DGCCRF comme autorit comp tente pour contr ler le respect des obligations anti blanchiment par ces deux professions rel ve du pouvoir r glementaire Un texte r glementaire suffit galement pour fixer les modalit s et conditions d enqu te de ses agents effet la loi l article L 561 36 11 du code mon taire et financier issu de l ordonnance du 30 janvier 2009 a d j d termin les principes encadrant les enqu tes sans que soit n cessaire une disposition l gislati
91. elance automobile fran ais t approuv la Commission en pr voyant l octroi d aides d tat aux constructeurs automobiles Ce plan de relance automobile est compatible avec les principes du march int rieur d s lors que les garanties exig es des constructeurs automobiles en contrepartie de l attribution d aides d tat envisag es sont n cessaires proportionn es et non discriminatoires Ainsi l aide au financement accord e aux constructeurs automobiles n est pas discriminatoire car tous les constructeurs peuvent en b n ficier y compris les filiales des groupes trangers En outre les constructeurs n ont aucune obligation de relocalisation en France de productions existantes ou de fermer des sites hors de France Enfin l engagement pour les constructeurs de maintenir l emploi sur le territoire fran ais est une obligation de moyens et non de r sultats 1 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 53 REMISE DE DETTES DES CR ANCIERS PUBLICS Pris en application de l article L 626 6 du code de commerce un d cret du 6 avril 2009 modifie le dispositif de dette des cr anciers publics aupr s des entreprises Ce nouveau dispositif qui constitue un r gime d aide d Etat doit tre n cessairement notifi la Commission europ enne L article 20 de la loi n 2009 179 du 17 f vrier 2009 pour l acc l ration des programmes construction et d investissement publics et priv s modifi l article
92. emble des entreprises situ es sur le territoire national En tant que mesure g n rale elle ne constitue pas une aide d tat et n a pas en cons quence tre notifi e la Commission europ enne Toutefois le projet de limiter ce dispositif aux seules entreprises ou secteurs conomiques expos s la concurrence internationale aurait pour effet de qualifier ce dispositif de mesure s lective En effet lorsque l administration dispose d un pouvoir discr tionnaire en ce qui concerne l application d un acte choix du b n ficiaire champ d application de la le caract re s lectif de la mesure est av r excluant ainsi son caract re de mesure g n rale En outre le fait de r server le b n fice de ce dispositif aux seules entreprises secteurs conomiques expos s la concurrence internationale ne serait pas examin de mani re favorable par la Commission celle ci tant tr s attentive ce que les dispositifs envisag s n alt rent pas les conditions des changes dans une mesure contraire l int r t commun Le fait de modifier le champ d application du dispositif impliquerait alors de le notifier avant sa mise en uvre la Commission europ enne en vertu de l article 8883 Toutefois il n existe pas de base de justification solide En outre une notification comporterait le risque de voir remis en cause le syst me tel qu il existe si la Commission consid rait qu il ne s agit p
93. en sus mise la disposition du ministre de la relance Elle a d en outre tendre ses comp tences au domaine des politiques de l emploi des comptes sociaux et de la fonction publique Mutation de ses m thodes de travail les consultations crites formalis es et les m moires devant les tribunaux restent un aspect essentiel du travail de la direction 2007 2009 ces consultations ont quasi doubl Ces outils traditionnels sont concurrenc s par de nouvelles m thodes travail en amont avec le client accompagn Bruxelles au Conseil d tat Matignon au SGDN au Parlement ce qui laisse peu de traces crites mais n cessite de multiples d placements et r unions et surtout r volution du travail accompli dans l imm diatet par des centaines de courriels qui partent chaque jour vers toutes les directions de Bercy vers les acheteurs publics vers tous les minist res pour lesquels la direction des affaires juridiques de Bercy constitue un r f rent cout Mutation de ses fonctions la direction des affaires juridiques assure toujours bien s r ses missions historiques interminist rielles celle d agent judiciaire du Tr sor et celle de responsable du droit de la commande publique dont l activit aura t grande encore en 2009 Mais deux fonctions ont consid rablement mont en puissance Celle d abord de l giste la direction des affaires juridiques assure un appui croissant la r daction de l
94. er par voie l gislative ou r glementaire le recours du tiers payeurs 2 2 en droit public Parmi les multiples expertises effectu es on peut notamment citer gt La participation la d fense du Gouvernement devant le Conseil constitutionnel La direction a apport son expertise pour la d fense de la loi de relance des investissements de la loi de r glement pour 2008 de la loi sur acc s au financement des PME de la loi sur la formation professionnelle de la loi sur les transports de la loi de financement de la S curit sociale de la loi de finances initiale pour 2010 et de la loi de finances rectificative pour 2009 gt Le projet de loi Grand Paris Les travaux interminist riels consacr s au Grand Paris et la r daction du projet de loi adopt en premi re lecture par l Assembl e Nationale le 1 d cembre 2009 ont soulev de nombreuses questions relatives la commande publique gt L association plusieurs r formes sociales Diff rents aspects du r gime juridique de P le Emploi sa nature juridique l affiliation ventuelle de ses agents l assurance ch mage ou l Ircantec ont n cessit nombre d expertises La loi relative l orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie a n cessit de nombreux travaux 2 3 L expertise droit communautaire et en droit international Comme chaque ann e les questions relevant de ces disc
95. er affichait un taux d application de 92 55 et le second de 86 pour un taux moyen de l ensemble des minist res de 84 gt La r forme des tudes d impact Mettant en uvre l article 39 de la Constitution dans sa r daction issue de la r vision constitutionnelle du 23 juillet 2008 la loi organique n 2009 403 15 avril 2009 relative l application des articles 34 1 39 et 44 de la Constitution pr voit que le Gouvernement a l obligation de transmettre au Conseil d tat puis au Parlement l appui de chaque projet de loi une tude d impact r pondant des prescriptions pr cis ment d finies par le l gislateur organique Ce dispositif est entr en vigueur le 1 septembre 2009 Depuis l entr e en vigueur de la r forme la direction des affaires juridiques est le point d entr e Bercy du SGG sur les tudes d impact ce titre la direction assume le r le de relais des commandes du SGG aupr s de chaque direction notamment pour les tudes transversales auxquelles doivent collaborer plusieurs directions L laboration des tudes d impact reste bien s r de la responsabilit particuli re des directions et services qui pilotent les projets de loi La direction s attache d velopper une expertise en la mati re afin d offrir une aide m thodologique pour accompagner les services dans la r alisation de leurs valuations 12 Rapport d activit DAJ 2009 1 2 Adapter la r glementation de la c
96. erait difficilement avec les nombreux textes d j applicables en droit fran ais La signature de ce protocole par la France ne para t donc pas opportune la suite d changes avec le Pr sident la HALDE le minist re des affaires trang res europ ennes a ouvert une r flexion interminist rielle en vue d une ventuelle signature par la France du protocole n 12 la Convention europ enne des droits de l homme relatif l interdiction g n rale de la discrimination ce jour par dix sept tats membres du Conseil de l Europe le protocole n 12 est entr en vigueur le 1er avril 2005 Consacrant un principe autonome de non discrimination ce protocole largit la garantie offerte par l article 14 de CEDH qui interdit les discriminations uniquement qui concerne la jouissance des droits garantis par le texte conventionnel ou par ses protocoles additionnels De plus le principe pr vu par le protocole n 12 n est assorti d aucune d rogation expresse En droit fran ais le principe de non discrimination est d j consacr par de nombreux textes internationaux communautaires et nationaux L introduction d une nouvelle r gle r dig e de fa on tr s g n rale ne manquerait pas de soulever des difficult s d articulation avec les normes existantes Le manque de pr visibilit de la jurisprudence de la Cour europ enne des droits de l homme incite aussi la prudence D s lors la si
97. ervice public de la justice ou des litiges relatifs l ex cution de baux commerciaux La transaction pr sente de nombreux avantages elle facilite un r glement rapide et amiable des diff rents d s lors qu il a pas besoin de recourir plusieurs degr s de juridiction elle permet une gestion conome des deniers publics elle la charge des juridictions favorise une indemnisation rapide des parties Un bilan d application du recours la transaction sera r alis la fin de l ann e 2010 gt contentieux de la validation de l quipement commercial La direction a assur avec succ s la d fense devant le Conseil d tat de l article 102 de la loi de modernisation de l conomie qui validait les autorisations d exploitation d quipements commerciaux d livr es sous l empire de l ancienne l gislation Celles ci avaient t gravement fragilis es par une volution jurisprudentielle intervenue en 2006 Dans une d cision St tablissements Pierre Fabre du 18 novembre 2009 le Conseil d tat contrairement qu avaient initialement jug les de Lyon et Versailles a admis que cette disposition reposait sur un imp rieux motif d int r t g n ral au sens de la jurisprudence de la Cour europ enne des droits de l homme Rapport d activit DAJ 2009 3 2 Au titre de son r le de prestataire de services gt contentieux du service universel des c
98. es d HLM de constituer un GIE aux seules hypoth ses o ce groupement ne viserait qu mutualiser des services logistiques de pure ex cution exercer une activit conomique rattachant celle de ses membres mais non num r e par le code de la construction et de l habitation 1 trimestre 2009 PROMOTION DE LA DIVERSIT La promotion de diversit dans les march s publics peut passer par l insertion de clauses sociales d ex cution dans les contrats de la commande publique et un renforcement de la r glementation p nale en vigueur La mise en uvre de ces outils pr sente toutefois des difficult s que pourrait tre appel r soudre un groupe de travail constitu cet effet La promotion de la diversit et de l galit des chances dans la commande publique peut justifier une volution de la r glementation en vigueur Il est ainsi possible de pr ciser la r glementation permettant d ins rer des clauses sociales d ex cution dans les march s publics L article 14 du code des march s publics pourrait tre modifi dans le sens d un adossement du nouveau dispositif sur l objectif de progr s social II est galement possible d tablir une nouvelle interdiction de soumissionner pour les op rateurs conomiques p nalement sanctionn s sur le fondement du d lit de discrimination d fini par les articles 225 1 et 225 2 du code p nal Rapport d activit DAJ 2009 S Pour mettre uvre c
99. es experts comptables en cr ant une contribution des associations de gestion et de comptabilit AGC au fonctionnement de l ordre des experts comptables Une redevance pour service rendu trouve sa contrepartie directe dans les prestations fournies par le service Or la contribution des AGC est affect e aux charges communes de la profession qui ne sont ni d finies ni identifiables et ne pr sentent pas de contreparties dans le cadre de l exercice associatif de la profession Il n est donc pas possible de qualifier de redevance pour service rendu la contribution envisag e Par ailleurs le caract re obligatoire du versement d une cotisation un ordre professionnel rel ve du domaine de la loi L article 5 de l ordonnance 25 mars 2004 pr voit l encadrement de la pratique de la profession d expert comptable par les AGC sans habiliter le pouvoir r glementaire d finir les modalit s d une obligation de versement d une cotisation annuelle l ordre des experts comptables Les n tant pas membres de l ordre professionnel des experts comptables la contribution n est donc pas une cotisation professionnelle La contribution envisag e s analyse en une imposition de toutes natures relevant du domaine de la loi Sa cr ation n cessite donc l adoption d une disposition l gislative qui fixera l assiette le taux et les modalit s de recouvrement de cette nouvelle imposition Ainsi une modification de l ordonnance du
100. es nouvelles mesures valuer leur impact sur les op rateurs conomiques et pr ciser leurs modalit s d application la cr ation d un groupe de travail pilot par l OEAP Observatoire conomique de l achat public est souhaitable 3 trimestre 2009 70 Rapport d activit DAJ 2009 REPRISE DES PERSONNELS Le code des march s publics ne peut tre modifi pour faire de la reprise des personnels du pouvoir adjudicateur un crit re d attribution Toutefois les clauses d ex cution du contrat peuvent la pr voir L article 53 du code des march s publics permet d j le recours d autres crit res d attribution que ceux qu il pr voit express ment Il faut que ces crit res ne soient ni discriminatoires ni d nu s de liens avec l objet du march Or le crit re de la reprise des personnels n appara t pas tre justifi par l objet du march En revanche les clauses d ex cution du march peuvent imposer la reprise des personnels condition de pas dissuader les PME de candidater de ne pas les priver de toute chance d emporter le contrat principe d gal acc s la commande publique Par ailleurs le consentement des personnels leur transfert est la meilleure garantie juridique du succ s de l op ration qui pourra s effectuer par voie de d tachement ou de mise disposition Il est possible d envisager un d tachement d office justifi par l int r t du service mais il n est pas certain qu
101. es r gles r gissant l achat la vente aux ench res par l tat de quotas d mission de gaz effet de serre sont d origine communautaire et nationale La directive 23 avril 2009 modifiant la directive 2003 87 CE afin d am liorer d tendre le syst me communautaire d change de quotas d mission de gaz effet de serre pr voit qu compter 2013 l allocation des quotas par les tats membres repose sur le principe de la mise aux ench res l allocation titre gratuit devenant l exception On entend par quota le quota autorisant mettre une tonne d quivalent dioxyde de carbone au cours d une p riode sp cifi e valable uniquement pour respecter les exigences de la pr sente directive et transf rable conform ment aux dispositions de la pr sente directive article 3 a de la directive du 13 octobre 2003 Les principes d galit et de non discrimination pos s la directive du 23 avril n interdisent ni une limitation de l acc s au march des quotas aux seuls exploitants int ress s ni un recours des interm diaires pour l organisation du march des ench res Les contrats confiant des op rateurs conomiques la r alisation de prestations de services en lien avec l organisation du march des ench res sont soumis au code des march s publics S il n est pas en l tat actuel des textes possible de confier une autorit administrative ind pendante existante notammen
