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reeds working papers - Master Environnement et Santé

1. REEDE W orne P seers Cahiers du Centre REEDS NO 707 0 00 January 2010 7 janvier 2010 L INTERFACE SCIENCE DECISION AU TRAVERS D UNE EVALUATION MULTICRITERES ET MULTI ACTEURS DU PLAN REGIONAL POUR LA QUALITE DE L AIR EN ILE DE FRANCE Centre de Recherche _ REEDS Universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines B timent Aile Sud UVSQ la Bergerie Nationale Parc du Ch teau 78514 Rambouillet cedex France Email Secretariat Reeds uvsq fr Website www reeds uvsq fr Te Table des mati res Liste des tableaux et figures 4 Abr viations 4 R sum 5 Introduction 1 Le contexte du projet 6 7 2 Implication de REEDS 7 o 3 La structure du rapport 8 Partie 1 D marche et outil 1 1 La m thode d valuation INTEGRAAL 9 10 1 2 La matrice de d lib ration 11 12 Partie 2 Le contexte r glementaire Fran ais en mati re de qualit de l air 2 1 Contexte national 13 15 2 2 Contexte r gional 15 16 Partie 3 Application de la m thode INTEGRAAL pour l tude du PRQA Ile de France 3 1 Etape 1 Identification du probleme 17 3 2 Etape 2 Structuration du probleme 17 3 2 1 Les enjeux 18 19 3 2 2 Les recommandations 19 20 3 2 3 Les cat gories d acteurs 20 3 3 Etape 3 Repr sentation du probl me 20 3 4 Etape 4 D lib ration 21 24 3 1 Les grandes lignes du processus 21 23 3 2 Pr sentatio
2. 44 Annexe 2 Les recommandations Recommandations relatives l Am nagement Recommandations 6 relatives l Agriculture Recommandations 8 relatives l Urbanisme Recommandations 9 relatives l Urbanisme Recommandation 13 relative au R sidentiel mode de chauffage Recommandation 18 relative aux Transports de voyageurs Recommandation 19 relative au Transport de fret Recommandation 5 Pour les op rations d urbanisme ou d am nagement soumises a tude d impact renforcer le volet qualit de lair en proposant les mesures n cessaires Prendre en compte la qualit de l air dans tous les projets air int rieur et ext rieur Recommandation 6 Pr server les espaces agricoles notamment d di s aux productions locales et inciter une agriculture respectueuse de l environnement Recommandation 8 Prendre en compte dans le cadre de l actualisation des PLU et des SCOT la qualit de lair et ses effets Recommandation 9 Favoriser les commerces et services de proximit pour limiter les missions de polluants r duction des d placements Recommandation 13 Favoriser l efficacit nerg tique et lessor des nergies renouvelables locales g othermie solaire ayant un faible impact sur la qualit de lair Recommandation 18 Pour atteindre les objectifs de qualit de lair en particulier proximit du trafic pendant la p riode d application du plan 5 ans e R duire le tr
3. s 0909909090090009 00009 Pour la plupart des acteurs cette recommandation m rite d tre explicit e davantage car une simple incitation risque de ne pas conduire de r els changements dans ce domaine La finalit doit galement tre pr cis e s agit il de promouvoir l acc s des produits favorables pour la sant et des circuits courts Sur le plan sanitaire cette recommandation aura un impact positif en particulier par l utilisation moindre de produits phytosanitaires lien avec le Plan Ecophyto 2018 pour les populations vivant proximit des espaces agricoles Il en est de m me sur le plan de la qualit de vie La pr servation d espaces d di s aux productions agricoles locales est une mesure importante et il conviendra de veiller ce qu elle ne g n re pas une certaine forme d iniquit li e au fait que certains de ces produits sont encore souvent mais pas toujours plus on reux et moins accessibles l ensemble des m nages Pourtant la promotion de fili res courtes qui aura un impact positif sur le plan des enjeux nerg tiques doit aussi tre r percut e sur le co t des productions conomies de distribution Sur le plan conomique cette recommandation ne doit pas avoir un impact important Il se pourrait m me que le remplacement de ces espaces par des zones d activit soit plus rentable sur le plan conomique D apr s les acteurs la faisabilit de cette recommandatio
4. R tidentl enezi inergiaigua at ursordas Snagit rnavelableslecslet asa Jaren an finie mp url ui ee a racommmdstin 19 mbtiae Transport su tret der d terminer marre en pioco do Phase 2 colorer la cellule en justifiant le jugement travers un commentaire Afin d argumenter et de justifier le vote donn sous forme de code couleur les participants peuvent ajouter un commentaire Figure 6 Matrice format papier avec jugements secomantetnnS mite am nagement ns dente rare sce en propazani pe ee re inr riur at axt vigur Recommandation 6 rebtive Agriculture Psa las spaces agricoles nommant ais us production col at incitar une agriculture raspactiause da l environnement Recommandation 8 relative FUrbanisme Pranda an compte dan le cadra de actusleation das PLU at das SCOT la qualit da l air ot ses affars ann es 9 etie Purban as at services da proximit pour limitar las missions de olan auction des diplacamens Favorise d autres secteurs yen sur ie n u ne Recommandation 13 rebtive su R sidentiel Fevrserffcachsbnerydtique at essor daz nage renal coer g othermie solaire ayant un faible impact sur le qualit del jas modes ferroviaire at fuvialpour le vansport des mar daszarte r gionale at interr gionals revak cena despots burs les pliz mi en Phase 3 justification d
5. et de d finir les modalit s de la proc dure d alerte Le but essentiel des objectifs des PRQA est la protection de la sant de la population concern e 3 2 Etape 2 Structuration du probleme Une phase de consultation a permis d organiser le probleme organisation con ue dans une d marche d valuation Une structure d valuation multi acteurs et multicrit res a t mis en place via la d termination des trois composantes de l valuation repr senter dans le tableau 1 Tableau 1 Composantes de l valuation Enjeux Sc narios hs cteurs recommandations 1 Sant humaine 1 Am nagement Elus 2 Qualit de vie 2 Agriculture Administration 3 Equit 3 Urbanisme territoriales environnementale 4 R sidentiel mode Administration de lV Etat 4 Activit conomiques de chauffage Repr sentants 5 ma trise de l enjeu 5 Transports de institutionnelles nerg tique voyageurs Associations 6 robustesse par rapport 6 Transport du fret Expert sociologue a l incertitude 3 2 1 Les enjeux La principale caract ristique de l Ile de France est la forte population avec plus de 11 millions d habitants occupant environ 2 du territoire national De plus la majorit de la population vit dans la zone centrale la ville de Paris a proprement parl tant l agglom ration la plus dense d Europe Les enjeux du PRQA n ayant pas t discut s mais fait par le r dacteur de celui ci dans
6. les nouveaux impacts sanitaires exacerbation des pisodes aigus par l exposition chronique mais aussi l int r t d laborer de nouvelles m thodologies pour am liorer l valuation des impacts sanitaire Notre laboratoire propose une valuation multicrit res et multi acteurs labor e comme un processus d lib ratif repr sentant un choix social int grant les partis pris suivants les parties prenantes reconnaissent et acceptent toutes les options possibles l objectif est d obtenir un compromis sur la base de crit res de qualit accept s par tous La structure du rapport L objectif de ce travail est la pr sentation de la mise en place d une d marche participative men e via la d marche Int graal pr sent en partie 1 de ce rapport ensuite nous expliquerons dans la partie 2 le contexte r glementaire francais en mati re de la qualit de l air et enfin nous finirons par la partie 3 sur la mise en application de la d marche Int graal pour l tude du PRQA le de France en suivant les cinq tapes de la m ta m thode Le travail r alis inclus l identification des parties prenantes appropri es constituer un groupe qui accepte de participer au processus interviews focus groupe ateliers lister toutes les options telles qu exprim es par les diff rentes parties prenantes dans le cadre d tudes locales qui permettent une identification plus ais e des parties prenantes et une utilisati
7. s la sant n ont pas suscit de discussions eLes recommandations sur l am nagement du territoire et l urbanisme ont t clairement mal not es Les participants ont galement t invit s commenter leurs jugements Ainsi nous avons recueilli plus d une centaine d observations Certains concernent la conception elle m me et l ambigu t relative de certains termes par exemple le caract re subjectif du bien tre mais la plupart ont voir avec la faisabilit Ily a eu quelques r sultats remarquables 37 Aucune remarque li e a la connaissance des incertitudes n a t faite e La plupart des commentaires ont exprim des inqui tudes concernant le manque de volont politique l insuffisance des moyens financiers en particulier pour ceux qui impliquent des investissements lourds en infrastructures e Des inqui tudes sur les enjeux de la sant et du bien tre sont apparues par rapport la structure urbaine et au manque relatif de solutions appropri es Enfin si nous incluons les r sum s des discussions pendant les groupes de travail et les commissions nous avons constat qu ily a peu d interventions sur les donn es scientifiques li es a la sant D autre part il y a eu beaucoup de d bats sur la fa on de r glementer les missions en particulier pour les particules 38 Conclusion et perspectives L exp rience acquise lors de cette tude de cas en termes d argumentation des parties
8. s les pisodes de forte pollution survenus au cours du XX me si cle Depuis cinquante ans plusieurs tudes ont t r alis es travers le monde et ont montr l existence de liens entre la pollution atmosph rique urbaine m me mod r e et la sant de la population Ces tudes ont mis en vidence un lien entre pollution de lair ext rieur et les effets sanitaires a court terme qui se manifestait quelques jours ou quelques heures apr s l exposition irritations toux bronchites augmentation de l incidence des crises d asthme pathologies cardio vasculaires Les tudes effectu es a long terme montrent une augmentation de risque de d velopper de cancer pulmonaire ou de maladie cardio pulmonaire a la suite d une longue exposition Concernant l air ambiant la pollution par les particules en particulier les particules fines d un diam tre a rodynamique de 2 5 um est aujourd hui consid r e comme un probl me sanitaire majeur en Europe Plusieurs projets europ ens ont t conduits dans les ann es 1990 et 2000 tudiant divers aspects des impacts sanitaires de la pollution atmosph rique Cependant des lacunes concernant la compr hension des ph nom nes semblent entraver la mise en uvre de mesures de protection de sant publique ainsi que la prise de d cision quant des politiques plus efficaces au niveau tant local qu europ en Cette demande d approfondissement des connaissances a g n r la mise en pla
