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1. m A Formes N B n eR OW A OF Oh o Transformations verbales Transitions 61 29 27 45 LE 21 bi ONU HO 30 24 21 58 11 14 95 Sujets R sultats bruts aux mesures de d pendance ind pendance au champ D 1 C et de transformations verbales suite R sultats D 1 C Bont Prison C S ries lt gt gt gt 220020207202 202072 C2 Coction T tard e CA oM CL M o C o M m o m N Mx Formes C C fm o OK fh We Om NNN ON Oe T C U J aN C C WOW C ON N he We gt gt CN gt gt pant pat 44 11 48 44 38 61 Transformations verbales Transitions 0 7 8 2 4 7 0 6 6 5 25 19 2 0 10 29 5 5 0 7 15 5 5 6 14 0 6 18 15 9 49 4 2 0 7 5 42 1 5 28 0 8 15 5 67 8 30 38 1 33 15 25 22 22 0 22 40 44 33 46 0 40 33 34 25 35 9 2 2 27 2
2. 4 EL x 7 EVA AIS 47272 LL JILDIvd THISIO 92 95 Re N Mo Uo uer Em hou X tc DS O Copyright 1978 par l Institut de Recherches psychologiques inc 54 ouest rue CIEL pus coal a indique forme Sinple quy d et cach es Pour recevoir un point le trace port renrodurre un LR os hes 9 e Ub obw htt Aa de ceux indiqu s employer avec le Test Collectif des Evelyn Raskin et Herman Witkin Version fran Copyright 1971 by Consulting Psychologists Press Inc ite reserves oproduction interdite Appendice B R sultats individuels Tableau 9 R sultats bruts aux mesures de d pendance ind pendance au champ D 1 C et de transformations verbales Sujets BWA N R sultats D 1 C 15 S ries gt gt gt gt gt G O LC C2 CO D CO D DJ UJ spp Mm D Lm A OFM Or Om PO B OQ HS IM NR PO HPN NNW OR Nr gt PO CO m GI
3. l Ensemble Cellules Th se de doctorat in dite Universit d Ot tawa DERUSSY FUTCH E 1971 Field dependence independence as related to college curricular Perceptual and motor skills 55 1255 1237 DOYLE J A 1976 Field dependent introverts extraverts and psycholo gical health Perceptual and motor skills 42 196 DREYER A S DREYER C A NEBELKOPF E B 1971 Portable rod and frame test as a measure of cognitive style in kindergarten children Perceptual and motor skills 33 775 781 DUNCAN C P 1956 On the similarity between reactive inhibition and neural satiation American journal of psychology 69 227 235 DUPREEZ P 1967 Field dependence and accuracy of comparison of time intervals Perceptual and motor skills 24 467 472 107 ESCALONA 5 HEIDER 1959 Prediction and outcome New York Basic Books EVANS C R LONGDEN M NEWMAN E A PAY B E 1967 Auditory Sta bilized Images Fragmentation and distortion of words with repeated presentation publi par le National Psysical laboratory Autonomie division Auto 30 Angleterre 4 pages EVANS F J 1967 Field dependence and the Maudsley Personality Inven tory Perceptual and motor skills 24 526 EYSENCK H J 1960b The structure of human personality 2e d Lon don Methuen FENELON B BLAYDEN J A 1968 Stability of auditory perception of words and pures tones under repetitive stimul
4. la phase 2 de l exp rimentation n ont pas r crit les distorsions phon tiques d j per ues ils ne se sont content s d crire que les diff rents types de distorsions entendues Seize sujets ont proc d ainsi faisant passer le nombre d individus 74 58 pour l analyse des r sultats la rubrique des transitions verbales Pour ces individus les seuls r sultats analys s sont ceux qui se rapportent aux formes verbales Avant de passer directement l analyse de ces r sultats il est n cessaire d apporter des pr cisions sur une correction qui d tre ef fectu e suite la pr sence accidentelle d une variable incontr l e lors de la deuxi me phase de l exp rimentation effet le ruban sur lequel tait enregistr le mot T tard d utilisation rare comportait l insu de 45 l exp rimentateur la pr sence de sons verbaux d intensit tr s faible pro venant d une bande voisine sur le m me ruban Cette irr gularit n a t d couverte que quelques jours apr s la fin de l exp rimentation Puisque certains l ments de la litt rature indiquent l effet facilitateur de la pr sence d une liste accompagnatrice de mots ou de bruits blancs lors de l coute d un m me mot r p t Debigar 1979 Obusek 1968 1971 Obusek et Warren 1973 des tests t ont t effectu s s par ment entre les deux mots d utilisation fr quente et les deux mots d utilisation rare pour les fo
5. expliquer la nature des r sultats obtenus 11 est donc hautement recommandable d utiliser d autres types de mesures que le T C F C ou le G E F T jusqu ce que des normes plus stables et pr cises soient d velop p es Explications techniques Les aspects techniques qui pourraient ventuellement expliquer la tendance des r sultats obtenus concernent principalement la facon dont a t mesur le P T V Deux variables sont mises en cause 1 la pro c dure de transcription des transformations verbales et la situation de 64 groupe impliqu es dans cette mesure Quoique souvent utilis es ces pratiques ont fait l objet de commentaires de la part de Obusek 1971 Tout d abord celui ci fait re marquer que la vitesse parfois rapide laquelle se produisent les trans formations verbales rend difficile leur transcription compl te De plus l acte et la p riode de transcription peuvent interf rer avec le stimulus r p titif en cours et faire ignorer les transformations qui se produisent pendant ce court laps de temps Aussi la possibilit qu a le sujet de visualiser les transformations d j crites risque de lui faire uniformi ser toute nouvelle transformation semblable celles ci et ce par la sup pression des diff rences subtiles entre les deux Compte tenu de la difficult de mesurer ces ph nom nes il est difficile de pr ciser la facon dont ils ont agi dans la recherche actuel le I1 existe cependant deu
6. qui interf re le moins possible avec la manifestation naturelle du ph 11 existe s rement d autres voies qui peuvent servir investi guer la nature du lien concern L orientation des recherches sur le P T V prise par certains auteurs au cours des dix derni res ann es sugg re une telle possibilit En effet quelques tudes proposent l existence de m canismes r organisationnels communs entre le P T V et la restauration pho n mique Obusek 1971 Obusek et Warren 1972 Warren et Sherman 1974 Une recherche men e entre la d pendance ind pendance au champ et la restau ration phon mique prenant pr texte sur l habilit tenir compte ou i gnorer l environnement phon tique contextuel pourrait amener des arguments suppl mentaires par rapport l objectif que s tait fix la recherche ac tuelle Appendice A Epreuves exp rimentales Feuille d inscription des transformations verbales percues Nom S rie Sexe Date de naissance Mot 71 12 TEST COLLECTIF DES Philip Oltman Evelyn Raskin amp Herman Witkin Version francaise Paul L Ranger TEL Sexe Date d aujourd hui Date de naissance _ INSTRUCTIONS Ceci est un test de votre habilet trouver une forme simple lorsqu elle est cach e l int rieur d une figure plus complexe Voici une forme simple que nous avons tiquet e X X Cette forme
7. sentation des sujets des instruments de mesure et du d roulement de l exp rience Le dernier chapitre portera sur l analyse des r sultats d un point de vue descriptif et interpr tatif Enfin une br ve conclusion r sumera les grandes lignes du travail et proposera des orientations pour des recherches ult rieures Chapitre premier Transformations verbales d pendance ind pendance au_ champ chapitre pr sente les donn es qui permettent de saisir globalement la nature des deux dimensions en cause et les l ments per tinents qui serviront tayer l hypoth se de cette recherche Nous y d crivons en ordre le P T V le concept de d pendance ind pendance au champ et les liens qui unissent ces deux dimensions Le chapitre se ter mine par l laboration d une hypoth se qui d coule de cette argumentation Le ph nom ne de transformation verbale Historique et description D un point de vue historique quelques auteurs ont mis en relief certains ph nom nes qui d coulent de la r p tition verbale de mots Titche ner 1915 de m me que Basset et Warne 1919 ont remarqu qu un mot en vient perdre progressivement son sens lorsqu un individu se le r p te haute voix pendant quelques minutes Titchener a de plus d montr que cette perte de signification se produit galement lorsque la r p tition intervalles r guliers provient d une source ext rieure Il a donn ph nom ne le nom de s
8. 2 87 31dl 0 05 1 77 30d1 0 05 5 5 5 SS 56 dimensions et par les donn es existantes permettent rendre compte des r sultats observ s et 2 les explications techniques se rapportant la m thodologie utilis e dans cette recherche pour la mesure du P T V Explications th oriques A Contradictions dans les recherches Certains aspects du premier chapitre qui ont fourni les arguments l hypoth se principale contiennent galement des donn es contradictoires qui affaiblissent les liens pr sum s 11 en est ainsi des recherches de McWhinnie 1967 d une part et de celles de DuPreez 1967 Franks 1956 Lester 1974 1976 Orenstein 1971 et Silber 1971 d autre part qui respectivement n ont trouv aucun lien entre la d pendance ind pendance au champ et les concepts de cr ativit et d introversion extraversion Alors que ces deux concepts ne servent d j que d arguments indirects la faveur d un lien entre le P T V et le style perceptuel l addition de con troverses comme celles ci affaiblit la valeur de l argumentation Cependant certains l ments de r ponses peuvent tre apport s sur la variabilit du lien entre le concept d introversion extraversion et la d pendance ind pendance au champ et peuvent du m me coup clairer les r sultats de la pr sente recherche En effet les relations parfois signi ficatives parfois non significatives entre des
9. 315 13 3 105 04 2 38 NGS 173 10 6 28 85 0 65 Erreur 2028 45 46 44 10 celui ci trouv une diff rence significative en utilisant des mots identi ques a ceux de la recherche actuelle alors que les r sultats pr sents mal gr leur orientation similaire n atteignent pas le seuil de signification Tableau 7 Nombre moyen de transitions verbales produites par chacun des groupes pour chaque mot stimulus 10 8 B D pendants N 24 3 12 84 10 95 Quant aux s ries de pr sentation des stimuli S les r sultats de l analyse de variance indiquent que la production totale de transitions verbales pour les quatre stimuli totalis s ne diff re pas significative ment lorsque nous modifions l ordre de ceux ci Ces r sultats vont dans le m me sens que ceux recueillis au niveau des formes verbales Cependant des tests t dont le but tait de v rifier si l alternance des mots en s ries a bel et bien contrebalanc les effets de fatigue et ou de facilita tion au niveau chaque intervalle entre les mots indiquent des r sultats de nature diff rente lorsque compar s a ceux des formes verbales En effet la comparaison des m mes paires de mots voir tableau 4 page 49 indique des diff rences significatives entre les paires du deuxi me et du troisi me in tervalle les valeurs de t trouv es sont pr sent es au tableau 8 page 55 Ces diff rences laissent supposer que l alternance des s ries n a pa
10. 9 8 5 5 46 0 46 10 1 1 0 0 1 20 0 9 96 Appendice Normes et analyses statistiques Tableau 10 Normes de classification des groupes sur l chelle de d pendance ind pendance au champ au T C F C oA Ind pendants au champ 17 18 16 18 Tableau 11 Normes de classification des groupes sur l chelle de d pendance ind pendance au champ au G E F T se dependants au chan au champ Ind pendants au champ 16 18 15 18 98 Tableau 12 R sum de l analyse de variance conduite sur les formes verbales partir des normes du T C F C Source Sc 01 Entre sujets G 11 68 2 5 84 5 1 17 5 0 39 GS 31 15 6 2 19 Erreur 518 64 62 5 14 Intra sujets N 115532 1 115 32 NG 2 81 2 1 40 NS 6 88 3 2 29 NGS 29 82 6 4 97 Erreur 222 85 62 3499 P 0 00 32 14 08 01 08 59 64 58 R sum de l analyse de variance conduite sur les transitions verbales a partir Source Entre sujets G 5 65 Erreur Intra sujets N NG NS NGS Erreur P lt 0 00 Tableau 13 des normes du T C F C Sc 547 546 597 5061 41 212 550 284 1867 02 07 56 72 02 34 87 56 54 46 46 273 182 89 110 41 106 176 47 40 51 02 59 04 02 17 95 59 60 49 65 81 01 62 56 217 100 R sum de l an
11. autre point m rite une attention particuli re et peut apporter un claircissement sur les r sultats obtenus dans cette recherche il s agit de l instrument utilis pour mesurer la d pendance ind pendance au champ le T C F C En effet l investigation du construit s chelonne approxima tivement sur une trentaine d ann es et a fait appara tre une s rie d ins truments de mesure alternatifs utilis s librement l int rieur des diff rentes recherches Or plusieurs critiques ont t dirig es contre l usage indiff renci de plusieurs tests principalement cause de la nature des corr lations entre ces mesures et de leur validit de construit Le T C F C pour sa part appartient la lign e des E F T Embedded Figures Test dont l original a t d velopp par Witkin lui m me Witkin 1950 Selon Ranger 1978 les donn es de validation actuelles permettent de le comparer favorablement aux diff rents types de E F T y compris le G E F T Group Embedded Figures Test un test valide Witkin et al 1971 dont il est une traduction int grale Cependant une vaste tude corr lationnelle entre diverses mesu res de style perceptuel Arbuthnot 1972 indique une variance commune en tre les tests mais l tendue des corr lations va de 0 15 0 99 avec un 61 indice aussi bas que 0 44 entre les deux tests les plus commun ment utili 565 le et le R F T Rod and Frame Test Eu gard ce
