CME : MODE D`EMPLOI - Conférence Nationale des Présidents de
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1. Som MAIRE Pr ambule histoire volution grands principes ind pendance travailler ensemble 1 MISSIONS Participation des m decins au projet m dical d tablissement Implication dans la politique de gestion des risques Relations avec les usagers Participation la d marche d accr ditation et de certification 2 FONCTIONNEMENT 1 Constitution de la CME 2 Pr sident de la CME Se ae 26 A Modalit s lection B R le et missions du pr sident de CME 3 Fonctionnement de la CME A R gles de fonctionnement B Objet des d lib rations C Obligations de la direction de l tablissement Questions fr quemment pos es Liens utiles Annexes P mbute Histoire volution grands principes ind pendance travailler ensemble La conf rence m dicale d tablissement est n e de la volont du l gislateur en 1991 de reconna tre le collectif m dical des tablissements priv s Force est de reconna tre que les CME ont effectivement eu du mal se structurer Mais comment pouvait il en tre autrement quand la loi leur a donn et reconnu trois missions e La premi re veiller l ind pendance professionnelle des m decins Mais il s agit l d une mission qui tait d j du ressort de l institution ordinale La deuxi me donner un avis sur les pr visions d activit des tablissements Or ce n est qu en 1996 via les ordonnances Jupp que les tablissements ont t2. la r daction de ce guide Pour la CNPCMEHP Docteur Jean Louis BARON Docteur Henri ESCOJIDO Docteur Marie Paule CHARIOT Pour La FHP Madame Sylvie CHARLET Madame Martine HADDAD Docteur Alain NICOLET et Monsieur Pierre de CALAN j F D RATION DE 5 L HOSPITALISATION E PRIV E Nous contacter 81 rue Monceau 75008 Paris T l 01 53 83 56 56 R alisation Direction des Affaires Juridiques FHP
3. R ussite c est bien ce que je souhaite chacun de celles et ceux qui utiliseront le contenu et l esprit de ce Guide et bien s r celles et ceux qui ont contribu l laborer Jean Loup DUROUSSET Pr sident de la FHP Conf rence Nationale des Pr sidents de CME de l Hospitalisation Priv e La qualit est une force de nos cliniques les r sultats de la certification le prouvent la gestion des risques et la s curit du patient une vidence Mais une fois rappel ces valeurs la mise en place dans les tablissements d un programme de gestion de risques avec une CME active responsable et communicante avec sa direction n est pas forc ment ais e Et pourtant la dynamique de notre secteur priv ne peut s envisager sans la d livrance nos patients de soins s curis s et de services de qualit Il y a d ailleurs fort parier que cliniques comme m decins verront une partie de leur r mun ration d pendre de leur action en la mati re Le management par la qualit est tr s s rement une voie d avenir La CNPCMEHP et la FHP conscientes des difficult s de mise en uvre proposent donc ce guide qui vise donner des l ments et des pistes de r flexion aux pr sidents de CME comme aux directeurs des tablissements Les l ments que propose ce guide ne sont pas des recettes de th oriciens mais des exp riences de terrain o direction et CME avancent dans la m me direction sur des valeurs
4. CME MODE D EMPLOI F D RATION DE d L HOSPITALISATION PRIV E ditoriaux La CNPCME et la FHP ont voulu mettre la disposition des m decins et des directeurs de cliniques un outil pratique sur la vie r elle CME en mutualisant leurs exp riences et leurs r flexions Notre objectif d am lioration constante de la qualit des soins de nos patients passe par la meilleure coordination possible entre les m decins et la direction des cliniques Le temps est pass o nous nous posions la question de savoir si nous devions travailler ensemble L dition de ce guide en coop ration troite avec la CNPCMEHP en est l clatante d monstration J ai bien entendu conscience de l investissement norme qui est demand aux Pr sidents de CME pour animer et faire vivre la CME Ce sujet du temps et de la r mun ration est une pr occupation majeure pour moi Je m nerai ce combat de la reconnaissance jusqu ce qu une solution quitable et juste devienne la r gle Ma longue exp rience de la vie des cliniques et l observatoire fantastique qu est la FHP m ont donn quelques certitudes tout est souvent une question de personnes de relations humaines Tous les r glements ne seront jamais plus utiles qu une excellente relation entre un directeur et un Pr sident de CME Le respect mutuel la compr hension des probl matiques de chacun le temps pass discuter et s informer sont la base de la r ussite
5. v nements ind sirables associ s aux soins dans les tablissements de sant Arr t du 6 avril 2011 relatif au management de la qualit de la prise en charge m dicamenteuse et aux m dicaments dans les tablissements de sant Instruction N DGOS PF2 2012 532 du 28 septembre 2012 relative l organisation de retours d exp rience dans le cadre de la gestion des risques associ s aux soins et la s curisation de la prise en charge m dicamenteuse en tablissement de sant Arr t du 5 mars 2013 fixant les conditions dans lesquelles l tablissement de sant met la disposition du public les r sultats publi s chaque ann e des indicateurs de qualit et de s curit des soins Instruction N DGOS PF2 2013 211 du 17 mai 2013 relative aux modalit s pratiques de mise la disposition du public par l tablissement de sant des r sultats des indicateurs de qualit et de s curit des soins Liste des pr sidents de conf rence r gionale de CME Fonction R gion Bureau Titre Pr nom E mail Pr sident de r gion Alsace Pr sident de r gion Aquitaine Secr taire JOURDAIN Olivier olivier jourdain wanadoo fr Pr sident de r gion Auvergne Pr sident de r gion Basse Normandie Pr sident de r gion Bourgogne FABRE AUBRESPY Lo c loicfabre infonie fr Pr sident de r gion Bretagne RIVOALAN Jacques Jacques Rivoal
6. chance pour l tablissement Le bon fonctionnement du bin me Direction pr sident de CME est un marqueur de la qualit g n rale du fonctionnement d un tablissement La confusion des r les doit tre vit e A l exclusion de toute id e de cogestion la CME peut tout le moins apporter un regard m dical pertinent et contribuer l laboration du projet m dical l ment essentiel du projet d tablissement La CME doit repr senter les praticiens faire tat de leurs attentes et les aider travailler en bonne intelligence Ses r les et missions sont clairement fix s par la loi HPST qui a compl t les dispositions ant rieures La direction doit faire en sorte que ses imp ratifs de gestion et les d terminants de ses choix soient expliqu s aux praticiens L appropriation r ciproque des questions pos es est essentielle Conseil Direction et CME ont des missions et des r les compl mentaires ce qui leur permet d agir en synergie en partageant des objectifs communs qualit s curit des soins image et attractivit de l tablissement I 2 Doit on inviter la direction assister aux r unions de la CME La r union doit comporter un temps m dical pur mais si l on veut viter de perdre du temps il est souhaitable d inviter la Direction en tant que de besoin afin d aborder de mani re concert e tous les probl mes du moment Il est recommand que la direction soit pr sente aux asse
