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Enjeux et perspectives de la consommation collaborative

1. a000000n 136 Figure 51 Marques locales de diff rentes enseignes de la grande distribution Re 140 Figure 52 Types de transactions majoritairement effectu es Nomad is TNS Sofres 2015 146 Figure 53 Principaux biens concern s par des transactions avec des particuliers Nomad is TNS Sofres 2015 147 Figure 54 Profil type des individus acheteurs vendeurs de biens entre particuliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 147 Figure 55 Le site MyRecycleStuff s inspire des r seaux sociaux ex Facebook pour cr er des liens entre particuliers 146 Figure 56 Cr ations d entreprises dans le secteur de l quipement collaboratif entre 1995 et 2014 Nomad is 2015 149 Figure 57 Cartographie des acteurs sur le segment de l quipement collaboratif Nomad is 2015 Unit nombre d utilisateurs 150 Figure 58 Connaissance et utilisation des sites de la consommation collaborative Enqu te INC 2014 150 Figure 59 Espace message de ShareVoisins permettant de communiquer entre membres y compris pour des motifs externes au pr t ODA de a ie dc 152 Figure 60 carte interactive des usagers de Peerby Amsterdam sise 155 Figure 61 Cartographie des segments de l habillement collaboratif Nomad is 2015 157 Figure 62 Cr ati
2. Myrecyclestuff Ce type d change de biens entre particuliers est destin cro tre car il permet aux particuliers de mieux valoriser leurs biens Mieux vaut changer un bien dont on consid re qu il a toujours la m me valeur que le vendre au rabais 1 2 2 Sc nario Synergies Dans ce sc nario la consommation collaborative continue se d velopper mais connait deux dynamiques d volution compl mentaires 1 2 2 1 Evolutions macro conomiques La crise conomique se poursuit actant un changement d cisif de la situation conomique fran aise on ne parle d sormais plus de crise mais bien de transformation La persistance d un contexte conomique difficile faible croissance stagnation du pouvoir d achat etc ne cr e cependant pas de rupture profonde dans les modes de consommation actuels Le consommateur gagne en autonomie en personnalisation et en interaction avec les entreprises sans remettre en cause les fondamentaux du syst me La consommation est de plus en plus d mat rialis e et d sinterm di e les entreprises cherchent limiter leurs co ts fixes afin de rester comp titives et proposer des tarifs attractifs Une majorit des acteurs alternatifs et conventionnels op rent ainsi des rapprochements de leurs offres dans une logique de compl mentarit Dans ce contexte les consommateurs tout en testant r guli rement les nouvelles options qui leur sont prop
3. r e BlaBlaCar rach te Carpooling et conforte sa position de leader europ en Y BlaBlaCar a rachet son principal rival l allemand carpooling com renfor ant omg ainsi sa position de leader sur le march europ en du covoiturage et confirmant BlaglaCar une tendance la consolidation des acteurs de la mobilit collaborative Simultan ment BlaBlaCar a fait l acquisition d AutoHop une petite soci t de 9 carnooling com covoiturage tendant ainsi sa communaut quatre nouveaux pays la CLICK RIDE SAVE Hongrie la Roumanie la Serbie et la Croatie Drivy rach te Buzzcar et l ve huit millions d euros pour son expansion Drivy a rachet un de ses principaux concurrents Buzzcar Cette acquisition s est i doubl e d une lev e de fonds de huit millions d euros drivy m Le tour de table a t r alis par Via ID groupe Mobivia jusqu ici propri taire location de voiture entre particulier de Buzzcar le fonds Ecotechnologies de Bpifrance d Index Ventures et d Alven Capital Gr ce cette union la soci t revendique 500 000 membres et 26 000 voitures louer en France et en Allemagne http www mamanlou com 46 http www contactngo com 4 Maddyness com E Loue continue d tendre son empire et annonce le rachat de ContactNgo 07 04 15 8 La tribune Alexandre Woog la fine lame de l e commerce 14 04 2015 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborat
4. Face la concurrence croissante des assureurs dans le secteur de la consommation collaborative les pionniers renforcent leur implication La MAIF qui avait pris une participation strat gique dans le site de location de voitures entre particuliers Koolicar dont elle tait aussi le partenaire assureur en 2014 et qui a investi en mars 2015 4 millions d euros dans GuestToGues va ainsi lancer d ici fin 2015 un fonds d investissement d di la consommation collaborative dot de plusieurs dizaines de milliers d euros Nous revendiquons de devenir le partenaire de l conomie collaborative indique Pascal Demurger directeur g n ral de la MAIF Les assureurs devront galement faire face une concurrence indirecte celle des particuliers eux m mes Des communaut s d auto assurances voient en effet le jour un peu partout en Europe telles que Friendsurance en Allemagne jFloat au Royaume Uni ou encore P2P Le principe est simple la communaut cr e un pot commun ou chacun verse une cotisation En cas de sinistre les assur s sont indemnis s 585 BlaBlaCar veut rassurer ses utilisateurs Le Monde 18 05 2015 http www lemonde fr economie article 2015 05 18 blablacar veut rassurer ses utilisateurs 4635537 _3234 html 586 GuestToGuest est une plate forme d change de maisons et d appartements entre particuliers cf Volet 1 2 3 2 1 volution et dynamisme du march 587 La Maif ren
5. S adapter au plus pr s de la demande gr ce au crowdsourcing Enfin plusieurs grandes enseignes ont lanc des op rations de crowdsourcing visant identifier les besoins des consommateurs et proposer des produits correspondant leurs attentes Ces op rations concernent notamment les produits alimentaires Par exemple Casino a lanc la plateforme Cvous com Carrefour Si j tais Carrefour et Auchan a r alis un partenariat avec la plateforme Quirky aucun produit alimentaire pour le moment cf partie s quiper 18 https www ter sncf com centre gares vos services panier fraicheur Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 141 2 5 4 STRUCTURATION DU SECTEUR 2 5 4 1 Pouvoirs publics ce jour aucune initiative des pouvoirs publics concernant sp cifiquement les segments de l approvisionnement collaboratif ou de la restauration collaborative n a t r pertori e aussi bien en mati re de r glementation de communication ou de coordination Certaines actions des pouvoirs publics contribuent promouvoir le secteur mais sont souvent principalement tourn es vers le d veloppement des circuits courts Par exemple le minist re de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la For t a entrepris le recensement et la publication de l ensemble des initiatives de circuits courts La liste comporte aussi bien des initiatives nationales que r gionales
6. le m canisme de r f rencement sur les moteurs de recherche comme Google tel qu il est con u actuellement ne nous donne pas l opportunit de cro tre on ne fait pas le poids face des acteurs qui peuvent miser beaucoup plus que nous Par ailleurs sous l effet de la n cessaire professionnalisation de nombreux acteurs alternatifs augmentent les tarifs de leurs prestations et font voluer leurs mod les d affaires ce qui a pour effet de les soumettre des contraintes fiscales et r glementaires accrues droit du travail hygi ne et tra abilit responsabilit etc et de leur faire perdre une partie de leur avantage concurrentiel Parall lement les acteurs conventionnels en lien avec les pouvoirs publics mettent en place des mesures plus restrictives afin de pouvoir encadrer et contr ler l mergence de nouveaux entrants alternatifs Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 259 D En raison de ces param tres et de la difficult des acteurs alternatifs proposer des mod les conomiques stables et p rennes les nouveaux entrants peinent trouver le soutien d investisseurs et ne parviennent pas atteindre la masse critique n cessaire au d veloppement de leur activit La consommation collaborative ne dispara t pas pour autant mais tend se recentrer sur des communaut s de pionniers et des march s de niche notamment dans la sph re non mon taire
7. 4 2 Qualit de l offre et fid lisation de la client le Atteindre une masse critique n cessite une augmentation du nombre d utilisateurs Il semble que les campagnes de communication aient une incidence tr s positive et tr s efficace sur l augmentation de flux sur les plateformes concern es En effet les entrepreneurs parlent de bonds pics ou records de visiteurs dans les p riodes concomitantes ou imm diatement post rieures aux campagnes de communication Cependant ces campagnes comportent le risque d attirer un flux de visiteurs de mani re trop pr coce et de ainsi de ne pas pouvoir faire face la demande attente insatisfaction ou de proposer une offre qualitativement basse fonctionnalit s du site qualit de la prestation etc synonyme d exp rience n gative et de d ception pour l utilisateur Selon les secteurs le ratio offre demande est invers Dans le secteur de l approvisionnement La Ruche qui dit Oui fait ainsi face un manque d offreurs producteurs l obligeant d cliner de nombreuses demandes de gt at 42 cr ation de ruche par faute d approvisionnement tandis que dans le secteur de la mobilit suite une campagne de communication men e en partenariat avec la MAIF Koolicar disposait d un parc de voitures nettement sup rieur la demande Il s agit donc pour les plateformes collaboratives de g rer la mont e progressive de l offre et de la demand
8. Encadrer et accompagner la structuration sur le territoire national d une fili re de la consommation collaborative g n ratrice de plus value Soutenir le d veloppement de start up fran aises fort potentiel ces champions internationaux en devenir en instaurant un climat de confiance favorable l innovation et au d veloppement Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 212 3 2 quit de traitement entre nouveaux entrants et acteurs existants Les nouveaux acteurs de la consommation collaborative repr sentent une force disruptive de march qui bouscule les mod les tablis en contournant les interm diaires traditionnels entre offre et demande tenant d une logique B to C Business to Consumer pour mettre directement en relation des particuliers offreurs avec des particuliers consommateurs dans une logique C to C Consumer to Consumer Comme tabli pr c demment l un des facteurs cl s du succ s de ces mod les repose sur la d mat rialisation des changes et processus g n rateur de flexibilit de rapidit galement sur la possibilit pour les particuliers de maximiser leur pouvoir d achat en partageant les frais et ou en g n rant des revenus compl mentaires pour les offreurs et en acc dant des biens services de mani re gratuite ou prix inf rieur aux taux du march pour les demandeurs Si ces nouveaux mod les sont porteu
9. Figure 90 Matrice des facteurs cl s de d veloppement des march s de la consommation collaborative et identification des trois sc narios prospectifs Nomad is 2015 1 2 Pr sentation des trois sc narios tendanciels Chaque pr sentation de sc nario d taille les projections envisag es du march de la consommation collaborative Evolutions macro conomiques cette premi re partie a t r alis e partir d l ments d analyse bibliographique articles rapports ouvrages etc Elle pr sente dans les grandes lignes les volutions macro conomiques envisag es pour chacun des sc narios volutions des habitudes de consommation cette partie repose sur des projections r alis es par TNS Sofres partir des pratiques de consommation observ es aujourd hui dans l enqu te Les r sultats prospectifs obtenus ont t tablis en prenant en compte deux dimensions o Le transfert d un groupe de consommateurs un autre ex basculement d une part des futurs adeptes id alistes en opportunistes dans le sc nario Transition Chaque sc nario indique ainsi le nouveau poids de chacun des groupes de consommateurs en termes d effectif o La prolongation des tendances actuelles observ es au sein de chaque groupe de consommateurs Cet exercice a t men sur la base des donn es de l enqu te gr ce un calibrage de l volution du poids de chaque groupe en fonction des ana
10. Sur sa dimension territoriale avec l appui des collectivit s locales en qu te d outils et de dispositifs pour optimiser mutualiser leurs co ts et cr er du lien social Environ 5 des acteurs alternatifs les leaders sectoriels de la consommation collaborative parviennent atteindre une masse critique suffisante et faire voluer leur mod le de fa on correspondre aux attentes des consommateurs seuls et ou avec l appui de certains acteurs conventionnels clair s Entreprises conventionnelles Les acteurs conomiques conventionnels accentuent les difficult s rencontr es par les acteurs alternatifs en faisant pression sur les pouvoirs publics pour obtenir une r glementation stricte Les pouvoirs publics se montrent d autant plus conciliants que le d veloppement des acteurs alternatifs leaders de leurs secteurs respectifs ne s est pas traduit par une cr ation d emploi dans les proportions esp r es Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 260 2 OPPORTUNIT S POUR LES ACTEURS CONVENTIONNELS La consommation collaborative repr sente une opportunit pour de nombreux acteurs conventionnels aussi bien en termes d optimisation des process ressources et infrastructures qu en termes de d veloppement de nouvelles comp tences et de repositionnement strat gique Les grandes enseignes en particulier sont des acteurs conomiques qui s int ressent de pr s la consommation c
11. l international toutefois certaines marques de pr t porter s engagent dans des d marches collaboratives Depuis 2011 la marque am ricaine Patagonia s est associ e avec eBay pour cr er un site de vente achat entre particuliers de ses produits En 2013 le site accueillait 60 000 membres Un partenariat gagnant gagnant l initiative a permis de renforcer l image d entreprise responsable pour la marque et de g n rer un nouveau march pour eBay Toujours l international H amp M se positionne galement comme une entreprise leader dans l exploration de nouveaux syst mes collaboratifs dans l habillement L enseigne su doise offre un bon d achat de 5 euros tout particulier rapportant trois v tements usag s l un de ses magasins partenaires Cette initiative ne rentre pas directement dans le champ de l conomie collaborative particulier particulier mais elle constitue une r ponse int ressante des acteurs conventionnels aux pratiques alternatives 386 Ibid 387 Can Patagonia and eBay make shopping more sustainable The Guardian 13 05 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 164 2 7 4 STRUCTURATION DU SECTEUR 2 7 4 1 Pouvoirs publics l heure actuelle les pouvoirs publics fran ais n ont pris aucune mesure d di e sp cifiquement au soutien ou l encadrement des pratiques d habillement collaboratif Leur action s ins
12. annonces_1518014 html lAhPQmSpU5Z0V621 99 Leboncoin change de directeur g n ral Le Figaro 21 01 2015 http www lefigaro fr flash eco 2015 01 21 97002 20150121FILWWW00323 leboncoin change de directeur general php My Recycle Stuff Un r seau social de troc circulaire F Clodic Tanguy pour wave innovation com septembre 2014 http www wave innovation com my recycle stuff html Olivier Aizac PDG du site Leboncoin fr les Echos 27 11 2014 http www lesechos fr 27 11 2014 LesEchos 21823 152 ECH olivier aizac pdg du site leboncoin fr htm Qui sont les utilisateurs du site Leboncoin fr Nicolas jaimes Journal du net 11 09 2014 http www journaldunet com media publishers audience leboncoin shtml ShareWizz un site de pr ts d objets entre particuliers R Korda pour Le Figaro fr 22 01 14 http www lefigaro fr secteur high tech 2014 01 22 01007 20140122ARTFIG00145 sharewizz un site de prets d objets entre particuliers php Un march domin par deux leaders le Bon Coin et eBay C Magaud et M J Levin pour ecommerce fr 16 12 13 http www ecommercemag fr Thematique marche prospective 1010 Dossiers Le C to C la nouvelle maniere de consommer des Fran ais 398 Un marche domine par deux leaders le Bon Coin et eBay 232251 htm Zilok quand le Web r invente la location V Talmon pour LesEchos fr 17 09 10 http business lesechos fr entrepreneurs idees de business dossiers 10856
13. tre invit des tables rondes et ateliers pour am liorer l offre de la plateforme BlaBlaCar a galement r alis un partenariat avec la MAIF et propose une assurance laquelle plus de la moiti des clients souscrivent D autres plateformes de covoiturage comme Djump se constituent comme des communaut s ferm es qu on ne peut int grer qu en tant parrain ou en ayant formul une demande Selon les fondateurs une communaut o chaque membre a t recommand sera beaucoup plus cr dible qu un autre syst me de transport quelconque La s lection des chauffeurs est drastique car la s curit est notre premi re priorit Un membre de l quipe rencontrera personnellement chaque conducteur potentiel et s assurera qu il ait au moins cinq ans de permis une assurance valide et une voiture r cente Se gt Location de modes de transport La confiance rev t galement une importance cruciale dans les plateformes de location de modes de transport tant donn la valeur de l objet lou Afin d assurer ce type de relations les plateformes de location l image de celles de covoiturage ont nou des partenariats avec des compagnies d assurance Une partie des commissions pr lev es par les plateformes sur les transactions entre particuliers sont destin es payer les frais d assurance Chacun est ainsi responsable et partie prenante de la s curit collective Les compagnies ont ainsi cr des produi
14. un tarif pr f rentiel Un service de planification d itin raire comparant l ensemble des modes de transport mais permettan aussi de r server un mode de transport voiture train avion etc et de planifier des vacances De leur c t BlaBlaCar Aramis et Ouicar ont lanc une offre limit e du 21 10 au 30 11 14 qui consistait proposer des particuliers une voiture 0 euro par mois jemoffreunevoiture com sous condition de la louer d autres particuliers et de l utiliser pour du covoiturage 3 S appuyer sur les acteurs alternatifs pour assurer son propre d veloppement 6 Source entretien avec Marie C cile Rochet Mobivia 19 12 2014 Nomad is E Vallerey L Usine digitale colutis lance iDVROOM et permet la SNCF de p n trer le march du covoiturage sept 2014 http www usine digitale fr article ecolutis lance idvroom et permet a la sncf de penetrer le marche du covoiturage Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 53 Sans d velopper d offre sp cifique certains acteurs conventionnels s allient avec des acteurs alternatifs pour effectuer un repositionnement strat gique am liorer la connaissance de leur client le ou encore renforcer leur attractivit et leur capacit de fid lisation gain d image L agence de voyages Nomade Aventure proposait par exemple jusque d but 2014 ses prestations sur le site collaboratif TripNco qui mettait e
15. Hommes CSP Cadres professions intellectuels 25 34 ans Sud Est CSP Revenus du foyer 4500 euros et plus par mois Revenus du foyer 4500 euros et plus par mois Pratiquent galement l change de voiture entre Pratiquent galement l change de maison et la particuliers principalement en tant que location de voiture entre particuliers en tant que consommateurs ou encore l auto partage et le consommateur notamment v lo partage Ont des pratiques collaboratives li es Ont des pratiques collaboratives li es principalement au d placement et au logement principalement au transport et au logement Font des achats dans des friperies ou des Font des achats dans des magasins bio plus d une boutiques d occasion plus d une fois par mois fois par mois Ont d j vot pour s lectionner un projet Ont d j vot pour s lectionner un projet d entreprise d entreprise Y voient un moyen de tester des produits Y voient un mod le de consommation meilleur diff rents Ce mod le de consommation pour la soci t qui s accentue avec le correspond leur envie de faire partie d une d veloppement du num rique Ils font confiance communaut Ils font confiance aux grandes en l UE et les startup pour d velopper le secteur entreprises pour d velopper le secteur Figure 23 Profil type des individus pratiquant la location ou l change de voiture entre particuliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation
16. Le site propose une fonctionnalit argus permettant sur la base des caract ristiques du produit date d achat dimensions etc de consulter le prix moyen calcul selon les estimations de D cathlon L argus ne fonctionne pas pour tous les produits 2 2 2 Flexibilit rapidit et d sinterm diation Un autre avantage expliquant le succ s des initiatives de consommation collaborative est la grande flexibilit des services la rapidit de mise en contact entre les particuliers permise par une d sinterm diation et la possibilit d utiliser les ressources de son voisinage aussi bien en termes de comp tences que d infrastructures ou d quipements Une des possibilit s s offrant aux acteurs conventionnels consiste sous r serve de faisabilit juridique utiliser le r seau que forment les particuliers pour flexibiliser leur offre notamment en mati re de livraison des produits Les particuliers ne sont en effet pas soumis des contraintes d horaires d ouverture fermeture pouvant rigidifier l offre traditionnelle et sont au contraire souvent disponibles dans des cr neaux strat giques soirs et week end Ils disposent par ailleurs de ressources permettant d envisager un maillage g ographique extr mement fin l chelle du voisinage et une amplification extraordinaire des possibilit s pour les clients le choix du point de livraison ne s effectuera plus entre trois points relais et une boutique
17. Par exemple la plateforme am ricaine Airbnb a lev pr s de 475 millions de dollars en avril 2014 et vient de boucler une nouvelle lev e de fonds d un montant d un milliard de dollars valorisant ainsi l entreprise 18 milliards d euros BlaBlaCar plateforme fran aise de covoiturage a de son c t lev 80 millions d euros en 2014 afin notamment de se d velopper sur les march s mergents comme la Turquie l Inde ou le Br sil Enfin Uber plateforme de V hicules de Transport avec Chauffeur a lev la somme record d un milliard d euros en 2014 Cette croissance exponentielle de certaines plateformes a attis l int r t de certaines entreprises conventionnelles notamment les g ants d internet qui voient dans cette nouvelle forme d conomie un levier de croissance Ainsi Google a investi 100 millions d euros dans Lending Club une plateforme de financement participatif et a tabli un partenariat avec Uber en 2013 En tout on consid re que depuis 2012 les entreprises conventionnelles de capital risque ont investi 2 milliards d euros dans plus de 500 start up de l conomie collaborative dans le monde Sur ce nouveau march les tats Unis et la France apparaissent comme les pays leaders au niveau mondial en termes de volumes d affaires et de diversit de l offre Les deux pays comptent de nombreuses plateformes de premier plan ayant entrepris des strat gies d internationalisation comme Ly
18. Un second facteur tend amplifier ce potentiel Il s agit de la modification des pratiques touristiques Une tude du Cr doc de 2010 souligne que les nouvelles habitudes de consommation des touristes sont caract ris es par un rejet croissant des formats traditionnels Les s jours touristiques en club ou en h tel apparaissent standardis s occidentalis s et synonymes de passivit tandis que les formules all inclusive sont de plus en plus critiqu es par les touristes pour leur incitation la surconsommation et au g chis Les Fran ais reprochent galement aux structures de tourisme de masse leur isolement qui tend tenir les touristes l cart de la r alit locale et restreindre les contacts avec les populations locales de simples changes marchands Afin de r pondre cette exigence grandissante d authenticit et de contact humain les agences de voyages conventionnelles sont de plus en plus nombreuses proposer aux particuliers des circuits hors des sentiers battus dans de nombreux pays Par exemple l agence Evaway propose en Tha lande et au Vietnam des circuits o une grande part d autonomie est laiss e aux individus et o seuls le transport la nourriture ainsi que quelques grandes tapes culturelles sont pr vues Cette tendance semble cependant particuli rement profitable aux plateformes de consommation collaborative dont la fonction premi re consiste mettre en re
19. changes de services qui concentrent la majorit des pratiques collaboratives des Fran ais ont t r alis es par plus d un Fran ais sur deux Doi in Se faire aider aider Se nourrir Se d placer dpi Se loger Se divertir Transporter stocker Se financer Figure 7 La pratique de la consommation collaborative par secteur Les doonn es correspondent au pourcentage de personnes interrog es ayant d j r alis au moins une fois une pratique de consommation collaborative dans le secteur concern DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Les transactions de biens entre particuliers hors proches famille et amis sont pratiqu es par plus de deux Fran ais sur trois Dans la majorit des cas ces transactions sont mon taris es vente achat et sont effectu es sur une plateforme Internet g n raliste ou sp cialis e plus marginalement dans des r seaux physiques de type brocantes vide greniers etc Ces pratiques sont loin d tre anecdotiques puisque les Fran ais qui vendent ou ach tent des biens des particuliers le font en moyenne de huit neuf fois par an Les Fran ais sont galement nombreux utiliser les services entre particuliers Ils proposent davantage leurs services en moyenne deux fois par mois qu ils n en sollicitent une fois par mois Pour la majorit des Fran ais la consommation coll
20. d engagement et de communaut occupent une place essentielle Ils se montrent galement tr s sensibles la notion de convivialit qu offre selon eux ce type de pratiques Pr cisons qu ils n ont jamais t expos s des exp riences n gatives Les b n fices qu ils entrevoient sont doubles S ils mettent davantage en avant les b n fices sociaux aider les gens dans le besoin apprendre et partager des connaissances tre acteur dans la co construction d un mod le de consommation ilS soulignent galement les int r ts conomiques g n rer un revenu suppl mentaire faire des conomies Selon eux et l avenir les entreprises classiques devraient proposer plus de services de ce type Qui sont ils On retrouve chez ces personnes une plus forte proportion De femmes 58 De personnes g es de 25 65 ans De personnes habitant dans le rural 31 De personnes ayant un engagement b n vole r gulier en dehors des dons financiers aux associations 35 De personnes faisant des courses dans des magasins bio 20 dans les friperies boutiques d occasion 61 et dans des brocantes 75 De personnes ayant l habitude de s appuyer sur les commentaires d autres consommateurs pour choisir une marque un produit ou un service 58 Habitudes de consommation collaborative En moyenne ils ont d j exp riment 6 7 pratiques Des transactions avec des particuliers p
21. l habitation de mani re r p t e pour de courtes dur es une client le de passage qui n y lit pas domicile N anmoins cette autorisation n est pas requise s 1l s agit d une r sidence principale alin a 5 de l article L 631 7 A La loi ALUR a introduit en son article 11 l obligation pour les op rateurs interm diaires comme les plateformes de r servation et de paiement en ligne d informer les loueurs de r sidences secondaires de leur obligation de d claration en mairie et d obtenir pr alablement la location du bien une d claration sur l honneur attestant du respect de cette obligation Ainsi cette loi officialise le droit de louer sans formalit sa r sidence principale pour de courtes dur es sans d passer quatre mois de locations cumul es par an mais les prix pratiqu s pour ce genre de location ne font l objet d aucun encadrement La loi ALUR complique toutefois la location de courte dur e de r sidences secondaires Le bar me de la taxe de s jour a t modifi en novembre 2014 et les modalit s de perception de la taxe de s jour par les plateformes de r servation et de paiement en ligne pour le compte des loueurs de locations BI Louer des touristes sera plus compliqu Le Figaro 03 04 2014 http immobilier lefigaro fr article louer a des touristes sera plus complique _df889848 b419 1 1e3 92ad 7803e0daal9d Pipame Enjeux et perspectives de la consommation colla
22. le minist re des Affaires sociales de la Sant et des Droits des femmes Direction g n rale de la Sant le minist re de la Culture et de la Communication D partement des tudes de la Prospective et des Statistiques le minist re de l ducation nationale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche le minist re de la Ville de la Jeunesse et des Sports le Commissariat g n ral l galit des territoires CGET rattach au Premier ministre le Commissariat g n ral la strat gie et la prospective CGSP rattach au Premier ministre Avertissement La m thodologie utilis e ainsi que les r sultats obtenus rel vent de la seule responsabilit des prestataires Nomadeis et TNS Sofres qui ont r alis cette tude Ils n engagent ni le Pipame ni la DGE ni le Picom Les parties int ress es sont invit es le cas ch ant faire part de leurs commentaires la direction g n rale des Entreprises DGE qui a coordonn le groupement de commandes de cette tude Commanditaires Direction G n rale des Entreprises DGE P le de comp titivit des industries du commerce PICOM Membres du comit de pilotage No l Le Scouarnec Alice M tayer Mathieu Ange Mucchielli Guy Le Goff Vivianne Serre Garnier G rard Emond Aladin Mekki Olivier Perrin Julia Gassie Anne Charlotte Leluc Jaques Fran ois Marchandise V ronique Routin Marine Alabarede Laurent Meunie
23. novembre 2014 Relations entre les membres et notion de communaut En tant que besoin physiologique primaire se loger constitue un acte consid r g n ralement comme moins anodin que se divertir Voire m me se nourrir En mati re de coh bergement et encore plus de cohabitat l institution d un rapport de confiance entre les membres de la communaut mobilis e est de ce fait fondamentale pour assurer sa p rennit La notion de communaut ne recouvre toutefois pas les m mes r alit s selon les pratiques concern es gt Coh bergement Les communaut s de particuliers constitu es autour du coh bergement CouchSurfing Airbnb etc sont la plupart du temps d mat rialis es et l esprit de tribu y est diff remment d velopp selon les sites tr s fort pour CouchSurfing beaucoup plus limit sur Airbnb La communaut exerce principalement un r le d autocontr le en laissant par exemple la possibilit aux clients d effectuer un retour d exp riences sur la plateforme web de mise en relation des particuliers notation des offreurs commentaires etc Elle va ainsi cr er un environnement de confiance au sein duquel des interactions commerciales s curis es et sans surprise pourront se d velopper Directeur de la Mission OTSI et Pays Touristiques d Aquitaine Mopa Jean Luc Boulin explique le succ s rapide d Airbnb par sa capacit avoir parfaitement rempli cette fonction les offreurs sont presque
24. volutions des habitudes de consommation volution des profils types des particuliers offreurs et b n ficiaires Le groupe des opportunistes et dans une moindre mesure celui des engag s sont ceux qui profitent le plus de l expansion des mod les collaboratifs induite dans le sc nario Transition En effet le contexte de crise conomique persistant la n cessit de trouver de nouvelles activit s g n ratrices de revenus ainsi que la g n ralisation de nouveaux modes de consommation et de production collaboratifs plus respectueux de l environnement et mettant l accent sur les liens sociaux convertissent un nombre croissant d individus Dans ce sc nario les opportunistes passent ainsi de 39 56 L augmentation de l effectif de ce groupe est due la migration de certaines cat gories de consommateurs vers les opportunistes En effet ce transfert concerne 60 des futurs adeptes 1d alistes ainsi que 25 des d us critiques qui deviennent dans ce sc nario des opportunistes Concernant les autres groupes les engag s connaissent galement une hausse sensible de leur volume passant de 12 17 A l inverse les r fractaires sont les moins nombreux passant de 8 5 4 3 Opportunistes Futurs adeptes 1d alistes Engag s Pa R fractaires D us critiques Figure 91 volution des profils types de consommateurs pour le sc nario Transition Nomad is TNS Sofres 201
25. 6 ans Enfant de Lancez un SOS baby sitter plus de 6 ans proximit de votre position et recevez des r ponses en Langues parl es fran ais Langue maternelle anglais Courant moins de 20 minutes T l charger l appli iPhone Permis de conduire Oui avec v hicule personnel T l charger l appli Android Aide aux devoirs possible Oui niveau coll ge Niveau d tudes BAC 2 Dipl me baccalaur at litt raire w V rifi Dipl me baccalaur at litt raire w V rifi Figure 67 Exemple de profil dont les donn es transmises sont v rifi es par la plateforme FamiH ro Les plateformes de jobbing comme Jemepropose ou encore Youpijob ont galement mis au point des syst mes de notation qui permettent de jauger la fr quentabilit et la fiabilit d un offreur Afin de s curiser encore davantage les transactions entre les particuliers de nombreuses plateformes de services payants ont mis en place un syst me d assurance couvrant la responsabilit civile du jobbeur en cas de sinistre provoqu par celui ci qu elles paient via la ponction d une partie de leurs commissions Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 173 2 8 3 TAT DES LIEUX DE L OFFRE 2 8 3 1 March alternatif Dynamisme de l offre et cartographie des acteurs Les services entre particuliers constituent un secteur tr s dynamique avec un potentiel de d veloppement cons quent Aujourd hui il exis
26. Cr ations d entreprises sur le march du divertissement collaboratif entre 1971 et 2013 Nomad is 2015 116 Figure 42 Cartographie des acteurs du divertissement collaboratif Nomad is 2015 Unit nombre d adh rents 119 Figure 43 Matrice repr sentant les diff rents segments de march du secteur s alimenter Nomad is 2015 125 Figure 44 Focus sur les pratiques li es l alimentation DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 seen 127 Figure 45 Profil type des individus exer ant des pratiques de consommation collaborative li es l alimentation DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 130 Figure 46 Cr ations d entreprises sur le march du divertissement collaboratif entre 1971 et 2013 Nomad is 2014 132 Figure 47 Cartographie des acteurs du segment s alimenter Nomad is 2015 Unit nombre d adh rents 133 Figures Extra dela page d accueil de Potager CP ie A E NEVE E OR ittel 135 Figure 49 Exemples d initiatives d Incredible Edible source http www incredible edible info 136 Figure 50 Cartographie des acteurs du segment se restaurer Nomad is 2015 Unit nombre d adh rents
27. Enjeux et perspectives de la consommation collaborative Elle pr sente les partis pris de l quipe projet quant aux activit s retenues au sein du p rim tre D finis avec l appui du comit de suivi de l tude et d taill s et pr cis s la suite d un comit technique ayant r uni une quinzaine d experts de la consommation collaborative ces arbitrages s articulent partir des axes de r flexion suivants types de march s tudi s alternatif et conventionnel crit res reconnus comme discriminants pour inclure ou exclure une activit conomique du p rim tre de la consommation collaborative Trois filtres de s lection ont t retenus secteurs d activit s concern s Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 301 2 DEUX MARCH S D TUDE 2 1 March alternatif et march conventionnel Le concept de consommation collaborative est troitement associ l mergence au d but des ann es 2000 de nouveaux acteurs et mod les conomiques mettant en relation des particuliers pour changer vendre louer etc des biens et services Les entreprises spontan ment voqu es par les commentateurs journalistes essayistes politiques s exprimant sur le th me de la consommation collaborative sont principalement des plateformes de type AirBnB ou Blablacar qui ont lanc le mouvement et l ont m diatis En permettant des consommateurs de trouver des solu
28. La plateforme g n raliste Leboncoin et le r seau social Facebook r alisent galement un travail de mise en relation des offreurs et des demandeurs de colocations Ces acteurs se trouvent toutefois concurrenc par l mergence de sfart up proposant une offre parfois plus personnalis e La plateforme fran aise Weroom lanc e d but 2013 et qui comptabilisait d j 40 000 utilisateurs et 7 000 r f rences de chambres en f vrier 2014 permet d entrer en contact avec des colocataires potentiels partageant les m mes centres d int r t Le march de l habitat participatif appara t encore plus atomis que le march du coh berg ment L accompagnement aux d marches d habitat participatif s av re encore en voie de professionnalisation l offre tant essentiellement port e par des acteurs de l conomie Sociale et Solidaire ESS Dans la lign e d associations pionni res et toujours en activit comme co Habitat Group de nouvelles structures comme la Concertation en urbanisme et en architecture pour un d veloppement durable CUADD interviennent aupr s de groupes de particuliers d j constitu s ou de collectivit s souhaitant lancer un projet d habitat participatif sur leur territoire Elles jouent un r le de facilitateur coordinateur conseiller animateur proposant des prestations allant de l animation du groupe de futurs habitants l assistance pour le montage juridique et financier d
29. P les gains issus de vos pratiques de consommation SI I CS RC l EE E RC E E a E E EC OS RS CE D E RE DS RE ER a tna Figure 93 Part des revenus r alis s par les consommateurs offreurs gr ce la consommation collaborative pour le sc nario Transition Nomad is TNS Sofres 2015 e Evolutions des pratiques des particuliers b n ficiaires de biens et services de la consommation collaborative Pour les particuliers b n ficiaires ce sont galement les transactions de biens achat de biens 11 points et de services 9 points entre particuliers et le covoiturage covoiturage pour des trajets r guliers 5 points covoiturage pour des trajets ponctuels 6 points qui progressent le plus Concernant ces trois pratiques l offre et la demande entre particuliers augmentent de mani re quasi similaire et tendent s aligner Cependant cette dynamique n est pas valable pour tous les secteurs comme se nourrir et se loger o un d s quilibre entre l offre et la demande est observable En effet pour le secteur se nourrir 32 des consommateurs b n ficiaires ach tent des produits frais un producteur de mani re collaborative avec La Ruche qui dit Oui ou une Amap par exemple 7 points alors que seuls 3 des particuliers offreurs pratiquent la vente de produits frais De fait dans ce sc nario l offre de produits alimentaires reste
30. Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 258 b n ficiaires r alisent entre 10 et 20 de leurs d penses mensuelles dans ce secteur Par ailleurs 22 des consommateurs ne r alisent aucune d pense dans le domaine de la consommation collaborative Part des d penses li es aux pratiques de consommation Rappel r sultats R sultats projet s volutions collaborative enqu te point de en des d penses mensuelles totales Sc nario Bulle En tant que consommateurs b n ficiaires quelle est aujourd hui la part de vos pratiques de consommation collaborative dans vos d penses Figure 102 Part des d penses mensuelles des consommateurs li es aux pratiques de consommation collaborative pour le sc nario Bulle Nomad is TNS Sofres 2015 1 2 3 3 volutions de l offre Entreprises alternatives La massification soudaine de la demande a mis en lumi re certaines d faillances des mod les alternatifs De nombreux consommateurs ont fait l exp rience d une prestation qualitativement d cevante non disponibilit conformit du produit service retards irr gularit s malhonn tet incivilit etc et dans certains secteurs il existe un d calage important entre la taille des communaut s et la r alit des circuits conomiques mis en place panel de fournisseurs offreurs canaux logistiques etc ZOOM Secteur se faire aider Animal Fut
31. Plusieurs actions peuvent tre envisag es comme le fait d inciter les plateformes collaboratives rappeler leurs utilisateurs particuliers offreurs et demandeurs la r glementation en vigueur concernant les pratiques effectu es ex droit de la consommation s appliquant aux transactions de ventes ou d change d objets entre particuliers et pr ciser le niveau r el de garantie apport pour la prestation Au del des plateformes en tant que telles d autres canaux et outils peuvent tre utilis s pour informer les particuliers offreurs et demandeurs de leurs droits et de leurs devoirs en mati re de consommation collaborative Par exemple on pourrait envisager l laboration et la mise en ligne d un site gouvernemental officiel de la consommation collaborative centralisant l information disponible en mati re de r glementation et de fiscalit Enfin il existe des enjeux concernant la gestion des donn es transmises et chang es par les acteurs de la consommation collaborative notamment en termes de protection du consommateur particulier offreur vis vis de pratiques discriminantes de diffamation ou de d nigrement Une des actions pouvant tre envisag e consiste d signer des tiers de confiance ex agence ind pendante assurant la v rification des profils de particuliers offreurs demandeurs et pouvant tre sollicit s en cas de litiges entre tiers en termes de e reputation et de protection de la v
32. Potager city est galement seul proposer des produits exotiques en compl ment des productions locales en hiver notamment issus de fili res biologiques et quitables La taille des communaut s de Potager city et du R seau cocagne les deux structures comptent chacune plus de 10 000 membres est probablement mettre en relation avec leur relative anciennet sur le march par rapport aux nouveaux entrants 7 La reine des abeilles est responsable d un r seau local et joue un r le d interm diaire mettant en contact les membres de la ruche et les producteurs En contrepartie la reine per oit une commission sur les transactions r alis es Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 134 e m identifie Des fruits et l gumes locaux et extra frais a Commande internet Emed SEmi Wiweet 3 Y 7 1 et 24 25h livraison offerte en point relais Nos clients en parlent Amandine Tran ru CAogu ns d tempe foaire Figure 48 Extrait de la page d accueil de Potager city Le site est dot d un graphisme color et a r il combine diff rents supports vid o page Facebook t moignages etc et joue la carte de la facilit et de la flexibilit d acc s aux produits pour s duire une client le plus large que celle des Amap Pour compl ter le panorama des initiatives avec contrepartie mon taire on recense l apparition r cente de deux nouveaux acteurs dont
33. _14 QUELQUES MOTS D INTRODUCTION partir de 2007 la crise financi re et conomique mondiale a provoqu dans les pays industrialis s une brusque mont e du ch mage une baisse du pouvoir d achat des m nages ainsi qu une d stabilisation du syst me bancaire mondial Les effets de la crise ont agi comme un catalyseur de tendances de fond observ es depuis quelques d cennies mouvements altermondialistes critiques du syst me agro industriel intensif etc et ont intensifi un questionnement citoyen sur les modes de production de financement et de consommation actuels Cette remise en question a notamment t illustr e en 2011 par des mouvements comme celui des ndign s en Espagne ou Occupy Wall Street aux tats Unis promouvant un mod le de soci t plus responsable Les pratiques visant changer et partager des biens entre particuliers ainsi qu limiter les interm diaires entre producteur et consommateur ont connu un engouement progressif donnant naissance un ensemble d initiatives rassembl es sous l appellation de consommation collaborative Ce mouvement r cent et grandissant s appuie sur des pratiques pr num riques telles que les Syst mes d changes Locaux SEL qui ont vu le jour en France au d but des ann es 90 Il s agit de syst mes d changes de produits ou de services entre les adh rents d un m me groupement associatif selon une unit propre chaque groupe On peut
34. acteurs alternatifs et conventionnels des neuf secteurs d activit du p rim tre de l tude ont permis de d gager des facteurs cl s de d veloppement identifi s comme critiques dans l volution de la consommation collaborative en France Ces facteurs cl s la fois exog nes et endog nes au march de la consommation s organisent en trois grandes cat gories Facteurs macro conomiques O Crise conomique et financi re ex tension sur le budget des m nages recherche d conomies compl ments de revenus etc volutions technologiques ex outils num riques technologies de l information et de la communication TIC volution du e commerce etc Transition nerg tique et cologique ex prise de conscience environnementale face aux impacts du r chauffement climatique volutions des mod les nerg tiques hydrocarbures vs nergies renouvelables volution des modes de transports etc Transformation du march de l emploi ex pr carisation du march du travail fort taux de ch mage tendance la diversification des activit s et l auto entrepreneuriat etc D s quilibres du march de l offre conventionnelle induits par des ph nom nes de surproduction d hyperconsommation de sous utilisation des biens etc ayant particip l mergence des acteurs alternatifs et des services entre particuliers volutions r glementaires vis vis de la consommat
35. l avoir essay de mani re r guli re et 74 Comit des Constructeurs Fran ais d Automobiles CCFA 2014 Enqu te nationale transports et d placements 2008 7 Le transport routier serait responsable de 15 des missions de particules fines polluantes en 2014 selon le CITEPA 7 http www adetec deplacements com cout_utilisation_voiture_3p pdf 18 INSEE indices de conjonctures 2014 Cette augmentation concerne le prix du baril en dollars Le Figaro Comprendre la chute vertigineuse des prix du p trole 18 12 2014 http www lefigaro fr conjoncture 2014 12 17 20002 20141217ARTFIG00244 comprendre la guerre du petrole php 80 MACIF Barom tre de la mobilit durable 2013 8I MACIF Barom tre de la mobilit durable 2013 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 63 occasionnelle en novembre 2014 Ils taient galement de 26 28 envisager de le pratiquer dans les mois venir portant la proportion plus d un Fran ais sur deux L importance du covoiturage dans la mobilit collaborative tient notamment son anciennet dans le paysage fran ais et la pr sence d un acteur de poids sur le march En effet la plateforme BlaBlaCar anciennement Covoiturage fr a t le premier acteur se lancer en France d s 2004 et concentre plus de 80 des parts de ce segment de march La popularit du covoiturage ainsi que les b n fices retir s par les p
36. les structures associatives et coop ratives attirent davantage la confiance des citoyens en recherche de solutions pour subvenir leurs besoins essentiels nergie num rique alimentation etc Parall lement les citoyens tentent de s organiser entre eux en cr ant de nouveaux syst mes de solidarit y compris pour les changes de biens et de services La structure de l emploi et de la fiscalit personnelle s oriente vers une mutation profonde de plus en plus de citoyens s investissant dans la consommation collaborative aussi bien en tant qu offreurs que demandeurs La consommation collaborative repr sente une part croissante de leurs revenus de leurs d penses et de leur temps de travail La d finition traditionnelle de l emploi ne permet plus de rendre compte fid lement de la r alit de l occupation et de l activit conomique des citoyens Les pouvoirs publics doivent en cons quence adapter de nombreux dispositifs droit du travail fiscalit concurrence protection des consommateurs m canismes de financement statistique publique etc Ils doivent aussi jouer un r le de m diation pour g rer les nouveaux rapports de forces qui apparaissent entre acteurs du march consommateurs associations et entreprises avec une complexit renforc e par la duplicit des statuts des citoyens consommateurs offreurs demandeurs Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 244 1 2 1 2
37. m me si l encore les opportunistes restent le groupe le plus nombreux avec 41 5 des personnes interrog es Les futurs adeptes id alistes les d us critiques et les engag s ont en effet des effectifs relativement similaires avec respectivement 15 15 et 11 5 des personnes interrog es Ce sont les futurs adeptes id alistes qui p tissent l galement le plus de ce sc nario En effet 25 d entre eux migrent vers le groupe des opportunistes 15 vers les d us critiques et 15 vers les engag s Concernant les autres cat gories on assiste tr s peu de transferts Cette nouvelle ventilation plus quilibr e s explique par la nature m me du sc nario Synergies La persistance d un contexte conomique difficile ne cr e cependant pas de rupture profonde dans les modes de consommation actuels et pousse les acteurs conventionnels et collaboratifs s associer favorisant ainsi une diversit de r actions de la part des consommateurs qui peuvent tout aussi bien consid rer la consommation collaborative comme un moyen de g n rer du revenu comme un effet de mode passager ou encore comme un mod le de soci t suivre et encourager Opportunistes Futurs adeptes 1d alistes Engag s R fractaires D us critiques Figure 95 volution des profils types de consommateurs pour le sc nario Syn rgies Nomad is TNS Sofres 2015 Evolutions des pratiques des particuliers offreurs e
38. mensuelles totales En tant que consommateurs b n ficiaires quelle est aujourd hui la part de vos pratiques de consommation collaborative dans vos d penses Figure 98 Part des d penses mensuelles des consommateurs li es aux pratiques de consommation collaborative pour le sc nario Synergies Nomad is TNS Sofres 2015 1 2 2 1 volutions de l offre Entreprises alternatives Les acteurs de la consommation collaborative ayant connu une forte croissance et ayant r ussi lever des fonds importants majoritairement des acteurs proposant des solutions mon taris es sont devenus des leaders de secteurs Ils sont naturellement pouss s s associer fusionner avec les acteurs conventionnels pour faire converger leurs offres et b n ficier de leur soutien ZOOM Secteur se loger pour l habitat participatif Habicoop Le syst me bancaire classique n est pas adapt l habitat participatif On ne peut pas emprunter au prix et aux conditions du march actuel La consommation collaborative mon taris e tend donc se massifier mais s int gre l offre propos e par les acteurs conventionnels et se recentre sur quelques secteurs d activit et initiatives leaders En parall le subsistent des initiatives uniquement port es par des acteurs alternatifs avec une dimension plus engageante et militante que les mod les propos s par les alliances strat giques entre acteurs alternatifs e
39. objectiver les r sultats obtenus dans une perspective ventuelle de r plication de l initiative aupr s d autres acteurs conomiques Les pouvoirs publics pourraient par ailleurs faire preuve d exemplarit en mati re de consommation collaborative en initiant des d marches internes partage de bureau covoiturage etc voire en permettant au grand public d utiliser des quipements municipaux outils flottes de v hicules etc lorsque les agents ne les utilisent pas soir es week end etc Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 290 Enfin un autre axe de d veloppement consiste accompagner des start up prometteuses de la consommation collaborative souhaitant cro tre et poursuivre une strat gie d internationalisation Sur le march de la consommation collaborative la France s impose en effet dans le trio de t te en termes de taux de p n tration de march forte demande et de diversit de l offre et plusieurs acteurs fran ais d envergure pourraient contribuer au rayonnement hexagonal ainsi qu une certaine redynamisation de l conomie en s imposant comme leader au niveau mondial Dans cette optique les pouvoirs publics pourraient envisager de lancer un dispositif d accompagnement d di aux start up de la consommation collaborative Ce dispositif pourrait ventuellement tre coupl aux actions men es dans le cadre de la French Tech qui a pour mission l
40. personnalisation etc Par cons quent la consommation collaborative ne se substituerait pas automatiquement la consommation conventionnelle et pourrait au contraire tre compl mentaire cette derni re en provoquant notamment une usure acc l r e des biens et de nouveaux 1 flux La croissance de la consommation collaborative s accompagne galement d une volution de la perception des m dias et des commentateurs Si le ph nom ne a b n fici au cours des cinq derni res ann es d un clairage m diatique soutenu au ton enthousiaste pour son r le anti crise et ses cons quences positives pour l environnement les analystes et observateurs se font de plus en plus interrogateurs voire critiques ll EPF regroupe les acteurs du financement participatif en France afin de promouvoir ce secteur de l conomie collaborative aupr s de la population et des pouvoirs publics 2 Frontur Institut d tudes Touristiques BForbes 2014 Wall Street Journal 2013 5 Observatoire de la confiance de La Poste 2013 16 Institut du d veloppement durable et des relations internationales IDDRID juillet 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative tre Certains pointent du doigt les limites de la consommation collaborative et ses ventuels effets pervers en 2 1 D cl e d non ant une marchandisation des relations sociales un consum risme collaboratif et une
41. simplifier la s curisation des logements pour les voyageurs et distribue gratuitement un d tecteur de fum e et de monoxyde de carbone chaque h te admissible aux tats Unis 1 1 1 2 La coexistence de deux logiques et mod les On distingue deux mouvements distincts au sein de la consommation collaborative des acteurs fonctionnant sur le principe d une conomie de march plateformes dont le mod le se rapproche fortement de start up classiques du Web avec un d veloppement rapide une prise de participation et d importantes lev es de fonds peu de co ts fixes etc des acteurs qui se revendiquent plut t d une conomie sociale et militante Ces plateformes partagent de nombreux points communs avec les acteurs de l ESS ce qui laisse pr sager de possibles synergies et partenariats dans les ann es venir d Les deux mod les seront amen s coexister au sein des march s collaboratifs avec des dynamiques d volution variant cependant en fonction de diff rents facteurs d volution 560 La construction des sc narios se basant en partie sur une extrapolation des r sultats de l enqu te quantitative issus de donn es d claratives il semble appropri de proposer des projections dans un horizon de temps limit les sond s ont du mal se projeter horizon plus lointain surtout concernant leurs pratiques de consommation La rapidit d volution du march de la consommation collab
42. 238 VOLET 3 ANALYSE DES PERSPECTIVES D VOLUTION ET DE D VELOPPEMENT DES MARCH S DE LA CONSOMMATION COLLABORATIVE Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 239 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 240 1 SC NARIOS PROSPECTIFS Cette partie du rapport a pour objectif de pr senter des dynamiques d volution r alistes des march s de la consommation collaborative et d anticiper des trajectoires probables horizon 2020 1 1 Panorama g n ral 1 1 1 Tendances de fond A partir des recherches et r sultats des travaux conduits en volets 1 et 2 de l tude plusieurs tendances ont t identifi es comme ayant une forte probabilit d occurrence dans les cinq ann es venir quelles que soient les trajectoires d volution des diff rents march s et acteurs la consommation collaborative 1 1 1 1 Une tendance la labellisation et la normalisation progressive de l offre de consommation collaborative Le d veloppement de l offre et de la pratique de la consommation collaborative devrait s accompagner d une normalisation des services et de l apparition de labels garantissant davantage de transparence concernant les pratiques des acteurs le respect et la conformit des pratiques de la consommation collaborative certaines normes et crit res de s curit et de qualit titre d exemple Airbnb s engage d sormais
43. 24 ans et des femmes de 25 34 ans appartenant une CSP adeptes des r seaux sociaux et habitant l agglom ration parisienne Ces consommateurs pratiquent galement la consommation collaborative dans le domaine du logement ou du transport Repr sentant une opportunit de voyager co t plus mod r et de d couvrir des destinations souvent hors atteinte en restant dans les circuits d h bergement classique l change de logements notamment se d veloppe rapidement chez les tudiants et jeunes actifs L argument conomique repr sente ainsi leur premi re motivation associ l envie de vivre une exp rience authentique et loin des sentiers battus 186 http www hospitalityclub org 187 Intervention de Jean Luc Boulin dans le cadre des 7 Rencontres Nationales du e Tourisme institutionnel organis es en juin 2011 Pau 188 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 1 Nouvelles consommations nouvelle confiance Les Fran ais et la consommation collaborative tude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la Confiance groupe La Poste aupr s d un chantillon repr sentatif de 1 005 individus en octobre 2013 20 Donn es Appartager com DI Selon le Second Barom tre r alis par Appartager com Ce barom tre a t r alis dans sept villes universitaires fran aises de premier plan Pari
44. 6 en 2014 de 10 en 2015 puis de 4 dans les ann es qui suivent 12 Selon le Barom tre MeilleurAgent com des prix de l immobilier 2014 130 Selon les statistiques de l Officiel du d m nagement http www officiel demenagement com societe demenagement espace presse communiques statistiques marche demenagement html BI C Derrac Le costockage une activit en plein essor Le Figaro juillet 2014 http www lefigaro fr conjoncture 2014 07 12 20002 20140712ARTFIG00078 le costockage une activite en plein essor php 132 E Mootoosamy Costockage la premi re plateforme de stockage entre particuliers Le Blog de la consommation collaborative mars 2013 http consocollaborative com 3164 exclu costockage la premiere plateforme de stockage entre particuliers html 133 http www location gardemeuble fr info stockage prix garde meuble Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _81 La flexibilit et la disponibilit de l offre sont des crit res particuli rement importants lorsque l on sait que 60 des costockeurs trouvent l espace de location moins de deux semaines avant la date de leur besoin 4 S1 la part des Fran ais affirmant louer des espaces de stockage des particuliers reste modeste en 2014 pr s de 4 ce chiffre est selon les dirigeants de start up collaboratives interrog s dans le cadre de l tude en constante progression gt Le transport d objets entre particuliers C
45. Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 201 ZOOM SUR Brothers in Arts Le groupe BPCE a choisi de s associer Proarti plateforme de financement participatif afin de soutenir l orchestre symphonique de Bretagne et son appel au financement participatif pour r colter les fonds n cessaires la cr ation de Brothers in Arts La Banque Populaire de l Ouest a souhait accompagner la cr ation de cette uvre en doublant la mise qui a t r colt e l issue de cette lev e de fonds dont l objectif est de r colter 5 000 euros gr ce aux dons de m c nes individuels qui recevront en change des contreparties comme des places de concerts une rencontre avec les artistes etc 509 l occasion du 70 anniversaire du D barquement cette uvre compos e par C Brubeck et G Saint James compositeurs de jazz vise rendre hommage leurs p res et tous les soldats qui ont v cu le D barquement Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 202 2 9 4 STRUCTURATION DU SECTEUR 2 9 4 1 Pouvoirs publics Les autorit s publiques ont aujourd hui l ambition de faire de la France le pays pionnier du financement participatif Pour ce faire un nouveau cadre juridique et r glementaire a t mis en place d s f vrier 20147 Tout d abord la nouvelle r glementation consacre le principe de pr t contre r mun ration de particulier particuli
46. Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 49 Fonds d investissement Alyan 2014 1 million Group Aigis et business angels MN HABICOOP Clickand Boat 2014 2000006 j Busi ls f is dont Tripnco TripnCo 2014 200 000 Rd A une soci t informatique Colunching 2015 En phase de lev e de fonds Soci t s de gestion de e portefeuille XAnge Private 2012 1 Il H 0 PANNE Equity filiale de la Banque La Ruche qui dit Postale et SOLID Oui Marc Simoncini Kima Ventures et Christophe D OO Duhamel co fondateur de Marmiton org Acteurs 1 6 million Aupr s du fonds d investissement X Ange LA RUCHE QUI DIT OUI alittlemarket com A little market f 500 000 i ADER onds d investissement X Ange 15 millions Idinvest Balderton Ventech et Cond Nast 7 5 milli Balderton Capital 1 5 million Ventech Capital Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 50 Les fonds britanniques DN 4 6 millions Capital et Piton Capital et 2013 Saa l allemand Early Bird ainsi que le fran ais Generis Capital 3 Vide dressing se Diff rentes lev es de fonds 2009 1 1 million De des proches et des 2011 r seaux personnels des fondateurs Animal Fut ns A fob Q wwie S Compte organiser une nouvelle 2015 lev e de fonds comprise entre 3 et 5 millions E Fonds d investissement X Ce jisdss KissKissBankBank Ang
47. Il b n ficie notamment de son statut de pionnier de la colocation en ligne au niveau europ en Les autres acteurs positionn s sur ce march b n ficient encore seulement d une implantation nationale voire r gionale Enfin l internationalisation et l habitat participatif sont par nature antinomiques dans la mesure o les projets d habitat participatif sont syst matiquement port s par des groupements d habitants locaux Par ailleurs le p rim tre d intervention des structures fran aises qui accompagnent ces groupements d passent rarement les fronti res r gionales Pour ces structures la connaissance du territoire constitue une comp tence cl De ce fait au del de l chelle r gionale leur intervention perd son sens 2 3 3 2 March conventionnel En France une proportion infime des acteurs conventionnels a d velopp une offre en mati re de logement collaboratif Les pratiques de coh bergement sont encore per ues comme une menace par les voyagistes traditionnels L habitat participatif s il int resse les grands groupes du BTP reste essentiellement port par les acteurs de l ESS gt Coh bergement Le coh bergement provoque une petite r volution laquelle la plupart des h teliers traditionnels peinent encore s adapter Face aux nouveaux acteurs de l conomie collaborative ils privil gient la plupart du temps une posture de repli voire de discr dit Roland Heguy pr sident
48. Selon Vincent Ricordeau cofondateur et PDG de KissKissBankBank le financement participatif est une logique l oppos des mouvements pr c dents qui taient tr s centralisateurs tr s top down o des gens s arrogent l exclusivit de la r flexion et la ma trise de la r alisation parce qu ils ont fait des grandes coles parce qu ils viennent d un milieu qui leur permet d acc der aux ressources Les plateformes de financement participatif apparaissent en effet comme des d clencheurs de cr ation quel que soit le but ou la logique de cette cr ation Elles donnent un outil aux individus pour qu ils aillent au bout d eux m mes Le financement participatif permettrait donc une forme de d mocratisation de l entreprenariat de la cr ation et une meilleure estime de soi pour ceux qui portent des projets personnels et pour ceux qui les financent leur geste rev tant dans ce cas un caract re philanthropique L impact social du financement participatif semble donc tre l impact le plus important tant donn que les gens se cr ent travers leur projet quelle que soit l issue de la campagne de collecte d ailleurs On leur permet de faire leur voyage d Ulysse d aller au bout de quelque chose qui leur tient c ur Ils reviennent Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 190 transform s par ce voyage On est une machine cr er de la confiance en s
49. Selon les fondateurs des principaux sites de costockage le stockage chez des particuliers revient en moyenne 30 50 moins cher que dans des espaces de stockage traditionnels La location de huit m durant cinq mois de stockage chez un particulier reviendrait ainsi en moyenne 60 euros mois avec de grandes variations selon les zones d implantation Ce prix avantageux est notamment li au fait que 70 des costockeurs laissent leurs biens en d p t c est dire dans des espaces partag s pour lesquels la facturation est effectu e au volume exact stock ce qui permet de r duire d autant plus le co t final par opposition les espaces de stockages conventionnels sont factur s au m du box lou Les autres atouts mis en avant par les acteurs alternatifs sont la proximit des espaces de stockage de nombreux particuliers proposent des emplacements en centre ville plus accessibles que les espaces de stockage conventionnel qui sont g n ralement situ s en banlieue au c ur de zones commerciales industrielles la diversit de l offre et la qualit de service flexibilit du service moins de temps de recherche de l espace etc 127 Source entretien avec M Levy Zauberman Costockage 10 12 2014 Nomad is Fe Selon Jean Luc Buchalet de la soci t sp cialis e Pythagore Conseil la baisse pourrait tre d au moins 30 par rapport au pic de 2011 dans cinq dix ans Paris elle pourrait tre de 5
50. Volet 1 1 2 Profil des consommateurs la capacit des plateformes g n rer de la confiance entre les individus et vis vis de la transaction est un facteur cl de succ s essentiel dans le d veloppement de la consommation collaborative Dans ce contexte de nombreuses plateformes cherchent proposer des assurances leurs clients contrats IARD notamment Si les assureurs se sont initialement montr s assez dubitatifs voire r ticents vis vis de la consommation 581 l engagement de certains acteurs notamment la collaborative d apr s les diff rents responsables interrog s MAIF et la diffusion des pratiques de la consommation collaborative modifient la situation et am nent la majorit des assureurs cr er des partenariats avec les acteurs de la consommation collaborative Le secteur est cependant loin d tre consolid et mature et de r els enjeux existent pour proposer des contrats sp cifiquement adapt s la consommation collaborative Dans la majorit des cas en effet les assureurs ont adapt les contrats qu ils avaient d velopp pour d autres usages par exemple dans le secteur se d placer pour les gestionnaires de flottes de v hicules pour entreprise l image d Europ assistance filiale de Generali travaillant avec Ouicar num ro deux de la location de v hicules entre particuliers sur le march hexagonal utilis des contrats existant qui pourraient s a
51. _ 69 e 1 Les plateformes de location On recense deux sous segments La location de places de stationnement La location de v hicules Pr t Echange Location Location de rhccs de stationnement Mutualiaation Location de transport n artie contrepartie r zlle Figure 25 Cartographie des acteurs des segments covoiturage et location de v hicules motoris s Nomad is 2015 Unit nombre d adh rents gt Stationnement Ce segment de march est encore tr s r cent Par cons quent les informations sur son d veloppement sont partielles Cependant 1l semble que le potentiel de d veloppement soit relativement fort pour ces cinq plateformes apparues pour la plupart entre 2011 et 2013 En effet un v hicule n est utilis que 5 du temps en dehors duquel il reste stationn provoquant ainsi une rar faction des places de stationnement disponibles De plus dans une ville comme Paris hormis le cout lev le nombre de places en surface a diminu de 15 en dix ans et le temps moyen pass la recherche d une place est de 16 minutes Les cinq plateformes recens es en France peuvent appara tre comme une solution cette rar faction Les prix pour un parking souterrain varient de 80 250 par mois Paris alors qu en province les tarifs mensuels d une place de parking ext rieure ou int rieure vont de 20 dans les petites villes 150 dans les grands cent
52. bergement se retrouve plus ou moins sur le segment de la colocation En 2014 plus de 50 des particuliers la recherche d une colocation taient des tudiants pour 58 1 des tudiantes avec une augmentation de 11 5 points par rapport 2013 43 1 Ici encore le recours la colocation s av re principalement motiv par la possibilit de r aliser des conomies par rapport aux circuits traditionnels 59 6 des tudiants se mettraient en colocation par n cessit La colocation attire galement de plus en plus de jeunes actifs dont la proportion par rapport l ensemble des colocataires varie selon les espaces urbains Paris par exemple cette proportion s av re plus lev e que dans des villes comme Rennes Bordeaux ou Montpellier en raison d un rapport plus lev entre la population d actifs et la population tudiante Les particuliers s associant dans le cadre de projets d habitat participatif pr sentent un profil tr s diff rent l origine born un militantisme marginal l habitat participatif s ouvre de nouveaux publics m me s il constitue toujours un march de niche Cons quence de cette d mocratisation l expression d une revendication politique contre le syst me conventionnel de production standardis du logement qui a longtemps t la motivation premi re des particuliers ayant recours cette pratique perd aujourd hui en impo
53. conomie fran aise profite d une conjoncture plus favorable m me si elle ne renoue pas avec une forte croissance La consommation collaborative qui a connu un fort engouement de la population pendant environ 3 5 ans fait d sormais face un d saveu de la part de nombreuses parties prenantes consommateurs acteurs conventionnels investisseurs pouvoirs publics etc La presse et les m dias ont un effet d entrainement entretenant l id e d une bulle en r f rence des ph nom nes comparables observ s par le pass et en questionnant de plus en plus les bienfaits soci taux et environnementaux des mod les de consommation collaborative ZOOM Secteur se financer KissKissBankBank Quand les acteurs alternatifs imitent les m canismes de la finance traditionnelle il y a un risque de bulle La bulle est cr e par l aspect sp culatif de la finance qui a conduit la crise financi re et non pas par le secteur de la consommation collaborative en lui m me Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 255 1 2 3 2 volutions des habitudes de consommation volution des profils types des particuliers offreurs et b n ficiaires Le sc nario Bulle est caract ris la fois par un clatement des profils et un r quilibrage entre les diff rentes cat gories de consommateurs Ainsi les futurs adeptes id alistes et les opportunistes voient un nombre cons que
54. conomique directement g n r e par de nouveaux acteurs de la consommation collaborative entreprises commerciales start up par exemple mais aussi acteurs de l conomie sociale et solidaire le ph nom ne de la consommation collaborative fait en r alit r f rence un ensemble d effets conomiques interconnect s Le d veloppement de la consommation collaborative s accompagne d une modification en profondeur de la notion m me d emploi au sens de la principale activit conomique source de revenus pour un individu ou un foyer En effet au del des motivations d ordre social et environnemental la consommation collaborative permet aux particuliers offreurs de biens et ou de services d amortir plus rapidement un bien qu ils poss dent une voiture un logement mais aussi d augmenter et de diversifier leurs revenus avec la cl un impact positif sur leur pouvoir d achat et donc de fa on indirecte sur l conomie et le march de l emploi en g n ral Il appara t galement important de souligner que le d veloppement de la consommation collaborative peut contribuer entre autres impacts fluidifier le fonctionnement de certains march s diff rentes chelles locale notamment y compris le march de l emploi lui m me cf la mont e en puissance du covoiturage qui peut permettre de faciliter l acc s l emploi pour certains publics notamment les jeunes mais aussi le d vel
55. d investissement sont restreints et qui se retrouvent tenus de loger dans des surfaces plus r duites Ces cat gories de population ont galement une propension d m nager plus importante que les autres Or selon le fondateur de Costockage le d m nagement semble constituer le principal motif d utilisation des espaces de stockage entre particuliers La dur e moyenne de la location d un espace de stockage est en effet de cinq mois ce qui correspond pour 40 des utilisateurs de ces plateformes une p riode de d m nagement 140 Certaines enseignes comme Auchan proposent d effectuer les achats et de les charger dans le v hicule du particulier r duisant ainsi le temps pass au supermarch au temps de chargement Cependant le particulier est contraint avec ce service de se d placer jusqu au supermarch 1 Ces chiffres ont une valeur indicative et sont issus d enqu tes internes confidentielles r alis s par les diff rents acteurs interrog s 142 Selon le Commissariat g n ral au D veloppement durable 2009 sur la p riode 2005 2009 28 des 18 24 ans ont quitt leur logement chaque ann e contre 18 pour les 25 34 ans et 41 des logements ayant chang d occupants ont accueilli des m nages de 18 24 ans Ces m nages sont nettement plus mobiles que leurs a n s g s entre 35 et 55 ans qui connaissent en majorit une situation familiale et professionnelle plus stable Pipame Enjeux et perspectives de
56. d une entreprise par le biais d une plateforme d di e mettant en relation le porteur du projet et des particuliers investisseurs Cette pratique vieille de quatre si cles depuis la cr ation de la tontine fait l objet en France depuis le d but de la crise conomique d un large engouement en raison de sa simplicit de fonctionnement et de la contraction des cr dits octroy s par les acteurs traditionnels en p riode de crise conomique Les sites de financement participatif ont ainsi drain 16 2 milliards de dollars en 2014 selon le cabinet 434 37 Le succ s am ricain Massolution ce qui correspond une hausse de 167 par an par rapport 201 d artistes comme le chanteur fran ais Gr goire dont le premier album a pu tre commercialis en 2008 gr ce aux financements de plusieurs milliers de particuliers a renforc la popularit de la plateforme My Major Company et la visibilit du financement participatif aupr s du grand public Le financement participatif rev t des formes multiples Trois segments peuvent tre distingu s 2 T existe trois types de tontine la tontine immobili re qui intervient quand plusieurs personnes ach tent un m me bien meuble ou immeuble en commun Ins r e dans le contrat elle pr voit que ce bien reviendra en pleine propri t au dernier des survivants apr s le d c s de tous les autres coacqu reurs la tontine financi re qui consiste en la cr ation
57. dont certaines font partie du p rim tre de l approvisionnement collaboratif lorsqu elles impliquent une communaut de consommateurs dont l action collective a un impact d terminant par exemple la r duction des prix ou la validation de tourn es de livraison Des actions ont galement t men es en mati re de commande publique dans le domaine de la restauration collective le Code des march s publics a t modifi article 53 pour favoriser l approvisionnement direct aupr s des producteurs des collectivit s territoriales des guides destination des acheteurs publics int grant les notions de circuits courts et d achats co responsables ont t r dig s et dit s par le service des achats de l Etat pour favoriser le recours ces x 2 A 2 e 2 nouvelles formes de vente le guide fruits et l gumes frais le guide commerce quitable N anmoins les soutiens publics ne portent pas uniquement sur les circuits courts mais sur d autres sujets tels que la lutte contre le gaspillage l agriculture biologique les jardins partag s Ces soutiens peuvent d ailleurs tre aussi bien nationaux que locaux En 2013 les magasins Monoprix distribuaient le livret ABC gaspillage aux clients dans le but de les sensibiliser au gaspillage alimentaire Cette op ration a t r alis e avec le soutien du minist re de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la For t 2
58. en ce qui concerne les transactions entre particuliers par le biais de plateformes collaboratives en ligne Dans leur approche de la consommation collaborative ils mettent cependant en avant la confiance 21 vs 16 5 et la convivialit 25 vs 20 et privil gient le contact humain l acte d mat rialis Les retrait s repr sentent ainsi la population la plus nombreuse solliciter et proposer des services gratuits sans change ni troc entre particuliers 65 vs 53 notamment pour les services de jardinage 45 vs 29 et proposent galement davantage de services aux personnes g es ou handicap es 33 vs 25 Il est n anmoins difficile pour eux d identifier un facteur qui pourrait les amener se pencher davantage sur la consommation collaborative car ils n en trouvent aucun parmi l ensemble des facteurs propos s dans le questionnaire 30 vs 20 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 24 e Profils des consommateurs selon la situation familiale familles vs c libataires Les familles sont tr s actives dans les diff rentes pratiques de consommation collaborative Le fait d avoir des enfants semble repr senter un facteur incitatif notamment pour des raisons financi res les principales raisons qui motivent ou pourraient motiver la pratique collaborative des familles sont le besoin de faire des conomies 54 vs 46 ou faire durer les objets 21 vs 17 Au
59. entra nement amenant le consommateur tester le mod le dans de nouveaux secteurs li s ou non au premier secteur exp riment Les pratiques non mon taris es change troc don semblent particuli rement propices l exp rimentation On recense notamment l change de ma ison appartement les personnes qui changent leur maison ou appartement font galement du covoiturage occasionnel 67 r gulier 65 des repas participatifs 72 ou encore du troc achat de produits alimentaires des particuliers 62 l habitat participatif et l change de voiture On constate galement que les personnes r alisant une pratique dans un secteur donn sont souvent amen es tester d autres pratiques de ce m me secteur Par exemple sur le secteur se d placer les personnes faisant de la location de voiture sont enclines galement tester le covoiturage occasionnel 74 ou r gulier 68 l change de voiture 42 ou le partage de taxi 50 1 1 2 3 volutions des pratiques traditionnelles de consommation vers un mod le collaboratif Parall lement au ph nom ne de consommation collaborative strictement entre particuliers les pratiques des consommateurs voluent galement dans le secteur conventionnel dans une dynamique de convergence progressive Selon la pr sente tude 59 des Fran ais se sont d j appuy s plus d une fois sur les commentaires d autres consommateurs pour orienter leurs
60. es chaque ann e une partie non n gligeable dispara t ou fusionne avec des acteurs existants Entre ao t et octobre2014 cinq entreprises qui avaient t recens es ont par exemple cess d exister dans les secteurs se d placer se nourrir et se faire aider 1 5 4 et qui se structure Bien que des diff rences existent selon les secteurs voqu s pr c demment les march s de la consommation collaborative se structurent progressivement selon diff rentes strat gies de croissance interne et externe Ces strat gies peuvent prendre la forme de quatre principaux types de mouvements d internationalisation expansion l international de certains leaders fran ais tels que BlaBlaCar ou LRODO etc de sp cialisation apparition de nouveaux mod les de niche par exemple MISTERBNB plateforme d h bergement gay friendly de diversification mouvement de croissance externe avec l acquisition de nouveaux segments de march ou de croissance interne avec le lancement de nouvelles offres notamment en partenariat avec un acteur alternatif ou conventionnel de concentration des acteurs dans un m me secteur ex BlaBlaCar Drivy etc Le secteur se d placer illustre particuli rement bien ce mouvement de concentration du march avec les rachats en avril 2015 de Carpooling par BlaBlaCar et de Buzzcar par Drivy confortant ainsi leur position de leader l chelle nationale et e
61. http www lepetitiournal com madrid a la une madrid 115138 publi info blablacar le covoiturage qa la francaiseg seduit les espagnols html BlaBlacar acquiert carpooling com BlaBlaCar 15 04 2015 https www blablacar fr blog BlaBlaCar acquiert carpooling et AutoHop BlaBlaCar avale le covoiturage local c est grave Thibaut Schepman Rue 89 05 03 2015 http rue89 nouvelobs com 2015 03 05 blablacar avale covoiturage local cest grave 258045 Blablacar l ve 100 millions de dollars pour acc l rer son d veloppement international Challenges 02 07 2014 http www lesechos fr 02 07 2014 lesechos fr 0203610073042 blablacar leve 100 millions de dollars pour accelerer son developpement international htm BlaBlaCar veut rassurer ses utilisateurs Le Monde 18 05 2015 http www lemonde fr economie article 2015 05 18 blablacar veut rassurer ses utilisateurs_4635537_3234 html Comment le champion fran ais du covoiturage BlaBlaCar impose son mod le en Europe Challenges 30 01 2014 http www challenges fr entreprise 20140129 CHA9776 comment le champion francais du covoiturage blablacar impose son modele en europe html Djump renouvelle le covoiturage citadin Le Figaro 22 10 2013 http www lefigaro fr societes 2013 10 19 20005 20131019ARTFIG00238 djump in renouvelle le covoiturage citadin php Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 321 Dreever no
62. https www koolicar com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 2 Les plateformes d achat Ce mod le consiste pour un particulier acheter un trajet un autre particulier via Le partage de v hicules covoiturage VTC En rachetant un titre de transport billets d avion train etc un particulier Achat de billets de transport Z 5 E t HEE E 225 TE JE diS Figure 26 Cartographie des acteurs des segments VTC Plateformes de revente de billets et places de stationnement Nomad is 2015 Unit parts de march gt Covoiturage Le covoiturage est le segment le plus populaire mais galement le plus dynamique de ce secteur d activit avec 12 plateformes en activit Deux mod les de covoiturage coexistent aujourd hui Le premier repr sent par des acteurs comme Carpooling est le plus proche du mod le collaboratif qui repose sur la confiance entre les membres la r servation est gratuite et sans frais et le paiement en ligne n est pas obligatoire le paiement pouvant se faire de main main Ce mod le semble s tre peu peu professionnalis gr ce des plateformes plus professionnelles comme BlaBlaCar qui ont g n ralis le paiement en ligne obligatoire et ont impos des frais de r servation et d annulation afin de s curiser les transactions entre membres et de limiter les risques
63. hui 30 acteurs proposent plusieurs dizaines de milliers d objets en ligne entre particuliers ml 14 1z 12 10 E z 0 1995 19989 2004 2005 2008 2007 2003 Z2AULO I DB MH Contrepartie mon taires Sans contrepartie Contreparti nelle Figure 56 Cr ations d entreprises dans le secteur de l quipement collaboratif entre 1995 et 2014 Nomad is 2015 Le secteur de l quipement a la particularit d avoir merg plus t t que la plupart des autres secteurs de la consommation collaborative En effet les premi res plateformes d achat et vente sont apparues d s le milieu des ann es 1990 et leur nombre n a cess de cro tre depuis 30 acteurs Autres nationalit s pr sentes 3 segments de march selon le type de transaction B HI Avec contrepartie mon taire 14 initiatives i Avec contrepartie r elle 4 initiatives f 0 d acteurs fran ais Sans contrepartie 12 initiatives Si la majeure partie des acteurs sont nationaux le march fran ais de l quipement collaboratif reste cependant domin en termes de volume par des entreprises trang res l image du site Leboncoin d eBay ou de CraigList La majorit de ces plateformes propose un mod le bas sur la vente l achat et dans une moindre mesure la location De nombreux acteurs sont cependant galement pr sents sur le segment du don d objets entre particuliers Les deux segments voient arriver depuis
64. il re oit en roulant des zooz jetons virtuels dont le nombre augmente proportionnellement avec la distance parcourue selon la devise le mouvement est nergie de l application Il est galement possible de gagner des zooz en partageant l application et en faisant venir de nouveaux utilisateurs Le conducteur peut 2 1 Z 611 ensuite se faire transporter par un autre membre de la communaut en utilisant les zooz gagn s les villes les organisations et l action civique dans le monde entier y sont abord s Il existe depuis 2013 et lors de l dition 2015 il a rassembl pr s de 1 000 personnes Source http 2015 ouisharefest com about 67 OuiShare Fest l conomie du partage en pleine crise existentielle Aur lie Barbaux L Usine digitalen 22 05 2015 http www usine digitale fr editorial ouishare fest l economie du partage en pleine crise existentielle N331175 608 GAFA acronyme d signant les 4 acteurs majeurs de l internet Google Apple Facebook et Amazon 6 Think Outside the Boss Cooperative Alternatives to the Sharing Economy City Hall 10 03 2015 http techpresident com news 25485 thinking outside boss interest rising cooperative alternatives sharing economy 610 Les Bitcoins sont une monnaie virtuelle https bitcoin org fr 6l La Zooz The Decentralized Crypto Alternative to Uber Nathan Schneider Shareable 26 01 2015 http www shareable net blog lazooz the decentra
65. ils ne rentrent pas tous dans le p rim tre de l tude En effet la consommation collaborative se d finit comme un mode de consommation se basant sur une communaut ce qui implique qu un ensemble de particuliers s unissent et interagissent pour solutionner un besoin Cette d finition exclue donc les solutions d autopartage et de v lopartage puisque dans ces mod les les quipements appartiennent des soci t s et que la communaut de consommateurs ne constitue pas en elle m me la solution un probl me rencontr Le p rim tre d tude du secteur se d placer retient donc seulement les quatre premi res solutions de covoiturage de VTC et de location de modes de transport Il int gre galement des plateformes proposant des services de mobilit se basant sur des transactions entre particuliers tels que la location de places de stationnement et la revente de titres de transport entre particuliers 3 Pour plus de d tails cf note de cadrage pr sentant le p rim tre d tude Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _61 Location dev hicules motoris s Deways Location de modes de transport doux BandBike Mutualisation WTC entre particuliers UberPop Redistibution Revente de billets Kelbillet On entend par Mutualisation des biens le fait de mettre disposition d un particulier un bien de mani re temporaire sans qu il n
66. l chelle du territoire national Suite l Appel manifestation d int r t lanc par l Ademe au premier semestre 2011 le projet Audace a t d ploy dans les agglom rations de Bordeaux et Niort durant 18 mois Outre le d ploiement de solutions de mobilit innovantes sur ces deux territoires places r serv es l auto partage mise en place de bornes de recharge lectrique d veloppement d un service de location de voitures entre particuliers sans change de cl s etc les quipes de Koolicar et du Cr doc ont labor une tude afin de comprendre les freins li s aux nouvelles solutions de mobilit et de trouver les leviers pour l tendre au plus grand nombre Au niveau assurantiel le projet consiste galement tester un nouveau syst me assurantiel d di la mobilit en partage avec la MAIF afin de faciliter le d ploiement de ces nouvelles solutions de mobilit terme ces travaux visent cr er une application mobile locale qui permettra de faciliter l organisation et la r servation d un itin raire multimodal en proposant l usager le parcours le mieux adapt sa position g ographique et ses pr f rences co t du trajet dur e empreinte cologique 57 http transportsdufutur typepad fr http www ademe fr sites default files assets documents audace pdf 59 http lelab koolicar com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative
67. one in which everything is commoditized That s not a sharing economy that s an invitation to sell your whole life Philip Delves Broughton The Spectator 28 03 2015 http www spectator co uk features 9479812 thats not a sharing economy thats an invitation to sell vour whole life 605 Consommation collaborative la r gulation en question Hubert Guillaud Les chos 06 09 2014 http blogs lesechos fr internetactu net consommation collaborative la regulation en question a14966 html 06 OuiShare Fest est un festival organis sur 3 jours ayant pour th matique l conomie collaborative Ainsi des sujets tels que l open source les makers et les fablabs le coworking le crowdfunding les monnaies alternatives et la gouvernance horizontale qui sont des mouvements transformant actuellement Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 284 607 e 2 2 re y dans un article paru en mai 2015 les organisateurs de l v nement ont identifi quatre principales zones de tensions au sein du ph nom ne le partage de la valeur entre plateformes et communaut s d usagers les enjeux politiques politisation du mouvement d conomie collaborative Ja rigidit des grandes organisations manque de flexibilit face aux g ants de l internet les GAFA Ia place du travail pr carisation des travailleurs de la consommation collaborative Le partage de la v
68. penses li es aux pratiques de consommation Rappel r sultats R sultats projet s volutions collaborative enqu te point de en des d penses mensuelles totales Sc nario Transition En tant que consommateurs b n ficiaires quelle est aujourd hui la part de vos pratiques de consommation collaborative dans vos d penses Figure 94 Part des d penses mensuelles des consommateurs li es aux pratiques de consommation collaborative pour le sc nario Transition Nomad is TNS Sofres 2015 1 2 1 1 volutions de l offre Entreprises alternatives Une s lection naturelle s op re rapidement parmi les nouveaux entrants acteurs alternatifs start up etc de la consommation collaborative dans un contexte de concurrence accrue notamment pour l acc s aux financements On assiste des mouvements de concentration et de monopolisation dans de nombreux secteurs d activit ph nom ne The winner takes it all souvent observ sur les march s li s au d veloppement des nouvelles technologies num riques avec des cons quences globalement d favorables pour les consommateurs Ce sc nario est corrobor par de nombreuses analyses conomiques qui montrent une croissance exponentielle du march de la consommation collaborative dans le monde Selon ces pr visions le ph nom ne touchera un nombre de plus en plus important de secteurs de l conomie ZOOM SUR J Owyancg conf
69. placer que de types de produits services propos s ex voiture v lo bateau etc toujours dans le secteur se d placer On observe des mouvements de diff renciation sp cialisation des acteurs qui contribuent l quilibre dynamique du march Certains acteurs vont t cher d occuper un positionnement g n raliste en proposant un large ventail de solutions et en misant sur des volumes d activit lev s ex Mymajorcompany sur le secteur se financer qui tend progressivement ses activit s des secteurs autres que les projets musicaux tandis que d autres acteurs vont proposer une offre de plus en plus sp cifique destin e conqu rir des march s de niche plus forte valeur ajout e ex Bulb in town sur le secteur se financer qui se sp cialise de plus en plus vers le d veloppement de la vie de quartier et de projets impact local 1 5 1 2 Groupe 2 march s tendance oligopolistique On retrouve dans ce groupe deux secteurs d activit les secteurs s quiper 30 acteurs et se nourrir 27 acteurs Ces march s sont galement g n rateurs d une activit soutenue qui concerne des profils de client les vari es et dont l offre est diversifi e en termes de pratiques ex vente achat location troc etc sur le secteur s quiper et de type de produits ex mobilier outils mat riel lectronique etc Ces secteurs ont cependant gal
70. pr occupe beaucoup Ces pr occupations se traduisent notamment par l essor du march des produits biologiques per us comme plus sains fiables et savoureux La valeur des produits biologiques consomm s par les m nages fran ais leur domicile a ainsi plus que doubl en 2014 par rapport 2007 et s est lev e cinq milliards d euros TTC Un autre levier de croissance des pratiques d alimentation collaborative porte sur la recherche de proximit et la cr ation de lien social conjugu e la volont de valoriser le terroir fran ais et de redynamiser des tissus conomiques locaux Les Fran ais sont la recherche d une proximit plus importante avec les producteurs et les autres consommateurs et sont galement tr s attach s la notion de terroir et de patrimoine gastronomique local 90 des Fran ais jugent ainsi important de pouvoir acheter des aliments de saison et produits localement huit Fran ais sur dix attachent de l importance l origine des produits et sept sur dix pr f rent les marques authentiques issues du terroir fran ais Il s agit surtout d une tendance qui progresse 69 des acheteurs de produits locaux d clarent en acheter actuellement plus qu avant et qui devrait continuer R lt lt 287 se renforcer 59 disent qu ils vont en acheter plus dans les six prochains mois 280 Ifop Le jugement sur l volution de la qualit des produits alim
71. prendre en charge le sinistre de mani re ad quate Il peut aujourd hui exister des situations dans lesquelles il est difficile pour l assureur de connaitre les circonstances pr cises du dommage et de savoir quelle responsabilit s applique propri taire conducteur etc par exemple dans le cas du vol de la voiture assur e Dans ce contexte la Macif r fl chit notamment des solutions technologiques telles que des applications d identification du conducteur d ouverture fermeture command e de la voiture ou d horodatage Les assureurs voluent enfin vers des solutions de plus en plus servicielles en effectuant des ponts entre secteurs et en abordant les pratiques de consommation collaboratives sous l angle de l usage AXA a ainsi sign un partenariat avec Blablacar en mai 2015 portant sur un accord d assistance et d assurance qui permettra aux utilisateurs de la premi re plateforme europ enne de covoiturage de b n ficier de deux services suppl mentaires automatiques et gratuits la garantie d arriv e destination m me en cas de panne Les utilisateurs pourront joindre un num ro de t l phone g r par AXA qui au besoin mobilisera d autres moyens de transport pour que les passagers arrivent destination une couverture pr t du volant La sur franchise pr t de volant sera ainsi prise en charge si un sinistre se produit alors que le conducteur avait laiss le volant un passager
72. re l heure actuelle de nombreux sites internet mettent en relation des particuliers cette fin l change d finitif de maisons Cette pratique encore tr s marginale consiste pour deux foyers changer leur logement de mani re d finitive La colocation Elle peut tre d finie comme la pr sence dans un m me bail de deux ou plusieurs locataires colocataires Le p rim tre de la pr sente tude inclut seulement les colocations entre 16 La notion de coh bergement est distinguer du couchsurfing Alors que le coh bergement d signe un nom commun CouchSurfing est un nom propre d signant l une des principales soci t s sur le march du coh berg ment Les deux termes sont souvent confondus dans le langage courant Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 94 inconnus en amont de la colocation Il exclut ainsi les situations o un couple groupe d amis des connaissances d cident de s associer pour louer un logement ensemble L habitat participatif Couvrant de multiples approches propri t collective autopromotion autoconstruction etc l habitat participatif est d fini par l Institut d Am nagement et d Urbanisme comme l implication d un groupe d habitants dans la conception la construction et la gestion de leur logement Il peut permettre un collectif d individus d acc der un logement Les segments du coh bergement
73. s dans 102 pays Local Heroes dans une quarantaine de pays travers le monde et BoatBureau propose sur son site plusieurs milliers de bateaux de plaisance dans une quarantaine de pays Concernant les plateformes d origine fran aise Good Spot et On Va Sortir ont r ussi pour l instant leur expansion internationale Good Spot est ainsi active dans 60 pays La plateforme a r cemment recrut 22 ambassadeurs en France et dans les capitales europ ennes charg s de prospecter pour trouver de nouveaux intervenants On Va Sortir est pr sente depuis 2009 Londres et Dublin sous le nom d Urbeez 265 Source entretien avec M Gorioux Fondateur de Click and Boat Click and Boat 28 01 2015 Nomad is Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 121 Depuis le d but des ann es 2010 des sections internationales se sont cr es en dehors de l Europe New York et Los Angeles Tokyo Sydney ou encore Rio de Janeiro Parmi les plateformes qui n ont d activit qu en France certaines envisagent de s internationaliser dans les ann es venir Click and Boat envisage ainsi de lancer son offre dans des pays de la M diterran e et en Scandinavie 2 4 3 2 March conventionnel Si les acteurs conventionnels sont tr s m fiants voire hostiles aux acteurs dominants de l h bergement touristique collaboratif cf secteur se loger ils ont pour la plupart une attitude bienveillante envers
74. s dans les ann es 2008 avec 1 5 million d utilisateurs actifs revendiqu s La plateforme semble cependant d sormais moins populaire en raison du m contentement de certains membres vis vis de l expulsion inexpliqu e de certains de l instauration d un service payant permettant d acc der certains privil ges et d un contr le de la messagerie priv e par les mod rateurs via une filtration des messages e Activit s sportives Deux mod les peuvent tre distingu s sur ce segment les activit s sportives l tranger ou de proximit et la location de bateaux entre particuliers Deux plateformes Good Spot et Sportyguest proposent des activit s touristiques sportives Good Spot l origine une plateforme d activit s touristiques propose aujourd hui une majorit d activit s sportives La plateforme affiche en d cembre 2014 pr s de 10 000 utilisateurs SportyGuest est une plateforme originaire d Espagne qui propose en France de participer au marathon de Paris Comme voqu plus haut 7ripNco a de son c t d velopp en novembre 2014 Sporting une nouvelle application r serv e aux activit s sportives de proximit jogging urban football etc Sur le march de la location de bateaux entre particuliers neuf plateformes sont aujourd hui actives en France La plupart d entre elles proposent des bateaux sur les diff rentes c tes fran aises atlantique et 24 http business lesechos fr entre
75. s sportives et proposant aux particuliers de se mettre en relation avec des locaux pour la pratique de ces sports l instar de ces plateformes touristiques des plateformes ax es sur les loisirs de proximit se sont sp cialis es sur le segment sportif Ainsi TripNnco a lanc en novembre 2014 une nouvelle application Sporting d di e la pratique collaborative du sport Si ce sous segment ne contient pour l heure qu une seule plateforme r pertori e il semble faire l objet d une forte demande En effet 82 des personnes reconnaissent ne pas s occuper suffisamment de leur forme physique un sentiment encore plus fort chez les femmes qui sont pr s de 50 dire que c est souvent le cas En 2014 26 des Fran ais d claraient vouloir faire plus de 256 sport pour se maintenir en bonne sant gt Location de bateaux Ce sous segment se positionne sur un march de niche tr s porteur La France dispose du plus important espace nautique d Europe avec 5 500 kilom tres de c tes mais avec 4 5 millions de Fran ais qui pratiquent la plaisance voile ou moteur les ports fran ais sont proches de la saturation Le manque de place dans les ports est valu par la F d ration fran aise des ports de plaisance 54 000 anneaux 33 dans la r gion Provence Alpes C te d Azur 24 sur le littoral atlantique et 16 en Bretagne Les plateformes de location de bateaux entre particuliers p
76. ses d buts la quasi totalit des plateformes a t cr e en France hormis la plateforme de transport d objets belge PigeyBee 5 Le blog de la consommation collaborative la consommation collaborative r volutionne l envoi de colis 2013 146 http www piggybee com Plateforme d origine belge qui propose aux utilisateurs de livrer des produits gratuitement dans le monde entier Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 86 utualisation Redistribution Figure 32 Cartographie des acteurs de la logistique collaborative Nomad is 2015 gt Stockage entre particuliers Le stockage collaboratif est un segment de march qui n a merg qu partir de 2012 avec la cr ation de la premi re plateforme d di e Costockage D apr s les recherches effectu es dans le cadre de la pr sente tude le stockage est l un des segments les plus r cents de la consommation collaborative et un segment dont l offre est la moins large En effet ce jour seuls trois acteurs existent en France et tous concentrent pr s de 90 de leurs activit s dans les grandes zones urbaines Les offres se retrouvent ainsi principalement Paris Viennent ensuite Lyon Marseille Nice etc Figure 33 Carte de France de l implantation des points de stockage de la start up Costockage Costockage 2014 Cf Page 13 pour une pr sentation plus d taill e de l acteur Pipame Enjeux et pe
77. taire reste le m me au d but et la fin de la transaction Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 90 Sept types de transactions sont positionn s au sein de la matrice selon ces deux axes don pr t partage troc change location et achat vente Ech ance Pr t Partage Echange Partage Location Temporaire C o ET pretoo CS2 Q ocmaison e f jlok CouchSurfing BisgiaCar a D finitif REA freecycle org Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon taire Contrepartie Figure 5 Matrice d analyse de r f rence Nomad is 2014 2 4 Entretiens r alis s Au cours de la pr sente tude 47 entretiens qualitatifs ont t r alis s r partis quitablement entre les diff rents secteurs et aupr s des diff rentes cat gories d acteurs Les acteurs alternatifs proposant diff rents services collaboratifs Les acteurs conventionnels tentant d adapter leurs strat gies face l mergence des nouveaux acteurs de la consommation collaborative Les experts du march acteurs transverses n exer ant pas d activit directement li e aux neuf secteurs d activit du p rim tre de l tude mais disposant d une bonne vision du march et de son volution Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 21 Organismes interrog s _ e Koolicar Koolicar M tA La Roue Verte ROUE VERTE Mobivia G
78. une op ration de speed dating entre particuliers int ress s par l habitat participatif Mod les conomiques gt Coh bergement Dans le domaine du coh berg ment le mod le le plus courant est celui d Airbnb location de logements entre particuliers dont il existe en effet de nombreuses r pliques europ ennes comme OnlyAppartments Alterkeys Onefinestay Lors du paiement de la transaction par un voyageur Airbnb ajoute des frais de service de 6 12 qui couvrent le fonctionnement et les services offerts par le site La plateforme d duit galement 3 de frais de service sur le versement des h tes pour chaque r servation afin de couvrir le co t de traitement du paiement des voyageurs En mati re d change de logements entre particuliers deux mod les de revenus sont aujourd hui principalement exp riment s Le premier consiste pr lever des frais d inscription sur le site La sfart up fran aise Cosmopolit Home ponctionne ainsi un peu moins de 10 euros de frais obligatoires aupr s du voyageur pour la mise en relation entre membres et des services compl mentaires d assurance et de certification Le freemium repr sente un second business model L inscription est gratuite mais des services de confiance payants assurance caution etc sont propos s au particulier Somhome qui est une plateforme proposant des locations au sein de Paris et sa proche banlieue a adopt cette strat gie offrant des fonction