12. avec une d viation standard de 2 08 les extr mes se situant 19 et 29 ans Cette moyenne correspond la p riode d ge appel e jeune adulte durant la quelle se produit un d veloppement maximum et un nivellement respectifs au niveau du P T V et de la d pendance ind pendance au champ Warren 1961b Witkin et al 1967 La mesure du ph nom ne de transformation verbale La fagon de mesurer le ph nom ne de transformation verbale con 34 sistait demander aux individus d inscrire sur des feuilles pr par es cette fin voir appendice A tous les changements perqus lors de l audi tion r p t e de quatre mots pr sent s s par ment L appareillage utilis pour l audition des mots tait une bobine ruban magn tique de type Scotch Pro Pack 177 un magn tophone de ty pe Cybervox Master Recorder s rie 4000 des consoles r ceptrices de type Cassetlab auxquelles taient connect s des couteurs Telex Les paragraphes suivants d crivent avec plus de pr cision la nature des stimuli employ s lors de cette mesure Les stimuli Quatre mots furent utilis s de diversifier les sources de transformations verbales sont les mots Bont Prison tard et Coction Leur nature bisyllabique de m me que le nombre peu lev de phon mes qu ils contiennent r pond des crit res de simplicit conditions dans lesquelles des distorsions auditives plus consid r
13. contradiction partielle avec notre hypoth se D une part les tudes visant v rifier la stabilit du style perceptuel ont obtenu des r sultats non significatifs lors de l utilisation de drogues comme variable ind pendante Karp et al 1965b Pollack et al 1960 Franks 1956 tandis que Callaway 1959 met des r serves sur la re lation positive entre ses r sultats au l absorption d un stimu lant m thamph tamine chez ses sujets D autre part tel que mentionn au premier chapitre l utilisation d un bruit blanc ou de sons verbaux accom pagnateurs comme variable ind pendante r duit la production de transforma tions verbales dans certains cas Debigar 1979 Obusek 1968 1971 1973 alors qu elle l augmente dans d autres Warren et Gregory 1958 Fenelon et Blayden 1968 Des r sultats semblables am nent une certaine confusion et portent le probl me au niveau de l interpr tation que font les chercheurs concern s Paul et Oltman de la notion d veil physiologique et des m tho des pour modifier cet tat A ce niveau les pr cisions se font rares des 60 deux c t s de sorte que la pr sente recherche ne peut que mettre en garde contre la facilit a relier le P T V et la d pendance ind pendance au champ par le biais de la notion d veil physiologique telle que d finie dans les recherches concern es B D finition du construit de d pendance ind pendance au champ et de sa mesure Un
14. d clin perceptuel mentionn s plus t t de m me que d autres va riables associ es au P T V que Debigar a principalement fond et v rifi ses hypoth ses sur la relation entre cette th orie et le ph nom ne de trans formation verbale La majorit de ses intuitions se sont v rifi es dans l exp rimentation qu il a men e et montrent la valeur potentielle de cette th orie pour expliquer le P T V Pour le b n fice de la pr sente recherche nous pr sentons ici un des r sultats issu de l tude de Debigar Partant des hypoth ses 1 qu une stimulation verbale trang re superpos e la r p tition d un m me mot sollicite des ensembles cellules autres que ceux d j activ s par cet te r p tition et 2 que cet accompagnement contribue maintenir l atten tion et rompre la monotonie du stimulus r p titif Debigar a trouv que les individus produisent moins de transformations verbales sous cette con dition 11 interpr te ces r sultats comme d coulant d une perm abilit tre les syst mes qui facilite la r cup ration lorsqu un ensemble atteint un seuil de fatigue trop lev Manifestations du P T V Mises part les quelques investigations th oriques qui viennent d tre pr sent es la plupart des tudes effectu es sur le P T V ont port sur les caract ristiques de sa manifestation et sur des variables qui l in fluencent Les renseignements obtenus travers ces tudes et qui c
15. dimensions telles que le lieu de contr le interne externe de Rotter 1966 l introversion extra l z ps Le concept de lieu de contr le interne externe r f re aux croyances des individus quant leur habilit et ou leur pouvoir exercer une in fluence sur les choses qui leur arrivent 57 version et la d pendance ind pendance au champ font dire certains auteurs que ces dimensions sont distinctes les unes des autres au niveau de la per sonnalit Bloomberg et Meehan 1975 Doyle 1976 Fine 1972 1973 Fine et Danforth 1975 Fine et Kobrick 1976 Lefcourt et Telegdi 1971 Sell et Duckworth 1974 Tobacyk et 1 1975 Ceci expliquerait quant eux les variations retrouv es sur une vari t de tests d activit s cognitives chez les individus de m me style perceptuel 115 sugg rent l utilisation conjointe de ces dimensions comme moyen d am liorer la valeur des pr dic tions sur le comportement Des chercheurs ayant travaill partir de cette optique ont don n l appellation de congruence incongruence la quadruple int raction entre les polarit s de chacune de ces dimensions lieu de contr le interne externe ou introversion extraversion et celles de la d pendance ind pendan ce au champ Par exemple au niveau de l introversion extraversion ce nou veau concept s op rationalise de la facon suivante un individu congruent est du type ind pendant introverti ou d pendant extraver
16. ef 47 fet significatif sur la production de formes verbales Par contre la na ture des stimuli employ s N influence significativement la production de formes verbales F 24 18 P lt 0 000 dans le sens ou celle ci est plus le lorsqu il s agit de mots d utilisation rare Xr 3 29 comparativement des mots d utilisation fr quente Xf 1 55 Ces derniers r sultats vont dans le m me sens que ceux de Debigar en 1974 et 1979 En ce qui concerne la production des groupes G le tableau 5 page 48 pr sente le nombre moyen de formes verbales produites par chacun d eux pour chaque mot stimulus Les donn es montrent que les individus d pendants au champ produisent en moyenne et pour chacun des stimuli plus de formes verbales que les deux autres groupes Les individus de la clas se interm diaire sont ceux qui produisent en moyenne le moins de formes ver bales Quoique l interaction groupes formes verbales n est pas significa tive nous notons quand m me que la tendance des r sultats va tr s l g re ment l encontre de l hypoth se de cette recherche deux niveaux 1 une production sup rieure de formes verbales chez les individus d pendants au champ par rapport aux individus ind pendants au champ et 2 la position m diane non occup e par le groupe interm diaire Quant aux s ries de pr sentation des stimuli S leur utilisa tion avait pour but de compenser l effet de fatigue et ou de facilitatio
17. experimental psychology 40 93 106 WITKIN 1952 Further studies of the perception of the upright when the direction of force acting on the body is changed Journal of experimental psychology 43 9 20 WITKIN H A 1959 The perception of the upright Scientific american 200 50 56 115 WITKIN 1965 Psychological differentiation and forms of pathology Journal of abnormal psychology 70 317 336 WITKIN H A DYK R B FATERSON H F GOODENOUGH D R KARP S A 1962 Psychological differentiation Potomac Md Eslbaum 1974 Originally published New York Wiley 1962 WITKIN GOODENOUGH D R KARP S A 1967 Stability of cognitive style from childhood to young adulthood Journal of personality and social psychology 7 291 300 WITKIN H A LEWIS H B HERTZMAN M MACHOVER K MEISSNER P WAPNER S 1954 Personality through perception New York Harper WITKIN H A OLTMAN P K RASKIN E KARP S A 1971 A manual for the Embedded figures tests Palo Alto Ca Consulting Psychologist Press
18. la recherche actuel le Variables de la personnalit A Cr ativit La litt rature concernant les relations entre l ind pendance au champ et la cr ativit indique la primaut d un lien positif entre les deux variables quoique certaines recherches rendent ce lien sujet controverses Witkin le premier a fait allusion un lien possible bas sur le mod le th orique de Wertheimer 1945 sur la cr ativit Witkin et al 1954 En gros ce mod le stipule que les situations cr atives au niveau des t ches de r solution de probl mes impliquent l habilit s parer les parties et r organiser les configurations Spotts et Mackler 1967 de leur c t ajoutent en plus l l ment de sensibilit l environnement et d finissent ainsi les indivi dus au niveau du style perceptuel l individu d pendant au champ poss de une sensibilit l environnement mais n a pas la capacit d organiser et d int grer ad quatement les exp riences internes et externes et les v nements La personne ind pendante au champ d un autre c t poss de une conscience plus organis e et articul e mais n a pas l ouverture l autre individu 242 Dans une recherche qu ils ont effectu e partir de quatre tests diff rents de cr ativit ces auteurs ont trouv que le groupe ind pendant au champ tait le plus cr atif suivi des groupes d pendants et centraux respectivement Gallagher 1964 a a
19. litt rature qui indiquait qu un tel accroissement entra nait des restrictions de r ception sensorielle Bahrick et al 1952 Callaway 1959 Venables 1965 1964 Oltman a mis l hypoth se que l coute parall le d un bruit blanc jou fortement favori 26 serait lors de l exp rimentation sur le R F T la focalisation perceptu elle en r duisant les effets de distraction caus s par les signaux environ nants Ses r sultats furent concluants et en faveur d un lien entre l ac croissement de l veil physiologique et une plus grande ind pendance au champ Une vaste litt rature s est tablie depuis la d couverte de la dimension de d pendance ind pendance au champ Les variables tudi es jus qu ici dans cette recherche ne repr sentent qu une infime partie du domaine couvert notre connaissance elles sont cependant les seules qui permet tent d tablir des liens s rs avec le domaine plus restreint des transfor mations verbales La prochaine section de ce chapitre s attarde circons crire et pr ciser davantage les points convergents entre les deux dimensions Pour une vue plus exhaustive du domaine de la d pendance ind pendance au champ il serait bon de consulter les ouvrages de Long 1974 et Staugaitis 1978 Points de convergence entre les deux dimensions Un point majeur de concordance apparait premi re vue au niveau du d veloppement ontog nique des deux dimensions La litt rature y indique c
20. qui forment son contour noter que le sujet n a pas l opportunit de regar der simultan ment la figure simple isol e et la figure complexe qui la contient Le T C F C est un test de vitesse divis en trois parties La premi re partie compos e de sept items faciles sert d exercice les deuxi et troisieme parties contiennent chacune neuf items plus difficiles Les sujets ont deux minutes pour compl ter la premi re partie et cinq minu tes pour chacune des deux autres parties Le r sultat est le nombre total de formes simples correctement trac es dans l ensemble des deuxi me et troi si me parties La cl de correction fournie avec le manuel du T C F C est pr sent e en appendice A Les normes Les normes utilis es dans cette recherche pour situer les indi vidus sur l chelle de d pendance ind pendance au champ diff rent sensi 27 Tableau I Normes de classification des groupes l chelle d pendance ind pendance au champ Hommes Femmes D pendants au 0 10 champ Interm diaire 12 15 11 14 Ind pendants au 16 18 15 18 champ blement de celles fournies dans les manuels T C F C et du G E F T qui sont d ailleurs pr sent es en appendice C Cette l g re d viation est ju g e n cessaire parce qu elle permet dans le cadre de la recherche ac tuelle une distribution plus quilibr e du nombre d individus dans les groupes form s et ceci compte
21. qui se sont pench s sur les diff rents modes d assimilation de l exp rience y voient la pr sen ce d une forte composante ontog nique Haronian et Sugerman 1967 Meumann 1911 voir Haronian et Sugerman 1967 Piaget 1950 Werner 1957 115 distinguent de g n rale trois grandes p riodes du d veloppement per ceptuel et cognitif 1 une premi re p riode o les objets sont per us de globale sans gard aux parties qui les constituent cette p riode est dite synth tique et selon Meumann elle prendrait fin vers l ge de huit ans 2 la p riode suivante dite analytique o l attention est dirig e de mani re s lective vers les parties et 5 une seconde p riode synth tique qui combine les deux premiers stages et dans laquelle les parties sont int gr es en respect avec le tout Werner 1957 dont l id e sera corrobor e plus tard par d au tres auteurs Haronian et Sugerman 1967 Witkin 1965 ajoute la dimension de fixit mobilit la troisi me p riode pour caract riser l habilit de certains individus op rer diff rents stages selon les exigences d u ne situation Comme nous pouvons le d duire cette caract ristique ne s ap plique th oriquement qu aux individus ind pendants au champ I Tendances selon les groupes d ge A l int rieur de la th orie d veloppementale diverses recher 24 ches ont port sur l identification des styles perceptuels inh
22. r l existence d un effet diff ren tiel bas sur la diff rentiation dans la capacit discerner les subti lit s dans les communications verbales et crites Cette derni re remarque s int gre bien au P T V puisque ph nom ne se situe pr cis ment au ni veau du code verbal D autre part l inf rence de m canismes r organisationnels suc cessifs associ s au P T V par Warren 1968 et Obusek 1971 serait pos siblement li e la capacit de r organisation de la personne ind pen dante au champ identifi e par Witkin lorsqu il parle des liens qu entre 29 tient mode perceptuel avec la cr ativit Witkin et 1 1954 cord avec cette supposition la personne ind pendante au champ de par son habilit sup rieure utiliser ces m canismes op rerait un plus grand nom bre de r organisations lorsque soumise un stimulus r p titif ceci engen drerait par le fait m me une production plus lev e de transformations verbales En dernier lieu il est important de mettre en vidence les liens communs qu entretiennent chacune des deux dimensions avec des facteurs de la personnalit part les dimensions de cr ativit et d introversion ex traversion mises en relation avec le P T V d autres hypoth ses indiquent de facon potentielle l influence sous jacente de facteurs importants de la personnalit dans la production de transformations verbales Ces hypoth ses conc
