Page 8 - Europa
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1. De je COMMISSION DES COMMUNAUT S EUROP ENNES x x x x XAK Bruxelles le 15 01 2002 COM 2001 702 final 2 CORRIGENDUM Annule et remplace Page 8 dans FR Pages 5 6 12 13 et 16 dans DE du doc COM 2001 702 final du 27 11 2001 COMMUNICATION DE LA COMMISSION AU CONSEIL AU PARLEMENT EUROP EN AU COMIT CONOMIQUE ET SOCIAL ET AU COMIT DES R GIONS Un syst me efficace de r solution des probl mes dans le march int rieur SOLVIT R sum Le r seau SOLVIT a t cr dans le but d aider les citoyens et les entreprises en cas de probl me r sultant d une mauvaise application des r gles du march int rieur par une autorit publique d un autre tat membre Il est fond sur un r seau existant de centres de coordination mis en place en 1997 en vue de traiter de tels probl mes Ce r seau pr sente cependant un certain nombre d insuffisances auxquelles il s agit de rem dier La communication propose donc quatre mesures tablir d ici juin 2002 une base de donn es en ligne couvrant l ensemble de l UE qui soit conviviale am liore la transparence et en mettant une pression des pairs en place devrait encourager les Etats membres atteindre de meilleurs r sultats donner aux centres de coordination des principes clairs pour le traitement des cas au sein du r seau SOLVIT Ces principes seront tablis dans une recommandation de la Commission en faveur de laquel2. comme cela est annonc dans la r vision 2001 de la strat gie pour le march int rieur la Commission tablira une base de donn es qui couvrira l ensemble de l UE et qui reliera tous les centres de coordination Cette base de donn es sera test e au cours d une phase pilote qui ira de janvier mai 2002 Dans le monde d aujourd hui o l information circule tr s vite un r seau bas en grande partie sur le papier peut se comparer une route non pav e Il est donc judicieux de commencer par connecter les centres de coordination des tats membres une base de donn es en ligne commune Un tel r seau int gr permettra d am liorer consid rablement la transparence et d assurer un traitement plus syst matique des probl mes Chaque centre national de coordination pourra entrer les d tails des cas qui lui sont soumis Les centres de coordination enregistreront les progr s au fur et mesure de leur r alisation Le r seau en ligne devra tre s curis et si n cessaire la confidentialit des informations garantie Des liens seront cr s avec des bases de donn es existantes de la Commission par exemple la base de donn es pour la coop ration administrative qui contient les noms et les coordonn es de plus de 4000 fonctionnaires nationaux ainsi que leurs domaines de comp tence respectifs Les centres de coordination pourront ainsi en appuyant simplement sur un bouton retrouver le nom du fonctionnaire comp tent au sein
3. l rer l avancement des dossiers La base de donn es en ligne permettra d obtenir des informations en temps r el sur les succ s et les checs en mati re de r solution des probl mes le temps moyen n cessaire pour les r soudre les principaux domaines dans lesquels ils se posent etc Il devrait en r sulter une pression des pairs qui devrait aboutir une intensification des contacts entre les centres de coordination et encourager les tats membres r gler les probl mes plus rapidement L annexe 2 donne une id e des possibilit s offertes TAPE 2 PARTENARIAT Le Conseil devrait adopter au plus tard en juin 2002 une r solution confirmant que les centres de coordination des tats membres appliqueront les principes pour l utilisation de SOLVIT telles qu elles sont d finies dans la recommandation de la Commission Dans cette r solution devrait notamment figurer l engagement de fournir les ressources humaines et budg taires n cessaires au niveau national pour faire face un volume accru de cas Le r seau en ligne n offrira son plein potentiel que si tous les tats membres l utilisent Il est donc essentiel d obtenir l engagement politique de faire en sorte que SOLVIT fonctionne On estime cependant qu il y a suffisamment d incitations pour que les tats membres jouent pleinement leur r le Ils veulent en effet tous que leurs citoyens et leurs entreprises voient leurs activit s couronn es de succ s en Europe
4. soudre certaines difficult s pratiques Les autres initiatives mentionn es au tableau 1 sont aussi des l ments importants du service aux citoyens et entreprises N anmoins ces diff rentes initiatives existantes devront tre int gr es afin de permettre aux Europ ens d acc der une gamme compl te de m canismes d information de conseil et de r solution des probl mes une seule et m me adresse Comme l ment de l initiative la Commission en ligne l utilisation de sites portails Internet permettra aux citoyens et entreprises d acc der tous les services d information de conseil et de r solution partir du d but de l ann e prochaine sans qu il soit n cessaire de conna tre les structures administratives de l Union Europ enne D s le d but de l ann e prochaine la Commission mettra en contact tous les responsables des services d information de conseil et de r solution de probl mes en vue d un change d information et du d veloppement d une strat gie visant la coh rence entre eux Tableau 1 Des besoins diff rents exigent des r ponses diff rentes Besoin R ponse M canismes de soutien de premier niveau Demande f dornan Dialogue avec les citoyens et les entreprises y conscii compris service d aiguillage des citoyens 4 Euro Info Centres EIC 4 Euroguichets Service de t l phone Europe direct 4 Chambres de commerce Mauvaise M
5. de l administration concern e et lui envoyer imm diatement un courrier lectronique contenant les donn es pertinentes De plus lorsqu un nombre suffisant de cas auront t trait s par le syst me les tats membres pourront rechercher les solutions trouv es pr c demment dans des circonstances similaires La Commission envisage galement de mettre en place un logiciel de traduction automatique et de permettre aux autres tats membres ou la Commission de participer activement en tant que m diateur ou conseiller en ligne au r glement de cas sp cifiques dont ils ne sont pas partie Les citoyens et les entreprises peuvent soumettre leurs probl mes par l interm diaire d Internet La mesure des r sultats incitera chacun tirer le meilleur profit possible de SOLVIT Ce sont les Etats membres qui d tiennent la cl du succ s Quelques principes communs sont n cessaires prenante Lorsque le r seau sera op rationnel SOLVIT sera accessible sur Internet Les citoyens et les entreprises confront s un probl me li l application des r gles du march int rieur dans un autre tat membre pourront alors remplir un formulaire et l envoyer par voie lectronique leur propre centre national de coordination pour traitement Le r seau continuera naturellement tre aussi galement accessible hors ligne bien que l utilisation des moyens de communication lectroniques permette certainement d acc
