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SAGE MODE D`EMPLOI N°2

1. Un programme d actions de communication interactives sera Rate lanc en priorit aupr s des agriculteurs du Haut Calavon pour accompagner les changements n cessaires la mise en place des ressources de substitution agriculteurs La substitution des pr l vements pour l agriculture en particulier sur le haut bassin suppose des changements dans la gestion de l eau Ce volet tant l un des axes forts du SAGE du Calavon on accompagnera ces changements comme pour tous les acteurs du bassin ayant modifier leur regard sur les rivi res et les autres usages par des op rations de communication et de concertation sur les difficult s rencontr es afin d tudier des solutions concr tes concert es et acceptables La d finition de cet accompagnement sera incluse dans le plan de communication fl Mobilisation de ressources de substitution pour les pr l vements AEP et irrigation sans pr judice ni surco t qui n ait t pr alablement n goci ge et accept par la profession agricole terme si ces ressources de substittio n sont mobilisables arr t des pr l vments en nappe et en eau de surface Valorisation optimale des r seaux en place dans la zone du moyen et bas C alavon d servie par le r seau SC P terme arr t des pr l vements en eau de surface et r duction des pr l vements en nappe Calavon et affluents 7 r seau SCP l tude ou en projet am lioration de la connais
2. Globalement les r seaux de Bassin g r s par les services au niveau du bassin RMC compl t s par les r seaux locaux g r s par les collectivit s et les gestionnaires de milieux permettent aujourd hui de suivre sans trop de difficult s de tels indicateurs de fa on annuelle ou pluriannuelle La pertinence d un suivi annuel n est pas toujours vidente du fait de l inertie des cosyt mes A l inverse le souci de renseigner ces indicateurs chaque ann e renforce la fiabilit et la p rennit de ces indicateurs Associ s ces indicateurs traduisant l tat des milieux il est galement indispensable d identifier quelques indicateurs de suivi des pressions Dans ce domaine la disponibilit et la fiabilit des donn es est plus al atoire La difficult repose simultan ment sur le caract re forfaitaire de nombreuses donn es large partie des rejets des industriels par exemple ou encore des donn es de pr l vement ce caract re forfaitaire tant d autant plus important que l on se pr occupe de petits rejets ou de petits pr l vements et sur l insuffisance de la mutualisation entre les diff rents producteurs de donn es Mis part les rejets des collectivit s qui sont aujourd hui de plus en plus fiables et accessibles voir le site du r seau de bassin c est donc certainement sur ce th me des pressions que les techniciens en charge des tableaux de bord de suivi des SAGE rencontreront les diffi
3. d finir au cas par cas afin de permettre la Commission Locale de l Eau de veiller la coh rence de ses r flexions avec les enjeux situ s hors du p rim tre du SAGE 4 D limitation des p rim tres une commune dans deux p rim tres de SAGE quelles dispositions s appliquent Juridiquement les prescriptions applicables d pendent du libell des deux arr t s pr fectoraux d limitant le p rim tre des deux SAGE En ce qui concerne ce libell aucune r gle ne s impose au pr fet qui peut indiff remment parler dans son arr t de d limitation de territoire de la commune x ou de partie du territoire de la commune x correspondant au bassin versant de la rivi re y Il convient alors de veiller ce que les l ments cartographiques joints l arr t pr fectoral correspondent son texte D un point de vue juridique dans le premier cas les deux SAGE sont applicables sur tout le territoire de la commune dans le second un seul SAGE est applicable sur la portion de territoire concern de la commune Cela tant la vraie question dans ce type de configuration n est pas d ordre juridique mais bel et bien d ordre technique et politique Sur le fond l important est d une part que les pr conisations du SAGE soient coh rentes entre elles et d autre part que la concertation entre les deux SAGE et les communes concern es aient t effective En cons quence il est n cessaire en cas de deux SAGE joi
4. En effet ces indicateurs sont plus classiquement suivis et ne posent pas de probl mes particuliers de mise en uvre Le mod le Pression Etat R ponse Toutes les d marches actuelles sur les tableaux de bord tableau de bord du SDAGE RMC par exemple reposent sur ce mod le conceptuel se calant sur la d marche logique Objectifs relatifs l tat du milieu qualit quantit cologie ETAT Contenu du SAGE Objectifs de r duction des pressions sur le milieu rejets pr l vements atteintes physiques suivante une pression d usage contribue expliquer l tat du milieu face cette situation la collectivit am ne une r ponse appropri e pour modifier la pression et par voie de cons quence am liorer l tat Dans les domaines concernant la politique de l eau e les pressions peuvent tre les rejets dans le cours d eau les pr l vements dans la nappe e les tats peuvent concerner la qualit de la rivi re le niveau pi zom trique de la nappe e les r ponses peuvent tre une r vision d autorisation de rejet la construction d une station d puration des mesures visant les conomies d eau Ce mod le g n ral est particuli rement bien adapt l valuation d une d marche de planification comme le SAGE Il permet de structurer la pens e pour d finir la logique du tableau de bord voir m me la logique du SAGE Mesures op rationnell
5. N LL O Di x 3 MIEUX GERER LA RESSOURCE QUANTITATIVEMENT a z Z D m n W O A j La Pr fecture de Vaucluse projette la mise en place d une cellule de crise O p s cheresse au niveau d partemental cette cellule serait relay e par A lt des sous cellules au niveau des diff rents bassins versants L tablissement D O des r gles de fonctionnement de la cellule de crise sur le Calavon se fera en concertation avec les instances de pilotage du SAGE la CLE et la structure de gestion O BJECTIF Aucun pr l vement suppl mentaire en p riode d tage ne sera ES Promouvoir le autoris dans le Calavon ses affluents ou leurs nappes retour un d bit d accompagnement d tage naturel Cette mesure sera mise en oeuvre sans diminution des ressources en eau non influenc par utilis es actuellement par les agriculteurs les pr l vements tout en pr servant ee mesure 3 05 les usages actuels D ici 2006 un inventaire de tous les pr l vements sera xt effectu en vue de leur r gularisation ou de leur Etat remplacement structure de G autres acteurs Cette mesure concerne D Pour le Haut Calavon les pr l vements en eau de surface ou en nappe susceptible de soutenir l tiage de la rivi re D Pour les moyenne et basse vall es les pr l vements situ s dans les p rim tres desservis par les r seaux collectifs y compris les zones de projet report s sur la carte Pr conisations de gestion quantitative
6. Usage cosyst mique observation milieu d tude biodiversit 13 compte de la diversit des valeurs et des situations Valeur d usage r el valeur attribu e au fait d utiliser effectivement une ressource environnementale Valeur d option valeur attach e l usage potentiel d une ressource que l on n utilise pas dans l imm diat mais dont on d sire pr server la possibilit d une ventuelle utilisation Valeurs d usage pour les autres agents valeur attach e la conservation d un patrimoine pour les g n rations futures valeurs de legs ou pour les autres individus valeurs altruistes Valeurs de non usage dites aussi valeurs intrins ques ou valeurs d existence valeur conf r e l existence m me d un patrimoine ou d une ressource ind pendamment de toute possibilit de jouissance directe ou indirecte pr sente ou future Remarque On parle de valeur conomique totale lorsqu on ajoute l ensemble des valeurs On parle aussi de valeur d usage potentiel lorsqu on somme valeur d option et valeur de legs Dans le cadre d un SAGE l objectif n est pas d attribuer un prix chacune de ces valeurs ce qui est au demeurant parfois tr s complexe techniquement et sujet discussion mais bien d avoir pr sent l esprit l existence de ces diff rents types de valeurs lors des discussions e Il faut enfin fournir des m thodes qui conduisent un partage quilibr e
7. chelle du SAGE parait adapt e pour initier une telle volution elle assure de bonnes conditions pour un respect maximal de la subsidiarit Guy Oberlin Revue eau RMC n 61 Sp cial SAGE juin 2001 Parce qu il y va de l efficacit des politiques de gestion des eaux parce qu il y va de la coh rence des projets territoriaux et de l argent public aff rent parce qu il est question de concr tiser sur le terrain une politique de d veloppement durable le SAGE doit tre un document de r f rence pour les politiques d am nagement du territoire de d veloppement et de gestion de l espace Directives territoriales d Am nagement DTA Plan d Am nagement et de D veloppement Durable PADD Sch ma de coh rence territoriale SCOT Plan Locaux d Urbanisme PLU charte de pays contrat d agglom ration au sens de la loi Voynet sur l am nagement du territoire projet de d veloppement conomique etc doivent int grer les objectifs du SAGE Cette exigence est juridique e la loi sur l eau du 3 janvier 1992 pr voit que les d cisions et programmes administratifs dans le domaine de l eau doivent tre compatibles avec les SAGE les autres d cisions administratives devant les prendre en compte e En application de cette loi une jurisprudence du Conseil d Etat a d j annul un SDAU qui n tait pas compatible avec le SDAGE puisque ce SDAU pr voyait un am nagement autoroutier sur des champs
8. e d finir des objectifs de quantit quel d bit dans le cours d eau quel niveau de nappe pour satisfaire le bon fonctionnement e d finir des objectifs de pr servation des cosyst mes aquatiques et des zones humides e pr ciser les priorit s retenir pour atteindre les objectifs fix s et une valuation des moyens conomiques et financiers 2 Parall lement et de fa on compl mentaire il est fondamental que le SAGE traite de fa on approfondie les th mes majeurs propres son territoire Le choix de ces th mes r sulte notamment e de l tat des lieux e du SDAGE qui d finit de fa on explicite certaines priorit s e et aussi et surtout de l identification des sujets des milieux et les usages de la conflictuels essentiels ressource Le SAGE doit il tout traiter tout de suite Traiter les sujets essentiels dict s par les objectifs de fond de la loi sur l eau r pondant aux v ritables pr occupations locales et ne faisant l impasse sur aucun th me conflictuel telle doit donc tre l ambition d un SAGE Un sujet difficile laiss de c t aboutira sans doute d cr dibiliser la d marche A l inverse la volont de tout traiter tout de suite risquera de trop complexifier l approche On peut tout fait envisager des SAGE qui au fur et mesure de leur mise en uvre abordent les sujets initialement consid r s comme secondaires et les int grent l occasion de leur r vision Par
9. l gt Droit de riverainet Cession du droit de p che Commentaires La tendance actuelle est la multiplication des usages de loisirs sur les rivi res des plus classiques p che aux plus r centes aquarandonn e canyoning cette volution qui induit parfois des fr quentations massives et concurrentes suscite la fois des impacts sur les milieux et des tensions entre propri taires riverains pratiquants divers et lus locaux notamment en ce qui concerne leurs responsabilit s respectives La loi du 6 juillet 2000 dont les textes d application ne sont pas sortis ouvre la possibilit pour les sports de nature de s exercer sur la propri t priv e et pr voit la mise en place de plans d partementaux des espaces sites et itin raires relatifs aux sports de nature 36 Protection des captages d eau potable et de la ressource en amont Etudes pr alables sur la ressource en eau et les risques de pollution Protections r glementaires Protections en amont P rim tre imm diat Protections r glementaires acquisition en pleine propri t POS Outils de protection des milieux naturels P rim tre rapproch Servitudes en fonction Outils fonciers des caract ristiques Am nagement foncier hydrog ologiques Acquisition fonci re Acquisition non obligatoire Outils de contractualisation Notamment contrats territoriaux P rim tre loign d exploitation contrats de nappe non ob
10. laboration du SAGE il est soulign que sa mise en uvre est galement plac e sous le signe de la concertation Trois commissions g ographiques couvrant l ensemble du territoire seront r tablies pour accompagner la mise en oeuvre des actions qui les concernent r orienter les priorit s identifier les nouvelles probl matiques Le r le du charg de mission dans ces d marches de concertation est cet gard central Paradoxalement il a t observ que c est sur des secteurs o les conflits d usages sont les plus nombreux que la concertation produit ses gains les plus significatifs l objectif de pr servation de l environnement se d gageant petit petit comme tant celui qui va de soi C cile Mundler Charg e de mission du SAGE Petite Camargue Gardoise 11 Le SAGE Dr me Les deux volets concertation d une part et communication d autre part ont t men s de front dans ce SAGE Concertation Les diff rentes tapes du SAGE tat des lieux diagnostic tendances et sc nario choix de la strat gie d cision finale ont donn lieu une validation formelle de la CLE Il faut insister sur la phase de validation de l tat des lieux car il arrive que les acteurs ne voient pas tous la m me chose e En cas de probl me le choix a t de recourir des experts consid r s comme ind pendants e L laboration du SAGE a t rythm e par de tr s nombre
11. 04 72 71 26 54 16010472 13 83 15 Fax 04 72 71 26 03 Fax 04 72 13 83 59 PREFET COORDONNATEUR DU BASSIN RHONE MEDITERRANEE CORSE DIRECTION REGIONALE DE 4 rh ne m diterran e corse RHONE ALPES DELEGATION DE BASSIN
12. Il en va de la cr dibilit de cette d marche On peut rappeler ce propos que la question de l valuation des politiques publiques est un sujet essentiel sur lequel il est imp ratif de progresser ceci pour des raisons videntes Il s agit donc de mettre disposition de la CLE un outil de pilotage de suivi et d valuation du SAGE Telles sont les fonctions du Tableau de bord du SAGE renseign partir d indicateurs pertinents et op rationnels Qu est ce qu un indicateur Un indicateur est une donn e quantitative qui permet de caract riser une situation volutive par exemple l tat des milieux une action ou les cons quences d une action de fa on les valuer et les comparer leur tat diff rentes dates Compte tenu de cette d finition on comprend bien qu un indicateur sera souvent repr sent sous forme d un graphique repr sentant cette volution dans le temps au regard 46 de l objectif fix Ceci n exclue pas des cartes illustrant la situation l ann e n au caract re plus statique mais adapt e la dimension territoriale d un SAGE On peut souligner que les indicateurs dont il est question ici portent essentiellement sur des indicateurs que l on pourrait qualifier de techniques Le suivi financier des d marches de programmation montant des travaux engag s montants des subventions obtenues m me s il pr sente un int r t n est pas sp cifiquement cibl
13. Pr ambule Il est rappel que les SAGE doivent respecter les exigences r glementaires En ce qui concerne le contenu des SAGE ces exigences sont fix es par l article 5 de la loi sur l eau du 3 janvier 1992 l article 11 du d cret du 24 septembre 1992 et par l arr t du 10 avril 1995 sur la l gende graphique des SAGE Analyse des objectifs et des propositions d actions du SAGE Compatibilit avec le SDAGE Cette analyse se base essentiellement sur une comparaison des propositions du SAGE avec les diff rentes pr conisations du SDAGE contenues dans les chapitres suivants e les 10 orientations fondamentales chapitre 2 volume 1 e les mesures op rationnelles g n rales chapitre 3 volume 1 exemple 3 2 7 2 Prise en compte des risques dans les SAGE e les mesures op rationnelles territoriales chapitre 4 volume 1 Point majeur 4 1 Orientations sp cifiques aux milieux structurants 4 2 Politique d encadrement des SAGE 4 2 1 R gles g n rales 4 2 2 R gles sp cifiques aux 29 territoires identifi s dans l atlas de bassin Dans ces diff rents chapitres il sera important de distinguer les grands principes qui s appliquent l ensemble des SAGE des th matiques sp cifiques chaque SAGE concernant les milieux structurants les orientations de l atlas de bassin et les milieux identifi s dans le volume 3 du SDAGE 1 ANALYSE DE LA COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE 1 Poursuivre toujours et encore la lutte contre
14. que cette personne est clairement per ue comme tant neutre e D aborder tous les sujets y compris ceux qui fachent on ne b tit rien de durable sur des malentendus Dans le m me ordre d id e il est important que les discussions puissent s appuyer sur des l ments factuels pr cis issus d tudes techniques approfondies et de donn es conomiques transparentes et non sur des consid rations g n rales e D ouvrir le cercle de la discussion au del des quelques initi s et si possible au del de la CLE A titre d exemples les orientations du SAGE Dr me ont t pr sent es en commissions g ographiques et en commissions th matiques celles du SAGE petite Camargue Gardoise travers un forum de l eau Dans le cas du SAGE Drac des personnes relais ont t identifi es pour faire conna tre le SAGE e De pr voir un rendu sur le processus de prise en compte des remarques rien n est plus d motivant qu une fausse consultation Choix de la strat gie et validation finale La concertation n a de sens que si elle d bouche sur une d cision Dans le meilleur des cas cette d cision peut tre consensuelle mais le vote de la CLE peut aussi porter sur un compromis ayant donn lieu un arbitrage Il est alors essentiel que cet arbitrage puisse tre expliqu et argument 3 Pour r ussir la concertation le r le majeur de quelques acteurs Le pr sident de la CLE Le
15. ral des eaux des canaux de la r gion de Cavaillon Syndicat du Canal Saint Julin Agence de l Eau RMF Auril NNN 3 MIEUX G ERER LA RESSO URCE QUANTITATIVEMENT Des mesures de soutien au maintien des r seaux gravitaires sont int gr es au cahier des charges des CTE Luberon Il s agit des mesures figurant en annexe technique A2 Le SAGE reconna t au r seau d irrigation gravitaire de la r gion de Cavaillon un r le d int r t g n ral travers L alimentation de la nappe alluviale sollicit e entre autres par le Syndicat Durance Ventoux pour l AEP de la vall e du Calavon D Le soutien d tiage du Coulon permettant le fonctionnement du milieu naturel aquatique pendant les fr quentes p riodes d assec en amont de la surverse du Canal Mixte Ces apports sont galement d terminants quant la dilution de la pollution issue de l amont et conduisent une am lioration sensible de la qualit des eaux entre l amont et l aval 1 2 classes cf carte Etat des Lieux n 16 La qualit paysag re de la plaine comme des abords de la rivi re favoris e par la pr sence et la diffusion de la ressource en eau issue des r seaux d irrigation gravitaires Le r le d terminant jou dans le drainage des ruissellements pluviaux issus du flanc ouest du Luberon et le ressuyage des terres inond es apr s le passage d une crue d bordante La tendance actuelle justifi e dans un cadre plus g n ral est l incitatio
16. s la loi sur l eau au minimum conna tre le projet de contrat en pratique il semble difficile que le contrat soit sign sans avoir l aval de la CLE Dans le cas du SAGE des Gardons le probl me a t r gl puisque la CLE joue le r le du Comit de Rivi re pour la pr paration du contrat 3 Maintenir une dynamique sur le bassin en s appuyant sur la CLE Les aspects techniques et institutionnels li s la mise en uvre du SAGE ne doivent pas occulter un enjeu socio politique essentiel celui de maintenir la dynamique humaine apr s l approbation du SAGE La satisfaction l gitime d avoir franchi une tape avec l approbation du SAGE ne doit pas avoir comme cons quence une d mobilisation des acteurs sans quoi le risque d une mise en uvre chaotique du SAGE peut appara tre Un des moyens pour viter cet cueil peut consister pour la CLE conserver une activit importante travers e La pr paration de l outil pluriannuel de programmation cf ci dessus e La poursuite d actions de communication voqu es au chapitre 2 On citera titre d exemple la lettre du SAGE dit e par le District d Am nagement du Val de Dr me faisant conna tre vis vis du grand public les actions concr tes r alis es dans le cadre du SAGE S appuyer sur du concret est galement tr s mobilisateur y compris pendant la phase d laboration du SAGE Aussi il peut tre int ressant de s
17. tre du bassin Une ou plusieurs actions seront mises en uvre dans ce sens Certains r seaux anciens accusent des taux de pertes consid rables Il est prioritaire de lutter contre ce gaspillage Le SAGE Calavon pr conise de mettre en uvre les mesures n cessaires en premi re urgence tudes diagnostic r paration des fuites comptage des pr l vements sensibilisation des usagers l eau des r seaux de distribution publique d eau potable sera privil gi e pour les usages domestiques internes L eau de la Durance transf r e par le r seau d irrigation sous pression vers la vall e du Calavon pourra galement constituer une solution de substitution pour l AEP sous r serve de traitements adapt s Cette mesure suppose d tudier le d veloppement des r seaux d eau brute pour les usages externes arrosage des espaces verts publics et des jardins priv s lavage des voitures L existence de r seaux tels que ceux du Canal Saint Julien Cavaillon et de la SCP permet d envisager cette volution Dans ce cas il faudra veiller prendre en compte les risques sanitaires en aucun cas le SAGE ne pr conise la mise en uvre de r seaux d eau brute l int rieur des habitations Seule garantie valable une s paration totale des r seaux est pr voir 71 mesure 4 04 E Etat Communes mesure 4 05 Annexe n 2 Grille d analyse des SAGE utilis e par le Comit de Basin FICHE SAGE Nom du SAGE
18. tres partiels sur le bassin Rh ne M diterran e Corse P rim tre du bassin versant P rim tre SAGE Basse vall e de l Ain Basses plaines de l Aude Le point de vue du repr sentant de l Etat Serge Alexis DIREN Rh ne Alpes L id al serait que chaque bassin versant l mentaire puisse tre couvert par un seul SAGE mais l tendue de certains bassins et la diversit et l antinomie des probl mes qui s y posent permettent rarement de r unir les conditions de l acceptabilit d un tel projet par l ensemble des acteurs concern s Le SAGE partiel s av re alors la seule solution raisonnable pour commencer apporter des r ponses aux probl mes pos s sur les parties de territoire o les conditions de la concertation sont r unies Avec une telle approche sectorielle le danger pourrait tre soit que l on occulte les probl mes globaux du bassin et notamment ceux de la solidarit amont aval soit que l on cr e les conditions d un blocage pour la r solution de ces derniers C est pour cela qu il convient de veiller au moment de l acceptation d un tel SAGE non seulement la pertinence de son p rim tre par rapport aux prescriptions locales auxquelles il est sens r pondre mais galement au fait qu il puisse tre un l ment susceptible de favoriser la concertation globale sur l ensemble du bassin Le fait de distinguer au niveau de ce dernier deux natures de pr conisations e celles qui re
19. Comment organiser sa mise en uvre et son suivi Quelles relations entre SAGE et am nagement du territoire SAGE et ma trise fonci re SAGE et approche conomique Autant de questions tr s concr tes pour lesquelles on dispose aujourd hui d un certain retour d exp rience dont il a sembl utile de faire part pour en faire b n ficier les SAGE en cours d laboration ou de mise en oeuvre Ce document s adresse donc tout particuli rement aux acteurs impliqu s au plan technique dans un SAGE charg s de mission DIREN MISE et Agence de l Eau Il a d ailleurs t r dig avec leur contribution active dans le cadre du r seau SAGE RMC Il peut galement apporter un clairage int ressant aux pr sidents et aux membres de la CLE Ce SAGE mode d emploi n 2 n a toutefois pas la pr tention d tre exhaustif et de r pondre toutes les questions qui peuvent se poser nul doute que l avenir nous r servera d autres enseignements sur les SAGE proc dure nouvelle et vivante que l on d couvre au fur et mesure de son volution Il s agit simplement de mettre disposition un certain nombre d informations importantes dont on dispose aujourd hui pour donner des l ments de m thode de nature aider structurer la d marche SAGE Pour ce faire le SAGE mode d emploi n 2 s appuie e Sur de nombreux documents de r f rence concernant les SAGE auxquels il est renvoy au fil du te
20. Ct LE conseils municipaux ventuellement conseil syndical ou conseil de communaut conseil g n ral conseil r gional etc avis du ou des conseils g n raux concern s cr ation par arr t pr fectoral Fonctionnement redevance pour service rendu 74 2 Exemples de SAGE o une r flexion Ct LE a eu lieu Pour chacun de ces exemples il est pr sent dans un premier temps des questions qui se sont pos es les attentes vis vis de la Ct LE et le mode de fonctionnement envisag au moment de la finalisation du SAGE Il est ensuite fait rapidement le point sur ce qu il est advenu de ces r flexions au jour d aujourd hui 2 1 le SAGE Basse Vall e de l Ain e Contexte transformation du SIVU cr pour donner les moyens financiers la CLE de concevoir le SAGE le SIVU vu ses statuts a vocation dispara tre une fois le SAGE approuv e Attentes vis vis de la d marche Ct LE b n ficier des comp tences de l art 31 de la loi sur l eau pouvoir obtenir des subventions pour les travaux effectu s sur terrains priv s avoir un mandat clair la mise en uvre du SAGE et des relations institutionnalis es avec la CLE une l gitimit renforc e pour obtenir un soutien administratif et financier label Ct LE exp rience pilote e Budget fonctionnement estim 600 KF environ charg de mission mi temps secr tariat investissement non estim les actions du S
21. DE QUANTITE DES MILIEUX ETUDE DE PRESERVATION T PRO GRAMME D ACTION 3 DES PRIORITES D ACTIONS O PERATIO NNELLES COMMUNICATION VERS UN TABLEAU DE BORD DE SUIVI CLAIR ET CONCRET 24 Plusieurs typologies peuvent tre retenues comme par exemple e action r glementaire mesure impliquant une d cision administrative e programme d action mesure int grant une d marche long terme reposant sur une tude des travaux l laboration d un plan ou d un programme de gestion e connaissance mesure pr voyant la r alisation d une tude ou d un inventaire e communication mesure visant sensibiliser certains acteurs e orientation de gestion mesure souhaitant influer sur le fonctionnement la gestion de certaines activit s ou usages r gles de l art En revanche il est d conseill d tablir une hi rarchisation des mesures consistant notamment vouloir conf rer une mesure plus de poids juridique qu une autre par exemple en retenant la distinction entre disposition poids juridique important recommandation poids juridique moins important Ce type d exercice est extr mement p rilleux d une part parce qu il peut conduire d manteler l homog n it du SAGE dont les mesures sont compl mentaires et forment un tout alors m me que l on dira que certaines sont moins importantes que d autres et d autre part parce que le jug
22. LA QUESTION DES PERIMETRES La question de la d finition optimale des p rim tres a t pos e d s le lancement des SAGE en 1992 Comment concilier logique physique le milieu aquatique et son bassin d alimentation et logique socio conomique le tmitoire politique et social pertinent Quelle taille ne pas d passer pour rester au contact du terrain et d boucher sur des objectifs et des actions concr tes Plusieurs l ments de r ponse ont d ores et d j t apport s par divers documents qui fixent les principes de base de d limitation d un p rim tre de SAGE recherche d une coh rence physique faisabilit d une gestion concert e en fonction du contexte institutionnel local recherche d une taille op rationnelle se situant entre 1 000 et 2 000 km2 extrait du guide m thodologique national sur les SAGE Le SDAGE lui m me pr cisa ces orientations g n rales en les appliquant au contexte du bassin et au cas particulier des grands bassins versants titre indicatif sup rieurs 3 000 km2 environ pour lesquels il s agit d identifier plusieurs p rim tres SAGE chacun correspondant une logique qui lui est propre ces SAGE devant tre coordonn s entre eux Les premiers SAGE furent donc initi s sur la base de ces principes Pour la plupart cela ne souleva aucune difficult Dr me Gardons Prunelli Gravone Verdon Gapeau Calavon Arc proven al autant de territoires bie
