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La mise en oeuvre de l`Aide extérieure de la Commission européenne

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1. a 2 S 5 D cisions 28 7 aalis 172 Gestion par autres DG 7061 gt 173 Ventilation par pays de l aide au d veloppement financ e par le budget g n ral de la Commission et par le Fonds europ en de d veloppe ment FED en 2000 en millions Aide publique au d veloppement APD 04 TBosnie Herz govine 0 14935 2029 _ 12888 _ 2 440069 290 o 05 Mac doine 86m 284 50 600 4 60 144 Mowe 060 56 54 008 ool Soes 20 BA 02 0 54 34338 57004 oal Yougoslavie R p f d 780 504 sa sae 35354 Etats de ex Yougoslavie non pr cis s 980 50 55 3050 d 58 montants non allou s sse _ 380 A Nord du Sahara total 37124 19608 ad 16 lasie 0 1737 157 1424 159 lEs 0 84 5 18 904022402 4 os Tmiss 204 ou 2984 oal EE EE Sud du Sahara total 1 2847 261386 108770 23090 6 3557 1387 45 45 5 Bumi 1 6 80
2. _ os a e a a Vesna 140 67 0 TAm rique du Sud non allou s 40 2 40 2 24 2 Am rique non pr cis s 84 24 Moyen Orient tota 24600 98 12142441444 24 2 4804 14 4 72 4 sous administration palesti Arabie saoudite saoudite y n 198 14 o TMoyen Orient non allou s 9 0170 990 84000400056 Asiem ridionale et centrale total 43967 54 2 99 684 525 Afnani 0 sef 80 famme 0 0 ET 4002 Azean 2536 56 40 Bangen 498 10400 26 Bnw 24240 0590424 E Sse 00506 8 040 05 a 5012 2300 540 759 Kazakhstan 00900 5 09 024002 R p Kismis 4 4 Mavs 22240 0024 Myanmar Biman 00 600023 594000400000 2 Sirana 664 38 561 120 080 126 Tommen __ 1000 e 4 Asie m ridionale et centrale monato 900 sof _ _ 95 405 Extr me Orient total 19774 21849 180490 asad 3 Came 64 500 850 80 590 2 14 05 Timoro 1 3628
3. COMMISSION EUROP ENNE Office de coop ration EuropeAid DOCUMENT DE TRAVAIL La mise en uvre de l Aide ext rieure de la Commission europ enne Situation au janvier 2001 LA MISE EN UVRE DE L AIDE EXTERIEURE DE LA COMMISSION EUROPEENNE SITUATION AU 1er JANVIER 2001 TABLE DES MATIERES Avant propos du Comit de direction de l Office de coop ration EuropeAid Introduction de Giorgio Bonacci Directeur g n ral de l Office de coop ration EuropeAid Une nouvelle politique une nouvelle structure pour la gestion de l aide ext rieure 1 Une nouvelle strat gie pour r duire la pauvret 2 Am liorer la gestion de l aide ext rieure I Droits de l Homme Environnement et autres questions th matiques 1 Initiative europ enne pour la D mocratie et les Droits de l Homme 2 Partenariat avec les ONG 3 Femmes galit des chances 4 De l aide alimentaire la s curit alimentaire 5 Sida et d mographie 6 Drogues 7 R fugi s et R habilitation 8 Environnement et For ts Sud est de l Europe les Balkans Partenaires d Europe orientale et d Asie centrale V_ M diterran e du Sud Proche et Moyen Orient VI Afrique Cara bes Pacifique 17 18 24 28 30 38 41 44 47 50 61 74 96 1 L Accord de Cotonou 2 Secteurs strat giques cl s Asie VII Am rique latine IX Tableaux financiers X ANNEXES 1 Activit s d
4. 40 0 Ouganda 44 98 455 0 0 Zambie 1 04 12 SE Sud du Sahara honallou s _ 440 _ 1738 amp amp _ Am rique total 527 _ 5214 54 NE 0 4 24 4 SE Batas 11 2 2 4 2 ME d Jow a 2680 0200 4 Dominique o 868 8 56 RO 4 R publique dominicaine 5 020 0 swa 99 54 50 _ 109 ow Grenade 0040 04 0 22084 _ 586 ondes o 15914 113 7 Meie 44 09 a 084 022 0 1 4640 _ 16 1240 4 4 4 2 40 18 40 6004 H 4 4 2 tV Genies 990 0 _ 40002 a indes occidentales onzllou s Am rique centrale et du Nord non 88 62 1 allou s 175 Am rique du Sud 2f 14367 aa 1 4 244 1 a 54 55 fome 1 4 108 700 650 eos 7 56 640 590 0 15 Guyane 6 24 0 s 1
5. 2000 ce qui qui vaut environ 10 du volume total de l APD dans le monde C est pourquoi la Commission a lanc en mai 2000 une r forme radicale de son aide ext rieure Cette initiative vise notamment concentrer l aide au d veloppement sur un nombre limit de secteurs prioritaires avec pour objectifs principaux la r duction de la pauvret dans les pays en d veloppement du monde entier et l am lioration de l int gration des pays partenai res dans l conomie mondiale Dans le m me temps la Commission s est lanc e dans un am bitieux programme de mesures destin es am liorer de mani re significative la qualit et le respect du d lai d ex cution des projets tout en assurant une gestion financi re optimale Cette r forme constitue l un des volets importants de la r forme administrative en cours l chelle de la Commission La r alisation compl te de ce programme prendra du temps Aussi l ann e 2000 a t elle t une ann e de d marrage et de transition N anmoins les premiers r sultats en termes de con centration sur les th mes prioritaires ainsi que de rationalisation et d harmonisation des appro ches et proc dures taient d j visibles en 2000 C est galement au cours de cette ann e que la mise en uvre des programmes financ s par le budget de la CE s est acc l r e par rapport aux quatre derni res ann es En fait ce premier Rapport annuel est l image de la r forme elle m
6. dela mise en uvre effective des actions en cours e l att nuation ou de la r duction de la pauvret e des mesures de d veloppement durable et e des r sultats obtenus en termes de politique macro conomique et sectorielle Des Strat gies de coop ration r gionale SCR seront galement tablies l intention des prin cipales r gions avec lesquelles travaille l UE elles feront l objet de r visions p riodiques Pour les SCR toutefois l attribution des dotations sera d cid e sur base des progr s r ellement ac complis et des perspectives d approfondissement de la coop ration et de l int gration r giona les 1 5 Rationalisation des instruments financiers L accord de Cotonou pr voit le regroupement et la rationalisation des instruments financiers dans le but d viter les doubles emplois Sous les accords pr c dents le Fonds europ en de d veloppement FED qui est ind pendant du budget de la CE se composait de plusieurs instruments utilisant chacun des proc dures et des m thodes de programmation diff rentes avec pour r sultat l incoh rence de l aide communautaire le manque de flexibilit de la pro grammation par pays et l absence de point de dialogue unique entre la Commission et le pays partenaire concern Avec l accord de Cotonou toutes les ressources du FED sont achemin es via deux instru ments financiers le FED et la Facilit d investissement laquelle est g r e par la Banque
7. t la n gociation d un accord de Stabilisation et d Association lequel t paraph en novembre 2000 C est galement cette ann e l qu un r gime commercial asym trique a t approuv Le renforcement des relations entre l UE et l ARYM t con sacr par la transformation du Bureau du R sident en D l gation permanente ECHO allou 5 36 millions au pays lequel subit toujours les s quelles de la crise du Koso vo En 2000 l aide l ARYM visait prioritairement la rapprocher des crit res et principes en vigueur dans l UE et l assister dans le cadre du processus de Stabilisation et d Association Le renforcement des institutions gouvernementales et l am lioration des infrastructures sont les deux volets majeurs d une aide qui permettra l ancienne R publique yougoslave de Ma c doine de tirer parti de l accord de Stabilisation et d Association et de se conformer aux obli gations qui en d coulent Le programme national de 16 2 millions a vis la r forme du secteur financier l adaptation de la l gislation la justice les affaires int rieures la gestion int gr e des fronti res l ducation et le soutien au traitement de donn es d mographiques ou r sultant du recensement agricole Une somme de 1 million repr sentant la premi re tranche de la contribution de la Commis sion a t accord e la construction de l Universit de l Europe du Sud est Tetovo Pre mi re un
8. 5628 042 0 2902 0 156 200 69 176 Jes 4 7 d og __ o 0 24 2 Mooie 56 40 44 18 093 Phitippins 20090 95 260 0 ET 4 Emme Orienton 1 1900 4 190 26 d a 2 04 2 0 1 4 H 14 414 44 1 0 Danse 0 02 24 2 24 2 124444 14 BR 1 1 4 929 24 2 4 94 24 H Vaman 0 010 656 0 d oaf 04 4 H LOc anie non alou 44 00 24 H Aidemultilat rae _ 54052 1 4 4 2 DR SR Pays en d veloppement plus avanc s 090 0 0400404 09 pre TRE NT Chine Taipei aan 02404 o 10 18 4 9 De CEE Te 2 2 20 4 Potym sie fran aise o _ 97 4 2 PE PE PE PRE _ H Long Kong Chine d A d Tines o o TE RE 0410041 04102404402 177 a i i 41444 14 LL es Vierge GB 1214 414
9. Pays ligibles aux financements MEDA Coop ration bilat rale Alg rie Egypte Liban Jordanie Maroc Syrie Tunisie Turquie Auto rit palestinienne Fonds r gionaux activit s culturelles seulement Isra l Chypre et Malte restriction justifi e par l importance du PNB par habitant Autres lignes budg taires en 2000 processus de paix d mocratie r fugi s palesti niens etc Engagements 122 8 millions Paiements 141 7 millions Total des engagements en 2000 1 002 millard Total des paiements en 2000 472 2 millions y compris allocation globale et assistance technique 2 Objectifs cl s Les trois objectifs initiaux du partenariat euro m diterran en tels que d finis lors de la conf rence de Barcelone en 1995 sont les suivants 1 la cr ation d une zone commune euro m diterran enne de paix et de stabilit reposant sur les principes fondamentaux que sont les droits de l Homme et la d mocratie 2 la cr ation d un espace de prosp rit partag e r sultat de l instauration progressive d un espace de libre change entre l UE et ses partenaires m diterran ens d une part et entre 82 ces partenaires eux m mes d autre part ce processus tant accompagn d un soutien fi nancier communautaire substantiel destin favoriser la transition conomique et sociale 3 le d veloppement des ressources humaines la promotion d une meilleure compr hensio
10. ce projet s l ve 676 000 lt e La cr ation d un centre de recherche et de formation sur les tests ADN m dico l gaux susceptibles d innocenter dans certains cas d ventuels condamn s notamment ceux qui attendent leur ex cution dans les prisons du pays est une initiative de l Universit des Philippines Un montant de 305 600 lt est venu appuyer cette action 1 4 Les actions r gion par r gion De pays pays de continent continent les actions soutenues par l UE luttent contre des ca rences trop souvent semblables absence de d mocratie n gation des droits fondamentaux dont bien souvent les femmes les enfants et les minorit s sont les premi res victimes sence de libert de la presse ou de libert totale Toutefois de r gion r gion selon le con texte historique et culturel ou l actualit la plus br lante des urgences se d gagent Et les pro jets qui s y consacrent b n ficient pour une large part de l appui de l Union Les actions les plus significatives r alis es dans les diff rentes r gions sont reprises dans les chapitres consacr s chaque r gion 1 5 Perspectives En mai 2000 la Commission a adopt une communication o sont r pertori s trois domaines o elle peut jouer un r le plus efficace dans la poursuite des objectifs de l Union europ enne concernant les droits de l Homme et la d mocratisation e encourager la coh rence entre les politiques de l UE et
11. Jeunesse Dot son d marrage en 1998 de 9 7 millions le programme d action Euromed pour la jeu nesse est pr sent totalement op rationnel Son importance a t soulign e dans la D clara tion de Marseille sur la jeunesse publi e l occasion du Forum civil de novembre 2000 Le programme vise principalement am liorer la compr hension et le rapprochement mutuels des jeunes du pourtour m diterran en en promouvant le respect et la tol rance ainsi que le diab gue entre les diverses cultures Plus de 150 projets allant de l change de jeunes au b n volat et aux mesures de soutien ont t financ s au cours de la p riode 1999 2000 est donc ur gent d entamer les pr paratifs en vue d un second programme Projets de paix au Moyen Orient En 2000 la Commission est parvenue lancer un nouveau collectif de projets visant cons truire la paix au Moyen Orient dont le but est de promouvoir une approche int gr e des pro bl mes communs l ensemble de la r gion Ces projets sont galement utilis s pour d montrer la possibilit d une coop ration isra lo arabe concr te La r alisation de ces projets de paix a volu de mani re satisfaisante Les actions les plus marquantes ont concern des am liorations apport es au secteur de l eau la coop ration r gionale dans le secteur v t rinaire et la r alisation d une tude sur l int gration conomique r gionale dans les pays du Mashrek Il fa
12. TOTAL Alg rie Irak Moyen Orient Sahara occidental Y men 12 Conclusion un bilan positif malgr les difficult s structurelles Le processus de Barcelone peut se pr valoir de plusieurs r ussites notables m me si les cinq ann es coul es n ont pas suffi lui permettre de tenir toutes ses promesses Les attentes qu il avait suscit es l origine taient d autant plus grandes qu elles taient soutenues par les pers pectives d accord prometteuses que le processus de paix au Moyen Orient semblait devoir offrir vers le milieu des ann es 90 Peut tre taient elles trop ambitieuses La situation de crise au Moyen Orient a s rieusement compromis le processus de paix et a eu des r percussions n gatives d terminantes sur la coop ration r gionale dans son ensemble au point de jeter le doute sur la d termination politique des deux parties atteindre les objectifs qu elles s taient fix s en 1995 100 Sur le plan des r ussites obtenues en d pit d al as politiques non n gligeables l Union pu engager et formaliser un dialogue permanent entre ses 27 partenaires Aujourd hui l approche multilat rale s est d velopp e au point de prendre le pas sur le bilat ralisme traditionnel Tous les Etats membres de l UE reconnaissent l importance strat gique de ses voisins m ridionaux Aussi des moyens financiers importants ont ils t engag s dans la r gion m diterran enne et les premiers r sultats encoura
13. inscrit la promotion et le respect parmi ses objectifs fondamen taux Tr s concr tement au del des programmes d aide ext rieure de la Communaut et des ressources du Fonds eu rop en de D veloppement l Initiative europ enne pour la D mocratie et les droits de l Homme IEDDH offre l Union un cadre juridique et des ressources significatives pour apporter un soutien cibl et agir sur le terrain de son pro pre chef et sans accord pr alable Qu est ce que l Initiative europ enne pour la D mocratie et les Droits de l Homme Loin de se confondre avec les programmes classiques de la Commission elle vient renforcer d autres ac tions de l UE dans le domaine des droits de l Homme et de la d mocratisation Par rapport d autres instruments communautaires FED Tacis ALA MEDA CARDS Phare etc l Ini tiative europ enne pour la D mocratie et les Droits de l Homme e est compl mentaire de ces programmes ex cut s avec les gouvernements en ce sens qu elle peut tre mise en uvre avec diff rents partenaires en particulier des ONG et des organisations internationales e repr sente une forme de fonds de capital risque pour les droits de l Homme qui permet le lancement sur une base pilote ou exp rimentale d initiatives susceptibles d tre reprises ensuite plus grande chelle par les gouvernements e peut tre utilis e sans le consentement du gouvernement du pays d accueil ou lorsque les principaux pro
14. volu gr ce la reconnaissance du r le jou par les populations semi nomades pratiquant l levage et de leurs relations avec les s dentaires En cons quence l appui aux leveurs conna t un accroissement significatif Celui ci a atteint 234 millions entre 1986 et 2000 L ann e 2000 aura t marqu e par deux v nements la cl ture de l importante campagne pana fricaine de lutte contre la peste bovine et le lancement des deux programmes de lutte contre les maladies infectieuses les plus importantes Ces deux programmes r gionaux repr sentent un engagement total sup rieur 83 millions En Afrique australe Malawi Mozambique Zambie et Zimbabwe un autre programme ax sur la lutte contre les maladies infectieuses ts ts et trypanosomiasis est entr lui dans sa phase finale apr s plus de 15 ann es d activit Les autres projets de sant animale en voie de finalisation vont tre valu s Micror alisations et coop ration d centralis e Relativement r centes ces approches concr tisent la volont croissante de coop rer directe ment avec les b n ficiaires de l appui au d veloppement savoir dans leur majorit les po pulations rurales ou p ri urbaines les plus pauvres qui repr sentent selon les pays entre 50 et 90 des habitants des Les partenaires et ma tres d uvre de ces financements sont pour le secteur agricole des groupements de populations l
15. 32 4 De l aide alimentaire la s curit alimentaire Depuis une dizaine d ann es la Commission europ enne est pass e de la notion d aide alimentaire celle de s curi t alimentaire Deux mots significatifs d une autre logique Il s agit d sormais de garantir aux populations les plus d munies et les plus vuln rables un acc s durable une nourriture de qualit s agit aussi de leur offrir les moyens de s impliquer dans les activit s conomiques de ce secteur vital Le passage de l aide alimentaire classique la lutte contre l ins curit alimentaire a t con sacr en 1996 par l adoption par le Conseil d un R glement qui d finit le cadre juridique ac tuel du programme s curit alimentaire de la Commission europ enne Ce r glement mar que une tape importante en ins rant la s curit alimentaire dans les politiques de d veloppement durable et de r duction de la pauvret Il permet de traiter la s curit ali mentaire dans sa globalit en visant la fois l offre augmentation de la production agricole et ou des importations syst me d information des march s et d veloppement du secteur pri v la demande diversification et rel vement des revenus des m nages acc s des popula tions vuln rables aux services sociaux de base et la pr vention des crises syst me d alerte pr coce restructuration des stocks de s curit Il ouvre aussi la voie au renforcement
16. 98 181 du 25 mars 1998 L Union europ enne et Macao l apr s 2000 COM 99 484 du 12 novembre 1999 D veloppement de relations plus troites entre l Indon sie et l Union europ enne 00 50 du 2 f vrier 2000 Perspectives et priorit s du pro cessus ASEM pour les dix ann es venir COM 00 241 du 18 avril 2000 52 2001 469 final 53 En comparaison la part de l UE dans les flux mondiaux d APD s l ve 47 5 contre 27 2 pour le Japon et 16 2 pour les Etats Unis 135 services de la Commission sont parvenus liquider tous les paiements dans les limites du d lai l gal de 60 jours L augmentation significative de la proportion des engagements consacr s aux grands pro grammes plut t qu aux projets individuels confirme le changement d orientation op r sa voir privil gier l appui aux programmes de grande envergure en particulier en mati re de d veloppement social comme dans les domaines de la sant et de l ducation On peut ainsi constater qu un seul programme ducatif de 200 millions r alis en Inde a consomm 65 de l enveloppe budg taire consacr e ce secteur dans le budget 2000 Financements communautaires en faveur de l Asie 2000 Coop ration technique et financi re Coop ration conomique R fugi s R habilitation R habilitation au Timor oriental TOTAL G r s en tant qu actions th matiques La r duction de la pauvret une prior
17. t engag s en 2000 Programme d appui la r forme de l ducation de base 40 millions Appui la forme de l ducation de base dans une perspective de soutien au d veloppement socio conomique Le programme vise am liorer la valeur qualitative des ressources humaines tunisiennes afin de pr parer le pays aux mutations sociales politiques et conomiques futures Appui au secteur priv BED capitaux risques 30 millions Le projet pour but de renforcer les fonds propres des entreprises en voie de privatisation 91 D chets solides bonification d int r ts sur les ressources propres de la BEI 5 60 millions Le projet pr voit la mise en place de syst mes r gionaux de gestion des d chets solides sous la forme de d charges et de centres connexes de transfert r partis sur l ensemble du territoire Turquie L ann e 2000 t marqu e par le nouveau climat des relations UE Turquie qui s est instaur suite au statut de pays candidat l adh sion attribu la Turquie lors du Conseil europ en d Helsinki en d cembre 1999 Les premi res tapes du processus d adh sion portant sur l ac quis communautaire et l union douani re dans le domaine des march s publics et du secteur des services ont maintenant d but Les proc dures permettant la Turquie de participer aux programmes de l UE et aux travaux des agences communautaires ont t acc l r es En attendant la T
18. t mis sur pied afin d apporter une r ponse des probl mes communs ou transfrontaliers comme les maladies vecteurs Le programme de lutte contre le paludisme men simultan ment au Laos Cambodge et Vietnam en est un exemple La Commission agi en fonction des derniers d veloppements sur le plan international et mo tamment dans la ligne du processus des Nations unies Caire Caire 5 54 consacr au soutien d initiatives dans le domaine de la f condit et de la sant g n sique La Commission croit en un continuum entre la r habilitation post rieure aux conflits et le veloppement Dans le cas du Timor oriental cette d marche a t assur e par une approche sectorielle g r e conjointement avec d autres donateurs Banque mondiale Portugal AusA d Br sil Japon International Co operation Agency et par une collaboration troite au sein des services de la Commission Conf rence internationale des Nations unies sur la population et le d veloppement Le Caire sep tembre 1994 Caire 5 d signe le bilan de cinq ann es d activit s effectu en 1999 139 Exemples d appui communautaire des_projets sant R gion asiatique Initiative Asie en faveur de la sant reproductive Cette Initiative Asie couvre le Pakistan le N pal le Sri Lanka le Bangladesh le Vietnam le Laos et le Cambodge Il s agit d un projet innovant visant appliquer les principales recom mandations formul es par la Conf rence des
19. tions dont la r alisation s tend sur plus d un exercice e cr dits d engagement qui fixent les plafonds annuels s appliquant aux engagements qui seront conclus avec de tierces parties et e cr dits de paiement qui sont destin s couvrir chaque ann e tous les d bourse ments pr vus en faveur de ces tierces parties Pour les financements il existe une notion similaire celle des montants restant dus Ceux ci peuvent tre d finis comme la diff rence entre le montant des engagements pre miers lesquels fixent un plafond pour les engagements et d penses relatifs un programme donn et les montants d j d bours s Si et c est in vitable il y aura toujours un certain nombre d engagements en attente d ex cution seule une partie d entre eux concernera des dossiers en souffrance Les autres seront des montants engag s dans des actions effectivement en cours qui se d roulent selon un calendrier propre chaque type de projet ou chaque programme financ par l Union M me si une grande partie des montants restant dus ne sont en r alit ni anciens ni dor mants 77 ils continueront faire l objet d un contr le r gulier 3 2 Evolution du RAL en 2000 En 1999 une tendance la stabilisation du RAL dans son ensemble a t observ e Elle s est confirm e en 2000 De fait en termes absolus le RAL de l aide ext rieure financ e sur le budget de l Union n a c
20. un dialogue intensifi avec les Partenaires m diter ran ens sur la programmation MEDA moyen terme et gr ce une meilleure int gration de leurs strat gies de r forme respectives L efficacit des proc dures de mise en uvre sera accrue en accord avec la r forme de l aide ext rieure de la Commission et des services charg s de sa gestion L accent sera mis l avenir sur un petit nombre de programmes strat giques et aucun finan cement ne sera d sormais accord aux projets isol s ou de faible envergure qui ne s inscrivent pas dans le cadre des priorit s de programmation La Commission est galement d termin e r duire la dur e de mise en place des projets MEDA en ciblant davantage ces derniers en ne finan ant que des projets bien labor s et en limitant la pratique trop r pandue d extension de la dur e des projets Enfin afin de garantir un meilleur impact des programmes leur finance ment sera li de mani re plus stricte aux progr s r alis s dans la mise en uvre des accords d association Les futurs programmes seront ainsi davantage ax s sur un nombre plus restreint de priorit s directement li es aux accords et prendront plus en compte la volont des parte naires de d montrer par leurs actions qu ils sont d termin s promouvoir les changes r gio naux et la coop ration conomique ainsi qu prendre les mesures de r forme conomique n cessaires notamment dans le secteur f
21. vi Renforcement des capacit s institutionnelles La pr sence d institutions d mocratiques fonctionnelles est une condition vitale pour lutter contre la pauvret La bonne gestion des affaires publiques laquelle comprend notamment la lutte contre la corruption et la promotion de l tat de droit joue un r le d cisif dans les strat gies de r duction de la pauvret Dans ce contexte l action de la Communaut parce qu elle est per ue comme tant plus neutre tend tre mieux adapt e que celle des Etats membres pour soutenir le renforcement des capacit s institutionnelles des pays partenaires En outre tous les domaines de l action communautaire int grent des principes horizontaux Ces principes sont la promotion des droits de l Homme l galit hommes femmes les droits de l en fance et la dimension environnementale Ils sont essentiels pour garantir l impact et la durabi lit de la coop ration de la CE avec les pays en d veloppement D velopper les activit s dans les secteurs sociaux Dans les pays en d veloppement les maladies infectieuses comme le virus VIH SIDA le pa ludisme et la tuberculose continuent de faire obstacle au d veloppement humain et la lutte contre la pauvret Lors du sommet du G8 Okinawa Japon en 2000 les dirigeants des sept pays les plus riches du monde et de la Russie se sont engag s poursuivre les trois objectifs critiques suivants d finis par les Nations unies et devant tre
22. Environnement D cid en 1999 le programme d actions prioritaires court et moyen termes pour l environ nement SMAP Short and Medium term priority environmental Action Programme tait quasiment op rationnel d s la fin 2000 Approuv s Helsinki en novembre 1997 les champs d action prioritaires du SMAP sont la gestion int gr e des zones c ti res les points noirs zones pollu es et facteurs de biodiversit menac s et les mesures de lutte contre la d serti fication En 2000 la signature des contrats d une valeur totale approximative de 5 millions a permis de d marrer la premi re phase du programme Les moyens financiers proviennent avant tout de mais d autres fonds existants peuvent tre utilis s En outre des efforts seront entre pris afin d attirer d autres donateurs publics et priv s Soci t de l information Combler le foss technologique s parant l UE de ses partenaires m diterran ens tel est l ob jectif poursuivi par Eumedis le programme pour la soci t de l information euro m diterran enne d cid en 1998 L id e consiste intensifier le raccordement des pays ME DA Internet et cr er des plates formes de coop ration et des services lectroniques dura bles l intention du grand public Un appel propositions portant sur une enveloppe maximale de 35 millions a t publi en 2000 conduira au financement de projets pilotes TIC dans le 94 domain
23. cono miques Un appui budg taire et une assistance technique d un montant de 5 5 millions sont venus compl ter les actions d ECHO et du programme TACIS Outre le soutien la balance des paiements cette intervention de la CE se concentre sur les d penses publiques dans les secteurs agricoles et sociaux jug s prioritaires L action de la CE appuie en particulier le pro cessus de lib ralisation du secteur agricole la r habilitation des r seaux nationaux d irrigation et le paiement de la s curit sociale garantie en priorit aux populations les plus vuln rables Aide humanitaire L Office d aide humanitaire de la Communaut europ enne ECHO tait galement pr sent dans la r gion Le tableau ci dessous num re les d cisions financi res d ECHO par groupes de pays 78 DECISIONS DE FINANCEMENT RELATIVES A L AIDE HUMANITAIRE 2000 ECHO EUROPE ORIENTALE NEI DECISIONS million TOTAL 48 930 e Bi lorussie Moldavie Ukraine 2 800 e Mongolie 1 875 e F d ration de Russie Caucase septentrional 23 200 Autres 1 200 e Caucase m ridional Arm nie Azerba djan G orgie 4 855 Tadjikistan 15 000 2 9 Conclusion et perspectives Le programme Tacis d aide aux pays d Europe orientale et d Asie centrale est aujourd hui un programme bien rod dot d un budget d engagements avoisinant les 450 millions par an Il volue en fonction des besoins de la r gion en tenant compte notamment de
24. dans le tableau suivant AMERIQUE LATINE DECISIONS DE FINANCEMENT ECHO en Millions TOTAL Am rique centrale El Salvador Honduras Nicaragua Colombie Cuba Mexique Am rique du Sud P rou Br sil Equateur Venezuela S curit Alimentaire Le terme ins curit alimentaire t adopt par le Conseil dans un r glement qui d finit le cadre juridique actuel du programme s curit alimentaire de la Commission et qui fait de la s curit alimentaire un des facteurs de d veloppement durable et de r duction de la pauvret D sormais la s curit alimentaire peut tre appr hend e dans sa globalit en visant la fois l offre la demande et la pr vention des crises 2000 un montant de 36 millions t en gag pour l aide alimentaire en Am rique latine Les programmes men s en Bolivie et au Honduras peuvent tre cit s comme exemples Bolivie les municipalit s La CE intervient en Bolivie depuis 1995 Elle soutient directement le programme du gouver nement d aide la s curit alimentaire Celui ci finance des actions cibl es sur les municipal t s deux tiers du budget et les pr fectures d partementales un quart du financement Ce programme intervient aussi au niveau du d veloppement rural La Commission apporte d une part une assistance technique pour la mise en uvre du programme et d autre part un soutien permettant de financer des actions d appui dans
25. des engagements financiers de l ann e 2000 Il correspond aux priorit s tablies par la CE pour les activit s de coop ration au d veloppement politiques commerciales investissement et comp titivit du secteur priv int gration et coop ration 16 gionales y compris les probl mes conomiques sociaux et environnementaux transfrontaliers etc Projets r gionaux R partition g ographique des engagements Montant en millions Nombre de projets Am rique centrale 39 du total Soit 89 Communaut andine 3 du total Soit 6 Mercosur et Chili 6 du total Soit 13 Am rique latine 52 du total Soit 120 R gionaux TOTAL 100 228 En 2000 la Commission a accord une importance particuli re aux actions de coop ration au niveau r gional rendant ainsi plus efficace l action de la Communaut en contribuant l int gration progressive des sous r gions Les projets sans fronti res et bassin du Pilco mayo illustrent bien cette coop ration dans deux r gions fort diff rentes AMERIQUE CENTRALE PROJET SANS FRONTIERES SALVADOR HONDURAS Les zones frontali res qui s parent le Salvador et le Honduras l histoire conflictuelle s il en est abritent des populations particuli rement d munies Qu elles vivent dans l un ou l autre pays c est environ un demi million de personnes qui sont en situation d extr me pauvret Un programme de d veloppement binational soutenu par l Union europ enn
26. en Con seil Parlement eu rop en Con seil Comit res ponsable du d veloppe ment et s le c tionn sur une base g ogra phique Art 10 du R glement n 2046 97 Parlement eu rop en Con seil Parlement eu rop en Con seil AIDCO AIDCO AIDCO AIDCO 195 Art 11 2 du R glement n 2836 98 R sum des valuations Evaluation glo Art 11 2 du bale R glement n 2836 98 Mines terrestres anti personnel la coop ration communau taire au d veloppement du r sultats de ces actions le tout accompagn de une liste des projets nom des partenaires de la r al sation et pourcentage des co ts op rationnels financ s par la Communaut une valuation chiffr e de l application du R glement pendant la p riode consid r e Origine Commission non sp cifi 1 janvier 2002 Origine Commission Evaluation globale des ac tions financ es par la Commission conform ment au R glement et ventuel lement suggestions concer nant l avenir de ce R gle ment Comit res ponsable du d veloppement et s lectionn sur une base g ographique Art 8 du R glement n 2836 98 Parlement eu rop en Con seil Aucun R glement en vigueur ce jour Une proposition de R glement a t d pos e et devrait tre approuv e courant 2001 Les exigences en termes de rapports devraient tre identiques celles figurant dans les R glement
27. es prioritaires par la Communaut europ enne et l aide cibl e sur des projets sp cifiques Les actions d appui la s curit alimentaire Les actions d appui s articulent autour de six domaines d intervention Syst mes nationaux de pr vention des crises Priorit est donn e la restructuration et la reconstitution des stocks nationaux de s curit la mise en place et l entretien de syst mes d alerte pr coce l appui au syst me mondial d information et d alerte rapide SMIAR g r par la FAO ainsi que le cas ch ant la re structuration des organismes sp cialis s dans le suivi de la s curit alimentaire et de la pr vention des crises Niger Burkina Faso voire la lutte contre les criquets Madagascar Renforcement des capacit s Cet appui institutionnel peut couvrir une gamme tendue de programmes comme la restructu ration d institutions minist rielles la recherche appliqu e la formation et la sensibilisation sur le terrain l aide la d finition de politiques sectorielles Mozambique la d centralisation Bo livie voire au d veloppement des statistiques agricoles Y men D veloppement et diversification de la production Dans ce domaine galement les possibilit s d intervention sont multiples elles vont du loppement restructuration des fili res la distribution d outils d intrants de semences Cor e du Nord Des actions sont galement
28. gr pour le transport du p trole et du gaz vers l Europe et de permettre l UE d acc der de nouvelles sources d nergie en Russie dans le bassin de la mer Caspienne au Moyen Orient et en M diterran e plusieurs reprises INOGATE jou un r le d cisif a permis non seulement la signature d accords commerciaux mais galement l ouverture de nouveaux dialogues qui ont contribu la paix et la stabilit dans les r gions concern es Ainsi _l accord cadre INOGATE contribu l tablissement entre la Gr ce et la Turquie d un protocole d accord concernant la liaison gazi re e dans les Balkans contribu tablir une collaboration parfaitement fonctionnelle en ce qui concerne l ol oduc Constanz Belgrade Trieste e l antenne INOGATE de Kiev inaugur e officiellement en novembre 2000 par le pr si dent de la M Prodi et par le premier ministre d Ukraine Yushchenko est 75 aujourd hui totalement op rationnelle s agit d une tape importante de l volution du programme INOGATE En 2000 INOGATE re u une enveloppe de 15 millions destin e financer ses investisse ments prioritaires au niveau technique dans les trois r gions d Europe orientale du Caucase et d Asie centrale e Quatre postes de comptage du d bit de gaz des fins fiscales sont en construction Ukraine en Moldavie en G orgie et en Arm nie afin de stimuler le commerce gazier e
29. humanitaire la Serbie 50 45 millions en 2000 Les services de la Commission ont rapide ment mis en place le dispositif d urgence si bien que l acheminement de l aide sur le terrain pu d marrer dans les plus brefs d lais et influer de mani re d cisive sur les conditions de vie de la population serbe au cours des mois d hiver Partie int grante du dispositif un contrat de 25 4 millions t sign avec le Programme alimentaire mondial afin de fournir aux con sommateurs serbes 15 000 tonnes de sucre et une quantit similaire d huile de tournesol deux produits de base touch s par la p nurie des prix abordables Les recettes tir es de la vente de ces denr es sont utilis es pour financer la participation serbe un fonds destin r g n rer le secteur agricole Mont n gro Le Mont n gro s est distingu du r gime de Milosevic en suivant la voie de la r forme politi que et conomique sous l gide d un gouvernement d mocratique L UE a procur au pays une aide directe et continue le pr servant ainsi des sanctions impos es la RFY et lui fournissant une importante assistance technique et mat rielle La CE a ainsi subventionn les d penses du gouvernement en termes de s curit sociale 13 4 millions d importation d lectricit 2 5 millions et d accueil des personnes d plac es la suite de la crise du Kosovo 13 millions La CE a galement fourni une aide macrofinan ci
30. il est n cessaire de r former le syst me ducatif et de mieux cibler les ressources destin es l ducation En plus des programmes th matiques caract re r gional comme ALFA les projets de la Commission destin s au secteur prennent en compte les r alit s locales Leurs objectifs sont concrets tel le projet PASE au P rou un exemple de r ussite dans l enseignement professionnel 162 DES FORMATIONS CONCRETES Ils ont entre 15 et 29 ans et sont issus de familles modestes Ils peuvent choisir une formation dans les domaines de l h tellerie l agriculture et l agro industrie la chaussure ou la confection l artisanat la r paration automobile et le commerce Cet enseignement se veut avant tout pra tique Il place les jeunes en situation r elle Les formations sont adapt es une r gion des m tiers en ad quation avec la production locale pour que les enfants restent pays C est ce type d apprentissage qui est offert chaque ann e quelque 65 personnes par les 11 Cen tres exp rimentaux de formation professionnelle CEFOP du projet PASE Proyecto de Apoyo al Ajuste Social Estructural dans le Nord du P rou Les co ts des installations et quipements du projet pilote se sont lev s 2 millions Si les salaires des instructeurs sont r gl s par le Minist re de l Education les CEFOP n en sont pas moins de petits centres auto g r s qui visent l autonomie financi re Le r seau t
31. jouer les tentatives de d stabilisation entreprises par Milosevic et a plac les m dias ind pendants sous perfusion financi re Lors des lections nationales du 5 octobre 2000 le peuple serbe chass Slobodan Milosevic du pouvoir ouvrant ainsi la voie au retour de la RFY dans le concert europ en des nations et une relation transform e avec l Union europ enne La Commission europ enne r agi rapidement en mettant sur pied une aide massive destin e avant tout aider la Serbie appauvrie passer l hiver et renforcer sa nouvelle et fragile d mocratie Cette aide concr te prenait le chemin de la Serbie quelques semaines seulement apr s le d part de Milosevic Au cours de l ann e 2000 l Union europ enne a consid rablement intensifi son action dans la r gion Ainsi e un nouveau dispositif moins complexe l Assistance communautaire la Reconstruction au D veloppement et la Stabilisation CARDS Community Assistance for Reconstruc tion Development and Stabilisation a remplac en d cembre 2000 les programmes OBNOVA et PHARE par lesquels transitait la majeure partie de l aide communautaire aux Balkans e l Agence europ enne pour la Reconstruction t cr e mars 2000 Apr s le d part de Milosevic son mandat t tendu de mani re couvrir galement l aide accord e la e suite une initiative de la Commission l Union europ enne ouvert en novembre 2000 l
32. l gations de la Commission sur le terrain vise a augmenter la performance dans les d lais d ex cution des diff rents programmes 170 IX Tableaux financiers 171 Ventilation par ligne budg taire de l aide au d veloppement financ e sur le budget g n ral de la Commission en 2000 Montants en millions Total subventions amp pr ts Gestion par autres DG ments 3 Aide alimentaire la Russie FBOGA 87 01 Pr adh sion SAPARD 52899 156649 B704 Pr adh sion Malte amp Chypre w d 458 05 23 7 en 1 50 88 B7 30 481 27 123 9428 6064 7 51 Banque europ enne pour la reconstruction et le d ve 641 loppement BERD 7 52 NET amp Mongolie TACIS 44835 98 4198 19998 3207 2093 118 187 6610 Mines anti personnel 5856 646 B7 80 Autres chapitres ext rieurs de la politique communau 3155 taire 19998 8o 3207 17 D bourse Engagements ments 53 1 427 62 D bourse ments D _Les comp tences relatives l ensemble des postes 7 03 et 7 04 ainsi qu une partie de 7 40 ont t transf r es la DG Elargissement au cours de l ann e 2000 Ventilation par instrument de l aide au d veloppement financ e par le Fonds europ en de d veloppement FED en 2000 Montants millions Instrument gt
33. rence internationale de donateurs r unie Tokyo a cr un fonds fiduciaire le Trust Fund for East Timor TFET auquel la CE a vers 19 millions En avril 2000 la Commission a particip la mission commune mise sur pied par les donateurs afin de cr er le Health Sector Rehabilitation and Development Programme HSRDP dont l objectif tait la fourniture imm diate de services et d infrastructures sanitaires de base et l laboration de politiques sanitaires destin es un pays qui venait d acc der l ind pendance Une fois restaur l acc s aux services sanitaires de premi re n cessit ECHO a commenc se retirer progressivement de la zone en novembre 2000 transf rant au TFET la gestion de son aide aux ONG Initiative europ enne en faveur des droits de l Homme Dans le soutien l volution d mocratique de ce vaste continent pour lequel 7 607 000 ont t engag s un accent sp cifique a t mis sur la Chine le Timor oriental la r gion autonome de Xinjiang Hong Kong Macao et la Mongolie int rieure L abolition de la peine de mort les libert s individuelles en ce compris celle de la presse l ducation et la formation aux droits de l Homme ainsi que la coop ration avec le Haut Commissariat aux droits de l Homme for ment autant de priorit s mises en avant durant l ann e 2000 Des lections l gislatives se sont tenues au Sri Lanka le 10 octobre 2000 sauf dans les territoi res frapp s p
34. s quilibres sociaux et l ducation sont par mi les th mes prioritaires de l Union dans ce vaste sous continent L Union europ enne Communaut et Etats membres est le premier bailleur d aide bilat rale publique en faveur de l Am rique latine Ces relations se concentrent depuis plusieurs ann es sur les plans conomique politique et culturel Les signes avant coureurs de cette strat gie par rapport au sous continent am ricain taient d j apparus dans le Document de base sur les relations de l Union europ enne avec l Am rique latine et les Cara bes approuv par le Conseil en 1994 Dans la ligne de ce dialogue quelques axes prioritaires ont t d finis dans la Communication sur le Suivi du premier Sommet organis entre l Am rique latine les Cara bes et l Union europ enne gt adopt par la Commission en octobre 2000 o trois domaines prioritaires de coop ration sont envisag s savoir La promotion et la protection des droits de l Homme La promotion de la soci t de l information et La r duction des d s quilibres sociaux L ducation est aussi incluse dans ces domaines L volution des relations entre l Union europ enne et l Am rique latine d montre la pertinence de ces orientations notamment leur approche diff renci e en fonction des r gions et des sp cificit s nationales qui tient compte de l h t rog n it du sous continent Les relation
35. 000 ECHO Flight 8 800 Ethiopie Erythr e 22 495 Kenya 4 440 Ouganda 0 810 Madagascar 1 610 Mauritanie 0 365 Mozambique 9 680 Autres pays amp territoires insulaires 0 200 Sierra Leone Guin e Liberia 16 137 Somalie 6 518 Soudan 11 000 Tanzanie 26 850 Zambie Namibie 4 500 TOTAL 170 178 131 2 9 Banque europ enne d investissement BEI La Banque europ enne d investissement a octroy 401 millions aux pays et territoires ACP selon la r partition donn e dans le tableau ci dessous REGION Millions Financement en priv Financement en partie priv 0 5 5 Pacifique 123 2 10 Perspectives Le dernier accord ACP UE pr voit la r valuation p riodique des strat gies d assistance Cette flexibilit s applique galement l attribution des ressources lesquelles seront calcul es en fonction d une valuation des besoins et de la performance des politiques mises en uvre est clair que les pays partenaires doivent jouer un r le d initiative en sorte que les services communautaires de l aide au d veloppement soient tent s de leur confier des fonds Le lance ment d actions de grande envergure devrait renforcer l impact de l aide communautaire et ren dre la coop ration avec d autres donateurs plus ais e et plus efficace Tous les FED peuvent pr sent tre consolid s ce qui permettra d sormais de n avoir qu un seul programme claire ment
36. 1 situation conomique du pays concern Les gouvernements nationaux sont incit s s approprier totalement les programmes de r forme et assurer l enti re responsabilit de leur mise en uvre En g n ral l aide fournie par la CE est troitement coordonn e avec celle des autres donateurs et poursuit les m mes objectifs que ceux des gouvernements eux m mes La CE veille soutenir des programmes de d penses publiques qui soient le reflet d une politique de l ducation bien pens e quitable et appropri e L accessibilit et la qualit de l enseignement sont aujourd hui des th mes privil gi s Les priorit s de l aide l ducation se sont progressivement d plac es du concret cons truction de b timents fourniture d quipements vers l abstrait formation des ensei gnants am lioration du mat riel p dagogique et d apprentissage renforcement des capaci t s L approche de la CE est quant elle empreinte de flexibilit lorsque la situation sur 55 4 2 2 L ducation de base est constitu e des sous cat gories d enseignement suivantes et concerne tous les aspects de la question comme les enseignants les inspecteurs les directeurs les manuels scolai res etc enseignement primaire en g n ral le premier cycle de la fili re classique enseignement maternel ducation informelle apprentissage de la lecture de l criture et du calcul aux adultes et aux enfants afin
37. 4 millions pour la r gion m diterran enne et 8 millions pour les pays l Am rique latine et l Europe Tacis Cards Lutte contre la pauvret oblige 80 de l aide fournie l Asie dans le domaine de l ducation sont consacr s l ducation de base Les champs d action prioritaires de la CE en Asie sont la fourniture d une ducation de base et la r forme du secteur de l ducation cette r forme privil giant l am lioration de l acc s et de la qualit des services d ducation disponibles La collaboration avec les ONG est une pratique courante tout comme le fait d inviter le secteur priv local s investir totalement dans le maine L ducation de base est l un des principaux points de d part pour aborder les th mes cl s du d veloppement comme la r duction de la pauvret ou le d veloppement durable En Asie l accent est mis sur la fourniture d un enseignement de qualit aux groupes d favori s s avec une attention particuli re aux filles et jeunes femmes L exp rience a en effet d montr que l investissement dans l ducation de base des filles produisait de meilleurs 16 sultats que toutes les autres politiques ayant pour but de r duire les taux de f condit ou encore la mortalit maternelle et infantile Des programmes de r forme sectoriels sont n cessaires pour que chaque secteur de l ducation nationale se d veloppe de mani re ordonn e et structur e et en tenant compte de
38. 9 nouveaux projets d un montant de 101 millions ont d marr et que 6 nouvelles conventions de financement ont t sign es pour un total de 83 millions 2 D veloppement rural et environnement Dans le domaine du d veloppement rural l accent t mis sur l augmentation des niveaux de production tant en quantit qu en qualit et sur l am lioration des capacit s de commercialisation Les projets soutenus par la CE comportent souvent une grande diver sit d actions compl mentaires entre autres dans les domaines de la sant et de l ducation Pour chaque projet la Commission veille d s la phase de programmation initiale encou 136 rager la participation de la population locale de mani re lui donner un sentiment d appar tenance Cette responsabilit partag e est galement un moyen d am liorer le taux de r ussite des projets Les grands projets ont concern la construction d importants canaux d irrigation et d approvisionnement en eau de digues de protection c ti res de nouvelles routes rurales et de ponts Les routes ont bien entendu une importance capitale pour les populations rurales car elles leur permettent la fois d avoir acc s aux services sociaux et d acheminer temps les produits de leur agriculture vers les march s Dans le secteur de l environnement la Commission apporte son soutien la protection et l entretien des for ts tropicales s agit de programmes d
39. AIDCO Rapport annuel Art 9 du R Origine R sum par la AIDCO 192 sur la r habilita tion R sum des valuations ef fectu es Evaluation glo bale For ts Rapport an nuel R sum des valuations ef fectu es Evaluation glo bale Environnement Rapport an glement 2258 96 Art 10 du R glement n 2258 96 Art 11 du R glement n 2258 96 Art 11 1 du R glement n 2494 2000 Art 11 2 du R glement n 2494 2000 Art 12 2 du R glement n 2494 2000 Art 10 1 du R glement n 2493 2000 Commission des activit s financ es au cours de l ann e en question et valuation de l application du R glement au cours de cette p riode Le rapport contient un r sum de tou tes les valuations externes Origine Commission Evaluation globale par la CE des actions financ es par la Commission confor m ment au R glement pro positions concernant l avenir du R glement et notam ment son ventuelle modi fication ou suppression R sum CE des actions financ es au cours de l an n e et valuation de l appli cation du R glement au cours de la p riode consid r e Le rapport doit aussi indiquer le nombre d va luations externes effectu es dans des domaines sp cifi ques Origine Commission Origine Commission Eva luation globale par la CE des actions financ es par la Commission conform ment au R glement p
40. ASIE AMERIQUE LATINE PAYS MEDITERRANEENS Audits command s en 1998 et r alis s en 2000 Audits command s en 1999 et r alis s en 2000 Audits command s en 1998 et en cours de finalisation Audits command s en 2000 et en cours de r alisation MEDA Audits command s en 1999 et r alis s en 2000 Audits command s en 2000 et r alis s en 2000 Audits command s en 2000 r aliser en 2001 EUROPE DE L EST DES PAYS CANDIDATS Audits command s en 1999 et r alis s en 2000 10 Audits command s en 2000 et r alis s en 2000 2 Audits command s en 1999 et en cours de finalisation 2 ONG Audit command en 2000 et r alis en 2000 PAYS ACP Audits lanc s en 2000 si ge et d l gations TOTAL D AUDITS AUTRES Gestion du syst me d Alerte Pr coce EWS pour AIDCO 4 Transparence et Internet La transparence des activit s et des proc dures de gestion est le premier souci du nouvel Of fice de coop ration EuropeAid Ce souci tait d j partag par l ancien SCR ainsi que par tous les services des relations ext rieures de la Commission H ritage de l ancien SCR le site Internet de l Office est une source centrale d information pour les partenaires potentiels ou simplement pour toute personne s int ressant aux activit s de la Commission europ enne dans le domaine de l aide ext rieure Le site contiendra bient t les rapports d avancement relatifs la mise en uvre des programm
41. France afin que les entreprises br silienne et fran aise ainsi que le transitaire responsable du trajet puissent discuter de la mani re d y rem dier Conclusion la signature d un accord d exclusivit quant la fourniture de fraises pendant l hiver durant trois ans pour un montant minimum d 1 million par an Le transitaire br silien est charg d assurer le transport dans des conditions de fra cheur optimales Parall lement il a t d cid d organi ser un suivi technique de la production r serv e la PME fran aise par l interm diaire d une soci t de conseil et d un producteur europ ens Une premi re mission d assistance technique a t organis e en octobre 2000 Cette synergie de comp tences port ses fruits Les quantit s achet es par l importateur furent sup rieures aux estimations Programme ATLAS ATLAS est un projet initi par Eurochambres Association des Chambres de Commerce et d Industrie europ ennes Il vise renforcer les liens entre les r seaux des CCI de l Union europ enne et d Am rique latine pour soutenir au mieux les opportunit s conomiques qui se d veloppent par des actions de formation et d information Impliquant plus de 200 CCI des 15 Etats membres et des 18 pays d Am rique latine ATLAS repr sente un budget global de 2 4 millions dont 75 sont financ s par la CE et couvre une dur e de deux ans 2001 2003 Le projet propose une s rie d instruments facilit
42. Int gration et coop ration r gionales L int gration r gionale est un l ment cl du d veloppement durable De nombreux pays en d veloppement ont choisi la voie de l int gration r gionale pour accro tre la comp titivit p tentielle de leurs produits L int gration r gionale joue aussi un r le d cisif dans la consolidation de la paix et la pr vention des conflits En outre elle est le seul moyen efficace de r gler les probl mes transfrontaliers La CE a l intention d utiliser tous les instruments sa disposition pour soutenir les d marches entreprises par les pays en voie de d veloppement en vue de velopper leur int gration r gionale Politiques macro conomiques et acc s quitable aux services sociaux Les politiques macro conomiques jouent un r le vital dans la stimulation de la croissance et dans la promotion d une distribution plus quitable des revenus Or les r formes macro cono miques n exerceront d effets durables qu la condition d pouser totalement les objectifs du d veloppement social et humain La priorit donn e aux secteurs sociaux est coh rente avec l approche labor e pour les CSLP Conform ment au cadre macro conomique la CE s est galement engag e maintenir son soutien en faveur des secteurs sociaux sant et duca tion l accent tant mis sur l approche sectorielle plut t que sur l approche projet iv Transport La pr sence de r seaux de transport fiables est un
43. Malgr des progr s incontestables le gouvernement ougandais et ses divers partenaires bailleurs de fonds ont conscience que la r alisation des objectifs du pays en ma ti re d acc s l ducation demandera encore beaucoup d efforts Le pourcentage net des ins criptions devrait approcher les 100 d ici 2003 et dans le m me temps le nombre d l ves par instituteur devrait baisser 50 1 De l avis unanime le processus fonctionne raisonnable ment bien Coop ration avec l Afrique du Sud Le budget moyen des projets sud africains d ducation et de formation tait de 15 millions l unit alors que celui des pays ACP approche plut t des 5 millions Douze projets b n fi ciant d une aide communautaire de 180 millions taient en cours en 2000 Etant donn les sp cificit s de l Afrique du Sud ils sont davantage ax s sur les comp tences recherch es par 116 le march de l emploi sur le d veloppement et sur l environnement r glementaire cinq pro jets Trois projets concernent l enseignement sup rieur et deux autres l ducation de base des adultes et l enseignement maternel Quant l enseignement primaire il b n ficie d un soutien sectoriel global 2 5 D veloppement rural Entre 1986 et 2000 les pays ont allou 2 4 milliards aux projets d agriculture et d k vage soit 15 des ressources programmables des trois derniers Fonds europ ens de D veloppement Appui instituti
44. Manor a t retenu en tant que zone de d veloppement prioritaire Apr s sa cr ation 1993 la Cato Manor Devel pment Association CMDA obtenu des aides au d veloppement substantielles de l UE ainsi que des autorit s locales provinciales et nationales Jusqu pr sent elle a investi quelque 50 millions L UE concentr ses efforts sur quatre types d actions construction d infrastructures essentielles coles salles municipales une biblioth que un centre m dico social nouvelles routes ateliers industriels pour entreprises mergentes La plupart de ces projets sont termin s la fourniture de petits pr ts immobiliers afin de faciliter l acc s au logement Les particu liers avaient la possibilit d utiliser ces pr ts pour construire des pi ces suppl mentaires ou comme compl ment leur emprunt immobilier en cours l am lioration des perspectives d emploi des r sidents de Cato Manor par l offre de cours de formation professionnelle Vingt ateliers d industrie l g re seront remis des entrepre neurs locaux afin qu ils y exercent leurs activit s commerciales et offrent services et em plois Ces entrepreneurs recevront galement une formation en gestion et un soutien mar keting l octroi aux employ s de la CMDA d une formation adapt e leurs fonctions afin d aug menter leur rendement Les solutions appliqu es Cato Manor devraient tre transposables ailleurs La Commission europ enne
45. Nations unies sur la Population organis e au Caire s efforce d am liorer la qualit et l accessibilit des soins de sant g n siques dans les pays d Asie du sud et du sud est Un soutien est accord des initiatives priv es caract re non lucratif qui op rent au sein des communaut s locales avec la participation totale de la po pulation En 2000 l aide non remboursable de 29 9 millions accord e par la CE a t com pl t e par une contribution nationale de 5 4 millions La mise en oeuvre du programme s ef fectue en partenariat avec le Fonds des populations des Nations unies et un certain nombre d organisations non gouvernementales Effectu e en 2000 l valuation mi parcours a permis de conclure que les r sultats obtenus par rapport aux objectifs globaux du programme taient satisfaisants Asie du sud Inde Aide au secteur de la sant et du bien tre familial Soutenu par la CE et par d autres donateurs le gouvernement indien est en train de r aliser un programme d investissement d envergure visant r former le secteur de la sant et du bien tre familial Le but est d am liorer tant la qualit que l accessibilit des services de sant du pays Le soutien apport par la CE en 2000 s est lev 200 millions Quant la contribution indienne elle est de 234 millions Les fonds sont utilis s par les autorit s nationales provinciales et municipales pour aider mettre en uvre
46. Traceca Traceca est le volet du programme r gional Tacis 2000 2003 qui concerne le couloir de trans port reliant l Europe l Asie via le Caucase Un accord multilat ral Traceca a t ratifi en 2000 par les parlements nationaux des douze Etats signataires Arm nie Azerba djan Bulgarie G orgie Kazakhstan Kirghizstan Moldavie Roumanie Tadjikistan Turquie Ukraine Ouzb kistan En mars les ministres des transports 74 de ces pays avaient d cid d accepter un plan d action concret dot d un budget de 11 5 millions destin financer la r alisation de cinq projets au cours de la p riode 2000 2001 En f vrier 2001 un secr tariat permanent Traceca t cr Bakou Azerba djan afin de coordonner les actions et d assurer le relais vers les responsables du transport des Etats signa taires Les d cisions relatives aux programmes et aux financements sont prises par la commis sion intergouvernementale minist rielle en liaison avec la Commission europ enne L ann e 2000 galement vu la poursuite avec un budget de 25 millions des travaux relatifs six autres projets faisant partie du programme inter tatique de 1999 destin aux NEI m ri dionaux Ces projets concernent essentiellement la mise en uvre de l accord multilat ral Tra ceca et l am lioration des infrastructures Projets Traceca en cours dans les NEI e Caucase la pose d un c ble optique de 1 300 km de long accompagn d un c
47. Vietnam 1 7 million l assistance au projet de foresterie communautaire en Asie du Sud est 2 millions le d veloppement et la d monstration de mod les pour la gestion durable des for ts ap pliqu s par les communaut s et les autres gestionnaires forestiers non gouvernementaux au B lize 1 6 million consolidation du syst me d information socio environnemental pour les r gions fores ti res du Br sil 1 9 million l assistance au d veloppement de moyens d existence durables pour les communaut s rurales et foresti res projet Bolsa Amaz nia 1 6 million 39 gt 2 Cofinanc s sur les lignes budg taires environnement et for ts 51 R partition g ographique de l assistance par r gion et par programme Monde Monde 7 Afrique 22 qu Cara bes D 24 8 Cara bes 2 Afrique 47 Am rique Latin 9 Asie 20 Asie 34 Environnement 12 3 Mio For ts 19 8 Mio 2224 ENVIRONNEMENT FOR TS 5 899 265 48 1 4 748 603 24 0 Asie 2 433 159 19 8 6 634 313 33 5 8 3 Perspectives L ann e 2000 a t marqu e par la refonte des r glements et des proc dures Des orientations et des priorit s ont t tablies pour la mise en uvre des actions en 2000 et 2001 y compris le financement de projets directement adress s la Commission par des organisations interna tionales intergouvernementales et les autorit s nationales o
48. asiatiques communications dans la soci t mondiale de l information 4 Asia Urbs Projets de d veloppement urbain D veloppement socio conomique Coop ration dans le secteur de l en Cr ation de liens interuni seignement sup rieur versitaires est ouest Asia EcoBest Transmission des meilleures pratiques Am lioration de la qualit de l UE dans le domaine de de l air de l eau et de la l environnement gestion des eaux us es Les pays de l UE participant directement Asia Invest sont Entam e fin 1997 la phase actuelle du programme Asia Invest Belgique le Danemark la doit s achever en septembre 2002 Depuis son d marrage 98 France l Allemagne l Italie le projets ont b n fici d une aide communautaire totale de 11 5 Luxembourg les Pays Bas le millions En 2000 34 projets ont t approuv s et ont b n fici Portugal l Espagne la Su de d une participation de la CE hauteur de 4 93 millions et le Royaume Uni Asia Invest Les partenaires asiatiques sont les pays de l Asie du sud et du sud est ainsi que la Chine l exception du Japon at dee denx lar e nard et Asia Invest a pour objectif de promouvoir la cr ation de partenariat entre des PME de l UE et des pays en d veloppement d Asie Ce programme fournit des aides non remboursables per mettant de cofinancer des projets lanc s par des organisations caract re non lucratif au pro fit de groupes d entrepri