23. raisons d ac comodement diff rents locaux de classe de l Universit du Qu bec Trois Rivi res furent utilis s pour chaque groupe leur arriv e les sujets recevaient des livrets du T C F C de m me que des crayons et des gommes effacer Par la suite les consignes 39 inscrites dans le manuel d instructions du Ranger 1978 furent suivies la lettre L exp rimentateur prit soin d ajouter une directive suppl mentaire et absente du manuel d instruction concernant l interdic tion de revenir aux probl mes des parties pr c dentes pour les compl ter une fois le temps allou celles ci tant termin A la fin l exp ri mentateur ramassait les livrets et fixait avec les individus la date de la rencontre suivante Phase 2 Pour cette deuxi me phase il a t difficile de r unir en m me temps les individus des m mes groupes et de ne tenir que quatre s ances Les quatre premi res s ances ont donc t effectu es avec une quinzaine d individus tandis que les suivantes ne comportaient que quelques indivi dus la fois trois quatre et parfois cinq sujets Compte tenu des par ticularit s du P T V et pour viter la contamination des sujets chaque groupe tait invit ne pas discuter de cette phase de l exp rimentation et ce pendant une p riode de deux semaines suivant la date de leur parti cipation Pour l occasion nous avons utilis le laboratoire de langue d
24. rents aux principales p riodes de vie De fa on g n rale ces recherches d montrent que les jeunes enfants sont extr mement d pendants au champ et acqui rent progressivement une ind pendance jusqu fin de l adolescence 4 17 ans avec l atteinte d un plateau vers 1 de 17 ans Eagle et Good enough Goodenough et Eagle 1965 Haywood et al 1977 Karp et Konstadt 1965 Vaught et al 1975 Witkin et al 1967 Cette p riode de stabili t se maintiendrait semble t il durant la p riode jeune adulte et fe rait place par la suite un processus de d diff rentiation progressive Witkin et al 1967 Le style perceptuel op rant durant la vieillesse 60 90 ans en est un de d pendance au champ tr s prononc Axelrod et Cohen 1961 Basowitz et Korchin 1957 Comalli 1965 Crook et al 1958 Karp 1967 Schwartz et Karp 1967 avec l atteinte d un second plateau commencant dans la septi me ou la huiti me d cade Karp 1967 Markus 1971 B Approche physiologique Quoique l emphase a surtout t mise en terme d tiologie sur les influences d veloppementales sur le style perceptuel il existe des hy poth ses alternatives bas es sur l influence des l ments constitutifs du syst me nerveux ou de leurs propri t s En effet Fine 1972 a mis l hypoth se que les diff rences en tre les individus sur le continuum de d pendance ind pendance au champ sont 1 Etude non titr e no
25. simple appel e X est cach e l int rieur de la figure complexe que volcl Essayez de rep rer la forme simple dans la figure complexe et tracez la AU CRAYON par dessus les lignes de figure complexe Elle est de la MEME DIMENSION elle a les MEMES PROPORTIONS et elle EST ORIENTEE DANS LA MEME DIRECTION l int rieur de la figure complexe que lorsqu elle pa raissait seule Lorsque vous aurez termin v ri fiez votre solution la page suivante i ce Vuri la bonne solution avec la forme simple trac e par dessus les ligues dc la figure complexe Notez que le triangle on haut droite cst bien le bon Le triangle haut est semblable mais est orient dans la direction oppos e il n est Jone Las le bon Maintenant essayez autre exercice Trouvez et tracez 1 forme simple Y dans fi ure complexe qui se trouve plus bas X Pour verifier votte solution regardez la page suivante C Copyright 1971 by Consulting Psychologists Press Inc rights reserved This booklet or parts thereof may not be reproduced in any form without permission of the publisher OCopyright 1978 par Institut de Recherches psychologiques inc Montr al Tous droits r serv s Reproduction interdite sous quelque forme que ce soit sans la permis expresse de l Editeur SERENA ER O ECC 152
26. style perceptuel et la dimension d in troversion extraversion de Eysenck 19605 Quelques tudes sugg rent une similarit troite entre les deux variables et d montrent l existence d un lien positif entre l introversion et l ind pendance au champ Bone et Eysenck 1972 Corbin 1970 Corcoran 1965 Evans 1967 Fine et Cohen 1963 Kato 1965 Kennedy 1971 Loo 1976 Taft et Coventry 1958 Par contre les r sultats de d autres cher cheurs ne d montrent l existence d aucun lien entre les deux variables Du preez 1967 Franks 1956 Lester 1974 1976 Oreinstein 1971 Silber 1971 Des tudes visant claircir ces ambiguit s sugg rent que ces deux dimensions sont ind pendantes au niveau de la personnalit et que leur utilit potentielle de pr diction r side dans le pairage de leurs composan tes ind pendance introversion ind pendance extraversion d pendance in troversion d pendance extraversion Doyle 1976 Fine 1972 1973 Fine et Danforth 1975 Fine et Kobrick 1976 Sell et Duckworth 1974 Dans un autre ordre d id es certains chercheurs se sont davan tage attard s l tude des processus sous jacents au style perceptuel de d pendance ind pendance au champ La section suivante pr sente les princi paux courants relev s et qui ont trait aux objectifs de la recherche actuel le 25 Facteurs tiologiques A Th orie d veloppementale La plupart des observateurs et chercheurs
27. tableau 7 53 pr sente le nombre moyen de transitions verbales produites par cha cun d eux pour chaque mot stimulus Les donn es y montrent que les indivi dus d pendants au champ produisent en moyenne et pour chacun des stimuli une exception pr s Coction 12 84 plus de transitions verbales que les deux autres groupes Comme pour les formes verbales les individus de la classe interm diaire sont ceux qui produisent en moyenne le moins de tran sitions verbales Ici aussi la tendance des r sultats quoique non signi ficative s oppose tr s l g rement l hypoth se g n rale de cette recher che deux niveaux une production sup rieure de transitions verbales chez les individus d pendants au champ comparativement aux individus ind pendants au champ et 2 la position m diane non occup e par le groupe in term diaire L analyse des r sultats portant sur la nature des mots utilis s r v le la tendance des mots d utilisation rare produire plus de transi tions verbales 10 86 que les mots d utilisation fr quente 9 74 Cependant ces r sultats ne corroborent pas ceux de Debigar 1974 1979 52 Tableau 6 R sum de l analyse de variance conduite sur les transitions verbales Source SC 01 F Entre sujets G 242 58 2 121 29 1 03 S 635 35 3 211 78 1 80 GS 501 02 6 83 50 0 71 Erreur 5420 75 46 117 84 Intra sujets N 19 45 19 45 0 44 80 50 2 40 15 0 9 NS
28. tenu de la grandeur restreinte de 1 chan tillon de population et des r sultats des individus Les normes utilis es ici tiennent cependant compte de la tendance observ e des hommes au niveau 58 du E F T du G E F T et du T C F C avoir des r sultats l g rement mais significativement sup rieurs ceux des femmes Le tableau 1 pr sen te ces normes en fonction des groupes masculin et f minin sur l chelle de d pendance ind pendance au champ Puisque cette chelle est continue elle implique n cessairement l existence d une classe interm diaire dont la per formance se situe entre celle des individus d pendants et ind pendants au champ Cette cat gorie s av re d une grande utilit puisqu elle peut agir comme groupe contr le par rapport aux individus qui se retrouvent aux deux extr mit s de l chelle D roulement de l exp rience Tel que mentionn pr c demment l exp rimentation comportait dans l ordre deux phases distinctes la mesure de d pendance ind pendance au champ et celle du P T V Des raisons de disponibilit de temps de la part des sujets et ou de l exp rimentateur ont entrain un intervalle de temps d environ une semaine et demie entre les deux phases Les paragra phes suivants d crivent avec pr cision le d roulement de chacune des phases Phase I Pour cette premi re phase quatre groupes de sujets ont t ren contr s s par ment l int rieur d une m me semaine Pour des
29. 070 ICO ASI __ nenn a l anara Solution Dans les pages qui suivent des probl mes comme ceux ci vous seront pr sen t s Sur chaque page vous verrez une figure complexe et sous elle vous trouverez une lettre qui correspond la forme simple qui y est cach e Pour chaque probl me regardez au DOS de ce livret pour voir quelle figure simple il faut trouver Essayez ensuite de la tracer au crayon par dessus les lignes de la figure complexe Notez bien les points suivants 1 Regardez les figures simples au dos du livret aussi souvent que c est n cessaire 2 Effacez toutes les erreurs 3 Faites les probl mes dans l ordre Ne sautez pas un probl me moins qu il n y ait absolument pas moyen d en sortir 4 Tracez seulement une forme simple dans chaque probl me se peut que vous voyiez plus d une mais tracez en une seule 5 La figure simple a toujours dans la figure complexe la m me dimension les m mes proportions la m me orientation qu au dos de ce livrer Me tournez pas la page avant que le signal ne soit donn 74 PREMIERE PARTEE trouvez la forme simple ee ee Retrouvez la forme simple Allez la page suivante 75 actrouvez la forme simple D Lc Z Retrouvez la forme simple E Allez la pape suivante 7 76 Retrouvez la fomne simple 2 la forme simple Alle
30. 4 261 270 WARREN R M GREGORY R L 1958 auditory analogue of the Visual versible Figure American journal of psychology 74 506 516 WARREN R M OBUSEK C J 1971a Speech perception and Phonemic Resto ration Perception and psychophysics 9 358 363 WARREN R M OBUSEK C J 1971c Auditory Induction Papier pr sent au 82e Congr s de l Acoustical Society of America Denver WARREN R M SHERMAN G L 1974 Phonemic restorations besed on subse quent context Perception and psychophysics 16 no 1 150 156 WARREN R M WARREN R P 1966 comparison of speech perception in childhood maturity and old age by means of Verbal Transformation Effect Journal of verbal learning and verbal behavior 5 142 146 WERNER H 1957 The concept of development from a comparative and or ganismic point of view dans D B Harris Ed The concept of deve lopment An issue in the study of human behavior pp 125 148 Minnesota University of Minnesota Press WERTHEIMER M 1945 Productive thinking New York Harper WITKIN H A 1949 Perception of body position and the perception of the visual field Psychological monographs 63 no de s rie 302 WITKIN 1950 Individual differences in the ease of perception of embedded figures Journal of personality 19 1 16 WITKIN 1950 Perception of upright when the direction of force acting on the body is changed Journal of
31. E 1959 The influence of amobarbital and methamphetamine on the focus of attention Journal of mental science 105 382 392 106 CATTELL R B 1957 Personality and motivation structure and measurement New York World Book COMALLI R E 1965 Cognitive functioning in a group of 80 to 90 year old men Journal of gerontology 20 14 17 CORBIN G A 1970 The effect of hope of success fear of failure and introversion extraversion on field dependence in college females Technical report 37 contract 14 70 0021 NR 171 803 State University of New York at Albany CORCORAN D W J 1965 Personality and the inverted U Relation British journal of psychology 56 267 273 CROOK M N ALEXANDER E A ANDERSON E M COULES J HANSON H A JEFFRIES N T 1958 Age and form perception Report 57 124 Texas Randolph Air Force Base School of Aviation medicine U S A F CRUTCHFIELD R S WOODWORTH D C ALBRECHT 1958 Perceptual per formance and the effective person Lackland Air Force Base Texas Personnel Laboratory Wright Air Developmental Center DANA R H GOOCHER B 1959 Embedded figures and personality Percep tual and motor skills 9 99 102 DEBIGARE J 1971 Relations entre la cr ativit et l Effet de la Trans formation Verbale Th se de ma trise in dite Universit de Moncton DEBIGARE J 1979 Le Ph nom ne de la Transformation Verbale et la th o rie
32. UNIVERSIT DU QUEBEC MEMOIRE PRESENTE A L UNIVERSITE DU QUEBEC A TROIS RIVIERES COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAITRISE EN PSYCHOLOGIE M A p s PAR MARC BELLEFLEUR RELATION ENTRE LE PHENOMENE DE TRANSFORMATION VERBALE ET LA DIMENSION DE DEPENDANCE INDEPENDANCE AU CHAMP JANVIER 1982 Universit du Qu bec a Trois Rivieres Service de la biblioth que Avertissement L auteur de ce m moire ou de cette th se a autoris l Universit du Qu bec Trois Rivieres a diffuser des fins non lucratives une copie de son m moire ou de sa th se Cette diffusion n entraine pas une renonciation de la part de l auteur ses droits de propri t intellectuelle incluant le droit d auteur sur ce m moire ou cette th se Notamment la reproduction ou la publication de la totalit ou d une partie importante de ce m moire ou de cette th se requiert son autorisation 111 Table des mati res Introduction Chapitre premier Transformations verbales d pendance ind pen dance au champ 4 Le ph nom ne de transformation verbale 5 La d pendance ind pendance au champ 16 Points de convergence entre les deux dimensions 26 Hypoth se 30 Chapitre II Description de l exp rience 3 C