23. SEQ Eau Tr s bonne Bonne Bonne passable D bit de r f rence pour l objectif de qualit Objectif de conformit l usage baignade g moyens conomiques et financiers les SAGE sont alors op rationnels et apportent une r elle plus value pour l ensemble des acteurs Pour avoir une grille de lecture quant au contenu attendu du SAGE se r f rer l annexe 2 reproduisant la grille d analyse des SAGE par le Comit de Bassin Quelques exemples concrets peuvent tre cit s Sur le th me de la qualit de l eau Le SAGE Calavon a d fini tron on par tron on les objectifs de qualit des eaux atteindre en indiquant l cart aux objectifs actuels cf sch ma ci apr s Il a aussi identifi les diff rentes actions engager pour atteindre ces objectifs en indiquant clairement qui est charg de mener ces actions dans quel d lai et pour quel co t approximatif Ces actions compl mentaires peuvent tre de natures tr s diverses carts actuels aux objectifs de qualit Qualit inf rieure d une classe Qualit inf rieure de deux classes DBO5 Param tres sur lesquels l effort doit tre port en priorit SAIGNON Il s agit tant t de principes entra nant la mise en uvre d actions r glementaires ou non le service police des eaux sera le garant du respect des objectifs de qualit d fini par le SAGE les communes n ayant pas de sch ma d assainiss
24. acquis Conventions de gestion L acquisition fonci re appara t comme la solution la plus opportune pour la restauration de l espace de mobilit s il s agit de pr servation les outils qui existent offrent des r ponses partielles qu il faut chercher utiliser au mieux et de mani re compl mentaire ce qui signifie en partenariat avec tous les acteurs comp tents 34 Pr servation et restauration des champs d expansion des crues Connaissance des champs d expansion de crue e fonctionnels pr voir e non fonctionnels restaurer e tude globale recensement parcellaire et d marche de concertation PR SERVER conserver en l tat les champs d expansion des crues dont les fonctionnalit s sont satisfaisantes mais menac es plus ou moins long terme Utilisation du POS e NC ND e R132 18 II e Espaces bois s class s Utilisation du PPR Utilisation de l article 10 de la loi sur l eau Prot ger r glementairement les milieux aquatiques e Outils du r seau Natura 2000 e R serves naturelles e Sites class s ou inscrits e Arr t s de biotopes Autres outils de gestion par le biais des conventions Contrats territoriaux d exploitation RESTAURER rendre nouveau fonctionnels des champs d expansion des crues qui ne le sont plus en raison d am nagements existants La ma trise fonci re Par le biais de l acquisition e Acquisition amiable e Acquisition par le biais du droit d
25. ailleurs la phase de mise en oeuvre du SAGE peut permettre d approfondir des sujets qui n ont pu tre men s leur fin au moment de l approbation du SAGE Le contenu du SAGE doit respecter les exigences r glementaires fix es non seulement par la loi sur l eau mais aussi par l article 11 du d cret du 24 septembre 1992 et par l arr t du 10 avril 1995 sur la l gende graphique des SAGE En compl ment les circulaires des 15 octobre 1992 9 novembre 1992 et 1er d cembre 1997 constituent galement des documents de r f rence sur le contenu attendu des SAGE 20 La cr dibilit de la CLE et de sa d marche repose en effet sur sa volont de ne laisser de c t aucun sujet difficile et d y apporter des solutions recevant in fine l adh sion de tous Car telle est la v ritable plus value du SAGE Sur tel temitoire il s agira des extractions de graviers et de l espace de libert sur tel autre de la gestion des inondations ou encore de la lutte contre la pollution toxique etc En pratique les pr conisations du SAGE seront donc consacr es quelques th mes majeurs 3 4 5 environ selon les SAGE pour lesquels un contenu pr cis doit tre pr vu 2 Des objectifs clairs et des actions concr tes La loi sur l eau pr voit que les SAGE doivent d finir des objectifs et des priorit s retenir pour atteindre les objectifs fix s et valuer les Objectifs de qualit en r f rence au
26. appuyer sur un th me du SAGE qui avance plus vite que les autres pour montrer qu est ce que la d finition d objectif comment on associe les acteurs sur quoi a d bouche etc Une d marche de ce type a eu lieu sur le SAGE Bourbre sur le th me des toxiques pour lequel les tudes sont plus avanc es que sur d autres sujets Bien que le SAGE en soit la phase tat des lieux diagnostic et que son contenu soit donc loin d tre arr t on commence sur ce sujet entrevoir en quoi pourraient consister certains objectifs pr conisations ou actions mener Il existe une v ritable attente de la part des acteurs locaux pour que certaines actions recrutement d un charg de mission r vision d une STEP mixte par exemple puissent tre engag es sans attendre l approbation du SAGE L objectif est de ne pas d courager certaines initiatives int ressantes pour faire progresser des probl matiques pr sentant un caract re aigu ou d urgence et pas de conflit majeur tout en servant de mod le pour d autres th mes pour lesquels la situation peut tre plus floue ou plus conflictuelle En outre cela permet de l gitimiser la CLE celle ci tant de fait v cue comme le chef d orchestre de la d marche ce qui ne va pas forc ment de soi sur le terrain alors que c est pourtant n cessaire pour garantir la coh rence du projet et l implication des acteurs Il convient toutefois d tre tr s clai
27. captants alimentant en eau potable les deux tiers de l agglom ration lilloise champs captants d sign s comme strat giques et pr server dans le SDAGE Artois Picardie Cette jurisprudence est sans nul doute transposable aux SCOT PLU vis vis des SAGE Cette exigence est aussi politique et technique La plupart des textes propres aux proc dures d am nagement du territoire exige en g n ral que leur laboration prenne en compte leurs implications sur l environnement et les milieux aquatiques titre d exemple la circulaire du 5 juillet 2001 pr voit que les projets d agglom ration et les chartes de pays doivent identifier les enjeux environnementaux majeurs pour leur territoire partir d un diagnostic environnemental et d indicateurs assurer la pertinence des objectifs territoriaux vis vis de ces enjeux environnementaux et laborer un programme d actions vis vis de ces enjeux Pour ce qui concerne l eau le SAGE a d ores et d j identifi ces enjeux fix des objectifs compris et appropri s par les diff rents acteurs suite une longue d marche de concertation et d explication et identifi des actions mener Les outils d am nagement du territoire peuvent ainsi s appuyer sur les SAGE pour r pondre aux exigences environnementales qui leur sont fix es La prise en compte effective du SAGE par ces politiques sectorielles doit permettre au SAGE de prendre toute sa dimension de v rit
28. confluence avec l Ain Aussi le SAGE recommande til d laborer un plan de gestion de la ripisylve qui pourra tre confi la structure de gestion Orientation de gestion 3 07 mise en uvre Etat Limiter les am nagements susceptibles d augmenter la vitesse d coulement des eaux Cette pr conisation fait appel la notion de zone d expansion de crues En effet il est pr f rable de retarder le front de crue dans des zones de r tention plut t que de le canaliser ce qui amplifie les pics de crues les ph nom nes d rosion de berges et d incision du lit De m me afin d viter des vitesses de courant importante le SAGE insiste sur la n cessit d viter au maximum des recoupements artificiels de m andres 56 OBJECTIF 2 4 Sensibiliser la population aux risques d inondations et au r le jou par les retenues dans la gestion des crues importantes L article 21 de la loi du 22 juillet 1987 affirme l existence d un droit l information des populations sur les risques majeurs auxquels elles sont soumises et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent Le d cret du 11 octobre 1990 d finit les conditions de mise en uvre de ce droit Le minist re de l environnement ayant constat que cette information n tait r alis e que dans peu de communes a labor une note m thodologique destination des pr fets La proc dure d crite dans la note comporte plusieurs tapes constitution d une cellule d analys
29. coup d envoi de son entr e en phase op rationnelle En pr ambule il faut tout d abord rappeler que la mise en uvre et le suivi du SAGE seront d autant plus faciles mener quand le SAGE constituera effectivement une culture commune pour le bassin versant d o la n cessit des d marches de concertation communication voqu es dans le chapitre 2 ci avant et quand la r daction de ses pr conisations sera claire et pr cise cf chapitre 5 Au del pour r ussir la mise en oeuvre du SAGE il appara t indispensable e de s appuyer sur une structure porteuse disposant de moyens financiers et humains suffisants e d organiser au plan tehnique notamment la mise en oeuvre des actions pr vues par le SAGE en pr parant en parall le avec la finalisation du SAGE un outil pluriannuel de programmation contrat de rivi re contrat d tang etc e de maintenir la dynamique cr e aupr s des acteurs du bassin 1 S appuyer sur une structure porteuse La structure porteuse du SAGE doit disposer la fois d une r elle reconnaissance l gitimit dans le bassin et de moyens financiers et humains suffisants La plupart des SAGE approuv s seront mis en uvre par des structures de type syndicats mixte ou groupement intercommunal fiscalit propre communaut s de communes par exemples qui disposent de moyens Le choix de telle ou telle structure est bien videmment foncti
30. de soutien d tiage effectif tout comme l apport du Canal Mixte Robion XAS approbation du SAGE 3 MIEUX GERER LA RESSO URCE QUANTITATIVEMENT Lorsque la ressource de substitution sera effectivement mobilis e sans pr judices ni surco t pour la profession agricole les pr l vements dans le Calavon ses affluents et sa nappe d accompagnement seront progressivement supprim s l int rieur du p rim tre irrigu au fur et mesure de la mise en service des dispositifs de substitution Cette mesure concernera tous les irriguants sans exception selon un ch ancier sur 5 ans compter de la mise en uvre des moyens de substitution Le dispositif devra galement comprendre un volet r glementaire et juridique d accompagnement afin de s assurer de la p rennit du dispositif Les outils contractuels tudi s dans le cadre du programme life comme la servitude conventionnelle pourront galement tre utilis s titre exp rimental pour soutenir le transfert des droits d eau Un bilan d valuation de l avancement et des r sultats de ce dispositif sera r alis en 2005 Suivant ses conclusions des mesures compl mentaires ou de remplacement pourront tre pr vues En particulier des dispositions sp cifiques de soutien d tiage seront valu es sur le plan technico conomique et r glementaire Les nouvelles mesures seront int gr es au SAGE dans le cadre de la r vision de 2006 Une deuxi me val
31. fort enjeu Les secteurs fort enjeu sont d finis comme les zones urbanis es les plus expos es aux al as n cessitant une gestion adapt e des risques d inondations Orientation de gestion 3 05 mise en uvre Etat structure de gestion Limiter les curages et dragages des alluvions mobiles aux secteurs o leur accumulation temporaire ou permanente fait peser un risque d inondation r el et quantifi sur des zones fort enjeu Le SAGE a identifi le Pont de Gevrieux et le Pont de Saint Maurice de Remens VC6 comme zones o l enl vement r gulier des atterrissements est n cessaire pour permettre le passage de crues importantes et viter des d bordements au niveau des communes riveraines Pr conisation 3 06 programme d action mise en uvre Etat structure de gestion communes riverains Entretenir de mani re s lective le lit et les berges des affluents pour viter tout risque d obstacle important la circulation des eaux Il s agit ici de lutter contre les ph nom nes de barrage Les actions d entretien et d exploitation de la for t doivent int grer les risques li s aux inondations et notamment le ramassage des branchages apr s les coupes susceptibles de constituer des emb cles Certains cours d eau n cessiteront des travaux de restauration de leurs berges et de leur lit en particulier le Longevent dont l exutoire n a pas la capacit d absorber des crues et l Albarine entre le pont de St Maurice et sa
32. gestion de l espace CHAPITRE 7 SAGE ET MAITRISE FONCIERE CHAPITRE 8 DE LADOPTION DU SAGE A SON APPROBATION PAR LE PREFET CHAPITRE 9 LA MISE EN UVRE DES SAGE 9 1 S appuyer sur une structure porteuse 9 2 Pr parer en parall le avec la finalisation du SAGE un outil pluriannuel de programmation 9 3 Maintenir une dynamique sur le bassin en s appuyant sur la CLE CHAPITRE 10 LE SUIVI DES SAGE ANNEXES 13 20 25 29 32 39 41 46 50 INTRODUCTION Avec pas moins de six dossiers pr sent s au Comit de bassin 2000 fut incontestablement dans le bassin Rh ne M diterran e Corse l ann e des SAGE Quatre d entre eux Ar Petite Camargue Lez Mossons Etangs palavasiens et Gardons ont t examin s en juillet et deux autres Basse vall e de l Ain Calavon en d cembre Depuis quatre de ces SAGE ont t approuv s par an t pr fectoral Arc Petite Camargue Gardons Calavon ce qui porte six en comptant celui de la Dr me approuv en 1997 etle SAGE Haut Doubs haute Loue approuv en janvier 2002 les SAGE officiellement entr s en phase de mise en uvre op rationnelle sur le bassin RMC Au total 24 SAGE ont t initi s dans le bassin Rh ne M diterran e Corse Quel doit tre le p rim tre d un SAGE Comment dialoguer et impliquer durablement les acteurs concern s Comment d finir son contenu Comment proc der la r daction juridique du SAGE
33. glement s au titre de la loi sur l eau L acc s effectif ces forages notamment pour r aliser des mesures quantitatives ou qualitatives rel ve donc la plupart du temps d un accord amiable avec le propri taire 38 CHAPITRE 8 DE L A DOPTION DU SAGE PAR LA CLE A SON APPROBATION PAR LE PREFET La proc dure d approbation du SAGE une fois le projet arr t par la CLE est d crite dans le SAGE mode d emploi P 25 et 26 Le sch ma ci apr s la rappelle succinctement Quelques remarques compl mentaires peuvent tre faites la lumi re de l exp rience acquise notamment sur la consultation du niveau de bassin Une fois que le pr fet de d partement a saisi le pr fet de bassin celui ci consulte la mission d l gu e de bassin MDB La MDB est une instance qui regroupe les principaux repr sentants des diff rents services de l Etat dans le bassin L avis de la MDB porte principalement sur le respect par le projet de SAGE de la r glementation applicable notamment l article 5 de la loi sur l eau et l article 11 du d cret du 24 septembre 1992 fixant un certain nombre d exigences quant au contenu du SAGE et sur sa compatibilit avec le SDAGE Fn parall le le pr fet de bassin saisit pour avis le Comit de Bassin En pratique la consultation du Comit de Bassin s effectue en deux temps dans un premier temps un examen approfondi du SAGE aura lieu lors du Bureau du Comit de Bassi
34. locales communes d partements r gion et leurs groupements syndicats de communes communaut de communes etc Exclut l Etat et ses tablissements publics Agence de l Eau notamment Exclut le secteur priv associations industriels agriculteurs etc qui peut toutefois tre associ ses travaux apr s avis de la CLE Remarques les ASA certaines ASA autoris es sont des tablissements publics locaux et peuvent donc tre membres de la Ct LE alors que d autres ASA libres sont des personnes priv es et ne le peuvent pas les GIP permettent contrairement aux Ct LE et aux groupements de collectivit s de rendre ce type de structures secteur priv Etat et ses tablissements publics dans la limite de leur sp cialit membres du GIP e Comp tences La Ct LE peut exercer tout ou partie des comp tences de l art 31 de la loi sur l eau la Ct LE peut se rendre ma tre d ouvrage d tudes et travaux n cessaires la mise en uvre du SAGE dans les domaines suivants travaux en rivi re lutte contre la pollution inondation pr servation de milieux remarquables protection de la ressource Elle tablit un programme pluri annuel d intervention apr s avis conforme de la CLE mis la majorit des 2 3 e une ou plusieurs Ct s LE par SAGE e Constitution et fonctionnement des Ct s LE Constitution d lib ration des conseils des collectivit s souhaitant adh rer la
35. pare les r unions que ce soit au plan technique ou au plan de la concertation etc Ces missions requi rent donc une r elle impartialit et une importante disponibilit un plein temps est n cessaire et ce d autant plus qu il ne faut pas n gliger les aspects administratifs li s au SAGE et la structure d embauche qui sont eux aussi tr s consommateurs de temps De ces points de vue il semble a priori pr f rable que le charg de mission soit recrut par la structure porteuse et plac sous l autorit du Pr sident plut t que son r le soit jou par un agent des services de l Etat comme cela arrive parfois dans d autres bassins Le SAGE est avant tout un projet commun et non pas une d clinaison locale de la r glementation qui n est qu un outil parmi d autres au service de ce projet commun cf le chapitre 5 Dans tous les cas de figure le charg de mission est un l ment indispensable la r ussite du SAGE dont l laboration ne peut reposer sur un seul bureau d tude Il est la fois la m moire du SAGE la personne ressource disponible pour les membres de la CLE et l animateur de la dynamique du SAGE Il peut s appuyer au plan technique sur les administrations sp cialistes du domaine de l eau MISE et ou DIREN et ou Agence dont les conseils sont pr cieux e pour aider la compr hension par les diff rents acteurs des enjeux de la politique de gestion durable de la
36. pr sident de la CLE a un r le essentiel notamment pour tre l coute des demandes et des attentes des lus des usagers et de l administration En particulier il a un r le important jouer non seulement au cours des s ances de la CLE en veillant ce que chacun s exprime pour viter les non dits mais aussi dans la pr paration des s ances pour conna tre les positions des uns et des autres Il doit aussi convaincre et tre conciliateur en s appuyant sur des appuis efficaces charg de mission et ou administrations sp cialistes de l eau MISE et ou DIREN et ou Agence cf infra Tout ceci prend du temps de l nergie Cela suppose une forte conviction et un r el engagement pour aboutir un projet commun Les membres de la CIE Ceux ci ne devant pas perdre de vue qu ils interviennent en tant que repr sentants et non pas titre personnel Ils ont donc un important r le de relais jouer tant pour pr parer les r unions de la CIE que pour en rendre compte aux personnes qu ils repr sentent De plus pour tre v ritablement acteurs du SAGE dans un processus participatif il est important que les membres de la CLE participent effectivement tous les d bats et ne se contentent pas de venir aux r unions de validation A cet gard un maillon interm diaire entre les r unions de la CLE est inventer pour mobiliser les acteurs r unions de travail commissions g ographiques commi
37. retenues art 31 sauf AFP et assainissement qui restent ma trise d ouvrage communale les comp tences de la Ct LE concernent principalement les travaux en rivi re Le budget investissement de la Ct LE qui fera l objet de son programme pluri annuel d intervention s l vera plusieurs MF dont 20 minimum sera assum par la Ct LE et 80 par subvention publique mission d animation budget de fonctionnement estim a priori 2 MF participation souhait e environ hauteur de 50 par les conseils g n raux et le conseil r gional parall lement au programme d intervention de la Ct LE il est pr vu d laborer une liste des actions ma trise d ouvrage autres que Ct LE en positionnant l intervention de la Ct LE sous l angle du conseil ou de l animation le personnel de la CLE 1 animateur SAGE 1 animateur p dagogique sur les milieux aquatiques 2 techniciens aide l exploitation des stations d puration participation financi re des membres pas de crit res r glementaires il est propos de retenir le crit re de la population et du potentiel fiscal des communes et non pas le lin aire de cours d eau ou la surface communale vote selon la loi Chev nement du 12 juillet 1999 la capacit de vote des membres du syndicat mixte est fonction du financement apport par chacun de ces membres au budget du syndicat Cela implique un remise en cause du fonctionnement du SABA o il y a une voix par commun
38. rivi re auquel il est fait r f rence dans le SAGE mode d emploi pages 7 et 8 est un outil op rationnel de mise en uvre sur 5 ans en moyenne d un programme de r habilitation et de gestion d un milieu C est un engagement contractuel entre un ou plusieurs ma tres d ouvrage et les autres partenaires financiers sur la r alisation des actions pr vues pour atteindre les objectifs de restauration du milieu qui ont t d finis Le contrat de rivi re ou autre type de contrat de milieu contrat de lac d tang de nappe de baie est donc l outil ad hoc pour structurer la mise en uvre des actions pr vues par le SAGE Reste que ce contrat de rivi re doit tre pr par et doit rassembler des ma tres d ouvrage A ces titres la structure porteuse du SAGE a un r le d animation fondamental jouer Ce sera en effet son r le que de pr parer au plan technique le contenu du contrat de prendre certains travaux et tudes en ma trise d ouvrage directe de mobiliser les autres ma tres d ouvrages partenaires du contrat d apporter le cas ch ant un appui technique ma trise d ouvrage ext rieure etc cf sch ma page 42 Ce travail technique doit tre men en liaison tr s troite avec la CLE Il est en effet souhaitable pour maintenir une dynamique collective autour du SAGE et donc faciliter sa mise en uvre que la CLE se sente responsable de la mise en uvre du SAGE La CLE doit d apr
39. syndicats mixtes ou les SIVU Syndicat Intercommunal Vocation Unique qui ont pour seule comp tence la mise en uvre du SAGE notamment quand il s agit de cr er de tels organismes En conclusion Les acteurs locaux ont le choix pour faciliter la mise en uvre d un SAGE entre deux options sensiblement diff rentes e Le recours une communaut locale de l eau cr er le plus souvent un syndicat mixte pour b n ficier de la participation du conseil g n ral et conseil r gional concern et avoir la possibilit d ouvrir la participation des structures de type CCI chambre d agriculture Cela pr sente l int r t de formaliser un projet mise en uvre du SAGE bien identifi et d intervenir l chelle 44 du bassin versant mais la structure porteuse ne disposera alors pas de fiscalit propre et ne s occupera de rien d autre que du SAGE pas de comp tence am nagement du territoire d veloppement conomique e Le recours un EPCI fiscalit propre et comp tence multiple existant le plus souvent La structure porteuse sera alors intrins quement garante d une bonne int gration du SAGE dans les autres politiques locales mais elle devra s associer par voie contractuelle avec d autres pour mener la n cessaire r flexion l chelle du bassin versant 2 Pr parer en parall le ec la finalisation du SAGE un outil pluriannuel de programmation Le contrat de
40. travail galement consid rable mener dans le cadre de la mise en uvre du SAGE La r daction du SAGE doit cet gard mettre le SAGE sur de bons rails pour savoir qui fait quoi comment dans quel d lai pour quel co t approximatif avec quels indicateurs de suivi etc e parce qu elle d bouchera sur LE document juridique de r f rence qui fera foi Il appara t important de commencer la r daction assez t t pour permettre aux membres de la CLE de concr tiser ce que peut impliquer le SAGE et am liorer les versions successives m me si la mise en forme juridique peut intervenir un peu plus en aval Pour mener bien cette importante tape quelques conseils et propositions sont mentionn s ci apr s notamment pour aider concevoir la partie du SAGE sans doute la plus d licate r diger celle consacr e aux pr conisations du SAGE On pourra aussi se r f rer aux premi res r flexions rassembl es dans le document SAGE premiers retours d exp rience dit au niveau national en 1998 pages 34 et 35 qui restent d actualit m me si elles taient par la force des choses bas es sur un v cu relativement restreint Quelques l ments de m thode ont t d gag s au vue de l exp rience acquise sur le bassin RMC ils ne doivent pas tre consid r s comme LA recette unique qui fera foi Au demeurant ces l ments seront approfondis dans le cadre d un guide j
41. tre SAGE mais dont les r percussions sur les communes du p rim tre et la gestion de l eau du bassin seraient cons quentes 70 RESSO URCE EN EAU ET ETIAGES QUALIT DES EAUX O BJECTIF Promouvoir le retour un d bit d tiage naturel non influenc par les pr l vements tout en pr servant les usages actuels SDAGERMC vol 3 carte 9 Document pr alable la signature d un contrat AEP entre un Conseil G n ral et l Agence de l Eau 4 AM LIO RER ET S CURISER LA RESSOURCE EN EP Le SDAGE identifie l impluvium de Fontaine de Vaucluse comme une zone karstique offrant des potentialit s localement int ressantes tudier et exploiter au gr de la demande Le Conseil Sup rieur d Hygi ne de France s inqui te r guli rement et depuis longtemps de la pression trop importante que subissent les ressources alluviales du Rh ne et de la Durance et engage les collectivit s se tourner vers des ressources de substitution Un Sch ma D partemental d AEP est en cours de r alisation dans le Vaucluse et un Document de R f rence dans les Alpes de H aute Provence La s curit d alimentation en eau potable pour le bassin sup rieur et le haut bassin sera recherch e travers l exploitation prudente des gisements karstiques profonds Dans ce but le SAGE Calavon pr conise le d veloppement de la connaissance des potentialit s et de la vuln rabilit de la ressource karstique dans le p rim
42. AGE ne sont pas encore chiffr es et celles qui rel veront d une ma trise d ouvrage Ct LE celles qui rel veront d autres ma trises d ouvrages ne sont pas encore d finies e Probl me rencontr entre autres La constitution d une Ct LE est n cessairement post rieure l approbation du SAGE d apr s la loi la Ct LE a pour objectif de faciliter la r alisation des objectifs arr t s dans le SAGE ce qui pose des probl mes tant donn e la dur e de vie du SIVU eu gard ses statuts qui ne l autorisent qu laborer le SAGE Pour gagner du temps par rapport la constitution de la Ct LE les consultations pr liminaires des communes et du conseil g n ral concern s sont lanc es d s maintenant et des contacts ont t pris avec la pr fecture pour permettre la sortie de l arr t pr fectoral portant cr ation de la Ct LE dans la foul e de l approbation pr fectorale du SAGE e R le pressenti de la Ct LE pr parer une d marche de type contrat de rivi re de mise en uvre du SAGE structure d animation prendre terme en propre la ma trise d ouvrage de certaines des op rations pr vues dans ce contrat structure de r alisation e Qu en est il aujourd hui L hypoth se d crite ci dessus a depuis t abandonn e In fine les comp tences du SIVU ont simplement volu es de l laboration du SAGE mission du SIVU version 1 l organisation de la mise en oeuvre du SAGE mission
