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La protection de la santé et les soins médicaux pour les gens de mer

1. l Un instrument international concernant la protection de la sant et les soins m dicaux des gens de mer bord des navires devrait tre labor 2 Cet instrument devrait prendre la forme d une convention 3 Cet instrument devrait faire r f rence dans son pr ambule la recommandation no 105 sur les pharmacies de bord 1958 et la recommandation no 106 sur les consultations m dicales en mer 1958 4 La convention devrait comporter les dispositions suivantes I CHAMP D APPLICATION ET DEFINITIONS 5 1 La convention devrait s appliquer tout navire de mer de propri t publique ou priv e qui est enregistr dans le territoire de tout membre ayant ratifi la convention et qui est normalement affect la navigation ou la p che maritimes commerciales 2 En cas de doute sur la question de savoir si un navire doit tre consid r comme affect la navigation ou la p che commerciales maritimes aux fins de la convention la question devrait tre r gl e par l autorit comp tente apr s consultation des organisations d armateurs de gens de mer et de marins p cheurs int ress es s il en existe 3 Aux fins de la convention l expression gens de mer devrait s appliquer toute personne employ e quelque titre que ce soit bord d un navire de mer enregistr dans un pays pour lequel la convention est en vigueur II GENERALITES 6 1 Chaque Membre qui ratifie la convention devrai
2. 32 matelots m me s ils ne sont pas charg s d assurer les soins m dicaux bord re oivent syst matiquement dans le cadre de leur formation professionnelle une instruction destin e leur permettre d assurer les premiers secours Enfin quatre pays Australie Bulgarie Espagne et R publique d mocratique allemande ont indiqu que la formation aux premiers secours et aux soins m dicaux est assur e dans le cas de certaines cat gories de personnel de l industrie de la p che par exemple aux assistants des m decins sur les navires usines de p che et aux officiers de carri re sur les navires de p che 17 Veuillez indiquer si l quipage des navires de votre pays comprend des personnes sp cialement qualifi es pour dispenser des soins m dicaux plus pouss s que les premiers secours ou que ceux qui sont donn s par un aide infirmier Quarante quatre pays sur les 53 qui ont r pondu ont indiqu que leurs navires marchands n ont pas leur bord d infirmier qualifi d assistant de m decin d auxiliaire m dical ni de personne sp cialement form e pour dispenser des soins m dicaux plus pouss s que ceux qui sont normalement donn s par les officiers de bord qui ont recours aux guides m dicaux et aux conseils m dicaux donn s par radio Seuls les navires ayant un m decin bord il s agit presque exclusivement de certains navires de transport de passagers voir question 13 ci dessus peuvent assurer des soi
3. des trois moyens existants de secours m dical en mer savoir les pharmacies de bord les guides m dicaux et la radio et faire rapport sur les r sultats de leurs travaux sa session suivante Pour ce qui est des non sp cialistes charg s d administrer un traitement m dical le comit mixte estima qu il convenait d encourager la pratique de l initiation d un matelot aux premiers secours et aux soins des malades sa quatri me session en 1965 le comit mixte examina un projet de coordination de l assistance m dicale aux navires en mer tabli par l OIT l OMS et l OMCI et adopta un texte final en l esp ce du Guide m dical 1052d v 3 international de bord GMIB publi par 1 OMS en 1967 Le guide qui rend uniformes l utilisation des pharmacies de bord et la proc dure de consultation m dicale par radio marque l amorce d un r glement l chelle internationale des probl mes auxquels le capitaine d un navire se trouve confront en cas de l sions ou de maladie bord Entre temps l OIT 1 OMS et 1 OMCI continu rent d tudier la question de la formation des personnes charg es sous l autorit du capitaine de l assistance m dicale bord des navires n ayant pas de m decin de bord et prirent des mesures concr tes dans ce sens les ann es suivantes La Conf rence technique maritime pr paratoire de l OIT qui s est tenue en 1969 a d battu de la question de l initiation aux premiers secours et aux soin
4. navires ou toute autre autorit comp tente sont officiellement responsables de ce genre d inspection Pour ce qui est des personnes charg es de l inspection et pour ce qui est de la fr quence de ces inspections la pratique varie consid rablement d un pays un autre Deux pays Etats Unis et P rou ont indiqu que l inspection des pharmacies de bord et des locaux r serv s pour les malades tait obligatoire sans donner de d tails Vingt deux ont indiqu que les inspections taient p riodiques et ont sp cifi l autorit qui en est responsable le capitaine du navire ou l armateur dans neuf pays Autriche Gr ce Guyana Japon Nouvelle Z lande Panama Pays Bas Royaume Uni et Su de les autorit s sanitaires dans neuf pays Argentine Egypte Ethiopie Finlande Ghana Hongrie Italie Qatar et Suisse et la personne responsable de l assistance m dicale bord dans quatre pays Alg rie Bulgarie Cuba et URSS N anmoins dans 18 pays Alg rie Australie Danemark Egypte Espagne Gr ce Inde Lib ria Madagascar Maroc Norv ge Nouvelle Z lande Philippines R publique d mocratique allemande Seychelles Su de Suisse et Uruguay des dispositions courantes pr voient que les autorit s sanitaires ou les autorit s maritimes terre inspectent les pharmacies de bord chaque ann e souvent l occasion de l inspection p riodique du navire En outre pour ce qui est de sa fr quence l inspection
5. quipage comprend des infirmiers ou infirmi res qualifi s correspondant plus ou moins aux infirmiers dipl m s militaires des h pitaux militaires les soins tant leur seul travail bord selon la seconde m thode un officier du navire comme le capitaine un officier de navigation un commissaire de marine ou l intendant du navire re oit une formation pouss e compl t e quelquefois par des cours de recyclage pour administrer des soins m dicaux appropri s dans la plupart des situations Les renseignements concernant la formation des aides infirmiers et du personnel param dical sont assez limit s La formation au secourisme des officiers est dispens e quelquefois sur une longue p riode dans le cadre des programmes d tudes des coles nautiques ou elle est donn e en stages sp ciaux d une quatre semaines dans les h pitaux les tablissements d enseignement sup rieur agr s ou d autres institutions sp ciales En g n ral la formation porte sur le guide m dical national ou un autre guide m dical utilis bord des navires le contenu de la pharmacie de bord la fa on de demander des conseils m dicaux par radio et les types de maladies et d accidents les plus fr quents en mer La formation consiste en expos s et en d monstrations pratiques et a trait notamment aux aspects suivants structure et fonctions du corps humain bandages et pansements traitement et transport des bless s fractures et luxations l sions de l
6. Cependant malgr toutes ces diff rences on peut dire qu au cours d une p riode r cente de 12 mois plus de 36 pour cent des 1 600 accidents mortels signal s peuvent tre class s comme accidents du travail ayant eu lieu soit bord d un navire soit terre Cinquante huit pour cent des d c s dont certains taient probablement d origine professionnelle ont t dus des maladies et divers incidents allant de la noyade accidentelle la violence physique et des accidents impliquant des v hicules Parmi les accidents mortels signal s par quelques pays au moins 57 pour cent et peut tre plus sont survenus bord d un navire et plus des deux tiers pendant que le navire tait en mer CHAPITRE V CONSIDERATIONS FINALES ET CONCLUSIONS PROPOSEES CONCERNANT LA PROTECTION DE LA SANTE ET LES SOINS MEDICAUX DES GENS DE MER Consid rations finales Les pages qui pr c dent ont cherch d crire dans les grandes lignes la situation dans le monde entier concernant les dispositions prises par les pays pour les soins m dicaux des gens de mer bord de navires en mer Elles donnent aussi des donn es statistiques sur les d c s des gens de mer Il ressort de cette description qu un tr s grand nombre de pays maritimes ont dans la l gislation ou la pratique ou les deux des r gles obligatoires sur les diff rents aspects de la question Il ressort aussi que les gouvernements les armateurs et les gens de mer
7. La Commission paritaire maritime r unie Gen ve en sa 24e session du 20 au 28 septembre 1984 Notant que la Conf rence internationale du Travail a adopt sa 55e session maritime tenue en 1970 une r solution concernant la sant des gens de mer qui invitait le Conseil d administration du Bureau international du Travail examiner en collaboration avec l Organisation mondiale de la sant les services de sant les normes d aptitude pour les gens de mer les dossiers et les relev s m dicaux la formation du personnel en ce qui concerne les premiers secours les soins infirmiers et autres mesures de pr vention Notant que la session maritime de la Conf rence internationale du Travail a adopt en 1976 une r solution concernant les normes internationales du travail maritime sur les soins m dicaux bord des navires qui insistait sur la n cessit de pr voir pour les gens de mer des soins m dicaux comparables ceux dont jouissent les travailleurs terre et demandait instamment la Commission paritaire maritime d envisager l adoption de normes sur les soins m dicaux bord des navires exigeant une formation des gens de mer aux soins m dicaux allant au del du niveau du secourisme Notant en outre que la convention internationale de 1978 sur les normes de formation des gens de mer de d livrance des brevets et de veille exige que les capitaines et les seconds aient une connaissance approfondie de la mise en oe
8. ce stade une m thode internationale uniforme de calcul des taux de gravit avant d avoir entrepris des recherches suppl mentaires ce sujet nombre total des accidents du travail x 1 009 000 TF taux de fr quence nombre total des heures homme effectu es 71 Annexes A Classification des accidents du travail selon la forme de l accident Cette classification se rapporte la forme de l v nement qui a eu comme r sultat direct la l sion c est dire la fa on dont l objet ou la substance en cause est entr en contact avec la personne atteinte I Chutes de personnes 11 Chutes de personnes avec d nivellation chutes depuis des hauteurs arbres immeubles chafaudages chelles machines de travail v hicules et dans des profondeurs puits foss s excavations ouvertures dans le sol 12 Chutes de personnes de plain pied Chutes d objets 21 Eboulements chutes de masses de terre de rochers de pierres de neige 22 Ecroulements d difices de murs d chafaudages d chelles de tas de marchandises empil es 23 Chutes d objets en cours de manutention manuelle 24 Autres chutes d objets Marche sur choc contre ou heurt par des objets l exclusion des chutes objets 31 Marche sur des objets 32 Choc contre des objets immobiles l exclusion des chocs dus une chute ant rieure 33 Choc contre des objets mobiles 34 Heurt par des objet
9. che S agissant du contenu des pharmacies de bord plus de la moiti des pays qui ont fourni des informations ont des lois ou d autres r gles num rant les m dicaments qui doivent figurer dans la pharmacie de bord la liste est r vis e lorsque n cessaire et semble raisonnablement jour D autres pays adoptent les listes recommand es au plan national ou international par exemple celles qui sont donn es dans le Guide m dical international de bord ou la pharmacop e internationale Dans deux pays au moins la liste des m dicaments fait l objet d un accord entre les armateurs et les gens de mer Conscients de l importance pour les navires de poss der une pharmacie de bord les pays pr voient l inspection p riodique du contenu de ces pharmacies et leur entretien Des prescriptions l gales existent cet effet dans plus de la moiti des pays consid r s Le plus souvent l inspection est faite annuellement ou au d but ou la fin de chaque voyage par les autorit s comp tentes terre quelquefois en collaboration avec le personnel de bord concern Dans quelques pays l inspection est confi e au capitaine du navire ou ses subordonn s charg s des soins m dicaux Le capitaine du navire est charg de veiller ce que les pharmacies de bord et autres moyens m dicaux soient conformes aux normes prescrites Guides m dicaux La recommandation no 105 prescrit aussi l utilisation d un guide m dical donnant des explication
10. d rale d Allemagne Br sil et Pays Bas ont indiqu que tel n tait pas le cas et Tes autres Gr ce Indon sie Mexique Philippines Portugal et Uruguay n ont pas r pondu Plusieurs pays indiquent que ces instructions sont de caract re g n ral ou ont trait au type de marchandises dangereuses transport es habituellement bord de leurs navires Deux pays Royaume Uni et URSS disposent d une documentation sp ciale compl tant leur guide national qui contient des directives plus compl tes suivre en cas de n cessit Pour ce qui est de la pr sence bord d un exemplaire du Guide des soins m dicaux d urgence donner en cas d accidents dus des marchandises dangereuses GSMU trois pays Danemark Etats Unis et Su de dont le guide national traite des marchandises dangereuses signalent que leurs navires peuvent ou sont tenus d avoir galement un exemplaire de ce guide Les navires de trois autres pays France Guyana et Venezuela utilisent galement le GSMU tandis que quatre autres pays Pays Bas R publique d mocratique allemande Royaume Uni et Uruguay ont tabli une adaptation du GSMU pour les navires transportant des marchandises dangereuses Trois pays R publique f d rale d Allemagne Finlande et Japon d clarent que leurs navires n ont pas d exemplaire du GSMU leur bord Il a t question plus haut de 15 pays qui ne disposent pas de leur propre guide m dical mais se servent de celui d un autre pay
11. la navigation ou les marins l gislation du travail maritime d crets sp ciaux ou l gislation g n rale applicable tous les travailleurs etc Ordinairement ces dispositions stipulent que presque tous les types de navires marchands dans certains pays les navires de p che c ti re et hauturi re galement doivent avoir une pharmacie de bord le mat riel et les quipements m dicaux n cessaires Des lois ou r glements num rant en d tail les m dicaments et autres moyens m dicaux et les livrets d instructions m dicales tenir existent aussi dans la plupart des pays Un petit nombre de pays ont des dispositions l gales sur la responsabilit l gale des armateurs et ou capitaines de navires en ce qui concerne les soins m dicaux des marins malades ou bless s et dans quelques pays de certains marins p cheurs le financement des soins m dicaux la dur e des prestations etc La l gislation porte aussi quelquefois sur d autres aspects comme l obligation pour certains navires d embarquer des m decins l obligation pour l armateur de prendre des dispositions pour que si le navire n a pas de m decin bord l quipage comprenne une personne qualifi e pour traiter les malades et les bless s et l obligation pour les l ves officiers d avoir suivi avec succ s des cours de secourisme pour obtenir leur brevet Dans beaucoup de pays la l gislation g n rale en mati re de travail de sant ou de s curit sociale ren
12. m decins L exp rience a montr qu il n est gu re utile d avoir bord des m dicaments des instruments des pansements chirurgicaux et un guide m dical si personne n est m me de s en servir et prouve donc que ce genre de formation a contribu l am lioration du niveau des soins m dicaux en mer Si par exemple on peut trouver une description des injections intramusculaires ou des gestes de r animation cardio pulmonaire dans les guides m dicaux de la plupart des navires rien ne saurait remplacer l exp rience pratique Le cours de formation m dicale le plus repr sentatif familiarise enti rement les officiers auxquels il s adresse avec les diff rentes parties du guide m dical des officiers de marine et combine enseignement th orique et exp rience pratique et clinique Les officiers apprennent traiter les maladies et l sions corporelles courantes et faire face aux cas d urgence de mani re r duire le risque de complications et att nuer des souffrances 12 sont instruits des complexit s du corps humain et de ses r actions la maladie ainsi que de la fa on de maintenir la qualit des soins fournis aux patients dans l hygi ne du milieu et dans l hygi ne corporelle Alors que cette formation est assur ment l un des facteurs d am lioration des soins m dicaux en mer les plus importants il existe d autres moyens servant cet objectif l utilisation de la pharmacie de bord et du guide m dical qui
13. s de proc dure aux futures sessions de la commission et aux sessions maritimes de la Conf rence g n rale Les modifications propos es par les porte parole du groupe des armateurs et du groupe des gens de mer au projet de r solution ont t accept es par la commission Le texte ainsi amend a t adopt l unanimit Il est reproduit l annexe I Lorsqu il a examin l ordre du jour de la Conf rence technique maritime pr paratoire en tenant compte de la r solution susmentionn e adopt e par la Commission paritaire maritime le Conseil d administration sa 228e session novembre 1984 a d cid que la protection de la sant et les soins m dicaux pour les gens de mer constitueraient le point 3 de l ordre du jour de la Conf rence Afin que la Conf rence soit d ment inform e de la situation actuelle ce sujet le Bureau a demand aux gouvernements des Etats Membres de fournir des informations sur les faits nouveaux survenus le cas ch ant dans leur pays depuis la r daction de leur r ponse au questionnaire envoy l occasion de la 24e session de la Commission paritaire maritime ou de r pondre ce questionnaire s ils n avaient pas encore t en mesure de le faire Au 14 juin 1985 les 57 pays suivants avaient r pondu au questionnaire Alg rie R publique f d rale d Allemagne Argentine Australie Autriche Bangladesh Barbade Belgique Belize Br sil Bulgarie Burundi Canada Colombie Cuba Danem
14. Etats Unis Ethiopie Finlande France Gr ce Italie Japon Nouvelle Z lande Pakistan Pays Bas Suisse Uruguay et URSS ont indiqu que les personnes responsables bord de leurs navires peuvent assurer un traitement et des soins m dicaux plus pouss s mais ils ont tous expliqu l exception de quatre d entre eux Cuba Ethiopie Japon et Nouvelle Z lande que cela n est possible qu la condition que des conseils m dicaux leur soient donn s par radio que l auxiliaire m dical de bord ait la formation voulue qu il s agisse d un navire de transport de passagers ou d un navire ayant un m decin bord et que l tat du patient ne soit pas trop grave Huit pays Alg rie Argentine Bangladesh Egypte Madagascar Portugal Qatar et Sri Lanka ne peuvent semble t il assurer bord de leurs navires que les premiers secours aux malades et aux bless s Toutefois dans un pays Portugal des mesures qui sont actuellement un stade avanc sont pr vues en vue d assurer une instruction m dicale plus compl te aux officiers qui sont charg s bord des navires d assurer les premiers secours et la poursuite du traitement m dical Premiers secours et formation m dicale du personnel 16 Veuillez indiquer si les membres de l quipage d un navire charg de donner des soins aux malades ou aux bless s bord de navires marchands immatricul s dans votre pays re oivent une formation en vue d assurer a les soins
15. Ne comprend pas les br lures caus es par les parties chaudes d un appareil lectrique 60 ni les effets de la foudre 80 Effets nocifs des radiations N993 Comprend les effets dus aux rayons X aux substances radioactives aux rayons ultra violets aux radiations ionisantes Ne comprend pas les br lures dues aux radiations 60 ni les coups de soleil 80 L sions multiples de natures diff rentes Ce groupe ne doit tre utilis que pour classer les cas dans lesquels la victime ayant subi plusieurs l sions de natures diff rentes aucune de ces l sions n est manifestement plus grave que les autres Lorsque dans un accident ayant provoqu des l sions multiples de natures diff rentes l une des l sions est manifestement plus grave que les autres cet accident doit tre class dans le groupe correspondant la nature de cette l sion Autres traumatismes et traumatismes mal d finis N856 N994 N999 Ce groupe ne doit tre utilis que dans la mesure o il se r v le impossible de classer ailleurs les traumatismes en cause tels que les infections par exemple 79 Comprend les diverses complications pr coces des traumatismes et les r actions pathologiques qui ne doivent tre class es dans ce groupe que lorsque la nature du traumatisme original n est pas connue D Classification des accidents du travail selon le si ge de la l sion Cette classification peut aussi tre utilis e pour classer
16. branche d activit conomique industrie et lorsque cela est possible par profession en distinguant au moins les ouvriers ou les travailleurs manuels et ils devraient tre pr sent s s par ment pour le plus grand nombre possible des rubriques mentionn es au paragraphe 7 1 et de leurs subdivisions A et B compte d ment tenu des paragraphes 3 et 4 ci dessus 13 Les taux d incidence devraient avoir pour d nominateur le nombre moyen de personnes expos es au risque c est dire les personnes auxquelles se r f rent les statistiques des l sions Chaque fois que cela est possible le nombre d heures travaill es le nombre d heures r mun r es ou d faut le nombre de journ es de travail effectu es par ces personnes devrait aussi servir comme deuxi me d nominateur pour calculer les taux de fr quence des l sions non mortelles Pour plus de commodit les taux d incidence et les taux de fr quence des l sions non mortelles peuvent tre exprim s en milliers de personnes et en millions d heures de travail effectu es Dans le calcul des taux d incidence il conviendrait de tenir compte le cas ch ant de la proportion de travailleurs temps partiel que compte la population expos e au risque 85 l4 Les donn es concernant les journ es ou les postes s il s agit de travail post perdues devraient servir calculer a le nombre moyen de journ es perdues par l sion ayant entra n une perte de temps b
17. courant lectrique 82 ni les effets des radiations autres que les br lures 83 70 80 81 82 83 90 99 78 Empoisonnements aigus et intoxications aigu s N960 N979 Comprend les effets aigus de l injection de l ingestion de l absorption ou de l inhalation de substances toxiques corrosives ou caustiques les piq res ou morsures d animaux venimeux les asphyxies par l oxyde de carbone ou autres toxiques gazeux Ne comprend pas les br lures externes par substances chimiques 60 Effets des intemp ries et d autres facteurs ext rieurs N980 N989 Comprend les effets du froid gelures les effets de la chaleur et de l insolation coups de chaleur coups de soleil les barotraumatismes effets de l altitude de la d compression les effets de la foudre les traumatismes sonores perte ou diminution de l ou e qui n est pas une s quelle d une autre l sion Asphyxies N990 N991 Comprend la noyade l asphyxie ou la suffocation par compression par boulement ou par strangulation comprend galement l asphyxie par suppression ou r duction de l oxyg ne de l atmosph re ambiante et l asphyxie par p n tration de corps trangers dans les voies respiratoires Ne comprend pas l asphyxie par l oxyde de carbone ou autres toxiques gazeux 70 Effets nocifs de l lectricit N992 Comprend l lectrocution le choc lectrique et les br lures caus es par le courant lectrique
18. d c s des gens de mer certaines directives quant la n cessit de tenir des statistiques concernant les accidents du travail des gens de mer figurent dans la convention no 134 et la recommandation no 142 sur la pr vention des accidents gens de mer 1970 Le paragraphe 2 de cette recommandation dit que les Etats Membres devraient tenir d ment compte de tout syst me international d enregistrement des accidents des gens de mer qui aurait t tabli par l OIT Jusqu pr sent l Organisation n a pas fait de suggestions sp cifiques ce sujet mais des directives g n rales sont nonc es dans les r solutions d taill es concernant les statistiques des l sions professionnelles adopt es par les dixi me et treizi me Conf rences internationales des statisticiens du travail tenues en 1962 et 1982 et qui sont reproduites l annexe V Les directives portent sur les accidents du travail et les d c s pendant le service dans tous les secteurs y compris l industrie maritime En fait la plupart des pays du monde ont un syst me statistique pour les accidents du travail et les d c s pendant le service dont l objectif est double pr vention des accidents et r paration des accidents du travail La question qui se pose est celle de savoir si les accidents des gens de mer sont int gr s ces syst mes nationaux Tel devrait tre le cas car cela serait dans l esprit des dispositions pertinentes de la convention no 134 et de
19. d urgence et les premiers secours en cas d accident ou d urgence m dicale bord du navire ou b la surveillance m dicale et les soins infirmiers ult rieurs pendant la p riode o les malades ou les bless s restent bord 31 Comme il est mentionn dans l introduction la question des premiers secours et de la formation m dicale des gens de mer a t largement tudi e au fil des ans et divers organismes ont formul des recommandations sous diverses formes Cette question doit permettre d valuer la mesure dans laquelle ces recommandations sont appliqu es Tous les pays sauf cinq Barbade Belize Malaisie Panama et Turquie ont fourni des informations mais trois autre pays Burundi Guyana et Tha lande ont r pondu qu aucune des formations mentionn es n est assur e Sur les 49 pays restants 30 R publique f d rale d Allemagne Australie Autriche Bangladesh Belgique Cuba Egypte Ethiopie Finlande France Ghana Hongrie Inde Indon sie Italie Japon Lib ria Madagascar Mexique Norv ge Nouvelle Z lande Pakistan R publique d mocratique allemande Seychelles Soudan Suisse Tch coslovaquie URSS Uruguay et Venezuela ont fait savoir que les membres d quipage charg s de donner des soins aux malades ou aux bless s re oivent une formation en vue d assurer les premiers secours et la surveillance m dicale ainsi que les soins infirmiers ult rieurs qui ne d passent pas la comp tence d un
20. de la formation La Conf rence recommanda de transmettre cette r solution au Conseil d administration du BIT afin qu elle soit tudi e par le comit mixte C est ainsi qu sa cinqui me session le comit mixte examina dans le cadre des questions de formation un rapport d crivant les facilit s et les pratiques que le BIT avait tablies sur la base d informations communiqu es par les Etats Membres et adopta une r solution ce sujet Cette r solution distinguait entre les diff rents niveaux de formation m dicale que le comit recommandait de dispenser aux gens de mer les trois cat gories suivantes pour tous les gens de mer une instruction sur les mesures imm diates prendre en cas d accident ou de toute autre situation d urgence c est dire les premiers soins imm diats pour certains membres de l quipage une formation l mentaire les rendant m me de prendre les mesures efficaces en cas d accident ou de maladie pouvant se produire bord c est dire une assistance m dicale limit e toujours pour une certaine cat gorie de gens de mer une formation m dicale avanc e fond e sur le GMIB et d autres documents permettant de prendre une part active aux syst mes de coordination de l assistance m dicale aux navires en mer et de dispenser au malade ou au bless tant qu il est bord des soins m dicaux d un niveau satisfaisant La 62e session maritime de la Conf rence internationale du Travail 1976 en a
21. des mesures prises et de favoriser le d veloppement des r gimes de r paration Estimant que des recommandations sur une terminologie des d finitions et des concepts types concernant les statistiques des l sions professionnelles et sur des r gles directrices en ce qui concerne les classifications et la pr sentation des statistiques faciliteraient l laboration de statistiques des l sions professionnelles plus comparables tant sur le plan national que sur le plan international Adopte ce douzi me jour d octobre 1962 la r solution suivante en remplacement des r solutions adopt es dans ce domaine par la premi re et par la sixi me Conf rence internationale des statisticiens du travail Terminologie l 1 Les l sions professionnelles couvrent toutes les l sions provoqu es par des accidents survenus par le fait ou l occasion de l emploi accidents du travail et accidents de trajet et toutes les maladies professionnelles 2 Les accidents du travail sont des accidents survenus sur le lieu du travail et entra nant soit le d c s soit une l sion corporelle 3 Les accidents de trajet sont des accidents survenus sur le chemin que doit parcourir le travailleur pour se rendre au lieu de son travail et en revenir et entra nant soit le d c s soit une l sion corporelle G n ralit s 2 1 Chaque pays devrait s efforcer de rassembler syst matiquement des statistiques des l sions professionnelles ces statist
22. devraient recevoir une formation la m decine d urgence et la m decine navale et avoir notamment une exp rience pratique 10 Les navires auxquels s applique la convention qui comptent 100 hommes d quipage ou davantage et qui effectuent normalement des voyages de plus de trois jours dans les eaux internationales devraient compter un m decin parmi les membres de l quipage 11 1 Tous les navires auxquels s applique la convention et qui ne disposent pas d un m decin de bord devraient compter parmi l quipage au moins une personne qui serait d sign e pour assurer parmi ses fonctions r guli res la charge des soins m dicaux 2 Les personnes charg es d assurer les soins m dicaux bord et qui ne sont pas m decins devraient avoir suivi avec succ s un cours agr de formation th orique et pratique sur les soins m dicaux fond s sur le contenu du Guide m dical international de bord m dical international de bord du Guide des soins m dicaux d urgence donner en cas d accidents dus des marchandises dangereuses ou des guides nationaux analogues et la partie m dicale du Code international des signaux comme suit a dans le cas des navires qui peuvent d ordinaire atteindre dans les huit heures un port o peuvent tre assur s des soins m dicaux qualifi s o existent des tablissements m dicaux une formation de base qui leur permettra d assurer un traitement m dical efficace d passant le niveau des