79. 000 projets ont demand avec succ s des financements sur les plateformes participatives en France dont pr s d un quart ont t mis en ligne au premier semestre 2014 L augmentation sensible du nombre de projets financ s a induit la multiplication des montants collect s sur la p riode r cente en 2012 les montants ainsi collect s s levaient 27 millions d euros Un an plus tard le montant atteignait 78 millions d euros Cette tendance haussi re s est accrue entre 2013 et 2014 Evolution des fonds collect s 50000 000 40000 000 30000 000 Capital 19154 120 20000000 E Don E Pr t 10000 000 0 ann e 2013 ler semestre ler semestre 2013 2014 Figure 71 Donn es issues du Barom tre Compinno V 2014 En effet avec 66 millions d euros collect s au premier semestre 2014 contre 33 millions l an dernier sur la m me p riode le secteur a enregistr une croissance de 100 en un an Selon les r sultats de la pr sente tude si en novembre 2014 8 et 7 des Fran ais avaient d j pratiqu respectivement le pr t financier entre particulier et le financement en ligne de projets ou d entreprises 1ls sont 13 et 19 envisager de le faire Pavenir 4 http www kisskissbankbank com est une plateforme g n raliste de dons financiers aux particuliers 4 Barom tre Compinno V 2014 1 tude TNS Sofres Nomad is pour le compte de la DGE Pip
80. 2 6 1 INTRODUCTION Le secteur de l quipement collaboratif regroupe l ensemble des activit s de consommation entre particuliers portant sur des biens destin s l quipement du m nage mobilier appareils lectroniques et lectroniques gros et petit lectrom nager audiovisuel informatique etc outils de bricolage et jardinage d coration etc Remarque le secteur n inclut pas le champ de l automobile et de l habillement qui font l objet d analyses sp cifiques secteur se d placer et s habiller Le fait de s quiper en utilisant des biens de seconde main acquis sur le march conventionnel par d autres particuliers rel ve de pratiques tr s anciennes fortement ancr es dans les habitudes des Fran ais et qui font partie du patrimoine commun brocantes vide greniers ou braderies Chaque ann e par exemple plusieurs milliers de brocantes sont organis es en France d importance tr s variable Certaines rassemblent des centaines de milliers d acheteurs comme la braderie de Lille qui constitue le plus grand march aux puces d Europe avec plus de 10 000 exposants install s sur plus de 100 km de trottoir et plus de deux millions de visiteurs ou la braderie de Rennes avec pr s de 4 000 exposants et 400 000 visiteurs Toutes les cat gories d objets sont concern es par la consommation collaborative mais plus particuli rement celles qui impliquent un co t d acquisition lev et un ma
81. 2 9 SCHIMANCEL Laos E E ete nn etes ini ati e needs ess onde E 153 VOLET 2 IDENTIFICATION DES FREINS ET LEVIERS DE D VELOPPEMENT DES MARCH S COLLABORATIF Sonn E Te ten etes ne ttes same tetes E natal Ness 205 1 PANORAMA DES FACTEURS CL S DE D VELOPPEMENT DE LA CONSOMMATION COLLABORATIVE alain titane T ire desc n es Docu contes nds nn es lescs sos daenn 207 2 FACTEURS MACRO CONOMIQUES uurrsesrseseeeneneeneneneneneneneneneneneneneneneenenenenenenenenenenenenennees 209 2 1 Crise conomique et fDANCICER sister stress sabre ttes este ls taste st ns n ele ner a le esse depd nes rose 209 2 2 volutions technologiques ess uein MNT en 211 2 3 Transition nerg tique et cologiqUE sseesscecccessccessocccoceccccccccecccceccceccoceesccesoceccoceecoceesceesscecsoeesscecssceese 212 2 4 Transformation du march de Pemploi sseesscessccesccoeccccecccccccceccoccccceccoceccocesoceceocecsocesoceccoceesoecsocecssceese 212 2 5 D s quilibres du march de l offre conventionnelle sssssssssssssesssesesesssesesessense 213 2 0 ReolemenaOn ss aa ni em Ainsi 214 3 HABITUDES DE CONSOMMATION DEMANDE sssessssssssseeesooosssseeeeeoosssseeececosssseseeeoocsssseeeeocosssseeee 215 3 1 Motivations et leviers pouvant favoriser la pratique de la consommation collaborative ss 0 216 3 1 1 Les fran ais ont une image positive de la consommation collaborative sssesssssssssooeee
82. 23 01 2013 http wWww forbes com sites tomiogeron 2013 01 23 airbnb and the unstoppable rise of the share economy Airbnb BlaBlaCar Drivy partager c est gagner Le Monde 25 07 2014 http www lemonde fr le magazine article 2014 07 25 tout ce qui est a moi est a louer_ 4462077 _1616923 html Airbnb BlaBlaCar Uber comment ils assurent leurs clients G raldine Russell Le Figaro fr 19 05 2015 Airbnb la startup bient t valoris e plus de 13 milliards de dollars La Tribune 24 10 2014 http www latribune fr technos medias 20141024trib95ff8d09a airbnb la startup bientot valorisee plus de 13 milliards de dollars html Airbnb com serait valoris e 20 mulliards de dollars L Echo touristique 02 03 2015 http www lechotouristique com article airbnb com serait valorisee 20 milliards de dollars 72872 Bienvenue dans l conomie du partage le pays o la vie est plus share GQ 30 09 2014 http wWwww gamagazine fr pop culture gq enquete articles economie du partage le pays ou la vie est plus share 15876 Buzz de la consommation coop rative du social washing Slate 13 01 2014 http blog slate fr tendances environnement 2012 01 13 buzz de la consommation cooperative du social washing Collaborative economy industry stats Jeremiah Owyang http www web strategist com blog 2013 07 27 collaborative economy industry stats Consommation la consommation collabora
83. 5 4 2 Autres acteurs Le secteur de l agriculture n a subi jusqu aujourd hui aucune critique de la part d acteurs conventionnels comme cela a pu tre le cas dans d autres secteurs Certains acteurs reprochent aux circuits courts de mettre des emplois en danger en supprimant des interm diaires Mais pour l instant l impact n a pas encore t calcul car trop marginal Les acteurs de l conomie collaborative se d fendent en affirmant qu ils sont au contraire cr ateurs de postes au sein de leurs structures et en soutenant les agriculteurs Ils permettent ainsi ces derniers de mieux vivre de leur travail esquissant ainsi la promesse d un d veloppement et d embauche sur le long terme 3D http alimentation gouv fr circuit court local consommation 32 R ponse du minist re charg de l conomie sociale et solidaire et de la consommation une question crite de Monsieur Jean Vincent Plac JO S nat 03 04 2014 p 882 http www davidbarthe fr consommation collaborative 1 http www fairesavoirfaire com recherche mot alimentaire 32T Honor La Tribune L agriculture un terreau fertile pour l conomie collaborative http www latribune fr entreprises finance industrie agroalimentaire biens de consommation luxe 20140509trib000829072 1 agriculture un terreau fertile pour l economie collaborative html Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 142 2 6 S quiper
84. 60 millions de consommateurs 2014 Les nouveaux modes de consommation Attitudes et pratiques des Fran ais 334 tude 60 millions de consommateurs 2014 Les nouveaux modes de consommation Attitudes et pratiques des Fran ais 333 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 336 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 337 tude 60 millions de consommateurs 2014 Les nouveaux modes de consommation Attitudes et pratiques des Fran ais 338 Enqu te BVA pour EBay 2010 339 8 dition barom tre CtoC Priceminister La Poste 89 des internautes consid rent Internet comme un des deux moyens les plus efficaces pour vendre et acheter entre particuliers Loin derri re on trouve les brocantes et vide greniers avec 47 0 tude 60 millions de consommateurs 2014 Les nouveaux modes de consommation Attitudes et pratiques des Fran ais 341 ObSoCo 2013 42 Ademe Actualisation du panorama de la deuxi me vie des produits en France Inventaire des structures de r emploi et de r utilisation octobre 2012 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 145 Les achats de biens entre particuliers sur Internet semblent donc entr s dans les habitudes de consommation des Fran ais d autant plus facilement avec l volution d
85. Animation de la Recherche des tudes et des Statistiques 2012 Les m tiers en 2020 re Figaro d cembre 2014 L emploi domicile continue inexorablement reculer 108 Insee 2013 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 170 On note galement une forte correspondance effet miroir entre demandeurs et offreurs de services entre particuliers au niveau de l ge de la CSP et du revenu Statistiquement les individus proposant des services un particulier sont g n ralement des tudiants g s de 18 24 ans et gagnant moins de 2 000 euros par mois tandis que les individus ayant sollicit des services un particulier sont principalement g s de 35 49 ans appartiennent aux cat gories socioprofessionnelles sup rieures et ont un revenu mensuel sup rieur 4 500 euros Il semble galement que les familles soient des cibles prioritaires pour les plateformes de services entre particuliers et notamment les familles monoparentales En 2005 1 76 million de familles taient compos es d un seul adulte avec un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans dans un m me logement avec un revenu mensuel moyen de 719 pour pr s de la moiti de ces familles Dans 85 des cas 1l s agit d une m re et de ses enfants De plus en plus de plateformes comme FamiHero Happy Sharing ou Parentspr sdechezvous cherchent permettre ces familles de concilier vie professionnelle vie soc
86. Barom tre de la mobilit durable 2013 MACIF Enqu te nationale transports et d placements 2008 Minist re de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie tude prospective relative aux nouveaux services de mobilit offerts par les usages novateurs de la voiture 2014 PIPAME Indices de conjonctures 2014 INSEE La mobilit des Fran ais Panorama issu de l enqu te nationale transports et d placements 2008 La revue du CGDD Commissariat G n ral au D veloppement Durable Le co t r el de la voiture 2012 ADETEC Le covoiturage pour les d placements domicile travail quel potentiel Etudes et documents n 107 juin 2014 Commissariat G n ral au D veloppement Durable Articles de presse clairages sur le march alternatif OpenInno Bosch et Drivy initient les professionnels de l automobile l conomie collaborative Vincent Puren Prospective 13 05 15 http www maddyness com prospective 2015 05 13 bosch drivy Avec Blablacar le grand bazar Arnaud Varanne 7 Poitiers 17 03 2015 http www Tapoitiers fr enquete 1468 avec blablacar le grand bazard Avec 1DVROOM la SNCF p n tre le march du covoiturage Elodie Vallerey L Usine Digitale 09 12 2015 http wWww usine disitale fr editorial avec idvroom la sncf penetre le marche du covoiturage N28 1 890 A BlaBlaCar le covoiturage la fran aise s duit les Espagnols Lepetitjournal com 11 01 2012
87. L ensemble de ces conclusions font l objet de recommandations au sein d un dernier volet Ces recommandations s adressent aux acteurs conomiques et aux pouvoirs publics avec l objectif d accompagner efficacement le d veloppement de ces march s en pleine expansion VOLET 1 R alisation d un tat des lieux analytique du ph nom ne de la consommation collaborative VOLET 2 Analyse des facteurs cl s du d veloppement des march s collaboratifs VOLET 3 R flexion sur les perspectives de d veloppement de la consommation collaborative VOLET 4 Formulation de recommandations op rationnelles l attention des pouvoirs publics 4 mois 2 mois 2mois 2 mois 25 entretiens 25 entretiens Enqu te aupr s de 2 000 consommateurs Figure I Synopsis de l tude 1 Les chos conomie du partage les limites d une utopie 2014 8 Slate 2012 Buzz de la consommation coop rative du social washing Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 18 2 2 P rim tre L tude Consommation collaborative et distribution commerciale enjeux et perspectives porte sur deux march s et neuf secteurs d activit Trois filtres de s lection permettent de d terminer si une activit fait ou non partie du p rim tre d tude L ensemble de ces crit res sont r sum s dans le sch ma ci dessous _ 3 filtres de s
88. Marques locales de diff rentes enseignes de la grande distribution Le deuxi me axe d intervention concerne des supermarch s commercialisant des produits de proximit tels que Grand Frais in Vivo ou O Tera Ce dernier affirme d mocratiser les bienfaits des circuits courts dynamiser le territoire local et assurer des prix justes aux producteurs Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 140 Soutenir les ventes agroalimentaires en circuit court D autres acteurs dont le secteur agroalimentaire n est pas le c ur de m tier s investissent galement pour soutenir les circuits courts en mettant plusieurs outils disposition des acteurs Par exemple la Banque Populaire favorise la pratique du e commerce et T de la vente directe chez les agriculteurs en les h bergeant sur son portail internet www directetbon com Les agriculteurs sont r f renc s ce qui Direct repr sente une plus value en termes de notori t et de r f rencement et bon cio com th mon march 100 vrai Il existe aussi l initiative de la SNCF qui propose des paniers fra cheur dans certaines gares de France dans A internet et b n ficient de plusieurs services cr ation et maintenance du site gestion des paiements en ligne de leur production lesquels un producteur local propose fruits et l gumes frais Cela offre aux voyageurs une solution cologique simple et conomique
89. Ruches de LRODO connaissent un succ s important depuis ces derni res ann es et f d rent un nombre croissant de consommateurs Les deux raisons principales de cette dynamique selon le cofondateur de LRODO Guilhem Ch ron sont la flexibilit que le syst me offre aux consommateurs et le recours l auto entrepreneuriat la diff rence des syst mes d Amap le consommateur d une ruche est en effet libre de choisir les produits et la quantit qu il souhaite acheter parmi une liste propos e par les diff rents producteurs Il n est de plus pas oblig de consommer de mani re r guli re En cr ant un poste de reine des abeilles visant coordonner les 295 initiatives de la ruche LRODO peut galement repr senter une opportunit conomique pour des particuliers souhaitant disposer d un compl ment de revenus voire constituer leur activit professionnelle principale Derri re ces deux poids lourds les acteurs revendiquant le plus grand nombre de membres sur le segment de l approvisionnement collectif fonctionnent galement sur un mod le avec contrepartie mon taire Ces regroupements collectifs Potager city et R seau cocagne s inspirent du mod le des Amap avec un syst me de paniers hebdomadaires Ils se diff rencient par une souplesse d engagement plus importante et une approche marketing tr s contemporaine Potager city ou par une implication sociale particuli rement forte R seau cocagne
90. Trade School na CD eo D Streetbank Le iFastask n D S ja Youpijob z h CRE p Happy Sharing Troctagarde Monabeille Faile D D Mar sidence fr ccorderie Echange service Servisph re O O Le Bon Com Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon taire Figure 69 Cartographie des acteurs des services collaboratifs Nomad is 2015 Unit nombre d utilisateurs gt Contrepartie mon taire Ce segment est caract ris par de nombreux acteurs qui ont merg partir de 2012 et qu on peut rassembler sous la d nomination communes de plateformes de jobbing Ces plateformes proposent aux particuliers de mon tariser leurs comp tences dans des domaines tr s divers Le premier type de plateformes sont des plateformes g n ralistes dont les membres peuvent proposer tous types de services tels que du bricolage r paration du jardinage de l aide aux personnes g es etc Le poids lourd Leboncoin est devenu en 2014 la premi re plateforme d changes de services entre particuliers en nombre d offres et de demandes 60 000 offres d emplois en moyenne et 16 millions de visiteurs par mois La deuxi me plateforme Jemepropose arrive assez loin derri re avec 150 000 membres On compte enfin plusieurs petites plateformes g n ralistes telles que Monabeille ou Frizbiz Certaines plateformes ont opt pour un positionnement diff rent et se sont sp cialis es dans des
91. UberPOP a t pens e comme une forme de covoiturage citadin par l entreprise Uber une offre similaire ce que peuvent proposer des plateformes de covoiturage dynamique comme Djump UberPOP lanc e en f vrier 2014 est pour l instant pr sente dans six villes en France notamment Paris Bordeaux Lyon et Lille Uber modifie r guli rement sa tarification son mode de r mun ration des chauffeurs et son syst me de commissions Pour faire face la comp tition et aux compagnies de taxis qui tentent de s aligner sur leurs prix et proposer des services quivalents les tarifs factur s par Uber ont tendance baisser Cependant la hausse du tarif en p riode de pointe peut faire grimper la facture rapidement beaucoup plus que dans un taxi classique La commission pr lev e par Uber sur toutes les courses est de 20 mais des primes existent en France pour les chauffeurs les mieux not s par les passagers et qui acceptent un maximum de courses Uber Drive et Lecab sont les acteurs leaders sur le segment des VTC en France En dehors de ces acteurs 1l existe de nombreux artisans notamment en le de France Cependant Uber est la seule plateforme de VTC proposer un service de VTC entre particuliers avec UberPOP Il semble cependant que ce service connaisse certaines difficult s du fait de la r glementation en vigueur en 114 France gt Plateformes d change de billets Ce segment de march est e
92. Usine digitale http www usine digitale fr article sowefund veut democratiser l investissement participatif en capital N279556 483 Selon le barom tre Compinno V 2014 484 https www anaxago com en home 485 https happy capital com 486 https www particeep com 487 https www smartangels fr SE https www wiseed com fr 48 http www financeutile com 0 https sowefund com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 195 Sowefund l image d autres plateformes s associe galement de plus en plus des r seaux de business angels Nous faisons du co investissement participatif souligne Georges Viglietti son cofondateur Ces business angels am neront ainsi sur le site les dossiers d investissement et participeront au financement en capital aux c t s des particuliers et permettront de b n ficier des due diligences audit de ces associations de business angels Si les plateformes d investissement participatif s int ressent g n ralement aux PME et start up innovantes certaines se sp cialisent dans des secteurs conomiques consid r s comme tr s fort potentiel gt 3 492 iL ene j les nergies renouvelables avec Lumo qui finance des entreprises et d veloppe des projets en partenariat avec des collectivit s locales le secteur de la sant avec les r seaux Angels Sant Cr ation ou encore Cleantech Business Angels qui s associent
93. a cr Start West en 2001 avec le r seau RETIS Technopoles et Incubateurs et la CCI de Nantes Saint Nazaire Ces rencontres en partenariat avec la French Tech et de nombreux acteurs institutionnels et priv s r gion collectivit s territoriales Bpifrance Go Capital etc mettent en pr sence chaque ann e une s lection de porteurs de projets innovants et des investisseurs priv s En moyenne un tiers des porteurs de projets ont lev des fonds apr s leur passage Start West I Maddyness Xange a investi 40 millions d euros en 2014 dans des start up 20 03 2015 L application Quirky propose aux particuliers de partager leurs id es innovantes sur une plateforme Si l id e est pl biscit e par le reste de la communaut dans ses votes ou par le groupe d experts Quirky elle est r alis e par les quipes Quirky et leurs partenaires Le produit est ensuite disponible sur le site de e commerce Quirky tandis que le particulier l origine de l id e per oit 10 des b n fices g n r s Lanc e en 2009 l entreprise am ricaine s est associ e en d cembre 2012 avec le groupe Auchan http www start west com Les chos Start West dans les coulisses des rencontres start up investisseurs 13 04 2015 Depuis sa cr ation en 1990 l association NANTES ATLANTIQUE PLACE FINANCIERE pour le GRAND OUEST NAPF regroupe l ensemble des tablissements et des professionnels concern s par le dev
94. acc l ration de la croissance des start up fran aises innovantes La French Tech propose un accompagnement en mati re de communication industrialisation financement etc Une branche de la French Tech pourrait ainsi tre d di e au soutien et l mergence de champions fran ais de la consommation collaborative 67 La French Tech est une initiative lanc e fin 2013 par le gouvernement et soutenue par de nombreux partenaires fondateurs comme la direction g n rale des Entreprises DGE Business France ou Bpifrance La French Tech peut tre d finie comme une politique publique innovante visant accompagner les start up fran aises pour placer la France parmi les grandes start up nations http www lafrenchtech com la french tech Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 291 Axe n 2 Informer et prot ger le particulier offreur et ou demandeur de biens services collaboratifs Les acteurs de la consommation collaborative notamment les acteurs conventionnels appellent davantage de transparence vis vis du consommateur par rapport aux diff rentes offres propos es sur le march afin que ce dernier puisse effectuer un choix de mani re clair e L objectif consiste sensibiliser les consommateurs Aux droits dont ils disposent pour lutter contre les pratiques abusives inex cution du contrat publication de contenus illicites d faut de livraison etc Aux diff re
95. actes d change et de transaction de biens et services doivent s effectuer entre particuliers sans que cela ne repr sente une activit professionnelle Une distinction est observer entre biens et services 3 3 1 Biens Concernant les biens l tude prend en compte uniquement les transactions dans lesquelles un particulier c de un autre particulier un bien lui appartenant et ayant d j servi de mani re temporaire ou d finitive et avec ou sans r tribution par le biais d un contact physique ou d mat rialis L tude ne retient donc pas les activit s de vente location pr t etc dans lesquelles des entreprises sont propri taires des biens mis disposition des usagers pas interaction entre particuliers activit s de location et de leasing LOA v hicules ex Avis Europcar mat riel informatique ex Darty Conforama etc etc autopartage et v lopartage V lib Autolib etc L tude exclut galement les activit s dans lesquelles un tiers prend en charge l int gralit de la transaction s effectuant entre des particuliers titre professionnel ou b n vole d p ts vente friperies brocanteurs etc associations de solidarit Emma s Le Relais Les Restos du C ur etc biblioth ques ludoth ques etc Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 306 Ce point se recoupe par ailleurs avec le filtre n 2 car da
96. acteurs conomiques font part d un besoin de rapprochement et de contact entre nouveaux entrants et acteurs conventionnels pour permettre les changes assainir le dialogue et viter des ph nom nes de d fiance mutuelle d incompr hension et ou de malentendus pouvant mener des craintes injustifi es Les passerelles et compl mentarit s sont nombreuses entre acteurs alternatifs et conventionnels et il serait pr judiciable d opposer sch matiquement ces deux cat gories Il faudrait pouvoir r unir l ensemble des acteurs conomiques autour d enjeux forts pour la France pour lesquels la consommation collaborative peut apporter des r ponses cr er de la valeur maintenir des emplois relancer des fili res en difficult etc Les diff rents acteurs se disent notamment favorables la constitution d organismes de repr sentation et de collectifs locaux de la consommation collaborative rassemblant diff rents secteurs et mod les conomiques Ces collectifs permettraient de faire entendre les points de vue des acteurs de la consommation collaborative sur des sujets donn s l gislation emploi etc avec des variations selon les sensibilit s de chacun Ils constitueraient galement un moyen d acc s identification et prise de contact privil gi aux diff rentes cat gories d acteurs nouveaux entrants acteurs conventionnels acteurs de l ESS etc et favoriseraient le dialogue l change voire la constitutio
97. acteurs tels que Sampleo con oivent des solutions permettant aux marques de faire tester leurs produits aupr s de consommateurs et d obtenir des avis La plateforme TripNco s est depuis repositionn e vers des activit s de mise en relation de particuliers pour pratiquer des activit s sportives ou de loisir dans un p rim tre proche Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 54 5 S opposer frontalement aux acteurs alternatifs concurrents sur le m me segment de march Certains acteurs conventionnels d noncent des ph nom nes de concurrence d loyale et appellent les pouvoirs publics intervenir dans les secteurs les plus d velopp s de la consommation collaborative notamment les secteurs se d placer ex confrontation des organisations professionnelles de taxis avec Uber ou se loger ex n gociations entre Airbnb la ville de Paris et les h teliers 1 7 Consommation collaborative et emploi 1 7 1 Remarques pr alables Pour d velopper dans la mesure du possible une analyse de l impact estim du d veloppement de la consommation collaborative sur l emploi en France il appara t important de ne pas se concentrer uniquement sur l emploi salari mais de prendre en compte plus g n ralement l activit conomique voire la cr ation de valeur globalement induites par le d veloppement de la consommation collaborative En effet au del de l activit
98. affaires gr ce aux recettes publicitaires et aux comptes professionnels payants 426 https www frizbiz com fr plateforme g n raliste de jobbing 7 http www usine disitale fr annuaire start up monabeille fr 209544 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 178 gt Contrepartie r elle Ces plateformes demandent g n ralement leurs membres de payer une cotisation annuelle qui ouvre droit aux services gratuits propos s par les membres de la plateforme Ainsi les particuliers devront d bourser 30 pour adh rer Animal Fut et pouvoir confier leurs animaux de compagnie gratuitement d autres membres De m me froctagarde qui compte une communaut de plus de 2 600 personnes et dont les membres acqui rent des points en s occupant des enfants des autres doivent s acquitter de 12 euros d inscription annuelle Les frais s l vent chez Happy Sharing 23 euros par an D autres acteurs tels que les r seaux d change ex Les Accorderies b n ficient de financements issus de fondations ainsi que du soutien d acteurs publics ex mise disposition de locaux par les collectivit s locales gt Sans contrepartie Afin de financer leur fonctionnement les SEL demandent leurs adh rents de payer une cotisation annuelle dont le montant varie en fonction du type d abonnement Par exemple le SEL de Paris demande 9 en cas de consultation du programme et du t l
99. ais 64 estiment ainsi que la qualit des produits alimentaires s est plut t d t rior e ces derni res ann es selon un sondage Ifop de 2013 Le syst me agroalimentaire industriel souffre galement d une crise de confiance de la part des consommateurs suite des pid mies et des scandales r p tition vache folle fi vre aphteuse grippe aviaire viande de cheval etc Un sondage r alis en 2014 par Ipsos en collaboration avec le r seau Bienvenue la ferme indique que 50 des personnes interrog es ont souvent le sentiment de ne plus trop savoir de quoi se composent leurs aliments et 47 estiment qu il est difficile de se procurer des produits sur lesquels ils se sentent enti rement rassur s Ils sont galement 77 de plus chercher qu il y a cinq ans conna tre l origine d un produit alimentaire avant de l acheter Les cons quences n fastes du syst me d un point de vue soci tal conditions de travail des agriculteurs notamment dans les pays du Sud impact des additifs et pesticides sur la sant etc et environnemental gaspillage pollution diminution de la biodiversit etc sont galement point es du doigt En moyenne les Fran ais jettent par exemple 20 kg de d chets alimentaires chaque ann e dont 7 kg de produits non consomm s 282 encore emball s 72 des adh rents d Amap indiquent par ailleurs que le futur de la plan te les 5 283
100. appliquent en mati re de non restitution ou restitution avec un d faut Cela peut notamment concerner le partage de l usage d un bien moyen pour un particulier d augmenter ses revenus Si ce bien est un bien mobilier il s agira d un bail soumis aux r gles du Code civil Quand le contrat porte sur des biens immobiliers ex le coworking permettant la mise disposition d un local avec des prestations annexes il s agit d un contrat BtoB r gis par les conditions g n rales du contrat L change de services entre particuliers si ces services sont gratuits on parlera de b n volat et le droit du b n volat trouvera s appliquer articles 1382 et suivants du Code civil En cas de fausse gratuit de certains services ex les syst mes d changes locaux l encore le Code civil s applique car il s agira de contrats d entreprise e Concernant les r gles relevant du droit de la consommation Certaines dispositions du code de la consommation ne visent pas sp cifiquement la qualit de consommateur ou de professionnel pour trouver s appliquer Il en est ainsi du d lit de tromperie qui peut donc tre caract ris l occasion d une relation contractuelle entre particuliers N anmoins la plupart des r gles de protection des consommateurs ne concernent que les relations entre professionnels et consommateurs voire entre professionnels C est le cas de celles interdisant et sanctionnant
101. attention devra galement tre port aux investisseurs qui aujourd hui investissent massivement dans la consommation collaborative par le biais d importantes lev es de fonds r p t es mais dont l engagement long terme peut tre soumis interrogation Ce ph nom ne pouvant tre en partie assimilable de la sp culation pourrait avoir des r percussions n gatives pour le d veloppement de la consommation 54 collaborative 4 3 1 2 Autres acteurs de la consommation collaborative Les acteurs de la consommation collaborative agissant dans un objectif principalement social et ou environnemental entreprises ONG semblent proposer des mod les plus stables que celui des start up voqu s pr c demment en raison d une volont d ancrage territorial fort et de croissance mesur e Un questionnement vis vis des strat gies et des perspectives de d veloppement existe bel et bien de la part de ces acteurs porteurs d une grande diversit de mod les troc don change etc et exer ant dans des secteurs vari s mais ce questionnement r side plut t dans la recherche d alternatives aux modes de d veloppement entrepreneurial classiques Un facteur d volution d terminant dans leur trajectoire consistera mettre en uvre des initiatives et de nouer des partenariats clair s permettant de promouvoir l innovation en mati re de financement modalit s d expansion et de gouvernance 543 L
102. avec Touscoprod d di e aux projets li s l audiovisuel Proarti minist re de la Culture et qui aide les artistes mener bien leurs cr ations 7 qui permet d diter les bestsellers de demain 68 2 la litt rature avec Bookly les jeux vid o avec Look at my game 461 TI ne s agit pas ici d une cartographie exhaustive des acteurs du financement participatif en France Pour plus de d tails voir en annexes 462 http www iamlamode com 463 http www eduklab com 464 http www foodraising com 465 http www touscoprod com 466 http proarti fr fr 467 http bookly fr 468 http www lookatmygame com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 193 Q 4 2 7 SN e A 2 la science avec DaVinciCrowd d di e 100 la recherche l enseignement sup rieur et la sant Chaque personne peut faire un don des projets d int r t g n ral pr sent s par des organismes but non lucratif l conomie Sociale et Solidaire ESS avec Cowfunding ou Bulb in town La premi re travaille en priorit les axes autour de l ESS le Handicap ou encore la Clean Tech et la deuxi me se donne pour mission d aider le d veloppement de la vie de quartier et de favoriser le d veloppement de projets d impact local qu il soit conomique social ou environnemental particuli rement adapt e aux commer ants et associations de
103. avec des plateformes pour financer des projets dans ce secteur D autres se sp cialisent dans certaines phases de la lev e de fonds notamment pour les start up en phase d amor age comme My new startup ou U start me Wiseed est la plateforme r f rence de l investissement au capital Elle a d j financ plus de 40 entreprises pour un montant total de pr s de 10 millions d euros Ses fondateurs sont galement avec d autres l origine de l effort de pression sur les pouvoirs publics qui a permis la constitution de la nouvelle r glementation qui facilite la pratique du financement participatif P1 http www usine digitale fr article sowefund veut democratiser l investissement participatif en capital N279556 2 https www lumo france com 3 https www mynewstartup com 4 http www ustartme com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 196 ZOOM SUR Wellfundr Cette plateforme lanc e en 2014 t moigne de la vitalit du financement participatif qui touche de plus en plus de secteurs de la soci t et de l conomie Elle est sp cialis e dans l e sant et propose aux particuliers de soutenir des services innovants qui accompagnent un patient pr viennent une maladie ou pr servent la bonne sant des personnes L tape suivante serait selon les fondateurs de trouver des projets de solutions permettant de gu rir l certaines maladies afin de les proposer aux p
104. chauffeurs de VTC de la plateforme et les coursiers UberRush service de coursiers pied ou v lo La livraison serait garantie en moins de trois heures sans charge suppl mentaire pour le client final Plus de 400 entreprises sont en n gociation ou participent au projet telles que Neiman Marcus Tiffany s ou encore Hugo Boss La plateforme n en n est pas son coup d essai puisqu elle a lanc d but 2015 un service de livraison de plats cuisin s Uber Eats Barcelone initialement lanc Los Angeles en 2014 sous le nom d Uber F resh ainsi qu un service de livraison de produits du quotidien Uber Essentials Washington DC galement en avril 2015 2 2 3 Personnalisation de la transaction identification et valuation des parties prenantes Le succ s des plateformes de consommation collaborative tient galement au fait qu il est possible de cr er du lien et du sens autour de son acte de consommation en identifiant personnellement le particulier aussi bien du c t de l offre que de la demande en pouvant interagir avec lui et conna tre son histoire ses motivations etc en pouvant valuer la prestation 2 2 3 1 Prise en compte de l avis du consommateur Cette tendance d empowerment du consommateur voqu e dans l introduction du pr sent rapport apparait comme un mouvement de fond participant de la red finition du rapport de force et des relations existant entre offreur et
105. choix de consommation et 36 ont d j valu eux m mes au moins une fois un produit ou un service sur Internet Avez vous d j r alis ces actions s appuyer sur les commentaires cl autres consommateurs 59 1014 27 A1 pour choisir une marque un produit un service Evaluer une marque un produit ou un service sur un 49 51 site une plateforme Echanger avec les consommateurs d une marque d un 24 76 produit ou d un service par le biais d une plateforme Voter pour s lectionner un projet propos par une 20 80 entreprise Participer en tant que consommateur la conception d un 19 81 produit d un service W Oui plus d 1 fois W Oui 1 seule fois Non mais j envisage de le faire prochainement Non et je n envisage pas de le faire Figure 9 volutions des pratiques d clar es des consommateurs dans le secteur conventionne lLes donn es correspondent au pourcentage de personnes ayant d j r alis ou non ladite action DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 31 Ces d clarations sont issues du Questionnaire Cawi Nomad is TNS Sofres Les questions pos es concernaient la fois les pratiques de consommation collaborative d j r alis es le type de transactions effectu es avec un particulier les types de services propos s ou offerts par la personne r pondant au questionnaire etc Pipame Enjeux et perspectiv
106. collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Les adeptes de la location de voiture quant eux ont tendance exercer d autres pratiques collaboratives comme dans d autres segments du transport alternatif ou dans le secteur du logement collaboratif En se tournant vers ces pratiques 1ls aspirent un mod le de consommation plus responsable pour la soci t Les particuliers qui changent leur voiture exercent eux aussi d autres pratiques collaboratives principalement dans le transport alternatif et le logement collaboratif en particulier l change de maison Gr ce l change de v hicules entre particuliers ils souhaitent avant tout tester de nouveaux produits et faire partie d une communaut e Concernant le partage de taxi entre particuliers ne se connaissant pas au pr alable Enfin le partage de taxi est un march de niche qui se concentre sur la r gion parisienne et int resse les CSP g s de 18 34 ans Ils utilisent aussi le mod le alternatif de la consommation collaborative dans le domaine du logement et dans la livraison de produits car ils souhaitent privil gier une politique d usage une politique de consommation Relation entre les membres et notions de communaut La notion de communaut ne rev t pas la m me signification en fonction du segment de march En effet la pratique du covoiturage ou de la location de places de parking entre particuliers n
107. conf d ral de l Union des M tiers et Industries de l H tellerie UMIH d clarait notamment la Tribune en 2012 que la location d appartements par des particuliers repr sente une concurrence d loyale estimant 150 000 en France le nombre de chambre lou es via des circuits informels Un travail de recherche visant mesurer l impact conomique effectif de la nouvelle concurrence men par trois chercheurs de l Universit de Boston estime 0 05 la perte de chiffre d affaires de l industrie h teli re chaque fois qu Airbnb r alise 1 de croissance suppl mentaire Si ces donn es doivent tre analys es avec pr caution la m me tude avance galement un fait incontestable les h tels d entr e de gamme et milieu de gamme subissent bien davantage la concurrence du coh bergement que l h tellerie haut de gamme Comme l avance Sophie Castellanos consultante au sein du cabinet de conseil sp cialis Article Onze Tourisme l industrie h teli re est confront e l enjeu cl de personnaliser ses prestations en s appuyant sur les outils num riques cet exercice les h teliers peuvent valoriser des atouts connaissance troite du terrain r seau d acteurs pr constitu s etc Certains d entre eux montrent d j un int r t pour les pratiques collaboratives et effectuent des rapprochements avec les nouvelles plateformes sur le march 7 Donn es Bedycasa 227 Les
108. conomie du partage eldorado des entrepreneurs G raldine Russell Le Figaro 29 05 2015 http www lefigaro fr secteur h1gh tech 2015 05 19 32001 20150519ARTFIG00006 l economie du partage eldorado des entrepreneurs php 544 Plus de d tails dans le ZOOM SUR Les mouvements de concentration dans le secteur se d placer Volet 1 1 5 4 et qui se structure 545 Plus de d tails sur le sc nario bulle dans le Volet 3 1 2 3 2 volutions des habitudes de consommation Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 233 4 3 2 Acteurs conventionnels La plupart des acteurs conventionnels interrog s au cours de l tude font le constat de l importance du ph nom ne de consommation collaborative et estiment que ces pratiques s inscrivent dans une tendance de long terme Deux approches pr valent cependant parmi les acteurs conventionnels Certains acteurs d veloppent des initiatives qui restent assez confidentielles et exploratoires et fonctionnent en marge des activit s centrales de l acteur C est notamment le cas des tudes men es par le groupe Orange qui englobe les pratiques de consommation collaborative dans un travail de veille plus largi sur l ensemble des nouvelles habitudes de consommation des Fran ais Castorama a de son c t lanc les Troc heures pour les particuliers initiative permettant aux particuliers de s changer des heures de bricolage ainsi qu un sit
109. consommation collaborative 279 Droit applicable aux utilisateurs particuliers offreurs et demandeurs e En mati re de droit civil Si le droit civil encadre le transfert de la propri t d un bien l usage d un bien ou les changes de services les acheteurs vendeurs particuliers n ont pour leur part pas toujours conscience de leurs droits et obligations d s lors qu ils contractent via une plateforme Par ailleurs s agissant des r gles relevant du droit de la consommation la plupart ne concernent que les relations entre professionnels et consommateurs Les diff rentes pratiques regroup es sous l appellation g n rique de consommation collaborative font souvent r f rence des pratiques anciennes de consommation On distingue trois cas selon le contrat conclu Le transfert de la propri t d un bien qui fait r f rence aux march s de la redistribution entre particuliers contrats de CtoC Conclu titre gratuit ce contrat sera qualifi de don conclu titre on reux il pourra s agir d un contrat de vente ou d un contrat d change Ces deux contrats sont encadr s par le Code civil qui pr voit notamment la garantie contre les d fauts de la chose vendue l obligation g n rale d information et l obligation d annonce conforme Le transfert de l usage d un bien il est qualifi de pr t usage et encadr par les articles 1875 et suivants du Code civil dont les r gles s
110. constitutionnel Marco Mosca Challenges 21 03 2014 http www challenges fr economie 20140321 CHA1857 pourquoi airbnb peut dire merci au conseil constitutionnel html Pourquoi le fondateur d A rbnb est comme chez lui Paris Claire Bouleau Challenges 07 03 2015 http www challenges fr entreprise 201 50304 CHA3585 pourquoi le fondateur d airbnb est chez lui a paris html xtor RSS 17 Qui peut recevoir gratuitement un d tecteur de fum e et de monoxyde de carbone Airbnb https www airbnb fr support article 513 C3 A7a Salon Mondial du Tourisme 1 million de voyageurs fran ais ont voyag autrement gr ce Airbnb Blog Airbnb https www airbnb fr press news salon mondial du tourisme San Francisco encadre l utilisation d airbnb Nicolas Rauline Les Echos 08 10 2014 http wWww lesechos fr 08 10 2014 lesechos fr 0203841920698 san francisco encadre l utilisation d airbnb htm Weroom le r seau social de la colocation L Express L Entreprise 05 03 2014 http lentreprise lexpress fr creation entreprise idees business weroom le reseau social de la colocation 1512082 html clairages sur le march traditionnel Louer des touristes sera plus compliqu Le Figaro 03 04 2014 http immobilier lefigaro fr article louer a des touristes sera plus complique_df889848 b419 1 1e3 92ad 7803e0daa19d d Se divertir tudes sondages rapports Comit nationa
111. d achat pour quels produits Insee 2007 L av nement de la consommation collaborative quel mod le conomique en France en 2030 E Dumortier ILoKY ou avril 2013 L volution de l alimentation en France C Laisney Centre d tudes et de prospective janvier 2012 L Observatoire de la qualit des aliments un nouvel tat des lieux des attentes des consommateurs Agri Confiance Ipsos octobre 2009 La Ruche Qui Dit Oui Qui sommes nous LRQDO avril 2014 Le jugement sur l volution de la qualit des produits alimentaires en France R sultats d taill s Ifop f vrier 2013 Le rapport des Fran ais la consommation locale Ipsos f vrier 2014 Les circuits courts multi acteurs mergence d organisations innovantes dans les fili res courtes alimentaires JG Messmer INRA janvier 2013 Les Fran ais et les pratiques collaboratives Qui fait quoi Et pourquoi Ispos pour l ADEME janvier 2013 Nouvelles consommations nouvelle confiance Les Fran ais et la consommation collaborative Etude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la Confiance Groupe La Poste en 2013 Que mange t on L entraide alimentaire Centre d histoire locale de Tourcoing Rapport du groupe de travail circuits courts et commercialisation Minist re de l agriculture de l agroalimentaire et de la for t 2009 Regards sur le consommateur contemporain Iligo 2013 Sondage Viavoice Voisin
112. d une association par un ensemble d pargnants 200 au minimum Chacun des membres s engage verser une cotisation prime p riodique ou unique moyennant des frais d entr e La tontine en prime p riodique repose sur un versement mensuel trimestriel semestriel ou annuel permettant d pargner fr quence r guli re sur une dur e de 15 25 ans alors que la tontine en prime unique repose sur un seul versement pour une dur e de 10 25 ans dans l optique de faire fructifier un capital de d part l association tontini re quant elle regroupe les cotisations d amis voisins ou coll gues afin de financer des projets personnels Cette pratique conna t galement un regain de vitalit du fait de d terminants communs la crise conomique et une baisse du pouvoir d achat Sources Le Conservateur La Tontine com 3 Selon l Association fran aise des soci t s financi res le volume des cr dits accord s aux m nages pour financer leur logement a chut de 27 2 au premier semestre 2009 le volume de cr dits sans objet sp cifique a chut de 27 3 les cr dits accord s aux entreprises ont chut de pr s de 24 4 Crowdfunding nouveau record de fonds lev s en 2014 La Tribune 31 03 15 http www latribune fr entreprises finance crowdfunding nouveau record de fonds leves en 2014 465190 html 5 https www mymajorcompany com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborati
113. d une masse critique repr sente en effet pour les plateformes Une barri re l entr e pour leurs concurrents ces derniers devront d penser d importantes sommes pour tre connus et visibles par la client le Le moyen de mon tiser leurs services Une position de quasi monopole permet d envisager une hausse des tarifs Le moyen surtout d atteindre le volume suffisant de transactions pour esp rer tre rentables voire b n ficiaires au moyen notamment de contrats publicitaires ou de commissions sur les transactions Le volume de la masse critique recherch e par les acteurs de la consommation collaborative varie fortement en fonction de plusieurs crit res La taille de la population cible et le volume estim de gisement de demandeurs potentiels Plus les besoins estim s dans un bien service collaboratif donn sont importants plus le volume d offreurs initial devra tre cons quent pour permettre le fonctionnement d un service minimum L chelle g ographique retenue Plus le rayon d action retenu est large et plus le nombre de demandeurs et d offreurs devra tre lev afin de permettre un maillage assez fin pour un trafic minimum La fr quence du besoin La masse critique n cessaire au fonctionnement d un service collaboratif est troitement corr l e la fr quence de la demande plus un bien service est utilis r guli rement et plus le pool d offreurs doit tre cons qu
114. d veloppement s av re galement frein par des facteurs culturels Neuf dixi mes des Fran ais restaient ainsi attach s au mod le de la maison individuelle synonyme de confort et de vie familiale selon un sondage r alis par l Observatoire de la Ville en 2007 Toutefois l habitat participatif int resse un nombre croissant de collectivit s locales pour qui il repr sente une opportunit de soutenir des projets innovants forte valeur ajout e en termes de cr ation d emploi cr ation de lien social et marketing territorial L habitat participatif tente aujourd hui de s imposer comme une 3 voie de production entre le parc social et la promotion immobili re classique Dimensionnement du march Certaines pratiques connaissent une croissance rapide mais les pratiques de coh bergement et de cohabitat demeurent encore marginales par rapport aux pratiques plus conventionnelles Les pratiques de coh bergement s av rent encore minoritaires par rapport aux pratiques conventionnelles Selon l tude Nomad is TNS Sofres r alis e en novembre 2014 20 des Fran ais pratiquent l h bergement payant chez des particuliers 63 d entre eux au moins une fois par an 5 seulement des Fran ais auraient d j recouru l change d h bergement Une enqu te r alis e en 2014 par 60 Millions de consommateurs et M diaprism confirme ces ordres de grandeur 22 des r pondants galement ont d j lou
115. de Leboncoin est r cemment entr au capital de Pr t d Union M me la plateforme collaborative Leboncoin propose des offres de cr dit en tant qu interm diaire alors qu il pourrait utiliser toutes les donn es qu il d tient sur les parcours clients pour proposer des cr dits des taux personnalis s L implication des g ants du big data pourrait bien avoir des cons quences sur l utilisation des donn es des consommateurs pour proposer des offres adapt es la client le et impacter fortement le secteur bancaire ZOOM SUR Un clic pour un projet En partenariat avec Ulule BNP Paribas a organis en juin 2014 l op ration 1 clic pour 1 projet Cet v nement avait pour but elie A de proposer aux internautes de voter pour un projet parmi trois Pa el ulu le projets de cr ation d entreprise pr s lectionn s par Ulule et BNP ENF PARIBAS Paribas AALER as a Les internautes devaient en effet voter pour leur projet coup de c ur parmi ces trois projets l issue de ce vote auquel plus de 2 200 membres de la communaut Ulule ont particip BNP Paribas a offert 3 000 euros au projet Le Griot un projet innovant et solidaire qui vise cr er un bo tier audiodescription pour que non voyants et malvoyants afin de faciliter l insertion sociale de ces individus 508 http www bnpparibas com actualites presse bnp paribas entrepreneurs 2016 plan ambitieux favoriser croissance Pipame
116. de d sistements Les publics cibl s par ces plateformes se sont galement largis au fur et mesure de l arriv e de nouveaux acteurs En effet de nombreuses plateformes de covoiturage dynamique apparaissent qui proposent des offres en zones urbaines et p ri urbaines l image de Djump D autres types de plateformes existent comme Ville fluide Covivo qui d veloppent des solutions de covoiturage pour les entreprises et pour les 1 http www carpooling fr plateforme de covoiturage originaire d Allemagne 102 http www covoiturage fr plateforme de covoiturage leader en France et en Europe 103 D nomination standard pour les plateformes de covoiturage ciblant les courtes distances 104 http djump fr plateforme de covoiturage dynamique 105 https www villefluide fr plateforme d livrant des solutions de d placement domicile travail 106 http www covivo fr fr accueil html plateforme proposant des solutions de covoiturage aux entreprises et acteurs publics Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 79 2 gt p 107 saen collectivit s territoriales ou encore Wimoov anciennement Voiture amp co qui voit la mobilit comme un moyen d inclusion sociale et d int gration des cat gories sociales d laiss es ou handicap es La plateforme BlaBlaCar repr sente le leader incontest du segment du covoiturage avec 90 95 des parts de ma
117. de cinq actions rapporter un meuble usag dans un magasin kea en change d un bon d achat de la valeur du bien http www ecommercemas fr Thematique marche prospective 1010 Dossiers Le C to C la nouvelle maniere de consommer des Fran ais 398 Un marche domine par deux leaders le Bon Coin et eBay 23225 1 htm 353 http www lefigaro fr secteur high tech 2014 01 22 01007 20140122ARTFIG00145 sharewizz un site de prets d objets entre particuliers php Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 153 customiser le meuble en s inspirant des conseils de l enseigne brocanter donner ou recycler le meuble L int gration des clients dans le processus de conception de nouveaux produits Auchan s est associ avec Quirky r seau collaboratif de crowdsourcing pour lancer une plateforme recueillant les id es et suggestions des consommateurs concernant de nouveaux produits et distribuer en exclusivit les produits s lectionn s Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 154 2 6 4 STRUCTURATION DU SECTEUR 2 6 4 1 Pouvoirs publics Les plateformes internet d achat vente et change de biens entre particuliers sont entr es dans les habitudes de consommation des Fran ais Toutefois rares sont les internautes disposer de connaissances tendues sur le cadre juridique de ces pratiques Ainsi que le r v le l enqu te r alis e par 60 millions de consommateurs fin
118. de la consommation collaborative 245 ar E point de Se Sed placer bo Lu EU objets ES ES PE ETS f O O a CE CS e o o Figure 92 volution des des pratiques de la consommation collaborative pour le sc nario Transition Nomad is TNS Sofres 2015 L augmentation des pratiques collaboratives dans ce sc nario concerne la fois les pratiques avec contreparties mon taires ou non mon taires En effet m me si les transactions entre particuliers avec contrepartie mon taire dominent toujours le poids des transactions sans contrepartie mon taire troc don pr t prennent de plus en plus d ampleur titre d exemple dans le secteur s quiper le don de biens entre particuliers augmente de mani re significative 7 points Au niveau de l volution des pratiques des diff rences sont observables selon le statut du particulier qu il soit dans une position d offreur ou de b n ficiaire e Evolutions des pratiques des particuliers offreurs de biens et services de la consommation collaborative Du c t des particuliers offreurs certaines pratiques se d veloppent plus que d autres En effet les transactions de biens entre particuliers avec contrepartie mon taire vente 55 location 6 ou non mon taire pr t 18 don 32 les transactions de services entre particuliers proposition de services 49 et le covoiturage pour des trajets r guliers ou ponctuels 28 s
119. de mutuelles et de coop ratives et aux fondements de l conomie sociale et solidaire 520 N e en 2002 au Qu bec le r seau de l Accorderie est un r seau associatif solidaire qui vise lutter contre la pauvret et l exclusion et favoriser la mixit sociale Implant en France en 2011 le principe repose sur le regroupement d habitants d un m me quartier pour changer entre eux des services sur la base de leurs savoir faire et ce sans aucune contrepartie financi re Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 210 2 2 volutions technologiques L essor des technologies num riques a eu un impact d terminant sur les mod les de consommation des Fran ais L acc s Internet a favoris une d mat rialisation et une transformation de la relation unissant le consommateur aux distributeurs et aux marques Le rapport de force s est galement modifi le consommateur peut d sormais consulter distance les diff rentes offres par le biais d Internet comparer les offres des enseignes prix produits et services faire jouer la concurrence et se faire livrer en fonction de ses pr f rences et disponibilit s Pour r pondre ces volutions les acteurs conventionnels ont t amen s modifier progressivement leurs business models en recherchant optimiser les co ts pour proposer des tarifs comp titifs dans un contexte d intensit concurrentielle accrue faire preuv
120. de particuliers pour acc der aux biens et services que ces acteurs proposent 2 2 S appuyer sur la communaut pour solutionner un besoin Aussi bien pour le march alternatif que pour le march conventionnel la notion de communaut est centrale dans l appr hension de la consommation collaborative Dans le premier cas march alternatif la communaut constitue la solution en elle m me Le consommateur va pouvoir solliciter l avis de la communaut ex forums de discussions et acc der des biens et services mis disposition par d autres membres de la communaut ex utilisation de la voiture d un autre particulier pour se d placer par le biais du covoiturage avec Blablacar Dans l autre cas march conventionnel la communaut repr sente un filtre et un moyen d acc s au march Le consommateur peut tre conseill par la communaut pour effectuer un achat utiliser l effet de levier permis par le collectif ex r duction des prix avec Groupon suppression d interm diaires avec la Ruche qui Dit Oui etc ou b n ficier de services annexes rendus par la communaut ex livraison partag e entre clients de Carrefour financement collaboratif organis par Toyota pour acqu rir une voiture de la marque etc Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 302 R le de filtre R le d alternative Trouver des solutions au sein de la communaut Acc d
121. de recourir la livraison de produits repas colis entre particuliers 23 partager un taxi ou encore 23 changer leur maison appartement avec d autres particuliers Pratiques entre particuliers hors de Fran ais qui ont d j de Fran ais qui n ont jamais proches famille et amis fait cette pratique fait cette pratique mais qui envisagent le faire Livraison de produits repas colis M se Participation au financement de 7 io projets ou d entreprises travers des plateforme de financement sur Figure 8 Des pratiques et des secteurs investiguer l avenir DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Ce constat souligne que certaines pratiques issues de ces secteurs m ritent d tre investigu s l avenir et notamment dans les domaines des d placements du logement de l alimentation et du financement 30 Nomad is TNS Sofres tude de la consommation collaborative DGE PICOM d cembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 29 1 1 2 2 Des pratiques compl mentaires Les consommateurs collaboratifs diversifient de plus en plus leurs pratiques collaboratives que ce soit en termes de secteur de types de contreparties mon taire ou non mon taire ou de statut offreur ou demandeur Les pratiques collaboratives semblent avoir un effet d
122. des jeunes cadres fran ais 25 35 ans particuli rement connect s Internet et sensibles aux concepts novateurs En termes de pratiques collaboratives ce constat se confirme l chelle de certains segments d activit De fait les urbains pratiquent davantage que le reste de la population le covoiturage sur des trajets ponctuels 30 des urbains vs l ensemble de la population ainsi que l h bergement payant chez des particuliers pr s de 30 vs 20 Les perspectives d volution des pratiques de consommation collaboratives sont galement tr s ouvertes pour eux ils sont davantage envisager la location de voiture entre particuliers 24 vs19 le partage de taxi 28 vs 23 ou le financement de projets sur Internet 25 vs 18 Cependant les ruraux sont galement nombreux r aliser des pratiques collaboratives En effet l inverse des urbains de par leur position g ographique excentr e des centres villes ils sont davantage pratiquer le covoiturage pour des trajets r guliers et le troc lachat et la vente de fruits et l gumes 30 vs 23 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 43 En ce qui concerne les transactions de biens entre particuliers les ruraux sont davantage concern s par les transactions de produits et outils de bricolage et jardinage 28 vs 18 ainsi que de jouets 34 vs 29 alors qu inversement les urbains privil gient davantage les prod
123. des fraudes DGGCRE En l tat actuel quelles sont les obligations l gales de la plateforme collaborative en termes d information du consommateur garanties fixation du prix avis en ligne etc Quels sont les articles de lois existant droit de la consommation droit sur le commerce lectronique code civil etc s appliquant aux parties prenantes lors des diff rents cas de transactions entre particuliers droit applicable aux plateformes aux utilisateurs Quels seraient les carences du droit actuel Les l ments pr sent s ci dessous constituent la r ponse de la DGCCRE Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 277 3 3 3 1 En l tat actuel quelles sont les obligations l gales de la plateforme collaborative en termes d information du consommateur Le droit applicable aux plateformes num riques est aujourd hui celui r sultant de la transposition de la directive 2000 31 CE du 8 juin 2000 relative certains aspects juridiques des services de la soci t de l information et 599 notamment du commerce lectronique Les dispositions ont t transpos es en droit national par la loi pour la confiance en l conomie num rique du 21 juin 2004 LCEN L article 15 de la directive dispose que les tats ne doivent pas imposer aux prestataires de services de communication au public en ligne une obligation de surveiller les informations qu ils tran
124. dirigeant de l enseigne si La d panne ne risque pas de cannibaliser l offre des magasins Mr Bricolage ce dernier avance l argument suivant si on n avait pas lanc ce site quelqu un d autre l aurait fait Les distributeurs sportifs Go Sport et D cathlon ont lanc des offres similaires avec les plateformes Go Sport Location et Trocathlon fr Tandis que Go Sport mise sur la location de mat riel entre particuliers D cathlon g n ralise et institutionnalise ses v nements de revente de mat riel D cathlon d occasion les Trocathlon par le biais d un site internet d di 12 751 annonces de location dans toute la France me pa TA OPTIMISEZ LA VENTE DE VOTRE MAT RIEL SPORTIFS sy GR CE L ATOUT S CURIT DE DECATHLON ACHETEZ ET VENDEZ n onu s AN r ms mt magie VOTRE MAT RIEL D OCCASION e FN T moiqmages 9 vendeur Trocathion fr 9 Techaicien Atalier 99 Acheteur Trocathhenfr DECATHLON ECULIF DECATHLON MJAEI DECATHLON CLET SOLALLY Tr LAD e A Trga par TU r Trn T eT D Tae AA Era D er Ror an La eme iE T ana Ea T ST CE STARS Ce LIRE Papi MASEN REINE AMOR SA Ce Dale UT L o ugga Rechercher par spon ETTEI O OnE E OE PL mb or E BAAR Be MAE CT D ROT AUS MS D on EN Lt SE p Ehe Pos brie dore LT 1 Durs Es fan es NT om P Tapera ERa E TERMIT JEF EE a Ea Pa ren g ni geii Prei opi dresi t Bu irovo hoine E Macs WEG p T do Pole l T A 7 Css Aaa kiui de airi cal Mn BuR arr Bi GT
125. du covoiturage N28 1890 548 Cf Volet 1 1 5 3 Un march jeune et dynamique Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative sja de qualit de service client comme Costockage qui assure la promotion d Airvy site de location de camping cars sur son blog ou encore GuestToGuest avec Vogavecmoi Site de mise en relation entre propri taires de bateaux et personnes souhaitant naviguer Dans ce sens en alliant leur business model et en cr ant un pont entre deux secteurs d activit s compl mentaires se divertir et se loger les deux start up fran aises Trampolinn plateforme d change de logement et Guide Like You plateforme de mise en relation de touristes et de locaux se sont galement alli es au printemps 2015 afin d offrir une offre e touristique compl te leurs clients St phane Millet cofondateur et CEO de Guide Like You affirme ainsi Quelle meilleure alternative pour nos clients que de dormir gratuitement chez un particulier en vacances gr ce Trampolinn Ces passerelles entre acteurs alternatifs sont souvent facilit es par leur mise en relation au sein de r seaux 2 2 2 e 550 2 2 2 e d acteurs f d r s par des organismes tels que OuiShare communaut des acteurs europ ens de l conomie collaborative ou les soir es Cotuesday soir es mensuelles d di es aux acteurs de la consommation collaborative ZOOM SUR OuiShare CP CLIONARE 5 Pmp Cesm
126. e consiste 1 garantir un service de qualit homog ne sur l ensemble du territoire notamment gr ce au maillage de leurs circuits de distribution et de leurs infrastructures physiques 2 d velopper une offre conomiquement avantageuse gr ce des conomies d chelle et la mutualisation des co ts ZOOM Secteur se financer KissKissBankBank l introduction en bourse de Lending club aux USA eu un impact fort dans le secteur de la finance participative Les banques traditionnelles prennent conscience du poids du financement participatif aujourd hui D ici 2016 des mouvements de rapprochements risquent de s op rer tr s rapidement entre les acteurs alternatifs et conventionnels ex logique de rachat fusion etc Par le biais de ces deux dynamiques d volution de l offre d une part la persistance d offres alternatives de niches et d autre part le rapprochement des acteurs alternatifs et conventionnels autour d une offre mixte la consommation collaborative simultan ment avec d autres ph nom nes de fond ex digitalisation de l conomie d veloppement de conomie de l usage etc acc l re la transformation des modes de consommation et de production 1 2 3 Sc nario Bulle Dans ce sc nario la consommation collaborative s essouffle apr s une phase de d veloppement tr s rapide 1 2 3 1 Evolutions macro conomiques La crise conomique s att nue et l
127. emploi et de r utilisation BIO Intelligence Service pour le compte de l Ademe octobre 2012 Chaque foyer fran ais d tient en moyenne 473 d objets inutilis s dans ses placards Enqu te BVA pour eBay 06 04 2010 Les secondes vies des objets les pratiques d acquisition et de d laissement des produits de consommation I Van De Walle P H bel N Siounadan Cahiers de Recherche du Cr doc janvier 2012 Articles de presse clairages sur le march alternatif Commerce collaboratif le r ve am ricain d Auchan A Nebia pour emarketing fr 08 07 13 http www e marketinsg fr Thematique Tendances 1000 Consommation 10000 Dossiers Quand les marques misent sur la collaboration 275 Commerce collaboratif le reve americain d Auchan 1249 htm Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 327 La machine du voisin vive le lavomatique Peer to Peer Le blog de la consommation collaborative 20 03 2012 http consocollaborative com 2345 la machine du voisin html La strat gie marketing du site Le Bon Coin La Tribune 01 03 2013 http www latribune fr blogs strategie marketing en 1min30 20130212tr1b000748318 video la strategie marketing du site le bon coin html Le Bon Coin la cash machine des petites annonces E Gless pour L Express l Entreprise 22 01 13 http lentreprise lexpress fr marketing vente ebusiness le bon coin la cash machine des petites
128. en effet le groupe au bout de quelques temps en raison notamment du niveau d investissement personnel demand de nouveaux adh rents rejoignent en contrepartie le r seau chaque ann e contribuant de fait la stabilisation du nombre de membres Au d part principalement tourn es vers des activit s de maraichage les Amap diversifient de plus en plus leurs sources d approvisionnement et les Amapiens peuvent d sormais disposer de paniers de fruits ufs viande pain etc 7 Eatwith est galement bas e sur le m me mod le que CookNmeet et Cookening Elle cible tout particuli rement les touristes visitant la France http www eatwith com 24 Le Monde Dix ans de succ s dans les paniers Amap 2012 http www lemonde fr planete article 2012 04 02 succes pour les paniers paysans des amap_1679057_3244 html partir d Amap Evolution en France Lyon MIRAMAP Mouvement interr gional des Amap site internet http miramap org spip php article268 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 133 ZOOM SUR La Ruche qui dit Oui LRQDO L E LRODO a t fond e en 2011 a LA RUCHE QUI DIT OUI Elle compte 500 000 clients en 2014 et 2 500 producteurs en 2014 10 seulement des membres sont actifs et ach tent des produits de ANGEE ns mani re r guli re 50 000 membres LRODO est en croissance LANGER JIISTE os constante depuis sa cr ation Le mod le de LRODO est bas sur de l essa
129. entrants de la consommation collaborative repr sente un enjeu majeur en termes de stabilit et de p rennit du ph nom ne Elle n cessite nouveau d adopter une approche distincte en fonction du type d acteur de son objectif et du mod le conomique 4 3 1 1 Start up fonctionnant sur un mod le marchand Comme voqu pr c demment ces acteurs de la consommation collaborative ont pour objectif de se d velopper rapidement pour atteindre une taille critique acquisition cr ation d une communaut sur un march donn ce jour les acteurs alternatifs de la consommation collaborative tenant de ce mod le se livrent ainsi une guerre de communication pour conqu rir la client le sur les diff rents march s en tant soutenus par le biais de lev es de fonds parfois spectaculaires dans le secteur s habiller Vestiaire Collective a par exemple r ussi lever 15 millions d euros en 2013 aupr s de dinvest Balderton Ventech et Cond Nast Les investisseurs s appuient aujourd hui sur plusieurs crit res pour d cider d investir dans une entreprise de la consommation collaborative Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 232 Rodolphe Menegaux Partner Directeur Associ d X Ange Private Equity distingue notamment trois cat gories de facteurs La valeur du service il s agit d estimer dans quelle mesure le service r sout un probl me existant et r pond
130. entre particuliers l mergence de ces plateformes d e commerce depuis la fin des ann es 1990 eBay a par exemple t cr e en 1995 et Leboncoin en 2006 a en effet massifi et professionnalis ces transactions tout en syst matisant leur caract re marchand Les plateformes ont dans un premier temps t orient es vers l achat de v tements entre particuliers l image de la plateforme am ricaine eBay pionni re de la vente d objets de particuliers particuliers Au cours des ann es 2000 les pratiques se sont ensuite diversifi es avec l mergence de plateformes proposant l change ou le troc d habits entre particuliers La croissance des principales plateformes sur le march illustre le succ s croissant que rencontrent les pratiques d habillement collaboratif La plateforme fran aise Leboncoin qui couvre aussi bien les segments de l habillement que du logement ou des objets a par exemple multipli par sept ses effectifs entre 2011 et 2013 1 3 71 La croissance du pour r pondre l explosion du nombre de ses utilisateurs 16 millions par mois en 201 march s av re tir e par un contexte de crise conomique propice la recherche de solutions alternatives aux circuits d achat traditionnels ZOOM SUR L explosion du luxe de seconde main Une tude de Xerfi parue en 2014 qualifiait de fulgurante la croissance des march s de la location et du partage sur le segment des a
131. et cohabitat connaissent tous deux un essor rapide en France m me si leur part de march reste marginale par rapport aux mod les conventionnels h tellerie location individuelle promotion classique etc Cet essor s explique en particulier par des facteurs conomiques et technologiques La crise conomique dans un premier temps incite les particuliers explorer des mod les alternatifs en sa y x gt 164 mati re de logement qui repr sente encore leur premier poste de d penses Les conomies que peut r aliser un m nage en recourant l habitat participatif plut t qu du neuf cl en main sont par exemple estim es entre 5 et 15 Ensuite le d veloppement des outils num riques permet de faciliter la mise en relation entre particuliers qu ils d sirent s associer en colocation ou juste louer un appartement pour un week end Moins d terminant pour le d veloppement de l habitat partag qui reste une d marche largement territorialis e les technologies de l information et de la communication TIC ont amplifi le recours la colocation ou au coh berg ment Embl matiques les plateformes web Appartager com et Airbnb qui n ont pas cess de cro tre depuis leur cr ation au milieu des ann es 2000 sont des leaders dans leur domaine d activit 16 Habitat participatif un nouvel lan IAU Ile de France juillet 2013 164 En 2010 selon l INSEE le logement repr sentait le
132. et pratiques des Fran ais Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 150 gt Contrepartie mon taire Ce segment de march est de structure oligopolistique Il est domin par une poign e de plateformes bas es sur un mod le r mun r cr es entre la fin des ann es 1990 et le milieu des ann es 2000 et comptant plus de cinq millions de membres Leboncoin eBay PriceMinister et ParuVendu Dans cet environnement ultra concurrentiel Leboncoin occupe une place de leader incontest Majoritairement ax sur l achat vente de biens entre particuliers Leboncoin cr en 2006 et propri t du groupe norv gien Schibsted est le site de r f rence de l quipement collaboratif avec une moyenne de six millions d internautes journaliers et 19 5 millions d internautes par mois dans l Hexagone en 2014 fait le 6 site internet le plus visit en France ce qui en Selon Antoine Jouteau ex directeur marketing du site et nouveau directeur g n ral depuis janvier 2015 le site a enregistr une croissance de 27 sur 2012 et de 20 en 2013 et en 2014 Leboncoin est galement devenu en 2012 le premier site automobile immobilier et m me le premier site d emploi en nombre d offres en France La plateforme a su se d marquer de la concurrence en misant sur une simplicit d utilisation un fort aspect local un nom facilement identifiable choisi par la communaut d utilisateurs et
133. galement mentionner les Associations pour le Maintien d une Agriculture Paysanne Amap qui permettent aux consommateurs de s approvisionner directement aupr s du producteur ou encore les recycleries qui collectent r emploient et valorisent des objets de seconde vie depuis 1984 La popularisation de ce ph nom ne et son essor grande chelle ont notamment t permis par la forte d mocratisation des nouvelles technologies de l information et de la communication NTIC se traduisant par des taux d quipement en informatique particuli rement lev s Les NTIC ont contribu au d veloppement de plateformes internet accessibles au plus grand nombre permettant de mettre en relation des particuliers ne se connaissant pas au pr alable pour r aliser des transactions Les NTIC et le e commerce ont galement contribu faire voluer la relation unissant consommateurs et entreprises en modifiant les mani res de s informer et en d multipliant les possibilit s d interaction et de coop ration Les ann es 2010 ont vu l mergence d un mouvement d empowerment du consommateur qui s implique de plus en plus dans les transactions et se positionne comme un consommacteur exer ant une influence sur la marque les prix et les produits services forum deconsommateurs appels id es customisation de produits comparateurs de prix etc Le rapport de force se modifie notamment dans les pratiques de consommation collaborat
134. gr ce la consommation collaborative baisse respective de 8 et 1 point Il est int ressant de noter galement que dans ce sc nario les offreurs r alisant 50 2 points 60 70 1 point et 100 1 de leur revenu gr ce la consommation collaborative sont en augmentation Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 257 Les r sultats de ces projections corroborent bien la r partition envisag e des profils de particuliers dans le sc nario Bulle En effet ces r sultats projet s seraient induits par la baisse significative des opportunistes au profit des d us critiques et des r fractaires tandis que la part des engag s resterait stable Part des revenus r alis s gr ce la Sc nario Bulle consommation Rappel r sultats R sultats projet s volutions collaborative enqu te point de en des revenus mensuels totaux D jm En tant qu offreur que repr sentent aujourd hui N les gains issus de vos pratiques de consommation Figure 101 Part des revenus r alis s par les consommateurs offreurs gr ce la consommation collaborative pour le sc nario Bulle Nomad is TNS Sofres 2015 e Evolutions des pratiques des particuliers b n ficiaires de biens et services de la consommation collaborative Enfin dans le sc nario Bulle les particuliers b n fi
135. h teliers d noncent la concurrence d loyale des locations d appartements par les particuliers La Tribune 20 juin 2012 8 The Rise of the Sharing Economy Estimating the Impact of Airbnb on the Hotel Industry Georgios Zervas Davide Proserpio John Byers Boston U School of Management Research No 2013 16 d cembre 2013 22 Le tourisme collaboratif annonce t il la fin des voyagistes traditionnels chronique de Sophie Castellanos pour TOM 28 mai 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 108 gt Cohabitat l heure actuelle l implication des promoteurs et constructeurs traditionnels dans l habitat participatif se limite g n ralement au soutien technique ou financier de projets collaboratifs port s par des acteurs de l ESS Les grands groupes de la construction n ont ce jour pas d velopp d offre d accompagnement ma trise d ouvrage collective Toutefois certains de ces grands groupes montrent de l int r t pour l habitat participatif Le Club Construction Durable lanc en 2010 par Bouygues Construction a par exemple produit en mai 2014 un guide pratique sur la mutualisation dans l habitat l usage des bailleurs sociaux pouvant tre consid r comme un livre blanc sur l habitat participatif L introduction d finit notamment la mutualisation d espaces d objets ou de services comme une solution majeure pour mieux vivre ensemble L encadr
136. hicules de professionnels tandis qu E loue s associe Renault et Schneider Electric et lance le concept WattPop site de location de bornes de recharge lectrique entre particuliers 549 Tourisme collaboratif deux start up fran aises Ss allient pour r volutionner le voyage Fiscalonline com 26 03 15 http www fiscalonline com Tourisme collaboratif deux start 7264 html 50 http ouishare net fr 51 http cotuesday org 52 Cf Volet 3 2 Opportunit s pour les acteurs conventionnels Bosch Car Service est une filiale de Bosch qui assure l entretien de v hicules de tous types de mod les Son r seau est constitu de garages ind pendants http www boschcarservice fr 54 Openlnno Bosch et Drivy initient les professionnels de l automobile l conomie collaborative Vincent Puren Prospective 13 05 15 http www maddyness com prospective 2015 05 13 bosch drivy Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 235 L objectif de ce nouveau partenariat initi en mai 2015 est d une part a pour Drivy d augmenter son parc automobile en b n ficiant de la taille G drivy du r seau Bosch Car service constitu de 450 garages et d autre part pour Bosch de dynamiser et digitaliser son r seau Bosch Car Service Ainsi plus de 130 centres Bosch Car Service ont accept de relayer le partenariat dans Pt ervice le site Drivy mais aussi vers les adh rents de Bosch Car Servic
137. il pourrait tre envisag a minima d imposer aux plateformes d informer le consommateur vendeur acheteur changeur de ses droits et obligations envers ses futurs cocontractants Certains sites proposent d j des contrats types et des conseils sur leur site Un r le de m diation l instar de ce qui est mis en uvre par PAYPAL moyen de paiement sur internet les plateformes pourraient Jouer un r le de m diation en cas de litige entre consommateurs Une coresponsabilit si la plateforme a un r le d interm diation active et g re les fonds des clients titre d exemple le site Priceminister ne paye pas le vendeur tant que l acheteur n a pas re u son bien conforme la commande Des plateformes comme Amazon remboursent les biens si le client est m content m me si le bien a t vendu par un particulier C est parce qu elles ont un r le d interm diation active la plateforme recevant le montant de l achat et le reversant au vendeur que ces plateformes pourraient se voir imposer certaines obligations Elles devraient pour se faire tre consid r es comme prestataires de service et non plus comme h bergeurs Toutefois 1l conviendrait pour permettre de responsabiliser les plateformes de r viser la directive de 2000 pr cit e notamment sur le volet responsabilit Au del de l enjeu national visant cr er un cadre juridique adapt au d veloppement de la consommation collaborative la mi
138. imposent pas d autres frais qu un droit d entr e qui repr sente un pourcentage du total r colt Enfin les commissions sur les montants collect s diff rent galement en fonction de la somme r colt e Wiseed pr l ve une commission de 5 10 sur les montants r colt s si l objectif de campagne du porteur de projet est atteint les frais d investissement sur Particeep sont de 3 HT du montant investi pour les investisseurs Cette commission n est cependant pr lev e que si le projet est financ totalement Si le projet choue tre financ l argent est rendu aux financeurs et aucune commission n est pr lev e Ainsi si le mod le de la commission est g n ralis les frais annexes varient largement entre les plateformes Degr d internationalisation des acteurs fran ais Quel que soit le segment de march la majorit des plateformes sont d origine fran aise et n ont des activit s qu en France Cela peut tre expliqu en partie en raison de la nature des projets et des utilisateurs de ces plateformes En effet les individus ou les PME qui sollicitent des dons des pr ts ou des investissements sont localis s sur des territoires pr cis l int rieur d une communaut Les individus sont d autant plus sensibles ces projets qu ils 500 Commission que le porteur de projet doit r gler lorsque son projet est s lectionn pour tre pr sent aux financeurs gt 01 https www
139. l un Le b uf fran ais se sp cialise sur un cr neau alimentaire la viande et l autre La Louve est un projet de supermarch collaboratif dont l approvisionnement mais aussi la gestion seront effectu s entre particuliers L ensemble des initiatives restantes avec contrepartie r elle ou sans contrepartie constitue un march tr s atomis compos d acteurs et comportant de quelques centaines quelques milliers de membres sur l ensemble du territoire La grande majorit des mod les de ces acteurs sont bas s sur des changes entre particuliers producteurs et particuliers consommateurs Le faible volume d activit de ces structures peut en partie s expliquer par le fait que les producteurs sont des non professionnels produisant de fait des quantit s limit es sans r gularit Les initiatives les plus r centes 2014 portent surtout sur le d veloppement d applications mobiles consistant mettre en relation des particuliers majoritairement urbains souhaitant faire don de leurs surplus restes alimentaires sur le mod le de Partagetonfrigo ex Leftoverswap Le manque de tra abilit et de contr le sanitaire de ces pratiques en plus de leur caract re pisodique repr sente cependant un r el frein leur essor Les initiatives d Incredible Edible Incroyables Comestibles contribuent quant elles repenser la question de l alimentation urbaine et du partage de l espace collecti
140. la Pratiquent l AMAP en tant que consommateurs es aereas e partage ne parengs a Ont des pratiques de consommation collaborative cultivables et les repas participatifs Le En dr li es principalement l alimentation et au logement mais aussi au transport Pratiquent la consommation collaborative surtout en tant que consommateurs Appr cient l originalit la convivialit la possibilit de rencontrer des gens le lien social ainsi que la possibilit d exp rimenter de faire des choses diff rentes Y voient un moyen de connaitre le producteur mais aussi un meilleur mod le de consommation bas sur la convivialit la proximit le respect de l environnement qui est original et permet de d velopper l conomie locale Y voient un mod le de consommation original et capable de cr er du lien social mais et de contribuer au d veloppement conomique individuel et local Les consommateurs eux m mes et les coop ratives et les associations en deuxi me lieu sont les plus m me d velopper la consommation collaborative Figure 45 Profil type des individus exer ant des pratiques de consommation collaborative li es l alimentation DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Ces deux segments peuvent tre compl mentaires de la pratique de partage de parcelles cultivables vers laquelle se tournent d
141. la conception des produits sssssssessssesseeesseee 267 2 4 Le r le d terminant des ASSUreUrS ss sssnssccsnnssccosssoscsecosnsssoocsssucecosenssccosessussccosusecossssccosnssscecossssscsssnsss 269 3 ENJEUX POUR LES POUVOIRS PUBLICS sien issr dei ordis ii rnate ie nes diese 271 3 1 La France une position de leader consolider esseeesscecsccecsocccoceccccecoceccoceccoceccoccccscecsoeecoceccoeessceesceees 271 3 2 quit de traitement entre nouveaux entrants et acteurs existantS essssccecsssoccecessoocccesooccccesooceeee 273 3 3 Information et protection du particulier situation existante et enjeux juridiques de la consommation COADOTAUNE nt oora AE eoa te mena EO EE e eSEE E a a 276 FRR a TES D aD E aa encart ie de ed de ee LU NU d a lt 276 3 3 2 Enjeux juridiques de la consommation collaborative li s l information et la protection du LOL LH U a a E E E 276 3 3 3 Trois questions structurantes pour analyser la situation existante en mati re de l gislation en France 277 3 4 Territorialisation de la consommation collaborative et r partition de la valeur cr e 284 3 4 1 Un fort enjeu de partage de la valeur et de gouvernance des structures de la consommation collaborative 284 3 4 2 Territorialisation de la consommation collaborative et implication des collectivit s locales 286 VOLET 4 FORMULATION DE RECOMMANDATIONS OP RATIONNELLES L ATTENTI
142. lection des acteurs et E i 2 march s d tude pratiques pas forc ment cumul s Existence d un acte de consommation imm diat ou diff r Sont exclus les outils d organisation de communication v March alternatif trouver des biens Y services au sein de la communaut March conventionnel s appuyer sur la communaut pour acc der des biens services propos s par des acteurs conomiques v Existence d une communaut de consommateurs et ou de particuliers interagissant avec une entreprise Sont exclues les activit s familiales la location de v hicules conomie de l usage mais pas de communaut Activit s entre particuliers Sont exclues les activites dans lesquelles PA secteurs d activit Des acteurs conomiques entreprises associations sont propri taires des biens mis stocker des biens transaction entre particuliers ex d p t vente Se S habiller L offreur propose ses services en tant que v e 10ger rofessionnel d clar ex ttes annonces ps rti v Se faire aider terres D e dlve rtir Se financer n Figure 2 March s filtres et secteurs de l tude Covoiturage VTC Location de v hicules entre 5 particuliers 1 Se d placer Se nourrir Echange revente de billets de transport Stationnement 2 Livraison collaborative Transporter stocker des objets Mutualisation pr t partage 5 change locatio
143. les acteurs sont fortement diff renci s Le premier groupe rassemble plus de la moiti des acteurs de la consommation collaborative Il concerne trois secteurs d activit se financer 62 acteurs se loger 40 acteurs et se d placer 35 acteurs Ces secteurs sont des march s qui arrivent progressivement maturit avec une offre de biens et de services cons quente qui occupe un ensemble tendu de segments de march et qui rencontre une demande lev e Selon l tude r alis e en d cembre 2014 par TNS Sofres et Nomad is les pratiques de d placement et de logements collaboratifs ont ainsi t r alis es par plus du tiers des Fran ais et tendent ainsi devenir des habitudes de consommation part enti re Les trois secteurs sont soumis une forte intensit concurrentielle en raison du nombre lev d acteurs et leur positionnement diff renci aussi bien en termes de pratiques ex covoiturage location change etc dans i http www alliancepec rhonealpes org participer amap histoire 2009 http www alternatives economiques fr systeme d echange local sel _fr_art_223_31353 html 2006 38 https laruchequiditoui fr fichiers Qui sommes nous WEB pdf 2012 37 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 40 le secteur se d
144. les pratiques commerciales trompeuses Cependant un particulier peut parfois tre qualifi de vendeur et tre soumis aux dispositions du code de la consommation d s lors que certains crit res sont r unis jurisprudence 2006 TGI de Mulhouse savoir la r gularit de son activit de vendeur le caract re lucratif de cette activit exercice titre professionnel de l activit 3 3 3 3 Quelles seraient les carences actuelles du droit Le concept de consommation collaborative regroupe diff rentes probl matiques dont certaines font d j l objet d un encadrement r glementaire Code civil et Code de la consommation Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 280 Toutefois a minima il conviendrait que le d veloppement de ce concept s accompagne d un renforcement de l obligation g n rale d information de chacune des parties sur ses droits ou sur l absence de ses droits L encadrement juridique applicable l conomie collaborative appara t ainsi insuffisant au regard du r le croissant des plateformes Seules les plateformes uvrant dans le cadre du financement participatif disposent d un corpus juridique sp cifique Il pourrait tre envisag d encadrer l activit des plateformes collaboratives dans le respect de la directive 2000 31 CE du 8 juin 2000 par Une obligation d information Le secteur ne pouvant pas tre totalement encadr
145. lui a paris html xtor RSS 17 170 Donn es Airbnb 171 https www trocmaison com fr 12 Donn es Trocmamaison com Donn es Homelink France 174 http www guesttoguest com fr 1 http www pap fr 16 http www logic immo com 171 Barom tre r alis par le site fran ais sp cialis dans la mise en relation d offreurs et de demandeurs de colocation Appartager com Ce barom tre a t r alis dans sept villes universitaires fran aises de premier plan Paris Lyon Marseille Toulouse Montpellier Rennes et Nantes Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 96 potentiels conomiques Longtemps minor e voire d cr dibilis e la colocation serait en train de gagner ses lettres de noblesse en France L habitat participatif est galement entr dans une phase de l gitimation mais dans une moindre mesure Connaissant un renouveau en France les pratiques actuelles sont les h riti res d initiatives collaboratives ayant travers le XXe si cle notamment les soci t s coop ratives d habitation bon march HBM Longtemps port par des courants se positionnant volontairement contre les syst mes de production du logement traditionnels standardis s l habitat participatif n a pas atteint l importance qu il peut avoir dans d autres pays comme le Canada o 1l est soutenu par des politiques publiques d di es l uvre depuis plusieurs d cennies Son
146. mani re g n rale Ont d j chang une voiture partag un taxi lou une voiture un particulier fait de l auto partage v lo partage Utilisent fr quemment les r seaux sociaux Y voient une exp rience authentique qui permet de rencontrer des gens tout en faisant des conomies et en d veloppant l conomie locale En tant que consommateur Hommes et femmes Moins de 25 ans Non actifs tudiants Revenus du foyer moins de 1000 euros par mois Urbain plus de 100 000 habitants D penses issues de la consommation collaborative sup rieures 50 Pratiquent beaucoup la consommation collaborative surtout en tant que consommateurs Pratiquent le covoiturage de mani re g n rale Utilisent les r seaux sociaux tr s fr quemment Pour eux le plus important est d utiliser plus que de poss der un bien Y voient un syst me alternatif permettant de trouver des solutions adapt es et un mod le de consommation meilleur permettant le partage et le resnect de l environnement Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative Figure 22 Profil type des individus pratiquant le covoiturage pour des d placements occasionnels DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 e Concernant la location de voiture entre particuliers Location Ca Echange Hommes 18 34 ans et Femmes 25 34 ans
147. maturit et visibilit Sur la base des recherches conduites dans le cadre de la pr sente tude le transport et le stockage entre particuliers est en effet le secteur qui compte parmi le moins de plateformes actives en France huit plateformes comptabilis es ce jour et la plupart d entre elles sont tr s jeunes n ayant t cr es qu apr s 2012 En raison de cette relative nouveaut et de la marginalit du secteur selon les r sultats de l enqu te quantitative men e dans le cadre de la pr sente tude moins de 4 de la population aurait recours ces plateformes peu d tudes et articles de presse d taill s lui sont consacr s Le secteur s av re donc assez m connu avec pour cons quence une difficult en appr hender pr cis ment les r alit s acteurs et dynamiques ainsi que les perspectives de d veloppement On distingue cependant deux segments Les plateformes sp cialis es dans le stockage d objets entre particuliers comme Costckage Cette activit consiste pour un propri taire d espaces inutilis s en zone urbaine garage cave etc mettre ces espaces disposition d autres particuliers de mani re momentan e afin que ces derniers puissent entreposer leurs biens Le stockage entre particuliers aussi appel costockage fonctionne sur le m me principe que les garde meubles Les plateformes sp cialis es dans le transport et la livraison d objets entre particulie
148. meetic leader de la rencontre en france a266922 html 20 http paris onvasortir com 1 MEDDE 2011 le tourisme durable 249 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 115 Les plateformes collaboratives se sont greff es au ph nom ne et ont eu pour effet de mettre en relation ces touristes sportifs avec des locaux apportant ainsi une plus value sociale l exp rience ainsi qu une diversification des sites et des activit s En effet la pratique de ces activit s sportives via les plateformes collaboratives permet la fois de vivre une exp rience sportive et une exp rience sociale forte en dehors du cadre client professionnel l image de Good Spot qui a recrut 22 ambassadeurs en France et dans les capitales europ ennes charg s de prospecter pour d busquer de nouveaux locaux capables de d velopper l offre sportive sur la plateforme L analyse de ce secteur montre que les activit s sportives sont un prolongement des activit s touristiques collaboratives En effet de nombreuses plateformes comme Good Spot proposaient r guli rement de d couvrir par des activit s sportives des pays r put s pour leurs paysages et permettant des activit s sportives extr mes l escalade des rocheuses aux tats Unis le ski de fond dans les Alpes des treks en cosse ou au Sri Lanka etc D s 2013 des plateformes sp cialis es sont apparues en se focalisant sur les activit
149. niveau d exigence des offreurs vis vis des demandeurs et vice versa est d autant plus important que la transaction implique une rencontre physique et que le contact est prolong ex partage de maison covoiturage Le niveau d exigence sera galement plus important pour un bien de forte valeur ex maison voiture 540 Consommation collaborative covoiturage autopartage Uber tes vous bien assur s Marie Caroline Carrere News assurances com 01 04 2015 http www news assurances com actualites consommation collaborative covoiturage autopartage uber etes vous bien assures 016784958 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 229 Les garanties sont de deux types elles portent sur le profil du consommateur et ou sur les possibilit s d indemnisation en cas de dommage Il semble que les formules int grant la possibilit d une assurance soient plus pris es que celles sans Ainsi Emmanuel Arnaud directeur de GuestToGuest affirme que dans l change de maison la r ciprocit instantan e de l change rassure Enfin dans tous les cas seuls 15 des changes s effectuent sans prendre d assurance Profil n Indemnit s amp Dur e Pr t Location ne Achat vente Partage Echange Partage Temporaire Profil m Indemnit s D finitif ol amp amp Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie Con
150. noter que l attractivit de la colocation varie selon les espaces g ographiques la proportion de colocations augmente en milieu urbain en particulier dans les villes tudiantes les tudiants y ayant davantage recours Le d veloppement de l habitat partag appara t encore plus embryonnaire L Association de d veloppement de l conomie Sociale et Solidaire du Pays de Brest ADESS Pays de Brest a recens 400 initiatives en France en 2013 identifi es aussi bien en milieu urbain que rural Sur ces 300 initiatives un peu moins d un quart avaient effectivement vu le jour Les d marches d habitat partag se concentrent en particulier dans trois r gions l le de France la Bretagne et Rh ne Alpes Typologie des consommateurs e Profils types et segmentation Les profils de client le varient fortement selon le segment du logement collaboratif tudi L ge appara t comme le point d entr e le plus pertinent pour la segmentation des consommateurs en mati re de coh bergement et colocation deux pratiques qui s duisent plut t les jeunes g n rations En mati re d habitat participatif la segmentation s effectue davantage par rapport au niveau de revenus et l adh sion un ensemble de valeurs gt Coh bergement Les pratiques de coh bergement attirent principalement des profils de jeunes urbains L tude TNS et Sofres novembre 2014 r v le qu elles concernent plut t des hommes de 18
151. par une grande h t rog n it des pratiques Rassemblant les initiatives visant consommer des v tements chaussures et accessoires sacs main ceintures etc la pr sente tude distingue quatre segments de march en fonction du type de transaction effectu achat vente location change troc et don Pachat direct un particulier de v tements neufs ou de seconde main comme le proposent notamment des plateformes g n ralistes telles qu eBay Leboncoin ou encore Priceminister ainsi que des plateformes sp cialis es en habillement telles que Vestiaire Collective la location de v tements entre particuliers galement propos e par des plateformes g n ralistes telles que Jelouetout ou ConsoGlobe et des plateformes sp cialis es telles que Rentez Vous change ou le troc de v tements entre particuliers g n ralement organis par des plateformes sp cialis es dans l habillement comme Trocparty ou l Armoire des petits mais galement des plateformes plus g n ralistes comme Pr t changer enfin le don de v tements directement entre particuliers et sans contrepartie via la plateforme 365 Donnons org par exemple Remarque les initiatives de dons de v tements coordonn es et supervis es par des associations de solidarit telles que le Secours Catholique ou le Relais n ont pas t incluses dans le p rim tre de l tude Ces prati
152. pause d jeuner 2 0 P Salentey pour L Express 09 01 12 http lentreprise lexpress fr creation entreprise idees business la pause dejeuner 2 0_1523155 html Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 326 L agriculture un terreau fertile pour l conomie collaborative T Honor La Tribune http www latribune fr entreprises finance industrie agroalimentaire biens de consommation luxe 20140509tr1b000829072 1 agriculture un terreau fertile pour l economie collaborative html Le Bio poursuit son d veloppement et accro t son rayonnement aupr s des Fran ais Agence Fran aise pour le D veloppement et la promotion de l Agriculture Biologique 18 02 2015 http www agenceb1o org actualites conference de presse du 18 fevrier la bio poursuit son developpement Les Incroyables comestibles ou comment l agriculture locale pollinise la France T Schepman pour Terraeco net 03 09 12 http www terraeco net Les Incroyables comestibles ce 45755 html Les Fran ais pl biscitent les produits du terroir LSA 13 03 2013 http www lsa conso fr les francais plebiscitent les produits du terroir 139975 LeftoverSwap l application qui propose de terminer les restes de ses voisins Le Figaro 11 08 2014 http www lefigaro fr secteur high tech 2014 08 11 32001 20140811ARTFIGO00288 leftoverswap l application qui propose de terminer les restes de ses voisins php Monoprix
153. ph nom ne s est progressivement tendu et des plateformes sont apparues sur le march fran ais partir des ann es 2010 Les premiers acteurs d envergure jouant le r le simplifi d interm diaires ont t des plateformes 395 g n ralistes telles que Leboncoin Ces plateformes v ritables places de march d mat rialis es ont permis 31 Un syst me d change local est un syst me d change de produits ou de services qui se font au sein d un groupe ferm vivant dans un m me secteur g ographique g n ralement associatif Le SEL permet tout individu d changer des comp tences des savoir faire et des produits avec les autres membres du groupe en change d unit s d une monnaie propre bas es sur le temps donn 92 Conseil d Orientation pour l Emploi avril 2014 L volution des formes d emploi 393 https www taskrabbit com Plateforme de jobbing leader aux tats Unis 34 France 2 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 167 aux offreurs de poster des annonces et aux demandeurs de les consulter Une sp cialisation progressive s est ensuite effectu e avec des sites tels que YoupiJob ou Jemepropose uniquement d di s aux services Si ces plateformes sont aujourd hui encore r centes elles sont n anmoins tr s dynamiques et jouissent de perspectives de d veloppement cons quentes En effet 600 000 nouvelles offres de services ont t post es
154. piliers premiers de ce segment de march gt Pr ts avec ou sans int r ts Les plateformes de pr ts se r mun rent galement via des commissions sur les sommes avanc es par les financeurs avec des taux diff rents selon les plateformes De m me le ticket d entr e est diff rent selon les plateformes 200 euros pour Pr t d Union 20 euros pour Unilend 7 http fr ulule com about faq 8 hauteur de 3 4 0 25 centimes par transaction Les frais totaux Ulule Paypal sont de 8 4 0 25 centimes par transaction pour les montants compris entre 0 et 100 000 et ainsi de suite selon la tranche 7 http www clubic com internet article 540570 3 kickstarter ulule mymajorcompany crowdfunding html Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 198 Lors de la diffusion du projet si le montant souhait par une entreprise est atteint l int gralit des offres est retenue et les sommes sont transf r es sur le compte de l emprunteur Les pr teurs re oivent un contrat de pr t dans leur espace personnel Si au contraire le montant n est pas atteint aucune offre n est retenue et l argent est rendu disponible sur les comptes des pr teurs Enfin si le montant souhait est d pass les offres de pr t proposant les taux d int r t les plus faibles sont retenues par ordre croissant de taux d int r t jusqu r unir la somme souhait e Si la derni re offre retenue exc
155. positionnement et d un mod le conomiquement stables par les acteurs On distingue actuellement trois segments de march principaux sur le secteur se divertir Les plateformes sp cialis es dans les activit s de d couverte et de tourisme l tranger hors sport 234 Hu et location de bateaux comme Local Heroes Ces activit s consistent pour des locaux proposer des touristes de les accompagner dans leurs activit s et de leur servir de guide pour une dur e d termin e Ce sous segment est celui qui s est d velopp en premier Les plateformes sp cialis es dans les activit s de loisirs de proximit hors sport et location de bateaux comme TripNco Ce segment regroupe des acteurs qui permettent des particuliers de constituer des groupes par centre d int r t pour r aliser une activit donn e repas sortie culturelle etc Les plateformes sp cialis es dans les activit s sportives et dans la location de bateaux entre particuliers comme Sportyguest et Click and Boat Ces initiatives peuvent tre consid r es comme des sous segments des deux segments pr sent s pr c demment En raison du nombre croissant d acteurs proposant un mod le de sport ou de location de bateaux entre particuliers il a cependant t d cid d en faire un segment part enti re Il semble probable que le segment du tourisme entre particuliers se soit d velopp comme corrolaire
156. pr judice des autres obligations d information pr vues par les textes l gislatifs et r glementaires en vigueur toute personne qui exerce l activit d finie l article 14 est tenue d assurer ceux qui est destin e la fourniture de biens ou la prestation de services un acc s facile direct et permanent utilisant un standard ouvert aux informations suivantes s il s agit d une personne physique ses nom et pr noms et s il s agit d une personne morale sa raison sociale l adresse o elle est tablie son adresse de courrier lectronique ainsi que son num ro de t l phone si elle est assujettie aux formalit s d inscription au registre du commerce et des soci t s ou au r pertoire des m tiers le num ro de son inscription son capital social et l adresse de son si ge social si elle est assujettie la taxe sur la valeur ajout e et identifi e par un num ro individuel en application de l article 286 ter du Code g n ral des imp ts son num ro individuel d identification si son activit est soumise un r gime d autorisation le nom et l adresse de l autorit ayant d livr celle ci si elle est membre d une profession r glement e la r f rence aux r gles professionnelles applicables son titre professionnel l Etat membre dans lequel il a t octroy ainsi que le nom de l ordre ou de l organisme professionnel aupr s duquel elle est inscrite Pipame Enjeux et perspectives de la