33. ables se produisent Warren 1961a Le choix des mots tient galement compte d un autre facteur savoir leur fr quence d occurence dans la langue frangaise Lors d exp rimentations portant sur cet aspect Debigar 19741 1979 trouv une production sup rieure de transformations verbales lors de l cou te de mots rares comparativement des mots d usage familier Puisque peu d tudes ont cherch valider ce ph nom ne depuis la pr sente recherche se propose de le faire indirectement de par le choix des mots appropri s M Debigar 1974 Pr exp rimentation men e aupr s de 32 sujets 35 ce qui ne modifie en aucune la mesure l hypoth se principale Le 224 2 2 gt Dictionnaire des Fr quences donne les fr quences absolues d occurence sui vantes pour chacun des mots Bont 1702 Prison 1948 T tard 3 et tion 4 Les mots furent enregistr s dans une station radiophonique sur une enregistreuse Ampex 4408 la vitesse de 7 1 2 pouces seconde La m thode d enregistrement consistait former une boucle avec chacun des mots en les laissant tourner autour de la t te de l enregistreuse Pen dant ce temps une enregistreuse identique impr gnait sur un autre ruban magn tique le mot r p t de fa on r guli re et pr cise Les rubans utili s s pour cette exp rience taient des duplicatas du mat riel original L enregistrement de chaque mot dure trois minutes rais
34. adrent avec l objet de la pr sente recherche sont maintenant pr sent s Pour une 12 vue plus exhaustive de l ensemble l article de Warren 1968 r sume assez bien le champ couvert date A Facteurs d veloppementaux Un aspect important de la manifestation du P T V concerne son d veloppement selon l ge des individus Quelques tudes ont t men es aupr s de diff rentes cat gories d age Obusek 1968 Taylor et Henning 1963 Warren 19615 1962 Warren et Warren 1966 et ont fourni des r sul tats contraires ceux de Miles 1934 qui n indiquaient aucune diff rence significative au niveau des figures visuelles r versibles chez un chan tillon de 1000 sujets dont l ge variait entre 25 et 90 ans En effet l enfant de moins de 6 7 ans et la personne g e d au del de 65 ans p rimentent peu ou pas le P T V A l ge de 8 et de 10 ans les enfants exp rimentent le ph nom ne au m me rythme que les jeunes adultes 18 25 ans et il semble se produire un nivellement dans la production entre 20 et 35 ans A partir de cet s op re un d clin progressif jusqu la vieilles se ou il y a disparition totale du ph nom ne Quoiqu aucune tude sp cifi que n ait tent d lucider les comportements difficilement explicables du jeune age et de la vieillesse Debigar 1979 se basant la fois sur les r sultats et interpr tations de Warren et Warren 1966 propos des d
35. ales F 3 20 P 0 05 Ces r sultats suivent cependant la m me tendance que ceux de l a nalyse de la recherche actuelle c est dire une production sup rieure des individus d pendants au champ 13 83 suivi des individus ind pendants X 10 95 et interm diaires X 7 58 L aspect significatif de ces r sultats est difficilement explicable 4 la lumi re des indices th oriques 65 actuels En effet ces indices peuvent nous tr s faiblement de supposer l absence de relation significative entre les groupes et la production de transformations verbales mais non la pr sence d un lien signi ficatif oppos de facon directe l hypoth se de la recherche actuelle De toute fagon une explication partielle des r sultats actuels sous ces dif f rentes normes peut se trouver dans les critiques assez s v res qu ont a dress es Renna et Zenhausern 1976 concernant l utilisation du G E F T En effet les normes de cet instrument quoique pr liminaires diff rent significativement de celles d velopp es par ces deux chercheurs aupr s d u ne population semblable De plus ceux ci n ont trouv aucune diff rence de sexe pour leur chantillon contrairement aux auteurs du G E F T Puisque les normes du T C F C et celles de cette recherche sont presque identiques celles du G E F T les critiques de Renna et Zenhau sern s adressent galement la recherche actuelle et peuvent par cons quent
36. alyse de variance conduite sur les formes verbales partir Source Entre sujets G 5 65 Intra sujets N NG NS NGS Erreur P lt 0 00 Tableau 14 des normes du G E F T Sc 17 15 332 109 19 234 05 53 26 56 21 70 89 26 91 01 62 62 Cm 8 55 0 84 2 54 5 36 109 21 0 35 2 96 3 21 28 59 16 47 82 09 78 85 101 Tableau 15 R sum l analyse de variance conduite sur les transitions verbales partir des normes du G E F T Source Entre sujets G 5 GS Erreur Intra sujets N NG NS NGS Erreur P lt 0 05 Sc 687 456 558 4941 94 352 203 1993 7 07 47 24 38 78 14 15 74 46 46 343 86 192202 95 08 107 42 47 39 117 58 55 86 45 54 20 42 87 10 09 71 78 102 Remerciements L auteur remercie M Jacques Debigar Ph D professeur de psychologie pour son assistance dans la conduite de cette recherche de m me que les tudiants et modules de l Universit du Qu bec Trois Ri vi res qui ont collabor l exp rimentation R f rences ADEVAI G MCGOUGH W E 1968 Retest reliability of rod and frame scores during early adulthood Perceptual and motor skills 26 1306 ARBUTHNOT J B 1972 Cautionary note on measurement of field indepen den
37. arable au niveau visuel au ph nom ne ob serv dans le cas de l image stabilis e sur la r tine annulant compl tement les mouvements involontaires des yeux avec des syst mes optiques ap propri s Pritchard 1961 a d ailleurs d j montr que le mot BEER a doptait d autres formes de mots comme PEER PEEP et lorsqu il tait vu dans ces conditions Selon Evans les difficult s des sujets diff rentier les mots qu ils entendent du mot r el sugg rent que la r ponse neurologique de base elle m me est chang e rendant le syst me perceptuel incapable de r pondre correctement la nature r elle du mot En analysant toutes les informations recueillies date Obusek 1971 consid re qu elles sont insuffisantes pour formuler une th orie com pr hensive sur le P T V Tout au plus parvient il noncer des r gles g n rales savoir 1 que toute stimulation constante et r p titive pro voque une disparition ou un changement du stimulus pour la majorit des sens 10 chez l humain et 2 que le P T V associ d autres sous ph nom nes tels n 1 es 22 que la restauration phon mique et l induction auditive indique 1 15 tence de m canismes r organisationnels n cessaires pour la perception du discours continu chez l humain Plus r cemment Debigar 1979 a v rifi l int gration du P T V dans un mod le th orique d j existant savoir
38. atiation verbale l oppos une tude de Skinner 1936 d montr qu un ph nom ne s mantique inverse g n ration de sens se produit lorsqu un individu coute la r p tition d un ensemble de sons inintelligibles plac s les uns la suite des autres Il a baptis ce ph nom ne du nom de technique du sommateur verbal Le ph nom ne transformation verbale P T V pour sa part touche l aspect phon tique du mat riel pr sent La manifestation g n ra le de ce ph nom ne quoique fluctuant d un individu l autre se produit peu pr s de la facon suivante l individu coute d abord l enregistre ment d un mot ou groupe de mots r p t s de facon identique et intervalles r guliers assez courts Durant les toutes premi res r p titions l indivi du entend habituellement le mot tel qu il est dit Une premi re distorsion phon tique se produit g n ralement l int rieur de la premi re minute d au dition et parfois m me tr s t t ce changement illusoire peut tre entendu pendant quelques secondes et faire place de nouveau la perception cor recte ou directement une nouvelle distorsion S il y a retour la perception correcte la m me s quence perceptive peut se reproduire nou veau avec des laps de temps semblables ou diff rents S il y a directe ment passage une nouvelle distorsion et une nouvelle s quence un retour ventuel la perception correcte peut se produire t
39. ation in neutral and sug gestibility conditions Psychonomic science 15 285 286 FIEBERT M 1967 Sex differences in cognitive style Perceptual and motor skills 24 1277 1278 FINE B J 1972 Field dependent introvert and neuroticism Eysenck and Witkin united Psychological reports 31 939 956 FINE B J 1975 Field dependence as sensitivity of the nervous system Supportive evidence with weight and color discrimination Per ceptual and motor skills 37 287 295 FINE B J COHEN 1963 Internalization ratio accuracy and variabi lity of judgements of the vertical Perceptual and motor skills 16 138 FINE B J DANFORTH A V 1975 Field dependence extraversion and perception of the vertical Empirical and theoritical perspectives of the Rod and Frame test Perceptual and motor skills 40 683 693 FINE B J KOBRICK J L 1976 Note on the relationship between intro version extraversion field dependence independence and accuracy of visual target detection Perceptual and motor skills 42 765 766 FLIEGEL 2 0 1955 Stability and change in perceptual performance of a late adolescent group in relation to personality variables Th se de doctorat non publi e New School for Social Research FLEMENBAUM A FLEMENBAUM E 1975 Field dependence blood urick acid and cholesterol Perceptual and motor skills 41 135 141 FRANKS C M 1956 Diff rences d termin es par la personnal
40. aversion and field dependence Th se de doctorat Washington University SKINNER B F 1936 The Verbal Summator and a method for the study of latent speech Journal of psychology 2 71 107 SMITH D E P RAYGOR A L 1956 Verbal Satiation and personality Journal of abnormal and social psychology 52 323 326 SPOTTS J V MACKLER B 1967 Relationship of field dependent and field independent cognitive styles to creative test performance Per ceptual and motor skills 24 239 268 111 STAUGAITIS S D 1978 Perceptual style review and analysis of the Field Dependency Independency construct Catalog of selected documents in psychology 8 65 Ms No 1726 STUART 1 R BRESLOW A BRECHNET S ILYUS R B WOOLPOFF M 1965 The question of constitutional influence on perceptual style Percep tual and motor skills 20 419 420 TAFT R COVENTRY J 1958 Neuroticism extraversion and the percep tion of the vertical Journal of abnormal and social psychology 56 139 141 TAYLOR M M HENNING G B 1963 Verbal Transformations and an effect of instructional bias on perception Canadian journal of psychology 17 213 214 THURSTONE L L 1944 A factorial study of perception University of Chicago Press TITCHENER E B 1915 beginner s psychology New York Macmillan TOBACYK J J BROUGHTON A VAUGHT G M 1975 Effect of congruence incongruence between locus of control a
41. ce Perceptual and motor skills 35 479 488 AXELROD S COHEN L D 1961 Senescence and embedded figures perfor mance in vision and touch Perceptual and motor skills 12 283 288 AXELROD S THOMPSON L 1962 On visual changes of Reversible Figures and auditory changes in meaning American journal of psychology 75 673 674 BAHRICK H O FITTS P M RANKIN R E 1952 Effects of incentives upon reactions to peripheral stimuli Journal of experimental psycho logy 44 400 406 BASOWITZ KORCHIN S J 1957 Age differences in the perception of closure Journal of abnormal and social psychology 54 93 97 BASSET M F WARNE C J 1919 the lapse of verbal meaning with repetition American journal of psychology 30 415 418 BAUMAN G 1951 The stability of the individual s mode of perception and perception personality relationships Th se de doctorat non publi e New York University BENNETT 1956 Perception of the upright in relation to body image Journal of Mental Science 102 487 506 BIERI J BRADBURN W M GALINSKI M D 1958 Sex differences in per ceptual behavior Journal of personality 26 1 12 BLOOMBERG M MEEHAN S 1975 Effect of induced locus of control on change in field independence Climical psychology 492 498 BONE R N EYSENCK H J 1972 Extraversion field dependence and the Stroop test Perceptual and motor skills 34 873 874 CALLAWAY
42. ce au champ et une production accrue de transformations verbales mesur es sous deux aspects les formes et les transitions verbales Les r sultats infirment la pr sence de ce lien et leur tendance va l oppos de l hypoth se formul e Le caract re initial de l investigation d un tel lien et la fai blesse relative de cette recherche tenir compte de toute la complexit de la litt rature sugg re la n cessit d un examen plus rigoureux de cette probl matique Parmi les principaux points qui devront tre pris en consi d ration notons la n cessit d tre prudent dans la formulation d hypoth ses unilat rales lorsque certaines donn es de la litt rature in diquent des r sultats contradictoires dans l tude d une m me variable l utilisation conjointe de certaines variables de la person nalit et de la d pendance ind pendance au champ dans l la boration des pr dictions sur la manifestation P T V une d finition plus pr cise du concept unificateur qui lie les diff rentes mesures de d pendance ind pendance au champ la prudence dans le cr ation de liens entre des tudes qui mesurent la d pendance ind pendance au champ partir d ins truments dont les corr lations sont plus ou moins lev es l utilisation d instruments de mesure de la d pendance ind 69 au champ dont les normes sont solidement valid es l utilisation d une m thode de mesure du P T V
43. d autres concepts plus ou moins valables c est par son aspect unificateur et sa simplicit que la dimension de d pendance ind pendance au champ a atteint la popularit qu on lui connait de nos jours Les travaux pr liminaires de Witkin effectu s vers la fin des ann es 40 portaient sur la fa on dont les individus s orientent dans l es pace Witkin 1949 1950 1952 Ces tudes l ont amen deux conclusions importantes savoir 1 que la structure du champ visuel joue un r le important dans la perception de la verticale et 2 que cette tache impli que des diff rences individuelles importantes lorsqu il s agit de trouver la verticale sans se laisser influencer par un champ visuel induisant en er reur C est partir de ces observations qu il a propos le mode percep tuel de d pendance ind pendance au champ et qui se d finit de la fa on sui 17 L habilit voir travers un complexe de stimuli et distinguer un objet de son contexte r f re l ind pendance au champ et r fl te une orientation g n rale vers un mode de perception et de cognition ar ticul plut t que non analytique Par opposition la personne d pendante au champ est fortement influenc e par son environne ment Son mode de perception tend tre domin par le champ tout entier dans le quel les parties organis es sont vues com me fusionn es Staugaitis 1978 p 2 Les trois principaux tests les pl
