Médiation SAC: mode d`emploi
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1. M diation SAC mode d emploi Vade mecum r alis pour le compte du SPP Int gration Sociale service Politique des Grandes Villes Boulevard Anspach 1 14 tage 1000 Bruxelles R dig par Godfried Geudens Fonctionnaire sanctionnateur de la zone de police R gion Turnhout Avec la collaboration de Lionel Rion fonctionnaire de pr vention de la Ville de Verviers Emilie Deveux attach e au service f d ral Politique des Grandes Villes Katia Hoorne attach e au service f d ral Politique des Grandes Villes Contact www politiquedesgrandesvilles be Editeur responsable Julien Van Geertsom pr sident du SPP Int gration Sociale Boulevard Anspach 1 1000 Bruxelles Novembre 2008 Cette publication est diffus e gratuitement Disponible jusqu puisement des stocks et sur le site web de la Politique des Grandes Villes www politiquedesgrandesvilles be Cr ation et mise en page www magelaan be Photographie Toon Coussement Kettani K ract re p 14 21 24 30 37 Photos libres de droit couverture p 3 5 9 12 13 M diation SAC mode d emploi mode d emploi M diation SAC 02 Table des mati res Table d s mati res irie i i antenne dedans 02 Avant propo Sirain oa nende N e OE E AA EA 03 IN TOdUCTION narnii R MN EEO AA E ue O EA RESAN 05 Le contexte g n ral saisine diet a E E EENEN een dent 06 En quoi consistent les sanctions administratives communales 06 Que signifie le t2. 2 Monographies m SANTENS M BILLIET C DE GEYTER L et al Gewapend bestuur gemeentelijk bestuur srecht en gemeentelijke administratieve sancties ter bestrijding van overlastfenomeen en kleine criminaliteit Brugge die Keure 2005 223p SMOOS S ROBERT J Guide pratique des sanctions administratives 45 communales Namur Union des Villes et Communes de Wallonie 2006 92p SCHOONBROODT E Sanctions administratives communales Outils communaux de lutte contre l ins curit l insalubrit et les incivilit s Bruxelles Politea 2006 mis jour r guli rement feuilles amovibles VAN HEDDEGEM K VERBEEK M Gemeentelijke administratieve sancties de bestuurlijke aanpak van Overlast Bruxelles Politeia 2006 VENY L DE VOS N VANDER BEKEN T et al Gemeentelijke administratieve sancties bundeling van de bijdragen aan de studienamiddagen gemeentelijke administratieve sancties Genk le 1er juin 2005 et Gand le 8 juin 2005 Bruges Vanden Broele 2005 285p mode d emploi M diation SAC 46 Annexe III Coordonn es et sites Internet utiles SPP Int gration Sociale Politique des Grandes Villes Task Force Emilie Deveux FR et Katia Hoorne NL Boulevard Anspach 1 1000 Bruxelles T l 02 5088586 Fax 02 5088610 ou 02 5088618 Website www politiquedesgrandesvilles be E mail politiquedesgrandesvilles mi is be SPF Int rieur Direction G n rale S cur
3. etc Comme il l a d j t mentionn les ventuels conflits d int r ts entre les parents et le contrevenant mineur n cessi tent une attention particuli re L ventuelle participation d autres personnes concern es par exemple les parents d un contrevenant majeur ne pose en soi pas de probl mes condition toutefois que les remarques susmentionn es soient pris en compte Les rendez vous de m diation peuvent tre pris de commun accord par les parties Motiv par des consid rations pratiques le m diateur peut faire d autres propositions D autres choix d ordre pragmatique par exemple le choix de fixer le rendez vous un mercredi apr s midi pour le contrevenant mineur peuvent faciliter l organisation d une telle r union 35 Au cours de la r union ou des r unions si cela s av re n cessaire le m diateur tente de concilier les parties Chaque partie a l opportunit d exprimer sa vision des faits Le m diateur se doit de rester neutre Cela ne signifie toutefois pas qu il ne puisse pas intervenir par exemple pour donner l une des parties l occasion de s exprimer pleinement o encore pour mod rer les attentes excessives o d rai sonnables de l une d entre elles mode d emploi M diation SAC 36 L accord de m diation Id alement le processus de m diation aboutit un accord visant la r paration ou l indemnisa tion du dommage Un tel accord est relativement
4. il est conseill d y inclure suffisamment d informations compr hensibles au sujet de la proc dure de m diation sous la forme d une brochure par exemple Lorsque le ou les contrevenants sont mineurs les parents doivent galement tre invit s participer la m diation En effet la l gislation mentionne clairement En i f que ceux ci disposent des m mes droits que leur enfant L avocat du mineur doit galement tre inform de la proposition de m diation par lettre t l phone courriel etc mode d emploi M diation SAC 34 La lettre devra galement mentionner une date ou un d lai clairement tabli dans lequel une r action la proposition est attendue S il n y a pas de r action le m diateur peut ventuellement envoyer une lettre de rappel avec une date ultime La m diation en soi Comme il l a t stipul pr c demment la m diation peut uniquement avoir lieu dans la mesure o toutes les parties sont dispos es y participer Lors de la prise de contact avec le contrevenant et la victime il est conseill au m diateur de v rifier imm diatement aupr s des parties si elles sont dispos es participer un processus de m diation directe C est dire une m diation o elles se rencontrent en face face Des entretiens individuels pr alables auront parfois lieu entre le m diateur et la victime ou le contrevenant Lorsque les parties sont r tives ou qu elles m
5. mes pourront tre r solus au lieu qu ils n engendrent de nouvelles infractions Le m diateur sert en quelque sorte de caisse de r sonance pour la commune Prenons l exemple du fait d uriner n importe o Les contrevenants se plaignent r guli re ment aupr s du m diateur que trop peu de toilettes publiques sont pr vues par la commune Le m diateur peut transmettre ces remarques aux autorit s communa les afin qu elles trouvent une solution Bien qu une telle communication puisse tre utile la commune elle n est pas 17 du tout vidente Elle met le m diateur dans une position qui n est pas toujours claire vis vis de la commune Une ventuelle prise de position du m diateur par rapport certains probl mes peut de surcro t porter atteinte sa neutralit En r alit un tel r le revient plut t un ombudsman Si une telle communication est quand m me attendue du m diateur il faut que cela se fasse dans des conditions strictes et bien d finies afin d viter les situations probl matiques mode d emploi M diation SAC 18 Quels sont les principes de fonctionnement de la m diation SAC Nous avons abord pr c demment les principes de fonctionnement de la m dia tion le caract re volontaire la confidentialit et la neutralit Ci dessous nous les expliquons de mani re d taill e et nous en ajoutons deux nouveaux impartialit et transparence 1 Le caract re volontaire L
6. v le souvent une affaire difficile C est la raison pour laquelle la m diation a t pr c demment d crite comme un processus volontaire Il serait totalement insens de forcer les parties dialoguer lorsque le dialogue n est pas souhait ou ne l est que par l une des parties Si les parties ont des difficult s mettre en uvre cet objectif elles peuvent galement opter pour des variantes r alistes o adapt es leur situation Une m diation directe o le contrevenant et la victime se rencontrent personnellement constitue la forme id ale Mais cette situation id ale n est pas toujours r alisable Dans des situations plus complexes il est galement possible d opter pour une m diation indirecte le contrevenant et la victime ne se rencontrent pas physique ment mais communiquent par le biais du m diateur Dans certains cas une telle forme de communication appara t comme la seule solution r alisable et c est sans aucun doute pr f rable une situation ou il n y aurait aucune forme de communi cation Il ne faut pas exclure la possibilit qu apr s avoir opt pour une m diation mode d emploi M diation SAC 16 indirecte l on puisse passer une forme directe Il revient alors au m diateur d valuer s il y a suffisamment de confiance entre les parties et si le foss entre les deux n est pas trop profond 3 Cons quences secondaires La m diation SAC engendre galement deux cons qu
7. Politiejournaal Politieofficier 2007 n 5 6 11 BOUVIER J Sanctions administratives communales la saveur d une justice de proximit in ANDERSEN R DEOM D RENDERS D Les Sanctions administrative Bruxelles Bruylant 2007 331 339 CLAES B Bemiddelingsdiensten in beweging een mogelijk aanbod bij gemeentelijk administratieve sancties Knelpunten en bedenkingen vanuit de herstelbemiddelingspraktijk Panopticon 2005 n 6 25 43 DE TERWANGNE A Sanctions administratives petit mode d emploi J D 2006 n 253 37 45 GEUDENS G Kanttekeningen bij de mogelijkheden van bestuurlijke sanctionering van minderjarigen 7 K janvier 2006 V7 1 77 79 LANCKSWEERDT E Bemiddeling in het kader van de wetgeving op de gemeentelijke administratieve sancties een unieke kans voor de gemeenten T Gem mars 2005 41 59 VAN DEN HENDE T Het toepassingsgebied en de procedure inzake gemeentelijke administratieve geldboetes Vigiles 2005 n 4 111 122 VANDRESSE C Mineurs et sanctions administratives une n cessaire incompatibilit J D J mars 2006 21 25 VAN GARSSE L ls alles bemiddelbaar Lokaal VVSG d cembre 2004 n 22 26 28 Annexe II VAN HEDDEGHEM K Bestuurlijke aanpak van overlast de gemeentelijke administratieve sancties Panopticon 2006 3 30 40 VAN LEEUW F Cuv e 2005 des sanctions administratives communales enfin un grand cru J D J 2005 3 11
