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son rapport - Next-up

1. 195 A LE PRINCIPE DE BASE SOUHAITABLE ADOPTER UNE APPROCHE RATIONNELLE DES RISQUE S e e ee ha EEL a eai Eeden e 195 1 R affirmer clairement la distinction entre l exposition au t l phone mobile et l exposition aux antennes relais 195 1 1 Une distinction dict e par les r sultats des tudes et des expertises SCIONINQU S Len eter A ee Se See ne E teen 195 1 2 La condition indispensable d une bonne gestion des risques 196 2 Mettre en place une vigoureuse politique de communication sur les FSQURS sise usu Red ne tds en 197 2 1 Faciliter l acc s des citoyens a une information transparente et olna oI ES et ere eer tS eet ee en nn ne ed eee 199 2 2 L indispensable engagement des scientifiques 202 B RENFORCER LA CONCERTATION iii 203 1 Aller au del des dispositions prises depuis 2002 203 1 1 Des dispositions importantes mais insuffisantes 203 1 2 Les voies possibles d un cadre r nov 204 1 2 1 L assujettissement de la demande d installation des antennes relais la proc dure du permis de construire 204 1 2 2 largir les possibilit s offertes aux maires de faire proc der des mesures des niveaux d exposition 204 2 Inscrire la r flexion sur les niveaux d exposition dans un ca
2. 185 1 1 1 Les effets de l utilisation long terme du t l phone mobile 185 1 1 2 L tude du risque de tumeur c r brale chez les enfants 186 1 1 3 Les effets sanitaires des technologies sans fil sur les enfants etles AUS TT eee eee ee 186 1 1 4 Les travailleurs expos s aux radiofr quences 187 1 2 L lectrohypersensibilit EHS nnn 187 2 Pr voir des moyens la hauteur des enjeux 187 2 1 Le bilan en demi teinte de la Fondation sant et radiofr quences 187 2 2 La n cessit d instaurer une structure p renne dot e de moyens budg taires suffisants 190 3 La n cessit d une d marche compl mentaire au plan europ en 191 B EXPLOITER LES GISEMENTS D INNOVATION 192 1 Les innovations destin es baisser et contr ler le niveau d exposition 192 2 La t l phonie mobile un instrument au service de diverses politiques 193 2 1 La t l phonie mobile un auxiliaire de la politique de sant 193 2 2 La t l phonie mobile un enjeu majeur de politique industrielle 194 2 2 1 La mise en place du r seau 4G 1 cee eee eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeneaeeeees 194 2 2 2 L Internet mobile 194 II METTRE EN PLACE UNE GOUVERNANCE EFFI ICACE
3. 1 L 0 01 steak 6 us1u9q 9p7 Queusyeut 11 T 0 6 0 O I F0 8 0 uSru q Ez L T 0 L O Gueusreu g potasg s1nsodx4 ID S6 HO S suO pasodx ON ISN U9 9 UIPOULIJUI ISN ISIA SUIS OUT L99 0 T I L 0 6 0 SLO LT T I 9 0 8 0 L T 9 0 I 8 1 9 0 O T I 0 L O ID S6 HO ISN uri9 110usS s1894 z 1 s1894 p 1 usruoq see Gueusreu 17 s1894 p 1 uSruoq Ly Gueusreu pl pousq sinsodx sase p sodxy oN Ayrouasouroy 107 d x SOIpNYs re Surlooq 9007 TE 39 znuos 1 100 I 39 u utany s rpmi IST 10QL19SqNS 98007 Te 19 FIZapes 2007 Te 19 WOT s rpnis ouoydIoquI IWA SYOWNL GNV19 AUVAIIVS dO HSI4 ANY ASN 3NOHd JION NO SSIGNLS dO SLINSAY pi 1 3 Les tudes de Hardell Hardell a effectu plusieurs tudes sur les liens entre t l phonie mobile et sans fil et tumeurs c r brales au cours des douze derni res ann es Il est int ressant de voir comment le groupe d Ahlbom a examin ses travaux et les a compar s ceux d Interphone dans sa revue pr cit e de la litt rature et comment Hardell pr sente lui m me ses r sultats dans un article r cent datant du mois d avril dernier Le seul point d accord entre les r sultats des tudes de Hardell et ceux d Interphone concerne l absence d association entre usage du t l phone mobile et tumeurs de la glande salivaire laquelle Hardell avait
4. tablit alors entre la station de base et le mobile en mission et en r ception Le contr le du bilan de puissance est assur par la station de base qui selon les conditions de liaison et de trafic ajuste au mieux la puissance du mobile et celle de la station de base Le contr le s effectue dans le sens d une r duction de la puissance mise par le mobile ce qui a pour effet d accroitre son autonomie en m nageant sa batterie et de r duire la puissance dissip e dans la t te de l usager C est pourquoi comme on a pu l observer pr c demment le DAS normatif ou maximum celui affich par le t l phone mobile est rarement maintenu tout au long d une conversation t l phonique sauf cas exceptionnel par exemple changements de cellules rapides lorsque l utilisateur t l phone dans le TGV 36 2 Les volutions technologiques 2 1 Le r seau 2G La seconde g n ration de r seaux mobiles 2G a marqu une rupture avec la premi re g n ration de t l phones cellulaires gr ce au passage de l analogique au num rique La norme GSM utilis e en Europe utilise les bandes de fr quences de 900 MHz et 1800 MHz Des extensions de cette norme ont t mises au point afin d en am liorer le d bit C est le cas du standard GPRS General Standard Packet Radio Service qui permet d obtenir des d bits th oriques de 114 Kbit s Destin faire la transition vers la troisi me g n ration
5. Ce qui est pris en compte ce sont les sympt mes pr sent s par un individu au praticien sans que toutefois ces sympt mes soient rattach s l exposition aux champs lectromagn tiques corr lation qui n a jamais t d montr e L objectif que se sont fix les autorit s su doises a consist cr er un cadre destin instaurer des rapports de confiance avec ces individus en vue d am liorer leur situation et leur montrer que leur souffrance est prise au s rieux Dans cette perspective le Gouvernement subventionne des associations d entraide et auxquelles les personnes se d clarant EHS peuvent demander un soutien lorsqu elles souffrent d un handicap s v re M Jan Lindholm d put du Parti des Verts a contest l id e soutenue par le Minist re de l Environnement selon laquelle ces personnes peuvent tre automatiquement indemnis es Il arrive que certaines d entre elles n obtiennent aucune indemnit en raison du fait que le m decin qui les a consult es a tabli un certificat m dical d favorable parce que n indiquant pas scrupuleusement les sympt mes dont ces personnes ont souffert Cela tant le rapporteur s est tonn aupr s de M Jan Lindholm du fait que PEHS ne soit pas un r el sujet politique en Su de alors que ce pays compte des scientifiques de grand renom qui ont appel l attention sur l existence de ce risque M Jan Lindholn a r pondu que son parti cherchait b
6. RS Pour cette raison ces ondes sont consid r es comme ne pouvant provoquer ni le cancer ni des mutations g n tiques Les champs de nature artificielle lectricit fours micro ondes r seaux de t l phonie mobile appartiennent aussi la cat gorie des rayonnements non ionisants 9 II LES INTERACTIONS ENTRE LES RADIOFR QUENCES ET LE CORPS HUMAIN Les champs de radiofr quences ont pour principale origine les antennes de radio de t l vision de radar les t l phones portables les fours micro ondes ou encore les r seaux sans fil Le mot Interaction a t on pu faire observer souligne le fait que le r sultat final ne d pend pas uniquement de l action du champ mais est influenc par la r action du syst me vivant Les syst mes vivants ont une grande aptitude compenser les effets induits pas les agents externes y compris en provenance des ondes lectromagn tiques Les principales probl matiques pos es par de telles interactions mettent en jeu trois s ries de param tres la distinction entre effets biologiques et effets sanitaires la distinction entre effets thermiques et effets non thermiques la quantification de l nergie absorb e du fait de l exposition aux radiofr quences A LA DISTINCTION ENTRE EFFETS BIOLOGIQUES ET EFFETS SANITAIRES Selon l Organisation mondiale de la sant OMS lt les effets biologiques sont la r ponse mesurable de
7. lectromagn tiques autour des stations relais l hypoth se d un risque pour la sant des populations vivant proximit de ces stations ne pouvait tre retenue gt R ponse la question crite de M Patrick Roy J O du 12 mai 2009 p 4571 145 1 2 2 Une conception maximaliste l application du principe de pr caution l ensemble des sources d exposition A l oppos de la position du Gouvernement cette conception r fute la distinction entre t l phone mobile et antenne relais au motif que l un et l autre mettent des rayonnements En outre la prise en compte de l ensemble des sources d exposition est d autant plus justifi e que leur multiplication accro t la pollution lectromagn tique L absence de preuves de l innocuit des technologies de la t l phonie mobile Cette position de principe qui consiste affirmer que la t l phonie mobile est source de risques sanitaires en l absence de preuve de son innocuit est l vidence le principal malentendu entre une grande majorit de scientifiques les op rateurs et les fabricants d une part et certaines associations d autre part Car les premiers ont beau r pondre que la science ne peut apporter la preuve de ce qui n existe pas cet argument n est en tout tat de cause pas jug recevable par les seconds Ainsi ceux ci s appuient ils sur les r sultats partiels de l tude Interphone indiquant de
8. Union internationale des t l communications serait pr vu d ici la fin de cette ann e pour la mise en place d une technologie mobile de quatri me g n ration Les candidats pourraient tre retenus la fin de l ann e 2010 tandis que le standard d finissant la technologie 4G devrait tre finalis en 2011 2 2 2 L Internet mobile Ce secteur est appel a connaitre un essor consid rable au cours des prochaines ann es Ainsi d apr s une tude du cabinet Forrester Research sur la mobilit en Europe le taux de p n tration de l Internet mobile atteindrait 40 en 2014 en Europe soit environ 140 millions d abonn s en valeur absolue contre 17 60 millions d utilisateurs en 2009 L une des cons quences concr tes de cette volution est que comme l a fait observer M St phane Elkon d l gu g n ral d Alliance Tics Lorsque l on utilise son t l phone mobile pour acc der Internet on tient le combin la main on l loigne de son corps d une distance de 30 50 centim tres La puissance est alors au moins divis e par 1000 On constate donc que cet enjeu conomique n est pas totalement d pourvu de cons quences positives en termes d exposition Audition publique du 10 juin 2009 voir Annexe 195 Il METTRE EN PLACE UNE GOUVERNANCE EFFICACE A LE PRINCIPE DE BASE SOUHAITABLE ADOPTER UNE APPROCHE RATIONNELLE DES RISQUES 1 R affirmer clairem
9. arr t du 8 octobre 2003 qui a pr vu l indication du DAS dans la notice d emploi des quipements terminaux radio lectriques Notice remise lors de l achat d un t l phone mobile Une notice d information sur le mod le du d pliant T l phones mobiles sant et s curit dit par le minist re de la sant devra tre remise au consommateur lors de tout achat d un t l phone mobile selon des modalit s qui seront d finies en liaison avec les op rateurs et les fabricants Enfin le rapporteur est tout fait favorable la proposition qui a t formul e au cours de la table ronde radiofr quences qui tend demander aux op rateurs d envisager des offres de SMS d di es en faveur des jeunes Le lancement d une campagne d information Une campagne d information du public sur les risques li s au t l phone mobile est en cours de pr paration par l INPES Elle devrait tre effective au cours du deuxi me trimestre 2010 Pour l INPES une telle campagne s inscrit dans le cadre d une politique inspir e du principe de pr caution afin de faire conna tre et adopter les gestes de protection tels qu utiliser une oreillette ou viter de t l phoner dans les zones de mauvaise r ception Toutefois les modalit s de cette campagne messages supports etc ne sont pas encore formalis es L INPES consid re qu un pr alable toute campagne d information est un
10. dans un document de travail l Organisation Mondiale de la Sant met elle en garde les autorit s sanitaires contre l adoption de mesures inspir es par le souci l gitime de rassurer une opinion publique et de pr venir d hypoth tiques cons quences sanitaires qui ne seraient pas scientifiquement fond es Le risque est grand en effet que les pressions in gales des opinions publiques ne conduisent les Etats dicter des normes de s curit disparates qui ruineraient tout effort d harmonisation internationale Le d sarroi et les craintes du public ne peuvent qu en tre artificiellement gonfl s sans compter les conflits assur s pour r gles arbitraires et concurrence d loyale ou entrave aux changes commerciaux Le principe de pr caution ne peut donc justifier des mesures qui n auraient pas de fondement rationnel Ainsi la mise en vidence d effets biologiques menagants s ils existent obligerait certainement agir pour en pr venir les cons quences mais cela ne suffirait pas pour autant fonder rationnellement une d marche efficace si les param tres physiques sur lesquels agir restaient incompris Si le principe de pr caution est un principe de gestion prudente de risques incertains qui engage l action des pouvoirs publics et qui peut se manifester par une vaste gamme de mesures plus ou moins contraignantes par exemple caract re r glementaire administratif informatif etc dont le dosage d finit
11. exposition de l utilisateur au champ g n r par son propre quipement radio Pour sa part saisie le 25 novembre 2005 par l Association France Nature Environnement afin d valuer les impacts ventuels des technologies dites Identification par radiofr quences gt RFID l AFSSET a rendu le 26 janvier 2009 un avis qui indique que les mesures effectu es sur des syst mes hyperfr quences autour de 868 MHz et 5 8 GHz ont permis de v rifier leur conformit au d cret du 3 mai 2002 et donc aux valeurs limites d exposition pr vues par ce texte L AFSSET pr cise en outre Il appara t ainsi gr ce aux mesures effectu es sur des syst mes RFID tr s vari s et compte tenu des connaissances techniques r colt es notamment sur les r glementations auxquelles sont soumis ces dispositifs que les syst mes RFID engendrent la plupart du temps une 121 exposition tr s faible des personnes au champ lectromagn tique en comparaison d autres sources comme par exemple l usage d un t l phone mobile gt A la diff rence des tudes pr c demment cit es celles publi es cette ann e de Frei et al d une part et d autre part du professeur Jean Fran ois Viel et al ont t r alis es avec le concours de volontaires quip s d un dosim tre Le tableau ci apr s rappelle les principaux points de deux tudes YANV 224n0S Sonsou s nbrno sdureuo s p UINUIXEU ne Aru lt W A
12. s rpnis suoydiaquI Su 1 J u VINOYNAN 9ILSNO9VY dO HSI4 ANY ASN 3NOHd JTIGOW NO SAIGNLS dO SLINSAY oer La synth se des r sultats r v le un risque de 1 2 0 8 2 0 en cas d utilisation long terme Les analyses touchant la dur e cumul e des communications n ont indiqu aucune association claire De m me le risque de neurinome r sultant de l usage d clar par les patients ipsilat ral du t l phone ne s est pas accru dans l tude commune aux pays nordiques et au Royaume Uni Les m mes r sultats peuvent tre constat s dans les autres tudes l exception de celle de L nn et al qui ont en effet indiqu un risque accru associ l usage ipsilat ral du t l phone durant au moins la p riode de 10 ans pr c dant le diagnostic OR 3 9 1 6 9 5 Pour le groupe d Ahlbom de telles divergences soul vent la question des biais de m moire et de leur r le dans l tablissement des r sultats En conclusion Ahlbom et al consid rent que comme c est le cas des m ningiomes les neurinomes sont souvent pr sents durant plusieurs ann es pr c dant le diagnostic Ainsi les seules donn es concernant l usage du t l phone qui sont potentiellement significatives pour l tiologie du neurinome de l acoustique peuvent r sider dans l exposition intervenue plusieurs ann es pr c dant le diagnostic Les donn es disponibles rendent improbable tout risque d accroissement subst
13. t les suivantes 32 pour les stations de base 29 1 pour les t l phones mobiles et 22 7 pour le DECT Les personnes disposant d un DECT niveau total de 0 15 mW m ou d un t l phone mobile 0 14mW m ont t davantage expos es que les personnes ne disposant pas de ces quipements 0 10 mW m Les niveaux d exposition ont t les plus lev s dans les trains 1 16 mW m gt les a roports 0 74 mW m les tramways et les bus 0 36 mW m durant la journ e 0 16 mW m que durant la nuit 0 08 mW m L tude du Professeur Jean Fran ois Viel a t r alis e entre d cembre 2005 et septembre 2006 avec le concours de 200 personnes dans la r gion de Besan on provenant respectivement de la zone urbaine 50 de la zone p riurbaine 100 et de la zone rurale 50 Ces personnes ont t quip es d un dosim tre Elles ont r pondu un questionnaire portant sur leur logement les caract ristiques de leur lieu de travail et sur leurs activit s qui pourraient avoir une influence sur leur exposition Il leur a t en outre demand de consigner dans un document les activit s qu ils accomplissaient toutes les quinze minutes durant une p riode de 24 heures Ces donn es ont t ensuite l objet d une exploitation informatis e Cette tude montre que la plupart du temps le niveau de champ enregistr a t inf rieur au seuil de d tection de 0 05 V m la bande FM constituant u
14. taient des antennes GSM ul Source ANFR Relev des mesures r alis es sur toutes les fr quences GSM dont le niveau est sup rieur au 1 1000 de la valeur limite fix e par la Recommandation europ enne du 12 juillet 1999 Fr quences Service Champ lectrique Valeur limite Niveau de champ moyen efficace moyen mesur en V M mesur par rapport la en MHz en V m valeur limite 0 162 0 13 87 0 669 fois inf rieur 0 239 0 03 87 0 2900 fois inf rieur 0 656 0 07 87 0 1243 fois inf rieur 1 387 0 39 73 9 190 fois inf rieur 0 57 939 8 74 fois inf rieur 140 fois inf rieur 212 fois inf rieur Source ANFR 93 III FONCTIONNEMENT DE LA T L PHONIE MOBILE DES R SEAUX SANS FIL ET DES ANTENNES RELAIS ASPECTS TECHNOLOGIQUES A LA T L PHONIE MOBILE 1 Les principes de base 1 1 La modulation Il importe de relever au pr alable que la mobilit tant appr ci e des utilisateurs implique une exposition permanente aux ondes lectromagn tiques qui est une cons quence in luctable de tout syst me sans fil A cet gard comme d autres technologies qui l ont pr c d e la TSF t l graphie sans fil radio t l vision ou radar la t l phonie mobile utilise certaines des propri t s des ondes lectromagn tiques savoir celles de se d placer la vitesse de la lumi re et de permettre le transport de l information Cela tant
15. tude entreprise en 2003 au sein du comit sur les champs lectromagn tiques du Conseil de la Sant des Pays Bas a eu tout d abord pour objectif de d terminer s il existait une relation de cause a effet entre les champs lectromagn tiques et les sympt mes subjectifs tels que les vertiges les maux de t te et autres maladies Son second objectif a t d valuer la modification de la performance cognitive en cas d exposition Deux groupes de personnes ont particip cette exp rience Le premier groupe constitu de 25 femmes et de 11 hommes comprenait des personnes pr sentant des sympt mes qu elles attribuaient au fait d tre des riverains d antennes relais Le second constitu de 14 femmes et de 22 hommes tait un groupe t moin n incluant pas de sujets lectrohypersensibles Conduite en double aveugle l exp rience a consist exposer les deux groupes des champs lectromagn tiques d intensit variable 900 MHz et 1800 MHz pour les GSM 2100 MHz pour l UMTS Les sujets ignoraient videmment quel champ ils taient expos s Quatre sessions ont eu lieu de trente minutes chacune s par es entre elles d un intervalle de vingt minutes La premi re est en quelque sorte une session d adaptation sans 1 S ance du 6 mai 2009 gI exposition pour apprivoiser les appareils et les tests utilis s Les sessions suivantes donnaient lieu exposition ou non d
16. un champ de 900 MHz durant soixante minutes par jour Sur le nombre de cellules granules l exp rience a port sur trois rattes gestantes dans le groupe expos et dans le groupe des t moins Le niveau d exposition tait de 2W kg Le nombre de cellules granules dans le groupe expos tait de 20 inf rieur celui du groupe de t moins sugg rant que l exposition pr natale des champs de radiofr quences emp chait la neuro g n se des cellules granules Toutefois aucune conclusion ne peut tre tir e de cette tude cause du nombre peu important d animaux et d indications inad quates concernant la dosim trie Audition publique du 6 avril 2009 voir Annexe II LA QUASI CONSENSUS SUR L INNOCUIT DES ANTENNES RELAIS ET DES TECHNOLOGIES SANS FIL A la diff rence du t l phone mobile sur les effets desquels un doute est mis en particulier en cas d utilisation durant plus de dix ans les antennes relais et les technologies sans fil sont regard es comme tant d pourvues d effets sanitaires par une tr s large majorit d tudes qui confirment ainsi la position de POMS 1 La position de l OMS 1 1 L absence de risque sanitaire associ l exposition aux antennes relais et aux technologies sans fil La position de POMS s appuie sur les r sultats tablis des travaux scientifiques L OMS rappelle ainsi que le seul effet sanitaire tabli des champs radio fr quences r side dans une aug
17. 182 radiocommunication Il en r sulte galement que les tats ne peuvent introduire des dispositions suppl mentaires qui entreraient en conflit avec les normes de la FCC et entraveraient l application du plan f d ral destin procurer un service de t l phonie mobile au niveau national En contrepoint de ces litiges l entretien que le rapporteur a eu avec l association des op rateurs a permis de clarifier le point fr quemment soulev par les associations concernant leur situation au regard des assurances Des soci t s telles que Verizon et ATT ont cr leur propre filiale d assurances car les compagnies d assurances ont refus de vendre des polices Ces soci t s sont ainsi qualifi es de soci t s captives d assurances Elles couvrent tous les risques de responsabilit civile et ont la possibilit de faire de la r assurance pour obtenir une couverture globale Les risques sont couverts hauteur de 10 millions de dollars puis par des assureurs tiers au dessus 183 CHAPITRE IV CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS UNE ARDENTE OBLIGATION R CONCILIER D VELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE ET PROTECTION DE LA SANTE Au terme du pr sent rapport le rapporteur demeure convaincu de la possibilit de r duire les d saccords sur le d veloppement de la t l phonie mobile et des technologies sans fil pour peu que soit surmont le paradoxe voqu liminairement reposant sur l engouement
18. 3G on parle g n ralement de 2 5G pour caract riser le GPRS Le GPRS utilise le r seau GSM pour le transport de la voix et propose d acc der des r seaux de donn es notamment Internet EDGE Enhanced Data Rates for Global Evolution marque comme le GPRS une volution du GSM ainsi qu une transition vers la troisi me g n ration 3G On parle ainsi de 2 75 G pour d signer le standard EDGE Celui ci est destin multiplier par trois le d bit des donn es avec une couverture plus r duite En th orie EDGE permet d atteindre des d bits allant jusqu 384 Kbit s pour les stations mobiles v hicules rapides EDGE vise ainsi favoriser les applications multim dia 2 2 Le r seau 3G La principale norme 3G utilis e en Europe est UMTS Ses principales caract ristiques sont les suivantes Un haut d bit de transmission 144 kbit s avec une couverture totale pour une utilisation mobile 384 kbit s avec une couverture moyenne pour une utilisation pi tonne 2Mbit s avec une zone de couverture r duite pour une utilisation fixe compatibilit mondiale compatibilit des services mobiles de troisi me g n ration avec les r seaux de seconde g n ration La 3G propose des usages multim dias tels que la transmission de vid o la visioconf rence ou l acc s Internet Haut d bit Les r seaux 3G utilisent des bandes de fr quences diff rentes des r seaux pr c dents 1 885 2 025 GHZ et 2 11 2
19. Cette tentative de perc e du principe de pr caution dans le contentieux administratif des antennes relais a vite avort et la cour de Marseille est revenue d s 2005 sur une appr ciation conforme celle donn e par le Conseil d tat Par l m me elle s est align e sur la position adopt e par les cours administratives de Versailles Douai Bordeaux Nancy Lyon Conseil d Etat 30 juillet 2003 Association Priartem 2 Cour administrative d appel de Versailles 15 janvier 2009 Commune de Saint Denis Cour administrative d appel de Douai 30 octobre 2008 Commune de Coquelles Cour administrative d appel de Douai 29 d cembre 2006 Commune de LEFFRINCKOUCKE Cour administrative d appel de Bordeaux 6 juin 2006 Commune d Arcachon Cour administrative d appel de Nancy 20 octobre 2005 XY Cour administrative d appel de Lyon 17 juin 2004 Commune de Dijon 150 S agissant des tribunaux administratifs ils ont fait valoir l absence de risques av r s pour la sant En revanche le tribunal administratif de Marseille a admis par un jugement du 9 mars 2004 que l absence de certitude lt ne permet pas de conclure l absence de tout risque possible gt notamment pour les populations sensibles et que lt ces circonstances justifient que l implantation des antennes relais soit r glement e dans le respect du principe du pr caution N anmoins cette analyse ne saurait prosp rer en appel En outre le
20. EHS peuvent b n ficier du soin et des soutiens n cessaires de la soci t Il convient sur ce point de pr voir le versement de subventions aux associations d EHS Ce sera par la combinaison de ces diff rents l ments que devra passer la prise en charge globale des probl mes pos s par l EHS 2 Pr voir des moyens a la hauteur des enjeux 2 1 Le bilan en demi teinte de la Fondation sant et radiofr quences La Fondation sant et radiofr quences a t cr e en 2005 conform ment une recommandation formul e par le rapport Lorrain Raoul Ce dernier avait en effet pr conis la cr ation d une Fondation T l phonie mobile et sant qui serait plac e sous l gide de l Institut de France 188 Son r le tait d orienter les recherches scientifiques relatives au domaine de la t l phonie mobile et de la sant de valider les r sultats des diff rentes recherches de communiquer au public les r sultats de ses valuations d organiser les formations n cessaires la diffusion des connaissances relatives au domaine de la t l phonie mobile et de la sant La Fondation a t dot e d une enveloppe budg taire de 4 8 millions d euros pour 5 ans provenant pour moiti des industriels et pour moiti de l tat afin de permettre aux industriels du secteur de contribuer au financement de la recherche tout en garantissant son ind pendance Conform ment
21. Pour mieux comprendre ce ph nom ne il est possible de se r f rer l exemple du feu de chemin e Si une personne place sa main 1 cm des flammes le risque d tre br l est certain A 2 m tres il n existe plus aucun risque tandis qu 10 m tres il sera impossible de d tecter la pr sence des flammes La r duction rapide de la puissance avec la distance l metteur permet ainsi de comprendre pourquoi il peut tre source de danger quelques centim tres et pas du tout quelques m tres 3 Enfin le niveau du champ lectrique varie comme la racine carr e de la puissance de l antenne pour une m me antenne une m me distance le champ est divis par dix quand la puissance est divis e par 100 Les deux exemples suivants tir s d tudes effectu es par P ANFR illustrent concr tement ces r gles de la physique 1 Analyse de situations standards 20 18 m No 10 hauteur rm B di immeuble B 2 E 5 10 15 20 distance m Source ANFR 2 Exemple du GSM en milieu rural Le syst me d mission est plac sur un pyl ne de 50 m dans une zone de faible densit Le niveau du GSM est par ailleurs compris entre 0 047 V m et 0 118 V m e Les caract ristiques des points de mesure taient les suivantes Localisation des points de mesure point 74 m du pyl ne GSM dans un axe perpendiculaire celui de rayonnement
22. cideurs publics jugeant que les premiers taient inaudibles A cet gard il s est f licit qu une petite coop ration qu il conviendrait d largir existe entre le Parlement et l Acad mie des sciences e Au Royaume Uni l entretien que le rapporteur a eu avec Mme Mireille Toledano pid miologiste l Imperial College lui a permis de constater les cons quences n gatives du silence des scientifiques dans la communication sur le risque Mme Toledano a en effet convenu que tr s peu de ses coll gues s taient inqui t s de ce que le public se pr occupe beaucoup plus de l exposition aux antennes relais que du risque li l exposition au t l phone public Elle a regrett que dans ce contexte ce soient les media qui se saisissent de cette question avec des id es pr con ues afin d y voir la possibilit d crire des articles sensation C est pourquoi elle a mis le souhait titre personnel de pouvoir parler des tudes sur les antennes relais la t l vision e En Italie l incompr hension demeure vive entre scientifiques et soci t en ce qui concerne l adoption de la valeur limite de 6 V m Constatant que personne pour des raisons politiques n a envie de revenir au statu quo ante M Paolo Rossi chercheur au Minist re du travail de la Sant et de la Politique sociale a jug n cessaire d expliquer au public qu il s agit d une valeur arbitraire 1 x La re R E
23. curit et de sant relatives l exposition des travailleurs aux risques d s aux agents physiques pr voit des mesures visant prot ger les travailleurs des risques li s aux champs lectriques magn tiques et lectromagn tiques L objectif poursuivi est de parvenir un minimum de protection pour tous les travailleurs de l Union europ enne tout en laissant aux Etats membres l option de maintenir ou d adopter des dispositions plus favorables La directive d finit deux types de valeurs en ce qui concerne l exposition des travailleurs Les valeurs limites d exposition d finies dans le tableau 1 de l annexe la directive sur la base des diff rentes fr quences reconnues comme ayant des effets pr judiciables sur le syst me cardiovasculaire ou le syst me nerveux central de l homme ou comme pouvant causer un stress thermique dans tout le corps ou encore un chauffement excessif des tissus Les lt valeurs d clenchant l action gt savoir les valeurs au del desquelles les employeurs doivent adopter les mesures d finies dans la directive Le respect de ces valeurs garantira le respect des valeurs limites d exposition correspondantes Elles sont obtenues a partir des lignes directrices arr t es par l ICNIRP La directive impose galement divers types d obligations aux employeurs Ainsi en mati re de pr vention ou de r duction des risques les employeurs sont ils tenus d
24. e 15570 personnes g es de 19 80 a s s lectionn es au hasard en 1999 et 43905 personnes g es de 18 80 ans s lectionn es galement au hasard en 2007 167 Quant l organisation syndicale des travailleurs de la communication elle a pr cis que les travailleurs se d clarant EHS ne b n ficiaient d aucune protection sp cifique tant tax s de d ficients ils sont licenci s s ils ne parviennent pas tre reclass s dans un autre emploi Au Royaume Uni la situation est sensiblement diff rente Ainsi la HPA a t elle publi un rapport en octobre 2005 Definition Epidemioly and Management of Electrical sensitivity En conclusion de ce rapport la HPA a constat la difficult d gager une interpr tation qui puisse tre significative de l EHS Car les exp riences rapport es sont variables en termes de symptomatologie de dur e de pronostic et des expositions incrimin es C est pourquoi la HPA a plaid en faveur de la poursuite de la recherche pour d crire le ph nom ne et en estimer la pr valence au Royaume Uni Pour sa part le docteur Mireille Tol dano a estim qu il n existait pas de lien de causalit entre les sympt mes d clar s et l exposition aux champs lectromagn tiques et que par ailleurs la science m dicale ne trouvait pas d explication certains sympt mes D QUELLE GOUVERNANCE DES RISQUES Le rapporteur a abord avec ses interlocuteurs
25. est dire de sujets ayant contract l une des pathologies examin es deux types de tumeurs m ningiomes gliomes neurinomes de l acoustique et tumeurs de la glande parotide et donc d avoir le meilleur rapport co t efficacit L hypoth se de d part tait que si le risque de cancer existait il s agirait 1 d un risque faible donc difficile mettre en vidence sans une population d tude tr s importante 2 d un effet de type lt promoteur gt des cellules canc reuses si tel tait l effet recherch Un effet de promotion dans le mod le multi tapes de la canc rog n se est une tape interm diaire une cellule transform e pr alablement du fait d une alt ration de son ADN tape d initiation est rendue active dans un second temps du fait de l intervention d une exposition ayant un effet promoteur Cette notion de promotion est donc plus tardive dans le temps que l tape d initiation ainsi avait on estim qu il existait de ce fait suffisamment de 49 recul pour proc der cette tude de cas t moins En effet les tumeurs malignes du cerveau voluent tr s rapidement si un tel effet existait il serait possible de l observer tr s rapidement alors que ce n est pas le cas pour les tumeurs b nignes de type m ningiomes ou neurinomes qui sont croissance beaucoup plus lente Les chercheurs avaient consid r que l tude ne serait possible que s
26. fran aise Takebayashi et al ont galement fait tat d un OR lev apr s dur e d utilisation moyen terme mais d un OR r duit apr s une longue p riode d exposition sup rieure 6 5 ans 71 80 0 T 0 1 6 0 0 T H T O T ST 6 0 L 0 80 T 9 0 TI T T L O TT 60 70 9 0 T I 8 0 60 1 L 0 01 0 T 9 0 8 0 0 I S 0 0 19 6S YO 08S 9 L98 9 6S 191 80S 8el vIT 901 s seo p sodxg ON SN 19A9N 1817 6007 d1quiajdag Qu 07 um oA ASoortuopidiq sysry IOUM L pue s uoud 9TIQOIA UO 59uopiIAq Te 19 utoq Uvy 224no 1 80 TT 0 I F 0 0 s1224 01 7 87 TI L 0 0 T s1224 01 2 EFT g8 I Z0 9 0 steak 9 lt 1 50 80 s1804 9 7 OL 1 9 0 60 s1224 01 2 99 1 S 6 0 TT s1224 01 2 ZI S I S 0 60 s1224 01 7 S7 9 T 0 LO s1224 01 7 pT pous4 ainsodx3 19 6S HO sose9 pasodx ON esn uu9 Buo7 sn S114 SOUIS WIL 1 1 8 0 60 1 1 8 0 0 T 6 0 LT 6 0 9 0 8 0 p v8 0 6T T S L 0 07 8 0 0 S O I 8 0 01 S I 9 0 0 1I 0 I S 0 0 0 1 770 9 0 19 6S 40 sm 6 5 SEZ s34 z lt TT s34 6 S THE sie K 9 L p LT S1224 8 Z 17 s1834 2 p9 s1224 6 OLT steak 6 6 s1224 6 SL s1234 6 5 Tr poui q ainsodx3 sose9 p sodxg on es uui eIp uuu lul 1 1 6 0 0 T 71 60 OT si
27. gt Une enqu te men e par Michelozzi publi e en 2002 a ainsi tudi le taux d incidence de mortalit adulte et infantile due la leuc mie dans un rayon de 10 km autour du transmetteur de Radio Vatican Cette tude a montr un exc s de leuc mie infantile 8 cas pour 4 attendus avec une hausse plus marqu e dans la zone de 4 6 km 5 cas pour 2 5 attendus Les exc s observ s dans les autres zones taient bas s sur 1 ou 2 cas Les auteurs ont soulign les limites de l tude du fait du petit nombre de cas ce qui leurs yeux ne permettait d en d duire aucune relation causale A la diff rence de l tude de Micheroll le rapport tabli par l Institut national de veille sanitaire InVs tait une tude pid miologique descriptive Les praticiens et les chercheurs s accordent sur les explications de ces limites rencontr es par la plupart des tudes men es jusqu pr sent Que ce soit Audition publique du 10 juin 2009 2 Cluster terme qui veut dire groupe en anglais pour ce qui concerne les personnes S ance du 15 mai 2009 au cours de laquelle fut voqu e l tude de l Institut national de veille sanitaire sur Saint Cyr l Ecole 136 Kundi et Hutter d une part ou d autre part le docteur Pascal Empereur Bissonet m decin l InVs les raisons invoqu es sont dans l ensemble les m mes variation de la distribution des maladies dans le temps et dans l
28. l phonie mobile afin de r pondre la demande de forte pr caution exprim e par le public Dans le m me temps la valeur de 6 V m avait pour objet d assurer le d veloppement technologique Le d cret de 1998 a ouvert la voie la loi cadre de 2001 en mati re de protection de l exposition aux champs lectromagn tiques du public et des travailleurs Cette loi cadre a d fini trois valeurs de protection et non plus deux comme dans le d cret de 1998 lequel n avait alors toutefois pas t abrog une limite d exposition elle correspond celle o les effets aigus sont v rifi s une valeur d attention il s agit d une mesure de pr caution l gard d effets ventuels long terme l objectif qualit il vise concr tiser le principe ALATA As low as technically achievable aussi bas que la technique permet d atteindre Cette loi cadre a eu galement pour objet de pr ciser les r les respectifs de l Etat et des autorit s locales En effet avant la promulgation de cette loi cadre comme post rieurement celle ci chaque r gion et de nombreuses communes 161 s taient fix es des valeurs limites autonomes C est pourquoi la Cour constitutionnelle a t appel e d limiter les comp tences respectives de l tat et des r gions le premier s tant vu conf rer la fixation des valeurs limites d exposition Quant aux r gions il leur incombera de d livrer
29. la recommandation du rapport Lorrain Raoul la Fondation est organis e autour d un conseil d administration et d un conseil scientifique ind pendants l un de l autre En d pit de moyens budg taires limit s par comparaison avec les dotations accord es ses homologues trang res la Fondation a accompli un travail consid rable sur de nombreux plans En ce qui concerne la recherche elle a financ 26 projets Elle a mis en place une instance de dialogue qui rassemble des repr sentants de la soci t civile des repr sentants d associations dont le r le est entre autres de discuter des th matiques des appels et des projets de recherche soutenus Cette instance de dialogue a contribu de fa on positive une meilleure connaissance mutuelle entre les scientifiques et la soci t civile La participation des associations l organisation des 2i mes rencontres scientifiques de la Fondation qui se sont tenues les 20 et 21 octobre 2009 est l une des illustrations de la r ussite de cette instance de dialogue Enfin la Fondation s est attach e diffuser les connaissances travers l organisation d une exposition itin rante de nature p dagogique destin e au public Elle a t inaugur e en juillet 2008 et a circul durant six mois en Bretagne o la Fondation a t invit e par les Mairies Ayant connu un certain succ s cette exposition pourrait tre tendue d autres r g
30. n tration du service de t l phonie mobile et le trafic sont importants Les op rateurs laissent cependant en place les stations macrocellulaires qui font office de fonction parapluie elles permettent de combler certains trous de couverture de la couche microcellulaire et du fait de leur taille plus importante sont mieux adapt es aux terminaux se d pla ant rapidement Or s affranchir des macrocellules fonction parapluie aurait pour cons quences une augmentation du nombre de lt handover gt changement de cellule dans le cas d un GSM il en r sultera que le mobile reprendra l adaptation de sa puissance depuis le d but c est dire que la puissance d mission sera de nouveau maximale puis sera de nouveau adapt e en d croissant une augmentation de la probabilit de blocage de la communication et m me des trous de couverture Le risque est plus lev pour l utilisateur de voir sa communication coup e ou refus e ou son d bit diminu c est dire que sa communication sera plus longue pour l envoi ou la r ception d un fichier d une taille donn e Les points chauds d signent les lieux o le niveau d exposition est particuli rement lev au regard de la moyenne mesur e 130 Enfin les op rateurs appellent l attention sur le risque que les appels d urgence dont le nombre s l ve 24 millions par an soit pr s de 66 000 par jour ne puissent plus
31. rebours dont souffriraient les fabricants fran ais dans les cas o ils seraient les seuls industriels se voir appliquer de telles dispositions ou encore sur le risque d une entrave la libre circulation des marchandises Quant aux avis de l AFSSET ils ont jou un grand r le dans l laboration de la position du Gouvernement en lui fournissant l expertise scientifique que la Ministre de la Sant et des Sports a voqu e dans son discours pr cit Son avis rendu en 2003 rappelle les grandes lignes qui fondent son interpr tation du principe de pr caution se r f rant d ailleurs sur ce point au principe de sagesse et de prudence en faveur duquel le rapport Lorrain Raoul s est prononc comme on peut le voir la lecture de l encadr ci apr s 143 Dans le rapport de 2001 on pouvait lire propos du Principe de Pr caution Le principe de pr caution est un principe politique de gestion prudente de risques incertains qui peut s appliquer d s lors qu existent des m canismes plausibles ou des observations exp rimentales ou pid miologiques qui lui donnent un minimum de fondement scientifique Il rel ve par essence de la gestion des risques non de leur valuation qui elle doit s efforcer de demeurer dans l espace des faits ou des hypoth ses fond es scientifiquement et destin es tre prouv es l aide de l exp rimentation ou de protocoles pid miologiques rigoureux
32. s l exposition au t l phone mobile Mais selon lui les preuves actuelles fournies par les tudes pid miologiques sugg rent que le probl me n est pas grave peut tre pas du tout Le Professeur Martin Blank et M Shinji Miyadai sociologue Professeur Tokyo Metropolitan University ont contest ces analyses Se r f rant aux 40 000 d c s annuels provoqu s par les v hicules automobiles le Professeur Blank a d clar qu il serait ridicule d en conclure l absence d un danger Il s est ainsi r f r une tude du Professeur Kundi qui a fait tat de recherches allemande et isra lienne ayant indiqu une augmentation des cancers chez les riverains d antennes relais D veloppant une analyse analogue Le Professeur Shinji Miyadai a relev que le taux des leuc mies d enfants chez les riverains d antennes relais avaient augment tout comme ceux d s la proximit des lignes haute tension le taux de ces derniers tant pass de 1 5000 5 5000 cet gard Mme Mireille Toledano pid miologiste l Imperial College de Londres a fait observer que d apr s ses recherches les pr occupations du public concernant les effets des antennes relais proviennent d un parall le qu il tablit avec les risques de leuc mies infantiles associ s la proximit de lignes haute tension Mme Toledano travaille avec le Professeur Paul Elliott une tude sur les cancers d enfants
33. s nationales de surveiller les niveaux d exposition aux champs lectromagn tiques et de v rifier s ils sont sup rieurs aux limites pr vues dans la recommandation En g n ral l exposition est valu e au moyen de mod les pendant la proc dure de d livrance du permis et ou apr s l installation de nouveaux syst mes ou de toute optimisation ou modification de l installation Slovaquie Mesures tous les trois ans par les autorit s Slov nie Lituanie Mesures tous les ans proximit des sources de champs lectromagn tiques et plus fr quemment lorsque les relev s sont sup rieurs aux valeurs de r f rence Luxembourg Mesures ponctuelles Italie Enqu tes la demande du public ou des autorit s locales Danemark Mesures ad hoc par les services publics la demande du public Chypre Mesures r guli res par les op rateurs eux m mes en plus des mesures ad hoc effectu es la demande du public et des autorit s publiques Gr ce Mesures annuelles par la Commission de l nergie atomique EEAE ou d autres laboratoires autoris s sur 20 de l ensemble des stations mettrices install es Lettonie Actions de surveillance p riodiques par les op rateurs Pays Bas Surveillance annuelle des champs de radiofr quences sur quelques centaines de sites au hasard par une agence gouvernementale Belgique L op rateur doit ex cuter des estimations mod lis es de l exposition sp cifique et totale de ses antennes sur un
34. tre trop puissantes pour ne pas brouiller les missions des antennes relais des cellules du r seau qui r utilisent les m mes fr quences Toute modification apport e une partie de ce syst me complexe peut avoir des cons quences sur le fonctionnement de l ensemble de ce syst me ou sur celui des autres parties de ce syst me visant comme c est le cas de la proposition visant abaisser uniform ment le niveau d exposition 0 6 V m 45 CHAPITRE Il L TAT CONTRAST DES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES C est bien un tat contrast des connaissances scientifiques qu il convient d voquer En effet selon les types de recherches pid miologiques ou biologiques et les domaines de recherches les r sultats sont susceptibles de varier Ainsi observe t on que en ce qui concerne les effets ventuels du t l phone mobile une majorit de chercheurs affirment quoique de fa on prudente l absence d un risque sanitaire av r En revanche on peut constater un quasi consensus sur l innocuit des antennes relais _ 1 LA PERSISTANCE D UN DOUTE RELATIF QUANT AUX EFFETS EVENTUELS DU TELEPHONE MOBILE L AFFIRMATION PRUDENTE DE L ABSENCE D UN RISQUE SANITAIRE AVERE A LES LIENS ENTRE T L PHONIE MOBILE ET CANCER 1 Les tudes pid miologiques Avant d examiner les raisons pour lesquelles il existe des divergences d interpr tation sur la canc rog nicit du t l phone mobile il importe de rap
35. utilis doit permettre de classer correctement la personne expos e quant son degr d exposition Il s agit d un point particuli rement crucial car il n est souvent pas facile de d terminer la dose d exposition effectivement re ue par un individu Enfin pour permettre de conclure l existence d une relation causale entre un facteur d exposition et une atteinte sanitaire il faut que les tudes pid miologiques r pondent aux crit res de causalit suivants la causalit sera plus facilement admise suivant le type de l tude les cohortes sont sup rieures aux tudes de cas t moins qui sont elles m mes sup rieures aux tudes transversales les tudes cologiques et les tudes d agr gats ne sont que des tudes de corr lation suscitant des hypoth ses mais ne permettant pas de r pondre la question de la causalit elles suivent les crit res de Austin Bradford Hill la force de l association trouv e elle est classiquement mesur e sous la forme du Risque Relatif c est dire le facteur par lequel la probabilit d avoir un effet dans une population de personnes expos e par rapport une population non expos e est augment e Ce crit re est indispensable pour pouvoir conclure une relation de cause effet les r sultats d tudes r alis es de fa on ind pendantes les unes des autres doivent tre consistants l association doit tre sp cifique ce crit re un facteur u
36. 2 GHZ 391 3 Le d ploiement actuel de la t l phonie mobile D apr s les indications de l Autorit de r gulation des Communications lectroniques et des Postes le taux de p n tration de la t l phonie mobile est de 91 8 au 30 juin 2009 En d autres termes 59 millions de Fran ais sur une population totale de 64 1 millions sont quip s d un t l phone mobile Pour ce qui est de la couverture du territoire en m tropole au 1 janvier 2009 97 8 de la population est couverte par les trois op rateurs mobiles la fois ce qui repr sente 86 de la surface du territoire zones noires 99 3 de la population est desservie par au moins deux op rateurs mobiles ce qui correspond 94 de la surface du territoire 99 8 de la population est couverte par au moins un op rateur mobile ce qui correspond 97 7 de la surface du territoire Orange France dispose de la couverture la plus tendue Celle ci correspond 99 57 de la population et 95 9 de la surface du territoire SFR et Bouygues Telecom ont quant eux des taux de couverture similaires en termes de population ils couvrent environ 98 7 de la population Les taux de couverture des deux op rateurs en termes de surface sont galement proches SFR couvre 91 3 de la surface du territoire Bouygues Telecom en couvre 90 6 Les zones non couvertes zones blanches gt sont valu es au 1 janvier 2009 0 18 de la population soit envir
37. CASES AND CONTROLS BY AGE AND SEX ALL STUDY CENTRES COMBINED Number of cases ascertained and controls selected interviewed Malignant parotid gland Glioma Meningioma Acoustic neurinoma Controls tumours Women Men Women Men Women Men Women Men Women Men 398 70 565 67 313 74 109 79 139 86 156 81 21 81 14 79 1 601 54 1 663 48 487 70 750 68 797 78 251 76 231 81 227 80 23 83 21 62 2 333 58 2 100 51 816 58 1 285 62 1 239 80 406 75 325 83 283 83 26 73 41 73 3 573 55 3 084 52 1 701 64 2 600 64 12 349 79 766 76 695 83 666 82 70 79 76 71 7 507 56 6 847 51 Source Ahlbom et al Evidence on Mobile Phones and Tumor Risks Epidemiology Volume 20 n 5 Septembre 2009 Les r sultats par type de tumeurs tudi es a Le risque de gliome Le tableau ci apr s fait appara tre les indications suivantes cas d utilisation court terme de 1 4 7 ans le risque estim est inf rieur l unit dans la plupart des estimations Seule une tude sur les sept concern es fait tat d un accroissement du risque Encore doit on noter sa faiblesse en cas d utilisation durant une p riode moyen terme gt 3 8 ans ou 9 ans on rel ve un OR odds ratio de 2 dans l tude fran aise coordonn e par Martine Hours pour une p riode de 3 8 ans ou plus cette dur e ayant t la plus lev e qui ait pu tre retenue par l quipe
38. Conseil d tat a refus aux maires la possibilit d user de leurs pouvoirs de police g n rale pour r glementer l implantation d antennes relais sur le territoire de leur commune puisqu en mati re de t l communication il existe une police sp ciale qui rel ve de la comp tence du ministre charg des t l communications C est pourquoi dans l arr t pr cit SFR du 2 juillet 2008 il a consid r que l absence de risques graves et av r s pour la sant publique r sultant des ondes lectromagn tiques mises par les stations antennes relais de t l phonie mobile ne permettait au maire de Cr teil ni de faire usage des pouvoirs de police g n rale ni d invoquer le principe de pr caution gt 2 2 L approche fluctuante par les tribunaux judiciaires des risques potentiels li s l exposition aux antennes relais Dans l ordre judiciaire d faut de prise de position par la Cour de cassation les juridictions de second et premier degr s ont d velopp par des d cisions d esp ce une jurisprudence plus fluctuante Dans son analyse du risque le juge judiciaire semble cependant plus sensible l argument de la dangerosit potentielle des antennes relais et a r cemment accueilli ce moyen sur le fondement du principe de pr caution Il faut n anmoins attendre une d cision de la Cour de Cassation en la mati re pour conna tre l orientation pr cise de la jurisprudence judiciaire La sensibi
39. Cour constitutionnelle de Belgique ou celui du tribunal de Gand En effet par un arr t du 15 janvier 2009 la cour constitutionnelle a estim que lt le choix du l gislateur r gional en l occurrence celui de la R gion de Bruxelles Capitale de faire figurer l article 3 de l ordonnance attaqu e une norme d mission s v re par application du principe de pr caution rel ve du pouvoir d appr ciation de ce l gislateur et ne saurait tre rejet d faut de normes internationales ou europ ennes contraignantes dans ce domaine gt Quant au Tribunal de Premi re instance de Gand Belgique il s est r f r explicitement aux risques pour la sant issus des rayonnements des antennes relais pour enjoindre l interruption des travaux visant installer un pyl ne d antennes relais dans une zone urbaine Cet arr t a fait l objet d un appel En revanche pour la premi re fois en Allemagne le Tribunal administratif d appel de M nster a par un arr t du 9 janvier 2009 d clar recevable un recours introduit par un habitant de la ville d Essen contre la ville d Essen au motif que les d cisions d autorisation qu elle a accord es taient ill gales Les juges ont ainsi consid r que les cinq pyl nes et les 18 antennes ont port durablement atteinte la perspective environnementale du quartier dans lequel r sidait le requ rant Cet arr t devenu d finitif s est bas uniquement sur des motifs d ord
40. Dans les appartements A distance d appareillage 1 m des appareils m nagers A l aplomb d une ligne haute tension Dans une rame de m tro Champ terrestre g omagn tique Dans un wagon de train lectrique D tecteurs de m taux a roports Emissions GSM A proximit d une station de base 0 002 microTesla Jusqu 200 microT 20 microT 30 microT Entre 30 et 70 microT 50 microT Jusqu 100 microT Jusqu 0 03 microT A proximit de l antenne du mobile 0 3 microT Source Rapport Lorrain Raoul l Incidence ventuelle de la t l phonie mobile sur la sant 2002 p 11 D ores et d j il importe de relever que le niveau d exposition aux champs lectriques d une antenne relais est inf rieur celui de l exposition aux champs lectriques du t l phone mobile et d une antenne d metteur de radio FM Une derni re caract ristique des ondes lectromagn tiques touche la distinction entre rayonnements ionisants et rayonnements non ionisants La propri t des premiers r side dans le fait qu ils ont suffisamment d nergie pour arracher des lectrons p riph riques de l orbite d un atome rendant celui ci charg ou ionis Une partie des rayons ultraviolets les rayons X et gamma appartiennent la cat gorie des rayonnements ionisants Les ondes lectromagn tiques dont l nergie n est pas assez forte pour ioniser les atomes sont appel es rayonnements non ionisants
41. Il leur a galement t demand s ils avaient chang de comportement et si oui quand et comment Les r ponses ont servi classer les personnes en fonction de l utilisation par elles de la t l phonie mobile Ont t consid r es comme utilisateurs r guliers S les personnes t l phonant au moins une fois par semaine pendant au moins six mois Diff rents l ments cl s d utilisation du t l phone portable ont t d duits sur la base des r ponses de ces personnes comme par exemple le temps total pass au t l phone cumul le temps moyen d une communication t l phonique ou le nombre d appels cumul La d finition d un utilisateur r gulier est assez peu restrictive ce qui pr sente des avantages et des inconv nients Les utilisateurs longue dur e sont les personnes t l phonant avec un portable r guli rement depuis au moins 10 ans La lat ralit a galement t tudi e dans diff rents pays Il s agissait d estimer le risque en prenant en compte le c t du foyer des tumeurs et le c t habituellement utilis pour t l phoner Jusqu a pr sent peu de publications se sont pench es sur les liens existant entre les tumeurs et d autres sources de rayonnement incorpor es l tude comme les t l phones sans fil 1 2 3 R sultats L Australie le Canada l Italie et la Nouvelle Z lande n ont pas publi de r sultat de leurs recherches Partici
42. Les dispositions concernent uniquement la t l phonie mobile mais cela s explique par le territoire sp cifique du Liechtenstein qui compte moins de 40 000 habitants avec seulement quelques metteurs FM quelques dizaines de sites de t l phonie mobile et aucun metteur de diffusion TV ou metteur radar Source Minist re de la sant et des sports 110 2 4 2 Les pratiques en mati re de contr le de l exposition du public La situation fran aise La l gislation fran aise et les actions men es par les principaux acteurs permettent la France de disposer d un syst me cr dible et transparent 1 Le protocole in situ de l ANFR L Agence nationale des fr quences a tabli en 2001 une premi re version d un protocole de mesure in situ Un travail au sein d un groupe de la Conf rence europ enne des administrations des postes et des t l communications CEPT a conduit la publication d une recommandation de la CEPT sur la mesure des rayonnements lectromagn tiques non ionisants sous la r f rence ECC 02 04 La prise en compte fin 2003 de cette recommandation a fait voluer le protocole de mesure in situ en version ANFR DR 15 V2 puis V2 1 pour int grer la mesure des rayonnements UMTS Ce protocole est extr mement complet car il permet d obtenir des r sultats tr s d taill s du niveau de champ toutes les fr quences mesurables un endroit donn C est pourquoi ces r sultats