44. de fa on non balanc e l int rieur des sous groupes de la recherche actuelle sur l chelle de d pendance ind pendance au champ Ceci aurait donc comme cons quence de rendre ces sous groupes non uniformes et d exercer une influence sur leur production de transformations verbales invalidant par le fait m me les pr sents r sul tats Tout au moins ces pr cisions sugg rent de tenir compte de ces fac teurs lors d une prochaine recherche de fagon am liorer les pr dictions sur la manifestation du P T V et mieux discerner les particularit s du style perceptuel chez les individus 1 existe un autre concept abord au premier chapitre et qui con tient lui aussi des donn es contradictoires C est le cas de la notion 59 d veil physiologique qui sert galement d argument favorable 1 poth se principale et qui tablit un lien direct possible entre le P T V et la d pendance ind pendance au champ Les auteurs concern s par les re cherches sur le sujet Paul 1964 dans le cas du P T V et Oltman 1964 dans le cas de la d pendance ind pendance au champ obtiennent des r sultats la faveur de l hypoth se de la pr sente recherche mais leur m thodologie est tr s diff rente Paul utilise des drogues pour agir sur le niveau d ex citabilit corticale alors que Oltman se sert d un bruit blanc jou forte ment Or dans ces deux conditions la litt rature fournit des r sultats qui sont en
45. difficult s comme d pendant au champ Evolution et g n ralisation du concept Quoique Witkin fut celui qui donna le plus d ampleur au concept de d pendance ind pendance au champ Thurstone 1944 avait d j identifi une dizaine d ann es auparavant l existence d un facteur d ind pendance au niveau de la personnalit Il pr senta ce facteur comme l habilit ma nipuler les configurations et l tiqueta facteur Quelques ann es plus tard Cattell eut le pressentiment que le facteur perceptuel de Thurstone faisait partie d un autre facteur de per sonnalit plus g n ral Suite aux r sultats convaincants de ses recherches il le d signa comme facteur de temp rament g n ral 1 19 Cattell 1957 Peu de temps apr s avec l accumulation de donn es nouvelles Witkin et ses coll gues 1962 largirent le concept de style perceptuel celui de style cognitif comme pour t moigner des diff rences paral l les observ es la fois dans des situations perceptuelles et intellec 19 tuelles L appellation restrictive d pendance ind pendance au champ fit alors place celle d approche globale et analytique du champ et Witkin consid rait maintenant les diff rences trouv es sur des taches perceptuelles comme le reflet de diff rences cognitives plus centrales Cependant le concept de style cognitif fit rapidement place celui de diff rentiation psychologique p
46. e l Universit du Qu bec Trois Rivi res cause de la possibilit qu il nous fournissait de faire l exp rience en groupe Une fois les sujets as sis dans les sections individuelles du laboratoire ils recevaient une feuille sur laquelle taient inscrites les directives qu ils devaient lire par eux m mes Ces directives taient les suivantes 40 Vous allez couter l enregistrement d un mot r p t r guli rement pendant une p riode de trois minutes coutez attenti vement ce mot r p t et inscrivez le im m diatement sur la feuille r ponse devant vous Continuez couter 51 vous en tendez un changement quelconque dans ce mot inscrivez aussit t le nouveau mot en tendu la suite du premier et continuez couter attentivement l enregistrement Si vous percevez d autres changements par rapport au dernier mot que vous tiez en train d entendre inscrivez les aussit t sur la feuille r ponse en suivant la di rection indiqu e Ne vous pr occupez pas savoir si le changement pergu est r el ou non si gnificatif ou pas Vous aurez environ une minute de repos entre chaque audi tion Les feuilles r ponses taient d j distribu es aux endroits as sign s de telle sorte que les sujets pouvaient prendre connaissance de leur format pendant qu ils lisaient les directives Lorsque tous les sujets avaient lu ces directives elles taient reprises haute voix par l exp rimentateur Celui ci
47. e entre les dimensions tudi es Diff rentes interpr tations de ces r sultats sont propos es la lumi re de la litt rature Introduction Le ph nom ne de transformation verbale se manifeste au niveau perceptif de la mani re suivante lorsqu un individu coute l enre gistrement d un mot r p t de facon r guli re et monotone pendant un cer tain temps il en vient entendre des distorsions l g res ou consid rables dans la structure phon tique du mot Les tudes sur ce ph nom ne sont relativement peu nombreuses Jusqu pr sent elles ont port sur des caract ristiques de sa manifesta tion de m me que sur des tentatives pour expliquer son mode de fonctionne ment Quelques unes de ces tudes ont voqu la possibilit d un lien en tre le P T V et certains facteurs de la personnalit mais date seule ment deux recherches ont investigu la nature de ce lien En raison des r sultats positifs de celles ci le choix d une telle orientation semble ap propri pour claircir les causes des diff rences observ es dans la produc tion de transformations verbales d un individu l autre Dans le but d approfondir davantage cette nouvelle avenue la pr sente recherche veut v rifier si les modes de fonctionnement identifi s par le concept de d pendance ind pendance au champ peuvent jouer un r le dans la production de transformations verbales Consid r la base uni quement comm
48. e un style perceptuel le concept de d pendance ind pendance au champ s est largi avec les ann es aux dimensions de style cognitif et de diff rentiation psychologique L ensemble du concept symbolise la gamme des modes de fonctionnement perceptuel cognitif et psychologique possibles parmi les individus sur la base de leur capacit op rer des articulations plus ou moins grandes ces niveaux La d pendance au champ repr sente une faible capacit d articulation alors que l autre extr me correspond une grande capacit d articulation Le choix de ce concept semble indiqu en raison de certaines similitudes rencontr es dans la litt rature au niveau du P T V et de la d pendance ind pendance au champ De plus son imbrication plusieurs niveaux en fait une dimension de la personnalit suffisamment englobante pour tenter de v rifier si certaines manifestations du P T V peuvent s associer aux deux modes de fonctionnement extr mes r v l s dans cette dimension Un premier chapitre du travail pr sentera donc une description la plus repr sentative possible du P T V et du concept de d pendance ind pendance au champ suivi d un r sum des points convergents entre les deux Il se terminera par l laboration l hypoth se d coulant de cet expos Le deuxi me chapitre pr sentera une description de l exp rimen tation conduite dans le but de v rifier cette hypoth se Cette partie inclura la pr
49. ernent l existence d un vocabulaire latent diff rent chez les indi vidus Griggs 1942 Shakow et Rosenweig 1940 Skinner 1936 Trussel 1939 et d un lien s mantique entre les r ponses Warren 1961a tous deux d termin s sur la comparaison entre la nature des mots stimuli et celle des transformations verbales produites D un autre c t les nombreuses donn es recueillies au niveau de la d pendance ind pendance au champ ne laissent aucun doute quant elles sur la pr sence de ces facteurs L adoption de l hypoth se de diff ren tiation pour symboliser la s paration et la sp cialisation des diverses r gions psychologiques et leur influence dans le mode d int raction percep tuelle et cognitive avec l environnement fait preuve de cette pr sence 50 Cependant l existence de donn es contradictoires entre le style perceptuel et plusieurs variables de la personnalit affaiblit quelque peu la force de ces liens En d pit de cela et cause du corps substantiel de recherches qui donnent appui cette th se et compte tenu du caract re exploratoire de la pr sente recherche il semble permis d inf rer l existence d un lien positif entre le P T V et l ind pendance au champ De par leur relation positive avec chacune des deux dimensions les variables de cr ativit et d introversion extraversion supportent cette assertion Les divers points convergents qui viennent d tre pr sent s sont donc prop
50. es extravertis Proulx 1977 a v rifi l effet d u ne telle variable sur la production de transformations verbales Les r sultats de sa recherche d montrent l influence de la dimension introver sion extraversion sur cette production en ce sens que les introvertis en produisent significativement plus que les extravertis Une autre tude portant cette fois sur la cr ativit Debigar 1971 a d montr que les individus qui l on demande d tre cr atifs dans leur production ont tendance produire plus de transformations verbales que ceux qui on ne donne pas cette directive Le concept de d pendance ind pendance au champ r f re quant lui une dimension de la personnalit assez vaste recoupant la fois le psychologique le perceptif et le cognitif Comme cette variable n a pas 16 encore t mise relation avec le P T V et que c est pr cis ment l objet de cette recherche la section suivante de ce chapitre s attarde le d fi nir dans ses l ments les plus pertinents au sujet trait La d pendance ind pendance au champ Description du concept Le concept de d pendance ind pendance au champ a t d velopp par Herman A Witkin et ses coll gues en 1954 Ce concept est issu du concept plus englobant de style perceptuel qui r f re la facon con sistante et stable dont s exprime un individu dans des t ches perceptuelles Quoiqu elle ait donn naissance une multitude
51. f intelligence London Routledge and Kegan Paul POLLACK KAHN R L KARP E FINK M 1960 Individual differences in the perception of the upright in hospitalized psychiatric patients Papier pr sent au congr s de l Eastern Psychological Association New York PRITCHARD R M 1961 Stabilized Images on the Retina Scientific American 204 72 78 PROULX J 1977 Relation entre le Ph nom ne des Transformations Ver bales et la dimension Introversion Extraversion Th se de maitrise in dite Universit du Qu bec Trois Rivi res RANGER P L 1978 Test Collectif des Figures Cach es manuel Mont r al Institut de Recherches psychologiques inc RENNA M ZENHAUSERN R 1976 The Group Embedded Figure Test Nor mative data Perceptual and motor skills 45 1176 1178 ROTTER J 1966 Generalized expectancies for internal versus external control of reinforcement Psychological monographs 80 No 609 SCHWARTZ D S KARP S A 1967 Field dependence in a geriatric popu lation Perceptual and motor skills 24 495 504 SELL J M DUCKWORTH J J 1974 Field dependence neuroticism and extraversion Perceptual and motor skills 38 589 590 SHAKOW D ROSENZWEIG S 1940 The use of the tautophone Verbal Summator as an auditory apperceptive test for the study of persona lity Character and personality 8 216 226 SILBER D B 1971 Adaptation level as a function of extr
52. hapitre III Analyse des r sultats 42 M thodes d analyse 43 Pr sentation des r sultats 44 Interpr tation des r sultats 54 Conclusion 67 Appendice A Epreuves exp rimentaleS 70 Appendice R sultats individuels 94 R f rences 104 lV Sommaire Le but de la pr sente recherche est d investiguer l influence possible d une dimension populaire de la personnalit la d pendance in d pendance au champ D I C sur la manifestation du ph nom ne de trans formation verbale P T V L exp rimentation est men e en deux phases distinctes aupres de 74 sujets Le Test Collectif des Figures Cach es T C F C sert me surer la D I C tandis que quatre mots diff rents sont utilis s pour la mesure du P T V L analyse des r sultats est effectu e partir de deux m thodes diff rentes d analyse des distorsions verbales les formes et les transitions verbales La principale m thode statistique utilis e est l analyse de variance trois dimensions avec mesures r p t es Dans l ensemble les r sultats infirment l hypoth se de la recherche et indi quent l absence de relation significativ
53. ices noncer une hypoth se claire quant la nature de l int raction entre les deux dimensions en cause Hypoth se Lors de l audition d un stimulus verbal r p t de fa on con tinue les individus ind pendants au champ produiront plus de transforma tions verbales que les individus d pendants au champ Chapitre II Description de l exp rience Ce chapitre pr sente dans l ensemble l exp rimentation men e dans le but de v rifier l hypoth se formul e pr c demment Le choix de la population les preuves exp rimentales et le d roulement de l exp rience y sont d crits successivement dans l ordre Sujets Les sujets qui ont particip cette exp rience taient des tudiants de premier cycle en sciences humaines inscrits l Universit du Qu bec Trois Rivi res Ils taient r partis dans les modules de psycho logie de psycho ducation et de pr scolaire 115 n avaient jamais exp riment le P T V et ont accept de collaborer volontairement l exp ri mentation Le choix de cet chantillon de population ne tenait pas compte de la variable sexe suite aux indications de la litt rature montrant l influence nulle de cette variable sur la production de transformations verbales Natsoulas 1965 I1 faut cependant pr ciser que certaines re cherches ont d montr l influence de cette variable sur la d pendance ind pendance au champ mais que leurs r sultats sont contradictoires Ce