8. d une part le point de vue du m diateur qui doit respecter le caract re confidentiel de la m diation d autre part celui du fonctionnaire sanctionnateur qui peut ventuellement tenir compte du r sultat de la m diation lors de sa prise de d cision finale La remise d un rapport de m diation pragmatique au fonctionnaire sanctionna teur peut tre une solution Il y serait mentionn si la m diation a pu tre entam e et si elle a ou non abouti Le fonctionnaire sanctionnateur est ainsi au courant de ce qui peut tre important pour sa prise de d cision et le contenu de la m diation reste suffisamment confidentiel Si des informations suppl mentaires sont ventuellement int gr es dans le rapport de m diation elles n cessiteront l accord de toutes les parties qui ont particip la m diation 3 La neutralit La neutralit en tant que principe de fonctionnement de la m diation implique que le m diateur ne peut en aucune mani re exprimer sa pr f rence pour l une des parties ou son point de vue Il ne suffit pas que le m diateur en tienne compte lors de l exercice concret de sa fonction L encadrement pratique du m diateur doit galement tre de cette na ture et ce afin d viter tout soup on de partialit Par exemple en ce qui concerne la localisation du bureau du m diateur il convient de souligner la s paration avec celui du fonctionnaire sanctionnateur et des services de police Cela
9. de la m diation Le m diateur juge de labou tissement ou de l chec de la m diation Cela peut se faire de fa on formelle l occasion d une nouvelle r union organis e avec les diff rentes parties mais ce n est pas une obligation Rapport du m diateur et d cision du fonctionnaire sanctionnateur A la suite de cette valuation il est important que le m diateur remette au fonc tionnaire sanctionnateur un rapport dans lequel il lui fait savoir si le processus de m diation a t entam et le cas ch ant s il a abouti ou non Lorsque celui ci n a pas d but ou lorsqu il n a pas abouti il est conseill de mentionner si la respon sabilit en incombe au contrevenant ou la victime Cela peut tre utile pour la d cision finale du fonctionnaire sanctionnateur Afin de ne pas nuire au carac t re confidentiel de la m diation il vaut mieux viter de communiquer d autres informations concr tes Le rapport d valuation peut videmment contenir des informations suppl mentaires condition toutefois que les diff rentes parties n y voient pas d objection EERI Ai IA Le r sultat de la m diation peut jouer un r le essentiel dans la d cision finale du 39 fonctionnaire sanctionnateur D un point de vue juridique son aboutissement n im plique pas qu aucune amende ne puisse tre impos e Il est cependant fortement conseill de ne pas imposer d amende en cas de m diation aboutie Il est galement recomm
10. engagement de ces acteurs envers la proc dure de m diation ressort des rapports des r unions de m diation ou de la correspondance Un tel rapport peut inclure une clause faisant tat de la prise de connaissance par les signataires de l accord de m diation joint en annexe au rapport Le cas ch ant la communication peut galement se faire par lettre recommand e Lorsqu un r glement concret du pr judice est convenu il est conseill d inclure dans l accord de m diation une clause excluant toute indemnisation ult rieure par le biais d une action civile intent e par la victime mode d emploi M diation SAC 38 L ex cution et l valuation de l accord de m diation Si l accord de m diation implique l indemnisation ou la r paration concr te du dommage le m diateur n aura en principe pas de probl mes assurer le suivi de son ex cution Par contre en cas de prestations SAC ou d initiatives similaires le suivi sera plus difficile surtout lorsque le m diateur exerce sa fonction dans un grand nombre de communes Le suivi peut alors tre confi au service communal concern Cela permet d viter les d placements suppl mentaires Celui ci devra veiller informer en temps voulu le m diateur de l ex cution de l accord et surtout des ventuels probl mes le concernant Apr s l ex cution de l accord ou apr s le d lai dans lequel l accord aurait d tre ex cut on proc de l valuation
11. exemple au sujet de la coop ration avec le fonctionnaire sanctionnateur Lorsqu une commune fait appel aux services de l un des m diateurs mis dis position par la Politique des Grandes Villes il lui est conseill de conclure une convention de collaboration avec la ville qui emploie le m diateur Dans la grande mode d emploi M diation SAC 30 majorit des cas il s agira du chef lieu de l arrondissement judiciaire Il est gale ment conseill de r diger un r glement de m diation Un r glement de m diation sp cifique offre plusieurs avantages Il permet la proc dure de prendre forme et offre un point d appui tant au m diateur qu aux parties concern es Il est conseill de faire preuve d une certaine souplesse lors de la fixation de la proc dure afin de traiter les diff rentes situations de mani re ad quate Le choix d un repr sentant communal peut galement tre inclus et pr cis ult rieurement dans ce r glement Si certaines prestations SAC ou d autres activit s sont possibles pour le contre venant dans le cadre d une r paration symbolique il est n cessaire de souscrire lS Ai A pr alablement une assurance appropri e S lection et transmission des proc s verbaux La s lection des proc s verbaux entrant en ligne de compte pour la m diation est faite par le fonctionnaire sanctionnateur Il est recommand au m diateur de pas ser des accords avec le foncti
12. manifeste au dialogue une telle m diation de quartier peut s av rer tre une prolongation sens e de la communication Compte tenu du caract re volontaire de chaque m diation l accord des diff rentes parties est videmment requis Nous avons pr c demment attir l attention sur le fait que la proc dure de m diation peut mettre en avant certains probl mes r currents dans la commune concern e A condition qu il existe ce sujet des arrangements clairs et nets le m diateur peut mentionner de tels probl mes au service comp tent de la com mune concern e I GE A Annexes mode d emploi Annexe I L gislation Vous trouverez ci dessous un aper u de la l gislation en vigueur en mati re de sanctions administratives communales 1 Lois M diation SAC 42 Loi du 13 mai 1999 relative aux sanctions administratives communales M B 10 06 1999 Loi du 17 juin 2004 modifiant la nouvelle loi communale M B 23 07 2004 Loi du 20 juillet 2005 portant des dispositions diverses M B 29 04 2005 Loi du 25 janvier 2007 visant r primer les graffitis et la d gradation des propri t s immobili res et modifiant la nouvelle loi communale M B 20 02 2007 Loi du 25 avril 2007 portant des dispositions diverses M B 8 5 2007 Loi du 15 mai 2007 relative la cr ation de la fonction de gardien de la paix la cr ation du service des gardiens de la paix et la modification de l article 11
13. n implique pas n cessairement que le m diateur ne puisse pas travailler dans le m me b timent 21 que celui du fonctionnaire sanctionnateur mais la localisation de son bureau doit t moigner de son ind pendance fonctionnelle par exemple en lui attribuant un es pace auquel lui seul a acc s Le caract re confidentiel de la m diation sera garanti et la confiance des parties en b n ficiera certainement Cette exigence de neutralit ne signifie pas que le r le du m diateur pendant le processus de m diation se limite celui d un enregistreur vis vis des diff ren tes parties ou dans le cas d une m diation indirecte celui de passerelle La neutralit doit plut t tre comprise dans le sens d une partialit multiple Le m diateur coute et tente de comprendre le point de vue de chacune des parties Par cette empathie le m diateur apporte une contribution essentielle la r ussite du processus de m diation Le m diateur se montre compr hensif vis vis de la prise de position de chacune des parties d o le terme de partialit C est pr cis ment le caract re multiple de cette compr hension qui neutralise pour ainsi dire toute forme inacceptable de partialit Tr Las Ts myi AE K RA gt mode d emploi M diation SAC 4 Impartialit Si la notion d impartialit pr sente une certaine analogie avec le concept de neutralit d crit ci dessus nous sommes tout de m