43. E mais aussi tre cal s dans la mesure des moyens dont on dispose actuellement en terme de m thodologie avec ceux de la directive europ enne du 23 octobre 2000 tablissant un cadre pour une politique europ enne de l eau dite Directive Cadre ou DCE Cette directive cadre fixe un objectif de bon tat dont elle d finit les grandes caract ristiques pour les diff rents milieux aquatiques rivi re eau souterraine lac littoral etc qui doit tre en principe atteint d ici 2015 des d rogations tant possibles en fonction de l tat initial du milieu ou des conditions technico conomiques La directive cadre constitue une volution sensible dans l approche des probl mes volution en phase avec la d marche SAGE ou la d marche par objectif Classiquement on raisonne par rapport l tat actuel on sait d o l on vient qui sert de r f rence La DCE inverse l approche en se basant sur un tat de r f rence et sur un objectif d fini en fonction de cette r f rence on sait o l on va Les objectifs des SAGE document de planification horizon 10 ans environ sont situ s sur un pas de temps similaire ceux de la directive 2015 Il est donc imp ratif que les SAGE en cours d laboration prennent en compte les objectifs milieu de la directive cadre Dans le cas du SAGE Bourbre par exemple les tudes pr liminaires men es int grent autant que faire se peut en l tat des r flexion
44. ER charg s de mission SAGE Drac Romanche E DABENE DIREN PACA R DUMAS Agence de l Eau RMC C GRAILLE Agence de l Eau RMC J HERVO Agence de l Eau RMC C MARQUESTE Agence de l Eau RMC O NADBONY Agence de l Eau RMC C PETIT Agence de l Eau RMC S PIQUENOT Agence de l Eau RMC D RIVIERE Agence de l Eau RMC N SAUR Agence de l Eau RMC 1 2 3 SOLEIL BP 138 84304 CAVAILLON CEDEX Pour le chapitre concernant la communication concertation Avec pas moins de six dossiers pr sent s au Comit de bassin 2000 fut incontestablement dans le bassin Rh ne M diterran e Corse l ann e des SAGE Quatre d entre eux Arc Petite Camargue Lez Mossons Etangs palavasiens et Gardons ont t examin s en juillet et deux autres Basse vall e de l Ain Calavon en d cembre Depuis quatre de ces SAGE ont t approuv s par arr t pr fectoral Arc Petite Camargue Gardons Calavon ce qui porte six en comptant celui de la Dr me approuv en 1997 et le SAGE Haut Doubs haute Loue approuv en janvier 2002 les SAGE officiellement entr s en phase de mise en uvre op rationnelle sur le bassin RMC Au total 24 SAGE ont t initi s dans le bassin Rh ne M diterran e Corse Quel doit tre le p rim tre d un SAGE Comment dialoguer et impliquer durablement les acteurs concern s Comment d finir son contenu Comment proc der la r daction juridique du SAGE Comment organiser sa mise en u
45. N DES RISQUES LIES AUX INONDATIONS ETAT DES LIEUX ET DIAGNOSTIC La rivi re d Ain Rappel des d bits de crues crue biennale 950 m3 s crue quinquennale 1440 m3 s crue d cennale 1750 m3 s crue cinquantenale 2500 m3 s crue centenale 2750 m3 s La cartographie des zones inondables a t r alis e dans le cadre de l laboration des Plans de Pr vention des Risques SO GREAH 2000 Vingt deux communes sont vis es par des proc dures d laboration de PPR annexe N 25 Chatillon la palud et St Maurice de Remens ont d j commenc la r alisation de leur PPR avec l Etat tant situ dans une zone fortement marqu e par les ph nom nes d inondation confluent Ain Albarine et pr sentant de nombreux enjeux en terme d urbanisation et d am nagement La largeur du lit la pr sence de nombreuses zones d expansion et les barrages permettent la vall e de ne pas subir de ph nom nes de crues torrentielles catastrophiques pour des v nements de niveau d cennal La d termination des zones d al as faibles fr quence centennale et forts permet d identifier les zones d expansion carte 1 7 La fonction principale des barrages EDF est de produire de l nergie ils n ont pas de r le sp cifique d cr teur de crues Toutefois la gestion de la retenue de Vouglans strictement li e au fonctionnement hydro lecrtique peut absorber en partie certaines crues et minimiser ainsi leur impact l aval Les volumes de r tenti
46. O BASSIN RHONE MEDITERRAN EE CO RSE SAGE MODE D EMPLOI N 2 Premiers retours d exp rience en compl ment du SAGE MODE D EMPLOI dit en mars 1997 Septembre 2002 RAPPEL DU SOMMAIRE DU SAGE MODE D EMPLOI N 1 1 La loi sur l eau le SDAGE les SAGE rappels essentiels 2 Le SAGE un outil utiliser dans les bonnes circonstances 3 Le d roulement d un SAGE en bref gt 4 La phase pr liminaire une situation informelle 5 La commission locale de l eau constitution et fonctionnement 6 La phase d laboration du SAGE 7 La phase de mise en uvre et suivi du SAGE 8 Les outils et les aides pour l laboration du SAGE ANNEXES SOMMAIRE DU SAGE MODE D EMPLOI N 2 CHAPITRE 1 LA QUESTION DES PERIMETRES CHAPITRE 2 DIALOGUE ET IMPLICATION CONSTANTE DES ACTEURS LES DEUX MOTEURS D UN SAGE CHAPITRE 3 L APPROCHE ECONOMIQUE DES SAGE QUELQUES REPERES ESSENTIELS CHAPITRE 4 LE CONTENU DES SAGE 4 1 Les sujets traiter priorit aux vrais sujets 4 2 Des objectifs clairs et des actions concr tes CHAPITRE 5 LA REDACTION JURIDIQUE DES SAGE 5 1 En ce qui concerne la structure g n rale du paragraphe pr conisations du SAGE 5 2 En ce qui concerne la r daction des pr conisations CHAPITRE 6 SAGE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 6 1 Le SAGE porteur de d veloppement 6 2 Le SAGE document de r f rence pour les politiques de d veloppement conomique et de
47. PPEL DES PRECONISATIONS DU SDAGE RMC e La Basse Vall e de l Ain est identifi e dans le SDAGE comme un secteur crues torrentielles dominantes e Les orientations SDAGE relatives la gestion des inondations s appuient tout particuli rement sur la circulaire interminist rielle du 24 janvier 1994 et font appel 4 principes majeurs conna tre les risques inventaire des risques naturels du bassin ma triser les al as l origine des risques actions sur le ruissellement et l rosion gestion des coulements conservation de champs d inondation ne pas g n rer de nouvelles situations de risques interdiction de toute nouvelle construction dans les zones soumises aux al as les plus forts g rer les situations de risques existants e D velopper la notion d objectifs de quantit fixer l aval d ouvrages Ces objectifs de quantit devront prendre en compte notamment les contraintes li es la pr servation du fonctionnement physique des milieux par une gestion modul e des d bits visant l att nuation des effets des clus es le maintien de la capacit morphog ne de certaines crues le maintien des connexions hydrauliques avec les milieux annexes etc 53 Le territoire du SAGE ne repr sente que 20 du Bassin Versant total de la rivi re d Ain C est pourquoi des efforts doivent tre r alis s sur le bassin versant en amont de mani re ne pas aggraver les inondations l aval restauration des zone
48. Participation apport d informations compl mentaires aux tudes par les membres de la CLE largie vis vis de la gestion de l eau ces changements culturels n tant pas la moindre des plus values d un SAGE difficiles il est vrai suivre au travers d un tableau de bord C est bien en cela que le SAGE doit tre une v ritable cole de d mocratie Le processus participatif doit tre recherch tous les stades de la d marche Un tel processus est en effet le mieux m me de garantir l appropriation du SAGE par les acteurs locaux et d instaurer un climat de confiance indispensable pour le bon d roulement des d bats L tat des lieux diagnostic Cette phase est essentielle pour cr er un climat de confiance au sein de la CLE puisque c est elle qui va donner le ton des travaux d laboration du SAGE Elle est galement essentielle parce qu elle donne lieu une importante diffusion d information n cessaire la compr hension et la lisibilit du processus On citera notamment e La diffusion de donn es techniques dont il est essentiel Tendances et scenario Communication Participation d bat au sein de la CLE largie vis vis du grand public Se concerter qu elle soit op r e sous une forme compr hensible et accessible tous e L indication claire d un planning g n ral rythmant les travaux et leurs rendus D s l tat des lieux la partici
49. a les usages actuels moyenne et de la basse vall e et constitue une ressource en eau non limit e Q uels que soient les choix effectu s dans l imm diat la protection des gisements karstiques tr s vuln rables et constituant une ressource strat gique pour l avenir devra faire l objet d une attention particuli re RESSOURCE EN EAU ET EMAGES QUALIT DES EAUX La protection syst matique de ces aquif res tant irr aliste grande chelle une vigilance particuli re sera accord e sa mise en uvre proximit des pr l vements notamment au syndicats travers des p rim tres de protection Communes Aucune activit ou installation susceptible de compromettre de EMEN SIE fa on chronique ou accidentelle la qualit de la ressource karstique ne pourra tre install e dans son p rim tre sans que EEEE r toutes les pr cautions possibles soient prises pour viter pareille occurrence La CLE devra donner un avis sur ces activit s ou installations ainsi que sur les mesures de protection envisag es M me lorsque ces dispositifs seront op rationnels des probl mes graves peuvent encore survenir en l tat actuel des choses Par exemple un d versement issu de SAN OFI polluerait les puits d Aubignosc qui alimentent le SE DURAN CE ALBIO N le quartier de la Colline des Puits Apt et en partie le SIVOM du Haut Calavon sans compter le Syndicat de Sault Il s agit ici d un probl me dont la source est hors du p rim
50. able outil de d veloppement durable Pour ce faire la commission locale de l eau et l Etat peuvent jouer un r le essentiel et nouveau pour faire entendre la voix du SAGE dans ces diff rentes d marches Quelques premi res pistes d actions sont propos es ci dessous pour permettre ces deux institutions de jouer effectivement leur r le En ce qui concerne la commission locale de l eau Il peut tre int ressant d examiner l opportunit lors de la constitution de la CLE par le pr fet de pr voir la participation des communaut s de communes d agglom ration ou communaut s urbaines aux travaux d laboration du SAGE en tant que membres de la CLE m me surtout si elles ne sont pas dot es de comp tences sp cifiques dans le domaine de l eau C est en effet de ces collectivit s que rel vent les d cisions concernant l am nagement de l espace et le d veloppement conomique dont les implications sur les milieux aquatiques peuvent tre majeures Leur association au sein de la CLE est un moyen simple de les sensibiliser sur les enjeux de la gestion de l eau fix s par le SAGE Il peut galement tre utile d s l tat des lieux du SAGE de recenser les d marches d am nagement du territoire initi es ou en cours d initiation sur le p rim tre du SAGE de fa on positionner le SAGE vis vis de ces d marches Une demande explicite de la CLE sollicitant son association ces d marches
51. age dans la dur e A cet gard Guy Oberlin Pr sident du Conseil Scientifique du Comit de Bassin RMC rappelle que les propri t s quasi universelles de la diversit s appliquent un SAGE comme n importe quel syst me complexe rassemblant des acteurs personnalis s Il est donc hautement souhaitable qu un SAGE ait des probl mes d eau diversifi s et donc peu ou prou compl mentaires Cela offrira un large champ de n gociations internes avec de vrais services r ciproques rendre et pas seulement des contraintes satisfaire C est un gage de gouvernance de durabilit et si l quit est bien servie aussi de d veloppement car une 29 communaut intelligemment solidaire est souvent une communaut qui r ussit A contrario un SAGE qui r unirait des membres ayant trop les m mes probl mes aurait du mal d passer un niveau choeur des lamentations C est peut tre utile en recherche d assistance mais certainement pas en d veloppement interne Guy Oberlin Revue eau RMC n 61 Sp cial SAGE juin 2001 Par ailleurs au del de la dynamique locale cr e par le SAGE dont les retomb es conomiques m me si elles sont difficilement quantifiables ne peuvent tre ignor es certaines pr conisations du SAGE ou r flexions men es dans le cadre du SAGE peuvent directement avoir des cons quences positives en terme de d veloppement conomique On citera titre d exemp
52. arrages Vouglans Allement Le SAGE recommande que soit examin e la faisabilit d une adaptation des am nagements en amont de la rivi re d Ain afin d cr ter les fortes crues adaptation qui soit compatible avec la vocation premi re de ces ouvrages de production d nergie 59 OBJECTIF 2 2 Surveiller l tat des ouvrages de protection existants Pour limiter les risques d inondation des am nagements lin aires lourds ont t r alis s il s agit des travaux de recalibrage d endiguement d enrochements effectu s sur les cours d eau Dans le cas de la rivi re d Ain les principales digues r pertori es sont g r es par les collectivit s locales Pr conisation 3 04 connaissance et programme d action mise en uvre communes structure de gestion R aliser un diagnostic g n ral sur l tat des digues enjeu et si n cessaire des travaux de restauration Ces digues ont t identifi es par la DDE la digue de la Droni re la digue des Botti res et la digue de la Morette carte 1 7 Un suivi de ces ouvrages par les collectivit s est n cessaire car leur tat et leur entretien d passent largement la satisfaction d un int r t strictement priv Le SAGE pr conise donc la r alisation d une tude d ensemble sur l tat des digues enjeu qui permettra la r alisation d un programme de restauration OBJECTIF 2 3 Maintenir des bonnes conditions d coulement pour prot ger des secteurs
53. boration de ce SAGE mode d emploi n 2 Coordination g n rale du projet M VEROT Agence de l Eau RMC R dacteurs PH DUPONT Agence de l Eau RMC O GORIN Agence de l Eau RMC C ROUDIER DIREN lLanguedoc Roussillon R QUINTIN DIREN Rh ne Alpes D l gation de Bassin M VEROT Agence de l Eau RMC Conception graphique et illustrations C LASNIER Avec la contribution active des membres du r seau SAGE RMC N BOILIN charg de mission SAGE Vouge G BRIERE charg de mission SAGE Calavon I CHOUQUET charg e de mission Haut Drac P CERRUTI charg de mission Etang de Biguglia M DE LA COTTE charg e de mission SAGE Haut Doubs Haute Loue V FEDERICO CISALB E GALLIEN charg e de mission SAGE Bourbre L GEORGES charg de mission Gardons C GUIN charg e de mission SAGE Verdon C HOLYST et C VAIRON charg s de mission SAGE Arc D JOUVE et M VIEUX MELCHIOR charg s de mission SAGE Dr me C MUNDIER charg e de mission SAGE Petite Camargue Gardoise M RIBOT et L MEDERNACH charg es de mission SAGE Salce Leucate Ph PM des cabinets LEDOUX CONSULTANT Le Jardin des Roses 3 Avenue de Castelnau 34090 MONTPELLIER Pour le chapitre concernant la ma trise fonci re J SEMELET charg de mission SAGE Basse Vall e de l Ain K SOURIGUERE charg e de mission Basse Vall e du Var L TRIADOU charg de mission Basse Vall e de l Aude T XOUILLOT et A TEINTURI
54. commandations op rationnelles pour freiner les ph nom nes d rosion r gressive qui provoque des glissements de terrains Elle pourra notamment proposer de r duire le ruissellement maintien de zones naturelles enherbement cultures adapt es afin de limiter ces ph nom nes d rosion r gressive Orientation de gestion 3 03 mise en uvre communes structure de gestion et agriculteurs Privil gier des syst mes culturaux limitant le ruissellement Cette pr conisation s inscrit v ritablement dans une d marche environnementale car elle fait appel au fonctionnement naturel des milieux Cette recommandation s applique en priorit aux c ti res du Bugey et de la Dombes o des syst mes culturaux sous forme de zones tampons enherbement cr ation de haies cultures interm diaires seront privil gi s OBJECTIF GENERAL 2 R duire les risques d inondation existants La basse vall e de l Ain est soumise des ph nom nes de crues torrentielles de nombreux am nagements ont t r alis s de mani re prot ger la population des risques d inondation A ce titre la construction de digues a permis l installation de populations dans des zones initialement expos es aux crues Cela a en quelque sorte aid la perte de m moire collective Pourtant ces am nagements ne garantissent pas toujours une protection totale lors d v nements exceptionnels OBJECTIF 2 1 Am liorer la gestion des d bits au niveau de la cha ne de b
55. contexte et des probl mes pos s comprenant notamment les principaux enseignements de l tat des lieux extrait synth tique et th matique du document complet tat des lieux le rappel des orientations et objectifs du SDAGE sur le sujet 23 le rappel synth tique de la r glementation applicable sur le sujet Ce type de pr sentation a comme avantage outre de bien poser le probl me de faire la distinction entre le SAGE et l existant SDAGE l gislation Elle permettra donc de bien mettre en vidence la plus value du SAGE dans les paragraphes qui suivront Veiller ce que le rappel p dagogique des principaux l ments du SDAGE et de la r glementation ne prenne pas le dessus sur d autres aspects du SAGE aussi bien d un point de vue quantitatif que qualitatif e Un plan articul autour des 2 3 grands objectifs du SAGE sur le th me en question e Pour chacun de ces objectifs pr ciser les diff rentes priorit s au sens de la loi sur l eau permettant de mettre en uvre ces objectifs Cette distinction entre objectifs et priorit s peut parfois tre difficile tablir Mais il faut garder l esprit que les objectifs d terminent et orientent les politiques mener dans le domaine de l eau la d termination des objectifs peut ainsi constituer le plan du paragraphe pr conisations concernant chacun des grands th mes du SAGE Les priorit s quant el
56. cult s les plus importantes 4 Les indicateurs sont calcul s que faire du Tableau de Bord Comme cela a t dit le tableau de bord est avant tout un outil de pilotage du SAGE Il doit donc tre utilis comme tel par la CLE En le rapprochant de l exp rience v cue pour le SDAGE le tableau de bord est aussi un document qui apporte un clairage nouveau sur le projet Document la fois plus concis et tr s pr cis il constitue un nouveau document efficace pour la concertation et la dynamique du projet Il peut aussi utilement tre utilis pour communiquer sur le SAGE et ses retomb es En r sum le tableau de bord n est pas un simple document technique de plus mais bien un support efficace pour animer les discussions au sein de la CLE et fournir un r f rentiel commun tous les acteurs concern s Une r f rence essentielle sur le bassin RMC en mati re d indicateurs le tableau de bord de suivi du SDAGE Panoramique 2000 paru en d cembre 2000 Panoramique 2002 para tre en d cembre 2002 Un site internet essentiel consulter sur le bassin RMC le R seau des Donn es sur l Eau permettant l acc s de nombreuses donn es brutes ou synth tiques http rdb eaurmc fr 49 ANNEXES Annexen 1 Quelques exemples de r daction de SAGE Avertissement les documents ci apr s sont des extraits de diff rents SAGE Basse vall e de l Ain Calavon reproduits titre d exemple
57. d une part ce que les formes de traitement des termes recherch s soient compatibles et d autre part ce que les hypoth ses soient clairement indiqu es dans le rendu des r sultats de l valuation 1 Il est n cessaire de rappeler d s cette tape le r le des milieux naturels diversit de la faune piscicole zones humides etc qui repr sentent un patrimoine non n gligeable et favorisent la satisfaction d usages marchands et non marchands Un certain nombre de pressions engendrent en effet des impacts sur le milieu ayant des cons quences secondaires complexes Ces d r glements sont susceptibles d alt rer un grand nombre d usages simultan ment et souvent de fa on diffuse impr visible Par exemple la d gradation de la qualit des eaux a un impact sur la fonctionnalit des zones humides alluviales et par voie de cons quence sur les ressources en eau potable Dans ce type de condition les impacts sur les usages sont donc difficiles isoler des impacts sur le fonctionnement du milieu Malgr tout la logique de l analyse co ts b n fices exige de faire r f rence des usages ou un bien tre pour produire une valuation Il faudra donc g n ralement simplifier ces relations complexes et tenter d attribuer des liens entre alt rations et usages affect s 2 Parfois ce recensement peut s av rer impossible l unit vis e pouvant ne pas tre accessible pour des raisons de confidentialit par exemple la valeur
58. des ma tres d ouvrages potentiels outils contractuels ou financiers pr vus Quels d lais partir de la date d adoption du SAGE Quel co t global et par grandes cat gories d actions Quel sont les indicateurs d tat d avancement des SAGE 3 FORME Pr ciser la coh rence d ensemble du document la qualit des cartes r alis es dans le document SAGE pr cisions des cartes respect de la charte graphique du guide cartographique SAGE la clart des pr conisations le niveau des pr cisions des actions NB il para t souhaitable qu une synth se de l tat des lieux diagnostic figure galement dans le document final 4 CONCERTATION Cette rubrique ne sera pas reprise en totalit dans l avis final Pr ciser le niveau de fonctionnement de la CLE changes importants ou pas la motivation ou pas des diff rents coll ges le niveau d adh sion atteint par les acteurs locaux la communication mise en place outils labor s journal vid o es Annexe n 3 Communaut s locales de l eau premi res r flexions 1 Rappel rapide des textes r glementaires concernant les communaut s locales de l eau Ct LE e R f rences art 7 de la loi sur l eau d cret du 6 avril 1994 e R le de la Ct LE faciliter la r alisation des objectifs arr t s dans un SAGE e Statut Etablissement public autonomie de gestion budget propre e Composition collectivit s
59. du SIVU version 2 Ce choix a t fait notamment parce que la transformation du SIVU en syndicat mixte associant notamment diff rentes communaut s de communes pr sentes sur le bassin versant semblait trop lourde g rer dans une perspective de court terme Il reste que la question de la communaut locale de l eau se reposera sans doute nouveau une fois que les r flexions sur l organisation de la mise en uvre du SAGE seront plus avanc es 15 2 2 Le SAGE Arc Proven al e Contexte l laboration du SAGE a t confi e au SABA syndicat d Am nagement du Bassin de l Arc cr l origine pour la d finition et la mise en uvre d une politique de travaux en rivi re les deux principales probl matiques du SAGE inondation lutte contre la pollution dans un contexte de d veloppement important de la ville d Aix en Provence e Pourquoi une Ct LE volont d associer les deux conseils g n raux concern s et le conseil r gional transformer le syndicat intercommunal en syndicat mixte faire passer le SABA l ge m r charg de coordonner la mise uvre d une politique globale l chelle du bassin versant en mettant en uvre le SAGE largir la comp tence g ographique du SABA aux affluents et non plus seulement l Arc uniquement pour couvrir tout le bassin versant label communication il s agit de la premi re Ct LE en PACA e Fonctionnement envisag comp tences
60. e En r sum Rep res bibliographiques Plusieurs t moignages sur la n cessit de d marches de concertation et de communication leur contenu et sur les difficult s rencontr es cet gard sont rassembl s dans la Revue Eaux de l Agence RMC n 61 juin 2001 pages 23 et 24 notamment Le SAGE mode d emploi pages 15 18 ainsi que le document SAGE premiers retours d exp rience dit au niveau national en 1998 pages 24 31 notamment comprennent galement un certain nombre de recommandations concernant la Commission Locale de l Eau permettant de faciliter la concertation sont notamment abord s la composition et l organisation de la CLE le r le du Pr sident du charg de mission etc L Agence de l Eau Loire Bretagne a tabli un guide m thodologique sp cifiquement consacr ces questions de concertation commu nication Pour le SAGE animer la concertation et la communication ao t 2001 Ce guide donne de nombreux conseils tant t d ordre strat gique tant t tr s pratiques et mat riels pour mener au mieux l animation de la d marche Cr er les conditions d un vrai d bat en occultant aucune question Orienter le fonctionnement de la CLE vers un syst me participatif Int grer la dimension sociologique et humaine c t des aspects purement techniques Organiser une animation constante de la d marche en s appuyant sur le charg de missi
61. e Ri R1 absence de poisson R2 rivi re peu poissonneuse ou mauvaise qualit R3 rivi re poissonneuse ou bonne qualit R4 tr s poissonneuse ou tr s bonne qualit pour l usage o rien ne serait fait diff remment d aujourd hui cette situation est appel e sc nario tendanciel e La variation de l usage futur r sultant de la mise en oeuvre d un sc nario du SAGE par rapport au sc nario tendanciel et non pas par rapport aujourd hui e Les volumes d usages concern s Il s agit de la quantification physique des usages nombre de m tres cubes par an d habitants de baigneurs etc e Le gain produit par la variation du niveau de satisfaction pour R sultat possible d un sc nario Sj sur la p che S1 absence de poisson S2 rivi re peu poissonneuse ou mauvaise qualit S3 rivi re poissonneuse ou bonne qualit SA tr s poissonneuse ou tr s bonne qualit Q journ p che Sj Ri j gt i Co ts des actions et b n fices Unit d usage Nombre de Co ts des actions et b n fices pour l usage une unit d usage b n fice unitaire gain par an par habitant d pense journali re moyenne du promeneur etc Il est alors possible que le sc nario tendanciel laisse pr sager une r gression voire une disparition de l usage dans le futur due la d gradation du milieu et ou la s v rit croissante des norm
62. e avec r gle de l unanimit On s orienterait vers un syst me de majorit qualifi e et une pond ration des voix e Qu en est il aujourd hui La cr ation d un syndicat mixte sous forme de Ct LE se poursuit Le Conseil G n ral des Bouches du Rh ne a d lib r favorablement pour y adh rer Celui du Var dont le territoire est concern de fa on plus marginale n adh rera pas mais sera partenaire du syndicat La position de la R gion est en attente L largissement du syndicat aux autres communes du bassin versant est en bonne voie 16 2 3 Le SAGE des Gardons e Contexte pilotage de l laboration du SAGE par le syndicat mixte des Gardons associant le conseil g n ral et les communes probl matique motivant la cr ation d une Ct LE permettre une gestion collective et raisonn e du karst viter la multiplication des forages sauvages pour mobiliser durablement une ressource fortement sollicit e sur un bassin versant d ficitaire sans cr ation de barrage e Pourquoi une Ct LE outre le point ci dessus obtenir une l gitimit eau l chelle du bassin versant e Modalit s envisag es transformation du syndicat mixte existant financement participation des communes membres redevances pour services rendus b n ficier de redevances qui seraient collect es pour le compte de la Ct LE par l agence de l eau ce qui est impossible en l tat actuel des textes e Qu en est il aujou
63. e de joints au plomb dans ce r seau datant du d but du XX me si cle Cette conduite sera r troc d e au profit du transfert de l eau ar 3 11 d irrigation en provenance de la retenue des Fenouils vers la i Communes vall e du Calavon Syndicats L extension de l aire de service de cet ouvrage ne pourra se faire qu apr s accord de la commune de Rustrel incluant une juste r partition de la charge financi re entre les b n ficiaires 65 RESSOURCE EN EAU ET ETIAGES QUALIT DES EAUX O BJECTIF Promouvoir le retour un d bit d tiage naturel non influenc par les pr l vements tout en pr servant les usages actuels arr t pr fectoral prescrivant l application et le contr le de la mesure transfert des droits d eau Le soutien d tiage au sens strict suppose l apport d eau ext rieure au bassin ce qui n est pas le cas dans l imm diat Si le dispositif de substitution mis en oeuvre devait comprendre de l eau de la Durance issue du r seau SCP celle ci n alimenterait pas le cours d eau directement ou indirectement compte tenu des m thodes d irrigation tr s conomes utilis es L objectif de la substitution est bien le retour un d bit d tiage naturel et non son soutien par apport ext rieur En revanche l achat d eau brute de la Durance pour alimenter le plan d eau d Apt et la suite le Calavon partir de la confluence de la Raille constituerait un exemple