157. pratiques collaboratives qui taient les plus cit es par les consommateurs aujourd hui dans les secteurs s quiper se faire aider et se nourrir sont toujours les pratiques les plus repr sent es dans ce sc nario Ce sont d ailleurs ces m mes secteurs qui subissent le d clin le plus fort jusqu 16 points pour le secteur s quiper Les secteurs se d placer s habiller et se loger connaissant galement une baisse significative des pratiques collaboratives 10 points tandis que les secteurs se divertir transporter stocker des objets et se financer connaissent une diminution des pratiques plus mod r e respectivement 5 points 3 points et 2 points Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 256 Se Sed pla r Transporter stocker des ou D G a s O A o Saber 21 Figure 100 volution des pratiques de la consommation collaborative pour le sc nario Bulle Nomad is TNS Sofres 2015 La chute des pratiques collaboratives dans ce sc nario concerne la fois les pratiques avec contrepartie mon taire ou non mon taire Cependant cette baisse est plus importante pour les transactions entre particuliers avec contrepartie mon taire titre d exemple dans le secteur s quiper la vente de biens entre particuliers diminue de mani re significative 13 points Des diff rences s
158. premier poste de d penses des m nages Un m nage sur deux consacrait plus de 18 5 de ses revenus son habitation principale Le barom tre 2014 de Sofinco Cr dit Agricole tude r alis e par Opinion Way aupr s d un chantillon repr sentatif de 1 063 personnes g es de 18 ans montrait galement que le logement reste le premier poste de d penses des vacanciers repr sentant 29 de leurs d penses totales 165 Habitat participatif la copro de demain Le Monde 16 novembre 2013 16 Appartager com est une plateforme fran aise qui facilite la mise en relation de futurs colocataires http www appartager com 167 Airbnb est une platerforme am ricaine pr sente en France qui vise mettre en relation des particuliers pour une location temporaire de logement https www airbnb fr Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 95 2 3 2 TAT DES LIEUX DE LA DEMANDE 2 3 2 1 volution et dynamisme du march Hormis la vente location directe entre particuliers les pratiques de coh bergement et de cohabitat s amplifient en France La croissance s av re soutenue pour le coh bergement tir e par la diversification d une offre principalement d mat rialis e Issu de courants plus anciens voire ancestraux pour la colocation le cohabitat conna t un succ s certes plus mesur mais bien r el Ayant d coll dans les ann es 2000 le coh bergement b n ficie en France de la
159. quartiers aux artisans etc 2 e 412 l cologie avec Ecobole verts depuis mars 2013 la plateforme de financement participatif enti rement d di e aux projets Dans le segment du don la majeure partie des plateformes ont choisi de se d velopper sur des sous segments de niche les jeux vid o la gastronomie le sport etc du fait de l existence de plateformes plus anciennes et plus g n ralistes qui dominaient d j le segment de march du don En effet certaines plateformes notamment Ulule et KissKissBankBank galement les plus anciennes dominent le march Ulule a ce jour permis plus de 6 000 projets d tre financ s gr ce aux dons de plus de 495 000 membres KissKissBankBank a elle permis plus de 4 900 projets d tre financ s gr ce aux 400 000 kissbankers gt Pr ts avec ou sans int r ts Les pr ts aux entreprises taient jusqu pr sent des pr ts sans int r ts ce que la l gislation a r cemment chang Il existe par cons quent aujourd hui deux types de pr ts et donc deux types de plateformes entre 10 et 15 plateformes au total les pr ts sans int r ts et les pr ts avec int r ts Ces pr ts s adressent g n ralement des entrepreneurs qui ont besoin de fonds priv s pour lancer leur start up et qui n ont pas acc s au financement classique mais galement aux particuliers qui voudraient souscrire des pr ts la consommation Sur les plateform
160. qui vend une s lection drastique mais large d aliments et d articles m nagers respectueux de la sant et de l environnement avec une marge limit e 21 R sultat les prix sont en moyenne 40 inf rieurs un supermarch classique l conomie tant rendue possible par le fait que 75 du travail est apport par ses membres Aujourd hui la PSEC rencontre un franc succ s En 2009 elle a r alis 500 000 de b n fices et un chiffre d affaires de 39 millions http www mescoursespourlaplanete com Actualites Venue_d_outre_Atlantique__La_Louve_veut_entrer_dans_Paris_1764 html http www demainlaville com la louve bientot un supermarche collaboratif a paris 91 Source entretien avec Mme Desrousseaux Castorama 22 12 2014 Nomad is Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 273 organisations professionnelles de taxi ou se loger avec les n gociations entre Airbnb la ville de Paris et les h teliers 592 Uber joue la montre pour le maintien de son service Uber Pop les taxis attaquent l Etat Pour non respect de la loi Th venoud du ler octobre 2014 correctionnel de Paris 100 000 euros d amende Cependant l entreprise a fait appel et continue Uber a t condamn par le tribunal proposer son service UberPop dans la capitale d non ant le fait que les articles de la loi Th venoud qui pr tendent interdire UberPop ne sont pas conformes la liber
161. recharge 7kw de valeur unitaire 700 euros TTC 10 utilisateurs tir s au sort parmi les 1 000 premiers inscrits Cependant certains entrepreneurs font part de leur d convenue s associer trop t t des partenaires et proposer trop de services diff rents l image de TripnCo En effet en s associant avec des acteurs conventionnels comme Nomade Aventure et Look Voyage ou en nouant des partenariats avec des acteurs alternatifs comme Airbnb la plateforme s est parpill e sans plus savoir qui tait sa client le 4 4 3 Projets territoriaux collaboratifs Par ailleurs quelques acteurs vont encore plus loin et s impliquent dans des projets collaboratifs grande chelle regroupant des acteurs alternatifs et conventionnels de grands groupes et des PME TPE des institutionnels etc comme l illustre le projet AU DACE Acc l rer et Unir les offres de D placements en Autopartage Covoiturage et v hicules Electriques 555 Le groupe E loue lance la location de recharge de bornes lectriques Assurbanque20 fr 26 05 15 http www assurbanque20 fr 2015 05 26950 le groupe e loue lance la location de recharge de bornes electriques 5 Source entretien avec M Darmon TripnCo PDG de TripnCo 27 11 2014 Nomad is Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 237 ZOOM SUR Le projet AU DACE MEDACE Dans le secteur se d placer le projet AU DACE port
162. rence LeWeb Paris La Sharing Economy pourrait atteindre 335 milliards de dollars 268 5 milliards d euros d ici 2025 contre seulement 15 milliards 12 milliards d euros aujourd hui selon une tude de PwC parue fin novembre 2014 partir de 2015 l conomie collaborative devrait s tendre aux secteurs de la sant de la logistique de l nergie des pouvoirs publics et de l enseignement Ainsi la start up Cohealo plateforme collaborative pour les h pitaux permet de mutualiser et d changer certains Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 248 quipements co teux aux USA De m me la start up n erlandaise Vandebron propose d acheter directement de l lectricit produite par des particuliers sans passer par un nerg ticien ZOOM Secteur se d placer Koolicar Le secteur de la mobilit va changer radicalement quand vous voyez le d veloppement de Google car du pass intermodal etc la mobilit collaborative ne peut que prendre de l importance Mobivia Dans le secteur de la mobilit le passage de la propri t l usage a t un changement majeur et a n cessit un effort de projection et d adaptation de la part des acteurs conventionnels La consommation collaborative est un ph nom ne qui va radicalement modifier les modes de consommation Il est donc important de ne pas rester quai m me si les volutions dans ce
163. s par l Ademe dans rent tite le cadre du dispositif des investissements d avenir est cit par les acteurs it interrog s comme un projet fortement coop ratif port par un consortium PT de dix partenaires regroupant la fois des acteurs conventionnels MAIF Cr doc alternatifs Koolicar Blablacar et support par des acteurs publics M S Ademe villes et agglom rations de Niort et Bordeaux etc Ces partenaires E A S ll r j j m dont les comp tences et les march s sont fortement compl mentaires ii lt Lmoviken occupent des places de premier rang sur leurs march s respectifs assurance Framec automobile leader industriel leader du v hicule lectrique leader du IERRA covoiturage et start up innovantes etc INTENIA d CR DOC tb CASE j mi S inscrivant dans un contexte d volution des usages dans l cosyst me de la Mara prore ALEGE mobilit passage de l re de la propri t l re de l usage le projet consiste apr anar en ui gg Leai icon Ba si Hii la mise en place de passerelles entre les alternatives mergentes de mobilit des personnes autopartage covoiturage et v hicules lectriques et leur int gration avec les syst mes de transports publics Son principal objectif est d apporter une r ponse int gr e aux nouveaux besoins de la cha ne de mobilit automobile en offrant un service innovant performant conomique cologique et global
164. secteur ne sont pas clairement d finies Entreprises conventionnelles Dans ce sc nario les acteurs conomiques historiques conventionnels veulent pr server leurs acquis et font durablement pression sur les pouvoirs publics pour que ces derniers assurent des r gles du jeu quitables mais aussi pour obtenir une r glementation restrictive par rapport aux nouveaux entrants Cependant ces mesures ne font que ralentir la transition dans certains secteurs de march sans pour autant la bloquer les nouveaux entrants trouvant diff rentes fa ons de contourner la r glementation tout en tant soutenus par un nombre important de consommateurs Certains acteurs historiques trouvent leur compte dans ces mutations en devenant des fournisseurs de services dont les acteurs de la consommation collaborative en plein essor ont besoin pour accompagner leur croissance et leur professionnalisation s curisation des transactions r seaux logistiques garanties financement gestion des relations clients infrastructures services et outils num riques etc D autres acteurs historiques qui ont suffisamment anticip le mouvement en d veloppant leur propre offre ou en cr ant les partenariats idoines parviennent trouver leur place dans ces nouveaux march s D autres enfin se font d passer et survivent difficilement Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 249 ZOOM Secteur s quiper
165. segments 2415 416 ou DogVacances ou les pr cis comme le pefsitting la garde d animaux entre particuliers avec Animaut services aux familles avec FamiHero Cette plateforme a t cr e en 2011 sous le nom Zennany Elle a chang de nom en 2014 apr s avoir lev 3 millions d euros aupr s de Ja na capital et apr s avoir galement annonc un partenariat avec M6 sous la forme de media for equity pour gagner en notori t et visibilit des atouts majeurs au sein d un secteur tr s jeune et fortement concurrentiel Le site compte aujourd hui 200 000 membres et ambitionne de devenir un leader du jobbing 4 http www monabeille fr plateforme g n raliste de jobbing http www animaute fr site de garde r mun r e d animaux de compagnie entre particuliers 46 http www dogvacances fr fr index html site leader de garde d animaux entre particuliers d origine am ricaine 47 Le media for equity est une mani re pour les start up de b n ficier de notori t et de visibilit que peuvent amener les grands groupes de m dias sans payer les campagnes publicitaires mais en ouvrant leur capital aux fonds d investissements sp cialis s dans le media for equity Selon la valorisation de l entreprise le groupe prend un pourcentage de part du capital correspondant la facture de la campagne publicitaire Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 175 ZOOM SUR
166. sensibilise ses clients la r duction du gaspillage Faire Savoir Faire http www fairesavoirfaire com recherche mot alimentaire Notre d veloppement s appuiera sur un mod le de franchise Marieke Hart Shareyourmeal H Sedourame pour le Journal Du Net 14 06 13 http www journaldunet com web tech start up marieke hart marieke hart shareyourmeal net shtml Potager City une success story porteuse d espoir pour la consommation alternative Q Caillot pour Geek amp Food 07 07 14 http geekandfood fr 2014 07 07 potager city success story porteuse despoir consommation alternative Quand deux start up se disent oui OuiShare magazine novembre 2014 http magazine ouishare net fr 2013 11 quand deux startups se disent ou1 Start up coup de coeur Super Marmite le r seau social gourmand g olocalis S Lebel pour La Ruche 18 07 13 http laruche wizb11 com startup super marmite reseau social Stop au gaspillage alimentaire minist re de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la For t 02 04 2012 http alimentation gouv fr stop au gaspillage alimentaire Tourisme participatif Voulez vous d ner avec moi ce soir Tripteaser Le Blog http blog tripteaser fr tourisme participatif voulez vous diner avec moi ce soir f S quiper tudes sondages rapports Actualisation du panorama de la deuxi me vie des produits en France Inventaire des structures de r
167. soci t civile des pouvoirs publics et de la presse quant ses r percussions et ses bienfaits en termes conomiques environnementaux et soci taux En cho aux r flexions et analyses pr sent es dans le pr sent rapport une part croissante des observateurs et des parties prenantes de la consommation collaborative tient distinguer deux types d acteurs en se fondant notamment sur le type de r tribution pr valant la transaction entre les particuliers distinction entre acteurs marchands ou non marchands La dimension alternative du ph nom ne de consommation collaborative horizontalit et transversalit des rapports cr ation de lien social partage de la valeur cr e etc est notamment questionn e en regard de l essor fulgurant de start up l image d Uber ou Airbnb fonctionnant sur un mod le capitaliste se caract risant par la propri t priv e des biens de production une r gulation du syst me qui passe par le march gr ce au m canisme de variation des prix ajustement de l offre et de la demande Ja recherche de profit Pour certains observateurs cette marchandisation est incompatible avec le principe m me d conomie collaborative ainsi que l explique Philip Delves Broughton auteur et journaliste Dans une authentique conomie du partage nous pr terions et changerions des biens et services en se basant sur la confiance Ce que nous appelons l conomi
168. sup rieures Les utilisateurs semblent de plus vivre majoritairement en milieu urbain Une exception majeure concerne le sous segment de la location de bateaux Les individus ayant recours ces plateformes sont en effet majoritairement des hommes 63 des particuliers g s de 55 ans en moyenne 30 ont plus de 70 ans et appartenant aux cat gories sociales sup rieures Relations entre les membres et notion de communaut Les interactions sociales entre particuliers quel que soit le segment sont au c ur de ce secteur La plus value des plateformes alternatives r side davantage dans le partage d exp rience entre particuliers que dans la d couverte d une ville trang re ou la pratique d une activit sportive ou ludique Pour cette raison les plateformes attachent une place et une importance consid rables la description des profils des particuliers photos renseignements personnels ses endroits pr f r s etc Cofee chat about The Lesser Told Story of Silicon Valley Startup Life from a Founder Mepting places Heat IOE oi siartups lol Pre hod a Heep educan and eniryed ner m mige of h happy io she my eapereme EEL Cost ere Wesi Consl Ses Gain juned Fumer Presents Club Member Num paa H GERAH A COHEE Te a E CHWRW Nert Coffee Chats CRAN A COTE VAT TALA Figure 40 Exemple de profil propos sur le site Local Heroes Source Entretiens qualitatifs Nomad is 260 ODIT
169. un logement un particulier 7 ont lou leur propre logement un particulier et 4 ont d j chang leur logement pour les vacances Par ailleurs toujours selon cette tude la location d un logement entre particuliers int resse plus de 65 des r pondants laissant entrevoir ses potentiels de d veloppement Les r sultats d une autre tude r alis e par le cabinet Next Content en 2014 ciblant les voyageurs internautes montre que le public sp cifique des habitu s des voyages a d avantage recours la location d un logement entre particuliers puisque pr s de 30 des r pondants avaient d j eu recours cette pratique contre 20 pour l ensemble des Fran ais selon l tude Nomad is et TNS Sofres Par ailleurs ces pratiques semblent davantage d velopp es dans certaines r gions fran aises Selon Jean Luc Boulin directeur de la Mission OTSI et Pays Touristiques d Aquitaine Mopa les r seaux CouchSurfing et 8 Habitat participatif un nouvel lan IAU Ile de France juillet 2013 17 Ces soci t s ont permis des m nages revenus modestes d acc der la propri t via l instauration de r gimes de propri t collective 180 Les Fran ais et leur habitat perception de la densit et des formes de l habitat Etude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la ville en janvier 2007 aupr s d un chantillon de 1 000 personnes repr sentatif de la population fr
170. un secteur particulier dans le champ d tude de la consommation collaborative En effet l analyse de ce secteur d activit ne semble pas a priori ob ir la m me logique que les autres secteurs tant donn que le type de transaction que le financement induit transfert d argent n est pas destin une consommation finale imm diate Il est seulement un m dium pour acc der terme des biens ou services La finance participative qui permet un particulier de lever des fonds pour un projet de cr ation entrepreneuriale artistique ou solidaire est une tape dans un processus de cr ation contrairement aux autres secteurs dont l activit m me est un acte de consommation en soi Le financement participatif reste toutefois un secteur cl de l conomie collaborative Le porteur de projet s appuie sur une communaut de particuliers qui par leurs financements lui permettent de cr er un bien ou service qu ils pourront potentiellement consommer terme En finan ant directement un projet via un dispositif de financement participatif les particuliers cherchent g n ralement r pondre un besoin ou int r t sp cifique financer un projet d album que l on aimerait couter financer la restauration d un monument que l on aimerait visiter financer une start up proposant un service utile dans le futur etc Le financement participatif peut se d finir comme un moyen de financer un projet personnel ou la cr ation
171. v hicules d j pr sents sur le march Une autre dimension favorisant l essor de pratiques collaboratives dans le secteur de la mobilit est le co t d entretien d un v hicule estim plus de 4 300 an La baisse du pouvoir d achat des m nages incite les m nages effectuer des arbitrages dans leurs d penses notamment en ce qui concerne les modes de transports 18 du budget moyen d un m nage selon l Insee Par ailleurs l instabilit des cours du p trole la hausse du cours du p trole depuis 2010 25 s est suivie d une chute vertigineuse courant 2014 impacte galement le comportement des fran ais sur leurs d placements Ainsi 89 des Fran ais d clarent avoir adopt une conduite conomique et responsable en 2013 et 32 d entre eux essaient de rentabiliser le co t d acquisition et d entretien de l automobile au maximum en utilisant des modes de consommation alternatifs La conjugaison de tous ces facteurs a permis l essor progressif partir des ann es 2005 d initiatives de mobilit collaborative qui se sont progressivement diversifi es jusqu repr senter cinq segments de march Tous les modes alternatifs de d placement ne connaissent pas le m me engouement et le m me succ s ce titre le covoiturage apparait de loin comme la pratique la plus populaire Alors que 21 des Fran ais avaient d j exerc cette pratique en 2013 ils taient pr s de 25
172. vise ainsi 15 millions d euros de transactions sur son site d ici 2015 Pour accro tre son avantage comp titif Costockage lance des offres destin es des client les cibles La plateforme propose par exemple une solution particuli rement avantageuse pour les tudiants qui rappelons le repr sentent un gisement cons quent Lors d un d part l tranger pour une dur e de six mois les tudiants paient par exemple Lyon pour 9 m exemple choisi par la plateforme un loyer de 300 contre 600 dans un centre de stockage soit une diff rence de 300 l quivalent de 75 d un mois de loyer 43 places de cin ma un week end Londres Ses concurrents ont g n ralement des surfaces disponibles et un maillage territorial moins important Cr es peu apr s le leader Costockage les plateformes Ouistock et Jestocke ont adopt le m me mod le de d veloppement ces deux plateformes proposent galement aux propri taires d appartements de louer leur cave grenier garage d autres particuliers en manque d espace des tarifs similaires Jestocke pr sente toutefois la particularit de proposer la location de places de parking entre particuliers m me si cette activit repr sente une tr s faible proportion de ses activit s De plus l offre propos e semble tre moins compl te sur ces deux plateformes Elles revendiquent en effet 70 000 m soit 30 000 m de moins que le leader concentr
173. vitalit de la demande touristique En 2013 la France tait la premi re destination touristique mondiale avec 84 7 millions d arriv es de touristes internationaux devant les tats Unis 69 8 millions et l Espagne 60 7 millions Ainsi Airbnb sp cialiste de l h bergement entre particuliers annon ait en mars 2015 qu il regroupait 17 millions de membres dans 34 000 villes et 190 pays Paris est la destination la plus recherch e avec une offre de 40 000 logements et 1 8 million de personnes qui y ont d j s journ es Par ailleurs seulement pour l ann e 2013 pas moins de 450 000 Fran ais essayaient le site pour la premi re fois AN kS L L 171 De m me l t 2013 Trocmaison com branche fran aise de la plateforme d changes de logement entre particuliers HomeExchange et leader fran ais sur le secteur enregistrait une progression de 25 du nombre d inscrits sur son site par rapport aux autres ann es pour un total de 10 000 incrits Le succ s de l change de maison appartement fonctionne particuli rement en France puisque l Hexagone arrivait en seconde place en 2010 en termes d abonn s un syst me d change de maisons derri re les tats Unis Elle serait m me pass e en t te en 2014 selon Charles douard Girard directeur g n ral de GuestToGuest premier r seau d change de maisons l chelle mondiale cr en 2011 par le Fran ais Emmanuel Arnaud
174. www finance investissement com zone experts crowdfunding la fiscalite du financement participatif a 57129 Et si la France devenait le leader du financement participatif Le Point 2009 pargne la finance participative d colle en France Boursier com 27 04 2014 http wWww boursier com actualites economie epargne la finance participative decolle en france 24790 html Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 330 Fundme fr quand une start up recherche un investisseur et vice versa Anne Bariet L Express Entreprise 26 06 201 http lentreprise lexpress fr rh management fundme fr quand une start up recherche un investisseur et vice versa 1513386 html Is A Crowdfunding Business Loan Right For You Forbes 08 08 2014 http www forbes com sites imblasingame 2014 08 08 is a crowdfundins business loan right for you KickStarter Ulule MyMajorCompany gros plan sur le financement participatif Audrey Oeillet Clubic 25 02 2013 http www clubic com internet article 540570 3 kickstarter ulule mymajorcompany crowdfunding html L Aquitaine cr e une fili re de l conomie collaborative Franck Niedercorn Les chos fr 24 03 2015 http www lesechos fr journal20150324 lec2_pme_et_regions 0204235245151 laquitaine cree une filiere de leconomie collaborative 1104843 php OsbxEWp4vujoeccZ 99 L industrie de la prestation logistique face la crowd logist
175. y ait de changement de propri taire location pr t partage On entend par Redistribution des biens le fait de c der un bien un autre particulier de mani re d finitive en actant un changement de propri taire vente don Ces deux termes sont utilis s pour la majorit des matrices d analyse des diff rents secteurs d activit Figure 19 Cartographie des segments et pratiques du transport alternatif Nomad is 2015 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 62 2 1 2 TAT DES LIEUX DE LA DEMANDE 2 1 2 1 volution et dimensionnement du march Le parc automobile fran ais comptait au 1 janvier 2014 plus de 38 2 millions de v hicules ce qui donne la France l un taux d quipement en automobile les plus lev s d Europe avec en 2009 83 de la population fran aise vivant dans un m nage poss dant au moins une voiture Cependant la France poss de galement un taux d occupation moyen des v hicules parmi les plus bas d Europe Entre zones Entre zones Des centres ruraux vers les urbaines rurales centres urbains Ce taux constitue un facteur incitatif l optimisation du transport de personnes dans un contexte de trafic urbain de plus en plus dense et de lutte contre le r chauffement climatique De nombreuses start up ont cherch d velopper un mod le permettant de limiter l expansion du parc automobile existant et de mieux utiliser les
176. 1 Repr sentation de la segmentation du secteur transporter stocker n ssssooeessssssessssssssenessssssereressssssrressssssreressssseeressss 66 Figure 32 Cartographie des acteurs de la logistique collaborative Nomad is 2015 87 Figure 33 Carte de France de l implantation des points de stockage de la start up Costockage Costockage 2014 67 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 309 Figure 34 Cartographie des segments et pratiques du logement collaboratif Nomad is 2015 94 Figure 35 Profil type des individus pratiquant l h bergement gratuit chez l habitant ou l h bergement payant Nomad is TNS Sofres Noveno e LOT sa See ma NS de ee tn dt tea de Dia a nee een an ee ti ann tentation 99 Figure 36 Profil type des individus pratiquant la colocation ou l habitat participatif DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 101 Figure 37 Cr ation d entreprises sur le march du logement collaboratif entre 1949 et 2013 Nomad is 2014 103 Figure 38 Cartographie des acteurs du logement collaboratif Nomad is 2015 Unit nombre d adh rents 104 Figure 39 Cartographie des segments et pratiques des activit s collaboratives Nomad is 2015 113 Figure 40 Exemple de profil propos sur le site Local Heroes sisi 117 Figure 41
177. 1 108564 zilok quand le web reinvente la location 20511 php clairages sur le march traditionnel Cvous com Castorama http wWww cvous com Donnez une seconde vie vos meubles Ik a http www ikea com fr fr france secondevie html Made in vous Leroy Merlin http communaute leroymerlin fr t5 Communaut C3 A9 Made in Vous idb p made in vous Open Oxyane Decathlon http corporate decathlon com open oxylane 5 projets selectionnes Partagez des heures de bricolage entre vous Castorama http www lestrocheures fr g S habiller tudes sondages rapports Enqu te BVA r alis e en avril 2010 pour eBay Consommer autrement Ademe amp VOUS n 74 avril 2014 Les march s du luxe et la consommation collaborative Xerfi Precepta 2014 Les secondes vies des objets les pratiques d acquisition et de d laissement des produits de consommation I Van De Walle P H bel N Siounadan Cahiers de Recherche du Cr doc janvier 2012 Nouvelles consommations nouvelle confiance Les Fran ais et la consommation collaborative Etude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la Confiance Groupe La Poste en octobre 2013 Articles de presse clairages sur le march alternatif Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 328 Can Patagonia and eBay make shopping more sustainable The Guardian 13 05 2014 Consommation collaborative L heure
178. 1127 lec2_crible 0203969386539 olivier aizac pdg du site leboncoinfr 1068685 php 48 Source Comscore 2014 http www journaldunet com media publishers audience leboncoin shtml http www ecommercemag fr Thematique marche prospective 1010 Dossiers Le C to C la nouvelle maniere de consommer des Fran ais 8 Un marche domine par deux leaders le Bon Coin et eBay 232251 htm 350 Olivier Aizac directeur g n ral du site Leboncoin depuis sa cr ation en 2006 a quitt ses fonctions en 2015 pour prendre en charge les sites du groupe Schibsted en Am rique latine Mexique Chili Colombie Br sil http www lefigaro fr flash eco 2015 01 21 97002 20150121FILW WW00323 leboncoin change de directeur general php 3IL express Entreprise 2013 352 La Tribune La strat gie marketing du Boncoin entretien avec Antoine Jouteau 01 03 2003 http www latribune fr blogs strategie marketing en Imin30 20130212tr1b000748318 video la strategie marketing du site le bon coin html 353 Tout se loue Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 151 gt Avec contrepartie r elle Ce segment compte relativement peu d acteurs et il est difficile de d terminer en raison de la jeunesse des plateformes et du manque de donn es sur leurs activit s si l un d entre eux se d tache particuli rement Aucune plateforme sp cialis e dans l change de biens de m me cat gorie ex v tement contre v tement n a t rec
179. 12 17 20002 20141217ARTFIG00244 comprendre la guerre du petrole php Ecolutis lance 1DVROOM et permet la SNCF de p n trer le march du covoiturage E Vallerey L Usine digitale 09 2014 http www usine digitale fr article ecolutis lance idvroom et permet a la sncf de penetrer le marche du covoiturage Idvroom le service de covoiturage de la SNCF SNCF https www idvroom com La SNCF divulgue enfin la g olocalisation Olivier Razemon Le Monde 09 10 2014 http transports blog lemonde fr 2014 10 09 la sncf divulgue enfin la geolocalisation de ses trains Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 322 Louer un v hicule entre particuliers avec Citro n Multicity http www multicity citroen fr voiture mobilite location voiture entre particuliers Mobivia Groupe http www mobiviagroupe com fr Toyota mise sur une op ration participative et positive Toyota 085 07 2013 http www e marketing fr Thematique Tendances 1000 Consommation 10000 Dossiers Quand les marques misent sur la collaboration 275 Toyota mise sur une operation participative et positive 1245 htm b Stocker et transporter des biens tudes sondages rapports Les grandes surfaces alimentaires 2014 Xerfi Qui pratique le costockage 2014 Costockage et Escal Consulting Articles de presse _ Costockage la premi re plateforme de stockage entre particuliers E Mootoosamy
180. 14 Le secteur s quiper est segment selon une approche par type de transaction entre particuliers et par type de contrepartie 3233 Selon France Brocante il est impossible de d nombrer pr cis ment leur nombre 324 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 143 avec contrepartie mon taire on regroupe dans ce segment les activit s d achat vente et de location de biens entre particuliers Ce segment accueille les poids lourds du secteur des plateformes de mise en 325 326 ene 327 relation des particuliers telles que Leboncoin ebay Priceminister etc avec contrepartie r elle ces acteurs sont des plateformes d change et de troc q particuliers telles que My Recycle Stuff objets entre sans contrepartie on trouve sur ce segment les plateformes collaboratives proposant des particuliers de donner ou de partager leurs biens avec d autres particuliers Remarque le p rim tre d tude n inclut pas d uvres caritatives ou de r seaux sp cialis s tels que le Relais Emma s ou les Ressourceries car ces acteurs bien que poursuivant une logique collaborative ont un r le d interm diation pouss et deviennent propri taires des biens recueillis et mis disposition les offreurs receveurs ne sont p
181. 2000 de nombreux acteurs avec un pic en 2013 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 149 Mutualisation Redistribution Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon taire Figure 57 Cartographie des acteurs sur le segment de l quipement collaboratif Nomad is 2015 Unit nombre d utilisateurs Les plateformes du secteur s quiper sont les plus connues par les particuliers et sont galement celles qui rassemblent le plus de consommateurs de la consommation collaborative Les trois plateformes les plus connues au sein d une liste de quinze acteurs propos e par l Institut national de la consommation dans une enqu te aupr s d un panel repr sentatif de Fran ais font ainsi partie du secteur Parmi les sites internet suivants quels sont ceux que E Vous connaissez ne serait ce que de nom Vous utilisez x leboncoin fr Le Bon Coin ebay Ebay PRCE NS T0 Price Minister Entre particuliers Blablacar Abritel Donnons org ETS Airbnb E 20 nelidave SR 15 Homelidays Tu OuiCar nu Recupe net Troc des trains Toutdonner com Le Bon change Aucun de ces sites 15 l Rapport sirictement conpdendel pour 60 Milfions de consommateurs Figure 58 Connaissance et utilisation des sites de la consommation collaborative Enqu te INC 2014 6 tude 60 millions de consommateurs 2014 Les nouveaux modes de consommation Attitudes
182. 2014 m me si la tr s grande majorit S1 des consommateurs sait que le vendeur particulier est soumis l obligation de livrer un produit conforme l annonce beaucoup ignorent que la garantie de vices cach s s applique aux produits achet s d occasion et galement aux produits achet s aupr s des particuliers et que les vendeurs sont dans l obligation de d clarer leurs revenus En dehors de ces r gles d j applicables il ne semble pas que les pouvoirs publics aient mis en place de r glementation sp cifique concernant l quipement collaboratif 2 6 4 2 R seaux collaboratifs L quipement collaboratif rassemble des plateformes de tr s petite taille et de tr s petite audience avec des acteurs de premier plan comme Leboncoin et Zilok De fait relativement peu de synergies existent entre les plateformes ce qui limite les possibilit s et perspectives d association Ces plateformes sont cependant souvent fortement int gr es aux r seaux globaux de la consommation collaborative comme OuiShare et Co Thursday qui ont pour mission de permettre aux plateformes de s entraider pour promouvoir leur secteur 356 tude 60 millions de consommateurs 2014 Les nouveaux modes de consommation Attitudes et pratiques des Fran ais Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 155 2 7 S habiller 2 7 1 1 INTRODUCTION Le secteur de l habillement collaboratif se caract rise
183. 2E2 80 99economie collaborative Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 318 L conomie collaborative nouvelle fronti re des assureurs Philippe Jacqu Le Monde 23 04 2015 http www lemonde fr economie article 2015 04 23 1 economie collaborative nouvelle frontiere des assureurs 4621412 3234 html L conomie collaborative s invente en France gardons notre avance Le Monde 06 03 2014 http www lemonde fr idees article 20 14 03 06 1 economie collaborative s invente en france gardons notre avance 4378867 3232 html L conomie du partage eldorado des entrepreneurs G raldine Russell Le Figaro 29 05 2015 http www lefigaro fr secteur high tech 2015 05 19 32001 20150519ARTFIG00006 I economie du partage eldorado des entrepreneurs php L conomie du partage en Europe Arte TV 07 2013 http www arte tv sites fr yourope 2013 07 19 les chiffres leconomie du partage en europe L conomie du partage ne fait pas que du bien l environnement Les Echos 05 08 2014 http www lesechos fr 05 08 2014 lesechos fr 0203685762382 l economie du partage ne fait pas que du bien a l environnement htm La consommation collaborative le versant encore quivoque de l conomie de la fonctionnalit Isabelle Robert Anne Sophie Binninger et Nacima Ourahmoune F vrier 2014 http developpementdurable revues org 10222 La Maif renforce son implicati
184. 3 000 emplois dont 1 000 ETP M me en faisant l hypoth se d une marge d erreur importante associ e des structures qui n auraient pas t rep r es ou des structures comme les Amap qui ne sont pas syst matiquement r pertori es dans la base il y aurait ce jour environ 1 600 Amap en France selon le mouvement inter r gional des Amap et en s appuyant sur les donn es recens es par le r seau des Amap qui chiffre le nombre moyen des emplois p rennes par Amap 3 5 ce qui repr sente 5 600 personnes au total au sein de ces associations le nombre total d emplois directement g n r s par des structures relevant de la consommation collaborative hors Amap ne devrait pas exc der ce jour 6 000 emplois en France noter galement que les deux tiers des entit s pour lesquelles un appariement a t possible gr ce aux bases SIREN sont situ es en le de France qu un tiers d entre elles ont t cr s en 2013 ou 2014 et qu il s agit principalement de SAS soci t s par actions simplifi es SAS associ unique ou SAS umpersonnelles SARL et SARL unipersonnelles En rapport au r f rentiel NAF 700 50 de ces entit s sont associ s des activit s de programmation informatique portails internet conseils pour les affaires et autres conseils de gestion autres organisations fonctionnant par adh sion volontaire traitement des donn es h bergement et activit s connexes 1 7 3 Diversificatio
185. 4 25 34 35 49 50 64 plus ans ans ans ans de 65 ans Figure 74 Donn es issues du Barom tre Compinno V 2013 Les 18 24 ans soutiennent majoritairement des projets via les plateformes de dons Les 50 64 ans se tournent quant eux plus facilement vers l investissement au capital Ce second constat pourrait tre expliqu par le fait que les start up soutenues via l investissement au capital constituent une opportunit d investir les fonds capitalistiques pargn s toute une vie en g n rant un retour sur investissement cons quent Pour les entreprises participant galement ces lev es de fonds et qui repr sentent la majorit des financeurs sur ce segment l investissement au capital est une fa on de diversifier leurs ressources de financement et d acc der directement au pr t quand les recours traditionnels prennent davantage de temps Les montants investis par les particuliers permettent de soutenir tout type de projet ou tout type d entreprise Cependant en fonction du segment de march certaines sp cificit s apparaissent quant la nature des projets financ s Don avec r compense Don sans contrepartie E Culture E Culture E Solidarit Solidarit E Sant et environnement E Sant et environnement H Technologie E Technologie E Commerce et services Autre E Commerce et services Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 188 Pr ts Investissement au
186. 5 Evolutions des pratiques des particuliers offreurs et b n ficiaires de biens et services de la consommation collaborative e Evolutions des pratiques pour l ensemble des particuliers offreurs et b n ficiaires De mani re g n rale dans ce sc nario l ensemble des pratiques collaboratives des neuf secteurs d activit tudi s tendent augmenter de mani re tr s significative volution comprise entre 0 et 11 points Les pratiques collaboratives qui taient les plus cit es par les particuliers aujourd hui dans les secteurs s quiper se faire aider se nourrir sont toujours les pratiques les plus repr sent es dans le sc nario transition Par ailleurs les secteurs s habiller et se divertir sont les secteurs connaissant la plus forte augmentation 10 points en termes de pratiques collaboratives Le secteur s habiller appara t ainsi comme l un des secteurs les plus actifs devan ant les secteurs se d placer et se loger ZOOM SUR Secteur s habiller Videdressing Il va s op rer une multiplication des diff rents statuts d entreprenariat la part d entrepreneurs et d autoentrepreneurs va s quilibrer nous allons vers une soci t mixte Seules les pratiques li es aux secteurs transporter stocker 35 points et se financer 4 points progressent de fa on plus mod r e Pipame Enjeux et perspectives
187. Bank Bank i TT Ka Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon taire Figure 70 Matrice repr sentant les diff rents segments de march du secteur se financer Nomad is 2015 6 http www crowdbooks com est une plateforme sp cialis e dans le don aux projets d dition de livres 1 Entre en vigueur au 1 octobre 2014 et dans la limite de 1 000 par investisseur et de 1 000 000 par projet 8 Ce segment inclut la plateforme Pr t d Union sp cialis e dans les cr dits la consommation entre particuliers qui repr sente une part significative des montants enregistr s gonflant ainsi le taux d utilisation des plateformes de ce segment Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 184 2 9 2 TAT DES LIEUX DE LA DEMANDE 2 9 2 1 volution et dimensionnement du march Dynamique du march Le financement participatif qui a merg en 2008 avec le lancement des premi res plateformes est un ph nom ne en pleine expansion en France o il est le segment qui enregistre la plus forte croissance Selon Vincent Ricordeau fondateur de KissKissBankBank de septembre 2009 d cembre 2010 100 000 euros ont t r colt s sur notre site C est ce qu on fait d sormais lors d une grosse journ e Cet essor du financement participatif concerne autant le nombre de plateformes les montants collect s que le nombre de projets financ s Depuis 2008 pr s de 45
188. C se livrent au transport de personnes titre on reux l image de l entreprise Uber proposant son service UberPop service de taxi entre particuliers de mani re ill gale gt Cet exemple de confrontation entre Uber l tat fran ais et la f d ration professionnelle de taxi a t trait en d tail dans le Volet 3 3 2 quit de traitement entre nouveaux entrants et acteurs existants 3 HABITUDES DE CONSOMMATION DEMANDE La pr sente tude a permis de d gager les principales motivations des Fran ais vis vis de la consommation collaborative mais aussi les freins qui pourraient limiter son expansion En fonction des r ponses l enqu te nationale sur la consommation collaborative men e dans le cadre de la pr sente tude il est par ailleurs possible de dresser des profils types de consommateurs qui permettent d affiner l analyse et qui sont pr sent s dans la troisi me partie de cette section relative aux habitudes de consommation 52 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 215 3 1 Motivations et leviers pouvant favoriser la pratique de la consommation collaborative 3 1 1 Les fran ais ont une image positive de la consommation collaborative De mani re g n rale qu ils pratiquent ou non la consommation collaborative dans
189. Conseil du 8 juin 2000 relative au commerce lectronique 60 Loi n 2004 575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l conomie num rique L gifrance Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 278 commerce lectronique Cette directive qui a t transpos e dans le droit national par loi pour la confiance en l conomie num rique du 21 juin 2004 LCEN fixe plusieurs principes e Le principe de non responsabilit des contenus article 6 Les personnes physiques ou morales qui assurent m me titre gratuit pour mise disposition du public par des services de communication au public en ligne le stockage de signaux d crits d images de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces services ne peuvent pas voir leur responsabilit civile engag e du fait des activit s ou des informations stock es la demande d un destinataire de ces services si elles n avaient pas effectivement connaissance de leur caract re illicite ou de faits et circonstances faisant appara tre ce caract re ou si d s le moment o elles en ont eu cette connaissance elles ont agi promptement pour retirer ces donn es ou en rendre l acc s impossible e Identification de la plateforme article 19 Le commerce lectronique est l activit conomique par laquelle une personne propose ou assure distance et par voie lectronique la fourniture de biens ou de services Sans
190. Contrepartie r elle 7 plateformes et r seaux proposent de mettre en relation des particuliers pour des changes de services de mani re gratuite Si le service n est pas r mun r une inscription payante au site est g n ralement de mise et le service se fait en change d un autre service La plupart de ces acteurs propose des changes de services tr s divers avec pour seule limite l tendue des comp tences des membres C est notamment le cas de plateformes comme change services 7 800 membres ou Servisph re ainsi que de r seaux comme les Accorderies Il existe galement des plateformes plus sp cialis es comme Happy Sharing r serv es aux familles ou encore Animal Fut Cette plateforme compte 1 600 adh rents qui une fois l inscription annuelle pay e peuvent demander d autres membres habitant proximit de garder leurs animaux de compagnie de mani re b n vole Comme l ont soulign plusieurs acteurs interrog s dans le cadre de l tude l ampleur du ph nom ne d change de services ne peut tre limit l activit des plateformes en ligne La majorit des r seaux existants s inscrit en effet dans une activit physique r seaux locaux plateformes en dur etc sa http jobsenboite com Phttp www lesechos fr journal201 5033 1 lec2_entreprise_et_marches 0204266220889 amazon se lance dans les services de la plomberie aux cours de yoga 1106982 php xtor EPR 11 5Bi
191. DE LA CONSOMMATION COLLABORATIVE Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _95 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _96 1 LE MARCH FRAN AIS DE LA CONSOMMATION COLLABORATIVE Afin d analyser les pratiques collaboratives des Fran ais dans leur globalit la pr sente tude a pris le parti d analyser le ph nom ne de consommation collaborative travers un prisme large en conformit avec le p rim tre d fini cf note de cadrage en annexe Cet tat des lieux s attachera pr senter de mani re plus d taill e d une part les pratiques collaboratives des Fran ais les plus fr quentes transactions physiques ou d mat rialis es contrepartie mon taire ou non mon taire et d autre part les acteurs les plus significatifs du point de vue de l offre 1 1 Un environnement particuli rement favorable Il existe en France un formidable gisement pour l utilisation et l change d objets entre particuliers titre d exemple chaque foyer fran ais conserve en moyenne 70 objets dont il ne se sert plus ce qui repr sente un march de pr s de 12 milliards d euros Un constat similaire peut tre dress sur le secteur de la mobilit lorsque l on observe que le parc automobile fran ais est compos de plus de 31 millions de v hicules qui ne sont utilis s en moyenne 8 du temps Ce gisement dispose d un potentiel pour tre exploit
192. Dans le domaine du cohabitat les pratiques de vente et location entre particuliers n ont pas progress significativement Selon le Commissariat g n ral au D veloppement durable la part de l immobilier de particulier particulier s est stabilis e autour de 15 depuis 1980 L arriv e de plateformes d mat rialis es sur le march d s les ann es 1990 Particulier particulier Logic Immo etc na donc pas r ellement perturb le mod le traditionnel et interm di les agences immobili res A l inverse la colocation est en forte progression en France apparaissant comme une solution de logement 7 EN a mis en lumi re le plus conomique dans un contexte de crise Le Second barom tre Appartager com tournant qu a connu le march de la colocation en 2012 Cette ann e l le nombre d offres de colocation a augment plus rapidement que le nombre de demandes progressant respectivement de 14 et 11 par rapport 2011 Bien que la demande reste 3 8 fois sup rieure l offre ces chiffres montrent selon les termes d Appartager com le processus de normalisation et de reconnaissance du march les propri taires sont de plus en plus nombreux consid rer la colocation comme une solution fiable et en entrevoir les 168 http www entreprises gouv fr etudes et statistiques chiffres cles tourisme 1 http www challenges fr entreprise 20150304 CHA3585 pourquoi le fondateur d airbnb est chez
193. Des pistes d am lioration sont point es par les acteurs alternatifs Mieux conna tre la diversit des sources et dispositifs de financement accessibles aux acteurs de la consommation collaborative et leurs conditions d ligibilit Pour les start up les acteurs qui ambitionnent de se positionner comme leader sur leurs segments de march expliquent devoir recourir des acteurs trangers pour couvrir leurs forts besoins en investissement atteinte d une taille critique et assurer leur d veloppement en raison de la frilosit des acteurs fran ais financement et assurance Ils appellent une implication plus soutenue et une prise de risque plus pouss e de la part des organismes de pr t nationaux ex BPI Au del de capitaux les acteurs de la consommation collaborative sont galement la recherche de smart money autrement dit d apports en termes de r seau d expertise etc Pour les autres acteurs les financements classiques sont parfois difficiles atteindre pour ce type d acteurs ou sont en contradiction avec certains de leurs objectifs ex croissance limit e lucrativit etc Ils sugg rent donc de d dier des financements sp cifiques des innovations comportant un caract re social Les organismes but non lucratif et les soci t s d int r t collectif sont galement en attente de m canismes de financements innovants ex financement participatif n impliquant pas d at
194. EC accompagne les particuliers collectivit s territoriales administrations publiques et organisations sociales dans leurs projets coop ratifs et participatif d habitat cologique Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 102 2 3 3 TAT DES LIEUX DE L OFFRE 2 3 3 1 March alternatif Dynamisme de l offre La pr sente tude a permis le recensement de 40 acteurs dans le champ du logement collaboratif pr sents en France 22 sur le segment du coh bergement 18 sur le segment du cohabitat 2 29 HE a 22 HIT 4e 15 s F3 15 a H ARE ni 5 1 HP 1 l Le TA g T 1949 1967 19952 19 1997 19 2000 DG DUH D D 2007 2006 200 2910 2911 2912 23013 Cohebergement Cohabiat Figure 37 Cr ation d entreprises sur le march du logement collaboratif entre 1949 et 2013 Nomad is 2014 Le segment du coh bergement a connu une croissance exponentielle depuis le d but des ann es 2000 Le nombre d entreprises a plus que doubl entre 2005 et 2010 puis a presque doubl une seconde fois entre 2010 et 2013 Le segment du cohabitat a lui progress de mani re plus continue depuis les ann es 1990 Par ailleurs un peu moins de 57 des acteurs du logement collaboratif sont fran ais une proportion plut t faible au regard d autres segments de la consommation collaborative comme le transport 75 d acteurs fran ais ou l quipement 73 d acteurs f
195. EX Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L CONOMIE DE L INDUSTRIE ET DU NUM RIQUE TUDES CONOMIQUES si A PICOM the future of shopping N de 7 DIRECTION GENERNE P le interminist riel de Prospective et d Anticipation DES ENTREPRISES des Mutations conomiques Date de parution juin 2015 Couverture H l ne Allias Denis Brigitte Baroin dition Martine Automme Nicole Merle Lamoot ISBN 978 2 11 139393 6 Enjeux et perspectives de la consommation collaborative Rapport final Pa Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Le Gouvernement PIPAME P le interminist riel de prospective et d anticipation des mutations conomiques Le P le interminist riel de Prospective et d Anticipation des Mutations conomiques Pipame a pour objectif d apporter en coordonnant l action des d partements minist riels un clairage de l volution des principaux acteurs et secteurs conomiques en mutation en s attachant faire ressortir les menaces et les opportunit s pour les entreprises l emploi et les territoires Des changements majeurs issus de la mondialisation de l conomie et des pr occupations montantes comme celles li es au d veloppement durable d terminent pour le long terme la comp titivit et l emploi et affectent en profondeur le comportement des entreprises Face ces changements dont certains sont porteur
196. Epi Serra Haut HE SL Diner Ce Eag CPE Y Lanm Y OEF E e abioia i i gann i Long pee iai poA paut TP TAPA CE TES mane TA AT RO MEA THEMES COR S E A OM Aa T 7 Le coup de La D panne Le Monde Guillemette Faure 17 04 2015 http www e marketing fr Thematique retail 1001 Breves Mr Bricolage lance aujourd hui son site communautaire La Depanne 253014 htm Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 264 Figure 106 Page d accueil du site Trocathlon fr D cathlon se positionne notamment comme un interm diaire de confiance en capitalisant sur son image et sa r putation et en proposant diff rents services La rencontre entre particuliers se fait dans l un des magasins de l enseigne qui dispose du meilleur maillage territorial dans son secteur d activit D cathlon propose diff rents labels de certification o Le label Client connu permet tous les clients Trocathlon d identifier rapidement les acheteurs ou les vendeurs qui ont accept de confier leurs coordonn es l enseigne o Le label Produit contr l disponibles pour certains produits seulement garanti le bon tat du produit suite un contr le r alis par un technicien D cathlon au sein de l atelier o Le label Transaction garantie disponible pour une s lection de produits permet l acheteur de b n ficier d un remboursement en cas de dommage dans un d lai de 6 mois
197. France le march de la plaisance en France Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 117 2 4 3 TAT DES LIEUX DE L OFFRE 2 4 3 1 March alternatif Dynamisme de l offre et cartographie des acteurs de l offre Dans les trois segments de march l offre est relativement r duite et peu diversifi e l exception du sous segment de la location de bateaux En janvier 2015 il existait 17 plateformes trois sp cialis es dans les activit s l tranger deux dans les activit s locales et douze dans les activit s sportives dont neuf pour la location de bateaux ES r PE mar 0E j Fan Mari d Pi amami aj i ar E Gp j 17 marj d Pr LERI deh aal deh S LS Lu 1 sn Nu le ht 1e Lt Le Act sites l tranger Actutes locales Sport Figure 41 Cr ations d entreprises sur le march du divertissement collaboratif entre 1971 et 2013 Nomad is 2015 Le segment du sport a merg en 2008 avec les premi res plateformes de location de bateaux ainsi que deux plateformes Sportyguest et Good Spot plateformes d activit s touristiques mais proposant actuellement une majorit d activit s sportives cr es en 2013 Elles proposent aux individus de r server des activit s sportives partout dans le monde accompagn es par des locaux Le segment des activit s de d couverte l tranger est lui plus ancien datant de 1971 avec le WWOOFing mais connait une cro
198. Jean David BAR Fondateur et PDG Rapha l DARDEK Confondateur z pa Acteurs conventionnels Carrefour J r me BEDIER Secr taire g n ral Castorama Fran oise DESROUSSEAU Directrice veille et prospective D l gu e g n rale adjointe P le Val rie FAY ARD Appui et D veloppement Emma s F d ration Nationale des 7 Pr sidente March s de France Monique RUBIN F d ration nationale de coop ratives de Olivier MUGNIER Secr taire G n ral consommateurs Gites de France Philippe COADOUR Directeur d veloppement r seau Hyatt Pierre FAURET E Commerce Manager Country Sustainability Manager Carole BROZYNA DIAGNE IKEA France Ik a La Poste Fannie DERENCHY D l gu e l environnement Pierre DUPONCHEL LEFEBVRE Pr sident fondateur du Relais Le Relais Logeo St phane DULON Directeur strat gie P le IARD Directeur Pilotage MACIF Performance Produits et Tarifs Yann ARNAUD Directeur Marketing clients Marie C cile ROCHET Communication RSE Mobivia Nomade Aventure Fabrice DEL TAGLIA Directeur g n ral Charg de la Qualit du Tourisme Romain LE PEMP durable et des Classements Office de tourisme de France Orange Francine BAVAY Directrice de projet Groupe RSE Directeur G n ral D l gu Ventes Laurent CURUTCHET Tourisme Pierre et Vacances X Ange Private Equity Rodolphe MENEGAUX Directeur des participations Pipame Enjeux et
199. Jobsenboite Jobsenboite a t cr en 2013 et propose aux particuliers membres du r seau de tester ou faire d couvrir leurs m tiers d autres L individu souhaitant tester un nouveau m tier le testeur vit en immersion totale chez l h te et d couvre le quotidien d un professionnel du secteur La plateforme se rapproche donc des tablissements de formation et cr e des partenariats avec des incubateurs ex partenariat avec Paris Incubateur en janvier 2014 SA Vous tes curieux gt Vous tes passionn gt Vous tes tudiant par ce que vous faites gt Vous vous questionnez gt Vous aimez partager LUS ventes votre passion avec le reconverion plus grand nombre professionnelle 7 gt Vous souhaitez faire y j ah gt Vous souhaitez d couvrir d couvrir votre job un m tier une activit Un dernier type d acteur cherchant se positionner sur le march sont des grands groupes de l Internet tels qu Amazon Depuis le 30 mars 2015 la plateforme propose 2 millions de service la personne ses clients am ricains via le site Home Services qui sert d interm diaire entre les m nages et les prestataires Cette diversification d activit s pourrait s av rer tr s rentable pour le groupe car elle ne n cessite pas de locaux particuliers contrairement aux objets vendus ce qui est non n gligeable pour un groupe qui ne d gage toujours pas de b n fices gt
200. Le Blog de la consommation collaborative 03 2013 http consocollaborative com 3164 exclu costockage la premiere plateforme de stockage entre particuliers html La consommation collaborative r volutionne l envoi de colis E Mootoosamy Le blog de la consommation collaborative 2013 http consocollaborative com 2908 la consommation collaborative revolutionne lenvoi de colis html Le costockage une activit en plein essor C Derrac Le Figaro 07 2014 http www lefigaro fr conjoncture 2014 07 12 20002 20140712ARTFIG00078 le costockage une activite en plein essor php Le stockage une activit en plein essor Le Figaro 31 04 2014 http www lefigaro fr conjoncture 2014 07 12 20002 20140712ARTFIG00078 le costockage une activite en plein essor php Ouistock la nouvelle solution collaborative de garde meuble entre particuliers qui d colle Ma chaine tudiante 15 09 2014 http mcetv fr mon mag campus 1509 ouistock solution collaborative garde meuble entre particuliers Pickup lance la navette pickup pour simplifier l envoi de colis entre particuliers Pickup 2014 http lanavette pickup fr PiggyBee quand les voyages rendent service Les auberges de jeunesse 16 11 2012 http blog lesaubergesdejeunesse be 2012 11 16 piggvbee quand les voyages rendent service Statistiques d m nagement L Officiel du d m nagement 2015 http www officiel demenagement com societe d
201. Meubles Jouets D Jeux vid o ET CED DVD Ra Produits lectrom nagers Produits lectroniques TV cha nes HIFI cam scopes appareils photo etc Mat riel informatique ordinateurs tablettes etc Eau Produits et outils de jardinage bricolage lt cD fi T l phones portables smartphones 16 M Produits de luxe wW a i Figure 53 Principaux biens concern s par des transactions avec des particuliers Nomad is TNS Sofres 2015 2 6 2 2 Typologie des consommateurs Profil type et segmentation Selon les r sultats de l enqu te r alis e par TNS Sofres Nomad is la classe d ge recourant majoritairement aux plateformes d quipement collaboratif correspond aux 18 34 ans Aucune classe sociale ni genre ne se distingue particuli rement bien que les particuliers appartenant aux CSP soient proportionnellement plus nombreux vendre des objets d autres particuliers Il est int ressant de constater que les consommateurs actifs occupent souvent un double r le et sont la fois offreurs et demandeurs Cela repr sente une alternative leur permettant de gagner en pouvoir d achat d j achet un bien un particulier A d j vendu un bien un particulier s Hommes et femmes Hommes et femmes 18 34 ans 18 34 ans et notamment 25 34 ans Toutes cat gories socioprofessionnelles Actifs Milieu rural CSP 1 2 enfants de moins de 15 ans dans le foyer
202. ON DES POUVOIRS FULLS rurai TE E N 287 AXES DE RECOMMANDATIONS erore E REE REA E AEE EEA 290 Axe n 1 Valoriser la consommation collaborative comme axe de d veloppement strat gique pour les acteurs conomiques et les territoireS sseecsseecccceccoecccceccocecoocccoeecoocecoceccoceccoceccoeccoeccocecoocccceeceocecooeccoeccsocese 290 Axe n 2 Informer et prot ger le particulier offreur et ou demandeur de biens services collaboratifs 292 Axe n 3 Assurer une quit de traitement entre acteurs ConomiqueS e sseesscessscecsocessoecsocecsccesscecsocee 293 Axe n 4 Accompagner la territorialisation de la consommation collaborative et son ancrage local 294 Axe n 5 Acc l rer la cr ation de passerelles et la valorisation de synergies entre tous types d acteurs 295 Axe n 6 Positionner la consommation collaborative comme un vecteur de d veloppement des LS A DEL DE E SE EE RO 296 Axe n 7 Faciliter l acc s aux financements pour les acteurs de la consommation collaborative porteurs d innovation sociale et environnementale esssecsccesceccseccscccscccscecsccocseccsccoseccseccsceoscecccecosecoscecscecscecssseosseosceo 297 NOTE DE CADRAGE en ee DO te dE 299 LINFRODUCTION ina nantes ten lteat nn teen ti essor eee ddl ente nca Gus 301 2 DEUX MARCH S D TUDE senenereneneomeneneenenemeneneneneneeneneneneneneneeemeneneneeemeneeemenenenenemenenee 302 2 1 March alternat
203. Ps p plus jeune que dans le financement traditionnel Pr s d un tiers d entre eux ont moins de 35 ans Proportion par ge dans le financement participatif E 18 24 ans E 25 34 ans 35 49 ans E 50 64 ans 39 E plus de 65 ans Figure 73 Donn es issues du Barom tre Compinno V 2013 Cette situation peut s expliquer en partie par le fonctionnement m me du financement participatif Son caract re d mat rialis n cessite le recours des outils informatiques et ou des r seaux sociaux Toutefois les diff rentes classes d ge ne sont pas repr sent es d une mani re uniforme En effet les 25 34 ans et les 35 49 ans composent plus de la moiti des financeurs repr sentant respectivement 24 et 39 Ces classes d ge ne sont cependant pas actives de mani re uniforme selon le segment d activit 8 http fr ulule com 1 re plateforme g n raliste de financement participatif europ en don 4 La Tribune Pour racheter Nice Matin ses salari s lancent un appel aux dons sur Ulule 2014 http obsession nouvelobs com high tech 20121 106 0BS8302 le pantheon et le mont saint michel renoves par les internautes html SI Barom tre Compinno V 2013 7 Nicolas Lesur Barom tre Compinn V 2013 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 187 R partition selon le segment E Investissement Pr ts E Dons 18 2
204. ROUPE Mobivia Oarkadom Parkadom Partagez votre parking tripnadrive Tripndrive stockage Costockage jestocke com Jestocke La Poete Poa pi B LA POSTE Piggy ee 188yDBee GuestToGuest GuestToGuest G tes de France Votre maison vous Fait voyager A Ky Habicoop it Logeo HABICOOP C iek amp Boat Click and Boat Nomade Aventure Tripnco TripnCo Pierre D Vhcancet Pierre et Vacances do lunching Colunching A La Ruche qui dit o A LA RUCHE Oui TONIN POTAE QUI DIT OUI a RS France Jia Partage ton frigo Castorama MY RECYCLE My Recycle Stuff Carrefour Carrefour Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 9272 NX ed Emma s EMMA S alittlemarket com A little market Vestiaire Collective AS Le Relais Vide dressing Ms D nn Animal fut Helpling Helping Jobapic P le emploi Mar sidence fr p le emploi Ce Kiskis KissKissBankBank X Ange Private Wedogood Equity Weeleo L Accorderie F d ration nationale de coop ratives de consommateurs French Tech FRENCH amp MACIF Orange SUISHARE OuiShare Figure 6 Tableau des acteurs interrog s dans le cadre de la pr sente tude Nomad is 2015 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative Le Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 94 VOLET 1 R ALISATION D UN TAT DES LIEUX ANALYTIQUE DU PH NOM NE
205. Sont aussi vendeurs Ach tent des produits tr s vari s Sont aussi acheteurs Pratiquent beaucoup la consommation Pratiquent la consommation collaborative en tant collaborative qu offreurs et consommateurs Tendance tre plus consommateurs qu offreurs Utilisent tr s fr quemment les r seaux sociaux Utilisent tr s fr quemment les r seaux sociaux Quand ils proposent ou sollicitent des services le font de mani re r mun r e Sont motiv s dans leurs d marches par l am lioration de leur pouvoir d achat et y voient Sont motiv s par le pouvoir d achat la possibilit un moyen de faire des conomies de bonnes d avoir un revenu suppl mentaire et de faire des affaires et de trouver des solutions adapt es conomies leurs besoins Figure 54 Profil type des individus acheteurs vendeurs de biens entre particuliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 147 Plusieurs facteurs contribuent promouvoir l quipement collaboratif Comme voqu pr c demment les m nages cherchent principalement r aliser des conomies et g n rer des revenus compl mentaires motif voqu par 47 des r pondants du secteur s quiper Cette recherche d conomie s applique en particulier pour les biens r pondant un co
206. _3234 html Uber Is Quietly Testing Massive Merchant Delivery Program Jordan Crook Techcrunch com 28 04 2015 http techcrunch com 2015 04 28 uber is quietly testing a massive merchant delivery program dyzfdi JMDn Uber joue la montre les taxis menacent d attaquer l tat Les chos 22 04 15 Uber se lance dans la livraison de repas Les chos 19 02 2015 http www lesechos fr 19 02 2015 lesechos fr 0204171646385 uber se lance dans la livraison de repas htm Une tendance qui monte louer sa voiture pour amortir les frais La Tribune 25 01 2014 http www latribune fr entreprises finance industrie automobile 20140124trib000811676 une tendance qui monte louer sa voiture pour amortir les frais html VTC la justice fran aise condamne UberPOP Challenges 22 10 2014 http www challenges fr entreprise 20141016 CHA9098 uber france condamne a 100 000 euros d amende html Le point sur la bataille juridique men e par UBER HAAS Avocats 15 04 2015 http www haas avocats com actualite juridique point sur bataille juridique menee par uber Eclairages sur le march conventionnel Annuaire des VTC http www annuaire des vtc fr ile de france Covoiturage rassemblons nos nergies Carrefour http recrute carrefour fr co voiturage rassemblons nos energies Comprendre la chute vertigineuse des prix du p trole Le Figaro 18 12 2014 http www lefigaro fr conjoncture 2014
207. a mobilit BlaBlaCar fait partie des plateformes leaders du covoiturage en Europe et entame son expansion i o i 70 Yo des acteurs pr sents en France sont Fran ais internationale vers des pays disposant d un march int rieur cons quent comme l Inde ou le Br sil Dans le secteur de l alimentation VizEat ou la Ruche qui dit Oui LRQDO sont des plateformes de r f rence et proposent dans de nombreux pays des solutions collaboratives repas collaboratifs groupements d achats de produits frais entre particuliers etc La France est galement l un des pays europ ens o le financement participatif est le plus dynamique avec une croissance de plus de 100 entre le premier semestre 2013 et le premier semestre 2014 Ulule plateforme de don est ainsi la premi re plateforme europ enne en termes de projets financ s et de montants collect s La France se remarque galement dans le secteur du luxe et de habillement avec de nombreuses plateformes telles que Vestiaire Collective qui se sont sp cialis es dans la location et l achat vente de sacs et accessoires de luxe et qui ont entam leur internationalisation vers les tats Unis et certains pays europ ens comme le Royaume Uni et l Allemagne 4 Ce classement a t tabli partir des r sultats crois s de recherches documentaires France et international et d entretiens avec 50 acteurs de la consommation collaborative Pipame Enjeux et perspectives de
208. a tarification des prestations d assurance va probablement tre amen e s affiner et voluer 580 Incendie Accidents et Risques Divers 58 Paulin Dementhon fondateur de Drivy plateforme de location de v hicules entre particuliers Au d marrage quand je d marchais les assurances on me regardait comme un OVNI Le co t de l assurance tait tel que proposer la location de v hicules entre particuliers tait trop prohibitif Mais tout a fini par changer L conomie collaborative nouvelle fronti re des assureurs Philippe Jacqu Le Monde 23 04 2015 http www lemonde fr economie article 2015 04 23 1 economie collaborative nouvelle frontiere des assureurs_4621412_3234 html 582 Une liste de ces partenariats est disponible dans le Volet 2 4 1 3 Gagner la confiance des utilisateurs 583 L conomie collaborative nouvelle fronti re des assureurs Philippe Jacqu Le Monde 23 04 2015 http www lemonde fr economie article 2015 04 23 1 economie collaborative nouvelle frontiere des assureurs_4621412_3234 html Les assureurs s ancrent dans l conomie du partage Laurent Th venin Les chos 18 03 2015 http www lesechos fr journal20150518 lec2_ finance et _marches 02170618316 les assureurs sancrent dans leconomie du partage 1120180 php K34qFzKMY4jpESZK 99 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 269 Yann Arnaud explique par ailleurs qu un autre enjeu consiste
209. a vente directe recensait plus de 400 000 VDI en France contre 83 000 en 1993 soit une multiplication par pr s de 5 en 20 ans Le d veloppement du secteur se faire aider rencontre cependant certains freins li s un paradoxe inh rent au secteur En effet si les conditions conomiques difficiles et la mutation du march de l emploi incitent de plus en plus d individus valoriser partager et ou mon tariser leurs comp tences ces m mes raisons contraignent un nombre croissant de m nages limiter le recours aux services d autres particuliers Le secteur professionnel des services aux particuliers qui concerne 3 6 millions de particuliers employeurs et 1 6 million de salari s conna t une baisse de l emploi depuis trois ans le volume horaire d clar hors garde d enfants par les particuliers employeurs non fragiles a diminu de 8 1 en 2013 tandis que celui d clar par les personnes dites fragiles a baiss de 2 4 Cette tendance semble confirm e par les r sultats de l enqu te Nomad is TNS Sofres qui indiquent que 28 des r pondants ont diminu leur recours des services entre particuliers au cours des 12 derniers mois Comparativement moins on reux que le recours des professionnels les services entre particuliers pourraient cependant b n ficier des difficult s que rencontre actuellement le secteur conventionnel Ce paradoxe et frein apparent ne s applique cependant qu aux tra
210. aborative n est pas uniquement circonscrite aux actes de consommation d mat rialis s sur internet et int gre galement des structures physiques 34 des r pondants L tude men e en 2013 par Collporterre et T l com Bretagne sur Les dynamiques territoriales de la consommation collaborative en Bretagne historique indique par exemple que seulement 20 des initiatives de la consommation collaborative reposent sur un service num rique en Bretagne Les secteurs concern s par des services num riques sont principalement r partis entre la mobilit comme les sites de covoiturage l alimentation La Ruche qui dit Oui les quipements groupes de troc ou de don et les services tels que les SEL 77 Ces deux secteurs sont pr sent s de mani re d taill e dans les parties de rapports pr sentant les secteurs s quiper et se faire aider 13 des Fran ais jugent que la consommation collaborative est surtout un acte de consommation d mat rialis 22 qu il s agit plut t d un acte de consommation physique au contact d autres membres de la communaut et 34 qu il s agit des deux 31 de non r ponse Collporterre Consommation collaborative quelles r alit s en Bretagne historique d cembre 2014 http issuu com collporterre docs synth_se_dyte2co_62e97c09f40f0f 37e 14749138 10559031 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 28 1 1 2 Un fort potenti
211. aient int ress s pour le faire l avenir et une tude r alis e en 2012 par la soci t ligo confirme ce potentiel en rapportant que 80 des urbains se d clarent int ress s par les solutions de commandes group es des producteurs locaux L tude port e par TNS Sofres et Nomad is en novembre 2014 s inscrit dans cette dynamique en rapportant que 28 des personnes interrog es d clarent avoir d j achet des produits frais un producteur de Centre d histoire locale de Tourcoing Que mange t on L entraide alimentaire 774 Insee Consommation des m nages Quels lieux d achat pour quels produits 2007 http www insee fr fr themes document asp ref_id ip1165 7 Ipsos Les Fran ais et les pratiques collaboratives Qui fait quoi Et pourquoi 2013 776 Source Intervention de Guilhem Ch ron la conf rence annuelle de la Chaire D veloppement durable de Sciences Po Pratiques collaboratives Quel r le dans la transition cologique 2014 777 Iligo Regards sur le consommateur contemporain Interviews r alis es sur CAWI computer assisted web interviewing entre le 3 et le 10 d cembre 2012 817 r pondants de 18 64 ans repr sentatifs de la population urbaine fran aise en termes de sexe d ge de CSP et d UDAS http www e marketing fr Thematique Tendances 1000 Consommation 10000 Dossiers Quand les marques misent sur la collaboration 275 Les urbains et la consommation collaborativ
212. aleur et de la gouvernance des structures de la consommation collaborative est en enjeu particuli rement central dans une perspective long terme et de p rennisation du mouvement Peu d acteurs conomiques de premier plan de la consommation collaborative prolongent en effet la relation d change avec leur communaut d utilisateurs au del de la simple transaction mais fonctionnent sur des mod les de coconstruction Comme le souligne Nathan Schneider journaliste et penseur am ricain intervenant une conf rence portant sur le d veloppement du mod le coop rativiste dans l conomie collaborative Nous avons tendance laisser la technologie faire le lien entre les personnes Nous devrions d abord tre s rs d avoir les structures et institutions d mocratiques adapt es avant de d velopper une technologie plut t que de faire le contraire Certains mod les encore rares apparaissent prometteurs tels que celui de l application La Zooz ZOOM SUR La Zooz i a La Zooz LA ZOOZ app tean Ce projet d velopp en Isra l consiste cr er une organisation d centralis e et autonome de transport d tenue par la communaut utilisatrice La technologie de cette plateforme se base sur les 6l gt A principes du Bitcoin le r seau La Zooz existe sur les smartphones et ordinateurs des membres de la communaut et non sur un serveur central Lorsqu un conducteur potentiel active l application
213. ame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 185 E Oui j ai d j fait cette pratique E Je n ai jamais fait cette pratique mais j envisage de le faire M J n ai jamais fait cette pratique et je n envissge pas de le faire an tant que oew ET OL CNET TE LE Le pr t financier entre particuliers 3 92 La participation au financementde 93 ee ou d entreprises travers des F plateto rmes definancementsur Internet Figure 72 Proportion d individus ayant d j pratiqu le financement participatif DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Dimensionnement du march Apr s le Royaume Uni la France est le pays europ en o le financement participatif rencontre le plus vif succ s tant au niveau de l implication des particuliers que des sommes collect es En France le financement participatif appara t dor navant comme une alternative cr dible aux canaux bancaires traditionnels Selon Nicolas Lesur la finance participative marque sa capacit se d mocratiser et devenir une source de financement cr dible et p renne de l conomie fran aise Les plateformes de financement participatif ont ainsi permis plusieurs dizaines de milliers de particuliers de collecter les fonds n cessaires pour le lancement de leur projet entrepreneurial ou personnel avec un taux de succ s lev I
214. an ais novembre 2014 67 Figure 23 Profil type des individus pratiquant la location ou l change de voiture entre particuliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 67 Figure 24 Cr ation d entreprises sur le march de la mobilit collaborative entre 1999 et 2014 Nomad is 2014 69 Figure 25 Cartographie des acteurs des segments covoiturage et location de v hicules motoris s Nomad is 2015 Unit OO DRAM ALAN RE TS TE TT ES TT ME 70 Figure 26 Cartographie des acteurs des segments VTC Plateformes de revente de billets et places de stationnement Nomades 2015 UAUC DAS de MANN Rd nue Oman ent 72 Figure 27 Carte illustrant l implantation de BlaBlaCar en Europe BlaBlaCar est implant dans les pays europ ens fond jaune France Espagne Royaume Uni Italie Pologne Allemagne Portugal BeNeLux Russie Ukraine Turquie Inde Mexique Serbie Roumant e CrOodne HONOR RSR de a Cas die ea te AN MARS en RS 75 Figure 28 Cartographie des segments et pratiques de la logistique collaborative Nomad is 2015 60 Figure 29 Exemple de contr le par les pairs sur une plateforme de stockage entre particuliers ss 65 Figure 30 Cr ations d entreprises sur le march de la logistique collaborative entre 2008 et 2014 Nomad is 2015 66 Figure 3
215. an aise g e de 18 ans et plus I8 Habitat participatif un nouvel lan IAU Ile de France juillet 2013 182 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 183 Enqu te r alis e en ao t et septembre 2014 aupr s d un chantillon repr sentatif de 1 115 r pondants 184 Observatoire de l e tourisme 2014 Etude r alis e par Next Content en mars 2014 aupr s de 1 200 voyageurs internautes 18 https www couchsurfing com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 97 Hospitality Club repr senteraient plus de la moiti de la capacit d accueil du d partement du Lot et 187 Garonne M me si la colocation a connu un fort essor et une reconnaissance depuis la crise conomique de 2008 elle reste encore une pratique minoritaire en France L tude Nomad is et TNS Sofres novembre 2014 r v le que 15 des Fran ais ont d j connu la colocation mais seulement 6 des Fran ais y avaient recours en 2013 selon une tude r alis e par l institut de sondage en 2013 Les offrants inscrits sur le site Appartager com centralisant une part significative des demandes sur Internet taient moins de 50 000 en 2012 par comparaison le nombre de propri taires en France tait de 28 millions la m me ann e selon l Insee pour plus de 170 000 demandeurs Enfin il est int ressant de
216. annonces qui permet galement aux particuliers de proposer leurs services d autres 6 https voupijob fr Plateforme de jobbing contre r mun ration 397 Selon Antoine Jouteau directeur g n ral adjoint de Leboncoin 8 Bertrand Tournier fondateur et dirigeant de YoupiJob 2 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 400 tude TNS Sofres et Nomad is pour le compte de la DGE 2014 1 27 des particuliers ont augment leurs propositions de services d autres particuliers et 20 ont augment leurs sollicitations de services aupr s de particuliers Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 168 Concemantlesseni s 1 E Concemantlessenvies propos s l sollicit s i Gare d entente R parations et travaux Ensemement Cours Gare d animaux Bide aux personnes Sg es j handicap es T cfoes m nag res Jardinage Wisite touretique J Fa in Autre Figure 65 Typologie des services propos s et demand s DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Il convient de remarquer qu une part importante de ces transactions pr existait avant le lancement des plateformes internet de jobbing et que toutes ne s inscrivent pas dans une perspective conomique aide ponctuelle de se
217. ans les ankama habitudes de consommation des ad Fran ais en 2013 le march du e commerce fran ais produits et services a 30 repr sent 51 1 milliards d euros une 20 progression de 13 5 par rapport 2009 2010 2011 2012 2013 2014 567 20127 Le nombre de transactions Source Fevad via ZDNet frichifires cies effectu es en ligne est galement en hausse 20 transactions par an et par Figure 103 volution du march du e commerce depuis 2009 acheteur ont t effectu es en 2014 contre 18 en 2013 Dans ce contexte les acteurs conventionnels pourraient s inspirer des acteurs alternatifs tr s performants sur le sujet En mati re de sites internet les start up num riques de la consommation collaborative font en effet office de r f rence en proposant des plateformes tr s ergonomiques intuitives et rapides Un autre outil phare de la consommation collaborative est la g olocalisation des individus et des biens services recherch s par les particuliers Des fonctionnalit s de g olocalisation ont d j t d velopp es par certains acteurs conventionnels Les Galeries Lafayette proposent par exemple leurs clients de se rep rer et de s orienter rapidement dans les magasins gr ce une application mobile tandis que la SNCF partage la g olocalisation de ses trains sur son site SNCF Maps Ces fonctionnalit s peuvent cependant encore tre accentu es Les distributeurs pourraient no
218. ardisation application de standards minimums de s curit et de qualit pour diff rents types de orestations de CC P Formation encourager la mont e collaborative comme un en comp tences des particuliers offreurs gr ce une offre de formation sp cifique traitement entre acteurs vecteur de d veloppement conomiques des comp tences D Q Reconversion ape parcours E E Accompagner la K Incitation diter des guides de cc dr mettre en st de colle rhin hcts territorialisation de la valorisation des bonnes pratiques locales ne es di Ses e passerelles et la RATES TENE partout en France professionnalisation isati i f valorisation de synergies r EEN L Outillage cr er des mod les de plateformes en ligne destination des collectivit s pour d velopper la CC sur leurs territoires de partenariats entre structures d insertion et acteurs de la CC R Insertion encourager la constitution TE IT TO E ETE ancrage local 4 M Promotion cr er un label cit s collaboratives Dialogue encourager la constitution de collectifs de repr sentation des acteurs de la CC diff rentes chelles nationale locales et leur participation aux instances professionnelles existantes O Synergies encourager l innovation gr ce des appels projets valorisant des partenariats entre acteurs de la CC et acteurs conventionnels Figure 108 Les sept axes d
219. are car son activit est concern e par de nombreuses dimensions la livraison de colis mais aussi le paiement l assurance et le crowdfunding Travailler avec Ouishare permet ainsi de mieux comprendre ce mouvement rencontrer des acteurs cl s de l conomie collaborative et d velopper des projets communs 161 Source entretien avec M Levy Zauberman Costockage 10 12 2014 Nomad is Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 9 Ainsi la Poste a d velopp un service de reconnaissance et v rification d identit utilisable pour les diff rentes plateformes Via ce service le groupe souhaite s int grer pleinement dans l conomie collaborative et soutenir la croissance d entreprises de ce secteur ZOOM SUR Service IDN IDN est un service gratuit permettant aux internautes de prouver que leur identit a t v rifi e physiquement par La Poste sans pour autant la d voiler IDentit Num rique v rifi e par La Poste A La d livrance d une IDentit Num rique par La Poste s effectue apr s inscription sur le site et un contr le par un facteur de l identit du demandeur son domicile Le d tenteur d une IDentit Num rique peut se connecter sur les sites partenaires de La Poste Les internautes ayant associ leur IDN au compte d un site de location d change de vente ou de troc de particulier particulier b n ficient d un badge de confiance affich sur leur
220. articuliers Wellfundr propose aux internautes plusieurs types de participations dons ou pr ts et contractent des partenariats avec des institutions de sant qui pourront labelliser les projets et conf rer une certaine l gitimit la nouvelle plateforme et aux projets pr sent s ZOOM SUR Lending club Lending Club a t fond e par Renault Laplanche un entrepreneur fran ais en 2006 aux tats Unis L implantation de la plateforme aux tats Unis fut motiv e par la l gislation alors en vigueur en France et par les taux d int r t cons quents pr lev s par les banques sur les cartes de cr dit 18 en moyenne La soci t g re une plateforme de pr t en ligne qui permet des emprunteurs d obtenir un pr t et des investisseurs d acheter des titres qui sont valoris s par le remboursement des pr ts En mars 2014 la plateforme avait mis plus de 4 milliards de dollars de pr ts et avait LendingClub g n r au 3 trimestre un chiffre d affaires de 200 millions de dollars Lending Club est aujourd hui pr sent e comme une alternative au secteur bancaire et compte dans son conseil d administration des entreprises comme Google les investisseurs en capital risque Norwest Venture Partners et Canaan Partners Union Square Ventures et Thomvest Lending Club fut la premi re soci t de pr t entre particuliers enregistrer son offre aupr s de la Securities and Exchange Commission et aujour
221. articuliers notamment conomiques et sociaux ont eu pour cons quence de faciliter le d veloppement et la popularisation du concept de la consommation collaborative ainsi que des autres secteurs d activit En dehors du segment du covoiturage les autres segments paraissent relativement marginaux m me s ils connaissent une forte croissance de leurs activit s notamment la location de v hicules motoris s et de modes de transport doux tant dans le nombre de plateformes que dans le nombre d utilisateurs Seuls 5 des Fran ais ont ainsi d j utilis les services des huit plateformes de location de v hicules en novembre 2014 mais ils sont 19 envisager de louer des v hicules leurs propri taires dans les mois venir Selon Guy Bulati fondateur de Carnomise la progression est de 120 par an sur ce march Le potentiel est norme car l automobile repr sente un poids important dans le budget d un m nage 2 1 2 2 Typologie des consommateurs Profils types et segmentation Il semble que la cat gorie des jeunes urbains de 18 25 ans soit majoritaire parmi les utilisateurs des plateformes de mobilit collaborative Plusieurs raisons peuvent expliquer ce constat et notamment le fait que les formes de mobilit partag e d multiplient les possibilit s de d placements sans qu il soit n cessaire de poss der un v hicule Elles sont donc pl biscit es par les jeunes qui disposent de peu de moyens finan
222. articuliers pour qui la consommation collaborative repr sente une opportunit de regagner du pouvoir d achat dans un contexte de crise conomique Ce groupe est principalement en attente d une plus grande s curisation des transactions ZOOM SUR Les opportunistes 40 de l chantillon Il s agit du groupe le plus important Pour cette cat gorie de la population la consommation collaborative est avant tout une opportunit qui permet de regagner du pouvoir d achat dans un contexte marqu par la crise conomique C est tr s clairement la r alisation d conomie et ou le gain d argent qui motivent leur entr e dans ce syst me de consommation qu ils qualifient eux m mes d alternatif Viennent ensuite des aspects tr s concrets de facilit et de praticit li un acte de consommation le plus souvent d mat rialis Selon eux et l avenir les entreprises classiques devraient proposer plus de services de ce type Au del de l aspect purement financier l id e de faire durer les objets et de limiter le gaspillage constituent des b n fices non n gligeables leurs veux dans la mesure o ils r pondent leur besoin d conomie En revanche cette cat gorie de consommateurs ne met pas en avant les b n fices sociaux et environnementaux de ce mod le de consommation Si ces consommateurs sont tr s positifs l gard de ces pratiques ils se montrent toutefois tr s sensibles aux questions de s cur
223. as mis en contact L impact du d veloppement de la consommation collaborative et les relations entre acteurs solidaires et plateformes collaboratives sont cependant analys s page 8 9 Pour des raisons similaires les revendeurs Cash Converter Cash Express et structures de d p ts ventes ne sont pas int gr s La Trocante La Caverne etc 325 http www leboncoin fr Le Bon Coin est le site de petites annonces en ligne leader en France 326 http www ebay fr EBay est un autre site de petites annonces en ligne fonctionnant sur un mod le d ench res entre particuliers 7 http www priceminister com Priceminister propri t de Rakuten Group est le 2 site de commerce lectronique en France de vente et achat de produits neufs ou d occasion 328 On distingue l change qui consiste s changer le m me type de produits entre particuliers ex livre livre du troc qui consiste changer un type de produit contre un autre ex jeux vid o livre 329 http www myrecyclestuff com My Recycle Stuff est une plateforme de troc d objets entre plusieurs particuliers dans une m me boucle d change 3 Pour plus de pr cisions cf note de cadrage Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 144 2 6 2 TAT DES LIEUX DE LA DEMANDE 2 6 2 1 volution et dimensionnement du march Le secteur de l quipement collaboratif est le secteur le plus dynamique de la consommation c
224. ateformes collaboratives qui axent leur avantage sur la simplicit d utilisation et le gain de temps Cependant il est remarquer que la croissance du secteur du transport entre particuliers se heurte des questions de positionnement de taille critique et de maitrise de la logistique Si les entreprises du transport entre particuliers cherchent en effet viser le grand public et proposer une offre g n raliste petits envois fr quents elles se heurteront de nombreuses barri res l entr e du march aussi bien physiques centres de stockage et de tri flottes de v hicules etc qu immat rielles optimisation de la logistique logiciels sp cialis s connectique etc Selon toute vraisemblance ces entreprises s orienteront plut t vers des march s de niche ex envois internationaux o elles pourront g n rer de la valeur ajout e Seule la Poste semble s tre int ress e au march de la consommation collaborative dans son ensemble et non pas sp cifiquement au segment de la livraison collaborative En effet le groupe La Poste a cr un site de covoiturage interne et ouvert aux 260 000 collaborateurs du groupe De plus la Banque Postale par son fonds d investissement X Ange Private Equity participe r guli rement aux lev es de fonds d entreprises de la consommation collaborative comme little market KissKissBankBank La Ruche qui dit Oui ou encore Smartangels La Poste est enfin partenaire de OuiSh
225. ateformes se sont impos es dans les ann es 2000 Airbnb Couchsurfing HomeAway HomeExchange HouseTrip et Windu Elles ont rejoint certains acteurs pionniers comme HomeLink r seau d changes cr en 1953 et premier acteur avoir cr un site internet d change de logement en 1990 Dans l ombre des grandes plateformes trang res des nouveaux entrants comme le Collectionnist acteur fran ais proposant des h bergements lou s par des particuliers dans des lieux rares jouent g n ralement la carte de la diff renciation Le Echange de logements Vente location Habitat Terracit P2P participatif D x Echange F Diana D D Echange d finitif ON Scogher O En immo cuan B D 9 La Manufacture a Innove a T 2 Logements contre Colocation z T services 8 g Es p Ensemble2 g n rations A o g Pr t partage Echange de logements Location entre particuliers Fos LJ 5 de logement i T POA eric M SE Pa ocmai O f LR Ci E ji A z z ST Lei Only same O Croissant D 4 Hospitality ne baie nn de DE gues ome PREE f S en O O O Abritel lidays Sans SEESE Contrepartie r elle Contrepartie mon taire Figure 38 Cartographie des acteurs du logement collaboratif Nomad is 2015 Unit nombre d adh rents 208 http www fr homeaway ca 20 http www lacsdespyrenees com abritel php 210 http www homelidays com locati
226. ateur peut ensuite choisir l intervenant qui lui convient Ce service vise r pondre des besoins classifi s en plus de 100 cat gories bricolage aide m nag re baby sitting Source www jobapic fr Cf Volet 1 2 8 SE FAIRE AIDER 6l Source entretien avecFran oise Desrousseaux Castorama 22 12 2014 Nomad is http www mobiviagroupe com fr Mobivia est le leader europ en de l entretien et de l quipement de v hicules multimarques Norauto Midas mais aussi acteur majeur des nouvelles mobilit s Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 52 des centres commerciaux qui a modifi radicalement les mod les de services la mobilit comme Norauto en A 63 les regroupant sur un m me lieu Les acteurs conventionnels des diff rents secteurs de march d ploient actuellement cing diff rents types de r ponses pour faire face la concurrence potentielle que repr sentent les acteurs alternatifs Ces strat gies englobent souvent des axes d fensifs ne pas subir une nouvelle concurrence et offensifs devenir pionnier sur un march encore relativement peu abord 1 Lancer une plateforme de consommation collaborative concurrente Le premier type d action consiste acqu rir une plateforme existante ou d velopper une initiative s inspirant des mod les des acteurs alternatifs en toute autonomie La SNCF a par exemple lanc en 2014 son offre IDVroom is
227. ation du march de l emploi Les particuliers offreurs de biens et services collaboratifs ne b n ficient en effet pas de la m me protection que les travailleurs professionnels en mati re d indemnit s ch mage de cotisations retraite ou de responsabilit Enfin les exp riences de consommation collaborative extr mement enrichissantes notamment d un point de vue pratique ne peuvent se substituer aux formations scolaires et professionnelles n cessaires pour acqu rir l ensemble des savoir faire et comp tences indispensables une profession 1 7 4 Effets induits pour les acteurs conomiques traditionnels Il est important de souligner que le d veloppement de la consommation collaborative s accompagne de diff rents effets induits sur l conomie traditionnelle et ses acteurs concurrence d activit s existantes avec le risque de voir des acteurs traditionnels mis sous pression par exemple les taxis les cha nes h teli res etc mais aussi nouvelles opportunit s conomiques cr ation de nouveaux march s conomies de fonctionnement etc avec des effets indirects positifs sur l emploi Au del d une r flexion strictement centr e sur l emploi il appara t important de souligner les m canismes de cr ation de valeur ainsi susceptibles d tre lib r s par le d veloppement de la consommation collaborative Par exemple pour d velopper les plateformes Internet qui sont la base d
228. ation qui a dynamis les transactions Initialement confin l change de v tements son business model s est ouvert la vente achat fin 2013 Ce segment repr sente aujourd hui 60 de l activit de la plateforme Les transactions fonctionnent avec un syst me point euro En demandant une enveloppe pr affranchie aupr s de l entreprise les particuliers peuvent transmettre leurs habits usag s Ces derniers sont ensuite valu s en points et euros puis stock s Cette valorisation des habits permet d organiser les changes Les acheteurs qui n ont aucun produit changer peuvent acheter directement les v tements sur le site en euros Par ailleurs les vendeurs peuvent gagner de points pour leur tour pouvoir acheter des produits La plateforme se finance par un syst me d abonnement annuel et l encaissement de frais de contr le qualit et de logistique factur s sur chaque transaction Elle compte se d velopper rapidement en Belgique et aux Pays Bas Degr d internationalisation des acteurs fran ais Le d veloppement du march en ligne de l habillement collaboratif s av re relativement r cent et occup par des entreprises aux capacit s de projection limit es l international hormis les plateformes g n ralistes De ce fait si les acteurs fran ais connaissent un succ s croissant l chelle nationale leur force de frappe d passe peu souvent les fronti res Quelque
229. atiques des Fran ais novembre 2014 Remarques Si 28 des personnes interrog es d clarent avoir d j pris part un repas participatif ou achet des produits frais un producteur de mani re collaborative avec la Ruche qui dit Oui ou une Amap par exemple ces r sultats sont probablement relativiser et cela pour deux raisons e La participation des repas avec des particuliers hors famille et amis repas participatif Ce score peut notamment s expliquer par le succ s de la f te des voisins laquelle de plus en plus de Fran ais participent chaque ann e celle ci prenant le plus souvent la forme d un ap ro repas ou buffet entre voisins que l on conna t plus ou moins bien En effet en 2014 pr s de 15 millions de Fran ais g s de 18 ans et plus d clarent y avoir d j particip une fois soit un Fran ais g de 18 ans et plus sur trois 30 e L achat de produits frais un producteur de mani re collaborative avec la Ruche qui dit Oui ou une Amap Association pour le maintien d une agriculture paysanne par exemple Ce score b n ficie probablement d un effet de sur d claration dans la mesure o l expression un producteur de mani re collaborative n a peut tre pas toujours t bien comprise En effet il est tout fait possible que des personnes se rendant directement dans une ferme ou directement chez des producteurs pour acheter leurs produ
230. aturelles achet es en trop grandes quantit et qui risquent de pourrir http www les ptits fruits solidaires com 27 L application Partagetonfrigo permet des particuliers de donner leur surplus alimentaires yaourts bo tes de conserve fruits et l gumes etc d autres particuliers L application permet galement d organiser des Ap ros frigos des v nements o chaque participant ram ne des surplus alimentaire pour les consommer collectivement et d installer des frigos collectifs partag s par plusieurs particuliers dans des immeubles ou r sidences http www partagetonfrigo fr 268 http www pretersonjardin com 29 Cavientdujardin permet des particuliers de vendre leur surplus d autres particuliers Le site est galement ouvert aux professionnels et propose de les aider g rer leurs annonces http wWww cavientdujardin com 77 Les Associations pour le Maintien d une Agriculture Paysanne Amap sont des groupes de consommateurs ayant conclu un contrat avec des producteurs pour acheter de mani re r guli re ex hebdomadaire un panier contenant la production dudit producteur La composition du panier varie en fonction de la saison et des al as de production http www reseau amap org Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 124 2 L tude ne pr sente que les initiatives ayant une port e nationale Les mouvements de consommateurs qui n existent que dan
231. aussi bien en location qu en achat depuis 1997 Si l ann e 2014 semble amorcer un retournement de la dynamique avec une baisse des prix de l immobilier estim e pr s de 30 dans les dix ann es venir la tendance actuelle reste suffisamment forte pour constater une diminution des surfaces habitables budget constant en particulier dans les grandes m tropoles fran aises Ainsi depuis janvier 2014 le prix des appartements a augment de 2 3 Paris de 1 6 Lyon de 4 Bordeaux ou 129 encore de 2 1 Toulouse Face une r duction de la place disponible les particuliers sont de plus en plus nombreux recourir des solutions de stockage ce qui explique le boom du secteur dans les ann es 2010 Le nombre important de d m nagements r alis s chaque ann e par les Fran ais trois millions en 2013 consolide la tendance Le march du stockage croit ainsi de 15 par an et repr sente en 2014 pr s de 200 millions d euros Ce march est partag entre des acteurs comme Homebox Shurgard ou encore Une pi ce en plus qui proposent aux particuliers des solutions de garde de meubles et objets dans des entrep ts automatis s en g n ral en p riph rie des villes Au sein de ce mouvement le segment du stockage entre particuliers prend peu peu son essor Le co stockage b n ficie en effet d atouts par rapport au stockage conventionnel et notamment un prix particuli rement attractif
232. aux partag s rotation de mat riel circulation des invendus etc Par ailleurs les principaux acteurs conventionnels et notamment les distributeurs sont bien souvent implant s sur l ensemble du territoire ce qui leur conf re un atout en mati re de logistique stockage et exposition des produits livraison retrait etc Or la logistique constitue un enjeu critique pour les acteurs alternatifs dans une optique de fluidification des transactions entre particuliers Les plateformes collaboratives telles que LeBonCoin favorisent en effet le d veloppement d changes directs entre pairs g n rant une logistique de proximit qui peut en partie chapper aux acteurs traditionnels de la livraison Les acteurs conventionnels de la distribution ont ainsi une carte jouer et une possibilit de s ins rer dans les transactions entre particuliers en mettant disposition des consommateurs des points physiques de rencontre et ou de retrait d objets Certains acteurs alternatifs disposant d un ancrage sur un territoire donn sont galement la recherche de solutions de support leur permettant d augmenter et de d velopper leur activit de mani re homog ne qualit des prestations lancement de nouveaux services expansion g ographique etc L une des pistes d actions pouvant ainsi tre envisag e par les acteurs conventionnels consiste nouer des partenariats avec des acteurs alternatifs de ce type voire d velopp
233. borative 110 saisonni res sont en cours d laboration Les collectivit s fran aises qui pourront ainsi encadrer ces d marches sur leur territoire embo tent ainsi le pas plusieurs villes trang res notamment am ricaines En octobre 2014 San Francisco a mis en place une s rie de mesures pour encadrer le coh bergement Les h tes doivent s inscrire sur un registre en payant un droit d enregistrement de 50 dollars Par ailleurs ils ne peuvent plus louer leur logement plus de 90 jours par an Toujours aux tats Unis la ville de Portland a pr f r comme les collectivit s fran aises une taxe de s jour Sur le sous segment du cohabitat la loi ALUR 2014 pr voit galement un encadrement plus pointu des colocations afin de rassurer les propri taires Les mesures du texte comprennent notamment l instauration d un mod le de bail type une modification de la clause de solidarit et la possibilit pour les propri taires de souscrire une assurance multirisque habitation En mati re d habitat participatif l action r glementaire des pouvoirs publics vise davantage stimuler le secteur plut t que le contr ler En instaurant un cadre l gal aux pratiques d habitat participatif La loi ALUR 2014 a combl un v ritable vide juridique Elle reconna t leur importance simplifie le cadre juridique et fixe des statuts pr cis de mani re faciliter l acc s des porteurs de projets aux financements et ass
234. capital 1 1 Culture Sant et environnement Sant et nvironnement Technologie j Technologie Commerce et services _ Commerce et Autre services Immobilier Figure 75 Barom tre Compinno V 2014 Les financements sur les sites de don s orientent majoritairement vers des projets culturels et solidaires tandis a 454 so s R TE i que les pr ts vont principalement contribuer aux commerces de proximit Les sites d investissement au capital sont tourn s g n ralement vers les secteurs de la sant de l environnement et des technologies Les segments du financement collaboratif regroupent des profils d offreurs et de consommateurs diff rents En effet certaines caract ristiques sociod mographiques et professionnelles des consommateurs influent particuli rement sur leur propension financer des projets ou des entreprises via Internet ou financer des particuliers Les particuliers soutenant financi rement des projets ou entreprises via Internet sont en majorit des hommes habitant l agglom ration parisienne et appartenant la cat gorie CSP Ils offrent ce soutien car cela leur permet de participer un mod le alternatif reposant en partie sur les nouvelles technologies S agissant de pr ts entre particuliers les adeptes sont galement des hommes de la cat gorie CSP qui consomment galement de mani re collaborative dans le domaine du logement du transport ainsi que dans
