2.3. Déroulement de l`entretien
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1. 2 3 D roulement de l entretien L entretien commen ait par une mise en confiance des membres du m nage C est ainsi que les enqu teurs devaient avant toute chose faire une pr sentation aussi claire et compr hensible que possible des objectifs de l en qu te en mettant un accent particulier sur les objectifs de l tude connais sances des conditions de vie r elles des populations durement touch es par la crise conomique qui s vit au Cameroun depuis 1987 et sur l importance de la collaboration des enqu t s pour le bon d roulement des op rations sur le terrain La seconde tape consistait en l administration du questionnaire m nage Les questions relatives au statut de r sidence et l ge des membres du m nage permettaient de se faire une premi re id e sur le nombre de per sonnes ligibles pour le questionnaire biographique Avant d appliquer le questionnaire biographique aux r sidents pr sents du m nage g s de 25 54 ans les enqu teurs devaient au pr alable pro c der une comptabilisation exhaustive et une datation aussi pr cise que possible de ces diff rents v nements l aide de la fiche AGEVEN celle ci permettant de classer dans le temps les diff rents v nements v cus par la personne enqu t e Elle devait tre utilis e de fa on interactive de mani re v rifier la coh rence et la s quence des v nements Le remplissage de cette fiche devait d but2. TRIPLE BIOGRAPHIE 2 3 D roulement de l entretien On commence par la fiche adresse et le questionnaire commun pour d terminer la personne enqu ter qui est ensuite interrog e Des commentaires de l enqu teur sur le d roulement de l entretien sont recueillis en fin de questionnaire Un premier commentaire porte sur la pr sence du conjoint ou d une autre personne pendant l interview voir point suivant Il est ensuite demand l enqu teur si l enqu t a t g n par le caract re personnel des informations demand es Une troisi me question porte sur les difficult s qu a pu rencontrer l enqu t pour retrouver les informations demand es et pour reconstituer une chro nologie coh rente des v nements Enfin une derni re question porte sur des v nements importants dans la vie de l enqu t non abord s dans le questionnaire 169 DEUX COHORTES DE RETRAIT S PARISIENS contrat de recherche de 1974 1975 puis au cours des ann es par le minist re de l quipement la Caisse nationale d assurance vieillesse la Caisse nationale d al locations familiales le secr tariat d tat au Tourisme le minist re de la Culture Mission du patrimoine le PIR Villes la Fondation pour la recherche m dicale L accord de la Commission nationale informatique et libert s Cnil tait indispensable l informatisation de cette tude Un double accord lie le CNRS et la Cnav la Cnil
3. a peut aller dans les milieux populaires signifient en r alit a va bien les vacances l amour du quartier la fr quentation des amis 3 Parmi eux une vingtaine de personnes sur liste rouge qui avaient bien voulu notre demande nous donner leur num ro de t l phone 4 On a notamment corrig la profession d ego et de son conjoint dans une vingtaine de m nages le plus souvent la baisse employ peu qualifi au lieu d employ qualifi technicien au lieu de cadre moyen ne PEUPLEMENT ET D PEUPLEMENT DE PARIS 2 3 D roulement de l entretien Le th me de l enqu te portant sur le peuplement et d peuplement de Paris histoire r sidentielle d une g n ration l entretien commen ait par deux questions d opinion D une fa on g n rale diriez vous que vous tes Parisien de souche Parisien de longue date Parisien depuis peu pas vraiment parisien autre pr cisez Y a t il une autre r gion ou pays dont vous vous sentez originaire si oui laquelle Ces questions avaient pour but de d buter l entretien en douceur en impliquant directement l enqu t Le questionnaire se poursuivait avec des questions sur la nationalit les caract ristiques d mographiques de l enqu t et ensuite sur l arriv e Paris et l enfance puis la d cohabitation Des questions ouvertes donnaient l in terview un caract re plus pers