102. et propose les r formes qui lui paraissent n cessaires Elle diffuse le droit de la commande publique aupr s de l ensemble des administrations Elle assure par ses avis une fonction de conseil juridique d expertise et d assistance op rationnelle et l gistique la demande des administrations centrales de l tat des tablissements publics de l tat et du service des achats de l tat Elle participe cette fonction de conseil l gard des autres acheteurs publics en liaison avec les directions et services int ress s Elle est responsable du bon fonctionnement de l Observatoire conomique de l achat public 106 Rapport d activit DAJ 2009 Elle assure le secr tariat de la Commission des march s publics de l tat La sous direction comprend 1 Le bureau r glementation g n rale de la commande publique Il labore le droit national de la commande publique et assure le traitement du contentieux aff rent ce domaine assure galement le traitement des pr contentieux et contentieux communautaires mati re de commande publique Il participe la repr sentation de la France aux conseils et groupes d experts en march s publics aux niveaux communautaire et international et suit dans ce domaine les n gociations men es avec les organismes internationaux comp tents exerce une mission d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique mati re de mise en
103. f d aide la cr ation et la reprise d entreprises NACRE Ce texte contient des l ments de nature r glementaire qui auraient du tre pr vus par un d cret en Conseil d tat Par ailleurs le dispositif NACRE pourrait tre mis en uvre dans le cadre de march s publics de services conclu l issue de mesures de publicit et de mise en concurrence Un nouveau dispositif d aide la cr ation et la reprise d entreprises NACRE pour les travailleurs priv s d emploi et les b n ficiaires de minima sociaux a t mis en place par une circulaire DGEFP 4 d cembre 2008 Elle organise un dispositif facultatif de labellisation d op rateurs offrant des prestations de conseil de formation et d accompagnement et permet en outre ces op rateurs de conclure une convention avec la DGEFP et la Caisse des d p ts et consignations CDC pour obtenir des subventions visant la promotion de ces activit s de conseil Pour s curiser juridiquement cette circulaire qui comprend des dispositions imp ratives le recours un d cret en Conseil d tat est rendu obligatoire par la loi l article L 2141 6 du code du travail et du fait de la nature des textes modifier eux m mes d crets en Conseil d tat Le dispositif r glementaire pourra en outre tre compl t par un arr t minist riel pr vu par le d cret CE Par ailleurs afin de s curiser la convention d objectifs et d viter une requalification en march s publ
104. formaliser par cette convention le cadre d une collaboration renforc e entre leurs services charg s de garantir aux acheteurs publics une aide efficace dans la passation et l ex cution de leurs march s La convention fixe les modalit s pratiques de collaboration et pr voit de d velopper les changes entre ces deux services en facilitant notamment l accueil des agents de la la DAY r ciproquement Un bilan sera effectu chaque ann e lors d une rencontre annuelle entre les deux signataires de la convention gt La signature d une convention entre DAJ et le SAE Le 4 d cembre 2009 la directrice des affaires juridiques et Jacques BARAILLER directeur du service des achats de l tat SAE ont sign une convention de partenariat d une ann e renouvelable avenant L objectif de cette convention est de fixer les modalit s pratiques de l intervention de la conseil juridique du dans tous les domaines du droit et plus particuli rement celui de la commande publique Pour m moire le SAE est un service comp tence nationale charg de d finir et de mettre en uvre la politique des achats courants de l tat gt La signature d une convention de gestion avec le Le minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer en charge des technologies vertes et des n gociations sur le climat MEEDDM est d sormais attributaire de comp
105. gent de la DGFIP au moyen d une signature scann e ou d une signature lectronique associ e un proc d cryptographique En l tat actuel du droit le code civil articles 1316 et suivants reconnait deux types d crits l crit sur support papier et l crit sur support lectronique qui ont tous deux la m me force probante De m me le code civil reconna t deux sortes de signature celle appos e sur papier et la signature lectronique Toutefois la valeur juridique de l crit et de la signature lectroniques doit pr senter certain nombre de garanties de s curit et de fiabilit pour b n ficier d une valeur juridique probante garanties qui sont laiss es l appr ciation souveraine des juges du fond C est ainsi qu l heure actuelle seules les signatures lectroniques fond es sur cryptologie cl unique r pondent aux exigences l gales Par cons quent si la signature scann e d un agent de DGFIP n est pas une signature au sens la loi la signature lectronique d un tel agent peut avoir une force probante si elle r pond aux exigences de s curit et de fiabilit requises De m me un accus de r ception lectronique doit pr senter des garanties de s curit et de fiabilit pour se voir reconna tre une valeur juridique En tout tat de cause l appr ciation de ces garanties rel ve de l appr ciation souveraine des juges du fond Enfin si la DGFIP optait pour un envoi par un
106. gnature par la France du protocole n 12 la Convention europ enne des droits de l homme n appara t pas opportune 4 trimestre 2009 78 Rapport d activit DAJ 2009 DROIT SOCIAL RETRAITES L interdiction et simple de retraites chapeau atteinte au principe constitutionnel de la libert contractuelle La s curisation des engagements des entreprises aupr s des salari s ayant contract ce type de retraite n impose pas un mode de gestion particulier Une retraite chapeau ou prestation d finie consiste en un compl ment de la retraite l gale g n ralement r serv e aux cadres dirigeants d une entreprise sous la forme d une provision calcul e par rapport un pourcentage fixe n goci entre 10 et 20 du salaire en fin de carri re Ce dispositif a t interdit 2009 titre provisoire dans les entreprises aid es par l tat par l article 25 de la loi n 2009 431 de finances rectificative pour 2009 Toutefois l interdiction pure et simple des retraites chapeau n est pas constitutionnellement envisageable Elle pourrait porter atteinte de mani re disproportionn e la libert contractuelle En effet le Conseil Constitutionnel depuis sa d cision n 2000 437 DC a jug que l atteinte l gale la libert contractuelle devait tre fond e sur des motifs suffisants d int r t g n ral m me si le dispositif ne concernait pas des contrats en cours En
107. h s pass s par certaines personnes publiques ou priv es non soumises au code des march s publics 66 Rapport d activit DAJ 2009 INSERTION PROFESSIONNELLE Les march s publics de services de qualification et d insertion professionnelle rel vent en principe de l article 30 du CMP Toutefois les ateliers et chantiers d insertion ne semblent pas pouvoir tre qualifi s d op rateurs conomiques Les contrats conclus avec ces structures ne sont pas soumis aux obligations de publicit et de mise en concurrence fix es par le code des march s publics Les Ateliers et Chantiers d insertion ont pour mission d organiser le suivi l accompagnement l encadrement technique et la formation de leurs salari s en vue de faciliter leur insertion sociale et de rechercher les conditions d une insertion professionnelle durable article L 5132 15 du code travail Les ACI poursuivent des missions en faveur de l insertion professionnelle qui devraient relever des march s publics de l article 30 du code des march s publics Cependant aux termes de l article 1 du code des march s publics les march s publics sont les contrats conclus avec des op rateurs conomiques publics ou priv s Il ressort de cette d finition que la r glementation relative aux march s publics ne s applique pas aux activit s non marchandes Les structures porteuses des ACI ne semblent pas pouvoir tre qualifi es op rate
108. ics un d couplage des versements partiels et des services ex cut s est souhaitable En effet le crit re de distinction principal entre subvention et prix de prestations celle ci entra nant la requalification repose sur l existence non d une contrepartie directe l ex cution de prestations individualis es Le programme NACRE pourrait cependant galement tre mis en uvre sur la base de march s publics 2 trimestre 2009 82 Rapport d activit DAJ 2009 GUICHET UNIQUE Dans le cadre de la mise en uvre des guichets uniques pr vus par la directive services il est possible de cr er un groupement d int r t conomique GIE en charge de la gestion de ce portail lectronique adress aux entreprises Aucun obstacle juridique ne s oppose la participation de l tat ce GIE ni ce que ce dernier soit constitu de personnes publiques Aux termes de l article L 251 1 du code de commerce un tel groupement peut en effet tre compos aussi bien de personnes publiques que de personnes priv es Deux conditions pos es ce m me article attirent plus particuli rement l attention l objet du GIE doit tre de faciliter ou de d velopper l activit conomique de ses membres tous les membres du groupement doivent avoir une activit conomique En l esp ce sous r serve d l ments plus pr cis quant l objet envisag on peut consid rer que ces deux conditions sont remplies 2
109. in es l administration fiscale de lui transmettre les informations portant notamment sur le contenu des d clarations fiscales souscrites par ses adh rents Au sens du droit p nal fran ais la communication une universit par le CGPA des informations confidentielles qu il d tient pourrait constituer les d lits de violation du secret professionnel pour le CGPA et de recel d un tel d lit pour l Universit En effet ces informations pr sentent un caract re secret au sens de l article 226 13 du code p nal puisqu elles concernent la situation patrimoniale des adh rents du CGPA Toutefois une information caract re g n ral et impr cis ne rev t pas un caract re secret au sens de l article 226 13 du code p nal D s lors une solution m diane peut tre envisag e le CGPA pourrait communiquer l universit les informations qu il d tient apr s en avoir supprim toutes les r f rences permettant d individualiser de personnaliser les documents en cause 1 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 SUCCESSION RENONCIATION Un contribuable peut en tant que repr sentant de son p re pr d c d renoncer succession de son grand p re sans pour autant tre contraint de renoncer succession de son p re la la Conform ment l article 751 du code civil la repr sentation successorale permet un h ritier de second rang le repr sentant d exercer dans la succession
110. inist res financiers que des autres minist res Le nombre des consultations par courriel hors les 2 300 courriels du bureau du conseil aux acheteurs publics peut tre estim 400 Plus de 84 des consultations hors courriel ont t trait es en moins de 45 jours le taux de satisfaction globale des clients atteignant pr s de 95 Les 400 r ponses par courriel des questions par courriel sont faites dans un d lai allant de 1 heure 1 semaine lorsqu elles ne font pas l objet d une r ponse crite formalis e soit en raison de leur importance soit pour r pondre une demande expresse du client en ce sens 44 Rapport d activit DAJ 2009 Performance de l activit consultations juridiques 94 6 92 0 843 86 838 de consultations trait es en moins de 45 jours 79 2 55 0 Taux de satisfaction globale des clients 2 Nombre de consultations crites rendues par la DAJ 2007 2008 2009 Consultations par notes formalis es lexclusion des prestations par courriel Indicateur du projet annuel de performance PAP sur la base des questionnaires d valuation retourn s par les commanditaires des consultations Cet indicateur a t largi compter 2009 aux clients hors Bercy 3 Le conseil aux acheteurs publics La DAJ assur en 2009 comme 2008 2 300 prestations par courriel de conseil juridique aux acheteurs publics C est le mo
111. iplines ont t nombreuses gt Le contentieux France Telecom Le contentieux relatif France T l com a connu un rebondissement avec l arr t rendu le 30 novembre 2009 par le Tribunal de Premi re Instance des Communaut s Europ ennes TPICE Par cet arr t rejetant les recours en annulation de la France et de France T l com contre la d cision de la Commission du 2 ao t 2004 le juge communautaire a confirm l analyse de la Commission selon laquelle France T l com avait b n fici entre 1994 et 2002 d une aide d tat incompatible avec le march commun devant tre r cup r e Pour une analyse d taill e cf Indemnisation des victimes d accidents corporels la Cour de cassation r tablit enfin la s curit juridique Quiniou n 57 215 et suivantes 14 Rapport d activit DAJ 2009 La somme contest e avait t plac e avec de la Commission sur un compte s questre l t 2008 dans l attente de l arr t du Tribunal Conform ment aux dispositions la convention de mise sous s questre pr voyant le d blocage des fonds en cas de confirmation de la d cision de la Commission par le Tribunal la somme d un milliard d euros t vers e au budget de l tat le 7 janvier 2010 gt Le Protocole n 12 de la CEDH Le minist re des affaires trang res a lanc une r flexion interminist rielle en vue d une ventuelle signature par la France du protocole
112. ique consistant obliger certains salari s faire adh rer au contrat collectif de compl mentaire sant de leur entreprise leur conjoint alors m me que ces derniers b n ficient d j d une assurance compl mentaire titre individuel apparait contraire deux principes Elle est d abord contraire au principe de libert contractuelle qui peut tre d finie comme la facult de contracter ou de ne pas contracter sous r serve d obligations pr vues par la loi telle que l assurance obligatoire Les articles L 932 1 du code de la s curit sociale et L 221 2 du code de la mutualit imposent ainsi tout salari de s affilier une institution de pr voyance une mutuelle une soci t d assurance en vue de se couvrir contre les risques li s la personne humaine ch mage Cependant le l gislateur ne semble pas avoir pr vu le cas du conjoint ou de la famille du salari Ces textes n interdisent pas une entreprise d offrir aux conjoints de ses salari s et leurs enfants la possibilit de b n ficier du dispositif mais cela doit rester une facult et non devenir une obligation Ensuite cette pratique entre dans le champ d application de l article L 122 1 du code de la consommation relatif la prohibition des ventes subordonn es lequel dispose il est interdit de refuser un consommateur la vente d un produit ou la prestation d un service sauf motif l gitime et de subordonner la vent