235. ce Universel CESU et la r glementation des services entre particuliers suit donc celle de ce type de paiement Concernant la fr quence et l importance des services rendus aucun seuil officiel n existe au del duquel l activit sera consid r e de mani re automatique comme relevant d un travail dissimul Il revient aux plateformes d alerter les particuliers dont la fr quence des propositions de travail est suspecte r gulariser leur situation en se dotant d un statut l gal d auto entrepreneur par exemple Cependant et en d pit de l absence de transgression des r gles l gales ces plateformes semblent faire l objet de critiques parfois virulentes notamment de la part des associations de professionnels du secteur comme l Union Nationale de l Aide des Soins et des Services aux Domiciles En effet elles sont consid r es par les acteurs conventionnels comme du travail d guis et donc par cons quent comme une concurrence d loyale tant donn que ces particuliers n ob issent pas aux m mes r gles du droit du travail qui r gissent les activit s des entreprises conventionnelles De plus certains observateurs conomiques pointent du doigt les limites de la consommation collaborative et ses ventuels effets pervers en d non ant une marchandisation des relations sociales un consum risme collaboratif et une tentative de d r gulation de l conomie En effet les particuli
236. ces L Express L Entreprise 22 janvier 2013 72 Donn es eBay Il convient de pr ciser toutefois que ce chiffre inclut galement lachat de v tements et accessoires aupr s de professionnels Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 158 par l Observatoire de la Confiance montrait que 28 des Fran ais avaient d j achet des v tements e Q e kd 373 d d occasion en 2013 que ce soit par internet ou dans le cadre d un vide greniers Par ailleurs le gisement du march de seconde main entre particulierss av re prometteur selon une enqu te r alis e par l Institut d tudes d opinion BVA command e par eBay en 2010 les v tements et accessoires en bon tat gard s par des particuliers mais non utilis s repr senteraient 1 7 milliard d euros en France soit en moyenne 114 euros par foyer La m fiance des consommateurs pour certaines pratiques collaboratives pourrait toutefois repr senter un frein leur d veloppement Selon l Observatoire de la Confiance l achat de v tements inspirait confiance moins de la moiti des Fran ais pratiquant la consommation collaborative pla ant cette pratique en milieu de tableau des pratiques recens es par l Observatoire 2 7 2 2 Typologie des consommateurs Profils types et segmentation Les pratiques d habillement collaboratif s duisent davantage un public f minin Un travail de recherche du Cr d
237. chaque jour sur le site Leboncoin en 2013 et 18 000 heures de travail ont t effectu es sur YoupiJob la m me ann e soit 12 quivalents temps pleins pour un revenu moyen de 220 euros par mois Ces chiffres communiqu s par les principaux acteurs du march font cho aux r sultats de l enqu te Nomad is TNS Sofres de novembre 2014 selon laquelle 41 des particuliers d claraient avoir d j propos leurs services d autres particuliers et 33 avoir d j sollicit des services aupr s d autres particuliers Environ 25 des sond s indiquaient par ailleurs que leurs pratiques avaient augment au cours des 12 derniers mois Apropose ses services des particuliers ex garde Asollicite les services de particuliers ex garde d enfants m nage cours domicile petits travaux ete 7 d enfants m nage cours domicile petits travaux ete 2 Figure 64 Proportion de particuliers ayant d j pratiqu les services entre particuliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Le plus souvent les propositions de services sont centr es autour de la garde d enfants des r paration et travaux ainsi que du soutien scolaire alors que les demandes concernent majoritairement des activit s de r paration et travaux de jardinage et de t ches m nag res 395 http www leboncoin fr site de petites
238. chargement des documents mensuels le catalogue et le bulletin La Voix des Piaffeurs option Internet 13 pour retirer le catalogue et le bulletin La Voix des Piaffeurs l une des permanences 28 pour l envoi du catalogue et du bulletin La Voix des Piaffeurs par la poste Concernant les autres acteurs collaboratifs de ce segment peu d informations sont disponibles sur leur mod le conomique hormis l assurance de la gratuit pour l usager Par cons quent il semble difficile de d terminer les l ments constitutifs des business models de ce type de plateforme Degr d internationalisation des acteurs fran ais La grande majorit des plateformes a t cr e partir 2012 et compte encore peu d adh rents pour la plupart De plus elles voluent dans un environnement particuli rement concurrentiel o une course la taille critique et la fid lisation des particuliers s est engag e Par cons quent les plateformes tentent en priorit de se d velopper sur le march fran ais avant d entamer des strat gies d internationalisation l inverse le march fran ais a vu merger des initiatives largement inspir es d autres pays l image des Accorderies syst mes d change de services entre individus et d ducation la coop ration cr s Qu bec en 2002 et arriv es en France en 2011 2 8 3 2 March conventionnel De nombreux acteurs conventionnels sont impact
239. chauffeurs r mun r s ou essaiera de s appuyer sur toute personne disposant d un v hicule pour transporter un objet jusqu celui qui l a command La plateforme envisage ainsi de pr lever une commission sur le paiement des livreurs D autres plateformes comme Exp diez entre vous ou Colis Voiturage fonctionnent sur le mod le du covoiturage les particuliers fixent un prix pour le trajet et l acheminement de l objet et la plateforme pr l ve une commission sur ce prix calcul e en fonction de la distance 58 https www cocourse fr livraison rennes 19 http socialcompare com fr comparison sites de location d espace de stockage entre particuliers 160 https consocollaborative com 4708 transport de colis piggybee un biz qui fait le buzz html Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 90 Degr d internationalisation L internationalisation fait partie du mod le de croissance des plateformes fran aises de transport entre particuliers et est parfois m me l origine de leur cr ation Exp diez entre vous est disponible dans 129 pays Colis Voiturage s est implant dans 12 pays Belgique Suisse tats Unis Canada etc PiggyBee plateforme belge mais pr sente en France est galement disponible dans de nombreux pays pour la plupart europ ens Cette internationalisation concerne cependant avant tout les plateformes de livraison entre particuliers tant donn que l ache
240. ci t fortes comme la persistance de la crise conomique et financi re lessor du num rique et des nouvelles technologies de l information et de la communication NTIC la prise de conscience collective de la d gradation environnementale ou encore la transformation du march de l emploi D autres facteurs sont propres aux march s de la consommation et ont contribu l mergence et la propagation d initiatives de consommation collaborative comme moyen de pallier des d faillances du syst me conventionnel Enfin les march s de la consommation collaborative sont fortement influenc s par les d cisions prises par l tat d un point de vue l gal et juridique 2 1 Crise conomique et financi re Les r sultats d tudes et t moignages des acteurs de la consommation collaborative convergent pour indiquer que la crise conomique et financi re initi e en 2007 2008 a contribu l essor et l acc l ration du ph nom ne de consommation collaborative en France La crise conomique a jou un r le de catalyseur en incitant les Fran ais se tourner vers la consommation collaborative pour maintenir ou augmenter leur pouvoir d achat En g n rant des revenus compl mentaires pour les particuliers offreurs pour rappel les gains issus de la consommation collaborative repr sentent plus de 30 des revenus de 21 des m nages 6 et en diminuant le prix d acquisition pour les particuliers demandeur
241. ciaires connaissent une plus forte baisse de leurs pratiques collaboratives que les particuliers offreurs En effet les pratiques de covoiturage 6 points d achat de produits frais un producteur via La Ruche qui dit Oui ou une Amap par exemple 8 points puis le troc l achat la vente de productions fruits et l gumes ainsi que les repas collaboratifs 7 points diminuent le plus Par ailleurs cette diminution tend effacer la diff rence qu il peut exister entre l offre et la demande pour certains secteurs En effet dans le secteur se nourrir par exemple 18 des consommateurs demandeurs pratiquent l achat de produits frais un producteur de mani re collaborative 8 points alors que les consommateurs offreurs ne sont que 2 proposer de tels produits la vente 0 point Dans le secteur se loger 12 des consommateurs demandeurs payent en contrepartie d un h bergement 6 points alors que 2 des consommateurs offreurs pratiquent l h bergement payant 0 point long terme la demande pourrait donc rencontrer l offre ce qui traduirait un d sint r t de la part des demandeurs l gard de la consommation collaborative Enfin dans le sc nario Bulle une faible majorit de consommateurs b n ficiaires d pensent une part de leurs revenus mensuels dans la consommation collaborative En effet 42 des consommateurs 5 Cf Volet3 1 2 3 2 Evolutions des habitudes de consommation
242. ciers et sont rarement propri taire d un moyen de transport Ainsi 92 des membres de cette cat gorie d ge placent l argument conomique en t te de leurs pr occupations lorsqu ils ont recours aux plateformes de la consommation collaborative 82 TNS Sofres Nomad is tude pour le compte de la DGE 2014 83 TNS Sofres Nomad is tude pour le compte de la DGE 2014 Part estim e par les fondateurs de Blablacar et tay e par le trafic g n r par le site 35 Cf Partie tat des lieux de l offre 86 TNS Sofres Nomad is tude pour le compte de la DGE 2014 7 La Tribune Une tendance qui monte louer sa voiture pour amortir les frais janvier 2014 88 L Observatoire Soci t et Consommation Partage troc occasion un truc de jeunes septembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative ot E 18 25 ans 6 6 E plus de 25 ans 3 3 v lopartage covoiturage autopartage location de voitures aupr s de particuliers Figure 20 Usage des mobilit s alternatives selon les cat gories d ge ObSoCo 2014 e La surrepr sentation des 18 25 ans a conduit certaines plateformes cibler particuli rement cette cat gorie de population et mettre en uvre des strat gies adapt es Deways plateforme de location de voitures entre particuliers s est par exemple implant e dans certains campus universitaires et de grandes coles comme
243. conventionnel participant au processus de production mais n impliquant pas le consommateur partage d infrastructures ex bureaux d outils de production etc travail collaboratif crowdsourcing etc partage de connaissances ex open lab En adoptant une approche type cha ne de valeur appliqu e une entreprise de production et distribution de biens on distingue quatre moments d interaction avec les consommateurs conception du bien promotion distribution financement Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 305 PRODUCTION D UN BIEN SERVICE CONCEPTION PROMOTION DISTRIBUTION Cr ativit collective Retour d exp rience co design etc avis de consommateur etc Achat collectif livraison partag e a Communaut FINANCEMENT Crowdfunding PtoP banking FONCTIONS SUPPORT Figure 111 Initiatives entrepreneuriales du secteur conventionnel rentrant dans le p rim tre de l tude Les autres fonctions supports assurance information etc sont ainsi exclues Ces derni res seront cependant tre abord es dans le cadre de l tude en tant que leviers d action pour les entreprises nouveaux services clients modification de l organisation de l entreprise etc 3 3 Non professionalisation de l activit entre particuliers Pour pouvoir tre r pertori s comme faisant partie de la consommation collaborative les
244. copro de demain_3514984_3234 html La n buleuse de l habitat participatif Radiographie d une mobilisation Anne d Orazio M tropolitiques 16 01 2012 http www metropolitiques eu La nebuleuse de l habitat html Le tourisme collaboratif annonce t 1l la fin des voyagistes traditionnels Sophie Castellanos pour TOM 28 05 2014 http www tom travel 2014 05 le tourisme collaboratif annonce t il la fin des voyagistes traditionnels Le tourisme partag une nouvelle fili re 2 Ouishare Magazine 07 02 2014 http magazine ouishare net fr 2014 02 le tourisme partage une nouvelle filiere Les h teliers d noncent la concurrence d loyale des locations d appartements par les particuliers La Tribune 20 06 2012 http www latribune fr entreprises finance services tourisme loisirs 20120620tr1b000704907 les hoteliers denoncent la concurrence deloyale des locations d appartements par les particuliers html Panorama des acteurs du tourisme collaboratif Voyagesurlenet com 02 06 2014 http wWww voyagesurlenet com economie collaborative et tourisme Panorama des nouvelles tendances du voyage collaboratif entre pr curseurs et pervertis Etourisme info 10 09 2013 http www etourisme info panorama des nouvelles tendances du voyage collaboratif entre precurseurs et pervertis Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative Pourquoi Airbnb peut dire merci au Conseil
245. covoiturage a brusquement fusionn des plateformes locales avec son propre site entrainant notamment la facturation des trajets locaux de moins de 75 km pr vus initialement comme oratuits Des acteurs locaux comme association normande Eco mobile d noncent un ph nom ne de blablacarisation ultralib ralisme business agressif en France causant la disparition des entreprises locales anciennement positionn es sur les trajets domicile travail notamment titre gratuit Une r flexion reste ainsi mener concernant la gouvernance et la mise en uvre de solutions collaboratives 07 L Aquitaine cr e une fili re de l conomie collaborative Franck Niedercorn Les chos fr 24 03 2015 http www lesechos fr journal20150324 lec2_pme_et_regions 0204235245151 laquitaine cree une fihere de leconomie collaborative 1104843 php OsbxEWpd4vujoeccZ 99 5 Le SYTRAL est le Syndicat mixte des transports pour le Rh ne et l agglom ration lyonnaise 614 Les collectivit s locales s emparent des pratiques collaboratives D cideurs en r gion Paroles d experts 20 05 2015 http www decideursenregion fr National Paroles d experts secteur public gestion organisation Les collectivites locales s emparent des pratiques collaboratives 5 Avec Blablacar le grand bazar Arnaud Varanne 7 Poitiers 17 03 2015 http www 7apoitiers fr enquete 1468 avec blablacar le grand bazar 516 BlaBlaCar avale le covoiturage loca
246. crit dans le cadre plus large de l encadrement juridico l gal des transactions entre particuliers Au niveau national la vente et l change en ligne entre particuliers est encadr e par deux textes juridiques le Code de commerce pour le vendeur et le Code de la consommation pour l acheteur Le premier Code d finit notamment la fronti re entre un particulier simple vendeur et un commer ant Pour se pr munir de difficult s juridiques ventuelles eBay incite notamment les particuliers qui g n rent un chiffre d affaires d au moins 2 000 euros trois mois cons cutifs adopter le second statut Au niveau europ en le Parlement de l Union a pris la mesure de l importance de ces transactions dans une r solution en f vrier 2009 o 1l reconnait le d veloppement de nouveau modes de commerce Toutefois aucune d marche politique d incitation ou de r glementation n a t identifi e au niveau communautaire dans le champ de l habillement collaboratif 2 7 4 2 R seaux collaboratifs L tude n a pas identifi de tentatives de structurations formelles des acteurs de l habillement collaboratif en France Cette situation pourrait s expliquer en partie par la faible maturit de ce segment Certains r seaux peuvent apporter un soutien aux particuliers souhaitant lancer une initative d habillement collaboratif Le site Trocparty organise des troc parties v nements de troc de v tements do
247. ct re confidentiel les services entre proches ne font pas partie du p rim tre d tude et ne seront pas analys s de mani re approfondie L tude s int resse l autre type de services entre particuliers savoir le fait pour un individu de b n ficier des comp tences ponctuelles d une autre personne sans qu il ne connaisse n cessairement cette derni re au pr alable On distingue 3 segments en fonction du type de contrepartie pr sidant aux transactions Avec contrepartie mon taire la mise en relation de l offreur et du demandeur s effectue de diff rentes fa ons la plus populaire tant traditionnellement via un syst me de petites annonces diffus es par des canaux locaux affichage dans des commerces de proximit dans les mairies publication dans des journaux locaux etc Le syst me connait cependant une volution importante avec le d veloppement d Internet et la cr ation de plateformes qui permettent un particulier de proposer ses services un autre particulier en tant r mun r Les plateformes h bergeant ces places de march virtuelles peuvent tre g n ralistes ex Leboncoin ou d di es sp cifiquement aux services ex Jemepropose Les services entre particuliers effectu s contre r mun ration sont souvent d sign s sous l appellation jobbing Avec contrepartie r elle ces pratiques sont bas es sur des changes de services entre particuliers Certaine
248. cteurs conomiques de ce secteur a adopt un syst me de commissions sur les transactions avec des taux diff rents selon les plateformes En g n ral la commission est retranch e au salaire du prestataire afin de ne pas p naliser le client Ainsi la plateforme g n raliste Frizbiz se commissionne hauteur de 13 sur le salaire du prestataire De m me YoupiJob pr l ve 15 du montant de la r mun ration du jobbeur s lectionn avec une commission minimale del euro et un maximum de 60 euros De nouvelles plateformes utilisent la commission qu elles pr l vent comme variable d ajustement pour atteindre une masse critique et fid liser la client le Proposer une commission inf rieure la majorit des autres plateformes permet ainsi de baisser le prix global du service et d avoir un avantage concurrentiel ind niable Par exemple Monabeille se contente de la somme de 1 euro pour couvrir les co ts li s l exploitation afin d attirer de nouveaux clients De plus elle propose aux particuliers de gagner des Zabeille sorte de points de fid lit obtenus en parrainant des amis En effet chaque parrainage r ussi rapporte des zabeilles qui ouvrent droit des r ductions et une augmentation des chances d tre retenu pour un job Une minorit de plateformes l image du site Leboncoin ne pr l ve aucune commission sur les salaires des prestataires Ces plateformes g n rent en g n ral leur chiffre d
249. cteurs d activit tels que l h bergement le transport et l alimentation Les particuliers adeptes de l habitat participatif ont un engagement b n vole et r alisent des financements de certains projets via Internet 7 Selon le Troisi me Barom tre r alis par Appartager com Ce barom tre a t r alis dans sept villes universitaires fran aises de premier plan Paris Lyon Marseille Toulouse Montpellier Rennes et Nantes 18 Selon un sondage de l institut CSA r alis pour le r seau immobilier Guy Hoquet 54 des colocataires seraient des actifs contre 45 d tudiants pour un ge moyen de 25 ans Acc s au logement et immobilier de demain vus par les jeunes sondage r alis en mars 2014 aupr s d un panel de 882 personnes g es de 18 29 ans 1 Habitat participatif un nouvel lan IAU le de France juillet 2013 200 Page 21 Livre Blanc de l Habitat Participatif coordination co quartier Strasbourg 2011 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 100 18 34 ans notamment de 25 34 ans 18 34 ans Etudiants CSP cadres professions intellectuels CSP cadres professions intellectuels Urbain plus de 100 000 habitants Taille de foyer plus de 5 personnes R gion parisienne Agglom ration parisienne Financent des projets d entreprises ou des Sont davantage des consommateurs que des es i particuliers travers des plateformes
250. ctuaient dans des grandes surfaces d alimentation en 2006 Face ce mouvement dominant une partie des initiatives d alimentation collective a cependant subsist de mani re relativement constante jusqu aujourd hui Il s agit notamment des pratiques de dons et de ventes de production alimentaire en particulier en milieu rural et des syst mes de jardins collectifs Ces initiatives restent n anmoins assez informelles et ou conscrites des march s de niche et elles comportent souvent une forte connotation sociale les jardins collectifs ont par exemple t longtemps associ s au monde ouvrier et cheminot qui connait un regain d int r t de la part des consommateurs francais depuis les ann es 2000 On assiste depuis le d but des ann es 2000 un renouveau des pratiques d alimentation collaborative initi par le mouvement des Amap S1 les diff rents segments de march restent encore en marge des circuits de consommation classiques seuls 6 des Fran ais g s de 15 75 ans ont d j adh r une Amap selon un sondage Ipsos en 2013 leur croissance s acc l re fortement depuis les ann es 2010 Guilhem Ch ron cofondateur de La Ruche qui dit Oui LRODO indique ainsi que 1 500 nouveaux membres et 30 nouveaux producteurs rejoignent chaque jour la plateforme en 2014 L tude Ipsos pr c demment cit e pr cise galement que 38 des consommateurs n ayant jamais adh r une Amap ser
251. culiers 4 Les adh rents sont des personnes physiques ou morales qui s acquittent d une cotisation annuelle dont le montant est fix chaque ann e par l assemble g n rale ordinaire Ils occupent des fonctions de titulaire tour de r le afin de mener bien les diff rentes t ches n cessaires au bon fonctionnement de association 425 tude 60 millions de consommateurs 2014 Les nouveaux modes de consommation Attitudes et pratiques des Fran ais Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 177 ZOOM SUR Monptivoisnage Monptivoisinage a t lanc en 2014 et regroupe aujourd hui plus de 3 000 r seaux mon pl ti voisinage locaux Cette plateforme prend l aspect d un r seau social entre membres d un 5145 m me voisinage et d un portail d acc s multiservices des initiatives de consommation collaborative location de voitures entre particuliers Deways et covoiturage Wedrive achat group de produits agroalimentaires LRODO livraisons collaboratives Cocourse et enfin financement participatif Ulule Cette initiative peut tre per ue comme un instrument de dynamisation des relations sociales l int rieur d un quartier et galement comme un moyen de faire des conomies sur des services quotidiens JUSQU 280 JUSQU M aimen 70 jusou y Services chang s 1 50 Mod les conomiques gt Contrepartie mon taire La majorit des a
252. culiers offreurs de biens et de services collaboratifs Un autre type de mesure qui concerne aussi bien acteurs alternatifs que conventionnels porte sur la publication et la gestion d avis en ligne Les avis en ligne ont un fort impact sur le choix du consommateur or selon une tude men e par la direction g n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes DGCCRE en juillet 2014 le taux d infraction en mati re d avis de consommateurs sur internet tous secteurs d activit confondus avoisine les 45 pour l ann e 2013 On recense des pratiques de r daction de faux avis de suppression d avis n gatifs de publication diff r e d avis n gatifs etc L objectif consiste ainsi g n raliser l application d une norme de qualit des avis en ligne afin de prot ger les consommateurs et de leur permettre d tablir des relations de confiance 618 Cf partie 3 2 quit de traitement entre nouveaux entrants et acteurs existants Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 293 Axe n 4 Accompagner la territorialisation de la consommation collaborative et son ancrage local La consommation collaborative peut repr senter une formidable opportunit de d veloppement pour un territoire dynamisation des changes conomiques cr ation de lien social d veloppement et renforcement de r seaux optimisation des ressources existantes etc De mani re r cipr
253. d hui la plateforme a effectu son entr e en Bourse vendant ses actions au prix de 15 dollars ce qui la valorise hauteur de 5 5 milliards de dollars Lending Club est le premier pr teur alternatif tenter une entr e en Bourse La pr sence dans le conseil d administration d acteurs conventionnels et de fonds d investissement ainsi que cette entr e en Bourse symbolisent la tension qui peut exister chez les acteurs collaboratifs notamment dans le secteur du financement de se rapprocher du mod le conventionnel La l gislation indique en effet que seuls les tablissements financiers ont la possibilit de faire cr dit 6 Rentr dans le capital de la soci t en mai 2013 hauteur de 125 millions de dollars valorisant la soci t 1 5 milliard de dollars Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 197 Mod les conomiques gt Dons avec ou sans r compenses Les plateformes de financement participatif se r mun rent via la ponction d une commission sur les montants collect s G n ralement ces commissions ne sont per ues que sur les montants collect s sur les projets r ussis Si un projet n atteint pas son objectif aucune commission n est appliqu e La commission d pend g n ralement du volume de fonds collect s et du moyen de paiement utilis par les contributeurs Par exemple pour Ulule le premier site de financement participatif europ en en termes de
254. d is TNS Sofres 2015 2 e Evolutions des pratiques des particuliers b n ficiaires de biens et services de la consommation collaborative Enfin pour les particuliers b n ficiaires on retrouve une situation similaire celle des particuliers offreurs l volution g n rale des pratiques collaboratives suit une faible hausse Seul l h bergement payant chez des particuliers connait l augmentation la plus significative restant n anmoins modeste 2 points Enfin dans le sc nario Synergies une majorit des b n ficiaires d pensent une part croissante de leurs revenus mensuels dans la consommation collaborative devenue une v ritable alternative au march conventionnel pour r aliser des conomies En effet 56 des b n ficiaires r alisent entre 10 et 20 de leurs d penses mensuelles dans le secteur de la consommation collaborative alors que seuls 9 d entre eux ne r alisent aucune d pense dans le domaine 8 points Comme pour les offreurs il est galement int ressant de remarquer une l g re augmentation 1 point des b n ficiaires r alisant 30 voire 70 de leurs revenus mensuels gr ce la consommation collaborative Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 253 Part des d penses li es aux pratiques de consommation Rappel r sultats R sultats projet s volutions collaborative enqu te point de en des d penses Sc nario Synergies
255. dans lesquels les acteurs pourront partager leur exp rience et les bonnes pratiques Le financement participatif est en France l un des domaines o l effort de structuration des entreprises du secteur initi par les acteurs pionniers appara t le plus fort En effet la majorit des plateformes fran aises de financement participatif se sont regroup es au sein de Financement Participatif France FPF une association ayant pour objectif la repr sentation collective la promotion et la d fense des int r ts des acteurs du financement participatif aupr s des pouvoirs publics Ce mouvement a t fond en ao t 2012 l occasion de la publication d un manifeste et d une p tition en faveur du financement participatif visant interpeller les candidats la pr sidentielle De nombreuses actions de communication sont men es par l association comme par exemple la conduite d un important travail de lobbying aupr s des r gulateurs et acteurs publics ayant men la publication de l ordonnance du 30 mai 2014 relative au financement participatif ou la promotion d un barom tre fran ais avec le soutien de Compinno V lors d un v nement ouvert au grand public et aux acteurs cl s du secteur Malgr les avanc es r glementaires les experts du domaine s accordent dire qu il existe encore une marge de progression pour la popularisation du financement participatif via des rencontres telles que celles organi
256. dans leurs mod les d affaires encore en gestion pour un grand nombre d entre eux Par ailleurs il est important de rappeler que le d veloppement de la consommation collaborative se produit la fois dans une sph re mon taire et dans une sph re non mon taire le poids relatif de cette derni re tant par construction plus difficile valuer Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative zSSR ES m F Fourniture de bouquets de services sp cialis s Augmentation des volumes de ventes fluidification Acteurs de l conomie traditionnelle Acteurs de la consommation collaborative a Cr ation KL d emplois Economies de fonctionnement gains de productivite Concurrence de biens et services existants Gain de pouvoir d achat acc l ration de l amortissement de certains biens augmentation de l usage et de l usure etc Augmentationf Diminution de la consommation de biens et services traditionnels selon les secteurs concernes particuliers beneficiaires Risque de pr carisation de l emploi fparticuliers affreurs Particuliers offreurs et b n ficiaires Impact positif pour l emploi directement ou indirectement Impact n gatif pour l emploi directement ou indirectement Figure 17 Dynamiques induites par la consommation collaborative sur l emploi en France Nomad is 2015 1 8 Une inter
257. de le montant souhait l offre est retenue pour le seul montant permettant de r unir exactement la somme souhait e Dans le cas de deux offres aux taux d int r t identiques l offre d pos e en premier est retenue gt Investissement au capital Le mod le conomique des plateformes sp cialis es en investissement au capital est galement fond sur un syst me de commissions comme pour les autres segments de march Cependant il semble que chaque plateforme a ses propres sp cificit s D une part chaque plateforme d cide de l chelle de financement des projets qu elle pr sente Par exemple Wedogood pr sente des projets qui ont des besoins de financement inf rieurs 100 000 euros Anaxago sup rieurs 100 000 euros SmartAngels entre 200 000 et 2 000 000 euros Wiseed entre 100 000 et 1 000 000 euros etc D autre part le montant de la lettre de mission et ou du type d utilisation de la plateforme diff re selon la plateforme titre d exemple chez Particeep le porteur de projet a le choix entre plusieurs offres 99 euros TTC mois pour un espace de financement classique 599 euros TTC mois pour une plateforme en marque blanche qui offre plus de services et 1 accompagnement pour le porteur Chez Afexios le porteur devra d bourser 1 000 euros HT de frais de mise en uvre puis 1 700 euros HT pour l usage de la solution pendant 12 mois Certaines plateformes comme FinanceUtile n
258. demandeur Elle s illustre notamment par les syst mes d valuation rating dans lesquels le consommateur et l offreur de i bien service notent mutuellement la prestation partir de diff rents crit res exer ant ainsi une forme de 57 Uber Is Quietly Testing A Massive Merchant Delivery Program Jordan Crook Techcrunch com 28 04 2015 http techcrunch com 2015 04 28 uber 1is quietly testing a massive merchant delivery program dyzfdi JMDn 578 Uber se lance dans la livraison de repas Les Echos 19 02 2015 http www lesechos fr 19 02 201 5 lesechos fr 0204171646385 _uber se lance dans la livraison de repas htm Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 266 contr le par les pairs Ces syst mes tendent notamment conforter le particulier dans son impression de s curit et de contr le se traduisant par un impact sur les d cisions prises par la plateforme Les acteurs conventionnels pourraient proposer plus syst matiquement ces syst mes de notations dans une perspective de service client et de prise en compte des avis des consommateurs 2 2 3 2 Personnalisation de la relation client fournisseur Une autre approche compl mentaire consiste pour les acteurs conventionnels adopter une d marche r solument locale dans leurs strat gies d approvisionnement et de distribution et rendre plus concr te la relation existant entre le producteur et le consommateur final dans
259. des entreprises 4 Des business angels principalement fran ais contribuent galement au financement des start up On peut notamment citer les acteurs suivants Paris Business angels IT angels PBA Ja na Capital etc Par exemple le site de services entre particuliers jobbing FamiHero a lev 3 millions d euros en 2011 aupr s de Ja na Capital tandis que VestiaireCollective secteur s habiller a lev 15 millions d euros en 2013 5 De grands groupes et multinationales investissent galement dans de jeunes sfart up fran aises Plus de 40 grandes soci t s dont le groupe agroalimentaire Nestl ou le g ant de l h tellerie Hyatt ont ainsi adh r et cotisent Crowd companies un site fond par J Owyang un analyste et prospectiviste qui facilite leur mise en relation avec des startups de l conomie collaborative 22 ce Jour General Electric a ainsi mis 30 millions de dollars sur Quirky une plateforme sp cialis e dans le crowdsourcing 6 Enfin des dispositifs innovants de financement de start up permettent galement de mettre en relation des start up en particulier du domaine de la consommation collaborative et des investisseurs publics et priv s l image des rencontres STAR WEST organis es chaque ann e en alternance en Pays de Loire et en Bretagne ou de la plateforme Fundme fr ZOOM SUR Start West rencontres start up et investisseurs Nantes Atlantique Place Financi re
260. des transactions financi res crit re cit par 40 des utilisateurs du secteur s quiper et l existence de syst mes de recours ou de compensation de X 2 D 2 4 type assurance service apr s vente etc mentionn par pr s d un r pondant sur trois j Concernant les segments avec contrepartie r elle ou sans contrepartie une volont forte de cr er des liens entre individus semble se d gager De nombreuses plateformes de troc change comportent ainsi une dimension de r seau social cherchant favoriser les contacts et les rencontres entre individus et prolonger l change au del de la transaction de biens ne 23 v 4 EIR r Est e Figure 55 Le site MyRecycleStuff s inspire des r seaux sociaux ex Facebook pour cr er des liens entre particuliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 S DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 148 2 6 3 TAT DES LIEUX DE L OFFRE 2 6 3 1 March alternatif Cartographie des acteurs L quipement participatif est l un des secteurs de la consommation collaborative les plus dynamiques avec une offre tr s compl te de plateformes Aujourd
261. diff rents moments des services des savoirs ou des biens qui ont des valeurs diff rentes Le montant d un change est fix de gr gr entre les deux partenaires Cependant dans de nombreux SEL lorsque l change concerne des services ou des savoirs c est le temps pass qui d finit la valeur de l change quelle que soit sa nature Certains SEL acceptent le travail des professionnels mais l unit d change devient l euro Le service devenu mon taris est alors soumis la TVA et l imp t sur le revenu comme pour toutes leurs activit s professionnelles Afin d engager les membres des SEL la r ciprocit des changes et de d courager les tendances la th saurisation la plupart des SEL ont mis des montants planchers et plafonds d unit s d change par exemple entre 3 000 et 3 000 unit s Si un adh rent atteint le montant plancher il lui est demand de revenir vers l quilibre en se proposant pour aider un membre du r seau par exemple Du fait probablement de son anciennet les SEL sont aujourd hui des structures populaires aupr s des Fran ais qui sont 62 connaitre leur existence m me s ils ne sont que 30 pouvoir les d finir pr cis ment 7 https www monptivoisinage com R seau social de voisinage permettant aux membres d un m me quartier de se mettre en relation afin d changer des services entre eux 423 http www apreslachat com service de SAV entre parti
262. dividus en octobre 2013 37 Le Bon Coin la cash machine des petites annonces L Express L Entreprise 22 janvier 2013 Ce constat est r alis tout type de bien confondu et non born l habillement Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 159 N cessaire pour attirer les annonceurs web la constitution d une communaut aussi tendue que possible constitue le premier objectif des plateformes collaboratives L existence d une communaut soud e et p renne dans le temps d pend toutefois du mod le des plateformes pr sentes sur le march de l habillement collaboratif Au del de sa fonction commerciale la communaut joue ainsi un r le minime voire inexistant dans le cadre des plateformes dominantes du march Sur eBay ce r le se limite un retour d exp riences du consommateur qui est laiss e la possibilit de noter l acheteur sur le site Leboncoin ne laisse pas cette possibilit dans l optique de proposer l usager un mod le aussi simple que possible qui a fait son succ s Sur ces plateformes la transaction est essentiellement d mat rialis e et le sentiment communautaire inexistant D autres initiatives g n ralement plus modestes cherchent davantage f d rer une tribu p renne dans le temps La fid lisation de la client le permet d assurer un flux p renne de transactions et constitue de ce fait une condition cl de leur d veloppeme
263. ds diversit des structures juridiques des mod les de gouvernance etc et dont certaines exercent une influence au niveau international appropriation partielle du ph nom ne par le secteur conventionnel Cette position reste n anmoins consolider notamment face aux prises de position et aux actions de pays qui ambitionnent de concurrencer la France comme le Royaume Uni qui revendique vouloir devenir la principale terre d accueil en Europe pour les acteurs de l conomie collaborative Le Royaume Uni souhaite devenir un centre mondial pour les entreprises collaboratives d ici 2020 Le gouvernement britannique a mandat Debbie Wosskow fondatrice de Love Home Swap entreprise d change de maisons pour r aliser un rapport sur l conomie collaborative du pays et proposer des recommandations pour accompagner son d veloppement Le rapport publi en novembre 2014 indiquait que 25 des adultes britanniques participent des services de partage en ligne et que le revenu global de l conomie de partage pourrait augmenter de 14 milliards de dollars aujourd hui 36 1 milliards de dollars en 2025 Le rapport comportait galement 30 recommandations dont le lancement d un incubateur et d un laboratoire d innovation d di l conomie collaborative pour le Royaume Uni la mise en place de centres de travail pour accompagner les personnes en recherche d emploi et les orienter vers le secteur d
264. du virage pour les marques 2 Hublnstitute http www hubinstitute com consommation collaborative lheure du virage pour les marques Le Bon Coin la cash machine des petites annonces L Express L Entreprise 22 01 2013 http lentreprise lexpress fr marketing vente ebusiness le bon coin la cash machine des petites annonces 1518014 html Le luxe d occasion fait recette Toutelafranchise com http www toute la franchise com vie de la franchise A14442 le luxe d occasion fait recette html Mode en ligne Vestiaire Collective acc l re son d ploiement l international Les chos 07 02 2014 http www lesechos fr 07 02 2014 lesechos fr 0203301008376 mode en ligne vestiaire collective accelere son deploiement a l international htm Olivier Marcheteau taille patron chez Vestiaire Collective Les chos 26 06 2014 http www lesechos fr 16 06 2014 LesEchos 21708 133 ECH olivier marcheteau taille patron chez vestiaire collective htm Vestiaire collective pour tous les passionn s de mode MCD Pub 15 03 2013 http www mcd pub com vestiaire collective passion mode clairages sur le march traditionnel Exclusif l appli de g olocalisation en magasin Galeries Lafayettes http haussmann galerieslafayette com exclusif lappli de geolocalisation en magasin h Se faire aider tudes sondages rapports Insee 2013 Insee 2014 Barom tre de L observatoire de la con
265. e En 2014 il existait huit plateformes logistiques trois sp cialis es dans le stockage d objets et qui n ont merg qu apr s 2012 et cinq dans le transport d objets ayant pour la plupart adopt des mod les de d veloppement diff rents on Le mar PE E Fa iai j i mar Dr afi pi 11 2013 Fa D Transport Stockage Figure 30 Cr ations d entreprises sur le march de la logistique collaborative entre 2008 et 2014 Nomad is 2015 Le segment de la livraison collaborative est le segment le plus ancien de ce secteur d activit La premi re plateforme a en effet t cr e en 2008 Depuis le segment conna t une croissance continue en termes de cr ation d entreprises qui a cependant tendance s essouffler depuis 2013 partir de cette date le nombre de plateformes a en effet cess de cro tre Concernant les initiatives de stockage le segment est relativement r cent Costockage premi re plateforme cr e n tant apparu qu en 2012 Comme le segment de la livraison le stockage est caract ris par une croissance stable depuis 2012 raison de la cr ation d une plateforme suppl mentaire chaque ann e 8 acteurs Autres nationalit s pr sentes 2 segments de marche t 88 fran ais Figure 31 Repr sentation de la segmentation du secteur transporter stocker Transporter des biens 5 initiaties Stocker des biens 3 initiatives Le secteur tant
266. e et d assurer une correspondance entre les deux via une strat gie de communication it rative La plupart des entrepreneurs consid rent qu un des enjeux du march consiste convertir leurs clients en clients actifs et les inciter une pratique r guli re En effet les taux d utilisateurs actifs varient en moyenne entre 5 et 10 Au del de l attrait de la nouveaut se pose ainsi la question de savoir si les pratiques de consommation collaborative actuelles satisfont les consommateurs et si elles correspondent r ellement leurs attentes et modes de vie Les plateformes de consommation collaborative font par ailleurs face une concurrence dynamique en perp tuelle volution ph nom ne de mode Les acteurs mettent ainsi en uvre des strat gies de fid lisation de leur c ur de cible ZOOM SUR Deways Deways plateforme de location de voitures entre particuliers a organis des op rations de partenariats avec des associations tudiantes ex financement des campagnes BDE de l ESSEC en 2012 contre la mise disposition des v hicules appartenant aux tudiants sur la ciao lames mp ao pEr plateforme ceci afin d attirer et fid liser un public jeune la location de voitures 5 amp 2 Source entretien avec Guilhem Ch ron La Ruche qui dit Oui 24 11 2014 Nomad is Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 231 ZOOM SUR Costockage On conomise e
267. e Fonds d investissement eN notamment X Ange qui au e participe hauteur de 750 000 Encore aucune lev e de fonds Wedogood 2015 mais envisage d en faire une en CROIRE 2015 Venture Capital Figure 16 Tableau des lev es de fonds r alis es par les acteurs de la consommation collaborative interrog s dans le cadre de l tude Nomad is 2015 1 5 7 2 Structures au mod le non lucratif L autre cat gorie d acteurs rassemble les structures au mod le non lucratif partage change etc ainsi que les entreprises ne poursuivant pas un objectif de croissance soutenue et poursuivant des objectifs soci taux et environnementaux se rapprochant par l d acteurs de l conomie sociale et solidaire Ces structures peuvent rencontrer plus de difficult s se financer aupr s des financeurs classiques banques fonds d investissements etc et t moignent de leurs difficult s et de leurs interrogations quant leur strat gie de d veloppement Cf Volet 2 4 1 1 Capacit se financer Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _5 1 5 7 3 Soutien des pouvoirs publics Dans les deux cas start up et Structures au mod le non lucratif la majorit des nouveaux entrants interrog s dans le cadre de l tude LRODO My Recycle Stuff GuestToGuest etc a b n fici d un soutien financier actif de la part des pouvoirs publics Bpifrance mairie de Paris etc Ce souti
268. e 1247 htm 778 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 126 mani re collaborative via LRODO ou une Amap et 23 avoir d j pratiqu l achat ou le troc entre particuliers de produits agricoles Ces pratiques incluent galement des relations entre particuliers exclusivement l image des repas entre particuliers de l achat vente de repas entre particuliers ou le partage de parcelles cultivables respectivement 28 12 et 5 des r pondants E Oui en tant qu offreur fournisseur D Oui en tant que consommateur b m ficisire D J n ai jamais fait cette pratique mais j envissge de ke faire E J nsi jamais fait cette pratique et je n envissge pas d le faire an tant que ofaur ET OU a jamais fait Caron cette pratique La participation des repas avec des 39 72 particuliers repas participatifs L achatde produits frais un producteur de mani re collaboratie avecLa Ruche 39 72 Qui DitOui ou une AMAF Le troc l achat la vente de productions 32 77 fruits l gumes entre particuliers l achat la ventederepas des 12 38 particuliers Le partage de parcelles cultivables J 95 Figure 44 Focus sur les pratiques li es l alimentation DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pr
269. e 2012 ces secteurs se d veloppent mais la majorit des acteurs pr sents sont la recherche de l atteinte d une masse critique de consommateurs et d un mod le conomique pertinent Cf Volet 1 1 5 4 et qui se structure 4 Mymajorcompany est une plateforme de financement participative Elle permet des cr ateurs de projets de pr senter leur projet aux internautes et de collecter les fonds n cessaires leur r alisation Chaque cr ateur d finit le montant dont il a besoin pour r aliser son projet et la dur e de sa collecte trois mois maximum L objectif du porteur de projet est de collecter ce montant avant sa date de fin de collecte Pour convaincre les internautes de le soutenir il pr sente son projet et fixe les contreparties qu il offrira ses contributeurs si son objectif de collecte est atteint Source Comment a marche Mymajorcompagny https www mymajorcompany com about Pour en savoir plus se conf rer la partie 3 2 10 Se financer Bulb in town est un site de financement participatif d di aux petits commerces et initiatives locales Les habitants d un quartier peuvent soutenir financi rement les projets de leurs commerces et associations pr f r s en change d un m lange de biens de services d avantages VIP et autres r compenses et reconnaissances personnalis es Source Mission Bulb in Town http www bulbintown com mission Pipame Enjeux et perspectives de la consommatio
270. e ayant l opportunit d une nouvelle source de revenus En effet gr ce ce partenariat ces derniers auront leur entreprise Il est orient directement vers les 20 000 propri taires de v hicules sur l opportunit de proposer contre r mun ration les v hicules non utilis s de leur parc la location Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 236 ZOOM SUR Le groupe E loue cr e avec Renault et Schneider Electric la premi re plateforme de 555 location de recharge de bornes lectriques entre particuliers a watt es j Se connecter S inscrire Menu D poser une annonce Sr POP Partenaires A de locati n de bofnes de recharge l etrigu M sentrepartic liers Tous les types d annonces w Liste J Carte En collaboration avec Renault et Schneider Electric la plateforme de location d objets entre particuliers E loue lance sur Internet en mai 2015 le concept WattPop site de location de bornes de recharge lectrique entre particuliers Comme l explique Alexandre Woog pr sident du groupe E loue le principal objectif est de cr er une communaut autour de la voiture lectrique de d mocratiser son usage en rendant plus simple les d placements longue distance puisque des bornes de recharge vont pouvoir tre trouv es partout en France y compris dans les petits villages Afin d impulser la plateforme Schneider Electric offre galement 10 bornes de
271. e cas deux grands types de financement Autofinancement fonds propres pargne etc Les plateformes Supermarmite ou Weeleo fonctionnent actuellement ainsi Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative AG Financement externe financements publics lev es de fonds ou emprunts cf partie suivante Ces modes de r mun ration ne sont pas exclusifs et sont bien souvent combin s 1 5 7 Qui finance et soutient le d veloppement des acteurs fran ais Concernant le financement des acteurs alternatifs de la consommation collaborative une distinction est effectuer entre deux grands types de nouveaux entrants 1 5 7 1 Start up Une premi re cat gorie d acteurs regroupe les plateformes fonctionnant sur le mod le de start up avec des mod les marchands et poursuivant des objectifs capitalistiques Un de leurs objectifs centraux consiste se d velopper rapidement pour acqu rir une position de first mover sur les march s et atteindre une taille critique La plupart des leaders fran ais des segments de la consommation collaborative ont effectu ce titre d d importantes lev es de fonds aupr s d investisseurs modifiant par l m me leur structure d entreprise Ils se tournent vers six types de soutien et d investisseurs 1 Une part importante des start up est h berg e au sein d incubateurs publics ou priv s tels que French Tech Paris R gion Lab Welcome City Lab pour les star
272. e de covoiturage interne en 2011 Le groupe GDF Suez rebaptis Engie a quant lui mis en place une plateforme de financement participatif GreenChannel d di e aux initiatives portant sur les nergies renouvelables Ce type de financement qui a d j permis de constituer 10 des capacit s oliennes du groupe permet aussi de mieux impliquer les locaux et faciliter l acceptation sociale de ses projets D autres initiatives se placent r solument dans une strat gie de transformation des m tiers du groupe face des tendances fortes d volution telles que par exemple dans le secteur se d placer diversification des modes de d placement baisse progressive de la part modale de la voiture modification des usages usure acc l r e des biens investissement dans de nouveaux mod les de mobilit etc Le groupe Mobivia a par exemple multipli les initiatives en ciblant en partie les start up collaboratives par le biais de son fonds de participation dans des entreprises novatrices VialD et en r fl chissant par ailleurs l int gration de certaines cons quences de l conomie collaborative dans ses m tiers actuels ex diversification des activit s et servicialisation de l offre en int grant la dimension d usage des biens automobiles plut t que de possession l heure actuelle selon les responsables interrog s ces initiatives ne sont cependant pas destin es g n rer de la rentabilit
273. e de r activit et de flexibilit et diversifier leurs canaux de communication et de distribution en utilisant notamment des plateformes internet Parall lement les acteurs alternatifs ont pleinement tir profit de l essor des technologies num riques pour fonder l essence m me de leur business model qui repose sur la cr ation de plateformes num riques d changes entre individus particuli rement intuitives et innovantes Les acteurs alternatifs sont en effet tr s habiles dans la ma trise des m canismes de l conomie num rique en particulier dans la cr ation de solutions ergonomiques rapides et s curis es qui s duisent les utilisateurs et permettent d ancrer les pratiques de consommation collaborative dans les habitudes de consommation Pour Olivier Marchesson fondateur de Jobapic plateforme de mise en relation de particuliers et professionnels pour des services de jobbing le succ s des plateformes d mat rialis es de la consommation collaborative tient notamment trois fonctionnalit s La facilit de navigation et l intuitivit du site La rapidit de service et la transparence de l information L application mobile Uber par exemple permet en moins de 5 minutes de trouver un chauffeur pour r aliser le trajet d sir et de disposer d informations sur ledit chauffeur ainsi que sur le trajet temps d arriv e trajet et devis estim s La mise en uvre d un syst me de paieme
274. e du partage est en fait une conomie de la transaction dans laquelle tout est commercialis La marchandisation des changes pose particuli rement question lorsqu elle porte sur des biens communs tels que les places de parking Sur Silicon 2 0 J r me Marin revenait r cemment sur trois applications de parking n es San Francisco Les deux premi res Sweetch et Monkey Parking permettent l utilisateur qui quitte une place de la vendre quelqu un qui en cherche une via une application d di e tandis que la troisi me ParkModo propose d embaucher des gens pour chercher une place votre place contre r mun ration La municipalit de San Francisco a port plainte estimant que nul n a le droit de vendre une place de parking public Les start up r pondent en pointant le fait qu elles ne vendent pas des places mais de l information ce qui permet de r duire la congestion Le th me du Festival OuiShare Fest de l ann e 2015 intitul Lost in Transition Perdus dans la transition refl te bien ce questionnement Comme le rappelle Aur lie Barbaux journaliste de l Usine digitale 6 D finition du capitalisme L conomie de A Z Alternatives conomiques http www alternatives economiques fr Dictionnaire_fr_52__ def230 html 64 In a genuine sharing economy we would all be lending and borrowing based on trust What we call the sharing economy is in fact a transactional economy
275. e et environ 50 d entre eux consid raient que la pratique allait se d velopper l avenir Plusieurs signaux tendent ainsi indiquer que ce secteur d activit devrait continuer prendre de l ampleur dans les ann es venir 402 tude TNS Sofres et Nomad is pour le compte de la DGE 2014 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 404 L Observatoire de la confiance La Poste 2013 405 tude 60 millions de consommateurs 2014 Les nouveaux modes de consommation Attitudes et pratiques des Fran ais Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 169 L un d entre eux concerne la hausse des statuts de vendeurs domicile ind pendants VDI et d auto entrepreneurs illustration de la reconfiguration progressive du march de l emploi En effet selon un rapport de la Dares la physionomie de la soci t fran aise ainsi que les mutations profondes du march de l emploi li es l utilisation massive de nouvelles technologies vont provoquer une reconfiguration des besoins et des m tiers horizon 2020 Le vieillissement de la population exerce notamment une dynamique positive sur le d veloppement des m tiers de soin et d aide aux personnes fragiles et aux familles employ s de maison infirmi res assistantes maternelles etc et de vente domicile En 2013 la f d ration de l
276. e et partager des connaissances trouver des solutions 38 0 adapt es aux besoins etc Originalite 320 D couvrir et exp rimenter des choses nouvelles tester des produits diff rents donne le o sentiment d tre l avant garde d un nouveau mode de consommation Aucune de ces raisons 1 20 0 Base ensemble Figure 82 Motivations possibles la pratique de la consommation collaborative DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Il est remarquer que cette dimension sociale et environnementale est plus ou moins forte selon les secteurs d activit Par exemple les objectifs de lien social et de solidarit sont plus pr gnants dans les secteurs transporter stocker se nourrir ou se faire aider alors que ceux du respect de l environnement et de l engagement soci tal sont plus pr sents pour les secteurs se loger s quiper et s habiller Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 217 3 2 Freins la pratique de la consommation collaborative La question de la s curit des individus et de la confiance vis vis des plateformes collaboratives appara t comme un enjeu cl pour le d veloppement de la consommation collaborative Les r pondants l enqu te nationale sur la consommation collaborative men e dans le cadre de la pr sente tude ont t
277. e iruri auai hi en uagara Sali nn EE H F OuiShare est une communaut fond e en 2012 et d di e aux y ENE pratiques collaboratives Elle regroupe 80 membres actifs et WELCO M E L J i plusieurs milliers de membres contributeurs r partis en Europe to the Collaborative Society 1 Am rique latine et Afrique du Nord B g 0uiSharg is a glabal community Wat congects people gi Ses principales activit s consistent organiser des v nements CHEN l FT IS cp fiess and LES locaux fournir des productions intellectuelles servir d incubateur ainsi qu former ou accompagner diff rents types d acteurs impliqu s dans des projets collaboratifs Ces actions visent acc l rer la transition vers une conomie collaborative et faciliter les changes entre les principaux interlocuteurs 4 4 2 Partenariats entre acteurs alternatifs et acteurs conventionnels Les partenariats s effectuent galement avec des acteurs conventionnels dans le but de d velopper une nouvelle offre commune ou de d velopper et consolider leur offre dans une logique gagnant gagnant d veloppement du parc d activit etc ce titre Costockage vante les services de Delamaison fr Drivy s curisation des transactions renforcement de la relation client atteinte d une masse critique s associe Bosch via sa filiale Bosch Car Service entretien de v hicules ouvrant ainsi sa plateforme aux v
278. e jeunes agriculteurs en tant qu offreurs Ils ont par ailleurs davantage confiance aux TPE PME pour d velopper le secteur de l alimentation Ces dermiers exercent galement des pratiques li es au transport alternatif et au logement collaboratif et s engagent r guli rement dans le b n volat Enfin pour le segment de la restauration la pr sente tude r v le que les profils prenant part des repas participatifs sont des hommes ou des femmes de la cat gorie CSP et originaires du Sud Ouest Ils ont galement des pratiques collaboratives li es au transport et au logement Les repas participatifs repr sentent une alternative originale et conviviale pour rencontrer de nouvelles personnes Relations entre les membres et notion de communaut Les relations entre les membres des communaut s varient fortement en fonction du type de fonctionnement des plateformes Pour les Amap et autres syst mes impliquant un engagement r gulier ex partage de jardins les liens entre membres d une communaut sont centraux Les membres se c toient fr quemment et les fonctions et Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 130 responsabilit s sont g n ralement occup es tour de r le selon un syst me de rotation ex pour les Amap distribution de paniers participation l organisation de visites de ferme et d ateliers p dagogiques etc Initialement ouvertes toute personne souhaitant se jo
279. e l conomie collaborative l assouplissement de la r glementation dans le secteur du logement notamment pour faciliter l change ou le partage de chambres et d appartements la cr ation d une structure professionnelle pour contr ler et pr coniser des recommandations aux entreprises du secteur collaboratif la construction de voies de covoiturage entre les villes etc Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 271 Suite ce rapport le gouvernement britannique s est montr tr s r actif Il s est ainsi engag mettre en uvre la quasi totalit des actions propos es d ici 2016 Une partie de ces actions sont transverses tandis que d autres sont sectorielles logement transport environnement etc Elles incluent notamment La mise en place de deux villes du partage pilotes Leeds et Manchester o sera d ploy un ensemble de services collaboratifs suite un programme de sensibilisation des citoyens espaces de bureaux partag s transport et logement collaboratifs partage de comp tences r seaux collaboratifs de citoyens etc Le d veloppement d outils de statistiques par l Office national des statistiques ONS afin de mesurer l impact de la consommation collaborative Un rapport de faisabilit sera publi l t 2015 La diffusion de conseils sur mesure sur le site du gouvernement afin d informer les particuliers offreu
280. e la campagne de publicit Never a stranger d Airbnb de mai 2015 3 3 Typologie de cinq profils de particuliers demandeurs et offreurs collaboratifs Une analyse statistique a t effectu e afin d identifier des groupes homog nes de particuliers offreurs et demandeurs de biens et services collaboratifs en fonction de leurs r ponses un certain nombre de questions pos es lors de l enqu te quantitative Les r sultats ont permis d laborer une typologie constitu e de cinq profils types de r pondants caract ris s par le niveau de confiance accord la consommation collaborative et par les types de motivations int r t plut t social et environnemental ou conomique On distingue le groupe des opportunistes des futurs adeptes id alistes des engag s des r fractaires et enfin des d us critiques Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 219 Niveau de confiance Elev Les engages 13 Les r fractaires 40 Les opportunistes Principal levier 8 Pr occupations sociales et environnementales Les futurs adeptes Id alistes 33 Faible Int r t conomique Les d us critiques 6 Figure 85 R partition des 5 profils types de particuliers offreurs et demandeurs collaboratifs Nomad is TNS Sofres 2015 Les opportunistes qui repr sentent 40 de l chantillon sont le groupe de p
281. e les autres segments n aient pas d interactions particuli res avec les pouvoirs publics 2 1 4 2 Autres acteurs L effort de structuration de ce secteur est entrepris par des r seaux collaboratifs et par les acteurs conomiques eux m mes Il semble cependant que le r seau le plus structur soit l encore celui du covoiturage En effet les diff rents acteurs se sont r unis au sein de la F d ration Du Covoiturage F duco afin de faire pr valoir leurs int r ts et de porter leurs revendications mais galement d engager un dialogue entre les acteurs afin de structurer et dynamiser le segment de march En effet la F duco s adresse en premier lieu aux pouvoirs publics afin de promouvoir les aires de covoiturage en France et valoriser les initiatives des territoires en faveur de ce mode de transport De m me les acteurs du covoiturage militent pour l organisation d une journ e Covoiturage pour permettre l implication effective de l ensemble des acteurs et sensibiliser le grand public aux atouts de ce mode de transport Les acteurs du covoiturage ont en effet l ambition de s ins rer pleinement dans l environnement quotidien des individus C est pourquoi la F duco tente d apporter des solutions aux in galit s sociales face l automobile et les cons quences qui en r sultent par exemple dans le domaine de l emploi et de l accessibilit via l organisation et la participation des tables ro
282. e leurs services les acteurs de la consommation collaborative notamment les plus importants qui sont parvenus lever des fonds doivent recourir diff rentes prestations fournies par des acteurs de la fili re du num rique d apr s PIAU et le p le de comp titivit Cap Digital on compte en le de France 20000 entreprises et pr s d un demi million d emplois sp cialis s dans les NTIC dont 136 000 chercheurs et techniciens qui repr sentent pr s de 8 des emplois de R amp D en Europe D autre part au fur et mesure qu ils gagneront en maturit et atteindront une certaine taille critique les acteurs de la consommation collaborative auront m caniquement des besoins croissants dans diff rents services d appui transverses assurances financements t l communications s curit des transactions maintenance marketing relations clients consommations interm diaires etc relais de croissance utiles pour les 70 VizEat rassemble des personnes qui souhaitent partager un repas ainsi qu un moment de partage de convivialit et de d couvertes en r servant un repas chez l habitant L h te fixe le menu le prix la date l heure et la dur e du repas qu il propose ainsi que le nombre de voyageurs qu il souhaite accueillir La plateforme leader europ en en repas domicile est pr sente dans plus de 50 pays et compte plus de 20000 inscrits Source https fr vizeat com pages a propos 7 AlittleMarket regro
283. e mettent pas en jeu le m me type de communaut et ne requi rent pas le m me niveau de confiance entre les utilisateurs d une plateforme Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 67 gt Covoiturage La notion de communaut et de confiance entre ses membres est particuli rement centrale dans les mod les mis en place par les plateformes de covoiturage au premier rang desquels figure BlaBlaCar Ce segment d activit ayant t l un des premiers de la consommation collaborative se d velopper il a d affronter les r ticences et la m fiance des particuliers F d rer une communaut et installer des relations de confiance entre ses membres a donc t au c ur de sa strat gie de d veloppement et continue de l tre Les plateformes de covoiturage ont d apporter des gages de s curit solides afin de d velopper leur activit et lever certains freins en exigeant de leurs membres qu ils prouvent leur identit via leur num ro de t l phone et compte mail et en mettant en place des syst mes de notation entre les utilisateurs d terminant ainsi leur bonne ou mauvaise r putation et par cons quent leur fr quentabilit BlaBlaCar par exemple a mis au point un syst me de rang en fonction du nombre de commentaires et notes positives laiss es par les covoitureurs d butant habitu confirm expert ambassadeur avec certaines r compenses pour les ambassadeurs comme le fait d
284. e par Nomad is et TNS Sofres sur la consommation collaborative plus de 70 des personnes interrog es affirment qu l avenir les entreprises classiques devraient proposer plus de services de ce type L int r t port la consommation collaborative par les acteurs conventionnels varie proportionnellement avec le degr de maturit du secteur et la pr sence d acteurs de premier plan au niveau national voire international Ainsi dans le secteur se d placer certains acteurs conventionnels dont le champ d activit croise celui des plus gros acteurs fran ais de la consommation collaborative BlaBlaCar Drivy etc vont jusqu d crire la consommation collaborative comme un ph nom ne contre lequel il est inutile de r sister Pour Marie C cile Rochet directrice marketing clients Communication RSE du groupe Mobivia la consommation collaborative est strat giquement importante et le ph nom ne peut tre rapproch de par son ampleur et son importance d un autre tournant strat gique du groupe dans les ann es 1970 avec l mergence Jobapic est un service de mise en relation entre particuliers permettant de se rendre quelques services En publiant gratuitement une annonce sur le site internet l utilisateur recevra plusieurs propositions de la part d intervenants particuliers ou professionnels situ s dans une zone g ographique proche de celle du particulier ayant post l annonce L utilis
285. e recommandations identifi s par le biais de l tude Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 289 AXES DE RECOMMANDATIONS Axe n 1 Valoriser la consommation collaborative comme axe de d veloppement strat gique pour les acteurs conomiques et les territoires Les acteurs de la consommation collaborative notamment les nouveaux entrants insistent sur l importance d adopter une approche diff renci e selon les acteurs et les secteurs de la consommation collaborative car il existe une grande diversit d objectifs de mod les et de types de valeur cr e Il faut notamment distinguer les organismes but lucratif et non lucratif qui fonctionnent selon des logiques tr s diff rentes A ce titre il serait ainsi recommand de mener une analyse pr cise pour chaque activit au sein des diff rents secteurs de la consommation collaborative en cherchant comprendre en quoi consiste la nouvelle offre et de quelle mani re sous quels aspects elle concurrence ou renforce l offre d acteurs existants ex diff rence entre concurrence d usage et concurrence d activit en documentant et en objectivant ses impacts soci taux et son utilit sociale sur l cosyst me local impact sur le pouvoir d achat des m nages conomie compl ment de revenus amortissement d un quipement fluidification des changes massification des flux touristiques etc cr ation destructio
286. e un march de pr s de 12 milliards d euros La croissance du march de l occasion profite diff rents canaux de distribution aussi bien physiques brocantes braderies etc que d mat rialis s plateformes internet Pour l achat comme pour la vente de biens d occasion Internet apparait cependant de plus en plus attractif et s duit les consommateurs notamment pour son efficacit En 2014 76 des Fran ais ont d j achet un bien sur une plateforme de vente entre particuliers et plus de 40 des particuliers ont utilis majoritairement des plateformes internet dans leurs achats ou ventes d objets de seconde main alors qu ils n taient que 33 avoir achet un bien d occasion sur Internet en 2011 Comme l indique une tude de l Ademe parue en 2012 Dans l ensemble depuis 2010 les sites internet de mise en relation et les revendeurs sont en croissance en termes de nombre de structures de chiffre d affaires et d emploi Le succ s des brocantes et vide greniers ne se d ment pas En revanche les d p ts ventes traversent une crise importante et voient leur nombre de structures leur chiffre d affaires et leurs emplois d cro tre de mani re marqu e Les journaux de petites annonces ont quasiment disparu depuis 2010 31 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 332 ObSoCo 2013 333 tude
287. eeesssssssssssssse 216 3 1 2 Des pratiques motiv es par le pouvoir d achat mais attach es des valeurs de solidarit de lien social et d CONSCIENCE CNVronNemental Eseti a E dinar 217 3 2 Freins la pratique de la consommation collaborative essssessocesscecsocescceceocecococcccceccoceccocccscecccsceesceees 218 3 3 Typologie de cinq profils de particuliers demandeurs et offreurs collaboratifs ss 219 4 QUALIT DE L OFFRE EXISTANTE a EE 224 4 1 Attraction et conversion des prospects pour l atteinte d une taille CritiQue ssssssssssssssssssse 224 ALL CADACN S P Sd et le ce nn 225 4 1 2 Communiquer efficacement pour se faire CONNA tTE seen 226 4 13 Gagner la confiance des utilisateurs essri as Mare ns ter ant Nantes 228 4 2 Qualit de l offre et fid lisation de la client le 0000000000000000000oeessssoossooessssososssssssssoossssessssossssssssssooss 231 4 3 Viabilit des mod les CONOMIQUES sseesseesseessccesscocescccecccecscccccceccoceccceccoceccocecocecsocecoocccoceccoceesoesscecssceesse 232 4 3 1 Acteurs alternati Sassay men nsc tiennent teinte near ne 232 4 3 2 Acteuts CONVENU onne S aeara a E AS a A a ee ts basses 234 4 4 Passerell s entre ACCUS NT nt SEA O O A S 234 4 4 1 Partenariats entre acteurs alternatifs siennes 234 4 4 2 Partenariats entre acteurs alternatifs et acteurs conventionnels 235 443 Projets terr
288. el de d veloppement 1 1 2 1 Une volution des pratiques au cours des 12 derniers mois Si les Fran ais indiquent en majorit que leurs pratiques de consommation collaborative sont rest es stables au cours des 12 derniers mois la dynamique est cependant positive avec plus de r pondants estimant que leurs pratiques ont augment que de r pondants estimant qu elles ont diminu Ce constat est particuli rement valable pour les pratiques suivantes Le covoiturage pour des d placements occasionnels 35 des adeptes de cette pratique consid rent que leur recours au covoiturage a augment au cours des 12 derniers mois contre 20 qui consid rent qu il a diminu D achat de produits frais un producteur de mani re collaborative avec La Ruche qui dit Oui ou une Amap par exemple 38 ont augment leurs pratique 24 ont diminu Le covoiturage pour des trajets r guliers 34 ont augment 27 ont diminu Le troc lachat la vente de productions fruits l gumes entre particuliers 34 ont augment 20 ont diminu La vente de biens des particulier 30 ont augment 23 ont diminu L achat de biens des particuliers 27 ont augment 24 ont diminu Certaines pratiques b n ficient par ailleurs d un potentiel important s valuant au nombre de r pondants ayant d clar envisager de d couvrir la pratique dans les mois venir 26 envisagent ainsi
289. elle inclus des acteurs conventionnels Ils sont par exemple nettement plus d clarer voter pour s lectionner un projet propos par une entreprise conventionnelle 42 vs 20 ou avoir particip en tant que consommateur la conception d un produit d un service 40 vs 19 En termes de pratiques plus alternatives ces m nages sont plus nombreux que le reste de la population r aliser du covoiturage pour des trajets ponctuels 44 vs 25 de l h bergement payant entre particuliers 33 vs 20 ou des achats de produits frais au producteur 43 vs 28 Concernant les transactions de biens ils d clarent davantage avoir d j donn 40 vs 25 Ils ont galement effectu plus que le reste de la population des transactions de jouets Pour les transactions de service entre particuliers ils sollicitent plus souvent des services pour la garde d enfants ou les t ches m nag res Mais la fr quence laquelle ils sollicitent ces services est plus souvent de l ordre de moins de une fois par mois Dans leur description de la Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 35 consommation collaborative ils mettent en avant la convivialit 34 vs 20 Ils pr f rent cependant poss der le bien neuf d s lors qu ils en ont le choix 81 vs 64 1 2 1 1 Profils des consommateurs selon leur engagement b n vole En 2013 40 des Fran ais donnaient de leur temps gratuitement Par
290. emenagement espace presse communiques statistiques marche demenagement html Transport de colis PiggyBee un biz qui fait le buzz Samuel Roumeau Le blog de la consommation collaborative 24 04 2014 https consocollaborative com 4708 transport de colis piggybee un biz qui fait le buzz html c Se loger tudes sondages rapports Acc s au logement et immobilier de demain vus par les jeunes sondage r alis en mars 2014 par l Institut CSA Assises des 7 Rencontres Nationales du eTourisme institutionnel organis es en juin 2011 Pau Barom tres de la colocation Appartager com 2013 2014 Barom tre MeilleurAgent com des prix de l immobilier 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 323 Chiffres cl s du tourisme dition 2013 Direction G n rale des Entreprises Habitat participatif un nouvel lan IAU le de France juillet 2013 Les Fran ais et leur habitat perception de la densit et des formes de l habitat tude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la ville en janvier 2007 Livre Blanc de l Habitat Participatif coordination co Quartier Strasbourg 2011 Nouvelles consommations nouvelle confiance Les Fran ais et la consommation collaborative tude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la Confiance Groupe La Poste en 2013 Observatoire de l e tourisme 2014 tude r alis e par Next Content
291. ement reposant sur du b n volat et limitant le recours des outils de communication centralisation des informations Chaque structure est autonome et ses principales 302 http touscuistots fr 303 http www mamijote com 34 http www livemyfood eu index php action concept 305 https www voulezvousdiner com fr 306 http www bienvenueamatable com fr 30 https www cookening com fr 308 http www icooknmeet com 3 http www eatwith com 310 http www colunching com 3H OuiShare magazine Quand deux start up se disent oui novembre 2014 http magazine ouishare net fr 2013 1 1 quand deux startups se disent oui Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 137 interventions sont li es l abonnement annuel des membres ainsi qu l organisation des sessions de livraison Certaines structures proposent galement des recettes de cuisine compatibles avec le panier de la semaine Les ruches de LRODO ont un r le d interm diation plus soutenu et r gulier en sollicitant chaque semaine la communaut de membres mails de rappel relance pr sentant les produits sur le site de LRQDO enregistrant les commandes effectu es par chaque membre sur le site et en validant ou non le palier minimum n cessaire au d clanchement des commandes et la venue des producteurs sur les sites de livraison organisant et pilotant les livraisons Le r le de la reine des abeilles qui c
292. ement en commun le fait de tendre vers des structures oligopolistiques voire monopolistiques avec la domination de poids lourds qui d tiennent une part cons quente des parts de march Leboncoin sur le secteur s quiper et les Amap et La Ruche qui dit Oui sur le secteur se nourrir Ces leaders font cependant face une concurrence largie qui se sp cialise sur diff rents segments de march 1 5 1 3 Groupe 3 march s atomis s en d veloppement Le troisi me groupe rassemble deux secteurs de march s dont l activit est en plein essor mais qui concernent des volumes d affaires moins importants que les secteurs pr c demment cit s Les secteurs se faire aider 34 acteurs et s habiller 23 acteurs sont jeunes et font l objet d un int r t croissant de la part des consommateurs En cons quence ils attirent de nombreux acteurs conomiques qui cherchent s imposer sur leurs segments respectifs Ces acteurs doivent cependant composer avec la pr sence de leaders d autres secteurs d activit au profil g n raliste en particulier Leboncoin 1 5 1 4 Groupe 4 march s en d marrage Enfin le dernier groupe se compose de deux secteurs d activit aux volumes d affaires encore marginaux les secteurs se divertir 17 acteurs et se transporter stocker des objets huit acteurs Extr mement r cents galement 80 des entreprises pr sentes ont t fond es partir d
293. ement juridique de l habitat participatif permis par la loi ALUR devrait inciter les grands groupes du BTP d velopper leurs activit s dans ce domaine 230 Oser la mutualisation dans le logement social Club Construction Durable mai 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 109 2 3 4 STRUCTURATION DU SECTEUR 2 3 4 1 Par les pouvoirs publics En s appuyant sur la loi ALUR les pouvoirs publics fran ais tentent l heure actuelle d encadrer sur le plan l gislatif le coh bergement comme le cohabitat avec toutefois des raisons sous jacentes et des r sultats variables selon les pratiques Renforcer le contr le sur les pratiques de coh bergement fait partie des d marches r centes entreprises par les pouvoirs publics Le Code du tourisme article D 324 1 donne une d finition des meubl s de tourisme qui sont une forme particuli re de location saisonni re et sont vocation touristique les meubl s de tourisme sont des villas appartements ou studios meubl s l usage exclusif du locataire offerts en location une client le de passage qui y effectue un s jour caract ris par une location la journ e la semaine ou au mois et qui n y lit pas domicile La location saisonni re est d finie par l article 1 1 de la loi n 70 9 du 2 janvier 1970 r glementant les conditions d exercice des activit s relatives certaines op rations portant sur les immeubl
294. ement sup rieurs Cette h g monie est contest e par de nombreux acteurs au niveau europ en et des mesures sont actuellement en cours pour tenter de limiter la toute puissance du g ant du Net bien qu elles ne r pondent pas directement au probl me voqu pr c demment Le Parlement europ en a ainsi vot une r solution anti Google en novembre 2014 pour abus de position dominante Google est accus de contrevenir aux r gles de la libre concurrence en favorisant ses propres services commerciaux et publicitaires sur son moteur de recherche au d triment de ses concurrents 5 Source entretien avecBlandine Damour Animal Fut 05 12 2014 Nomad is 537 Le Parlement europ en appelle au d mant lement de Google La Croix 27 11 2014 http www la croix com Actualite Economie Entreprises Economie Le Parlement europeen appelle a demanteler Google dans un vote symbolique 2014 11 27 1243898 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 227 Advertising pis CK E oog le AdWords Govgle Analytk Google Culture amp devices CT ul Cou vale poge dA2303 n T b K 100 Day P Carte chrome NEXUS Shopping Con ile paces 3 N Con wle checkout Google shopping Diir z Ea Google Coude TV Google CL Le g am s moger Prim ct amp Google Social networks Content amp news Figu
295. en mars 2014 Oser la mutualisation dans le logement social Club Construction Durable mai 2014 Recensement des projets d habitat participatif ADESS Pays de Brest The Rise of the Sharing Economy Estimating the Impact of Airbnb on the Hotel Industry Georgios Zervas Davide Proserpio John Byers Boston U School of Management Research No 2013 16 d cembre 2013 Articles de presse clairages sur le march alternatif AFP 26 02 2015 Airbnb apr s San Francisco Paris veut mieux encadrer les locations Vincent Michelon Metronews 08 10 2014 https www gcoopgle fr search q Airbnb 3A apr C3 A8s San Francisco 2C Paris veut mieux encadrer les locations amp rlz 1C1CHFX_frFR5S28FR528 amp oq Airbnb 3A apr C3 A8s San FranciscoZ 2C Paris veu t mieux encadrer les locations amp aqs chrome 69157 513101 7 amp sourceid chrome amp es sm 93 amp ie UTE 8 Airbnb la justice fran aise a condamn son premier utilisateur pour une sous location ill gale The Huffington Post 21 05 2014 http www huffingtonpost fr 2014 05 21 airbnb france paris justice legalite loi_n_5365470 html Appartager com rach te Colocation fr Le Nouvel Observateur 24 07 2012 http tempsreel nouvelobs com immobilier logement 20120724 0BS8065 appartager com rachete colocation fr html Habitat participatif la COPrO de demain Le Monde 16 11 2013 http www lemonde fr economie article 2013 11 16 habitat participatif la
296. en s est g n ralement traduit par des subventions par une couverture de pr t par un pr t direct etc Sans ce soutien de nombreux fondateurs de start up estiment que leurs structures n auraient pu merger 1 5 8 Principaux fournisseurs des acteurs fran ais Les mod les conomiques des plateformes collaboratives sont majoritairement peu intensifs en capital humain technique et financier en comparaison de leurs concurrents conventionnels nombre de salari s infrastructures mat riel de production etc Leurs principaux besoins portent surtout sur le d veloppement de plateformes Internet ergonomiques fluides intuitives puissantes et s curis es S1 une partie des acteurs de la consommation collaborative con oivent l ensemble des fonctionnalit s en interne c est notamment le choix strat gique effectu par le dirigeant de Jobapic plateforme de mise en relation de particuliers et de professionnels pour des services de jobbing une majorit sous traite trois principales activit s g olocalisation paiement en ligne v rification d identit 1 6 5 types de r ponse des acteurs conventionnels Une proportion encore relativement faible des entreprises conventionnelles propose aujourd hui des services collaboratifs Cette part pourrait n anmoins fortement augmenter dans les mois et ann es venir pour r pondre notamment aux attentes de la client le En effet selon l tude port
297. ence de s adresser d autres consommateurs au sein de la communaut constitue le second crit re de s lection Le consommateur doit pouvoir identifier le ou les membres avec lesquels 1l interagit pour un acte de consommation y compris par le biais d un pseudonyme 3 2 2 Ouverture de la communaut Cette communaut doit par ailleurs tre ouverte L acte de consommation doit pouvoir tre effectu par tout particulier d sirant rejoindre la communaut sans qu il n existe de lien pr existant entre les membres ex famille amis Des cercles plus restreints peuvent se former sur des crit res g ographiques par exemple mais cette condition pr alable d ouverture et de mise en relation de particuliers ne se connaissant pas au pr alable est fondamentale Sont ainsi exclus du p rim tre de l tude les changes de biens services et argent uniquement entre proches ex pr t de voiture entre membres d une m me famille colocation entre amis etc Les communaut s de consommateurs tudi es au cours de l tude doivent enfin recourir des plateformes physiques ou d mat rialis es pour organiser lacte de consommation ex prise de contact et ou le r aliser contractualisation Une part importante des activit s de consommation collaborative s appuie sur le d veloppement et la d mocratisation des NTICSs Cependant la pr sente tude ne limite pas l analyse aux plateformes internet et inclut galeme
298. enir des services financiers dans le Grand Ouest et d sireux de les promouvoir afin de r pondre aux besoins des entreprises des collectivit s des investisseurs et des pargnants 5 RETIS a rassembl les technopoles puis les CEEI Centres europ ens d entreprises et d innovation et les incubateurs publics r partis sur l ensemble du territoire fran ais y compris les DOM TOM Depuis 2008 il s est ouvert aux p les de comp titivit et aux incubateurs d tablissements d enseignement sup rieur comme membres associ s RETIS s ouvre aujourd hui encore de nouveaux membres en devenant un v ritable r seau des territoires et cosyst mes d innovation Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 48 Dans le domaine de la consommation collaborative trois porteurs de projets ont lev des fonds gr ce aux rencontres Start West Mon p tit voisinage r seau social de voisinage laur at du prix de la r gion Bretagne en 2015 Good Spot plateforme collaborative internationale de mise en relation de guides locaux et de voyageurs laur at du prix coup de c ur en 2014 Cifyzencar location de voitures entre particuliers qui a rejoint Buzzcar en 2013 laur at du prix commercialisation en 2012 ZOOM SUR Fundme fr plateforme num rique de mise en relations de start up et investisseurs Depuis son lancement en juin 2012 par deux dipl m s de l cole de commerce Audencia Nante
299. ens e Les sites privil gient plut t le troc entre deux ou plusieurs particuliers Les plateformes de troc ob issent g n ralement des mod les plus complexes que les plateformes d achat ou de vente En effet l une des difficult s du troc consiste mettre en relation des personnes ayant des besoins se correspondant parfaitement Certains acteurs se montrent particuli rement innovant l image de My Recycle Stuff dont les fondateurs ont con u un outil informatique sp cifique permettant d organiser des boucles de troc pouvant inclure jusqu 64 personnes L outil enregistre l ensemble des demandes et des offres des troqueurs et propose des combinaisons en fonction des r sultats sous forme de cycles d change plusieurs gt Sans contrepartie Sur ce segment de march de nombreux acteurs sont pr sents aussi bien sur le sous segment du don que du pr t d objets entre particuliers Les plateformes les plus connues sont Donnons org 600 000 visites par an Recup net ou encore Freecycle qui compte 55 000 membres r partis dans pr s de 130 groupes travers la France Les plateformes de don ou de pr ts d objets entre particuliers ont tendance s organiser sous la forme de r seaux sociaux locaux dans le but de favoriser le d veloppement de relations d entraide et de convivialit La situation est particuli rement vraie pour les plateformes de pr ts qui n cessitent pour fonctionner de g n r
300. ent Par exemple le march de la location collaborative de machines laver ex Lamachineduvoisin qui fonctionne sur un rythme hebdomadaire va tre tr s diff rent 53 http www lamachineduvoisin fr fr La plateforme propose aux particuliers propri taires de machine laver de les mettre disposition d autres particuliers vivant dans le voisinage contre r mun ration Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative Dre de celui de la location de taille haies ex ILokyou rubrique Mat riel de jardin qui fonctionne plut t sur un rythme semestriel voire annuel La raret originalit de la demande Plus un bien service est rare non en termes de fr quence mais en termes de pratiquants et moins le pool d offreurs doit tre important m me si ce besoin est fr quent C est notamment le cas des quipements haut de gamme sp cialis s dans des secteurs d activit ex robot m nager perfectionn tondeuse autoport e etc Pour ces raisons aucun acteur interrog dans le cadre de l tude n a t en mesure de fournir des l ments quantitatifs pr cis sur la d finition d une masse critique pour un march donn aussi bien du c t des fondateurs de plateformes que de leurs investisseurs Rodolphe Menegaux Partner Directeur Associ d X Ange Private Equity explique qu il est difficile de d finir l avance une taille critique sur un march don
301. ent Europ en et du Conseil du 25 octobre 2011 relative aux droits des consommateurs eBay Tr sors Cach s Enqu te BVA pour eBay 2014 co colo en famille consommer mieux en d pensant moins Consom action CLCV 2009 conomie du partage enjeux et opportunit s pour la transition cologique IDDRI Juillet 2014 L ge des low tech vers une civilisation techniquement soutenable Bihouix Philippe 2014 L av nement de la consommation collaborative quel mod le conomique en France en 2030 E Dumortier ILoKY ou avril 2013 La consommation collaborative de nouvelles perspectives pour les consommateurs et les entreprises sur le march de l Union europ enne CESE mars 2014 La consommation collaborative ou participative un mod le de d veloppement durable pour le 21 si cle CESE janvier 2014 La consommation responsable entre bonne conscience individuelle et transformations collectives Collectif d tudes sur les pratiques solidaires 2007 La consommation responsable de A Z Marie France Corre 2008 La nouvelle soci t du cout marginal z ro Rifkin 2014 La vie share mode d emploi consommation partage et modes de vie collaboratifs Anne Sophie Novel 2013 Le nouvel art des co covoiturage crowdfunding amap fablabs comment et pourquoi vous y viendrez D cisions Durables 2014 Les clefs du renouveau gr ce la crise conomie de la fonctionnalit mode d emploi pour les dirigeants d ent
302. ent aucune restriction de ce type Enfin les d lais de livraison peuvent tre lev s et la plage horaire de livraison trop vaste et incertaine obligeant souvent le client se rendre un point de livraison physique Selon le tarif choisi la livraison par un acteur conventionnel met en moyenne trois cinq jours En choisissant un acteur collaboratif les particuliers d terminent entre eux le jour et l heure de r ception ainsi que l endroit gt Livraison de plats cuisin s et de courses La majorit des enseignes de grande distribution Auchan Carrefour Intermarch etc ainsi que de nombreux restaurants et cha nes de restaurant disposent aujourd hui d un service de livraison domicile des achats effectu s sur leur site En effet selon une tude Xerfi de 2014 les enseignes de distribution poursuivent l extension de leur r seau de drives Le parc total install a en effet atteint plus de 2 700 drives la fin de l ann e 2014 apr s une progression de 40 en 2013 et un chiffre d affaires de 19 millions d euros Ces acteurs r pondent ainsi aux attentes des consommateurs en termes de proximit et d imm diatet et augmentent l assortiment disponible qui en un an est pass de 10 134 10 346 r f rences en moyenne Selon cette tude la p n tration du drive s l ve en effet 28 2 chez les jeunes couples soit 2 5 fois plus que la moyenne des consommateurs 11 1 De m me certains acte
303. ent en effet majoritairement dans les situations de changement de transit ex nouvel enfant d m nagement changement de situation professionnelle etc et ne met en relation que deux individus de mani re ponctuelle sans interaction majeure Chaque demande correspond par ailleurs un besoin nouveau et rien n indique que ce qui pouvait repr senter une solution id ale un moment ne soit galement la meilleure option dans une configuration diff rente De m me le transport d objets entre particuliers met en relation deux individus pour une dur e tr s br ve et galement sans interaction particuli re Il peut se cr er des liens durables entre deux individus mais les besoins sont principalement ponctuels De fait la majorit des plateformes de logistique collaborative ne semble pas consid rer la constitution d une communaut comme un pr requis leurs activit s l exception notable de la plateforme Cocourses qui n cessite une certaine masse critique pour rendre le service disponible Un param tre fondamental concerne cependant l tablissement d un climat et de relations de confiance entre les particuliers Selon les fondateurs de Costockage les plateformes de logistique collaborative rencontreront un vif succ s condition qu elles arrivent garantir un niveau lev de confiance entre les utilisateurs C est l enjeu num ro un Pour cela les plateformes de stockage et de livraison ont sig
304. ent par Internet et g n rent un surplus qui permet notamment de r aliser des investissements pour d velopper le site nouvelles options expansion internationale etc Les fondateurs expliquent que les frais pay s l avance par le consommateur limitent les d sistements de derni re minute Cette r tribution n tait pas forc ment pr sente au d marrage de certaines initiatives mais elle s est progressivement impos e sur l ensemble du segment Lorsque le concept consiste se retrouver entre particuliers pour un repas chez un professionnel une alternative consiste se r mun rer sur des publicit s pr sentes sur le site et n gocier des tarifs aupr s des restaurateurs C est notamment le mod le de Colunching Les mod les du sous segment de l achat vente de plats entre particuliers sont assez diff rents Un premier mod le consiste proposer un abonnement mensuel aux cuisiniers amateurs leur permettant de pr senter leurs plats sur la plateforme avec un syst me d options payantes pour acqu rir une meilleure visibilit Par exemple le site Touscuistofs propose trois formules d abonnement dont le montant varie avec la dur e d engagement Un second mod le consiste proposer dans un premier temps un acc s gratuit l ensemble des membres pour attirer le plus grand nombre de consommateurs et atteindre une masse critique puis proposer des formules payantes affichage des publication
305. ent participatif en lan ant l op ration 1 clic pour 1 projet sur la plateforme Ulule BNP Paribas http www bnpparibas com actualites presse bnp paribas confirme sa participation eclosion du financement participatif lancant GDF Suez lance des financements participatifs pour les nergies vertes Jean Claude Bourbon La Croix 16 03 15 http www la croix com Actualite Economie Entreprises Economie GDF Suez lance des financements participatifs pour les energies vertes 2015 03 16 1291795 L conomie de A Z Alternatives conomiques http www alternatives economiques fr Dictionnaire_fr_52___def230 html La tontine une solution d pargne longue dur e Le Conservateur http www conservateur fr tontine Le crowdfunding au secours de Nice Matin Le Monde 05 08 2014 http www lemonde fr actualite medias article 2014 08 05 le crowdfunding au secours de nice matin_4466897_3236 html Principe de la tontine LaTontine com http www la tontine com avantages Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 331 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 332 Les rapports Pipame d j parus Diffusion des nouvelles technologies de l nergie NTE dans le b timent juin 2009 tude de la cha ne de valeur dans l industrie a ronautique septembre 2009 La logistique en France indicateurs territoriaux septembre 2009 Logist
306. entaires en France R sultats d taill s F vrier 2013 281 Ipsos Le rapport des Fran ais la consommation locale f vrier 2014 L tude a t r alis e du 22 au 27 janvier 2014 aupr s d un chantillon repr sentatif de 1 008 Fran ais g s de 18 ans et plus http www bienvenue a la ferme com files download communique_12022013 pdf 282 Alimentation gouv Stop au gaspillage alimentaire 2012 http alimentation gouv fr stop au gaspillage alimentaire 283 Ipsos 2013 284 http www agencebio org actualites conf rence de presse du 18 fevrier la bio poursuit son developpement 285 L Observatoire de la qualit des aliments Agri Confiance Ipsos un nouvel tat des lieux des attentes des consommateurs Paris Agri Confiance 2009 enqu te men e en septembre 2009 786 Ipsos 287 Ipsos Le rapport des Fran ais la consommation locale f vrier 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 128 Enfin la crise conomique peut pousser les m nages effectuer des arbitrages et rechercher des solutions plus conomiques pour leur consommation alimentaire 2 5 2 2 Typologie des consommateurs Profils types et segmentation Deux grands profils se d tachent dans le secteur de l alimentation collaborative Le premier est rattach aux mouvements d origine de l alimentation collaborative contemporaine et se caract rise par un engagement soci tal militant On y retrouve notamme
307. er une certaine dynamique entre les pr teurs receveurs Paul Ja soutiens ShareVoisins M l on parle mas voisins Figure 59 Espace message de ShareVoisins permettant de communiquer entre membres y compris pour des motifs externes au pr t d objets Le secteur du pr t d objets pourrait tre amen tre modifi dans les mois venir avec l arriv e sur le march de la plateforme hollandaise Peerby qui conna t un franc succ s dans son pays d origine Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 152 A CAE V4 A jat DES A p FT x Figure 60 carte interactive des usagers de Peerby Amsterdam Mod les conomiques tant donn le grand nombre de plateformes et de pratiques dans le secteur de l quipement collaboratif il existe aujourd hui de nombreux mod les conomiques parfois tr s diff rents les uns des autres Leboncoin qui a inspir de nombreuses autres initiatives propose aux utilisateurs un service de base gratuit mais des formules payantes pour les professionnels La plateforme exige de plus une contrepartie mon taire pour certains services visant mettre en avant les offres nombre de photos ordre apparition etc Cependant la majeure partie du chiffre d affaires provient de la vente d espaces publicitaires des annonceurs Ainsi Leboncoin a r alis 92 millions d euros de chiffre d affaires en 2012 D autres platefor
308. er au march conventionnel Conseils et C Conseils et orientation recommandations ex comparateurs Den ne avis clients etc service et si Los D financement mise bois Offre conomique disposition de Pici effet volume ex biens ne Groupon ex Blablacar go Acquisition partag e C Services annexes Figure 109 Acc der au march conventionnel et au march alternatif en s appuyant sur la communaut La fronti re entre les deux types de march n est pas stricte et il existe des passerelles Ainsi le consommateur peut alterner entre plusieurs modes de consommation et les acteurs conomiques peuvent de leur c t investir les deux march s voire d velopper des solutions hybrides Focus sur le concept de communaut Tout au long de l tude on se r f rera la d finition suivante pour aborder la notion de communaut ensemble de particuliers s unissant et interagissant pour solutionner un besoin produit servic financement Si la notion est commune l ensemble des activit s de consommation collaborative tudi es diff rents profils de communaut s seront analys s Ils se distinguent les uns des autres selon 6 axes motivations des membres conscience d appartenance la communaut temporalit du rassemblement structuration de la communaut et organisation des interactions diversit et tendue des ressources partag es ressources mat rie
309. er des dispositifs d incubateurs en accompagnant les start up et en mettant leur disposition leur savoir faire en mati re d industrialisation grande chelle d un bien ou d un service homog n isation de la prestation mise en uvre de dispositifs de contr le d ploiement 566 Les solutions pr sent es ont t identifi es la suite de recherches documentaires et d entretiens pluridisciplinaires et enrichies gr ce la contribution du PICOM P le de comp titivit des industries du commerce http wWww picom fr Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 261 de forces de vente gestion de flottes de livraison relation avec les fournisseurs gestion des flux de tr sorerie etc 2 2 S inspirer des outils et des codes de la consommation collaborative Une deuxi me approche consiste utiliser les outils plateforme de mise en relation paiement en ligne g olocalisation etc et les codes flexibilit retour sur exp rience etc de la consommation collaborative pour am liorer un bien ou une prestation de service et ou pour d velopper de nouvelles offres 2 2 1 Digitalisation et g olocalisation La plupart des grandes enseignes ont d j d velopp un site marchand en ligne et March du e commerce milliards d euros cherchent animer des communaut s de ia E March du B consommateurs Cette digitalisation de commerce l offre s inscrit de plus en plus d
310. er ou des entreprises ce qui tait interdit dans la pr c dente r glementation Elle permet galement aux PME de pouvoir lever jusqu un million d euros aupr s des internautes ce qui permettra de combler un vide dans le financement des jeunes entreprises en faisant le pont entre le financement d amor age g n ralement inf rieur 2 millions d euros et le financement par les fonds de capital risque g n ralement sup rieur 1 million d euros Cette nouvelle r glementation du financement participatif cr e de fait une concurrence directe pour les banques La nouvelle r glementation propose en outre trois nouveaux statuts juridiques aux plateformes de financement participatif un statut assoupli d tablissement de paiement qui devrait permettre aux plateformes de collecter directement quelques millions d euros par an un statut d interm diaire en financement participatif IFP pour les pr ts participatifs qui permettra aux plateformes de pr t de collecter jusqu 1 million d euros par projet tout en limitant la contribution de chaque pr teur sur ce projet 1 000 euros afin de r partir le risque sur de nombreux pr teurs Contrairement aux banques les IFP ne seront pas soumis une exigence de fonds propres en proportion des cr dits accord s un statut de conseil en investissement participatif CIP qui passe de 100 000 euros 1 million d euros le plafond de titres d une m me entrepr
311. ers lectroniques informatiques et audiovisuels sont tr s majoritairement vendus et achet s le don occupe une place beaucoup plus importante dans la cat gorie des meubles et des jouets tandis que le pr t le partage et l change sont des pratiques assez courantes pour les produits et outils de jardinage bricolage Remarque s il est expliqu en introduction que les organismes caritatifs ne font pas l objet d une tude d taill e dans le pr sent rapport et ne font pas partie du p rim tre d tude il n est pas exclu que les r pondants l enqu te les aient inclus dans leurs r ponses Il convient donc de garder l esprit que les r ponses concernant les dons de biens entre particuliers ne peuvent tre exclusivement rattach es aux plateformes collaboratives de mise en relation de particuliers En termes de cat gories de biens chang s entre les particuliers les meubles apparaissent en premier suivis des jouets et jeux et enfin de tous les produits informatiques lectroniques etc On retient ici la notion d change au sens large recouvrant tous types de transactions entre particuliers y compris mon taires Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 146 Pour quels types de biens avez vous d j proc d une transaction avec des particuliers hors famille et amis qul s agisse d achat vente location pr t don partage ou change plusieurs r ponses possibles
312. ers qui mon tarisent leurs comp tences sont souvent dans une course au prix le plus bas afin d tre s lectionn s par le client sans b n ficier de protection particuli re hormis l assurance civile qu il aurait lui m me souscrite Selon Hubert Guillaud journaliste et membre de la FING il convient de faire la distinction entre les services de consommation collaborative gratuits et ceux destin s r aliser du b n fice Il faut distinguer ce qui rel ve du don et ce qui rel ve d une nouvelle forme de marchandisation de la soci t s ins rant toujours un peu plus profond ment au c ur des rapports humains Offrir sa place de parking ou son garage n est pas la m me chose que le louer Le risque est bien celui d un blanchiment social d un social washing tendant faire passer pour social des choses qui ne le sont pas du tout Par cons quent si les services entre particuliers ne sont pas en contradiction avec la r glementation il semble que cette derni re soit amen e voluer L Assembl e nationale a r cemment vot pour aider le secteur des services la personne l all gement de cotisation actuellement de 75 centimes par heure d clar e et port 1 50 euro en 2015 uniquement pour les salari s assurant des gardes d enfants de 6 14 ans et dans la limite de 40 heures par semaine 2 8 4 2 R seaux collaboratifs De nombreuses plateformes d change de services entre particuliers son