4. entre les quatre do maines de la biographie de l enqu t familial scolaire professionnel et migratoire compte tenu des interactions entre ceux ci Une gale importance sera accord e aux quatre trajectoires familiale scolaire professionnelle et migratoire afin d viter de privil gier l une d elles 133 TRIPLE BIOGRAPHIE EN TOSCANE 2 3 D roulement de l entretien Chaque enqu teur avait environ une dizaine de m nages interroger en g n ral pas tr s loin de son domicile et avait un mois pour le faire Il devait s assurer qu au jour et l heure pr vus pour le rendez vous souvent en fin d apr s midi la plupart des membres du m nage seraient pr sents L entretien devait commencer par la compilation des donn es d tat civil en g n ral puis devait se poursuivre par l enregistrement des biographies et des projets mi gratoires ce qui initialement devait tre la derni re partie du questionnaire En fait on a observ que l histoire des r sidences successives est un th me propos duquel les gens s expriment volontiers et sans r ticences parce que dans la plupart des cas il s agit d voquer les tapes d un parcours r ussi Cette inversion des th mes a permis de vaincre les r sistances et d instaurer un bon climat de collaboration dont les enqu teurs ont pu jouir tout au long de l entretien 152 TRIPLE BIOGRAPHIE EN ROUMANIE 2 3 D roulem
5. pour l informatisation des enqu tes et du suivi 1 8 Profil des enqu teurs La gestion et la collecte des donn es dans le cadre des diff rentes en qu tes et les campagnes d acquisition de documents administratifs ont t me n es pour la plus grande part par les membres de notre quipe trois personnes pr sentes tout au long de ces suivis et divers collaborateurs notamment des tudiants de ma trise et de doctorat qui ont travaill dans l quipe Enfin pour les enqu tes particuli res nous avons b n fici du concours d une dizaine de collaborateurs successifs vacataires int gr s pour un temps l quipe Quand nous avons fait appel des membres ext rieurs notre quipe et encore y travaillaient ils souvent comme th sards nous n avons pas ren contr de difficult s particuli res la petite taille de l quipe de collecte et la proximit g ographique des lieux d enqu te ont favoris les contacts fr quents et les mises au point LE PREMIER PANEL LES RETRAIT S DE 1972 1 1 1 Nom pr cis Suivi d une cohorte de nouveaux retrait s parisiens du r gime g n ral de l ann e 1972 tude biographique d une cohorte n e 1906 1912 1 3 1 Gestion de l enqu te Il s agit en r alit d un corpus de donn es Il comprend d une part des donn es obtenues par consultation de documents administratifs dossier de retraite et suivi annuel survie adresse l un et l au
6. selon son ni veau d ducation L introduction pr alable est en fait cruciale pour convaincre l interlocuteur de r pondre et minimiser les refus Lors de l enqu te renouvel e Noida le volet biographique tait rempli en dernier lieu ventuellement lors d une deuxi me visite en cas d absence de l individu s lectionn pour la biographie Dans certains cas d h sitation r pondre de la part de l interlocuteur sans refus cat gorique le superviseur a t envoy pour essayer de convain cre la personne interrog e ou quelquefois une enqu trice si les premi res h sitations provenaient d une femme interrog e ne voulant pas r pondre l interview d un enqu teur masculin 290 ENQU TE DE LA FRONTI RE NORD DU MEXIQUE 2 3 D roulement de l entretien Lors du premier entretien avec une personne du m nage l enqu te m nage est appliqu e Ensuite c est le tour du questionnaire biographique les questionnaires biographiques du chef de m nage et de son conjoint sont ap pliqu s ind pendamment le plus souvent parce que les deux personnes ne se trouvaient pas en m me temps au foyer Les enqu trices tant professionnelles il ne leur a pas t fait de re commandations sp cifiques pour d marrer ou relancer l entretien chacune ayant une pratique relativement longue de ce genre d enqu tes et faisant appel ses propres habitudes pour mener bien les entretiens 323