113. it limit e EIRL permettra aux artisans commer ants et professionnels lib raux de distinguer leur patrimoine personnel et leur patrimoine professionnel Ce texte r pond la principale pr occupation des entrepreneurs en nom propre prot ger leur patrimoine en cas de faillite II constitue galement une petite r volution notre droit puisque tout en veillant la protection des droits des cr anciers personnels et professionnels il vient bouleverser la th orie dite de l unicit du patrimoine Cette th orie avait cependant d j subi des am nagements en particulier avec la cr ation de la fiducie gt Le recours subrogatoire des tiers payeurs Les difficult s n es de la r forme du recours des tiers payeurs de 2006 ont t r solues par la Cour de cassation qui a confirm les analyses que la direction avait faites de ces dispositions dans le cadre de sa mission d agent judiciaire du Tr sor Le recours subrogatoire des tiers payeurs t profond ment modifi par l entr e en vigueur l article 25 de la loi n 2006 1640 21 d cembre 2006 relative au financement la s curit sociale pour 2007 Des difficult s d application de ce texte sont survenues tr s rapidement notamment sur l imputation des prestations d invalidit vers es par les organismes sociaux La jurisprudence s est pendant plus de deux ans r v l e confuse ce qui a eu pour cons quences de diff rer l in
114. it d organisations publiques elles soul vent des difficult s lorsqu il s agit faire r f rence dans un d cret Ces normes contiennent exemple des obligations d ind pendance et d acc s des documents qui les rendent difficilement conciliables avec le statut de la fonction publique Elles n cessiteraient au final de nombreuses adaptations pour s appliquer au sein de l administration 3 trimestre 2009 88 Rapport d activit DAJ 2009 EXEQUATUR qui d tient des cr ances aupr s d tat trangers ne peut recourir aux proc dures communautaires ou internationales de recouvrement forc du fait du principe g n ral de l application territoriale du droit et du caract re public de la cr ance de l AMF Seule pourrait tre mise en uvre la proc dure de recouvrement pr vue par la d cision cadre 2005 214 JAI du Conseil du 24 f vrier 2005 concernant l application du principe de reconnaissance mutuelle aux sanctions p cuniaires La cour d appel de Paris a confirm le bien fond des sanctions prononc es par l Autorit des March s Financiers AMF contre trois soci t s dont le si ge social est situ au Royaume Uni L tat fran ais souhaite recouvrer les sanctions p cuniaires Dans cette situation le principe de l application territoriale du droit ajout la nature administrative de la cr ance de font obstacle la mise en uvre de la plupart des proc dures communautaires ou
115. j finances gouv fr secr tariat de la directrice T l phone Si vous ne connaissez pas votre interlocuteur t l phonez au 01 44 97 05 61 secr tariat de la direction qui vous orientera T l copie 01 44 97 33 80 Mode d emploi de la Posez des questions claires transmettez les pi ces n cessaires et donnez vos coordonn es pour tre joint Sachez que toutes vos questions sont tudi es Notre silence n est pas indiff rence mais r flexion Si nous n avons pas accus r ception de votre demande dans les 48 heures t l phonez nous c est que nous n avons pas re u votre question Indiquez un d lai Mais ne vous formalisez pas si nous le discutons avec vous pr s d un millier de saisines crites par an Soyez raisonnable nous ne pouvons r pondre en 24 heures une question sur laquelle vous peinez depuis trois mois N h sitez pas revenir vers nous pour le service apr s vente Vos remerciements sont les bienvenus DAJ DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES 105 Arr t du 21 avril 2009 portant organisation de la direction des affaires juridiques minist re de l conomie de l industrie et de l emploi et du minist re du budget des comptes publics et de la fonction publique NOR ECEP0908387A JORF n 0104 du 5 mai 2009 La ministre de l conomie de l industrie et de l emploi et le ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique Vu le d cret n
116. l tat devant les juridictions 45 LECO uk Ud a Et tr nn et Mae ta td 45 gt ILE CON sue adeirat ei 46 LES R ORGANISATIONS INTERNES 47 1 La nouvelle organisation de DAJ si inissnissssnrnerenneeennenenenennnes 49 1 1 L arr t portant nouvelle organisation de la direction des affaires 49 1 2 La mise en uvre des propositions d am liorations tudi es par les 50 2 La plaquette de pr sentation de DAJ 50 IV LES RELATIONS EXT RIEURES rrrerenenenenenenenenenennse 51 1 Les contrats de service partenarial entre la DAJ et la 53 2 Les nouvelles conventions de services sign es entre DAJ et ses clients 53 gt La signature d une convention entre la DAJ et le CGEFI 53 gt La signature d une convention entre la DAJ et la DGFIP 54 gt La signature d une convention entre la DAJ et le SAE use 54 gt La signature d une convention de gestion avec le MEEDDM 54 3 Lecolloque 11 f vrier 2009 iraniens 55 4 La r ception de d l gations trang res nn 55 TROISI ME PA
117. l de la fonction publique de l tat En l absence de l implication d un tiers et d une clause permettant le recours d un tiers payeur dans le contrat d assurance la licence sportive de la victime aucune action r cursoire de l Etat n est envisageable Autoris participer un concours d quitation dans le cadre de son service un professeur de sport affect l cole nationale d quitation a fait une chute de cheval ayant entra n des blessures En l absence d implication d un tiers dans la chute du professeur aucune action r cursoire de l tat n est envisageable Une telle action est galement exclure concernant la compagnie d assurance qui au titre de titulaire de la licence de la f d ration fran aise d quitation En effet son contrat ne comporte aucune clause concernant un recours quelconque des tiers payeurs En l esp ce l indemnisation de l accident du professeur de sport est pr vue par les articles 34 et 65 de la loi n 84 16 du 11 janvier 1984 et l article L 27 du code des pensions civiles et militaires de retraite Le traitement du fonctionnaire est maintenu pendant l arr t de travail sans condition de dur e et les frais sont int gralement rembours s Une allocation temporaire d invalidit peut tre vers e la victime maintenue en activit qui demeure atteinte d une invalidit ayant entra n une incapacit permanente d au moins 10 2 trimestr
118. l officiel ainsi que des principales d cisions des juges internes et europ ens Electronique parce que la lettre de la DAJ se pr sente sous forme de br ves permettant ses lecteurs par des liens hypertextes d aller directement la source de l information Cette ann e ont accept de r diger l ditorial de La Lettre de la DAJ Jacques BARAILLER directeur du service achats de l tat M Jean Baptiste CARPENTIER directeur de TRACFIN Jean Pierre JOUYET pr sident de l Autorit des March s Financiers AMF Claude RUBINOWICZ Directeur g n ral de l Agence du patrimoine immat riel de l tat APIE Philippe SEGUIN Premier Pr sident de la Cour des comptes Jean Luc WARSMANN pr sident de la commission des lois de l Assembl e nationale Le CJFI et la Lettre de la DAJ sont publi s pr s de 7000 exemplaires adress s notamment aux cabinets et aux services de la pr sidence de la R publique et de l ensemble du Gouvernement aux principales juridictions ainsi qu aux grandes coles et universit s La Lettre de DAJ est directement accessible l adresse suivante http www minefe gouv fr directions_services daj lettre sommaire htm 4 2 Les guides En 2009 plusieurs documents et guides techniques ont t publi s gt Une plaquette de pr sentation La DAJ mode d emploi destination de l ensemble de ses clients cf annexes gt Avec la direction des JO plusieurs brochures largement diffus
119. la validit des conventions conclues par l ANR avec des organismes mandataires L Agence Nationale de la Recherche ANR est un tablissement public caract re administratif EPA de l tat Elle conclut des conventions de mandat avec des organismes charg s de la r alisation et du financement de projets de recherche Ces conventions ne sont pas s curis es En effet les organismes mandataires de ne sont pas tous dot s d un comptable public ce qui rend malais les contr les sur les op rations r alis es pour son compte En outre ces organismes supports sont mandat s pour effectuer des paiements d autres organismes pour le compte de L article 60 de la loi n 63 156 23 f vrier 1963 modifi incite conclure l application l tat ses tablissements publics de la comp tence exclusive des comptables publics L arr t soci t Prest Action 6 novembre 2009 n 297877 semble confirmer cette analyse Une disposition l gislative autorisant confier l instruction l attribution et le paiement d aides en mati re de recherche des organismes par conventions de mandat appara t donc souhaitable Ce sch ma conventionnel soul ve galement d importantes question ayant trait aux contr les que doit effectuer l agent comptable de avant de payer les organismes supports conform ment aux clauses des conventions de mandat Ces contr les portent notamment sur des pi
120. le suivi des mesures n cessaires sa mise en uvre Au 31 d cembre 2009 31 ordonnances avaient t prises 23 sur l ann e 2009 et ratifi es par une loi En outre une soixantaine de d crets ont t publi s repr sentant un taux d application total des mesures de 96 8 2 Le suivi du plan de relance Tout au long de l ann e 2009 DAJ contribu la r daction de nombreux aspects de la mise uvre du plan de relance de la fin de l ann e 2008 sur le dispositif de soutien au syst me bancaire ainsi que dans le domaine des march s publics notamment l occasion des lois de finances rectificatives de f vrier et d avril 2009 2 1 Le dispositif de soutien au syst me bancaire Apr s avoir apport fin 2008 sa contribution aux r flexions pr paratoires la cr ation de la Soci t des prises de participation de l tat SPPE et la Soci t de financement de l conomie fran aise SFEF la DAJ a particip l expertise de grands projets appelant des concours financiers de l tat sous forme d octroi de garantie des montages en forme de partenariats public priv projet de ligne grande vitesse Sud Europe Atlantique mise aux normes autorouti res de la future A63 Elle s est galement investie dans l institution du M diateur du cr dit La direction est repr sent e au sein du comit de garantie des contrats de partenariat De nombreuses expertises ont t sollicit es sur les questions
121. les fonctions d AJT cr es 1790 A ce titre il d fend les int r ts de l tat devant les tribunaux judiciaires l exception des mati res domaniale fiscale douani re pour cause d utilit publique et d enseignement En 2009 4500 nouveaux dossiers ont t ouverts ainsi t assur e la d fense de l tat dans des contentieux des libert s publiques dysfonctionnements du service public de la justice indemnisation de la d tention provisoire 600 dossiers par an hospitalisation dysfonctionnements des tutelles dysfonctionnements des op rations de police judiciaire en droit du travail et en droit de la s curit sociale ou en droit immobilier Plus particuli rement la direction a eu la responsabilit des contentieux suivants gt La d cision en appel dans le proc s de l Erika Bien que l tat fran ais ait re u de mani re irr vocable la suite d une transaction avec Total le montant des sommes auquel la soci t avait t condamn e par le jugement rendu le 16 janvier 2008 par le tribunal correctionnel de Paris l tat a en effet d cid tre pr sent en cause d appel pour solliciter la confirmation du jugement L audience s est tenue 5 octobre au 18 novembre 2009 devant la Cour d appel de Paris qui rendra sa d cision le 30 mars 2010 16 Rapport d activit DAJ 2009 gt d un tableau statistique sur l indemnisati
122. liquant l tat engag es devant les juridictions civiles et p nales lorsqu un agent de l tat a subi caus un dommage corporel ayant pour origine un accident ou devant les juridictions civiles lorsqu un agent de l tat a subi un dommage corporel ayant pour origine une agression Il n gocie les transactions destin es mettre fin l instance assure la d fense des int r ts de l tat dans les dossiers amiables ou devant les juridictions administratives aux fins de recouvrer les prestations d invalidit servies aux agents ayant subi un dommage corporel Il g re la convention des dommages mat riels entre l tat et les assureurs ainsi que les relations avec l Association pour la gestion des informations sur le risque automobile AGIRA Article 4 La sous direction droit public et droit europ en et international exerce des missions d expertise de conseil et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit public national europ en et international Elle assure les fonctions d agent judiciaire du Tr sor devant les juridictions trang res et nationales dans les domaines relevant de ses comp tences Il La sous direction comprend 1 Le bureau droit public g n ral et constitutionnel exerce des missions d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit constitutionnel du droit administratif g n ral du droit ad
123. llocation PNA Approuv par le d cret n 2007 979 15 mai 2007 le PNAQ fran ais pour la p riode 2008 2012 dit PNAQ II contient une r serve pour les nouveaux entrants qui s av re tr s insuffisante Afin d abonder cette r serve le l gislateur est intervenu par la loi n 2008 1443 du 30 d cembre 2008 portant loi de finances rectificative pour 2008 l article 8 de cette loi pr voit de r duire annuellement l enveloppe des quotas allou s aux installations du secteur de la production d lectricit Le propose de substituer au dispositif de pr l vement sur quotas vot LFR 2008 une taxe sur les quotas d livr s aux lectriciens L assiette de la taxe serait constitu e des quotas d livr s annuellement chaque installation du secteur de la production lectrique le taux de la taxe serait constitu d un pourcentage de la valeur moyenne des quotas Une taxe sur les quotas allou s aux lectriciens ne serait pas contraire au trait Il n est cependant pas certain que les avantages que les lectriciens ont tir du syst me d allocation des quotas de gaz effet de serre constituent un crit re objectif et pertinent justifiant au regard de l objectif poursuivi par la loi la discrimination envisag e La taxation pr vue pourrait en outre tre consid r e comme une modification ex post du PNAQ interdite par le droit communautaire 4 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 79 L