49. atteints d ici 2010 e Ja r duction de 25 du rythme d infection des jeunes par le virus du VIH SIDA e la r duction de 50 du nombre de d c s dus la tuberculose ainsi que de la fr quence de cette maladie initiative Stop la tuberculose de l OMS et e r duction de 50 de la fr quence des cas de paludisme initiative Pour faire reculer la malaria de l OMS Le 28 septembre 2000 la Commission europ enne a accueilli une table ronde internationale de haut niveau afin d examiner la politique communautaire de lutte contre le virus VIH SIDA le paludisme et la tuberculose dans le contexte de la r duction de la pauvret Le nouveau cadre politique d fini par la Commission pour lutter contre ces maladies est expos dans deux Communications publi es l une en septembre 2000 elle d finit pour les secteurs du d velop pement du commerce et de la recherche un ensemble de strat gies de lutte contre ces mah dies et l autre en f vrier 200119 largissement du cadre strat gique et description de la ma 8 00 422 du 6 juillet 2000 Communication de la Commission au Conseil et au Parlement euro p en pour la promotion de transports durables dans la coop ration au d veloppement COM 00 585 final du 20 septembre 2000 Communication de la Commission au Conseil et au Parle ment europ en Acc l ration de la lutte contre les principales maladies transmissibles dans le cadre de la r duction de la pauvr
50. auparavant les domaines prioritaires de la coop ration taient le d veloppement rural le renforcement des capacit s institutionnelles la sant et l ducation ces derniers sont deve nus en 2000 les deux principaux objectifs de la strat gie communautaire de lutte contre la pauvret Engagements et d penses budg taires En 2000 tous les programmes destin s l Asie ont presque utilis la totalit des moyens qui leur avaient t allou s voir tableau Les cr dits d engagement accord s la coop ration technique et financi re ont n cessit une rallonge extraordinaire de plus de 40 millions Gr ce une attention particuli re port e en 2000 la r duction des d lais de paiement les gt Parexemple Une politique long terme pour les relations entre la Chine et l Europe 95 279 du 5 juillet 1995 Pour un partenariat renforc avec l Inde 96 275 du 25 juin 1996 Pour une nouvelle dynamique dans les relations entre l Union europ enne et l ANASE COM 96 314 du 3 juillet 1996 Strat gie de coop ration Europe Asie dans le domaine de l nergie 96 308 du 18 juillet 1996 L Union europ enne et Hong Kong l apr s 1997 COM 97 171 du 23 avril 1997 Perspectives et priorit s du processus ASEM SEC 97 1239 du 26 juin 1997 Strat gie de coop ra tion Europe Asie dans le domaine de l environnement COM 97 490 du 13 octobre 1997 Vers un partenariat global avec la Chine
51. auxquels elles ont trop difficilement acc s Le 20 12 95 le Conseil a adopt une R solution sur l int gration de l galit entre les hommes et les femmes dans la coop ration au d veloppement Cette R solution souligne que des disparit s entre les sexes constitue un facteur essentiel de d veloppement non seulement du point de vue de l quit stricto sensu mais galement sur le plan de l efficacit de l aide Cette approche genre ne peut en effet qu assurer un d veloppement durable et quitable car elle tient compte de toutes les caract ristiques des hommes et des femmes en tant que b n ficiaires acteurs et preneurs de d cisions Les aides communautaires visent compl ter et renforcer celles qui sont assur es par d autres instruments de coop ration au d veloppement intergouvernementaux et ou natio naux Elles donnent priorit aux activit s strat giques et aux initiatives avec effet multiplic a teur plut t qu au financement de projets op rationnels petite chelle Selon le Rapport Mondial sur le D veloppement Humain PNUD 2001 REPARTITION PAR REGION 70 du budget genre ont permis de soutenir des actions de formation de sensibilisation et de d veloppement principalement dans les pays d Am rique latine 16 de cette ligne budg taire ont t utilis s pour d velopper et encourager les capacit s endog nes publiques et priv es des pays soutenir
52. celles de la CE en accordant une plus grande priorit ces objectifs dans les relations de l Union europ enne avec les pays tiers e veiller ce que tous les instruments d aide communautaires soient mobilis s en appui des objectifs relatifs aux droits de l Homme et la d mocratisation e adopter une approche plus cibl e et plus strat gique en ce qui concerne l Initiative euro p enne pour la D mocratie et les Droits de l Homme L approche future que suivra la Commission l gard de l IEDDH s appuiera sur le recense ment d un nombre limit de th mes prioritaires et d un certain nombre de pays auxquels elle s int ressera particuli rement qui feront l objet d un examen annuel men en consultation avec les tats membres le Parlement et la soci t civile D j engag es en ce qui concerne les r formes touchant la gestion se poursuivront afin d obtenir davantage de trans parence et d efficacit ainsi qu un impact durable 24 REPARTITION REGION PAR REGION POUR 2000 Les projets financ s en Asie au cours de l ann e 2000 ont plus que d cupl par rapport la p riode 1996 1999 Les attributions aux r gions et latino am ricaines ont galement augment Asie 10 Am rique Latine Europe de l Est 19 du Sud Est et NEI 24 25 2 Partenariat avec les ONG Depuis de nombreuses ann es la Commission euro p enne compl te ses programmes d aide au d
53. ces orientations obligent cette derni re Int grer l objectif de r duction de la pauvret COM 00 212 final du 26 avril 2000 Communication de la Commission au Conseil et au Parlement europ en La politique de d veloppement de la Communaut europ enne La politique de d veloppement de la Communaut europ enne D claration du Conseil et de la Commission 10 novembre 2000 Le Trait d Amsterdam consid re la lutte contre la pauvret dans les pays en d veloppement comme l un des trois objectifs principaux de la politique de coop ration au d veloppement de la CE les deux autres avec lesquels il est coh rent tant le d veloppement conomique et so cial durable des pays en d veloppement et en particulier des plus d favoris s d entre eux d une part et l int gration harmonieuse et progressive des pays en d veloppement dans l co nomie mondiale d autre part Il appara t d s lors que la r duction de la pauvret et son radi cation globale dans l ensemble des pays en d veloppement constituent l objectif supr me de la nouvelle politique de d veloppement de la CE L Accord de Cotonou qui fixe pour 20 ans le cadre juridique de la coop ration entre les pays et l UE dans le domaine du commerce et du d veloppement d signe lui aussi expli citement la r duction et l radication de la pauvret comme l objectif central de la coop ration entre l UE et les pays article 19 La r ducti
54. ces sur les th mes de la qualit de l air en milieu urbain de la gestion de l eau et des eaux us es et de l co efficacit En outre 70 entreprises ont particip la manifestation destin e favoriser le rapprochement des entreprises Enviroconnect qui s est tenue d but mai Singa pour Projets bilat raux Voici titre d exemples trois projets bilat raux destin s renforcer la capacit de la Chine affronter la transition conomique Formation commerciale en Chine e China Europe International Business School CEIBS organise des cours de ges tion d entreprise de haut niveau et contribue la transmission aux cadres travaillant en Chine de savoir faire en mati re de gestion internationale Cette initiative favorisera l int gration de la Chine dans l conomie mondiale et renforcera ses liens commerciaux et industriels avec l Union europ enne Le projet CEIBS ayant t qualifi de r ussite par les auteurs d une valuation ind pendante la CE a d cid de continuer financer cet institut 145 afin de lui permettre de former des cadres et des professeurs de facult expatri s et de soutenir l octroi de bourses d tudes et les stages en entreprise programme UE CHINE destin aux jeunes cadres t officiellement lanc Beijing o se trouve son centre d op rations en automne 2000 Ce programme pour but d apprendre la langue et la culture commerciale chinoises de jeunes c
55. cifiques Les enveloppes financi res consacr es l environnement et aux for ts pour la p riode 2000 2006 s l vent respectivement 93 millions et 249 millions Ces montants peuvent 37 Ligne budg taire B7 6200 Le Conseil r glement n 2493 2000 rempla ant le r glement CE n 722 97 du 24 04 97 vise encourager les mesures prises dans les pays en d veloppement en mati re d envi ronnement et contribuer la prise en compte des pr occupations environnementales dans les pro grammes communautaires de coop ration au d veloppement 3 Ligne budg taire B7 6201 Par le r glement n 2494 2000 rempla ant le r glement CE n 3062 95 du 22 12 95 le Conseil vise soutenir les actions en faveur de la pr servation et du d veloppement du rable des for ts tropicales et des autres for ts dans les pays en d veloppement Les lignes budg taires B7 6200 et B7 6201 seront fusionn es en 2001 50 para tre n gligeables par rapport ceux dont disposent les instruments financiers g ographi ques Fonds europ en de d veloppement programmes Asie Am rique latine et M diterra n e qui peuvent galement financer des actions dans les m mes domaines Les actions th matiques environnement et for ts pr sentent cependant des avantages sp ci fiques car elles permettent de e soutenir des initiatives globales et r gionales notamment en relation avec les conven tions internationales en mati re
56. contexte la Com mission s est engag e axer la programmation de l action anti drogue sur les pays travers s par les deux principales routes qui alimentent l Union europ enne La Commission continuera d velopper des projets qui visent renforcer la coordination entre pays b n ficiaires et avec les Etats membres Ces projets prolongent souvent l action d velopp e par les Etats membres l int rieur de l Union Comme le souligne le Plan d Action Anti drogue ce type de coordination est un facteur im portant de l efficacit de l action communautaire L Office de coop ration joue un r le central dans le d veloppement du m canisme de coordi nation de l action ext rieure de l Union europ enne 31 http www ogd org 46 7 R fugi s et R habilitation En cas de catastrophe ou de crise de toute nature l aide d urgence intervient en premier Mais ensuite Que se passe t il moyen et long termes Comment g rer ces situations dans la dur e Entre les secours de premi re ligne et les actions de d veloppement se situe une sorte de zone grise qui exige des interventions sp cifiques L aide aux populations d racin es la r habilitation des r gions d vast es et la lutte contre les mines antipersonnel font partie de ces interventions de transition Les concepts de liens entre l aide d urgence r habilitation et le d veloppement et d aide humanitaire de d veloppem
57. culture de l UE et des pays sud m diterran ens L ann e 2000 a vu le d marrage dans le cadre de la premi re phase du pro gramme Euromed Audiovisuel de six projets r gionaux dans les trois domaines suivants con servation d archives audiovisuelles soutien la production et la coproduction aide la diffu sion la distribution et la circulation des productions audiovisuelles compris la formation aux m tiers du cin ma et de la t l vision Le projet b n ficie d une enveloppe globale de 20 millions dont l attribution a t d cid e en 1999 La premi re r union du r seau groupant l ensemble des six projets s est d roul e Ra bat en septembre 2000 Le programme Euromed Audiovisuel organis fin 2000 et d but 2001 un festival itin rant du film arabe m diterran en Patrimoine culturel Euromed Heritage est le programme r gional pour la pr servation et le d veloppement du pa trimoine culturel de la r gion euro m diterran enne En cr ant des liens entre les traditions et les coutumes diverses il cherche susciter au sein de la r gion une ouverture et une tol rance accrues dans l espoir qu elles finiront par contribuer la paix et la stabilit 96 Secteur conomique et social Des contrats assortis d une subvention communautaire globale de 1 3 million ont t sign s dans le courant de l ann e 2000 afin de soutenir deux conseils conomiques et sociaux de la r gion
58. cycle complet des op rations et de garantir la stabilit lors du processus de concentration de la gestion vers les D l gations de la Commission e regrouper dans une seule Direction la gestion des programmes th matiques aide alimen taire cofinancement avec les ONG droits de Homme pour assurer la coh rence des approches et la synergie des comp tences e organiser les activit s fonctionnelles selon leur nature une Direction pour aux op rations et une Direction pour l appui l organisation 14 FONCTIONNEMENT L Office de coop ration EuropeAid est un Service de la Commission op re sous le contr le d un Comit de Direction compos de Patten Commissaire en charge des Relations ext rieures Pr sident de P Nielson Commissaire en charge du D veloppement et de l Aide humanitaire Administrateur g n ral de G Verheugen Commis saire en charge de l Elargissement de P Lamy Commissaire en charge du Commerce et de P Solbes Mira Commissaire en charge des Affaires conomiques et mon taires La responsabilit politique des actions entreprises par l Office de coop ration EuropeAid en vers le Coll ge incombe au Pr sident et l Administrateur g n ral en fonction de leurs com p tences respectives Le Pr sident supervise l approche strat gique du Comit de Direction L Administrateur g n ral veille la mise en uvre appropri e des lignes directrices politi
59. d 22444 7 H CNE 1 _ 57 15 6 0100 06 24 Buge 1 8521 50 05 R publique ch que 0352 _ _ _ 0 some 1 0 24 aaf 06 17708 o ketone 4881 5 _ 8 05 fuae 19 _ 860 8320 Poos zooj anseo 002 Roumanie o 65488 50 aa 05 Russe _ sil IR publique slovaque 12848 4 4891 2 PE 74 00 Tiems AE RE o EE Parte NAP total 165518 195837 160560 1563 4957 27221 41 2 APD AP 178 L Office de coop ration EuropeAid a vu le jour le jan vier 2001 Avant cette date le Service commun des rela tions ext rieures SCR avait d j r alis certaines r for mes en mati re de gestion des programmes d aide ext rieure de la Commission europ enne En 2000 le SCR a enregistr dans plusieurs domaines des progr s consid rables dont voici un aper u 1 Activit s d valuation Comme d autres fournisseurs majeurs d aide ext rieure la Commission veille ce que toutes les valuations portant sur ses programmes de coop ration ext rieure soient effectu es de mani re totalement objective C est pourquoi une s paration tr s nette existe entre son unit Evaluation et l ensemble des servi
60. d fini plut t qu une s rie de programmes et d initiatives parall les Enfin l attribution d une aide sera d cid e en concertation avec tous les acteurs des pays partenaires tous les niveaux de la soci t ce qui permettra d viter l allocation de fonds en dehors des principes de base de l accord de Cotonou 132 AFRIQUE Angola B nin Botswana Burundi Burkina Faso Cap Vert R publique centrafricaine Tchad Comores Congo Cameroun R publique d mocratique du Congo Djibouti Guin e quatoriale Erythr e Ethiopie Gabon Gambie Ghana Guin e Guin e Bissau Guyane C te d Ivoire Kenya Lesotho Lib ria Madagascar Malawi Mali Mauritanie Maurice Mozambique Namibie Niger Nigeria Papouasie Nouvelle Guin e Rwanda S n gal Seychelles Sierra Leone Somalie Afrique du Sud Soudan Swaziland Tanzanie Togo Ouganda Zambie Zimbabwe CARAIBES Antigua et Barbuda Bahamas Belize Barbade Cuba Dominique R publique dominicaine Guyane Ha ti Grenade Jama que St Kitts et Nevis St Lucia St Vincent et Grenadines S o Tome et Principe Trinidad et Tobago Cuba a t admis comme membre du groupe ACP en d cembre 2000 mais n est pas signataire de l Accord de Coto nou PACIFIQUE Iles Cook Fidji Kiribati Iles Marshall Micron sie Nauru Niue Palau Iles Salomon Samoa Tuvalu PAYS amp TERRITOIRES D OUTREMER Mayotte Nouve
61. d veloppement urbain environne ment etc En voici quelques exemples La gestion des d chets solides urbains Essaouira 1 9 million Ce programme vise r duire l impact de ces d chets sur l environnement et d velopper les capacit s locales de traitement des d chets La modernisation du syst me juridictionnel 27 6 millions Ce projet a pour objectif d accro tre qualit et l efficacit du syst me judiciaire Programme d ajustement du secteur de la sant 50 millions Cette r forme implique des mesures pour am liorer l acc s et la qualit des soins pour la population en rationalisant la gestion des sources de financement tant publiques que priv es Programme d ajustement du secteur financier 52 millions Ce programme vise la re structuration du secteur financier en adaptant le cadre institutionnel et r glementaire Le d veloppement rural participatif dans le Moyen Atlas Central Projet Kh nifra 9 millions Objectif am liorer les conditions de vie des populations rurales dans 12 communes de la Province de Kh nifra notamment par la mise en uvre d une gestion rationnelle partic i pative et int gr e des ressources naturelles GEFRIF HISTOIRE D UNE REUSSITE Int gration et participation tels sont les mots cl s du projet GEFRIF 4 45 millions con sacr la protection et la gestion des cosyst mes forestiers du Rif Maroc du Nord Cette i
62. d Europe centrale et orientale du Caucase et d Asie centrale Document Base juridique Type de rapport P riodicit Destinatai Principaux Date limite res services concern s de la CE Rapport d avan R glement CE Mise en uvre y Etats mem cement annuel EURATOM du compris valua bres PE Tacis Conseil tion de l aide d j Conseil CES n 99 2000 du fournie efficacit Comit des 29 12 1999 Suivi r gions Rapport statisti idem Attribution de Annuelle Idem que sur Tacis contrats Rapport d avan R glement CE Information con Annuelle a cement annuel du Conseil cernant les ac premier rap CARDS n 2666 2000 du tions financ es en port en 2001 5 d cembre cours d ann e 2000 valuation des r sultats du suivi programmes indi catifs pluria n nuels program mes d action an nuels Informations sur Information con Comit les d cisions de cernant les con CARDS financement trats venir pro Conseil approuv es re c dure d attribu d administra latives tion dates pr tion de CARDS vues pour la pu l Agence eu blication des ap rop enne pels d offres pour la re construction Internet Publication des Idem trimestrielle Idem plus AIDCO r sultats des appels d offres plus information trimestrielle sur l attribution des contrats 189 Pays du sud de la M diterran e du Proche Orient et du Moyen Orient Document Rapport a
63. d autres acteurs internationaux pour contri buer la mise en uvre d une approche internationale coh rente et faciliter les efforts ploy s par les pays tiers sur le plan de l organisation en ce qui concerne l ind pendance des observateurs C est pourquoi la Commission soutient des missions d assistance et d observa tion Ces actions vont de la formation du personnel au contr le de l acc s aux m dias pen dant les campagnes en passant par l valuation de la participation de l UE aux missions inter 7 Communication de la Commission au Conseil et au Parlement europ en du 11 avril 2000 COM 200 191 final 23 nationales d observation des processus de scrutin et au suivi de la p riode post lectorale Une somme de 4 600 000 lt t engag e cet effet Abolition de la peine capitale L IEDDH soutient des campagnes pour mobiliser l opinion publique afin d obtenir un moratoire sur la peine capitale et terme son abolition Plusieurs projets refl tent la condamnation par l UE de la peine capitale Des stages et des conf rences visant former pr s de 100 tudiants par an pendant 3 ans en vue d apporter une aide aux condamn s mort ont t organis s dans le d parte ment d tudes de la peine de mort de l Universit de Westminter UK Par ailleurs des bases de donn es sp cialis es ont t cr es pour aider les avocats des personnes con damn es la peine capitale Le soutien allou
64. d environnement changement climatique biodiversit d sertification ou les accords internationaux e s lectionner d une fa on flexible les Etats partenaires y compris des pays revenu interm diaire qui pr sentent une importance pour l environnement au niveau global tels que le Mexique le Br sil ou certains pays de l Asie du Sud est e apporter un soutien direct aux ONG et la soci t civile des pays en d veloppement e s engager sur des initiatives pilotes 8 2 Activit s Environnement et For ts en 2000 Le suivi de quelque 230 projets en cours 39 a constitu la t che principale de l ann e 2000 31 nouveaux projets ont re u un accord de financement pour un montant total de 32 1 mil lions Du fait de l adoption tardive novembre 2000 des nouvelles bases l gales par le Con seil la dotation budg taire n a pu tre totalement utilis e durant l ann e Un montant de 13 mil lions a donc t report sur le budget 2001 La contribution de la Commission varie de 0 2 2 millions par projet avec une moyenne de 0 7 million pour l environnement et de 1 1 million pour les for ts Six projets ont b n fici d un soutien important se montant plus de 1 5 million Ils concer nent l agro foresterie et la conservation des ressources naturelles dans la r gion d Arabuko Sokoke Goshi Province c ti re du Kenya 1 6 million la cr ation de disponibilit s en bois d agar au
65. d information et diffusion vers le public 68 Une nouvelle phase du programme Tacis a d but en janvier 2000 pour couvrir la p riode 2002 2006 42 Elle s inspire des r sultats et enseignements obtenus au cours de la premi re d cennie d existence du programme et offre une flexibilit permettant de r agir aux nouveaux d veloppements susceptibles de se produire dans les pays partenaires Au cours de l ann e 2000 Tacis ax sa strat gie sur l aide aux initiatives locales assortie d une participation crue des ONG Les concepteurs de projets veillent davantage associer les repr sentants des administrations locales et r gionales L une des m thodes utilis es pour personnaliser le soutien apport par l UE la r gion consiste tablir des partenariats entre les membres du groupe gestionnaire d un projet Tacis et leurs homologues au sein de l UE C est notamment le cas pour le programme de jumelage des villes Tacis incite cr er des liens entre les villes de l UE et des NEI et contribue ainsi au rapprochement des populations et la cr ation de partenariats durables entre communaut s locales 2 1 R formes institutionnelles juridiques et administrati ves Le soutien apport par l UE aux repose sur la conviction que la croissance et la stabilit vont de pair avec l existence d un cadre juridique et r glementaire sain et d une soci t civile fonctionnant correctement C est pourquoi la r forme des i
66. de Gaza 2000 Au nombre de celles ci fi gure un projet capital visant offrir des services de traitement des eaux us es quelque 80 de la population palestinienne vivant dans le nord de la bande de Gaza la r gion la plus dens ment peupl e du monde L UE soutenu ce projet en prenant sa charge les 3 7 millions d int r ts payer sur le pr t octroy par la BEI Mieux encore le programme MEDA aussi fourni les 3 millions repr sentant le capital risque g r par la Banque europ enne d investis sement dont la Cairo Amman Bank avait besoin pour accorder des cr dits long terme desti n s soutenir la cr ation ou l expansion de PME palestiniennes tous secteurs d activit s con fondus 93 8 Les priorit s de la coop ration r gionale La coop ration r gionale multilat rale est l un des aspects les plus innovants du partenariat euro m diterran en Elle couvre les domaines politique conomique et culturel L an 2000 a t une ann e charni re pour l laboration des programmes r gionaux Dans sa Communication Un nouvel lan pour le processus de Barcelone la Commission a soulign l importance strat gique de la coop ration r gionale et sous r gionale ainsi que de la coordina tion entre les programmes r gionaux et bilat raux La coop ration au niveau r gional peut en jouant un r le de catalyseur stimuler les op rations bilat rales et renforcer le d veloppement conomique
67. de coop ration EuropeAid la responsabilit de la gestion du reste du cycle des op rations Afin d assurer la r alisation des objectifs d finis lors de la pro grammation de coop ration EuropeAid est charg des op rations suivantes identifi cation et instruction des projets et programmes pr paration des d cisions de financement mise en uvre et monitoring valuation des projets et programmes L Office de coop ration EuropeAid un service unique charg de la mise en uvre de l aide ext rieure de la Commission La cr ation de l Office de coop ration EuropeAid le 1 janvier 2001 constitue un l ment cl de la r forme du dispositif de gestion de l aide ext rieure de coop ration EuropeAid est charg de la mise en uvre de l ensemble des instruments d aide ext rieure de la Com mission l exception des instruments de pr adh sion Phare Ispa Sapard des activit s hu manitaires de l aide macro financi re de la Politique Ext rieure et de S curit Commune PESC et de la Facilit de r action rapide L organigramme de l Office de coop ration EuropeAid t con u de mani re e construire une organisation g ographis e compos e des cinq Directions suivantes Europe Caucase Asie centrale M diterran e du sud Proche et Moyen Orient Afrique Cara bes Pacifique Asie Am rique latine Cette nouvelle structure doit permettre d int grer la gestion du
68. de la Commission dans les pays concern s En raison de leur qualit 15 propositions qui n ont pu tre retenues seront financ es sur le budget 2001 5 2 Perspectives L Union europ enne r affirm son engagement r duire l expansion de l pid mie de sida et adh re aux conclusions de la Conf rence du Caire 1994 En compl ment la mise en uvre des politiques d appui aux syst mes de sant des pays en d veloppement une atten tion accrue est port e aux actions relatives aux maladies transmissibles dans le contexte de la lutte contre la pauvret Sont particuli rement concern s le sida la malaria et la tuberculose A cet effet 2 Communications de la Commission ont t pr par es pour tre soumises au Parlement en 2001 En septembre 2000 une table ronde a t organis e en vue de la pr para tion d un plan d action qui devrait influencer la programmation des lignes budg taires th mati ques 43 6 Drogue Pr vention traitement r insertion sociale et profession nelle des toxicomanes tudes pid miologiques lutte contre le blanchiment d argent cr ation de nouvelles l gis lations Les questions soulev es par le trafic et la con sommation de drogues n cessitent des r ponses cibl es qui s int grent dans une strat gie globale Tels sont les ob jectifs du Plan d action de l Union europ enne dans ce do maine La consommation de drogues n est plus l apanage des populations ri
69. des actions d envergure de protection de restauration et d exploitation durables GESTION ET PRESERVATION DES FORETS D OUGANDA Le bois se fait rare Les ressources en bois de l Ouganda s puisent et le pays doit reboiser d urgence afin de r pondre la demande croissante Pr servation de la biodiversit dans des zones foresti res cl s produc tion foresti re durable et cr ation de nouvelles ressources en bois de coupe tels sont les trois vo lets essentiels du nouveau programme sylvicole ougandais con u dans le but de r duire la pression sur ses for ts naturelles Le nouveau Programme de gestion et de pr servation des ressources foresti res FRM amp CP Forest Resources Management and Conservation Programme doit concilier la n cessit de pr server les for ts et les imp ratifs d une exploitation durable de leurs ressources doit galement impliquer les communaut s locales tributaires des ressources foresti res et r server une place aux exploitants du secteur priv lesquels effectuent des reboisements afin de compenser les abattages d arbres Le FRM amp CP tentera d apporter sa contribution la lutte contre la pauvret via ses diverses acti vit s et en utilisant les zones foresti res pour fournir des biens et des services aux communaut s rurales voisines Le programme renforcera les comp tences techniques du Minist re des For ts et de l Autorit nationale des For ts et incitera le secteur priv part
70. des capacit s des parties prenantes locales et nationales dont les Minist res de l Agriculture et au d veloppement de l appui budg taire aux gouver nements b n ficiaires Diff rents instruments sont ainsi privil gi s notamment l acc s aux facteurs de production intrants semences quipements s curisation des titres fonciers au cr dit l information au d veloppement des emplois non agricoles la diversification des revenus des m nages au renforcement des comp tences et la participation aux prises de d cisions ainsi qu la garan tie des droits des communaut s Autant d l ments qui sont en r alit troitement associ s au traitement de la pauvret Enfin ce r glement reconna t la priorit donn e au ciblage du programme de s curit alimen taire sur les populations les plus vuln rables et les Pays les moins avanc s PMA EVALUATION DU PROGRAMME Comme pr vu dans le r glement la Commission a fait proc der en l an 2000 une valuation ind pendante de son programme d aide et de s curit alimentaire L valuation d montr la pertinence du programme s curit alimentaire dans la lutte contre la pauvret et la n cessit de le maintenir En effet le maintien d un instrument sp cifique permet de soutenir les efforts communautaires dans trois directions le domaine de l ins curit alimentaire structurelle premi re tape dans la r duction long terme de la pau
71. diff rentes r gions latino am ricaines Ce programme de coop ration fonctionne sur la base de r seaux et met l accent sur trois do maines sp cifiques l ing nierie la m decine et autres sciences de la sant et les sciences conomiques et sociales D centralis e sa gestion accorde un r le primordial la soci t ci vile Lanc en 1994 le programme est entr dans une deuxi me phase de six ans en 1998 Le soutien de la Commission s est port sur 183 projets pour un montant de 8 millions dans la premi re phase et sur 663 projets pour 26 millions dans la seconde L ann e 2000 a t consacr e la gestion des projets approuv s durant la premi re phase Une s lection a conduit la pr paration de 12 contrats portant sur un total de 1 million titre de contribution de la Commission et 752 000 en cofinancement INGENIERIE ALIMENTAIRE Ma triser le traitement des denr es alimentaires int grer les crit res de qualit dans l ing nie rie de ce domaine analyser les effets complexes que certains traitements peuvent avoir sur la qualit des produits s initier de nouvelles performances techniques Cette occasion a t donn e seize tudiants qui ont particip une formation de 3 cycle ing nierie en qualit des proc d s alimentaires soutenue par 12 institutions scientifiques et coordonn e par l Uni versit de Reading dans le cadre du programme ALFA Outre l acquis
72. e C est pourquoi tant l Union europ enne que les partenaires m diterran ens ont le devoir de r aliser les objectifs communs d cid s Barce lone et Marseille et de travailler ensemble pour la paix et la stabilit pour une prosp rit partag e et pour une meilleure compr hension entre les peuples de cultures et de traditions diff rentes 102 VI Afrique Cara bes Pacifique Le 23 juin 2000 l Union europ enne signait Cotonou B nin un nouvel accord de partenariat avec 77 pays d Afri que des Cara bes et du Pacifique ACP Pr vu pour 20 ans 2000 2020 ce texte remplace tous les accords pass s conclus dans le cadre de la Convention de Lom L Accord de Cotonou d finit le cadre futur des relations entre l Union europ enne et les pays ACP sur le plan de la coop ration du commerce et du dialogue politique Il accueille gale ment six nouveaux partenaires insulaires de la r gion du Pacifique les Iles Cook la R publique des lles Marshall la Micron sie Nauru Niue et Palau L ensemble des pays ACP signataires repr sente plus de 650 millions de per sonnes La premi re partie du pr sent chapitre fournit une analyse d taill e des dispositions du nouvel accord La seconde partie examine quant elle l volution dans des secteurs strat giques cl s 1 L Accord de Cotonou Le partenariat UE ACP repr sente le cadre financier et politique le plus large du monde en termes de coop ration Nord S
73. eau 2000 26 8 millions ont t allou s au Kosovo en plus des autres aides communautaires afin de lui permettre de couvrir les besoins d aide humanitaire de la population et ce parti 62 culier durant l hiver La r novation des habitations des coles et des r seaux ruraux d irriga tion et d assainissement a t assur e par ECHO 63 6 Politiques th matiques Initiative europ enne en faveur de la d mocratie et des droits de l Homme Europe centrale et orientale r publiques de l ancienne Yougoslavie Dans cette r gion d chir e par des ann es de guerre le d veloppement de la d mocratie im pose de soutenir le processus de paix et de calmer les tensions L aide budg taire sert en par ticulier soutenir les organisations travaillant r tablir la d mocratie au sein de la soci t ci vile et stimuler le dialogue inter ethnique dans des zones g ographiques d termin es D une mani re plus g n rale ce soutien couvre galement des projets destin s encourager la bert de la presse et des m dias promouvoir l galit entre les hommes et les femmes et prot ger les populations les plus vuln rables Ensemble ces actions ont b n fici d un budget de 13 500 000 Les m dias au Kosovo Qu est ce que la libert sans la libert de la presse Quel code d ontologique pour les m dias Dans quelle mesure un journaliste d fendant la ligne d un parti peut il tre objectif 1
74. en oeuvre son valuation Toutefois il convient de signaler que ces programmes sont ex cut s de mm ni re tr s d centralis e les pays candidats concern s tant eux m mes directement responsa bles de la gestion de leur mise en oeuvre des contr les portant sur les appels d offres et l at tribution des contrats peuvent donc tre effectu s sur place par les d l gations de la Commis sion Une r vision compl te et unification de la programmation de l aide ext rieure con form ment aux objectifs et priorit s des politiques de l Union europ enne Les priorit s strat giques de l Union europ enne vis vis d un pays ou d une r gion sont do r navant formalis es dans des cadres strat giques Depuis le 16 mai 2000 la Commission propos l utilisation d un mod le unique applicable imm diatement aux Fonds Europ ens de D veloppement et aux programmes ALA et MEDA et progressivement l ensemble des Etats recevant une assistance de la Communaut cette approche a t confirm e dans les conclusions du Conseil D veloppement du 10 novembre 2000 La programmation de l aide met uvre les orientations globales et les enveloppes financ res du cadre strat gique Elle reste coh rente avec les autres objectifs de ce cadre politi ques commerciaux La programmation est pluriannuelle indicative et n goci e avec l Etat b n ficiaire 13 La r forme pr voit galement
75. ensemble de son march aux exportations en provenance des Balkans Cette d marche audacieuse donnera un coup de fouet aux conomies de la r gion e accord de Stabilisation et d Association avec l ARYM t paraph en novembre 2000 La Commission recommand l ouverture de n gociations avec la Croatie et collabore troitement avec l Albanie la Bosnie Herz govine et depuis le d part de Milosevic avec la RFY afin de pr parer ces pays l ouverture de n gociations en temps utile 40 ne concerne plus pr sent que les pays en phase de pr adh sion 54 Le tableau ci apr s offre une vue d ensemble de nos programmes OUEST DES BALKANS ENGAGEMENTS DEBOURSEMENTS Disponibles Utilis s Disponibles Utilis s 1 000 1 000 1 000 1 000 313 542 313 140 348 129 348 127 62 330 100 005 100 005 410 000 410 000 205 832 205 756 Administrations 9 958 9 000 8 760 civiles transitoires Ex Yougoslavie 5 840 5 840 6 807 760 806 728 100 664 138 662 706 100 Les d penses d Assistance technique et administrative ATA et d appui financent les co ts n cessaires li s la mise en uvre des programmes Tacis et Cards aux analyses ainsi qu aux tudes et pr tudes de faisa bilit r alis es dans le cadre de la programmation des lignes budg taires principales et la collecte et la diffusion d informations ainsi qu la sensibilisation du public 1 A
76. esp re que son concours rappellera longtemps les avantages durables obtenus en apportant la bonne r ponse aux d fis pos s par la qu te d une croissance urbaine quitable en Afrique du Sud Compl ment d information sur le site Internet www cmda org za 127 2 8 Politiques th matiques L Initiative europ enne pour la D mocratie et les droits de l Homme Dans ces r gions les interventions soutiennent des programmes susceptibles de se compl ter et renforcent l action financ e par d autres instruments de coop ration au d veloppement tels ceux qui sont utilis s dans les programmes indicatifs nationaux Un budget de 18 649 000 y est consacr On y retrouve la strat gie globale de l TEDDH promotion de l Etat de droit et bonne gestion des affaires publiques renforcement de la soci t civile protection des minorit s et des grou pes vuln rables galit entre hommes et femmes pr vention des conflits lections libres et quitables ENFANTS DE LA GUERRE EN SIERRA LEONE Le programme de l Unicef sur la r int gration dans leur communaut des enfants enr l s dans les forces arm es de Sierra Leone vise entretenir et prot ger plus de 10 000 enfants soldats L objectif est galement de permettre ces enfants de r int grer leur famille ainsi d ailleurs qu ceux qui en sont s par s en raison du conflit Cette action que la CE soutient hauteur de 2 millions s inscrit d
77. et des fiscalit s indirectes Le programme d aide PARI 2 Programme R gional l Int gration sign en mars 2000 dispose d un budget de 65 millions dont plus de la moiti sert financer un appui budg taire au niveau des Etats membres l autre composante majeure tant affect e au renforcement des capacit s des institutions de l UEMOA et des administra tions nationales charg es de mettre en uvre les r formes L ECOWAS entam des r formes conomiques au niveau r gional Elle notamment n troduit un document douanier commun Un nouveau programme de renforcement des capaci t s du secr tariat ECOWAS a t sign en octobre 2000 Au cours des derni res ann es l UEMOA et l ECOWAS ont commenc collaborer plus troitement L ECOWAS l inten tion d adopter un tarif douanier ext rieur commun analogue celui qui a t adopt par l UE MOA Afrique centrale 110 Il y avait des raisons politiques et conomiques aux restrictions du soutien FED accord dans le pass la r gion Le principal organisme d int gration r gionale de la r gion est la Commu naut Economique et Mon taire d Afrique centrale La strat gie actuelle de l UE comporte deux volets le soutien l int gration conomique bas e sur des r formes r gionales et le soutien l int gration g ographique via l am lioration de l infrastructure routi re La CE MAC re oit aujourd hui une assistance tech
78. et faciliter l approche genre dans tous les domaines 14 des subventions ont t consacr s des projets qui concernent le suivi et le contr le de plans nationaux pour mettre en uvre les recommandations de la Plate forme d action de P kin notamment dans les 3 1 Activit s en 2000 La Commission a particip activement l laboration du Programme d action 2001 2006 notamment en termes d int gration du genre dans la coop ration au d veloppement mains treaming Ce programme capitalise les progr s et r sultats r alis s ce jour et propose des 1 Cette R solution est bas e sur une communication de la Commis sion 1995 0423 F reprenant les l ments de la Plate forme d action adopt e lors de la conf rence de P kin Par la suite en 2001 la Commission adopt une nouvelle communication concernant la mise en uvre de l int gration 2 Selon le R glement CE n 2836 98 du Conseil du 22 d cembre 1998 relatif l int gration 3 Programme a fait l objet d une communication de la Commission au Conseil et au Parlement adopt e en 2001 COM 2001 295 final du 21 06 2001 31 actions concr tes pour les cinq prochaines ann es Celles ci comportent entre autres une prise en consid ration plus syst matique de l approche genre durant tout le cycle du projet Le Manuel de gestion du cycle de projet a t r vis dans cette optique au cours de l ann e 2000
79. et pour les organisations offrant une aide concr te aux victimes de violations des droits de l Homme ainsi qu aux actions ayant pour objet de contribuer emp cher la torture ou les mauvais traitements au niveau mondial Le soutien des campagnes et des actions en vue de l abolition terme de la peine capitale est le reflet de la condamnation de celle ci par l UE Plus de 3 6 millions ont t destin s soutenir la participation des ONG aux r unions pr pa ratoires de la Conf rence mondiale contre le racisme de 2000 qui se sont tenues au S n gal au Chili et en Iran Ventilation du budget par priorit s th matiques p naux internationaux B7 707 Asie B7 709 transition d mocratique et processus lectoraux B7 702 7021 703 704 705 et 707 abolition de la peine capitale Un rapport d taill sur les actions b n ficiant d un soutien au titre du budget 2000 a t publi en juin 2001 http europa eu int comm external relations human rights doc secO1 801 fr pdf 21 5000000 4000000 3000000 2000000 1000000 0 D mocratisation et Etat de droit 18 251 211 Soci t civile pluraliste 42 558 602 O R tablissement de la confiance et de la paix 3 436 017 Initiatives pour les groupes cibles 28 161 893 Assistance technique 4 888 975 TOTAL 97 296 698 L ducation aux droits de Homme et la libert d expression L TEDDH consacr plus de 7 millions l ducation aux d
80. euro 106 p enne d investissement voir encadr Le premier instrument attribue des aides remboursables tandis que le second fournit du capital risque et des pr ts au secteur priv L enveloppe des aides destin es soutenir le d veloppement long terme 10 milliards du 9 et 1 3 milliard d aides r gionales sera revue tous les cinq ans n me temps que l accord de Cotonou lui m me Avec le 1 7 milliard de pr ts accord s par la Banque euro p enne d investissement le FED repr sente un total de 13 milliards Ce montant en augmentation de 5 par rapport au FED couvre la p riode 2000 2007 De plus pr s de 10 milliards de ressources inutilis es provenant des fonds pr c dents seront galement disponibles durant cette p riode LA BANQUE EUROPEENNE D INVESTISSEMENT ET LA FACILITE D INVESTISSEMENT La Banque europ enne d investissement BEI g rera la Facilit d investissement FI 2 2 milliards que l accord de Cotonou substitu e aux facilit s de capital risque et de bonific a tion d int r ts de Lom IV La FI est destin e soutenir l expansion continue du secteur priv des pays ACP Elle fonctionne comme un fonds renouvelable les recettes g n r es par ses op rations devant en principe lui revenir Si le syst me fonctionne correctement la Facilit finira longue ch ance par ne plus avoir besoin de rallonges pr lev es sur les
81. facteur crucial du d veloppement cono mique et social L int gration r gionale d pend elle aussi dans une large mesure de l efficacit des r seaux de transport Depuis de nombreuses ann es la CE est l un des donateurs majeurs du secteur et la valeur ajout e de la contribution communautaire a t reconnue dans de nom breux rapports d valuation En outre la CE poss de la capacit financi re pour mobiliser les investissements grande chelle n cessaires la construction et la maintenance de l infra structure de transport dans les pays en d veloppement En juillet 2000 la Commission euro a adopt une Communication fixant des orientations pour la promotion du transport durable dans le cadre de la coop ration au d veloppement Ce document strat gique souligne la n cessit d une utilisation optimale des installations existantes ainsi que l importance du r le jou par les partenariats public priv v S curit alimentaire et d veloppement rural durable L existence l chelle nationale et r gionale de politiques alimentaires coh rentes est essen tielle pour r duire la d pendance vis vis de l aide alimentaire et neutraliser les effets n gatifs de la production alimentaire sur l environnement local Dans le domaine de la s curit alimen taire l UE poss de une solide exp rience qu elle a acquise en g rant la transition entre l aide humanitaire et l aide au d veloppement long terme
82. fui vers la Croatie L aide au retour des r fugi s et des personnes d plac es ne se limite pas la r paration des maisons et logements s agit aussi d assurer aux rapatri s un emploi des coles pour leurs enfants des soins de sant la s curit sociale et d autres services Pour r aliser ce type de projet de retour int gr l UE fait souvent appel aux ONG Depuis 1996 1 CE reconstruit plus de 21 150 habitations dans tout le pays R g n ration conomique Le boom conomique constat en Bosnie Herz govine au lendemain de la guerre est d en grande partie aux activit s de reconstruction financ es par les donateurs Ces deux derni res ann es cependant le taux de croissance du PNB est pass en dessous de la barre des 10 alors que le niveau de d part tait tr s bas la situation est aggrav e par le solde n gatif de la balance commerciale les importations demeurant sup rieures aux exportations Seule l Albanie conna t un taux d investissements trangers directs encore moins important Afin de pr parer la future int gration de la Bosnie Herz govine dans l UE l aide consentie par la CE au cours des cinq prochaines ann es servira soutenir la transition du pays vers l conomie de march et la cr ation des conditions n cessaires au d veloppement durable Via la Facilit d impact rapide la CE a fourni pour 5 5 millions de subsides et d assistance technique aux PME ce qui a permis de cr er 1
83. gion Lanc en janvier 2000 ce programme d une dur e de 18 mois a d j atteint nombre de ses objectifs comme l orga nisation de voyages d tude et la formation de fonctionnaires laotiens Le Banking Training Project vise quant lui aider le secteur bancaire lao am liorer ses capacit s de soutien aux initiatives du secteur priv Les r alisations d Asia IT amp C en 2000 L objectif d Asia IT amp C est d int grer un plus grand nombre de pays d Asie du sud et du sud est dans la soci t mondiale de l information Les partenaires du programme environ 174 ganisations se r partissent presque quitablement entre l Asie et l Europe Environ un cn qui me des cofinancements pr vus total 9 millions a d j t allou Le nombre des projets cofinanc s est limit tout comme leur dur e qui est de trois ans maximum Certains d entre eux sont des projets de d monstration servant illustrer les diff rentes mani res d intercon necter l Europe et l Asie Une autre partie de l aide est destin e faciliter la compr hension des l gislations europ ennes et asiatiques Pr s de la moiti des 39 propositions introduites en 2000 t accept e les secteurs les plus demand s sont l agriculture et la soci t civile Un accord de mise en uvre a t conclu entre la Tha lande et la Commission europ enne en 2000 EBICS EUROPEAN BUSINESS INFORMATION CENTRES Les European Business Information Centres E
84. importance capitale surtout en Indon sie et aux Philippines deux pays dont les ressources naturelles se d gradent ra pidement D autres projets ont pour cibles les probl mes environnementaux li s l aug mentation de la production industrielle et de la consommation domestique pollution de lair de l eau et du sol ce titre la CE m ne actuellement avec la Chine un programme parti culi rement dynamique de coop ration environnementale dans les domaines industriel et urbain Gestion des projets La plupart des projets relatifs au d veloppement rural et l environnement sont g r s conjoin tement par des assistants techniques europ ens et des repr sentants locaux Une unit de gestion est habituellement cr e au sein du minist re national responsable du projet L un des atouts de ce syst me r side dans le transfert de comp tences de gestion aux autorit s locales Les projets forestiers et de d veloppement rural associant les populations locales ne produi sent habituellement de r sultats convaincants qu apr s une longue p riode d activit Leur r a lisation demande souvent un minimum de cinq ans Il arrive galement qu ayant d but au veau purement local un projet agricole voie son champ d action largi au point que son impact conomique se r percute au niveau r gional Cette volution a notamment t constat e pour les projets de contr le des maladies de cheptels et pour le d veloppement de microp
85. l avenir l attribution des aides MEDA sera d vantage li e au processus d association et aux objectifs essentiels du programme et parmi ceux ci en particulier la mise en uvre de r formes conomiques v ritables Quant la r forme du syst me d aide ext rieure de la Commission elle aura notamment pour effet d accro tre les ressources humaines disponibles ce dont profitera la r gion m diter ran enne e D velopper le r le important jou la coop ration dans le domaine de la justice et des affaires int rieures travailler en troite collaboration avec les partenaires m di terran ens en vue d tablir un programme concernant les r fugi s le droit d asile la lutte contre l immigration clandestine et le trafic d tres humains Tenir compte des cons quences sociales de la transition conomique et cet ef fet promouvoir l enseignement et la formation ainsi que des actions au niveau des syst mes de sant et de s curit sociale Promouvoir et renforcer le partenariat dans les domaines sociaux culturels et mains laboration de programmes culturels l instar du programme relatif au patrimoine culturel engagement de la deuxi me phase du programme de coop ration audiovisuelle et lancement d un nouveau programme concernant les sciences humaines Etant donn les incertitudes pesant sur la situation internationale les ann es venir seront d cisives pour la r gion sud de la M diterran
86. la cat gorie laquelle ils appartiennent les projets de d veloppement comportent des mesures visant assurer la bonne gestion des affaires publiques et l utilisation correcte des financements attribu s Aussi le soutien financier apport ce type de mesures d passe t il le cadre des seuls projets qui ont ce th me pour objectif principal Int gration r gionale Les objectifs des programmes d appui r gional sont les suivants d velopper et renforcer les capacit s des institutions des gouvernements et des corps gislatifs promouvoir la coop ration et l int gration politiques et conomiques et promouvoir un d veloppement conomique et social durable La Commission collabore avec diverses organisations r gionales repr sentant des pays Les actions suivantes ont t men es en 2000 Afrique occidentale L Union Economique et Mon taire Ouest Africaine UEMOA regroupe les huit pays d Afri que occidentale qui font partie de la zone franc CFA Il existe galement une Economic Community of West African States ECOWAS compos e de tous les membres de l UEMOA et de cinq autres pays dont le plus grand est le Nigeria L UEMOA accompli des progr s importants dans le domaine de l int gration Depuis le 1er janvier 2000 elle g re une union douani re qui pr voit la compensation temporaire des pertes li es la suppression de droits de douanes et l harmonisation des l gislations financi res
87. la reprise de l aide au d veloppement moyen et long terme Perspectives A moyen terme des actions de r habilitation devraient tre mises en uvre dans le cadre des grands instruments de coop ration r gionale tout en prenant en compte le caract re sp cifique et l urgence de ces actions plus court terme une continuit sera donn e aux programmes de r habilitation financ s sur les lignes budg taires sp cifiques tels le programme de r habilitation des zones touch es par l ouragan Mitch Am rique centrale ou celui qui concerne la Province de Gujarat Inde tou ch e d but 2001 par un important tremblement de terre Dans ce dernier cas il s agira essen tiellement d apporter un appui aux ONG qui uvrent la reconstruction de l conomie locale budget 2001 15 millions La lutte contre les mines antipersonnel terrestres Armes des l ches les mines antipersonnel frappent les soldats la population civile les enfants Souterraines elles continuent de tuer bien apr s la fin des hostilit s 60 110 millions d entre elles restent actives dans une soixantaine de pays Les enfants d Afghanistan d Angola du Cambodge du Kurdistan irakien du Rwanda de la r gion des Balkans et bien d autres en sont les premi res victimes Avec une moyenne de 500 nouveaux bless s par semaine cette guerre qui n a de cesse exige une riposte internationale sans rel che 33 http europa eu int eur lex fr co
88. le nouveau syst me de bien tre familial On constate que gr ce la forme les services de sant sont aujourd hui de meilleure qualit et accessibles un plus grand nombre de personnes Une gamme compl te de services au bien tre familial d un bon rapport qualit prix est pr sent disponible y compris dans le domaine des soins de sant g n siques et p diatriques Le programme est sous contr le permanent un contr le qui a montr en 2000 que la r alisation de ses objectifs est sur la bonne voie Ainsi des structures nouvelles ont t cr es et plusieurs programmes de mise en uvre ont t labor s aux n veaux r gional et local Quant la r forme du syst me de gestion des r seaux d approvisionnement en m dic aments elle se poursuit Bangladesh Soutien au Programme sectoriel sant et population Le Programme sectoriel sant et population vise am liorer l tat de sant des habitants du Bangladesh en particulier celui des couches pauvres de la population Concr tement il s agit de fournir des services de soins essentiels r pondant aux besoins des patients et de les utiliser bon escient Pour atteindre cet objectif il faut des r formes C est dans ce but que le gou vernement du Bangladesh utilisera l aide non remboursable consentie par la CE 70 millions ainsi que les aides fournies par d autres donateurs Asie du sud est Philippines Sant des femmes et maternit Ce proj
89. les fonctions des Bureaux d assistance technique qui appuient la Commission dans la conception et la mise en uvre des projets et programmes voir encadr En mati re de r forme des modes de gestion visant acc l rer la mise en uvre des projets et programmes poursuivre les efforts d harmonisation et de simplification des proc dures au del de l harmonisation des proc dures de passation de march s et d octroi de subventions ache v e fin 2000 se doter d un syst me d information et de gestion performant par la mise en place d un syst me informatique unique CRIS Common Relex Information System rempla ant les syst mes informatiques h t rog nes h rit s des anciennes Directions g n rales gestion naires de projets partir de mi 2002 ce syst me devrait permettre la classification secto 15 rielle des programmes et projets conform ment la nomenclature tablie par le Comit d aide au d veloppement CAD de l OCDE renforcer les capacit s d valuation en largissant le champ d action de l valuation aux r sultats des politiques r gionales et sectorielles et l efficacit de la programmation renforcer les capacit s de monitoring des projets et programmes voir encadr intensifier les actions de formation afin d assurer un haut niveau de professionnalisme LA RECONVERSION DES BUREAUX D ASSISTANCE TECHNIQUE Conform ment la d cision de la Commission l Office de c
90. les strat gies de r duc tion de la pauvret e transports e s curit alimentaire et d veloppement rural durable e renforcement des capacit s institutionnelles notamment en mati re de bonne gestion des affaires publiques et d tat de droit Ce chapitre pr sente ensuite les points cl s de la r forme de la gestion de l aide ext rieure conform ment ses quatre grands objectifs e am lioration de la qualit des projets e r duction des d lais de mise en oeuvre e harmonisation et simplification des proc dures de gestion technique financi re et contrac tuelle Communication du 16 mai 2000 sur la r forme de la gestion de l aide ext rieure Le pr sent document ne couvre pas l assistance aux pays candidats l adh sion qui fait l objet de rapports sp cifiques au titre des trois instruments existants Phare pr paration l adh sion Sapard agriculture et d veloppement rural et Ispa infrastructure des transports et environnement Communication du 26 avril 2000 sur la politique de d veloppement de la Communaut europ enne e am lioration de l impact et de la visibilit de l aide ext rieure de la Communaut euro p enne Le deuxi me chapitre d crit les actions entreprises dans les grands secteurs prioritaires sui vants droits de l Homme partenariat avec les Organisations non gouvernementales ONG galit des chances entre les hommes et les femmes sant sida et d mographie
91. me sanitaire la sant l lectricit la s curit ali mentaire le r implantation et la r int gration des populations L aide communautaire a notamment permis d apporter des am liorations dans les domaines suivants Distribution d eau et syst me sanitaire l UE a d pens 7 12 millions pour assurer un approvisionnement de base en eau Aujourd hui 75 de la population de Monrovia ac c s de l eau potable Sant l aide sanitaire fournie par l Union europ enne a atteint 60 de la population lib rienne De 2000 2001 5 83 millions ont t consacr s des projets sanitaires destin s apporter des soins de sant primaires des groupes de personnes vuln rables femmes en fants et handicap s Les responsables ont veill ce que cette aide parvienne aux person nes ayant r int gr leurs foyers et aux r fugi s Courant lectrique la production nationale d lectricit est pass e de 490 190 KWh 1 547 980 kWh Avant la r alisation du projet Monrovia tait avec Mogadiscio la seule ca pitale africaine tre priv e d lectricit S curit alimentaire le programme de s curit alimentaire de la CE pour le Liberia d marr en 1997 Fonctionnant principalement par l interm diaire des ONG il vise favo riser le retour une situation normale par une aide massive au lancement d une production agricole durable R sultat les distributions de nourriture sont pass es de 5
92. mesures correctrices sp cifiques susceptibles d tre soumi ses une valuation ult rieure 183 Rapports r guliers l unit Evaluation fera r guli rement rapport aux commissaires sur les principaux r sultats de ses analyses Elle pr sentera galement des synth ses semestrielles sur les tendances nouvelles ou mergentes Rapports annuels suite la demande formul e par le Conseil en octobre 2000 l unit Eva luation produira elle aussi des rapports annuels Consid r es dans leur ensemble toutes les mesures num r es ci dessus auront pour effet de renforcer l autorit l autonomie et la transparence des services Evaluation de la Commission dans le domaine de la coop ration ext rieure et d accro tre leur capacit susciter des chan gements En tant qu organe rassembleur de savoir ils trouveront leur place aux avant postes comme fournisseur de meilleures pratiques l intention des donateurs 2 Harmonisation des proc dures d attribution des contrats Dans le domaine contractuel le processus d harmonisation des proc dures connu des d ve loppements importants En effet le Manuel d Instructions adopt par la Commission le 10 11 99 t compl t par deux Guides des utilisateurs l un applicable aux programmes de pr adh sion PHARE ISPA SAPARD l autre l ensemble des programmes d aide ext rieure l exception ce stade du FED Ces guides d crivent d une mani re d
93. nouvel organe consultatif le Forum euro m diterran en de l eau FEME a tenu sa premi re r union Bruxelles en juin 2000 La totalit des 15 Etats mem bres de l UE et des 12 partenaires m diterran ens en fait partie Suite la volont exprim e par la conf rence minist rielle sur la gestion locale de l eau qui s est tenue Turin en octobre 1999 la Commission a l intention de proposer un programme r gional de l eau 2001 Transport Le Forum euro m diterran en du transport qui regroupe les 15 Etats membres de l UE et les 12 partenaires m diterran ens a tenu sa r union annuelle en novembre 2000 afin de poursui vre ses travaux en vue de d velopper la coop ration r gionale dans le secteur du transport Lors de cette r union le Forum a approuv la cr ation de groupes de travail charg s d exami ner des questions sp cifiques comme le transport maritime les syst mes de navigation globale par satellite les r seaux d infrastructures et la recherche et d veloppement ce dernier th me pr sentant la particularit d tre li la pr paration de l appel propositions dans le cadre du 5 Programme cadre de R amp D La r alisation des projets de transport maritime en cours faisant partie du lot approuv par la Commission en 1997 s est poursuivie en 2000 Certains d entre eux sont d j termin s tandis que d autres retard s pour des raisons administratives pourraient tre lanc s Un sous projet consac
94. parlementaires vient de lancer son initiative Assembl es l gislatives et citoyens dans divers pays des Balkans Albanie Bulga rie Croatie Bosnie anciennes r publiques yougoslaves l ancienne R publique yougoslave de Mac doine et Roumanie L objectif poursuivi est de cr er un cadre d interaction et de coop ration entre les parlements et les organisations de la soci t civile afin de permettre le d ve loppement d une v ritable repr sentation des int r ts d mocratiques Le projet qui b n ficie d une aide de 1 27 million accueille galement des partenaires locaux comme le Centre alba nais des Droits de l Homme la Fondation pour la d mocratie de Bosnie Herz govine la Fon dation pour une Bulgarie libre et d mocratique le Comit Helsinki Croatie pour les Droits de l Homme le Mouvement europ en de Serbie FORUM ARYM le Centre pour la d mocratie et les droits de l Homme au Mont n gro et l Association pour la d mocratie en Roumanie 64 Aide humanitaire ECHO En 2000 l Office d aide humanitaire de la Communaut europ enne ECHO adopt plusieurs d cisions de financement en faveur des Balkans pour un montant total d environ 98 7 millions Le montant global de l aide humanitaire mise en uvre par ECHO depuis 1992 dans la r gion s l ve 2 3 milliards 7 Conclusion et perspectives la diff rence par exemple des engagements communautaires dans les lesquels sont demeu