23. dicales comportent en cas de besoin et lorsque cela est possible des conseils de sp cialistes Trente six des 57 pays sur les r ponses desquels le pr sent rapport se fonde ont indiqu qu ils disposent de stations radio c ti res dans l un Qatar une station ae radio t l phone assurant un service de consultations m dicales y compris de consultation de sp cialistes tout navire en mer toute heure du jour et de la nuit quel que soit le pavillon du navire Un autre pays Burundi signale que le service radio est limit des conseils au niveau du personnel infirmier qualifi Dans 26 cas le service est gratuit pour tous les navires Un pays Hongrie indique que les navires trangers ne lui demandent jamais de consultation par radio un autre Norv ge indique que la prestation n est gratuite que pour ses propres navires ou pour les navires trangers dont l quipage est norv gien et deux autres Burundi et Inde que ce service n est pas gratuit Cinq pays Etats Unis France Lib ria Mexique et Panama ne donnent pas de pr cisions sur l imputation des co ts de la prestation et quatre autres Argentine Bangladesh Philippines et Portugal indiquent qu ils assurent un service de consultations m dicales par radio sans donner de d tails quant aux heures ni quant au co t Sur les 18 pays restants 11 Alg rie Autriche Colombie Egypte Ghana Madagascar Maroc P rou Soudan Tha lande et Venezuela ont d clar n
24. donn s par radio Vingt et un pays R publique f d rale d Allemagne Br sil Cuba Danemark Espagne Etats Unis Finlande France Hongrie Indon sie Japon Mexique Norv ge Pays Bas Philippines Portugal R publique d mocratique allemande Royaume Uni Su de URSS et Uruguay utilisant soit leur propre guide m dical soit un guide de caract re g n ral soit une traduction ou une adaptation du GMIB ont fourni des renseignements ce sujet En r ponse l alin a a neuf pays Danemark Etats Unis Finlande France Hongrie Japon R publique d mocratique allemande Royaume Uni et Uruguay ont proc d une nouvelle dition ou une r vision de leur guide m dical depuis 1980 Dans cinq pays R publique f d rale d Allemagne Espagne Norv ge Pays Bas et Philippines le texte actuellement en usage a t tabli entre 1975 et 1979 et dans quatre pays Br sil Cuba Portugal et URSS entre 1970 et 1974 Dans un pays Su de le guide m dical dont l dition remonte 1963 est aujourd hui puis Douze pays ont expliqu comment leur guide est tenu jour Dans trois pays R publique f d rale d Allemagne Danemark et Japon des ditions r vis es paraissent lorsque les progr s de la m decine ou d autres v nements l exigent dans un pays Uruguay le guide est r vis tous les deux ans et dans un autre Royaume Uni tous les quatre ans Quatre pays Cuba Espagne Pays Bas et R publi
25. du type et de la taille du navire de la zone de navigation et du nombre de personnes bord Dans 15 pays R publique f d rale d Allemagne Argentine Barbade Br sil France Ghana Inde Indon sie Nouvelle Z lande P rou Portugal R publique d mocratique allemande Royaume Uni URSS et Uruguay il existe des dispositions obligatoires concernant la pr sence d un m decin bord de certains navires six pays Bangladesh Belgique Danemark Hongrie Italie et Pays Bas pr voient la pr sence d un m decin sur certains navires et l4 Argentine Australie Barbade Belgique Cuba Danemark France Ghana Inde Indon sie Japon Madagascar Nouvelle Z lande et Royaume Uni indiquent qu un m decin doit tre bord lorsque l effectif des passagers et de l quipage atteint le nombre de 100 Sept pays Alg rie Egypte Espagne Finlande Lib ria Panama et Uruguay ont simplement fait observer qu une partie ou que la totalit des navires affect s au transport des passagers ont un m decin bord Les navires comptant un m decin bord ont t class s comme suit tous paquebots et navires au long cours Egypte paquebots et cargos transportant des passagers Pakistan paquebots et cargos transportant plus de 12 passagers Bangladesh Br sil Italie et Venezuela paquebots naviguant au long cours et navires dont l effectif embarqu atteint un certain chiffre Etats Unis Norv ge Pays Bas et Portugal paquebots d
26. es la profession de marin Il a t estim que ces statistiques seraient utiles toutes les parties concern es pour analyser les accidents et les maladies et pour r duire le nombre des morts et que le Bureau devrait publier les informations pertinentes qu il aurait recueillies aupr s des Etats Membres Il a t relev que la question du recueil et de l analyse des statistiques relatives aux accidents du travail est l un des sujets trait s dans la convention no 134 sur la pr vention des accidents gens de mer 1970 Faisant suite la r solution la question des statistiques concernant la mortalit des gens de mer a t inscrite dans la partie du questionnaire relative aux soins m dicaux bord des navires qui comprenait deux questions sur ce sujet les r ponses ces questions tant analys es ci apr s 19 Etablit on dans votre pays des statistiques sur les d c s en service command de marins de la marine marchande Dans l affirmative veuillez pr ciser a s il existe des statistiques distinctes pour les d c s r sultant d un accident du travail ou d une maladie professionnelle sans dommage pour le navire telles que collision incendie naufrage etc b s il existe des statistiques globales des d c s toutes causes confondues Cinquante pays ont r pondu cette question sur lesquels 38 Alg rie R publique f d rale d Allemagne Australie Autriche Barbade Belgique Bulgarie Burundi C
27. eu lieu bord des navires mais il n a pas t pr cis s ils sont survenus en mer ou dans un port enfin la localisation du 1 pour cent restant des accidents n a pas t pr cis e CHAPITRE IV RESUME DES MESURES PRISES A L ECHELON NATIONAL POUR ASSURER LA PROTECTION DE LA SANTE DES GENS DE MER ET POUR LEUR FOURNIR LES SOINS MEDICAUX NECESSAIRES Dans les pages qui pr c dent le Bureau s est efforc de d crire sur la base des informations fournies par les gouvernements la situation g n rale dans le monde en ce qui concerne divers aspects des soins m dicaux aux marins bord des navires en mer Le propos du Bureau tait essentiellement de passer en revue la l gislation les politiques et les pratiques et de donner certaines informations g n rales aidant discerner les similitudes et les usages en vigueur dans la communaut maritime internationale s agissant des moyens m dicaux mis la disposition des gens de mer bord des navires Le rapport fait aussi tat de donn es statistiques concernant les maladies et accidents du travail mortels des gens de mer pour en clairer la nature au plan global et sugg rer le cas ch ant des mesures en vue d en r duire le nombre On trouvera ci apr s un r sum des principales conclusions Fourniture de soins m dicaux bord des navires Presque tous les pays ont des dispositions l gales concernant les soins m dicaux bord des navires lois sur la marine marchande
28. int gral est reproduit l annexe V En rapport direct galement avec ces vues de la commission il convient de signaler une r solution sur les soins m dicaux aux p cheurs en mer adopt e par la Commission des conditions de travail dans l industrie de la p che en 1978 Cette r solution dont le texte est reproduit l annexe III recommande que la question figure l ordre du jour d une future session de la Conf rence internationale du Travail en vue de l adoption d un instrument international La question des soins m dicaux bord des navires a t examin e plus avant par la 24e session de la Commission paritaire maritime tenue en septembre 1984 Un rapport r dig ce sujet par le Bureau international du Travail l intention de la commission se fondait sur les renseignements communiqu s par les gouvernements de 47 Etats Membres en r ponse un questionnaire Le rapport analysait en d tail la l gislation et la pratique concernant les soins m dicaux des marins bord des navires en mer ainsi que des informations statistiques sur les d c s de gens de mer en rapport avec la r solution susmentionn e que la commission a adopt e sur ce sujet en 1980 Le rapport contenait aussi certaines informations sur les dispositions nationales concernant les soins m dicaux aux p cheurs en mer en relation avec la r solution adopt e ce sujet par la Commission des conditions de travail dans l industrie de la p che en 1978 Au co
29. l sions professionnelles ces statistiques devraient tre publi es r guli rement 82 2 Lorsque les ressources le permettent les pays devraient envisager l tablissement d un syst me de d claration directe des l sions professionnelles con u notamment pour produire des statistiques fiables uniformes et compl tes L unit de d claration devrait tre l tablissement Dans le rassemblement et l laboration de ces statistiques les avantages que pr senterait le rassemblement des donn es par sondage pourraient tre pris en consid ration 3 Lorsque les statistiques comprennent non seulement les l sions professionnelles mais aussi les maladies professionnelles ou les accidents de trajet voire ces deux derniers la fois les statistiques qui s y rapportent devraient tre pr sent es s par ment 4 Si possible les l sions professionnelles dont sont victimes des personnes employ es leur propre compte et des travailleurs familiaux r mun r s ou non devraient tre incluses dans les statistiques mais il conviendrait de les distinguer pour permettre des comparaisons avec les pays o elles en sont exclues 5 Lors de la pr sentation des statistiques des l sions professionnelles il conviendrait de fournir des renseignements sur les points suivants a la nature des sources des donn es statistiques par exemple syst me de d claration directe dossiers tablis par l inspection du travail ou par les o
30. le nombre de journ es perdues par rapport au nombre de journ es de travail effectif des personnes expos es au risque ou d faut le nombre de journ es perdues par personne expos e au risque
31. les accidents de trajet Les groupes concernant les si ges multiples ne doivent tre utilis s que pour classer les cas dans lesquels la victime ayant subi plusieurs l sions des si ges diff rents aucune de ces l sions n est manifestement plus grave que les autres Lorsque dans un accident ayant provoqu des l sions multiples des si ges diff rents l une des l sions est manifestement plus grave que les autres cet accident doit tre class dans le groupe correspondant au si ge de cette l sion Par exemple une fracture de la jambe accompagn e d une corchure la main droite doit tre class e dans le groupe 54 1 T te 11 R gion cr nienne cr ne cerveau cuir chevelu 12 Oeil y compris orbite et nerf optique 13 Oreille 14 Bouche y compris l vres dents et langue 15 Nez 16 Face si ges non class s ailleurs 18 T te si ges multiples 19 T te si ge non pr cis 2 Cou y compris gorge et vert bres cervicales 3 Tronc 31 Dos colonne vert brale et muscles adjacents moelle pini re 32 Thorax c tes sternum organes internes du thorax 33 Abdomen y compris organes internes l La classification propos e se limite deux chiffres L adjonction d un chiffre suppl mentaire permet aux pays qui le d sirent de distinguer les si ges des l sions selon le c t droit 1 le c t gauche 2 ou les deux c t s la fois 3 Par exemple une fracture du bras d
32. mais n ont pas fourni de renseignements d taill s ce sujet Deux questions retiennent particuli rement l attention des gouvernements en ce qui concerne la sant des gens de mer et les soins m dicaux bord des navires La premi re est l importance des visites m dicales avant l enr lement et des visites m dicales p riodiques des gens de mer afin de limiter la n cessit de soins m dicaux bord en particulier de soins n cessitant un m decin La seconde est la cr ation de groupes nationaux comprenant des repr sentants du gouvernement des armateurs et des gens de mer charg s d tudier des questions telles que l am lioration du milieu de travail bord et des soins m dicaux pour les gens de mer expos s des substances dangereuses 49 Statistiques concernant les d c s des gens de mer En g n ral les 30 pays ayant fourni des informations sur les d c s des gens de mer ont donn des statistiques mais les donn es ne pr cisent pas toujours s il s agit d accidents du travail En outre les informations concernant les caract ristiques des accidents ayant entra n le d c s varient beaucoup d un pays l autre Dans bien des cas elles se limitent une br ve d claration sur la raison du d c s sans fournir d indications pr cises sur des facteurs tels que la nature le type et la cause de l incident les relations de cause effet entre l incident et le d c s ou le si ge des l sions corporelles
33. pays P rou l assistance m dicale aux p cheurs en mer est r gie par le syst me national de s curit sociale et dans un autre pays Br sil certains bateaux de p che doivent compter leur bord un membre d quipage justifiant de qualifications m dicales Plus d un tiers des pays Australie Barbade Belgique Canada Colombie Egypte Ethiopie Gr ce Guyana Inde Indon sie Japon Lib ria Madagascar Maroc Norv ge Nouvelle Z lande Pakistan P rou Seychelles Sri Lanka URSS Uruguay et Venezuela indiquent que outre les dispositions l gislatives les conventions collectives conclues entre armateurs et gens de mer ou les contrats de travail individuels comportent des dispositions concernant la protection de la sant des gens de mer Si environ la moiti de ces pays ne fournissent pas de d tails appr ciables l un Japon indique qu aux termes des conventions collectives les armateurs sont tenus de fournir un m decin pour certains navires et de fixer les r gles de travail concernant la s curit et la sant bord Dans un autre pays Royaume Uni une convention applicable au secteur pr voit que l officier responsable du service g n ral bord des navires comptant plus de 20 membres d quipage doit tre titulaire d un brevet national d assistance m dicale analogue celui des capitaines Dans trois pays Gr ce Inde et Pakistan les conventions collectives comportent des clauses sur les prestations m d
34. point d informations statistiques sur les risques personnels dans la marine la formation des travailleurs dans le domaine de la pr vention des accidents les organismes consultatifs et d enqu tes en mati re de s curit bord des navires l adoption ou l laboration d une r glementation sur l hygi ne et la s curit des marins y compris des conditions telles que les examens m dicaux intervalles r guliers l imposition de certaines obligations aux armateurs pour assurer l hygi ne et la s curit des marins les mesures de s curit dans l environnement et les consultations sur la s curit bord A l instar de deux de ces pays Norv ge et URSS les autres pays restants ont formul des observations sur divers aspects des soins m dicaux Un pays Colombie a appel l attention sur les d tails des fonctions des m decins de bord et des infirmiers qualifi s servant bord de certains navires battant pavillon national Un autre pays Maroc a mentionn l existence bord de tous les navires nationaux y compris les gros chalutiers d une infirmerie compl tement quip e et r guli rement inspect e par les autorit s m dicales terre les petits bateaux de p che poss dent une pharmacie de bord qui est aussi soumise inspection Trois pays Cuba R publique d mocratique allemande et URSS ont soulign l importance de faire passer aux marins des examens m dicaux pr alablement leur embauche et p riodiquemen
35. points suivants adoption de mesures de pr vention efficaces destin es promouvoir le bien tre physique de tous les gens de mer et liminer les facteurs et les circonstances susceptibles de nuire bord des navires leur sant 1807d v 3 58 prestation de soins m dicaux assur s par un personnel sp cialement form cet effet aux gens de mer bord des navires dotation des navires des moyens mat riels n cessaires dont des instruments m dicaux et des m dicaments pour prodiguer les soins m dicaux formation d instructeurs charg s de prodiguer bord des navires des soins m dicaux aux quipages formation de tous les membres d quipage aux premiers secours refonte des recommandations nos 105 et 106 en une convention exhaustive harmonisation des statistiques concernant les accidents et les d c s d origine professionnelle dont sont victimes des gens de mer et int gration dans les syst mes nationaux de statistiques des accidents du travail dans lesquels sont englob es d autres cat gories de travailleurs mise la disposition des gens de mer de services sanitaires et m dicaux dans les ports ANNEXE II DISPOSITIONS DE FOND DE LA RECOMMANDATION no 105 SUR LES PHARMACIES DE BORD 1958 ET DE LA RECOMMANDATION no 106 SUR LES CONSULTATIONS MEDICALES EN MER 1958 Recommandation no 105 1 1 Tout navire affect la navigation maritime devrait tre tenu d avoir une pharmacie d
36. pr senter les statistiques des l sions professionnelles au moins par grands groupes d ge suivant la dimension de l tablissement dans lequel la personne victime de l accident travaille 9 Les d finitions nationales devraient tre utilis es pour tablir une ventilation d taill e des accidents du travail ou des l sions professionnelles selon leurs caract ristiques et leurs circonstances A cet gard l utilit de la Classification statistique internationale des maladies traumatismes et causes de d c s est reconnue 10 Lorsque l on exclut des statistiques des l sions professionnelles intervenues au cours d une ann e tout ou partie des journ es qui ont t perdues et des d c s qui sont survenus au cours des ann es ult rieures par suite de ces l sions et que l on n y inclut pas non plus les journ es qui ont t perdues et les d c s qui sont survenus au cours de cette m me ann e par suite de l sions intervenues au cours des ann es pr c dentes il conviendrait de fournir des estimations des lacunes du comptage M thodes de comparaison 11 Des comparaisons valables de p riode p riode d industrie industrie et de pays pays ne peuvent tre faites que si les statistiques sont tudi es en liaison avec les donn es sur l emploi la dur e du travail etc A cette fin il est souhaitable d avoir recours des s ries comparatives ou des rapports 12 Les taux devraient tre calcul s par grande
37. rablement les moyens offerts il s agit toujours de soins m dicaux distance et les gens de mer malades ou bless s manquent en g n ral de soins sp cialis s dispens s leur chevet Parall lement beaucoup estiment qu un officier de pont n ayant qu un brevet de premiers secours ne peut pas dispenser des soins ad quats m me s il a acc s la consultation m dicale par radio et que la personne charg e d assister le malade devrait justifier de qualifications satisfaisantes et tre en mesure de s acquitter int gralement de cette t che Les renseignements sur la formation m dicale qui ont t cit s dans diverses r unions et des publications indiquent que certains pays assurent une formation sup rieure celle des premiers secours pour les personnes qui pourraient tre appel es soigner un marin malade ou atteint de l sions corporelles Cette formation est donn e certains officiers en g n ral les capitaines les officiers de navigation ou les commissaires de bord Le but de cette formation est de conf rer l officier au moins une connaissance fonctionnelle du contenu du GMIB ou d un guide analogue publi dans le pays afin qu il puisse faire face rapidement et avec efficacit la plupart des cas d urgence m dicale en mer Cette formation a pour but de permettre aux officiers d agir en capacit de pharmaciens assistants ou d infirmiers et d identifier les probl mes qui surgissent plut t que d agir en qualit de
38. re g n rale les lois d crets arr t s codes et ordonnances de la marine marchande ainsi que les r glements sanitaires stipulent que tous les navires affect s la navigation en mer quelques exceptions pr s comme les navires naviguant au cabotage doivent avoir leur bord une pharmacie appropri e et les m dicaments r serves m dicales et quipements m dicaux indispensables Il en est ainsi dans tous les pays ayant r pondu au questionnaire l exception de 11 d entre eux Belize Bulgarie Canada Colombie Ethiopie Guyana Soudan Sri Lanka Tch coslovaquie Tha lande et Turquie qui n ont pas fait parvenir d informations pr cises En outre la l gislation stipule dans 40 pour cent des pays que l on doit pouvoir trouver bord un certain nombre de m dicaments pr cis et dans 57 pour cent des pays que l on doit trouver bord des instructions appropri es pour une 14 utilisation ad quate des moyens m dicaux ou au moins un guide de premiers soins Certaines l gislations sont plus pr cises et sp cifient l emplacement l agencement l entreposage l entretien et l inspection p riodique des moyens m dicaux de bord l quipement des postes r serv s aux malades sur les navires et les sanctions en cas de non conformit des pharmacies de bord avec la r glementation D une mani re plus g n rale la l gislation de 27 des pays consid r s Alg rie Australie Bangladesh Barbade Belgi
39. riodiquement des cours de recyclage de 140 heures r parties sur cinq semaines dont 80 heures pratiques cliniques en milieu hospitalier Ils suivent galement des cours de courte dur e sur l administration sanitaire bord des navires qui sont organis s par les armateurs Au Maroc les cours de formation des futurs officiers dispens s dans les coles de la marine marchande comprennent 50 heures annuelles d instruction m dicale sur la base du GSMD et du GMIB Cette formation comprend une instruction pratique donn e sous la direction de m decins Les stagiaires brevet s subissent un examen de connaissances et d aptitudes pour le traitement des maladies et des accidents bord En Norv ge la formation au secourisme et aux soins m dicaux fait partie de la formation g n rale des marins la nature de l information varie selon la cat gorie du personnel et le niveau professionnel atteint La dur e de la formation qui est assur e par des tablissements de formation est la suivante matelots huit heures seconds m caniciens et lectriciens 12 heures officiers en second 35 heures officiers sup rieurs et capitaines 96 heures r parties galit entre conf rences et exercices pratiques y compris les stages pratiques en milieu hospitalier En outre des cours de secourisme et de recyclage courts et l mentaires sont organis s par des soci t s maritimes et d autres organisations Il n existe pas d autres cours de re
40. soins aux malades ou bless s se trouvant bord avec ou sans consultation m dicale suppl mentaire par radio 4 Les r glements devraient pr voir les mesures n cessaires au maintien et l entretien des pharmacies de bord et de leur contenu ainsi que des inspections r guli res de ces pharmacies des intervalles n exc dant normalement pas douze mois par des personnes agr es par l autorit comp tente Recommandation no 106 Les Membres devraient prendre toutes dispositions pour garantir au moyen d arrangements pr alables a que le service des consultations m dicales par radio aux navires en mer soit assur gratuitement toute heure du jour et de la nuit 1807d v 3 b c d 60 que les consultations m dicales comportent en cas de besoin et lorsque cela est possible des conseils de sp cialistes qu une bonne utilisation soit faite des possibilit s de consultations radiom dicales notamment en donnant des instructions au personnel navigant et en publiant des manuels ou livrets m dicaux qui indiquent avec clart et concision le genre de renseignements pouvant aider le m decin formuler son avis de sorte qu une personne e trouvant bord d un navire et qui demanderait un avis m dical par radio comprenne quels renseignements sont n cessaires au m decin ainsi consult qu il y ait bord des navires pourvus d installations de radio une liste compl te et jour des stations de radio p
41. station soit dans certains h pitaux en liaison directe avec une station peuvent converser directement ou par le canal d autres stations radio avec les navires du monde entier Les conseils peuvent tre transmis aussi par radiot l phone t l graphie morse et t lex Afin de pouvoir demander de l aide par radio dans presque tous les pays les navires pourvus d installations de radio doivent avoir bord une liste compl te des stations de radio par l interm diaire desquelles des consultations m dicales peuvent tre obtenues comme le pr conise la recommandation no 106 Les pays peuvent tablir leur propre liste ou utiliser celle d un autre pays ou encore celle de l Union internationale des t l communications UIT De m me les listes sont g n ralement tenues jour au moyen d amendements publi s par les services nationaux et par l UIT elles sont aussi quelquefois r imprim es intervalles r guliers Dans les pays ayant r pondu au questionnaire les listes sont g n ralement sous la garde de l op rateur radio comme le sugg re aussi la recommandation no 106 Dans quelques pays toutefois cette responsabilit incombe au capitaine Les informations disponibles indiquent que dans la plupart des pays les personnes autres que les m decins bord des navires qui demandent un avis m dical par radio utilisent les guides m dicaux et les connaissances qu elles ont acquises pendant leur formation professionnelle dans les
42. sur les l sions n ayant pas entra n de perte de temps et que les pays qui pourront en fournir utiliseront les d finitions nationales de l v nement minimum d clarer 8 1 Les statistiques des l sions professionnelles devraient tre pr sent es selon l activit conomique dans laquelle la personne victime d un accident tait employ e La classification de r f rence devrait tre celle qui sert tablir les autres statistiques nationales du travail et elle devrait de pr f rence tre conforme la Classification internationale type par industrie de toutes les branches d activit conomique ou permettre un reclassement suivant les groupes de cette classification 84 2 Les statistiques des l sions professionnelles devraient de pr f rence tre pr sent es aussi selon la profession et si possible le sexe de la personne victime d un accident La classification de r f rence devrait tre celle qui sert tablir les autres statistiques nationales du travail et elle devrait de pr f rence tre conforme la Classification internationale type des professions ou permettre un reclassement suivant les groupes de cette classification Chaque fois que cela est possible il conviendrait de fournir des donn es agr gatives pour le groupe des travailleurs qui sont class s comme ouvriers ou comme travailleurs manuels dans les autres statistiques nationales du travail 3 Il peut tre utile parfois de
43. 0 personnes pour les navires naviguant au del d une certaine distance du rivage Ces navires et plus particuli rement ceux qui transportent un nombre plus grand de passagers ont parfois aussi une ou deux infirmi res dipl m es et m me un second m decin En l absence de m decin bord c est presque toujours le capitaine du navire qui a la responsabilit g n rale des soins aux malades et aux bless s les soins tant donn s le plus souvent par un officier de navigation subalterne moins qu il y ait un aide infirmier bord Dispenser les premiers secours en cas d accident ou de maladie soudaine est videmment une obligation pour tous les marins officiers ou matelots qui dans la plupart des pays re oivent une certaine instruction en la mati re pendant leur formation maritime En ce qui concerne le niveau des soins dispens s aux malades et aux bless s lorsqu il n y a pas de m decin bord assez souvent la personne responsable est capable de donner les premiers soins en cas d accident ou d urgence m dicale ainsi que certains soins m dicaux et infirmiers dans les cas courants bord des navires A bord de certains navires de quelques pays ce niveau de soins n existe que lorsque des conseils m dicaux par radio sont disponibles en pareil cas bord m me des navires d autres pays seuls les premiers secours peuvent tre fournis A l inverse un assez grand nombre de pays signalent que des soins m dicaux plus pous
44. 100 personnes ou lorsque le navire tait affect au transport des passagers En revanche il n y avait pas de m decin sur la plupart des navires marchands la r gle g n rale voulant qu un officier de pont le commissaire de bord ou ventuellement un infirmier ou un commis soit responsable des soins m dicaux donner l quipage En g n ral ces officiers sont titulaires au moins d un brevet de premiers secours qui fait partie des qualifications professionnelles dont ils doivent justifier ils ont pu galement recevoir une instruction sp ciale pour dispenser des soins infirmiers ou une instruction d un niveau sup rieur Cependant une fois ces qualifications acquises les titulaires n taient pas tenus en g n ral de rafra chir leurs connaissances si bien que les soins m dicaux assur s se limitaient souvent au contenu de la pharmacie de bord un manuel d instructions sur les m dicaments et l quipement m dical bord con u en fonction du genre de maladie pouvant se d clarer pendant un voyage au long cours aux conseils que l on peut obtenir d un m decin par radio et aux services des officiers mentionn s ci dessus Ce syst me comportait de nombreux inconv nients Tout d abord on ne pouvait pas attendre d une personne n ayant re u gu re plus qu une instruction de premiers secours qu elle puisse dispenser des soins m dicaux ad quats Deuxi mement tout traitement digne de ce nom exigeant que la personne qui l adm
45. ICAUX A BORD DES NAVIRES 9 CHAPITRE II ETUDE DES SOINS MEDICAUX DONT BENEFICIENT LES GENS DE MER EMBARQUES A BORD DES NAVIRES DES DIFFERENTS PAYS 13 Fourniture de soins m dicaux bord des navires 13 Moyens m dicaux disponibles bord des navires 16 Pharmacies de bord ssessorosssescsssssesesues 16 Guides m dicaux de bord sessssessserosnsesvee 19 Conseils m dicaux donn s par radio aux navires en Mer sis 6 sie croco sole sie drone a Sie eee de eos E stereo srd ie 23 Soins m dicaux et soins infirmiers bord des Navires sise ere dede dde d esiee dise nt ins E 27 Premiers secours et formation m dicale du personnel 30 CHAPITRE III STATISTIQUES CONCERNANT LES DECES DES GENS DE MER 41 CHAPITRE IV RESUME DES MESURES PRISES A 1 ECHELON NATIONAL POUR ASSURER LA PROTECTION DE LA SANTE DES GENS DE MER ET POUR LEUR FOURNIR LES SOINS MEDICAUX NECESSAIRES 44 Fourniture de soins m dicaux bord des navires e 44 Pharmacies de bord essossoesssoseseoesesesesceuee 45 Guides m dicaux osseuses 45 Conseils m dicaux donn s par radio esssseess 46 Soins m dicaux et soins infirmiers essences 47 FORMATION ss se ds eee ses ee eee ae sie A das de ds oise 47 Statistiques concernant les d c s des gens de mer 49 CHAPITRE V CONSIDERATIONS FINALES ET CONCLUSIONS PROPOSEES CONCERNANT LA PROTECTION DE LA SANTE ET LES SOINS MEDICAUX DES GENS DE MER e eo