7. d une fraction des d penses des m decins et inversement le reversement par la caisse d assurance maladie d une partie des conomies r alis es Management de la qualit de la prise en charge m dicamenteuse arr t du 6 avril 2011 un des axes majeurs de la d marche globale de qualit et de s curit des soins Mat riovigilance Signalement des v nements ind sirables graves li s aux soins L1413 14 CSP D claration des v nements porteurs de risques m dicaux L1414 3 3 CSP d marche volontaire des m decins dans le cadre de l accr ditation ci dessus Textes de r f rence Loi n 2009 879 du 21 juillet 2009 HPST ordonnance n 2010 177 du 23 02 2010 article L 6161 2 du code de la sant publique D cret n 2010 1325 du 5 novembre 2010 relatif la CME dans les tablissements de sant priv s Recommandations du CLAHP sur le r glement int rieur des CME D cret n 2005 1023 du 24 ao t 2005 relatif au contrat de bion usage des m dicaments D cret n 2010 1029 du 30 ao t 2010 relatif la politique du m dicament et des dispositifs m dicaux st riles dans les tablissements de sant D cret n 2014 1408 du 12 novembre 2010 relatif la lutte contre les v nements ind sirables associ s aux soins dans les tablissements de sant Circulaire N DGS PF2 2011 416 du 18 novembre 2011 d application du d cret 2014 1408 du 12 novembre 2010 relatif la lutte contre les
8. est possible de regrouper les sp cialit s moins bien repr sent es en coll ges pluridisciplinaires Il est important que le pr sident et les membres du bureau exercent de mani re principale leur activit dans l tablissement Il convient d assurer par ailleurs une repr sentation suffisante des m decins exer ant temps partiel Il est opportun enfin de pr voir une repr sentation des m decins correspondants g n ralistes et sp cialistes exer ant dans le p rim tre de l tablissement 8 La CME doit elle assurer ou non la gestion du compte mandataire praticiens e Selon les termes de la Convention nationale des m decins les honoraires des praticiens n ayant pas opt pour l encaissement direct sont vers s sur un compte mandataire compte ind pendant de celui de l tablissement La CME peut assurer la gestion de ce compte et il est pr f rable de le faire dans un cadre pr cis inscrit dans les statuts Dans ce domaine le recours un expert comptable dans le cadre d une association loi de 1901 est la meilleure option Il est possible par ailleurs de cr er une association 1901 d di e qui a l avantage de pouvoir par exemple contracter une assurance pr voyance collective faire une avance de tr sorerie un confr re en difficult ou assurer le financement d une assistance juridique Il est galement possible de d l guer la gestion du compte mandataire l tablissement Les pra
9. la CME pour la lutte contre les EIAS v nements ind sirables associ s aux soins plusieurs champs sont fondamentaux A la lutte contre les infections nosocomiales L quipe op rationnelle d hygi ne EOH en lien direct avec le coordonnateur de gestion des risques associ s aux soins et la CME Pr sente le bilan de la lutte contre les infections nosocomiales et pr pare le plan pr visionnel d action suivant les recommandations nationales et des organes d appui r gionaux actuellement CCLIN Analyse les d clarations d EIAS v nements ind sirables associ s aux soins concernant les infections nosocomiales propose un plan d action au comit de pilotage en assure le suivi Participe aux RMM et aux CREX comit de retour d exp rience Propose des projets d valuation des pratiques professionnelles Met en place les proc dures et protocoles valid s par le comit de pilotage Participe au recueil des indicateurs nationaux ICALIN B La politique du m dicament Le COMEDIMS en lien direct avec le responsable de la qualit de la prise en charge m dicamenteuse le coordonnateur de gestion des risques et la CME Analyse la liste des m dicaments et des dispositifs m dicaux pr conis e par la CME Propose une proc dure la CME pour l int gration des nouveaux m dicaments et dispositifs m dicaux Pr sente le bilan annuel et pr pare le plan pr visionnel d action suivant les recommandations des org
10. partag es et une prise en charge du patient la plus s curis e possible Dans la continuit de l esprit du partenariat entre CNPCMEHP et FHP qui ne cherche pas imposer mais accompagner ce document est avant tout une aide aux adh rents pour ne pas avoir en permanence r inventer des organisations qui ailleurs font leur preuve mais qui doivent tre adapt es en permanence la culture locale Les enjeux de demain n auront de r ponse que dans une dynamique collective qui s appuie sur les diff rentes forces individuelles On conna t trop la notion du diable qui se cache dans les cloisons pour ignorer qu une gestion des risques op rationnelle parce que collective est de nature r duire la survenue d v nements ind sirables malheureusement parfois graves et m diatis s Merci tous ceux qui ont particip ce guide qui sinc rement je pense sera un outil tr s utile aux pr sidents de CME et aux directeurs d tablissement Il a t le fruit d une r flexion commune approfondie et d un partenariat qui s toffe de jour en jour et de guide en guide Docteur Jean Luc BARON Pr sident de la Conf rence Nationale des Pr sidents de CME Si ge Social CNPCMEHP 79 rue de Tocqueville 75017 PARIS Adresse de correspondance Dr JL BARON Les jardins du centre 60 rue de L acropole 34000 MONTPELLIER Tel 04 67 13 81 40 Fax 04 67 13 81 44 Messagerie lectronique cnpcmehp orange fr
11. que les exigences concernant les l ments du dossier m dical sont comprises et appliqu es par les praticiens de l tablissement Conseil Dans le cadre de la d marche qualit s curit les praticiens doivent renseigner de mani re exhaustive le dossier m dical De plus le concept de parcours de soins patient traceur implique une tra abilit des l ments du dossier m dical irr prochable W e La CME doit participer activement la diffusion de la culture du signalement des v nements ind sirables Le retour d exp rience permet d alimenter de fa on r guli re des sujets d EPP DPC de contribuer l laboration et l volution de protocoles D La lutte contre la douleur Le CLUD devrait tre install dans chaque tablissement de sant m me si les dispositions de l article L 1112 4 du Code de sant publique ne le rendent pas obligatoire Le CLUD a pour mission de coordonner et de promouvoir les actions de lutte contre la douleur men es au sein de l tablissement Il n a pas pour mission de prendre en charge directement la douleur laquelle rel ve des structures de soins Les comp tences du CLUD sont les suivantes Le CLUD propose la direction et la CME les objectifs et les actions qui devront s inscrire dans le projet m dical de l tablissement concernant la politique de lutte contre la douleur Il met en uvre des moyens de lutte contre la douleur Le CLUD intervient dans
12. r alis au plus pr s de la r alit de terrain qui repose sur la notion d quipe Actuellement se dessinent pour les praticiens deux cat gories de sp cialit s e Les sp cialit s dites risques et ligibles la proc dure d accr ditation Les organismes agr s OA existent et pour la plupart vont voluer en organismes agr s DPC OADPC en lien avec leurs soci t s savantes L accr ditation des m decins processus volontaire et individuel repose sur un volet d claration d v nements porteurs de risques EPR analys s par OA et une exigence de participation aux RMM de l tablissement et valuations professionnelles Le syst me est donc cadr et il appartient aux CME de faire le lien Les autres sp cialit s vont se voir offrir des programmes par des OADPC divers et vari s La CME a en charge de faire le lien avec la vie de l tablissement et la r cup ration des actions d EPP pour la proc dure de certification en particulier Conseil Les d marches en quipes avec des m thodes valid es par la HAS M dical Team Training accr ditation en quipe doivent tre mises en exergue car elles serviront pour le DPC la fois des m decins et des param dicaux de l tablissement Ces d marches seront consid r es comme exemplaires au moment de la proc dure de certification I 3 Relations avec les usagers Les textes ont institu d abord la commission de conciliation qui a t rem