14. qui concerne ce type de dommage les propositions d indemnisation ou de r paration sont simples trouver En effet il est souvent possible soit d valuer financi rement le pr judice de fa on pr cise et objective par exemple le co t de la r paration d une voiture effectu e par un garagiste soit de d terminer la forme que peut prendre la r paration du dommage par exemple enlever les graffitis sur un mur Dans de telles situations la victime est g n ralement clairement identifiable Il peut s agir non seulement de personnes priv es naturelles et morales mais galement de personnes morales de droit public En ce qui concerne cette derni re cat gorie nous pensons par exemple aux dommages occasionn s aux infrastructures d une salle de sports communale Dans ce cas la victime de l acte est la commune Il est toutefois envisageable que le dommage ne se limite pas son aspect mat riel Celui ci peut galement tre moral Prenons l exemple de morsures mortelles inflig es un animal domestique par un chien errant Ce dommage peut entra ner une indemnisation de la valeur de l animal concern N anmoins il n est pas tou jours question de valeur mat rielle la valeur sentimentale est galement souvent prise en compte et constitue d s lors un facteur d terminant de l indemnisation parfois m me beaucoup plus important Outre le pr judice mat riel le pr judice moral doit donc galement tr
15. simple lorsqu il y a un dommage mat riel clairement identifiable L accord consiste alors indemniser financi rement ce dommage ou convenir d initiatives concr tes de r paration effectuer par le contrevenant par exemple l enl vement de graffitis Un tel accord peut ventuellement tre assorti d un engagement pr senter des excuses orales ou crites la victime ou encore d autres initiatives Lors de la r daction de l accord il est conseill d utiliser des termes clairs et pr cis afin d viter toute discussion ult rieure Dans cette optique nous ne pouvons que recommander de fixer des dates et des d lais concrets S il n y a pas de pr judice concret les parties conviendront g n ralement d une forme de r paration symbolique Dans la pratique une telle r paration symboli que est souvent concr tis e par l ex cution de prestations SAC d ampleur limit e par exemple accompagner le personnel du service de nettoyage communal lors d une tourn e D autres initiatives sont galement possibles Nous attirons l attention sur l effet p dagogique de ce type de t ches Nous tenons toutefois souligner que cet effet p dagogique est une cons quence et non un objectif direct de la m diation SAC Lorsqu un arrangement est trouv par les parties au sujet de l indemnisation ou de la r paration du pr judice l accord peut tre sign En cas de m diation indirecte le m diateur inscrit l a
16. sous jacente est ici diff rente Une peine de travail constitue une sanction alors que la prestation SAC s effectue sur une base enti rement volontaire Ce type de r paration est n goci et d cid par les parties et non propos ou impos par le m diateur La r paration est en effet le r sultat d un accord entre parties et donc le r sultat de l autonomie de la volont des parties concern es Hi dan PONT La notion de r paration symbolique est li e au fait qu une r paration concr te s av re impossible dans la situation donn e 2 Communication et apaisement La mise en uvre d une forme de communication et donc d apaisement entre les parties concern es constitue le deuxi me objectif de la m diation SAC Bien qu elle ne soit pas explicitement mentionn e dans la loi une telle communication est propre la m diation En r alit cet objectif est au service de la r paration ou de l indemnisation du dommage qui sont pour cette raison cit s comme des objectifs premiers Sans communication il est en effet impossible d aboutir une solution La communication n est pas seulement un outil Elle poss de galement sa propre valeur intrins que le contrevenant est confront aux cons quences de ses actes tandis que la victime entrevoit les motifs de son comportement Chaque partie a sa propre vision des faits et peut ainsi l exprimer 15 Il est vident que dans un tel contexte la communication se r
17. 9bis de la nouvelle loi communale M B 29 06 2007 Circulaires Circulaire OOP 30bis du 3 janvier 2005 concernant la mise en uvre des lois du 13 mai 1999 relative aux sanctions administratives dans les communes du 7 mai 2004 modifiant la loi du 8 avril 1965 relative la protection de la jeunesse et la nouvelle loi communale et du 17 juin 2004 modifiant la nouvelle loi communale M B 21 01 2005 Circulaire OOP 30ter du 10 novembre 2005 expliquant la modification de l article 119bis de la Nouvelle Loi communale en vertu de la loi du 20 juillet 2005 portant des dispositions diverses M B 24 11 2005 Annexe I 3 Arr t s royaux o Arr t royal du 7 janvier 2001 fixant la proc dure de d signation du fonctionnaire et de perception des amendes en ex cution de la loi du 13 mai 1999 relative aux sanctions administratives dans les communes M B 2 2 2001 o Arr t royal du 5 d cembre 2004 fixant les conditions minimales auxquelles doivent r pondre les agents communaux telles qu elles sont d finies par l article 119bis 86 alin a 2 1 de la nouvelle loi communale M B 29 12 2004 43 mode d emploi M diation SAC 44 Annexe II Lectures recommand es Vous trouverez ci dessous quelques r f rences int ressantes 4 Articles de revue Oo BOTTAMEDI C Welk maatschappelijk model willen we Korpschef Bottamedi stelt zich vragen bij de visie achter de administratieve sancties
18. SAC N anmoins en tant que description g n rale cette d finition comprend un certain nombre d l ments qui peuvent tre cit s comme les objectifs ou principes de fonctionnement de tout type de m diation Ainsi l apaisement et la r paration sont les objectifs cl s de chaque m diation Le caract re volontaire et confidentiel de la proc dure et la neutralit du m diateur sont des principes de fonctionnement explicitement mentionn s qui sont propres toute m diation mode d emploi M diation SAC 10 Que signifie le terme m diation dans le cadre des SAC L article 119 ter de la Nouvelle loi communale dispose que Le Conseil communal peut pr voir une proc dure de m diation dans le cadre des comp tences qui lui sont attribu es par l art 119bis Celle ci est obligatoire au cas o elle se rapporte aux mineurs ayant atteint l ge de 16 ans accomplis au moment des faits La m diation vis e l alin a 1 a pour seul objet de permettre l auteur de l infraction d indemniser ou de r parer le dommage qu il a provoqu La m diation SAC s inscrit dans le cadre l gislatif des SAC Cela implique que la proc dure de m diation doit tre cl tur e dans un d lai relativement court tant donn que le d lai de prescription de la proc dure administrative est de six mois et que l interruption et la suspension de ce d lai sont exclues Cela signifie par exemple que le fonctionnaire sanction
19. and d tre au pr alable tr s clair ce sujet vis vis du contrevenant Toutes attentes frustr es doivent tout prix tre vit es Il est l gitime que le contrevenant s attende ce que sa participation au processus de m diation ait une influence positive sur la d cision du fonctionnaire sanctionnateur mode d emploi M diation SAC 40 M diation cl tur e affaire close Nous avons pr c demment attir l attention sur le fait que la m diation SAC s ins crit souvent dans le cadre d un probl me plus vaste par exemple un probl me dans un quartier particulier Comme il l a d j t stipul la m diation SAC se rapporte uniquement l infraction administrative constat e m me s il faut tenir compte du probl me sous jacent pour avoir une chance r elle de succ s Il est pr f rable de faire part pr alablement aux parties concern es des limites de la m diation Apr s la cl ture de la m diation s il appara t souhaitable de poursuivre les efforts dans le cadre d un conflit plus large le m diateur peut proposer aux parties d es sayer de r soudre ce conflit par le biais d autres formes de m diation Bon nombre de communes disposent ainsi de l une ou l autre forme de service de m diation de quartier Le succ s d une m diation SAC peut tre un premier pas vers une paci fication plus profonde M me si le r sultat de la m diation SAC n est pas positif mais qu il y a une ouverture
20. ative ne peut tre inflig e B Articles 526 534bis 534ter 537 545 559 1 561 1 563 2 et 563 3 du Code P nal 49 Pour les infractions mixtes les moins graves destruction ou d gradation de tombeaux monuments objets d art le fonctionnaire peut infliger une amende l ch ance du d lai de deux mois qui suit la r ception du proc s verbal sauf si dans ce d lai le Procureur du Roi l a inform qu une information ou une instruc tion a t ouverte que des poursuites ont t entam es ou qu il classe le dossier d faut de charges suffisantes Si le Procureur du Roi ne r pond pas dans le d lai l infraction ne peut plus faire l objet que d un traitement administratif rojdure p pour QYS uorgerpamn 50 51 rojdure p pour QYS uorgerpamn 52 53 www politiquedesgrandesvilles be
21. ccord trouv dans une convention qu il soumet ensuite pour l TERI ET 17 signature aux diff rentes parties Cela doit avoir lieu dans un d lai clairement d termin ventuellement avec la possibilit de formuler avant une date fix e des remarques sur le projet d accord En cas de m diation directe l accord peut ventuellement tre sign imm dia tement la fin de la r union Si cela est difficilement r alisable pour des raisons d ordre pratique la proc dure d crite ci dessus peut videmment tre suivie Chacune des parties doit signer l accord aussi bien le contrevenant que la victime Le m diateur ne constitue pas une partie en tant que telle et sa signature n est donc pas requise En ce qui concerne la signature des parents et de l avocat il existe actuellement diverses pratiques Certains m diateurs sont assez rigoureux et exigent la signature d au moins un des parents ainsi que la v rification de l accord par l avocat D autres m diateurs 37 sont plus souples et ne demandent que la signature du contrevenant mineur Dans de tels cas il est recommand d octroyer au mineur un temps de r flexion afin de lui permettre de pr senter l accord ses parents et son avocat Les parents sont civilement responsables de leur enfant mineur et doivent donc tre inform s d une ventuelle prestation SAC Il va de soi que l avocat doit avoir l occasion d assurer le suivi de l ex cution de l accord L