64. e des risques et d information pr ventive laboration d un dossier d partemental des risques majeurs C est un document de sensibilisation regroupant les principales informations sur les risques majeurs qui a t r alis pour le d partement de l Ain r alisation d un dossier communal synth tique DCS Ce document pr sentant les risques encourus par les habitants de chaque commune est la base du droit l information Il est notifi par arr t pr fectoral chaque maire charge pour celui ci d laborer son document d information communal sur les risques majeurs DICRIM et de d velopper une campagne d information Le DCS et le DICRIM sont deux pi ces consultables en mairie Le SAGE recommande que les DCS soient labor s rapidement Pr conisation 3 08 communication mise en uvre Structure de gestion CLE communes Initier des campagnes d information sur la gestion et les risques d inondation dans la basse vall e de l Ain Le SAGE recommande que les documents r glementaires d information soient labor s au plus vite Parall lement le SAGE propose de conduire des campagnes d information plaquettes permettant de sensibiliser la population aux risques d inondations ainsi qu au r le jou par les barrages dans la gestion des crues importantes En effet il est important d avoir une communication transparente sur les limites d cr tement des crues par les retenues sachant que celle ci ont un r le es
65. e les choix et explore de nouveaux moyens de concertations pour les diff rents acteurs e Par sa capacit rendre compte de la rationalit des options elle alimente les d bats de justification des choix notamment aupr s des diff rents financeurs directs et indirects les sc narios visent un certain niveau de satisfaction ex l AFP en ligne et les sc narios envisageables ex 3 sc narios en colonne 3 Estimer les co ts investissement et fonctionnement des programmes d actions correspondant chaque sc nario ainsi que les d penses connexes n cessaires la pleine satisfaction des usages rendus possibles par les programmes d actions par exemple il peut s agir du d veloppement de la capacit d accueil touristique li au d veloppement des usages r cr atifs Apr s avoir traduit en actions concr tes les sc narios du SAGE il y a deux enqu tes mener qui peuvent tre totalement distinctes l une consiste valuer le nombre d unit s concern es par l action consid r e par exemple le nombre d quivalent habitants concern s par un programme de r duction de la pollution l autre rechercher une valeur pour le co t unitaire de mise en oeuvre de l action consid r es par exemple le co t par quivalent habitants de la collecte et du traitement de la pollution et la plus adapt e possible aux caract ristiques du p rim tre de l valuation Il faut galement veiller
66. e part le SAGE a t ouvert d autres personnes que celles qui y avaient t parties prenantes jusqu pr sent D ailleurs cela a t tr s appr ci dans les conseils municipaux concern s et les r actions sur le SAGE lui m me ont t positives Reste que l organisation de la consultation aurait sans doute gagn accompagner le document SAGE lui m me par des documents plus lisibles et communicants pour des non sp cialistes ou pour des usagers diff rents Julien Semelet Charg de mission du SAGE Basse Vall e de l Ain Le SAGE Petite Camargue Gardoise Ce SAGE est approuv par arr t pr fectoral il couvre le territoire de 8 communes relativement tendues La volont de faire de la concertation une constante du SAGE marque le SAGE Petite Camargue Gardoise Cinq commissions g ographiques ont t cr es pour travailler sur le diagnostic et la d finition des objectifs Les pr conisations et les propositions d action ont ensuite t pr sent es et discut es lors d un forum Dans ce SAGE les travaux ont avanc assez rapidement pendant la phase tat des lieux diagnostic L criture du SAGE a t plus longue car elle donne lieu concertation explication arbitrage etc N anmoins il faut prendre le temps n cessaire l exp rience montrant que la mise en uvre du SAGE est encore plus lente lorsque les acteurs n ont pas t suffisamment associ s en amont Tout comme l
67. e pr emption e Acquisition par voie d expropriation Par le biais de la redistribution fonci re utilisation des outils de l am nagement foncier Gestion des terrains acquis Conventions de gestion Restaurer l inondabilit par destruction ou modification des am nagements existants ou r aliser de nouveaux am nagements DIG n cessaire Dispositif d indemnisation des dommages provoqu s Commentaires Parmi les possibilit s int ressantes actuellement peu utilis es figure la constitution de servitudes conventionnelles mais il faut un fonds servant et un fonds dominant par contre il ne semble pas possible moins d une intervention du l gislateur ou de l administration des Finances de trouver aujourd hui dans les dispositions du Code G n ral des Imp ts les moyens d une fiscalit incitative ou compensatrice en mati re d inondations provoqu es 35 Acc s la rivi re et usages de loisirs Connaissance e des pratiques e de leurs impacts sur les milieux Concertation e pouvoirs publics e propri taires priv s e pratiquants Chartes et conventions SAGE R glementation Acc s du public aux abords des rivi res Conventions de passage Droit de pr emption Droit de circulation Ma trise de l acc s aux berges Pouvoirs du pr fet du maire D marches sectorielles Sports aquatiques canyoning baignade L o Plan d partemental de randonn e nautique
68. e restera souverain pour appr cier ce qui est dot d une port e juridique et ce qui ne l est pas en s attachant non pas au nom juridique qui sera donn la mesure par les r dacteurs mais son contenu donc sa typologie cf ci dessus L impossibilit d mettre des interdictions Cette impossibilit r sulte du statut juridique et de la port e juridique des SAGE qui leur sont conf r s par la loi sur l eau voir le SAGE mode d emploi pages 4 6 La loi pr voit notamment que les SAGE ne sont pas opposables aux tiers mais seulement l administration et que les d cisions administratives doivent tre compatibles avec le SAGE domaine de l eau ou le prendre en compte hors domaine de l eau En cons quence a Le SAGE n interdit pas de lui m me Si le SAGE mettait directement des interdictions il sortirait de son champ d action il deviendrait opposable aux tiers ce que la loi ne permet pas et il pourrait tre annul totalement ou partiellement devant les tribunaux Le SAGE a la possibilit de rappeler les interdictions d j pr vues par la r glementation mais il ne peut pas en riger des nouvelles directement de lui m me Il ne peut pas non plus fixer des seuils au dessus ou en dessous desquels certaines activit s seraient autoris es ou interdites De fait dans les pr conisations ne doivent pas appara tre des phrases du type le SAGE interdit le SAGE p
69. ement doivent l laborer avant fin 2002 Ou tant t de travaux r alisa tion am lioration de stations d puration r seaux d assainis sement Il peut aussi s agir d actions de suivi en 2005 un bilan des dispositifs de traitement des rejets et d am lioration des tiages sera effectu par la structure de gestion et les collectivit s int ress es Ou bien d tudes engager pour am liorer la connaissance un inventaire des secteurs vuln rables aux pollutions accidentelles sera repris et affin Il peut enfin s agir d actions de communication sensibilisation des artisans laboratoires PME PMI producteurs de d chets toxiques en vue de limiter leurs rejets dans les r seaux et donc dans le milieu naturel Sur le th me de la pr servation des milieux naturels et des esp ces Le SAGE Basse vall e de l Ain montre qu un SAGE peut apporter des l ments forts sur ce type de sujet Ce SAGE a en effet r alis un inventaire tr s d taill des diff rents milieux aquatiques remarquables et des esp ces associ es du bassin parmi lesquelles Ombre Apron Castor en distinguant les cas des tangs de la Dombes des Brotteaux de l Ain et des affluents Cet inventaire comprend au del du document cartographique une fiche descriptive par milieu recens indiquant notamment les caract ristiques des milieux et esp ces rencontr es et leurs exigences en terme de gestion etc S appuyant sur ce
70. endre du temps il est inutile de lutter contre le refus de savoir qui doit tre respect au moins dans un premier temps Atelier le r le du charg de mission e Animateur secr taire n gociateur hydraulicien responsable SIG hydrobiologiste juriste conomiste un charg de mission ne peut pas et ne doit pas tout faire e Mots clefs chef de projet coordination e Rechercher des comp tences et des appuis avec les lus bien articuler le r le du charg de mission par rapport celui du pr sident de CLE des services de l Etat des bureaux d tudes techniques juridiques communication sans se dessaisir puisqu il reste l interlocuteur technique de la CLE e Profil il n existe pas de r gle en la mati re et il est souhaitable qu il n en existe pas pour permettre la meilleure adaptation la diversit des situations locales Toutefois il est soulign qu un profil de g n raliste qui a suffisamment de connaissances techniques pour avoir un regard critique avec une forte capacit relationnelle est g n ralement bien adapt e N gociateur Oui en ce sens qu il organise la n gociation mais il n a pas d fendre une position Le charg de mission peut tre le m diateur de la CLE il n est pas le repr sentant de la structure qui l embauche Atelier repr sentativit implication des acteurs e Th me de l atelier ax sur la question quelles actions poss
71. es r glementation construction d ouvrages mesure de gestion information PRESSIONS REPONSES Types d indicateurs associ s 2 Faire ce que l on peut avec ce que l on a dans un premier temps La r alisation d un tableau de bord peut dans certains cas effrayer comment le structurer comment acc der aux donn es comment ne pas se perdre dans les mille et une dispositions du SAGE etc A cela trois l ments de r ponse compl mentaires peuvent tre apport s L important n est certainement pas de viser la perfection en imaginant un nombre d mesur d indicateurs inaccessibles pour la plupart mais d initier le mouvement mieux vaut rapporter la CLE annuellement ne serait ce que trois ou quatre indicateurs phares au vu des enjeux du SAGE que ne rien faire du tout e L accessibilit aux donn es techniques s am liore d ann e en ann e la politique publique en ce domaine et les outils techniques disposition ont permis ces derni res ann es d avancer de fa on significative m me si beaucoup de choses restent faire et imaginer le serveur du R seau des Donn es sur l Eau du Bassin RMC s enrichit r guli rement de nouvelles rubriques et donc de donn es jour Les techniciens en charge du suivi des SAGE doivent s appuyer en priorit sur ces outils et ces donn es Bien videmment les observatoires locaux mis en uvre dans le cadre de certains SAGE constitue
72. es d rosion qui affectent les c ti res entourant le bassin versant de l Ain L objectif est de limiter l impact de l imperm abilisation li e l urbanisation et de maintenir des occupations du sol capables de freiner le ruissellement Le SAGE rappelle notamment l importance des haies et des talus dans la r duction des ph nom nes de ruissellements et la lutte contre les inondations Pr conisation 3 02 action r glementaire mise en uvre communes Int grer aux zonages d assainissement une probl matique eaux pluviales pour les communes des c ti res de la Dombes et du Bugey Conform ment l article 35 de la loi sur l eau du 3 01 92 les communes se trouvent dans l obligation de r aliser un zonage d assainissement Celui ci est d limit apr s enqu te publique et devra tre int gr dans les POS Pour les communes des c ti res le SAGE recommande que lors de l laboration de ce zonage un volet relatif aux eaux pluviales comportant une r flexion sur la probl matique du ruissellement soit int gr Il pourra concerner la lutte contre l imperm abilisation des sols induite la fois par l urbanisation existante et par l urbanisation future ou la mise en uvre de mesures compensatoires A l occasion de l laboration de ce zonage d assainissement le SAGE pr conise la r alisation d une tude sur l impact de l urbanisation au sommet de la c ti re de la Dombes Cette tude aura pour objectif de proposer des re
73. es de qualit exig es pour cet usage Si un sc nario SAGE vite cette d gradation ou disparition d usage l ensemble de la retomb e conomique conserv e doit lui tre attribu e comme un avantage Gain par unit P D pense du p cheur par jour es de par an concern es par une diff rence 17 En r sum L valuation conomique contribue e Reconna tre les hydrosyst mes comme un capital naturel g n rateur de services e Rendre visible la valeur de ces services e Fournir des m thodes qui conduisent un partage quilibr et efficient des usages Ainsi dans le contexte d un SAGE elle sert e Recenser les politiques en cours et pass et donc ouvrir sur de nouveaux enjeux d am nagement du territoire e Clarifier les enjeux en valorisant les b n fices attendus e Simuler des options et donc clairer les choix offerts aux partenaires d un SAGE e Alimenter les d bats de justification des choix Etapes de l analyse conomique S quences d laboration du SAGE 1 Etat des lieux 2 Diagnostic global 3 Tendances et sc narii Etablir la liste des usages et fonctionnalit s pr sents ou potentiellement pr sents sur l ensemble du milieu aquatique concern par le p rim tre du SAGE Pr ciser le contenu des sc narios retenus ou envisag s par la CLE en terme de programmes d action Estimer les co ts des programmes d actions correspondant ces sc narios ains
74. esure ou plus largement qui est son responsable Quels sont les acteurs associ s Attention ne pas fermer ce niveau d autres acteurs auxquels on ne pense pas au moment de la r daction pouvant in fine tre mobilis s alendner das O Evamaton fnance a Indicateurs de suivi Cf ci apr s le chapitre 10 consacr au suivi des SAGE R daction du SAGE exemple de grille de lecture pouvant servir d appui aux r dacteurs du SAGE 27 En conclusion La m thodologie propos e ci dessus n a rien d obligatoire et peut doit bien videmment tre adapt e en fonction de la sensibilit du r dacteur Toutefois proc der d une telle fa on ou de toute autre fa on semblable permet e D tre en conformit avec la loi sur l eau e De construire un document clair et lisible e De faciliter la mise en uvre du SAGE et l laboration de son tableau de bord L exp rience montre que la mise en forme finale de la r daction du SAGE prend du temps et g n re une charge de travail significative mais elle permet de valoriser le travail consid rable r alis en amont et pr pare la mise en uvre dans de bonnes conditions Des extraits de SAGE ayant suivi ce type de m thode sont fournis en annexe 1 titre d illustration Sur le plan de la forme ceci permet de r duire le volume du SAGE pour viser un document de synth se d environ 200 pages C est ce document de synth se qui a vocation a tre p
75. g e et ne se r duit donc pas une seule question de dimension de bassin versant Comit de Bassin Rh ne M diterran e Corse du 15 d cembre 2000 D lib ration N 2000 22 Le Comit de Bassin RHONE MEDITERRANEE CORSE d lib rant valablement ATTIRE L ATTENTION des acteurs impliqu s dans l laboration d un SAGE sur les difficult s cr es lorsque le p rim tre propos ne couvre pas la totalit du bassin versant hydrographique la fois en terme de champ de la concertation et au plan de la port e des pr conisations d finies SOULIGNE que les pr conisations formul es dans un SAGE int ressant des ouvrages actions ou secteurs ext rieurs au p rim tre du SAGE ne peuvent dans ce cas qu avoir valeur de souhait ou d orientation sans r elle port e r glementaire RAPPELLE les dispositions du SDAGE en mati re de r gles de d limitation des p rim tres de SAGE pr conisant pour les bassins versants de grande taille la d finition concert e de plusieurs p rim tres de SAGE dont l laboration doit tre coordonn e soit par un op rateur de type Syndicat Mixte soit par un comit de liaison inter SAGE CONFIRME dans ces conditions qu il lui appara t indispensable dans de telles situations qui peuvent tre justifi es par des sp cificit s locales que soit mis en place d s le d but de la proc dure un dispositif appropri de coordination l chelle du bassin versant
76. i la r daction utilise t elle des phrases ayant une tournure juridique La d marche suivante t adopt e les pr conisations ont t d finies avec l id e majeure qu elles am nent un plus par rapport aux obligations r glementaires et aux proc dures existantes Chaque pr conisation est caract ris e par sa nature et ses modalit s de mises en uvre La nature des pr conisations a t fix e d apr s la typologie suivante e les actions r glementaires actions dont la mise en uvre fait intervenir des actes r glementaires e les connaissances tudes et recherches e les programmes d actions e la communication Par ailleurs le SAGE d finit les orientations de gestion qui se rapprochent plut t du domaine du souhaitable Lorsque celles ci font appel des ressources situ es en dehors du p rim tre du SAGE elles n ont pas de port e juridique Les propositions d organismes et de collectivit s charg s de mettre en uvre les pr conisations regroupent des ma tres d ouvrage potentiels et des partenaires techniques et financiers Dans le terme structure de gestion on retrouve l id e d une structure intercommunale ayant des comp tences pour appliquer et ou financer la pr conisation mentionn e Remarques sur les notes de bas de page les notes de bas de page pr cisent principalement les sources r glementaires les renvois au glossaire et d autres chapitres 51 LA GESTIO
77. i lui sont associ s et renforce la conviction de prot ger ce patrimoine Rep res bibliographiques L ensemble de ce chapitre est issu des notes de lectures des ouvrages suivants Le guide m thodologique pour l valuation conomique des SAGE est le document de r f rence dans lequel on puisera quantit d informations techniques th oriques mais aussi pratiques puisqu il est illustr d un cas grandeur nature 1998 Etude ASCA Agence de l Eau Loire Bretagne Y Laurans J B Narcy La valeur conomique des hydrosyst mes apporte des informations compl mentaires mais relativement complexes pour des non conomistes La valorisation des usages de l eau traite des b n fices apport s par les diff rents usages leur mode de valorisation et reprend des donn es types issues de monographies L conomie du patrimoine naturel est un ouvrage qui pr sente les diff rentes techniques de valorisation des b n fices environnementaux des exemples relativement simples mais une th orie sous jacente assez complexe J Le dictionnaire d analyse conomique comme son nom l indique pr sente de nombreuses d finitions une r f rence pour les conomistes en herbe Enfin pour se familiariser avec l histoire et le monde de l conomie de l environnement deux ouvrages compl mentaires semblent se distinguer conomie et politique de l environnement et cono
78. i que les avantages conomiques g n r s par leur r alisation Etablir un rapport d aide la d cision comprenant des r capitulatifs et bilans des sc narios au service de l animation des d bats du SAGE 5 Les produits du SAGE 6 Validation finale 18 5 Enfin l valuation tant r alis e on tablira un rapport d aide la d cision comprenant des r capitulatif les bilans des sc narios somme des co ts et b n fices intervenant sur la p riode et actualis s les ratios co ts b n fices L approche propos e est th matique AEP usages r cr atifs etc cependant certaines actions d cid es par la CLE peuvent avoir des influences sur plusieurs th mes Il appartiendra l valuateur de s en pr occuper afin d viter des doubles comptes Remarque Au del de ces l ments de technique conomique utiles lors des diff rentes phases d laboration du SAGE il est important que le SAGE soit l occasion de cr er un choc psychologique chez les acteurs du territoire pour leur faire prendre conscience de la valeur des milieux aquatiques qu ils ont leur disposition Pour ce faire en terme de communication il peut tre utile de poser la question Et si ce patrimoine n existait pas ou venait dispara tre Loin d tre une question th orique ceci met tr s clairement en vidence la valeur des milieux aquatiques au regard des usages socio conomiques qu
79. ibles au niveau de la CLE tant entendu que le mode de d signation des membres n est pas de son ressort e Sur le r le des membres de la CLE deux notions fortes ils doivent avoir un mandat clair d fini d s le d part idem pour le charg de mission l id e de personne relais e Faire de la CLE une adresse pour lui donner une identit gr ce des outils de type logo journal annuaire site web Atelier quelle concertation quel stade du SAGE e Pr alablement au SAGE trouver un th me f d rateur expliquant pourquoi le SAGE e Etat des lieux int r t de lancer d s cette phase quelques actions concr tes pour augmenter l engagement des acteurs e Diagnostic admettre toutes les discussions en cas d appel expert il doit tre choisi en commun 10 Exemples de d marches de communication concertation men es dans certains SAGE Le SAGE Basse Vall e de l Ain Les travaux d laboration du SAGE ont t men s dans le souci constant d largir la concertation Diff rentes actions concr tes ont t men es cet effet e La fusion entre le bureau du SIVU structure porteuse du SAGE dont c est l unique mission et le bureau de la CLE a permis d int grer d autres lus e La cr ation de commissions th matiques ouvertes des personnes non repr sent es par ailleurs experts personnes int ress es Cette ouverture a en outre permis d apporter
80. idique et foncier de la Chambre d Agriculture de Vaucluse Associ e au travail r alis par SOGREAH sur les facteurs d tiage cette tude servira de base pour l tude de faisabilit de la substitution pr vue ci apr s Les r sultats de cette tude seront communiqu s aux agriculteurs concern s 64 3 MIEUX GERER LA RESSO URCE QUANTITATIVEMENT Une tude de faisabilit des sc narios de substitution sera AUSERNU engag e la suite de la pr c dente structure de G Elle aura pour but d examiner et de pr ciser les diff rents l ments avanc s ce jour pouvant concourir la mobilisation d une ressource de substitution sur le H aut Calavon Etude de la connexion avec la retenue des Fenouils par l interm diaire de la conduite AEP d Apt La B gude d class e p Etude de l am nagement d une retenue suppl mentaire dans un site d finir sachant que le ravin des Fouix Saint M artin de Castillon est cit par la SCP et repris dans l tude Bilan des tiages comme un des meilleurs sites potentiels tudier Etude de la mise en uvre de tout autre ouvrage de nature compl ter le dispositif comme des bassins tampon ou des retenues individuelles Cette tude devra pr voir la localisation le dimensionnement et l valuation financi re des ouvrages mettre en place ou modifier en vue de la satisfaction des besoins mis en vidence par l tude pr c dente Elle devra tre accompagn e d
81. iences sont peu nombreux part dans le domaine de la restauration et de l entretien de la v g tation des berges Les pr conisations qui suivent sont extraites d une tude laquelle il est n cessaire de se reporter pour compl ter les diagrammes propos s les indications ci dessous fournissent seulement un cadre logique de raisonnement DIREN Languedoc Roussillon 2001 Gestion quilibr e de l eau et gestion de l espace Guide juridique et pratique pour les interventions publiques sur terrains priv s cours d eau non domaniaux et eaux souterraines Etude r alis e par Bruno Ledoux Consultants et Xavier Lamouy Castera Consultable sur le site de la DIREN LR environnement gouv f7 Languedoc Roussillon 32 Restauration et entretien des milieux aquatiques et rivulaires D finition des objectifs et du sch ma d am nagement tude globale concertation programme d intervention choix sur la participation financi re des riverains Mise jour r guli re Recensement parcellaire D claration d int r t g n ral 5 10 ans Servitudes Conventions Interventions 5 10 ans Commentaires Les travaux doivent faire l objet d une d claration d int r t g n ral par d cision pr fectorale afin de pouvoir tre r alis s en toute l galit par le ma tre d ouvrage Cette DIG mentionnera explicitement la servitude de passage institu e par l article 119 du code rural pour la r ali
82. ire du cours d eau gestion de nappes concerne a priori des d marches globales l chelle d un milieu N tudes travaux ponctuels ma trise d ouvrage autre que structure porteuse Exemples communes assainissement AEP industriels etc la question de la ma trise d ouvrage Figure dans le contrat de rivi re mais pas dans le programme pluri annuel d intervention de la structure porteuse ma trise d ouvrage s par e Ma trise d ouvrage structure porteuse inscrire son programme pluri annuel d intervention section investissement Ma trise d ouvrage structure porteuse inscrire son programme pluri annuel d intervention section fonctionnement 42 zone inondable micro centrale en zone sensible Il existe des rares exemples en France o ce type de projet a pu tre d plac en des secteurs plus appropri s la taxe profession nelle tant per ue par la communaut de communes et redistribu e selon des modalit s ad hoc et non pas par la commune Ce type de d marche qui conduit limiter voire supprimer la concurrence entre communes voisines pour attirer des entreprises pourrait l avenir constituer une piste creuser de fa on aider l acceptation d objectifs du SAGE et leur mise en oeuvre Le recours un EPCI fiscalit propre a t retenu dans le cas du SAGE Dr me qui a t port par un groupement de commune
83. istiques ou tudes dont il dispose Parall lement l Etat est galement tr s impliqu dans les SAGE il en d finit les p rim tres arr te la composition de la CLE approuve le document final et en est donc ce faisant le garant Aussi il appartient l Etat au titre du port connaissance d informer les responsables d une d marche de type pays SCOT des documents produits dans le cadre du SAGE approuv s ou du projet de SAGE Au del les services de l Etat sont galement associ s tout au long de ces d marches Ils n interviennent pas uniquement en d but de proc dure port connaissance et en fin de course avis sur un projet d j bien labor D s lors que le SAGE est approuv par arr t pr fectoral il leur appartient donc tout autant qu la commission locale de l eau d expliciter les grands enjeux de la politique de l eau formalis e dans le SAGE et ses cons quences concr tes pour les politiques territoriales en cours 31 CHAPITRE 7 SAGE ET MAITRISE FONCIERE De nombreuses mesures de gestion et op rations susceptibles de figurer dans les SAGE requi rent pour leur mise en uvre d intervenir sur les propri t s priv es riveraines puisque l tat et la qualit de l eau bien public sauf les eaux souterraines et les eaux closes sont indissociablement li s ceux des milieux o elle coule biens priv s la plupart du temps C est le cas notamment e
84. l vent des probl matiques internes au p rim tre et qui auront donc une port e r glementaire et e celles qui expriment un simple souhait par rapport aux territoires du bassin non couverts par le SAGE doit permettre de garantir ce double objectif ne pas occulter les probl mes globaux du bassin et pr senter les attentes locales par rapport ces derniers non pas comme des exigences en elles m mes mais comme l expression de besoins pr ts tre confront s ceux des autres partenaires doit tre la strat gie clairement affich e d s le d part de la r flexion du SAGE aupr s de l ensemble des acteurs du bassin P rim tre de SAGE adapt e aux probl matiques du et motivation sociologique territoire contrat de rivi re des acteurs SAGE PPR Cette condition La question du p rim tre ouvre plus largement le d bat sur l initiative du SAGE A nsi par exemple dans le cadre de l valuation des contrats de rivi re en partenariat avec la R gion Rh ne Alpes il est apparu n cessaire de lancer au pr alable avant toute mise en place de proc dure une tude d opportunit pour aider au choix de la proc dure la mieux semble en effet devoir tre satisfaite pour d finir des p rim tres ad quats et pour obtenir un bon engagement des acteurs A cet gard il est soulign l int r t de prendre le temps suffisant pour motiver les acteurs au pr alable Cette dimension sociologique ne doit pas tre n gli