46. N890 N895 N900 N908 Comprend les d chirures les blessures les coupures les plaies contuses les plaies du cuir chevelu de m me que l arrachement d un ongle ou de l oreille comprend les plaies accompagn es de l sions nerveuses Ne comprend pas les amputations traumatiques les nucl ations l arrachement traumatique de l oeil 40 les fractures ouvertes 10 les br lures avec plaie 60 ni les blessures superficielles 50 Traumatismes superficiels N910 N918 Comprend les corchures les gratignures les ampoules les morsures d insectes non venimeux les blessures superficielles comprend galement les l sions superficielles provoqu es par un corps tranger p n trant dans l oeil Contusions et crasements N851 N920 N929 Comprend les h marthroses les h matomes et les meurtrissures les contusions et crasements avec blessures superficielles Ne comprend pas les commotions 30 les contusions et crasements avec fractures 10 ni les contusions et crasements avec plaie 41 Br lures N940 N949 Comprend les br lures par objet br lant par le feu par liquide bouillant par friction par radiations infrarouges par substances chimiques br lures externes seulement les br lures avec plaie Ne comprend pas les br lures caus es par l absorption d une substance corrosive ou caustique 70 les coups de soleil 80 les effets de la foudre 80 les br lures caus es par le
47. Organisation internationale du Travail Rapport III Conf rence technique maritime pr paratoire Gen ve mai 1986 Troisi me question l ordre du jour La protection de la sant et les soins m dicaux pour les gens de mer LL ALL Bureau international du Travail Gen ve Y 5 809 323 EREN G ISBN 92 2 205218 8 Premi re dition 1985 Les d signations utilis es dans cette publication qui sont conformes la pratique des Nations Unies et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part du Bureau international du Travail aucune prise de position quant au statut juridique de tel ou tel Days zone ou territoire ou de ses autorit s ni quant au trac de ses fronti res Les articles tudes et autres textes sign s n engagent que leurs auteurs et leur publication ne signifie pas que le Bureau interna tional du Travail souscrit aux opinions qui y sont exprim es Les publications du Bureau international du Travail peuvent tre obtenues dans les principales librairies ou aupr s des bureaux locaux du BIT On peut aussi se les procurer directement de m me qu un catalogue ou une liste des nouvelles publications l adresse suivante Publications du BIT Bureau international du Travail CH 1211 Gen ve 22 Suisse Imprim par le Bureau internationat du Travail Gen ve Suisse TABLE DES MATIERES Page INTRODUCTION messes edenesienss oem at etumsessssosssuauue 1 CHAPITRE I L IMPORTANCE DES SOINS MED
48. T Notes l La d signation du Comit mixte a t modifi e par la suite pour devenir Comit mixte OIT OMS sur la sant des gens de mer 2 OMCI Code international des signaux Londres Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime 1965 3 D sormais l Organisation maritime intergouvernementale OMI 4 OMI OMS OIT Guide des soins m dicaux d urgence donner en cas d accidents dus des marchandises dangereuses Londres Organisation maritime consultative internationale 1982 CHAPITRE I L IMPORTANCE DES SOINS MEDICAUX A BORD DES NAVIRES Ce qui pr c de t moigne de la pr occupation consid rable qu inspirent depuis longtemps dans le monde entier la qualit des soins m dicaux en mer et l instruction dispens e aux quipages pour garantir une qualit de soins satisfaisante Cette pr occupation tient au fait que le m tier de marin a toujours t un m tier dangereux et que ceux qui le choisissent sont encore victimes de probl mes de sant ou d accidents exigeant bien souvent des soins imm diats Les grands progr s de la technique ont permis de construire des navires spacieux relativement s rs et bien quip s o les quipages b n ficient d am nagements satisfaisants d une nourriture saine et de facteurs d agr ment nombreux Parall lement les navires modernes passent de moins en moins de temps en mer entre les ports de rel che et disposent de meilleurs moyens de communic
49. a t te et de la mo lle pini re soins des plaies et br lures noyades et r animation Les cours de recyclage pour les principaux officiers de navigation ou les cours sp ciaux pour les capitaines de navire qui existent dans certains pays et qui durent aussi d une trois semaines sont destin s donner aux personnes directement responsables des soins m dicaux des connaissances jour plus pouss es Cette formation met l accent en g n ral sur les exercices et l exp rience pratiques et porte notamment sur les domaines suivants empoisonnements alcoolisme maladies v n riennes urgences m dicales et chirurgicales maladies tropicales et infectieuses asphyxies accouchements techniques de soins infirmiers m dicaments en g n ral et m dicaments de premiers secours Tr s peu de pays semble t il ont des cours de formation pour le personnel param dical qualifi lui permettant de donner aux malades et aux bless s des soins plus pouss s que ceux qui sont donn s par les principaux officiers du navire ayant suivi les cours de formation et de recyclage mentionn s plus haut La plupart du temps ce personnel a re u une formation au cours du service militaire pendant plusieurs ann es ou comprend des infirmiers d j qualifi s En revanche plusieurs gouvernements ont fait tat de cours de formation de longue dur e deux ou trois ans pour le futur personnel param dical qualifi comprenant aussi des cours de recyclage
50. aides infirmiers sp cialis s sont toujours d anciens membres du personnel naval qui ont suivi une formation compl te dans des tablissements m dicaux Dans un sixi me pays Portugal certains navires disposent d un personnel m dical qualifi dans les soins infirmiers de caract re g n ral et immatricul s comme tels tous les officiers de bord et les matelots re oivent une formation en soins de premiers secours dans des coles d enseignement naval Enfin dans un pays URSS des assistants m dicaux de bord autres que les m decins sont form s dans des tablissements sp cialis s de formation m dicale et suivent des cours de recyclage d un trois mois organis s dans des h pitaux pour gens de mer tous les trois ou quatre ans les officiers de bord re oivent une formation en soins de premiers secours et en soins m dicaux dans des tablissements de formation maritime et les officiers sup rieurs sont tenus de suivre des stages ou des s minaires Sp ciaux de recyclage organis s par des h pitaux pour gens de mer au moins tous les deux ans ces stages ou s minaires sont ax s sur les soins de premiers secours apporter aux malades ou aux bless s et sur l application des mesures d hygi ne bord des navires conform ment la r glementation officielle 35 Pour ce qui est des quinze pays qui ont fourni des informations plus compl tes celles ci sont r sum es ci apr s La R publique f d rale d Allema
51. alie Japon Mexique Pays Bas P rou Soudan et Sri Lanka ont indiqu que les personnes responsables de l assistance m dicale bord qui ne sont pas m decins doivent compter sur leur formation de gens de mer pour comprendre les renseignements demand s et fournis par le m decin consult Dix pays Alg rie Australie Bulgarie Ethiopie Gr ce Madagascar Portugal URSS Uruguay et Venezuela ont mentionn la Formation pro essionnelle et l utilisation e la partie m dicale du Code international des signaux Treize pays Argentine Canada Danemark Finlande France Indon sie Nouvelle Z lande Pakistan R publique d mocratique allemande Seychelles Su de Suisse et Tch coslovaquie ont cit la formation du personnel e l utilisation en g n ral du guide m dical de bord ainsi que dans certains cas du Code international des signaux comme base de communication efficace avec les m decins terre Outre l instruction donn e couramment aux gens de mer pour l utilisation de la radio des fins de consultations m dicales quatre pays ont pris d autres mesures pour garantir la transmission ad quate des informations entre les navires en mer et les m decins terre Deux de ces pays Etats Unis et Royaume Uni fournissent dans leurs guides m dicaux nationaux des directives pr cises sur la proc dure suivre pour demander un avis m dical Sur les navires d un autre pays R publique f d rale d Allemagne il existe des fo
52. anada Colombie Cuba Danemark Egypte Espagne Etats Unis Finlande France Gr ce Hongrie Indon sie Japon Lib ria Maroc Mexique Norv ge Nouvelle Z lande Pakistan Panama Pays Bas Philippines Qatar R publique d mocratique allemande Royaume Uni Seychelles Su de Tch coslovaquie URSS et Uruguay ont indiqu qu ils tenaient des statistiques sur les accidents mortels du travail et 12 Argentine Bangladesh Br sil Ghana Guyana Inde Italie P rou Portugal Soudan Sri Lanka et Suisse qu ils ne le faisaient pas Parmi les pays qui ont r pondu affirmativement huit seulement ont indiqu qu ils tiennent des statistiques distinctes des accidents et maladies r sultant de catastrophes ou d accidents maritimes Seize pays ne font aucune distinction et douze pays n ont fourni aucune information cet gard Dix neuf pays groupent les statistiques concernant tous les d c s neuf tiennent des statistiques s par es et dix ne donnent aucun d tail sur ce point En r sum il ressort des informations fournies par les gouvernements que les statistiques concernent g n ralement les d c s r sultant de toutes causes et non pas seulement les accidents mortels survenant en cours d emploi et comprennent donc les meurtres les d c s par causes naturelles les suicides et dans certains cas les d c s des passagers galement Dans la plupart des 1052d v 3 42 cas les statistiques sur les d c s r su
53. ande et de p che suit de pr s le guide m dical national des capitaines de navire Elle assure aux officiers une bonne connaissance pratique du guide leur permettant de l utiliser rapidement et efficacement en cas d urgence m dicale survenant en mer Il existe deux niveaux de formation obligatoire pour lesquels des certificats sont d livr s les officiers navigants doivent avoir suivi une formation compl te en secourisme et les candidats aux brevets de capitaine et de chef steward doivent en vertu d une convention collective suivre un cours plus pouss en soins m dicaux Ces deux cours sont compos s d une formation th orique et de d monstrations pratiques et sont suivis d un examen oral pratique Le cours de secourisme dure au moins 12 heures et porte sur la structure et les fonctions de l organisme les bandages et pansements le traitement et le transport des bless s les fractures et les dislocations les blessures la t te et la colonne vert brale le traitement des blessures et des br lures la noyade et la r animation La formation m dicale des capitaines dure 16 heures et peut comporter des stages en milieu hospitalier Cette formation est plus pouss e que celle qui porte sur les premiers secours Parmi les sujets trait s on peut citer l empoisonnement les maladies v n riennes l alcoolisme les urgences m dicales et chirurgicales les maladies tropicales et infectieuses l asphyxie l accouchement les conseils m di
54. aque pays par l autorit comp tente apr s consultation des organisations d armateurs et de gens de mer int ress es 3 Aux fins de la pr sente convention l expression accidents du travail s applique aux accidents dont sont victimes les gens de mer du fait ou l occasion de leur emploi Article 2 1 Dans chaque pays maritime l autorit comp tente devra prendre les mesures n cessaires pour que les accidents du travail fassent l objet d enqu tes et de rapports appropri s et pour que des statistiques d taill es sur ces accidents soient tablies et analys es 2 Tous les accidents du travail devront tre signal s et les statistiques ne devront pas tre limit es aux accidents mortels ou aux accidents dans lesquels le navire lui m me est atteint 3 Les statistiques devront porter sur le nombre la nature les causes et les cons quences des accidents du travail et pr ciser dans quelle partie du navire par exemple pont machine ou locaux du service g n ral et en quel lieu par exemple en mer ou dans un port l accident s est produit 4 L autorit comp tente devra entreprendre une enqu te sur les causes et les circonstances d accidents du travail entra nant des pertes de vies humaines ou de graves l sions corporelles ainsi que sur tous autres accidents sp cifi s par la l gislation nationale 1807d v 3 65 Article 3 Afin d avoir une base solide pour la pr vention des accidents qui sont d
55. ar l interm diaire desquelles des consultations m dicales peuvent tre obtenues liste qui serait sous la garde de l officier radiot l graphiste ou dans le cas des navires de faible tonnage de la personne responsable de la radio ANNEXE III RESOLUTIONS CONCERNANT LES NORMES INTERNATIONALES DU TRAVAIL MARITIME SUR LES SOINS MEDICAUX A BORD DES NAVIRES ET SUR LES SOINS MEDICAUX POUR LES PECHEURS EN MER R solution concernant les normes internationales du travail maritime sur les soins m dicaux bord des navires Adopt e la 62e session maritime de la Conf rence internationale du Travail 1976 La Conf rence g n rale de l Organisation internationale du Travail Rappelant les mesures et les discussions positives qui sont intervenues depuis que des normes internationales du travail maritime sur les soins m dicaux bord des navires ont t propos es pour la premi re fois lors d une r union tenue l occasion de la Conf rence technique maritime pr paratoire de l Organisation internationale du Travail G nes septembre 1969 Rappelant galement les d clarations favorables et la mention sp ciale faites ce sujet par le Directeur g n ral du Bureau international du Travail la 55e session maritime de la Conf rence internationale du Travail Gen ve octobre 1970 Rappelant en outre la r solution sur la formation m dicale et la formation de secourisme pour le personnel de bord adopt e par le Comit mix
56. ark Egypte Espagne Etats Unis Ethiopie Finlande France Ghana Gr ce Guyana Hongrie Inde Indon sie Italie Japon Lib ria Madagascar Malaisie Maroc Mexique Norv ge Nouvelle Z lande Pakistan Panama Pays Bas P rou Philippines Portugal Qatar R publique d mocratique allemande Royaume Uni Seychelles Soudan Sri Lanka Su de Suisse Tch coslovaquie Tha lande Turquie URSS Uruguay et Venezuela Un certain nombre de ces pays ont fourni de nouveaux renseignements tandis que 10 pays pour lesquels on ne disposait pas de renseignements auparavant ont r pondu au questionnaire pour la premi re fois Le Bureau tient exprimer sa gratitude pour les informations communiqu es par les gouvernements de ces pays Le pr sent rapport contient donc essentiellement les renseignements fournis la Commission paritaire maritime en 1984 compl t s ainsi qu on vient de l indiquer d un r sum et des conclusions propos es tablis sur la base de ces renseignements Le chapitre I est consacr l importance des traitements m dicaux bord des navires l heure actuelle les probl mes m dicaux des gens de mer et les m thodes permettant d assurer les soins m dicaux en mer y compris les r alisations accomplies l chelle internationale au fil des ans dans ce domaine Les renseignements proviennent essentiellement de la documentation existante et de la presse technique Le chapitre II rend compte des informations s
57. ass s par faute de donn es suffisantes B Classification des accidents du travail d apr s l agent mat riel Cette classification peut tre utilis e pour classer les accidents du travail soit par rapport l agent mat riel en relation avec la l sion soit par rapport l agent mat riel en relation avec l accident a b Lorsque cette classification est utilis e pour d signer un agent mat riel en relation avec la l sion les rubriques choisies aux fins de classification devraient se rapporter l agent mat riel qui a directement occasionn la l sion sans tenir compte de l influence que cet agent a pu exercer dans la phase initiale de l v nement ayant entra n l accident dont la forme a fait l objet d un classement voir annexe A Lorsque cette classification est utilis e pour d signer l agent mat riel en relation avec l accident les rubriques choisies aux fins de classification devraient se rapporter l agent mat riel qui en raison de sa nature dangereuse a contribu pr cipiter l v nement d sign ayant entra n l accident dont la forme a fait l objet d un classement voir annexe A 73 Machines 11 Machines motrices ou g n ratrices sauf les machines lectriques 111 Moteurs vapeur 112 Moteurs combustion interne 119 Autres 12 Organes de transmission 121 Arbres de transmission 122 Courroies c bles poulies pignons cha nes engrenages 129 Autres 13 Mac
58. assistants m dicaux de port organis s par les autorit s sanitaires publiques d une dur e de deux ans Ces cours sont dispens s dans des h pitaux o les stagiaires sont en contact direct avec les patients et sont form s par des m decins Les assistants m dicaux servant en mer effectuent p riodiquement des stages en milieu hospitalier pour exercer et apprendre de nouvelles techniques cette formation en service dure trois mois et comprend en outre des tudes th oriques Lorsque les navires mouillent dans des ports nationaux les assistants m dicaux participent pendant une journ e par semaine des s minaires sur l hygi ne bord des navires et sur l pid miologie sous la direction de m decins du service de sant publique Le Danemark assure des cours de soins de premiers secours toutes les cat gories de marins Dans le cas des matelots ils re oivent avant de prendre la mer une formation consistant en un cours par semaine pendant cinq mois Une formation aux premiers secours et aux soins m dicaux est galement dispens e aux capitaines et officiers de navigation stagiaires qui participent un cours par semaine pendant 40 semaines La formation destin e aux capitaines porte sur les soins m dicaux et les soins infirmiers y compris l utilisation du guide m dical de port et du GSMD ainsi que sur le recours aux conseils m dicaux donn s par radio Il existe galement l intention des capitaines des cours s
59. ation par radio De plus il est plus facile d vacuer un marin en d tresse d un navire en mer et les marins eux m mes d une part subissent un examen m dical p riodique permettant de contr ler leur aptitude physique au service bord et d autre part gr ce l largissement et l am lioration de la formation professionnelle sont mieux inform s des mesures pr vues pour leur s curit personnelle et pour la protection de leur sant Si les risques d accidents ou de maladies impossibles traiter de mani re satisfaisante en mer ne sont peut tre pas aussi grands qu autrefois le m tier de marin n est certainement pas un m tier o ce genre de risque est minime Il pr sente encore ses propres risques et dangers pour la sant De plus abstraction faite des risques inh rents au m tier le grand nombre de marins embarqu s sur des navires trangers et la composition internationale des quipages d une grande partie de la flotte marchande du monde ont dans une certaine mesure rendu plus complexe la t che consistant garantir des soins m dicaux satisfaisants en mer Les rapports publi s par certains pays sur les cas de maladies et de l sions corporelles concernant les quipages indiquent que les marins des flottes marchandes ont encore besoin de normes m dicales sp ciales et de soins m dicaux am lior s Les troubles les plus fr quemment signal s sont les accidents les maladies de la peau les troubles respiratoir
60. bateaux de moins de 20 tonneaux de jauge brute N Ts Ce guide est il a un guide national l usage des aides infirmiers ou d un personnel param dical plus qualifi b le Guide m dical international de bord publi par l Organisation mondiale de la sant ou encore une traduction ou une adaptation nationale de ce guide Quarante trois pays ont r pondu cette question l4 autres Argentine Autriche Barbade Belize Burundi Canada Colombie Lib ria Malaisie P rou Soudan Sri Lanka Tha lande et Turquie n ont fait aucune observation Dans 13 pays R publique f d rale d Allemagne Cuba Danemark Espagne Etats Unis France Guyana Hongrie Japon Mexique Norv ge Royaume Uni et Su de seul le guide m dical de bord tabli dans le pays est utilis dans deux pays Australie et Nouvelle Z lande seul le guide tabli par un autre pays est utilis il s agit du Ships captain s medical guide publi au Royaume Uni dans deux pays Finlande et Indon sie on utilise le guide tabli dans le pays et le Guide m dical international de bord GMIB et dans trois pays Belgique Ghana et Pakistan on utilise le guide tabli par un autre pays et le GMIB dans 13 pays Bangladesh Bulgarie Egypte Ethiopie Inde Italie Madagascar Maroc Panama Qatar Seychelles Suisse et Tch coslovaquie on n utilise que le GMIB et dans sept pays Br sil Gr ce Pays Bas Portugal R publique d mocratique allemande U
61. c des modalit s diverses dans les autres pays g n ralement elle prescrit que tous les navires exception faite des petites unit s doivent avoir une pharmacie de bord Les crit res de d termination des navires vis s par cette disposition sont tr s divers tous les navires affect s au transport des passagers et des marchandises Ghana Gr ce et Maroc tous les navires marchands sauf ceux effectuant une travers e n exc dant pas trente minutes ou un parcours tr s bref Danemark et Indon sie tous les navires effectuant un trafic international Pakistan et Qatar toutes les unit s affect es au trafic international ou national qui transportent plus de 300 tonnes de cargaison Bangladesh tous les navires affect s au trafic international y compris les unit s naviguant au cabotage dont l quipage compte au moins dix membres et qui effectuent des travers es d au moins vingt quatre heures Bulgarie toutes les unit s affect es la navigation maritime Autriche et Tch coslovaquie les navires de 500 tonneaux de jauge brute ou plus avec une r glementation sp ciale pour les navires affect s au transport des passagers France tous les navires de 200 tonneaux de jauge brute ou plus avec une r glementation sp ciale pour les navires affect s au transport des passagers Inde toutes les unit s d au moins 17 20 tonneaux de jauge brute et toutes les unit s affect es au transport des passagers Su de toutes
62. caux donn s par radio les techniques de soins infirmiers et les m dicaments Les certificats d livr s la fin de ces cours sont valables cinq ans Les cours sont ouverts titre facultatif d autres officiers et membres du personnel de bord 39 En conclusion il convient de mentionner que dans cinq pays Bangladesh Philippines Portugal Su de et URSS les gens de mer re oivent une formation conform ment la Convention internationale de 1978 sur les normes de formation des gens de mer de d livrance des brevets et de veille dont il est question dans l introduction 21 Veuillez donner des d tails sur toutes mesures pratiques ou activit s existant dans votre pays et concernant les soins m dicaux dispens s bord aux marins des navires marchands et aux marins p cheurs ainsi que les accidents du travail et les d c s pendant le service de marins de la marine marchande qui ne sont pas vis s par les questions pr c dentes Vingt trois pays ont envoy de brefs commentaires sur les soins m dicaux la s curit professionnelle et les accidents bord des navires Dix pays Autriche Bulgarie Danemark Japon Lib ria Norv ge Pays Bas Royaume Uni URSS et Uruguay ont fait porter leurs observations essentiellement sur les questions de s curit les mesures de protection des travailleurs la r glementation nationale relative aux enqu tes sur les accidents et la tenue de statistiques la mise au
63. ces en ce qui concerne les classifications et la pr sentation des statistiques faciliteraient l laboration de statistiques des l sions professionnelles plus comparables tant sur le plan national que sur le plan international Adopte ce vingt sixi me jour d octobre 1982 la r solution suivante en remplacement des r solutions adopt es dans ce domaine par la premi re la sixi me et la dixi me Conf rence internationale des statisticiens du travail Terminologie 1 1 Les atteintes l int grit physique et la sant des travailleurs telles qu elles sont d finies dans la convention no 121 couvrent toutes les l sions provoqu es par des accidents survenus par le fait ou l occasion de l emploi accidents du travail et accidents de trajet et toutes les maladies professionnelles 2 Les accidents du travail sont des accidents survenus sur le lieu de travail ou l occasion de l emploi et pouvant entra ner soit le d c s soit une l sion corporelle soit une maladie 3 Les accidents de trajet sont des accidents survenus sur le chemin que doit parcourir le travailleur pour se rendre au lieu de son travail ou pour en revenir pouvant entra ner soit le d c s soit une l sion corporelle 4 Les l sions professionnelles comprennent le d c s les l sions corporelles et les maladies provoqu es par les accidents du travail G n ralit s 2 1 Chaque pays devrait rassembler syst matiquement des statistiques des
64. ciale dans 6 pays ils ne sont couverts que par ces seuls instruments Alors que dans les pays conomie de march ces textes traitent normalement des droits des travailleurs en g n ral en mati re de protection sanitaire et de prestations en cas de maladie ou de l sions corporelles dans les pays socialistes ces textes comportent des dispositions s appliquant plus particuli rement aux gens de mer et r glementent la question de l examen m dical des dossiers m dicaux des pharmacies de bord des inspections p riodiques des moyens m dicaux de bord et de l assistance m dicale g n rale aux gens de mer et leurs familles Les conditions de travail de la plupart des marins p cheurs sont voisines de celles des quipages de la marine marchande et certains pays Alg rie 15 Belgique Br sil Danemark France Ghana Italie Nouvelle Z lande P rou Seychelles et Uruguay tendent par cons quent aux bateaux de p che ou aux p cheurs leur l gislation relative l assistance m dicale dans la marine marchande Dans tous ces pays sauf un les bateaux affect s la p che c ti re et la p che hauturi re sont tenus par la loi d avoir une pharmacie de bord des m dicaments et un quipement m dical Dans le pays qui fait exception Danemark le patron du bateau est responsable de l assistance m dicale aux p cheurs l instar des capitaines de la marine marchande vis vis de leurs quipages En outre dans un
65. coles maritimes pour comprendre le type de renseignements dont les m decins ont besoin Dans un assez grand nombre de pays il est fait usage de la section m dicale du Code international de signaux dans plusieurs pays une instruction sp ciale au sujet de ce code est donn e ceux qui sont appel s s en servir pour demander des conseils m dicaux A noter aussi l importance accord e par plusieurs pays l emploi d un langage simple autant que possible pour faciliter la compr hension entre le navire et le m decin consult question abord e aussi dans la recommandation no 106 47 Soins m dicaux et soins infirmiers Au fil des ann es les services m dicaux disponibles en mer se sont incontestablement am lior s mais dans la plupart des cas ils d pendent encore dans une large mesure de facteurs tels que la dimension du navire la nature du voyage et le nombre de personnes embarqu es Aujourd hui encore relativement peu de navires ont un m decin parmi l quipage en g n ral seuls en ont les navires passagers autres que les transbordeurs et b timents similaires naviguant relativement pr s des c tes ou n allant au large que quelques heures Font exception cette r gle les navires coles et certains navires des pays socialistes Le nombre de personnes bord semble tre le crit re g n ralement accept pour d cider d embarquer un m decin le chiffre commun ment accept cet gard semble tre celui de 10
66. contenu des cours dispens s dans le domaine des soins m dicaux aux futurs capitaines et officiers de navigation des visites de cliniques de soins ambulatoires sont pr vues dans la formation et des cours de recyclage d une semaine sont galement organis s Un troisi me pays Inde a mentionn un cours de formation avanc e de 14 jours dispens par la Croix Rouge mais n organise pas de cours de recyclage De m me il n existe pas de cours de recyclage dans un quatri me pays Italie o des cours officiels de premiers secours destin s aux officiers et organis s dans un h pital portuaire durent un mois Dans un autre pays Madagascar ces cours se composent de deux heures d enseignement hebdomadaire durant l ann e universitaire suivis de 15 jours de stage pratique en milieu hospitalier dans ce cas encore il n existe pas de cours de recyclage Le sixi me pays Pakistan organise un cours de premiers secours de quatre semaines destin aux futurs officiers et un cours m dical destin aux capitaines de navire mais aucun stage pratique n est pr vu dans l un et l autre cas Le septi me pays Su de a des cours m dicaux destin s aux officiers et organis s par les autorit s responsables de l enseignement qui durent 40 heures les stages pratiques en milieu hospitalier sont recommand s et des cours de recyclage d une semaine sont organis s Dans le huiti me pays Uruguay les cours l mentaires de premiers secours dispens s par
67. cyclage mais il est envisag d organiser une formation m dicale dans des tablissements d enseignement maritime il a t propos en particulier d int grer dans la formation aux soins m dicaux plus pouss s que les premiers secours une formation l hygi ne la di t tique et la protection g n rale de la sant ainsi qu une formation th orique et pratique sur les soins infirmiers de caract re g n ral et l valuation de l tat de sant des patients partir de simples observations et de faire en sorte que la 38 formation comporte la fois un aspect th orique et un travail clinique pratique En Nouvelle Z lande la formation m dicale se d roule diff rents stades de la carri re des gens de mer Les second et troisi me officiers navigants doivent tre en possession d un certificat de secourisme ne datant pas de plus de trois ans et les capitaines doivent avoir obtenu un certificat m dical sp cial de capitaine Ils obtiennent ce certificat apr s avoir suivi un cours agr compos de conf rences et de d monstrations pratiques et apr s avoir pass un examen devant un m decin praticien Les conf rences et d monstrations portent sur les empoisonnements les maladies v n riennes les urgences m dicales et l observation des patients les urgences chirurgicales et les sutures de blessures les maladies tropicales et infectieuses le traitement de l asphyxie l hygi ne g n rale les soins infir