7. 5 de notre panel individus d c d s pr cocement 4 individus partis tr s vite l tranger 6 individus r fractaires toutes formes d enqu tes 4 5 Nous ne parlerons pas en d tail des enqu tes compl mentaires R alis es en t te t te pendant 2 heures en moyenne souvent enregistr es au magn tophone elles portent sur des th mes particuliers r cits de vie changement de logement et rapport aux lieux double r sidence cohabitation mode de vie Elles apportent beaucoup la compr hension des processus Nous ne parlerons pas davantage de l enqu te men e en 1982 1983 qui a port sur 1036 sujets survivants Les objectifs essentiels taient de d ter miner si l individu faisait vraiment partie de notre population de conna tre la date d arriv e Paris la fin du travail et la suite des r sidences entre 1972 date de la liquidation et 1982 date du d but du suivi annuel syst ma tique jusque l nous disposions des adresses de 1972 1975 1978 et du lieu de r sidence des enfants Nous pr sentons ici les trois enqu tes qui ont fond notre connaissance de ce panel LA L ENQU TE DE 1975 Elle a port sur la moiti des retrait s de 1972 vivant en 1974 en ag glom ration parisienne 550 Nous voulions observer le passage la retraite et le d but de la retraite et avons donc cherch joindre les sujets qui n taient plus en activit Nous avons enqu t 432 sujets r uni d
8. IENS 2 3 L C D roulement de la collecte Les sujets avaient re u comme toujours une lettre du directeur de la Cnav et un questionnaire et pouvaient nous renvoyer le questionnaire non rempli avec leur t l phone pour qu on puisse les appeler Au total 17 des 320 r ponses 305 venues des enqu t s 15 remplies par une autre personne en g n ral un enfant correspondent un questionnaire seulement 23 un questionnaire compl t par un coup de t l phone court 45 un questionnaire compl t par un coup de t l phone long enfin 15 des enqu tes ont t faites enti rement au t l phone Bref on a caus avec 85 des enqu t s pe BIOGRAPHIES D ENQU TES elles avaient le t l phone l enqu te pr c dente enfin 4 personnes incapables alors de r pondre M me si tous ces sujets taient en vie et hors institutions le taux de r ponse serait de 89 Si les sujets qui n ont pas pu tre joints ne sont pas dans le champ d enqu te le taux de r ponse est de 93 5 La r alit est entre les deux et plus proche du plus lev 3 4 I C valuation de la collecte Les enqu t s avaient en moyenne 87 ans et quelques uns ont donn des r ponses confuses Mais ces r ponses ont souvent t compl t es ou corrig es par le conjoint par un enfant plusieurs nous ont donn le num ro de t l phone de leurs enfants voire par une aide m nag re Cependant la qualit des r ponses et notamm
9. ent de l entretien L entretien commence par la Lettre aux enqu t s comme pr alable au questionnaire Nous avons soulign dans la Lettre aux enqu t s le ca ract re anonyme du questionnaire l utilit sociale de l enqu te notamment son int r t pour les probl mes de la famille et du logement en Roumanie Nous avons aussi insist sur son caract re scientifique et son absence d im plication politique comme en t moigne le cadre d une collaboration entre l Acad mie roumaine et l Ined 167 INSERTION URBAINE DAKAR ET PIKINE 2 3 D roulement de l entretien La sensibilisation des enqu t s se fait lors de l enqu te m nage L en tretien d bute par la pr sentation des buts de l enqu te puis par une conver sation libre pour remplir la fiche AGEVEN avant d entreprendre le remplissage du questionnaire biographique module par module Dans 89 7 des cas les enqu teurs estiment avoir re u un bon accueil lors de l entretien et dans seulement 1 3 des cas l accueil est jug mauvais Ce chiffre surestime la disponibilit des enqu t s car parmi les individus tir s dans l chantillon et non enqu t s se dissimulent en fait des refus de r pondre on donne de faux rendez vous on fait r pondre par un parent que l on est absent etc Dans l ensemble l accueil est bien plus favorable lors de ce second passage les gens connaissent d j les enqu teurs et
10. ent les r ponses aux ques tions qualitatives est dans bien des cas remarquable beaucoup des personnes qui nous ont r pondu savent dire leur exp rience du grand ge la plupart vivent avec courage beaucoup ont gard un int r t pour la vie et une vraie autonomie m me si elles sont d pendantes de ceux qui les aident II LE SECOND PANEL LES RETRAIT S DE 1984 1 1 11 Nom pr cis Suivi d une cohorte de nouveaux retrait s parisiens du r gime g n ral de l ann e 1984 1 4 II Date et dur e de la collecte La collecte a commenc en 1987 la deuxi me enqu te a eu lieu neuf ans plus tard On a partir de 1987 relev chaque ann e les changements d adresse et interrog au t l phone les m nages