6. deviendront plus importantes Les centres de coordination s efforceront de r pondre ces nouvelles demandes Un cercle vertueux se mettra alors en place Les r seaux existants par exemple les EIC doivent tre encourag s transmettre les cas qu ils ne peuvent pas r soudre eux m mes Au vu du retour d informations qui nous parvient il appara t qu ils ne le font que tr s rarement Il faut que les choses changent cet gard si les diff rents r seaux de r solution des probl mes doivent tre mieux int gr s et travailler de mani re plus efficace La Commission d ploiera des efforts particuliers afin de s assurer que les r seaux orientent correctement les individus et les entreprises confront s des probl mes li s aux libert s qui leur sont conf r es par le march int rieur et les aiguillent vers l adresse o ils pourront r soudre leur probl me TAPE 4 PR VENTION Au plus tard en juin 2003 la Commission en partenariat troit avec les Etats membres d finira sur la base du retour d informations de SOLVIT et de l initiative visant l laboration interactive des politiques les premiers domaines qui b n ficieront des actions pr ventives Il est envisag de s lectionner chaque ann e un ou deux domaines sp cifiques pour des actions de pr vention des probl mes Il est plus simple et moins on reux de pr venir les probl mes que de les r soudre Notre objectif est donc non seulement de r gler l
7. et il existe pr sent un outil convivial dont ils peuvent se servir lorsqu ils ont besoin d aide Rester l cart n est pas une bonne tactique car les probl mes demeureraient sans solution et une action en justice pourrait s ensuivre L absence de r sultats appara trait galement dans les statistiques Dans certains tats membres il est peut tre n cessaire de consacrer davantage de ressources cette t che Cependant le co t combin des probl mes laiss s sans solution est consid rablement plus lev que le co t de mise en place de structures permettant de les r soudre La Commission est persuad e que les tats membres reconna tront que les investissements qui leur sont demand s seront d cupl s au profit des citoyens et entreprises d Europe L objectif de la recommandation de la Commission est d encourager les tats membres traduire leur engagement politique en actions efficaces Cela est n cessaire pour que le r seau r ponde aux besoins des citoyens et des entreprises et qu ils aient confiance dans son utilisation Chaque tat membres 10 Le syst me ne couvre que les cas ne faisant pas encore l objet d une action en justice Le demandeur dit tre inform au pr alable sur les proc dures et ses limites doit tre s r que les centres de coordination des autres Etats membres consentent les m mes efforts que le sien Tableau 5 SOLVIT en bref Seuls les cas transfrontaliers
8. pas la peine de d poser plainte ou simplement abandonnent Il en r sulte que bien des gens sont emp ch s d entreprendre ce que la l gislation communautaire leur donne pourtant le droit de faire Dans de tels cas la confiance dans l Union europ enne se voit affaiblie Dans certains cas une action judiciaire visant faire valoir ses droits est n cessaire elle permet d interpr ter la loi cr e des pr c dents importants et exerce un effet dissuasif contre de futures infractions Il revient la Commission d assurer le respect complet du droit communautaire par les Etats membres notamment en ce qui concerne la non transposition des dispositions communautaires et lorsqu il est consid r que le droit national n est pas en conformit avec le droit communautaire Mais le r glement des litiges peut demander des ann es un d lai souvent trop long pour que le plaignant puisse en b n ficier Lorsque les probl mes d coulent d une mauvaise application du Voir tableau d affichage du march int rieur de mai 2001 Des solutions pragmatiques doivent tre trouv es Un guichet unique pour les probl mes transfrontaliers droit il faudrait toutefois pouvoir r soudre le cas rapidement sans engager d action en justice Des progr s sensibles ont t r alis s gr ce la cr ation de m canismes alternatifs de r glement des litiges avec l intervention d une tierce partie neutre dans le but de renforcer la con
9. pendant de courtes p riodes 5 Conclusion La confiance fera le succ s ou l chec du march int rieur Les citoyens et les entreprises d Europe doivent tre s rs que le cadre juridique sur lequel repose le march int rieur est de haute qualit et effectivement mis en uvre par les tats membres Ils doivent pouvoir acc der ais ment aux informations leur permettant d exercer leurs droits Et s ils se heurtent des obstacles en voulant profiter des possibilit s qui leur sont offertes 1l faut qu il existe des moyens efficaces et rapides permettant de rem dier la situation Chaque fois qu un probl me reste sans solution quelqu un perd foi dans le march int rieur et l Union europ enne nous sommes alors tous perdants L actuel r seau de r solution des probl mes n est pas suffisamment efficace Il r sout trop peu de probl mes et le fait trop lentement Il convient pr sent de lui donner une base plus solide SOLVIT propose donc un certain nombre de changements qui accro tront l efficacit des m canismes de r glement des probl mes dans le march int rieur En travaillant en partenariat dans le cadre de SOLVIT les institutions communautaires et les tats membres peuvent contribuer rendre l Union plus concr te pour les citoyens et les entreprises et plus proche d eux 16 La Commission invite Le Parlement europ en le Conseil le Conseil conomique et social et le Comit des r gions confirm
10. sont pris en consid ration Les cas faisant d j l objet d une action en justice sont exclus r Les demandeurs sont pleinement inform s au pr alable de la proc dure et des d lais r Le centre de coordination chef de file est charg de r soudre le probl me Le centre de coordination d origine valide le cas et tient le demandeur inform Les deux centres de coordination confirment par une poign e de main lectronique qu ils feront le maximum pour trouver une solution Il est pris acte en permanence des progr s r alis s La recommandation d finit un certain nombre de principes cl s dont la mise en uvre est d terminante pour le succ s de SOLVIT Premi rement il est pr cis que le r seau ne doit traiter que les cas qui ne font pas encore l objet d une action en justice au niveau communautaire ou national Les demandeurs sont toujours libres de changer d avis et de trouver des solutions par d autres moyens Cependant lorsqu un cas est poursuivi par une action devant une Cour une approche informelle n est gu re susceptible d tre d une grande utilit De tels cas devraient donc tre automatiquement retir s du r seau Avant qu un cas soit enregistr dans SOLVIT le demandeur devrait tre inform sur la nature de la proc dure et des d lais applicables Il est important que le demandeur sache que d autres moyens d appels plus formels existent Afin de ne pas perdre un droit d