124. ment invit d honneur Catherine Bergeal directrice des affaires juridiques de Bercy Henriette Chaubon directrice juridique de la SNCF Christian Laure consultant associ d Eurogroup et Patrick Rothey directeur juridique sont intervenus lors de la premi re table ronde Andr Barb conseiller ma tre la Cour des Comptes et ancien directeur g n ral des services du d partement d Indre et Loire Bernard Field secr taire g n ral de Saint Gobain Thierry Xavier Girardot directeur juridique du minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de l am nagement du territoire et Bernard Grelon avocat associ ont particip au deuxi me d bat Les changes nourris qui ont eu lieu au cours de ce colloque ont permis de mettre en perspective la place singuli re que les services juridiques occupent aujourd hui dans les organisations publiques ou priv es Les actes du colloque ont t publi s dans le n 55 CJFI 4 La r ception de d l gations trang res La DAJ en 2009 accueilli plusieurs d l gations trang res ou repr sentants d organisations internationales pour des entretiens ou pour des s minaires d une ou deux journ es Organisation des Nations Unies R publique Populaire de Chine R publique de Serbie Ancienne R publique Yougoslave de Mac doine Taipei chinois Lituanie Certaines de ces rencontres eu d autre objet qu une
125. ministratif des biens du droit de la comptabilit publique et du droit des finances publiques Il apporte le cas ch ant son assistance aux directions comp tentes pour le traitement contentieux dans ce domaine assure une veille en droit constitutionnel et la diffuse aupr s de l ensemble des personnels de la direction Il suit les relations de la direction avec la Cour des comptes et la Cour de discipline budg taire et financi re 2 Le bureau droit des politiques de l emploi et des professions r glement es exerce des missions d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit des politiques de l emploi de la s curit sociale du droit du travail et de la fonction publique ainsi que du droit du tourisme des chambres consulaires de l artisanat et des professions r glement es Il apporte le cas ch ant son assistance aux directions comp tentes pour le traitement contentieux dans ces domaines 3 Le bureau droit europ en et international exerce des missions d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit communautaire du droit de l Union europ enne et du droit europ en ainsi que pour les questions relatives aux politiques communautaires aux relations ext rieures des Communaut s europ ennes et de l Union europ enne sous r serve des comp tences d volues la sou
126. mpe est une branche d activit de l Imprimerie nationale IN L tat envisage son rapprochement avec l Institut m moires de l dition contemporaine IMEC Plusieurs modalit s juridiques sont envisageables Le transfert de l IMEC ou toute autre personne appartenant au secteur priv ne constitue pas un transfert d entreprise au sens de l article 34 de la Constitution et ne n cessite donc pas l intervention du l gislateur Le statut de monument historique d une partie des biens de ALAE n est pas un obstacle au transfert de ces biens Le principe d galit devant les charges publiques s oppose ce que puisse tre c d un prix inf rieur sa valeur La cession de emporterait transfert automatique des contrats de travail des salari s de droit priv y compris les ouvriers d tat Dans l hypoth se de la cr ation d une structure autonome laquelle serait transf r e le choix de l tablissement public de coop ration culturelle EPCC doit tre privil gi Quelque soit l option le transfert de ne soul ve pas de difficult particuli re au regard de la r glementation communautaire des aides d tat Enfin si l on devait confier un tiers la gestion de par contrat il pourrait s agir d un march service qui des r gles minimales de publicit et de mise en concurrence mais pas d une d l gation de
127. n fait la demande des certificats copies ou extraits des inscriptions port es au registre des commerces et des soci t s et des actes d pos s en annexe article R 123 150 et suivants du code de commerce Sous peine de sanctions p nales il est tenu au secret professionnel durant la phase dite de conciliation En effet cette proc dure de sauvetage de l entreprise est confidentielle et le greffe est d s lors tenu de refuser de communiquer des documents une personne qui n est pas partie cette proc dure 1 trimestre 2009 TRANSMISSION DE DONN ES CONFIDENTIELLES La transmission de donn es confidentielles de nature fiscale une personne publique par un organisme agr constitue une violation du secret professionnel Toutefois si l information rev t un caract re g n ral et impr cis et ne permet pas d identifier les personnes concern es le d lit n est pas constitu Dans le cadre de la mise en uvre du r glement n 199 2008 concernant l tablissement d un cadre communautaire pour la collecte la gestion et l utilisation de donn es dans le secteur de la p che le minist re de l agriculture souhaite confier une universit la collecte des donn es socio conomiques aupr s d un chantillon de navires de p che Cette universit envisage de demander au Centre de gestion de la p che artisanale CGPA centre habilit laborer pour le compte de ses adh rents les d clarations dest
128. nal r gi par le droit international et conclu par crit entre un ou plusieurs tats et une plusieurs organisations internationales Il n y a pas de formalisme en la mati re Un trait peut tre form de plusieurs actes unilat raux comportant l engagement des parties qui porte pas atteinte l unit substantielle de l accord La conclusion des accords de cr dits suppose donc que le ministre de l conomie dispose de pouvoirs d livr s par le minist re des affaires trang res De plus ces accords qui engagent les finances de l tat au sens de l article 53 de la Constitution ne peuvent entrer en vigueur qu apr s le vote d une loi d autorisation par le Parlement et le d p t d un instrument d adh sion ou d approbation Par ailleurs le plafond des pr ts accord s par l tat au FMI ayant t fix au sein de la loi n 45 138 du 29 d cembre 1945 par l article 44 1 de la loi de finances rectificative pour 1997 la loi d autorisation devrait consister en une modification de la loi de 1945 Cette modification pourrait prendre la forme soit d une loi de finances soit d une loi ordinaire en application de l article 34 11 7 de la LOLF qui dispose que la loi de finances peut approuver des conventions financi res Enfin une ligne de cr dit bilat rale pourrait tre ouverte au profit du FMI par la Banque de France cette institution tant habilit e accorder des pr ts des organismes i
129. ndise La circulaire n 248 du 16 janvier 1997 explicitant la loi n 96 603 du 5 juillet 1996 relative au d veloppement et la promotion du commerce et de l artisanat pr voit que les marchandises concern es par les ventes en soldes sont des marchandises neuves ou d occasion qui peuvent tre stock es La jurisprudence retient quant elle la notion d objet mobilier et de choses mobili res qui se comptent se p sent ou se mesurent D s lors il conviendrait de consid rer que des op rations de ventes en soldes de prestations de service notamment celles de voyagistes pas dans le champ d application de l article L 310 3 En effet une distinction entre prestations de services stockables et non stockables risquerait d tre source de complexit dans la mesure o elle impliquerait une appr ciation au cas cas 1 trimestre 2009 PRINCIPE DE LAICIT Le principe de la cit doit tre concili avec la libert religieuse Les contr les effectu s par la DGCCRF sur les produits halal ne portent pas atteinte ce principe s ils sont fond s sur des l ments objectifs Il n appartient en revanche l tat ni de d finir les caract ristiques de l halal ni de participer l laboration d un r f rentiel en ce domaine Un produit halal est consid r comme conforme aux pr ceptes de l Islam La s interroge sur la compatibilit du contr le sur
130. nstitue une mesure g n rale Une mesure en apparence s lective parce que favorisant certaines entreprises par rapport d autres peut tre qualifi e de g n rale si cette diff renciation est inh rente au syst me TPICE 10 avril 2008 T 233 04 Une derni re alternative serait de modifier profond ment le syst me d indemnisation du ch mage partiel afin de le rapprocher des crit res de la mesure g n rale 1 trimestre 2009 CRISE CONOMIQUE Les r gles applicables en mati re de fonctionnement du march int rieur ont r cemment volu pour tenir compte du contexte actuel de crise mais doivent toujours ob ir aux principes du march int rieur Application au cas du plan de relance automobile fran ais Le march int rieur est fond sur le principe de non discrimination applicable la libert de circulation des marchandises des services des personnes et des capitaux Aucune entrave ni discrimination ne peut porter atteinte ces libert s fondamentales Dans des cas limit s des atteintes peuvent tre port es la libre prestation de service et la libert d tablissement condition qu elles soient justifi es n cessaires et proportionn es La crise ne remet pas en cause ces principes Cependant en mati re d aides d tat des difficult s conomiques et sociales peuvent justifier des assouplissements la r glementation article 87 3b du trait CE C est dans ce cadre que le plan de r
131. nsultations Chaque prestation r alis e donne lieu une valuation par le client de sa qualit et du respect des ch ances fix es Un bilan sera r alis chaque ann e lors d une rencontre annuelle entre les deux signataires de la convention Rapport d activit DAJ 2009 53 gt La signature d une convention entre DAJ la DGFIP Le 13 octobre 2009 la directrice des affaires juridiques et Vincent MAZAURIC directeur adjoint charg de la gestion publique la direction g n rale des finances publiques ont sign une convention d une dur e de deux ann es Son objectif est de renforcer le conseil aux acheteurs publics dispens par la cellule d information juridique des acheteurs publics CIJAP service de la DGFIP int gr au p le national de soutien au r seau sp cialis dans la commande publique et situ Lyon et par la sous direction du droit de la commande publique de la DAJ Ces deux entit s ont trait au cours de l ann e 2009 respectivement pr s de 30 000 appels t l phoniques et 28 000 courriels 90 en moins de 8 jours La DAJ apporte r guli rement son expertise la CIJAP pour l aider dans son r le d information et de conseil destination des acheteurs publics des collectivit s territoriales et des services d concentr s de l tat La diversit et la complexit des questions trait es la dans l exercice de ses missions ont conduit ces deux directions
132. nt auquel un chauffeur de l administration est affect peuvent tre engag es si ce chauffeur ayant accumul des heures suppl mentaires au del du quota cause un accident de la circulation durant le service Un accident de la circulation caus durant le service par un chauffeur de l administration ayant accumul des heures suppl mentaires au del du quota peut engager la responsabilit p nale d un directeur d administration centrale et de l agent auquel le chauffeur est affect Ceux ci pourraient effet tre consid r s comme auteurs indirects de l accident s il tait d montr l existence leur encontre d une faute qualifi e au sens de l article 121 3 alin a 4 du code p nal M me en l absence d engagement d une telle responsabilit p nale l indemnisation des victimes agent transport chauffeur tiers interviendrait devant la juridiction judiciaire sur le fondement de la loi du 31 d cembre 1957 qui pr voit la substitution de la responsabilit de l tat celle du chauffeur de l administration En cas de faute personnelle du chauffeur ou du donneur d ordre l administration pourrait se retourner contre eux pour obtenir le remboursement des sommes qu elle d verser la victime de l accident 2 trimestre 2009 INDEMNISATION DES ACCIDENTS DE SERVICE L indemnisation d un professeur de sport victime d un accident dans le cadre de son service est pr vue par le statut g n ra
133. nt dans la majorit des pays de la zone euro La Commission et la Banque centrale europ enne BCE ont donc mis en place en janvier 2009 un groupe de travail qui a pour objectif de d finir au niveau communautaire des r gles d utilisation des esp ces afin d harmoniser les pratiques au sein des diff rents tats membres Ces r gles communautaires d am nagement du cours l gal devraient cependant pas impliquer des modifications significatives de notre r glementation interne 3 trimestre 2009 92 Rapport d activit DAJ 2009 REFUS DE CH QUES Un ch que peut tre l galement refus si la personne qui le re oit ne s estime pas en mesure de v rifier l identit de son signataire Aucune distinction entre fran ais et trangers n est tablie la loi Les administrations sont tenues d accepter les ch ques pour le paiement des sommes dues au Tr sor sauf texte contraire Les commer ants ne sont pas contraints la loi d accepter les ch ques m me sur pr sentation d une pi ce d identit dans la limite de 3000 euros seules les esp ces ont cours l gal les commer ants peuvent donc refuser les ch ques Au del la loi impose le paiement par ch que carte bancaire ou virement En outre 515 autorisent le r glement par ch ques ils peuvent imposer des restrictions syst matiques condition de les afficher publiquement Ils sont responsables en cas de n gligence dans la v rification de l authenti
134. ntentieux enjeux politiques juridiques financiers port s devant les juridictions internes la ainsi que les pr contentieux et contentieux communautaires Deux fois par an une note de synth se est adress e aux cabinets sur ces dossiers sensibles 18 Rapport d activit DAJ 2009 4 Diffuser l information juridique La diffusion de l information juridique est une fonction importante de toute direction juridique Informer l administration et ses agents de l actualit juridique contribue la qualit de la r glementation l op rationnalit de l expertise des services administratifs et l am lioration de la d fense de l tat au contentieux 4 1 Les publications Le Courrier Juridique des Finances et de l Industrie CJFI est la revue juridique des minist res financiers Fond en janvier 2000 le CJFI a depuis connu de nombreuses volutions Aujourd hui le CJFI a pour vocation d apporter un clairage sur des th mes juridiques d actualit dans le domaine Bercy au travers d articles de synth se et d analyse des jurisprudences constitutionnelle judiciaire administrative et europ enne 2008 le avait consacr un num ro sp cial la l gistique qui continue rencontrer un vif succ s En 2009 le num ro sp cial du a t consacr la question diffamation injure outrage comment se d fendre En 2009 de bimestriel le CJFI est devenu trimestriel La revue a
135. nternationaux article L141 9 du code mon taire et financier Il lui appartient alors d valuer les risques financiers de l op ration et le cas ch ant de refuser d accorder le pr t ou de le soumettre une garantie apporter par l tat Dans ce dernier cas l adoption d une mesure en loi de finances serait n cessaire en application de l article 34 11 5 de la LOLF qui nonce que dans la seconde partie la loi de finances de l ann e l octroi des garanties de l Etat et fixe leur r gime 1 trimestre 2009 90 Rapport d activit DAJ 2009 SANCTION FISCALE Les r gles du droit international ne s opposent pas ce que l administration fiscale prononce des amendes fiscales l encontre d organismes tablis l tranger Toutefois ces sanctions ne seront pas reconnues l tranger en raison du principe de l application territoriale du droit et du caract re public de l amende Sur le territoire communautaire l administration fiscale pourra se pr valoir de la d cision cadre n 2005 214 JAI qui pr voit la reconnaissance mutuelle des d cisions relatives aux sanctions p cuniaires Dans son arr t rendu le 27 janvier 2009 Aff C 318 07 la CJCE a jug que l article 56 du trait CE interdisait aux tats en ce qui concerne les dons faits des organismes d int r t g n ral de restreindre le b n fice de d ductions fiscales aux dons effectu s des organismes situ