85. la pollution 2 Garantir une qualit d eau la hauteur des exigences des usages 3 R affirmer l importance strat gique et la fragilit des eaux souterraines 4 Mieux g rer avant d investir 5 Respecter le fonctionnement naturel des milieux 6 Restaurer ou pr server les milieux aquatiques remarquables 7 Restaurer d urgence les milieux particuli rement d grad s 8 S investir plus efficacement dans la gestion des risques 9 Penser la gestion de l eau en terme d am nagement du territoire 10 Renforcer la gestion locale et concert e 72 Pour chaque orientation fondamentale qui repr sente un enjeu fort du SDAGE il faut pr ciser le niveau d op rationnalit des propositions d actions leur localisation g ographique la mise en place d un ch ancier etc Au del de la prise en compte des 10 orientations fondamentales il est important que le SAGE identifie galement SDAGE volume 1 4 2 1 2 contenu technique du SAGE des objectifs de quantit et de qualit clairement affich s des objectifs de pr servation des milieux aquatiques et des zones humides Enfin il faut s assurer que le SAGE d finisse des pr conisations sur les th mes identifi s comme prioritaires par le SDAGE chapitre 4 2 2 R gles sp cifiques aux 29 territoires 2 OPERATIONNALITE Pr ciser Elaboration ou pas d un tableau de bord de suivi du SAGE pr sentant pour chaque groupe d action Qui fait quoi identification
86. le les effets du SAGE en terme d emploi travers le recrutement d un charg de mission de techniciens de rivi res animateurs p dagogiques etc ou bien encore la pr servation de r serves pour l eau potable etc On citera galement la valorisation du potentiel touristique de certains territoires qui peuvent tre des mesures d accompagnement compl mentaires aux politiques de pr servation et de mise en valeur des milieux d finies par le SAGE Dans le cas de l Ain une importante r flexion a eu lieu dans le cadre du SAGE pour ce secteur d activit 2 Le SAGE document de r f rence pour les politiques de d veloppement conomique et de gestion de l espace Il est parfois dit que l efficacit de la politique de l eau a jusqu pr sent t mod r e et son co t lev Le 30 motif principal est le suivant trop souvent elle n a pu travailler que sur des termes de second ordre l exception de l industrie o les termes principaux via les process industriels de base ont souvent pu tre abord s Or c est l usage des sols et des territoires qui structure d abord la qualit des eaux et de leurs milieux Mais les politiques fonci res et territoriales sont exclues des pr rogatives Eau Si l on veut progresser plus efficacement dans la gestion des eaux il faut avoir le droit d y aborder directement la politique d usage des sols et du territoire Comme c est tr s sensible localement l
87. les permettent de mener des actions pr cises dans le p rim tre du SAGE et forment la substance du document elles constituent les pr conisations du SAGE La r daction des priorit s ou pr conisations soul ve en g n ral plus de difficult s que celle des objectifs d o les conseils du paragraphe suivant Remarque quel nom donner aux priorit s Si le terme l gislatif de priorit s ne leur convient pas les r dacteurs pourront par exemple retenir les termes pr conisation ou mesure qui sont peut tre plus parlants Il est vrai que le terme de priorit est peut tre maladroit il ne doit pas tre compris au sens th mes prioritaires mais au sens mesures mettre en uvre pour atteindre l objectif 2 En ce qui concerne la r daction des pr conisations du SAGE Classification des pr conisations Il est conseill d afficher clairement une classification pour distinguer les pr conisations qui sont en g n ral de diff rentes natures Ceci permet d une part de renforcer la lisibilit du SAGE et d autre part de mieux pr parer sa mise en uvre par une meilleure identification de la mesure LOI SUR L EAU CONTENU MINIMUM D UN SAGE n 1 UN ETAT DES LIEUX 2 DES OBJECTIFS PRECIS DE QUALITE Qui fait quoi D ORDRE REGLEMENTAIRE CONNAISSANCE Dans quels d lais Combien a co te
88. ligatoire R glementations Acquisition Commentaires La protection r glementaire vise uniquement les alentours des captages et pas la protection du bassin d alimentation or c est bien la pr servation de la ressource qui constitue le probl me fondamental et elle fait obligatoirement appel une politique partenariale de type SAGE par exemple Les communes engagent difficilement la mise en place pourtant obligatoire des p rim tres de protection lorsqu elles le font c est souvent jusqu la d claration d utilit publique mais elles butent fr quemment sur la derni re phase recherche des propri taires co t de l enregistrement aux hypoth ques 37 Acc s ou r alisation de travaux sur des forages ou des puits priv s Diagnostic recenser et expertiser l tat des forages Pr l vement pour analyse d eau Accord amiable Refus du propri taire Autorisation d acc s Loi de 1892 D finition des travaux D claration d Int r t G n ral Eventuellement dossier de d claration au titre de la loi sur l eau Accord amiable Refus du propri taire Autorisation d acc s Loi de 1892 pour les propri t s non closes et attenantes aux habitations Commentaires Le probl me de la difficult tr s r elle d acc s aux forages priv s tient l absence actuelle de r glementation sur ces ouvrages stricto sensu seuls les pr l vements importants rarement atteints par les particuliers sont r
89. ment sur la perception par ces EPCI d une taxe professionnelle unique en lieu et place de ses communes membres Ceci peut pr senter plusieurs avantages du point de vue de la gestion de l eau et des SAGE une p rennit des interventions l existence de moyens pour financer un charg de mission SAGE ou contrat de rivi re en phase d laboration p riode pendant laquelle les collectivit s peuvent rencontrer quelques difficult s malgr les financements existants l existence d une taxe professionnelle intercommunale unique n est pas sans int r t dans la mesure o certains projets sont parfois mis en avant par les communes sur leurs territoires quitte ce que ce soit dans des sites qu il conviendrait de pr server pour une meilleure gestion de la ressource en eau exemples zone d activit en 41 FACILITER LA MISE EN UVRE DU SAGE Pr parer un contrat de milieu ou une d marche quivalente structure porteuse commission locale de l eau une fois le contrat sign enedes et financements pr cis s A Animation suivi de la mise en uvre g n rale du contrat appui ma trise d ouvrage ext rieure Exemple appui technique apport par le charg de mission technicien de rivi re sous l gide de la CLE aux diff rents ma tres d ouvrage les chantiers du SAGE tudes et travaux ma trise d ouvrage structure porteuse Exemples travaux sur tout le lin a
90. mie des ressources naturelles et de l environnement 4 Guide m thodologique pour l valuation conomique des SAGE 1998 Etude AScA Agence de l Eau Loire Bretagne Y Laurans J B Narcy La valeur conomique des hydrosyst mes m thodes et mod les d valuation des services d livr s 1999 Ed Economica P Point Valorisation des usages de l eau 1995 Ed Economica INRA J P Amigues et Al Economie du patrimoine naturel la valorisation des b n fices de protection de l environnement 1993 Ed Economica B Desaigues P Point Dictionnaire d analyse conomique 2000 Ed La d couverte B Guerrien Economie et politique de l environnement 1992 Ed PUF J P Barde Economie des ressources naturelles et de l environnement 1995 Ed Armand Colin S Faucheux J F No l 19 CHAPITRE 4 LE CONTENU DU SAGE Quels sont les sujets traiter imp rativement dans notre futur SAGE De quelle fa on sous quelle formulation et avec quel degr de pr cisions devons nous crire les pr conisations li es ces sujets Deux questions r currentes et l gitimes des charg s de mission et des Pr sidents de CLE L article 5 de la loi sur l eau comprend des dispositions qui impliquent un certain nombre d l ments respecter tant du point de vue du contenu du SAGE que de sa r daction Quelques rep res sont donn s ci apr s pour apporter des l ments de r ponse ces ques
91. n aux conomies d eau par contr le volum trique et remplacement des techniques et infrastructures traditionnelles d irrigation gravitaires par exc s Sur le Coulon les cons quences d une telle volution pourraient s av rer d sastreuses dans la mesure o les effets positifs ci dessus dispara traient En cons quence la n cessit de conserver et de valoriser le r seau et les modes d irrigation gravitaire par exc s sur le secteur plaine aval du bassin du Calavon Coulon est affirm par le SAGE comme une orientation fondamentale Des mesures de gestion seront arr t es d ici 2005 afin EMEMLGERI d optimiser le ch mage des canaux du r seau gravitaire de la ga plaine aval en vue du maintien d un d bit minimum d tiage Syndicats dans le Coulon pendant la p riode hivernale marqu e par des Sr tiages s v res en 1997 98 99 et 2000 autres acteurs D importants pr l vements sauvages sont effectu s dans la nappe r aliment e par le r seau gravitaire sans contrepartie pour les gestionnaires des r seaux collectifs L optimisation du soutien d tiage partir des canaux pourra faire l objet d indemnisation financi res concevoir au b n fice des ASA Pour soutenir la gestion de ces r seaux un inventaire des BAIE pr l vements individuels hors p rim tre d irrigation sera tuat r alis en vue de leur r gularisation d ici fin 2006 Syndicats le regroupement des structures de gestion des canaux d irrigatio
92. n gravitaires de la plaine aval est recommand Bas sur des crit res de pertinence labor s par les professionnels concern s il sera l l ment d terminant d une gestion durable de ce patrimoine AR OBJECTIF Promouvoir le retour un d bit d tiage naturel non influenc par les pr l vements tout en pr servant les usages actuels a O i i 9 a E Ar 4 x l o aE AU cl M E z Q n 7 a A g RPENT mi _ rs T el LIO RER ET S CURISER in Les objectifs concerant l eau potable sont les suivants Am liorer sur tout le bassin la qualit des eaux distribu es S curiser la ressource Am liorer les r seaux branchements au plomb fuites etc Mettre en uvre des dispositifs de traitement respectant la sant et l environnement Mettre en place des mesures en faveur d un usage conome et respectueux de la ressource potabilisable D Renforcer les conomies d eau des collectivit s et des particuliers Assurer une protection des milieux fournissant la ressource y compris titre secondaire Mettre en uvre une communication adapt e envers tous les usagers pour accompagner ces mesures La r glementation en vigueur impose la mise en uvre des proc dures de p rim tre de protection pour tous les pr l vements utilis s pour l A EP et ce jusqu leur terme juridique complet er FOR mesure 4 01 Concernant les proc dures de p rim
93. n qui se unit en g n ral environ un mois avant la s ance pl ni re au cours duquel le Pr sident de la CLE pourra pr senter le travail r alis et r pondre aux ventuelles questions qui pourront lui tre pos es c est au sein du Bureau que les discussions les plus approfondies pourront avoir lieu dans un second temps l avis du Comit de Bassin sera d livr en s ance pl ni re sur la base des travaux pr paratoires de son Bureau Pour que cette consultation se d roule dans les meilleures conditions il est attir l attention sur les points suivants e La consultation du Comit de Bassin sur le projet de SAGE a pour objet d assurer la coh rence entre le projet de SAGE et le SDAGE La grille d analyse utilis e par le Comit de bassin cet gard est jointe en annexe 2 Le r le du Comit de bassin n est donc pas d accepter ou de refuser un projet de SAGE ni de se substituer la CLE dans la recherche d un quilibre durable entre les diff rents enjeux de pr servation du milieu et de d veloppement des usages L id e est donc d encadrer sans contraindre orienter sans d ssaisir donner de la coh rence e les d lais qu implique cette consultation sont significatifs il est donc n cessaire de les anticiper au maximum en prenant contact avec le Secr tariat Technique du SDAGE Agence de l Eau ou DIREN de Bassin le Comit de Bassin se r unissant en g n ral seulement deu
94. n adapt s r pondant simultan ment une logique hydrographique et des entit s territoriales reconnues A c t de ces cas d cole une mention particuli re doit tre faite propos 2 Un ex emple v cu le SAGE Basse Vall e de l Ain Le Comit de Bassin a t directement confront lors de sa s ance de d cembre 2000 certaines difficult s inh rentes au d coupage du SAGE de la Basse vall e de l Ain La plus importante est due au fait que la r gulation des d bits de la Basse Vall e est totalement li e une cha ne d ouvrages hydro lectriques situ e l amont du p rim tre Autrement dit les objectifs de d bit souhait s par la CLE d pendent de d cisions concernant la gestion d ouvrages et notamment le barrage de Vouglans situ s hors p rim tre Les raisons de ces difficult s rencontr es par le projet de SAGE Basse Vall e de l Ain sont diverses et complexes e Difficult r glementaire li e la question de la port e juridique du SAGE en dehors de son p rim tre e Absence de concertation pr alable entre acteurs de l amont et acteurs de l aval e Approche insuffisante de la faisabilit aux plans technique et conomique cette question complexe n ayant volontairement pas t compl tement tranch e par le SAGE car n cessitant un approfondissement dans le cadre d une d marche ult rieure Il en r sulte un retard pris pour l approbation du SAGE par le pr fet et le lancement d u
95. n mati re de e Restauration et entretien des milieux aquatiques et rivulaires e Restauration et ou respect de l espace de mobilit des cours d eau e Restauration et ou respect des champs d expansion des crues e Acc s la rivi re et usages de loisirs e Protection des captages d eau potable et de la ressource en amont e Acc s et travaux sur des forages ou des puits priv s Comment justifier l investissement public sur ces biens priv s qui peut y intervenir avec quelle l gitimit selon quelles proc dures et avec quels outils quelles sont les responsabilit s encourues par les diff rents partenaires l occasion de ces interventions autant de questions auxquelles se trouvent confront s les ma tres d ouvrage publics concern s par la mise en uvre des SAGE Il n existe pas aujourd hui de r ponses simples ces interrogations notamment parce que e il s agit de domaines entre droit public et droit priv que la jurisprudence claire tr s progressivement e les solutions possibles mais pas toujours satisfaisantes offertes par l arsenal l gislatif et r glementaire actuel font appel des outils complexes souvent non sp cifiques au domaine de l eau leur maniement requiert la participation de sp cialistes rarement associ s aujourd hui aux d marches SAGE dont il para t utile de solliciter davantage et plus t t les comp tences dans ce cadre e les retours d exp r
96. ne autre satisfaire aux ambitions actuelles une solution de substitution aux pr l vements d Apt la B gude en p riode d tiage devra tre mise en oeuvre Elle pourra reposer sur l utilisation saisonni re de l eau du forage et ou sur la sollicitation de l un ou de plusieurs des r seaux acheminant l eau de la Durance jusqu Apt Si les r sultats de cette proc dure sont positifs les forages des ETTEN Haute et Basse B gudes Saint Martin de Castillon pour paii r l alimentation en eau potable de l agglom ration d Apt seront abandonn s Cette ressource est en effet la fois expos e aux pollutions accidentelles et n cessaire la restitution d un d bit d tiage non influenc dans le Calavon amont Cet abandon devra cependant tre accompagn de mesures de gestion patrimoniale durable de cette ressource dont l utilisation future en secours ou en substitution ne peut tre totalement exclue Dans le Haut Calavon en ce qui concerne les mesures d interruption des pr l vements dans la rivi re ses affluents ou les nappes d accompagnement pendant la p riode d tiage seuls sont concern s les pr l vements suppl mentaires les pr l vements susceptibles d tre remplac s condition que les modalit s de cette substitution soient accept es par toutes les parties Les pr l vements AEP du SIVOM du Haut Calavon la B gude de Saint Martin et Chateauvert n tant ni nouveaux ni susceptibles d t
97. ne d marche de concertation avec l amont et d affinage des conditions de gestion des ouvrages hydro lectriques suite l avis donn par le Comit de Bassin sur le projet de SAGE Cette d marche se poursuit actuellement dans le cadre d un comit de pilotage plac sous l gide du pr fet coordonnateur de bassin et associant les diff rents acteurs de l amont et de l aval du Drac pour lequel de fa on coordonn e deux SAGE s articulent parfaitement entre l amont et l aval Ce dispositif respecte des r alit s humaines et conomiques amont et aval bien sp cifiques tout en garantissant la coh rence technique des approches SAGE et p rim tres partiels Et puis certains projets comme le Haut Doubs Haute Loue la Basse vall e du Var la Basse vall e de l Ain et plus r cemment les Haute et Basse vall es de l Aude sont venus illustrer la notion de p rim tres partiels ne prenant pas en compte la totalit du bassin versant Fort de cette exp rience et devant d autres projets de p rim tres risquant de d boucher sur des difficult s du m me type le Comit de Bassin a d lib r le 15 d cembre 2000 pour mettre des recommandations aupr s des acteurs locaux Celles ci en r affirmant les r gles fix es par le SDAGE soulignent notamment l imp rieuse n cessit dans ce type de configuration de mettre en place des dispositifs de coordination l chelle du bassin versant concern Quelques p rim
98. nes de l Albarine appartiennent liste des communes fix es par arr t pr fectoral n cessitant l laboration de PPR annexe N 25 52 Le Suran Rappel des d bits de crue crue biennale 69 1 m3 s crue quinquennale 92 2 m3 s crue d cennale 108 m3 s crue centenale 250 m3 s Les zones inondables du Suran ont t trac es par la SOGREAH 1997 dans le cadre du contrat de rivi re L urbanisation dans la vall e du Suran a su pr server les zones inondables La violence et la soudainet des crues n cessitent une pr servation de ces champs d expansion et des actions en terme de pr vention des risques carte 1 7 Les communes de Neuville A n Pont d Ain Druillat et Varambon devront faire l objet d un PPR annexe N 25 Les autres cours d eau La plupart des petits affluents poss dent des r gimes de type torrentiel L imperm abilisation de certains secteurs sur la c ti re de la Dombes amplifie le ruissellement qui g n re des ravinements importants creusement du lit et des ph nom nes d rosion l origine de glissements de terrains Cas particulier du Longevent Au niveau de son exutoire en p riode de crue les eaux n ont pas le temps de s infiltrer et la digue de l tang cr e un barrage important l origine d une mont e des eaux dans des zones urbanis es de Meximieux n cessit de mettre en place un syst me de trop plein OBJECTIFS ORIENTATIONS DE GESTION ET PRECONISATIONS RA
99. nsports am nagement du territoire d veloppement conomique etc concernant le p rim tre du SAGE cf chapitre 6 Ici encore ce r le sera jou d autant plus facilement que les acteurs du bassin auront connaissance du SAGE et de la CLE ce qui renforce l int r t du dispositif de formation et d assistance voqu ci dessus e La poursuite de r flexions techniques difficiles li es la mise en uvre du SAGE A titre d exemple on citera le SAGE Arc proven al o il est envisag d laborer sous l gide de la CIE et en partenariat avec les principaux acteurs concern s une note m thodologique sur la question de la mise en uvre des pr conisations du SAGE dans le domaine de l urbanisme L tablissement de son bilan d activit annuel Ind pendamment de la CLE on rappellera galement que la port e juridique du SAGE l impose comme document de r f rence pour toute d cision ou programme public concernant l eau dans le p rim tre 45 CHAPITRE 10 LE SUIVI DES SAGE TA BLEAU DE BORD ET INDICATEURS 1 Pr ambule quelques concepts de base Le SAGE proc dure de planification fixe des objectifs et d finit des mesures mettre en uvre pour atteindre ces objectifs Le suivi l valuation de l efficacit des mesures le r ajustement ventuel de ces objectifs et ou de ces mesures sont consid rer comme des t ches inh rentes la mise en oeuvre op rationnelle du SAGE
100. nt des sources de donn es compl mentaires privil gier Il faut savoir utiliser des choses existantes pour seul exemple le tableau de bord du SDAGE a permis de progresser significativement sur les m thodes de calcul et de repr sentation d indicateurs diversifi s de la lutte contre les inondations la qualit des eaux Parfois m me ces indicateurs sont d clin s des niveaux g ographiques pertinents l chelle d un SAGE Tout ceci doit tre mis profit en l absence de moyens suffisants localement au moins dans un premier temps pour commencer b tir le tableau de bord du SAGE 3 Concr tement quelques pistes pour initier la d marche Sur la base de la logique voqu e ci dessus et en se reportant au contenu du SAGE il s agit donc d identifier les premiers indicateurs qui pourraient tre propos s la CLE Assez rapidement seront identifi s les premiers indicateurs ne posant pas de probl me a priori car d j disponibles sur certaines bases de donn es ou directement produits par une structure locale Il en est ainsi du suivi de la qualit des milieux ou encore des objectifs de quantit pour lesquels le plus souvent des stations de mesures sont op rationnelles par l interm diaire de r seaux de bassin ou de r seaux locaux D autres indicateurs pertinents poseront peut tre plus de probl mes de calcul car n cessitant une approche un peu plus complexe techniquemen
101. nt effectifs ou potentiels puis les comparer aux co ts d investissement mettre en oeuvre pour les sauvegarder On sait en effet mal comment justifier les lourds investissements requis par les b n fices que l on peut en attendre pour cette seule raison que si les premiers sont d un co t chiffrable les seconds pour une grande partie d entre eux ont bien une valeur mais pas de prix Il faut donc leur en conf rer un et ceci passe demande FONCTIONNALITES Service d puration Service de dilution Service de r frig ration Service en nergie motrice Service d alimentation en eau potable Service r cr atif Service cologique Service de navigation Service d arrosage Service faunistique et floristique Service d agr ment Service de protection contre les crues lt 71 n cessairement par une prise en DEMANDE Usage agricole irrigation rejets de pollution diffuse Usage industriel pr l vement hydro lectricit nucl aire extraction granulats Usage domestique adduction d eau potable assainissement Usage de loisir cano kayak voile baignade stations de ski p che Usage de transport navigation ports de plaisance Usage halieutique p che professionnelle pisciculture conchyliculture Usage touristique navigation de plaisance baignade tourisme baln aire tourisme fluvial camping Usage immobilier riverains mise en valeur protection contre inondations
102. nte qu un SAGE ne va pas de soi les acteurs ne savent pas forc ment o le SAGE va les mener e Une r elle complexit technique de la gestion de l eau ce d autant plus pour les non initi s que sont une bonne partie des nouveaux membres de la CLE Rendre le SAGE accessible tous traduire les donn es en information compr hensible pour un non sp cialiste par exemple pour le rendu d une tude est pourtant indispensable D une mani re plus g n rale expliquer que protection de l eau et d veloppement conomique ne doivent pas tre oppos s qu en prot geant les milieux on prot ge les usages ult rieurs eux m me n est pas simple e Un int r t a priori pas vident pour des non sp cialistes quoi a sert concr tement ce d autant plus que la d marche SAGE est longue dans le temps Les deux premi res contraintes am nent un certain nombre d objectifs de la d marche de communication concertation consistant d une mani re g n rale cr er les conditions d un vrai d bat l chelle du p rim tre du SAGE et tout particuli rement au sein de la commission locale de l eau De la troisi me contrainte d coule l objectif d accompagner l laboration et la mise en uvre du SAGE pour montrer les tapes 5 qu il permet de franchir ce qu il apporte de concret etc Au del de la d marche de concer tation participation li e au fonctionnement de la CLE le SAGE doit
103. nts que les deux CLE concem es puissent avoir des contacts suffisants pour aplanir ce type de difficult par exemple dans le cadre d une structure de coordination inter SAGE Rep res bibliographiques e SDAGE RMC 4 2 1 1 pages 91 92 du volume 1 e guide m thodologique SAGE chapitre 2 pages 17 et 18 e SAGE mode d emploi pages 12 et suivantes e Revue Fau n 61 Sp cial SAGE de juin 2001 En r sum e Rechercher un pragmatisme entre la coh rence physique hydrologique du p rim tre et la r alit territoriale locale e Prendre en compte la faisabilit socio conomique d une gestion concert e e Coordonner en cas de p rim tre partiel la d marche l chelle du bassin versant CHAPITRE 2 DIA LOGUE ET IMPLICATION CONSTANTE DES ACTEURS LES DEUX MOTEURS D UN SAGE Information coute dialogue concertation le lancement d un SAGE est un formidable chantier de communication et une cole de d mocratie Remarque pr liminaire Si chacun convient que la r ussite du SAGE d pend en bonne partie de celle des d marches de communication de concertation et d implication des acteurs force est de constater qu il s agit l de d marches relativement nouvelles voire exp rimentales Aussi les paragraphes qui suivent ne constituent pas une boite outils qu il suffirait d appliquer Au demeurant parer de boite outils ou de mode d emploi lorsqu il s agi
104. ocale de l eau n est jamais qu une structure intercommunale comme une autre qui ne dispose ni plus ni moins de pr rogatives au plan juridique En fait l int r t principal d une communaut locale de l eau par rapport une structure intercommunale classique est de f d rer des acteurs autour d un projet commun la mise en uvre du SAGE cf la note de e p rim tre totalement couvert e mission unique w assurer la coordination avec les autres th mes que l eau 43 r flexion sur les communaut s locales de l eau jointe en annexe 3 La communaut locale de l eau a donc vocation s occuper exclusivement de la mise en uvre du SAGE ceci tant de nature faciliter l appropriation du projet la communication etc En cons quence les structures fiscalit propre les communaut s urbaines d agglom ration et communaut s de communes qui ont un certain nombre de comp tences obligatoires diff rentes de celles de l eau n ont pas forc ment int r t se transformer en communaut locale de l eau puisque le SAGE et le message qui lui sera li sera dilu avec les autres missions obligatoires de ce type de structures Cela ne signifie pas que les structures intercommunales fiscalit propre ne sont pas de bons outils pour la mise en uvre de SAGE cf ci dessus Cela signifie simplement que le label Communaut Locale de l Eau pr sente surtout un int r t pour les
105. ojet Les principales formes d valuation conomique Sn L valuation conomique au L analyse co ts b n fices L analyse co ts efficacit sens large Qu est ce que C est la comparaison de projets c est qui se distinguent par des co ts des avantages des ch ances des localisations des contributions aux objectifs et des effets redistributifs diff rents A quoi a A valuer les gains ou les pertes sert nettes li es diff rents sc narios de gestion Quelles sont Dans le cadre d un SAGE les limites l valuation doit avoir la capacit de constituer un support de discussion de r flexion et de concertation Quels sont les Outil d aide la d cision outil avantages de simulation apportant un clairage nouveau par rapport aux r flexions purement techniques C est un bilan mon taire C est la comparaison des complet des co ts et des co ts de diff rents projets avantages g n r s par ou sc narios visant la plusieurs projets ou r alisation d un m me sc narios concurrents objectif A comparer divers sc narios A mettre en vidence le entre eux ou par rapport projet pr sentant le la situation actuelle moindre co t pour l obtention de l objectif vis La faible disponibilit des L objectif tant fix le choix donn es mon taires relatives est autant politique aux b n fices dits non qu conomique marchands oblige constituer des si