22. d rang s par le tapage nocturne provoqu par un tablissement Dans ce cas les habitants peuvent ventuellement tre repr sent s par un comit de quartier Ils peuvent galement choisir leur propre repr sentant Cela devra se faire avec prudence afin d viter tout probl me de repr sentativit Dans certaines situations il se peut qu il ne soit pas possible d identifier une victime ou que cette victime ne soit pas dispos e participer la m diation Il peut en effet arriv dans le cas d un dommage vident qu il soit impossible d en identifier la victime ou alors que la victime ne soit pas pour des raisons d ordre pratique temps distance etc demandeuse d une m diation et se satisfasse d une sanction administrative Dans les cas susmentionn s la commune peut alors participer au processus de m diation par le biais d un repr sentant communal Le principe de base doit tre cependant alors tr s clairement tabli Dans ce cas le repr sentant communal ne d fend plus exclusivement les int r ts de la victime individuelle mais repr sente l int r t collectif de la communaut locale constituant la commune ll est important de souligner ce principe de base Cette situation diff re fonda mentalement de celle o la commune est elle m me une victime individuelle d une infraction d un acte de vandalisme par exemple et souhaite b n ficier d une indemnisation concr te TERI GE 7 La mise
23. deux options pr sentent des avanta ges et des d savantages Un repr sentant fixe peut rapidement se familiariser avec le caract re propre de la m diation SAC mais ne se sentira peut tre pas tr s concern par l infraction concr te Par contre un repr sentant variable peut tre choisi en fonction de la nature de l infraction constat comme un membre du personnel du service de nettoyage en cas de m diation concernant un d p t sauvage d ordures De cette mani re nous donnons un contenu plus substantiel la victimisation En effet il s agit souvent de services communaux qui sont confront s au quotidien aux cons quences de certains actes d incivilit dans l exercice de leur fonction Lun des d savantages possibles r side dans le fait qu chaque fois ces personnes doivent acqu rir quelques notions de base au sujet de la m diation SAC VW ON mode d emploi M diation SAC 28 L intervention d un repr sentant communal peut videmment se concevoir aussi bien dans le cadre d une m diation directe qu indirecte ll est parfois difficile d identifier clairement la victime car la nature du dommage que nous pouvons dans de tels cas plut t d crire comme une nuisance n est pas mat riellement d celable Prenons l exemple des nuisances sonores Dans certains cas il est encore plus ou moins possible de d terminer les victimes Il peut s agir par exemple des habitants d un quartier qui sont
24. e Cependant dans la majorit des cas au moins l une des deux E parties sera originaire de la commune concern e ou d une commune voisine Afin que ce processus de m diation puisse tre la port e de tous une centralisation radicale du service de m diation ne semble pas souhaitable Il faut trouver le juste quilibre entre l accessibilit du service et l efficacit administrative Le choix d un endroit par zone de police nous semble ici un compromis possible Des mesures raisonnables peuvent galement tre prises au sujet du timing du processus de m diation Il est par exemple conseill d octroyer un temps de r flexion aux parties apr s l offre de m diation et de fixer d un commun accord les dates des r unions ou de les annoncer suffisamment l avance Bon nombre d infractions SAC ne pr sentent qu un enjeu financier limit En pratique cela a pour cons quence que la motivation des parties par rapport au processus de m diation est souvent restreinte Dans de telles situations il peut s av rer utile de tenir compte des souhaits des parties et de proposer une m dia tion indirecte Cela leur vitera un certain nombre de d placements 19 Il va de soi que le caract re volontaire implique que le choix de participer ou non au processus de m diation appartient enti rement aux diff rentes parties Le m diateur peut faire l offre de m diation et ventuellement la r it rer mais la d cision finale ap
25. e caract re volontaire de la m diation constitue une exigence essentielle Nous ne pouvons que souligner son importance La notion de volont concerne les dif f rents participants au processus de m diation Ainsi le contrevenant ne peut tre ind ment incit participer au processus de m diation cause par exemple de la menace d une amende ventuellement plus lev e en cas de non participation La victime a galement le choix de participer o non au processus de m diation et d termine elle m me si un tel processus est en mesure de servir ses int r ts Le caract re volontaire de la m diation a un certain nombre de cons quences concr tes Selon l article 119 ter de la Nouvelle loi communale la m diation est obligatoire pour les mineurs Cela doit tre compris dans le sens o seule l offre de la m diation est obligatoire vis vis du mineur voir ci dessus Le caract re volontaire du processus implique galement que des mesures raison nables soient prises afin que ce processus de m diation soit la port e de toutes les personnes concern es Ainsi ce n est pas un probl me si le m diateur organise ses sessions un endroit central Il doit toutefois faire en sorte de ne pas exiger des d placements excessifs des deux parties Il peut n anmoins arriver que le contrevenant et la victime ha bitent loin du lieu o se sont d roul s les faits et donc de l endroit o la m diation sera organis
26. e indemnis Il n est pas toujours vident de d terminer le type de dommage dont il est ques tion Ainsi le fait d uriner dans une bo te lettres int gr e dans la porte d entr e peut engendrer un dommage mat riel Dans une telle situation le d domma gement complet de la victime pourra comprendre non seulement le paiement d ventuels frais de nettoyage mais galement des excuses orales ou crites faites par le contrevenant Dans d autres cas la g ne occasionn e par un comportement pr cis est claire 13 ment tablie mais il est difficile de d terminer concr tement le pr judice encouru Les nuisances sonores en sont un exemple typique Pour de telles formes de nuisances il s av re souvent difficile d en identifier les victimes concr tes En cas de tapage nocturne r p t dans un immeuble d appartements il s agira sans doute exclusivement des voisins En cas de nuisances sonores occasionn es par l organi sation d une f te locale la cat gorie de victimes potentielles sera plus vaste Ici la mise en uvre d une indemnisation ou d une r paration sera moins vidente et exigera plus de cr ativit Il y a d autres cas de comportement g nant la suite desquels il est impossible de d signer une victime individuelle Nous pensons notamment au fait d uriner sur la voie publique ou la transgression de certaines r gles tablies dans le r glement g n ral d un parc communal par exemple l int
27. e m diation La notion de transparence implique galement que le m diateur pr cise clairement qu un proc s verbal a t dress et que celui ci constitue le point de d part du pro cessus de m diation Cela peut constituer une importante restriction Il se peut que le proc s verbal dans lequel est constat e l infraction administrative par exemple tapage nocturne s inscrive dans le cadre d un conflit de voisinage de longue date De telles informations contextuelles sont videmment essentielles pour une appro ion dan PONT che concr te du processus de m diation N anmoins le m diateur doit se limiter l infraction constat e dans le proc s verbal et ne doit pas se pr occuper du conflit de voisinage en tant que tel Toutefois il peut orienter les parties vers un autre service de m diation appropri par exemple un service de m diation locale Le principe de transparence a pour principal objectif de donner aux int ress s une image correcte de la m diation et de leur permettre le cas ch ant d adapter leurs attentes la r alit concr te Quels sont les acteurs concern s par la m diation SAC La m diation a t d crite comme une forme de gestion du conflit par le biais d une tierce personne neutre Outre le m diateur les acteurs de la m diation SAC sont le contrevenant et la victime 1 Le m diateur 23 Le m diateur assume la responsabilit du processus de m diation Il agit en fonc ti