68. d les probl mes r sultant de la tension physique bord des navires en particulier lorsqu elle est la cons quence de l accroissement du volume de travail e les probl mes et les cons quences r sultant des progr s techniques ainsi que de leur influence sur la composition des quipages f les probl mes r sultant des d faillances humaines telles que la n gligence ANNEXE V RESOLUTIONS SUR LE RASSEMBLEMENT D INFORMATIONS STATISTIQUES CONCERNANT LA MORTALITE DES GENS DE MER ET SUR LES STATISTIQUES DES LESIONS PROFESSIONNELLES R solution sur le rassemblement d informations statistiques concernant la mortalit des gens de mer Adopt e la 23e session de la Commission paritaire maritime 1980 La 23e session de la Commission paritaire maritime r unie Gen ve du 16 au 24 octobre 1980 Notant que tout en disposant des donn es concernant les accidents en mer l chelle mondiale il existe un manque d informations statistiques au niveau international et souvent m me au niveau national en ce qui concerne le nombre de marins d c d s la suite de catastrophes et d accidents maritimes et des maladies li es la profession de marin Notant galement que l article 2 de la convention no 134 de l OIT sur _ la pr vention des accidents gens de mer 1970 stipule que l autorit comp tente devra prendre les mesures n cessaires pour que les accidents du travail fassent l objet d enqu tes de rap
69. d de navires sur la base du Guide m dical international de bord En ce qui concerne les soins m dicaux en mer des marins p cheurs travaillant dans des conditions comparables celles des marins de la marine marchande les informations limit es fournies par les gouvernements en r ponse au questionnaire du Bureau ne permettent gu re de savoir dans quelle mesure les marins p cheurs b n ficient de soins m dicaux bord en vertu de prescriptions l gales ou dans la pratique Les informations concernant les modalit s de ces services m dicaux sont encore moins fournies Il en ressort n anmoins que certains pays exigent que les navires de p che soient quip s pour les urgences m dicales et confient au capitaine la responsabilit de s occuper des marins p cheurs malades ou bless s en mer Ces faits et d autres faits comme la fourniture de services m dicaux aux navires de p che par les navires plus grands se trouvant dans le voisinage les conseils m dicaux donn s par radio aux navires de p che et la formation au secourisme dispens e aux marins p cheurs pendant leur formation professionnelle sont confirm s par les informations fournies au Bureau par les gouvernements au sujet des soins 1807d v 3 51 m dicaux bord pour les p cheurs question qui a t examin e par la Commission des conditions de travail dans l industrie de la p che en 1978 Etant donn la n cessit incontestable d assurer le meilleur niveau po
70. de 30 jours B dans un d lai de 31 365 jours 2 Non mortelles dans une m me ann e i n ayant pas entra n de perte de temps d finition nationale ii ayant entra n une perte de temps non compris le jour de l accident A jusqu 3 journ es B plus de 3 journ es II Total des journ es perdues pour les l sions non mortelles A jusqu 3 journ es perdues B plus de 3 journ es perdues 2 Chaque fois que cela est possible il conviendrait de donner la fois le total pour chaque rubrique et sa r partition entre et B Lorsque ce total n est pas connu il faudrait si possible donner pour I l le chiffre de A seul et pour I 2 et pour II le chiffre de B seul 3 Il conviendrait de bien pr ciser si le temps perdu est mesur en jours civils ou en jours de semaine en postes ouvrier manqu s ou en jours ouvrables les jours civils sont pr f rables pour mesurer la gravit d un accident tandis que les jours ouvrables mesurent mieux les cons quences conomiques Lorsqu on utilise les jours ouvrables ou les jours de semaine il faudrait chaque fois que cela est possible fournir une estimation en jours civils 4 Pour les l sions ayant entra n une perte de temps il pourrait tre utile parfois de donner aussi un classement distinct entre les cas et selon la forme d incapacit permanente et d incapacit temporaire 5 Il est reconnu que tous les pays ne pourront pas fournir de donn es
71. des centres de formation maritime s tendent sur 32 heures il n existe aucun stage pratique en milieu hospitalier ni aucun cours de recyclage Sept pays ont donn quelques d tails sur la formation m dicale plus pouss e que la formation aux premiers secours Un pays Alg rie offre en dehors des cours ordinaires de formation aux premiers secours destin s aux marins une formation m dicale g n rale l intention de personnes sp cialement qualifi es auxquelles les autorit s comp tentes confient la responsabilit d assurer les soins m dicaux bord de certains navires qui effectuent de longs parcours Un autre pays Argentine o tous les officiers re oivent une formation aux premiers secours organise une formation de niveau sup rieur destin e aux aides m dicaux qualifi s que les navires ayant plus de 30 personnes bord sont tenus par la loi de compter au nombre de leurs membres d quipage Les navires au long cours d un troisi me pays Br sil comptent galement parmi leurs membres d quipage du personnel m dical auxiliaire qui peut occuper les postes apr s trois ans de formation sp cialis e ou dans le cas de l ancien personnel m dical naval apr s avoir effectu un cours d adaptation la marine marchande Dans un quatri me pays Colombie le personnel m dical auxiliaire re oit des cours de recyclage dans le cadre de programmes sp ciaux Une situation analogue existe dans un cinqui me pays P rou o les
72. doptant une r solution sur cette question r affirma l int r t accord la formation m dicale Cette r solution dont le texte est reproduit l annexe III dispose qu un niveau minimum de comp tence dans les soins m dicaux d passant celui du secourisme est essentiel pour la sant des gens de mer et demande instamment que l on envisage l adoption de normes 3 internationales du travail maritime sur les soins m dicaux bord des navires qui exigent une formation des gens de mer aux soins m dicaux allant au del du niveau du secourisme Par la suite poursuivant la m me id e les membres gens de mer du Comit mixte OIT OMCI sur la formation propos rent la cinqui me session de ce comit tenue en 1977 une r solution sur la formation m dicale et les soins m dicaux donner aux gens de mer Ce texte avait essentiellement le m rite de souligner nouveau l attention la n cessit de fournir des soins m dicaux aux malades et aux bless s bord des navires qui ne transportent pas de m decin et appelait instamment l OIT donner suite la r solution adopt e par la Conf rence en 1976 Le texte de cette r solution a t examin puis soumis l OIT et l OMCI pour qu une d cision soit prise quant aux moyens les plus appropri s pour r gler cette question l chelle internationale A un stade ult rieur ce projet de r solution fut examin par le Sous comit de 1l1 OMCI sur les normes e
73. dre du jour d une session future de la Conf rence internationale du Travail en vue de l adoption d un instrument international 2 Invite le BIT lorsqu il sera proc d au travail pr paratoire l laboration de l instrument international propos tenir d ment compte des principes suivants a en ce qui concerne les soins m dicaux les membres des quipages des bateaux de p che ont besoin de diff rents niveaux de formation selon les circonstances dans lesquelles ils auront agir et les fonctions que l on attendra d eux Il importe galement d accorder une attention particuli re la question des recyclages b la formation aux soins m dicaux devrait tre con ue de mani re correspondre aux probl mes m dicaux et chirurgicaux auxquels les p cheurs sont expos s elle devrait tre bas e sur le guide m dical elle devrait prendre en consid ration le contenu des pharmacies de bord et inclure des instructions sur l utilisation appropri e du syst me de consultations m dicales par radio 63 c il est fortement recommand de placer bord des bateaux de p che des pharmacies r pondant aux normes types une pharmacie de base minimum r pondant aux besoins de l industrie et pouvant tre d velopp e par l adjonction de modules devrait tre con ue pour faire face aux diverses exigences telles que des distances plus longues et des bateaux plus grands des quipages plus nombreux et des s jours plus
74. e tre de se conformer des normes nationales ou aux normes internationales Ainsi dans quatre pays Argentine Egypte Etats Unis et Philippines une liste de fournitures m dicales est propos e par les int ress s et arr t e par eux en accord avec l employeur Quatre autres pays Bangladesh Bulgarie Lib ria et Suisse ont d clar avoir adopt les m dicaments et fournitures pr conis s par le Guide m dical international de bord deux pays Alg rie et Panama indiquent que les m dicaments embarqu s sont conformes la pharmacop e internationale deux autres Qatar et URSS ont d clar que leurs pratiques courantes taient conformes aux dispositions de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer et deux pays Argentine et Ethiopie s en tiennent la liste figurant dans la recommandation no 105 18 Une transformation r cente de la l gislation concernant les pharmacies de bord a t signal e dans deux pays Canada et France dans le premier les r gles en vigueur d pass es sont en cours de r vision tandis que dans le second la l gislation promulgu e en 1980 a t amend e en 1983 Enfin en ce qui concerne les unit s de p che deux pays Italie et Nouvelle Z lande ont outre les listes officielles de r serves de m dicaments concernant les navires marchands des listes distinctes pour les unit s affect es la p che c ti re et hauturi re 5e Comment la pharmac
75. e 800 tonneaux de jauge brute ou plus Philippines paquebots effectuant une travers e de plus de quatre jours Gr ce navires de mer comptant plus de 50 personnes bord Hongrie et R publique d mocratique allemande comptant plus de 75 personnes bord Republ ique r derele d A llenada constant lu de AU personit bord Autriche navires de mer naviguant au long cours Bulgarie P rou Tch coslovaquie et URSS 28 Quelques uns des 14 pays prescrivant la pr sence d un m decin partir de 100 personnes bord ont voqu d autres crit res navires de mer ou bateaux naviguant sur les canaux int rieurs transportant respectivement plus de 100 et plus de 150 personnes Argentine navires effectuant un voyage international ou non o la distance entre deux ports cons cutifs est sup rieure 650 milles nautiques Australie navires naviguant plus de 300 milles nautiques d un port national Belgique navires naviguant en dehors des eaux r gionales ou des eaux continentales Danemark Nouvelle Z lande et Royaume Uni et navires se rendant l tranger Ghana et Inde Dans deux autres de ces pays France et Madagascar un m decin et un infirmier doivent tre bord des navires prenant g n ralement la mer pour plus de quarante huit heures ou pour des travers es successives d passant au total sept jours Dans deux autres un m decin doit tre bord des navires naviguant au moins 240 heures cons cutives o
76. e bord dont le contenu serait pr cis par l autorit comp tente compte tenu de facteurs tels que le nombre des personnes bord ainsi que la nature et la dur e du voyage Des dispositions sp ciales devraient tre prises pour assurer la garde par le capitaine ou par tout autre officier responsable des m dicaments dont l usage est r glement 2 Les r glements concernant le contenu minimum des pharmacies de bord devraient s appliquer ind pendamment de la pr sence d un m decin de bord 2 1 En tablissant ou en r visant les r glements concernant le contenu des divers types de pharmacie de bord l autorit comp tente devrait prendre en consid ration la liste minimum de m dicaments et de mat riel m dical annex e la pr sente recommandation 2 Ces r glements devraient tre soumis une r vision p riodique la lumi re des nouvelles d couvertes m dicales des progr s et des traitements approuv s conform ment toute proposition en vue d une telle r vision sur laquelle l Organisation internationale du Travail et l Organisation mondiale de la sant se seraient mises d accord 3 Toutes les pharmacies de bord devraient contenir un livret d instructions m dicales approuv par l autorit comp tente et donnant toutes explications sur l usage du contenu de la pharmacie de bord Le livret d instructions devrait tre assez d taill pour permettre d autres personnes qu un m decin de bord de donner des
77. e et jour des stations de radio par l interm diaire desquelles des consultations m dicales peuvent tre obtenues liste qui doit tre sous la garde du radiot l graphiste Quarante cinq pays ont r pondu cette question 12 autres Barbade Belize Burundi Espagne Guyana Malaisie Maroc P rou Philippines Qatar Tha lande et Turquie ayant d clar que cette question ne les concernait pas ou n ayant pas fait de commentaires Exception faite de trois pays Autriche Br sil et Madagascar qui ont d clar ne pas avoir de dispositions ou de pratiques de ce genre et de deux pays Italie et Mexique qui n ont pas fourni de d tails complets tous les pays ont indiqu que leurs navires sont tenus soit par la r glementation Japon Lib ria Portugal et Uruguay soit par la coutume de d tenir une liste des stations radio Vingt et un pays Alg rie Argentine Belgique Bulgarie Cuba Egypte Ethiopie France Hongrie Pays Bas Portugal R publique d mocratique allemande Royaume Un1 Seychelles Sri Lanka Su de Suisse Tch coslovaquie URSS Uruguay et Venezuela ont indiqu sans autre pr cision que tous les navires ou tous ceux qui sont immatricul s dans le pays disposent de listes et huit pays Danemark Gr ce Inde Indon sie Japon Norv ge Nouvelle Z lande et Panama ont pr cis que ces listes figurent bord de tous les navires disposant d installations de radio Cinq pays Bangladesh Colombie Finlande Pak
78. e pas avoir de station radio c ti re assurant un service de consultations m dicales aux navires encore que l un d entre eux P rou envisage de le faire et sept Barbade Belize Br sil Espagne Malaisie Tch coslovaquie et Turquie n ont pas r pondu la question 7 Plusieurs pays ont donn des d tails assez int ressants sur les dispositions prises l chelon national pour assurer les consultations m dicales par radio Dans un pays France ce service est assur par un centre sp cial institu par d cret interminist riel Ce centre est install dans l h pital d un grand port il est en liaison directe avec une station radio c ti re capable de capter des appels du monde entier Les m decins de l h pital peuvent converser directement avec les navires en mer Dans un autre pays Italie un centre analogue mais non log dans un h pital exploite une station radio t l phonique qui est constamment l coute des fr quences du service mobile maritime ou des autres fr quences lorsqu il est pri de le faire Des m decins de garde au centre communiquent directement ou par l interm diaire d autres stations radio nationales avec les navires du monde entier dans trois langues Au besoin ils consultent d autres m decins ou sp cialistes eux m mes toujours 24 disposition Le centre peut galement agir en qualit d interm diaire pour faire vacuer des gens de mer gravement malades ou bless s su
79. e qui assurera un cours th orique de 24 heures et des stages pratiques de 48 heures en milieu 40 hospitalier De m me dans deux pays un institut social de la marine marchande envisage d assurer des cours r guliers sur l hygi ne et la salubrit bord des navires l intention des officiers dispensant une formation universitaire pratique dans un cas Hongrie et galement ouverte aux capitaines de bateaux de p che dans l autre cas Espagne Un pays Inde a indiqu qu une soci t de bienfaisance assure une formation en soins m dicaux aux marins en plus de celle qui est exig e par la loi et un autre pays Japon fait tat de cours de courte dur e sur la s curit et l hygi ne qui sont assur s par une association pour la pr vention des accidents Certains pays ont fait tat de l int r t qui est port la sant des marins et aux soins m dicaux par des organismes nouvellement cr s ou dans le cadre de nouvelles activit s Dans un pays Norv ge les autorit s maritimes comp tentes envisagent en coop ration avec toutes les parties int ress es d adopter des mesures visant am liorer l hygi ne g n rale et l environnement bord des navires y compris les bateaux de p che Un autre pays Portugal a mis au point un plan visant r organiser les cours dispens s dans les tablissements d enseignement naval afin d assurer une meilleure formation en secourisme et en soins m dicaux Dans un autre pays S
80. e six heures Portugal Quatre autres pays France Italie Japon et Mexique pr voient aussi dans leur l gislation que des membres de l quipage sont responsables des soins m dicaux ou doivent avoir re u une formation pour les premiers soins 15 Veuillez indiquer le niveau de soins que les personnes charg es de s occuper des malades et des bless s bord sont capables de leur fournir a premiers secours en cas d accident ou d urgence m dicale b poursuite du traitement dans les cas d accident ou de maladie courante bord des navires c traitement et soins m dicaux pouss s En cas d accident ou de maladie il est possible dans la plupart des cas de recevoir les soins n cessaires imm diatement ou dans un bref d lai dans un tablissement m dical ou aupr s d un m decin qualifi Les marins ont toujours constitu un cas part car peu de navires il s agit d ordinaire 30 uniquement de certains navires de transport de passagers ont un m decin bord ou peuvent rapidement atteindre un port ou un autre navire disposant d un m decin Comme ce sont les effectifs des navires de charge plut t que ceux des navires de transport de passagers qui ont peut tre augment ces derni res ann es la situation des marins en d pit de la technologie et des connaissances m dicales modernes demeure encore relativement d savantag e Tous les pays sauf six Barbade Belize Espagne Malaisie Panama et Turq
81. e t il les quelques pays pour lesquels des renseignements sont disponibles pr f rent 46 publier des ditions r vis es de leur guide lorsque le besoin s en fait sentir plut t que des suppl ments des intervalles peut tre plus fr quents Dans tous les cas les guides m dicaux utilis s sont destin s permettre aux personnes charg es des soins m dicaux bord des navires et qui sont form es pour cette t che de donner aux malades et aux bless s des soins plus pouss s que les soins d urgence avec ou sans l aide de conseils m dicaux par radio Les soins d urgence en cas d accidents dus des substances dangereuses sont pr vus dans bon nombre de pays dont les guides nationaux donnent des instructions ce sujet ou dont les navires ont bord un exemplaire du Guide des soins m dicaux d urgence donner en cas d accidents dus des marchandises dangereuses du moins lorsqu ils transportent des marchandises dangereuses Conseils m dicaux donn s par radio L encore bon nombre de pays ont dans l esprit de la recommandation no 106 sur les consultations m dicales en mer 1958 pris des mesures pour que les navires en mer b n ficient leur demande de conseils m dicaux y compris des conseils de sp cialistes toute heure du jour ou de la nuit et ce gratuitement Le plus souvent une station radio c ti re reste l coute en permanence sur les fr quences maritimes mobiles Les m decins soit la
82. ecin c est en g n ral le 29 capitaine ou plus souvent encore un officier de navigation qui est charg de soigner les bless s ou les malades Alors que dans trois pays Canada France et Guyana c est le capitaine seulement qui exerce cette fonction dans 15 autres pays il a la possibilit de partager cette fonction avec une ou plusieurs personnes Ainsi dans deux de ces pays Etats Unis et Nouvelle Z lande les soins m dicaux rel vent soit du capitaine soit de l officier de navigation dans trois pays Autriche Norv ge et Seychelles ils rel vent du capitaine d un autre officier ou d une autre personne dans huit pays Bangladesh Burundi Danemark Egypte Ethiopie Lib ria Soudan et Sri Lanka ils rel vent la fois du capitaine et de l officier de navigation et dans un pays Royaume Uni du capitaine d un officier de navigation d un commissaire ou d un steward principal selon la taille du navire et la compagnie laquelle il appartient Dans un pays Maroc le capitaine partage avec le chef m canicien la responsabilit des soins m dicaux Vingt pays ont d clar que les soins m dicaux taient assur s par un officier de navigation Dans cinq pays Belgique Bulgarie Finlande Gr ce et Mexique il s agit de l officier principal ou de l officier en second dans huit pays Ghana Hongrie Inde Madagascar Pakistan Qatar Su de et Venezuela l officier en second dans deux pays Tch coslovaquie et Uru
83. embarqu bord des navires transportant un certain nombre de personnes ou effectuant une travers e donn e Dans huit pays Australie Bangladesh Br sil Italie Japon Mexique Royaume Uni et Uruguay les armateurs sont tenus par la loi de veiller la pr sence bord d un personnel form et qualifi autre que des m decins en fonction des exigences du service du navire Dans deux pays Alg rie et Philippines l armateur est responsable de l initiation de l quipage aux premiers soins et dans plusieurs autres les candidats au brevet d officier de marine doivent avoir accompli avec succ s plusieurs cours de premiers soins et d assistance m dicale bord des navires En outre la r glementation d un pays Lib ria exige que le capitaine et tels autres officiers qu il pourra d signer utilisent pleinement les conseils m dicaux par radio tous les navires doivent galement tenir un registre m dical o sont consign s les maladies et les accidents ainsi que les traitements administr s Dans 18 pays Barbade Bulgarie Burundi Colombie Cuba Egypte Espagne Finlande Gr ce Hongrie Italie Mexique Norv ge Panama Philippines R publique d mocratique allemande Tch coslovaquie et Turquie les gens de mer sont couverts pour les questions m dicales par les dispositions de leur Code national du travail ou de leur l gislation nationale sur la sant publique y compris de leur l gislation nationale sur la s curit so
84. es les maladies cardio vasculaires les d rangements gastro intestinaux les maladies v n riennes les caries dentaires ainsi que des troubles mentaux de nature et de degr s divers Il importe galement de pr munir le marin contre le risque de contracter une maladie qui l indispose pendant la p riode d embarquement et dont le traitement provoque des effets secondaires d favorables Il ne devrait pas tre admis que l tat de sant d un marin puisse se d t riorer faute de m dicaments appropri s ni au point de l emp cher de s acquitter de ses fonctions et d exiger les soins d un sp cialiste A l heure actuelle l effectif embarqu est si juste que si un homme est malade ses compagnons de bord en supportent les cons quences au point que la vie des marins du navire ou d autres navires peut s en trouver en danger Certains tats cliniques devraient carter celui qui en est affect du service de bord de fa on permanente ou du moins temporaire tant qu un tat de sant sp cifique n a pas t recouvr S il est vrai que des progr s consid rables ont t accomplis ces vingt cinq derni res ann es pour am liorer la situation sanitaire des gens de 1052d v 3 10 mer tant terre qu en mer il est apparemment indispensable d aller plus loin en ce qui concerne la situation en mer S agissant de la sant des gens de mer au sens large la convention no 16 sur l examen m dical des jeunes gens travail marit
85. es explications sur l usage du contenu de la pharmacie de bord Neuf pays seulement Argentine Autriche Barbade Belize Canada Malaisie Philippines Tha lande et Turquie n ont pas t en mesure de fournir des renseignements ce sujet Sur les 46 pays ayant d clar qu il existe un guide m dical bord de leurs navires 13 R publique f d rale d Allemagne Australie Bangladesh Espagne Etats Unis France Lib ria Maroc Portugal R publique d mocratique allemande Royaume Uni Su de et Uruguay ont d clar que cette question tait r glement e par la loi les autres n ont pas fait de commentaires La d termination des cat gories de navires devant avoir un guide m dical bord varie Vingt huit pays Alg rie Belgique Br sil Cuba Egypte Ethiopie Finlande France Ghana Guyana Hongrie Indon sie Italie Lib ria Maroc Mexique Norv ge Panama Pays Bas P rou Portugal R publique d mocratique allemande Royaume Uni Seychelles Suisse URSS Uruguay et Venezuela citent tous les navires sans mentionner d exception Les 18 pays restants indiquent qu un guide m dical se trouve bord de tous les navires affect s au transport des passagers et de tous les cargos de 20 tonneaux de jauge brute ou plus Su de tous les navires de plus de 20 tonneaux de jauge brute Espagne tous les navires affect s au trafic international ou au cabotage de 200 tonneaux de jauge brute ou plus Inde tous les navires navi
86. essentiellement les pays les uns des autres c est le niveau de la formation m dicale dispens e aux gens de mer qui devrait correspondre par sa port e et sa substance au Guide m dical international de bord norme importante selon laquelle peut se mesurer l tendue de ces soins m dicaux Autres l ments importants un examen m dical ad quat pr c dant le recrutement et des examens m dicaux p riodiques des gens de mer en activit En ce qui concerne l action future les membres armateurs ont estim que la r vision de la recommandation no 105 sur les pharmacies de bord 1958 et celle de la recommandation no 106 sur les consultations m dicales en mer 1958 ne pr sentaient aucun caract re d urgence du fait que les normes fix es dans la plupart des pays surpassaient d j les dispositions de ces instruments Ils taient pr ts toutefois examiner toutes les propositions pouvant tre formul es en vue de l adoption de nouvelles mesures internationales par exemple celle d un nouvel instrument Les membres armateurs ont mis en garde contre l adoption d un nouvel instrument englobant dans son champ d application certains marins p cheurs en faisant valoir qu ils n avaient ni mandat ni comp tence technique en ce qui concerne l industrie de la p che que m ler les questions de p che et de transport maritime allait l encontre des enseignements de l exp rience et que cela ne 6 pourrait que r server des difficult
87. et l assurance maladie aient t adopt es dans les premiers temps de l existence de l OIT ce n est gu re qu avec l av nement du Comit mixte OIT OMS de l hygi ne des gens de merl en 1949 que l on s est int ress pour la premi re fois au niveau international aux questions directement li es aux soins m dicaux bord des navires Au nombre des points de l ordre du jour de sa premi re session tenue en 1949 le comit mixte avait retenu comme questions m ritant d tre tudi es aux sessions suivantes la pharmacie de bord les soins hospitaliers bord d un navire en mer et la formation donner aux personnes responsables de l administration d un traitement en mer C est la raison pour laquelle l ordre du jour arr t pour la deuxi me session du comit en 1954 comportait des points portant sur la consultation m dicale par radio aux navires en mer et les pharmacies de bord S appuyant sur ces points le comit avait attir l attention des gouvernements sur un certain nombre de questions pr cises prendre en consid ration pour garantir que les gens de mer disposent de services m dicaux satisfaisants il a galement not cet gard qu il conviendrait d am liorer la formation des personnels charg s d assurer ces services bord des navires De plus deux recommandations qu il avait propos es furent adopt es par l OIT en 1958 Il s agit de la recommandation no 105 sur les pharmacies de bord et de la recommandati
88. et les m decins utilisent le langage clair et la compr hension de l avis d pend en partie de l exp rience du personnel de bord Soins m dicaux et soins infirmiers bord des navires 13 Dans quel cas les navires marchands _immatricul s dans votre pays disposent ils d un m decin de bord Comme indiqu au premier chapitre certains navires en g n ral ceux qui sont affect s au transport des passagers ont un m decin dans leur quipage Sur 57 pays cinq Belize Malaisie Maroc Mexique et Turquie n ont pas donn de r ponse neuf Burundi Ethiopie Guyana Qatar Seychelles Soudan Sri Lanka Suisse et Tha lande ont indiqu que les quipages de leurs navires ne comptent jamais de m decin dans un cas Suisse parce que leur flotte nationale ne se compose que de navires affect s au transport des marchandises un pays Su de a soulign qu aucun r glement ni aucune convention ne pr cise les conditions dans lesquelles la pr sence d un m decin bord est prescrite et un autre Canada pr cise qu un m decin est bord lorsque le nombre de personnes embarqu es le justifie question qui est du seul ressort de l armateur un troisi me pays Colombie a indiqu que trois m decins itin rants visitent p riodiquement les unit s de la flotte nationale raison d une visite tous les six mois pour chaque navire Les autres pays ont indiqu que la pr sence d un m decin au sein de l quipage d pend essentiellement
89. et les causes ou circonstances des d c s et huit Autriche Barbade Bulgarie Indon sie Mexique Panama Qatar et R publique d mocratique allemande n ont fourni aucun chiffre Comme la port e la p riode de r f rence et la classification des chiffres varient fortement les statistiques ne peuvent tre valablement pr sent es sous forme de tableaux Certains pays donnent le nombre total de d c s pour un certain nombre d ann es plut t que pour une ann e d termin e Certains chiffres ont trait des ann es civiles et d autres des exercices financiers Dans un pays les statistiques concernent les gens de mer servant bord de navires battant pavillon de leur pays ainsi que les marins servant bord de navires battant pavillon tranger Dans de nombreux cas les passagers sont pris en compte dans ces statistiques et quelques pays tiennent des statistiques s par es des d c s survenant bord des navires de p che Les d c s r sultant de catastrophes ou d accidents maritimes sont parfois pris en compte et d autres fois ne le sont pas La classification des causes ou des circonstances des d c s varie de m me d un pays l autre selon la nature de la blessure la cause le type d accident l agent de la blessure ou de l accident la localisation de la blessure etc N anmoins on peut obtenir un chiffre approximatif du nombre et de la nature des d c s des gens de mer des 24 pays qui ont fourni des donn es Sur