95. pied Elles op rent depuis six bureaux r gionaux dans sept provinces Plus de 25 actions de ce type ont t lanc es avec d autant plus de succ s qu elles allient une dimension environnementale un esprit entrepreneurial L valuation de ce projet men e fin 2000 s est sold e par des conclusions tr s positives Cette initiative a favoris le d veloppement local d une gestion foresti re communautaire qui contribue d une fa on importante l objectif de gestion durable du programme Des formations sp cifi ques destin es aux op rateurs forestiers ont largement port leurs fruits Cet exemple qui a d montr qu il existe de r elles alternatives au d boisement et la d grada tion des for ts a eu un effet multiplicateur en Papouasie Nouvelle Guin e et dans la r gion du Pacifique Sud Face l ampleur de la t che un nouveau programme co forestier financ par le FED hauteur de 7 5 millions est venu renforcer le programme initial pour une p riode de cinq ans doit notamment permettre d int grer la formation dans des programmes r guliers de d velopper la commercialisation et de transf rer graduellement les responsabilit s aux orga nisations locales autorit s gouvernementales locales organisations non gouvernementales et secteur priv 48 Island Region Environmental and Community Development Programme IRECDP 123 For ts Gestion et exploitation Les trois principaux volets de la s
96. plus de 17 millions plus de 80 des fonds provenaient de la CE Plus de 50 kilom tres de digues ont t construits pour prot ger plusieurs villes contre les d bordements fr quents du fleuve Montero Plus de 110 000 personnes taient concern es d rectement par ces inondations Gr ce aux travaux 15 hectares de terres agricoles ont pu tre r cup r s et d importantes voies de communication sont d sormais hors d atteinte des caprices des eaux 160 Sant En Am rique latine les in galit s en mati re de distribution de revenus sont tr s fortes On constate n anmoins que les indicateurs de sant se sont am lior s au cours des derni res an n es que l esp rance de vie a augment et que le taux de mortalit des enfants de moins de 5 ans continue baisser Malgr de nombreux probl mes la majorit de la population a acc s des soins de sant Les priorit s en la mati re sont les suivantes Am liorer l acc s des pauvres aux soins de sant R former les syst mes de soins de sant afin de renforcer leur capacit g n rale Assurer un financement durable La Communaut europ enne contribue de mani re significative au processus de r forme du secteur de la sant en cours dans les pays latino am ricains La majorit des projets soutenus par la Commission en 2000 vont dans ce 1 Son aide financi re vient s ajouter cer tains projets soutenus par d autres organismes comm
97. plus de 30 000 paiements pour un montant de 4 3 milliards Il a engag 7 7 milliards sur la m me p riode Il a g r environ 3000 appels d offres et plus de 8000 contrats ou avenants Les diff rents avis publi s au titre des appels d offres et des appels propositions sur le site Web ont connu une progression spectaculaire en passant de 789 en 1999 2192 en 2000 Statistiquement les missions contract es au titre du contrat cadre AMS 451 en 2000 7 mois de fonctionnement repr sentent environ 23 millions pour 300 lettres de march La fr quence de consultation des publications CE sur le site web tant en ce qui concerne les appels candidatures que les appels d offres fait un v ritable bond passant de 789 en 1999 2192 en 2000 184 3 L aide ext rieure et le RAL 3 1 RAL Il a t beaucoup question r cemment de la notion de RAL reste liquider Souvent on a cru tort que cette expression d signait l ensemble des arri r s d ex cution Sur le plan tech nique le RAL est constitu des engagements en attente d ex cution En termes d arithm tique il s agit de la somme des montants engag s au cours des exercices budg taires pr c dents moins le total des montants d bours s ou d gag s La notion de RAL tire son origine des concepts budg taires ancr s dans le R glement finan cier relatif au budget de l Union europ enne lequel pr voit deux types de cr dits pour les ac
98. pr vues pour faciliter l acc s au financement et au cr dit pour les petits producteurs contribuer la r forme fonci re Nouveaux Etats Ind pen dants au reboisement la lutte contre l rosion et au traitement d autres aspects environne mentaux sans oublier le soutien la transformation des produits et l augmentation de la va leur ajout e Honduras Assistance la commercialisation Cette assistance se mat rialise elle aussi de fa ons tr s diverses qu il s agisse de promotion des fili res d exportation et des productions locales de d veloppement du secteur priv via les facilit s en devises de d veloppement des infrastructures de restructuration des industries de transformation de renforcement des organisations locales et des coop ratives agricoles Nic a ragua ou de cr dit la commercialisation Soutien aux revenus des m nages Dans le but de combler le d ficit des m nages la politique de s curit alimentaire contribue entre autres la mise sur pied de travaux haute densit de main d uvre Cap Vert la cr ation d emplois milieu rural au financement de micro projets Mauritanie et l approvi sionnement en eau potable Elle fournit galement un appui aux services de base et participe au ciblage sur les femmes vuln rables Bangladesh 38 R habilitation Dans le cadre de la r habilitation un appui logistique est accord au retour des r fugi s Il im
99. produits sur le march europ en dans des conditions privil gi es voire exemptes de taxes douani res SUR LA ROUTE DE LA COCA NE La Commission finance des projets de pr vention dans neuf pays budget total 2 millions Dans les pays andins elle soutient plusieurs initiatives en mati re de lutte contre le blanchiment de capitaux de contr le de pr curseurs et d harmonisation de la l gislation Elle assiste depuis peu le gouvernement v n zu lien dans la cr ation d un observatoire national des drogues et consacre cette fin 2 millions En Colombie la CE souhaite jouer un r le important dans le processus de paix et y contribue par des programmes alternatifs 30 millions sur un total de 105 millions 5 Relations avec les grandes institutions europ ennes et internationales Le niveau de collaboration entre la Commission et les grandes institutions internationales de coop ration est plus avanc en Am rique latine qu il ne l est dans d autres r gions Ces insti tutions sont des partenaires compl mentaires de la politique de coop ration europ enne et en cette qualit elles contribuent entre autres au financement de projets d int r t mutuel de lutte contre la pauvret ainsi qu au renforcement de la D mocratie Banque Europ enne d Investissement Signataire d accords cadre avec 15 pays acteur europ en de premier plan dans la r gion la BEI contribue au financement de proj
100. programme de relais d approvisionnement nerg tique FONDS POUR LA CONSTRUCTION DU SARCOPHAGE DE TCHERNOBYL Le syst me de conteneur rapidement construit au lendemain de l accident de Tchernobyl afin d emp cher la propagation grande chelle des radiations a relativement bien fonctionn De puis lors toutefois des d fauts sont apparus Le co t de construction d un sarcophage perma nent susceptible de r duire le risque de pollution et conforme toutes les normes de s curit en mati re d isolation t estim 768 millions en 2000 Etant dans l impossibilit de r unir une telle somme dans des d lais aussi courts l Ukraine fait appel l aide internationale Deux conf rences internationales d appel de fonds ont permis de r colter la quasi totalit de la somme n cessaire Les engagements financiers en faveur du Fonds pour la construction du sarcophage de Tchernobyl sont dirig s vers la BERD qui en assure la gestion Une assembl e compos e des divers donateurs contr le la mise en uvre du fonds et met des directives con cernant l utilisation des sommes La Commission europ enne a d j vers 90 millions en deux tranches dans le courant de l ann e 2000 afin de construire un nouveau sarcophage tanche autour du r acteur endommag LE DEFICIT ENERGETIQUE TEMPORAIRE DE L UKRAINE En novembre 2000 25 millions ont t pr lev s sur le budget de Tacis pour financer la pro duction imm diate
101. re exceptionnelle de 20 millions 6 particip la modernisation des infrastructures et soutenu les m dias les ONG et la d mocratie Des projets importants ont t r alis s dans les domai nes de la r forme fiscale de la perception des imp ts du d veloppement des PME de l du cation de base et des structures de coordination gouvernementales Dans le cadre de l aide directe au d veloppement rural plus de 1 000 vaches pleines ont t fournies directement par l UE aux familles rurales en difficult Le Mont n gro a aussi re u une aide humanitaire de 9 millions afin de lui permettre de g rer l accueil du flux de r fugi s et de personnes d plac es 61 Kosovo Depuis sa cr ation en f vrier 2000 l Agence europ enne pour la reconstruction a t charg e de g rer les principaux programmes d aide communautaire au Kosovo Sur les 263 millions y compris les 51 millions engag s en d cembre 2000 allou s au programme d aide au Kosovo pour 2000 79 avaient fait l objet de contrats et 55 des fonds avaient t d bours s au 31 d cembre 2000 Plus de la moiti des aides pr vues par le programme ont t accord es aux r seaux de distribution d nergie et aux services publics et un quart la reconstruction de logements Gr ce un budget de 60 millions en 2000 l Agence a entrepris la reconstruction de quelque 8 500 habitations portant ainsi 12 000 le nombre total d habitations r par es ou
102. revenus ruraux et le secteur agricole vital pour le pays 13 millions quelque 40 000 tonnes d engrais et de semences ont t import es et vendues prix r duits aux agriculteurs les recettes ainsi r alis es tant affect es un dispositif de cr dit rural destin soutenir les exploitants Afin d appuyer l administration civile du Kosovo l Agence aid la MINUK reconstituer les administrations locales en r novant les b timents municipaux et en fournissant du mat riel et une expertise technique Des quipements sp cialis s ont t achet s afin de faciliter l mis sion de nouveaux documents d identit Dans le secteur de la sant les programmes de l Agence 10 millions ont permis la moder nisation du service de transfusion sanguine du Kosovo et fourni une aide financi re et techni que destin e soutenir la r forme des services m dicaux et la modernisation du secteur pharmaceutique Dans le domaine de l eau et de l environnement un programme d aide en faveur des services publics essentiels t lanc Ce programme pr voit notamment le per fectionnement des syst mes de traitement et d limination des eaux us es et l am lioration tant en quantit qu en qualit des approvisionnements en eau Il contribue aussi financer la restauration des installations de distribution d eau les r parations d urgence et l acquisition d quipements destin s aux entreprises municipales de distribution d
103. s de la coop ration entre l UE et le Mercosur ainsi qu avec le Mexique et le Chili elles se situent plut t aux niveaux conomique et commercial 58 2 2 Les commissions mixtes se d roulent chaque ann e ou tous les deux ans Plusieurs d entre elles se sont tenues 2000 CE Argentine Buenos Aires 4 avril CE Mercosur Buenos Aires 5 avril ac cord cadre interr gional de coop ration CE Chili Santiago 12 avril CE Br sil Bruxelles 24 25 mai CE Am rique centrale sous commission Guatemala 10 juillet CE Paraguay Bruxelles 3 oc tobre CE Uruguay Bruxelles 5 octobre 59 2 gt Se r f rer au chapitre coop ration conomique 154 titre d exemple 11 faut citer l adoption de la d cision n 2 2000 qui tablit une zone de 1 bre change entre l Union europ enne et le Mexique Il est important aussi de mettre en exer gue les n gociations qui ont eu lieu en 2000 pour la mise en place d un Accord d Association UE Mercosur Il est a signaler galement la reconduction du Syst me de Pr f rences G n ralis es Drogues en faveur des pays andins et centram ricains qui est en cours de n goca tion Cela n cessite une d rogation de l OMC Il est noter que pr s de 229 millions 6 ont t engag s pour 29 actions et projets caract re r gional qui concernent tout le sous continent ou les divers ensembles r gionaux Ce budget repr sente plus de la moiti
104. suscit le projet Eau pota ble Objectif distribuer une eau de qualit contr l e un maximum de personnes dans le besoin Pour atteindre cette population la fois dense et dispers e quelque 330 000 habitants dans 292 zones urbaines la strat gie fut de multiplier les micro projets 250 d entre eux ont g r un r seau global de 175 syst mes d eau potable soit 400 kilom tres de tuyaux 204 servoirs 102 pompes et 5000 bassins publics Cette d marche originale soutenue par la CE hauteur de 7 8 millions constitu une alternative int ressante d installation d un syst me d assainissement l o des travaux conventionnels s av rent impossibles Education Il est tr s important de disposer d un syst me ducatif appropri et efficace afin d assurer une croissance durable L ducation est pour beaucoup dans l am lioration de la productivit ce qui permet d lever les taux de croissance et de r duire les in galit s En d pit des progr s A titre dexemple 7 3010 95086 Apoyo la reforma del sector salud NIC B7 3100 96 088 Fortalecimiento del sistema de salud VEN B7 3100 97 101 Apoyo al sector hospi talario Caracas 161 r alis s pour faciliter l acc s l ducation primaire en Am rique latine les populations pau vres continuent d prouver des difficult s d acc s l enseignement secondaire et surtout uni versitaire Dans tous les pays de la r gion
105. tous les partenaires m diterran ens Ciblant ses actions sur les besoins essentiels de la population l Union concentr son assis tance technique sur la cellule de gestion charg e du projet de r novation du r seau de distribu tion d eau d Amman financement multilat ral de 250 millions US ainsi que sur la modernisa tion de l industrie jordanienne en vue de la cr ation de milliers d emplois et de la stimulation de l conomie nationale La Commission galement approuv l organisation de manifestations culturelles destin es rendre hommage l h ritage laiss par feu le roi Hussein De nouveaux programmes ont t lanc s en 2000 afin de d velopper le secteur du tourisme et pr server l h ritage culturel du pays 3 9 millions Tous les crit res de performance ayant t remplis les 80 millions de la Facilit d ajustement culturel ont t utilis s en totalit La Commission a d cid d accorder une aide suppl mentaire de 15 millions pour soutenir une nouvelle op ration de capital risque g r e par la et destin e aux interm diaires financiers s occupant d investissements sur fonds propres ou quasi propres Liban En septembre 2000 1 Commission et le gouvernement libanais ont apr s deux ans d interrup tion repris les n gociations en vue de la conclusion d un accord d association euro m diterran en Cette interruption tait due des raisons de politique int rieure notamment
106. un projet d investissement sans elle aucune entreprise ne peut esp rer survivre dans un march concurrentiel En raison des incertitudes qui p sent actuellement sur le climat conomique la plupart des entreprises sont incapables d obtenir des fonds pour financer leurs projets et ce m me si elles sont dispos es se moderniser par exemple en adoptant de nou velles technologies en am liorant leurs techniques de marketing ou en trouvant des partenaires commerciaux strat giques Le r le de consiste prodiguer des entreprises s lectionn es les conseils et l aide dont elles ont besoin pour se restructurer De cette mani re elles sont certaines de pouvoir s adap ter avec succ s au nouvel environnement conomique Les entreprises doivent prendre l initia tive de contacter TERF pour obtenir son aide Par ailleurs l on s attend ce qu elles injectent elles m mes des fonds dans le processus Sous 1 la contribution moyenne des entrepri ses au co t d un projet tait de 12 Sous TERF IL elle est aujourd hui de 20 est con u pour r agir aux variations subites et inattendues du march russe Il tient compte galement de la diversit des exigences de ses clients et collabore troitement avec les dirigeants de l entreprise concern e Pour que l aide apport e par produise des r sultats les responsables de l entreprise doivent jouer le jeu et autoriser l acc s des informations commercia
107. valuation 2 Harmonisation des proc dures d attribution des contrats 3 L aide ext rieure et le RAL 4 Transparence et Internet 5 Devoirs de rapport des services de la Commission europ enne 125 143 160 166 Avant propos L aide financi re aux pays tiers est avec la politique commerciale et le dialogue politique l un des trois piliers de l action ext rieure de l Union europ enne Elle constitue donc un instrument important pour promouvoir les valeurs essentielles de l Union europ enne et pour relever les d fis globaux du 21 si cle L Union europ enne est l un des principaux acteurs de la coop ration internationale et de l aide au d veloppement Ensemble la Communaut europ enne et ses Etats membres fournissent 55 de l aide publique au d veloppement APD dispens e dans le monde et plus des deux tiers des aides non remboursables Au cours des quinze derni res ann es l aide ext rieure de la Communaut initialement limit e aux pays acquis une dimension globale aujour d hui la Communaut finance des projets dans plus de 140 pays Comme d autres donateurs internationaux la Communaut est confront e au d fi que repr sente la n cessit d accro tre la qualit et l impact de son aide financi re travers le monde Pour la Commission ce d fi est essentiel car le volume global de son aide en engagements a progress rapidement passant de 3 3 milliards en 1990 9 3 milliards
108. veloppe ment en soutenant des actions sp cifiques r pondant des besoins exprim s sur le terrain relay s par des ONG europ ennes ou des groupements ONG autorit s locales groupes professionnels etc des pays en d veloppement Cette approche prend mieux en compte les besoins de la soci t civile et la r alisation de micro projets Deux grands axes d action r pondent ces n cessit s le cofi nancement avec les ONG europ ennes et la coop ration d centralis e Depuis 1976 la Commission europ enne cofinance avec des Organisations non gouver nementales europ ennes ONGE des actions sp cifiques qui r pondent aux besoins des groupes vuln rables 18 Ces partenariats qui ajoutent une dimension suppl mentaire la politi que de d veloppement de l Union b n ficient de l impulsion du Parlement europ en Ils sont en croissance et en 2000 leur budget atteignait 200 millions Ces actions de cofinancement se distinguent des autres aides au d veloppement de l Union par une double caract ristique elles ne peuvent tre accord es qu des organisations ayant leur si ge et leur centre de d cision dans un Etat membre r pondent des demandes des ONGE qui seules ont le droit d initiative Un autre concept flexible celui de coop ration d centralis e a t introduit dans la qua tri me convention de Lom 1990 2000 qui liait jusqu la signature des accords de Cotonou la Com
109. veloppement de micro entreprises ainsi que des initiatives de type socio culturel organisa tion sociale concertation revalorisation et promotion de l identit Maya am lioration des n frastructures de base etc Les r sultats positifs de cette exp rience ont encourag la Com mission et le gouvernement mexicain soutenir la seconde phase de l initiative Ce Projet d appui l int gration d finitive est destin consolider les acquis dans les Etats de Cam peche et Quintana Roo et tendre la couverture l Etat du Chiapas o la probl matique so cio politique est plus d licate Cette nouvelle action pr voit une contribution communautaire de 5 5 millions Elle b n ficiera 53 000 personnes 24 000 d origine guat malt que et 29 000 Mexicains r parties dans plus de 150 communaut s Genre L am lioration du statut de femme et l encouragement de l galit des sexes sont impor tants non seulement dans l absolu mais aussi en tant qu l ment contribuant au d veloppe ment conomique et social g n ral La Commission met un accent particulier sur le r le de la femme dans le processus du d veloppement L limination des disparit s entre femmes et hommes constitue un des aspects importants de tous les projets soutenus par la Commission C est pourquoi tous les projets financ s en Am rique latine prennent en compte la dimension genre dans la d finition de leurs objectifs et activi
110. 0 et du Conseil Affaires g n rales du 9 octobre 2000 les ministres des Affaires trang res ont mis l accent sur le renforcement de la coh rence au sein de l action ext rieure de l Union la traduction des objectifs en engagements concrets et l am lioration des synergies entre l action de la Communaut et celle de ses Etats membres afin d accro tre la visibilit et l efficacit de l action ext rieure Apr s le d bat initial du 23 janvier 2001 qui a port sur la voie choisie par l Union europ enne pour son aide aux pays tiers la Commission labor des lignes directrices pour le renforce ment de la coop ration op rationnelle entre la Communaut et ses Etats membres dans le secteur de l aide ext rieure Dans cette optique la Commission a pr par des fiches o figu rent pour chaque pays b n ficiaire l assistance financi re allou e par la Communaut aide et coop ration bilat rale pr ts macro financiers et pr ts Banque Europ enne d Investissement l assistance bilat rale des Etats membres ainsi que l assistance multilat rale apport e par les Etats membres par l interm diaire de la BERD du FMI et de la Banque Mondiale Pour la premi re fois un document unique a t tabli qui mentionne les engagements con tract s par chaque pays depuis 2001 les nouveaux engagements approuv s les paiements effectu s en 2000 et les montants restants dus LES 22 DELEGATIONS INCLUSES DANS LE PROCESSUS D
111. 104 sein des pays Les n gociations officielles d buteront en septembre 2002 et les entreront en vigueur le f janvier 2008 au plus tard Les pr f rences commerciales non r ciproques de Lom resteront applicables pendant toute la p riode pr paratoire La p riode pr c dant le d but des n gociations sera mise profit pour approfondir l int gration r gionale et renforcer la capacit de n gociation des pays ACP En 2004 la Communaut valuera la situation des non PMA qui apr s l avoir consult e auront constat ne pas tre en mesure de conclure des accords de partenariat conomique Elle tudiera toutes les alternatives possibles afin de fournir ces pays un nouveau cadre commercial compatible avec leur situation et avec les r gles de l OMC LES ACCORDS DE PARTENARIAT ECONOMIQUE APE Les Accords de partenariat conomique maintiendront et m me am lioreront l acc s pr f rentiel aux march s accord aux ACP mais tirant les le ons des exp riences pass es ce ne sera en aucune mani re leur objectif principal Les APE consolideront voire approfondiront les initiatives d int gration r gionale existant dans les ACP De plus en supprimant les barri res douani res entre toutes les parties concern es ainsi que d autres facteurs responsables de la segmentation des march s ils entra neront la cr ation d espaces conomiques largement int gr s entre les ACP et la CE R gie par un cadre st
112. 20 per sonnes travaillant dans des stations de radio publiques ou priv es du Kosovo suivront une for mation professionnelle comportant un cours de d ontologie Cette initiative b n ficie d un sub side de 385 000 accord Internews Europe en faveur de la Radio ind pendante Ko sovo Ce projet a pour but de permettre le d veloppement de la station radio locale ind pen dante une cha ne d information couvrant la plupart des villes du Kosovo et d accro tre les capacit s des stations de radio municipales La culture des Roms Le projet Encourager une approche globale de la probl matique tsigane vise aider les gouvernements de Bosnie Herz govine de Croatie et de l ancienne R publique yougoslave de Mac doine laborer et mettre en uvre des politiques destin es am liorer la condition des Tsiganes Le projet s inspire de l exp rience du Conseil de l Europe et des initiatives qu il r a lise en Europe centrale et orientale depuis 1994 Disposant d un subside de 248 000 les res ponsables du projet organiseront des tables rondes des sessions de formation des groupes de discussion et des tudes portant sur les l gislations existantes Parlement ONG et soci t civile Comment am liorer les relations de travail entre les parlements et les ONG East West Par liamentary Practice Project une ONG tablie aux Pays Bas qui s enorgueillit de poss der une solide exp rience dans le domaine de l assistance aux
113. 200 nouveaux emplois dans les zones de retour de l ensemble du territoire de Bosnie Herz govine L approche adopt e par la Commission europ enne pour stimuler le d veloppement conomi que du pays a t ax e sur les priorit s suivantes la cr ation entre les diff rentes entit s composant la Bosnie d un march unique conforme aux crit res et aux institutions de la CE le soutien aux r formes structurelles de mani re pr parer le pays la transition vers une conomie de march la stimulation du d veloppement du secteur priv et en particulier des PME et la viabilit du d veloppement conomique local et du retour des r fugi s Agriculture for ts et environnement La CE amen les services v t rinaires de Bosnie Herz govine collaborer entre eux afin d am liorer la sant et la gestion du b tail et ainsi accro tre la confiance des consommateurs et les changes commerciaux La Bosnie Herz govine poss de l une des plus vastes couvertures foresti res naturelles d Eu rope Mais une partie de ces zones foresti res est actuellement d pourvue de v g tation menac e de d sertification et parsem e de mines antipersonnel Avec l aide de la CE 1350 ha 57 ont t rebois s dont 750 ha gr ce un financement direct de la CE l Italie s tant charg e du reste Au lendemain de la guerre la protection des abondantes ressources naturelles de Bosnie Herz govine f
114. 5 000 tonnes en 1996 35 000 tonnes en 1990 Quelque 55 000 personnes ont pu tre rapatri es avec succ s dans leur pays d origine 115 2 4 Education et formation Depuis plus de 20 ans la Commission europ enne soutient le secteur de l ducation dans les pays ACP Au cours de cette p riode l accent s est progressivement d plac du financement de la construction d tablissements scolaires de la formation professionnelle et de bourses d tudes vers le financement d activit s d ducation et de formation caract re plus g n ral et vers l aide r gionale L exp rience propre de l UE a montr que l acc s une ducation de base et le d veloppement des ressources humaines contribuaient tous deux la r duction de la pauvret et favorisaient la croissance conomique la productivit du travail le d veloppement de la d mocratie et l Etat de droit Coop ration avec les pays ACP Fin 2000 plus de 120 projets ducatifs b n ficiant d une aide communautaire de 680 millions dont 500 millions du FED et 180 millions de la ligne budg taire de l UE pour l Afrique du Sud taient en cours Dans le pass chaque projet ou programme relatif l ducation et la for mation tait valu individuellement Aujourd hui on tente d valuer l volution et l impact de l ensemble du soutien apport par la CE l ducation et la formation dans tous les pays C est en 2000 galement qu un changement radi
115. 5 millions pay s en 2000 La faiblesse des paiements des ann es pr c dentes s expliquait certes par la lenteur normale des premi res ann es du programme mais de profonds ajustements structu rels qui ont commenc porter leurs fruits se sont galement av r s n cessaires pour timiser ses performances La Commission ainsi conclu la n cessit d am liorer la pro grammation et la mise en uvre de l aide pour en renforcer la teneur strat gique mieux la cibler et accro tre son impact et sa visibilit sur le terrain L adoption du nouveau programme MEDA 2000 2006 dot d une enveloppe de 5 35 mil liards vise am liorer la mise en uvre des programmes et des projets de r formes pour mieux r pondre aux attentes des populations b n ficiaires LES TROIS AXES PRINCIPAUX DE MEDA II La rationalisation de la proc dure de prise de d cision devrait d boucher sur une pro grammation plus efficace bas e sur des documents de strat gie d une dur e pluriannuelle 2000 2006 aux niveaux national et r gional Des Programmes Indicatifs Nationaux PIN et des Programmes Indicatifs R gionaux d une dur e triennale seront bas s sur ces cuments de strat gie Des plans de financement adopt s annuellement aux niveaux national et r gional seront mis en uvre Le renforcement de la capacit de programmation et de mise en uvre des actions planifi es se r alisera notamment gr ce
116. 7 dont la validit t prolong e jusqu la fin 2000 Activit s de la Banque europ enne d investissement BED dans le domaine de la coop ration En 2000 la BEI sign 19 accords de pr ts avec huit partenaires m diterran ens Au total ces engagements s l vent 1 193 milliard un chiffre en augmentation par rapport aux 945 millions accord s en 1999 Une part importante de cette somme a t investie en Turquie dans la reconstruction d infrastructures et dans l industrie suite au tremblement de terre qui frapp le pays 1999 Les autres secteurs ayant b n fici de ces pr ts sont le transport les communications l nergie la protection de l environnement l industrie et le tourisme La BEI galement g r les fonds MEDA qui ont servi financer les bonifications d int r t accord es sur trois pr ts BEI attribu s des projets environnementaux bilat raux 38 millions et quatre op rations de capital risque 68 millions Pour de plus amples informations voir http www eib org index htm Activit s de l Office d aide humanitaire de la Commission ECHO En 2000 les d cisions de financement concernant l aide humanitaire accord e aux partenaires m diterran ens MEDA ont port sur un montant de 48 4 millions r parti comme DECISIONS DE FINANCEMENT EN MATIERE D AIDE HUMANITAIRE PAR REGION EN 2000 ECHO MOYEN ORIENT AFRIQUE DECISIONS en Millions DU NORD
117. 78 municipalit s sur un total de 314 s le c tionn es sur la base de crit res de pauvret Les domaines b n ficiant traditionnellement de ces interventions sont la production agricole le d veloppement des infrastructures rurales 167 notamment des chemins ruraux la formation et l assistance technique dans les secteurs agri coles et non agricoles En 2000 les activit s de micro cr dits ont t int gr es dans le p ri m tre de ces aides Le r le moteur des municipalit s et des ONG dans la conduite des projets locaux et dans l acc s aux ressources financi res a constitu l innovation majeure de ce pro gramme Programme Drogues Face la mont e du trafic et de la consommation de stup fiants la lutte contre ce fl au est une priorit majeure de l action de l Union europ enne Celle ci a adopt une strat gie globale qui s est concr tis e travers le Plan d action anti drogues 27 Les programmes soutenus par la Communaut tentent de r pondre une probl matique touchant de plus en plus les popula tions aussi bien en milieu urbain que rural Sur le plan commercial la Commission euro p enne a r dig les introductions politiques qui accompagneront la proposition de r glement pour renouveler les pr f rences commerciales en faveur en particulier des pays andins et centram ricains qui b n ficient du SPG Drogue Tel est par exemple le cas de la Bolivie qui peut ainsi exporter plus de 90 de ses
118. ASEEF s est lev e 3 5 millions Les nombreuses activit s de l ASEF concernent trois domaines les changes intellectuels les changes de particulier particulier et les changes culturels e Dans le cadre du EU India Economic Cross Cultural Programme EIECP de nou veaux programmes ont t lanc s portant ainsi 35 le nombre total de projets b n ficiant d un soutien de l UE Approuv 1995 vise intensifier les liens conomiques et culturels existant entre l Inde et l UE Toutefois suite certains probl mes de gestion et autres difficult s diverses apparus en 2000 il a t d cid de soumettre l ensemble du programme un audit men par des consultants ext rieurs Lorsque les r sultats de cette valuation seront disponibles une d cision sera prise quant l opportunit et la fa on de poursuivre le programme 7 Politiques th matiques Environnement L environnement est une priorit en Asie comme partout ailleurs Les actions th matiques sp cifiques d cid es par la CE sont compl mentaires par rapport l l ment environnemental habituellement pr sent dans la plupart des programmes et projets Les zones humides de Luang Prabang Laos offrent un bon exemple de ce type d action LES ZONES HUMIDES DE LUANG PRABANG Inscrite au patrimoine mondial de l humanit par l UNESCO parsem e de mares et de cours d eau la ville de Luang Prabang est l un des principaux p les c
119. BICSs sont des projets de courte dur e destin s aider les antennes des associations professionnelles communautaires en Asie se constituer une plate forme de documentation et d information destin e renforcer la capacit des petites et moyennes entreprises PME communautaires et asiatiques nouer des liens de collaboration 144 mutuellement b n fiques dans le but de commercer et d investir 2000 des EBIC ont t cr s en Inde en Malaisie aux Philippines et au Sri Lanka Asia Urbs Lanc en f vrier 1998 Asia Urbs pour objectif de renforcer la participation de l UE au amp veloppement socio conomique de l Asie Sur un budget de 30 millions 26 sont destin s cofinancer des projets et des tudes les 4 millions restants tant consacr s l assistance tech nique 2000 12 projets et 5 tudes ont t approuv s entra nant un cofinancement communau taire de 5 4 millions Les premiers projets ont d marr en ao t 2000 Le programme cofi nance des projets et des tudes de d veloppement urbain soumis conjointement par l UE et les autorit s asiatiques locales Chaque projet d une dur e maximale de deux ans b n ficie d une aide communautaire de l ordre de 300 000 500 000 tandis que chaque tude d une du r e maximale de 6 mois se voit attribuer de 10 000 15 000 Le montant de la contribution communautaire est limit 65 du budget to
120. DCO RELEX AIDCO pour le Programme MEDA 190 Document Bilan FED Rapport sur la gestion financi re Tableau des d cisions de financement prises par la Commission Rapport d activit annuel AIDCO Rapport sur les pr vi sions d engagements et de paiements Rapport annuel sur les r sultats des AO du FED Rapport annuel sur la mise en uvre sur le EPRD Afrique du Sud Rapport bi annuel de mise en uvre de la li gne budg taire Document Base Type de juridique rapport ALA 443 92 Conseil ALA 443 92 Tous les 5 ans PE Conseil AIDCO RELEX Rapport annuel sur la mise en uvre du r glement ALA 443 92 Rapport g n ral sur le r sultat de l valuation p riodique de la mise en uvre du r glement ALA 443 92 Pays d Afrique des Caraibes et du Pacifique Base Type de rapport juridique R glement financier Convention de Lom R glement CE 1726 20 00 R glement CE 856 199 9 Rapport annuel pr sentant les engage ments et paiements r alis s par instrument et leur analyse Contribution au rapport mensuel de la Com mission Activit s men es dans les diff rents secteurs et pays ACP couverts par la Direction C Rapport destin l in formation du Commis saire et aux Etats membres pour les ap pels de fonds AO du FED Situation financi re Information sur l tat d ex cution tat d ex cution pou
121. E DECONCENTRATION EN 2001 Europe Croatie Russie et Yougoslavie M diterran e Egypte Maroc Tunisie et Turquie Asie Chine Inde Indon sie et Tha lande Am rique latine Argentine Br sil Bolivie Mexique et Nicaragua Afrique Afrique du Sud C te d Ivoire Kenya Mali et S n gal Cara bes R publique dominicaine Il Droits de l Homme Environnement et autres Th matiques Le respect des droits de l Homme et de l Etat de droit est consid r comme allant de soi dans les Etats membres de l UE Ils disposent des moyens n cessaires pour r pondre n importe quelle catastrophe dans les plus brefs d lais La situation est bien diff rente dans de nombreux autres endroits du globe La Communaut europ enne a donc d velopp des outils sp cifiques dans plusieurs domaines droits de l Homme environnement SIDA galit des chan ces s curit alimentaire r habilitation et lutte contre la drogue accompagnent les mesures classiques d aide ext rieure et mettent en vidence les priorit s de l UE en ma ti re de lutte contre la pauvret dans le monde 1 Initiative europ enne pour la D mocratie et les Droits de l Homme Fond e sur les principes de la libert de la d mocratie et du respect des droits de l Homme l Union europ enne d fend ces m mes principes protection des droits de l Homme consolidation de la d mocratie et de l tat de droit ainsi que lutte contre la pauvret dont elle
122. ECTIFS DES ACTIONS SIDA DEMOGRAPHIE R duire le nombre de nouvelles infections Permettre aux femmes aux hommes et Renforcer les secteurs sociaux et de la aux adolescents d exercer librement leur sant pour leur permettre de faire face choix en connaissance de cause quant au aux charges croissantes li es l expansion nombre d enfants qu ils souhaitent avoir et de la pand mie l espacement des naissances Appuyer les gouvernements et les com Contribuer cr er un environnement so munaut s dans l valuation de l impact so cioculturel conomique et ducatif propice cial et conomique de l pid mie au plein exercice de ce choix tout particu D velopper les connaissances scientifi li rement pour les femmes et les adole s ques sur l pid mie et sur les r sultats des cents notamment par la condamnation et projets l limination de toutes les formes de vio Lutter contre les discriminations et lence mutilations et s vices sexuels qui l exclusion sociale et conomique des per portent atteinte leur dignit et leur sant sonnes atteintes du sida et des groupes Aider au d veloppement ou la r forme risque des syst mes de sant pour am liorer l ac cessibilit et la qualit des soins de sant g n sique pour les femmes et les hommes y compris les adolescents et par l r duire sensiblement les risques pour la sant des femmes et des enfants 5 1 Activit s en 2000 Les actions entrepr
123. Europ enne ont t cibl es sur zone contribution au programme s curit alimentaire importante l chelle de l assistance glo bale de la CE r pondait fois l imp ratif d urgence et aux besoins d appui long terme dans le domaine de la s curit alimentaire Le montant global de cette action s est lev 40 millions Une premi re aide directe a permis de financer 110 000 tonnes de c r ales 27 5 millions sur les march s locaux destination de la r serve strat gique du gouvernement thiopien Ce volet du programme incluait aussi un soutien au pilotage et au contr le de la distribution de cette aide pour qu elle parvienne effectivement aux populations cibl es Une seconde partie porte sur le financement d actions d appui la s curit alimentaire et de travaux haute densit de main d uvre pour un montant de 11 millions Cette initiative vise les deux r gions particuli rement touch es par la s cheresse l Amhara et le Tigray Par ailleurs 1 5 million est destin l valuation du programme et au soutien aux capacit s institutionnelles du pays notamment en mati re de formulation et de revue des strat gies m tionales et r gionales de s curit alimentaire en Ethiopie Erythr e L Erythr e fait face depuis 1998 une crise alimentaire permanente g n r e par le conflit arm avec l Ethiopie et aggrav e par des s cher
124. a Commis sion Il refl te ainsi la r forme de la gestion de l aide ext rieure d cid e par la Commission le 16 mai 2000 Cependant les actions dont il est fait tat sont ant rieures au d marrage effectif de forme et la cr ation de l Office de coop ration EuropeAid le janvier 2001 C est donc dans le rapport annuel 2001 publier en 2002 que commenceront appara tre les effets des nouvelles orientations de la politique de d veloppement et de la r forme de la ges tion de l aide ext rieure de la Communaut europ enne Toutefois la Commission s est effor c e dans la structure et la r daction de ce document de prendre pleinement en compte les volutions d j amorc es conform ment au processus de r forme Ainsi le document pr sente les nouvelles orientations de la politique de d veloppement et la r forme de la gestion de l aide ext rieure les actions entreprises dans les domaines horizontaux et les programmes d assistance par grandes zones g ographiques Le premier chapitre met en lumi re le recentrage de l aide au d veloppement sur l objectif premier de lutte contre la pauvret gr ce la concentration sur six domaines prioritaires tels que d cid s par la Commission le 26 avril 2000 e lien entre commerce et d veloppement e appui l int gration et la coop ration r gionale e soutien aux politiques macro conomiques ayant un lien direct avec
125. a lutte contre la corruption et le client lisme Exemples de programmes Divers projets d aide la bonne gestion des affaires publiques 13 3 millions sont en phase de lancement en Indon sie l un d entre eux consistant apporter un support institutionnel aux services du Procureur g n ral En Chine le programme UE Chine de coop ration juridique et judiciaire 9 millions mis en oeuvre par le British Council se d roule de fa on satisfaisante Il s agit d un projet n cessitant beaucoup de comp tences et d exp rience sur le plan juridique Autre initiative en cours de r alisation le programme UE Chine de formation la gestion des villages Dot d une enveloppe de 14 7 millions ce programme est destin renforcer tous les niveaux les capacit s des divers d partements des affaires int rieures de fa on appli quer et faire conna tre la loi sur l organisation des comit s de village Au N pal il est pr vu de lancer un projet de 15 millions portant sur les nergies renouve lables Ax sur l installation de syst mes photovolta ques dans les zones rurales ne disposant d aucune autre source d nergie ce financement pr voit notamment le renforcement et ou la cr ation d institutions centrales et rurales destin es assurer le suivi du projet tant aux niveaux local que national Une mission de programmation s est rendue au Bhoutan pour d finir un plan d action qui sera en fait la se
126. able pr visible et transparent cette int gration conomique entre les pays ACP et la CE permettra l largissement des march s des la r alisation d conomies d chelle l am lioration du degr de sp cialisation l ac croissement de la comp titivit des pays ACP et le drainage des investissements Ces r sul tats leur tour conduiront une intensification des flux commerciaux dans la r gion ainsi qu avec la Communaut et le reste du monde promouvant ainsi le d veloppement conomique et social durable des pays ACP Les protocoles relatifs au sucre ainsi qu la viande bovine et de veau devront tre r vis s dans le cadre des n gociations en vue de nouveaux dispositifs commerciaux Les pays ACP s lectionneront les organismes r gionaux susceptibles de former des APE De plus tous les PMA y compris les 40 faisant partie des ACP b n ficieront du r glement novateur r cemment adapt qui pr voit la lib ralisation compl te de l acc s aux march s de l UE pour l ensemble des produits provenant des PMA l exception des armes et des muni tions Accord de Cotonou Articles 36 4 et 37 7 R glement CE n 416 2001 du Conseil du 28 f vrier 2001 modifiant le r glement CE n 2820 98 por tant application d un sch ma pluriannuel de pr f rences tarifaires g n ralis es pour la p riode du juillet 1999 au 31 d cembre 2001 afin d tendre aux produits originaires des pays les moins av
127. actions en mati re de blanchiment de capitaux ont t donn es plusieurs centaines d officiers des services de police et des doua nes et fonctionnaires des Minist res de la Justice ou de l Int rieur Des conf rences et des s minaires ont t organis s pour le personnel des banques dans les juridictions nationales et off shore et d autres organisations financi res pour les aider identifier les mouvements fi nanciers suspects et les transactions commerciales inhabituelles Les magistrats les juges et les responsables du Parquet ont galement b n fici de diverses formations juridiques en la mati re D autre part le programme permet actuellement aux conseillers du CALP de fournir une as sistance directe lors de la conduite d enqu tes portant sur des cas complexes Antigua amp Barbuda Bahamas Barbade Belize Dominique R publique dominicaine Grenade Guyane Ha ti Jama que St Kitts and Nevis Ste Lucie St Vincent et les Grenadines Suriname Trini dad amp Tobago Union europ enne Egalit des chances Dans les pays ACP comme partout ailleurs dans le monde l galit des chances entre les hommes et les femmes est l un des l ments majeurs de l aide communautaire Ci dessous un exemple d action financ e sur la ligne budg taire th matique Genre REPUBLIQUE DE GUINEE LA STRATEGIE GIGED Pour accro tre l galit des chances entre les hommes et les femmes le projet GIGED Groupe Inter Proje
128. adres europ ens prometteurs au moyen de cours intensifs de s minaires et d ateliers en langue chinoise Des visites et des stages dans des entreprises chinoises sont galement pr vus Un troi si me groupe de candidats a t s lectionn il est compos de 35 jeunes professionnels issus de 13 pays de l UE programme UE CHINE pour le d veloppement de la formation profession nelle pour objectif de d velopper les comp tences du personnel technique travaillant en Chine Accessible aux ouvriers ainsi qu aux formateurs d entreprises la formation est dis pens e dans un centre sp cialis Le premier cycle de projets de formation a t organis en Chine avec la collaboration de 20 entreprises sino europ ennes Les premiers projets pilotes ont d marr en septembre et octobre 2000 Enseignement sup rieur Plusieurs pays asiatiques comme la Chine la Malaisie le Pakistan et la Tha lande sont des partenaires part enti re dans les Programmes d tudes europ ennes que la Commis sion a continu de soutenir en 2000 Des programmes d tudes bilat raux de ce type jouent un r le important en faveur d une meilleure compr hension de l UE aupr s des d cideurs asiati ques pr sents et futurs et ce quel que soit le milieu acad mique conomique ou politique dont ils sont issus Comme ces programmes sont destin s former les futurs cadres des pays b n ficiaires ils auront galement pour r sultat final
129. ains en savent beaucoup trop peu Souvent mal inform s certains d entre eux participent des essais cliniques sans en conna tre les objectifs et la rai son d tre Ils ont beau notifier au bas d un document leur consentement en toute connais sance de cause ce consentement se limite souvent l apposition d une signature voire d une croix dans un pays o vivent une majorit d analphab tes venant valider un formulaire dont le contenu est souvent peu explicite C est pour r pondre ce manque cruel d information qu a t cr en Afrique du Sud le projet SA HIVAC Son objectif est de faire conna tre la r alit du sida la population de l y sensi biliser de pr senter la n cessit de d velopper un vaccin contre ce virus d instruire pr ah blement ceux qui sont susceptibles de participer des essais cliniques et de veiller ce que les droits humains et juridiques soient pris en consid ration lors de ces op rations Cette d marche globale centr e sur la population ne peut qu avoir des cons quences positives en termes de r duction de la maladie Elle pourrait servir d exemple et tre appliqu e d autres pays afri cains qui contribuerait tablir une base de connaissances indispensable sur ce continent 114 Secteur de la r habilitation Des projets tr s diversifi s dans de nombreux pays sont en cours en particulier en Angola au Mozambique au Liberia au Rwanda au Malawi en Ha t
130. aisait encore moins qu auparavant l objet des pr occupations politiques Avec l appui de la CE de nouveaux textes l gislatifs sur la protection de l environnement ont t h bor s Ils font actuellement l objet de discussions avec l ensemble des acteurs concern s 58 RECONSTRUCTION DES INFRASTRUCTURES NATIONALES EN BOSNIE HERZEGOVINE Les services publics sont nouveau op rationnels De nombreux projets de reconstruction finan c s par l UE dans tout le pays se sont achev s au cours de l ann e 2000 Les r seaux de distribu tion d eau et d lectricit ont t r par s des ponts reconstruits des mines neutralis es des kilo m tres de routes remis en tat des h pitaux r difi s et quip s des coles des jardins d enfants et des universit s rouverts et des lignes t l phoniques restaur es L a roport de Sarajevo a t consid rablement modernis comme l ont t avant lui ceux de Mostar et de Banja Luka Mostar et Sarajevo Les d g ts consid rables inflig s par la guerre ces deux villes ont n ces sit la mise sur pied de plusieurs programmes de reconstruction int gr s dont les r sultats sont d j visibles de nouvelles habitations et de nouveaux b timents publics ont t construits et les r seaux de transport et de distribution d eau et d lectricit r tablis Reconstruction de la Bosnie Herz govine La guerre avait consid rablement endommag les points de passage entre la Bosnie
131. am lioration du transport fluvial et la coop ration parlementaire Infrastructures Concr tes tangibles les infrastructures sont sans doute parmi les r alisations les plus visibles de la coop ration Elles mat rialisent le d veloppement mais vont bien au del des ces Renforcer les r seaux de communication c est vaincre l isolement de certaines popula tions am liorer les conditions de vie des moins favoris s faciliter le commerce etc M me modestes des travaux de construction et d assainissement peuvent transformer la vie des ha bitants d un village ou d un quartier Telle est par exemple la r ussite du projet Villa Europa Ko ej Paraguay qui a b n fici d un montant de 955 000 6 de la part de la CE 252 familles tr s faibles revenus vivant dans la p riph rie d Asunci n sont aujourd hui propri taires d un petit logement 50 m salubre et en dur L acc s g n ral l eau potable a chang les conditions d hygi ne et de sant pi d mies et maladies ont chut certaines d entre elles ont disparu Une cole t construite La vie quotidienne y a gagn en dignit Mais les infrastructures peuvent aussi jouer un tout autre r le Aussi certains travaux visent ils prot ger les populations des catastrophes naturelles Le projet Protection de la ville de Montero contre les inondations constitu l une des r alisations phares de l UE en Bolivie sur un budget total de
132. amines du Niger ne seront peut tre bient t plus qu un mauvais souvenir Avec ses 500 km de terres fertiles et ses r serves d eau souterraines la vall e du Tarka pourrait devenir le silo grains des agglom rations nig riennes de Madaoua et de Bouza C est pour permettre l exploitation de ce potentiel que pendant ces 11 derni res ann es la Commis sion fourni experts et capitaux afin d am nager la vall e en terrasses et de d velopper l irri gation Des agriculteurs et des techniciens ont re u une formation et des syst mes de pr ts agricoles ont t mis en place afin d encourager les initiatives locales Depuis 1992 la production agricole de la r gion a pratiquement doubl Aujourd hui les 27 588 ha de terrasses produisent chaque ann e 26 600 tonnes d oignons 1 800 tonnes de choux fleurs et 430 tonnes de c r ales Cette r colte est en partie engrang e et en partie vendue sur les march s En quelques ann es le chiffre d affaires r sultant de la vente d oignons est pass de 2 17 milliards de francs CFA plus de 3 22 milliards En rendant la production alimentaire ind pendante des variations climatiques la Commission est parvenue accro tre la fois le revenu et la s curit alimentaire de 160 000 Nig riens Eleveurs de b tail Saquesce ef lausthisg Mational Progransses L aide se concentrait traditionnellement sur les agriculteurs s dentaires Cette situation
133. an est impressionnant 179 v nements organis s sous l gide d AL INVEST ont permis la participation de 300 op rateurs des deux r gions chambres de commerce et associations d industrie et de 22 000 PME Le flux d affaires t estim 230 millions en quatre ans 1996 2000 dont plus de 60 millions d investissement direct La contribution communautaire totale s est lev e 40 millions AL INVEST se veut un programme aussi rapide qu efficace Une demande manant du secteur priv est approuv e par la Commission dans les deux mois et demi La signature du contrat de subvention se r alise quatre mois plus tard En 2000 50 rencontres sectorielles ont t s lectionn es et ont b n fici d un contrat ainsi que cinq actions ARIEL Active Research In Europe and Latin America un des instruments du programme AL INVEST FRAISES SOUS HAUTE SURVEILLANCE Buenos Aires en marge du salon SIAL Mercosur AL INVEST organise une r union entre producteurs de fraises latino am ricains et europ ens Une PME fran aise est du voyage via Interco un membre du r seau AL INVEST bas Bordeaux Tr s int ress s par de nou veaux contacts ses responsables se rendent Mar del Plata Argentine et Porto Alegre Br sil pour juger les r coltes sur le terrain Le voyage se solde par une commande test Les fruits import s n ayant pas tenu toutes leurs promesses une rencontre est organis e par AL INVEST Agen
134. anc s la franchise des droits de douane sans aucune limitation quantitative 1 3 Priorit la bonne gestion des affaires publiques La bonne gestion des affaires publiques de part et d autre est une condition essentielle pour assurer la r ussite du partenariat L UE et les pays ACP ont convenu d voquer r guli rement cette question Ils se sont aussi engag s appliquer une nouvelle r gle de conduite qui pr voit qu en cas de corruption active ou passive grave la fourniture de l aide peut tre suspendue s agit d une approche r ellement novatrice tant dans le contexte des relations UE ACP que dans celui des relations internationales et elle transmet un message clair et positif aux contri buables et investisseurs europ ens ainsi qu aux destinataires officiels de l aide En ce qui con cerne les pays ACP impliqu s dans des conflits arm s le nouvel accord pr voit galement des 4 Article 37 1 de l Accord de Cotonou 105 mesures destin es emp cher que l argent des contribuables europ ens ne soit utilis des fins militaires Cependant la Commission maintient cat goriquement qu en cas de suspension ou d arr t complet de l aide toutes les dispositions n cessaires doivent tre prises afin de duire au maximum les cons quences n fastes que ces sanctions pourraient avoir sur la popu lation civile 1 4 Des aides financi res attribu es en fonction des r sultats L accord de Cotonou pr voit que to
135. ans le respect de la Convention des droits de l enfant ainsi que dans d autres instruments internationaux de d fense des droits de l Homme notamment en ce qui concerne l enr lement dans les forces arm es Concr tement par le biais du r seau de protection de l enfant 1 Unicef aide plusieurs services qui travaillent dans cette perspec tive recherche et appui en vue de la r unification des familles soins temporaires d urgence services sociaux de base aux communaut s pour faciliter la r int gration soutien psychosocial des enfants dans leur famille appui des actions de sensibilisation mobilisation des commu naut s au besoin de protection des enfants etc Le projet fournit galement diff rents types d appui permettant de renforcer les capacit s du Minist re du Bien tre social du Genre et des Affaires des Enfants ainsi que des ONG parti cipantes Sp cialistes des droits de l Homme Les droits de l Homme font partie du droit Ils poss dent leur complexit et m ritent leurs sp cialistes A nsi vingt six tudiants originaires de quatorze pays africains participent un programme de ma trise en droits de l Homme et en d mocratisation qui met l accent sur une approche r gionale de la formation dans ce domaine Le projet rassemble le Centre for Human Rights de l Universit de Pretoria la Makerere University Ouganda l University of the Western Cape et l Universit du Ghana Le programme consist
136. ant le transfert de savoir faire et le 9 AL INVEST Am rique latine Investissement est constitu de trois composantes les op rateurs Eurocentres associations professionnelles chambres de commerce fondations consul tants etc les PME ainsi que le r seau Technological Information Promotion System TIPS 158 benchmarking entre ces organisations jumelages programme de stages mise niveau des cadres etc Programme LIS LIS Alliance pour la Soci t d information pour vocation de promouvoir le dialogue politique entre les deux r gions et les changes sur les questions de r gulation et de normalisa tion Le point fort de ce programme est la possibilit qui sera accord e aux organisations sans but lucratif des deux r gions de pr senter des propositions d applications pilotes dans quatre domaines la gouvernance locale la sant l ducation et l exclusion sociale Programme URB AL Grandes et petites les villes vivent des probl mes sp cifiquement urbains dont les similitudes se retrouvent de continent continent Pourquoi les solutions trouv es ici ne pourraient elles adapt es et non d calqu es en inspirer d autres Comment cr er des liens entre entit s b cales respecter les bonnes pratiques et suivre les exemples lanc s ailleurs analyser ensemble des probl mes communs Programme destin cr er des liens entre collectivit s locales URB AL rassemble quelq
137. ar Tacis pour fournir une aide conomique repose sur les princi pes suivants d velopper le secteur priv inculquer de nouvelles comp tences entrepreneuriales aux PME utiliser ou former des consultants locaux et offrir un meilleur acc s aux fi nancements renforcer l environnement conomique parall lement la fourniture d assistance technique prodiguer aux gouvernements des conseils strat giques concernant la ma cro conomie la politique fiscale commerciale et d investissement l am lioration des r glements et de l environnement des entreprises et le d veloppement de nouveaux march s pour les exportateurs et les investisseurs e promouvoir de nouveaux investissements poursuivre parall lement aux projets financ s par Tacis l laboration et la mise en uvre des programmes d investissement et de pr t de la BERD et promouvoir activement les investissements trangers AIDER LES ENTREPRISES RUSSES A SE RESTRUCTURER La Facilit Tacis pour la Restructuration des Entreprises a t cr e en Russie dans le but d aider les entreprises et les entrepreneurs d velopper leurs activit s dans le monde en constante volution tel que nous le connaissons aujourd hui M me si la grande majorit des entreprises sont aujourd hui privatis es leur restructuration est souvent incompl te voire existante Or la restructuration d une entreprise est en g n ral une condition essentielle pour le bouclage d
138. ar les combats ou sous le contr le de fait du LTTE Pour marquer son soutien au processus d mocratique l Union europ enne a envoy une mission d observateurs europ ens qui durant le scrutin ont t d ploy s dans 400 bureaux de vote r partis dans 22 districts comprenant la ville de Jaffna Cette mission dirig e par le d put europ en John Cushnahan a b n fici d une excellente coop ration de la part de ses interlocuteurs sri lankais pendant la campagne et le scrutin autorit s partis politiques commissaire aux lections Avec un soutien de 701 000 l organisation allemande GTZ a coordonn la mission UE d observation lectorale au Sri Lanka Le dialogue UE Chine a constitu un important forum de discussion sur les questions li es aux droits de l Homme Dans ce contexte l IEDDH d ailleurs financ deux projets distincts dans le cadre de ce dialogue e 70200 ont t accord s au Minist re fran ais des Affaires trang res pour l organi sation du s minaire juridique UE Chine sur les droits de l Homme qui s est tenu Paris en d cembre 2000 Des chercheurs chinois et europ ens des ONG des syndicats ainsi que les membres des groupes de travail sur les droits de l Homme du Conseil se sont rassem bl s sur la th matique des droits des travailleurs et de la justice p nale L universit de Lisbonne s est vu attribuer 203 300 pour coordonner le dialogue UE Chine de mai 2000
139. asses sp ciales devront tre cr es afin de r pondre aux be soins des enfants les plus d favoris s Dans les r gions priv es d coles locales le programme fournira des installations scolaires alternatives Des efforts seront entrepris en vue de rendre la fr quentation de l cole plus attrayante 6 Coop ration conomique La coop ration conomique avec l Asie poursuit les objectifs suivants e promotion d une coop ration interentreprises mutuellement b n fique e am lioration de l image de l Europe en Asie et de celle de l Asie en Europe e renforcement de la pr sence conomique de l Europe en Asie et e fourniture aux pays de r gion d une aide leur permettant de d finir et de mettre uvre des politiques destin es am liorer leur environnement et leurs performances co nomiques Concr tement la CE associe une approche horizontale ou sectorielle une approche r gionale ou nationale le choix tant fonction des objectifs atteindre Le tableau suivant donne des exemples d actions sp cifiques r gionales et nationales au niveau r gional conomique 1 Asia Invest Promotion d accords commerciaux et Recherche de partenaires de joint ventures commerciaux et de nou veaux investissements 2 ASEM Trust Fund 1 Pays membres de l ASEM touch s Assistance financi re et par la crise financi re aide la formation 3 Asia IT amp C Technologies de l information et des Entr e des pays
140. au sein de l IOC Indian Ocean Commission La coop ration avec porte principa lement sur le soutien au secteur priv le d veloppement du tourisme et l environnement Les Cara bes et le Pacifique La coop ration avec CARIFORUM ACP Forum of Caribbean States CARICOM Carib bean Community et le secr tariat du Forum pour le Pacifique Sud s est poursuivie Un projet de 1 3 million intitul Planification strat gique dans les services publics d marr en 1999 pour objectif d am liorer l aptitude des services publics des Etats membres de CARIFORUM formuler et g rer leurs strat gies Le d marrage s est d roul sans probl me et des liens ont t tablis avec Ha ti et la R publique dominicaine programme r gional de lutte contre le blanchiment d argent dans les Cara bes est venu compl tement op rationnel en 2000 Disposant d un budget de 4 millions et g r partir de Trinidad il fournit une assistance la plupart des pays membres de CARIFO RUM Cuba qui a un statut d observateur au sein de CARIFORUM sign un accord com mercial et conomique avec CARICOM en juillet 2000 Un autre programme de coop ration r gionale est en cours dans les Pays Africains Langue Officielle Portugaise PALOP Il vise principalement apporter une aide juridique admi nistrative et statistique aux institutions publiques tous ces programmes s ajoute un dispositif connu sous l