11. 003 Action 2 pr parer du mat riel d information des lignes directrices et d autres documents Ressources n cessaires 0 036 million d euros sur le budget 2002 et 0 1 million d euros sur le budget 2003 Action 3 organiser une conf rence d une demi journ e afin de faire conna tre le r seau SOLVIT l chelle europ enne Ressources n cessaires 0 02 million d euros sur le budget 2002 22 Action 4 cr er et assurer la maintenance d un site Internet consacr au r seau SOLVIT placer sur le site de la Commission Ressources n cessaires 0 125 million d euros sur le budget 2002 Action 5 accorder des subventions aux tats membres afin de leur permettre d organiser des manifestations de sensibilisation Ressources n cessaires 0 15 million d euros sur le budget 2002 Action 6 organiser des s minaires de formation et des visites de courte dur e pour les administrations des Etats membres Ressources n cessaires 0 468 million d euros sur le budget 2003 Un nouveau poste auxiliaire de cat gorie B sera n cessaire pour coordonner et assurer la gestion quotidienne des actions 3 5 et 6 Action 7 fournir une assistance technique pour l laboration de lignes directrices ou d autres documents Ressources n cessaires 0 015 million d euros sur le budget 2003 Action 8 se rendre dans les capitales pour assurer le suivi de la mise en uvre par les Etats membres Ressources n cessaires 0 091 million d
12. a Commission n est pas la seule consid rer que des changements sont n cessaires Dans les conclusions de nombreuses r unions du Conseil il est fait tat de la n cessit de renforcer les m canismes de r solution des probl mes dans l int r t des citoyens et des entreprises Le Parlement europ en demande depuis longtemps la mise en place d une m thode plus efficace de r glement des probl mes en soulignant que les citoyens et les petites entreprises en particulier continuent se heurter des barri res qui les emp chent de tirer pleinement profit du march int rieur Le nombre et la nature des p titions envoy es par les lecteurs le confirment La m me pr occupation a t clairement exprim e en novembre 2000 au forum du march int rieur organis conjointement par le Parlement europ en la pr sidence fran aise et la Commission Le Comit conomique et social CES est arriv peu pr s la m me 2 Voir EOS GALLUP EUROPE octobre 2001 de 8046 citoyens seulement 3 ont entendu parler des points de contacts march int rieur Tout r cemment le conseil March int rieur du 31 mai 2001 a conclu que des mesures concr tes sont n cessaires pour renforcer le r le des citoyens consommateurs et des entreprises notamment les PME dans l laboration du cadre r glementaire pour le march int rieur par exemple en valuant les incidences sur les consommateurs et les PME ainsi que des
13. appel selon les r gles nationales toutefois certains d lais devraient tre respect s SOLVIT n affecte pas ces d lais Le demandeur devrait aussi tre rappel que SOLVIT constitue un m canisme alternatif et que toute solution propos e qui n est pas obligatoire pour le demandeur ne pourra pas tre attaqu e dans le cadre de SOLVIT N anmoins si un probl me reste sans solution ou si le demandeur consid re la solution propos e comme inacceptable des proc dures formelles peuvent toujours tre engag es Si cela arrive pendant la phase de r solution du probl me le cas sera retir du r seau SOLVIT 11 L Etat membre o le probl me se pose est charg de le r soudre L Etat membre re evant un probl me fait un contr le de qualit Deuxi mement SOLVIT ne traite que les cas transfrontaliers Le principe est que c est le centre de coordination de l tat membre dans lequel le probl me se pose qui est responsable de sa r solution centre de coordination chef de file Transfrontalier ne signifie pas que le demandeur se trouve n cessairement dans un autre tat membre que celui o le probl me se situe Il peut arriver qu un citoyen d sirant exercer l un de ses droits r side d j dans l tat membre o le probl me se pose C est le cas par exemple si une Allemande vivant au Portugal d cide d exercer son ancienne profession d architecte et a du mal faire reconna tre ses qualifications
14. canismes alternatifs de r glement des litiges application 4 C2B secteur priv amp B2A C2A secteur public 4 par exemple FIN NET r seau EJE amp par exemple SOLVIT Infractions Actions en justice 4 Tribunaux nationaux 4 Proc dure d infraction de la Commission 2 Un partenariat au service des citoyens et des entreprises Lorsque des probl mes se posent dans l application quotidienne des r gles du march int rieur il incombe aux Etats membres premiers responsables de leur mise en uvre correcte de r soudre les difficult s Le r cent livre blanc sur la Voir SEC Voir informations l annexe 1 y compris adresses Internet 2001 924 et http www cc cec di e commission docs sec_ 2001 0924 frpdf et la communication Vers la Commission en ligne EUROPA 2 me g n ration disponible sur http www europa eu int comm dgs press communication pdf e2g fr pdf membres la n cessit d appliquer correctement le droit communautaire Un r seau administratif a t tabli dans le but de traiter les probl mes transfrontaliers Le r seau offre un important potentiel encore peu exploit jusqu pr sent gouvernance europ enne a mis l accent sur l importance d une bonne application du droit communautaire Il est utile de rappeler que le principe de subsidiarit implique non seulement que les d cisions sont prises au niveau le plus appropri mais galement que les tats me
15. dination d origine est indispensable pour garantir que seuls les cas d ment fond s et se pr tant une approche plus informelle sont introduits dans le syst me Le centre de coordination d origine doit en particulier examiner si un probl me ne pourrait pas tre plus facilement r solu par d autres m canismes tels que les EIC ou si une action formelle ne serait pas mieux indiqu e Tel pourrait tre le cas lorsqu un probl me concerne une barri re juridique ou lorsqu une action urgente est n cessaire afin d viter un dommage irr parable 12 Par une poign e de main lectronique les tats membres s engagent rechercher une solution dans un d lai de dix semaines Lorsque le centre de coordination d origine a v rifi que le cas est recevable premi re vue et que SOLVIT offre les meilleures chances de succ s il importe que le centre de coordination chef de file accepte d assurer la responsabilit de rechercher une solution A cet effet le r seau en ligne permet aux deux parties de se donner une poign e de main lectronique par laquelle elles confirment que chacune d elles fera son maximum Il est galement pr vu que lorsque le centre de coordination chef de file propose une solution le centre de coordination d origine doit marquer son accord l aide d une nouvelle poign e de main lectronique Toute solution propos e doit videmment respecter le droit co
16. e l importance de son potentiel le r seau n a trait qu un nombre tr s limit de cas 250 300 par an Dans une Union comptant plus de 370 millions de citoyens et 18 millions d entreprises cela ne repr sente que la pointe de l iceberg La Commission estime que si le r seau tait plus r actif et mieux connu il pourrait traiter dix fois plus de cas qu actuellement Tableau 2 Quelques r ussites Une soci t n erlandaise transportant du bois au Royaume Uni a t soumise des contr les douaniers dans un port de ce pays Elle s est plainte aupr s de son point de contact march int rieur national et a demand si les autorit s du Royaume Uni avaient le droit de lui faire payer des frais pour une telle inspection A la suite de contacts bilat raux les services douaniers britanniques ont retir la mesure et rembours l entreprise n erlandaise Un citoyen fran ais a eu des difficult s faire reconna tre par les autorit s espagnoles son dipl me de m decin Apr s l intervention des centres de coordination des deux pays son dipl me a t reconnu et il a pu commencer exercer sa profession de m decin en Espagne 4 COM 2001 428 du 25 Juillet 2001 et http europa eu int eur lex fr com cnc 2001 com2001_0428fr01 pdf Les adresses des centres de coordination et des points de contact pour les citoyens et les entreprises sont publi es sur Internet http europa eu int comm internal_market fr cpoints