90. ferme des dispositions concernant les soins m dicaux bord des navires ces dispositions noncent les droits des marins dans le domaine de la protection de la sant et des prestations en cas de maladie ou d accident Un pays au moins tend ces prestations aux marins p cheurs Les soins m dicaux peuvent tre pr vus aussi dans les conventions collectives ou les contrats individuels d engagement conclus entre les armateurs et les gens de mer tel est le cas dans un quart des pays ayant r pondu au questionnaire Ces instruments portent sur des questions comme la responsabilit de l armateur l gard des marins les mesures visant prot ger la sant et la s curit des gens de mer bord et les dispositions prises pour que les membres de l quipage des navires soient form s et qualifi s pour donner des soins m dicaux 1807d v 3 45 Pharmacies de bord Presque tous les pays appliquent la principale disposition de la recommandation no 105 sur les pharmacies de bord 1958 selon laquelle tout navire affect la navigation maritime devrait poss der une pharmacie de bord adapt e la nature et la dur e du voyage ainsi qu au nombre des personnes bord L num ration des navires tenus d avoir une pharmacie de bord varie beaucoup selon les pays mais en pratique presque tous les navires marchands autres que les petits navires poss dent une pharmacie de bord dans quelques pays y compris certains navires de p
91. figurent des degr s divers selon les cat gories de personnel les connaissances en mati re d assistance m dicale et de premiers secours aux malades et aux bless s Par exemple les capitaines et officiers en second des navires de 200 tonneaux de jauge brute ou plus doivent avoir des connaissances approfondies sur les indications contenues dans le GMIB ou dans toute autre publication nationale quivalente de la partie du Code international des signaux consacr e aux questions m dicales et du GSMU tandis que les autres cat gories de personnel doivent avoir re u une formation pour dispenser des premiers secours utiliser le mat riel de premiers secours et appliquer les proc dures et syst mes radiot l phoniques et m dicaux Les progr s constat s r guli rement au niveau international dans le sens de l am lioration des soins m dicaux dispens s bord des navires r sultent des travaux du Comit mixte OIT OMS sa sixi me session en 1981 Faisant suite une recommandation adopt e sa cinqui me session le comit a examin cette nouvelle session une version r vis e du guide m dical comportant une partie consacr e la pharmacie de bord et a formul ses observations ce propos Le guide a t modifi en cons quence et devrait tre publi prochainement par l OMS Parall lement le comit mixte a d cid que le GSMU r vis depuis peu par l OMCI devait constituer un suppl ment au guide m dical et que
92. gne compte plusieurs tablissements d enseignement naval qui assurent une formation aux premiers secours et aux soins m dicaux dans le cadre de la formation professionnelle des officiers de bord cette formation est en grande partie th orique Il existe galement un centre de formation m dicale destin aux officiers navigants qui assure deux cours diff rents compos s de conf rences et de travaux pratiques Il s agit l d un cours de base de deux quatre semaines conduisant des certificats de capacit l mentaire et sup rieure Dans l autre cas il s agit d un cours de recyclage facultatif d une semaine destin aux officiers Le cours de base est compos d un minimum de th orie pure et ne traite pas des probl mes m dicaux ni des m thodes th rapeutiques qui ne s appliquent pas la fixation bord des navires Les conf rences et les d bats sont orient s vers l action et comprennent des d monstrations les exercices pratiques sont organis s dans les services aux malades non hospitalis s et hospitalis s dans un h pital portuaire Les principaux sujets trait s dans le cours de quatre semaines de 140 heures sont l anatomie la physiologie la pharmacologie l hygi ne les m thodes g n rales de th rapie les maladies sp cifiques les maladies chirurgicales les situations d urgence le traitement des accidents et les questions m dicales sp ciales la marine Les travaux pratiques portent sur le traitement des bles
93. guant au cours ou au cabotage de 300 tonneaux de jauge brute ou plus Bangladesh tous les navires affect s au trafic international et naviguant dans les eaux internationales Pakistan et Soudan tous les navires affect s au trafic international et au cabotage de plus de 75 tonneaux de jauge brute Etats Unis tous les navires de 30 tonneaux de jauge brute ou plus Nouvelle Z lande tous les b timents pourvu qu ils soient pont s Norv ge tous les navires de mer Tch coslovaquie toutes les unit s l exception de celles qui ne sont pas pont es ou de celles effectuant des travers es de moins de trente minutes Danemark tous les navires affect s au transport des passagers effectuant des travers es de plus de six milles et tous les cargos de 50 tonneaux de jauge brute ou plus Gr ce et les navires d sign s par l armateur Colombie Huit pays indiquent que non seulement les navires marchands mais encore certains bateaux de p che en mer sont tenus d avoir une pharmacie de bord soit en vertu de la loi R publique f d rale d Allemagne Australie Japon Nouvelle Z lande Norv ge et R publique d mocratique allemande soit aux 20 termes de la coutume Ghana et Seychelles Diverses cat gories de bateaux de p che ont t cit es tous les bateaux les bateaux naviguant en dehors des eaux territoriales les bateaux pont s les bateaux de plus de 20 pieds de long et notamment les bateaux assistant en mer des
94. guay le troisi me officier dans un pays Panama soit l officier en second soit le troisi me officier et dans quatre pays Alg rie Australie R publique d mocratique allemande et Suisse un officier de navigation Trois autres pays R publique f d rale d Allemagne Italie et Pays Bas ont t moins pr cis et ont indiqu seulement que l assistance m dicale tait du ressort d un officier du navire ayant re u une formation pour les premiers soins Dans un pays Japon les dispositions sont quelque peu diff rentes les armateurs d signent parmi l quipage de tout navire marchand des pr pos s ayant re u une formation sanctionn e par des qualifications Leur t che comprend l assistance aux malades et aux bless s Alors que pour les quipages mentionn s ci dessus l assistance m dicale est une t che suppl mentaire dans sept pays Argentine Br sil Colombie Cuba P rou Portugal et URSS les navires n ayant pas de m decin bord transportent des aides m dicaux des infirmiers sp cialement form s dont la seule fonction est de porter assistance aux malades et aux bless s et parfois de s acquitter de t ches connexes ayant trait la sant Dans trois pays la l gislation prescrit la pr sence de ce genre de personnel bord lorsque les navires transportent plus de 30 personnes Argentine lorsqu ils effectuent des travers es internationales P rou et lorsqu ils effectuent des travers es de plus de trent
95. guides nationaux compl t s par les conseils m dicaux par radio ont g n ralement la r putation d tre assez d taill s pour qu une personne qui sans tre m decin a re u une formation m dicale d passant largement le niveau des premiers soins y trouve les renseignements dont elle a besoin 22 9 Le guide m dical contient il des renseignements sur les soins m dicaux d urgence donner en cas d accidents dus des substances dangereuses ou b est il un exemplaire du Guide des soins m dicaux d urgence donner en cas d accidents dus des marchandises dangereuses publi par l Organisation maritime internationale L exploitation des navires modernes expose plus que par le pass certaines cat gories de gens de mer aux risques d accidents ou de l sions dus des marchandises dangereuses La pr sente question avait donc pour objet d valuer la mesure dans laquelle les guides nationaux d assistance m dicale bord fournissent des renseignements utiles dans ces circonstances et quelles sont les mesures que les pays ont pu prendre dans ce sens Sur les 25 pays disposant de leur propre guide 15 Alg rie Cuba Danemark Espagne Etats Unis Finlande France Hongrie Japon Norv ge R publique d mocratique allemande Royaume Uni Su de URSS et Venezuela ont indiqu que ce guide contient des instructions de premiers secours en cas d accidents dus des marchandises dangereuses trois R publique f
96. hines travailler le m tal 131 Presses m caniques 132 Tours 133 Fraiseuses 134 Machines meuler 135 Machines cisailler 136 Machines forger 137 Laminoirs 139 Autres 14 Machines travailler le bois et les mati res similaires 141 Scies circulaires 142 Autres scies 143 Toupies 144 D gauchisseuses 149 Autres 15 Machines agricoles 151 Moissonneuses y compris les moissonneuses batteuses 152 Batteuses 159 Autres 16 Machines du travail de la mine 161 Haveuses 169 Autres 19 Autres machines non class es ailleurs 191 Machines de terrassement excavations etc l exclusion des moyens de transport 192 Machines de filature de tissage et autres machines l industrie textile 193 Machines pour la manufacture de produits alimentaires boissons 194 Machines pour la fabrication du papier 195 Machines d imprimerie 199 Autres machines 2 74 Moyens de transport et de manutention 21 Appareils de levage 211 Grues 212 Ascenseurs monte charge 213 Treuils 214 Palans 219 Autres 22 Moyens de transport par rail 221 Chemins de fer interurbains 222 Moyens de transport par rail utilis s dans les mines les galeries les carri res les tablissements industriels les docks etc i 229 Autres 23 Moyens de transport roulants l exclusion des moyens de transport par rail 231 Tracteurs 232 Camions 233 Chariots automoteurs 234 V hic
97. icales qui r glementent explicitement la dur e des allocations de subsistance et la prestation des soins m dicaux aux marins malades ou bless s la charge de l armateur dans un autre Belgique la loi stipule que les contrats d engagement des gens de mer doivent comporter des dispositions relatives aux soins m dicaux Enfin les conventions collectives d un pays URSS pr cisent les obligations de l armateur en ce qui concerne les examens m dicaux l hygi ne bord l emploi de personnel m dical et la fourniture de m dicaments et d quipements m dicaux 2 Veuillez joindre votre r ponse le texte des lois r glements ou accords pr voyant l obligation formelle de fournir des services m dicaux aux marins bord des navires en mer ainsi que tous autres textes ou renseignements concernant cette obligation les pratiques en vigueur dans ce domaine ou la mise en oeuvre de ces services Trente trois des 57 pays sur les r ponses desquels le pr sent rapport se fonde ont fourni le texte ou des extraits pertinents de leurs instruments relatifs l assistance m dicale aux gens de mer et la plupart des autres ont donn un aper u du contenu de leur l gislation en la mati re Dans plus de la moiti de ces pays les codes maritimes lois sur la marine marchande lois sur la navigation ou lois sur les gens de mer ainsi que leurs r glementations d application constituent la source des dispositions juridiques relatives l assi
98. ie de bord et son contenu sont ils entretenus et inspect s Qui inspecte la pharmacie de bord Avec quelle fr quence La recommandation no 105 dispose que les r glementations nationales devraient comporter des dispositions r gissant la tenue et l entretien des pharmacies de bord et de leur contenu et pr voir que ces pharmacies doivent tre inspect es par des personnes agr es par l autorit comp tente des intervalles n exc dant normalement pas douze mois Cette question avait pour but d tablir la mesure dans laquelle cette pratique est suivie Tous les pays sauf 11 Belize Burundi Canada Colombie Indon sie Mexique Malaisie Soudan Tch coslovaquie Tha lande et Venezuela ont indiqu que les pharmacies de bord font l objet d une inspection Dans 15 pays R publique f d rale d Allemagne Australie Barbade Br sil Bulgarie Finlande France Inde Italie Japon Norv ge Portugal Royaume Uni Su de et Uruguay il existe des dispositions concernant cette question et dans 25 autres Alg rie Argentine Bangladesh Belgique Danemark Egypte Espagne Ethiopie Ghana Gr ce Hongrie Lib ria Madagascar Maroc Nouvelle Z lande Pakistan Pays Bas P rou Philippines Qatar R publique d mocratique allemande Seychelles Sri Lanka Suisse et URSS le minist re de Ta Sant publique les autorit s maritimes ou les autorit s sanitaires portuaires les pharmaciens patent s les gardes c tes les inspecteurs des
99. ieurs de navigation sont encourag s effectuer de courts stages dans des h pitaux de temps en temps pour acqu rir de l exp rience et des connaissances Dans un cinqui me pays Etats Unis de nombreux officiers de bord qui doivent tous avoir suivi une formation destin e assurer les premiers secours pour obtenir leurs brevets d officier suivent titre facultatif une formation compl te en soins m dicaux d urgence qui est organis e sous l gide de l industrie maritime et dans un sixi me pays Bulgarie une formation sp ciale donn e aux capitaines et aux officiers sup rieurs de navigation comprend des stages p riodiques de recyclage Quatre pays Argentine Colombie P rou et Portugal assurent un autre niveau de formation certains de leurs navires autres que les navires de transport de passagers ont leur bord des auxiliaires m dicaux ou des infirmiers qui ont des qualifications reconnues en soins m dicaux et infirmiers et assurent uniquement ce travail bord Dans les dix pays restants Alg rie Br sil Canada spagne Gr ce Maroc Philippines Qatar Sri Lanka et Su de les marins charg s d assurer les soins m dicaux re oivent uniquement une formation aux premiers secours en g n ral dans le cadre de la formation qui leur est donn e dans les coles d officier de marine Dans quelques pays Australie Bulgarie Danemark Espagne Etats Unis Mexique et R publique d mocratique allemande les
100. ignements communiqu s par le Corps des gardes c tes des Etats Unis Colombie le minist re des Postes et T l communications R publique d mocratique allemande et le minist re de la Marine marchande URSS Enfin huit pays Alg rie Cuba Danemark Egypte France Norv ge Seychelles et Sri Lanka ont indiqu q que leurs listes sont mises jour r guli rement sans donner d autres explications Comme on l a d j observ la recommandation no 106 dispose que la liste des stations de radio doit tre sous la garde de l officier radiot l graphiste ou dans le cas des navires de faible tonnage de la personne responsable de la radio Sur les 28 pays ayant formul des commentaires ce sujet 21 Alg rie Australie Bangladesh Belgique Bulgarie Colombie Cuba Danemark France Inde Italie Japon Lib ria Norv ge Pakistan Panama R publique d mocratique allemande Royaume Uni Su de Tch coslovaquie et Venezuela ont d clar que c est l officier radiot l graphiste du navire qui garde la liste et sept autres R publique f d rale d Allemagne Canada Egypte Etats Unis Nouvelle Z lande Suisse et Uruguay que cette responsabilit revient au capitaine ou l officier radiot l graphiste Dans deux pays Indon sie et Soudan le capitaine a la garde de la liste et dans trois autres Mexique Seychelles et URSS le capitaine et l officier en second en ont la garde 26 Comment s assure t on que les
101. ime 1921 et la convention no 73 sur l examen m dical des gens de mer 1946 adopt es par l OIT ont largement contribu garantir que seuls des individus sains soient autoris s prendre la mer La convention no 55 sur les obligations de l armateur en cas de maladie ou d accident des gens de mer 1936 la recommandation no 105 sur les pharmacies de bord 1958 et la recommandation no 106 sur les consultations m dicales en mer 1958 ont galement beaucoup contribu l am lioration des soins m dicaux fournis aux gens de mer Par leur effet conjugu ces instruments de l OIT ont contribu l instauration de normes minimales concernant la sant des gens de mer dans le monde entier Dans de nombreux pays un examen m dical est exig de toute personne avant de pouvoir embarquer ou tre admis exercer le m tier de marin Il existe des centres ou des h pitaux sp cialis s dans le traitement des gens de mer malades ou bless s et dans la conduite des examens m dicaux En ce qui concerne le traitement bord les renseignements communiqu s par le pass l OIT ou ceux que l on trouve dans les publications techniques font appara tre que les services m dicaux assur s d pendaient g n ralement de l importance de l quipage et du nombre de passagers La l gislation de certains pays prescrivait la pr sence d un m decin bord partir d un _ certain nombre de personnes embarqu es qui pouvait tre de l ordre de
102. inistre soit au courant de la th rapie moderne un officier titulaire d un brevet de premiers secours ne peut apporter qu une instruction m dicale limit e et sans rafra chissements p riodiques de ses connaissances ne peut pas se tenir au courant de l volution des techniques des m dicaments etc Troisi mement un capitaine ou un officier de pont peut ne pas tre disponible pour diagnostiquer une maladie ou administrer un traitement si ses services taient indispensables ailleurs pour la s curit du navire _ En cas de l sion corporelle ou de maladie bord le premier secours est certes tr s important mais ne d passe pas g n ralement le genre de traitement qui peut tre administr un patient avant l arriv e d une ambulance ou d un m decin En mer il n est pas question d appeler une ambulance ni en g n ral un m decin Le traitement m dical doit tre assur jusqu ce que le navire touche un port et qu on en puisse obtenir un m decin M me ce stade en raison de la bri vet des escales l heure actuelle il peut se faire que les soins m dicaux soient limit s ou que l on s en tienne la poursuite du 11 traitement assur bord Ces facteurs renforcent la n cessit de soins m dicaux appropri s en mer Une consultation m dicale sp cialis e peut s av rer n cessaire alors que le navire est des centaines de milles de la c te En cas d urgence les capitaines des navires ont actuelle
103. insi que les progr s r alis s dans la connaissance m dicale et dans les m thodes approuv es de traitement 4 Les prescriptions nationales devraient pr voir les mesures n cessaires au maintien et l entretien des pharmacies de bord et de leur contenu ainsi que leur inspection p riodique intervalles r guliers par des personnes responsables d sign es par l autorit comp tente 8 1 Un livret d instructions m dicales de bord approuv par l autorit comp tente devrait tre conserv bord de chaque navire tenu d tre quip d une pharmacie de bord 2 Le livret d instructions m dicales devrait donner des explications sur l usage du contenu de la pharmacie de bord et devrait permettre d autres personnes qu un m decin de donner des soins aux malades ou bless s se trouvant bord avec ou sans consultation m dicale par radio 3 En adoptant ou en r examinant le livret d instructions m dicales en usage sur le plan national l autorit comp tente devrait tenir compte du Guide m dical international de bord publi par l Organisation mondiale de la sant et du Guide de soins m dicaux d urgence donner en cas d accidents dus des marchandises dangereuses publi par l Organisation maritime internationale ainsi que des modifications ou des adjonctions apport es ces guides 9 1 L autorit comp tente de chaque pays maritime devrait prendre toutes dispositions pour garantir au moyen d arrange
104. iques devraient tre publi es r guli rement 2 Pour le rassemblement et l laboration de ces statistiques les avantages que pr senterait l utilisation des m thodes de sondage devraient tre pris en consid ration 3 Les pays pour lesquels le nombre total des accidents du travail enregistr s au cours d une ann e n est pas suffisant pour permettre une analyse d taill e des statistiques devraient proc der au d pouillement des donn es enregistr es pour une p riode plus longue qui ne devrait cependant pas exc der cinq ans 3 1 Lorsque les statistiques comprennent non seulement les accidents du travail mais aussi les accidents de trajet ou les maladies professionnelles ou ces deux derniers la fois les donn es sur les accidents du travail les accidents de trajet et les maladies professionnelles devraient tre pr sent es dans des tableaux s par s 68 2 En ce qui concerne les maladies professionnelles chaque pays devrait appliquer dans toute la mesure possible les dispositions recommand es par la r solution concernant les statistiques des maladies professionnelles adopt e par la huiti me Conf rence internationale des statisticiens du travail 4 Lorsque les l sions dont sont victimes les personnes employ es leur propre compte et les travailleurs familiaux sont incluses dans les statistiques g n rales les statistiques de telles l sions devraient tre si possible pr sent es s par men
105. istan et Soudan indiquent que sont vis s par cette obligation les navires affect s au trafic international un pays Australie les navires vis s par le Navigation Act un pays Canada tous les navires qui font l objet d inspections un pays Ghana les unit s affect es au transport des marchandises un pays R publique f d rale d Allemagne tous les navires de 300 tonneaux de jauge brute ou plus et un dernier pays Etats Unis n a pas pr cis quels navires S agissant des listes des stations radio elles m mes 13 pays ont donn 25 Royaume Uni et Su de se servent de la publication de l Union internationale de t l comunications intitul e Nomenclature des stations de radiorep rage et des stations effectuant des services sp ciaux vol II qui comporte une partie traitant de l assistance m dicale trois pays Bangladesh Pays Bas et Tch coslovaquie se servent de 1 Admiralty list of radio signals du Royaume Uni et un pays Belgique se sert des deux Un autre pays Colombie a indiqu que ses unit s se servent d une liste de stations radio publi e par le Corps des gardes c tes des Etats Unis Les renseignements relatifs au caract re exhaustif des listes des stations radio sont vagues et 18 pays seulement ont r pondu cette question Treize pays Alg rie R publique f d rale d Allemagne Canada Cuba Danemark E te Hongrie Inde Japon Nouvelle Z lande Sri Lanka Tch coslovaquie e e
106. l accompagne et la consultation m dicale par radio La pratique consistant quiper les navires d une pharmacie varie consid rablement d un pays un autre tout autant que la norme concernant des quipements m dicaux selon qu il existe ou non une r glementation ce sujet et selon le contenu de cette r glementation et la mani re dont elle est appliqu e Si l acc s la consultation m dicale par radio offre de grandes possibilit s celles ci d pendent aussi largement de la formation m dicale de l quipage Le membre de l quipage responsable de l assistance m dicale doit tre en mesure de d crire les sympt mes et de comprendre quels renseignements sont n cessaires pour tablir un diagnostic et pour conseiller un traitement Il doit galement comprendre les conseils fournis par le m decin et appliquer le traitement Ainsi les moyens m dicaux disponibles bord d pendent en dernier ressort de la formation que les personnes responsables auront re ue CHAPITRE IT ETUDE DES SOINS MEDICAUX DONT BENEFICIENT LES GENS DE MER EMBARQUES A BORD DES NAVIRES DES DIFFERENTS PAYS Si les conditions sanitaires des gens de mer se sont consid rablement am lior es au fil des ans les probl mes inh rents la maladie et aux l sions corporelles continuent se poser Le questionnaire envoy aux gouvernements a t con u pour rassembler les informations les plus r centes sur la situation de chaque pays en ce qui concerne
107. l assistance m dicale offerte aux gens de mer de la marine marchande Les gouvernements ont t pri s de consulter leurs organisations repr sentatives d armateurs et de gens de mer pour pr parer leurs r ponses et de fournir des informations sur l assistance m dicale en mer offerte aux marins p cheurs lorsque les conditions de leur travail pr sentent des similitudes avec celles des gens de mer de la marine marchande Le questionnaire compte 21 points regroup s sous sept rubriques principales On trouvera ci apr s un r sum des r ponses pr c d du libell de chaque question Fourniture de soins m dicaux bord des navires l Veuillez pr ciser quels types de dispositions garantissent aux marins des soins m dicaux en cas de maladie ou d accident en mer bord des navires marchands immatricul s dans leur pays lois ou r glements y compris le r glement de bord z l LA LA accords _entre_ les armateurs ou leurs organisations et les organisations de gens de mer c contrats de travail individuels conclus entre armateurs et marins d cisions judiciaires e Je N LA pratiques volontaires des armateurs des exploitants ou des responsables des navires f autres types de dispositions Dans presque tous les pays sur les r ponses desquels se fonde le pr sent rapport il existe des dispositions r glementaires en mati re maritime qui ont directement trait aux soins m dicaux bord des navires D une mani
108. l non mortels devra ent tre class s selon la dur e de la p riode d incapacit de travail qui en t suite en utilisant dans la mesure du possible les divisions suivantes un jour complet deux jours trois jours de quatre sept jours de huit l4 jours plus de l4 jours en sus du jour au cours duquel l accident est survenu 12 De temps autre des enqu tes sp ciales pourraient se r v ler utiles en vue de classer les accidents du travail d apr s diverses autres caract ristiques telles que le sexe l ge a profession la qualification professionnelle et la dur e de l exp rience professionnelle des accident s le jour de la semaine et le wb s de l ann e le moment des accidents par rapport l horaire de travail Ya dimension es tablissements etc Lorsque les accidents du travail t class s selon la profession la classification utilis e ipoarrait tre ha Classification internationale type des professions 70 M thodes de comparaison 13 Des comparaisons valables de p riode p riode d industrie industrie et de pays pays ne peuvent tre faites que si les statistiques des accidents du travail sont tudi es en liaison avec les donn es sur l emploi les heures de travail la production etc cette fin il peut tre utile d avoir recours des s ries comparatives ou des rapports tels que les taux de fr quence d incidence et de gravit 14 Ces taux devraient tre calcul s par i
109. la recommandation no 142 ainsi que des r solutions adopt es par les Conf rences internationales des statisticiens du travail Cela permettrait aussi au niveau national a d utiliser des d finitions uniformes pour les accidents du travail et les d c s pendant le service la port e le champ d application et la p riodicit des statistiques b d utiliser des d finitions et des classifications uniformes pour la nature le type les causes et les autres caract ristiques des accidents c d utiliser des d finitions uniformes pour les caract ristiques des personnes mortes ou bless es et d d utiliser des informations secondaires uniformes comme l occupation bord d un navire la dur e du travail etc pour le calcul de mesures comparatives taux d accidents de l sions et de d c s Il faudrait encourager les pays int grer les gens de mer aux syst mes de statistiques nationales Toutefois comme il existe d j un corps assez important de normes et directives internationales dans le domaine des statistiques des accidents du travail des 52 l sions corporelles et des d c s des gens de mer en conformit notamment avec la convention no 134 et la recommandation no 142 il n a pas t jug n cessaire d inclure cette question dans les conclusions propos es soumises la Conf rence technique maritime pr paratoire Conclusions propos es concernant la protection de la sant et les soins m dicaux pour les gens de mer
110. le Conseil d administration d inscrire l ordre du jour de la prochaine session maritime de la Conf rence g n rale une question concernant l adoption d une convention sur la protection de la sant des gens de mer et les soins m dicaux qui leur sont dispens s bord des navires et dans les ports Les membres armateurs ont relev qu il n y avait pas de divergence fondamentale entre les gens de mer et eux m mes au sujet des soins m dicaux bord des navires A leur sens les deux probl mes essentiels qui se posent dans la marine marchande sont les suivants les marins ne disposent pas bord des m mes soins m dicaux que les travailleurs terre les gens de mer sont expos s de par leur travail des risques particuliers tout comme les travailleurs occup s dans de nombreux secteurs de l industrie D apr s les armateurs rien dans le rapport du Bureau ne prouvait que les risques d accident ou de d c s eussent t aggrav s par un manque de soins m dicaux en mer Nombreux sont d ailleurs les pays o les normes concernant les soins m dicaux sont sup rieures ce qui est recommand l chelle internationale En outre comme les membres gens de mer l ont soulign bien des efforts sont d ploy s l chelon international pour am liorer le niveau des soins m dicaux des gens de mer y compris certains progr s r cents par exemple dans le domaine des conseils m dicaux donn s par radio aux navires en mer Ce qui distingue
111. le traitement m dical et les soins infirmiers 3 L infirmerie ne devrait pas tre utilis e des fins autres que celles du traitement des malades IV FICHES MEDICALES 13 1 L autorit comp tente devrait adopter un mod le de fiche m dicale pour les gens de mer devant servir aux m decins ou aux responsables des soins m dicaux bord et aux h pitaux et m decins terre 2 Le mod le devrait tre sp cialement con u pour permettre l change d informations m dicales et d informations connexes concernant le marin entre le navire et la terre en cas de maladie ou d accident V COOPERATION INTERNATIONALE l4 1 Les Membres qui ratifient la convention devraient s engager coop rer les uns avec les autres pour promouvoir la protection de la sant des gens de mer et les soins m dicaux bord des navires et pour faire en sorte qu ils puissent tre d barqu s dans un port en cas de n cessit de traitement d urgence 2 Cette coop ration devrait porter sur les questions suivantes a le d veloppement et la coordination des moyens de recherche et de sauvetage et la mise en place de moyens permettant d assurer une aide et une vacuation m dicales rapides en mer en cas de maladie ou d accident grave bord d un navire qui ne dispose pas d un m decin de bord gr ce des moyens tels que des syst mes de signalement p riodique de position des navires des centres de coordination des op rations de sauvetage et des
112. les rampes mobiles Echafaudages Autres mat riels non class s ailleurs Mat riaux substances et radiations Explosifs Poussi res gaz liquides et produits chimiques l exclusion des explosifs 421 Poussi res 422 Gaz vapeurs fum es 423 Liquides non class s ailleurs 424 Produits chimiques non class s ailleurs 429 Autres Fragments volants Radiations 441l Radiations ionisantes 449 Autres Autres mat riaux et substances non class s ailleurs Milieux de travail Ext rieur 511 Conditions atmosph riques des 76 512 Surfaces de travail et de circulation 513 Eau 519 Autres 52 Int rieur 521 Sols 522 Espaces confin s 523 Escaliers 524 Autres surfaces de travail et de circulation 525 Ouverture dans les sols et dans les murs 526 Facteurs d ambiance clairage ventilation temp rature bruits etc 529 Autres 53 Souterrain 531 Toits et parements des galeries des tunnels etc 532 Sols des galeries des tunnels etc 533 Fronts de mines de tunnels etc 534 Puits de mines 535 Feu 536 Eau 539 Autres Autres agents non class s ailleurs 61 Animaux 611 Animaux vivants 612 Produits d animaux 69 Autres agents non class s ailleurs Agents non class s par faute de donn es suffisantes C Classification des accidents du travail selon la nature de la l sion Cette liste doit tre utilis e pour classer les l sions provoqu e