141. aux acteurs locaux sont consult s et ce en particulier au niveau des autorit s nationales et locales Cette consultation s effectue lors de visites sur le terrain lesquelles constituent un l ment syst ma tique de chaque enqu te et galement lors de la phase de commentaires des projets de rap port Les changes de vues avec les organisations de la soci t civile et les b n ficiaires d rects des projets sont encourag s lorsque la chose est r alisable L int gration de consultants locaux dans les quipes d valuation est fortement recommand e lorsque la mission a t attri bu e par contrat ou par voie d appel d offres Des solutions permettant de d velopper ces pra tiques ont t examin es notamment avec le secr tariat ACP et int gr es dans un nouveau guide op rationnel des proc dures d valuation Pr paration de nouveaux programmes un programme en cours d laboration est appel donner la liste de toutes les valuations strat giques sectorielles et th matiques ainsi que de toutes les valuations du policy mix et du processus de programmation Le Groupe interservices de soutien la qualit 0186 Interservice Quality Support Group 1086 Il s agit d un nouveau groupe cr par la Communication de mai 2000 sur l harmonisation progressive et l am lioration de la qualit du travail de programmation Cette Communication s est appuy e sur des r sultats d valuation pertinents Fin 2000
142. avantage sur le dialogue que sur la demande de mani re s assurer que les priorit s correspondent aux int r ts communs de la Communaut et des pays partenaires Le programme Tacis concerne principalement la coop ration bilat rale UE pays partenaires Il est bas sur l laboration de programmes indicatifs nationaux qui conclus avec chaque pays partenaire pour 3 4 ans fixent des priorit s au sein de trois secteurs de coop ration maximum s lectionn s parmi les six num r s ci dessous Ces programmes indicatifs servent de supports aux programmes d action lesquels d finissent les projets devant b n ficier d une aide et le vo lume des financements disponibles Ces secteurs de coop ration sont les suivants e soutien aux r formes institutionnelles juridiques et administratives e soutien au secteur priv et aide au d veloppement conomique e soutien relatif aux cons quences sociales du processus de transition e d veloppement des r seaux d infrastructures e promotion de la protection de l environnement et de la gestion des ressources naturelles e d veloppement de l conomie rurale La plupart des pays ont fix leurs priorit s en 2000 parmi les quatre premiers secteurs de coo p ration mentionn s ci dessus C est pour cette raison que les informations contenues dans le pr sent chapitre ont t group es en fonction de ces quatre secteurs Certes Tacis continue n anmoins soutenir la protection de
143. c es dans des familles La NMSWDF travaille depuis 1974 avec la population tribale du district de Panchmahals dans l Etat de Gujarat En 1995 elle a tendu son champ d action aux zones voisines des Etats du Rajasthan et de Madhya Pradesh Fond en 1983 l AKRSP op re dans le district c tier de Junagadh dans la r gion menac e par la s cheresse de Surendranagar et dans les territoires tribaux du district de Bharuch Dans ces districts environ 750 000 personnes habitant 460 vil lages ont b n fici d une aide L AKRSP fourni une alimentation en eau potable plus de 5 000 habitations contribuant ainsi all ger la t che des femmes Dans le cadre du CMNR les villageois ont cr quelque 1 350 structures villageoises dont beaucoup donnent aujourd hui des signes de maturit et d ind pendance Certaines se sont group es en f d rations capables de remplir certaines fonctions assur es par l ONG respon sable Ensemble ces structures villageoises poss dent aujourd hui un actif sup rieur 12 5 millions de roupies soit environ 300 000 Elles fournissent pour plus de 6 4 millions de roupies pr s de 154 000 d intrants agricoles par an La production agricole de leurs membres tota lise environ 2 2 millions de roupies soit quelque 53 000 La suppression des interm diaires a permis aux agriculteurs les plus pauvres d am liorer leurs revenus Inde lutte des ONG contre la toxicomanie Utiliser des drogues de substitu
144. cal est intervenu dans le mode de d bourse ment des aides du FED l ducation Il est pr sent possible de les allouer aux budgets de l ducation des gouvernements concern s NOUVELLE APPROCHE DE L ENSEIGNEMENT GENERAL EN OUGANDA Une nouvelle m thode d allocation de l aide l ducation est en cours d exp rimentation en Ouganda Les fonds manant des donateurs sont en effet allou s directement au budget du gouvernement ougandais dans le cadre d une approche sectorielle SWAP Les principales caract ristiques de cette approche sont les suivantes l tablissement d un cadre strat gique explicite couvrant l ensemble du secteur de l duca tion en concertation avec tous les acteurs concern s les d boursements effectu s conform ment aux proc dures officielles et v rifiables mises en place par le gouvernement ougandais toutes les aides quelle que soit leur origine sont donc soumises un contr le budg taire en bonne et due forme la gestion directe sans qu il soit n cessaire d avoir des cellules gestionnaires de projets la SWAP est troitement li e aux r formes des autorit s nationales et locales et des pro messes ont t formul es en vue d une future d centralisation au niveau local e un syst me volutif capable de s adapter aux changements de lui m me ou en r ponse au monitoring La Commission europ enne accept de fournir l Ouganda une aide budg taire sp cifique de 31 millions
145. catif de 64 millions a t lanc e L appui direct aux centres de recherche nationaux a t pratique ment abandonn en faveur d une approche r gionale 119 Au niveau international les appuis au Consultative Group on International Agricultural Research ont t orient s sur les sujets li s l avantage comparatif de la dimension interna tionale de la recherche m thodes d am lioration g n tique pr servation et gestion de la biodi versit dimension politique internationale GESTION DES TERRES GESTION DES JACHERES Comment am liorer la gestion de la jach re en Afrique de l Ouest Le probl me est fonda mental si l on sait que dans cette partie du continent le raccourcissement des p riodes de ja ch re a conduit une diminution de la fertilit des sols et la d gradation de l environnement Dans sa premi re phase les responsables du projet Jach re men en partenariat avec l Insti tut de Recherche et de D veloppement France IRD ont voulu associer l ensemble des comp tences et prendre en compte les r sultats des op rations qui ont t men es dans diff rents pays sur diff rents types de terre Ils ont pu tirer les le ons de projets pr c dents la r g n ration des terroirs d grad s au Burkina Faso la gestion et la r g n ration des zones sableuses s ches au Niger l enrichissement de la jach re naturelle par des fruitiers au S n gal la gestion de la jach re plant e n
146. ces op rationnels et politiques qui utilisent ses conclusions pour am liorer la qualit des programmes d aide A l occasion de la r organisation de ses activit s ext rieures au printemps 2000 la Commis sion a d cid de donner un nouveau profil sa fonction d valuation afin d en renforcer l auto nomie et de permettre une utilisation plus efficace des r sultats de son travail C est en janvier 2001 que le Comit de direction du nouvel Office de coop ration EuropeAid est devenu res ponsable de l unit Evaluation Le Comit fixe le programme de travail de cette derni re et encourage les autres services examiner attentivement toutes ses observations et s en inspi rer pour prendre toutes les mesures qui s imposeraient En plus de l habituelle analyse strat gi que des principaux secteurs th mes transversaux instruments et programmes nationaux le processus de programmation et le policy de la Commission europ enne sont galement sur le point de faire l objet d une valuation Quatre rapports majeurs accompagn s d un rapport de synth se global ont t soumis au Conseil en 1999 et ont fait l objet de d bats approfondis Ces documents concernaient les ac tions men es de 1995 1999 dans le cadre des programmes ALA MED et d aide hu manitaire 1 1 R sultats des valuations effectu es en 2000 La liste ci apr s fait l num ration des principales valuations effectu es 2000 Elles o
147. ches car les pays les moins avanc s sont devenus des march s part enti re La consommation d h ro ne et de stimulants est en tr s forte augmentation en Asie du Sud par exemple Outre les probl mes de corruption et criminalit qu elle pose cette consommation est un vecteur important de trans mission du sida et de l h patite Face la probl matique mondiale de la drogue la Commission a adopt une strat gie globale qui s est concr tis e travers les Plans d action anti drogue de l Union europ enne voir cadr PLAN D ACTION 2000 2004 Ce plan r pond aux objectifs suivants veiller que la lutte contre la drogue reste une priorit majeure de l action de l UE r duire l offre et la demande ainsi que les cons quences n gatives de la consommation des drogues continuer la collecte l analyse et la diffusion de donn es objectives fiables et comparables sur le ph nom ne de la drogue dans l UE gr ce l aide de l OEDT Observatoire Eu rop en des Drogues et des Toxicomanies et d Europol promouvoir la coop ration polici re des Etats membres et la coop ration internationale http emcdda org multimedia actionplan cordrogue32en pdf http www emcdda org http www europol eu int home htm Conform ment aux recommandations de la Session sp ciale sur la drogue de l Assembl e n rale des Nations unies UNGASS juin 1998 coop ration communau
148. conde phase du projet Culture de plantes m dicinales pour la m decine tradition nelle qui s est achev 1999 L un des objectifs majeurs du nouveau projet sera de consoli der les structures institutionnelles cr es au cours de la phase I 4 Coop ration r gionale L int gration et la coop ration r gionales contribuent inscrire les pays asiatiques dans l co nomie mondiale et jouent un r le d cisif dans la consolidation de la paix et la pr vention des conflits Elles permettent aux pays concern s de relever les d fis transfrontaliers dans de nombreux domaines comme l environnement et la gestion des ressources naturelles Gr ce l exp rience et aux instruments dont elle dispose l UE est en mesure de soutenir les efforts entrepris en ce sens sur tout le continent asiatique 138 Objectifs sp cifiques Dans le domaine de la coop ration et de l int gration r gionales d veloppement et renforcement des capacit s des institutions r gionales en Asie du sud principalement au sein de en Asie du sud est principalement au sein de l ANASE afin de promouvoir la coop ration et l int gration r gionales dans les domaines de la coop ration politique commerciale conomique et financi re d veloppement et renforcement des capacit s des gouvernements et des parlements m tionaux en mati re de coop ration r gionale Exemples de programmes Un nouveau programme r gional consacr au
149. confi une ONG espagnole Fe y Alegr a Cette exp rience est un bel exemple d efficacit de prise en charge et en compte des besoins des communaut s locales Cette initiative devrait tre g n ralis e l ensemble du pays Environnement et For ts tropicales Ces derni res ann es ont t marqu es par une attention accrue en mati re de protection de l environnement En effet lutter contre la pauvret c est aussi l int grer aux objectifs environ nementaux et aux strat gies mises en uvre pour le bien de la population La protection des ressources naturelles et le d veloppement durable sous tendent d sormais tous les program mes communautaires Nombre de projets dans ce secteur prennent en compte la r alit hu maine int gr e l environnement dans la r gion amazonienne Leur financement est accord par des lignes budg taires sp cifiques mais aussi par des lignes se rapportant des projets de protection de l environnement en g n ral En Amazonie quatorienne un projet soutenu par l Union hauteur de 7 millions achev en 2000 permis de limiter les effets de l activit p troli re notamment dans des zones prot g es L utilisation d une technique propre peu co teuse permettant d assainir les sols pollu s par les hydrocarbures t d velopp e en collaboration avec les soci t s p troli res impli qu es Un laboratoire environnemental et un syst me de monitoring et de c
150. conomiques de cette initiative se d cou vrent travers les chiffres Plus de 8 000 personnes ont assist plus de 670 s ances de for mation Le revenu des m nages est pass de 396 reals br siliens BRL par an avant la mise en uvre du projet 2800 BRL quatre ans plus tard et d passe celui de 70 de la popula tion de la r gion du Nord du Br sil 2 16 millions d hectares sont maintenant sous surveillance et sous contr le Le taux de d forestation est rest inf rieur 1 dans les r serves 10 constituaient la norme autoris e et s est consid rablement r duit autour de ces espaces 650 000 ont t investis dans des plans d utilisation et de croissance qui avaient re u l ap pui de diff rentes communaut s au sein des r serves Des bases de donn es ont t cr es qui int grent des informations environnementales sociales conomiques et biophysiques un syst me pour le suivi environnemental incluant des donn es cartographiques une chelle compatible avec les autres activit s au sein des r serves a t d velopp et mis en uvre 1 6 millions a t utilis dont une large part pour la gestion et l am lioration structurelle du Centre national pour le d veloppement durable des populations traditionnelles de l Institut br silien pour l environnement CNPT IBAMA des programmes de formation et un support b gistique aux bureaux r gionaux ont aussi t fournis de m me qu un appui a
151. d lectricit apr s la fermeture de la centrale de Tchernobyl en d cembre de la m me ann e Tr s t t la Commission avait pris des dispositions pour assurer la livraison de 374 millions de m de gaz naturel deux centrales lectriques ukrainiennes Ce gaz a permis de produire l quivalent de 28 du rendement annuel moyen de Tchernobyl soit 8 de la produc tion totale d lectricit en Ukraine La livraison du gaz a t supervis e par des repr sentants de l UE et du gouvernement ukrainien eux m mes encadr s par des contr leurs ind pendants afin que la transparence et la fiabilit de l op ration soient compl tes La phase 2 du pro gramme est en pr paration et a pour but de r duire le d ficit nerg tique temporaire de l Ukraine La CE et le gouvernement ukrainien avaient convenu d utiliser les recettes provenant de la vente de cette nouvelle production de courant pour r former et renforcer le secteur de l lectri cit du pays aider les l ments les plus vuln rables de la population ukrainienne retrait s handicap s familles faible revenu et r duire les factures d lectricit en souffrance des ta blissements publics h pitaux tablissements scolaires orphelinats maisons de retraite Leurs tr soreries renflou es les entreprises publiques peuvent pr sent se permettre d engager leur restructuration et de prendre leurs dispositions en vue d une privatisation future 2 6 Questions r gionales
152. d une ma trise technologique cette exp rience de mobilit permet des changes d exp riences la cr ation de contacts et de r seaux la plong e personnelle dans une autre culture et lorsque ces jeunes rentrent dans leur pays un transfert de savoir faire non n gligeable Programme AL INVEST Int r ts r ciproques retomb es partag es Les PME latino am ricaines souhaitent se moder niser s ouvrir de nouveaux march s et s internationaliser Les PME europ ennes sont int ress es par les perspectives offertes par le march latino am ricain et recherchent des parte 61 Signature d un nouveau contrat de 27 avenants des contrats existants approbation de 172 rapports d ex cution paiement de 2 6 millions au titre des contrats en cours 157 naires susceptibles de les aider le p n trer AL INVEST r pond cette double tendance Programme de coop ration d centralis e soutenu par la Commission il a pour objectif de sus citer rencontres et partenariats entre les petites entreprises des deux continents afin de favori ser les changes commerciaux et les transferts technologiques en assurant un largissement r ciproque de leurs march s et un appui logistique dans les r gions o elles souhaitent investir Ses moyens l information les rencontres sectorielles la cr ation d v nements et d actions ponctuelles et sp cifiques le syst me Internet SAI Syst me d Acc s Informatique Le bil
153. de l Homme et de la d mocratisation sur une base r gionale du fait m me de la propre nature de l UE or ganisation engag e en faveur de l int gration r gionale et de l existence d accords entre l Union et les groupements r gionaux A l exception de la Turquie les pays candidats ne sont pas ligibles pour l IEDDH TROIS MANIERES DONT L UNION CONCRETISE SA POLITIQUE DES DROITS DE L HOMME Les programmes d aide ext rieure de la Communaut europ enne qui pour l essentiel luttent contre les causes fondamentales de la pauvret Le Fonds europ en de d veloppement FED couvre les pays d Afrique des Cara bes et du Pacifique 182 millions sont all s au soutien direct des droits de l Homme et de la d mo cratisation de 1997 2000 et 115 millions ont financ l assistance et l observation lectorale entre 1996 et 1999 Le budget total du FED s l ve 13 5 milliards pour la p riode 2000 2007 L Initiative europ enne pour la D mocratie et les Droits de l Homme permis une am lioration consid rable de l engagement de l UE Les montants consacr s aux droits de l Homme sont pass s de 200 000 en 1987 100 millions la fin de l ann e 2000 En outre depuis 1999 l Union dispose d un cadre juridique important pour promouvoir les droits de l Homme dans sa politique ext rieure L IEDDH permet notamment la Communaut de soutenir les activit s des organisations non gouvernementales internationale
154. de leur fournir les comp tences de base 141 le terrain exige que des b timents soient construits r par s ou quip s une aide en ce sens est int gr e au programme global dont l objectif consiste am liorer la qualit et l efficacit de l enseignement Le recours aux ONG locales ou aux op rateurs priv s est une fa on d optimiser l im pact de l aide communautaire au secteur de l ducation La collaboration des ONG peut se r v ler tr s utile lorsqu il s agit de forger des liens et de cr er des synergies entre les sec teurs formels et informels de l ducation En soutenant les ONG la CE peut orienter sa po litique vers le renforcement du secteur informel de l ducation et ce en particulier dans les pays o les ONG procurent d j une part importante des services ducatifs une grande partie de la population Exemples Formation des enseignants et ducation au Pakistan Deuxi me phase Depuis 1993 la CE aide l Institute for Educational Development IED de l Aga Khan Univer sity atteindre son objectif qui est d am liorer la qualit l efficacit l int r t et la diffusion des syst mes d ducation au Pakistan La CE contribue hauteur de 10 millions au budget de 22 8 millions lt affect 1 phase actuelle du projet Cette phase devrait s achever vers la mi 2007 Le budget est g r par l IED lequel est tabli sur le site de l Aga Khan University AKU Karachi L aide est uti
155. de renforcer la coop ration conomique avec l UE Les programmes d tudes quant eux se pr sentent sous diverses formes et b n ficient d un financement communautaire d environ 15 millions e Troisi me cycle L Asian Institute of Technology AIT tabli Bangkok s emploie am liorer les reh tions conomiques sociales et culturelles entre l Europe et l Asie Il cherche renforcer la pr sence europ enne en Asie et vice versa Son Programme r gional d tudes technologi ques du troisi me cycle PTS est soutenu par la CE depuis son lancement en 1997 Il a re u une contribution CE de 2 4 millions en 2000 Ce programme organise l change d tudiants du troisi me cycle entre et un certain nombre d universit s des Etats membres de l UE Dans le cadre de son programme quinquennal le PTS compte recruter 90 tudiants asiatiques et 90 tudiants europ ens tous titulaires d une licence dans une dis cipline en rapport avec ses objectifs e Nouveaux programmes institutionnels r gionaux et horizontaux 1 Le ASEAN EU University Network Programme AUNP Approuv en janvier 2000 l AUNP dont le lancement est pr vu pour 2001 s appliquera promouvoir la cr ation de partenariats entre les universit s europ ennes et celles des pays membres de l ANASE Des projets communs seront galement encourag s et subvention n s afin d instaurer des relations durables entre les tablissements d enseignement sup
156. des ONG VACCINATION UNE APPROCHE NOVATRICE Huit pays du Sahel ont sollicit de l aide non plus pour payer leur place les biens et services qu ils ne pouvaient s offrir mais bien pour les aider prendre eux m mes en charge ce type de d penses Cette approche originale est celle du projet r gional ARIVAS Appui au renforce ment de l ind pendance vaccinale en Afrique sah lienne Dans ce cas le financement de la CE n est autre qu une aide la gestion 4 5 millions ont t engag s Dans chaque pays une cellule d appui r gional travaille en synergie avec les acteurs nationaux Le but est de renfor cer la coh rence d intervention entre les agences administrant les vaccins et de d velopper une coop ration r gionale entre les huit pays b n ficiaires L approvisionnement en vaccins se fait par le canal de l UNICEF Les m canismes budg taires la collaboration transnationale pr ts de vaccins en cas de rup ture de stock change d exp riences etc ont bien fonctionn Cette premi re exp rience devrait galement faciliter le dialogue avec d autres intervenants notamment l industrie phar maceutique Ce bilan positif s est conclu par le lancement d un nouveau programme suscepti ble d tre tendu d autres pays AFRIQUE DU SUD MOBILISATION POUR UN VACCIN ANTI SIDA Ils sont en premi re ligne sur le front mondial du sida et pourtant que connaissent ils r elle ment de cette maladie Les Afric
157. des disposi tions ont t prises pour assurer le transfert vers EuropeAid du QiSG cr par la Direction g n rale D veloppement en 1998 Malheureusement ce transfert tait toujours en cours au moment de la r daction du pr sent rapport Ce retard est d en partie au fait que le processus s appliquera dor navant aux projets et programmes relatifs toutes les r gions du globe et non plus aux seuls pays ACP Par ailleurs il faut galement tenir compte du temps n cessaire pour pr parer l valuation de programmes qui jusqu pr sent n avaient t soumis aucun con tr le de qualit Mesures suppl mentaires ces mesures visent aider tous les commissaires intervenant dans les relations ext rieures dans la prise de d cisions aff rentes au programme d valuation et leur garantir les retours d informations dont ils ont besoin Le m canisme de la fiche contradictoire cette fiche contiendra les recommandations formul es sur base des r sultats des valuations ainsi que les r actions ces derniers Le n canisme permettra d informer les commissaires des changements recommand s qui ont t approuv s et des changements qui ont rencontr des oppositions L on esp re que ces fiches permettront d aplanir les divergences de vues et ouvriront ainsi la voie la diffusion d instruc tions concernant les strat gies les m thodes de travail et les ressources disponibles Les fi ches mentionneront galement les
158. dopt par le Conseil europ en de Feira en juin 2000 contribue renforcer la coop ration entre l UE la r gion de la mer Baltique et la Russie et de ce fait promouvoir la s curit la stabilit les r formes d mocratiques et le d veloppement durable Ce plan d action accorde une place particuli re aux questions environnementales comme la s cu rit nucl aire la lutte contre le crime organis et Kaliningrad future enclave russe au sein de l UE 2 Le programme d assistance Tacis La CE et ses Etats membres sont les premiers fournisseurs d aide l Europe orientale et l Asie centrale Tacis est le principal instrument utilis par la Communaut pour aider ces pays renforcer la d mocratie et l tat de droit consolider l conomie de march et renforcer leurs capacit s administratives et ce en particulier dans le cadre de la mise en uvre des APC Une nouvelle phase de Tacis a t lanc e en janvier 2000 avec l entr e en vigueur du R gle ment N 99 2000 qui couvre la p riode 2000 2006 Tout en prenant appui sur les r alisations de la d cennie pr c dente cette nouvelle phase pr voit des ajustements bas s sur les exp riences pass es et tenant compte des divergences croissantes dans l volution des diff rents pays par tenaires Il s agit notamment de concentrer les efforts sur moins de projets mais de plus grande envergure sur l am lioration de la programmation et sur une approche ax e d
159. drogue r fugi s et r habilitation s curit alimentaire environnement et for ts Des exemples d interventions dans ces domaines figurent dans les chapitres g ographiques correspondants afin de mettre en vidence l int gration des actions th matiques dans l ensemble de l aide ext rieure Chacune des sections g ographiques est organis e selon la m me structure e indications g n rales liste des pays montant global de l assistance de la Communaut europ enne e priorit s de l aide communautaire dans la r gion e actions r alis es en 2000 illustr es par des exemples e conclusions et perspectives En compl ment des informations figurant dans les chapitres g ographiques les tableaux r ca pitulatifs joints en annexe indiquent le montant de l aide communautaire par pays et par th me selon la nomenclature du Comit de l Aide au D veloppement CAD de l OCDE Dans l optique de la r forme sont galement mentionn es en annexe les principales mesures d j mises en application en 2000 par le Service commun des Relations ext rieures SCR remplac par l Office de coop ration EuropeAid depuis le janvier 2001 Il s agit parti culier du renforcement du processus d valuation de l apurement du poids du pass RAL reste liquider de la simplification des proc dures contractuelles et de l am lioration de la transparence Une liste des rapports d ac
160. du Haut Commissaire aux Droits de l Homme des Nations unies 1 2 Les grands domaines prioritaires Les priorit s de l IEDDH sont influenc es par diff rents facteurs notamment les strat gies actions et positions communes adopt es par l UE ainsi que celles d fendues dans les forums internationaux tels que les Nations unies le Conseil de l Europe et l Organisation sur la S cu rit et la Coop ration en Europe Une attention particuli re galement t accord e aux r solutions adopt es par le Parlement europ en La consolidation de la d mocratisation et de l Etat de droit le renforcement d une soci t civile pluraliste l instauration de la confiance et la restauration de la paix ainsi que des initiatives en faveur de groupes cibles ont constitu les principaux domaines soutenus par l IEDDH en 2000 Des priorit s plus sp cifiques ont port sur des projets d observation lectorale l enseignement des droits de l Homme le renforcement des ONG l appui la justice internationale et la pro tection des droits des enfants des femmes et des victimes de la torture Pr s de 97 millions ont t allou s 142 projets en faveur du respect des droits de l Homme et de la d mocratie 9 Les priorit s pour l utilisation de ces fonds ont vis La lutte contre la torture la peine de mort le racisme et la x nophobie L IEDDH consacr 9 2 millions aux centres de r habilitation pour les victimes de tortures
161. du nombre croissant d accords de Stabilisation et d Association sign s ou en cours de n gociation avec les pays de la r gion 65 IV Pays Partenaires d Europe orientale et d Asie centrale La CE s emploie tablir avec les pays partenaires d Europe orientale et d Asie Arm nie centrale une relation durable qui garantisse ee le respect des principes d mocratiques et G orgie des droits de l Homme ainsi que la transition Kazakhstan vers une conomie de march Int gr s aux Accords partenariat et de coop ration Russie conclus avec la plupart des pays Tadjikistan partenaires et aux Strat gies communes pour la Russie et l Ukraine ces objectifs sont Ouzb kistan ceux d une politique de proximit qui est le et reflet de l importance politique et strat gique de cette r gion pour l UE 11 constituent galement le fondement sur lequel repose le R glement 99 2000 qui r git le programme de coop ration Tacis 1 Relations politiques et conomiques La r gion rev t une importance essentielle pour l UE Le processus d largissement l Est aidant l UE et l Europe orientale vont tre amen es partager une fronti re commune ce qui n cessitera l laboration d approches communes sur de nombreuses questions touchant direc tement l UE Ces pays sont galement des partenaires commerciaux et des fournisseurs d nergie non n gligeables Depuis le d but des ann es 90 les
162. du personnel des conseillers et des b n voles Ce projet coordonn par l organisation italienne IMED Institut M diterran en b n ficie d un soutien financier de 1 4 million et est ex cut en partenariat avec des associations de protection des femmes des syndicats et des ONG de la r gion centrale du Maghreb L int r t de ce projet d passe large ment le seul cadre de la promotion des droits des femmes et devrait avoir un impact positif sur l volution du processus d mocratique dans les pays du Maghreb Aide aux populations d racin es Les actions en faveur des r fugi s dans la zone m diterran enne ont concern essentiellement les populations palestiniennes Elles s inscrivent dans le cadre de la convention conclue entre la Communaut europ enne et l Office de secours et de travaux des Nations unies pour les r fugi s d Palestine UNRWA relative l assistance aux r fugi s dans les pays du Proche Orient Des actions dans le domaine de l ducation et des soins de sant primaire en faveur des r fu gi s de Cisjordanie de Gaza du Liban de Jordanie et de Syrie ont t engag s par l UNRWA pour un montant de 40 millions Actions de r habilitation Plusieurs projets ont t men s terme en 2000 dans la zone MEDA pour un montant de 33 3 millions notamment en Alg rie en Jordanie au Liban au Y men en Cisjordanie et Gaza 4 R glement du Conseil CE n 443 97 du 3 mars 199
163. e raison de 30 mil lions a contribu aider le Honduras et le Salvador dans le difficile processus de normalisa tion de leurs relations de voisinage Ce programme est centr sur trois axes strat giques ac cept s par les deux pays la lutte contre la pauvret la d centralisation et l int gration r gio nale de l Am rique centrale Ces actions de pacification et de d veloppement ont en outre permis d attirer vers la r gion des investissements nationaux et trangers qui marqueront un pas de plus vers la stabilisation conomique et politique Les deux pays b n ficiaires ont port chacun un appui de 6 millions 680 Document COM 2000 829 155 MERCOSUR LE BASSIN DU PILCOMAYO Fleuve partag par l Argentine la Bolivie et le Paraguay le Pilcomayo a donn son nom une Commission Tri nationale qui uvre au d veloppement de la r gion Pour ce faire le d sen clavement et l essor conomique ont t stimul s par un Plan directeur qui a orient et d fini les priorit s et les actions ainsi que les investissements r aliser court et long termes Le soutien total de la Commission s l ve 13 2 millions Quant aux engagements en faveur de l ensemble du sous continent ils ont t de l ordre de 500 millions par an au cours des derni res ann es principalement sous forme de subventions non remboursables L effort global de coop ration de la Communaut europ enn
164. e 66 d alerte pr coce 00 es prod 48 70 o 458 41 S curit alimentaire 36 Syst d alerte pr coce 3 Assistance technique 10 Autres Produits 11 39 Instruments 6 Facilit s Actions de soutien en 19 Devises S curit 81 14 Alimentair e 86 L appui budg taire L appui budg taire se d roule en deux tapes Une aide financi re d livr e sous forme de Facilit s en devises est vers e au compte du Tr sor du gouvernement b n ficiaire en appui de la balance des paiements Cette aide permet de pallier les d ficits d approvisionnement en produits alimentaires sur les march s r gionaux et internationaux sans peser sur les r serves en devises Les produits alimentaires acquis sont ensuite revendus sur les march s nationaux via des op rateurs priv s ce qui permet de stimuler le r le du secteur priv au niveau local et r gional Les fonds g n r s par ces ventes fonds de contrepartie sont vers s au compte du 5 Sauf pour les pays de la zone Franc CFA qui sont rattach s l Euro 37 Gouvernement g n ralement le Minist re des Finances pour supporter des d penses publi ques et des r formes qui auront t inscrites au pr alable dans l accord de coop ration entre le Gouvernement et la Commission Trois grandes cat gories d intervention peuvent tre iden tifi es l appui aux r formes institutionnelles le financement de d penses publiques jug
165. e a t compl t par un se cond programme de 16 millions destin fournir les ressources ad quates dans les domaines suivants institutions politiques repr sentatives syst me lectoral soci t civile notamment droits de l Homme et m dias et participation des femmes aux affaires publiques Ce deuxi me programme est devenu op rationnel en mai 2000 Mali Dans le courant de l ann e 2000 la Commission a lanc un vaste programme de 39 millions sur cinq ans visant soutenir la d centralisation de 682 municipalit s L objectif consiste am liorer les services rendus par les municipalit s aux personnes les plus d munies Le pro gramme fournit une aide pratique destin e permettre aux municipalit s de fournir les servi ces publics qu elles sont l galement tenues d assurer Elles seront assist es par un r seau de centres de conseil et par un fonds national pour les investissements trangers Afrique du Sud La signature et l application provisoire partir du janvier 2000 de l accord de coop ration et de d veloppement du commerce conclu avec l Afrique du Sud ont repr sent une tape importante des relations de l UE avec ce pays Au moins 360 millions doivent tre engag s sur la p riode 2000 2002 afin notamment de soutenir le processus de d mocratisation la protection des droits de l Homme et le nouvel accent mis sur la bonne gestion des affaires pu bliques Malawi Un
166. e de programmes couvrant toutes les facettes de la lutte contre la drogue Cette initiative r sulte d une d marche conjointe des pays des Cara bes de des Etats Unis et des Nations unies L action communautaire permet de d velopper la lutte contre le blanchiment d argent et le trafic de coca ne en renfor ant le contr le maritime cr ant des unit s de coordination centrale qui regroupent police douane arm e Des actions de traite ment et de r insertion des toxicomanes b n ficient galement d un appui important qui concerne la route de l h ro ne diff rentes actions de lutte contre le trafic ont t entreprises en Asie centrale et dans le Caucase Des programmes de r duction de la mande sont en cours d laboration La CE pr pare un nouveau projet centr sur PIran visant la pr vention de la toxicomanie ainsi que la formation des magistrats Elle finance galement le renforcement de la coop ration entre les pays d Asie centrale l Iran le Pakistan et la Tur quie Le r le du trafic de drogue comme facteur d instabilit est soulign par la Commission dans sa Com munication sur la Pr vention des conflits COM 2001 211 final 45 6 1 Activit s en 2000 La Communaut europ enne soutient aujourd hui de nombreux projets de lutte contre la dro gue dans plus de 100 pays situ s hors de l Union europ enne Ces programmes dont le total des projets d passe 100 millions c
167. e des soins de sant de l ducation du commerce lectronique et de la coop ration conomique Les technologies de l information et des communications sont galement utilis es pour promouvoir le patrimoine et le tourisme culturels ainsi que les technologies industrielles Des contrats d une valeur totale de 2 millions ont t sign s avec des antennes de la soci t de l information tablies dans chacun des 12 pays partenaires m diterran ens afin qu elles aident les entit s de leurs pays respectifs r pondre l appel propositions Eumedis compl te l action d un autre programme r gional intitul Nouvelles approches pour une politique des t l communications NAPT Dot par l UE d un budget de 2 5 millions ce programme a d marr en juin 2000 Gestion locale de l eau L eau est une denr e rare sur la rive sud de la M diterran e et les ressources naturelles n y sont pas quitablement r parties entre les diff rents Etats La gestion et le partage de l eau rev tent donc une importance vitale Si les probl mes ne trouvent pas de solution quitable et durable la p nurie d eau pourrait devenir une source de tension entre les pays m diterran ens et conduire une crise r gionale majeure Etant donn l importance g opolitique de cet enjeu r gional l UE s efforce d amener ses 12 partenaires m diterran ens s accorder sur un programme r gional de l eau qui soit la fois quitable et durable Un
168. e devrait d buter d ici la fin 2001 Energie L ann e 2000 vu la signature de conventions de financement pour la r alisation des trois projets nerg tiques suivants L nergie et l environnement urbain dans les pays partenaires m diterran ens participation de l UE 1 9 million destin au niveau local ce projet a pour objectif la constitution ou le d veloppement d quipes locales charg es de la programmation nerg ti que urbaine et de la gestion de l nergie dans des villes pilotes des 12 pays partenaires La Boucle lectrique m diterran enne participation de l UE 2 1 millions est un projet envisag en cofinancement qui a pour objectif d examiner les cons quences d une interconnexion des r seaux de distribution lectrique des pays riverains de la M diterran e Le R seau m diterran en pour la formation dans le domaine de la politique nerg tique participation de l UE 1 8 million Ce projet a pour t che de former des d cideurs dans le domaine de l nergie et de cr er des associations nationales au sein du secteur Les contrats relatifs quatre projets faisant partie du programme nerg tique vraient tre sign s par la Commission en 2001 Leur r alisation devrait commencer avant la fin 2001 Audio visuel L UE souhaite promouvoir la culture europ enne en M diterran e du Sud et stimuler la coop ration entre les acteurs et les professionnels de la
169. e en 6 mois d tudes au Centre for Human Rights de Pretoria o les tudiants assistent des conf rences de haut niveau Puis le semestre suivant ils se r partissent dans les quatre universit s participant ce projet pour y suivre des cours effectuer un stage et r diger leur m moire DES ELECTIONS PLUS LIBRES EN AFRIQUE AUSTRALE Adapter les dispositions constitutionnelles l gales et pratiques au libre choix d mocratique est l objectif d un programme r gional organis par l EISA Electoral Institute of Southern Africa Ce projet qui a b n fici d une subvention de 622 000 lt vise renforcer les capacit s lecto rales en Afrique australe en impliquant les commissions lectorales du SADC Southern Africa Development Community et la soci t civile 128 Drogues Cara bes lutte contre le blanchiment Le programme de lutte contre le blanchiment de capitaux aux Cara bes Caribbean Anti Money Laundering Programme CALP d une dur e de cinq ans a d but fin 1999 Financ par la Communaut europ enne le Royaume Uni et les Etats Unis il constitue la composante principale du Plan d action de la Barbade et r pond des objectifs pr cis ment cibl s Depuis le lancement du CALP tous les pays membres du ont b n fici d une assistance juridique et d une aide l introduction d une l gislation contre le blanchiment de ca pitaux Des formations sur les enqu tes et sur les infr
170. e envers Am rique latine t d environ 429 millions en l an 2000 Ce montant correspond 312 projets financ s sur 20 lignes budg taires PRINCIPALES LIGNES BUDGETAIRES IS Projets actions 000 total 1 arrondi COOP RATION CONOMIQUE 70 674 17 R HABILITATION ET RECONSTRUCTION 48 275 EN AM RIQUE LATINE AIDE ALIMENTAIRE 35 823 EE ER a AIDE D URGENCE PR VENTION DES 31 720 7 31 CATASTROPHES ET INTERVENTIONS HUMANITAIRES ENVIRONNEMENT ET FOR TS TROPICALES 5 507 DEMOCRATISATION ET DROITS DE 14 559 L HOMME AUTRES LIGNES BUDGETAIRES 11 417 18 A CARACTERE HORIZONTAL 2 La coop ration conomique Cette coop ration d int r t mutuel est une priorit qui vise cr er et renforcer les liens d affaires et liens conomiques entre et les pays partenaires Dans ce domaine les prio rit s sont dans un premier temps la mise en place de m canismes destin s promouvoir au niveau mondial un syst me conomique et financier stable et dynamique et ensuite le renfor cement des syst mes financiers nationaux et l laboration de programmes sp cifiques m me de soutenir les pays moins d velopp s sur le plan conomique A ce titre les programmes et projets de coop ration contribuent au d veloppement de ces pays en les aidant renforcer leurs capacit s institutionnelles Ainsi cette coop ration apporte son appui aux insti
171. e facteurs de production 2 l acc s la terre et le renforcement du droit foncier qui depuis 2000 s incarnent dans des programmes privil giant l approche participative des populations locales en coop ration avec les autorit s locales et nationales 3 le d veloppement de la commercialsation des produits agricoles qui permet d am liorer les marges nettes des petits producteurs gr ce au transfert de technologies et la forma tion professionnelle De mani re g n rale l accent est mis sur le processus participatif des populations b n ficia res pour neutraliser les effets de d pendance que peuvent g n rer les projets initi s par des donateurs R fugi s et personnes d plac es qui concerne l aide aux r fugi s et aux personnes d plac es l exercice 2000 t con sacr la d finition du programme pluriannuel 2000 2004 dont le budget s l ve 16 millions 165 Il comprend trois composantes nationales Mexique Nicaragua Guatemala et une compo sante r gionale de coordination technique En Am rique centrale o la plupart des situations de crise sont stabilis es les projets mettent surtout l accent sur l int gration ou le retour des populations d plac es Il n y a pas eu de nouveaux engagements budg taires en 2000 MEXIQUE INTEGRATION DES ANCIENS REFUGIES GUATEMALTEQUES Projet d appui l int gration d finitive des ex r fugi s guat malt ques dans les Etat
172. e la Banque Interam ricaine de D ve loppement ou la Banque mondiale En voici deux exemples Bolivie Soins de 7 Destin am liorer radicalement les conditions de sant un vaste programme a t mis en place dans le d partement de Potos et Tarija Il comprend la r alisation d tudes et la con ception d un plan sanitaire dans chaque d partement de m me que l am lioration des syst mes d alimentation en eau potable et des syst mes d assainissement Une action sp cifique vise les infrastructures de soins de sant h pitaux et dispensaires qui seront am lior es ainsi que leurs quipements Des formations seront dispens es la fois pour le personnel m dical et les membres de l administration hospitali re L acc s aux m dicaments devrait tre renfor c Par ailleurs des campagnes d information en mati re d hygi ne et de sant seront con ues pour la soci t civile dont l implication dans ce processus de r forme est indispensable La contribution de l Union cette initiative s l ve 30 millions P rou Eau potable Lima Le P rou a connu les ravages du chol ra au d but des ann es 90 touchant en premier lieu les populations les plus pauvres qui se pressent autour des grandes villes dans des situations sani taires d plorables Ce fut le cas aux abords de Lima La situation d sastreuse de certains quartiers qui laissait craindre une recrudescence de l pid mie a
173. e nom de Coop ration intra ACP et accessible tous les pays ACP ou tout au moins beaucoup d entre eux quel que soit leur emplacement g ographique Il concerne principalement la formation la recherche l ducation 111 la sant et le commerce il s agit d aider les pays appliquer les r gles de l OMC et se pr parer en pr vision d un nouveau cycle de n gociations commerciales Appui institutionnel La CE s efforce d aider les pays ACP doter leurs institutions publiques et semi publiques d une gouvernance et d une administration transparentes responsables et efficaces Elle s em ploie consolider l Etat de droit en renfor ant le professionnalisme et l autonomie des syst mes judiciaires et en aidant ces pays lutter contre la corruption La Commission fournit une assistance technique aux ordonnateurs nationaux de la plupart des pays ACP afin de les aider g rer les fonds provenant du FED et d autres donateurs Des fonctionnaires nationaux sui vent actuellement une formation qui leur permettra d assumer ces responsabilit s dans l avenir Voici cinq exemples illustrant les nombreux types de projets soutenus par la Commission 112 Burkina Faso La Commission soutient le programme de r formes judiciaires du gouvernement Apr s une analyse d taill e des besoins du pays elle a d cid d largir son soutien ces r formes C est ainsi que le programme initial de soutien l administration judiciair
174. e s curit alimentaire destin s aux Le nombre de pays b n ficiaires s est accru Arm nie Azerba djan G orgie Kirghizstan Tadjikistan Moldavie L aide communautaire porte pour la plupart d entre eux sur un appui 77 budg taire cibl sur la r forme du secteur agricole Depuis l ann e 2000 ce soutien s est pro gressivement largi au secteur social afin d agir la fois sur la r forme sur la relance du secteur agricole et sur le revenu des m nages vuln rables Au Kirghizistan par exemple un appui budg taire de 10 millions et une assistance tech nique contribuent au d veloppement des secteurs agricole et social soutien l office du ca dastre s curisation du foncier restructuration des d partements charg s de la politique et de la gestion financi re des Minist res de l Agriculture et de la Protection sociale rationalisation du syst me de s curit sociale au b n fice des populations les plus d favoris es Ces actions seront paul es par une assistance technique au sein des deux minist res concern s En Moldavie la d t rioration macro conomique les contraintes climatiques ainsi que le rale n tissement du rythme des r formes structurelles ont entra n le d clin des conditions de vie et l mergence d une pauvret g n ralis e surtout en milieu rural L quilibre alimentaire est extr mement fragilis tant en raison des bouleversements climatiques que des troubles
175. ent datent des ann es 1980 Th oriciens et praticiens exprim rent alors leur inqui tude propos de ce qu il est convenu d appeler la zone grise entre aide huma nitaire r habilitation et d veloppement LRRD C est pourquoi depuis une dizaine d ann es la Commission d veloppe de nouveaux modes d intervention qui traitent de fa on sp cifique les d fis cr s par ce type de situation L extr me vari t des probl mes affronter a donn lieu la cr ation en ordre quelque peu dispers d instruments diversifi s dont la plupart ont ensuite t regroup s au sein d un seul service administratif la Commission Leur r union refl te la recherche d une plus grande co h rence de l action communautaire dans le domaine du lien 7 1 L aide aux populations d racin es approche g ographique Selon les estimations les plus r centes du Haut Commissariat aux R fugi s HCR le nombre de personnes d racin es r fugi s rapatri s d plac s internes s l verait plus de 22 mil lions dans le monde dont 7 millions en Asie et pr s de 600 000 en Am rique Latine DIFFERENTS TYPES DE POPULATIONS DERACINEES NECESSITENT L AIDE INTERNATIONALE Il peut s agir de r fugi s restant dans le pays de premier asile d plac s internes devant survivre en dehors de leur village et r gion d origine rapatri s en provenance aussi bien de l ext rieur que de l int rieur militaires et a
176. ernier point en ouvrant compl tement son march int rieur tous les produits sauf les armes provenance des 49 pays les moins avanc s particulier depuis la signature des accords de Marrakech ayant donn naissance l OMC 1994 7 Initiative Sauf les Armes TSA 40 5 Sida et d mographie Maladie plan taire tristement partag e le sida ne se vit pas partout de la m me mani re Ses caract ristiques et ses cons quences se nuancent selon les continents et les r ponses y apporter ne peuvent tre identiques Dans les pays en d veloppement elles impliquent une attention par ticuli re certaines r alit s socioculturelles et ques notamment le v cu des femmes et les conditions de pauvret Ces r alit s bien des gards rejoignent les probl mes d mographiques qui touchent galement la plupart de ces r gions L ampleur de la pand mie de sida qui frappe de plein fouet les pays en d veloppement cessit des efforts accrus pour mieux soutenir leurs strat gies nationales et mieux prendre en compte les causes et les facteurs favorisant l extension de la maladie Cette approche s est concr tis e notamment par des interventions contribuant l am lioration du statut des fem mes et au renforcement des communaut s de base appel es s impliquer dans la prise en charge des familles et des individus touch s Par ailleurs la forte croissance d mog
177. es d aide de l UE Le site contient toutes les informations relatives aux proc dures contractuelles ainsi que tous les documents qui les concernent formulaires de requ te contrats types appels propositions etc Ces documents peuvent tre t l charg s partir du site par toute personne int ress e entreprises ONG autorit s locales Le site d EuropeAid contient aussi les rapports d valuation finaux relatifs aux programmes et projets b n ficiant d un financement communautaire comportera bient t des informations sur les projets en cours 187 Outre le nouveau site Internet de l Office de coop ration EuropeAid un nouveau portail L Union europ enne dans le monde commun tous les services des Relations ext rieures t inaugur en 2000 Il couvre toutes les activit s ext rieures de la Commission europ enne et peut tre consid r comme la voie d acc s toutes les informations compris aux profils des pays Il est pr vu de d velopper encore ce portail dans un proche avenir Les sites Internet des Relations ext rieures de la Commission europ enne SERVICES ADRESSES NOMBRE DE VISITES moyenne mensuelle en 2000 DG Relations ext rieures Europa eu int comm external relations DG D veloppement Europa eu int comm development 600 000 EuropeAid Office de Europa eu int comm europeaid 600 000 coop ration 188 5 Devoirs de rapport des services de la Commission europ enne Pays
178. es d irrigation pour 300 familles l octroi de pr ts agricoles plus de 500 familles pour un montant total sup rieur 400 000 lt le reboisement assur par la plantation de plus de 1 5 million d arbres et la gestion du bassin hydrographique la distribution de quelque 6 000 au gaz en remplacement de la moiti du parc de po les bois Introduction d id es novatrices aupr s des particuliers et des institutions concern s Par exemple la mise en place de proc dures d attribution de march s publics transparentes tait une id e nouvelle dans ces r gions et le fait qu elles aient permis l ach vement de la totalit des travaux ainsi attribu s a constitu un message nergique en faveur de la lutte contre la corruption Les communaut s ont t associ es toutes les tapes des programmes Une ap proche innovante a t choisie dans la mesure o les b n ficiaires et acteurs des diff rents programmes ont t appel s verser une participation financi re en esp ces Ce syst me a permis de s assurer de leur engagement et de leur responsabilit au regard des investissements aucun m nage n a en effet re u de cuisini re au gaz s il ne le souhaitait pas vraiment de m me aucun panneau solaire n a t install si les int ress s ne consid raient pas cela comme une priorit et a fortement encourag les b n ficiaires g rer et entretenir correctement les aqueducs pompes manuel
179. es fonds fiduciaires g r s par la BID Actuellement la Commission finance deux fonds fiduciaires importants administr s par la BID le fonds sp cial pour l assistance technique 4 millions qui finance les experts nationaux des pays membres de l UE pour ef fectuer des tudes pour la pr paration de projets de la BID et le fonds sp cial pour les PME 15 millions qui finance des op rations de micro cr dit pouvant aller jusqu 540 000 lt La Commission et la BID ont accept de signer un Memorandum of Understanding afin de cr er un cadre appropri leur permettant d approfondir et de concentrer leur collaboration ac tuelle particuli rement dans les secteurs suivants la consolidation de la d mocratie la r duc tion de la pauvret et l quit sociale l int gration r gionale et le d veloppement des technolo gies de l information Banque Mondiale La CE sign en juillet 2000 un accord de contribution au Fonds fiduciaire li l initiative PPTE Pays Pauvres tr s Endett s g r par la Banque Mondiale et destin aux pays d Asie et d Am rique latine Sa contribution s est lev e 54 millions dont 45 millions devaient tre r serv s aux pays d Am rique latine appel s b n ficier d un all gement de leur dette tels la Bolivie le Honduras et le Nicaragua La CE soutient activement l laboration par les pays b n ficiaires du programme PPTE de documents de strat gie visant r duire la
180. es trois programmes engag s pendant les deux ann es 1999 2000 est ainsi tomb de 39 9 Seul le Plan d Action pour l Organisation du Secteur Agricole au Burkina Faso poursuit la dynamique des projets ant rieurs se d cline en quatre volets les organisations profession nelles agricoles le financement du monde rural le d veloppement de la fili re riz ainsi qu un programme d appui institutionnel PROGRAMA DE DESAROLLO RURAL INTEGRADO DE LA LINEA NOROESTE PROLINO La R publique dominicaine connu un taux de croissance impressionnant au cours des derni res ann es Toutefois les zones rurales marginales du pays situ es loin des vall es irri gu es en ont peu profit Pour tenter de combler cette lacune l Union europ enne a financ un projet multisectoriel de 23 millions le Programme pour le d veloppement rural de la 120 gion frontali re du Nord Ouest PROLINO couvrant 4 provinces du Nord Ouest Le projet avait pour objectif d am liorer les infrastructures les services et les revenus ru raux tout en prot geant l environnement Le projet a obtenu des r sultats positifs dans trois domaines majeurs Impact positif quantifiable avec des r alisations concr tes comme la construction de 102 km de routes et d un pont fluvial au profit de plus de 2400 familles la construction ou la r novation de 7 cliniques pour 1500 familles l installation et la r habilitation de 43 syst m
181. esses persistantes En 2000 ce pays comptait environ 1 1 million de personnes d plac es et pr s du double en situation de grave ins curit alimentaire En compl ment du programme d assistance du FED et des interventions d ECHO et du PAM la CE a lanc un programme s curit alimentaire de 15 millions constitu notamment de facilit s en devises de 10 millions pour favoriser les importations de produits Les fonds de contrepartie fonds en monnaie nationale r sultant de la vente des devises ainsi g n r s seront destin s un programme de soutien des populations vuln rables Ce programme sera cibl sur l agriculture notamment via les ressources fonci res et la relance agricole et sur la protection sociale contribution au Fonds rythr en de d veloppement communautaire sant ducation approvisionnement en eau D autre part une aide alimentaire directe d environ 16 000 tonnes 4 millions sera accor d e au Gouvernement pour tre distribu e aux populations d plac es ou frapp es cheresse Enfin le programme inclut le financement d une assistance technique sur place et d une tude de faisabilit destin e d finir l appui apporter au syst me d information sur la s cu rit alimentaire _ 1 130 CAP VERT OBJECTIFS SOCIO ECONOMIQUES Un programme pluriannuel engag 1997 est destin aider les m nages vuln rables et accompagner le pr
182. et 10 COM 2001 96 final du 21f vrier 2001 Programme d action Acc l ration de la lutte contre le VIH SIDA le paludisme et la tuberculose dans le cadre de la r duction de la pauvret 10 ni re dont la Commission compte s y prendre pour r aliser les divers points de ce calendrier ambitieux L ducation a elle aussi un r le fondamental jouer dans le d veloppement de la soci t et dans 1 lutte de cette derni re contre la pauvret Dans ce secteur la CE oriente son action vers les domaines suivants l acc s l enseignement primaire et l ducation de base en g n ral alphab tisation apprentissage formel et informel priorit tant donn e l ducation des femmes e formation professionnelle li e un emploi en tant que compl ment aux actions en treprises par d autres donateurs et e l enseignement sup rieur en particulier au niveau r gional secteur o la CE dispose d un avantage par rapport aux autres donateurs Cette approche est coh rente la fois avec les conclusions de la conf rence Education pour tous des Nations unies qui s est tenue Dakar en 2000 et avec le point de vue du Comit d assistance au d veloppement CAD de l OCDE La Commission tentera aussi d emp cher que les technologies de l information et de la com munication n entra nent une marginalisation accrue des populations pauvres Elle estime que la CE et ses Etats membres doivent examiner sans tarder
183. et est l un des b n ficiaires de l aide fournie au gouvernement des Philippines par un consortium de donateurs afin de l aider am liorer et pr server les soins de sant et les condi tions de vie familiale La participation de la CE est de 17 millions tandis que celle des auto rit s nationales est de 2 millions Une aide particuli re apport e aux femmes vivant dans des villages loign s leur a permis d acc der plus facilement aux soins de sant et l ducation 140 Gr ce au projet un syst me de partenariat t mis en place entre des communaut s loca les des organisations non gouvernementales des administrations locales et le Minist re de la Sant L valuation mi parcours effectu e 2001 r v l que le projet voluait de na ni re satisfaisante quelques r seaux de partenariat ont t cr s et le fait de sensibiliser les femmes leurs besoins particuliers en termes de soins de sant les consid rablement aid es s assumer 5 2 Education De toutes les r gions du monde l Asie est celle qui re oit le volume d aide le plus important en mati re d ducation Elle se taille part du lion environ 34 pr s de 600 millions dans les engagements financiers de la Commission en faveur de l ducation plus de 1 750 milliard La valeur moyenne des programmes d ducation asiatiques est galement plus k v e que partout ailleurs soit 33 millions contre 23
184. et faciliter une association plus troite avec l UE Ce soutien communautaire est adapt aux besoins propres de chaque pays Il va de l appui budg taire et de l aide humanitaire l assistance en mati re de r forme de forma tion judiciaire et polici re de coop ration frontali re et douani re de relations politiques et de r forme administrative l gale et conomique Le processus de Stabilisation et d Association s inspire beaucoup de l exp rience acquise dans les pays candidats il offre chaque pays des Balkans la possibilit de nouer avec l Union eu rop enne une relation contractuelle contraignante comportant un double engagement celui de la CE aider ces pays mettre en uvre des r formes et celui desdits pays les appliquer La situation dans les Balkans a consid rablement volu en 2000 En janvier les lecteurs croates ont lu un gouvernement mod r et r formateur qui s est engag nouer des liens beaucoup plus troits avec l UE Celle ci a r agi en rehaussant imm diatement le niveau de 53 ses relations avec la Croatie et lui offrant une aide consid rable De Belgrade Slobodan Milosevic a r pondu en intensifiant la pression politique sur le gouvernement d mocratique du Mont n gro et en muselant les m dias ind pendants de Serbie L Union europ enne ainsi que d autres donateurs fourni au Mont n gro une aide importante afin de lui permettre de r sister cette pression et d
185. et le reste de l Europe La CE financ la r paration et la re construction de nombreux ponts comme ceux qui enjambent la Sava Gradiska Benska et Brcko 3 Croatie Les lections parlementaires et pr sidentielles de janvier 2000 en Croatie ont provoqu un changement de gouvernement et modifi consid rablement le climat politique Cette volution a ouvert la voie des progr s rapides dans les relations entre la Croatie et l UE L UE r agi promptement et les contacts entre les deux partenaires se sont aussit t intensifi s L antenne de la Commission europ enne Zagreb a acc d au statut de d l gation et l UE accept en novembre 2000 d entamer des n gociations avec la Croatie en vue de conclure un accord de Stabilisation et d Association Quant l aide accord e par la CE la Croatie priorit est donn e la r conciliation ethnique au retour des r fugi s la d fense des principes d mocratiques et au processus de Stabilisa tion et d Association qui a d j t n goci Sur le budget d assistance total de 18 54 millions pr vu pour 2000 10 millions ont t af fect s au retour des r fugi s Les autorit s croates ont en outre re u 3 millions sous forme d assistance technique afin de les aider r aliser des r formes vitales dans des secteurs cl s comme l int gration europ enne la justice la r forme des administrations publiques les PME les statistiques et le d ve
186. et social Les programmes r gionaux peuvent servir d instruments pour favoriser la lib ralisation du commerce et la convergence des r glementations relatives la politique de concurrence aux march s publics la propri t intellectuelle et industrielle et la normalisa tion Plusieurs actions et programmes r gionaux couvrant les trois objectifs du processus de Barcelone ont t lanc s ou mis en uvre au cours de l ann e 2000 9 Les activit s de la coop ration r gionale en 2000 Coop ration industrielle L ann e 2000 t consacr e aux domaines approuv s lors de la conf rence minist rielle de Limassol en 2000 savoir la promotion des investissements l innovation et la qualit les PME et l laboration d instruments et de m canismes de march Euromed Ainsi il a t d cid en 2000 de consacrer une enveloppe de 9 9 millions la promotion dans la r gion d instru ments de type march unique Euromed Market De m me la d cision t prise d enga ger 15 millions pour entamer la promotion de l innovation de la technologie et de la qualit aupr s des entreprises priv es Euromed Un groupe de travail Coop ration industrielle a examin l ventualit de lancer un programme r gional en faveur des PME Enfin l organi sation de rencontres de contact interentreprises parrain es par l UE a galement contribu favoriser la coop ration industrielle Nord Sud et Sud Sud