28. econnaissant l infraction mais en invoquant des circonstances att nuantes par exemple Plusieurs situations m ritent une attention particuli re L assistance d un avocat est garantie pour le contrevenant mineur g de seize ans le jour des faits Dans la pratique l assistance juridique gratuite est accord e par le Bureau d aide juridique Cette assistance couvre toute la proc dure administra tive et donc aussi la m diation La t che d informer le b tonnier qu un avocat doit tre d sign incombe au fonctionnaire sanctionnateur M me si les parents du mineur concern ont d j engag un avocat le fonctionnai re sanctionnateur est oblig de demander pour le mineur la d signation d un autre avocat au cas o il y aurait un conflit d int r ts entre le mineur et ses parents Comme il l a t stipul pr c demment le mineur a droit cette assistance juri 25 dique durant la totalit de la proc dure Il est souhaitable d informer l avocat de la proposition de m diation Cela n implique pas que l avocat soit obligatoirement pr sent l entretien de m diation Le fait que l avocat v rifie l accord ventuel avant qu il soit conclu peut suffire C est au mineur et son conseil de d cider si la pr sence de ce dernier la m diation est n cessaire La minorit du contrevenant implique que ses parents doivent tre associ s la proc dure de m diation La loi SAC leur attribue les m mes droits qu a
29. en uvre concr te de la m diation SAC Exigences pr alables Avant qu une commune puisse mettre concr tement en uvre une proc dure de m diation SAC il faut qu un certain nombre d exigences pr alables soient satisfaites Premi rement il faut que le r glement de police de la commune concern e pr voie des sanctions administratives communales Si la sanction de mineurs ayant atteint l ge de seize ans est possible il faut que cela soit explicitement mentionn dans le r glement de police concern En ce qui concerne le traitement des infractions mixtes il est conseill de conclure un accord avec le Procureur du Roi ce sujet Un tel accord permettra non seule 29 ment de d limiter clairement leurs t ches mais galement de gagner du temps Ensuite il faut d signer le m diateur Pour ce faire il existe trois possibilit s Soit les communes disposeront de leur propre m diateur Soit elles feront usage d un service de m diation tabli qui se pr sente g n ralement sous la forme d une asbl qui s occupera de la m diation SAC en plus de ses autres t ches comme la m diation p nale Soit elles utiliseront les services des m diateurs SAC mis leur disposition par la Politique des Grandes Villes voir ci dessus Si la commune d cide de collaborer avec un service de m diation existant il lui est conseill de conclure avec ce service un accord au sein duquel leur coop ra tion sera pr cis e par
30. ences suppl mentaires notamment celle d exercer un effet p dagogique sur le contrevenant et ventuel lement sur la victime et celle de remplir une fonction de banc d essais vis vis de la commune Vu que ces cons quences ne sont pas directement vis es par la m diation SAC il n est pas indiqu de les d signer comme objectifs m me pas se condaires Mais tant donn qu elles peuvent d river des objectifs susmentionn s il est utile de s y attarder un instant Le caract re p dagogique de la m diation vis vis du contrevenant se traduit par le fait que la communication avec la victime et la r paration ou indemnisation du dommage commis lui permettent de prendre conscience des cons quences de son acte Une fois de plus nous tenons souligner que ce caract re p dagogique n est pas proprement parler un des objectifs de la m diation Il est n anmoins difficile de faire abstraction du fait qu un processus de m diation offre une plus value par rapport la seule amende administrative Le processus de m diation peut galement avoir un effet p dagogique sur la victime Dans certains cas cela lui permettra par exemple de mieux comprendre les motifs du contrevenant Le processus de m diation peut galement laisser transpara tre certains probl mes au sein de la commune Si certaines plaintes sont r currentes il peut tre utile de les transmettre l administration communale De cette fa on ces probl
31. erdiction de rouler en v lo sur les pelouses Dans de tels cas le pr judice est pour ainsi dire totalement immat riel et la commune se r v le la victime la plus indiqu e ce sont en effet les autorit s mode d emploi M diation SAC 14 locales qui subissent les dommages oc casionn s par l infraction au r glement g n ral de police Dans ce genre de situation les parties se mettront alors d accord sur une forme de r paration symbolique Dans la pratique nous constatons que cette r paration du dommage n goci e et d cid e par les parties le contreve nant et la commune prend diverses formes lettre d excuse excuse orale r paration en nature Ici l imagina tion de chacune des parties est mise contribution Ainsi dans le cas o le contrevenant a urin sur la voie publique les parties la m diation pourraient convenir qu titre de r paration le contrevenant accom pagne pendant quelques heures le service communal de propret afin de prendre conscience des cons quences de son acte De telles formes de r paration symbo lique peuvent galement prendre la forme de ce que nous appelons une presta tion SAC ll est toutefois important qu il n y ait pas de malentendus au sujet de ce type de r paration symbolique M me s il y a un certain nombre de similitudes avec lesdites peines de travail qui sont aussi souvent ex cut es aupr s des autorit s locales la logique
32. erme m diation 08 Que signifie le terme m diation dans le cadre des SAC 10 Le cadre g n ral de la m diation SAC assen 12 Quels sont les objectifs de la m diation SAC 12 1 Indemnisation ou r paration du pr judice 12 2 COMMUNICATION ST APAISEMENL s 352508 anserina 15 3 CONSEQUENCES SECONAAINES rennes rnb 16 Quels sont les principes de fonctionnement de la m diation SAC 18 1 Le caract re volonta E mentirs eranen EnA EEEE EEREN menus 18 2 La confidentialit rangeren ata ende 19 3 1La n Utralit seems inte ve Hens vennen saatn mt Beeke pe 20 4 IMAP GRE IEE 2 8 seine lanntereemparseuparun danses 21 S Latran pAr ENCE snaren anaemia ee ANT N AR A 22 Quels sont les acteurs concern s par la m diation SAC 23 1 L m dIdteur ssrin ieie a NEEE 23 2 Le contrevenant asiriene a ennn edn 24 Sa VIEUMEr aeree EAE e ead vere edad nand 26 La mise en uvre concr te de la m diation SAC 29 Exigences pr alables 43238 unanime aande dl 29 S lection et transmission des proc s verbaux 30 Prise de contact avec le contrevenant et la victime par le m diateur 31 LG MEGIGUON SN SO ananas costa Rens ane Ee nn El arne 33 accord de m diation 2e anaaraanoganan enen men den nana enneh dele dd 35 l ex cution e
33. ettent une certaine r serve par rapport au processus de m diation directe une m diation indirecte peut leur tre propos e Le m diateur sert alors de passerelle entre les parties Comme il l a d j t stipul il est conseill au m diateur de d terminer avec chacune des par ties quelles informations transmises peuvent tre communiqu es l autre partie ll est parfaitement imaginable qu un processus de m diation indirecte se trans forme en un processus direct par exemple en raison d une plus grande confiance mutuelle ou parce qu un obstacle important la r solution du conflit a t lev Il est galement possible qu une m diation directe prenne une forme indirecte parce que le conflit entre les parties risque de s envenimer et qu un certain apaisement s av re n cessaire Dans les deux cas il est conseill d informer au pr alable les parties des possibilit s et des limites du processus de m diation et de la proc dure SAC en tant que telle La m diation directe sera organis e par le biais d une r union qui se d roulera dans un espace neutre de pr f rence dans le bureau du m diateur La pr sence de l avocat ou des parents quand le contrevenant est mineur ne peut tre g yie A IA refus e Le m diateur est charg de v rifier que l galit entre les parties est respect e et qu il n y a par exemple pas de supr matie vidente en raison d une diff rence d ge de confiance en soi
34. eur Lorsque le contrevenant r agit de mani re positive la proposition de m dia tion le m diateur peut contacter la victime et lui demander si elle est dispos e participer la proc dure de m diation Nous conseillons au m diateur d attendre la r action du contrevenant avant de contacter la victime afin de ne pas le faire inutilement Comme il l a t stipul pr c demment les coordonn es de la victime pour autant qu il y ait une victime identifi e figurent g n ralement dans le proc s verbal Si le fonctionnaire sanctionnateur passe de bons accords avec les services de police ces donn es aussi compl tes que possible peuvent tre syst matique ment reprises dans le constat l TERI ET 17 Si la victime n est pas dispos e participer au processus de m diation la m dia tion peut encore tre entam e par le biais de l intervention d un repr sentant 33 communal Voir ci dessus Cette prise de contact avec les parties peut se faire par un simple courrier Cette fa on de faire est pratique et suffit d autant plus que via la lettre recommand e du fonctionnaire sanctionnateur qui contient l offre de m diation nous disposons d une preuve que l offre de m diation a correctement t faite au contrevenant mineur En ce qui concerne le style et le ton adopt s cette lettre peut rev tir un caract re plus informel que celle du fonctionnaire sanctionnateur Par souci de transparence