106. on Accompagner la d marche avec une communication grand public caract re informatif ou p dagogique CHAPITRE 3 L APPROCHE ECONOMIQUE DES SAGE QUELQUES REPERES ESSENTIELS Qu est ce que l approche conomique dans le domaine de l environnement Il faut tout d abord dissocier l approche socio conomique de l approche financi re ou de l approche comptable par exemple L approche socio conomique consiste analyser l ensemble des comportements et des relations entre les agents conomiques individu tat entreprise association etc dans leurs milieux sph res sociales et environnementales et par l interm diaire de march s confrontations de l offre et de la demande de travail monnaie biens et services etc OFFRE Caract ristiques qualitatives du milieu aquatique Caract ristiques quantitatives en eau Z Caract ristiques physiques du milieu aquatique Dans le domaine de l environnement et plus particuli rement celui des milieux aquatiques la contribution des conomistes passe par trois points cruciaux e Il convient d abord de reconna tre les hydrosyst mes comme un capital naturel g n rateur de services De nombreuses typologies de services sont ainsi propos es titre d exemple nous proposons ce sch ma pour lequel on observe bien la rencontre d une offre et d une e Il faut ensuite rendre visible la valeur des services livr s qu ils soie
107. on mobilisables dans les retenues sont souvent tr s insuffisants au regard des volumes apport s par les crues importantes niveau d cennal Il faut savoir galement que la Bienne situ e l aval du barrage de Vouglans repr sente pratiquement 50 du d bit de l Ain en crue Les capacit s cr trices de crues en sont d autant diminuer Vouglans Les limnim tres de Pont d Ain et Pont de Chazey sont int gr s au service d annonce des crues de Lyon Service Navigation Les crues jouent un r le majeur au niveau de la dynamique fluviale reg n ration des milieux annexes et mobilit du lit de la rivi re Les petites crues souvent absorb es par les barrages jouent un r le cologique important dans l quilibre des milieux naturels associ s la rivi re L Albarine Rappel des d bits de crue crue biennale 64 6 m3 s crue quinquennale 87 7 m3 s crue d cennale 103 m3 s La limitation de l impact des crues fait partie des 4 objectifs majeurs du contrat de rivi re de l Albarine les travaux seront surtout r alis s dans les parties encaiss es de la rivi re en dehors du p rim tre du SAGE toutefois le contrat pr conise de pr server les zones d expansion des crues sur la plaine alluviale carte 1 7 et de maintenir des bonnes conditions d coulement entretien La supression des haies et des talus participent l aggravation des inondations en amplifiant les ph nom nes de ruissellements Les communes riverai
108. on du contexte local et il n est pas question d mettre au niveau du bassin RMC des recommandations sur ce point En revanche il peut tre pr sent rapidement les avantages et les limites de telle ou telle solution tout en faisant un point sur les communaut s locales de l eau cf ci apr s et annexe 3 1 1 L int r t des Etablissements Publics de Coop ration Intercommunale EPCI fiscalit propre communaut s de communes communaut s d agglom ration et communaut s urbaines Ces EPCI ne sont pas de simples regroupements de communes qui mettent en commun un certain nombre de comp tences mais bel et bien des structures ayant vocation de par la loi laborer et conduire ensemble un projet commun de d veloppement conomique et d am nagement de l espace En cons quence la loi leur conf re e Un certain nombre de comp tences que doivent obligatoirement leur transf rer les communes dont le d veloppement conomique et l am nagement de l espace Ces EPCI peuvent galement s occuper d environnement et ou de gestion de l eau Ils sont donc intrins quement des structures de nature concr tiser le concept de d veloppement durable facilitant l int gration des objectifs du SAGE d s la conception des d marches de d veloppement conomique et d am nagement de l espace dont elles ont la charge e Des moyens financiers travers une fiscalit propre portant notam
109. ont essentiellement les indicateurs de r ponses pour lesquels il existe un v ritable enjeu en terme de pilotage efficace du SAGE par la CLE cf infra 47 Pour mesurer la dynamique quotidienne du SAGE suivre l tat d avancement des mesures op rationnelles indicateurs de r ponse Avant d aller au r sultat sur l volution de la qualit des milieux ou la meilleure satisfaction de tel ou tel usage le pilotage du SAGE doit s appuyer sur les actions de toutes natures qui ont t identifi es comme indispensables pour atteindre les objectifs vis s les mesures op rationnelles Ces indicateurs que l on s efforcera de rendre les plus r actifs possibles cf ci dessus doivent traduire de fait l investissement effectif de tous les acteurs concern s pour mettre en uvre les dispositions du SAGE Dans un premier temps on pourra peut tre s attacher suivre les projets phare du SAGE soit du fait de leur impact potentiel soit du fait de leur valeur symbolique en terme de dynamique locale Pour mesurer l efficacit du SAGE moyen terme quelques indicateurs de suivi de l tat des milieux et des pressions Il est bien vident que l valuation effective de nombreux SAGE se mesure l volution constat e de l tat des milieux au regard des objectifs fix s Il est ce titre indispensable d identifier quelques indicateurs cl s et incontournables e Evolution de la qualit des eaux aux
110. pation des acteurs peut tre enclench e On citera cet gard des exp riences int ressantes e Pr voir des le d but de la proc dure un syst me permettant chaque acteur d exprimer la perception que chacun a des milieux aquatiques et de ses usages les objectifs qu il poursuit etc Une tude approfondie de ces questions bas e par exemple sur un certain nombre d entretiens pr alables avec les futurs acteurs du SAGE permet d une part chacun de se sentir impliqu dans la d marche cout et d autre part de percevoir clairement d s le d but de la proc dure les diff rentes strat gies d acteurs Ces tudes de nature socio conomique compl mentaires aux tudes techniques Produits du SAGE et validation finale D cider arbitrage si n cessaire Participation vote de la CIE classiques ont t particuli rement appr ci es et ont contribu de fa on significative aboutir des r sultats int ressants sur les SAGE sur lesquels ce type de d marche a t lanc Calavon Petite Camargue Gardoise Remarque Ce type de r flexion m me s il n est pas formalis doit bien entendu tre abord avant la d finition du p rim tre cfle chapitre pr c dent qui insiste sur l aspect faisabilit socio conomique de la concertation e Dans le cas du SAGE Dr me l tat des lieux a t pr sent valid dans des commissions g ographiques Ce
111. peut galement tre pr vue Ceci est rendu possible par l article 5 de la loi sur l eau qui pr voit que la CLE conna t des r alisations documents ou programme portant effet dans le p rim tre du SAGE Deux options sont alors ouvertes 1 En faire une pr conisation du SAGE Ceci permet de formaliser dans le SAGE le r le que devra jouer la CLE apr s l approbation du SAGE en pr voyant notamment de l associer aux d cisions importantes ayant une influence directe ou indirecte dans le domaine de l eau PLU SCOT charte de pays remembrement projet d infrastructure programme de d veloppement Ce type de pr conisation pr sente un double int r t M me si la consultation de la CLE n est pas explicitement pr vue dans les proc dures r glementaires pr vues par ailleurs le fait qu une pr conisation du SAGE explicite sur ce point existe est de nature permettre effectivement l association de la CLE la d cision les d cisions administratives devant tre compatibles avec le SAGE Elle permet surtout d avoir un d bat au sein de la CLE sur ce sujet les services de l Etat tant de ce fait sensibilis s la n cessit d associer la CLE certaines proc dures La difficult est toutefois de trouver une r daction quilibr e permettant la CLE d tre associ e de fa on souple proposer un avis de la CLE peut tre n cessaire sur quelques dossiers d int r t majeur mais n es
112. points strat giques fermeture de bassin versant points eaux souterraines de r f rence qualit de synth se ou teneur en tel ou tel param tre selon la probl matique PO4 sur certaines rivi res eutrophis es micropolluants organiques 48 prioritaires nitrates etc Dans ce domaine de la qualit des eaux tous milieux confondus de nombreuses donn es synth tiques ou brutes sont facilement accessibles et donc valorisables e Suivi des objectifs de quantit rivi res et eaux souterraines dans ce domaine m me si l acc s aux donn es est peut tre plus d licat que pour la qualit il est capital tout au moins pour certains SAGE de d finir galement des points strat giques auxquels sont attach s des objectifs de d bit ou des objectifs de cotes pi zom triques par exemple e Suivi de quelques indicateurs biologiques significatifs l objectif ultime poursuivi par les proc dures comme les SAGE portera de plus en plus sur la reconqu te d un bon tat cologique la Directive Cadre sur l Eau est on ne peut plus explicite de ce point de vue A ce titre il semble pertinent que les tableaux de bord de suivi des SAGE int grent petit petit des indicateurs biologiques qu il s agisse d indicateurs communs comme les IBGN par exemple ou plus sp cifiques de situations locales visant par exemple la protection de telle ou telle esp ce embl matique poisson migrateur esp ce end mique
113. processus a permis de faire remonter un certain nombre d informations int ressantes compl mentaires celles pr sent es Ind pendamment de l enrichissement technique de l tat des lieux cette d marche pr sente galement le double avantage d impliquer les acteurs la connaissance n est pas seulement le fait des tudes et des ing nieurs mais aussi des acteurs de terrain et de faire de l tat des lieux un v ritable socle commun pour les discussions venir Le processus participatif doit tre recherch tous les stades de la d marche Un tel processus est en effet le mieux m me de garantir l appropriation du SAGE par les acteurs locaux et d instaurer un climat de confiance indispensable pour le bon d roulement des d bats La phase tendance et sc nario C est au cours de cette phase que la concertation participation doit tre la plus forte Pour r ussir cette tape il est important De veiller ce que chacun s exprime en commission locale de l eau et fasse le cas ch ant des propositions De ce point de vue il est important de ne pas enfermer le d bat ce que l on fait parfois inconsciemment exemple dites plut t qu en pensez vous que avez vous des questions La pr sence d un animateur ext rieur qui reformule les diff rentes interventions donne de la valeur la parole de chacun veille ce que chacun s exprime est alors pr cieuse ce d autant plus
114. r Ces actions peuvent tre de diff rentes AMEN ou de gestion natures e pour tude s pour suivi t pour travaux c pour San bil communication UIVI Han inventaire La plupart de ces mesures fait l objet d un commentaire plus d taill sur indicateur de le contenu exact de la mesure et sur ses conditions de mise en oeuvre Ce tableau de bord d veloppement explicatif est en italique comme la mesure SE t u d e fondamentale visant au d veloppement de la connaissance Travaux Communication concertation sensibilisation ducation remarques glossaire renvoi notes 58 RESSO URCE EN EAU ET EMAGES OBJECTIF Promouvoir le retour un d bit d tiage naturel non influenc par les pr l vements tout en pr servant les usages actuels L tat initial de r f rence tant n cessairement limit ces chiffres devront tre affin s ult rieurement dans le cadre du suivi cf mesure 3 02 Pour un cours d eau d bit correspondant aux plus basses eaux QUALIT DES EAUX es CRE F ESSOURCE QUANTITATIVEMENT L objectif principal en mati re de gestion des tiages est le retour un d bit naturel non influenc ce qui signifie notamment D Restitution d un coulement p renne Coste Raste R duction de la dur e des assecs entre Saignon et Les Beaumettes Pr servation d un d bit d tiage non influenc sur les affluents D Pr servation des r serves phr a
115. r dactionnel Ils ne comprennent pas la totalit des pr conisations de ces SAGE sur le th me abord 50 SAGE Bass vall e de l Ain extraits NOTE SUR LA METHODOLOGIE UTILIS E POUR LA CONCEPTION DU DOCUMENT Conform ment la loi sur l eau de 1992 les SAGE d finissent des objectifs relatifs la gestion et l am nagement des eaux et des priorit s d actions pour les atteindre De ce fait le SAGE de la Basse Vall e de l Ain a t con u en trois phases l laboration d un tat des lieux et d un diagnostic qui a permis d identifier les probl matiques et de r aliser des tudes compl mentaires e la d finition des objectifs et des pr conisations e la validation finale la phase d approbation du SAGE passe par la consultation de tous les acteurs et en particulier les collectivit s locales Le document est galement mis la disposition du public avant la validation finale par le Pr fet Le SAGE devra tre compatible avec les autres documents d orientation existants Concernant la deuxi me phase les pr conisations du SAGE ont t dict es de mani re avoir un SAGE le plus lisible possible la r daction pr figure les tableaux de bords permettant une application et un suivi facile des pr conisations Ce SAGE nouvelle g n ration a t crit dans la perspective d utiliser toutes les possibilit s li es cette proc dure et notamment en vue de s appuyer sur la port e juridique de ce document Auss
116. r sent pour avis au Comit de Bassin cf annexe 2 EN RESUME QUELQUES CLES DE REDACTION DU SAGE Priorit aux vrais sujets gt d velopper les quatre ou cinq th mes majeurs propres chaque SAGE La loi sur l eau demande aux SAGE gt pr voir pour chaque objectif des mesures de d finir des OBJECTIFS concr tes permettant de les atteindre et des PRIORITES pour les atteindre Le SAGE est un outil de concertation gt commencer t t la r daction pour g n rer des discussions Le SAGE doit tre lisible gt pr f rer un document concis illustr accessible tous quitte renvoyer des documents plus d taill s le SAGE est inopposable aux tiers C gt ne pas mettre directement des interdictions le SAGE doit respecter l appr ciation C gt afficher clairement des objectifs pouvant amener des autorit s administratives l administration sans lui imposer mettre des interdictions le SAGE est un outil de planification D territorialiser les objectifs et les priorit s le SAGE est un document op rationnel gt num roter les objectifs et les priorit s gt classifier les priorit s selon leur nature gt grille de lecture qui fait quoi comment et selon quel calendrier CHAPITRE 6 SAGE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Quelles doivent tre les relations entre SAGE et am nagement du territoire En quoi le SAGE est il porteur de d veloppement Comment assurer la coh rence entre le
117. r vis vis des acteurs concern s sur le fait que ces premi res actions ne sont pas exclusives d autres actions qui pourraient s av rer n cessaires au vu des r flexions compl mentaires men es dans le cadre du SAGE e Un des volets de cette politique de communication peut aussi consister en l engagement d une d marche de formation sur le SAGE par le charg de mission et ou les repr sentants de l Etat l attention des agents des services concern s services de l Etat secr taires g n raux des collectivit s etc Ce type de d marche a t men l chelle du bassin RMC pour ce qui concerne le SDAGE Il s est av r tr s utile pour expliquer les enjeux juridiques techniques conomiques du SDAGE et faire prendre conscience aux acteurs qu ils ne pouvaient plus ignorer le SDAGE De ce point de vue des s minaires permettant un change entre ceux qui sont l origine du SAGE et ceux qui ne le connaissent pas ou qui le connaissent mal peuvent tre tr s efficaces pour faire tomber des id es fausses aller au fond du probl me etc Un autre avantage est de pr senter de fait aux acteurs du bassin une personne r f rent aupr s de laquelle ils pourront r percuter leurs interrogations remarques etc Ce type de d marche est actuellement envisag sur le SAGE Calavon e Le r le de la CLE vis vis des diff rents projets y compris ceux qui ne sont pas directement li s l eau tra
118. r vocation est de permettre de voir d o vient la mesure et donc de la positionner et de la justifier Selon les cas et la sensibilit du r dacteur ces l ments de contexte peuvent figurer en introduction du libell de la mesure et ou plus largement en introduction de l objectif Ils font le point sur l avant SAGE et permettent de fait de bien faire appara tre la plus value du SAGE Ne pas se limiter des extraits du diagnostic souvent insuffisants pour avoir une vision g n rale de la probl matique La nature de la mesure renvoie une classification de type mesure r glementaire programme d action communication connaissance Ne pas se sentir tenu par cette classification d autres typologies pouvant tre retenues S efforcer n anmoins de l appliquer en premi re approche cela permet notamment de mettre en vidence qu une pr conisation qui est la fois une mesure de communication de programmes Nature de la mesure d action et d tudes comprend en fait trois pr conisations diff rentes avec des acteurs concern s des indicateurs des calendriers qui peuvent galement tre diff rents Num ro de la mesure _ O Libell de la mesure Modalit s d application Principaux acteurs concern s ibell par des verbes les verbes impliquent une action de la mesure et sur ses conditions de mise en uvre Qui est le ma tre d ouvrage de la m
119. rd hui Les l ments pr sent s ci avant r sultent d une premi re r flexion de plusieurs partenaires au moment de la finalisation du SAGE Depuis cette hypoth se a t abandonn e au profit d une volution du Syndicat Mixte actuel par un changement des statuts permettant d am liorer le fonctionnement du syndicat dans la perspective de son d veloppement La strat gie adopt e prend en compte la fois un contexte national la profonde mutation des structures intercommunales par la loi Chev nement ne facilite pas l engagement des communes dans une structure nouvelle et peu lisible un contexte local le syndicat ne repr sente qu un quart des communes du bassin versant et sur un seul d partement pas de commune loz rienne adh rente Il a donc besoin dans un premier temps d obtenir une l gitimit territoriale plus tendue Les r flexions sur la cr ation d une communaut locale de l eau seront probablement reprises lorsque le syndicat se sera d velopp sur l ensemble du bassin versant et qu il aura assur sa p rennit 3 Premi res conclusions Quelle plus value de la d marche Ct LE par rapport une structure intercommunale classique e Objectivement mat riellement en terme de fonctionnement pas de forte plus value la loi pr voit que les communaut s locales de l eau fonctionnent comme les structures intercommunales classiques champs de comp tence art 31 idem travaux sur terrains priv
120. re remplac s en l tat actuel des choses ne sont pas concern s par cette pr conisation d interruption terme 63 Communes 3 MIEUX GERER LA RESSO URCE QUANTITATIVEMENT RESSO URCE EN EAU ET ETIAGES QUALIT DES EAUX Dans le cas o des ressources de substitution s av reraient possibles sans pr judices ni surco t pour les agriculteurs un processus devra conduire la suppression progressive des pr l vements agricoles dans le Haut Calavon ses affluents ou les e nappes influen ant son d bit d tage Dans tous les cas la ERA OBJECTIF d marche de recherche des moyens de substitution commencera Res Promouvoir I par l inventaire et la r gularisation administrative des bit a bornes a Uden pr l vements existants d tiage naturel mesure 3 08 non influenc par Parall lement des tudes de d finition des besoins et de faisabilit les pr l vements technico conomique des solutions techniques de substitution seront tout en pr servant r alis es les usages actuels L valuation du bilan des Etiages quant aux besoins de l irrigation sur le haut bassin ayant t jug e insuffisante une tude visant am liorer les connaissances sur la provenance et SEENI l utilisation agricole de l eau dans le Haut Calavon a t engag e par la CLE l instigation des repr sentants de la MIS profession agricole peon mesure 3 09 Ce travail a t confi au service jur
121. re contest e devant le juge comme tant incompatible avec le SAGE Num rotation des mesures La num rotation des mesures est conseill e parce qu elle permet de structurer le document et pr parer galement la mise au point du tableau de bord Il est pr f rable de choisir une num rotation par th me et non par objectif le tableau de bord tant g n ralement con u par grand th me du SAGE plut t que pour chacun de ses objectifs ex th me 1 objectif 1 mesure 1 01 mesure 1 02 objectif 2 mesure 1 03 Formulation des mesures Le libell de la mesure doit tre court et exprim si possible sous la forme d un verbe l infinitif qui indique une action concr te ex r aliser un inventaire des pr l vements agricoles Toutefois chaque mesure doit tre explicit e dans le d tail notamment en pr cisant qui fait quoi et comment Cette interrogation sert de base une grille de lecture qui permet de cibler e l autorit comp tente ou le ma tre d ouvrage pressenti pour mettre en uvre la pr conisation ainsi que ses partenaires e le contenu et l objet exact de la mesure e les moyens techniques mis disposition par le SAGE pour r aliser cette mesure e la nature de la pr conisation et donc implicitement sa port e cf classification ci dessus Des indications en terme de d lai de co t et d indicateurs de suivi peuvent galement tre mentionn es ce ni
122. rel ve alors de l estimation et non plus du recensement 3 L enqu te concernant le co t consiste recueillir la valeur du co t unitaire le plus proche possible de la situation consid r e notamment aupr s d experts 16 nn Sc nario 1 Sc nario 2 Sc nario 3 Niveau d usage 1 Assurer la s curit Ce qui implique comme objectifs Niveau d usage 2 Assurer la s curit augmente la ressource en eau potabilisable pour des usages d velopper Ce qui implique comme objectifs Niveau d usage 3 r Assurer la s curit augmenter la ressource en eau potabilisable pour des usages d velopper limiter les traitements Ce qui implique comme objectifs B Actions entreprendre Actions entreprendre Actions entreprendre Co ts des actions et b n fices pour l usage 4 Estimer les avantages conomiques g n r s par la r alisation attendue des diff rents sc narios et programmes associ s Ce calcul des avantages consiste estimer dans quelle mesure le choix d un sc nario du SAGE conduira ou non une am lioration ou emp chera une d gradation des milieux naturels et des usages qui leur sont associ s Il consiste aussi valuer l impact de cette variation sur les usages concern s En r gle g n rale la d marche est d estimer e L volution potentielle de l usage dans le futur dans l hypoth se Ex emple de mise en forme Situation de r f renc
123. ressource en eau e pour garantir la mise en uvre d une politique coh rente avec les objectifs poursuivis par la loi sur l eau du 3 janvier 1992 La nomination des membres de la CLE doit elle tre nominative ou s qualit Quelle attitude tenir apr s des changements dus des lections La formulation du d cret n 92 1042 n est pas explicite sur le sujet et ne fixe pas de r gles claires le pr fet arr te la composition de la CLE la liste des membres est publi e La position de la direction de l eau du minist re est que la nomination des membres de la CIE doit tre nominative sauf pour le coll ge des repr sentants de l Etat o la nomination doit tre es qualit Quoiqu il en soit juridiquement suite des lections c est le libell de l arr t pr fectoral qui fait foi La situation est donc diff rente selon que la nomination ait effectivement t nominative ou es qualit Dans le premier cas il n y a juridiquement pas lieu de remplacer la personne qui si geait au sein de la CLE m me si les lections lui ont t d favorables si le pr fet souhaite le faire pour des questions d opportunit il doit prendre un nouvel am t pr fectoral modifiant la composition de la CLE Dans le second cas on serait dans la m me situation que pour les services de l Etat savoir que le nouveau maire remplacerait ipso facto l ancien R union des charg s de mission SAGE du ba
124. rir un cadre pour positionner ce qui est d j fait ce qui est en train de se faire les tendances en cours les enjeux du pass du pr sent et de l avenir Elle peut contribuer organiser la t che essentielle du processus d laboration des SAGE en proposant un outil d aide la d cision compl mentaire aux autres approche technicienne approche politique L valuation conomique est aussi un outil de simulation permettant l optimisation elle est souvent fond e sur une base de calcul une sorte de mod le dans lequel on peut faire varier les hypoth ses pour voir ce qui se passerait si on introduit telle ou telle consid ration dans les d bats du SAGE Par exemple lorsqu on s est rendu compte gr ce une premi re valuation de l importance d un usage de l eau parmi d autres auparavant pass plus ou moins inaper u on peut revenir sur cette question et en poser d autres plus pr cises qui apportent un regard sp cifique sur cet aspect On peut galement pratiquer l analyse de sensibilit qui tente de mettre en lumi re les v nements qui auraient le plus fort effet sur l issue du projet L exp rience montre que l volution des projets est souvent tr s diff rente des pr visions et donc des hypoth ses de d part L analyse de sensibilit met donc en quelque sorte l preuve l incidence des v nements et des changements qui pourraient induire le succ s ou l chec du pr
125. roscrit Le SAGE conform ment la loi ne fixe que des objectifs il appartiendra l administration d interdire ou d autoriser sous conditions en int grant les objectifs fix s par le SAGE b Le SAGE laisse une certaine marge de manoeuvre l administration Cette marge de man uvre qui ne doit tre ni m sestim e ni sous estim e tient la notion m me de compatibilit qui exprime selon le Conseil d Etat un rapport de non contradiction avec les options fondamentales du sch ma La notion de compatibilit accepte une atteinte marginale de la norme inf rieure vis vis de la norme sup rieure Le rapport de compatibilit ne suppose pas d exiger que les d cisions soient conformes au sch ma c est dire qu elles en respectent scrupuleusement toutes les prescriptions mais plut t que ces d cisions ne fassent pas obstacle ses orientations g n rales R Chapus Autrement dit pour qu il y ait incompatibilit il faut que la digression soit substantielle vis vis des orientations g n rales du sch ma Au contraire de la conformit qui exclut toute diff rence m me mineure entre la norme inf rieure et la norme sup rieure la compatibilit exige simplement qu il n y ait pas de contradiction majeure vis vis des objectifs g n raux Pour distinguer la limite entre l atteinte marginale et la contradiction majeure le juge se r f re avant tout aux grand