9. Mots cl s Qualit de l air m diation d lib ration interface science d cision Summary Issues related to air quality degradation are at the origin of a set of actions implemented to reduce various types of air pollution in the EU However gaps in the understanding of these problems hamper the implementation of measures to protect public health and decision making about policies that are more effective at both the local and European levels Such a need for increased knowledge has generated the implementation of the Aphekom project Improving Knowledge and Communication for Decision Making on Air Pollution and Health in Europe to assist the creation of new tools and the production of information for decision makers health professionals and citizens in order to provide them useful knowledge for their daily lives Because the institutional process of decision making also affects the quality of the science decision interface the Work package 7 that we are responsible for focuses on the sharing of knowledge and uncertainty among scientists and stakeholders through multi actors dialogue In this context we decided to analyze the development of the Regional Plan for Air Quality PRAQ Ile de France as a local case study Key Word Air Quality mediation deliberation interface science decision making Introduction Contexte du projet La prise de conscience des atteintes a la sant dues a la mauvaise qualit de l air a merg apr
10. ae x A sf C AY tv aw W 1 TT gg yt yt a A ca cal a a PER de 06006000 0000 A sf g 00 000000000000000 of e 000000000000000000 ru s 00000000000000000 9 0000000000000000v00 00000000000000000 6 Ces recommandations portent sur des enjeux tr s importants et difficilement applicables dans le contexte actuel En premier lieu faire voluer les pratiques individuelles est un d fi majeur fortement li aux repr sentations pour de nombreux habitants la voiture reste encore un espace privatif un prolongement du domicile habitudes et modes de vie des habitants mais aussi l organisation du territoire et des bassins de vie d placements logement travail accessibilit des activit s quotidiennes Ces recommandations auront certainement un impact favorable pour la sant humaine En revanche l impact sur la qualit de vie devrait tre plus mitig les mesures dissuasives dans les zones denses et le remplacement par des modes doux am lioreront certainement les conditions de vie des r sidents mais il sera important de consid rer l ventuelle g ne occasionn pour les non r sidents qui souhaitent se rendre sans ces zones surtout s il le trajet qui doit tre effectu est long Promouvoir des v hicules moins polluants est naturellement la bonne solution le risque pourrait tre une certaine d culpabilisation des conducteurs qui seraient amen s a circuler davantage dans leurs v hicul
11. fr http www c3ed uvsq fr http iaca c3ed uvsq fr http kerdst c3ed uvsq fr vers4 http www invs sante fr http frwikipedia org wiki Accueil http environnement gouv fr Liste des annexes Annexe 1 Liste des enjeux retenus dans le cadre de l valuation du PRQA 40 Annexe 2 Les recommandations 41 Annexe 4 Liste des indicateurs par enjeux 42 Annexe 5 Aper u des jugements de la recommandation 5 vis vis des enjeux tous acteurs confondus 43 42 43 Annexe 1 Liste des enjeux retenus dans le cadre de valuation du PRQA Sant humaine Qualit de vie Equit environnemental e Activit conomique Ma trise de l enjeu nerg tique Robustesse par Rapport l incertitude Les enjeux sanitaires correspondent aux impacts n gatifs de la mauvaise qualit de l air et s expriment en termes de la mortalit globale de la mortalit cardiorespiratoire de pr valence de l asthme et ventuellement du nombre de cancers du poumon attribuables la pollution Elle est une cons quence logique non seulement de la r alit de la qualit de lair mais aussi de sa perception par les franciliens La qualit de vie inclus aussi la co exposition au bruit et des consid rations esth tiques proximit des axes de circulation comme le p riph rique Ces enjeux sont inclus ici essentiellement sous langle de l quit environnementale c est dire du fait que l am liora
12. limites Les Plans de d placements urbains PDU qui visent assurer un quilibre durable entre les besoins en mati re de mobilit et de facilit d acc s d une part et la protection de l environnement et de la sant d autre part Les plans de protection de l atmosph re et les plans de d placements urbains doivent tre compatibles avec les PRQA Les modalit s de mise en place du PRQA ont t d finies par le d cret d application du 6 mai 1998 relatif aux Plans R gionaux pour la Qualit de l Air et qui pr cise que les PRQA doivent s appuyer sur un inventaire des sources d missions un bilan de la qualit de l air ambiant et une valuation des effets de la pollution atmosph rique sur la sant et sur l environnement Loi n 96 1236 du 30 d cembre 1996 Sur l air et l utilisation rationnelle de l nergie Qu est ce que le PRQA Les Plans R gional pour la Qualit de l Air sont des outils de planification d information et de concertation qui d finissent au niveau local les objectifs d am lioration de la qualit de lair fond s sur des crit res de sant publique Au niveau local l valuation de l impact sanitaire EIS de la pollution atmosph rique est un outil d aide a la d cision destin aux acteurs locaux et r gionaux pour orienter les politiques d am lioration de la qualit de lair et permettre une meilleure prise de conscience des effets de la pollution s
13. recommandations tr s sp cifiques COV ambroisie Au final nous avons retenu les cat gories suivantes Am nagement 4 5 Agriculture 6 15 Urbanisme 7 8 9 R sidentiel mode de chauffage 13 Transports publics 18 Transport de marchandises 19 Les recommandations ont t organis es en grands chapitres qui correspondent des domaines donnant lieu des politiques sp cifiques Afin d offrir une vue d ensemble vous trouverez en annexe 2 le tableau pr sentant les six groupes de recommandations que les acteurs ont t amen valuer 3 2 3 Les cat gories d acteurs Les acteurs sont les personnes concern es par le Plan r gional de la qualit de l air de fa on directe organismes ayant t consult s pour son laboration ou de fa on plus lointaine en d finitive tous les citoyens franciliens Nous avons diff renci six grands groupes Tableau 2 Les diff rentes cat gories d acteurs Vice pr sident du conseil r gional Les lus Conseil G n ral Val d Oise 95 Administration Conseil G n ral Val de Marne 94 territoriale Ville de Paris DRIRE Direction R gionale de l Industrie de la Recherche et de l Environnement DRASS Direction R gionale des Affaires Sanitaires et Sociales AirParif R seau de surveillance de la qualit de l air en le de France STIF Administration de l Etat Repr sentants institutionnelles Expert sociologue LR get Association Ile
14. tre explicit e savoir de quelles op rations parle t on S agit il de logement De zone d activit La mixit habitat emploi est il pris en compte Les propositions de sensibilisation et de formation des diff rents intervenants prescripteurs urbanistes am nageurs est des plus pertinentes car pour eux de nombreux acteurs dans ce domaine ne sont pas suffisamment form s et accompagn s dans leurs choix C est pourquoi par exemple la notion de qualit de vie est rarement explicit e dans les projets d am nagement ou urbanisme Leur formation est aussi n cessaire pour qu il puisse int grer de mani re efficace la notion de qualit de l air dans tous leurs projets et ainsi contribuer la lutte des effets de la pollution et de plus des batiments mieux pens s sont en g n ral plus agr ables a vivre L impact sur la sant la qualit de vie et l quit semble plus ou moins positif a la condition que cette recommandation s applique galement et r ellement aux projets de moindre amplitude et au parc ancien Et a condition de faire plus d efforts pour les programmes sociaux L impact conomique est galement favorable de nouveaux march s conomiques doivent b n ficier de ces propositions Sur le plan de l efficacit nerg tique la v g talisation des fa ades expos es au sud entrainerait effectivement une baisse des besoins de climatisation en t L utilisation de mat riaux autonettoyants pr
15. S Recherches en Economie Ecologique Eco Innovation et Ing nierie du D veloppement Soutenable R sum Les probl matiques li es la d gradation de la qualit de lair sont l origine d un ensemble d actions entreprises pour r duire divers types de pollutions atmosph riques au sein de l Union Europ enne Cependant des lacunes concernant la compr hension de ce probl me semblent entraver la mise en uvre de mesures de protection de sant publique ainsi que la prise de d cision quant des politiques plus efficaces au niveau tant local qu europ en Cette demande d approfondissement des connaissances a conduit a la mise en place du projet Aphekom Improving Knowledge and Communication for Decision Making on Air Pollution and Health in Europe pour aider a la cr ation de nouveaux outils et la production d information a destination des d cideurs des professionnels de la sant mais galement des citoyens pour les accompagner dans leur quotidien Parce que le processus institutionnel de prise de d cision affecte aussi la qualit de l interface science d cision le Work package 7 dont nous avons la responsabilit met l accent sur le partage des connaissances et des incertitudes entre les scientifiques et les intervenants par le dialogue multi acteurs Dans ce cadre nous avons d cid d analyser l laboration du Plan r gional pour la qualit de l air PRAQ d Ile de France comme tude de cas locale