187. ets d investissement pr sentant un int r t mutuel pour les pays de l UE et d Am rique latine Partenaire compl mentaire de la Commission elle est n tervenue notamment dans les secteurs de l industrie des t l communications de l nergie de l eau et de l assainissement ainsi que des transports En 2000 le montant total des pr ts sign s pour des op rations en Argentine au Br sil et au Mexique s l ve 400 millions 897 1999 239 final Plan d action de l UE 2000 2004 sur la lutte contre la drogue 168 Banque Interam ricaine de D veloppement BID La Commission europ enne et la BID collaborent activement en mati re de coop ration au d veloppement en Am rique latine Les institutions la fois partagent leurs id es sur le d ve loppement conomique et social dans cette r gion et coop rent afin d obtenir une meilleure coordination des services La Commission soutient activement plusieurs groupes consultatifs de pays Colombie Salvador Guatemala Honduras et Nicaragua pr sid s par la BID ainsi que le groupe consultatif r gional pour la reconstruction de l Am rique centrale Les r unions des groupes consultatifs ont atteint leur objectif de coordonner les activit s des donneurs inter nationaux dans les pays concern s Depuis 1977 la Commission contribu aux op rations financi res de la BID pour un montant de 57 millions par le financement de diff rentes op rations ou via l
188. fisant ainsi qu une certaine fragmentation des op ra tions En revanche les nouveaux engagements confirment une tendance vers des programmes plus substantiels et le soutien des programmes int grant la fois des appuis sectoriels et ou insti tutionnels et de conservation in situ voir encadr ou de d veloppement rural La dimension r gionale dans ces deux cas pr cis rev t une importance toute particuli re PRESERVER LES ECOSYSTEMES D AFRIQUE CENTRALE L Afrique centrale poss de un des cosyst mes les plus riches sur le plan de la biodiversit On y trouve notamment le deuxi me plus grand massif forestier de la Terre apr s le bassin de Amazonie Les quilibres tablis sont aujourd hui menac s par une exploitation insuffisam ment contr l e des ressources ligneuses et des esp ces animales au risque d entra ner leur dis parition terme Ainsi en 1992 les pays d Afrique centrale ont souscrit la Convention sur la 122 Diversit Biologique ainsi que divers accords internationaux qui ont pour objet la gestion durable des ressources v g tales et animales C est galement en 1992 que six Etats Cameroun go R publique centrafricaine Gabon Guin e quatoriale et Sao Tom et Principe confront s des probl mes environnementaux communs ont lanc le programme ECOFAC Ecosyst mes Forestiers Afrique centrale Les premi res phases de ce programme 1992 2000 ont permis g
189. g ologique et mini re exploitation lev s a roport s cartographie e domaine hydraulique inventaire et gestion des ressources en eau gestion de bassins infrastructures de stockage et de distribution 126 RECONSTRUCTION APRES CYCLONE INTERVENIR SANS ATTENDRE Des pluies torrentielles et deux cyclones Eline et Hudas ont frapp le Mozambique en mars 2000 provoquant des dommages importants Le gouvernement pr sent un Programme de Reconstruction auquel la Commission a d cid de participer hauteur de 67 millions Une partie de cette contribution 20 millions est concentr e dans la province de Gaza Les objec tifs en sont tr s pr cis prot ger la r gion des d bordements du fleuve Limpopo restaurer les trac s urbains les r seaux hydrauliques et les infrastructures d assainissement des villes de Xai Xai et Chokwe UN PROJET DE DEVELOPPEMENT URBAIN EN AFRIQUE DU SUD L EXEMPLE DE CATO MANOR Le site de Cato Manor est strat giquement situ 7 km du centre ville de Durban Afrique du Sud et couvre une superficie de 2 000 ha Pendant pr s d un si cle Cato Manor a t le creu set des cultures indienne et africaine et fait office de zone tampon entre le centre ville et les communaut s rurales noires environnantes Le d but des ann es 90 t marqu par un mouvement g n ral post apartheid en faveur de la reconstruction urbaine et de la r conciliation Le district de Cato
190. geants des efforts de r forme entrepris par nos partenaires n diterran ens sont ils aujourd hui tangibles En revanche la cr ation d un espace de libre change s est r v l e plus difficile que pr vu comme en t moignent la fois la timidit des progr s r alis s lors de la n gociation des cords d association et la lenteur des proc dures de ratification des accords d j sign s La responsabilit en incombe tant aux partenaires m diterran ens qu aux Etats membres de l UE L int gration Sud Sud progresse toujours lentement si bien que ces pays ne parviennent pas attirer suffisamment d investissements trangers Dans l enthousiasme des premi res tapes du processus de Barcelone trop de petits projets ont t lanc s sans que l on n ait pris soin de fixer des priorit s En cons quence leur mise en uvre g n ralement tard et la faible capacit d assimilation des partenaires a retard l engagement des moyens financiers disponibles au cours des ann es pr c dentes Cette ten dance n anmoins pu tre invers e en 2000 gr ce l effort consid rable d ploy en vue d effacer les dettes du pass Le Conseil des ministres de l UE a d cid de doter MEDA d une enveloppe de 5 350 milliards pour la p riode 2000 2006 ces aides provenant du budget de la Communaut europ enne s ajoute le volume substantiel de pr ts consentis par la BEI dont le mandat de pr ts pour la m me p riode po
191. grammes communautaires ne sont pas disponibles e constitue un compl ment essentiel des objectifs de la politique trang re et de s curit commune de l UE dans les domaines des Droits de l Homme de la d mocratisation et de la pr vention des conflits dans certaines r gions elle repr sente l unique base juridique de certaines activit s promotion des droits politiques et civils observation des lections initia tives en mati re de r solution des conflits Voir la communication de la Commission au Conseil et au Parlement europ en du 8 mai 2001 sur le r le de l Union europ enne dans la promotion des droits de l Homme et de la d mocratisation dans les pays tiers COM 2001 252 final Communication concernant la pr vention des conflits du 11 avril 2001 COM 2001 211 Pour ses b n ficiaires comporte une valeur ajout e tr s sp cifique par rapport d autres donateurs souvent identifi e l Union europ enne elle ne peut que refl ter et pro mouvoir ses valeurs d mocratiques L IEDDH est de ce fait consid r e comme manant de l Europe dans son ensemble et ne r pondant pas des int r ts ou traditions plus sp cifiques B n ficiant du soutien politique de l UE les subventions de l IEDDH peuvent dans certains cas contribuer prot ger des organisations de la soci t civile vuln rables L IEDDH peut en outre faciliter l adoption d initiatives dans le domaine des droits
192. gresser sur le chemin de l Europe Substantielle notre contribution d montre que les Balkans font partie de l Europe et que l ave nir de cette r gion est intimement li celui des autres pays du continent La CE est le premier donateur des Balkans Par la voie du programme CARDS elle pour la seule ann e 2001 d pens plus de 839 millions dans la r gion apr s y avoir consacr 956 millions en 2000 Priorit a t donn e la mise en uvre du programme tant donn la si tuation particuli rement critique dans la r gion y compris au Kosovo Reflet de la priorit accord e par l Union l tablissement d une paix et d une stabilit durables dans la r gion la Commission a pr vu de consacrer une somme de 4 65 milliards aux Bal kans pour la p riode 2000 2006 Ce montant ne comprend pas celui peu pr s quivalent des aides bilat rales accord es par les Etats membres eux m mes Ceux ci ont par ailleurs envoy 28 000 soldats et 800 policiers en civil dans la r gion afin de contribuer au maintien de la paix le temps de mettre en place des institutions solides et promouvoir la coop ration r gio nale qui rendront leur pr sence inutile L assistance de la CE est essentiellement destin e aider ces pays mettre en uvre le pro cessus de Stabilisation et d Association c est dire stabiliser leurs conomies et leurs relations politiques internes promouvoir la coop ration r gionale
193. gua Niger P rou Y men Les pays en crise ou post crise Dans 14 pays les interventions sont de nature plus conjoncturelle La fourniture d aide al mentaire d outils et de semences pr domine assortie d appuis techniques et financiers com pl mentaires de mani re pr venir les risques de famine ou contribuer la restauration du tissu socio conomique affect par les conflits Albanie Angola Cor e du Nord Equateur Erythr e Liberia Mont n gro Pa lestine R D Congo Rwanda Sierra Leone Somalie Soudan Tadjikistan 4 2 Les partenariats L aide directe Pr s de la moiti du financement du programme s curit alimentaire est consacr e l aide directe Celle ci permet la Commission d intervenir sur le terrain soit en finan ant des pro grammes gouvernementaux via un appui budg taire soit en soutenant directement des orga nismes publics ou priv s au niveau local Elle n cessite dans les deux cas une convention de financement entre le Gouvernement b n ficiaire et la Commission europ enne portant sur les modalit s de mise en uvre ainsi que sur les conditionnalit s de l aide Elle n est propos e que dans les pays d intervention structurelle o le dialogue avec le gouvernement est constructif et permet la mise en uvre concert e d une strat gie nationale de s curit alimentaire Ce dialogue implique aussi une coordination divers degr s avec les autres intervenants dona
194. hanger des savoir faire quit tel est l tat d esprit du r seau n 3 en particulier et du programme URB AL dans son ensemble qui a l ambition d tre le moteur d une coop ration d centralis e o les villes se convertissent en acteur de la coop ration internationale Issy les Moulineaux entend ainsi mettre en place prochainement une exp rience de budget participatif avec l appui de la ville de Belo Horizonte Br sil Ainsi ces programmes concrets illustrent l activit de la Commission en mati re de coop ra tion une coop ration qui toutefois ne se limite pas uniquement au domaine conomique mais qui met galement l accent sur la coop ration financi re et technique 3 La coop ration financi re et technique Les mesures d aide octroy es par la Commission ciblent la promotion de la croissance favora ble aux plus d munis Outil strat gique important la coop ration financi re et technique a t soutenue hauteur de 159 millions en l an 2000 Elle vise principalement les pays et les cou ches de population les plus pauvres Elle se met en place gr ce la r alisation de projets dans des secteurs o l aide communautaire est susceptible de jouer un r le important Les projets couverts par cette ligne budg taire concernent principalement l appui la paix la bonne gou vernance la lutte contre la pauvret la protection de l environnement l aide aux pays tr s en dett s l
195. hapelet d quipements de transmission num rique traversant l Arm nie l Azerba djan et la G orgie Ce projet de 15 millions 6 doit permettre la mise niveau de la signalisation ferroviaire et des syst mes de communication reliant 133 gares Un projet de recons truction de la route principale reliant les trois capitales Tbilissi Erevan et Bakou est l examen il existe une possibilit d obtenir de la Banque mondiale et de la BERD un in vestissement de l ordre de 150 millions e Asie centrale r habilitation du terminal train ferry du port d Aktau Kazakhstan se poursuit Elle permettra le transfert de wagons entre l Azerba djan et le Kazakhstan et ouvrira une nouvelle route maritime au d part de la mer Caspienne R gion des cinq r publiques d Asie centrale le d marrage d un nouveau projet destin moderniser les installations douani res situ es aux fronti res et notamment les informatiser afin de les conformer aux normes internationales en la mati re assurera non seulement la fourniture des quipements mais galement la formation du personnel douanier Exportations de gaz et INOGATE Le programme Interstate Oil and Gas Transmission to Europe INOGATE est devenu un instrument polyvalent de la strat gie de l UE dans le domaine de la s curit des approvisionne ments en nergie C est un programme multi r gional qui a pour objectif de promouvoir l ta blissement d un r seau global int
196. i viduel d un pr t agricole de 20 000 maximum assorti d un taux d int r t bonifi de 3 et remboursable sur une p riode de trois ans et demi Ces mini pr ts sont g r s par la banque italienne Banca di Roma Jusqu pr sent 100 projets ont t approuv s et 94 pr ts accord s Le taux de remboursement est de 91 Subventions Elles ont t largement utilis es dans le secteur des arbres fruitiers et des oli viers la fois par les agriculteurs pour acheter des plants de v g taux et par les municipalit s pour acheter des produits di t tiques base de plantes En d cembre 2000 les producteurs d olives de la r gion ont pu obtenir de nouveaux subsides individuels de 10 000 maximum pour acheter des kits d analyse de l acidit de l huile d olive ainsi que d autres quipements destin s moderniser leurs pressoirs olives et ainsi am liorer la qualit de leur production Maroc Le Maroc s est clairement prononc pour l approfondissement de ses liens conomiques avec l Union L entr e en vigueur le 1er mars 2000 de l Accord d association conclu avec PUE marque une tape d cisive vers l instauration d une zone de libre change 796 6 millions ont t allou s au Maroc entre 1995 et 1999 Pour la seule ann e 2000 140 6 millions ont t engag s dans le d veloppement de diff rents projets visant notamment l am lioration des conditions de vie de la population sant
197. i Des ONG europ ennes sont les initiateurs et les op rateurs de ces projets lesquels repr sentent une enveloppe totale de 16 4 millions et sont financ s sur le budget consacr aux actions th matiques Dans le cadre de l effort de r habilitation un soutien logistique multiforme est fourni afin d assurer le retour des r fugi s Il va de la relance de la production agricole Liberia la reconstitution des trou peaux en passant par la distribution gratuite d intrants Angola LES INTERVENTIONS DE LA CE AU LIBERIA Une guerre civile de sept ann es 1989 1996 d truit l conomie nationale du Liberia laissant en h ritage des d sordres sociaux et conomiques et beaucoup de souffrance au sein des po pulations La CE reste le principal donateur du Liberia Depuis 1990 le soutien accord au pays s est limit une aide directe en faveur de la population civile Cette aide a transit par les ONG ainsi que par des entrepreneurs du secteur priv s lectionn s et contr l s par les services de la Commission Au cours des cinq derni res ann es deux vastes programmes communautaires de r habilita tion disposant d un budget total de 52 millions ont permis d acheminer une aide post humanitaire tout en veillant viter la cr ation de situations de d pendance et assurer la transition de l aide d urgence vers l aide au d veloppement Leur objectif consistait satisfaire cinq besoins l mentaires l eau et le syst
198. iales qui en d couleront Des efforts plus importants seront con sentis afin d emp cher que la mondialisation et l volution des technologies aboutissent l ex clusion des populations d munies alors que ces derni res devraient au contraire en attendre un meilleur acc s l ducation aux soins de sant et aux autres services essentiels L Accord de Cotonou privil gie galement d autres th mes comme l galit hommes femmes ou le d velop pement conomique durable LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE La lutte contre la pauvret est au c ur du nouveau partenariat lequel est le reflet la fois des engagements internationaux existants comme les conclusions des conf rences des Nations unies et du consensus des donateurs r unis au sein du Comit d aide au d veloppement de l OCDE Cette priorit a galement t r affirm e lors du sommet du G8 Okinawa Japon en juillet 2000 L objectif de r duction de la pauvret s inscrit dans le cadre du d veloppement durable et de l int gration progressive des pays dans l conomie mondiale Il existe cinq domaines d action prioritaires li s entre eux cr er une dimension politique globale promouvoir l utilisation fr quente d approches participatives renforcer l accent mis sur la r duction de la pauvret riger un nouveau cadre de coop ration conomique et commerciale et r former les organes de la coop ration financi re 1 2 Un cadre r vis pour les cha
199. ible cet enjeu y participe galement financi rement Informations plus d taill es sur le site Internet http www ambafrance laos org laobas cooperation patrimoine zones humides htm Bureau d architecture d urbanisme et d environnement cr par les Autorit s provinciales en ao t 1996 ECHO Aide humanitaire d urgence Les pays asiatiques ont re u un peu plus de 16 de l aide humanitaire accord e par l UE en 2000 DECISIONS DE FINANCEMENT AIDE HUMANITAIRE PAR REGION EN 2000 ECHO MILLIONS Afghanistan Pakistan Iran S cheresse 9 500 Afghanistan G n ral 12 017 Bangladesh 1 500 Birmanie Myanmar 1 000 Cambodge Vietnam 10 400 Chine Tibet inclus 1 300 Inde 5 830 Indon sie 7 500 Laos 1 140 Cor e du Nord 8 050 Philippines 2 635 Sri Lanka 1 200 Tha lande 4 500 Timor 10 500 TOTAL 77 072 RETABLISSEMENT ET DEVELOPPEMENT DES SERVICES DE SANTE DANS LE TIMOR ORIENTAL Suite aux violences cons cutives au r f rendum de septembre 1999 la population du Timor oriental s est retrouv e dans une situation de crise humanitaire aigu Les services de sant 148 avaient compl tement disparu Les m decins la plupart indon siens avaient fui le pays et les installations sanitaires taient d truites ECHO a imm diatement r agi cette crise humanitaire en envoyant des fonds aux ONG qui s taient charg es de prodiguer des soins de sant la po pulation A la fin de l ann e une conf
200. iciper la gestion conomique durable des for ts naturelles et aux op rations de reboisement Il encouragera galement l utilisation efficace du bois de coupe par les scieries et les scieurs en fosse De nouvelles normes et instructions seront d finies afin de favoriser l adoption de meilleures prati ques susceptibles de permettre aux propri taires de for ts d obtenir une certification condition indispensable pour acc der aux financements internationaux 124 Une nouvelle direction A long terme le Minist re des For ts va dispara tre et c der la place la National Forest Autho rity NFA qui g rera jusqu cinq nouvelles zones foresti res couvrant 14 districts strat giques abritant des for ts class es en fonction de leur valeur en termes de pr servation Pendant sa phase d installation la NFA utilisera les fonds obtenus du FED pour financer la totalit de ses frais de personnel local durant la premi re ann e par la suite elle prendra progressivement ces co ts sa charge Il est essentiel de mettre un terme au d boisement l int rieur des r serves foresti res et de mieux g rer la pr servation et le d veloppement durable des for ts A l avenir les zones foresti res essentielles feront l objet d une attention plus grande Les zones propos es la gestion durable pourraient concerner jusqu 40 villages repr sentant une population totale sup rieure 20 000 habitants Cette situation sera r val
201. ie plus de 100 entreprises afin de leur permettre de nouer des alliances strat giques avec des entreprises europ ennes Services d information ce d partement fournit des donn es commerciales et des informa tions concernant les march s et fait office de point de r f rence pour d autres programmes d aide Neuf associations professionnelles ont re u une aide directe du d partement D velop pement institutionnel RESULTATS OBTENUS PAR LES PROGRAMMES EGYPTIENS EN FAVEUR DES ZONES NATURELLES PROTEGEES L Egypte un potentiel touristique norme et foisonne de sites historiques et environnemen taux importants Toutefois l exploitation de ces espaces cologiquement fragiles requiert une connaissance tendue des principes r gissant le d veloppement durable Les trois programmes communautaires importants d crits ci dessous tentent de r pondre cette exigence Le projet de d veloppement de la zone prot g e de Sainte Catherine un exemple uni que de coop ration r ussie entre le gouvernement gyptien et l Union europ enne dans le d maine de la pr servation du patrimoine environnemental culturel et religieux D clar zone prot g e d int r t national en 1996 recevant une aide de 6 millions de la Commission euro p enne cet espace couvre une superficie de 4 350 km soit la quasi totalit du massif de hautes montagnes du Sud Sina et est l un des sites du Moyen Orient les plus grandioses et aussi les plu
202. ien Programme inter tatique pour l environnement Programme Inogate Programmes communs CE Conseil de l Europe ACP Droits de l Homme pays ACP Coop ration d centralis e pays ACP Aide de l UE aux producteurs de bananes des pays Autorisations globales pour l octroi d une assistance technique Strat gie nationale Papouasie Nouvelle Guin e Strat gie nationale S n gal Strat gie nationale R publique dominicaine 1996 2000 Strat gie nationale Mozambique Coop ration dans le secteur minier et Sysmin Initiative transfrontali re Afrique australe UEMOA Coop ration r gionale en Afrique de l Ouest ALA Populations d racin es ALA Secteur de la sant ALA Strat gie nationale Nicaragua Microfinancements au Bangladesh PROGRAMMES MULTIREGIONAUX Cofinancements avec les ONG Lignes budg taires SIDA d mographie Lutte contre la drogue S curit alimentaire 180 1 2 Commentaires g n raux sur les valuations Programmes et projets alors que les strat gies g n rales relatives des secteurs comme les droits de l Homme ou la s curit alimentaire ont t jug es actuelles et pertinentes la mani re dont elles ont t traduites en programmes et projets souvent suscit la confusion S il est arriv que les programmes ne tiennent pas compte de tous les secteurs strat giques concer n s dans d autres cas l impr cision et l inad quation des politiques et strat gies g
203. igine Une ONG italienne 1 15 tituto per la Cooperazione Universitaria ICU g r le projet en collaboration avec le Minis t re libanais des Personnes d plac es le Minist re de l Agriculture et d autres institutions m tionales ou italiennes Des infrastructures d truites ont t reconstruites de nouveaux emplois cr s et de petites et moyennes entreprises aid es L UE commenc soutenir le projet en 1995 en lui octroyant une subvention de 6 3 millions Principaux r sultats Les installations de Kfar Fakoud ont permis de renouer d anciennes amiti s et de cr er de nouveaux contacts au sein de la commune Un centre pilote de d monstration a t cr Kfar Fakoud Deir el Kamar l intention des agriculteurs afin de leur fournir une assistance et des stages de formation Ce projet a contribu cr er des perspectives cono miques et des conditions stables pour les personnes travaillant dans l agriculture de loin l acti vit la plus r pandue dans la r gion Formation Pr s de 3 500 agriculteurs ont re u une formation soit sur le site de la ferme pilote soit dans les villages avoisinants Des ing nieurs ont galement suivi une formation au Liban ou en Europe Des guides pratiques et des brochures ducatives labor es l intention des agriculteurs ont t diffus s dans l ensemble du Liban Cr dits Gr ce ce projet les agriculteurs peuvent aujourd hui demander l octroi titre ind
204. ile les valuations ont fait appara tre que la soci t civile tait en g n ral sous repr sent e dans les programmes de la Commission europ enne et ce m me si constate une am lioration dans un certain nombre de pays Questions li es la pauvret bien que la gestion de ces dossiers par la Commission euro p enne s am liore les valuations ont montr qu il restait encore beaucoup faire dans ce domaine Questions institutionnelles il a t constat que le th me de la bonne gestion des affaires publiques avait gagn de l importance et qu il requ rait d s lors une attention beaucoup plus grande de la part de la Commission europ enne Renforcement des capacit s institutionnelles ce volet des programmes d aide ext rieure est fortement n glig si l on en croit les valuations qui ont r v l le manque d attention port l laboration de politiques r ellement adapt es la vision locale et la cr ation d insti tutions essentielles correspondantes On m me constat que dans certains cas il y avait double anploi avec les institutions locales existantes qui avaient m me t parfois court circuit es purement et simplement 1 4 Application des principes d valuation L adoption depuis 1987 d une s rie de Conclusions du Conseil et d une R solution du Parle ment europ en a permis de constituer une liste de pratiques utiliser dans la conduite des valuations Ces pratique
205. inancier pour achever le processus de transition co nomique et politique 85 6 Les priorit s de la coop ration bilat rale Dans sa Communication Un nouvel lan pour le processus de Barcelone adopt e en 2000 la Commission rappelle que la mise en uvre du partenariat euro m diteran en repose sur la n gociation d accords d association bilat raux avec chaque partenaire m diterran en L ob jectif global demeure la mise en place d un espace de libre change euro m diterran en en 2010 l tablissement d un dialogue politique permanent et durable et la mise en uvre de for mes de coop ration diverses entre chaque partenaire m diterran en et l UE Les conclusions de la conf rence de Marseille en novembre 2000 rappellent les objectifs des accords d association tels qu ils ont t d finis dans la d claration de Barcelone e Soutenir la transition conomique en d veloppant le secteur priv afin de pr parer la voie au libre change et au renforcement de la comp titivit e Renforcer l quilibre socio conomique en am liorant la sant l ducation l environnement et le d veloppement rural afin de faciliter la transition conomique et l ajustement structu rel Promouvoir les droits de l Homme l Etat de droit et la d mocratie Les participants la conf rence ont galement d fini les priorit s suivantes e Acc lerer les n gociations en cours avec l Alg rie le Liban et la Syrie ainsi q
206. iques soit directement soit indirectement par des prestataires locaux Pour ce faire les entreprises communautaires peuvent tre mobilis es via l intensification de leur coop ration avec les pays ACP et les organisations du secteur priv peuvent tre encoura g es fournir des services efficaces et collaborer avec les gouvernements La Communaut peut aussi coop rer avec le secteur financier afin d am liorer la qualit et la disponibilit des services financiers destin s aux entreprises priv es Il s agit notamment de catalyser et d orienter les flux de l pargne priv e tant int rieure qu trang re vers le finan cement des entreprises priv es des pays ACP La Communaut s emploiera soutenir les tablissements financiers locaux cofinancer les investissements trangers fournir des ga ranties et d autres dispositifs de partage et d att nuation des risques afin d attirer les investis sements directs et de portefeuille dans les pays ACP En 2000 la Commission a allou plus de 590 millions de nouvelles initiatives Un certain nombre d instruments ainsi qu une facilit financi re ont d j t mis en place dans le but d at tirer des ressources suppl mentaires vers le secteur priv Le soutien l all gement de la dette et les PPTE L initiative en faveur des pays pauvres tr s endett s PPTE est un dispositif global soutenu par les gouvernements nationaux le Fonds mon taire international e
207. is budg taires Aussi CE collabore t elle avec d autres donateurs afin de d velopper des approches sectorielles susceptibles de r duire la pauvret Ces ap proches repr sentent pour les gouvernements et les donateurs un nouveau mode de collabo ration reposant sur des partenariats long terme Dans le cadre de l approche sectorielle la totalit de l aide financi re fournie par les donateurs est concentr e sur un programme de amp pense unisectoriel men par le gouvernement concern Une part plus importante de l aide fournie par les donateurs transite par les r seaux de service public du pays b n ficiaire Au jourd hui l approche sectorielle est devenue le moyen privil gi pour soutenir les r formes poli tiques en faveur des pauvres dans les secteurs des services sociaux des pays en d veloppe ment et notamment les soins de sant et l ducation Concentrer l effort sur les domaines prioritaires L exp rience montre que pour tre efficaces les donateurs doivent viter de consid rer toutes les questions li es la r duction de la pauvret Aussi par souci d efficacit la Commission a r orient ses activit s vers six domaines prioritaires e lien entre le commerce et le d veloppement Article 177 du Trait d Amsterdam 7 Accord de partenariat ACP UE Cotonou 23 juin 2000 e Je soutien l int gration et la coop ration r gionales e soutien aux politiques macro conomiques et la
208. ises en 2000 ont inclus la mise en uvre et le suivi des activit s lanc es les ann es pr c dentes En d cembre 70 projets d un montant total de 55 millions b n fi ciaient d un suivi actif Une valuation externe des activit s de la p riode 1997 1999 t r alis e et un rapport a t pr sent en novembre 2000 Un appel propositions a t publi le 19 janvier 2000 entra nant 295 r ponses Cet appel constituait une premi re dans le cadre de ces lignes budg taires car il s adressait un large ventail d acteurs notamment les ONG les instituts de recherche et les organisations com munautaires services publics et priv s L enveloppe budg taire disponible en 2000 qui s l ve 20 1 millions a retenu 17 projets se r partissant comme suit SIDA 12 projets pour 14 1 millions D mographie 5 projets pour 5 2 millions Un autre projet existant situ dans la bande de Gaza et concernant un soutien la politique de population fait l objet d une prolongation dont le budget 800 000 t inscrit sur cette li gne Un projet concerne une recherche men e au niveau mondial sur le d veloppement et la dispo nibilit en microbicides Les autres interventions sont r parties selon les diverses zones g o graphiques ACP 6 Asie 7 Am rique latine 2 et M diterran e 1 42 La s lection de tous ces projets t r alis e en concertation avec les d l gations
209. it Le volet principal de l aide communautaire l Asie a consist essentiellement en des mesures directes de r duction de la pauvret visant par exemple le d veloppement rural les infra structures ou le renforcement des capacit s institutionnelles Le secteur de l environnement lui aussi b n fici d un soutien sous forme de programmes substantiels dans des domaines comme la protection des for ts la biodiversit ou les technologies de l environnement Les secteurs de la sant et de l ducation r cemment promus au rang de priorit cibl e de la coo p ration communautaire en termes de justice sociale de qualit de soins et d ducation avan c e ont galement occup une place importance dans les efforts d ploy s par l UE pour lutter contre la pauvret Priorit est donn e aux populations les plus pauvres et aux r gions d sh rit es des pays en d veloppement avec l intention de soutenir les activit s conomiques g n ratrices de d veloppement durable La CE accorde son aide aux programmes de d veloppement des ressources humaines car l exp rience a d montr que cet appui tait essentiel pour assurer la viabilit de ses projets Dans ce contexte la formation dispens e aux membres des communaut s locales s av re galement utile aux fonctionnaires des ex cutifs nationaux et locaux La mise en uvre de 56 projets s est poursuivie en 2000 en Asie du sud et du sud est ainsi qu en Chine tandis que
210. itables e encouragent la collaboration entre ONGE 20 2 2 Une valuation externe t r alis e la demande de la Commission au cours de l ann e 2000 Ses r sultats devraient orienter la coop ration future 27 e permettent une participation active des partenaires des pays en d veloppement Des programmes de renforcement de capacit en mati re de sensibilisation sont galement cofinanc s Ce nouvel instrument s adresse aux petites ONGE qui op rent dans ce domaine Chaque programme consiste en des et en actions communes de capitalisation de l exp rience acquise En 2000 le cofinancement a port sur des op rations qui int grent le d veloppement dans les programmes scolaires la promotion du commerce alternatif et l appui des actions de lob bying telles que les campagnes concernant l endettement et la s curit alimentaire Actions de renforcement de la coop ration Pour renforcer et coordonner les synergies entre les ONG et les Etats et entre ces organisa tions et les institutions communautaires ces actions soutiennent le d veloppement de r seaux d changes et de communication appropri s Elles visent promouvoir une approche strat gique qui va au del des projets et des program mes en mettant l accent sur l analyse et le dialogue politique Proc dure suivre L ann e 2000 marqu un tournant dans la proc dure applicable ces action
211. iversit du pays dispenser des cours en langue albanaise elle constitue une tentative de r ponse l une des revendications les plus anciennes de la population albanophone Parall lement au programme national 4 millions ont t allou s pour moderniser le poste fronti re de Blace qui est le principal point de passage entre le Kosovo et l ARYM La m dernisation des axes de circulation et des postes fronti res est essentielle pour le d veloppe ment conomique car l ARYM est un itin raire de transit important pour le trafic voyageurs et marchandises entre les Balkans et l UE COOPERATION TRANSFRONTALIERE ENTRE L ARYM ET LA GRECE L ARYM occupe une position g ographique importante dans le contexte des R seaux transeuro p ens RTE d itin raires routiers transcontinentaux Le Corridor des RTE relie les villes de Thessalonique Skopje Belgrade Zagreb et Munich Passau Afin de r tablir les liens commer ciaux l UE financ la modernisation de deux postes fronti res essentiels et de plusieurs tron ons du Corridor X l int rieur des fronti res de l ARYM Modernisation du poste fronti re de Bodgorica CBC Achev e en octobre 2000 la reconstruction de cet important poste fronti re a b n fici d une contribution communautaire de 3 16 millions Il poss de pr sent un nouveau terminal poids lourds quip de toutes les installations de douane et d inspection modernes n cessaires Une nou velle ex
212. justement structurel dans 19 pays et d autoriser le d caissement de plus de 350 mil lions en faveur de 25 pays PAYS ACP Principales lignes budg taires ENGAGEMENTS DEBOURSEMENTS Disponible Utilis 1 000 1 000 3 932 000 3 757 000 96 2 025 000 1 548 000 Afrique du Sud 124 000 124 000 100 132 000 110 000 15 813 15 166 95 91 16 878 14726 87 25 83 70 R habilitation 17 000 16 432 96 66 25 000 20 925 44 475 44 475 100 10 350 3 354 32 40 TOTAL 4 133 288 3 957 073 95 7 2 209 228 1 697 005 f D veloppement d un secteur commercial et industriel comp titi Disponible Utilis 1 000 1 000 La strat gie d ploy e par la Communaut en vue d am liorer les performances industrielles et commerciales visera d terminer les insuffisances qui au del des probl mes propres aux entreprises individuelles handicapent les institutions et l conomie en g n ral Elle s efforcera galement d am liorer la coordination et la collaboration entre tous les acteurs conomiques tant publics que priv s et veillera ce que des ressources importantes soient consacr es au financement des investissements et au soutien de l esprit d entreprise 108 Il importe d s lors de renforcer le cadre g n ral de l investissement et des activit s commer ciales La productivit et la comp titivit peuvent tre am lior es par la fourniture de services financiers et techn
213. l approche qu il convient d adopter cet gard En outre la Communaut s est engag e promouvoir la recherche dans les pays en d veloppement 2 Am liorer la gestion de l aide ext rieure La d finition de nouvelles orientations pour la politique communautaire de d veloppement s est accompagn e du lancement d une ambitieuse r forme de la gestion de l aide ext rieure qui vise am liorer la qualit des projets et r duire le temps n cessaire leur mise en place En 1998 la cr ation du Service Commun des Relations ext rieures SCR a constitu une premi re tape visant l unification des services charg s de l ex cution des programmes d aide aux pays tiers et l am lioration de la gestion C est ainsi que le SCR s est notam ment attel l limination des retards de paiement la r duction du poids du pass l harmonisation et la simplification des proc dures de passation de march s et d octroi des subventions ainsi qu la rationalisation des syst mes d information voir pr cisions en An nexe Le 16 mai 2000 la Commission d cidait d approfondir la r forme en mettant en uvre un im portant programme de r formes Il s agissait notamment e d am liorer de mani re significative la qualit et l adaptabilit de la gestion des projets e de r duire consid rablement le temps n cessaire la mise en place des projets e de garantir des proc dures de ge
214. l environnement et promouvoir le d veloppement de l conomie rurale mais il le fait via des projets ax s sur les r formes institutionnelles ou sur le d veloppement du secteur priv Le soutien l environnement constitue en effet une priorit particuli re en termes de coop ration r gionale 67 A ces programmes bilat raux s ajoutent des programmes r gionaux et multinationaux destin s soutenir la s curit nucl aire les r seaux l environnement la justice les affaires int rieures et la coop ration transfrontali re Cette derni re a pour objectifs l limination des obstacles aux changes commerciaux et l tablissement de contacts ainsi que la lutte contre la pollution transfrontali re le long des fronti res communes entre l UE et les pays candidats d une part et les d autre part Le pr sent tableau donne un aper u des donn es financi res pour l ann e 2000 ENGAGEMENTS PAIEMENTS 5 883 5 883 100 40 406 40 406 32 400 32 400 100 2 000 2 000 TOTAL 450 450 450 340 100 470 452 467 211 R habilitation dans les NEI 9 88 9 88 100 3 77 81 La rubrique assistance technique et administrative et frais d appui couvre les co ts n ces saires la mise en uvre des programmes Tacis et Cards analyse tudes de pr faisabilit et fai sabilit par rapport la programmation des principales lignes budg taires r colte
215. l information et la mobilisation dans la pr sentation et la mise en uvre de programmes e l identification d acteurs d centralis s potentiels dont il s agira de d finir les r les et les res ponsabilit s et qui pourront b n ficier de formation dans le domaine de la gestion laboration d outils techniques et m thodologiques facilitant l ensemble de ces actions La Commission peut en outre envisager un financement allant jusqu 100 pour certai nes actions justifier dans le cadre de poursuite du dialogue d accords de collaboration et 28 d interface ainsi que pour des expertises Des possibilit s de cofinancement avec d autres bailleurs de fonds peuvent tre recherch es en particulier avec les Etats membres Pour tre retenu un projet doit r pondre au moins un des cinq crit res fondamentaux de la Coop ration d centralis e e projet doit maner d un acteur mentionn ci dessus lequel doit r ellement tre impliqu dans sa mise en uvre e une concertation et une compl mentarit doivent tre recherch es entre les diff rents ac teurs Je projet doit tre g r par un acteur distinct du gouvernement du pays e projet doit s ins rer dans un processus de d veloppement et non pas tre une action iso l e e priorit doit tre donn e au renforcement des capacit s et au d veloppement institutionnel Les projets retenus font l objet d une analyse approfondie compa
216. l organisation d lections l gislatives ainsi qu aux r ticences des autorit s libanaises abolir le protectionnisme du secteur priv et leur volont de pr server le r gime fiscal existant De 1996 1999 le Liban a b n fici de subventions MEDA pour un montant de 182 millions Aucun engagement nouveau au titre du programme MEDA n a t conclu en 2000 au Liban Trois nouvelles conventions de financement ont t sign es en 2001 Elles concernent la mo dernisation industrielle 11 millions la facilit d ajustement structurel 50 millions et le Fonds pour le d veloppement social et conomique 25 millions La premi re tranche de la facilit 30 millions a t pay e en 2000 Ind pendamment du programme MEDA l UE au lendemain du retrait isra lien du Sud Liban en mai 2000 labor 12 projets d aide humanitaire ECHO 3 9 millions et 5 projets de r habilitation 9 2 millions Une grande partie de ces sommes environ 10 millions a t consacr e au Sud Liban le solde servi principalement venir en aide aux r fugi s palesti niens des 12 camps de peuplement situ s l int rieur des fronti res libanaises 89 RELEVEMENT ECONOMIQUE DES POPULATIONS DEPLACEES DANS LE SUD DE LA REGION DU MONT LIBAN Depuis la fin des hostilit s le gouvernement libanais tente d inciter ses ressortissants d plac s regagner leurs foyers et r int grer leurs communaut s d or
217. lbanie L Albanie souffre d institutions publiques manifestement insuffisantes qui apr s avoir t l origine d une grave instabilit par le pass risquent si elles sont pas suffisamment consoli d es de s rieusement compromettre les perspectives de d veloppement d une relation plus troite avec l UE Nous nous employons r soudre ces probl mes en collaboration avec le pays concern 55 L aide de la CE est en grande partie consacr e la r forme administrative et au soutien des efforts entrepris par les autorit s nationales afin d asseoir l Etat de droit 10 millions ont t allou s ces objectifs en 2000 Ils ont notamment servi financer l apport d un soutien logistique au renforcement des administrations du syst me judiciaire national et des forces de police ainsi que la mise en place d une administration douani re efficace capa ble de percevoir les taxes n cessaires au financement de l Etat 2 5 millions ont t allou s des projets Tempus de coop ration inter universitaire et 2 2 millions ont servi soutenir le processus de Stabilisation et d Association Au total 34 4 millions ont t accord s l Alba nie en 2000 et 1 5 million a t d pens En 2000 galement le pays a b n fici d une aide humanitaire de 3 4 millions qui t con sacr e la r novation des tablissements de sant et d enseignement ainsi qu aux r seaux d gouts d assainissemen
218. le palestinienne semble tre la premi re victime de ce blocus conomique Dans ce contexte critique la priorit majeure de l UE est d am liorer les conditions de vie des Palestiniens et tenter de convaincre les protagonistes qu il n y pas d alternative r aliste la poursuite du processus de paix En 2000 la Communaut europ enne disposait en plus des aides fournies par le programme MEDA d un budget sp cifique d environ 20 4 millions des tin financer sa coop ration avec l Autorit palestinienne UNE AIDE POUR ATTENUER LE PROBLEME DE LIQUIDITES DE LA PALESTINE Suite au d clenchement de la Intifada les autorit s isra liennes ont d cid de geler le transfert mensuel des recettes douani res TVA et droits de douane per ues par elles pour le compte de l Autorit palestinienne Isra l contr le en effet l ensemble des points d acc s aux territoires palestiniens Cette d cision a eu pour cons quence d aggraver encore la situa tion de la population palestinienne Etant donn l urgence le Conseil Affaires g n rales a mand l UE le 13 d cembre 2000 de cr er une seconde Facilit de paiement sp ciale d un maximum de 90 millions l image de celle qui avait t mise en place en 1997 pour un montant de 27 6 millions Ces fonds suppl mentaires avaient t convertis en une aide bud g taire directe destin e att nuer l impact budg taire de toute mesure de gel des tran
219. le renforcement de la fonction valuation et son int gration optimale dans le cycle du projet Un syst me de suivi permettant d analyser l efficacit l ef ficience l impact la pertinence et la durabilit des projets est en cours d examen De plus l Unit Evaluation a commenc tudier la faisabilit d indicateurs de performance afin de pouvoir mesurer l impact global de l aide communautaire Le comit de Direction de l Office de coop ration EuropeAid d cide du programme de travail de l Unit Evaluation et statue sur base de ses rapports et recommandations UN QUALITY SUPPORT GROUP AU SERVICE DE LA QUALITE DE LA PROGRAMMATION Un groupe inter services d appui la qualit 5 compos d un petit nombre de mem bres choisis en raison de leurs comp tences et de leur exp rience a t institu Il s assure dor navant que les documents de programmation respectent les normes minimales de qualit et sont conformes aux r sultats d valuation et aux objectifs fix s Les travaux du QSGi s appliquent l ensemble de l aide ext rieure l exception des instruments de pr adh sion L int gration de la gestion du cycle de projet de l identification la r alisation Depuis le 1 janvier 2001 la Direction g n rale du D veloppement et la Direction g n rale des Relations ext rieures sont en charge des orientations politiques et de la programmation pluriannuelle tandis que l Office
220. lement sensibles Or nombreuses sont les entreprises qui rechignent livrer ces donn es aux consultants Il faut parfois trois mois voire plus pour gagner leur confiance et leur permettre de b n ficier de l aide de 70 Alimentation et agriculture En 2000 45 projets taient en cours de r alisation Certains taient issus de programmes d ac tion pr c dents tandis que d autres d marraient cette ann e l Quelques projets ont t men s bien en cours d ann e Le budget total tait d environ 75 millions Afin d am liorer la situation des exploitations familiales russes deux projets ont t mis sur pied qui ont permis d aider les exploitants priv s cr er de nouvelles coop ratives soit pour la production et la transformation des produits agricoles soit pour l allocation de cr dits aux agriculteurs e Plusieurs projets agricoles ont t men s bien en Ukraine et en Moldavie Ils portaient sur la production la transformation et la commercialisation de denr es ali mentaires et de r coltes dans un contexte de post privatisation L aide a galement servi financer l enseignement agricole la politique des consommateurs et l labora tion de nouveaux projets de recherche Des projets relatifs 1 commercialisation des denr es alimentaires et au d veloppement de coop ratives sont toujours en cours e L UE a financ des projets portant sur la valorisation du cheptel au Kazakhstan et e
221. les et puits mis leur disposition Des ONG ont t associ es certaines actions C est le cas notamment pour un programme de micro cr dits et pour l op ration de distribution de cuisini res au gaz En s lectionnant soi gneusement les ONG les responsables du projet ont r ussi dissuader la population rurale de consid rer les investissements effectu s dans le cadre des projets gouvernementaux comme des subventions Des 7 500 m nages qui ont re u une cuisini re au gaz aucun n a manqu ses engagements en termes de remboursement Dans tous les cas le taux de remboursement des micro cr dits aux ONG d passait 95 et pour deux ONG sur 5 il atteignait m me 100 Afin d assurer le suivi et la durabilit des actions entreprises les conseils municipaux ONG agences gouvernementales l Office de l eau par exemple et groupes communautaires ont re u formations et conseils pratiques concernant l identification la mise en oeuvre la ges tion et l valuation de projets D veloppement des capacit s Chaque programme est accompagn d une formation un compl ment essentiel pour d velopper les capacit s de la population rurale d munie R alis e au niveau des groupements de village cette op ration a permis aux villageois de g rer les nou velles infrastructures et techniques et de contribuer davantage au d veloppement futur de la r gion P cheries Les activit s de la Communaut li es la politique de coop
222. les pays partici pant aux Rencontres Asie Europe ASEM tout en portant une attention particuli re aux sec teurs de l nergie et de l environnement En 2000 la Commission a entrepris des travaux pr paratoires vue d actualiser la strat gie de l UE pour l Asie Une Communication intitul e Un cadre strat gique pour renforcer les relations de partenariat Europe Asie et exposant les principaux axes de la politique de coop ration pour la prochaine d cennie devrait tre adopt e en 2001 1 Coop ration de la CE avec les pays en d veloppement d Asie Ces derni res ann es l aide la coop ration en faveur de l Asie dispens e par la Commu naut europ enne a progress un rythme mod r passant de 363 millions par an pendant la p riode 1991 1995 438 millions par an en moyenne pour celle de 1996 2000 Son orientation chang de mani re significative Aujourd hui plus de 80 de l aide au d velop pement de la CE destin e l Asie est dirig e vers les pays faible revenu En ce qui concerne les pays plus avanc s de la r gion de nouveaux programmes de coop ration conomique nu tuellement b n fiques et particuli rement int ressants ont t mis en place Ensemble l aide de la CE et celle de ses Etats membres repr sentent 30 des flux totaux de l aide publique au d veloppement APD attribu e l Asie 5 C est moins que le Japon 51 mais nettement plus que les Etats Unis 9 Si
223. lis e pour renforcer la gestion des ressources humaines et la capacit des tablissements d enseignement L IED collabore avec les r seaux d enseignement publics et priv s ainsi qu avec les structures g r es conjointement par les ONG et les communaut s locales L action de l IED concerne non seulement l ducation mais galement la satisfaction des besoins sociaux des individus et des communaut s qui n ont pas pu profiter de la crois sance conomique s agit notamment d habitants de contr es rurales isol es o il est particu li rement important de fournir un enseignement adapt aux filles et aux villageois les plus pau soutient galement les efforts d ploy s par ses enseignants r cemment dipl m s pour introduire des changements dans les syst mes ducatifs des communaut s o ils exercent leur m tier Il est pr vu de former 1 200 enseignants itin rants 180 enseignants sp cialis s dans une discipline 150 directeurs d coles 150 fonctionnaires de l enseignement et 180 ma tres en p dagogie L IED est assur de remplir sa mission avec succ s car toutes les actions entreprises au cours de la premi re phase du projet 1992 2000 ont atteint les r sultats escompt s dans les d lais pr vus voire plus t t Le nombre effectif d tudiants avait largement d pass les quotas pr vus et beaucoup d objectifs inscrits au programme taient sur le point d tre atteints au bout d une ann e Ainsi 40
224. lle Cal donie Ile Pitcairn Polyn sie fran aise Iles Wallis et Futuna Antilles n erlandaises Aruba Anguilla Iles Vierge britanniques Montserrat Iles Turk amp Ca que St Pierre et Miquelon 133 VII Asie C est en 1994 que l Union europ enne pour la premi re fois d fini la strat gie globale r gissant ses relations avec l Asie Depuis lors l Asie comme l UE ont subi bien des changements conomiques et politiques De surcro t l ac c l ration du rythme de la mondialisation a largi l ventail des perspectives mais aussi suscit des d fis plus com plexes Beaucoup reste faire le potentiel des relations conomiques entre l Europe et l Asie n a pas encore t exploit fond L Europe doit renforcer son engagement politique en Asie et transformer les dialogues actuels en de r els partenariats La Communication Vers une nouvelle strat gie asiatique publi e par la Commission en 1994 concernait les pays d Asie du sud du sud est et du nord est Elle mettait en vidence les changements conomiques rapides qu avait connus la r gion au cours des d cennies pr c dentes et pr conisait d y tablir une pr sence de l UE qui soit la fois stable efficace et pro active En 1994 les objectifs strat giques cl s taient les suivants ANASE ASEAN Association des Nations de l Asie du sud est Brunei BirmanieMyanmar Cam e renforcer les relations bilat rales existantes bodge Indo
225. logiques l arr t de la d gradation du capital foncier et forestier font partie de ses strat gies fondamentales La n cessit d une politique int gr e de l environnement et l impact de ce dernier sur des questions vitales comme l autosuffisance et la s curit alimentaire n chappent pas la Commission Dans cette optique les financements FED pour la p riode 1985 2000 soutie n nent des projets et des programmes qui s articulent selon trois grands axes politiques environnementales appuis institutionnels biodiversit conservation in situ En tout 181 projets pour un total de 244 millions ont t engag s 51 tant encore ouverts dont 42 millions restent contracter La r partition de l aide entre ces diff rents axes cherche un quilibre entre les appuis secto riels politiques et institutionnels ainsi que les actions terrain et les objectifs de conserva tion et de biodiversit Cette r partition se poursuit avec 24 nouveaux projets repr sentant environ 63 millions Une valuation globale des actions environnementales communautaires 1990 95 publi e en 1998 de m me que des valuations plus ponctuelles jugent positifs dans leur ensemble l im pact et la pertinence de ces projets et programmes On y regrette cependant un manque d int gration dans des politiques nationales coh rentes un degr d appropriation des b n fices par les entit s concern es encore insuf
226. loppement r gional 2 34 millions ont t consacr s la promotion des PME et des entreprises artisanales Le montant total de 18 54 millions comprend gak ment une aide de 1 5 million allou e au programme de coop ration inter universitaire TEM PUS lanc 2000 dans le cadre de PHARE cela s ajoute 1 5 million destin au finan cement d une assistance technique et administrative la mise en uvre des programmes Reconstruction et retour des r fugi s et des personnes d plac es L aide la reconstruction est cibl e sur les r gions de Croatie qui ont subi les effets de la guerre c est dire la Slavonie orientale et les anciens secteurs Nord et Sud Comme ailleurs l UE pr conise de r soudre le probl me du retour des r fugi s et des personnes d plac es par une approche int gr e C est pourquoi la construction de logements est men e de front avec la reconstruction d coles et de centres de soins la mise en uvre de mesures de d veloppement durable et la conduite d efforts en vue de relancer les petits commerces Le programme 2000 59 dont l ach vement est pr vu pour le printemps 2002 pour objectif de fournir des logements et des aides diverses permettant le retour d environ 2 500 r fugi s ou personnes d plac es 4 L ancienne R publique yougoslave de Mac doine ARYM L une des pierres d achoppement dans les relations entre l UE et l ancienne R publique yougo slave de Mac doine
227. ls et leur fournit gr ce la coop ration de volontaires des conseils de sant une instruction et une assistance socio psychologique Selon le responsable de l As sociation qui g re le projet l aide allou e par la CE a permis de sauver le refuge de la d b cle financi re et l a aid surmonter des situations difficiles lui assurant ainsi un avenir durable Sign en 1998 et mis en uvre en 1999 2000 ce petit projet g r par une ONG est l une des plus belles r ussites de MEDA La CE est galement venue en aide une autre uvre de bienfaisance les Volontaires pour les enfants des rues laquelle elle vers une aide de 70 000 Cisjordanie et bande de Gaza Autorit palestinienne Lorsque la violence a clat en septembre 2000 la suite de la deuxi me Intifada l arm e is ra lienne verrouill l acc s aux territoires palestiniens ce qui a donn un coup d arr t brutal la croissance conomique et la r forme institutionnelle qui avaient progress de mani re constante au cours de la premi re moiti de 2000 Dans ce contexte de crise majeure et de risque ventuel de d stabilisation de la r gion l Union europ enne continue de d fendre avec d termination ses valeurs d mocratiques et humaines le mod le de d veloppement conomi que qu elle repr sente et la n cessit d un accord de paix durable reposant sur la compr hen sion r ciproque et la s curit commune La population civi
228. lume des changes entre les partenaires m diterran ens com merce Sud Sud n a pas progress En outre le niveau des investissements de l UE dans la r gion demeure modeste en comparaison avec les flux d investissement vers d autres par ties du monde Le probl me est d en partie la diversit des r glementations l inad quation de l infrastructure mat rielle et administrative et au manque de transparence co nomique et juridique dans les activit s commerciales La mise uvre du programme t frein e par la complexit des proc dures Malgr la priorit donn e l ajustement structurel et sectoriel qui permet d aider les gou vernements r aliser des r formes conomiques et sociales des difficult s fr quentes sont apparues lors de la mise en uvre des accords d association e La soci t civile n est pas suffisamment consciente de l importance du processus de Bar celone et ignore trop souvent les opportunit s et les avantages qui en d coulent 5 Le programme MEDA La plupart des actions entreprises dans le cadre du partenariat Euromed sont financ es par le programme communautaire MEDA lequel concerne la fois la coop ration bilat rale et la coop ration r gionale La majorit des financements MEDA parvient aux diff rents pays b n ficiaires via des programmes de coop ration bilat raux voir encadr ci dessus Les autres financements servent r aliser des actions de coo
229. lustrer cette d marche ANCRER LA DEMOCRATIE EN EQUATEUR 9 La gestion des lignes budg taires g ographiques avec tous les pays tiers est d sormais regroup e en un seul service L accent donn la strat gie de coop ration dans ce domaine s inscrit dans les lignes directrices reprises dans le R glement CE 975 99 du 29 avril 1999 Deux nouveaux program mes importants ont t initi s en Colombie le programme r gional andin pour les droits de l Homme auquel la CE contribue hauteur de 3 millions et le projet Cien Municipios de Paz ex cut par l ONG colombienne Redepaz ne s agit que de deux exemples d actions rendues possibles par la restructuration effectu e depuis le d but de l ann e 2000 dans le secteur Droits de l Homme et D mocratisation 164 Le Haut Commissariat aux Droits de Homme d cid d apporter son appui au gouverne ment quatorien pour mettre en uvre un plan d action national en mati re de droits de l Homme Cet objectif b n ficie d un appui de 373 500 Le HCDH assure des activit s du catives et de formation Il participera galement au renforcement des t ches de l ombudsman OBSERVATEURS AU PEROU Au P rou 42 personnes ont particip une mission d observation lectorale Cette action b n fici d un budget de 2 millions Elle a veill la couverture de la p riode lectorale par les m dias l ducation citoyenne dans la perspective d
230. m rpt 2000 com2000 0367fr01 pdf http europa eu int eur lex fr com pdf 2000 fr 500PCO83 1 pdf 5 R glement du Conseil 2258 96 du 22 11 1996 relatif des actions de R habilitation publi au N L 306 du 28 11 1996 Diff rentes lignes budg taires y correspondent B7 303 Asie 7 304 mor Est B7 313 Am rique latine B7 431 M diterran e B7 522 Nouveaux Etats Ind pendants B7 641 Pays ACP Certaines lignes budg taires relatives la coop ration technique et financi re permettent galement de financer des actions de r habilitation 34 48 Depuis plusieurs ann es des fonds sont consacr s la lutte contre les mines antipersonnel terrestres Apr s l entr e en vigueur de la Convention le 1er mai 1999 la CE ap prouv une communication au Parlement europ en et au Conseil ainsi qu un projet de r gle ment concernant cette probl matique Cette communication propose une contribution accrue de l UE la lutte contre ce fl au qui affecte particuli rement les pays les plus pauvres Son approbation pr vue pour les derniers mois de 2001 servira de base l gale aux actions qui se ront financ es dans lavenir et devrait accro tre la coh rence des interventions dans ce maine La Commission veillera en particulier ce que les actions de d minage financ es de mani re sp cifique soient compl mentaires de celles qui sont soutenues par les grands pro grammes de coop
231. me beaucoup de chan tiers sont en cours Les futures ditions pr senteront de mani re d taill e les programmes d aide ext rieure de la CE et r pondront la fois une s rie d exigences formelles en termes de rapports et la n cessit de mieux informer le public europ en La r forme entreprise devrait nous permettre d laborer de futurs rapports qui indiqueront clairement les progr s obtenus dans le cadre de l am lioration radicale de la gestion de l aide ext rieure objectif que nous nous sommes fix s Le Comit de Direction Introduction G rant une assistance ext rieure sup rieure 9 milliards par an et pr sente par son soutien dans plus de 140 pays la Commission europ enne est l un des principaux acteurs en mati re de coop ration internationale Le pr sent document r unit pour la premi re fois l ensemble des actions entreprises dans le cadre des diff rents programmes d aide ext rieure de la Com munaut europ enne en 2000 l exception des instruments de pr adh sion de l aide macro financi re de la Politique ext rieure et de S curit commune PESC et de la Facilit de r action rapide Exercice pilote r alis par l Office de coop ration EuropeAid en troite collaboration avec les Directions g n rales du D veloppement et des Relations ext rieures ce document rassemble des l ments qui relevaient auparavant de la comp tence de diff rents services de l