mobiles et relev les d c s 1 6 1H Univers d tude Il s agit d une population pass e la retraite en 1984 la Caisse de Paris et la plupart des sujets sont n s entre 1918 et 1924 La Cnav a pr par pour nous en 1987 un premier fichier de 2071 individus choisis parmi les 90000 nouveaux allocataires de droit direct du ressort de la Caisse de Paris L chantillon a t stratifi selon le sexe le type de pension normale port e au minimum invalidit inaptitude le nombre de trimestres de cotisations enfin le lieu de r sidence en 1986 Ile de France province hors m tropole 11 Plusieurs des personnes vivantes mais non jointes sont mortes dans les mois qui ont suivi nous avo
11. er par la saisie des v nements familiaux naissances ma riages d c s ruptures d unions etc suivis des v nements concernant les itin raires migratoires et professionnels Les informations de la fiche AGEVEN devaient tre ensuite report es sur le questionnaire biographique Partant de ces informations de base il devenait en principe ais de remplir ce dernier 229 LES ENQU TES MOBILIT SPATIALE EN COLOMBIE 2 3 D roulement de l entretien L application du questionnaire d marre imm diatement apr s une br ve pr sentation par l enqu teur des objectifs de l enqu te avec l appui une lettre du Cede et du caract re confidentiel des informations recueillies L entretien se d roule en suivant les diff rentes parties du questionnaire le volet biographique n intervenant qu apr s une s rie de questions consacr es au logement au m nage et aux membres du m nage Les enqu trices ayant toutes un grand savoir faire dans le domaine des enqu tes Bogota aucune recommandation particuli re ne leur a t faite en mati re de conduite ou de relance de l entretien 251 ENQU TES MOBILIT S SPATIALES DELHI ET NOIDA 2 3 D roulement de l entretien En pr alable au questionnaire l enqu teur faisait une br ve pr sentation de l enqu te de ses objectifs en insistant sur sa nature acad mique Cette pr sentation tait adapt e selon l interlocuteur et en particulier
12. es informa tions sur 48 autres qui nous ont appris qu ils et elles taient encore en activit et qui bien s r appartiennent au panel Le taux de refus des retrait s inactifs a t de 12 gi BIOGRAPHIES D ENQU TES 2 3 L A D roulement de l enqu te Les sujets avaient re u une lettre du directeur de la Cnav proposant un rendez vous l poque les trois quarts des sujets n avaient pas le t l phone Nous nous sommes pr sent s chez eux avec une carte d enqu teur de la Caisse vieillesse Les enqu teurs taient charg s d tablir eux m mes un certain nombre de variables sur l tat du logement l tat de l immeuble les caract ristiques du quartier Le passage d un questionnaire durait en moyenne une heure et demie en une seule fois Les enqu teurs ont r dig un court rapport sur le quartier l immeuble et le logement sur l accueil qui leur avait t fait et sur la fa on dont ils voyaient le m nage 9 DEUX COHORTES DE RETRAIT S PARISIENS LB LES ENQU TES DE 1985 1986 2 3 L B D roulement de la collecte Sur 100 r pondants 28 ont simplement renvoy le questionnaire et nous n avons pu les joindre 62 ont renvoy le questionnaire rempli et nous les avons joints ensuite au t l phone enfin dans 10 des cas l enqu te a t enti rement faite oralement par des gens peu capables c est trop compli qu ou peu d sireux nous a nou
13. este de la population dans lequel on cherch it r cup rer un certain nom bre de variables de type historique renseign es en 1975 3 2 L B Taux de r ponse Parmi les membres du panel contact s les survivants n tant pas en ins titution de long s jour le taux de r ponse a t de 92 La moiti des en qu t s de 1985 r sidant en R gion parisienne avaient d j t enqu t s en 1975 et au total parmi les 760 enqu t s r sidant Paris ou en province 67 seulement n avaient t enqu t s ni en 1975 ni en 1982 I C L ENQU TE DE 1995 1 6 LC Univers d tude Le questionnaire a t adress tous les sujets r put s survivants vivant en France m tropolitaine et en dehors des institutions de long s jour soit en principe d apr s les adresses connues 431 personnes dont beaucoup nous le savions allaient tre hors du champ de l enqu te Nous avons crit aussi aux personnes install es en maison de retraite quand elles avaient un num ro de t l phone personnel Bien s r les sujets en logement foyer sont consid r s 9 Nous ne parlons pas ici des variantes pour ceux et celles dont nous savions qu ils n avaient pas ou plus d enfant 10 On verra infra 3 2 que plusieurs taient d c d es d autres taient entr es en institution sans qu on sache o certaines chez elles ou en institution n taient plus en tat de r pondre AGE DEUX COHORTES DE RETRAIT S PARIS