13. rieur de la CME La CME se dote d un r glement int rieur Il peut tre modifi par un vote la majorit des deux tiers des membres pr sents ou repr sent s le quorum des deux tiers des membres de droit tant atteint Conseil D autres r gles de quorum peuvent tre pr vues et modifi es si n cessaire i Le pr sent r glement int rieur est port la connaissance de tout nouveau membre Conclusion La CME doit se tenir au courant de ce qui se pr pare de l environnement du projet m dical de l accessibilit aux soins de la pertinence des actes DPC thique coordination Questions fr quemment pos es 1 Comment positionner la CME par rapport la direction 2 Doit on inviter la direction assister aux r unions de la CME 3 Faut il inviter la CME le m decin DIM le pharmacien le responsable qualit la directrice des Soins Infirmiers 4 Faut il d battre sur tous les sujets en r union pl ni re 5 La CME est elle responsable du DPC 6 Quel financement pour le DPC 7 Quelle structure juridique pour la CME 8 La CME doit elle assurer ou non la gestion du compte mandataire praticiens 9 Je suis pr sident de CME Dois je tre assur en responsabilit civile dans le cadre de cette fonction 10 Gestion des situations de crise que faire 1 Comment positionner la CME par rapport la direction Une CME forte repr sentative et structur e est une
14. E art 5 de la loi HPST d cret n 2010 1408 du 12 11 2010 en lien direct avec le coordonnateur de la gestion des risques associ s aux soins charg d assurer sa mise en uvre Analyse de l activit de l tablissement transmission par les praticiens des donn es m dicales nominatives n cessaires l analyse de l activit art L 6113 7 et L 6113 8 CBUM d crets n 2005 1023 du 24 ao t 2005 et n 2008 1121 du 31 10 08 cf annexe l tablissement fournit l ARS et au m decin conseil de l assurance maladie les l ments n cessaires au contr le du respect du contrat et de la conformit aux r f rentiels d clar s tra abilit de la prescription et de l administration des m dicaments respect des indications et des modalit s de dispensation R gulation des d penses de m dicaments et de la liste des produits et prestations r sultant de prescriptions m dicales rembours es sur l enveloppe de ville d cret n 2011 453 du 22 avril 2011 Suivi de l volution des d penses de l tablissement pour respect du taux national fix annuellement par le ministre de la sant si ce taux n est pas respect proposition de ARS de conclure pour 3 ans un contrat d am lioration de la qualit et de l organisation des soins avec objectif de convergence de l volution des d penses de l tablissement vers le taux national ce contrat fixe la proc dure de sanction Reversement la caisse
15. ait que pour aboutir une situation bloqu e il faut tre deux Faire preuve de bon sens et ne pas oublier l existence d un int r t commun e Respecter le r glement int rieur de la CME s il existe et sinon pr voir au d cours de la crise d crire et de valider une charte CME tablissement En cas de situation bloqu e ne pas h siter demander conseil et la m diation ventuelle du repr sentant r gional de la Conf rence des pr sidents de CME du repr sentant r gional de la FHP et d faut la repr sentation nationale CNPCMEHP Crise majeure impliquant des tiers les usagers les tutelles les m dias Information r ciproque action coordonn e communication coh rente et synchrone sont indispensables En cas de conflit social neutralit et devoir de r serve de la CME s av rent indispensables Conseil N h sitez pas interrogez votre pr d cesseur votre pr sident de r gion la f d ration r gionale ou votre repr sentation nationale En situation si vous trouvez une bonne solution pour r gler un vrai probl me appliquez cette solution tous les autres probl mes qui se pr senteront E Le utiles Organismes professionnels adh rant au CLAHP Comit de Liaison et d Action de l Hospitalisation Priv e FHP 81 rue de Monceau 75008 PARIS t l 01 53 83 56 56 www fhp fr CSMF 79 rue de Tocqueville 75017 PARIS t l 01 43 18 88 00 www csmf org Le BLOC www le
16. anes d appui nationaux r gionaux OMEDIT Analyse les d clarations d EIAS concernant le m dicament et les dispositifs m dicaux propose un plan d action au comit de pilotage en assure le suivi Propose des REMED revue des erreurs m dicamenteuses et participe aux CREX Propose des projets d valuation des pratiques professionnelles EPP DPC Mets en place les proc dures et protocoles valid s par le comit de pilotage Participe au recueil des indicateurs nationaux Pr pare avec la direction et la CME le CBUM contrat de bon usage du m dicament l un des volets du CPOM C Information m dicale dossier m dical syst me de signalement Outre les diff rentes missions de la CME concernant la communication du dossier m dical aux patients Loi du 4 mars 2002 il est important que la CME participe la construction au fonctionnement et aux volutions du syst me d information La CME doit galement participer au d veloppement de la culture de la d claration des v nements ind sirables donn es essentielles au fonctionnement du sch ma qualit gestion des risques s curit du patient e La CME doit tre associ e aux choix logistiques du syst me d information la mise en place des logiciels de prescription et du dossier patient pour une utilisation rationnelle de l outil e La CME en collaboration avec le CGRAS coordonnateur de la gestion des risques associ s aux soins doit s assurer
17. bloc aal syngof ucdf org Madame B Le Nir 6 rue P trarque 31000 Toulouse 06 76 97 23 72 et www ucdf net FMF 10 bd des fr res Vigouroux 92140 Clamart t l 0810 400 492 www fmfpro org SML 22 rue Vaugelas 75015 PARIS t l 01 53 68 01 00 www lesml org FEHAP 179 rue de Lourmel 75 015 PARIS t l 01 53 98 95 00 www fehap fr CNPCMEHP cnpcmehp orange fr An Recommandation du CLAHP relative au r glement int rieur de la CME des tablissements priv s Liste des obligations des tablissements sur lesquelles la pratique de ses praticiens a un impact Liste des pr sidents de conf rence r gionale de pr sidents de CME Textes de r f rence loi d crets arr t s circulaires Remerciements C L A H P Comit de Liaison et d Action de l Hospitalisation Priv e Recommandation du 26 juin 2013 relative au r glement int rieur des conf rences m dicales d tablissements des tablissements de sant priv s Le d cret n 2010 1325 du 5 novembre 2010 relatif la conf rence m dicale d tablissement CME des tablissements de sant priv s pris en application de l article L6161 2 du code de la sant publique renforce le r le de la CME dans la politique d am lioration continue de la qualit Le nouveau dispositif conf re la CME un r le strat gique dans la politique m dicale de l tablissement et l laboration du projet m dical conjointement a