232. ment des populations locales Elles se d clinent tra vers des projets divers mais une attention particuli re est accord e au renforcement de la so ci t civile et du d veloppement participatif la promotion des droits de l Homme et de la amp mocratie au r le jou par les femmes au d veloppement durable la d fense des cultures menac es et la protection des enfants Ces actions 20 prennent la forme de programmes pluriannuels ou de donations globales Celles ci sont constitu es par un bouquet de projets propos par une ONGE et regroupant plusieurs initiatives Les b n ficiaires de ces donations sont les populations les plus d munies souvent marginalis es qui ne font pas l objet de coop rations officielles Propos es par les ONGE pour atteindre ces populations ces actions sont donc initi es et men es en collaboration avec leurs partenaires dans les pays en d veloppement Les accords de Cotonou ont introduit l obligation pour les pays ACP d laborer leur plan de r duction de la pauvret en accord avec leur ci t civile Les actions cofinanc es avec les ONGE se d roulent principalement dans les pays les moins avanc s ou en phase de r habilitation et aussi dans les Etats o un appui la soci t civile est indispensable pour renforcer le processus d mocratique ou avec lesquels la coop ration offi cielle de la Communaut est suspendue ou inexistante en raison d un conflit Les actions soute
233. munaut europ enne et les pays d Afrique des Cara bes et du Pacifique Dans une perspective d aide au d veloppement qui vise accro tre l autonomie des pays du Sud cette coop ration peut s tablir avec un grand nombre de partenaires ONG des pays en d veloppement pouvoirs publics locaux groupements professionnels etc Elle permet notamment de r pondre l mergence et aux demandes de la soci t civile et de soutenir des micro projets 2 1 Le cofinancement avec les ONG europ ennes Dans ces partenariats sp cifiques l Union soutient trois types d actions men es par les ONGE La base l gale de cette coop ration t arr t e en 1998 R glement du Conseil n 1658 98 En jan vier 2000 de nouvelles conditions g n rales sont venues compl ter le R glement Elles remplacent celles de 1988 R gie depuis 1975 par la Convention de Lom la coop ration entre la CE et les pays est r gu li rement mise jour Elle a t profond ment remani e par les accords de Cotonou en 2000 26 e celles se d roulent sur le terrain e Jes campagnes de sensibilisation dans les Etats membres e Jes actions de renforcement de la coop ration Sur le terrain Men es par les ONGE en collaboration avec leurs partenaires dans les pays en d veloppe ment ces actions ont principalement pour objectif de lutter contre la pauvret et d am liorer la qualit de vie et la capacit de d veloppe
234. n la s curit alimentaire Des quipes d assistance technique constitu es d experts agronomes ou conomistes travaillent sur le terrain la mise en uvre des programmes L aide alimentaire en nature L aide alimentaire est destin e faire face aux situations d urgence de post crise et de r ha bilitation ou encore la pr vention de crises Elle peut tre distribu e gratuitement des grou 36 pes de populations cibles particuli rement vuln rables ou servir la reconstitution des stocks nationaux de s curit Le et le collectif d ONG EuronA d constituent les deux princi paux partenaires pour la gestion de ces op rations De mani re g n rale la priorit est donn e aux achats locaux et triangulaires par opposition aux produits alimentaires europ ens afin de r duire les risques de distorsion sur les march s et participer la stimulation du secteur priv Dans les pays les plus d munis ou en phase de r habilitation des semences sont galement distribu es en plus des denr es alimentaires pour faciliter la r installation des personnes d plac es Instruments C r ales Produits 39 L gumineuses Huile v g tale 322 8 2 Lai en poudre en poudre Sucre o 8 mea o Autres produits 520 D Lai ait en poudre Facilit s en devises on 2 en S c cit alim ntair men 52 Huile v g tale C r ales Assistance techniqu
235. n nuel MEDA 2000 Rapport d valuation g n ral Rapport d valuation concernant la r glement MEDA Rapport d activit 2000 Base juridi que Art 15 1 du R glement n 2698 2000 re latif MEDA Art 15 4 du R glement n 2698 2000 re latif MEDA Art 15 5 du R glement n 2698 2000 re latif MEDA de rapport Origine Commission BEI Rapport annuel sur la mise en uvre du pro gramme MEDA ac tions entreprises amp situation en termes d engagements finan ciers Origine Commission BEI Publication triennale relative l aide accor d e par la Commu naut aux 12 partenai res m diterran ens y compris valuation de l efficacit des pro grammes et actualisa tion des documents strat giques Origine Commission En pr vision de la r vision du R glement MEDA fin 2006 la Commission soumet un rapport d valuation comportant des re commandations con cernant les modific a tions adopter par le Conseil Origine Commission Cadre conomique et politique de MEDA I Coop ration bilat rale Coop ration r gio nale Evaluation et pers pectives Destina taires P riodicit Date limite 30 06 2001 CE PE 2003 Comit MED Etats membres 31 12 2005 Conseil 01 06 2001 Parlement europ en Conseil Principaux services concern s de la CE RELEX AIDCO ELARG Equipe Turquie RELEX RELEX AI
236. n Asie centrale tandis que les secteurs du lait et de la viande b n ficiaient d une aide au Turkm nistan et au Kirghizistan Enfin l UE a soutenu le d veloppement int gr de l agriculture et des industries de transformation des denr es alimentaires en Ouzb kistan Au niveau de la r gion dans son ensemble l UE fourni une aide suppl mentaire destin e renforcer le cadre institutionnel dans des domaines comme les inscriptions au cadastre le cr dit agricole la commercialisation des produits agricoles et la surveillance agricole INVAS LA REPONSE DE L UE A LA CRISE FINANCIERE DE 1998 EN RUSSIE Cette crise a provoqu la paralysie de toutes les activit s boursi res en Russie ainsi que la faillite de nombreuses soci t s cot es en bourse Le programme INVAS Services de conseil en investissements sur le march des capitaux a d marr en octobre 1998 avec pour mandat de restaurer la confiance dans le march russe des capitaux et d accro tre le professionnalisme des acteurs du march Il tait galement cens promouvoir la constitution de partenariats in ternationaux et l tablissement de liens avec des organisations internationales Au cours des trois ann es qui suivirent Tacis a apport une aide de 4 5 millions et plus de 32 soci t s rus ses ont re u des conseils personnalis s de l quipe d INVAS Pendant toute la dur e du projet les experts d une quipe internationale elle en a compt jusqu 140
237. n De plus Tacis soutient un programme nomm TEMPUS qui sp cifiquement consacr la r forme du secteur de l enseignement sup rieur favorise la cr ation d tablissements et encourage l instauration de partenariats entre les tablissements d enseignement sup rieur de l UE et leurs homologues des pays partenaires 2 2 D veloppement conomique et du secteur priv L aide aux entreprises priv es a toujours t l une des premi res priorit s des programmes de partenariat Tacis En 2000 les objectifs de l UE consistaient soutenir la mise en place d insti tutions repr sentatives de l conomie de march et stimuler le d veloppement du commerce Un budget total de 70 millions a t pr vu cet effet Toutefois plusieurs obstacles majeurs au d veloppement des entreprises demeurent Il s agit notamment de l environnement r gle mentaire actuel du caract re discutable des pratiques commerciales et de l inad quation de R glement du Conseil n 99 2000 69 l acc s aux financements Les pays partenaires sont parfaitement conscients du fait que pour assurer la stabilit de l environnement commercial il faut proc der des r formes dans un certain nombre de domaines essentiels tels que les r glementations publiques aux niveaux national et local les cadres juridiques les politiques en mati re de commerce et d investisse ments la fiscalit et l acc s aux financements L approche int gr e utilis e p
238. n entre les peuples de la r gion euro m diterran enne et le d veloppement de soci t s civiles libres et prosp res Bien que beaucoup ait t fait Barcelone pour atteindre ces objectifs il semble que leur r a lisation doive encore tre am lior e La nouvelle Communication de la Commission euro p enne 2 intitul e Un nouvel lan pour le processus de Barcelone a t le th me principal de la conf rence euro m diterran enne des ministres des Affaires trang res qui s est tenue Marseille en novembre 2000 et au cours de laquelle un certain nombre de propositions con cr tes ont t approuv es n gociation la signature et la ratification des accords d association qui forment le cadre du dialogue politique et de la coop ration conomique doivent tre acc l r es L accord d association avec l Egypte a t sign en 2001 les n gociations avec l Alg rie le Liban et la Syrie n ont pas quant elles progress de fa on satisfaisante L impact financier du programme doit tre am lior notamment en subordonnant l octroi des aides financi res futures la poursuite des r formes de transition conomique entreprises par les partenaires De m me des efforts accrus doivent tre consentis afin de renforcer notablement le dialogue conomique r gional e Une lib ralisation r ciproque et accrue des changes commerciaux notamment en nma ti re d agriculture devra tre r ali
239. n sie RDP du e accro tre la pr sence de l UE en Asie Laos Malaysia Philippines e soutenir la coop ration r gionale pour garantir paix et Singapour Tha lande Vietnam la stabilit e soutenir la conversion des conomies planifi es co ASACR SAARC nomies de march Association de Coop ration r gionale pour l Asie du sud Bangladesh Bhoutan Inde Maldives N pal Pakistan Sri Lanka Autres pays et r gions Afghanistan Chine Timor oriental Hong Kong Cor e du Nord Macao Pour le Y men l Iran l Iraq et les pays du Golfe voir chapi tre consacr aux pays m diter 50 1994 veiller l existence de march s ouverts et d un environ nement commercial non discriminatoire uvrer en faveur du d veloppement durable et de la r duction de la pauvret dans les pays les moins prosp res inciter le continent asiatique jouer un r le plus mar quant dans le d bat international amener l ensemble des Etats membres adopter une approche coordonn e dans leurs relations avec l Asie Communication de la Commission Vers une nouvelle strat gie asiatique COM 94 314 du 13 juillet 134 ran ens Apr s 1994 ces objectifs ont t affin s dans de nouvelles strat gies individuelles et secto rielles publi es dans une s rie de Communications plus cibl es Ces strat gies visaient formaliser les relations de l UE avec la Chine l Inde l ANASE l Indon sie et
240. n juridique et p nitentiaire dans la r gion Nord du Caucase de la F d ration de Russie r v l la lumi re de la crise qui touche la R publique tch tch ne Un des objectifs est de consolider l ind pendance du pouvoir judiciaire d am liorer son efficacit et de responsabiliser les acteurs des investigations p nales tels les procureurs et le personnel de police Au niveau p nitentiaire il s agit de sensibiliser le personnel l Etat de droit et aux droits fondamentaux et de ce fait d am liorer les conditions des d tenus et en particulier celles des plus vuln rables Elections en Bi lorussie Une aide de 413 000 a t accord e au Comit Helsinki de Bi lorussie en coop ration avec 5 Minsk pour mettre en place un syst me d observation publique des lections l gislatives d octobre 2000 et des pr sidentielles de septembre 2001 R habilitation La plupart des projets de r habilitation dont le budget s l ve un montant de 9 9 millions concernent la remise en tat des infrastructures des r gions d vast es par les conflits r cents cela par le biais de conventions de financement avec les gouvernements concern s Les pays b n ficiaires sont principalement la G orgie et l Azerba djan avec en particulier des actions importantes dans l enclave du Nagorno Karabakh ainsi que le Tadjikistan S curit alimentaire L ann e 2000 marqu un tournant dans les programmes d
241. n local et d veloppe de petites entreprises susceptibles de fournir une voie de sortie et de r habilitation conomique viable aux groupes cibles concern s 8 Banque europ enne d investissement BEI La Banque europ enne d investissement BEI participe activement la mise en uvre des politiques de coop ration de l UE en Asie et dans le monde Par sa politique de pr t elle sou tient des projets pr sentant un int r t conomique mutuel Fournis par les budgets de l Union europ enne et ou des Etats membres les financements servent optimiser l impact des aides non remboursables sur les populations b n ficiaires 151 Pr ts BEI octroy s l Asie en 2000 Millions Indon sie 70 0 Prolongement d un gazoduc au d part de Sumatra y compris projet d exportation de gaz vers Singapour Bangladesh 36 2 Construction d une usine de production de ciment pr s de Chhatak dans le nord est du pays Tha lande 26 4 Construction d un complexe de contr le du trafic a rien sur le site du deuxi me a roport n ternational de Bangkok Total 132 6 9 Conclusion Comme nous l avons indiqu dans l introduction du pr sent chapitre la Commission a pour la premi re fois d fini le cadre global des relations de la CE avec l Asie dans une Communic a tion de 1994 intitul e Vers une nouvelle strat gie asiatique La Commission doit adopter sa strat gie actualis e qui tient compte des d veloppements majeurs interve
242. ncements importants pour la recherche agricole dans le cadre d une strat gie d ensemble repens e et d une m thodologie d intervention adapt e au contexte actuel Au niveau r gional La majeure partie du budget est allou e deux projets r gionaux le Regional Support to Agricultural Research in East Africa 29 millions mis en uvre dans le cadre de Asso ciation for Strengthening Agricultural Research in Eastern and Central Africa ASARECA et le Programme d appui la Recherche Agricole en Afrique de 12 millions qui s inscrit dans le cadre du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le D velop pement CORAP Ces projets visent organiser et renforcer la dimension r gionale de la recherche agricole partir des syst mes nationaux de recherche Cette strat gie implique la mobilisation de diff rents financements e un appui institutionnel e un appui des r seaux et centres de recherche vocation r gionale en coordination avec des activit s de recherche ax es sur des sujets majeurs e m canisme innovateur de fonds incitatifs et comp titifs ouverts aux syst mes m tionaux de recherche Sur le plan national le projet Agricultural Livestock Research Support Programme 8 3 millions mis en uvre au Kenya a fait l objet d une valuation mi parcours positive L instruction du projet Appui la Recherche Agricole au Niger pour un montant indi
243. ne tape du programme consistera quiper la police d une technologie informatique moderne L UE aide galement les autorit s albanaises laborer des r glements de police professionnels et de nouvelles lois destin es lutter contre la criminalit co nomique partir de septembre 2001 MAPE sera remplac jusqu en juin 2002 par une Mission communautaire d assistance la police albanaise Agriculture La distribution de terres et la lib ralisation des march s sont deux domaines dans lesquels la r forme du secteur agricole a enregistr des progr s consid rables au cours des derni res an n es Mais il reste encore des d fis majeurs relever Ainsi une nouvelle l gislation doit en trer en vigueur et des infrastructures de march s et de services ad quates doivent tre d ve lopp es afin de r pondre aux nouveaux besoins de l agriculture Pour ce faire l UE fournit une assistance technique et conseille le Minist re de l Agriculture sur les strat gies et les techni ques agricoles modernes 56 2 Bosnie Herz govine Le retour dans leurs foyers des r fugi s et des personnes d plac es reste l une des priorit s majeures de l aide allou e par l UE ce pays Elle s est lev e 103 millions en 2000 Un effort particulier a t consenti afin d assurer le retour des habitants dans la Republika Srpska dans l est de la Bosnie Herz govine et d encourager le rapatriement des r fugi s qui avaient
244. nges commerciaux Longtemps pi ce ma tresse des relations UE ACP les pr f rences commerciales non r ci proques dont b n ficient les pays ACP ont g n r des r sultats d cevants en termes d impact r el sur les exportations de ces pays leur part dans les importations communautaires tant pass e de 6 7 en 1976 2 8 1999 signaler aussi que ces pr f rences n cessi taient une d rogation aux r gles de l OMC Ce constat a conduit l laboration au sein du nouvel accord d un nouveau cadre commercial la fois beaucoup plus large ambitieux mais r aliste totalement conforme aux r gles de l OMC et dont les objectifs sont les suivants l int gration progressive et en douceur des conomies des pays dans l cono mie mondiale le renforcement des capacit s productrices et commerciales des pays la cr ation d une nouvelle dynamique commerciale destin e faciliter la transition vers une conomie globale lib ralis e Afin d atteindre ces objectifs les pays ACP et l UE ont convenu de n gocier de nouveaux ac cords commerciaux conformes aux r gles de l OMC visant supprimer progressivement les barri res freinant leurs changes commerciaux et intensifier leur coop ration dans tous les domaines li s au commerce A cet effet des Accords de partenariat conomique APE voir encadr seront n goci s en s appuyant sur les initiatives d int gration r gionale existant au
245. nique qui lui permet de travailler au renforcement de l int gration r gionale et commerciale L un des programmes majeurs en cours dans la gion concerne l environnement et les for ts Afrique orientale et australe L un des acteurs cl s de la r gion est le COMESA Common Market for East and Southern Africa une organisation qui compte 20 membres Apr s avoir instaur un espace de libre change en octobre 2000 il vise pr sent tablir une union douani re d ici 2004 Un pro gramme dynamique et g n ralement performant tente actuellement de promouvoir l int gration r gionale par le d veloppement du commerce Le programme de coop ration avec le COME SA dispose d un budget de 46 7 millions La Commission fournit galement une assistance technique l IGAD InterGovernmental Authority on Development et l EAC East African Community deux organisations qui collaborent avec le COMESA Un autre acteur cl de la r gion est le SADC Southern African Development Community Un nouveau projet de renforcement des capacit s a t d cid en 2000 Il comporte cinq w lets int gration r gionale mise en uvre de protocoles sur le commerce et le transport cr a tion d un tribunal du commerce SADC nouveaux syst mes pour la gestion des technologies de l information et des communications et statistiques Font galement partie de la r gion les Etats insulaires de l oc an Indien lesquels sont regrou
246. nitiative pilote a permis de tester une approche int gr e cologique conomique et sociale de d veloppement rural L implication permanente de la population t la cl de cette r us site Au final les conditions de vie des populations ont t am lior es nouvelles pistes nou veaux ponts et points d eau le pouvoir d achat a augment de mani re significative les con flits fonciers ont t aplanis et les d frichements stopp s Le projet GEFRIF t s lectionn par le Maroc pour son caract re exemplaire dans le cadre de 2000 Hanovre GEFRIF servi d exemple deux autres initiatives similaires du programme MEDA D veloppement rural int gr 28 4 millions et D veloppement participatif des zones foresti res et p ri foresti res de la province de Chefchaouen 24 millions Syrie Les n gociations en vue de la conclusion d un accord d association ont repris en 2000 Les efforts consentis par l UE en Syrie de 1996 1999 ont principalement concern les questions institutionnelles essentielles comme la r forme des structures administratives et conomiques le soutien aux entreprises et le d veloppement des ressources humaines Trois projets ont t sign s pour une valeur totale de 38 millions Le plus important d entre eux a t le Centre d affaires Syrie Europe qui re u 12 millions Tunisie Trois nouveaux projets d un montant total de 75 7 millions ont
247. nm 4 IR publique centraficaine _ 04 0 LE 6 2090 24 16 od Conor 20 05 eano 58 14 5087 004 124 10 209 146 24 0 4 __ a o 0 __ am 4 4 3620 0 Gambie 84 04 84 002 24 2 2208 54 2 0 3188 soj 238 oaf 850 955 4 2 54 as f freson 1 02059 40002 2500 205 191 1 174 595 _ 4 H Mamane 1 s 1081 sio 5 Marie 94 94 o 58 TE Mozambique 14330 8803 13460 sel 520 mies 1 0 4 54 4 os Rwa 595 4 1 5 _ 1200 1216 1200 70 00 204 25 Semene 504 12 Some 0 33 o 4 __ _ 1100 0 24 18060 _ 2267
248. nnuels minima de l aide alimentaire des pays signataires et tablit des r gles communes afin de limi ter les effets pervers de l aide alimentaire Telle que ren goci e en 1999 cette convention internationale vise une meilleure int gration de l aide alimentaire dans le cadre global de l appui la s curit alimentaire Argentine Australie Canada CE et Etats membres Japon Norv ge Suisse Etats Unis Programmes communautaires Le programme s curit alimentaire intervient dans diff rentes zones r gionales qui ont cha cune des accords de coop ration sp cifiques avec en fonction desquels seront recher ch es des opportunit s de synergie et de coop ration Cela concerne tout particuli rement les programmes FED Afrique Cara bes Pacifique ALA Am rique latine Asie MED M di terran e OBNOVA ex Yougoslavie et Balkans et TACIS Nouveaux Etats Ind pendants Ce souci de coh rence est dor navant formalis dans l laboration d une strat gie commu nautaire unique par pays garante d une indispensable compl mentarit inter programmes et d une coop ration avec d autres bailleurs de fonds notamment les Etats Unis Au niveau de l Union les Etats membres approuvent les orientations strat giques du pro gramme s curit alimentaire et les propositions de financement par pays et par partenaire Il existe en outre un code de conduite sur l aide alimentaire entre les Etats membres et la C
249. nsibilisation aux co les Les messages ont t ax s sur la pr vention des maladies cardiaques des maladies sexuellement transmissibles et de la toxicomanie Des brochures ont t distribu es et une ONG locale a produit un film vid o consacr la toxicomanie en vue de sa diffusion sur les cha nes de t vision nationales D autres spots TV suivront 2 4 D veloppement des r seaux d infrastructure et environnement Politique nerg tique 40 projets pour un budget total de l ordre de 85 millions ont t mis en oeuvre au cours de l ann e 2000 En voici quelques exemples e Russie Cinq projets sur huit relatifs au secteur de l nergie 34 5 millions ont t ache v s en cours d ann e Tous comportaient des mesures d conomie d nergie destin es limiter l impact de l utilisation de cette derni re sur l environnement L o les municipalit s et les entreprises disposaient gr ce l aide communautaire de liquidit s suffisantes pour rembourser des pr ts des am liorations ont pu tre constat es imm diatement dans le secteur des radiateurs Moscou la mise en place de nouveaux services municipaux de chauffage et de collecte des d chets solides eu des effets b n fiques suppl mentaires dans la mesure o elle a men la cr ation d un nouveau cadre r glementaire pour une organisation au service de la client le Moscou dispose aujourd hui d une administration municipale capable de r agir au
250. nstitutions nationales concern es a t plac e au c ur des programmes d aide de la Commission europ enne en faveur des pays partenaires La plupart des projets concernent la r criture des textes de loi le soutien aux prises de d cisions efficaces la r forme des administrations publiques et la fourniture d un ap pui aux organes ex cutifs et l gislatifs Toutefois malgr les efforts intensifs apport s la r a lisation des programmes d aide les progr s r els de la r forme ont t moins rapides qu on ne l avait esp r l origine Le trafic d tres humains et le crime organis l chelle mondiale repr sentent un probl me croissant au sein de l UE Constatant qu un nombre toujours plus grand de victimes et d auteurs de crimes provenaient des pays d Europe orientale et d Asie centrale l UE a d cid de consa crer davantage de ressources l am lioration de la justice locale et des affaires int rieures dans ces r gions C est ainsi qu elle a allou dans le cadre de l exercice 2000 du Programme d action r gionale un montant de 7 millions pour soutenir la lutte contre la drogue et contre le trafic d tres humains Gr ce de nouvelles enqu tes lanc es en 2000 on esp re en apprendre davantage sur les causes de ces activit s criminelles et mettre en uvre des m thodes effic a ces pour les combattre La plupart des projets Tacis comportent un important volet consacr l ducation et la for matio
251. nt concern principalement les quatre grands th mes suivants Droits de l Homme et d mocratie e Aide achemin e via les organisations de la soci t civile sous le r gime de la coop ration d centralis e et du cofinancement avec les ONG e Strat gies et programmes par pays e Programmes sectoriels de Phare 68 4 4 4 2 2 Les comp tences relatives aux valuations men es dans le cadre du programme Phare ont t trans f r es la Direction Elargissement en juillet 2000 179 Dans certains cas des repr sentants des Etats membres de l UE ont t int gr s aux quipes charg es d valuer les strat gies nationales Les d cisions en ce sens ayant g n ralement t prises apr s le d marrage des valuations celles ci ne peuvent ce stade tre consid r es comme de v ritables valuations conjointes N anmoins l exp rience a d montr qu l avenir il pouvait tre utile de mener ce type d valuation d s lors que les conditions s y pr taient EVALUATIONS EFFECTUEES EN 2000 PHARE Postes et t l communications Secteur social et march de l emploi Secteur du transport Secteur agricole Programmes d appui aux Petites et Moyennes Entreprises PME TACIS Programme national dans la F d ration de Russie Fourniture de produits agricoles la Russie Programme douanier Strat gie nationale Azerba djan Strat gie nationale Moldavie S curit nucl aire Programme L
252. ntale par l interm diaire de trois programmes d aide la pr adh sion La moiti de ce montant a transit par le programme Phare g r par la DG Elargissement et a servi aider ces pays pr parer la transposition de l acquis communautaire en vue de leur adh sion Un tiers de l aide a transit par Ispa g r par la DG Politique r gionale qui concerne les inves tissements importants dans les domaines de l environnement et des transports Un sixi me de l aide est dirig vers Sapard g r par la DG Agriculture et est destin aux secteurs du veloppement rural et de l agriculture Environ 5 de l aide sont destin s la Turquie et utilis s conform ment au R glement MEDA et deux r glements sp cifiques pour la Turquie La Commission a propos un nouveau glement financier pour la Turquie afin de remplacer d ici 2002 les financements actuels pro venant de trois sources diff rentes Enfin moins de 1 de l aide destin e aux pays candidats est allou Chypre et Malte sur base d un r glement sp cifique L aide la Turquie Chy pre et Malte est g r e par la DG Elargissement Il convient de rappeler que ces pays sont toujours habilit s b n ficier des aides li es aux projets Meda dans le cadre du processus de Barcelone Pour chaque instrument financier de pr adh sion la DG charg e de leur gestion est respon sable au sein de la Commission du cycle complet du projet savoir de sa mise
253. nternationale Les changes jouent en effet un r le tr s important dans la s curit alimentaire tant au niveau r gional que national Ainsi les perspectives d int gration r gionale favoris es par la Commission dans le 39 cadre de la ren gociation des accords de partenariat UE ACP offrent elles de nouveaux hori zons pour la dynamique de la s curit alimentaire La lib ralisation des changes internationaux a des cons quences importantes sur la s curit alimentaire Si elle offre des possibilit s de d veloppement des march s et de d bouch s commerciaux pour les pays du Sud elle met aussi en concurrence des agricultures de niveaux de productivit tr s diff rents ce qui peut tre un facteur d augmentation de l ins curit ali mentaire ce titre il est significatif de constater qu en 2000 lors des discussions sur l agriculture les membres de les plus actifs ont t les pays en d veloppement L objectif de s curit alimentaire dans le cadre de la lib ralisation des march s oblige les pays en d veloppement d une part d velopper des outils de gestion de leurs march s nationaux qui permettent de compenser les carts de comp titivit entre Nord et Sud et d autre part profiter pleinement de leurs avantages comparatifs et b n ficier ainsi d un meilleur acc s aux march s des pays industrialis s L Union europ enne vient d ailleurs de leur r pondre positi vement sur ce d
254. ntr galement sur la pr vention les soins de sant l acc s aux m dicaments et la lutte contre le sida La r forme des syst mes de sant et la r organisa 113 tion de l offre de services dans le cadre la lutte contre la pauvret et les in galit s font partie des priorit s de la Commission Les financements accord s dans le cadre du 8 me FED visent en majorit am liorer les capacit s nationales en mati re de sant et appr hender la probl matique de ce secteur dans son ensemble Ils vont du soutien classique de projets l aide de type budg taire en passant par des op rations de cofinancement Cette approche doit permettre de cr er les conditions d un syst me de soins viable long terme susceptible d offrir l acc s des services de sant de base pour les populations les plus fragiles L appui aux pays sub sahariens dans ce secteur tr s fortement augment depuis 1990 Une partie substantielle de cet effort environ 35 a t allou e via les fonds d ajustement structurel sous forme d aide budg taire cibl e sur le secteur sant En 2000 dans les pays y compris l Afrique du Sud la Commission assur la mise en uvre et le suivi de 120 projets Ceux ci repr sentent une aide de 760 millions Diff rentes initiatives sont en outre financ es par d autres instruments de l UE lignes budg taires sp cifiques couvrant le sida et la d mographie cofinancement avec
255. nts exploitent cette fragilit pour d velopper des trac s le long desquels ils sont rarement inqui t s Par ailleurs leurs activit s aident certains gouvernements ou mouve ments nationalistes religieux etc qui utilisent les revenus de ce trafic pour financer tel ou tel conflit ou mouvement Au del des drogues ces routes sont en outre utilis es pour d autres activit s criminelles comme le trafic d tres humains Le conflit en ex Yougoslavie par exemple a favoris le d veloppement des organisations ma fieuses albanophones et aujourd hui plus de 80 de l h ro ne saisie en Europe transite par les Balkans Sur la route de la coca ne en Am rique latine la CE finance des projets de pr vention dans neuf pays budget total 2 millions Dans les pays andins elle soutient plusieurs initiati ves en mati re de blanchiment de capitaux de contr le des pr curseurs produits chimiques n cessaires la production de drogues et d harmonisation de la l gislation Elle assiste depuis peu le gouvernement v n zu lien dans la cr ation d un observatoire national des drogues et y consacre cette fin 2 millions En Colombie la CE souhaite jouer un r le important dans le processus de paix et y contribue par des programmes alternatifs 30 millions sur un total de 105 millions Dans les Cara bes la CE contribue hauteur de 23 millions au plan d action de la Barbade qui comprend un ensembl
256. nues en 2000 ont concern principalement la formation professionnelle les soins de sant primaire en milieu rural et urbain et l appui institutionnel aux structures de veloppement locales y compris les organisations partenaires dans les pays en d veloppement Les actions de sensibilisation dans les Etats membres Ces actions mobilisent l attention du public europ en en faveur de strat gies d actions sus ceptibles d avoir un impact positif sur les populations des pays en d veloppement Elles s adressent des groupes d finis coles consommateurs etc et portent sur des th mes pr cis commerce quitable dette s curit alimentaire etc Elles reposent sur une analyse quilibr e et une connaissance ad quate des th mes et des groupes vis s et doivent rement avoir une dimension europ enne Pour atteindre les citoyens des Etats membres la Commission cofinance des actions propos es et initi es par les ONGE qui jouent un r le d interm diaire et constituent un lien entre l opinion publique de l Union et les populations des pays en d veloppement Une attention particuli re est accord e aux actions qui e mettent l accent sur l interd pendance entre l Union europ enne et les pays d veloppe ment cette interd pendance r side dans trois domaines principaux le travail l environ nement et la pr vention des conflits e mobilisent le soutien en faveur de relations Nord Sud plus qu
257. nus depuis lors et tablit le cadre strat gique global qui guidera nos relations avec ce continent et ses sous r gions au cours de la prochaine d cennie Depuis 1994 le dialogue politique que nous menons avec nos partenaires cl s de la r gion s est intensifi et nos relations dans le domaine du commerce et des investissements se sont d velopp es nonobstant l impact de la crise qui a frapp l Asie du Sud est Notre coop ration conomique et notre coop ration au d veloppement avec les pays asiatiques ont connu une croissance mod r e Quoi qu il en soit il reste beaucoup faire il faut notamment approfondir et largir notre dialogue politique d velopper nos relations bilat rales en termes de commerce et d investissement renforcer notre coop ration au sein de l OMC et faire en sorte que nos programmes d aide l Asie puissent mat rialiser tout leur potentiel Il semble cependant que la prise de conscience mutuelle entre nos deux r gions demeure insuffisante 152 Am rique latine Plus troites d ann e en ann e tiss es par des opportuni t s commerciales et des objectifs conomiques et politi ques communs les relations entre l Union europ enne et l Am rique latine se concr tisent galement travers des projets de coop ration et de d veloppement La promotion et la protection des droits de l Homme les avanc es de la soci t de l information la lutte contre la pauvret la r duction des d
258. ocales participant aux projets Il s agit d actions locales relativement peu co teuses d une dur e limit e et sans grande com 118 plexit technologique Cette forme d aide 87 millions repr sentait 12 du en 1999 2000 contre 4 pour la p riode 1986 2000 Cette augmentation provient d actions cibl es sur l agriculture tandis que l essentiel de ces financements vise des infrastructures rurales sociales ducation sant PME et coop ratives Proche de la coop ration d centralis e cet appui 79 millions est destin aux petites et moyennes entreprises PME ou soci t s coop ratives Ces structures sont g n ralement peu pr par es se lancer dans le d veloppement productif ou b n ficier de cr dits ext rieurs significatifs Cet instrument financier marque cependant ses limites dans le secteur agricole Il porte en effet essentiellement sur des micro cr dits et n a qu un faible impact global sur le d veloppe ment L exemple d op rations de micro finance parfois tr s r ussies au Burkina Faso en Guin e et dans des pays ACP Bangladesh pourrait n anmoins donner une nouvelle impulsion cette strat gie La recherche en agriculture et levage Ce type de projet conna t un accroissement tr s substantiel de l aide europ enne Pr s de 43 des financements allou s entre 1986 et 2000 ont t engag s 1999 2000 L ann e 2000 a permis d assurer de nouveaux fina
259. ocessus de lib ralisation du secteur alimentaire L assistance communau taire est octroy e sous forme de Facilit en devises pour soutenir la balance des paiements Les fonds de contrepartie g n r s par la vente des devises sont cibl s sur un petit nombre de composantes En 1997 et 1998 un appui a notamment t apport aux programmes forte densit de main d uvre FAIMO en renfor ant la viabilit des projets au niveau des muni cipalit s et la promotion d activit s g n ratrices de revenus Depuis 1998 une autre composante du programme a entrepris la restructuration de entreprise publique pour l approvisionnement et la commercialisation de produits alimentaires de base en vue de sa privatisation qui reste un objectif du gouvernement pour l ann e 2001 Enfin une contribution financi re est intervenue entre 1998 et 2000 au niveau des pensions sociales minimales ainsi qu en faveur de l Institut Capverdien de Solidarit Aide humanitaire ECHO t tr s actif dans les pays au cours de l ann e 2000 Le tableau ci dessous num re les d cisions financi res relatives l aide humanitaire allou e cette r gion DECISIONS DE FINANCEMENT RELATIVES A L AIDE HUMANITAIRE ECHO PAR REGION 2000 AFRIQUE CARAIBES PACIFIQUE MONTANT millions Angola 15 768 Belize 0 850 Burundi 13 780 Tchad Niger 1 200 Comores 2 175 Congo R publique d mocratique 20 000 Congo R publique 3
260. ommission Sur le terrain la coordination s effectue au cas par cas en fonction de l implic a tion des donateurs et de la nature des programmes mis en uvre Accords sp cifiques Il existe par ailleurs des accords sp cifiques de coordination comportant un volet s curit ali mentaire avec certains donateurs Ainsi dans le cadre du dialogue Etats Unis CE la coop ration entre la Commission et l agence de coop ration USAID se concentre sur sept pays pi lotes le Bangladesh la Bolivie l Ethiopie Ha ti le Kirghizstan le Malawi et le Mozambique LES PAYS D INTERVENTION 34 La concentration des interventions de la Commission sur les pays les plus vuln rables est l une des priorit s de la politique communautaire de s curit alimentaire Directes ou indirectes ces interventions ciblent une trentaine de pays pour la plupart faible revenu et d ficit vivrier Selon la nature des contraintes alimentaires deux groupes de pays se distinguent les pays d intervention structurelle et les pays en crise ou post crise Les pays d intervention structurelle existe dans ces 20 pays une volont gouvernementale en faveur d une politique de s curit alimentaire long terme d j labor e ou en cours de n gociation Arm nie Azerba djan Bangladesh Bolivie Burkina Faso Cap Vert Ethiopie G orgie Ha ti Honduras Kirghizstan Madagascar Malawi Mauritanie Moldavie Mozambique Nicara
261. omportent des actions de pr vention de traitement de r insertion sociale et professionnelle des toxicomanes d pid miologie de d veloppement al ternatif de contr le des pr curseurs de coop ration douani re et polici re de support institu tionnel pour le d veloppement des politiques nationales de lutte contre le blanchiment d argent et de cr ation de nouvelles l gislations La Communaut par ailleurs cofinanc la r daction des rapports de l Observatoire G opoli tique des Drogues qui pr sentent la situation mondiale de ce ph nom ne sous un angle g opolitique La Commission maintenu son aide de nombreux projets de r duction de la demande en liaison avec les gouvernements et les ONG Outre le financement de projets de traitement de r insertion des toxicomanes de r duction des risques li s la toxicomanie elle soutient la constitution de r seaux d ONG qui facilitent l identification et la diss mination des meilleures pratiques de substitution Enfin la Communaut finance plusieurs programmes de lutte contre le blanchiment de capi taux et s associe l effort entrepris par l OCDE dans ce domaine 6 2 Perspectives Dans sa Communication du 8 juin 2001 sur la mise en uvre du Plan d Action Anti Drogue la Commission confirme l importance accord e l assistance aux pays qui ne font pas partie de l Union europ enne dans le domaine de la lutte contre la drogue Dans ce
262. on de base ainsi que l acc s et la qualit des services de soins de sant primaires Ailleurs des progr s ont t r alis s au niveau du programme pour le d veloppement du sec teur priv et de plusieurs programmes consacr s la protection de l environnement voir en cadr ci dessous 87 RESULTATS OBTENUS PAR LE PROGRAMME EGYPTIEN EN FAVEUR DU SECTEUR PRIVE Le programme de d veloppement pour le secteur priv PDSP financ par la CE a permis la cr ation de nombreux nouveaux emplois dans le pays Cr en 1996 avec un budget de 25 millions le PDSP procure des programmes d expertise technique personnalis s et int gr s aux entreprises et associations professionnelles du secteur priv Les services sont fournis sur demande et la plupart des op rations sont financ es frais partag s Ayant fait l objet d un nouveau financement en 1999 20 millions le PDSP prendra fin en d cembre 2001 Modernisation des entreprises volet phare du programme ce service est bien connu du march gyptien local Formation la gestion des entreprises plus de 125 types de cours diff rents ont t pro pos s par le Centre europ en de gestion lequel a form quelque 4 000 cadres d entreprises Marketing et exportation des conseils ont t donn s plus de 180 entreprises productri ces repr sentant un large ventail de biens de consommation Coop ration d entreprises une assistance a t fourn
263. on de la pauvret est l un des cinq piliers sur lesquels repose le nouvel accord La Commission participe galement l tablissement de Cadres strat giques de lutte con tre la pauvret Le concept des t cr par la Banque mondiale afin de servir de cadre l int gration de la r duction de la pauvret dans les strat gies des gouverne ments et des donateurs et de garantir la coop ration entre les divers donateurs Les CSLP ont pour caract ristiques principales de privil gier l appropriation de la strat gie par le pays con cern et de confier au gouvernement de ce dernier la responsabilit de l laboration de la strat gie et du produit final Les doivent tre labor s dans le cadre d un processus par ticipatif r unissant tous les acteurs concern s y compris la soci t civile et les donateurs Les repr sentent aujourd hui un cadre important pour les diff rentes interventions du ge Fonds europ en de d veloppement FED de telle sorte que fin 2000 la Commission euro p enne avait d j proc d aux valuations pr alables l tablissement des CSLP provisoires pour les pays en d veloppement suivants B nin Kenya Tchad Ouganda Sao Tom Burkina Faso et Ethiopie Le concept des CSLP implique un soutien accru aux programmes de d pense publique prouv s centr s sur la r duction de la pauvret et par voie de cons quence une volution vers l attribution d appu
264. onnel Cette aide est con ue pour apporter un soutien au d veloppement d une v ritable politique agricole Ce type d assistance peut tre utilis des fins diverses renforcement des institu tions d finition de politiques de d veloppement rural gestion des financements ext rieurs ou formation de sp cialistes cadres et techniciens administratifs et agricoles Depuis 1986 l ap pui institutionnel repr sent 13 des financements agricoles Cette part a cependant dimi nu r cemment 1999 2000 en raison de la r duction du nombre de projets soumis Fili res de production Appel aussi culture de rente ce soutien technique tend de plus en plus tre d centralis et int gr des projets b n ficiant directement aux populations Des investissements importants concentr s sur un seul type de culture s attachent augmenter la productivit et ou la rentabi lit tout en tenant compte du contexte environnant Le riz et les cultures d exportation caf th cacao fruits tropicaux etc en sont les premiers b n ficiaires m me si cette proportion tend diminuer Ces cultures jouent g n ralement un r le vital pour l emploi rural et les recettes d exportation Le caf repr sente par exemple 70 de la valeur des exportations de l Ethiopie La r habilitation de cultures abandonn es d truites ou mal entretenues entre galement dans cette ligne d appui En effet 13 des fonds programmables on
265. onnels Dans la majorit des cas il s agit de projets de d veloppement int gr allant de l appui institu tionnel aux investissements mat riels Pour le secteur routier les points suivants m ritent une attention particuli re cr ation ou l am lioration du fonctionnement des Fonds des Routes avec une autonomie financi re r elle un contr le plus attentif des v hicules en circulation notamment le respect des poids et dimensions autoris s promotion et le soutien aux PME et bureaux d ing nieur conseil ACP cr ation de bases de donn es routi res l am lioration de la s curit routi re des usagers limitation des effets ind sirables notamment sur le plan environnemental gr ce de meilleures pratiques d am nagement et de gestion 125 Les infrastructures Couvrant un large ensemble de syst mes et domaines li s plusieurs secteurs de l activit conomique les infrastructures constituent un l ment essentiel du d veloppement On y trouve e des projets urbains traitement des eaux us es et des d chets adduction d eau potable voiries b timents publics le champ des f l communications et de l information y compris les outils satelli taires m t orologie aide la navigation e l nergie sous diff rentes formes hydraulique thermique et nergies renouveh bles son transport et sa distribution e secteur minier recherche
266. ont le champ d application limit au d part la lutte contre la d sertification s est largi progressivement pour devenir un v ritable instrument de mise en uvre d actions contribuant l int gration de la dimension environnementale dans le processus de d veloppement LES FORETS DE LA SURVIE Plus d un milliard d individus vivent en situation d extr me pauvret Environ un quart d entre eux tirent presque enti rement des for ts leurs possibilit s de subsistance et de survie Il faut y ajouter 1 milliard de personnes vivant en tat de pauvret qui d pendent des surfaces bois es pour leur alimentation leur bois de chauffage et la production de fourrage La r duction nuelle de la superficie globale des for ts estim e la FAO 0 2 soit 94 000 km fait donc peser une menace consid rable sur ces populations En outre par les impacts n gatifs qu elle entra ne sur la biodiversit et le climat cette d forestation galopante p nalise l ensemble de la plan te Cette volution t notamment influenc e par la Conf rence de Rio 1992 qui abouti l adoption d une strat gie pour le d veloppement durable C est d ailleurs en relation avec la pr paration de cette Conf rence que fut cr e en 1991 la ligne budg taire relative la con servation et la gestion durable des for ts tropicales et autres for ts dans les pays en d velop pement 8 1 Lignes th matiques lignes sp
267. ont prodigu des conseils leurs homologues russes de Moscou et des r gions de Samara Rostov sur le Don Nijni No vgorod Ekaterinbourg et Vladivostok Par le projet INVAS du programme Tacis la CE contribu la reprise des march s finan ciers russes Les r sultats obtenus par INVAS ont t compl t s par des initiatives destin es renforcer la protection des actionnaires et introduire de meilleures pratiques dans la gestion des entreprises Le projet a t aussi le premier de la mouvance Tacis obtenir la certification ISO Le Syst me de gestion de la qualit du projet INVAS est donc totalement conforme la norme ISO 9002 la norme internationale qui d finit les meilleures pratiques 2 3 Les cons quences sociales de la transition Le processus de transition a caus bien plus de pr judices sociaux que pr vu La pauvret s est accrue de fa on dramatique dans toute la r gion Tous les indicateurs sociaux se d gradent Aussi ce secteur de la coop ration communautaire est il devenu crucial La plupart des projets 71 communautaires entrant dans cette cat gorie mettent l accent sur la r forme des soins de sant primaires et pr ventifs Ils comportent aussi des mesures de soutien l emploi et la requalifi cation Les deux exemples de projets d crits ci dessous pr sentent un int r t particulier Sant et s curit sur les lieux de travail en Ukraine Tacis conseille le gouvernement ukrainien su
268. ontr le ont t mis en place Cette action est d autant plus efficace qu elle fut concert e avec les compagnies p troli res et qu elle a entra n de leur part un changement d attitude positif plus respectueux de l environnement et des communaut s vivant sur ces terres LA CONSERVATION DE LA FORET BRESILIENNE Lanc au d but des ann es 90 le programme pilote pour la conservation de la for t br silienne ne manque pas d ambition Pour ses promoteurs conserver la for t signifie fois la prot ger et promouvoir le d veloppement durable des r gions concern es autrement dit pourvoir aux besoins de la g n ration actuelle sans compromettre ceux des g n rations futu res Le projet RESEX est l une des composantes principales et l une des plus r ussies du pro gramme PPG7 vise soutenir les r serves extractives tablies par le gouvernement br si lien il y a une dizaine d ann es Ces r serves constituent des espaces cologiques tr s parti culiers Les communaut s indig nes qui y vivent re oivent des concessions long terme et sont autoris es utiliser les ressources naturelles en change d une gestion saine de celles ci Quatre r serves de ce type abritent depuis 1995 107 noyaux de base r unissant 1718 fa milles Plus de 70 de celles ci forment des associations qui g rent les besoins de la commu 163 naut Impressionnants les r sultats cologiques et
269. oop ration EuropeAid mettra fin en 2001 l activit de 48 Bureaux d assistance technique Les t ches effectu es par les BAT seront int gr es dans les services de la Commission au si ge de l Office ou en D l gations Pour compenser la charge de travail suppl mentaire la Commission proc de actuellement au recrutement de personnel externe RENFORCER LES CAPACITES DE MONITORING L Office de coop ration EuropeAid a repris et approfondi les travaux visant la cr ation d un syst me uniformis pour le monitoring des projets et programmes dans les pays des zones Balkans occidentaux M diterran e Am rique latine Asie et ACP avis ext rieurs recours des sp cialistes ind pendants syst me global suivi de plus de 3000 projets dans 100 pays r gulier une fois par an puis progressivement deux fois par an Fin 2000 la phase de test s est achev e permettant l extension progressive du syst me unifor mis de monitoring deux trois ans partir de 2001 Une d concentration pouss e de la gestion des projets vers les D l gations de la Commission La r forme tablit un principe qui constitue dor navant la ligne de conduite de la Commission tout ce qui peut tre mieux g r et d cid sur place pr s du terrain ne devrait pas tre g r ou d cid Bruxelles L analyse des divers programmes d aide ext rieure montre qu une partie des fonds est d j mise en
270. op ration transfrontali re Environnement En 2000 l aide apport e par Tacis aux pays candidats l adh sion l UE dans le domaine de l environnement a t substantielle 14 projets d une valeur totale de 35 millions taient en cours de r alisation L accent tait mis sur la gestion des ressources en eau et sur le contr le de la qualit de l eau L aide fournie par Tacis couvre la plupart des cours d eau principaux de la r gion frontali re Des travaux ont t notamment entrepris sur le Paz le Prout le Boug et le Danube en vue d am liorer la capacit des structures de surveillance d laborer des orienta tions et des r glementations concernant la qualit des eaux et d tablir un catalogue des infra structures n cessaires En outre deux projets visant d velopper l cotourisme sont en cours de r alisation en Car lie La gestion des parcs nationaux car liens t renforc e et de nouvelles infrastructures plus performantes sont en construction 76 Postes fronti res Certains postes fronti res ne permettent que le passage d un trafic local Afin d encourager les changes commerciaux l UE ouvre de nouveaux postes fronti res internationaux La t che n est pas ais e certains postes pr sentant une tr s grande superficie Dans celui de Salla par exemple le b timent administratif et op rationnel destin au contr le douanier et frontalier des voitures des bus et des poids lourds couvre l
271. orts concernant l aide de l UE la Bosnie Herz govine et un rapport sur la mise en uvre des recommandations de la Cour des comptes RAPPORTS TERMINES Rapport destin informer le Conseil des mesures pri ses par la Commission pour encore am liorer l impact et l efficacit des proc dures d appel d offres pour les contrats de services dans le cadre des programmes Phare et Tacis la lumi re du rapport de la Cour des comptes Rapports d avancement sur la finalisation du processus de livraison les probl mes rencontr s au niveau de la circulation des produits des niveaux de prix des d pen ses engag es des rentr es et des sorties du Compte sp cial et les m canismes de rapport Rapport d avancement sur la mise en uvre des re commandations de la Cour des comptes notamment en ce qui concerne l utilisation des indicateurs de perfor mance dans un premier temps apr s six mois et ensuite au moins une fois l an P riodi cit Date limite Destinataire Principaux services concern s de la CE Diff ren tes dates Fin 2001 Apr s six mois d ici au 12 septembre 2001 et ensuite une fois l an Conseil Parlement Conseil Conseil Parlement Cour des comptes Conseil 197
272. otamment de cacaoyers en C te d Ivoire Toutes ces exp riences avaient une pr occupation identique celle de situer toute probl matique de cherche dans le cadre d un ensemble syst mes agraires et Les premiers r sultats sont disponibles Le nouveau programme FED pr voit d assurer la continuit de ces activit s de recherche La pr occupation dans ce cas est d introduire les techniques les plus prometteuses en milieu ru ral en s appuyant sur les projets de d veloppement existants li s l am nagement de l espace rural Ilen r sulte des publications de qualit dont on trouve la synth se dans la en Afrique tro picale De la jach re naturelle la jach re am lior e le point des connaissances une co dition IRP John Libbey dont le volume 2 vient d tre publi en avril 2001 Les programmes int gr s Appel s galement multisectoriels ces programmes constituent l instrument de d veloppement rural le plus richement dot 925 millions soit 39 des ressources des trois derniers FED Cette somme a t r partie entre 136 projets De l ordre de 10 50 millions par zone de amp veloppement s lectionn e ces programmes couvrent souvent une r gion rurale importante d un pays Ce type d intervention s est r v l d une grande complexit et a c d la place des appuis d centralis s ou plus sp cifiques Le niveau des engagements en faveur d
273. ouverne mentales ont conduit une mauvaise identification des projets Partenariat et coordination les quipes d valuation ont souvent constat un manque de ri gueur Leurs commentaires laissent entendre que la coordination entre les gouvernements et les donateurs tait insuffisante De plus l attention exag r e port e par les diff rents dona teurs leurs propres priorit s a parfois fait obstacle la transition vers le d veloppement du rable cas du Mozambique et les emp ch s d apporter un soutien efficace aux gouverne ments concern s comme en Papouasie Nouvelle Guin e et en R publique dominicaine D une mani re g n rale les comit s de gestion des Etats membres ne sont pas parvenus am liorer leur coordination bilat rale et ont sembl incapables d assurer la bonne coordination des actions men es par les deux parties dans le domaine de l aide et de la s curit alimentai res Mise en uvre et gestion tous les projets ont t victimes du manque de personnel dans les services de la Commission Dans certains cas la situation s est r v l e dramatique pour les questions relatives aux droits de l Homme par exemple Avec des ressources aussi limit es 11 semblait impossible de g rer convenablement les projets Ce probl me a t aggrav par les retards intervenus dans la prise de d cisions et la mise en uvre des projets La responsabilit en incombe la fois aux comit s de gestion et au ca
274. p enne pour la d mocratie et les droits de l Homme En 2000 les priorit s de l TEDDH dans la r gion MEDA ont port sur la promotion des droits des femmes et de l enfant l abolition de la peine de la promotion du dialogue interethni que et la coop ration avec le Haut Commissariat aux droits de l Homme 8 700 000 de cr dits d engagement ont t consacr s ces politiques Le d veloppement des relations interparlementaires Euro M diterran e la promotion des droits de l Homme et de la d mocratie le d veloppement de la soci t civile et de l Etat de droit figurent galement parmi les actions prioritaires FEMMES DU MAGHREB L Union europ enne finance trois centres polyvalents consacr s aux femmes Alger Tanger et Tunis Celles ci peuvent y trouver des informations pratiques des conseils juridiques ques tions familiales emploi droit p nal des informations sanitaires et le cas ch ant une aide psychologique Les services offerts par ces structures d accueil sp cialis es sont gratuits et rev tent la forme de conseils prodigu s par des experts dans le cadre d entretiens personnels ou par t l phone Ces centres offrent notamment un soutien aux femmes victimes d actes de violence et de harc lement sexuel Des s minaires des actions de formation et de sensibilisa tion m thodes de communication droits des femmes nouvelles technologies etc sont orga nis s l attention
275. p ration bilat rale Si l tablissement des nouvelles orientations et priorit s d crites pr c demment a constitu un volet tr s important de la coop ration bilat rale en 2000 la r alisation des projets en cours s est poursuivie quant elle Les principales actions men es dans les diff rents pays de la r gion sont r sum es ci dessous Alg rie Apr s une p riode d interruption de six ans 1994 2000 due la gravit de la situa tion interne les n gociations portant sur la conclusion d un accord d association entre l UE et l Alg rie ont repris le 14 avril 2000 Durant la p riode 1996 1999 des projets ont t engag s pour un montant total de 164 millions dans le cadre du programme Ces programmes visaient principalement d velopper le secteur priv et soutenir l ajuste ment structurel En outre une op ration de capital risque g r e par la BEI a t financ e avec le reliquat des protocoles financiers La reprise en 2000 des relations avec l Union a permis le lancement de trois projets pour un montant total de 30 millions Appui la r forme des t k communications et services postaux et au d veloppement de la soci t de l information 17 millions Appui aux journalistes et aux m dias alg riens 5 millions Soutien la moderni sation des services de police 8 millions Une convention de financement en outre t sign e pour la modernisation du secteu
276. p ration multilat rales ou r gionales aux quelles participe l ensemble des 27 partenaires De MEDA I MEDA II Le programme MEDA soutient financi rement les objectifs de la politique m diterran enne de l Union d finie dans la d claration de Barcelone Depuis 1995 les efforts se sont concentr s sur deux aspects favoriser la transition conomique et aider les partenaires relever les d fis socio conomiques inh rents la transition vers une conomie ouverte conform ment aux objectifs des accords d association Les actions soutenues par MEDA visent notamment maintenir un quilibre essentiel entre croissance conomique et stabilit sociale La prise en compte permanente de l l ment humain alli e la d termination des pays partenaires ner bien des r formes nationales essentielles constitue la cl de vo te du dialogue euro m diterran en Entre 1995 et 1999 les douze Partenaires m diterran ens ont b n fici de plus de 4 4 milliards de subventions de l UE dont 3 4 milliards au titre du programme MEDA 1 La Banque europ enne d investissement leur pour sa part accord 4 8 milliards de pr ts pendant cette p riode Le programme MEDA pr sente un bilan satisfaisant en mati re d engagements 879 2 millions en 2000 Le pourcentage des paiements par rapport aux engagements consid rablement progress passant de 26 pour la p riode 1995 1999 37 6 en 2000 330
277. pauvret Agence am ricaine pour le d veloppement international USAID CE s est engag e aux c t s de l USAID dans le cadre du Nouvel agenda transatlantique NTA et du Plan d action conjoint Des contacts r guliers existent dans les domaines d int r t commun d veloppement du secteur priv renforcement des capacit s institutionnelles aide aux institutions d mocratiques droits de l Homme d centralisation etc Une tude sur l volution des probl mes de d veloppement de l Am rique centrale t n e par l Institut des tudes ib ro am ricaines de Hambourg DE et l Inter American Dialo gue de Washington DC Cette analyse tr s bien re ue par l USAID met en avant un mo d le d int gration conomique r gionale accompagn de propositions en faveur du renforce ment d mocratique des institutions de la poursuite du processus vers la cr ation de l union douani re et mon taire ainsi que de la r forme des syst mes fiscaux et budg taires des pays de la r gion Organisation des Etats Am ricains OEA Durant l ann e 2000 les Etats membres de l UE ayant le statut d observateurs permanents au sein de se sont r unis chaque mois pour discuter des probl mes d int r t pour l Union et dialoguer avec les hauts responsables de Par ailleurs en juin 2000 une premi re consultation a eu lieu sur la possibilit de r aliser un accord cadre de coop ration UE OEA dans l obse
278. plique un accompagnement dans divers secteurs dont la relance de la production agricole Li beria la reconstitution du cheptel et la distribution gratuite d intrants Angola Distribution g ographique 236 83 D D me O Afrique orientale 144 4 Afrique australe 236 83 NEI e Mediterra Idien Cara bes 2 68 n e amp 1 1 2 0 D Am riq Moyen fn Afrique occ latine 6 5 8 37 Afrique Afrique Afrique 1 australe 61 0 19 6 Asie 14 97 L assistance technique Les assistants techniques constituent la pierre angulaire de la mise en uvre des programmes de s curit alimentaire dans les pays d intervention Experts agronomes ou conomistes ils travaillent sur le terrain soit au sein d une unit locale de s curit alimentaire soit au sein du Minist re des Finances ou d un minist re technique agriculture ou affaires sociales Ils jouent un r le crucial dans la mise en uvre des programmes d appui budg taire y compris le con tr le et le ciblage des d penses publiques financ es et dans la relation avec les partenaires du programme s curit alimentaire comme les ONG et les organisations de la soci t civile 4 4 Perspectives L enjeu de la s curit alimentaire des pays du sud et des en particulier ne saurait se r sumer celui de l aide au d veloppement et la coop ration i