43. Or lors des travaux pr paratoires de la loi constitutionnelle mais aussi l occasion de l audition publique organis e par P OPECST au S nat le 1 octobre 2009 sur le principe de pr caution des observations ont t formul es sur la suppression de la r f rence dans l article 5 de la charte de l environnement la mention de co t conomique acceptable Martial Saddier rapporteur pour avis de la Commission des affaires conomiques de l Assembl e nationale avait ainsi relev qu une telle suppression avait t souvent interpr t e comme excluant toute consid ration d ordre conomique dans l appr ciation du caract re ad quat des mesures de pr caution D clarant ne pas souscrire cette analyse il avait consid r que l exigence de proportionnalit des mesures de pr caution devait tre appr ci e au regard non M Philippe Kourilsky et Mme Genevi ve Viney Le principe de pr caution p 56 rapport remis au Premier ministre 150 1999 2 Pr face au livre dirig par M Olivier Godard Le principe de pr caution dans la conduite des affaires humaines gt 1997 Paris dition des Sciences de l Homme p 21 Pour autant M Kourilsky et Mme Viney commentant l application du principe de pr caution par le Conseil d Etat ont relev la volont de ce dernier d accorder la lt pr caution gt une certaine valeur normative rapport P 61 et suivantes 139 seulement de l importance d
44. Santini Arguments scientifiques justifiant l application imm diate du principe de pr caution l encontre du t l phone mobile 1 Site Internet 128 l Arm e ou de M t o France Ces radars mettent en effet par intermittence intervalles r guliers de fa on tr s br ve En revanche les ondes de la t l phonie mobile ne sont ni des ondes puls es ni des ondes de tr s basses fr quences Les antennes des metteurs de t l phonie mobile ne sont pas con ues pour mettre des rayonnements extr mement basse fr quence quelques dizaines de Hz mais pour mettre autour de la fr quence de l onde porteuse proche de 900 MHz 1800 MHz ou de 2100 MHz L mission d un rayonnement ELF ne doit pas tre confondue avec la modulation d une onde porteuse que l on soit dans le cas de la FM de la TV ou de la t l phonie mobile C est par le truchement de cette modulation que le signal est transmis et d faut de laquelle ni la diffusion ni la communication dans le cas de la t l phonie mobile ne peuvent avoir lieu Toutefois le fonctionnement discontinu du t l phone portable GSM conduit son alimentation produire lorsqu il est en mission un champ ELF de faible niveau la fr quence de cette discontinuit c est dire 217 Hz Quant aux alimentations des stations de base GSM ou UMTS comme tous les quipements lectriques qu ils soient domestiques ou industriels ils produisen
45. TRES DE S CURIT POUR DES ANTENNES BI BANDES OU TRI BANDES DE MACRO CELLULE SUR TERRASSE Macro cellule en zone urbaine Macro cellule en zone urbaine Antenne bi bandes panneau sur terrasse 900 1800 900 2100 ou 1800 2100 MHz Antenne tri bandes panneau sur terrasse 900 1800 2100 MHz Face l antenne Sur les c t s Derri re l antenne Au dessous de l antenne Au dessus de l antenne Source ANFR Quoi qu il en soit on aura l occasion de constater lors de l examen des controverses sur la pertinence des valeurs limites d exposition que le niveau r el d exposition leur est tr s nettement inf rieur Mais d ores et d j il importe d observer que le niveau du champ lectrique en un point 1 D pend d abord de la position par rapport aux faisceaux rayonn s par l antenne par exemple une distance de dix m tres d une antenne relais situ e trente m tres de hauteur le niveau de champ en un point proche du sol peut tre pr s de cent fois inf rieur au niveau de champ en un point situ en hauteur dans l axe de l antenne C est ce qui est encore appel l effet parapluie de l antenne relais 2 Ensuite d croit en raison inverse de la distance sur un m me axe le niveau de champ une distance de dix m tres d une antenne est dix fois inf rieur au niveau de champ une distance d un m tre d une antenne
46. York Le Professeur Olle Johanson a rappel que le rapport Bioinitiative tait n de la volont de scientifiques de regrouper dans un rapport les tudes qui n ont pu tre publi es parce qu elles avaient indiqu l existence d effets du t l phone mobile et du t l phone sans fil chez les individus sains et ce afin de les comparer avec ceux constat s chez les personnes lectrohypersensibles C est en f vrier 2006 lors de la r union internationale de Benevento Italie que fut prise la d cision de publier un tel rapport qui deviendra le rapport Bioinitiative Celui ci a t labor a titre gratuit par des scientifiques chacun d entre eux ayant t charg d une partie relevant de sa comp tence propre Bioinitiative est un rapport scientifique dans l tablissement duquel Mme Cindy Sage n est pas intervenue La majorit des chapitres de ce rapport a t soumise a une revue a comit de lecture Biophysiology Abondant dans le sens du professeur Johanson le Professeur Martin Blank a tenu distinguer entre le statut de Mme Cindy Sage qui g re une affaire commerciale et celui des membres du groupe tous universitaires Mme Cindy Sage a r uni la documentation et coordonn la r alisation des tudes que chaque scientifique a labor es sous sa propre responsabilit Le rapport est le fruit d un travail honn te de scientifiques qui partagent la conviction de devoir promouvoir des tude
47. adolescents soumis une exposition d antennes relais UMTS Aucun effet n a t observ sur une des t ches cognitives qui a t ex cut e En outre l estimation subjective des maux de t te n a r v l aucune diff rence entre les deux groupes quelles qu aient t leurs conditions d exposition r elle ou fictive Des diverses tudes qui se sont attach es examiner la capacit des participants d tecter des signaux GSM ou ceux d une station de base UMTS il ressort qu ils n auraient pu rapporter correctement leurs conditions d exposition que par le fait du hasard En outre les groupes constitu s des personnes les plus sensibles n ont pu faire mieux que les autres groupes C est ainsi que dans l tude de Kwon et al 2008 deux sujets avaient pu initialement faire tat d un taux de r ponse de plus de 90 Toutefois lorsqu il avait t proc d un autre test un mois plus tard les int ress s n avaient pas t en mesure de d tecter les conditions r elles d exposition mieux qu ils n auraient pu le faire que par le jeu du hasard En derni re analyse comme le souligne le rapport du SCNEHIR il existe des divergences entre les situations de franche exposition o les sympt mes sont sugg r s lorsque les individus sont conscients de leur exposition et les tudes de provocation en double aveugle o il n y a aucune association coh rente entre radiofr quences et sympt m
48. and Environment de l Universit d Albany New York ont r sum leur point de vue qu ils ont pr sent comme un travail collectif ce qui n est pas le cas cet gard les repr sentants de PEPA Environment Protection Agency tout en jugeant cr dible la majorit des scientifiques concern s ont estim n anmoins que la principale difficult soulev e par ce rapport r sidait dans la question des liens financiers de ses auteurs C est galement cet aspect qu ont relev les op rateurs italiens Apr s avoir soulign que le rapport n avait pas eu l origine un cho en Italie aussi fort qu en France ils ont imput le caract re discutable de ses r sultats au conflit d int r ts dont Mme Cindy Sage pourrait leurs yeux tre soup onn e En revanche les repr sentants d une organisation syndicale am ricaine et ceux d une association japonaise ont mis des jugements favorables Ainsi le repr sentant de la CWA Comunication Workers Association s est tonn que la communaut scientifique ignore ce rapport alors qu il montre les effets sanitaires r sultant de l exposition aux champs lectromagn tiques Quant aux repr sentants de l Association japonaise Gauss Network qui milite pour une r glementation de l installation des lignes a haute tension et des antennes relais ils ont consid r que le rapport Bio initiative et les tudes de Hardell mettaient bien en relief les liens e
49. aux valeurs limites d exposition recommand es par VICNIRP et reprises par la recommandation du Conseil de l Union europ enne du 12 juillet 1999 puis par le d cret du 3 mai 2002 Ceci ressort d abord des rapports de l ANFR Ainsi dans sa synth se 2007 l Agence indique t elle que pour la p riode 2004 2007 plus de 75 des mesures sont inf rieures 2 des valeurs limites quelle que soit la bande de fr quences consid r e La premi re fiche ci jointe tir e de la synth se 2007 montre par exemple que la moyenne pour le GSM 900 sur l ensemble des mesures r alis es entre 2004 et 2007 est de 0 70 V m Moyenne des niveaux de champ Les figures 1A et 1B pr sentent les moyennes par service des niveaux de champ apr s extrapolation des r sultats pour la t l phonie mobile Ces niveaux moyens restent d une p riode l autre et quel que soit le service consid r tr s inf rieurs aux valeurs limites Deux variations de moyennes sont signaler une baisse pour la FM et une croissance pour l UMTS e Pour la FM la r gression tr s nette des chiffres en valeur moyenne entre 2001 2004 et 2004 2007 s explique par la r alisation d un nombre important de mesures proximit de sites d mission TV FM en 2001 et en 2003 ce qui n a pas t reproduit par la suite Cf figure 1C e Lorsqu un r seau amorce son d ploiement le niveau de valeur moyenne augmente avec le nombre de stations mises en ser
50. b nins Les cas et les t moins ont t interrog s dans le cadre d interviews d environ une heure Les patients ont en g n ral t interrog s par le m decin peu apr s le premier diagnostic ou parfois aussi l h pital Les questionnaires comportaient des facteurs d mographiques des informations sur l utilisation du t l phone portable sur l exposition professionnelle aux champs lectromagn tiques et d autres ventuels facteurs de risque rayonnement ionisant fum e de cigarette et ventuelles pr dispositions familiales Des questions portant sur l utilisation d autres services sans fil t l phones DECT inclus ont t int gr es dans la plupart des tudes nationales Des questions suppl mentaires relatives au bruit et aux l sions de l ou e ont t pos es aux patients souffrant de neurinomes de l acoustique et aux t moins correspondants L utilisation de la t l phonie portable a fait l objet de plusieurs questions Des photos de t l phones portables ont t montr es aux personnes interrog es afin d identifier tous les mod les utilis s de par le pass Des questions portant sur l utilisation du t l phone ont galement t pos es fr quence et dur e moyennes d utilisation du t l phone pass et pr sent appels pass s dans des zones plut t urbaines ou rurales l arr t ou en d placement avec ou sans couteurs en utilisant plut t l oreille gauche ou droite
51. ce jour il n existe aucun l ment scientifique probant confirmant d ventuels effets nocifs des stations de base et des r seaux sans fil pour la sant a eae 1 2 L absence d un lien de causalit entre hypersensibilit lectromagn tique HSEM et champs lectromagn tiques Certaines personnes se plaignent de divers probl mes de sant qu ils attribuent a leur exposition aux champs lectromagn tiques Cette sensibilit pr sum e aux champs lectromagn tiques est g n ralement appel e hypersensibilit lectromagn tique HSEM ou encore lectrohypersensibilit Lors d un atelier qui s est d roul Prague sur ce th me en 2004 POMS a constat que l HSEM tait caract ris e par divers sympt mes que les individus concern s attribuent l exposition aux champs lectromagn tiques Parmi les sympt mes les plus fr quemment pr sent s on peut mentionner des sympt mes dermatologiques rougeurs picotements et sensations de br lure des sympt mes neurasth niques et v g tatifs fatigue lassitude difficult s de concentration tourdissements naus es palpitations cardiaques et troubles digestifs Cet ensemble de sympt mes ne fait partie d aucun syndrome reconnu La HSEM pr sente des analogies avec les sensibilit s chimiques multiples SCM un autre trouble associ des expositions environnementales de bas niveau des produits chimiques La HSEM comme les SCM se caract risen
52. conclu dans un article de 2004 En revanche sur les autres points des divergences tr s sensibles apparaissent entre les r sultats du groupe Hardell et ceux des chercheurs d Interphone S agissant du risque de gliome Hardell a indiqu des risques accrus quelle que soit la dur e d utilisation du t l phone mobile avec un OR de 1 6 1 1 2 4 pour une dur e d utilisation de 5 ans sur 100 cas expos s En cas d utilisation d au moins 10 ans depuis la premi re exposition Hardell a indiqu un risque multipli par 3 OR 3 6 1 7 7 5 A cet gard Ahlbom note que les tudes d Hardell diff rent de celles d Interphone par le fait qu elles incluent l usage du t l phone sans fil DECT en plus du t l phone mobile Toutefois l association entre l usage du t l phone DECT et le risque du gliome a galement t examin e par les chercheurs su dois et allemands d Interphone sans que ces derniers n aient conclu un risque accru de gliome Pour ce qui est du risque de m ningiome les tudes de Hardell ont fait tat d un risque plus lev que celui des tudes d Interphone atteignant pour l usage du t l phone analogique un OR 1 7 1 0 3 0 alors que les estimations d Interphone sont proches de l unit ou lui sont inf rieures En cas d utilisation de plus de dix ans Hardell indique le risque le plus lev OR 2 1 1 1 4 3 Enfin les divergences persistent quant aux r sultats rel
53. d une telle proc dure Il a galement critiqu la pratique de la cooptation au sein de l ICNIRP qui aboutit une surrepr sentation des ing nieurs et des pid miologistes et une sous repr sentation des biologistes 160 2 La question de la pertinence d un abaissement des valeurs limites d exposition 2 1 La situation italienne 2 1 1 L volution de la r glementation C est en 1998 que le Minist re de P Environnement a introduit la valeur limite de 6V m Celle ci a t mise en place parall lement aux seuils d exposition fix s alors conform ment aux recommandations de l ICNIRP Cette valeur de 6V m a t inspir e du principe de plus grande pr caution selon les uns du principe ALARA selon les autres pour tirer les le ons des probl mes pos s par le pass par une mauvaise gestion du dossier de l amiante Aux termes des dispositions du d cret correspondant la valeur limite d exposition est fix e 6V m dans tous les endroits r sidentiels ou les lieux dans lesquels la population stationne plus de 4 heures afin que la pollution lectromagn tique soit la plus faible possible Le Pr sident Paolo Vecchia et le Minist re de la Sant ont confirm au rapporteur que cette valeur et la dur e de 4 heures avaient t d finies de fa on tout fait arbitraire en dehors de toute consid ration sanitaire Un accord avait alors t conclu de fa on officieuse avec les op rateurs de t
54. de 28 jours suivant l exposition un niveau de DAS de 0 12 mW kg et de 1 2 mW kg Ces r sultats sont certes conformes ceux indiqu s par Salford dans son tude de 2003 dans laquelle les effets les plus intenses sur l apparition de neurones sombres se produisaient au niveau le plus lev de DAS 200 mW kg Selon le SCNEHIR il est toutefois difficile d valuer ces r sultats parce que notamment les auteurs eux m mes n apportent aucune explication d aussi surprenants r sultats 2 D veloppement La r cente analyse d une tude de cohorte danoise a rapport que cette derni re avait indiqu que des enfants g s de sept ans dont les m res ont utilis le t l phone mobile soit durant soit apr s la grossesse connaissaient des risques accrus de troubles du comportement Devan et al 2008 Comme M Eric Van Rongen membre du Conseil de la sant des Pays Bas l a fait SCNEHIR Health Effects of Exposure to EMF Effets sanitaires associ s l exposition aux champs lectromagn tiques janvier 2009 p 30 o remarquer les troubles du comportement ne sont pas li s une exposition propre mais l utilisation du t l phone mobile par la m re durant la grossesse II ne s agit donc pas du niveau d exposition du foetus in utero En ce qui concerne les recherches animales une r cente tude Odaci et al 2008 a examin les effets concernant l exposition pr natale de jeunes rattes
55. de champ lectromagn tique dans les dispositifs RFID au contraire des interrogateurs C LES ANTENNES RELAIS Les antennes relais constituent un composant indispensable de tout syst me sans fil Ce sont en effet les antennes qui assurent l interface entre un circuit lectronique metteur ou r cepteur et le milieu de propagation 1 Caract ristiques Les antennes relais jouent un r le central dans le fonctionnement de la t l phonie mobile en permettant aux metteurs d mettre des ondes lectromagn tiques et aux r cepteurs de les recevoir Elles convertissent ainsi des signaux lectriques en ondes et r ciproquement 43 En g n ral une antenne assure la couverture d une zone appel e secteur ou cellule Il existe deux grands types de cellules le premier tant des macro cellules qui couvrent des zones de grande superficie plusieurs dizaines de kilom tres carr s en zone rurale une surface plus r duite en zone urbaine On trouve des macro cellules en zone p riurbaines et urbaines dans les zones rurales et pr s des axes de transports autoroutes et voies ferr es Le deuxi me type tant la micro petite ou pico tr s petite cellule qui couvre une zone de taille r duite par exemple une rue tr s fr quent e une galerie marchande un centre commercial au moyen d antennes de petite taille souvent omnidirectionnelles Les antennes relais se caract risent galement par leur gain et par leur d
56. de lien entre l hypersensibilit lectromagn tique et les ondes lectromagn tiques 2 1 L absence d alt ration du bien tre et des fonctions cognitives Post rieurement aux conclusions de POMS de 2004 sur l HSEM plusieurs tudes ont indiqu l absence d effets des stations de base sur le bien tre ou les fonctions cognitives L tude de Regel et al 2004 a ainsi eu pour objet d examiner les effets d une exposition des rayonnements de UMTS sur 117 sujets dont 33 s taient d clar s hypersensibles L exp rience a consist en trois sessions qui se sont d roul es une semaine d intervalle et qui ont t pr c d es d une formation de 2 heures toujours pr vue au m me moment de la journ e Les sujets ont t soumis deux niveaux d exposition 1 V m et 10 V m Dans les deux groupes le bien tre et la perception de la puissance du champ n ont pas t associ s ces niveaux d exposition Les auteurs n ont observ aucun changement persistant dans l accomplissement des fonctions cognitives sauf dans deux cas marginaux Au total l tude ne sugg re aucune relation entre les radiofr quences et la d gradation du bien tre n1 des effets sanitaires d favorables dans les conditions d exposition donn es bien que les effets des rayonnements de P UMTS sur le cerveau ne puissent tre exclus Les effets ainsi d crits sont faibles et passagers dans les deux groupes de su
57. demeurant proximit d antennes relais 164 En revanche les difficult s rencontr es dans l analyse des clusters ont fait l objet d une analyse concordante de la part des scientifiques de la HPA et du NCI Les premiers se sont appuy s sur les nombreuses tudes qui ont t publi es aux Etats Unis et selon lesquelles n existe aucun lien de cause a effet au motif que des causes de nature environnementale ont pu galement jouer dans le d veloppement des cancers En outre ce n est pas principalement la question de la proximit de l antenne qui doit tre prise en compte mais plut t le fait que les niveaux d exposition les plus lev s sont atteints l o la r ception est le plus mauvaise Les scientifiques du NIH et du NCI ont indiqu que les clusters professionnels apparus dans des usines de produits chimiques taient plus faciles analyser que ceux associ s l exposition aux radiofr quences Dans ce dernier cas les tudes s av rent m me impossibles devant la difficult d en identifier les causes comme le montre une tude de clusters au Nevada laquelle a fait l objet de questionnaires Malgr la suspicion la cause n a pu tre d termin e pour examiner les biomarqueurs 2 Autres pathologies Le Professeur Olle Johannson a constat que depuis le lancement respectif de la 2G en 1987 et de la 3G en 2003 la sant des Su dois s tait selon lui d grad e Ainsi les troubles
58. discussions durant encore 20 ans ou plus D apr s une information r cente 2 millions de t l phones mobiles seraient vendus chaque jour dans le monde 2 Sir W Stewart lt The Stewart report Then now and the foreseeable future gt Conf rence la Radiation Research Trust 8 9 septembre 2008 Sir William Stewart est l auteur d un rapport en 2000 sur les incidences de la t l phonie mobile sur la sant 3 C est pourquoi le rapporteur ne peut que se f liciter de l initiative prise par le gouvernement de r unir la quasi totalit des acteurs dans le cadre de la table ronde sant et radiofr quences Ainsi a t elle permis l instauration d un dialogue plus serein entre op rateurs et associations Mais au del elle a contribu d gager des orientations dont plusieurs ont t reprises dans la loi du 3 ao t 2009 de programmation relative la mise en uvre du Grenelle de l environnement et dans le projet de loi Grenelle II de l Environnement Il est donc clair que l ardente obligation de r concilier d veloppement technologique et protection de la sant s impose tous les acteurs pour tre la hauteur des enjeux Car il n existe pas d autre voie possible m me si le rapporteur est parfaitement conscient de l ampleur des difficult s qu il faudra surmonter dans la poursuite d un tel objectif Le pr sent rapport s attachera examiner ces derni res travers tro
59. du sommeil touchent ils la moiti de la population l asthme et les allergies un tiers et la moiti des jeunes H a toutefois convenu qu il tait difficile d tablir un lien entre ces volutions et l exposition aux rayonnements faute de moyens disponibles pour identifier les effets sp cifiques de ces derniers Le Professeur Shinji Miyadai a tabli une corr lation entre l usage tr s r pandu du t l phone mobile chez les jeunes japonais et la multiplication par 10 au cours des dix derni res ann es du nombre de jeunes atteints de d pression mentale ce qui les conduit des comportements tr s agressifs entre 10 et 20 ans Il a toutefois pr cis au rapporteur qu il n existait pas de preuve tayant cette opinion personnelle Comme le Professeur Olle Johannson le Professeur Koya Ogina a fait part de son inqui tude quant la baisse de la qualit du sperme et qu il a pu constater ainsi que des fausses couches observ es chez les femmes employ es dans les usines lectriques 165 3 L lectrohypersensibilit EHS 3 1 La situation en Su de Le d placement que le rapporteur a effectu en Su de lui a permis d avoir une vision beaucoup plus nuanc e des conditions dans lesquelles PEHS est trait e en Su de A la diff rence des informations dont le rapporteur a pu prendre connaissance jusqu alors en provenance notamment de certaines associations PEHS n a pas le statut de maladie
60. e par la t l phonie mobile ce qui conduit aux valeurs suivantes un niveau maximum de champ de 4 6 V m pour la fr quence 900 MHz de 6 5 V m pour la 105 fr quence de 1800 MHZ de 6 9 V m pour la fr quence 2100 MHz et au del soit des chiffres tr s voisins des valeurs limites d installation de la Suisse Description des r glementations plus strictes que la recommandation europ enne Belgique La Belgique adh re la recommandation europ enne Toutefois pour les radiofr quences 10MHZ 10 GHz l Arr t Royal du 10 ao t 2005 fixe des restrictions de base quatre fois plus s v res DAS corps entier 0 02 W kg contre 0 08 W kg pour la recommandation europ enne par application du principe de pr caution Cette limite est calcul e sur la base d un coefficient d abattement de 200 par rapport au seuil d apparition des effets biologiques reconnu par l ICNIRP 4 W kg alors que l ICNIRP recommande un facteur de r duction de 50 0 08 W kg On obtient donc les limites suivantes pour le champ lectrique r duction de 50 13 7 V m 100 MHz radio FM 20 6 V m 900 MHz GSM 900 29 1 V m 1800 MHz GSM 1800 Une volution r cente remet actuellement en cause ces valeurs limites Un arr t de la Cour constitutionnelle de Belgique du 15 janvier 2009 dispose que la fixation du niveau de champ mesur in situ d aux antennes de r seaux de communication lectroniques rel ve de la comp tence des
61. en compte des facteurs confondants c est dire des facteurs qui sont reli s eux aussi au facteur tudi et la maladie et qui pourraient interf rer dans la relation facteur pathologie tudi e La pathologie et l exposition doivent avoir t d termin es de fa on ind pendante c est dire que ceux qui d terminent l exposition d un sujet ne doivent pas conna tre le statut pathologique de l individu et vice versa Une tude pid miologique est donc informative si elle r pond aux crit res de qualit m thodologique couramment admis p q giq bonnes pratiques d pid miologie elle a une bonne puissance statistique La puissance statistique d une tude pid miologique d pend de plusieurs facteurs niveau du risque relatif recherch fr quence de l exposition dans la population de r f rence incidence de la pathologie dans la population de r f rence taille de la population tudi e Ainsi plus un risque est faible plus une exposition est rare ce qui tait le cas pour l usage du t l phone mobile il y a quelques ann es ou plus elle est importante ce AR qui est le cas actuellement de ce m me usage et plus une pathologie est rare plus la taille de l chantillon tudi devra alors tre importante pour avoir une puissance statistique suffisante permettant de mettre en vidence ce risque la mesure d exposition est pr cise et non biais e l indicateur d exposition
62. es sur leurs effets sont des raisons suffisantes pour aller dans cette voie Pour autant le rapporteur n est pas favorable la reconduction de la Fondation sous sa forme actuelle Comme il l a d clar ses interlocuteurs son p ch originel qui a suscit les critiques mises son encontre vient de ce que en l esp ce le terme m me de Fondation est inappropri En effet 1l a relev que en r gle g n rale les Fondations exercent leurs activit s dans un domaine diff rent de celui du fondateur Or dans le cas de la Fondation Sant et radiofr quences ce sont des entreprises exer ant leurs activit s dans le m me domaine que celui de la Fondation qui participent son financement ce qui ne peut que susciter les critiques formul es par certaines associations Cela tant d apr s les derni res informations dont le rapporteur a pu prendre connaissance le 16 octobre 2009 lors des travaux du comit de suivi de la table ronde radiofr quences sant environnement le Gouvernement s orienterait vers l adossement de la Fondation la structure qui r sulterait de la fusion de l AFSSET et de l AFSSA Selon certains une telle solution aurait l avantage de prendre en compte le fait que l AFSSET exerce galement ses activit s dans le domaine des radiofr quences S 1l est bien s r impossible de pr juger la port e r elle de cette proposition le rapporteur consid re toutefois q
63. espace r le du hasard dans le fait qu un beaucoup plus grand nombre de cas peut survenir que celui attendu de l incidence moyenne L investigation men e Saint Cyr l Ecole est une tude pid miologique de type descriptive Cette tude qui r pondait un signal sanitaire donn par le Maire et des associations locales visait deux objectifs valuer l existence d un agr gat de cancers de l enfant 0 14 ans dans la commune de Saint Cyr l Ecole entre 1990 et 2002 identifier une ventuelle source environnementale pouvant en tre l origine 11 cas de cancer avaient t recens s parmi des enfants g s de 0 14 ans habitant Saint Cyr l Ecole au moment du diagnostic et sur une p riode d tude d finie du 1 janvier 1990 au 31 d cembre 2002 alors que le nombre de cas attendus partir des registres taient de 5 6 cas Notamment on d nombrait 5 cancers du syst me nerveux central alors que le nombre de cas attendu pour ce type de cancer tait de 1 2 c est dire de 1 2 cas Cependant devant l h t rog n it des types de cancer et au regard des r sultats de l enqu te environnementale l InVs avait conclu que cette distribution peut correspondre aux fluctuations habituelles autour de l incidence moyenne sans tre pour autant le reflet d une situation anormale L tude tait de nature purement descriptive la recherche de l existence ven
64. finition qui a t retenue d utilisateur r gulier c est dire la personne utilisant le t l phone mobile au moins une fois par semaine durant six mois a t jug e peu r aliste En effet un tel crit re tait d autant moins satisfaisant que les donn es de l tude Interphone avaient t collect es partir de la fin de l ann e 2000 jusqu au d but de l ann e 2004 avec des diff rences selon les pays Or d apr s l Union Internationale des T l communications le taux de p n tration du t l phone mobile dans les Etats de l Union europ enne tait pass au cours de cette m me p riode de 60 environ 90 De fait l ajustement insuffisant des diff rences dans la date laquelle la collecte des donn es est intervenue a pu contribuer sous estimer le risque En second lieu l usage du t l phone sans fil n a pas t pris en compte dans la d finition des crit res d exposition Certains chercheurs d Interphone avaient soutenu que le niveau d exposition au t l phone sans fil tait beaucoup plus faible que celui r sultant des micro ondes d bat qu on aura examiner plus loin Cardis et al 2007 et Takebayashi et al 2006 A ces critiques les chercheurs d Interphone r pondent qu aucune tude pid miologique n est exempte de biais En outre ces biais ont tous t pris en compte et fait l objet d tudes de validation destin es ajuster certaines estim
65. il rel ve que Dans la gamme des radiofr quences l existence d un exc s de risque de tumeur c r brale li e l exposition aux t l phones mobiles est fortement d battue Les tudes disponibles ne sont pas concordantes et ne peuvent pas prendre en compte une latence importante car cette exposition est r cente Certaines tudes sugg rent une augmentation de risque de gliomes ou de neurinomes de l acoustique pour des dur es d exposition sup rieures 10 ans gt Pour le SCNEHIR les donn es collect es jusqu pr sent n apportent aucune preuve d une augmentation du risque de cancer Ce constat est coh rent avec le fait qu aucune augmentation notable de l incidence des tumeurs du syst me nerveux central n a t observ e au cours de la derni re d cennie dans les pays nordiques Si dans ces derniers l incidence des tumeurs du syst me nerveux central a pu augmenter de fa on notable entre 1970 et la fin des ann es 80 particuli rement chez les hommes et femmes g s on estime qu une telle augmentation est due l am lioration des m thodes de diagnostic et qu elle a t ant rieure la diffusion du t l phone portable Au terme de ces diff rentes analyses le rapporteur observera que les propos que lui ont tenus les professeurs Olle Johanson et Ogino selon lesquels le risque surveiller est moins l augmentation des cancers que celui li aux probl mes de la fertilit
66. l phone sans fil DECT En r ponse au rapporteur sur les risqeus qui r sulteraient du non respect de cette valeur de s curit le Professeur Olle Johanson a fait valoir que toute une s rie d tudes montrait que l exposition de personnes aux rayonnements du t l phone mobile avait pour effet de provoquer des troubles qu aucun autre individu ne voudrait ressentir Tout en d clarant par ailleurs qu il tait difficile de d finir un risque pr cis chez les utilisateurs de t l phone mobile il a mis le doute que les rayonnements puissent eux seuls causer des cancers car d apr s lui d autres facteurs peuvent jouer Au demeurant le Professeur Lennart Hardell qu il a interrog lui a indiqu n avoir pas constat une augmentation des tumeurs en Su de En tout tat de cause le vrai risque r side non pas dans la hausse des cancers mais plut t dans la baisse de la qualit du sperme A la diff rence du Professeur Olle Johannson le Professeur Martin Blank n a fix aucune valeur se r f rant au rapport Bioinitiative qui a t il pr cis s tait born a fixer des recommandations au sujet des objectifs faute de donn es disponibles pour tablir des normes saines Celles ci n existent pas car des effets peuvent tre constat s des niveaux faibles d exposition Les repr sentants de la FCC se sont galement prononc s contre la valeur limite de 0 6V m qu ils ont jug e arbitraire parc
67. l organisme un stimulus o une modification de l environnement gt Or les effets biologiques ne sont pas n cessairement nuisibles la sant Par exemple le fait d couter de la musique de lire un livre de manger une pomme ou de jouer au tennis produit des effets biologiques sans qu aucune de ces activit s soit nuisible la sant En effet l organisme humain dispose de m canismes tr s labor s tels que l hom ostasie qui lui permettent de s adapter aux influences nombreuses et diverses auxquelles nous pouvons tre soumis dans notre environnement Cette distinction qui est li e la complexit du syst me biologique illustre l une des principales difficult s que les recherches tant pid miologiques que biologiques ont affronter Car est en jeu la robustesse m me du lien de Andr Vander Vorst La protection contre les rayonnements des radiofr quences et des micro ondes Mierwayer VCL Universit catholique de Louvain 2 OMS Que sont les champs lectromagn tiques gt L hom ostasie est un processus physiologique permettant de maintenir certaines constantes du milieu int rieur de l organisme n cessaires son bon fonctionnement 50 causalit sur lequel le chercheur propose d tablir un r sultat puisque la constatation d un effet peut ne pas tre ipso facto le sympt me d un risque Cela tant il existe des effets biologiques peu discutables parce q
68. la table ronde radiofr quences sant environnement a t install le 7 juillet 2009 et est pr sid par notre Coll gue Fran ois Brottes Comme l a rappel notre coll gue lors de la r union du 16 octobre 2009 ce comit n est pas mandat pour tudier les effets sanitaires mais pour examiner les cons quences d une baisse des niveaux de puissance sur la qualit de service et ce dans un souci de parvenir a un consensus Le Comit limitera ses travaux aux seules antennes relais l exclusion des technologies sans fil Il proc dera en trois temps une approche virtuelle il mod lisera les conditions dans lesquelles les ondes se propagent l tablissement du bilan des mod lisations virtuelles Rapport de l AFSSET octobre 2009 p 31 204 exp rimentation sur le terrain En vue de proc der cette exp rimentation 20 sites seront s lectionn s apr s appel candidatures aupr s des communes 200 candidatures potentielles ont t d pos es La liste des communes retenues a t tablie au 31 octobre 2009 Les communes seront s lectionn es de telle sorte qu elles permettent d offrir une large diversit correspondant aux crit res g ographiques suivants communes rurales de plaine et de montagne communes urbaines modernes denses communes urbaines anciennes denses quartiers haute densit Le comit respectera en outre le principe de pluralit politiqu
69. la partie rayonnante tant proche de la t te La gamme de fr quences concern es s tend de 300 MHz 3 GHz L objectif de cette norme est de sp cifier la m thode de mesure qui permette de d montrer la conformit aux limites de d bit d absorption sp cifique applicables de tels appareils En outre la norme IEC CEI 62 209 2 pr cise la proc dure pour la d termination du DAS produit par les dispositifs de communication sans fil utilis s tr s pr s du corps humain C est notamment l aide de cette norme que l Ecole sup rieure d lectricit a proc d en 2006 l expertise que lui a demand e l ARCEP Autorit de r gulation des communications lectroniques et des Postes sur l valuation des niveaux des champs lectromagn tiques produits par les r seaux radio lectriques RLAN fonctionnant 2 45 GHz dont le WiFi Les normes relatives aux stations de base ont trait leur mise sur le r x r 1 march leur mise en service et aux proc dures de surveillance 2 2 2 La directive 2004 108 CE du 15 d cembre 2004 compatibilit lectromagn tique La directive 2004 108 CE du 15 d cembre 2004 est relative au rapprochement des l gislations des Etats membres concernant la compatibilit lectromagn tique Celle ci est d finie comme aptitude d quipements fonctionner dans leur environnement lectromagn tique de fa on satisfaisante sans Les normes indiqu es par le ra
70. la plus basse possible c est dire que le r seau ajuste la puissance d mission des mobiles au minimum n cessaire Ceci explique que le contr le de la puissance du terminal soit beaucoup plus fin que dans le cas du GSM La puissance maximale d mission du mobile UMTS est de 250 mW L adaptation de la puissance a lieu toutes les 0 7 centi mes de seconde En ce qui concerne la gestion du handover le t l phone mobile peut tre connect simultan ment plusieurs stations de base et n a pas se d connecter reconnecter en changeant de cellule Lorsque le mobile arrive dans la zone de couverture d une nouvelle station de base le r seau est capable de combiner les signaux re us par les deux stations de base soft handover et la puissance du terminal ne passe donc pas par un pic 1 2 Le principe cellulaire C est le second m canisme sur lequel repose le fonctionnement de la t l phonie mobile Le territoire est ainsi divis en cellules desservies chacune par un metteur r cepteur fixe appel station de base ou antenne relais La dimension des cellules varie de quelques centaines de m tres en milieu urbain quelques kilom tres en milieu rural Chaque cellule se voit allouer des canaux r partir dans une bande de fr quence donn e La station de base qui lui est affect e assure la communication avec les mobiles situ s dans la cellule au moyen d une antenne Une liaison bi lat rale s
71. lectromagn tiques Dans un second temps ces chantillons avaient t soumis un examen attentif pour observer si ces rayonnements avaient entra n au niveau Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks Comit scientifique sur les risques sanitaires mergents et nouveaux identifi s Cet organe si ge aupr s de la Commission europ enne rapport du 19 janvier 2009 p 19 2 Vini Khurana et al Cell phones and brain tumors a review including the long term epidemiologic data Surgical Neurology 2009 3 V Khurana et al article pr cit p 7 67 cellulaire des effets g notoxiques et ph notypiques consid r s habituellement comme tant susceptibles de donner naissance a des pathologies canc reuses et ou neurod g n ratives Les r sultats de cette tude ont indiqu que des ruptures simples ou doubles des brins d ADN de plusieurs syst mes cellulaires se produisaient sous l effet des champs tr s basses fr quences ou des radiofr quences auxquels ils ont t expos s Le coordonnateur de l tude REFLEX le Professeur Franz Adlkofer avait fait des d clarations tr s prudentes quant la port e de ces r sultats D autres travaux doivent pr ciser des points singuliers de nos r sultats comme par exemple le fait que l apparition des effets g notoxiques semble troitement influenc e et diff rente selon que l exposition aux champs lectromagn tiques est intermitt
72. les indications du Professeur Miyadai 30 des jeunes utiliseraient le t l phone portable mais principalement sous la forme de SMS durant 3 heures par jour On doit relever qu au Japon le t l phone portable sert beaucoup envoyer ou consulter les mails ou m me crire des romans Ce qu on appelle au Japon la lt culture du pouce gt favorise de telles pratiques Cela tant l engouement pour le t l phone mobile s accompagne d une indiff rence l gard de la dangerosit de ses rayonnements ou de sa m connaissance et d inqui tudes l gard des antennes relais Une telle ambivalence est tout particuli rement marqu e au Japon Ainsi l Association Gauss Network a t elle constat que des parents admettaient l utilisation du t l phone mobile par leurs enfants tandis que les coles ne l interdisent pas en leur sein Cette situation tient de fa on g n rale ce que les probl mes de sant pos s par la t l phonie mobile ne sont pas voqu s parce que c est un sujet tabou D apr s les statistiques fournies par diff rents interlocuteurs du rapporteur 2 Ce taux correspond au rapport entre le nombre d abonnements et la population japonaise Ce taux a atteint 95 6 la fin du mois de mars 2009 pour ce qui est du pourcentage d abonnement par foyer par rapport la population En outre dans le m tro de Tokyo le public s abstient de t l phoner non pas parce que
73. leur part les fabricants ont d clar qu ils n taient tenus ni d afficher le DAS lequel peut tre consult sur les sites des fabricants et des op rateurs ou dans le manuel d utilisateur ni de d livrer une oreillette sauf demande expresse de l acheteur La seule pr caution d usage mise par les fabricants s adresse aux personnes portant un pacemaker 2 La politique de la recherche 2 1 Quelles orientations privil gier Un consensus semble s tre d gag entre les scientifiques sur la n cessit de poursuivre l effort de recherche Les scientifiques britanniques sont plut t favorables la mise en uvre d tudes de cohorte pour notamment tirer les le ons d Interphone A cet gard Mme Mireille Toledano a indiqu clairement que c est une tude de cohorte qui 170 permettra de r pondre la question non r solue selon elle par Interphone des effets long terme de la t l phonie mobile sur le d veloppement des tumeurs c r brales C est cet objectif que doit r pondre l tude COSMOS laquelle participent outre le Royaume Uni le Danemark la Finlande les Pays Bas et la Su de Une autre tude de cohorte sera effectu e dans les tablissements scolaires du Royaume Uni qui portera sur les cancers du cerveau Elle devrait durer cinq ans En r ponse une question du rapporteur sur la dur e de l tude COSMOS qui pourrait tre de 20 ans Mme Toled
74. m decine moderne que fond e sur les faits Inqui ter l opinion dans un tel contexte rel ve de la d magogie mais en aucun cas d une d marche scientifique On ne peut pas raisonnablement affirmer qu lt un risque existe qu il favoriser l apparition de cancers en cas d exposition long terme ef en m me temps qu il n y a pas de preuve de la nocivit du portable gt que le principe de pr caution ne saurait se transformer en machine alarmiste surtout quand plusieurs milliards de portables sont utilis s dans le monde sans cons quences sanitaires apparentes depuis 15 ans L exclusion des antennes relais du champ d application du principe de pr caution C est de fa on tr s claire que l avis de l AFSSET de 2005 s est prononc sur une telle exclusion Malgr l absence d effets av r s sur la sant des stations de base il faut mettre en uvre le principe d attention pr conis par l AFSSE en restant attentifs aux plaintes qui peuvent servir d v nements sentinelles Des moyens adapt s doivent tre cr s dans ce but S appuyant sur cet avis le gouvernement a constamment rappel notamment dans ses r ponses aux questions crites que S agissant des antennes relais de t l phonie mobile l expertise nationale et internationale est convergente et a conclu qu en l tat actuel des connaissances scientifiques et compte tenu des faibles niveaux d exposition aux champs
75. manifeste b Les tudes sur les m ningiomes Toutes les tudes ont trouv des estimations de risques qui sont proches de l unit ou qui lui sont inf rieures comme le montre le tableau ci apr s Commentant ces r sultats Ahlbom et al soulignent que Ainsi il n existe aucune preuve coh rente d un risque accru de m ningiomes parmi les utilisateurs de t l phone mobile Ils pr cisent qu une consid ration particuli re dans l interpr tation des tudes sur les m ningiomes tient la longue p riode de latence de cette pathologie A la diff rence des gliomes les m ningiomes sont typiquement des tumeurs volution tr s lente dont la latence est de 30 ans ou plus Anders Ahlbom et al Evidence on mobile phones and Tumor Risk Epidemiology Volume 20 n 5 septembre 2009 TETO O T 8 0 6 0 T I L 0 6 0 T S O TTI 6 0 L 0 8 0 C I p 0 L0 I p 0 0 T I S 0 8 0 T 1 9 0 8 0 6 0 S 0 L 0 I S 0 9 0 19 pesoaxz S6 HO 89 IT ELS gs IL 96 vol SII L9 ON SN 18A9N 18A 6IT 0 LOTI V x L 0 60 x 9 0 OT we Y OTI wee 7 0 6 0 we COOT 66L 0 0 I L 0 6 0 T 0 80 steak 01 lt L 9 0 8 0 sort OL0 s1894 97 9 P 0 L O s1224 01 lt 0 8 0 steak 01 lt ZI 0 0 s4 01 3 9 0 0 19 pol4aq insoqxg S6MO sS seO p sodxa oN 9 96 HO s1894 z lt Z 18
76. masculine apportent une confirmation suppl mentaire de la n cessit d adopter une approche tr s nuanc e des cons quences sanitaires ventuelles du t l phone mobile AFSSET Avis sur cancers et environnement p 23 juillet 2009 2 Rapport sur les impacts sanitaires de l exposition aux champs lectromagn tiques p 24 25 f vrier 2009 134 2 La r f rence erron e d autres risques 2 1 L amalgame avec les risques d s l amiante et au tabac Certains scientifiques et certaines associations ont tabli un parall le entre les risques sanitaires pouvant r sulter leurs yeux de l exposition la t l phonie mobile et ceux li s aux cancers d s l amiante et au tabac Or une telle approche m connait volontairement ou non la nature respective de ces risques A la diff rence des cancers dus l amiante et au tabac les risques canc rog nes li s l exposition au t l phone mobile ne sont pas av r s pour une dur e d utilisation inf rieure 10 ans L incertitude persiste pour une dur e sup rieure 10 ans Au demeurant comme on a pu le constater pr c demment les connaissances scientifiques sur l incidence des radiofr quences dans le d veloppement des tumeurs c r brales sont encore tr s limit es C est d ailleurs pourquoi le rapport conjoint de l Acad mie de m decine de l Acad mie des sciences et du CIRC pr cit classe l utilisation du t l
77. mobile n est pas un produit dangereux Donc il est inutile d adopter des mesures de recommandation suppl mentaires lesquelles ne pourraient qu accroitre l inqui tude du public e Au Royaume Uni la HPA et le Gouvernement ont mis des recommandations concernant l usage du t l phone mobile par les enfants Mais aucune mesure d interdiction n a jamais t envisag e e Au Japon o comme en Su de la question du t l phone mobile n a jamais t abord e sous ses aspects sanitaires les appels la mise en uvre d une politique de pr caution tels que ceux mis par l association Gauss Network ou par le Professeur Koya Ogino ont fort peu de chances d tre entendues parce que tr s minoritaires L Association Gauss Network a indiqu militer en faveur de l interdiction de l usage du t l phone mobile par les enfants Elle a d plor que son action soit tr s peu relay e en particulier par les op rateurs qui ne respectent pas les engagements qu ils ont pris de s abstenir de faire de la publicit aupr s des enfants Quant au Professeur Ogino s il a convenu qu il tait impossible de supprimer le t l phone mobile compte tenu du fait qu il y a 3 milliards d utilisateurs il a cependant jug n cessaire de pr venir les expositions des nouveaux n s et des enfants et d loigner les antennes relais des habitations Il a consid r qu il tait pr f rable d user de satellites Pour
78. norme l laboration de laquelle le projet ADONIS mentionn pr c demment a apport une importante contribution concerne aussi la mesure in situ du niveau d exposition du public aux champs lectromagn tiques Tout comme le protocole ANFR cette norme est fond e sur la recommandation CEPT ECC 02 04 Cette norme devrait selon les renseignements fournis au rapporteur notamment permettre d valuer la conformit du niveau d exposition du public partir d une seule mesure effectu e avec une sonde large bande 2 3 2 La proc dure d accr ditation des laboratoires effectuant des mesures d exposition Jusqu pr sent une telle proc dure n tait pas harmonis e Le r glement 765 2008 du 9 juillet 2008 comble cette lacune Reposant sur la nouvelle approche en mati re d harmonisation technique et de normalisation comme par exemple la directive 2004 108 pr cit e sur la compatibilit lectromagn tique ce r glement fixe les prescriptions relatives l accr ditation et la surveillance du march pour la commercialisation des produits Ce r glement concerne l organisation et le fonctionnement de l accr ditation des organismes d valuation charg s d accomplir des t ches d valuation de la conformit ce qui inclut notamment les laboratoires effectuant des mesures d exposition aux champs lectromagn tiques Le r glement impartit aux tats membres de d signer un organisme national d acc
79. ont pas fourni de r ponses concernant leur bien tre diff rentes de celles qui n ont pas d clar tre inqui tes Quoi qu il en soit il n est pas sans int r t de relever que les constats tablis par ces diff rentes tudes ont trouv un cho lors de la table ronde gt radiofr quences sant environnement Ainsi M Michel Setbon sociologue au CNRS a t il fait observer que la souffrance des personnes hypersensibles aussi r elle soit elle avec un syndrome bien identifi ne d terminait nullement l identification de sa ou de ses causes Quant M Pascal Empereur Brissonnet m decin l Institut national de Veille sanitaire il a tenu a souligner que la prise en charge m dicale des personnes hypersensibles que tous les participants a la table ronde appellent de leurs v ux n est possible que si l on conna t et comprend les m canismes de l hypersensibilit Or sur ce point le Professeur G rard Lasfargues responsable du d partement des expertises en sant environnement travail de l AFSSET a estim que les m canismes physiopathog niques de l hypersensibilit n taient pas clairs 3 Les limites des tudes positives Par tude positive il faut entendre les tudes qui indiquent l existence de liens entre ondes lectromagn tiques et hypersensibilit On se limitera ici l tude TNO et aux tudes du Professeur Michael Kundi 3 1 L tude TNO Cette
80. plus en plus dans la population Le march existant offre des produits d in gale qualit Mais sur ce point il y a lieu de noter que le CEA commissariat l nergie atomique discute actuellement avec une soci t en vue de la miniaturisation de dosim tres radio destin s au grand public De tels dosim tres pourraient avoir l efficacit des dosim tres professionnels dont ils calqueraient les protocoles 2 La t l phonie mobile un instrument au service de diverses politiques 2 1 La t l phonie mobile un auxiliaire de la politique de sant Comme l avait souhait un rapport de l OPECST les derni res ann es ont vu un d veloppement important de la t l m decine et m me la cons cration l gislative de son r le au sein du syst me de sant par la loi du 22 juillet 2009 portant r forme de l h pital et relative aux patients la sant et aux territoires Dans cette volution le t l phone mobile et d autres technologies sans fil ont apport une contribution non n gligeable dont les op rateurs ont compris toute l importance C est dans de nombreux domaines que les op rateurs de t l phonie mobile se sont ainsi impliqu s entre autres suivi distance des patients cardiaques quip s de proth ses possibilit ouverte aux diab tiques de type 1 de suivre leur glyc mie gr ce leur t l phone mobile ou encore possibilit d organiser une visite virtuelle domicile Bien que
81. principal de l antenne point B 190 m du pyl ne GSM dans l axe de l une des antennes jg point C 800 m du pyl ne GSM dans l axe de l une des antennes Caract ristiques des points de mesure Les mesures ont t r alis es hauteur d homme 1 50m Le seul metteur visible proximit des points de mesures tait le pyl ne supportant les antennes GSM Source ANFR Relev des mesures r alis es sur toutes les fr quences GSM dont le niveau est sup rieur au 1 1000 de la valeur limite fix e par la Recommandation europ enne du 12 juillet 1999 R f rence du Fr quence Champ lectrique Valeur Niveau de champ moyen point de mesure en MHz efficace moyen limite en mesur par rapport la mesure en V m V m valeur limite Point A 0 047 40 36 859 fois inf rieur Point B 0 118 40 36 342 fois inf rieur Point C 0 130 40 36 310 fois inf rieur Source ANFR 30 Les niveaux demeurent extr mement faibles et les calculs th oriques rendent bien compte de ce que l on observe sur le terrain Le relev de niveaux pr sent ci dessus peut tre compl t par une pr sentation de la variation du champ lectrique au voisinage du point de mesure Hauteur de l metteur Om 50 m 100 m Source ANFR Cela indique tout simplement les variations de l exposition subies par un individu se d pla ant autour de la station de bas
82. proche de celle qui a pu tre constat e au Japon La FCC a d clar au rapporteur que des groupes s taient certes pr occup s des questions sanitaires li es l exposition au t l phone mobile Mais la diff rence du public ils sont d pourvus de toute influence parce qu ils sont minoritaires et parce qu il y a un engouement tr s fort pour le t l phone mobile En revanche il semble que le public demande que de nombreuses mesures d exposition soient effectu es autour des antennes relais La FCC n y proc de toutefois que s il existe une attente raisonnable d un d passement des limites La FCC a d clar par ailleurs qu elle ne disposait pas des moyens suffisants pour r pondre aux demandes de mesures En r ponse au rapporteur qui a souhait savoir si comme le Gouvernement et les autorit s sanitaires fran aises la FCC tablissait une distinction entre l exposition au t l phone mobile et l exposition aux antennes relais la FCC a constat que beaucoup d Am ricains jugeaient inad quates les valeurs limites d exposition Toutefois la FCC ne les modifiera que si des tudes convaincantes par exemple celles qui parviendraient indiquer des effets non thermiques devaient l y contraindre Elle a galement constat qu une partie importante de la population faute d tre inform e ignorait que le niveau d exposition au t l phone mobile tait sup rieur celui de l exposit
83. que celle ci repose notamment sur l analyse de l ipsilat ralit A travers celle ci il s agit en effet de savoir dans quelle mesure le fait pour les utilisateurs d utiliser le t l phone du m me c t que le foyer de la tumeur a une incidence sur le d veloppement des gliomes ou des neurinomes de l acoustique Or la difficult r side ici dans le fait qu il n existe pas de m thode r trospective objective qui permette d appr cier le c t duquel une personne a t l phon Car on peut tre enclin suspecter l usage du t l phone comme tant la cause de sa pathologie et pour cette raison estimer que le t l phone est utilis du m me c t que celui o la tumeur s est d velopp e A l inverse une personne veut rejeter l hypoth se que l usage du t l phone est d pourvu de tout lien avec la maladie et de ce fait indique par erreur utiliser le t l phone du c t oppos celui de la tumeur M me si le patient ne d forme pas intentionnellement la r ponse une r cente intervention chirurgicale peut conduire des biais de m moire Quoi qu il en soit certains ont consid r que les r sultats d Interphone faisant tat d un risque accru du fait d un usage ipsilat ral pourraient tre d s des biais de m moire e Enfin Interphone est entach de biais tenant des classifications erron es missclassification Celles ci r sultent d abord du fait que la d