136. nts de 50 54 ans Nbre d agents de 55 ans et Nombre Effectifs Effectifs masculins f minins 1 35 35 49 ans 50 54 ans 55 ans et TOTAL Rapport d activit DAJ 2009 gt Les effectifs par m tier En 2009 83 des effectifs de la direction sont affect s aux m tiers juridiques consultations et contentieux La proportion des agents exer ant des fonctions support repr sente 17 des effectifs R partition des agents entre fonctions juridiques et fonctions support Agents exer ant des fonctions juridiques Agents exer ant des fonctions support Pourcentage d agents exer ant des fonctions juridiques par cat gorie Vacataires 80 00 77 4 Cat gories gt w 60 00 91 35 92 31 Pourcentage par rapport au total des effectifs globaux de chaque cat gorie Pourcentage d agents exer ant des fonctions support par cat gorie Vacataires Cat gories Pourcentage par rapport au total des effectifs globaux de chaque cat gorie Rapport d activit DAJ 2009 gt gt Les effectifs par statut La majorit des personnes 179 personnes sont des agents titulaires Ils repr sentent 85 24 des effectifs contre 11 90 25 agents pour les contractuels le solde tant constitu de vacataires R partition des effectifs par statut 220 210 Nbr
137. oi de r glement M me si les accords d annulation des dettes n entra nent pas l inscription de cr dits budg taires en loi de finances initiale ils constituent en principe des accords engageant les finances de l tat au sens de l article 53 de la Constitution puisqu ils produisent des effets financiers analogues ceux d une d pense budg taire Il n en va diff remment que si le Parlement a pr alablement puis sa comp tence budg taire r sulte de ce qui pr c de que le vote d une loi d autorisation d approbation n est plus n cessaire d s lors que l accord d annulation de dettes est couvert par une disposition l gislative sp cifique 2 trimestre 2009 AUDIT ET CONTR LE INTERNE DE L TAT Les r gles internationales en vigueur en mati re d audit interne n ont pas de port e juridique en droit interne Le d cret en cours de r daction sur ce sujet n a donc pas tre soumis ces r gles internationales Dans le cadre de la r flexion sur la structuration de la politique d audit interne de l tat men e par un avant projet de d cret en Conseil d tat a t labor Ce texte pas tre soumis aux normes internationales de l audit interne dict es par une association internationale dans la mesure o elles n ont aucune port e juridique contraignante et ne constituent qu un cadre r f rence Par ailleurs n tant pas sp cifiquement con ues pour l aud
138. ommande publique La direction a eu la responsabilit de tous les textes relatifs la commande publique l ordonnance et le d cret recours cf les temps forts 1 circulaire transaction cf les temps forts n 2009 864 du 15 juillet 2009 relative aux concessions de travaux publics prise sur habilitation de la loi n 2008 735 du 28 juillet 2008 relative aux contrats de partenariat qui modifie le r gime applicable ces contrats pour le mettre en conformit avec le droit communautaire enfin un arr t sur la d mat rialisation des proc dures de passation des march s publics en date du 14 d cembre 2009 pr cise le r gime de l achat lectronique et les r gles applicables la publication des documents du march La direction a en outre initi une relance de l activit des comit s consultatifs de r glement amiable des diff rents ou litiges relatifs aux march s publics CCRA 2 Livrer une expertise op rationnelle La DAJ est le conseiller juridique des ministres charg s de l conomie et du budget 2009 son expertise pluridisciplinaire a notamment concern les domaines suivants 2 1 L expertise en droit priv Pour l ann e 2009 l expertise de la direction t sollicit e sur l ensemble du champ du droit priv et plus particuli rement pour gt La cr ation de l EIRL Le projet de loi instituant l entrepreneur individuel responsabil
139. ommunications lectroniques La Cour de Justice des Communaut s europ ennes a constat dans un arr t du 6 d cembre 2001 affaire C 146 00 que le cadre r glementaire fran ais concernant le financement du service universel n tait pas totalement conforme au droit europ en des t l communications les co ts nets r sultant des obligations de service universel tant sur valu s Les mesures transitoires destin es assurer le financement ininterrompu du service universel sans attendre la publication des d crets en Conseil d tat pr vus par la loi ont t attaqu es par les op rateurs devant le juge administratif pour d faut de base l gale Une fois le cadre r glementaire entr en vigueur les contentieux ont pour la plupart t r gl s l exception de ceux portant sur les ann es 1998 2000 Si le principe des contributions n est pas remis en cause des int r ts moratoires dont le montant reste d terminer sont dus par l tat aux op rateurs Les soci t s Bouygues T l com et Verizon ont demand la Cour administrative d appel de Paris d enjoindre l tat de proc der sous astreinte au paiement des int r ts moratoires Des discussions entre l tat et les op rateurs concern s sont en cours pour d terminer le montant des int r ts dus par l Etat gt Le contentieux de masse pour blocage de carri re des agents des corps de reclassement de France T l com et de La Poste
140. on pour d tention provisoire IDP L article 149 du CPP dispose que toute personne qui a fait l objet d une d tention provisoire au cours d une proc dure termin e une d cision de non lieu de relaxe ou d acquittement devenue d finitive a droit sa demande une r paration int grale des pr judices mat riels et moraux que lui a caus cette d tention La DAJ assure la d fense des int r ts de l tat dans ces proc dures devant les Premiers pr sidents de Cour d appel puis en cas d appel devant la commission nationale de la r paration institu e aupr s de la Cour de Cassation Ce contentieux repr sente pr s de 600 dossiers par an et le versement d environ 7 millions d euros aux requ rants pour l ann e 2009 Depuis le 1 d cembre 2009 la DAJ mis en place une politique de transaction qui s est traduite par une augmentation tr s significative du nombre de transactions propos es aux justiciables pass de 11 pr s de 30 Un bilan a t pr sent en f vrier au premier pr sident de la Cour de cassation gt recours la transaction La circulaire du Premier ministre du 6 f vrier 1995 sur le d veloppement du recours la transaction pour r gler amiablement les conflits a vocation s appliquer non seulement en mati re d indemnisation de la d tention provisoire mais galement aux contentieux trait s par judiciaire du Tr sor comme ceux du dysfonctionnement du s
141. ous marin Ouessant contenant des r sidus d amiante et c d la Malaisie afin d tre converti en mus e n est pas un d chet au sens du droit international en vigueur A titre subsidiaire il r sulte de la combinaison des articles L 3211 18 et L 3212 2 du code g n ral de la propri t des personnes publiques et 115 1 du code du domaine de l tat qu un accord international portant cession titre gratuit d un bien mobilier dont la valeur v nale exc de 1500 euros affecte des dispositions l gislatives Il doit donc d apr s l article 53 de la Constitution tre ratifi ou approuv par une loi Cependant on peut d duire des circonstances de l esp ce que le sous marin en raison de tr s longue dur e d utilisation une valeur v nale nulle 4 trimestre 2009 86 Rapport d activit DAJ 2009 FONCTION PUBLIQUE OBLIGATION DE CONFIDENTIALIT La signature par des agents d une administration centrale d un engagement de confidentialit n est pas n cessaire pour les soumettre l obligation de secret professionnel fix e par le 1er alin a de l article 26 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 Un rappel explicite sous la forme d un engagement crit pourrait n anmoins s av rer utile La commission consultative cr e pour la d volution de contrats que l tat envisage de passer avec un prestataire priv en vue de lui confier l organisation du dispositif technique relatif la mise
142. par le d cret n 55 733 du 26 mai 1995 1 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 EXPORTATION DE D CHETS Un sous marin contenant des r sidus d amiante et c d un pays hors UE et OCDE n est pas un d chet au sens des conventions internationales d s lors qu il a vocation tre r utilis sans transformation pr alable et dans la continuit du processus de production La convention de B le du 22 mars 1989 et le r glement CE n 1013 2006 du 14 juin 2006 deux accords internationaux de protection de l environnement que la France est tenue de respecter posent un principe g n ral d interdiction des exportations de d chets en dehors de l UE et des pays l OCDE Les d chets vis s par ces deux textes sont les substances ou objets qu on limine ou qu on est tenu d liminer en vertu des dispositions du droit national convention de B le ou encore toute mati re substance ou objet dont l utilisation est interdite par la loi et dont le d tenteur se d fait ou dont il a l obligation de se d faire r glement Ces d finitions juridiques de m me qu une jurisprudence de la CJCE 18 avril 2002 C 9 00 permettent d carter la qualification de d chet lorsque l l ment concern est destin tre r utilis sans transformation pr alable et dans la continuit du processus de production En l esp ce il est donc possible de dire que le s
143. pect de leurs pr rogatives respectives Ce principe interdit selon la Cour aux institutions communautaires de d l guer un pouvoir normatif Sur cette base les agences europ ennes se sont vues conf rer des pouvoirs limit s des d cisions individuelles Des arguments peuvent cependant tre avanc s en faveur de l attribution d un pouvoir normatif aux agences europ ennes Le principe d quilibre institutionnel tel qu interpr t par la jurisprudence post rieure l arr t Meroni devrait permettre un encadrement de la d l gation de pouvoir aux agences par d autres moyens que celui de l interdiction de principe pos e par la jurisprudence Meroni Divers moyens de contr le peuvent en effet tre envisag s afin de pr server les pr rogatives respectives conf r es aux institutions communautaires La possibilit de conf rer un pouvoir normatif aux agences communautaires est par ailleurs encourag e par la cons cration des agences dans les dispositions issues du trait de Lisbonne L attribution de pouvoirs quasi normatifs aux agences les plus r centes t moigne enfin de la reconnaissance par les institutions communautaires de leur contribution essentielle l exercice de la fonction ex cutive au niveau europ en 4 trimestre 2009 PRINCIPE G N RAL DE NON DISCRIMINATION La cons cration d un principe g n ral de non discrimination par le protocole n 12 la Convention europ enne des droits de l homme s articul
144. pos e aux distributeurs et fournisseurs de gaz naturel En l absence de disposition l gislative expresse ou de clause contractuelle de r vision la contribution ne peut tre appliqu e aux contrats en cours L article 7 V de la loi n 2003 8 du janvier 2003 relative aux march s du gaz et de l lectricit et au service public dispose que les clients domestiques ayant droit la tarification sp ciale produit de premi re n cessit b n ficient galement leur demande pour une de leur consommation d un tarif sp cial de solidarit applicable la fourniture de gaz naturel et aux services qui lui sont li s L article 16 2 et les d crets d application de la loi imposent aux distributeurs et fournisseurs gaz naturel une contribution au titre du tarif sp cial de solidarit En revanche l article 16 2 ne fait pas de sa r percussion sur les consommateurs finals une obligation La loi aucune ventuelle application r troactive du dispositif En l absence de clause contractuelle de r vision la contribution au titre du tarif sp cial de solidarit ne peut tre appliqu e aux contrats en cours La r percussion sur les consommateurs finals de la contribution due par les fournisseurs de gaz n est donc pas possible pour ces contrats 1 trimestre 2009 ENTREPRISES CR ATION REPRISE D ENTREPRISES La circulaire de la DGEFP du 4 d cembre 2008 met en place un nouveau dispositi
145. premi re version 2008 du contrat Quatre nouveaux objectifs ont t ajout s favoriser un meilleur partage de la fonction RH avec les managers renforcer l implication de ces derniers dans la gestion de leurs quipes d velopper politique de diversit assurer la mutualisation et la capitalisation des probl matiques RH entre les divers acteurs concern s 2 Les nouvelles conventions de services sign es entre DAJ ses clients 2008 avait t lanc e une proc dure de contractualisation qui s tait traduite par la signature d une convention entre la DAJ et d une dur e d un an renouvelable par avenant pour d velopper relation partenariale plus structur e et performante Quatre nouvelles conventions de services ont t conclues en 2009 gt La signature d une convention entre DAJ et le CGEFI La DAJ apporte r guli rement son expertise CGEFI pour l aider dans le traitement des dossiers qui r sultent des missions qui lui sont confi es Les demandes CGEFI repr sentent une vingtaine de consultations crites par an Le 1 juillet 2009 Catherine directrice des affaires juridiques et Charles COPPOLANI chef du service du contr le g n ral conomique et financier CGEFI ont sign une convention de services afin d am liorer l organisation du travail en commun Cette convention traite notamment des modalit s de saisine des d lais et du suivi des co
146. profit de fa on frauduleuse la responsabilit p nale du comptable public sera difficile mettre en uvre Si l l ment mat riel de l infraction p nale peut r sider dans le paiement de la transaction l l ment intentionnel ne saurait se d duire de ce seul paiement Par ailleurs si la conclusion d un march de r gularisation est constitutive du d lit de favoritisme la mise en uvre de la responsabilit p nale du comptable public est l encore d licate celle ci n cessitant la preuve d un l ment intentionnel et le comptable public pouvant invoquer le fait justificatif tir de l ordre de la loi 4 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 75 CONSOMMATION LIC IT DE VENTES EN SOLDES Seules les marchandises biens corporels peuvent faire l objet de ventes en soldes D s lors il conviendrait de consid rer que la vente en soldes de prestations de services biens incorporels n entre pas dans le champ d application de l article L 310 3 du code de commerce Selon l article L 310 3 du code de commerce sont consid r es comme soldes les ventes qui sont annonc es comme tendant une r duction de prix l coulement acc l r de marchandises en stock Dans le cadre pr cis de cet article la notion de marchandises pas fait l objet d finition jurisprudentielle Toutefois un faisceau d indices permet de retenir une interpr tation stricte du terme de marcha