113. les deux opuscules devaient comporter des r f rences communes Toujours attach depuis des ann es la question de la formation m dicale des gens de mer le comit mixte recommanda compte tenu de la publication imminente des 4 versions r vis es du GMIB et du GSMU que l OIT et l OMS tablissent conjointement les trois programmes de formation qu il appelait de ses voeux dans une r solution adopt e sa cinqui me session Cette t che s est mat rialis e par un projet en 1985 Autre v nement important la Commission paritaire maritime a r cemment examin cette question sa 23e session en 1980 la commission a estim que dans l esprit de la r solution susmentionn e relative l tablissement de normes internationales r gissant cette mati re que la Conf rence internationale du Travail avait adopt e en 1976 sa 62e session maritime la question des soins m dicaux devait figurer l ordre du jour de la prochaine conf rence technique maritime pr paratoire l examen de la question des soins m dicaux auquel on proc de actuellement marque une premi re tape dans ce sens A la m me session la commission a adopt une r solution sur le rassemblement d informations statistiques concernant la mortalit des gens de mer adopt e par la commission cette m me session Pour l essentiel le texte de cette r solution appelle le Bureau tudier cette question et faire rapport la commission Le texte
114. les unit s de plus de 25 tonneaux de jauge brute Malaisie toutes les unit s affect es au trafic international ou c tier de plus de 75 tonneaux de jauge brute Etats Unis toutes les unit s de plus de 100 tonneaux de jauge brute Br sil tous les navires sauf les cargos naviguant au cabotage et les unit s de p che Australie toutes les unit s de 30 tonneaux de jauge brute ou plus l exception des unit s de p che de moins de 20 pieds de long Nouvelle Z lande tous les navires transportant 100 passagers ou plus Philippines toutes les unit s pont es y compris les unit s de p che Norv ge les cargos de haute mer et les caboteurs ainsi que les bateaux de p che hauturi re Mexique Compte tenu de ces diff rences il est int ressant de noter que dans six des pays cit s les pharmacies de bord sont obligatoires sur les bateaux de p che pr sentant certaines dimensions et caract ristiques en g n ral sur les bateaux qui restent en mer plusieurs jours Les autres pays n ont pas indiqu si ces dispositions s appliquent aux unit s de p che par exemple si toutes les unit s affect es la navigation en mer ou tous les navires d un certain tonnage d signent galement les unit s de p che 4 Sur la base de la pharmacop e internationale veuillez fournir la liste des m dicaments qui doivent figurer dans la pharmacie de bord Veuillez donner aussi la liste des instruments etc qu elle doit contenir Ce
115. longs en mer les guides m dicaux et les pharmacies de bord devraient tre mis jour et le contenu de ces derni res v rifi r guli rement d la consultation m dicale par radio serait beaucoup plus efficace si l on veillait ce que le m decin consult dispose de donn es r unies syst matiquement et transmises clairement du bateau gr ce des mesures d harmonisation internationales cela faciliterait la compr hension de l tat clinique du malade l tablissement d un diagnostic rapide et l nonc du traitement appliquer e l vacuation rapide du patient gravement malade ou bless devrait tre organis e chaque fois que cela est indiqu du point de vue m dical f afin de tirer un profit maximum du nombre limit des bateaux de p che ayant bord un m decin il convient d encourager chaque fois que cela est faisable une plus large collaboration r gionale et internationale tant en ce qui concerne les changes d informations que le rayon d action de ces bateaux facilitant ainsi l acc s ces services d un plus grand nombre de p cheurs en haute mer 3 Dans la poursuite de l examen de cette question la commission invite le BIT tenir compte dans la mesure appropri e des normes suivantes la recommandation no 105 sur les pharmacies de bord 1958 et la recommandation no 106 sur les consultations m dicales en mer 1958 les r solutions adopt es en 1973 par le Comit mixte OIT OMS de la sant des ge
116. ltant de catastrophes ou d accidents survenus aux navires ne sont pas tenues s par ment Dans quelques pays les statistiques concernant les d c s des gens de mer ne sont pas recueillies et publi es officiellement peuvent tre extraites des dossiers des armateurs ou des autorit s portuaires ou des livres de bord 20 Veuillez fournir toutes statistiques ou autres informations disponibles sur les accidents mortels du travail atteignant les gens de mer occup s bord de navires de votre pays Si les statistiques ne donnent pas de d tails sur les accidents mortels veuillez fournir des renseignements sur les points suivants a nombre de d c s b nature des d c s c causes des d c s ou circonstances dans lesquelles ils se sont produits d lieu de l accident mortel pont chambre des machines r fectoire etc e les d c s sont ils survenus en mer ou dans un port Sur les 38 pays qui ont r pondu la question pr c dente 30 Alg rie R publique f d rale d Allemagne Australie Belgique Burundi Canada Colombie Cuba Danemark Egypte Espagne Etats Unis Finlande France Gr ce Hongrie Japon japon Lib ria Maroc Norv ge Nouvelle Z lande Pakistan Pays Bas Philippines Royaume Uni i Seychelles Su de Tch coslovaquie URSS et Uruguay ont fourni des statistiques sur les accidents mortels du travail et autres d c s de gens de mer en indiquant en g n ral le nombre la nature
117. mation dans le monde Quarante pays ont fourni des informations et dix autres Autriche Barbade Burundi Ethiopie Guyana Seychelles Soudan Sri Lanka Tha lande et Venezuela ont indiqu qu ils n ont pas d activit s de formation et six pays Belize Colombie Indon sie Malaisie Panama et Suisse n ont pas r pondu un pays Lib ria a indiqu que bien que non obligatoire la formation aux premiers secours tait encourag e Pr s des deux tiers des pays qui ont r pondu la question ont simplement indiqu le titre du stage de formation ou en ont donn une tr s br ve description en indiquant souvent la dur e de la formation et d autres d tails Quinze pays R publique f d rale d Allemagne Australie Belgique Bulgarie Cuba Danemark Espagne Etats Unis France Japon Maroc Norv ge Nouvelle Z lande R publique d mocratique allemande et Royaume Uni ont envoy des r ponses plus d taill es et dans certains cas ont fourni des copies de la description du stage et du programme d tude On trouvera plus loin un r sum de ces informations Parmi les pays qui ont envoy une br ve description des stages dix Canada Egypte Ghana Gr ce Hongrie Mexique Pays Bas Philippines Qatar et Tch coslovaquie ont simplement fait observer que les cours de formation aux premiers secours ou aux soins m dicaux sont suivis par des officiers en poste ou des l ves officiers pour pouvoir obtenir une promotion ou dan
118. ment un avantage sur leurs pr d cesseurs ils peuvent recourir la consultation m dicale par radio Plusieurs services organis s veillent pr ts fournir leur aide L un des plus connus qui existe depuis plus de 40 ans est le Centro Internazionale radio medico CIRM en Italie Cet organisme s occupe d un r seau de moyens m dicaux et d une cha ne mondiale de t l communications qui permet aux gens de mer o qu ils se trouvent d obtenir tout moment une consultation m dicale sp cialis e par radio avec promptitude et efficacit Dans le m me ordre d id e les travaux du Comit mixte OIT OMS qui ont permis d unifier de moderniser et de coordonner les trois formes d assistance m dicale aux navires en mer le guide m dical de bord la pharmacie de bord et les moyens d obtenir une consultation m dicale par radio ont largement contribu l am lioration des soins m dicaux en mer Le Guide m dical international de bord GMIB par exemple dans lequel est reproduit le texte de la partie du Code international des signaux consacr e aux questions m dicales constitue une r ponse internationale aux probl mes d un capitaine ayant un bless ou un malade bord Il lui permet de consulter un m decin en lui donnant les renseignements n cessaires et le m decin peut s appuyer sur le code pour envoyer des instructions fond es sur le guide m dical et la pharmacie de bord Si cette coordination a permis d am liorer consid
119. ments pr alables qu un service de consultations m dicales par radio aux navires en mer y compris les conseils de sp cialistes soit assur toute heure du jour et de la nuit 2 Ces consultations m dicales y compris la transmission par radio de messages m dicaux entre un navire et les personnes terre qui donnent des conseils devraient tre assur es gratuitement aux navires battant pavillon national comme ceux battant pavillon tranger 3 Afin d assurer qu il est fait un usage optimum des possibilit s de consultations radiom dicales il devrait tre exig que 54 a tous les navires auxquels s applique la convention et qui sont quip s d installations radio aient bord une liste compl te des stations de radio par l interm diaire desquelles des consultations m dicales peuvent tre obtenues b la liste des stations radio soit tenue jour et plac e sous la garde de la personne responsable bord des liaisons radio 4 Les gens de mer qui demandent des avis m dicaux par radio devraient avoir re u une formation sur l utilisation du livret d instructions m dicales de bord et de la partie m dicale du Code international des signaux publi par l Organisation maritime internationale afin qu ils puissent comprendre le type d informations qui sont n cessaires aux m decins consult s ainsi que les conseils qu ils re oivent 5 Les m decins qui donn nt des conseils m dicaux par radio aux navires
120. mie maritime nationale est tendue et s tend sur une p riode de trois ans Elle comporte d abord une tude de la biologie et de la physiologie humaine des maladies et de la pr vention des maladies et des accidents comporte des exercices pratiques d hygi ne et de pr vention de la noyade Les tudes portent ensuite sur l anatomie et l hygi ne bord des navires et au cours de la derni re ann e sont ax es sur le traitement et les soins apporter aux malades et aux bless s bord sont fond es sur un guide m dical type et comportent des stages pratiques en milieu hospitalier Aucune formation de recyclage n est assur e La Bulgarie assure une formation m dicale sp ciale aux capitaines et aux officiers sup rieurs dans un institut de formation maritime Le programme de formation dure 51 heures et porte sur 32 sujets L institut organise galement des cours de recyclage l intention des officiers sup rieurs qui portent sur le traitement m dical d urgence appliquer en cas d accidents et de maladies aigu s et dispense un cours de 32 heures aux matelots portant sur 20 sujets 36 Des cours de recyclage de teneur et de dur e diff rentes sont galement donn s aux officiers sup rieurs et des cours p riodiques de soins de premiers secours sont dispens s aux marins bord des navires par des m decins Cette formation ne comporte pas de stage pratique en milieu hospitalier Cuba assure des cours l intention des
121. miers g n raux et les soins pouss s les accouchements d urgence les conseils m dicaux par radio et l utilisation de la pharmacie de bord avec une insistance particuli re sur l utilisation des m dicaments de sauvetage La l gislation de la R publique d mocratique allemande fait obligation aux officiers de bord de suivre une formation en soins m dicaux avant d obtenir un certificat de comp tence ils passent un examen devant des m decins ind pendants par rapport aux tablissements de formation et aux soci t s maritimes Les candidats officiers sont des marins qualifi s qui ont d j suivi un cours de 40 heures en premiers secours La formation aux soins m dicaux s tend sur 108 heures suppl mentaires et comporte des exercices pratiques sur des sujets tels que les injections la r animation la pose de pansements et les soins infirmiers ainsi que des stages pratiques en milieu hospitalier Trois fois par an les officiers de bord passent un examen de connaissances et d aptitudes en soins m dicaux Des cours de recyclage portant sur tous les domaines de la profession maritime sont organis s en moyenne tous les cinq ans et comportent des conf rences sur le traitement des malades ou des bless s et sur l valuation des cas m dicaux qui se sont pr sent s bord des navires Une formation en milieu hospitalier fait partie du cours de recyclage Au Royaume Uni la formation m dicale des officiers de pont des flottes march
122. n mati re de formation et de veille sa douzi me session en 1979 dans le but de formuler des propositions tendant d finir les mesures prendre pour la formation m dicale des personnes charg es des soins m dicaux bord des navires De l avis du sous comit la formation qui serait dispens e dans ce domaine devrait s appuyer sur la r solution adopt e par le Comit mixte OIT OMS en 1973 le GMIB le Guide des soins m dicaux d urgence donner_en cas d accidents dus des marchandises dangereuses GSMU et la partie du Code international des signaux CIS consacr e aux questions m dicales Il tait en outre d avis que le comit mixte devrait sa sixi me session mettre au point des programmes sommaires de formation bas s sur les publications et instruments susmentionn s en prenant en consid ration les trois stages d instruction envisag s dans la r solution de 1973 Entre temps la Convention internationale sur les normes de formation des gens de mer de d livrance des brevets et de veille fut adopt e par une conf rence tenue en 1978 par l OMI en association avec l OIT Cette convention pr cise dans ses diverses clauses le minimum de connaissances requis de la part des officiers de pont et des officiers de machines bord de certains navires de la part des matelots faisant partie d une quipe de quart la passerelle et de la part des op rateurs radiot l phonistes Au nombre des connaissances prescrites
123. n ou d officiers ing nieurs La formation porte essentiellement sur le traitement des blessures et des maladies pouvant survenir bord des navires et est fond e sur le guide m dical de bord national ainsi que sur les conseils m dicaux donn s par radio et l utilisation de la pharmacie de bord Une grande partie de l industrie maritime s efforce constamment d am liorer les soins m dicaux bord des navires gr ce une meilleure formation m dicale des officiers et des matelots De nombreux officiers en service saisissent la possibilit que leur offre l industrie de suivre une formation approfondie en soins m dicaux d urgence afin de pouvoir faire face aux urgences m dicales graves et de pouvoir assurer un traitement de courte ou de longue dur e aux malades ou aux bless s Le cours le plus long dure quatre semaines les autres 37 une semaine Tous les cours reposent sur la d monstration et la pratique et peuvent comporter des stages pratiques en clinique ou en milieu hospitalier De nombreux matelots suivent de leur plein gr des cours compl mentaires de secourisme et de r animation cardio pulmonaire organis s par des centres et des programmes de formation patronn s par l industrie maritime Les officiers charg s d assurer les soins m dicaux bord des navires en France re oivent une formation de 150 heures aux premiers secours et aux soins m dicaux et infirmiers assurer aux malades et aux bless s durant leurs
124. ndustrie et si possible par sexe et par groupe d ge ils devraient tre pr sent s s par ment pour les accidents ayant entra n le d c s l incapacit permanente et l incapacit temporaire selon les d finitions donn es dans le paragraphe 7 ci dessus 15 1 Le taux de fr quence des accidents du travail devrait tre calcul en divisant le nombre des accidents multipli par 1 000 000 survenus au cours de la p riode couverte par les statistiques par le nombre des heures homme effectu es par toutes les personnes expos es au risque pendant la m me p riodel 2 Lorsque le nombre d heures homme effectu es est inconnu le taux de fr quence devrait tre calcul en convertissant le nombre de personnes expos es au risque en heures homme les m thodes utilis es pour cette conversion devraient tre indiqu es d une mani re pr cise 16 Le taux d incidence des accidents du travail devrait tre calcul en divisant le nombre des accidents multipli par 1 000 survenus au cours de la p riode couverte par les statistiques par le nombre moyen des travailleurs expos s au risque pendant la m me p riode 17 Le but d un taux de gravit est de donner quelques indications sur la perte exprim e en dur e d incapacit subie la suite d accidents du travail L exp rience a montr qu il existe de grandes diff rences dans les pratiques nationales en reconnaissant ce fait il ne semble pas opportun de recommander
125. ns de mer sa cinqui me session le Guide m dical international de bord avec les r visions en cours et le Code international des signaux la recommandation no 8 de la Conf rence internationale de 1 OMCI sur la s curit des bateaux de p che 1977 4 En vue de la solidarit qu exigent les soins m dicaux en mer il convient de lancer un appel aux Etats Membres afin qu ils fournissent ou facilitent les soins m dicaux du meilleur niveau possible aux p cheurs trangers naviguant dans des eaux voisines du territoire de ces Etats Membres 5 La commission invite le BIT continuer de coop rer avec l OMS et l OMCI en ce qui concerne les soins m dicaux bord des bateaux de p che ANNEXE IV DISPOSITIONS DE LA CONVENTION no 134 SUR LA PREVENTION DES ACCIDENTS GENS DE MER 1970 ET DE LA RECOMMANDATION no 142 SUR LA PREVENTION DES ACCIDENTS GENS DE MER 1970 Convention no 134 Article 1 l Aux fins de la pr sente convention l expression gens de mer s applique toute personne employ e quelque titre que ce soit bord de tout navire autre qu un navire de guerre qui est immatricul dans un territoire pour lequel cette convention est en vigueur et qui est normalement affect la navigation maritime 2 En cas de doute quant la question de savoir si certaines cat gories de personnes doivent tre consid r es comme gens de mer aux fins de la pr sente convention cette question sera tranch e dans ch
126. ns m dicaux plus pouss s Quatre pays Belize Malaisie Qatar et Turquie n ont pas r pondu Sur les neuf pays restants un Cuba a simplement r pondu par l affirmative un Nouvelle Z lande a d clar que l quipage de ses navires comprenait des officiers en possession d un dipl me m dical sp cial et un URSS a pr cis que la plupart de ses navires de mer ont leur bord des m decins ayant re u une formation sp ciale en m decine maritime Dans quatre autres pays Alg rie Argentine P rou et Portugal certains navires qui effectuent de longs parcours et qui ont plus de 30 personnes bord ou qui sont sp cifiquement d sign s par les autorit s comp tentes comportent parmi leurs membres d quipage des infirmiers ou des aides infirmiers n ayant aucune autre fonction bord qui peuvent assurer des soins m dicaux plus pouss s que ceux qui sont normalement donn s par un officier de bord Un autre pays Etats Unis a expliqu que certains navires peuvent disposer d un officier d ordinaire un officier de navigation ou commissaire de bord qui a re u une formation compl te pour pouvoir dispenser des soins m dicaux d urgence cette formation tant organis e sous les auspices de l industrie maritime ou dispens e par elle elle porte sur les techniques qui sont actuellement appliqu es pour lutter efficacement contre les blessures et les maladies d bilitantes les officiers de bord sont en tout cas tenus d tre q
127. nt b n ficient les travailleurs terre Notant le nombre limit des praticiens et autre personnel m dical d ment form sur les bateaux de p che ce qui entra ne le recours croissant des membres d quipage n ayant pas la formation n cessaire pour donner des soins m dicaux Rappelant que la question des soins m dicaux pour les p cheurs en mer n a fait l objet d aucun instrument international du travail sauf indirectement et sur une base fragmentaire travers quelques normes se r f rant principalement la marine marchande Notant que les soins m dicaux aux p cheurs en mer transcendent les fronti res nationales du fait de la n cessit de diverses consultations m dicales internationales et d autres activit s coordonn es Convaincue que les soins m dicaux fournis aux p cheurs en mer pourraient tre sensiblement am lior s au profit de la sant des patients par des mesures visant l harmonisation internationale des programmes de formation m dicale des quipages la coordination troite entre ces programmes et les normes internationales existantes concernant des sujets qui s y rattachent tels que les guides m dicaux les pharmacies de bord les conseils m dicaux par radio et lorsque cela s av re m dicalement n cessaire et faisable l vacuation du patient l Invite le Conseil d administration du Bureau international du Travail inclure la question des soins m dicaux en mer pour les p cheurs l or
128. on no 106 sur les consultations m dicales en mer dont les dispositions essentielles sont reproduites dans l annexe II Poursuivant r guli rement son oeuvre d am lioration des services sanitaires offerts aux gens de mer bord des navires le comit mixte tenant sa troisi me session en 1961 avait relev que dans le cas des navires ne comptant pas de m decin bord la question des pharmacies des guides m dicaux des consultations m dicales par radio aux navires en mer et de l instruction des non sp cialistes dans l assistance m dicale bord des navires m rite une attention particuli re Il estimait que a les dispositions de la recommandation no 105 devaient tre pleinement appliqu es que b une dition internationale du guide m dical de bord devait tre mise au point comme le pr conisait la Conf rence technique maritime pr paratoire de l OIT tenue en 1956 dans une r solution relative cette question et que c la partie m dicale du Code international des signaux CIS 2 dont la premi re dition date de 1931 devait tre r vis e en fonction des conseils m dicaux contenus dans le guide m dical propos et des m dicaments contenus dans les pharmacies de bord Le comit mixte adopta donc une r solution appelant l OIT l Organisation mondiale de la sant OMS et l ancienne Organisation intergouvernementale consultative de la navigation maritime IMCO tablir en commun un syst me international compos
129. ons g n rales non pr cis es Ne sont classer dans ce groupe que les r percussions organiques de caract re g n ral sans l sions apparentes par exemple en cas d empoisonnements etc lorsque des r percussions organiques sont les cons quences d une l sion localis e par exemple fracture de la colonne vert brale entra nant des l sions de la moelle pini re c est le si ge de cette l sion localis e ici la colonne vert brale qui doit tre class 9 Si ge non pr cis Ce groupe ne doit tre utilis que lorsque aucune indication ne permet de pr ciser le si ge de la l sion 81 R solution concernant les statistiques des l sions professionnelles Adopt e par la treizi me Conf rence internationale des statistiques du travail 1982 La treizi me Conf rence internationale des statisticiens du travail Reconnaissant l importance qu il y aurait tablir une base statistique ad quate pour analyser et mesurer les risques inh rents l emploi en vue de faciliter la mise au point de programmes de pr vention et d appr cier l efficacit des mesures prises Constatant que les statistiques des l sions professionnelles sont rassembl es sur des bases diff rentes des fins diff rentes par des organismes diff rents Estimant qu une terminologie des d finitions et des concepts types qui seraient recommand s pour les statistiques des l sions professionnelles et que des r gles directri
130. ont acquis une grande exp rience sur la base de ces r gles et que des travaux de planification long terme sont en cours dans le domaine des soins m dicaux bord des navires des nations maritimes du monde Ce souci apparemment universel des besoins m dicaux des gens de mer tient sans doute au fait que malgr les progr s des techniques modernes le fait d tre en mer sans pouvoir disposer d un m decin rend particuli rement difficile l octroi d une assistance m dicale pleinement qualifi e en cas d urgence Il n y a pas de doute que les gens de mer et certains marins p cheurs sont de loin le groupe le plus nombreux ainsi affect Certes il est souhaitable d assurer des soins m dicaux rapides ceux qui en ont besoin c est sans doute la raison pour laquelle s agissant de satisfaire les besoins m dicaux des gens de mer bord des navires les r gles et pratiques des pays sont dans l ensemble assez conformes aux dispositions des instruments internationaux existants et d autres directives moins contraignantes en la mati re en particulier la recommandation no 105 sur les pharmacies de bord 1958 et la recommandation no 106 sur les consultations m dicales en mer 1958 ainsi qu aux suggestions faites par le Comit mixte OIT OMS de la sant des gens de mer et d autres organismes en ce qui concerne la formation des gens de mer aux soins m dicaux d urgence et les instructions sp cifiques pour le traitement bor
131. p ciaux touchant l utilisation de substances dangereuses et celle du GSMD Tous les cours comportent une formation pratique Les capitaines et les officiers navigants pr tent leur concours dans une certaine mesure dans le service d urgence d un h pital en situation r elle Les ing nieurs et officiers radio re oivent galement une formation aux premiers secours En Espagne la formation au secourisme et aux soins m dicaux plus pouss s que les premiers secours est galement assur e par des tablissements navals Il existe huit cours diff rents destin s aux capitaines aux officiers navigants et aux ing nieurs ainsi qu aux capitaines de bateaux de p che ces cours portent sur un guide m dical de bord et sur des questions plus g n rales ayant trait la protection de la sant telles que l hygi ne le syst me sanitaire l alimentation la nutrition et les produits toxiques En outre un institut social de la marine marchande assure une formation au secourisme et envisage de dispenser des cours pratiques avanc s dans le domaine de la protection de la sant l intention des officiers des navires marchands et des bateaux de p che Aux Etats Unis une formation aux premiers secours et aux soins m dicaux y compris la r animation cardio pulmonaire est assur e tous les l ves officiers des coles maritimes et constitue une condition indispensable l obtention des certificats de capacit d officiers de navigatio
132. personnes qui seront appel es demander des conseils m dicaux par radio bord des navires de votre pays comprennent bien le type de renseignements demand s par le m decin qui donne ces conseils a utilise t on des guides m dicaux notamment la section m dicale du Code international des signaux publi par l Organisation maritime internationale ou b assure t on cette fin la formation du personnel maritime La recommandation no 106 dispose que le personnel navigant doit tre _ form et que des guides m dicaux appropri s sont indispensables pour qu une personne se trouvant bord d un navire et qui demanderait un avis m dical par radio comprenne quels renseignements sont n cessaires au m decin ainsi consult Cette question a pour objet de d terminer quelles sont les mesures qui ont t prises dans ce sens par tous les pays Dix pays Barbade Belize Espagne Malaisie Maroc Panama Philippines Qatar Tha lande et Turquie n ont pas r pondu un Br sil a d clar que ses navires ne demandent pas de consultations m dicales par radio et un autre Burundi a indiqu que le personnel de bord n tait pas form pour ces consultations Sur les 45 pays ayant communiqu leurs observations la l gislation de l un d eux Lib ria exige que le capitaine soit capable d utiliser les conseils m dicaux transmis par radio et 16 Autriche Bangladesh Belgique Colombie Cuba Egypte Ghana Guyana Hongrie It
133. peut tre effectu e tous les mois par le capitaine ou une autre personne qualifi e Guyana et Panama tous les trois mois par le capitaine Autriche et Hongrie tous les trois mois par les autorit s maritimes pour les paquebots Lib ria avant chaque appareillage par le capitaine Belgique avant chaque appareillage par les autorit s portuaires Pakistan apr s chaque voyage par 19 les autorit s terre sauf pour les unit s naviguant au cabotage lesquelles font l objet d une inspection p riodique Bulgarie ou chaque fois que le navire rel che dans un port national par les autorit s portuaires Cuba ou l arriv e et au d part par les inspecteurs m dicaux portuaires Sri Lanka Les autres informations int ressantes ont trait aux responsabilit s confi es des membres de l quipage autres que le capitaine notamment le cas ch ant au m decin de bord en ce qui concerne l entretien des moyens m dicaux du bord et la d livrance dans trois pays Bulgarie Danemark et R publique d mocratique allemande de certificats de conformit des pharmacies de bord aux normes en vigueur Guides m dicaux de bord 6 Veuillez indiquer _ quels navires marchands de votre pays doivent obligatoirement tre pourvus d un guide m dical reconnu La recommandation no 105 dispose que toutes les pharmacies de bord devraient contenir un livret d instructions m dicales approuv par l autorit comp tente et donnant tout
134. portance des services m dicaux en mer et nonce les conclusions propos es concernant la protection de la sant et les soins m dicaux pour les gens de mer le Bureau consid re au vu des informations dont il dispose actuellement et des discussions de la Commission paritaire maritime que ces conclusions pourraient former une base de discussion appropri e pour la Conf rence maritime technique pr paratoire lors de son examen des mesures internationales prendre dans ce domaine Les annexes I II et III reproduisent respectivement le texte de la r solution sur la protection de la sant des gens de mer et les soins m dicaux qui leur sont dispens s les dispositions de fond des deux recommandations de l OIT concernant les soins m dicaux bord des navires et deux r solutions de l OIT concernant les normes internationales du travail maritime sur les soins m dicaux bord des navires et sur les soins m dicaux pour les p cheurs en mer L annexe IV reproduit les dispositions de la convention no 134 et de la recommandation no 142 sur la pr vention des accidents gens de mer 1970 qui ont trait aux statistiques des accidents du travail tandis que l annexe V contient la r solution sur le rassemblement d informations statistiques concernant la mortalit des gens de mer ainsi que deux r solutions concernant les statistiques des l sions professionnelles adopt es par les Conf rences des statisticiens du travail convoqu es par l OI