35. ie de conseils d exemples et de bonnes pratiques En esp rant que ces diff rentes initiatives contribuent une meilleure qualit et attractivit de la vie urbaine je vous souhaite une bonne lecture Marie Arena Ministre des Grandes Villes Introduction Les sanctions administratives communales plus loin SAC ont t mises en place en 1999 en vue de lutter de mani re plus rapide et plus efficace contre les incivi lit s publiques Les modifications de la l gislation relative aux SAC intervenues en 2004 y ont introduit entre autres une proc dure de m diation L laboration concr te de cette proc dure de m diation s est toutefois heurt e des difficult s dans bon nombre de villes et communes Plusieurs aspects de cette proc dure ne sont pas encore tr s clairs A travers le pr sent vade mecum nous tenterons d expliquer de fa on claire et pr cise en quoi consiste la m diation SAC Pour ce faire nous en esquisserons d abord le contexte g n ral En quoi consistent les SAC Que signifie le terme m diation Et concr tement Que signifie le terme m diation dans le cadre des SAC 05 Le cadre de la m diation SAC sera ensuite expos travers ses objectifs ses prin cipes de fonctionnement et les diff rents acteurs de la proc dure Le volet suivant sera essentiellement consacr la mise en uvre concr te de la proc dure de m diation SAC Nous y suivrons le d roulement chronologique d u
36. ion du fonctionnaire sanctionnateur qui tablit l ventuelle responsabilit du ou des int ress s ll est n anmoins possible que ce ou ces derniers aient d j reconnu les faits La proc dure de m diation ne peut avoir lieu uniquement si et pour autant que le ou les int ress s reconnaissent les faits qui leur sont reproch s Lors de la s lection des proc s verbaux pour lesquels une m diation est envisageable il est conseill de v rifier si cette condition est respect e Il est possible qu un proc s verbal com prenne d j une d claration de la personne concern e dans laquelle elle recon na t sa responsabilit Un premier indice est donn par rapport une ventuelle contestation ult rieure des faits Les moyens de d fense crites et ou orales pr vues par la proc dure SAC restent bien entendu pleinement valables Lorsqu une offre de m diation est faite celle ci ne peut donc pas contenir de jugement implicite sur la responsabilit de l int ress car celui ci dispose toujours de l ensemble des moyens de d fense ll est donc pr f rable d entamer une proc dure de m diation uniquement si le contrevenant re conna t explicitement les faits et s il ne souhaite pas faire ult rieurement usage de ses moyens de d fense au cours de la phase administrative Il est parfaitement imaginable que le contrevenant utilise aussi bien la proc dure de m diation que les possibilit s de d fense en r
37. it et Pr vention Boulevard de Waterloo 76 1000 Bruxelles T l 02 5573399 Fax 02 5573367 Website www besafe be E mail vps ibz fgov be Association de la Ville et des communes de la R gion de Bruxelles Capitale Rue d Arlon 53 bo te 4 1040 Bruxelles T l 02 238 51 40 Fax 02 280 60 90 Website www avcb vsgb be E mail welcome avcb vsgb be Annexe III Union des Villes et Communes de Wallonie Rue de l Etoile 14 5000 Namur T l 081 24 06 11 Fax 081 24 06 10 Website www uvcw be E mail commune uvcw be Vereniging van Vlaamse Steden en Gemeenten vzw Rue du Pavillon 9 1030 Bruxelles T l 02 211 55 00 Fax 02 211 56 00 Website www vvsg be E mail info vvsg be 4T mode d emploi M diation SAC 48 Annexe IV Infractions mixtes La loi du 17 juin 2004 modifiant la nouvelle loi communale pr voit que les commu nes peuvent galement int grer dans leur r glement de police des infractions qui restent p nales mais qu elles ont la possibilit de sanctionner administrativement si elles le jugent opportun Il s agit des infractions mixtes C est une d rogation l gale au principe de l interdiction de double incrimination Il s agit des infractions vis es aux articles suivants du Code P nal o article 327 330 menace d attentat contre les personnes ou contre les propri t s et fausses informations relatives des attentas graves article 398 coups et blessures volontaires artic
38. le 448 injures article 461 et 463 vol simple article 526 destruction ou d gradation des tombeaux monuments objets d art article 534bis tags et graffitis article 534ter d gradations de propri t s immobili res article 537 destruction et d vastation d arbres et de greffes article 545 fait de combler des foss s couper ou arracher des haies d truire des cl tures d placer o supprimer des bornes et pieds corniers article 559 1 destructions mobili res article 561 1 tapage nocturne article 563 2 bris de cl ture article 563 3 petites voies de fait et violences l g res Si les communes souhaitent r primer ces infractions il n est pas n cessaire qu elles les red finissent dans leur r glement de police Elles peuvent se contenter de pro c der un renvoi ces dispositions Annexe IV Les infractions mixtes peuvent tre r parties en deux cat gories A Articles 327 330 398 448 461 et 463 du Code P nal Pour les infractions mixtes les plus graves menaces d attentat coups et blessures volontaires injures et vols simples le fonctionnaire ne peut infliger une amende que si le Procureur du Roi l a inform dans un d lai de deux mois qu il ne r ser verait pas de suite l affaire et qu il trouvait qu une amende tait opportune Si le Procureur du Roi n a pas r pondu dans le d lai l infraction ne peut plus faire l objet que d un traitement p nal et aucune amende administr
39. me tenus de faire une nette distinction entre les deux La neutralit concerne la relation entre le m diateur et les diff rentes parties du processus de m diation Tandis que l impartialit concerne la position du m diateur dans le syst me plus large au sein duquel il travaille a t il suffisamment d ind pendance vis vis du fonctionnaire sanctionna teur L ind pendance du m diateur par rapport l administration communale et aux services de police doit galement garantir cette impartialit 5 La transparence La notion de transparence n est pas reprise telle quelle dans la d finition de la m diation Cette notion m rite toutefois que nous nous y attardions Elle implique que le m diateur s exprime de mani re claire et pr cise sur son r le et la proc du re dans laquelle se trouvent impliqu es les parties concern es C est la raison pour laquelle cette notion doit tre consid r e comme l un des principes de fonctionne ment fondamentaux de la m diation SAC D s le d but du processus le m diateur est tenu d expliquer les possibilit s et les limites de la proc dure de m diation La loi SAC en tant que telle demeure pour beaucoup m connue Il est donc conseill d en expliquer les lignes directrices juridiques aux parties Cela implique notamment que le m diateur les informe du fait que le fonctionnaire sanctionnateur a toujours la possibilit d imposer une sanction quelle que soit l issue du processus d
40. ment Etant donn que la proposition de m diation est obligatoire pour les mineurs len voi du courrier recommand constitue une preuve concluante du respect de cette obligation Les ventuelles discussions ce sujet sont ainsi exclues mode d emploi M diation SAC 32 Prise de contact avec le contrevenant et la victime par le m diateur ll est pr f rable que le m diateur ne prenne son tour contact avec le contreve nant que quelques semaines apr s l envoi du courrier recommand introduisant la proc dure administrative Cela est plus pratique et ce pour plusieurs raisons Apr s ces quelques semaines le d lai de d fense de quinze jours pr vu par la pro c dure administrative sera coul Un envoi non r ceptionn sera alors galement revenu Dans ce cas il est conseill au fonctionnaire sanctionnateur de r exp dier par voie normale les envois non r ceptionn s Il contribue ainsi l information de l int ress au sujet de l infraction qui est retenue contre lui et de la proc dure administrative en cours Lorsque le contrevenant est mineur le fonctionnaire sanctionnateur pourra galement savoir si les parents souhaitent faire usage des possibilit s de d fense Il va de soi que cela ne vaut pas pour les cas o le contrevenant a d j r agi la premi re offre de m diation mentionn e dans le courrier recommand introdui sant la proc dure administrative du fonctionnaire sanctionnat
41. nateur et le m diateur doivent convenir d un mode de communication efficace et rapide Apr s la cl ture du processus de m diation le fonctionnaire sanctionnateur doit encore d cider s il impose ou non une amende administrative ventuellement moins lev e Cette d cision doit tre prise dans les d lais prescrits Or le r sultat du processus de m diation peut constituer un l ment essentiel pour le contenu de sa d cision et devra donc lui tre rapidement communiqu La proc dure de m diation est propos e la suite d une infraction au r glement g n ral de police Il se peut qu une telle infraction fasse partie d un probl me plus vaste tel qu un conflit de voisinage persistant En principe la m diation SAC n y a pas trait Le cadre juridique le court d lai de prescription etc ne permet pas d entreprendre une m diation globale Nous reviendrons plus loin sur ces diff rentes limites et restrictions La m diation est obligatoire pour les mineurs ayant atteint l ge de seize ans Cette formulation doit tre comprise dans le sens o l offre de m diation est obligatoire pour cette cat gorie d ge C est ensuite au mineur de d cider s il veut faire usage de cette offre Une participation forc e la proc dure de m diation engendrerait probablement un r sultat n gatif et serait surtout contraire au caract re volontaire de la m diation L offre de m diation est facultative pour les pers