54. iff rences dans les unit s d organisation du langage selon l ge et sur la th o rie de l ensemble cellules de Hebb Hebb 1958 propose que l exp rimenta tion du P T V serait possible chez les personnes g es la condition d u tiliser des stimuli suffisamment complexes pour d passer le niveau de fonc tionnement inh rent cet ge 13 B Niveau d veil cortical Dans le but de connaitre le r le que joue l inhibition corti cale sur la production de transformations verbales Paul 1964 a men une exp rience dans laquelle il a administr des sujets diff rents agents pharmacologiques avant de les soumettre un test sur l audition de mots r p t s Les drogues employ es taient le ph nobarbital d pressant la dex drine stimulant et un placebo Les r sultats ont d montr que le d pressant diminue la produc tion de transformations verbales alors que le stimulant l augmente en com paraison avec le groupe contr le Ces r sultats ont galement d montr 1a non pertinence de la th orie de satiation corticale qui inclut le principe d inhibition corticale Duncan 1956 comme mod le pouvant expliquer P T V Cette th orie suppose que le syst me nerveux central S N C soumis une sti mulation soutenue par l audition de mots r p t s atteint un seuil propice l apparition de distorsions transformations verbales Le fait de re laxer le S N C par un d pressant devra
55. it dans la perception visuelle de la verticalit Revue de psychologie appliqu e 6 235 246 108 GALLAGHER J J 1964 Productive thinking dans Hoffman et Hoffman Eds Review of child development vol 1 New York Russel Sage Foundation GOODENOUGH D R EAGLE C J 1963 modification of the embedded figures test for use eith young children Journal of genetic psychology 103 67 74 GRINGS W W 1942 The Verbal Summator technique and abnormal mental states Journal of abnormal and social psychology 37 529 545 HARONIAN F SUGERMAN A A 1967 Fixed and mobile field in dependence Review of studies relevant to Werner s dimension Psychological reports 21 41 47 HAYWOOD K TEEPLE J GIVENS M PATTERSON J 1977 Young chil dren s Rod and Frame test performance Perceptual and motor skills 45 163 169 D O 1958 Psycho physiologie du comportement Paris Presses Universitaires de France JACKSON D N 1956 A short form of Witkin s embedded figures test Journal of abnormal and social psychology 53 254 255 KARP S A 1967 Field dependence and occupational activity in the aged Perceptual and motor skills 24 603 609 KARP S A KONSTADT N 1963 Manual for the children s Embedded Figu res test Brooklyn N Y Cognitive Tests KARP S A WITKIN H A GOODENOUGH D R 1965b Aleoholism and psy chological differentiation The effect of alcohol on fie
56. it abaisser son seuil maximum d ex citabilit et par le fait m me engendrer plus rapidement et davantage de transformations verbales Par contre en l excitant par un stimulant ce la aurait pour effet d lever le point d excitabilit et de retarder et di minuer la production de transformations verbales L exp rience de Paul con tredit ces hypoth ses et d montre plut t qu un tat d excitation corticale entraine une production accrue de distorsions auditives 14 Dimensions de la personnalit Plusieurs chercheurs oeuvrant dans le domaine des transforma tions verbales ont soupconn la pr sence de facteurs de la personnalit la base de ce ph nom ne D s 1936 Skinner mit l hypoth se que la technique du somma teur verbal tait un quivalent verbal la tache d encre des tests pro jectifs et que par cons quent la nature des r ponses donn es par les in dividus refl tait la pr sence d un vocabulaire latent diff rent chez cha cun d eux Son intuition a d ailleurs donn lieu une exploration plus approfondie de la valeur associative des r ponses obtenues Grings 1942 Trussel 1939 et a stimul l laboration d un test d aperception bas sur cette technique Shakow et Rosenzweig 1940 Warren 1961a voir Warren 1968 continue de parler de cette possibilit lorsqu il se penche sur le lien s mantique entre les mots sti muli et les transformations verbales produites 11 fait remarquer q
57. l ensemble cellules de Hebb 1958 Le mod le de Hebb propose que l apprentissage s effectue chez l organisme par l interm diaire d interconnexions progressives entre les cellules du cerveau Ces interconnexions donnent lieu avec le temps et les r p titions l tablissement d ensembles cellules qui correspondent des apprentissages de plus en plus sophistiqu s ces ensembles sont form s de r seaux complexes et ont des structures de fonctionnement en cycles et en s quences Selon Hebb lorsqu une excitation sensorielle continue et per sistante s exerce sur l organisme elle entra ne une modification des pro pri t s de fr quence des ensembles cellules celle ci se traduit par un re crutement ou un fractionnement dans les syst mes d j tablis et provoque par le fait m me des distorsions au niveau perceptuel C est sur la base de ce parall lisme troit entre les m canismes IRestauration phon mique lorsqu une portion est enlev e compl tement ou remplac e par un autre bruit l int rieur d un mot le sujet limine in consciemment le vide ou remplace le bruit par la portion qui a t enlev e Warren et Obusek 1971a Induction auditive propri t d un son fort masquer ou se superposer un son doux lorsqu ils sont pr sent s alternativement et intervalles tr s courts Warren et Obusek 1971c 11 recrutement et fractionnement propos s par Hebb et ceux d organisa tion et de
58. lairement l existence parall le de trois stades d veloppementaux Le premier stade comporte une improductivit au niveau des trans formations verbales et des manifestations d extr me d pendance au champ et se termine approximativement vers l ge de sept ou huit ans 27 Le stade suivant comporte des d veloppements assez intenses dans les deux dimensions Du c t du P T V la production s accro t spontan ment alors que le style perceptuel subit un processus plus fluide menant l acquisition progressive d ind pendance au champ Les deux dimensions se caract risent par un d veloppement maximum dans leur manifestation vers 17 18 ans et subs quemment par une stabilisation de dur e diff rente pour cha cune d elle Le troisieme et dernier stade implique un mouvement inverse com portant un retour lent et progressif vers des tats qui caract risent le premier stade savoir une improductivit au niveau des transformations verbales et une extr me d pendance au champ Le lien qui semble exister en tre les deux dimensions est celui d une production plus ou moins lev e de transformations verbales selon le degr plus ou moins grand d ind pendance au champ Un deuxi me point d analogie concerne l influence de facteurs physiologiques sur la manifestation des ph nom nes en cause Une analyse y fait ressortir le r le de l tat d activation du syst me nerveux central S N C commun ment appel arousal en a
59. ld dependence Journal of abnormal psychology 70 262 265 KATO N 1965 fondamental study of rod frame test Japanese psycho logical research 2 61 68 KENNEDY S J 1971 The relationship between the onset of adolescent physical maturation and features of cognitive style as expressed in adults de doctorat Wayne State University LEFCOURT H M TELEGDI M S 1971 Perceived locus of control and field dependence as predictors of congitive ability Journal of consulting and clinical psychology 37 53 56 LESTER D 1974 physiological basis for personality traits Spring field III Thomas 109 LESTER D 1976 The relationship between some dimensions of personali ty Psychology 2 58 60 LONG G M 1974 Reported correlates of perceptual style A review of the field dependency independency dimension Catalog of selected docu ments in psychology 4 3 Ms No 540 LOO R 1976 Field dependence and the Eysenck Personality inventory Perceptual and motor skills 43 614 MCWHINNIE H J 1967 Some relationships between creativity and percep tion in sixth grade children Perceptual and motor skills 25 979 980 MARKUS E J 1974 Perceptual field dependence among aged persons Perceptual and motor skills 33 175 178 MEUMANN 1911 Vorlesungen zur Einfuehrung in die experimentelle Paedagogik Fixed and mobile field independence Reviews of studies relevant to Werne
60. ment les illusions se rapportant un stimulus visuel sont peu pr s les m mes pour tous les individus tandis que les distorsions auditives du P T V diff rent norm ment d un individu l autre Finalement les illusions manant de certains stimuli visuels sont g n ralement au nombre de deux par fois trois ou quatre par contre le P T V emprunte habituellement beau coup plus de formes pour un seul stimulus r p t pendant deux trois minu tes Une tude ant rieure ce rapport avait d ailleurs d montr des corr lations positives assez faibles entre les changements apparents obser v s lors de la perception d un cube de Necker de l ombre projet e sur un mur d un patron de type Brown et des mots police et tress r p t s de fa on continue Axelrod et Thompson 1962 Sur la base de ces faibles corr lations les auteurs soulignaient l importance d tre prudent avant d associer ces diff rents ph nom nes comme tant les r sultats d un m me processus sous jacent Apports th oriques sur le P T V Les m canismes qui sous tendent la manifestation du P T V ont fait l objet de quelques hypoth ses et v rifications exp rimentales Les principaux chercheurs qui ont tudi le ph nom ne sous cet angle sont War ren Evans Obusek et Debigar Tous s entendent sur la convenance du P T V comme moyen pour approfondir notre connaissance de la perception au ditive humaine Warren 1968 pou
61. n entre les stimuli et leur influence ne v rifie aucune hypoth se dans cette recherche Les r sultats de l analyse de variance indiquent que la produc tion totale de formes verbales pour les quatre stimuli totalis s ne dif 48 Tabieau 5 Nombre moyen de formes verbales produites par chacun des groupes pour chaque mot stimulus 2 87 D pendants N 31 Interm diaires f re pas significativement lorsque nous modifions 1 de pr sentation De plus des tests t ont t effectu s entre les paires de mots des diff rentes s ries pour un m me intervalle intervalle entre le premier et le deuxi me mot le deuxi me et le troisi me et le troisi me et le quatri me pour chaque s rie Les tableaux 4 et 5 pages 49 et 50 pr sentent respective ment une description des paires de mots ayant fait l objet de tests t pour chaque intervalle et les valeurs de t obtenues sur la diff rence entre ces paires pour le nombre de formes verbales Comme il est possible de le voir 49 Tableau 4 Paires de mots compar es 4 chaque intervalle pour chacune des s ries S ries Paires de mots compar s Intervalle 1 Intervalle 2 Intervalle 3 T tard Prison s Coction Prison gt Coction Coction lt Bont T tard lt Paires de mots compar es dans le premier intervalle lt gt Paires de mots compar es dans le deuxi me intervalle de mots compa
62. n publi e et rapport e par Witkin et al 1967 25 sous un aspect partiellement g n tique bas es sur des caract ristiques latives la sensibilit du syst me nerveux L tendue de cette sensi bilit serait troitement reli e au degr de diff rentiation du syst me ner veux Cette diff rentiation pour sa part r f re aux caract ristiques phy siques des composantes du syst me nerveux ou du syst me nerveux pris globa lement i e grandeur nombre et ou distribution des terminaisons nerveuses et des cellules complexit des r seaux neurologiques quantit et qualit des substances neuro transmettrices et autres composantes son avis les individus ind pendants au champ poss dent un syst me nerveux plus diff ren ti et leur perception est davantage raffin e Pour v rifier cette hypoth se Fine a soumis des sujets d pen dants et ind pendants au champ des t ches de discrimination de couleurs et de poids Selon lui ces t ches requi rent une capacit de distinction tr s fine qui est directement d pendante de la sensibilit du syst me ner veux Les r sultats ont confirm son hypoth se et renforc l id e de dif f rences structurales expliquant les variations du mode perceptuel parmi les individus D un autre c t Oltman 1964 a trouv une am lioration des per formances au R F T sous des conditions d veil physiologique accru physiological arousal 5 basant sur la
63. nd field dependence on persona lity functioning Journal of consulting and clinical psychology 45 81 85 TRUSSEL M A 1939 The diagnostic value of the Verbal Summator Jour nal of abnormal and social psychology 34 533 538 VAUGHT G M 1968 Expected scores on the rod and frame test Fuel for the Immergluck Pressey fire Psychonomic Science 3 248 VAUGHT G M PITTMAN M D ROODIN P A 1975 Developmental curves for the portable rod and frame test Bulletin of psychonomic society 5 151 152 VENABLES P H 1963 Selectivity of attention withdrawal and cortical activation Archives of general psychiatry 9 74 78 VENABLES P H 1964 Input dysjunction in schizophrenia dans B A Maher Ed Progress in experimental personality research vol 1 pp 1 47 New York Academic press WARREN R M 1961a Illusory changes of distinct speech upon repetition The Verbal Transformation Effect British journal of psychology 52 249 258 112 WARREN 19616 Illusory changes in repeated words differences between young adults and the aged American journal of psychology 74 506 516 WARREN R M 1962 An example of more accurate auditory perception in the aged Tibbits et Donahue eds Social and psychological aspects of aging New York Columbia University Press WARREN 1968 Verbal Transformation Effect and auditory perceptual mechanisms Psychological bulletin 70 No