135. ports d enregistrements et d analyses et que les statistiques ne soient pas limit es aux accidents mortels ou aux accidents concernant le navire Notant en outre que seulement 15 pays ont ratifi la convention Consid rant que ces informations pourraient tre utiles aux deux groupes employeurs et travailleurs ainsi qu aux gouvernements dans le but d analyser les causes de tout accident mortel et des maladies parmi les marins et d aboutir une r duction du nombre des morts Par cons quent demande au Conseil d administration du Bureau international du Travail d entreprendre une tude en consultation avec les groupes des armateurs et des gens de mer de la Commission paritaire maritime dans le but d obtenir des statistiques significatives en ce qui concerne les accidents mortels et les cas mortels de maladies et d en faire rapport la prochaine Commission paritaire maritime R solution concernant les statistiques des l sions professionnelles Adopt e par la dixi me Conf rence internationale des statisticiens du travail 1962 La dixi me Conf rence internationale des statisticiens du travail 0506 00 000000000050 600000900260 00000600000e0060 0 Reconnaissant l importance qu il y aurait tablir une base statistique ad quate pour analyser et mesurer les risques de l sion inh rents l emploi en vue de faciliter la mise au point de programmes de pr vention d appr cier 1807d v 3 sy 67 l efficacit
136. profane Alors que 15 de ces pays n ont pas donn d explication ce sujet si ce n est pour indiquer que cette instruction fait partie des conditions remplir pour l obtention du brevet d officier ou de la formation des marins aux premiers secours cinq pays Finlande France Inde Norv ge et Uruguay ont indiqu que l instruction en mati re de soins m dicaux et de soins infirmiers se limite un certain degr de maladie qu elle implique l utilisation d un guide m dical de bord et de fourniture de conseils par radio et porte uniquement sur les soins infirmiers assur s aux patients en attendant qu ils soient ramen s terre pour y recevoir un traitement plus pouss L un des 30 pays susmentionn s Australie et cinq autres pays Bulgarie Danemark Etats Unis Pays Bas et Royaume Uni qui assurent aux officiers une formation plus pouss e que celle qui leur permet de dispenser les premiers secours et les soins m dicaux organisent des stages sp ciaux l intention des capitaines et ou des officiers sup rieurs de navigation futurs ou en service Deux de ces pays Australie et Royaume Uni ont institu un stage obligatoire pour les capitaines de navire Dans un autre pays Danemark la formation comprend une formation permettant d assurer les premiers secours et les soins m dicaux n cessit s par la survenue d accidents dus l utilisation de substances dangereuses mais dans un quatri me pays Pays Bas les officiers sup r
137. quatre ann es d tudes dans les tablissements d enseignement maritime national Les cours de recyclage sont dispens s chaque ann e aux capitaines de navire La formation assur e aux futurs capitaines a t am lior e en 1984 Durant les deux premi res ann es la formation est ax e sur les urgences et les premiers secours l accent tant mis sur la r animation cardio pulmonaire cette formation aboutit un dipl me de secourisme reconnu sur le plan national La quatri me ann e la formation m dicale est davantage orient e vers l examen des malades ou des bless s et d tudes de symptomatologie afin de permettre l officier comp tent de faire un diagnostic pr liminaire avec l aide d un m decin consultant et de prescrire un traitement Des cours de recyclage de 120 heures sont organis s chaque ann e pour les officiers en activit Certains officiers qui n ont pas t form s dans les coles de navigation re oivent 30 heures de formation m dicale et les matelots et grad s 16 heures d instruction de premiers secours Une exp rience pratique dans un h pital peut tre pr vue Au Japon les navires qui ne sont pas tenus d avoir un m decin bord ont un surveillant de sant dipl m qui est charg d assurer les soins m dicaux et qui a la responsabilit de r gler les autres questions sanitaires Conform ment aux conventions collectives pass es entre les armateurs et les marins les surveillants participent p
138. que Danemark Egypte Espagne Etats Unis France Ghana Gr ce Inde Japon Lib ria Maroc Norv ge Nouvelle Z lande Pakistan Panama P rou Philippines Portugal R Royaume Un1 Su de Suisse et Uruguay pr cise quelles sont les responsabilit s sp cifiques de l armateur ou du capitaine ou des deux en mati re d assistance m dicale aux marins malades ou bless s en particulier lorsque le navire est en mer ou qu il fait rel che dans un port tranger elle r glemente des questions telles que l obligation pour l armateur de supporter les co ts de l assistance m dicale et de l entretien du marin malade ou bless l obligation pour le capitaine de prendre les dispositions n cessaires pour que le marin malade ou bless soit examin et l obligation pour ce dernier de se soumettre l examen m dical la dur e des prestations m dicales aux frais de l armateur et les conditions d ouverture des droits ces prestations le maintien du salaire du marin malade ou bless et la maternit le d c s et les obs ques des gens de mer D autres questions directement li es l assistance m dicale bord font l objet de dispositions l gislatives bien que dans une moindre mesure tous les pays sauf 16 Belize Burundi Colombie Espagne Ethiopie Finlande Malaisie Mexique Pakistan atar Seychelles Sri Lanka Soudan Su de Suisse et Tha lande pr voient qu un m decin ou tout autre personnel m dical doit tre
139. que d mocratique allemande dont la derni re dition n est pas ant rieure au milieu des ann es soixante dix ont indiqu qu une r vision ou dans le cas de l un d entre eux Pays Bas un suppl ment sont en cours de pr paration Dans deux pays Pays Bas et R publique d mocratique allemande le nouveau texte devrait para tre d ici 1985 Les guides en usage dans deux pays Etats Unis et France ont t publi s apr s 1984 et permettent le remplacement des pages selon les besoins La Su de comme indiqu ant rieurement envisage d abandonner son propre guide au profit du GMIB Vingt deux pays R publique f d rale d Allemagne Br sil Cuba Danemark Espagne Etats Unis Finlande France Guyana Hongrie Indon sie Japon Mexique Norv ge Nouvelle Z lande Pays Bas R publique d mocratique allemande Royaume Uni Seychelles Su de URSS et Uruguay ayant r pondu aux c alin as b et pr cisent que leur guide contient non seulement des explications sur l utilisation de la pharmacie de bord mais aussi des conseils l usage des personnes responsables de l assistance m dicale bord qui permettent de fournir un malade ou un bless des soins m dicaux d passant le niveau des soins d urgence que ce soit l aide ou sans l aide de conseils m dicaux suppl mentaires donn s par radio Un pays Norv ge indique que ce traitement ne d passe pas largement le niveau des premlers soins n anmoins les
140. r un autre navire ayant un m decin bord ou m me par la voie des airs Toutes les stations c ti res d un autre pays Danemark assurent un service de consultations m dicales par radio toute heure du jour et de la nuit avec le concours de m decins et de sp cialistes de certains h pitaux Les conseils sont transmis par radiot l phonie t l graphie en morse ou t lex sur toutes les bandes de fr quences maritimes L vacuation par h licopt re peut galement tre assur e dans certains secteurs maritimes Des dispositions du m me genre ont t signal es dans d autres pays Bulgarie Etats Unis Espagne Finlande Norv ge Pays Bas et URSS Un pays Etats Unis dispose de services commerciaux de consultations m dicales qui fournissent leur assistance aux unit s des compagnies maritimes ayant contract avec eux 11 1l Veuillez indiquer quels navires immatricul s dans votre pays et pourvus d installations de radio doivent poss der une liste des stations de radio terrestres aupr s desquelles il est possible d obtenir des conseils m dicaux pendant que le navire est en mer Veuillez aussi pr ciser a dans quelle mesure ces listes sont compl tes b comment elles sont tenues jour et c qui en a la garde bord du navire Cette question se rapporte aussi une autre disposition de la recommandation no 106 selon laquelle il doit y avoir bord des navires pourvus d installations de radio une liste compl t
141. rganismes d assurance ou de s curit sociale demandes de r paration etc b la port e des statistiques en particulier en ce qui concerne les cat gories de personnes les branches d activit conomique les industries ou les professions couvertes la dimension minimum des tablissements etc c les d finitions utilis es d les m thodes de d claration des accidents et les m thodes de compilation statistique employ es e la qualit des statistiques 6 1 Lorsqu une m me personne est victime de deux ou de plus de deux accidents du travail distincts enregistr s au cours de la p riode englob e par les statistiques chaque accident devrait tre compt s par ment c est dire que la personne serait compt e deux fois ou plus 2 Les statistiques devraient normalement comprendre les l sions subies au cours d une ann e civile quoi qu il en soit la p riode couverte devrait tre pr cis ment d finie 3 L unit de d nombrement devrait tre la personne tu e ou bless e la suite d un accident du travail Les pays devraient galement envisager l utilisation de l v nement comme une autre fa on de pr senter les donn es 83 Classification 7 1 Dans les statistiques se rapportant une p riode donn e les l sions professionnelles devraient de pr f rence tre class es comme suit I Total des l sions professionnelles l Mortelles dans une m me ann e A dans un d lai
142. rmulaires sp ciaux destin s garantir que des informations correctes sont donn es par radio les questions contenues dans ce formulaire auxquelles doit r pondre un officier ayant re u une formation m dicale facilitent le diagnostic et le traitement du m decin consult ainsi que la prescription des m dicaments num r s dans le guide m dical de bord Le quatri me pays Bulgarie fournit aux gens de mer des indications sp ciales sur la r daction des messages radio de demande de consultations m dicales ces instructions concernent les renseignements l mentaires sur l tat du patient et la forme de transmission du message au m decin consult Enfin trois pays ont indiqu qu ils utilisent un langage simple pour la transmission des messages entre les navires et les m decins L un d eux Inde pr conise l utilisation de l anglais et au besoin du Code international des signaux Un autre Pays Bas indique que l avis du m decin consult terre est formul en des termes ais ment accessibles au profane Le troisi me Norv ge estime que les 27 codes t l graphiques se pr tent mal la transmission des messages m dicaux parce qu ils ne permettent en g n ral de transmettre que des donn es approximatives et donnent lieu des quiproquos r sultant d erreurs techniques et de transmission que le destinataire du message ou le m decin consult risquent de ne pas d celer C est la raison pour laquelle les navires
143. roit est class e sous le chiffre 42 1 une entorse de la cheville gauche sous 55 2 et une br lure aux deux yeux sous 12 3 N anmoins si l on n utilise pas un chiffre suppl mentaire les l sions aux deux poignets aux deux pieds etc ne devraient pas tre class es dans le groupe 6 si ges multiples mais sous le chiffre respectif de la l sion d un poignet 45 d un pied 56 etc seulement 34 Bassin 38 Tronc si ges multiples 39 Tronc si ge non pr cis 4 Membre sup rieur 4l Epaule y compris clavicule et omoplate 42 Bras 43 Coude 44 Avant bras 45 Poignet 46 Main l exception des doigts seuls 47 Doigts 48 Membre sup rieur si ges multiples 49 Membre sup rieur si ge non pr cis Gis Membre inf rieur 51 Hanche 52 Cuisse 53 Genou 54 Jambe 55 Cheville 56 Pied l exclusion des orteils seuls 57 Orteils 58 Membre inf rieur si ges multiples 59 Membre inf rieur si ge non pr cis 6 Si ges multiples 61 T te et tronc t te et un ou plusieurs membres 62 Tronc et un ou plusieurs membres 63 Un membre sup rieur et un membre inf rieur ou plus de deux membres 68 Autres si ges multiples 69 Si ges multiples non pr cis s 7 L sions g n rales 71 Appareil circulatoire en g n ral 72 Appareil respiratoire en g n ral 73 Appareil digestif en g n ral 74 Syst me nerveux en g n ral 78 Autres l sions g n rales 79 L si
144. ruguay et Venezuela on utilise seulement une traduction ou une adaptation du GMIB tablie dans le pays enfin dans trois pays Alg rie Philippines et URSS on n utilise qu un ouvrage de r f rence de m decine g n rale traitant des maladies et l sions corporelles en URSS ce guide est destin l usage du personnel ayant une formation m dicale qui est embarqu bord de tous les navires nationaux Ainsi 13 pays ont adopt le GMIB exclusivement un Su de envisage de l adopter en lieu et place de son guide national et les douze autres pays cit s l utilisent sous une forme ou sous une autre Cinquante huit pour cent de tous les pays ayant r pondu utilisent aujourd hui le GMIB ce qui indique qu il est assez bien accept comme un guide d assistance m dicale bord des navires 8 Si le guide m dical de bord est un guide national a quand remonte sa derni re dition ou r vision et comment est il mis jour b se borne t il expliquer comment il convient d utiliser le contenu de la pharmacie de bord ou 21 c s agit il d un ouvrage plus complet et plus d taill dans lequel une personne autre qu un m decin de bord peut trouver des renseignements n cessaires pour fournir un malade ou un bless des soins m dicaux d passant le niveau des soins d urgence i l aide de conseils m dicaux suppl mentaires donn s par radio ii sans l aide de conseils m dicaux suppl mentaires
145. s ou du GMIB ou des deux ouvrages Onze de ces pays ont indiqu qu un exemplaire du GSMU se trouve bord ou qu il est recommand qu il le soit Ethiopie Ghana Italie Lib ria Maroc Nouvelle Z lande Seychelles Soudan et Tch coslovaquie ou bien que ce guide doit tre disponible lorsque le navire transporte des marchandises dangereuses Belgique et Suisse Trois pays Australie Inde et Madagascar ont indiqu que le GSMU n tait pas en usage ou n tait pas obligatoire bord de leurs navires et les quatre derniers pays n ont pas r pondu 23 Conseils m dicaux donn s par radio aux navires en mer 10 Dans votre pays est il pr vu que des stations de radio situ es terre diffusent des conseils m dicaux l intention des navires en mer Dans so L On SESS naV Eg en DET Zan9 l affirmative a ces conseils sont ils fournis toute heure du jour et de la nuit b comprennent ils des conseils de m decins sp cialistes c sont ils fournis gratuitement tous les navires qu ils battent pavillon national ou tranger La recommandation no 106 de l OIT concernant les consultations m dicales par radio aux navires en mer 1958 dispose que les Etats Membres devraient prendre toutes dispositions pour garantir au moyen d arrangements pr alables que le service des consultations m dicales par radio aux navires en mer soit assur gratuitement toute heure du jour et de la nuit et que les consultations m
146. s s que les premiers secours peuvent tre donn s condition l aussi que des conseils m dicaux soient disponibles par radio ou que la personne responsable bord ait re u une formation suffisante Formation En ce qui concerne la formation des membres de l quipage autres que les m decins appel s dispenser des soins m dicaux un nombre lev de pays ont r pondu que les l ves officiers suivent un cours de secourisme soit pendant leur formation professionnelle dans les coles maritimes soit dans le cadre de leur pr paration professionnelle en vue d obtenir leur brevet Le niveau d instruction est en g n ral celui des soins d urgence de base y compris une certaine surveillance m dicale du patient en attendant que le traitement appropri soit disponible Les matelots re oivent g n ralement une formation au secourisme pour tre capables de sauver des vies humaines et de pr venir l aggravation de l tat des patients Plusieurs pays vont plus loin et exigent que les futurs capitaines ou m me les futurs seconds suivent avec succ s un cours sp cial suppl mentaire de soins m dicaux et de soins d urgence comportant des stages pratiques Cette formation est dispens e aussi aux autres officiers titre volontaire 48 Certains navires d un tr s petit nombre de pays ont bord un personnel sp cialement qualifi pour donner des soins int rimaires aux patients et ce de deux fa ons selon la premi re l
147. s devraient galement envisager la possibilit d laborer des statistiques se rapportant aux accidents du travail en utilisant comme unit de d nombrement l v nement au lieu de la personne et devraient classer ces donn es selon le nombre de personnes impliqu es Classifications 7 1 Dans les statistiques se rapportant une p riode donn e les accidents du travail et les accidents de trajet devraient tre class s dans les statistiques suivant les suites de l accident d apr s les d finitions suivantes sur la base des informations disponibles au moment o les statistiques sont labor es a d c s accidents mortels b incapacit permanente accidents ayant entra n d une mani re permanente un handicap physique ou mental ou une diminution de la capacit de travail 69 c incapacit temporaire accidents ayant entra n une incapacit de travail d au moins un jour complet en sus du jour au cours duquel l accident est survenu qu il s agisse de jours d incapacit pendant lesquels la victime aurait travaill ou non d autres cas accidents ayant entra n une incapacit de travail d une dur e inf rieure celle qui est pr vue sous c sans incapacit permanente 2 Lorsque les statistiques sont fond es sur les d clarations faites lors d un accident ou imm diatement apr s les cas indiqu s aux alin as b et c pourraient tre rassembl s en un seul groupe 3 Lorsque les clas
148. s le cadre de la formation professionnelle assur e par les tablissements d enseignement naval ou des autres programmes de formation des officiers d bouchant sur l octroi d un dipl me de comp tence Dans l un de ces pays Mexique et dans deux autres Bangladesh et Portugal les matelots re oivent galement une formation de base aux premiers secours Quatre pays ont indiqu que la formation aux premiers secours destin e aux officiers a une dur e de 26 heures et comporte des exercices pratiques Gr ce que la formation ne comprend pas de stage pratique en milieu hospitalier Hongrie que la l gislation nationale d finit les conditions d obtention d un certificat d aptitude dispenser les premiers secours ce certificat tant obligatoire pour les personnes charg es d assurer les soins m dicaux bord Mexique ou que les officiers navigants sup rieurs sont encourag s suivre des cours de recyclage de quelques semaines en milieu hospitalier Pays Bas Huit autres pays qui indiquent une formation aux premiers secours qui fait partie de la formation dispens e aux futurs officiers et aux officiers en service indiquent la dur e des cours ou donnent d autres d tails Dans un 34 pays Bangladesh les cours destin s aux futurs officiers durent deux semaines et ne comprennent pas de stage pratique en milieu hospitalier Dans un autre pays Finlande le Conseil national de l enseignement professionnel fixe la dur e et le
149. s m dicaux question abord e dans un instrument international relatif la formation professionnelle des gens de mer C est la raison pour laquelle cette notion est voqu e dans la recommandation no 137 sur la formation professionnelle des g ns de mer 1970 Comme suite la recommandation sur la formation du personnel adopt e sa troisi me session et une r solution adopt e par la Conf rence internationale du Travail sa 55e session maritime en 1970 le Comit mixte OIT OMS a fait figurer l ordre du jour de sa cinqui me session en 1973 un point intitul Formation m dicale et formation de secourisme pour le personnel de bord Cette r solution notait qu il existe divers aspects de la sant des gens de mer qui selon les recommandations du comit mixte devraient tre examin s de fa on plus approfondie comme la formation du personnel en ce qui concerne les premiers secours et les soins infirmiers et pr conisait la convocation prochaine d une session du comit mixte en vue d examiner ces questions en m me temps que d autres questions Une longue r solution aux aspects techniques complexes sur les soins m dicaux bord des navires et sur la formation d un personnel qualifi pour accomplir des actes m dicaux soumise la Conf rence internationale du Travail maritime de l OIT sa 55e session en 1970 par le d l gu travailleur des Etats Unis donna un nouvel lan l action dans le domaine
150. s mobiles y compris les fragments volants et les particules l exclusion des heurts par des objets qui tombent Coin age dans un objet ou entre des objets 4l Coin age dans un objet 42 Coin age entre un objet immobile et un objet mobile 43 Coin age entre des objets mobiles l exclusion des objets volants ou tombants Efforts excessifs ou faux mouvements 51 Efforts physiques excessifs en levant des objets 6 7 8 9 72 52 Efforts physiques excessifs en poussant ou en tirant des objets 53 Efforts physiques excessifs en maniant ou en jetant des objets 54 Faux mouvements Exposition ou contact avec des temp ratures extr mes 61 Exposition la chaleur de l atmosph re ou du milieu de travail 62 Exposition au froid de l atmosph re ou du milieu de travail 63 Contact avec des substances ou des objets br lants 64 Contact avec des substances ou des objets tr s froids Exposition ou contact avec le courant lectrique Exposition ou contact avec des substances nocives ou des radiations 81 Contact par inhalation par ingestion ou par absorption avec des substances nocives 82 Exposition des radiations ionisantes 83 Exposition des radiations autres que ionisantes Autres formes d accident non class es ailleurs y compris les accidents non class s par faute de donn es suffisantes 91 Autres formes d accident non class es ailleurs 92 Accidents non cl
151. s par accidents du travail ou des accidents de trajet l exclusion en particulier des maladies professionnelles 10 Fractures N800 N829 Comprend les fractures simples les fractures accompagn es de l sions des parties molles fractures ouvertes les fractures accompagn es de l sions des articulations luxations etc les fractures accompagn es de l sions internes ou nerveuses l Les chiffres N800 N999 correspondent aux rubriques du Manuel de la Classification statistique internationale des maladies traumatismes et causes de d c s 20 25 30 40 4l 50 55 60 77 Luxations N830 N839 Comprend les subluxations et les dislocations Ne comprend pas les luxations avec fractures 10 Entorses et foulures N840 N848 Comprend moins qu elles ne soient accompagn es de plaies les ruptures les d chirures et les lac rations de muscles de tendons de ligaments et d articulations de m me que les hernies d efforts Commotions et autres traumatismes internes N852 N855 N860 N869 N958 Comprend moins qu elles ne soient accompagn es de fractures les contusions internes les h morragies internes les d chirures internes les ruptures internes Ne comprend pas ces traumatismes accompagn s de fractures 10 Amputations et nucl ations N871 N886 N888 N896 N898 Comprend l arrachement traumatique de l oeil Autres plaies N850 N870 N872 N879 N880 N885
152. s sur l usage du contenu de la pharmacie de bord l encore tous les pays pour lesquels des renseignements sont disponibles semblent appliquer cette r gle la plupart du temps par des prescriptions l gales ou d autres dispositions officielles Comme pour les pharmacies de bord les cat gories de navires tenus d avoir bord un guide m dical varient selon les pays mais en r gle g n rale presque tous les navires marchands l exception dans certains pays de b timents comme les b timents de servitude les transbordeurs et autres petits b timents en poss dent un S agissant du contenu des guides m dicaux les deux tiers des pays indiquent que le texte a t tabli dans le pays m me ou dans un autre pays Dans bon nombre de pays le guide est une traduction ou une adaptation du Guide m dical international de bord mais l usage de ce dernier est encore plus r pandu car dans beaucoup d autres pays les navires en ont un exemplaire bord en plus du livret national d instructions m dicales Quant savoir dans quelle mesure les guides m dicaux nationaux sont tenus jour peu d informations ont t fournies sur ce point La moiti environ des pays ont r pondu que le texte utilis a t publi au cours des cinq derni res ann es et l autre moiti au cours des dix derni res ann es environ Dans un domaine en mutation aussi rapide que la m decine les instructions doivent suivre les progr s c est pourquoi sembl
153. sersenecsosese 50 Consid rations finales e ssscssoseoesossoseueese 50 Conclusions propos es concernant la protection de la sant et les soins m dicaux pour les gens de mer 52 1052d v 3 ANNEXE I ANNEXE II ANNEXE III ANNEXE IV ANNEXE V iv RESOLUTION SUR LA SANTE DES GENS DE MER ET LES SOINS MEDICAUX QUI LEUR SONT DISPENSES ADOPTEE PAR LA COMMISSION PARITAIRE MARITIME A SA 24e SESSION 1984 or eoeeeseeseesenes eee esse nseeee DISPOSITIONS DE FOND DE LA RECOMMANDATION no 105 SUR LES PHARMACIES DE BORD 1958 ET DE LA RECOMMANDATION no 106 SUR LES CONSULTATIONS MEDICALES EN MER 1958 RESOLUTIONS CONCERNANT LES NORMES INTERNATIONALES DU TRAVAIL MARITIME SUR LES SOINS MEDICAUX A BORD DES NAVIRES ET SUR LES SOINS MEDICAUX POUR LES PECHEURS EN MER 0e DISPOSITIONS DE LA CONVENTION no 134 SUR LA PREVENTION DES ACCIDENTS GENS DE MER 1970 ET DE LA RECOMMANDATION no 142 SUR LA PREVENTION DES ACCIDENTS GENS DE MER 1970 sas ss sms ae doses seen sas RESOLUTION SUR LE RASSEMBLEMENT D INFORMATIONS STATISTIQUES CONCERNANT LA MORTALITE DES GENS DE MER ET SUR LES STATISTIQUES DES LESIONS PROFESSIONNELLES eooo eee 57 59 61 64 66 INTRODUCTION Bien que plusieurs conventions internationales portant sur des questions int ressant la sant des gens de mer savoir le contr le m dical la responsabilit de l armateur l gard des marins malades ou bless s
154. services d urgence assur s par h licopt re b l utilisation optimale du nombre limit de navires de p che disposant d un m decin et le maintien des navires stationn s en mer qui peuvent assurer des services hospitaliers et des moyens de sauvetage ainsi que de fournir des informations m t orologiques pour l industrie de la p che maritime c l laboration et la tenue jour d une liste internationale de m decins et d tablissements m dicaux disponibles travers le monde pouvant assurer des soins m dicaux d urgence aux gens de mer d le rapatriement des marins hospitalis s l tranger d s que cela est pratiquement r alisable e f 56 l tablissement de centres sanitaires pilotes pour les gens de mer qui seraient charg s de i mener des recherches sur la sant et le traitement m dical des gens de mer ii former le personnel m dical et des services de sant en m decine navale iii recueillir et valuer des donn es sur la morbidit et les accidents parmi les gens de mer organiser des changes internationaux d informations techniques de mat riel et de personnel p dagogiques ainsi que des cours de formation des s minaires et des groupes de travail internationaux dans le domaine de la formation ANNEXE I RESOLUTION SUR LA PROTECTION DE LA SANTE DES GENS DE MER ET LES SOINS MEDICAUX QUI LEUR SONT DISPENSES ADOPT E PAR LA COMMISSION PARITAIRE MARITIME SA 24e SESSION 1984
155. sifications utilis es ne se conforment pas aux dispositions de ce paragraphe les m thodes utilis es devraient tre indiqu es d une fa on pr cise et en particulier la dur e minimum d incapacit de travail prise en compte dans la d finition des cas d incapacit temporaire 8 Les statistiques des accidents du travail devraient tre pr sent es selon l industrie dans laquelle la personne victime d un accident tait employ e La classification utiliser devrait soit tre la Classification internationale type par industrie de toutes les branches d activit conomique soit permettre un reclassement suivant les groupes de cette classification 9 1 En vue de l tude des circonstances dans lesquelles se produisent les accidents du travail ceux ci devraient tre class s selon a la forme de l accident b l agent mat riel d apr s les classifications qui figurent dans les annexes et B la pr sente r solution 2 Chaque pays devrait sp cifier si la classification d apr s l agent mat riel se rapporte un agent mat riel en relation avec la l sion ou un agent mat riel en relation avec l accident 10 Les accidents du travail devraient galement tre class s s par ment d apr s la nature des l sions d une part et d apr s le si ge des l sions d autre part suivant les classifications qui figurent dans les annexes C et D la pr sente r solution di De temps autre les accidents du travai
156. slation sur le r gime g n ral de s curit sociale sur la sant et sur l hygi ne publiques Moyens m dicaux disponibles bord des navires Pharmacies de bord 3 Veuillez expliquer les cat gories ou types de navires marchands de votre pays qui sont tenus de poss der une pharmacie de bord La recommandation no 105 sur les pharmacies de bord 1958 dispose que tout navire affect la navigation maritime devrait tre tenu d avoir une pharmacie de bord dont le contenu serait pr cis par l autorit comp tente compte tenu de facteurs tels que le nombre des personnes bord ainsi que la nature et la dur e du voyage Sur les 51 pays ayant r pondu cette question tous sauf Belize le Br sil le Canada le Soudan la Tha lande et la Turquie 36 Alg rie Argentine Autriche Belgique Bulgarie Co Colombie Cuba Danemark E te Espagne Ethiopie France Ghana Gr ce Guyana Hongrie Indon sie Italie Lib ria Maroc Mexique Norv ge e Nouvelle Z lande Panama Pays Bas P rou Qatar R publique d mocratique allemande Royaume Uni Seychelles Sri Lanka Suisse Tch coslovaquie URSS Uruguay et Venezuela ont indiqu que tous les navires marchands sans exception doivent avoir une pharmacie de bord Dans sept pays Alg rie Ghana Italie Mexique Nouvelle Z lande Norv ge et Seychelles le m me principe s applique aux bateaux de p che hauturi re ou c ti re si la m me r gle s applique ave