84. rayonn par une seule antenne Source Minist re de la Sant et des sports 106 L ordonnance de Bruxelles Capitale est beaucoup plus contraignante que le projet de d cret de la R gion wallonne Projet de d cret Wallon Ordonnance Bruxelles Ne concerne pas la diffusion radio et TV Ne concerne pas la diffusion radio et TV lt non puis e gt Concerne les stations relais de t l communications PIRE gt 4W Ne concerne pas les quipements des Ne concerne pas les quipements des particuliers GSM particuliers GSM WIFI DECT WIFI DECT La limitation de concerne que les lieux de s jours locaux d un batiment habitation cole cr che h pital et espaces d volus au sport ou jeux de mani re r guli re sont exclus les voiries trottoirs parking garages parcs jardins balcons terrasses La limitation concerne tous les lieux accessibles au public Valeur limite en densit de puissance S 0 024 W m2 Valeur limite le niveau maximal de champ rayonn 3V m mesur in situ pour un rayonnement a fr quence par une seule antenne ou installation d un m me 900 MHz formule g n rale S 0 01 W m2 2V m pour op rateur mesur dans un lieu de s jour doit tre les fr quences inf rieures 400 MHz S f 40 000 entre inf rieur a 3 V m Une antenne multi bande est 400 MHz et 2 GHz S 0 05 W m 4 3 V m au del de consid r e comme plusieurs antennes distinctes 2GHz Si le
85. rayonnement est compos condition sur l ensemble classique I S1 Stim lt 1 Cr ation d un cadastre des antennes Cr ation d un cadastre des metteurs caract ristiques et localisation des antennes sur caract ristiques et localisation des metteurs sur fond fond cartographique cartographique Bulgarie Selon une ordonnance de 1991 encore en vigueur en 2002 selon la base de donn es de l OMS l exposition aux fr quences comprises entre 30MHZ et 300 MHz doit se situer en dessous de 60 V m correspond des fr quences de radio et de TV et en dessous de 6 V m pour les fr quences comprises entre 300MHz et 300GHz ceci inclut les fr quences utilis es par la t l phonie mobile Ces dispositions sont h rit es de celles de l Union Sovi tique Cependant il semble d apr s le rapport de la Commission europ enne sur la mise en uvre de la recommandation 1999 519 CE que la Bulgarie ait adopt une nouvelle r glementation dans laquelle les valeurs limites d exposition sont cat goris es en quatre zones d finies selon la possibilit et la dur e de l exposition Par cons quent des valeurs limites plus lev es sont tablies pour les zones o l exposition humaine est rare ou pratiquement impossible et des valeurs limites nettement moins lev es sont d finies pour les zones d exposition continue et les zones o se trouvent des groupes sensibles dont les enfants les femmes enceintes les personnes g es et les m
86. rifi e et corrig e RI Cette tude la premi re avoir examin les effets sur des personnes se d clarant hypersensibles de l exposition court terme aux stations de base a fait l objet de nombreuses critiques touchant sa m thodologie Il lui a t reproch de n avoir pu tre r pliqu e en particulier par l tude suisse de Regel et al 2006 pr c demment cit e malgr un protocole identique sur plusieurs points Cette tude a ainsi am lior la m thodologie en prenant en compte deux intensit s diff rentes de rayonnement UMTS et en incluant un plus grand nombre de participants dans les tests Au total les chercheurs suisses n ont pas confirm les r sultats de l tude n erlandaise puisqu ils n ont pu constater aucun effet sur le bien tre ou les fonctions cognitives 3 2 Les tudes de Kundi et Hutter Kundi et Hutter ont publi deux tudes en 2006 et 2009 de nature diff rente mais dont les conclusions sont identiques e L tude de 2006 est une tude pid miologique portant sur les sympt mes subjectifs les troubles du sommeil et les performances cognitives de 365 personnes vivant proximit de stations de base La puissance des hautes fr quences a t mesur e dans la chambre coucher de 336 m nages Le niveau d exposition constat au maximum 4 1 mW m tait tr s inf rieur aux valeurs limites recommand es Les riverains demeuraient 24 600 m t
87. s les membres du Comit de pilotage du rapporteur des brevets ont d j t d pos s sur de tels t l phones Or c est avec beaucoup de scepticisme que les fabricants rencontr s par le rapporteur ont accueilli cette proposition D une part un tel appareil ne ferait qu accr diter l id e de dangerosit du t l phone mobile et dans le m me temps accro trait inutilement l inqui tude du public alors qu aucune tude ne fait tat d un risque sanitaire av r D autre part les fabricants concevant leurs produits pour un march europ en et mondial il leur serait difficile de produire ce type d appareil pour le seul march fran ais Quoi qu il en soit le rapporteur a d clar aux fabricants fran ais qu ils auraient tort de n gliger cette innovation qui au surplus pourrait leur offrir un avantage commercial dans la concurrence internationale 193 S agissant des technologies sans fil les membres du Comit de pilotage du rapporteur lui ont indiqu qu il existait des moyens technologiques permettant de focaliser les rayonnements uniquement vers les objets dont on a besoin ce qui limite ainsi les rayonnements du WiFi L encore il importerait que les industriels d veloppent ces technologies pour abaisser le niveau d exposition en milieu r sidentiel Outre l abaissement du niveau d exposition le contr le de ce dernier est galement une pr occupation qui tend s affirmer de
88. si cette exigence est respect e par les laboratoiers qu il accr dite En particulier il prend en compte le risque de conflit d int r ts Le co t d accr ditation est support par le laboratoire contr l Il varie selon l organisation du laboratoire L ordre de grandeur de ce co t est de 5000 euros pour une valuation initiale D apr s les indications fournies par l INERIS le nombre des laboratoires accr dit s dans les mesures de champ lectromagn tiques est de 8 ou 9 Ces laboratoires peuvent effectuer des mesures la demande des maires ou des particuliers leur prise en charge financi re tant assur e par les op rateurs Cr en 1994 sous l gide des pouvoirs publics le COFRAC est une association de la loi de 1901 but non lucratif dont les membres repr sentent l ensemble des partenaires concern s pouvoirs publics professionnels laboratoires et organismes accr dit s groupements de consommateurs et utilisateurs et acheteurs publics Le COFRAC est sous tutelle de l tat lequel est repr sent par le d l gu interminist riel aux normes comme commissaire du Gouvernement avec droit de veto Ces valuateurs sont qualifi s par le COFRAC pour une dur e maximale de six ans D bats du comit de suivi sur le contr le des expositions 15 septembre 2009 114 Le contr le de l exposition du public dans les autres tats La recommandation europ enne demande aux autorit
89. site donn ou effectuer des mesures si l exposition est sup rieure de plus de 5 la norme Les citoyens peuvent galement demander aux autorit s d valuer l exposition r sidentielle aux radiofr quences Finlande Etudes r guli res sur les niveaux d exposition li s aux t l phones mobiles Su de L autorit de protection contre les rayonnements mesure l exposition aux sources de radiofr quences Bulgarie Deux tapes pour le contr le des champs lectromagn tiques v rification du mode de calcul des zones de s curit puis mesure des valeurs des champs lectromagn tiques au moyen de m thodes standard Allemagne Les niveaux ont t mesur s plusieurs fois depuis 1992 Irlande Les autorit s commandent des tudes de surveillance afin de v rifier que les Royaume Uni op rateurs sont en conformit Les rapports sont mis la disposition du public Audit annuel de OFCOM qui peut tre consult sur le site de l OFCOM Source Minist re de la Sant et des sports 115 B LA REMISE EN CAUSE DISCUTABLE DE LA R GLEMENTATION ACTUELLE 1 Une r glementation garantissant des niveaux d exposition protecteurs 1 1 Un constat objectif la faiblesse des niveaux d exposition mesur s 1 1 1 Les rapports de ANFR Comme dans d autres secteurs pesticides ou rayonnements nucl aires les niveaux d exposition du public aux champs lectromagn tiques mesur s sont tr s nettement inf rieurs
90. sont conformes l objectif recherch qui est de s assurer que les valeurs limites d exposition du public ne sont pas d pass es Ainsi s agissant des metteurs de t l phonie mobile pour lesquels le niveau d exposition est une fonction complexe du trafic la mesure proprement dite est suivie d une extrapolation du r sultat obtenu pour afficher la valeur maximale qui r sulterait de la mise en uvre de la source sa puissance maximale pendant six minutes cons cutives Ce sont ces valeurs maximum maximorum l endroit de la mesure qui sont affich es sur Cartoradio et non comme cela est parfois interpr t des niveaux moyens d exposition dans la zone de mesure encore moins des niveaux moyens d exposition du public puisqu il s agit de la mesure du niveau en un point donn pas de la mesure de l exposition d une personne durant ses activit s journali res Il importe de souligner que la cr dibilit du Protocole in situ de l ANFR qui repose sur l analyse spectrale et l extrapolation a t soulign e par les associations dans le cadre de la table ronde radiofr quences sant environnement gt Ce site g r par l Agence nationale des Fr quences permet de visualiser la r partition des stations de base implant es sur l ensemble du territoire 2 En t moignent les propos de M Stephen Kerckhove repr sentant d A gir pour l environnement L ANFR nous a demand de r
91. tissus constituant le corps humain 2 Les effets non thermiques Les effets non thermiques appara traient selon certains scientifiques des niveaux de champs lectromagn tiques nettement plus faibles que ceux produisant un chauffement et r sulteraient d une interaction directe avec les tissus Ils auraient entre autres une influence sur le syst me nerveux Certaines tudes voquent des sympt mes subjectifs tels que des probl mes de concentration les troubles du sommeil la fatigue Toutefois comme on le constatera ult rieurement les recherches relatives aux effets non thermiques d bouchent souvent sur des conclusions divergentes non reproductibles ou qui ne sont pas statistiquement significatives Bien qu tudi s depuis plusieurs ann es les effets non thermiques suscitent d intenses controverses du fait qu ils n entrent pas en ligne de compte Rapport de mars 2003 T l phonie mobile et sant p 8 s s dans les recommandations de l ICNIRP International Commission for Non Ionizing Radiation Protection Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants concernant les valeurs limites d exposition C LA QUANTIFICATION DE L NERGIE ABSORBEE PAR LE CORPS Les questions pos es de fa on r currente propos de la t l phonie mobile sont principalement d ordre technique et biologique quel rayonnement est on expos et quel est le niveau d exposit
92. transmission sans contact avec un interrogateur Une des innovations majeures de ces technologies consiste a rendre possible un change d information a double sens entre l interrogateur et l tiquette qui peut par exemple tre munie de capteurs particuliers qui renseignent sur l tat de l objet trac temp rature pression etc L utilisation des fr quences radio lectriques pour l identification des tiquettes permet de plus une communication aveugle plus ou moins grande distance et parfois de plusieurs centaines d objets presque simultan ment Ce moyen d identification par radiofr quences est aujourd hui en plein essor avec des applications d j bien maitris es et r pandues identification animale contr le d acc s et d autres encore en d veloppement contr le des flux logistiques informations issues de capteurs environnementaux L identification de tous les produits de consommation courante n est pas encore d actualit notamment en raison de certaines difficult s techniques 42 Les applications RFID couvrent ainsi des domaines allant de la t l d tection identification d animaux etc aux transactions de la vie courante cartes bancaires titres de transport en commun etc et la tra abilit des produits et des marchandises L identification par radiofr quences RFID utilise des technologies de transmission de donn es par ondes radio afin d identifier automatiquement des objets
93. un immeuble doivent l tre Cette situation tient au fait que le propri taire n y habite pas et peut percevoir un loyer de l op rateur qui s l ve 3 millions de yens soit 23 000 euros C est du fait de ces lacunes que selon Gauss Network les gratte ciels sont surplomb s par de tr s nombreuses antennes Aux tats Unis la l gislation issue du Federal Communications Act de 1996 interdit aux tats et tout gouvernement local de r glementer l installation des quipements des technologies sans fil lorsqu ils sont conformes aux valeurs limites d exposition fix es par le FCC lesquelles sont plus strictes que celles recommand es par l ICNIRP Ces dispositions ont donc pour effet d interdire la prise en compte de consid rations de nature sanitaire En revanche un gouvernement local peut r glementer une installation sur la base de motifs d ordre esth tique ou tir s de la s curit D apr s les indications fournies par le FCC il existe actuellement 700 000 antennes relais aux Etats Unis L association des op rateurs a soulign que compte tenu de ces dispositions les op rateurs taient peu pr s libres d installer leurs antennes dans une r gion n importe quel endroit puisque la FCC n a pratiquement aucun droit de regard 176 En outre il n existe pas de d bat socio politique sur les effets sanitaires des antennes du fait m me de l conomie de la loi de 1996 A
94. unit p I 8 0 0 1 0 I S 0 L 0 ce T 1 L 0 60 09 C I F 0 L0 Ts 9 S 0 6 0 8s 0 1 7 0 S O lt C I F 0 L 0 6 S 1 9 0 O T 68 9 I 50 6 0 Sv soseg 19 S6 YO posodxz on es 18A9N 18A S T L O T T S I L 0 OT L T T 0 8 0 T T 0 S O T 6 0 6 T T T 0 0 7 0 19 S6 YO steak 01 lt 1 sm q lt L sie 9 lt 8 s234 01 lt 0 steak 01 lt pI so 01 lt Z insodxg s seo posodxz ON sn uu B5uo1 T T 8 0 I TI L 0 6 0 S I 7 0 80 9 I 0 L O 71 70 0 E T 7 0 S O T 9 0 LI 6 T 7 0 60 19 S6 YO s1224 6 96 s1894 1 7 IZ steak 8 lt pT s1294 Z OI s1234 6 8 steak 6 0 s1894 6 5 LT pou94 91nsodx3 sose p sodx4 oN es uui9 9 eIp uuJ ul sn S114 SUIS OWL T L 0 O T 0 I L 0 80 I F0 0 p L T 9 0 OT yI 1 O r 0 S I r 0 80 1 0 8 0 9 T S 0 6 0 19 S6 YO steak p T TEZ s1894 p gt 97 S4 8 gt py s1894 7 gt 7 S34 p 1 OZ S34 p 1 py SA p 1 Z poled nsodx3g sose9 pesodxq on es w oys s rpms Jre Surjood 9007 Te 39 znuosS s rpms JST I0QH9SqNS SOOT I 19 193etu ouos sisAjeue pojood suoydiaquI 8007 Te 19 TyseAegaye L LOOZ Te 9 smoH LOOT Te 19 90QoRT LOOT I 19 9Jou uoS S007 Te 39 uuo SOOZ 2 19 u su stuuuO
95. valeur le Professeur G rard Lasfargues a rappel que c est une tude de Mann et Roschke publi e en 1996 dans la revue Neuropsychology qui est invoqu e par les autorit s de Salzbourg Cette tude avait examin les effets d un champ lectromagn tique puls haute fr quence sur le sommeil chez un petit nombre de volontaires sains Le champ appliqu dans cette tude tait de 0 5 W m Les auteurs avaient ainsi indiqu des effets de perturbation du sommeil Ult rieurement deux tudes ont tent de r pliquer celle de 1996 La premi re en 1998 et la deuxi me en 2000 avec pratiquement la m me quipe les auteurs tant Wagner et Mann ne sont toutefois parvenus reproduire les r sultats avec des bases de 200 mmW m en 1998 et de 50 000 mmW m en 2000 Pour autant le d partement de sant publique de Salzbourg sur la base de la premi re tude d cida d appliquer aux fins d une strat gie de pr vention le seuil de 0 6 V m Il correspondait selon le Docteur Oberfeld chef du d partement sanitaire 1 mmW m c est dire qu un facteur de s curit de 500 avait t appliqu au champ retenu dans l tude qui tait de 500 mm W m Dans un article Oberfeld avait pr cis que les autorit s de Salzbourg avaient voulu appliquer cette valeur au titre d une strat gie de pr vention d effets sanitaires ventuels mais nullement comme un seuil d effet sanitaire En conclusion de son expos
96. vifs d bats quant ses effets sanitaires que le rapporteur abordera dans les chapitres suivants 2 3 Syst mes moyenne et longue port e Ces syst mes concernent les r seaux cellulaires avec des port es de plusieurs kilom tres Les volutions les plus importantes ont trait au d veloppement des syst mes de troisi me g n ration 3G Il s agit en l occurrence de P UMTS et de ses volutions 3G et LTE Longterme evolution Parall lement au d ploiement de l UMTS plusieurs autres solutions permettant d offrir un acc s radio au moyen d infrastructures de type cellulaire terrestres sont en cours de d veloppement Il en est ainsi du WiMAX Le c ur de cette technologie est l antenne centrale charg e de communiquer avec celle des abonn s On parle ainsi de liaison point multipoints pour d signer le mode de communication WiMAX qui s inspire de l ancienne Boucle locale Radio BLR L volution du standard IEEE 802 16 2004 est pr vue pour un usage fixe avec une antenne mont e sur un toit la mani re d une antenne de t l vision Le WiMAX fixe op re dans les bandes de fr quence 2 5GHz pour lesquelles une licence d exploitation est n cessaire ainsi que la bande libre des 5 8 GHz WiMAX mobile en anglais WiMAX portable galement baptis IEEE 802 16e pr voit la possibilit de connecter des clients mobiles au r seau Internet VoIP Voice on IP utilisation d Internet pour v hicul
97. zones grises Les zones grises repr sentent en m tropole au 1 janvier 2009 environ 2 de la population Elles sont r parties sur le territoire et peuvent repr senter une surface significative dans certains d partements Toutefois il convient de distinguer les zones o sont pr sents deux op rateurs et celles o est pr sent un seul op rateur Il s av re en effet que la population situ e en zone grise dispose dans une grande majorit des cas des services de deux op rateurs et non pas d un seul Plus pr cis ment les zones grises un seul op rateur repr sentent 0 49 de la population m tropolitaine tandis que les zones grises deux op rateurs en repr sentent 1 5 ce qui signifie que trois quarts des zones grises sont deux op rateurs Ainsi 99 3 de la population est couverte par au moins deux op rateurs La couverture d Orange France tant la plus tendue la majorit des zones grises sont dues l absence de couverture par SFR ou Bouygues Telecom Les zones grises o ces deux op rateurs sont absents sont d ampleurs comparables respectivement 1 13 et 1 15 en population et 6 5 et 7 1 du territoire L tendue des zones grises o Orange France est absent est de 0 3 en population et de 1 9 en territoire B LE D VELOPPEMENT DES R SEAUX SANS FIL 1 D finition des r seaux sans fil Conform ment leur d nomination les r seaux sans fil sont des r seaux dans lesquels au moins deux l
98. 001 JUIN 2004 JUIN 2004 MAI 2007 Exemple Pour le GSM 900 sur 2004 2007 10 lt niveau lt valeur limite 8 10 lt niveau lt valeur limite mesures int rieures 97 des valeurs sont inf rieures 10 de la valeur limite 5 lt niveau lt 10 5 lt niveau lt 10 92 sont inf rieures 5 2 lt niveau lt 5 2 lt niveau lt 5 76 sont inf neures 2 de la valeur limite 59 sont inf rieures 1 de la valeur limite B is coses lt 2 5 Bi lt niveau lt 2 u M lt 1 de ia valeur limite M lt 1 de la valeur limite Mesures ext rieures 2001 juin 2004 Mesures ext rieures juin 2004 mai 2007 x 100 160 se so 80 s0 z a r g E E z ir a a 20 19 10 0 a GSM900 GSMI800 UMTS T GSM3S00 GSM1800 UMTS Les mesures r alis es au cours de la p riode 2006 2008 par les laboratoires accr dit s et que celles ci ont transmises l ANFR confirment la faiblesse des niveaux d exposition Les tableaux ci dessous font ainsi appara tre que pour 76 des mesures in door l int rieur et pour 83 des mesures outdoor l ext rieur le niveau d exposition est inf rieur 1 V m 119 DISTRIBUTION DES MESURES 2006 2008 VALEUR SONDE Int rieur Quantit 4074 100 Ext rieur Quantit 3381 100 DISTRIBUTION DES MESURES 2006 2008 NIVEAU DE CHAMPS R SULTANT DE L ENSEMBLE DES SOURCES APR S EXTRAPOLATION P
99. 02 demeure inf rieur a 2 a l exception de la FM La r duction de la valeur moyenne sur l ensemble des missions mesures ext rieures r sulte en grande partie de la baisse de la FM 117 Figures 2A et 2B Ratios entre moyennes et valeurs limites par service sur les p riodes 2001 juin 2004 et juin 2004 mai 2007 Mesures interieures Mesures ext rieures Exemple Pour le GSM 900 entre 2004 et 200 veau Ge champ moyen en ce qui conceme ics Mesures int ncures est de 1 75 de la valeur limite Autrement dit sur l ensemble des mesures int neures enregistr es a moyenne du rappon entre valeur mesurec t valeur limite 41 V m expnm e en pourcentage est de 1 75 Remarque dans la suite de ce document les chiffres relatifs aux sources pour lesquelles la moyenne des mesures donne un r sultat tr s faible PMR Radar DECT etc ne seront pas pr sent es La figure 3 montre que entre 2004 et 2007 dans plus de 97 des cas les valeurs mesur es et extrapol es pour la t l phonie mobile n atteignent pas 10 des valeurs limites de chaque service 75 des mesures n atteignant pas 2 de ces valeurs limites 118 Figure 3 Distribution des niveaux de champs sur l ensemble des mesures Mesures int rieures 2001 juin 2004 Mesures int rieures juin 2004 mai 2007 lt lt 100 100 90 s sa s 2 g h 40 aa s 2 26 20 18 10 a GSM 900 GSM 1800 UMTS I GSMS00 GSM 1800 UMTS 2
100. 12 5 cm dans des conditions d utilisation sp cifiques mat riel pos sur les genoux de l utilisateur par exemple les mesures effectu es sur 8 quipements de mod les diff rents se sont toutes r v l es inf rieures la restriction de base DAS du d cret du 3 mai 2002 l ensemble des r sultats des mesures effectu es sont inf rieurs ou gaux 0 2 W kg soit 10 fois moins que la limite autoris e pour la t te ou le tronc Quelques ordres de grandeur de mesures de niveau de champ lectrique au del de la distance de 12 5 cm dans tous les cas mesur s ou simul s dans le cadre de l tude la valeur limite du 3 mai 2002 61 V m la fr quence de 2 4 GHZ est respect e dans le pire cas simul savoir pour une distance de 12 5 cm et une puissance PIRE Puissance Isotrope Rayonn e quivalente de 100m W le niveau du champ est de l ordre de 23 de la valeur limite du d cret pour une utilisation typique avec une puissance nominale PIRE de 50 mW au del de 20 cm les niveaux se situent environ 6V m soit 10 de la valeur limite du d cret au del de quelques m tres la contribution d un quipement WiFi devient n gligeable et il est tr s difficile de la distinguer dans le bruit ambiant la d croissance rapide entra ne qu en utilisation normale avec une distance de l ordre de Im entre chaque antenne de portable il n y a pas d effet cumulatif seule compte l
101. 12 pour la t l phonie mobile 4 0 6 V m Luxembourg pour t l phonie mobile 3 V m Chypre pas de r glementation en place Source Minist re de la sant et des sports Table ronde radiofr quences sant environnement avril mai 2009 101 La l gislation fran aise Les valeurs limites d exposition du public aux champs lectromagn tiques mis par les quipements utilis s dans les r seaux de t l communications ou par les installations lectriques les stations de base sont d finies par le d cret 2002 775 du 3 mai 2002 Ce d cret reprend les termes de la recommandation 1999 519 CE du 12 juillet 1999 relative l exposition du public aux champs lectromagn tiques Comme on l a vu pr c demment cette recommandation est elle m me bas e sur les niveaux recommand s par l ICNIRP Ceci signifie en particulier que les niveaux de r f rence sont respectivement de 41 V m pour les fr quences voisines de 900MHz 58 V m pour les fr quences voisines de 1800 MHz 61 V m pour les fr quences sup rieures 2000 MHz A cet gard le rapporteur juge important de rappeler qu il n existe pas de distance minimale respecter par rapport des habitations ou autres lieux publics En effet l article 5 du d cret du 3 mai 2002 pr voit seulement que lorsqu une implantation se situe dans un rayon de 100 m tres d tablissements scolaires cr ches ou tablissemen
102. 2 1 Les mesures en laboratoire C est l aide de la dosim trie laquelle d signe l ensemble des techniques de mesure et de mod lisation que le DAS peut tre valu Ces mesures sont effectu es sur des mannequins repr sentatifs mesures normalis es ou sur des animaux recherche biologique Les tudes biologiques portent ainsi principalement sur des rats qui sont soumis des rayonnements adapt s leur taille et leur poids On constate ensuite l apparition d ventuels effets comme une augmentation de temp rature ou la d gradation de la sant de l animal Pour ce type d tudes ou encore celles men es sur les cultures de tissus le DAS constitue un param tre utile car 1l permet une bonne reproductibilit des conditions d tude et donc offre la possibilit de parvenir des conclusions En revanche la mesure du DAS des t l phones mobiles sur des mannequins est une proc dure tr s complexe encadr e par des normes internationales et qui n cessite des comp tences et un mat riel tr s performant En effet le niveau maximum admissible en France pour le DAS d un t l phone mobile de 2W Kg correspond un chauffement des tissus tr s faible qui est de l ordre du dixi me de degr Celsius Or il n existe pas aujourd hui de sonde de temp rature assez sensible pour mesurer cet chauffement C est pourquoi le DAS est mesur l aide d un mannequin dont la t te poss de des pr
103. 2008 par vingt scientifiques en vue de sensibiliser l opinion publique sur les risques que pourrait faire courir l utilisation du t l phone portable sur le cerveau Quoi qu il en soit dans le cadre de l tude que lui a confi e l OPECST le rapporteur a fait part ses interlocuteurs plusieurs reprises de sa perplexit devant les incertitudes qui traversent la communaut scientifique et la perte de confiance d une partie importante de la population dans l expertise scientifique Il est en effet craindre que la vivacit du d bat sur les antennes relais et celui sur le WiFi ne conf re un statut scientifique aux m sinterpr tations en particulier celle qui consid re l exposition aux antennes plus dangereuse que celle au t l phone mobile Or une telle d rive in vitablement est de nature compliquer la prise de d cisions par les pouvoirs publics Pour autant le rapporteur demeure convaincu de la n cessit imp rieuse de surmonter les positions manich ennes Car d un c t 1l existe un engouement universel de la population pour la t l phonie mobile qu on ne peut nier De l autre il importe de r duire autant que faire se peut les zones grises persistantes de la science afin d viter que comme le souligne Sir William Stewart Pr sident honoraire de la Health Protection Agency l Agence britannique pour la protection de la sant les diff rents acteurs ne s enlisent dans de longues
104. 2009 Ce projet tudie le risque de tumeur c r brale chez les jeunes de 10 24 ans en fonction de l exposition aux radiofr quences des t l phones mobiles et d autres sources de radiofr quences et aux tr s basses fr quences Ce projet sera conduit en Europe Allemagne Autriche Espagne France Gr ce Isra l Italie Pays Bas avec un financement de l Union europ enne ainsi qu en Australie au Canada et en Nouvelle Z lande La mesure des expositions b n ficiera du soutien de France t l com et de l Agence de Protection de l Environnement au Royaume Uni 1 1 3 Les effets sanitaires des technologies sans fil sur les enfants et les adultes Tout comme le Pr sident Paolo Vecchia le rapport du SCNEHIR sur les recommandations en mati re d orientations de recherches publi au mois de juillet 2009 pr conise l tude de ces effets D apr s le SCNEHIR cette tude concernerait le WIFI et le WiMax et inclurait les adultes et les enfants L encore l int r t d une tude pid miologique est incontestable du fait des controverses apparues non seulement en France mais aussi au Royaume Uni o la HPA proc de d ailleurs une tude et en Allemagne sur l usage du WiFi dans les tablissements scolaires 187 1 1 4 Les travailleurs expos s aux radiofr quences Cette population n a pas t incluse dans le champ de l tude Interphone cette lacune ayant t regard e c
105. 41 V m 2100 MHZ Il s agit d une initiative locale fond e sur une base l gale nationale concernant les communaut s autonomes La charte sign e entre la Ville de Paris et les op rateurs de t l phonie mobile tablit des valeurs limites d exposition du public dans les lieux de vie en compl ment des valeurs r glementaires fran aises applicables dans tous les lieux accessibles au public par exemple une toiture terrasse un balcon Cette charte sign e en 2003 et reconduite en 2005 tablit pour la t l phonie mobile et dans les lieux de vie par exemple une pi ce d habitation fen tre ferm e une valeur limite de champ de 2 V m exprim e en champ moyen lt quivalent 900 MHz gt sur 24 heures La d finition des lieux de vie est sensiblement quivalente celle des lieux utilisation sensible de certaines r glementations trang res Suisse par exemple La mesure se fait sur trois points dans un lieu de vie le point o le niveau est maximum comme le prescrit le protocole de mesure in situ et deux autres points choisis par le prescripteur de la mesure en fonction de l utilisation du lieu de vie consid r Un coefficient de 0 432 permet de passer du niveau maximum de champ au niveau moyen sur 24 heures Apr s application de ce coefficient on peut substituer au chiffre unique de 2 V m du champ moyen quivalent 900 MHz gt sur 24 h de la charte le jeu des valeurs limites pour chaque fr quence utilis
106. 50 pose d importants probl mes en termes de soins neurologiques Mais la situation au plan individuel est moins dramatique dans les pays industrialis s le risque de contracter une tumeur c r brale au cours de la vie est de 4 8 pour 1000 Le risque individuel serait toujours bas si le t l phone mobile devait porter ces chiffres 6 12 pour 1000 1 2 Les expertises nationales et internationales Ces expertises confirment la difficult et m me son impossibilit pour reprendre la remarque de Kundi soutenir l id e d une augmentation de l incidence des cancers du fait de l usage du t l phone mobile Ainsi l expertise conjointe de l Acad mie des sciences de l Acad mie de m decine et du Centre international de recherche sur le cancer en France publi e 133 en 2007 classe t elle l usage du t l phone portable parmi les facteurs suspect s mais dont le lien causal avec l apparition d un cancer n est pas tabli Cette expertise note en effet que L induction de cancer par un rayonnement de 450 2200 MHz a fait l objet de nombreuses tudes exp rimentales et humaines La plupart de ces tudes tant chez les humains que dans les mod les animaux n ont trouv aucune association entre l usage du t l phone portable ou la proximit d antennes de t l phonie mobile et les risques de cancer Quant l avis de l AFSSET sur cancers et environnement de juillet 2009
107. 94 6 5 piZ S1224 Z lt 07 steak g lt SI S1234 2 Ip sie 6 81 s1234 6 OF s1224 6 IZ T090 6 0 L 0 8 0 67 9 0 I 6 0 9 0 0 0 I r 0 9 0 L I S0 0 T I 0 9 0 I 9 0 6 0 6 0 t 0 9 0 I S 0 9 0 pol194 1nsodx3g sase p sodxg oN 19 56 HO asf uu97 Buo7 esf u9 2 e1pelUISjU SN S114 SUIS OWI sm zZ gt 6 s1894 p 1 987 stead gt SE s1234 8 gt 9 s1894 z gt 61 S1834 p T L s1234 1 79 steak p T SE poliag ainsodx3 sese9 p sodx3g ON sn w ous AyousSouwou 10 d s rpnys Ie Sut ooq ep9007 8 19 znuos C007 Te 39 USUTANY s rpnis JST 19quosqns app LOOT TE 19 EJOHUET sis jeue pojood suoydioqu ce 8007 IP 39 TyseAvqoye L 8 00 TE 19 SMOH LOOC TE 19 S0qET 9007 Te 19 Znuos z S007 Te 9 UUOT 629007 IE 19 u su sHqO s rpnys uoudi lu1 aoualajay VINOISNINAW dO SIY ANY ASN ANOHd JTIGOW NO SSIGNLS dO SLINSSAY C est pourquoi les cas c est dire les personnes atteintes par cette pathologie ne pr sentent aucun sympt me durant une longue p riode pr c dant la d tection de leur tumeur parce que les m ningiomes compriment plut t qu ils n envahissent le cerveau Ahlbom et al observent ainsi qu une proportion des patients dont le m ningiome a t diagnostiqu dans les ann es 90 et inclus dans les premi res tudes pourraient bien avoir contract cette tumeur ant rieu
108. 998 humaines animales et cellulaires sous r serve qu elles aient t publi es dans des revues comit de lecture Pour autant l ICNIRP n estime pas que n importe quelle observation ou tude unique puisse indiquer la possibilit d un risque sanitaire associ une exposition sp cifique Car l valuation des risques tablis exige normalement une information confirm e de plusieurs tudes C est pourquoi l ICNIRP en effectuant ses revues critiques surveille l apparition des nouvelles donn es scientifiques pour mettre jour ses valuations du risque sanitaire Celles ci sont en effet bas es sur la totalit de la science et non pas simplement sur les connaissances nouvelles Le processus d valuation employ par l ICNIRP se compose de trois tapes qui sont susceptibles de varier selon la question concern e l valuation de chaque tude en fonction de leur pertinence et de la qualit des m thodes employ es Ceci peut avoir comme cons quence l exclusion de quelques tudes ou l assignation de diff rents poids aux tudes selon leur qualit m thodologique De tels jugements doivent tre mis la lumi re de l hypoth se valuer car la capacit d une tude contribuer cette valuation peut changer selon l hypoth se pour chaque effet de sant valu un examen de toute l information appropri e est exig Au d but cette revue est normalement fai
109. EHS ne soient pas financ es alors que 1 million de livres suffirait Il a d plor que le Royaume Uni vive sous l empire du laissez faire au profit des op rateurs 2 3 Les rapports entre les scientifiques et la soci t L impression dominante du rapporteur est celle d une coupure entre les scientifiques et la soci t m me si elle est variable selon les pays e Elle est la plus forte au Japon M Okkubo Sadatoshi Pr sident de l association de consommateurs Tokyo Citizen for safe and sane network a ainsi d clar que Des choses comme les rapports Zmirou et Stewart sont encore impensables au Japon De m me un des parlementaires rencontr s par le rapporteur lui a d clar que c tait pour la premi re fois qu il avait t appel a parler d ondes lectromagn tiques Le rapporteur a galement pu constater aux Etats Unis lors d un entretien avec M Roger Sherman un des chefs de secr tariat de la Commission de l nergie et du commerce que les parlementaires am ricains n taient pas aussi sensibilis s que leurs coll gues fran ais aux probl matiques des radiofr quences Comme l a fait observer le Professeur David Savitz ces d bats n int ressent que les scientifiques C est pourquoi en r ponse une observation du rapporteur qui s tonnait de l absence de dynamisme des associations am ricaines le Professeur Savitz a consid r que l opinion publique am ricaine ne manifestai
110. En ce qui concerne les t l phones mobiles plusieurs tudes nationales et internationales concluent des incertitudes quant aux impacts sanitaires La Ministre vise entre autres l tude Interphone dont on a vu que certains r sultats concluaient l absence de risque en cas d utilisation du t l phone mobile durant moins de dix ans mais une possible augmentation de tumeurs au del Les avis de P AFSSET qui seront rappel s ci dessous ont galement jou un grand r le ans la prise de position du Gouvernement C est d ailleurs la raison pour laquelle la Ministre a d clar dans le m me discours Puisque des tudes r centes mettent en vidence la possibilit d un risque faible d effet sanitaire li aux t l phones mobiles apr s une utilisation intense et de longue dur e il est de notre devoir de prot ger la sant de nos concitoyens tout en continuant mener les tudes qui s imposent Dans le m me discours Mme Roselyne Bachelot a galement rappel les dispositions pr vues par le projet de loi portant engagement national pour l environnement encore appel Grenelle II de l environnement interdiction de la publicit en mati re de t l phone mobile aux enfants de moins de douze ans et possibilit d interdire par arr t minist riel la distribution titre on reux ou gratuit d objets contenant un quipement radio lectrique dont l usage est sp cifiquement d di aux en
111. Goryo taient oppos s la construction d une antenne relais au sein de leur quartier tr s peupl dont le sol tait de plus en plus instable ce qui repr sentait m me un risque d effondrement de l antenne Les requ rants ont fait proc der une enqu te pid miologique demande qui n avait jamais encore t 181 formul e jusqu pr sent afin de confirmer un risque r el d la pr sence de l antenne Dans les deux cas le juge a d finitivement rejet les plaintes en consid rant qu il n y trouvait pas suffisamment de risque pour la sant humaine Pour autant selon le Professeur Ogino ces deux arr ts marquent un progr s par rapport la situation qui pr valait jusqu pr sent caract ris e par une certaine autolimitation des juges face aux op rateurs e Quant aux tribunaux su dois le Conseil national pour la sant et le bien tre a indiqu qu ils subordonnent l application du principe de pr caution a la production de preuves m dicales suffisantes De fa on g n rale ils sont davantage sensibles aux preuves scientifiques C est ainsi qu ils consultent l Autorit de protection contre les rayonnements Pour ces raisons les tribunaux n ont jamais d clar recevables les recours qui demandaient le d mant lement d une antenne relais e En Italie les op rateurs ont indiqu avoir gagn et perdu les proc s intent s contre les demandes d autorisation d instal
112. Grenelle de l Environnement devrait permettre de rem dier cette lacune Il pr voit entre autres que les r sultats des mesures effectu es par les laboratoires seront transmis l AFSSET et l ANFR qui les rendront publics Il serait tr s souhaitable que le d cret en Conseil d tat qui fixera les modalit s d application de cette disposition pr cise bien que les lt mesures sonde gt font partie des mesures vis es l article 42 La garantie de pouvoir faire proc der rapidement titre gratuit mesure du niveau d exposition Le rapporteur est amen faire cette proposition car il a t surpris de constater le montant lev du co t 3 000 TTC et la difficult qu il a rencontr e en tant que particulier une mesure du niveau d exposition dans sa circonscription L inclusion de points r guliers sur le niveau d exposition dans les programmes t l vis s Au cours des d bats de la table ronde radiofr quences ou des r unions que le rapporteur a tenues avec son Comit de pilotage l id e d une information r guli re sur le niveau d exposition a t avanc e Il s agirait d tendre ce domaine un principe comparable aux points sur le trafic routier par exemple Ce serait l galement un moyen tout fait judicieux de mieux faire conna tre le site Cartoradio La concr tisation des engagements pris par le Gouvernement suite la table ronde radiofr que
113. IRP elle m me En effet dans sa d claration datant du mois de septembre 2009 l ICNIRP constate que la litt rature publi e depuis les lignes directrices de 1998 n a apport aucune preuve quant l existence d effets n fastes au dessous des restrictions de base D s lors il n est pas n cessaire de proc der la r vision imm diate des lignes directrices en vue de limiter l exposition aux champs lectromagn tiques de hautes fr quences En ce qui concerne les interactions non thermiques il est en principe impossible de r futer leur possible existence Mais la plausibilit des divers m canismes non thermiques qui ont t propos s est tr s faible En outre les r centes tudes in vitro et animales ayant port sur la g notoxicit et la canc rog n cit sont plut t coh rentes dans l ensemble et indiquent que de tels effets sont improbables de bas niveaux d exposition Quant au biais de s lection selon lequel l ICNIRP coopte ses membres parmi les seuls scientifiques adh rant ses positions le Pr sident Paolo Vecchia a indiqu au rapporteur lors de son d placement Rome que l ICNIRP avait engag une r flexion sur l largissement de sa composition Mais elle a d y renoncer parce qu elle avait constat que dans un cas pr cis l activit militante notoire du scientifique auquel elle aurait souhait faire appel risquerait de porter s rieusement pr judice l objectivit
114. Jean Louis Lorrain et Daniel Raoul rapport n 346 Assembl e nationale n 52 2002 2003 S nat au tabac Car non seulement certains r sultats publi s dans le cadre de l tude Interphone ou encore d autres travaux dont le rapport Bio initiative ont mis en vidence le risque accru de tumeurs c r brales pour les personnes ayant utilis le t l phone mobile durant plus de dix ans Au surplus le fait que persistent des incertitudes au sein de la communaut scientifique fournit une justification suppl mentaire la mise en uvre syst matique du principe de pr caution Mais par ailleurs aux risques potentiels du t l phone mobile s ajoutent ceux li s aux antennes relais Bien avant que l opposition entre ces th ses ne s aggrave et ne d bouche sur des proc s qui ont dans plusieurs cas entra n le d mant lement d antennes relais le Bureau de l Assembl e nationale avait lors de sa r union du 23 juin 2008 saisi P OPECST d une tude analogue celle du rapport Lorrain Raoul Ce faisant le Bureau avait certes pris en compte le souhait formul par le m me rapport de proc der au r examen p riodique la lumi re des nouvelles donn es scientifiques des mesures de prudence que les autorit s sanitaires pourraient tre appel es a prendre Mais par sa d cision le Bureau de l Assembl e nationale a galement pris la mesure de la forte m diatisation de l appel lanc le 18 juin
115. Kidpocket dont l objet est d analyser l exposition aux ondes lectromagn tiques des enfants dans le cadre des nouveaux usages et des nouveaux r seaux 1 2 2 Les essais sur des utilisateurs volontaires Le rapport de l AFSSE Agence fran aise de s curit sanitaire et environnementale de mars 2003 a fait tat d une tude Boyle 2003 consacr e des mesures effectu es sur un chantillon de 15 utilisateurs volontaires et 5 mod les de t l phones mobiles Les r sultats des mesures dans diff rentes configurations ont permis d estimer les effets de la main de la t te et du corps entier De plus leurs contributions respectives ont t compar es celles obtenues avec un fant me Ces essais avec volontaires ont pu avoir lieu gr ce l utilisation d une base de mesure rapide permettant d effectuer une mesure du champ rayonn 20 fr quences en 3 minutes environ Il en ressort que 1 les fant mes sont bien repr sentatifs des pertes observ es avec les volontaires 2 les pertes dues la main sont le plus souvent pr dominantes L efficacit de rayonnements diff re en moyenne de 17 entre les volontaires et les fant mes tandis que les pertes moyennes sont similaires dans le corps des uns et des autres 396 2 La mesure du niveau d exposition aux antennes relais A la diff rence de l exposition en champ proche qui caract rise la situation de l utilisateur d un t l phone mobile e
116. LA PERCEPTION ET LA GESTION DES RISQUES Ces controverses r sultant de l invocation alarmiste de risques sanitaires que pourrait causer la t l phonie mobile ne favorisent pas tant s en faut une gestion des risques optimale A UN ALARMISME EXCESSIF L INVOCATION DE RISQUES SANITAIRES IMPUTABLES LA T L PHONIE MOBILE 1 L absence d augmentation de l incidence des risques canc rig nes L audience m diatique qui a t donn e en France l appel de vingt scientifiques ou la mise en garde analogue lanc e par des scientifiques au Congr s des Etats Unis a pu accr diter l id e dans l opinion publique que l usage du t l phone mobile pourrait causer une augmentation du nombre de cancers Or ni les tudes scientifiques ni les expertises collectives nationales et internationales ne permettent d tayer une telle affirmation 1 1 Les constats des tudes scientifiques Se r f rant 25 tudes pid miologiques publi es entre 1999 et 2008 le Professeur Michael Kundi observe qu elles ne font tat d aucun accroissement du risque Seules quelques estimations indiquent un risque lev ou un risque tr s r duit Le fait que les tumeurs concern es soient des maladies rares longues p riodes d induction pour certaines d entre elles explique cette situation Car selon les termes m mes de l un des interlocuteurs du rapporteur le nombre de cas de neurinomes de l acousti
117. N N ASSEMBL E NATIONALE S NAT CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZI ME L GISLATURE SESSION ORDINAIRE DE 2009 2010 Enregistr la Pr sidence de l Assembl e nationale Annexe au proc s verbal Le de la s ance du OFFICE PARLEMENTAIRE D EVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES 0 RAPPORT e Sur y LES INCIDENCES EVENTUELLES SUR LA SANTE DE LA TELEPHONIE MOBILE 9 Par M Alain GEST D put D pos sur le Bureau D pos sur le Bureau du S nat de l Assembl e nationale par M Jean Claude ETIENNE par M Claude BIRRAUX Pr sident de l Office Premier Vice Pr sident de l Office SOMMAIRE Pages INTRODUCTIO N i miin nier u ieee eee uui ate u aqu YS osa unes eke 11 CHAPITRE PREMIER LA COMPLEXITE D UNE MATI RE PLURIDISCIPLINAIRE cceeseeseeeeeeeeeees 15 be D FINITION ET CARACT RISTIQUES DES CHAMPS ET DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES suu r u m Tau Sau abba uka bN 15 Il LES INTERACTIONS ENTRE LES RADIOFREQUENCES ET LE CORPS AUMAINEE S L u en i he ee ha ont y nee m au Le 19 A LA DISTINCTION ENTRE EFFETS BIOLOGIQUES ET EFFETS SANITAIRES 19 B LA DISTINCTION ENTRE EFFETS THERMIQUES ET NON THERMIQUES 20 1 Les effets thermiques tr tele 20 2 Les effets non thermiques annee rte NN Re Rd 20 C LA QUANTIFICATION DE L NERGIE ABSORB E PA
118. OM l Office f d ral de la communication suisse s est entendu avec des experts autrichiens et des repr sentants d exploitants de r seaux pour effectuer des mesures in situ conformes aux m thodes utilis es en Suisse Les mesures ont t relev es en collaboration avec l Institut de mesures Seibersdorf Research GmbH accr dit en Autriche sur les missions provenant d installations de t l phonie mobile situ es sur 13 emplacements tir s au sort Il s est av r que la valeur limite extr mement s v re de Salzbourg tait nettement d pass e sur huit des treize emplacements mesur s L exemple parfois cit de la R gion de Valence qui disposerait d une valeur limite de 0 6 V m est contredit par le site de la g n ralit de Valence qui annonce une valeur moyenne des r sultats de mesures pour les seules antennes de t l phonie mobile antenne par antenne sup rieure 1 1 HW cm2 2 V m Des initiatives de restrictions de valeurs limites d exposition sont parfois r ellement prises au niveau local C est le cas de la Catalogne Espagne et de la ville de Paris Il s agit bien d initiatives locales appliqu es au niveau d un canton ou d une ville qui ne rel vent pas d une r glementation nationale En Catalogne le d cret 148 200 instaure un principe de pr caution en fixant des valeurs limites plus restrictives que celles de la recommandation europ enne 27 V m 900 MHz 39 V m 1800 MHz et
119. OUR GSM ET UMTS Cumul extrapol lt 1 1 lt lt 1 5 1 5 lt lt 2 2 lt lt 3 3 lt lt 6 gt 6 Total en V m Int rieur Quantit 2419 526 312 339 128 59 13 8 aoe 8 3 sae 9 100 Ext rieur Quantit 565 263 231 176 2 1 05 17 8 7 5 a 238 61 3 100 Source ANFR 1 1 2 Les tudes et expertises scientifiques Ces tudes et expertises ont port soit sur les technologies sans fil soit sur de multiples sources d exposition Pour ce qui est de l exposition aux technologies sans fil l Ecole sup rieure d lectricit a tabli en d cembre 2006 une tude intitul e lt RLAN et champs lectromagn tiques gt pour le compte de P ARCEP Autorit de r gulation des communications lectroniques et des Postes Cette tude visait valuer les niveaux des champs lectromagn tiques produits par les r seaux radio lectriques RLAN fonctionnant 2 45 GHz tel le WiFi Les conclusions de l Ecole sup rieure d lectricit ont t les suivantes Pour des conditions d utilisation conformes a la r glementation radio lectrique des RLAN les valeurs limites d exposition du public aux champs lectromagn tiques d finies dans le d cret du 3 mai 2002 sont respect es pour tous les cas d utilisation de mat riels RLAN mesur s ou simul s dans le cadre de l tude 120 Quelques ordres de grandeur de mesures du d bit d absorption sp cifique en de de la distance de
120. R gions La fixation d ventuelles nouvelles limites est donc actuellement en discussion dans les diff rents parlements r gionaux gt L ordonnance relative la protection de l environnement contre les ventuels effets nocifs et nuisances provoqu s par les radiations non ionisantes du gouvernement de la R gion de Bruxelles capitale du 1 mars 2007 l origine du recours devant la Cour constitutionnelle est donc reconnue comme valable Elle fixe une valeur limite 3 V m Cette ordonnance devait entrer en vigueur au 1 mars 2009 Cette entr e en vigueur a t repouss e au 15 septembre 2009 pour permettre la publication des arr t s n cessaires Pour la R gion wallonne un d cret relatif la protection contre les ventuels effets nocifs et nuisances provoqu s par les rayonnements non ionisants g n r s par les antennes mettrices stationnaires a t adopt par le Parlement wallon et publi par le Gouvernement en avril 2009 Pour la R gion flamande le d bat a t repouss au del des lections r gionales dans les 3 R gions qui ont eu lieu au d but du mois de juin 2009 Les deux textes actuellement disponibles l ordonnance pour la R gion de Bruxelles capitale et le projet de d cret pour la R gion wallonne diff rent sur des points majeurs et notamment sur les lieux concern s lieux accessibles au public lieux de s jour ainsi que sur le type de champ concern champ r sultant champ
121. R LE CORPS 21 1 D finition et mesure du d but d absorption sp cifique DAS l exposition aux rayonnements des t l phones mobiles 21 1 1 D finition AU DAS uuu am nn ane nn one Aster 21 T2 Mesure d DAS RMS AT a kia se aG a q Ea 23 1 2 1 Les mesures en laboratoire 23 1 2 2 Les essais sur des utilisateurs volontaires 25 2 La mesure du niveau d exposition aux antennes relais 26 III FONCTIONNEMENT DE LA T L PHONIE MOBILE DES R SEAUX SANS FIL ET DES ANTENNES RELAIS ASPECTS TECHNOLOGIQUES 33 A LA T L PHONIE MOBILE u0 c c ccccsccseecessescsssecscessssesesscecesseseveueesanseseveusesavsuesenseseves 33 1 lt Les principes d bases era Midas eee esd rie ees 33 t l Pa modulation u et Se car e NPR e aLa AS 33 1 2 Le principe cellulaire 35 2 Les volutions technologiques 36 2 1 LE TeS all 2Gnens rase a E ent 36 2 2 Le r seau AGAIN AA A Rs NN Aer 36 3 Le d ploiement actuel de la t l phonie mobile 37 B LE DEVELOPPEMENT DES R SEAUX SANS FIL 38 1 D finition des r seaux sans fil 38 2 Les cat gories de r seaux sans fil 39 a see 2 1 Systemes tr s courte port e 2 2 Syst mes co
122. S00 sen oursodx sap uono21 p 9p Ines ne sm ru dns SjeJNsS91 sop 9948 SoINsoU op 8e u oInod nbin W A S0 0 uono p p Ines np snss p ne s uuop s p iqtuou m d np nud duos s ms ur s p SjeJNsai s p eqo8 nbysyeys uorneyojdxo p seg yu ur nsr8 u p Inof md y uorAu uu oui Ud POS s n unsiIp Uou 339 Isse uIprel 400p no 19 4oopul souuosiod s p oruop ne UOI SOdxa p s ms ur s n s sop uonnius q SLNN 0081 NSD 006 INSD s jJuepu os p s toA cap s pueq AL g pueq AL NA SUOISSILS sop Juo ns sdureuo onsa Souuosiod g n UO IHUEU99 p Oe s r qe1o oid SAJSIT s p Ins presey ne xrouo Jed Jne1u s id i nd i uol pueuo o un p souuosiod sap uono os uo Inueuo9 t 1 orena uol puguo 7 1 oureqmrod uoTTHUeYDS p ureqm uoz Ud souuosiod ap uonrsodx op oisoul lt sqnoq np Ju ur ed p jo uosuesog onbiyde13098 ouoz sm y ur 99 g 1toddeui Jed roruop Ino Op oue sp ep UOISNJJIPOIPEI op SINAJOUS no qou ruoud j op aseq op suoneys soy ed strug s nbnousvetuonoo sdureyo xne poruop n g souuosied s p uonIsodxa p neoaru nu UOTJE OI L Op UONLSIIYLILI IPM IP Jp593 qO paom gt CT S6 XSL OS AST 046 s nuenb SJUSISJJIP UINUITXeU umuurun sinea s39 p uonnqrnsrIp s ropisuoo soouonbory op sopueq red nu mof ouuosiod sed noy r
123. TROVERSES SUR LA VALIDIT DES VALEURS LIMITES D EXPOSITION Ces valeurs limites d exposition r sultent de recommandations formul es aux plans international et communautaire Or bien qu elles int grent un facteur de s curit en vue de prot ger la sant des personnes leur validit est n anmoins remise en cause de fa on discutable A LA R GLEMENTATION ACTUELLE 1 Les lignes directrices de l ICNIRP International Commission on Non lonizing Radiation Protection Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants 1 1 Le r le de l ICNIRP Les pays d finissent leurs propres r glementations concernant l exposition aux champs lectromagn tiques Toutefois la majeure partie des r glementations nationales est bas e sur les lignes directrices tablies par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants ICNIRP L ICNIRP est une organisation non gouvernementale reconnue officiellement par POMS Elle est compos e d une commission principale comprenant un Pr sident un Vice Pr sident et douze membres de quatre commissions permanentes sp cialis es dans la physique la biologie l optique et l pid miologie d experts consultants Comme l a rappel le Pr sident Paolo Vecchia dans son expos pr sent un atelier organis par la Commission europ enne l ICNIRP remplit trois fonctions elle fournit
124. Universit de Columbia a consid r que cette ind pendance avait t battue en br che par le financement priv des recherches Selon lui ce dernier est responsable d tudes d fectueuses men es dans le domaine des champs lectromagn tiques ou encore dans celui de la pharmacie o un professeur a per u une indemnit de 1 million de dollars des industriels En r ponse une question du rapporteur sur le point de savoir si le fait pour une recherche d tre financ e par les industriels lui enlevait toute cr dibilit le Professeur Unger a relev que certaines entreprises finan ant la recherche universitaire en sont propri taires En outre il a estim que le d sengagement budg taire de l tat f d ral avait fortement affaibli les agences Par exemple les t ches d inspection ont t de plus en plus confi es aux entreprises de telle sorte que PEPA a laiss des milliers de produits chimiques sans contr le Enfin voquant le cas de George Carlo il a indiqu que les chercheurs qui trouvent des effets couraient le risque de ne plus b n ficier d aucun financement dans l industrie Le Professeur David Savitz a soulign que la recherche tait galement financ e par les agences gouvernementales comme par exemple les tudes pid miologiques men es par le NCI Pour sa part l association am ricaine des op rateurs a d clar que jusqu 1l y a dix ans l industrie avait financ des re
125. a Su de le taux d utilisateurs ait t aussi important qu aujourd hui chez les jeunes D autre part ceux qu on appelle les lt refus s gt c est dire les personnes ayant refus de prendre part l enqu te peuvent induire un biais de s lection Les chercheurs d Interphone en ont pris conscience et ont proc d un entretien avec ces personnes Ils ont ainsi t en mesure d lucider au sein de cette cat gorie les r ponses de 57 des t moins et de 41 des cas Dans tous les centres de recherche un taux plus faible d utilisateurs r guliers a t mis en vidence chez les t moins ayant refus 56 dans l ensemble que chez les t moins ayant particip l enqu te 69 ind pendamment du point de savoir si l enqu te a t ou non pr sent e comme une enqu te sur le t l phone mobile Quant aux cas 50 des refus s taient des utilisateurs r guliers du t l phone contre 66 chez ceux qui ont particip l tude Au total Ahlbom et al estiment que le biais de s lection induit par la non participation a eu pour effet de r duire d environ 10 l odds ratio des utilisateurs r guliers du t l phone mobile Ces deux tudes sont cit es par le rapport Cellphones and Brain Tumors 15 Reasons for Concern Londres 25 ao t 2009 64 e S agissant en second lieu du biais de m moire recall bias il joue un r le d autant plus important dans l valuation du risque