18. cale se r unit sur nouvelle convocation huit jours d intervalle elle peut alors valablement d lib rer quel que soit le nombre des membres pr sents Seuls les praticiens exer ant leur activit dans l tablissement prennent part au vote Le r glement int rieur peut pr ciser les r gles de vote A titre d exemple par coll ge par pond ration en fonction du temps d exercice ou autre les r gles de majorit tant par ailleurs susceptibles d tre diff rentes selon le type de d cision prendre En cas de partage des voix la voix du pr sident est pr pond rante Elle se r unit obligatoirement au moins une fois par an Pour donner son avis surla politique m dicale de l Etablissement sur les pr visions annuelles d activit de l Etablissement Elle proc de un vote la majorit afin de valider son avis pr alable la signature du contrat pluriannuel d objectifs et de moyens de l tablissement ou tout avenant au CPOM ayant une cons quence sur l exercice m dical son avis pr alable la signature de tout contrat o avenant pr voyant l exercice d une ou plusieurs missions de service public conform ment l article L6112 2 du code de la sant publique la proposition au repr sentant l gal de l tablissement du programme d actions assorti d indicateurs de suivi pr vu l article L6161 2 du code de la sant publique Le rapport annuel d activit qu elle labo
19. corps m dical Ainsi la CME en donnant son avis sur la politique m dicale de l tablissement se prononce sur Les missions de service public et autre contrat CPOM ou avenant conclus entre l tablissement et l Agence R gionale de Sant qui ont n cessairement des r percussions directes ou indirectes sur l activit m dicale Le fonctionnement g n ral de l tablissement via le r glement int rieur les projets de travaux et acquisition d quipements le d ploiement de techniques nouvelles et les conditions d accueil et de prise en charge des patients Les recrutements m dicaux et r organisations d activit s pr voir en fonction des orientations strat giques La participation des membres de la CME aux r unions comit s de pilotage et autres instances de r flexions et d actions est n cessaire Il s agit pour le corps m dical au travers des missions allou es r glementairement la CME de participer l am lioration de la prise en charge des patients et des conditions d exercice NX Voir en annexe Liste des obligations des tablissements sur lesquelles la pratique des praticiens a un impact E 2 Implication dans la politique de gestion des risques La LOI n 2009 879 du 21 juillet 2009 portant r forme de l h pital et relative aux patients la sant et aux territoires dite loi HPST a fond ou refond les missions de la CME en lui donnant une place pr pond rante en mati re de p
20. ction d un r glement int rieur type des CME du secteur priv dont les principaux l ments sont expos s ci apr s Les conseils qui figurent dans les encadr s ne sont pas issus du texte adopt par le CLAHP mais sont des conseils pratiques qu il nous a paru utile de donner 1 Constitution A Les praticiens qui exercent leur activit dans un tablissement de sant priv forment de plein droit une conf rence m dicale B La CME peut s adjoindre des membres invit s Il est souhaitable que le repr sentant l gal et ou le la directeur trice de l tablissement soit par ailleurs p riodiquement invit participer aux travaux de la CME et r ciproquement que le pr sident de la CME soit p riodiquement invit participer aux r unions de l organe de direction de l tablissement Conseil il est vivement conseill aux Pr sidents de CME de se rapprocher de la direction de l tablissement afin d analyser avec elle les r sultats et les pr visions budg taires pr alablement la r union de la CME appel e se prononcer sur ces sujets E 2 Pr sident A Modalit s d lection La CME d finit le mode d lection du pr sident Le pr sident est lu parmi les praticiens qui exercent leur activit dans l tablissement Il est lu pour une Conseil une dur e minimale de 3 ans est recommand e pour l exercice de ce mandat en effet le pr sident de la CME doit pouvoir mettre en place des act
21. curit certification DPC Conseil L action concert e Direction CME est une voie privil gier En convenir est un d but il faut vouloir agir ensemble Nous le devons et nous le pouvons La bonne volont est un pr requis mais Les situations de crise peuvent relever de causes multiples et se d clenchent en r gle g n rale sur un terrain pr dispos Leur diagnostic et leur prise en charge pr coce r duisent le risque et am liorent le pronostic i Quelques exemples Conflit entre praticiens Il est souhaitable que le pr sident de la CME informe la Direction Cette derni re pourra intervenir en cas de demande formalis e Ne pas h siter demander l avis informel ou formel si n cessaire du Conseil de l Ordre Conflit praticien s tablissement Il est souhaitable que la direction en informe le pr sident de la CME Le bin me Direction d Etablissement Pr sident de CME a l obligation de tout mettre en uvre pour que les parties en conflit se rencontrent sans finalit obligatoire de m diation ou conciliation Il est souhaitable d informer le Conseil de l Ordre Le pr sident de la CME peut demander conseil au pr sident de la conf rence r gionale des pr sidents de CME voir liste en annexe ou d faut questionner la Conf rence Nationale des Pr sidents de CME Conflit CME direction Eviter de mettre en premi re intention l affaire sur la place publique Accepter le f
22. disposition de la CME les l ments logistiques lui permettant de remplir au mieux ses missions locaux de r union moyens de communication W 7 Quelle structure juridique pour la CME Deux options 1 La CME est une simple association non d clar e association de fait mais dans ce cas en l absence de statuts ou de r glement int rieur il est conseill de les laborer partir de la recommandation du CLAHP sur le r glement int rieur voir en annexe et de les faire valider par les praticiens r unis en assembl e g n rale Il convient de pr ciser notamment les modalit s de d signation du bureau du pr sident la dur e des mandats les conditions de renouvellement la fr quence des r unions les modalit s d laboration de l ordre du jour la tenue des proc s verbaux Les statuts ou le r glement int rieur sont bien entendu modifiables en fonction du contexte en respectant si elles existent les r gles valid es auparavant ou en tablissant de mani re claire ces derni res Sous cette forme la CME peut percevoir uniquement des cotisations de ses membres 2 L option loi de 1901 conf re la CME le statut de personne morale L association loi du 1er juillet 1901 acquiert la capacit juridique d s lors qu elle a t rendue publique par ses fondateurs par insertion au Journal officiel ditions Associations sur production du r c piss de d claration la pr fecture L 1
23. e droit pr sent Le nombre de pouvoirs est limit cinq par membre participant Si le quorum sur premi re convocation n est pas atteint la conf rence m dicale se r unit sur nouvelle convocation huit jours d intervalle elle peut alors valablement d lib rer quel que soit le nombre des membres pr sents Seuls les praticiens exer ant leur activit dans l tablissement prennent part au vote Le r glement int rieur peut pr ciser les r gles de vote A titre d exemple par coll ge par pond ration en fonction du temps d exercice ou autre les r gles de majorit tant par ailleurs susceptibles d tre diff rentes selon le type de d cision prendre En cas de partage des voix la voix du pr sident est pr pond rante Conseil le respect de ces recommandations permet aux d cisions prises en CME d avoir une l gitimit non contestable aupr s du corps m dical Cependant si les praticiens sont peu nombreux participer aux r unions de CME les r gles de quorum risquent de contraindre des reports de r unions et donc une d motivation de ceux qui s impliquent Il est donc conseill dans ce cas et dans ce cas uniquement d assouplir les r gles de quorum dans le r glement int rieur en pr voyant un vote la majorit des pr sents et repr sent s La CME se r unit obligatoirement au moins une fois par an B Objet des d lib rations e Pour donner son avis surla politique m d