17. e les premi res adh sions sont pr vues pour 2004 il est n cessaire d acc l rer les travaux afin que l infrastructure de r solution des probl mes soit pr te bien avant la date d adh sion de fa on ce qu il reste suffisamment de temps pour v rifier son bon fonctionnement La Commission invite donc les pays candidats compl ter leur r seau de points de contact d ici janvier 2002 et tablir des centres de coordination pleinement op rationnels au plus tard en juin 2002 Durant la phase interm diaire entre la mise en place du r seau de r solution des probl mes dans les pays candidats et l application du droit communautaire la suite de l adh sion la Commission propose que les pays candidats tablissent des liens troits entre eux dans le but de traiter les ventuels probl mes bilat raux Les pays candidats devraient galement avoir la possibilit de soulever des questions particuli res concernant la prochaine mise en uvre du droit communautaire en particulier gr ce un m canisme de dialogue Ils devraient en outre tre troitement associ s aux r unions consacr es au r seau SOLVIT afin d acqu rir de l expertise La Commission les aidera tablir une infrastructure de r solution des probl mes dans le cadre des mesures d assistance technique pr alables l adh sion Il pourrait s agir d actions de jumelage ou d autres projets de soutien impliquant le d tachement de fonctionnaires des tats membres
18. elle les gens sont libres de r aliser leurs projets o les entreprises peuvent prosp rer et o l initiative est r compens e Les r gles du march int rieur visent permettre tout cela pas cr er des obstacles Cependant aussi soigneusement que soit con u le cadre juridique du march int rieur il y aura in vitablement des erreurs des malentendus et des d saccords ne serait ce qu en raison de la multitude des transactions et des mouvements transfrontaliers Une autorit locale qui tra ne les pieds pour l octroi d un permis de s jour un dipl me valable qui n est pas reconnu un citoyen qui a du mal faire immatriculer sa voiture une autorit nationale qui emp che la commercialisation d un type sp cial d quipement bien que la vente de celui ci soit autoris e dans l tat membre d origine voil quelques exemples des types de probl mes de march int rieur que les gens peuvent rencontrer La r solution de tels probl mes pratiques est d terminante pour la cr dibilit du march int rieur aux yeux des citoyens et des acteurs conomiques en particulier les petites et moyennes entreprises Nous savons cependant par exp rience que le r glement des probl mes peut demander beaucoup de temps parfois de longs mois voire plusieurs ann es En fait certains probl mes ne sont m me jamais r solus D courag es par la longueur des proc dures et ne sachant o s adresser de nombreuses personnes ne se donnent
19. er leur intention politique de renforcer les moyens de r solution des probl mes dans le march int rieur en soutenant l approche globale expos e dans la pr sente communication Le Conseil et le Parlement europ en approuver la recommandation de la Commission qui d finit des principes pour l utilisation du r seau SOLVIT le Conseil adopter une r solution confirmant l engagement politique du Conseil de mettre en uvre ces principes et la promesse de chacun des tats membres de fournir les ressources humaines et budg taires appropri es pour cette initiative les Etats membres d entreprendre les actions de promotion n cessaires pour faire conna tre le r seau SOLVIT tous les b n ficiaires potentiels citoyens ou entreprises 17 ANNEXE 1 Adresse des m canismes d information des citoyens et des entreprises Informations et conseils Dialogue avec les citoyens et les entreprises http europa eu int comm internal_market fr update citizen et http citizens eu int Euro Info Centres http europa eu int comm enterprise networks eic eic html Euroguichets http europa eu int comm consumers policy euroguichets index_fr html Service de t l phone Europe Direct http europa eu int europedirect fr about_fr html et http europe eu int europedirect index html Autres m canismes de r glement des litiges FIN NET http europa eu int comm internal_market fr finances consumer adr R seau extrajudicia
20. es probl mes z Voir SEC 2001 522 14 gu rir Les actions visant corriger les causes sous jacentes seront des solutions sur mesure et non des programmes g n raux large spectre La pr sence d un r seau ayant fait ses preuves sera encore plus importante au moment de l largissement particuliers mais galement d en supprimer les causes Les d cideurs politiques se verront offrir un grand nombre d informations sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans le march int rieur Compte tenu des volutions rapides dans nombres de secteurs il est extr mement important que ces d cideurs soient pr ts prendre des mesures d adaptation si les politiques n aboutissent pas aux r sultats voulus ou ne sont pas appliqu es comme il convient sur le terrain Il peut galement arriver que les administrations nationales aient du mal mettre en uvre correctement la l gislation communautaire parce que celle ci se pr te diff rentes interpr tations Dans ce cas le retour d informations sp cifiques pourrait permettre d identifier les domaines susceptibles de faire l objet d action dans le cadre de l initiative SLIM Les mesures prises pour rem dier la situation diff reront probablement d un sous secteur l autre les solutions passe partout sont viter C est ainsi que si une difficult appara t dans le domaine des immatriculations de voitures au niveau des administratio
21. euros sur le budget 2002 23 INCIDENCE FINANCI RE 6 1 Incidence financi re totale sur la partie B pour toute la p riode de programmation 6 1 1 Intervention financi re Cr dits d engagement en millions d euros la 3 d cimale Ventilation DG ADMIN B5 7210 Base de donn es et 0 080 0 188 0 088 formation DG MARKT B5 3001 Publications site 0 311 0 568 Internet subventions formation s minaires 6 1 2 Assistance technique et administrative ATA d penses d appui DDA et d penses TI cr dits d engagement O oo 2007 2005 2009 2005 Assistance technique et administrative ATA 0 015 0 015 0 040 0 040 oos oos 17 oos a pue dass istange b Autre assistance technique et administrative extra muros dont pour la construction et la maintenance de syst mes de gestion informatis s TOTAL 24 6 2 Calcul des co ts par mesure envisag e en partie B pour toute la p riode de programmation Cr dits d engagement en millions d euros la 3 d cimale Ventilation Type de Nombre de Co t unitaire Co t total r alisations r alisations moyen total pour ann es 1 outputs projets outputs nh dossiers olhou ann es 1 n 4 2X3 B5 7210 Action 1 base de donn es formation B5 3001 Action 2 Dossier publications Dossier lignes directrices Projet Action 4 s Doss