16. a faisabilit d une telle recommandation d une part l tablissement de commerces de proximit viables doit absolument tre accompagn d un soutien fort des pouvoirs publics En outre le poids des lobbies des grandes surfaces risquent d influer certains choix d am nagement Avec cette recommandation il est important d inciter les acteurs de l am nagement et de l urbanisme tablir des sch mas directeurs commerciaux L impact sur la sant la qualit de vie semble positif moins de d placements facilit s pour les modes doux En revanche l impact sur l quit environnementale peut tre mitig l acc s aux commerces de proximit risque d tre r serv aux populations plus ais es celles qui Le sont moins se reportant davantage sur les grandes surfaces situ es en p riph rie Toutefois une r elle prise en compte de cette question d quit dans l application de cette recommandation peut contribuer une inversion de cette tendance L augmentation du co t des carburants peut galement favoriser le d veloppement des commerces de proximit Sur le plan conomique la promotion des commerces de proximit s est naturellement une mesure favorisante pour des fili res sp cifiques L impact sur les enjeux nerg tiques sera davantage li aux d placements induits La part occup e par les commerces de proximit doit tre importante pour entra ner un effet positif dans ce domaine 32 5 Recomman
17. afic et si n cessaire d terminer et mettre en place de nouveaux leviers r glementaires afin de ma triser les flux de trafic routier qui impactent la zone dense dissuader les acc s dans cette zone des v hicules les plus polluants e Favoriser le report vers des modes moins polluants transports collectifs modes doux e Favoriser l volution du parc de v hicules particuliers et transports en commun afin de diminuer les missions Inciter au recours des technologiques peu mettrices de polluants e Favoriser les r flexions sur les organisations de travail optimisant les d placements Recommandation 19 Pour atteindre les objectifs de qualit de lair en particulier proximit du trafic pendant la p riode d application du plan 5 ans e R duire le trafic et si n cessaire d terminer et mettre en place de nouveaux leviers r glementaires pour ma triser les flux de trafic routier qui impacte la zone dense e R duire notamment le trafic de transit Nord Sud qui traverse la zone centrale dense e Favoriser l inter modalit les modes ferroviaire et fluvial pour le transport des marchandises pour la desserte r gionale et interr gionale e Favoriser le retrait de la circulation des poids lourds les plus missifs en polluants r glement s 45 Annexe 4 Liste des indicateurs par enjeux Enjeux sanitaires Surface destin e aux transports routiers ferroviaires Actions pour limiter le trafi
18. afic et si n cessaire d terminer et mettre en place de nouveaux leviers r glementaires pour ma triser les flux de trafic routier qui impacte la zone dense e R duire notamment le trafic de transit Nord Sud qui traverse la zone centrale dense e Favoriser linter modalit les modes ferroviaire et fluvial pour le transport des marchandises pour la desserte r gionale et interr gionale e Favoriser le retrait de la circulation des poids lourds les plus missifs en polluants r glement s DR LE 6 1 ee 4 P AON OE A a ag 5 gt we ast S hae r EE E a EO E A x gw awh oy 2 3 e E E E E E E E E E E A E O US a O G lt VA 0 6 00 0 0 0 0 0 0 eS 8 n A Pa g s 0099009090909009 09 g e 0099090000090990 00000099 oi 0099009099090000 00 7000 000000000000 sd a 000000000000 000000 Dans le domaine de la sant la r duction du trafic routier et le d veloppement de linter modalit devraient avoir un effet positif la condition qu ilne s agisse pas seulement d un report sur d autres axes et d autres populations avec des cons quences sanitaires n gatives En termes de qualit de vie et d quit comme pour le transport de voyageurs le groupe de travail pointe un risque de report sur d autres axes et d autres riverains en particulier ceux qui vivent en p riph rie et cumulent des facteurs de vuln rabilit sociale et environnementale 35 Le d veloppement d une plat
19. bles restent d un co t lev au d part et que leur acquisition doit tre accompagn e par des mesures financi res fortes En outre elles impliquent une bonne compr hension de leur fonctionnement et des modalit s d entretiens Elles n cessitent souvent une certaine technicit et risquent de ce fait de ne pas tre accessibles tous au moins dans les logements individuels Sur le plan conomique de nouvelles fili res sont amen es se d velopper La faisabilit de cette recommandation est bonne d autant plus que des mesures incitatives existent et que des cr dits sont disponibles 33 6 Recommandation n 18 Pour atteindre les objectifs de qualit de l air en particulier proximit du trafic pendant la p riode d application du plan 5 ans e R duire le trafic et si n cessaire d terminer et mettre en place de nouveaux leviers r glementaires afin de ma triser les flux de trafic routier qui impactent la zone dense dissuader les acc s dans cette zone des v hicules les plus polluants e Favoriser le report vers des modes moins polluants transports collectifs modes doux e Favoriser l volution du parc de v hicules particuliers et transports en commun afin de diminuer les missions Inciter au recours des technologiques peu mettrices de polluants e Favoriser les r flexions sur les organisations de travail optimisant les d placements b 4 8 RSS SES En D D D east 0
20. c n gativement par un contr le stricte des missions et l attractivit conomique d un air urbain propre Cet enjeu a t gard dans sa d finition synth tique D placements enjeu central de la LAURE et pilier des conomies d nergie IL s agit de r duire les d placements individuels et ventuellement les raccourcir Malgr son importance tous les aspects de la mobilit peuvent tre exprim s dans les enjeux concernant le bien tre l conomie et l nergie par cons quent il a t consid r comme redondant et exclu de la version finale Environnementaux la pollution des milieux eau et sols la mobilisation de polluants dans la cha ne alimentaire et les impacts sur les cosyst mes sont des cons quences prendre en compte Ces questions plut t consensuelles ont t consid r es comme non essentielles dans la version simplifi e Energie trait e ici sous forme d conomies soit sous forme de gaz a effets de serre soit par les ventuelles pollutions de proximit induites Le fait que l att nuation du changement climatique et la gestion de la qualit de lair cette derni re peut avoir des cons quences extr mement localis op rent des chelles diff rentes nous incite garder cet enjeu dans la version finale Le tableau assemblant les enjeux finaux que nous avons utilis s et les d tails qui permettent de savoir de quoi nous parlons se trouve en annexe 1 3 2 2 Les reco
21. c zones de basses missions p age urbain etc Temps de parcours domicile travail Trafic routier Nuisances ressenties Restrictions d missions du trafic normes Euro Vos propositions d indicateurs Qualit de vie bien tre Densit de la population Surface destin e aux quipements sportifs enseignement etc Surface urbaine ouverte Distance domicile travail Temps de parcours domicile travail Acc s aux transports publics temps distance Nuisances ressenties Plan de desserte locale Vos propositions d indicateurs Enjeux sociaux Prix du foncier a batir Prix du parc locatif Diff rentiel charges locatives technologies co teuses Surface urbanisable Taux de ch mage Nuisances ressenties Prix de produits agricoles locaux Zones de surdensit urbaine Zones de surexposition aux polluants trafic activit s bruit Nombre de zones logistiques multimodales Vos propositions d indicateurs Enjeux conomiques Prix du foncier b tir Proximit de l emploi Taux de ch mage Temps de parcours domicile travail Trafic routier Nombre d tablissements conomiques Surface agricole utile SAU Nombre d exploitations emploi Vos propositions d indicateurs Energie Qualit des masses d eau Consommation d eau Zones de surdensit urbaine Zones de surexposition aux polluants trafic activit s bruit Nombre de camio
22. ce du projet Aphekom Improving Knowledge and Communication for Decision Making on Air Pollution and Health in Europe pour aider la cr ation d outils nouveaux et la production d information a destination des d cideurs des professionnels de la sant mais galement des citoyens pour les accompagner dans leurs quotidien Prenant la suite du projet Apheis le projet APHEKOM a t lanc e en juillet 2008 avec comme coordinateur de projet l Institut de Veille Sanitaire InVS Francais il a t cofinanc par la Commission Europ enne dans le cadre du Programme d action Communautaire dans le domaine de la Sant publique 2003 2008 sous r f rence de la convention financi re No 2007105 et par les institutions participant au projet Entre 2008 et 2010 plus de 60 personnes scientifiques et autres dispers s dans 25 villes europ ennes de Stockholm Ath nes et de Dublin Bucarest ont tudi dans le cadre de ce projet multicentrique de nouveaux indicateurs d impact sanitaire et d termin les co ts associ s Ils ont galement labor de nouvelles strat gies permettant la r duction des polluants atmosph riques en favorisant un dialogue entre les parties prenantes impliqu es ainsi qu une conduite aux changements de vie des patients pour r duire leur exposition la Le projet Apheis a t cr en 1999 pour fournir des informations actualis es et faciles utiliser sur la pollution atmosph ri
23. central 4 Du fait de la r partition in gale de la pollution nous devrions nous concentrer sur le d veloppement de m thodes pour caract riser l exposition a court terme les environnements sp cifiques et les diff rents mod les de temps espace ainsi que les risques sanitaires correspondants 5 Si s occuper des in galit s tend devenir un imp ratif moral nous devons galement mettre l accent dans un sens large aux populations vuln rables aux enfants aux personnes g es aux personnes ayant les caract ristiques de co morbidit mais aussi les sous groupes tr s expos s ou co expos s ce qui est le cas dans une situation de proximit au trafic exposition aux bruits et pollutions Dans l ensemble dans APHEKOM notre but tait de fournir quelques indices pour am liorer les strat gies de communication En outre nous estimons que l application de m thodologie similaire aux processus de prise de d cision peut aider la gouvernance et la bonne gestion de la qualit de l air et finalement parvenir une r duction de la pollution atmosph rique contribuant ainsi r duire ses effets n fastes sur la sant humaine Trois autres tudes de cas similaire celui de l le de France sont en cours Bruxelles Ath nes et Ljubljana 39 R f rences Ouvrages Jacques Fontan Les pollutions de l air les conna tre pour les combattre Vuibert paris 2004 2 Ed Michel Dupuy histoire de la