313. ertains tats comme la Catalogne la ville de Qu bec ou l tat de New York ainsi que certaines villes comme Paris l gif rent ou engagent des proc dures pour encadrer ces pratiques 1 2 La consommation collaborative change d chelle et de cap La popularisation de la consommation collaborative et son essor ont pu induire un changement dans les motivations des consommateurs Les valeurs proclam es et revendiqu es par les pionniers redonner un sens l acte de consommation via une densification des interactions humaines pr server l cosyst me en partageant et en allongeant le cycle de vie des biens de consommation etc ne sont en effet pas forc ment celles qui conduisent le grand public adopter la consommation collaborative En 2013 77 des individus voyaient d abord l conomie collaborative comme un moyen de d penser moins ou d augmenter leurs revenus et seuls 36 taient motiv s par la volont de recr er du lien social d aider son prochain ou de participer la sauvegarde de l environnement En France 63 des consommateurs recouraient la consommation collaborative pour payer moins cher et 55 pour trouver des bonnes affaires Il semblerait ainsi que les pratiques de consommation collaborative ne traduisent pas forc ment un rejet du syst me mais plut t une volont des consommateurs d optimiser leur pouvoir d achat et de consommer autrement sur mesure flexibilit
314. es tudes post rieures ventuelles visant approfondir l analyse juridique de la consommation collaborative par secteur d activit pourraient compl ter cette cat gorisation e Transaction de service entre particuliers Nous consid rerons seulement les services r mun r s financi rement ou par le biais d une monnaie virtuelle Les changes titre gratuit sont exclus de la r flexion gt Cas de non r alisation de la prestation Ex pour le secteur se nourrir un particulier ne livre pas le plat command par un autre particulier sur une plateforme collaborative gt Cas d une prestation ne remplissant pas ses engagements initiaux Ex pour le secteur se faire aider un particulier donne des cours de soutien domicile pendant un an un tudiant mais ne respecte pas le programme scolaire impos La marge de progression de l tudiant est nulle et les cours de soutien ne sont donc d aucune utilit gt Cas d accident lors de la prestation mettant en danger l int grit physique d une personne Ex pour le secteur se d placer lors d un trajet de covoiturage le particulier conducteur a un accident et les autres passagers sont bless s responsabilit corporelle engag e Ex pour le secteur se faire aider un particulier est charg de faire les courses quotidiennes d une personne g e mais lors de ses achats il ne respecte pas la liste des aliments
315. es r pondants citent en majorit des crit res qualitatifs et sociaux tels que le niveau de confiance qui existe entre les membres 21 des r ponses la solidarit et l engagement de la communaut au del de l acte d achat 14 ou encore le partage de valeurs et de convictions communes 12 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 216 3 1 2 Des pratiques motiv es par le pouvoir d achat mais attach es des valeurs de solidarit de lien social et de conscience environnementale La principale raison qui semble motiver les Fran ais pratiquer la consommation collaborative est d ordre conomique D apr s l enqu te quantitative r alis e au niveau national pr s d un Fran ais sur deux 46 d clare en effet que la r alisation d conomies constitue le b n fice premier de la consommation collaborative Ce point de vue est particuli rement mis en avant chez les 18 24 ans 51 et les 25 34 ans 55 Si on ajoute cette r ponse le fait de trouver des bons plans ou des bonnes affaires 20 et l apport d un revenu suppl mentaire lorsque l on est offreur ou vendeur 9 la dimension pouvoir d achat est centrale et prend le dessus sur l ensemble des autres dimensions 65 Elle continue par ailleurs de repr senter un fort levier incitatif dans une dimension prospective selon les personnes interrog es l accentuation future de la crise conom
316. es de la consommation collaborative _ 30 71 des Fran ais consid rent en outre que le d veloppement de services collaboratifs dans le secteur conventionnel financement participatif achat group livraisons entre clients est une bonne chose Cette tendance est relier au mouvement d empowerment du consommateur voqu dans l introduction qui modifie la nature des relations entre consommateurs et entreprises et tend tablir des logiques plus horizontales d interaction Elle participe galement d un nouveau ph nom ne de consommation d sign sous le nom de prosommation Ce n ologisme n de la contraction entre production et consommation met en lumi re un nouveau statut du consommateur qui participe la production de ce qu il consomme titre d exemple comme l indique le rapport du minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie MEDDE publi en d cembre 2014 les pratiques contributives se multiplient actuellement dans le domaine du marketing Le consommateur donne ou vend son avis dans des domaines de m tiers traditionnellement r serv s l entreprise ce qui lui permet de d gager un compl ment de revenu Simultan ment dans le contexte conomique actuel l achat group conna t galement un succ s appel s amplifier Selon le rapport du MEDDE outre la pression conomique exerc e sur le producteur l achat group implique un lien social et c
317. es de pr ts sans int r ts comme HelloMerci Notre petite entreprise ou encore Babyloan les particuliers ont acc s des projets de micro entrepreneurs Le pr t effectu par l internaute est un pr t philanthropique 1l ne re oit pas de r mun ration hormis le remboursement mensuel de la mise initiale Sur les plateformes de pr ts avec int r ts comme Unilend Pr t d Union Pr t de chez moi ou encore Spear les pr teurs choisissent les projets entrepreneuriaux ou de particuliers qu ils souhaitent financer et proposent un montant et un taux d int r t Ces propositions sont ensuite envoy es l entrepreneur ou au particulier qui op re un arbitrage final entre les diff rentes propositions qu il a re ues Dans le segment du pr t aux entreprises ou aux particuliers Babyloan Unilend et Pr t d Union sont les plateformes leaders 40 http www davincicrowd com 4 http www cowfundine fr I http www bulbintown com 472 http ecobole com F http www kisskissbankbank com fr stats 44 https www hellomerci com fr 7 http notrepetiteentreprise com Y6 http www babyloan org fr 1 https www unilend fr Plateforme sp cialis e dans les pr ts aux entreprises 8 http www pret dunion fr Plateforme sp cialis e dans les cr dits la consommation entre particuliers http www spear fr Plateforme sp cialis e dans les pr ts aux entreprises Pipame Enjeux et pe
318. es et les fonds de commerce comme tant une location d une dur e maximale de 90 jours cons cutifs et non renouvelable Le code du tourisme article L 324 1 1 pr cise toute personne qui offre la location un meubl de tourisme que celui ci soit class ou non doit en avoir pr alablement fait la d claration aupr s du maire du maire de la commune o est situ le meubl Les dispositions ci dessus n ont pas t modifi es par la loi ALUR Cette loi pr cise n anmoins en son article 1 ce qu est une r sidence principale un logement occup au moins huit mois par an Son article 10 pr cise galement que la d claration d un meubl de tourisme la mairie ne s applique pas la r sidence principale du bailleur Il ressort donc de l ensemble des dispositions ci dessus que les logements propos s la location qui r pondent la d finition de meubl s de tourisme doivent tre d clar s en mairie s il s agit d une r sidence secondaire et non d une r sidence principale Des dispositions particuli res concernent les communes de plus de 200 000 habitants et les d partements des Hauts de Seine de la Seine Saint Denis et du Val de Marne les articles L 631 7 et suivants du Code de la construction et de l habitat pr voient un r gime d autorisation en cas de changement d usage d un local meubl destin l habitation Dans ce cas il s agit du fait de louer un local meubl destin
319. es moyens technologiques leur disposition Il devient de plus en plus simple d acheter un bien en ligne par le biais de smartphones et de tablettes et les syst mes de paiement en ligne s curis s comme PayPal par exemple ont acquis un fort capital confiance aupr s de la population Si tous les types de transaction peuvent tre r pertori s la vente achat de biens constitue et de loin le mod le dominant Parmi les individus ayant r pondu avoir r alis une transaction de biens avec un autre particulier pr s de 60 disaient avoir r alis une vente ou un achat Le poids de l achat vente est si important qu il clipse totalement le second mode de transaction contre r tribution mon taire la location Seuls 4 des r pondants indiquaient ainsi avoir recouru de la location entre particuliers Presque paradoxalement le type de transaction le plus r alis apr s l achat vente est le don d objets avec 25 des r pondants Les pratiques contre r tribution r elle pr t change partage ne sont quant elles r alis es que par une minorit de r pondants A d ja achet vendu loue pr te i donn partag chang un bien Don Pr t Echange Partage Location Es Figure 52 Types de transactions majoritairement effectu es Nomad is TNS Sofres 2015 Il existe cependant une forte variation des pratiques selon la cat gorie de biens propos s Ainsi si les produits lectrom nag
320. es sont libres de fixer leur tarif mais sont cependant guid s par la plateforme en fonction des caract ristiques de l espace et de la localisation Afin de maximiser la confiance dans les transactions chaque plateforme a nou un partenariat avec des compagnies d assurance OuiStock s est ainsi associ avec Swiss Life qui couvre jusqu 1 500 euros Les particuliers ont l opportunit d assurer une leurs biens hauteur de 3 000 ou 5 000 euros condition de payer un suppl ment de 2 ou 4 euros par location Jestocke avec GAN et Costockage avec Affiniteam qui couvrent les biens hauteur de 2 500 euros gt Transport entre particuliers PiggyBee et Cocourses ont choisi d offrir un service gratuit aux particuliers la r mun ration tant remplac e par une contrepartie en nature Par exemple dans le cas de PiggyBee le particulier qui am ne l objet pourra tre conduit de l a roport vers le centre ville dans le cas de PiggyBee dans le cas de Cocourses le particulier livrant le plat pourra obtenir des bons de r duction sur des achats chez les partenaires de la plateforme Cette gratuit pose le probl me de la rentabilit de ces plateformes et am ne leurs fondateurs envisager des changements de mod les conomiques Ainsi PiggyBee a cr le service PiggyBee Express qui propose des livraisons imm diates ou sur rendez vous depuis les magasins pr f r s Pour ce faire PiggyBee constituera une flotte de
321. et Aramis leader fran ais de la distribution automobile en ligne pour permettre du 21 octobre au 30 novembre 2014 via le site jemoffreunevoiture com aux consommateurs L3 FAITES VOUS OFFRIR VOTRE VOITURE de se procurer une voiture neuve pour 0 mois L automobiliste simule son apport mensuel selon les jours de location envisag s avec OuiCar ainsi que le nombre de passagers et kilom tres pr vus avec BlaBlaCar Le futur propri taire obtient alors le montant repr sentant sa capacit d conomie r elle gr ce la location entre particuliers et au covoiturage S1 l automobiliste ne parvient pas g n rer les conomies esp r es Aramis Auto rembourse le montant de la voiture dans les deux mois qui suivent la livraison et dans la limite de 3 000 km parcourus 107 http www wimoov org plateforme offrant la mobilit tous 108 Challenges Comment le champion fran ais du covoiturage BlaBlaCar impose son mod le en Europe janvier 2014 http www challenges fr entreprise 20140129 CHA9776 comment le champion francais du covoiturage blablacar impose son modele en europe html 10 Le Point Dreever nouveau venu sur le march du covoiturage juin 2014 http www lepoint fr economie dreever nouveau venu sur le marche du covoiturage 26 06 2014 1840723_28 php Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 73 gt VTC entre particuliers La seule initiative de VTC entre particulier
322. et article au sujet de Voulezvousdiner http blog tripteaser fr tourisme participatif voulez vous diner avec moi ce soir 316 http touscuistots fr node 54 a6 3 http touscuistots fr hygiene alimentaire Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 139 On compte cependant des mouvements de consommateurs d envergure internationale comme le mouvement des Amap initialement d velopp au Japon par l Association Japonaise d Agriculture Biologique JOAA et essaim aux tats Unis au Canada en Allemagne et au Royaume Uni ou encore les Incredible Edibles qui ont d marr en Angleterre gt Se restaurer Le segment se restaurer appara t beaucoup plus internationalis De nombreux acteurs fran ais sont pr sents dans des pays trangers comme Supermarmite ou Cookening et cette dimension internationale semble faire partie de leur identit et de leur positionnement Les principaux pays o sont implant s les acteurs fran ais sont l Espagne et les tats Unis 2 5 3 2 March conventionnel On recense trois grands types de r actions face l essor des pratiques d alimentation collaborative de la part des acteurs conventionnels Valoriser les productions locales Deux types d intervention permettent de mettre en avant les productions locales Le premier axe qui concerne en majorit les grandes surfaces et les distributeurs alimentaires consiste mettre en avant des biens alimenta
323. et perspectives de la consommation collaborative 220 Les futurs adeptes id alistes qui repr sentent 33 de l chantillon sont caract ris s par un manque de connaissance globale sur la consommation collaborative mais t moignent d un vif int r t l gard de ces pratiques Pour eux la consommation collaborative est synonyme de valeurs fortes comme le partage et le lien social le respect de l environnement la modification du syst me actuel et le renforcement de l conomie locale S ils ne pratiquent pas encore ou tr s peu la consommation collaborative notamment du fait de fortes r serves quant leur valuation par d autres utilisateurs ce mod le constitue pour eux un mod le d avenir ZOOM SUR Les futurs adeptes id alistes 33 de l chantillon Cette cat gorie de la population se distingue par un Qui sont ils Fr kat F bangis ed s ARE On retrouve chez ces personnes une plus forte collaborative tout en t moignant d un vif int r t l gard _ des pratiques test es S ils indiquent ne pas bien connaitre ds nl sions les diff rentes pratiques de consommation collaborative ou De personnes g es de plus de 50 ans 55 ne pas savoir comment s y prendre pour les exp rimenter ils mE De retrait s 40 se montrent pr ts franchir le cap Ces pratiques sont De personnes ayant un engagement b n vole synonymes de valeurs fortes auxquelles ils s identifient r gulier 30 so
324. eurs de l offre en 2014 Nomad is 000000000 40 Figure 14 Repr sentation des quatre groupes de secteurs selon leur niveau de maturit et le nombre d acteurs pr sents Nomad is O RER tt de DU e AR RAT Re Us Sn 42 Figure 15 R partition des acteurs de la consommation collaborative selon leur date de cr ation Nomad is 2014 44 Figure 16 Tableau des lev es de fonds r alis es par les acteurs de la consommation collaborative interrog s dans le cadre de l tude NOMAL TS LOTS PEL RER At D DR ec TE RTE A AEN 5l Figure 17 Dynamiques induites par la consommation collaborative sur l emploi en France Nomad is 2015 59 Figure IS Types d actions mises en uvre par les pouvoirs publics dans les diff rents secteurs d activit Nomad is 2014 60 Figure 19 Cartographie des segments et pratiques du transport alternatif Nomad is 2015 62 Figure 20 Usage des mobilit s alternatives selon les cat gories d ge ObSoCo 2014 65 Figure 21 Profil type des individus pratiquant le covoiturage pour des trajets r guliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 66 Figure 22 Profil type des individus pratiquant le covoiturage pour des d placements occasionnels DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fr
325. eurs se recrute dans les quintiles sup rieurs 122 http www mu peugeot fr 123 Selon une tude 2010 d Etema Conseil 75 des usages correspondent un report de la voiture individuelle et seuls 25 correspond un report depuis les autres moyens de transports comme le train Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 76 ZOOM SUR Multicity Citro n s est associ en 2011 avec Ouicar la plateforme de location de voiture MAL ticity entre particuliers pour proposer ses clients Multicity un service similaire GITAO N r serv aux propri taires de v hicules de la marque Citro n L entreprise s appuie ainsi sur l expertise de la plateforme en mati re de location de v hicule et Ouicar continue densifier sa pr sence en France en proposant aux six millions de propri taires de Citro n de louer leur voiture Un an apr s le lancement de Multicity en France et en Allemagne la plateforme comptait d j 2 millions de visiteurs et 20 000 clients ZOOM SUR iDVRoom iDVRoom est le service de covoiturage lanc en 2014 par la SNCF afin de vroom concurrencer BlaBlaCar iDVRoom s oriente autour deux types de covoiturage le trajet unique ou un trajet r gulier domicile travail Pour estimer le partage des frais iDVRoom se base sur la somme de 0 07euro km correspondant selon la SNCF au frais d essence et de p age par passager m me si le propri taire de la voiture peut revoir la hausse
326. euvent apporter en partie des r ponses ces probl mes en permettant des particuliers de pratiquer la plaisance sans avoir g rer la probl matique de 2 l entretien et de l amarrage 7 Ce point est abord de mani re plus d taill e dans la partie Relations entre les membres et notion de communaut 253 https www good spot com fr Plateforme d activit s touristiques partout dans le monde 24 http www tripnco com fr Plateforme d activit s proches de soi 7 Sondage IPSOS r alis en d cembre 2012 pour le compte de la F d ration fran aise d ducation physique et de gymnastique volontaire FFEPGV 256 Comit National Olympique et Sportif Fran ais 2014 7 Insee 2011 les bateaux de plaisance cap sur la croissance 38 Cf la partie relative l tat de l offre Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 116 2 4 2 2 Typologie des consommateurs Profil type et segmentation Les profils de client le varient relativement peu selon le segment du divertissement collaboratif tudi L ge appara t comme le point d entr e le plus pertinent pour la segmentation des consommateurs en mati re d activit s sportives et d activit s de d couverte deux segments qui s duisent plut t les jeunes g n rations En effet les plateformes d activit s sportives et de d couverte ciblent majoritairement les 18 35 ans ainsi que les jeunes familles des cat gories sociales
327. f Il s agit d un mouvement collectif et citoyen qui consiste mettre disposition des habitants d une commune des bacs et parcelles permettant de cultiver des fruits et l gumes gratuits et accessibles tous Des b n voles plantent les premiers fruits et l gumes et disposent des panneaux encourageant chacun s occuper des plants et se servir Lanc en 2008 au Royaume Uni et arriv en 2012 en France le mouvement compte en 2014 plus de 200 initiatives fran aises 6 http www leboeuffrancais com 27 La Louve pr voit d ouvrir en automne 2015 Le projet recourt actuellement au financement participatif http dons cooplalouve fr projet 28 Leftoverswap devrait tre lanc en France cette ann e http www lefigaro fr secteur high tech 2014 08 11 01007 20140811ARTFIGO00288 leftoverswap l application qui propose de terminer les restes de ses voisins php Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 135 Figure 49 Exemples d initiatives d Incredible Edible source http www incredible edible info Le sous segment de l alimentation collective apparait ainsi comme un march deux vitesses sur lequel coexistent des initiatives dynamiques de rassemblement de consommateurs ayant pour objectif de favoriser des circuits courts et un approvisionnement local et direct Amap LRODO Incredible Edible etc avec des initiatives plus marginales au caract re plus ponctuel de soutien entre co
328. fait appel un professionnel d clar aussi bien salari qu auto entrepreneur femme de m nage paysagiste plombier etc ne rentre pas dans le p rim tre de la pr sente tude sur la consommation collaborative 2 La fronti re entre particulier et professionnel dans le secteur des services entre particuliers peut cependant tre t nue et les contours juridiques restent flous Ce facteur repr sente une probl matique centrale qui sera abord e plus en d tail dans la partie relative la structuration du march 2 8 2 TAT DES LIEUX DE LA DEMANDE 2 8 2 1 volution et dimensionnement du march L change de services entre particuliers est un ph nom ne tr s ancien qui a commenc se structurer dans les ann es 1990 avec les Syst mes d changes Locaux SEL lorsque des individus ont cherch s unir pour faire face des conditions conomiques difficiles et s affranchir des contraintes li es au syst me mon taire classique Un deuxi me axe de d veloppement du secteur tourn vers des initiatives avec contrepartie mon taire a consist professionnaliser et centraliser les petites annonces entre particuliers Des entreprises comme Compl tude ou Acadomia ont par exemple investi le march du soutien scolaire et ont propos de mettre en relation les offreurs et les demandeurs en offrant des garanties chaque partie Deux facteurs majeurs ont contribu l volution de ce deuxi me type de se
329. fiance La Poste 2013 Les m tiers en 2020 Direction de l Animation de la Recherche des tudes et des Statistiques 2012 Nouvelles consommations nouvelle confiance Les Fran ais et la consommation collaborative tude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la Confiance Groupe La Poste en 2013 Articles de presse clairages sur le march alternatif Jobbing FamiHero annonce une lev e de fonds de 3 millions d euros aupr s de Ja na E Portais pour Maddyness com 26 05 14 http www maddyness com finance levee de fonds 2014 05 26 famihero Bre1z I SEL les statuts Bre1z I SEL http www breizisel infini fr index php bre1z 1 sel les statuts Buzz de la consommation coop rative du social washing Slate 13 01 2012 http blog slate fr tendances environnement 2012 01 13 buzz de la consommation cooperative du social washing Interview Comment Zennany est devenu FamiHero L Carle pour Maddyness com 30 01 13 http www maddyness com startup 2013 01 30 interview comment zennany est devenu famihero t le mod le Airbnb adapt au gardiennage des chiens et chats Le figaro 28 04 2014 http www lefigaro fr conjoncture 2014 07 28 20002 20140728ARTFIG00051 ete le modele airbnb adapte au gardiennage des chiens et chats php Frizbiz le jobbing a sa plateforme M Deffrennes pour Terrafemina com 17 06 13 http wWww terrafemina com emploi a carrieres port
330. force son implication dans l conomie du partage Dominique Pialot La tribune fr 22 05 2015 http www latribune fr entreprises finance banques finance assurance la maif renforce son implication dans l economie du partage 478066 html 588 Consommation la consommation collaborative une nouvelle inconnue pour les assureurs Marie Caroline Carrere 06 02 2015 http www news assurances com videos consommation la consommation collaborative une nouvelle inconnue pour les assureurs 016784630 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 270 3 ENJEUX POUR LES POUVOIRS PUBLICS 3 1 La France une position de leader consolider La France occupe actuellement une position de leader au niveau international dans le domaine de la consommation collaborative avec un fort taux de p n tration des pratiques collaboratives au sein de l conomie et une g n ralisation des activit s l ensemble de la population cf Volet 1 2 5 2 1 volution et dimensionnement du march la cr ation et le d veloppement de nombreuses structures de la consommation collaborative tr s diverses en termes de secteur d activit diversification horizontale avec l apparition de nouveaux secteurs tels que le transport de colis entre particuliers et verticale avec la segmentation progressive de l offre dans les diff rents secteurs d objectifs et de mod les conomiques changes marchands non marchan
331. fr qui sommes nous Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 225 En plus des financements publics de nombreux acteurs se tournent vers des capitaux priv s en particulier les start up de la consommation collaborative qui recherchent un apport rapide et cons quent en capitaux pour financer leurs investissements afin de se positionner en tant que leader de march Les start up interrog es dans le cadre de la pr sente tude signalent cependant une certaine frilosit des investisseurs fran ais qui semblent moins enclins que leurs homologues internationaux soutenir les initiatives de consommation collaborative ce qui pousse une partie des start up fran aises se tourner vers des investisseurs trangers en particulier allemands ou anglais Ces start up fran aises mettent galement en avant leur difficult passer le cap du statut de start up n cessitant un accompagnement financier des lev es de fonds pour prendre de l essor face des concurrents trangers comme Airbnb La valorisation des acteurs fran ais reste en effet modeste compar e aux dynamiques qui s exercent outre Atlantique Des acteurs comme Uber dans le secteur se d placer Airbnb dans le secteur se loger ou Lending club dans le secteur se financer ont t valoris s respectivement en 2014 hauteur de 41 milliards de dollars 13 milliards de dollars et 5 4 milliards d euros constituant ainsi de v ritab
332. frastructures et d espaces pour les acteurs de la consommation collaborative ex tiers lieux de coworking recensement des initiatives de consommation collaborative existant sur le territoire organisation d v nements etc Par exemple un v nement cr atif et collaboratif a t organis fin avril 2015 pour r inventer la Gare Saint Paul Lyon Pendant les trois jours de ce Gare Remix habitants collectivit s locales Grand Lyon ville de Lyon R gion Rh ne Alpes la SNCF Gares amp Connexions et le Sytral se sont mis au travail pour sc 614 relever le d fi Un point d attention m rite cependant d tre soulev partir de l exp rience qu a connue la r gion Poitou Charentes et d autres acteurs locaux en mati re de covoiturage En 2009 la r gion Poitou Charentes a lanc un site de covoiturage entre particuliers covoiturage poitou charentes fr d velopp par la start up rochelaise Ecolutis partir de 2014 dans le cadre d un march d une dur e de 4 ans Blablacar est devenu partenaire de la r gion En plus de son offre grand public BlaBlaCar vend en effet aux collectivit s et aux entreprises des plateformes internes ou locales de covoiturage L objectif consistait pour la r gion limiter le foisonnement des sites de covoiturage En mars 2015 la r gion a mis en demeure BlaBlacar en raison d volutions sur le site qui ne correspondaient plus au cahier des charges le leader du
333. ft ou Airbnb aux tats Unis et BlaBlaCar ou Ulule en France 1 1 La consommation collaborative se structure et attire l attention des pouvoirs publics L appropriation par le plus grand nombre de la consommation collaborative ainsi que la cr ation de nombreuses plateformes ont t facilit es par l effort de structuration entrepris par un ensemble vari d acteurs Certaines personnalit s comme Rachel Botsman J r my Rifkin ou encore Albert Canigueral se sont fait les porte parole et les promoteurs de la consommation collaborative dans leurs pays respectifs Ils ont t appuy s par des collectifs citoyens et des think tanks comme OuiShare ou Collaborative Consumption ainsi que par 4 Le march mondial de l conomie collaborative devrait atteindre 335 milliards de dollars d ici 2025 contre 15 milliards en 2014 Alerte Presse PwC Direction de la communication 12 mai 2015 Disponible sur https polenumerique33 wordpress com 2015 05 12 economie collaborative sharing economy regards croises usa france 5 La Tribune Airbnb la start up bient t valoris e plus de 13 milliards de dollars 24 10 2014 http www latribune fr technos medias 20141024trb95ff8d09a airbnb la start up bientot valorisee plus de 13 milliards de dollars html Les grandes entreprises s duites par l conomie du partage l la de Matharel l Usine Nouvelle 07 05 2014 http www usinenouvelle com article les srandes en
334. ge pour des trajets ponctuels 34 vs 30 et r alis des transactions pour des CD 23 vs 17 Dans les mois venir ils envisagent galement de r aliser des financements sur Internet 24 vs 19 de pratiquer l h bergement gratuit chez l habitant 25 vs 20 et la location de v hicule entre particuliers 24 vs 19 e Profils des consommateurs selon les revenus faibles revenus vs hauts revenus Les m nages dont le revenu mensuel est faible moins de 1 200 mois ne sont pas les plus actifs dans les pratiques de consommation collaborative Ils se distinguent seulement du reste de la population par leur pratique de covoiturage pour des trajets ponctuels 35 vs 25 Malgr tout ils envisagent davantage de pratiques telles que l h bergement gratuit chez l habitant 25 vs 20 la location de voiture entre particuliers 24 vs19 le partage de parcelles cultivables 24 vs 18 Ils sont davantage port s sur la proposition de services une fr quence r guli re d une fois par mois Ces m nages pr f rent plus souvent un bien d occasion ayant d j servi et pouvant tre r utilis plut t que le bien neuf 52 vs 34 Par ailleurs le service de garde d animaux est plus souvent cit par ces m nages 38 vs 29 Les m nages dont le revenu mensuel est lev 6 000 mois et plus ont plut t une forte implication sur le march de la consommation collaborative notamment lorsqu
335. gr ce l int r t grandissant des Fran ais pour l conomie de la fonctionnalit et pour les biens d occasion Deux mouvements compl mentaires favorisent le d veloppement de la consommation collaborative D un c t les Fran ais privil gient de plus en plus l usage des biens face leur possession Ainsi 83 des Fran ais d claraient en 2013 que l important c est de pouvoir utiliser un produit plus que de le poss der tandis que 62 des consommateurs se d claraient int ress s par un service de pr t de produit ou de mat riel cr l chelle de leur quartier Dans un second temps le rapport la possession s oriente de plus en plus vers des biens de seconde vie Ainsi 68 des Fran ais ont d j achet un produit d occasion sur Internet ou dans un vide greniers et 49 des Fran ais indiquent qu ils ach tent d occasion chaque fois que c est possible 1 1 1 La consommation collaborative un ph nom ne d j bien ancr dans les pratiques des fran ais 1 1 1 1 Des pratiques diverses et des secteurs plus porteurs que d autres Selon les r sultats de l tude r alis e par Nomad is et TNS Sofres aupr s de 2 006 individus issus d un chantillon national repr sentatif de la population fran aise ge genre CSP milieu de vie la Enqu te BVA pour eBay 2010 2 Commissariat g n ral au D veloppement durable La mobilit des Fran ais pano
336. h bergement payant principalement en tant que demandeurs sont des CSP vivant dans l agglom ration parisienne dans un foyer de 4 5 personnes Pour ces derniers cela repr sente un moyen de faire des conomies et de tisser du lien social Ils se tournent galement vers l h bergement gratuit l change de maison ou la colocation H bergement gratuit 18 34 ans Hommes 18 24 ans et femmes 25 34 ans Urbain plus de 100 000 habitants mn CSP Moins de 1 500 euros par mois Etudiants Revenus du foyer 4500 euros et plus par mois En tant que consommateurs notamment ils ont 4 5 personnes dans le foyer des pratiques collaboratives li es principalement au Agglom ration parisienne transport change et location de voiture partage de taxi auto v lopartage mais aussi au logement Font souvent leurs achats dans des boutiques d occasion sur Internet ou dans des brocantes Ils utilisent r guli rement les r seaux sociaux Pratiquent l h bergement payant surtout en tant que consommateur Ont d autres pratiques de consommation collaboratives li es au logement surtout en tant que consommateur tel quel l h bergement gratuit l change de maison et la colocation Y voient un mod le solidaire plus respectueux de Et d autres pratiques de consommation collaboratives l environnement et capable de changer le syst me principalement li es au transport location de voiture Li aux
337. haque ann e les particuliers s changent pr s de 200 millions d objets via la revente d objets entre particuliers l envoi de biens entre membres de m mes cercles d appartenance etc dont plus de 80 de la main la main Le march du transport d objets entre particuliers est donc potentiellement tr s important De nombreux acteurs conventionnels sont d j positionn s sur ce march FedEx UPS etc et exploitent les faiblesses du leader La Poste Les nouvelles plateformes de transport et livraison entre particuliers tentent galement de s installer dans le paysage conomique en r pondant des manques de l acteur dominant Les tarifs de livraison de certains colis peuvent tout d abord s av rer prohibitifs en fonction de leur volume En effet la somme maximale des trois dimensions longueur largeur hauteur du colis envoy par La Poste ne doit par exemple pas d passer 150 cm Il est toutefois possible d envoyer des colis de dimension sup rieure la somme des trois dimensions peut tre comprise entre 150 et 200 cm moyennant un suppl ment tarifaire La livraison d un colis de deux kg poids moyen envoy par les 137 particuliers coutera environ 35 de moins en comparaison d un mode d envoi classique Les entreprises traditionnelles n assurent ensuite un service de livraison que pour des produits ayant un format standard Les plateformes de transport entre particuliers ne pos
338. http business lesechos fr entrepreneurs financer sa creation start west dans les coulisses des rencontres start up investisseurs 109957 php Syst me d change local Alternatives conomiques 2006 http www alternatives economiques fr systeme d echange local sel _fr_art_223 31353 html That s not a sharing economy that s an invitation to sell your whole life Philip Delves Broughton The Spectator 28 03 2015 http www spectator co uk features 9479812 thats not a sharing economy thats an invitation to sell vour whole life Think Outside the Boss Cooperative Alternatives to the Sharing Economy City Hall 10 03 2015 http techpresident com news 25485 thinking outside boss interest rising cooperative alternatives sharing economy Une conomie du partage entre utopie et big business Lib ration 08 06 2014 http www liberation fr economie 2014 06 08 une economie du partage entre utopie et b1g business_1036447 Vers des objets con us pour le partage V ronique Routin InternetActu net 07 04 2015 http www internetactu net 2015 04 07 vers des objets concus pour le partage Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 320 2 Ressources bibliographiques par secteur a Se d placer tudes sondages rapports Analyses et statistiques dition 2014 2014 Comit des Constructeurs Fran ais d Automobiles Barom tre de la mobilit durable 2012 MACIF
339. humbadmammamaadntaniehatnhintdulist 185 Figure 72 Proportion d individus ayant d j pratiqu le financement participatif DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 166 Figur 73 Donn es issues du Barometre Compinno Vy 2015 hssthnssnnmssettimntinnnianuhninndennhatnnssetintost 187 Figure 74 Donn es issues du Barometre Compinno Vi 2015 arroen tsen nn a ETENE E NA E ES 188 Feu 13 baromere Compano V OTA oriin E TT A T E TTE T TETN 189 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 310 Figure 76 Profil type des individus pratiquant le pr t financier DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 190 Figure 77 Cr ations d entreprises sur le march du logement collaboratif entre 1995 et 2013 Nomad is 2015 192 Figure 78 Cartographie des acteurs du financement collaboratif Nomad is 2015 Unit nombre d utilisateurs 193 Figure 79 Matrice des facteurs cl s de d veloppement des march s de la consommation collaborative Nomad is 2015 206 Figure 80 Les facteurs cl s de succ s d une application de consommation collaborative illustr s par la pr sentation d Uber site Hornet delaplate one Mn NT A A TS Rd cd 212 Figure SI Perception de la consomma
340. iale et vie familiale En outre selon l tude Nomad is TNS Sofres novembre 2014 les profils des consommateurs de services entre particuliers ne sont pas les m mes qu ils soient dans la position d offreur ou de demandeur de services Les particuliers qui proposent des services offreurs sont pour la majorit des tudiants habitant en ville adeptes de la consommation collaborative En proposant d aider un particulier ils souhaitent rencontrer de nouvelles personnes tout en gagnant de l argent Par ailleurs les particuliers qui sollicitent des services d autres particuliers sont des femmes actives pratiquant la consommation collaborative dans d autres secteurs et souhaitant aider financi rement des personnes via un service mon taris Proposent leurs services des particuliers On Sollicitent les services de particuliers Femmes et hommes Femmes 18 24 ans 35 49 ans tudiants Actifs Revenus du foyer moins de 2000 euros par mois CSP Urbains plus de 100 000 habitants Revenus du foyer 4500 euros et plus par mois 2 3 enfants de moins de 15 ans dans le foyer Pratiquent beaucoup la consommation D penses issues de la consommation collaborative collaborative sup rieures 50 Ont d j sollicit les services de particuliers Utilisent tr s fr quemment les r seaux sociaux Pratiquent beaucoup la consommation Ont un engagement b n vole collaborative notamment en
341. icale et mat rialis e Le site On va sortir cr en 2005 a notamment connu un certain succ s en affichant un nombre de visiteurs uniques d un million de personnes en 2009 Les personnes inscrites proposent des sorties d autres membres ayant des centres d int r ts similaires ce qui leur permet d largir leur cercle d amis e Les activit s sportives Ce segment comprend deux sous segments les plateformes d activit s touristiques ou locales bas es sur la pratique du sport et la location de bateaux entre particuliers gt Activit s sportives collaboratives Les activit s sportives touristiques sont relativement anciennes et ont t particuli rement d velopp es dans certains pays La Nouvelle Z lande a par exemple ax sa strat gie de d veloppement touristique sur la pratique des sports extr mes base jump rafting sp l ologie etc C est galement le cas de d partements et territoires d outre mer fran ais tels que La R union ou la Polyn sie fran aise dont 13 du PIB marchand provient de l industrie du tourisme contre 6 5 pour la France et notamment de la plong e sous marine 6 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 7 Ce chiffre inclut cependant les achats group s et les s jours touristiques 248 http www blogdumoderateur com chiffres reseaux sociaux http www meltybuzz fr
342. ics V Carbone A Rouquet et C Roussat Les Echos 27 03 2015 http www lesechos fr idees debats cercle cercle 129852 lindustrie de la prestation logistique face a la crowd logistics 1 106056 php Le financement participatif ou crowdfunding minist re de l conomie et des Finances http wWww economie gouv fr crowdfunding financement participatif Le panth on et le Mont Saint Michel r nov s par les internautes Boris Manenti Le Nouvel Obs 07 11 2012 https www scoogle fr webhp sourceid chrome instant amp ion 1 amp espv 2 amp ie UTE 8 q nouvel 200bs Pour racheter Nice Matin ses salari s lancent un appel aux dons sur Ulule La Tribune 2014 Pourquoi il faut changer le business model du crowdfunding La Tribune 03 10 2014 http www latribune fr opinions tribunes 20141003tr1b6b649226e pourquoi il faut changer le business model du crowdfunding html Sowefund veut d mocratiser l investissement participatif en capital L usine digitale 24 08 2014 http www usine disitale fr article sowefund veut democratiser l investissement participatif en capital N279556 Eclairages sur le march conventionnel BNP Parisbas Entrepreneurs 2016 un plan ambitieux pour favoriser la croissance BNP Parisbas 23 01 2014 http wWww bnpparibas com actualites presse bnp paribas entrepreneurs 2016 plan ambitieux favoriser croissance BNP confirme sa participation l closion du financem
343. ie priv e Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 292 Axe n 3 Assurer une quit de traitement entre acteurs conomiques Comme pr sent pr c demment dans le pr sent rapport les prestations propos es par les nouveaux entrants sur le march de la consommation collaborative sont parfois critiqu es par une partie des acteurs conventionnels qui les per oivent comme des actions de concurrence d loyale Ils arguent notamment du fait que les plateformes ne sont pas soumises aux m mes obligations r glementaires et fiscales que leurs propres structures ce qui leur permet notamment de proposer des prestations faible co t Ils critiquent galement les comportements frauduleux de certains particuliers offreurs de biens services collaboratifs qui ne d clarent pas les revenus issus de leurs pratiques collaboratives Pour limiter les comportements abusifs et les distorsions de concurrence deux mesures pourraient tre envisag es La premi re consisterait instaurer un pr l vement la source des cotisations et taxes dues par les particuliers en impliquant les plateformes l image des r solutions adopt es par Airbnb concernant la taxe de s jour Paris La seconde consisterait d finir des standards minimums de s curit de qualit d hygi ne et d accessibilit selon les diff rents secteurs d activit et veiller l application de ces standards chez les parti
344. iens entre particuliers principalement Ils proportion se sont le plus souvent heurt s des exp riences a n gatives qui les ont profond ment marqu es Certains ESP a indiquent tre tomb sur des gens malhonn tes m D hommes g es de 25 34 ans 12 quand d autres pointent des prestations d cevantes m De personnes g es de 65 ans et plus 31 Par cons quent la consommation collaborative est rapidement devenue pour eux synonyme d arnaque de tracas et donc d ins curit Les pratiques qu ils ont d j test covoiturage Le manque de confiance l gard des particuliers pour des d placements occasionnels et achat de qu ils ne connaissent pas est ainsi devenu un v ritable biens des particuliers principalement frein Dans ce contexte et en l absence de r elles garanties ce mod le de consommation s apparente finalement pour eux davantage un effet de mode voire du Greenwashing Au del de ce discours critique fruit d une succession d exp riences personnelles n gatives ces individus tiennent galement d noncer un mod le n faste pour l conomie entrainant des pertes d emploi et favorisant une concurrence d loyale A ce titre ils n attendent pas du tout que les entreprises classiques usent de ces pratiques l avenir bien au contraire Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 223 4 QUALIT DE L OFFRE EXISTANTE Le troisi me t
345. ies Bulle Crise financi re et conomique volutions technologiques Transformation du march de l emploi D s quilibres du Macro conomique march de l offre conventionnelle En faveur des En faveur d une En faveur des alternatifs plus quit de acteurs de flexibilit traitement entre conventionnels R glementation les acteurs plus de rigidit s influant sur le alternatifs et pour les alternatifs secteur de la CC conventionnels ou Laisser faire peu de r glementation Motivations et a Habisde de leviers la quilibre des quilibre des La CC ne satisfait i motivations motivations plus les exigences consommation pratique de la CC conomique et conomique et conomique et confiance des soci tale soci tale soci tale des particuliers 2 Cf Partie 2 du pr sent rapport Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 242 UC Freins la pratique de la CC perte de confiance Attraction et Atteinte de la Atteinte de la D fiance des masse critique masse critique prospects dans certains impact n gatif des secteurs medias du bouche Qualit de l offre oreille alternative Qualit de l offre existante et fid lisation conversion des prospects Passerelles entre Passerelles entre Passerelles multi Peu de passerelles acteurs alternatifs acteurs acteurs et pouvoirs publics
346. if et march conventionnel sseeecccsssceccosscccccsccccccsccccocoscccccsecccccoscccccoscecocsscccccsececosse 302 2 2 S appuyer sur la communaut pour solutionner un besoin esscecssscessccecceccccoecscceccceccoceccocecocecsoceesse 302 3 TROIS FILTRES DE S L CTION smrnrreneereneereneeneneeneneenenreneneeneneeneneenereneeeneeenerenenenennesnene 304 3 1 Existence d un acte de consommation sessseesssccsscccsscecscccscecscecscccccccssecoscecscecscccccecsceccsecosecoscecseecsceosceoso 304 3 2 Existence d une communaut de consommateurs sssssecsssccecccsecccccoecccocoscccccsecccccsscccccoscccocsseccccsececosse 304 22 LI PULCATOROES ARS RSR nn Lt niet datant eide ini 304 222 Ouverture de A COMMUMALLLOS ee a ue ete aa rte le ecole 304 3 2 3 interaction de l entreprise avec Une communales na anna EE A 305 3 3 Non professionalisation de l activit entre particuliers gt sseesscessccessoccsocecsccecoceccocecsocccoceccsceesoeees 306 OS a a AEA EA ETE 306 D OO a a a LE a ET CP RD dd cd a ee 307 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative vign 4 NEUF SECTEURS D ACTIVIT 28e entendre dde ot tresse INDEX DES FIGURES Mina aaa niet elle LISTE DES PERSONNES CONSULT ES smmneeneeneeneeneneenseneeneeneeneeneennenememesmeemeemeeneeneeneesnesnesnen ee ROC RARE De date en ie ed a nl Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative
347. image et un maillage progressif du territoire Il comporte des avantages pour le consommateur les clients ont acc s des productions locales d sinterm diation rencontre avec le producteur etc proximit de chez eux en b n ficiant d une certaine flexibilit ils peuvent choisir le type de produit ainsi que les quantit s le producteur les agriculteurs peuvent optimiser le transport et la livraison de leur production et augmentent leur volume de vente en circuits courts LRODO rencontre un succ s dans les agglom rations urbaines mais aussi dans les petits centres villes de zones rurales Les ruches peuvent en effet repr senter un substitut de commerce local de proximit en disparition et permet de redynamiser le tissu conomique local Selon l un de ses cofondateurs l essor de LRODO est aujourd hui plut t frein par l offre que par la demande insuffisance des volumes produits en agriculture non intensive et manque de structuration des agriculteurs Ainsi sur les 3 500 demandes d ouvertures de ruches r alis es en 2014 seulement 350 ont t accord es Les deux initiatives qui dominent le segment de march fonctionnent sur un mod le commun qui consiste rassembler une communaut de consommateurs pour permettre chaque membre d acheter directement un ou plusieurs producteurs S1 les Amap semblent avoir atteint un certain quilibre et une stabilit en termes de nombre de membres les
348. impos s r gime alimentaire sp cifique ce qui provoque un probl me de sant chez la personne g e e Transfert de la propri t d un bien entre particuliers Nous consid rerons seulement les contrats de vente ou d change de biens entre particuliers Le don manuel est exclu de la r flexion gt Cas de pratiques commerciales trompeuses vices cach s Ex pour le secteur s habiller malfa on ou contrefa on dissimul e d un produit sac main v tements chaussures etc gt Cas de non respect des normes de qualit d hygi ne et de s curit Ex pour le secteur se nourrir livraison par d un particulier un autre d un plat ou d un produit frais ne respectant pas les obligations d hygi ne et de tra abilit des produits Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 282 e Transfert de usage d un bien entre particuliers Nous consid rerons les pratiques de partage d un bien de pr t usage et de location gt Cas d escroquerie Ex dans le secteur se loger cas de fraude financi re lors de la location d un appartement non paiement du particulier b n ficiaire publication d une fausse annonce de location sur Internet et encaissement frauduleux de la caution etc gt Cas de d faut de restitution vol Ex dans le secteur se d placer cas de vol de voiture lors d une location de voiture entre partic
349. indre au groupe ces communaut s ont tendance fonctionner en cercle ferm une fois un objectif de taille atteint Les liens sont plus distendus lorsque les changes sont plus ponctuels et que l engagement de consommation est plus limit Il est important de noter qu au del des relations unissant les consommateurs les syst mes d alimentation collaborative permettent galement aux producteurs de cr er des liens de partager leurs connaissances notamment dans la production biologique moins d velopp e et de monter en comp tence sur des domaines techniques ou commerciaux Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 131 2 5 3 TAT DES LIEUX DE L OFFRE 2 5 3 1 March alternatif Cartographie des acteurs de l offre Vingt sept acteurs se partagent le march de l alimentation collaborative r partis de mani re quitable sur les deux segments approvisionner 15 initiatives Se restaurer 12 initiatives Le segment s approvisionner est plus ancien que le segment se restaurer et son d veloppement peut tre dat partir du d but des ann es 2000 Dans la continuit des Amap les premi res initiatives Potager city et R seau Cocagne sont con ues autour de mod les alternatifs souvent bas s sur le don ou le troc et porteurs de revendications soci tales Ces initiatives concernent des consommateurs bien sp cifiques et restent confidentielles malgr un ce
350. inguer les diff rentes offres propos es sur le march En effet selon leur statut les plateformes ne sont pas en mesure d offrir les m mes garanties leurs clients que des acteurs conventionnels Elles devraient communiquer ce sujet en affichant de mani re plus pr cise les risques qu encourent les consommateurs lors d une transaction entre particuliers Par exemple dans le secteur du tourisme le statut de tour op rateur implique certaines contraintes et responsabilit s ex remboursement des frais vers s par le consommateur en cas de d faillance d un professionnel du tourisme mis en relation par le tour op rateur qui ne s appliquent pas aux plateformes de consommation collaborative Ces diff rences doivent pouvoir tre clairement pr sent es au consommateur Modalit s de fixation des prix affich s par les diff rents prestataires de services Les acteurs conventionnels et alternatifs plateformes collaboratives ne sont pas syst matiquement soumis aux m mes contraintes l gales et fiscales et ont des mod les conomiques diff rents ce qui peut se r percuter sur le prix de la prestation Par exemple pour la location de chambres ou d appartements dans le secteur du tourisme la plupart des acteurs conventionnels proposent un prix de base plus lev que les acteurs alternatifs type Airbnb afin d amortir le Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 276 co t des charges i
351. interface r alis par Appartager com ou le site g n raliste Leboncoin fr Elle peut galement assurer un r le de s curisation des transactions par des syst mes d valuation par exemple Cette fonction para t d autant plus essentielle que 27 des Fran ais affirment que la colocation ne leur inspire pas tr s confiance Pour les pratiques de vente location d un logement entre particuliers la communaut joue souvent le m me r le que pour les pratiques de colocation entre particuliers mise en relation de l offre et de la demande et contr le de la qualit des transactions En comparaison du coh bergement et de la colocation la communaut rev t une forme diff rente dans les projets d habitat participatif elle constitue une communaut intentionnelle un ensemble de personnes d origine diverse choisissant de vivre ensemble dans un lieu donn et sous une forme organisationnelle et architecturale d finie C est galement une forme de communaut plus restreinte puisqu elle est constitu e exclusivement des particuliers faisant le choix de s associer pour porter collectivement un projet de logement Une forme plus concr te galement puisque les interactions entre les membres s effectuent en face face sans recours un dispositif web Repr sentant un engagement plus impactant sur le long terme que le coh bergement ou m me la colocation l habitat participatif repose l op
352. interrog s sur les raisons qui limitent leurs pratiques collaboratives Et quelles sont les 3 principales raisons qui pourraient vous dissuader vous dissuadent de pratiquer la consommatior collaborative plusieurs r ponses possibles S curit 6 1 O o Crainte d arnaques absence de garanties pas confiance dans les particuliers etc objet qui appartient quelqu un d autre pas d offres adapt es au besoins etc Qualit de service Appr ciation des conseils des vendeurs en magasins manque de confiance dans la 340 qualit des services service non pratique Connaissance Ne vient pas l esprit ne conna t pas ces nouvelles pratiques ne sait pas que cela 3 29 0 existe ne sait pas comment faire Base ensemble Figure 83 Freins possibles la pratique de la consommation collaborative Nomad is TNS Sofres 2014 Si l on regroupe l ensemble des r ponses concernant la crainte d arnaque l absence de garanties ou le manque de confiance envers des particuliers on constate que plus de 60 des r pondants mentionnent un crit re li un aspect s curitaire Le deuxi me frein la pratique de la consommation collaborative cit par une majorit de particuliers est l absence de compatibilit des mod les collaboratifs avec leur mode de vie En effet 59 des personnes interrog es pr f rent poss der un objet et l utiliser quand ils le souhaitent plut t que de le partager sont g
353. ion Achal nm k ia im m wr l E iie Figure 62 Cr ations d entreprises sur le march du logement collaboratif entre 1995 et 2013 Nomad is 2015 L achat de v tements entre particuliers a r ellement d coll partir de 2008 Le nombre d entreprises sur ce segment a t Autres nationalit s pr sentes multipli par cinq L habillement collaboratif est par ailleurs un secteur occup a t principalement par des acteurs fran ais 87 quel que soit le 81 fran ais segment de march Secteur encore assez peu mature l habillement collaboratif regroupe une diversit d entreprises Parmi elles les plateformes g n ralistes dominent le march de la vente de v tements entre particuliers Avec 16 millions de visiteurs par mois en France d but 2013 la plateforme Leboncoin d tenue par la soci t norv gienne Schibsted mais au si ge social Paris occupe notamment une place importante sur le march La relation fonctionne galement dans l autre sens puisque les v tements sont les biens les plus vendus sur ces plateformes les articles de mode repr sentaient la premi re cat gorie de produits vendus sur eBay en France en 2011 381 Le Bon Coin la cash machine des petites annonces tienne Gless 22 01 2013 382 Donn es eBay Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 161 Location Mutualisation Redistribution Sans contrepartie Contrepa
354. ion collaborative ex durcissement vs assouplissement l gislatif envers la consommation collaborative etc Habitudes de consommation particuliers offreurs et b n ficiaires O Motivations et leviers pouvant favoriser la pratique de la consommation collaborative motivations conomiques sociales environnementales etc Freins possibles la pratique de la consommation collaborative d fiance vis vis des plateformes en termes de s curit des transactions de garanties de praticit etc Profils types des particuliers demandeurs et offreurs collaboratifs selon les motivations et freins la pratique de la consommation collaborative Qualit de l offre existante acteurs alternatifs et conventionnels O O Attraction et conversion des prospects capacit se financer capacit g n rer de la confiance aupr s des particuliers pour les inciter exp rimenter une pratique collaborative strat gies de communication marketing conversion des prospects en clients etc Qualit de l offre et fid lisation innovations technologiques des acteurs conomiques strat gies de concentration diversification lancement de nouvelles offres types de contreparties adopt es lors des transactions modes de distribution internationalisation relocalisation etc Viabilit des mod les conomiques atteinte de la masse critique par les acteurs de la consommation collaborative stabilit et p renni
355. ion des formes d emploi Conseil d Orientation pour l Emploi avril 2014 i Se financer tudes sondages et rapports Barom tre Compinno V du crowdfunding France 2014 Barom tre Compinno V du crowdfunding 2013 L actualit du crowdfunding Alloprod Articles de presse clairages sur le march alternatif VC Zoom sur XAnge qui a investi 40 millions d euros en 2014 dans des start up tienne portais Maddyness 20 03 2015 http www maddyness com finance fonds investissements 2015 03 20 xange Barom tre du crowdfunding 1 million de contributeurs en France Babyloan le blog 28 08 2014 http blog babyloan org l actu babyloan barometre du crowdfunding 1 million de contributeurs en france html utm source rss amp utm medium rss amp utm campaign barometre du crowdfunding 1 million de contributeurs en france Collaborative pioneer an inside interview with Vincent Ricordeau co founder of kisskissbankbank CollaborativeConsumption http www collaborativeconsumption com 2014 04 01 collaborative pioneer an inside interview with vincent ricordeau co founder of kisskissbankbank Courb le crowdfunding g ant fait un flop Tribune de Lyon 29 07 2014 http wWww tribunedelvon fr actualite 41668 edito on roupille 4290 1 courb le crowdfunding geant fait un flo Crowdfunding la fiscalit du financement participatif Finance et Investissement 05 08 2014 http
356. ique est consid r e comme le premier facteur qui pousserait pratiquer ou accentuer sa pratique de la consommation collaborative Cependant les Fran ais se montrent galement sensibles aux choix soci taux qu elle sous tend notamment le fait de limiter le gaspillage et d conomiser les ressources 22 ou de donner une seconde vie aux objets 17 La cr ation ou le renforcement du lien social occupe galement une place importante la consommation collaborative est ainsi l occasion pour certains d aider les gens dans le besoin 15 de rencontrer de nouvelles personnes ou d aller la rencontre des producteurs 14 Quelles sont les 3 principales raisons qui vous motivent qui pourraient vous motiver pratiquer la consommation collaborative plut t que de passer par des circuits d achat classiques plusieurs r ponses possibles Le pouvoir d achat 65 Faire des conomies trouver de bons plans et de bonnes affaires etc mx x ee ee ee ee ee ee ee ee ou ee ee ee ue ee eo ee ee eu en ou ue ee ue ue ee ou ee ue ou eu ou ou ou ue eue ou eu ue eu ee ue ue eu ue ue ue ue eu oe eu ne en eue ou ee ou ee ee en ee ee ee ee mn Choix soci taux o Limiter le gaspillage donner une seconde vie aux objets etc 5 5 o Lien social Rencontrer de nouvelles personnes aider des personnes dans le besoin rencontrer le 430 producteur l acheteur Efficacit p dagogie Facile et rapide apprendr
357. ique mutualis e la fili re fruits et l gumes du march d int r t national de Rungis octobre 2009 Logistique et distribution urbaine novembre 2009 Logistique comp tences d velopper dans les relations donneur d ordre prestataire novembre 2009 L impact des technologies de l information sur la logistique novembre 2009 Dimension conomique et industrielle des cartes puces novembre 2009 Le commerce du futur novembre 2009 Mutations conomiques pour les industries de la sant novembre 2009 R flexions prospectives autour des biomarqueurs d cembre 2009 Mutations conomiques dans le domaine de la chimie f vrier 2010 Mutations conomiques dans le domaine de la chimie volet comp tences f vrier 2010 Mutations conomiques dans le domaine automobile avril 2010 Maintenance et r paration a ronautiques base de connaissances et volution juin 2010 Pratiques de logistique collaborative quelles opportunit s pour les PME ETT f vrier 2011 Dispositifs m dicaux diagnostic et potentialit s de d veloppement de la fili re fran aise dans la concurrence internationale juin 2011 tude prospective des bassins automobiles Haute Normandie Lorraine et Franche Comt novembre 2011 _ M tourisme d cembre 2011 March actuel des nouveaux produits issus du bois et volutions ch ance 2020 f vrier 2012 La gestion des actifs immat riels dans les ind
358. ire au savoir faire des professionnels Fran ois Xavier Leduc cofondateur de Tripndrive plateforme de location de voitures entre voyageurs aux a roports et aux gares cf Volet 2 2 5 D s quilibres du march de l offre conventionnelle explique de son c t avoir men une tude d taill e de son mod le et de son impact sur l cosyst me conomique des a roports et avoir prouv aux loueurs traditionnels de voitures ne pas repr senter une concurrence directe Nous stimulons plut t la demande en permettant une nouvelle client le de voyager tout en louant sa voiture Pour contrer l argument de nivellement par le bas des prestations et de risque de monopolisation des activit s de consommation collaborative par quelques plateformes offensives les acteurs alternatifs mettent par ailleurs en avant le r le d autor gulation entretenu par la plateforme elle m me dans une vision tr s lib rale du march en s appuyant sur les m canismes de notation et de contr le exerc s par les consommateurs et les offreurs ou en rappelant l efficacit et la rapidit permises par leurs services pour faire se rencontrer l offre et la demande au prix le plus ad quat Au vu de ces l ments les acteurs conomiques aussi bien nouveaux entrants qu acteurs conventionnels et institutionnels ex Offices de tourisme sollicitent une prise de position claire des pouvoirs publics pour viter les frictions e
359. ires produits localement Ces pratiques ne sont pas proprement parler des initiatives d alimentation collaborative mais elles r pondent partiellement certains de ses d terminants comme le besoin de conna re l origine d un produit et de valoriser le tissu conomique local La majorit des grandes enseignes de distribution a d velopp des actions de ce type au caract re plus ou moins ponctuel Par exemple Leclerc a d velopp la marque Nos r gions ont du talent en 1999 a cr le partenariat Les Alliances locales avec des producteurs r gionaux dans les diff rents supermarch s du groupe en 2010 et a lanc en 2013 une op ration test de rayons Produits fabriqu s en France Du c t de la concurrence Auchan a lanc en 2009 le label Produits de notre r gion Leader Price La s lection de nos r gions en 2010 et Casino Le meilleur d ici achat des producteurs dans un rayon de 80 km en 2012 Carrefour avait cr en 2010 la marque Direct Producteur en partenariat avec le collectif Petit Producteur Le principe consistait proposer des fruits et des l gumes frais en vrac ou en panier issus de productions locales situ es moins de 30 km des 2 500 magasins associ s Carrefour ne semble cependant d sormais plus proposer la marque DER LES ALLIANCES LOCALES VOTRE MAGASIN ET DES PRODUCTEURS DE VOTRE R GION S ENGAGENT 1 _ Les produits locaux chez Figure 51
360. is Avenue de Calais Avenue Avenue Antoine de Saint Exupery 4 Rued s Rue d ne L onard de Vinci ess SE t ma y 2 IT a Donn es cartographiques 2015 Google Conditions d utilisation Signaler une erreur cartographique Autres h ros proximit Age Dormi ile posts 19 ans Marck 9 50 h 2 i T Am lie pEr 23 ans Calais 4 ans d exp rience _ V rifications Qu est ce que cest Cl mantyne LENS M vide SX sp 21 ans Calais v Email v rifi Identit v rifi e Dipl me v rifi 2 ans d exp rience er propos de moi 18 ans Calais i Etant l a n e d une fratrie de quatre enfants j ai l habitude de m occuper de mes a Calais fr res et s urs la plus jeune a 8 ans c est pourquoi je pense avoir les qualit s RER EE requises pour cet emploi Je serai capable de m occuper du repas des enfants ou de veiller ce qu ils fassent leurs devoirs du niveau primaire au lyc e Je poss de le permis B et le dipl me de premiers secours Je pr pare les concours de l enseignement c est pourquoi une premi re exp rience dans la garde d enfants ne me serait que b n fique Voir tous les profils 41 Pas le temps de chercher i Autres services propos s Soutien scolaire Publiez une annonce en quelques clics et recevez rapidement des r ponses Exp rience et formation Poster une annonce Exp rience lt 1an Urgence baby sitting Groupe s d ge Enfant de 1 3 ans Enfant de 3
361. is re u d o ma m fiance ayant t abus une premi re fois sur Internet par des gens peu scrupuleux il y a quelques temps La confiance n exclu pas le contr le Ceci est rentr dans l ordre et le transport s est effectu la semaine suivante Pyxoo a not le 21 01 2015 Commentaire Personne de confiance et tr s sympathique A recommander sans restrictions Messager nico514 a not le 19 01 2015 Commentaire Tout fut fait selon l entente dandyzen anot le 17 01 2015 Commentaire Tr s satisfait du service de ce colis voitureur r actif sympathique et arrangeant Le d p t et retrait de mes colis une paire d enceintes ont t fait en temps et en heure et dans de bonnes conditions recommander Figure 29 Exemple de contr le par les pairs sur une plateforme de stockage entre particuliers Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 85 2 2 3 TAT DES LIEUX DE L OFFRE 2 2 3 1 March alternatif Dynamisme de l offre et cartographie des acteurs La logistique collaborative fait partie des secteurs de la consommation collaborative les plus r cents Les deux segments de march le transport et le stockage d objets constituent des segments sur lesquels l offre est relativement r duite et peu diversifi e Cependant il semblerait que ces segments soient fort potentiel et qu ils constituent le prochain grand secteur de la consommation collaborativ
362. ise qui peuvent tre mis sur 12 mois cons cutifs Le CIP n est pas soumis de lourdes obligations en mati re de fonds propres et de prospectus comme c tait le cas avant la nouvelle r glementation Cette nouvelle facilit de financement ne se fait pas cependant au d triment de la protection des consommateurs En effet selon la pr sente tude 36 des Fran ais consid rent qu un des principaux freins relatif au secteur du financement participatif est le niveau de s curisation des transactions financi res ce titre la nouvelle r glementation du financement participatif insiste sur les obligations de toutes les plateformes et notamment sur deux points L information sur les risques M me s ils sont mutualis s par leur r partition sur un grand nombre de participants les risques du financement participatif restent importants Qu ils soient caritatifs ou but lucratif de tels projets ont un taux lev de d faillance La nouvelle r glementation exige que les plateformes publient des indicateurs de performance plus d taill s que ce qui est fait actuellement tels que le pourcentage de projets aboutis La transparence sur les frais Les plateformes pr l vent actuellement des commissions et des frais qui varient entre 2 et plus de 10 des fonds qu elles collectent sans que l on puisse facilement mettre ces pr l vements en relation avec le statut et le mod le de financement choisi par chaque platefor
363. issance tr s faible avec trois plateformes actives ce jour et des dates de cr ation remontant 2010 1 7 acteurs Autres nationalit s pr sentes 3 segments de march Loisirs F tranger 3 initiatives t Loisirs proximit 2 initiative ARD S initiati 60 0 fran ais Sport 12 initiatives Ce secteur est un secteur relativement ouvert aux plateformes trang res tant donn que six plateformes sur dix sept sont originaires de pays trangers deux proviennent des tats Unis une d Australie deux d Espagne et une de Suisse Cette ouverture peut tre mise en relation avec la place qu occupe la France et Paris notamment dans le paysage touristique mondial 261 http www sportyguest es Plateforme d activit s sportives partout dans le monde 262 Cf zoom Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 118 Mlutualisation Radistnbution artie r ell j m Figure 42 Cartographie des acteurs du divertissement collaboratif Nomad is 2015 Unit nombre d adh rents e Les activit s de d couverte et de tourisme l tranger Seules trois plateformes proposent des activit s de d couverte en ayant adopt des positionnements diff rents cibles g ographie mod les conomiques Certaines plateformes comme Local Heroes anciennement Nomaders ainsi que Vayable proposent de mettre en relation des voyageurs avec des locaux afin qu ils
364. it des transactions A cet gard ils sont en attente de davantage de garanties et d assurance Qui sont ils On retrouve chez ces personnes une plus forte proportion M De personnes g es de moins de 50 ans et se situant davantage dans les tranches d ge 18 24 14 et 25 34 ans 18 De personnes issues des cat gories sup rieures professions interm diaires cadres professions intellectuelles 4194 D tudiants 10 D urbains vivant dans des agglom rations de 100 000 habitants et plus 34 De personnes pratiquant le v lopartage et ou auto partage 11 Tr s connect s ils utilisent les r seaux sociaux tous les Jours 60 ont l habitude d valuer des marques des produits ou des services sur des sites des plateformes 44 s appuient sur les commentaires d autres consommateurs pour choisir une marque un produit un service 71 et seraient pr ts participer en tant que consommateur la conception d un produit ou d un service pour une marque 409 Habitudes de consommation collaborative En moyenne ils ont d j exp riment 4 5 pratiques M Des transactions avec des particuliers pour diff rents types de biens et notamment Jeux vid o meubles t l phones portables mat riel informatiques v tements chaussures Le covoiturage pour des d placements occasionnels et l h bergement payant chez des particuliers que ce soit en tant que consommateur ou offreur Pipame Enjeux
365. itoriaux collaboratifs esimene E a it ere en 237 VOLET 3 ANALYSE DES PERSPECTIVES D VOLUTION ET DE D VELOPPEMENT DES MARCHES DE LA CONSOMMATION COLLABORATIVE essssssssssssssseeeeeccceccccssssssssseeeeeeececccosssssssssee 239 I SCENARIOS PROSPECTIE S nee E nn 241 LEPOM ae LE iraa E a 241 Ee e ndane e on d ea aaa a a a a a a 241 k1 2 D finition de trois sc narios tendanciels srasiircneeri inn E EE EAEE 242 1 2 Pr sentation des trois sc narios tendanciels ssessessoesocsocescesocsocesccsocsscesocsocesocsocescesocsocesocsocsscesoesoesse 243 LL Secon Trans on Senna aa aidants 244 2258 E TE oE A e D ea den di net en du A E A E A E E ne 250 E2 oo a R B aa E A a ae tale ner ee ii 255 2 OPPORTUNIT S POUR LES ACTEURS CONVENTIONNELS suuurreeeennnnnnmnnnnnes 261 2 1 Optimiser et valoriser des capacit s existantes esscecsseecscceccocesocecccocecoceccccecccoceccocccscecsocecocecsocecsceesceees 261 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 12 2 2 S inspirer des outils et des codes de la consommation collaborative esssscoecsssoccccssoccccessococcesococeee 262 2 21 Disitaisation et S0locAlSahon ss santa ina taie E E 262 252 2 FI DIE rapidite erdesinterme diat on 22m eE nan an ae 265 2 2 3 Personnalisation de la transaction identification et valuation des parties prenantes 266 2 3 Repenser la relation aux marques et
366. its frais aient r pondu positivement cet item alors que cela ne se fait pas de mani re collaborative Ainsi si on ne s int resse qu aux personnes r alisant ces pratiques plus d une fois par an en excluant donc ceux qui d clarent les r aliser de mani re plus anecdotique une fois par an seulement ou moins souvent les taux de p n tration s tablissent alors e 14 pour les repas participatifs e 22 pour lachat de produits frais un producteur de mani re collaborative 279 Sondage Viavoice r alis en mai 2014 la demande de l association Voisins Solidaires Les interviews ont t effectu es en ligne entre le 14 et le 16 mai 2014 Echantillon de 1 004 personnes repr sentatif de la population fran aise g es de 18 ans et plus M thode des quotas Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 127 Un essor li la combinaison de nombreuses volutions soci tales L essor des pratiques de consommation collaborative peut tre compris comme le r sultat de plusieurs facteurs Les consommateurs sont tout d abord la recherche de produits agroalimentaires de qualit disposant de propri t s gustatives et nutritionnelles optimales Les Fran ais se montrent de plus en plus critiques envers les aliments produits de mani re intensive auxquels ils reprochent un manque de saveur et l utilisation excessive d additifs colorants conservateurs etc Deux tiers des Fran
367. its sont vendus tous les mois via la plateforme Par ailleurs les prix propos s sur le site sont entre 30 et 70 moins lev s que pour le neuf Ils restent toutefois g n ralement plus lev s que sur les plateformes g n ralistes en raison d une qualit de prestation sup rieure Les articles sont ainsi photographi s par des professionnels et l exp dition des produits est prise en charge par la plateforme Enfin certaines plateformes ont fait le choix d un degr de sp cialisation suppl mentaire en ciblant un public cible particulier ou une cat gorie de v tement sp cifique Lanc e en 2009 la plateforme Videdressing propose la vente environ 700 000 articles de luxe revendus par des particuliers des prix brad s Trois millions de visiteurs se rendent chaque mois sur le site Ce succ s repose sur la capacit de ses fondateurs Le Lab Vente priv e Consulting 384 Donn es Maddyness Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 162 avoir g n r un environnement de confiance Les usagers n h sitent plus mettre en vente ou acheter les produits de valeur car l entreprise fait appel des experts sp cialistes de la contrefa on form s par les marques de luxe pour v rifier la conformit de leurs offres Ayant opt pour une sp cialisation par public l Armoire des Petits est une plateforme d change sp cialis e dans les v tements pour enfants Mod les con
368. iture au parking d a roport ou de gare de b n ficier d un stationnement gratuit en change de la location de leur voiture pendant leur absence De leur c t les particuliers arrivant dans une destination donn e pour un temps limit peuvent louer un v hicule un co t attractif Dans le secteur se financer Vincent Ricordeau fondateur de la plateforme de financement participatif KissKissBankBank explique que le succ s de ces plateformes repose sur la capacit des acteurs alternatifs cr er une solution de financement innovante adapt e aux petits porteurs de projets Ces derniers prouvent en effet souvent des difficult s financer leur projet en recourant au syst me conventionnel banque notamment 2 6 R glementation La r glementation et la fiscalit fran aises ont pu avoir la fois des effets favorables et bloquants pour l essor de la consommation collaborative Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative Djs S agissant des effets de levier induits par la r glementation fran aise pour le d veloppement de la consommation collaborative les nouvelles dispositions r glementaires nationales concernant les secteurs du num rique et de l innovation ont t salu es par la plupart des acteurs alternatifs interrog s notamment dans le secteur du financement participatif De m me la loi sur PESS et le livre blanc sur l innovation soci tale ont t cit s comme des instrument
369. ive _ 45 1 5 5 Trois grands profils d entrepreneurs alternatifs La conduite des entretiens fait appara tre trois grands profils parmi les entrepreneurs alternatifs Les id ologues les solutions propos es par ces entrepreneurs sont pr sent es comme des contributions la construction d un mod le de soci t alternatif Deux typologies d id ologues coexistent o Les socio environnementaux les tenants d une logique de partage de solidarit et de protection de l environnement GuestToGuest o Les lib raux ceux qui mettent en avant les perspectives d auto entrepreneuriat et de cr ation de valeur dans un contexte plut t d r gul Koolicar My Recycle Stuff Certains entrepreneurs revendiquent dans leur discours les deux aspects La Ruche qui dit Oui Les opportunistes ces entrepreneurs voient principalement la consommation collaborative comme un nouveau march et une demande satisfaire Un profil jeune urbain et connect Weeleo Costockage TripnCo Les convertis ces entrepreneurs viennent d horizons professionnels vari s et se lancent dans la consommation collaborative le voyant comme un ph nom ne incontournable sans pour autant en poss der l ensemble des codes ou des cl s de lecture Animal Fut PiggyBee Remarque ces profils doivent tre compris comme une cl de lecture permettant de mieux comprendre les dynamiques des march s de la consommation collaborative Ils so
370. ive pour lesquelles le consommateur passe du statut unique de demandeur un double statut d offreur demandeur Le nombre de sans emploi dans le monde a atteint pr s de 212 millions en 2009 en raison d une hausse de 34 millions de ch meurs par rapport 2007 la veille de la crise conomique mondiale BIT 2009 Les SEL sont des r seaux d change et de vente de biens et services entre particuliers dans une zone g ographique donn e SEL idaire Mode d emploi Guide pratique de connaissance des SEL 2014 Cr ation de la premi re recyclerie par l association Les Ateliers de la Bergerette Ademe http www ademe fr creation premiere recyclerie lassociation ateliers bergerette 60 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 5 1 L CONOMIE COLLABORATIVE N EST PAS UN EFFET DE MODE Aujourd hui pr s de 9 000 start up composent le march mondial de la consommation collaborative Ce dernier est actuellement estim 15 milliards de dollars et devrait repr senter 335 milliards de dollars en 2025 ce qui repr sente un taux de croissance annuel moyen de 36 4 et une multiplication du march par plus de 20 en 10 ans Certains acteurs de la consommation collaborative ont quitt le statut de start up et repr sentent d sormais des challengers redout s dans leur secteur d activit mettant en uvre des strat gies ambitieuses pour assurer leur d veloppement
371. keting fr Thematique retail 1001 Breves Mr Bricolage lance aujourd hui son site communautaire La Depanne 253014 htm Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 263 Recueillir des donn es sur les clients de la plateforme par le biais d un r f rentiel client unique dans une optique de marketing personnalis et f d rer une communaut de consommateurs G n rer du trafic vers le site marchand et les points de vente de l enseigne strat gies web to web et web to store et augmenter les ventes de consommables vis crou etc En r alisant des transactions sur La d panne les membres cumuleront des points offrant au bout de 1 000 points un bon d achat de 10 euros en magasin Rajeunir la client le de Mr Bricolage qui attire aujourd hui une majorit de quinquag naires La d marche comporte cependant certains aspects incertains comme le mod le conomique de la plateforme Mr Bricolage ne pr l ve pas de commission sur les transactions et le dirigeant de Mr Bricolage affirme que le site n a pas vocation vendre du mat riel ni diffuser de la publicit les garanties en mati re de s curit les paiements se font de la main la main et la plateforme n engage aucune responsabilit en cas de litige entre particuliers ou encore la pertinence de la strat gie poursuivie et les b n fices r ellement retir s par Mr Bricolage de l initiative lorsque l on demande au
372. l cole Centrale de Paris ou ESSEC en nouant une s rie de partenariat avec certaines associations tudiantes afin attirer de nouveaux utilisateurs de ces services Ces plateformes tentent galement d attirer les propri taires de v hicules afin de faciliter la rencontre entre l offre et la demande Il semble en effet que les plus de 60 ans tr s faiblement repr sent s fassent l objet d une grande attention de la part de certaines plateformes de mobilit collaborative covoiturage tant donn que les membres de cette classe d ge cat gories sociales confondues sont g n ralement propri taires de v hicules qu ils peuvent mettre disposition d autres particuliers Ainsi diff rents types de profil mergent selon les segments et pratiques du transport alternatif Selon les chiffres de l enqu te men e par Nomad is et TNS Sofres dans le cadre de la pr sente tude certaines caract ristiques sociod mographiques et professionnelles ge genre revenu conditions de vie etc influent particuli rement sur la propension des particuliers pratiquer dans un segment du transport alternatif en tant qu offreur ou demandeur Pour le segment du covoiturage par exemple les profils des consommateurs diff rent selon les deux sous segments identifi s 56 d entre eux se consid rent comme novices dans leur pratique du covoiturage selon une tude command e par Carpooling en 2013 7 de ce
373. l essor du logement touristique collaboratif Il r pond en effet aux m mes attentes d authenticit de d couverte et d conomie de la part des touristes L mergence de plateformes comme Airbnb a par ailleurs permis aux particuliers d exp rimenter une nouvelle mani re de voyager en immersion dans un environnement traditionnellement r serv aux locaux Cette exp rience a pu modifier leur perception et leurs exigences en mati re de pratiques touristiques et les amener vouloir prolonger l exp rience au del de l h bergement et rechercher des activit s partageant les m mes caract ristiques Les activit s de loisirs de proximit semblent ob ir des logiques assez distinctes et se pr sentent plut t comme une prolongation des r seaux sociaux dans le monde r el Les particuliers largissent leur cercle de 34 Local Heroes est une plateforme visant mettre en relation des particuliers pour la d couverte d un endroit et le partage de bons plans conseils Le cite cible aussi bien les nouveaux arrivants dans un quartier ville que les touristes de passage Local Heroes est la nouvelle version de la plateforme espagnole Nomaders https www localheroes co home2 235 Tripnco est une plateforme permettant des particuliers de partager des bons plans et d organiser des sorties plusieurs selon ses centres d int r t cf zoom http www tripnco com fr 236 Sportyguest est une plateforme espagnole
374. l c est grave Thibaut Schepman Rue 89 05 03 2015 http rue89 nouvelobs com 2015 03 05 blablacar avale covoiturage local cest grave 258045 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 286 VOLET 4 FORMULATION DE RECOMMANDATIONS OP RATIONNELLES L ATTENTION DES POUVOIRS PUBLICS Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 287 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 288 xe Le dernier volet de l tude consiste tablir des recommandations l attention des pouvoirs publics pour accompagner au mieux le d veloppement de la consommation collaborative Ces recommandations comportent un caract re op rationnel et visent notamment sensibiliser les entreprises l mergence de la consommation collaborative et les accompagner dans des d marches d adaptation strat gique ses nouvelles logiques en particulier par le d veloppement d offres innovantes SEPT axes de recommandations ont t identifi s suite l organisation de trois ateliers de travail rassemblant une quarantaine d experts et de repr sentants des diff rents secteurs de la consommation collaborative Ces sept axes ont t d clin s en une vingtaine de pr conisations cf figure 108 Lisibilit classifier et constituer des groupes homog nes d acteurs selon une analyse multicrit res E Transparence rappeler
375. l olympique et sportif fran ais 2014 Frontur Institut d tudes touristiques Organisation internationale du tourisme 2013 Office du tourisme Paris 2014 Barom tre Ipsos Europ assistance 2013 Ipsos Barom tre sport sante Sondage Ipsos 2012 pour le compte de la F d ration fran aise d ducation physique et de gymnastique volontaire Le march de la plaisance en France ODIT France 2008 Le tourisme durable minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie 2011 Le tourisme durable l tranger regards croises de l OMT des touristes et de quelques grands offreurs Cr doc 12 2010 Les bateaux de plaisance cap sur la croissance Insee 2011 Les Fran ais et les vacances Sondage Ifop 2013 pour Mondial Assistance Articles de presse Good Spot le tourisme collaborative prend son envol Les chos 16 10 2014 http business lesechos fr entrepreneurs idees de business good spot le tourisme collaboratif prend son envol 102582 php Les chiffres cl s des r seaux sociaux 2015 Blog du Mod rateur 06 01 2015 http www blogdumoderateur com chiffres reseaux sociaux Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 325 Meetic Leader de la rencontre en France Meetic 2014 http www meltybuzz fr meetic leader de la rencontre en france a266922 html e Se nourrir tudes sondages rapports Consommation des m nages Quels lieux
376. l s levait pour le premier semestre 2014 56 pour les investissements en capital 59 pour les dons avec r compense et 98 pour les pr ts Parmi les apports possibles des particuliers investisseurs les pr ts aux PME et TPE repr sentent la majorit des transactions sur ces plateformes suivis des dons et des participations au capital Le succ s des pr ts 44 aux entreprises est relier deux facteurs principaux Une prise de conscience croissante des particuliers de l importance de soutenir l conomie et les entreprises fran aises Des taux d int r ts plus avantageux que ceux propos s par les acteurs bancaires traditionnels pour les pr ts r mun r s En moyenne les pr ts r mun r s aux TPE et PME ont atteint 9 900 et les pr ts non r mun r s 650 Chaque pr teur a engag en moyenne 6 500 pr t r mun r et 88 pr t non r mun r 2 Selon Nicolas Lesur pr sident de Financement Participatif France 48 Pr sident de Financement Participatif France 44 Selon Financement Participatif France pr s de 45 000 projets ont t financ s depuis 2008 en France 5 Barom tre Compinno V 2013 6 Selon Nicolas Lesur fondateur d Unilend et pr sident de Financement Participatif France 41 Barom tre Compinno V 2013 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 186 Concernant les autres segments les entreprises ont le
377. la consommation collaborative 83 gt Le transport d objets entre particuliers Une analyse distincte doit tre effectu e pour les deux sous segments de march Une population particuli rement sensible la livraison de colis entre deux pays est compos e d expatri s Ces expatri s peuvent tre demandeurs ils sont notamment la recherche de produits de leur pays d origine non disponible dans leur pays de r sidence mais aussi livreurs en rapportant dans leur pays d origine des produits exotiques de leur pays de r sidence Selon les chiffres de l enqu te men e par Nomad is et TNS Sofres dans le cadre de la pr sente tude il S agit souvent d hommes g s de 18 34 ans qui pratiquent galement la consommation collaborative dans le secteur du transport alternatif et du logement collaboratif Ces pratiques repr sentent un moyen de vivre des exp riences authentiques et originales Sur le sous segment de la livraison sur de courtes distances 1l ne semble pas merger de profils particuliers de consommateurs tant sur les cat gories d ge que sur les cat gories socioprofessionnelles Relations entre les membres et notion de communaut La notion de communaut ne semble pas tre pr dominante dans les deux segments du secteur se transporter et stocker des objets en raison notamment du caract re ponctuel et relativement unique de la demande Le besoin d espaces de stockage intervi
378. la consommation collaborative 3 amp 8 Enfin l hexagone accueille de nombreuses entreprises sur des secteurs en plein essor telles que Costockage leader du self stockage entre particuliers Gr ce son march dynamique l hexagone accueille par ailleurs des plateformes internationales d envergure Leboncoin plateforme norv gienne est devenu en 2013 le premier site automobile immobilier et m me le premier site d emploi en nombre d offres en France Afin d enrichir d un clairage international l analyse du ph nom ne de la consommation collaborative en France l tude Consommation collaborative et distribution commerciale enjeux et perspectives inclut la r alisation d un benchmark portant sur trois pays appartenant des cat gories distinctes Pays d velopp s prosp res forte intensit en NTIC le pays qui a t retenu est le Canada Pays industriels connaissant des difficult s conomiques conjoncturelles le pays qui a t retenu est l Espagne Pays mergents pour lesquels la consommation collaborative connait un essor et peut repr senter un moyen d acc der la consommation de masse le pays qui a t retenu est le Br sil En tenant compte des diff rences culturelles et des contextes socio conomiques propres chacun des pays tudi s le benchmark pr sente un tat des lieux synth tique de la situation locale de la consommation collaborative avec un focu
379. la r glementation en vigueur et pr ciser le niveau r el de garantie apport par la B Exp rimentation explorer le potentiel de la CC en prestation termes de cr ation de valeur en lien avec des entreprises pilotes volontaires Valoriser la CC comme axe de d veloppement strat gique pour les acteurs conomiques et les F Information cr er un site gouvernemental officiel sur les droits et devoirs des particuliers offreurs demandeurs C Exemplarit initier des d marches de CC port es pa G Protection d signer des tiers de confiance assurant la les pouvoirs publics en interne sami v rification des profils de particuliers offreurs D Leadership encourager l mergence de champions Te demandeurs fran ais de la CC 2 Faciliter l acc s aux Impact objectiver et illustrer les financements pour les Informer et prot ger le retomb es conomiques sociales acteurs de la CC porteurs particulier offreur et H R gularit pr lever syst matiquement et environnementales de la CC d innovation sociale et demandeur la source les cotisations et taxes T Financement recenser tous les environnementale dues par les particuliers offreurs outils existants et les relier aux Es Confiance g n raliser l application crit res d impact des projets Positionner la d une norme de qualit des avis en ligne consommation Assurer une quit de J Stand
380. laborative 312 LISTE DES PERSONNES CONSULT ES Entit Contact Fonction Plateformes A little market Nicolas COHEN Cofondateur Animal fut Blandine DAMOUR Fondatrice Click and Boat Edouard GORIOUX Cofondateur Colunching Fabienne NEVEUX PDG Costockage Adam LEVY ZAUBERMAN Cofondateur et PDG Guest to Guest Emmanuel ARNAUD Cofondateur et PDG Habicoop Olivier DAVID Pr sident Helpling Mehdi LOUALI Responsable France Jestocke Laure COURTY Cofondatrice Jobapic David MARCHESSON Fondateur KissKissBankBank Vincent RICORDEAU Cofondateur Koolicar St phane SAVOURE Cofondateur et PDG La Roue Verte Marie MARTESE G rante La Ruche qui dit Oui Guilhem CHERON Confondateur et dirigeant Mar sidence fr Charles BERDURGO Fondateur Myrecyclestuff Vincent DE MONTALIVET Cofondateur Parkadom Alexandre POISSON Cofondateur Partage ton frigo Manon CARRE Cofondatrice PiggyBee Davis VUYLSTEKE Fondateur et PDG Pr sident de la fondation MACIF Alain PHILIPPE Fondateur Accorderies en France R seau des accorderies Tripnco Damien ANGELI Associ co fondateur de Tripnco TripNco Ouriel DARMON Cofondateur et PDG TripNdrive Fran ois Xavier LEDUC Cofondateur et PDG Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 313 Vestiaire Collective Olivier MARCHETEAU Directeur G n ral Vide dressing Renaud GUILLERM Cofondateur Vizeat Cookening Camille RUMANI Co founder amp COO Wedogood
381. laborative Par exemple BlaBlaCar a lev 100 millions de 2 Weeleo est la premi re application permettant aux particuliers d changer des devises gratuitement et sans interm diaire L application progresse pas pas et prend en charge aujourd hui une dizaine de devises Elle permet ainsi de r aliser des transactions dans plus de 20 villes en France et quelques unes l tranger Bruxelles Londres Gen ve New York Rio Source http www weeleo com fr 5 Les acc l rateurs prennent une part du capital des start up qu ils accompagnent Ils sont donc actionnaires de la soci t http www maddyness com lexique start up Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative ue dollars 73 millions d euros en juillet 2014 ce qui repr sente le plus gros succ s de l internet fran ais depuis 2012 avec le financement de Deezer ZOOM SUR Xange Private Equity a investi 40 millions d euros en 2014 dans des start up Le fonds d investissement fran ais s est sp cialis dans trois principaux secteurs de d veloppement la consommation collaborative ex La Ruche qui dit Oui 2012 les Fintechs banques en ligne et le crowdfunding ex KissKissBankBank 2009 Pour Xavier Girre Pr sident fondateur de Xange Private Equity Fondamentalement l conomie collaborative ou le crowdfunding sont de v ritables tendances de fonds tant d un point de vue macro conomique et soci tal que du point de vue
382. lation des particuliers Certains acteurs comme par exemple Onefinestay mettent ainsi en avant comme l ment de diff renciation le fait de vivre comme un local avec des conseils prodigu s en d but de s jour par le propri taire et un contact r gulier sur la dur e du s jour entre propri taire et locataire 7 Organisation Internationale du Tourisme 2013 24 Office du tourisme Paris 2014 1 En 2013 le nombre de touriste dans le monde a d pass la barre symbolique du milliard de personnes en augmentation de 4 par rapport 2012 22 Barom tre IPSOS Europ Assistance 2013 5 Sondage IFOP 2013 pour Mondial Assistance 244 Le tourisme durable l tranger regards crois s de OMT des touristes et de quelques grands offreurs Phttp www evaway fr Agence de voyages qui permet aux particuliers de cr er tr s facilement des itin raires de voyages personnalis s et de les partager avec des amis sa famille ainsi que d autres voyageurs Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 114 Selon l tude port e par Nomad is et TNS Sofres pour le compte de la DGE en novembre 2014 24 des personnes interrog es d clarent avoir d j r alis au moins une fois une pratique de divertissement collaboratif e Les activit s de loisirs de proximit Les plateformes d activit s de loisirs de proximit offrent la possibilit des particuliers de se mettre en relation et de r aliser en
383. le Quentin Llewellyn TNS Sofres directeur d tudes TNS SOFRES 138 avenue Marx Dormoy 92129 Montrouge T l 33 0 1 40 92 66 66 http www tns sofres com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 10 SOMMAIRE OUFLCOUES MOTS D INTRODUCTION corie n iE ee ed ce 15 1 L CONOMIE COLLABORATIVE N EST PAS UN EFFET DE MODE smnnnmeeeeensee 16 1 1 La consommation collaborative se structure et attire l attention des pouvoirs publics 16 1 2 La consommation collaborative change d chelle et de Cap eesssceesccesscecsocecsoccscceccoccecccccocecsoceesoeeeo 17 2 M LHODOLOGLE ET PERIMETRE a Ge 18 2 1 Objectifs et d roul de l tude ssssssessessnsnesnesensnsensnonsnenensenensnnensnennsnenennenennenesnesennesensncensncsossesensese 18 DOG ES NL LUE CPP EE PE E 19 2 3 Cadre d analyse de r f rence ss dessnssvsocses iso eneene ces sta espere see lee desboncessc esse dde seen disent aies ti eos 20 P O 11 4 RL LE LISA MS LIT COR SEE A S T A A E E A 21 VOLET 1 R ALISATION D UN TAT DES LIEUX ANALYTIQUE DU PH NOM NE DE LA CONSOMMATION COLLABORATIVE osssssssssseesesessssssssssssseeececcceccccsssssssseeeeeeccccccccossssssssseseesececececossssssseee 25 1 LE MARCH FRAN AIS DE LA CONSOMMATION COLLABORATIVE ssssssssssssssssssssssssssssssee 27 1 1 Un environnement particuli rement favorable essscccsscoccssccecsscccesocccesocccescccesscccesocccesoces
384. le financement de projets ou d entreprises via Internet Saa Hors Pr t d Union Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 189 Hommes de 25 34 ans Hommes CSP cadres professions intellectuelles x 25 34 ans Agglom ration parisienne CSP cadres professions intellectuelles Pratiquent le pr t financier entre particuliers Sont actifs notamment dans les domaines notamment en tant qu offreurs collaboratifs du logement habitat participatif Sont principalement actifs dans les pratiques colocation h bergement gratuit et du transport collaboratives li es au logement change et location de voiture partage de taxis Ont une plus grande propension faire des auto v lopartage la fois rene transactions entre particuliers de produits de consommateurs et comme offreurs luxe Participent au financement de projets et Font beaucoup d achats sur Internet entreprises via internet en tant qu offreurs Ils sont plus attach s au c t pratique et efficace du secteur solutions adapt es aux besoins Associent la consommation collaborative une g n ration de revenus suppl mentaires Ils y exp rience communautaire cr atrice de lien voient un mod le alternatif tr s li aux nouvelles social Ils y voient un mod le de consommation technologies ce titre le d veloppement des meilleur pour la soci t outils num riques constituent une attente imp
385. le ils proposent ces services est lev e au moins une fois mois Pour ce qui est de savoir en qui ils font le plus confiance pour le d veloppement de la consommation collaborative ils se tournent davantage vers les associations 46 vs 34 Parmi les mots qui d finissent le mieux la consommation collaborative ils citent la solidarit 42 vs 34 et le partage 40 vs 35 1 3 Revenus et d penses des particuliers li s aux pratiques de consommation collaborative 1 3 1 1 Particuliers dont le revenu issu de la consommation collaborative est sup rieur 50 de leur revenu mensuel La pr sente tude montre que pr s de 5 2 de la population fran aise tire plus de 50 de son revenu de la consommation collaborative Parmi l ensemble des particuliers interrog s les Fran ais g s de 25 34 ans apparaissent comme les offreurs les plus nombreux d clarer une part de revenu issue de la collaboration collaborative sup rieure 50 de leur revenu mensuel Au contraire les 65 ans et plus sont les moins concern s Au niveau des cat gories socioprofessionnelles les Fran ais exer ant une activit professionnelle repr sentent la cat gorie la plus concern e par ces revenus g n r s par la consommation collaborative alors que les retrait s sont les moins concern s S agissant de la situation familiale les familles ayant un enfant ainsi que celles comptant au moins un enfant de moins de 15 ans sont celles qui g n ren
386. le secteur d activit le plus dynamique de la consommation collaborative Aujourd hui selon le site de r f rence Alloprod il existe plus de 60 plateformes r parties dans les 3 segments de march qui proposent aux particuliers de financer des projets alors qu il y en avait moins d une quinzaine en 2010 La tr s grand majorit d entre elles a t cr e en France et cohabite avec des acteurs internationaux comme Kickstarter tats Unis Isepankur Espagne ou encore My Corner Bar Belgique T 30 15 16 _ _ m im E Ta 2 1 LE g g r a G i L y EI PS LI LES Fail 10 Fa LL Fail im Fal 13 B L Don Inestissement au capital Pr t Figure 77 Cr ations d entreprises sur le march du logement collaboratif entre 1995 et 2013 Nomad is 2015 Le segment du don repr sente plus de la moiti des plateformes de financement participatif en France dont le nombre ne cesse de cro tre depuis 2008 Autres nationalit s pr sentes effets ou qui permettent de revitaliser un territoire sur lequel 91 tran ais La grande majorit des plateformes sont d origine fran aise On peut relier ce ph nom ne au fait que les financeurs participent des projets dont ils peuvent tre t moins des ils se trouvent 7 http www alloprod com labels participatifs H8 https www kickstarter com Plateforme g n raliste de r f rence d origine am ricaine de financement participatif h
387. les start up de la consommation collaborative positionn es sur le divertissement Ces derni res ont un poids conomique marginal sur le march et ne repr sentent pas aujourd hui une v ritable menace Elles sont plut t per ues comme une opportunit en agissant comme un canal de distribution des produits des acteurs conventionnels Plusieurs professionnels du tourisme et du sport ont ainsi nou des partenariats avec des plateformes collaboratives afin de g n rer davantage de flux information clients ZOOM SUR Partenariat entre le voyagiste Nomade Aventure et le site communautaire Tripnco Le tour op rateur Nomade Aventure propose aux particuliers des circuits touristiques dans une centaine de pays voyages en petits groupes Son positionnement est r solument orient vers l aventure et la d couverte des cultures et populations locales Entre 2012 et 2013 l entreprise s est associ e avec la start up TripnCo TripnCo Celle ci proposait des particuliers de se rassembler en groupes tribus en fonction de leurs centres d int r t cours de tennis cours de cuisine etc et faisait la promotion de Nomade Aventure sur son site en incitant les groupes voyager ensemble par ce biais La start up touchait une commission lorsque la prestation tait effectivement achet e par une tribu Les membres d une tribu pouvaient ensuite effectuer un retour d exp riences pour orienter de futurs clients ZOOM SUR la mon
388. les les initiatives de port e nationale pouvant tre r alis es divers endroit du territoire ont t r pertori es 3 L express Entreprise 2013 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 30 Chaque acteur a t comptabilis une seule fois sans tenir compte du nombre d antennes locales pouvant exister Par exemple les Amap les SEL ou LRQDO comptent pour trois acteurs bien que ces initiatives comptent respectivement 1 200 300 et 129 groupements ou antennes locales 1 5 1 Quatre groupes se distinguent selon le niveau de maturit identifi On peut regrouper les secteurs de la consommation collaborative en quatre grands groupes qui partagent des caract ristiques communes en termes de structuration et de dimensionnement de march de positionnement des acteurs et d intensit concurrentielle March s forte intensit concurrentielle et forte diff rentiation March s tendance oligopolistique des acteurs i i i i i i i i i i 62 40 35 27 30 Se financer Seloger Se d placer Se nourrir S quiper March s atomis s en d veloppement March s encore peu d velopp s i E EA fes fre 1 Se faire aider Se divertir Transporter IStocker Figure 13 Classement des diff rents secteurs d activit en termes de nombre d acteurs de l offre en 2014 Nomad is 1 5 1 1 Groupe 1 march s matures forte intensit concurrentielle o
389. les poids lourds dans leur secteur d activit l chelle mondiale devan ant m me certains acteurs conventionnels de r f rence 4 1 2 Communiquer efficacement pour se faire conna tre Si les acteurs alternatifs mettent en uvre diff rentes strat gies pour atteindre leur c ur de cible selon le secteur le segment et le mod le de transaction choisi la plupart optent pour des campagnes de communication multicanaux comportant une forte part de communication digitale Certaines activit s sont cependant propices des moyens de communication plus traditionnels Ainsi Pierre Gassot PDG de Touscuistots distribue des flyers dans les bo tes aux lettres de ses prospects car ce mode de communication tr s local convient particuli rement des activit s de vente de plats cuisin s entre particuliers Les start up de la consommation collaborative d clarent dans l ensemble avoir t bien accueillies par les medias locaux et nationaux friands de ce type d initiatives Les acteurs alternatifs b n ficient donc g n ralement d une bonne couverture m diatique qu ils utilisent comme levier de l gitimit et d innovation et comme gage de s rieux de leur activit envers les potentiels utilisateurs du service Ainsi Blandine Damour fondatrice du site Animal Fut affirme qu il a t tr s m diatis dans ce secteur De m me Costockage a fait les gros titres ce qui lui a permis de se positionne
390. leur quotidien les Fran ais ont une image positive de la consommation collaborative Le principal int r t qu ils mettent en avant est le gain d argent qu elle peut g n rer et les conomies qu elle peut permettre de r aliser 43 des r pondants Imm diatement ensuite sont voqu es des valeurs soci tales fortes comme le partage 35 ou la solidarit 34 Seule une minorit de r pondants emploie des termes connotation n gative moins de 10 Economie gain d argent Partage Solidarit Convivialit D brouillardise Confiance Communaut Opportunit Respect de l environnement Syst me alternatif Proximit Avenir Effet de mode Arnaque Perte d emplois n W Ins curit Complexit Greenwashing Nouvelles technologies Tracas E 2 Concurrence d loyale W 1 Aucun de ces qualificatifs num Termes connotation n gative Figure SI Perception de la consommation collaborative par les Fran ais Quels sont les trois mots qui d finissent le mieux selon vous la consommation collaborative DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Les valeurs de partage et de solidarit fr quemment voqu es se retrouvent dans la caract risation de la consommation collaborative par les Fran ais Lorsqu on leur demande ce qui pour eux est important au sein d une communaut de consommateurs l