22. fiance des consommateurs dans le secteur priv Ces syst mes alternatifs se traduisent par des conomies de temps et d argent et ils suscitent moins de ranc ur qu une action en justice Citons par exemple FIN NET qui permet aux consommateurs l s s d obtenir une r solution rapide des probl mes li s l achat d un service financier transfrontalier ou encore le r seau extrajudiciaire europ en mis en place pour les probl mes de consommation Des avanc es consid rables ont galement t r alis es dans l tablissement de syst mes alternatifs de r glement en ligne des conflits Cependant ces m canismes visent principalement les transactions entre consommateurs et entreprises connues sous le sigle C2B alors que la pr sente communication traite des probl mes des citoyens ou des entreprises li s une mauvaise application des r gles du march int rieur par les administrations publiques C2A et B2A Dans la plupart des cas ces probl mes sont imputables l ignorance ou une simple n gligence administrative Les entreprises et les citoyens n ont pas le m me point de vue que le secteur public Lorsque les citoyens se heurtent un probl me de march int rieur qu ils font une mauvaise exp rience en achetant des produits au del des fronti res ou en essayant d exercer leurs libert s civiques ils veulent pouvoir s adresser quelqu un de fa on simple et rapide un guichet unique fournissant une infor
23. iers Action 5 Projet Action 6 Su COUT TOTAL 7 INCIDENCE SUR LES EFFECTIFS ET LES D PENSES ADMINISTRATIVES 7 1 Incidence sur les ressources humaines Preci io 7 EST o Faso Description des t ches d coulant de par utilisation des ressources existantes Taction Types d emplois et ou suppl mentaires Total Nombre d emplois Nombre d emplois permanents temporaires 1 5 1 5 Fonctionnaires ou 1 1 agents temporaires Autres ressources 1 1 Actions 3 5 et 6 humaines auxiliaires Total 2 3 1 3 3 25 7 2 Incidence financi re globale des ressources humaines Effectifs affecter la gestion de l action Type d emplois Dur e emplois permanents emplois temporaires Fonctionnaires ou 108 000 euros x 2 5 fonctionnaires x agents temporaires 2 ans 540 000 euros Autres ressources 53 000 euros x 2 ans 106 000 euros humaines auxiliaires Les montants correspondent aux d penses totales de l action pour 12 mois Teds Autres d penses de fonctionnement d coulant de l action Ligne budg taire _ Montants en euros Mode de calcul n et intitul Enveloppe globale Titre A7 A0701 Missions 0 009 14 M x 650 euros A07040 Conf rences 0 020 200 participants Total 0 029 Les montants correspondent aux d penses totales de l action pour 12 mois Les ressources administratives effectivement mobilis es seront arr t es dans la d cisio
24. index htm Trop peu de cas sont r solus dans des d lais raisonnables Les autres institutions de la Communaut estiment que des changements sont n cessaires Dans l ensemble le r seau des centres de coordination et points de contact n est pas assez convivial il manque de transparence et repose trop souvent sur des moyens de communication crits et donc lents de plus comme aucun d lai pr cis n est prescrit pour les r sultats il peut arriver que la r ponse prenne beaucoup de temps Un petit nombre d tats membres seulement ont investi suffisamment de ressources dans ce r seau en terme de personnel comme en terme de publicit Il n est donc pas tonnant qu il soit peu connu de ceux auxquels il est destin les citoyens et les entreprises d Europe Presque tous les tats membres ont utilis le r seau mais certains par exemple le Royaume Uni et la Su de plus fr quemment que d autres voir tableau 3 Ce qui est plus grave c est que son taux de r ussite mesur par le pourcentage de cas r solus est d cevant A la fin de 2000 plus des deux tiers des cas taient toujours sans solution plus de douze mois apr s l ouverture du dossier Tableau 3 Le r seau n a trait qu un petit nombre de cas m1999 m2000 100 80 60 40 20 AT BE DA DE EL ES FI FR IT NL PT sv UK IRE LUX Note nombre de cas par centre de coordination 1999 2000 L
25. ire europ en http europa eu int comm consumers policy developments acce just acce just07 workdoc en p df Services de r glement en ligne http econfidence jrc it 18 FICHE FINANCI RE 1 DENOMINATION DE L ACTION COMMUNICATION RELATIVE A LA RESOLUTION EFFICACE DES PROBLEMES DANS LE MARCHE INTERIEUR SOLVIT 2 LIGNE S BUDG TAIRE S INTITUL S DIFFERENTES LIGNES BUDGETAIRES OPERATIONNELLES CHIFFRES GLOBAUX 2 1 Enveloppe totale de l action partie B millions d euros en CE 1 235 2 2 P riode d application 2001 2003 L action sera r examin e en 2003 2 3 Estimation globale pluriannuelle des d penses a ch ancier cr dits d engagement cr dits de paiement intervention financi re cf point 6 1 1 Millions d euros la 3 d cimale DG ADMIN B5 7210 Cr dits 0 080 0 188 0 088 0 356 d engagement 2001 2002 2003 2004 2005 Total DG MARKT B5 3001 Cr dits d engagement Ci de pme LOL b Assistance technique et administrative ATA et d penses d appui DDA cf point 6 1 2 CE A0 7002 A0 7040 CP A0 7002 A0 7040 19 Sous total a b 2001 2002 2003 2004 som fr e k ro o on os O o c Incidence financi re globale des ressources humaines et autres d penses de fonctionnement cf points 7 2 et 7 3 CE CP 2001 2002 2003 2004 Total 0 352 0 323 0 675 TOTAL a b c 2001 2002 2003 2004 Total po
26. it communautaire seront encore plus grandes dans une Europe largie non seulement parce que l arriv e d tats membres suppl mentaires se traduira automatiquement par un accroissement du nombre des op rations transfrontali res mais galement parce que les nouveaux tats membres seront confront s la n cessit d un apprentissage tr s rapide dans l application concr te du droit communautaire et commettront certainement des erreurs durant la mise en place de leurs structures administratives Il est donc important qu ils deviennent membres 17 Voir COM 2000 104 du 28 2 2000 1 Voir d cision 92 481 du Conseil JO L 286 du 1 10 1992 p 65 modifi e par la d cision 98 889 du Parlement europ en et du Conseil JO L 126 du 28 4 1998 p 6 15 Les pays candidats devraient commencer coop rer d s pr sent Confiance est le ma tre mot pour une Union plus tangible aux yeux des citoyens et des entreprises europ ens part enti re et partenaires du r seau SOLVIT d s le premier jour de leur adh sion Les pays candidats sont d j troitement associ s aux discussions relatives la r solution des probl mes au sein du comit consultatif march int rieur Ils ont t encourag s tablir des centres de coordination et des points de contact pour les entreprises et les citoyens dans le but de jeter les bases d un r seau susceptible d tre reli au r seau de l UE d s leur adh sion Comm