126. rran e Corse SDAGE RMC d cembre 1996 Atlas de Bassin Rh ne M diterran e Corse Agence de l Eau RMC DIREN du bassin RMC octobre 1995 Panoramique 2000 tableau de bord du SDAGE RMC Agence de l Eau RMC DIREN Rh ne Alpes D l gation de Bassin R seau des Donn es sur l Eau du Bassin RMC Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eaux guide m thodologique Minist re de l Environnement Direction de l Eau DIREN des bassins Agences de l eau Conseil Sup rieur de la P che octobre 1992 SAGE mode d emploi Agence de l Eau RMC DIREN Rh ne Alpes D l gation de Bassin mars 1997 Les SAGE premiers retours d exp rience actes du s minaire national des 4 et 5 novembre 1997 St Ouen f vrier 1998 Guide m thodologique pour l valuation conomique des SAGE Etude ASCA Agence de l eau Loire Bretagne Y Laurans JB Narcy 1998 Revue Eaux sp cial SAGE n 61 Agence de l eau RMC juin 2001 Pour le SAGE animer la concertation et la communication Agence de l Eau Loire Bretagne ao t 2001 et quelques sites internet http rdb eaurmc fr site du r seau des donn es sur l eau du bassin RMC http www environnement gouv fr site du Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable http www sitesage org site national consacr aux SAGE comprenant notamment un forum On peut aussi acc der ce site en passant par le site http www eaufrance com 18 AUTEURS Ont particip l la
127. s idem cela n a rien voir avec l existence ou non d une Ct LE qualit des membres idem raisonnement l chelle d un BV idem rien ne l interdit au contraire pour les structures intercommunales le crit re de financement c est l int r t de l action projet e et son rapport avec le SAGE et non pas la caract ristique de la structure qui la porte Ct LE ou autre groupement de collectivit s int r t mandat clair la mise en uvre du SAGE et relations institutionnalis es avec la CLE e Psychologiquement humainement en terme de gestion de projet impact fort le fait que les collectivit s s engagent dans une d marche Ct LE t moigne de leur motivation pour la mise en uvre du SAGE Cela donne un corps au projet SAGE label reconnaissance communication vis vis des partenaires institutionnels et du grand public 11 Liste de documents de r f rence concernant les SAGE Avertissement Cette liste non exhaustive rappelle les principaux documents sur lesquels le charg de mission peut s appuyer et qui constituent ce titre les indispensables de la biblioth que du charg de mission Il n y a pas de hi rarchie entre eux mis part le SDAGE aucun n a de port e r glementaire mais compl mentarit puisque chacun d entre eux apporte des l ments d information diff rents sur divers sujets Sch ma Directeur d Am nagement et de Gestion des Eaux Rh ne M dite
128. s le District d Am nagement du Val de Dr me DAVD devenu la communaut de communes du val de Dr me suite la loi Chev nement dont les comp tences ne sont pas limit es au domaine de l eau d chet d veloppement rural Dans un tel contexte il n a pas t jug int ressant de cr er une structure suppl mentaire Le DAVD n ayant pas comp tence sur l ensemble du bassin versant il est li d autres structures intercommunales concern es par convention Cette solution a t retenue suite la volont des acteurs locaux de ne pas couper la probl matique de l eau des autres actions men es dans les domaines de l agriculture le tourisme l habitat ou la gestion des d chets l id e tant de privil gier une vision du bassin connect e avec les politiques de d veloppement et de protection de l environnement du territoire Ce type de d marche a t rendu possible dans le contexte local particulier la Dr me caract ris par une certaine tradition d intercommunalit et une l gitimit suffisamment reconnue du DAVD qui avait pilot l laboration du SAGE Il n est pas forc ment reproductible partout a ne serait d ailleurs pas forc ment souhaitable mais pr sente un r el int r t qu il est bon d avoir l esprit lorsque l on r fl chit la structure charg e de la mise en uvre du SAGE 1 2 Le recours aux syndicats mixtes Pour la plupart des SAGE approu
129. s tout en pr servant les usages actuels Cf zonation du bassin figur e sur la Carte de synth se du diagnostic dans le document du m me nom Le Q MN A5 d bit de r f rence pour l tiage pour la loi sur l eau tant nul entre Apt et la d charge du canal Mixte tous les pr l vements dans les cours d eau ou dans les nappes d accompagnements sont soumis une proc dure d autorisation au titre de cette loi La plupart de ceux qui existent n ont jamais fait l objet d une telle proc dure 3 MIEUX GERER LA RESSO URCE QUANTITATIVEMENT La Moyenne vall e et la plaine ava se distinguent par l existence de r seaux d irrigation collectifs amenant de l eau de la Durance Le SAGE Calavon pr conise l optimisation de la gestion voire l extension de ces r seaux en we de Limiter strictement les pr l vements existants des usages justifi s ne pouvant pas tre satisfaits par les r seaux collectifs D Valoriser le r le essentiel de soutien d tiage jou par les surverses du r seau gravitaire partir de la d charge du Canal Mixte et int grer concr tement cet objectif dans la gestion du r seau zones de projet indiqu es ci dessus sera r alis en vue de leur r gularisation Ce recensement concernera tous les captages qu ils soient usage agricole ou qu il s agisse de captages individuels utilis s pour la consommation domestique ou l arrosage des jardins Il devra permettre de conna
130. s actuelles les objectifs de la directive cadre Sur le th me de la qualit de l eau cela a conduit avoir une r flexion sur la qualit de l eau en regard de l objectif de bon tat cologique en 2015 fix par la directive et mener une analyse prospective des enjeux socio conomiques concern s Des informations caract re m thodologique plus approfondies sur les relations entre SAGE et directive cadre sont en cours au niveau national pour pr ciser ces implications CHAPITRE S LA REDACTION JURIDIQUE DU SAGE La r daction d un SAGE est une phase aussi d licate qu essentielle Elle est d licate e parce que les SAGE documents complexes et fruits de la concertation sont soumis un imp ratif de lisibilit e parce qu elle doit tre le reflet fid le des discussions issues de la CLE e parce qu un probl me de r daction juridique du SAGE va se poser pour tre conforme la loi sur l eau et pr venir ainsi tout recours juridictionnel contre le SAGE Elle est essentielle e parce que les propositions de r dactions successives constituent une base de discussion concr te permettant chacun de comprendre les enjeux du SAGE de s exprimer sur ces enjeux et donc d aboutir un produit pr cis et compris par tous sur le plan du contenu e parce qu elle constitue la fois l aboutissement la mise en forme d un travail consid rable r alis l amont et le cahier des charges d un
131. s communes des conseils g n raux et r gionaux et du comit de bassin rel ve de la consultation e que la pr sentation de l tat des lieux du bassin des r sultats d une tude rel ve de l information e que les actions men es vis vis de la presse ou des scolaires et d une mani re g n rale celles qui visent le grand public rel vent plut t de la communication 2 Pour un processus participatif continu au service d un projet commun Le SAGE n est pas une fin en soi Son objectif est la gestion quilibr e de la ressource en eau et la responsabilisation des acteurs R ussir le processus de concertation ne pr sente donc pas comme seul int r t majeur le r glement durable de conflits d usage Au del et m me en l absence de ce type de conflits le SAGE doit surtout tre un processus participatif qui permet chaque acteur d apporter sa pierre l difice d un projet commun On ne fait pas un SAGE contre un acteur mais au service d un int r t commun pour lequel chacun a son mot dire R ussir la participation des acteurs d un territoire c est reconna tre chacun de ces acteurs mobiliser la capacit d expertise et les comp tences dont ils disposent chacun dans leur cadre de r f rence au service d objectifs d int r t commun Proc der de la sorte est de nature provoquer un changement d attitude des acteurs D roulement du SAGE Etat des lieux et diagnostic
132. s inondables pr servation des zones d expansion OBJECTIF GENERAL 1 D velopper une politique g n rale de pr vention des risques Une politique de pr vention efficace passe principalement par la d finition de zones inondables et la pr servation des zones d expansion des crues Elle devra permettre de sensibiliser les acteurs de la vall e une gestion globale des inondations et non plus une chelle locale communale ne tenant pas compte des risques encourus l aval OBJECTIF 1 1 Ne pas g n rer de nouvelles situations de risques et pr server les zones d expansion des crues L objectif est ici de r duire les risques d inondation pouvant toucher la population en limitant l implantation de constructions nouvelles en zones inondables Dans ce but la loi Barnier du 2 f vrier 1995 relative au renforcement de la protection de l environnement a instaur les plans de pr vention des risques naturels pr visibles PPR Ils identifient des zones d al as forts sur lesquelles les constructions sont interdites des zones d al as faibles o la constructibilit ventuelle est d termin e en fonction des risques et des enjeux conomiques de la communes avec un certains nombres de prescriptions visant notamment la pr servation des zones d expansion Pr conisation 3 01 action r glementaire mise en uvre Etat Mettre en uvre des Plans de Pr vention des Risques en priorit sur les communes riveraines de l Ain e
133. s objectifs du SAGE mais il analyse aussi outre l agumentaire technique d velopp par les parties les diff rentes mesures du SAGE qui constitueront un faisceau d indices lui permettant de se forger une opinion sur la question de savoir si la d cision est ou non compatible avec les options fondamentales du sch ma 25 Autrement dit l administration est dans une large mesure tenue de respecter les grands objectifs du SAGE en revanche elle dispose d une certaine marge de man uvre vis vis du d tail des mesures pr vues par le SAGE pour atteindre ces objectifs A titre d exemple un SAGE poursuit un objectif g n ral de limitation de l imperm abilisation des sols pour lutter contre les inondations et pr voit un certain nombre de mesures dont une consiste pr voir un volume de r tention de 800m3 ha imperm abilis et un d bit de fuite nominal de 5l s ha S il est d montr que la d cision prise par l administration que l on ne peut d connecter de l ensemble des mesures prises dans le cadre du SAGE permet de lutter efficacement contre l imperm abilisation on peut raisonnablement penser que l administration ne serait pas condamn e par le juge si la valeur qu elle retient n est pas exactement 800 m3 ha ni exactement 51 s ha De la m me fa on on peut galement penser que si ces valeurs sont globalement respect es sur l ensemble du territoire du SAGE elles peuvent tre diff ren
134. s objectifs du SAGE et les politiques de d veloppement conomique ou de gestion de l espace Ces questions essentielles qui posent le probl me de la mise en uvre concr te d une politique de d veloppement durable sur un territoire donn sont le plus souvent un l ment d terminant pour motiver les lus pour la d marche SAGE Il est bien clair que le SAGE constitue un atout en terme d am nagement du territoire La plus value du SAGE de ce point de vue comprend deux volets e le SAGE lui m me est directement porteur de d veloppement travers les politiques qu il propose et les objectifs qu il fixe e le SAGE est un document de r f rence utile pour les autres politiques de d veloppement conomique charte de pays programme de d veloppement contrat d agglom ration au sens de la Loi d Orientation sur l Am nagement Du Territoire du 25 juin 1999 etc et de gestion de l espace sch ma de coh rence territoriale SCOT ex SDAU plans locaux d urbanisme PLU ex POS cr s par la loi Gayssot sur la solidarit et le renouvellement urbain dite loi SRU du 13 d cembre 2000 1 Le SAGE porteur de d veloppement Plusieurs raisons font que le SAGE est intrins quement porteur d un v ritable projet territorial La principale tient sans doute ce que le SAGE g n re un espace de concertation et de discussion sans pr c dent entre d cideurs responsables institutionnels et u
135. sagers Car travers l eau c est bien sur une certaine vision du territoire pour les ann es venir que les acteurs locaux vont r fl chir on ne peut pas crire le livre de l eau sur un bassin versant sans s tre mis d accord m me de fa on non formalis e sur ce qu on veut faire de ce territoire Un des principaux m rites du SAGE est de faire merger et partager travers la d finition d objectifs pr cis concernant l eau un certain projet territorial A titre d exemple les objectifs de qualit du SAGE seront de nature diff rente selon que l objectif du territoire est de d velopper le tourisme vert et la baignade ou bien de g rer au mieux un parc industriel dans un secteur forte densit de population et donc enjeu eau potable etc De ce point de vue le temps et la concertation d j fr quemment voqu s sont indispensables et justifi s puisqu ils constituent le socle de la d finition d une d marche locale de d veloppement durable En resituant les probl mes de gestion de l eau vis vis des ambitions de d veloppement ou de pr servation en terme d am nagement du territoire les SAGE int grent dans leurs pr conisations l ambition que se donnent les acteurs locaux vis vis de leur territoire ambition que le SAGE a lui m me contribu formaliser C est sans doute gr ce cette dimension que les SAGE permettent v ritablement de r gler les conflits d us
136. sance des aqui f res de proximit potentialit s et d fini tion d une politique de gestion durable am lioration de la connaissance des poten tialit s de l aquif re karstique urgonien LE maintien du r seau d irrigation gravitaire Renforcement du suivi hydrologique en particulier dans le secteur d Apt Sur l ensemble de ces zones inventaire exhaustif et r gularisation administrative des pr l vements en eau de surface et en nappe PRECONISATIONS POUR LA GESTION QUANTITATIVE DE LA RESSOURCE h LL O z a 3 MIEUX GERER LA RESSO URCE QUANTITATIVEMENT Ia ra E O A w D Q A S Z O BJECTIF Promouvoir le i i retour un d bit La mise en uvre des moyens de substitution permettant terme le d tiage naturel retour un d bit naturel d tiage sera progressive Elle concernera en non influenc par premier lieu les pr l vements AEP de la ville d Apt puis en second lieu les les pr l vements pr l vements agricoles au fur et mesure que les ressources de tout en pr servant substitution seront mobilisables les usages actuels La r alisation d un forage de reconnaissance dans les calcaires profonds proximit d Apt a donn des r sultats encourageants La proc dure technico administrative devant conduire l utilisation de cette ressource pour l AEP d Apt est en cours Si le forage profond ne devait pas pour une raison ou u
137. sation de travaux Si d un point de vue juridique cette servitude exon re le ma tre d ouvrage public de contractualiser avec les riverains en pratique il est tr s fortement conseill de faire signer des conventions Parfois une d claration d utilit publique sera n cessaire afin d acqu rir certains secteurs n cessitant des travaux lourds De m me certains travaux du programme de restauration peuvent relever d une proc dure d autorisation ou de d claration au titre de l article 10 de la loi sur l eau 33 Restauration et ou respect de l espace de mobilit D limitation de l espace de mobilit fonctionnel Analyse technique Analyse fonci re et recensement parcellaire Concertation pour la d finition des objectifs PR SERVER laisser divaguer la rivi re en interdisant les protections de berges Carte communale en l absence de POS Utilisation du POS e NC ND e R132 18 II e Espaces bois s class s Utilisation du PPR Utilisation de l article 10 de la loi sur l eau Commentaires RESTAURER permettre la rivi re de divaguer nouveau en faisant dispara tre les obstacles existants La ma trise fonci re Par le biais de l acquisition e Acquisition amiable e Acquisition par le biais du droit de pr emption e Acquisition par voie d expropriation Par le biais de la redistribution fonci re utilisation des outils de l am nagement foncier Gestion des terrains
138. sentiel de production d nergie Les diff rentes mesures de communication devront reprendre les pr conisations fondamentales du SAGE sur ce th me et devront avoir un caract re p dagogique Pr conisation 3 09 programme d actions mise en uvre communes Organiser des plans de secours communaux Les crues dans la Basse Vall e de l Ain tant lentes ces plans de secours peuvent tre raisonnablement envisag s Ils seront organis s par le maire en concertation avec le Pr fet et le Service d partemental d intervention et de secours en priorit sur les communes riveraines de l Ain et de l Albarine qui sont les plus expos es aux risques 57 SAGE Calavon extraits DE REO p i eci sD nS GRO 19 CHAPITRE 2 QO r ia NOM DE L ORIENTATION STRATEGIQUE O BJ ECTIF rappel de an l objectif g n ral Commentaire d introduction rappel du diagnostic ou note expliquant ae on ou th matique le context mesures nonc es SO giso q e contexte des mesures Re er Enonc des mesures de diff rentes natures ina on Principe d action ou de gestion cadre de r f rence tabli par Le ge la CLE Certains de ces principes peuvent avoir une port e Mesure r glementaire d passant celle du SAGE lorsqu ils reposent sur des textes l gislatifs ou r glementaires Ils sont identifi s par un r Fr Programme d action ce sont les chantiers du SAGE au sens MR Principe d action d actions engage
139. source et des tudes de d finition des moyens de substitution p Cr ation d un Groupe Etiage comprenant des repr sentants de tous les agriculteurs concern s y compris les repr sentants des deux chambres d agriculture pour accompagner la mise en oeuvre du SAGE sur ce th me Ce groupe supervisera le travail de suivi de la ressource et l avancement des tudes Il pourra demander des tudes compl mentaires suivra la proc dure d inventaire et de r gularisation et participera la proc dure de validation des propositions finales de substitution ou de gestion des pr l vements qui seront mis en oeuvre partir de 2006 Il sera responsable de l information de la CLE sur ce th me Ce groupe de travail assurera le pilotage du bilan interm diaire pr vu en 2006 Les propositions de mesures compl mentaires ou d am lioration du dispositif de d part seront labor es en we de leur int gration au SAGE dans le cadre de la r vision interm diaire de fin 2006 Pour am liorer le suivi hydrologique en particulier dans le secteur d Apt le dispositif actuel de mesures des d bits sera renforc Trois stations de jaugeage compl mentaires vocation de suivi et non d alerte seront install es sous gestion locale Le dispositif renforc permettra d am liorer la connaissance du fonctionnement hydrologique du Calavon l tiage et terme de v rifier le respect des objectifs de quantit fix s par le SAGE 60
140. ssin RMC de Loriol les 4 et 5 octobre 2001 Cette r union organis e par le Secr tariat Technique du SDAGE RMC DIREN et Agence a t largement consacr e aux probl matiques de communication dans les SAGE Les changes qui y ont eu lieu ont d ailleurs largement inspir la r daction de ce chapitre Lors de cette r union plusieurs ateliers ont t organis s Il a sembl int ressant de restituer ici les id es fortes issues de ces ateliers Atelier partage de l information e Les acteurs du SAGE sont aussi les acteurs de l information chacun peut apporter quelque chose e Chaque vision particuli re est l gitime Bien veiller parler la m me langue il arrive souvent qu on ne mette pas les m mes r alit s derri re les m mes mots il faut donc s attacher lever les ambigu t s e Travailler les repr sentations de la connaissance transformer les donn es techniques en informations accessibles et claires pour des non sp cialistes e Le r le des experts est pr cieux lorsqu ils savent rendre leur discipline facilement compr hensible On leur fait confiance parce qu ils sont d tach s des int r ts locaux et ce d autant plus s ils sont choisis d un commun accord e La complexit du domaine de l eau souligne l int r t de d marches de formation avec la cr ation d outils sp cifiques cet effet travaux en cours la DIREN PACA e Faire vivre et partager l information est n cessaire mais peut pr
141. ssions th matiques etc sous l impulsion du Pr sident et du charg de mission Il peut tre int ressant l initiative du Pr sident de CLE et du charg de mission d apporter une information aux membres de la CLE sur ce qu il est attendu de leur participation la CLE par exemple lors de la premi re r union de la CLE l occasion de l laboration du r glement int rieur ou sous la forme d une lettre du pr sident chacun des membres etc Le charg de mission Le charg de mission est l interlocuteur disponible pour tous les membres de la CLE et des acteurs du SAGE la personne pivot contribuant instaurer un climat de confiance et d change A cet gard et ind pendamment de ce qui a t dit ci dessus sur la n cessaire coute des acteurs et la d marche participative donner une vie la commission locale de l eau en dehors des r unions pl ni res contribue galement instaurer ce climat de confiance A titre d exemple une sortie de terrain sur les milieux remarquables du SAGE Basse Vall e de l Ain a t particuli rement appr ci e divers titres y compris celui des rapports humains Sa mission consiste en l animation et la coordination technique de la d marche tout au long de l laboration du SAGE C est lui qui propose un planning g n ral proc de la r daction des cahiers des charges d tudes des compte rendus de r union du SAGE lui m me etc pr
142. t tat des lieux tr s fourni le SAGE affiche explicitement 21 l objectif de pr servation et de gestion de ces milieux et esp ces Pour atteindre cet objectif le SAGE propose des actions tr s concr tes comme l laboration de plans de gestion adapt s aux diff rents milieux rencontr s la prise en compte des milieux recens s par un classement en zone ND dans les documents d urbanisme une limitation stricte des extractions de mat riaux etc Sur le th me de la gestion quantitative de la ressource Le SAGE Dr me a fix un objectif de d bit 2 4 m3 s sauf dans le cas o le d bit amont Crest est inf rieur ce d bit horizon de cinq ans l objectif est e d atteindre ce niveau de d bit sans probl me particulier une ann e sur quatre e deux ann es sur quatre de trouver deux millions de m3 suppl mentaires pour atteindre l objectif e une ann e sur quatre de mettre en place une gestion de crise Pour ce faire le SAGE pr conise certaines actions sur l ensemble de son p rim tre e gel de l irrigation e respect du d bit r serv e approfondissement de la connaissance des r serves en eau souterraine nappes de la Basse Dr me et karsts 22 Seuil des Pues Livron sur Dr m Allex Loriol sur Dr me Chabrillan Remarque importante objectifs du SAGE et directive cadre sur l eau Les objectifs du SAGE doivent non seulement tre compatibles avec ceux du SDAG
143. t de l Albarine Les zones d al as figurent sur la carte 1 7 elles apportent des informations pr cieuses sur les secteurs risque Le programme de cartographie r glementaire tabli conform ment la circulaire du 19 juillet 1994 a r pertori 22 communes annexe N 25 du p rim tre sur lesquelles seront labor s des PPR par le Pr fet dans un d lai de sans Ces futurs plans devront assurer la pr servation des zones d expansion des crues tout en tenant compte des enjeux conomiques locaux en limitant strictement la construction d ouvrage emp chant le d bordement des eaux Les zones d expansion de crues ont t identifi es pour l Ain le Suran et l Albarine carte 1 7 Pour l Ain sud du camp de Thol Longeville Vorgey zone agricole entre le Seymard et l Ain Neyrieux Pollon Luizard Blyes St Jean de Niost Z I Loyettes La liste cit e ci dessus pourra ventuellement tre modifi e en fonction de nouvelles informations apport es par les communes Pour le Suran zone prairiale sous Druillat Pour l Albarine Amb rieu Bettant vers le d p t SNCF anciens lits entre St Maurice et Chazey Le SAGE recommande de favoriser les coulements par l ancien lit de l Albarine qui permettraient de diminuer l impact des crues dans la zone enjeux les plus forts St Maurice de Remens et Chatillon la Palud 54 OBJECTIF 1 2 Am liorer la gestion des eaux pluviales Les eaux pluviales contribuent aux ph nom n
144. t de rapports humains n a gu re de sens Sans pr tendre ni l exhaustivit ni des solutions toutes faites il s agit ici de donner quelques points de rep res et propositions concr tes pour aider les acteurs concern s r ussir le dialogue et l implication constante des acteurs Reste qu il y a encore beaucoup apprendre sur ce type de sujet et qu il ne faut surtout pas ni se brider ni se priver d inventer de nouvelles initiatives 1 SAGE et communication quels sont les obstacles surmonter quels objectifs de communication Les SAGE sont souvent confront s diff rentes difficult s qui devront tre prises en compte dans la d marche de communication Une certaine m fiance des acteurs vis vis de la d marche Cette m fiance peut avoir diff rentes origines le fait que le SAGE est per u comme une d marche l gale et donc associ e l id e de contrainte d artifice le fait que tr s souvent le SAGE intervient dans un contexte difficile Un conflit d usage est d ailleurs fr quemment le facteur d clenchant de la d marche SAGE Les projets de SAGE partent toujours peu ou prou de conflits d usages qu isol ment les lus ne peuvent pas d samorcer le fait que confus ment les acteurs sentent bien d s le d but de la proc dure qu il va s agir de g rer l eau autrement et de travailler diff remment Cette crainte du changement est d autant plus pr se
145. t efficient des usages L id al serait de pouvoir laisser libre cours l ensemble des usages sans restriction mais dans la r alit on est confront des situations de conflits d usage La concertation prend alors un sens 14 Valeurs d usage Valeurs Pour l agent Pour les Er concern autres agents valeurs intrins ques Dans le Valeur Valeur altruiste ou me pr sent d usage r el ou de voisinage d existence Dans le Valeur d option Valeur de legs futur Les diff rents types de valeurs conomiques non marchandes primordial car il faut tenir compte de l avantage collectif et ne pas focaliser sur ce qui rapporte le plus mais au contraire et dans la mesure du possible trouver un quilibre entre les diff rents usages La possibilit de construire des fonctions de demande pour les services d livr s par les hydrosyst mes permet d aborder de fa on plus ou moins complexe cette question du partage A quoi peut servir une valuation conomique dans le contexte d un SAGE L valuation conomique peut tre tout d abord un outil d aide la d cision sur les choix offerts aux partenaires d un SAGE Il suffira le plus souvent d valuer conomiquement des sc narios qui seront compar s avec la situation actuelle et surtout avec des projections de ce que serait cette situation dans le futur si on ne faisait rien L valuation a ainsi pour but d off
146. t et plus ardue pour des questions d acc s ou de fiabilit des donn es le suivi de l volution des rejets et des pr l vements par exemple En fonction des enjeux et des principes voqu s ci dessus quelques suggestions sont mises pour initier le processus et r pondre ainsi progressivement aux objectifs vis s Un principe g n ral essayer de qualifier au mieux l objectif final et ventuellement les objectifs interm diaires Dans tous les cas de figure l int r t d un indicateur sera d autant plus fort qu il pourra tre mis en regard d un objectif clair et explicite qu il soit quantifi r duire de x les pr l vements viser tel objectif de qualit mettre en uvre des PPR sur n communes etc ou exprim de fa on plus qualitative mettre en uvre un programme de sensibilisation aupr s des agriculteurs pr ciser la strat gie de lutte contre la pollution toxique sur tel milieu etc Dans ce dernier cas il conviendra souvent de faire l effort de d cliner l objectif g n ral fix par des objectifs interm diaires refl tant les tapes clefs du processus mette en uvre comme par exemple les tudes pr liminaires la d finition du cahier des charges la mise en place d un comit de pilotage la r alisation de l tude des supports de communication la validation par la CLE de telle ou telle tape etc Ces objectifs parfois assez qualitatifs concerner