391. lidarit respect de l environnement partage et De personnes ayant l habitude de faire des courses convivialit C est avant tout l id e de cr er un mod le dans des magasins bio 60 des friperies et des AR a r a a a pr occupant de aa Eae qui les s duit fortement dis Pa E m Hawai p conas hah Les b n fices qu ils projettent sont alors multiples et divers Te eun rania eae su seed L NE ei eo es estimant que certains biens objets produits ne aider les gens dans le besoin contribuer au Shi r DS Les LE peuvent tre partag s d veloppement de l conomie locale rencontrer les producteurs cr er de nouveaux liens apprendre et partager des connaissances vivre des exp riences Les pratiques qu ils seraient pr ts tester authentiques tre acteur dans la co construction d un repas participatifs habitat participatif livraison de mod le de consommation Leur seule vraie r serve r side produits entre particuliers dans le fait qu ils n aiment pas l id e d tre valu par d autres utilisateurs S ils ne pratiquent pas encore ou tr s peu la consommation collaborative hors l achat de biens entre particuliers il s agit pour eux d un mod le F H r 3 iten 3 f a 3 71 ss e fania Ei a CE HOE IS SMIDSE E CASSEE S et si leurs premi res exp riences concr tes de evran e y rererer o consommation collaborative les conduiront Pr cisons que leur connaissance limit e de ces pratiques s impliquer r ellemen
392. lized crypto alternative to uber Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 285 3 4 2 Territorialisation de la consommation collaborative et implication des collectivit s locales Un des axes de d veloppement identifi par les interlocuteurs rencontr s tout au long de cette tude et d battu au cours d ateliers de travail pluridisciplinaires concerne la territorialisation du mouvement et l implication des collectivit s locales Les collectivit s pourraient notamment soutenir des exp rimentations innovantes de consommation collaborative sur leur territoire laboratoires exp rimentaux voire incubateurs afin de tester le potentiel d offres collaboratives comportant un impact soci tal prometteur dans une logique de cr ation de valeur l chelle locale La r gion Aquitaine a notamment lanc un appel projets dot de 550 000 euros en mars 2015 afin de soutenir le financement et le d veloppement d une fili re locale de l conomie collaborative La r gion souhaite aider une dizaine de projets ayant besoin d un premier investissement de 100 000 euros n cessitant une prise en charge hauteur de 50 l instar de l entreprise SamBoat location de bateaux entre particuliers et de Parking Facile location temporaire de places de stationnement inutilis es Les collectivit s peuvent galement jouer un r le de facilitateur et de coordinateur mise disposition d in
393. lles biens locaux etc immat rielles ex connaissances financi res ex achat group stabilit de la communaut Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 303 3 TROIS FILTRES DE S L CTION 3 1 Existence d un acte de consommation Le premier crit re pour s lectionner les activit s et entreprises faisant partie du p rim tre d tude consiste en l existence d un acte de consommation effectif entre particuliers ou entre une communaut de particuliers et une entreprise L tude int gre galement les services facilitant l acte de consommation tels que la mise en relation de particuliers l organisation de l acte de consommation les garanties et assurances encadrant la transaction ou encore le financement Ne sont cependant pas pris en compte l ensemble des outils de communication et d information permettant d changer distance ou de se coordonner sans intention directe de consommation r seaux sociaux ex Facebook plateformes de partage de donn es ex Dropbox clouds etc supports collaboratifs ex Google docs outils de planification en ligne ex Doodle etc Ces outils ne sont abord s dans le cadre de l tude comme support la consommation collaborative mais ils ne font pas l objet d une analyse sp cifique 3 2 Existence d une communaut de consommateurs 3 2 1 Identification des pairs Le fait que le consommateur ait consci
394. lus que 4 7 du budget des m nages en 2006 contre pr s de 12 en 1960 les consommateurs fran ais se tournent de plus en plus vers ces pratiques alternatives dans un contexte conomique difficile L enqu te Nomad is TNS Sofres r alis e en novembre 2014 dans le cadre de la pr sente tude r v le ainsi que les v tements chaussures repr sentent les premiers biens faisant l objet de transaction entre particuliers qu il s agisse d achat vente location pr t don partage ou change 37 des Fran ais ont d j r alis au moins l une de ces pratiques sur le segment de l habillement 367 Consommer autrement Ademe amp VOUS n 74 avril 2014 368 Donn es INSEE 39 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 157 2 7 2 TAT DES LIEUX DE LA DEMANDE 2 7 2 1 volution du march Dynamique du march Les plateformes d e commerce s inscrivent la fois en continuit et en rupture avec des pratiques pr existantes plus informelles de taille plus restreinte ex collecte don de v tements via des initiatives associatives et ou de dur e plus ph m re ex brocantes vide greniers march s aux puces etc qui repr sentent encore 45 des achats de v tements d occasion Si elle poursuit cette tradition de transaction
395. lyses et des hypoth ses propres chaque sc nario Pour calibrer ces volutions sc nario par sc nario l tude s est bas e sur le sc nario Transition Ce sc nario favorable l essor de la consommation collaborative correspond au passage l acte de tous les particuliers actuels appel s futurs id alistes qui pourraient envisager la pratique de la consommation collaborative En fonction de ces deux dimensions les donn es de l enqu te quantitative ont t recalcul es ce qui a permis d obtenir des projections sur les taux d utilisation pratique par pratique Par exemple pour 563 Cf Volet 1 Partie 3 tats des lieux de la consommation collaborative 564 Cf Partie 2 3 Facteurs li s la demande Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 243 la pratique du covoiturage pour des trajets r guliers on anticipe dans le sc nario Transition que le taux d utilisation du covoiturage pour des trajets r guliers passera de 24 taux actuel 32 volutions de l offre cette partie a t r dig e partir d l ments qualitatifs issus des comptes rendus d entretiens r alis s dans le cadre de cette tude et d l ments d analyse bibliographique Elle d taille les volutions envisag es pour les acteurs de la consommation collaborative alternatifs conventionnels pouvoirs publics En compl ment des t moignages d acteurs interrog s sous for
396. mais entre les diff rents voisins du client selon ses pr f rences et affinit s Certains prestataires logistiques se sont engag s dans cette d marche l image de DHL qui gr ce sa plateforme MyWay propose ses clients su dois que la livraison finale de leur colis soit assur e par des 40576 particuliers r mun r s 576 L industrie de la prestation logistique face la crowd logistics V Carbone A Rouquet et C Roussat Les Echos 27 03 2015 http www lesechos fr idees debats cercle cercle 129852 lindustrie de la prestation logistique face a la crowd logistics 1 106056 ph Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 265 T Appstore ABOUT MYWAYS i eh on b Google play E DOWNLOAD THE APP AND GET STARTED RIGHT AWATI MYWAYS GIVES YOU TIME MYWAYS GIVES YOU EXTRA MONEY Lara B a completely nes debsan serbe fou pe who need partra Crete where Chu Lire a aiso a sraza ii wart when thay want With a fes simple dicka you deiwer pensis and pa Cen use the Mans app to MTAA CrErEs are son vou sels Epeciiy whaene you want then serit Pt doive Figure 107 Page d accueil du site MyWays Stockolm Ils devront cependant concurrencer des acteurs embl matiques de la consommation collaborative l image de la plateforme Uber qui multiplie les initiatives Aux tats Unis Uber compte lancer un projet de grande ampleur de livraison domicile qui utiliserait les
397. mateurs des producteurs ex LRODO ainsi que dans le segment de la restauration collaborative en g n ral Ces consommateurs privil gient la facilit d acc s des produits de qualit l originalit de la pratique et la cr ation de lien social Le site de restauration collaborative Cookening a interrog 200 de ses membres en leur demandant quelle est votre principale motivation en tant qu h te 69 des membres ont r pondu rencontrer de nouvelles personnes 62 partager mes connaissances culinaires et seuls 31 ont r pondu gagner un revenu compl mentaire selon laquelle les pratiquants de l alimentation collaborative sont motiv s par des raisons la fois sociales et Ces r ponses corroborent les r sultats de l enqu te quantitative men e par Nomad is et TNS Sofres pratiques Ces pratiquants sont plus nombreux que dans les autres secteurs tre motiv s par le fait de rencontrer de nouvelles personne 16 des r ponses tester de nouveaux produits 12 et partager des 7 Ipsos Les Fran ais et les pratiques collaboratives Qui fait quoi Et pourquoi 2013 29 Source Entretien de C dric Giorgi fondateur de Cookening avec Jeremiah Owyang fondateur du cabinet Crowd companies sp cialis dans la consommation collaborative en ao t 2013 http www web strategist com blog 2013 07 27 collaborative economy industry stats 20 DGE PICOM Nomad is TNS Sofre
398. me Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 136 Le manque de r el leader sur le segment pousse de nouvelles entreprises se lancer et c est pourquoi l initiative Touscuistots merge en 2014 tandis que le projet Mamijote est pr vu pour 2015 Le second sous segment de march la restauration collaborative a t initi en France en 2011 par deux start d et Voulezvousdinner Ces mod les ciblent surtout une client le trang re en up fran aises Livemyfoo visite en France et souhaitant d couvrir la gastronomie locale de mani re originale et authentique Elles sont cependant galement ouvertes aux Fran ais de passage dans une ville ou d sirant tout simplement rencontrer de nouvelles personnes Ces plateformes rejointes en 2012 par Bienvenue matable ou en 2013 par Cookening et CookNmeet sont concurrenc es par l entreprise EatWith initialement bas e en Isra l mais qui a d m nag San Francisco suite son expansion l entreprise est pr sente aux tats Unis Espagne Italie Portugal Pays Bas Argentine et Br sil L entreprise Colunching tente de se diff rencier en ciblant plut t une client le professionnelle La start up communique notamment autour de l opportunit de partager son repas lors de d jeuners ou de d ners tout en largissant son r seau professionnel Le sous segment de la restauration collaborative est
399. me Le 510 A bee z x x 3 fa Fleur Pellerin ancienne ministre charg e des petites et moyennes entreprises de l innovation et de l conomie num rique H Loi dite de simplification et s curisation de la vie des entreprises 512 Le taux Indicateurs de performance du financement participatif d chec des projets peut aller jusqu 30 en p riode de crise Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 203 niveau d information fournit actuellement par les plateformes ce sujet est tr s in gal et la nouvelle r glementation se propose de l am liorer et de l uniformiser Afin d assurer la publicit du financement participatif les autorit s publiques ont galement d velopp la plateforme TousNosProjets fr qui a pour objectif de soutenir l mergence en France de la finance participative au sens large en mettant en avant ses diff rents op rateurs et les projets qu ils proposent Cette plateforme mise en place par BPI France propose un service de mise en relation via un moteur de recherche unique qui r pertorie les projets de l ensemble des plateformes de financement participatif partenaires 2 9 4 2 Autres acteurs La consommation collaborative sous l impulsion des r seaux collaboratifs et des mouvements citoyens engag s dans cette forme d conomie se structure l chelle nationale comme internationale L objectif est ainsi de constituer un r seau
400. me d encadr s fournissent des illustrations d applications possibles dans les diff rents secteurs d activit se d placer se nourrir etc 1 2 1 Sc nario Transition Dans ce sc nario la consommation collaborative contribue de mani re d cisive la construction d un nouveau mod le conomique fran ais en termes de consommation et de march de l emploi 1 2 1 1 Evolutions macro conomiques La crise conomique se poursuit abandonnant d finitivement un caract re pisodique pour basculer vers une phase de transformation de mutation du mod le conomique et de ses caract ristiques Face un contexte conomique difficile et des tensions budg taires accrues stagnation baisse du pouvoir d achat fort taux de ch mage etc les m nages sont la recherche d alternatives pour faire des conomies g n rer des revenus compl mentaires La consommation collaborative s impose comme une solution un nombre croissant de citoyens qui y trouvent l occasion de changer progressivement le syst me En effet la d fiance s aggrave vis vis des grandes enseignes des pouvoirs publics et du mod le conomique dominant en g n ral Le non mon taire prend une importance croissante m canisme de troc monnaies alternatives parall les sans pour autant prendre compl tement le pas sur les changes mon taires qui restent majoritaires Face une augmentation de la pr carit
401. mes ont opt pour un syst me d abonnement et ou de commissions pr lev es sur les changes l image d eBay Toutefois la plupart des plateformes et notamment dans les segments sans contribution mon taire sont encore la recherche de mod les conomiques viables l image de ShareWizz gratuit mais qui peine trouver des financements pour rendre la plateforme p renne 2 6 3 2 March conventionnel Au vu de l ampleur des pratiques de consommation collaborative sur ce secteur et du dynamisme des entreprises alternatives de nombreux acteurs conventionnels ont mis en place des actions visant capter une partie de la demande On peut d gager quatre grands types de r action de la part de ces acteurs conventionnels Le lancement de plateformes de e commerce entre particuliers La proposition de formules de location des biens et quipements Ces initiatives concernent une part grandissante des grandes enseignes l image de Boulanger Leroy Merlin Mr Bricolage ou Intermarch Boulanger a par exemple lanc en 2009 Lokeo une plateforme qui donne aux particuliers l opportunit de louer plus de 600 r f rences selon trois formules de location en fonction de la dur e minimale choisie 6 mois 18 mois ou de 3 5 ans Des offres de reprise d quipements d occasion contre l achat de produits neufs Ikea a par exemple lanc la campagne Donnez une seconde vie vos meubles bas e autour
402. mi eux les personnes d clarant avoir un engagement b n vole r gulier soit 18 des Fran ais en 2013 sont actives dans une multitude de pratiques de la consommation collaborative En particulier elles participent davantage aux repas entre particuliers Elles pratiquent galement plus l achat de produits frais au producteur et font plus souvent du covoiturage sur des trajets r guliers ou ponctuels Elles pratiquent plus souvent le troc l achat la vente de production de fruits et l gumes 34 vs 29 entre particuliers et l h bergement payant entre particuliers 27 vs 20 Ces personnes envisagent de nouvelles pratiques de consommation collaborative telles que l achat la vente de repas entre particuliers la livraison de produits des particuliers ou le partage de taxi entre particuliers Pour les transactions d objets ces individus adeptes du b n volat d clarent plus souvent avoir d j donn des objets 37 vs 30 Les autres objets pour lesquels ils ont d j r alis des transactions entre particuliers vont des produits lectrom nagers aux outils de bricolage et jardinage en passant par les meubles Ils proposent et sollicitent davantage de services entre particuliers que le reste de la population 28 vs 19 notamment titre gratuit 32 vs 25 Ils proposent plus souvent de l aide aux personnes g es et handicap es 38 vs 25 et des cours particuliers 40 vs 30 La fr quence laquel
403. minement d objets peut souvent d passer les fronti res nationales Les plateformes de stockage du fait de leur apparition r cente se d veloppent en priorit en France tout en envisageant notamment Costockage une nouvelle lev e de fonds pour faciliter leur expansion dans les pays frontaliers Allemagne Royaume Uni 2 2 3 2 March conventionnel Les segments de la logistique collaborative sont encore des segments relativement r cents peu structur s et encore peu d velopp s Par cons quent leur activit n a pas eu d impact significatif sur le secteur conventionnel d autant plus que les solutions que ces plateformes proposent sont relativement inconnues du grand public Les professionnels du self stockage semblent tre int ress s par le maillage territorial des plateformes collaboratives notamment dans le tissu urbain sans que cela ait abouti des actions concr tes de partenariat Les entreprises d envoi de colis quant elles s int ressent galement la probl matique du premier et du dernier kilom tre c est dire la distance entre le domicile du client et le point de d part du colis ainsi que le point d arriv e et la destination finale du colis Une des solutions a t de cr er des points relais au plus pr s du domicile des clients potentiels au c ur du tissu urbain comme dans des caf s des papeteries etc Ces l ments peuvent tre per us comme un service concurrent des pl
404. mment fr quentes pour d velopper un sentiment d appartenance une communaut fid le et assidue En effet m me si en moyenne 17 des Fran ais pratiquent le pr t entre particuliers et le financement en ligne d entreprises ou de projets personnels de 1 fois par semaine 3 fois par mois ils sont encore pr s de 70 le faire seulement de 1 6 fois par an ou moins souvent encore La possibilit offerte aux entrepreneurs ou porteurs de projet de lever des fonds les plateformes de financement participatif permet enfin un premier contact avec une communaut de consommateurs La demande de financement recouvrirait ainsi une dimension de test marketing pour l entrepreneur et permettrait de mesurer la demande potentielle pour les biens et services qu il compterait produire De m me l existence d une r compense en contrepartie d un don toujours corr l e avec la nature du projet permet au porteur de projet d valuer l engouement que son projet pourrait produire et d am liorer ses r compenses en fonction des retours d exp rience des financeurs 5 Le Point Et si la France devenait le leader du financement participatif 2009 456 tude de Nomad is et TNS Sofres Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 191 2 9 3 TAT DES LIEUX DE L OFFRE 2 9 3 1 March alternatif Dynamisme de l offre et cartographie des acteurs Le financement participatif est
405. mpl mentaire de revenus pour les particuliers et font remarquer qu un pan de la consommation collaborative s effectue hors de tout contr le Ils citent notamment l exemple du supermarch coop ratif La Louve Paris qui poss de le statut d association but non lucratif et qui est g r e et gouvern e par ses membres lesquels assurent b n volement aux c t s de quelques salari s la totalit des t ches n cessaires son bon fonctionnement Ce mod le novateur import des tats Unis pose de nombreuses questions relatives au droit du travail et l hygi ne alimentaire Pour l ensemble de ces raisons certains acteurs conventionnels d noncent des ph nom nes de distorsion de concurrence et de concurrence d loyale et appellent le l gislateur intervenir d o l existence de situations conflictuelles dans les secteurs les plus d velopp s de la consommation collaborative notamment les secteurs se d placer comme l illustre le bras de fer actuel entre Uber le gouvernement fran ais et les 589 C est quoi La Louve La Louve Coop rative http www cooplalouve fr cest quoi la louve 5 La Louve s inspire d une coop rative cr e en 1973 New York dans le quartier de Brooklyn la Park Slope Food Coop Son mod le exige de chacun de ses 16 000 membres qu il contribue 2 heures et 45 minutes de travail par mois en change de quoi ces derniers peuvent s approvisionner au magasin
406. n Costockage S quiper Redistribution don troc revente achat Coh bergement pr t partage de logements change de logements 7 location entre particuliers i S habiller Mutualisation location 3 Redistribution don troc Se loger Cohabitat Vente location de revente achat particulier particulier change de logements colocation habitat i Services entre particuliers participatif Se faire aider D couvertes et tourisme l tranger Loisirs de proximit Activit s sportives et location de bateaux 4 Se divertir D 1LECUJ DCLLECUI UCLLVUE UE l CUUGE cr ico 2a DCHIILCIELO Dons 9 Se financer Pr ts Investissement au capital UC IPLUILILC Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 19 me s cocourse P PiggyBee 1 zepass platefcime de livraison G VTCLROIEA POUR TS Fes LILIS r BlagiaCar Transporter cfa ont 3 Se loger CS2 COa jan wibuh pap Se financer fi KissKiss pe l ulule Ge Bank Ban Se divertir Tame Maison de Cr ativit W OOF Kome Se faire aider FRANCE LES Eco Eej Se nourrir A y arue GARY QUI DIT QUI Fi S quiper A x leboncoin PuruVendu fr F jlok MARMITE Figure 4 Quelques acteurs embl matiques des diff rents secteurs d activit Nomadeis 2014 Le champ de l tude recouvre trois principaux types de parties
407. n et que l analyse s effectue plut t a posteriori en fonction de la part de march de l acteur la taille critique est jug e atteinte si l acteur d tient plus de 50 du march La masse critique correspondrait donc une perception sur le march vision relative par rapport aux autres plateformes Les acteurs interrog s voquent trois facteurs qui contribuent l atteinte de la masse critique une capacit se financer une Communication efficace une capacit g n rer la confiance des utilisateurs dans le service 4 1 1 Capacit se financer Afin de disposer de plus de visibilit et proposer un site internet et des services de qualit la capacit des fondateurs de sites collaboratifs financer leur entreprise est un facteur de r ussite d terminant Dans leur recherche de capitaux les acteurs de la consommation collaborative font souvent face deux enjeux majeurs l ligibilit de leur mod le des crit res conditionnant des financements publics ou priv s et la disponibilit de capitaux suffisants pour soutenir le d veloppement durable de leur mod le conomique S agissant du soutien financier de la part des pouvoirs publics fran ais Bpifrance mairie de Paris etc certains acteurs alternatifs interrog s soulignent que l obtention de la plupart des aides est conditionn e des crit res qualit scientifique effort de R amp D etc qui ne sont pas adapt s cer
408. n des partenariats avec des compagnies d assurance afin de s curiser les transactions entre les particuliers qu elles paient via la ponction d une partie de leur commission De plus les plateformes ont mis au point des syst mes de notation qui permet de mesurer la fr quentabilit et la fiabilit d un propri taire d espace ou du conducteur charg de livrer un objet En fonction du nombre de commentaires laiss s par les consommateurs et de leur teneur s tablit une hi rarchie parmi les offreurs un pourcentage lev de bonnes notes ou de commentaires positifs est un gage de confiance et synonyme de service de qualit Par cons quent ces offreurs sont les plus demand s 18 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 144 https www costockage fr Plateforme leader du costockage en France Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 84 blackraven Avis sur le membre blackraven Envoyer un email 83 avis 2 avis T l phone Devenir membre pour le voir Partagez ce profil membre 12709 2013 iweto CES EEE 0 Commentaires laiss s par les membres Ce membre est dscabrio a not le 20 01 2015 Exp diteur Commentaire Monsieur Blackraven n est pas objectif en disant que je suis versatile En effet il devait m envoyer un bon d enl vement bon que je n ai jama
409. n ais 516 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pour plus de d tails cf volet 1 517 Koolicar est une plateforme de location de v hicules entre particuliers Pour plus de d tails cf ZOOM SUR Koolicar Volet 1 2 1 3 1 March alternatif 518 Click and Boat est une plateforme de partage et de location de bateaux de plaisance entre particuliers Pour plus de d tails cf Volet 1 2 4 3 1 March alternatif DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 209 dans une logique de solidarit et de partage de savoir faire C est notamment le cas du r seau associatif de 520 l Accorderie ZOOM SUR L Accorderie N e en 2002 au Qu bec et implant e en France en 2011 l Accorderie est un r seau associatif solidaire Le principe consiste cr er une communaut ex habitants d un m me quartier au sein de laquelle les membres peuvent partager leurs comp tences et changer des services sur la base de leurs savoir faire respectifs et selon un syst me de banque du temps o une heure de service rendu vaut une heure de service re u quel que soit le service en question Ce syst me supprime les contreparties financi res et cr e une ce
410. n es par l utilisation d un objet qui ne leur appartient pas et consid rent que les offres collaboratives ne sont pas toujours adapt es leur quotidien La qualit du service rendu est galement source de pr occupation pour les Fran ais Les r pondants font notamment part de leur m fiance vis vis de relations principalement d mat rialis es sans possibilit d change physique Enfin la m connaissance des pratiques peut tre cit e comme le dernier type de facteur repr sentant un frein au d veloppement de la consommation collaborative Cette m connaissance peut notamment tre li e la diversit des mod les et des plateformes existants actuellement sur le march fran ais ainsi qu aux types de canaux de communication utilis s par les acteurs de la consommation collaborative peu de plateformes utilisent les mass media traditionnels que sont la t l vision ou la radio bien que cet tat de fait soit en passe d tre modifi En mai 2014 Airbnb a ainsi lanc une vaste campagne de communication mondiale se d clinant notamment en France par des affiches dans le m tro parisien et a dupliqu l op ration en 2015 en rajoutant un spot publicitaire de 60 secondes sur les Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 218 cha nes de t l vision hexagonales avec le slogan Never a stranger ne soyez plus jamais un tranger quelque part Figure 84 Extrait d
411. n collaborative _A Nombre d acteurs EMERGENCE DECOLLAGE MATURITE Groupe 1 Groupe 137 acteurs 50 Groupe 4 Se divertir 17 Transporter stocker 6 o7 acteurs 21 25 acteurs 8 gt 276 acteurs au total Niveau de maturit Figure 14 Repr sentation des quatre groupes de secteurs selon leur niveau de maturit et le nombre d acteurs pr sents Nomad is 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 4 1 5 2 Les dix premiers acteurs du e commerce collaboratif en France La F d ration du e commerce et de la vente distance a tabli un palmar s des plateformes de e commerce collaboratif recevant le plus grands nombre de visiteurs uniques mensuels sur le premier trimestre 2014 Visiteurs uniques Plateforme moyens par mois Objet Secteur Covoiturage fr BlaBlaCar alittleMarket A Little Market 965 000 Cr ations fait main S quiper 1 221 000 Covoiturage Se d placer Etsy Etsy 796 000 Fait main vintage S quiper Delcampe 644 000 Collections Hors p rim tre A airbnb Airbnb 551 000 Locations de vacances Se loger Videdressing 515 000 V tements et accessoires S habiller En LA Rucaeauomou La Ruche qui dit Oui 456 000 Produits fermiers Se nourrir Billets concerts sport th tre VESTIAIRE V tements et accessoires COLLECTIVE Vestiaire Collective 227 000 S habiller mode viagogo Viagogo 300 000 Se divertir zcpass Zepas
412. n d emplois et d activit conomique directe et indirecte cons quences environnementales ancrage territorial et renforcement destruction de lien social etc Cette analyse peut s effectuer l aide d une grille de crit res Les intervenants pr conisent de recourir des dispositifs facultatifs bas s sur le volontariat et l autor gulation plut t qu obligatoires Au del de l analyse il existe un fort enjeu d exp rimentation d initiatives et de d marches de consommation collaborative au niveau de l entreprise pour cr er de la valeur et optimiser des ressources existantes TPE PME et grands groupes La consommation collaborative peut notamment repr senter une r ponse des probl matiques rencontr es par les entrepreneurs telles que C ur d activit Optimisation des ressources et des d chets intrant sortant utilisation de biens d occasion change vente des d chets produits aupr s d autres acteurs conomiques etc _ Mutualisation d infrastructures et de ressources partage de locaux location de v hicule etc Fonctions supports frais g n raux Transport des salari s promotion du covoiturage autopartage location d espaces de stationnement inutilis s etc Commande group e de d jeuners via des Amap par exemple etc L objectif consiste ainsi tester une ou plusieurs initiatives relevant de l conomie collaborative aupr s d une entreprise conventionnelle et
413. n de bateaux entre particuliers Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 113 2 4 2 TAT DES LIEUX DE LA DEMANDE 2 4 2 1 volution et dimensionnement du march e Les activit s de d couverte et de tourisme l tranger Si le secteur du divertissement collaboratif est un secteur encore relativement marginal au sein de la consommation collaborative il poss de cependant d importantes perspectives de d veloppement en raison de ses liens avec le secteur du tourisme collaboratif en plein boom depuis quelques ann es Ce potentiel est particuli rement important en France premi re destination touristique au monde avec 86 millions de touristes annuels et notamment Paris et ses environs la ville regroupe 11 des 15 sites les plus visit s en France Les perspectives de d veloppement sont cons quentes en raison de la croissance continue du tourisme mondial r gional et national touristes respectivement europ ens et fran ais pour la France Ainsi en 2014 81 des vacanciers europ ens ont pass leurs vacances d t en Europe 2 points par rapport 2012 tandis que 75 des Fran ais ont choisi la France comme destination Ce tourisme de proximit repr sente une opportunit de d veloppement de premier plan pour les plateformes d activit s touristiques fran aises qui ont ainsi l occasion d atteindre la masse critique n cessaire leur d veloppement
414. n de partenariats entre les parties prenantes Afin d encourager l innovation et la cr ation de synergies au sein d applications concr tes un dispositif d appels projets portant sp cifiquement sur la consommation collaborative port par les pouvoirs publics pourrait tre envisag Les cahiers des charges des appels projets pourraient inclure la constitution de partenariats pluridisciplinaires acteurs alternatifs et conventionnels de la consommation collaborative entreprises du num rique laboratoires de recherche acteurs de l conomie sociale et solidaire etc Ce dispositif permettrait de tester le potentiel d offres collaboratives comportant un impact soci tal prometteur dans une logique de cr ation de valeur l chelle locale Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 295 Axe n 6 Positionner la consommation collaborative comme un vecteur de d veloppement des comp tences La consommation collaborative peut avoir un impact d terminant sur le parcours professionnel des particuliers offreurs de biens ou services en leur permettant de Valoriser diff rents savoir faire Proposer ses services ou mettre ses biens disposition d autres particuliers peut permettre un individu de valoriser de mani re mon taire ou non des comp tences tr s vari es ex artisanat couture cuisine etc La consommation collaborative peut ainsi tre vecteur de diversification pr
415. n des activit s des particuliers et mont e en comp tence La consommation collaborative peut avoir un impact d terminant sur le parcours professionnel des particuliers offreurs de biens ou services en leur permettant de Monter en comp tences dans un domaine donn en exp rimentant de nouvelles activit s ou en s instruisant aupr s d autres particuliers dans une logique de partage de savoir faire et connaissances par exemple sur le mod le des Accorderies r seau de solidarit permettant ses membres d changer savoirs et comp tences sans contrepartie financi re selon un principe de banque du temps Valoriser diff rents savoir faire Proposer ses services ou mettre ses biens disposition d autres particuliers peut permettre un individu de valoriser de mani re p cuniaire ou non des comp tences autres que celles utilis es dans son emploi quotidien ex notions de bricolage couture cuisine etc La consommation collaborative peut ainsi tre vectrice de diversification professionnelle pour les individus et source de r tribution aussi bien mat rielle que sociale Pour certains elle constitue m me une source de revenus centrale constituant plus de 30 des revenus de 23 des m nages fran ais et la moiti des revenus de 9 d entre eux Exp rimenter une activit avant de se reconvertir La consommation collaborative peut dans certains cas constituer une opportunit d insertion et ou de
416. n familiale Foyers avec au moins un enfant de moins de 15 ans 9 5 9 C libataire 2 8 5 9 Figure 12 Part des personnes dont les d penses de consommation collaborative repr sentent plus de 50 de leurs revenus DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Comme illustr ci dessus les particuliers consacrant plus de 50 de leurs d penses courantes l conomie collaborative sont galement bien plus nombreux que l ensemble de la population en tirer un revenu sup rieur 50 de l ensemble de leurs revenus En termes de fr quence de leurs pratiques collaboratives ils sont globalement plus nombreux que la moyenne solliciter et proposer un service au moins une fois par mois Les pratiques qu ils ont d j exp riment es sont en premier lieu le covoiturage sur des trajets r guliers ou ponctuels la colocation entre particuliers les achats ventes de repas entre particuliers l change de voiture entre particuliers le troc achat vente de production entre particuliers et l h bergement gratuit chez l habitant 1 4 La France pays leader de la consommation collaborative La France fait partie du trio de t te des pays o la consommation collaborative s est le plus d velopp avec notamment les tats Unis et l Espagne Elle compte des acteurs de premier plan dans de nombreux secteurs Dans le secteur de l
417. n moyenne 50 du prix du fe La plateforme de stockage entre particuliers cible de LEE jte loyer 40 places de cin ma un week end Londres prioritairement les jeunes tant donn qu ils constituent le site internet de Costockage 12 14 c ur de cible des locataires La communication de la fi paag plateforme est donc particuli rement tent e de faire sienne les codes de cette tranche d ge en utilisant des r f rences moyens de comparaison adapt s ZOOM SUR TripnCo eee BELL F 4 21 PM 00 m 0000 BELL 421 PM ne Cancel Tripnco Done Tripnco Les diff rentes cat gories de trips font IN THE MOOD FOR r f rence un univers et un langage EE jeunes party food and drink sport 4 Y A Th biggest picnic of your life ing friends friendyof frends drinks food dating etc Les utilisateurs de la plateforme sont en effet ES per 2 2 A 2 AN pe i x y by s g n ralement g s de 18 35 ans ct A APN Who in for a occ er Concerta Ddi Remarque Les acteurs positionn s sur des march s dans lesquels les m mes offreurs et demandeurs sont souvent mis en contact rencontrent un risque particulier voir leurs clients contourner la plateforme pour s organiser directement en se passant d interm diaire 4 3 Viabilit des mod les conomiques 4 3 1 Acteurs alternatifs La question de la viabilit des mod les conomiques port s par les nouveaux
418. n relation des particuliers pour du tourisme local Nomade Aventure acc dait ainsi aux tribus de consommateurs de la plateforme Sur le secteur se d placer Total a sign un partenariat avec BlaBlaCar consistant offrir 20 de carburant pour le premier trajet de nouveaux covoitureurs 4 Am liorer consolider l offre des acteurs alternatifs Certains acteurs conventionnels valorisent leur expertise professionnelle pour accompagner le d veloppement de start up de la consommation collaborative ou pour permettre d autres acteurs conventionnels de b n ficier des avantages de la consommation collaborative Ces initiatives tournent principalement autour de deux types d actions S curiser les transactions entre particuliers la Macif et la Maif apparaissent comme les assureurs les plus impliqu s dans la consommation collaborative en d veloppant des offres avec des acteurs de diff rents secteurs Par exemple la Macif assure les voitures lou es entre particuliers via la plateforme Deways tandis que la Maif propose un produit assurantiel aux covoitureurs de la plateforme BlaBlaCar Au del du monde des assurances La Poste valorise son implantation locale et son cr dit aupr s des particuliers en d veloppant le service IDN identit num rique qui permet de v rifier l identit des consommateurs souhaitant proc der une transaction sur un site collaboratif Renforcer la relation entreprise client des
419. naissance d un contenu illicite et n a pas r agi Donc il n y a pas d obligation de v rification des donn es ce qui implique que si de faux avis sont publi s sur la plateforme sans qu elle soit au courant le particulier leurr n est pas prot g En cas d inex cution du contrat conclu entre deux particuliers pas de responsabilit de la plateforme car le contrat est conclu en dehors de la plateforme En cas d inex cution du contrat entre la plateforme et chacun des usagers de la plateforme comme 1l s agit d un contrat de consommation le droit de la consommation s appliquera responsabilit de plein droit article issu de la LCEN Donc au regard de ce qui pr c de et de mani re g n rale les plateformes ne sont donc pas tenues de v rifier les garanties apport es au consommateur le prix et les avis sauf s il est prouv qu elles connaissaient les agissements illicites de l internaute 3 3 3 2 Quels sont les articles de lois s appliquant aux parties prenantes lors des diff rents cas de transactions collaboratives entre particuliers Droit applicable aux plateformes collaboratives en tant qu interm diaire Le droit applicable aux plateformes est celui qui r sulte de la transposition de la directive 2000 31 CE du 8 juin 2000 relative certains aspects juridiques des services de la soci t de l information et notamment du Directive 2000 31 CE du Parlement europ en et du
420. nalit s 1224 suppl mentaires de mise en avant d un profil ZOOM SUR La plateforme changed finitif com Lanc e en 2012 changed finitif com permet aux particuliers et aux agents immobiliers de troquer un bien immobilier de mani re d finitive Le site est le premier acteur fran ais proposer une prestation de ce type En septembre 2013 1 400 biens avaient d j t chang s via la plateforme en ligne La client le s av re notamment s duite par les avantages conomiques de la formule moins co teuse que le syst me classique vente achat D une part le client n a pas r aliser les d penses suppl mentaires fr quentes li es une location temporaire ou un pr t relais D autre part les frais de notaire qui peuvent repr senter jusqu 7 du prix du logement l achat ou la vente sont divis s par deux puisqu ils sont calcul s sur la valeur du bien le plus faible et partag s entre les deux parties Une soulte peut tre pay e pour combler la diff rence de valeur entre les deux biens Pour tendre sa formule changed finitifcom a nou un partenariat en septembre 2013 avec Propri t s Priv es un r seau de mandataires agents immobiliers effectuant exclusivement leurs op rations sur Internet Les mandataires peuvent ainsi proposer directement leurs clients les prestations de la plateforme de troc l acc s la plateforme tant factur la t te de r seau gt Cohabita
421. nces existant entre les acteurs de la consommation collaborative en termes de statut entreprise association etc d objectif lucratif non lucratif de mod le vente don troc etc Les consommateurs doivent pouvoir identifier clairement les diff rentes cat gories d acteurs et comprendre ce que ces diff rences impliquent recours possible garanties etc Par exemple dans le secteur du tourisme le statut de tour op rateur implique certaines contraintes et responsabilit s tel que le remboursement des frais vers s par le consommateur en cas de d faillance d un professionnel du tourisme mis en relation par le tour op rateur qui ne s appliquent pas aux plateformes de consommation collaborative Aux r gles juridiques et fiscales s appliquant aux diff rentes pratiques collaboratives notamment pour les particuliers offreurs de biens services Les particuliers doivent notamment tre sensibilis s aux r gles du passage de statut de particulier celui de professionnel selon la fr quence des pratiques de consommation collaboratives et le caract re lucratif de l activit diff rences selon le secteur d activit Remarque les enjeux relatifs l information et la protection du particulier sont pr sent s de mani re d taill e dans le chapitre 3 3 Information et protection du particulier situation existante et enjeux juridiques de la consommation collaborative du pr sent rapport
422. ncore relativement mal renseign Six plateformes proposent aux particuliers de revendre leurs titres de transport Certaines de ces plateformes se sont sp cialis es dans des modes de transport sp cifiques Ainsi Jumpflight ou encore Change Your Flight proposent exclusivement d changer ou revendre des billets d avion D autres ont adopt un positionnement plus g n raliste l image de Kelbillet qui permet de revendre des billets de train et d avion mais galement des places de bus et de covoiturage Entre 2007 et 2012 11 millions de d placements ont t organis s sur Kelbillet avec une croissance de l activit de 120 en 2010 et 2012 La communaut compte aujourd hui plus de 800 000 membres et 1 5 million de recherches ont t effectu es dont 16 concernent des d placements l tranger Espagne Benelux Royaume Uni Mod les conomiques Les cinq segments de march ont un mod le conomique assez similaire et relativement simple Le propri taire du v hicule du titre de transport ou de la place de stationnement fixe un prix pour le service qu il propose Si celui ci est accept par l autre partie la plateforme se charge de la transaction financi re qu elle majore Cette majoration constitue la commission que prend la plateforme pour le service qu elle d livre 10 https www uber com cities paris plateforme de covoiturage provenant d Uber Thttp www lemonde fr ec
423. ndes sur ces sujets De m me la F d ration sert de lieu d changes entre les acteurs eux m mes En effet les acteurs du covoiturage utilisent cette plateforme pour partager leurs exp riences en mati re d ouverture l international et 125 Challenges VTC la justice fran aise condamne UberPOP octobre 2014 http www challenges fr entreprise 20141016 CHA9098 uber france condamne a 100 000 euros d amende html Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative J8 s enrichir des activit s men es l tranger Outre ce partage d exp rience la F duco remplit galement un r le prospectif sur les activit s du covoiturage en s int ressant par exemple aux th matiques de la multimodalit qui permet d int grer dans une m me cha ne de transport l ensemble des transports alternatifs l usage individuel de la voiture du d veloppement de service de covoiturage en temps r el covoiturage dynamique ou encore de l interop rabilit des sites internet pour permettre la mutualisation des offres et demandes de trajets de covoiturage Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 79 2 2 Transporter stocker des objets 2 2 1 INTRODUCTION La logistique collaborative constitue un secteur de la consommation collaborative relativement peu d velopp ce jour tant en nombre de plateformes pr sentes sur le march qu en termes de volume d activit s
424. nduites par les obligations l gales des contr les sanitaires d hygi ne de formation et de r mun ration du personnel etc Afin d viter un ph nom ne de concurrence d loyale les acteurs pourraient tre incit s communiquer sur les modalit s de construction de leurs tarifs respectifs en soulignant les diff rents impacts de leurs mod les d un point de vue l gal social environnemental et conomique Diff rences de statuts entre particuliers et professionnels et traduction de leurs implications en termes de fiscalit responsabilit etc Il est n cessaire d informer les particuliers offreurs de biens ou de services de la diff rence de statut existant entre un offreur non professionnel et professionnel L information des plateformes collaboratives sur cette distinction est indispensable afin d viter notamment des ph nom nes de distorsion de concurrence concurrence d loyale En effet dans le cas o l activit d un particulier offreur devient une activit consid r e comme professionnelle ce dernier doit cr er un statut professionnel afin de respecter la l gislation applicable vis vis des consommateurs et de l administration fiscale et sociale Pour ce faire il est n cessaire de d finir rappeler des seuils clairs permettant de distinguer les particuliers des professionnels Ces seuils pourraient tre d termin s partir d indicateurs de fr quence pour juger du caract re exception
425. ndustries_services 5D 20150331 5BProv_ 5D 1882069 402 420 http www echange service com plateforme d change de services entre particuliers 421 http www animal fute com accueil html plateforme d change gratuit de garde d animaux Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 176 gt Sans contrepartie Les plateformes appartenant ce segment de march ont plac le partage et l entraide au centre de leur d marche l image des SEL qui consid rent que le lien est plus important que le bien les membres des plateformes comme Monptivoisinage Apr s l achat ou encore des structures physiques comme les Repair caf sont avant tout la recherche de lien social d entraide de partage et d quit dans une dimension critique du syst me d hyperconsommation actuel Ces plateformes sont principalement consid r es par leurs membres comme une opportunit de redonner du sens l acte de consommation en tant utile autrui et en repla ant l humain au centre de la d marche D s les ann es 1990 les SEL promouvaient un mode alternatif de consommation clairement oppos la soci t de consommation En 2014 on recensait plus de 500 SEL en France et 9 000 membres l int rieur de ces SEL une unit d change dont le nom est choisi par les membres du SEL et dont l usage est exclusivement local permet d changer entre diff rentes personnes
426. nel de la pratique et du montant des revenus per us Ils devraient cependant tre d clin s et adapt s selon les diff rents secteurs d activit et le type de bien service consomm 3 3 2 2 Responsabilit s des diff rentes parties prenantes Le concept de consommation collaborative recouvre un ensemble de situations contractuelles d j encadr es par un corps de r gles existantes Cependant la diversification des pratiques de la consommation collaborative au niveau contractuel don troc vente location et sectoriel neuf secteurs d activit trait s peut aboutir juridiquement l application de r gles diff rentes En effet il appara t que les termes du contrat traditionnel qui encadrait notamment l acte de vente entre un vendeur professionnel et un particulier ne peuvent s appliquer aux transactions r alis es entre particuliers en termes de r gime de garantie de responsabilit des cocontractants ou de dispositions applicables lors de la conclusion du contrat La responsabilit de chacun des cocontractants d coule ainsi directement de la qualification de la situation cf partie suivante 3 3 3 Trois questions structurantes pour analyser la situation existante en mati re de l gislation en France Face ces enjeux trois questions structurantes ont t identifi es au cours de la pr sente tude et soumises l expertise de la Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression
427. nelle La consommation collaborative a t en partie permise par l existence de ph nom nes de sous utilisation de biens et infrastructures dans le syst me conventionnel Les exemples sont multiples et varient selon les secteurs d activit Dans le secteur se d placer par exemple une voiture personnelle passe 92 de son temps sur une place de parking Le constat est similaire pour les biens d quipement une perceuse est utilis e en moyenne une fois par an un appareil raclette ou un 2 escabeau deux fois par an gt 2 encore en tat de marche et 40 des r frig rateurs et des cong lateurs sont remplac s alors qu ils sont 523 Pour en savoir plus cf Volet1 2 5 3 1 March alternatif 54 tude r alis e par l Ifop pour A little Market aupr s d un chantillon de 1002 personnes du 27 au 31 mars 2014 En savoir plus sur http business lesechos fr entrepreneurs idees de business quand l economie collaborative reinvente de nouveaux business 62952 php CcGRgrkzGY 1h1077 99 5 conomie du partage enjeux et opportunit s pour la transition cologique IDDRI juillet 2014 5 conomie du partage enjeux et opportunit s pour la transition cologique IDDRI juillet 2014 527 Vers des objets con us pour le partage V ronique Routin InternetActu net 07 04 2015 http www internetactu net 2015 04 07 vers des objets concus pour le partage 58 conomie du partage enjeux et oppo
428. nergies Nomad is TNS Sofres 2015 Par ailleurs les pratiques collaboratives avec contrepartie mon taire restent majoritaires et augmentent mod r ment en comparaison avec les pratiques sans contrepartie mon taire troc don pr t gratuit ce titre l achat de biens entre particuliers connait la plus forte augmentation 3 points S agissant de l volution des pratiques des particuliers dans le sc nario Synergies des diff rences sont observables selon le statut des particuliers qu ils soient offreurs ou b n ficiaires e Evolutions des pratiques des particuliers offreurs de biens et services de la consommation collaborative Du c t des particuliers offreurs les pratiques se d veloppent tr s peu voire restent stables En effet m me si le covoiturage est la pratique qui augmente le plus covoiturage pour des trajets r guliers 1 point covoiturage pour des trajets ponctuels 1 point l ensemble des autres pratiques telles que la participation au financement de projets ou d entreprises travers des plateformes de financement sur Internet l change de maison d appartement avec des particuliers ou la livraison de produits repas colis n augmentent pas de mani re significative 1 point Certaines pratiques comme la location de voiture entre particuliers ou l h bergement payant n voluent pas par rapport la situation actuelle Toutefois les transactions de biens entre partic
429. nette mais plut t affirmer un positionnement ou d gager un avantage comparatif Par exemple avec son service de covoiturage ZDVroom la SNCF esp re trouver un relais de croissance et se renforcer dans le segment grand public aupr s des covoitureurs r guliers adeptes des trajets travail domicile courte distance et des trajets uniques L initiative s inscrit dans le programme porte porte du groupe horizon 2020 qui a pour objectif de consolider le positionnement de la SNCF en tant qu op rateur de mobilit multimodalit 4 4 Passerelles entre acteurs 4 4 1 Partenariats entre acteurs alternatifs 2 OEN 3 4 Au del des op rations financi res de rachat et fusion entre acteurs de la consommation collaborative les start up de l conomie collaborative sont galement nombreuses conclure des partenariats strat giques entre elles ou se faire mutuellement de la publicit dans une optique de compl mentarit des offres et 546 GDF Suez lance des financements participatifs pour les nergies vertes Jean Claude Bourbon La Croix 16 03 15 http www la croix com Actualite Economie Entreprises Economie GDE Suez lance des financements participatifs pour les energies vertes 2015 03 16 1291795 7 Avec iDVROOM la SNCF p n tre le march du covoiturage lodie Vallerey L Usine Digitale 09 12 2015 http www usine digitale fr editorial avec idvroom la sncf penetre le marche
430. niveau des pratiques d j effectu es les familles d clarent plus souvent que le reste de la population avoir d j fait de l h bergement payant de particuliers 28 vs 19 du covoiturage pour des trajets r guliers 33 vs 24 et avoir achet des produits frais un producteur 33 vs 28 Les familles ont galement une propension plus forte que le reste de la population effectuer des achats 64 vs 42 ou des ventes de biens entre particuliers 66 vs 44 Elles sont en effet plus nombreuses d clarer r aliser des transactions entre particuliers au moins une fois par trimestre 32 vs 15 Les types de biens pour lesquels les familles r alisent le plus de transactions entre particuliers sont soit des biens destin s des publics d enfants et adolescents jouets jeux vid o DVD soit des biens d quipement meubles produits lectrom nagers ou des v tements et chaussures Les familles sont galement davantage avoir d j donn des biens entre particuliers 33 vs 25 En termes de services les familles font davantage d changes de services payants ou r mun r s 63 vs 55 notamment des gardes d enfants 73 vs 22 Inversement les c libataires ne sont pas tr s actifs en termes de consommation collaborative Ils per oivent davantage ces pratiques comme de la solidarit 40 vs 34 De mani re plus sp cifique ils ont fait plus souvent que le reste de la population du covoitura
431. non adh sion cat gorique ce type de pratique Selon eux les entreprises classiques ne devraient pas s engager dans cette voie l avenir Aucun levier ne semble activable pour les motiver ou les inciter s int resser la consommation collaborative Qui sont ils 7 On retrouve chez ces personnes une plus forte proportion De femmes de 50 De personnes g es de 65 ans et plus 31 De retrait s pr retrait s 50 De personnes issues des cat gories populaires notamment employ s 22 De personnes r sidant dans le Nord de la France 16 De personnes n utilisant jamais les r seaux sociaux 45 Les d us critiques repr sentent 6 de l chantillon Ces particuliers ont t marqu s par des exp riences n gatives de consommation collaborative principalement dans le domaine du covoiturage ou de l achat de biens entre particuliers Par cons quent la consommation collaborative est devenue Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 222 synonyme pour eux d arnaque et d ins curit et s apparente du greenwashing ainsi qu une concurrence d loyale destructrice d emplois dans les secteurs conventionnels ZOOM SUR Les d us critiques 6 de l chantillon Ces individus ont eu l occasion de pratiquer la Qui sont ils consommation collaborative travers le covoiturage et On retrouve chez ces personnes une plus forte l achat de b
432. nouvelles technologies et la covoiturage pour des trajets ponctuels et partage de consommation d mat rialis e il s agit selon eux taxis d un mod le d avenir Cependant ils y voient aussi les travers potentiels du greenwashing m z p g Utilisent tr s fr quemment les r seaux sociaux Y voient une mani re de faire des conomies et de bonnes affaires de trouver des bons plans ainsi qu un syst me alternatif bas sur la solidarit et le lien social Figure 35 Profil type des individus pratiquant l h bergement gratuit chez l habitant ou l h bergement payant Nomad is TNS Sofres Novembre 2014 Les particuliers offreurs qui changent leur logement appartiennent quant eux la cat gorie CSP et sont principalement des offreurs int ress s par le caract re novateur de cette pratique Cela leur apporte d ailleurs un suppl ment de revenu correspondant en moyenne 10 de leurs salaires Leurs pratiques li es la consommation collaborative appartiennent essentiellement au secteur du logement gt Cohabitat 24Warm Showers est une communaut pour les cyclo randonneurs et les h tes https fr warmshowers org 15 Donn es Airbnb mars 2014 6 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 99 Le m me profil type de client le que le coh
433. nque d offres de reprise garanties de la part des acteurs conventionnels mobilier notamment Cet aspect prend une importance grandissante avec la prolongation de la crise conomique et l installation d un contexte conomique dans lequel le pouvoir d achat des m nages est soumis de nombreuses pressions La consommation collaborative de biens durables donne en effet aux m nages l opportunit d utiliser des produits de qualit moindre co t La consommation de biens durables entre particuliers a par ailleurs t particuli rement impact e par la d mocratisation des NTIC et d Internet Les outils num riques ont permis de d multiplier l impact et l ampleur du secteur de l quipement collaboratif Au contraire des braderies ou vide greniers caract ris s par leur caract re ponctuel les plateformes num riques rendent continuellement possible la transaction entre particuliers et d multiplient les possibilit s de mise en relation largissant de ce fait le cercle d offreurs et de demandeurs potentiels Ces deux facteurs recherche de gains conomies et facilit d acc s et d utilisation ont permis d ancrer les pratiques d quipement collaboratif dans les habitudes de consommation des Fran ais faisant de ce secteur l un des plus actifs de la consommation collaborative Selon l enqu te Nomad is TNS Sofres 70 des Fran ais ont ainsi consomm un bien durable de mani re collaborative en 20
434. ns ces situations le consommateur ne peut identifier le particulier l origine de la transaction et initialement propri taire des biens v tements livres etc 3 3 2 Services L tude ne prend en compte que les services chang s entre particuliers et exclut donc les situations dans lesquelles l offreur propose ses services en tant que professionnel d clar salari d une structure ou entrepreneur ex plombier peintre nourrice etc Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 307 4 NEUF SECTEURS D ACTIVIT Neuf secteurs d activit et 22 sous segments ont t retenus dans le p rim tre d tude Covoiturage VTC Location de v hicules entre particuliers 1 Se d placer Echange revente de billets de transport Stationnement 2 Livraison collaborative Transporter stocker des objets Costockage Coh bergement pr t partage de logements change de logements 3 location entre particuliers Se loger Cohabitat Vente location de particulier particulier change de logements colocation habitat participatif D couvertes et tourisme l tranger 4 Se divertir Loisirs de proximit Activit s sportives et location de bateaux 9 Se nourrir Mutualisation pr t partage 6 change location S quiper Redistribution don troc revente achat 7 Mutualisation location S habiller Redistribution don troc reve
435. nsactions mon taires le troc change de services entre individus pouvant au contraire repr senter un formidable gisement d opportunit s pour des m nages peu ais s qui sont dans l impossibilit de s offrir ce type de services garde d enfants r parations cours domicile etc dans le march conventionnel 2 8 2 2 Typologie des consommateurs Profils types et segmentation D apr s l tude Nomad is TNS Sofres les femmes ont une plus forte propension recourir aux services entre particuliers Cette tendance est confirm e par les d clarations des principales plateformes de jobbing 64 des membres de la plateforme Jemepropose seraient ainsi des femmes Cette forte proportion peut tre expliqu e par diff rents facteurs notamment les in galit s persistantes entre hommes et femmes dans le monde du travail Selon l Observatoire des In galit s temps plein les hommes gagnent 16 de plus que les femmes Tous temps de travail confondus l cart est de 31 Si au cours des derni res d cennies la proportion de femmes sur le march du travail a grandement rattrap celle des hommes 47 5 des emplois taient occup s par les femmes en 2011 cette progression du taux d emploi f minin s est n anmoins faite essentiellement par la croissance des emplois temps partiel En 2013 1 million de femmes taient employ es temps partiel contre 400 000 hommes soit 2 5 fois plus 6 Direction de l
436. nsition Nomad is TNS Sofres 2015 245 Figure 92 volution des des pratiques de la consommation collaborative pour le sc nario Transition Nomad is TNS Sofres ORDER M ed eat tete A ORPI ti Le a nn er AA 246 Figure 93 Part des revenus r alis s par les consommateurs offreurs gr ce la consommation collaborative pour le sc nario Fransinons Nomades INS SONES 2015 sise ee tn ns de alt 247 Figure 94 Part des d penses mensuelles des consommateurs li es aux pratiques de consommation collaborative pour le sc nario Lranstions Nomades TNS DONTES 2015 rennes snamandabnun nivhimnsstmnmeranmbisen tant 246 Figure 95 volution des profils types de consommateurs pour le sc nario Syn rgies Nomad is TNS Sofres 2015 Figure 96 volution des pratiques de la consommation collaborative pour le sc nario Synergies Nomad is TNS Sofres 2015 252 Figure 97 Part des revenus r alis s par les consommateurs offreurs gr ce la consommation collaborative pour le sc nario Synergies Nomad is TNS Sofres 2015 253 Figure 98 Part des d penses mensuelles des consommateurs li es aux pratiques de consommation collaborative pour le sc nario Synergies Nomad is TNS Sofres 2015 254 Figure 99 volution des profils types de consommateurs pour le sc nario Bulle Nomad is TNS Sofres 2015 Figure 100 volution des pratiques de la consommation collaborative
437. nsommateurs gt Se restaurer Le segment de march Se restaurer se caract rise par un haut degr de concurrence entre acteurs de l offre Se restaurer a Cuisinedelamaison Mammijote F E 2 Gourmets amp cie Touscuistots D C 0 O c og 2e Supermarmite 3 omo Q Q lt L Voulezvousdiner CookNmeet Livemyfood 5 O hi Bienvenue matable G E Eatwith CD 1 O 8 5 2 Cookening COlunching O 8 000 Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon taire Figure 50 Cartographie des acteurs du segment se restaurer Nomad is 2015 Unit nombre d adh rents Cette forte intensit concurrentielle est notamment due la jeunesse du segment La premi re initiative a en effet t lanc e sur le sous segment du partage de plats entre particuliers par Supermarmite en 2010 La start up qui d clare compter environ 20 000 membres en 2013 b n ficie d une notori t et d une client le un peu plus tendue que ses concurrents en raison de sa position de first mover Elle a cependant t imit e par des concurrents tels que Cuisinedelamaison d s 2011 ou Gourmets amp Cie en 2012 2 La Ruche Start up coup de coeur Super Marmite le r seau social gourmand g olocalis juillet 2013 http laruche wizbii com startup super marmite reseau social 300 http www cuisinedelamaison com 30 http www gourmetsetcie fr Pipa
438. nt Par ailleurs contrairement aux sites g n ralistes de vente en ligne les transactions d change et de location conclues entre particuliers et r alis es dans le cadre de ces initiatives peuvent tre effectu es dans le cadre d v nements en dur sur le mod le des traditionnels vide greniers Pour les plateformes ces v nements facilitent la cr ation de liens sociaux entre leurs membres La sfart up fran aise Rentez vous location de v tements entre particuliers organise par exemple des Rentez vous Paris et Londres qui ont r uni plus de 1 000 personnes depuis leur lancement en 2013 Elle anime une communaut d j compos e de 800 membres et compte 3 000 fans sur le r seau social Facebook 380 Donn es Rentez Vous Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 160 2 7 3 TAT DES LIEUX DE L OFFRE 2 7 3 1 March alternatif Dynamisme de l offre et cartographie des acteurs La pr sente tude a permis le recensement de 23 acteurs de l habillement collaboratif pr sents en France 11 acteurs sur le sous segment de l achat de v tements entre particuliers 4 acteurs sur le sous segment du troc 5 acteurs sur le sous segment de la location 3 acteurs sur le sous segment du don aai l i Cu u Li Er O i hi Li i m LE ie m l i na ina Ban en a Bea aanl ie a em mu DU ina D Le Don Troc Locast
439. nt automatis en ligne performant cr dible et s curis pour les mod les avec contreparties financi res COMMANDE EN UN CLIC SUIVI DE L APPROCHE LR es TARIFICATION a nn a CPS o vom imeenea e voa met taa done corne emna a 7 CLAIRE PAIEMENT NOTEZ VOTRE AUTOMATISE CHAUFFEUR Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 211 Figure 80 Les facteurs cl s de succ s d une application de consommation collaborative illustr s par la pr sentation d Uber site internet de la plateforme Les plus gros acteurs de la consommation collaborative sont particuli rement performants dans le r f rencement de leur offre sur Internet par le biais de moteurs de recherche comme Google au d triment de certains acteurs conventionnels Dans le secteur du tourisme Philippe Coadour directeur d veloppement r seau de la F d ration nationale des G tes de France t moigne de la n cessit d am liorer le r f rencement et la visibilit du r seau G tes de France sur Internet face des concurrents omnipr sents sur les moteurs de recherche comme booking com ou Airbnb Internet est enfin un formidable outil de logistique pour ces plateformes car 1l leur permet de connecter facilement et rapidement des individus aux besoins compl mentaires partir de quelques crit res de r f rence localisation g ographique type de besoin etc tout cela sans supporter de lourds co ts en termes d infrastr
440. nt contre Uber pr sent dans 300 villes de 60 pays Dans certains tats comme l Espagne UberPop a t interdit par des d cisions de justice D autres pays comme la Belgique ou la Suisse r fl chissent un encadrement des services d Uber Aux tats Unis 25 tats ou villes ont d cid de cr er un instrument juridique qui encadre l quivalent d UberPop indique le directeur g n ral d Uber France Thibaud Simphal PE Cf Volet 2 2 6 R glementation 54 Le Monde UberPop interdit dans le d partement du Nord 27 05 2015 gt AFP 26 02 2015 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative Dli Une analyse pr cise et d taill e doit cependant tre effectu e au vu de la complexit et de la diversit des cas de figure dans les diff rents secteurs d activit Certains acteurs alternatifs expliquent en effet que leur offre est compl mentaire plut t que concurrentielle vis vis de l offre existante en permettant de r pondre des besoins non satisfaits actuellement par le march Par exemple Bertrand Tournier cofondateur de la plateforme de jobbing Youpijob explique que sur la plateforme les posteurs particuliers demandeurs de services recherchent des personnes pour des petites t ches de bricolage des petites manutentions du quotidien Ce type de t ches n int resse pas les professionnels car le d placement repr senterait un co t trop important Youpijob est donc compl menta
441. nt de leurs effectifs migrer vers d autres groupes et notamment vers les d us critiques et dans une moindre mesure les r fractaires qui sont les cat gories qui b n ficient le plus de ce r quilibrage et dont les effectifs repr sentent dans ce sc nario respectivement 35 23 5 et 16 de la population totale Les opportunistes passent ainsi dans ce sc nario de 39 13 5 et les futurs adeptes id alistes de 34 11 6 Cela s explique par l essoufflement tr s rapide de la consommation collaborative qui ne satisfait plus les exigences d augmentation des revenus pour les opportunistes et de densification des liens sociaux et de protection de l environnement pour les futurs adaptes id alistes Cet essoufflement est galement porteur d exp riences n gatives pour les consommateurs Opportunistes Futurs adeptes id alistes Engag s 2 R fractaires D us critiques Figure 99 volution des profils types de consommateurs pour le sc nario Bulle Nomad is TNS Sofres 2015 Evolutions des pratiques des particuliers offreurs et b n ficiaires de biens et services de la consommation collaborative e Evolutions des pratiques pour l ensemble des particuliers offreurs et b n ficiaires Dans le sc nario Bulle l ensemble des pratiques collaboratives des neuf secteurs d activit tudi s tendent diminuer de mani re significative volution comprise entre 2 et 16 points Les
442. nt des plateformes physiques qui pr existaient bien souvent Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 304 3 2 3 Interaction de l entreprise avec une communaut Comme voqu pr c demment 1l existe de nombreuses possibilit s pour une entreprise de r aliser une activit en lien avec la consommation collaborative Le sch ma ci dessous pr sente de mani re synth tique les six principales possibilit s Acteurs traditionnels Nouvelles entreprises L Am liorer l offre Partenariats D velopper et structurer raditionnelle pe une offre au sein d une communaut de particuliers pour concevoir des B S innovants et sur de la communaut ex ESMEE plateforme C Influencer les choix de consommation de C Proposer des services la communaut additionnels ex garanties C Cr er et f d rer une communaut autour r servation etc de la marque en proposant des interactions entre consommateurs ex covoiturage financement collaboratif etc C Soutenir des initiatives de consommation collaborative im act jn irect Sa T D F re 10 Initiatives entrepreueuriales reutrdnt dans le p rim tre de l tude Pour tre int gr es l tude les actions entreprises par les acteurs conomiques doivent inclure une interaction avec une communaut de consommateurs Sont donc exclues du p rim tre de l tude l ensemble des initiatives collaboratives des entreprises du secteur
443. nt le concept a t import d Am rique du Nord et mutualise les exp riences L organisation de ces v nements se trouve largement facilit e par une utilisation intensive des r seaux sociaux Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 165 2 8 Se faire aider 2 8 1 INTRODUCTION Le secteur des services entre particuliers regroupe des activit s tr s vari es qui peuvent tre rattach es au secteur des services la personne tel que d fini par la loi n 2005 841 du 26 juillet 2005 On recense des activit s li es aux services la famille garde d enfants soutien scolaire assistance informatique domicile etc aux services de la vie quotidienne entretien de la maison et travaux m nagers petits travaux de jardinage ou de bricolage etc et d autres types de services r pertori s dans la cat gorie services aux personnes d pendantes Le secteur se faire aider rel ve ainsi de pratiques tr s anciennes ancr es dans les fondements de la soci t On distingue sch matiquement deux grands types de services entre particuliers Le premier type de services consiste solliciter des individus appartenant des cercles proches familles amis Voisins etc sans que le service ne fasse l objet d une r tribution mon taire Ces services s inscrivent principalement dans une dynamique de r ciprocit et de cr ation renforcement de liens sociaux En raison de leur cara
444. nt les plus nombreux proposer des cours ou enseignement pr s de 80 vs 30 et des gardes d enfants 88 vs 43 il s agit le plus souvent de services payants ou r mun r s 97 vs 55 Les tudiants repr sentent enfin la population la plus active en termes de multiplicit de pratiques collaboratives Ils sont par exemple les plus nombreux avoir d j pratiqu le covoiturage pour des trajets occasionnels 70 vs 25 surtout en tant que consommateurs le troc la vente et l achat de fruits et l gumes 39 vs 23 D De par leur forte sensibilisation aux r seaux sociaux et outils num riques la flexibilit de leur mode de vie et leur fragilit conomique due une absence de revenus fixes les tudiants associent les pratiques collaboratives de la d brouillardise et d finissent la consommation collaborative comme un moyen de faire de bonnes affaires 37 vs 18 Pour eux il est galement plus important d utiliser un bien que de le poss der 65 5 vs 37 D Les deux seules pratiques collaboratives o les tudiants sont moins repr sent s que le reste de la population sont l autopartage et le v lopartage 69 vs 91 et la proposition de services de r parations et de travaux 6 vs 32 D Dans une logique de comparaison interg n rationnelle l inverse des tudiants les retrait s se positionnent plut t en retrait du reste de la population quant leurs pratiques collaboratives notamment
445. nt les clients Castorama ayant coch l option collaboratif lors de l achat de leur mat riel pour faire partie de la base de donn es Ce type d offre repositionnerait strat giquement les acteurs conventionnels dans une optique de besoin client orient vers l usage et non plus la possession Afin de proposer le service le plus complet et op rationnel possible les acteurs conventionnels pourraient se rapprocher des collectivit s et des diff rentes communaut s locales L initiative se rapprochant le plus ce jour de ce type de d marche est le lancement en avril 2015 du site La d panne par Mr Bricolage La d panne est d crit comme un site communautaire de proximit permettant des particuliers la recherche d un outil de visualiser l ensemble des offres de location ou de vente d occasion disponibles proximit Le site recense les offres de particuliers mais aussi des magasins Mr Bricolage en partenariat avec Kiloutou pour la formule location Il pr sente galement en bas de page les offres de vente de mat riel neuf par les magasins de l enseigne par le biais d un lien redirigeant vers le site marchand de Mr Bricolage Le service de mise en relation de l offre et de la demande est gratuit le paiement se fait de la main la main et Mr Bricolage ne prend aucune commission DEPC ER UN OUTIL Comme l explique Fr d ric Boucher la di F directeur marke
446. nt les membres de structure bas e sur le don et l change ou revendiquant explicitement des convictions soci tales Par exemple les membres d Amap s engagent en vertu d une charte respecter cinq principes fondamentaux qui incluent des dimensions environnementales sanitaires et sociales extraits l Amap s engage dans une activit agricole durable diversifi e et adapt e au territoire en rupture avec l agrochimie sans engrais ni pesticide chimique de synth se et toute entreprise d appropriation mercantile du vivant sans OGM Elle est attentive aux conditions sociales de l activit agricole 288 3 Une tude men e par Ipsos en 201 a dress une description d taill e des consommateurs membres d Amap portait type Cette tude r v le notamment que les adh rents d Amap sont Tr s attentifs leur alimentation la recherche d une consommation plus qualitative __ Proches de la nature D sireux de promouvoir des mod les de consommation alternatifs Ils cumulent souvent diff rentes pratiques alternatives et sociales Ils sont ainsi de gros consommateurs de produits biologiques et recourent plus fr quemment que la moyenne l achat la location l change ou le troc d objets entre particuliers L autre type de profil est plus g n raliste On retrouve cette cat gorie de consommateur dans des pratiques d achat vente group s de consom
447. nt volontairement sch matiques et ne pr tendent ni l exhaustivit ni l omniscience des cas et de l analyse 1 5 6 Principaux modes de r mun ration Les acteurs alternatifs des march s de la consommation collaborative adoptent six principaux modes de r mun ration Ils pr l vent des commissions sur les transactions r alis es dans des pourcentages variant entre 5 et 30 du montant C est notamment le mod le adopt par les entreprises BlaBlaCar ou Airbnb Ils proposent des options premium payantes permettant aux consommateurs de b n ficier de services tels qu un affichage de leur annonce en premi re page du site d une assistance en ligne de services d assurance d un plus grand nombre de photos ou d encarts publicitaires plus important etc Les sites Gchangetout s quiper ou Jemepropose fonctionnent sur ce mod le Ils proposent des espaces publicitaires Les sites Leboncoin et Carpooling comportent par exemple des banni res publicitaires sur leur page d accueil et sur les pages de recherche Ils demandent leurs membres de payer une souscription ou un abonnement sur une dur e d termin e pour pouvoir acc der leurs services C est notamment le principe adopt par eBay ou par les Amap Au d marrage de leur activit la plupart des acteurs ne sont pas en mesure de d gager un chiffre d affaires suffisant pour couvrir leurs charges voire d gager un r sultat Ils utilisent dans c
448. nte achat 8 n Services entre particuliers 9 Se financer La march des produits culturels livres films CD spectacles etc n a pas t int gr en raison de ses sp cificit s r glementaires Des tudes sont actuellement conduites en parall le par les services de la DGE sur les secteurs de la mobilit se d placer et de l h bergement se loger Leurs principaux r sultats sont repris et int gr s dans la pr sente tude Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 308 INDEX DES FIGURES FLOUE oO Ce Ua C Liban da borne LA dd ee need a ne ra nn ae en a las I8 Fioure2 Marches S NESET SECTE S d less nantes it ut E E N 19 Figure 3 Les neuf secteurs d activit de l tude et les 22 segments de march 19 Figure 4 Quelques acteurs embl matiques des diff rents secteurs d activit Nomadeis 2014 20 Fioures Matrice d analyse der l rence Nomades 20TA N a maanmadanann ann nana nat nn are ele 21 Figure 6 Tableau des acteurs interrog s dans le cadre de la pr sente tude Nomad is 2015 23 Figure 7 La pratique de la consommation collaborative par secteur 26 Figure 8 Des pratiques et des secteurs investiguer lavenir DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 29 Figure 9 volutions des pratiques d clar es des cons
449. ntionnelle tels que o un acc s l offre par le biais du num rique notamment des applications mobiles o des prix attractifs notamment li s la non professionnalisation des acteurs o une personnalisation et une proximit du service garants d une certaine qualit et efficacit o la possibilit aussi bien pour le particulier demandeur que pour l offreur d exercer un retour critique sur la prestation qui aura un impact au niveau du mod le rating notamment qui permet de valoriser les acteurs ayant fourni un service de qualit vs d pr cier ceux qui ont t insatisfaisants incorrects 2 Une strat gie de compl mentarit de l offre conventionnelle gr ce la cr ation d un service ou d un produit nouveau disruption Dans cette configuration les plateformes d veloppent une pratique qui ne concurrence pas frontalement une activit existante mais r pond de mani re diff rente un besoin Par exemple le covoiturage permet des particuliers de se rendre une destination donn e mais sous des modalit s diff rentes partage temporaire de la voiture de celles des acteurs couvrant traditionnellement ce besoin taxis trains etc Ces acteurs proposent une offre innovante qui permet de pallier certains disfonctionnements du syst me actuel ou de g n rer des avantages ex nihilo Par exemple la plateforme Tripndrive permet des particuliers partant en d placement et laissant leur vo
450. ntreprises traditionnelles de participer leurs lev es de fonds On assiste cependant une tendance la d mocratisation de ce type de plateformes qui tentent d ouvrir cette activit au plus grand nombre en rendant la participation au capital plus abordable aux particuliers SmartAngels HappyCapital ainsi qu Anaxago ont fix leur ticket d entr e 1000 euros Particeep 500 euros selon les projets et Wiseed permet des micro investissements avec un ticket d entr e 100 euros La majorit des plateformes accompagne le souscripteur dans le choix du projet soutenir soit en effectuant un tri en amont entre les projets que la plateforme consid re comme viables ou non en proposant comme la plateforme FinanceUtile des actions des obligations ou des pr ts participatifs en accompagnant les start up lors des diff rentes tapes de la lev e de fonds structuration de l op ration constitution du dossier d investissement etc et en conseillant les investisseurs qui s int ressent des placements comme SmartAngels De nouvelles plateformes apparaissent et adoptent ces mod les pour permettre au plus grand nombre de participer ces augmentations de capital et ces lev es de fonds comme Sowefund cr e en 2014 et qui permet d investir partir de 100 200 ou 300 euros selon le projet 480 http www babyloan org fr 481 http www pret dunion fr statistiques 482 5000 selon l
451. nts propos s l galement sur le site hors donc les sous locations sans autorisation du propri taire En outre la garantie ne peut s appliquer que si les deux parties n ont pas trouv d accord satisfaisant et si l assurance personnelle du loueur ne peut s appliquer En d finitive cette garantie de 700 000 euros a davantage vocation rassurer qu s appliquer explique Nathalie Roze avocate sp cialis e en droit de l immobilier ZOOM SUR Djump D La plateforme belge Djump covoiturage encore en version b ta test se Ji Once upon ride R tant parrain par un autre membre Un membre de l quipe rencontrera personnellement chaque conducteur potentiel et s assurera qu il ait au moins cinq ans de permis une assurance valide et une voiture r cente pr sente comme une communaut ferm e qu il ne sera possible d int grer qu en 538 Laure Wagner cofondatrice de BlaBlaCar 539 Airbnb BlaBlaCar Uber comment ils assurent leurs clients G raldine Russell Le Figaro fr 19 05 2015 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 228 Tiers garant une derni re solution consiste proposer une assurance aux utilisateurs Elle peut tre incluse dans la prestation ou faire l objet d une option distincte et des diff rences peuvent exister entre les compagnies d assurances et selon les contrats souscrits J r me Chasques directeur g n ral d Hyperassu
452. oc montrait notamment que la seconde vie des v tements concernait avant tout les femmes Certaines plateformes ciblent essentiellement ce public comme par exemple le r seau de vente et d changes Vinted Toutefois certains segments de march s ouvrent d autres client les Sur le segment du luxe l tude Xerfi affirme ainsi que si les femmes restent les principales int ress es les plateformes s ouvrent galement une client le plus masculine et enfantine Le genre devient de moins en moins le premier crit re de segmentation les communaut s rassemblant de plus en plus une client le de fid les des marques de luxe L habillement collaboratif attire galement des pratiquants tr s r guliers de la consommation collaborative tout secteur confondu Selon l Observatoire de la Confiance pr s de 60 de ces militants pratiquent l achat de v tements d occasion contre seulement 42 pour les convaincus pratiquant r guli rement la f 1378 consommation collaborative mais dans une moindre mesure par rapport au premier profil Enfin la localisation r gionale peut galement appara tre comme un crit re important de segmentation Les plateformes d achat dominantes sur le march se d veloppent davantage dans des r gions fran aises o pr existe une conomie de la fonctionnalit forte Leboncoin par exemple compte son premier vivier d utilisateurs dans le nord de la F
453. oduits nergivores sur le march La r duction des impacts environnementaux d pendrait ainsi du secteur d activit et des habitudes de consommation 2 4 Transformation du march de l emploi La transformation du march de l emploi est un facteur incitatif l investissement de particuliers en tant qu offreurs de biens services collaboratifs Face un march de l emploi difficile et un fort taux de ch mage en moyenne sur le quatri me trimestre 2014 le taux de ch mage au sens du Bureau international du trvail BIT s l ve 10 4 de la population active en France les particuliers sont de plus en plus nombreux proposer leurs biens et ou services collaboratifs de mani re r guli re jusqu parfois se consacrer enti rement cette activit 51 conomie du partage enjeux et opportunit s pour la transition cologique IDDRI Juillet 2014 52 Ch mage au sens du BIT et indicateurs sur le march du travail r sultats de l enqu te emploi Insee 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 212 Ces dynamiques sont rapport es par diff rents responsables de plateformes dans des secteurs tr s vari s l organisation de repas domicile ex VizEat la vente de cr ations artisanales ex little market ou encore l organisation de ventes de produits alimentaires locaux ex La Ruche qui dit Oui Les responsables de ces plateformes s accorden
454. ofessionnelle pour les individus et source de r tribution aussi bien mat rielle qu immat rielle Monter en comp tences dans un domaine donn en exp rimentant de nouvelles activit s ou en se formant aupr s d autres particuliers dans une logique de partage de savoir faire et de connaissances par exemple sur le mod le des Accorderies r seau de solidarit permettant ses membres d changer savoirs et comp tences sans contrepartie financi re selon un principe de banque du temps Exp rimenter une activit avant de se reconvertir La consommation collaborative peut dans certains cas constituer une opportunit d insertion et ou de reconversion professionnelle Les individus tent s par une activit donn e peuvent notamment tester aupr s d un public leurs comp tences A ce titre des actions conjointes entre des structures de reconversion insertion ex P le emploi et des plateformes de consommation collaborative pourraient tre envisag es pour mieux int grer les pratiques de consommation collaborative dans les parcours d insertion et de reconversion des demandeurs d emplois Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 296 Axe n 7 Faciliter l acc s aux financements pour les acteurs de la consommation collaborative porteurs d innovation sociale et environnementale Le financement des acteurs de la consommation collaborative constitue un enjeu crucial de d veloppement
455. oi En utilisant ce type de plateforme ils sont amen s s exposer individuellement et exposer leur projet comme des projets de films documentaires li s une histoire personnelle Ce type de projet est souvent mont dans une logique de construction personnelle individuelle qui peut profiter l ensemble de la communaut qui a choisi de soutenir le projet Le succ s du financement participatif peut galement s expliquer par le fait qu il donne du sens l argent des gens selon Nicolas Lesur Ces entreprises sont celles qui maillent le territoire fran ais la majorit silencieuse du paysage entrepreneurial qu il s agisse du restaurant biologique ou du fabricant de machines caf pour les h pitaux avec des chiffres d affaires qui ne d passent que rarement les trois millions d euros Le financement participatif permet un renouveau de l action de proximit une sorte d Invest in France Les financeurs ont donc l impression d tre utiles aux autres et d appartenir une communaut de destin A ce titre selon la pr sente tude pr s de 40 des Fran ais per oivent le financement participatif comme une opportunit de gagner de l argent tout en pla ant les notions de partage et de solidarit au premier plan N anmoins si des liens troits se cr ent entre particuliers par le biais des plateformes de financement participatif les relations entre membres ne sont pas encore suffisa
456. ollaborative Le Monde 04 07 2013 http www lemonde fr idees article 2013 07 04 les collectivites locales doivent soutenir l economie collaborative 3442058 3232 html Les collectivit s territoriales doivent passer une gouvernance contributive La gazette des communes 21 01 2014 http www lagazettedescommunes com 217067 les collectivites territoriales doivent passer a une gouvernance contributive Les collectivit s locales s emparent des pratiques collaboratives D cideurs en r gion Paroles d experts 20 05 2015 http www decideursenregion fr National Paroles d experts secteur public gestion organisation Les collectivites locales s emparent des pratiques collaboratives Les grandes entreprises s duites par l conomie du partage L lia de Matharel l Usine Nouvelle 07 05 2014 http www usinenouvelle com article les grandes entreprises seduites par l economie du partage N260447 Lexique Start up Maddyness http wWww maddyness com lexique startups Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 319 OuiShare Fest l conomie du partage en pleine crise existentielle Aur lie Barbaux L Usine digitalen 22 05 2015 http www usine disitale fr editorial ouishare fest l economie du partage en pleine crise existentielle N331175 Start West dans les coulisses des rencontres start up investisseurs Camille Boulate Les Echos 13 04 2015
457. ollaborative Selon l enqu te quantitative port e par Nomad is TNS Sofres en novembre 2014 sur la consommation collaborative plus des deux tiers des Fran ais ont acquis un bien d quipement de mani re collaborative en 2014 ce qui peut tre rapproch de l int r t grandissant des Fran ais pour les biens d occasion 83 de la population d clare en 2013 que l important c est de pouvoir utiliser un produit plus que de le poss der 77 des consommateurs pr f rent donner une seconde vie aux objets dont ils n ont plus l utilit don change revente et pr s d un Fran ais sur deux 49 d clare acheter d occasion chaque fois que cela est possible Ces pratiques sont loin d tre anecdotiques puisque les Fran ais qui vendent ou ach tent des biens des particuliers le font en moyenne respectivement neuf et huit fois par an Entre 25 et 30 des r pondants consid rent par ailleurs en 2014 que leurs pratiques de vente achat d change ou location de biens ont augment au cours des 12 derniers mois ce qui est coh rent avec les r sultats de l enqu te INC indiquant que pr s de 30 des consommateurs d claraient penser faire davantage d achat ou revente sur des plateformes d di es l avenir en 20147 Le gisement reste cependant important puisque chaque foyer fran ais conserve en moyenne 70 objets dont il lt e 338 ne se sert plus ce qui repr sent
458. ollaborative Nombreuses sont celles qui repensent actuellement leur strat gie et qui se repositionnent notamment en ce qui concerne leurs relations clients Le paragraphe qui suit a pour objectif de pr senter ces diff rentes opportunit s partir de quatre angles d approche La d marche est r solument prospective dans une perspective d innovation et de cr ativit Une remarque importante consiste cependant faire observer que ni les recherches documentaires effectu es ni les entretiens r alis s n ont permis d tablir de conclusions nettes sur les b n fices actuels de ces initiatives pour les acteurs conventionnels lorsqu elles ont t d ploy es Par ailleurs certaines initiatives impliquent la mise en uvre de comp tences et de ressources sp cifiques qui n existent pas n cessairement en interne et qui appellent plut t la conclusion de partenariats 2 1 Optimiser et valoriser des capacit s existantes Le premier type d action consiste pour un acteur conventionnel valoriser ses ressources aussi bien physiques infrastructures mat riel etc qu humaines et son maillage territorial Les acteurs conventionnels sont g n ralement la t te d importantes capacit s dont l usage pourrait tre optimis par une dynamique collaborative Les acteurs conventionnels pourraient ainsi se rapprocher d autres acteurs conomiques pour mutualiser certains quipements et infrastructures loc
459. omiques La publicit repr sente g n ralement la premi re source de financement des plateformes g n ralistes notamment Leboncoin La plateforme leader tire galement d importants revenus des options payantes permettant de faire ressortir son annonce sur le site internet et des services qu elle offre aux professionnels Via un abonnement factur ces derniers peuvent notamment exporter leurs annonces directement vers la plateforme Les start up plus sp cialis es r ussissent pour certaines lever d importants fonds aupr s de business angels int ress s par les potentiels des nouveaux mod les collaboratifs La plateforme Pr t Changer a par exemple r alis une premi re lev e de fonds de 150 000 euros en 2012 puis une seconde quatre fois plus volumineuse 600 000 euros en f vrier 2014 aupr s d Xange Private Equity soci t d investissement filiale de la Banque Postale ZOOM SUR Too short Lanc e en 2012 Too short est un site d Internet d change et de vente achat d habits pour enfants de 0 12 ans Implant e en r gion parisienne l entreprise emploie aujourd hui dix personnes pour r pondre une demande toujours croissante Chaque mois 1 500 nouveaux membres rejoignent la plateforme qui en regroupe d j 17 000 dont 7 de clients Selon ses cofondateurs Patrice Boucher et St phane Walhen l une des cl s de la r ussite de Too Short est d avoir engag une strat gie de diversific
460. ommateurs dans le secteur conventionne lLes donn es correspondent au pourcentage de personnes ayant d j r alis ou non ladite action DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 30 Figure 10 volutions des pratiques traditionnelles du consommateur vers l achat group et types d achats concern s Avez vous d j achet des produits ou des services en ligne via des sites d achat group comme Groupon ou Grodeal par exemple pour obtenir des r ductions sur les prix Sur quels types de bien ou service portaient ces achats group s DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 32 Figure 11 Part des personnes tirant plus de 50 de leurs revenus de la consommation collaborative DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 57 Figure 12 Part des personnes dont les d penses de consommation collaborative repr sentent plus de 50 de leurs revenus DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais HONCHDIO ONE ESS PR Re Pre A US alt DUR D Pl Rain A Pal de di at 36 Figure 13 Classement des diff rents secteurs d activit en termes de nombre d act
461. ommateurs et des entreprises dans le num rique telles les entreprises de e commerce et en particulier dans le domaine des plateformes num riques peer to peer La protection des consommateurs pourrait tre renforc e notamment sur les principes de la responsabilit 6l http juncker epp eu node 152 6 Directive 2011 83 UE du Parlement europ en et du Conseil du 25 octobre 2011 relative aux droits des consommateurs Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 281 interm diaire adoption de standards minimaux d livrance de labels de confiance outils de comparaison mise en place d avis l gitimes et impartiaux de marques de confiance trustmarks etc Enfin il semble galement important de cat goriser les situations de litiges qui pourraient d couler des pratiques de la consommation collaborative ex cas de non r alisation de la prestation entre particuliers cas d une prestation ne remplissant pas ses engagements initiaux etc selon les neuf secteurs d activit afin d identifier quelles l gislations existantes encadrent aujourd hui les diff rentes situations sectorielles et quels sont les vides juridiques Dans la pr sente tude plusieurs situations de litiges entre particuliers ont pu tre identifi es selon trois types de transaction transaction de services transfert de propri t d un bien transfert de l usage d un bien ainsi que leurs d clinaisons sectorielles D
462. ommission sert financer les contrats d assurance que les plateformes ont pass avec les compagnies d assurance Degr d internationalisation des acteurs fran ais Les acteurs fran ais leaders de leurs segments de march cherchent progressivement s internationaliser sous l gide de la politique dynamique de BlaBlaCar BlaBlaCar conna t en effet un formidable d veloppement l international avec plus de 20 millions de membres r partis dans 15 pays europ ens d but 2015 Figure 27 Carte illustrant l implantation de BlaBlaCar en Europe BlaBlaCar est implant dans les pays europ ens fond jaune France Espagne Royaume Uni Italie Pologne Allemagne Portugal BeNeLux Russie Ukraine Turquie Inde Mexique Serbie Roumanie Croatie Hongrie La plateforme a d ailleurs rachet ses principaux rivaux l allemand Carppoling com et la soci t hongroise AutoHop afin de proposer un service de coivoiturage unifi dans toute l Europe d sormais sans fronti res d Amsterdam Zagreb De plus BlaBlaCar a lev en juillet 2014 pr s de 100 millions de dollars pour financer son d veloppement international notamment dans les march s mergents comme la Turquie le Br sil ou l Inde 1 http www parkadom com 120 https www covoiturage fr blog BlaBlaCar acquiert carpooling et AutoHop Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _75 2 1 3 2 March conventi
463. ommunautaire fond sur des habitudes de consommation et des r seaux communs titre d exemple le rapport cite l apparition de plateformes de fabrication sp cifiques comme le site MyFab qui en r pondant une demande group e fait fabriquer bas co t du mobilier et des objets la demande en contactant directement les usines chinoises utilis es par les grandes marques En France le ph nom ne d achat group via des sites sp cialis s comme Groupon ou Grodeal par exemple est devenu tr s populaire ce titre 36 des individus de l chantillon de la pr sente tude d clarent avoir d j achet des produits en ligne via des sites d achat group pour obtenir des r ductions et 29 d individus n ont jamais pratiqu l achat group mais envisagent de le faire Ces achats concernent majoritairement les v tements et les chaussures l informatique et l lectrom nager En termes de services ce sont les secteurs de la restauration les activit s culturelles et les s jours touristiques qui sont les plus sollicit s 32 Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Penser les modes de vie autrement en 2030 d cembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative Le Avez vous d j achet des produits ou des services en ligne via des sites d achat group comme Groupon ou Grodeal par exemple pour obtenir des r ductions sur les prix Sur quel
464. on dans l conomie du partage Dominique Pialot La tribune fr 22 05 2015 http www latribune fr entreprises finance banques finance assurance la maif renforce son implication dans I economie du partage 478066 html Le march mondial de l conomie collaborative devrait atteindre 335 milliards de dollars d ici1 2025 contre 15 milliards en 2014 Alerte Presse PwC Direction de la communication 12 05 2015 https polenumerique33 wordpress com 2015 05 12 economie collaborative sharing economy regards croises usa france Le nouveau paradigme c est l intelligence partag e Interview de Philippe Lemoine Emarketing 08 07 2013 http wWww e marketing fr Thematique Tendances 1000 Consommation 10000 Dossiers Quand les marques misent sur la collaboration 275 Le nouveau paradigme c est l intelligence partagee interview de Philippe Lemoine 1243 htm Le Parlement europ en appelle au d mant lement de Google La Croix 27 11 2014 http www la croix com Actualite Economie Entreprises Economie Le Parlement europeen appelle a demanteler Google dans un vote symbolique 2014 11 27 1243898 Les assureurs s ancrent dans l conomie du partage Laurent Th venin Les Echos 18 03 2015 http www lesechos fr journal20150518 lec2 finance _et_marches 02170618316 les assureurs sancrent dans leconomie du partage 1120180 php K34qFzKMY4jpE5ZK 99 Les collectivit s locales doivent soutenir l conomie c
465. on vacances monde entier r1 a http www knok com fr es alterkeys com http www only apartments fr https www mytwinplace com fr http www nomaders com ai http fr bedycasa com 75 https fr cosmopolithome com a http www housetrip fr http www wimdu fr 215 http www homelink fr 716 https www lecollectionist com fr Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 104 gt Cohabitat Quelques plateformes se partagent le march de la vente location entre particuliers Acteur dominant De 2217 Selon Particulier Particulier groupe de presse immobilier fran ais fond en 1975 couvre 40 du march Immobilier 2 0 la plateforme g n raliste Leboncoin serait le site immobilier fran ais pr dominant en 2013 Il convient cependant de remarquer que 74 des offres de la plateforme dans la cat gorie logement taient publi es par des professionnels en 2011 selon les calculs de Florian Mas fondateur du blog Immobilier 2 0 En effet ces sites de particulier particulier sont galement d importants relais de croissance pour les acteurs conventionnels du secteur comme les agences immobili res Le march de la mise en ligne de colocation a t longtemps domin par deux acteurs fran ais pionniers Appartager com et Colocation fr dont les plateformes sp cialis es ont t lanc es respectivement en 1999 et 2000 jusqu au rachat par le premier du second en 20127
466. onnel Impact du march alternatif et r action des entreprises traditionnelles Le d veloppement d une offre compl te dans tous les segments de march l mergence d acteurs de premier plan sur certains segments le potentiel et le fort dynamisme de ce secteur d activit ont conduit les acteurs conventionnels se positionner vis vis de ces nouveaux acteurs Cependant en fonction du segment l impact sur le secteur traditionnel est per u de mani re diam tralement diff rente et engendre des r actions elles aussi diff rentes gt Location de modes de transport entre particuliers Actuellement sur le march de l automobile la tr s grande majorit des m nages s quipe en v hicules d occasion en raison d un pouvoir d achat trop faible La cible de consommateurs achetant des v hicules neufs se restreint avec un ge moyen de 53 ans et des revenus tr s lev s Les nouveaux besoins et modes conomiques v hicul s par la consommation collaborative repr sentent des opportunit s potentielles pour les constructeurs automobiles ainsi qu un moyen de dynamiser leur image et de se rapprocher d une cible plus jeune Sur le segment de la location de v hicule de nombreux constructeurs cherchent s associer avec des plateformes collaboratives l image de Citro n et Ouicar ou proposer eux A f 122 m mes des services de location comme le service Mu by Peugeot Le d veloppement des pra
467. onomie article 2014 08 21 pourquoi uber derange t il autant_4473730_3234 html http www annuaire des vtc fr ile de france 13 https www dropbox com s obtvaa39gh6q8mc Devenir 20partenaire 20uberPOP pdf 114 Cf Partie Structuration du secteur 1S http www jumpflight com fr plateforme de revente de billets d avion 116 http www changeyourflight com H http www kelbillet com 18 Les chiffres cl s de Kelbillet com Kelbillet com 02 05 2013 http www kelbillet com blog site infographie les chiffres cles de kelbillet com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 74 Les seules diff rences entre les mod les conomiques des diff rentes plateformes et des sous segments sont relatives la proportion de la commission sur le co t total Par exemple Parkadom plateforme de location de places de parking pr l ve une commission de 20 TTC Drivy et Koolicar pr l vent une commission de 30 sur chaque location de v hicules alors que Carnomise pr l ve 50 La commission des plateformes de covoiturage quant elles est proportionnelle la distance parcourue Par exemple un covoitureur souhaitant effectuer un trajet Paris Lille devra s acquitter d une commission moyenne de 3 50 euros qui s ajoute au prix fix par le conducteur 15 euros en moyenne soit 25 Concernant les plateformes de covoiturage et de location de modes de transport entre particuliers une partie de cette c
468. ons d entreprises sur le march du logement collaboratif entre 1995 et 2013 Nomad is 2015 161 Figure 63 Cartographie des acteurs du segment de l habillement collaboratif Nomad is 2015 162 Figure 64 Proportion de particuliers ayant d j pratiqu les services entre particuliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 166 Figure 65 Typologie des services propos s et demand s DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 seen 169 Figure 66 Profil des individus proposant ou sollicitant des services des particuliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 171 Figure 67 Exemple de profil dont les donn es transmises sont v rifi es par la plateforme FamiH ro 173 Figure 68 Cr ations d entreprises sur le march des services collaboratifs entre 1994 et 2014 Nomad is 2015 174 Figure 69 Cartographie des acteurs des services collaboratifs Nomad is 2015 Unit nombre d utilisateurs 175 Figure 70 Matrice repr sentant les diff rents segments de march du secteur se financer Nomad is 2015 184 Figure 71 Donn es issues du Barom tre Compinno V 2014 duc