64. nglais Cet tat d activation correspond au niveau d veil de vigilance ou d excitation du S N C Or les recherches Paul 1964 Oltman 1964 d montrent l effet facilitateur de l accroissement de cet tat d activation sur la production de transfor mations verbales et sur la performance aux tests de d pendance ind pendance au champ laissant supposer un lien troit entre cette production et l in 28 d pendance au champ Toujours au niveau physiologique des rapports g n raux peuvent tre tablis partir des cadres th oriques de certains auteurs D une part suite aux r sultats obtenus sur le P T V par le biais de la th orie de l ensemble cellules de Hebb Debigar 1979 il est possible d instau rer des liens bas s sur les caract ristiques structurales et les propri t s du syst me nerveux relatives aux deux modes perceptuels D un c t la re cherche de Debigar supporte l id e selon laquelle la fragilit d un syst me neurologique est proportionnelle la complexit de l organisation de ce syst me Ceci revient dire qu un plus grand nombre de transformations verbales se produisent dans un syst me neuronal complexe comparativement un syst me simple lors d une surstimulation auditive Or Fine 1972 a d montr l existence d un lien entre la complexit du syst me nerveux dif f rentiation et l ind pendance au champ par l interm diaire du concept de sensibilit Cet auteur a m me sugg
65. ode statistique utilis e est l analyse de va riance trois dimensions 3 X 2 X 4 avec mesures r p t es sur la deuxi me Cette analyse est conduite sur la production de transformations verba les en fonction de trois groupes l chelle de d pendance ind pendance au champ de la nature des mots stimuli i e rare fr quent et des s ries de pr sentation Quelques tests t sont galement utilis s pour l analyse des diff rences de fr quence des stimuli employ s dans cette recherche Les valeurs consid r es comme significatives sont celles qui ont une probabili t plus petite ou gale 0 05 44 Pr sentation des r sultats Dans cette partie les r sultats sont pr sent s sous deux rubri ques principales les formes et les transitions verbales Les for mes repr sentent la sommation des diff rents types de distorsions phon ti ques per ues par rapport au mot original Les transitions repr sentent de leur c t la sommation de toutes les distorsions phon tiques per ues par rapport au mot original sans tenir compte s il s agit d une distorsion nouvelle diff rente ou r currente Les donn es individuelles brutes re cueillies lors des deux phases de l exp rimentation sont pr sent es dans le tableau 9 en appendice B A noter que le nombre de r sultats relatifs la mesure des transitions verbales est moindre que celui des formes verba les En effet quelques individus ayant mal saisi la consigne
66. on d un rythme de r p tition de un mot par seconde pour un total de 180 r p titions pour chaque mot La mesure de d pendance ind pendance au champ L instrument servant mesurer la d pendance ind pendance au champ est le Test Collectif des Figures Cach es dont un exen plaire se trouve en appendice test est une adaptation fran aise par Paul L Ranger 1978 du Group Embedded Figure Test G E F T de Witkin et al 1971 Dictionnaire des fr quences Vocabulaire litt raire du xx Si cles Etudes statistiques sur le Vocabulaire 15 Tome II Table des Fr quen ces d croissantes C N R S Librairie Marcel Didier Paris 1971 56 Le T C F C est une perceptive de groupe dans laquelle chaque sujet a pour t che de rep rer dans des figures g om triques com plexes des figures simples qui lui ont t pr sent es comme mod les La figure simple est encastr e l int rieur du mod le complexe d une fa on telle que ses contours peuvent former les fronti res de plusieurs sous ar rangements du mod le complexe Des couleurs contrast es de m me ton sont ajout es pour renforcer des sous arrangements donn s La d tection de la figure simple est d s lors plus ou moins difficile selon la structure du mod le complexe Lorsque l individu a rep r la figure simple il doit tra cer la configuration de cette figure au crayon par dessus les lignes
67. onvient de se demander si ce qui est mesu 62 ici par le T C F C correspond ce qui est mesur dans les autres re cherches 11 serait peut tre plus appropri dans le futur de d finir avec plus de pr cision les concepts utilis s et donc de red finir le cons truit de d pendance ind pendance au champ et la de le mesurer D autres interrogations s ajoutent propos de la pertinence des normes utilis es dans cette recherche pour former trois groupes l chelle de d pendance ind pendance au champ 11 faut cependant pr ciser que ces interrogations ne concernent pas les l g res modifications de normes que nous avons effectu es pour obtenir une distribution plus quilibr e du nom bre d individus dans les groupes form s En effet des analyses de varian ce effectu es partir des normes standardis es du manuel du T C F C et du G E F T donnent majoritairement des r sultats non significatifs dont la tendance par rapport la production de transformations verbales est sem blable celle observ e dans la recherche actuelle Ces normes standardi s es et analyses de variance sont pr sent es dans les tableaux 10 11 12 15 14 et 15 en appendice C La seule exception se rapporte l analyse de variance conduite sur les transitions verbales partir des normes du G E F T tableau 16 appencice C 11 y a en effet int raction significa tive entre les groupes 6 et la production de transitions verb
68. out moment Il se peut cependant que durant toute l exp rimentation 11 n y ait pas de re tour une perception ad quate du mot l individu entendant alternativement d anciennes et de nouvelles distorsions Un fait important noter est que les individus pergoivent des distorsions m me lorsqu ils savent tr s bien que les r p titions sont identiques Warren 1961a Natsoulas 1965 La d couverte et les premi res investigations du P T V datent d un peu plus d une vingtaine d ann es sont deux chercheurs de l uni versit du Wisconsin Milwaukee qui les premiers ont cherch approfondir ce ph nom ne Leur int r t pour les illusions visuelles les avait conduit rechercher au niveau auditif un ph nom ne parall le celui des figures visuelles r versibles c est alors qu ils ont d couvert le P T V Warren et Gregory 1958 Les indications contenues dans un rapport ult rieur Warren 1968 devaient cependant d montrer des diff rences importantes entre les deux types de distorsions Premi rement les illusions visuelles se pro duisent avec un nombre restreint de configurations sp ciales tandis que le P T V se produit avec tous les mots Deuxi mement les illusions visuel les consistent en une r interpr tation du stimulus n affectant peu ou pas sa forme le P T V pour sa part implique habituellement des distorsions consid rables m me pour des mots prononc s tr s clairement Troisi me
69. r tains auteurs ont trouv que les hommes taient plus ind pendants au champ que les femmes Bennett 1956 Bieri et al 1958 Bone et Eysenck 1972 DeRussy et Futch 1971 Dreyer Dreyer et Nebelkopf 1971 Fiebert 1967 Morf Kavanaugh et McConville 1971 Vaught 1968 Witkin 1950 Witkin 33 et al 1954 1962 1974 tandis que d autres ont trouv le contraire Flemenbaum et Flemenbaum 1975 Renna et Zenhausern 1976 Stuart et al 1965 Dans la pr sente recherche les normes utilis es l int rieur du test mesurant d pendance ind pendance au champ voir p 37 tiennent comp te des r sultats diff rents chez les hommes et les femmes tels que trou v s lors de la validation de ce test Du nombre initial de 91 sujets ayant particip une premi re phase de l exp rience les r sultats de 74 d entre eux ont t retenus pour fins d analyses statistiques une fois l exp rience globalement termin e Deux facteurs ont contribu la baisse du nombre de sujets D une part l exp rience se d roulant en deux phases distinctes il a t impossible de rejoindre certains individus afin qu ils participent la deuxi me phase D autre part quelques preuves exp rimentales correspondant la premi re et ou la deuxi me phase ont tre rejet es les sujets y ayant r pon du de fagon inad quate les r sultats devenaient compl tement inutilisables La moyenne d ge de l chantillon est de 21 6 ans
70. r es dans le troisi me intervalle ces tests n ont pas t effectu s entre toutes les s ries pour chaque interval le puisque comme mentionn pr c demment le mot T tard est retir des analyses statistiques de ce chapitre 115 ont donc une valeur pr dictive l gard des paires de mots non analys es Les r sultats n y indiquent aucune diff rence significative entre les paires pour chacun des intervalles Cette analyse fait ressortir le bien fond d alterner la pr sentation des mots lors d exp riences utilisant des stimuli multiples du moins pour ce qui touche les formes verbales Tableau 5 Valeurs t obtenues sur la diff rence entre les paires de mots compar es de chaque intervalle pour le nombre de formes verbales Paires de mots Intervalle 1 Coction bont prison coction Intervalle 2 Prison coction coction bont Intervalle 3 Prison coction coction bont N S non significatif t 1 48 34dl P 0 05 t 0 35 4141 0 05 t 0 14 36d1 0 05 N S 5 05 51 Transitions verbales Le tableau 6 page 52 pr sente le r sum de l analyse de va riance conduite sur les transitions verbales Cette analyse fait ressor tir l absence d effet significatif des groupes G de la nature des mots N et des s ries de pr sentation des stimuli S sur la production de tran sitions verbales En ce qui concerne la production des groupes G le
71. r pondait galement toute demande d explication en prenant soin de ne pas d roger du sens des directives Lorsque les sujets taient pr ts l exp rimentateur leur deman dait de mettre chacun le casque d coute leur disposition et la s ance commencait A Conditions exp rimentales Pour compenser l effet de fatigue et ou de facilitation possible 41 de l audition de chacun des stimuli par rapport aux suivants quatre s ries altern es de pr sentation des stimuli ont t form es L chantillon total de population a t divis en quatre sous groupes recevant chacun une s rie Ces s ries taient les suivantes S rie A Coction Bont T tard Prison S rie Bont T tard Prison Coction S rie C T tard Prison Coction Bont S rie D Prison Coction Bont T tard Chapitre 111 Analyse des r sultats chapitre expose et discute l ensemble des donn es recueillies lors de l exp rimentation Une premi re partie pr sente bri vement les ty pes d analyses statistiques employ es et d taille les r sultats obtenus La seconde partie interpr te sous forme de discussion la nature de ces r sultats Une br ve conclusion fait un rappel sur les buts et constats de la pr sente tude sugg re quelques recommandations qui pourront servir de guides pour des recherches ult rieures et propose de nouvelles avenues sus ceptibles d tre explor es M thodes d analyse La principale m th
72. r s dimension Liepzig Englemann Psychological reports 21 41 47 MILES W R 1934 Age and the kinephantom Journal of general psycho logy 10 204 207 MORF E KAVANAUGH R D MCCONVILLE M 1971 Intratest and sex dif ferences on a portable rod and frame test Perceptual and motor skills 32 727 733 NATSOULAS T A 1965 study of the Verbal Transformation Effect Ame rican journal of psychology 78 257 263 OBUSEK C J 1968 A study of speech perception in the aged by means of the Verbal Transformation Effect Th se de ma trise in dite Universi t de Wisconsin Milwaukee OBUSEK C J 1971 An experimental investigation of some hypotheses concerning the Verbal Transformation Effect Th se de doctorat in dite Universit de Wisconsin Milwaukee OBUSEK C J WARREN R M 1972 Relation of the verbal transformation and the phonemic restoration effects Cognitive psychology 5 no 1 97 107 OLTMAN P K 1964 Field dependence and arousal Perceptual and motor skills 19 503 506 ORENSTEIN A M 1971 Field dependence independence extraversion intro version and individual differences in the learning of a serial task varying in sequential redundancy Th se de doctorat West Virginia University 110 PAUL 5 1964 Level of cortical inhibition and illusory changes of distinct speech upon repetition Psychological studies 9 58 65 J 1950 The psychology o
73. r sa part croit que le P T V r sulte d une l sion fonctionnelle temporaire et r versible au niveau des centres au ditifs et r v le ainsi l existence de m canismes r organisationnels au ni veau du langage chez l humain Ces m canismes comporteraient deux phases bien distinctes identifi es s par ment dans deux autres ph nom nes diff rents mentionn s plus t t l une d organisation comme dans la techni que du sommateur verbal Skinner 1936 et l autre de d clin perceptuel comme au niveau de la satiation verbale Titchener 1915 Dans cette pers pective l absence lors des r p titions de confirmation contextuelle tel le que retrouv e habituellement dans le langage courant am ne l organisme effectuer une s rie de r organisations successives qui sont constamment rejet es Les mots s organisent et se d sorganisent et donnent ainsi nais sance de nouvelles formes ou les font dispara tre graduellement pour un retour au mot original et ainsi de suite Selon Warren ces m canismes in diquent seulement que le P T V n est pas un ph nom ne isol au niveau de la perception Cette description de processus s quentiels ne constitue pas une explication du P T V Elle indique simplement que les m canismes impli qu s dans cette illusion peuvent tre aussi bien manifestes dans d autres illusions p 268 Pour Evans et ses coll gues 1967 le ph nom ne auditif de transformation verbale est comp
74. rmes et les transitions Les r sultats y montrent effectivement une diff rence significa tive entre les mots T tard et Coction t 5 29 pe 0 0005 pour les formes et t 2 525 p 0 005 pour les transitions alors que la diff rence de production n est pas significative pour les mots Bont et Prison En plus de confirmer les conclusions de Debigar et Obusek ces r sultats invalident l utilisation du mot T tard dans la pr sente recherche d au tant plus qu une tude ant rieure de Debigar en 19741 n avait pas trouv de diff rence significative entre les paires de mots se trouvant dans le m me ordre de fr quence d utilisation L analyse des r sultats portera donc sur les mots restants soit Bont Prison et Coction Formes verbales Le tableau 2 page 46 pr sente le r sum de l analyse de vari lies mots utilis s dans la pr sente recherche sont identiques ceux qu a utilis s Debigar en 1974 46 Tableau 2 R sum de l analyse de variance conduite sur les formes verbales Source Sc 0 F Entre sujets G 23 75 2 11 87 2 16 S 2 35 3 0 78 0 14 GS 2 60 6 0 43 0 08 Erreur 341 20 62 5 50 Intra sujets N 96 70 1 96 70 24 18 NG 1 74 2 0 87 0 22 NS 4 16 3 1 39 0 35 NGS 7 58 6 1 26 0 32 Erreur 247 92 62 4 0 P lt 0 000 ance conduite sur les formes verbales 11 ressort de cette analyse que ni les groupes 6 ni les s ries de pr sentation de stimuli S n ont d