24. es C Obligations de la direction de l tablissement e La CME est inform e par le repr sentant l gal de l tablissement de la programmation de travaux de l am nagement de locaux ou de l acquisition d quipements susceptibles d avoir un impact sur la qualit et la s curit des soins des bilans d analyse des v nements ind sirables notamment ceux mentionn s l article L6161 2 du code de la sant publique survenus dans l tablissement de l int gration de tout nouveau praticien e La CME donne un avis sur le recrutement de tout nouveau praticien Conseil l avis favorable de la CME sur le recrutement d un nouveau praticien est sollicit par la Direction afin de faciliter l int gration de celui ci I 4 Moyens l Etablissement met disposition de la CME la logistique utile la tenue des r unions La CME et le repr sentant l gal de l tablissement valuent de concert les moyens utiles la r alisation des diff rentes missions r glementaires y compris l indemnisation ventuelle des praticiens participant aux missions de la CME Conseil Le sujet de l indemnisation des praticiens participant la coordination des missions de la CME reste pos il existe des initiatives r gionales ou locales qui ont permis ces praticiens d obtenir de l ARS des indemnit s il est donc conseill de solliciter l ARS conjointement avec la Direction de l tablissement 5 R glement int
25. icale de l Etablissement sur les pr visions annuelles d activit de l Etablissement Conseil des rencontres r guli res entre le Pr sident de CME et la Direction de l tablissement doivent permettre un change constructif sur ces sujets en amont de leur formalisation i Elle proc de un vote la majorit afin de valider son avis pr alable la signature du contrat pluriannuel d objectifs et de moyens CPOM de l tablissement ou tout avenant ayant une cons quence sur l exercice m dical son avis pr alable la signature de tout contrat ou avenant pr voyant l exercice d une ou plusieurs missions de service public conform ment l article L6112 2 du code de la sant publique la proposition au repr sentant l gal de l tablissement du programme d actions assorti d indicateurs de suivi pr vu l article L6161 2 du code de la sant publique Le rapport annuel d activit qu elle labore pr sentant notamment l volution des indicateurs de suivi du programme d actions mentionn l article L6161 2 du code de la sant publique Les pr conisations propos de la liste des m dicaments et dispositifs m dicaux st riles labor e avec le pharmacien de l tablissement dont l utilisation est pr conis e dans l tablissement sous forme de livret th rapeutique et le respect des objectifs fix s par le contrat de bon usage des m dicaments et des dispositifs m dicaux st ril
26. ions concr tes et en valuer les r sultats moyen terme E B R le et missions du pr sident de CME convoque la CME et fixe l ordre du jour de ses r unions incluant les demandes des praticiens et du repr sentant l gal de l Etablissement qui peut la consulter sur tout sujet labore un compte rendu diffus l ensemble des membres y compris les membres invit s labore un rapport annuel signe les avis formul s par la CME et les transmet au repr sentant l gal de l Etablissement si ge au sein de la Commission des relations avec les usagers et au sein d autres instances r glementaires ou d signe un repr sentant pour y assister mandat par la CME il participe conjointement avec le repr sentant l gal de l tablissement l organisation permettant la mise en uvre de la gestion des risques associ s aux soins conform ment aux articles R 6111 2 4 du code de sant publique et l arr t du 6 avril 2011 pr sente au repr sentant l gal de l tablissement la proposition de programme d actions mentionn l article L6161 2 du code de la sant publique qui est vot par la CME Conseil Le programme d actions doit reposer sur des th mes d int r t g n ral de l tablissement exemples qualit de l accueil et de la prise en charge valuation globale de la douleur telle qu elle est per ue par les patients respect de la confidentialit Ces sujets doivent s appuyer sur des c
27. juillet 1901 art 5 al 4 L association prend en charge les missions r glementaires de la CME comme dans la premi re option Lorsqu elle est d clar e l association poss de la capacit juridique on dit aussi qu elle a la personnalit juridique ou la personnalit morale elle pourra ainsi notamment comme le pr cise l article 6 de la loi du 1er juillet 1901 ester en justice recevoir des dons des subventions de l Etat des r gions des d partements ou des communes percevoir les cotisations de ses membres embaucher des salari s secr tariat par exemple contracter des assurances Elle peut galement poss der et administrer e le local destin l administration de l association et la r union de ses membres d faut d en tre propri taire elle peut videmment le louer les immeubles strictement n cessaires l accomplissement de l objet fix par ses statuts Ces dispositions limitent la capacit des associations d clar es poss der des immeubles En contrepartie cela oblige la CME respecter les r gles opposables aux associations d clar es notamment la tenue d un registre des A G avec rapport annuel du tr sorier Des mod les de statuts existent pour les deux formes Conseil Quelle que soit la forme retenue il est conseill d organiser la CME en coll ges de disciplines repr sentatives des activit s essentielles de l tablissement Il
28. la HAS lors de la proc dure de certification Il est bien entendu qu au travers de la m thode du patient traceur la bonne tenue du dossier m dical sera regard e de pr s ainsi que l organisation de la sortie du patient et son inscription dans un parcours de soins s curis Il est bien entendu qu au travers des audits de processus les valuations des pratiques professionnelles restent fondamentales mais ce sont les d marches en quipe pluri disciplinaires et pluri professionnelles qui seront valoris es D une fa on plus globale des passerelles entre certification accr ditation des m decins et d veloppement personnel continu DPC vont se mettre en place et le travail effectu dans l un des cadres sus cit s sera reconnu pour l une ou l autre de ces exigences Il appartiendra la CME d assurer cette coh rence pour les m decins de l tablissement Enfin la certification est regard e de pr s par les ARS et le niveau de certification peut influer sur les autorisations et les n gociations des CPOM 11 FONCTIONNEMENT La fonction de Pr sident de CME est une fonction essentielle dans la vie d une clinique Pour que ce travail effectu au service de la collectivit m decins et tablissement soit viable il faut savoir quelles en sont les missions et comment s organiser Le CLAHP Comit de Liaison et d action de l Hospitalisation Priv e a travaill sur le sujet et a opt pour la r da