126. aTIqow ruoudo o op 9Seq op suoyys Op Juepnsai dweyo op ne aru yney un g s sodx s uoz s p suep jueyqey souuosiod OI 3 iqotu ruoud op oseq op suonezs op 2Vuurxoidd g juejiquy souuosiod p ju ur nio nred mod sojuorio souuosiod sop uonoo osS gemu ouoz op sed lt sSuipunouans gt ureqiu d jo ouTegin uorIsodxs rms ur lt SQJUEUUOIIAUS ureqi uoz Jo eq onbiydei8098 ouo7 ssrn UD lIrA un suep SoIIeJUO OA Op uoj nueuoo un p Ied e NVT M UOISNJJIPOIpEI op Sinoyous LOAA Suoud j 1idoid uos op uorsn ox 8 LOA Joden L jiqouu idoid uos ap uorsn ox 8 s jqeuod s uoudo soy 39 rqotu ruoud j op oseq ap suonezs so Jed sruwa sonbnouSeuonsos sdweyo xne souuosiod sop uontsodxa p xnedalu soy 1J ms u opnyay op Jno f qO 123 Dans l tude de Frei 166 personnes r sidant B le en Suisse ont t s lectionn es pour mesurer l aide du dosim tre dont ils ont t dot s leur exposition durant une semaine aux champs lectromagn tiques mis par les stations de base et les t l phones portables l exclusion de son propre mobile Tetrapol DECT l exclusion de son propre t l phone DECT metteurs de radiodiffusion WLAN Les r sultats indiquent que le niveau d exposition pour la semaine de l ensemble des champs de radiofr quences a t de 0 13mW m 0 22 V m La part des diff rentes sources d exposition ont
127. ages respectifs de l analogique au GSM et P UMTS ont permis de r duire la puissance des quipements Corr lativement on peut aussi y voir une preuve que les critiques formul es l encontre de l inad quation des recommandations de PICNIRP ne sont pas totalement pertinentes 1 2 Une critique non pertinente l inad quation des recommandations de l ICNIRP Les observations dont le rapporteur a pu prendre connaissance en la mati re ont trait aux principes qui fondent la m thodologie de l ICNIRP et ce que l on pourrait appeler le biais de s lection qui entacherait sa composition Sur le premier point il est reproch l ICNIRP de ne prendre en consid ration dans l tablissement de ses lignes directrices n1 les effets non thermiques ni les effets long terme En outre l ICNIRP ne privil gierait que les seules tudes n gatives c est dire celles qui ne font tat d aucun effet A cet gard plusieurs associations ne manquent pas d invoquer la r solution du Parlement europ en du 4 septembre 2008 qui a jug obsol tes les valeurs limites propos es par la Recommandation du 12 juillet 1999 et corr lativement celles de PICNIRP En outre ces associations contestent le fait que les conclusions du rapport Bioinitiative ne soient pas prises en compte Ce rapport dont la gen se est rappel e en annexe estime en effet que les valeurs limites d exposition recommand es par PICNIRP sont ina
128. al de grande instance de Lyon a par un arr t du 15 septembre 2009 consid r que la pr sence d une antenne relais de Bouygues T l com depuis 10 ans pr s d une cole n tait pas constitutive d un trouble de voisinage et qu il n y avait pas lieu d appliquer le principe de pr caution Ant rieurement la Cour d appel de Paris avait en 2002 refus de reconna tre que de telles installations fussent constitutives d un trouble anormal de voisinage et n avait r par en 20045 que le seul trouble visuel caus par une antenne en indiquant que le trouble sanitaire n tait pas pour les demandeurs un l ment de leur pr judice Dans ce dernier arr t la Cour d appel de Paris avait pris soin de pr ciser que si le caract re nocif pour la sant du voisinage imm diat n est pas tabli en l tat des connaissances scientifiques il convient de rechercher les solutions permettant d assurer la protection de la sant de la Cour d appel de Paris 7 avril 2005 SARL Pierre Valorisation D veloppement 2 Cour d appel de Bordeaux 20 septembre 2005 Verdeau Cour d appel de Versailles 4 f vrier 2009 Bouygues Telecom Cour d appel d Aix en Provence 15 septembre 2008 Bouygues Telecom Cour d appel d Aix en Provence 8 juin 2004 SFR Tribunal de grande instance de Carpentras 16 f vrier 2009 SFR Cegetel 7 Cour d appel de Paris 7 mai 2002 Bourely Cour d appel de Paris 7 janvi
129. alades Rapport de septembre 2008 de la Commission sur la mise en uvre de la recommandation 1999 519 CE du Conseil du 12 juillet 1999 relative la limitation de l exposition du public aux champs lectromagn tiques de 0Hz 300 GHz Deuxi me rapport sur la mise en uvre 2002 2007 107 Gr ce Suite l adoption en 2000 de la loi intitul e lt Mesures de protection du public du fonctionnement des antennes terrestres fixes gt Act 1105 Vol II 6 9 2000 la Gr ce applique des limites qui correspondent 60 ou 70 des restrictions de base recommand es par l ICNIRP 60 lorsque les antennes sont situ es moins de 300 m tres d coles de jardins d enfants d h pitaux ou d tablissements de soins pour personnes g es Cela conduit des valeurs en termes de niveaux de champs quivalents 78 et 84 des valeurs ICNIRP Depuis la promulgation de la nouvelle l gislation l installation des antennes relais de t l phonie mobile au dessus des locaux des coles des jardins d enfants des h pitaux ainsi que des centres de soins pour personnes g es est interdite Italie Le d cret n 381 de 1998 r glemente l exposition la population due aux fr quences de 100 kHz 300 GHz Dans la gamme des fr quences de 3 MHz 3 GHz comprenant les antennes de t l phonie mobile de t l vision et de radio les terminaux de t l phonie mobile et les fours micro ondes la limite globale sur le te
130. ales comp tentes peuvent alors demander la preuve de la 98 conformit de l installation fixe ou proc der une valuation Lorsqu une non conformit est constat e les autorit s comp tentes peuvent imposer les mesures appropri es pour rendre l installation fixe conforme aux exigences essentielles La directive exclut de son champ d application tous les quipements couverts par des directives sp cifiques Il en est ainsi des appareils assurant des fonctions de s curit quipements m dicaux ou quipements embarqu s bord des avions par exemple ou susceptibles de fonctionner dans des environnements sp cifiques environnement industriel notamment Ces cat gories d appareils peuvent poss der un niveau d immunit lectromagn tique qui peut tre notablement plus lev que 3 V m En revanche c est cette valeur qui est applicable aux quipements inclus dans le champ d application de la directive et r gis par les normes de champ lectromagn tique pr vues pour les appareils standard CEI 61000 4 3 Il importe de voir que cette valeur de 3 V m concerne les seuls quipements et ne constitue nullement une norme d exposition des personnes la diff rence de certaines interpr tations La directive 2004 108 devait tre transpos e au 20 janvier 2008 Elle a parall lement pr vu que titre transitoire les dispositions de la directive 89 336 CEE qu elle a abrog es continuaient de s applique
131. alie tait d pourvue d une r elle politique de pr caution En r ponse une question du rapporteur il a pr cis que cela signifiait l absence de toute recommandation analogue celles que le Gouvernement fran ais a pr conis es en ce qui concerne les enfants ou l usage de l oreillette e Aux Etats Unis le principe de pr caution n est pas non plus consid r comme un principe d action des politiques publiques comme l ont indiqu les repr sentants de EPA et l association des op rateurs Au demeurant les premiers ont d clar qu une mesure qui tendait par exemple interdire l usage du t l phone mobile par les enfants serait impensable aux Etats Unis En outre si la FDA Food and Drugs Administration a d clar avoir t saisie par de nombreuses associations en vue de l application de mesures de pr caution l utilisation du t l phone mobile par les enfants la FDA a consid r que aucun l ment ne sugg re qu il y ait un risque plus lev pour les enfants que pour les adultes De toutes fa ons le docteur Peter Inskip du NCI a estim que face aux incertitudes long terme de l utilisation du t l phone mobile c tait chaque individu et non la soci t de prendre les mesures de pr caution n cessaires A la diff rence de ces diff rentes analyses l organisation syndicale CWA a tenu faire observer que sous l Administration Clinton les fabricants n avaient pl
132. ano a d une part fait valoir que pour certains cancers des r ponses pourraient tre d j disponibles au bout de 5 10 ans D autre part dans l attente des r sultats finaux des mesures de pr caution seraient prises utilisation d oreillette invitation de l industrie baisser le niveau d exposition En ce qui concerne les domaines de recherches un large accord est apparu sur la n cessit d entreprendre des recherches sur les enfants Sur ce point Mme Toledano a fait remarquer que chez les enfants les leuc mies sont les cancers qui se d veloppent avant qu ils n utilisent le t l phone mobile entre 3 et 5 ans Mme Toledano a galement plaid en faveur des recherches sur les femmes enceintes Pour sa part le Pr sident Paolo Vecchia a jug n cessaire d tudier les effets des nouvelles technologies WiFi WiMax et RFID tout en consid rant qu il serait impossible notamment pour des raisons budg taires d entreprendre des recherches qui repartiraient de z ro pour chacune des sources d exposition A cet gard il serait utile de s interroger sur le profit qui pourrait tre tir de r sultats ant c dents tels que ceux fournis par Interphone Le Professeur Ogino a cit les effets de la TNT sur le cerveau et la situation des salari s des op rateurs parmi les questions qui lui paraissent devoir tre tudi es 2 2 La question du financement Hormis le cas de l Italie o la recherc
133. ant du collag ne bovin et 140 utilis sur le corps humain devaient tre suspendues pour une dur e d un an les signataires de l arr t du 28 mars 1996 n avaient pas entach leur d cision d une appr ciation manifestement erron e au regard des dispositions combin es des article L 221 5 et L 221 8 du code de la consommation gt Le m me processus d extension peut galement tre relev au plan communautaire Bien que le Trait instituant la communaut europ enne Trait d Amsterdam ait en son article 174 limit application du principe de pr caution au seul domaine de l environnement la communication de la Commission europ enne du 2 f vrier 2000 vise non seulement les effets potentiellement dangereux sur l environnement mais aussi ceux sur la sant humaine animale ou v g tale Pour sa part la Cour de Justice des Communaut s europ ennes a volu dans le m me sens puisque notamment dans deux arr ts du 5 mai 1998 elle avait affirm que lt lorsque des incertitudes subsistent quant l existence ou la port e des risques pour la sant des personnes les institutions peuvent prendre des mesures de protection sans avoir attendre que la r alit et la gravit de ces risques soient pleinement d montr es et que cette approche est corrobor e par l article 130 R paragraphe premier du Trait de la communaut europ enne selon lequel la protection de la sant des perso
134. ant souhait participer a ce groupe de travail elle a estim que la Fondation tait mal per ue l ext rieur en raison d une trop grande proximit des industriels qui ses yeux ne devraient pas intervenir sur le choix des tudes Ce dernier point a t contest par les membres du conseil d administration repr sentant les pouvoirs publics qui ont confirm la parfaite ind pendance entre le Conseil scientifique charg du choix et de l valuation des tudes et le Conseil d administration charg du suivi du budget Indiquant qu il s agissait principalement d une question d affichage et de perception du public Robin des Toits a d clar tre favorable a l instance de dialogue a condition que tous les acteurs concern s y soient repr sent s et qu elle soit plac e sous l gide des pouvoirs publics Pour sa part le Minist re de la Sant a d clar que le Gouvernement voulait reconduire la Fondation avec une dur e suffisante pour permettre la mise en place d une structure ad hoc et un mode de financement adapt Tout en tant favorable l volution de ses statuts la Fondation a jug important d une part de valoriser les travaux effectu s en son sein et d autre part d assurer leur continuit dans la dur e d autant plus que les r sultats des tudes d j financ es seront connus dans les ann es qui viennent L Inserm a fait remarquer que l action 50 du plan na
135. antiel du neurinome de l acoustique qui soit li l usage du t l phone mobile dans les dix ann es qui ont pr c d le diagnostic de la tumeur Toutefois Ahlbom constate que les r sultats ne l vent pas l incertitude quant savoir s il existe des risques accrus au del d une p riode de 10 ans suivant l usage initial du t l phone d Tumeurs de la glande salivaire Ahlbom et al constatent qu il n existe pas de preuve cr dible d un risque accru des tumeurs de la glande salivaire La synth se des r sultats fait appara tre des estimations l g rement inf rieures l unit Une tude indique un accroissement chez les gros utilisateurs du t l phone mais les r sultats se fondent sur un faible chantillon de cas et de tr s larges intervalles de confiance LS6 0 T I 9 0 6 0 I 9 0 60 b r 0 I 1 1 9 0 6 0 T T S 0 TI S I S 0 6 0 T p0 0 ID S6 HO 9T u rusq ZSZ Gueusreur uSruoq LL Gueusreur sz sas posodx oN ISN I8A9N 19A4 rL 0 p I S 0 6 0 0 7 7 0 60 S b 1 0 S O 6 S5 0 rI 9 7 1 0 7 0 ID S6 YO s1894 OT 7 usgru q zz Queusrqeu s QT u ruoq Queusrpeur z Porad s1nsodx4 sas posodxy on sn W19 Su0 T popnyour SAM sn ououd Soyeue 107 sy nsar ATUO 00 PPPH tuorq JEpour spop WIOpueI SUIS 880 1 1 8 0 6 0 S7 7 0 EZ SIBOA Z lt
136. apolation le cas ch ant sont inf rieurs 2 des valeurs limites quelle que soit la bande de fr quence consid r e Ces mesures sont complexes et n cessitent de suivre un processus rigoureux Une des difficult s relatives l interpr tation des r sultats de ce type de mesure provient en particulier e de la variabilit dans le temps d une mesure de champ global instantan en un endroit donn e de l absence de garantie sur la pertinence de l emplacement de la zone de mesure choisie par le public 3 La transparence du syst me fran ais du contr le de mesure A l occasion de ses d placements l tranger le rapporteur a pu constater que gr ce Cartoradio le syst me fran ais pouvait tre consid r comme l un de ceux qui offrait la plus grande transparence Il permet en effet de visualiser pour une commune donn e l emplacement de la ou des antenne s de leurs caract ristiques radio lectriques type de syst me et fr quence ainsi que la date laquelle l ANFR a donn son accord pour leur implantation ou leur modification Le rapporteur regrettera seulement que malgr ses qualit s incontestables ce site comme il a pu malheureusement le constater dans sa circonscription 113 m me demeure encore tr s confidentiel et gagnerait l vidence b n ficier d une bien meilleure publicit ce qui contribuerait pr venir des pol miques inutiles sur l empla
137. apporteur s est rendu successivement au Japon en Su de aux Etats Unis en Italie et au Royaume Uni 156 homog nes Les r sultats de l quipe italienne seront donc publi s dans la m ta analyse Sur le fond les jugements mis par les personnalit s rencontr es par le rapporteur sont contrast s Les uns consid rent qu Interphone est un chec relatif Le retard apport sa publication lequel est in vitable compte tenu du fait que 17 groupes de chercheurs y ont contribu a laiss se cr er de trop grandes attentes dans le public qui vont au del de celles qu une tude normale pourrait susciter Or le risque s il existe est tr s faible ce que les scientifiques avaient d j soulign tant donn l usage tr s r pandu du t l phone mobile De fait on aurait d pr voir que les r sultats seraient variables selon les pays puisque certains d entre eux la Su de en particulier avaient une pratique du t l phone mobile plus ancienne que d autres Dans ce contexte la diff rence des chercheurs le public qui attend la publication des r sultats d finitifs risque d tre surpris Cela tant Interphone est une tude n cessaire pour montrer travers la s lection d un nombre lev de cas dans plusieurs pays que les pathologies concern es pouvaient tre tudi es partout quel que soit leur contexte socio conomique Pour d autres Interphone est cert
138. articles non anglophones Il peut tre tentant de faire un simple comptage des r sultats positifs et des r sultats n gatifs Cependant comme cela a t pr cis pr c demment il est n cessaire de prendre en compte le degr de validit des parties biologique et physique de chaque tude D apr s les analyses syst matiques qui ont t faites dans le cadre de cette expertise il appara t que Sur les 182 tudes qui ont t r alis es in vitro et in vivo sur l animal 82 tudes trouvent des effets biologiques des radiofr quences et 100 n en montrent pas Parmi les 82 tudes trouvant des effets 45 n ont pas une dosim trie valid e soit 55 Parmi les 37 articles restants seuls 9 pr sentent galement une m thodologie tr s satisfaisante pour la partie biologique Par cons quent 11 des tudes qui montrent des effets ont une m thodologie rigoureuse pour la fois les parties physique et biologique Ces effets concernent principalement des fonctions cellulaires observ es in vitro apoptose endocytose stress oxydatif etc Parmi les 100 tudes ne trouvant pas d effets 13 n ont pas une dosim trie valid e soit 13 Parmi les 87 articles restants 69 pr sentent une m thodologie tr s satisfaisante pour la partie biologique Par cons quent 69 des tudes qui ne montrent pas d effet ont une m thodologie rigoureuse la fois pour les parties physique et biologie 44 tudes ont t r a
139. atifs au risque de neurinome acoustique La encore ceux de Hardell sont exceptionnels puisqu ils font tat d une augmentation du risque multipli e par 4 dans deux tudes 62 De son c t Hardell a pr sent une nouvelle analyse des deux tudes de cas t moins qu il a conduites de 1997 2003 sur les liens entre tumeurs c r brales t l phones mobiles et t l phones sans fil Ces tudes taient bas es sur des questionnaires auxquels ont r pondu 905 cas atteints de tumeurs c r brales malignes 1254 cas de tumeurs b nignes et 2162 t moins L usage ipsilat ral a t d fini comme celui repr sentant 50 ou plus de l usage du m me c t que celui des foyers de la tumeur et usage contralat ral l usage inf rieur 50 du c t oppos la tumeur En ce qui concerne l astrocytome vari t de tumeur du syst me nerveux central relativement b nigne ayant tendance s enkyster l tude a indiqu le taux le plus lev de risque pour un usage ipsilat ral du t l phone mobile durant plus de dix ans Au total le risque a t le plus lev pour des cas ayant us du t l phone mobile ou du t l phone sans fil pour la premi re fois avant l ge de 20 ans 1 4 Les critiques exprim es l encontre des tudes d Interphone et celles de Hardell 1 4 1 Les critiques formul es l encontre de l tude Interphone Si jamais aucune tude pid miologique de cette ampleur
140. ations 1 4 2 Les critiques formul es l encontre des tudes de Hardell Selon une premi re critique les tudes de Hardell comportent aussi des biais Ainsi Kundi note t il un effet li au biais de m moire dans une tude de Hardell de 2002 dans laquelle il a indiqu un odds ratio de 3 0 pour le neurinome de l acoustique lors de l usage ipsilat ral du t l phone mobile ou du t l phone sans fil Kundi value 32 le taux des personnes non expos es du m me c t que le foyer de la tumeur qui ont indiqu le contraire par erreur Une autre critique de nature plus g n rale exprim e par Ahlbom tient aux changements que l on peut relever au fil des tudes en ce qui concerne la constitution exacte des groupes de cas les crit res sur lesquels repose la d finition des personnes non expos es ainsi que la s lection des r sultats en vue de leur pr sentation dans de multiples publications qui se chevauchent Ahlbom y voit ainsi l explication la plus plausible des divergences entre l tude Interphone et celles de Hardell 2 Les tudes biologiques Qu il s agisse des tudes in vivo ou des tudes in vitro il ne semble pas qu un effet canc rig ne des radiofr quences ait t mis en vidence 2 1 Les tudes in vivo Jusqu pr sent seule une tude de Repacholi r alis e en 1997 sur des souris transg niques a indiqu un doublement des lymphomes suite une exposition quotidienne duran
141. au sens large Quatre bandes de fr quences sont principalement utilis es par les dispositifs RFID allant des basses fr quences 125 kHz aux hyperfr quences 5 8 GHZ A chaque bande de fr quence dont les caract ristiques conf rent ces dispositifs des propri t s particuli res en termes de distance de lecture ou de propagation des ondes dans des environnements particuliers eau m tal correspond des applications sp cifiques La technique d identification la plus courante consiste stocker dans une puce lectronique un num ro de s rie puce laquelle est attach e une antenne de transmission Lorsque l tiquette RFID ensemble puce antenne passe dans le champ d interaction d un interrogateur celui ci envoie une demande d identification l tiquette qui lui transmet en retour les informations contenues dans l puce Les informations contenues dans l tiquette peuvent se limiter un simple num ro de s rie mais peuvent aussi contenir en fonction des applications d autres informations sur les conditions environnementales de stockage etc Dans la grande majorit des cas les tiquettes sont dites passives c est dire qu elles ne poss dent pas en propre d metteur radiofr quence Elles utilisent l nergie lectromagn tique transmise par l interrogateur pour r mettre l information contenue dans la puce Les tiquettes ne sont donc pas la plupart du temps les sources principales d mission
142. bserver que compte tenu de la faiblesse de la valeur limite le r seau de t l phonie mobile fonctionnait toujours au maximum de sa puissance Les op rateurs de t l phonie mobile ont galement appel l attention du rapporteur sur leur crainte que la valeur limite de 6V m ne facilite pas la mise en place du haut d bit lequel exigerait de porter la valeur limite 12V m En ce qui concerne le r seau de t l vision le Minist re de la sant souligne qu il a rencontr davantage de difficult s de fonctionnement que le r seau de t l phonie mobile lors de l entr e en vigueur de la valeur limite de 6V m 162 2 2 L approche de la baisse 0 6V m dans les autres pays La valeur de 0 6 V m n a pas t jug e pertinente par la plupart des interlocuteurs du rapporteur qui ont invoqu des raisons diff rentes Le Minist re su dois de la sant a d clar que le d bat sur l abaissement 0 6V m ne se posait pas en Su de Pour le Professeur Olle Johannson qui consid re le t l phone comme un jouet gt source de stress la valeur de 0 6 V m est une valeur de risque et non une valeur de s curit laquelle ne pourrait tre atteinte qu en abaissant la valeur limite 0V m D s lors ses yeux m me si 0 6V m repr sente un premier pas elle lui appara t trop lev e Le Professeur Olle Johannson a convenu que la valeur de s curit entrainerait la fin du t l phone mobile ou du t
143. but durant la phase finale de croissance Malheureusement souligne Kundi on sait peu de choses sur la dur e de ces phases En outre il y a probablement de grossi res diff rences entre les types de tumeurs en ce qui concerne la dur e absolue et relative de ces tapes au cours du d veloppement de la maladie La prise en compte des biais de m moire est un autre l ment important qui plaide aux yeux de Kundi contre l existence d un lien entre cancer et t l phonie mobile Citant une tude de Hardell de 2002 Kundi rel ve que sur 232 cas de tumeurs c r brales qui se sont exprim s sur les causes de leur pathologie seulement deux ont d sign le t l phone mobile De m me dans l tude de cas t moins de L nn 2004 70 personnes atteintes de tumeurs c r brales ont t interrog es sur le point de savoir si le t l phone mobile tait un facteur de risque de tumeurs c r brales Or L nn n a trouv aucune diff rence entre les deux groupes Il est int ressant de relever que pour Kundi la majorit des tudes animales n ont pas non plus fait tat d une augmentation du risque de cancers cons quence entre autres selon lui de certaines difficult s techniques reproduire les conditions de l exposition humaine chez les rongeurs En conclusion de son tude Kundi d clare que Du point de vue de la sant publique une augmentation de l incidence des tumeurs c r brales inf rieure ou gale
144. c est interdit mais par courtoisie l gard d autrui Dans le m tro comme dans d autres moyens de transports en commun bus et train les voyageurs sont tenus d teindre leur t l phone proximit des si ges r serv s aux personnes portant un pacemaker aux femmes enceintes et aux personnes g es 179 Quant aux antennes relais elles suscitent d autant plus d inqui tude que le public ne peut en conna tre l emplacement ni les autres caract ristiques op rateur concern puissance Il n existe pas d quivalent au site Cartoradio car l information relative leur emplacement est secr te pour des motifs tir s selon les op rateurs du secret commercial et pour les pouvoirs publics des exigences de la lutte antiterroriste Mais en outre M Sadotoshi Ohkubo Pr sident de l association des consommateurs Tokyo Citizen for safe and sane Network a soulign qu une enqu te faite aupr s des riverains tendrait imputer diff rents sympt mes dont ils se plaignent troubles de sommeil perte de m moire aux antennes relais et non au t l phone mobile Tout en pr cisant que la preuve de cette imputabilit n tait pas tablie il a indiqu que son association avait demand qu une tude pid miologique sur les riverains d antennes relais puisse tre effectu e revendication qui rejoint celle formul e par certaines associations en France e La situation aux Etats Unis est assez
145. ce de l quipe fran aise d Interphone a pu d clarer que la non publication de cette tude alimentait la rumeur Plus on attend plus la rumeur enfle l Express 17 juillet 2008 186 COSMOS est une tude internationale conduite dans cinq pays europ ens Royaume Uni Danemark Finlande Pays Bas et Su de Au Royaume Uni la cohorte suivra 90 100 000 utilisateurs de t l phonie mobile g s de 18 ans et plus pendant 20 30 ans La cohorte internationale suivra environ 250 000 utilisateurs du t l phone mobile en Europe Il est fort regrettable que la France qui pourtant dispose de bonnes quipes d pid miologistes ne fasse pas partie de cette tude Il serait d s lors souhaitable que le Gouvernement engage les d marches n cessaires pour tudier la faisabilit d une participation de la France D apr s les informations qui ont t communiqu es au rapporteur lors de son d placement Londres des pourparlers en ce sens auraient lieu 1 1 2 L tude du risque de tumeur c r brale chez les enfants Les incertitudes auxquelles les scientifiques sont actuellement confront s en la mati re et le fait que les enfants soient des utilisateurs pr coces du t l phone mobile sont deux raisons majeures plaidant en faveur d une tude pid miologique C est pourquoi une tude internationale de cas t moins con ue sur le mod le de l tude Interphone MOBIKIDS a t lanc e en mai
146. ce maximale Cela veut dire en r sum que l affichage d un DAS sur un quipement garantit que le niveau localis d exposition quand on parle de DAS t te ou tronc de la personne qui utilise cet quipement ne sera jamais sup rieur ce niveau affich Il n est pas possible de d duire de cette seule valeur de DAS lt normatif gt le niveau moyen d exposition de la personne durant l usage de l quipement ce niveau d pend de la position de l quipement par rapport au corps de la fr quence utilis e de la situation de la personne utilisant l quipement par rapport la station de base dans un r seau de t l phonie mobile etc En effet diff rents facteurs doivent tre pris en consid ration Ainsi le DAS est 1l proportionnel la puissance mise par le t l phone qui varie lors d une communication Car les t l phones portables sont quip s d un syst me de contr le adaptatif de puissance qui r duit automatiquement la puissance mise au niveau minimum compatible avec une bonne qualit de la communication cet gard la r duction effective d pend de la qualit de la connexion au r seau Ainsi la puissance mise est elle plus importante lorsque l on se trouve l int rieur d un b timent ou loin d une station de base ou encore si des obstacles s interposent entre cette derni re et l utilisateur Enfin le d placement de l utilisateur provoque une prise de relais successifs par plusi
147. cement des antennes relais Le syst me d accr ditation des laboratoires effectuant les mesures est un autre m canisme concourant galement la transparence du syst me fran ais m me si sur la question de l ind pendance des laboratoires de mesure vis vis des op rateurs il est l objet de vives contestations de la part des associations En effet en la mati re la France a devanc le dispositif expos pr c demment mis en place par le r glement 765 2008 du 9 juillet 2008 Les articles D 100 et D 101 du code des postes et des communications lectroniques r sultant du d cret du 18 janvier 2006 imposent deux exigences aux laboratoires Tout d abord ces laboratoires doivent tre accr dit s par le COFRAC lequel v rifie notamment le respect du protocole de mesure de l ANFR pour d livrer l accr ditation Sur ce point il convient de pr ciser que le COFRAC proc de des valuations r guli res des laboratoires d essais accr dit s L valuation des laboratoires de mesure des champs lectromagn tiques dure deux jours et est effectu e par deux valuateurs sp cialis s dans le contr le de qualit et le contr le technique L valuation donne lieu un rapport examin par une commission ad hoc La deuxi me exigence laquelle doivent satisfaire les laboratoires de mesure a trait leur ind pendance vis vis des op rateurs ou exploitants des r seaux Le COFRAC v rifie galement
148. cherches hauteur de 25 millions de dollars sur une p riode de cinq ans sans grand succ s Puis l association a pass il y a quelques ann es un accord avec la FDA pour financer des recherches dans les domaines identifi s par cette derni re et mener des tudes Elles ont notamment port sur la dosim trie ou encore sur l pid miologie Les experts ont dirig et contr l les recherches George Carlo avait dirig un projet de recherche financ par Motorola Ayant fait tat de possibles effets sanitaires li s l exposition au t l phone mobile ses recherches ont cess d tre financ es 72 Ce programme a pris fin il y a six mois et l association a fait part la FDA de son souhait de mener d autres recherches e En Su de le d bat est galement tr s vif Car l encore des scientifiques tels que le professeur Johanson ont estim que l ind pendance des chercheurs n est nullement garantie Citant son propre cas il a soulign que les tudes qu il avait entreprises sur EHS n avaient plus t financ es au milieu des ann es 90 et s est demand si une telle d cision sanctionnait la mauvaise qualit de ses recherches ou si d autres int r ts l avaient suscit e En r ponse au rapporteur qui lui a indiqu qu un d bat existait en France sur les incidences sur la qualit du travail scientifique du financement du priv le professeur Johanson a soulign que le m me d bat s
149. commission des sites et servitudes COMSIS En ao t 2008 119 250 stations sont autoris es et figurent dans Cartoradio les stations de l Aviation civile du minist re de la d fense et du minist re de l int rieur sont soumises autorisation mais ne figurent pas dans Cartoradio pour des raisons de s curit DOM et TOM inclus Ce chiffre inclut 47 110 stations de radiot l phonie utilisant du GSM 900 ou du GSM 1800 et 23 620 stations utilisant de l UMTS Chacune de ces stations de radiot l phonie peut comporter plusieurs antennes soumises autorisation b Analyse des mesures Chaque ann e environ 2 500 r sultats de mesures de champs lectromagn tiques r alis es par des laboratoires sont transmis par ces organismes l Agence nationale des fr quences ANFR Ces mesures rel vent dans la plupart des cas de l application du Guide des relations entre op rateurs et communes sign entre l Association des maires de France AMF et l Association fran aise des op rateurs mobiles AFOM En effet l accord COMSIS est en r gle g n rale donn a priori au vu du dossier transmis en appui de la demande sans qu il soit n cessaire de r aliser des mesures de confirmation P riodiquement P ANFR analyse l ensemble de ces r sultats et dite une synth se La derni re en date de ces synth ses a t publi e en 2008 112 Les r sultats obtenus ne peuvent pas se pr ter ais ment une a
150. consensus sur les messages diffuser ainsi que la mise disposition d une information d taill e et transparente n occultant ni la complexit du sujet ni les incertitudes scientifiques Or sur ces points la discussion intervenue le 200 16 octobre 2009 sur la pr sentation des travaux du Comit de suivi concernant l information a pour le moment montr les difficult s parvenir un consensus du fait des interrogations soulev es par plusieurs associations sur le contenu du message d livrer 2 2 L indispensable engagement des scientifiques Tout r cemment encore lors de la r union que POPECST a tenue le 30 septembre 2009 pour discuter avec les membres de son Conseil scientifique des orientations du rapport sur la strat gie nationale de la recherche le Pr sident Claude Birraux a regrett que du fait de leur modestie les scientifiques interviennent peu sur la sc ne m diatique Le rapporteur a mis la m me observation alors que d apr s l enqu te INPES 2009 les Fran ais estiment que les personnes les plus l gitimes a prendre la parole seraient les scientifiques les pouvoirs publics notamment le minist re de la sant les professionnels de sant et les op rateurs Or force est de constater qu en France comme l tranger les scientifiques ne sont gu re audibles C est d ailleurs pourquoi au cours de l audition publique organis e le 6 avril 2009 par le rapporte
151. cussion porte plut t sur le r ye A 1 degr d incertitude que nous sommes pr ts accepter gt Le renforcement n cessaire de l encadrement de la t l phonie mobile et des technologies sans fil Les d bats de la table ronde radiofr quences sant et environnement ont montr le profond d saccord qui peut exister entre les diff rents acteurs sur la conformit au principe de pr caution de certaines propositions Il en est ainsi de la question tr s longuement d battue de l abaissement du niveau d exposition mesure pr sent e par certaines associations comme tant une application du principe de pr caution Les uns ont en effet insist comme on l a vu sur la n cessit de pr venir tout transfert de risque Les autres P AFOM en particulier n ont pas manqu de rappeler que la r solution adopt e par le Parlement europ en le 2 avril 2009 sur les pr occupations quant aux effets pour la sant des champs lectromagn tiques demande certes la Commission de proc der la r vision des valeurs limites Mais le Parlement a souhait galement que la r vision soit men e par le comit des risques sanitaires mergents et nouveaux le SCNEHIR Cette pr cision est bien conforme la lettre de la Communication de la Commission europ enne du 2 f vrier 2000 aux termes de laquelle Le recours au principe de pr caution pr suppose une valuation scientifique du risque 1 3 L inv
152. d quates et devraient tre r vis es la baisse Le rapport plaide pour le d veloppement de nouvelles valeurs limites prenant en compte non plus les effets thermiques mais d autres effets biologiques Ce rapport m me s il a t r dig par des scientifiques de renom ne satisfait pas aux exigences traditionnelles des expertises scientifiques En particulier le r le de coordonnatrice jou par Mme Cindy Sage responsable d une entreprise proposant des solutions commerciales destin es att nuer les expositions aux champs lectromagn tiques ou s en prot ger ne permet pas de voir dans ce rapport une tude ind pendante exigence que doit Voir le chapitre ler 125 remplir toute tude scientifique Mais en outre Mme Sage pourrait tr s juste titre se voir reprocher un conflit d int r ts Comme le rapporteur a pu le d plorer devant ses interlocuteurs i est difficilement compr hensible que les op rateurs n aient pas critiqu plus vigoureusement et publiquement un biais aussi grossier d autant que certaines associations sont promptes mettre en exergue les conflits d int r ts r els ou suppos s auxquels leurs yeux seraient expos s certains scientifiques ayant travaill pour leur compte ou les conseillant Quoiqu il en soit la meilleure r ponse qui puisse tre apport e ces diff rentes critiques celles de Bioinitiative notamment mane de l ICN
153. d ascertained interviewed ascertained interviewed aMP ling interviewed Australia 536 301 56 413 255 62 179 127 71 21 7 33 1 608 669 42 Canada Montr al 101 65 64 71 48 68 41 33 80 13 9 69 391 234 60 Ottawa 38 25 66 18 15 83 21 17 81 6 6 100 259 180 69 Vancouver 134 80 61 45 31 69 41 34 83 19 13 68 680 239 35 Denmark 248 181 73 155 121 81 73 71 97 15 15 100 1 277 662 52 Finland 211 178 84 252 231 92 87 76 87 a 1 337 559 42 France 155 94 61 190 148 78 140 111 79 639 472 74 Germany 312 256 82 275 250 91 76 67 88 1 869 1190 64 Isra l 206 180 87 390 350 90 78 72 92 20 19 95 911 599 66 Italy 128 118 92 124 110 89 30 30 100 11 11 100 486 340 70 Japan 90 60 67 102 82 80 82 69 84 568 287 51 nee 132 84 69 72 54 75 21 20 95 350 172 49 Zealand Norway 236 180 76 191 148 77 51 38 75 21 11 52 404 278 69 Sweden 298 227 76 205 184 90 107 102 95 20 18 90 617 407 66 UK North 628 429 68 222 180 81 116 102 88 E 1 747 788 45 South 848 307 37 390 221 57 218 152 70 7 1 211 582 48 Total 4 301 2 765 65 3 115 2 425 78 1 361 1 121 82 146 109 75 14 354 7 658 53 Parotid gland tumours were not included in th se centres Source Ahlbom et al Evidence on Mobile Phones and Tumor Risks Epidemiology Volume 20 n 5 Septembre 2009 Age 30 39 40 49 50 59 Overall ea PARTICIPATION RATES AMONGST
154. de 250 mW pour les GSM 900 et 125 Mw pour les GSM 1800 Celle de la base est de 10 mW pour une conversation elle est de 60 mW dans le cas de stations g rant 6 conversations simultan es La norme DECT Digital Enhanced Cordless Telephone a t d finie en 1992 par VETSI European Telecommunications Standard Institute sous la 40 r f rence EN 300 175 et repr sente la norme europ enne pour les t l phones sans fil domestiques Quant aux r seaux locaux sans fil ils sont connus sous le nom commercial de WiFi Ils regroupent les normes issues de la norme IEEE 802 11 parue en 1997 Gr ce au WiF1 il est possible de cr er des r seaux locaux sans fil pour peu que l ordinateur connecter ne soit pas trop loign du point d acc s Dans la pratique le WiFi permet de relier des ordinateurs portables des ordinateurs de bureau et des assistants personnels PDA une liaison haut d bit Cette technologie offre plusieurs applications pratiques C est ainsi qu Paris les utilisateurs peuvent se connecter un r seau pour acc der Internet mais aussi pour b n ficier de tous les services qui lui sont li s toile courriel t l phonie VoIP t l phone mobile VoIP t l chargements etc Cet acc s est utilisable de fa on fixe comme en situation de mobilit En outre des t l phones WiFi utilisant la technologie VoIP commencent appara tre L extension de l usage du WiFi suscite de
155. de la population g n rale peuvent tre diff rents de ceux des travailleurs 2 La r glementation europ enne Elle touche aux personnes et aux quipements et certains l ments du syst me de m trologie La r glementation communautaire a t transpos e selon des modalit s variables par les Etats membres en particulier en ce qui concerne la fixation des niveaux d exposition 2 1 La r glementation relative aux personnes 2 1 1 La recommandation du Conseil de l Union europ enne du 12 juillet 1999 La recommandation du Conseil de l Union europ enne du 12 juillet 1999 relative la limitation de l exposition du public aux champs lectromagn tiques de 0 Hz 300 GHZ 1999 519 CE d finit les restrictions de base et les niveaux de r f rence qui assurent un niveau lev de protection de la sant contre l exposition aux champs lectromagn tiques Elle propose galement les crit res qui peuvent tre appliqu s en cas d exposition des sources de fr quences diff rentes 1 Origine et objet de la recommandation du 12 juillet 1999 Ce texte fait suite une r solution du Parlement europ en du 5 mai 1994 sur la lutte contre les nuisances provoqu es par les rayonnements non ionisants Le Parlement europ en a ainsi invit la Commission a proposer des mesures normatives visant limiter l exposition des travailleurs et du public aux rayonnements lectromagn tiques non ionisants Le dixi me c
156. de r f rence exprim s en termes d exposition externe directement mesurable par exemple densit de puissance champ lectrique La protection contre des effets sanitaires d l t res est assur e par la conformit aux restrictions de base Ces restrictions sont d termin es partir des effets critiques au plus bas niveau de DAS les effets critiques des expositions aigu s 4 W kg sont observ s sur le comportement de rongeurs et primates Ils sont r versibles et b nins Aucun effet d exposition chronique autre que des alt rations mineures du comportement n a t observ au dessous de 0 14 W kg De plus l organisme humain mieux que celui des autres mammif res est capable de g rer des apports thermiques Cette valeur de 4 W kg est donc conservatrice si l effet est de nature thermique ce qui n est pas connu avec certitude malgr l augmentation de la temp rature des animaux de 1 C environ A cette valeur de 4 W kg est appliqu un coefficient de s curit de 10 pour d terminer la limite d exposition en milieu professionnel laquelle est donc fix e 0 0 4W Kg DAS corps entier Pour P ICNIRP cette valeur permet d assurer une protection ad quate aux travailleurs Un coefficient de s curit suppl mentaire de 5 est appliqu l exposition du public Le DAS moyen corps entier pour ce dernier est donc fix 0 08 W kg pour tenir compte du fait que l ge et l tat de sant
157. dent le d placement de ces derniers extr mement p nible Il peut s agir par exemple de la souris d un ordinateur Celle d ordinateurs Bluetooth par exemple D autres applications de type lt oreillettes Bluetooth gt sont aussi propos es 2 2 Syst mes courte port e Allant de quelques m tres plusieurs centaines de m tres il peut s agir soit de t l phones sans fil d int rieur soit de liens radio Les t l phones sans fil d int rieur utilis s aujourd hui sont pour la plupart des t l phones DECT Digital Enhanced Cordless Telephone Compos s d une base et d un ou plusieurs combin s ils permettent de se d placer dans une habitation ou une entreprise avec une port e maximale de 100 300 m Cette technologie et aussi tr s commun ment utilis e pour les t l phones d entreprise et pour les centres d appel t l phonique Le t l phone sans fil DECT est constitu d une station de base contenant un metteur r cepteur radio connect e au r seau t l phonique et d un ou plusieurs combin s munis d un microphone et d un couteur pour la conversation Le combin n met de signal que pendant la conversation t l phonique alors que la station de base en situation de veille met des signaux intermittents Il fonctionne sur la gamme de fr quence de 1880 1900 MHz La puissance moyenne d mission du combin est de 10 mW par comparaison celle des t l phones mobiles est
158. des conseils et des avis sur les risques sanitaires des rayonnements non ionisants c est dire ceux dont la fr quence est comprise entre 0 et 300 GHZ elle d veloppe des lignes directrices en vue de limiter l exposition aux rayonnements non ionisants elle fournit des conseils et des recommandations bas s sur la science concernant la protection contre l exposition aux rayonnements non ionisants 1 2 Les lignes directrices de l ICNIRP 1 2 1 Le processus d laboration des lignes directrices Ces lignes directrices qui concernent non seulement les hautes fr quences mais aussi les champs lectromagn tiques de 50 60 Hz c est dire les champs de fr quences extr mement basses encore appel s ELF en anglais pour extremely low frequency ont pour objet de limiter l exposition aux champs lectromagn tiques et d assurer une protection contre les effets sanitaires d l t res av r s gt A cet effet PICNIRP s attache prendre en consid ration toute la litt rature scientifique publi e concernant les tudes pid miologiques des tudes Le Pr sident est actuellement le Professeur Paolo Vecchia 2 Atelier sur les champs lectromagn tiques et la sant Science et mesures pour aborder les inqui tudes du public Bruxelles 11 12 f vrier 2009 3 Guidelines for limiting exposure to time varying electric magnetic and electromagnetic fields up to 300 GHz ICNIRP Health Physics society 1
159. des travaux de l ICNIRP L attention du rapporteur a t galement appel e sur l absence d ind pendance des membres de l ICNIRP vis vis des milieux industriels Or l un de ses interlocuteurs lui a fait valoir que dans l affaire de la d termination des valeurs limites d exposition des travailleurs l ICNIRP a recommand en ce qui concerne les personnels travaillant dans l IRM des normes plus lev es que celles souhait es par les industriels ICNIRP Statement on the guidelines for limiting exposure to time varying electric magnetic and electromagnetic fields up to 300GHz Health Physics Society 126 2 L abaissement radical des valeurs limites d exposition un objectif non exempt d incoh rences 2 1 Un objectif au fondement scientifique fragile Non seulement l objectif visant abaisser 0 6 V m les valeurs limites d exposition repose sur des bases arbitraires Mais en outre il ne prend pas en compte les importants dysfonctionnements techniques auxquels m nerait sa mise en application 2 1 1 La valeur de 0 6 V m le fruit d un compromis Cette revendication n est pas nouvelle puisqu elle avait d j t voqu e lors du colloque organis au S nat en avril 2002 dans le cadre du rapport Lorrain Raoul En tout cas elle a donn lieu de tr s longs d bats au sein de la table ronde sant radiofr quences environnement gt Retra ant la gen se de cette
160. dre solide 204 2 1 Tenir compte des conclusions du Comit op rationnel charg des exp rimentations concernant l exposition aux ondes lectromagn tiques sis 205 2 2 Disposer de donn es sur la mise en uvre du protocole de mesure Oe ANE R RE aieeaan ok eee evan eet dnc eee ens 206 ug i INTRODUCTION Mesdames Messieurs Comme d autres innovations technologiques de grande ampleur la t l phonie mobile suscite inqui tudes et controverses Mais elles rev tent une dimension d autant plus particuli re qu elles contrastent avec l extraordinaire rapidit de la diffusion plan taire de cette technologie puisque l heure actuelle pr s de trois milliards d tre humains soit la moiti de l humanit environ disposent d un t l phone mobile Au c ur de cette situation paradoxale s est d velopp e l opposition entre deux analyses des tr s abondantes publications scientifiques sur les effets ventuels de la t l phonie mobile sur la sant Pour les uns les connaissances ont certes progress mais sans remettre en cause la probl matique expos e par le rapport de nos coll gues s nateurs Jean Louis Lorrain et Daniel Raoul pr sent P OPECST en 2002 sur l incidence ventuelle de la t l phonie mobile sur la sant En effet selon les avocats de cette premi re th se demeurent valides les remarques formul es dans les conclus
161. e Dans le cas type tudi station de base sur pyl ne en milieu rural les mouvements se situent g n ralement dans le plan horizontal loignement ou rapprochement de l individu par rapport l metteur Le diagramme ci dessous pr sente le r sultat de ce d placement On constate une remont e du champ lectrique lorsque l on s loigne de l metteur au del du point de mesure ce qui s explique par une certaine directivit des missions GSM gt A 50 m l individu n est pas dans le faisceau d mission principal de la station de base il le rencontre 250 m Cela d montre combien l analyse d un site est importante lorsque l on cherche d terminer le point le plus expos d un espace donn 3 Variation du champ Electromagn tique proximit du point de mesure 021 0 15 E 2 tu 014 Point de mesure 0 05 4 0 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 Distance par rapport l metteur m Source ANFR 3 Le service lt GSM en milieu lt urbain gt Le syst me d mission est plac sur un immeuble de 40 m dans une zone urbaine dense Le niveau du GSM est par ailleurs compris entre 0 25 V M et 0 57 V M Caract ristiques des points de mesure les mesures ont t r alis es hauteur d homme 1 50m au milieu des immeubles proximit des glises et d une cole 8929 Les seuls metteurs visibles proximit du point de mesure
162. e Afin que la proc dure d exp rimentation favorise la plus large concertation laquelle les maires des communes non s lectionn es pourraient participer et satisfasse l exigence d impartialit trois m canismes seront pr vus la d signation d un tiers garant en vue d viter que les maires ne soient soup onn s d tre juges et parties la constitution d un panel de citoyens la d signation d un commissaire enqu teur Les exp rimentations devraient durer trois mois de telle sorte que le Comit op rationnel pr sentera ses conclusions au mois d avril 2010 2 2 Disposer de donn es sur la mise en uvre du protocole de mesure de l ANFR Au cours de la table ronde radiofr quences sant environnement M Arnaud Miquel a expos quelles pourraient tre les am liorations attendues de la r forme du protocole de mesure Il sera ainsi possible de proc der syst matiquement des mesures des niveaux d exposition aux technologies sans fil WiMax 3 5 GHz et R LAN type WiFi 5 GHz L Agence propose de profiter de cette volution pour prendre galement en compte l volution des appareils de mesure lesquels ont fortement progress depuis quelques ann es gr ce des analyseurs de spectre performants En outre pourrait tre exploit le retour d exp rience acquis sur la base de plus de 15 000 mesures in situ r alis es suivant le protocole et ses volutions A cet ga
163. e K p 1 997 u T 6 0 ST sie K TS SZ 60 20 80 sie K p 1 p8E Z L 0 ET S 14 gt Z 9 T 0 60 steak g gt 8E T I p 0 9 0 s Z gt LZ 1 1 2 0 6 0 sm K S T ILT T 1 9 0 60 S1834 1 Z8 T I 9 0 8 0 see p 1 ZIT o 1 70 L O S1834 1 y pol d insodxg 19 65 HO sose9 pesodxy on es w ous s rpnis pre Surjooq ur s S SNOAIOU 9007 8 19 ZNYDS euuor8 Z007 18 19 UOUIANY s rpnis JST I9QH9SQNS ewon3 L007 Te 19 e osue1 stsAyeue pojood uoudi lu eutor 8 8007 1e 19 TyseXeqoye ewols L007 Te 19 smoH ewon3 L007 1e 39 0qeerx euuotl8 9007 18 19 yuomdoH eurol 3 9007 Te 19 znuoS euuot 8 S007 18 19 uuoT ewong SOOT 18 19 u su lsuuo s ipms uoudi lu eouelsjey VNOI19 dO ASI ANY 3SN 3NOHd ATIHON NO SIQNLIS dO SLINSAY Au terme de l analyse de ces r sultats Ahlbom et al estiment qu ils n indiquent aucune association causale entre le t l phone mobile et le risque de gliome Toutefois une incertitude n en subsiste pas moins due des contradictions entre les tudes r sultant des probl mes identifi s de classification erron e concernant l exposition et le biais potentiel d une participation s lective Ils notent que les donn es sur une utilisation long terme sup rieure 10 ans sont toutefois rares et tout risque accru de tumeurs volution lente peut n tre pas encore devenu
164. e Fran ois Brottes a cet gard soulign que la l gislation actuelle ne conf rait aucun pouvoir aux maires qui leur permettrait de juger de l opportunit de l implantation d une antenne D s lors que l autorisation demand e par l op rateur est conforme la l gislation le maire ne peut plus s opposer l installation d une antenne Or en r ponse aux fortes inqui tudes exprim es par la population un certain ombre de maires ont sign des arr t s interdisant l implantation d antennes relais sur le territoire de la commune ou plus fr quemment proximit d tablissements scolaires au titre de la police g n rale de l urbanisme ou de l occupation du domaine public La juridiction administrative tribunal ou Conseil d tat a toujours annul ces arr t s D apr s les indications fournies par M Jean Marie Danjou d l gu g n ral de l Association fran aise des op rateurs de mobiles 202 Quant certaines juridictions judiciaires comme on l a vu elles ont prononc le d mant lement d antennes relais ou interdit leur installation sur la base du principe de pr caution Devant cette situation les op rateurs de t l phonie mobile manifestent leur incompr hension En effet bien que respectant la r glementation en vigueur l hostilit locale l encontre des projets d implantation et l actualit judiciaire les mettent en grande difficult pour remp
165. e Interphone Les entretiens que le rapporteur a eus aux Etats Unis et en Italie lui ont permis d obtenir des pr cisions sur la situation de ces deux pays en regard de l tude En ce qui concerne les Etats Unis l entretien conjoint avec le NIH National Health Institute et le NCI National Cancer Institute a fourni l occasion au rapporteur de conna tre les raisons pour lesquelles les Etats Unis n ont pas pris part l tude Interphone Le Docteur Peter Inskip a indiqu qu en 1998 l tude Interphone avait t entam e alors que au m me moment le NIH rassemblait les r sultats de diff rentes tudes qu il avait effectu es sur une p riode de 35 ann es concernant des expositions de longue dur e En 1998 le Docteur Inskip avait alors indiqu aux quipes de recherche d Interphone qu il lui fallait finaliser une tude qui sera publi e en 2001 en vue d analyser les biais d interpr tation Pour ces raisons les Etats Unis n ont pu se joindre l tude Interphone Quant l Italie M Paolo Vecchia Pr sident de l ICNIRP a d clar que les r sultats de l quipe italienne n avaient pas t publi s faute d une puissance statistique suffisante En outre l Italie avait renonc proc der comme le Royaume Uni et les pays scandinaves des analyses de donn es agr g es car la diff rence de ces pays l Italie et la France n ont pas des structures sociales Le r
166. e concevoir et de mettre un plan d action comprenant des mesures techniques destin es pr venir une exposition sup rieure aux valeurs limites d exposition Cependant les employeurs en sont exon r s s ils d montrent que les risques pour la sant des travailleurs sont inexistants Par ailleurs la directive pr voit l obligation d une surveillance appropri e de la sant des travailleurs expos s qui vise pr venir tout effet pr judiciable d l exposition des champs lectromagn tiques Lorsque l exposition est sup rieure aux valeurs limites un examen m dical est pr vu S il ressort que cette exposition a des effets pr judiciables sur la sant des travailleurs concern s une nouvelle valuation des risques devra tre r alis e 94 La directive a t adopt e le 29 avril 2004 et est entr e en vigueur le 30 avril 2004 date de sa publication au Journal officiel L article 13 de la directive pr voyait un d lai de transposition de la directive dans les l gislations nationales au plus tard au 30 avril 2008 2 Le report de la transposition de la directive 2004 40 CE La directive 2004 40 CE a suscit de vives critiques en particulier celles de la F d ration europ enne des Acad mies de m decine FEAM Cette derni re lui a en effet reproch d attribuer aux champs lectromagn tiques et aux radiofr quences de O 300 GHz des valeurs limites d exposition tr s inf rieures c
167. e d roulait en Su de Les universit s et les grandes coles ont ainsi resserr les liens avec l industrie tandis que des scandales ont clat en particulier l Institut Karolinska du fait que l industrie avait influenc les r sultats C est pourquoi la confiance du public dans le syst me universitaire a baiss De m me l Agence de protection contre les rayonnements non ionisants a recouru des experts qui travaillaient pour l industrie ce qui aux yeux du Professeur Johanson a permis de soustraire certaines informations au contr le du Parlement Constatant galement le poids important de l industrie laquelle finan ait les travaux des scientifiques M Jan Lindholm d put du Parti des Verts a d clar qu il ne faisait pas confiance aux experts choisis par le Gouvernement tout en indiquant ne pas pouvoir affirmer faute de preuve que les tudes b n ficiant d un financement priv taient peu cr dibles Ericsson a pr cis qu il ne finan ait jamais les recherches directement mais plut t par des programmes de recherches de telle sorte qu il n y ait aucun lien entre l entreprise et les chercheurs Ainsi Ericsson participe t il au financement de l tude Cosmos L argent est vers Vinova Il Agence su doise pour l innovation qui r partit les dotations et coordonne la recherche Ericsson ignore leurs r sultats Jusqu a leur publication dans les revues comit d