147. public ayant pr sid la r daction de ces documents N anmoins ils s inscrivent dans un cadre commercial ce que confirme la pr sence de pages publicitaires sur le site et ne mettent en ligne que des extraits ce qui au regard d avis rendus par la constitue bien une r utilisation d informations publiques Cette r utilisation peut donner lieu au paiement d une redevance conform ment aux dispositions de l article 15 alin a 1 de la loi du 17 juillet 1978 condition qu elle ait t fix e l avance et publi e sous forme lectronique La r utilisation est galement conditionn e les sources et date de derni re mise jours des informations doivent tre clairement mentionn es Ce n est pas le cas des extraits mis en ligne sur le site gouv impots fr dont les auteurs sont donc passibles d une amende article 18 alin a 1 de loi qui sera prononc e par la CADA aux termes d une proc dure contradictoire 2 trimestre 2009 96 Rapport d activit DAJ 2009 SECRET PROFESSIONNEL MISSION D INFORMATION DU GREFFE En mati re de proc dures collectives les greffes des tribunaux de commerce sont charg s d assurer une mission d information des citoyens 15 ne sont tenus au secret professionnel que pendant la phase de conciliation En assurant la publicit l gale le greffe informe les tiers sur la situation d une entreprise Il est astreint d livrer toute personne qui e
148. que groupe de travail a t cr pour mettre en uvre ces propositions Ce comit s est r guli rement r uni au premier semestre 2009 et a travaill sur chaque proposition Certaines d entre elles ont t rendues op rationnelles rapidement et sans difficult Les autres ont t tudi es une par une par le comit de suivi La quasi totalit des 50 propositions sont en vigueur depuis 2009 et ont fait l objet d une large information aupr s de l ensemble des agents Citons notamment l organisation plusieurs fois par de journ es d accueil des nouveaux arrivants au cours desquelles les bureaux transversaux et chaque sous directeur pr sentent leurs missions travers des dossiers d actualit la mise en place d un tutorat pour tout nouvel arrivant fonctionnaires stagiaires tudiants lyc ens la constitution d un comit de lecture pilot par le chef de service et compos d un repr sentant de chaque sous direction qui d termine en concertation avec les documentalistes les besoins de la direction en mati re de documentation l organisation r guli re de r unions de sous directions et de bureaux pour assurer une bonne circulation de l information au sein de la direction y compris sur des probl matiques communes et transversales 2 La plaquette de pr sentation de la DAJ Pour mieux faire conna tre sa nouvelle organisation la direction a diffus au mois d
149. rait les cr ances recouvrables sur leur territoire un montant compatible avec les initiatives en faveur des PPTE 4 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 RESSOURCES DU Le Fonds mon taire international FMI peut proposer un tat membre de lui pr ter sa monnaie afin de reconstituer ses avoirs en devises de ce dernier Pour ce faire il convient de conclure un accord de cr dit qualifiable d accord international Cet accord ne peut entrer en vigueur qu apr s le vote d une loi d autorisation par le Parlement Conform ment l article VII des Statuts du Fonds mon taire international le Fonds peut s il le juge utile pour reconstituer ses avoirs en la monnaie d un tat membre proposer cet tat de lui pr ter sa monnaie suivant les modalit s convenues entre eux Les tats ne sont toutefois pas tenus de lui accorder de tels pr ts Sur la base de ces dispositions des d cisions du FMI ont mis en place 1962 les accords g n raux d emprunt AGE puis 1994 les nouveaux accords d emprunts auxquels chaque tat tait invit adh rer par le d p t d un instrument Les accords de cr dits conclus sur ce fondement peuvent tre qualifi s d accords internationaux En effet l article 2 de la convention de Vienne sur le droit des trait s entre tats et organisations internationales du 21 mars 1986 d finit le trait comme un accord internatio
150. raitement du contentieux dans ces domaines Article 5 La sous direction droit des r gulations conomiques exerce des missions d expertise de conseil et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit financier du droit des entreprises et du droit de l industrie Elle assure les fonctions d agent judiciaire du Tr sor devant les juridictions nationales dans le domaine de l environnement II La sous direction comprend 1 Le bureau droit financier exerce des missions d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit mon taire du droit boursier du droit bancaire du droit des assurances et du droit national des investissements trangers Il apporte le cas ch ant son assistance aux directions comp tentes pour le traitement du contentieux dans ces domaines 2 Le bureau droit des entreprises et de l immat riel exerce des missions d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit des soci t s et des entreprises publiques du droit de la r gulation commerciale et de la concurrence et du droit de l immat riel notamment le droit de la propri t intellectuelle Il apporte le cas ch ant son assistance aux directions comp tentes pour le traitement contentieux dans ces domaines 3 Le bureau droit de l industrie de l nergie et des r sea
151. rder le personnel ils devront proc der au licenciement de ces personnes dans le respect des r gles pr vues par la loi 3 trimestre 2009 PRIVATISATIONS La Commission des participations et des transferts doit tre saisie lorsqu une entreprise dans laquelle l tat d tient une participation comprise entre 20 49 9 du capital c de des l ments d actifs formant une part essentielle de son activit et que cette op ration de cession fait suite la privatisation partielle de l entreprise Le r gime des privatisations des entreprises est notamment encadr par la loi n 86 912 du 6 ao t 1986 modifi e Ce r gime s applique aux cessions d actifs d une entreprise r cemment privatis e condition l tat d tienne directement plus 20 du capital de l entreprise apporteuse cette cession d actif soit assimil e une cession de titres l op ration lieu dans le cadre d une privatisation par tranches successives Si ces conditions sont r unies la commission des participations et des transferts doit tre saisie 3 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 TRANSFERT D ENTREPRISE Le rapprochement de l Atelier du livre d art et de l estampe ALAE l Institut m moires de l dition contemporaine IMEC peut tre op r selon des modalit s diff rentes qui ne n cessitent pas l intervention du l gislateur L Atelier du livre et de l esta
152. re susceptible de cr er un danger grave direct ou indirect pour l environnement En l tat actuel du droit cette mise la charge est difficile mettre en uvre L harmonisation du r gime juridique des groupements d int r t public s agit de mettre en place un r gime juridique harmonis pour l ensemble des groupements d int r t public GIP cr ant ainsi un statut des GIP attendu depuis un rapport du Conseil d tat de 1996 La proposition de loi reprend un projet d ordonnance abandonn gt Les PTG et le suivi de la mise en uvre des lois Comme chaque ann e le Programme de travail gouvernemental qui fixe l ordre du jour du conseil des ministres pour six mois a t dans les d lais fix s par le secr taire g n ral du gouvernement soumis validation du cabinet et transmis au Premier ministre par les trois ministres et les trois secr taires d tat de Bercy Le suivi mensuel des d crets d application des lois des ordonnances et la transposition des directives dont les minist res financiers ont la responsabilit permettent une am lioration significative des indicateurs de la sph re Bercy Au 31 d cembre 2009 le minist re de l conomie de l industrie de l emploi tait en charge 188 mesures d application des lois vot es de la XII me l gislature soit pr s du quart des mesures d application et le minist re du budget de 86 mesures cette date le premi
153. revanche les actes contresign s par un avocat risqueraient de concurrencer fortement non seulement les actes sous seing priv s simples dont la force probante serait en quelque sorte d valoris e mais aussi tous les actes contresign s par d autres professionnels assurant un r le de conseil et dont l intervention ne serait pas consacr e par la loi Ainsi alors que l on constate que le contentieux de la contestation des signatures des actes sous seing priv est peu abondant il ne semble pas opportun de cr er une nouvelle cat gorie l gale d actes qui de surcroit instaurerait une discrimination financi re potentielle entre les parties En effet l acte contresign sera plus on reux que l acte sous seing priv 4 trimestre 2009 60 Rapport d activit DAJ 2009 SIGNATURE LECTRONIQUE La DDGFIP envisage d adresser aux contribuables des courriers recommand s par voie d mat rialis e En l tat actuel du droit cette d mat rialisation si elle est possible doit r pondre un certain nombre de conditions pour se voir reconna tre une valeur juridique probante La DDGFIP envisage d adresser des courriers recommand s par voie d mat rialis e Cette d mat rialisation pourrait prendre deux voies le transfert des courriers administratifs vers un site s curis et automatis d un prestataire qui se chargerait de les remat rialiser ou l envoi de ces courriers partir de la messagerie d un a
154. rop enne avant leur mise en uvre De plus ces financements sont incompatibles avec le march commun s ils ne respectent pas les crit res pos s par les lignes directrices tablies par la Commission europ enne en 2005 sur les aides d tat aux a roports et aux compagnies a riennes Tel est notamment le cas des rabais sur les redevances atterrissage et passagers au d part car ils ne financent pas des charges strictement li es aux co ts additionnels de d marrage les redevances sont en effet dues par la compagnie tout au long de l exploitation de la ligne La CCI et l a roport encourent le risque d une annulation des accords par le juge administratif voire une obligation de r cup ration des aides ill galement vers es aux compagnies a riennes 1 trimestre 2009 DES CHARGES SOCIALES SUR LES BAS SALAIRES Le dispositif sur l all gement des charges sociales sur les bas salaires dit dispositif Fillon peut tre qualifi de mesure g n rale A ce titre il ne peut pas constituer une aide d Etat au sens de l article 8751 et n a donc pas tre notifi En vertu du dispositif Fillon les salaires vers s inf rieurs 1 6 fois le SMIC ouvre droit un all gement des cotisations patronales de s curit sociale Ce dispositif semble pouvoir tre qualifi de mesure g n rale En effet une mesure est consid r e comme g n rale quand elle profite indistinctement l ens
155. s Mais cette atteinte est justifi e par un objectif d int r t g n ral qui est la protection du consommateur Les conditions de d livrance de l agr ment n imposent en outre aucune mise en concurrence En effet il ne s agit pas d une proc dure de march public ni de d l gation de service public Le contrat pass entre les producteurs d emballages et l organisme agr sont des contrats de droit priv m me si celui ci concourt l ex cution d une mission de service public Par ailleurs la contribution vers e par les producteurs d emballages la soci t agr e ne pr sente pas un caract re fiscal son versement n est pas obligatoire et son montant n est pas fix par voie d autorit La Cour de cassation l assimile plut t une redevance un prix De plus le reversement de cette contribution aux collectivit s territoriales par la soci t agr e pas plus de caract re fiscal Enfin les producteurs d emballages qui ne remplissent pas leur obligation de pourvoir ou de contribuer l limination de leurs d chets peuvent tre sanctionn s p nalement article L 541 56 1 du code de l environnement Quant la soci t agr e elle n encourt en l tat actuel du droit qu un retrait d agr ment article R 543 62 si elle n assure pas ses obligations de prestations de service Elle ne peut en outre pas tre soumise au contr le conomique et financier de l tat pr vu
156. s Rapport d activit DAJ 2009 7 28 Rapport d activit 2009 DEUXI ME PARTIE LA DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES UNE DIRECTION EN MOUVEMENT 1 Les ressources humaines Il en chiffres Les r organisations internes IV Les relations ext rieures Rapport d activit DAJ 2009 gt Y 30 Rapport d activit 2009 LES RESSOURCES HUMAINES 1 L organigramme 2 Les effectifs 3 La formation professionnelle Rapport d activit DAJ 2009 31 32 Rapport d activit 2009 1 L organigramme issu de la r forme op r e par l arr t 21 avril 2009 Mise jour le 19 f vner 2010 Secr tariat commun Direction et Sous Directions Coordination relations ext rieures tudes et l gistique Annick Biolley Coornaert Commission R glementation Droit a g n rale g n ral 2 Benoit Pierre Dingremont Rebeyrol i 2 D partement des ressources Cellule contr le gestion Sylvie Leygue Bureau des ressources 8 et constitutionnel 3A Droit de la commande publique Droit priv et droit p nal Droit public Droit des r gulations 1 re sous direction 2 me sous direction et droit europ en et international conomiques 3 me sous di 4 me sous direction Sous Directeur Sous Directeur Michel
157. s direction droit de la commande publique Il coordonne le suivi de la transposition des textes communautaires pour le compte des deux minist res en lien avec le secr tariat g n ral des affaires europ ennes et le secr tariat g n ral du Gouvernement Il coordonne pour le compte des deux minist res le contentieux relatif la Convention de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales et assure le suivi des pr contentieux et contentieux communautaires Il exerce galement des missions d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit international priv et du droit international conomique et g n ral notamment dans le domaine des relations commerciales ext rieures des conventions relatives aux investissements trangers et des contrats internationaux II suit les dossiers li s des dommages caus s par la pollution marine est associ l laboration et l application des instructions Polmar 108 Rapport d activit DAJ 2009 Il exerce par ailleurs une mission d expertise de conseil juridique et d assistance op rationnelle l gistique en mati re de mise en uvre en droit interne du droit international du droit communautaire et du droit europ en sous r serve des comp tences d volues la sous direction droit de la commande publique Il apporte le cas ch ant son assistance aux directions comp tentes pour le t