29. la coordination de l action des professionnels de sant de l tablissement dans les domaines suivants e R daction des protocoles diagnostiques et th rapeutiques visant lutter contre la douleur e Elaboration et mise en uvre des recommandations de bonne pratique e Mise en uvre des actions d information et de formation Le CLUD participe l laboration des programmes d information et de formation continue de l ensemble des personnels de l tablissement e Evaluation p riodique des actions de lutte contre la douleur e Pr paration avec la direction et la CME des annexes du CPOM le concernant E Les autres dispositifs de vigilance Suivant l activit de l tablissement des vigilances op rationnelles sont mises en placeet peuvent tre mutualis es entre plusieurs tablissements notamment e Les probl mes nutritionnels e La mat riovigilance l h movigilance Le comit de pilotage permet de coordonner les actions de toutes ces instances et ventuellement de les prioriser et de les suivre F Le d veloppement professionnel continu DPC Op rationnel au 1 janvier 2013 il int resse les m decins et les param dicaux Il repose sur un volet formation continue et un volet valuation des pratiques sans qu il y ait toujours un partage clair entre ces deux notions selon les m thodes utilis es La m thode choisie doit tre valid e par la HAS Concernant les tablissements il doit tre
30. lan wanadoo fr Pr sident de r gion Centre BAR olivier o bar ciic fr Pr sident de r gion Champagne Ardenne Tr sorier VRILLAUD Henri Georges hgv wanadoo fr Pr sident de r gion Corse Pr sident de r gion Franche Comt PETITEAU Yves py petiteau wanadoo fr Pr sident de r gion Haute Normandie AURIANT Igor i auriant clinique europe com Pr sident de r gion Ile de France LANOT Pierre planot club internet fr Pr sident de r gion Languedoc Roussillon Pr sident BARON Jean Luc drbaron wanadoo fr Pr sident de r gion Limousin LAGET Jean jlaget wanadoo fr Pr sident de r gion Lorraine BRETON Christian conference medicale orange fr Pr sident de r gion Midi Pyr n es CHARRIOT Marie Paule mariepc free fr Pr sident de r gion Nord pas de Calais HOUCKE Philippe Ph e houcke wanadoo fr Pr sident de r gion PACA ESCOJIDO Henri henri escojido wanadoo fr Pr sident de r gion Pays de Loire HALLIGON Jean jean halligon wanadoo fr Pr sident de r gion Picardie BACHELET Yves cr p cme hp picardie gmail com Pr sident de r gion Poitou Charente KASSAB Michel michel kassab wanadoo fr Remerciements Nous remercions tout particuli rement les personnes qui ont contribu
31. lissement la proposition de programme d actions mentionn l article L6161 2 du code de la sant publique et vot par la CME ARTICLE 3 FONCTIONNEMENT La CME d finit librement les modalit s de son organisation Elle peut constituer en son sein des commissions instances ou coll ges Elle peut constituer en son sein un bureau La CME se r unit aussi souvent que n cessaire sur convocation de son pr sident ou de son vice pr sident et en cas de carence du responsable l gal de l tablissement D s lors que son avis est requis soit par des dispositions l gales ou r glementaires soit par le repr sentant l gal de l Etablissement la CME doit s exprimer dans un d lai d un mois dans le cadre d un vote pris la majorit simple des suffrages exprim s La convocation des diff rents membres et associ s est adress e personnellement quinze jours avant la r union par lettre simple ou par voie lectronique Elle est accompagn e de l ordre du jour En cas d urgence le d lai de 15 jours peut tre ramen une dur e inf rieure fonction des n cessit s La conf rence m dicale ne peut d lib rer valablement que si la moiti au moins des membres sont pr sents ou repr sent s Chaque membre de droit absent peut donner pouvoir un autre membre de droit pr sent Le nombre de pouvoirs est limit cinq par membre participant Si le quorum sur premi re convocation n est pas atteint la conf rence m di
32. m lioration de la ma trise m dicalis e des d penses et des pratiques professionnelles il peut pr voir des actions d accompagnement visant am liorer la performance de sa gestion ainsi que des mesures d int ressement aux r sultats constat s Engagements du titulaire en termes de d veloppement des SI de transmission des donn es informatis es et le cas ch ant des activit s de t l m decine Respect de l information du patient accueilli art L 1111 3 L 1111 7 CSP informations sur les honoraires pratiqu s et secteur d appartenance des m decins inscrits dans le livret d accueil Obligations en mati re de tenue de divers documents tenue et conservation du dossier m dical et des divers registres et comptes rendus art R 1112 2 CSP Certification de l tablissement art L 6113 3 CSP Accr ditation des m decins Une proc dure externe d valuation visant assurer l am lioration continue de la qualit et de la s curit des soins L accr ditation des m decins sp cialit s risques permet de satisfaire l obligation de DPC EPP art L 4133 1 et R 4133 1CSP Dans la V2014 HAS la certification des tablissements de sant devrait prendre davantage en compte la pertinence des soins en liant les EPP et l item pertinence au profil de risque de l tablissement Participation du m decin au programme d am lioration de la qualit et de la s curit des soins labor par la CM
33. mbl es g n rales Conseil En dehors des r unions et ou des assembl es g n rales annuelles il est recommand d organiser des rencontres r guli res entre la direction et le pr sident de la CME aux fins d informations r ciproques W 3 Faut il inviter la CME le m decin DIM le pharmacien le responsable qualit la directrice des soins infirmiers En qualit de m decin exer ant dans l tablissement le m decin DIM est membre de droit de la CME Compte tenu des missions d volues la CME la pr sence en fonction de l ordre du jour du pharmacien de la directrice des SI soins infirmiers et du responsable qualit peut tre opportune 4 Faut il d battre sur tous les sujets en r union pl ni re La r ponse est non Les travaux r alis s en amont notamment dans le cadre des coll ges de sp cialit des Comit s des Vigilances et des Risques COVIR du conseil de bloc du comit d thique doivent tre simplement trac s et rapport s en s ance pl ni re o ils pourront ventuellement faire l objet d amendements avant validation par la CME et annex s au rapport Les informations caract re m dico conomique l laboration du projet m dical et la pr sentation du projet d tablissement doivent avoir la plus large diffusion afin d encourager la participation des praticiens la vie de l tablissement 5 La CME est elle responsable du DPC Les dispositions r gleme
34. ment int rieur de la CME peut tre modifi par un vote la majorit des deux tiers des membres pr sents o repr sent s le quorum des deux tiers des membres de droit tant atteint Le pr sent r glement int rieur sera port la connaissance de tout nouveau membre Le Pr sident de la CME La Direction de l Etablissement pour accord et repr sentation des membres invit s En annexe du r glement int rieur liste tenue jour des membres de la CME accompagn e des signatures de tous les membres de la CME Liste des obligations des tablissements sur lesquelles la pratique de ses praticiens a un impact Respect de l autorisation d activit de soins et des volumes ex OQOS gt indus PDS Respect des normes r glementaires conditions techniques de fonctionnement par activit et quipement mat riel lourd Respect des engagements pris dans le cadre du CPOM Le CPOM d termine les p nalit s applicables aux titulaires d autorisation en cas d inex cution partielle ou totales des engagements convenus avec l ARS proportionn es la gravit du manquement constat ne pouvant exc der 5 des produits re us des r gimes d AM Orientations strat giques d termin es sur la base du projet m dical et du SROS PRS Conditions de garanties de la continuit des soins Objectifs assortis d indicateurs de suivi visant am liorer la qualit et la s curit des soins Objectifs visant l a