27. le le Conseil est invit s engager faire conna tre le r seau SOLVIT lorsqu il aura t mis en place Des campagnes d information cibl es visant les interm diaires europ ens pourraient compl ter les actions nationales mettre en uvre des actions pr ventives visant liminer les origines des probl mes qui se r p tent Le march int rieur offre de nombreuses possibilit s aux citoyens et aux entreprises mais il arrive que les r gles soient mal appliqu es et que les droits soient d ni s Il faut pouvoir rem dier rapidement de tels cas Il faut souvent des ann es pour que les actions en justice aboutissent 1 Introduction Tous les jours des milliers de citoyens et d entreprises europ ens exploitent les nombreuses possibilit s offertes par le march int rieur Certains souhaitent s installer dans un autre tat membre et demandent donc un permis de s jour Ils peuvent vouloir exercer leur profession de m decin d infirmi re ou d ing nieur et sollicitent en cons quence la reconnaissance de leur qualification professionnelle Les entreprises vendent leurs produits dans l ensemble du march int rieur ou cr ent des tablissements locaux sur leurs principaux march s de l UE Elles doivent d s lors r pondre aux exigences des valuations de la conformit des marques CE etc C est en effet l le v ritable objectif du march int rieur former une zone dans laqu
28. lement des r seaux sp cifiques de r solution des probl mes par exemple dans le domaine douanier auxquels on peut avoir recours SOLVIT n est pas destin se substituer des m thodes ou des r seaux existants qui ont fait leur preuve Dans de tels cas SOLVIT devrait rediriger les demandes vers les adresses appropri es L important est de faire en sorte que le probl me soit r solu quelque soit la personne ou le r seau en charge Avis sur la communication de la Commission relative la r vision 2001 de la strat gie pour le march int rieur CES 702 2001 du 30 31 mai 2001 Avis sur la communication de la Commission relative la r vision 2001 de la strat gie pour le march int rieur CdR 200 2001 Rev 2 14 15 novembre 2001 Une base de donn es en ligne pour enregistrer et suivre les probl mes comportant des liens avec un r pertoire de fonctionnaires comp tents des possibilit s de traduction automatique et de discussion en ligne Tableau 4 Mission de SOLVIT 4 tapes Comment Quaid Performance Obtenir des r sultats Base de donn es en Juin ligne l chelle de UE 2002 Partenariat Travailler ensemble Principes communs Juin 2002 Promotion r Mieux faire conna tre Campagnes d information Pr vention r Supprimer les causes D tection des sources os des probl mes de probl mes So Juin 2003 TAPE 1 PERFORMANCE Au plus tard en juin 2002
29. mation pr cise sur leurs droits un conseil ou une solution sera mis en place Il en est de m me pour les entreprises La Commission publiera un livre vert sur les m canismes de r glement alternatifs des litiges dans le secteur priv prochainement Voir http europa eu int comm internal_market fr finances consumer adr htm SEC 2000 405et http europa eu int comm consumers policy developments acce_just acce_just07_workdoc_en pdf La Commission publiera prochainement une communication sur la promotion des services de r glement en ligne des litiges dans la soci t d information Plus d informations sur ce sujet peuvent tre trouv es sur http econfidence jre it Les r gles du march int rieur concernent des dispositions qui r gissent le fonctionnement du march int rieur au sens de l article 14 2 du trait CE Les m canismes diff rents assistant les citoyens et entreprises doivent tre mieux coordonn s Le livre blanc sur la gouvernance rappelle aux Etats De grands progr s ont t r alis s en ce qui concerne les possibilit s des citoyens et des entreprises d obtenir des informations sur leurs droits et une aide en cas de probl me Le Dialogue avec les citoyens et les entreprises fournit un grand nombre d informations utiles tandis que le Service d aiguillage des citoyens un service qui sera bient t relanc offre une aide et des conseils personnalis s sur la fa on de r
30. mbres coop rent pleinement la r alisation des objectifs convenus au niveau communautaire La r ussite du march int rieur exige un partenariat entre les tats membres les institutions communautaires la soci t civile ainsi que les citoyens et les entreprises pris individuellement Personne ne peut y arriver tout seul Dans le cadre du Plan d action pour le march int rieur de 1997 les tats membres ont cr un r seau de centres de coordination et de points de contact pour le march int rieur au sein de leur administration Chaque tat membre poss de un centre de coordination qui a pour mission d assurer le suivi des probl mes par l interm diaire de son homologue dans l autre tat membre concern Les points de contact doivent servir d interface entre une administration nationale et les personnes qui rencontrent des probl mes dans l exercice des droits qui leur sont conf r s par le march int rieur et qui r sultent d une application incorrecte de la l gislation communautaire L objectif est de r soudre un maximum de probl mes de fa on aussi pragmatique que possible Le r seau existe d sormais depuis trois ans La Commission a valu son impact en coop ration troite avec le comit consultatif march int rieur et a constat qu il ne constituait pas encore un m canisme suffisamment efficace pour la r solution des probl mes Malgr quelques r ussites voir exemples au tableau 2 qui t moignent d
31. mmunautaire La Commission se r serve le droit de prendre des mesures l encontre des Etats membres chaque fois que tel n est pas le cas Quand les deux centres de coordination sont parvenus ce dernier accord le cas est clos Tous les cas trait s par SOLVIT ne trouveront pas n cessairement de solution Il peut tr s bien arriver qu l issue d un examen approfondi le centre de coordination chef de file aboutisse la conclusion que le droit communautaire a t correctement appliqu et que le cas est donc non fond Une telle appr ciation ne devrait normalement pas demander beaucoup de temps au centre de coordination On sera peut tre d u si le syst me ne permet pas de r soudre un probl me mais on conna tra au moins les raisons pr cises du d saccord Comme la contribution de SOLVIT la proc dure s ach ve ce stade le cas sera consid r comme non r solu et clos avec indication des motifs L affaire pourra tre poursuivie par d autres moyens plus formels si l une des parties int ress es le souhaite Enfin et ce n est pas le moins important la recommandation propose de laisser aux centres de coordination un d lai de dix semaines pour trouver une solution Ce d lai pourra tre prolong de quatre semaines une seule fois si le centre de coordination chef de file estime qu une solution est en vue mais qu un peu plus de temps est n cessaire Un d lai de dix quatorze semaines semblera peut t