24. compagnement des volutions nationales et l application d une politique volontariste au niveau r gional en mati re de bonne pratique dans les tablissements recevant du public Enjeux 8 La loi dite Grenelle II modifie les supprime et int gre la qualit de l air dans des nouveaux sch mas r gionaux Air et Climat Les probl matiques mises en vidence par le PRQA sont d ordres sanitaire environnemental conomique nerg tique et tout action men e sur l une d entre elles impacte les autres Ainsi les principaux enjeux portant sur la qualit de l air concernent plus pr cis ment Les effets sur la sant La surveillance des effets sanitaire en Ile de France travers le programme ERPURS Le risque sanitaire quelle que soit l exposition L impact sanitaire non n gligeable en Ile de France Les allergies et pollens Les effets sur le patrimoine et le b ti Les effets sur l environnement Les autres enjeux impacts conomique et sociaux Partie3 Application de la d marche INTEGRAAL pour l tude du PRQA le de France 3 1 Etape 1 Identification du probl me Le Plan R gional pour la Qualit de l Air d fini les objectifs de la qualit de l air pour la r gion concern e et pour cinq ans Il a pour objet dans un d lai qu il fixe de ramener l int rieur de la zone la concentration en polluants dans l atmosph re a un niveau inf rieur aux valeurs limites
25. dation n 13 Favoriser l efficacit nerg tique et l essor des nergies renouvelables locales g othermie solaire ayant un faible impact sur la qualit de l air 4 3 S 1 eo es jf FO if an yY 5 ai K sf a s 1 4 he e je a a ar we ys 13 gt ait wm e pe pe a ot a a ee Om of of Se 06 dc d CEE EE d oe w e 000000000000000000 a ee 700 000000000000 Ps o 000000000000000000 gf v 90000000000000000 v 000000000000 0 04 Les enjeux nerg tiques sont cibl s par cette recommandation Plusieurs actions individuelles et collectives r glementaires sont envisager Les politiques de promotion des co quartiers sont principalement tourn es vers les constructions neuves l enjeu majeur aujourd hui consiste surtout transformer l existant en quartiers cologiques Il est pertinent de commencer par la r novation des logements sociaux anciens ayant des charges de chauffage lev es y FA L impact sanitaire et sur la qualit de vie devrait tre positif il restera limit si le nombre des logements et quipements dot s des nergies renouvelables reste limit aux plus ais s Il est important de communiquer sur les logiques d incitation propos es dans le cadre des PLU augmentation du COS de 20 si nergies renouvelables Dans le domaine de l quit le groupe de travail a insist sur le fait que les installations bas es sur les nergies renouvela
26. de France Environnement Soci t civile 22 3 3 Etape 3 Repr sentation du probl me Une partie des travaux dans le cadre du projet a port sur la production de nouveaux indicateurs tant pour les impacts sanitaires que pour leur mon tarisation Nous avons propos de structurer la discussion autour des indicateurs dans le cadre d une foire aux indicateurs qui permettra aux participants de s exprimer et de d battre sur leurs valeurs respectives Nous avons identifi un certains nombres d indicateurs qui repr sentent les enjeux de performances des recommandations 3 4 Etape 4 D lib ration 3 4 1 Les grandes lignes du processus Nous avons propos aux acteurs trois formes diff rentes d valuations compl mentaires toutes r alisables avec KerDST Phase 1 L utilisation des codes couleurs Figure 4 les trois axes de la matrice appliqu e l tude du PRQA Suivant la logique de l valuation multicrit res telle qu elle est adopt e par KerDST chaque recommandation na est valu e par chacun des acteurs l gard de chacun des enjeux A s chaque cellule dans la matrice correspond alors exactement un jugement effectu La question laquelle l acteur devra r pondre dans chacune des cellules bien videmment est quel pourrait tre l impact de la mise en uvre d une recommandation y us ou d un groupe de recommandations selon le degr de comp tence du syst me
27. dence des divergences insoup onn dans des discussions a priori participatifs en ce sens elle doit tre consid r e comme faisant partie d un processus de dialogue entre les acteurs et le d cideur public et devrait constituer un instrument dans le cadre d une gouvernance multipartite du PRQA lui m me M me si les jugements des acteurs r v lent les insuffisances du plan dans le sens de son inefficacit voire des possibles effets ind sirables il ne faut en aucun cas les consid rer comme d finitifs Au contraire l objectif des participants devrait tre d identifier les moyens pour am liorer ces jugements en mettant en uvre des actions compl mentaires demandes de r formes cr ation de groupes de travail commandes d tudes sp cifiques etc Le travail que nous avons r alis ne remet donc absolument pas en cause le PRQA mais permettrait plut t d am liorer sa robustesse et ainsi favoriser sa mise en uvre tout en respectant les objectifs d finis Pour que cette d marche soit encore plus significative il faudra faire l valuation en continue c est dire tout au long du processus de mise en uvre 12 Rappelons que l tape 1 identification consiste d crire le probl me le projet les chelles les b n ficiaires les partenaires afin d viter les malentendus ou incompr hensions sur l objectif le p rim tre et les attentes de tous les participants du projet 36 Discussion Il y a un consen
28. du C3ED Rambouillet Centre d Economie et d Ethique pour l Environnement et le D veloppement 118 pp Da Cunha C O Connor M Douguet J M Boussier D et Boisset K 2010 Analyse et discussion des r sultats de l valuation finale Les avenirs de Vexploitation agricole de la bergerie nationale Rapport de Recherche du C3ED Rambouillet Centre d Economie et d Ethique pour l Environnement et le D veloppement C3ED Universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines UVSQ A venir J van der Sluijs Jean Marc Douguet M O Connor et Jerry Ravetz Evaluation de la qualit de la connaissance dans une perspective d lib rative VertigO la revue lectronique en sciences de l environnement Volume 8 Num ro 2 octobre 40 2008 En ligne mis en ligne le 24 novembre 2008 URL http vertigo revues org 5035 Institut de veille sanitaire Programme de surveillance air et sant Analyse des liens a court terme entre pollution atmosph rique urbaine et mortalit dans neuf villes fran aise gt Saint Maurice 2002 Institut de veille sanitaire Evaluation de l impact sanitaire de la pollution atmosph rique urbaine Concepts et m thodes Saint Maurice 2008 Institut de veille sanitaire Evaluation de l impact sanitaire de la pollution atmosph rique urbaine Unit urbaine de Perpignan Saint Maurice 2009 Maxim L 2008 Mobilisation d un outil multim dia d aide la d lib ration pour l ana
29. e l interface restent insaisissables Nous avons suivi l laboration du PRQA qui a t organis e dans un large processus participatif Le document qui a t produit comprenait 21 recommandations qui peuvent tre consid r es comme largement consensuelles car elles taient le r sultat de nombreuses r unions impliquant plus de 150 personnes la plupart tant des experts dans certains aspects de la gestion de la qualit de l air A la fin du processus nous avons con u une valuation multicrit res selon une m thodologie que nous avons pr c demment appliqu e pour valuer les options politiques relatives a des questions environnementales complexes Chaque tape a t valid e avec les parties prenantes et la version finale du questionnaire a servi de base pour des entrevues individuelles La conception qui a inclus une repr sentation multidimensionnelle des enjeux li s a la qualit de l air et pas seulement la sant et une vision de sc nario de la recommandation a r ussi g n rer une certaine tension et des discussions autour des recommandations consensuelles gt Bien que les r sultats aient t tr s h t rog nes quelques conclusions int ressantes peuvent tre tir es Toutes les recommandations ont eu de mauvaise r sultats sur les enjeux sociaux eLa contradiction entre la gestion de qualit de lair et le d veloppement conomique est devenue vidente mais avec une intensit variable eles enjeux li
30. e peu de choix 4 Prix du foncier b tir Commentaires optionnel Ne KE On voit tout d abord dans la premi re colonne les indicateurs Ensuite l estimation de la tendance Apr s un jugement est port sur l volution de cet indicateur au sein du sc nario Et enfin un poids relatif est accord aux indicateurs selon l importance que l acteur leur a accord e Nous n avons pas pu aboutir la finalisation de ce travail mais ce tableau est un exemple de jugement avec indicateurs que nous avons r alis et test avec quelques cat gories d acteurs c est une suite possible pour valuer la robustesse des recommandations 26 3 2 Pr sentation synth tique des r sultats Apres avoir recueilli tous les jugements nous les avons int gr s dans la matrice et c est elle qui agr ge les r sultats pour donner un seul r sultat pour toute la cat gorie Lanalyse d taill e des r sultats se trouve dans la section 5 1 et 5 2 Il est pertinent de prendre en consid ration le jugement global d une recommandation cf annexe 5 tous enjeux et tous acteurs confondus que si l on sait qui a valu la recommandation dans ce sens ou inversement et pourquoi Figure 7 Vue globale de la matrice 5 Etape 5 Analyser et communiquer les r sultats 5 1 Analyse globale des r sultats L analyse du PRQA met en avant la complexit de la probl matique de la qualit de lair