469. onse des acteurs conventionnels sessseseesocsscesocsocescesocsocesocsoceocesocsocesoesocesossoesocesossossoseo 52 1 7 Consommation collaborative et emploi ssssececsssoccecescocecessococcessocccessoccecesoococeesoscecsoscccssssocccsssscccsssssceese 55 1 7 1 Remarques D AMDISS in nl ie dilisissctlielitenne asia eessesalemsstenleres salue 55 1 7 2 Emploi dans les structures relevant de la consommation collaborative nnnnnosssssseooeeeeeenesssssssssseee 56 1 7 3 Diversification des activit s des particuliers et mont e en comp tence 56 1 7 4 Effets induits pour les acteurs conomiques traditionnels 57 LS ache mide y E e a S E E E 58 1 8 Une intervention des pouvoirs publics encore peu d velopp e esseeseesscsscesocsscesocsocssoesocssossocsocescesoes 59 2 ANALYSE PAR SECTEUR D ACTIVIT snnnnnneseeeeesrreneneneneneneneneneneneesnsnsnensnnes 61 A ES 9 1 LUS RP A A E E A E 61 2 2 Transporter S10CKEF des ODIR S rrssstrsesssnnsssssseste scene renscontve re esse ner eses eenesss ons ieou id cesse 80 DURS TOR TOOT e AR RE USED E E T S 94 DA E N I D EE T E ER ER OT EAE A E E A E 112 DAS TRS LOL NOUTI aaa N T A A EE EE 124 PA VAR AE CL S AEE ENT TR ER 143 AO a se ee un 156 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 11 2 5 56 AIO AIR nain ile edited ions c tee dec du tete tes datent nen te deb iunb eee 166
470. ont galement observables dans ce sc nario au niveau de l volution des pratiques selon le statut du consommateur qu il soit dans une position d offreur ou de demandeur e Evolutions des pratiques des particuliers offreurs de biens et services de la consommation collaborative Du c t des particuliers offreurs certaines pratiques diminuent plus que d autres En effet les transactions de biens entre particuliers avec contrepartie mon taire vente 13 points ou non mon taire pr t 5 points don 8 points les transactions de services entre particuliers proposition de services 11 points sont les pratiques collaboratives les plus repr sent es mais qui connaissent la plus forte diminution De plus alors que la pratique du covoiturage diminue galement de mani re significative pour les trajets r guliers 4 points pour les trajets ponctuels 3 points d autres pratiques connaissent une baisse plus mod r e comme l achat et la vente de repas entre particuliers 1 point l h bergement payant chez des particuliers reste stable ou encore l change de voiture entre particuliers hors famille et amis reste stable Enfin dans ce sc nario pr s d un quart des consommateurs ne consid rent pas la consommation collaborative comme un moyen part enti re permettant de g n rer des revenus suppl mentaires 2 points Ils sont seulement 36 r aliser entre 10 et 20 de leurs revenus mensuels
471. ont encore les pratiques collaboratives les plus repr sent es avec une augmentation moyenne de 9 3 points Par ailleurs d autres pratiques dans le secteur se nourrir comme la participation des repas entre particuliers ou le troc l achat et la vente de fruits et l gumes entre particuliers augmentent de mani re plus mod r e 3 points Enfin dans ce sc nario une majorit de particuliers offreurs consid rent la consommation collaborative comme un moyen part enti re de g n rer des revenus suppl mentaires 59 d entre eux r alisent entre 10 et 20 de leurs revenus mensuels gr ce la consommation collaborative alors que seuls 4 d entre eux ne r alisent aucun revenu compl mentaire dans ce domaine De plus une petite part d offreurs arrivent g n rer plus de 80 voire 100 de leurs revenus mensuels gr ce la consommation collaborative 1 Cette projection appuie ainsi l hypoth se d une tendance la hausse de la professionnalisation des particuliers dans le domaine de la consommation collaborative Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 246 Part des revenus r alis s gr ce la Sc nario Transition consommation Rappel r sultats R sultats projet s volutions collaborative enqu te point de en des revenus mensuels totaux n Ww N nj gt D U9 jm 9 En tant qu offreur que repr sentent aujourd hui
472. oordonne chaque ruche est d terminant cet gard Dans les deux cas les producteurs b n ficient d une information pr cise sur les quantit s demand es avec une possibilit d anticipation encore plus importante pour les Amap et peuvent optimiser leurs livraisons et leur production Les producteurs en Amap ont galement un revenu fixe d termin l avance Un autre point commun entre les deux mod les est leur structure de croissance L augmentation de la demande ne se traduit pas en effet par une augmentation de la taille de la structure m re mais par un essaimage de petites structures locales qui maillent progressivement le territoire Trois types de mod les conomiques peuvent tre majoritairement observ s sur le segment pour les acteurs restant Certains mod les reposent galement sur des principes d abonnement il faut payer une cotisation pour pouvoir acc der aux annonces des uns et des autres D autres fonctionnent gr ce la publicit et enfin certains mod les semblent reposer sur les capacit s d autofinancement de leurs fondateurs C est notamment le cas de la majorit des sites qui se basent sur des mod les sans r tribution L utilisation d internet varie fortement entre les structures du segment s approvisionner Internet peut tout d abord constituer un pr requis initial ou un simple support qui n intervient que de mani re accessoire dans les tapes ult rieure
473. oppement de bourses d emploi locales visant optimiser la mise en relation entre l offre et la demande d emploi Enfin il est essentiel de rappeler que tout exercice visant estimer l impact du d veloppement de la consommation collaborative sur l emploi pose la question particuli rement d licate du p rim tre des activit s prendre en compte et des seuils d finir o Cf Volet 3 3 2 quit de traitement entre nouveaux entrants et acteurs existants 7 Pour plus de d tails cf note de cadrage pr sentant le p rim tre d tude Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative gt 55 1 7 2 Emploi dans les structures relevant de la consommation collaborative Un recensement des structures de la consommation collaborative plateformes Internet principalement a permis de constituer une base regroupant environ 300 entit s conomiques aux profils et aux statuts vari s rep r es comme actives dans le domaine de la consommation collaborative Pour environ 70 des entit s list es dans cette base un travail d appariement a pu tre effectu gr ce aux num ros Siren conduisant l identification de 210 tablissements repr sentant environ 2 000 emplois dont 900 emplois en temps plein ETP Par extrapolation on peut a priori d duire de ce constat que les structures relevant directement de la consommation collaborative en France repr sentent ce jour environ
474. oque l chelle locale semble particuli rement pertinente pour accueillir et accompagner des initiatives de consommation collaborative et favorise potentiellement leur p rennit et leur stabilit avec des r percussions positives sur l cosyst me local Les collectivit s sont susceptibles de soutenir des exp rimentations innovantes sur leur territoire laboratoires exp rimentaux voire incubateurs afin de tester le potentiel d offres collaboratives comportant un impact soci tal prometteur dans une logique de cr ation de valeur l chelle locale Les collectivit s peuvent galement jouer un r le de facilitateur et de coordinateur mise disposition d infrastructures et d espaces pour les acteurs de la consommation collaborative ex tiers lieux de coworking recensement des initiatives de consommation collaborative existant sur le territoire organisation d v nements etc Diff rentes initiatives pourraient tre mises en uvre comme par exemple l dition de guides de valorisation de bonnes pratiques collaboratives Ces guides viseraient pr senter des initiatives de consommation collaborative et faire t moigner des acteurs conomiques retours d exp rience afin de Sensibiliser les collectivit s territoriales ces pratiques et pr senter la grande diversit d initiatives et de partenariats pouvant tre initi s Faciliter la mise en uvre d initiatives de consommation collaborative a
475. orative est un autre facteur qui tend privil gier un horizon de temps assez court 561 Qui peut recevoir gratuitement un d tecteur de fum e et de monoxyde de carbone Airbnb https www airbnb fr support article 513 c3 a7a Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 241 1 1 2 D finition de trois sc narios tendanciels Trois sc narios ont t labor s partir de l volution potentielle dans les ann es venir des facteurs cl s identifi s dans le Volet 2 facteurs macro conomiques li s aux habitudes de consommation et la qualit de l offre existante le sc nario Transition le sc nario Synergies et le sc nario Bulle En fonction de l impact envisag des diff rents facteurs cl s ces trois sc narios ont pour objectif de repr senter les diff rentes volutions possibles que pourrait conna tre le march et les acteurs de la consommation collaborative par rapport la situation actuelle acteurs en pr sence et structure de march actuelle Le sc nario se rapprochant le plus d une extension de la situation actuelle sans modification majeure sc nario m dian est le sc nario Synergies Le tableau ci dessous illustre l impact envisag de chaque facteur cl dans les trois sc narios impact fort impact mod r impact faible voire inexistant i Sc narios facteurs d veloppement e i Transition Synerg
476. ort par le Mouvement d habitat group autog r MHGA qui f d re les structures militant en faveur de l autopromotion Au del de la divergence entre les approches la coop ration entre ces r seaux vise principalement un objectif porter une voix unifi e aupr s des pouvoirs publics pour acc l rer la reconnaissance politique et juridique de l habitat participatif L adoption de la loi ALUR 2014 illustre le succ s de cette d marche 232 San Francisco encadre l utilisation d Airbnb Nicolas Rauline Les Echos 08 10 2014 73 La n buleuse de l habitat participatif Radiographie d une mobilisation Anne d Orazio M tropolitiques 16 janvier 2012 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 111 2 4 Se divertir 2 4 1 INTRODUCTION Le secteur du divertissement collaboratif constitue un secteur de la consommation collaborative tr s r cent et relativement peu d velopp ce jour tant en nombre de plateformes pr sentes sur le march qu en termes de volume d activit et de visibilit Pour ces deux raisons peu d tudes et d articles de presse sont disponibles sur le sujet ce qui complique les tentatives d appr hension de la r alit de ce secteur et de ses perspectives de d veloppement Certains points d analyse mergent cependant comme l largissement progressif du p rim tre du secteur face au lancement de nouvelles initiatives et la recherche d un
477. ort et ne sont pas abord es dans le secteur se nourrir 71 Supermarmite permet des particuliers de proposer des plats cuisin s d autres particuliers http www super marmite com 77 La plateforme Cookening permet des particuliers de se rencontrer pour d jeuner ou d ner ensemble Plusieurs formules sont possibles pr paration collective des repas ou partage d un repas pr par par un h te Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 125 2 5 2 TAT DES LIEUX DE LA DEMANDE 2 5 2 1 volution et dimensionnement du march Une pratique ancienne Les pratiques d alimentation collaborative sont tr s anciennes et ont form une composante importante du syst me agroalimentaire pr industriel regroupement de consommateurs partage de surplus et mouvements d entraide agricole en g n ral Des coop ratives de consommation se sont par exemple d velopp es aux XIX et XX si cles Des groupements de consommateurs achetaient en gros des produits de la vie quotidienne qui taient ensuite vendus des prix comp titifs et fixes Par ailleurs ces coop ratives organisaient diff rentes institutions de pr voyance et de solidarit Ces pratiques ont cependant progressivement d clin avec la tertiarisation et l urbanisation de la soci t fran aise ainsi qu avec l av nement des super et hypermarch s selon l Insee 70 des d penses alimentaires des Fran ais s effe
478. ortante leurs yeux Ils font notamment confiance aux startups pour d velopper le secteur Figure 76 Profil type des individus pratiquant le pr t financier DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Relations entre les membres et notion de communaut Les principes de communaut et de solidarit semblent tre des l ments centraux dans les relations qui lient les individus entre eux dans le financement participatif La communaut a la fois un r le de catalyseur et d acc l rateur de projets mais galement un r le de contr le Selon Arnaud Burgot rien ne s oublie sur Internet 1l est impossible qu un individu parvienne f d rer une communaut se barrer avec la caisse et revenir ensuite La confiance l int rieur de la communaut entre les individus est essentielle des deux c t s du projet Pour r ussir une campagne 1l est essentiel de communiquer et f d rer une communaut afin de la transformer en ambassadrice Ces liens de solidarit dans la communaut sont notamment permis travers les r compenses que les financeurs per oivent dans le cas de dons comme une place l exposition que le porteur aurait mont un exemplaire du film que le porteur aurait produit etc Ces r compenses renforcent les liens l int rieur de la communaut et permettent d impliquer chacun dans le r sultat
479. os es par le march restent pragmatiques et accordent la priorit aux acteurs capables de leur offrir la meilleure exp rience utilisateur Les pouvoirs publics accompagnent le d veloppement de partenariats entre acteurs conventionnels et nouveaux entrants attitude de prudence Ils veillent galement garantir les droits des consommateurs ainsi qu une quit de traitement entre acteurs conventionnels et alternatifs d finition de seuils limites tout en veillant ne pas cr er de rigidit s excessives risquant de freiner le d veloppement de la consommation collaborative ZOOM Secteurs transverses Num rique Orange Les coalitions et les partenariats entre acteurs traditionnels et alternatifs qui d passent les int r ts propres de chacun seront un facteur cl de succ s dans les ann es venir Dans l objectif de participer au bien commun les grands groupes devront apporter leur expertise aux petites entreprises comme d fendu dans le Livre blanc de l open innovation soci tale auquel a particip Orange Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 250 1 2 2 2 volutions des habitudes de consommation volution des profils types des particuliers offreurs et b n ficiaires Au contraire du sc nario Transition la nouvelle ventilation des consommateurs tend r quilibrer les effectifs des diff rents groupes dans le sc nario Synergies
480. ou la baisse ce montant comme pour les autres plateformes IDVroom n est pas la premi re initiative de la SNCF en mati re de covoiturage et le groupe s int resse ce segment de march depuis quelques ann es Apr s avoir achet en avril 2013 Ecolutis une soci t qui met en place des syst mes de covoiturage pour des entreprises et collectivit s locales et qui poss de easycovoiturage com la SNCF annon ait en effet en septembre 2013 tre mont e 100 du capital de GreenCove Ing nierie soci t ditrice du site de covoiturage 23envoiture com 124 Le Monde La SNCF rach te une entreprise de covoiturage septembre 2013 http www lemonde fr economie article 201 3 09 09 1a sncf rachete une entreprise de covoiturage_3473651_3234 html Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 71 2 1 4 STRUCTURATION DU SECTEUR 2 1 4 1 Pouvoirs publics Les services de VTC entre particuliers est le seul sous segment de march qui ait fait ce jour l objet d une r gulation de la part des pouvoirs publics Sous la pression exerc e par l Union nationale des Taxis le syndicat des taxis 78 et les loueurs d automobiles qui ont d nonc la concurrence d loyale de cette plateforme les juges de la 31 chambre correctionnelle de Paris ont t amen s statuer le 16 octobre 2014 et ont administr Uber une amende de 100 000 euros pour son service UberPOP En effet selon les j
481. ou restructurer un ensemble de logements pour leur propre compte Collectivement ils en assurent la ma trise d ouvrage Les structures d accompagnement cette ma trise d ouvrage collective comme la SCOPHEC ou Coab sont encore la recherche de mod les de r mun ration p rennes et autofinanc s Le subventionnement public et le m c nat priv occupent encore un r le essentiel pour l quilibre de leurs comptes La SCOPHEC re oit par exemple le soutien financier de la Fondation de France 225 Weroom le r seau social de la colocation L Express L Entreprise 05 03 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 107 Degr d internationalisation des acteurs fran ais En mati re de coh bergement le march fran ais est extr mement perm able aux leaders internationaux tels qu Airbnb ou CouchSurfing mais les acteurs fran ais sont relativement peu pr sents dans les pays trangers Il y a toutefois des exceptions La plateforme d change de maisons GuestToGuest est bien d velopp e l tranger et poss de l un des parcs de logements les plus importants au monde Bedycasa par s 2 e LES 226 exemple souhaite se d velopper sur le continent sud am ricain en particulier au Br sil L acteur leader sur le march fran ais de la colocation Appartager com est solidement implant dans d autres pays francophones comme la Suisse la Belgique le Canada
482. our diff rents types de biens et notamment meubles v tements chaussures et jouets Des changes de services entre particuliers Le covoiturage l h bergement payant chez des particuliers l achat de produits frais un producteur de mani re collaborative avec la Ruche qui dit Oui ou une AMAP par exemple et les repas participatifs Se disent pr ts exp rimenter le partage des parcelles cultivables Les r fractaires qui repr sentent 8 de l chantillon s opposent clairement aux pratiques de la consommation collaborative sans pour autant apporter de raisons pr cises Cette opposition semble relever d une opposition de principe ZOOM SUR Les r fractaires 8 de l chantillon Cette frange de la population s oppose clairement ces pratiques de consommation collaborative sans pour autant en donner les raisons Cela explique donc le positionnement de ce groupe l intersection des deux axes du mapping cf r partition des groupes en page 6 En effet ce positionnement au point O indique qu aucun l ment ne permet de dire que ces consommateurs accordent ou non une confiance ces pratiques ni qu ils y entrevoient des opportunit s conomiques ou des b n fices pour la soci t et ou l environnement S ils n ont jamais r alis une pratique de consommation collaborative dans leur vie ils pr cisent que cela ne les int resse pas C est une posture de principe qui s exprime ici celle de la
483. oy Merlin puisse ventuellement les commercialiser ZOOM SUR Les troc heures TRASTAT Les troc heures est une plateforme cr e par Castorama en 2011 r serv e HEU RES fr exclusivement aux particuliers permettant de s changer des heures d entraide de mani re b n vole Chaque inscrit est invit remplir une courte pr sentation donner son adresse indispensable pour g olocaliser les annonces et les changes et pr ciser ses comp tence parmi un panel de 25 cat gories de la ma onnerie la peinture en passant par la plomberie ou le jardinage en finissant par une indication sur ses disponibilit s horaires pour les futurs coups de main Chaque membre a ensuite la possibilit d mettre des annonces pour de futurs trocs de r pondre aux annonces des autres membres ou de leur envoyer simplement un message Castorama a galement mis en place un syst me d valuation a posteriori des comp tences des partenaires de trocs Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 180 2 8 4 STRUCTURATION DU SECTEUR 2 8 4 1 Pouvoirs publics La loi fran aise autorise un particulier travailler pour un autre particulier condition que le travail et la r mun ration per ue ou donn e soient d clar s aux imp ts en tant que revenus compl mentaires lors de la d claration des imp ts G n ralement les jobbeurs sont pay s via un syst me de Ch ques Emploi Servi
484. p s de une six fois par an Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 29 1 2 Profils des consommateurs Contrairement aux id es re ues la consommation collaborative ne s adresse pas uniquement aux tudiants jeunes actifs et aux urbains Selon le type de motivation conomique sociale environnementale le type de transaction gratuite ou payante et le type de pratique par secteur la consommation collaborative concerne l ensemble des Fran ais Les pratiques ne varient pas de mani re notable selon le genre le lieu de vie urbain rural ou le revenu des consommateurs m me s il existe quelque cas particuliers selon certains secteurs En revanche trois crit res sociod mographiques apparaissent comme particuli rement d terminants dans la propension de certains particuliers r aliser davantage de pratiques collaboratives que le reste de la population l aspect s n rationnel les tudiants vs les retrait s la situation familiale les familles vs les c libataires sans enfant et l exercice d une activit b n vole r guli re e Profils des consommateurs selon le genre homme femme Dans l ensemble il n existe pas de diff rence entre les hommes et les femmes dans leur propension r aliser des pratiques collaboratives Cependant certaines pratiques sp cifiques se distinguent plus particuli rement des autres titre d exemple les hommes sont davantage offreurs dan
485. parler mais d une initiative visant promouvoir les changes entre individus le partage de comp tences et de savoir faire etc e Les activit s de proximit Seules deux plateformes ont une activit sur ce segment La premi re TripnCo permet aux particuliers de proposer sur la plateforme des frips d autres particuliers qui peuvent tre de nature tr s diff rente d un match de football urbain une exposition dans un mus e ZOOM SUR TripnCo TripnCo est une start up lanc e en 2012 qui a connu plusieurs volutions dans le secteur du divertissement collaboratif et a chang de mod le et de positionnement trois reprises en fonction des volutions du secteur Le projet initial de TripnCo consistait rassembler des particuliers en groupes en fonction de leurs affinit s afin de voyager ensemble de mani re autonome ou en recourant aux services de tour op rateurs partenaires Les fondateurs de TripnCo ont ensuite d cid de recentrer leur plateforme vers des activit s de loisirs de proximit via une application mobile fonctionnant sur un principe de g olocalisation L application compte aujourd hui 40 000 membres dont un tiers d utilisateurs r guliers L importance de la demande en activit s sportives a pr cipit la troisi me phase de d veloppement avec le lancement de l application Sporting d di e uniquement aux activit s sportives La seconde On va sortir a connu un certain succ
486. particeep com tarifs 502 https afexios com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 199 participent la revitalisation d un territoire dont ils peuvent tre familiers ou des projets qui rel vent de th matiques auxquelles ils accordent de l importance et dont ils peuvent voir les r sultats Cependant certaines nouvelles plateformes fran aises ont r ussi leur strat gie d internationalisation notamment dans le segment des dons et des pr ts Ulule a plus de 495 000 membres r partis dans 135 pays Kiss Kiss 504 Bank Bank est pr sent dans 38 pays Babyloan le sp cialiste du microcr dit a des activit s dans 145 pays 2 9 3 2 March traditionnel Impact du d veloppement du march alternatif et r action des entreprises traditionnelles Le ph nom ne du financement participatif est un ph nom ne relativement r cent Cependant les succ s enregistr s par certaines plateformes en France comme Ulule ou l tranger Lending Club aux Etats Unis ou 506 Comunitae en Espagne ainsi que les perspectives de croissance de ce secteur d activit ont conduit le secteur bancaire conventionnel s int resser ce ph nom ne qui constitue aujourd hui une alternative cr dible leur activit Certains acteurs bancaires traditionnels semblent prendre galement en compte l av nement du financement participatif dans leur d veloppement La Soci t G n rale a pa
487. pation des repas avec des particuliers des covoiturages sur des trajets r guliers le troc achat et vente de production et la colocation entre particuliers 1 3 1 2 Particuliers dont les d penses issues de la consommation collaborative sont sup rieures 50 de leurs d penses courantes mensuelles Environ 5 9 des particuliers interrog s r alisent plus de 50 de leurs d penses courantes dans le cadre de la consommation collaborative Parmi ces particuliers demandeurs il y a une surrepr sentation de particuliers g s de 25 34 ans alors que les 65 ans et plus sont la classe d ge la moins concern e Les c libataires sans enfant sont peu nombreux consacrer une telle d pense l conomie collaborative alors que les foyers avec au moins un enfant de moins de 15 ans sont plus nombreux que l ensemble de la population Enfin les actifs et les m nages dont le revenu est inf rieur moins de 1 000 euros par mois sont les plus concern s par ce type de d penses Pourcentage des types de population dont les d penses issues de la consommation Pourcentage de l ensemble pee POpANON collaborative sont de la population sup rieures 50 de leurs d penses courantes Selon l ge Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative ae 25 34 ans 11 9 5 9 65 ans et 3 1 5 9 Selon le revenu et la CSP Revenu de moins de 1000 euros par mois 11 1 5 9 Employ 10 8 5 9 Selon la situatio
488. pe entreprise sp cialis e dans la mobilit D autres galement ont choisi d opter pour un positionnement diff rent comme Carnomise qui restreint son activit aux trajets a roports centres villes ZOOM SUR Koolicar Koolicar est une plateforme de location de v hicules entre particuliers an Koolicar on Autopartage entre particuliers lanc e en 2013 qui permet aux membres de la communaut de louer un des 6 000 v hicules sans change de cl s entre particuliers gr ce un boitier num rique install dans le v hicule des propri taires et capable de reconna tre les cartes magn tiques de membres Pour quiper ses 6 000 v hicules avec des KoolBox la plateforme a lev en septembre 2014 2 6 millions d euro provenant de la MAIF travers une lev e de fonds auxquels s ajoutent 200 000 euros de fonds priv s Gr ce cet investissement le r seau de v hicules sera le plus grand r seau de v hicules d j existant en libre service au monde Au sein de ce segment BandBike propose la location de v los mode de transport doux Cette plateforme a t lanc e en juillet 2014 et ne comptait en novembre 2014 que 30 propri taires et un professionnel inscrits PIPAME tude prospective relative aux nouveaux services de mobilit offerts par les usages novateurs de la voiture 2014 6 https www drivy com 7 http www ouicar fr http www buzzcar com fr https www carnomise com
489. perspectives de la consommation collaborative 314 ADEME Laurent MEUNIER DGCCRF Rachel BECUWE JACQUINET Economiste Prospective nergie climat Energy and climate perspectives analyst Adjointe au chef du bureau Politique de protection du consommateur et loyaut FING V ronique ROUTIN Directrice du d veloppement Jean Pierre LOISEL Directeurs de sprojets et partenariats Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 315 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 316 BIBLIOGRAPHIE 1 Ressources g n rales sur la consommation collaborative tudes sondages rapports tude r alis e par l Ifop pour A little Market aupr s d un chantillon de 1 002 personnes du 27 au 31 mars 2014 Barom tre trimestriel de l audience du e commerce en France FEV AD 20 05 2014 Bilan annuel du e commerce en France en 2014 F d ration du e commerce et de la vente distance FEV AD Chiffres cl s 2014 F d ration e commerce et vente distance FEV AD Consommation collaborative nouvelle re ou bulle marketing Fabienne Maleysson 2012 De la consommation la consomm action les co ts cach s du quotidien Ren Longet Muriel Lardi 2009 De Zipcar Airbnb le partage est il lavenir de l conomie ObSoCo janvier 2013 Directive 2000 31 CE du Parlement Europ en et du Conseil du 8 juin 2000 relative au commerce lectronique Directive 2011 83 UE du Parlem
490. pos de ces pratiques sur une conscience de groupe forte et structur e autour de valeurs communes comme la solidarit et le partage Pour autant les relations entre les membres ne sont pas syst matiquement d sinterm di es Lors des phases de pr paration conception et construction du logement la communaut de familles peut tre accompagn e voire parfois assembl e par un acteur professionnel Celui ci fait alors office de tiers de confiance il veille la coh rence du groupe de familles constitu es anime leurs r unions les oriente pour l obtention de financements la mobilisation de constructeurs etc Cette fonction appel e dans le secteur du BTP assistance ma trise 205 d ouvrage collective est notamment assur e par des structures comme la SCOPHEC Hapara ou la Manufacture Innove 20 http www leboncoin fr 2 Nouvelles consommations nouvelle confiance Les Fran ais et la consommation collaborative tude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la Confiance Groupe La Poste aupr s d un chantillon repr sentatif de 1 005 individus en octobre 2013 204 La journaliste am ricaine et militante de l habitat participatif Diana Leafe Christian inclut l habitat participatif dans le p rim tre des communaut s intentionnelles intentional communities 205 La Soci t Coop rative et Participative d assistance l Habitat Participatif cologique et Coop ratif SCOPH
491. pour le sc nario Bulle Nomad is TNS Sofres 2015 257 Figure 101 Part des revenus r alis s par les consommateurs offreurs gr ce la consommation collaborative pour le sc nario Bulle Nomad is TNS Sofres 2015 256 Figure 102 Part des d penses mensuelles des consommateurs li es aux pratiques de consommation collaborative pour le sc nario bulles Nomades ENS SOS 205 side arcade TO E TE 259 Figure 103 volution du march du e commerce depuis 2009 nnnnrrrrrrrrrrrrrrrnrrrerernrrreneenreeeneereeeneeeeeneereneneeennene 262 Fiotre 105 Pose d accueil ANSE LAA PONO anna anna ana Men Cned 263 Fisure1057Pased accue duwsit e Go Sport LOCAU ON Es marne nina ee onde nt none nent 264 Figure 106 Tape d accuelldu ste Trocallon rss net te a te ee de t 265 Fioure 107 gt Page d accueldusiie M Ways a Slockonessrme redonner dmaodnne na nan md nn made 266 Figure 108 Les sept axes de recommandations identifi s par le biais de l tude Rs 289 Figure 109 Acc der au march conventionnel et au march alternatif en s appuyant sur la communaut 303 Figure 110 Initiatives entrepreneuriales rentrant dans le p rim tre de l tude 305 Figure 111 Initiatives entrepreneuriales du secteur conventionnel rentrant dans le p rim tre de l tude 306 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 311 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation col
492. ppliquer des usages collaboratifs C est notamment le cas de la Macif dont le contrat auto poss de deux sp cificit s o il permet d assurer le d tenteur du contrat lorsqu il conduit tout type de v hicule que ce v hicule soit le sien et donc celui qui est assur la Macif ou non garantie conducteur o il couvre galement toute personne empruntant le v hicule assur la Macif pr t de volant Comme l indique Yann Arnaud directeur Pilotage Performance Produits et Tarifs IARD du groupe Macif il existe ainsi des marges de progression pour proposer des contrats convenant parfaitement aux besoins des particuliers offreurs et consommateurs de biens et services collaboratifs Un premier aspect porte sur une meilleure appr ciation des risques inh rents la consommation collaborative Les pratiques de consommation collaborative bousculent notre mod le car la voiture peut tre conduite par n importe qui L originalit tient notamment ce que le v hicule est assur alternativement par deux contrats d assurance le contrat du propri taire quand le v hicule n est pas lou et le contrat de la plateforme quand il est lou si le locataire a un accident lorsqu il conduit le v hicule le bonus du propri taire n est pas impact explique Tanguy Le Maire charg de la client le des particuliers chez Generali France Avec le d veloppement de ces pratiques et l am lioration de la connaissance du risque l
493. prenantes les_ particuliers on distingue les particuliers offreurs de biens services et les particuliers consommateurs les acteurs conomiques jouant le r le d interm diaire entre les particuliers on distingue les acteurs alternatifs ou nouveaux entrants start up associations plateformes internet ou physiques sp cialis es dans la consommation collaborative et des acteurs conventionnels grands groupes distributeurs etc exer ant sur le march les pouvoirs publics Remarque voir la note de cadrage page 501 2 3 Cadre d analyse de r f rence Tout au long du pr sent rapport une matrice d analyse est utilis e pour tudier le positionnement des acteurs de la consommation collaborative sur les diff rents secteurs et segments et pour comprendre les formes dominantes de transactions entre les consommateurs Cette matrice est organis e selon deux axes Le type de contrepartie utilis e pour r aliser les transactions On distingue trois principaux modes op ratoires des transactions s effectuant sans aucune contrepartie ex don des transactions s effectuant avec une contrepartie r elle ex troc et enfin des transactions s effectuant avec une contrepartie mon taire ex location L ch ance de la transaction On identifie si le bien est mis disposition de fa on d finitive il y a donc un changement de propri taire ou seulement de fa on temporaire le propri
494. preneurs idees de business sood spot le tourisme collaboratif prend son envol 102582 ph Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 120 m diterran enne l exception de bateau louer dont l activit est centr e sur la Bretagne ou de BoatBureau pr sent dans 50 pays Certains acteurs ont une activit cons quente l image de BoatBureau Sp cialiste de la location de bateaux entre particuliers qui propose pr s de 2 000 voiliers et go lettes la location ou encore Click and Boat fort de pr s de 10 000 membres et qui envisage horizon 2020 de prendre 10 des parts de march de la plaisance en 2 France o Mod les conomiques e Services contre r mun ration La majorit des plateformes de d couverte d un pays tranger via des activit s sportives ou de d couverte de m me que la totalit des plateformes de location de bateaux proposent des services contre r mun ration Les particuliers doivent payer les services d un habitant local pour vivre une exp rience sportive ou pour d couvrir un lieu tranger au prix que celui ci propose Sur ce prix la plateforme pr l ve une commission comprise g n ralement entre 10 et 20 En sus de ce tarif une assurance est g n ralement propos e par les plateformes de fa on optionnelle Ainsi Click and Boat propose aux locataires de bateaux une assurance hauteur de 26 jour de location couvrant leur responsabilit civile con
495. profil utilisateur prouvant que leur identit a t v rifi e par La Poste 1ls renforcent ainsi la confiance dans leur profil ce qui leur permet de louer d acheter et d changer plus facilement avec les autres utilisateurs UNE IDENTIT NUM RIQUE V RIFI E GRATUITE 1 Remplissez le formulaire Validez vos coordonn es 3 Validez vos coordonn es L Votre identit num rique est d inscription mobiles postales alors active Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 92 2 2 4 STRUCTURATION DU SECTEUR L mergence de ce march est relativement r cente et il a pour caract ristique d tre particuli rement capitalistique donc sans masse salariale importante De plus l impact sur les acteurs conventionnels reste ce jour relativement marginal Il semble donc que les pouvoirs publics n aient pas r guler les activit s des plateformes L offre appara t comme atomis e sur ce secteur Si les plateformes sont g n ralement impliqu es dans les r seaux de la consommation collaborative comme OuiShare ou Co Thursday elles ne semblent pas avoir de relations les unes avec les autres ce qui rend tout effort de cr ation de synergies relativement compliqu Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 93 2 3 Se loger 2 3 1 INTRODUCTION Correspondant deux temporalit s diff rentes deux segments principaux de logement collaboratif peuven
496. projets financ s et de montants collect s le montant de la commission est d termin comme suit Fonds collect s Commission Ulule pour les Commission Ulule pour x paiements par carte les paiements par Paypal bancaire ou ch que 0 100 000 8 TTC 5 TTC A 100 000 250 000 7 TTC 4 TTC 250 000 500 000 6 TTC 3 TTC Au del de 500 000 5 TTC 2 TTC Les commissions prises par Paypal sont g n ralement moins importantes tant donn que Paypal applique sa propre commission sur les paiements Certaines plateformes comme MyMajorCompany proposent galement des tarifs diff renci s en fonction du service Si le porteur de projet veut tre accompagn dans le montage du projet la communication la commission sera r valu e la hausse Hormis cette commission Ulule comme les autres plateformes accordent une grande importance la dimension d accompagnement On ne fait pas un tri tr s important mais nous aidons les porteurs de projet pour maximiser leurs chances nous avons un taux de succ s de 62 sur Ulule explique Mathieu Maire du Poset directeur projets et communication de la plateforme En janvier nous avons re u 600 propositions de projets 75 ont t accept s Malgr cette attention port e les plateformes ne sont pas responsables si un probl me ult rieur la phase de financement survient La confiance entre individus et la bonne foi restent les
497. puissent les guider dans leur d couverte de la ville ou les accompagner dans un type d activit Par exemple sur la plateforme Local Heroes Evie jeune new yorkaise de 25 ans propose aux voyageurs de d couvrir le march de Smorgarsburg dans le quartier de Williamsburg Brooklyn et de leur faire connaitre les bons plans de ce quartier Plus encore que la d couverte de ce quartier l accent est mis sur la personnalit d Evie ses gouts son parcours personnels etc Un autre mod le repr sent par l unique plateforme WWOOPF cible les individus int ress s par les travaux agricoles et souhaitant vivre plusieurs mois en totale immersion avec la famille agriculteurs chez qui ils logent 263 https www localheroes co Plateforme d activit s touristiques dans le monde Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 119 ZOOM SUR WWOOF WWOOPF World Wide Opportunities on Organic Farms est un r seau mondial de fermes biologiques cr en Angleterre en 1971 Des h tes se proposent d accueillir des particuliers dans leur ferme dans plus de 100 pays pour partager leurs connaissances leur savoir faire leur quotidien et leurs activit s Les particuliers peuvent ainsi d couvrir un pays en immersion totale au sein d une exploitation agricole en change d une participation aux activit s quotidiennes de leurs h tes Le Woofing ne concerne donc pas le tourisme proprement
498. ques entrent en effet dans le champ de l conomie de la fonctionnalit mais pas dans celle de la consommation collaborative puisqu elles ne permettent pas une mise en relation directe entre les particuliers le b n ficiaire du don ne pouvant identifier le donataire Pour la m me raison les biblioth ques de v tements ph nom ne mergent et relevant galement de l conomie de la fonctionnalit n ont pas t int gr es parmi les acteurs de l habillement collaboratif 7 eBay est une entreprise am ricaine de courtage en ligne http www ebay fr 38 Leboncoin est un site intenet de petites annonces gratuites d occasion http www leboncoin fr 3 PriceMinister est l entreprise fran aise qui exploite le site internet d achat et de vente en ligne PriceMinister com http www priceminister com 300 Vestiaire Collective est une entreprise fran aise de d p t vente en ligne cf ZOOM en 3 1 2 http fr vestiairecollective com 1 Jelouetout est un site internet de petites annonces pour la location ou de recherche de mat riel et d outillage entre particuliers http jelouetout com 32 consoGlobe est site internet d di la promotion de styles de vie et d une consommation durables articles et conseils services produits annonces http www consoglobe com 363 Rentez Vous est une entreprise fran aise de location de v tements en ligne entre particuliers https rentez vous com 364 On distingue l change de v temen
499. r Jean Luc Hannequin C cile Desaunay Beno t Rivollet DGE bureau de l animation des tudes et de la prospective DGE bureau de l animation des tudes et de la prospective DGE bureau de l animation des tudes et de la prospective DGE bureau des biens de consommation DGE bureau de la comp ttivit et du d veloppement des activit s touristiques DGE bureau des usages du num rique PICOM Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l Energie Commissariat g n ral au d veloppement durable Mi nist re de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la For t Centre d tudes et de prospective Minist re des Affaires sociales de la Sant et des Droits des femmes Direction g n rale de la coh sion sociale Fondation internet nouvelle g n ration FING Fondation internet nouvelle g n ration FING Fondation internet nouvelle g n ration FING Ademe CCI de Rennes Futuribles Tech2market Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 9 La conduite des entretiens et la r daction du pr sent rapport ont t r alis es par les cabinets de conseil NOMADEIS 4 rue Francisque Sarcey 75116 Paris T l 33 0 1 45 24 31 44 http wWwww nomadeis com Repr sent s par C dric Baecher Nomades directeur associ Fanny Fr con Nomadeis chef de projet Pauline Renard Nomadeis charg e d tude Laure Salvaing TNS Sofres directrice de client
500. r com soci t de comparaison d assurances conseille ainsi de contacter son assureur pour viter toute mauvaise surprise si vous souhaitez louer votre voiture des particuliers contactez votre assureur auto et revoyez avec lui ce que contient d j votre contrat ce qu il couvre ce qu il ne couvre 540 pas Certaines compagnies d assurance s emparent du sujet et r alisent des partenariats avec des acteurs de la consommation collaborative Organisme Assureur tripndrive Tripndrive ALLIANZ Se e aaCar BlaBlacar 7 drivu Drivy QuiCar ns Uber ACE UBER A stockage Costockage HISCOX par l interm diaire D AFFINITEAM Guest ToGuest GuestToGuest MAIF C iek amp Boa Clickand Boat AXA YACHTING SOLUTIONS alittlemarket com A little market GENERALI SC Vide dressing GARANTIE SATISFAIT OU REMBOURSE E ViDE DRESSINE Figure 88 Tableau des partenariats r alis s par les acteurs de la consommation collaborative avec des compagnies d assurance Nomad is 2015 gt Une partie du pr sent rapport concerne sp cifiquement les assureurs Cf Volet 3 partie 3 3 3 Enjeux juridiques de la consommation collaborative li s l information et la protection du particulier Les niveaux d exigence et les types de garanties attendues varient en fonction du genre de transaction de la valeur du bien consomm et du degr d implication existant entre offreur et demandeur Le
501. r comme l un des leaders du march du stockage entre particuliers 533 Entrepreneurs des papilles TousCuistots quand votre voisin mitonne Oph lie Colas Des Francs Les Echos 02 01 2015 http business lesechos fr entrepreneurs idees de business entrepreneurs des papilles touscuistots quand votre voisin mitonne 106367 ph 54 Source entretien avec Mme Damour Animal Fut 05 12 2014 Nomad is 535 Source entretien avec M Levy Zauberman Costockage 10 12 2014 Nomad is Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 226 Observateur EXT THE Se Monde fr E E 4 m puste OEN LesEchos Challenges CRs ow T ELLE BIBA E OUISHARE Geekt y A FRAMCHAURER 60 Figure 86 Exemple d acteur alternatif ayant fait l objet d une couverture de presse tendue Costockage Certains acteurs soulignent cependant plusieurs freins la visibilit de leur entreprise notamment sur Internet La domination de Google sur Internet repr sente par exemple une probl matique pour les start up dont leurs activit s d pendent en grande partie de leur r f rencement Les entrepreneurs se trouvent confront s au syst me d ench res propos par le moteur de recherche Adwords qui peut tre consid r comme une barri re l entr e du march l image de Blandine Damour qui se sent exclue du syst me du fait de son incapacit surench rir face des acteurs disposant de moyens larg
502. r exemple tiss un partenariat avec SPEAR Soci t pour une pargne activement responsable pour permettre des clients de choisir la destination de leur pargne parmi une s lection de projets fort impact social ou environnemental L pargnant aura dor navant le choix du projet que son pargne servira financer Cette logique d association semble tre une logique relativement partag e par de nombreux autres acteurs En effet certaines banques sont devenues actionnaires de plateformes collaboratives ou ont particip leurs lev es de fonds Ainsi la plateforme Babyloan a b n fici du soutien de la BRED et du Cr dit Agricole Ainsi d s son lancement la BRED a appuy la plateforme dans l obtention de l accord des autorit s r glementaires fran aises Elle lui apporte galement une expertise sur le traitement le suivi et le contr le des sommes d argent qui transitent sur la plateforme Pour sa part le Cr dit Agricole aide Babyloan via sa Fondation Grameen Par son interm diaire trois caisses r gionales Centre Est Pyr n es Gascogne et Franche Comt ont d cid de devenir actionnaires de la plateforme En outre la Fondation apporte son expertise la plateforme contribue l largissement du cercle des Instituts de Microfinance partenaires et communique sur Babyloan au sein du r seau des Caisses r gionales de Cr dit Agricole De m me le Cr dit Mutuel Arkea est actionnaire de la platefo
503. r le march fran ais 80 sont de nationalit fran aise Les autres acteurs sont Autres nationalit s pr sentes principalement am ricains l exception de la plateforme 1 293 E f S Eatwith d origine isra lienne qui consolide peu peu sa notori t et ses parts de march 80 d acteurs fran ais gt S approvisionner Le segment de march s approvisionner est de structure duopolistique Il est domin par deux initiatives principales bas es sur un mod le r mun r et comptant plus de 100 000 membres les Amap et La Ruche qui dit Oui S approvisionner Incredible Edibles T Pr tersonjardin Flantezcheznous LeftoverSwap Partagetonfrigo O Cavientdujardin O D Trocl gumes Le Potiron Les ptits fruits solidaires O O Approvisionnement entre particuliers La Louve CD Potagercity R seau Cocagne Le Boeuf fran ais i LaRucheQui DitOui 500 000 Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon taire En 2012 le r seau des Amap rassemblait 1 600 groupes de consommateurs soit 66 000 familles et pr s de 294 Groupement de consommateurs AMAP 270 000 270 000 consommateurs pour un chiffre d affaires annuel estim pr s de 40 millions d euros Depuis sa cr ation le r seau a connu une hausse continue du nombre de groupes de consommateurs et de membres avec une stabilisation progressive Si une partie des consommateurs quitte
504. rait avant tout professionnalis e producteurs agriculteurs Enfin pour le secteur se loger 25 des b n ficiaires 7 points pratiquent l h bergement payant chez des particuliers avec Airbnb par exemple alors que les offreurs ne sont que 3 mettre en location leur logement Deux causes pourraient tre l origine de ce d s quilibre soit un manque de confiance grandissant de la part des propri taires envers les locataires garanties trop faibles multiplication des mauvaises exp riences etc soit une offre de location de logement qui resterait en majorit professionnalis e comme pour le secteur se nourrir Ce ph nom ne de d synchronisation entre offre et demande pourrait repr senter un risque pour le d veloppement plus long terme des mod les conomiques des entreprises alternatives du secteur se loger Enfin dans le sc nario Transition une majorit des b n ficiaires d pensent une part croissante de leurs revenus mensuels dans la consommation collaborative devenue une v ritable alternative au march conventionnel pour r aliser des conomies En effet 72 d entre eux r alisent entre 10 et 30 de leurs Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative sodi d penses dans le secteur de la consommation collaborative alors que seuls 6 des consommateurs ne r alisent aucune d pense dans le domaine de la consommation collaborative 11 points Part des d
505. raits articles 27091 frizbiz le jobbing a sa plateforme html Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 329 La crise du pain b nit pour les startups Frenchweb fr 19 11 12 http frenchweb fr la crise du pain benit pour les startups 87376 GMed2EXJmCZKgeJM 99 Le jobbing du coup de main au vrai emploi A Rodier pour Le Monde fr 24 11 13 http www lemonde fr emploi article 2013 11 24 le jobbing du coup de main au vrai emploi_3519466_1698637 html Pr sentation de l entreprise L usine digitale 19 10 2013 http www usine digitale fr annuaire start up monabeille fr 209544 Qu est ce qu une accorderie L accorderie http wWww accorderie fr quest ce quune accorderie TaskRabbit le site qui r alise toutes vos corv es votre place L Japiot pour Economiematin fr 26 07 12 http wWwww economiematin fr news taskrabbit start up americaine plateforme taches corvees developpement europe clairages sur le march traditionnel 21 activit s d aide domicile au service de votre quotidien DGE http www entreprises gouv fr services a la personne activites des sap Amazon se lance dans les services de la plomberie aux cours de yoga Les chos 31 03 2015 http www lesechos fr journal20150331 lec2_entreprise_et_marches index php L emploi domicile continue inexorablement reculer Le Figaro d cembre 2014 L volut
506. rama issu de l enqu te nationale transports et d placements 2008 http www developpement durable gouv fr IMG pdf Rev3 pdf 21 L conomie de fonctionnalit est une approche mergente qui vise remplacer la vente de produits par la vente de l usage La valeur d un produit pour le consommateur r side dans la fonction donc les b n fices qu il retire de son utilisation en r ponse son besoin et non dans la possession du produit en question Source http www oree org 7 ObSoCo 2013 ObSoCo 2013 Barom tre CSA Cofidis Les Fran ais et leur pouvoir d achat 3 me dition aout 2014 panel de 1 000 Fran ais 60 millions de consommateurs Les nouveaux modes de consommation Attitudes et pratiques des Fran ais octobre 2014 2 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative ITa consommation collaborative est un ph nom ne tr s pr sent dans les pratiques des Fran ais 89 de la population d clare avoir d j r alis au moins une fois une pratique de consommation collaborative Si certaines pratiques restent encore marginales se divertir transporter stocker des biens se financer certaines au contraire sont rentr es dans les habitudes de consommation Les secteurs s quiper transactions de bien et se faire aider
507. ran ais 4 5 7 WA O d acteurs fran ais 206 Tous les acteurs du sous segment participatif environ 400 en France n ont pas t recens s en raison de leur caract re ultra localis Seuls cinq acteurs repr sentatifs de ces d marches ont t recens s 207 Cette dynamique n int gre pas l explosion de l habitat participatif depuis le milieu des ann es 2000 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 103 Cartographie des acteurs gt Coh bergement Le coh bergement en France constitue un march tr s atomis sur lequel se positionnent de nombreuses entreprises trang res en particulier am ricaines Airbnb WarmShowers Home Away Homeexchange CouchSurfing etc danoises SERVAS fran aises Abritel qui propose 970 000 locations et En pr s de 800 0007 et espagnoles Knok Alterkeys Only Appartements Mytwinplace Nomaders C plateformes d change troc location de logement entre particuliers cohabitent avec des acteurs fran ais comme 213 A e ou GuesToGuest qui tentent de cro tre dans un environnement tr s Bedycasa CosmopolitHome concurrentiel Selon Charles douard Girard dirigeant de GuestToGuest gagner en visibilit aupr s du grand public pour sortir de l ombre des grandes plateformes trang res constitue l un de leur principal enjeu R alisant les chiffres d affaires les plus importants et bien install s sur le march six pl
508. rance r gion des braderies Pour le seul mois de f vrier 2015 le site Brocabrac recensait plus de 80 brocantes march s aux puces bourses aux v tements dans les d partements du Pas de Calais et du Nord Relations entre les membres et notion de communaut 373 Nouvelles consommations nouvelle confiance Les Fran ais et la consommation collaborative tude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la Confiance Groupe La Poste aupr s d un chantillon repr sentatif de 1 005 individus en octobre 2013 74 Enqu te BVA r alis e en f vrier 2010 aupr s de 1 016 internautes constituant un chantillon national repr sentatif de la population fran aise g e de 15 65 ans Nouvelles consommations nouvelle confiance Les Fran ais et la consommation collaborative tude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la Confiance Groupe La Poste aupr s d un chantillon repr sentatif de 1 005 individus en octobre 2013 376 Les secondes vies des objets les pratiques d acquisition et de d laissement des produits de consommation Cahier de recherches Cr doc 2012 37 Les march s du luxe et la consommation collaborative Xerfi Precepta 2014 378 Nouvelles consommations nouvelle confiance Les Fran ais et la consommation collaborative tude r alis e par TNS Sofres dans le cadre de l Observatoire de la Confiance Groupe La Poste aupr s d un chantillon repr sentatif de 1 005 in
509. rch en France Simple liste d annonces de covoiturage ses d buts BlaBlaCar est d sormais devenu un v ritable r seau de transport europ en Avec 10 millions de conducteurs et passagers europ ens ainsi qu une croissance fulgurante de plus de 200 en 2013 la plateforme a r ussi f d rer la plus grande communaut de covoiturage au monde D sormais la start up fran aise acc l re son expansion internationale hors d Europe Turquie Russie Br sil Inde apr s avoir lev 100 millions de dollars en juillet 2014 Pour exister les autres acteurs ont d opter pour un positionnement diff renciant l image Djump qui revendique 5 000 utilisateurs et Covivo 30 000 utilisateurs et un chiffre d affaires de 400 000 euros qui se sont sp cialis s dans le covoiturage dynamique citadin Dreever qui veut s duire les irr ductibles du train 10 Cependant ces plateformes font face de nombreux probl mes pour assurer la p rennit de leurs activit s En effet 1l est n cessaire d atteindre une masse critique de conducteurs pour que le service soit disponible en permanence limage de BlaBlaCar dont le site est visit par 600 000 particuliers chaque mois De plus la contrepartie financi re pour le covoiturage citadin reste trop peu incitative pour le conducteur ZOOM SUR la voiture 0 mois Aramisauto OuiCar plateforme de location de v hicules entre particuliers s est associ e BlaBlaCar
510. re 87 La galaxie Google dans le collimateur du Parlement europ en 4 1 3 Gagner la confiance des utilisateurs Une communication attrayante et des ressources financi res cons quentes permettent d attirer de nombreux prospects sur les plateformes de la consommation collaborative mais ne suffisent pas g n rer des passages lacte Pour transformer des prospects en clients conversion il faut parvenir vaincre les r ticences initiales des consommateurs faire confiance des inconnus En effet g n rer de la confiance est au fondement des business models de nombreuses plateformes Les acteurs alternatifs d ploient ainsi une palette de solutions pour garantir la s curit des utilisateurs qui se d clinent en trois grands types d initiatives Des contr les peer to peer valuation entre membres rating r seaux sociaux avec changes forums etc GuestToGuest My Recycle Stuff etc Des contr les garanties par la plateforme de nombreuses plateformes Blablacar Costockage GuestToGuest etc s engagent v rifier l identit de leurs membres et jouent le r le de mod rateurs en excluant les particuliers responsables de comportements inappropri s D autres proposent galement des garanties financi res leurs clients Airbnb propose par exemple une garantie gratuite des d g ts subis allant jusqu 700 000 euros de dommages Mais attention cette garantie ne vaut que pour les logeme
511. reconversion professionnelle notamment dans un contexte de tension du march de l emploi Certains particuliers proposent ainsi leurs biens et ou services de mani re r guli re jusqu parfois se consacrer enti rement cette activit La 68 Cf annexe Il existe actuellement 20 accorderies sur le territoire http www accorderie fr Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 56 consommation collaborative peut notamment repr senter l opportunit de faire de sa passion une activit part enti re Ces dynamiques sont rapport es par diff rents responsables de plateformes dans des secteurs tr s vari s l organisation de repas domicile ex VizEat la vente de cr ations artisanales ex little market ou encore l organisation de ventes de produits alimentaires locaux ex La Ruche qui dit Oui Les responsables de ces plateformes s accordent d ailleurs pour d finir des seuils partir duquel les particuliers offreurs s investissent particuli rement o Ils s impliquent de mani re r guli re sur la plateforme lorsque cette derni re leur permet d obtenir environ 500 euros par an o Ils se professionnalisent et cr ent leur structure auto entreprenariat notamment lorsqu ils per oivent 1 500 2 000 euros par mois Cette diversification des activit s g n ratrices de revenus peut n anmoins tre galement comprise comme l expression d une pr caris
512. reprise ric Fromant 2012 Les dynamiques territoriales de la consommation collaborative en Bretagne historique Etat des lieux et tude des conditions d un d veloppement Colporterre 2014 Les Fran ais et les pratiques collaboratives Qui fait quoi Et pourquoi Ispos pour l ADEME janvier 2013 Les Fran ais et leur pouvoir d achat 3 dition CSA et Cofidis 2014 Les nouveaux modes de consommation Attitudes et pratiques des Fran ais 60 millions de consommateurs 2014 Les urbains et la consommation collaborative perceptions et usages go janvier 2013 Loi n 2004 575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l conomie num rique L gifrance Partage troc occasion un truc de jeunes L Observatoire Soci t et Consommation septembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 317 Penser les modes de vie autrement en 2030 Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie 2014 Pour une consommation durable Centre d analyse strat gique la documentation fran aise 2012 Pratiques collaboratives Quel r le dans la transition cologique Guilhem Ch ron la conf rence annuelle de la Chaire D veloppement durable de SciencesPo 2014 SEL Mode d emploi Guide pratique de connaissance des SEL Selidaire 2014 The collaborative economy Altimeter 04 06 2014 Articles de presse Airb Airbnb And The Unstoppable Rise Of The Share Economy Forbes
513. res villes http www parkadom com uploads media 12f7920c8e9654caf4b4da9fb16d85882336d227 pdf Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 70 gt Location de modes de transport entre particuliers La location de modes de transport entre particuliers est galement un segment tr s dynamique de la mobilit collaborative D but 2013 les dix plateformes d autopartage entre particuliers en France a ainsi repr sent plus de 23 000 v hicules partag s et concernaient environ 300 000 utilisateurs Le segment de la location de modes de transport entre particuliers est compos de nombreuses plateformes dont quelques acteurs de premier plan Parmi ces acteurs figurent des plateformes comme Drivy qui revendique 20 000 voitures 200 000 membres et une croissance de 8 par mois En septembre 2014 Drivy a constitu une quipe Berlin pour le d veloppement de la start up en Allemagne D autres start up affichent galement un fort potentiel de d veloppement OuiCar cr e en 2007 comme partie int grante de la plateforme de location Zilok puis comme plateforme autonome ensuite revendique aujourd hui 12 000 membres et une croissance de 30 par mois De m me BuzzCar est pr sente partout en France avec plus de 7 000 voitures partag es disponibles la location entre particuliers et plus de 75 000 membres Cette plateforme a t cr e en 2011 par Robin Chase en collaboration avec Mobivia Grou
514. ris entre 180 et 210 euros Le service n est gratuit que lorsque le montant est sup rieur 210 euros Les particuliers d terminent entre eux l heure de la livraison 2 2 2 2 Typologie des consommateurs Profil type et segmentation gt Le stockage entre particuliers Trois caract ristiques essentielles distinguent les particuliers actifs sur le march du stockage entre particuliers La premi re concerne le sexe des individus Ainsi que l expliquent les fondateurs d entreprise interrog s au cours de l tude environ 70 des propri taires d espaces mis disposition d autres particuliers sont des hommes dont la moyenne d ge se situe entre 45 et 65 ans tandis que les locataires d espaces de stockage sont majoritairement des femmes entre 25 et 40 ans structure de la propri t immobili re Cette r partition s explique notamment par la La seconde porte sur la localisation g ographique des utilisateurs d espaces de stockage Les principaux offreurs et consommateurs d espaces r sident dans de grandes aires urbaines aires de plus de 200 000 habitants en raison notamment de la pression fonci re voqu e pr c demment Pour cette m me raison on retrouve parmi les costockeurs 30 d tudiants de 18 25 ans L augmentation des prix de l immobilier affecte en effet en premier lieu les 18 35 ans autrement dit les tudiants et les jeunes actifs dont le pouvoir d achat et la capacit
515. rme Pr t d Union depuis son lancement en 2011 et a particip sa derni re lev e de fonds en 2013 Selon Ronan Le Moal directeur g n ral du groupe en tant que groupe de bancassurance coop ratif le Cr dit Mutuel Arkea d veloppe un mod le simple et solide bas sur les fondamentaux du m tier de banquier La vocation premi re du Cr dit Mutuel Arkea est ainsi de collecter de l pargne pour la r injecter dans l conomie r elle notamment pour accompagner les entreprises et leurs dirigeants Pr t d Union appara t ainsi pour le Cr dit Mutuel comme un relais de son action S1 la majeure partie des coop rations entre acteurs bancaires conventionnels et plateformes de financement se cantonnent des partenariats sur certains projets financer 1l semble toutefois que seul le groupe BNP 503 http fr ulule com stats 504 http www kisskissbankbank com fr stats 505 http www babyloan org fr 506 https www comunitae com Plateforme de pr ts aux entreprises espagnoles 507 SPEAR est une coop rative dont l activit est bas e sur la recherche de projets r pondant des probl matiques sociales environnementales ou culturelles afin de permettre le financement avantageux de ces derniers en collectant aupr s d individus soucieux de la destination de leur argent le capital n cessaire Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 200 Paribas ait choisi d int grer le financement pa
516. rmes en termes de modes de transport et de types de transactions Aujourd hui une quarantaine d acteurs r partis sur cinq segments de march proposent une offre de services li s la mobilit de plus en plus diversifi e et de plus en plus sp cialis e En effet outre le covoiturage et la location de voitures entre particuliers se sont d velopp s d autres segments comme les VTC entre particuliers ainsi que des segments plus p riph riques au transport comme la revente de titres de transport entre particuliers et la location de places de stationnement Figure 24 Cr ation d entreprises sur le march de la mobilit collaborative entre 1999 et 2014 Nomad is 2014 La pratique du covoiturage la plus ancienne connait une croissance r guli re en termes de nombre d acteurs Cette croissance semble galement entrainer avec elles d autres segments plus r cents et moins populaires mais dont les perspectives de d veloppement sont bien r elles Autres nationalit s pr sentes i f Si la majeure partie des acteurs sont fran ais le march reste ouvert aux initiatives trang res Ainsi 20 des 35 acteurs recens s sont trangers l image d UberPop tats Unis Djump Belgique 19 fran ais Les plateformes du secteur se d placer proposent g n ralement deux types de transactions la location ou l achat Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative
517. rmes de mise en relation ou dans les r seaux locaux d entraide et suppose donc l existence d une communaut d j constitu e La notion de communaut est particuli rement forte sur les plateformes facilitant la cr ation de r seaux locaux d entraide Le secteur s quiper est ainsi celui ou les r pondants sont les plus nombreux avoir cit le fait d aider des personnes dans le besoin de rencontrer de nouvelles personnes et de cr er des liens comme motivations principales La s curit est le deuxi me enjeu central et les plateformes cherchent toutes cr er de la valeur ajout e en maximisant les relations de confiance entre les membres des communaut s Pour cela la v rification de l identit rev t une importance particuli re tout comme le suivi des activit s des membres Ainsi outre la v rification fonctionnelle de l identit des particuliers offrant leurs services mails num ros de t l phone liens vers les comptes priv s sur les r seaux sociaux les offreurs sont invit s prouver leurs r f rences en faisant appel aux r seaux personnels et professionnels pour montrer la communaut leur s rieux et leur professionnalisme Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 172 Line baby sitter Marck 62730 Li ne Ajouter aux favoris z F 5 Plan Satellite p EE O 5 T i a 9 ER 1 4 A Ai i de Calais Ave de Cala
518. rre combin e la hausse du prix des nergies fossiles ont favoris en France et plus largement en Europe l mergence de formes de mobilit alternatives la voiture individuelle Ces mobilit s alternatives peuvent tre distingu es en deux tendances le d veloppement de nouvelles mobilit s voitures hybrides ou lectriques r seaux de transport en commun v los assistance lectrique VAE etc l utilisation nouvelle de modes existants comme la location de v hicule entre particuliers ou le covoiturage par exemple Au sein de ces mobilit s alternatives on assiste depuis le milieu des ann es 2000 l mergence d une tendance visant privil gier l usage la possession Parmi ces diff rents modes figurent le covoiturage partage d un v hicule entre plusieurs particuliers pour r aliser un trajet donn les V hicules de Transport avec Chauffeur VTC entre particuliers utilisation conjointe et organis e d un v hicule par un conducteur non professionnel et un ou plusieurs tiers passagers dans le but d effectuer un trajet commun la location de modes de transport motoris s v hicules ou doux v los entre particuliers _ l autopartage et le v lopartage syst mes dans lesquels un acteur priv ou public met disposition de clients un ou plusieurs v hicules Si tous ces modes de transports alternatifs ont en commun de privil gier l usage la propri t
519. rs comme Colis Voiturage Dans ce syst me un particulier rapporte un autre particulier un objet ou un bien sans passer par les syst mes de livraison classiques courrier colis etc Le segment comprend deux sous segments o la livraison de plats et aliments entre particuliers o la livraison d autres biens et objets Cette livraison peut se faire un niveau local ou international r mun r e ou non Pr t Echange Location Location d espaces de S stockage entre particuliers Costockage Don Troc Achat Vente S Plateformes de Plateformes de livraison entre 2 livraison entre particuliers Colis Voiturage 3 particuliers i CoCourses Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon taire Figure 28 Cartographie des segments et pratiques de la logistique collaborative Nomad is 2015 126 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 80 2 2 2 TAT DES LIEUX DE LA DEMANDE 2 2 2 1 volution et dimensionnement du march gt Le stockage entre particuliers Le stockage collaboratif se d veloppe principalement pour l instant dans les grands centres urbains o la pression immobili re est particuli rement forte Le secteur immobilier conna t en effet une hausse soutenue des prix au m tre carr
520. rs Judiciaires actuellement examin s l entreprise am ricaine a indiqu se r server le droit de contester l arr t pr fectoral devant le tribunal administratif 595 Airbnb critiqu pour concurrence d loyale s engage coop rer avec la ville de Paris l inverse dans le secteur se loger Airbnb tente de faire des compromis et s engage coop rer avec la ville de Paris malgr les critiques des h teliers fran ais pour concurrence d loyale Critiqu pour favoriser les locations courtes non d clar es Airbnb a assur vouloir coop rer avec la ville de Paris quelques semaines de l obligation de collecter la taxe de s jour tendue aux meubl s et chambres d h tes garantissant ainsi une concurrence plus quitable L offre de Airbnb est un atout pour la capitale qui est en d ficit de chambres d h tels il y a donc de la place pour tout le monde y compris pour Airbnb a expliqu l adjoint de la maire de Paris N anmoins les h teliers ont adress fin f vrier 2015 une lettre au Premier ministre pour protester contre l explosion de concurrence d loyale dans leur secteur demandant l interdiction de la location de meubl s la nuit e et la fixation d une dur e minimale de location de 7 jours 52 Uber joue la montre les taxis menacent d attaquer l tat Les chos 22 04 15 Au niveau international les actions judiciaires se multiplient galeme
521. rs d innovation et de nombreuses opportunit s conomiques ils sont galement critiqu s par une partie des acteurs conventionnels pr existant sur le march Ces derniers arguent en effet du fait que les plateformes ne sont pas soumises aux m mes obligations r glementaires et fiscales que leurs propres structures ce qui leur permet notamment de proposer des prestations faible co t En se positionnant comme de simples interm diaires entre particuliers les plateformes limitent en effet leur implication Elles ne sont par exemple pas soumises la l gislation du travail ni tenues de verser des charges sociales car elles ne signent pas de contrat de travail elles n ont pas respecter la l gislation en mati re d hygi ne secteur se nourrir ou de s curit secteur se loger se divertir ou encore verser certaines taxes professionnelles ex taxe de s jour dans le tourisme licence de taxi etc Par ailleurs les plateformes auraient tendance selon certains acteurs conventionnels favoriser la d professionnalisation et l amateurisme de certaines activit s en incitant les consommateurs se tourner vers des particuliers plut t que vers des professionnels avec l ensemble des risques que cela peut comporter notamment du point de vue de la s curit du consommateur et de l offreur Les responsables interrog s mettent en avant la fronti re floue entre professionnalisation et source co
522. rs demandeurs de services collaboratifs quant leurs obligations fiscales et leur d claration de revenus diffusion d un calculateur de revenus en ligne d une application mobile facilitant les d clarations de revenus diffusion de tutoriels vid os sur les r seaux sociaux etc La cr ation d un organisme professionnel repr sentant les entreprises de la consommation collaborative ce nouvel organisme Sharing Economy UK SEUK a t cr en mars 2015 pour repr senter le secteur de la consommation collaborative Il compte 20 organisations en tant que membres fondateurs Les membres ont adh r un code de conduite partag exposant les valeurs et les principes de la consommation collaborative SEUK s est engag d velopper le marquage de certification kitemark symbole de qualit et de s curit pour les plateformes collaboratives responsables Le d ploiement d un service de num risation des casiers judiciaires afin que les plateformes num riques en particulier collaboratives puissent consulter ces derniers plus facilement sur leur site en ligne lors de leur processus de v rification d identit des utilisateurs particuliers L ensemble de ces actions peut tre consult sur le site du gouvernement britannique https www gov icati i government response to the independent review Cet enjeu de leadership appelle deux types d intervention et de positionnement pour les pouvoirs publics
523. rspectives de la consommation collaborative 194 Babyloan appara t comme le sp cialiste du microcr dit et revendique 30 000 babyloaniens ayant aid plus de 19 000 micro entrepreneurs Unilend Sp cialis e dans les pr ts aux PME revendique pr s de 6 millions d euros investis dans le tissu conomique fran ais alors que Pr t d Union sp cialis e dans les pr ts aux particuliers sous forme de cr dit la consommation affiche la somme de pr s de 120 millions d euros pr t s depuis la cr ation de la plateforme gt Investissement au capital Proportionnellement aux autres segments de march l investissement au capital participatif reste aujourd hui un segment de niche Le ticket d entr e moyen est relativement lev et il reste n cessaire d avoir des comp tences techniques en finance et en investissement pour d terminer le projet le plus rentable je i nr ARS ee Ces l ments expliquent en partie que la majorit des financeurs sont des entreprises qui d sirent prendre une part du capital de PME ou de start up qu elles consid rent comme poss dant de fortes perspectives de croissance Il existe aujourd hui en France plus d une quinzaine de plateformes de participation au capital parmi lesquelles Anaxago HappyCapital Particeep SmartAngels ou encore Wiseed qui ciblent les PME et sfart up fort potentiel de d veloppement et de croissance et proposent aux e
524. rspectives de la consommation collaborative ZRT Costockage pionnier sur ce march s est donc cr en 2012 Jestocke en 2013 et Ouistock en 2014 Chacune des plateformes propose de mettre en relation des individus disposant d espaces non utilis s en g n ral des caves des greniers ou des garages et des individus en recherche de solution de stockage transitoire He A 3 149 avec un gain pour le locataire estim 40 60 du co t d une solution conventionnelle HomeBox Une pi ce 7 en plus Ayant b n fici du first move advantage Costockage est aujourd hui leader sur ce segment et poss de pr s de 100 000 m disponibles dans 400 villes fran aises et accueille environ 350 personnes par jour qui sont la recherche d un lieu de stockage ce qui en fait la plateforme proposant L offre la plus large Avec un maillage avanc du territoire les particuliers peuvent trouver un espace de stockage plus proche de chez eux que les entrep ts de self stockage Costockage se pr sente galement comme la solution la plus conomique avec un gain de 40 60 en moyenne pour l utilisateur En effet Paris le prix du costockage est de 12 m mois alors que le self stockage co te en moyenne 38 Marseille le m est 5 via Costockage contre 15 pour le self stockage Lyon le m est 4 via Costockage contre 13 pour le self stockage Gr ce ces deux atouts la plateforme
525. rtain cho m diatique C est seulement dix ans apr s les premi res Amap qu une start up Supermarmite se lance sur le segment de la restauration collaborative en proposant un mod le bas sur une contribution mon taire L ann e 2010 marque galement un tournant pour le segment s approvisionner avec le lancement de trois nouvelles initiatives qui proposent diff rents types de r tribution Depuis cette date les deux segments connaissent un largissement progressif de l offre en enregistrant de deux quatre cr ations d entreprises par an Z z Z iTi Da bi B O bd 198 m T ar a mr jm aE J imam Je nd mur dj 4 SA dea a l de a a dea le sie in dei De dea lu es Figure 46 Cr ations d entreprises sur le march du divertissement collaboratif entre 1971 et 2013 Nomad is 2014 21 Potager city est une plateforme qui permet des particuliers de commander en ligne des paniers de fruits et l gumes et de les retirer en points relais https www potagercity fr 22 Le concept des Jardins de Cocagne consiste favoriser l insertion par le travail de personnes en grande pr carit en cultivant des parcelles en agriculture biologique Le R seau Cocagne propose notamment un syst me de paniers bio auquel les consommateurs peuvent s abonner http www reseaucocagne asso fr origine Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 132 La majorit des acteurs pr sents su
526. rtaine galit entre les comp tences Dans ce contexte les particuliers les plus d munis peuvent acc der des de services et ou des biens jusqu alors inaccessibles Par exemple un parent isol charge d enfants peut recourir aux services d un membre de la communaut pour du repassage en change de la confection de plats cuisin s Ce ph nom ne s est particuli rement bien d velopp en France suite aux effets de la crise financi re sur l conomie fran aise Alain Philippe Pr sident de la Fondation Macif et fondateur du r seau associatif fran ais de l Accorderie explique que si cinq ann es ont t n cessaires au r seau de l Accorderie du Qu bec pour atteindre 500 membres avant la crise financi re entre 2002 et 2007 ce r sultat a t atteint en seulement un an et demi dans l Hexagone de 2011 2012 Selon Alan Philippe le r seau des Accorderies a su s adapter aux besoins des Fran ais en r pondant un objectif double d velopper le pouvoir d agir des Fran ais et favoriser la mixit sociale Dans une perspective de prise de recul historique il est int ressant de remarquer que la consommation collaborative r sulte de d terminants crise conomique questionnement soci tal etc similaires ceux qui ont pouss les acteurs du secteur bancaire et assurantiel s unir et mutualiser leurs ressources au XIX si cle dans un principe de coconstruction donnant naissance aux syst mes
527. rtance Les consid rations sociales et conomiques deviennent l inverse de plus en plus d terminant Avec un objectif de mixit social affirm ge situation professionnelle niveau de revenus de nombreux projets d habitat participatif offrent notamment l opportunit des familles aux revenus modestes d acc der un logement Comme le souligne le Livre Blanc de l Habitat Participatif ouvrage r alis en 2011 par un collectif d associations actives dans le domaine les coop ratives d habitants proposent des logements coop ratifs et solidaires un public modeste qui b n ficie des aides du logement social l image de Village Vertical Villeurbanne 69100 cr e en 2005 cette association de familles porte un projet de quatorze logements dont dix logements sociaux et quatre tr s sociaux Associ es en coop rative d habitants les familles seront collectivement propri taires de l immeuble tout en tant locataires des logements La mutualisation d espaces terrasses Jardins cuisines etc et de services gestion des d chets garde d enfants etc permettra de vivre moindre co t Ces deux sous segments du cohabitat colocation et habitat participatif regroupent des particuliers g s de 18 34 ans vivant en r gion parisienne et souhaitant utiliser un syst me de logement simple et pratique Les deux types de profil consomment aussi de mani re collaborative dans d autres se
528. rticipatif dans leur strat gie de croissance En effet pour le groupe BNP Paribas un des enjeux majeurs de la croissance fran aise consiste mieux accompagner les PME et les entrepreneurs Dans son programme BNP Paribas Entrepreneurs 2016 le groupe pr voit de renforcer sa pr sence aupr s des PME et des start up notamment en participant l closion du financement participatif pour faire merger des projets qui n ont pas vocation tre financ s dans les circuits traditionnels Pour cela le groupe BNP Paribas met disposition de tous les entrepreneurs innovants l cosyst me de partenariats de la banque Le groupe a annonc galement la signature de 2 partenariats exclusifs avec Ulule la premi re plateforme de financement participatif en Europe en termes de projets financ s et de montants collect s Wiseed une plateforme du crowdequity des entrepreneurs en phase d amor age Les banques ne sont cependant pas les seuls acteurs s int resser aux plateformes de financement participatif En effet les g ants d Internet et les sp cialistes du big data comme Google ou Amazon sont aujourd hui les plus susceptibles de bouleverser le march selon Geoffroy Guigou directeur g n ral de Pr t d Union En effet Google a pris une participation de 125 millions de dollars dans le capital de Lending Club en 2013 Rakuten et Baidu d veloppent eux aussi des services financiers le groupe Schibsted propri taire
529. rticles de luxe Cette croissance s applique tous les biens maroquinerie Joaillerie chaussures etc La m me tude estimait cinq milliards de dollars le march de l occasion au niveau mondial soit 1 5 2 du march total En appliquant ce m me pourcentage au march fran ais du luxe estim 15 milliards d euros environ le march de l occasion national repr senterait ainsi entre 225 et 300 millions d euros Dans un contexte de crise ces nouveaux mod les de seconde main permettent notamment des client les peu famili res de ce secteur d y avoir acc s des prix r duits m me si la client le reste principalement des habitu s Dimensionnement du march Etant donn l h t rog n it des pratiques le march de l habillement collaboratif s av re difficilement mesurable Les donn es publi es par ses principaux acteurs donnent toutefois des indications sur son importance sur eBay les articles de mode repr sentaient seulement la premi re cat gorie de produits en vente par la plateforme en France avec plus de cinq millions d articles achet s en 2011 soit dix articles achet s en moyenne chaque minute pour une valeur totale de 117 millions d euros Une enqu te r alis e 37 Les secondes vies des objets les pratiques d acquisition et de d laissement des produits de consommation Cahier de recherches Cr doc 2012 37 Le Bon Coin la cash machine des petites annon
530. rtie r elle Contrepartie mon taire Figure 63 Cartographie des acteurs du segment de l habillement collaboratif Nomad is 2015 Unit nombre d utilisateurs Aux c t s de ces plateformes plusieurs acteurs pionniers g n ralement fran ais se sont sp cialis s dans le segment de l habillement depuis le milieu des ann es 2000 Parmi elles Pr t Changer Troc Party o Rendez vous proposent des pratiques alternatives la vente troc logement D autres l inverse ont embo t le pas des plateformes g n ralistes en proposant des v tements et accessoires la vente parfois avec un certain succ s la start up Vinted de vente achat cr e en 2013 compte d j plus de 450 000 membres ZOOM SUR Vestiaire Collective Lanc e en 2009 Vestiaire Collective est une plateforme fran aise hybride elle propose aux particuliers aussi bien l change que la vente de v tements sur son site internet Elle s est rapidement impos e comme la premi re plateforme sp cialis e dans l habillement sur le march avec le soutien notamment de Thierry Gillier cr ateur de la marque Zadig amp Voltaire qui a investi 400 000 euros lors de l amor age de la plateforme Son succ s repose notamment sur sa capacit avoir f d r une communaut tendue et active qui comptait pr s de 2 millions de membres d but 2014 et articulait 4 5 millions interactions sociales tous les mois Au total 20 000 produ
531. rtunit s pour la transition cologique IDDRI juillet 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 213 Forts de ce constat des acteurs ont cherch utiliser ces ressources sous optimis es et favoriser l usage des biens plut t que leur possession en mettant en relation des particuliers offreurs avec des particuliers demandeurs et en coordonnant les besoins Ce ph nom ne semble s inscrire dans une tendance durable ce dont t moignent les responsables d entreprises conventionnelles interrog s dans le cadre de l tude Pour Francine Bavay responsable sociale d entreprise RSE au sein du groupe Orange l optimisation de l usage li aux ressources existantes ex nouvel usage des v hicules induit par le covoiturage est au c ur de la consommation collaborative et repr sente un ph nom ne incontournable pour la soci t fran aise Dans cette optique les acteurs alternatifs ont adopt deux strat gies vis vis de l offre conventionnelle existante 1 Une strat gie de r plication de l offre conventionnelle l chelle peer to peer Dans cette configuration les plateformes de consommation collaborative dupliquent des mod les de consommation existants ex prendre un taxi louer un appartement etc en utilisant les ressources et comp tences des particuliers ex UberPop Airbnb Ces acteurs b n ficient de plusieurs atouts en comparaison de l offre conve
532. rture horizontalement de gauche droite tabadam Thinckstock KatarzynaBialasiewicz Thinkstock Barbara Helgason Thinkstock Jirsak Thinkstock Jupiterimages Thinkstock PILOM PIPAME the future Of shopping P le mienne de Prospective et d Anticipation des Mutations conomiques
533. rvices ces derni res ann es L essor des NTIC et d Internet a tout d abord permis de d multiplier les possibilit s de mise en relation et d largir le cercle d offreurs et de demandeurs potentiels En parall le la hausse du taux de ch mage et la pression sur le pouvoir d achat des m nages selon l Insee le taux de ch mage au sens du BIT s l ve aujourd hui 10 4 de la population active en France alors qu il tait de 9 5 en 2012 cons cutives une conjoncture conomique difficile ont contribu au d veloppement d initiatives visant r aliser des conomies demandeurs et diversifier ses sources de revenus offreurs tout en cr ant du lien social Le nombre de demandeurs d emploi en activit r duite a en effet augment de pr s de 50 entre 2009 et 2013 et plus de 2 millions de salari s temps partiel sont en recherche de compl ment de revenus Face ces volutions soci tales des start up ont merg et ont propos aux particuliers de mon tariser leurs comp tences dans des domaines tr s vari s bricolage t ches m nag res garde d animaux etc Le mouvement a d but aux tats Unis partir de 2008 avec la crise des subprimes avec des plateformes telles que TaskRabbit qui sont devenues des acteurs conomiques de r f rence dans le secteur des services entre particuliers En 2014 TaskRabbit comptait environ 1 million d utilisateurs aux tats Unis Le
534. s Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 129 connaissances 10 Leurs motivations principales restent cependant comme pour les autres secteurs des aspects principalement conomiques 48 des r pondants Concernant plus sp cifiquement les profils des consommateurs selon l enqu te Nomad is TNS Sofres les particuliers faisant du troc de l achat ou de la vente de production alimentaire sont plut t de jeunes agricultrices qui consid rent ce mod le comme un mode de consommation original et convivial Elles participent d ailleurs d autres pratiques collaboratives principalement associ es l alimentation Les consommateurs qui se tournent vers les Amap achat un producteur sont souvent des hommes ou des femmes de la cat gorie CSP et habitant la r gion parisienne Ils consomment de mani re collaborative dans d autres domaines comme le logement et le transport en plus de l alimentation Troc achat vente production O Achat un producteur AMAP Femmes Hommes et femmes 25 34 ans Plus de 25 ans Agriculteurs a CSP Rural a R gion parisienne 1 enfants g de moins de 15 ans au foyer D penses issues de la consommation collaborative sup rieures 50 Ont des pratiques collaboratives li es principalement l limentation lachat et
535. s consommation collaborative aupr s de communaut s de clients De mani re plus g n rale les acteurs conventionnels pourraient se positionner davantage comme offreurs de services et repenser l organisation des diff rents magasins en fonction des besoins clients et en concevant par exemple des parcours ou des solutions int gr es Face la demande de perte de poids de certains consommateurs les enseignes pourraient proposer des parcours int grant des conseils et tutoriels des objets connect s un programme alimentaire adapt etc Certains observateurs sugg rent par ailleurs de remplacer les traditionnelles notices explicatives d assemblage et de fonctionnement des quipements par des tutoriels et courtes vid os en ligne ex MOOCs ventuellement r alis es par des particuliers expliquant pas pas les diff rentes tapes suivre La d marche pourrait tre initi e sur le principe d un concours en ligne destination des clients de l enseigne r compensant la vid o la plus appr ci e par les clients par l obtention de bons d achat ou autre dispositif incitatif 52 MOOCSs est le sigle anglais pour Massive Open Online Courses Il s agit de cours gratuits et ouverts tous mis en ligne sur Internet Source L tudiant fr Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 268 2 4 Le r le d terminant des assureurs Comme voqu pr c demment dans le pr sent rapport cf
536. s Lyon Marseille Toulouse Montpellier Rennes et Nantes Recensement effectu par l ADESS Pays de Brest consultable en ligne www fr scribd com doc 178641571 Emilie Cariou Inventaire HG 30 09 13 13 Observatoire de l e tourisme 2014 tude r alis e par Next Content en mars 2014 aupr s de 1 200 voyageurs internautes Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ O8 Une analyse des principales plateformes de coh bergement r v le toutefois que leur client le peut varier Alors que l un des r seaux historiques de coh bergement l association danoise SERV AS cr e en 1948 s duit plut t les 50 64 ans les r seaux cr s dans les ann es 2000 et devenus leaders sur le march tels que CouchSurfing Warmshowers ou Airbnb sont principalement utilis s par les moins de 35 ans Les voyageurs Airbnb ont en moyenne 34 ans L tude men e par Nomad is et TNS Sofres dans le cadre de la pr sente tude pr cise le profil des particuliers pratiquant deux types de coh bergement titre gratuit ou payant Les particuliers pratiquant de l h bergement gratuit en particulier en tant que demandeurs sont des jeunes urbains utilisant de mani re fr quente les r seaux sociaux Ils per oivent cette pratique comme un mod le d avenir qui d mat rialise la consommation et permettrait d apporter une solution alternative au syst me actuel Les particuliers qui pratiquent l
537. s C est notamment le cas dans le syst me Amap les relations entre les membres s effectuant majoritairement de mani re physique ou le mouvement Incredible edibles Internet est surtout utilis comme un support de communication pour relayer les diff rentes initiatives et sensibiliser la population Le Net peut par contre tre central dans d autres mod les qui permettent de mettre en relation des particuliers ne se connaissant pas ex Partagetonfrigo ou d organiser les transactions entre membres de mani re flexible ex LRODO gt Se restaurer L ensemble des mod les du segment se restaurer fonctionne sur des principes de r tribution mon taire Cependant une distinction importante est apporter en termes de r mun ration des plateformes des deux sous segments 312 Aucune information n est disponible ce sujet et le site se pr sente comme totalement gratuit sans publicit Il n est par ailleurs fait nulle part mention d une ventuelle revente de donn es utilisateurs des organismes Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 138 Les entreprises proposant des initiatives de restauration collaborative se r mun rent g n ralement en pr levant une commission par d ner r alis qui tourne autour de 20 TTC du prix du d ner ex Voulezvousdiner ou Cookening Ces pr l vements couvrent les frais techniques de la plateforme notamment le service de paiem
538. s Francine Bavay responsable RSE au sein du Groupe Orange explique que l tat doit agir pour fiabiliser et r guler le syst me importance de la notion de confiance ce titre Madame Bavay indique que l tat devrait par exemple se concentrer sur la question de la gestion des data Big data et chercher s curiser les transactions conomiques de particuliers particuliers en cr ant notamment des espaces s curis s de conservation de donn es personnelles L objectif est donc de cr er un environnement s r mais non s curitaire prot ger les donn es pour rassurer non pour contr ler 3 3 2 Enjeux juridiques de la consommation collaborative li s l information et la protection du particulier S agissant des aspects proprement juridiques de la consommation collaborative deux enjeux majeurs ont t identifi s par les acteurs interrog s am liorer et renforcer l information dont dispose le particulier et clarifier les responsabilit s des diff rentes parties prenantes lors d une transaction collaborative 3 3 2 1 Information du particulier L information du particulier par la plateforme collaborative pourrait tre am lior e sous trois aspects Garanties pouvant s appliquer la prestation choisie et aux risques encourus par la plateforme en cas de litige Les plateformes collaboratives doivent accentuer leur effort de transparence vis vis du consommateur afin que ce dernier puisse dist
539. s Fundme fr a permis d aider vingt trois start up lever 15 8 millions d euros Six cents start up sont actuellement r pertori es sur le site notamment dans les domaines de l informatique des Clean Tech technologies propres et de la consommation collaborative et sont accessibles aux deux cent cinquante financeurs adh rents business angels fonds d investissement leveurs de fonds Trois sfart up collaboratives en phase de lev e de fonds ont d j convaincu des investisseurs de r f rence Ouistock costockage et garde meuble entre particuliers Les Grappes place de march communautaire d di e au vin Trampolinn plateforme communautaire d changes flexibles de logements entre particuliers Les start up de la consommation collaborative interrog es dans le cadre de la pr sente tude sont nombreuses avoir r alis des lev es de fonds Le tableau ci dessous synth tise les diff rentes op rations men es Acteurs Ann e Montant Investisseurs 2 6 millions _ 2014 dont 2 4 pour MAIF et investisseurs priv s e Koolicar la MAIF Koolicar ECTS La Roue Verte R UE VERTE 2014 800 000 Fonds d investissement ISAI 2014 350 000 Investisseurs priv s Investisseurs priv s F B Angels et Investisseurs ns 2015 4 millions MAIR 58 L Express l Entreprise Fundme fr quand une start up recherche un investisseur et vice versa 02 07 2013 https fr fundme co Pipame
540. s Les fondateurs de fran ais la plateforme Koolicar et ceux de Click amp Boat expliquent par exemple que les revenus d gag s par la location de v hicules bateaux permettent d amortir les quipements des particuliers et quilibrent leurs d penses mensuelles en entretien r paration En r alisant des conomies les d penses de consommation collaborative repr sentent plus de 30 des d penses de pr s de 25 des m nages Le ph nom ne est particuli rement marqu l chelle du secteur non marchand trocs dons Le fondateur de Weeleo explique par exemple que la plateforme permet aux utilisateurs d changer leurs devises sans payer de frais de change En acc dant de nouveaux biens et services La crise conomique a entrain une multiplication des d marches collaboratives notamment dans le domaine associatif en favorisant l change et le troc de biens et de services entre particuliers titre gratuit Remarque pour des raisons de praticit et d usage courant le terme crise sera employ dans ce rapport pour d signer le contexte conomique actuel ayant succ d une p riode de croissance du PIB et de faible taux de ch mage De nombreux facteurs dont la perduration du ph nom ne tendent cependant d montrer que le terme de crise par nature temporaire est inadapt et que l on assiste plut t une mutation en profondeur une transition du syst me conomique fra
541. s en augmentant notamment leur fr quence et leur dur e d utilisation Certaines plateformes de location de biens entre particuliers expliquent ainsi que la qualit et la hauteur de gamme des produits propos s la location augmentent et que de plus en plus de particuliers offreurs Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 267 adoptent des crit res de choix sp cifiques la consommation collaborative lors de l achat de nouveaux biens en prenant en compte l usage ult rieur de ces biens Ils accordent ainsi de l importance leur r sistance et leur dur e de vie leur ergonomie ex les objets doivent pouvoir tre utilis s par des personnes de diff rents gabarits ou encore leur intuitivit pour faciliter leur utilisation par des personnes n en utilisant pas r guli rement Les grandes enseignes pourraient lancer deux types d actions face ces besoins d velopper des gammes de produits sp cialement adapt s un usage collaboratif sur le mod le de l coconception d cerner un label aux produits respectant des crit res en mati re d usage collaboratif Ce label pourrait permettre au consommateur d identifier facilement en rayon les produits adapt s des pratiques de consommation collaborative Les acteurs conventionnels pourraient galement mettre en uvre des partenariats avec des marques en proposant de faire tester certains produits orient
542. s es par le Forum de l conomie collaborative Bordeaux ou via l initiative la French Tech lanc e par Fleur Pellerin en 2013 De nombreux acteurs demandent aux pouvoirs publics de prendre certaines mesures pour faciliter le d veloppement de cette conomie comme la cr ation d un dispositif d aide au d veloppement international des start up nationales dot es d un soutien mat riel et financier public via le d veloppement des French Tech Hubs par exemple ou priv via le soutien de grandes entreprises 5 Une des missions principales de la plateforme la French Tech est d acc l rer la croissance des start up fran aises notamment par leur internationalisation http www lafrenchtech com 514 Les French Tech Hubs sont des incubateurs g r s par la French Tech l tranger dans un premier temps aux tats Unis en partenariat avec UbiFrance Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 204 VOLET 2 IDENTIFICATION DES FREINS ET LEVIERS DE D VELOPPEMENT DES MARCH S COLLABORATIFS Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 205 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 206 1 PANORAMA DES FACTEURS CL S DE D VELOPPEMENT DE LA CONSOMMATION COLLABORATIVE L tat des lieux analytique du ph nom ne de consommation collaborative Cf volet 1 et les l ments de r ponses recueillis lors des entretiens r alis s aupr s d
543. s 200 000 Billets d occasion spectacles Se divertir On constate une forte fr quentation du site BlaBlaCar qui attire lui seul plus de 20 de l ensemble des visiteurs des sites de consommation collaborative classifi s par la F d ration du e commerce et de la vente distance Les sites les plus populaires sont ensuite inclus dans les secteurs s quiper s habiller et se d placer Airbnb et LRODO font exception attirant environ 500 000 visiteurs uniques de fa on mensuelle dans leurs secteurs d activit respectifs Remarque le classement tabli par la F d ration du e commerce et de la vente distance n inclut pas certains poids lourds du e commerce tels que Leboncoin ce qui modifierait probablement la hi rarchie en cons quence 1 5 3 Un march jeune et dynamique Le march de la consommation collaborative est extr mement jeune et dynamique 79 des acteurs ont t cr s apr s 2008 et pr s de la moiti 48 ont moins de trois ans Ce sont ainsi seulement 7 des initiatives qui ont t lanc es avant 2000 http www fevad com uploads files Classement_site 2014 Classement_ Mediametrie_FEVAD_T1_2014 pdf Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 43 FE Las EEPO 2009 2011 Figure 15 R partition des acteurs de la consommation collaborative selon leur date de cr ation Nomad is 2014 Si de nombreuses entreprises sont cr
544. s Solidaires mai 2014 Articles de presse C est quoi La Louve La Louve Coop rative http www cooplalouve fr cest quoi la louve Circuits courts Consommation manger local partout en France minist re de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la For t 21 07 2014 http alimentation gouv fr circuit court local consommation D veloppement de la consommation collaborative David Barthe 05 04 2014 http www davidbarthe fr consommation collaborative Dix ans de succ s dans les paniers Amap Le Monde 2012 http www lemonde fr planete article 2012 04 02 succes pour les paniers paysans des amap 1679057 3244 html conomie collaborative 25 applications pour smartphone tester C Bouleau pour Challenges 14 06 14 http www challenges fr entreprise 20140613 CHA5028 economie collaborative les 25 applications que vous devriez tester html Entrepreneurs des papilles TousCuistots quand votre voisin mitonne Oph lie Colas Des Francs Les chos 02 01 2015 http business lesechos fr entrepreneurs idees de business entrepreneurs des papilles touscuistots quand votre voisin mitonne 106367 php Fruits et l gumes dans votre gare SNCF https www ter sncf com centre gares vos services panier fraicheur Histoire des Amap en France Alliance Paysans Ecologistes Consom acteurs http www alliancepec rhonealpes org participer amap histoire Id e de business La
545. s d inflexions fortes ou de ruptures il est n cessaire de renforcer les capacit s de veille et d anticipation des diff rents acteurs de ces changements l tat notamment au niveau interminist riel les acteurs socio conomiques et le tissu d entreprises notamment les PME Dans ce contexte le Pipame favorise les convergences entre les l ments micro conomiques et les modalit s d action de l tat C est exactement l que se situe en premier l action du Pipame offrir des diagnostics des outils d animation et de cr ation de valeur aux acteurs conomiques grandes entreprises et r seaux de PME PMI avec pour objectif principal le d veloppement d emplois haute valeur ajout e sur le territoire national Le secr tariat g n ral du Pipame est assur par la sous direction de la Prospective des tudes et de l valuation conomiques P3E de la direction g n rale des Entreprises DGE Les d partements minist riels participant au Pipame sont le minist re de l conomie de l Industrie et du Num rique Direction g n rale des Entreprises le minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie le minist re de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la For t le minist re de la D fense Direction g n rale de l Armement le minist re du Travail de l Emploi de la Formation professionnelle et du Dialogue social D l gation g n rale l Emploi et la Formation professionnelle
546. s dans les grandes aires urbaines et sont relativement absents des aires de petite et moyenne taille gt Transport entre particuliers La livraison collaborative est un segment de march qui a commenc merger partir de 2008 avec la cr ation de la premi re plateforme Sarranger Cependant si ce segment est plus ancien il a galement eu un d veloppement relativement tardif En effet la seconde et troisi me plateforme dont Colis Voiturage leader aujourd hui ne sont apparues qu en 2010 et la quatri me PiggyBee en 2012 De plus certaines plateformes semblent ne plus tre en activit comme Sarranger pourtant la premi re initiative dans ce domaine dont le site apparait encore en construction et qui ne pr sente que trois annonces en d cembre 147 http jestocke com Plateforme de stockage entre particuliers 148 https www ouistock fr Plateforme de stockage entre particuliers 1 http www homebox fr Plateforme professionnelle de self stockage 50 http www unepieceenplus com plateforme professionnelle de self stockage 51 Selon Costockage ie Figaro le costockage une activit en plein essor 2014 193 http www sarranger fr Premi re plateforme de livraison de colis entre particuliers N a aujourd hui quasiment plus d activit 154 http www colis voiturage fr Plateforme de transport de colis entre particuliers qui a adopt le mod le du covoiturage Pipame Enjeux e
547. s de soutien pour les acteurs de la consommation collaborative notamment pour les acteurs associatifs comme le r seau de l Accorderie ou Partagetonfrigo Dans ce sens Fran oise Bernon d l gu e g n rale du Laboratoire de l ESS sugg re que la loi sur l conomie sociale et solidaire ESS pourrait constituer une base r glementaire pour les acteurs de la consommation collaborative qui choisiraient d en respecter les principes Enfin en cr ant un r gime unique de l entreprise individuelle regroupant les entrepreneurs individuels classiques et les auto entrepreneurs la loi du 18 juin 2014 sur le commerce l artisanat et les tr s petites entreprises TPE a galement soutenu le ph nom ne de consommation collaborative en permettant aux particuliers d exercer plus facilement une activit professionnelle compl mentaire gr ce un r gime fiscal avantageux Cependant au del de ces dispositifs publics de soutien aux acteurs alternatifs les pouvoirs publics ont galement l gif r en opposition l essor de certains acteurs de la consommation collaborative C est notamment le cas de la loi Th venoud du 1 octobre 2014 relative aux taxis et aux voitures de transport avec chauffeur qui punit de deux ans d emprisonnement et de 300 000 euros d amende les structures organisant un syst me de mise en relation de clients avec des personnes qui sans tre des entreprises de transport routier des taxis ou des VT