168. e imminent combin au principe de pr caution l interdiction d une telle implantation en vue de pr venir un dommage grave et irr versible l environnement De la m me mani re le juge des r f r s du tribunal de grande instance de Cr teil a ordonn en raison des risques de dommages la sant l interdiction de l installation d une antenne situ e entre 15 et 50 m tres des appartements d un immeuble Il a consid r sur le fondement du principe de pr caution qu une telle installation constituait un trouble manifestement illicite Cette position n est pourtant pas celle de la cour d appel de Paris qui en 2000 a rappel que lt S il ne peut tre affirm qu il n existe aucun risque pour la sant des personnes la nature et l intensit de ce risque le supposer tabli restent encore largement inconnues et que d s lors les justiciables ne peuvent utilement invoquer un dommage imminent pour obtenir du juge des r f r s la cessation de travaux d installation d une antenne relais de radiot l phonie La Cour de cassation qui doit se prononcer prochainement dans une affaire de trouble de voisinage aura ainsi l occasion d harmoniser la jurisprudence judiciaire dans le contentieux des antennes relais En tout tat de cause cette revue de la jurisprudence judiciaire ne doit pas laisser penser surtout du fait de la tr s forte m diatisation de certains arr ts qu il Cou
169. e lecture e Au Japon le professeur Ogino a soulign que c tait le contr le conjoint des scientifiques par les industriels et l tat ce dernier travers l Agence pour la technologie et la science qui sape leur ind pendance C est pourquoi selon lui tr s peu de chercheurs japonais souhaitent faire des tudes s rieuses Quant l association Gauss network elle a estim que l industrie finan ait les tudes qui reconnaissaient l usage du t l phone mobile 173 e Au Royaume Uni l industrie ne finance aucune tude individuelle L association des op rateurs a indiqu qu elle participait au financement du programme MTHR sans avoir aucun droit de regard sur les tudes financ es dans le cadre de ce programme Le financement rev t non pas la forme d une taxe mais celle d une contribution de l industrie Ce programme est financ concurrence de 50 par le Gouvernement et 50 par l association des op rateurs de mobiles Le montant total de la phase 1 tait de 8 millions de livres et celui de la phase 2 est de 3 6 millions de livres Le projet principal de recherche de la phase 2 est l tude COSMOS L association des op rateurs a relev que la qualit des tudes n avait jamais t mise en cause ni par les lus locaux ni par le public M Michael Bell se r f rant au montant de 22 5 milliards de livres per us pour les licences 3G a d plor que les tudes sur P
170. e mani re al atoire L exposition avait lieu dans une pi ce prot g e Les champs choisis taient relativement lev s S agissant du GSM l exposition tait de l ordre de 1 V m pour des limites de 41 et 58 V m respectivement donc en de des limites des fr quences attribu es aux fr quences GSM Quant l UMTS le champ tait d une puissance de 0 7 V m pour une limite de 61 V m soit l aussi bien en dessous de la limite autoris e Le bien tre des personnes a t valu par le biais d un questionnaire renseign avant et apr s les sessions et des comparaisons ont t faites entre les r sultats de l exposition fictive et ceux de l exposition r elle Il y avait vingt trois questions sur les sensations de vertige de fatigue de nervosit d augmentation du rythme cardiaque de perte de m moire et les r ponses variaient de 0 3 selon que l on se sentait tr s bien ou vraiment mal L augmentation du score signifie donc une d t rioration du bien tre Un rapprochement des r sultats obtenus par les deux populations lors de leur exposition aux trois champs r v le qu il n existe pas au sein d une m me population de diff rence de bien tre significative entre les sujets expos s et ceux qui ne le sont pas sauf pour le champ UMTS Pour ce dernier les notes sont significativement plus lev es en cas d exposition r elle qu en cas d exposition fictive S agissant des fonctio
171. e ne lui interdisait pas de reconna tre une valeur normative directe elle laissait la question en suspens D o les opinions contrast es qui avaient t mises ce sujet telles que celle de M Marceau Long alors Vice Pr sident du Conseil d tat la pr caution n est encore m me lorsqu elle est pr vue par les textes qu un principe politique mais n est pas encore une r gle de droit qui appellerait une d finition pr cise et aurait des cons quences galement pr cises gt ajoutant que le l gislateur para t se m fier de sa transformation en norme juridique et pr cis ment de l incertitude quant aux suites de cette transformation gt L insertion du principe de pr caution dans le bloc de constitutionnalit par la loi constitutionnelle du 1 mars 2005 relative la Charte de 1 Environnement n a pas mis fin aux critiques touchant l impr cision de son contenu L article 5 de la charte de l environnement dispose en effet que lt Lorsque la r alisation d un dommage bien qu incertaine en l tat des connaissances scientifiques pourrait affecter de mani re grave et irr versible l environnement les autorit s publiques veillent par application du principe de pr caution et dans leurs domaines d attributions la mise en uvre de proc dures d valuation des risques et l adoption de mesures provisoires et proportionn es afin de parer la r alisation du dommage
172. e pr voit au titre de l article L1333 21 du Code de la sant publique que les pr fets peuvent prescrire des mesures afin de v rifier le respect des valeurs limites d exposition l autre pr cise les modalit s de transmission au maire du dossier tablissant l tat des lieux des installations radio lectriques exploit es sur le territoire de la commune au titre de l article L 96 1 du code des postes et des communications lectroniques Parall lement et conform ment une autre proposition du rapport Lorrain Raoul des chartes ont t sign es entre les op rateurs et les maires en ce qui concerne l implantation des antennes relais Un guide des bonnes pratiques sign avec l Association des Maires de France ayant fait l objet de deux ditions pr cise que toute personne peut demander une mesure de champs lectromagn tiques Il suffit qu elle adresse une demande crite au maire ou un op rateur Ces mesures sont comme on l a rappel pr c demment r alis es par des laboratoires ind pendants qui sont accr dit s par le COFRAC sous le contr le de l tat travers l ANFR Entre 2005 et 2008 plus de 5500 mesures ont t r alis es Les discussions qui se sont d roul es au sein de la table ronde radiofr quences sant environnement ont rappel les raisons pour lesquelles ces dispositions n ont pas permis l instauration d une concertation satisfaisante Notre coll gu
173. e que d pourvue de toute base scientifique Un dernier argument tir de l impossibilit d assurer une bonne couverture en particulier des zones rurales t soulev par Ericson les associations am ricaine et britannique d op rateurs 163 C L APPR CIATION DES RISQUES 1 Le cancer De tr s nombreux interlocuteurs du rapporteur lui ont d clar qu ils n avaient pas constat d augmentation des risques de cancers qui serait cons cutive la diffusion du t l phone mobile Ainsi les scientifiques du NIH National Institute of Health et du NCI National Cancer Institute ont ils d clar que jusqu en 2006 ils n avaient pas constat un accroissement de l incidence des tumeurs c r brales D autre part les progr s de l IRM ont permis d am liorer la d tection des cancers Or il y a 10 ans le Docteur Peter Inskip avait labor une tude concernant des personnes g es de plus de 50 ans Dans le cadre de cette analyse il a pu constater que la courbe des tumeurs c r brales s tait aplatie Le Docteur Peter Inscip a estim que la dur e de vie s accroissait aux Etats Unis gr ce notamment l am lioration du diagnostic dont b n ficient les personnes g es ce qui a permis de diminuer le risque M David Savitz Professeur Mount Sina School of Medecine New York a consid r que d apr s les recherches actuelles existent des incertitudes quant aux dangers li
174. e sommeil superficiel Les tudes r centes font tat de r sultats contradictoires Perentos et al 2007 ont expos 12 personnes durant quinze minutes a des signaux modul s et non modul s GSM sans trouver aucun effet sur EEG En revanche Croft et al 2008 ont expos 120 personnes durant 30 minutes et ont mesur les signaux de EEG avant durant et apr s l exposition Cette tude a trouv un accroissement de la puissance de EEG durant l exposition mais qui a cess lorsque celle ci s est achev e 1 2 Etudes animales Certaines tudes ant rieures ont montr des perturbations du fonctionnement de la m moire chez des rats expos s aux radiofr quences Lai et al 1994 Wang et Lai 2000 Les essais de r plication de ces exp riences n ont toutefois pas mis d effet en vidence Cobb 2004 ni de modification des tests cognitifs pour peu que le niveau ait t non thermique ou proche des limites et contr l Dubreuil et coll 2003 Yamaguchi H et coll 2003 Lai a publi une nouvelle observation 2004 sur l alt ration de l apprentissage et de la m morisation spatiale court terme chez le rat expos 2 45 GHz CW 1 2W kg 1 heure avant test laquelle dispara t en pr sence d un champ magn tique bruit incoh rent entre 30 et 90 Hz Cette exp rience n a toutefois pu tre r pliqu e Les tudes sur l int grit de la barri re h mato enc phalique BHE ont t un autre chapitre i
175. e voient accorder la possibilit de proc der une campagne annuelle de mesures Dans un souci de transparence une commission de suivi pourrait cet effet tre institu e dans chaque commune ou au niveau intercommunal lus locaux repr sentants des op rateurs et des associations 203 2 Inscrire la r flexion sur les niveaux d exposition dans un cadre solide Le rapporteur estime qu une approche globale des niveaux d exposition est certes int ressante Encore faut il que cette approche ne repose pas sur des bases arbitraires Les experts de P AFSSET en sont au demeurant parfaitement conscients puisqu ils recommandent de peser avec soin les cons quences d une telle r duction des niveaux d exposition notamment en termes de multiplication du nombre des antennes relais et en termes d augmentation parall le possible de l exposition de la t te aux radiofr quences mises par les t l phones mobiles y C est pourquoi le rapporteur juge indispensable de prendre deux pr cautions tenir compte des conclusions du Comit op rationnel pr sid par notre coll gue Fran ois Brottes disposer des donn es concr tes sur la mise en uvre de la r forme du protocole de mesure de l ANFR 2 1 Tenir compte des conclusions du Comit op rationnel charg des exp rimentations concernant l exposition aux ondes lectromagn tiques Ce comit op rationnel dont la mise en place fait suite aux travaux de
176. ed ouusAouw us nbtno dueyo np m sa onbinon W A S0 0 uono2 op p Inds ne MOLIQJUI ne Aru un g juepuodsa1109 Jed Ss ms ur uou SjeJnsai sop s qeqoid ouus4ouw In 8A eI Jopnojeo mod nbnysyezs uorss 82i op spoyjow oun yuesyyn ua ou nb g op pueq onbeyo mod s rns ur s p onbysynejs uoneyodx4 LOA uoudol uos op no j qou uoud o 1doid uos op uuos d ej red uonesyyn g g Juepuods rioo s ms ur s p uorsn oxq tortuop ne Inof red s m u g reumo uu oui us yos xn t sonne 968 19 100puI r9rtuop Y pZZ LI Sp I9INSIU e Jo mp IUN IMAL m tI9 x Y Wey mmroA snqoyne wen siiodsuen op susou sop suep suiseSeuu SoAHIOdS suomne e Sur stue p SOJIOILUOP Suoipu s nne SIOAIP g eaen ne oopul souuosiad s p roruuop ne rns ur op noi Jed Samsou sop qtu su IP UONNNSOY SLNN 12 0081 WSD 006 WSD Sauejuow s toA onb sure NV T M LOJA deyo 1SSne seu SLNN 1 0081 WSD 006 INSD SOIUEPU99S9P SHOA CPYAL CAL MA SUOISSILS sop Jueynsa1 sdweyo sop ms Jq Qouioqui yus Ins no uoud j Jed soouejuods samepipues s p J1u ur nsr8 1u oImjepIpuvo ms S9JNIo91 souuosiod 6g JAoop jno US jJVue IeAen s uuosid gz op Ju urnio31 UOISNJJIPOIPEI op SINAJJOUS P JueJnso1 dweyo op nvoAIU jney un g s osodx s uoz s p suep jueJiqey souuosiod g ap juotuani991 ISLA IP SUOIJEJS Op S 1d JUBATA JEJO ne s uuosS od 7 JOS
177. elles utilis es depuis vingt ans sans les justifier par des donn es scientifiques et sans prendre en compte les b n fices de l IRM imagerie par r sonance magn tique ainsi que les particularit s des examens des enfants et des patients fragiles De fait l entr e en vigueur de cette directive risquait d entra ner l interruption brutale de l usage et du d veloppement de l IRM C est pourquoi l Acad mie nationale de m decine a demand le report dans un d lai de deux trois ans de la transposition de la directive La directive 2008 46 CE du 23 avril 2008 a r pondu un tel souhait en reportant la transposition de la directive 2004 40 CE au 30 avril 2012 L acceptation de ce report par la Commission europ enne est due au fait que cette derni re a souhait prendre en compte des travaux en cours au sein de VICNIRP et de POMS La premi re proc dait en effet la r vision des valeurs limites d exposition professionnelle concernant les champs lectromagn tiques statiques et les basses fr quences dont rel ve l IRM Quant POMS elle r examinait ses crit res d hygi ne de l environnement Pour sa part la Commission a d cid de lancer une tude d impact pour valuer de fa on directe et quantitative la situation en ce qui concerne l imagerie m dicale Les r sultats de cette tude d impact confi e un consortium pourraient tre publi s d ici la fin de cette an
178. ent la distinction entre l exposition au t l phone mobile et l exposition aux antennes relais 1 1 Une distinction dict e par les r sultats des tudes et des expertises scientifiques Port e par l engouement qu elle manifeste pour la t l phonie mobile dont elle ne voit pas les rayonnements mais focalis e sur les antennes relais qu elle redoute une assez forte majorit de Fran ais en viendrait inverser l chelle des risques et ce contre l vidence scientifique Fort heureusement toutefois le barom tre IRSN 2008 montre aussi que les stations de base de t l phonie mobile ne repr sentent pas un risque majeur pour les Fran ais Car sur 31 situations risque propos es dans le questionnaire le risque li aux stations de base de t l phonie mobile est en 21 position avec 34 de personnes estimant un risque lev et 34 moyennement lev Ce risque est estim faible pour 24 de la population 5 des personnes interrog es n ont pas r pondu cette question Pour autant le rapporteur juge tout de m me n cessaire de rappeler qu un scientifique comme le Professeur Kundi membre du groupe Bioinitiative et dont les tudes sont fr quemment invoqu es par les associations a d clar que lorsqu une personne utilise un t l phone GSM avec un DAS de 0 04 W Kg durant 10 minutes ce serait peu pr s quivalent une exposition durant 15 jours une station de base un niveau d expositi
179. ente ou continue Ainsi de tr s basses fr quences la g notoxicit n apparait que lorsqu il y a intermittence tandis que dans la gamme des radiofr quences l intermittence entra ne une g notoxicit plus marqu e que l exposition continue gt Le Professeur AdlKoffer a par ailleurs tenu pr ciser les limites des tudes in vitro Pour en revenir au risque r el pour la sant tout ce que l on obtient dans des recherches in vitro n offre aucune certitude positive ou n gative sur ce qui se passe r ellement dans un organisme vivant gt Quoi qu il en soit la suite d une enqu te de l Universit de Vienne en 2008 qui a r v l l existence d une fraude les r sultats de l tude ont t disqualifi s Ult rieurement a l tude REFLEX le programme Perform B a proc d la r plication de l exp rience de Litovitz sur l activit de l enzyme ODC Ornithine D carboxylase mais elle a donn des effets n gatifs tout comme des tudes sur la g notoxicit effectu es Rome et Oxford ainsi qu une r plication des tudes de Lai sur la m moire des rats 2 2 2 Les effets non g notoxiques Tout comme le programme Perform B Ho t et al 2007b se sont pench s sur l activit de l ornithine d carboxylase ODC dans des fibroblastes L929 soumis des champs de 872 ou de 835 MHz et des DAS de 2 5 ou 6W kg durant 2 8 ou 24 h Cette tude qui tait destin e r pliquer
180. environnement n ont en effet pas retenu la seconde variante de la r daction du principe de pr caution laquelle avait pr vu d en tendre l application au domaine de la sant en ces termes La pr servation et la mise en valeur de l environnement reposent sur les principes suivants le principe de pr caution selon lequel quand un risque de dommage grave ou irr versible l environnement ou la sant a t identifi sans qu il puisse tre tabli avec certitude en l tat des connaissances scientifiques l autorit met en uvre un programme de recherches et prend les mesures provisoires et proportionn es pour y parer Or parall lement la jurisprudence notamment celle du Conseil d Etat a proc d une telle extension alors m me note M Kourilsky et Mme Viney qu il n existe en mati re de sant publique aucun support l gal quivalent celui de la loi Barnier en mati re d environnement Ainsi dans un arr t du 21 avril 1997 le Conseil d Etat avait eu statuer sur la l galit d un arr t portant suspension de la mise sur le march d un produit ayant le caract re d un lt dispositif m dical gt Or il a jug lt qu en estimant la date d intervention de l arr t attaqu et compte tenu des pr cautions qui s imposent en mati re de protection de la sant publique que la fabrication l importation la mise sur le march et l utilisation du produit X conten
181. er 2004 Mariais 152 population tout en prenant en compte la protection de l environnement et le maintien de la qualit du service rendu Le juge des r f r s a en revanche adopt des positions plut t contrast es Ainsi en mati re de r f r expertise la Cour d appel de Rennes a jug en 2000 qu une expertise m dicale sur les risques qu une station relais serait susceptible de pr senter pour la sant des personnes vivant dans son voisinage serait inutile et en tout cas non pertinente dans la mesure ou il n existe aucune certitude quant la r alit des risques pour la sant li s l installation des stations de t l phonie mobile L inutilit du recours une expertise judiciaire est de m me nonc e par la Cour d appel de Paris en 20022 en ce qu elle ne serait sollicit e qu en raison de craintes subjectives et non sur des l ments objectifs Cependant deux ordonnances r centes ont donn une pleine efficacit l argument de la dangerosit potentielle des antennes relais sur le fondement du principe de pr caution En effet le juge des r f r s du tribunal de grande instance d Angers a en 2009 dans une affaire o un projet d implantation d antennes proximit d une cole ne permettait pas de v rifier le respect des valeurs limites r glementaires applicables en France ordonn en r f r sur le fondement de la pr vention d un dommag
182. er des informations vocales comme une communication t l phonique Ar Le WiMAX mobile ouvre ainsi la voie la t l phonie mobile sur IP ou plus largement des services mobiles haut d bit Standard Bande de fr quence D bit WiMAX fixe 2 11 GHz 75 Mbit s 802 102 2004 3 5 GHz en Europe WiMAX mobile 2 6 GHz 30 MBIT S 802 16e Un des usages possibles du WiMAX consiste couvrir la zone dite du dernier kilom tre last mile encore appel e boucle locale radio c est dire fournir un acc s Internet haut d bit aux zones non couvertes par les technologies filaires classiques lignes xDSL telles que ADSL c ble ou encore les lignes sp cialis es TA etc Une autre possibilit d utilisation consiste utiliser le WiMAX comme r seau de collecte backhaul entre des r seaux locaux sans fil utilisant par exemple le standard WiFi Ainsi le WiMAX permettra terme de relier entre eux diff rents hot spots afin de cr er un r seau maill mesh network 2 4 Les technologies RFID Radiofrequency Identification Sur le plan de la physique les technologies RFID empruntent des principes de fonctionnement connus et bien tablis dans les domaines du transfert d nergie lectromagn tique en basse fr quence et des communications sans fil a plus haute fr quence Elles ont pour objectif de rendre identifiable tout objet au sens large muni d une tiquette RFID au moyen d une
183. es lorsque les sujets ignorent s ils sont expos s Ces r sultats indiquent qu un effet nocebo joue dans la formation du sympt me lorsque les sujets ignorent s ils sont expos s C est la raison pour laquelle la majorit des tudes scientifiques estime qu il n existe pas de lien entre hypersensibilit lectromagn tique et ondes lectromagn tiques SCNEHIR Health effects of Exposure to EMF rapport pour 2009 pr cit p 28 2 On appelle effet nocebo par opposition l effet placebo la survenue de troubles divers anticip s par le sujet lorsqu il est plac dans une situation qu il redoute 2 2 L absence de lien entre l lectrohypersensibilit et ondes lectromagn tiques Dans une revue syst matique r actualis e des tudes de provocation Rubin et al 2009 rappellent que dans une pr c dente tude publi e il y a cinq ans ils n avaient pas t en mesure d indiquer s il existait une preuve robuste permettant d tayer l existence de l hypersensibilit lectromagn tique comme une entit biologique gt Ces auteurs avaient en effet alors constat que sur 31 tudes recens es seulement 7 avaient indiqu un effet significatif de l exposition sur la gravit du sympt me Sur ces derni res 3 avaient r v l des m thodes statistiques d fectueuses deux avaient pu tre r pliqu es par la m me quipe de recherche et les deux restantes avaient produit des r sultats contradictoi
184. es une tude importante car riche en informations Mais ayant t entam e il y a dix ans la publication tardive de la m taanalyse en fait n cessairement une tude d cal e au regard de l volution technologique intervenue dans le m me temps C est pourquoi elle ne permettra pas d apporter une r ponse la question des effets long terme de l utilisation du t l phone mobile la diff rence d une tude de cohorte telle que COSMOS D autres encore se sont attach s souligner que les chercheurs sont parvenus un consensus ce qui permettra la publication de la m tanalyse Celle ci devrait faire appara tre l absence d accroissement du risque pour les utilisateurs long terme et le fait que le nombre de tumeurs ipsilat rales est inf rieur aux pr visions Enfin d autres personnalit s ont imput le retard apport la publication d Interphone la volont des chercheurs de dissimuler la gravit des faits se r f rant en cela aux propos qu aurait tenus Mme Elisabeth Cardis coordinatrice de l tude Interphone selon lesquels l usage du t l phone mobile contiendrait un potentiel de tumeurs 157 2 Le rapport Bioinitiative Le rapporteur a rencontr deux scientifiques ayant collabor la r daction de ce rapport le Professeur Olle Johanson professeur l Institut Karolisnka de Stockholm et le Professeur Martin Blank professeur l Universit de Columbia New
185. es lois de la physique de la propagation des ondes lectromagn tiques qui imposent de distinguer deux zones de rayonnement distinctes d un metteur radio lectrique y 1 2 La condition indispensable d une bonne gestion des risques Cette gestion des risques passe par la limitation de l application du principe de pr caution aux risques li s l exposition aux rayonnements mis par les t l phones mobiles Car ici les pouvoirs publics ont d cider en situation d incertitude Qu il s agisse des adultes ou des enfants l tat actuel des connaissances scientifiques ne permet pas encore de d gager des conclusions claires quant aux effets long terme m me si pr domine la th se d un risque faible L observation sur ce point formul e par le rapport Zmirou m rite d tre opportun ment rappel e tant elle conserve toute sa pertinence pr s d une dizaine d ann es apr s sa publication Si les recherches futures venaient valider cette hypoth se c est dire montrer l existence de risques pour la sant leur probabilit au niveau individuel serait sans doute faible car il est rassurant de constater que cette d monstration n a pu tre faite malgr dans certains domaines des travaux nourris depuis plusieurs ann es Pourtant dans ce cas de figure le nombre tr s lev d utilisateurs de la t l phonie mobile pourrait conduire ce que l impact sanitaire collectif de ce risque individuel fa
186. es personnes sont dans un tat psychologique d anxi t de stress important ou pas gt e S agissant de l tude de 2009 elle proc de une revue de diff rentes tudes positives ou n gatives humaines animales et cellulaires Les auteurs observent que malgr les limitations de nature m thodologique que comportent les diff rentes tudes il existe toutefois de solides indications selon lesquelles l exposition long terme aux stations de base affecte le bien tre Les sympt mes les plus souvent associ s l exposition sont les maux de t te les difficult s de concentration l inqui tude et les tremblements Les troubles du sommeil ont t galement reli s la distance s parant les riverains des stations de base ou encore la puissance de ces derni res Mais il est possible qu entrent en jeu des confusions avec les inqui tudes que suscitent les effets sanitaires n fastes des antennes relais ou de fa on plus g n rale avec les traits sp cifiques de la personnalit Ce sont les sympt mes pour lesquels le risque relatif est le plus lev des niveaux d exposition sup rieurs 0 5 Mw m 2 Audition publique du 6 avril 2009 g En outre les auteurs d clarent que c est autour d un niveau d exposition sup rieur 0 5 1mW m que l on peut observer un effet en ce qui concerne le bien tre ce chiffre tant compatible avec les tudes exp rimentales qui trouvent des effe
187. eugle ont montr que les sympt mes n taient pas associ s l exposition aux champs lectromagn tiques 75 Par ailleurs il existe certaines indications selon lesquelles ces sympt mes peuvent tre d s des maladies psychiatriques pr existantes ainsi qu des r actions de stress r sultant de la crainte inspir e par les ventuels effets sur la sant des champs lectromagn tiques plut t que de l exposition aux champs lectromagn tiques elle m me Dans ces conditions l OMS a d cid que PIEI ne devrait pas tre consid r e comme un diagnostic m dical puisque actuellement il n existe pas de lien entre les sympt mes de l IEI et l exposition aux champs lectromagn tiques S agissant de la pr valence de la HSEM OMS indique que les estimations disponibles sont tr s variables Une enqu te r alis e dans des centres de m decine du travail a valu cette pr valence quelques individus par million dans la population Toutefois une autre enqu te men e parmi des groupes d auto assistance a d bouch sur des chiffres bien plus lev s Approximativement 10 des cas signal s de HSEM ont t consid r s comme graves D apr s une analyse du groupe belge de Bio lectromagn tisme Belgium Bioelectromagnetic Group la pr valence de la HSEM serait ainsi valu e dans diff rents tats ou villes Stockholm 1 5 Hillert 2002 Californie 3 2 Levallois 2002 Suisse 5 Schre
188. eur a galement soutenue en particulier au cours de l audition publique qu il a organis e le 10 juin 2009 contestant vigoureusement l id e que les industriels puissent sciemment mettre des produits dangereux en circulation sur le march Au demeurant le rapporteur a rappel pr c demment que les progr s technologiques successifs intervenus depuis l apparition des premiers t l phones mobiles avaient permis de r duire le niveau d exposition aux rayonnements des t l phones mobiles fournissant ainsi une illustration de l application du principe de pr caution En revanche ce n est pas ce principe mais un principe d attention que les pouvoirs publics appliquent aux antennes de t l phonie mobile En effet si les connaissances acquises ne mettent pas en lumi re d effets sanitaires qui seraient associ s cette technologie la manifestation des fortes inqui tudes du public doit tre prise en consid ration Cela se traduit notamment par le renforcement de la concertation et l adoption de certaines mesures que le rapporteur voquera plus loin 2 Mettre en place une vigoureuse politique de communication sur les risques 2 1 Faciliter l acc s des citoyens une information transparente et compl te Les r sultats de l enqu te INPES pour 2009 confirment l urgence d un tel besoin En effet comme en 2007 pr s de six personnes sur 10 se sentent plut t bien inform es sur les t l phones mobiles et
189. eurs stations de base c est ce que l on appelle le hand over Dans le cas de la technologie GSM le t l phone repasse chaque connexion au niveau maximum de puissance ce niveau diminue ensuite jusqu au niveau n cessaire au maintien d une bonne communication Ce changement fr quent de station de base notamment lors de d placements rapides entra ne donc une exposition plus importante de l utilisateur dans le cas de la technologie GSM 1 Voir en annexe 93 Au total il appara t que entre le DAS maximum d un appareil et le DAS instantan le rapport peut varier de 1 1000 selon les indications qui ont t fournies par M Richard Lalande directeur g n ral adjoint de SFR lors de la table ronde radiofr quences sant et environnement Car un t l phone mobile GSM peut mettre jusqu 1 watt en cas de mauvaise r ception et descendre jusqu 1 milliwatt lorsque la r ception est bonne Quant P UMTS le DAS peut tre tr s inf rieur 1 milliwatt 1 2 Mesure du DAS Pour s assurer de la conformit des t l phones mobiles mis en vente la r glementation sanitaire il est essentiel de mesurer le niveau de DAS maximal auquel ils sont susceptibles d exposer les utilisateurs Les mesures de DAS n cessitent la mesure des niveaux de champs auxquels les tissus sont expos s A cette fin 1l est proc d des mesures en laboratoires ou recouru au concours de volontaires 1
190. fants de moins de six ans et enfin obligation de vendre les t l phones mobiles avec les lt kit oreillettes gt Insistant sur le fait que le principe de pr caution est un principe d action elle a voqu les autres mesures destin es mieux informer les utilisateurs telles que l affichage obligatoire du DAS C est galement au nom du principe de pr caution que le S nat a le 7 octobre 2009 dans le cadre de la discussion du projet de loi Grenelle II de l environnement port de 12 14 ans l ge auquel est interdite la publicit en mati re de t l phonie mobile Toutes ces mesures sp cifiques destin es prot ger les enfants et adolescents sont justifi es par le fait d une part qu ils utilisent le t l phone portable de fa on pr coce et sont tr s t t expos s aux champs lectromagn tiques D autre part les effets de ces derniers sur leur cerveau ne sont pas encore 142 clairement connus ce jour C est d ailleurs pourquoi le SCNEHIR a souhait dans son rapport de 2007 que des tudes pid miologiques soient entreprises en ce domaine Pour autant on rel vera que les fabricants ont mis aupr s du rapporteur des r serves l gard des mesures pr vues notamment par le projet de loi Grenelle H de l environnement consid rant qu elles pourraient ne pas tre conformes au plan communautaire Leur crainte est en effet fond e sur le risque d une discrimination
191. fets des antennes relais une analyse fond e sur les connaissances scientifiques 149 2 2 L approche fluctuante par les tribunaux judiciaires des risques potentiels li s l exposition aux antennes relais 150 III LES CONTROVERSES SONT ELLES LIMIT ES LA FRANCE APER U SUR QUELQUES EXPERIENCES ETRANGERES ETATS UNIS ITALIE JAPON ROYAUME UNI SU DE I I u 155 A L TAT DES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES 155 TE et de InterphO u ess nie Antares ne SC te enue 155 2 Le rapport Bioinitiative da pt epee ees 157 B LA VALIDIT DES VALEURS LIMITES D EXPOSITION aaa aaa 158 1 La l gitimit de ICNIRP nn aaa 158 2 La question de la pertinence d un abaissement des valeurs limites GX DOS ON c u anu MA ENT On RER EE Perben desde SSSR DNS 160 2 1 La situation italienne 160 2 1 1 L volution de la r glementation 160 2 1 2 Les cons quences de l application de la valeur limite de 6V m 161 2 2 L approche de la baisse 0 6V m dans les autres pays 162 C L APPR CIATION DES RISQUES I L n nn nanan anan aaa 163 Te ercan6eer Re lacecdundegdaitta Satta 163 2 Autres pathologies uu
192. fficacit de la future structure r side dans la n cessit de lui accorder des moyens budg taires beaucoup plus importants que ceux dont dispose l actuelle Fondation Le rapporteur sugg re sur ce point qu une taxe de 0 50 soit per ue sur chaque t l phone mobile vendu Sur la base de certains chiffres d apr s lesquels 24 3 millions de t l phones mobiles ont t vendus en France en 2008 la nouvelle structure b n ficierait ainsi d une dotation budg taire de 12 millions d euros Le rapporteur pr f re cette proposition celle qui aurait ventuellement consist instaurer une taxe sur les antennes laquelle pr sente le tr s grave d faut de renforcer l id e parfaitement erron e ses yeux que les antennes sont une source d exposition dangereuse 3 La n cessit d une d marche compl mentaire au plan europ en Plusieurs intervenants l audition publique organis e par le rapporteur le 10 juin 2009 ont soulign la n cessit de resituer la probl matique du financement de la recherche au plan europ en C est aussi la position adopt e par le Pr sident Paolo Vecchia qui a voulu appeler l attention du rapporteur sur le fait que l Italie ne pourra elle seule effectuer des recherches sur les effets des technologies sans fil 1 Voir Annexe 192 Les uns et les autres ont parfaitement raison d insister sur ce point tant la dispersion des efforts constat s dans le
193. he est exclusivement financ e par des fonds communautaires les autres pays connaissent un financement mixte public priv et un financement priv Mais partout les scientifiques se sont plaints de la baisse des cr dits Le Pr sident Paolo Vecchia a d clar que l Italie est le seul tat membre de l Union europ enne avoir particip aux six programmes du PCRD Programme cadre de recherche et de d veloppement l Italie n ayant pas eu de projet entre 2000 et 2003 Cette situation particuli re tient notamment ce qu il n existe pas de financement r gulier et syst matique Le Pr sident Paolo Vecchia a jug tr s positif et exceptionnel le fait que les chercheurs italiens aient cr un Consortium regroupant 14 Universit s et Instituts 171 de recherche pour coordonner les recherches Celles ci sont men es par des fonds internationaux dont le montant a toutefois baiss Le Pr sident Paolo Vecchia a soulign les sombres perspectives auxquelles est confront le secteur s occupant des recherches sur les ondes lectromagn tiques la suite du d part de nombreux chercheurs du fait de la crise conomique En tout tat de cause cette derni re plaide ses yeux en faveur de recherches associant d autres pays que l Italie car son pays ne pourra y proc der seul La question de l ind pendance des chercheurs a t un th me largement abord M Stephen Unger Professeur l
194. i elle concernait un assez grand nombre de pays dont le champ limit l origine l Union europ enne s est tendu des pays tiers l Union europ enne soit au total 13 pays et 20 chercheurs 16 chefs de projet et des chercheurs du CIRC Pour ce qui a t du financement de l tude le budget de recherche s est lev plus de 7 millions d euros L Union europ enne a particip au projet hauteur de 3 85 millions d euros dans le cadre du 5 programme cadre de recherche Les ressources restantes ont t fournies par l industrie 3 5 millions d euros et les organismes nationaux des pays participant l tude Les fonds de l industrie ont t transf r s aux chercheurs par le biais de l Union internationale contre le cancer UICC domicili e Gen ve L UICC a ainsi fait office de pare feu contre les bailleurs de fonds des groupes Mobile Manufacturers Forum MMF et la GSM Association GSMA Dans le cadre des contrats sign s PUICC a garanti aux quipes Interphone une totale ind pendance au niveau de leur recherche Selon les pays l apport financier de l UICC repr sentait 25 50 du budget 1 2 2 M thodes Ont t choisies pour participer a l tude des personnes souffrant de l une des quatre tumeurs mentionn es Des crit res de s lection suppl mentaires ont t fix s afin d avoir le plus grand nombre possible d utilisateurs de t l phones
195. ible soit lev Le rapporteur est toutefois conscient qu il ne suffit pas que les pouvoirs publics prennent des mesures de pr caution pour qu elles soient effectivement suivies par la population comme en t moigne par exemple le faible taux utilisation de l oreillette ou du kit mains libres qui tait de 27 dans l enqu te INPES de 2007 D o l importance de la campagne d information que l INPES compte mener en 2010 Si le principe de pr caution est un principe d action pour les pouvoirs publics le rapporteur consid re toutefois qu il serait erron de passer sous silence le fait que les industriels l ont galement int gr M Fran ois Ewald Pr sident de l observatoire du principe de pr caution a ainsi fait observer lors de l audition Rapport de l AFSSET octobre 2009 p 79 2 Les t l phones mobiles leurs stations de base et la sant tat des connaissances et recommandations Rapport au Directeur g n ral de la Sant p 6 197 publique organis e par l OPECST sur le principe de pr caution que du fait de l interpr tation qu il a qualifi e d intol rante du principe de pr caution adopt e par l opinion publique l activit conomique avait perdu toute l gitimit De ce fait les industriels ont estim qu il leur incombait d apporter la preuve que leurs produits ne pr sentent pas de risques Cette analyse rejoint celle que le rapport
196. ical de fa on pouvoir couvrir correctement les cellules qu elles desservent sans g n rer de champ important faible distance sous les antennes ni l inverse avoir une port e trop loign e D apr s les indications fournies par l ANFR les stations de base de la t l phonie mobile se r partissent ainsi parmi les 125 955 stations autoris es en France m tropolitaine et dans les DOM et figurant dans Cartoradio Pour une antenne omnidirectionnelle l nergie est distribu e quitablement dans toutes les directions de l espace Par d finition le gain est gal 1 Dans le cas d une antenne directionnelle le gain est le rapport entre l nergie transmise dans une direction privil gi e et l nergie d ploy e dans cette direction qui est sup rieure ce qu elle serait si l antenne n tait pas directive 2 Cartoradio est le site en ligne de l ANFR sur lequel la localisation des antennes relais est indiqu e 44 48169 stations GSM 900 ou 1800 28784 stations UMTS 900 stations WiMAX 2 Comparaison entre les antennes relais de t l phonie mobile et les syst mes de radiodiffusion Ces deux types de syst mes pr sentent d importantes diff rences Les stations des r seaux de radiodiffusion sont essentiellement des metteurs et les appareils r cepteurs t l visions radios ne fonctionnent qu en mode r ception les missions d une station de base peuvent tre re ue
197. icies 6 juillet 2000 document consultable sur le site http vww who int peh emi 2 convient d avoir recours une attitude de prudence et de sagesse plut t qu au principe de pr caution tel qu il est notamment d fini par la Commission europ enne Avis de l AFSSET 2003 p 75 C est conform ment aux m mes principes que l AFSSET a t amen e a publier un communiqu au lendemain de l appel des 20 rappelant lt qu ayant pris en consid ration la persistance d un doute s rieux quant la possibilit d effets 144 sanitaires associ s l exposition directe du cr ne aux champs des t l phones mobiles elle avait recommand la mise en uvre du principe de pr caution dans son avis de 2005 dans les domaines suivants communication et information dosim trie et comportement des consommateurs des op rateurs et des industriels En conclusion l AFSSET avait d clar se f liciter de voir aujourd hui ses recommandations reprises par d autres scientifiques et reste vigilante sur le sujet Toutefois c est un jugement plus s v re que l Acad mie de m decine a mis sur les cons quences de l appel des 20 lequel ses yeux peut illustrer les effets pervers du principe de pr caution notamment en accroissant l inqui tude de la population puisque notamment elle avait d clar que la m decine n est ni de la publicit ni du marketing et qu il ne peut y avoir de
198. ideo chauffage par interm diaires induction 30kHz 300 GHz Radiofr quences Radiodiffusion t l diffusion t l phone mobile four micro ondes radars communications par satellites 300 THz 385 THz Infrarouge D tecteurs anti vol T l commandes 385 THz 750 THz Visible Soleil lasers 750THza3PHz Ultraviolet Soleil phototherapie 3 PHz 30 PHz Rayons X Radiologie Au del de 30 PHz Rayons gamma Physique nucl aire Signification des pr fixes utilis s k kilo 10 M M ga 10f 6 Giga 10 T T ra 10 P P ta 10 Source Fondation Sant et radiofr quences La focalisation de l attention autour des effets des antennes relais sur laquelle le rapporteur aura l occasion de revenir fait malheureusement perdre de vue que le ph nom ne des champs lectromagn tiques n est pas nouveau Car les sources naturelles des champs lectriques sont aussi anciennes que le monde Il en est ainsi des champs magn tiques terrestres du rayonnement solaire et stellaire dont la lumi re est visible de la foudre des champs lectromagn tiques manant des mol cules ou encore des cellules vivantes Quant aux champs lectromagn tiques artificiels r sultant de l activit humaine ils ont eu tendance augmenter du fait au XX si cle de l utilisation croissante de l lectricit des nouvelles technologies et des changements dans le mode de consommation Les applications en
199. ien mettre cette question en exergue mais se heurtait toutefois la trop grande puissance de l establishment Dans ce contexte il existe une r ticence voir la r alit ce qui ne permet pas d expliquer les souffrances des personnes d clarant tre EHS De fait ces personnes se trouvent marginalis es et perdent leur capacit de travail Elles ne sont en mesure de retrouver celle ci que si elles parviennent tre accueillies dans des lieux satisfaisants Enfin M Lindholm a soulign que les recherches du Professeur Hardell taient contest es et qu il existait une tentative de d nigrer les scientifiques dissidents M Lindholm a lui m me indiqu que l EHS n tait pas un th me de la politique de son parti 166 En contrepoint de ces propos il n est pas indiff rent de citer une tude pr sent e par Mmes Lena Hillert et Marie Feychting au Symposium de la BEMS Bioelectromagnetics Society qui s est tenu Davos Suisse du 15 au 19 juillet 2009 Cette tude indique en effet qu entre 1999 et 2007 le pourcentage des personnes interrog es s tant plaintes de sympt mes de l EHS associ s selon elles l exposition aux champs lectromagn tiques est rest tr s stable dans l chantillon analys dans l tude comme l indiquent les r sultats suivants EHS plaintes EHS plaintes EHS mais pas de Personnes non importantes mineures plaintes actuelles EHS concernant la concerna
200. ier 2006 Allemagne 9 5 Infas 2006 Royaume Uni 4 Eltiti 2007 Autriche 2 en 1994 3 5 en 2008 En conclusion l OMS a consid r que la HSEM tait caract ris e par divers sympt mes non sp cifiques qui diff rent d un individu l autre Ces sympt mes ont une r alit certaine et peuvent tre de gravit tr s variable Quelle qu en soit la cause la HSEM peut tre un probl me handicapant pour l individu touch Il n existe ni crit res diagnostiques clairs pour ce probl me sanitaire ni base scientifique permettant de relier les sympt mes de la HSEM une exposition aux champs lectromagn tiques En outre la HSEM ne constitue pas un diagnostic m dical Il n est pas non plus vident qu elle corresponde un probl me m dical unique La pr valence est le nombre des cas de maladies qui surviennent dans une population donn e un moment donn sans distinguer entre les cas nouveaux et les cas anciens En second lieu POMS a formul plusieurs orientations A l intention des m decins le traitement des individus touch s doit se concentrer sur les sympt mes sanitaires et sur le tableau clinique et non sur le ressenti de la personne quant la n cessit de r duire ou d liminer les champs lectromagn tiques son poste de travail ou son domicile Ce traitement n cessite e une valuation m dicale visant identifier et traiter toute pathologie sp cifique pouvant tre respo
201. indiqu une augmentation significative de l incidence dans un rayon de 400 m tres et de 350 m tres autour d une station de base Toutefois ils estiment qu aucune conclusion importante ne peut en tre tir e pr cis ment parce qu il s agit d tudes cologiques Seules des enqu tes multir gionales syst matiques qui ont fait d faut ce jour permettraient selon eux de mieux examiner l incidence des cancers associ es la proximit des stations de base On notera cet gard qu une tude de cas t moins sur le cancer des enfants vivant proximit des stations de base est actuellement en cours au Royaume Uni sous la direction du Professeur Paul Elliott B LES DIFFICULTES D UNE GESTION OPTIMALE DES RISQUES Le rapport Lorrain Raoul avait souhait recourir une attitude de prudence et de sagesse plut t qu au principe de pr caution tel qu il est d fini par la Commission europ enne compte tenu des donn es scientifiques qui taient alors disponibles propos des effets de la t l phonie mobile sur la sant Force est de constater que ce souhait est rest lettre morte l introduction du principe de pr caution dans le bloc de constitutionnalit en 2005 ayant contribu renforcer les controverses non seulement en ce qui concerne la t l phonie mobile mais galement d autres secteurs tels que les OGM ou les nano technologies Car d un c t les d bats sur le principe de p
202. ion quant la structure de protection entre les travailleurs et le public La r glementation applicable est diff rente en un lieu donn en fonction de la dur e d exposition sans justification scientifique claire Lituanie En Lituanie les niveaux nationaux sont 2 3 fois plus stricts que les niveaux de r f rence des rayonnements lectromagn tiques pour la gamme de fr quences allant de 10 kHz 300 MHz voire jusqu 100 fois plus stricts pour la gamme de fr quences allant de 300 MHz 300 GHz 108 Luxembourg Les valeurs limites d exposition aux ondes lectromagn tiques sont dict es par la prescription ITM CL 179 du 23 septembre 2002 manant de l Inspection du Travail et des Mines Elle s applique tout metteur produisant des ondes lectromagn tiques non ionisantes comprises dans la bande de fr quence de 10 kHz 3000 GHz et dont la puissance est sup rieure 100 W Cette prescription ne concerne donc a priori pas les antennes relais de t l phonie mobile leur puissance rayonn e est inf rieure 4 100 W Les valeurs limites retenues sont fid les a la recommandation europ enne Toutefois des dispositions sp cifiques aux antennes relais de t l phonie mobile y sont d finies l installation d une antenne de t l phonie mobile doit garantir une exposition inf rieure 3 V m en tout lieu o des personnes peuvent s journer Cette limitation n est pas exprim e en niveau de champ in s
203. ion aux antennes relais e L information dont peut b n ficier le public en Su de est plus tendue que celle dont peuvent b n ficier les publics am ricain et japonais D une part les op rateurs se sont efforc s d am liorer la concertation avec le public lors de l installation des antennes relais D autre part il peut acc der un site sur lequel il peut consulter l emplacement des stations de base En revanche ce site ne d livre pas d information sur les niveaux d exposition 180 e La situation au Royaume Uni est assez contrast e D un c t elle confirme les observations pr c dentes selon lesquelles aux yeux de la HPA l opinion publique ne comprend pas que les rayonnements du t l phone mobile soient plus dangereux que ceux des antennes relais De l autre la public dans des conditions analogues celles du public fran ais peut consulter le site de l OFCOM Office of Communication qui lui permet d obtenir des informations sur l emplacement des antennes relais Chaque antenne fait l objet d une fiche qui pr sente diverses informations nom de l op rateur puissance d mission type de transmission fr quence hauteur de l antenne Un formulaire est galement disponible sur le site de P OFCOM pour permettre tout citoyen de solliciter l audit d une antenne afin de s assumer de la conformit du niveau d exposition aux recommandations de l ICNIRP Chaque an
204. ion de l conomie et le Gouvernement se sont oppos s son adoption en faisant observer que le Comit op rationnel pr sid par notre coll gue Fran ois Brottes tait pr cis ment charg de mener des tudes et des exp rimentations dans le domaine des niveaux d exposition Dans le m me esprit que cet amendement l avis de l AFSSET pr conise aussi une d marche inspir e du principe ALARA Table ronde lt radiofr quences sant environnement gt s ance du 15 mai 2009 2 Olivier Godard et Jacques Lochard L histoire de la radioprotection un ant c dent du principe de pr caution Chaire de d veloppement durable cole Polytechnique mai 2005 148 Dans ce contexte incertain l AFSSET souligne n anmoins que d s lors qu une exposition environnementale peut tre r duite cette r duction doit tre envisag e en particulier par la mise en uvre des meilleurs technologies disponibles des co ts conomiquement acceptables Ce potentiel de r duction existe s agissant de l exposition aux radio fr quences Il peut concerner par exemple le recours des t l phones mobiles de faible DAS l abaissement des niveaux d exposition dans les zones pr sentant les intensit s les plus fortes la mutualisation des metteurs ou encore l usage mod r des technologies sans fil Dans ce d bat qui souligne avec clat combien le principe de pr caution est susceptible de multiples interpr tat
205. ion du bien tre et des fonctions cognitives 77 2 2 L absence de lien entre l lectrohypersensibilit et ondes electromagn tigquesS u u uu u ec a a e aa a a tte ge eut 79 3 Les limites des tudes positives 81 Sale STUGE ING wie tau tuy mm au Sha kuu ro ae uya asa uya 81 3 2 Les tudes de Kundi et Hutter a rsssssssssssssssse 83 CHAPITRE III I LES DONN ES SCIENTIFIQUES L PREUVE DE VIVES CONTROVERSES PUBLIQUES U U u u 87 I LES CONTROVERSES SUR LA VALIDIT DES VALEURS LIMITES D EXPOSITION Er ul u nd E Re E 87 A LA R GLEMENTATION ACTUELLE ns tent s ninntentn tit 87 1 Les lignes directrices de l ICNIRP International Commission on Non lonizing Radiation Protection Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants 87 Le rOl TIENIRP a u aaa ai u uhan dec 87 1 2 Les lignes directrices de l ICNIRP 88 1 2 1 Le processus d laboration des lignes directrices 88 1 2 2 Les principes gouvernant les limites de l exposition aux champs lectromagn tiques ccccscecceceeeeee cesses eeeeeeeeeeeeseeeeeneneaeeeeeees 90 2 La r glementation europ enne 91 2 1 La r glementation relative aux personnes 91 2 1 1 La recommandation du Co
206. ion entra nant des effets n fastes av r s pour la sant Les r ponses ces questions varient selon qu il s agit d une zone de champ tr s proche comme c est le cas lorsque le t l phone portable se trouve tr s faible distance de la t te ou du corps ou d une zone de champ lointain ce qui correspond g n ralement l exposition une antenne relais Dans la premi re hypoth se le niveau d exposition est valu l aide du d bit d absorption sp cifique DAS Dans la deuxi me hypoth se le niveau d exposition est valu en mesurant le niveau de champ dans la zone consid r e 1 D finition et mesure du d bit d absorption sp cifique DAS l exposition aux rayonnements des t l phones mobiles 1 1 D finition du DAS Connu seulement par 10 des utilisateurs de t l phones portables selon une tude de l INPES Institut national de pr vention et d ducation de la sant le DAS est pourtant l indicateur utilis pour quantifier le niveau de radiofr quences mises par un t l phone portable lorsqu il fonctionne a la puissance maximale Il s agit donc l aide de cet indicateur d assurer une protection aux utilisateurs du t l phone mobile contre les effets sanitaires possibles des ondes radio lectriques Exprim en Watts par kilo W Kg le DAS repr sente la puissance absorb e par le corps par unit de masse de tissu En application de la r glementation actuel
207. ions Pour autant malgr ce bilan positif la Fondation est l objet de vives critiques tandis que son avenir soul ve des d bats ainsi qu en t moigne la r union du 9 juillet 2009 du groupe de travail recherche Il a t mis en place suite aux D apr s les indications fournies au rapporteur les institutions trang res ont b n fici de 10 millions d euros en Cor e 16 millions d euros aux Pays Bas 12 millions au Royaume Uni pour la p riode 2007 2012 14 millions d euros en Allemagne 189 orientations prises par le Gouvernement issue de la table ronde radiofr quences sant environnement S agissant des industriels ils ont d plor l image pol mique aupr s du public renvoy e par leur pr sence au sein du Conseil d Administration de la Fondation ce qui les am ne refuser de maintenir leur participation financi re dans les m mes conditions l avenir C est ainsi qu Alliance Tics qui repr sente les constructeurs de t l phones mobiles a confirm sa volont de participer financi rement par principe mais resterait r serv e si la suspicion persistait En outre Alliance Tics a souhait que le p rim tre soit largi l ensemble des constructeurs Enfin les industriels ont d clar n tre pas oppos s une sortie du conseil d administration la condition de pouvoir assister l instance de dialogue Quant a Robin des Toits seule association ay
208. ions de ce rapport selon lesquelles lt s il existe un risque li la t l phonie mobile celui ci est faible et a trait aux t l phones portables et non aux antennes relais Aucune tude scientifique n a en effet pu mettre en vidence des effets biologiques qui impliqueraient un risque sanitaire pour les populations vivant proximit des stations de base de t l phonie mobile compte tenu de leur faible niveau d mission d ondes lectromagn tiques en moyenne de l ordre du dixi me des valeurs de la recommandation europ enne S agissant du t l phone mobile la publication des r sultats des chercheurs ayant particip l tude Interphone ne r v le pas d augmentation du risque de tumeurs c r brales en cas d usage du t l phone mobile durant une p riode inf rieure 10 ans Au del l absence de recul par rapport la longue dur e de latence des tumeurs c r brales et celle de donn es disponibles justifient la poursuite des tudes Or pour d autres une telle position ne permettrait d apporter aucune r ponse ad quate et imm diate d une part au risque mergent li au d veloppement incontr l de la t l phonie mobile et des technologies sans fil d autre part la multiplication anarchique des antennes relais Il serait d s lors urgent de mettre en uvre le principe de pr caution en vue de pr venir une catastrophe sanitaire analogue aux cancers li s l amiante et MM
209. ions le rapporteur fera observer que lors de son d placement aux Etats Unis les repr sentants de PEPA Environnement Protection Agency et de la FCC Federal Communications Commission lui ont d clar que le principe ALARA ne pouvait tre invoqu n1 ventuellement appliqu dans le domaine des radiofr quences Non seulement il concerne les rayonnements ionisants mais aussi la diff rence de ces derniers les effets des radiofr quences ne sont pas av r s D s lors comme on n avait pas manqu de le faire dans le domaine de la radioprotection certains peuvent contester galement que la pr vention des risques dans le domaine des radio fr quences soit organis e sur la base d une simple hypoth se non confirm e ni m me tay e empiriquement d existences de risques pour de faibles doses 2 L absence d harmonisation des interpr tations jurisprudentielles Devant les juridictions administratives et judiciaires la question du risque sanitaire li l exposition aux antennes relais est un moyen soulev par les requ rants A ce jour leur jurisprudence respective fait appara tre de sensibles divergences puisque d une part la diff rence du Conseil d tat la Cour de Cassation ne s est pas encore prononc e D autre part plusieurs tribunaux judiciaires ont fait application du principe de pr caution de fa on retentissante en obligeant les op rateurs d montrer leurs antennes relais ou en in