31. eforme ferroviaire logistique sur l Agglom ration de Saint Quentin en Yvelines par exemple repr sente un enjeu majeur pour le territoire et la r gion Bien entendu ce type de d veloppement peut repr senter une opportunit conomique pour le territoire et le tissu local il peut galement entrainer s il est insuffisamment encadr une augmentation des nuisances pour les riverains La faisabilit de ces recommandations d pend fortement des volont s politiques nationales et r gionales et des mesures d accompagnement adopt es Le poids du secteur des transports de marchandises peut toutefois repr senter un frein dans la mise en uvre de telles recommandations Pour conclure cette derni re partie nous pouvons dire que dans le cadre de l valuation du PRQA les jugements des acteurs sont globalement positifs mais nous avons constat des opinions plut t n gatives sur certains points parfois ceux aux quels le PRQA insiste par exemple la question de l quit environnementale et la r duction des in galit s Nous mettons l hypoth se que l cart entre les opinions a propos de ces deux points est d plus au fait que l tape une de la m ta m thode est inexistence dans le cadre du PRQA Cela a conduit les acteurs dans leurs jugements donner un avis n gatif sur des points qui bien d fini auraient eu leurs approbations L int r t de notre m ta m thode r side en ce qu elle permet de mettre en vi
32. er les acteurs dans un processus de dialogue et de n gociation Etape 5 Communiquer IL s agit ici de communiquer les r sultats de l tude aupr s des participants mais aussi du public de fa on plus large C est galement l occasion de revenir sur les r ussites et les rat s du processus afin de retourner si n cessaire une tape et plus globalement de tirer des le ons de l exp rience 11 1 2 La Matrice de D lib ration KerDST L objectif de la Matrice Kerbabel de D lib ration aussi appel e de KerDST Kerbabel Deliberation Support Tools est de faire appara tre les opinions des diff rents acteurs impliqu s dans un probl me afin de d finir une option qui satisfasse au mieux chacun ou du moins dans laquelle chacun se retrouve Plus concr tement la Matrice permet de confronter trois l ments repr sent s par les trois axes de la Matrice Les recommandations d action envisag es pour la gestion du probl me sont d crits travers l axe des sc narios Figure 2 les trois axes de la matrice Les recommandations sont sur le deuxi me axe valu sur la base d enjeux ou de cat gories d enjeux de performance par STE exemple la pr servation de la sant de la qualit environnementale etc Les jugements sont port s sur le troisi me axe par les acteurs ou parties prenantes impliqu s dans le processus Le croisement de ces trois dimensions permet la constructi
33. es jugements laide d indicateurs Cette troisi me phase de pr cision consiste dans la mobilisation d indicateurs pour justifier ce m me vote Les indicateurs fonctionnent alors comme des arguments mais ont l avantage d tre formalis s et souvent plus pr cis qu un commentaire narratif et spontan Les indicateurs peuvent ensuite tre pond r s l int rieur d un enjeu afin de refl ter la valeur que l acteur accorde aux diff rents crit res Ces indicateurs sont issus souvent de compromis aucun n est parfait et la pertinence de chacun par rapport l enjeu auquel il correspond peut tre soumis au d bat tant parmi les experts qu aux parties prenantes de mani re g n rale Le tableau ci dessous a t utilis par certains acteurs pour justifier leur jugement Tableau 3 indicateurs pour la Matrice de d lib ration Cellule de la Matrice Participants Acteur NGO Enjeu Equite Sc nario Recommandation issues du PRQA N 18 transport public eerez l importe eur l int rieur de la cellule Jugement de l indicateur cochez une case Poid ai ee pertinents pour valuer Venjeu choisi Indicateurs Comment maximum 5 Tendance aires par cellule optionnel 1 Acc s aux transports publics temps distance 2 Densit de la 50 population heel 20 a moins 3 Temps de ment favoris s ont travail ee
34. es personnels ce qui engendrera une augmentation du trafic routier du bruit des encombrements Les questions relatives a l quit doivent tre consid r es avec attention des mesures incitatives et dissuasives sont certainement n cessaires pour 34 accompagner les changements de comportements mais le groupe de travail souhaite rappeler qu il est fondamental de s assurer que celles ci n auront pas d impact n gatif pour les populations les moins ais es et qui vivent souvent loign es des centres urbains et des zones d emploi ces populations auront plus de difficult s a supporter le co t des mesures dissuasives et des nouvelles technologies moins polluantes et elles ne pourront pas se reporter sur les modes doux en raison des distances a parcourir ou encore elles auront moins de facilit s a b n ficier de mesures de covoiturage ou de r organisation des conditions de travail prenant en compte le facteur d placement Seule la poursuite du d veloppement des transports en commun repr sentera une alternative pour ces populations Dans le domaine conomique le d veloppement de nouvelles technologies moins polluantes et largement accompagn par les pouvoirs publics des fili res sp cialis es devraient tre amen es se d velopper 7 Recommandation n 19 Pour atteindre les objectifs de qualit de lair en particulier proximit du trafic pendant la p riode d application du plan e R duire le tr
35. et la n cessit d intervenir en prenant en compte des champs aussi vari s que l urbanisme l am nagement les transports la communication etc Toute action doit tre bas e sur le compromis et la conciliation Certaines recommandations apparaissent plus importantes que d autres or elles sont pr sent es sur le m me plan dans le PRQA alors qu elles m riteraient d tre davantage hi rarchis es Les aspects d urbanisation et de choix politiques de territoire sont au coeur de la th matique Les recommandations du PRQA tant g n ralement consensuelles le r sultat de Vapplication de la matrice montre que les opinions g n rales sont plut t positives Cependant l analyse d taill des enjeux associ s a fait appara tre des points de vue n gatifs par les acteurs sur certain d entre eux 27 Le r sultat de la matrice nous montre que les jugements des acteurs sur l impact sanitaire de la qualit de l air est globalement positif Vimpact sur la qualit de vie et l quit environnementale l est plus ou moins Etant donn que l quit environnementale repr sente un enjeu majeur dans ce PRQA il sera n cessaire de veiller au respect de l galit d acc s aux dispositifs propos s Il est aussi important de r ussir des quartiers nouveaux en int grant ces recommandations en amont que de traiter les quartiers anciens et denses o vivent les populations les plus modestes Certaines fili res sero
36. ib ration en ligne Variation D avec d lib ration participative et avec foire aux indicateurs les cahiers du C3ED 0704 D 13 Partie 2 Le contexte r glementaire Francais en mati re de qualit de l air 2 1 Contexte national La loi sur lair V article 1 de la Loi sur l Air et l Utilisation rationnelle de Energie LAURE du 30 d cembre 1996 stipule que L Etat et ses tablissements publics les collectivit s territoriales et leurs tablissements publics ainsi que les personnes priv es concourent chacun dans le domaine de sa comp tence et dans les limites de sa responsabilit une politique dont l objectif est la mise en uvre du droit reconnu chacun respirer un air qui ne nuise pas sa sant Cette action d int r t g n ral consiste pr venir surveiller r duire ou supprimer les pollutions atmosph riques pr server la qualit de l air et ces fins conomiser et utiliser rationnellement l nergie La loi sur l air pr voit la mise en place de trois outils de planification qui sont e Les Plans r gionaux pour la qualit de l air PRQA qui fixent des orientations permettant pour atteindre les objectifs de qualit de l air de pr venir ou de r duire la pollution atmosph rique ou d en att nuer les effets e Les Plans de protection de l atmosph re PPA qui visent a ramener les concentrations en polluants a des niveaux inf rieurs aux valeurs
37. iliser les couleurs rend visuellement possible d identifier les enjeux de performance qui divisent les acteurs et les sc narios qui sont marqu s par d importants conflits oppositions du point de vue des acteurs La matrice a t construite de tel mani re qu elle peut tre adaptable et utilisable pour tout type d acteur et quelque soit la probl matique Elle est facile manipuler et ne demande pas beaucoup temps pour l assimilation Figure 3 Exemple d agr gation des valeurs des indicateurs pour une cellule Navigation Scenario Issue Cette cellule 1 2 pr sente le 4 Ici Vacteur 1a Les valeurs des 3 jugement de Le jugement choisi 3 indica indicateurs sont Pour l acteur 1 L acteur 1 sur global de cette teurs partag es entre l indicateur 1 l enjeu 4 pour cellule est ma des jugements presente le plus le sc nario 1 joritairement n gatifs et un d int r t n gatif jugement neu tre 4 Pour plus de d tail cf l article de J van der Sluijs Jean Marc Douguet M O Connor et Jerry Ravetz Evaluation de la qualit de la connaissance dans une perspective d lib rative VertigO la revue lectronique en sciences de l environnement Volume 8 Num ro 2 octobre 2008 En ligne mis en ligne le 24 novembre 2008 URL http vertigo revues org 5035 5 Bureau P Reichel V Legrand F O connor M et Da Cunha C manuel d utilisateur pour KerDST le syst me d Aide la d l
38. le a cause de la diff rence probable de la perception Les enjeux sociaux inclus ici essentiellement sous l angle de l quit environnementale c est dire du fait que l am lioration de la qualit de l air doit b n ficier l ensemble de la population et prioritairement ceux qui sont d j surexpos s La justification du terme social provient du constat qu un d partement comme la Seine Saint Denis concentre des infrastructures polluantes et les populations d favoris es Dans la version finale du tableau d valuation cet enjeu a t renomm quit sociale avec une d finition plus restrictive Le logement le d ficit chronique en logements est une caract ristique de l Ile de France Ne pas contrarier leur construction est donc bien un enjeu De plus la proportion de logements sociaux et leur localisation sont galement des crit res prendre en compte Cet enjeu a t consid r comme trop loign des pr occupations de la qualit de l air et a t exclu de la version finale Selon la d finition de la Sant de l OMS ces aspects devraient tre consid r s avec les autres impacts sanitaires 20 Economiques la cr ation d activit s conomiques leur localisation par rapport au territoire urbain la pression sur les infrastructures sont quelques aspects de ces enjeux Bien que des discussions ont eu lieu quand la distinction entre les activit s conomique potentiellement influen