35. n place d un comit de pilotage regroupant coordonnateur de la GDRAS gestion des risques associ e aux soins pharmacien cadre des diff rents services direction pr sident de CME et m decins Cette instance se r unissant r guli rement 9 10 fois par an d finit le p rim tre de ses missions valide et hi rarchise les travaux des diff rentes instances op rationnelles que sont le CLIN le COMEDIMS le CLUD le CLAN le comit de bloc Ces structures n ont plus d existence au plan des textes r glementaires mais l exp rience de terrain conduit les p renniser et les faire fonctionner sur le mode op rationnel Ce comit de pilotage a galement les missions suivantes suivi des d clarations des El v nements ind sirables dans l tablissement recueil volontaire des EPR v nements porteurs de risques et leur analyse proposition de RMM r union de morbi mortalit et d en assurer le suivi promotion et recueil des EPP valuations des pratiques professionnelles Ce comit de pilotage reste le m me lors de la pr paration des proc dures de certification ce qui assure une continuit dans le temps Bien entendu ce comit de pilotage a une derni re mission et non des moindres qui est d assurer la diffusion de ses travaux la CME et l ensemble des personnels E Quels que soient l organisation et le p rim tre retenus par la direction de l tablissement en concertation avec
36. ntaires pr voient que la CME contribue l laboration de la politique d am lioration continue de la qualit et de la s curit des soins notamment en ce qui concerne Le plan de d veloppement professionnel du personnel m dical ma eutique odontologique et pharmaceutique salari de l tablissement Pour la HAS la CME coordonne le DPC dans l tablissement Conseil La CME se doit d accompagner et de faciliter la d marche de DPC et l interfacer de mani re optimale avec les processus de certification En secteur lib ral chaque praticien est libre de choisir l organisme de DPC enregistr l OGDPC qui lui convient W 6 Quel financement pour le DPC Etre pr sident de CME et d une mani re g n rale assumer des fonctions transversales c est accepter de consacrer du temps de la comp tence et de l nergie la d fense de l int r t collectif 3 grands types de missions peuvent tre identifi s gt D fense des professionnels ind pendance professionnelle gt Missions obligatoires pour l tablissement qualit s curit gestion des risques gt Repr sentation ext rieure pour l tablissement Conseil Un d bat est en cours pour le financement des CME auquel participent la Conf rence Nationale des Pr sidents de CMEHP la FHP les Tutelles Conform ment la recommandation du CLAHP relative au r glement int rieur des CME les tablissements doivent mettre la
37. oblig s de pr senter leurs pr visions aux autorit s de tutelle La troisi me participer l valuation des soins Or le d cret sur l valuation a t publi au Journal officiel le 29 d cembre 1999 et il a fallu attendre 2005 pour que la CME joue un r le pour l valuation des pratiques professionnelles Dans ces conditions comment peut on s tonner que les CME se soient difficilement mises en place Les ordonnances Jupp ont conduit la mise en place d instances en charge des vigilances o la CME ne disposait que de strapontins en y d signant un repr sentant mais sans avoir aucune fonction de pilotage ou de co pilotage C est seulement lors de la mise en place de la seconde proc dure de certification en 2005 2007 que l on commence s int resser au pilotage m dical dans sa dimension collective Tout ceci finalement n avait que peu d impact car la structure m me des cliniques souvent tenues par les m decins leur permettait de tirer leur pingle du jeu Les ann es passant commen aient poindre au sein m me des tablissements deux communaut s m dicales avec des m decins actionnaires et des m decins non actionnaires de plus en plus nombreux Aujourd hui le paysage a beaucoup chang avec l av nement des groupes Cette configuration implique une relation nouvelle gestionnaires praticiens C est dans ce contexte qu est n e la loi HPST et les d crets qui en d coulent d crivant de vraies missi
38. olitique du m dicament et de lutte contre les v nements ind sirables associ s aux soins Selon les textes r glementaires pour lesquels la CNPCMEHP et la FHP ont t consult s la CME a des pr rogatives telles que l organisation concert e avec la direction de la lutte contre les EIAS v nements ind sirables associ s aux soins ou encore la d signation concert e du coordonnateur de la gestion des risques ou du responsable de la qualit de la prise en charge m dicamenteuse Mais elle a aussi des devoirs dans la participation l am lioration continue de la qualit par la proposition de plans d action la production d indicateurs et la participation au syst me de signalement ainsi qu l analyse des v nements ind sirables Il appara t d vidence que cette gestion des risques et la s curit du patient qui en d coule n cessite un mode organisationnel intelligent et constructif qui ne s inscrit plus dans un pilotage s par de chaque vigilance La CME ne doit pas tre abandonn e elle m me pour exercer ses missions Conseil Il est fortement recommand pour la nomination des coordonnateurs et autres responsables de s appuyer sur des bin mes salari de l tablissement m decin Le r le du m decin est d apporter son expertise et d assurer la communication avec l ensemble de la CME Afin d optimiser le temps pass et notamment le temps m dical d di ces missions on peut proposer la mise e
39. ons pour la CME Ces missions rel vent la fois de simples avis mais galement constituent les bases d une nouvelle gouvernance au travers de la gestion des risques associ s aux soins Parall lement les sp cialit s se sont organis es au travers de la proc dure d accr ditation des m decins d s 2006 pour les sp cialit s dites risque mais galement au travers des organismes de formation pour l ensemble des sp cialit s Aujourd hui la parution des textes sur le D veloppement Professionnel Continu DPC qui englobe tr s largement les praticiens et les personnels param dicaux des tablissements ouvre un large champ de r flexion sur les d marches d am lioration des pratiques en quipe MISSIONS 1 Participation des m decins au projet m dical d tablissement Chaque tablissement de sant doit disposer d un projet m dical qui sert de socle au projet d tablissement La CME a pour devoir de participer activement l laboration de ce projet m dical Chacun des m decins contribue l laboration du projet de sa sp cialit La CME et l tablissement veillent l inscription coh rente de ces contributions dans le projet d tablissement Cette d marche concourt l avis que la CME doit donner sur le projet m dical La politique m dicale de l tablissement est d clin e dans le projet m dical dans les diff rents documents formalis s en interne et en externe port s par le
40. onstats objectifs exemple nombre de r clamations orales et crites sur la qualit de l accueil et pouvoir faire l objet d actions d am lioration quantifiables diminution du nombre de r clamations orales et crites sur la qualit de l accueil E 3 Fonctionnement La CME d finit librement les modalit s de son organisation Elle peut constituer en son sein des commissions instances ou coll ges Elle peut constituer en son sein un bureau A R gles de fonctionnement La CME se r unit aussi souvent que n cessaire sur convocation de son pr sident ou de son vice pr sident et en cas de carence du responsable l gal de l tablissement D s lors que son avis est requis soit par des dispositions l gales ou r glementaires soit par le repr sentant l gal de l tablissement la CME doit s exprimer dans un d lai d un mois dans le cadre d un vote la majorit simple des suffrages exprim s La convocation des diff rents membres et associ s est adress e personnellement quinze jours avant la r union par lettre simple ou par voie lectronique Elle est accompagn e de l ordre du jour En cas d urgence le d lai de 15 jours peut tre ramen une dur e inf rieure en fonction des n cessit s La conf rence m dicale ne peut d lib rer valablement que si la moiti au moins des membres sont pr sents ou repr sent s Chaque membre de droit absent peut donner pouvoir un autre membre d