42. ne proc dure de m diation des exigences pr alables aux ventuelles actions suppl mentaires requises apr s la cl ture de la proc dure Cette partie comprend de nombreuses indications pratiques destin es faciliter le bon d roulement de la m diation Enfin vous trouverez galement dans ce vade mecum les r f rences des textes de loi pertinents des lectures recommand es des adresses et des sites Web utiles 1 Loi du 13 mai 1999 relative aux sanctions administratives communales M B 10 06 1999 2 Loi du 17 juin 2004 modifiant la nouvelle loi communale M B 23 07 2004 mode d emploi M diation SAC 06 Le contexte g n ral En quoi consistent les sanctions administratives communales La loi du 13 mai 1999 relative aux sanctions administratives communales visait la modification de la Nouvelle loi communale La pratique avait r v l que les infractions aux r glements communaux de police ainsi que d autres infractions reprises dans le Code p nal demeuraient tr s souvent sans suite Cela tait d la charge de travail trop importante du minist re public qui avait pour cons quence que la priorit tait g n ralement accord e aux formes de criminalit plus graves ll est toutefois apparu que ce sont pr cis ment ces petites formes de criminalit et de nuisance comme le tapage nocturne le vandalisme etc qui suscitent un senti ment d ins curit chez beaucoup de personnes et e
43. on des principes de fonctionnement d crits ci dessus volont neutralit etc dans le but d atteindre les objectifs de la m diation SAC savoir l indemnisation ou la r paration du dommage la communication Il n existe pas d objections juridiques ce que la fonction m diatrice soit exer c e par le fonctionnaire sanctionnateur N anmoins en raison des principes de fonctionnement d crits ci dessus ce genre de double casquette m diateur et fonctionnaire sanctionnateur est toutefois d conseill Le m diateur se doit en effet d tre une personne neutre La pratique a r v l que bon nombre de communes n appliquaient pas encore la proc dure de m diation SAC cause notamment d un manque de personnel dans leur administration Le Gouvernement f d ral a aid les communes en mettant 33 m diateurs SAC leur disposition via la Politique des Grandes Villes Lattribu tion des m diateurs s est faite au niveau de l arrondissement judiciaire En ce qui mode d emploi M diation SAC 24 concerne les communes de la R gion Bruxelles Capitale la r partition des m dia teurs est d termin e par zone de police Cela doit permettre la mise en place d un service de m diation part enti re offrant suffisamment de garanties qualitatives 2 Le contrevenant Les notions de contrevenant ou de coupable doivent tre mani es avec une certai ne circonspection La proc dure de m diation pr c de la d cis
44. onnaire sanctionnateur au sujet de cette s lection Le fonctionnaire sanctionnateur transmet au m diateur une copie du proc s verbal ainsi que la date de la lettre recommand e du fonctionnaire sanctionna teur introduisant la proc dure administrative Le proc s verbal permet au m dia teur de se faire une premi re id e des faits Celui ci contient ventuellement les coordonn es de la victime La date de l envoi du courrier permet au m diateur de tenir compte du d lai de prescription savoir 6 mois Cette date est importante dans le sens o elle constitue la date de lancement de la proc dure administrative En ce qui concerne les contrevenants mineurs les coordonn es des parents et de l avocat d sign lui sont galement transmises Ce dernier point s applique gale ment lorsque le contrevenant majeur dispose d un avocat 31 Il peut tre d ores et d j utile de mentionner l offre de m diation dans la lettre du fonctionnaire sanctionnateur introduisant la proc dure administrative Le fonctionnaire y indiquera galement les coordonn es du m diateur et invitera le contrevenant prendre contact avec lui Cette mani re de proc der pr sente divers avantages Premi rement cela engendre un gain de temps tant donn que l offre de m dia tion est faite au d but de la proc dure administrative De plus le taux de r ponse sera probablement plus lev lorsque le m diateur r it ra l offre ult rieure
45. onnes majeures Le processus de m diation SAC vise exclusivement l indemnisation et la r paration du dommage S il est n cessaire de faire une distinction entre les deux l indemni sation et la r paration sont toutefois partiellement li es Nous remarquons que l indemnisation et la r paration sont les seuls objectifs de la m diation SAC expli citement mentionn s Il est n anmoins vident que la m diation vise galement de fa on implicite via la r paration ou l indemnisation du pr judice l apaisement de la situation conflictuelle Comme il l a t mentionn le cadre juridique de la loi 14 SAC ne permettra pas toujours d atteindre cet apaisement d une autre mani re que celle d un accord au sujet de la r paration du dommage Les objectifs de la m diation SAC et les notions de r paration et de pr judice seront abord s de mani re plus d taill e ci dessous mode d emploi M diation SAC 12 Le cadre g n ral de la m diation SAC Quels sont les objectifs de la m diation SAC 4 Indemnisation ou r paration du pr judice L objectif primaire et le seul mentionn dans la l gislation est l indemnisation ou la r paration du dommage Dans le cadre de la loi SAC la notion de dommage peut tre interpr t e de mani re large et prendre diverses formes Premi rement elle peut prendre une forme concr te et mat rielle Prenons l exemple du dommage provoqu par un acte de vandalisme En ce
46. partient toujours aux parties 2 La confidentialit La confidentialit est le deuxi me principe cl de la m diation Ce principe semble ici moins important que dans le cadre d une m diation p nale les infractions commises sont en effet g n ralement assez l g res Pourtant nous aurions tort d en sous estimer l importance Le succ s d une m diation d pend surtout du fait que les diff rentes parties savent que leurs d clarations faites dans le cadre de la m diation resteront confidentiel les Il coule de source que le m diateur est scrupuleusement tenu au secret pro fessionnel tant donn que la proc dure de m diation n est pas connue de tous mode d emploi M diation SAC et qu au cours de la phase initiale il y a souvent une certaine m fiance de part et d autre il ne faut pas h siter attirer une fois de plus l attention des parties sur ce caract re confidentiel Il est galement important de leur demander de respecter cette confidentialit Dans le cas d une m diation indirecte il est conseill de convenir clairement l avance quelles informations peuvent tre communiqu es l autre partie La r ussite de la m diation en d pend La confidentialit m rite une attention particuli re lors de la cl ture de la proc dure de m diation notamment dans la communication au fonctionnaire sanctionnateur du r sultat du processus Ici deux points de vue doivent tre concili s Il y a
47. rim s mode d emploi M diation SAC 08 Via les lois du 7 mai 2004 17 juin 2004 et du 20 juillet 2005 le l gislateur a permis aux communes d int grer certaines de ces infractions dans leur r glement communal de police Il s agit des infractions mixtes Celles ci sont toujours inclu ses dans le Code p nal mais sont galement passibles d une sanction administra tive communale Il est int ressant de s y attarder un instant tant donn qu elles peuvent galement faire l objet d une proc dure de m diation La liste compl te des infractions mixtes est jointe en annexe du pr sent vade mecum Les modifications l gislatives susmentionn es de 2004 et de 2005 ont permis d adapter et de pr ciser la l gislation relative aux SAC Il est important d attirer l attention sur le fait qu il est d sormais possible d imposer une amende adminis trative pouvant aller jusqu 125 des mineurs ayant atteint l ge de 16 ans condition de respecter un certain nombre de garanties proc durales suppl men taires Il est galement possible d interjeter appel de telles d cisions devant le tribunal de la jeunesse Enfin l insertion du nouvel article 119 ter de la Nouvelle loi communale pr voit une proc dure de m diation dans le cadre des sanctions administratives Celle ci sera abord e de fa on d taill e dans les parties suivantes Que signifie le terme m diation La loi SAC ne contient aucune descrip