75. s donn es Arbuthnot sugg re l utilisation combin e du R F T et du E F T ou du J E F T forme abr g e du E F T de Jackson 1956 pour les recherches futures Cependant d autres chercheurs ne voient pas une solution v ri table dans la suggestion d Arbuthnot puisque selon eux le probl me se po se au plan th orique Fine et Danforth 1975 notent en effet que le con cept d encastrement embeddeness propre au E F T a t indistincte ment largi R F T et au B A T Body Adjustement Test sur la seule base des relations positives mod r es entre ces tests Dans ce cas l en castrement concerne la propri t d une figure complexe contenir des sous arrangements dont la disposition d limite et cache une figure simple que l individu doit retrouver au E F T Ces auteurs expriment ainsi leur po sition Nous ne savons pas ce que le R F T mesure puisque ce qui a apparemment t d montr depuis une dizaine d ann es c est la v ri dicit sic d une relation dont la validi t peut tre questionn e p 492 Une constatation g n rale merge des donn es pr c dentes Puis que l argumentation de la pr sente recherche se base sur des tudes qui u tilisent souvent des tests qui n appartiennent pas la lign e des E F T et que la valeur des corr lations entre ces tests est questionnable cela peut affecter dans une mesure plus ou moins large la pertinence des argu ments du premier chapitre 11 c
76. s jou le 1 compensateur pr vu au niveau des transitions verbales Cependant d autres facteurs peuvent tre l origine de ces effets et seront abord s dans la discussion suivante Interpr tation des r sultats Dans l ensemble les pr sents r sultats ne confirment pas l hy poth se principale de la recherche en indiquant l absence de relation si gnificative entre le degr d ind pendance au champ et la production de transformations verbales Compte tenu de la distribution surprenante quoi que non significative des groupes quant la moyenne de formes et de tran sitions verbales produites il s av re difficile d interpr ter pr cis ment la tendance de ces r sultats Cependant un bon nombre d indices th ori ques et techniques permettent au moins de comprendre en partie l absence des r sultats escompt s Pour assurer une plus grande clart dans la pr sentation la dis cussion qui suit sera divis e en deux parties 1 les explications dites th oriques savoir les l ments qui l int rieur des d finitions des Tableau 8 Valeurs de t obtenues sur la diff rence entre les paires de mots compar es de chaque intervalle pour le nombre de transitions verbales Paires de mots Intervalle 1 Coction bont prison coction Intervalle 2 Prison coction coction bont Intervalle 3 Prison coction coction bont S s Significatif N S non significatif 0 52 2141 0 05
77. s la re cherche actuelle de telle sorte qu elle ne devrait pas avoir influenc la production individuelle des sujets L isolement des cabines d coute et la disposition des sujets dans le local d exp rimentation ne permettaient pas l int raction visuelle entre les individus 11 ressort de ces observations que la fagon dont le P T V a t mesur dans cette recherche n est peut tre pas suffisamment rigoureuse et peut avoir eu une influence sur la manifestation du ph nom ne Cons quem ment ceci a un impact sur les r sultats obtenus dans la comparaison entre la d pendance ind pendance au champ et le P T V D autres proc d s de me sure plus valables existent et parmi ceux ci celui employ par Debigar 1979 semble liminer beaucoup des contraintes mentionn es plus haut 11 consiste en un syst me de bouton poussoir sur lequel appuie l individu cha que fois qu il per oit une transformation verbale La r ponse s inscrit 66 sur un polygraphe sorte que le d compte des transformations verbales se fait facilement Quoique ce proc d ne rend pas compte des for mes verbales il poss de au moins une grande pr cision au niveau des tran sitions verbales Conclusion Cette recherche tudiait la nature lien entre la d pendance ind pendance au champ et le ph nom ne de transformation verbale P T V L hypoth se supposait la pr sence d une relation significative entre l in d pendan
78. ti alors qu un in dividu incongruent est du type ind pendant extraverti ou d pendant intro verti Lefcourt et Telegdi 1971 d finissent ainsi ce concept Les individus congruents sont ceux qui sont en meilleurs termes avec eux m mes qui ont d velopp des estimations personnelles et des jugements qui sont plus facilement com patibles l gard du type d habilit s ceptuelles dont ils disposent p 56 Dans cette d finition ces auteurs rejoignent la pens e de Witkin selon laquelle l ad quacit de l ajustement chez l individu ne provient pas 28 forc ment d un haut degr de diff rentiation sur l chelle d pendance ind pendance au champ A n importe quel degr de diff rentia tion une vari t de modes d int gration est possible et chaque degr des in t grations efficaces ou inefficaces peu vent tre trouv es Witkin et al 1974 p 11 Puisque la majorit des chercheurs soutiennent que la nature de l int raction entre plusieurs dimensions de la personnalit comprenant en tre autre l introversion extraversion et la d pendance ind pendance au champ influe sur la perception humaine et entraine de la variabilit sur plusieurs tests d habilit s cognitives il se pourrait que cette variable ait alors des cons quences au niveau de la perception auditive et notamment au niveau du P T V 11 serait vraisemblable que des individus congruents et incongruents se retrouvent
79. ue certains mots peuvent pr senter chez l in dividu des connotations relevant d associations non connues par l exp rimentateur Mais en choisissant comme mot stimulus un mot ayant un contenu fortement motionnel il est possible alors d explorer chez l individu beaucoup plus que la simple nature s mantique de ses r pon ses p 267 Dans cette exp rimentation qu il a men aupr s de matelots an glais le mot viol utilis comme stimulus a suscit des r ponses qui pr sentaient des l ments de sexualit violente Warren fait remarquer qu apr s les avoir interrog s les individus ne semblaient pas r aliser que 15 leurs r ponses r v laient quelque chose d eux m mes Toujours dans cette tude il note galement que des individus qui sont soumis de nouveau la m me exp rimentation trois semaines apr s produisent sensiblement et sou vent dans le m me ordre des transformations identiques celles de la pre mi re audition son avis la stabilit de cette production pourrait in diquer l influence de certains facteurs de la personnalit au niveau de la production de transformations verbales Quelques chercheurs ont tent de sp cifique d tablir un lien entre le P T V et certaines dimensions de la personnalit Se basant sur une tude de Smith et Raygor 1956 qui a d montr que les individus introvertis sont plus susceptibles au ph non ne de sa tiation verbale que l
80. uisque ce dernier symbolisait mieux le lien que le style perceptuel entretient avec d autres dimensions du com portement et du fonctionnement psychologique L hypoth se de diff rentiation psychologique sugg re l exis tence de relations particuli res entre les diverses r gions psychologiques selon le degr atteint par l individu sur le continuum allant de la grande diff rentiation la diff rentiation limit e Ces relations s expriment entre les divers degr s 1 d articulation de l exp rience du monde 2 d articulation de l exp rience du self en termes de concept corporel et d identit s par e et 3 de d veloppement des structures sp cialis es de contr les et de d fenses Witkin explique ainsi le caract re implicite d une telle hypoth se une diff rentiation interne sup rieure est associ e avec une plus grande articu lation de l exp rience et de l une plus grande ind pendance au champ Witkin et al 1974 voir Staugaitis 1978 p 6 l Pour des raisons de coh rence du texte nous conservons g n ralement dans cette recherche l appellation de d pendance ind pendance au champ pour d signer le concept d velopp par Witkin 20 Suite ces d veloppements un grand nombre de chercheurs ont contr leurs travaux sur plusieurs dimensions de la personnalit chez les individus Nous pr sentons maintenant quelques unes de ces variables qui prennent une signification importante dans le cadre de
81. us couramment utilis s pour surer cette dimension sont le Body Adjustement Test ou son cor respondant le Room Adjustement Test R A T le Rod and Frame Test R F T et le Embedded Figures Test Le B A T et le R A T consistent en une petite chambre mobile qui peut tre inclin e gauche ou droite et l int rieur de laquelle se trouve une chaise qui a les m mes propri t s Dans le B A T le sujet doit replacer son corps d j pench la verticale r elle alors que la chambre est elle aussi inclin e dans un angle sup rieur Dans le R A T le sujet doit ajuster verticalement la chambre inclin e alors que son corps demeure pench Le R F T de son c t est la mesure la plus couramment utili s e Elle consiste ajuster une barre mobile la vraie verticale alors qu un cadre entourant cette barre est inclin droite ou gauche Le troisi me test de base le E F T requiert d un individu qu il localise dans un mod le plus complexe une figure g om trique simple 18 qu il pr alablement vue de isol e Le processus impliqu pour l ensemble de ces mesures porte sur le niveau de capacit d un individu s parer un objet de son contexte or ganis que cet objet soit son propre corps une barre ou un dessin g om trique Celui qui y r ussit facilement est consid r comme ind pendant au champ et celui qui prouve beaucoup de
82. ussi sugg r un lien entre la haute cr ativit et l ind pendance au champ D autres tudes ont fourni des r sultats comparables Entre autre quelques auteurs ont rapport une relation n gative entre la d pen dance au champ et le score M au Rorschach le Barron Welsh Art Scale et d autres mesures d originalit et de cr ativit Bieri et al 1958 Crutchfield et al 1958 En contrepartie McWhinnie 1967 n a trouv aucune corr lation significative entre le E F T et plusieurs tests d art et de cr ativit chez une population d enfants Staugaitis 1978 note cependant la n ces sit de faire d autres tudes avec des chantillons d enfants compte tenu des biais d veloppementaux qui peuvent interf rer cet ge Cet auteur fait aussi l hypoth se que la notion de fixit mobilit telle que d finie par Haronian et Sugerman 1967 peut influencer la relation poten tielle entre le style perceptuel et la cr ativit ceci supposant que la vraie cr ativit requiert peut tre l habilit d interagir avec les sti muli d une mani re la fois globale et analytique 1 Fixit mobilit capacit d un individu ind pendant au champ diff rents niveaux sur le continuum de d pendance ind pendance au champ 22 B Introversion extraversion Comme pour la cr ativit on trouve des r sultats contradic toires au niveau du lien entre le
83. x indices qui peuvent d montrer en partie l influence de ces variables 1 l absence de diff rences significatives entre les mots d usage rare et fr quents pour les transitions et 2 la va riabilit du degr de signification des tests t dans la comparaison des pai res de mots des s ries de pr sentation pour les transitions Puisqu il est admis et v rifi dans l ensemble des recherches sur le P T V que les tran sitions verbales apparaissent en plus grand nombre que les formes verbales il est permis de penser que la proc dure de transcription a affect davanta ge les transitions que les formes verbales En effet des conditions telles que la vitesse d apparition des transformations verbales l interf rence 65 entre l acte de transcription et le stimulus r p titif et l uniformisation auditive des distorsions par la visualisation des transformations verbales d j crites jouent en proportion davantage sur les transitions que sur les formes verbales Ceci expliquerait les r sultats inattendus trouv s au niveau des transitions comparativement aux formes verbales Quant la contamination ventuelle caus e par la situation de groupe Obusek l explique par l int raction visuelle entre les sujets par laquelle certains individus seraient influenc s percevoir des transforma tions verbales par imitation du comportement des sujets qui les c toient l exp rimentation Cette variable a t cependant contr l e dan
84. z a la pape suivante 77 Retrouvez la forme simple ARR TEZ S V P Attendez pour nouvelles directives 1 78 i la forme simple Allez paye suivante 13 79 iouvez la forme simple 06 ietrouvez forme simple Allez 12 paye suivante 1 80 Retrouvez la forme simple Allez la suivante 81 het ouve 14 forme simple E Resrouvez Ja forme simple D Allez la page suivante 19 82 Ja Lome a ARKETEZ 5 Attendez pour de nouvelles directives 21 PARTIE Retrouvez la forme simple Retrot er fore simple 0 Allez la pape suivante 23 84 etes Sie TC letronvez la tome 5 LE Allez la page suivante 250 85 eat CR DOES suba Th he 1ouvez 1a forme simple Allez page suivante 27 86 Retrouvez la forme sample C Allez la paye suivante LE 87 ASS Retrouvez la forme simple ARR TEZ S V P Attendez pour de nouvelles directives 88 89 VM a f B IN THUT DE RECHERC ES PSYCHOLOGIQUES inc 33 coe Fleury Qossec 159 qa wl T NOT 1 IOS e XAI 90 91

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