158. sation soit facultative les acheteurs publics y ont massivement recours et peuvent notamment les d cliner en les pr cisant ou en y d rogeant selon leurs besoins Les objectifs poursuivis taient les suivants moderniser les textes les nouveaux CCAG int grent les volutions l gislatives r glementaires et jurisprudentielles du droit de la commande publique les dispositions li es au d veloppement durable ainsi que la prise en compte de la d mat rialisation des proc dures Simplifier les textes les mentions paraphrasant des textes l gislatifs ou r glementaires ont t supprim es Un tronc commun tous les CCAG a t labor pour am liorer la lisibilit et l homog n it de ces documents r quilibrer les relations contractuelles entre les entreprises et l administration conform ment aux attentes des entreprises les textes ont t rapproch s du droit commun des contrats sans pour autant renoncer au caract re exorbitant de certaines clauses les march s publics tant des contrats administratifs avec des contraintes sp cifiques Ce r quilibrage apparait notamment dans le r gime de responsabilit s relatif la r paration des dommages caus s l une des parties contractantes par l autre 3 Le 19 mars pour le CCAG de fournitures courantes et de services CCAG FCS avec une entr e en vigueur d s la publication Le 1 octobre pour le CCAG travaux avec un d lai d entr e en
159. sonne publique de s lectionner le projet architectural qui satisfera au mieux ses besoins En revanche une disposition du projet Balard semble contestable Elle aurait pour effet de confier pour les deux ensembles immobiliers la ma trise d uvre des architectes diff rents Or l article 12 de l ordonnance n 2004 559 du 17 juin 2004 modifi e sur les contrats de partenariat oblige la personne publique identifier une quipe de ma trise d uvre charg e de la conception des ouvrages Dans l hypoth se de deux ouvrages distincts cet article ne semble donc pas permettre la coexistence de deux quipes au sein d un m me contrat de partenariat 1 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 65 D LIT DE FAVORITISME Les march s pass s en application de l ordonnance du 6 juin 2005 pourraient tre regard s comme des march s publics au sens de l article 432 14 du code p nal Les personnes qui les passent et qui ne sont pourtant pas mentionn es cet article seraient susceptibles de voir leur responsabilit p nale engag e sur ce fondement L article 432 14 du code p nal relatif au d lit de favoritisme vise tous les tablissements publics dont les EPIC les soci t s d conomie mixte d int r t national charg es d une mission de service public et les soci t s d conomie mixte locales Les march s que ces organismes passent alors qu ils ne sont pas soumis au code des march s publi
160. stre de l conomie de l industrie et de l emploi Pour la ministre et par d l gation Le secr taire g n ral D Lamiot Le ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique Pour le ministre et par d l gation Le secr taire g n ral D Lamiot 110 Rapport d activit DAJ 2009 Rapport DAJ 2009 111 TABLE DES MATI RES DITORIAL nccreccreeecneceneeccneeecnec eme D PREMI RE PARTIE LA DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES 112 UNE DIRECTION 7 ES MISSIONS DE LA DIREC MON sistini a 9 1 Assurer une r glementation simple et efficace 11 1 1 Participer la modernisation de la r glementation 11 gt Les travaux relatifs la proposition de loi de simplification du 11 gt Les et le suivi de la mise en uvre des lois 12 gt d s tudes 12 1 2 Adapter la r glementation de la commande publique 13 2 Livrer une expertise op rationnelle 13 2 1 Lexpe rtise en droit PrINe 8 nn el anaa a dudit 13 Ia cr ation del hide finesse 13 gt Le recours subrogatoire des tiers payeurs
161. t 28 avril 2006 n 283942 La fiche du site du MINEIE est conforme l ensemble de ces principes en pr cisant que seuls doivent tre sign s lectroniquement et individuellement les documents dont c est l original et non la copie qui est exig lettre de candidature d clarations sur l honneur 1 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 SOCIETE IN HOUSE Dans le cadre de Op ration Campus il est envisag de cr er une soci t qui assurerait la gestion du projet de r novation du campus de Bordeaux Ce montage juridique semble r pondre aux conditions du in house Le minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche a lanc une Op ration Campus qui vise r nover et am liorer l immobilier universitaire Dans ce cadre et afin d assurer la r novation de l Universit de Bordeaux la Caisse D p t et Consignations CDC propose de cr er avec cette universit et la r gion Aquitaine une soci t qui serait charg e de mener bien cette r novation Ce montage semble r pondre aux conditions pos es par la jurisprudence de la CJCE et par l article 3 du code des march s publics pour l application de l exclusion in house En effet la soci t cr e appliquera pour tous ses achats le droit de la commande publique et r alisera l essentiel de son activit pour les trois pouvoirs adjudicateurs associ s qui exerceront conjointement sur elle un contr le tr s
162. t l huissier de justice est galement comp tent pour proc der au recouvrement des cr ances aux pris es et ench res publiques aux constats proc der la r daction d actes sous seing priv et des prestations de conseil juridique Ces activit s ne sont pas monopolistiques et ne rel vent pas de l exercice de l autorit publique elles 5 en concurrence notamment avec les soci t s de recouvrement Ainsi lorsqu il exerce son activit dans le domaine concurrentiel l huissier de justice r pond la d finition de op rateur conomique Les march s conclus avec les huissiers de justice pour leurs activit s non monopolistiques sont donc soumis aux dispositions du code des march s publics Ce type de prestations rel ve de l article 30 du CMP 2 trimestre 2009 68 Rapport d activit DAJ 2009 POUVOIRS ADJUDICATEURS Les comit s interprofessionnels pour le logement CIL et les soci t s anonymes coop ratives d int r t collectif pour l accession la propri t SACICAP sont des pouvoirs adjudicateurs au sens de l ordonnance 2005 649 du 6 juin 2005 Les organismes ne peuvent utiliser le groupement d int r t public que dans des cas strictement limit s Les comit s interprofessionnels pour le logement CIL sont des organismes collecteurs de la participation des employeurs l effort de construction en charge de la collecte du 1 logement Les soci t
163. t assimil un service en ligne de communication au public au regard de la loi pour la confiance en l conomie num rique 21 juin 2004 LCEN et ce titre est soumis la loi du 29 juillet 1881 sur la libert de la presse Certains de ses contenus peuvent tre constitutifs notamment d injures de diffamations de provocations aux crimes ou aux d lits voire la haine raciale et deviennent passibles des d lits pr vus la loi de 1881 sur la presse 115 peuvent aussi relever de d lits de droit commun en cas de menaces Le cr ateur d un blog peut tre qualifi d diteur de producteur ou de directeur de publication au sens de la loi de 1881 sur la presse Sa responsabilit p nale et civile peut tre engag e ce titre Dans l hypoth se d un blog ouvert aux commentaires de tiers l diteur en sa qualit de directeur de publication du blog est responsable des ventuels propos illicites en application du r gime de la responsabilit en cascade En l absence de mod rateur l auteur des commentaires pourra tre poursuivi et d faut l diteur du blog 93 2 al 2 loi du 29 juillet 1982 L application des r gles de responsabilit se heurte un probl me de preuve et de consistance pr judice Les captures d cran par exemple qui constituent un pr alable indispensable toute poursuite doivent tre r alis es par voie d huissier ou par agent asserment pour avoir force probante Sur le plan ci
164. t l AMF un r le de surveillance de la vente aux ench res des quotas une telle mission pourrait tre confi e un organisme administratif ad hoc Les r gles de la commande publique sont applicables aux achats de quotas d mission de gaz effet de serre par l tat 2 trimestre 2009 des quotas s effectue par mise aux ench res du march des ench res peut tre confi e un op rateur conomique dans le respect des r gles du code des march s publics La directive du 23 avril 2009 modifiant la directive 2003 87 CE afin d am liorer et d tendre le syst me communautaire d changes de quotas d mission de gaz effet de serre pr voit qu compter de 2013 l allocation des quotas par les tats membres repose sur le principe de la mise aux ench res L allocation titre gratuit devient donc l exception On entend par quota le quota autorisant mettre une tonne d quivalent dioxyde de carbone au cours d une p riode sp cifi e Les principes d galit et de non discrimination pos s par cette directive n interdisent ni une limitation de l acc s au march des quotas aux seuls exploitants int ress s ni un recours des interm diaires pour l organisation du march des ench res Les contrats confiant des op rateurs conomiques la r alisation de prestations de services en lien avec l organisation du march des ench res sont soumis au code des mar
165. t performant La DA pilote l laboration du droit natio nal de la commande publique et participe la repr sentation de la France aux conseils et groupes d experts en march s publics aux niveaux communautaire et international Pour assurer la simplification des pro c dures et la modernisation du secteur elle conduit les r formes en mati re de d mat ria lisation de l achat public La DAJ offre galement des prestations de conseil juridique sur saisine crite ou lectro nique la demande des administrations cen trales de l tat et des tablissements publics de l tat Elle est aussi au service des autres acheteurs publics tels que les collectivit s territoriales et leurs regroupements pour s cu riser leurs proc dures via notamment la cellule d informations juridiques des acheteurs publics Lyon La DAJ assure le secr tariat g n ral de l Observatoire conomique de l achat public OEAP Dans ce cadre elle collecte les don n es comptables financi res et conomiques relatives la commande publique Elle assure le secr tariat de la Commission des march s publics dont elle est membre Elle est le service juridique du Service des achats de l tat et elle est membre du conseil d orientation de la Mission d appui aux partenariats public priv MAPP Rapport d activit DAJ 2009 M D fendre les int r ts financiers de l tat devant les juridictions judiciaires Le directeur
166. t responsable ce titre de la documentation II coordonne la publication d tudes de p riodiques et d ouvrages juridiques dite diffuse et met en ligne l ensemble des travaux r alis s par la direction assure les relations avec le service de la communication Article 8 La cellule contr le de gestion propose et met en place des outils de d veloppement et d am lioration de la connaissance des co ts et de la performance de la direction Elle assiste les responsables de la direction dans leur prise de d cisions ainsi que l ensemble des agents de la direction dans le suivi de leur activit Article 9 L arr t du 2 novembre 1998 portant organisation de la direction des affaires juridiques du minist re de l conomie des finances et de l industrie et l arr t du 2 novembre 1998 portant organisation des sous directions de la direction des affaires juridiques du minist re de l conomie des finances et de l industrie sont abrog s Article 10 Le secr taire g n ral du minist re de l conomie de l industrie et de l emploi et du minist re du budget des comptes publics et de la fonction publique la directrice des affaires juridiques et le directeur des personnels et de l adaptation de l environnement professionnel sont charg s chacun en ce qui le concerne de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise Fait Paris le 21 avril 2009 La mini
167. tences auparavant imparties au minist re de l conomie de l industrie et de l emploi questions industrielles et nerg tiques Il partage en outre certaines comp tences avec ce dernier s curit nucl aire et radioprotection En ces mati res l exp rience acquise par le minist re de l conomie de l industrie et de l emploi et la n cessit d assurer la continuit du traitement des dossiers a conduit l organisation d un syst me de gestion des contentieux par la DAJ du minist re de l conomie de l industrie et de l emploi pour le compte la DAJ MEEDDM ou en co gestion avec celle ci selon les cas Une convention de gestion d un an a t sign e cette fin entre les deux directions des affaires juridiques le 6 octobre 2009 54 Rapport d activit DAJ 2009 3 Le colloque du 11 f vrier 2009 Dix ans apr s sa cr ation la direction des affaires juridiques a organis le mercredi 11 f vrier un colloque sur le th me Quel avenir pour les directions des affaires juridiques Le colloque a t ouvert par une allocution de Christine Lagarde ministre de l conomie de l industrie et de l emploi Les tables rondes se sont articul es autour des th matiques suivantes Secteur public secteur priv quoi sert aujourd hui une direction des affaires juridiques _ Internaliser ou externaliser la fonction juridique jusqu o Serge Lasvignes secr taire g n ral du gouverne
168. teur cf article L 341 1 du code la propri t intellectuelle CPl d faut de licence toute extraction ou r utilisation sans autorisation du producteur est interdite d s lors a une extraction ou r utilisation qualitativement ou quantitativement substantielle de la totalit ou d une partie de la base article L 342 1 du CPI La mat rialit des faits doit tre constat e par huissier dans des conditions sp cifiques fix es par la jurisprudence Deux types d action sont alors susceptibles d tre envisag s civil sur le fondement de l article L 343 2 du CPI au titre du droit du producteur de la base et sur celui de l article 809 CPC au titre du droit d auteur contrefa on Au plan p nal les agissements des deux soci t s incrimin es pourraient tre constitutifs de deux infractions pr vues par le CPI le d lit d atteinte aux droits du producteur d une base de donn es et le d lit de contrefa on 3 trimestre 2009 R UTILISATION DE DONN ES PUBLIQUES Les sites internet gouv impots fr et impot info blogspot com proc dent une r utilisation d informations publiques pouvant donner lieu versement d une redevance Ces sites priv s qui ont pour objectif la mise disposition d informations relatives la fiscalit des particuliers et mettent ainsi en ligne des extraits de documents administratifs affichent un but semblable celui de la mission de service
169. tion et de son examen parlementaire la DAJ a apport son aide la Direction du Budget pour examiner les probl matiques troitement connexes l ouverture du march des jeux en ligne de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ainsi que celles relatives l extension des activit s du GIE PMU et son contr le par les soci t s courses de chevaux Saisie du projet conform ment aux dispositions de la directive 98 34 pour les r gles techniques nationales r gissant sp cifiquement les services de la soci t de l information la Commission europ enne a accueilli favorablement le 27 ao t 2009 la proposition des autorit s fran aises de pr voir que seront d ment prises en consid ration lors de l valuation des demandes d autorisation les exigences auxquelles les op rateurs demandeurs sont d j soumis dans leur pays d tablissement Une nouvelle autorit administrative dot e de la personnalit juridique devrait tre cr e l ARJEL Autorit de r gulation des jeux en ligne charg e de la r gulation du secteur des jeux et du contr le du respect par les op rateurs des obligations qui leur sont impos es afin de lutter contre les ph nom nes d addiction et le blanchiment d argent Au d but de l ann e 2010 la DAY travaille en lien avec les services comp tents la pr paration des d crets d application et du cahier des charges que devront respecter les op rateur