210. ions en cas de d passement des valeurs limites d exposition La loi pr voit ainsi que l autorit r gionale crit l op rateur lorsqu elle constate un d passement des valeurs limites d exposition En cas de violations r it r es l organe local s adresse l Etat central pour l informer de la carence de l op rateur et la sanctionner Dans les faits les sanctions sont toutefois tr s rares car elles ne sont prononc es que lorsque trois mises en demeure sont rest es sans r ponse D apr s l ADUC seulement 0 3 des stations de base d passent les valeurs limites 178 3 2 L information du public Comme en France du fait d un engouement universel pour le t l phone mobile le public ignore ou ne veut pas le savoir que les rayonnements du t l phone mobile sont plus dangereux que ceux des antennes relais Cet engouement pour le t l phone mobile se traduit tout d abord par le fait que les pays concern s ont g n ralement un taux de p n tration sup rieur la France 91 8 TAUX DE PAYS P N TRATION Etats Unis plus de 90 Italie Entre 130 et 150 Japon 88 5 Royaume Uni 90 Su de 120 En outre la dur e moyenne des communications peut tre tr s largement sup rieure celui de la France 150 minutes par mois Ainsi aux Etats Unis cette dur e est elle de 600 700 minutes par mois Au Japon s agissant des jeunes d apr s
211. iple r partition par code ee LE GSM Le GSM utilise une technique de FDMA TDMA et fonctionne en Europe dans deux bandes de fr quences 900 MHZ et 1 800 MHz La technique FDMA gt ou AMRF repose sur le fait qu il y a pour la bande 900 MHz un certain nombre de fr quences utilis es l mission par le t l phone portable vers la station de base liaison montante et d autres fr quences mises par la station de base relais vers le t l phone portable de m me pour la bande de fr quence 1 800 MHZ Dans la bande 900 MHz le t l phone portable va mettre une fr quence comprise entre 880 MHz et 915 MHz et la station de base des fr quences entre 925 et 960 MHz Dans la bande 1 800 MHz le t l phone portable va mettre entre 1710 et 1785 MHz vers la station de base et la station de base va mettre entre 1805 et 1880 MHz vers le t l phone portable Dans chaque bande de fr quence les fr quences utilisables sont r parties par pas de 200 kHz qu on appelle canalisation Chaque fr quence utilis e pour la communication est partag e au maximum par huit utilisateurs au maximum selon le principe de P AMRT Les t l phones mobiles d un m me canal b n ficient chacun d un huiti me du temps de transmission et n mettent donc que 1 8 du temps De plus chaque cellule est associ e une mission une fr quence sp cifique dite voie balise ou BCCH qui met puissance constante et qui pe
212. irectivit La puissance maximale rayonn e par l antenne est appel e PIRE Puissance Isotrope Rayonn e quivalente Elle est de quelques watts pour des antennes couvrant des microcellules et d une vingtaine une cinquantaine de Watts pour des macro cellules Leur directivit permet une focalisation de la puissance dans des directions privil gi es de mani re couvrir exactement la zone d finie tant dans le plan horizontal que vertical On d finit ainsi leurs diagrammes de rayonnement dans les deux plans Il existe des antennes omnidirectionnelles qui s attachent ne privil gier aucune direction d mission et dont de ce fait le diagramme d mission est de 360 degr s Une antenne de t l phone portable est souvent omnidirectionnelle Les antennes relais des macro cellules sont en g n ral directives avec un faisceau assez pinc verticalement et couvrant un secteur de 120 contrairement aux antennes omnidirectionnelles qui s attachent ne privil gier aucune direction d mission et dont de ce fait le diagramme d mission est de 360 degr s Une antenne directionnelle ou directive rayonne de fa on privil gi e dans une direction ou un secteur de l espace Les antennes de stations de base GSM ou UMTS sont en g n ral directives dans le plan horizontal antennes trisectorielles couvrant chacune un secteur de 120 et l g rement inclin es on dit souvent tilt es gt dans le plan vert
213. is chapitres avant de formuler des recommandations Le premier rappellera la complexit s attachant l approche des champs lectromagn tiques li e son caract re pluridisciplinaire Le deuxi me voquera l tat contrast des connaissances scientifiques Le troisi me soulignera les vives controverses publiques auxquelles sont confront es les donn es scientifiques 525 CHAPITRE PREMIER LA COMPLEXIT D UNE MATI RE PLURIDISCIPLINAIRE Les d bats sur les effets ventuels sur la sant de la t l phonie mobile et des technologies sans fil sont d autant plus passionn s que la mati re est complexe Cette complexit tient ce que sont en jeu des notions relevant de la physique ou encore des sciences biologiques et m dicales D FINITION ET CARACT RISTIQUES DES CHAMPS ET DES ONDES LECTROMAGN TIQUES Une onde lectromagn tique est produite par une source d mission et se compose d un champ lectrique et d un champ magn tique Ces deux composantes sont intimement li es entre elles et forment le champ lectromagn tique Le champ lectrique caract rise l effet d attraction ou de r pulsion exerc par une charge lectrique sur une autre Toute charge lectrique produit un champ lectrique La tension qui traduit l accumulation de charges g n re donc du champ lectrique Ainsi lorsqu une lampe est branch e il y a un champ lectrique m me si la lampe n est pas a
214. ise en vidence et ce qui est connu de l histoire naturelle de la maladie et de ses caract ristiques biologiques il est possible de reproduire la relation dose effet lors d tudes exp rimentales 1 2 L tude Interphone 1 2 1 La gen se de l tude interphone En 1998 la Commission europ enne avait commenc s interroger sur le d veloppement rapide et exceptionnel du t l phone mobile par rapport aux autres technologies En outre elle avait pris en compte l tude de Hardell qui avait conclu la possibilit d un risque r sultant de l usage du t l phone mobile et l tude de Repacholi qui avait mis en vidence une augmentation du nombre de tumeurs chez les rats expos s des radiofr quences par comparaison avec des rats t moins non expos s La Commission europ enne avait alors demand au CIRC Centre international de recherches sur le cancer de proc der la r alisation d une tude de faisabilit pour valuer la possibilit de r alisation d une tude pid miologique dont l objectif serait d tudier la relation entre la survenue de tumeurs de la t te et l usage du t l phone mobile Cette tude de faisabilit avait conclu l opportunit de proc der une tude de type lt cas t moins gt jug e ce moment l comme la plus efficace pour rechercher l existence d un risque faible car elle permettait de r unir le plus grand nombre de cas possibles c
215. itu tous metteurs confondus mais en niveau de champ in situ r sultant de la seule mission d un l ment rayonnant Pologne La Pologne dispose d une r glementation relative aux valeurs limites d exposition aux rayonnements non ionisants plus restrictive que la recommandation europ enne Une ordonnance du Ministre de la S curit Environnementale fixe de fa on obligatoire la limite de r f rence de la composante lectrique des champs lectromagn tiques 0 1 W m2 soit 6 V m dans la gamme des radiofr quences Remarque Pour le champ magn tique les limites sont sup rieures celles de l ICNIRP partir de 0 1 MHz incluant les radiofr quences Slov nie Un d cret fixe depuis 1996 des niveaux de r f rence dix fois plus stricts pour les sources de rayonnement nouvelles ou reconstruites dans les zones sensibles proximit d h pitaux d tablissements de soin de maisons de repos de zones r sidentielles de zones touristiques des parcs publics des terrains de jeux etc Pour ces zones dites de type I le niveau de r f rence 900 MHz est de 13 V m 30 des niveaux ICNIRP Pour les autres zones dites de niveau IL il est de 41 V m 900 MHz Suisse La r glementation suisse est fond e sur l Ordonnance sur la protection contre le rayonnement non ionisant ORNI publi e le 23 d cembre 1999 Tout d abord la Suisse distingue deux types de lieux accessibles au public des lieux de s jour momen
216. jets hypersensibles ou non Les auteurs estiment qu aucune conclusion ne peut tre tir e en ce qui concerne les effets court terme de l exposition au t l phone mobile ou des effets long terme de l exposition aux stations de base Dans une autre tude Eltiti et al 2007 les auteurs ont proc d des tests de provocation avant d effectuer une exp rience en double aveugle Durant cette derni re aucune diff rence dans les sympt mes n a t observ e entre l exposition r elle et l exposition fictive ni dans le groupe des hypersensibles ni dans le groupe de r f rence Au cours de l exposition le groupe des hypersensibles a fait tat de niveaux lev s d veil ce qui selon les auteurs a pu probablement tre li au fait qu une plus grande proportion d hypersensibles a re u les premiers le signal UMTS Sur ce point les auteurs consid rent qu il n est pas surprenant que les individus hypersensibles soient plus anxieux lors de la premi re des sessions en double aveugle compte tenu du degr d anxi t qu ils peuvent avoir ressenti au motif qu ils ignoraient comment le signal les affecteraient Quoi qu il en soit aucun effet sur les fonctions physiologiques n a t observ Il en a t de m me dans une tude danoise de Riddervold et al 2008 qui a enqu t sur les fonctions cognitives et les sympt mes subjectifs rapport s par les sujets chez les adultes et les
217. journer les valeurs limites sont relatives au rayonnement in situ mis par l ensemble des sources environnantes et sont strictement identiques celles du guide de l ICNIRP Ce sont les valeurs limites d immissions Exemple bandes Valeur limite d immissions en Suisse mesure de niveau de 400 2000 MHz rayonnement in situ dans des lieux accessibles au public 400 2000 MhZ 1 375 f fest la fr quence en MHz ce qui correspond par exemple 41 V m pour 900 MHz 58 V m pour 1800 MHz cas typiques du GSM et 61 V m pour 2000 MHz cas typique de UMTS Source ANFR Les dispositions locales sp cifiques Le Minist re de la Sant et des sports a appel l attention sur le fait que certaines informations concernant des initiatives reposent sur des rumeurs ou des donn es erron es ce qui serait notamment le cas du Land de Salzbourg en Autriche et de la ville espagnole de Valence Le Parlement de Salzbourg Autriche limiterait l exposition aux ondes lectromagn tiques 0 6 V m Ces dispositions suivent les recommandations de la R solution de Salzbourg proclam e l issue de la Conf rence de Salzbourg 7 juin 2000 Ces dispositions qui sont pourtant cit es en exemple fr quemment par les m dias et les associations ne reposent en fait sur aucun texte ou 104 engagement officiel du Land Aucun protocole de mesure n a t fix et a fortiori aucun contr le n est r alis L OFC
218. la diff rence du Japon et des Etats Unis la Su de s est dot e d une l gislation plus contraignante les op rateurs ayant par ailleurs mis en place d importantes mesures de concertation Les op rateurs su dois sont tenus de solliciter une autorisation et un permis de construire aupr s des communes Ce dernier est accord selon la m me proc dure que pour la construction d une habitation Dans les faits l op rateur d pose une demande pour plusieurs sites L Administration nationale des postes et t l communications a fait observer que les op rateurs avaient souvent modifi leur projet pour des raisons politiques En outre malgr les chances qu ils auraient de gagner d ventuels proc s 1ls ont pr f r la concertation par exemple en loignant l installation des antennes relais des coles ou des cr ches De m me Ericsson a indiqu que en vue d accro tre la confiance du public les op rateurs avaient proc d une analyse pr alable du niveau d exposition dont ils affichent les r sultats l int rieur des immeubles avant de proc der l installation d une antenne relais les riverains tant en outre invit s des r unions d information Enfin les op rateurs se sont efforc s de respecter l environnement Plus aucune antenne relais n a t install e depuis 2006 ann e au cours de laquelle l extension du r seau 3G s est achev e Toutefois Ericsson a not que
219. la particularit de la t l phonie mobile est de pouvoir mettre en uvre des techniques de modulation num rique complexes Grace celles ci une onde dite porteuse de fr quence suffisamment lev e est en mesure de transmettre plusieurs messages ind pendants Ainsi la modulation proprement dite de chacun des messages est suivie d un rassemblement des diff rents messages v hicul s par la m me porteuse Il existe plusieurs modalit s appel es protocoles d acc s permettant d y parvenir qui fixent les conditions d acc s d un utilisateur au r seau de transmission De fait on peut affecter chaque utilisateur soit un cr neau temporel AMRT soit une bande de fr quence AMRF soit encore un code particulier AMRC A la r ception la s paration des diff rentes communications s effectue respectivement dans le domaine temporel fr quentiel ou partir de codes Deux technologies sont pour l instant d ploy es pour les r seaux mobiles le GSM et l UMTS Leur conception et mode de fonctionnement diff rents ont une influence sur les niveaux d exposition vis vis du terminal principalement du fait d une gestion diff rente du contr le de puissance et du handover changement de cellule Acc s multiple r partition dans le temps en anglais Time Division Multiple Access 2 Acc s multiple r partition en fr quence en anglais Frequency Division Multiple Access Acc s mult
220. la table ronde radio fr quences sant environnement montre que la plupart des tats membres appliquent les recommandations de l ICNIRP qui sont galement celles du Conseil de l Union europ enne Sans modification ou avec modifications mineures des valeurs limites d exposition En tous lieux accessibles au public Avec un abattement g n ral sur les lieux de vie valeurs limites lieux sensibles Limitations seulement dans les lieux sensibles Abattement pour les antennes de t l phonie mobile seulement R glementation non connue Autriche R publique tch que Danemark Estonie Espagne variations locales sur des bases l gales pour les communaut s autonomes Finlande France Allemagne Hongrie Irlande Lettonie Malte Portugal Slovaquie Su de Pays Bas Roumanie Royaume Uni Belgique par antenne en tous lieux 50 en champ des niveaux ICNIRP Lituanie niveaux de r f rence 100 fois plus stricts que les niveaux ICNIRP Pologne fond sur ex r glementation de l union sovi tique 6V m Italie 20 V m jusqu 3 GHZ 40 V m au dessus 6 V m par station dans des lieux de vie Variations r gionales Gr ce 84 ou 77 lieu de vie des niveaux ICNIRP en champ Bulgarie fond sur ex r glementation de l union sovi tique exemple 900 MHz 6 V m Suisse tel mobile 4 V m 900MHz 6 V m 1800MHz 3 V m TV Liechtenstein idem Suisse avec un objectif 20
221. lation d antennes relais Lorsque les proc s ont t perdus c tait plut t pour des motifs de proc dure que d ordre scientifique En tout cas les op rateurs ont d clar n avoir jamais t oblig s de d manteler une antenne relais ni emp ch s de les installer pour des raisons sanitaires e Aux tats Unis on peut distinguer trois sortes de proc s 1 Proc s contre les valeurs limites fix es par la FCC Les tribunaux dont la Cour Supr me ont confirm les d cisions de la FCC en mati re de valeurs limites 2 Les personnes atteintes de tumeurs c r brales que les requ rants ont imput es au t l phone mobile Les juges ont pris en compte le fait que les tudes taient tr s ambigu s En outre ils ont constat qu il n existait pas de th orie claire sur la canc rog n cit des rayonnements non ionisants Sur la base de ces consid rants les tribunaux ont rejet les recours 3 Les class actions De nombreuses class actions introduites entre 2000 et 2007 ont t introduites contre les op rateurs et les fabricants sur la base de la responsabilit des produits Ces class actions n ont pas abouti les plaignants se sont d sist s Dans d autres cas les juges ont rejet les recours en application du principe de la pr emption f d rale Ce dernier conform ment la Federal Communications Act de 1996 a conf r la FCC une autorit exclusive sur tout aspect technique de la
222. le la valeur moyenne mesur e pendant six minutes du DAS ne doit pas d passer 0 08 W Kg en moyenne pour le corps entier 2W Kg lorsque le DAS est local dans la t te ou dans le tronc et 4 W Kg pour le DAS local dans les membres La masse retenue pour valuer le DAS local est de 10 g de tissu contigu La norme am ricaine fixe la valeur maximale du DAS dans 1g de tissu 1 6W Kg Barom tre sant et environnement 2007 2 Dur e au terme de laquelle l augmentation de la temp rature est stabilis e Les valeurs maximales des DAS des t l phones mobiles vendus en France sont conformes la valeur limite de 2W Kg et sont m me dans leur majorit d apr s les donn es disponibles inf rieures 1 W Kg Pour autant lors des d bats intervenus dans le cadre de la table ronde radiofr quences sant environnement ou dans celui de l audition publique organis e par l OPECST du 10 juin 2009 la question s est pos e de savoir quoi correspond r ellement le DAS affich d un quipement Sur ce point M Arnaud Miquel Pr sident de l Agence nationale des Fr quences ANFR a apport la r ponse suivante Le DAS affich d un quipement celui qui est affich dans la documentation qu on pourrait appeler DAS normatif correspond la valeur maximale relev e dans la configuration la plus d favorable c est dire la fr quence sur laquelle le niveau maximum est relev en fonctionnement la puissan
223. le Professeur G rard Lasfargues a d clar qu il existait selon lui deux logiques 1 S ance du 15 mai 2009 127 la premi re qui se base sur les effets sanitaires connus de fa on certaine du point de vue des effets sanitaires thermiques c est dire la logique de PICNIRP et de POMS laquelle retient des seuils beaucoup plus lev s de 41 V m 61 V m selon les fr quences la deuxi me logique du principe ALARA As low as reasonably achievable aussi bas qu il est raisonnablement possible qui consisterait baisser les bases au seuil o technologiquement on peut effectivement les abaisser D clarant qu il ne pouvait absolument pas se prononcer pour un seuil le Professeur Lasfargues a soulign que je n ai pas d l ment sauf si on me demande le contraire et je suis tout fait pr t l accepter pour dire que le 0 6 est plus justifi que le 0 5 ou le 0 4 ou le 1 ou le 2 ou le 3 V m Le caract re arbitraire de la valeur de 0 6 V m qui ressort de cette derni re remarque est parfaitement confirm par les propos tenus par Mme Janine Le Calvez Pr sidente de l association Priartem Elle a en effet d clar express ment que cette valeur ne repr sentait pas un seuil de s curit sanitaire mais un compromis arbitraire qui permet de satisfaire des pr occupations de sant publique et de satisfaire les besoins en termes de couverture mobile Elle a indiqu que ce compromis avait
224. le d bat sur les antennes relais pouvait reprendre l an prochain lorsque la question de l installation de la 4G sera l ordre du jour e Au Royaume Uni l installation des antennes relais est subordonn e une demande d autorisation d livr e par les autorit s locales Les op rateurs sont ainsi tenus d apporter la preuve que les valeurs limite d expositions seront inf rieures celles recommand es par l ICNIRP le conseil d administration des tablissements scolaires a t consult et que l installation envisag e respectera l environnement L association des op rateurs a indiqu que les taux d acceptation des demandes et de leur rejet taient respectivement de 60 et de 40 Autorit s locales et op rateurs se sont efforc s de d velopper la concertation A cet effet un code des bonnes pratiques a t publi en 2002 Par ailleurs une discussion annuelle a lieu entre op rateurs et autorit s locales pour examiner les futures installations pour les 12 mois venir D apr s l association des op rateurs 50 des conseils municipaux ont accept de participer cette r union annuelle 177 Le Royaume Uni compte 52 000 antennes y compris les petites antennes En Italie si la puissance de l antenne relais est inf rieure 20W l op rateur doit la d clarer comme un d but d activit Le projet doit alors tre approuv par la municipalit apr s avis de l Agence
225. les qu elles soient en faveur ou contre l existence d un lien entre les rayonnements du t l phone mobile et le d veloppement des tumeurs r side dans le fait que de telles tudes pour des raisons compr hensibles ne parviennent pas faire des exp riences sur les grands mammif res au del de cadres temporels qui soient compatibles avec le d veloppement des tumeurs c r brales c est dire plus de dix ans 2 2 Les tudes in vitro Ces tudes ont vis montrer les effets g notoxiques ou non g notoxiques de l exposition des champs de radiofr quences de syst mes cellulaires La plupart ont indiqu des r sultats n gatifs 2 2 1 Les effets g notoxiques Ces tests de g notoxicit recourent diff rentes techniques parmi lesquelles figurent les tests de brins d ADN cometassay ou encore les tests d aberrations chromosomiques L une des plus c l bres tudes au motif qu elle a t l objet d accusations de fraude a t l tude REFLEX Faisant partie d un programme financ par l Union europ enne auquel avaient particip douze laboratoires tablis dans sept tats les recherches s taient d roul es de 2000 2004 Leur objectif avait consist mener des essais intensifs qui soient les plus exhaustifs possible en soumettant in vitro diff rents syst mes cellulaires isol s fibro blastes lymphocytes etc une gamme variable d expositions
226. les autorisations op rateurs En 2003 deux d crets d application de la loi cadre de 2001 ont t publi s en ce qui concerne la protection du public en mati re d exposition aux basses fr quences et aux radiofr quences Pour ce qui est de ces derni res le d cret a remplac le d cret de 1998 De fait si la valeur de 6V m a t conserv e elle n est plus une valeur de pr caution mais une valeur d attention Le d cret de 2003 a donc d fini trois valeurs d exposition la valeur d exposition d finie par l ICNIRP qui n est jamais appliqu e la valeur d attention de 6V m destin e s appliquer aux zones r sidentielles et aux lieux dans lesquels le public stationne plus de quatre heures la valeur de qualit qui est aussi de 6 V m En r ponse au rapporteur le Pr sident Paolo Vecchia lui a indiqu que d apr s son exp rience scientifique l abaissement de la valeur limite 0 6 V m d boucherait sur une situation qui sera difficile g rer H en r sultera un accroissement de la puissance des t l phones mobiles 2 1 2 Les cons quences de l application de la valeur limite de 6V m Ce seuil tant consid r comme un seuil de risque les administrations locales ont impos des contraintes aux op rateurs pour qu ils le respectent ce qui a eu pour effet d accroitre la puissance mise par les t l phones mobiles En tout tat de cause le Minist re de la Sant a fait o
227. licables aux quipements de t l phonie mobile Les valeurs limites d exposition du public aux champs lectromagn tiques sont d finies pour les radiofr quences utilis es par les quipements de t l phonie mobile en termes de restrictions de base Celles ci sont calcul es en ce qui concerne les t l phones portables sur la base du DAS d bit d absorption sp cifique puissance absorb e par le corps par unit de masse de tissu laquelle ne doit pas d passer 0 08 W kg moyenn pour le corps entier 2 W K g pour le DAS local t te ou tronc sur les 10 grammes de tissu contigu 4 W kg pour le DAS local membres valu sur 10 grammes de tissu contigu Pour ce qui est des antennes relais la restriction de base exprim e en DAS tait difficile valuer sur les niveaux de r f rence Ceux ci sont exprim s ure 5 2 en niveau de champ V m ou en densit de puissance W m Le respect de ces niveaux garantit celui des restrictions de base D pendant de la fr quence les niveaux de r f rence sont respectivement de 41 V m pour les fr quences voisines de 900 MHz 58 V m pour les fr quences voisines de 1800 MHz 61 V m pour les fr quences sup rieures 2000 MHz OF 2 1 2 La directive 2004 40 CE exposition des travailleurs 1 Les dispositions initiales La directive 2004 CE du Parlement europ en et du Conseil du 24 avril 2004 concernant les prescriptions minimales de s
228. lin a de cet article dispose que le dossier remis par les op rateurs pr cise les actions engag es pour assurer qu au sein des tablissements scolaires cr ches ou tablissements de soins ou tablissements de soins qui sont situ s dans un rayon de cent m tres de l quipement ou de l installation l exposition du public au champ lectromagn tique mis par l quipement ou l installation est aussi faible que possible tout en pr servant la qualit du service rendu Quoi qu il en soit le principe ALARA est de plus en plus invoqu dans le d bat sur l abaissement des niveaux d exposition En effet au cours de la table ronde sant radiofr quences environnement plusieurs intervenants y ont vu une alternative la proposition visant abaisser le niveau d exposition 0 6 V m et sur laquelle un tr s large d saccord tait apparu Puis tout r cemment lors des d bats qui se sont d roul s au S nat sur le projet de loi Grenelle II de l environnement Mme Mireille Schurch a d pos un amendement ainsi r dig L exposition aux ondes lectromagn tiques doit tre maintenue au niveau le plus faible qu il est raisonnable possible d atteindre compte tenu de l tat des techniques des facteurs conomiques et sociaux et de la protection des int r ts vitaux notamment ceux relatifs la sant et la s curit des personnes Cet amendement a t rejet M Louis N gre co rapporteur de la Commiss
229. lir leurs obligations de couverture du territoire 1 2 Les voies possibles d un cadre r nov 1 2 1 L assujettissement de la demande d installation des antennes relais a la proc dure du permis de construire Cette proposition pr sente l avantage principal de clarifier les r gles du jeu en emp chant le maire d invoquer inopportun ment le principe de pr caution et d tre en porte faux vis vis des autres acteurs op rateurs associations ou ses propres administr s Corr lativement les op rateurs peuvent compter sur un cadre juridique objectif et stable En tout tat de cause l objectif de cette proposition est de tenter de trouver une solution juridique un climat de fronde pr judiciable tous lequel risquerait de s aggraver si la suite de l attribution de la quatri me licence le nombre d antennes devrait s accro tre La signature des chartes a certes constitu un premier pas non n gligeable dans cette voie Mais elle a montr ses limites n emp chant pas la multiplication des contentieux comme c est le cas Paris par exemple 1 2 2 largir les possibilit s offertes aux maires de faire proc der des mesures des niveaux d exposition Avant et apr s la demande d installation d une antenne relais les maires devraient pouvoir faire proc der des mesures de niveaux d exposition Mais ind pendamment de ces circonstances il est galement souhaitable qu ils s
230. lis es sur l humain dont 20 montrent des effets et 24 n en montrent pas Le syst me d exposition utilis tant souvent un t l phone du commerce le DAS maximal ne d passe pas les limites r glementaires Il est n anmoins important que l exposition soit caract ris e rigoureusement pour liminer la possibilit d autres effets li s l environnement des sujets 69 Parmi les 20 tudes montrant des effets 4 quipes ont suivi des protocoles rigoureux pour la partie biologique soit 20 des tudes et seulement 2 quipes ont r alis les exp riences dans des conditions d expositions parfaitement caract ris es Parmi les 24 tudes ne trouvant pas d effet 17 pr sentent une m thodologie rigoureuse soit 71 des tudes mais seulement 3 ou 4 quipes ont r alis les exp riences dans des conditions d expositions parfaitement caract ris es Source Expertise collective de l AFSSET synth ses et conclusions 15 octobre 2009 B AUTRES DOMAINES DE RECHERCHES 1 Le syst me nerveux Du fait de la proximit entre le t l phone mobile et la t te les recherches se sont orient es vers l tude des effets potentiellement toxiques des radiofr quences sur le syst me nerveux central Cinq aspects sont cet gard traditionnellement examin s la morphologie la fonction c r brale l lectroenc phalogramme EEG le comportement et le d veloppement Les r sultats ne pe
231. lit du juge judiciaire l argument des risques potentiels des antennes relais se retrouve notamment en mati re de copropri t La cour d appel de Paris a en 2005 reconnu lt qu une potentialit de risque existe m me s il n a pas encore pu tre mesur gt et qu alors m me que la parfaite innocuit d une installation d antenne de radiot l phonie mobile n est pas d montr e il ne saurait tre admis qu un syndicat de copropri taires dont l une des missions est d assurer la s curit de ses membres tant dans ses parties privatives que communes impose Tribunal administratif de Grenoble 3 mars 2008 Orange Tribunal administratif de Dijon 29 d cembre 2006 Commune de Sougy sur Loire Tribunal administratif de Nancy 30 mars 2004 Association TESLA 2 Tribunal administratif de Marseille 9 mars 2004 Orange 3 En l esp ce le maire de Cr teil avait pris un arr t imposant des conditions l installation d antennes relais dans un p rim tre de 100 m tres autour de certains tablissements 151 quelque majorit que ce soit l un d eux de supporter non un risque av r mais r lt 2 P 1 son ventualit gt C est sur le terrain du trouble anormal de voisinage que le juge judiciaire a r serv l argument des risques sanitaires des radiofr quences le meilleur accueil La Cour d appel de Bordeaux a reconnu en 2005 que constituait un pr judice r parable pour les riverains d une an
232. llum e L intensit du champ lectrique d croit tr s vite avec la distance Son intensit se mesure en volts par m tre Le champ magn tique est g n r par des charges lectriques en mouvement c est dire des courants lectriques et r ciproquement son action s exerce galement sur des charges en mouvement Lorsque la lampe est allum e il existe en plus du champ lectrique un champ magn tique g n r par le passage du courant dans le c ble d alimentation et l ampoule L intensit du champ magn tique d croit rapidement avec la distance Le champ magn tique se mesure en Amp res par m tre A m ou tesla T Les ondes lectromagn tiques se propagent dans l air la vitesse de la lumi re soit 300 000 km s L onde lectromagn tique est caract ris e par sa fr quence et sa longueur La fr quence exprim e en Hertz Hz repr sente le nombre d oscillations par seconde en un point donn Elle permet le classement des ondes dans le spectre lectromagn tique et de d terminer leurs applications technologiques comme l indique le tableau ci apr s La longueur d finie par la distance entre deux oscillations est mesur e en m tre Elle est inversement proportionnelle la fr quence eG Fr quence Gamme Exemples d applications OHz Champs statiques Aimants IRM 3 300Hz Extremement basses R seau lectrique et fr quences ELF lectrom nager 300Hz 30kHz Fr quences Ecrans v
233. membre du groupe Bioinitiative dont PICNIRP avait envisag le recrutement menait une activit militante importante parall lement son activit scientifique tout fait respectable Une telle situation avait alors t jug e n faste pour l objectivit de son activit scientifique au sein de l ICNIRP dans le cas o il aurait t s lectionn Le Pr sident Paolo Vecchia a tenu pr ciser que la proximit d une scientifique avec les op rateurs aurait t jug e tout aussi peu compatible avec les exigences de l objectivit scientifique La HPA britannique s est galement f licit de l excellence du travail effectu par l ICNIRP qu elle consulte et qui elle donne des conseils D clarant que l ICNIRP est ind pendante des industriels les repr sentants de la HPA ont estim que l Union europ enne avait raison de suivre ses recommandations Le minist re de la sant su dois a indiqu que les recommandations de PICNIRP et celles de l Union europ enne taient appliqu es en Su de L ICNIRP a examin tous les effets court et long terme Or seuls les effets d chauffement ont t constat s par l ICNIRP On n a pas prouv d autres risques sanitaires En revanche le Professeur Martin Blank a tenu faire observer que la diff rence des tudes de Bioinitiative qui ont t soumises une revue comit de lecture les rapports de l ICNIRP s affranchissaient
234. mentation de la temp rature corporelle gt 1 C lors d une exposition des champs de tr s haute intensit que l on ne trouve que dans l industrie comme les syst mes de chauffage haute fr quence par exemple De fait POMS estime que les niveaux d exposition aux radiofr quences des stations de base et des r seaux sans fil sont si bas que l augmentation de la temperature est insignifiante et n a aucun effet sur la sant humaine En second lieu POMS fait valoir que les champs de radiofr quences ont une puissance maximale a la source laquelle diminue avec la distance A cet gard POMS souligne le fait que les expositions aux radiofr quences manant des stations de base et des technologies sans fil dans les zones publiques dont les coles et les h pitaux sont tr s nettement plus basses que les normes internationales Enfin POMS voque une r gle de la physique expos e pr c demment selon laquelle du fait des faibles fr quences et des niveaux d exposition similaires aux radiofr quences l organisme absorbe cinq fois plus de signaux de la FM et de la t l vision que des stations de base En effet les fr quences de la radio FM autour de 100 MHz et de la t l vision de 300 400 MHz sont plus basses que celles de la t l phonie mobile 900 et 1800 MHz En conclusion POMS d clare que Compte tenu des tr s faibles niveaux d exposition et des r sultats des travaux de recherche obtenus
235. ments ordinateur imprimante routeur etc peuvent communiquer sans liaison filaire Gr ce ces r seaux un utilisateur a la possibilit de rester connect tout en se d pla ant dans un p rim tre g ographique plus ou moins tendu puisque ces r seaux permettent de relier tr s facilement des quipements distants d une dizaine de m tres quelques kilom tres Leur d veloppement rapide tient notamment ce que l installation de tels r seaux ne demande pas de lourds am nagements des infrastructures existantes la diff rence des r seaux filaires lesquels n cessitent par exemple le creusement de tranch es pour acheminer les c bles ou l quipement en c blage des b timents Quoiqu il en soit lessor de ces technologies r pond au souhait des utilisateurs d acc der tous les supports modernes de communication voix 305 donn es video quel que soit l endroit o ils se situent et l objectif de faire dispara tre la fronti re entre r seaux fixes et r seaux mobiles 2 Les cat gories de r seaux sans fil 2 1 Syst mes tr s courte port e Il s agit d quipements ayant des port es de l ordre de 10 m tres avec des puissances inf rieures 100 mW et plusieurs classes de d bit allant de 20 Kbits s jusqu 400 Mbits s L objectif principal est de remplacer tout un ensemble de cordons qui s emm lent en g n ral derri re les quipements lectroniques et ren
236. mmission suivent la recommandation europ enne L autorisation d implantation d metteurs radio lectriques doit satisfaire deux conditions Le respect des valeurs limites d installation dans les lieux utilisation sensible Le respect des valeurs limites d immission dans tous les lieux accessibles au public Finalement les restrictions concernent uniquement le champ lectromagn tique mis par une seule installation et non pas l exposition r elle globale du public dans un lieu donn qui reste r gie par la recommandation de l ICNIRP Liechtenstein Le Liechtenstein suit une r glementation similaire celle de la Suisse loi sur la Protection de l Environnement promulgu e le 29 mai 2008 avec une exception pour la t l phonie mobile En effet le Liechtenstein a pour objectif d obtenir en 2012 une valeur moyenne de niveau de champ lectrique mis par une installation de t l phonie mobile dans les lieux utilisation sensible de 0 6 V m Les propri taires d une installation sont tenus de prendre toutes dispositions appropri es pour r duire la valeur efficace de l intensit de champ lectrique la valeur la plus basse techniquement r alisable et atteindre en moyenne une valeur efficace de l intensit de champ lectrique de 0 6 V m d ici fin 2012 Toutefois la d finition du mode de calcul de cette valeur moyenne n a pas t pr cis e ce qui ne permet pas de tirer des conclusions d finitives
237. mportant des tudes sur les animaux La BHE a pour fonction de r guler le passage des mol cules en solution dans le plasma vers le cerveau Elle emp che ainsi le passage de certaines mol cules notamment les grosses mol cules qui pourraient induire dans le cerveau des ph nom nes neurotoxiques alors qu elle laisse passer les mol cules n cessaires au m tabolisme c r bral Cette barri re peut tre alt r e par diff rents facteurs comme le traumatismes Les migraines souvent mentionn es dans les plaintes d utilisateurs de t l phones mobiles sont parfois associ es une inflammation de la dure m re Une augmentation de la perm abilit de la BHE vis vis de facteurs circulants de leucocytes ou de bact ries est associ e plusieurs pathologies du syst me nerveux central telles que tumeurs c r brales scl rose en plaques infections virales ou bact riennes C est donc tout naturellement que l on s est int ress aux effets potentiels des ondes lectromagn tiques mises par les t l phones mobiles sur la BHE 7 Les r sultats des tudes effectu es en la mati re sont contradictoires En effet Salford et al ont sugg r que l exposition de rats g s de 12 26 semaines pendant 2 heures des signaux GSM de bas niveaux pouvait de fa on irr versible endommager la BHE en causant une fuite d albumine dans le cerveau et en provoquant ainsi une augmentation des neurones somb
238. n a encore t men e ce jour elle est toutefois l objet de tr s s v res critiques que les reports successifs de la publication de la m taanalyse ne peuvent que conforter Car pour les uns lt L tude Interphone n apportera pas de r ponse claire aux questions que se posent l gitimement les usagers les responsables de la sant publique et les op rateurs On est m me en droit de se demander si cette situation n tait pas pr visible avant le commencement de l tude et s il tait bien raisonnable de d penser 16 millions de dollars pour un si maigre r sultat Pour d autres lt c est l histoire d une ambitieuse tude pid miologique qui s ach ve dans la tourmente gt Pour d autres encore il y a lieu de se demander si une deuxi me tude Interphone ne serait pas n cessaire Les deux principales s ries de critiques formul es touchent la conception originelle de l tude et aux diff rents biais dont elle est entach e Lennart Hardell et Micha l Carlherg Mobiles phones cordless phones and the risk for brain tumors International tumours International Journal of Oncology 35 2009 2 M Andr Aurengo Interphone Friture sur toute la ligne x Association fran aise pour la Science 29 juin 2009 gt C dric Duval lt Portables et cancers pourquoi l tude Interphone est un chec gt La Recherche Septembre 2009 Rapport du MTHR 63 La conception originelle de l
239. n e Le communiqu du groupe de travail de la F d ration europ enne des Acad mies de m decine rappelle que IRM donne acc s de nouveaux diagnostics presque instantan ment et sans souffrance pathologies tumorales vasculaires traumatiques et d g n ratives chez l enfant et l adulte par exemple de la t te du cerveau et de la moelle pini re Bulletin de l Acad mie nationale de m decine 2006 n s 4 5 1021 1082 s ance du 2 mai 2006 2 Le communiqu pr cit indique une impossibilit du fait de la directive pour l infirmi re le manipulateur et le m decin d tre aux c t s des patients 95 2 2 La r glementation touchant aux quipements 2 2 1 La directive 1999 5 CE du 9 mars 1999 dite lt RTTE gt Radio Equipment and Telecommunications Terminal Equipment La directive instaure un cadre r glementaire pour la mise sur le march la libre circulation et la mise en service dans l Union europ enne des quipements hertziens et des quipements terminaux de t l communications Ces quipements doivent satisfaire aux exigences essentielles d finies l article 3 de la directive parmi lesquelles figure la protection de la sant et de la s curit de l utilisateur et de toute autre personne Les exigences essentielles sont pr sum es respect es lorsqu un quipement est conforme aux normes harmonis es c est dire d finies par un organisme de normalisation d ment manda
240. n e OFCOM r alise un audit complet des antennes relais Les r sultats en sont publi s sous la forme de rapports En Italie galement le public peut consulter les r sultats des mesures d exposition dans Internet Mais d apr s P ISCOM 99 des citoyens ne les lisent pas Le public peut galement titre gratuit demander que des mesures puissent tre effectu es 3 3 Les juges et les litiges li s la t l phonie mobile Dans aucun des pays consid r s les juges n ont impos le d mant lement d une antenne relais ni interdit son installation sur la base du principe de pr caution En effet les tribunaux consid rent que la pr sence d une antenne ne repr sente pas suffisamment de risque pour la sant humaine C est le cas de deux jugements qui ont t rendus le 14 septembre dernier par le tribunal de la pr fecture de Fukuoka Japon Dans le premier proc s Mizumamachi de la pr fecture de Fukuoka les habitants de Mizumamachi oppos s la construction d une antenne relais au milieu de leur village avaient propos au constructeur un autre terrain inhabit 500 m tres de distance par rapport au lieu initial Toutefois le constructeur ne les ayant pas cout s a construit son antenne au lieu pr vu Au centre de ce proc s il y avait donc la demande par l association du transfert de cette antenne Dans le deuxi me proc s de Goryo de la ville de Kumamoto les habitants du quartier de
241. n ce qui concerne les effets sanitaires n fastes des stations de base et les personnes vivant 500 m tres de ces derni res ont d clar plus fr quemment des troubles Les auteurs concluent qu une partie importante de la population allemande est inqui te des effets n fastes caus s par l exposition aux stations de base Pour autant la pr valence l g rement sup rieure de troubles d clar s observ e chez les riverains ne peut tre pleinement expliqu e par cette inqui tude Dans la deuxi me partie de l tude les auteurs ont envoy un questionnaire 3 526 personnes le taux de r ponse ayant t de 85 Un dosim tre mesurant leur exposition aux radiofr quences leur a t donn Il leur a t demand de r pondre un questionnaire sur les conditions dans lesquelles la sant de ces personnes tait affect e par les stations de base En outre il leur tait demand de fournir des informations sur les troubles du sommeil les maux de t te et des troubles mentaux et physiques Les auteurs ont constat que les participants qui avaient attribu des effets sanitaires n fastes aux stations de base indiquaient dans une proportion importante davantage de troubles du sommeil et des troubles sanitaires En revanche ils n ont pas indiqu un taux plus lev de maux de t te ni un plus mauvais tat mental et physique En second lieu les personnes inqui tes de la pr sence des stations de base n
242. n effet est largi dans un processus pathologique pouvant avoir plusieurs causes intriqu es il existe une relation dans le temps entre l exposition et l effet c est dire l exposition doit pr c der l effet et prendre en compte le temps de latence n cessaire connu par la clinique pour voir appara tre cet effet il existe une relation dose effet plus l exposition est importante plus la probabilit de voir se d velopper l effet est grande le risque relatif cro t avec la dose d exposition Austin Bradford Hill 1897 1991 physiologiste anglais il a beaucoup contribu au d veloppement des statistiques m dicales dans les tudes pid miologiques 2 Plus ce risque relatif est grand RR gt plus la relation mise en vidence a des chances d tre r elle et moins elle peut tre le fruit du hasard ou de facteurs confondants gt Ce n est pas sur les r sultats d une seule tude pid miologique positive que l on peut d terminer la responsabilit d un facteur dans la survenue d un effet mais sur ceux de plusieurs tudes qui trouvent le m me type de relation m me facteur d exposition m me pathologie 48 il existe une plausibilit biologique le facteur mis en cause agit suivant un processus qui correspond aux connaissances biologiques que l on a par ailleurs concernant le mode d action de ce facteur il existe une coh rence entre l interpr tation de la relation de cause effet m
243. n regard de ce dernier son exposition l antenne relais repr sente une exposition en champ lointain Le niveau de cette exposition n est pas exprim en DAS mais en termes de champ lectrique Volt par metre V m de champ magn tique Amp res par m tre et de densit de puissance Watt par m tre carr W m2 L emploi de l une ou l autre de ces grandeurs est strictement quivalent La recommandation du Conseil de l Union europ enne du 12 juillet 1999 se basant sur les recommandations de l INCNIRP a propos de fixer ainsi les valeurs limites d exposition aux antennes relais DENSIT DE CHAMP SYST ME MOBILE FR QUENCES D EMISSION MHZ CHAMP ELECTRIQUE V M MAGN TIQUE A M PUISSANCE W M2 GSM 900 GSM 1800 925 960 1805 1880 41 0 11 4 6 UMTS 2110 2170 0 16 Les op rateurs doivent veiller ce que personne ne p n tre dans une zone o ces valeurs limites d exposition sont d pass es A cette fin le guide technique de l Agence nationale des fr quences ANFR Mod lisation des sites radio lectriques et des p rim tres de s curit pour le public 2008 d taille les p rim tres de protection applicables aux diff rents types de configuration Ces p rim tres varient ainsi selon la nature des antennes et la position par rapport ces derni res comme le montre l exemple ci apr s oh P RIM
244. nalyse statistique rigoureuse En effet seule une s lection de lieux parfaitement al atoire ou au contraire totalement ma tris e permettrait de r aliser des comparaisons tr s fines d une p riode l autre d corr l es du choix des lieux de mesure Cependant la base de donn es ainsi constitu e permet de d crire de mani re qualitative et quantitative le niveau d exposition du public dans les lieux de mesure choisis le plus souvent la demande de collectivit s locales ou de particuliers vivant proximit d metteurs de t l phonie mobile Le r sultat d une mesure est fortement d pendant du lieu de mesure choisi et de sa situation par rapport aux metteurs voisins Les crit res de s lection des lieux de mesure ont volu au fil des ann es En t moigne par exemple l inversion dans la r partition entre le nombre de mesures ext rieures et le nombre de mesures int rieures Ainsi pour la p riode 2001 2004 la majorit des mesures taient r alis es en ext rieur 61 alors que pour la p riode 2004 2007 seulement 46 des mesures ont t r alis es en ext rieur Pour la p riode 2004 2007 les moyennes des niveaux de champ relev s dans les lieux de mesure choisis apr s extrapolation le cas ch ant restent tr s faibles inf rieures 2 des valeurs limites avec des distributions tr s loin d tre centr es autour de ces moyennes ainsi plus de 75 des r sultats de mesures apr s extr
245. nces sant environnement La cr ation d un site interminist riel radiofr quences sant environnement Au cours de la table ronde avait t voqu e la cr ation d un portail Internet gouvernemental d information sur les champs lectromagn tiques offrant une porte d entr e unique destination du grand public des lus locaux et des professionnels de sant Ce site apporterait notamment des informations sur les 199 technologies les impacts sanitaires la r glementation les niveaux d exposition ainsi que les recommandations de pr caution Le rapporteur ne peut qu approuver cette initiative qui comblera le tr s s rieux d ficit de communication qui pr valait jusqu pr sent et contrastait avec le professionnalisme caract risant le site de certaines associations Inscription du DAS sur les t l phones mobiles Cette proposition est diff rente de la disposition envisag e par un projet de d cret qui pr voit l affichage obligatoire du DAS dans les lieux de vente Le rapporteur estime en effet qu une telle mesure facilitera davantage la comparaison par les consommateurs Il serait souhaitable que cette disposition parvienne am liorer r ellement l information des Fran ais sur le DAS car d apr s l enqu te INPES 2009 seulement 11 de la population en conna t la signification pr cise Un tel taux peut galement tre interpr t comme un chec de l application de l
246. ne exception avec un niveau de r sultats de mesures de 12 3 sup rieurs cette m me valeur La valeur du champ lectrique la plus lev e a toujours t inf rieure 1 5 V m Quant l exposition au GSM et au DCS elle a atteint son niveau le plus lev une distance situ e entre 280 m tres et 1000 m tres des antennes En conclusion les auteurs ont constat que les expositions aux stations de base GSM et DCS atteignaient leur niveau le plus lev un point auquel se situe l intersection du rayonnement de l antenne principale et du sol Au total on constate d une part que l tude du Professeur Jean Fran ois Viel indique des r sultats conformes aux lois de la physique qui ont t rappel es 94 pr c demment A cet gard le rapporteur regrettera que dans les controverses actuelles une des lois de la physique d sign e sous le vocable d effet parapluie soit le plus souvent pass e sous silence Cet effet parapluie permet aux personnes situ es dans l immeuble surplomb par l antenne d tre moins expos es que celles qui sont dans l axe de l antenne ce qui est tout fait logique compte tenu du mode de rayonnement de l antenne D autre part malgr la multiplication des sources d exposition les niveaux d exposition sont tr s largement inf rieurs aux normes recommand es par VICNIRP Cela est d en grande partie aux progr s de la technologie puisque les pass
247. ne m thodologie de mesure in situ pour UMTS Ces travaux ont servi au d veloppement de la norme europ enne EN50492 ainsi qu au d veloppement de la mesure du champ in situ de l ANFR E Cardis et al Distribution of RF energy admitted by mobile phones in anatomical structures of the brain Physics in Medicine and Biology 2008 p 2771 Voir Annexe 595 le d veloppement des mod les de t te d enfant et l valuation de l exposition des enfants En vue de permettre l adaptation des outils de mesure du DAS l apparition des nouvelles technologies sans fil WiFi WiMAX plusieurs projets financ s par l Agence nationale de la Recherche sont en cours de r alisation On citera le projet MULTIPASS Multiple sources exposures assessment Mesures de sources multiples d exposition le projet OPH2 qui vise mettre en place un outil de pr diction de champ en milieu urbain par navigation hi rarchique et homog n isation de mat riaux le projet MERODAS Mesure automatique de DAS sans robot le projet SAMPER Syst me d acquisition et de mod lisation pour la pr diction de l exposition radio lectrique dont l objectif est de d montrer la faisabilit d un syst me capable d estimer les niveaux de champ lectromagn tique li s au syst me de radiocommunication tout moment et en tout point d une zone g ographique pr d finie dite zone d tude le projet
248. nements mannequin et t l phone ou encore l effet de la temp rature ambiante Pour autant tout en convenant que les mesures du DAS auxquelles elle a proc d contiennent une marge d incertitude dans la limite des 30 autoris s une tude r cente s est attach e valuer la distribution de l nergie mise par les radiofr quences du t l phone dans le cerveau Il en r sulte que l absorption moyenne de l nergie est en g n ral la plus lev e dans le lobe temporal et que la partie situ e du c t o le t l phone est tenu absorbe g n ralement au moins la moiti de toute l nergie absorb e dans le cerveau De telles donn es sont d autant plus importantes que l tude Interphone a eu pour objet d examiner l incidence ventuelle du t l phone portable dans le d veloppement des tumeurs c r brales Il importe par ailleurs de relever que le projet ADONIS qui s est d roul de 2003 2006 a permis de faire progresser l analyse dosim trique des syst mes de t l phonie mobile de troisi me g n ration travers le d veloppement des sondes de DAS Ces sondes am lior es sont aujourd hui commercialis es la contribution l laboration de m thodes de mesure de champ in situ des missions du r seau 3G les travaux ont consist d velopper un prototype d quipement de mesure in situ adapt UMTS d veloppement de petites sondes et la d finition d u
249. nificative En second lieu la diff rence des antennes macrocellulaires install es sur des points hauts pyl nes toits d immeubles par exemple ce qui permet d viter que le public ne soit soumis une exposition trop importante les microcellules rapprochent les points chauds du public A cet gard certains op rateurs estiment que pour respecter le seuil de 0 6V m il serait n cessaire d implanter les antennes microcellulaires 20 m tres de toutes les ouvertures fen tres balcons passages dans les rues car elles n ont qu une capacit de couverture limit e quelques dizaines de metres En tout tat de cause dans une telle configuration le niveau du champ s l verait in vitablement Ainsi alors que le champ dans le faisceau d une antenne macrocellulaire dont la puissance est de 20 W atteint 3V m la distance de 51 50 m tres de l antenne le niveau de champ d une antenne microcellulaire dont la puissance est de 2W atteint 3 V m la distance de 16 30 m tres de l antenne 2 2 2 Les difficult s accrues de communication Le d ploiement d un r seau cellulaire s effectue d abord par un pavage du territoire au moyen de macrocellules de taille plut t importante mais ne permettant d couler qu une partie du trafic puis par une densification du r seau au moyen de microcellules pour les zones densit de population plus importante o le taux de p
250. nnes rel ve des objectifs de la politique de la communaut dans le domaine de l environnement gt 1 2 La diversit des interpr tations du principe de pr caution dans son application la t l phonie mobile 1 2 1 Une conception stricte fond e sur la distinction entre les effets potentiels du t l phone mobile et ceux des antennes relais Cette conception stricte s appuie sur une interpr tation orthodoxe des r gles gouvernant le principe de pr caution telles qu elles sont fix es par l article 5 de la Charte de l Environnement savoir entre autres l absence de certitudes scientifiques la n cessit d valuer les risques l adoption de mesures provisoires et proportionn es C est pourquoi l application du principe de pr caution est limit e au seul t l phone mobile l exclusion des antennes relais Cette d marche prend galement en compte le fait que les conditions d exposition ne sont pas les m mes 141 La limitation de l application au seul t l phone mobile Dans son allocution d ouverture de la table ronde lt Radiofr quences sant et environnement gt qu elle a prononc le 24 avril 2009 Mme Roselyne Bachelot Ministre de la sant et des sports a rappel les orientations qui fondent les mesures prises par le Gouvernement Les actions que nous mettons en uvre doivent en effet reposer sur cette expertise scientifique s rieuse et approfondie