279. probl me des maladies animales r sultant des mouvements transfrontaliers du b tail est actuellement l examen en Chine au Vietnam et au Laos tandis qu une demande d assistance a t introduite pour l Inde Un programme int gr de lutte contre les parasites du coton est en cours d ex cution dans six pays asiatiques Financ par l UE 12 millions et r alis par la FAO ce programme d marr en novembre 1999 et s ach vera 2005 Il concerne principalement les probl mes pos s par l utilisation de pesticides dans les champs de coton et tente de d gager de nouvelles m thodes de production du coton Des demandes d assistance manant du N pal et du Bhoutan sont l examen 5 Priorit aux secteurs sociaux 5 1 Sant La coop ration communautaire dans le secteur de la sant en Asie met actuellement l accent la fois sur la justice sociale acc s aux plus d munis et la qualit des soins Dans le cadre du d veloppement de syst mes sanitaires et de l appui aux r formes sectorielles priorit a t donn e la tendance actuelle qui veut que l aide se d place vers des programmes sectoriels de grande envergure respectant ces m mes valeurs La mise en uvre de ces programmes caract re sectoriel s effectue de plus en plus en collaboration troite avec d autres donateurs comme la Banque mondiale En 2000 l enveloppe communautaire s est lev e 350 millions Des programmes r gionaux ont
280. programmes de formation ont permis de former 1 121 nouveaux enseignants soit le double du quota initial les femmes tant deux fois plus nombreuses que les hommes Enseignement l mentaire pour tous en Inde La CE pr voit de fournir d ici d cembre 2007 une aide de 200 millions destin e soutenir l organisation bien connue Sarva Shiksha Abhiyan SSA dont le budget de 27 milliards ser vira dispenser d ici 2010 un enseignement l mentaire de qualit tous les petits indiens de 6 14 ans Le SSA est en fait l organisation dont d pendent tous les programmes d ensei gnement l mentaire ce qui permet de garantir la coh rence du financement et de la gestion du secteur de l enseignement l mentaire dans son ensemble par le gouvernement indien En soutenant le SSA la CE affine l exp rience de l enseignement scolaire indien qu elle avait acquise lorsqu elle avait accord une aide de 150 millions au District Primary Education Pro gramme en 1993 Ce programme qui avait obtenu des r sultats remarquables avait permis de 142 procurer un enseignement primaire de nombreux enfants de 6 11 ans et en particulier des filles ainsi qu des enfants issus de communaut s d favoris es L application des lignes directrices du SSA impliquera un certain degr de d centralisation et de planification au niveau des communaut s De nouveaux programmes scolaires adapt s vront tre mis en place et des cl
281. projet de 8 5 millions destin promouvoir l Etat de droit et la justice permet d octroyer formation et moyens techniques des institutions comme le Minist re de la Justice la magis trature la facult de droit la commission des lois et l administration p nitentiaire Une forma tion est galement dispens e diff rents services auxiliaires comme le Bureau de lutte contre la corruption le tribunal national de compensation et le service des archives nationales s agissait de l un des premiers programmes de r forme juridique financ s par la Commission dans les pays Aussi n est il pas tonnant qu il se soit r v l complexe Le programme t progressivement adapt la lumi re de l exp rience acquise Il pourrait servir de mod le aux futurs projets r alis s dans le domaine juridique Ha ti En d pit d une situation politique difficile un projet de 4 44 millions sur trois ans a t lanc 1999 pour soutenir les bonnes pratiques de gestion dans le secteur de l ducation Ses jectifs qui taient de restructurer le Minist re de l Education d am liorer le syst me de gestion et de travailler la d centralisation sont presque atteints Le projet a b n fici d une partici pation gouvernementale de 240 000 et du soutien financier du secteur priv lequel est troi tement associ aux prestations de l enseignement 2 3 Secteur de la sant L appui de la CE est d sormais ce
282. promotion de l acc s quitable aux services SOCIAUX e transport e s curit alimentaire et le d veloppement rural durable e Je renforcement des capacit s institutionnelles notamment en qui concerne la bonne gestion des affaires publiques et l tat de droit 1 Lien entre le commerce et le d veloppement Dans tous les pays le commerce est un facteur majeur de croissance et de cr ation de riches ses Acteur pr pond rant dans le secteur du commerce comme dans celui de l aide au d ve loppement la Communaut a un r le cl jouer dans l tablissement entre ces deux secteurs d activit d un lien permettant de favoriser l int gration des pays en d veloppement dans les r seaux commerciaux mondiaux La Communaut s est engag e faciliter l acc s pr f rentiel des pays en d veloppement aux march s Toutefois pour que l ouverture des march s des pays d velopp s ait un impact positif sur les conomies des pays en d veloppement il est cessaire de renforcer la comp titivit des entreprises de ces pays Par ailleurs la communaut internationale devra galement soutenir la r forme de leurs politiques commerciales et les pr occupations de ces pays devront tre prises en consid ration par l Organisation mondiale du commerce OMC C est dans ce but que la Communaut a financ la cr ation en 1999 d une antenne du secr tariat ACP Gen ve ville d accueil du si ge central de l OMC ii
283. ques d finies par le Comit Le Comit de Direction approuve notamment le Programme de travail annuel et le Rapport annuel des activit s de l Office la Programmation budg taire annuelle y compris les pr vi sions annuelles des Fonds Europ ens de D veloppement et le Programme d valuation an nuel Il prend connaissance des r sultats des valuations et formule des recommandations sur base de ces valuations Le Directeur g n ral de l Office de coop ration EuropeAid est responsable de l ensemble des cr dits op rationnels du budget relevant du champ d activit de l Office et des Fonds eu rop ens de d veloppement Les grandes priorit s de l Office de coop ration EuropeAid en 2001 En mati re de mise en uvre de l aide ext rieure identifier instruire et pr parer des d cisions de financement pour plus de 7 milliards assurer la mise en uvre des projets et programmes en cours y compris leur valuation et cl ture finaliser l inventaire du portefeuille de projets et programmes en cours poursuivre de mani re soutenue la liquidation des engagements anciens et dormants En mati re de mise en uvre de la r forme de la gestion des aides ext rieures assurer la mise en place de l Office mener bien l exercice de d concentration des t ches et responsabilit s vers les D l ga tions de la Commission int grer au si ge de l Office et en D l gations
284. qui a port sur les th mes de la peine de mort de 1 ratification par la Chine des Pactes des Nations unies sur les droits civils et politiques et les droits conomi ques sociaux et culturels du principe de l galit des droits entre les hommes et les fem mes ainsi que sur les difficult s auxquelles sont confront s les groupes minoritaires Collaboration avec les ONG La Commission a fourni une aide destin e contribuer des projets g r s par les ONG et ce principalement dans les domaines de la sant de l ducation et du d veloppement social 149 rural et agricole y compris l irrigation et la gestion des ressources en eau potable Quelques projets relatifs la bonne gestion des affaires publiques au soutien institutionnel et la s cu rit alimentaire ont galement b n fici d une aide financi re de la Communaut Au total ce sont 23 8 millions que la CE a engag s pour aider 51 projets dans 13 pays et r gions d Asie Les ONG aident les communaut s indiennes g rer leurs ressources naturelles Le projet Community Management of Natural Resources CMNR vise am liorer le niveau de vie des populations vivant dans des environnements d grad s situ s dans des zones cibles des Etats indiens de Gujarat Rajasthan et Madhya Pradesh en assurant le d veloppement durable de leurs ressources naturelles locales Le projet a d marr en 1994 et doit se terminer en d cembre 2001 La contribution communa
285. r aux statistiques du transport a t lanc dans le cadre du projet gional de coop ration dans ce domaine L existence d une r elle collaboration entre les parte naires a permis de progresser rapidement dans l laboration d un socle de donn es statistiques concernant le secteur du transport de la r gion m diterran enne La pr paration d un nouveau projet portant sur la politique du transport dans la r gion m diter ran enne avait ce point progress au cours de l ann e 2000 que les grandes lignes de l initia tive ont pu tre soumises aux partenaires m diterran ens et ratifi es lors du Forum du trans port de novembre 2000 Ce projet vise am liorer l efficacit du syst me de transport m di terran en de mani re lui permettre de soutenir le d veloppement de la zone de libre change euro m diterran en Le projet contribuera l laboration d un diagnostic global du syst me 95 r gional de transport ainsi que d un plan d action pour le transport r gional qui comportera des mesures politiques et institutionnelles et abordera les questions li es l infrastructure mat rielle entre autres le projet contribuera galement au renforcement du dialogue politique entre les acteurs r gionaux stimulera la collaboration du secteur priv et cr era les outils permettant de mesurer la performance du secteur Le projet devrait tre approuv par la Commission dans le courant 2001 Quant sa mise en uvre ell
286. r que de 713 millions en 2000 augmentation la plus faible depuis 1990 Une comparaison avec les chiffres de 1990 montre galement que cette progression du RAL correspond l volution des montants engag s chiffres de 1990 multipli s par 3 3 Quant l augmentation significative du RAL total li au FED 2 2 milliards 6 elle est la con s quence directe de l norme progression des montants engag s apr s l adoption du 877 FED Restent deux types d engagements qui suscitent des pr occupations Les engagements anciens d une dur e sup rieure cinq ans et 185 les engagements dormants engagements budg taires en souffrance pour lesquels 2 2 69 aucun d boursement n a eu lieu au cours des deux derni res ann es On attribue cette situation des actions dont la r alisation pris du retard ou dont les montants engag s ont d j t pay s int gralement sans qu il n ait t proc d la cl ture du dossier Ce type de RAL est consid r comme potentiellement anormal et a donc fait l objet d une enqu te particuli re Des r sultats significatifs ont d j pu tre obtenus pour les engagements pr alables 1995 le nombre d engagements anciens et en attente de r glement t r duit de moiti Quant aux montants restant dus ils ont t r duits de 34 9 Selon la d finition donn e par la Cour des comptes 186 PRES DE 300 AUDITS EXTERNES REALISES EN 2000
287. r ce l appui de IUE la r alisation de la plupart des infrastructures ainsi que la gestion et la pr servation de 28 000 Le programme a galement lanc en association avec la population les premi res initiati ves concr tes d veloppement rural actions sociales co tourisme infrastructures communes etc ainsi que des actions de formation de sensibilisation et de recherche destin es am liorer les connaissances sur les cosyst mes de la r gion LA REGION INSULAIRE DE PAPOUASIE N OUVELLE GUINEE Plus de 85 de la population de Papouasie Nouvelle Guin e PNG vit dans des zones rurales dont la terre appartient aux lign es traditionnelles Ces espaces aux ressources naturelles abondantes sont couverts 70 par des for ts Afin de sensibiliser les communaut s l utili sation durable des ressources foresti res tout en contribuant la pr servation de zones la biodiversit importante le gouvernement a mis en uvre un programme pour l environnement et le d veloppement des communaut s de la r gion insulaire Cofinanc par la Communaut eu rop enne initialement concentr sur l le de Nouvelle Bretagne le programme d but en 1995 avec un budget de 5 millions pour cinq ans L accent a t mis sur le soutien des initiatives communautaires petite chelle De petites scieries mobiles permettant une production de bois compatible avec une gestion durable de la for t ont t mises sur
288. r s peu pr s constants les actions de l UE dans l ouest des Balkans se d veloppent un rythme acc l r depuis que des gouvernements d mocratiques ont t lus en Croatie et en Serbie L am lioration du climat politique dans l ouest des Balkans a provoqu le double ment du volume d aide de 2000 2001 d environ 400 millions pour les programmes OB NOVA et PHARE il est pass 800 millions pour CARDS le programme qui leur a succ d Disposant d effectifs importants l Agence europ enne pour la reconstruction pu en 2000 acheminer rapidement et efficacement l aide communautaire destin e la R publique f d rale de Yougoslavie Le programme CARDS destin aux Balkans occidentaux demeurera un programme d aide communautaire d envergure politiquement sensible et visible Cependant dans un environne ment en mutation rapide et expos aux tensions politiques r currentes l acheminement rapide et efficace d une aide r pondant aux besoins r els repr sentera toujours un d fi majeur A mesure que la r gion se stabilise l aide d urgence et l aide la reconstruction consenties par la CE c dent progressivement le pas la promotion d un d veloppement durable et multiforme visant notamment au renforcement des institutions Cette aide s int gre dans le cadre g n ral des relations de l UE elle sert soutenir la r alisation des objectifs du processus de Stabilisa tion et d Association et la mise en uvre
289. r finan cier 23 millions Egypte La conclusion de l accord d association aurait d conduire directement au d marrage des pha ses de mise en place et de signature dans le courant de l ann e 2000 En fait l accord a t paraph le 26 janvier 2001 Entre temps 12 7 millions avaient t engag s dans le cadre du programme MEDA Ind pendamment des bonifications d int r ts sur pr ts BEI 100 millions 1 y a eu un report consid rable d engagements contract s dans le cadre de MEDA I 615 millions pour le Fonds social la sant et l ducation de base et la modernisation industrielle La Commission europ enne a tenu un r le pr pond rant lors de l examen par l ensemble des donateurs de la phase du programme en faveur du Fonds social pour le d veloppement La lenteur observ e dans la r alisation de certains programmes d j approuv s a suscit des inqui tudes La mise uvre du programme de modernisation industrielle PMD 250 mil lions t bloqu e parce que la structure organisationnelle pr vue le Centre pour la mo dernisation industrielle n avait pas t cr e le d cret pr sidentiel requis ayant t publi fin 2000 Cependant l assistance technique fournie par l interm diaire de l UE finalement com menc exercer un impact r el sur les programmes sectoriels pour la sant 120 millions et l ducation 100 millions en am liorant le secteur de l ducati
290. r le Parlement et le Conseil P riodici Destinataires t Date limite Principaux services concern s de la CE Autorit bud g taire Con seil Parle ment AIDCO B Commissaire Etats membres Annuel AIDC O sn Conseil AIDCO Pays d Asie et d Am rique latine P riodicit Date limite lement Principaux servi ces concern s de la CE Destinataires 191 Document Rapport annuel de la Commis sion sur le cofi nancement aux ONG Rapport annuel sur les actions financ es coo p ration d cen tralis e Rapport annuel sur les actions financ es dans le domaine droits de l Homme et D mocratie Rapport d valuation sur les actions fi nanc es dans le domaine de droits de l Homme et D mocratie Rapport annuel S curit mentaire 2000 Base juridi que Art 7 du R glement 1658 Art 10 du R glement 1659 coop ration d centralis e Art 18 2 des R glements 975 et 976 99 R glements 975 et 976 99 Article 31 du R glement C E n 1292 96 du Conseil du 27 juin 1996 Secteurs d activit th matiques Type de rapport Informations sur les O N G b n ficiant du cofinance ment un r sum des ac tions financ es au cours de l exercice budg taire pr c dent une valuation de l ex cution du pr sent r glement au cours de cet exercice ainsi que des orientations g n
291. r les questions de sant et de s curit sur les lieux de travail Les principaux r sultats de cette action sont une am lioration marqu e des condi tions de travail dans les usines et la mise en place d une couverture d assurance pour les acci dents de travail et les maladies professionnelles Pour la premi re fois les Ukra niens r alisent que l am lioration de la s curit sur les lieux de travail et la cr ation de conditions de travail d centes peuvent conjointement entra ner une hausse de la productivit Aussi deux nouveaux projets de loi ont ils t r dig s Le premier institue un nouveau service national d inspection du travail charg de contr ler la s curit et la sant sur les lieux de travail dans tout le pays Quant au second il concerne la s curit des produits industriels Soins de sant pr ventifs en Ouzb kistan Un millier de personnes issues du grand public et des milieux professionnels de la sant publi que ont re u une formation en mati re de soins de sant pr ventifs dans le cadre d un projet faisant partie du Programme communautaire d action pour l Ouzb kistan de 1998 Des conseils strat giques ont t galement fournis au Minist re de la Sant Des ONG locales ont t troitement associ es des campagnes de sensibilisation aux questions li es la sant L en semble de ces initiatives a co t 1 million Certains formateurs participant au projet ont adapt ces campagnes de se
292. ract re contraignant des proc dures de mise en uvre de la Commission m me si l on sait que certaines mesures bureaucratiques ont t impos es la Commission Les valuations ont men la conclusion que pour am liorer l acheminement et la qualit de l aide 11 fallait d urgence renforcer les effectifs des d l gations de la Commission europ enne R sultats n gatifs de la r organisation force est d admettre que la r organisation des ser vices ext rieurs de la Commission en 1998 eu pour effet d aggraver la situation comme le d montrent les deux l ments suivants e personnel la recherche de ses nouvelles responsabilit s n arrivait pas r ellement appr hender ses nouvelles t ches e _l acheminement de l aide ext rieure t fortement compromis faute de r soudre certains probl mes cruciaux de manque d effectifs venus s ajouter la confusion et aux retards provoqu s par l harmonisation des proc dures Erreur de priorit s l importance trop grande accord e au respect stricto sensu des proc du res et des op rations financi res a frein l acheminement de l aide et les gestes de compr hen sion qu il convient d afficher vis vis des besoins locaux Les diverses valuations ont mis en exergue la n cessit pour la Commission de se pr occuper davantage d atteindre des r sultats tangibles 181 1 3 Evaluation des strat gies par pays Participation de la soci t civ
293. rales pour l ann e suivante Un r sum des actions fi nanc es au cours de l exercice ainsi qu une valuation de l ex cution du pr sent r glement au cours de l exercice Un r sum des actions fi nanc es au cours de l exercice budg taire con tenant notamment des in formations concernant les partenaires avec lesquels les actions vis es l art ler ont t mises en uvre Le rapport inclut galement une synth se des valua tions externes effectu es et le cas ch ant propose des actions sp cifiques Une valuation d ensemble des actions financ es par la Communaut dans le cadre du pr sent r glement qui peut tre assortie de propo sitions appropri es concer nant l avenir des r glements Art 19 Rapport d activit s 2000 P riodicit Date limite Annuel du rant le se cond semes tre apr s chaque exer cice budg taire Annuel apr s cha que exercice budg taire Annuel apr s cha que exercice budg taire Le rapport pour 2000 a t fait par la ER B 1 SEC 2001 8 01 du 22 5 01 3 ans apr s l entr e en vigueur des r glements pr cit s D cembre 2001 Destinataires Parlement eu rop en Conseil Parlement eu rop en Conseil Parlement eu rop en Conseil Parlement eu rop en Conseil Parlement eu rop en Conseil Principaux services concern s de la CE AIDCO AIDCO AIDCO AIDCO
294. raphique des PVD constitue un obstacle au nouveau concept de d veloppement humain Ce taux de naissance lev s accompagne souvent d une mortalit maternelle intol rable et d une sant g n sique d plorable S impose alors la n cessit d aider les pays en d veloppement mettre en uvre des programmes et des politi ques d mographiques globaux qui prennent en compte les facteurs relatifs la ma trise de la f condit Au del des grands programmes de coop ration avec les PVD la Communaut dispose de lignes budg taires sp cifiques qui lui permettent depuis 1990 de financer des actions ponc tuelles et des projets pilotes r pondant ces objectifs Cet effort particulier s est accentu en 1994 avec le Programme d action sur la population et le d veloppement tabli lors de la Conf rence internationale du Caire suivie par la Conf rence de Beijing et le processus Caire plus cinq 1999 En savoir plus http europa eu int comm development aids htnl policiesnf_fr htm Lignes budg taires B7 6211 Sida B7 310 d mographie et B7 6212 Sida et d mographie Les principes qui pr sident la s lection des activit s et moyens mis en uvre refl tent les objectifs indiqu s dans le r glement CE n 550 97 du nseil du 24 mars 1997 pour la lutte contre le VIH SIDA et le r glement CE n 1484 97 du Conseil du 22 juillet 1997 pour l aide aux politiques et aux programmes d mographiques 41 LES OBJ
295. ration en mati re de p cheries sont ax es sur la r duction de la pauvret et le d veloppement durable La p che dans les eaux du Lac Victoria joue un r le conomique et social vital Le projet de recherche commu nautaire sur la gestion des ressources du lac est entr dans sa deuxi me phase 8 4 millions 121 seront investis dans l laboration en collaboration avec une organisation r gionale et d autres donateurs d un plan global et d urgence de gestion des ressources lacustres Ce projet vise aussi renforcer les institutions charg es de la gestion des p cheries dans l ensemble des pays encouragera la coop ration r gionale et permettra la constitution de bases de donn es consacr es la typologie et la qualit des poissons et destin es la gestion des p cheries D autres actions communautaires dans le m me secteur sont en cours dans le Pacifique l oc an Indien en Afrique australe et occidentale et dans les Cara bes Un autre champ d ac tion prioritaire de la Communaut est le renforcement de certains aspects du contr le sanitaire dans les pays Un nouveau programme de 30 millions t lanc en 2000 Il devrait devenir op rationnel d ici la fin 2001 2 6 Environnement Indissociable du d veloppement le d veloppement durable fait partie des priorit s de l Union La protection la mise en valeur la sauvegarde des ressources naturelles le r tablissement des quilibres co
296. ration r gionaux et les activit s d aide humanitaire Diverses actions ont t soutenues dans les pays les plus gravement atteints par les mines an tipersonnel notamment en Afghanistan en Angola en Bosnie et Herz govine au Cambodge en Croatie au Laos dans le Nord de l Irak au Kosovo au Liban et au Mozambique Un budget de 7 8 millions a t r parti pour moiti entre les pays et le reste du monde principalement pour la r gion des Balkans et l Asie du Sud est En savoir plus Actions de la CE http europa eu int comm external_relations mine publication en pdf R glement communautaire http europa eu int eur lex fr com pdf 2000 fr_S00PCO111 pdf 36 Ligne budg taire sp cifique B7 660 et ligne budg taire B7 661 49 8 Environnement et For ts La pauvret n est pas uniquement absence de ressources financi res Elle est galement la r sultante des difficult s d acc s aux richesses de la nature eau terre for t sans oublier l influence du climat La Communaut et ses Etats membres sont conscients de que l puisement des ressources naturelles et la d gra dation de l environnement ont une incidence directe sur le d veloppement conomique et en particulier sur les mo des de subsistance des communaut s locales C est dans cette optique t lanc e 1982 l initiative pour l environnement dans les pays en d veloppement une ligne budg taire d
297. reconstruites au Kosovo avec l aide de la CE Cette op ration a permis de donner un logement plus de 100 000 personnes tout en soutenant l industrie locale et r gionale du b timent L tat d plorable des principales centrales lectriques kosovares situ es pr s de Pristina a conduit l Agence mettre en oeuvre un programme de 121 millions en faveur du secteur de l nergie Ce programme comprenait notamment la remise en tat d une centrale lectrique et l quipement des mines de charbon voisines alimentant les centrales Des fonds ont galement t d bloqu s afin de permettre l importation d lectricit et la mise sur pied d une quipe de responsables pour g rer le secteur de l nergie Constatant le mauvais tat du r seau routier kosovar l Agence consacr 15 millions en 2000 aux principaux axes routiers du pays 16 novant ainsi 180 km de routes et quatre ponts tandis que d autres travaux de r novation taient engag s sur le site du poste fronti re de Blace s parant le Kosovo de l ARYM Afin de soutenir les entreprises et la cr ation d emplois 15 millions l Agence a mis sur pied conjointement avec la Banque mondiale un dispositif de cr dit de 7 5 millions en faveur des petites et moyennes entreprises L Agence a aussi lanc une op ration de d pollution sur le site du complexe industriel de Trepca et proc d un audit technique et environnemental de la fonderie de Zvecan Afin de relever les
298. relations avec les pays partenaires se sont intensifi es Le dialogue politique a t concr tis par la conclusion d Accords de partenariat et de coop ration APC aujourd hui en vigueur avec neuf pays partenaires sur treize L APC est un cadre juridique qui d finit les relations politiques conomiques et commerciales entre l UE et un pays partenaire La mise en uvre des APC s effectue par l interm diaire d institutions sp cifi ques op rant tant au niveau des ministres et des hauts fonctionnaires qu celui des t ches d ex cution Pour chaque des priorit s et des objectifs sp cifiques ont t fix s sur la base des objectifs globaux que sont la consolidation de la d mocratie et des droits de l Homme le d veloppement de relations politiques et conomiques troites la transition vers l conomie de march et la coop ration sociale financi re et culturelle Les accords de commerce et de coop ration encore en vigueur avec certains pays partenaires serviront de tremplin pour la conclusion d accords globaux La politique trang re et de s curit commune dispose d autres instruments Il s agit notam ment des Strat gies communes de l UE pour la Russie et l Ukraine qui ont pour but de renfor cer la coh rence entre les politiques et les actions de la Communaut et de ses Etats membres vis vis de ces deux pays De m me le concept de la Dimension septentrionale dont le plan d action pour 2000 2003 a t a
299. ressources propres du FED L aide de la FI est accessible toutes les entreprises priv es des pays qui r alisent un chiffre d affaires et sont commercialement et conomiquement viables Certai nes entreprises publiques peuvent sous certaines conditions b n ficier directement ou indi rectement de la Facilit Les fonds de la FI servent financer des op rations de privatisation renforcer les capacit s en vue de stimuler l investissement de l pargne int rieure et tran g re et appuyer les investissements trangers STABEX et SYSMIN deux instruments d aide aux exportations ont t abandonn s parce qu ils n ont pas r pondu aux attentes Cr s dans les ann es 70 ils taient cens s compenser le manque gagner d un pays au cas o les prix des produits de base viendraient fluctuer en sa d faveur Trop souvent cependant les aides accord es par ces fonds arrivaient trop tard pour g n rer l impact recherch Le nouvel accord pr voit que les pays ACP seront incit s pr senter l UE des estimations de pertes avant que celles ci ne se mat rialisent Ils pourront alors esp rer une avance de maximum 80 Cette avance est cens e financer le budget na tional Ces fonds de compensation seront pr lev s sur l enveloppe de l aide g n rale long terme 2 Secteurs cl s 2 1 Coop ration conomique La coop ration conomique est l un des aspects cl s de la coop ration entre l UE et les pay
300. rieur concern s La participation de la CE sera de 7 millions G r partir de la Chula longkorn University de Bangkok l AUNP devrait tre op rationnel d s la fin 2001 146 2 Le programme Asia Link Approuv par la Commission en octobre 2000 le programme Asia Link encouragera et d veloppera l tablissement de r seaux entre les tablissements d enseignement sup rieur europ ens et asiatiques Le programme sera utile bon nombre de personnes comme les tudiants du troisi me cycle les professeurs les directeurs d tablissements et les gestion naires de programmes travaillant en Europe en Asie du sud et du sud est et en Chine Les aides accord es dans le cadre d Asia Link concerneront la r alisation de projets de coop ration propos s par des groupements d tablissements d enseignement sup rieur b calis s dans un pays asiatique et dans au moins deux Etats membres de l UE Le pro gramme recevra une aide communautaire de 40 millions pour la p riode 2001 2006 La CE soutiendra en particulier le d veloppement des ressources humaines ainsi que le lan cement de nouveaux programmes d enseignement Culture e Asia Europe Foundation ASEF t cr e en 1997 Singapour dans le cadre de l ASEM Elle pour mission de promouvoir la compr hension mutuelle entre l Europe et l Asie en suscitant des changes entre les soci t s civiles des deux continents En 2000 l aide accord e par la Commission l
301. rit internationale Tous les r acteurs pour lesquels une mise niveau est impossible doivent tre d mantel s Quant aux autres ils doivent tre mis en con formit Les co ts de ces op rations sont importants La communaut internationale est en mesure de promettre une aide d engager des projets de mise niveau et de transmettre du savoir faire ainsi que des informations techniques au personnel des centrales nucl aires En revanche elle ne pourra jamais supporter la totalit des co ts engendr s par le processus de mise niveau En septembre 2000 dans une Communication au Conseil et au Parlement la Commission europ enne a clairement pr cis ce qu elle pouvait offrir aux NEI en termes de s curit m cl aire dans le cadre de Tacis La Commission europ enne a galement vers 90 millions au fonds pour la construction du sarcophage de Tchernobyl voir encadr 4 COM 2000 493 Final 6 septembre 2000 73 Si l exploitation de la centrale de Tchernobyl pr sentait de gros risques sa fermeture rend dra matique la situation de l approvisionnement de l Ukraine en lectricit En novembre 2000 la Commission s est engag e verser 65 millions l Ukraine pour lui permettre d acheter de l lectricit pendant la p riode transitoire 2000 2003 qui verra la construction de nouvelles centrales lectriques Le m me mois les Etats membres de l UE ont approuv un nouveau projet Tacis destin financer un
302. roits de l Homme sensibilisa tion du public au Kazakhstan en Belarus en Moldavie en Russie en Jordanie en Palestine au Liban en Isra l en Inde en Indon sie au Cambodge Hong Kong et en BirmanieMyanmar ainsi qu un programme africain de ma trise en droits de l Homme organis par l Universit de Pretoria En outre plus de 3 8 millions ont permis de soutenir les m dias et la libert d expression dans plusieurs parties du monde y compris dans les Balkans La protection des groupes vuln rables notamment les enfants Douze projets en faveur des enfants r int gration des enfants des rues enfants victimes de discrimination de violences et de mauvais traitements ont fait l objet d un appui de plus de 8 4 millions Le programme majeur de l Unicef sur la r int gration dans leur communaut des enfants enr l s dans les forces arm es de Sierra Leone a re u un financement de 2 millions d autres initiatives concernant les minorit s les populations autochtones les r fugi s et les personnes d plac es ont galement t soutenues La promotion et la protection des droits de la femme Cinq projets ont t financ s en faveur de l mancipation des femmes L Institut m diterra n en IMED a re u 1 4 million en faveur d actions en Alg rie au Maroc et en Tunisie pour augmenter le potentiel et les capacit s op rationnelles des associations de femmes des syndi cats et des ONG uvrant po
303. rojets agricoles UNE REFORME AGRAIRE POUR REDUIRE LA PAUVRETE AUX PHILIPPINES Le gouvernement philippin adopt le programme CARP Comprehensive Agrarian Reform Programme dont l objectif consiste accro tre la productivit agricole et am liorer le revenu des agriculteurs en confiant environ 8 millions d hectares de terres agricoles publiques et pri v es 4 300 000 d agriculteurs qui n en poss dent pas ce jour environ 60 de cette super ficie a t attribu e plus de 3 millions d agriculteurs Adoptant une approche communautaire le gouvernement a galement offert aux agriculteurs un ventail de services d appoint destin s leur permettre de devenir des producteurs et des entrepreneurs ais s technologies agricoles modernes formation lignes de cr dit et conseils en marketing L initiative porte le nom de Communaut de r forme agraire ARC Agrarian Reform Community La CE t le premier donateur tranger soutenir un projet con u sur le mod le ARC En 1995 elle a lanc le Projet de soutien la r forme agraire 63 ARC r parties sur cinq provin ces y participent La CE fournit galement une assistance technique directe pour effectuer des relev s de terrains destin s faciliter le processus de distribution des terres Ce mod le de r forme agraire a fait cole car de nombreux autres projets soutenus par des donateurs et notamment les projets financ s par les Etats membres l ont adop
304. ropositions concernant l avenir du R glement et notamment son ventuelle modification ou suppression Origine Commission R sum CE des actions financ es au cours de l an n e et valuation de l appli que ann e budg taire non sp cifi 30 novembre 1999 1 septembre apr s chaque ann e bud g taire non sp cifi 17 novembre 2004 4 ans apr s l entr e en vigueur du R glement 1 septembre suivant cha que ann e budg taire rop en Conseil Comit s le c tionn sur une base g ogra phique et char g d assister la Commission Parlement eu rop en Con seil Parlement eu rop en Con seil comit respon sable du d ve loppement et s lectionn sur une base g o graphique Parlement eu rop en Con seil Parlement eu rop en Con seil 193 R sum des valuations ef fectu es Evaluation glo bale VIH SIDA Rapport an R sum des valuations ef fectu es Evaluation glo bale Population Rapport an nuel Art 10 2 du R glement n 2493 2000 Art 11 2 du R glement n 2493 2000 Art 10 1 du R glement n 550 97 Art 10 2 du R glement n 550 97 Art 11 du R glement n 550 97 Art 12 1 du R glement n 1484 97 cation du R glement au cours de la p riode consid r e Le rapport doit aussi indiquer le nombre d va luations externes relatives des actions
305. rte sur une somme de 6 400 milliards La par ailleurs promis une rallonge de 1 milliard pr lev e sur ses propres ressources Au total donc le partenariat m diterran en disposera de pr s de 13 milliards pendant sept ans compter de l an 2000 13 Perspectives Malgr le contexte politique particuli rement difficile qui a marqu l ann e 2000 les objectifs approuv s Barcelone en 1995 et r affirm s lors de la conf rence de Marseille demeurent fondamentalement valables Ils deviennent m me de plus en plus pertinents La strat gie de la Commission europ enne vise avant tout d terminer le moyen d amener le partenariat se concentrer sur un ensemble clairement d fini d objectifs long et moyen termes ambitieux mais r alisables et aussi de renforcer le sentiment d appropriation du partenariat parmi nos partenaires m diterran ens Avec cette nouvelle approche pragmatique en toile de fond les priorit s sont les suivantes D velopper les changes commerciaux et la coop ration Sud Sud y compris au ni veau sous r gional tous les pays ayant sign un accord d association devront dans les cinq ans qui suivront cette signature conclure entre eux des accords de libre change C est le seul moyen de garantir la cr ation d ici 2010 d un v ritable espace de libre change couvrant l ensemble de la zone UE MED La Tunisie le Maroc l Egypte et la Jordanie ont d j annonc leur in
306. rvation de processus lectoraux 169 6 Perspectives Les priorit s tablies lors du Sommet de Rio en juin 1999 ont t int gr es dans les strat gies de la Commission concernant les diff rents pays et r gions ainsi que dans la programmation de la coop ration compte tenu des contraintes et des objectifs qui lui sont propres Les objectifs du partenariat strat gique restent les m mes renforcer les relations entre les deux r gions dont l interd pendance croissante justifie la recherche de r ponses communes des d fis mondiaux La politique de coop ration men e par la Commission vise le d veloppement des changes et la connaissance mutuelle des cultures Cette reconnaissance r ciproque pose les jalons d un terrain solide partir duquel pourront tre pleinement concr tis s les programmes de coop ration conomique d int gration r gionale d aide financi re aux populations d favoris es et de renforcement dans le secteur de l ducation et de la haute technologie que viendront pauler les budgets communautaires Les efforts de la Commission se concentrent galement sur la mani re d augmenter l efficacit des programmes sectoriels dans une perspective plus long terme par exemple dans le cadre d une planification pluriannuelle d finie en accord avec les pays b n ficiaires La mise en place d une r forme des syst mes de gestion moyennant un processus de d con centration au b n fice des D
307. s conomiques 80 et sociales dans le cadre du partenariat euro m diterran en modifi le 27 novembre 2000 par le R glement du Conseil N CE 2698 2000 habituellement d sign sous le nom de MEDA II 81 2 Accords d association euro m diterran ens situation 2000 Accords d j en vigueur Tunisie Autorit palestinienne Accords en attente de ratification Jordanie Egypte Reprise des n gociations Alg rie Liban Syrie 9 Accord transitoire L accord d association avec la Jordanie t ratifi par 14 Etats membres de l UE sur 15 L accord d association avec l Egypte t sign le 26 juin 2001 Accords entrant en vigueur Isra l Maroc 8 1 Les chiffres cl s de 2000 En 2000 le montant des fonds engag s dans les actions li es au partenariat euro m diterran en s est lev 1 002 milliard tandis que celui des paiements atteignait un total de 472 2 millions La plupart de ces fonds ont t engag s dans le cadre du programme 879 2 millions en 2000 les autres engagements ayant concern des lignes budg tai res sp cifiques comme Processus de paix D mocratie et R fugi s palestiniens 122 8 mil lions en 2000 Engagements MEDA 2000 8792 millions Coop ration bilat rale 7194 millions Coop ration r gionale 1598 millions Paiements MEDA 2000 330 5 millions 243 en 1999
308. s taient accord s sur la mise en uvre de mesures de coop ra tion pratiques en particulier dans le domaine de la normalisation des proc dures douani res de l nergie et de l environnement Y men Succ dant au premier accord de 1990 le deuxi me accord de coop ration UE Y men de 1998 pr voit l octroi d une aide la gestion des approvisionnements en eau la promotion du d veloppement des p cheries et la fourniture d une assistance technique au d veloppement rural Communaut europ enne n entretient aucune relation de coop ration financi re signific a tive avec l Iran Toutefois un groupe de dialogue global cr en 1998 tient des r unions de haut niveau tous les six mois Il existe galement des groupes de travail communs CE Iran qui s occupent de diverses questions li es l nergie au commerce et aux investissements Enfin des experts se r unissent pour rechercher des solutions aux probl mes des r fugi s et du tra fic de drogue Ces derni res ann es l Iran s est montr fortement int ress par un renforcement de ses reh tions avec l UE et par la n gociation d un accord de commerce et de coop ration En novem bre 2000 le Conseil des ministres a invit la Commission pr senter une proposition de man dat de n gociation Toutefois dans l hypoth se o la coop ration avec l Iran serait approfondie et d velopp e un certain nombre de th mes d licats comme la question des droit
309. s ACP Actuellement elle vise principalement soutenir la r alisation de programmes d ajuste ment structurel et de r formes conomiques le d veloppement d un secteur priv concurren tiel et l all gement de la dette ce dernier point principalement via l initiative en faveur des pays pauvres tr s endett s PPTE et en s appuyant sur des cadres strat giques de lutte con tre la pauvret CSLP que les pays partenaires doivent pr parer Ajustement structurel et soutien aux r formes conomiques Le soutien aux programmes d ajustement structurel fait aujourd hui partie int grante de la coo p ration technique et financi re entre l UE et les pays Depuis 1992 1 Communaut 107 consacr quelque 2 334 milliards au financement de r formes structurelles dans 40 pays ACP Autrefois ces fonds servaient g n ralement renflouer les conomies en difficult Aujourd hui le but est d en modifier le fonctionnement Par ailleurs le financement des ajus tements structurels est de plus en plus li aux objectifs de lutte contre la pauvret L UE tente galement de susciter des changements durables plut t que d effectuer de petites interventions ponctuelles Elle s emploie enfin mettre sur pied des programmes communs avec d autres donateurs de mani re viter la confusion dans les pays b n ficiaires En 2000 la Commission a d cid de consacrer plus de 570 millions la r alisation de programmes d a
310. s Alors que dans le pass les demandes de cofinancement pouvaient tre re ues tout au long de l ann e elles doivent d sormais r pondre des appels propositions dont le premier a t publi en juin 2000 Or un grand nombre de demandes avait t introduit avant l instauration de ce syst me savoir avant le 30 11 99 L ann e 2000 a donc t consacr e l tude de ces dossiers 1 156 au total 673 actions sur le terrain et 483 actions de sensibilisation puis l examen des r ponses au premier appel Par ailleurs les subventions globales 1993 1996 ont t cl tur es 609 contrats comprenant 9 226 projets L ensemble de la dotation repr sentait un budget de pr s de 200 millions dont la quasi tota lit a t engag e Les d boursements se sont lev s 164 4 millions 2 2 La coop ration d centralis e La coop ration d centralis e s adresse divers acteurs tant dans les Etats membres que dans les pays en d veloppement pouvoirs publics et groupes d initiative locaux ONG associa tions diverses institutions d enseignement et de recherche glises etc Les actions soutenues par la CE dans cette perspective privil gient donc des domaines diff renci s Les domaines d action privil gi s sont les suivants e formation ateliers participatifs transferts d exp rience et de savoir faire e Ja recherche programmes de recherche communs programmes exp rimentaux
311. s ainsi que les dispositions appropri es prises durant l ann e 2000 sont num r es ci dessous Syst me de gestion du cycle de projet GCP ce syst me repose sur la m thode du cadre logique un outil de planification pour la conception le suivi et l valuation des projets Depuis 1993 il est progressivement int gr dans les pratiques de la Commission L unit Evaluation l a actualis fin 2000 En l espace d un an le nombre de collaborateurs des Relations ext rieures ayant suivi un cours de formation sur la GCP est pass de 750 1300 ce dernier chiffre comprend des homologues de ces collaborateurs dans les pays en d veloppement ainsi que des consultants Ces cours ont jou un r le essentiel dans le processus de r forme et de r organi sation des services des relations ext rieures Con ue pour les quipes de la Commission et ses homologues des pays partenaires une nouvelle formation de courte dur e sur l valuation des projets est actuellement dispens e au personnel de la Commission et ses collaborateurs dans les pays partenaires Etendue du champ des valuations aujourd hui le champ des valuations en termes de pro grammes nationaux sectoriels r gionaux et th matiques est relativement exhaustif comme le d montrent la liste des valuations effectu es et la couverture de 20 du programme Phare 2000 Avec l aide temporaire de l unit Evaluation l Office de coop ration EuropeAid introdui ra un nouveau s
312. s de Campeche Quintana Roo et Chiapas Avril 2001 Andres Jimenez Andres et Pablo Juan Miguel respectivement pr sident et tr so rier de la soci t de production rurale Manos Unidas para el Progreso Santo Domingo Keste pr sentent pour la troisi me ann e cons cutive un bilan conomique positif leurs 101 associ s La commercialisation des 1710 tonnes de past ques r colt es sur 57 ha leur a rap port un montant total de 2231 655 pesos Tout commence en 1982 Des groupes de Guat malt ques fuyant la guerre aboutissent au Mexique dans les for ts du Chiapas Deux ans plus tard pour des raisons de s curit mais aussi pour faciliter la distribution de l aide huma nitaire ils sont d plac s par les autorit s mexicaines vers les plaines du Camp che C est l qu ils r ussissent cr er les conditions de leur autosuffisance En 1996 lorsque la paix est si gn e au Guatemala nombre de ces r fugi s souhaitent rester au Mexique terre d asile o sont n s et ont grandi leurs enfants C est pourquoi la CE et le gouvernement mexicain mettent en uvre depuis 1997 un programme sp cifique d appui leur int gration Fond sur la co responsabilit et la co gestion le projet a pour objectif de renforcer les dyna miques de d veloppement micro r gional qui peuvent favoriser l int gration des ex r fugi s soutient essentiellement la cr ation de revenus agricoles la formation professionnelle l aide au d
313. s e d ici la fin de la p riode transitoire en conformit avec les r gles correspondantes du GATT et de l OMC Charte euro m diterran enne sur la paix et la stabilit n a pas pu tre adopt e en raison de la crise du Moyen Orient Des progr s significatifs n en ont pas moins t accomplis en vue d aboutir un accord concernant cet instrument lequel aura pour effet de promouvoir le respect des principes fondamentaux des droits de l Homme et de la d mocratie et de fa ciliter la pr vention des conflits et la gestion des crises e Un nouveau programme intitul Information et communication sera lanc et un label partenariat euro m diterran en sera cr afin de promouvoir les projets de coop ration Euromed 3 Contexte politique et conomique g n ral en 2000 L ann e 2000 a t domin e par l instabilit qui s est install e dans la r gion du Moyen Orient suite aux pouss es de violence li es au conflit isra lo palestinien L interruption du processus de paix au Moyen Orient a s rieusement compromis les acquis du processus de Barcelone dans la r gion et impos des limites au d veloppement de la coop ration r gionale dans son ensemble Toutefois l un des r sultats obtenus par la conf rence de Marseille en novembre laquelle eu lieu deux mois apr s le d but de la deuxi me Intifada a t pr cis ment d avoir d montr le dynamisme du processus de Barcelone Malgr le caract re dramatiq
314. s tel le Haut Commissariat aux droits de l Homme des Nations unies et r gionales Conseil de l Europe OSCE etc 1 1 L an 2000 d fis et changements Ce fut une ann e de transition Il s agissait d une part de r aliser le premier exercice qui tienne compte des r glements en mati re de d mocratisation et des droits de l Homme D autre part pour la premi re fois les lignes budg taires ont relev de la comp tence d un seul service de la Commission et ont t plac es sous l autorit d un seul Commissaire Cette centralisation a permis de gagner en coh rence et en efficacit une seule m thodologie des crit res et des priorit s de s lection permettant d agir aux niveaux r gional et global sans tre contraint de soumettre les dossiers plusieurs services Pr s de 80 des fonds disponibles ont t accord s des ONG partenaires particuli re ment importantes pour la mise en uvre de l TEDDH La Commission galement accru sa R glements 975 et 976 1999 du Conseil du 29 avril 1999 JO L 120 du 8 mai 1999 Voir foot note 2 Lignes budg taires B7 700 Europe centrale et orientale r publiques de l ex Yougoslavie B7 701 Nouveaux Etats Ind pendants et Mongolie B7 702 et B7 7021 Pays B7 703 Am rique la tine B7 704 organisations pour les droits de l Homme B7 705 Pays MEDA B7 706 tribunaux 20 coop ration avec les organisations internationales notamment le Bureau
315. s de l Homme la s curit r gionale et la s curit internationale devraient tre abord s L INFORMATION Afin de faire conna tre le partenariat euro m diterran en la Commission europ enne publie divers p riodiques et brochures et organise des visites d information Ainsi six de ces visites d information ont t organis es l intention de groupes de journalistes d hommes d affaires et de repr sentants d ONG issus des 12 pays partenaires m diterran ens Les d l gations de la Commission tablies dans ces pays ont galement organis des activit s culturelles et informa tives pour un co t total de 2 millions Quant aux publications en voici la liste un bulletin hebdomadaire Euromed Synopsis consacr aux manifestations pr sentes et venir un calendrier mensuel des r unions officielles un mensuel intitul Euromed Special Feature chaque num ro tant consacr un th me particulier une publication parution irr guli re nomm e Euromed Report et signalant les communi cations conclusions et d clarations manant de l UE une brochure bilan des cinq premi res ann es du processus de Barcelone une brochure r sumant les 25 ann es de coop ration entre l UE et le Maghreb Toutes ces publications ainsi que des notes d information et d autres nouvelles sont accessibles sur le site http europa eu int comm external relations med mideast intro 98 11 Politiques th matiques Initiative euro
316. s diff rences croissantes apparaissant entre les pays L largissement de l UE vers l Est conduit un d pla cement vers les NEI occidentaux de l attention port e par exemple la gestion frontali re aux probl mes de propagation de la pollution et aux initiatives transfrontali res L UE veillera davantage promouvoir les investissements y compris en cofinan ant des projets avec des institutions internationales L aide aux investissements sera galement tendue aux secteurs sociaux dont les besoins ont atteint des proportions normes apr s des ann es de d clin co nomique Dans le m me temps l attention globale port e la promotion des r formes a t renforc e Une importance accrue sera donn e non seulement la fourniture de conseils strat giques de haut niveau ainsi qu d autres actions entreprises dans le cadre des accords de partenariat et de coop ration mais galement au renforcement long terme des institutions afin notamment de soutenir l Etat de droit Enfin mesure que le processus de d centralisa tion se poursuit une part croissante de l aide transitera par les d l gations locales de la Com mission 79 V M diterran e du Sud Proche et Moyen Orient Le partenariat euro m diterran en est la relation la plus accomplie et la plus ambitieuse jamais tablie jusqu pr sent entre l Union europ enne d une part et les pays et ter ritoires de la M diterran e du Sud du Proche e
317. s et des travaux des Nations unies pour les r fugi s de Palestine dans le Proche Orient UNRWA est la troisi me organisation internationale b n ficiaire de l aide indirecte Elle est charg e d assurer l acc s aux services sociaux de base dont la sant et l ducation aux populations palestiniennes r fugi es de Jordanie de Syrie du Liban et de Pa lestine Les ONG re oivent quant elles une part importante de l aide indirecte qui peut prendre deux formes de financement Dans le premier cas une contribution financi re est adress e EuronA d collectif d ONG partenaires de la Commission europ enne Celui ci est charg de g rer la totalit des allocations d aide en nature aide alimentaire intrants semences outils octroy es aux projets ONG Dans le second cas une allocation financi re globale est attribu e des projets d ONG r pondant aux probl mes structurels de l ins curit alimentaire sur la base d un appel propositions Partenariat Euronaid ONG 48 05 AIDE INDIRECTE 800 O UNRWA FAO 6 1 Directe 52 AIDE INDIRECTE Euronaid ONG 22 4 3 Les instruments d intervention Le r glement de 1996 autorise une grande diversit d instruments d appui la s curit ali mentaire Ceux ci peuvent tre d velopp s la fois sous forme d aide financi re d aide ali mentaire de facilit s en devises et d actions de soutie
318. s exceptionnels sur le plan de l cologie Les gestionnaires du projet estiment que population locale touristes et biodiversit locale peuvent coexister Ils pensent galement que les B douins sont les meilleurs gardiens des ressources naturelles de cette zone prot g e car ils en d pendent pour leur subsistance Le programme de d veloppement des zones prot g es du golfe d Aqaba vise sauve garder les ressources naturelles des zones c ti res dans le but de promouvoir l implantation d une industrie touristique locale contr l e Lanc en 1996 avec un subside communautaire de 10 millions ce projet vient renforcer l action du d partement zones prot g es de l Agence 88 gyptienne pour l environnement Ce d partement participe au d veloppement conomique du Sud Sina Le Centre d urgence pour la lutte contre la pollution p troli re est tabli l entr e du golfe d Aqaba Le but du projet tait de cr er et d quiper un centre d intervention d urgence Il tait galement pr vu de former le personnel l utilisation des proc dures et m canismes n cessaires pour lutter contre la pollution p troli re dans l embouchure du golfe une zone par ticuli rement vuln rable face aux risques de d versement accidentel de p trole Jordanie Les r sultats obtenus en Jordanie par le programme MEDA 1995 99 ont valeur d exemple Aussi est ce ce pays qui a re u le volume d aide MEDA par habitant le plus important de
319. s po litiques se sont approfondies les changes commerciaux ont augment les investissements europ ens se sont accrus et la coop ration communautaire s est maintenue pr s de 500 mil lions d engagements an depuis 1996 2000 670 final 9 Se r f rer aux Communications 1995 495 final Union europ enne et Am rique latine Actualit et perspectives du renforcement du partenariat 1996 2000 approuv en d cembre 1995 COM 1999 105 final Sur un nouveau partenariat Union europ enne Am rique latine l aube du XXI si cle approuv en 1999 153 Am rique latine les sous r gions Am rique centrale Communaut an Mercosur Autres dine Costa Rica El Salvador Guatemala Honduras Nicaragua Venezuela Panama LA COOPERATION EN L AN 2000 En 2000 la Communaut europ enne a sign plusieurs accords cadres de coop ration avec des pays et sous groupes r gionaux Am rique latine Mexique Br sil Paraguay Uruguay Argentine et Chili Am rique centrale Communaut andine et Mercosur Chacun de ces ac cords pr voit des r unions p riodiques de suivi les Commissions mixtes auxquelles la participation de la Communaut est assur e par la Commission et les Etats membres L appui l int gration r gionale est lui aussi couvert en partie par les Commissions mixtes Des sous commissions sp cialis es sont en outre cr es lorsque certain
320. s sujets le n cessitent coop ration commerce sciences et technologie L activit de la Commission en mati re de coop ration consiste mettre en uvre des projets et des programmes Ces actions sont adopt es en fonction de la situation locale et sont r al s es par des institutions publiques et des organisations repr sentant la soci t civile M me si les probl mes rencontr s sont tr s diff rents d un pays l autre une grande partie du budget finance l objectif prioritaire de la lutte contre la pauvret 1 Coop ration r gionale La coop ration de la CE un niveau plus global prend en compte les priorit s qui ont t d fi nies selon un cadre juridique tabli pour toute la r gion La coop ration conomique en est un des instruments N anmoins la Commission accorde des priorit s sous r gionales distinctes pour lesquelles des actions sp cifiques peuvent tre mises au point dans le cadre des accords institutionnels existants En Am rique centrale les axes prioritaires de la coop ration sont l appui au renforcement et la consolidation de l Etat de droit la modernisation des admi nistrations publiques aux politiques sociales au processus d int gration de la r gion et son insertion dans l conomie mondiale En ce qui concerne la Communaut andine deux priorit s sont signaler le soutien la r forme institutionnelle et celui la lutte contre la dogue Quant aux priorit
321. s susmentionn s R fugi s int rieurs ALA Aucun R glement en vigueur actuellement Une proposition de R glement a t d pos e et devrait tre approuv e courant 2001 Les exigences en termes de rapports devraient tre identiques celles figurant dans les R glements sus mentionn s 196 Document Rapport au Conseil et au Parlement con cernant le Rapport sp cial 2 2000 relatif l aide octroy e par l Union europ enne la Bosnie Herz govine en vue de r tablir la paix et l Etat de droit Rapport au Conseil concernant le Rap port sp cial 16 2000 de la Cour des comptes sur les pro c dures d appel d of fres relatives aux contrats de service dans le cadre des programmes Phare et Tacis Rapports au Conseil au Parlement euro p en et la Cour des comptes concernant la fourniture de nour riture la F d ration de Russie en 1999 2000 Rapport au Conseil concernant le Rap port sp cial 19 2000 de la Cour des comptes sur la ges tion par la Commis sion du programme d aide la soci t palestinienne Base juridi que Conclusions du Conseil du 29 mai 2000 R solution de la Commission du contr le bud g taire con cernant un rapport du d put europ en Bart Staes 5 0389 2000 Conclusions du Conseil 7373 01 du 22 mars 2001 R glement du Conseil 2802 98 Conclusions du Conseil du 12 mars 2001 Affaires g n rales Type de rapport Divers rapp
322. ses Il organise galement des rencontres commerciales entre des so ci t s europ ennes et asiatiques informe les entreprises de l UE sur l acc s aux march s asiatiques et sur les possibilit s d investissement en Asie et offre des formations aux entrepri ses communautaires et asiatiques pour plus de d tails consultez le site wWWwWw asiainvest com Le Trust Fund 1 de l ASEM En r ponse la crise financi re qui a frapp les pays asiatiques de l ASEM la fin des ann es 90 le Trust Fund 1 de l ASEM t cr en 1998 afin de fournir une assistance technique et une formation ad quate aux gouvernements de ces pays Le fonds est g r par la Banque Mondiale et son capital de 45 millions 6 est financ pour un tiers par la CE Les sommes dis ponibles ont toutes servi financer des actions individuelles dans les secteurs social 49 et financier 51 Ce fonds fiduciaire soutient galement la cr ation et le d veloppement de liens entre les orga nisations servant d interm diaires comme les chambres de commerce ou les associations commerciales ou industrielles de l UE et d Asie LAOS PROGRAMME EN FAVEUR DE LA TRANSITION VERS UNE ECONOMIE DE MARCHE Deux projets ont t cr s pour aider la R publique d mocratique populaire lao d velopper une conomie de march L ASEAN Support Project a aid le Laos int grer le groupe de l ANASE et a contribu ainsi assurer la stabilit et la s curit dans la r
323. sferts mensuels de recettes fiscales impos e par le gouvernement isra lien Ces fonds ont permis de couvrir les d penses administratives courantes de l Autorit palestinienne p ex paiement des salaires des fonctionnaires ducation services de sant et autres services publics Le Conseil Affaires g n rales de d cembre 2000 cependant pos certaines conditions au d blocage des fonds en question notamment l exercice d un contr le budg taire ad quat par le Minist re pa lestinien des Finances la stabilisation des d penses courantes et l adoption d un budget en quilibre L Autorit palestinienne s tant engag e par crit poursuivre la r forme financi re et administrative l UE confi au ministre palestinien de la Planification et de la Coop ration internationale la responsabilit d laborer un plan d taill de mise en uvre des mesures de r forme approuv es Par l adoption et l application diligente de cette mesure financi re exceptionnelle l Union euro p enne a pr serv le cadre institutionnel de l Autorit palestinienne et emp ch une nouvelle d t rioration de la situation des populations civiles En tant que premier bailleur de fonds de l Autorit palestinienne l UE a galement confirm la place qu elle occupait dans le processus de paix au Moyen Orient Abstraction faite de ces v nements inhabituels le programme MEDA servi financer d autres actions en Cisjordanie et dans la bande
324. sp cifiques Origine Commission Origine Commission Eva luation globale par la CE des actions financ es par la Commission conform ment au R glement propositions concernant l avenir du R glement et notamment son ventuelle modification ou suppression Origine Commission R sum des actions finan c es au cours de l ann e et valuation de l application du R glement pendant cette p riode Origine Commission Origine Commission Evaluation globale des ac tions financ es par la Commission conform ment au R glement propositions concernant l avenir du R glement et si n cessaire propositions de modific a tions Origine Commission R sum des actions finan c es au cours de l ann e et non sp cifi 17 novembre 2004 fin de chaque ann e bud g taire 30 mars 2000 fin de chaque ann e bud g taire Comit res ponsable du d veloppement et s lectionn sur une base g ographique Art 9 1 du R glement n 2493 2000 Parlement eu rop en Con seil Parlement eu rop en Con seil Comit res ponsable du d veloppement et s lectionn sur base g o graphique Art 8 1 du R gle ment n 550 07 Parlement eu rop en Con seil Parlement eu rop en Con seil 194 R sum des valuations ef fectu es Evaluation glo bale Drogues Rapport an R sum des valuations ef fectu es Evaluation glo bale Q