157. soins m dicaux d urgence et d appliquer les conseils m dicaux donn s par radio en cas d accidents ou de maladies pouvant survenir bord b dans le cas de tous les autres navires une formation au diagnostic et la th rapeutique qui leur permettra d assurer un traitement et des soins m dicaux tendus avec le concours de conseils m dicaux donn s par radio pendant une p riode d passant huit heures 3 Des cours de perfectionnement devraient tre ouverts aux personnes charg es d assurer les soins m dicaux bord qui ne sont pas m decins afin de leur permettre d entretenir et d accro tre leurs connaissances et leurs aptitudes et de se tenir au courant des nouveaux d veloppements 4 Tous les gens de mer durant leur formation professionnelle devraient recevoir une instruction portant sur les mesures prendre imm diatement en cas d accidents ou d autres cas d urgence m dicale survenant bord c est dire sur les soins m dicaux d urgence 55 12 1 Les navires auxquels s applique la convention qui comptent 15 hommes d quipage ou davantage et qui effectuent normalement des voyages de plus de trois jours dans les eaux internationales devraient tre dot s de leur propre infirmerie comptant un nombre de lits prescrits par l autorit comp tente 2 L infirmerie devrait tre convenablement situ e et tre con ue am nag e et quip e de mani re assurer le confort des occupants et faciliter
158. ssible de soins m dicaux en mer et tant donn les progr s remarquables d j r alis s par les pays cet gard aussi bien en faveur des marins de la marine marchande que des marins p cheurs il semble r aliste et r alisable d envisager actuellement de renforcer d une fa on ou d une autre les normes et les directives internationales en la mati re Eu gard au contenu des deux r solutions concernant les soins m dicaux bord de navires en mer pour les marins de la marine marchande adopt es la 62e session maritime de la Conf rence internationale du Travail 1976 et la 24e session de la Commission paritaire maritime 1984 et de la r solution sur les soins m dicaux pour les p cheurs en mer adopt e par la Commission des conditions de travail dans l industrie de la p che en 1978 r solutions qui pr conisent toutes l adoption de normes internationales du travail maritime sur les soins m dicaux bord des navires et compte tenu en outre des informations fournies par les gouvernements en r ponse au questionnaire du Bureau consign es dans les pages qui pr c dent la Conf rence technique maritime pr paratoire pourrait examiner les conclusions propos es ci apr s en totalit ou en partie comme base de discussion et de propositions pour la prochaine session maritime de la Conf rence internationale du Travail en vue de l adoption d un ou de plusieurs instruments internationaux S agissant des statistiques sur les
159. stance m dicale bord des navires Dans les autres pays ces dispositions sont contenues par ordre d croissant d importance dans les codes du travail maritime dans les ordonnances relatives au m me domaine dans les lois sur la sant publique ou dans le Code national du travail Dans quelques pays la protection de la sant des gens de mer n est r glement e que par ordonnance administrative ou par d cret tandis qu un bon nombre d autres pays s appuient sur des instruments de divers types lois sur la sant 16 publique lois sur la marine marchande ou sur les conditions de travail en mer et lois sur le r gime g n ral de s curit sociale pour fixer la r glementation en la mati re Il semblerait d apr s les informations disponibles que la pratique consistant ne faire tat des conditions relatives l assistance m dicale bord que dans les conventions collectives ou dans les contrats de travail individuels en application seulement de la l gislation en vigueur en mati re de sant publique ne soit pas courante du tout on ne la rencontre en fait que dans huit pays Belize Bulgarie Hongrie Mexique Panama Sri Lanka Tch coslovaquie et Tha lande dont deux Belize et Tha lande pr cisent que les conditions faites aux gens de mer en mati re d assistance m dicale ne sont nonc es que dans les contrats de travail individuels dans les deux cas ces conditions se limitent certains aspects de la l gi
160. sures saignantes les sutures les poses de pl tre l ophtalmologie l examen des malades les techniques d injection les soins d urgence les soins dentaires et l utilisation de la pharmacie de bord Il est largement recouru aux moyens audiovisuels aux mod les et autres syst mes de formation Pour compl ter le cours de base les stagiaires doivent passer un examen crit et prouver leur capacit examiner les patients poser un diagnostic correct apporter les soins d urgence et prouver leur connaissance des techniques d injection et d analyse d urine En Australie tous les officiers de pont et les officiers m caniciens doivent avoir suivi un cours en soins de premiers secours et tous les futurs capitaines sauf dans le cas des petits navires c tiers doivent suivre un cours de formation pouss e en milieu hospitalier Ces cours sont fond s sur le Guide m dical national des capitaines de navire le GSMD la teneur de la pharmacie de bord la demande de conseils m dicaux donn s par radio et le traitement des accidents et des maladies bord des navires Le cours avanc dure de une deux semaines et comprend une formation pratique en milieu hospitalier et le cours de premiers secours dure 30 heures Les officiers des petits navires c tiers sont tenus de suivre un cours de soins de premiers secours du type de celui qui est dispens au public En Belgique la formation m dicale des officiers stagiaires dispens e l Acad
161. t 5 1 Lors de la pr sentation des statistiques des l sions professionnelles il conviendrait de fournir des renseignements sur les points suivants a la nature des sources des statistiques c est dire les rapports fournis par les tablissements ou l inspection du travail les dossiers de la s curit sociale les demandes de r paration etc b la port e des statistiques en particulier en ce qui concerne les cat gories de personnes et les branches d activit conomique ou les industries couvertes la dimension minimum des tablissements pour lesquels les accidents sont enregistr s etc c les m thodes de d claration des accidents et les m thodes employ es pour laborer les statistiques 2 Lorsque les d finitions et les m thodes d laboration des statistiques diff rent de celles qui sont vis es dans cette r solution les d finitions et les m thodes utilis es devraient tre indiqu es clairement afin qu on puisse tenir compte de tels renseignements lorsqu on tente de proc der des comparaisons internationales 6 1 L unit de d nombrement devrait tre la personne tu e ou bless e la suite d un accident enregistr lorsqu une m me personne est victime de deux ou plus de deux accidents distincts enregistr s au cours de la p riode englob e par les statistiques chaque accident devrait tre compt s par ment c est dire que la personne serait compt e deux fois ou plus 2 Les pay
162. t URSS ont simplement d clar que leurs listes taient tendues ou compl tes alors que cinq autres ont expliqu que leurs listes indiquent les stations num r es par l UIT Lib ria par le Corps des gardes c tes des Etats Unis Colombie toutes les stations c ti res que l on peut atteindre R publique d mocratique allemande la plupart des stations c ti res du monde Su de et les stations nationales France Vingt six pays ont expliqu comment leurs listes de stations radio sont tenues jour Dans sept pays Belgique Inde Lib ria Nouvelle Z lande Pakistan Suisse et Tch coslovaquie des correctifs tablis sur la base des informations re ues sont publi s dans les Notices to mariners publi es au Royaume Uni dans cinq pays Australie Etats Unis Indon sie Royaume Uni et Su de les mises jour sont effectu es partir des notes modificatrices contenues dans un suppl ment trimestriel de la liste de l UIT dans six pays les listes sont mises jour sous la forme de nouvelles publications et de correctifs fournis par l administration dans un pays Canada la liste est r dit e chaque ann e et mise jour par notes hebdomadaires dans un autre R publique f d rale d Allemagne elle est corrig e mensuellement et dans un troisi me Japon des modifications sont apport es tous les dix huit mois Dans les trois autres pays des modifications sont apport es p riodiquement sur la base des rense
163. t afin d viter que des personnes se trouvant dans une condition physique qu il serait difficile ou impossible de traiter bord d un navire ne disposant pas d un m decin ne travaillent en mer cela r duit les ventualit s d avoir assurer un traitement m dical en mer et permet de limiter les soins m dicaux d urgence aux accidents ou aux maladies aigu s Un pays URSS exige que les marins soient soumis chaque ann e des examens m dicaux plus fr quemment parce qu ils effectuent de longs parcours dans l Arctique l Antarctique ou dans des r gions tropicales et impose la construction navale une r glementation nationale en mati re de salubrit et d hygi ne Dans un autre pays Cuba les marins se voient d livrer un dossier m dical et un certificat de vaccination qui sont examin s de pr s par le m decin terre et les auxiliaires m dicaux bord Dans un autre pays Australie des cours de recyclage sont organis s tous les cinq ans et peuvent comporter une formation m dicale et un autre pays Bangladesh prend des dispositions pour assurer une formation aux premiers secours aussi bien aux officiers qu aux matelots des navires de ligne Un pays Finlande a un centre d hygi ne professionnelle de district qui est sp cialis dans les probl mes de sant des marins un autre pays Gr ce a d cid par d cret pr sidentiel de cr er une cole de marine marchande sp cialis e dans la formation au secourism
164. t en assurer l application au moyen de mesures pr voyant la protection de la sant et les soins m dicaux des gens de mer bord des navires ces mesures devraient tre prises par voie de l gislation nationale de conventions collectives de manuels d exploitation de sentences arbitrales ou de d cisions judiciaires ou par tout autre moyen adapt aux conditions nationales 2 Ces mesures devraient assurer l application aux gens de mer de toute disposition g n rale relative la protection de la sant au travail et aux soins m dicaux des gens de mer ainsi que de toute disposition sp ciale relative au travail bord 53 3 Ces mesures devraient viser assurer aux gens de mer une protection de la sant et des soins m dicaux comparables ceux dont b n ficient en g n ral les travailleurs terre III SOINS MEDICAUX A BORD 7 1 Chaque navire auquel s applique la convention devrait tre tenu d avoir une pharmacie de bord 2 Le contenu des pharmacies de bord devrait tre prescrit par l autorit comp tente en tenant compte de facteurs tels que la grandeur et le type du navire le nombre de personnes bord ainsi que la nature et la dur e des voyages 3 En tablissant ou en r examinant les prescriptions nationales concernant le contenu des divers types de pharmacies de bord l autorit comp tente devrait prendre en consid ration les normes recommand es en la mati re sur le plan international a
165. te OIT OMS de la sant des gens de mer Gen ve septembre 1973 Notant l accroissement des soins m dicaux dispens s bord des navires des nations maritimes du monde Consid rant qu il est n cessaire de pr voir pour les gens de mer des soins m dicaux comparables ceux dont jouissent les travailleurs terre Reconnaissant qu un niveau minimum de comp tences dans les soins m dicaux d passant celui de secourisme est essentiel bord de tous les navires marchands pour le bien tre la continuit de 1 empli et la sant de tous les gens de mer Demande instamment au Conseil d administration du Bureau international du Travail d inviter la Commission paritaire maritime envisager l adoption de normes internationales du travail maritime sur les soins m dicaux bord des navires qui exigent une formation des gens de mer aux soins m dicaux allant au del du niveau du secourisme 1807d 7 3 62 R solution sur les soins m dicaux pour les p cheurs en mer Adopt e par la Commission des conditions de travail dans l industrie de la p che 1978 La Commission des conditions de travail dans l industrie de la p che Consid rant que les p cheurs sont expos s des maladies et des accidents professionnels et non professionnels lorsqu ils sont en mer et consciente des in galit s essentielles qui existent entre les prestations de soins m dicaux fournies aux p cheurs au travail et les facilit s m dicales do
166. tent en mer pendant des p riodes relativement longues et auxquels ne s appliquent pas la plupart des normes internationales adopt es ce jour pour 5 les gens de mer Les membres gens de mer ont galement relev le manque d informations d taill es sur les d c s de gens de mer comme le signalait le rapport du Bureau et ils ont estim que les risques d accidents bord des navires n avaient pas diminu malgr les progr s techniques accomplis Ils taient donc d avis qu il fallait encourager les gouvernements ratifier la convention no 134 sur la pr vention des accidents gens de mer 1970 Les membres gens de mer ont pr sent un projet de r solution par lequel ils appelaient l attention sur les r solutions adopt es par les sessions maritimes de la Conf rence en 1970 et 1976 respectivement qui priaient l OIT et l OMS d tudier divers aspects de la sant des gens de mer et insistaient sur la n cessit de pr voir pour les gens de mer des soins m dicaux comparables ceux dont jouissent les travailleurs terre Ce m me projet de r solution rappelait les connaissances m dicales exig es des capitaines et des seconds aux termes de la convention internationale de 1978 sur les normes de formation des gens de mer de d livrance des brevets et de veille Il demandait aussi que soient am lior s sans cesse la protection de la sant des gens de mer et les soins m dicaux qui leur sont fournis et priait instamment
167. tre R publique d mocratique allemande indique que ces unit s comptent un m decin et un infirmier et que les bateaux de p che qui partent pour de longues campagnes comptent aussi parfois un dentiste dans leur quipage Un troisi me pays R publique f d rale d Allemagne indique que les bateaux de p che peuvent solliciter l assistance des navires d assistance la p che qui ont leur bord un m decin et d autres personnels m dicaux 14 Veuillez pr ciser si bord des navires marchands immatricul s dans votre pays et sur lesquels il n existe pas de m decins de bord des personnes sont sp cialement charg es de soigner les bless s ou les malades Veuillez indiquer quelles sont ces personnes et pr ciser si elles ont d autres attributions que ces soins Cette question tait destin e valuer la pratique habituelle dans l ensemble de la flotte marchande mondiale lorsqu il n existe pas de m decin bord Cinq pays Belize Indon sie Malaisie Philippines et Turquie n ont pas r pondu Deux pays Barbade et Tha lande ont indiqu qu il n y a pas bord de personne sp cialement charg e de soigner les bless s ou les malades et un autre pays Espagne a relev que tous les gens de mer bord des navires nationaux re oivent une instruction pour les premiers secours au cours de leur formation professionnelle qui conditionne la d livrance du brevet d officier Les 49 autres pays ont confirm qu en l absence de m d
168. tte question avait pour but d appr cier la mesure dans laquelle les pays instituent des normes ou des pratiques uniformes en ce qui concerne le contenu des pharmacies de bord des navires de leur flotte marchande une liste minimum d articles devant figurer dans la pharmacie de bord figure en annexe la recommandation no 105 Il semblerait que dans tous les pays qui ont r pondu l exception de 10 d entre eux Barbade Belize Ethiopie Ghana Guyana P rou Portugal Seychelles Sri Lanka et Tha lande il existe une r glementation pr cisant les fournitures m dicales que l on doit trouver bord des navires Trente et un ont communiqu une copie de leur liste qu ils ont tous publi e r cemment ce qui laisse supposer qu ils se soucient de proc der une r vision p riodique au rythme des progr s de la m decine et des m thodes de traitement Six d entre eux Bulgarie France Japon Madagascar Nouvelle Z lande et Norv ge ont indiqu qu il existe des listes de fournitures m dicales approuv es pour les diff rents types de navires selon leur tonnage selon qu ils sont affect s au transport des passagers selon la dur e et la longueur des travers es selon la pr sence bord de personnel ayant une formation m dicale etc Trois pays ont quatre listes et les trois autres en ont trois Dans les quelques cas o il n existe pas de prescriptions obligatoires concernant le contenu des pharmacies de bord la pratique sembl
169. u de les soins m dicaux assurer aux marins qui manipulent des produits chimiques ou p trochimiques retiennent particuli rement l attention des autorit s maritimes qui envisagent de d signer un organisme charg de mettre au point des directives appropri es entre temps des cours sp ciaux de formation sont assur s l intention des officiers charg s de dispenser les soins m dicaux bord des p troliers et des navires transportant des produits chimiques Enfin dans un pays Etats Unis il a t cr un centre d tudes des soins m dicaux assurer aux marins Cet organisme est compos de repr sentants du gouvernement des armateurs et des marins et il a r cemment recommand l instauration de normes relatives l examen m dical devant servir de ligne directrice l industrie maritime Note l Les questions 19 et 20 qui ont trait aux statistiques concernant les d c s des gens de mer sont trait es dans le chapitre suivant CHAPITRE III STATISTIQUES CONCERNANT LES DECES DES GENS DE MER La r solution sur le rassemblement d informations statistiques concernant la mortalit des gens de mer adopt e par la commission sa derni re session a tenu l observation des membres des gens de mer selon laquelle on manquait d informations statistiques au niveau international et au niveau national pour ce qui concerne nombre de marins d c d s la suite de catastrophes et d accidents maritimes et de maladies li
170. u des navires comptant plus de 500 personnes bord et prenant la mer pour au moins 120 heures cons cutives Indon sie et bord des navires de 3 000 tonneaux de jauge brute ou plus naviguant en haute mer ou dans les eaux c ti res Japon Un pays R publique f d rale d Allemagne prescrit la pr sence d un deuxi me m decin sur les navires comptant plus de 800 personnes bord ou sur les navires comptant plus de 600 personnes qui prennent la mer pour plus de quatorze jours Dans six pays des r gles prescrivent la pr sence d un autre personnel m dical qualifi bord des navires marchands Deux pays France et Madagascar ont t cit s plus haut ce sujet Dans un autre Belgique les navires de mer comptant plus de 300 personnes bord doivent avoir un infirmier en plus du m decin Un quatri me pays Danemark prescrit la pr sence d un garde malade ou d un infirmier sur les navires comptant plus de 500 personnes bord un cinqui me pays Lib ria exige la pr sence d un personnel infirmier suffisant en plus d un m decin selon le nombre de passagers et les effectifs de l quipage et un sixi me pays Portugal pr voit dans sa l gislation la pr sence d un infirmier ou d une infirmi re qualifi e bord des navires transportant plus de 500 passagers Enfin pour ce qui est des bateaux de p che un pays Japon a indiqu que sa l gislation pr voit la pr sence d un m decin bord de tout navire usine Un au
171. ualifi s en r animation cardio pulmonaire Enfin dans un pays France l information m dicale des capitaines de navire fait actuellement Ifobjet d une r forme cette formation qui s tend sur une p riode de quatre ans dans le cadre de la formation professionnelle g n rale de ces officiers donne ces derniers les qualifications n cessaires pour assurer les traitements d urgence et la surveillance m dicale des malades ou des bless s jusqu au stade du diagnostic avec l aide d un m decin consultant et pour appliquer certains soins 33 18 Veuillez indiquer de fa on d taill e comment sont organis s et assur s les cours de formation destin s aux aides infirmiers qui se trouvent bord des navires ou au personnel param dical plus qualifi Veuillez notamment fournir dans votre r ponse des pr cisions sur les points suivants a contenu et dur e des cours de formation b la formation comprend elle des stages pratiques en milieu hospitalier c pr voit on des cours de recyclage ou des cours p riodiques pendant toute la vie active des gens de mer Comme il a t indiqu pr c demment le Comit mixte OIT OMS sur la sant des gens de mer a recommand en 1981 que les deux organisations laborent trois programmes de formation m dicale l intention des gens de mer Ce travail est actuellement en cours L objectif de cette question est de permettre d valuer la situation g n rale de ce type de for
172. uie ont donn des informations sur le niveau des soins m dicaux assur s Un pays Tha lande a indiqu qu aucun des trois niveaux de soins mentionn s dans la question n est assur bord de ces navires 50 autres ont indiqu le niveau correspondant leurs cas avec ou sans commentaire suppl mentaire Vingt huit pays R publique f d rale d Allemagne Australie Autriche Belgique Br sil Bulgarie Burundi Canada Colombie Danemark Ghana Guyana Hongrie Inde Indon sie Lib ria Maroc Mexique Norv ge P rou Philippines R publique d mocratique allemande Royaume Uni Seychelles Soudan Su de Tch coslovaquie et Venezuela ont d clar que leurs navires sont m me d assurer a des premiers secours en cas d accident ou d urgence m dicale et b la poursuite du traitement dans les cas d accident ou de maladie courante bord des navires Quatre de ces pays R publique f d rale d Allemagne Canada Danemark et Norv ge ont expliqu en outre que les soins du niveau b peuvent tre assur s bord de leurs navires lorsque le cas ch ant des conseils m dicaux leur sont fournis par radio Quelques autres pays ont fait observer que la poursuite du traitement s entendait uniquement du traitement quotidien ou du traitement des maladies b nignes et des maladies courantes qui figurent sur la liste du Guide m dical du navire jusqu ce que le patient puisse tre confi un m decin Quatorze pays Cuba
173. ules moteur non class s ailleurs 235 V hicules traction animale 236 V hicules mus par l homme 239 Autres 24 Moyens de transport par air 25 Moyens de transport par eau 251 Moyens de transport par eau avec moteur 252 Moyens de transport par eau sans moteur 26 Autres moyens de transport 261 Transporteurs a riens c ble 262 Transporteurs m caniques l exclusion des transporteurs a riens c ble 269 Autres Autres mat riels 31 R cipients sous pression 311 Chaudi res 312 R cipients sous pression sans foyer 313 Canalisations et accessoires sous pression 314 Bouteilles gaz 315 Caissons quipements de plong e 319 Autres 32 Fours foyers tuves 321 Hauts fourneaux 322 Fours d affinage 33 34 35 36 37 38 39 41 42 43 44 49 51 75 323 Autres fours 324 Etuves 325 Foyers Installations de r frig ration Installations lectriques y compris les machines lectriques mais non compris les outils main lectriques 341 Machines tournantes 342 Canalisations lectriques 343 Transformateurs 344 Appareils de commande et de contr le 349 Autres Outils main lectriques Outils instruments et ustensiles l exception des outils main lectriques 361 Outils main mus m caniquement l exception des outils main lectriques 362 Outils main non mus m caniquement 369 Autres Echel
174. une p riode de 12 mois vers 1982 on a compt au total environ 1 600 morts dont 33 pour cent ont t class s sous les rubriques suivantes noyades accidentelles disparitions en mer chutes par dessus bord naufrages et catastrophes maritimes Bien que l on ne puisse pas qualifier tous les accidents d accidents du travail 36 pour cent des d c s sont en fait survenus en service bord des navires et terre la suite de causes telles que des 43 explosions des br lures des asphyxies des chutes des collisions ou avec un objet ou des coups port s avec un objet des accidents au cours de la manutention d objets et l lectrocution Vingt deux pour cent des d c s ont t dus des maladies les causes les plus communes tant l empoisonnement le paludisme et la mort naturelle Parmi les autres causes on peut citer suicides 1 pour cent et divers types d accidents tels que des bagarres des actes de violence des agressions des coups de poignard des homicides des accidents de la circulation et des accidents survenant terre pendant les cong s 2 pour cent L origine des 6 pour cent des d c s n a pas t sp cifi e Douze pays ont fourni des informations sur la localisation des accidents qui ont eu une issue fatale Selon ces d clarations la plupart des accidents 41 pour cent sont survenus en mer 23 pour cent terre et 19 pour cent dans un port ou dans les eaux int rieures 16 pour cent des accidents ont
175. ur les mesures prises dans divers pays pour la protection de la sant et les soins m dicaux des gens de mer Il se fonde essentiellement sur les renseignements fournis par les gouvernements et pr sent s la Commission paritaire maritime en 1984 compl t s par les informations re ues ult rieurement des gouvernements L examen de la question des donn es statistiques concernant la mortalit des gens de mer ainsi que la r solution sur la protection de la sant et les soins m dicaux pour les gens de mer adopt e par la 24e session de la Commission paritaire maritime ont t voqu s plus haut Conform ment cette r solution qui mentionne les statistiques concernant les accidents d origine professionnelle et les d c s dont sont victimes les gens de mer parmi les points examiner en vue de l adoption d un instrument international sur la protection de la sant et les soins m dicaux pour les gens de mer cette question a t incluse dans le pr sent rapport En cons quence le 7 chapitre III renferme des informations statistiques sur les accidents et les maladies mortels des gens de mer tablies par le Bureau partir de renseignements communiqu s par les gouvernements dans leur r ponse la partie du questionnaire sur les soins m dicaux qui concerne cette question Le chapitre IV donne un r sum des renseignements descriptifs contenus dans les trois chapitres pr c dents tandis que le chapitre V rappelle l im
176. urs des discussions les membres gens de mer de la Commission paritaire maritime ont fait valoir combien il importait de dispenser des soins m dicaux appropri s aux quipages Ils ont soulign l int r t que suscite la question depuis quelques ann es la suite de l adoption par la Conf rence internationale du Travail sa 55e session maritime en 1970 d une r solution demandant qu une formation m dicale plus pouss e que le secourisme soit assur e et notamment qu une attention soit port e la question au cours des sessions maritimes futures de l OIT et de 1l OMCI Le Comit mixte OIT OMS sur la sant des gens de mer en particulier s est pench sur les soins m dicaux La convention internationale de 1978 sur les normes de formation des gens de mer de d livrance des brevets et de veille exige de son c t que les officiers de pont b n ficient d une formation m dicale inspir e des guides m dicaux nationaux de bord Pour leur part l OIT et l OMS pr parent un projet de programme pour la formation m dicale des gens de mer afin de donner suite une recommandation pertinente du Comit mixte OIT OMS Les membres gens de mer ont estim que le moment tait venu d agir dans ce domaine au niveau international et de rassembler en une seule convention nouvelle toutes les normes et directives officielles dict es jusqu pr sent Cette nouvelle convention devrait aussi s appliquer ceux pratiquant la p che hauturi re qui res
177. us aux risques propres au travail maritime des recherches devront tre entreprises sur l volution g n rale en mati re d accidents de cette nature ainsi que sur les risques que les statistiques r v leraient Recommandation no 142 l Aux fins de la pr sente recommandation a l expression gens de mer s applique toute personne employ e quelque titre que ce soit bord de tout navire autre qu un navire de guerre qui est normalement affect la navigation maritime b l expression accidents du travail s applique aux accidents dont sont victimes les gens de mer du fait ou l occasion de leur emploi 2 Pour l application de l article 2 paragraphe 3 de la convention sur la pr vention des accidents gens de mer 1970 les Membres devraient tenir d ment compte de tout syst me international d enregistrement des accidents des gens de mer qui aurait t tabli par l Organisation internationale du Travail 3 Les domaines suivants pourraient faire l objet de recherches en application de l article 3 de la convention sur la pr vention des accidents gens de mer 1970 a le milieu de travail par exemple les aires de travail la disposition des machines ainsi que les moyens d acc s et l clairage et les m thodes de travail b la fr quence des accidents pour les diff rents groupes d ge c les probl mes physiologiques ou psychologiques sp ciaux pos s par le s jour bord des navires
178. uvre du contenu de trois documents internationaux ayant trait aux soins m dicaux dispens s aux gens de mer Reconnaissant que les gens de mer sont expos s des risques intrins ques pour leur sant et leur int grit physique et qu il importe d assurer la protection de la sant des gens de mer de leur fournir des soins m dicaux en mer et dans les ports et d am liorer de temps en temps les dispositions pertinentes en particulier dans le contexte du progr s technologique y compris des nouvelles techniques de communications Reconnaissant galement l importance des examens m dicaux pr alables l engagement tels qu ils sont pr vus par la convention no 73 de l OIT et des examens m dicaux p riodiques pratiqu s sur les gens de mer en activit comme moyen d am liorer l hygi ne et la s curit bord Consid rant que le Guide m dical international de bord approuv par le Comit mixte OIT OMS de l hygi ne des gens de mer repr sente la norme appropri e pour la prestation de soins m dicaux bord des navires Prie instamment le Conseil d administration du Bureau international du Travail d inscrire l ordre du jour de la prochaine session maritime de la Conf rence internationale du Travail une question concernant l adoption d une convention sur la protection de la sant des gens de mer et les soins m dicaux qui leur sont dispens s bord des navires et dans les ports et propose que soient notamment examin s les

La protection de la santé et les soins médicaux pour les gens de mer

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