251. ns cognitives ont t test s le temps de r action la m moire l attention visuelle l ou e et la coordination entre ceil et la main Les r sultats bruts r v lent des am liorations ou des d gradations qui ne sont pas clairement marqu es que ce soit pour les personnes avec ou sans sympt mes L exposition P UMTS a donc un effet n gatif sur le bien tre L ensemble de ces diverses observations peut tre formul galement pour les personnes ne pr sentant pas de sympt me Le Conseil de la sant des Pays Bas a t charg de revoir l tude TNO et il s est aper u d un certain nombre de probl mes li s en partie l analyse des fonctions cognitives Aussi a t il demand que les tests correspondants soient revus Jn fine la seule variation significative est une perte de m moire chez les personnes sans sympt me en cas d exposition au champ UMTS Encore peut elle tre l effet du hasard En conclusion P UMTS semble pr senter un effet l g rement n gatif sur le bien tre aussi bien dans le groupe avec sympt mes que dans l autre groupe En revanche l exposition au GSM n a aucune incidence sur le bien tre Le Conseil de la sant a estim que la validit du questionnaire sur le bien tre pouvait tre sujette caution Provenant d une tude sur l hypertension il n tait peut tre pas tout fait appropri Le Conseil a donc recommand que la validit du questionnaire soit v
252. nsable de ces sympt mes e une valuation psychologique destin e identifier d autres pathologies psychiatriques ou psychologiques pouvant tre responsables de ces sympt mes e une valuation des facteurs intervenant au poste de travail ou au domicile susceptibles de contribuer la manifestation des sympt mes pr sent s Il peut s agir notamment de la pollution de l air des locaux d un bruit excessif d un mauvais clairage lumi re papillotante ou de facteurs ergonomiques Une r duction du stress ou d autres am liorations des conditions de travail peuvent s av rer appropri es Dans le cas des individus se plaignant de HSEM et pr sentant des sympt mes durables et un handicap important le traitement doit viser principalement la r duction des sympt mes et des handicaps fonctionnels Cette op ration doit s effectuer en collaboration troite avec un m decin sp cialiste qualifi en vue de prendre en charge les aspects m dicaux et psychologiques de ces sympt mes et avec un hygi niste en vue d identifier si n cessaire les facteurs t moins pr sents dans l environnement dont on sait qu ils ont des effets sanitaires pr judiciables pouvant toucher le patient Le traitement doit avoir pour objectif de mettre en place une relation m decin patient efficace d aider au d veloppement de strat gies permettant de faire face la situation et d encourager les patients retourner au travail e
253. nseil de l Union europ enne du 12 J illet 1 OOS PR uqha akanan CAS itebee ka a Saa a uas 91 2 1 2 La directive 2004 40 CE exposition des travailleurs 93 2 2 La r glementation touchant aux quipements 95 2 2 1 La directive 1999 5 CE du 9 mars 1999 dite RTTE Radio Equipment and Telecommunications Terminal Equipmenti 95 2 2 2 La directive 2004 108 CE du 15 d cembre 2004 compatibilit lectromagn tique sac As cides Heer ete ne Gone onu ta ee 96 2 3 Le syst me de m trologie 98 2 3 1 Le protocole de mesure in situ 98 2 3 2 La proc dure d accr ditation des laboratoires effectuant des mesures d exposition SE 2220060 Br das dut re da on Lara ee 99 2 4 Les disparit s entre les l gislations nationales 100 2 4 1 Les niveaux d exposition 100 2 4 2 Pratiques en mati re de contr le de l exposition du public 110 2 La transparence du syst me fran ais du contr le de mesure 112 Le contr le de l exposition du public dans les autres Etats 114 B LA REMISE EN CAUSE DISCUTABLE DE LA R GLEMENTATION ACTUELLE 115 1 Une r glementation garantissant des niveaux d exposition protecteurs 115 1 1 Un constat objectif la faiblesse des niveaux d exposition mesur s 115 1 1 1 Les rapports de l ANFR issus 115 1 1 2 Les tude
254. nt ORNI distingue la notion d missions rayonnements mis par une seule installation et celle d immissions ce terme est utilis en Suisse pour d signer l ensemble des rayonnements pr sents en un emplacement de mesure Elle d finit des lieux utilisation sensible tels les locaux d un b timent dans lesquels des personnes s journent r guli rement les places de jeux publiques ou priv es d finies dans un plan d am nagement les surfaces non b ties sur lesquelles de telles activit s sont permises Les op rateurs s engagent lorsqu ils installent une nouvelle lt installation gt ce que les missions de celle ci ne d passent pas dans ces lieux utilisation sensible la valeur limite fix e dite valeur limite de l installation cf tableau ci dessous des valeurs limites d missions On soulignera qu une lt installation gt correspond par exemple 103 l ensemble des antennes relais de t l phonie mobile sur un m me m t ou un m me toit de b timent Exemple de la t l phonie mobile Valeur limite d une installation mesur e dans les lieux utilisation sensible en Suisse Bande 900 MHz 4V m Bande 1800 MHz et au dessus 6V m Multi bande 5V m Source ANFR En revanche d s lors que l on consid re l ensemble des lieux accessibles au public ceux o il s journe r guli rement mais aussi les autres o il a seulement acc s sans y s
255. nt la sant sant Cette enqu te tendrait donc montrer que la multiplication des sources d exposition intervenue entre 1999 et 2007 n aurait pas n cessairement entra n une augmentation du nombre de personnes qui imputent leurs sympt mes aux champs lectromagn tiques 3 2 La situation dans les autres pays A la diff rence de la Su de il n existe pas dans certains autres pays de politique particuli re pour traiter de la question de P EHS Il en est ainsi de l Italie comme l a d clar le Pr sident Paolo Vecchia m me si EHS est un th me de d bat que des associations tr s actives ont lanc au niveau national en vue d exercer des pressions aupr s des pouvoirs publics Dans plusieurs cas le Minist re de la sant a r pondu aux associations en se r f rant la position que POMS a adopt en 2004 lors de l atelier qui s est d roul Prague l occasion duquel OMS tout en adressant des Directives aux acteurs concern s a d clar que l EHS tait d pourvue de tout lien de causalit avec les champs lectromagn tiques Aux Etats Unis peu d attention non plus n est apport e cette probl matique comme l a fait observer l association des op rateurs bien que d apr s le Professeur Martin Blank le nombre de personnes se d clarant EHS repr sente 3 5 de la population Il a expliqu cette indiff rence par le fait que la notion d EHS n tait pas bien accept
256. ntre tumeurs c r brales et usage du t l phone mobile Portant un jugement critique a l gard de certains aspects du rapport Bioinitiative le Professeur Ogino a toutefois fait part de son approbation en ce qui concerne les analyses indiquant des troubles du sommeil un niveau d exposition inf rieur 0 1mW m B LA VALIDIT DES VALEURS LIMITES D EXPOSITION 1 La l gitimit de ICNIRP Le Pr sident Paolo Vecchia a fait observer que la cooptation par l ICNIRP de ses membres n tait pas un trait qui lui tait propre D autres institutions comme le Philarmonique de Berlin ou de Vienne cooptent galement leurs membres sans que pour autant leur comp tence soit contest e dans le monde 159 Tous les membres de l ICNIRP sont respectables et honn tes Ils sont lus dans une perspective pluridisciplinaire sur la base de leur comp tence scientifique C est au fil du temps que la valeur de son travail a t reconnue au plan international Car elle s est efforc e de la fa on la plus rigoureuse de fournir les meilleures recommandations que l on peut ou non partager En r ponse une question du rapporteur sur le point de savoir si le recrutement de scientifiques ne partageant pas les vues de l ICNIRP serait envisageable le Pr sident Paolo Vecchia a indiqu qu une telle possibilit avait t envisag e lors d un atelier Prague Malheureusement la personnalit
257. ocation du principe ALARA As low as reasonably achievable aussi bas qu il est raisonnablement possible Ce principe a t appliqu aux rayonnements ionisants vers la fin des ann es 60 Exposant son contenu M Philippe Hubert Directeur des risques PINERIS a fait observer qu il n a pas servi fixer des seuils mais obliger les op rateurs notamment dans le domaine nucl aire descendre en dessous des seuils Ce principe repose sur trois r gles je n expose pas des gens si cela ne sert rien Christian Brenner Les champs lectromagn tiques un risque fant me Suisse de R assurances 1997 147 je construis une norme qui est une limitation jai une obligation de descendre aussi bas que possible Sur ce dernier point M Hubert a soulign que ce qui est important dans la philosophie ALARA c est que les efforts soient proportionn s On a pu voir dans ce principe un lt ant c dent gt du principe de pr caution du fait des exigences proches de celles de la d marche de pr caution Face la difficult de cr er un consensus autour du risque sanitaire que peut on faire pour prouver qu on a fait le maximum A cet gard le d cret du 3 mai 2002 se r f re d j ce principe dans son article 5 en ce qui concerne l implantation d une antenne moins de 100 m tres d un site sensible tablissements scolaires cr ches ou tabli Ainsi le deuxi me a
258. omme l un des biais de s lection dont elle a t entach e Il ne s agit pas seulement de rem dier cette lacune mais aussi comme l indique l avis de l AFSSET d identifier des effets ventuels observ s dans cette population et d valuer la possibilit de l extrapoler la population g n rale 1 2 L lectrohypersensibilit EHS Les conditions dans lesquelles est con ue l approche de l EHS en Su de permettent de voir selon quels axes les pouvoirs publics et les acteurs concern s peuvent mener des actions Il importe d abord de d velopper la recherche sur les causes des probl mes rencontr s par les personnes se d clarant lectrohypersensibles Cette recherche doit reposer sur les tudes les plus r centes afin de pouvoir parvenir l laboration d un outil de diagnostic clinique de l EHS Mais parall lement l information et la formation des personnels de sant doivent tre renforc es Les discussions qui se sont d roul es au sein de la table ronde sant radiofr quences environnement ont montr en effet que les m decins g n ralistes de terrain pouvaient dans certains cas tre embarrass s face aux questions pos es par leurs patients Outre ce volet scientifique et m dical au demeurant conforme aux orientations fix es par POMS lors de l atelier qui s est tenu a Prague en 2004 le second volet a trait aux modalit s selon lesquelles les personnes se d clarant
259. on 100 000 habitants ce qui correspond 2 3 du territoire m tropolitain Cela signifie que plus de 99 8 de la population m tropolitaine est couverte par au moins un des trois op rateurs Les zones non couvertes sont principalement concentr es dans certains d partements difficiles couvrir en particulier dans les zones montagneuses Alpes Pyr n es Massif Central et Corse En effet la plupart des d partements comptent peu de zones blanches Sur les 96 d partements m tropolitains 88 d partements comptent moins de 1 de leur population en zone blanche et 45 moins de 0 1 En termes de surface 58 d partements ont moins de 1 de leur territoire en zone blanche et 83 d partements moins de 5 Par ailleurs il existe des zones couvertes par une partie des op rateurs seulement dites zones grises c est dire par un ou deux op rateurs mais pas par les trois L existence de zones grises d coule directement de la pr sence de plusieurs op rateurs sur le march En effet la couverture mobile est le r sultat des investissements importants r alis s par chacun des op rateurs pour la construction de son r seau depuis une quinzaine d ann es dans un contexte de concurrence L extension de la couverture constitue un argument important dans la comp tition entre les acteurs ce qui a naturellement conduit ce que les op rateurs n aient pas tous exactement la m me couverture en d autres termes ce qu il existe des
260. on de 1mW m On ne saurait mieux expliquer que les rayonnements des antennes relais sont moins puissants que ceux des t l phones mobiles De m me l avis de l AFSSET rappelle t il que Pour valuer les niveaux d exposition du public aux champs lectromagn tiques il convient de distinguer deux configurations d exposition tr s diff rentes lorsque la personne est proche de l metteur radio lectrique C est le cas dans des configurations d utilisation d quipements mobiles utilisation d un D apr s une enqu te men e par l IPSOS pour le compte de l INPES du 14 avril au 22 avril 2009 aupr s de 1 505 personnes g es de 15 75 ans 61 des personnes interrog es consid rent que les antennes relais pr sentent un risque pour la sant contre 51 seulement en 2007 dans le cadre du pr c dent questionnaire 196 t l phone mobile ou sans fil d une cl ou d une carte 3G ou d une carte WiFi sur un ordinateur portable On parle dans ce cas d exposition en champ proche Lorsque la personne est loin de l metteur radio lectrique C est le cas g n ral de l exposition du public aux metteurs fixes que sont les stations de base de t l phonie mobile les metteurs de radio et t l diffusion les bornes d acc s WiFi etc On parle alors d exposition en champ lointain Cette distinction entre les configurations en champ proche et d exposition en champ lointain est rendue n cessaire par l
261. onales 132 2 La r f rence erron e d autres risques 134 nn Dares 2 1 Lamalgame avec les risques dis l amiante et au tabac 134 2 2 La r f rence aux clusters 135 B LES DIFFICULT S D UNE GESTION OPTIMALE DES RISQUES 137 1 L absence de lisibilit des d bats sur le principe de pr caution 137 1 1 Un cadre juridique non d pourvu d ambigu t s 137 1 1 1 De la loi Barnier la charte de I Environnement 137 1 1 2 L extension du principe de pr caution au domaine de la SANT en E en etes ee 139 1 2 La diversit des interpr tations du principe de pr caution dans son application la t l phonie mobile 140 1 2 1 Une conception stricte fond e sur la distinction entre les effets potentiels du t l phone mobile et ceux des antennes relais 140 1 2 2 Une conception maximaliste l application du principe de pr caution l ensemble des sources d exposition 145 1 3 L invocation du principe ALARA As low as reasonably achievable aussi bas qu il est raisonnablement possible 146 2 L absence d harmonisation des interpr tations jurisprudentielles 148 2 1 L interpr tation par le juge administratif des ef
262. onsid rant souligne que la recommandation vise proposer un cadre communautaire fond sur l avis de l ICNIRP relatif aux mesures de protection contre l exposition aux champs lectromagn tiques lequel a t ent rin par le comit directeur scientifique de la commission europ enne Par ailleurs le Conseil souhaite que les tats prennent note de l volution des connaissances scientifiques et de la technologie en mati re de protection contre les rayonnements non ionisants en tenant compte de l l ment de pr caution A cette fin ils devraient pr voir intervalles r guliers des examens et 92 des r visions dans ce domaine comportant une valuation la lumi re des orientations fournies par les organisations internationales comp tentes telles que l ICNIRP Sur la base de ces consid rants la Commission est entre autres invit e tablir les normes europ ennes relatives au respect des restrictions de base encourager les recherches portant sur les effets court et long terme de l exposition des champs lectromagn tiques mettre jour la recommandation en tenant compte galement des effets ventuels qui font actuellement l objet de recherches y compris les l ments pertinents en mati re de pr caution et tablir dans un d lai de cinq ans un rapport tenant compte des avis des tats membres et des experts 2 La d finition des valeurs limites app
263. opri t s lectromagn tiques semblables celles d une t te humaine moyenne S ance du 14 mai 2009 Sur ce point le rapport de l AFSSET de 2005 fait tat des m mes proportions p 33 24 Selon le protocole d velopp par le Comit europ en de normalisation en lectronique et en lectrotechnique CENELEO les tests sont effectu s sur un mod le de t te humaine en r sine Le mannequin est ainsi rempli d un liquide qui reproduit les propri t s lectriques des tissus biologiques constituant la t te Le DAS est alors mesur par une sonde plong e dans le liquide le t l phone mobile mettant la puissance maximale dans diverses positions repr sentatives de l usage normal Ce dispositif doit donc permettre de simuler les effets d un t l phone portable dispos l oreille la norme EN50360 prescrivant qu un tel appareil sa puissance maximale ne d passe pas la valeur limite locale de 2W Kg valu e dans 10 grammes de tissu contigu dans la t te ou dans le tronc La norme EN62209 1 sur la v rification des DAS des t l phones mobiles impose d obtenir un r sultat de moins de 2W Kg avec une incertitude de mesure inf rieure 30 D apr s certaines donn es cette incertitude est environ de 20 en l tat actuel des performances des quipements de laboratoire Une telle incertitude provient de plusieurs facteurs la sonde talonnage isotropie lin arit des diff rents position
264. p ter ce que nous avons dit et crit Oui nous trouvons que le protocole de l ANFR est une bonne base m me s il y a des d tails am liorer gt S ance du 15 mai 2009 lll Ce Protocole est en cours de r vision En effet comme indiqu pr c demment la demande de la Commission europ enne le CENELEC a publi la fin de l ann e 2008 une norme EN 50492 relative la mesure in situ du niveau d exposition du public aux champs lectromagn tiques Tout comme le protocole ANFR cette norme est fond e sur la recommandation CEPT Conf rence europ enne des Postes et T l communications ECC 02 04 Elle est en cours d tude au sein d une commission consultative de l ANFR en vue de sa prise en compte par le protocole de mesure Une telle volution devrait notamment permettre de mesurer syst matiquement les fr quences comprises entre 3GHz et 6GHz dont le WiMax 3 5GHz alors que actuellement seules les bandes inf rieures ou gales 3GHz font l objet d une mesure syst matique Les fr quences sup rieures ne sont mesur es qu l initiative du laboratoire lorsqu il observe qu un metteur est susceptible d mettre de telles fr quences l endroit consid r 2 R sultats des mesures a Nombre d autorisations d implantation Toutes les implantations d metteurs de puissance sup rieure 5 watts doivent tre autoris es par l ANFR apr s examen du dossier par la
265. par comparaison avec les Etats Unis et le Japon les technologies de l information aient p n tr plus tardivement le secteur de la sant en France et en Europe ce qu on appelle l e sant enregistre selon certains sp cialistes un taux de croissance de 15 20 par an De fait le march pourrait s lever en 2010 un montant de 6 milliards d euros en Europe et 1 9 milliards d euros en France Alors qu un Europ en sur quatre aura plus de 60 ans en 2010 que l Europe pourrait compter 20 millions de personnes d pendantes et que les personnels de sant risquent de n tre plus assez MM Jean Dionis du S jour et Jean Claude Etienne Les t l communications haut d bit au service du syst me de sant n 370 2003 2004 194 nombreux les technologies sans fil auront dans ce contexte la possibilit de renforcer leur position 2 2 La t l phonie mobile un enjeu majeur de politique industrielle Dans trois domaines au moins les industriels fran ais et europ ens seront appel s relever de tr s importants d fis 2 2 1 La mise en place du r seau 4G Les r seaux 4 G devraient permettre d augmenter la qualit du d bit pour l utilisateur avec des d bits cr tes plus lev s une utilisation de l ensemble des spectres allant de 450 MHZ 3 5 GHZ tout en r duisant les d lais de latence pour am liorer la qualit de l interactivit Un appel candidatures de l
266. pation Le taux de participation des cas a vari consid rablement selon le type de tumeur et les centres d tude Le taux de participation d ensemble a t de 65 pour les cas de gliomes s tageant de 37 92 78 pour les m ningiomes s tageant de 57 92 de 82 pour les neurinomes de l acoustique s tageant de 70 100 et de 75 pour les tumeurs de la glande parotide En ce qui concerne les t moins le taux d ensemble de leur participation a t de 53 mais a vari tr s sensiblement selon les centres s tageant de 37 74 8 des centres d tudes ont enregistr un taux de participation des t moins de 60 ou plus Les principaux motifs de la non participation ont t le refus 64 de non participants et l impossibilit de contacter les personnes ligibles 27 Les deux tableaux ci dessous fournissent des indications concernant respectivement la r partition des cas et des t moins ligibles et la proportion d entre eux qui ont t interview s par les centres d tudes le taux de participation des cas et des t moins par ge sexe tous centres d tudes confondus DISTRIBUTION OF ALL CASES AND CONTROLS ASCERTAINED AND PROPORTION INTERVIEWED BY STUDY CENTRE Study Glioma Meningioma Acoustic neurinoma Malignant parotid Controls centre gland tumours No No No No No No No No hi No rom ascertained Interviewed ascertained interviewe
267. peler certaines des donn es g n rales sur les tudes pid miologiques 1 1 Donn es g n rales sur les tudes pid miologiques L pid miologie tudie les caract ristiques des pathologies au sein d une population et leurs d terminants Science d observation du vivant elle est fonci rement marqu e par la notion de variabilit notamment la variabilit de la mesure c est pourquoi toute mesure d pid miologie sera accompagn e de son intervalle de confiance intervalle au sein duquel la vraie mesure a la plus grande chance de se situer en g n ral il s agit d un intervalle 95 indiqu de la fa on suivante RR 2 1 IC 95 1 1 3 2 ce qui veut dire que le vrai risque relatif mesur 2 1 dans l chantillon a 95 de chance de se retrouver dans l intervalle allant de 1 1 3 2 Puisqu il est rarement possible d tudier une population dans sa totalit l pid miologie d finit donc une population d tude qui est une partie un chantillon de la population Cet chantillon se doit d tre repr sentatif de la population pour laquelle on veut tirer des conclusions AG En raison de ces notions de variabilit et de repr sentativit l pid miologie suit des r gles labor es au fil du temps et accept es par la totalit de la communaut scientifique pid miologique Ces r gles sont d crites dans le guide des bonnes pratiques pid miologiques Les seules tudes qui pe
268. phone portable parmi les facteurs suspect s mais dont le lien causal avec l apparition d un cancer n est pas tabli Quant l avis de l AFSSET sur Cancers et environnement de juillet 2009 galement pr cit il a indiqu que lt existence d un exc s de risque de tumeur c r brale li e l exposition aux t l phones mobiles tait fortement d battue gt En revanche le m me rapport de l AFSSET classe l amiante dans la cat gorie des canc rog nes av r s et indique que le tabagisme passif est class canc rog ne certain par le CIRC sur la base du cancer du poumon Le r le du tabagisme passif est aujourd hui d battu pour le cancer du sein et pour les tumeurs c r brales de l enfant De m me le rapport conjoint de l Acad mie de m decine de l Acad mie des sciences et du CIRC classe t il le tabagisme actif parmi les facteurs de risque du cancer et l amiante parmi les cancers attribuables aux expositions professionnelles Quant l importance du risque elle varie consid rablement dans chacun des cas Comme l a rappel Madame Martine Hours Pr sidente du Conseil scientifique de la Fondation Sant et Radiofr quences et coordonnatrice pour la France de l tude Interphone le risque est en ce qui concerne le t l phone mobile de toute fa on un risque faible de l ordre de 1 3 gt Nous sommes aujourd hui dans la m me situation qu il y a cinquante ans pour l amiante e
269. plusieurs recherches ant rieures a indiqu une activit accrue d ODC dans les cellules L929 mais n a pas observ d effets Le bilan des tudes in vitro et in vivo tir par la synth se du rapport de l AFSSET de 2009 rappel dans l encadr ci dessous confirme d une part la difficult a se limiter 4 un simple comptage des tudes positives et des tudes La recherche fondamentale Surprenants constats in vitro 68 n gatives et d autre part de la n cessit de tenir compte de la m thodologie employ e par les diff rents auteurs Etudes biologiques et cliniques exp rimentales pour les fr quences sup rieures 400 MHz Les tudes originales publi es dans des revues anglophones comit de lecture du 1 janvier 2005 au 1 avril 2009 ont t syst matiquement analys es De nombreuses tudes de qualit sont parues aux cours de ces derni res ann es Cependant une proportion importante des tudes analys es pr sente des lacunes m thodologiques le plus souvent dans la partie dosim trie valuation de l exposition mais aussi parfois dans la partie biologie Cela concerne la majorit des tudes positives c est dire qui montrent des effets des radiofr quences mais aussi certaines tudes n gatives D apr s le bilan global des analyses sur 288 articles rattach s aux diff rentes cat gories pr sent es 226 articles de recherche ont t analys s hors revues et
270. portables parmi ces cas les cas devaient provenir de zones urbaines l o l infrastructure est op rationnelle depuis plus longtemps tre actifs et g s de 30 60 ans groupe d mographique pr sentant la plus forte probabilit d utiliser activement le t l phone sur une p riode remontant 10 ans et plus Ces cas ont t recherch s l aide des registres nationaux du cancer Les personnes ont t contact es puis pri es de participer l tude Les cas nouvellement diagnostiqu s entre 2000 et 2004 les p riodes varient l g rement selon les pays ont t int gr s l tude Ces directives ont t appliqu es dans sept pays Six pays ont choisi de prendre galement en compte les zones rurales ou de s lectionner un nombre de cas repr sentatifs de l ensemble du pays Le nombre de cas a t calcul de mani re pouvoir prouver une modification du risque relatif de 1 1 5 Cette augmentation du risque signifie que la probabilit de souffrir d une tumeur augmente de 50 pour un utilisateur de la t l phonie mobile par rapport un non Allemagne Australie Canada Danemark Finlande France Grande Bretagne Isra l ltalie Japon Norv ge Su de et Nouvelle Z lande 2 C est le chiffre indiqu par le commentaire par la Ligue Suisse contre le Cancer de l tude Interphone 9 utilisateur Un facteur de 1 5 est une valeur relativement faible par rapport aux augmentations du risq
271. pour la t l phonie mobile et l inqui tude l gard des antennes relais Cette conviction est fond e sur les exemples du Royaume Uni et de la Su de o un climat apais a fini par s instaurer Mais le cas de l lectricit nucl aire pourrait galement tre invoqu 2 puisque la diff rence des ann es 70 marqu es par de tr s vives contestations une cor ee A sr 1 forte majorit de l opinion publique semble s y tre ralli e La r alisation d un tel objectif passe par deux exigences poursuivre l effort de recherche et d innovation d une part mettre en place une gouvernance efficace d autre part Jean Michel Bezat Deux Fran ais sur trois se disent satisfaits de leur nergie nucl aire Le Monde 22 avril 2009 185 I POURSUIVRE L EFFORT DE RECHERCHE ET D INNOVATION A QUELLE STRAT GIE DE RECHERCHE La n cessit de mettre en uvre une strat gie de recherche est sans doute l un des rares points de consensus entre les diff rents acteurs en France comme l tranger Pour autant les uns et les autres sont conscients des difficult s auxquelles la poursuite d un tel objectif peut se heurter dans le contexte actuel de crise conomique et budg taire 1 Accroitre les connaissances scientifiques 1 1 Dans le domaine de l pid miologie 1 1 1 Les effets de l utilisation a long terme du t l phone mobile Comme on a pu le voir tr s long
272. pport Lorrain Raoul pp 62 64 auxquelles le rapporteur renvoie sont toujours en vigueur produire eux m mes de perturbations lectromagn tiques intol rables pour d autres quipements Par perturbation lectromagn tique la directive d signe tout ph nom ne lectromagn tique susceptible de cr er des troubles de fonctionnement d un quipement Une perturbation lectromagn tique peut tre un bruit lectromagn tique un signal non d sir ou une modification du milieu de propagation lui m me La directive vise harmoniser les dispositions de droit national assurant la protection contre les perturbations lectromagn tiques pour assurer la libre circulation des appareils lectriques et lectroniques sans abaisser les niveaux justifi s de protection dans les Etats membres Conform ment ce qui est appel la nouvelle approche en mati re d harmonisation technique et de normalisation la conception et la fabrication des quipements sont soumises des exigences essentielles en ce qui concerne la compatibilit lectromagn tique Ces exigences essentielles sont de deux ordres un quipement lectrique et lectronique quelconque ne doit pas produire des perturbations lectromagn tiques un niveau tel que cela emp cherait le fonctionnement normal des quipements situ s proximit y compris les quipements radio lectriques par exemple quipements terminaux de t l communications un q
273. que s l ve 400 par an en France ce qui aux yeux de ce scientifique ne permet pas d y voir le signe d une catastrophe sanitaire En outre en raison de la longueur des p riodes d induction qui atteint 30 ans dans le cas des m ningiomes et une dur e quivalente dans celui des gliomes il est difficile d tablir un lien de causalit entre les radiofr quences mises par la t l phonie mobile et le d veloppement de ces pathologies Il en r sulte que conform ment aux observations pr cit es d Ahlbom les m ningiomes Journal du Dimanche L appel des vingt contre le portable 15 juin 2008 2 M Kundi The controversy about a possible relationship between Mobile Phone Use and Cancer Environmental Health Perspectives Mars 2009 132 diagnostiqu s dans les ann es 90 ont bien pu appara tre avant que les patients concern s ne soient expos s de fa on importante la t l phonie mobile A cet gard une remarque de Kundi vient conforter l analyse d Ahlbom selon laquelle il lui semble impossible de d finir le moment o une tumeur c r brale appara t Il distingue ainsi quatre phases 1 l exposition qui a d but avant la premi re tape de la transformation maligne 2 l exposition qui a d but avant la phase d induction laquelle a pu elle m me durer depuis plusieurs ann es 3 l exposition qui a d but durant la phase de croissance non invasive 4 l exposition qui a d
274. ques exprim es l encontre des tudes d Interphone et c ll s d f rd ll ssss sieste ten en nt Re en a ae een a 1 4 1 Les critiques formul es l encontre de l tude Interphone 1 4 2 Les critiques formul es l encontre des tudes de Hardell 2 Les tudes biologiques ss 2 15 LOS tudes WY VIVO u a u en NE ns 2 2s Les t des IY VITO src uu usu tete ven etn ar cau ede bia ee Ne An 2 2 1 Les effets g notoxiques 2 2 2 Les effets non g notoxiques nnns renrerene B AUTRES DOMAINES DE RECHERCHES iii 1 Le syst me MEIVOUK cc possi ne ne a a 1 1 tudes sur des tres humains volontaires 1 2 tudes animales Su et tn Re ue veux 2 D veloppements aient dentiste 45 o Il LA QUASI CONSENSUS SUR L INNOCUITE DES ANTENNES RELAIS ET DES TECHNOLOGIES SANS FIL aI uuu Si ates eth 73 1 La position de l OMS eee eee 73 1 1 L absence de risque sanitaire associ l exposition aux antennes relais et aux technologies sans fil 73 1 2 L absence d un lien de causalit entre hypersensibilit lectromagn tique HSEM et champs lectromagn tiques 74 2 La confirmation de la position de l OMS par la grande majorit des 18 9 LR RTE Sa AT ER PEER PAR PR RER EE SE 77 2 1 L absence d alt rat
275. r caution manquent de lisibilit du fait m me de la complexit et des impr cisions qui s attachent cette notion De l autre l absence d harmonisation des interpr tations des juges administratifs et judiciaires ne contribue pas clarifier les d bats 1 L absence de lisibilit des d bats sur le principe de pr caution 1 1 Un cadre juridique non d pourvu d ambiguit s 1 1 1 De la loi Barnier la charte de l Environnement La loi Barnier du 2 f vrier 1995 relative au renforcement de la protection de l environnement est g n ralement pr sent e comme ayant introduit le principe de pr caution en droit fran ais H figure ainsi l article L 110 1 du Code de l environnement l absence de certitudes compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment ne doit pas retarder l adoption de mesures effectives et proportionn es visant pr venir un risque de dommages graves et irr versibles l environnement un co t conomiquement acceptable Rapport Lorrain Raoul p 111 138 Aux termes de l article premier le principe de pr caution figure parmi les principes qui doivent inspirer la l gislation de l environnement et ceci dans le cadre des lois qui en d finissent la port e Or selon certains commentaires la loi Barnier pas plus que d autres textes n a accord explicitement une port e juridique autonome au principe de pr caution et si ell
276. r ditation unique ce qui est d ailleurs d j le cas du COFRAC Comit fran ais d accr ditation et de certification Cet organisme doit exercer ses fonctions sans but lucratif et de fa on distincte de celles des autres autorit s nationales Il doit galement satisfaire aux exigences suivantes tre ind pendant des organismes d valuation de la conformit qu il value faire preuve d objectivit et d impartialit dans ses activit s disposer d un personnel suffisant et comp tent L organisme national d accr ditation est assujetti une valuation r guli re par ses pairs par le truchement de l infrastructure europ enne d accr ditation dont tous les organismes nationaux sont membres Le r glement s applique au 1 janvier 2010 100 2 4 Les disparit s entre les l gislations nationales Tout en soulignant que l objectif d un niveau lev de protection devrait tre poursuivi dans un cadre convenu d un commun accord les consid rants de la recommandation rappellent que les tats membres ont conform ment au Trait la facult de pr voir un niveau de protection sup rieur celui pr vu par la pr sente recommandation C est la raison pour laquelle d importantes disparit s peuvent tre constat es entre les Etats membres 2 4 1 Les niveaux d exposition Le tableau qui figure ci dessous pr sent par le Gouvernement l occasion de
277. r gionale pour la pr vention et l environnement ARPA S1 la puissance de l antenne relais est sup rieure 20W la demande est soumise la municipalit et fait l objet d une analyse du point de vue conomique par P ARPA En cas de refus des communes une Conf rence dite des services r unissant les communes les op rateurs et ARPA est organis e en vue de parvenir un accord L ISCOM Institut sup rieur de communications et des technologies de l information a indiqu qu un monitoring avait t effectu en 2003 2006 sur l ensemble du territoire pour v rifier si les stations de base respectaient les valeurs limites d exposition et au del l exposition aux champs lectromagn tique Ce monitoring a permis le d veloppement de la t l phonie mobile et a contribu apaiser la population qui a ainsi pu constater que les r sultats taient inf rieurs au plafond de 6V m fix par la loi et aux recommandations de l ICNIRP Au terme de ce monitoring une centaine d antennes a t d plac e Cette l gislation selon P ADUC Association pour le Droit des Usagers et des Consommateurs a permis d emp cher les op rateurs d installer les antennes relais n importe o et de les contraindre respecter une distance de 100 m tres entre les lieux sensibles tablissements scolaires et hospitaliers et les antennes Par ailleurs la loi de 2001 a fix la proc dure conduisant au prononc de sanct
278. r d appel de Rennes 22 novembre 2000 Yared 2 Cour d appel de Paris 7 mai 2002 Bourely Tribunal de grande instance d Angers 5 mars 2009 Notre Dame d Alen on Tribunal de grande instance de Cr teil 11 ao t 2009 Puybaret Leudi re Cour d appel de Paris 15 mars 2000 Mouillier Istria 153 existerait un mouvement jurisprudentiel qui s opposerait par principe l installation des antennes relais Une telle impression serait au surplus d autant plus erron e que d apr s des statistiques fournies au rapporteur sur 36 nouveaux recours dont les tribunaux judiciaires ont t saisis depuis la fin du mois de mai 2009 17 d cisions ont t rendues en faveur des op rateurs et 1 tr s m diatis e leur a t d favorable ordonnance du 11 ao t 2009 du TGI de Cr teil A cet gard il convient de relever une d cision du TGI de Bayonne du 5 octobre 2009 par laquelle ce tribunal a d clar son incomp tence pour statuer sur une demande tendant au d montage d une antenne au motif que l autorisation accord e aux op rateurs en vue de l installation d une antenne touche l utilisation du domaine hertzien de l tat ce qui est du ressort de la comp tence du juge administratif Il n en reste tout de m me pas moins que comparativement la situation existante l tranger la jurisprudence des tribunaux judiciaires est tout fait exceptionnelle hormis peut tre un arr t de la
279. r jusqu au 20 juillet 2009 Elle a t transpos e en droit fran ais par le d cret du 18 octobre 2006 relatif la compatibilit lectromagn tique des quipements lectriques et lectroniques 2 3 Le syst me de m trologie Deux l ments importants du syst me de m trologie ont fait l objet de mesures d harmonisation il s agit d une part du protocole de mesure in situ et d autre part du processus d accr ditation des laboratoires r alisant des mesures de champ lectromagn tiques in situ 2 3 1 Le protocole de mesure in situ Jusqu a la publication la fin de l ann e 2003 d une recommandation de la Conf rence europ enne des administrations des Postes et des T l communications CEPT ECCO2 04 il n existait pas de norme harmonis e concernant les mesures de champs lectromagn tiques sur site Le protocole de PANFR servait alors de r f rence en France pour les stations mettrices fixes mettant dans la gamme de fr quence de 9 KHz 300 GHz La prise en compte de cette recommandation ECC02 04 a fait voluer le protocole de mesures in situ de P ANFR en version appel e ANFR DR 15V puis V2 1 pour int grer la mesure des rayonnements UMTS 99 Une nouvelle tape de l harmonisation a t franchie la fin de l ann e 2008 avec la publication la suite d une demande de la Commission europ enne de la norme adopt e par le CENELEC EN 50492 Cette
280. rd le Pr sident Arnaud Miquel a consid r que pourrait en r sulter une meilleure compr hension non seulement du protocole mais aussi des r sultats par les 1 S ance du 15 mai 2009 205 diff rentes parties prenantes lus public services techniques des collectivit s territoriales En second lieu en vue de r pondre aux souhaits formul s par certaines associations de mesurer l exposition chronique des riverains aux stations de base le protocole pourrait tre utilis non plus seulement pour v rifier la conformit des niveaux d exposition la r glementation mais aussi pour apporter une connaissance du niveau moyen d exposition dans les lieux o vit le public Cette volution n cessitera de d finir ce qu est un lieu de vie En derni re analyse ces r sultats concrets de mesure effectu es par des organismes accr dit s et suivant un protocole solide et internationalement partag devraient contribuer fonder la r flexion concernant les niveaux d exposition sur une base objective
281. re environnemental l exclusion de toute consid ration de nature sanitaire Les arr ts rendus par certaines juridictions fran aises ne sont pas seulement exceptionnels par l interpr tation qu elles ont retenu du principe de pr caution mais aussi par la place central qu elles ont accord e dans leur d cision au rapport Bioinitiative C est la raison pour laquelle ces arr ts ont suscit tant d incompr hension au sein de la communaut scientifique compte tenu pr cis ment des divers vices d j voqu s dont ce rapport est entach 155 Ill LES CONTROVERSES SONT ELLES LIMIT ES A LA FRANCE APER U SUR QUELQUES EXP RIENCES TRANG RES ETATS UNIS ITALIE JAPON ROYAUME UNI SU DE A l vidence la r ponse cette question est n gative car le rapporteur a pu constater l occasion de cinq d placements l tranger que les probl matiques expos es n taient pas en partie propres la France Pour autant vu de l tranger il existerait deux exceptions fran aises d une part dans aucun autre pays l accent sur la dimension sanitaire de la t l phonie mobile n est aussi fortement mis D autre part la tenue de la table ronde radiofr quences sant et environnement ainsi que la mise en place de diff rents comit s de suivi sont des exercices de transparence et de concertation sans pr c dent A L TAT DES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES 1 L tud
282. rement leur exposition au t l phone mobile De ce fait les r sultats n gatifs apportent une preuve plus faible en ce qui concerne l absence d association que les r sultats n gatifs correspondants pour les gliomes c Neurinomes de l acoustique Le neurinome de l acoustique est une tumeur tr s lente De fait pour le groupe d Ahlbom il est probable que la majorit des cas diagnostiqu s dans les cinq ans suivant la p riode o ils ont utilis le t l phone mobile pour la premi re fois auraient d j contract cette tumeur avant qu ils ne commencent utiliser le t l phone mobile Une autre caract ristique de cette pathologie r side dans le fait qu elle peut provoquer la surdit Ceci pourrait influencer les int ress s quant au choix du c t de l oreille utilis pour t l phoner ainsi que les progr s de la tumeur De ce fait ils peuvent tre amen s pr f rer l oreille oppos e contralat ral celle o la tumeur s est d clar e ipsilat ral Le groupe d Ahlbom pr cise ainsi que a la diff rence des gliomes et des m ningiomes la lat ralit d finit presque la position anatomique des neurinomes puisque les neurinomes de l acoustique ipsilat raux naissent pr s de l oreille ou est plac le t l phone Compte tenu de ces diff rentes donn es le groupe d Ahlbom fait observer que toutes les tudes ont estim les risques proches de l unit ou inf rieurs l
283. res Cinq ans apr s et au terme de 15 exp riences ces auteurs d clarent que leur travail de r actualisation n est pas parvenu d couvrir une preuve quelconque qui invaliderait leur conclusion initiale Ils estiment m me que la preuve selon laquelle l intol rance idiopathique environnementale li e aux champs lectromagn tiques IEI EMF ou encore l hypersensibilit lectromagn tique est li e l exposition aux champs lectromagn tiques s av re maintenant plus faible qu il y a cinq ans date de leur tude initiale A cet gard ces auteurs observent en particulier que bien qu aucun effet sp cifique d une exposition active n ait t trouv dans les tudes pass es en revue beaucoup d entre elles ont relev que les exp riences r elles et fictives entra naient l apparition de sympt mes autant les unes que les autres De fait puisque des expositions fictives suffisent apparemment d clencher les sympt mes apport s par les participants hypersensibles il semble probable que des effets nocebo similaires puissent galement rendre compte de nombreux sympt mes aigus qu ils ressentent dans la vie quotidienne En conclusion Rubin et al constatent que ce jour 46 tudes auxquelles 1175 volontaires hypersensibles ont particip ont cherch savoir si l exposition aux champs lectromagn tiques pouvait donner naissance aux sympt mes indiqu s par les int ress s Ces tude
284. res dark neurons Les exp riences ult rieures ont toutefois montr que les effets sur la BHE ne semblaient se produire qu un niveau thermique Une confirmation est venue du groupe de Cassel qui dans le cadre du programme europ en Perform B a obtenu des r sultats n gatifs l aide d une m thode indirecte d valuation de la perm abilit de la BHE sur des rats expos s 2 45 GHz De m me galement les tudes les plus r centes n ont elles indiqu aucun effet m me a des valeurs relativement lev es de DAS jusqu 4 8 W Kg l exception de l tude d Eberhardt et al 2008 Dans celle ci les rats ont t expos s durant 2 heures un signal de 900 MHz GSM et pour des valeurs de DAS corps entier de 0 12 1 2 et 12 et 120 W kg Au terme d un d lai d exposition de 14 ou 28 jours des sections du cerveau ont t examin es pour valuer les param tres indiquant l endommagement de la BHE extravasation de l albumine pr sence de l albumine dans les neurones apparition de neurones sombres Il en est r sult que l extravasation de l albumine s est accrue de fa on r versible dans les rats 14 jours apr s l exposition mais non les 28 jours qui l ont suivie L effet a atteint son niveau le plus lev lorsque l intensit a t au plus bas niveau soit 0 12 mW kg et 1 2 et 12 mW kg Finalement le nombre des neurones a augment de fa on significative dans le d lai
285. res des stations de base en zone rurale et 20 250 m tres en zone urbaine La puissance moyenne tait l g rement sup rieure en zone rurale 0 05mW m celle mesur e en zone rurale soit 0 02 mW m Les auteurs mettent plusieurs observations 1 Le niveau d exposition aux stations de base est bas mais des valeurs plus ou moins constantes durant de nombreuses heures le jour et en particulier la nuit La comparaison entre ces niveaux n est pas appropri e s il existe dans les faits des effets long terme Si par exemple une personne utilise un t l phone mobile GSM avec un DAS de 0 04 W Kg durant 10 minutes ce serait peu pr s quivalent une exposition durant 15 jours une station de base un niveau d exposition de ImW m supposant que le principe de la r ciprocit temps dose soit valide Toutefois on ignore si ce principe est galement applicable l exposition aux hautes fr quences 2 Il n existe a priori aucun argument qui expliquerait pour quelle raison les niveaux beaucoup plus bas d exposition aux stations de base seraient d pourvus d effets du fait de l usage r pandu des t l phones mobiles 84 Car sans tenir compte des explications g n ralement avanc es sur les appr ciations plus s v res concernant la plupart des sympt mes exprim es par les sujets inquiets des effets sanitaires des stations de base certains de ces effets affectent r ellemen
286. rmet l antenne de la station de base d tre rep r e et par des changes pr liminaires d identifier les t l phones GSM pr sents dans sa cellule La puissance maximale d mission du mobile dans l intervalle d mission est de l ordre de 2 Watts 900 MHz et de 1 Watt 1800 MHz Au d but d un appel le mobile met la puissance maximale puis celle ci d cro t jusqu la valeur indiqu e par la station de base L adaptation de la puissance a lieu tous les 17 centi mes de seconde Lors d un changement de cellule le mobile reprend l adaptation de sa puissance depuis le d but c est dire que la puissance d mission est de nouveau maximale puis elle sera de nouveau adapt e en d croissant Plus un r seau sera densifi micro et picocellules plus la probabilit de handover est importante et donc plus la puissance moyenne d mission durant une communication t l phonique augmentera 85 25 L UMTS L UMTS utilise une technique de FDMA CDMA Chaque canal de 5 MHz est utilis par plusieurs utilisateurs Les signaux utilisant le m me canal sont s par s au moyen d un code Le t l phone met alors en continu pendant la communication contrairement au GSM Le CDMA est une forme de partage de la puissance entre les utilisateurs la capacit de transmission d une cellule UMTS est optimis e en s assurant que le niveau de r ception des terminaux au niveau de la station de base est
287. rmettent d tudier une relation de cause effet pouvant exister entre un facteur que l on appellera alors facteur de risque et un effet sanitaire sont les tudes dites analytiques c est dire qu elles ont pour objet l analyse de la relation cause effet Ces tudes sont essentiellement les tudes de cohorte et les tudes de cas t moins plus accessoirement les tudes transversales les tudes de cohorte permettent d tudier une population expos e au facteur que l on veut tudier et une population non expos e afin de comparer la fr quence d une pathologie dans les deux groupes les tudes cas t moins tudient un groupe de personnes atteintes d une maladie et un groupe de personnes indemnes de cette maladie afin de comparer l exposition pass e de ces deux groupes au facteur de risque que l on veut tudier les tudes transversales apr s d finition et reconstitution d une population d tude la recherche de l exposition d int r t celle des facteurs confondants et celle du statut pathologique de chaque sujet sont r alis es de fa on concomitante en raison de ce caract re simultan ces tudes ne se justifient que dans le cadre de l tude d une symptomatologie ou d une pathologie ayant un temps de latence d apparition bref par rapport l exposition Ces trois types d tude utilisent des donn es d exposition et de pathologies recueillies pour chaque individu de l tude et permettent la prise
288. rritoire est fix e 20 V m en moyenne Les niveaux de r f rence sont plus restrictifs en Italie au regard de la recommandation europ enne L Italie disposait en effet d une r glementation ant rieure qui a t maintenue La particularit de la l gislation tient ce que trois niveaux de valeurs limites ont t d finis les limites d exposition les niveaux d attention et l objectif de qualit Les valeurs limites d exposition peuvent tre r duites dans certains lieux dits sensibles c est dire dans lesquels on peut s journer plus de quatre heures par jour lieu de r sidence h pitaux cole jardin d enfants etc Dans ce cas ces lieux suivent les valeurs lt d attention gt plus restrictives en termes de densit de puissance 10 fois ou plus selon la fr quence Concr tement en face des b timents habit s ou occup s plus de quatre heures par jour la limite est abaiss e 6 V m La r glementation met aussi en place un objectif de qualit ayant pour but la minimisation progressive des expositions et des proc dures de mesure des niveaux d exposition Le d cret du 28 ao t 2003 pris en application d une loi de 2001 post rieure au d cret de 1998 pr cise les diff rentes zones sensibles prises en compte dans l objectif de qualit et remplace la d nomination de syst mes fixes de t l communications et de radiot l vision par sources fixes de fr quences Il n y a pas de diff renciat
289. s deux grandes tudes en cours pr cit es COSMOS et MOBIKIDS repr sente une solution fort peu flatteuse pour l image m me de l Europe l heure o est sur le point de s achever le processus de ratification du Trait de Lisbonne Pour ces raisons le rapporteur juge important que les autorit s fran aises prennent une initiative au plan communautaire afin que les orientations de recherche concernant les radiofr quences recommand es par le rapport du SCNEHIR de juillet 2009 puissent tre mises en uvre travers des tudes r unissant le plus grand nombre possible d tats membres B EXPLOITER LES GISEMENTS D INNOVATION 1 Les innovations destin es baisser et contr ler le niveau d exposition e S agissant des innovations destin es baisser le niveau d exposition en particulier l exposition au t l phone mobile le rapporteur se doit de constater qu il a constamment rencontr des difficult s aupr s des industriels pour faire admettre l opportunit qu il y aurait fabriquer des t l phones mobiles quip s d une oreillette r tractable ce qui dispenserait ces t l phones d avoir un haut parleur En effet de tels appareils pr sentent le double avantage d une part d viter qu ils ne soient utilis s pr s du cerveau et d autre part que l utilisateur ne soit plus confront aux inconv nients de l oreillette actuelle dont le fil s emm le facilement D apr
290. s et expertises scientifiques 119 1 2 Une critique non pertinente l inad quation des recommandations de FICNIRP aimants ones 124 2 L abaissement radical des valeurs limites d exposition un objectif non exempt d incoh rences r 126 2 1 Un objectif au fondement scientifique fragile 126 2 1 1 La valeur de 0 6 V m le fruit d un compromis 126 2 1 2 L affirmation erron e de la pr sence d ondes puls es dans les rayonnements mis par les stations de base et la t l phonie PVM I erasa atus nit See Ea A Sa SP 127 2 2 La non prise en compte des dysfonctionnements techniques potentiels u una nuusan pice a A EEEE tienne 128 2 2 1 L accroissement du niveau d exposition des riverains 128 2 2 2 Les difficult s accrues de communication 129 2 2 3 Les difficult s d mission a 130 II LES CONTROVERSES SUR LA PERCEPTION ET LA GESTION DES RISQUES 131 A UN ALARMISME EXCESSIF L INVOCATION DE RISQUES SANITAIRES IMPUTABLES A LA T L PHONIE MOBILE H 131 1 L absence d augmentation de l incidence des risques canc rig nes 131 1 1 Les constats des tudes scientifiques 131 1 2 Les expertises nationales et internati
291. s les limites d exposition destin s prot ger le public contre tout effet y compris long terme de l exposition aux ondes lectromagn tiques dans l ensemble des gammes de fr quence Dans le m me sens par un arr t du 2 juillet 2008 soci t Fran aise de Radiot l phonie le Conseil d tat a constat l absence d l ments de nature accr diter l hypoth se en l tat actuel des connaissances scientifiques de risques pour la sant publique pouvant r sulter de l exposition du public aux champs lectromagn tiques mis par les antennes relais de t l phonie mobile Cette position du Conseil d tat n a pas toujours t celle de l ensemble des cours administratives d appel Ainsi la Cour administrative d appel de Marseille avait elle consid r par un arr t du 13 juin 2002 que le maire qui ne s est pas oppos l dification d une station de base de t l phonie mobile mettant des radiofr quences d une fr quence de 1800 MHZ proximit imm diate habitations avait fait une appr ciation erron e des circonstances de l esp ce et n avait pas satisfait aux exigences du principe de pr caution dans la mesure o en l tat des connaissances scientifiques il ne pouvait pas tre tabli avec certitude que les rayonnements mis par les stations de base ne pr sentaient aucun risque Le maire aurait donc d tenir compte de ces incertitudes pour s opposer aux travaux
292. s n ont gu re apport de preuve pour sugg rer que c est le cas ni que les sujets hypersensibles ont une expertise particuli re pour d tecter la pr sence de champs lectromagn tiques Par ailleurs nombre de ces tudes ont trouv la preuve que l effet nocebo constitue une explication suffisante des sympt mes aigus rapport s dans l IEI EMF Idiopathic Environmental Intolerance attributed to Electromagnetic Fields Formarly lt Electromagnetic Hypersensitivity An updated Systematic Review of Provocation 30 Les conclusions de l tude de Rubin sont illustr es et confirm es par une importante tude pid miologique allemande publi e par Blettner et Berg Beekhoff en 2009 Le premier volet de cette recherche a eu pour objet de voir si la proximit de stations de base aussi bien que la perception des risques sont associ es par les riverains a des troubles sanitaires Cette tude a port sur 30 047 personnes sur un total de 51 444 qui ont pris part une enqu te nationale et r pondu galement a la question de savoir comment les stations de base affectaient leur sant Les participants se sont vus adresser un questionnaire comportant une liste de 38 troubles sanitaires associ s dans la litt rature scientifique l exposition aux ondes lectromagn tiques ainsi qu un indicateur de stress Sur 30 047 participants le taux de r ponse ayant t de 38 6 18 7 se sont d clar s inquiets e