39. lyse socio conomique des changements de la biodiversit R flexions autour de trois tudes de cas l chelle r gionale le de France nationale France et continentale Europe Guyancourt Universit de Versailles St Quentin en Yvelines Sciences Economiques 607 P O Connor M Reichel V et Bureau P 2006 How to do it A user s manual for the KerDST Deliberation Matrix Guyancourt Centre d Economie et d Ethique pour l Environnement et le d veloppement C3ED Universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines UVSQ 14P Synth se du rapport Groupe Ill du grenelle de l Environnement nstaurer un environnement respectueux de la sant http www legrenelle environnement fr IMG pdf SyntheseG 3 pdf Documents internes articles Remvikos Y Reichel V 2009 Brochure pr sentation APHEKOM PRQA document interne Equipe IACA du C3ED Universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines Guyancourt Remvikos Y Improving Knowledge and Communication for Decision making on Air Pollution and Health in Europe gt Brochure de pr sentation du projet APHEKOM Equipe IACA du C3ED Universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines Rambouillet Outils multim dias Yorghos Remvikos Reichel V 2009 Foire aux indicateurs application la probl matique du PRQA quipe IACA du C3ED UVSQ Rambouillet 2009 Site Internet http www administration durable gouv fr http www ademe
40. mmandations Il ne s agit pas d analyser en d tail le processus de r vision lui m me Cependant une caract ristique dans la pr sentation des enjeux m rite d tre soulign e Dans la mesure o les objectifs du PRQA sont traduits en actions dans le cadre des Plans de protection de l atmosph re PPA instruits par les services de l Etat il serait tentant de lister simplement les sources de polluants r glementer Les groupes de travail ont adopt une pr sentation diff rente bas e sur la transversalit des actions Les recommandations ont t organis es en grands chapitres qui correspondent des domaines donnant lieu des politiques sp cifiques Ainsi l am lioration de la qualit de l air devient un des crit res d appr ciation de ces politiques privil giant les cercles vertueux Bien entendu la d marche men e son terme aurait d identifier les r servoirs d am lioration en lien avec certaines sources et proc der une tude prospective 19 Un cercle vertueux correspond une action qui s ins re dans une politique et n a que des impacts positifs au dela de la seule am lioration de la qualit de l air 21 Dans un souci de simplification de l valuation certaines recommandations ont t regroup es d autres ont t exclues La gouvernance et la production de connaissance qui croisent peu d enjeux La qualit de l air int rieur qui pose des probl mes sp cifiques Quelques
41. n est bonne d autant plus que les mesures d usage rationnel de produits phytosanitaires sont galement favorables pour la sant des producteurs Il est recommand que la qualit et l accessibilit des espaces naturels soit un enjeu davantage voqu dans le PRQA Mais cette recommandation est difficile valuer et sa mise uvre sera plus complexe d un parce que les dynamiques agricoles voluent et de l autre comment cr er des espaces ouverts dans des espaces hyper urbanis s 3 Recommandation n 8 Prendre en compte dans le cadre de l actualisation des PLU et des SCOT la qualit de l air et ses effets the 4 9 lt Re C o EN ou Gi ce ch nu nu a Q NS G G av a a we F w 5 c a r a ef a a ww nes a a p of Po nd yt ae r co Re Reo Rees ge g oe s G 7 a d 310000000006 re 9 00000000000000000 of 000000000000000000 Ci e 000000000000000000 ae 200000000000000 6 ae Cs x ad s 090900909909009 00090000 Le r le des collectivit s territoriales est effectivement majeur du fait de leurs comp tences en mati re d urbanisme Cette recommandation tr s g n rale se d cline dans les propositions pr c dentes et suivantes son effet est donc long terme mais reste indispensable Les acteurs estiment qu ily a un manque de pr cision de la recommandation qui se traduit par une absence de ligne directrice dans sa mise en uvre Cette recommandation d
42. n synth tique des r sultats 24 3 5 Etape 5 Analyse et communication des r sultats 24 33 3 5 1 Analyse globale des r sultats 24 25 3 5 2 Perception des acteurs vis vis des recommandations 26 33 Discussion 34 35 Conclusion Perspectives 36 R f rences 37 38 Liste des 39 annexes 17 Liste des tableaux et figures Figurel La d marche INTEGRAAL 9 Figure 2 les trois axes de la matrice 11 Figure 3 Exemple d agr gation des valeurs des indicateurs pour une cellule 12 Figure 4 les trois axes de la matrice appliqu e l tude du PRQA 21 Figure 5 Matrice format papier 21 Figure 6 Matrice format papier avec jugements 22 Figure 7 Vue globale de la matrice 24 Tableau 1 Composantes de l valuation Tableau 22 Les diff rentes cat gories d acteurs 20 Tableau 3 indicateurs pour la Matrice de d lib ration 23 Abr viations APHEIS Air Pollution and Health A European Information System APHEKOM Improving Knowledge and Communication for Decision making on air pollution and health in Europe CC Commission Consultative C3ED Centre d Ethique et d Economie pour l Environnement et le D veloppement IACA Incertitudes Analyses Concertation et Am nagements INVS Institut de Veille Sanitaire KerDST Kerbabel Deliberation Support Tools PDU Plan de D placement Urbain PPA Plan de Protection de l Atmosph re PRQA Plan R gional pour la Qualit de l Air REED
43. notre d marche d valuation d identification des enjeux travers des recherches sur les indicateurs li s la probl matique nous avons t amen s lectionner des enjeux qui ne sont pas n cessairement les m mes mais ils correspondent n anmoins assez bien la r alit francilienne De nombreux enjeux sont ressortis des multiples discussions qui ont eu lieu pendant l laboration du PRQA La liste des enjeux pr sent e ci dessous s est bas e en premier lieu sur ce travail mais a t modifi au cours des premi res s ances de l exercice d valuation Elle constitue l inventaire de crit res de performance par lesquels les recommandations s lectionn es seront valu es Impacts sanitaires objet m me des PRQA correspondent aux impacts n gatifs de la mauvaise qualit de l air en termes de mortalit globale de mortalit cardiorespiratoire de pr valence de l asthme ventuellement du nombre de cancers du poumon attribuables a la pollution Cet enjeu a t retenu comme tel dans le formulaire final d valuation La qualit de vie ou le bien tre cons quence logique de la perception de la qualit de lair par les franciliens mais aussi de consid ration esth tiques proximit des axes de circulation comme le p riph rique et surtout de la co exposition au bruit Bien qu il ait t propos de le fusionner avec Vimpact sur la sant la distinction a t maintenue dans la version fina
44. ns Nombre de moyens de liaisons douces Zones de surdensit urbaine Zones de surexposition aux polluants trafic activit s bruit Qualit paysag re SHON habitant Dur e du parcours domicile travail de m nages avec 1 voiture Nombre de moyens de liaisons douces Equit de l acc s une qualit paysag re q Proportion de logements sociaux Mixit sociale SHON habitant Dur e du parcours domicile travail Nombre de commerces et services proximit Equilibre de la pyramide des ges Acc s aux moyens de liaisons douces Acc s aux transports publics distance temps Indice de d faveur sociale Taxe professionnelle Dur e du parcours domicile travail Nombre de commerces services proximit Nombre de zones logistiques multimodales Comp tences professionnelles soci t s sp cialis es artisans locaux etc Nombre de camions Plan de desserte locale 46 Distance domicile travail Trafic routier Actions pour limiter le trafic zones de basses missions p age urbain etc SHON habitant d habitat individuel de m nages avec 1 voiture Nombre de camions Vos propositions d indicateurs Nombre de zones logistiques multimodales Nombre de moyens de liaisons douces de chauffages en nergie renouvelable Consommation de gaz fuel charbon de b timents basse consommation de b timents consommation z ro n gative Consommation de produits agroalimentaires locaux du panier ty
45. nt amen es se d velopper sur le plan conomique quand d autres devront op rer des formes de reconversions qui m ritent d tre accompagn es par les pouvoirs publics Le respect des principes de pr caution doit tre pris en compte par les d cideurs de l industrie et des entreprises Enfin des mesures d information et de sensibilisation devront occuper une place centrale dans l accompagnement des changements de comportement 28 5 2 Perception des acteurs vis a vis des recommandations 1 Recommandation n 5 Pour les op rations d urbanisme ou d am nagement soumises tude d impact renforcer le volet qualit de l air en proposant les mesures n cessaires Prendre en compte la qualit de l air dans tous les projets air int rieur et ext rieur 4 4 aS 1 a of A X yk 4 la S Gh sgt at Wr OA 0 0 0 0 0000 000000000600 0000060 000000000000000000 00000000000000000e6 T1 0000000000600000000 C w s 0090909099900909 03 D apr s certains acteurs cette recommandation m rite d un c t d tre pr cis e car le fait de prendre en compte la qualit de lair dans tous les projets doit concerner les op rations d urbanisme ou d am nagement non l galement soumises tudes d impact et qui sont les plus nombreuses En outre les projets de r habilitation doivent absolument tre examin e et cette recommandation ne doit pas s appliquer qu au parc neuf Et de l autre d
46. on de la Matrice de D lib ration La confrontation de chacun de ces trois axes se fait sous la forme d une cellule acteur x juge le sc nario y travers l enjeu Z Trois niveaux de pr cision s offrent aux participants pour effectuer leur jugement 1 colorer la cellule 2 colorer la cellule en justifiant leur jugement travers un commentaire et 3 justifier leur jugement l aide d indicateurs cf figure 3 Une fois les jugements r alis s la Matrice devient le support de dialogue et de d lib ration entre les acteurs sur le probl me Chaque classe d acteurs peut faire un jugement synth tique bon mauvais indiff rent ne sait pas de chaque sc nario en relation avec chaque enjeu cl de gouvernance ou de d cisions Ces jugements sont pr sent s de mani re synth tique dans les cellules de la Matrice de D lib ration en utilisant de cteur Beteur 3 v d Aat 5 cteur 2 Ed 3 La Matrice de d lib ration a d j fait l objet de nombreux rapports ou manuscrits de th se Les sou Jo ea ses suivantes sont ainsi inspir es des travaux pr c dents notamment dans les manuscrits de th se de C ager 2007 et Maxim 2008 et d autres rapports O Connor Reichel et al 2006 Ct O Connor et al 2009 Da Cunha O Connor et al 2010 bad 12 couleurs par exemple Bon vert Mauvais rouge Plus ou Moins jaune Ne sait pas blanc Ne me concerne pas bleu Le fait d ut