32. moyens plus efficaces pour r soudre les probl mes point 12 Voir http europa eu int comm internal_market fr update inforum forumnew htm Cr er un r seau au service du public Une approche int gr e est n cessaire SOLVIT ne fait pas double emploi avec les r seaux existants mais comble une lacune conclusion Il soutient express ment le projet de la Commission en insistant sur la n cessit de trouver des solutions rapides et efficaces l ensemble des probl mes rencontr s dans le march int rieur Le CES conclut que le r seau a besoin d un dynamisme nouveau d un soutien politique plus fort et d une meilleure visibilit Le Comit des r gions qui comprend des repr sentants de nombreuses autorit s locales et r gionales directement responsables du respect et de la mise en uvre des r gles du march int rieur a galement souhait une mise en r seau interactive donnant la capacit de r gler rapidement et sans bureaucratie les probl mes individuels qui surviennent m me s il s agit de probl mes transfrontaliers Les pressions et les soutiens en faveur d un renforcement de la structure existante sont donc bien l mais il faut maintenant agir La pr sente communication et l approche propos e reposent sur l hypoth se que la faiblesse de l impact du r seau existant n est pas imputable aux centres de coordination ou aux points de contact Ce qu il faut c est donner au person
33. n annuelle de la Commission relative l allocation de ressources compte tenu des effectifs et des montants suppl mentaires accord s par l autorit budg taire 8 SUIVI ET VALUATION 8 1 Syst me de suivi Le r seau remani fera l objet d un suivi r gulier au moyen de crit res pr d finis destin s mesurer son efficacit Les r sultats seront publi s compter de novembre 2003 dans le tableau d affichage du march int rieur 8 2 Modalit s et p riodicit de l valuation pr vue Les r sultats publi s en novembre 2003 serviront de base pour valuer l impact de l action et l efficacit de sa mise en uvre C est essentiellement sur ces r sultats que se fondera toute d cision relative la poursuite de l action 26 9 MESURES ANTIFRAUDE Les r gles et proc dures r gissant l acquisition de biens et services par les Communaut s sont strictement respect es conform ment au r glement financier applicable au budget g n ral des Communaut s europ ennes au r glement sur les modalit s de mise en uvre du r glement financier et aux r gles internes de la Commission 27
34. nel de ces derniers les outils n cessaires pour bien faire leur travail Dans notre environnement d aujourd hui caract ris par une abondance d informations et des temps de r action tr s courts les citoyens et les entreprises ont des besoins et des attentes auxquels le r seau actuel n est pas en mesure de r pondre Notre objectif commun est de modifier fondamentalement cet tat de choses 3 FAIRE MIEUX MISE EN PLACE DE SOLVIT Comment pouvons nous obtenir de meilleurs r sultats La r ponse consiste en partie am liorer les structures existantes en tirant profit des possibilit s des technologies de l information et en cr ant de nouvelles incitations qui favorisent les changements d attitude Il faut que le r seau devienne plus visible et r ponde mieux aux besoins de ses utilisateurs Un autre l ment de la solution c est de ne plus s attacher uniquement r soudre les probl mes mais de chercher les pr venir et fixer des objectifs sur la base desquels les progr s r alis s seront mesur s En d autres termes nous avons besoin d une approche int gr e faisant intervenir tous les acteurs voir tableau 4 Pour la Commission SOLVIT doit combler l cart entre attentes et r alit SOLVIT n a bien s r pas le monopole du r glement des probl mes transfrontaliers Un simple appel t l phonique ou un quelconque autre contact avec une administration peut parfois suffire claircir un malentendu Il existe ga
35. ns locales un programme sp cifique peut tre labor combinant par exemple un manuel d instructions des cours de formation et de nouvelles directives administratives Si le probl me se pose dans le domaine de la reconnaissance mutuelle des appareils lectroniques la solution pourrait consister organiser un s minaire pour les fonctionnaires des tats membres ou m me de courtes visites Comme il est possible que des probl mes similaires se posent dans certains tats membres mais pas dans tous il serait judicieux de cibler les mesures correctives sur les seuls tats membres concern s au lieu d essayer de couvrir l ensemble de l Union L important c est de tenir compte des besoins sp cifiques de chaque sous secteur et d adopter une approche globale pour y r pondre La Commission estime qu une telle approche ax e sur la demande est probablement plus efficace que l approche ax e sur l offre adopt e jusqu pr sent par exemple dans le cadre du programme KAROLUS et du programme pilote de coop ration administrative visant soutenir les projets des tats membres comportant une dimension march int rieur Ces initiatives pr sentaient incontestablement un certain int r t pour les participants et leurs administrations mais les ressources taient trop dispers es et l impact sur le fonctionnement du march int rieur trop faible 4 Pr paration de l largissement Les possibilit s de mauvaise application du dro
36. nte La Commission en collaboration avec les Etats membres a valu le fonctionnement du r seau existant et conclu la n cessit d am liorer ce dernier Parmi les principaux points faibles identifi s figuraient la lenteur des autres tats membres r pondre aux demandes de renseignements le manque d informations sur les personnes contacter dans les autres tats membres les d lais et co ts importants li s la traduction de documents la m connaissance du syst me par les citoyens et les entreprises les ressources limit es pour la r solution des probl mes Les mesures mentionn es dans la communication tenteront de rem dier ces lacunes 21 5 1 2 Dispositions prises la suite de l valuation ex post N ant 5 2 Actions envisag es et modalit s de l intervention budg taire Le but final de la communication est de simplifier la vie des citoyens et des entreprises europ ens en trouvant des solutions rapides et informelles leurs probl mes Les b n ficiaires potentiels sont toutes les personnes et les soci t s menant des activit s transfronti res qui pourront profiter de l am lioration du fonctionnement du r seau de r solution des probl mes entre les administrations nationales ainsi que des mesures visant viter la r surgence de ces probl mes La communication entend mettre en place certains l ments permettant d atteindre ces objectifs g n raux Ces l ments sont les
37. pr venir que europ ens afin d atteindre un impact maximum Le r seau des centres de coordination et des points de contact n est pas suffisamment connu des citoyens et des entreprises Cela n a rien d tonnant puisque tr s peu d tats membres en ont fait une promotion active La m connaissance qui en r sulte peut ais ment aboutir un cercle vicieux Comme un petit nombre seulement de cas sont port s l attention du r seau tr s peu d investissements sont consentis pour le renforcer De plus les ressources existantes sont souvent d tourn es vers d autres priorit s Cela a pour effet de ralentir l ensemble du processus de r solution des probl mes de sorte que le r seau n attire plus de cas nouveaux Il faut briser ce cercle vicieux Une efficacit accrue contribuera incontestablement donner au r seau SOLVIT une dynamique nouvelle Des r sultats satisfaisants suivis d un bon bouche oreille inciteront davantage de personnes demander son intervention Une grande partie des actions de promotion devront tre mises en uvre au niveau local par les tats membres La Commission pourra pour sa part lancer une campagne cibl e visant les associations europ ennes et nationales de citoyens et d entreprises qui sont souvent la premi re adresse vers laquelle on s oriente Plusieurs tats membres ont demand la Commission de se pencher sur cette possibilit A mesure que davantage de cas seront r solus les attentes