41. plac e par la CRUQPC Commission des relations avec les usagers et de la qualit de la prise en charge Le pr sident de CME est membre de droit de la CRUQPC et la CME prend en compte les donn es du rapport annuel Conseil Les relations repr sentants des Usagers CME m ritent d tre approfondies et d velopp es Il appartient chaque tablissement et CME de les d finir elles peuvent prendre la forme de rencontres avec la CME son bureau ou son pr sident Les objectifs de ces rencontres peuvent tre formatives informatives ou l occasion de participer des v nements nationaux semaine s curit patient Ces rencontres peuvent faire l objet de propositions d actions W 4 Participation la d marche d accr ditation et de certification Ce guide prend tout son sens avec la proc dure de certification qui s impose aux tablissements depuis l ann e 2000 Quel qu en soit la version 2011 ou 2014 les deux objectifs principaux sont l auto valuation du management et l auto valuation du parcours patient La version 2014 implique les m decins qui auront rendre compte au travers de l audit des processus et le patient traceur de leur organisation en mati re de prise en charge de la gestion des risques associ s aux soins et de s curit des soins donn s aux patients Le pr sent guide permet une CME et l tablissement de disposer d un canevas pour appr hender les attentes de
42. re pr sentant notamment l volution des indicateurs de suivi du programme d actions mentionn l article L6161 2 du code de la sant publique Les pr conisations propos de la liste des m dicaments et dispositifs m dicaux st riles labor e avec le pharmacien de l tablissement dont l utilisation est pr conis e dans l tablissement sous forme de livret th rapeutique et le respect des objectifs fix s par le contrat de bon usage des m dicaments et des dispositifs m dicaux st riles Elle est inform e par le repr sentant l gal de l tablissement de la programmation de travaux de l am nagement de locaux ou de l acquisition d quipements susceptibles d avoir un impact sur la qualit et la s curit des soins des bilans d analyse des v nements ind sirables notamment ceux mentionn s l article L6161 2 du code de la sant publique survenus dans l tablissement de l int gration de tout nouveau praticien La CME donne un avis sur le recrutement de tout nouveau praticien ARTICLE 4 LES MOYENS l Etablissement met disposition de la CME la logistique utile la tenue des r unions La CME et le repr sentant l gal de l tablissement valuent de concert les moyens utiles la r alisation des diff rentes missions r glementaires y compris l indemnisation ventuelle des praticiens participant aux missions de la CME ARTICLE 5 VALIDITE DU REGLEMENT INTERIEUR Le pr sent r gle
43. t une conf rence m dicale La CME peut s adjoindre des membres invit s Il est souhaitable que le repr sentant l gal et ou directeur de l tablissement soit par ailleurs p riodiquement invit participer aux travaux de la CME et r ciproquement que le pr sident de la CME soit p riodiquement invit participer aux r unions de l organe de direction de l tablissement ARTICLE 2 PRESIDENT La CME d finit le mode d lection du pr sident Le pr sident est lu parmi les praticiens qui exercent leur activit dans l tablissement Il est lu pour une Le Pr sident convoque la CME et fixe l ordre du jour de ses r unions incluant les demandes des praticiens et du repr sentant l gal de l Etablissement qui peut la consulter sur tout sujet Elabore un compte rendu diffus l ensemble des membres y compris les membres invit s signe les avis formul s par la CME et les transmet au repr sentant l gal de l Etablissement si ge au sein de la Commission des relations avec les usagers et au sein des instances r glementaires ou d signe son repr sentant pour y si ger mandat par la CME il participe conjointement avec le repr sentant l gal de l tablissement l organisation permettant la mise en uvre de la gestion des risques associ s aux soins conform ment aux articles R 6111 2 4 du code de sant publique et l arr t du 06 avril 2011 pr sente au repr sentant l gal de l tab
44. ticiens sont tous membres de la CME mais seuls les praticiens ayant opt pour le compte mandataire seront membres de l association d di e Cette distinction claire permet d viter toute contestation de la part des membres de la CME qui ne font pas appel au compte mandataire je tre assur en responsabilit civile dans le cadre de cette fonction Il convient de signaler votre compagnie d assurance que vous exercez la fonction de pr sident de CME de lui communiquer si la demande vous en est faite les statuts ou le r glement int rieur de la CME et d obtenir une notification de l accord de la compagnie Une CME loi de 1901 peut contracter une assurance couvrant la responsabilit civile du pr sident notamment pour les actions non comprises dans les missions r glementaires de la CME 10 Gestion des situations de crise que faire Conseil La CME charg e de veiller l ind pendance professionnelle des m decins n est ni le Conseil de l Ordre ni une instance juridictionnelle civile ou p nale ni un organisme syndical W Un tablissement priv est une zone de conflits d int r ts potentiels Cela tant CME et direction interviennent n cessairement en concertation dans de nombreux domaines gt Projet m dical projet d tablissement orientations strat giques relation avec les tutelles gt Permanence des soins gt Recrutement de praticiens gt Relation avec les usagers gt Qualit s
45. vec le gestionnaire Convaincue que la valorisation et la reconnaissance des positions de la collectivit des m decins renforcent par ailleurs consid rablement la position des tablissements les parties aux pr sentes ont souhait travers l laboration d un r glement int rieur type de CME mettre disposition des m decins exer ant en tablissement de sant priv un outil aidant sur le fonctionnement des CME Ce document constitue une base minimum de r flexion disposition des m decins exer ant en tablissement de sant priv qui s appuie sur les principaux textes en vigueur concernant les CME Dr Michel CHASSANG Mr Jean Loup DUROUSSET Dr Jean Paul Hamon Pr sident de la CSMF Pr sident de la FHP Pr sident de la FMF Dr Philippe CUQ Dr Roger RUA Co Pr sident du BLOC Pr sident du SML Organisations ayant galement approuv la recommandation CNPCME HP FEHAP Conf rence M dicale d Etablissement R glement int rieur Pr ambule En vertu de l article L6161 2 du Code de la Sant Publique et du d cret n 2010 1325 du 5 novembre 2010 relatif la conf rence m dicale dans les tablissements de sant priv s il est cr une Conf rence M dicale d Etablissement ci apr s d sign e par le sigle CME la clinique ci apr s d nomm e l Etablissement ARTICLE 1 CONSTITUTION Les praticiens qui exercent leur activit dans un tablissement de sant priv forment de plein droi
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