47. on de la qualit des connaissances et Vapprentissage l interface science d cideurs par le dialogue multi acteurs Implication de REEDS dans Aphekom L tude men e dans le cadre d Aphekom au travers du Work Package 7 Sharing Knowledge and Uncertainties with Stakeholders avec VINVS permet d analyser la qualit des donn es scientifiques au travers d outils labor s depuis quelques ann es pour aider a cette valuation et a la r duction des incertitudes Il s agit de favoriser l interface entre la science et les responsables de politiques publiques en analysant les diff rentes hypoth ses consid r es pour d terminer et valuer les sources d incertitudes pouvant ob rer les r sultats et interagir dans le processus de prise de d cision Les impacts de la pollution atmosph rique sur la sant et les autres enjeux de la qualit de lair seront suivis dans le cadre de processus participatifs locaux dont l objectif est de contribuer l laboration d objectifs de sant publique traduits en mesures r glementaires Nous essayerons de profiter d un tel processus en lle de France pour mener un travail avec les acteurs en appliquant les outils d aide la d lib ration Le but serait de fournir une repr sentation du positionnement des acteurs par rapport aux enjeux de la qualit de l air et de tester plus particuli rement des aspects faisant partie du c ur d APHEKOM la question de la proximit au trafic
48. on plus simple des donn es dans le cadre de sc narios l laboration plus ais e de sc narios partir des donn es collect es Partie 1 D marche et outil 1 1 La D marche INTEGRAAL une m ta m thode Pour structurer la d marche de concertation pour l valuation des recommandations du PRQA nous avons utilis une m ta m thode innovante nomm e INTEGRAAL Cette m thode est une proposition issue des travaux de recherche men s depuis une dizaine d ann es par l quipe IACA au sein du C3ED devenu REEDS r pondant aux besoins croissants d outils et de m thodes face aux enjeux pos s par le paradigme du d veloppement durable La d marche Int graal est une m ta m thode d analyse multicrit res et multi acteurs appartenant la famille des processus de m diation que l on peut d finir comme des processus o les parties prenantes d un d bat ou d une controverse cherchent identifier leurs diff rences et les solutions potentielles lors de discussions avec l aide d une troisi me partie neutre Cette d marche vise ce que les acteurs rentrent dans un processus d apprentissage et de d lib ration qui leur permet de mieux comprendre les arguments des autres et plus globalement de faire avancer les d bats afin de trouver des solutions qui satisfassent au mieux chacun d entre eux Cette m ta m thode est compos e de cinq tapes principales dont la r alisation n est pas lin aire Figure1 La d ma
49. pe Annexe 5 Aper u des jugements de la recommandation 5 vis vis des enjeux tous acteurs confondus i commentaires ositif pour les pe rsonnes n fi dant des nouveaux rogrammes f t il 3 Equit environnementale commentaires Cest souvent dans le programme social que cet effort sera le plus Impact limit i Positif pourles personnes i b n ficiant des nouveaux programmes Qu en est il pourles autres 5 Maitrise de l enjeu nerg tique eee a quelle effi ad t nerg tique quel f co t cologique bilan carbone H v g talisation des fa ades sud entra ne i une baisse des besoins de dimatisation 4 Activit conomique 6 Robustesse par rapport l incertitude Outils adapt s mais quelle utilisation i a notion de qualit de vie est arement explidt e dans les projets es b timents mieux pens s sont n g n ral agr able vivre ositif pour les personnes n f dant des nouveaux programmes adre r glementaire insuffisant et De quelles op rations pade ton logement Zone d activit prise en comp de ma mixit habitat empl oi egr d informations des acteurs sur l importance dela mesure 47
50. pend de Uimplication des acteurs par le biais d information et de sensibilisation par rapport la qualit de l air et ses effets Cela permettrait de rompre le lien entre l iniquit environnementale et sociale Mais il faudrait quand m me faire attention aux cons quences des choix de l am nagement sur les populations d favoris es risque de ghettoisation Etant donn que la validit finale des PLU et des SCOT est fait par le pr fet les acteurs se demandent quelle application est faite par l Etat 31 4 Recommandation n 9 Favoriser les commerces et services de proximit pour limiter les missions de polluants r duction des d placements 4 a as gt CE ess y we we Ti C T s i Ti i oe of re oo e S amp we gf oo 100 6 6 6 6 0 000 0 0 00 a ma 000900900000 0000o 00e of 7 8 e00e000g0000000000608086 ro v e euvu0e0g0e0e0070000008600 ra 0 0000000000000000e xE ae e 90 0900900900099000 Cette recommandation est tr s int ressante Toutefois elle reste difficile mettre en uvre ce qui implique un impact relativement limit En effet la demande de mobilit reste forte dans notre soci t pour les loisirs les achats etc proposer des commerces de proximit peut galement amener les habitants se d placer avec leurs v hicules vers d autres centres commerciaux situ s en p riph rie avec l objectif de changer d environnement Le groupe de travail s est interrog sur l
51. pollution atmosph rique en Europe et en RDA au XX me si cle Vharmattan paris 2003 B Chevassus au Louis l analyse des risques l expert le d cideur et le citoyen collection sciences en questions quae Versailles 2007 Revue Pollution atmosph rique Combien vaut lair propre Quantification des dommages de la pollution de lair paris 2001 Articles rapports Bureau P Reichel V Legrand F O connor M et Da Cunha C Manuel d Utilisateur pour KerDST le syst me d Aide a la d lib ration en ligne variation B avec d lib ration participative et sans foire aux indicateurs Cahier du C3ED Cahier n 0704 B Mars 2007 Bureau P Reichel V Legrand F O connor M et Da Cunha C Manuel d utilisateur pour KerDST le systeme d Aide a la d lib ration en ligne Variation D avec d lib ration participative et avec foire aux indicateurs les cahiers du C3ED Cahier n 0704 B Mars 2007 Chamaret A 2007 Une d marche top down bottom up pour l valuation en termes multicrit res et multi acteurs des projets miniers dans l optique du d veloppement durable Application sur les mines d Uranium d Arlit Niger These de doctorat Guyancourt Universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines 366 Chamaret A O Connor M et Reichel V 2009 Les avenirs de la Boucle de Moisson Un projet de r flexion participative pour un d veloppement territoriale soutenable Rapport de Recherche
52. prenantes a t extr mement riche principalement en raison du nombre et de la diversit des participants L utilisation de notre m ta m thode a g n r une repr sentation satisfaisante de la complexit du probleme permettant une meilleure compr hension des priorit s des participants et fournissant ainsi des pistes sur le suivi du plan d action y compris les indicateurs Si nous nous concentrons sur les objectifs du projet APHEKOM comme indiqu en introduction et en particulier les objectifs de notre contribution a savoir le partage des connaissances et des incertitudes entre les scientifiques et les intervenants il ya un certain nombre de points qui doivent tre soulign es 1 Ily avait plus de questions sur le lien entre les missions estim es et les concentrations mesur es que sur les impacts sanitaires de la pollution qui n ont jamais t remis en question 2 Les intervenants et les d cideurs partagent la m me crainte sur le manque de moyens efficaces pour r duire les niveaux de polluants dans l air ambiant Cela justifie une bonne communication sur les interventions r ussies ou m me celles en cours 3 Il existe un terrain d alliance avec les urbanistes qui sont actuellement enjoints a se conformer aux politiques de limitation du changement climatique Nous devons insister sur l importance de l chelle locale en gardant a l esprit combien le probl me de l quit environnementale est en train de devenir
53. que et la sant publique aux politiques et d cideurs aux professionnels de la sant et de l environnement au grand public et aux m dias europ ens afin de les aider prendre des d cisions clair es concernant les questions politiques professionnelles et personnelles auxquelles ils se trouvent confront s dans ce domaine Apheis constitue notamment un syst me de surveillance de sant publique en vue de la r alisation d valuations des impacts sanitaires de la pollution atmosph rique en Europe et ceci en continu l chelle locale r gionale nationale et europ enne www apheis net pollution de l air en fournissant des conseils aux professionnels de sant Ces contributions visent am liorer l volution des politiques locales et europ ennes concernant la r duction de la pollution atmosph rique et ses impacts sur la morbidit et la mortalit d origine respiratoire et cardiovasculaire en Europe Aux d marches classiques autour des outils tels que l valuation des impacts sanitaires l analyse fine de l exposition proximit au trafic il a t propos d insister plus particuli rement sur l interface science d cision et les besoins des diff rents acteurs dans une tentative d am liorer la communication entre producteur et utilisateurs des connaissances Dans cette optique l quipe REEDS en collaboration avec Jeroen Van der Sluijs a pris la responsabilit du work package 7 portant sur l valuati