14. le questionnaire biographique suscite leur int r t c est leur vie qu on leur demande de r sumer 184 INSERTION DES MIGRANTS AU SAHEL 2 3 D roulement de l entretien Le travail d enqu te dans chacune des six communes de Bamako a t pr c d par une s rie de messages diffus s la radio nationale et dans cer taines des radios libres du Mali permettant ainsi d informer la population sur les objectifs de cette recherche et sur le passage ventuel des quipes d enqu te dans la commune en question Les agents cartographes du Cerpod effectuaient une visite dans chacun des m nages s lectionn s la veille du passage de l quipe d enqu te Lors de l enqu te en tant que telle le contr leur attitr d une quipe accompagnait chacun des enqu teurs lors de la premi re ren contre dans la concession enqu te m nage Par la suite l enqu teur devait pr ciser les objectifs de l op ration de collecte avec chacune des personnes retenues pour le volet biographique Cette strat gie de sensibilisation semble avoir permis de cr er un climat favorable la collecte d informations Lors de l enqu te biographique l enqu teur remplissait d abord la fiche AGEVEN avec l enqu t Ce sont les informations obtenues sur cette fiche AGEVEN qui taient ensuite rapport es dans le questionnaire biographique pour tre com pl t es durant l entretien 209 CRISE ET INSERTION URBAINE YAOUND
15. ns appris par le certificat de d c s qu elles r sidaient en institution puis par l institution qu elles y taient d j au moment de l enqu te Re DEUX COHORTES DE RETRAIT S PARISIENS ILB L ENQU TE DE 1996 2 3 IIL B D roulement de la collecte Au total 81 des 431 r pondants ont renvoy le questionnaire la moiti seulement sans qu on ait eu besoin d crire nouveau ou de leur t l phoner pour les convaincre 46 des questionnaires comprennent des textes qui clairent les r ponses 70 ont renvoy un questionnaire et ont ensuite compl t pr cis expliqu modifi avec nous leurs r ponses au t l phone 11 ont envoy le questionnaire mais n ont pu tre joints ensuite par t l phone 19 n avaient pas envoy le questionnaire mais ont fait l enqu te avec nous au t l phone parfois tr s longuement Au total 89 des enqu t s ont t interrog s oralement dont 3 do micile leur demande Pour les 303 sujets qui ont renvoy le questionnaire et ont t interrog s oralement l entretien a permis de corriger en moyenne 5 ou 6 variables et d en renseigner plusieurs autres plus de 12 variables dans un questionnaire sur quatre Les variables corrig es sont souvent les m mes aussi la plupart des corrections portent elles sur une quinzaine de variables et tr s souvent sur le m tier le revenu la satisfaction du logement beaucoup de
16. onnel et permettaient ainsi de mieux saisir les processus de migration et d autonomie r sidentielle des individus 113 HISTOIRE DE VIE EN POLOGNE 2 3 D roulement de l entretien Avant de commencer l entretien les enqu teurs pr sentent bri vement les objectifs de l enqu te la personne interrog e qui re oit galement une brochure susceptible de la renseigner Un climat de confiance doit tre cr afin d obtenir le maximum d in formations fiables cette fin l enqu teur a t encourag se montrer ai mable et pr venant envers la personne interrog e et l couter attentivement sans manifester de h te ni d impatience Si l enqu t s carte de la question pos e il ne faut pas lui couper la parole mais l inviter avec tact et comp tence r pondre aux questions Si certaines questions ne semblent pas comprises leur contenu sera explicit et dans le cas de questions caract re personnel on usera de tact et de finesse La reconstitution du calendrier de vie individuel c est dire la biogra phie familiale professionnelle et migratoire n cessite beaucoup d attention et un engagement total des deux parties L enqu teur et la personne interrog e peuvent en remplissant le questionnaire l entacher de faits incomplets voire incoh rents d oublis et de r ponses erron es ou non dat es En de telles cir constances l enqu teur s efforcera de d celer les liens