38. professionnelles allemandes par les autorit s portugaises Il en est de m me lorsqu un importateur en Irlande se plaint d tre emp ch de vendre sur le march local des produits d origine fran aise Pour les besoins de SOLVIT cependant de tels cas sont enregistrer normalement par le centre de coordination de l tat membre avec lequel existe le lien administratif appel centre de coordination d origine Dans les deux exemples ci dessus ce seraient les centres de coordination allemand et fran ais Le centre chef de file doit galement transmettre au centre d origine comp tent tous les cas qui lui sont soumis directement par le public Une fois un lien Internet tabli aucun effort particulier ne devrait tre n cessaire pour suivre le cas dans le syst me SOLVIT Les cas purement int rieurs dans lesquels un citoyen ou une entreprise se plaint d une mauvaise application des r gles du march int rieur par son propre tat membre et qui ne pr sentent aucune dimension transfrontali re n entrent pas dans le champ d application de SOLVIT Il appartient au centre de coordination auquel le probl me a t transmis centre de coordination d origine de v rifier le bien fond de la r clamation et de s assurer que toutes les informations pertinentes sont port es la connaissance du centre de coordination chef de file afin d optimiser les chances de succ s Ce contr le de qualit par le centre de coor
39. re excessivement ambitieux certains fonctionnaires publics en particulier si l on tient compte du fait que le temps moyen requis par le r seau actuel est fr quemment sup rieur une ann e Pour leur part en revanche les associations d entreprises ou de citoyens s attendent souvent ce que le r glement de ce genre de probl me se fasse en quelques jours ou ventuellement quelques semaines mais certainement pas ce qu il n cessite des mois Un d lai de dix semaines para t donc constituer un compromis raisonnable La Commission aimerait encore raccourcir ce d lai lorsqu une certaine exp rience du fonctionnement du r seau aura t acquise Un tel raccourcissement semble possible dans la mesure o beaucoup de temps pourra tre conomis gr ce l utilisation de moyens de communication lectroniques et compte tenu de l engagement des tats membres de renforcer les structures existantes TAPE 3 PROMOTION Des strat gies nationales d information visant mieux faire conna tre le r seau doivent tre mises au point pour d cembre 2002 au plus tard La Commission est pr te compl ter les campagnes d information nationales par des actions cibl es visant en particulier les interm diaires 13 Dans de nombreux Etats membres le r seau est l un des secrets les mieux gard s Des campagnes cibl es permettront de mieux faire conna tre le syst me Un bon aiguillage est fondamental Mieux vaut
40. suivants cr ation d une base de donn es et d un syst me de t l communications acc s limit afin de permettre une communication efficace au sein du r seau et la consultation des informations n cessaires au fonctionnement de celui ci laboration de principes pour le traitement des probl mes au sein du r seau r union des membres des centres de coordination afin de les former l utilisation de la base de donn es et de leur permettre de discuter des questions li es au fonctionnement du r seau mise au point de strat gies nationales d information afin de faire conna tre le r seau la population cible et organisation d v nements promotionnels au niveau europ en adoption de mesures sp cifiques de pr vention destin es un ou plusieurs Etats membres et consistant en des s minaires de formation des visites de courte dur e des lignes directrices etc z laboration de crit res visant mesurer les r sultats des centres de coordination 5 3 Modalit s de mise en uvre Action 1 cr er et maintenir une base de donn es dot e d un syst me d acc s s curis et organiser des sessions r guli res de formation pour les centres de coordination des Etats membres afin de leur fournir les outils n cessaires la r solution des probl mes Ressources n cessaires 0 080 million d euros sur le budget 2001 0 188 million d euros sur le budget 2002 et 0 088 million d euros sur le budget 2
41. t d am liorer le r seau existant entre les administrations nationales au moyen d une approche int gr e baptis e SOLVIT Une base de donn es interactive en ligne devrait tre cr e d ici juin 2002 Elle fournira aux tats membres un outil de travail convivial qui recourt des technologies modernes accro t la transparence et acc l rera la r solution des probl mes en cr ant une certaine pression coll giale Par le biais d une recommandation la Commission donnera aux centres de coordination des principes pr cis pour le traitement des cas au sein du r seau Ces principes viendront compl ter la base de donn es en ligne et doteront les tats membres des outils n cessaires pour d velopper pleinement le potentiel du r seau Une fois que le r seau sera op rationnel il conviendra de le promouvoir plus largement La Commission pourrait envisager des mesures de soutien cet effet en plus des campagnes nationales Enfin les mesures correctives doivent viser les domaines dans lesquels la plupart des probl mes surviennent L objectif doit tre de supprimer les causes profondes des probl mes afin d viter leur r surgence Les objectifs mesurables poursuivis par la communication sont a d am liorer le taux de r ussite c est dire de r soudre les probl mes dans des d lais brefs 10 14 semaines b d accro tre le nombre de dossiers trait s par le r seau 5 1 1 Dispositions prises relevant de l valuation ex a
42. w osn ooa ias ooo ore osa Lans Tias 2 4 Compatibilit avec la programmation financi re et les perspectives financi res X Proposition compatible avec la programmation financi re existante O Cette proposition n cessite une reprogrammation de la rubrique concern e des perspectives financi res O y compris le cas ch ant un recours aux dispositions de l accord interinstitutionnel 2 5 Incidence financi re sur les recettes X Aucune implication financi re concerne des aspects techniques relatifs la mise en uvre d une mesure OU O Incidence financi re L effet sur les recettes est le suivant n ant 3 CARACT RISTIQUES BUDG TAIRES Nature de la d pense na Participatio Participation Rubrique PF n AELE pays candidats DO DNO CN CND sos es no o 4 BASE JURIDIQUE Article 95 du trait CE 20 5 DESCRIPTION ET JUSTIFICATION 5 1 N cessit d une intervention communautaire 5 1 1 Objectifs poursuivis Dans le cadre du plan d action de 1997 en faveur du march int rieur les tats membres ont mis en place des points de contact pour les entreprises et les citoyens ainsi que des centres de coordination nationaux Les centres de coordination permettent aux tats membres de communiquer afin de trouver des solutions rapides et pragmatiques aux probl mes rencontr s par les citoyens et les entreprises dans l exercice de leurs droits dans le march int rieur L objectif de la communication es
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