54. rche INTEGRAAL Etape 1 Identifier Etape 1 D finir le probleme le projet les chelles et Identifier d crire les b n ficiaires les partenaires Cette description est utile pour viter les malentendus ou incompr hensions sur VA l objectif le p rim tre et les attentes de tous les participants du projet Etape 5 Communiquer Structurer Etape 2 Structurer Son objectif est de d finir les cat gories d acteurs d enjeux de performance et de sc narios options travers un processus Etape 3 it ratif de compulsation de la litt rature et Repr senter d appropriation du probl me tudi et notamment bas e sur la consultation des acteurs concern s Etape 4 Evaluer 2 M ta m thode utilis e par le laboratoire REEDS dans le cadre de plusieurs projets Da Cunha 2008 Chamaret O Connor et al 2009 Da Cunha O Connor et al 2010 Etape 3 Repr senter le probl me Cette tape consiste a rassembler et a produire des moyens de repr sentation de la situation afin de faciliter la compr hension Il peut s agir de cartes de textes crits de photos de peinture etc Etape 4 D lib rer L objectif de cette tape est de r unir les acteurs autour du cadre d fini dans les tapes pr c dentes acteurs options et enjeux afin que chacun value les options envisag es sur la base des enjeux Pour cela on utilisera un outil appel la Matrice de D lib ration qui vise a faire rentr
55. rganismes de surveillance de la qualit de l air des associations de protection de l environnement de consommateurs d usagers des transports ainsi que des personnalit s qualifi es Des repr sentants du comit r gional de l environnement et des conseils d partementaux d hygi ne Parall lement le projet de plan est soumis pour avis Au comit r gional de l environnement et aux conseils d partementaux d hygi ne Aux conseils g n raux des d partements de la r gion Aux conseils municipaux des communes de la r gion couvertes par un plan de d placements urbains ou un plan de protection de l atmosph re autorit s organisatrices des transports urbains concern es 7 Annexe du Plan R gional pour la Qualit de L air paris 2009 Le plan r gional pour la qualit de l air fait l objet d une valuation tous les cing ans et peut le cas ch ant tre r vis Cette r vision est obligatoire quand l valuation montre que les objectifs de qualit de lair n ont pas t atteints 2 2 Contexte r gional Le PRQA Ile de France origines et r vision Le contenu des PRQA est pr cis dans la partie r glementaire du Code de l Environnement Initialement instruits par l Etat la loi de d mocratie de proximit en a confi la comp tence aux R gions Le premier PRQA d Ile de France a t labor par le Pr fet de R gion en 2000 Le pr sident du Conseil r gional a lanc sa r vi
56. sente t elle un r el int r t Quel est leur bilan carbone 29 De nombreuses propositions d actions pourraient tre formul es dans cette recommandation portant par exemple sur les normes de certains mat riaux peintures Le groupe de travail s interroge sur le choix d voquer ici uniquement les toitures v g talis es et les mat riaux autonettoyants quelle en a t la raison Cette proposition d action devrait peut tre davantage incit les d cideurs a s interroger sur la qualit et le co t global y compris bilan carbone des mat riaux qu ils d cident d utiliser plut t que de consid rer ces deux types de mat riaux Selon les acteurs cette recommandation est techniquement applicable mais sa faisabilit d pend fortement du volontarisme des d cideurs cadre r glementaire insuffisant et impr cis prescripteurs et op rateurs en particulier pour les projets non soumis l galement tude d impact Et d pend aussi de leur degr d information sur l importance de la mesure 2 Recommandation n 6 Pr server les espaces agricoles notamment d di s aux productions locales et inciter une agriculture respectueuse de l environnement gt 4 1 hi 4 a o ga Fi lt oe C T C N Pi Re ro re ae 7 Fo e yo a K a ww gt P E we Rc ee Rew of ga v y idiots de ri 09 00000000000000000 s 0000000000 00000050 we ee0uve e e0e97v0 000086086 8 oe o 000000000000000000 ar y
57. sion en avril 2006 Entre le 5 mai 2006 date de la premi re commission consultative CC et Le 1 d cembre 2008 date de la derni re r union de cette commission 6 groupes de travail se sont r uni 10 fois chacun pour laborer le contenu du PRQA La r daction a t assur e par un prestataire ext rieur sous le contr le des services de la r gion En plus des r unions pl ni res une instance r unissant les 6 rapporteurs des groupes de travail s est r unie 6 fois sur la m me p riode Un premier document contenant 24 recommandations a t valid en octobre 2008 et a t soumis a concertation par Internet et au cours de 4 tables rondes th matiques Le projet de PRQA contenant 21 recommandations a t valid par la derni re CC Avant la mise en consultation officielle les services de la r gion ont d cid d appeler PRQA ce qui avant tait consid r comme la synth se et qualifier d annexe le document complet de plus de 250 pages Les objectifs et les enjeux du PRQA le de France Objectifs Le PRQA consiste fixer les orientations et recommandations permettant d atteindre minima les objectifs de lair pr vus par la r glementation en vigueur Il doit permettre ainsi La r duction des missions polluantes pesticides dioxines hydrocarbures aromatiques polycycliques La r duction des in galit s environnementales au sein de la population La sensibilisation du grand public et des d cideurs par ac
58. sur l enjeu z gt nes Al TE E F 4 coat Les r ponses cette question sont donn es l aide d un simple code couleur Bo Plus ou o o auvals Jes pas a ne me concerne pas Chaque participant a rempli la matrice sous format papier figure 4 en donnant une couleur pour chacune des interfaces recommandations enjeux de performances 11 Cf Annexe 4 Tableau 7 liste des indicateurs par enjeux 23 Figure 5 Matrice format papier Evaluation multicrit res des recommandations issues du Plan r gional de la qualit de l air PROA de la r gion le de France A Taide ducode coukure dessous veuillez juger les cons quences de chacune des recommandations s lectionn es d taik surle vemo de cette page sur chacun des enjeux dentif s Ajouter des commentaires pour explique rvotre jugement M rec ur brest pe Dean me concen par sam humaine LL auaste devie ET ET Mairie de Robustesse par rapport an _emironnementate conomique l enjeu nerg tique a incertitude usenamesca omdneperentzoures dude Cananen e voler sonia de S7 an propre as mesures Las Prana a an rompre a gui 29 a Sana mas las proets r aides a ertir aurk Decomensdaton 6 rte ragrieutture Tune res P ommmndarion 2 rebria YUrsancime a de PLU at dat COT Jo naconmmen atinS rebtie Utentime Picas sa gran parle las
59. sus international sur la charge consid rable de morbidit et de mortalit pr matur e attribuable la mauvaise qualit de l air En outre dans les sondages d opinion la qualit de l air occupe un rang tr s lev parmi les pr occupations du grand public juste apr s le changement climatique En d pit de ces facteurs et bien que les impacts sur la sant semblent tre compris il y a rarement des mobilisations pour exiger une action publique pour am liorer la qualit de l air semblable ce qui est observ en France autour du t l phone portable ou de risques associ s a l exposition de station de base Les scientifiques de la sant publique tentent de remettre en cause les d cisions exigeant une action plus vigoureuse mais ils sont confront s une relative inertie des d cideurs qui est souvent attribu e des incertitudes ou des probl mes de communication Ainsi l am lioration des d cisions fond es sur la science et la production d informations fiables et concr tes des outils pour les d cideurs se doivent encore d tre r alis s Les processus d cisionnels impliquent de plus en plus la participation des parties prenantes et offrent des possibilit s d tudier la fois les caract ristiques de l interface science d cision et l influence des parties prenantes La perception et Les besoins des intervenants ont t l objet de plusieurs enqu tes mais les facteurs d cisifs qui influencent l efficacit d
60. tion de la qualit de lair doit b n ficier l ensemble de la population et prioritairement ceux qui sont d j surexpos s La justification du terme social provient du constat qu un d partement comme la Seine Saint Denis concentre des infrastructures polluantes et les populations d favoris es Les aspects les plus importants de cet enjeu sont d un cot l influence du PRQA sur la cr ation et le maintien des activit s conomiques rentables et attractives et d autre c t le choix de ces activit s de se localiser dans le territoire francilien notamment par rapport a la pression fonci re et la pression sur les infrastructures Trait e ici sous forme d conomies soit sous forme de gaz a effets de serre soit par les ventuelles pollutions de proximit induites L incertitude c est dire les consid rations relatives a ignorance de ce qui peut se produire dans le futur est une limite inh rente a la pr dictibilit des syst mes complexes comme par exemple celui de la gestion de la qualit de lair Face au constat que certaines incertitudes scientifiques li es a la qualit de l air ne pourront pas tre r duites dans un avenir proche des actions politiques touchant un champ comportant des incertitudes doivent faire au mieux avec elles l enjeu de la robustesse de l action cherche ainsi r v ler l ad quation des recommandations avec la qualit de connaissance dont nous disposons
61. ur la sant Le d cret d application de la loi sur lair de 1996 relatif aux Plans R gionaux pour la Qualit de l Air datant du 6 mai 1998 a t modifi par la loi du 27 f vrier 2002 relative a la d mocratie de proximit Le d cret stipule que le PRQA doit comprendre Une valuation de la qualit de lair au regard notamment des objectifs de qualit et de son volution pr visible Une valuation des effets de la qualit de l air sur la sant sur les conditions de vie sur les milieux naturels et agricoles et sur le patrimoine Un inventaire des principales missions des substances polluantes distinguant chaque fois que possible pour chaque polluant consid r les diff rentes cat gories de sources et individualisant les sources les plus importantes ainsi qu une estimation de l volution de ces missions Un relev des principaux organismes qui contribuent dans la r gion la connaissance de la qualit de lair et de son impact sur l homme et l environnement Le projet de plan tait labor par le pr fet de r gion jusqu en 2002 Aujourd hui le conseil r gional en a la charge assist par une commission qui comprend Des repr sentants des services de l Etat Des repr sentants des collectivit s territoriales de la r gion Des repr sentants des activit s contribuant l mission de substances susceptibles d affecter la qualit de lair e Des repr sentants des o

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