293. s par un grand nombre de r cepteurs qui re oivent et d codent simultan ment le m me signal ce nombre n est limit que par la distance laquelle le r cepteur pourra recevoir un signal de niveau et de qualit suffisantes zone de couverture de la station Dans ce cas l exposition du public aux champs lectromagn tiques r sulte de la seule mission de rayonnement par les stations Les stations des r seaux de communication notamment pour les r seaux de t l phonie mobile sont des metteurs r cepteurs les quipements terminaux t l phones par exemple sont galement des metteurs r cepteurs le fonctionnement repose sur une gestion complexe d un r seau organis base de cellules centr es autour d antennes relais Dans la zone couverte par une antenne relais cellule un quipement terminal d un utilisateur est capable de distinguer et de d moduler l mission qui lui est destin e et d mettre en retour via l antenne de la cellule dans laquelle il se trouve puis travers le r seau ou plusieurs r seaux Ce fonctionnement n cessite non seulement que le niveau et la qualit du signal mis par une antenne relais et re u par un quipement terminal de la cellule mais aussi que le niveau et la qualit du signal mis par l quipement du terminal de la cellule et re u par l antenne soient galement suffisants En outre les missions d une antenne relais ne doivent pas
294. s qui ne soient pas standard Pour sa part le Pr sident Paolo Vecchia se r f rant l expos du Professeur Michael Kundi galement membre du groupe Bioinitiative lors de l atelier organis par la Commission europ enne au mois de f vrier dernier a indiqu que le rapport n tait pas un document consensuel Il doit tre plut t regard comme un recueil d articles sauf ceux crits par Mme Cindy Sage crits par des chercheurs sur des th mes relevant de leur comp tence et ce sans qu ils aient eu connaissance des autres chapitres n1 de la conclusion d ensemble De fait deux chercheurs ont d clar tre en d saccord avec les conclusions Le Pr sident Paolo Vecchia a galement rappel que en r ponse des questions sur la gen se du rapport le Professeur Kundi a indiqu que l objet du rapport avait t de rassembler des chercheurs qui ne partageaient pas les vues de PICNIRP et que deux chercheurs n avaient pu rejoindre ce groupe faute d y avoir t autoris s Atelier sur champs lectromagn tiques et sant Bruxelles 11 12 f vrier 2009 158 Pour les scientifiques du HPA Health Protection Agency le rapport Bioinitiative est un r examen approfondi de la litt rature effectu sur la base d tudes s lectionn es par ses auteurs Toutefois il ne s agit pas d un rapport ind pendant car Mme Cindy Sage et le Docteur David Carpenter Directeur de V Institute for Health
295. s risques d augmentation des gliomes en cas d utilisation du t l phone mobile au del de dix ans et sur le rapport Bioinitiative pour mettre en garde contre les risques potentiels li s l exposition au t l phone mobile A leurs yeux le rapport Bioinitiative montrerait de fa on convaincante que les recommandations de l ICNIRP et les dispositions du d cret du 3 mai 2002 ne prot gent nullement la sant du public ni celle des travailleurs En t moigneraient par exemple l invocation du droit de retrait par les employ s de certaines biblioth ques parisiennes ou encore la d cision de certaines communes d interdire le WiFi dans les coles Le refus des compagnies d assurances de couvrir les dommages caus s par les champs et les ondes lectromagn tiques conforterait galement les doutes qui peuvent tre mis quant l innocuit de la t l phonie mobile Toutefois les op rateurs qui se sont entretenus avec le rapporteur lui ont bien indiqu qu ils b n ficiaient d une couverture D autre part comme on a pu le faire observer Face aux champs de faible intensit nous sommes confront s non pas l ins curit et donc une probabilit de sinistres plus ou moins grands mais une incertitude Vu que nous ne connaissons pas l ampleur du danger nous ne pouvons Notamment les signataires de l appel des 20 du 15 juin 2008 146 ni l valuer ni d cider s il est ou non acceptable La dis
296. ses ventuels risques sur la sant et seulement quatre personnes sur 10 se sentent plut t bien inform es sur les antennes relais et leurs ventuels effets sur la sant Parmi ceux qui se disent mal inform s sur le t l phone mobile 91 voquent le fait que les informations sont insuffisantes 78 qu elles sont incoh rentes et m me contradictoires 64 le fait qu elles ne proviennent pas de source officielle Face cette situation que le rapporteur a pu constater dans sa circonscription m me en particulier l ignorance de l existence du site Cartoradio par certaines personnes trois s ries d actions m riteraient d tre engag es Audition publique du 1 octobre d2009 qui s est tenue au S nat 198 la meilleure attractivit du site Cartorario Au cours de la table ronde radiofr quences sant environnement M Arnaud Miquel Pr sident de l Agence nationale des radiofr quences a lui m me indiqu quelques am liorations qui pourraient y tre apport es Il a ainsi convenu que le r sultat de la mesure lt sonde large bande qui donne le niveau d exposition effectif tous rayonnements confondus n y figure pas Or cette mesure qui est syst matiquement faite par les laboratoires accr dit s et figure dans le rapport d essai complet est en elle m me tr s riche d enseignements L article 42 de la loi 2009 967 du 3 ao t 2009 de programmation relative la mise en uvre du
297. sont diverses lignes haute tension appareils lectrom nagers et lectroniques destin s au grand public fours micro ondes plaques induction tubes cathodiques t l viseurs ordinateurs radars dispositifs m dicaux radiographie IRM imagerie par r sonance m dicale m decine nucl aire et r seaux de t l communication t l phonie mobile antennes relais et r seaux sans fil Le champ magn tique terrestre est un champ statique dont la fr quence est de OHz Comme le montre le tableau suivant l intensit des champs lectro magn tiques varie selon leur nature le lieu et la distance s parant les personnes de la source d exposition Champs lectriques Dans le corps humain cerveau Dans le corps humain coeur Habitation sauf pr s des appareils m nagers Dans un wagon de train lectrique A proximit des lignes HT Ecrans ordinateurs 5 cm Champ en atmosph re calme Moquettes 5 mm en atmosph re s che Champ pendant un orage 5mVolts m Jusqu 50 mV m Jusqu 20 V m Jusqu 300 V m 20 V m De 1 10 V m De 100 200 V m De 200 V m 20 kV m Jusqu 100 kV m Emissions radio FM A quelques m tres d une antenne d metteur FM Qq dizaines de V m Emissions GSM 1 cm d une antenne de t l phone mobile 1 m d une antenne de station de base plus de 5 m d une antenne de station de base 90 V m 50 V m De 0 01 qq V m Champs magn tiques
298. t mener une vie sociale normale A Vintention des individus se plaignant d une HSEM en plus du traitement administr par des professionnels les groupes d auto assistance peuvent apporter une aide utile l individu se plaignant d une HSEM A l intention des gouvernements les gouvernements doivent fournir aux individus se plaignant d une HSEM aux professionnels de sant et aux employeurs des informations bien cibl es et pes es sur les dangers sanitaires potentiels des champs lectromagn tiques Ces informations doivent inclure une d claration claire sp cifiant qu il n existe actuellement aucune base scientifique permettant d tablir une relation entre HSEM et exposition aux champs lectromagn tiques A l intention des chercheurs des tudes laissent penser que certaines r actions physiologiques des individus se plaignant de HSEM auraient tendance Sy se situer en dehors des valeurs normales I convient notamment dans le cadre des enqu tes cliniques de rechercher une hyperactivit du syst me nerveux central et un d s quilibre du syst me neurov g tatif et d utiliser les r sultats individuels comme l ment d orientation en vue d un traitement ventuel 2 La confirmation de la position de POMS par la grande majorit des tudes Ces tudes ont confirm la position de POMS sur deux points absence d alt ration du bien tre et des fonctions cognitives absence
299. t par la commission europ enne Cette conformit est attest e par un marquage CE sp cifique Conform ment ce qu a pr vu la directive RTTE la Commission a mandat le CENELEC Comit europ en de normalisation lectrotechnique et PETSI European Telecommunications Standards Institute pour laborer les normes harmonis es relatives la protection des personnes expos es des champs lectromagn tiques de 0 Hz 300 GHz Le CENELEC a pr sid la coordination de l ensemble des travaux de normalisation dans ce domaine Le CENELEC est une organisation but non lucratif de droit belge qui a t cr e en 1973 Il a t formellement reconnu par la Commission europ enne comme un organisme de normalisation europ en par la directive 83 189 CEE Les membres du CENELEC sont les repr sentants des comit s nationaux d une trentaine de pays europ ens En ce qui concerne la France c est l Union technique de l lectricit et de la communication UTE qui l y repr sente Le CENELEC b n ficie du concours de 15 000 experts provenant de 30 pays europ ens Pour ce qui est de son r le dans la normalisation et des normes harmonis es dans le domaine des champs lectromagn tiques on se limitera aux principaux points suivants S agissant d abord de la normalisation elle vise d finir les sp cifications techniques qui permettent d valuer la conformit des quipements mettant des champs lec
300. t propos la fin des ann es 90 par un certain nombre de scientifiques qui avaient retenu l hypoth se d un risque et tenu compte de la faisabilit technique Le t l phone mobile peut fonctionner et quand m me les gens sont plus prot g s qu 41 58 et 61 V m Pour nous c est une valeur de pr caution laquelle le t l phone mobile peut fonctionner gt Sur ce dernier point 1l n est toutefois pas certain que l abaissement 0 6 V m ne s accompagne pas de s rieux dysfonctionnements que l on examinera ci apr s 2 1 2 L affirmation erron e de la pr sence d ondes puls es dans les rayonnements mis par les stations de base et la t l phonie mobile Selon certaines tudes des champs tr s basses fr quences et des ondes puls es seraient mis par les stations de base Y seraient associ s des effets biologiques troubles du sommeil effets d pressifs augmentation du risque canc rog ne Comme le fait observer 1 AFSSET le terme puls lorsqu il est appliqu au domaine des ondes lectromagn tiques est un anglicisme Un pulse d signe une impulsion lectromagn tique c est dire l mission tr s br ve d une onde lectromagn tique I en est ainsi des ondes de radars de l aviation civile de S ance du 15 mai 2009 table ronde sant radio fr quences environnement gt 2 S ance du 6 mai 2009 Table ronde lt Sant Radiofr quences Environnement gt Roger
301. t des champs lectromagn tiques notamment avec une composante 50 Hz Elles sont normalement prot g es blind es et n mettent pas de rayonnement ELF Dans ce d bat il est important que l avis de l AFSSET ait pu apporter une clarification en affirmant que les antennes relais des stations de base de t l phonie mobile n mettent pas de champs lectro magn tiques de basse fr quence 2 2 La non prise en compte des dysfonctionnements techniques potentiels Les dysfonctionnements que pourrait entra ner l abaissement 0 6V m de la puissance d mission sont de trois ordres tels qu ils ont t expos s au rapporteur lors de ses entretiens 2 2 1 L accroissement du niveau d exposition des riverains L objectif d un abaissement de la puissance conduit la diminution de la taille des cellules En outre lorsque la puissance des antennes est diminu e le niveau de champ au sol et l int rieur des habitations peut devenir trop faible pour tablir la communication D s lors pour conserver la couverture il sera n cessaire d installer ces antennes en des points moins lev s en dessous du niveau des toits ce qui r duira davantage encore pour des raisons li es la propagation des ondes la taille des cellules Par cons quent le nombre d antennes installer qui 129 serait compos uniquement de macro cellules de faible puissance ou de microcellules augmentera de fa on sig
302. t pas autant d int r t que l opinion europ enne sur ce sujet Ces propos ont t confirm s par un scientifique am ricain lors des 2 mes rencontres scientifiques de la Fondation Sant et radiofr quences 20 21 octobre 2009 Ce scientifique a en 174 effet d clar qu un tel colloque r unissant scientifiques et repr sentants des associations serait impensable aux Etats Unis Pour autant il existe de petits signes de changements tels que la tenue au Congr s d une audition le 14 septembre 2009 par le s nateur Harkin sur les effets sanitaires li s l usage du t l phone mobile au cours de laquelle ont t entendus plusieurs scientifiques dont l un a dirig l quipe isra lienne de l tude Interphone e En Su de le Professeur Sven Ove Hansson sociologue sp cialis dans l tude des risques a plaid en faveur d un contact plus troit entre scientifiques et grand public Il a en effet regrett que ce soient les scientifiques dissidents lesquels sont minoritaires qui participent au d bat public alors que le grand public est tr s peu inform du travail des chercheurs car il ignore P volution des d bats scientifiques D s lors il a estim qu il n tait pas tonnant que le grand public marque son incompr hension face aux divergences qui traversent la communaut scientifique Il a galement souhait que des liens puissent tre tablis entre scientifiques et d
303. t 2x30 minutes par jour pendant 18 mois des champs radiofr quences de 900 MHz avec un signal similaire celui du GSM Or cette exp rience n a pu tre r pliqu e que les tudes aient test la canc rog n cit des champs de radiofr quences sans aucun autre agent ext rieur sur les animaux normaux ou pr dispos s g n tiquement ou qu elles aient test une possible canc rog n cit avec des produits chimiques ou physiques canc rog nes connus Michael Kundi The controversy about a possible relationship between Mobile Phone use and cancer Environmental Health Perspectives mars 2009 p 321 A Vinverse de cette analyse du SCNEHIR d autres scientifiques ont fait valoir que la revue Science Magazine avait r cemment reconnu qu il y avait des tudes examin es par des comit s de lectures peer review effectu es dans au moins sept pays y compris les Etats Unis ayant montr que le t l phone mobile ou des champs lectromagn tiques de basse intensit similaire pouvaient endommager l ADN ou le modifiait de fa on structurelle contrairement a ce qu on peut attendre des rayonnements non ionisants Cela tant ces m mes scientifiques et le Professeur Fran ois Berger soulignent l existence de contradictions entre les tudes biologiques qui les emp chent d tre conclusives cet gard pour les premiers la raison en est que le probl me cl auquel se heurte la conception des tudes anima
304. t le tabac gt a d clar un signataire de l appel des 20 au Journal du Dimanche 15 juin 2008 2 Rapport sur les causes du cancer en France 2007 135 A titre de comparaison a t elle pr cis le risque de d velopper un cancer du poumon lorsque l on fume vingt cigarettes par jour pendant vingt ans est de l ordre de 10 2 2 La r f rence aux clusters Un cluster 2 de cancer d signe un nombre de cas de cancers sup rieur celui qu on peut attendre se produisant au sein d un groupe de personnes dans un espace g ographique donn au cours d une certaine p riode De nombreuses tudes pid miologiques ont t publi es qui ont vis tudier les liens ventuels entre les stations de radio de t l vision ou les antennes relais et les cancers Ces tudes sont le plus souvent dites de type cologique bas es sur les donn es de cancer et sur l exposition des populations et non sur les donn es individuelles en vue de d terminer si un facteur de risque commun peut tre trouv en vue d expliquer le regroupement des cancers dans le temps et dans l espace Elles ont dans leur tr s grande majorit conclu l absence de lien de causalit entre les cancers survenus et les stations de base ce qui ne manque pas de susciter incompr hension et motion comme le montrent par exemple les d bats qui se sont d roul s au sein de la table ronde radiofr quences sant environnement
305. t leur sant ind pendamment de l anxi t qu ils ressentent Il en est ainsi des maux de t te des refroidissements des mains et des pieds et des difficult s de concentration 3 Les auteurs se demandent si une s rie de facteurs tels que l tat d anxi t la d pression n agissent pas comme des facteurs de confusion compte tenu du r seau de liens qui existent entre eux 4 Ils wont constat aucune influence de la crainte des effets n gatifs des stations de base sur les performances cognitives En conclusion les auteurs estiment que les effets de tr s bas mais durables niveaux d exposition aux stations de base ne peuvent tre cart s La question de savoir si de l association observ e entre les sympt mes subjectifs et une exposition prolong e peut r sulter un tat manifeste de maladie reste tudier Jugeant cette tude le Professeur Denis Zmirou Navier a constat qu elle tait la seule avoir sugg r une association entre l exposition aux antennes relais et certains troubles tels que la froideur aux extr mit s et les maux de t te N anmoins aux yeux du Professeur Denis Zmirou Navier l tude de Kundi et Hutter pr sente le d faut de n avoir pas pris en compte dans l analyse des donn es le stress et l tat psychologique lt Or observe t il il y a une norme diff rence entre le ressenti de la menace des antennes relais et les troubles manifest s selon que l
306. t par une s rie de sympt mes non sp cifiques pour lesquels on manque d l ments tangibles sur le plan toxicologique ou physiologique ou de v rifications ind pendantes Il existe un terme plus g n ral pour d signer la sensibilit aux facteurs environnementaux l intol rance environnementale idiopathique IED d finie lors d un atelier convoqu par le Programme international sur la s curit des substances chimiques IPCS de POMS Berlin en 1996 L IEI est un descripteur n impliquant aucune tiologie chimique ou aucune sensibilit de type immunologique ou lectromagn tique Ce terme a t plut t d crit comme un trouble acquis pr sentant des sympt mes multiples r currents tant associ divers facteurs environnementaux tol r s par la majorit de la population n tant expliqu par quelque trouble m dical psychiatrique ou psychologique que ce soit L IEI comprend un certain nombre de troubles ayant en commun des sympt mes inexpliqu s qui affectent gravement les personnes concern es et entra nent des bouleversements dans leur vie sociale et professionnelle Cet atelier de l OMS a galement constat que la majorit des tudes avait indiqu que les personnes pr sentant une IEI n taient pas en mesure de d tecter une quelconque exposition aux champs lectromagn tiques pas plus de fa on pr cise que les personnes exemptes d IEI Dans l ensemble les tudes en double av
307. t s Pe Les associations ont t troitement associ es l organisation de ce colloque 3 L encadrement du jeu des acteurs 3 1 La concertation entre op rateurs et autorit s publiques La concertation est d un niveau variable la latitude dont jouissent les op rateurs dans l installation des antennes relais tant plus ou moins tendus selon les l gislations e Au Japon les op rateurs de t l phonie mobile d posent un dossier au Minist re des affaires g n rales en vue d obtenir une licence et une autorisation d installation d une antenne celle ci tant d livr e apr s octroi de la licence Pour les fabricants le fait d avoir pu obtenir ces deux documents confirme qu ils ont respect la loi et qu ils offrent des garanties de s curit Lorsque le dossier a t d pos les mesures d exposition sont effectu es au pied des immeubles et 100 metres de l antenne relais Les valeurs limites repr sentent 1 1000 de celles recommand es par l ICNIRP Pour l association Gauss Network la port e juridique de la n cessit d une autorisation d installation est nulle D une part elle a indiqu que si une antenne tait install e sans avoir t autoris e l op rateur ne subirait aucune sanction car la r glementation ne l a pas pr vu D autre part les locataires r sidant dans un immeuble ne sont pas consult s alors qu en principe toutes les personnes r sidant dans
308. tan dans lesquels le public ne s journe que de brefs intervalles de temps toitures routes trottoirs balcons escaliers garages salles de spectacle installations sportives etc l Ordinance of the Ministry of Environment Safety Republic of Poland Journal of Law N 192 2003 pos 1883 2 Decree on Electromagnetic Radiation in the Natural and Living Environment 109 des lieux utilisation sensible dans lesquels le public s journe un certain temps locaux d habitation coles cr ches h pitaux maisons de retraite postes de travail permanent etc La Suisse d finit deux types de valeurs limites des valeurs limites d installation d pendant du type de mat riel metteur mesur es proximit d un site radio lectrique contenant une ou plusieurs antennes La valeur limite d installation repr sente le niveau maximum que ne doit pas d passer le champ lectrique d cette installation dans les lieux utilisation sensible 4 V m 900 MHZ 6 V m 1800 MHz et au del et 5 V m pour les installations mettant dans plusieurs bandes de fr quence dont 900 MHZ des valeurs limites d immission mesur es en un point donn et repr sentant le niveau maximum d exposition du public r sultant de la contribution de l ensemble des metteurs radio lectriques existants Ces limites concernent la fois les lieux de s jour momentan et les lieux utilisation sensible Les valeurs limites d i
309. te s par ment pour des tudes pid miologiques pour les tudes humaines animales et in vitro avec des rapprochements ult rieurs appropri s en conclusion les r sultats de ces tapes sont combin s dans une valuation globale comprenant une valuation de la coh rence des donn es humaines animales et in vitro Les commissions permanentes de l ICNIRP avec l aide des membres consultants mettent en uvre les deux premi res tapes de ce processus tandis que la Commission en collaboration avec les Commissions permanentes prend en charge la derni re tape L valuation des risques exige qu un effet soit confirm et qu il soit d l t re pour la sant humaine Dans la plupart des cas une relation quantitative entre l exposition et l effet d l t re peut prendre la forme d un seuil et il est alors possible d noncer un niveau d exposition au dessous duquel l effet d l t re peut tre vit Si les donn es disponibles permettent l identification d un effet d l t re mais pas la d tection d un seuil une autre strat gie de r duction des risques doit tre utilis e 90 1 2 2 Les principes gouvernant les limites de lexposition aux champs lectromagn tiques Ces principes font appel trois s ries de notions pour prendre en consid ration les effets sanitaires directs et indirects aigus et chroniques 1 Les restrictions de base ce sont les limites l exposi
310. tement g n ral pour les radiofr quences Belgique Gr ce Italie Lituanie Pologne un abattement sur un type d installation radio lectrique en ciblant les antennes de t l phonie mobile Luxembourg Liechtenstein des restrictions sur une Zone g ographique en d finissant des lieux sensibles gt Limites plus restrictives que celles de la recommandation europ enne uniquement dans ces lieux sensibles Slov nie Luxembourg Suisse Liechtenstein gt Limites plus restrictives que celles de la recommandation europ enne et encore plus restrictives dans les lieux sensibles Gr ce Italie La d finition des lieux sensibles est variable Elle d pend soit de la dur e de l exposition consid rant dans ce cas les lieux d habitation de l ensemble de la population Bulgarie Italie soit de la cat gorie de population y s journant enfants personnes g es et malades dans les h pitaux Bulgarie Gr ce Slov nie Suisse Liechtenstein soit des deux crit res la fois Bulgarie En Gr ce l installation des antennes relais de t l phonie mobile au dessus des coles des jardins d enfants des h pitaux ou des tablissements de soins est interdite Dans le cas particulier de la Suisse c est galement la notion de valeur limite qui rend malais e une comparaison avec celles retenues par l ICNIRP En effet la Suisse dans son Ordonnance sur la protection contre le rayonnement non ionisa
311. tenne la d pr ciation de la valeur de leur habitation en raison notamment de l loignement d acheteurs potentiels influenc s par l id e r pandue du risque associ de telles antennes La Cour d appel de Versailles a m me en 2009 r par la lt crainte l gitime constitutive d un trouble inspir e par l absence de garantie de l innocuit de cette antenne En mati re de r paration le trouble de voisinage prend ici le relais de la responsabilit civile dont la voie avait t ferm e par la Cour d appel d Aix en Provence non ant en 2008 qu en l absence de risque sanitaire tabli une demande de dommages int r ts ne peut tre accueillie Cette cour a n anmoins accept en 2004 d ordonner le d placement de l antenne sans octroi de dommages int r ts C est galement sur le fondement de la crainte inspir e par les incertitudes scientifiques sur l innocuit des radiofr quences que le Tribunal de grande instance de Carpentras a en 2009 ordonn le d montage d une antenne mais sans octroi de dommages int r ts il existe pour les riverains d une antenne une crainte l gitime d une atteinte directe leur sant constitutive d un trouble dont le caract re anormal tient au fait qu il porterait atteinte une fois r alis leur int grit physique sans qu il soit a ce jour possible d en mesurer toute l ampleur Mais la diff rence de ces arr ts le Tribun
312. terdisant son installation L AFSSET note que la question de l effet des radiofr quences suscite un d bat scientifique actif et qu il s inscrit ainsi dans le cadre plus g n ral des multi expositions environnementales de faibles niveaux et des effets d l t res qui peuvent y tre associ s 2 Olivier Godard et Jacques Lochard l histoire de la radioprotection un ant c dent du principe de pr caution p 7 149 2 1 L interpr tation par le juge administratif des effets des antennes relais une analyse fond e sur les connaissances scientifiques La jurisprudence des juridictions administratives a t jusqu pr sent g n ralement favorable au maintien des antennes relais D une part elle consid re que le principe de pr caution ne trouve pas s appliquer d s lors que les risques n apparaissent pas suffisamment tablis D autre part un int r t public li la n cessit de couverture de l ensemble du territoire national par le r seau de t l phonie mobile justifie que cette activit soit d velopp e Ainsi par un arr t du 30 juillet 2003 le Conseil d tat a nonc que en l tat des connaissances scientifiques il n appara t pas que les installations de t l phonie mobile auraient des effets dits non thermiques dangereux pour la sant publique et que les limites d exposition impos es aux op rateurs de t l phonie mobile tiennent compte de marge de s curit dan
313. tion aux champs lectriques magn tiques et lectromagn tiques qui sont directement bas s sur les effets sanitaires av r s Les grandeurs physiques utilis es pour caract riser ces limites sont la densit de courant J le d bit sp cifique d absorption DAS et la densit de puissance S 2 Les niveaux de r f rence ils servent mesurer l exposition concr te afin de d terminer si les restrictions de base risquent d tre d pass es Les grandeurs physiques prises en compte pour calculer les niveaux de r f rence sont le champ lectrique E le champ magn tique H la densit de flux magn tique B et la densit de puissance S La conformit au niveau de r f rence garantit la conformit aux restrictions de base Si la valeur mesur e ou calcul e d passe le niveau de r f rence il ne s ensuit pas n cessairement que les restrictions de base sont d pass es Il est alors n cessaire de v rifier la conformit la restriction de base pertinente et de d terminer si des mesures de protection suppl mentaires sont indispensables 3 Des facteurs de r duction sont inclus pour tenir compte des incertitudes li es extrapolation d un mod le animal l homme et de la variabilit biologique de la r ponse des organismes La strat gie g n rale de l ICNIRP est donc de d finir une restriction de base en termes de quantit biologiquement pertinente puis si besoin est d associer des niveaux
314. tional sant environnement pr voyait un budget de 124 M sur 4 ans pour la recherche en sant environnement dont la programmation est r alis e par l Institut de sant publique ISP en partenariat avec l AFSSET Par ailleurs il a consid r qu il fallait viter la dispersion des instances de programmation dans le domaine de la recherche Seuls trois d entre eux ont particip jusqu pr sent 2 S agissant de ce point l id e d viction est impossible en raison du fait que les statuts d une fondation de partenariat public priv imposent aux membres fondateurs d assister obligatoirement au conseil d Administration 190 Enfin P AFSSET a signal qu elle finan ait des projets de recherche selon deux modes les conventions de recherche et d veloppements sur des sujets tr s sp cifiques les appels projet de recherche L AFSSET s est d clar e pr te si n cessaire prendre en charge cette th matique de recherche dans sa globalit en mettant en place un conseil scientifique ad hoc 2 2 La n cessit d instaurer une structure p renne dot e de moyens budg taires suffisants Le rapporteur approuve certes l id e d une structure p renne de recherche L importance des connaissances qui reste acqu rir et le fait que selon l observation du Professeur Stephen Unger le grand nombre d utilisateurs de t l phones mobiles justifie que des recherches soient effectu
315. tre correctement achemin s alors que aux termes de l article D98 8 du Code des Postes et communications lectroniques les op rateurs prennent les mesures n cessaires pour acheminer gratuitement les appels d urgence partir des points d acc s publics des points d interconnexion vers le centre comp tent correspondant la localisation de l appelant en fonction des informations et listes transmises par les Pr fets Les op rateurs font galement observer que si un client ne parvient pas passer un appel d urgence du fait d un abaissement volontaire de la puissance d mission il disposerait d un large ventail d actions en responsabilit contre les op rateurs 2 2 3 Les difficult s d mission Les repr sentants de TDF ont fait part au rapporteur de leur crainte qu un changement ventuel des valeurs limites d exposition ne puisse emp cher le fonctionnement de la TNT Or la loi du 5 mars 2007 sur la t l vision du futur a fix une obligation de couverture num rique a hauteur de 95 de la population aux cha nes historiques concern es au 1 janvier 2012 Comme les op rateurs de mobiles les cha nes historiques pourraient donc tre confront es une d licate situation D apr s l Association fran aise des op rateurs de mobiles ils se r partissent ainsi 9 millions pour Orange 8 millions pour SFR et 7 millions pour Bouygues Telecom 131 II LES CONTROVERSES SUR
316. trois s ries de th mes l application du principe de pr caution la politique de la recherche la r gulation du jeu des acteurs op rateurs autorit s locales et citoyens 1 Une application variable du principe de pr caution En Italie ce principe est consid r comme un principe d action et est confondu avec le principe ALARA En effet la d cision de fixer la valeur limite d exposition 6V m a t prise en application du principe de la plus grande pr caution pour tirer les le ons de l affaire de l amiante L ISCOM Institut sup rieur des communications et des Technologies de l information en a rappel les termes Tant que je ne suis pas s r des effets des champs lectromagn tiques sur le corps humain je fixe le niveau d exposition un bas niveau qui pourra tre relev au fur et mesure des progr s des connaissances scientifiques 168 Pour autant le pr sident Paolo Vecchia a relev que le principe de pr caution en tant que tel n avait jamais t voqu ni fait l objet de discussion en Italie A ses yeux la seule r f rence assez floue au principe figure dans la loi cadre sur les champs lectromagn tiques qui tablit qu une valeur d abstention 6 V m est adopt e en tant que mesure de principe par rapport aux effets long terme Le Pr sident Paolo Vecchia a consid r que a la diff rence de la France ou de la Suisse l It
317. tromagn tiques aux valeurs limites d finies par la recommandation du Conseil de l Union europ enne du 12 juillet 1999 ou par l ICNIRP Pour le d tail le rapporteur renvoie l expos du rapport Lorrain Raoul dont le contenu d crit pour l essentiel la situation existante 06 Quant aux normes harmonis es elles r gissent les t l phones mobiles et les stations de base Entre 2001 et 2005 c est la norme de base EN50361 qui avait d fini un protocole exp rimental Celui ci reposait sur l estimation de la distribution de champ lectrique dans un mod le synth tique du corps humain appel fant me Le fant me tait d sign par l acronyme SAM Specific Anthropomorphic Mannequin Il tait constitu d une coque transparente aux rayonnements lectromagn tiques dont la forme repr sentait la t te Elle tait remplie d un liquide di lectrique ayant les propri t s des tissus biologiques Un t l phone mobile tait mis en service de fa on ce qu il mette le niveau de puissance maximale et plac contre le fant me dans une position usuelle d utilisation Une sonde miniature de mesure de champ lectrique tait introduite dans le fant me en vue de conna tre la valeur maximale du DAS En 2005 la norme EN 50361 a t remplac e par la norme IEC CEI 6209 1 Elle s applique aux t l phones mobiles et aux t l phones sans fil destin s tre utilis s tenus contre l oreille
318. ts 2 7 et 10 mW m Il appara t donc que les appr ciations des auteurs sur l analyse des sympt mes subjectifs sont nuanc es tout comme l est leur conclusion Il existe des indications tir es des tudes pid miologiques selon lesquelles l exposition aux champs des radiofr quences affecte le bien tre et la sant mais faiblement tay es par des tudes de provocation sur l homme et par un corps de preuves non conclusives fournies par les tudes animales et in vitro CHAPITRE III LES DONN ES SCIENTIFIQUES L EPREUVE DE VIVES CONTROVERSES PUBLIQUES Les effets sanitaires ventuels de la t l phonie mobile ne font plus l objet de d bats limit s la seule communaut scientifique Car comme c est le cas de l nergie nucl aire des OGM ou des nanotechnologies ce dossier est devenu un d bat de soci t au surplus fortement m diatis Ces controverses publiques qui peuvent tre appel es s inscrire dans la dur e selon certains sociologues rencontr s par le rapporteur portent d une part sur la validit des valeurs limites d exposition et d autre part sur la perception et la gestion des risques Pour avoir une vision aussi compl te que possible de ces controverses et ce dans une perspective comparative le rapporteur fera galement tat des observations qu il a pu recueillir l occasion de ses diff rents d placements l tranger I LES CON
319. ts de soins les op rateurs ou exploitants devront indiquer les actions prises pour assurer une exposition aussi faible que possible tout en pr servant la qualit du service rendu Il convient donc de tenir compte de ces nuances qui sont le plus souvent perdues de vue dans le d bat sur les lieux dits sensibles En second lieu les valeurs limites d exposition du public doivent tre respect es en tous points accessibles au public Une circulaire de 2001 pr voit la mise en place le cas ch ant d un p rim tre de s curit pour interdire l acc s au public des zones l int rieur desquelles les niveaux de r f rence sont d pass s ou susceptibles de l tre Le public est d fini comme l ensemble des personnes particuliers ou professionnels appel s intervenir proximit d antennes autres que ceux mandat s par l op rateur Un guide technique sur la Mod lisation des sites radio lectriques et des p rim tres de s curit pour le public est annex cette circulaire La derni re dition de ce guide a t publi e d but 2008 sur le site web de l Agence nationale des fr quences Une mise jour est en cours 102 Les l gislations restrictives Les tats La comparaison des r glementations plus restrictives que la recommandation europ enne est complexe En effet par application d un principe de pr caution certains pays imposent des restrictions parfois multiples un abat
320. tude Deux lacunes sur ce premier point sont mentionn es D une part il est reproch l tude d avoir exclu certaines cat gories de tumeurs c r brales telles que les lymphomes du cerveau ou les tumeurs du neuro pith lium du cerveau Or des tudes ont indiqu une augmentation du risque multipli e par 2 1 de la tumeur du neuro pith lium du cerveau ainsi qu un accroissement des lymphomes chez des souris expos es aux rayonnements de t l phone mobile La deuxi me lacune a trait au fait que les utilisateurs du t l phone mobile demeurant dans les zones rurales n aient pas t pris en compte dans toutes les tudes puisque seulement six pays s y sont int ress s alors que ces utilisateurs du fait de l espacement des antennes relais sont davantage expos s que les citadins L existence de diff rents biais Ces biais rel vent de trois cat gories e La premi re est le biais de s lection d une part les jeunes et les enfants ont t exclus de l tude puisque celle ci a t limit e aux cas et aux t moins g s de 30 59 ans Certes on sait aujourd hui que ces cat gories utilisent le t l phone mobile de fa on plus pr coce que les adultes Toutefois il n appara t pas que lorsque l tude Interphone a t entam e c est dire un moment o le t l phone mobile commen ait seulement se d ployer l exception peut tre de rares pays avanc s tels que l
321. tuelle d un agr gat de pathologies et non une tude analytique visant tester le lien ventuel entre l existence de ces pathologies et la pr sence des stations de base En effet l InVs a consid r sur la base des avis des comit s d experts internationaux que la proximit des antennes de stations de base ne repr sentait pas un risque sanitaire compte tenu des niveaux d exposition extr mement faibles des populations aux champs lectromagn tiques mis par ces relais et de l absence d l ments scientifiques montrant l existence d un risque de si faibles niveaux En revanche dans le cadre de l investigation des sources potentielles de nuisances environnementales l InVs avait r alis plusieurs investigations lui permettant de localiser toutes les sources de champs lectromagn tiques de radio transmission sur le territoire de la commune de Saint Cyr l Ecole Ce travail de localisation n avait pas permis de mettre en vidence un agr gat de cas ni autour des stations de base ni dans les faisceaux hertziens existants sur la commune tude pr cit e M Kundi HD HUTTER Mobile phone Base stations Effects on Well being and Health Pathophysiology 2009 2 Intervention la s ance du 15 mai 2009 Table ronde lt radiofr quences sant environnement gt 137 Kundi et Hutter font remarquer que seules deux tudes effectu es l une en Bavi re l autre en Isra l ont
322. u risque encouru mais aussi du co t des mesures D s lors ses yeux la notion de co t conomiquement acceptable serait comprise dans celle de proportionnalit Pour autant 1l avait tenu souligner que cette interpr tation pourrait tre mise en cause sur le fondement de la distinction op r e entre mesures proportionn es et co t conomiquement acceptable par l article L 110 1 du code de l environnement Il avait jug qu il serait donc opportun de revoir ult rieurement la r daction de cet article afin de bien pr ciser dans la d finition du principe de pr caution que la notion de co t conomiquement acceptable n est qu une composante parmi d autres de la notion de proportionnalit des mesures Au S nat M Patrice G lard rapporteur de la commission des lois avait galement d clar que la notion de proportionnalit couvrait la r f rence au co t conomique acceptable mentionn l article L 110 1 du code de l environnement se r f rant des propos que lui avait tenus M Philippe Kourilsky selon lesquels la proportionnalit implique que chaque mesure proc de d une valuation de son co t et des avantages attendus 1 1 2 L extension du principe de pr caution au domaine de la sant Selon les termes m mes de l article 5 de la charte de l environnement l environnement est le seul domaine d application du principe de pr caution Les auteurs de la Charte de l
323. u uuu uum Sarasua Henle cies 164 3 L lectrohypersensibilit EHS 165 3 1 La situation en Su de sation randonnee 165 3 2 La situation dans les autres pays 166 D QUELLE GOUVERNANCE DES RISQUES rra 167 1 Une application variable du principe de pr caution 167 2 La politique de la recherche ss 169 2 1 Quelles orientations privil gier 7 169 2 2 La question du financement nnne nnt 170 2 3 Les rapports entre les scientifiques et la soci t 173 3 L encadrement du jeu des acteurs 175 3 1 La concertation entre op rateurs et autorit s publiques 175 3 2 L information du public dar ardt 178 3 3 Les juges et les litiges li s la t l phonie mobile 180 CHAPITRE IV CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS inerte 183 UNE ARDENTE OBLIGATION R CONCILIER D VELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE ET PROTECTION DE LA SANTE 183 I POURSUIVRE L EFFORT DE RECHERCHE ET D INNOVATION 185 A QUELLE STRAT GIE DE RECHERCHE miens 185 1 Accro tre les connaissances scientifiques 185 1 1 Dans le domaine de l pid miologie
324. ue mesurables Il en est ainsi des effets biologiques r sultant de la p n tration des ondes lectromagn tiques dans les tissus laquelle est fonction de la fr quence En r gle g n rale comme le rappelle le rapport de P AFSSE plus la fr quence augmente et plus l absorption par les milieux travers s est lev e C est la raison pour laquelle par exemple la p n tration des ondes dans les tissus est plus importante dans le cas des ondes FM dont la fr quence porteuse est proche de 100 MHZ que dans celui des ondes de t l phone GSM dont la fr quence porteuse est d environ 1GHz De m me les applications th rapeutiques des ondes lectromagn tiques fournissent elles une autre illustration d effets biologiques d pourvus d effets sanitaires ind sirables comme c est le cas de la stimulation transcr nienne laquelle peut tre employ e dans le traitement de la d pression B LA DISTINCTION ENTRE EFFETS THERMIQUES ET NON THERMIQUES 1 Les effets thermiques Le m canisme d interaction le mieux connu entre radiofr quences et tissus biologiques est celui des effets thermiques Au del d une certaine fr quence au dessus de quelques centaines de KHz des ondes lectromagn tiques provoquent un chauffement des tissus dont le principe est utilis depuis longtemps dans les fours micro ondes et dans certaines applications m dicales Ce m canisme r sulte de la forte teneur en eau de la plupart des
325. ue la future structure gagnerait beaucoup prendre en compte les recherches effectu es par les laboratoires priv s et Par exemple une fondation consacr e aux arts plastiques financ e par une entreprise du secteur nerg tique 191 m me le cas ch ant s y associer si une telle association dans certains cas est gage d efficacit optimale Le rapporteur a en effet d plor tr s vivement plusieurs reprises l anath me jet par certains sur les recherches financ es par le secteur priv ou sur les scientifiques ayant travaill dans l industrie Car ceci signifierait que ces recherches et ces scientifiques ne satisferaient pas par principe a l exigence d ind pendance et que ces derniers pourraient tre soup onn s de conflits d int r ts Or il est clair que des all gations aussi excessives perdent n cessairement de vue le fait que des recherches de tr s grande qualit sont galement effectu es dans les laboratoires priv s comme l a d ailleurs fort opportun ment rappel un intervenant aux 2 mes rencontres de la Fondation Sant et Radiofr quences qui a cit le cas des laboratoires Bell de l op rateur am ricain ATT o ont travaill plusieurs Prix Nobel Bien videmment il serait inconcevable que cette structure n effectue pas ses recherches de fa on multidisciplinaire en n oubliant pas d y associer les sciences sociales Une autre condition de l e
326. ue usuelles en pid miologie Le risque d un gros fumeur de souffrir d un cancer du poumon est par exemple environ 20 fois sup rieur celui d un non fumeur Les t moins c est dire les sujets sains ont t choisis parmi les personnes pr sentant des ges sexes et r gions de r sidence comparables aux cas Il n tait pas n cessaire que l ge corresponde exactement une approximation 5 ans pr s suffisait Les chercheurs ont essay de trouver deux ou trois t moins par cas en fonction du type de cancer Ces directives n ont toutefois pas t appliqu es telles quelles dans tous les pays Sur la base de ces directives 2800 patients souffrant d un gliome tumeur du tissu c r bral 2400 personnes souffrant d un m ningiome tumeur des m ninges 1100 patients d un neurinome de l acoustique tumeur du nerf acoustique et environ 100 patients d une tumeur maligne de la glande parotide ont pu tre recrut s comme cas Pour chaque type de tumeur un groupe de taille comparable et pr sentant les m mes caract ristiques que les cas ge sexe r gion a t s lectionn sur les quelque 800 t moins disponibles Avec un total de 5200 cas le nombre esp r environ 7500 n a pas pu tre atteint pour les tumeurs du cerveau Dans le cas des tumeurs de la glande parotide les valuations se sont concentr es sur la forme maligne qui est nettement plus rare que la forme b nigne env 70 80 des cas sont
327. uement dans les chapitres pr c dents ce th me demeure l une des plus importantes zones grises de la science A cet gard le rapporteur tient s tonner que l tude Interphone dont l objet tait de nous fournir des indications sur ce point continue de susciter le d bat et d entretenir les interrogations sinon l inqui tude du public du fait du retard apport la publication de la m taanalyse Dans ce contexte le public ne peut qu tre incit remettre en cause la cr dibilit des tudes scientifiques A cet gard il est significatif que l avis de l AFSSET recommande d effectuer une m taanalyse avec une m thodologie rigoureuse d s que les r sultats de l tude Interphone seront int gralement publi s M me s il est peu vraisemblable que les r sultats globaux diff rent il restera tudier les sources d h t rog n it entre toutes les tudes y En tout cas il est tout aussi significatif que ce soit une tude de cohorte et non une tude de cas t moins comme Interphone lanc e au mois de mai 2009 qui entreprendra des recherches sur les effets long terme de l utilisation du t l phone mobile L tude COSMOS vise aussi examiner les modifications au cours du temps de la fr quence de sympt mes sp cifiques maux de t te et troubles du sommeil risques de cancers tumeurs b nignes maladies neurologiques et cardio vasculaires Mme Martine Hours coordonnatri
328. uipement doit poss der un niveau d immunit aux perturbations lectromagn tiques qui leur permette de fonctionner sans d gradation inacceptable dans le cadre de l utilisation pr vue Une distinction est tablie entre les appareils et les installations fixes notamment par rapport la proc dure d valuation de la conformit aux exigences essentielles de la directive Pour les appareils il appartient au fabricant d valuer la conformit aux exigences de la directive selon une proc dure sp cifique La conformit doit tre d montr e par un dossier technique et certifi e par l tablissement d une d claration de conformit Les appareils conformes qui pourront tre mis sur le march europ en doivent porter le marquage lt CE Les fabricants sont libres de demander l intervention d un organisme notifi lequel peut d livrer des certificats confirmant le respect des exigences essentielles de la directive Les installations fixes r seaux de distribution d lectricit et r seaux de t l communications par exemple ne sont pas non plus tenues de porter la marque CE Cependant ces installations fixes doivent tre mont es selon les bonnes pratiques d ing nierie et une documentation tenue disposition des autorit s nationales comp tentes Lorsque certains l ments en indiquent la non conformit notamment lorsqu il y a des plaintes concernant des perturbations produites les autorit s nation
329. une politique publique diverses mesures de r duction des expositions peuvent tre mises en uvre par les acteurs industriels mais aussi par les individus eux m mes Le concept d vitement prudent peut se d finir ici comme l ensemble des dispositions volontaires que les personnes priv es peuvent prendre pour limiter autant que possible des expositions inutiles et ou facilement vitables Avec cette d finition le groupe de 2001 mettait des recommandations qui s inspiraient du Principe de Pr caution en particulier pour les t l phones mobiles et conseillait globalement l vitement prudent pour l ensemble des situations d exposition li es la t l phonie mobile Consid rant ces conclusions ainsi que celles exprim es dans le rapport de l OPECST le groupe d experts recommande que l approche de gestion du risque consiste essentiellement en la r duction de l exposition moyenne de la population tout en maintenant une couverture satisfaisante Il s agit donc d viter toute exposition inutile ou superflue et ce particuli rement dans le cas des t l phones mobiles Cette conclusion devra tre revue la lumi re des nouvelles connaissances scientifiques qui r duiraient les incertitudes voqu es dans ce rapport ainsi que de d finitions et modes d application du Principe de Pr caution qui soient accept es au niveau international 1 Draft Fact Sheet for Final Review Electromagnetic fields and public health cautionary pol
330. ur sur les antennes relais Mme Dani le Salomon sociologue au centre de sociologie des organisations de la Fondation nationale des Sciences politiques avait souhait que les scientifiques sortent de leurs laboratoires et aillent en direction de la soci t civile Car comme l a d clar le Professeur Denis Zmirou Navier au cours des 2 mes colloques de la Fondation Sant et radiofr quences le p rim tre de la recherche scientifique ne se limite pas aux seuls th mes d finis par les chercheurs mais doit aussi tenir compte des questions que se pose la soci t civile En outre il est galement clair que la r ussite d une politique de gestion des risques d pend non seulement d une bonne coop ration entre scientifiques et d cideurs politiques mais galement d un dialogue entre scientifiques et acteurs de la soci t civile Pour ces diverses raisons on voit bien combien il sera n cessaire de conserver le principe d une instance de dialogue dans la future entit qui sera mise en place Mais peut tre faudra t il aller au del par exemple envisager une d centralisation de la formule des Conf rences de la Fondation Sant et radio Fr quences 201 B RENFORCER LA CONCERTATION 1 Aller au del des dispositions prises depuis 2002 1 1 Des dispositions importantes mais insuffisantes Conform ment aux recommandations du rapport Lorrain Raoul deux importantes dispositions ont t prises l un
331. urte port e a 2 3 Systemes moyenne et longue port e 2 4 Les technologies RFID Radiofrequency Identification C LES ANTENNES RELAIS ccc cece eeeceeseeeesessseeeseesseeeeesseseeeseeeesesesseeseeeseseeeeeeeeeeees Caract ristiqU S u uuu a a tnt ire a a aea a aE 2 Comparaison entre les antennes relais de t l phonie mobile et les syst mes de radiodiffusion CHAPITRE II L TAT CONTRAST DES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES I LA PERSISTANCE D UN DOUTE RELATIF QUANT AUX EFFETS VENTUELS DU T L PHONE MOBILE L AFFIRMATION PRUDENTE DE L ABSENCE D UN RISQUE SANITAIRE AVERE 17 uuu naa eunuc pre cece cedvacet vaya sceecpeevscutensssceoteetsceceesedecuberetenes A LES LIENS ENTRE T L PHONIE MOBILE ET CANCER aaa 1 Les tudes pid miologiques 1 1 Donn es g n rales sur les tudes pid miologiques 1 2 L tud Interphone naiss u aa nee n aa a mme a 1 2 1 La gen se de l tude interphone 1 2 2 M thode Sinn annn a a i ena a E ie 12 3 R sultats ua aa das E aera ese E E RE E FEE 1 3 Les tudes de Hardell 1 4 Les criti
332. us t autoris s vendre des t l phones mobiles d pourvus de Kit mains libres mais que cette mesure n avait pas t maintenue sous l Administration Bush la FDA selon cette organisation syndicale ayant alors men une politique favorable aux industriels e En Su de le principe de pr caution est appliqu de fa on tr s subtile Le Minist re de l Environnement l a appliqu l installation des lignes haute tension puisque des tudes avaient montr des effets D ou l interdiction de construire des logements proches de ces lignes disposition qui ne s applique pas aux antennes relais En mati re de t l phonie mobile tout en ayant fait observer que celle ci n avait jamais t trait e comme un probl me de sant publique car il ne se posait pas le Minist re de l Environnement a n anmoins fait observer que les pouvoirs publics avaient fait des recommandations en ce qui concerne l usage du Kit mains libres En revanche la diff rence des lignes haute tension faute de base scientifique le principe de pr caution n est pas applicable aux antennes relais 169 Cela tant les mesures de recommandation dict es par le Gouvernement ne vont pas jusqu imposer aux op rateurs de joindre des recommandations de prudence aux t l phones vendus Ericsson a sur ce point fourni une r ponse analogue celle que les industriels fran ais ont apport e au rapporteur le t l phone
333. uvent tre consid r s comme pleinement conclusifs car ils sont soit positifs sans toutefois avoir t r pliqu s soit n gatifs 1 1 Etudes sur des tres humains volontaires Des effets mineurs transitoires la fois n gatifs et positifs ont t observ s sur l EEG la structure du sommeil et les processus cognitifs D Costa et al 2003 Cook et al 2002 Hossmann et Hermann 2003 Sienkewicz et al 2005 Plusieurs autres recherches ont vis a tudier les effets possibles apr s des expositions aigu s aux signaux GSM et ou UMTS sur les fonctions cognitives La plupart d entre elles ont t des tudes transversales ayant recouru a des protocoles en double aveugle c est dire que ni l exp rimentateur ni la personne s tant pr t e a l exp rience ne connaissait les conditions de cette derni re Plusieurs de ces recherches n ont indiqu aucun effet Kleinhogel et al 2008a et 2008b Thomas et al 2008 Riddervold et al 2008 Unterlechner et al 2008 En ce qui concerne les mesures lectrophysiologiques telles que P EEG plusieurs tudes ont tent de r pliquer celle de Huber et al 2002 qui avait indiqu des effets des radiofr quences sur EEG de veille et de sommeil apr s exposition de la t te 4 un signal GSM 900 MHz pendant 30 minutes Cette 70 recherche a ainsi sugg r une augmentation de la puissance de l EEG dans la bande alpha avant l installation du sommeil pendant une phase d
334. vice C est le cas pour l UMTS qui commengait a tre d ploy en 2004 le nombre d metteurs est pass de 5 636 en juin 2004 a 18 630 en mai 2007 116 Figures 1A et 1B Moyennes par service des mesures sur les p riodes 2001 juin 2004 et juin 2004 mai 2007 Mesures int rieures Mesures ext rieures La moyenne pour le GSM 900 sur l ensemble des mesures inteneures enregisuees entre 2004 et 2007 est de 0 70 V rr Figure 1C Evolution de la distance moyenne entre le point de mesure et l metteur FM ou GSM le plus proche m 3209 Exemple a distance moyenne en 2005 ets entre le point de mesure et l antenne relais si correspondante tait de 109 m Pour cette m me ann e la distance moyenne entre le point de mesure i0 et l antenne FM visible la plus proche indiqu e lait de 1 816 r asm _ j ee oe a Dans cette synth se 1 ANFR a compl t l analyse sur la valeur moyenne par une tude de la r partition des mesures autour de cette valeur moyenne dont la fiche ci apr s indique les r sultats Il appara t en particulier que pour le GSM 900 sur la p riode 2004 2007 mesures int rieures 97 des valeurs sont inf rieures 10 de la valeur limite Moyennes des niveaux de champ exprim es en pourcentage des valeurs limites Les figures 2A et 2B montrent que quel que soit le service consid r le rapport entre valeurs moyennes et valeurs limites fix es dans le d cret du 3 mai 20

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