48. rterait pr judice au caract re volontaire de la m diation Le cas ch ant l organisation de diff rents entretiens individuels peut s av rer n cessaire 3 La victime En ce qui concerne la participation de la victime au processus de m diation diver ses situations peuvent se pr senter en fonction de la nature des dommages Dans une premi re hypoth se il peut tre question d un pr judice mat riel claire ment tabli et la ou les victimes sont identifi es Comme stipul pr c demment il peut s agir de personnes naturelles ou morales de droit public ou priv Dans la pratique nous observons que la plupart du temps la victime est soit un particulier soit la commune Afin d illustrer cela prenons deux exemples En cas de graffitis sur la maison d un particulier Dans ce cas la victime est le pro pri taire de la maison Une m diation pourra avoir lieu entre le contrevenant et le propri taire de cette maison E 2 En cas de graffitis sur les murs d une piscine communale Dans ce cas c est la com mune qui est victime du pr judice commis et qui pourra tre repr sent e dans le processus de m diation Une m diation pourra avoir lieu entre le contrevenant et le repr sentant de la commune L intervention d un repr sentant communal peut se faire de diverses mani res Globalement deux options semblent possibles La commune peut ainsi opter pour un repr sentant fixe ou variable Les
49. t l valuation de l accord de m diation 37 Rapport du m diateur et d cision du fonctionnaire sanctionnateur 38 M diation cl tur e affaire close naan arr creer emanatie 38 ANNEXES aans mb de em weent atas naa Upon headed eee deed 41 Avant propos Des incivilit s telles que l affichage sauvage l abandon de d chets et les graffitis ne sont que quelques exemples de faits qui en plus de susciter beaucoup d irritation contribuent cr er un sentiment d ins curit chez le citoyen La plupart du temps peu de suites sont donn es ce type d incivilit cause d un manque de moyens et de temps du parquet mais galement de raisons techniques telles que l absence de l auteur ou l impossibilit de r unir des preuves mat rielles suffisantes En 1999 via le syst me des sanctions administratives communales les communes ont cependant re u les moyens de constater de poursuivre et de sanctionner cer taines infractions Elles sont d sormais en mesure de lutter plus rapidement et plus efficacement contre la petite criminalit mais galement contre les d range ments publics sur leur territoire Dans le cadre de cette proc dure administrative le conseil communal peut 03 galement pr voir une proc dure de m diation Cette proc dure de m diation a pour objectif de permettre l auteur de l infraction d indemniser ou de r parer le dommage qu il a provoqu Dans ce con
50. texte cette proc dure a un effet respon sabilisant et p dagogique Il est cependant apparu que ce volet m diation tait encore insuffisamment pris en compte par les villes et communes faute de connaissances m thodologiques mais galement de moyens humains En 2006 le gouvernement f d ral a d s lors d cid de renforcer la politique de pr vention de la d linquance juv nile et d octroyer un appui compl mentaire aux villes et communes afin de les aider mettre en uvre une lutte efficace contre les incivilit s mode d emploi M diation SAC 04 Dans ce cadre deux missions sp cifiques ont t confi es l administration de la Politique des Grandes Villes d une part la cr ation d une Task force d experts charg e d accompagner les villes et communes dans la mise en place du syst me des sanctions administratives communales et de la m diation et d autre part la mise disposition de m diateurs charg s de la proc dure de conciliation dans le cadre des sanctions administratives communales Afin de mieux informer les villes et communes sur cette proc dure de m diation et de les aider dans sa mise en place l administration de la Politique des Grandes Villes a galement r dig le pr sent vade mecum Cet outil pr cieux reprend les diff rentes tapes que les villes et communes se doivent de respecter pour impl menter cette proc dure de m diation Il contient galement toute une s r
51. tion de la m diation Pour obtenir une d finition g n rale du terme m diation l article 3 ter du Titre pr liminaire du Code de proc dure p nale constitue un point de d part fort utile Cet article d crit la m diation comme un processus permettant aux personnes en conflit de participer activement si elles y consentent librement et en toute confi dentialit la r solution des difficult s r sultant d une infraction avec 4 Loi du 7 mai 2004 modifiant la loi du 8 avril 1965 relative la protection de la jeunesse et la nouvelle loi communale M B 25 06 2004 5 Loi du 17 juin 2004 modifiant la nouvelle loi communale M B 23 07 2004 Loi du 20 juillet 2005 portant des dispositions diverses M B 29 04 2005 7 Par le terme loi SAC nous d signons l ensemble de la l gislation en mati re de SAC l aide d un tiers neutre s appuyant sur une m thodologie d termin e Elle a pour objectif de faciliter la communication et d aider les parties par venir elles m mes un accord concernant les modalit s et les conditions permettant l apaisement et la r paration Cette d finition correspond troitement aux descriptions du concept formul es dans la litt rature professionnelle Comme il appara t plus loin la m diation SAC ne peut tre assimil e la m diation en mati re p nale Les dispositions proc durales pr vues son sujet ne peuvent donc pas s appliquer la m diation
52. u contreve nant Cela signifie que les parents peuvent participer la proc dure de m diation s ils le souhaitent Les parents y sont de toute fa on invit s Afin de pr server le caract re volontaire de la m diation toute pression exerc e par les parents civilement responsables de leur enfant doit tre vit e Les contrevenants majeurs peuvent galement faire appel l assistance d un avocat mode d emploi M diation SAC 26 Dans certains cas le contrevenant majeur appr ciera le fait de pouvoir assister aux entretiens de m diation en pr sence d une personne de confiance parent partenaire etc Dans la mesure o cela n entrave pas le processus de m diation il est conseill ici de faire preuve d une certaine souplesse Il est toutefois n ces saire de rappeler que dans le cadre de la proc dure ces personnes n ont pas de droit propre et que l quilibre entre les diff rentes parties doit tre soigneusement respect Pour un certain nombre d infractions il est possible que plusieurs contrevenants soient mis en cause par exemple en cas de vandalisme de groupe o de tapage nocturne caus par un groupe de personnes En principe il n y a pas d objection une participation conjointe de ces personnes la proc dure de m diation faut n anmoins veiller pr server l quilibre entre les contrevenants et la ou les victimes En effet toute pression de groupe serait inacceptable et po
53. u retrait d une permission ou d une autorisation d livr e par la commune soit de la ferme ture temporaire ou d finitive d un tablissement En ce qui concerne l amende administrative une proc dure particuli re est pr vue l article 119bis de la Nouvelle loi communale Cette forme de r f r administra tif permet d sormais au fonctionnaire sanctionnateur de poursuivre et de punir ce type d infraction Il est possible d interjeter appel de sa d cision devant le tribunal 07 de police Les autres sanctions sont impos es par le coll ge des bourgmestre et chevins Aucune proc dure sp cifique n a toutefois t pr vue par la loi Dans la pratique les amendes administratives constituent la majeure partie des SAC Dans le pr sent vade mecum il sera toujours question de ce type de sanc tion La plupart des remarques formul es ici pourront n anmoins s appliquer aux proc dures relatives aux trois autres types de sanction Une importante limite fut cependant pos e cette comp tence communale une sanction administrative ne peut tre pr vue contre ces infractions que si aucune sanction p nale ou administrative n est pr vue par une loi un d cret ou une ordonnance Dans la pratique cette restriction a pos probl me en ce qui concerne certaines formes tr s courantes de troubles de l ordre public telles que le tapage nocturne ou le vandalisme En effet ces comportements sont toujours p nalement r p
54. xercent une influence n gative sur la qualit de vie Via la loi du 13 mai 1999 le l gislateur a voulu tendre la comp tence communale en mati re de police administrative au d rangement public Selon la formulation de la circulaire OOP 30bis le d rangement public vise des comportements mat riels essentiellement individuels qui sont de nature troubler le d roulement harmonieux des activit s humaines et r duire la qualit de vie des habitants d une commune d un quartier d une rue d une mani re qui d passe les contraintes normales de la vie sociale Cette modification l gislative a d s lors donn aux communes la possibilit de r primer de telles formes de d rangement public par le biais de leur r glement g n ral de police 3 Circulaire OOP 30bis du 3 janvier 2005 concernant la mise en uvre des lois du 13 mai 1999 relative aux sanctions administratives dans les communes du 7 mai 2004 modifiant la loi du 8 avril 1965 relative la protection de la jeunesse et la nouvelle loi communale et du 17 juin 2004 modifiant la nouvelle loi communale M B 21 01 2005 Une deuxi me modification fut apport e par cette loi de 1999 A c t de la p nalisation classique via les peines de police les communes ont re u la possibilit d infliger des sanctions administratives communales Il s agit ici soit d amendes administratives pouvant s lever jusqu 250 soit de la suspension ou d
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