548. s des cuisiniers sur la page d accueil etc dans un second temps Ce mod le implique cependant de d marrer en comptant uniquement sur les fonds propres des fondateurs Or il peut s couler un laps de temps assez important avant de pouvoir constituer une communaut de membres de taille suffisante L un des freins la constitution de telles communaut s est notamment la question de la s curit alimentaire hygi ne tra abilit des produits etc Il n existe actuellement aucune r glementation sp cifique l activit Les plateformes tentent cependant de parer toute ventualit en menant des op rations de communication et de sensibilisation Le site Touscuistots incite par exemple ses utilisateurs suivre les conseils pr conis s par la direction g n rale de la Concurrence de la Consommation et la R pression des Fraudes DGCCRE et publie leurs recommandations Degr d internationalisation des acteurs fran ais gt S approvisionner Tr s peu d entreprises fran aises d approvisionnement collaboratif sont d velopp es l international probablement en raison de leur caract re local et de leur forte connexion d pendance au territoire LRODO repr sente une exception en 2014 de premi res ruches ont t lanc es en Allemagne en Espagne et au Royaume Uni 31 https www voulezvousdiner com fr pages concept html 314 https www cookening com fr terms 315 C est ce qu indique c
549. s exceptions m ritent toutefois d tre soulign es La plateforme Vestiaire Collective a amorc un d ploiement aux tats Unis courant 2014 gr ce en grande partie une lev e de fonds de 15 millions d euros 385 Mode en ligne Vestiaire Collective acc l re son d ploiement l international Les chos 07 02 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 163 aupr s du groupe de presse am ricain Cond Nast Les entreprises Pr t changer et Too Short comptent galement se d velopper l international en Espagne pour la premi re et en Belgique et aux Pays Bas pour la seconde 2 7 3 2 March conventionnel Les acteurs du march conventionnel de l habillement marques et circuits de distribution B to C se sont encore peu saisis des nouvelles pratiques collaboratives Aucune initiative d habillement collaboratif port e par ces acteurs n a pu tre identifi e dans le cadre de la pr sente tude Certaines d marches plus g n ralistes port es par des entreprises du march conventionnel peuvent toutefois couvrir l habillement L application Facebook Family Troc lanc e en 2010 par Intermarch permet par exemple des familles d un m me d partement d changer leurs biens Son impact s av re toutefois limit en novembre 2014 quelques 150 articles seulement v tements chaussures accessoires taient disponibles sur la page internet de l initiative
550. s la pratique du covoiturage sur des trajets r guliers 32 des hommes vs 24 de la population et envisagent davantage de l tre dans le financement de projets sur Internet 27 vs 19 Pour les transactions de biens entre particuliers les femmes se distinguent davantage des hommes dans leur propension effectuer des dons 32 vs 25 ainsi qu r aliser des transactions dans le secteur de l habillement 53 vs 38 comme dans le secteur conventionnel Pour leur part les hommes sont plus actifs pour les transactions de produits lectroniques 30 vs 20 le mat riel informatique 28 des hommes vs 18 de la population et les jeux vid o pr s de 40 des hommes vs 23 de la population Pour les transactions de services les hommes effectuent davantage des services titre gratuit 66 vs 53 et proposent davantage de services dans les domaines des r parations travaux 80 vs 22 et jardinage 48 vs 21 alors que les femmes r alisent davantage de services payants et r mun r s 68 vs 55 notamment des gardes d enfants 80 vs43 des t ches m nag res 40 vs 24 ou de l aide aux personnes g es handicap es 34 vs 25 e Profils des consommateurs selon le lieu de vie rural vs urbain Les urbains sont souvent per us comme la population la plus concern e par la consommation collaborative En effet les grandes agglom rations en particulier Paris concentrent la grande majorit
551. s par le d veloppement des plateformes de services entre particuliers parfois tr s diff rents les uns des autres En effet l impact diff re en fonction du sous segment de la plateforme les plateformes de soutien scolaire impacteront les acteurs sp cialis s dans les cours aux tudiants les plateformes de jobbing impacteront les entreprises sp cialis es dans les services aux personnes les professionnels des m tiers li s au b timent lectricit ou plomberie etc Pour l instant les acteurs conventionnels semblent adopter un seul type de r action qui est d intensifier les relations avec leurs clients et proposer des solutions similaires Des entreprises de grande distribution comme Castorama d veloppent les changes de conseils au sein de la communaut de clients et mettent leur disposition des tutoriels pour ainsi rendre inutile l inscription sur ces plateformes alternatives La plateforme de Leroy Merlin Selon Vous quant elle tout en reprenant le principe de mise en relation de ses clients afin qu ils puissent changer conseils et entraide leur permet de proposer des id es de produits aux 428 http www troctagarde com plateforme d change de services de babysitting entre parents d un m me quartier Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 179 membres autour de 4 th mes les produits les services l exp rience magasin et l exp rience digitale afin que Ler
552. s particulier sur Les relations existant entre les activit s du march conventionnel et celles d velopp es dans le cadre de la consommation collaborative Les mesures mises en uvre par les pouvoirs publics nationaux pour encadrer le d veloppement de la consommation collaborative Il ressort de cette analyse que le Canada l Espagne et le Br sil sont des pays o la consommation collaborative existe et se d veloppe progressivement depuis ces dix derni res ann es mais que la France occupe en comparaison une position avant gardiste avec un fort int r t et une pratique importante de la part de la population de nombreuses initiatives diversifi es sur les neuf secteurs d activit et la pr sence d acteurs de premier rang au niveau europ en voire international L ensemble des analyses et conclusions du benchmark peuvent tre consult es au sein du document Consommation collaborative et distribution commerciale enjeux et perspectives BENCHMARK INTERNATIONAL Pays d tude Canada Espagne Br sil en annexe 1 5 Les neuf secteurs la loupe acteurs alternatifs L tude recense 276 acteurs alternatifs fran ais et internationaux actifs sur le march fran ais fin 2014 tous secteurs confondus Remarques Cette cartographie se focalise principalement sur les structures d mat rialis es de type plateformes bien que certaines activit s physiques ex Amap soient galement incluses Seu
553. s plateformes utilisent un syst me de monnaie virtuelle servant d talon pour les diff rentes prestations r alis es Par exemple l Accorderie a adopt un syst me de banque de temps selon le principe une heure de service rendu vaut une heure de service re u quels que soient le service rendu et les comp tences exig es Sans contrepartie ces initiatives portent plut t sur des r seaux locaux d entraide Les particuliers s appuient sur des communaut s souvent organis es sous un aspect g ographique pour des partages de bons plans conseils des apprentissages etc ex Repair caf Les services sont r alis s gratuitement la seule condition consistant pour le b n ficiaire assister participer au service rendu pour monter en comp tence et pouvoir son tour ventuellement aider d autres participants 388 Modifi e par la loi du 23 juillet 2010 http www entreprises gouv fr services a la personne activites des sap _http www accorderie fr quest ce quune accorderie Les Accorderies sont des communaut s d entraide visant promouvoir l entraide entre particuliers 0 http repaircafe org fr Les Repair caf sont des structures physiques permettant d apprendre r parer les objets gr ce l aide d autres particuliers Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 166 Remarques l L ensemble des prestations de services pour lesquelles un particulier
554. s types de bien ou service portaient ces achats group s Restauration 0 Activit s culturelles th tre e Non et Je n envisage E cin ma exposition etc 4 pas de le faire Qui au moins E E 7 une fois S jours touristiques a Activit s sportives fu Transport billets de train d avion etc SalAlSS V tements et chaussures 4 Informatique lectronique a i Electrom nager Mobilier Equipement de sport loisir t lt 3mM Produits de luxe Non mais j envisage Produits et outils de Jardinage bricolage mo de le faire Espace de stockage places de p stationnement 1 A Autre W Base ensemble Base 36 de l chantillon Figure 10 volutions des pratiques traditionnelles du consommateur vers l achat group et types d achats concern s Avez vous d j achet des produits ou des services en ligne via des sites d achat group comme Groupon ou Grodeal par exemple pour obtenir des r ductions sur les prix Sur quels types de bien ou service portaient ces achats group s DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Enfin les individus ayant d j consomm au moins une fois via un achat group sont davantage amen s r it rer leur pratique En effet ils sont 63 acheter des produits ou des services via des sites d achats grou
555. s une r gion ou dans une localit ne sont pas r pertori s e Se restaurer Le deuxi me segment de march se restaurer rassemble l ensemble des pratiques de restauration collaborative entre particuliers que l on peut distinguer en deux sous segments __ L achat vente de plats cuisin s faits maison par des particuliers ex Supermarmite La participation des repas collaboratifs entre particuliers ne se connaissant pas au pr alable ex Cookening Au final le secteur s alimenter regroupe deux segments de march et six sous segments Achat vente de plats fait maison ex Supermarmite j Repas collaboratifs ex Cookening Se restaurer Fr r E 2 tp ann Cuisine ch lamnasonc on Achat vente de Don de surplus Partage de 5 ex parcelles productions Partagetonfrigo cultivables ex alimentaires 2 Pr tersonjardin maison D ee ex Cavientdujardin ER Groupements de in ji consommateurs Fe AEE ex AMAP hipi amas Com Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon taire Figure 43 Matrice repr sentant les diff rents segments de march du secteur s alimenter Nomad is 2015 Remarque les initiatives de regroupement de consommateurs visant b n ficier de tarifs n goci s aupr s de restaurateurs sont tudi es au sein de la partie achat group du rapp
556. s voisins bonne action etc Cependant la part des utilisateurs recourant une plateforme est grandissante et une part non n gligeable de sond s inscrit ces pratiques dans ses habitudes de consommation Plus de 20 des pratiquants proposent ainsi leurs services d une trois fois par mois et le chiffre s l ve au moins une fois par semaine pour 21 des pratiquants 16 des r pondants indiquent i 402 de leur c t solliciter les services de particuliers au moins une fois par semaine Selon les r sultats de l enqu te Nomad is TNS Sofres de novembre 2014 les prestations de services entre particuliers se r partissent de mani re gale entre transactions payantes r mun r es et transactions gratuites Parmi les r pondants indiquant r aliser ces prestations de mani re gratuite pr s de 45 indiquent qu il s agit de prestations effectu es contre un change et ou troc de services soit 25 des r pondants au total Ces r sultats confirment et amplifient la tendance d tect e par d autres tudes men es les ann es pr c dentes Selon une tude men e par 60 millions de consommateurs en 2013 16 des personnes interrog es pratiquaient le troc des biens services avec d autres particuliers et 11 d claraient appartenir des r seaux locaux d entraide 83 des personnes interrog es se montraient par ailleurs favorables ces gt PEE s P e 4 r seaux d entraid
557. se en place d un cadre juridique adapt appara t galement comme une priorit l chelle europ enne en particulier dans le domaine de l conomie num rique Plusieurs arguments militent en faveur d une initiative politique de la Commission europ enne pour initier une action l gislative cibl e des activit s num riques Pour le pr sident Juncker qui a fait de l ach vement du s 2 s 2 601 march int rieur num rique lune des priorit s de son mandat chelon europ en semble tre le niveau de r gulation le plus pertinent compte tenu du caract re par nature transnational des activit s num riques Porigine des conflits de droits et de tribunaux ex infractions aux r gles de la protection des consommateurs des donn es de la concurrence etc Dans ce contexte si le d veloppement des plateformes num riques et en particulier celui des plateformes collaboratives n est pas correctement r gul il pourrait constituer une v ritable menace pour les droits des consommateurs et pour leur protection En effet la fronti re aujourd hui est floue dans ce domaine o les professionnels comme les non professionnels peuvent vendre leurs produits il n est pas vident de savoir si l acheteur sera prot g ou non par le droit de la consommation Un des domaines d action prioritaire identifi par la Commission europ enne est de mettre en place des outils afin de renforcer la confiance des cons
558. semble des sorties qu elles soient culturelles sportives ou festives Le ph nom ne des activit s de proximit emprunte de nombreux codes aux r seaux sociaux dont elles semblent tre le prolongement naturel Les r seaux sociaux sont devenus un ph nom ne de soci t et une pratique mondiale courante Facebook compte ainsi en France environ 25 millions d utilisateurs actifs tandis que Twitter permet 2 5 millions de Fran ais d changer avec des inconnus Les plateformes d activit s de proximit partagent notamment des caract ristiques avec les sites de rencontre dont certains connaissent une croissance fulgurante La plateforme Meetic revendique 5 500 nouveaux adh rents jour pr s de 25 des Fran ais d claraient en 2012 avoir d j t inscrits sur un site de rencontres et 40 des c libataires se d claraient pr ts s y inscrire Ces sites ont d velopp des outils performants de pr sentation de profils et de mise en relation de particuliers selon des axes d affinit s particuliers un emplacement g ographique pr cis et circonscrit la religion les opinions politiques etc Les r seaux sociaux et les sites de rencontres ont eu pour cons quence de normaliser les rencontres entre inconnus via des canaux d mat rialis s en jouant sur des affinit s communes Ils ont ainsi pr par un terreau favorable au d veloppement de plateformes jouant sur les m mes codes dans une optique plut t am
559. smettent ou stockent L alin a 2 offre seulement la possibilit aux tats d instaurer une obligation d informer les autorit s publiques d activit s illicites Ces r gles de responsabilit limit e sont reprises l article 6 de la LCEN Les plateformes qui entrent dans le champ d application de la directive et de la loi nationale de transposition ne peuvent donc se voir imposer l obligation de v rifier si les biens et services mis en ligne correspondent aux annonces pass es et la prestation attendue ou encore de s assurer du caract re licite de telle offre En cons quence ces plateformes l exception de celles uvrant dans le cadre du financement participatif 9 crowfunding ne sont pas encadr es et ne peuvent en l tat du droit communautaire tre tenus comme juridiquement responsables des dommages caus s aux consommateurs ou au vendeur non professionnel Toute modification du r gime de responsabilit des prestataires de l Internet n cessiterait une r vision de la directive 2000 31 CE comme l a rappel le Conseil d tat dans son tude sur le num rique et les droits fondamentaux en 2014 Concernant les plateformes fran aises collaboratives la jurisprudence fran aise privil gie l origine de l h bergeur Dans ce cadre une triple responsabilit repose sur la plateforme En mati re de contenu la responsabilit de l h bergeur la plateforme est engag e si la plateforme a eu con
560. soccesocccssscecess 27 1 1 1 La consommation collaborative un ph nom ne d j bien ancr dans les pratiques des fran ais 27 11 2 Un fort potentiel de OS V lO BEEN ee dd ed at dodo 29 1 2 Profils des CONSOMMALCUES 5 sense ssebescsstes ess seesc Eo Peen eSa pin Sasi seued lente ltn rss nl eut 33 1 3 Revenus et d penses des particuliers li s aux pratiques de consommation collaborative seessoee 36 1 4 La France pays leader de la consommation collaborative ssesessssocecsssoccccssoocccesoococeesoocccessococeessccoeee 38 1 5 Les neuf secteurs la loupe acteurs alternatifs esseessccessocesscoecsccecscccsoceccocecccecccccecoceccccecsceccoceesceesceees 39 1 5 1 Quatre groupes se distinguent selon le niveau de maturit identifi nnnnnnnosssssoeoooeeereresnssssssssse 40 1 5 2 Les dix premiers acteurs du e commerce collaboratif en France ss 43 15 32 DhmArChe jeunc el dynamigi es rieo enneren A tr mes 43 Lode e SeS E a E a E E R 44 1 5 5 Trois grands profils d entrepreneurs alternatifs 000000ooooeeeeeeessssssssssseseeeeereesssssssssssseeeererreessssssssssssee 46 L30 Principa modes d remunerato seses E AE A E E RAE a 46 1 5 7 Qui finance et soutient le d veloppement des acteurs fran ais nnsoeeeneeesssssssssssssseeererrsssssssssssssse 47 1 5 8 Principaux fournisseurs des acteurs fran ais siens 52 1 6 5 types de r p
561. sp cialis e sur le cr neau du sport et qui permet des particuliers de programmer une s ance sportive ensemble r servation de salle d finition d un parcours etc http www sportyguest es en 237 Click and Boat met en relation des propri taires de bateaux de plaisance avec des particuliers souhaitant effectuer de la location dans un contexte de loisirs https www clickandboat com 38 Cf partie relative l tat des lieux de la demande Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 112 relations et rentre en contact avec des individus partageant les m mes centres d int r t dans le but de se retrouver ponctuellement et se rencontrer pour partager une activit Pr t Echange Plateforme d activit s de loisirs proximit TripNco Plateforme d activit s sportiveslocales Sporting Mutualisation Don Troc Redistribution Location Platefonme de location de bateaux Click and Boat Achat enie Plateformes d activit s de d couverte l tranger Vavable et Nomaders Plateforme d activit s sportivesa l tranger Good Spot Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon tai Figure 39 Cartographie des segments et pratiques des activit s collaboratives Nomad is 2015 Remarque Plus de la moiti des initiatives de ce secteur correspond des plateformes qui se sont positionn es sur un march de niche tr s particulier la locatio
562. sue de l acquisition de l op rateur Ecolutis et de la fusion de deux sites de covoiturage 23envoiture com et Easycovoiturage IDVroom cherche se sp cialiser sur les trajets quotidiens domicile travail Le site se positionne galement sur des trajets ponctuels du type partir en week end ce qui en fait un concurrent direct du leader BlaBlaCar mais aussi d offres de train de la SNCF 2 Cr er un partenariat avec un acteur alternatif pour d velopper une nouvelle offre Le deuxi me axe d intervention consiste collaborer avec un acteur alternatif pour d velopper une offre de services en mutualisant les comp tences ressources et atouts des deux partenaires Par exemple Citro n et Ouicar se sont associ s pour proposer une offre de location de voitures Citro n entre particuliers Multicity et pour travailler ensemble la conception d un mod le de voiture r pondant aux besoins des consommateurs collaboratifs ergonomie robustesse etc ZOOM sur Citro n Multicity Citro n Multicity est une solution d velopp e par Citro n en 2012 pour faciliter les trajets des particuliers Lanc en partenariat avec OuiCar leader de la location de voitures entre particuliers le site propose une offre double Une plateforme de location de v hicule entre particuliers et de covoiturage D plo grande chelle en France elle permet de louer une voiture de toute marque et de mettre disposition sa voiture Citro n
563. surtout gr ce la gratuit de la mise en ligne des annonces pour les particuliers avec cependant des options premium Antoine Jouteau explique galement que les investisseurs du site ont repr sent l un des facteurs de succ s car ils ont apport des financements cons quents ce qui a notamment permis de d velopper la notori t du site tout en tol rant 2 2 des d lais de retour sur investissement assez longs Certains concurrents du site Leboncoin tentent de l imiter tandis que d autres se recentrent sur de nouveaux march s et surtout sur de nouveaux profils de consommateurs Par exemple eBay s adresse d sormais prioritairement aux professionnels changes B to B En ce qui concerne la location d objets entre particuliers Zilok appara t comme la plateforme de r f rence En effet cet acteur assure recevoir la visite de trois millions de personnes chaque ann e De nombreux autres acteurs comme E loue 7 lok you ou encore Placedelaloc se sont inspir s de son mod le de d veloppement Il semble que la location d objets entre particuliers concerne au premier plan les appareils photo les v hicules et utilitaires puis le mat riel de sonorisation Remarque il convient de noter que les donn es quantitatives pr sent es proviennent presque exclusivement de l autod claration et de l autopromotion des plateformes elles m mes 7 Les chos Pascal Pogam 27 11 14 http www lesechos fr journal2014
564. syst matiquement valu s et des photographies professionnelles des logements sont consultables en ligne L absence d esprit de tribu au sein de certaines communaut s de coh bergement ne signifie pas pour autant que la cr ation de lien social y est nulle ce lien se cr e au fil m me des transactions Son intensit varie selon le mod le commercial de la plateforme concern e Par ailleurs le mod le de certaines plateformes les oriente naturellement vers la constitution d une communaut de plus en plus ferm e aux nouveaux arrivants Le r seau social Guest to Guest repose par exemple sur un syst me d change de guestpoints qui sont obtenus par un membre lorsqu il loue son logement Un membre qui 21 Article paru le 14 mars 2013 sur etourisme info site WEB sp cialis Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 101 souhaite louer l appartement d un autre membre devra avoir accumul au pr alable suffisamment de guestpoints par cons quent avoir lou suffisamment de fois son propre logement Ce syst me favorise naturellement l anciennet au d triment de nouveaux arrivants gt Cohabitat Pour les pratiques de colocation la seule interaction p renne et de proximit s tablit g n ralement entre les colocataires et leur propri taire La fonction de la communaut consiste essentiellement assurer la mise en relation entre l offre et la demande l image du travail d
565. t Pour les pratiques de cohabitat les sites de mise en ligne de colocation et de vente location de particulier particulier fonctionnent g n ralement selon les deux mod les conomiques utilis s par les plateformes d changes de logements L abonnement paiement de frais d inscription est la formule privil gi e par la 223 https www airbnb fr support article 384 224 http www presse citron net somhome un site dannonces immobilieres pense comme un site de rencontre Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 106 plupart des sites notamment Appartager com le d p t et la consultation des offres est gratuite mais l obtention des coordonn es des membres est payante La start up fran aise Weroom a pour sa part adopt un e 225 mod le freemium L habitat participatif se scinde galement en deux mod les formalis s juridiquement au sein de la loi du 24 mars 2014 Acc s au Logement et Urbanisme R nov ALUR Le premier mod le la coop rative d habitants est un mod le de gestion collective Associ s au sein d une soci t coop rative capital variable les particuliers coop rateurs sont propri taires collectivement de l ensemble des logements tout en tant locataires individuellement de leur logement Le second mod le la soci t d autopromotion est un mod le de promotion collective Les particuliers s associent dans l objectif d riger
566. t tre distingu s le coh bergement et le cohabitat Sch matiquement ces segments et leurs pratiques associ es peuvent tre cartographi s de la mani re suivante g Echange de Vente de particulier Es logements particulier PAP Sg Echanged finitif TER 3 g g Habitat participatif z g Coab m a D Location de particulier r r F3 particulier E 2 5 Colocation Appartager En Pr t partage de Echange de Location entre z E logement logements particuliers Airbnb G 2 Couchsurfing trocmaison m 5 se O w ag Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon taire Figure 34 Cartographie des segments et pratiques du logement collaboratif Nomad is 2015 Le coh berg ment correspond la mobilisation d un logement entre particuliers de mani re temporaire vacances voyage d affaires via un canal collaboratif Sont concern es les pratiques de pr t location change d un logement entre particuliers pour quelques nuits Le cohabitat correspond la mobilisation d un logement via un canal collaboratif pour un temps long voire pour une dur e ind termin e Il englobe principalement quatre pratiques collaboratives Ja location vente directement entre particuliers Elle peut tre d finie comme une transaction immobili re entre un particulier offreur et un particulier demandeur sans interm diation d une agence immobili
567. t adopt par d autres plateformes comme Exp diez entre vous lanc en 2010 Dans une optique de diff renciation la plateforme Exp diez entre vous propose galement le transport de courrier en sus du transport de colis Elle a galement la particularit d avoir lanc une campagne sur MyMajorCompany en 2014 afin de financer son d veloppement Aujourd hui la plateforme a plus de 2000 inscrits et actifs et envoie chaque semaine 15 colis travers le monde ZOOM SUR PigsyBee PiggyBee est une plateforme d origine belge lanc e en 2012 ENG a disponible aujourd hui en neuf langues et qui propose un syst me de livraison de colis entre particuliers enti rement gratuit PiggyBee AS Pic vBee fonctionne de la fa on suivante un voyageur lambda partant par exemple de Bruxelles vers Johannesburg pourra transporter dans son sac des chocolats de Belgique en Afrique du Sud En retour il se verra offrir un service comme le transport de l a roport vers le centre ville Pour le moment PiggyBee concentre son activit sur le service entre particuliers mais envisage de d velopper les changes B2B qui repr sentent galement une belle opportunit de d veloppement pour la start up 5 Colis Voiturage actuel leader et 2 plateforme s tre cr e a adopt le mod le du covoiturage des distances moyennes et des tarifs abordables alors que Sarranger proposait tout type de distances 56 http www expedie
568. t d entreprendre et que les sanctions pr vues par la loi sont disproportionn es par rapport l infraction pr sum e Une enqu te pr liminaire a t ouverte par le Parquet de Paris l encontre d Uber au titre d organisation ill gale et confi e la police judiciaire donnant lieu une perquisition du si ge d Uber le 16 mars 2015 Fin mars 2015 la Cour d appel de Paris n a finalement pas prononc de mesure d interdiction demand e devant le tribunal consid rant que la loi cens e clarifier la situation tait trop floue Par cons quent le 9 avril 2015 14 organisations professionnelles de taxi ont lanc un ultimatum de quinze jours au gouvernement pour qu il mette fin au travail dissimul que repr sente UberPop Sans r ponse de la part du gouvernement ces organisations professionnelles ont alors d clar leur intention d attaquer l tat pour complicit d organisation de travail ill gal et envisagent des actions de gr ve fiscale de gr ve de charges sociales Le verdict final de la cour d appel aura lieu entre fin juin et septembre 2015 En parall le le pr fet du d partement du Nord a galement interdit par arr t le service de covoiturage r mun r UberPop le 27 mai 2015 pour motif de concurrence d loyale vis vis des taxis et v hicules de transport avec chauffeur VTC Se disant extr mement surprise par cette d cision dans le contexte de recou
569. t des mod les etc Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 207 o Passerelles entre acteurs types de partenariats entre acteurs alternatifs conventionnels pouvoirs publics La matrice ci dessous synth tise l ensemble de ces facteurs cl s de d veloppement Facteurs cl s de d veloppement Crise conomique et financi re volutions technologiques Facteurs Transition nerg tique et cologique macroeconomiques Transformation du march de l emploi D s quilibres du march de l offre conventionnelle R glementation Motivations et leviers de d veloppement des pratiques Habitudes de Freins au d veloppement des pratiques consommation Profils types de particuliers offreurs et demandeurs collaboratifs Attraction et conversion des prospects Qualit de l offre Qualit de l offre et fid lisation de la client le existante Viabilit des mod les conomiques Passerelles entre acteurs Figure 79 Matrice des facteurs cl s de d veloppement des march s de la consommation collaborative Nomad is 2015 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 208 2 FACTEURS MACRO CONOMIQUES La pr sente tude a permis d identifier six grandes cat gories de facteurs macro conomiques ayant un impact sur le d veloppement des march s de la consommation collaborative Ces facteurs sont li s des ph nom nes internationaux et des tendances de so
570. t conventionnels Ces initiatives s duisent une population croissante de consommateurs engag s qui critiquent le syst me dominant et cherchent retrouver du sens et du pouvoir d agir empowerment dans leur consommation La croissance de ces initiatives reste cependant limit e en comparaison des acteurs leaders et reste confin e des march s de niche Entreprises conventionnelles Parall lement les acteurs conventionnels ont d velopp et test leurs propres solutions de consommation collaborative souvent avec des r sultats mitig s notamment en raison de leurs difficult s changer de culture pour aller vers des modes de fonctionnement plus collaboratifs y compris dans leurs propres Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 254 organisations et sont progressivement mont s en comp tence gr ce des partenariats strat giques exploratoires Les plus adaptables d entre eux sont d sormais en capacit de construire des solutions hybrides mutuellement b n fiques Les marques retenues pour les nouvelles offres de consommation collaborative sont le plus souvent celles d velopp es par les acteurs alternatifs afin de b n ficier de leur capital sympathie et de leur l gitimit dans le secteur de la consommation collaborative Les acteurs conventionnels apposent toutefois leurs marques en arri re plan qui deviennent des marques ombrelles Leur principale valeur ajout
571. t b n ficiaires de biens et services de la consommation collaborative e Evolutions des pratiques pour l ensemble des particuliers offreurs et b n ficiaires De mani re g n rale dans ce deuxi me sc nario l ensemble des pratiques collaboratives des neuf secteurs d activit s tudi s tendent vers une l g re augmentation volution comprise entre 10 et 4 points Les pratiques collaboratives les plus mentionn es par les particuliers aujourd hui dans les secteurs s quiper se faire aider se nourrir sont toujours les pratiques les plus repr sent es dans le sc nario Synergies sans pour autant conna tre une volution quantitative majeure D ailleurs m me si le secteur s quiper devance les autres il subit un tr s l ger recul 1 point Le secteur se divertir a quant lui la plus forte augmentation 4 points en termes de pratiques collaboratives m me si celles ci restent mod r es Les pratiques li es aux secteurs se d placer transporter stocker se loger se financer et S habiller progressent l g rement 2 points Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 251 D ET Rappel r sultats R sultats projet s volutions a 7 oms de Transporter stocker des objets e A ET M E Figure 96 volution des pratiques de la consommation collaborative pour le sc nario Sy
572. t d ailleurs pour d finir des seuils partir desquels les particuliers offreurs s investissent particuli rement o Ils s impliquent de mani re r guli re sur la plateforme lorsque cette derni re leur permet d obtenir environ 500 euros par an o Ils se professionnalisent et cr ent leur structure auto entreprenariat notamment lorsqu ils per oivent 1 500 2 000 euros par mois Au del des avantages conomiques que peuvent procurer les activit s de consommation collaborative la tendance actuelle d hypersp cialisation des profils dans le milieu professionnel notamment dans les domaines techniques et ou de r alisation de t ches uniques segment es et r p titives sont d autres l ments incitatifs qui poussent certains particuliers exprimer leurs comp tences par le biais de la consommation collaborative Selon un sondage r alis par l Ifop pour la plateforme A Little Market en 2014 44 des Fran ais consid rent que leurs pratiques de consommation collaborative pourraient d boucher sur de l entrepreneuriat pr s d un tiers des personnes qui vendent ou louent des biens et des services sur Internet souhaiteraient que cette activit soit davantage qu un loisir 24 souhaiteraient y consacrer une part significative de leur temps pour en faire un vrai compl ment de revenus 5 aspirent en faire leur activit plein temps 2 5 D s quilibres du march de l offre convention
573. t et durablement expliquent leur positionnement sur l axe vertical du mapping dans ce type de pratiques l avenir cf p 6 une relation de confiance qui reste b tir Reste savoir si compte tenu de leur profil et de leur r serve ils passeront l acte Les engag s repr sentent 13 de l chantillon Ce groupe pratique fr quemment la consommation collaborative et place galement les valeurs de partage de solidarit et de communaut au centre de sa d marche Ces pratiques sont per ues comme une opportunit de changer le mod le actuel et de pr server l environnement Si les avantages sociaux et environnementaux de la consommation collaborative semblent tre pr dominants l aspect conomique rev t galement une importance un degr cependant moindre que chez les opportunistes Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 221 ZOOM SUR Les engag s 13 de l chantillon Cette cat gorie de la population pratique ais ment la consommation collaborative au quotidien tout en partageant des valeurs fortes A ce titre leur prise de position engag e en faveur de l environnement constitue la principale raison de leur implication dans la consommation collaborative Pour eux l accentuation de la crise conomique ne fait que renforcer leur envie de changer le syst me actuel A travers leurs propres exp riences de consommation collaborative les notions de solidarit
574. t faciliter le dialogue entre les diff rentes parties prenantes Remarque les tensions entre acteurs sont principalement valables dans le cas de mod les collaboratifs impliquant des changes marchands La logique et les implications sont tout fait diff rentes dans le cas de services collaboratifs bas s sur le nonmon taire partage don change troc Cette distinction incite adopter deux approches diff rentes en mati re d encadrement et de contr le en fonction de l objectif et du mod le conomique de l acteur de la consommation collaborative start up suivant un mod le capitalistique acteur de l ESS 57 Le jobbing une activit qui explose et doit tre norm e A L onard Consocollaborative com 18 02 2013 http consocollaborative com 3059 youpijob jobbing html 8 Source entretien avec M Leduc Tripndrive 27 02 2015 Nomad is Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 275 3 3 Information et protection du particulier situation existante et enjeux Juridiques de la consommation collaborative 3 3 1 Remarques pr alables Les acteurs alternatifs interrog s dans le cadre de cette tude ainsi que certains acteurs transverses et conventionnels insistent sur le fait que les pouvoirs publics doivent encadrer la consommation collaborative dans une logique de protection et de transparence vis vis du consommateur sans pour autant freiner l innovation Dans ce sen
575. t impliqu es dans des r seaux collaboratifs et participent des rencontres qui r unissent de nombreux acteurs de la consommation collaborative Le CESU d claratif permet l employeur d un salari d tre dispens de la plupart des formalit s li es l embauche de celui ci et sa r mun ration d claration pr alable l embauche tablissement des bulletins de salaire calcul des cotisations d clarations trimestrielles l Urssaf tout en octroyant les m mes droits au travailleur droit du travail protection sociale et lui permet galement de b n ficier de la r duction d imp t pour les emplois r mun r s par ce biais hauteur de 50 des sommes vers es 0 http blos slate fr tendances environnement 2012 01 13 buzz de la consommation cooperative du social washing Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 181 En effet Youneed Monptivoisinage Dogvacances Monabeille ou encore Jobsenboite participent une fois par mois au Cotuesday rassemblant des acteurs des diff rents secteurs d activit ainsi que des clients ou simples curieux Ces v nements ont pour mission de d mocratiser et promouvoir les services alternatifs aupr s du plus grand nombre 431 http www cotuesday org Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 182 2 9 Se financer 2 9 1 INTRODUCTION Remarque pr liminaire Le financement participatif repr sente
576. t initial d achat lev ex mobilier une obsolescence r elle ou per ue rapide ex jeux v tements hors cat gorie et ou une fr quence d usage faible moins d une fois par mois Un autre facteur important concerne cependant l existence d offres de reprise rachat par les acteurs conventionnels Les op rateurs et distributeurs de mat riel lectronique et lectrom nager proposent par exemple souvent des reprises de mat riel usag ce qui peut expliquer la faible part de ces cat gories d objets dans les transactions entre particuliers De m me ces plateformes sont pour de nombreux particuliers un moyen de limiter l impact de leur consommation sur l environnement et de participer la recr ation de lien social ce qui est particuli rement vrai pour les initiatives de pr t et de troc le secteur s quiper est celui pour lequel le taux de r pondant mentionnant des motivations environnementales est le plus lev Relations entre les membres et notion de communaut Le type de relations entre les membres et l importance conf r e la communaut varient fortement selon le type de pratique Concernant le segment des pratiques avec contrepartie mon taire l accent est plut t mis sur la praticit l objectif est de trouver un objet et non une personne qui corresponde ses attentes pr s de chez soi et bas prix Le type de garanties attendues porte principalement sur la s curit
577. t la part la plus importante de leur revenu gr ce la consommation collaborative Enfin les personnes pratiquant r guli rement le b n volat sont galement plus nombreuses d clarer une part majoritaire de leur revenu en provenance de l conomie collaborative 33 Enqu te IFOP pour France B n volat et le Cr dit Mutuel 2013 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 26 Pourcentage des types de population dont le revenu issu Types de population de la consommation collaborative est sup rieur Pourcentage de l ensemble de la population 50 de leur revenu global Selon l ge 25 34 ans 65 ans et Selon la situation familiale Famille avec un enfant Famille avec au moins un enfant de moins de 15 ans Selon la CSP Actif Retrait ou pr retrait Selon l engagement b n vole Engagement b n vole r gulier Figure 11 Part des personnes tirant plus de 50 de leurs revenus de la consommation collaborative DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Les particuliers tirant plus de 50 de leurs revenus de l conomie collaborative sont aussi ceux qui d pensent majoritairement plus de 50 de leurs d penses courantes dans le cadre de l conomie collaborative Les services auxquels ils participent beaucoup plus que le reste de la population sont d abord la partici
578. t perspectives de la consommation collaborative 88 2014 Malgr son statut de pionnier sur son segment Sarranger au contraire de Costockage n a pas b n fici du first move advantage et a disparu au profit d autres plateformes au mod le de d veloppement plus p renne ce jour seuls cinq acteurs existent en France et ont adopt des positionnements des mod les conomiques et des champs d action diff rents En effet certaines plateformes comme PiggyBee proposent aux particuliers de profiter des voyages d autres individus pour se procurer un objet produit l tranger d autres permettent le transport de colis ou lettres entre particuliers sur un territoire plus r duit comme Exp diez entre vous d autres encore se sp cialisent dans certains types de transport notamment la livraison de repas ou de courses l image de Cocourses Parmi ces plateformes Colis Voiturage cr en 2010 semble tre leader La plateforme s inspire du mod le des plateformes de covoiturage la diff rence pr s que le conducteur ne transporte pas d individus entre deux villes mais un objet un individu demande ainsi un conducteur de transporter un objet de Paris Lille contre r mun ration Au point d arriv e un autre individu est pr sent pour r cup rer l objet La plateforme compte aujourd hui 40 000 membres dans 11 diff rents pays d Europe et d Am rique du Nord Ce mod le inspir du covoiturage a
579. t up sp cialis es dans le secteur du tourisme l incubateur EMLyon Business School o ESSEC Ventures Par exemple le site Costockage fr a t h berg par l incubateur de l ESSEC Les incubateurs endossent g n ralement un r le D h bergement De formation des entrepreneurs li e au projet en lui m me ou aux fonctions de manager D accompagnement technique L entrepreneur b n ficie d un coaching sp cifique adapt aux probl matiques technologiques conomiques et culturelles du projet qui lui permet de d finir un business model optimal D accompagnement financier L incubateur accompagne l entrepreneur dans ses premi res lev es de fonds par son savoir faire et son r seau Il peut aussi tre amen financer les tudes de faisabilit conomiques et juridiques que l entrepreneur devra effectuer De mise en r seau L incubateur constitue aussi un lieu de rencontre entre les entrepreneurs 2 Les start up peuvent galement b n ficier des services d acc l rateurs comme Le Camping Nextstars ou FullBooster 3 Des fonds d investissement fran ais ou trangers investissent galement dans le d veloppement des acteurs fran ais Les soci t s Index ventures Suisse Accel Partners USA Lead Edge Capital USA ISAI France Xange Private Equity France ou Ecomobilit Ventures France ont toutes particip la lev e de fonds d acteurs de la consommation col
580. tagne l heure du tourisme collaboratif En 2013 les Menuires ont mis au point le site Co lidays Gr ce ce site chacun peut d poser son annonce de coski de covoiturage ou de colocation De m me la station des Carroz en Haute Savoie a lanc son service Caroe and co qui permet de participer des activit s accompagn es en groupe afin d amortir le cout et ce autour de quatre p les cogliss cosouper coactivit s et cotransfer Les particuliers d posent ainsi leurs annonces et disponibilit s et la station prend sa charge la logistique Selon Philippe Poettoz directeur de l office de tourisme la facture globale peut ainsi tre r duite de 30 40 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 122 2 4 4 STRUCTURATION DU SECTEUR Les bonnes relations entretenues entre les acteurs conventionnels et alternatifs prot gent pour l instant ces derniers de pressions visant r guler leur activit La taille restreinte du secteur et sa marginalit limitent les interventions des acteurs conventionnels et des pouvoirs publics Les acteurs eux m mes peu nombreux se sont lanc s dans une course pour atteindre une taille critique et toucher un public le plus large possible composant ainsi une offre atomis e et sans lien d une plateforme l autre Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 123 2 5 Se nourrir 2 5 1 INTRODUCTION Le secte
581. tains mod les et secteurs Ce constat s av re d autant plus manifeste pour les structures du secteur non marchand La situation est cependant en passe d tre modifi e Avant 2015 en effet la plupart des subventions publiques et notamment celles de Bpifrance comportaient des crit res d innovation technique excluant une partie des start up de la consommation collaborative qui fondent plut t leur mod le sur des innovations sociales Depuis 2015 Bpifrance a cependant revu ses crit res d ligibilit en modifiant sa d finition d innovation ouvrant ses subventions tous les acteurs pr sentant une solution innovante au sens large ce titre des acteurs alternatifs comme Videdressing dans le secteur s habiller portent l espoir de recevoir un financement de Bpifrance en 2015 531 http www ilokyou com Cette plateforme propose la location d objets entre particuliers ainsi que des offres de jobbing entre particuliers 532 X Ange Private Equity est une soci t de gestion de portefeuille agr e par l AMF pour l activit de capital investissement filiale de la Banque Postale Implant e en France et en Allemagne XAnge est structur e autour de 2 m tiers Investissement dans des start up innovantes via le fonds XAnge Capital 2 et les FCPI collect s par La Banque Postale Investissement dans des PME de tous secteurs en phase de croissance ou de transmission via le fonds XPansion http www xange
582. tamment d velopper des solutions permettant leurs clients d identifier en temps r el l ensemble des biens et services correspondant un besoin des particuliers sur un p rim tre territoire donn Les acteurs conventionnels se positionneraient ainsi en tant que facilitateurs recensant 567 Chiffres cl s 2014 F d ration e commerce et vente distance FEV AD 568 Bilan annuel du e commerce en France en 2014 F d ration du e commerce et de la vente distance FEVAD 5 Exclusif l appli de g olocalisation en magasin Galeries Lafayettes http haussmann galerieslafayette com exclusif lappli de geolocalisation en magasin 50 La SNCF divulgue enfin la g olocalisation Olivier Razemon Le Monde 09 10 2014 http transports blog lemonde fr 2014 10 09 la sncf divulgue enfin la geolocalisation de ses trains Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 262 l offre disponible et mettant notamment disposition des particuliers le r seau de clients de la marque Par exemple Castorama pourrait partir d une application appel e le r seau Casto permettre des particuliers d identifier en temps r el l ensemble des d tenteurs d un bien ou d un service donn par exemple une scie situ s dans un rayon d un kilom tre Le service recenserait aussi bien les professionnels que les particuliers dispos s louer vendre donner changer leur mat riel et notamme
583. tant que consommateur Mettent en avant le lien social la solidarit la n DPE CEE papos A SES a PR convivialit la possibilit de rencontrer de Utilisent fr quemment les r seaux sociaux nouvelles personnes et de vivre des exp riences authentiques mais aussi de gagner de l argent Mettent en avant le lien social la solidarit le partage la possibilit d aider des personnes dans le besoin ainsi qu un gain d argent Figure 66 Profil des individus proposant ou sollicitant des services des particuliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Relations entre les membres et notion de communaut Insee 2014 1 http www famihero com fr plateforme de jobbing sp cialis e dans les services aux familles garde d enfants t ches m nag res etc H http www happysharing fr plateforme d change gratuit de gardes d enfants entre familles 412 http parentspresdechezvous com plateforme d change gratuit de gardes d enfants 5 DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 171 Par d finition le secteur des services entre particuliers implique un contact et un certain degr de proximit entre particuliers que ce soit sur les platefo
584. te Contrepartie mon taire on distingue deux sous segments Le premier consiste pour un particulier propri taire d une parcelle cultivable vendre une partie de sa production alimentaire d autres particuliers sans que cela ne constitue son activit professionnelle d clar e ex Cavientdujardin Le second rassemble l ensemble des initiatives de regroupement de consommateurs visant s approvisionner directement aupr s du producteur ex syst mes d Amap Remarques 1 La majeure partie des initiatives du segment s approvisionner correspond ce que l on appelle des pratiques en circuit court soit des modes de commercialisation des produits agricoles qui s exercent soit par la vente directe du producteur au consommateur soit par la vente indirecte condition qu il n y ait qu un seul interm diaire entre l exploitant et le consommateur minist re de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la For t 2014 Cependant toutes les pratiques en circuit court ne sont pas int gr es dans le p rim tre de la pr sente tude Elles doivent pour cela impliquer la mobilisation collective de particuliers ex exclusion des march s hebdomadaires foires regroupements de producteurs etc 26 Sur le site Les p tits fruits solidaires des particuliers peuvent donner d autres particuliers les productions de leur jardin ou les fruits l gumes et autres productions n
585. te d j 34 acteurs r partis sur 3 segments de march s les services avec contrepartie mon taire 17 plateformes les services sans contrepartie r seaux d change de services 10 plateformes et les services avec contrepartie r elle trocs de services 7 plateformes 16 En 17 14 H 10 10 il i H PEETI 70 2007 2005 70 3911 3917 3913 7914 Contrepartie mon taire Sans contrepartie Contrepartie relle Figure 68 Cr ations d entreprises sur le march des services collaboratifs entre 1994 et 2014 Nomad is 2015 Le segment le plus dynamique appara t tre celui des services avec contrepartie mon taire alors que le segment le plus ancien est celui des plateformes de services sans contrepartie Autre nationalit pr sente 34 acteurs 3 segments de march selon le type de transaction Avec contrepartie mon taire 17 initiatives 3 Fe 92 d acteurs fran ais CE aimes Avec contrepartie r elle Le secteur se caract rise par une forte proximit entre offreurs et demandeurs et par la constitution de r seaux locaux l chelle des quartiers ou des villes Par cons quent 90 des acteurs sont d origine fran aise Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 174 Apr s l achat SEL Animaute Animauxservices com e Gw Zanimovac nimal fut Dogvacances epar ca O CD O Dogsitting 3 CD Jobsenboite llidor Livementor Sharevoinsin O
586. teindre des taux de rentabilit cons quents Des exp rimentations pourraient tre men es pour r pondre aux besoins de ces deux types de public en particulier en ce qui concerne des dispositifs innovants pour les acteurs de la consommation collaborative porteurs d innovation sociale et environnementale Pour identifier ces derniers et am liorer la compr hension de leurs impacts des tudes devraient tre conduites en amont pour objectiver et illustrer les retomb es conomiques sociales et environnementales de la consommation collaborative Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 297 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 298 NOTE DE CADRAGE Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 299 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 300 1 INTRODUCTION La consommation collaborative est un concept mergent en constante volution qui int gre sans cesse de nouvelles dimensions Selon les auteurs et les publications le champ de la consommation collaborative comprend des activit s plus ou moins tendues qui peuvent se recouper avec d autres concepts aux contours galement flous tels que l conomie collaborative ou l conomie d usage La pr sente note de cadrage vise apporter certaines clarifications et d limiter un p rim tre d tude coh rent et fonctionnel pour la mission
587. tentative de d r gulation de l conomie 2 M THODOLOGIE ET P RIM TRE 2 1 Objectifs et d roul de l tude La pr sente tude vise mieux conna tre la r alit actuelle des march s de la consommation collaborative et de leurs acteurs pour identifier des orientations strat giques et op rationnelles permettant la fois de dynamiser la cr ation de nouvelles entreprises innovantes et de soutenir l volution des producteurs et distributeurs existants L tude se d compose en deux lots et quatre volets r alis s sur une dur e totale de huit mois Le premier volet vise caract riser le march de la consommation collaborative de mani re quantitative nombre d acteurs volume de client le taux de p n tration etc et qualitative typologie et positionnement des acteurs pr sents biens et services propos s etc Le deuxi me volet se concentre sur les motivations et attentes de la client le fran aise vis vis de la consommation collaborative et cherche galement identifier les facteurs cl s de succ s des entreprises captant de la valeur et accentuant leurs parts de march Le troisi me volet synth tise les conclusions des volets pr c dents et analyse les perspectives de d veloppement des march s collaboratifs en valuant les cons quences de ces volutions sur les mod les conomiques des diff rents acteurs du march en particulier les producteurs et distributeurs traditionnels
588. ting de Mr Bricolage cette initiative a t lanc e la suite d un travail de r flexion autour du ph nom ne de consommation collaborative Nous avons travaill DT achetez vendez vos outils et discutez entre particuliers sur cette id e de partage en organisant des groupes de Comment a marche consommateurs partout en France Q O Q Dix huit mois plus tard nous sommes i Dialoguez Partagez Paru Eiossniens pr ts largir notre mission de RES ser commer ant Le distributeur a Ri notamment t conseill par une agence de marketing et de Figure 104 Page d accueil du site La d panne communication l agence Publicis Dialog j j 4 Les objectifs annonc s de la d marche sont les suivants Se positionner de mani re avant gardiste vis vis d un ph nom ne de soci t qui prend de l ampleur et gagner une certaine l gitimit 1 La D panne http ladepanne fr 572 Economie collaborative Apr s D cathlon et Go Sport Mr Bricolage lance sa plateforme de location entre particuliers Claire Bouleau Challenges 09 04 2015 53 Mr Bricolage invente La D panne Amelle Nebia E marketing fr 09 04 2015 http www e marketing fr Thematique retail 1001 Breves Mr Bricolage lance aujourd hui son site communautaire La Depanne 253014 htm 54 Mr Bricolage invente La D panne Amelle Nebia E marketing fr 09 04 2015 http www e mar
589. tion collaborative par les Fran ais Figure 82 Motivations possibles la pratique de la consommation collaborative DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 217 Figure 83 Freins possibles la pratique de la consommation collaborative Nomad is TNS Sofres 2014 216 Figure 84 Extrait de la campagne de publicit Never a stranger d Airbnb de mai 2015 219 Figure 85 R partition des 5 profils types de particuliers offreurs et demandeurs collaboratifs Nomad is TNS Sofres 2015 220 Figure 86 Exemple d acteur alternatif ayant fait l objet d une couverture de presse tendue Costockage 227 Figure 87 La galaxie Google dans le collimateur du Parlement europ en 226 Figure SS Tableau des partenariats r alis s par les acteurs de la consommation collaborative avec des compagnies d assurance Nomad is 2015 229 Figure 89 Les start up proposent des garanties autour de deux grands axes profil des utilisateurs et indemnit s pour gagner la CONMANCEUACS UALS OUTS asseoir Moi Nielsen nine nas 230 Figure 90 Matrice des facteurs cl s de d veloppement des march s de la consommation collaborative et identification des trois SECHA OS POSEI NOMMELE SZO TI hE E ET MM IR 243 Figure 91 volution des profils types de consommateurs pour le sc nario Tra
590. tion en g rant la constitution du groupe de consommateurs clients communication relance etc et la relation entre ce groupe et le producteur en prenant en charge le paiement de la commande paiement l avance rembours en cas de non atteinte du seuil d fini par le producteur et en mettant disposition un espace pour la livraison de la production Ce type d action comporte des effets b n fiques pour l ensemble des parties prenantes Pour les producteurs il permet d assurer un d bouch de petits producteurs locaux n ayant pas les infrastructures et capacit s n cessaires pour fournir la grande distribution mais pouvant ainsi r aliser des conomies d chelle sur un bien donn ex commande de 50 tables pour un b niste Pour les consommateurs il permet des particuliers de consommer localement et de b n ficier d un travail artisanal de qualit un co t avantageux gr ce l effet volume de la communaut Ces consommateurs pourraient galement b n ficier des avantages de la grande distribution service apr s vente livraison possibilit d change contre un avoir etc Pour les acteurs conventionnels il permet de b n ficier d un ancrage local de r pondre aux attentes des consommateurs et de proposer des produits de qualit 2 3 Repenser la relation aux marques et la conception des produits La consommation collaborative a des r percussions sur l usage des bien
591. tions leurs besoins se d placer se loger se nourrir etc au sein d une communaut de particuliers sans passer par le march classique les initiatives de ce type sont regroup es au sein de la pr sente tude sous l appellation march alternatif L enjeu consiste notamment tablir un tat des lieux et une cartographie des acteurs de ce march alternatif identifier leurs mod les de fonctionnement et comprendre dans une perspective de long terme dans quelle mesure ces acteurs peuvent se d velopper de mani re p renne Une attention toute particuli re sera port e leurs relations avec les acteurs conomiques conventionnels existants Le deuxi me axe d tude concrene les acteurs des march s conomiques conventionnels autrement dit les entreprises mettant disposition des biens et des services disposition des consommateurs par l interm diaire du march dans une perspective d acquisition individuelle d finitive vente achat ou temporaire location Il s agit de comprendre comment ces acteurs sont impact s par le d veloppement du march alternatif et comment ils r agissent strat gies d adaptation contre offensives etc L tude s int resse particuli rement aux opportunit s de cr ation de valeur associ es la consommation collaborative et aux initiatives lanc es par les acteurs conventionnels permettant aux consommateurs de s appuyer sur une communaut
592. tiques de mobilit collaborative a galement des r percussions aupr s d entreprises conventionnelles n exer ant pas dans l automobile De plus en plus d entreprises grands groupes et PME proposent ainsi des solutions s appuyant sur des plateformes collaboratives pour repenser la mobilit de leurs salari s Livop acteur de la location de voiture entre particuliers d veloppe par exemple une solution de mobilit intelligente et conomique adapt e aux besoins sp cifiques des entreprises et des collectivit s en proposant d quiper les voitures d une flotte avec un boitier lectronique la Livop box qui permet aux diff rents collaborateurs de r server simplement sur une interface d di e une voiture du parc pour un d placement gt Covoiturage et VTC entre particuliers Le covoiturage et les services de VTC entre particuliers peuvent appara tre comme une concurrence pour les acteurs conventionnels de la mobilit mais galement comme une opportunit de diversification d activit et de conqu te de nouvelles cibles En fonction de l approche retenue les op rateurs de transport vont soit faire pression sur les pouvoirs publics pour une meilleure r gulation de la consommation collaborative ex des taxis soit lancer leur propre offre 7 Selon l tude prospective relative aux nouveaux services de mobilit du PIPAME l ge moyen des acheteurs de v hicules neufs est de 53 ans et la majorit des achet
593. tive une nouvelle inconnue pour les assureurs Marie Caroline Carrere 06 02 2015 http wWww news assurances com videos consommation la consommation collaborative une nouvelle inconnue pour les assureurs 016784630 Consommation collaborative covoiturage autopartage Uber tes vous bien assur s Marie Caroline Carrere News assurances com 01 04 2015 http www news assurances com actualites consommation collaborative covoiturage autopartage uber etes vous bien assures 016784958 Consommation collaborative la r gulation en question Les Echos 06 09 2014 http blogs lesechos fr internetactu net consommation collaborative la regulation en question a14966 html Cr ation de la premi re recyclerie par l association Les Ateliers de la Bergerette ADEME http www ademe fr creation premiere recyclerie lassociation ateliers bergerette 60 conomie collaborative Apr s D cathlon et Go Sport Mr Bricolage lance sa plateforme de location entre particuliers Claire Bouleau Challenges 09 04 2015 conomie du partage les limites d une utopie Les chos 20 05 2014 http www lesechos fr 20 05 2014 lesechos fr 0203508632953 economie du partage les limites d une utopie htm Et si on tirait boulets rouges sur l conomie collaborative Alternatives Economiques 13 10 2014 http alternatives economiques fr blogs vidalenc 2014 10 13 et s1 on tirait a boulets rouges sur 1
594. tr s concurrentiel et a vu le nombre de start up quadrupler en deux ans de 2011 2013 Face ce dynamisme certaines sfart up n ont pas surv cu Social appetit lanc en 2013 n est plus actif Le sous segment donne galement lieu des mouvements de concentration d terminants dans l atteinte d une masse critique de consommateurs indispensable la viabilit conomique du secteur Ainsi la soci t Beyond Croissant fond e en 2012 a t elle t rachet e par son concurrent Cookening lanc en 2013 en octobre 2013 Comme l explique la fondatrice de Beyond Croissant Aur lie Daniel Bien s r nous nous attendions ce que la concurrence se manifeste rapidement mais pas aussi vite Les plateformes concurrentes ont sembl pleuvoir l 311 en l espace de trois mois aux quatre coins du monde Mod les conomiques Le secteur de l alimentation collaborative pr sente une grande diversit de mod les et d initiatives Les principaux flux sont cependant marchands ils le sont m me tous pour le segment se restaurer gt S approvisionner Les leaders du segment s approvisionner fonctionnent selon un principe d abonnement forfait ex Amap ou en pr levant une commission sur les transactions effectu es ex LRODO Bien que fonctionnant toutes deux sur un principe d achat hebdomadaire leur mod le est assez dissemblable Les structures d Amap ont peu de frais de fonctionn
595. tre particuliers Le d veloppement de la consommation collaborative pourra donc contribuer maintenir l activit et donc les emplois de certains professionnels gr ce de nouveaux flux d affaires g n r s par des plateformes ad hoc Enfin si le d veloppement de la consommation collaborative cible surtout les march s des consommateurs individuels B to C l tude tend d montrer que les march s professionnels B to B pourraient galement tre amen s se d velopper rapidement par exemple le recours Airbnb ou des solutions de covoiturage dans le cadre de d placements d affaires avec la cl des conomies de fonctionnement substantielles voire des sains de productivit pour les entreprises traditionnelles 1 7 5 Sch ma de synth se Comme le r sume le sch ma ci dessous le parti pris de la pr sente tude consiste souligner que le d veloppement de la consommation collaborative sous tend a priori plus de dynamiques positives pour l emploi que de dynamiques n gatives et de pressions De nombreux acteurs de la consommation collaborative mais aussi de l conomie traditionnelle s accordent sur la n cessaire professionnalisation progressive des services collaboratifs pour viter le risque d une d gradation des exp riences utilisateurs La question centrale porte d s lors sur la capacit des acteurs alternatifs int grer cette professionnalisation et les co ts associ s
596. tre tout d g t inflig au bateau L int r t premier de ce type de plateforme r sidant dans les interactions sociales une grande attention est port e la qualit du service Good Spot par exemple s lectionne les locaux en amont via des rencontres lorsque cela est possible et teste les activit s Le contr le se fait aussi en aval Selon D Rouxel son fondateur Les guides sont r mun r s deux jours plus tard S ils ne tiennent pas leurs engagements ils ne sont pas pay s Pour s curiser ses clients Good Spot a galement mis en place une assurance annulation et une garantie satisfait ou rembours e Services gratuits pour les particuliers D autres plateformes peu nombreuses trois plateformes ont adopt un mod le conomique bas sur la gratuit pour les particuliers TripNco tire ses revenus de la vente de ses modules aux clubs de sport et aux offices de tourisme qui consid rent ces modules comme g n rateurs de flux WWOOF elle a plac le partage au centre de sa logique Les WWOOfFers acceptent ainsi de participer aux travaux agricoles contre le g te et le couvert Degr d internationalisation Hormis les plateformes de location de bateaux les initiatives de d couverte ou de sport collaboratif proviennent souvent d autres pays Par cons quent le degr d internationalisation de ces plateformes est assez important En effet WWOOF est pr sent dans plus de 100 pays Vayable propose des activit
597. trepartie mon taire Figure 89 Les start up proposent des garanties autour de deux grands axes profil des utilisateurs et indemnit s pour gagner la confiance des utilisateurs L ensemble des acteurs interrog s t moigne d un contexte juridique assez opaque qui g n re beaucoup d incertitude chez les clients Les entrepreneurs de start up indiquent renseigner leurs clients sur les r glementations en vigueur s appliquant dans leur domaine d activit Ils tentent g n ralement de parer toute ventualit en menant des op rations de communication et de sensibilisation Ils ne sont cependant bien souvent soumis aucune obligation l gale ZOOM SUR Touscuistots Le site Touscuistots pr paration de plats cuisin s entre Hygi ne alimentaire particuliers incite par exemple ses utilisateurs suivre les conseils pr conis s par la direction g n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes LES CONSEILS DE LA DGCCRF DGCCRE et publie leurs recommandations gt Une partie du pr sent rapport traite sp cifiquement des aspects juridiques de la consommation collaborative Cf Volet 3 partie 3 3 2 Enjeux juridiques de la consommation collaborative li s l information et la protection du particulier 541 Source entretien avec Charles douard Girard GuestToGuest 26 11 2014 Nomad is Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 230
598. treprises seduites par l economie du partage N260447 7 Auteur de What is mine is yours the rise of the collaborative consumption 2011 Auteur de The zero marginal cost society 2014 Fondateur de Consumo Colaborativo en Espagne 10 Cf Volet 2 4 4 Passerelles entre acteurs Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 16 e e A e e 11 les acteurs de la consommation collaborative eux m mes l image de Financement Participatif France Ces diff rents acteurs agissent collectivement pour partager leur exp rience et sensibiliser l opinion publique cette forme alternative de consommation La consommation collaborative attire galement l attention des pouvoirs publics qui cherchent encadrer au mieux son d veloppement en limitant les impacts n gatifs sur le secteur conventionnel Certains secteurs comme l industrie du tourisme ou des transports subissent en effet pleinement la concurrence des plateformes collaboratives En Espagne les plateformes d h bergement touristique causeraient un manque gagner fiscal de 2 5 milliards d euros an du fait du non paiement de la taxe de s jour et g n reraient en parall le des nuisances pour les riverains de Barcelone Les plateformes d autopartage feraient de leur c t d j perdre aux tats am ricains 3 4 de leurs revenus fiscaux annuels du fait de l absence de taxes l achat de v hicules etc Par cons quent c
599. ts qui consiste s changer le m me type de v tements entre particuliers ex robe robe du troc qui consiste changer un type de v tement contre un autre ex robe pantalon 365 Les biblioth ques de v tements se calquent sur le mod le des biblioth ques traditionnelles Elles permettent aux particuliers de louer dans un espace d di des v tements pour un temps plus ou moins long moyennant g n ralement une compensation financi re sous forme d abonnement 366 Les biblioth ques de v tements se calquent sur le mod le des biblioth ques traditionnelles Elles permettent aux particuliers de louer dans un espace d di des v tements pour un temps plus ou moins long moyennant g n ralement une compensation financi re sous forme d abonnement Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 156 e Location de v tements entre particuliers E jelouetout T D e Don de v tements e Troc de v tements Achat de v tements entre particuliers entre particuliers entre particuliers z donnons org Trocparty LeBonCoin E Led D 2 D mc Sans contrepartie Contrepartie r elle Contrepartie mon taire Figure 61l Cartographie des segments de l habillement collaboratif Nomad is 2015 Alors que la part des d penses consacr es l habillement dans le portefeuille des m nages a singuli rement baiss depuis les Trente Glorieuses ne repr sentant p
600. ts d assurance qui permettent de couvrir des risques ne d pendant pas directement du propri taire de la voiture Ainsi Buzzcar est partenaire d Axa Deways et Je loue mon camping car de la MACIF La s lection rigoureuse des locataires plus de 18 ans le permis depuis trois ans v rification de l identit est un gage de s curit suppl mentaire permettant d assurer des liens de confiance entre les membres gt Revente de titres de transport Dans les autres segments de march les notions de communaut et de confiance entre les membres sont moins importantes La revente de titres de transport se fait souvent de main main contre r mun ration imm diate la plateforme ne faisant g n ralement que mettre en relation les particuliers Les exigences et r ticences des membres sont donc largement moins probl matiques pour les plateformes qui n ont pas mettre en place de strat gies pour lever ces m fiances Le Figaro Djump renouvelle le covoiturage citadin octobre 2013 http www lefigaro fr societes 2013 10 19 20005 20131019ARTFIG00238 djump in renouvelle le covoiturage citadin php Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 68 2 1 3 TAT DES LIEUX DE L OFFRE 2 1 3 1 March alternatif Dynamisme de l offre et cartographie des acteurs La mobilit collaborative est l un des secteurs de la consommation collaborative o l offre est la plus compl te avec 35 platefo
601. tte cat gorie d ge ayant adopt le covoiturage de mani re tr s r guli re DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 65 e Concernant la pratique du covoiturage pour des trajets r guliers En tant qu offreur Fa En tant que consommateur Hommes Hommes 18 34 ans 18 34 ans Actifs a Etudiants ch meurs ouvriers CSP cadres professions intellectuelles Revenus du foyer Moins de 3000 euros par mois professions interm diaires a Ouest et Est Ouest 5 personnes dans le foyer Milieu Rural D penses issues de la consommation collaborative sup rieures 50 Pratiquent beaucoup la consommation collaborative principalement en tant qu offreurs Pratiquent le covoiturage de mani re g n rale nt d j partag un taxi et chang leur voiture Utilisent les r seaux sociaux fr quemment Pratiquent beaucoup la consommation collaborative principalement en tant que consommateurs Pratiquent le covoiturage de mani re g n rale Ont d j fait du v lo partage auto partage ont d j partag un taxi et lou une voiture un Y voient une exp rience authentique un mod le particulier diff rent et une mani re de se pr occuper de utilisent les r seaux sociaux fr quemment l environnement to
602. ttps www bondora ee en home Plateforme de pr ts aux particuliers et entreprises 400 http www mycornerbar com Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 192 Mutualisation Ecobole Zikaz Redistibution Sans contrepartie iiri Contrepartie mon taire raalla Figure 78 Cartographie des acteurs du financement collaboratif Nomad is 2015 Unit nombre d utilisateurs gt Dons avec ou sans r compense Le segment de march du don avec ou sans r compense est tr s dynamique en France avec 34 plateformes et quelques uns des acteurs les plus importants au niveau europ en comme KissKissBankBank ou Ulule premi re plateforme de financement participatif europ en en termes de projets financ s et de montants collect s Ce segment est caract ris par une tr s grande h t rog n it des acteurs Il existe en effet des plateformes g n ralistes qui financent tout type de projets et d autres qui se sont sp cialis es dans certains secteurs de l conomie la mode avec I am la mode ou Carnet de mode plateformes qui permettent de soutenir des projets cr atifs propos s par des entrepreneurs de la mode l ducation avec EdukLab plateforme d di e aux tudiants et l enseignement sup rieur la gastronomie avec Foodraising plateforme qui permet de financer des projets gastronomiques 6 Soutenue par le 465 44 4 2 ia ue 46 la culture
603. u projet ZOOM SUR Coab Finaliste de l dition 2012 des Grands Prix de l Innovation de la ville de Paris la start up Coab met en relation et accompagne des particuliers dans le cadre de projets d habitats participatifs Le fonctionnement est simple Tout particulier peut rejoindre la communaut des coabiens en cr ant un profil sur le site internet de la plateforme et en pr cisant ce qu il souhaiterait partager cuisine garde d enfants jardinage etc Une fois qu un groupe de taille critique a t constitu par affinit s les membres se rencontrent r ellement Le projet peut alors entrer dans sa phase op rationnelle Coab apporte un appui pour la co conception architecturale la recherche d un terrain pour accueillir les futurs logements l laboration du montage juridique et financier et la mobilisation de professionnels pour la r alisation des travaux 717 Donn es PAP 78 http www colocation fr 7 Appartager com rach te Colocation fr Le Nouvel Observateur 24 juillet 2012 220 https www weroom com fr 77 Donn es Weroom 2 Habitat participatif un nouvel lan IAU le de France juillet 2013 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 105 En octobre 2014 Coab accompagnait cinq projets en le de France Pour renforcer la visibilit de son offre en d cembre 2013 la SARL a galement organis au sein de la Ruche espace de coworking Paris
604. u niveau local partir d un mod le national les guides pourraient tre d clin s localement en fonction des priorit s des territoires ex lutte contre le gaspillage d sengorgement du trafic et gestion de la mobilit inclusion sociale etc Les plateformes en ligne repr sentent un autre type d outils cl s favorisant l implication des collectivit s territoriales en permettant notamment de rassembler les initiatives de consommation collaborative d un territoire au sein d un portail unique Ce type d initiatives permet d am liorer la visibilit et la lisibilit des offres et favorise la cr ation de passerelles entre acteurs ainsi que le d veloppement de profils pluridisciplinaires de particuliers particuliers actifs sur plusieurs plateformes et secteurs de la consommation collaborative Il est possible d imaginer un processus harmonis de d veloppement de ces plateformes avec des d clinaisons et des adaptations au niveau local Une derni re piste d action consiste cr er un label identifiant et valorisant les collectivit s particuli rement dynamiques dans le domaine de la consommation collaborative dans une perspective ventuelle de dispositifs de jumelages l chelle europ enne voire mondiale Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 294 Axe n 5 Acc l rer la cr ation de passerelles et la valorisation de synergies entre tous types d acteurs Les
605. uctures ou de ressources humaines 2 3 Transition nerg tique et cologique La prise de conscience collective des impacts du r chauffement climatique et de l exploitation des ressources naturelles a soutenu l mergence des acteurs alternatifs car ces derniers ont pour la plupart mis en avant le b n fice cologique de leur offre Ils ont notamment communiqu autour du fait que les mod les de partage don troc location mutualisation permettent d augmenter la dur e d usage des produits chang s ce qui permet en th orie d assurer un m me niveau de service aux consommateurs tout en r duisant la production de biens et par cons quent les pr l vements de ressources et les d chets associ s L Institut du d veloppement durable et des relations internationales IDDRI s est interrog sp cifiquement sur la question du b n fice environnemental de la consommation collaborative par le biais d un rapport d tude Ce dernier tend montrer que les effets de la consommation collaborative ne sont pas toujours b n fiques pour l environnement et qu un bilan pr cis doit tre tabli par exemple l utilisation accrue des quipements peut acc l rer leur usure et n cessiter de les remplacer plus rapidement De plus le troc ou la vente d appareils anciens tels qu un r frig rateur d une quinzaine d ann e dont la performance nerg tique est inf rieure aux mod les actuels favorise le maintien de pr
606. uges le service vant par UberPOP ne r unit pas les conditions du covoiturage qui ont notamment soulign l existence d une tarification pr d finie au kilom tre parcouru et au temps coul avec un prix minimum ce qui ne correspond absolument pas un partage de frais mais s apparente bien au paiement d une course UberPOP a vant en toute connaissance de cause les m rites d une prestation dont les conditions d exercice faisaient qu elle tait d s l origine ill gale au regard de la l gislation fran aise sur le transport routier de particuliers selon le tribunal Pour les juges Uber a d montr son intention manifeste de contourner la l gislation qu il connaissait parfaitement Ce comportement caract rise une parfaite mauvaise foi dissimul e derri re un discours qui se veut progressiste Outre la condamnation le tribunal a galement condamn la soci t diffuser sur son site fran ais un avis rendant compte de sa condamnation et mentionnant notamment le fait que les utilisateurs de l offre incrimin e dans les six villes o l offre est valable risquaient eux m mes des poursuites p nales Remarque L actualit du bras de fer juridique opposant Uber et les pouvoirs publics est pr sent e dans le Volet 3 au sein de la partie 3 2 quit de traitement entre nouveaux entrants et acteurs existants Si le segment des VTC entre particuliers fait l objet d une attention particuli re 1l semble qu
607. uits lectroniques 24 vs 19 Les ruraux pr f rent par ailleurs recourir des biens d occasion 42 vs 34 alors qu l inverse les urbains sont davantage int ress s par des biens neufs 70 vs 64 Pour les transactions de services les ruraux sollicitent aussi davantage de services gratuits 63 vs 53 plus pr cis ment pour les services de jardinage 38 vs 29 alors que les urbains proposent plus souvent des services payants r mun r s et sont plus nombreux solliciter 26 vs 16 et proposer 45 vs31 des cours enseignement et proposer des gardes d enfants entre particuliers 51 vs43 Finalement parmi les ruraux qui ont d j exp riment la consommation collaborative ils sont moins nombreux que les urbains avoir connu une exp rience n gative 23 vs 29 e Profils des consommateurs selon la g n ration tudiants vs retrait s Les tudiants ont une propension plus importante que la moyenne effectuer des achats de biens entre particuliers Ils sont en effet les plus nombreux d clarer acheter au moins une fois par trimestre entre particuliers 42 vs15 notamment pour des transactions de jeux vid o de mat riel informatique et de produits lectroniques Dans leurs changes de services les tudiants ont galement davantage l habitude de proposer ou solliciter des services entre particuliers 83 vs 55 Parmi les services propos s les tudiants so
608. uliers idem pour le secteur s quiper lors d un change ou d une location d outils m nagers gt Cas de restitution endommag e du bien Ex pour le secteur s quiper un particulier offreur pr te loue un outil ou un bien d quipement un particulier b n ficiaire ex perceuse tondeuse gazon machine coudre etc et ce dernier casse ou abime l outil Ex pour le secteur se d placer idem dans le cas d un choc ou d un accident de voiture Ex pour le secteur se loger idem dommages dans un appartement gt En cas de non respect des normes de qualit d hygi ne et de s curit Ex pour le secteur se d placer le contr le technique de la voiture lou e entre particuliers a t mal fait ce qui provoque un probl me accident contr le policier Ex pour le secteur se loger probl me d hygi ne ou de s curit dans un appartement lou par un particulier prises lectriques dangereuses inondation incendie etc Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 283 3 4 Territorialisation de la consommation collaborative et r partition de la valeur cr e 3 4 1 Un fort enjeu de partage de la valeur et de gouvernance des structures de la consommation collaborative Le d veloppement de la consommation collaborative suscite des r flexions et des interrogations de plus en plus pouss es de la part de la
609. uliers avec contrepartie mon taire vente 46 location 5 ou non mon taire pr t 15 don 26 les transactions de services entre particuliers proposition de services 42 et le covoiturage pour des trajets r guliers 15 ou ponctuels 16 sont encore les pratiques collaboratives les plus repr sent es Enfin dans ce sc nario une majorit d offreurs consid rent toujours la consommation collaborative comme un moyen part enti re de g n rer des revenus suppl mentaires la moiti des offreurs r alisent entre 10 et 20 de leurs revenus mensuels gr ce ce secteur alors que seuls 14 d entre eux ne r alisent aucun revenu compl mentaire gr ce la consommation collaborative alors que Il est galement int ressant de noter une l g re augmentation 1 point des offreurs r alisant entre 30 et 40 de leurs revenus mensuels gr ce la consommation collaborative Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 252 Part des revenus r alis s gr ce la Sc nario Synergies consommation Rappel r sultats R sultats projet s volutions collaborative enqu te point de en des revenus mensuels totaux En tant qu offreur que repr sentent aujourd hui les gains issus de vos pratiques de consommation Figure 97 Part des revenus r alis s par les consommateurs offreurs gr ce la consommation collaborative pour le sc nario Synergies Noma
610. un v ritable besoin La taille potentielle du march selon les dires de M Menegaux ce facteur est tr s difficile mesurer car bien souvent le march n existe pas encore Le business model la plupart des business models fonctionnent selon le principe d une commission la transaction commission assez faible pour favoriser l attractivit du site et g n rer du trafic Les plateformes sont donc dans l obligation augmenter leurs volumes pour faire voluer leur mod le ce qui cr e des situations de monopoles probl me de structuration du march Les l ments critiques que prennent alors en compte les investisseurs sont la strat gie de la start up pour atteindre la masse critique n cessaire d une part et la liquidit du march facilit r aliser des transactions et taux de succ s sur la plateforme entre offre et demande d autre part En raison des sp cificit s de ce mod le et de la jeunesse du secteur aucune plateforme ne revendiquait tre parvenue l quilibre en mars 2015 Comme l explique Laure Wagner porte parole de Blablacar tre rentable n est pas notre priorit pour 2 2 2 543 l instant Nous voulons d abord d velopper notre communaut d sormais mondiale La capacit des acteurs g n rer des revenus suffisants sera prouv e dans les mois venir en prenant en compte les importants mouvements de concentration qui s exercent actuellement Un point d
611. une optique de d sinterm diation et de circuit court Diff rents dispositifs peuvent tre envisag s cet gard comme le fait de prolonger les initiatives locales d velopp es par les grandes enseignes ex rayon produit de nos r gions dans la grande distribution en faisant contribuer les consommateurs au choix des producteurs ex syst me de concours en ligne visant lire un producteur local pour l approvisionnement du magasin Les producteurs locaux pourraient galement tre sollicit s par les grandes enseignes pour venir pr senter r guli rement leurs produits en magasin cr ant ainsi des moments de rencontre et d change 2 2 3 3 L achat group de clients aupr s de fournisseurs locaux selon un syst me de seuil Les grandes enseignes et notamment les distributeurs pourraient lancer des actions d achat group aupr s de producteurs locaux mobilier produits alimentaires etc avec des syst mes de d clanchement de la commande partir de seuils sur le mod le de La Ruche qui dit Oui Les acteurs conventionnels pourraient ainsi recenser l ensemble des producteurs implant s sur le territoire du magasin et proposer r guli rement sur internet ou en magasin des offres limit es ex commande de 50 tables en bois afin de permettre des particuliers d acc der des produits de qualit en limitant les interm diaires Les acteurs conventionnels pourraient faciliter la transac
612. upe la plus grande communaut fran aise des amoureux du fait main Parmi eux des amateurs des artisans des artistes des consommateurs responsables Le vendeur cr e sa boutique et met en ligne ses produits l acheteur peut alors passer commande et recevoir son colis envoy par le vendeur lui m me Au del de la vocation e commerce du site son ambition est de revaloriser le savoir faire fran ais au travers d v nements discussions d bats et d fis cr atif Source http www alittlemarket com communaute 7 Cf Volet 3 3 4 1 Un fort enjeu de partage de la valeur et de gouvernance des structures de la consommation collaborative Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative STE entreprises de l conomie traditionnelle condition qu elles se donnent les moyens de d velopper des offres adapt es Les entretiens men s dans le cadre de l tude font ressortir 1 mergence progressive de bouquets de services sp cialement con us pour les acteurs de la consommation collaborative Un autre effet induit par le lancement de nouvelles offres de consommation collaborative est la meilleure synchronisation fluidification de l offre et la demande qui peut permettre d augmenter les volumes de ventes de certains march s titre d illustration un restaurateur pourra voir le nombre de ses commandes augmenter gr ce l mergence d un service de livraison de plats domicilie assur en
613. ur d activit r pondant au besoin de se nourrir comporte deux segments principaux s approvisionner et se restaurer e S approvisionner Le segment s approvisionner recouvre en mati re de consommation collaborative l ensemble des initiatives visant mettre des particuliers en relation pour s changer des produits alimentaires ou pour se regrouper afin d acheter leurs produits directement au producteur en limitant les interm diaires Le segment s approvisionner compte quatre sous segments que l on peut distinguer en fonction du type de contrepartie pr sidant aux transactions Sans contrepartie le premier sous segment concerne les pratiques de don de surplus alimentaires entre particuliers Ces dons peuvent prendre la forme de productions agricoles ex Les p tits fruits solidaires ou de produits alimentaires finis ex Partagetonfrigo 9 Contrepartie r elle le deuxi me sous segment consiste partager des parcelles cultivables entre particuliers On regroupe dans ce sous segment les jardins collectifs jardins familiaux jardins d insertion jardins partag s mais galement les pratiques dans lesquelles un particulier propose un autre particulier de cr er ou d entretenir son potager en change d une partie de la production ex Pr tersonjardin Un focus plus important est consacr ce dernier type de pratiques en raison de son expansion r cen
614. urances Au niveau des territoires le r seau des collectivit s pour l habitat participatif a t cr en 2010 Il r unit les communes intercommunalit s d partements etc accueillant des d marches d habitat participatif sur leur territoire et ou d sirant mutualiser leurs exp riences Les collectivit s membres incluent Angers Bordeaux Grenoble Strasbourg Paris la r gion Rh ne Alpes ou encore la r gion Provence Alpes C te d Azur 2 3 4 2 Par les r seaux collaboratifs Au del de partenariats sp cifiques entre certains de leurs acteurs les secteurs du coh bergement et de la colocation de particulier particulier s av rent tr s peu structur s en France Regroupant un ensemble de b n voles proposant aux voyageurs une visite de leur lieu de domiciliation le r seau international des Greeters constitue une exception Le r seau poss de des antennes nationales mais galement territoriales L antenne fran aise regroupe ainsi une trentaine de structures partout en France Le secteur de l habitat participatif est l inverse bien plus organis Depuis 2006 Habicoop premi re association de promotion de l habitat participatif au niveau national organise annuellement un temps d changes entre les d fenseurs du mod le de la coop rative d habitants et ceux du mod le de l autopromotion L association Habicoop cr e en 2005 soutient elle m me le premier mod le quand le second est p
615. urop enne 44 Misterbnb est une plateforme de location de logements entre particuliers qui cible sp cifiquement la client le homosexuelle https www misterbnb com fr Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 44 ZOOM SUR La strat gie de diversification d E loue Dans le secteur s quiper E loue plateforme de location de biens entre particuliers affiche une v ritable strat gie de diversification en s attaquant en moins d un an cinq nouveaux segments de march E loue a ainsi rachet S journing plateforme de location d appartements meubl s entre particuliers en novembre 2014 Mamanlou site d annonces sp cialis dans le domaine de la pu riculture en f vrier 2015 ContactNgo site de location de camping car entre particuliers et aupr s de professionnels en avril 2015 pour un montant de 3 5 millions d euros Au del de sa strat gie active de croissance externe E loue diversifie galement ses projets de cr ation interne dans le domaine du sport en cr ant Go Sport Location avec le distributeur sp cialis ainsi que dans l autopartage en lan ant Autovoisin fr avec le groupe Entreprendre Avec 20 de commission sur chaque location d outils de bricolage de consoles de jeux d appareils photo etc l entreprise revendique cinq millions d euros de chiffre d affaires en 2014 ZOOM SUR Les mouvements de concentration dans le secteur se d placer
616. urs comme AlloResto tout comme les services de livraison 134 Etude 2014 port e par Costockage et Escal Consulting qui pratique le costockage 135 Nomad is et TNS Sofres Enqu te pour le compte de la DGE 2014 56 tude La Poste 2013 7 La Poste 138 Les dimensions minimales du colis sont 22 cm de longueur 15 cm de largeur et 1cm de hauteur La somme des dimensions maximales du colis ne doit pas d passer les 150 cm dont une longueur max de 100 cm 13 Xerfi les grandes surfaces alimentaires 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 82 internes certaines cha nes de restaurant SushiShop par exemple proposent aux particuliers de commander des plats aux restaurateurs proximit de chez eux et de se faire livrer domicile ce jour tr s peu de plateformes collaboratives se sont implant es dans ce sous segment hormis Cocourses qui n op re pour l instant qu Rennes mais qui propose une offre r pondant aux manques des acteurs conventionnels La plateforme n exige aucun frais suppl mentaire pour des livraisons domicile alors que les enseignes de grande distribution qui proposent le service de livraison domicile d finissent le tarif de la livraison en fonction du volume achet Ooshop service de livraison de Carrefour fixe un tarif suppl mentaire de 9 95 euros pour un montant des courses compris entre 60 et 120 euros de 1 95 euros pour un montant comp
617. ustries culturelles et cr atives mars 2012 Le d veloppement industriel futur de la robotique personnelle et de service en France avril 2012 Enjeux et perspectives des industries agroalimentaires face la volatilit du prix des mati res premi res octobre 2012 Potentiel et perspectives de d veloppement des plates formes d changes interentreprises janvier 2013 tude sur la location de biens et services innovants nouvelles offres nouveaux op rateurs nouveaux mod les conomiques janvier 2013 Enjeux conomiques des m taux strat giques pour les fili res automobiles et a ronautiques mars 2013 Cha nes logistiques multimodales dans l conomie verte mars 2013 volutions technologiques mutations des services postaux et d veloppement de services du futur juillet 2013 Imagerie m dicale du futur octobre 2013 Relocalisations d activit s industrielles en France d cembre 2013 Benchmark europ en sur les plateformes chimiques quels sont les leviers pour am liorer la comp titivit des plateformes fran aises septembre 2014 Les innovations technologiques leviers de r duction du gaspillage dans le secteur agroalimentaire enjeux pour les consommateurs et pour les entreprises novembre 2014 Mutations conomiques du secteur de l industrie des m taux non ferreux mars 2015 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 333 Cr dits photographiques Couve
618. ut en ayant un revenu suppl mentaire E a Y voient une mani re de changer le syst me d agir face la crise conomique le partage la convivialit et un meilleur syst me de consommation Figure 21 Profil type des individus pratiquant le covoiturage pour des trajets r guliers DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais novembre 2014 Les particuliers offreurs sont pour la majorit des hommes g s de 18 34 ans appartenant la cat gorie socioprofessionnelle des cadres sup rieurs CSP et vivant en milieu rural Ces particuliers ont tendance utiliser les r seaux sociaux tr s fr quemment et pratiquer la consommation collaborative tr s r guli rement en tant qu offreur En termes de compl mentarit des pratiques ils d clarent avoir d j partag un taxi et chang leur voiture La consommation collaborative repr sente une exp rience authentique un mod le diff rent et une mani re de se pr occuper de l environnement tout en g n rant un revenu suppl mentaire e Concernant la pratique du covoiturage pour des trajets occasionnels En tant qu offreur Fr Hommes 25 34 ans Actifs CSP Revenus du foyer 3000 euros et plus par mois Ouest Urbain 20 000 100 000 habitants Pratiquent beaucoup la consommation collaborative principalement en tant qu offreurs Pratiquent le covoiturage de
619. uveau venu sur le march du covoiturage Le Point 26 06 2014 http www lepoint fr economie dreever nouveau venu sur le marche du covoiturage 26 06 2014 1840723 _28 php En plein boom le covoiturage surfe sur la crise Le Figaro 07 08 2012 http www lefigaro fr actualite france 2012 08 06 01016 20120806ARTFI1G00403 en plein boom le covoiturage surfe sur la crise ph Infographie automobile les usages mergents CCM Benchmark 18 07 2013 http www ccmbenchmark com institut blog infographie automobile usages emergents La SNCF rach te une entreprise de covoiturage Le Monde 09 2013 http www lemonde fr economie article 201 3 09 09 la sncf rachete une entreprise de covoiturage _ 3473651 _3234 html La Zooz The Decentralized Crypto Alternative to Uber Nathan Schneider Shareable 26 01 2015 http www shareable net blog lazooz the decentralized crypto alternative to uber Le groupe E loue lance la location de recharge de bornes lectriques Assurbanque20 fr 26 05 15 http www assurbanque20 fr 2015 05 26950 le croupe e loue lance la location de recharge de bornes electriques Les chiffres cl s de Kelbillet com Kelbillet com 02 05 2013 http www kelbillet com blog site infographie les chiffres cles de kelbillet com Pourquoi Uber d range t 1l autant Le Monde 21 08 2014 http www lemonde fr economie article 2014 08 21 pourquoi uber derange t 1l autant_4473730
620. v 185 400 via des sites d investissement au capital au premier semestre 2014 pour des tickets de 2 000 en moyenne par contributeur Sur les sites de dons les volumes r colt s par projet se situent en moyenne entre 2 400 et 3 400 pour des dons moyens compris entre 60 et 50 Nature des projets soutenus Au fur et mesure que le financement participatif entre dans les m urs le prisme des projets financ s s largit galement Selon Arnaud Burgot directeur g n ral d Ulule si la plupart des projets soutenus partagent un caract re innovant solidaire ou cr atif et sont propos s par des ind pendants au fil des ann es le financement participatif a s duit des organisations plus importantes et s est sp cialis dans certains secteurs de l conomie et de la soci t Ainsi parmi les derniers projets lanc s sur Ulule figure un plan de reprise de Nice Matin par ses salari s De m me des institutions publiques se mettent galement au financement participatif en 2012 le Panth on et le Mont Saint Michel se sont associ s MyMajorCompany pour financer une partie de 450 leur r novation 2 9 2 2 Typologie des consommateurs Profils types et segmentation Depuis l mergence du financement participatif en France en 2008 un million de particuliers ont cofinanc un projet via une plateforme participative La plupart de ces financeurs ont moins de 50 ans une typologie _ 452
621. ve 183 Les plateformes sp cialis es dans les dons appel s aussi pr sents d usage Le particulier est en g n ral remerci de son soutien financier par une contrepartie qui diff re en fonction de la somme investie et de la nature du projet soutenu Le don peut ainsi tre consid r comme l achat anticip d un bien ou service Par exemple la plateforme Crowdbooks permet de financer les bestsellers de demain En change d une participation le particulier re oit un exemplaire de l ouvrage Les plateformes sp cialis es dans les pr ts de particulier particulier Depuis l ordonnance du 30 mai 2014 qui supprime le monopole bancaire sur les pr ts r mun r s ces pr ts peuvent inclure le remboursement d int r ts Les plateformes de pr ts aux entreprises sont les plus utilis es En dehors des motivations financi res ces plateformes peuvent galement r pondre une demande des particuliers et d entreprises de contribuer la revitalisation d un territoire particulier Les plateformes sp cialis es dans les investissements au capital de start up La r mun ration du particulier s effectue alors sur la perception de dividendes ou sur la plus value r alis e lors de la cession de titres Pr t Echange Location c Pr ts avec ou sans t int r ts Babyloan m E Don Troc Achat Vente 5 Dons avec ou sans SRE 5 contreparties Kiss Kiss capital Happy Capital Li E
622. vention des pouvoirs publics encore peu d velopp e La consommation collaborative est un march r cent en pleine volution Les actions des pouvoirs publics pour encourager et encadrer le d veloppement des diff rents secteurs sont assez h t rog nes et troitement corr l es avec le degr de maturit des secteurs d activit Seuls cinq secteurs ont fait l objet d une prise de position du gouvernement dont deux de mani re indirecte La majorit des actions entreprises qui concernent des aspects aussi bien r glementaires communicationnels ou organisationnels ont t r alis es dans le courant de l ann e 2014 Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative _ 59 A o se R gulation Communication tudes Q Organisation Structuration sf SJB 4 2014 2014 2 Transporter 1 Se d placer stocker des objets 3 Se loger N 4A T e o 6 S quiper 7 S habiller 8 Se faire aider Figure 18 Types d actions mises en uvre par les pouvoirs publics dans les diff rents secteurs d activit Nomad is 2014 Les trois secteurs principalement concern s sont les secteurs se d placer se loger et se financer Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 60 2 ANALYSE PAR SECTEUR D ACTIVIT 2 1 Se d placer 2 1 1 INTRODUCTION Les enjeux environnementaux de r duction des missions de gaz effet de se
623. web offreurs de pratiques collaboratives notamment pour des pratiques de d placement co voiturage _ Pratiquent le partage de parcelles cultivables location voiture auto partage v lo partage et l change et la location de voitures et d autres de logement change de maison h bergement pratiques collaboratives dans des domaines tr s gratuit mais aussi pour des pratiques li es vanes l alimentation achat de produits frais de mani re Ont un engagement b n vole collaborative type AMAP Font fr quemment des achats dans des magasins Ach tent souvent des produits services sur bio des boutiques d occasion et des brocantes Internet ont l habitude d valuer des marques des produits des services et d changer avec d autres E Motiv s par leur envie de changer le syst me et de vivre des exp riences authentiques ils y volent aussi un avantage pratique trouver des consommateurs sur des plateformes en ligne Y voient un syst me alternatif en phase avec leur solutions adapt es leurs besoins Ils ont des envie de changement mais aussi un circuit d achat attentes sp cifiques d veloppement du service pratique et efficace apr s vente et cr ation de nouvelles offres par les entreprises Figure 36 Profil type des individus pratiquant la colocation ou l habitat participatif DGE PICOM Nomad is TNS Sofres Consommation collaborative perceptions motivations et pratiques des Fran ais
624. ype de facteurs est plut t li aux strat gies et actions des acteurs de l offre acteurs alternatifs et conventionnels 4 1 Attraction et conversion des prospects pour l atteinte d une taille critique L ensemble des acteurs interrog s fait part de la n cessit d atteindre une masse critique d utilisateurs pour assurer la viabilit de leur mod le autrement dit que le nombre de participants aux changes soit suffisamment grand pour satisfaire les besoins des consommateurs en termes de choix et d accessibilit L atteinte de cette masse critique est d terminante dans des march s qui tendent favoriser les mouvements de concentration et de monopolisation ph nom ne aussi appel winner takes it all particuli rement pr sent dans l conomie num rique avec la domination de quelques poids lourds sur diff rents segments Google pour les moteurs de recherche Twitter ou Facebook pour les r seaux sociaux Expedia ou Booking dans les voyages etc Les acteurs de la consommation collaborative cherchent donc atteindre cette masse critique le plus rapidement possible pour b n ficier des effets vertueux notamment d crits par Antonin L onard cofondateur du collectif OuiShare la croissance de la demande c t utilisateurs rend les plateformes plus attractives aux yeux des potentiels offreurs qui faisant augmenter l offre rendent en retour les services plus pratiques pour les demandeurs L atteinte
625. zentrevous com plateforme de transport de colis entre particulier qui a adopt le mod le du covoiturage ST https www mymajorcompany com expediezentrevous colis entre particuliers Pipame Enjeux et perspectives de la consommation collaborative 89 ZOOM SUR Cocourses Cocourse est une plateforme de livraison participative lanc e en 2013 par Yoann Lesouef Cocourse est pour l instant uniquement active dans l agglom ration de Rennes Cette plateforme s est sp cialis e dans la livraison de plats command s dans les restaurants entre particuliers Son activit englobe galement la livraison de COCO u rse f courses faites dans les commerces de proximit En contrepartie les particuliers qui livrent les plats ou les courses re oivent une remise sur leurs propres commandes Cocourse travaille galement avec d autres plateformes collaboratives comme la Ruche qui dit Oui dont elle livre les paniers aux membres de la Ruche ne pouvant se d placer Mod les conomiques gt Stockage entre particuliers Les plateformes de stockage fonctionnent toutes selon le m me mod le conomique Elles pr l vent une commission sur le paiement de la location de l espace Ainsi Costockage pr l ve un montant compris entre 15 et 22 5 en fonction de la dur e du volume et du type de transaction Jestocke de 10 20 du montant total de la location Concernant le prix de la location d espaces les propri tair

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