147. t inventaires de r f rence 59 mesure 3 01 fr Etat et autres acteurs RESSO URCE EN EAU ET ETIAGES O BJECTIF Promouvoir le retour un d bit d tiage naturel non influenc par les pr l vements tout en pr servant les usages actuels QUALIT DES EAUX 3 MIEUX GERER LA RESSO URCE QUANTITATIVEMENT Les aquif res de proximit c est dire d int r t local sont menac s sur les plans qualitatif et quantitatif par le nombre important de forages encore en d veloppement le SAGE pr conise que d ici 2006 ces aquif res fassent l objet d un diagnostic pr cis tudiant notamment leurs potentialit s Cf chap 1 page 13 Mieux conna tre les eaux souterraines pour mieux les pr server Le SAGE pr conise le d veloppement de la connaissance des potentialit s des aquif res calcaires profonds et particuli rement de l aquif re karstique urgonien Cf chap 4 Eau Potable D s l approbation du SAGE la structure de gestion prendra en charge le suivi de la ressource Cette prise en charge comprendra Veille hydrologique sur la base des r sultats des mesures hydrom triques et pluviom trique donnant lieu des bilans saisonniers hors tiage et des bilans mensuels en p riode d tiage Suivi des actions d inventaire et des proc dures de r gularisation des pr l vement engag es par l administration Suivi ou ma trise d ouvrage des tudes de connaissance de la res
148. t pas g n raliser la simple association du charg de mission et ou du bureau de la CLE en tant que contributeur technique pouvant dans d autres cas tre suffisante La CLE pourra alors jouer son r le qui est de faire entendre la voix du SAGE sans pour autant se substituer d autres acteurs 2 Faire un courrier sign du Pr sident de la CLE au porteur de projet proposant les services de la CLE et communiquant sur les dangers du contentieux Remarque A signaler sur ce sujet l article 6 du d cret 93 742 du 29 mars 1993 qui pr voit qu il appartient au service charg de la police des eaux de transmettre pour information au Pr sident de la CLE le dossier d pos par un p titionnaire sollicitant une autorisation au titre de la loi sur l eau d s lors que ce dossier se situe dans le p rim tre ou porte effet sur un SAGE approuv En ce qui concerne l Etat Le r le de l Etat dans les diff rentes d marches de type pays SCOT etc consiste par un travail en inter services faire valoir son point de vue tr s en amont dans la n gociation contractuelle pour int grer des choix strat giques dont en particulier celui de la convergence des objectifs de d veloppement durable et de solidarit L Etat est ici la fois le garant du respect de l int r t g n ral mais aussi un partenaire apportant aide et conseil technique par exemple en fournissant aux collectivit s les informations stat
149. tes sur tel hectare par rapport tel autre De fait et m me si le SAGE ne les positionne pas comme telles ces valeurs seront consid r es comme des valeurs guides par le juge qui les examinera en cherchant avant tout savoir si la d cision de l administration est compatible avec les objectifs du SAGE Ceci n enl ve rien l int r t d afficher de telles valeurs dans un SAGE ou d une mani re plus g n rale de r diger le plus pr cis ment possible les pr conisations En effet outre l int r t technique vis vis de la mise en uvre du SAGE d un point de vue juridique plus les 26 pr conisations seront r dig es pr cis ment plus le juge pourra s appuyer dessus pour se forger une bonne id e de l objectif r ellement poursuivi par le SAGE Tout ceci explique que lorsque le SAGE s adresse des autorit s administratives il est pr f rable d utiliser des formules respectant le pouvoir d appr ciation de ces autorit s comme recommander de limiter strictement demander une autorit dans le cadre de son activit de police de veiller ce que d viter au maximum de mener une politique restrictive En pratique toutefois ces objectifs d cid s dans la concertation am neront bel et bien l administration prendre ses responsabilit s en interdisant des activit s lorsque les objectifs du SAGE le justifieront sans quoi sa d cision pourrait t
150. tions et notamment aider la r daction des parties Pr conisations des SAGE Des exemples concrets de r daction r alis s dans certains SAGE sont galement mentionn s en annexe 1 titre d illustration 1 Les sujets traiter priorit aux vrais sujets En th orie l outil SAGE permet d aborder tous les sujets li s l eau inondation lutte contre la pollution s cheresse gestion des cours d eau protection des eaux souterraines eau potable En pratique et au vu des premi res exp riences une ambition d mesur e visant tout traiter et tout r soudre n est ni souhaitable ni r alisable Un sch ma de principe relativement simple pour clarifier cette question peut tre propos Dans ce cadre exprim de fa on g n rale les objectifs de qualit de quantit et de pr servation des milieux doivent tre consid r s comme les produits incontournables du SAGE car ils sont la base de cette d marche de planification locale 1 Le SAGE selon l objet m me de son fondement juridique et technique doit r pondre aux exigences d finies par l article 5 de la loi sur l eau du 3 janvier 1992 e dresser un constat de l tat de la ressource en eau et du milieu aquatique et un recensement des usages qui lui est li e d finir des objectifs de qualit quelle qualit de l eau recherch e en fonction notamment des diff rents usages de cette eau AEP baignade
151. tiques en vue d optimiser leur fonction de soutien d tiage Cet objectif devra tre poursuivi dans le respect et la pr servation de l usage agricole et des ressources en eau actuellement mobilis es par l agriculture Cet objectif a t traduit en objectifs de d bits sur le Calavon pour une ann e moyenne et une ann e s che Cf carte objectifs de quantit pour les eaux de surface O bjectifs de d bit Coste Raste gt 100 l s en ann e moyenne Pas d assec gt 50 s en ann e s che Apt Bonnieux Quelques l s en ann e moyenne Dur e d assec lt 1 mois 0 en ann e s che en ann e moyenne Pont de la Garrigue gt 50 l s Pas d assec O pp de Le respect de ces objectifs passe essentiellement par le remplacement des pr l vements actuels dans le Calavon ses affluents et les nappes d accompagnement ou de versant par des apports de substitution lorsque ceux ci sont possibles sans pr judices ni surco t pour les agriculteurs Les moyens de substitution n ont pas tous t d finitivement identifi s des tudes de faisabilit restent r aliser l issue desquelles le SAGE sera ventuellement r vis pour tenir compte des r sultats Si ces tudes de faisabilit n taient pas concluantes des modalit s d usage allant dans le sens de l objectif SAGE seront tudi es avec la profession agricole sur la base d un retour la situation actuelle telle que d crite dans les tudes e
152. tre accompagn par une communication d une autre nature vers le grand public Cette communication peut avoir pour objet de faire conna tre l tat d avancement du SAGE la Lettre du SAGE les articles de la presse r gionale dition du SAGE approuv sous forme d un livre comme dans le cas de la Dr me pour concr tiser l id e que le SAGE constitue le livre de l eau du bassin versant ou bien de sensibiliser le public la gestion des milieux aquatiques action vis vis des scolaires SAGE Dr me cr ation d une maison de l eau r inscrivant la rivi re dans la vie conomique et sociale SAGE Arc etc Ce type de communication vocation p dagogique ou informative mais qui n est pas destin convaincre est paradoxalement tr s efficace y compris de ce point de vue Reste qu incontestablement le premier objectif est celui pour lequel les difficult s sont aussi les plus complexes lever De ce point de vue il appara t que trois objectifs majeurs doivent tre poursuivis pour obtenir un changement d attitude des acteurs 1 Restaurer un espace de libert aux acteurs 2 Donner confiance en l autonomie de la CLE 3 D velopper une l gitimit technique Quelques pr cisions terminologiques Plusieurs termes sont souvent utilis s et ne sont pas interchangeables Informer porter la connaissance fournir des renseignements ou des pr cisions sur tout fait doc
153. tre de protection mettre r en oeuvre un ordre de priorit sera tabli au niveau du bassin Etat du Calavon Syndicats Communes 69 4 AM LIO RER ET S CURISER LA RESSOURCE EN EP Le SDAGE pr conise l tablissement de sch mas de s curit et de plans de secours pour les Unit s de Distribution sup rieures 10000 habitants La situation la plus souvent voqu e est une pollution de la Durance et de sa nappe entre autres par un d versement toxique accidentel au niveau des industries du secteur Sisteron Manosque SAN OFI ATO CHEM Un autre exemple plus limit dans ses cons quences pourrait tre la pollution de la nappe des B gudes suite un accident sur la RN 100 cf supra Pollution accidentelle Des solutions sollicitant des gisements d eau souterraine sont actuellement envisag s forages Apt alimentation de secours par la O BJECTIF Sorgue pour le Syndicat Durance Ventoux Leur comparaison Promouvoir le pr alable sur le plan technique et conomique avec d autres solutions retour un d bit comme la potabilisation d eau brute en provenance de la Durance d tiage naturel devra permettre d effectuer le meilleur choix Le r seau de non influenc par l Am nagement Hydraulique de la Vall e du Calavon conc d par le les pr l vements d partement de Vaucluse la Soci t du Canal de Provence est en tout en pr servant effet install d sormais sur la majeure partie des communes de l
154. tre pour chaque point de pr l vement les d bits pr lev s et les p riodes et dur es de pr l vement La r gularisation de ces pr l vements devra tre effective EEE dans les cinq ans suivant l approbation du SAGE fin 2006 au email f plus tard Cette r gularisation suppose une analyse au cas par cas aboutissant soit leur autorisation au titre de la loi sur l eau soit leur substitution par le r seau collectif Dans le p rim tre d inventaire tous les moyens seront mis en uvre pour que les pr l vements soient remplac s par la ressource issue du r seau collectif Un certain nombre de situations constat es sur le terrain peuvent emp cher ce raccordement et sont reconnues par le SAGE Le captage exploite une nappe sans liaison avec le r seau hydrographique de surface La capacit du r seau collectif est localement insuffisante D La turbidit de l eau fournie par le r seau est incompatible avec l usage concern Bien que situ e l int rieur du p rim tre desservi la parcelle agricole n est pas accessible au r seau Pour favoriser cette mesure le SAGE recommande d instituer la gratuit du raccordement au r seau pendant la p riode de r gularisation A7 RESSOURCE EN EAU ET ETIAGES QUALIT DES EAUX O BJECTIF Promouvoir le retour un d bit d tiage naturel non influenc par les pr l vements tout en pr servant les usages actuels ET Etude du mouvement g n
155. tuations conomiques fictives Il s agit d une comparaison Le choix est difficilement de co ts actualis s dans le discutable D une part il temps aux b n fices s appuie sur des donn es actualis s sur la m me techniques relativement p riode incontestables d autre part il est aussi le r sultat d un choix politique Quelle entit Les agents conomiques des Les diff rents usages de l eau Les diff rentes options vise t on territoires concern s et des hydrosyst mes techniques disponibles concern s pour atteindre l objectif En guise de En pratique l id al serait de mettre en oeuvre l ensemble des techniques conclusion dans un premier temps une analyse co ts b n fices qui permettrait de mettre en vidence l objectif raisonnablement atteignable compte tenu des co ts qui lui sont associ s puis une analyse co ts efficacit qui permettrait de choisir le projet le moins co teux techniquement pour atteindre l objectif pr c demment identifi 15 Quelques propositions pratiques pour une d marche d valuation L objectif est ici d apporter les premiers l ments n cessaires pour b tir une approche conomique pour le SAGE La d marche d valuation que l on peut envisager dans le contexte d un SAGE se pr sente en 5 tapes 1 Etablir la liste des usages et des fonctionnalit s pr sents de mani re significative sur l ensemble du milieu aquatique ainsi que ce
156. uation devra tre r alis e au terme de la mise en uvre du SAGE Si la faisabilit technique financi re ou socio conomique des sc narios de substitution actuels ou futurs ne pouvait tre d montr e et valid e par tous les acteurs concern s d ici 2006 les pr l vements dans la rivi re ses nappes d accompagnement et ses affluents du haut bassin seront maintenus en l tat constat et r gularis en phase initiale Des modalit s de gestion allant dans le sens de l objectif initial du SAGE seraient alors tudi es avec les agriculteurs concern s Programmation pr visionnelle H aut Calavon AS gt fin 2006 Inventaire et r gularisation administrative En cours ch ance 07 00 Etude sur les besoins d irrigation AS 2003 Etude de faisabilit des sc narios de substitution 2006 Bilan d valuation de la d marche et modification du SAGE 2004 2008 Mise en oeuvre des moyens de substitution s ils sont possibles 2006 2011 Suppression des pr l vements dans le Calavon ses affluents et les nappes si des ressources de substitution ont t trouv es sans pr judices ni surco t pour les agriculteurs mise en oeuvre des mesures r glementaires et contractuelles correspondantes 66 mesure 3 12 Prof agricole Communes mesure 3 13 RESSO URCE EN EAU ET ETIAGES QUALIT DES EAUX O BJECTIF Promouvoir le retour un d bit d tiage naturel non influenc par les pr l vement
157. ument processus etc L information est une tape pr liminaire la discussion Consulter demander un avis sur un projet un document etc La consultation est donc un fait ponctuel qui concerne un projet d j labor et qui reste du ressort de celui qui consulte Se concerter s accorder se consulter pour mettre au point un projet commun En science politique la concertation est une pratique qui consiste faire pr c der une d cision d une consultation des parties concern es La concertation n a donc de sens que si elle d bouche sur une d cision parfois un arbitrage dans l int r t commun Participer prendre part une action un projet Le principe de participation mis en avant par de nombreux textes dont notamment la directive cadre sur l eau implique contrairement la consultation un processus dynamique et interactif qui se traduit dans la dur e par une implication positive des acteurs qui peuvent faire des propositions tout au long de l laboration d un projet commun dont ils ont eux m me la responsabilit Communiquer faire passer des messages transmettre divulguer une information Pour illustrer les diff rentes d finitions donn es ci dessus on peut titre d exemple indiquer e que les discussions au sein de la CLE doivent autant que possible relever d un processus participatif au minimum d un processus de type concertation e que le fait de solliciter l avis de
158. un clairage scientifique tr s utile aux travaux de la CLE e La notion d lus relais il s agit des pr sidents des commissions th matiques tr s disponibles Leur d signation bas e sur le volontariat et non sur la nomination a t b n fique en terme d engagement des personnes Attention toutefois au cumul des fonctions qui peut induire une moindre participation tant des personnes en cause du fait de leurs diverses activit s que des autres qui sont de fait cart es du d bat e Maintien d une dynamique en dehors des r unions de la CLE on citera cet gard les tr s nombreuses r unions de travail ainsi qu une descente de l Ain en cano tr s appr ci e tant du point de vue professionnel que de celui des rapports humains e Des r unions de pr sentation du SAGE au moment de la consultation des collectivit s Deux grandes r unions ont t organis es l une au nord et l autre au sud du bassin Tous les lus ont donc pu tre inform s de l existence du SAGE de son contenu et de l existence de la consultation en cours Par ailleurs le bureau de la CLE a propos aux conseils municipaux qui le souhaitaient de venir pr senter le SAGE en Conseil municipal Cette d marche est avec le recul jug e int ressante dans la mesure d une part o de v ritables changes ont pu avoir lieu les conseils municipaux tant des formations relativement restreintes et d autr
159. un dispositif de communication et de m diation Celui ci constituera la premi re tape de l accompagnement O vers les changements voqu s plus haut Si ces tudes de faisabilit n taient pas concluantes des modalit s d usage allant dans le sens de l objectif SAGE seront tudi es avec la profession agricole sur la base d un retour la situation actuelle telle que d crite dans les tudes et inventaires de r f rence RESSO URCE EN EAU ET EMAGES QUALIT DES EAUX O BJECTIF Promouvoir le retour un d bit d tiage naturel non influenc par les pr l vements tout en pr servant les usages actuels Une fois la faisabilit de dispositifs de substitution confirm e et les moyens techniques d finis les am nagements correspondants seront r alis s La mise en oeuvre de retenues collinaires sur le bassin ayant par le pass connu des probl mes de gestion leur faisabilit les conditions et les moyens de leur entretien p renne devront tre parfaitement tablis et conventionn s Cependant les solutions passant par un stockage interm diaire de la ressource en dehors des p riodes d tiage et l exception toutefois d un barrage en prise directe sur le Calavon sont pr conis es en priorit pour permettre une substitution pour l irrigation La conduite reliant les puits des B gudes la ville d Apt doit tre d class e court terme en application du code de la sant publique cause de la pr senc
160. uridique sur les SAGE tabli au niveau national dont la sortie est pr vue fin 2002 Ces l ments de m thode ont toutefois t test s en grandeur r elle et utilis s concr tement pour la r daction de diff rents SAGE sont pr sent s ci apr s L annexe 1 comprend titre d illustration des extraits de deux SAGE SAGE Basse Vall e de l Ain et SAGE Calavon ayant appliqu chacun leur mani re la m thode propos e ci apr s Il est int ressant de la consulter pour se rendre compte du r sultat auquel on peut aboutir en terme de r daction On notera d ailleurs que dans ces deux SAGE si la r daction proprement dite est rest e du ressort du charg de mission celui ci a travaill en collaboration troite avec un juriste Ces l ments de m thode concernent la structure g n rale du paragraphe pr conisations du SAGE et la r daction des priorit s du SAGE 1 En ce qui concerne la structure g n rale du paragraphe pr conisations du SAGE Il peut tre propos une structure type pour chacun des quatre ou cinq grands th mes du SAGE de mani re faciliter sa lisibilit et tre en coh rence avec la loi sur l eau Cette structure type n est videmment ni obligatoire ni une solution toute faite elle est simplement donn e ici titre de contribution pour aider la r daction e Introduction 2 3 pages environ pr sentation synth tique du
161. uses r unions g om trie variable Commission Locale de l eau Groupes de travail th ma tiques tr s ouverts Commissions g ographiques qui ont t consult es sur les diff rentes tapes d avancement du SAGE tat des lieux diagnostic tendances et sc nario r daction du SAGE proprement dit Tous les maires ont ainsi pu tre au courant du SAGE e Le Pr sident de la CLE a eu un r le majeur pour permettre l expression des conflits et garantir chacun une vraie coute Communication D une fa on g n rale il a t constat que la communication qui marche le mieux est celle qui ne semble pas tre destin e convaincre 12 e presse locale avec qui des relations troites et r guli res ont t instaur es e film sur le SAGE cassette vid o retransmission sur FR3 qui conf re une l gitimit et une valeur la d marche vis vis de la population effet vu la t l e visites de terrain qui ont pour effet de d velopper ou conforter l engagement des participants L laboration d un SAGE peut tre v cue parfois comme longue et conceptuelle Celle du SAGE Dr me a profit du contrat de rivi re en cours On peut penser que si quelques actions concr tes sont r alisables pendant la phase d laboration du SAGE cela peut faciliter l accroche au terrain et l implication durable des acteurs Didier Jouve Charg de mission du SAGE Dr m
162. ux qui sont potentiellement pr sents ou qui sont actuellement rendus impraticables par l tat des ressources et du milieu Il ne faut pas n gliger les impacts qui pourraient influer sur l aval ou l amont du p rim tre SAGE notamment dans le cas des p rim tres partiels Les usages de l eau qu il s agit d inventorier sont s lectionner l int rieur d une liste telle que celle pr sent e en d but de chapitre cette liste n est pas exhaustive et devra tre adapt e en fonction des sp cificit s du SAGE tudi 1 2 Pr ciser le contenu des sc narios retenus ou envisag s par la CLE en termes de programmes d actions L organisation des donn es n cessaires pour l valuation des sc narios peut tre r sum e sous forme de tableau cf ci apr s Cette grille d valuation est organis e en distinguant les usages pour lesquels L valuation conomique est donc un outil parmi d autres au service de l animation des d bats d un SAGE e Par la dimension de recensement des politiques en cours et pass es elle permet aux acteurs de situer leur territoire et ouvre par cons quent sur de nouveaux enjeux d am nagement du territoire en sortant la t te de l eau e Par les questions qu elle pose elle clarifie les enjeux notamment gr ce la mise en vidence de l existence et de la valorisation des diff rents b n fices attendus e Par la possibilit de simuler des options elle clair
163. v s aujourd hui sur le bassin RMC la mise en uvre du SAGE s organisera autour d un syndicat mixte Le principal int r t des syndicats mixtes est de permettre d associer au sein d un m me organisme communes groupements de communes conseil g n ral conseil r gional chambres consulaires avec un double avantage rassemblement d acteurs et rassemblement de moyens Le plus souvent ces syndicats mixtes ont comme mission exclusive la mise en uvre du SAGE apr s la conception pour certains d entre eux ce qui permet notamment en terme de communication de bien individualiser le projet SAGE qui sera associ l image du syndicat P rim tre du SAGE e p rim tre partiellement couvert e transversalit assurer la coordination l chelle du territoire 1 3 Et les communaut s locales de l eau L article 7 de la loi sur l eau du 3 janvier 1992 qui cr e les communaut s locales de l eau pr voit que la communaut locale de l eau est constitu e et fonctionne comme les structures intercommunales mentionn es dans le code g n ral des collectivit s territoriales Th oriquement n importe quelle structure intercommunale communaut de communes syndicat de communes syndicat mixte etc peut se transformer en communaut locale de l eau La communaut locale de l eau fonctionnera alors selon les r gles propres la structure intercommunale retenue La communaut l
164. veau La territorialisation des mesures La territorialisation des objectifs et des mesures n cessaires leur mise en oeuvre est un l ment primordial du SAGE et un atout p dagogique important Il est donc conseill lors de la r daction des mesures de se r f rer des cartes de citer les zones les secteurs et les communes vis s par les pr conisations lorsque c est n cessaire Cette d marche pose le probl me des chelles des cartes retenues Un choix adapt des chelles devra tre effectu en respectant les diff rents niveaux d intervention titre indicatif les cartes r alis es dans le cadre des SAGE se situent g n ralement dans un intervalle entre 1 25 000 et 1 300 000 Cet intervalle d chelles donne un cadre de r f rence des documents locaux type POS PPR ou CTE qui pourront affiner la cartographie en ayant recours des chelles plus fines A cet gard l chelle du 1 5000e semble relever plut t de ce type de d marche que d une d marche Ex chelle 1 25 000 pour l espace de libert chelle 1 150 000 pour les objectifs de qualit chelle 1 300 000 pour les milieux aquatiques et esp ces associ es d int r t cologique SAGE Objectif n x de l objectif RENE g n ral Rappel de l objectif g n ral El ments de contexte Ces l ments de contexte sont issus du diagnostic mais aussi du SDAGE et des l ments et enjeux r glementaires Leu
165. vre et son suivi Quelles relations entre SAGE et am nagement du territoire SAGE et ma trise fonci re SAGE et approche conomique Autant de questions tr s concr tes pour lesquelles on dispose aujourd hui d un certain retour d exp rience dont il a sembl utile de faire part pour en faire b n ficier les SAGE en cours d laboration ou de mise en oeuvre Ce document s adresse donc tout particuli rement aux acteurs impliqu s au plan technique dans un SAGE charg s de mission DIREN MISE et Agence de l Eau qui ont d ailleurs largement contribu sa r daction dans le cadre du r seau SAGE du bassin RMC Il peut galement apporter un clairage int ressant aux pr sidents et aux membres de la CLE Ce SAGE mode d emploi N 2 n a toutefois pas la pr tention d tre exhaustif et de r pondre toutes les questions qui peuvent se poser nul doute que l avenir nous r servera d autres enseignements sur les SAGE proc dure nouvelle et vivante que l on d couvre au fur et mesure de son volution Il s agit simplement de mettre disposition un certain nombre d informations importantes dont on dispose aujourd hui pour donner des l ments de m thode de nature aider structurer la d marche SAGE SECRETARIAT TECHNIQUE DU SDAGE Agence de l Eau DIREN RHONEALPES Rh ne M diterran e Corse D l gation de Bassin RMC 2 4 all e de Lodz 19 rue de laVillette 69363 LYON C dex 07 69425 LYON C dex 03 T l
166. x trois fois par an e Pour permettre la reprographie du projet de SAGE pour les membres du Comit de bassin celui ci doit tre remis par la CLE avec une synth se des avis des communes du conseil g n ral et conseil r gional concern s ainsi que des avis des chambres consulaires On signalera cet gard que tant pour des raisons de lisibilit du document que pour des raisons li es sa reprographie le SAGE lui m me hors tat des lieux diagnostic et divers documents annexes pourrait utilement consister en un document d environ 200 pages 39 40 Proc dure simplifi e d approbation SAGE d cret du 24 septembre 1992 projet de SAGE pr fet de M qui organise arr t par la CLE d partement la consultation et effectue le recueil des avis des collectivit s locales et des chambres consulaires pr fet coordonnateur de bassin MDB projet de SAGE avis Comit de Bassin Bureau du CB Pr fet de d partement projet avis met disposition du public CLE modifie Pr fet de d partement ventuellement le projet pour approbation CHAPITRE 9 LA MISE EN UVRE DES SAGE L approbation du SAGE est une tape importante du d roulement du dossier C est m me ce vers quoi tendent tous les efforts des membres de la CLE Mais pour tre d cisive cette tape n est pas pour autant un point final port au projet C est au contraire le
167. xte en tant que de besoin pour les lecteurs qui souhaiteraient avoir une vision exhaustive des l ments disponibles sur tel ou tel sujet Une liste indicative correspondant en quelque sorte la biblioth que du charg de mission est fournie en fin de document En particulier le SAGE mode d emploi n 2 a t con u comme un compl ment au SAGE mode d emploi du bassin RMC dit en mars 1997 qui apporte d j beaucoup d informations et qui reste d actualit e Sur des exemples concrets issus de SAGE bien avanc s pour montrer concr tement quelles ont t les actions men es pendant la p riode d laboration quoi ressemble un document SAGE finalis ce qu il apporte en terme de dynamique locale et d am lioration de la gestion de l eau etc L exp rience montre que les SAGE apportent de r elles plus values sur des sujets difficiles Ils constituent un terrain d exp rimentation une opportunit sans pr c dent pour penser l eau autrement dialoguer et mettre en uvre des politiques innovantes Ce document t moigne de la volont du Secr tariat Technique du SDAGE RMC d encourager les d marches SAGE en leur conf rant un certain privil ge Ce privil ge se mat rialise ici par l appui technique qu entend apporter le niveau de bassin aux acteurs locaux Il se mat rialisera galement dans le cadre des programmes de l Agence et des actions de l Etat CHAPITRE 1

SAGE MODE D`EMPLOI N°2

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