325. ssimil s d mobilis s populations vivant autour des camps de r fugi s dans les pays de premier accueil dont la situation conomique ne peut pas rester la longue inf rieure celle des r fugi s vivant aupr s d eux 9 En particulier depuis sa Communication au Conseil et au Parlement de 1996 1996 153 final du 30 04 1996 47 e populations rest es sur place dans les zones de d part qu il faut aider pour ne pas cro tre le nombre de r fugi s Perspectives Suite l valuation qui concerne la mise en uvre du R glement r gissant les aides aux p pulations d racin es d Asie et d Am rique latine la Commission d cid de maintenir cet instrument qui fait ses preuves Une nouvelle proposition de R glement fait l objet d une communication de la Commission et son approbation est pr vue en 2001 Les montants ins crits au budget 2001 seront ensuite mobilis s 7 2 Les actions de r habilitation D une dur e limit e les actions communautaires de r habilitation et de reconstruction en f veur des pays en d veloppement visent contribuer au r tablissement du fonctionnement de l conomie et des capacit s institutionnelles n cessaires pour restaurer la stabilit sociale et politique des pays concern s et satisfaire les besoins de l ensemble des po pulations affect es Elles doivent prendre progressivement le relais de l action humani taire et pr parer
326. stion financi re technique et contractuelle harmonis es et conformes aux meilleures normes internationales de d ontologie et de responsabilit e de renforcer l impact et la visibilit de la coop ration et de l aide au d veloppement de l Union europ enne Ce programme de r forme comporte quatre grands axes d action e une r vision compl te et l unification de la programmation de l aide ext rieure conform ment aux objectifs et priorit s des politiques de l Union europ enne e l int gration de la gestion du cycle des op rations 11 la cr ation d un service unique Office de coop ration EuropeAid charg du cycle com plet des projets de leur identification leur valuation une d concentration pouss e de la gestion des projets vers les D l gations de la Commis Sion 12 L AIDE AUX PAYS CANDIDATS UN CHAPITRE A PART En 2000 la Communaut europ enne a galement octroy une aide de plus de 3 milliards aux pays tiers candidats l adh sion l Union europ enne Cette aide est allou e aux secteurs prioritaires mentionn s la Commission dans les Partenariats pour l adh sion tablis pour chaque pays candidat et bas s sur les faiblesses identifi es dans les Rapports r guliers de la Commission relatifs aux progr s r alis s par ces pays sur la voie de l adh sion Pr s de 95 de cette aide ont t achemin s vers les dix pays candidats d Europe centrale et orie
327. t Le Minist re de la r forme agraire utilise les enseignements tir s de la mise en uvre de ces projets pour peaufiner sa strat gie consigner les meilleures pratiques et en valuer l impact sur la pauvret 137 En 2000 la renouvel son engagement envers la r forme agraire et approuv un deuxi me projet dont le d marrage tait pr vu pour la mi 2000 avec 50 ARC r parties dans quatre provinces de la partie musulmane de l le de Mindanao 3 Renforcement de la capacit institutionnelle Le th me de la gestion transparente et responsable des affaires publiques se trouve en t te de l agenda de l aide communautaire L accent y est mis sur le d veloppement d administrations publiques et semi publiques efficaces La priorit est galement donn e au renforcement de l tat de droit et l am lioration de l acc s la justice tout en garantissant le professionnalisme et l autonomie des appareils judiciaires asiatiques Quant la lutte contre la fraude la corrup tion et le client lisme elle se poursuit Objectifs sp cifiques Dans le domaine du renforcement des institutions le d veloppement d une gestion et d une administration transparentes responsables et effi caces dans toutes les institutions publiques et semi publiques le renforcement de l Etat de droit et l am lioration de l acc s la justice tout en tenant compte du professionnalisme et de l autonomie des appareils judiciaires l
328. t t allou s cette cat gorie de projets depuis 1986 mais seulement 8 durant les deux derni res ann es Am nagements hydro agricoles Ces projets permettent la mise en culture de productions agricoles suppl mentaires le plus souvent dans des zones semi arides qui b n ficient de cours d eau importants Tel est le cas des r gions subsahariennes expos es aux p nuries alimentaires arros es par les fleuves Ni ger et S n gal Aux op rations importantes des poques coloniale et post coloniale Mali S n gal etc ont succ d des am nagements microhydrauliques cr s et ou soutenus par l UE De taille plus modeste de 50 2000 hectares Madagascar dans le Sahel ou en Ha ti ceux ci sont g r s par les agriculteurs avec l assistance technique de consultants et d ONG Ces am nagements sont g n ralement compl t s par des mesures d accompagnement infra structures nergie solaire reforestation gestion coop rative alphab tisation micro finance commercialisation etc Leur impact peut tre tr s significatif pour les populations locales et r gionales voir encadr C est pourquoi ce type de projet qui a obtenu 13 des fonds pro grammables 310 millions depuis 1986 a tendance se multiplier 18 des engagements en 1999 2000 117 LES FAMINES DU NIGER APPARTIENNENT ELLES DESORMAIS AU PASSE Gr ce aux 40 millions investis dans le projet d irrigation de la vall e du Tarka les f
329. t et de distribution d eau des r gions d sh rit es LA REFORME JUDICIAIRE EN ALBANIE Les troubles civils graves qui ont secou l Albanie en 1997 ont clairement d montr la n cessit de renforcer les capacit s des forces de police nationales L UE jou un r le crucial dans ce domaine En collaboration avec le Conseil de l Europe elle a contribu la formation de juges et de procureurs nouvelle cole de magistrats et la cr ation du Centre des publications de l Etat nouveau Journal officiel La peine de mort a t abolie et une fonction d ombudsman Avocat du Peuple a t cr e Ces initiatives renforceront la qualit du processus l gislatif et permettront de former davantage de professionnels du droit et d assurer le bon fonctionnement des institutions judiciaires albanaises FORMATION DES POLICIERS Le programme MAPE multinational Advisory Police Element procure conseils et formations la police albanaise En 2000 l UE a fourni de nouveaux uniformes des v hicules de police des pi ces de rechange et des syst mes de protection Elle a galement assur la r novation de plusieurs centres de formation de la police comme ceux de Tirana et de Durres et les a quip s de mma ni re leur permettre d accueillir des sessions de formation intensive d une dur e de huit neuf semaines Jusqu pr sent MAPE a permis de former quelque 7 000 policiers de tous grades y compris 60 hauts grad s La prochai
330. t s PANAMA POUR L EGALITE Le R glement du Conseil 442 97 qui constituait la base l gale des actions financ es sur la ligne bud g taire d aide aux populations d racin es arriv ch ance le 31 12 99 a t renouvel pour une p riode d un an jusqu au 31 12 2000 166 Des Bureaux de la Femme ont t constitu s dans diff rentes institutions publiques la sensi bilisation des enseignants la question du genre commenc un soutien a t apport aux organisations de femmes et leur int gration dans les syndicats est facilit e Tels sont les pre miers r sultats du Plan National Femmes et D veloppement mis sur pied au Panama et soutenu par la CE 9 800 000 Ce programme vise r quilibrer la situation des hommes et des femmes tant sur les plans social et culturel qu conomique ou politique Apr s quelques difficult s en phase de d marrage il est en bonne voie d ex cution www proigualdad com Aide Humanitaire ECHO La Communaut finance des op rations d aide humanitaire aux victimes des pays touch s par des catastrophes naturelles ou caus es par l homme L aide est achemin e vers les popula tions en d tresse Elle est fournie sous forme de secours en nature ou de services L Am rique latine connu 2000 une p riode difficile de conflits et catastrophes naturelles La Commission a apport son appui aux populations les plus touch es Cette aide est d taill e
331. t Moyen Orient d autre part Institu en 1995 lors de la conf rence de Barcelone il doit tre un partenariat politique cono mique et social entre acteurs gaux qui d passe le cadre d une simple coop ration au d veloppement Au Moyen Orient l UE galement des liens avec le Con seil de coop ration du Golfe ainsi qu avec le Y men et l Iran PAYS PARTENAIRES D EUROMED UE Alg rie Chypre La d claration de Barcelone adopt e les 27 et 28 novembre 1995 par Egypte les 15 Etats membres et leurs 12 partenaires m diterran ens constitue Isra l le fondement de la coop ration euro m diterran enne Bilat rales ou Iordane r gionales les activit s du partenariat euro m diterran en sont princi Liban palement financ es par le programme Malte Maroc Autorit palestinienne Syrie Tunisie Turquie La coop ration bilat rale se fonde sur des accords d association euro m diterran ens tandis que la coop ration r gionale s appuie sur des r unions et des conf rences de coordination de haut niveau comme les conf rences euro m diterran ennes des ministres des Affaires tran g res Lisbonne 2000 Marseille 2000 Initialement pays Euromed actuellement pays candidats l adh sion 4 Le programme MEDA est r gi par le R glement 1488 96 du Conseil du 23 juillet 1996 relatif des mesures d accompagnement financi res et techniques la r forme des structure
332. t la Banque mondiale A la fois donatrice et cr anci re l UE soutient totalement cette initiative qui permet aux pays con cern s d obtenir une remise de leurs dettes condition de remplir les conditions pr vues Jus qu pr sent seuls trois pays l Ouganda la Guyane et le Mozambique sont parvenus franchir toutes les tapes de la proc dure impos e Toutefois maintenant que le principe et le mode de fonctionnement du dispositif sont bien tablis l on peut s attendre ce que tr s bien t t d autres pays y parviennent galement Suite la d cision de financement de la Commis sion en date du 24 juillet 1998 toutes les obligations restantes de l Ouganda au titre de pr ts sp ciaux et pour un montant de 4 9 millions ont t teintes De m me la proposition de financement adopt e par la Commission le 16 d cembre 1999 permis d annuler la quasi totalit des pr ts sp ciaux contract s par la Guyane hauteur de 6 44 millions En ce qui concerne le Mozambique tant les pr ts sp ciaux qu une partie des dettes engen dr es par des op rations de capital risque ont t teints Le montant concern tait de 19 8 millions Etant donn l ampleur du probl me de l endettement des pays en d veloppement le volume total de leur dette atteignait 2 530 milliards USD en 2000 la Commission a d cid d augmen ter les flux de financement en direction des pays souhaitant b n ficier de l initiati
333. t les relations commerciales de ces pays e a construction de deux postes de comptage du gaz galement commenc aux fronti res entre l Azerba djan d une part et la G orgie et la Russie d autre part L objectif est de permettre un calcul plus pr cis des exportations et des importations de gaz naturel entre les deux premiers pays et la Russie T l communications Il faudra encore attendre quelque temps avant de voir le secteur des t l communications des NEI renoncer son march interne contr l par l Etat pour cr er un march libre couvrant la t l phonie vocale traditionnelle les syst mes de commutation num rique et les syst mes infor matiques La cr ation d un cadre r glementaire adapt et la mise en conformit aux normes europ ennes requierent l assistance de l UE 2000 11 5 millions lt ont t investis dans sept projets e _ l Ouzb kistan se pr pare l ventualit d une privatisation de son secteur des t l coms et labore notamment un projet de loi organisant la lib ralisation du march Quatre autres projets ont permis de soutenir l am lioration des installations charg es de tester et d homologuer les quipements spatiaux et de t l communication Biblioth que nationale russe re oit une aide afin d informatiser ses catalogues vue de leur publication sur Internet tandis que le terrain est pr par en vue de la cr ation d une biblioth que lectronique 2 7 Co
334. taill e les op rations effectuer pour passer les march s de services travaux et fournitures ainsi que les op rations d octroi de subventions Ils englobent l ensemble des documents standards n ces saires au lancement d appels d offres ou d appels propositions ainsi que les mod les de con trats de subventions de services de fournitures et de travaux Des r gles sp cifiques relatives la s curit nucl aire des Nouveaux Etats Ind pendants ont aussi t adopt es par la Com mission europ enne le 6 septembre 2000 En compl ment ce dispositif le contrat cadre AMS 451 relatif l assistance technique court terme missions inf rieures 200 000 et un an t mis en uvre compter du ler avril 2000 Il couvre tous les pays b n ficiaires de l aide ext rieure dans 12 secteurs diff rents Enfin un accord type a t labor pour les organisations internationales sur base du contrat type de subventions Relex et de l Accord Ca dre ONU s applique quel que soit le programme au titre duquel l action est financ e tou tes les organisations internationales sauf les banques de d veloppement et les organisations avec lesquelles la Communaut d j conclu un accord cadre sp cifique FAO et UNESCO Tous ces documents sont accessibles sur le site web de l office de coop ration EuropeAid sous la rubrique Proc dures europa eu int comm europeaid Le SCR effectu en l an 2000
335. taire s appuie sur trois axes principaux e une intervention quilibr e entre r duction de la demande et de l offre e le principe de la responsabilit partag e entre pays producteurs pays de transit et pays consommateurs l int gration du contr le des drogues dans la coop ration au d veloppement 30 http www un org ga 20 special 44 En outre la Commission concentre actuellement ses actions sur les deux principales routes de trafic qui alimentent l Union europ enne voir encadr Pour apporter une r ponse plus propri e au probl me elle entend aussi am liorer la connaissance de la situation des pays tiers au regard des drogues en finan ant des projets de collecte de donn es dans ces pays ROUTES DE LA DROGUE ROUTES DE LA GUERRE En 2000 l Afghanistan assur pr s de 70 de la production mondiale d h ro ne et Am rique latine essentiellement la Colombie la totalit de celle de coca ne Le trafic vers les deux principaux march s que sont les Etats Unis et l Europe s effectue par diff rentes voies de p n tration L Union europ enne est aliment e via la route de l h ro ne Afgha nistan Iran Asie centrale Europe centrale et orientale Caucase Turquie Balkans et la route de la coca ne qui part 4 Am rique latine et passe par les Cara bes Ce trafic passe par des pays d stabilis s par la guerre civile le terrorisme ou les r gimes tota litaires Les trafiqua
336. tal de l initiative Le programme permis 62 administrations locales europ ennes et 39 asiatiques d tablir des partenariats lesquels ont galement accueilli 72 acteurs europ ens et 34 asiatiques ONG organisations du secteur priv institutions acad miques ne faisant pas partie des institutions locales Pour plus de d tails consultez le site www asia urbs com ASIA EcoBest Le programme Asia EcoBest assure la promotion en Asie des meilleures pratiques et des int r ts commerciaux europ ens dans le domaine de l environnement Pour ce faire il utilise les services du Regional Institute of Environmental Technology RIET un organisme ind pendant tabli Singapour C est une profusion de connaissances et d exp riences europ ennes qui est ainsi mise la disposition de l Asie en mati re de politique de l environnement de normes de lois et r glementations sans oublier la formation l ducation et le conseil en meilleures prati ques les technologies de d pollution et les processus industriels non polluants Gr ce cette initiative les pays asiatiques ont la possibilit d acc der au d veloppement conomique durable par le biais le plus court En 2000 81 demandes d assistance adress es par 43 organisations asiatiques et 38 europ en nes ont conduit l approbation de 46 projets r partis sur 10 pays asiatiques La m me ann e le RIET et Asia EcoBest ont conjointement organis en Asie trois conf ren
337. tension est pr vue avec la construction de nouveaux b timents destin s aux inspections v t rinaires et phytosanitaires 1 Une deuxi me tranche de 4 millions a t allou e en 2001 60 Modernisation du poste fronti re de Medjitlija La CE affect pr s de 2 46 millions lt la construction d un tout nouveau poste fronti re com prenant tous les am nagements utiles aux services de douane et de police Modernisation de la route E75 Le tron on routier reliant Gevgelija la fronti re grecque situ e pr s de Bodgorica a t compl tement r nov en septembre 2000 gr ce un financement CBC de 5 68 millions Un autre tron d environ 10 km reliant Negotino Demir Kapija t modernis en deux phases pour un co t de 14 6 millions Reste le dernier tron on qui relie Demir Kapija Gevgelija et pour lequel les plans et documents d appel d offres n cessaires taient pr ts fin 2000 Co t de l op ration 2 7 millions 5 R publique f d rale de Yougoslavie RFY Serbie Programme d aide d urgence Dans le sillage de la transition d mocratique qui s est op r e en Serbie la CE a lanc en no vembre 2000 un programme d aide d urgence en faveur de ce pays Dot d un budget de 180 millions ce programme fournit une aide divers secteurs tels que la distribution d lectricit les soins de sant et l alimentation Il compl te le programme communautaire existant d aide
338. tention de conclure de tels accords Le d veloppement du commerce sous r gional doit tre accompagn d une coop ration sous r gionale plus intense les potentialit s commerciales ne pourront tre exploit es que si l infrastructure est en place Des efforts cibl s soutenus par un dosage ad quat de financements provenant du programme MEDA de la Banque europ enne d investisse ments et d autres bailleurs de fonds devront tre fournis afin de d velopper l interconnexion 101 des syst mes de transport d nergie et de t l communication ainsi que la coop ration dans le domaine de l eau de l environnement et de l industrie les mesures concernant le march unique un calendrier devra tre mis place d ici 2002 pour les secteurs prioritaires comme les r glementations relatives l origine des produits les droits de douane les normes et standards et la protection des droits de propri t intellectuelle La mise en uvre de ces mesures doit d buter en 2004 et ce tant entre les pays partenaires et l Union europ enne qu entre les pays partenaires eux m mes Ces mesures permettront d accro tre l attrait de la r gion pour les investisseurs l existence d un march ouvert voluant dans un environnement juridique et administratif sain et pr visible constitue le meilleur moyen de d velopper les investissements d origines locale europ enne et mondiale Am liorer le programme MEDA dans
339. teurs ONG internationales et locales soci t civile secteur priv etc En 2000 l aide directe a repr sent 196 millions Cette aide est concentr e dans les pays d intervention structurelle Des exemples peuvent en tre trouv s dans les sections g ographiques L aide indirecte L aide indirecte constitue le second pilier du programme s curit alimentaire Elle permet la Commission de soutenir financi rement des organisations internationales et des organisations non gouvernementales dans les pays d intervention du programme s curit alimentaire Le premier b n ficiaire de l aide indirecte est le Programme alimentaire mondial PAM L aide communautaire se focalise sur les actions d urgence et de r habilitation la r serve alimentaire internationale d urgence IEFR et le programme de soutien aux populations r fu gi es et d plac es PRRO pour lesquelles le PAM peut pleinement apporter sa valeur ajout e comme ce fut par exemple le cas en Cor e du Nord et en Ethiopie En 2000 la Commission europ enne et la FAO ont formalis un accord de coop ration centr sur certaines zones d Afrique et d Asie centrale comporte essentiellement deux axes de travail d velopper et tendre le syst me mondial d information et d alerte rapide SMIAR 35 former les pays du Sud aux politiques sectorielles dans l optique des n gociations multilat rales au sein de l OMC L Office des secour
340. tibilit avec la strat gie de coop ration de l UE fiabilit du demandeur et de ses partenaires viabilit de l action envisa g e etc par les d l gations et les services g ographiques et techniques En termes d engagement le budget total utilis avoisine les 3 millions 82 paiements ont en tra n un d bours de plus de 5 5 millions On a pu constater que comme par le pass les demandeurs du Nord ont b n fici davantage de l aide communautaire que ceux du Sud deux tiers contre un tiers La tendance par r gion des ann es pr c dentes s est maintenue 5 9 29 Engagements en faveur des pays en d veloppement ventilation par Etat membre Montant engag et cl tur au 30 11 2000 ALLEMAGNE AUTRICHE D BELGIQUE DANEMARK ESPAGNE FRANCE FINLANDE GRECE IRLANDE ITALIE LUXEMBOURG PAYS BAS PORTUGAL ROYAUME UNI 3 Femmes galit des chances Un milliard et demi de personnes vivent sous le seuil de la pauvret dont 70 de femmes Des femmes dont la plu part souffrent galement d analphab tisme La Quatri me Conf rence mondiale des Nations unies sur les Femmes P kin septembre 95 a mis en exergue la pr carit des femmes dans les pays en d veloppement et les in galit s dont elles souffrent L insertion socio conomique l acc s aux ressources les possibilit s de d veloppement personnel le contr le des biens ou le pouvoir de d cision sont autant d k ments
341. tion renoncer aux changes d aiguilles et de seringues recourir sans attendre des services de soins suivre des traitements contre le sida adopter des attitu des de pr vention contre cette maladie Telles sont les pistes qui sont propos es aux toxic o manes par une s rie d ONG qui travaillent dans les grandes villes indiennes Cette approche ouverte s est r v l e un succ s autant sur le plan individuel que pour des groupes plus lar ges de consommateurs de drogues Preuve de la r ussite de ces efforts une certaine fid lit 150 s installe entre les organisations et leurs clients Ces derniers restent d sormais plus long temps en contact avec les organisations En plus de contribuer r duire les souffrances des individus les ONG leur fournissent des services de d sintoxication et soutiennent leur r habi une r habilitation dont b n ficie in fine l ensemble de la soci t Gr ce ces bons r sultats six d entre elles ont d ailleurs contribu l laboration voire au changement des politiques gouvernementales en mati re de pr vention et de traitement des toxicomanies Elles sont de ce fait officiellement autoris es recourir des m thodes de substitution des drogues La CE finance depuis 1994 pr s de 20 ONG impliqu es dans cette d marche Cet appui non seulement en am liore les capacit s op rationnelles et administratives mais aussi favorise un travail en r seau sur le pla
342. tivit s que la Commission est tenue de produire en vertu des divers R glements aff rents ses programmes d assistance figure galement en annexe Il convient de souligner cet gard que d s 2002 le rapport annuel consolid de l aide ext rieure de la Communaut europ enne est appel figurer en lieu et place de tous les rap ports sp cifiques dans la limite des obligations juridiques de la Commission Giorgio Bonacci Directeur g n ral de l Office de coop ration EuropeAid Une nouvelle politique une nouvelle structure pour la gestion de l aide ext rieure L Union europ enne est l un des principaux acteurs de la coop ration internationale et de l aide au d veloppement ainsi que le donateur d aide humanitaire le plus important dans le monde La Commission europ enne assume aujourd hui la responsabilit politique et financi re de plus de 10 de l aide publique au d veloppement APD totale mondiale compar 5 en 1985 Pour am liorer la qualit et l impact de sa contribution aux efforts de d veloppement travers le monde la Commission europ enne a fix le 26 avril 2000 de nouvelles orientations pour sa politique de d veloppement centr es sur l objectif premier de la r duction de la pauvret En parall le la Commission a galement d cid une r forme de la gestion de l aide aux pays tiers afin d am liorer qualit des projets de r duire le temps de mise en
343. trat gie for ts d finie par la Commission pour la p riode 1985 2000 sont les suivants Politique foresti re et appui aux administrations Une trentaine de projets pour une valeur d environ 44 millions dont 30 restent encore engager D veloppement forestier Diverses actions telles que la cr ation de blocs forestiers la protection et ou l am nagement des for ts etc Cette cat gorie comporte environ 40 projets d une valeur de 144 millions Services des Eaux et For ts Les 12 projets sp cifiques pour un total d environ 37 mil lions sont presque enti rement engag s Au del des diff rents projets engag s depuis 1985 cinq nouvelles initiatives relevant de l ap pui aux politiques et institutions foresti res ont t soutenues pour une valeur d environ 23 millions Avec les 14 projets ant rieurs du m me type ceci repr sente un total de 19 projets d une valeur de 38 millions manant du FED Cette volution illustre une triple tendance e un recul tr s net d actions du type d veloppement cr ation de boisements e la diminution d actions ponctuelles dans les domaines recherche et tion ducation e recentrage autour d appuis plus sectoriels politiques et institutionnels dans la pers pective de favoriser une prise en compte plus coh rente et holistique du sous secteur cette attitude devrait permettre de mieux concevoir et mener terme
344. troniques sur les droits de l Homme politique organisations budgets pro grammes etc accessible tous Tribunaux p naux internationaux L objectif est d am liorer le fonctionnement du Tribunal international pour l ancienne Yougo slavie et le Tribunal p nal international pour le Rwanda par le biais de diff rentes op rations susceptibles d aider la d couverte de preuves missions enqu tes d placements de t moins exhumations etc Les travaux pr paratoires la constitution d une Cour p nale internationale ont galement t soutenus e couverture m diatique des proc dures p nales engag es de par le monde pour g no cides crimes contre l humanit crimes de guerre et violation du droit humanitaire est un projet de l ONG Intermedia qui a obtenu un cr dit de 770 000 e Non c pace senza giustizia pour mission de faciliter la mise en uvre des instruments internationaux en mati re de droits de l Homme de droit humanitaire et de droit p nal international Elle a b n fici d un soutien de 515 000 Transition d mocratique et processus lectoraux Le soutien aux lections est un aspect important de la contribution qu apporte l UE la d mo cratisation et au d veloppement dans les pays tiers tant dans le cadre de son aide humanitaire long terme que dans celui de son dialogue politique Chaque fois que cela est possible l ob servation lectorale est faite conjointement avec
345. ts Genre et D veloppement int gre syst matiquement l approche genre dans les programmes et projets de coop ration entre la R publique de Guin e et l UE En d pit de moyens modestes la phase pilote d j permis entre autres d installer un seau de ressources humaines paul par une quipe centrale qui sensibilise les acteurs des projets cet objectif et suscite des actions Les projets GIGED et se sont inscrits dans la m me logique Les impacts les plus signifi catifs sont la validation de l approche genre comme axe de d veloppement au niveau natio nal la mise en place d un r seau de capacit s nationales institutions acteurs du d veloppe ment et la mise en uvre de bonnes pratiques La strat gie GIGED pionni re en Guin e a t depuis appliqu e Madagascar Alors que la phase pilote b n ficiait d un soutien de 31 000 Ligne budg taire Genre les phases suivantes ont t financ es par le Programme indicatif national PIN du 8e FED pour la Guin e hauteur de 510 000 129 S curit alimentaire Ethiopie L importante crise alimentaire v cue par l Ethiopie a mobilis les donateurs Une aide de 800 000 tonnes dont plus de la moiti tait financ e par la CE t apport e principalement via le Programme Alimentaire Mondial les ONG et le collectif EuronA d En outre des inter ventions d ECHO Office Humanitaire de la Commission
346. tutions tel les les Chambres de Commerce susceptibles de contribuer l ouverture de l conomie De la m me fa on l appui institutionnel vise une am lioration de la r gulation du march et la 156 normalisation industrielle Les engagements annuels affect s sur la ligne budg taire coop ration conomique ont t de 70 millions en l an 2000 Une partie de cette coop ration est d velopp e par le biais des programmes th matiques qui r pondent une strat gie bottom et favorisent les partenariats Tr s concrets r pondant des besoins cibl s ils sont adapt s des acteurs pr cis Ils s adressent des europ ens et des latino am ricains qui d cident de travailler en synergie parce qu ils partagent des ambitions des techniques ou des m tiers communs Ces programmes de coop ration qui soutiennent en majorit des projets labor s et r alis s par les participants eux m mes n en ont que plus d impact moyen et long termes Programme ALFA ALFA Am rique Latine Formation Acad mique est un programme de coop ration entre des institutions d enseignement sup rieur de l Union europ enne et Am rique latine d sireuses de collaborer sur des projets d int r t commun Objectifs accro tre le potentiel scientifique et technologique cr er des m canismes de transfert de connaissances et encourager les chan ges non seulement entre ces deux continents mais galement entre
347. u Deux autres projets Tacis concernent la gestion de l eau 2 5 millions et la pr vention des accidents d origine industrielle 3 millions Un nouveau projet de 2 5 millions qui pr voit la mise en place de syst mes de surveillance de l environnement en Russie a d marr en 2000 sous l gide du Minist re des Ressources naturelles est galement pr vu d harmoniser la l gislation environnementale au niveau f d ral e Ukraine Le renforcement des services nationaux d inspection environnementale est en cours 1 million de m me que le d veloppement des capacit s r gionales de traitement et de gestion des eaux us es d origine industrielle 1 5 million Un autre projet assure la fourniture d installations et d un soutien logistique pour la gestion de l eau et des eaux us es de la ville de Miriupil 1 million Les trois projets ont volu de mani re positive en 2000 2 5 S curit nucl aire Le d sastre de Tchernobyl en 1986 suscit l inqui tude du monde entier au sujet des r ac teurs de conception sovi tique Depuis lors la communaut internationale a investi beaucoup de temps et d argent afin d emp cher qu une telle catastrophe ne se reproduise Les pays du G7 ont adopt une strat gie de s curit nucl aire dont la premi re tape a consist classifier l ensemble des r acteurs de conception sovi tique en fonction de leur adaptabilit des normes acceptables sur le plan de la s cu
348. u e tous les deux ans une fois que le FRM amp CP aura v rita blement d marr Ce programme quinquennal co tera 13 17 millions au total provisions pour impr vus et inflation me comprises 12 millions seront fournis sous forme d aide par le 8 ougandais il s est engag apporter 1 17 million FED Quant au gouvernement 2 7 Transports et Infrastructures Transports Les objectifs de la coop ration dans le domaine des infrastructures de transport sont d senclavement int rieur et ext rieur des pays une r duction des co ts de transport et la prise en charge par les pays ACP des co ts r currents de l entretien des ouvrages l am lioration de la comp titivit la mise en concession de la gestion ports a roports et chemins de fer et par l utilisation du secteur priv pour l ex cution des travaux d entretien secteur routier modernisation de l administration nationale par la r forme des minist res charg s de la planification du contr le secteur routier ou de la tutelle ports a roports et chemins de fer Dans le cadre des politiques et strat gies nationales de d veloppement du secteur des trans ports les actions peuvent prendre la forme de programmes de d veloppement int gr du sec teur national des transports ou de programmes r gionaux de projets d investissement routes chemins de fer ports et a roports ou encore d appuis instituti
349. u r gionales des pays b n ficiaires Un appel propositions qui s adressait essentiellement aux acteurs de la soci t civile a t lanc en janvier Cl tur le 14 mai cet appel a rencontr un succ s certain Plus de 600 projets doivent tre analys s par la Commission en fonction de leur conformit aux objectifs et priorit s et de leur degr de qualit Leur valuation leur s lection et le lancement de ceux qui auront t choisis constitueront les activit s les plus importantes de l ann e 2001 52 Sud est de l Europe les Balkans Au cours des ann es 90 alors que la d mocratie prenait racine en Europe centrale et orientale la guerre s emparait des Balkans Aujourd hui l Union europ enne joue un r le crucial dans la r paration des dommages caus s par le conflit et dans l quipement des pays de la r gion en vue de leur permettre de soutenir la d mocratie et l Etat de et de nouer des liens toujours plus troits avec la CE Tous les pays de la r gion l Albanie la Bosnie Herz govine la Croatie la R publique f d rale de Yougoslavie et l ancienne R publique yougoslave de Mac doine sont des candidats potentiels l adh sion l Union europ enne Notre politique connue sous le nom de proces sus de Stabilisation et d Adh sion a t con ue de mani re aider chacun de ces pays mettre en uvre des r formes conomiques et politiques fondamentales et pro
350. u vote et la formation au processus lectoral R habilitation et reconstruction L essentiel des moyens s est port sur l Am rique centrale en particulier dans les pays frapp s par l ouragan Mitch Guatemala Honduras Nicaragua El Salvador Vaste projet le Programme R gional de Reconstruction de l Am rique centrale b n ficie du soutien de la CE Un premier engagement financier de 82 millions sur une al location totale de 250 millions a t sign au d but de l ann e 2000 Un premier appel pro positions dans le cadre des initiatives locales a t lanc en septembre 2000 et plusieurs pr avis de march s de services ont t publi s au cours du dernier trimestre de l ann e La Commission a adopt en d cembre 2000 une deuxi me D cision de financement dans le cadre du PRRAC pour un montant de 44 millions HONDURAS L APRES MITCH Le programme communautaire au Honduras touche les producteurs les plus d munis s inscrit dans les priorit s et les conditions d aides d finies par le plan gouvernemental Maes tro mis en place suite Mitch 1998 Le programme s curit alimentaire est com pos de trois plans d action 1 l acc s au financement et au cr dit programme en place depuis 1996 et qui finance direc tement des institutions locales de cr dit rural pour accro tre l acc s des petits exploitants agricoles au financement d acquisition d
351. ud Depuis la signature en 1975 de la premi re Convention de Lom les liens unis sant l UE aux pays ont t r guli rement actualis s et adapt s l volution de la situation globale Cette approche a fait de la Conven tion de Lom l un des partenariats de d veloppement du monde les plus La liste des tourn s vers l avenir 77 pays et des 13 pays Pourtant malgr les succ s de Lom les deux parties ont la fin de la et territoires derni re d cennie acquis la conviction que la coop ration ACP UE d outremer permettrait d accomplir davantage Cette conviction a conduit labo ACP se trouve rer un nouveau cadre de partenariat l Accord de Cotonou Sign en en fin de chapi juin 2000 cet accord a retenu des anciennes Conventions outre l attri tre bution d une aide au d veloppement et de concessions commerciales le respect profond ment ancr des droits sociaux conomiques politiques et humains Mais l accord pr sente aussi un certain nombre de diff rences dont les plus importantes sont bri vement d crites apr s 1 1 Une strat gie actualis e de r duction de la pauvret La strat gie de d veloppement global du nouvel accord se d veloppera l int rieur d un cadre coordonn et utilisera des param tres r alistes pour mesurer les progr s accomplis Chaque pays ACP disposera d une strat gie de d veloppement personnalis e et pourra s approprier les 103 r formes conomiques et soc
352. ue proc dure de ratification par les Etats membres notamment en obtenant l assurance que les ac cords d association seront ratifi s dans les deux ans suivant leur signature e avec les partenaires m diterran ens un accord largissant l acc s de leurs pro duits agricoles au march europ en Cet objectif est conforme aux r gles de l OMC et l ajustement des crit res relatifs la p riode de transition e Intensifier les changes commerciaux Sud Sud en encourageant la coop ration commer ciale et conomique aux niveaux r gional et sous r gional e D finir un cadre r glementaire ad quat pour le futur espace de libre change euro m diterran en en renfor ant la coop ration dans de nombreux domaines comme les r gi mes douaniers et fiscaux les services financiers la concurrence et la propri t intelle c tuelle En outre la Communication de la Commission Un nouvel lan pour le processus de Barce lone recommande aux partenaires m diterran ens d adopter une s rie de mesures concr tes dont la mise en uvre doit respecter un calendrier strict e Les partenaires qui ne sont pas encore membres de l OMC doivent y adh rer pour la fin 2002 e Un accord de libre change doit tre sign entre les partenaires qui ont conclu un accord d association et ce dans les cinq ann es suivant la conclusion de ce dernier avec l UE 86 7 Actions entreprises 2000 dans le cadre de la coo
353. ue 700 villes de la grande m tropole la petite cit situ es en Eu rope et en Am rique latine Dot d un budget de 14 millions URB AL est organis en huit r seaux th matiques drogue et ville conservation des p les historiques urbains d mocratie dans la ville la ville comme promoteur de d veloppement conomique politiques sociales urbaines environnement urbain gestion et contr le de l urbanisation ma trise de la mobilit urbaine Les membres de ces r seaux identifient des priorit s communes et r fl chissent des instruments d actions suscepti bles de r pondre aux probl mes rencontr s Des projets communs sont labor s et propos s la Commission sous le patronage de leur coordinateur respectif Une cinquantaine d entre eux ont t cofinanc s ce jour La deuxi me phase d URB AL t approuv e par la CE en d cembre 2000 D une dur e de cinq ans URB AL II b n ficiera d un budget de 50 millions triplant ainsi largement son pr d cesseur LA DEMOCRATIE DANS LA VILLE Les nouvelles technologies de l information offrent la possibilit de contribuer un meilleur partage du pouvoir par le recours une d mocratie de proximit participative Cette e d mocratie a l ambition d associer le citoyen la gestion de la cit par l utilisation des nou veaux moyens de communication Le r seau n 3 du programme URB AL coordonn par la ville d Issy les Moulinea
354. ue de la si tuation l Union europ enne est parvenue maintenir un dialogue politique franc et sinc re et prendre des mesures d urgence dont la plus importante a t 1 cr ation d un fonds sp cial de 90 millions destin aider l Autorit palestinienne pr server son cadre institutionnel 5 Un nouvel lan pour le processus de Barcelone COM 2000 497 final 83 L v nement conomique marquant de l an 2000 t la poursuite de la hausse des prix du p trole laquelle avait d j commenc au cours du premier trimestre 1999 En 2000 le prix moyen du baril de p trole tait de 29 US soit 50 de plus qu en 1999 Aussi les termes de l change se sont ils consid rablement am lior s pour les pays producteurs de p trole de la r gion stimulant ainsi leur croissance ce dont ont particuli rement b n fici les pays exporta teurs d nergie comme l Alg rie l Egypte et la Syrie 4 Autres probl mes structurels Le manque d esprit de partenariat a emp ch la conduite d un dialogue suffisamment vert et s rieux sur les questions cruciales concernant les droits de l Homme dans le monde la pr vention du terrorisme ou les flux migratoires e Certains partenaires m diterran ens ne sont pas suffisamment r solus acc l rer le pro cessus de transition conomique et introduire les r formes nationales requises pour se conformer aux accords d association Tr s limit au d part le vo
355. uestions de genre Rapport annuel Art 12 2 du R glement n 1484 97 Art 13 2 du R glement n 1484 97 Art 11 1 du R glement n 2046 97 Art 11 2 du R glement n 2046 97 Art 12 2 du R glement n 2046 97 Art 10 1 du R glement n 2836 98 valuation de l application du R glement pendant cette p riode Origine Commission Origine Commission Evaluation globale des ac tions financ es par la Commission conform ment au R glement peut com porter des suggestions con cernant l avenir du R gle ment et si n cessaire des propositions de modification ou de reconduction Origine Commission R sum des actions financ es au cours de l ann e et va luation de l application du R glement pendant cette p riode Origine Commission Origine Commission Evaluation globale des ac tions financ es par la Commission conform ment au R glement propositions concernant l avenir du R glement et si n cessaire propositions de modific a tions Origine Commission Bilan des actions financ es con form ment ce R glement et concernant l int gration des questions de genre dans non sp cifi 2 ao t 2000 fin de chaque ann e bud g taire non sp cifi 20 octobre 2000 fin de chaque ann e bud g taire Comit res ponsable du d veloppement et s lectionn sur une base g ographique Art 11 du R glement n 1484 97 Parlement eu rop
356. ui seul une superficie de 1 020 gak ment des auvents pour prot ger les cabines de contr le install es en bordure de chaque voie de circulation un b timent pr vu pour l inspection minutieuse des v hicules et disposant d un es pace de garage de 450 m sans parler des installations de pesage de camions des chenils et de la cl ture d enceinte totalement s curis e avec contr le des entr es et des sorties 2 8 Politiques th matiques Initiative europ enne en faveur de la D mocratie et des droits de l Homme La mise en uvre des droits de l Homme la protection des minorit s et le d veloppement de la soci t civile la mise en place de l infrastructure n cessaire pour la vie publique et d mocrati que figurent parmi les objectifs de promotion de la d mocratie dans ces r gions Les priorit s de la ligne budg taire 2000 laquelle ont t allou s 6 7 millions de cr dits d engagement ne manquent pas d ambition Elles portent sur l ducation et la sensibilisation aux droits de l Homme la formation des forces arm es des avocats et du pouvoir judiciaire le soutien au d veloppement des gouvernements locaux aux m dias ind pendants et l avancement et au d veloppement de programmes r alis s conjointement avec des organisations internationales Justice et prisons au Nord du Caucase Un programme commun Commission Conseil de l Europe dot d un budget d environ 500 000 porte sur la situatio
357. ulturels et touristiques du Laos Les zones humides qui forment une coul e verte travers la ville permettent des activit s d aquaculture et de mara chage et stockent une partie des eaux de pluie Elles limitent ainsi le risque d inondation en p riode de mousson et contribuent l assainissement des eaux par auto puration naturelle Elles n en restent pas moins pollu es par les effluents domestiques et for ment des foyers insalubres L Association de d veloppement et d urbanisme du Chinonais ADUC en collaboration avec la Maison du patrimoine a r agi ce probl me en l attaquant diff rents niveaux Un pro 147 gramme de sensibilisation des populations comportant notamment la cr ation d un comus e et des actions dans les coles a t labor Un programme de formation technique traite ment des eaux us es par lagunage installation de sanitaires t lanc de m me que la colte de donn es scientifiques Ce projet qui se terminera d but 2002 et est actuellement aux deux tiers de son parcours a d j donn des r sultats positifs tangibles Des sanitaires ont t install s dans deux coles pilotes et 14 maisons deux sp cialistes ach vent leur formation et l comus e devrait ouvrir ses portes sous peu L Union europ enne contribue hauteur de 385 000 cette initiative dont le budget total s l ve plus de 560 000 est noter que la population particuli rement sens
358. ur la promotion et la sauvegarde des droits des femmes La promotion de la d mocratie et de l Etat de droit La majeure partie des projets soutenus dans ce domaine a t r alis e dans la r gion ACP tandis qu une attention particuli re a t accord e aux missions d observation lectorale m tamment au Sri Lanka au Zimbabwe et au P rou 22 1 3 Autres appuis sp cifiques Soutenir les institutions qui uvrent dans le domaine des droits de l Homme constitue une des missions de la Communaut Cet appui cibl concerne des organismes aussi diff rents que des ONG ou des tribunaux internationaux Dans une perspective de d mocratisation et de justice l UE apporte galement son soutien ceux qui luttent pour l abolition de la peine capitale Organisations pour les droits de l Homme En 2000 quatorze projets manant d ONG ont b n fici d un appui de 15 5 millions En voici quelques exemples e des missions de l ONG Netherlands Organisation for Development est de co ordonner la formation de ceux qui agissent dans ses 21 organisations membres au sein desquelles 260 personnes militent pour les droits de Homme Une subvention de 346 000 t octroy e cette organisation pour son action en Somalie Le projet du British Council en faveur d un r seau d information sur la soci t civile nig riane et les droits de l Homme obtenu une aide de 791 000 pour cr er une base de donn es lec
359. urquie conserve son statut de participant part enti re au processus de Bar celone et de b n ficiaire des programmes r gionaux MEDA De commun accord la majeure partie de l aide financi re communautaire consentie en l an 2000 a t r serv e au programme de r forme conomique du gouvernement turc labor en concertation avec ce dernier et la Banque mondiale et soutenu par une facilit d ajustement structurel 150 millions r partis en deux parts gales Le suppl ment de 10 millions allou en 2000 au budget du programme de bourses d tudes Jean Monnet a permis de financer de nouveaux stages de formation destin s aux dipl m s universitaires aux jeunes fonctionnaires et aux employ s du secteur priv sou haitant accomplir des tudes post universitaires dans un pays de l UE Ancienne capitale de l empire ottoman actuellement en expansion rapide du fait de la migra tion rurale la ville de Brousse accueille aujourd hui un important projet d infrastructure la construction d une usine de traitement des eaux us es municipales lesquelles sont actuelle ment d vers es dans la rivi re Nil fer qui traverse la ville MEDA prend sa charge les 16 millions d int r ts li s au pr t de 80 millions 6 octroy par la Banque europ enne d investis sement LA MAISON DE L ESPOIR D AVCILAR La Maison de l espoir d Avcilar est un refuge qui accueille les enfants des rues veille satis faire leurs besoins essentie
360. ut galement mentionner le programme People to People g r par des organisations de la soci t civile et qui est un moteur essentiel pour la promotion de la paix au Moyen Orient Les activit s de ce programme ont pu se poursuivre gr ce la signature de 17 nouvelles conventions de financement Le collectif 2000 pr voit le renouvellement de l aide accord e au programme People to Peo ple Il soutient galement les actions de coop ration transfrontali res Isra liens et Arabes se r unissant au niveau non gouvernemental et entre experts Le collectif comporte aussi d autres projets relatifs aux secteurs de l environnement de la justice de l enseignement des sciences et de la coop ration entre les m dias Le montant total de l enveloppe s l ve 22 9 millions 10 Activit s de coop ration au Moyen Orient et dans la r gion du Golfe Conseil de coop ration du Golfe Les relations de l UE avec les six pays du Conseil de Coop ration du Bahre n Golfe CCG sont r gies par les termes du Contrat de coop ration UE Kowe t CCG de 1989 Les directives approuv es par le Conseil en 1991 en vue Oman de n gocier la cr ation d un espace de libre change UE CCG ont t Qatar revues de mani re tenir compte de l volution de la conjoncture co Arabie Saoudite nomique mondiale et notamment de la situation en mati re de commerce EAU Emirats et d investissements Arabes Unis 97 Auparavant l UE et le CCG
361. utaire s est lev e 14 millions Le projet est g r par la Fondation Aga Khan qui canalise les fonds destin s financer l ac tion des deux ONG ind pendantes que sont la N M Sadguru Water and Development Foun dation NMSWDE et l Aga Khan Rural Support Programme AKRSP Inde Si chaque ONG son propre calendrier et sa propre m thode de travail toutes deux s efforcent de don ner aux communaut s villageoises les capacit s et les connaissances n cessaires pour mieux g rer leurs ressources naturelles Les r sultats obtenus ce jour par les deux ONG sont consid rables Dans les quatre Etats du centre de l Inde occidentale plus de 300 000 m nages dans plus de 1 000 villages ont vu leur qualit de vie s am liorer La plupart d entre eux sont de petits agriculteurs poss dant des fer mes de moins d un hectare de superficie La possibilit d acc der aux r serves d eau d irriga tion nouvellement cr es leur a permis de doubler voire tripler leurs revenus ce qui a eu pour effet de r duire consid rablement l ampleur des migrations dues la mis re Plus de 60 000 hectares de terres agricoles ont b n fici de mesures de conservation de l eau et des sols Les villageois ont plant pr s de 50 millions d arbres sur des terrains priv s et publics 1 300 dispo sitifs de collecte d eau ont t construits et ont permis d irriguer pr s de 40 000 hectares de terres Quelque 8 000 installations au biogaz ont t pla
362. utes les actions men es dans un pays ACP donn le seront dans le cadre d une seule strat gie de coop ration SC d finie pour ce pays Ces cadres strat giques ne se limiteront pas une analyse du contexte politique conomique et social du pays et la d finition d une strat gie de d veloppement future ils prendront en compte gak ment les activit s des ONG et des autres donateurs Sur base de cette analyse une orientation pertinente pour l utilisation de l aide communautaire sera propos e Le cadre strat gique de chaque pays sera revu p riodiquement et les ajustements n cessaires effectu s Chaque pays sera toutefois tenu pour responsable des politiques qu il aura d finies De m me les pays recevront chacun une enveloppe d aide pour cinq ans Cette enveloppe est compos e de deux l ments la dotation de base du pays et une dotation suppl mentaire desti n e par exemple financer un all gement de la dette un soutien suppl mentaire en cas de recettes l exportation insuffisantes et cas exceptionnel une aide humanitaire noter toutefois que ces dotations nationales ne sont pas attribu es automatiquement mais sur la base de besoins d finis et aussi des performances accomplies Elles sont donc susceptibles d tre r vis es et modifi es Les performances seront appr ci es en fonction e des progr s r alis s dans la mise en uvre des r formes institutionnelles l utilisation des ressources
363. uvre d harmoniser et de simplifier les proc dures de gestion financi re technique et contractuelle et d accro tre l impact et la visibilit de l aide ext rieure 1 Une nouvelle strat gie pour r duire la pauvret Fait d rangeant mais in luctable l aube du 21 si cle sur une population mondiale de 6 mil liards d habitants pr s de la moiti vit avec moins de 2 USD par jour et un quart avec moins de 1 USD par jour Le probl me de la pauvret s est r v l ce point tenace que le nombre des pays class s par l ONU dans la cat gorie des moins avanc s est pass de 24 en 1971 49 en 2001 La Communaut europ enne et ses Etats membres se sont r solument engag s atteindre les objectifs de d veloppement internationaux en mati re de r duction de la pauvret fix s par les Nations unies lors du deuxi me Sommet mondial sur le d veloppement social qui s est tenu Gen ve 2000 Ces objectifs aujourd hui connus sous le nom d Objectifs de d veloppement du mill naire visent notamment r duire de moiti d ici 2015 le nombre de gens vivant dans une pauvret extr me le terme pauvret extr me s appliquant aux personnes vivant avec moins de 1 USD par jour En 2000 la Commission a propos de nouvelles orientations pour la politique de d veloppement de la Ent rin es par le Conseil dans une D claration commune publi e conjointement avec la Commission en novembre 2000
364. uvre de mani re d concentr e La Commission a cependant entam les actions n cessaires l largissement et l approfondissement de la d concentration afin de mener le processus terme en 2003 pour autant que l Autorit budg taire accorde des fonds suppl mentaires Le processus comporte le renforcement du personnel statutaire et non statutaire des D l ga tions ainsi que la responsabilisation progressive de celles ci en mati re d identification d ins truction et de mise en uvre des projets et programmes Le r le du Si ge voluera vers la supervision des activit s d concentr es et le support aux D l gations sur les plans technique financier et contractuel En 2001 la Commission proc de la d concentration de la gestion des aides dans 22 D l ga tions Elle envisage de finaliser en 2002 le dispositif en Europe dans la r gion du Caucase en Asie centrale en M diterran e en Asie et en Am rique latine et de l approfondir dans le do 16 maine environ 32 D l gations Les 31 D l gations restantes devraient tre d concen tr es au cours de l ann e 2003 Plus g n ralement le processus de r forme de la gestion de l aide ext rieure s accompagne de la recherche d une meilleure ad quation entre les priorit s de la politique d assistance ext rieure de la Communaut et les ressources budg taires qui lui sont allou es Lors du Conseil informel d Evian 2 3 septembre 200
365. ux France m ne ainsi depuis 1998 une r flexion active sur le th me de La d mocratie dans la ville qui mobilise environ 150 lus europ ens et latino am ricains Ses activit s permettent d associer au quotidien la dimension locale et internatio nale de la ville en faisant de la globalisation non pas une fracture mais un tremplin vers des changes de savoir faire entre les collectivit s locales des deux continents Plusieurs projets communs sont n s de ces rencontres Le projet Observatoire Internatio nal de la d mocratie locale collecte toutes les id es qui contribueront d velopper des m canismes de participation aux affaires publiques de la ville L aspiration de tous les citoyens davantage de contr le sur le politique un environnement de qualit et la lutte contre les exclusions conomiques est galement un lien f d rateur du 9 LIS est un programme en phase de conception qui pourrait tre d cid avant la fin de l ann e 2001 159 concept de d mocratie dans la ville qui s illustre dans plusieurs autres projets communs La consultation comme mod le de renforcement de la d mocratie dans la ville tend ainsi mettre en place des moyens de participation plus active par des techniques de consultation et de concertation de la population qui doivent d boucher sur la mise en uvre de processus d cisionnels D velopper des relations durables entre collectivit s locales et c
366. ux divers partena riats essentiels la r ussite du projet programme 7 b n fici d une dotation globale de 330 millions de dollars US pour sa premi re phase dont une partie a t affect e au Forest Trust Fund g r par la Banque mondiale La con tribution de la Commission europ enne s est lev e 70 millions depuis le lancement du pro gramme elle est la deuxi me en importance apr s celle de l Allemagne 135 millions Les autres bailleurs principaux sont le Royaume Uni 23 millions et les Etats Unis 10 millions La premi re phase du projet RESEX 1995 2000 a b n fici d une contribution de la CE de 5 millions sur la ligne budg taire pour les for ts tropicales La CE devrait contribuer pour 7 millions la deuxi me phase 4 Politiques th matiques Droits de l Homme et D mocratisation Depuis le Trait 4 Amsterdam l Union dispose d un cadre juridique important pour promou voir les droits de l Homme dans sa politique ext rieure Cette avanc e permet notamment Communaut de soutenir les activit s des organisations internationales et r gionales et des ONG La consolidation du processus de d mocratisation en Am rique latine dispose d un cr dit d engagement de 14 millions 5 La Commission encourage aussi le renforcement et le d veloppement d une soci t civile responsable et soutient les groupes vuln rables Deux exemples viennent il
367. ve PPTE Elle les aide galement lors de la p riode transitoire pendant laquelle ils tentent de satisfaire aux conditions d obtention de l all cement de leur dette et veille ce que ce processus de remise de dettes tienne compte sans r serve des besoins sociaux des populations de ces pays 2 2 Int gration r gionale et appui institutionnel Par ses politiques d int gration r gionale et d appui institutionnel la Commission tente de pro mouvoir le d veloppement social et conomique durable des pays ACP en favorisant notam ment l int gration de leurs activit s commerciales et de leurs march s Ainsi le renforcement 109 des groupements r gionaux de pays devrait permettre ces derniers d tre davantage pr sents dans l conomie mondiale Quant aux populations des pays ACP elles devraient tirer parti de l am lioration ainsi obtenue de l efficacit et de la gouvernance conomiques garantes d une prosp rit accrue et de perspectives prometteuses en termes de r duction de la pauvre 2 t Dans son action en faveur du d veloppement la Commission a toujours t attentive renfor cer les groupements d int gration r gionale et promouvoir les droits de l Homme dans leur sens le plus large L importance accrue accord e ces objectifs par la Commission et d autres donateurs s est traduite par une augmentation des fonds allou s l appui institutionnel et l in t gration r gionale Quelle que soit
368. vret les si R glement 1292 96 adopt par le Conseil de l Union europ enne le 27 juin 1996 33 tuations li es aux insuffisances d approvisionnement alimentaire et les probl mes nutritionnels sp cifiques Elle principalement soulign la n cessit d une coh rence de l ensemble des actions com munautaires au del de la s curit alimentaire dans une strat gie globale par pays En particu lier les strat gies par pays devront couvrir tous les instruments pour le pays vis d une ma ni re coh rente et compl mentaire Pour mieux percevoir l impact de ce programme il a t recommand de d velopper des cri t res sp cifiques et des indicateurs v rifiables pour l ensemble des projets et des programmes et de d velopper le suivi et l valuation syst matiques des actions sur le terrain 4 1 S curit alimentaire et strat gies existantes Pour tre efficace la lutte contre l ins curit alimentaire doit tre men e de mani re concer t e et coordonn e Elle doit d velopper des opportunit s de synergie et de compl mentarit avec les diff rents programmes communautaires de d veloppement et en tenant compte de l action des autres donateurs La Commission respecte de ce fait la Convention internationale relative l aide alimentaire CONVENTION INTERNATIONALE RELATIVE A L AIDE ALIMENTAIRE Cadre de r f rence des principaux donateurs cette convention fixe les engagements a
369. x variations de la demande ext rieure e Azerba djan Rel vement du standard des m thodes op rationnelles de l usine de cons truction m canique de Baku un niveau international APT et formation adapt e du per sonnel de l usine Ce projet a galement conduit l exp rimentation de technologies locales de nettoyage de sols souill s par les hydrocarbures et l installation d un laboratoire sp 72 cialis dans l analyse d chantillons d eau et de sols ainsi souill s Dernier avantage du projet il a contribu la cr ation d un minist re des carburants et de l nergie e Ouzb kistan Projet pilote destin promouvoir l installation de syst mes de calorim tres dans le secteur du chauffage domestique et contribuer ainsi la mise en place d un sys t me adapt aux besoins des Khokimyats de Tachkent Un minist re des services munici paux a galement vu le jour Environnement La protection de l environnement doit tre int gr e dans les projets Tacis afin de garantir la durabilit r elle et constante des nouvelles r formes conomiques et institutionnelles r alis es dans les NEI Quatorze projets ont t mis en uvre 2000 pour un budget total d environ 30 5 millions e Russie L limination de la pollution provoqu e par les deux anciennes usines d armement chimique de Saratov et de Dzerjinsk 7 8 millions au total a commenc en 2000 Un troi si me projet de d pollution est pr v
370. yst me global de suivi dans le courant de l ann e 2001 Ce syst me permettra d accro tre consid rablement le flux d informations en direction des gestionnaires de program mes et d am liorer le ciblage et la qualit des valuations Echange des r sultats d valuations avec les Etats membres et d autres acteurs trois r unions ont t organis es avec les services correspondants des Etats membres pour exami ner les valuations en cours ou achev es r cemment et pour en proposer de nouvelles Quel ques dispositions pr liminaires ont t prises en vue de pr parer des valuations conjointes 182 plac es sous le signe des 3C Coordination Compl mentarit et Coh rence L change des r sultats avec les autres donateurs s est poursuivi comme l accoutum e par l interm diaire du groupe de travail valuation du CAD OCDE Publication des r sultats des valuations et gestion d une banque de donn es le texte complet de tous les rapports d valuation ainsi que leurs synth ses confi s depuis 1998 par l unit Evaluation des consultants sp cialis s ext rieurs sont accessibles sur le site Internet de l Office de Coop ration EuropeAid sous la rubrique Evaluation L unit Evaluation g re galement une banque de donn es contenant tous les rapports d valuation aff rents aux diff rents projets financ s par la Commission Participation des acteurs locaux lorsqu une valuation est pr vue les princip

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