170. tions et les assignations La suspension de la prescription peut tre prononc e pour les motifs pr vus par les articles 2233 et suivants du code civil Elle n a pas pour effet d an antir r troactivement la partie du d lai d j coul e 1 trimestre 2009 74 Rapport d activit DAJ 2009 REDEVANCE AUDIOVISUELLE Les tablissements diffuseurs ou distributeurs de services payants de programmes de t l vision doivent fournir l administration certains l ments des contrats pass s avec leurs clients pour permettre l administration d tablir l assiette de la redevance audiovisuelle L objectif est d identifier ceux qui d clarent ne poss der aucun t l viseur tout en tant abonn s des services de programmes payants de t l vision En l esp ce Canal refuse d adh rer au cahier des charges de l outil informatique permettant la transmission des informations au service de la redevance audiovisuelle arguant de l absence de respect des r gles de protection des donn es personnelles pos es par la CNIL et dune rupture d galit entre les op rateurs Les arguments de l op rateur de t l vision ne sont pas fond s D une part la d claration de traitement automatis faite la CNIL respecte les principes restrictifs pos s par l article L96 E du LPF D autre part il n est pas port d atteinte l galit dans la mesure o la diff rence de traitement est justifi e par la diff rence de situation
171. tout tat de cause l interdiction des retraites chapeau ne peut tre applicable aux contrats en cours Enfin la suppression de retraites prestations d finies qui toucherait les prestations d j liquid es ou ayant fait l objet d un engagement de la de l employeur s analyserait comme une privation du droit de propri t ouvrant droit indemnisation pour celui qui en est priv Par ailleurs en cas d insolvabilit de l employeur aucun principe n impose de confier la gestion du dispositif de retraites chapeau une personne autre que l entreprise comme par exemple une compagnie d assurances 3 trimestre 2009 NERGIE QUOTAS DE GAZ EFFET DE SERRE L instauration d une taxe sur les quotas d livr s aux lectriciens ne serait pas contraire au Trait CE La directive 2003 87 CE ainsi que le principe d galit imposent cependant que ce traitement discriminatoire soit fond au regard de l objectif poursuivi par la loi sur des crit res objectifs et pertinents La directive 2003 87 CE du 13 octobre 2003 du Parlement europ en et du Conseil tablissant un syst me d change de quotas d mission de gaz effet de serre GES dans la Communaut pr voit que les missions de GES par les installations num r es son annexe doivent faire l objet d une autorisation pr alable et d une attribution de quotas allou s majoritairement titre gratuit conform ment des plans nationaux d a
172. u 26 octobre 2005 relative la pr vention de l utilisation du syst me financier aux fins de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme L article 561 15 du les oblige d clarer tout soup on de blanchiment de financement du terrorisme aupr s du service TRACFIN Cependant l article 23 de la directive interpr t la lumi re du consid rant 20 exclut de ce dispositif les informations obtenues par les experts comptables l occasion d une consultation juridique soumise au respect du secret professionnel Le fait de leur imposer une telle obligation pourrait m me tre constitutive d une violation du principe communautaire d galit dans la mesure o des situations comparables sont trait es de mani re diff rente Une ordonnance permettant de mettre en conformit le droit interne avec les dispositions de la directive 2005 60 CE est en cours d laboration 1 trimestre 2009 MONNAIE MOYENS DE PAIEMENT COURS L GAL DE L EURO Un groupe de travail communautaire a t charg d harmoniser les pratiques en mati re d utilisation des esp ces au sein des Etats membres notamment gr ce une d finition de la notion du cours l gal de l euro La notion de cours l gal de l euro mentionn e au paragraphe 1 de l article 106 du trait instituant la Communaut europ enne et prot g e en droit interne par l article 642 3 du code p nal n est d finie juridiqueme
173. un tableau statistique sur l indemnisation pour d tention provisoire EAE P S E EE E E E 17 gt a latiansacto Meseia niaaa a aaRS 17 gt contentieux de la validation de l quipement 17 3 2 Au titre de son r le de prestataire de Services 242errelrrnlehatremmnnhantehanrne 18 gt Le contentieux du service universel des communications lectroniques 18 gt contentieux de masse pour blocage de carri re des agents des corps de reclassement de France T l com et de La Poste 18 3 3 Au titre de sa fonction de coordination 18 Rapport d activit DAJ 2009 4 Diffuser l information juridique siennes 19 4 1 pPUbIICAIONS ad 19 20 gt Une plaquette de pr sentation La DAJ mode d emploi destination l ensemble de ses clients cf annexes us 20 gt Avec la direction des JO plusieurs brochures largement diffus es 1aaeeceeeeneese 20 Il LES TEMPS FORTS DE L ANN E 2009 mnnnererrerenerenenenenenennee 21 1 L application ide la LME s inon aaan aaaea nadaan anana 0 23 2 L Suivi du plan d relance eaaa Aasra aaaea 23 2 1 Le dispositif de soutien au syst me bancaire 23 2 2 La mise en uvre
174. urs conomiques eu gard la nature de l activit en cause et aux conditions dans lesquelles elles activit de nature purement sociale op rateurs susceptibles d intervenir limitativement num r s par l article D 5132 27 du code du travail absence du but lucratif En cons quence les contrats conclus pour la mise en place des ACI ne sont pas soumis aux obligations de publicit et de mise en concurrence fix es par le code des march s publics 4 trimestre 2009 MARCH S DE FOURNITURES Pour qualifier un march public l objet principal du contrat suffit d terminer la nature d un march La DGFIP apr s avoir conclu deux march s de protection anti agression sas de s curit et guichets anti hold up dans les postes comptables souhaite confirmer la qualification juridique de ces march s avant d engager toute nouvelle proc dure Il ressort de la jurisprudence de la que lorsqu un contrat contient la fois des l ments ayant trait un march public de travaux ainsi que des l ments ayant trait un autre type de march c est l objet principal du contrat qui d termine quelle directive communautaire relative des march s publics trouve en principe s appliquer CJCE 21 f vrier 2008 Commission Italie C 412 04 En l esp ce les deux march s ont pour objet principal la fourniture de guichets anti hold up et de sas de s curit les travaux de pose et
175. ux de communication Il exerce des missions d expertise de conseil juridique d assistance op rationnelle et l gistique dans les domaines du droit de l industrie du droit de l nergie de l environnement et du droit des services postaux et des communications lectroniques Il apporte le cas ch ant son assistance aux directions comp tentes pour le traitement du contentieux dans ces domaines Article 6 Le bureau coordination relations ext rieures tudes et l gistique coordonne pour le compte des deux minist res et en lien avec le secr tariat g n ral du Gouvernement le suivi des textes d application des dispositions l gislatives et r glementaires ainsi que celui des contentieux significatifs exerce une fonction de coordination interne au sein de la direction pour tout dossier que lui confie le directeur notamment en raison de son urgence ou de sa sp cificit Il coordonne les travaux relatifs aux projets de textes l gislatifs int ressant la direction des affaires juridiques en particulier dans la pr sentation et le suivi des d bats parlementaires Il est le correspondant pour le compte de la direction du m diateur du minist re de l conomie de l industrie et de l emploi et du minist re du budget des comptes publics et de la fonction publique ainsi que de la commission d acc s aux documents administratifs est responsable de la r daction de la Lettre de la DAJ du Courrier juridique
176. vail gouvernemental et d assurer le suivi des textes d application des lois gt Les travaux relatifs la proposition de loi de simplification du droit La proposition de loi de simplification et d am lioration de la qualit du droit adopt e en 1 lecture par l Assembl e nationale le 2 d cembre 2009 a t d pos e par M Jean Luc Warsmann le 7 ao t 2009 Dite PPL Warsmann III cette proposition de loi est la troisi me initiative parlementaire de simplification du droit de la l gislature apr s la loi n 2007 1787 20 d cembre 2007 relative la simplification du droit et la loi n 2009 526 du 12 mai 2009 de simplification et de clarification du droit et d all gement des proc dures Comme indiqu M Warsmann dans un ditorial de la Lettre de la cette proposition de loi plusieurs sources certaines des mesures sont issues du rapport sur la qualit et la simplification du droit remis par M Warsmann au Premier Ministre en janvier 2009 aux travaux duquel la direction avait jou un r le actif d autres r sultent du travail r alis au sein de la Commission des lois de l Assembl e nationale tendant simplifier rationaliser ou harmoniser des dispositions p nales d autres enfin ont t propos es par les minist res avec l appui des services du Premier Ministre La direction des affaires juridiques a suivi toutes les tapes de l laboration de ce texte
177. ve compl mentaire M me si les pouvoirs des enqu teurs de la DGCCRF en la mati re ne sont pas aussi tendus que ceux dont ils disposent pour la recherche et le constat des infractions au droit de la concurrence articles L 450 2 et suivants du code de commerce une ventuelle modification l gislative notamment de l article L 561 36 11 rel verait d une d cision d opportunit La DGCCRF pourrait tre galement charg e du secr tariat de la nouvelle Commission nationale des sanctions dans la mesure o son r le serait purement administratif et o ses agents pas simultan ment des fonctions de poursuite d instruction et de jugement 3 7 trimestre 2009 Rapport d activit DAJ 2009 y OBLIGATIONS DE D CLARATION SOUPCON La directive 2005 60 CE transpos e en droit interne impose aux experts comptables de d clarer tout soup on de blanchiment ou de financement du terrorisme aupr s du service TRACFIN Cependant ce texte exclut du dispositif les informations re ues par ces derniers dans le cadre de leurs consultations juridiques Les experts comptables la diff rence des notaires des avocats et avou s ne b n ficient pas de la d rogation aux obligations de d claration de soup on pr vue l article L 561 2 Il et du code mon taire et financier COMOF issu de l ordonnance n 2009 104 du 31 janvier 2009 transposant la directive 2005 60 CE du Parlement et du Conseil d
178. vigueur de trois mois Le 16 novembre pour les CCAG de march s industriels de prestations intellectuelles de techniques de l information et de la communication qui pr voyaient une entr e en vigueur diff r e d un mois 24 Rapport d activit DAJ 2009 4 La circulaire du 7 septembre 2009 La circulaire du 7 septembre 2009 relative au recours la transaction pour la pr vention et le r glement des litiges portant sur l ex cution des contrats de la commande publique actualise et compl te la circulaire g n rale du Premier ministre du 9 f vrier 1995 relative la transaction dans le domaine des march s publics Soumis pour avis au service du Contr le g n ral et financier la Direction g n rale des Finances publiques la Direction du budget la Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes ainsi qu l ensemble des minist res et la Cour des comptes le document a suscit une large adh sion La circulaire a pour ambition de relancer l utilisation des modes alternatifs de r glement des litiges dans un domaine qui suscite des litiges souvent longs et complexes V ritable guide des bonnes pratiques en vue d une n gociation efficace et d une r daction s curis e des clauses du protocole transactionnel elle pr sente les cas dans lesquels le recours la transaction est justifi Elle insiste plus particuli rement sur la libert que la jurispruden
179. vil la jurisprudence exige un pr judice certain et actuel sur le plan p nal en revanche les commentaires post s sur le blog sont constitutifs d une infraction 4 trimestre 2009 94 Rapport d activit DAJ 2009 OP RATEURS DE COMMUNICATIONS LECTRONIQUES Les services de communication audiovisuelle ne sont pas compris dans les services de communications lectroniques Les services audiovisuels distribu s par un op rateur de communications lectroniques ne sauraient tre consid r es comme des services de communications lectroniques la suite de l adoption de la loi n 2008 3 du 3 janvier 2008 pour le d veloppement de la concurrence au service des consommateurs dite loi Chatel les op rateurs de communications lectroniques ont l obligation de recueillir le consentement expr s du consommateur avant de facturer des services accessoires un contrat principal de communications lectroniques article L 121 84 4 du code la consommation Les services de communications lectroniques et les services de communication audiovisuelle utilisent la m me technologie des communications lectroniques et peuvent emprunter des infrastructures identiques Cependant ces deux types de services restent l galement distincts Il faut alors consid rer que les services de communication audiovisuelle ne sont pas compris dans les services de communications lectroniques Les offres de services audiovisuels passant
180. x co ts sont g n rales alors que celles de l article 1 fixant les prix sont individualis es par d partement ne conf re pas aux premi res une port e d passant le champ d application territorial du d cret qui est clairement limit aux seuls d partements des Antilles L article 1 du d cret ne fixant pas les prix applicables en Guyane les dispositions des articles 2 3 ou 4 ne sauraient fonder une mutualisation de co ts entre ce d partement et les deux d partements antillais La mutualisation des co ts entre les Antilles et la Guyane n cessite donc une modification des deux d crets Guyane de 1988 et Antilles de 2003 sous peine d ill galit des arr t s pr fectoraux qui mettraient en uvre cette mesure 3 trimestre 2009 TARIF R GLEMENT Les directives communautaires ne s opposent pas l existence de tarifs r glement s domestiques s ils refl tent les co ts Sous r serve de justifier qu ils permettent de garantir un acc s effectif de tous les op rateurs au march et une protection renforc e des consommateurs l existence de tarifs r glement s au profit des seuls consommateurs individuels semble pouvoir tre d fendue Le propose d harmoniser les droits des consommateurs d lectricit et de gaz naturel sur le mod le de l lectricit en tendant le principe de r versibilit totale droit de retour au tarif r glement pour les clients domestiques aliment s en g

Rapport d`activité 2009 - Ministère de l`économie, des finances et de

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