17. s int resse pas de le faire par crit On a donc caus avec 72 des enqu t s souvent longuement Pr s de 7 sur 10 de ceux qui ont retourn le questionnaire ont t joints pour une enqu te par t l phone de compl ment et de contr le presque toujours bien re ue qui a dur en moyenne 15 35 minutes Elle a permis de compl ter en moyenne 5 ou 6 variables non renseign es pour certains bien davantage de corriger en moyenne 5 ou 6 variables inexactes ainsi le a peut aller crit propos de la satisfaction du logement n a pas toujours un sens diff rent de a va bien pour la moiti la moins instruite des sujets qui diront ora lement a peut aller on est tr s bien on n a jamais t aussi bien log s Dans ces enqu tes orales de compl ment comme dans celles faites en ti rement au t l phone on a galement pos des questions qui ne figuraient pas au questionnaire et recueilli des informations sur la succession des logements pourquoi est on pass de l un l au tre la taille et le confort sur les enfants on a r ussi savoir dans beaucoup de cas les pro fessions des enfants et de leurs conjoints on l avait demand tous dans l enqu te 1975 et o habitent les petits enfants adultes Enfin ce compl ment a permis dans un cas sur dix de constituer avec l enqu t qui n avait pas su le remplir le tableau des logements successifs en s appuyan
18. t sur des r ponses partielles et en relan ant ES BIOGRAPHIES D ENQU TES 2 5 1 B Plan du questionnaire 1985 La situation actuelle du m nage les caract ristiques de l actuel logement l histoire r sidentielle logement par logement depuis le d part de chez les parents localisation appartement pavillon ou loge statut d occupation les raisons du changement de logement depuis la retraite pour les m nages con cern s et pour les autres les raisons de ne pas changer de logement les relations familiales les relations sociales divers l ments du mode de vie pour la sant on avait ajout par rapport 1975 des questions sur les diffi cult s de mobilit les difficult s de la vie quotidienne et l aide re ue pour les t ches m nag res Enfin aux sujets rest s parisiens on demandait s ils avaient song aller vivre en province pourquoi oui ou pourquoi non aux sujets install s en province on posait une s rie de questions sur leur d part de Paris quand pourquoi comment et le bilan de la migration Nous avons diffus deux types de questionnaires pour les r sidents en agglom ration de Paris et deux aussi pour les retrait s install s l ann e en province tous de 5 pages un pour les anciens enqu t s de 1975 peu nom breux parmi les provinciaux de 1985 pour lesquels on cherchait voir l vo lution de la vie de retraite rapport la ville vacances etc l autre pour le r
19. tre communiqu s par la Cnav des donn es transmises par la Caisse nationale des allocations familiales Cnaf sur l allocation logement enfin des actes d tat civil pour les personnes n es en France et ou citoyens fran ais On peut y ajouter une enqu te aupr s des institutions de soins ou d h bergement nous nous int ressons aux lieux de s jour de fin de vie de tous ceux qui ont v cu alors ailleurs que chez eux calendrier type d tablissement localisation dur e D Fran oise Cribier Marie Luce Duffau et Alexandre Kych Res DEUX COHORTES DE RETRAIT S PARISIENS 2 3 1 DESCRIPTION DES DOCUMENTS D ENQU TE ET COLLECTE Nous n aborderons pas dans cette pr sentation les documents d origine administrative au sens le plus large possible Pour donner seulement un ordre de grandeur du travail de collecte que cela repr sente tal il est vrai sur quinze ans nous avons d pouill 1600 dossiers administratifs de la Cnav re u pr s de 20000 situations annuelles de la Cnav consult environ 2700 do cuments d tat civil demand la Cnaf la situation vis vis de l allocation de logement de 760 retrait s Il convient aussi de souligner l importance que rev tent ces documents pour le suivi de cette cohorte Avec le suivi annuel des lieux de r sidence et les actes d tat civil les relev s effectu s dans les dossiers administratifs de la Cnav constituent la seule information que nous ayons pour 14
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